Mon amicale injonction s’adresse à François Bayrou.
Non pas évidemment à François Hollande puisque celui-ci a eu le courage et la lucidité de tirer les conséquences de son bilan médiocre et de son échec inéluctable en décidant de ne pas se représenter. Il a eu le destin que je lui prévoyais, sans y croire, dans un billet du 6 mai 2016, s’il avait la force d’abandonner.
C’est le président du MoDem qui m’importe seul et ce qu’il prévoit peut-être pour les prochaines semaines.
Vous ne pouvez pas imaginer, mon cher François, à quel point durant ces derniers mois, dans de multiples débats, j’ai dû vous défendre face à des attaques personnelles, mesquines ou odieuses qui dénigraient l’homme de qualité et le politique honnête que vous êtes. Je l’ai toujours fait avec conviction parce qu’il y a des causes qui ne se discutent pas et des injustices à combattre absolument.
J’apprends que vous refusez de vous rallier à François Fillon et que vous n’adhérez pas à son projet présidentiel (Le Figaro). Je ne suis pas surpris.
Vous devez d’abord considérer avec inquiétude ces juppéistes mal traités, avec ironie ces fillonistes de fraîche date, d’après la victoire, inconditionnels, pour beaucoup, de Nicolas Sarkozy hier. La politique c’est cela : un mélange permanent de convictions affirmées et de revirements tactiques (Le Monde).
Je crains cependant autre chose de votre part qui tient à votre tempérament. Les orgueilleux intelligents aiment trop une forme de solitude même entourée et ne détestent pas assez, parfois, une tendance à la dissidence et à la provocation qui leur fait percevoir le oui comme douloureux et le non comme admirable. Il y a sans doute un peu de cela, aujourd’hui, dans vos interrogations même si je relève avec optimisme que vous n’avez pas foncé, audace en tête et pensée reléguée, dans le piège que les résultats de la primaire LR vous tendent. Une victoire que vous n’espériez pas, une défaite que vous pressentiez, une exclusion dont vous rêviez.
L’essentiel qui nous réunit, puisqu’en 2012 j’ai fait le même choix que vous en votant en faveur de François Hollande parce que Nicolas Sarkozy, après un quinquennat insupportable et trop peu critiqué dans son camp, s’estimait encore légitime pour concourir, est qu’aujourd’hui Nicolas Sarkozy, au moins sur le plan français, a été rejeté. Pour vous, en 2012, l’abstention aurait été inconcevable et vous n’avez pas à rougir de votre démarche.
Ce n’est pas votre faute si François Hollande a mis à bas la validité de soutiens pluralistes qui absurdement lui avaient fait confiance et dont il aurait pu faire un meilleur usage avant le maquillage vain de son quinquennat en réussite.
Mais, pour Nicolas Sarkozy, vous ne devez pas sous-estimer le fait que vous été l’un des artisans principaux de sa déconfiture. Vous ne pouvez pas oublier que vous avez dénoncé durant son mandat les honteuses et gravissimes transgressions de la morale publique et de l’indépendance judiciaire et que le 20 novembre 2016, avec beaucoup de retard, vous avez été suivi.
François Fillon a gagné brillamment et Alain Juppé a perdu dignement mais si lui et son équipe avaient bien voulu sortir de leur autarcie technique, pour les joutes médiatiques et les conditions d’une personnalité et d’une parole persuasives, peut-être auraient-ils damé le pion à celui qui a été remarquable là où Alain Juppé a échoué.
Autant Nicolas Sarkozy sorti victorieux de la primaire aurait justifié de votre part une quatrième candidature – il y avait un gouffre politique et éthique entre lui et vous -, autant elle me semblerait incompréhensible avec François Fillon. Je vois bien pourtant tout ce qui dans son programme vous déplaît et peu ou prou par votre bouche Alain Juppé continue à s’exprimer. Et d’autres doutes se manifestent (Le Monde).
Mais votre antagonisme sur le fond, alors que par ailleurs François Fillon commence déjà et naturellement à attiédir son excitante radicalité, ne serait pas de nature à faire admettre et approuver par les citoyens une quatrième implication dans la campagne présidentielle.
Cet homme pour lequel vous avez de l’estime a, vous l’admettrez, la tenue et l’allure qui nous ont tant manqué hier et nous ont fait défaut durant presque cinq ans avec François Hollande, la République elle-même, en plus, étant devenue vaudeville, avec ce coup de théâtre du 1er décembre qu’on peut espérer final et qui la remet un peu d’aplomb et au clair.
Vos divergences sur son projet justifieraient un dialogue de haut niveau, un compromis équitable, un rapprochement lucide, aboutiraient à des aménagements nécessaires et je ne doute pas qu’avec François Fillon, cette approche serait non seulement bienvenue mais utile. Revenir dans le processus présidentiel seulement pour manifester, Nicolas Sarkozy éliminé, que vous n’êtes pas accordé avec tout le programme (qui va continuer à être révisé) de François Fillon, ce serait alors, pour le coup, tomber véritablement dans un narcissisme dangereux pour la démocratie et susceptible de donner de la matière au pire souvent scandaleux déversé sur vous.
Vous affirmez vouloir assumer vos responsabilités (Valeurs actuelles) et ce n’est pas être naïf que d’oser donner à cette volonté un tour qui serait d’abstention.
Bien sûr il y a le centrisme dont vous avez été et demeurez la seule incarnation libre et cohérente. Un centrisme qui se précipite par clientélisme dans les bras d’une droite même, pour une fois, remarquablement illustrée n’est plus du centrisme mais un abandon, une reddition avec armes, bagages et lâcheté. Avez-vous vraiment envie, même pour vous distinguer – c’est déjà fait ! – de batailler avec Hervé Morin et Maurice Leroy d’un côté et avec Jean-Christophe Lagarde de l’autre. Ils se disputent les morceaux d’une fausse croix centriste et votre alliance avec François Fillon serait forcément d’un autre acabit que la leur.
Vous représentez la vraie et, maire de Pau, toute influence nationale ne vous est pas interdite. Vous avez une voix, une force, une constance, une fidélité. Attention à ne pas laisser se dégrader ce formidable capital en ce qui serait analysé comme une vanité.
N’éprouveriez-vous pas, aussi, une répugnance à vous immiscer dans un paysage où vous seriez forcément atteint par contagion par la primaire de la gauche, les palinodies et le retrait présidentiels et un Jean-Luc Mélenchon qui ne retient plus sa joie anticipée malgré des déceptions antérieures qui devraient, lui paraît-il l’insoumis, le rendre moins assuré ?
Il ne s’agit pas de pactiser avec Emmanuel Macron qui lance des appels aux électeurs centristes mais l’honneur est aussi de ne pas mépriser ou de ne pas traiter à la légère qui ne le mérite pas. Cet adversaire, si vous le qualifiez de tel, est estimable, atypique, novateur et familier avec des thèmes qui ne sont pas éloignés de vous. Le monde politique n’est pas à ce point empli de singularités et d’espérances, celles de la maturité ou de la jeunesse, pour qu’on puisse trop vite répudier celles qui s’offrent. Il ne vous fait pas d’ombre et une certaine lumière de votre part ne serait pas récusée.
Vous qui maîtrisez parfaitement la langue française – sans la moindre vulgarité pour faire « peuple » et ce n’est pas le moindre motif de mon compagnonnage amical – vous serez sensible au détournement de ce précepte inspiré par la sagesse populaire. Non plus jamais deux sans trois mais toujours trois sans quatre!
Mon cher François, n’y allez pas !
Nonobstant leurs oppositions en terme de caractère et de méthodes, force est de reconnaître qu’idéologiquement parlant, Nicolas Sarkozy et François Fillon sont très proches. Ce dont NS a d’ailleurs convenu après sa défaite tout en apportant son soutien à son ex-Premier ministre. Ce qui explique la répugnance de Bayrou pour ce qui serait en définitive, toute honte bue, la reconnaissance qu’en appelant à voter contre le candidat de la droite en 2012, ce n’était en rien des idées qu’il combattait mais uniquement l’homme Sarkozy, ce qui n’est pas très glorieux.
Superbe et si bien dit, surtout de la part d’un magistrat.
Il aurait peut-être été bon de rajouter que « du passé faisons table rase » car c’est ce qui se déroule sous nos yeux : Sarkozy, Juppé, Hollande, le risque est que l’hécatombe continue et que la prochaine victime se nomme Bayrou !
Le peuple, comme les Britanniques et les Américains, se révolte, ce n’est pas de François Fillon qu’il s’agit mais des Français.
La guillotine est devenue numérique, les bourreaux s’appellent Facebook, LinkedIn, YouTube… elle vous coupe la tête googlement, Juppé vient d’en faire l’expérience. La révolution se nomme Internet.
Alors François devenez le vieux sage de la République, avant de perdre la tête, asseyez-vous sous un vieux chêne quelque part chez vous et aidez Fillon, on a découvert qu’il écoute beaucoup avant d’agir mais quand l’action commence il ne s’arrête pas.
Il serait dommage d’avoir à lire et entendre partout, « quel remarquable homme d’Etat il était ! ». Nos journalistes ont un talent particulier, d’un coup de vote magique ils passent de pourfendeurs à pleureurs.
Combattre l’homme (ou la femme) au lieu de son idéologie est une grave erreur. Et quand ce sont les hommes et les femmes du camp d’en face, ça devient l’erreur majeure.
Il y a eu aussi de cela chez F.H.
Mais pourquoi donc F.B. n’aurait-il pas en son temps pu aussi parler à N.S., ou même S.R. ?
F.B. est assurément un homme politique de haut niveau, mais s’il avait eu la carrure d’un chef, il aurait déjà été P.R. Comme pour Juppé, son heure est passée, et la droite ne lui pardonnera jamais d’avoir trahi son camp, qui plus est pour faire élire le pire Président (par accident ou défaut de la Ve).
C’est plutôt Fillon qui tendra la main à F.B., la torpille Macron étant maintenant découverte.
« Vous qui maîtrisez parfaitement la langue française » (PB)
À l’écrit peut-être parce qu’à l’oral, il y a quelques faiblesses. Mais peut-être poursuivez-vous le billet sur l’humour !
Le verbe, dans son oralité n’est pas la vertu des François.
Très mauvaise prestation orale de François Hollande, égal à lui-même d’ailleurs.
Une incapacité surprenante à parler de son action sans lire ses notes, et une lecture d’une voix monocorde de prélat usé par les ans, les messes basses et les confessions auprès des journalistes, qui ne lui a pas donné l’absolution.
Un bilan développé avec la chaleur d’un clerc de notaire qui s’ennuie.
Il manquait l’essentiel à ce bilan : la soumission au Traité Merkozy, le fameux TSCG.
Premier acte du quinquennat, premier péché originel, suivi du matraquage fiscal pour s’aligner sur le traité. À partir de là, les jeux étaient faits, et la partie perdue.
Pour revenir à François Bayrou, et rester trivialement sur les problèmes d’argent.
Bayrou devrait méditer les résultats de la primaire de droite, les pourcentages des vaincus des rangs inférieurs, et la façon dont les électeurs se débarrassent des importuns.
À partir de quel pourcentage les frais de campagne ne sont plus remboursés ou du moins remboursés de façon anecdotique ?
La loi prévaut, 800 000 euros pour les candidats du premier tour ayant obtenu moins de 5% des suffrages exprimés, et il n’aura pas plus de 5%.
Il, ira… le bégaiement ressurgit toujours tôt ou tard.
Il y a chez cet homme une vanité incommensurable et de se sentir à nouveau au centre des médias va lui redonner le goût des plateaux et des combinazione…
Votre supplique n’aura pour effet que d’attiser son ego.
F.B « l’homme de qualité et le politique honnête », « une voix, une force, une constance, une fidélité » (sic) selon P.Bilger.
F.B « le pire de tous », « Je connais tout son passé et ses trahisons successives » selon Simone Veil.
http://abonnes.lemonde.fr/societe/article/2007/03/17/simone-veil-pense-que-bayrou-c-est-pire-que-tout_884379_3224.html et d’autres billets
Bonjour,
François Bayrou n’existe vraiment que pendant les campagnes présidentielles, ensuite on n’en entend plus parler. Après trois candidatures (2002 : 4ème avec 6,84% des voix, 2007 : 3ème 18,57%, et 2012 5ème avec 9,13% derrière MLP et JLM), il serait désolant qu’il se lance dans la campagne de trop. Le temps où il pouvait prétendre jouer un rôle au plus haut sommet de l’Etat est passé.
Après les événements de ces dernières semaines, le bon côté des choses c’est que le duel entre Nicolas Sarkozy et François Hollande que les Français ne voulaient à aucun prix n’aura pas lieu. Encore que si l’on regarde bien nous risquons d’assister à un duel entre François Fillon et Manuel Valls qui sont leurs Premiers ministres respectifs. En clair on a changé le flacon du remède mais la molécule à l’intérieur du produit est la même. Seuls les adjuvants ont changé pour faire passer les effets secondaires… en espérant qu’ils n’en produisent pas d’autres.
F. Bayrou fera ce qu’il voudra ! F. Fillon fera ce qu’il pourra !
Il n’est que le candidat du parti Les Républicains !
Et Papili, personne ne lui a facilité le quinquennat à vouloir
sondages après sondages le dégommer ! Aucune retenue de la part de ceux et celles qui en savent toujours plus que les autres sans être ou avoir été à sa place. Cette histoire de crabes dans le même panier, c’est populaire n’est-il pas ? Et est-il vrai que les crabes vont à reculons ?
François Hollande ne se présentera pas à la présidentielle de 2017.
Je ne masquerai pas ma tristesse même si, compte tenu de la situation, il a sans doute pris la bonne décision.
François Fillon semble bien placé pour être le futur président de la République. J’ai de l’estime pour l’homme, mais je pense que son programme, s’il l’applique, entraînera la récession. Dans l’intérêt de la France et des Français, j’espère me tromper.
En tout état de cause il appartiendra à l’histoire de juger du quinquennat de François Hollande. D’ici peu on risque de dire c’était mieux avant.
Mais on peut imaginer encore pire. Le triomphe de François Fillon à la primaire de droite, en fait, et peu du centre, le renoncement de François Hollande laissent un espace au centre droit et au centre gauche qu’on ne va pas laisser au seul novice Emmanuel Macron. On risque donc d’avoir une multitude de candidatures sur ce créneau et une très forte dispersion des voix. Dans cette hypothèse tout est possible, y compris le cauchemar d’avoir à choisir au deuxième tour entre Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen.
François Bayrou doit prendre cet élément en considération.
Je suis de votre avis cher Philippe, il y a déjà un François, ça suffit.
Le prénom François est indémodable. François Hollande n’a pas choisi ses surnoms dont le fameux Guimauve le Conquérant. Jorge Mario Bergoglio a opté pour le prénom François en souvenir de Saint François d’Assise qui a su redonner la foi et l’espoir aux pauvres. François Hollande a renoncé officiellement hier soir, il ne portera pas la candidature de la gauche, il ne mentira pas aux pauvres, aux chômeurs, aux exclus. Son bilan est calamiteux, le chômage au plus haut, les pauvres ne lui font plus confiance. Les impôts directs et indirects se situent à des niveaux inédits, peu de pays sont en mesure de rivaliser avec la France dans ce domaine.
Et pourtant, François Hollande aurait pu se porter candidat, il aurait été irremédiablement battu. Ce résultat se serait inscrit dans sa logique de perdant, il serait ainsi allé au bout de la démarche qui a été la sienne pendant le mandat politique de son quinquennat, Julie ou une autre concubine l’aurait consolé.
En politique, un François peut en cacher un autre. François Bayrou a déjà perdu trois fois la compétition à l’investiture suprême ; mais le fier cavalier béarnais ne souhaite pas rentrer dans le rang, à la suite de celle et ceux qui ont rénoncé avant de prendre le départ. Je pense ici bien sûr à Cécile Duflot, Nicolas Sarkozy, Alain Juppé et aussi bien entendu à François Hollande.
François Bayrou sait cultiver la différence, il ne pactisera pas avec Macron, il ne sera jamais ni un numéro deux, ni un Janus. Il ira, comme François Asselineau (encore un François), oublié des sondages et de Wikipédia, ostratisé à outrance à cause de ses positions diamétralement opposées à celles de la doxa médiatique.
Comme à l’accoutumée votre texte est très élégant et nous espérons qu’il pourra convaincre François Bayrou, mais je ne le pense pas. Au fond ce n’est pas très important car le problème qui mine notre pays est autrement plus grave. Il a été rappelé inconsciemment par François Hollande hier soir. Pour faire bref (car je me perds dans tous les longs discours de notre époque), la France se divise entre les soixante-huitards et les autres. Les premiers ont puisé dès 1980 dans les caisses pleines que leur avait laissées Raymond Barre et ont créé des avantages désormais acquis à gogo. Aujourd’hui ils se proposent de continuer et ces libéralités font partie de l’inventaire à sa louange que François Hollande nous a proposé hier soir. Cette désinvolture a été illustrée par le célèbre film « Viens chez moi j’habite chez une copine ». L’idée est de faire payer par les autres ou plus tard par nos enfants les folles dépenses que nous nous permettons. Les seconds, représentés par François Fillon, veulent arrêter cette descente aux enfers. J’apprends qu’en réaction M. Martinez de la CGT annonce un « troisième tour social » si on essaie un jour d’arrêter de faire des dépenses que nos enfants devront payer comme nous sommes aujourd’hui comptables des dépenses engagées sous Mitterrand. On ne devrait pas accepter cette expression de « troisième tour social » qui fait croire à une certaine légitimité de cette opposition. Et, à mon avis, c’est sur des points importants comme celui-ci que doivent systématiquement porter nos observations.
@ vamonos | 02 décembre 2016 à 09:23
« …ceux qui ont renoncé avant de prendre le départ. Je pense ici bien sûr à Cécile Duflot, Nicolas Sarkozy, Alain Juppé »
Ce qui ramène en mémoire le refrain d’une chanson des Beatles : « With a little help from my friends ! » à propos du renoncé.
Vous auriez donc pu, en pensant aux Beatles, rajouter François Hollande, en attendant François Bayrou.
Oui François n’y va pas !
Je sais que l’échéance de la vie se rapproche pour nous deux. Tu es né le 25 mai 1951 et moi le 24 de la même année. Vrai Béarnais pour toi et moitié moins vrai pour moi. Habitant à l’époque rue Emile Guichenné je te vois encore jeune adulte, comme moi donc, remonter la rue Serviez, chercher du regard les passants que tu croisais pour voir si le début de tes prestations avait une incidence. C’était le début de ta recherche de l’audimat. Tu étais chez « les réformateurs ». Non violent, vous préfériez vous faire casser la figure par l’extrême gauche devant le lycée Louis Barthou pour ne pas répondre à la provocation. Je me souviens d’une réunion houleuse à la permanence à l’angle de la rue des Cordeliers. Se défendre c’était provoquer. J’ai vite compris que je ne pouvais pas être centriste. Question de caractère. On ne s’assoit pas sur l’honneur pour garder une image.
Tu es un capitaine de mer calme. Coups tordus en charentaises fourrées.
Or ça va secouer, il va y avoir des paquets de mer, il va falloir rendre coup pour coup et garder le cap.
N’y va pas.
Mon cher François, n’y allez pas !
Pas d’accord avec vous, au contraire : « Mon cher François, allez-y ! ».
Vous ferez un 3% maigrichon et du coup la France sera débarrassée d’un cinquième homme politique ayant largement dépassé la date de péremption.
Tout cela en si peu de temps…
C’est ça la vraie chance pour la France !
« Non pas évidemment à François Hollande puisque celui-ci a eu le courage et la lucidité de tirer les conséquences de son bilan médiocre et de son échec inéluctable en décidant de ne pas se représenter. »
Je ne crois pas quant à moi à votre théorie. Ce n’est ni par lucidité, ni par courage que FH ne se présente pas…
Que nenni ! C’est plutôt parce que le petit matador lui a bien fait comprendre ce qu’il avait à faire rapidement, et certainement avant Noël !
Quel discours pathétiquement pleurnichard !
Quant à FB, faut-il qu’il soit réellement un politique pour se représenter ? Car il n’y a qu’un politique pour endurer d’être repoussé par tous et toujours… puis de venir s’exposer à nouveau.
Le Béarnais a par trois fois bénéficié du vote catho.
Cette fois ce sera l’autre François qui en sera le bénéficiaire.
Plus il y aura de candidats à la présidentielle, moins il y aura de temps d’expression, plus il y aura de diversité dans ces expressions et de confusion pour le choix des Français. Si ce François-là se présente, il grignotera sur la gauche issue de la primaire et ne pas mobilisera le centre du ni gauche ni droite, ça laissera plus de % à la droite et l’extrême droite. En émergeront les idées les plus simples et tranchantes. La France n’est plus devant le choix entre croissance et dépression, il faut accepter la réalité de son affaiblissement et revoir toutes ses règles. L’habitat trop cher parce que top contraint, l’emploi trop rare parce que trop élitiste ou pénible, etc. L’offre de confort et facilité n’est plus de mise. Il faut « dévaluer » la condition générale des Français pour repartir sur une croissance, c’est dur à reconnaître.
BAIIILLEROU ! Rien de son nom…
Bayrou ! L’homme qui ressemble à Richard Gere (dixit Bayrou, sans rire) ?
« Vous avez une voix, une force, une constance, une fidélité »
Bayrou n’aimait pas Sarkozy, soit, pourtant tous deux formeront un tandem au soutien de la candidature d’Edouard Balladur à la présidentielle de 1995.
Après il « dézinguera » Sarkozy…
Il ne devait pas aimer Chirac non plus pour avoir choisi de soutenir Balladur ? Pourtant, en 2002, il était prêt à apporter ses voix à Chirac contre un maroquin, en cas de duel Chirac-Jospin.
Pas de pot (lui non plus, comme l’autre François) ce fut un duel Chirac-Le Pen.
Bayrou ! L’homme à qui Chirac a dit le 21 avril 2002 : « Allo, François ? Je t’emmerde ».
Après avoir soutenu Hollande il revient vers Juppé, (contre ? rien ;-)) pour lui apporter son soutien 😀
Simone Veil avait raison, Bayrou c’est l’homme qui trahit plus vite que son ombre. Il est devenu « le chat noir » des hommes politiques.
Par avance je plains celui à qui il apportera son soutien.
Bayrou, l’homme des changements de cap brutaux qui en ont désorienté beaucoup et à qui l’on doit le quinquennat fumeux de Hollande. Avec un partenaire de cette engeance qui s’est même brouillé avec le truculent Jean Lassalle, vaut mieux sortir couvert.
@hameau dans les nuages
« Je te vois encore jeune adulte, comme moi donc, remonter la rue Serviez, chercher du regard les passants que tu croisais pour voir si le début de tes prestations avait une incidence. »
Il m’est arrivé dans les années 70 de croiser dans les salles d’embarquement François Bayrou : j’ai toujours été étonné par cette propension qu’il avait, chaque fois, à scruter si on le regardait, déambulant comme un artiste pathétique implorant de la reconnaissance, avec un sourire assez niais, par ailleurs.
François Mitterrand, croisé aussi dans les mêmes conditions, bien avant 81, était lui un modèle de discrétion, isolé dans un coin, les yeux baissés sur un livre…
La différence entre l’homme d’Etat et le politicard de comices agricoles.
« François Hollande(…)a eu le courage et la lucidité de tirer les conséquences de son bilan médiocre et de son échec inéluctable en décidant de ne pas se représenter. »
Puisque les Bilger n’oseront pas le demander, je propose en ces temps de grand nettoyage, de demander aux commentateurs nous ayant assurés que Hollande se représenterait de ne plus intervenir sur les billets concernant l’élection présidentielle.
Rires
Cher Monsieur,
Votre lettre ouverte à M. Bayrou est bien fondée : l’argumentation est imparable, si l’on se place du point de vue de la raison.
S’il lit votre blog – il le devrait – il vous remerciera sans doute pour vos propos aimables et délicats à son endroit. Vous le connaissez mieux que moi et l’on peut, à cette occasion, réécouter l’agréable dialogue que vous aviez eu avec lui.
Je crains fort que votre excellente argumentation ait sur lui l’effet de l’eau de pluie sur les plumes du canard.
Il a pu obtenir la mairie de Pau grâce à l’amicale intervention de M.Juppé. Il est désastreux dans les élections… secondaires. Cela fait quelques lustres qu’il ne pense qu’à une chose : la présidentielle. Il y avait deux députés MoDem : il a réussi se fâcher avec le deuxième. Il a été lâché par des centaines d’élus et de lieutenants. Le MoDem est devenu l’Ordre du Temple solaire. Au fond l’échec de M. Juppé le soulage : il va pouvoir se lancer dans son élection chérie. Il ne pense qu’à ça, tous les cinq ans.
Bien tenté, cher Monsieur, mais…
Bien cordialement à vous.
Ah ce fourbe béarnais qui, tous les cinq ans réapparaît !!
J’ai envie de faire une métaphore gastronomique maintenant qu’on connaît à peu près tous les impétrants à la prochaine présidentielle.
Fillon c’est le gérant d’un restaurant une étoile qui sert une cuisine sincère, parfois assez relevée mais qu’il est facile de digérer l’habitude aidant. Les serviettes sont évidemment en tissu et le cadre de très bon aloi qui permet d’accueillir une clientèle de bon niveau.
Macron, lui fait dans la nouvelle cuisine, ce n’est pas mauvais mais on ne ressort pas rassasié de son bistro tenu par une dame plus âgée que lui…
Mélenchon a repris depuis un moment un bistrot ouvrier avec des serviettes en Sopalin et des nappes en papier. Dans les assiettes des plats simples venus du monde entier avec toujours la même sauce qui finit par lasser tant elle est lourde.
Marine a ouvert un restaurant ouvrier non loin de celui de Mélenchon. Au menu le même genre de plat mais on s’interdit le couscous et la cuisine africaine : daubes et pieds de cochon sont en revanche parfaitement cuisinés !
Non loin de là, un emplacement libre pour un futur gérant qui s’appellerait Montebourg ou bien Valls.
Il se dit que leur cuisine sera bien française et généreuse pour l’un et plutôt catalane pour l’autre. Il se murmure aussi que si c’est ce monsieur Valls qui obtient la gérance de cet établissement, aucun manquement au règlement intérieur ne sera toléré : ni voile, ni babouches et au menu de la raie publique à toutes les sauces.
Je ne mentionne pas les baraques à frites tenues par des gens sans moyens et dépourvus de goûts : pauvres Poutou et Arthaud !!
Enfin, un restaurant bio sinon vegan pourrait également ouvrir qui serait réservé aux anorexiques et aux décroissants (sans beurre !!).
@ François Bayrou
« L’homme qui ne médite ou ne prévoit pas les choses éloignées, doit éprouver un chagrin prochain »
(Confucius VIe s. av. J.-C)
« L’homme supérieur ne s’afflige pas d’être ignoré et méconnu des hommes »
(Confucius VIe s. av. J.-C)
« Le pouvoir en France ne sert qu’à enrichir les riches »
(inconnu XXI s. ap. J-C)
« La mort d’un pourri ne doit pas assombrir le bonheur de vivre »
(inconnu XXI s. ap. J-C)
SCOOP
Marine Le Pen a estimé vendredi que le renoncement du président à briguer un second mandat l’an prochain marquait « l’échec très lourd du quinquennat » et qu’elle se préparait à affronter « les doublures » de Nicolas Sarkozy et François Hollande.
« Le magazine français 60 Millions de Consommateurs aidera-t-il les Français à trouver un Charles alors qu’il n’y a que des François à l’horizon. »
Hollande avait déjà perdu le pouvoir à coup sûr et doublement, d’abord parce qu’il lui était devenu impossible d’être réélu, ensuite parce que déjà maintenant, même élu et détenteur du titre, il plie devant son Premier ministre, Valls, qui pratique savamment la politique du fait accompli. Hollande, comme à son habitude, a pratiqué hier soir sa politique, celle de l’esquive ; une politique à la gribouille, pas vraiment glorieuse, mais inoffensive ; ça fait un candidat sans espoir de l’emporter en moins aux présidentielles, d’où encombrement des listes réduit aux élections.
Pour Bayrou, se présenter fera qu’on parle encore de lui, et ce n’est pas rien pour un nostalgique de l’enseignement. Souvent en l’écoutant, je lui donne raison. Mais que vient faire l’ambition personnelle chez ce moraliste intransigeant ? Quel bénéfice y a-t-il pour les Français à ce qu’il figure parmi les candidats ? Il n’a plus qu’un pouvoir de soustraction pour ne pas dire de nuisance, vis-à-vis des autres candidats à qui il peut ôter le précieux petit pourcentage qui les ferait basculer dans un sens ou dans un autre.
On ne sait pas trop à qui il ôterait des voix : quelques-unes à Fillon, quelques-unes à Valls, et une poignée de plus à Macron dont il a le côté mi-chair mi-poisson, et avec qui il partage une intellectualisation naturelle de la politique, ce qui fait qu’ils ne sont dans aucun camp sinon le leur. Tous les deux sont dans le discours, et chez eux, tout commence par des dissertations. Macron a pour lui, en plus, un look jeune, tiré à quatre épingles, et sur le visage, une expression moderne imbattable : impassibilité, regard en vrille, ponctué de clins d’œil, confiance en soi du type qui, sortant de l’élite sait contrôler tous les paramètres, et la légère impertinence du jeune décidé à secouer le cocotier, sourire à la clef.
J’ai trouvé le billet du jour un peu à l’image de son sujet.
Un tantinet, comment dire, non pas mou ce serait désobligeant, mais manquant de nerf, de passion, d’énergie en un mot.
Heureusement cela va changer, les rumeurs les plus folles ou les plus réalistes courent sur les réseaux sociaux et sont repris par les médias officiels.
Il semble que Christiane Taubira soit candidate à la primaire de la gauche.
Voilà qui nous annoncent de superbes billets enflammés, passionnés, véhéments, fougueux, exaltés, enfin du vrai Philippe Bilger comme on l’aime.
@ sbriglia | 02 décembre 2016 à 11:18
« (…) déambulant comme un artiste pathétique implorant de la reconnaissance »
MDR ! Richard Gere NE PEUT déambuler pathétiquement ! 😀
Richard Gere (qui se prend pour François Bayrou sans doute) va régulièrement faire retraite au Tibet (il est le cofondateur de la Tibet House à New York) et il prépare depuis plusieurs années un film sur la vie de Bouddha (ou de Bayrou, je ne sais plus…).
Richard Gere (le clone de Bayrou) est bouddhiste, du coup avec de la volonté et de la constance, François Bayrou peu devenir président du Tibet !!
Moi je lui dis « Mon cher François, faut y aller ! »… au Tibet !
Depuis hier soir, les journalistes, les politiques, les socialistes en général répètent en boucle que François Hollande est parti avec courage et lucidité. En réalité, ne soyons pas naïfs, il a été poussé dehors par ses amis politiques qui voyaient la victoire leur échapper, et par son Premier ministre en particulier. Un Premier ministre vert de rage de ne pouvoir se présenter face à son ennemi juré, Emmanuel Macron. Les pleurnicheries sur le sort du Président, digne d’éloges funèbres, ne servent à rien, il est parti comme il est arrivé, de façon pathétique. Et pour illustrer cela, Alexis Brézet dans Le Figaro a écrit un article très réaliste : « La navrante tentative d’autojustification, prononcée d’une voix blanche, d’un homme comme absent de lui-même… »
Après le départ avec brio d’un Nicolas Sarkozy, l’effacement digne d’Alain Juppé, le renoncement dans la déchirure de François Hollande, c’est une page de la politique lisse qui se tourne. Les Français en colère ne veulent plus de celle menée depuis quarante ans, celle qui ménage en permanence la chèvre et le chou, avec un petit coup à droite, un petit coup à gauche. Ces Français-là, ceux de la vraie vie, pas les doux rêveurs privilégiés du parisianisme aveuglant, veulent un changement radical, redonner du souffle, de la fierté à leur pays. Ils ne veulent plus des petits arrangements entre amis, des centristes mous et sans convictions profondes.
François Bayrou est sans aucun doute un honnête homme, mais cela ne suffit pas. Mon époux dit de lui, « c’est le genre de gars, quand on lui demande l’heure, il nous raconte comment est faite la pendule ». En réalité c’est exactement cela. Mais là encore, les Français sont lassés par le style de FB, un style qui s’adapte aux circonstances mais sans idées pour remettre la France sur les rails.
Qu’on le veuille ou non, les Français ont changé, ils se sont droitisés par les circonstances, parce qu’ils voient la situation économique se dégrader, parce qu’ils voient leur culture se diluer dans d’autres cultures, parce qu’ils en ont marre de payer à fonds perdus, sans que pour autant la situation s’améliore pour les plus pauvres, se sentant s’appauvrir eux ou leurs enfants en même temps. Marre aussi de tout supporter des minorités, des idées abracadabrantesques d’une gauche progressiste qui délabre la société et ses valeurs de base.
Emmanuel Macron est un homme ni de droite, ni de gauche mais ultralibéral. Sa loi éponyme n’a pas été si brillante que cela. Entre les sociétés d’autocars dont certaines ont déjà déposé le bilan et la pagailles dans les taxis (dont les prix ne s’avèrent pas aussi intéressants pour les usagers), l’ouverture des magasins le dimanche a minima, c’est un galimatias sans éclat, un galimatias sauce socialiste.
François Fillon, déjà décrié, ne pourra arriver à la fonction suprême qu’en restant solide sur son programme de base. S’il doit faire des concessions aux juppéistes, aux centristes et autres déçus du résultat de la primaire, c’est fichu d’avance pour lui. Certes les électeurs de la primaire ne représentent (hormis les quelques gens de gauche sans éthique qui ont voté) pas les électeurs de la France entière. Mais au final, les Français sentent qu’ils ont besoin de fermeté, de pugnacité, de rigueur. Ils savent que sans un véritable coup de balai, sans réformes fortes (même dures à avaler) et non des rustines comme d’habitude, rien ne changera. La France a besoin d’un virage pour retrouver sa vigueur et son rassemblement, sa place dans l’Europe et dans le monde, en restant le plus possible hors d’un système de mainmise par les pétro-monarchies.
Et cela devra en passer par une vraie rigueur et François Bayrou ne l’incarne pas aux yeux de la majorité. Manuel Valls, un faux dur qui déplaît à la gauche de la gauche et à qui la gauche va reprocher d’avoir « viré » François Hollande, n’a pas de grandes chances non plus, la gauche est trop divisée même avec un sursaut.
@ Achille – 02 décembre 2016 à 07:19
« En clair on a changé le flacon du remède mais la molécule à l’intérieur du produit est la même. Seuls les adjuvants ont changé pour faire passer les effets secondaires… en espérant qu’ils n’en produisent pas d’autres »
C’est complètement ça. Fillon, cinq ans ministre de Sarko sans l’ombre d’une révolte (n’est pas Chirac qui veut), nous vend le même produit en version « flash » et en plus cher (tout bon labo sait que quand le produit arrive sur le marché du générique il faut modifier, un peu, la molécule, puis le vendre plus cher dans un habillage différent, marketing oblige).
Les adjuvants sont faits pour faire passer la pilule 😉
PS (si j’ose dire) : Idem pour Valls.
@ Lucile | 02 décembre 2016 à 11:37
« Macron a pour lui, en plus, un look jeune, tiré à quatre épingles, et sur le visage, une expression moderne imbattable : impassibilité, regard en vrille, ponctué de clins d’œil »
Méfiez-vous de ceux qui sortent d’un combat l’habit propre et sans cicatrices, c’est qu’ils ont manipulé le poison ou la dague dans le dos plutôt que l’assaut face à face.
Il ne sortira rien de bon de ces gens-là.
Rien ne vaut les couturés et tatoués, pas de clins d’œil chez eux, le regard franc et direct.
Incidemment je signale que j’ai fait mon service militaire comme aspirant et sous-lieutenant chez les paras de la Légion.
Mon cher François, n’y allez pas !
Oui, mon cher François, ne vous mêlez plus de choses auxquelles comme Juppé vous n’avez rien compris.
Puisque vous maîtrisez la pratique de la langue française, posez votre candidature à l’Académie et laissez-nous tranquilles.
Ou bien encore, profitez d’une de ces mirobolantes retraites dorées que le Régime force le cochon de payant à verser à des gens qui ne le méritent pas toujours, quand il n’a pas eu à s’en plaindre.
@ caroff | 02 décembre 2016 à 11:36
Votre métaphore provoque l’imagination, en particulier on pourrait se permettre de lancer une nouvelle théorie du complot ?
Les comploteurs : Hollande, Bayrou et Macron
Objet du complot : la social-démocratie chère aux trois
Acte 1 : Bayrou, l’éternel battu, vote pour Hollande, Hollande est élu
Acte 2 : Hollande cherche à mettre le projet en place, et les dinosaures du PS se transforment en frondeurs, la pagaille commence au sein du pouvoir et va en s’amplifiant
Acte 3 : Hollande qui tenait une sorte d’OGM politique en réserve, Macron, le lance dans le jardin de gauche sans l’enterrer pour tâter le terrain, nouvel échec
Acte 4 : Hollande et Bayrou décident de changer de tactique, font semblant d’écouter José Bové and Co contre les OGM et vont planter Macron sur la droite du jardin politico-socialiste. La semence prend, Hollande et Bayrou surveille la germination et, « en marche », ça prend et ça pousse
Acte 5 : Le jardinier Hollande satisfait s’en va et passe le relais au cultivateur Bayrou qui s’assure que Macron reçoit sa dose d’engrais régulièrement, tout en combattant le parasite Fillon
Entre-temps Macron charme les jeunes en les laissant humer son odeur de jeune pousse qui semble encore plus excitante que celle d’un simple joint de hasch et fait comprendre aux travailleurs âgés qu’ils sont devenus dinosaures à leur tour et qu’il ne leur reste plus qu’à attendre leur fossilisation et, pour les plus vieux, la pétrification.
Le trio aura sacrifié la Présidence, perdue de toute façon, mais il aura cultivé un Tony Blair gaulois et enterré les dinosaures PS du Primaire, Martine Aubry, et du Secondaire, Montebourg, Hamon et le mutant Valls.
Hollande et Bayrou, les Engels et Marx de la social-démocratie à la française.
Ce n’était que de la politique-fiction bien sûr.
@ Marc GHINSBERG | 02 décembre 2016 à 07:56
Comme quoi les surprises se succèdent en cette période de En avant marche (ou de l’Avent !).
Je n’ai à aucun moment imaginé que FH ne se représenterait pas. J’étais convaincu qu’il irait hors primaire de la gauche, puis qu’à mon sens un PR sortant se devait de se représenter pour recevoir son prix, ou démissionner. Mais même cette hauteur FH n’a pas su, ni pu l’atteindre.
Dans le contexte national et international actuel, Hollande est apparu bien faible, et la France avec. C’est donc mieux ainsi.
« …mais je pense que son programme, s’il l’applique, entraînera la récession »
Nous ne sommes pas rendus à avril/mai 2017. D’ici là, les flots de paroles et de promesses vont se déverser. Et puis les électeurs continueront de voter comme ils l’ont toujours fait ; c’est-à-dire comme des veaux, en ne voulant toujours pas se sortir du mortifère bras de fer gauche vs droite. Les tireurs de ficelles (dont la finance internationale) ont encore de beaux jours devant eux, jusqu’à ce que l’édifice définitivement fragilisé ne s’écroule. Alors un gouvernement de salut public viendra-t-il avant ou après le chaos annoncé ? A votre avis !
@ hameau dans les nuages | 02 décembre 2016 à 10:20
« Or ça va secouer, il va y avoir des paquets de mer, il va falloir rendre coup pour coup et garder le cap.
N’y va pas. »
Les inconscients ne renoncent jamais ! La preuve :
https://www.youtube.com/watch?v=eGXPQvrOTj8
@ caroff | 02 décembre 2016 à 11:36
Bravo, c’est excellent !
Plutôt que de goûter les plats les uns après les autres j’ai fait un mélange de chacune des recettes. Alors, j’ai très vite eu envie de vomir.
Je vais tenter un végétarien, en attendant 2017.
@ confucius | 02 décembre 2016 à 11:37
On a bien un Louis qui se prépare, et qui est à bonne école. Mais il est encore trop jeune. Pourtant je suis convaincu qu’on le verra bientôt pointer le bout de son nez. Les chiens ne font pas des chats.
De source certaine, Hollande avait jusqu’à très récemment la ferme intention de se représenter. Toute une équipe était déjà au service de sa campagne et s’y employait activement. Ils y ont cru jusqu’au dernier moment, surtout avec les derniers chiffres du chômage – un peu arrangés, mais qu’importe… Les derniers sondages étaient catastrophiques pour Hollande ; avec l’accélération soudaine de la vie politique, Sarkozy mis au rancart, et l’échéance de décembre arrivant, la décision a été prise très rapidement, quand la défaite est devenue une certitude.
@ caroff
Chez Mélenchon, c’est cuisine cubaine et haricots rouges à tous les repas. Bientôt en concurrence avec une cuisine nettement moins bonne que l’antillaise mais bien salée et très épicée, d’origine guyanaise.
Si François Bayrou est raisonnable, il regardera ses chances de bien figurer à cette élection et au vu de l’offre déjà pléthorique, il n’ira pas.
Il devrait partager ses électeurs avec Emmanuel Macron et si c’est pour passer de 18,5% en 2007 et 9% en 2012 à un probable 5% en 2017, autant ne pas y aller.
François Fillon n’a pas besoin de François Bayrou car ses électeurs n’ont pas confiance en Bayrou. Qu’il se présente ou pas, je pense que ce sera sans conséquence sur la présence de FF au second tour. Et donc, je ne le vois pas amender son programme vers plus de centrisme.
@ Tipaza | 02 décembre 2016 à 13:16
« …j’ai fait mon service militaire comme aspirant et sous-lieutenant chez les paras de la Légion. »
Autrement dit le 2ème REP.
A ce propos, à quand le rétablissement du service national pour tous ? D’aucuns m’objecteront que ça coûte, les mêmes qui trouvent normal que l’on entretienne des millions de jeunes à ne rien faire ou qu’on leur propose des emplois aidés bidon et sans avenir.
Tipaza ! Mon légionnaire !
Le sable chaud. Les cicatrices. Je suis conquise. Et quel bien ça fait de rêver.
Ultime pied de nez à N. Sarkozy, F. Hollande montre à celui qui s’accrochait aux branches que l’on peut aussi sortir par la grande porte plutôt que copieusement bastonné par le cœur même de son électorat. L’un va se permettre de quitter l’Élysée avec les bons sondages qui ne manqueront pas de saluer son sens de la responsabilité tandis que l’autre se sera fait chasser une fois par la porte et l’autre par la fenêtre.
N’ayant plus cru possible, depuis la parution de ce livre calamiteux, la candidature de F. Hollande qui ne disposait plus d’un millimètre carré d’espace politique pour exister, je ne comprends pas la feinte surprise des médias.
Si l’objectif primordial de F. Bayrou était bien l’éradication du risque Sarkozy, il n’en demeure pas moins un responsable qui a ses convictions propres. La respectabilité et la tenue de F. Fillon ne font aucun doute et la France ne serait pas honteusement représentée s’il devait l’emporter. Mais cela n’est tout de même pas suffisant pour emporter l’adhésion à sa candidature, il y faut du contenu et on est loin du compte.
Or il paraît évident qu’il existe une proximité bien plus grande de Bayrou avec Macron qu’avec Fillon, surtout lorsque ce dernier a déjà annoncé qu’il n’envisageait pas d’amender son projet politique particulièrement raide à avaler. Macron présente un projet politique très centriste qu’il serait curieux que Bayrou dédaignât pour rallier une démarche de droite très dure. Son choix de se présenter ou non doit intégrer l’éventuelle capacité de Macron à l’accueillir tandis que Fillon lui demande de le suivre sans condition.
Toute la question réside dès lors dans l’issue de la primaire à gauche. Que Montebourg l’emporte face à Valls et l’espace centriste se dégage pour une candidature Macron qui prend tout son sens – ET centre-droit ET centre-gauche. La candidature Bayrou ne se comprendrait pas si ce n’est par une volonté personnelle de barrer la route au petit jeune plus talentueux. Que Valls l’emporte et c’est le bazar au centre.
Bayrou n’a plus d’espace politique.
@ Jean-Dominique Reffait le 02 décembre 2016 à 14:58
« Bayrou n’a plus d’espace politique. »
En France.
Mais il a le droit de tenter sa chance au Tibet, avec Richard Gere.
@JDR
« Ultime pied de nez à N. Sarkozy, F. Hollande montre à celui qui s’accrochait aux branches que l’on peut aussi sortir par la grande porte »
La grande porte ! C’est de l’humour, JD ?
Il nous a plutôt fait l’effet d’un aide de chez Borniol qui pour échapper à la crémation attendue s’enfuyait par l’arrière du cimetière.
Un attelage Bayrou/Macron ? Macron se carbonisera avec ce sparadrap haddockien qu’est Bayrou !
Fillon va édulcorer son programme : la politique c’est comme en mariage, trompe qui peut ! Même de Gaulle s’y est mis.
Lequel montre le plus de courage, celui qui, se sachant perdu, abandonne armes et munitions en rase campagne et s’enfuit comme un pleutre, ou celui qui combat jusqu’à la dernière cartouche ?
Chacun sa perception M. Reffait, la vôtre n’est manifestement pas celle d’un soldat. Sarkozy a toujours combattu avec ardeur et pugnacité, y compris se sachant peu de chance de l’emporter comme dans ce dernier cas (sinon aucune dit par son entourage) et a su reconnaitre sa défaite avec panache. Et sans le mandat calamiteux de votre poulain, il y a fort à parier qu’il ne serait jamais revenu. Je passe sur la traîtrise de Bayrou pour réussir ce prodige d’élire le pire, uniquement pour chasser Sarko. Ce même Bayroute la déroute qui vous apparaît aujourd’hui comme un allié de choix pour tromper une fois de plus le bon peuple au profit de votre nouvelle idole Macron.
Quant à l’honneur, vous nous aviez déjà dûment expliqué votre point de vue de sophiste lors des primaires de la droite et ce que vous considériez comme un droit d’ingérence, mais que nous appelons nous sabotage et parjure.
Certes, nous n’avons pas les mêmes valeurs !
@ Lucile le 02 décembre 2016 à 14:56
Memes tra (en breton = la même chose)
Tipaza ne nous ferait pas un remember des paroles de Gainsbourg chantées par Piaf ?
Je n’ose le croire.. 😀
Les électeurs français ont décidé de mettre à la retraite les politiques qu’ils ont trop vu battre les tréteaux. Sarkozy, Juppé, Duflot et à présent Hollande. Si par extraordinaire il prenait à Bayrou l’envie d’y retourner, l’issue risquerait bien d’être très cruelle.
A dire vrai, ce mouvement de fond ne devrait pas être très rassurant pour Mélenchon et pour Valls ; ni pour Fillon non plus, d’ailleurs.
@ breizmabro
Chaous ! (Zut en breton d’après Google), nous voilà devenues des rivales à fantasmer toutes les deux sur le même, mais j’ai été la plus rapide, Madame Bilger en est témoin. Moi qui vous croyais entichée de Savonarole.
Pour faire turbuler au maximum la gauche, moi je, ex-électeur sarkoziste maintenant électeur filloniste, faut-il que je me déshonore comme d’autres en allant voter Filoche ou un autre Pied Nickelé du camp du déjà ex-Président de la République ?
Et un conseil aux centristes, formez rapidement ce beau quarteron de mousquetaires le jeune Macron, le vieux Juppé, l’inusable Bayrou et l’adaptable Raffarin et sus à Fillon !
Que les choses soient claires, diantre !
Il faudra laisser sans doute laisser passer un peu de temps, mais l’Histoire retiendra que François Hollande a su faire preuve de responsabilité et de courage en renonçant à présenter sa candidature. Attitude que l’on n’avait pas vue depuis la démission du Général désavoué par le référendum de 1969. Car il faut du courage pour reconnaître qu’il n’est pas en mesure de rassembler une gauche complètement dispersée dans laquelle chaque segment propose son candidat :
– Le FdG et le PCF avec J-L Mélenchon, malgré l’opposition des cadres du PC qui trouvent qu’il joue trop perso, ce qui n’est pas faux.
– Les Verts avec Yannick Jadot, illustre inconnu qui va sans doute se récolter un score comparable à celui d’Eva Joly. Mais pour ce parti, l’important est surtout de participer.
– Le PRG avec Sylvia Pinel. On se demande ce que vient faire cette ancienne ministre de Hollande qui n’a manifestement aucune qualité de leader et dont le soutien proviendra essentiellement de quelques confréries obscures mais influentes.
– L’électron libre Emmanuel Macron dont le principal atout est qu’on lui prête des idées innovantes, et son handicap est qu’on ne sait pas trop lesquelles ainsi que le souligne avec humour Alain Duhamel.
– Et pour finir le candidat du PS qui sera désigné par la primaire de ce parti le mois prochain et qui sera probablement Manuels Valls qui trépigne d’impatience depuis déjà quelques semaines. A moins qu’Arnaud Montebourg ne vienne lui damer le pion, comme François Fillon l’a fait avec Alain Juppé, profitant d’un ralliement des frondeurs, mais aussi de quelques « vecteurs de gauche » comme Christiane Taubira qui fera tout pour plomber la campagne de l’actuel Premier ministre.
Par son geste François Hollande laisse encore une petite chance à la gauche d’accéder au second tour. Il se préserve d’une défaite humiliante du type 21 avril 2002 qui est restée sur la patate de nombreux électeurs de gauche. Quant à la victoire, elle est loin d’être acquise et dépendra du seul talent du candidat de gauche. Mais n’est pas François Mitterrand qui veut.
@ Michelle D-LEROY | 02 décembre 2016 à 13:03
« Emmanuel Macron est un homme ni de droite, ni de gauche mais ultralibéral. Sa loi éponyme n’a pas été si brillante que cela. Entre les sociétés d’autocars dont certaines ont déjà déposé le bilan et la pagailles dans les taxis (dont les prix ne s’avèrent pas aussi intéressants pour les usagers), l’ouverture des magasins le dimanche a minima, c’est un galimatias sans éclat »
Vous avez fort bien résumé les quelques mesures qu’il prit en tant que ministre, et qui étaient censées « révolutionner » l’économie !
@ Tipaza |e 02 décembre 2016 à 13:16
« …j’ai fait mon service militaire comme aspirant et sous-lieutenant chez les paras de la Légion »
Une indiscrétion, à laquelle naturellement vous êtes libre de ne pas répondre : c’était dans quelles années ? A ma connaissance à partir de 63-65, il était impossible pour un EOR de servir à la Légion : hors très rares exceptions, style s/Lt en charge du mess.
@ Jean-Dominique Reffait |e 02 décembre 2016 à 14:58
« Macron présente un projet politique très centriste qu’il serait curieux que Bayrou dédaignât pour rallier une démarche de droite très dure. Son choix de se présenter ou non doit intégrer l’éventuelle capacité de Macron à l’accueillir »
Mais d’abord il faudrait connaître le programme de Macron, car à ce jour ce n’est que vagues généralités et il ne fait qu’habilement cultiver son image. Ah j’oubliais il n’a été un peu précis que sur sa volonté « d’ubériser » le monde du travail, ce que même Fillon ne propose pas ! Ses actions passées en tant que ministre ne plaident guère pour sa soi-disant compétence iconoclaste. Sur ce sujet, je vous renvoie aux commentaires de Michelle D-LEROY.
Certes, il est la coqueluche de quasi tous les médias nationaux. Mais les hommes neufs en politique censés chambouler la société sans provoquer la moindre fracture en son sein, c’est récurrent : à chaque décennie ses Lecanuet, J-J S.S. ou Tapie !
@ Mary Preud’homme |e 02 décembre 2016 à 16:04
« …la vôtre n’est manifestement pas celle d’un soldat. Sarkozy a toujours combattu avec ardeur et pugnacité, y compris se sachant peu de chance de l’emporter comme dans ce dernier cas »
S’il n’en reste qu’une pour encenser NS, vous serez celle-là !…. Certes les causes les plus désespérées sont les plus nobles.
Mais faire d’un combattant jusqu’à la dernière cartouche, l’ex-conducteur de la balayeuse à la BA 117 de Balard – BA est pour le moins abusif : en 1978 date de son service militaire, il lui était parfaitement possible de se porter en tant que VSL pour le Liban. Certes parmi notre personnel politique ayant fait son service militaire dans ces années-là, ce fait est plus que rarissime : c’était l’apanage de ceux issus de la populace.
@ tous
Je ne comprends pas toujours vos points de vue.
Peu ont évoqué le fait que Fillon soit au deuxième tour de la primaire, peu ont évoqué la non candidature de Hollande, beaucoup parlent de Valls comme candidat.
La gauche est en miettes, et je dis que Valls n’a pas vocation à essuyer une défaite qui le discréditerait pour l’avenir, c’est-à-dire 2022, surtout si FH revient (blague).
L’objectif de Valls, que Macron et la gauche frondeuse soit dévastés aux présidentielles, pour prendre la tête du PS.
Cinq à dix ans ne seront pas de trop, n’est-ce pas Mitterrand, Chirac et même Hollande.
Un nouveau titre pour PB : Valls a mis le temps.
Si ça vous intéresse de savoir comment vous fonctionnez, et pourquoi le président, ou ceux qui veulent le devenir, excitent à ce point votre violence, surtout à propos du Béarnais, un peu de lecture, une étude sur « le Roi sacré, victime sacrificielle et victime émissaire » dont voici deux extraits :
« Dans le bosquet sacré se dressait un certain arbre auprès duquel, à toute heure du jour, voire aux heures avancées de la nuit, un être au lugubre visage restait embusqué. À la main, il tenait un glaive dégainé; de ses yeux inquisiteurs, il paraissait chercher sans répit un ennemi ardent à l’attaquer. Ce personnage tragique était à la fois prêtre et meurtrier, et celui qu’il guettait sans relâche devait tôt ou tard le mettre à mort afin d’exercer lui-même la prêtrise à sa place. Telle était la loi du sanctuaire. Quiconque briguait le sacerdoce de Némi ne pouvait exercer les fonctions qu’après avoir tué son prédécesseur de sa main ; le meurtre perpétré, il restait en possession de la charge jusqu’à l’heure où un autre, plus rusé ou plus vigoureux que lui, le mettait à mort à son tour. À la jouissance de cette tenure précaire s’attachait le titre de roi ; mais jamais tête couronnée n’a dû dormir d’un sommeil aussi fiévreux, hanté de rêves aussi sanguinaires, car d’un bout de l’année à l’autre, hiver, été, sous la pluie ou par le soleil, il avait à monter sa garde solitaire » [Frazer, 1981,p. 19].
… »Leur commentateur les confronte lorsqu’il s’interroge sur l’émergence de l’État, c’est-à-dire sur l’apparition d’une nouvelle fonction du roi, le pouvoir politique, qui s’ajoute à ses fonctions rituelles traditionnelles. Cette question est importante, car en Afrique comme en Europe – tous les historiens sont d’accord sur ce point –, les institutions préétatiques et l’État moderne lui-même ont été forgés (ou engendrés) par la royauté. Il est donc crucial de comprendre comment le roi, originellement prisonnier de son peuple et promis à une mort violente, peut se métamorphoser en chef de l’État, c’est-à-dire en détenteur unique de la violence légitime. »…
Texte complet :
https://www.cairn.info/revue-du-mauss-2003-2-page-197.htm
Après, on peut considérer que ce ne sont que bondieuseries d’illuminé !
Proverbe de Hollande (le pays) entendu le soir du premier tour de la primaire à droite et en référence à la non volonté de Fillon d’en découdre avec Juppé.
« Quand deux lévriers se battent pour un os, c’est un troisième qui le récupère ».
Le populisme est à la mode pour qualifier ce qui n’est pas « politiquement correct », et F. Fillon doit au FN de ne pas en être accablé…
Plus populiste que Giscard d’Estaing ramenant le droit de vote à 18 ans, je meurs.
Le vrai populisme, c’est aussi jouer les indignés et les outrés pour un oui ou pour un non par pur calcul politicien, et là, F. Bayrou aura été un artiste pendant cinq ans face à N. Sarkozy et F. Fillon.
Par contre face aux péripéties du nul, on ne l’a pas beaucoup entendu.
Bayrou me semble être un fourbe, et P. Bilger un éternel naïf ou qui fait bien semblant.
Comment ne pas avoir vu dans Hollande un simple professionnel de l’élection comme je l’ai dénoncé ici dès le début, comme bien d’autres.
Mais un talent littéraire qui s’exerce sur les hommes ne doit-il pas nécessairement être naïf ?
La psychanalyse du talent ; voilà un beau sujet, et l’exercer sur soi-même réjouirait Heidegger.
F. Fillon est pour le moment le seul homme politique qui m’inspire confiance depuis je n’ose plus dire qui. D’ailleurs, il a été chef scout pendant longtemps, et ce n’est pas rien pour ceux qui savent qu’une promesse de scout hante toujours l’esprit de ceux qui ont eu le privilège d’en être.
Dieu garde F. Fillon !
Macron et sa rombière en Vuitton. Le retour des vieilles ficelles en monogramme et facettes ultra bright.
@Trekker
Je ne méconnais pas les faiblesses de Macron. Mais au royaume des aveugles, hein…! J’ajoute que l’ubérisation encadrée par une prise en compte sociale n’a rien d’effrayant.
@sbriglia
Sortir par la grande porte, en politique, c’est au moins sortir sans attendre le coup de pied aux fesses. Je ne serais pas surpris que l’une des motivations de Hollande ait été de ne pas être comparé à Sarkozy sur ce point.
@Preud’homme, garde à vous ! Trois ans au 6ème BIMA, capitaine de réserve. Les leçons de valeur militaire, je ne les prends pas auprès de celles qui vont au feu par procuration. Vous aimez la testostérone, en voilà. Preud’homme, repos !
Je ne comprends pas, cher P Bilger, votre indulgence si excessive envers Bayrou.
Cet homme a trahi la droite à de nombreuses reprises.
Il a été un très très mauvais ministre de l’Education nationale (en plus terrorisé qu’il était par la responsable syndicale de l’époque). Un comble pour celui qui se présente comme le lettré en chef des politiques.
Hors ses références latines ou grecques qui impressionnent encore quelques nostalgiques il est parfaitement daté et tout à fait incompétent pour monter et promouvoir une politique économique.
Par ailleurs, il faut bien reconnaître que la notion de centre est tout à fait artificielle et entretenue à dessein.
Bref ce politicien doit cultiver tranquillement son jardin et arrêter de diviser la droite.
Cordialement.
@ Achille
Je n’aurai pas l’hypocrisie de dire que je regrette le départ de François Hollande mais je reste persuadée que Manuel Valls comme vous le dites trépignait d’impatience et que c’est bien lui qui l’a décidé à ne pas se représenter. Nous savons tous que la politique n’est pas une affaire d’enfants de choeur mais je n’apprécie pas la méthode Valls. Il y a une semaine il demandait au yeux de toute la France à François Hollande de prendre une décision, s’exprimant avec ses yeux revolver et aujourd’hui il vient lui faire moult compliments. Je ne vote pas au PS ni à la primaire du PS mais j’espère que les électeurs le sanctionneront. D’autant que s’il défend le Président aujourd’hui, c’est pour défendre son propre bilan maintenant qu’il a le champ libre. Pas très joli tout cela.
Quant à Emmanuel Macron, je lui ai serré la main le jour des Fêtes Jeanne d’Arc à Orléans. C’est un jeune homme bien élevé, qui répondait à toutes les questions avec politesse mais pour l’instant de son programme… aussi bien économique que sociétal, on n’a pas vu grand-chose.
Par ailleurs, les inscriptions à la primaire commencent seulement. Le PS est en miettes. Il fut le parti des petites gens, il est devenu le parti idéologique que l’on sait.
« Car il faut du courage pour reconnaître qu’il n’est pas en mesure de rassembler une gauche complètement dispersée dans laquelle chaque segment propose son candidat »
Achille, les bons pères maristes ne vous ont jamais appris la différence entre courage et lucidité ?
Je suis incapable de faire un marathon désormais : suis-je courageux ou lucide de l’avouer, à votre avis ?
@Xavier NEBOUT | 02 décembre 2016 à 17:41
« F. Fillon est pour le moment le seul homme politique qui m’inspire confiance. D’ailleurs, il a été chef scout pendant longtemps, et ce n’est pas rien pour ceux qui savent qu’une promesse de scout hante toujours l’esprit de ceux qui ont eu le privilège d’en être. Dieu garde F. Fillon ! »
La France est sauvée !!
François Bayrou et Michèle Alliot-Marie, qui nous menacent de se présenter en 2017, sont deux momies que l’on ressort de temps à autre lorsque l’histoire politique est à marée basse ou bafouille.
« Famadihana », c’est une coutume malgache.
Longtemps après leur mort on déterre les défunts pour une cérémonie afin d’attester qu’ils sont toujours présents dans le coeur des vivants. On balade les ossements dans le village et tout le monde est content. Puis on les replace dans leurs tombes.
Lire « La crainte des morts » de Sir James Frazer.
Croire une seule seconde que Bayrou est encore vivant et parmi nous relève du chamanisme mondain.
@ Trekker | 02 décembre 2016 à 17:11
« Une indiscrétion, à laquelle naturellement vous êtes libre de ne pas répondre : c’était dans quelles années ? A ma connaissance à partir de 63-65… »
Vous me vieillissez, je suis bien plus jeune.
Enfin au sens que le Général MacArthur donnait à « Être Jeune ».
« La jeunesse n’est pas une période de la vie,
Elle est un état d’esprit, un effet de la volonté,
Une qualité de l’imagination, une intensité émotive,
Une victoire du courage sur la timidité,
Du goût de l’aventure sur l’amour du confort.
…/…
Jeune est celui qui s’étonne et s’émerveille.
Il demande comme l’enfant insatiable : Et après ?
Il défie les événements et trouve de la joie au jeu de la vie.
Vous êtes aussi jeune que votre foi. Aussi vieux que votre doute.
Aussi jeune que votre confiance en vous-même.
Aussi jeune que votre espoir. Aussi vieux que votre abattement…/… »
Désolé, mais nous ne nous sommes pas rencontrés dans les années 63-65.
Dans une vie antérieure peut-être !
@boureau de 18h47
« Bayrou a été un très très mauvais ministre de l’Education nationale (en plus terrorisé qu’il était par la responsable syndicale de l’époque) »
Oui, en effet, et pour une affaire d’instituteur pédophile, cette responsable syndicale l’a menacé de le faire sauter.
Il s’est écrasé comme une chiffe molle.
En France, si vous êtes pédophile et franc-maçon vous vous en sortirez toujours bien, surtout si vous avez l’avocat Szpiner pour vous défendre…
Et aussitôt l’affaire enterrée, vous faites carrière de donneur de leçons de morale.
Après Hollande et Fillon, voici un autre François, François Bayrou (prononcer Baillerou).
Le pire des moins pires. Trois fois candidat (à la présidentielle), trois fois battu, respectivement quatrième (2002), troisième (2007), cinquième (2012) derrière Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon.
Traître à la droite par haine de Sarkozy, il fait voter pour Hollande en 2012. Qualifié de « fourbe » par Simone Veil. Météorite politique qui revient tous les cinq ans, comme une vulgaire comète, uniquement pour faire parler de lui, tant il a soif de popularité, laquelle se limite à SA bonne ville de Pau. Admirateur d’Henri IV auquel il a dédié un livre fort bien écrit il y a quelques décennies, le Béarnais n’arrive pas à percer au-delà de ses Pyrénées malgré ses tortueuses pérégrinations politiques qui lui valent des quolibets aussi bien à gauche qu’à droite.
En fait, Bayrou n’existe pas vraiment mais il arrive à faire de l’ombre quand même. Sa seule présence n’attire personne mais gêne tout le monde ; c’est le factotum moliéresque.
F. Hollande un peu plus pitoyable que d’habitude a essayé hier soir de faire passer son bilan pour une réussite. Il s’est vanté, félicité, congratulé ; c’est tout juste s’il n’a pas dit « je me regretterai » ! Pathétique ! Mais attention, il est encore au pouvoir pour cinq longs mois. Le népotisme – il n’existe pas de verbe népoter – va atteindre des sommets. La distribution de cravates, médailles, hochets républicains va être renforcée, les préfets vont faire des heures’sup’, et toutes les sinécures encore disponibles seront largement pourvues par les derniers grognards fidèles. C’est ce qu’on appelle, dans le milieu politique, « faire pisser la tirelire ».
Et qu’est-ce qu’il va faire, le cher François, après son quinquennat raté ? Vu la faiblesse de ses aptitudes, il est plus près des Invalides que de Pôle Emploi.
Comment F.Hollande aurait-il pu faire une campagne présidentielle ? En mobilisant plusieurs compagnies de CRS pour protéger ses meetings, en plein état d’urgence ? Confisquer tous les sifflets en vente en France et en Navarre ? Ou ne faire entrer que 15 personnes sur 100 (d’après les sondages) ?
@ Trekker | 02 décembre 2016 à 17:11
Je parlais de combat politique, une simple analogie, mais je suis sûre que vous aviez fort bien compris.
Je savais aussi que NS avait fait son service comme 2ème classe, contrairement à Hollande qui lui culmine avec le grade de colonel de réserve. Défense de rire !
Question, lequel des deux vous semble le plus crédible en guerrier ? Franchement ?
@ JDR
Capitaine de réserve seulement, je m’attendais à beaucoup mieux. A côté de votre idole François HHHHHOOO…, colonel de réserve, vous faites pâle figure !! Rien à voir non plus avec l’oncle Ho pour ceux qui ont vécu de près ou par procuration (comme moi) l’effroyable guerre du Vietnam…
@ Tipaza | 02 décembre 2016 à 19:43
Bravo pour le poème sur la jeunesse, c’est exactement ce que je ressens, bien que, à ce jour, je croie être le plus ancien sur ce blog.
En plus de la question de Trekker, à laquelle vous n’avez pas répondu, je croyais qu’il fallait être étranger, ou prétendre l’être, pour s’enrôler dans la Légion étrangère ?
J’ai bien connu Tipaza, la ville, le site, la plage, je vous l’ai d’ailleurs déjà écrit. Connu par deux fois en deux séjours à dix ans l’un de l’autre, le premier précisément de 61 à 64, pas comme militaire, j’avais servi dix ans plutôt dans la Royale, comme volontaire aussi, la Royale ne prenait pas d’appelés, faute de bâtiments, il n’en restait pas assez après la guerre.
Votre pseudo devient intrigant, qui êtes-vous vraiment ?
C’est le problème des pseudos : ne pas savoir à qui l’on parle.
Allocution et annonce de F. Hollande
Ni courage, ni lucidité, ni honneur ni je ne sais quelle bêtise !
Tout simplement un coup de blues qu’il n’a pas su maîtriser et qu’il doit déjà regretter.
Tout dans son attitude quelques heures auparavant montrait qu’il préparait encore ses manœuvres byzantines à cinq bandes !
Un homme »normal » quoi ! et dépassé par ses échecs !
Les médias et les élites nous ont vendu un Machiavel et nous avons eu un rad-soc de bon aloi juste capable de gérer une sous-préfecture de Corrèze !
Cordialement
@stephane
Un nouveau titre pour PB : Valls a mis le temps.
Une vache à mille francs,
Comme ce serait charmant,
Comme ce serait charmant
Et beaucoup plus tentant
Qu’un’ vache à deux mille francs,
Une vache à mille francs.
Une vache à mille francs,
F’rait l’filet à cent francs,
L’rumsteck à soixante francs
(…)
Oh la vache ! La sale vache…
Oh la vache nous rendra fous !
Oh la vache ! La sale vache…
Oh la vache nous rendra fous !
Oh la vache ! Oh la vache…
Et le chamane est… Savonarole : au bûcher !
@Tipaza
(Attention pour la poussière… popotier vous connaissez ça). Pas partial pour deux sous, dorénavant je vous lirai d’un autre oeil !
@Jean-Dominique Reffait
A vous lire, on oublierait que vous nous aviez vendu du Hollande au prix fort, voire que vous êtes socialiste.
Allez, capitaine Reffait, un peu de courage, montrez-nous que vous savez manger un chapeau.
Et puis, si vous changiez d’avis sur le socialisme pour voter Fillon, vous n’en aurez que plus de mérite à supporter les taquineries.
Et puis, je ne résiste pas : qu’un capitaine de réserve d’aviation qui ne pilote pas ait voté pour un capitaine de pédalo sans pédalo, ça se respecte.
@Achille| 02 décembre 2016 à 17:07
« François Hollande a su faire preuve de responsabilité et de courage en renonçant à présenter sa candidature. Attitude que l’on n’avait pas vue depuis la démission du Général désavoué par le référendum de 1969 »
Vous êtes décidément impayable ! Les gaullistes de la première heure dont il reste encore quelques-uns (unes) apprécieront, de même que la famille de Gaulle (notamment le fils amiral) ainsi que les derniers compagnons de la Libération.
Comme falsificateur de l’histoire revue au rabais et façon marketing on ne fait pas mieux ! Sacré Achille !
@ Jean-Dominique Reffait | 02 décembre 2016 à 18:45
« …l’ubérisation encadrée par une prise en compte sociale n’a rien d’effrayant… »
Mais qu’entendez-vous et Macron par « par une prise en compte sociale » ? Désolé mais ce genre d’élément de langage recouvre un vaste spectre en matière de protection sociale : du strict minimum au régime social des salariés, en passant par le RSI avec ses variantes commerçant-artisan et professions libérales. Qui a dit que quand il y avait du flou, il avait un loup…
« Trois ans au 6ème BIMA, capitaine de réserve »
Indiscrétion : après 76 au camp de Gaulle à proximité de l’aéroport de Libreville, ou avant quand il n’était qu’un détachement du 6° RIAOM qui lui était basé à Fort Lamy (N’Djaména en 75 ou 76) ?
@ Mary Preud’homme
Puisque nous sommes dans le « coming out » : si vous nous disiez de quel avion vous sautiez à Laon dans les années 59-61 ? A partir de combien de saut OA avez-vous fait vos PT, et nombre minimum exigé alors pour ces dernières pour passer en OC ?
@ Tipaza le 02 décembre 2016 à 19:43
« Vous me vieillissez, je suis bien plus jeune »
Vous avez donc bénéficié d’une affectation très rare pour un EOR voire de piston (n’y voyez aucune ironie, car c’est plus valorisant qu’à l’ex-BA117 de Balard), servir au 2° REP en tant qu’appelé officier c’était le must !
« Désolé, mais nous ne nous sommes pas rencontrés dans les années 63-65 »
Je ne vous ai jamais écrit avoir été militaire dans ces années-là.
@ Lucile 02 décembre 2016 à 16:55
« Moi qui vous croyais entichée de Savonarole. »
?????
Yaurait pas confusion ?
@ sbriglia | 02 décembre 2016 à 19:11
« Achille, les bons pères maristes ne vous ont jamais appris la différence entre courage et lucidité ?
Je suis incapable de faire un marathon désormais : suis-je courageux ou lucide de l’avouer, à votre avis ? »
Les bons pères m’ont appris les vertus de l’humilité, que je reconnais volontiers avoir plutôt négligées depuis que j’ai quitté le pensionnat. Mais cela ne me fait qu’apprécier à sa juste valeur le courage nécessaire pour renoncer à une fonction aussi prestigieuse que celle de président de la République, la plus belle d’entre toutes car elle permet à celui qui a réussi à l’obtenir, souvent de haute lutte, de traiter d’égal à égal avec les grands de la planète, de bénéficier des honneurs dus à la fonction, des flatteries de courtisans qui gravitent autour de vous dans l’espoir d’avoir une faveur, mais aussi il faut le reconnaître, de subir les coups tordus de gens qui veulent votre perte et accessoirement votre place.
Refouler son orgueil c’est du courage, c’est aussi de l’abnégation, c’est faire passer son honneur avant ses considérations personnelles. C’est aussi de la lucidité, je le conçois. En agissant ainsi, François Hollande s’est gardé de la défaite humiliante qu’a subie Nicolas Sarkozy qui après sa défaite de 2012, n’a même pas réussi à passer le premier tour de la primaire de 2016 et sort de l’Histoire par la petite porte.
Concernant le marathon, comme d’ailleurs toutes les disciplines sportives, il faut simplement ne pas présumer de ses forces et ne pas chercher à courir dans la catégorie qui ne correspond pas à ses performances. L’humilité est certainement la plus belle des vertus, la plus inaccessible aussi surtout en politique.
@Mary Preud’homme | 02 décembre 2016 à 16:04
« Lequel montre le plus de courage, celui qui, se sachant perdu, abandonne armes et munitions en rase campagne et s’enfuit comme un pleutre, ou celui qui combat jusqu’à la dernière cartouche ? »
Vous semblez confondre courage et témérité. Un soldat est plus utile vivant que mort.
Vous devriez vous mettre au jeu d’échecs. C’est un très bon jeu de stratégie que tous les politiques devraient pratiquer.
Vous concernant, si l’on devait faire une partie ensemble, je pense que je pourrais vous mettre échec et mat en trois coups. On appelle ça le coup du berger, Evidemment il existe des parades, encore faut-il les connaître.
Bayrou est une toupie, on le lance, il tourne comme celle-ci, elle fait parfois des ronds hésitants puis s’éteint brusquement roulant au petit bonheur la chance.
Il a certes quelques convictions, comme il aurait aimé être calife ! Il a pesé à un moment donné sans saisir sa chance, en fait il ne va jamais dans la bonne direction, il tourne pour revenir immanquablement au même point.
On pourrait parler d’un pas en avant et de deux en arrière, même pas il continue de tourner son point de départ et celui d’arrivée se confondent.
————–
Rien d’étonnant en politique, ce matin sur une radio j’ai entendu par un abruti d’auditeur, qu’il serait prêt à soutenir DSK pour relever la France… Les membres m’en sont tombés, DSK dont toutes les affaires financières et autres finissent toujours en eau de boudin.
François si tu m’écoutes tu as toutes tes chances, Bayrou bien sûr. Pour l’autre on sait ce qu’il en est, les carottes sont cuites.
Après avoir eu droit à : « Rien ne vaut les couturés et tatoués, pas de clins d’œil chez eux, le regard franc et direct. « Incidemment je signale que j’ai fait mon service militaire comme aspirant et sous-lieutenant chez les paras de la Légion. »
Rédigé par : Tipaza | 02 décembre 2016 à 13:16
Assez « marrant » de voir tous ces vrais/faux militaires se pavaner par écrit de leurs titres de gloire autocélébrés.
L’une se présentant en quasi héritière des légionnaires « façon » Camerone : « Lequel montre le plus de courage, celui qui, se sachant perdu, abandonne armes et munitions en rase campagne et s’enfuit comme un pleutre, ou celui qui combat jusqu’à la dernière cartouche ? »
Rédigé par : Mary Preud’homme | 02 décembre 2016 à 16:04
Ou l’autre, éventuellement adjoint au responsable du mess des officiers à Libreville (j’exagère peut-être, ou suis en deçà de la vérité ?) en « @Preud’homme, garde à vous ! Trois ans au 6ème BIMA, capitaine de réserve. Les leçons de valeur militaire, je ne les prends pas auprès de celles qui vont au feu par procuration. Vous aimez la testostérone, en voilà. Preud’homme, repos ! »
Rédigé par : Jean-Dominique | 02 décembre 2016 à 18:45
Cochons la case « capitaine de réserve » pour l’un et quasi « Rochambelle » pour l’autre et n’en parlons plus SVP !!
Quant à la forte avancée sociale que peut être : « J’ajoute que l’ubérisation encadrée par une prise en compte sociale n’a rien d’effrayant »
Je vous en laisse, sinon la paternité, du moins l’appréciation que vous en portez en tant « qu’Homme de Gauche » (reste à préciser de quelle gauche !) Monsieur Jean-Dominique Reffait.
Question complémentaire : qu’est-ce qu’une ubérisation encadrée par une prise en compte sociale ?
Si ce n’est un contrat de travail en CDI, voire en CDD, puisque le terme « encadré » veut bien supposer un caractère de soumission à une hiérarchie, propre à ce type de contrat ?
http://www.iconomie.org/droit-du-travail-et-uberisation/
http://www.village-justice.com/articles/uberisation-marche-travail,22781.html
@ adamastor | 02 décembre 2016 à 20:50
Je vous ai lu d’un certain œil, il y a quelques années quand vous vous occupiez d’un blog dont j’ai oublié le nom comme j’ai oublié le nom du partenaire qui partageait votre blog ! Honte à moi !
C’est bien vous qui teniez ce blog de légionnaires ?
@Jean-Dominique Reffait
« F. Hollande montre à celui qui s’accrochait aux branches (N. Sarkozy) que l’on peut aussi sortir par la grande porte »
Je vous ai connu plus inspiré, M. Reffait. FH est venu à la télé, la mine défaite, la cravate de travers pour dire : « ben, en fait, j’ai merdé sur toute la ligne », et vous appelez ça sortir par la grande porte ?
Il a échoué partout (500 000 chômeurs de plus en cat A), a rabaissé la fonction présidentielle, n’a pas rassemblé les Français qui d’ailleurs le lui ont bien fait comprendre.
En fait il a été limogé par les Français, avec un préavis de cinq mois et malheureusement, ce sera avec de belles indemnités.
@ Claude Luçon | 02 décembre 2016 à 20:34
« C’est le problème des pseudos : ne pas savoir à qui l’on parle. »
Mais c’est au contraire tout le charme d’un blog, à condition qu’il soit bien tenu. À ce propos je salue Madame Bilger pour laquelle j’ai une grande admiration devant la qualité de son travail de modération.
Sinon, un pseudo permet d’être à la fois pleinement soi-même et pleinement un autre.
Celui qu’on est, celui qu’on voudrait être, celui qu’on paraît, celui que les autres croient qu’il est.
En comptant bien ça fait plus de deux il me semble.
Je peux à la fois parler science, poésie, politique !
Avez-vous passé une semaine à Venise au moment du carnaval, masqué et déguisé, c’est merveilleux.
Là aussi on est deux au pluriel.
Ça remplace pas mal de séances de psy, ça coûte au moins aussi cher, mais quel plaisir !!
Ceci dit je force un peu la note pour vous répondre. C’est mon numéro trois qui parle ;-))
@Trekker | 02 décembre 2016 à 21:05
Mon cher vous divaguez, je ne vous ai jamais parlé de Laon (où je n’ai jamais mis les pieds) mais de Verdun, Metz-Frescaty et Biscarosse. Question avion, d’un Cessna 180 ou équivalent. Renseignez-vous sur les para clubs qui existaient alors au lieu d’écrire des sottises. J’ai aussi précisé qu’il fallait avoir effectué 15 sauts en OA pour entamer le deuxième degré en OR, puis stage OC à Biscarosse (uniquement). J’ai aussi écrit avoir pratiqué le parachutisme sportif un peu moins de deux ans (car partie vers d’autres cieux). A raison d’un saut par semaine quand le temps et la saison le permettaient, reportez-vous aux années en question et faites le calcul ?
Un dernier mot, l’un de mes frères aînés parachutiste au 2ème RPIMA (opérant en Algérie à l’époque) et qui n’était pas particulièrement tendre avec moi nous trouvait (et me trouvait moi sa petite sœur) plutôt gonflés de pratiquer ce sport avec les faibles moyens que nous avions alors.
@ Paul Duret | 02 décembre 2016 à 22:49
Correction :
« FH est venu à la télé, la mine défaite, la cravate de travers et mal rasé, bien qu’il ait un barbier de luxe, pour dire :
« ben, en fait, j’ai merdé sur toute la ligne »… »
@Tipaza | 02 décembre 2016 à 22:40
Ce n’était pas plutôt un journal : Képi blanc, le journal du légionnaire ?
@Blanchard Pierre | 02 décembre 2016 à 22:20
Âgée mais pas si vieille…
Les Rochambelles (quasi ou authentiques) c’était plutôt du temps de ma mère qui elle était d’ailleurs, à l’époque dont vous parlez, infirmière pour la Croix Rouge.
Qu’importe de tomber trois fois si on est capable de se lever quatre fois, sachant que pour tomber, il faut s’être levé avant.
François Bayrou a échoué trois fois, qu’importe puisqu’il est capable de tenter quatre fois d’accéder à la fonction suprême du pouvoir exécutif.
@ Achille 02 décembre 2016 à 17:07
« Attitude que l’on n’avait pas vue depuis la démission du Général désavoué par le référendum de 1969. »
Vous prenez la situation à l’envers.
J’ai voté à ce référendum. Charles de Gaulle l’avait demandé précisément pour savoir s’il avait toujours la confiance des Français, la réponse de la majorité a été « non », j’avais voté « oui », il est parti quand même.
D’ailleurs une France qui se laissait mener par un Cohn-Bendit, lequel n’était même pas citoyen français, et un Krivine, a eu de la chance que de Gaulle ne parte pas en se pinçant le nez, il est parti dignement en dépit de la puanteur. Nous en payons, hélas, le prix depuis. J’espère que Fillon sera élu président et je serais ravi de voir que sa première action sera de botter puissamment et républicainement le derrière de ce parasite teuton.
@ Tipaza | 02 décembre 2016 à 23:07
Quelle magnifique explication, sans vouloir offenser les autres ex-paras de ce blog, c’est un corps que je respecte, mais vous en vous dandinant dans l’air vous deviez romantiser. Vous avez eu de la chance de ne pas être para avec les RIMAs, notre grand plaisir dans la Royale lors des patrouilles dans Toulon était précisément de persécuter leurs paras.
Ceci dit, au risque de me répéter, pourquoi Tipaza ?
Un para fait face au danger, ce qui est pourtant facile avec moi, je ne suis plus dangereux, vous avez largement le bénéfice de l’âge et j’ai quitté la Royale il y a bien longtemps !
@breizmabro
Désolée. Je prêchais le faux pour savoir le vrai. Je suis rassurée.
Revenons à nos moutons. Je suis dans le camp de ceux qui ne trouvent rien d’héroïque au discours de Hollande. Ce type est une disgrâce pour la France et les Français, un malappris qui s’assied à table avant la reine d’Angleterre, ce lourdaud. Il a paniqué à l’idée de se faire descendre aux primaires, certes avec raison, parce que c’était l’hallali assuré, de la part de ses « amis » de gauche. Maintenant qu’il a piteusement annoncé son retrait, de bonnes âmes pleines de compassion l’admirent. Il n’a fait que choisir, entre deux maux, le moins inconfortable pour lui ; il a fait preuve de prévoyance, mais de là à y voir de la lucidité ou de la grandeur, non, non, et non.
Mazette ! La maman du commissaire est aussi la soeur d’un parachutiste — en plus de connaître des médecins, des enseignants et des soudeurs à l’argon.
De plus, elle tient à nous faire savoir qu’elle a elle-même sauté en parachute, avec Cessna 180, OA, OR, PT, PMU, DGCCRF et FSU-PTT.
On en apprend, des choses, sur ce blog…
@Deviro | 02 décembre 2016 à 19:23
« La France est sauvée !! »
Pas encore, mais si vous voulez vous joindre à moi. Je me sacrifie en mémoire de tant de personnes qui ont fermement cru que ça pouvait aider à faire rentrer tous les prisonniers de la WW2 dans leur commune de naissance.
Ils et elles ont tant chanté avec foi :
https://www.youtube.com/watch?v=GXTkndfkJ4M
que tous sont revenus dans leurs foyers. Aller leur dire que ça n’a pas compté !
François Bayrou, encore un grand admirateur de lui-même qui va disparaître de notre paysage politique.
Ça fait du bien.
Churchill disait d’Attlee qu’il était modeste et avait toutes les raisons de l’être.
Les politiciens français sont une variante : ils ne sont pas modestes, vraiment pas, et auraient pourtant toutes les raisons…
@Blanchard Pierre, Trekker
L’ubérisation, au-delà de la pratique spécifique de l’entreprise éponyme, renvoie à un modèle économique assez sain puisqu’il met en rapport direct le client et le prestataire sans créer de concurrence sauvage puisque la tarification est identique pour tous. Ce qui pose problème n’est pas le modèle économique, parfaitement sain, mais la pratique en l’absence d’encadrement social. Un socialiste n’est pas nécessairement un pithécanthrope, il lui est loisible d’appréhender positivement le monde moderne tout en gardant comme fil rouge la protection des droits sociaux et humains dont doivent bénéficier tous les travailleurs. On a tôt fait de diaboliser l’ubérisation, par réflexe pavlovien contre la nouveauté : on a tort, c’est très libérateur, il suffit de lui donner un cadre social adapté. Le modèle est nouveau, il est loin d’être stabilisé, il faut être inventif.
Par ailleurs, calmons-nous, je ne tire aucune gloire de mon engagement militaire qui fut intense mais fort modeste, c’est très loin derrière moi, ce fut une formidable expérience (Trekker, Camp de Gaulle, DAT, à partir de 1984 sous le commandement du terrifique colonel Delhomme et d’un capitaine dont je tairai le nom considérant qu’il m’a privé d’une belle médaille quand il a appris qu’il était cocu par mes œuvres, a-t-on idée d’emmener sa femme sous les tropiques dans un camp de marsouins, je vous le demande…).
Je ne faisais ici que répliquer sous la forme burnée de la Coloniale aux incessantes leçons de courage et de valeurs morales du soldat qu’un locdu de gauche ne saurait évidemment ni connaître ni pratiquer ni apprécier, si l’on écoute certaine dame. C’est fatigant à la longue, donc on sort le treillis de la naphtaline pour rappeler ses devoirs au sexe faible !
@Mary Preud’homme
Capitaine de réserve seulement, oui, car les périodes de réserve prennent beaucoup de temps et qu’il faut bien songer à ses responsabilités familiales et professionnelles quand celles-ci augmentent. De plus, la réserve en métropole, c’est juste casse-pied, on bouche les trous.
@ Claude Luçon | 02 décembre 2016 à 23:18
Lui F. Hollande qui a longtemps copié F. Mitterrand, nous a-t-il présenté un bulletin de santé récemment ?
Il y a quelque temps, j’ai écrit ici que dans son regard (vu à la téloche), j’avais vu comme un égarement.
Lors de sa dernière intervention télévisée, j’ai vu un homme anéanti. Par la charge que la fonction requiert, et les difficultés politiques dans lesquelles il se retrouve, je peux le comprendre.
J’ai moins d’intuition que ces dames, mais je pressens autre chose chez notre futur ex.
Il faut espérer pour lui que son médecin attitré n’a pas négligé le suivi de la courbe de son taux de PSA !
La surprise eut été que Hollande se présente !
Au moment où il déclarait qu’une primaire à gauche aurait lieu il semait sa retraite.
Qui peut un seul instant imaginer une primaire entre le président, le Premier ministre et d’anciens ministres ?
La vérité est qu’il y a belle lurette que sa décision fut prise, au moins inconsciemment…
Vous vous illusionnez sur votre pouvoir, mais à ce « je » vous n’êtes pas le seul, loin s’en faut…
@Xavier Nebout
Je ne regrette pas d’un poil d’avoir voté Hollande en 2012. Le personnage est ce qu’il est, il a commis beaucoup d’erreurs d’appréciation sur la mentalité des institutions et sur la capacité de réformer en France. Il sort écrabouillé mais pas déshonoré.
Je reste de gauche, ô combien, pourquoi voudriez-vous que, portant un regard critique sur un quinquennat, je change mes convictions ? Je ne suis jamais parvenu, malgré mes efforts dans le passé, à être un militant discipliné. J’ai fait trois aller-retour au PS depuis mes 18 ans et je l’ai quitté en 2002, considérant que si Jospin, excellent Premier ministre, n’était pas parvenu au second tour, c’est que quelque chose clochait fortement au PS.
Je suis diablement embarrassé pour 2017 mais cela ne me fera en aucun cas voter à droite. Je regarde d’un oeil circonspect du côté de Macron, j’y crois mollement, mais je me dis qu’à défaut de contenu explicite, la forme est nouvelle.
Les grands leaders démocrates de l’époque ne sont pas des idéologues. Obama a entraîné les USA par son élégance morale, Renzi a su apporter de la légèreté à une politique italienne empesée, Merkel ose des trucs fous. Je crois de plus en plus que la réussite d’un dirigeant politique tient moins à son action, toujours modeste, qu’à son style.
Vous faites comme vous voulez, je ne discute pas des goûts, mais personnellement, je ne mange pas de chapeau.
@ Lucile, Tipaza
Macron n’a pas le regard en vrille, bien au contraire il regarde ses interlocuteurs directement. Et il va bien plus au combat que la plupart des politiques : il va dans les banlieues, se propose et discute même avec les caricatures de syndicalistes qui critiquent son costard ou les imbéciles qui lancent des œufs.
Sinon, wouaou, le gang des aspis EODR nous balance sa connaissance des hommes au combat.
J’imagine déjà les def nat qui tintinnabulent.
À l’époque, une tête de bitos, ça n’émoustillait pas plus que ça les jeunes filles.
Mais bon… blog de droite et filles moins jeunes !
La barre à droite quinze… la barre est quinze à droite.
@Tipaza
Certes, comme a dit en substance Michel Audiard, notre plus grand philosophe, l’anonymat est garant de la liberté individuelle, mais ce n’était pas une invitation à en tirer gloire.
Celui qui s’exprime incognito devrait au moins s’abstenir de tout propos désobligeant à l’égard de celui qui le fait à découvert, et qui, à l’aune de l’honneur, lui sera toujours supérieur, fût-ce même le détestable G.G..
Pour une fois que Bayrou peut faire son important, vous lui intimez d’arrêter. Vous êtes sans coeur. D’autant que vous connaissez comme nous la suite de l’histoire, il va rentrer dans le rang en nous faisant croire que, grâce à lui, Fillon a adouci son programme. Cela dit, s’il se lançait, une bonne déculottée le virerait du paysage politique et franchement il ne me manquerait pas. Sauf pour rire de temps en temps.
Beaucoup de gradés et de guerriers sur ce blog !
Appelé du contingent, caporal chef classe 61.2b, transmetteur au 45ème RT à Alger puis au Gret 810 je me sens un peu court dans ce monde de galonnés. On fait ce qu’on peut, c’était il y a 55 ans hélas.
@ Claude Luçon | 03 décembre 2016 à 00:03
« Un para fait face au danger, ce qui est pourtant facile avec moi, je ne suis plus dangereux, vous avez largement le bénéfice de l’âge et j’ai quitté la Royale il y a bien longtemps ! »
Pour ce qui est de Tipaza, j’ai déjà donné, il y a quelque temps, une explication partielle, faut suivre.
Pour le reste n’insistez pas, je finirais par vous dire que « la vieillesse est un naufrage » et que vous avez oublié votre gilet de sauvetage, ce qui pour un ancien de la Royale est un comble.
@Michelle D-LEROY | 02 décembre 2016 à 18:52
Si vous observez bien l’histoire tumultueuse de la Ve République, elle n’est qu’une suite de trahisons.
Georges Pompidou a eu une attitude ambiguë lors des événements de Mai 68, raison pour laquelle le Général lui a demandé sa démission, le mettant « en réserve de la République », ce qui ne l’a pas empêché d’être son successeur. VGE en votant non au fameux référendum de 1969 a été un des responsables de sa démission.
Le même VGE a ensuite été trahi par Jacques Chirac qui, étant le troisième homme de l’élection de 1981, a dit qu’à titre personnel il voterait pour lui, mais en coulisses avait donné des consignes pour que François Mitterrand soit élu.
Jacques Chirac a été trahi par Nicolas Sarkozy qui s’est rangé au côté d’Edouard Balladur que les sondages de 1995 donnaient largement vainqueur, pensant ainsi obtenir Matignon dans un fauteuil. Mais ceci ne l’a pas empêché de revenir en grâce et finalement de succéder à son mentor à qui il devait tout.
Nicolas Sarkozy a été trahi par François Fillon qui a été son « collaborateur » docile pendant cinq ans et qui s’est dressé contre lui à la primaire de la droite et du centre, l’empêchant ainsi de tout espoir de réélection.
Quant à Manuel Valls on peut effectivement penser qu’il a poussé François Hollande vers la sortie. Mais pouvait-il faire autrement face à la débâcle qui s’annonçait à l’élection présidentielle de 2017 ? Il lui reste maintenant à essayer de rassembler les forces de gauche, mais il aura bien du mal à y parvenir car la gauche « authentique » ne se reconnaît pas en lui.
Finalement les seuls présidents qui n’ont pas été trahis sont Georges Pompidou décédé prématurément en cours de mandat et François Mitterrand dont le seul adversaire à sa mesure était Michel Rocard, trop pur sans doute et qui s’est désisté en sa faveur en 1981, au grand dam de ses partisans (dont j’étais).
En politique la morale ne paie pas. Les vainqueurs sont surtout les plus habiles. Tout est affaire de combinazione, de jeux d’appareils, d’alliances de circonstances et de trahisons sans scrupules.
@Jabiru | 03 décembre 2016 à 09:13
Rassurez-vous, ayant refusé de faire ma PMS, j’ai fait mon service militaire dans la Royale, comme le doyen du blog Claude Luçon, en tant que deuxième classe sans spécialité, ce qui faisait d’ailleurs bien rire mes camarades de chambrée.
A noter que Nicolas Sarkozy qui lui aussi était un sans-grade pendant son service militaire (ce qui est le seul point de comparaison que je revendique avec lui), a quand même réussi à être président de la République.
@Jean-Dominique Reffait
Vous me rassurez. Déjà que je me demande s’il n’y a pas maintenant plus à droite que moi, si en plus je perdais mon adversaire préféré, ce serait à désespérer du blog.
Alors, si on recommençait par le commencement : le libéralisme, c’est la responsabilité individuelle, le socialisme la responsabilité collective, et il est en cela condamnable qu’il détruit l’être face à sa conscience propre.
Au mieux, le socialisme conduit au nazisme étant entendu que celui-ci ne se réduit pas nécessairement aux catastrophes. Pendant une durée comparable au quinquennat du nul, Hitler avait sorti son pays du trou pour l’amener au sommet de la réussite économique. Par contre, la conscience était collective.
A vous…
« François Fillon commence déjà et naturellement à attiédir son excitante radicalité »
Ah ! L’excitante radicalité de François Fillon qui nous fait éprouver des sensations dignes d’un chariot de grand huit attaquant une descente vertigineuse…
Ainsi, selon Philippe Bilger, le représentant de la « droite molle » qu’est François Fillon serait plus radical qu’Alain Juppé, l’héritier du rad-soc Chirac.
Il faudra aussi nous expliquer en quoi l’extrémisme supposé de Marine Le Pen serait pire que le radicalisme de François Fillon.
Qu’il est difficile de se repérer dans le maquis politique actuel, avec des gens placés selon la nomenclature conventionnelle à « droite » mais qui sont en réalité des gauchistes virtuels, avec des mollassons radicalisés, avec des centristes excentrés, avec des extrémistes raisonnables, avec une extrême droite mâtinée de gaullisme…
@ fugace | 03 décembre 2016 à 02:29
Ne me dites pas que l’andropause est mortelle et que chasser la galinette n’est qu’un palliatif ?
Comment peut-on s’empêcher de penser que François Bayrou commence à se préoccuper de faire son marché…?
Ce matin FH se présente comme le protecteur des faibles, vaste programme !!
S’il avait fait une politique visant à en diminuer le nombre, il aurait donc diminué sa base électorale ou plutôt sa clientèle.
Tout cela est bien curieux ; l’œuf ou la poule !!
Bayrou n’en fera qu’à sa tête, comme d’habitude ; il croit avoir un destin.
C’est dommage, car quand il parle sans objectif politicien, il peut être fort intéressant.
Quant à notre clown élyséen, je pense que l’un des éléments déclencheurs d’une décision qui devait déjà trotter dans son cerveau fut la raclée prise par Juppé aux premier et deuxième tours de la primaire de la droite et du centre et la suggestion exprimée par certains observateurs comme quoi Juppé aurait dû se retirer le soir du premier tour, passant alors pour un véritable seigneur.
Pour parler de l’autre François, le grand tacticien, le chef de guerre, le subtil analyste de la vie politique (je l’ai encore entendu hier d’un des deux journalistes qui a commis le livre), le roi de la synthèse, les médias officiels n’ont fait que vendre des mensonges, nous raconter n’importe quoi pour plaire, endormir les citoyens.
Il est intelligent paraît-il, il est plein d’humour, en fait il est ce que Mélenchon avait dit, un capitaine de pédalo seulement capable de naviguer dans une bassine.
Fafa aussi l’avait habillé, sans doute un peu déçu de n’avoir jamais pu être l’Elu, mais lui aussi savait que nous avions mis à la tête de l’Etat un sandwich jambon-beurre-salade.
Mais quel gâchis ! Gâchis depuis dix longues années à traîner des mensonges, à écouter des sornettes sur les plateaux télés ou radios, seuls quelques médias disaient, mais inaudibles, le peuple n’est jamais si sourd que quand il ne veut pas entendre et s’est laissé berner, bercer après un arrachement de personnalité sous l’ère Sarkozy.
Le chef de guerre annoncé, un boy-scout de feu de camp la guitare à la main, triste d’en arriver là, Sarkozy savait sans doute qu’il allait être battu il est retourné au feu, il a essayé, bravo ! Le nôtre qui est en place jette l’éponge, vous parlez d’un guerrier ! Le mal était fait on dit tenter le tout pour le tout ! Rien, il n’aura été rien pendant un quinquennat désastreux de notable, qu’il retourne donc à sa rue du Cirque et surtout qu’il ne vienne pas nous expliquer que ce n’était pas de sa faute.
C’est l’échec de tout un système, on n’en est plus à l’ère de l’ENA et des copinages, le retournement est spectaculaire, la peur au ventre d’avoir un nouveau candidat Fraise des bois a fait voter FF.
Ira-t-il au bout ? Difficile à dire mais ce revirement semble sonner le réveil après un long sommeil des citoyens engendré par des médias prompts de la brosse et du cirage à bottines.
@ Tipaza | 03 décembre 2016 à 09:59
Ne vous inquiétez pas pour mon naufrage, je sais toujours nager, en plus j’étais officier de sécurité à bord d’un croiseur léger, je me souviens des mesures à prendre pour éviter un naufrage.
Mais si c’est ce que vous pensez, c’est votre droit.
« Pour ce qui est de Tipaza, j’ai déjà donné, il y a quelque temps, une explication partielle, faut suivre. »
Soit je n’étais pas encore sur le blog, soit je l’ai loupée, il n’y a pas de déshonneur à se répéter.
« Pour le reste n’insistez pas »
Hélas, pour vous, je suis du genre qui insiste.
Allons un peu de bonne volonté, pourquoi Tipaza ?
J’imagine ce que vous pensez, ne l’écrivez pas, Pascale est là qui veille à notre langage.
Avec un nom pareil, comment s’étonner que notre pays soit tombé aussi bas sous la présidence Hollande ? Non mais franchement ?
Blagounette à part, les électeurs de François Hollande 2012 n’auraient JAMAIS dû oublier la déconfiture du PS au lendemain de la défaite Royal 2007. Aux commandes de ce parti, un certain François Hollande, sorti sans ménagement par la masse des adhérents qui n’en pouvaient plus de l’atmosphère rendue irrespirable. Le PS en pleine crise de nerfs et au bord de l’explosion à cause d’un premier secrétaire incapable de fédérer le troupeau de pachydermes qui tirait à hue et à dia.
Eh bien, que croyiez-vous qu’il eût pu faire quelques années plus tard à la tête du pays ? Tout simplement reproduire à grande échelle, à l’échelle nationale cette fois, le fiasco qu’il a expérimenté dans le laboratoire de Solferino. La situation actuelle du pays n’est absolument pas surprenante.
Alors, sa décision de ne pas en être pour 2017 n’est pas vraiment courageuse. Elle est plutôt sage et inspirée du bon sens ; c’est une décision responsable, sans plus. Mais nul doute que quelques forces obscures (Valls et compagnie) ont dû forcer le destin et se compromettre dans un délit d’entrave à sa propre succession en le harcelant jour et nuit pour qu’il ne présente pas sa candidature.
Du coup, pour couler des jours heureux à l’abri des assauts et des critiques, le président Hollande a été contraint de s’auto-avorter.
Laurence Rossignol est aux anges, elle qui défend le droit à l’avortement.
Bon, j’en viens au billet.
Franchement, qu’un éminent magistrat honoraire (je le pense vraiment car j’admire votre sagesse), reconverti avec succès dans l’activité blogueuse et la parole publique, se sente obligé de se fendre d’un billet très élaboré pour dissuader l’ami Bayrou de ne pas se présenter en 2017, où va-t-on ?
Cela révèle à quel point l’ami Bayrou est un fat.
Comme d’hab à chaque échéance quinquennale, il n’écoutera que son ego boursouflé. Donc, ne pas gaspiller trop d’énergie sur le cas Bayrou est probablement ce qu’il y a de mieux à faire.
Le roi de la synthèse au PS, l’alimenteur du Palmipède, le Président grâce au Novotel de DSK, Babar, Flanby, Monsieur on verra, la fraise des bois, Guimauve le conquérant, l’ennemi de la finance, l’as de l’anaphore,
M. Normal, le petit bricoleur du marché de Tulle, M. petites blagues, l’édredon, le culbuto, le capitaine de pédalo, Pépère, le pingouin, l’homme avec qui Leonarda dialogua, le punching-ball de Valérie, le scootériste nocturne traqué par Closer, l’irrésistible don juan de Julie,le mainteneur de Taubira, le plus médiocre et le plus ridicule chef de l’Etat de la Ve République, était, nous dit-on, au bord des larmes en nous annonçant sa non-candidature.
Moi, pas. Champagne !
Le renoncement de FH lui crée des difficultés nouvelles. M. Valls va être candidat à la primaire du PS et devoir être remplacé.
Le président ne dispose pas dans son gouvernement d’un candidat volontaire et convenable pour occuper le poste de PM.
Il lui faudra probablement nommer une personnalité extérieure, ayant su jusqu’à aujourd’hui suffisamment agiter les médias pour exister, un homme politique affamé de postes en vue et ayant activement contribué à la victoire de 2012.
Mon cher François, allez-y !
@Alex paulista
« Regard en vrille » signifie pour moi « regard perçant, pénétrant, insistant, planté sur autrui ». Je lui trouve une légère expression de défi, et de conquête dans le cas Macron, mais c’est une interprétation personnelle.
En lisant Jean-Dominique Reffait, je me dis que c’est maintenant l’occasion ou jamais pour Macron, qui peut drainer les voix des déçus de la gauche en plus de celles du centre, et sans doute aussi de certains à droite qui se demandent comment voter Fillon s’il ne développe pas un programme plus social. J’en connais dans les trois catégories. Tous les espoirs lui sont donc permis, ainsi qu’à ses électeurs.
Selon moi, il sort nettement du lot, mais avec de sérieux bémols qui risquent d’apparaître une fois qu’on l’aura placé en situation de responsabilité. Je crains chez lui un côté individualiste, enfant libre, plus aventureux que responsable, plus conquérant qu’endurant, plus séducteur que constructif. Au lieu de réunir toutes sortes d’atouts et de défauts pour une fonction de leader de façon moyenne, il a une courbe avec des pics et des creux marqués ; cela le rend intéressant et hors normes, mais aussi surprenant, et pas toujours dans le bon sens du terme.
Ce sont juste des supputations déduites de l’observation et de la prise en compte de son parcours jusqu’ici.
@ Lucile 03 décembre 2016 à 00:51
« Je suis rassurée »
Et moi donc !
Concernant Hollande et diverses supputations je suis d’accord avec vous, son départ n’est pas une preuve de lucidité mais plutôt le constat d’un « courage fuyons ».
Ce petit bourgeois de province cocooné par maman, coaché par Ségolène, mis en selle par Valérie, a lâché prise. Il a baissé les pouces.
Elu par défaut de DSK, les deux premières années sont forcément euphoriques, puis l’adrénaline retombe et le phénomène de Peter se précise. Son entourage l’a vite compris, surtout Valls qui lui a fait évacuer Ayrault vite fait afin de rectifier le tir.
Valls a eu beau faire venir une garde rapprochée pour le soutenir : Le Drian, Poignant, Le Foll (que des Bretons ;)) c’était trop tard la dérive du pédalo était entamée, il ne pouvait plus le gouverner.
Dès lors la seule solution pour ne pas se fracasser sur le rocher des élections c’était de sauter du pédalo pour rejoindre une rive apaisante.
C’est fait. Malgré une mise en scène aussi ridicule que beaucoup d’autres de ses apparitions médiatiques, son chemin de croix prenait fin.
Repos ! (comme disent les blogueurs de ce site militaire ;-))
@ Patrice Charoulet 03 décembre 2016 à 11:23
Eh bien Patrice ! Le champagne vous aurait-il fait tourner la tête ? Plus de formules de politesse en fin de vos posts ?
Je suis TRES déçue. Décidément on ne peut se fier à personne 😀
Je me régale à lire tous ces commentaires qui sont, c’est vrai, assez vachards pour FH et FB (vachards mais justes). C’est un peu le grand défoulement après cinq années de misère.
Ce qui serait fantastique, c’est que François Bayrou soi-même vienne annoncer et expliquer sa décision sur ce blog.
Il y a semble-t-il un blogueur qui le connaît.
@ JD Reffait 3 décembre 03h28
Tiens, un marsouin !
Comme dit l’autre, si vous aimez les femmes allez dans la Coloniale, vous serez le seul.
@anne-marie marson
« Comment F.Hollande aurait-il pu faire une campagne présidentielle ? En mobilisant plusieurs compagnies de CRS pour protéger ses meetings, en plein état d’urgence ? Confisquer tous les sifflets en vente en France et en Navarre ? Ou ne faire entrer que 15 personnes sur 100 (d’après les sondages) ? »
Bien vu ! En effet les dernières sorties publiques de FH ont montré sa capacité à mobiliser contre lui ! Pour Manuel Valls, il en sera de même.
Il est impensable d’imaginer une élection Fillon/Valls alors que leurs patrons les ont entraînés dans leur naufrage : Marine Le Pen a encore raison, les « doublures » n’ont que peu de chances de l’emporter, du moins sans heurts ni violences : on ne peut pas donner l’impression à tout un pays de reculer en faisant croire qu’on avance sans qu’il n’ait un profond sentiment de malaise.
Tout l’art va consister à mobiliser les quelques pourcentages d’électeurs motivés pour aller aux urnes, la réussite (relative) de François Fillon est là : dans un pays où l’absentéisme atteint des proportions importantes, la partie se joue à quelques millions de voix.
Je me demande bien sur quel créneau le « toréador » (j’adopte cette dénomination inadaptée à un Catalan mais qui lui va comme un gant) va pouvoir se placer pour récupérer les quelques voix nécessaires pour faire face à FF.
@ breizmabro | 03 décembre 2016 à 12:19
Je trouve que vous êtes indulgente pour cet horrible personnage.
Fourbe, pleutre, goujat, traître, incapable, incompétent, menteur, tricheur et monsieur va encore se payer notre tête en empochant près de 40 000 € de retraite par mois et tout cela pour avoir profité du peuple de France.
Le peuple aujourd’hui réclame autre chose que ces guignols-escrocs de la politique, il faut réformer nos institutions, diminuer drastiquement les rémunérations et avantages que s’octroie cette confrérie malfaisante et réduire également dans les mêmes proportions les mandarins de notre ruineuse administration.
Qui remboursera leurs débauches ?
Qui protégera le peuple de ces bandits à la sauvette ?
Les crimes et les délits sont punissables sauf ceux de la classe politique française.
@Achille
Merci pour votre soutien. Et quand il m’arrive d’avoir une certaine nostalgie de mes vingt ans, j’accroche sur mon pyjama la croix du combattant qui m’a été décernée en 2004.
@ Lucile
Je ne vois pas comment un déçu de la gauche peut voter Macron.
Il a dénoncé la dette, le nombre de fonctionnaires et leur statut à vie, l’ISF, les 35 H, « la vie d’un patron est plus difficile que celle d’un salarié »…
Comment après avoir voté pendant quarante ans socialiste se reconnaître dans Macron ?
Un homme comme Hollande ne renforce pas la psyché de la plupart des citoyens et des promeneurs de ce blog.
Pour ceux qui révèrent l’autoritarisme ou ont besoin de s’identifier aux personnes de pouvoir, avec Hollande, force est de dire qu’ils ont été sevrés. Ils en perdent tout pouvoir d’analyse d’un quinquennat, ni raté, ni réussi.
A son passif : les lois sociétales, la loi travail (dite El Khomri), le chômage (avec legs du précédent quinquennat dû aux mesures de retardement de la retraite).
A son actif : la main tendue aux entrepreneurs avec des abattements de cotisations limite excessifs (beaucoup passe dans les marges, pas davantage de commandes, pas grand-chose dans l’emploi).
A son actif : de grands contrats réalisés par l’industrie française. Une gestion pragmatique du contexte de terreur.
Paradoxe : FH n’a pas pratiqué l’incarnation du pouvoir qui est une manipulation.
Cela semble la clef de la prochaine présidentielle, un roi avec manoir et autos, ou une reine avec habiles discours. Cela fera parfaitement les affaires des personnes de l’ombre qui les pilotent et des citoyens-enfants qui réclament du spectacle.
Fraternellement
@ Jean-Dominique Reffait le 03 décembre 2016 à 02:28
Vingt ans plus tôt au futur 6° BIMA, vous auriez connu un soldat qui depuis a fait une belle carrière de journaliste-écrivain d’investigation : Pierre Péan. En 1984 cette unité servait avant tout au transit et à l’appui des diverses compagnies de légion, paras, infanterie de marine, etc. opérant principalement au Tchad. Bien évidemment cela n’a rien de mésestimable.
Pour ramener à de meilleurs sentiments à votre égard notre chère Mary Preud’homme, vous devriez lui faire chanter le champ de tradition de votre arme, « Tiens voilà la Coloniale »… Si cela ne suffit pas vous devriez lui infliger une trentaine de pompes avec le fusil, positionné tel que cela était d’usage alors, vous n’êtes pas sans avoir infligé ce type de punition à la soldatesque rétive aux règles de discipline !
La majorité des politiques considèrent que nous sommes des médiocres, prenons l’ex de François – vous savez, celui qui abandonne – elle, la bravitude incarnée.
Comment a-t-elle pu être crédible ? Certes FM l’avait retenue plutôt que son compagnon « défaititude réjouie », mais pas pour les raisons que l’on pense. Elle incarnait pour l’époque un modernisme et une parité chère à François… Mitterrand évidemment.
Gouverner une région est pour elle un échec total, et pourtant le bailleur, nous, n’avons pas ménagé nos subsides, Rousset le nouveau déclarerait en faillite les comptes de l’ancienne élue.
Je passe sur la gabegie de sa voiture électrique, se sentant des ailes de « créatitude » elle a confondu faire l’ENA et faire de l’entreprenariat, c’est un métier madame, et comme le risque n’est pas le même avec l’argent des autres les dépenses sont incalculables.
Gouvernement en place de Croquignol, Filochard, Ribouldingue, pour la plupart, les sommets à atteindre ne sont pas ceux qu’ils pensent être. Être énarque et être Louis Lachenal dans les tripes n’est pas la même chose, l’abnégation, le courage, la vertu ne s’apprennent pas dans les couloirs veloutés de serviteurs et de murs tendus de soie.
Les qualités à posséder sont celles de la vie, la vraie vie, pour boucler une fin de mois de production, pour faire aboutir un projet réaliste, pour lutter, tout ce que l’on n’enseigne pas dans ces écoles de poulets élevés au tout-aliment et en batterie.
Maintenant le nouveau François – Hollande-mère Teresa – va se consacrer aux plus faibles, surtout qu’il s’en éloigne ! Il va provoquer encore l’hilarité d’une communauté qui n’a pas besoin de lui qui s’occupait en son temps de la rue du Cirque.
A cette époque-là il n’y pensait pas trop aux miséreux et aux sans-grade, chercherait-il une compassion alors qu’il n’attire désormais que des quolibets, les citoyens n’en veulent plus, de sa pusillanimité.
Qu’il retrouve ses copains de Voltaire, les charentaises et les places au chaud dont ils raffolent, en somme ils nous ont piétinés sans vergogne, à eux les pantouflages, au petit peuple les frimas.
Quand on a eu la majorité au congrès il faut bien être sorti de l’ENA pour avoir tout raté, qu’il continue donc ses petites blagues, c’est paraît-il ce qu’il sait le mieux faire, faire rire son entourage.
@Achille | 02 décembre 2016 à 21:28
« Vous concernant, si l’on devait faire une partie ensemble, je pense que je pourrais vous mettre échec et mat en trois coups. On appelle ça le coup du berger, Evidemment il existe des parades, encore faut-il les connaître. »
Je sentais bien votre saine attitude dans vos commentaires, mais là en plus vous passionnez.
@Lucile | 03 décembre 2016 à 11:54
Depuis le plus beau panorama du monde bien sûr, le soleil et la neige… Euh… Lucile, l’Histoire, toujours l’Histoire, Macron n’ a pas de divisions… 10 000 soldats étaient envoyés tous les jours à Stalingrad.
En quelques heures il aura épuisé ses réserves.
@ Achille | 03 décembre 2016 à 10:11
Avec tous ces paras je commençais à me sentir seul en plus de risquer le naufrage que me prédit l’un d’entre eux, Tipaza ; heureux de savoir qu’il y a un autre ex-marin sur ce blog.
Que François Bayrou y aille s’il le veut, et qu’il récolte ce qu’il mérite. Après Sarkozy, Juppé et Hollande enfin sortis de la politique, cela ne me dérange pas qu’il soit le prochain sur la liste.
@Claude Luçon
« Allons, un peu de bonne volonté, pourquoi Tipaza ? »
Bon sang, Claude, relisez Camus !
« Noces ».
François Fillon a réussi à envoyer à la retraite Nicolas Sarkozy et Alain Juppé en sept jours.
Chapeau l’artiste !
Plus tard Hollande dira : « J’ai décidé de ne pas être candidat à l’élection présidentielle ».
Mais tu n’as rien décidé du tout espèce de président normal ! Ce sont les événements qui ont décidé pour toi (une défaite auto-infligée) !
J’ai une pensée presqu’émue pour les cocus de 2012, ceux qui ont cru que son ennemi c’était la finance, ceux qui n’ont pas compris que le libéralisme venait de faire élire un pantin pitoyable.
Paix à son âme !
@Claude Luçon | 03 décembre 2016 à 00:03
Après les événements de Mai 68, beaucoup des « compagnons » du Général pensaient qu’il était usé par le pouvoir et commençaient à fourbir leurs armes en vue de lui succéder.
Comme le dit un vieux proverbe africain « Quand le lion se meurt, les chacals se disputent l’empire ».
@ Jean-Marc | 03 décembre 2016 à 14:27
Votre objection me paraît très juste, mais je pense que beaucoup à gauche voteront pour Macron par défaut.
Vous piochez parmi les déclarations de Macron les plus iconoclastes aux yeux d’un gauchiste, mais elles sont communément admises, quoiqu’occultées par beaucoup, et elles correspondent à ce que pensent tout bas beaucoup de socialistes. On ne peut que reconnaître que la fonction publique est tentaculaire dans son ensemble, et onéreuse, que l’ISF fait fuir les investisseurs mais ne touche pas les vais riches, que la dette nous coûtera 55 milliards par an je crois, dès que les taux d’intérêt auront un peu remonté etc. Ce ne sont pas des prises de position dogmatiques, ce sont de simples constatations. Je veux bien que ce soit une révolution que de le dire tout haut au lieu de le penser tout bas, mais ce que j’attends de voir, c’est de quelle manière on en tirera enfin les conséquences pour faire bouger les choses.
Un socialiste culturellement socialiste ne pourra jamais manger son chapeau et voter à droite. Macron a été le poulain d’Attali, puis le ministre de l’Economie d’un gouvernement socialiste. Il est encore bien vu par Ségolène Royal, Collomb (le maire socialiste de Lyon), et quelques autres. Devant la dégradation galopante de l’économie française, sous le coup de la nécessité, pour qui voter à part lui quand on est de gauche et conscient des réalités économiques ? Personnellement, si je devais choisir entre Valls et Macron, je choisirais Macron, sans hésiter (malgré certaines vraies réticences dont j’ai parlé). D’autant qu’il n’est pas rigide et peut apprendre. Mais pour la majorité des socialistes, qui veulent encore plus de socialisme à la papa, ce seront Mélenchon, Hamon, Montebourg ou Taubira qui auront leurs suffrages.
Pour en revenir à Macron, les Anglais lui trouvent une ressemblance avec Tony Blair, et ce n’est pas un compliment. Tony Blair était opportuniste, ambitieux, manipulateur et malin. Je me demande si Macron n’est pas plus naïf, et moins pragmatique. L’avenir le dira.
@Jabiru | 03 décembre 2016 à 09:13
Cela sent le vécu ! Moi qui ai connu cette époque, ô combien douloureuse, je dis bravo à tous ces petits gars (comme disait Massu) qui ont – vraiment – mis les mains dans le cambouis et qui n’en rajoutent pas… Avec jusqu’à 27 ou 30 mois de galère ! Sans oublier les milliers d’appelés du contingent qui y sont restés.
Comme s’il suffisait d’être galonné (OR) ou d’avoir fait son service dans une unité de prestige bien à l’abri pour être brave !
C’est pathétique.
@Achille qui veut me mater aux échecs avec une feinte d’écolier de maternelle, quel suspense !
Et deux autres déterminés à me faire rentrer dans le rang, sinon effectuer des pompes avec un Famas en bandoulière.
Défense de rire !
Je sens que celles-là je vais les raconter à mon prochain dîner de cons !
@Tipaza
Qui tenais et tiens toujours. Ce blog « sévit » actuellement sous le titre : « La plume et le képi ». Le co-auteur du blog est Christian Morisot.
@Mary Preud’homme
Plutôt qu’un journal, Képi Blanc est un magazine mensuel dont j’ai eu l’honneur d’être, trois ans durant, le rédacteur en chef.
@Lucile
Et moi alors ? Il n’y en a que pour Tipaza ?…
@Claude Luçon
Non, beaucoup de Français s’engagent dans la Légion étrangère. Au moment de l’engagement ils prennent une nationalité francophone : belge, suisse, monégasque, canadienne… Il y a toujours eu une moyenne élevée de Français à la LE.
@JDR
J’espère que votre grade de capitaine réserviste n’a pas été « acquis » comme celui de « colonel » d’un certain Placé que je ne voudrais pas dans les unités que j’ai commandées, même comme caporal de semaine !
@Philippe Bilger
Merci d’avoir permis d’aller de François Bayrou à une discussion d’anciens combattants qui racontent leurs campagnes !
Une Macronmania aiguë embrase les médias et les sondeurs et déjà cette petite fusée politique se voit affublée par les commentateurs d’un destin national flatteur au firmament de la politique.
Oubliée la fusée Juppé qui a fait pschitt, place à la fusée Macron. Pur produit de l’élitisme à la française (parents fonctionnaires comme 90% des hauts fonctionnaires), ENA, Inspection des finances, banque d’affaires, il brûle les étapes et ringardise tous ses rivaux.
Ses principales qualités aux yeux de ses zélotes : il est beau, il parle bien, il communique bien, il sourit bien ! Ah, le sourire de Macron ! Les experts chuchotent que les électeurs de droite et du centre tombent dans son escarcelle comme les obus à Gravelotte ! Sans parler des journalistes féminines qui lui font les yeux de Chimène !
Le sourire est avenant, mais les yeux peuvent être d’acier et le menton autoritaire ! Il a le sourire de la Joconde mais l’ambition de Néron. Hollande en sait quelque chose !
Le drame de cet homme, c’est qu’il n’a pas de racines : il est totalement hors sol. Sa seule vision est celle du numérique au service de la finance.
Il oublie ou feint d’oublier, comme ses alter ego, qu’un pays a besoin de centaines de milliers d’emplois qui ne son pas forcément issus du numérique, mais qu’importe, que vaut un boucher, un plombier, un agriculteur, un conducteur de poids lourd, une employée de maison, etc. Rien ! L’horreur numérique balaiera tout ce petit monde : petit monde si versatile, si agaçant, si contestataire et qui vote si mal ! Tous emportés par le tsunami numérique voulu par la finance internationale.
Cependant, dans les relations quotidiennes, sa raideur, sa suffisance, son autoritarisme, lui ont fait perdre sa première grande bataille économique : le rapprochement de Bouygues et d’Orange. En face de lui il a trouvé un vrai chef d’entreprise qui n’est pas hors sol lui : Martin Bouygues (niveau de formation baccalauréat) et il a perdu !
Afin de ne pas rester une étoile filante – comme bien d’autres – il devra redescendre sur terre et revoir complétement son propre logiciel. Pour l’instant, ce qu’il nous propose c’est de la bouillie de chat. Dans un beau paquet cadeau mais de la bouillie de chat quand même.
Cordialement.
@ sbriglia 03 décembre 2016 à 14:56
Je vais vous décevoir, j’ai lu l’Etranger, ça m’a suffi et, récemment, la réponse de Kamel Daoud qui ne m’a pas plus excité.
Je connais bien Tipaza, Alger, j’ai vécu huit ans en Algérie en deux séjours, et la Toscane, mon épouse était italienne, je crains que Noces ne m’impressionne pas plus que l’Etranger.
Je vais quand même suivre votre conseil et lire Noces, j’y trouverai peut-être qui est notre Tipaza.
@ Achille | 03 décembre 2016 à 17:14
« Comme le dit un vieux proverbe africain « Quand le lion se meurt, les chacals se disputent l’empire ». »
Oui en plus du référendum j’ai vu la mise à mort en 68/69, nos politiciens n’avaient pas réussi à l’achever en 1946.
En France on coupe la tête des monarques, comme en 1789, et on en porte la culpabilité jusqu’à la fin des temps, c’est aussi ce qui s’est passé pour de Gaulle.
@ sbriglia
On ne souffle pas.
Ce n’est pas parce que vous n’avez pas de passé militaire que vous pouvez transgresser les règles.
@ Achille
Ah, le coup de berger et la réponse de la bergère le mat de Legal vous connaissez ? Un très joli coup, un peu plus élaboré, mais bref.
@ Jabiru | 03 décembre 2016 à 09:13
Pas de complexes !
Quand je pense qu’une phrase que je croyais anodine a déclenché une vague militariste sur le blog.
J’ai l’impression que le passé militaire des candidats à la présidentielle sera déterminant.
Encore qu’il y a militaire et militaire. Hollande est bien colonel de réserve, et Jean-Marie Le Pen a servi comme sous-lieutenant au 1er bataillon étranger de parachutistes en Indochine. C’est toute la différence !
@Mary Preud’homme 17 h 59
1 – les « pt’its gars » : c’est Bigeard et non Massu (que par ailleurs j’ai eu l’honneur de servir) qui employait cette expression
2 – « Comme s’il suffisait d’être galonné (OR) pour être brave » : si par OR vous entendez « officier de réserve » votre propos est une insulte scandaleuse pour tous les OR morts au combat
3 – « Pompes avec le FAMAS en bandoulière » : on voit que vous ne connaissez cet exercice que par une rumeur de seconde main ; les anciens soldats de ce blog se rappelleront que les pompes se faisaient avec le Garand, une main sur la crosse et l’autre sous la culasse
Votre impertinence n’a d’égale que votre ignorance.
@ Tous les fans d’Emmanuel Macron
Il y a une mode d’E. Macron portée par une médiatisation forcenée comme c’est souvent l’usage.
Je ne participe pas de cet engouement qui me paraît ne pas prendre en compte les résultats de la primaire de droite.
Quel rapport ?
Il est fort, dans la mesure où l’image de modernité de Macron était portée essentiellement par NKM et dans une moindre mesure par Bruno Le Maire.
NKM portait le message d’une économie numérique d’un monde où le travail suivrait les impératifs de la mondialisation numérique. Elle a fini sa prestation du deuxième débat par « c’est juste le monde d’aujourd’hui » ;
Or quel a été son score, moins que rien, en dessous des 5%.
J’en tire la conclusion que si l’économie est un enjeu important, avec le chômage comme corollaire, les fondamentaux seront au centre de la campagne.
Celle ci se fera-t-elle exclusivement sur l’économie, comme les arguments avancés par tous semblent le montrer ou la campagne se fera-t-elle d’abord sur une vision de culture et de civilisation ?
Le sore de Fillon montre que le besoin d’un renouveau d’identité et de souveraineté est premier, c’est le bilan que j’en tire.
Je me trompe peut-être, mais ce qui est sûr c’est que les candidats qui se tromperont de thèmes, privilégiant l’un des deux, l’économie ou la souveraineté seront éliminés sèchement.
Et Macron pour le moment ne parle que d’économie, c’est pourquoi je crois que c’est une bulle médiatico-économique qui se dégonflera rapidement quand on rentrera dans le dur de la campagne.
J’ajoute que l’U.E. sera aussi beaucoup plus au centre du débat que certains ne le pensent. Là aussi Macron est trop attaché aux règles de la mondialisation et de l’U.E. pour avoir la moindre chance.
Wait and see, pour parler idiome mondialisé !
@ adamastor
Certes, adamastor, mais qu’avez-vous comme titres de gloire, sous forme de cicatrices, de tatouages, et d’aventures sur le sable chaud ? De plus comprenez que Tipaza m’a mise dans un état de sidération il y a quelques jours en développant une théorie sur l’irréversibilité du temps, l’entropie, et le vieillissement de l’univers ; au cours de sa démonstration, il est passé de l’infiniment petit à l’infiniment grand en une nanoseconde, celle qui fait toute la différence. Comme Blaise Pascal, j’en ressentis de l’effroi, autrement dit un big bang dont je suis à peine remise. Je vois que Claude Luçon n’en est pas revenu lui non plus et qu’il supplie maintenant Tipaza de se dévoiler.
Quand je lis les commentaires que suscite cette lettre de Philippe Bilger à François Bayrou, il me semble que malgré leur nombre tout le monde s’arrange pour parler de tout sauf de Bayrou. Le ton de cette lettre fait appel à la bonne volonté de Bayrou, je ne suis pas certaine que ça marche. J’ai comme l’impression que Philippe Bilger lui-même n’y croit pas trop, vu la photo de l’intéressé qu’il nous a mise, les épaules tournées vers la droite et le regard nettement à gauche.
@boureau
Je pense, comme vous, que la « baudruche » Macron se dégonflera avant de parvenir au ciel élyséen.
Mais je tenais à rectifier une petite erreur, qui ne change rien à votre démonstration : dans le projet de rapprochement Orange/Bouygues, c’est Martin Bouygues, le fils, et non pas Francis Bouygues, le père, auquel Macron a fait face.
@Ribes
Pan sur le bec comme dirait »Le Canard » !
Merci pour cette rectification de filiation.
Pour mon excuse, opéré de Dupuytren cette semaine, je suis obligé de taper de la main gauche et avec un seul doigt, ça perturbe !
Cordialement
@Mary Preud’homme
11 000 appelés sont restés au tapis sur les 25 000 militaires morts au combat ou victimes d’accidents divers (accidents de véhicules et maniement d’armes). Le triste bilan d’une guerre qui a duré huit ans.
@ Giuseppe
Je ne voterai pas pour Macron, je ne le recruterais pas pour diriger une entreprise, ni à un poste opérationnel. Il ressemble à ces types surdiplômés qui se retrouvent haut dans la hiérarchie trop vite sans avoir fait leurs preuves, sans avoir affronté de vraies difficultés et sans avoir une vraie idée du métier des gens qu’ils commandent. Les entreprises en sont pleines. Mais ils ont de grandes idées, et ils éblouissent ceux qui les écoutent, comme Jean-Marie Messier par exemple, ou d’autres. Cependant à gauche, les autres sont pires que Macron. Vous imaginez une primaire avec Mélenchon, Taubira, Hamon, ce faiseur de Montebourg, Marie-Noëlle Lienemann, Valls ? À quoi est-ce que cela va ressembler ?
Profitez bien du panorama et de la neige !
@Tipaza
« Ce n’est pas parce que vous n’avez pas de passé militaire que vous pouvez transgresser les règles. »
Ah ! ah !
Hourtin Saint-Mandrier la Galissonnière : que d’eau ! que d’eau !
(Pauvre Pascale qui doit se taper les effluves de chambrée !)
@ Claggart
I – Il s’appelait le « Groupement Massu »
(Air de la Marie-Jésus) : extrait.
…Et de tous ceux qu’on avait vus
C’était bien lui le mieux foutu…/
/…Ils débarquèrent en Indochine
Ces « petits gars » à la fière mine…
II – Détrompez-vous, femme de… je compte en outre beaucoup d’officiers et sous-officiers dans ma famille (ascendants, descendants et collatéraux) ainsi que parmi mes amis et relations.
Vos remarques sont d’autant plus ridicules que je suis par ailleurs très impliquée dans le travail de mémoire.
III – Quant à l’exercice, pompes ou autre avec un Famas, je vous remercie pour la précision que j’aurais pu aller chercher moi-même. Si je n’avais jugé inutile et stupide de déranger l’un de mes proches pour si peu.
Un dernier mot, vous et vos protégés n’avez manifestement jamais ouvert le code du savoir-vivre de l’officier. Sinon vous seriez à même de juger avec plus d’objectivité qui d’eux ou de moi a montré le plus de goujaterie et d’insolence dans l’échange ?
@Tipaza | 03 décembre 2016 à 19:09
Il fut une époque où je me suis passionné pour les échecs. Je suivais les parties qui opposaient Karpov à Kasparov pour le titre mondial. J’avais même acheté un jeu d’échecs électronique et m’amusait à faire des parties le soir. Depuis la passion m’a quitté.
Si j’ai parlé d’échecs c’était surtout pour montrer les vertus de ce jeu qui oblige à faire preuve d’une grande concentration, comprendre la stratégie de l’adversaire, se référer à celle des grands maîtres. D’où une certaine analogie avec la politique qui requiert les mêmes règles. L’important étant d’avoir toujours un coup d’avance sur son adversaire, le conduire sur son propre terrain pour mieux le piéger.
@Lucile (à propos des régiments)
D’aucuns tempêtent contre ceux qui écrivent ici (moi, rarement) sous pseudonyme, mais n’hésitent pas à raconter leurs campagnes (?). C’est mon cas simplement parce que c’est souvent la règle, qu’il est bien rare que « je raconte mes campagnes d’ancien combattant » en utilisant ma véritable identité, et parce que personne ne me garantit que Jean-Dominique Reffait est bien le nom de la personne qui écrit, que Claude Luçon est authentiquement lui et même jusqu’au délicat Patrice Charoulet, accusé d’avoir omis ses coutumières formules de politesse, qui peut utiliser un alias…
Ceci posé, je vous laisse imaginer mes titres de gloire – tatouages mis à part car je déteste ce genre de marquages – en presque quarante ans de Légion étrangère, ayant franchi pratiquement tous les grades (j’ai sauté deux grades et une distinction) de militaire du rang, de sous-officier et d’officier et ce dans la presque totalité des régiments Légion, dont certains aujourd’hui dissous. La République est radine et même les titres de gloire matériels doivent être achetés par les récipiendaires (croix de guerre et valeur militaire exclues). Estimé de mes camarades, je n’ai pas eu à payer mes insignes d’ordres nationaux, mais j’ai conservé les reçus du Trésor Public chaque fois que j’ai dû acquitter les droits de chancellerie. C’est tout ce qui reste avec les souvenirs… c’est moins voyant qu’un tatouage…
cf. http://www.kb-legionnaires.com/article-lettre-d-ailleurs-n-20-101537661.html et vous aurez en prime mon identité !
@Claggart
« Massu (que par ailleurs j’ai eu l’honneur de servir) »…
Ôtez-moi d’un doute : étiez-vous son ordonnance ou avez-vous eu l’honneur de servir la France sous les ordres de Massu ?
@Alex paulista
Détrompez-vous il y a eu beaucoup d’E.O.R. (pas EODR) morts pour la France… Et j’aime autant vous dire que les aspirants affectés à la Légion n’étaient pas au club Med…
Votre référence à la marine me fait vous rappeler que les midships assurent le quart comme les autres officiers…
Comme ça ? (la barre est toujours quinze à droite ?)
@Claude Luçon
Vous allez lire Noces (à Tipaza) et vous avez lu l’Etranger… vous faites référence à Camus bien entendu… mais, surfant sur la vague de militarisme d’aujourd’hui, la chose est assez rare, je vous propose un autre étranger que, peut-être, ne connaissez-vous pas, le volontaire étranger:
Le monde entier disait : la France est en danger
Les barbares demain, camperont dans ses plaines
Alors, cet homme que nous nommions « l’étranger »
Issu des monts latins ou des rives hellènes
Ou des bords d’outre-mer, s’étant pris à songer
Au sort qui menaçait les libertés humaines
Vint à nous, et s’offrant d’un cœur libre et léger
Dans nos rang s’élança sur les hordes germaines
Quatre ans, il a peiné, lutté, saigné, souffert !
Et puis un soir, il est tombé, dans cet enfer…
Qui sait si l’inconnu qui dort sous l’arche immense
Mêlant sa gloire épique aux orgueils du passé
N’est pas cet étranger devenu fils de France
Non par le sang reçu mais par le sang versé.
Pascal BONETTI – 1920
Vibrant appel, Monsieur Bilger, mais je doute que l’intéressé réponde positivement à vos amicales injonctions !
Je suis assez surpris de la dérive sur les carrières militaires des uns ou des autres. Ce qui a peu à voir avec le sujet de ce billet.
A la réflexion, je me suis posé une question peut-être impertinente ou iconoclaste : pourquoi Tipaza, référence manifeste à Camus, et non Zéralda, référence au 1er REP ?
J’espère que Madame Bilger me pardonnera cette participation aux écarts par rapport au thème du billet.
@ Lucile | 03 décembre 2016 à 19:48
Bon, une aimable mise en boîte joliment troussée par une probable collègue.
J’avais bien remarqué qu’au fond de l’amphi quelqu’une ne prenait pas de notes.
Je renonce donc à l’avenir à tout commentaire de vulgarisation, en vous cédant la place.
Pour prix de votre futur travail, une rose.
Une rose des sables, de celles qui sentent le sable chaud évidemment.
@ jlm | 03 décembre 2016 à 13:38
« Je me demande bien sur quel créneau le « toréador » (j’adopte cette dénomination inadaptée à un Catalan mais qui lui va comme un gant) va pouvoir se placer pour récupérer les quelques voix nécessaires pour faire face à FF. »
Extrait de :
http://www.bfmtv.com/politique/cafe-politique-duflot-a-trouve-un-petit-surnom-a-valls-614984.html
[L’aversion mutuelle entre Cécile Duflot et Manuel Valls n’a rien de secret depuis qu’ils s’écharpent par médias interposés au sujet des Roms. Ce qui est plus secret, en revanche, c’est le sobriquet qu’a trouvé la ministre du Logement pour son homologue de l’Intérieur…
Selon un confidentiel du Parisien, Cécile Duflot surnomme Manuel Valls « Pepe Manuel », en référence à Pepe, le fils fier et borné du chef ibère Soupalognon y Crouton dans « Astérix en Hispanie ».
Sa particularité ? Pepe, extrêmement têtu, et d’origine espagnole comme Manuel Valls, se retient systématiquement de respirer jusqu’à ce que les gens cèdent à ses caprices…]
J’ai lu précédemment que même sans galons, on pouvait devenir Pacha en politique. L’exemple donné étant N.S.
Manuel Valls a donc toutes ses chances.
[Le nom Valls vient de son père catalan. Quant à Galfetti, c’est le nom de la mère de Manuel Valls, Luisangela Galfetti, originaire de Suisse italienne. Manuel Valls parle couramment le français, le catalan, la castillan. S’il a obtenu un 5/20 à l’écrit du bac de français, ce n’était pas, selon lui, un problème de langue française, mais à cause d’un contre-sujet.]
Extrait de
http://www.linternaute.com/actualite/politique/1168739-les-10-secrets-de-manuel-valls/1168743-ses-origines
@ breizmabro | 03 décembre 2016 à 13:20
J’ai taquiné P. Charoulet dans un de mes posts précédents, sur le ton de l’humour, puisque c’était le thème du billet. Après l’invitation de C.Luçon (LDDB=Le doyen du blog) à ce propos, je me suis laissé aller à en rajouter une bonne couche. J’espère que notre V.D. (vice-doyen) l’a pris avec humour, car j’ai le plus grand respect pour toutes et tous (sauf peut-être un).
Voici la référence :
fugace | 02 décembre 2016 à 01:25
@ breizmabro | 03 décembre 2016 à 12:19
« Dès lors la seule solution pour ne pas se fracasser sur le rocher des élections c’était de sauter du pédalo pour rejoindre une rive apaisante. »
Avec le bol qu’il a, il risque d’être plutôt ramené dans une crique couverte d’algues vertes, du côté de Saint-Michel-en-Grève. A moins que ce soit Cécile Duflot qui le réceptionne. On n’en sort pas.
@ Yves | 03 décembre 2016 à 11:39
Sinon, ça risque d’être le colonel de réserve Jean-Vincent Placé. Le couronnement est proche !
@ justice | 03 décembre 2016 à 13:51
Une rémunération au mérite votée par le parlement en fin de mandat, ça aurait quand même de la gueule !
@Tipaza
Hollande est lieutenant de réserve, son grade de sortie du service militaire, pas colonel de réserve. Il avait été réformé une première fois pour myopie et a demandé l’annulation de la décision pour accomplir son devoir. De plus, on ne peut guère lui reprocher d’être beaucoup plus jeune que Le Pen ! Il a fait son service en 1976/77, il n’y avait pas de guerre !
@Claggart
« Comme dit l’autre, si vous aimez les femmes allez dans la Coloniale, vous serez le seul. »
Vachard… et pas faux ! Je suis un peu tombé des nues en découvrant ce tropisme, certes minoritaire, mais significatif.
@adamastor
J’ignorais que ce mode de promotion existât avant Placé. Non, non, j’ai été un réserviste bien standard qui a fait ses périodes.
@ boureau | 03 décembre 2016 à 18:31
« Pour l’instant, ce qu’il nous propose c’est de la bouillie de chat. Dans un beau paquet cadeau mais de la bouillie de chat quand même. »
Noël approchant, il va découvrir les croquettes. Et alors s’il réussit à transformer la bouillie de chat en croquettes, il y aura du monde autour des gamelles en 2017 !
@ Tipaza |e 03 décembre 2016 à 19:37
« Celle ci se fera-t-elle exclusivement sur l’économie, comme les arguments avancés par tous semblent le montrer ou la campagne se fera-t-elle d’abord sur une vision de culture et de civilisation ? »
A mon humble avis toute campagne basée avant tout sur l’un de ses deux thèmes ne séduira pas la majorité de nos concitoyens. Seule une traitant quasi à égalité de ces deux thèmes ainsi que de l’Europe dans une moindre mesure, sera réellement porteuse.
@ Claggart |e 03 décembre 2016 à 19:32
« »Pompes avec le FAMAS en bandoulière »
On voit que vous ne connaissez cet exercice que par une rumeur de seconde main ; les anciens soldats de ce blog se rappelleront que les pompes se faisaient avec le Garant, une main sur la crosse et l’autre sous la culasse. Votre impertinence n’a d’égale que votre ignorance. »
C’est à cela que je faisais allusion dans mon commentaire à J-D Reffait, lui suggérant ce type de punition à l’encontre de madame « je sais tout sur tout ». Une précision que vous n’êtes pas sans connaître, cet exercice est encore bien plus plaisant en mettant une main sous le lance-grenade en bout du canon et l’autre dessus la crosse. En cas de non tenue de la cadence, le caporal ou sergent peut fort bien exercer de fermes pressions avec la semelle de sa rangers sur la culasse du fusil : plaisir garanti aussi bien avec le Mas 49 / 56 et le Famas !
Le must si je puis dire, réservé aux soldats plus que rétifs, étant de leur mettre lors de cet exercice un sac à dos rempli de cailloux ou gravillons.
@ Tipaza |e 03 décembre 2016 à 19:09
« Hollande est bien colonel de réserve, et Jean-Marie Le Pen a servi comme sous-lieutenant au 1er bataillon étranger de parachutistes en Indochine. C’est toute la différence ! »
Il faut quand même par honnêteté préciser qu’initialement Hollande fut en 1976 réformé pour myopie, et demanda et obtint l’annulation de cette décision. Il fit alors l’EOR et servit comme S/Lt au 71° Régiment du Génie à Oissel, à l’époque cette unité n’était ni pire ni meilleure que la majorité de celles de l’Armée de terre.
Quant à son soi-disant grade de colonel dans la réserve, je pense que vous devez confondre avec J-V Placé. Hollande hormis s’il avait fait assidument toutes ses périodes de réserve (ce dont on peut plus que douter), a dû « mécaniquement » dans la réserve plafonner à lieutenant voire capitaine.
Evidemment, cela est à des années-lumière de Jean-Marie Le Pen qui a non seulement servi comme S/Lt au 1° BEP en Indochine, mais aussi comme lieutenant «rappelé » au 1° REP en Algérie et expédition de Suez, alors qu’il était dispensé du rappel sous les drapeaux en tant que parlementaire.
@ adamastor |e 03 décembre 2016 à 22:31
Mon colonel, je présume que vous avez atteint ce grade dans l’active au vu de ce que vous nous écrivez sur votre carrière dans la Légion. Est-ce qu’il y avait des aspirants ou S/Lt EOR affectés dans les régiments de la Légion après 1963-64, ou cela relevait-il alors de l’exception ? Bien évidemment je ne parle pas de ceux (EOR ou active) détachés temporairement chez vous par leurs armes-régiments, cela pour des missions d’ordre technique.
Xavier Nebout, j’ai trop de faiblesse pour vous… Non, le socialisme et le libéralisme ne s’opposent pas aussi frontalement que vous le croyez. Historiquement, ce sont deux conceptions politiques qui cheminent ensemble dans le registre du progressisme, c’est-à-dire une démarche volontariste de progrès qui s’oppose à une conception conservatrice qui laisse les choses aller tranquillement leur train.
Le socialisme, ce n’est pas du tout la responsabilité collective, du moins pas dans la conception française. Ne confondez pas tout dans le marxisme, dont le socialisme français n’est pas l’héritier. Le socialisme prend en considération, d’un point strictement économique, le besoin d’un groupe humain d’organiser collectivement ce qui ne peut pas être assumé par le seul individu : comment pourrais-je me payer par mes seuls moyens un traitement médical lourd ou une grosse opération chirurgicale ? J’ai besoin de la société pour partager cette charge et je la socialise donc. Dans le domaine de la production économique, le socialisme a une fonction unique : réguler les excès que l’égoïsme individuel fait peser sur la répartition des richesses produites. Sans lois sociales, c’est la loi du plus fort ou du plus violent qui s’impose à son profit. Sans code de la route, la Ferrari roule à 280 sur la départementale et joue aux quilles avec ce qui croise son chemin. Avec le code de la route, ses limitations nécessaires et ses priorités, chaque individu est libre d’aller où il veut, en Ferrari ou en Clio, tout en ayant une quasi-assurance d’y arriver.
Mais le socialisme s’arrête là où s’arrête la société : la liberté individuelle, la responsabilité individuelle, dans le cadre précédemment décrit de pondération des égoïsmes, sont totales. Il n’y a pas de contenu à un socialisme moral, c’est une imposture dans la mesure où il n’existe pas de morale sociale, la morale ne pouvant provenir que d’un assentiment individuel. Par ailleurs la conscience collective n’existe pas davantage et ses zélateurs marxistes n’ont fait que l’idéaliser sans jamais la décrire.
Le libéralisme est une conception politique qui met la notion de contrat au centre de la relation entre des hommes égaux. Mais les économistes libéraux eux-mêmes constatent que cette égalité des contractants est détruite par le capitalisme et la finance non régulés strictement. Les premiers libéraux (Adam Smith et l’école classique) sont dès lors favorables à une intervention de l’Etat, d’abord pour réguler les excès, ensuite pour créer les structures, organisations et services publics que les individus ne sauraient, par manque d’intérêt ou de moyens, édifier mais dont ils ont pourtant collectivement besoin.
Ceci lapidairement décrit démontre qu’il n’y a pas, ontologiquement, d’opposition irréconciliable entre le socialisme et le libéralisme. J’admets toutefois que la pratique idéologique des deux théories, l’une marxiste, l’autre capitaliste, aboutit à une divergence. Mais n’est-il pas permis d’espérer dans une société qui saurait se débarrasser des vieilles lunes du 19ème siècle que sont le marxisme et le capitalisme (ne pas confondre capital, accumulation de moyens nécessaires pour investir collectivement, et capitalisme, idéologie de la confiscation du capital.)
@fugace
Pepe : diminutif de José, le père supposément adoptif de Jésus qui supporte lui-même le diminutif de Pepito. Ceci dit, avec Cécile Duflot c’est un peu l’hôpital qui se moque de la charité…
Blagues belges ou espagnolades, les Français sont toujours aussi prétentieux : non, tous les Espagnols de sont pas des bourrins !
Oui « Pacha » c’est un joli mot pour décrire ces fous du pouvoir qui se disent après NS et FH pourquoi pas moi puisque eux y sont parvenus ? « Iznogoud » est pas mal non plus. Plus dure sera la chute, l’exemple de François Hollande devrait leur servir de leçon.
Une question que je me pose depuis un certain temps : pourquoi les politiques font-ils publiquement des déclarations de politique intérieure lorsqu’ils sont à l’étranger ? Ce n’est pas bien de laver son linge sale chez les autres…
@adamastor 03 décembre 22h31
Non, je n’étais pas le tampon de Massu, mais si je l’avais été j’aurais aussi servi la France, comme je l’ai fait à l’époque en faisant partie des troupes qu’il avait sous son commandement.
@ Lucile 03 décembre 2016 à 21:15
« À quoi est-ce que cela va ressembler ? »
Au boulevard du cirque 😉
@ Claggart 03 décembre 2016 à 19:32
« Les pompes se faisaient avec le Garand, une main sur la crosse et l’autre sous la culasse »
Je ne comprends pas bien comment on peut faire des pompes avec les DEUX mains tenant « Garand » et/ou « FAMAS » ??
Faut dire à ma décharge que je n’ai pas fait « militaire », virtuel ou pas, contrairement à beaucoup de blogueurs ici 😉
@ fugace
La biographie de monsieur Valls que vous donnez est vraiment édulcorée et expurgée. Elle est devenue présentable.
Ainsi donc je serais à la tête d’un patrimoine plus consistant que monsieur Valls ? J’ai affreusement honte.
Ainsi de suite…
Ah François (le Béarnais) si tu avais un peu plus de corones tu pourrais y aller !
@ breizmabro
C’est bien pour cette raison que l’on dit que se porter Garant comporte des risques. Cela donne mal à la tête.
@Jean-Dominique @ Xavier Nebout | 04 décembre 2016 à 03:24
C’est exactement ma conception du socialisme et du libéralisme, mais n’ayant pas le sens de la formule et de la concision aussi affûté que vous, j’aurais eu du mal à le formuler d’une façon aussi limpide.
J’en connais quelques-uns ici qui nous en auraient mis 250 lignes pour dire la même chose.
Cher Monsieur,
Vous avez adressé une lettre ouverte à M.Bayrou pour lui demander de ne pas être candidat à la présidentielle. Toutes vos raisons étaient excellentes.
Or, ce dimanche matin, sur Europe 1, l’invité fut, pendant une heure… M. Bayrou. On a tenté vingt fois de lui faire dire s’il serait ou non candidat. Il a refusé de répondre, en disant qu’il ne se prononcerait qu’en janvier. Deux phrases nous permettent de connaître sa décision.
La première est : « Je veux défendre ma ligne ». La seconde est : « Je ne suis pas de ceux qui jettent l’éponge ». A cette lumière, je crois pouvoir avancer, avec sérénité, qu’il a quand même répondu aux journalistes d’Europe 1 et qu’il a, en même temps, répondu à votre lettre excellente.
Veuillez me croire, cher Monsieur, cordialement vôtre.
@breizmabro
Le Garand, fusil américain, a été remplacé par le MAS 56 équipé d’un lance-grenade, lui-même remplacé par le FAMAS.
@ Xavier NEBOUT
Au mieux, le socialisme conduit au nazisme
Non. Ce qui a conduit au totalitarisme, fasciste ou bolchévique, c’est le nationalisme. Et si le nationalisme conduit au totalitarisme, c’est parce qu’il n’a absolument rien à voir avec la nation puisque le nationalisme est un tribalisme. Le nazisme est d’abord un pangermanisme, le stalinisme d’abord un panslavisme.
Il suffit d’ailleurs d’analyser la composition de la populace qui hante majoritairement ce blog – Alsaciens, pieds-noirs ou autres « Vendéens » – pour voir à quel point le sens de la nation y est totalement perverti.
C’est ce qui est a été historiquement le moins français, c’est ce qui est opposé à la nation française, c’est ce qui avait trouvé une patrie ailleurs que dans la France, qui prétend ici et maintenant représenter la vraie France, dans une communauté totalement artificielle et uniquement basée sur son rejet de et par la France.
Le nationalisme français n’est que le tribalisme de beaufs antifrançais : un panbeaufisme. Il n’a bien entendu aucun avenir historique puisque, contrairement au nazisme et au bolchevisme qui ont vu le jour juste après la chute d’empires, et donc dans un temps où la nation allemande ou russe n’existait effectivement pas encore et où la propagande tribale pouvait être efficace, le nationalisme français a toujours évolué au sein d’une nation française forte.
@ fugace | 03 décembre 2016 à 23:53
« Sinon, ça risque d’être le colonel de réserve Jean-Vincent Placé. Le couronnement est proche ! »
Jean-Vincent Placé colonel !!
C’est sérieux ou c’est une opérette inconnue d’Offenbach ?
@ adamastor | 03 décembre 2016 à 22:31
Merci pour le poème de Pascal Bonetti !
Quand peu de temps après la guerre, l’industrie française s’est lancée dans l’exploration pétrolière elle a expédié des dizaines de jeunes ingénieurs partout dans le monde.
Une société parapétrolière française très connue avait été surnommée « La Légion Etrangère pour Ingénieurs », personne ne nous a dédié de poème.
Dix ans plus tard un journaliste ayant vécu trois mois avec nous au coeur du Sahara a écrit un bouquin sur nous titré « Les Nouveaux Seigneurs ».
Cinquante ans plus tard ces Ingénieurs, Légionnaires puis Nouveaux Seigneurs, sont devenus les Salopards qui exploitent le gaz de schiste par fracturation hydraulique. Technique à laquelle s’oppose en particulier le Colonel J.V. Placé qui va sûrement mettre tous ces Salopards au garde-à-vous !
@ breizmabro | 04 décembre 2016 à 09:56
« Je ne comprends pas bien comment on peut faire des pompes avec les DEUX mains tenant « Garand »et/ou »Famas » ?? »
Normal ! Vous êtes une femme !
Mais peut-être qu’avec beaucoup d’huile de coude et quelques bon coups de pompe dans l’arrière-train, ça pourrait le faire ?
Votre cher François, M. Bilger, n’a pas dû écouter et apprécier votre prêche ! Depuis quatre jours, il se pavane devant tous les micros ou caméras qui se présentent !
Ce matin c’était LCP.
Il devient de plus en plus ennuyeux et fatigant à écouter. Son débit oscille entre une fausse lenteur qui se veut sagesse et les premiers ennuis respiratoires avant la maison de retraite.
Sur le fond, évidemment rien comme depuis des années.
Il n’a pas encore compris que s’il est invité dans les médias c’est pour diviser la droite et le centre !
Vite aux oubliettes de l’Histoire.
Les temps sont suffisamment difficiles pour que les diviseurs soient sanctionnés durement.
Cordialement.
@ breizmabro 04 décembre 09 h 56
Pour votre instruction le type de pompe en question se fait en position de flexion sur les avant-bras, le fusil à terre perpendiculaire au corps, la main droite s’appuyant sur la crosse et la main gauche sous le canon ou la culasse, ce qui fait qu’à chaque mouvement le métal de l’arme s’appuie sur le dessus de la main gauche et accentue ainsi le plaisir de l’action.
Cela sous le contrôle d’adamastor et de ses quarante ans d’expérience sous le képi blanc.
Da galon
Plus que jamais je pense que les politiques, une fois le pouvoir acquis, nous piétinent sans relâche, en fait ils font comme bon leur semble, pour les plus nuls c’est l’échec assuré, mais aujourd’hui ceux-ci sont hors d’état de nuire.
La démocratie participative est un leurre, c’est la pagaille au bout du chemin et l’avenir gâché.
Autant je ne crois pas au bon copain au sommet de l’Etat – Mitterrand tenait ses troupes et personne ne mouftait – autant l’autorité et l’autoritarisme peuvent se concevoir pour avancer, aller de l’avant, prévoir.
M. petites blagues a fait la triste expérience du choix mal assuré d’une grande partie de ses ministres ; on y a vu souvent l’ambiance d’une cours de récréation, triste étalage, triste étal aussi de son livre commis, Bartolone ne lui pardonnera pas, et ne lui a pas pardonné son « manque d’envergure ». Qui est-il donc celui qui porte ce jugement, notre éternel Réjoui qui s’en va sans combattre et qui se permet de jauger des personnes.
Juger les autres quand on n’est pas au niveau, c’est encore plus les enfoncer, les humilier.
En fait il est temps qu’il s’en aille, on parle de costume trop grand… S’il n’y avait que le costume.
Sans la liberté d’imposer point de salut, la hiérarchie horizontale est du vent, discussions sans fin assurées, palabres inutiles pour un résultat minime.
Je serais curieux de ce que pouvait dire Tonton aux entrants, peut-on imaginer un seul d’entre eux proposer la cuvée de Tonton ?
Aucun sens des responsabilités et de la charge, imaginez le « à ta santé tonton ! »
Comme jamais on nous ressort de Gaulle, tous sont héritiers de sa parole, de ses actes, on va chercher Guaino, on va à Colombey de FH à Juppé et j’en passe.
Triste retour quand on n’a rien d’autre de plus à imposer, il doit bien sourire le général Motor, de tous ces dépositaires qui se découvrent du projet de Mongénéral, par contre pour certains la frugalité personnelle en moins.
On est en train de faire, par médias interposés, l’éloge (funèbre) du président sortant, le pire de tout, plus on lui trouve des qualités à rebours plus il paraît petit.
Nos voisins doivent bien rire sous cape, abandon par forfait, faute de combattant. Je comprends qu’il soit l’ami de Jospin.
@ Jean-Dominique | 04 décembre 2016 à 03:24
Vous êtes assez convaincant. J’ai voulu en savoir plus et chercher l’avis de Churchill que je n’ai pas retrouvé. Alors j’ai choisi celle-là :
« Dans la pratique, le socialisme corrompt non seulement l’économie, mais l’esprit humain lui-même, et érode l’ambition et la réussite qui ont rendu possible le capitalisme moderne et sorti des milliards de personnes de la pauvreté. Parler de socialisme est un énorme luxe, un luxe payé par les succès du capitalisme. L’inégalité des revenus est un gros problème, c’est certain. Mais l’idée que la solution est davantage d’État, de régulation, de dette, et moins de risque, est dangereusement absurde ».
Garry Kasparov (01/03/2016)
Extrait de ce qu’ils en pensent eux :
http://www.wikiberal.org/wiki/Citations_sur_le_socialisme
J’ai écouté Bayrou sur Europe 1 ce matin en allant chercher le pain. Le podcast est écoutable ici via un extrait de 5 minutes : http://www.europe1.fr/politique/le-renoncement-de-hollande-une-decision-contrainte-et-forcee-pour-bayrou-2918270 une fois qu’on a réussi à le dénicher entre les pubs.
Son analyse de la réalité française du système de démocratie représentative y est reprise sous cette forme : « Ce qui nous met en situation de crise institutionnelle durablement, c’est le système électoral que nous avons choisi, et qui fait que la majorité des Français n’est pas représentée dans nos institutions. Ça, c’est la crise institutionnelle ! ».
D’après ce que j’ai entendu dans ma voiture, il m’a semblé qu’il ne serait pas opposé à conseiller Fillon sur l’infaisabilité d’un programme qui paraissant bon à une partie des électeurs n’est pas nécessairement bon pour la France.
Comme vous, j’ai soutenu (moralement) Juppé parce qu’il me semblait que la méthode Fillon présentait autant de chance de tuer le malade que de le guérir. Je le crois encore mais il faut bien nous arranger de ce candidat vu qu’aucun autre n’est souhaitable et surtout pas ce petit arriviste étriqué sans foi ni loi de Macron. Ceci étant, l’arriviste n’a pas que de mauvaises idées. A bon entendeur…
J’avais fait état sur ce blog lors des élections de 2012 de cette intuition que Hollande était mauvais pour nous, d’où je m’étais abstenue de voter pour la gauche. La preuve de la justesse de l’intuition féminine a donc été apportée par les faits.
J’ai également eu une intuition à propos de Fillon quelques jours avant le premier tour de la primaire. Il ne s’agissait pas cette fois d’une intuition de l’ordre du bon ou du mauvais, mais il m’a semblé qu’il avait la stature de l’emploi. J’ai lutté contre cette impression qui m’a étonnée moi-même en me disant : « Mais qu’est-ce qu’il a fait derrière Sarko tout ce temps ? ».
Je me dis qu’il a peut-être simplement agi correctement dans la mesure du possible en corrigeant dans l’ombre autant que faire se pouvait la trajectoire de l’énergumène. Ce qui est également tenir un cap.
Mais d’où je n’ai pas participé au vote de la primaire dans cette idée que mon candidat ne sortirait pas et que je n’allais tout de même pas apporter ma voix à son adversaire.
Eh oui, c’est ça les femmes que voulez-vous, de petits êtres irrationnels et fragiles mais doués d’intuition.
S’il y va Bayrou ne sortira pas, c’est évident et il le sait, mais s’il réussit à se faire écouter, celui qui ne le négligera pas y gagnera. Et peut-être même une élection…
Je lis depuis quelques jours sur ce blog les exploits des ex-militaires (virtuels ou véritables) racontant en long en large et en travers leurs grades, leurs exploits(sic), leur pompes « sans les mains », le para qui fait face au danger, le capitaine « de réserve », machin qui n’était que lieutenant et truc qui ne peut être colonel (« de réserve », of corse) tous bien vivants, retraités, pensionnés, parfois décorés.
C’est instructif (comme on dit dans l’armée).
Mais moi comme souvenir militaire j’ai juste l’image de mon grand frère appelé sous les drapeaux à l’âge de 21 ans, partant pour l’Algérie, en 1962.
Il n’avait ni grade ni parachute et, c’est con, il n’était pas non plus EOR.
Il ne peut malheureusement pas vous distraire sur ce blog avec ses exploits parce qu’il est mort là-bas.
@ Jean-Dominique 04 décembre 2016 à 03:24
« Ne confondez pas tout dans le marxisme, dont le socialisme français n’est pas l’héritier »
Je trouve pour le moins réductrice votre analyse historique des racines du socialisme français, pour s’en tenir à la période contemporaine ; c’est quand même nettement moins dichotomique.
En 1920 lors de sa rupture avec le tout nouveau PCF, la SFIO ancêtre du PS actuel se situa dans la continuité de la social-démocratie dont l’initiateur principal était Karl Kautsky. PCF et social-démocratie donc l’alors SFIO, se référaient toutes les deux au marxisme et s’en disputaient l’héritage.
Le PCF, comme son homologue soviétique, considérait que seule la version-lecture léniniste du marxisme était conforme à la pensée de Marx et Engels. La SFIO elle se référait au marxisme originel et rejetait sa version léniniste, à l’instar de Kautsky et des sociaux-démocrates allemands.
Contrairement au SPD allemand, des sociaux-démocrates qui abandonnèrent en 1959 lors de leur congrès de Bad Godesberg toute référence au marxisme, cela ne fut pas le cas pour la SFIO puis le PS. Encore à ce jour dans sa doctrine officiel, il ne rejette pas officiellement le marxisme. Cela bien que la majorité de ses membres en soit pour le moins bien éloignés en pratique et intellectuellement depuis le milieu des années 80. Cette référence au marxisme est toujours présente, mais très rarement revendiquée, pour des raisons électoralistes, dans son aile gauche.
Votre définition du socialisme français est dans la lignée du socialisme dit « utopique » du XIXe siècle (Fourier, Leroux, etc.), pour lequel Marx avait un profond mépris d’où son appellation par lui d’utopique. Cette tendance fut majoritaire jusqu’au début du XXe siècle, mais dès les années 1920 elle fut marginalisée au sein de la SFIO *, où primait alors le marxisme originel du moins intellectuellement.
Ce n’est que dans les années 80 que cette tendance eut de nouveau droit de cité au sein du PS. Mais il est bien dommage que le PS n’ait pas encore à ce jour fait son « Bad Godesberg » tel le SPD, cela aurait pour le moins le mérite de clarifier définitivement son socle intellectuel !
* L’exemple le plus caricatural au sein de la SFIO de sa prosternation, certes que de façade, vis-à-vis du marxisme fut à la fin des années 40. Daniel Mayer, représentant de l’aile modérée fort peu marxiste, perdit le contrôle de la SFIO au profit de Guy Mollet et consorts qui eux tenaient un discours marxiste pur et dur. La suite des événements et entre autres la guerre d’Algérie, démontra bien que leur discours n’était qu’une posture voire une imposture.
@ Jabiru | 04 décembre 2016 à 11:19
« Le Garand, fusil américain, a été remplacé par le MAS 56 équipé d’un lance-grenade, lui-même remplacé par le FAMAS »
Super ! Impressionnant ! MAIS comment fait-on des pompes « une main sur la crosse et l’autre sous la culasse » ?
@ Patrice Charoulet | 04 décembre 2016 à 11:17
« Je ne suis pas de ceux qui jettent l’éponge, dit F.Bayrou »
D’accord avec vous. Il n’a pas lu le billet de M. Bilger.
Bayrou se produit tous les cinq ans. M. Bai, Bai, Bayrou bégaye, c’est bien connu.
Ne pas lui en vouloir est de bon ton (on ne tire pas sur une ambulance).
@Garry Gaspary | 04 décembre 2016 à 11:33
« Il suffit d’ailleurs d’analyser la composition de la populace qui hante majoritairement ce blog – Alsaciens, pieds-noirs ou autres « Vendéens » – pour voir à quel point le sens de la nation y est totalement perverti. »
« Ah ! qu’en termes galants ces choses-là sont mises ! » (Molière)
@breizmabro | 04 décembre 2016 à 09:56
« Je ne comprends pas bien comment on peut faire des pompes avec les DEUX mains tenant « Garand » et/ou « FAMAS » ?
Vous voulez vraiment que je vous explique ?
Non, car les dames du blog seraient effrayées ou subjuguées.
@ breizmabro | 04 décembre 2016 à 15:31
Quelle injustice et quelle tristesse ! Je vous embrasse très fort.
@ genau | 04 décembre 2016 à 17:19
J’adore vous lire, même si souvent je dois déplier l’échelle à coulisse.
J’ai en son temps très bien connu l’ancien métier de hongreur. J’aimerais connaître la particularité du méridional ?
Avait-il une autre façon de faire dans la castration des chevaux ?
@ Mary Preud’homme | 04 décembre 2016 à 18:02
Et pourtant, pour le poste suprême, presque encore que des mecs !
Où sont les femmes ?
https://www.bing.com/videos/search?q=ou+sont+les+femmes+patrick+juvet+youtube&view=detail&mid=84AD1A2F2BE112992E8384AD1A2F2BE112992E83&FORM=VIRE
@ Claude Luçon | 04 décembre 2016 à 12:01
https://pasidupes.blogspot.fr/2016/05/hollande-fait-j-v-place-colonel-dans.html
Oui je sais, ça fait désordre. Je ne sais si sa démarche a abouti.
En tout cas il y a eu cette belle lettre :
https://www.facebook.com/LeColonelActualites/posts/609702572539826
@adamastor
Cher Monsieur,
J’ai lu très attentivement vos messages à plusieurs.
Trois remarques.
1. Mon nom est bien mon nom, puisque vous en doutez.
2. Vous accomplissez un exploit qui n’a pas d’exemple. Sous votre pseudo, vous nous renvoyez à un texte en nous disant que nous aurons, en prime, votre nom ! J’ai bien noté votre prénom et votre nom.
3. J’ai vécu, comme vous, à Djibouti cinq ans et me souviens d’un excellent boudin noir-purée, au mess des officiers de la Légion.
Bien cordialement.
@ breizmabro | 04 décembre 2016 à 15:31
Ces cicatrices-là ne se voient pas. Et je partage avec vous ce fait qu’elles ne se referment jamais.
Une pensée donc aux familles qui ont aussi perdu en 2016 un être cher ayant embrassé une carrière militaire.
@ Savonarole | 04 décembre 2016 à 18:16
J’avais bien imaginé ça, mais tous les pioupious ne sont pas Henri IV non plus, d’où mon interrogation 😀
@ Mary Preud’homme à breizmabro le 04 décembre 2016 à 13:12
« Mais peut-être qu’avec beaucoup d’huile de coude et quelques bon coups de pompe dans l’arrière-train, ça pourrait le faire ? »
« Ah ! qu’en termes galants ces choses-là sont mises ! » (Mary Preud’homme 17:19) 😀
@ Claggart | 04 décembre 2016 à 14:28
Je vois à peu près le truc MAIS vous dites :
« …la main droite s’appuyant sur la crosse et la main gauche sous le canon ou la culasse, ce qui fait qu’à chaque mouvement le métal de l’arme s’appuie sur le dessus de la main gauche et accentue ainsi le plaisir de l’action »
Si la main gauche est SOUS le canon ou la culasse comment le métal de l’arme s’appuie t-il sur le DESSUS de la main gauche ? 🙁
Vous allez vous faire gronder par adamastor moi j’vous l’dis 😉
@ fugace | 04 décembre 2016 à 19:26
C’est gentil mais mon frère n’avait embrassé QUE ses parents et moi avant de partir, pas la carrière militaire. C’était juste « un gars ben ordinaire » comme dit Charlebois.
@ fugace 19:07
Il est vrai que dans la haute hiérarchie de la magistrature les femme sont rares.
Sans doute faudrait-il s’interroger sur le mode de proposition et de désignation des hauts magistrats et exiger du CSM une parfaite neutralité. Vaste programme !
Il serait intéressant de connaître l’avis de Philippe Bilger sur ce point ou celui de toute personne maîtrisant bien la question.
Je me souviens lors des fameux entretiens de Mitterrand avec Elkabbach, le marin hauturier qu’était le premier de lui dire que ce n’était pas un grain de tempête qui allait le déstabiliser (cité de mémoire).
Le notre Président, marin d’eau douce, n’aura pas retenu la leçon, en vain il a essayé certaines postures, mais la force tranquille ne se copie pas, on a beau sortir de Voltaire le souffle de celui-ci n’y était pas.
Vite aussi, la dernière de son ex, Ségolène la confutitude, vrai fleuron des ricanements du net, à propos de Cuba, Tonton aurait sans doute toussé et de lui rappeler qu’il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de dire des bêtises.
Indécrottables énarques, voilà ce qui arrive après des lustres de vie politique, il n’en reste plus un pour rattraper les autres, vivre dans un bocal toute une vie n’est pas fait pour vous ouvrir les ouïes.
Le toujours fin et bien élevé François Bayrou, doit penser (enfin je n’en sais rien, mais il a parlé).
Nous avions les époux infernaux Balkany chers au Palmipède, nous avons désormais un nouveau tandem en devenir SR/FH et c’est bien parti pour les médias qui vont en faire les choux gras jusqu’au mois de mai… Quelle tristesse, et pourvu que la suite ne soit pas exponentielle.
@Patrice Charoulet | 04 décembre 2016 à 19:12
« J’ai vécu, comme vous, à Djibouti cinq ans et me souviens d’un excellent boudin noir-purée, au mess des officiers de la Légion. »
C’est sans doute à cause du boudin noir-purée qu’on a perdu l’Empire.
Charoulet, vous me ferez 15 jours.
Vous insultez Francis Garnier, le Commandant Rivière, l’Amiral Courbet, le Capitaine Danjou, Murat et le sublissime Lasalle à Wagram (« Un hussard qui n’est pas mort à trente ans sur un champ de bataille est un jean-foutre ! »)
Charoulet, vous serez privé de boudin noir-purée pendant quinze jours.
Même commercial, moment de grâce ce soir au Bon Marché Rive Gauche. Sous les paillettes, nous avons eu droit à un choeur de gospels, puis à des chanteurs et chanteuses d’opéra qui ont interprété des airs joyeux et connus comme « O sole mio » et autres airs d’opérette.
On a oublié pendant une heure la démission du Président de la République, les insultes de Garry Gaspary, les illuminations minables des Champs-Elysées, inchangées depuis dix ans, bref toute la sinistrose de gauche.
Jean-Dominique @ Xavier Nebout | 04 décembre 2016 à 03:24
« Capitalisme, idéologie de la confiscation du capital. »
Formulé ainsi, c’est joli, mais pourriez-vous nous en dire un peu plus ? Qui sont les théoriciens fameux de cette idéologie de confiscation du capital ? Quels ouvrages majeurs ont-ils écrits ? Quelles sont leurs principales idées ? Quels sont les buts qu’ils défendent ? Les universités qui les abritent ? Leurs principaux soutiens ?
Voulez-vous parler des partisans de l’idéologie fonctionnariale, dont les principes et la pratique consistent effectivement, en France, à confisquer le capital à ceux qui le produisent (particuliers et entreprises), pour le détourner à leur profit, empêcher le développement de l’économie, créer le chômage et s’enrichir au passage de façon illégitime ?
Voulez-vous parler d’un certain François Hollande, qui vient de faire cette déclaration stupéfiante qu’un Mussolini n’aurait pas reniée ?
« Quand il n’y a plus de fonctionnaires, il n’y a plus d’Etat. Quand il n’y a plus d’Etat, il n’y a plus de France. »
Les paroles verbales, c’est bien, après il y a les faits. Et les chiffres. Qui se résument avantageusement en de jolis graphiques :
http://institutdeslibertes.org/fillon-ou-lespoir-du-desespoir/
On comprend pourquoi un autre défenseur de « l’idéologie de la confiscation du capital », le professeur raté Natacha Polony devenu arbitre des élégances étatistes, commence ainsi l’une de ses récentes chroniques dans Le Figaro :
http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/12/02/31001-20161202ARTFIG00206-natacha-polony-l-adieu-aux-petits-comptables.php
Eh oui, les colonnes de chiffres, voilà l’ennemi… les chiffres empêchent certains de mentir, et c’est bien ce qui les gêne. Du coup, Natacha Polony a recours à l’insulte, et traite Hollande de « petit comptable », en compagnie de toute « la social-démocratie progressiste et de la droite orléaniste ».
Si seulement ! Si seulement Hollande avait été un comptable, petit, moyen ou gros, on n’en serait pas là…
Notez la fausse culture de la dame qui vous balance de la « droite orléaniste » pour montrer qu’elle a lu des livres, alors que nous sommes en 2016. On a du mal à voir le rapport entre un roi de France mort il y a cent soixante ans, et les problèmes actuels du pays : mondialisation, essor économique et militaire de la Chine, bouleversement de l’économie par les technologies numériques, immigration de masse, islamisation, dette publique de 100 % du PIB, budget en déficit depuis quarante ans, PIB constitué à 54 % de dépense publique, chômage endémique, impérialisme militariste de la Russie devenu incontrôlable, baisse tendancielle du niveau de savoir et d’intelligence…
Ca ne fait rien, certains recyclent toujours leurs vieilles grilles : gaullisme, droite orléaniste et droite bonapartiste… sans s’apercevoir que tout a changé autour d’eux.
Merci à tous ceux (celles) que j’ai « interpellés » et qui ont eu l’amabilité de me répondre.
@Patrice Charoulet
Détrompez-vous cher Monsieur. Je ne doute pas que votre nom soit le vôtre… j’émettais comme hypothèse qu’il pourrait ne pas l’être, sans douter de votre bonne foi.
Le lien était surtout destiné à Lucile (Lucy in the sky with diamonds ?– The Beatles) qui me parlait de tatouages… Mes prénom et nom y figurent en effet, car en réalité je n’ai rien à cacher (hélas ?).
Il est vrai qu’à Djibouti et dans les postes extérieurs (Ali-Sabieh pour moi), malgré la chaleur, nous n’hésitions pas à déguster ces mets peu recommandables sous ces latitudes…
Cordialement à vous.
@Claggart
Vous avez tout à fait raison en ce qui concerne l’exercice de flexions en appui facial avec arme.
Bien entendu, j’avais bien compris qu’en servant Massu vous serviez, de facto, la France. Je vous taquinais…
@Claude Luçon
Il est amusant votre commentaire. J’ignorais l’existence de cette Légion étrangère des Ingénieurs… Vous ne le savez peut-être pas, mais le service de sécurité du Musée de l’Armée, aux Invalides, est parfois appelé Légion étrangère des Invalides car ce service est en grande partie assuré par des fils d’anciens de nos ex-colonies, donc, à l’origine, de diverses nationalités…
C’est dommage que le cours de ces différentes appellations vous ait conduits jusqu’au titre de Salopards pour cause de gaz de schiste.
Le « colonel » J-V Placé (« comment peut-on être Persan à Paris ? ») n’est contre rien mais pour tout, ce qui l’arrange… question d’opportunisme, il tend la sébile au plus offrant… pour mettre les « Salopards » au GàV, faudrait-il au moins qu’il sache s’y mettre d’abord…
@breizmabro
Désolé de vous contredire, ou plutôt d’apporter un complément à votre commentaire, mais le fusil qui a été remplacé par le MAS 36 c’est le fusil Lebel. Par ailleurs le MAS 36 a eu différents modèles et seuls ceux à canon renforcé et comportant une alidade de visée (45 et 90º), étaient des lance-grenades. Ce fusil est le père ou le grand-père des fusils de précision FRF1 et FRF2. Il a été remplacé par le MAS 49/56 et non par le FAMAS qui est venu plus tard.
@Trekker
Oui, en active, bien sûr. Oui il y a eu, et ce jusqu’à un peu après la professionnalisation, des Aspirants et des sous-Lieutenants après 63-64. Parmi eux même certains CIJAS qui étaient chargés des questions juridiques. Tous nous étaient affectés et non placés en subsistance par d’autres corps ou organismes divers.
@Jean-Dominique Reffait
Merci pour cette réponse. Je vous félicite pour votre « engagement » en tant que réserviste.
@Philippe Bilger
Pardon pour la prise en otage de votre blog avec tous ces militarismes.
@Tous
Mon nom est Antoine Marquet, francisé à ma demande lors de ma naturalisation. Adamastor est un personnage mythologique (la mer en furie) créé par Luis de Camões dans « Les Lusiades » œuvre poétique en dix chants qui conte l’épopée maritime des Portugais.
@breizmabro
C’est vous qui allez vous faire gronder ! Lorsque le corps remonte, la pression exercée par la main droite sur la crosse de l’arme fait que le canon ou tout autre pièce métallique du fusil appuie sur le dessus de la main gauche et lui fait mal.
@Savonarole
Le capitaine Danjou, héros de Camerone s’appelait Jean Danjou.
Quant à Lasalle, il est mort à 34 ans ! Le jean-foutre.
@ Savonarole le 04 décembre 2016 à 21:09
« C’est sans doute à cause du boudin noir-purée qu’on a perdu l’Empire. Charoulet, vous me ferez 15 jours. Vous insultez Francis Garnier, le Commandant Rivière, l’Amiral Courbet, le Capitaine d’Anjou, Murat et le sublissime Lasalle… »
Capitaine Danjou et non d’Anjou, oser déformer le nom du feu possesseur de la main en bois qui est la relique la plus sacrée de la Légion ! Pour cela adamastor va vous infliger pour la fête de Camerone, trente pompes avec le fusil, crâne rasé, et en slip au milieu de la place d’armes d’Aubagne.
Que viennent faire Murat et Lasalle dans votre liste des fondateurs de feu notre empire colonial ?
Certes ce dimanche soir à 21 h vous avez dû fumer un peu trop de « moquette » dans votre Espagne elle est quasi en vente libre, probablement de la 100 % pure et bio. Vous vous fournissez chez un agriculteur du Rif, ou dans le neuf trois ?
@adamastor 05 décembre 1h 38
Je me permets de corriger un lapsus calami dans votre reponse à breizmabro :
Le MAS 36 a été remplacé par le MAS 49/56 et non MAT 49/56
Cela pour clore notre salade d’armes.
@fugace
Le capitalisme selon votre citation aurait sorti « des milliards de personnes de la pauvreté », vous comptez les pays du Sud ou seulement l’Europe ? Que vaut un capitalisme qui ne s’intéresse qu’à une partie du monde ? Une erreur fondamentale qui se traduit aujourd’hui par des migrants à nos portes…
Que faites-vous de la corruption qui gangrène le monde et que le capitalisme non seulement n’a pas contrôlée mais dont il s’est servi ? (papiers, etc.)
Que dire des dictatures encouragées par les Etats-Unis et qui ont conduit le continent latino-américain à un appauvrissement complet ?
Bon allez je m’interpose dans votre discussion et vous me pardonnerez mais idéaliser le capitalisme c’est un peu falsifier l’histoire contemporaine et ne voir que ce qui nous intéresse lorsque nous en sommes bénéficiaires.
http://www.fondation-abbe-pierre.fr/nos-actions/sensibiliser-au-mal-logement/le-mal-logement-se-transmet-et-se-respire
@ adamastor
Pour conclure cet épisode légionnaire.
Rassemblant mes souvenirs, je me suis souvenu de vos origines portugaises et de votre goût pour la poésie de Fernando Pessoa.
Je n’ai pas osé dévoiler ce qu’il vous appartenait de dévoiler.
Mais puisque c’est fait et que je suis comme vous passionné par la poésie de Fernando Pessoa, voici quelques vers qu’un légionnaire pourrait faire sien :
Aux dieux je demande seulement qu’ils m’accordent
De rien leur demander. La bonne fortune est un joug,
Etre heureux une oppression,
Car c’est un état trop défini.
Ni quiet ni inquiet, voilà comment je veux mon être calme
Pour dresser bien haut par-dessus ces lieux où les hommes
Tirent plaisirs ou douleurs.
@adamastor
Je découvre ce lundi matin tous les textes des uns et des autres, et le vôtre, qui me répondait. Je vous en remercie. Vous indiquez, par ailleurs, à quelqu’un votre vrai nom. Avant de lire tout ça, j’avais écrit ceci, que je vous adresse quand même.
Cher Monsieur,
On ne connaissait jusqu’ici que votre pseudonyme. Il y a peu, renvoyant une lectrice à l’un de vos textes, vous avez ajouté : « Vous aurez mon nom, en prime ». Tous les curieux, dont je suis, ont donc pu connaître votre nom. En cliquant sur « images », j’ai pu vous voir, en uniforme d’officier supérieur, recevant une décoration, sous un beau
soleil. Dans un deuxième temps, j’ai pu lire des centaines de textes de vous. A la bonne heure !
Ayant soulevé, ici, il y a quelque temps, une tempête sur le thème pseudos-patronymes, j’ai promis de ne pas recommencer. J’ai tenu parole.
Il y a – on me les a énumérées – plein de raisons pour ne pas s’exposer et pour garder un prudent anonymat. Je les comprends.
Je reviens à vous. Quand on a eu la carrière militaire que vous avez eue et quand on a écrit tout ce que vous avez signé de votre nom, on pourrait fort bien abandonner ici son alias.
Rejoignez, j’évite l’anglicisme, l’heureux petit nombre !
Et par avance, pour suivre le langage du temps – me passerez-vous cette privauté ? – j’espère pouvoir vous dire sous peu : Bienvenue au club !
Bien cordialement.
@Savonarole
Planqué derrière un masque, ne vous privez surtout pas de jouer les snipers, contre moi ou contre d’autres. C’est un plaisir comme un autre.
@ Trekker @ adamastor
Désolé, je ne ne recommencerai plus.
J’aurais dû citer Thiebald Streibler, mort au Tonkin, bataille de Tuyen Quang, avec aussi le sergent Bobillot.
Fantastique épopée disparue de nos manuels d’histoire grâce aux pédagogues de l’Education nationale.
Morbleu ! L’entourage est galonné, des purs, des durs, des tatoués. Que des guerriers premiers fusils autour de moi, modeste pointeur-tireur d’un RA.
Les grandes douleurs sont muettes.
Le brave n’étale pas sa bravoure ni ne s’en glorifie…
De même que le savoir ne se tartine pas à la louche… etc.
A méditer :
« Le sage ne se glorifie pas de sa sagesse, le fort de sa force, le riche de sa richesse »
(Jérémie 9:23)
« bilan médiocre » ???
François Hollande n’aurait jamais fini son mandat sans la grâce des taux ultra bas !
Son bilan est catastrophique.
@ Claggart à admastor le 05 décembre 2016 à 08:53
« Le MAS 36 a été remplacé par le MAS 49/56 et non MAT 49/56 »
Eh ben voilà d’où vient mon insomnie !?
Je n’y croyais plus que quelqu’un vienne apporter cette rectification essentielle à ma vie.
Ouf ! MERCI Claggart ! 😀
@breizmabro | 05 décembre 2016 à 15:15
« Je n’y croyais plus que quelqu’un vienne apporter cette rectification essentielle à ma vie. »
J’adore ce genre d’humour !
@Trekker
Oui Schreiber qui donna sa vie pour son capitaine le comte de Borelli qui a écrit, entre autres, le magnifique poème « A mes hommes qui sont morts » sublime hommage à ses subordonnés.
@Tipaza
Oui Pessoa… je l’aime beaucoup. Il a beaucoup écrit non pas sous pseudonyme mais « sous » hétéronymes. Il a créé de multiples poètes qui avaient une « existence » propre…
Hélas il est mort jeune : 47 ans. Il écrivait mieux encore en anglais qu’en portugais…
@ adamastor
Un grand merci pour le lien. Je n’ai plus envie de plaisanter, et préfère vous dire que je suis toujours impressionnée par le courage physique et moral.
@Patrice Charoulet
Cher Monsieur,
Merci pour votre élogieux commentaire (au moins à mes yeux) et pour le mal que vous vous êtes donné à découvrir le personnage et ses textes…
Tipaza évoquait ici le poète portugais Fernando Pessoa. C’est l’exemple même de l’utilisateur de pseudonymes bien qu’ils soient à classer plutôt dans l’hétéronymie, car ses textes étaient vraiment l’œuvre des personnages qu’il créait et qui avaient une « vie » propre, indépendante. Je vous rejoins en ce qui concerne les alias… J’ai eu quatre identités. Celle de ma naissance, celle dont la Légion m’a affublé pendant deux ans et demi, celle de mon identité francisée (mais erronée pour cause ministérielle et enfin l’identité actuelle après que le ministère a fait la rectification dont j’ai eu vent 21 ans plus tard… Voyez… Alors très volontiers et Monsieur Bilger le comprendra, je vais signer mon commentaire de mon nom pour « rejoindre le club ».
Bien cordialement
@ Savonarole |e 05 décembre 2016 à 10:49
Vu que vous avez fait repentance et citez deux héros bien oubliés, vous serez dispensé d’arrêt de rigueur.
Mais vous avez quand même omis de mentionner Auguste Pavie, certes il ne fut militaire que fort brièvement. Qui se souvient en France à ce jour, de son oeuvre diplomatique et d’explorateur au Laos et Cambodge ? Replongez-vous derechef dans vos Malet & Isaac !
Nos « Batd’Af » et leurs joyeux ne méritent donc pas à vos yeux la moindre mention. Vous croyez peut-être qu’ils étaient l’ancienne appellation du Club Med et de ses GM ?
@ adamastor |e 05 décembre 2016 à 01:38
Merci pour cette information sur les Aspirants et sous-Lieutenants après 63-64, que j’avoue piteusement avoir ignorée jusqu’à ce jour.
J’ose me permettre une précision concernant le MAS 36 lance-grenades : vous parlez certainement du 36-51, il tirait les mêmes grenades qui seront utilisées après sur le MAS 49-56. Ce MAS 36-51 était encore utilisé dans le début des années 70, lors de l’instruction lance-grenades dans les unités TAP.
Le MAS 36 eut aussi une version CR, crosse repliable en aluminium et canon de 45 cm, que vous avez dû connaitre. Destiné initialement aux troupes alpines, il fut de 1945 à la fin des années 50 le principal fusil réglementaire dans les TAP. Son avantage, et c’était bien le seul par rapport au Garand et MAS 49 et 49-56, c’est qu’il se fixait sous le ventral comme une MAT 49.
Il connut une plus longue carrière comme accessoire d’instruction : ETAP pour les stages de brevet OA, et dans les centres d’entraînement commandos lors de certains exercices. Lors de ces usages, sa culasse à verrou était systématiquement enlevée. A ma grande surprise en regardant un reportage télé vers 1995, sur le centre d’entraînement commando-combat de jungle en Guyane (encadré par la Légion), il était encore utilisé dans les exercices en rivière et autres milieux hostiles.
Il était bien connu que dans l’armée de terre, les armes individuelles étaient conservées pendant X décennies. Dans les années 80, j’ai vu dans un centre mobilisateur des Lebel-Berthier Mle 34 stockés en parfait état de fonctionnement !
Monsieur Antoine Marquet, j’allais omettre avoir parcouru avec beaucoup d’intérêt quelques-unes de vos « Lettres d’Ailleurs » sur votre blog La Plume et le Képi. Tant sur le fond que la forme, vous égalez notre hôte ! En outre, chapeau bas, débuter à la Légion étrangère en tant qu’engagé étranger authentique, et y terminer votre carrière en qualité d’officier supérieur, certes vous n’êtes pas le seul dans ce cas, mais c’est quand même fort rare !
@adamastor | 03 décembre 2016 à 22:31
« Votre référence à la marine me fait vous rappeler que les midships assurent le quart comme les autres officiers… »
EOdR, EOR, c’est la même chose. Mais c’est EOR vous avez raison. Sur les midships qui assurent le quart : oui, et je suis bien placé pour le savoir. Mais c’est quand même à table que j’étais le meilleur, 12 kilos en 9 mois, je finissais le Margaux et le confit de canard même par mer 7 et 42 de gîte. Les marins de Navale étaient jaloux, au début ils me servaient du café, du jus d’orange, même des œufs au plat (interdits en théorie) pour me donner la nausée, pour les narguer je prenais le tout arrosé de ti punch du père Labat avec le pacha quand les autres vomissaient leurs boyaux.
Pour ça j’étais au top. De là à revendiquer une grande compétence militaire…
Mais se faire tuer oui, c’est malheureusement à la portée de tout le monde.
Comme dirait ce cher Donald mieux vaut éviter !
Mais bon, que de souvenirs. Et j’en ai appris des ragots, y compris sur notre NKM… qui m’est du coup sympathique.
@Philippe Bilger
Pauvre Madame Bilger qui ne voit pas la fin des commentaires sur ce billet de son mari. 203 commentaires au compteur ! En somme je crois que l’on a peu parlé de Monsieur Bayrou ! Ce n’est pas plus mal… J’espère que ce dernier commentaire clôturera la séquence « engagez-vous, rengagez-vous »… Merci en tout cas d’avoir permis ces hors sujet qui nous auraient valu des zéros pointés en dissertation.
@Trekker
Merci beaucoup pour votre éloge, mais je n’ai jamais eu une telle prétention… Lorsque Philippe Bilger mourra, dans très longtemps comme je l’espère, la langue française érigera un monument à sa mémoire au Père Lachaise avec l’épitaphe : « A Philippe Bilger, magistrat honoraire, la syntaxe reconnaissante ».
@Alex paulista
Eh bien… 42 de gîte à l’inclinomètre, il faut le faire. Ayant séjourné quelques périodes sur les bâtiments de la Royale je comprends bien ce que cela veut dire, en particulier le BTS Bougainville qui, pour pouvoir pénétrer dans les passes des lagons avait un tirant ridicule, raison pour laquelle la DRM l’a, plus tard, abandonné. J’ai vécu ça en particulier sur la route Mururoa-Hao. Dès que possible, changer de cap pour se mettre sous le vent de l’atoll… Très inconfortable tout de même. Je dormais entre la cloison de ma cabine et le matelas surélevé, bien coincé. Attaquer le Margaux du carré est aussi tout à votre honneur. Il est vrai que l’on mange bien dans ces « cercles de forme carrée »… et que l’on entend beaucoup dans les carrés…
@ antoine marquet | 06 décembre 2016 à 20:23
Et oui, c’est d’autant plus stressant quand vers 45 degrés est prévue l’éjection de la tourelle du canon de 100 qui fait office de brise-lames…
Mais heureusement le gîte n’est pas une donnée linéaire : il est beaucoup plus difficile de passer de 42 à 44 degrés que d’arriver à 40.
Souvenirs du golfe de Gascogne il y a tout juste vingt ans. Ça tapait pas mal. Et après ça s’est calmé, il a fait froid, on a même vu l’île de Sein sous la neige. Mais je vieux-chouffise.
Le Bougainville est un bâtiment plus grand, il prend moins de gîte, mais là c’est l’amplitude des montées et des descentes qui peut être désagréable.
J’étais sur aviso mais sur remorqueur (type Abeille Flandre) j’ai bien été bougé aussi. En SNLE aussi, en plus j’ai dû boire un bon bol d’eau en bienvenue, le tout avec cette odeur insupportable accumulée pendant des semaines de plongée.
J’espérais encore à l’automne que la gauche pourrait se relever et éviter de se faire éjecter du pouvoir au bout d’un seul mandat, mais depuis évidemment je me suis rendu à la raison. J’aurais voté Hollande sans hésiter car je persiste à ne pas comprendre l’opprobre dont il est l’objet, mais je ne veux pas cautionner l’autoritarisme impatient de Valls, les lubies pseudo-modernistes de Macron et j’ai peu d’espoir que Benoît Hamon que j’aime bien (vive les 32 heures, et même les 28, soyons fous !) passe la primaire de gauche. Mélenchon, soyons sérieux, je ne suis pas communiste.
Je ne veux pas en être réduit à voter Fillon qui me navre par son amour de la voiture et son indifférence aux questions écologiques, son conservatisme sur les questions de société et sa naïveté économique, le coup du moins d’impôts pour les classes fortunées pour relancer l’emploi et l’économie on nous le fait à chaque coup depuis trente ans et ça ne marche pas car structurellement il n’y a pas de travail correctement payé pour tous dans nos sociétés occidentales, voyez le nombre de travailleurs pauvres en Allemagne par exemple. Et ses projets sur la sécurité sociale me font peur. Le candidat de droite classique parfait, celui des notables, des médecins, des chefs d’entreprise et des cadres, pitié pas ça. Même si les goûts musicaux de sa jeunesse (les Who, Lavilliers et Renaud, oui oui !) laissent entrevoir quelqu’un de moins caricatural que ce que je présente, mais c’est accessoire.
Alors Bayrou le Béarnais bien sûr que oui qu’il faut qu’il y aille, ses petits lieutenants de l’UDI ne lui arrivent pas à la cheville. Voilà un homme intelligent tout en étant pédagogue, qui ne veut pas infliger des chocs trop douloureux à toute une partie de la population déjà bien amochée par la crise économique et les interrogations existentielles de notre époque, qui n’a pas de parti de godillots derrière lui et pourra rassembler au-delà de son camp (il n’aura pas le choix). Ce que je sais de lui par ailleurs me laisse à penser que c’est quelqu’un d’honnête. Et puis le Sud-Ouest et plus particulièrement le Béarn nous ont toujours fourni des hommes politiques de valeurs, même si Mme Alliot-Marie est l’exception qui confirme la règle. Hollande pourra en plus, s’il a un minimum d’élégance, l’aider un peu de la où il est pour lui rendre la pareille car c’est Bayrou qui l’a fait élire, n’oublions pas.
Allez-y M. Bayrou, allez-y, il paraît que Mitterrand vous a prédit l’Elysée qu’il avait aussi prédit au couple Hollande/ Royal, c’est peut-être le bon moment et vous n’aurez pas de regrets ensuite, allez-y !