Mieux vaut Qatar que jamais !

On prend les Français pour des imbéciles.

L’antisarkozysme serait le machiavélisme du pauvre, selon Thomas Guénolé. Mais alors un machiavélisme bien maladroit car en pleine lumière et dévoilant sans gêne son argumentation !

En revanche, je me demande si le sarkozysme ne serait pas lui-même un machiavélisme de piètre qualité, affichant ses coutures et ses visées.

Quand j’ai entendu l’ancien président de la République questionné sur TF1 par une Claire Chazal fidèle à elle-même pour la conduite des entretiens politiques, c’est-à-dire insipide et mollassonne, je l’ai trouvé à peu près aussi crédible dans sa façade sereine et pleine d’équanimité que François Hollande dans le rôle du « bon gros » qu’il affectionne pour tromper son monde.

Son intention de créer un Comité des anciens Premiers ministres, derrière l’apparente concertation qui semble l’inspirer, est en réalité un piège redoutable et cynique.

On est bien obligé d’évoquer les étranges sinuosités de Dominique de Villepin dans ses relations avec Nicolas Sarkozy. Pendant près de quinze ans, ils ont été à couteaux tirés, avec une violence et une démesure qu’ils ne tentaient jamais de dissimuler tant elles révélaient l’authenticité d’une haine à la fois personnelle et politique. Depuis juin 2014, c’est un risible et singulier retournement. On entend quasiment Dominique de Villepin s’écrier « Embrassons-nous, Sarkozy ! » Celui-ci, paraît-il, a miraculeusement changé, « il a tiré les leçons de l’expérience du pouvoir » (JDD, Le Parisien, Le Figaro).

Qui peut croire une seconde au surgissement sincère de cet univers irénique, à l’accord subit de ces belles âmes seulement préoccupées de la France et de son avenir, quand la candeur n’est pas leur fort ?

Les Français sont-ils assez naïfs pour ne pas soupçonner derrière ces voltes douteuses et ces arrangements opportunistes des coulisses dans lesquelles on ne souhaite pas qu’ils entrent ? Sont-ils assez crédules, eux qui ont déjà l’obsession complotiste même devant des événements limpides, pour ne pas deviner du malsain sous la superficie convenable ?

Il faut dire que les citoyens commencent à en avoir l’habitude. L’enthousiasme frénétique de Bernadette Chirac pour Nicolas Sarkozy, contre son couple et sa famille, n’était-il pas déjà infiniment suspect, lié à des connivences et à des bienveillances financières ? Sans l’ombre, en tout cas, d’une bienveillance politique puisque Nicolas Sarkozy n’aura cessé de s’opposer effrontément à Jacques Chirac.

Pour cette « magnifique » réconciliation entre l’ex-président et l’ancien Premier ministre, d’aucuns, qui ont le tempérament trop sec et l’esprit trop vif pour l’applaudir, évoquent « un pacte de non-agression entre deux hommes ayant chacun des liens très étroits avec le Qatar et des relations communes, notamment le riche homme d’affaires Alexandre Djouhri » (Le Monde).

Y aurait-il eu par ailleurs une volonté de damer le pion à son ancien directeur de cabinet Bruno Le Maire, qui ne s’est pas contenté de se présenter à la présidence de l’UMP mais a obtenu un score estimable qui lui ouvre peut-être d’autres perspectives ? Celui-ci en tout cas a fait le mystérieux, laissant entendre qu’il avait la clé du rapprochement incongru entre ces deux susceptibilités longtemps à vif. Mais en nous laissant sur notre faim.

Machiavélisme, s’il existe, qui manque son effet pour d’évidents motifs psychologiques. Pour qu’une entente apparaisse comme vraiment cordiale et des retrouvailles de bonne foi au bout d’une aussi longue période d’antagonismes personnels, judiciaires et politiques, il convient qu’elles s’accordent avec les tempéraments, qu’elles soient rendues plausibles par les caractères. En l’occurrence, la nature de chacun est aux antipodes de l’oubli des offenses sauf si leurs intérêts secrets exigeaient l’inconcevable.

Nicolas Sarkozy va recycler Dominique de Villepin dans ce Comité et je ne doute pas que ce dernier retrouvera avec satisfaction un rôle qui le changera de sa lassante vision internationale partout et toujours : il faut du compromis, de la négociation et du dialogue mais jamais il ne nous donne la solution pour les créer, les susciter !

François Fillon a d’emblée refusé de participer à ce cénacle que des grossiers ont qualifié de « comité de vieux cons ». Il a eu raison d’autant plus que lui, malheureusement, peut se permettre l’audace du rejet. Depuis la polémique l’ayant opposé à Jean-Pierre Jouyet et ayant ruiné sa cause pour la primaire de 2016, il n’a au sens propre plus rien à perdre en s’affranchissant de toute prudence. Puisqu’il n’a plus l’espérance de gagner.

Alain Juppé n’a pas encore donné sa réponse définitive, dans l’attente de précisions. A mon sens – mais je ne suis qu’un minuscule Fabrice del Dongo témoin de cette bataille partisane – il devrait s’abstenir.

Il est clair que son implication dans ce Comité n’aurait pour but que de le banaliser, d’étouffer ce qu’il a de singulier et d’intègre et de le mettre, avec cette inévitable promiscuité, sur le même plan, notamment éthique et judiciaire, que d’autres plus contestés.

Il suffit de se rappeler Nicolas Sarkozy osant évoquer le passé judiciaire d’Alain Juppé. Il s’est attiré une réponse cinglante soulignant qu’il n’y avait pas « photo » entre eux, puisque Nicolas Sarkozy est nommé et visé dans onze procédures au moins. Toutefois, cette apparente maladresse de l’ex-président montre à quel point tout ce qui sera de nature à ruiner la réputation de son adversaire dans un domaine qui est son énorme point faible à lui, sera bienvenu et exploité.

Il est absurde de juger les suites immédiates de l’élection du 29 novembre comme la lutte finale alors que celle-ci ne fait que commencer ; qualifier Alain Juppé ou François Fillon de « mauvais perdant » n’a rigoureusement aucun sens.

A l’intérieur de ce Comité, aux côtés de Sarkozy, Villepin et Raffarin, Alain Juppé apparaîtra forcément comme l’un des leurs. En demeurant à l’extérieur, il parviendra à mieux respirer. L’air pur ne lui fera pas défaut et il n’arrivera pas à la primaire exsangue, dépouillé de ce qui faisait peur à Nicolas Sarkozy et, donc, évidemment déjà battu.

Pour Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin, mieux vaut Qatar que jamais et, pour Alain Juppé, il n’est nul besoin de machiavélisme pour avoir le sarkozysme mesuré et vigilant!

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Voir les Commentaires (65)
  1. Jean-Paul Ledun@Philippe Bilger

    Grâce à la grève des pilotes de la Lufthansa, j’ai eu tout le temps de finir un bouquin ennuyeux mais riche en enseignements :
    « La chute du président Caillaux » de Dominique Jamet (éditions Pygmalion !)
    Ce que vous nous rapportez Philippe n’est pas nouveau.
    La violence des hommes du même cénacle politique n’avait rien à envier aux querelles de « crocs de boucher » dont vous nous faites ici un rappel (bis repetita).
    Caillaux et Barthou ne partaient pas en vacances ensemble.
    Les Russes d’alors finançaient Calmette et son Figaro dans sa campagne de calomnie avant de payer un étudiant « Villain » pour s’occuper de Jaurès (d’après les on-dit)..
    M’me Trierweiler n’est qu’une pâle copie de M’me Caillaux (acquittée et blanchie alors qu’elle a bien tué un homme !).
    Et vous voudriez nous éblouir avec vos petites histoires internes à un parti politique ?
    Il aurait été sympa (et je sais que vous êtes sympa, lâchez-vous Philippe !) de reconnaître que l’élection interne s’est très bien déroulée. C’est quand même une nouveauté pour l’UMP…
    Comme vous, je ne souhaitais pas voir Sarko l’emporter. J’ai pris le parti de Bruno Le Maire qui a vraiment fait une campagne de projet (merci sylvain pour les cacahuètes).
    Mais quand même ! Ca remue sec à l’UMP ! Il faut au moins lui laisser ce talent.
    Ce n’est pas un Sarko qu’il faut mais dix de sa trempe pour réveiller la France de sa torpeur !

  2. Jean-Dominique Reffait

    Ah les titres de Philippe ! Vous devriez vous associer avec un dessinateur de presse pour mettre en scène ce talent particulier de ramasser en quelques mots les multiples dimensions d’un sujet !
    Quand on sait que pour N. Sarkozy, un Premier ministre n’est qu’un collaborateur, je comprends ceux qui ne sont pas pressés d’être ramenés à ce statut. On voit bien que Balladur a envie d’en être et l’on devine bien pourquoi : il n’existe plus. Pareil pour Villepin dont le destin politique a sombré dans l’emphase et qui demande poliment à sortir de la chambre froide de la boucherie sarkozienne. Mais pour ceux dont l’encéphalogramme vibre encore, quel intérêt de noyer leurs voix parmi cet aréopage de grands inutiles ?
    Fillon évacué – je ne suis pas certain que l’affaire Jouyet reste longtemps dans les mémoires mais Fillon a l’art de se griller tout seul – A. Juppé a tout à gagner à se positionner comme le seul présidentiable crédible à côté d’un Sarkozy chef de parti. En prenant l’UMP, pour des raisons d’urgence judiciaire, N. Sarkozy est contraint au discours d’union : nous ne sommes plus en 2004, il n’est plus le chef nouveau et indiscutable qu’il fut alors, il ne prend pas l’UMP en pleine ascension mais pour limiter la casse dont il est l’auteur. Certes, il veut en changer le nom, comme ces compagnies aériennes qui changent de logo après un crash meurtrier, mais cette manoeuvre marketing ne peut abuser personne puisque le commandant de bord tuméfié est encore aux commandes. En attendant, N. Sarkozy se coince tout seul : soit il se déclare tôt, comme il l’avait originellement prévu, dès 2015, pour la présidentielle et c’est l’unité faiblarde de l’UMP qui éclate, ou il est contraint d’attendre et de laisser Juppé seul en course au point que les Français s’habitueront à ce qu’il devienne le candidat naturel de la droite.
    Les élections locales prochaines sont également une raison supplémentaire pour A. Juppé de ne pas se mouiller dans l’appareil du parti. Avec le FN en embuscade, on doit s’attendre au pire de la part de N. Sarkozy, tant pendant la campagne que lors des résultats où le risque d’un FN devant l’UMP n’est pas mince, avec les connivences qui ne manqueront pas de se faire jour pour sauver tel ou tel siège ou pour composer des majorités exotiques. Juppé a tout intérêt à se maintenir à l’écart de la triste tambouille qui se prépare.
    Je crois donc que Juppé a un boulevard devant lui, l’hypothèque Sarkozy étant levée, pour adopter l’attitude gaullienne de l’homme au-dessus des partis, rassembleur de la droite et du centre. On peut regretter que Borloo ait été contraint de se mettre en retrait mais il aura le bon matelas de Bayrou pour le soutenir au centre. En tant que démocrate et républicain, c’est évidemment ce que je souhaite.

  3. Pour le Qatar, la France est un paradis fiscal car les Qataris sont exonérés de nombreux impôts quand ils investissent en France. Quand M. Hollande a tenté de renégocier le mémorandum qui lie la France au Qatar et vice versa, il a essuyé une fin de non recevoir.
    De là à affirmer que le Qatar est la solution sine qua non de l’avenir politique en France, il y a un grand pas que je me garderai bien de franchir.

  4. N. Sarkozy est aussi sincère dans son désir de rassemblement qu’en 2012 quand il déclarait se retirer de la politique. Il est clair qu’il va rapidement tout faire pour ne devenir que le seul « candidat naturel » de la future ex-UMP formatée pour son avenir politique et éliminer les concurrents bernés. Le quidam qui regarde le marigot est-il dupe ? Pitoyables ils sont.

  5. Les intérêts de cette petite monarchie très riche utilisent des marionnettes comme Villepin ou Sarkozy dans une stratégie de séduction européenne. Cette péninsule guère plus grande que la Gironde et pétrie de gaz, de pétrole, a délibérément choisi la voie du sport dans sa diplomatie afin de se protéger notamment de son encombrant voisin saoudien. Si le PSG ou Paris-Saint-Germain est devenu pour certains QSG ou du moins une équipe très ambitieuse, c’est par l’entremise de l’ancien président de la République, fan du seul club de foot pro de la capitale-marque. Dominique de Villepin, diplomate d’ascendance, pratique avec efficacité la course à pied mais n’a toujours pas été nationalisé par le Qatar, qui l’a déjà fait avec certains espoirs aux semelles de vent venus de la vallée du Rift, du Kenya.
    Que vous utilisiez dans vos translations scooter, conduite intérieure ou navette spatiale, les prix de l’essence baissent, vous l’avez noté. Parce que l’Arabie saoudite membre éminent de l’OPEP* a décidé de mettre en difficulté la Russie – où le rouble a été sérieusement dévalué – et les Etats-Unis d’Amérique et leur pétrole de schiste qui avait changé l’offre depuis quelques années lorsque les prix étaient hauts. Ainsi que d’autres collègues de l’OPEP, ce qui risque d’y provoquer quelques remous en interne… Un schisme ? Le Qatar renâcle quant à lui devant cette baisse de revenus qui pourrait durer et le faire s’interroger sur ses investissements en Europe notamment.
    En attendant, costards gris, mollets noirs ou carnets d’adresses en croco bien dodus, le Qatar recrute mieux que Pôle emploi cadres, à vot’ bon coeur messieurs dames.
    OPEP* : Organisation des pays exportateurs de pétrole, pays issus de ce qu’on appelait le tiers-monde.

  6. calamity jane

    Ca partait vraiment bien Monsieur Bilger ! Ca mordait bien ! Et ensuite, comme la situation que vous relatez il y a un petit relâchement !
    Mais parce qu’il n’a jamais été un homme qui pense les choses pour la France… Sur le croc de boucher, la barbaque a dû sécher et comme il devient un ancien président de la République avec poste secondaire dans l’opposition donc, il se doit de reléguer ceux qui lui rappelleraient son déboire à la place qu’il occupe lui-même actuellement. Ceci pour la version simpliste.
    Catharisme ? Ah ! j’hésite.

  7. Pour ce qui est du nouveau nom de l’UMP, le revenant doit penser que « NLF II » ferait l’affaire. Prononcer Nique la France deux.
    …Et puis qu’est-ce qui serait le plus sidérant pour l’électeur moyen : qu’il se montre en train de pédaler ou de ramer ?

  8. Marc GHINSBERG

    Tout à fait d’accord cher Fabrice. A tous les reproches que vous faites à Nicolas Sarkozy, j’en ajouterai un : l’absence totale de subtilité, cette manie de prendre les autres pour des imbéciles, cette conviction fortement ancrée chez les sarkozystes (c’est d’ailleurs à ça qu’on les reconnaît) que plus c’est gros plus ça passe.
    Il en est ainsi de la proposition de créer un « comité naphtaline » pour reprendre l’expression d’un narquois qui regrouperait les anciens PM et de la soudaine et improbable réconciliation avec Dominique de Villepin. Cette invention est totalement inutile puisque les anciens PM sont membres de droit du bureau politique de l’UMP. En fait, N.Sarkozy n’a d’autre objectif que de tenter de neutraliser A.Juppé et F.Fillon, de leur donner un rôle de collaborateur en les confinant dans une instance consultative. Il n’a bien entendu aucune illusion sur les chances de succès d’une telle mascarade. Mais il les aura obligés à décliner son offre et, pense-t-il sans doute, les aura fait passer pour des diviseurs seulement guidés par leurs ambitions personnelles alors que, lui, se sera donné le beau rôle du rassembleur contrarié. La ficelle est grosse, elle ne trompera que ceux qui le veulent bien.
    Quant à la réconciliation avec Dominique de Villepin elle illustre parfaitement la phrase de Machiavel qui semble avoir été écrite pour la circonstance : « Celui qui pense que, chez les grands personnages, les nouveaux bénéfices font oublier les vieilles injures, il s’abuse. »

  9. Bonjour Philippe Bilger,
    « Son intention de créer un Comité des anciens Premiers ministres, derrière l’apparente concertation qui semble l’inspirer, est en réalité un piège redoutable et cynique. »
    Pas besoin d’avoir fait Sciences Po pour comprendre que ce Comité des vieux singes est une arnaque comme Nicolas Sarkozy en a le secret.
    On imagine mal Alain Juppé et François Fillon, ouvertement candidats à la primaire, accepter de se retrouver dans un comité qui serait sous la coupe du nouveau président de l’UMP.
    Reste J-P Raffarin le jésuite qui sait qu’il ne pourra jamais être président de la République et n’a pas son pareil pour s’accrocher à la roue de celui qui peut lui apporter un poste honorifique. Et puis il y a Dominique de Villepin le magnifique (c’est vrai qu’il a belle allure et aurait fait un président très présentable) qui est prêt à se rallier à son ennemi de toujours.
    On imagine le plaisir de Nicolas Sarkozy de voir celui qu’il voulait pendre à un croc de boucher venir aujourd’hui lui manger dans la main.
    La politique montre la nature humaine sous ses airs les plus détestables. Et là je pense qu’on a atteint les limites de l’acceptable.

  10. Mais c’est que vous venez, cher M.Bilger, de justifier les opinions les plus négatives au sujet de la vie politique. Il reste à espérer que des gens aussi tordus puissent faire quelque chose de bien, sinon, qui ?
    De plus, à force, comme chacun de nous, de déprécier notre personnel politique, le résultat n’est-il pas de conforter le rôle des administratifs qui assurent la permanence de l’Etat ?
    Il est vrai que votre billet ne concerne que les arrangements et luttes éternelles de l’accès au pouvoir qu’on retrouve, même en minuscule dans les associations de pêcheurs ou de bienfaisance.
    Qu’en suite, la voie est libre pour l’œuvre, sauf, hélas, à s’achopper sur les pierres et s’embarrasser dans les buissons d’épines laissés par les précédentes luttes.
    Il en faut du courage pour commenter le contenu d’un camion de voirie.
    @ breizmabro
    Merci pour la moquette. Je saurai qu’il y a des gens auxquels on ne répond pas.

  11. Citizen pas Kane

    « Pour Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin, mieux vaut Qatar que jamais »
    C’est conforme à la caricature des Guignols de l’info mettant en jeu ces deux personnages et sous-entendant que D. de Villepin, ancien destinataire du croc à boucher, a vendu son âme sur l’autel du profit. « Pense à l’argent du Qatar » font-ils dire à la marionnette de Sarkozy.

    « L’enthousiasme frénétique de Bernadette Chirac pour Nicolas Sarkozy, contre son couple et sa famille, n’était-il pas déjà infiniment suspect, lié à des connivences et à des bienveillances financières ? »
    … tickets dans de prestigieux comités d’entreprises du luxe ? Reconnaissance du ventre ? Non ! C’est de la diffamation !

    Quant au comité des glauques sentant la naphtaline c’est tellement cousu de fil blanc qu’on en arrive presque à se demander si ce n’est pas une maladresse volontaire tant la réplique sanglante en fin de non recevoir des mis en cause était prévisible.
    C’est du même ordre d’idée que la velléité de maintenir les conférences internationales, machine à cash incroyablement lucrative pour quelqu’un qui est nul en anglais et nul sur le fond (effroyables platitudes, digression aberrante des idées de Thomas Piketty, etc.). Trois fois moins bien payé qu’Hillary Clinton. On comprend pourquoi.

    Sarkozy veut rassembler sa famille politique après avoir raté son élection interne qui aurait dû être un plébiscite et qui n’a été qu’un bide. Sarkozy, jaloux de Bruno le Maire, reproche aux médias d’avoir chanté les louanges de l’extraordinaire succès de ce dernier, sans daigner condescendre à flatter son nombril à lui.
    Sarkozy est son pire ennemi : une machine à cliver et à fabriquer de la haine de la part de ses amis et de sa famille politique. Sans parler de celle, structurelle, des adversaires trop heureux de cette diversion pour détourner de leur propre bashing.
    En accumulant bourde sur bourde, comment l’ex-président espère-t-il être élu à la primaire de 2016 (si tant est qu’elle existe et qu’elle soit plurielle, ouverte et transparente), et arnaquer les 2/3 des Français qui ne veulent pas de lui. Car c’est bien d’une arnaque qu’il s’agit : forcer un peuple – qui le rejette massivement – à l’élire à la magistrature suprême sous couvert d’une manipulation reposant sur un vote constitutionnel à deux tours, et un adversaire pressenti du second tour présumé plus repoussant que lui-même ? « Jouer placé au premier tour pour l’emporter au second » disait Bernard Debré ? Il n’avait que trop raison : stop au délire ! On a élu Hollande, le nul, par rejet de la personnalité et du bilan de Sarkozy et on fomente à présent le projet miroir ? Dans quel état de déliquescence notre pays est-il tombé ?

    « On prend les Français pour des imbéciles. »
    L’illustration vient d’en être apportée par les derniers journaux télévisés. Après avoir encensé les patrons comme larrons en foire, voilà à présent – sous couvert de Pacte de responsabilité prétendument non respecté – que Valls et Macron, de concert, tapent sur eux appelant au respect de leur responsabilité et de leurs engagements. Quels engagements ? Ceux décidés unilatéralement sur la base d’un moyen éculé ?
    C’est comme pour le capitaine du Concordia qui fuit le bateau avant que n’ait été évacué le dernier passager. Ce n’était pas la responsabilité du capitaine si le navire s’est échoué, s’il y a eu des morts, et s’il a fui avant terme sa propre implication contractuelle. Pour le gouvernement, la ritournelle est inchangée : c’est pas ma faute, c’est celle des autres, en l’occurrence les patrons. Si la France est mal gouvernée, c’est pas la faute du pouvoir, c’est celle de l’Europe, la vilaine.

    François Hollande se complaît dans l’incompétence et l’impopularité, comme un goret dans une marre de boue. Ça finira quand ?… et comment ?

  12. Xavier NEBOUT

    Les causeries de salon ou de troquet, les Français en ont aussi marre que des histoires de personnes.
    Il est d’ailleurs dommage que M. Bilger ne lise pas mes commentaires, car il finirait par ne plus se mélanger les pinceaux entre être et personne.
    Donc, les Français, ils n’attendent qu’un programme pour les sortir du pétrin dans lequel la pègre politicarde de vraie gauche et fausse droite nous a enfoncés depuis 1981.
    Or, à ce jour, il n’y a que le FN qui en propose un.
    Ensuite la question se pose juste de savoir si c’est celui de l’Albanie de la belle époque des années 60, ou celui de la Suisse.

  13. Bravo Philippe Bilger de dire clairement ce que tous les observateurs politiques savent mais ne disent pas : la stupéfiante réconciliation Sarkozy-Villepin n’a pour seule explication que leurs intérêts croisés dans des affaires très louches au Qatar.

  14. Carl+Larmonier

    Cette nouvelle liaison contre-nature de Nicolas Sarkozy avec Dominique de Villepin qui lors d’anciens temps étaient les pires ennemis du monde peut faire sourire dans les chaumières. Peut-être que l’on peut parler plutôt de meilleurs ennemis du monde aujourd’hui comme dans la chanson d’Obispo.
    Par contre je pense qu’à côté de ces multiples jeux de dupes, une autre entité se développe et prend de plus en plus une forme dangereuse au plus haut point, c’est le Front national.
    Eh oui, autrefois Sarkozy avait réussi, dans un acte de subtile décalcomanie, à siphonner une partie non négligeable du Front national mais chat échaudé craint l’eau froide et les Français ne sont pas aussi cruches qu’on aimerait qu’ils le soient. Ils risquent de préférer dans le futur amplement plus l’original à la pâle copie cette fois.

  15. Franck Boizard

    @Xavier NEBOUT
    «Or, à ce jour, il n’y a que le FN qui en propose un.
    Ensuite la question se pose juste de savoir si c’est celui de l’Albanie de la belle époque des années 60, ou celui de la Suisse.»
    Hélas, la réponse est dans votre question.

  16. hameau dans les nuages

    @ genau | 03 décembre 2014 à 10:31
    Que j’aimerais avoir votre plume pour dénoncer la chose la plus ignoble……..la Trahison.
    11 mars 1963.

  17. «On prend les Français pour des imbéciles. »
    Stephen Hawking dans un entretien publié ce jour dans Le Fig., a été encore plus dur, il a affirmé :
    … »Les formes primitives d’intelligence artificielle que nous avons déjà se sont montrées très utiles. Mais je pense que le développement d’une intelligence artificielle complète pourrait mettre fin à la race humaine ».
    « Une fois que les hommes auraient développé l’intelligence artificielle, celle-ci décollerait seule, et se redéfinirait de plus en plus vite », a-t-il déclaré. « Les humains, limités par une lente évolution biologique, ne pourraient pas rivaliser et seraient dépassés », a poursuivi Stephen Hawking.
    À l’évidence S.H. ne connaît pas le milieu politique français, car il n’aurait pas projeté cette sinistre prédiction dans le futur, mais en aurait fait la simple constatation présente.
    Faisons un bilan rapide de l’état des lieux.
    À tout seigneur, tout honneur, commençons par
    F. Hollande.
    F. Hollande a l’intelligence du verbe, capable de raconter n’importe quoi avec l’air d’y croire et peut être y croit-il d’ailleurs.
    Cette intelligence est de l’intelligence acquise, celle que l’on apprend sur les bancs des grandes écoles où l’on apprend à penser (un peu), à réfléchir (un peu plus) et à parler, pour ne rien dire souvent.
    Mais il n’a pas l’intelligence innée, celle de l’action dans sa violence, lorsqu’il faut trancher rapidement entre deux décisions également fausses. Celle-là ne s’apprend pas, on la possède à la naissance ou pas. Et il ne l’a pas !
    N. Sarkozy à présent.
    On pourrait dire que c’est l’inverse, l’un est le négatif de l’autre. Une intelligence innée avec sa capacité de décision tous azimuts, et les dégâts que cela peut causer. Il lui manque l’acquis et le poli que donnent de longues études brillantes. Aucune intelligence acquise, l’individu brut de décoffrage, ce qui fait son charme pour ceux qui aiment ça.
    A. Juppé essaie de concilier l’intelligence acquise, et elle est grande, avec celle innée qui n’est pas petite. Mais voilà qu’entre les deux – qui feraient le bonheur de beaucoup – se glisse la vanité de se savoir le meilleur. Il surjoue le vieux sage paisible, mais à la moindre contrariété il redevient celui qui est droit dans ses bottes, cassant et méprisant.
    Tellement intelligent qu’il est prêt à faire alliance avec l’âne du Béarn, considérant qu’il est assez intelligent pour deux.
    On le voit nous sommes dans la situation où l’intelligence artificielle a de beaux jours devant elle.
    Pour en revenir au sujet du jour, le Qatar, ou presque.
    Je rêve qu’un jour de débat contradictoire entre ces brillants politiques et d’autres, un journaliste plein de courage et d’humour leur présente brusquement une carte du Moyen-Orient sans frontières ni aucune indication, et leur demande de pointer en trois secondes chrono où se situent le Qatar et sa capitale.
    Je ne doute pas qu’ils réussissent tous brillamment ce test très facile.
    D’ailleurs essayez vous-mêmes, amis blogueurs. Comme je vous sais doués, vous avez les frontières.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9ographie_du_Moyen-Orient#mediaviewer/File:Relief_Map_of_Middle_East.jpg

  18. « Les bons juges intrépides, incorruptibles, face au truand charismatique »…
    Ce pourrait être le pitch d’un film qui sort sur les écrans en ce moment, que visiblement M. Bilger adapte à sa rancœur réchauffée comme on réchauffe un mironton : à petit feu, longtemps et en touillant de temps en temps…
    Je n’ai jamais voté Sarkozy mais je reconnais qu’il a « mouillé la chemise » souvent pendant son quinquennat, alors forcément quand on se bouge ça se voit et on prend des coups.
    Ce qui ne risque pas d’arriver au p’tit gros.
    Vous qui êtes amateur de foot vous le savez que les avants prennent plus de coups que les arrières, non ?
    Bref vous nous faites tout un billet sur votre ennemi préféré, lui reprochant tout et surtout… tout, car quoi qu’il fasse, à vos yeux il est disqualifié pour avoir en « off » été entendu dire, par on sait qui, le jour de l’entrée solennelle des magistrats, qu' »ils étaient tous alignés comme des petits pois » 🙁
    La belle affaire en vérité ! Mais la sensibilité corporatiste est chatouilleuse, nous l’avions lu sur le mur des… constructeurs.
    Je n’ai jamais voté Sarkozy (bis), ni pour un/une Le Pen, encore moins pour Hollande la représentation nationale du haut fonctionnariat, la partie détestable des fonctionnaires, celle qui regarde du haut de ses connaissances la plèbe.
    Aujourd’hui M. Bilger nous mirontonne (tonton et tontaine) une fois de plus, son Sarkozy-le-truand tout en faisant revenir sur un autre feu les vieilles recettes à la « Juppé le fin cuisinier », celui, ô miracle, qui ne s’est pas fait prendre dans le filet à grosses mailles du nouveau Président de l’UMP.
    Quel homme ! Quel fin politicien ! Quel flair ! Il est vrai que lui quand il était ministre, était connu comme le roi des chausse-trapes façon Chirac, donc là il avait une longueur d’avance sur le p’tit jeune dans le truc.
    Juppé droit dans ses bottes n’a peur de rien ni de personne, et vous allez voir ce que vous allez voir.
    Pour l’instant, comme pour sœur Anne… ;-(
    Après nous avons la victime consentante de Sarkozy : Fillon le sadomaso, celui qui s’est fait violenter mais qui, visiblement, a aimé ça cinq ans durant… 😀
    Le seul à la hauteur serait Le Maire (que j’apprécie beaucoup) mais formaté à l’ENA il a le charisme d’une huître et, malheureusement pour lui, c’est un truc inné, on l’a ou on ne l’a pas. Dommage.
    Donc : retour à Sarkozy, « ce pelé, ce galeux d’où nous vient tout le mal (…) » disait déjà La Fontaine (qui pourtant ne connaissait pas Sarkozy ;-))
    Alors maintenant les TSS (Tout Sauf Sarkozy) vont-ils devenir les V.M (Votez Marine) ?
    On est bien tintin. Merci M. Bilger !

  19. calamity jane

    Magnifique ! Je me demandais : qui a démissionné
    du Conseil constitutionnel ? Un ancien président ? Oui, mais lequel ?
    Le type il avait son plan depuis sa défaite et avec l’aide de braves serviteurs de l’Etat, voir Conseil constitutionnel, il réussit à revenir ! Au troisième plan (car avant sa personne, il y a le chef du parti dont est membre l’actuel président !)
    Il invente la cathar-six (six anciens pm) et la paille pour siroter les efforts de Bruno Le Maire…
    Qu’il n’oublie pas qu’avant il était président, qu’il monopolisait les chaînes de télévision et les instituts de sondage… MAIS CA C’ETAIT AVANT… la catastropisaller !

  20. Rousselot Jean-Paul

    Bonjour,
    « Du croc au boucher et des coups tordus »
    Ce blog confirme toutes nos supputations car nous n’avons pas votre réseau de connaissances et de confirmations.
    C’est nouveau chez vous Philippe Bilger cette attaque sur la silhouette de F. H… « bon gros ».
    Avec seulement Balladur et Galouzeau ce comité ne devrait pas exister.
    L’UMP sous vigilance rouge.
    N.Sarkozy n’a pas changé. Ce grand spécialiste des discours chloroformés, qui ressasse sa vengeance, est un grand pro de la politique et des coups tordus très bien organisés. Ses sbires ont recommencé leur chantage.
    Alors oui, la vigilance s’impose pour ceux qui ne souhaitent pas sa présence et qui le combattront en 2016. Mais d’ici là il faudra être encore vivant politiquement.
    Vrai ou faux
    Est-il vrai que le directeur général de l’UMP Frédéric Péchenard détiendrait des dossiers sur de hauts responsables de la justice ?

  21. Son intention (de Nicolas Sarkozy NDR) de créer un Comité des anciens Premiers ministres, derrière l’apparente concertation qui semble l’inspirer, est en réalité un piège redoutable et cynique.
    Philippe enfin ! M-ê-m-e m-o-i pas terrible en politique j’ai flairé la carambouille à sept lieues. Vis-à-vis du maire de Bordeaux plus particulièrement. D’un autre côté bon, ce serait l’occasion pour « Doudou » Balladur de faire un dernier tour de piste. Nicolas fut son jeune Turc, avant sa traversée du désert entre Agriates et Sahara.
    Surtout, qu’un ancien double Premier bourré d’adjuvants – Jacques Chirac – s’invite à la fête du Comité serait irrésistible. Est-ce que ce monde est sérieux ?

  22. @ JD Reffait
    « On peut regretter que Borloo ait été contraint de se mettre en retrait »
    Qui regrette Borloo à part vous ?
    C’est un bon politique mais un très mauvais gestionnaire et son Grenelle de l’environnement dont on a fait tout un fromage n’a débouché sur rien sinon à faire payer par le contribuable des panneaux solaires chinois. Où sont les 500 000 emplois verts promis ? (question mensonge, c’est un vrai politique).
    J’espère également comme vous que Juppé saura prendre les bonnes décisions pour barrer la route à Sarko mais la justice l’aidera peut-être. Par contre, je ne suis pas sûr qu’il ait perdu ce côté « droit dans ses bottes ».

  23. Marc GHINSBERG

    @Xavier NEBOUT
    Visiblement vous avez lu Heidegger. Jean Rostand, le célèbre biologiste, aussi. C’est ce qui lui a fait dire : « Les grenouilles sont les êtres de l’étang ».

  24. Halte au feu ! Ya l’étagère des pots de confiture qui dégringole.
    Après le secrétaire d’Etat aux Anciens combattants Kader Arif, Faouzi Lamdaoui chef de cabinet du candidat Hollande lors de sa campagne présidentielle a été nommé conseiller 🙁 du Président en mai 2012.
    Un frère de Lamdaoui, titulaire d’un compte suisse sur lequel ont été versées des sommes provenant d’Alpha Distributions (la société de l’autre, le frère) sera également cité à comparaître pour « blanchiment d’abus de biens sociaux ».
    Et ils sont même pas Quataris ! Sinon on aurait pu dire « c’est la faute de Villepin ou de Sarkozy ! »
    Erreur fatale ! (comme dirait mon ordi) 😀
    Ya pas à dire l’anaphore… c’est fort ! ;-))

  25. Alain Juppé a annoncé la couleur en précisant qu’il avait horreur de la naphtaline. En conséquence de quoi le nouveau Sarko, enfin ceux qui le décrivent comme tel, va avoir du mal à manager l’équipe des chapeaux à plumes qui ne sont pas nés de la dernière pluie. Le grand western ne fait que commencer et la chasse au scalp est ouverte.

  26. Alex paulista

    Que sait-on de ces intérêts communs au Qatar ?
    Vous colportez des rumeurs uniquement basées sur le fait que la réconciliation de Villepin – Sarkozy vous semble improbable.
    Même si, je vous l’accorde, cette réconciliation paraît étrange, c’est un peu court pour donner crédit à la première rumeur nauséabonde qui passe…

  27. Cher Philippe,
    Il semblerait que ce trop-plein de talents de la droite française soit une vraie chance et un immense espoir.
    Le sondage concernant les législatives dans le cas d’une dissolution donne une victoire éclatante à l’UMP et à l’UDI.
    Si vous regardez les relations diplomatiques par le prisme des médias et de certains journalistes, vous ne risquez pas de développer notre commerce extérieur.
    Le Qatar est un Etat bien plus respectable que l’Etat du Hamas avec lequel le gouvernement socialiste entretient des rapports très amicaux et très électoraux.
    L’Etat du Hamas reconnu par les parlementaires français après avoir refusé l’écoute préalable d’ambassadeurs est une victoire du terrorisme, un encouragement au djihadisme.
    Ce que les socialistes font, c’est un encouragement ferme, unilatéral et sans condition aux attaques des populations juives du monde entier.
    Soyez terroristes, intégristes de France, la France socialiste vous décorera.
    Soyez indépendantistes, Corses, Bretons, Catalans, vous serez ministre de la Justice.
    Ce qui est admirable, c’est la contradiction de cette entente nouvelle de la France avec le Hamas et le Djihad.
    Mitterrand avait déjà écrit la page Bousquet.
    Hollande fait mieux avec le Hamas.
    Les socialistes sont à la masse.
    Il faudrait peut-être réfléchir dans ce pays aux conséquences au lieu de ramasser les voix perdues des électeurs.
    Le soir de Noël, prenez soin de dissimuler le petit Jésus, cachez les lumières du sapin et ne risquez pas d’aller écouter un Ave Maria dans un lieu public.
    Mettez une casquette sur la kippa pour vous rendre à la synagogue.
    Les processions sont-elles encore autorisées dans ce pays ?
    Les expositions de santons, les prières dans les rues s’il n’y a pas assez de place dans les mosquées conduiront-elles Hidalgo à la justice administrative ?
    Les boucles d’oreilles en forme de lune, de mains, d’étoiles sont-elles des offenses aux socialistes ?
    Quelle triste journée !
    françoise et karell Semtob

  28. @ Alex paulista
    Je vous invite à lire et à méditer cet article bien informé : Comment le Qatar a acheté la France (et s’est payé sa classe politique) . Il date du 5 juin 2011. Les relations « cordiales » entre la France, le Qatar et leurs « élites » ont-elles vraiment changé depuis ?
    http://www.slate.fr/story/39077/qatar-france
    Un extrait ? On peut citer pêle-mêle parmi les habitués des séjours à Doha : Dominique de Villepin, Bertrand Delanoë, Philippe Douste-Blazy, Rachida Dati, Ségolène Royal, Fadela Amara, Claude Guéant, Jean-Louis Debré, Gérard Larcher, Hubert Védrine, Frédéric Mitterrand, Hervé Morin, Jean-Pierre Chevènement, Dominique Baudis, Jack Lang…

  29. Alex paulista

    @ moncreiffe | 03 décembre 2014 à 20:34
    Vous voyez bien : puisque tous les politiques vont boire à cette gamelle, il n’y a rien de spécifique à Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy.
    Surtout que Villepin n’a pas besoin de l’influence de Sarkozy pour capter la clientèle de l’émir du Qatar dans son cabinet d’avocat : sa position mesurée et son célèbre discours à l’ONU datent de la présidence Chirac. C’est là qu’il s’est acquis la sympathie d’une grande partie du monde arabe.
    Non. Pour moi cette rumeur qui attribue la réconciliation des deux ennemis au Qatar est plausible, à la limite possible, mais même pas probable, en tout cas pas suffisante pour être relayée en titre.
    Ils ont tellement de moyens de se tenir l’un l’autre, avec tous les anciens dossiers qu’ils ont sous le coude après leurs passages successifs à Beauvau, qu’ils ont peut-être décidé d’une trêve…
    C’est plausible également.

  30. @hameau dans les nuages
    Merci pour la consolation.
    11/03/63, la blessure ouverte par l’abandon de nos frères algériens et ses séquelles ne s’est jamais refermée. Chacun a les sensibilités qu’il peut et reste fidèle à sa vision du monde, fût-elle onirique.

  31. Mary Preud'homme

    Encore des ragots, cela ne finira donc jamais ! (*)
    De mon côté, je me réjouis de la consolidation des relations entre Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy. Quant à leur réconciliation proprement dite, elle remonte à 2011, ce n’est donc pas un scoop.
    Je remarque en outre que Sarkozy avait promis lors de sa défaite en 2012 de faire de la politique « autrement ». Voilà un bon début à en juger par la manière dont se sont déroulées les élections au sein de l’UMP, sa victoire acquise à la loyale et sans fanfaronnade (contrairement à l’épisode désastreux Fillon/Copé) et aujourd’hui sa décision de rembourser avec ses propres deniers les pénalités pour dépassement de ses frais de campagne. Si l’on ajoute la présence dans son équipe rapprochée de deux personnages de haute tenue morale, à savoir Frédéric Péchenard et Laurent Wauquiez (mais il y en a d’autres) on a tout lieu de nourrir de belles espérances quant à la suite du programme.
    —-
    (*) Il n’y a pas que des « personnages » qui se rendent au Qatar mais aussi beaucoup de Français ignorés des médias, notamment des cadres, informaticiens, ingénieurs, techniciens, chercheurs etc. séduits par les salaires et les conditions de vie mirobolantes de ce petit pays. Ce qui devrait inquiéter nos gouvernants si cette fuite des talents et des cerveaux se poursuivait.

  32. @ Paul Duret
    On oublie également la douloureuse plaisanterie des « services à la personne » qui coûte à l’Etat près de 15 milliards par an, qui nous fut concoctée par le trio de choc Cresson, Juppé, Borloo et qui devait créer 400 à 500.000 emplois. Le but étant d’envoyer chez vous des bras cassés réparer votre robinet et quand ils ont fini il faut appeler d’urgence un plombier ou les pompiers.
    @ moncreiffe
    Il n’est pas interdit de s’interroger sur Slate, ses origines, son « bureau politique » et éditorial, et sur ses pertes financières.

  33. Sarkozy ? Une fois réélu président de la République, par volonté de puissance il fera de son pays un champ de ruines après avoir voulu mener la guerre de trop.
    Au sens propre. Au point que dans des décennies, on voudra oublier son nom.
    Son entourage, ses fidèles, le Qatar, ou Villepin, Juppé, les riches et les pauvres, et les Français, tous ne sont à ses yeux que des pions à son service, seul compte un besoin irrépressible d’obtenir le pouvoir suprême, afin d’en retirer un plaisir inouï par auto-admiration.
    Et si encore il avait déjà été un bon président ! Même pas !
    Très peu pour moi. Je n’ai pas envie d’assister jour après jour au spectacle obscène d’un amoureux de lui-même en mal d’applaudissements et qui envahit tous les médias. Stop.
    Comme nul n’est prophète en son pays, et que cette vampirisation de la vie publique et de mon existence par du Sarkozy matin, midi et soir dans les médias devient insupportable, je prolonge mes séjours dans un pays où, certes, il est connu, mais pas au point de s’inviter tous les jours chez moi.
    Vue de loin, notre chère petite France, où l’on parle mais où l’on n’agit pas, apparaît délicieusement obsolète et vouée à un déclin que Sarkozy se hâtera de précipiter avec fracas. En attendant, c’est la fin de son emprise sur moi et contrairement à la fin du film « Le Bal des vampires », je ne l’emmène pas avec moi à mon insu sur mon traîneau.
    Fin de ma participation à ce blog. Merci à vous, grand merci à Monsieur Bilger.

  34. Nous avons Ribouldingue et Croquignol, il nous manque donc Filochard…
    Un comité, c’est exactement ce qu’il nous fallait pour nous sortir de cette « galère » !
    Vous savez ce qu’ils vont nous y concocter ? La meilleure des soupes à la grimace et on va s’en délecter puisqu’en effet, les Français sont stupides et c’est là leur moindre défaut…
    Enfin nous voilà rassurés, avec toutes ces lumières nous pouvons dormir sur toutes nos oreilles. Ils ont été si efficaces et si dévoués à leur cause, nous ne devons plus nous inquiéter, nous devons jouer de l’hélicon en attendant le père Noël ! Enfin un espoir !

  35. Catherine JACOB

    «Alain Juppé n’a pas encore donné sa réponse définitive, dans l’attente de précisions. A mon sens – mais je ne suis qu’un minuscule Fabrice del Dongo témoin de cette bataille partisane – il devrait s’abstenir. »
    «Le marquis Del Dongo, farouche et grotesque réactionnaire, partisan de l’Autriche, se voit contraint d’accueillir les soldats français vainqueurs, dont le lieutenant Robert fait partie. À mots couverts, le romancier suggère une idylle entre Robert et la jeune marquise Del Dongo, dont le fruit sera Fabrice. […]Fabrice trouve en un abbé nommé Blanès une sorte de père de substitution : Blanès lui apprend à lire les signes qui permettent de comprendre l’avenir, mais toutefois il omet de lui apprendre à les analyser, ce qui fait que Fabrice s’en tiendra à un rapport très naïf au monde. Stendhal dit lui-même de Blanès qu’il « jette Fabrice sur la route de Waterloo ». […] Stendhal, qui a été soldat de Napoléon, montre ainsi mieux que quiconque l’absurdité de la guerre moderne. Il s’agira pour Fabrice d’être héros autrement que par les armes. […] Fabrice devient un célèbre prédicateur. Son amour pour Clélia est cependant toujours vivant. Tous deux finissent par se retrouver, toujours dans l’obscurité, pour respecter le vœu de Clélia de ne plus voir Fabrice. Un fils, Sandrino, naît cependant de leur union. Fabrice, pour le voir plus souvent, le fait enlever et passer pour mort, mais l’enfant tombe vraiment malade et meurt, en effet, quelques mois plus tard, bientôt suivi au tombeau par sa mère. Fabrice se retire alors en une chartreuse, où il meurt à son tour.» Extrait du résumé par Wiki, de la Chartreuse de Parme, l’œuvre romanesque d’Henri Beyle, alias Stendhal et dont Nietzsche fut l’un des premiers lecteurs confidentiels.
    Eh oui, les bonnes clés – et les bonnes fées surtout -, tout est là…!

  36. Xavier NEBOUT

    Aux indignés de la reconnaissance de l’Etat palestinien.
    Outre que le terrorisme peut être légitime contre une démocratie qui occupe son pays, il faudrait que vous démontriez que le Hamas est plus terroriste que l’Etat d’Israël qui arrache les oliviers rien que pour désespérer les Palestiniens, outre les colonisations, captures d’eau etc. etc. sans oublier les flingages par hélicoptère.
    Quant aux têtes à claques de faux culs pleurnichards du lobby juif que l’on voit passer à la télé, elles devraient se poser la question de savoir si ce n’est pas ainsi qu’on fabrique l’antisémitisme.
    C’est en tout état de cause à eux que l’on doit la haine sourde ou avouée du monde musulman à l’encontre de l’Occident.

  37. « François Hollande dans le rôle du « bon gros » qu’il affectionne pour tromper son monde ».
    C’est exagéré, il ne trompe plus personne et depuis belle lurette, peut-être les naïfs ?
    Il a eu la chance incroyable d’accéder à la présidence, je rappelle ici un reportage qui lui était consacré où M. Rebsamen, me semble t-il, dit de lui qu’il avait le « c** bordé de nouilles ».
    Je passe sur des gens qui l’ont bien connu, J-L Mélenchon et le fameux « capitaine de pédalo », pour l’histoire, ainsi que le « principal handicap » pour sa compagne, du non moins camarade A. Montebourg.
    Croyez-vous vraiment qu’il trompe son monde ?
    Je pense qu’il profite à coup sûr de sa position actuelle pour tenter « d’humilier » M. Valls récemment en disant qu’il n’aura pas raté sa vie s’il ne devient pas président. Remarque d’autant plus troublante, rapportée par V. Trierweiler dans son livre, à propos de L. Fabius.
    Je crois qu’il use méchamment avec son sourire goguenard et son air bonasse, de sa position actuelle pour écraser un petit peu certains personnages qui ont pu lui déplaire.
    Par contre, attention au retour de manivelle, pour un notable de province à l’envergure aussi étriquée que ses costumes, le jour de son retour dans la cour de récréation, débarrassé de son immunité présidentielle, je pense que le « petit gros » va endurer les sévices politiques du gamin avec qui plus personne ne veut copiner.
    Et l’arroseur d’être arrosé.
    Beaucoup de ses caciques lui prêtent la qualité d’intelligence, d’humour, etc.
    Je ne peux pas y croire, comment peut-il s’entourer de conseils aussi peu fiables, dont le dernier en date F. Lamdaoui a été pris par la patrouille.
    Personne pour lui dire dans sa belle et grande famille, le nom des branches pourries et lui ne pas s’en inquiéter ?
    Lui si intelligent, ne pas connaître ou si peu la nature humaine ?
    Son retour en classe va être compliqué, il doit penser à son exil futur, n’en déplaise à tous ceux qui nous le feraient passer pour un stratège, aussi brillant à nouer un nœud de cravate rebelle qu’à choisir ses collaborateurs.

  38. @Xavier NEBOUT
    Il y a manifestement une grande part de vérité dans ce que vous exposez. Le peuple palestinien à le droit de vivre dans des conditions décentes et acceptables tout comme le peuple juif. Le problème c’est que ces populations sont les victimes, voire les otages, d’outrances de certains de leurs dirigeants, eux-mêmes soutenus par de grandes puissances qui ne voient pas d’un bon œil une paix des braves de chaque côté de la frontière. Et tout cela au nom de l’adage du diviser pour mieux régner et que les guerres de religion ont encore de beaux jours devant elles.

  39. Citizen pas Kane

    « je prolonge mes séjours dans un pays… » Camille 01:33
    Bonjour Camille,
    Sans vouloir vous faire de compliment ni désirer être particulièrement condescendant à votre endroit, votre commentaire fait partie de ceux qui touchent les lecteurs. Bien sûr, chacun apprécie la clarté de votre style et la vérité de votre pensée. Mais c’est l’émotion que vous conférez à vos écrits qui attire l’attention. Je ne suis pas flatteur ni partial parce que nos idées sont voisines ni parce que par le passé vous m’avez gentiment gratifié d’un compliment. Non.
    Je crois que vous avez raison de parler avec le coeur. On sent qu’il saigne de voir la France si mal en point, à l’agonie, discréditée.
    « …notre chère petite France » dites-vous si bien…
    Vous nous quittez pour d’autres cieux, mais j’espère que cela n’est pas dû à celui qui hante vos billets.
    Il n’en vaut pas la peine et bientôt, dans deux ans et demi, on n’en entendra plus parler pour reprendre une célèbre phrase émanant de quelqu’un qui aurait pu tout aussi bien se l’appliquer à lui-même. Pour le plus grand bien de l’immense majorité des Français qui le détestent et le rejettent, N.S. disparaîtra des écrans radars. Enfin. Et cette fois, plus de retour à la Monte Cristo animé d’un esprit de revanche effroyable, de recherche de protection d’une justice impitoyable, sans souci de l’intérêt supérieur du pays.
    En écoutant Valéry Giscard d’Estaing hier soir, il a été possible de mesurer le chemin parcouru depuis mai 1981, date de sa défaite au profit de François Mitterrand. À la lumière du vieux sage, qui s’est servi le beau rôle, on mesure la nullité des chefs d’État qui lui ont succédé. Tous des incapables… et nous voilà dans la situation actuelle de désindustrialisation, de dette, de croissance nulle, de chômage et d’appauvrissement de la population et des entreprises… Une horreur pour un pays si prometteur qui n’a cependant rien perdu de ses atouts et de ses chances d’avenir radieux. Si… Si…
    Car la France a connu pire à travers l’histoire, notamment à l’issue des guerres qui ont dévasté l’Europe. Il a fallu qu’elle se reconstruise (dans tous les sens du terme) intégralement. Et cela a été relativement rapide.
    Oui, la France s’est toujours redressée avec vigueur au terme des épreuves qu’elle a eu à affronter. Le peuple français, qui n’est pas idiot, a compris la gravité de la situation actuelle et est prêt à faire les sacrifices nécessaires, sous réserve que des idiots comme Sarkozy ou Hollande ne soient plus aux manettes. Fini le concours des postiches incapables. Grands donneurs de leçons devant l’éternel mais démentis dans les faits lors de leur passage à l’acte.
    Vous avez raison : la touche narcissique qui affecte Sarkozy aggrave son cas, ainsi que le culot absolu de vouloir resservir le couvert après la démonstration de sa médiocrité. Il nous aura horripilés pendant cinq ans jusque dans nos chaumières… et il veut récidiver ? Que nenni !
    Nous sommes beaucoup à vouloir rester dans notre beau pays au passé éblouissant, à la culture, au patrimoine et aux caractéristiques climatiques et géographiques si admirables. Si vous partez, où que vous alliez, vous regretterez peut-être ce charmant mélange de poésie de notre chère France qui n’a pas d’équivalent en termes de qualités sur la planète.
    Je trouve que vous êtes pessimiste sur l’avenir du pays.
    Contrairement aux apparences, avec l’élection qui vient d’avoir lieu de Sarkozy à la tête de l’UMP les pièces sont maintenant disposées sur l’échiquier de la présidentielle de 2017.
    Et quel sera le résultat de cette partie d’échec ? Eh, bien… Une happy end…
    Sarkozy sera défait et ridiculisé. Exit sa tentative grotesque et déplacée de reconquête de l’Élysée. Car il y a trop de haines recuites dans sa famille (finie la glorieuse élection de 2007 où il a trompé son monde…). Son score pour une élection interne n’a pas été un plébiscite, mais un bide. Décevant pour lui-même et son clan, il ouvre grand la porte à ceux, au sein de sa famille, qui désirent son anéantissement et sa disparition politique pure et simple.
    Giscard a dit hier qu’il ne s’était pas représenté lui-même à la présidentielle de 1988, car il estimait qu’il n’avait pas suffisamment d’espace politique, coincé qu’il était entre les candidatures de Jacques Chirac et de Raymond Barre.
    Il en ira de même pour Sarkozy, primaire truquée ou pas primaire truquée. Sarkozy sera coincé sur l’échiquier politique entre deux fractions concurrentes de la droite.
    Oui, Sarkozy sera échec et mat. Enfin… et merci pour la France.
    …Vous verrez cela à l’abri de vos contrées d’accueil éloignées où chacun vous souhaite un bonne installation. Sans doute Philippe Bilger sera-t-il triste de votre départ du blog, car votre voix portait.
    Mais nul ne désespère que vous récidiviez dans vos commentaires tant internet supprime les frontières et les distances…
    P.S. : Rassurez-vous, ceci n’est pas un éloge funèbre selon le mode de l’Académie Française…

  40. Sarkozy ? Une fois réélu président de la République, par sa volonté de puissance il fera de son pays une nouvelle nation fière, puissante et respectée dans le monde.
    Au sens propre. Au point que dans des décennies, voire des siècles on louera son nom.
    Son entourage, ses fidèles, les riches et les pauvres, et les Français, les vrais, tous seront à son service pour l’épauler dans son pouvoir de redressement de la France.
    Il avait déjà été un bon président ! mais le peuple a fait la pire erreur de l’histoire en ne le réélisant pas en 2012 !
    Je suis fier d’assister jour après jour au spectacle du retour d’un amoureux de son pays sur tous les médias.
    Vue de loin, notre chère petite France socialiste, où l’on parle mais où l’on n’agit pas, apparaît délicieusement obsolète et vouée au déclin ; Sarkozy se hâtera de la rénover et de lui redorer son blason terni par la gauche.
    En attendant, c’est le début d’un renouveau salutaire pour tous les citoyens qui sifflera la fin du film « Le Bal des vampires socialistes », je l’emmènerais bien avec moi répandre la bonne parole sur mon traîneau.
    Je suis fier de participer à ce blog. Merci à vous de nous laisser nous exprimer pour la bonne cause, grand merci à Monsieur Bilger.

  41. calamity jane

    Les TSS de 2005 (tous sauf Ségolène) sont devenus les TSS de 2014 (tout sauf Nicolas) ! Et voilà un juste retour des situations pour un type qui non seulement avait pris une femme pour une bille, alors qu’il n’avait même pas son niveau, mais de surcroît s’est assis sur un référendum
    populaire la même année !?
    C’est une bonne chose que de mettre les Français devant leur miroir rétrograde et légèrement extrémiste par défaut de choix.
    N. Sarkozy n’a pas tous les torts certes ! mais l’initiateur du référendum c’est lui ! et d’après mes sources il n’a pas été élevé en brousse… (:
    (C’est comme si j’avais initié un référendum des enfants pour leur demander si le feu brûlait ?)
    Ce qui en découle c’est que le même N.Sarkozy est un piètre négociateur puisque s’il avait respecté le vote référendaire, il aurait dû se battre avec des personnes de son niveau de responsabilité pour négocier ce résultat.
    L’esquive étant de s’asseoir sur le résultat populaire.
    On n’est plus des pigeons ! On ne sera plus des pigeons. Et en politique fiction, je vous fiche un billet pour voir N. Sarkozy dans une de ces émissions dont notre télécrasse à l’exclu, cad demander de participer à un débat eu égard à
    sa nouvelle responsabilité… ce n’est pas de son rang. Par contre, s’il se présentait en 2017, il aurait plein de primeurs…
    J’arrête là. Décoder un homme de sa trempe est facile et je ne voudrais surtout pas lui offrir des arguments pour nous bassiner avec I am changed… Quoi ? I am not English !

  42. @ Mary Preud’homme
    Lorsqu’on parle du Qatar, il ne faut jamais oublier que derrière la belle vitrine, il y a des milliers de morts népalais, indiens, tombés des échafaudages ou morts d’épuisement lors de la construction des stades ; sans oublier les employées de maison traitées comme du bétail.
    Ce n’est pas l’image véhiculée par le PSG et Nasser Al-Khelaïfi et la vente possible d’avions Rafale n’y changera rien.
    Les droits de l’homme (et de la femme) dans les monarchies pétrolières sont réservés à une élite.

  43. A Qatar Quatre quart et demi 😉
    M. Montebourg LE ministre socialiste proche du peuple, dont on connaît l’empathie pour les masses laborieuses et la vie difficile à l’usine, les 3×8 et la tenue des caisses dont celle de la fête de l’Huma, évalue (en connaisseur « made in France ») évalue un
    « 4ème étage avec ascenseur, très bel appartement haussmannien de 132 m2 donnant sur un passage classé monument historique, belle hauteur sous plafond, double séjour de 43 m2 très lumineux bénéficiant d’une vue entièrement dégagée sur le Conservatoire national des arts et métiers, parquet massif en chêne point de Hongrie, cheminée, moulures… »
    890 000€ (déclaration officielle « la main sur le cœur »)
    (évaluation Agences à (+/-) 1 million 300 mille euros.
    ISF ? Pas ISF ? That is… ? ;-))

  44. hameau dans les nuages

    @ genau
    Il reste des flammes ténues, vacillantes. La mèche semble noircie, comme noyée dans la cire liquide et puis un léger souffle d’air…
    Cette date a marqué mon enfance alors que je n’appartenais pas à une famille engagée. Outrée mais pas engagée.
    Par un signe non convenu et somme toute discret j’ai passé le modeste flambeau à un fils. A plusieurs reprises, tout à fait incidemment, cette flammèche s’est reflétée dans les yeux de personnes que l’on ne connaissait pas. Etranges rencontres de personnes qui l’avaient connu et que nous n’aurions jamais dû croiser.
    Je crois aux forces de l’esprit.

  45. gone with…@giuseppe

    « Remarque d’autant plus troublante, rapportée par V. Trierweiler dans son livre, à propos de L. Fabius… » giuseppe 11:48
    Bonjour giuseppe,
    Comment un type de votre classe a-t-il pu lire ce livre ?

  46. @Camille
    Eh bien alors Camille ! Si les antisarkozystes quittent Bilger, que va-t-il devenir ?
    Je connais votre tourment, comme moi vous êtes une déracinée, la France nous apparaît toujours plus magnifique lorsque nous en sommes loin et dès qu’on s’en approche la fosse à purin nous incommode. Étrangers en France c’est le lot des expatriés.
    « Le drapeau les enfants ! Le drapeau ! », derniers mots du capitaine Danjou à Camerone.

  47. citizen pas kane@sylvain

    « …je l’emmènerais bien avec moi [N. Sarkozy] répandre la bonne parole sur mon traîneau.
    Je suis fier de participer à ce blog. Merci à vous de nous laisser nous exprimer pour la bonne cause, grand merci à Monsieur Bilger. »
    sylvain 13:28
    Bonjour sylvain,
    Comme vous le savez nous respectons vos idées et admirons votre lutte opiniâtre pour que votre champion parvienne à ses fins.
    D’accord pour la deuxième phrase qui fait consensus, mais attention à la première qui pourrait faire jaser et enrhumer l’intéressé. Et puis, il y a des loups en Transylvanie, pas seulement à l’UMP !

  48. Mary Preud'homme

    @Paul Duret
    Mon commentaire faisait suite à une intervention précédente où il était question de la France. D’où mes remarques sur les Français expatriés. De préférence jeunes ou le paraissant, les quadras prématurément blanchis sous le harnais étant priés de se teindre les cheveux.
    Quant à la situation ô combien révoltante que vous évoquez – comme beaucoup – j’étais au courant, merci.

  49. « Mieux vaut cathare que jamais », en voilà une autre de métaphore bancale. Ce cathare de Mélenchon ce soir est une catastrophe industrielle à lui tout seul.
    Devant un patron de PME il n’a rien su opposer que l’arrogance du parvenu fonctionnarisé au berceau, l’énarque aux mains calleuses par quarante annuités d’onanisme bureaucratique, une misère humaine, un débris intellectuel, quand on songe qu’ici on s’est esbaudi du « verbe viril » de ce paltoquet lorsqu’il tapait sur Sarkozy, subitement silence radio ici même, forcément il a changé de clou, il tape sur Hollande…

  50. Robert Marchenoir

    Aux indignés de la reconnaissance de l’Etat palestinien. Outre que le terrorisme peut être légitime contre une démocratie qui occupe son pays…
    Rédigé par : Xavier NEBOUT | 4 décembre 2014 à 09:59

    Mais la Palestine n’appartient pas aux Palestiniens. Les Palestiniens n’existent pas, c’est une fiction politique inventée pour expulser les Juifs d’Israël. La Palestine appartient aux Juifs.
    Les « Palestiniens », ce sont tout simplement des Arabes, égyptiens, jordaniens… Les Arabes ont conquis toute l’Afrique du Nord, ils en ont expulsé les derniers Juifs, et maintenant ils prétendraient nier à ces derniers le droit à un minuscule bout de terrain appelé Israël ? Mais de qui se moque-t-on ?
    Le mot Judée, à votre avis, ça vient d’où ?

  51. calamity jane

    « Etranger en France, c’est le lot des expatriés » !
    Vous vous fichez de qui ? Exactement ?
    Et ceux, celles qui venant d’un autre pays, ont pris le temps de connaître la France, de la respecter, de l’honorer sur son sol et ailleurs…
    Et à qui on répétait qu’ils, elles n’avaient leur mot à dire n’étant pas Français ?
    Mais d’un autre point de vue c’est formidable de comprendre ce que d’autres ont pu vivre lorsque vous étiez Français en France…

  52. Jean-Dominique @ Robert Marchenoir

    Euh… c’est hors sujet mais il y a des énormités difficiles à laisser passer : l’invasion arabe au Proche-Orient fut le fait de quelques milliers de guerriers de la péninsule arabique et aucunement une émigration de population. A l’époque, il y avait d’ailleurs des arabes partout dans cette région depuis la plus haute antiquité et les cités de Palmyre et de Petra en témoignent. Ces arabes étaient majoritairement chrétiens à l’arrivée des guerriers musulmans de péninsule arabique. Quant à la population vivant dans la région Palestine, elle était principalement autochtone d’origine, de langue araméenne qui, à l’époque, était la langue la plus parlée de la région par les chrétiens, les juifs et les païens. Les Palestiniens actuels sont les descendants de cette population, principalement des hébreux et autres cananéens juifs convertis au christianisme sous les empires romains puis byzantins avant de se convertir à l’islam, souvent pour avoir la paix. Evidemment, dans le cadre des empires chrétiens, des grecs, des syriens et des égyptiens, tous non arabes, sont venus s’installer dans cette région. Tout comme les juifs qui ont eux aussi émigré vers les autres territoires impériaux (200.000 juifs à Alexandrie au 1er siècle).
    Ils ont été depuis arabisés culturellement et ce fut le cas notamment des juifs berbères du Maghreb et des juifs et chrétiens du Moyen-Orient. Mais d’un point de vue ethnique, ce ne sont pas des arabes, pas plus d’ailleurs que les populations du Maghreb qui sont à 90% d’origine berbère.
    Les Palestiniens existent donc bel et bien historiquement, ils n’ont jamais quitté leur terre, ils l’ont encore moins envahie ! Comment expliquer sans cela la présence d’une forte communauté chrétienne en Palestine ?

  53. Mary Preud'homme

    Côté pile,
    Camille humiliée, Camille éplorée s’éloignant (inconsolable) vers quelque banquise lumineuse sur son traîneau à chiens réel ou fantasmé. Serait-ce pour rejoindre le pays des petits pingouins, ultime clin d’œil à Pépère qui bat de l’aile et qui un temps la fit rêver mais finalement l’a déçue tout comme Sarko qui hante ses nuits. Ah ces éternelles velléitaires ne sachant jamais sur quel pied danser ! Je n’ose dire rabat-joie !
    Côté face,
    citizen kane chantant ses louanges et laissant libre cours à sa peine de voir s’éloigner dans la brume cette amazone aux multiples facettes. « Sarko unique objet de leurs ressentiments ! » Réplique qui tirerait des larmes à quiconque n’aurait pas suivi depuis des années les commentaires alambiqués autant que contradictoires de la dame et de son homme lige du moment. Pauvre et puéril feuilleton à la Barbara Cartland. « Merci pour ce moment ».
    Il faudrait leur dire à ces faiseurs d’histoires, ces colporteurs de rumeurs et de ragots que pour l’heure Sarko n’est que président de l’UMP, que les primaires ne sont pas à l’ordre du jour et les présidentielles moins encore. Qu’au lieu de prédire l’avenir en fonction de leurs lubies, ils feraient mieux d’affronter la réalité et de réserver le cas échéant leurs ressentiments sinon leur hargne à l’actuel locataire de l’Elysée. Chaque chose en son temps. Carpe diem !
    Enfin côté café du commerce,
    En contrepoint – et a contrario – de la haine irraisonnée et aveugle de ces deux-là et de quelques autres, la palme de l’outrance énamourée teintée de fanatisme burlesque ne revient-elle pas à sylvain, dont la flagornerie vis-à-vis de celui qu’il fait mine d’adorer (mais qu’en réalité il dessert), atteint des sommets dans la démesure ubuesque et le ridicule. Servum pecus !

  54. @gone with…
    Bonsoir gone,
    Merci pour votre attention, mais le plus dur reste à faire.
    Comment vous répondre ?
    Pourquoi ai-je lu le livre de V. Trierweiler ?
    Je vais m’y employer.
    Je viens, aussi, d’achever la lecture du livre de Patrick Modiano « Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier » ; en fait, c’est à l’instigation d’un billet de M. Bilger qui défendait la position de Fleur Pellerin, qui n’avait pas lu le moindre livre de cet auteur, que je m’y suis attelé.
    Je suis curieux de tout, avant je n’avais pas toujours le temps pour l’écrit, j’étais absorbé par mon activité.
    Par contre, quand on a dit du mal du livre de V. Trierweiler, je voulais savoir, c’est ma nature, j’aime aller au bout des choses. Dans tous les cas, j’avais écrit qu’il en resterait toujours un peu pour l’anecdote de l’Histoire et les historiens.
    Pour en savoir un peu plus sur ma motivation, voyons… lorsque vous vous représentez ou voyez une belle construction quelle qu’elle soit, il faut savoir qu’elle est le résultat de l’utilisation du moindre détail, il faut avoir regardé sous le tapis, dans les tuyaux et même trempé les mains ou tombé, comme le héros de « Slumdog millionnaire », dans une fosse d’aisance, pour apprécier ensuite le meilleur.

  55. giuseppe 05/12/14 à 00:39
    C’est si bien expliqué… et le plus grave, c’est que c’est sans doute vous qui avez raison d’aller au fond des choses, quelle que soit l’odeur ambiante, car vous êtes le seul à pouvoir exprimer une opinion valable et argumentée… Quel courage !
    Il est vrai que je savais, à l’avance, que si j’avais eu le malheur d’acheter ce livre, je n’aurais pas pu franchir les trois premières pages car j’en devinais trop le déroulé qui me rebutait avant même que j’ai eu à l’affronter…

  56. citizen kane@Mary Preud'homme

    « citizen kane chantant ses louanges et laissant libre cours à sa peine de voir s’éloigner dans la brume cette amazone aux multiples facettes. » Mary Preud’homme 05/12/14 – 00:12
    Je n’ai qu’un point important à souligner : je respecte vos choix, y compris politiques, et je respecte votre parole que je tiens pour élégante, extrêmement pertinente et jamais lassante. Elle sous-tend une importante culture. Tant mieux.
    S’il vous plaît, soyez plus tolérante vis-à-vis des autres. Ce n’est pas gentil d’avoir accusé méchamment sylvain d’être d’extrême droite (qu’en savez-vous ?) et de condamner ses discours comme étant ringards et desservant la cause de son champion. J’admire ce blogueur car il a un sens extrêmement développé de l’humour et je me demande s’il ne cache pas une intelligence brillante sous un adroit jeu de rôles.
    Il en va de même d’eileen que vous avez lourdement matraquée et qui s’est plainte de ce fait.
    Vos réparties passionnantes auraient été grandies en empruntant un ton courtois.
    Votre rôle dans ce blog est essentiel. Chacun le reconnaît. Alors, de grâce, n’en soyez pas le censeur acariâtre, mais plutôt le superviseur bienveillant, distributeur de l’instructive parole. Votre impact en serait décuplé.
    Tout ceci étant prononcé bien entendu sur le ton de la plus aimable considération.…

  57. sbriglia@in fine, Mary P.

    Comment peut-on quitter ce blog où :
    – grâce à Madame Jacob, alias lady Capelo, nous savons désormais, ignares que nous étions, que Fabrice del Dongo n’est ni animateur sur M6 ni une marque de pizza, comme je l’ai longtemps cru : merci Madame !
    – grâce à Camille, (auteur de cette phrase d’anthologie : « Pour moi, l’être humain, l’homme, la femme, sont des êtres magnifiques, avec un haut degré de culture… ») nous mesurons les bienfaits des lectures de Paulo Coelho sur nos cerveaux en devenir (citizen, ne vous inquiétez pas, Camille reviendra, toute honte bue, sous un autre pseudo si nécessaire, je vous en LOL – les initiés comprendront – mon billet !)
    – les insomniaques Semtob nous font revisiter chaque nuit, vers une heure, les merveilleux, forcément merveilleux, paysages d’Alice au pays des bisounours.
    Bref, « force est de constater » (comme dirait PB) qu’il faut des Savonarole pour nous faire rire, des Achille pour nous apprendre la politesse, des sylvain pour boire le gros rouge qui tache, des Alex pour comprendre qu’on n’emporte pas sa patrie à la semelle de ses chaussures et des JDR pour nous montrer qu’on peut être à gauche et furieusement séduisant de lucidité…
    Nous manque oursivi…
    PS : Mary, cessez de martyriser eileen… elle serait capable de revenir sous un énième pseudo : LOLita… et tous les Humbert Humbert du blog de s’échauffer alors…

  58. @sbriglia
    Votre état des lieux est partagé en deux : d’un côté les noms et/ou pseudonymes féminins, de l’autre les masculins ; vous, dont les étincelles méprisantes irradient les réponses sur ce blog (ce que l’on vous pardonne sans doute à tort tant votre humour peut être irrésistible) avez-vous imaginé que les personnes derrière ces pseudonymes avaient peut-être un autre genre que celui affiché par eux ?
    Oui, oursivi manque.

  59. Catherine JACOB

    @sbriglia@in fine, Mary P. | 05 décembre 2014 à 10:38
    « grâce à Madame Jacob, alias lady Capelo, nous savons désormais, ignares que nous étions, que Fabrice del Dongo n’est ni animateur sur M6 ni une marque de pizza »
    Bianca Cappello (née v. 1542 à Venise et morte empoisonnée à l’arsenic à la villa de Poggio a Caiano, près de Florence en 1587), I presume ?
    C’est juste que je me sens très bizarre depuis mon dernier repas dans un restaurant soi-disant gastronomique où je ne remettrai plus les pieds et encore moins le portefeuille (dimanche dernier, Au bon gîte, à Senones, Vosges).
    Dommage pour cette charmante bourgade, ancienne capitale de la principauté de Salm, en perte de vitesse économique depuis que tous les hommes ont été envoyés en camp de concentration en représailles du maquis vosgien, et qui mériterait un restaurant à la hauteur de son capital touristique et historique.
    Un bon conseil à tous, pas en dessous d’un vrai étoilé Michelin si vous ne voulez pas être déçu. Je l’avais testé pour y fêter l’anniversaire de mon fils et comme on sera six ou sept, l’étoilé coûte cher. Mais bon, on n’a qu’un anniversaire par an.

  60. Mary Preud'homme

    Aux armes citizen kane !
    Si vous appréciez les rosseries, les allusions perverses enrobées de miel, c’est votre droit.
    Si à vos yeux la grossièreté systématique et la basse flagornerie s’apparentent à un jeu de rôle qui dissimulerait une grande âme et des sentiments nobles, pourquoi pas ?
    Cela étant, souffrez que je ne partage pas vos opinions à géométrie variable et que je le dise à ma façon, c’est-à-dire sans artifices ni complaisance affectée.
    Quant au qualificatif d’acariâtre dont vous m’affublez et qui me va si mal, je pense qu’il vous a été soufflé par une personne aux pseudos changeants qui n’aime rien tant que les attaques ad hominem.
    J’ajoute et j’en termine que l’humour chez une femme (qui vise en fait à faire passer une idée) est souvent brocardé ou taxé à tort d’agressivité en raison d’un réflexe machiste encore très répandu.

  61. En attendant, le « bon gros » à défaut de soigner le pays, soigne bien sa retraite, 35 000 € bruts mensuels (Le Point en ligne), quand même ! Si avec cela il crie famine… Bon, on ne le croira plus quand il s’écriait qu’avec 4000 € mensuels on est riches ! Euh… excepté les naïfs et les imbéciles heureux, comment croire à leurs fadaises qui s’étalent tous les jours sur la place publique ?
    On se consolera (?) du régime amaigrissant que vont lui infliger les électeurs ; s’il paraît naïf en politique, il l’est moins pour ses petites affaires, un notable de province donc… un épicier qui gère petitement son fonds de commerce, et finalement c’est peut-être la seule chose où il excelle. Quant au reste merci à lui et à ses colistiers, doit penser doucement M.L.P, pas trop haut non plus pour ne pas les sortir de leur torpeur.

  62. @ Jean-Dominique et Robert Marchenoir
    Les Palestiniens n’existent pas, c’est une fiction politique inventée pour expulser les Juifs d’Israël. La Palestine appartient aux Juifs.
    C’est l’affirmation céans de Robert. Sans être un expert de cette question plus que délicate, il a en partie raison. Les Palestiniens sont en tant que tels discutables. Autrement dit si la Palestine, la Judée existent depuis fort longtemps, le terme Palestinien en tant que peuple distinct est une notion récente. Langues, peuplades, religions, croyances, commerce et sites sacrés s’interpénétrant d’une manière incroyable dans ces zones comme peut-être nulle part ailleurs, un sac de noeuds perpétuel ! De quoi filer au mieux des maux de tête pour ceux de l’an 3000, 4000, 5000.
    Il n’empêche, dire que la Palestine appartient aux Juifs me paraît fort suspect ; pareillement lorsque Jean-Dominique prétend que la population du Maghreb n’est pas arabe puisqu’à 90% berbère d’ascendance. Avec tous les métissages qui ont émaillé « là-bas » des dizaines de générations, c’est comme si on me disait : un rouergat de souche comme toi n’a pas de sang basque ou nord-africain. C’est plus que douteux si on embrasse trente ou cinquante générations avant scoubab00. Cela ne fait pas pour autant de moi un nord-africain, un basque, etc. Ou si peu et pourtant…

  63. J’aime bien les interventions de Thomas Guénolé, toujours très lucide, compétent, avec les faits et les chiffres, non biaisés, de la vérité dans son contexte.
    Donc j’ai été rechercher le « machiavélisme du pauvre » replacé dans son contexte.
    En fait, il fustige une gauche dont le seul souci pour exister est de faire de l’antisarkozisme primaire. Ouf ! Me voilà rassuré.
    Reprochant ainsi le peu d’ambition du PS au fait qu’il devrait se contenter de combattre aveuglément un matador qui lui portera à coup sûr l’estocade définitive.
    Thomas Guénolé, certainement parmi les plus fins connaisseurs de la vie des Français et de leurs états d’âme, toujours percutant avec des chiffres explicités.
    En fait, la nouvelle élection à l’UMP ne fait que conforter cette stratégie d’un PS absurde, et T. Guénolé d’utiliser parfaitement la métaphore de la corrida et du chiffon rouge agité, pour confirmer ce combat perdu d’avance.
    Un PS à la ramasse, dirait-on dans le monde du rugby, sans tête ni couronne (oui, oui) de lauriers bien sûr, en fait que de mièvres dirigeants dans ses rangs.
    Le plus intéressant à venir sera de quelle stratégie va se doter M. Valls pour conquérir le pouvoir.
    Il sait pertinemment que la meilleure position de la gauche est d’être dans l’opposition, par contre s’il passe son tour, ce parti part pour un purgatoire à vie, ou du moins pour des générations, qui ne voudront plus entendre parler de l’actuel timonier de bassin d’eau douce.
    Espérons, il y a encore du temps, que le talent va naître, il y en a tellement besoin.
    Par contre je ne crois pas une seconde à la proposition de Martine Aubry à la présidence ni pour un ministère, elle sera du passé, il n’y avait que le président actuel pour prendre son ex comme ministre, comme si elle y connaissait quelque chose en écologie moderne, et en mode d’emploi.
    C’est fini, les citoyens sont compétents et il faudrait aussi plus d’humilité à cette dernière pour se hisser au plus haut des enjeux de ce domaine.
    Seule la jeunesse a ce pouvoir d’innovation, et tous ces vieux ont peur pour leur gamelle, à force ils font le tour de piste de trop. Surtout quand le manager ne sait pas faire émerger les vrais talents et que ce dernier tourne en rond.

  64. Sur Orange info, le PS s’est doté d’une « charte », ah bon… Et comment ont-ils faits jusqu’à maintenant ? A mourir de rire si ce n’était si pathétique.
    On parle de 4 000 000 de chômeurs, 8,5 millions de gens qui vivent sous le seuil de pauvreté, l’hiver et ses cohortes de personnes qui vont aller aux Restos du Cœur, et le PS qui nous parle de charte !
    Mais dans quel monde vivent-ils ! Ils sont incurables, vraiment il n’y arriveront plus, d’ ailleurs on ne sait pas à quoi. Mais une charte… et pourquoi pas la fée Clochette, tant que l’on y était ?
    Vite le SAMU !

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