Michel Sardou réactionnaire ? Et alors !

On trouve toujours plus conservateur ou plus réactionnaire que soi, plus progressiste ou révolutionnaire que soi.

Michel Sardou me l’a démontré récemment si j’avais eu la prétention grotesque de me mesurer à lui sur le plan de la réaction.

Dans l’émission d’Augustin Trapenard sur France Inter il a déclaré qu’il « haïssait ce siècle et cette époque » en critiquant avec talent et vulgarité tout ce que la modernité et l’actualité charrient : les Gilets jaunes et les Gilets de toutes les couleurs, les débats politiques, les interventions répétées du président de la République, The Voice et les télé-crochets, les réseaux sociaux, la multiplication des interdictions, bref à peu près tout.

Il a eu une forme de courage parce que notre époque n’aime pas qu’on ne l’aime pas comme l’a rappelé Elisabeth Lévy le 3 septembre dans sa chronique sur Sud Radio et il est très malséant de cracher sur l’éclat et les lumières même délétères de notre monde.

Je ne suis pas persuadé que sur le plan de la forme Michel Sardou ait ajouté quoi que ce soit à la portée de ses détestations en abusant des « merde » et des « j’en ai plein le c*l ».

Le sort médiatique considérable qu’on a réservé à cette charge d’un chanteur infiniment populaire reconverti depuis quelques années en comédien de théâtre, alors qu’il n’a jamais eu la parole tiède et retenue, que ce soit comme artiste ou comme citoyen, démontre à quel point notre climat est conformiste et peu habitué à des opinions extrêmes et brutalement, sincèrement exprimées.

A bien y réfléchir, les indignations de Michel Sardou, pour être globales, ne sont pas d’une telle originalité qu’elles justifient à elles seules de créer cet émoi. Seulement elles émanent d’une personnalité connue et en général discrète et cela suffit pour qu’on constitue une sorte de râlerie sur tout quasiment en modèle de pensée et de vie !

Michel Sardou est un réactionnaire d’humeur et d’instinct, un protestataire excédé par une surabondance d’informations, d’échanges, de discussions et de modernité qui l’accable. Une sorte d’Alceste qui vient cependant régulièrement sur les planches pour jouer des textes parfois brillants comme ceux de Sacha Guitry – par exemple « N’écoutez pas, Mesdames » !

Mais un Alceste choyé, courtisé à proportion de ses intermittences médiatiques.

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Je le rejoins profondément non pas dans sa haine globale de l’actuel mais dans ce que sa démarche a de libre et de spontané. C’est peut-être cela être réactionnaire : ne pas idolâtrer forcément le présent et n’attendre pas obligatoirement du fil du temps des merveilles ! Il y a des passés inoubliables, des présents dispensables et des futurs à craindre !

Que Michel Sardou soit réactionnaire est une évidence et cette éruption fait du bien dans la mesure où elle fait plus que troubler une bienséance homogène où tous les poncifs nécessaires sont proférés. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que Catherine Deneuve qui se permet tout, et même d’avoir le plus souvent raison, l’a soutenu dans son pessimisme foncier. Le milieu artistique et culturel offre un verbe à côté duquel le politiquement correct est d’une audace folle !

Il me semble que, pour être un réactionnaire respecté, il convient tout de même d’éviter trois écueils dont, pour ma part, je suis très conscient.

Avec l’âge, ce qui s’appelle, sur le plan politique et intellectuel, réaction peut devenir de plus en plus, et presque inéluctablement, aigreur, ressentiment, solitude amère et mépris confortable. Ce n’est jamais l’âge ni la vieillesse qui sont des naufrages mais ce que parfois on les laisse faire de vous.

Il faut aussi prendre garde que la pensée, le réflexe réactionnaire, si on les laisse advenir sans mesure, peuvent apparaître pour des postures de privilégiés, telle une condescendance de ceux qui jugent, méprisent de haut la multitude qui est contrainte de pactiser tant bien que mal avec la quotidienneté. Les mains pleines, il est évidemment facile d’avoir l’esprit féroce.

Enfin le risque principal est de tourner en rond, à force, dans ses mêmes obsessions, de radoter ses désillusions et de répéter sa haine. On n’invente plus rien, on se contente de s’écouter et de se persuader que détester est le signe le plus éclatant de sa qualité.

Si on prend ces précautions, on pourra en effet se dire : Michel Sardou réactionnaire ? Et alors !

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Voir les Commentaires (53)
  1. Oui enfin Sardou fait plutôt dans le réactionnaire honteux !
    Il n’a jamais vraiment assumé les paroles de ses chansons « engagées ».
    Et puis cette diatribe ridicule sur le bon vieux temps où on pouvait rouler vite et picoler, et pourquoi pas rouler bourré ?
    Tout ça pour dire que désormais il voterait pour le part animaliste ! Quelle audace !
    Tant qu’il y était, il aurait pu ajouter qu’il était aussi écolo et qu’il vouait un culte à Greta Thunberg !

  2. Dans une interview, Alain Delon a dit pratiquement la même chose dernièrement. Catherine Deneuve partage manifestement le même sentiment
    Il semble que nos stars du siècle précédent aient du mal à vivre à l’époque du numérique, d’Internet, des réseaux sociaux et des talk-shows crétinisants.
    J’avoue que moi-même, simple quidam, ce siècle ne m’enchante pas. Il règne en ce moment, dans notre société, un état d’esprit calamiteux qui n’incite pas à l’enthousiasme
    Il est vrai que le paysage politique, aussi bien à gauche qu’à droite, est en complète déshérence, ce qui ne peut que contribuer à la sinistrose ambiante.
    Pour en revenir à Sardou, réactionnaire ou pas, j’adore presque toutes ses chansons. Qu’on les approuve ou pas, ses textes sont bien écrits et les mots forts.
    Parmi mes préférées je citerai: Les lacs du Connemara, Une fille aux yeux clairs, la Maladie d’amour, Chanteur de jazz, Femmes des années 80.
    Je ne suis pas certain que « le Rire du sergent » pourrait passer sur les ondes de nos jours, les temps changent…
    Sardou peut désormais dire ce qu’il veut, sa carrière de chanteur est derrière lui et il nous a laissé de magnifiques chansons. Reste sa carrière de comédien de théâtre, beaucoup plus discrète. Pas de paillettes, pas de groupies. Il faut bien passer le temps…

  3. @ Vamonos | 05 septembre 2019 à 06:34
    Une erreur, sur le plan historique, cette chanson. En fait, il aurait dû dire que si les Ricains n’avaient pas été là, nous serions en « Soviétie ».
    PS: n’oublions pas, outre nos FFL et Résistants de toutes obédiences, les Britanniques et diverses autres nationalités.

  4. Catherine JACOB

    « Les mains pleines, il est évidemment facile d’avoir l’esprit féroce. »
    D’ordinaire c’est plutôt « Aux innocents les mains pleines » qu’on a coutume de dire, mais c’est juste que lorsqu’on a vendu plus de 100 millions de disques on est assis dans un fauteuil plus confortable que celui d’un dissident hongkongais.
    Cela étant, petit-fils d’une danseuse de French Cancan au Moulin Rouge par une mère née de père inconnu, et d’un mime provençal par son père ancien charpentier par son père, celui qui a failli ouvrir une boîte de strip-tease au Brésil en 1964 alors qu’il n’était qu’âgé de 17 ans, qui fut aussi le beau-frère d’une astrologue qui avait épousé un parolier, n’était sans doute pas destiné à garder la langue dans sa poche.
    « Je le rejoins profondément non pas dans sa haine globale de l’actuel mais dans ce que sa démarche a de libre et de spontané »
    Peut-être que ce qui est arrivé à sa fille cadette Cynthia l’année de son 3ème mariage à lui, n’est pas étranger à une certaine détestation de ce monde par celui qui n’a pas toujours détesté en revanche fréquenter ce qu’il est convenu d’appeler « les Grands de ce monde », Mitterrand, Sarkozy etc.

  5. « Non, cette société qui m’intéressait, je la vois disparaître. »
    Giscard préférait la société de juste avant, saurons-nous entendre le meilleur de nos présidents évoquer ce paradis des génies de l’enfance ?
    Mais le vert paradis des amours enfantines,
    Les courses, les chansons, les baisers, les bouquets,
    Les violons vibrant derrière les collines,
    Avec les brocs de vin, le soir, dans les bosquets,
    – Mais le vert paradis des amours enfantines,
    L’innocent paradis, plein de plaisirs furtifs,
    Est-il déjà plus loin que l’Inde et que la Chine ?
    Peut-on le rappeler avec des cris plaintifs,
    Et l’animer encor d’une voix argentine,
    L’innocent paradis plein de plaisirs furtifs ?
    http://levertparadisdesamoursenfantines.over-blog.com/charles-baudelaire-moesta-et-errabunda
    Les deux entretiens sont magnifiques, et le constat de la décadence, changement de nature où les structures se disloquent, ne s’arrête qu’à l’abandon du jugement pour accéder à la poésie pure :
    https://www.dailymotion.com/video/x3f75br
    https://www.dailymotion.com/video/x3f72f0

  6. Denis Monod-Broca

    Il est difficile de bien penser quand « bien-pensant » est une insulte, difficile de réagir aux événements quand « réactionnaire » est, tout autant, une insulte, difficile d’être anti-conformiste ou rebelle quand tout le monde veut l’être, difficile d’être anti-système quand « anti-système » est le slogan électoral à la mode…
    Nous filons un mauvais coton.

  7. Michel Deluré

    J’ai entendu le coup de gueule de Michel Sardou et j’avoue avoir savouré ce moment car, au-delà de la forme inhérente à ce type de prestation dont l’artiste est coutumier, je me suis trouvé sur le fond finalement en accord avec lui sur bien des points de son propos.
    Sans vouloir resservir la rengaine selon laquelle « c’était bien mieux avant » que chaque génération ressasse inéluctablement, il faut bien reconnaître que tout est mis en œuvre pour nous rendre notre quotidien plus compliqué, notre vie aussi complexe que la pensée de notre président.
    Les exemples fourmillent de lois, de réglementations, d’interdits, de tracasseries qui empoisonnent notre vie de tous les jours, au point que nous nous demandons parfois si nous vivons encore dans une société dans laquelle les individus qui la composent sont considérés comme responsables.
    Comment alors s’étonner que chaque Français, de quelque bord qu’il soit d’ailleurs, ne finisse pas, à un moment ou à un autre, par se lasser, par se décourager, par craquer, par se révolter ?
    Si ce qui est appelé progrès n’est pas considéré en fait comme se traduisant par une avancée significative de la société, en quoi serait-il alors plus malsain et moins compréhensible de s’y opposer en tant que réactionnaire qu’en tant que révolutionnaire ?

  8. M. Bilger,
    Après avoir exécuté Hollande, vous exécutez Sardou. Sur ces deux points, je suis bien d’accord avec vous.

  9. Bonjour cher Philippe,
    J’aimais bien quand il posait avec sa mère.
    Jackie et Michel formaient un beau couple.

  10. Moi aussi je suis réactionnaire et alors ?
    Tout comme raciste, facho, xéno, hétéro, chrétien, de droite ultra, et alors ?
    Tout comme homophobe, islamophobe, gauchophobe, intellobobophobe, justicegauchistophobe etcétérophobe, et alors ?
    Zorro est arrivéééé !

  11. Pas facile de bien vieillir quand il faut s’adapter et revoir ses certitudes… ses moments de bonheur… sa vie… son passé qui fout le camp… et avec ça l’échelle des valeurs et des connaissances qui n’arrête pas de branler au risque de nous mettre à terre…
    Dans notre pays champion du monde des taxes… des apparatchiks soviets intouchables et des interdictions de travailler sans leur bénédiction, les hygiénistes repus de privilèges et qui n’ont que des droits et des revendications, veulent exterminer les coqs… les oiseaux piailleurs… les vaches… leurs cloches et celles des églises centenaires… les grenouilles qui chantent et appellent l’amour… et disons-le, uniquement pour se reproduire… pas pour un plaisir libidineux et égoïste… car là elles auraient des défenseurs acharnés…
    Pour l’instant les serpents ont droit à petit répit… ouf.
    Paraît que notre justice sélective en tout, suivant l’idéologie et les refoulements de beaucoup de ses sicaires qui ne rendent de compte à personne et surtout pas au peuple au nom duquel ils décident… eh bien cette justice est débordée.
    La clique journaleuse ne fait son buzz que sur des pleurnicheries… des lamentations… des vérités partielles et partiales travesties en stigmatisation avec sa cohorte de revendications urgentes chiffrées en milliards… des autres bien sûr.
    Laissons nos géants parler de leur temps… de leur vie unique et bien remplie… ils rappellent et prolongent nos rêves… ça fait du bien et ça n’empêche pas la terre de tourner… en chauffant toujours plus.

  12. Patrice Charoulet

    RACES ET RACISMES
    Un commentateur de ce blog m’ayant demandé et ayant demandé à plusieurs ce que nous entendions exactement par le mot « racisme », je lui conseille de lire le petit livre de Dominique Colas, « Races et racismes de Platon à Derrida – Anthologie critique ».
    Voici sa présentation :
    « Le racisme aussi bien que l’antiracisme s’appuient sur des arguments variés. Qu’il s’agisse des partisans d’une hiérarchie des « races », comme Aristote, Kant, Renan ou Hitler, ou des tenants de l’unicité de la « race » humaine, de Montaigne à Derrida, en passant par Leibniz, Darwin ou Lévi-Strauss, dans chaque camp les discours sont divers. Cette anthologie critique présente la philosophie de soixante auteurs et des textes extraits d’une centaine de leurs oeuvres, de l’Antiquité à nos jours. Parce qu’il montre la multiplicité des idéologies racistes et des théories qui les contredisent, ainsi que leur ancrage dans les systèmes de pensée, ce livre est un instrument décisif de compréhension qui inclut la biologie, la psychanalyse, l’anthropologie, la pensée politique, et la philosophie en tant que telle. Certaines filiations se dégagent: de saint Bernard à Maurras ou, à l’opposé, de Descartes et Leibniz à Chomsky. Certains auteurs surprennent : Freud, par exemple, pour qui la haine raciale fonctionne comme ciment de la communauté raciste, ou Foucault, qui souligne la proximité entre les « racismes d’Etat » nazi et communiste.
    Un livre essentiel, qui analyse un racisme naïf avec François Bernier – le premier à proposer, au XVIIe siècle, une division de la terre par couleur de la peau -, sournois avec Staline, cynique avec Alexis Carrel ou effroyable avec Hitler.
    Aussi, au XXIe siècle où guerre de classes, de religions et de races se combinent avec une extrême violence, ce livre est une invitation à utiliser la raison contre la fureur de ceux qui voudraient nier l’humanité de certains hommes. »

  13. @ xc | 05 septembre 2019 à 08:23
    Sans les Ricains, les socialistes soviétiques auraient été absorbés par les nationalistes socialistes germains. En effet, les Américains ont livré des quantités industrielles d’armes et de munitions au Russes. Les convois alliés arrivaient à Karachi ou à Mourmansk.

  14. « Il me semble que, pour être un réactionnaire respecté, il convient tout de même d’éviter trois écueils dont, pour ma part, je suis très conscient. »
    Symétriquement, quand on est jeune et qu’on a un peu plus de temps devant soi… Quand la société va, de son point de vue, pour bien des choses, dans le bon sens : accroissement des connaissances scientifiques, plus de liberté et d’égalité pour bien des gens, les femmes et les homosexuels entre autres…
    …Il faut être capable de voir ce qui ne va pas.
    Pour penser juste, ou du moins essayer, il faut s’abstraire de son âge, de son sexe, de sa richesse ou de sa pauvreté, et autre.
    Ou du moins essayer.
    Porter un pseudonyme qui renforce une recréation de soi va dans ce sens. Si parfois certains en profitent pour calomnier ou autres joyeusetés ?
    Les gens deviennent ce qu’ils choisissent d’être, c’est leur liberté… Je signale que des gens sans masque ne sont pas en reste pour venir vous cracher dessus. Je m’expose donc si vous me posez une question, sur mes affirmations ou sur moi-même si je raconte ma vie voire comment mes idées s’enracinent dans ma vie, c’est une agression.
    Et donc j’ai le droit de balancer que l’autre, décidément, est vraiment un hors caste face à un brahmane, pour le moins.
    Certes, des masques se moquent et calomnient des non-masques, mais l’inverse se voit tout autant. Ou alors, si pas autant, ah, ah ! Mais que les anti-masque fassent des comptages pour voir, sinon, mais si cela avait été dans leur sens, ce serait déjà le cas… Et puis, les pions ne sont pas toujours super compétent, l’un, par exemple, m’a reproché de tourner le pseudonyme de l’autre quand cet autre avait fait de même pour moi. Et peu avant !
    Comme dans les cours de récréation, où le frère qui tape le frère et s’arrange pour être vu des parents quand l’autre réplique et autres mésaventures du même genre. Inutile de dire que qui commet l’injustice de protéger l’agresseur produit deux possibilités et pas trois… Soit la victime devient un pantin soumis soit un combattant. Ce qui ne préjuge pas qu’elle ne soit pas un brahmane voire ait aussi la fonction productive, le roi, et tout citoyen est roi car partie de la souveraineté sans parler de qui unit tout ce qui fait l’être humain, est roi.
    Bref, peu importe qui est quoi, si le but est de se recréer. Autant d’intérêt, pas inexistant mais faible, que de savoir quelle porte-greffe porte le cépage dont on boit le breuvage. On dé-crée, on anéantit l’identité donc possiblement l’oeuvre, de commentaire, d’écrivain ou autre, en allant dévoilant ce que masque son nom de plume.
    Quelle manœuvre sournoise que les suppositions !
    Car on est toujours perdant, dire non aux imputations, surtout qui à juste titre ou non, rabaissent, c’est ne pas être solidaire avec les opprimés. Dire oui, c’est partager leur naufrage, ce qui, outre de ne pas être bon pour soi, ne donne pas la meilleure position pour les défendre.
    Face je gagne, pille tu perds.
    Désolé, je ne rentre pas dans le je biaise des autres, je gagne à tout coup, ni dans le je biaise de moi, je perds mais je gagne pourrait en être, très répandu dans notre pays.
    Je suis mon pseudo, que j’ai expliqué en long, large et travers, mais pas, pour autant, en biaisé !
    Il faut être l’union des contraires, réactionnaires et progressistes selon ce dont il s’agit, et essayer de comprendre tous les points de vue.
    Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait, est une union des contraires ayant un peu à voir avec progressisme et réaction, mais ce n’est pas la seule union des contraires qui serait à ambitionner.
    Ce n’est pas en croupissant dans des cases qu’on peut y parvenir. Je comprends les cubistes, ça n’avait pas été fait, on essaie, mais sinon !

  15. @ Marc GHINSBERG 05 septembre 2019 à 08:24
    « On s’en tape ! »
    Grave.
    Il a gagné sa vie en chantant des textes subversifs (« quand un garçon aime un garçon »… « Le Privilège » était un texte sulfureux, déjà) et son banquier 😉 en a bien profité, et Bercy aussi, mais moins que lui qui touche encore des droits d’auteur. Je comprends que pour lui c’était mieux « avant » parce qu’au théâtre les droits d’auteur ne sont pas pour lui…
    Il a eu envers ses enfants et notamment sa fille un comportement plus que discutable et aujourd’hui il vient sur toutes les radios glorifier les excès possibles qu’il pouvait faire parce qu’il s’appelle Sardou. Je rêve !
    Après il a fait de la com’ en s’affichant auprès de Sarko. Maintenant il nous fait du BB au masculin (un bon titre de chanson ;)) ; les bébés phoques, tout ça…
    Oui il y a des choses qui étaient mieux avant puisqu’on avait vingt ans, mais le truc le plus génial qui ait été inventé (mis à part dans la recherche médicale évidemment) c’est la télécommande ! Ce petit boîtier peut faire fermer sa gu**le immédiatement à celui ou celle (je ne suis pas sexiste) qui nous insupporte.
    Perso dès que je vois la tête de Romain-Pierre Charpentier (pseudo Romain Goupil) apparaître dans ma petite lucarne, je zappe pour rester cool, mais dans plein d’autres domaines également, c’est pourquoi je ne comprends toujours pas les gens qui disent « ah là là machin a dit des trucs ignobles, insupportables, lors de l’émission trucmuche… » Si c’est insupportable, ne supporte pas, change de chaîne ou mets de la musique !
    Quelquefois chez Jacky le petit boîtier me manque, mais bon… eux au moins ce sont mes amis.e.s et je me dis que sans doute ils/elles regrettent également de ne pas avoir ce petit boîtier… pour moi 😀

  16. D’accord avec vous sur la catégorisation de ce chanteur. Mais de là à parler d’Alceste ou de Guitry…
    S’il avait vécu dix ans de plus, Céline aurait peut-être daigné émettre un grognement compulsif à son sujet : « Sardou, c’est Léautaud mis à portée de Superdupont ».

  17. « Il y a des passés inoubliables, des présents dispensables et des futurs à craindre ».
    Une de vos plus jolies formules cher P. Bilger.
    Mais que vous soyez réactionnaire d’humeur et d’instinct, réactionnaire élégant et cultivé, réactionnaire vulgaire bas du front, vous serez toujours selon la formule consacrée : « un affreux réactionnaire » !
    Non seulement affreux mais plus que cela : politiquement douteux et bientôt populiste et même pire, d’extrême droite !
    D’ailleurs « on » vous le répète à longueur d’antenne dans les médias : le monde change, le changement est en marche, il faut changer !
    Alors changeons !
    C’est que les intellectuels « de gauche » commencent à théoriser !
    Après Alain Minc il y a quelques semaines qui proposait de revoir tous nos paradigmes (qu’il défendait avec acharnement les années précédentes), après Jacques Julliard il y a quelques jours dans Le Figaro qui appelait à tuer le vénérable Karl Marx (qu’il a servi toute sa vie) et nous encourageait à lire ou relire Tocqueville, voici que Daniel Cohen s’y colle.
    Ce conseiller économique de notre prince président (qui comme les autres s’est trompé sur tout depuis dix ans mais qui persévère dans la politique) nous invite à lire son dernier pensum. Ecrit en commun avec quelques autres vaches sacrées qui officient bien sûr à Sciences Po ou au CNRS (lieux favoris des vaches sacrées, on y est tellement bien traité).
    « Les origines du populisme  » Daniel Cohen, Elizabeth Beasley, Yann Algan, Martial Foucault (13,30 € chez Leclerc et ça ne les vaut pas).
    Ce que Daniel Cohen nous invite à retenir : les gens instruits qui votent LREM sont bienveillants, heureux, riches, pratiquent la confiance interpersonnelle (sic), les gens à front bas sont pauvres, bêtes, malheureux, ne pratiquent pas la confiance interpersonnelle et votent RN et LFI. Mais in fine les gens qui votent LFI sont quand même mieux que les gens de RN ! Ben voyons.
    Le tout avec des statistiques, des références, des lieux communs, des enfonçages de portes ouvertes. Ce livre, comme la plupart de ceux écrits par les innombrables professeurs à Sciences Po, finira dans la poussière des bibliothèques municipales.
    Quand un économiste spécialiste de l’erreur économique, s’essaie à l’économico-politico-socio-psycho-idéologie… Une catastrophe intellectuelle très perverse et vicieuse qui en dit long sur le dévoiement de nos élites (sic).
    Cordialement.

  18. @ boureau 05 septembre 2019 à 14:14
    J’approuve TOUT votre commentaire avec un plus pour votre paragraphe sur le livre de Daniel Cohen: « Le tout avec des statistiques, des références, des lieux communs, des enfonçages de portes ouvertes. Ce livre, comme la plupart de ceux écrits par les innombrables professeurs à Sciences Po, finira dans la poussière des bibliothèques municipales. »
    En même temps, comme dit l’autre, y a-t-il encore quelques gens pour aller dans des bibliothèques municipales !?

  19. C’est facile d’être réactionnaire quand on est pété de thune, qu’on l’a toujours été et ce depuis sa naissance.
    Un réactionnaire, c’est un bourgeois vulgaire et qui s’en paie le luxe !

  20. Marc GHINSBERG

    « Il y a des passés inoubliables, des présents dispensables et des futurs à craindre ! » (PB)
    « Il y a des passés détestables, des présents magnifiques et des futurs désirables ! » (MG)

  21. Robert Marchenoir

    Le problème est que si l’on pense réellement que la civilisation occidentale est entrée dans une phase de décadence inéluctable (et il y a beaucoup de signes en ce sens), alors la plupart des options disponibles sont insatisfaisantes.
    En effet, surnagent alors « l’aigreur, le ressentiment, la solitude amère, le radotage et le mépris confortable ». Encore heureux qu’il soit confortable, si on y arrive. Il ne manquerait plus que ça, qu’il soit inconfortable !
    On pourrait ajouter à la liste l’hédonisme et la débauche sans souci du lendemain, qui semblent se porter assez bien à en juger par Jeffrey Epstein, Harvey Weinstein, Dominique Strauss-Kahn, Jimmy Savile et bien d’autres.
    Dans les couches plus ordinaires de la société française, il y a un repli sur la « bonne bouffe » qui en dit long à cet égard.
    J’ajoute que le problème ne se pose pas seulement aux vieillards ; il y a aussi des jeunes gens lucides et réactionnaires. Bien sûr, ceux d’entre eux qui sont entreprenants ont le loisir de semer les graines du changement, et beaucoup d’entre eux le font.
    A ce titre, l’émergence de mouvements renouvelant la masculinité, la paternité et la famille, la multiplication des « écoles de chefs » et la soif de connaissance de nos racines sont des signes tout à fait encourageants.
    Sans parler de la bonne santé de la « French tech » et des startups hexagonales, qui ne relèvent pas du réactionnariat mais n’en sont pas moins un formidable atout pour le redressement du pays — un atout que les macronophobes obsessionnels ont tort de vilipender : s’il y a une chose qu’il convient de porter à l’actif de Macron, c’est bien son soutien aux startups.
    Il est en effet regrettable que Michel Sardou se soit laissé aller à des grossièretés — la courtoisie et l’élégance sont parmi les biens les plus précieux que les anciennes générations puissent transmettre aux nouvelles, et ils ne se transmettent que par l’exemple.
    Un autre bien (et vertu théologale) étant l’espérance, et celui-ci ne s’invente pas.

  22. Peut-on être réactionnaire lorsqu’on est jeune ou est-ce une infirmité de l’âge mûr ?
    En d’autres termes cette nostalgie qui « pue de la gueule » n’est-elle pas l’arthrose intellectuelle de la vieillesse ?
    On peut relire les Choses de Perec et se souvenir des autobus à plate-forme sur lesquelles on se jetait essoufflé…
    Mais ce bon vieux temps était triste comme un cliché de Cartier-Bresson, on étouffait dans des bagnoles puantes sur la Nationale 7, la France s’ennuyait, il n’y avait pas de mixité dans les écoles et collèges, le PC faisait sa loi, on n’avait pas accès au monde entier via Internet, il fallait écrire en pneumatique à sa belle, au moins à Paris, si on voulait lui déclarer sa flamme, le vin de chez Nicolas était une abominable piquette, la pollution dans les grandes villes était digne d’une mine de charbon, on regardait « les Perses » à la télé et on s’endormait, les bourses aux scoubidous nous gavaient, bref, Sardou ou pas je préfère ma vie de ce jour… même avec un demi-siècle de plus que mes vingt ans…

  23. « …la courtoisie et l’élégance sont parmi les biens les plus précieux » (Robert M. le 05 septembre à 16:40)
    Là, Martchi, vous m’en avez bouché un coin 😀

  24. Je rejoins les commentaires de boureau | 05 septembre 2019 à 14:14 et Robert Marchenoir | 05 septembre 2019 à 16:40.
    Les saillies de Michel Sardou n’offrent pour moi qu’un intérêt relatif, même s’il nous a laissé un répertoire de chansons françaises riche et populaire, chansons pour la plupart bien écrites.
    Lorsque boureau écrit : « D’ailleurs « on » vous le répète à longueur d’antenne dans les médias : le monde change, le changement est en marche, il faut changer ! », j’ai aussitôt pensé à un récent article relatif à la « mal-information », maladie de notre début du XXIe siècle, initialement lu sur le site « Les crises » (https://www.les-crises.fr/la-mal-information-sur-la-vie-internationale-mensonges-manipulations-silence-des-medias-dominants-par-robert-charvin/).
    Selon mes habitudes, je suis allé à la source (https://www.investigaction.net/fr/la-mal-information-sur-la-vie-internationale-mensonges-manipulations-silences-des-medias-dominants/). Le texte est écrit par Robert Charvin. Si l’on veut savoir qui est cet auteur, une simple recherche conduit à http://www.gauchemip.org/spip.php?article13156
    Mais les options politiques de Robert Charvin n’invalident pas le constat qu’il dresse de l’état de notre information, de notre désinformation permanente devrais-je écrire.
    Cette analyse complète le constat de boureau comme celui plutôt optimiste de Robert Marchenoir sur notre jeunesse.
    Oui, on peut effectivement espérer que notre jeunesse lucide ne se laissera pas embobiner par la pression médiatique qui veut imposer une pensée conforme sur tous les sujets : société, mœurs, politique, économie, politique étrangère, appréciation des dirigeants de ce monde en cours d’écroulement avec en corollaire le sexe servi à toute heure du jour et de la nuit sous forme d’injonctions alors même que la mode est au genre (la différenciation sexuelle n’étant prétendument que le produit de l’éducation), comme l’inexistence de races tout en criant systématiquement au racisme qu’il convient de combattre par la loi… Où l’on constate que la logique n’est plus une référence intellectuelle : seuls le ressenti et l’approximation doivent régner en maîtres à penser.
    La novlangue produit une « novpensée » qui diabolise toute critique en la taxant de fascisme. Le problème reste que, réac ou pas, nous la subissons, y compris dans les couloirs du pouvoir qui possède le contrôle des médias d’influence.
    Comment sortir du caniveau ? Là est la question, sans solution immédiate.

  25. Xavier NEBOUT

    Il est vrai que l’on peut regretter le siècle dernier.
    On savait faire la guerre ! En 14-18 chez nous, en Orient et au Maroc à la suite sans que l’histoire en ait rien retenu, en 40, en Indochine.
    Ah le bordel de Lulu la Nantaise à Biên Hòa…
    On s’est fait aussi l’Algérie où les harkis que l’on a abandonnés désarmés ont eu plus de morts que nous en 40… avec une petite virée à Madagascar où, là aussi, on a fait plus de morts que nous en avons eu en 40…
    Les autres, les pauvres c*ns, ils ont eu le communisme. Putaing, Staline, Mao, Pol Pot, ça, c’est une époque !
    Et puis les rigolos: les Japonais en Mandchourie, la guerre d’Espagne, les farces de l’indépendance indienne, les gags en Ethiopie et en Irak.
    Remarquez qu’aux USA, on a cessé de donner une prime aux chasseurs d’Indiens par scalp ramenés un peu avant 1914…
    On peut quand même dire qu’on savait se marrer au 20e siècle !
    Enfin, pour ceux qui s’en sont bien sortis…
    Et puis, nous lui devons tout, nous, à ce siècle dernier, avec 1968.
    Ah Sartre et Simone… Vive Macron !
    P.-S.: J’oubliais, les juifs, les Arméniens, et les 30 ou 40 millions de morts de la grippe espagnole…
    Quel siècle !

  26. Souvenirs, souvenirs…
    Dans les années 59/61, je passais mes vacances à Vichy dans ma belle-famille avec mes trois enfants (10, 9, 8 ans). A cette époque, l’Allier n’était pas encore le « lac d’Allier » et, près du parc des Bourrins, un petit îlot de verdure permettait aux familles de se baigner sans danger et de passer des après-midi agréables.
    Une famille se faisait remarquer : Jackie Sardou, son mari Fernand et son fils, le jeune Michel. Remarquer pourquoi ? Par la grossièreté des propos tenus par Fernand et Jackie qui se produisaient en soirée dans un casino de la ville. En revanche, le jeune Michel (12/13 ans) était d’une gentillesse et d’une correction exemplaires.
    Il est vrai qu’à l’époque, la grossièreté ne s’appelait pas encore franc-parler.

  27. Il y a bien dix ans, une voisine m’a fait profiter du billet de son mari pour aller voir Michel Sardou, son chanteur préféré ; le mari s’était défilé à la dernière minute. J’en garde un souvenir abominable !!! La salle immense et fonctionnelle, pleine à craquer de vieux et de vieilles fans, un orchestre qui semblait essayer par tous les moyens de couvrir la voix du chanteur – lequel de son côté ne se laissait pas faire -, et une sono à devenir dingue. Impossible d’y échapper, et je n’osais pas me boucher les oreilles, par peur de chagriner ma voisine, qui est une femme vraiment adorable et très sensible.
    Le summum a été atteint quand Sardou a entonné une chanson sinistre sur un accident de la route, avec des blessés d’après ce que j’ai compris, accompagnée de bruits de sirènes et de grands éclairs de lumière aveuglants ; ça s’est un peu calmé avec le Connemara, cadencé comme une machine à coudre, et il a enfin fait ses adieux, quoique l’assistance ait décidé de battre tous les records des rappels debout. Mais Dieu merci, le chanteur paraissait pressé de partir.
    Quelle bénédiction de retrouver la quiétude de la maison ensuite. Moi aussi je suis réac et je préfère la musique du bon vieux temps.

  28. Mary Preud'homme

    Un chanteur populaire qui a du coffre, des tripes et fait vibrer toutes nos cordes sensibles ! J’aime beaucoup sa voix, son style et la plupart de ses textes…
    Quant à ce que l’on dit de l’homme, je me méfie des ragots comme de la peste et quand j’aime, j’aime…
    « Ne m’appelez plus jamais France, la France elle m’a laissé tomber » etc.

  29. Claude Luçon

    Longtemps absent à l’étranger je ne connaissais pas Michel Sardou et l’ai découvert récemment sur YouTube d’abord avec « Le France », puis « Les Ricains ». Deux chansons que j’ai adorées, en plus de celle qu’il a dédiée à la mère de ses enfants, et quelques autres !
    Le France était un paquebot superbe, preuve du talent de nos ingénieurs et ouvriers, il n’y avait pas mieux sur les flots ! L’abandonner a été une insulte à tous ces gens.
    Le France devrait être un Musée de la Mer aujourd’hui ! Nous avons conservé la Tour Eiffel, pourquoi pas lui ? Dans un pays où l’on exhibe un « plug anal » place Vendôme et un « vagin de la Reine » à Versailles, nous devrions avoir honte d’avoir envoyé le France à la ferraille en passant par la Norvège.
    Quant aux Américains il a bien fait de rappeler que deux de leurs générations sont venues mourir sur notre sol. Sans eux, leurs soldats et leur industrie, nous aurions été germanisés, les Britanniques et les Soviétiques aussi.
    J’ai aussi vu un documentaire télévisé sur sa vie et l’étonnant succès qui fut le sien à La Rochelle quant il y a chanté « Le France » ! Même la CGT, drapeau rouge en tête, débordait d’enthousiasme et l’acclamait.
    Il n’y a qu’une façon de parler aux Français pour se faire entendre: brutalement !
    Je fus heureux de découvrir tardivement un artiste de cette génération, possédant une voix superbe, resté Français en ne se parant pas d’un nom américain mais gardant celui de son père, évitant de devenir « as queer as a three dollar bill » (= aussi bizarre qu’un billet de trois dollars) comme quelques-uns de ses contemporains.
    Oui il a raison de se faire entendre, quitte à écorcher notre langage.
    Que d’autres célébrités le suivent au lieu de signer des pétitions plus idiotes les unes que les autres.
    Il est grand temps que d’autres, comme lui, poussent une maître coup de gueule pour redonner une épine dorsale bien droite à ce pays même s’il doit être grossier pour le faire !
    La grossièreté d’ailleurs n’est pas que verbale, elle est aussi sociale et politique.
    C’est ce que font nos politiciens en prétendant gouverner ce pays depuis quatre décades et nos médias en prétendant nous informer: ils se moquent de nous, nous insultent… grossièrement.

  30. Bravo Michel pour tes magnifiques concerts, je t’ai suivi dans toutes les villes de France, et merci de dire tout haut ce que nous pensons tout bas. Mais voilà j’habite en France, et les Français râlent mais en silence, assis sur leur canapé. Alors à bientôt au théâtre.

  31. @ Elusen
    « C’est facile d’être réactionnaire quand on est pété de thune, qu’on l’a toujours été et ce depuis sa naissance.
    Un réactionnaire, c’est un bourgeois vulgaire et qui s’en paie le luxe ! »
    C’est plus facile d’être gauchiste que réac quand on est pété de thune, qu’on l’a toujours été et ce depuis sa naissance.
    Un gauchiste, c’est un bourgeois vulgaire et qui s’en paie le luxe !
    Genre comme les ceusses de Saint-Germain « d’à peu prés », rive gauchiste.
    Aujourd’hui ils se sont convertis à l’islamo-gauchisme, on les appelle les c*ls en l’air.

  32. Mary Preud'homme

    @ breizmabro | 05 septembre 2019 à 17:06
    « Là, Martchi, vous m’en avez bouché un coin 😀 »
    Me too !
    Bien que depuis que ce bon Marchenoir fréquente la piétaille policière américaine tellement mieux éducaillée (selon lui) que la nôtre, je ne m’étonne plus de rien.
    Au point que je suis à me demander si ce ne serait pas moi, femme et mère de métis, dont un policier de haut rang, qui serais finalement la raciste patentée et lui le défenseur zélé des Noirs persécutés par la police qu’il ne connaît néanmoins que par anecdote. Sans compter sa détestation des fonctionnaires de tout poil !
    Au grand dam de ma belle-fille qui souhaiterait tellement que je lâche l’affaire avec ce manipulateur pervers patenté, fasse un vrai break avec ce fâcheux du genre troll crampon, et reparte m’aérer et me purifier dans quelqu’île bretonne parmi mes favorites ou familières : Groix, Belle-Île, Houat et pourquoi pas Ouessant ou Sein ?

  33. @ xc
    « Sans les Ricains, les socialistes soviétiques auraient été absorbés par les nationalistes socialistes germains. En effet, les Américains ont livré des quantités industrielles d’armes et de munitions au Russes. »
    Je suppose que ceux que vous appelez les « Ricains » ne sont ni les Armoricains ni les Portoricains mais plutôt les Étasuniens et j’ai l’impression que vous ignorez que la Wehrmacht a été équipée de matériels comme les camions Ford -pour ne citer cet exemple- construits sous licence en Allemagne ou bien en provenance d’industries de pays occupés, comme la France, qui les produisaient aussi.
    D’autres grands groupes industriels ainsi que des banques ont également été impliqués dans le soutien accordé au nazisme naissant.
    Il arrivait parfois aux militaires des États-Unis de se trouver confrontés à des équipements – dont par exemple le chasseur Focke-Wulf FW190, construit dans une usine où ITT avait une participation – qui ont été fabriqués dans des usines appartenant en partie ou en totalité à des industriels étasuniens…
    La Standard Oil a livré du combustible aux avions et sous-marins allemands. Le procédé de fabrication d’essence synthétique à partir de la houille a été vendu aux Allemands par cette firme.
    https://www.mondialisation.ca/l-accord-secret-de-l-industrie-p-troli-re-avec-les-nazis/5396
    Eh oui, il faut se méfier des clichés historiques et des idées reçues…

  34. Patrice Charoulet

    BLANCHE GARDIN
    Ce jeudi 5 septembre, à la télé, il y avait, sur C8, un spectacle Blanche Gardin. Elle a obtenu deux années de suite le Molière de l’humour. Cela se conçoit. Elle fait rire, et elle fait réfléchir. Qui a raté ce spectacle très dérangeant serait bien inspiré de le voir en replay.
    Jusqu’au bout. Le dernier sujet abordé par l’humoriste devrait inviter quelques messieurs à s’abstenir de certaines pratiques. Ceux qui écouteront jusqu’au bout comprendront. Blanche Gardin fait œuvre civilisatrice.

  35. Claude Luçon

    @ Elusen | 05 septembre 2019 à 16:00
    « Un réactionnaire, c’est un bourgeois vulgaire et qui s’en paie le luxe ! »
    Non !
    C’est un citoyen qui réagit, de « réaction », prenez un moment pour étudier la troisième loi de Newton (action/réaction).
    Marx dont vous vous inspirez n’avait aucune formation scientifique et ses disciples non plus.
    Lisez Mary Preud’homme | 05 septembre 2019 à 19:37 qui cite Sardou :
    « Ne m’appelez plus jamais France, la France elle m’a laissé tomber »
    Réciproquement il faut que tous les réactionnaires réagissent, par là j’entends les Français qui aiment leur pays, dont je suis, et ne laissent pas tomber la France !
    Car au fond c’est bien ce que chantait Sardou !

  36. Michel Sardou réactionnaire, peut-être, c’est le mot qu’on utilise parfois à notre époque pour désigner les libertaires, quoique libertaires le mot soit trop fort et trop connoté anarchiste.
    Et si Michel Sardou est anarchiste, alors il est anarchiste de droite, formule récusée par les anarchistes de gauche qui refusent aux autres la liberté de penser qu’ils revendiquent.
    Disons qu’il refuse d’être embrigadé dans un système de pensée, d’être formaté dans un monde de plus en plus fossilisé dans le politiquement correct et écologiquement aligné sur Greta.
    Il a déclaré : « Je hais ce siècle », avant de regretter le temps des années 70-80 quand « on fumait, on faisait l’amour, on roulait vite, on pouvait boire, le théâtre marchait, les affaires marchaient… »
    Eh bien je suis d’accord avec lui, sans toutefois haïr ce siècle, il y a quand même de bien belles choses actuellement, mais pour le reste alors oui, cent mille fois oui, je suis d’accord.
    Et pourtant je n’avais pas la voiture puissante que j’ai maintenant, mais à quoi sert une voiture puissante si on ne peut pas la pousser sur les petites routes de montagne et sur autoroute.
    À quoi sert de pouvoir s’offrir des grands crus, si le moindre cardiologue nous culpabilise à chaque visite.
    Quant au théâtre, il commençait à peine à être ennuyeux, qu’est-ce que j’ai pu m’enquiquiner en attendant Godot, et ça s’est amplifié par la suite !
    Bref pour être un peu plus sérieux, encore que, il faut se souvenir que Michel Sardou avait 21 ans en 1968, il a connu, comme beaucoup d’entre nous, l’ivresse de Mai 68, la liberté sans entrave, la folie de brûler la chandelle par les deux bouts sans principe de précaution, la montagne sans écolos, les paysages sans éoliennes, la mer sans indice UV, les femmes suffisamment libres pour n’avoir pas besoin de s’afficher féministes.
    C’était un temps de liberté, la fin des arguments d’autorité dans les débats, la remise en cause de toute autorité, le bordel permanent à l’université.
    On était grisé de cette espérance des temps qu’on devinait et qu’on voulait meilleurs.
    Que de l’optimisme inconscient, certes mais c’est si bon l’optimisme, surtout avec une inflation à deux chiffres et les salaires qui suivaient.
    Avec comme résultat qu’un assistant de fac pouvait se payer une maison qu’un professeur aurait du mal aujourd’hui à avoir.
    En tout cas c’est comme ça que j’ai vécu Mai 68, et probablement Michel Sardou également.
    À comparer avec le présent et le pessimisme de l’apocalypse climatique, le féminisme coincé des femmes, enfin pas toutes heureusement, l’austérité bruxelloise qui verrouille l’inflation empêchant de vivre à crédit sur l’avenir, l’immigration, alors que naïvement nous pensions être débarrassés des arabes avec la fin de la guerre d’Algérie.
    Franchement, hein franchement, comment ne pas donner raison à Michel Sardou.
    Et puis nous étions jeunes et beaux, avec des chevelures qui nous tombaient sur les épaules comme les libres Gaulois que nous étions.
    Ils ont le crâne rasé comme des esclaves à présent.
    Ce n’est pas le passé que Sardou regrette, c’est la liberté qui a disparu, et pour quoi ? pour une égalité factice, il y aura toujours des beaux intelligents et des laids inintelligents et malheureux de ne pas être beaux et intelligents. Du moins pour ceux capables de se rendre compte de leur état, avant que la Planète ne sombre.
    Car ce qu’on ne leur dit pas aux pauvres que la mondialisation appauvrit, c’est qu’ils seront les seuls à mourir dans l’apocalypse climatique, les beaux intelligents s’en sortiront comme toujours.
    Voilà, je crois m’être fait l’avocat de Sardou, ou alors j’ai été le mien ce qui n’est pas si mal.
    PS: Je ne suis pas un fan de ses chansons, mis à part les Lacs du Connemara et les Ricains, je n’en connais pas d’autres ou alors j’ai oublié.

  37. Robert Marchenoir

    @ Mary Preud’homme | 05 septembre 2019 à 21:59
    « Moi, femme et mère de métis, dont un policier de haut rang. »
    Quelle prétention ! Quelle boursouflure ! On dirait Achille Talon, mais en beaucoup moins drôle. Ou Ségolène Royal, tiens. Dix marches en dessous.
    Commissaire, un policier de haut rang ? C’est déjà suffisamment ridicule de se vanter de la profession de son fils, mais alors, lorsqu’il y a un tel écart entre le péan et la réalité des choses…
    Quant à proclamer sa fierté d’être femme et mère de métis… on avait bien compris d’où vous vient votre « anti-racisme » exacerbé, qui n’est en effet qu’un racisme comme un autre. Le consternant de la chose étant que vous éprouviez le besoin de nous le faire sans cesse savoir.
    Réveillez-moi lorsqu’une Française proclamera sa fierté d’être « femme et mère de deux hommes blancs ».
    Et au fait, le fiston, il n’en a pas plein les bottes, un peu, à l’âge qu’il doit avoir, de se voir sans cesse ramené sous les jupes de sa maman ? Je serais à sa place, je réclamerais qu’on me lâche un peu.
    Vous ne vous rendez même pas compte de l’incroyable condescendance qui est la vôtre : en somme, vous passez votre temps à nous expliquer à quel point c’est un exploit considérable, pour un Noir, de devenir commissaire de police. Mais non, vous n’êtes pas raciste…
    « Sans compter sa détestation des fonctionnaires de tout poil ! »
    Là, je pense que nous nous rapprochons un peu de ce qui motive votre détestation à vous. Le lobby fonctionnarial, dont vous faites partie par la force des choses, ne déteste rien tant que l’on mette le doigt sur l’escroquerie à laquelle il se livre aux dépens des Français.
    Dès lors qu’on déchire le décor du beau village Potemkine échafaudé par les membres de la secte fonctionnariste, ils ont la même réaction que tous les voleurs démasqués : ils hurlent et ils montrent les dents.

  38. @ Claude Luçon | 05 septembre 2019 à 23:37
    ▬ «…prenez un moment pour étudier la troisième loi de Newton …»
    Faux !
    Isaac Newton n’a jamais fait promulguer de loi sur la citoyenneté, mais des lois sur la torture, la peine de mort et la contrefaçon de la monnaie.
    ▬ « C’est un citoyen qui réagit, de « réaction »…»
    Faux !
    Il n’est nul besoin d’avoir le droit de vote, donc citoyen, pour être un réactionnaire.
    C’est sans rapport avec la citoyenneté qui elle-même n’a aucun rapport avec la nationalité.
    Est citoyen celui qui a le droit de cité, d’accès à la parole publique, en clair : le droit de vote.
    Les réactionnaires sont presque exclusivement des personnes des catégories sociales supérieures, ils possèdent, vivent confortablement, voire luxueusement, et passent leur temps à se plaindre que les autres aient des droits.
    Michel Sardou naît de parents qui avaient de l’argent, lui-même a eu de l’argent toute sa vie, n’a jamais exercé un véritable emploi, un luxe en somme, a eu l’ordurerie de faire une chanson contre les congés payés, le droit aux congés maternité, la retraite, etc.
    ——————————
    @ Mister Bean | 05 septembre 2019 à 21:24
    Le maire du 6e arrondissement de Paris, quartier Saint-Germain-des-Prés, est Jean-Pierre Lecoq, Liste d’Union UMP-UDI-MODEM.
    90 % des élus de cette mairie sont des conservateurs.
    Il n’y a qu’un seul élu de gauche au conseil de la mairie du 6e, sur 10 élus.
    Le seul bureau de vote à Saint-Germain-des-Prés, Bureau N°9 (609), c’est le Collège Jacques Prévert
    – Municipales de 2014 –
    Droite + extrême droite : 61,40 % des votants.
    – Présidentielles 20017 1er tour –
    Droite + extrême droite : 46 % des votants ; avec E. Macron : 82,98 %.
    La gauche : 15 %.
    – Législatives de 2017 1er tour –
    Droite + extrême droite : 41 % des votants ; avec Gilles Le Gendre : 86 %.
    La gauche : 12 % des votants.
    Conclusion, le quartier Saint-Germain-des-Prés de Paris, qui serait à gauche, est un mythe.
    Il n’y a aucune mosquée dans le 6e arr. de Paris.

  39. D’une façon générale je ne m’attache pas aux opinions politiques d’un chanteur.
    C’est ainsi que je peux dire que j’aime autant Michel Sardou que Renaud qui a taillé un costard sur mesure à Margaret Thatcher, ou encore Léo Ferré qui faisait l’éloge des anarchistes .
    Il est vrai que les anarchistes dont il parle avaient une autre envergure que nos black blocks en gilets jaunes du samedi.
    Comme dirait Goldman « quand la musique est bonne » et que les paroles sont bien tournées quand bien même je ne les approuve pas à 100 %, cela suffit à mon bonheur.
    Michel Sardou, Léo Ferré, Renaud, Jean Ferrat, que du bonheur !

  40. @ Robert Marchenoir
    Vos arguments se tiennent.
    Effectivement il semble y avoir une instrumentalisation du « fils métis » que j’imagine assez dire « c’est bon lâche-moi la grappe avec ça ». Avoir un fils métis ne doit pas être un trophée et effectivement on aurait dit du Ségolène Royal ou du Duflot.
    Mary Preud´homme est bien agréable et vaut mieux que cela et il ne faudrait pas qu’elle soit aussi anti-Marchenoir que ce dernier est anti-Poutine. Si elle fait abstraction de l’auteur du post, elle pourrait même y voir une forme de conseil lucide et bienveillant de la part de Roby. En toute neutralité ; elle pourra même constater au vu de l’horaire du commentaire que Roby pense à elle, y compris la nuit, ou à l’étranger. C’est pas beau ça ?

  41. @ Tipaza | 05 septembre 2019 à 23:53
    « À quoi sert de pouvoir s’offrir des grands crus, si le moindre cardiologue nous culpabilise à chaque visite. »
    Oui, et à quoi sert de vouloir ce que la volonté ne peut défendre ?
    Ainsi, renoncer à de grands crus parce qu’un cardiologue vous culpabilise, me laisse croire plusieurs choses :
    – vous êtes un buveur d’eau pétillante
    – vous n’y connaissez rien en grands crus
    – vous n’avez pas de libre arbitre
    – vous ignorez la mesure (il y a le litron et puis un tas d’autres possibilités…)
    « Et puis nous étions jeunes et beaux, avec des chevelures qui nous tombaient sur les épaules comme les libres Gaulois que nous étions. »
    Sans doute, et donc ? Tipaza, en Gaulois jeune, beau et libre, portait quelles espérances, exceptions faites d’être copieusement servi, et de ne pas être dérangé par « les laids inintelligents » ?
    « Ce n’est pas le passé que Sardou regrette, c’est la liberté qui a disparu, et pour quoi ? pour une égalité factice, il y aura toujours des beaux intelligents et des laids inintelligents et malheureux de ne pas être beaux et intelligents. »
    Ici, on atteint des sommets… Sardou ne regrette pas le passé, mais « la liberté », voulez-vous nous faire comprendre qu’il manque cruellement de liberté ? J’ai envie de vous croire…
    Mais vous avez dit plus haut qu’elle ne sert à rien, à cause d’un tas de gens malintentionnés, tels que des cardiologues, des migrants, des limitations de vitesse, etc.
    Les soixante-huitards sont des bouffons, lamentables en tous points, des couards avides de pouvoir et d’argent, c’étaient de jeunes infatués, et maintenant, voici : les vieux ridicules.
    « Voilà, je crois m’être fait l’avocat de Sardou, ou alors j’ai été le mien ce qui n’est pas si mal. »
    Il se défend mieux tout seul, voyez !
    https://www.facebook.com/les.segpas.du.catch/videos/michel-sardouille-la-rupture-tranquillou-artiste-pr%C3%A9f%C3%A9r%C3%A9-de-double-m/1025115490970764/

  42. SCOOP
    source le figaro :
    Ce jeudi, Paris a profité de taux historiquement bas pour lever des sommes record sur le long terme sur les marchés financiers.
    Tous les compteurs s’affolent ! L’Agence France Trésor de Bercy, qui est chargée d’emprunter sur les marchés les capitaux nécessaires au financement de l’État, a vécu ce jeudi une journée historique. Dans un environnement de taux bas exceptionnel, plusieurs records ont été battus. D’abord, celui du montant des fonds levés. Jamais la France n’avait emprunté sur le long terme, en une seule journée, autant d’argent: 10 139 milliards d’euros ! Ensuite, les conditions de financement n’en finissent pas de s’alléger: le taux à dix ans des bons du Trésor a franchi un nouveau record à -0,36 %. Et pour la première fois le taux à quinze ans est également entré en territoire négatif à -0,03 %.
    » LIRE AUSSI – Faut-il s’inquiéter des taux d’intérêt historiquement bas?
    Autrement dit, de grands investisseurs sont prêts à perdre de l’argent pour prêter à un horizon aussi lointain que 15 ans. Dans ces conditions extrêmes, ceux qui achètent de la dette se reportent sur le très long terme pour obtenir un peu de rentabilité. Résultat: la France a emprunté à 30 ans plus de 3 milliards d’euros, un nouveau record. Enfin, l’encours de l‘obligation verte de la France, qui finance des projets fléchés spécifiquement sur l’environnement et la transition écologique, a dépassé les 20 milliards d’euros.
    Dégradation des finances publiques
    Ces levées s’inscrivent dans un contexte particulier pour la France. Le besoin de financement français en 2019 atteint 237 milliards d’euros. Il a été prévu dans la loi de finances d’y pourvoir essentiellement via des émissions de dette à moyen et long terme, avec un montant d’émissions de 200 milliards d’euros, là aussi un record. Ce pic s’explique d’une part par la dégradation continue des finances publiques mais aussi par les besoins de refinancement de la dette émise il y a dix ans, lors de la crise financière. La faiblesse des taux vient faciliter à court terme la tâche de Bercy. Personne n’est en revanche capable de prévoir comment cet étrange environnement évoluera à long terme, s’il ne se retournera pas brutalement sur les pays surendettés comme la France.
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/la-france-fait-la-plus-grosse-levee-de-dette-de-son-histoire-20190905
    La rédaction vous conseille
    La dette de la France représente 78 630 TGV, 7 ans de retraite, 35 212 euros par Français…
    Dette publique: les économistes divisés sur la gravité de la dérive des comptes
    La réduction de la dette publique, grande oubliée du quinquennat Macron…
    ————————————-
    Je m’évertue à dire ce que les autres ne veulent pas entendre. C’est ça la Macronie, on dépense à tout-va sans compter pour accueillir des indésirables et acheter des voix électorales, quitte à nous perdre tous et voyez les échéances dans 15 ans (Macron ne sera plus en France).

  43. Claude Luçon

    @ Elusen | 06 septembre 2019 à 06:22
    C’est bien ce que je pensais, vous êtes un disciple de Marx, vous utilisez sa dialectique, vous confondez Divagation teutone et Physique !
    Méfiez-vous, les Teutons déraillent souvent, comme nous avons pu le constater dans notre histoire récente. Ils adorent dominer ! Mon père en avait fait les frais en 14/18, moi de 40 à 44 et en 1974, car rien ne les arrête quand ils veulent quelque chose, le job d’un autre par exemple, quitte à sacrifier l’épouse du titulaire.

  44. @ Mary Preud’homme
    Voilà qui expliquerait peut-être un certain regard sur la poulaille américaine…
    P.S. : OK, le gonze a peut-être la nuque un peu raide. Mais il faut tout de même reconnaître que c’est un sacré p*tain de bon commentateur…

  45. Lilian Thuram : un multirécidiviste du racisme
    La bien-pensance se déchaîne pour montrer que les propos récents (sur les blancs et la culture blanche) de Thuram au journal italien Corriere dello Sport ne sont pas racistes, ils y voient de l’amalgame et parlent, au pire, de maladresse.
    C’est oublier que ce n’est pas la première fois que Lilian Thuram est pris en flagrant délit de « racisme » envers les blancs.
    En 2009, Le Monde publiait un article dithyrambique sur Thuram où dans son interview celui-ci débitait à la chaîne les niaiseries et les inexactitudes qu’il avait apprises de ses enseignants indépendantistes et idéologues. Et il y prononçait des phrases à caractère « raciste » que j’avais relevées et j’avais écrit au Monde qui avait d’ailleurs publié mon point de vue. Ce qui m’avait valu une avalanche d’injures dans le courrier des lecteurs de la semaine suivante.
    Il est d’ailleurs toujours dans la culpabilisation de « l’homme blanc » qui est la base de ce concept fumeux qu’est la « négritude ». Ce concept qui a beaucoup vieilli et cette démarche pour le moins hasardeuse laissant supposer que la valeur des noirs parce qu’ils sont noirs, serait différente de celle des blancs parce qu’ils sont blancs. C’est nier l’universalité de la personne humaine quelle que que soit la couleur de sa peau.
    Déjà, à l’époque, Thuram avait déclaré au journal espagnol El Mundo : « La rhétorique de Nicolas Sarkozy n’est pas quasi raciste, elle est raciste ».
    Voila un homme qui manie des concepts qu’il ne maîtrise pas. Comme quoi on peut être un excellent joueur de foot et un très mauvais intellectuel.
    Le problème, me semble-t-il, de beaucoup de noirs militants est bien dans leurs têtes comme le disait très justement, à l’époque, Fred Deshayes du groupe antillais Soft: « Nous sommes responsables de notre naufrage, et le pire… nous restons passifs et nous nous regardons couler ».
    Thuram : un homme qui pense, vraisemblablement, au-dessus de ses neurones et qui croit, parce qu’il porte des lunettes, qu’il est intello !
    Cordialement.

  46. @ Robert Marchenoir
    Du vrai Gabin comme dans la Traversée de Paris quand ils sont au bistrot. Je lis votre propos avec sa voix.
    Si Hollande a été exécuté, que dire de notre collègue de ce blog ?!
    Ce genre de commentaires donne une nouvelle approche de la lecture de ce blog qui tendait à perdre en intérêt.
    L’argument ou le comportement « je préfère ne pas répondre » ne tient pas.
    Lâchez-vous Mary ; nous on se régale.

  47. « Thuram : un homme, vraisemblablement, qui pense au-dessus de ses neurones et qui croit, parce qu’il porte des lunettes, qu’il est intello ! »
    Rédigé par : boureau | 06 septembre 2019 à 10:22
    Cher boureau, pas la peine de faire de longues dissertations sur l’état mental de ce guignol, il est tout simplement complexé d’être noir, il aurait préféré naître blanc, il se sent inférieur aux blancs donc il essaie de se convaincre et de nous convaincre que c’est de la faute des blancs racistes s’il est noir.
    Un QI de bulot, un footeux sans cervelle, pléonasme.

  48. @ duvent | 06 septembre 2019 à 09:05
    « Les soixante-huitards sont des bouffons, »
    Ce furent surtout des acteurs d’une comédie qui plus tard deviendrait une tragédie, mais ils écrivaient la pièce, ils n’en connaissaient pas la fin.
    « lamentables en tous points »
    Ça dépend du point de vue. Il faut bien que jeunesse se passe.
    « des couards avides de pouvoir et d’argent »
    Hum, parmi les moins jeunes certains avaient fait leurs preuves dans le djebel algérien.
    Avides d’argent peut-être mais moins que de pouvoir et encore moins que de gloire et de reconnaissance.
    La liberté et la gloire, l’idéal par excellence de tout jeune qui se respectait à cette époque. Maintenant c’est de ne rien faire pour ne pas abîmer la Planète.
    « c’étaient de jeunes infatués »
    C’est le propre des jeunes qui veulent dévorer le monde qui les attend.
    « et maintenant, voici : les vieux ridicules. »
    Ne sont ridicules que ceux qui ont renoncé à être jeunes :
    « La jeunesse n’est pas une période de la vie,
    elle est un état d’esprit, un effet de la volonté,
    une qualité de l’imagination, une intensité émotive,
    une victoire du courage sur la timidité,
    du goût de l’aventure sur l’amour du confort.
    …/…
    Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif.
    Réceptif à ce qui est beau, bon et grand. Réceptif aux messages de la nature, de l’homme et de l’infini. »
    Un grand classique qu’on devrait enseigner dans toutes les classes des lycées et collèges !
    http://www.violini.nom.fr/jeune.html

  49. Mary Preud'homme

    Rédigé par : Robert Marchenoir | 06 septembre 2019 à 02:43
    J’étais sûre que Marchenoir tomberait dans le panneau !
    Tu remets un jeton dans le schmilblick et ça repart comme en 14 sur les fonctionnaires, les gauchistes qui pulluleraient même à droite, les policiers, les militaires, les Noirs, dont je ferais partie pour cause de lobby, les paysans, les nouveaux communistes du RN, sans oublier les Russes et Poutine etc. etc.
    Mais que deviendrait Marchenoir sans ces boucs émissaires vedettes par défaut, dont moi-même et comme j’ai dû lui manquer ces deux mois écoulés ! Il me voit partout, y compris dans la peau de ma belle-fille, et fait provision du moindre de mes témoignages sur ce blog, même s’il remonte à des années, alors que ce monsieur n’y sévissait pas encore. Que nenni, il va fouiller dans les archives pour alimenter son délire obsessionnel. C’est ainsi qu’un jour me prenant pour une négresse honteuse, il m’avait sommée de faire mon coming-out et d’annoncer ma couleur. La rigolade à la maison (ou plutôt dans ma tribu présumée !) je vous dis pas !
    Ce gars ne se rend même pas compte combien il est saoulant à tourner jour et nuit en boucle dans sa bile, ironiser méchamment sur les propos de ses contradicteurs, les déformer de façon outrancière et ressasser ses rancoeurs et frustrations dans des copier-coller interminables, des liens sans queue ni tête et généralement sans le moindre rapport avec le billet du jour.
    Pas étonnant que le blog des zélites, réducteurs de tête, auquel il se vante d’avoir participé, ait fait faillite !
    Aux autres :
    Je vous recommande « A l’écoute du silence » de Maurice Zundel pour faire une pause et vous nettoyer l’esprit.

  50. Mary Preud'homme

    @ stephane | 06 septembre 2019 à 10:59
    La traversée de Paris ?
    Dans la rôle du cochon qui voyez-vous ? A moins que ce soit celui de Jambier rue Poliveau ?
    Curieux, je vous vois bien dans l’un ou l’autre, alternativement avec votre nouveau pote raciste Marchenoir, tellement vanté que sa tête d’élite détrônée doit enfler.
    Evidemment, quand on s’obstine à combattre des fachos racistes sur tous les fronts, il faut s’attendre à ce genre de réaction de riposte stupide et de solidarité sans nuance, ne relevant en fait que de la caricature sordide visant à discréditer les opposants et témoins de bonne foi d’une cause noble qu’ils connaissent de longue date et mieux que quiconque eu égard à leur engagement (sans besoin d’exhiber des trophées, y compris mari, fils ou fille).
    Néanmoins je ne vous en veux pas, l’erreur est humaine et à tout péché miséricorde à condition d’en prendre conscience et ne pas s’obstiner à encourager les dérives racialistes de votre Bob.
    Et si je m’obstine à re-venir témoigner ici en dépit des avertissements de mes très proches, c’est justement parce que je sais d’expérience que le combat contre ce genre de malfaisant ne s’arrête jamais et encore moins quand ces hypocrites en viennent à mimer de défendre une communauté ou une profession qu’ils n’ont eu jusqu’alors de cesse d’accabler et de salir (comme ici les Noirs et assimilés, les fonctionnaires en général et policiers dont je vous affirme ne pas faire partie).

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