Mépriser le mépris : d’Aphatie à Darmanin…

Mépriser le mépris est un devoir démocratique.

On est prêt à tout entendre tant, aujourd’hui, la mesure et la décence sont sans cesse dépassées mais tout de même !

Quand Jean-Michel Aphatie (JMA) qualifie Eric Zemmour, les gens autour de lui et ceux qui lui trouvent des qualités comme « c’est vraiment Français de chez les Français qui puent un peu les pieds, on reste entre nous » (LCI), on est effaré. Ainsi voilà un homme, une personnalité médiatique qui donne des leçons de morale et de République, qui fait volontiers référence aux années 30 et à leurs dérives honteuses et qui n’hésite pas à traiter ainsi des citoyens dont le seul tort est de ne pas penser, de ne pas haïr comme lui !

Le plus grave est que ce genre de propos est écouté comme s’il relevait encore d’un débat politique et médiatique acceptable alors qu’à mon sens il devrait immédiatement disqualifier qui le profère. J’espère que cette indulgence, cette indifférence ne tiennent pas seulement au fait que la cible est Eric Zemmour même si j’imagine le tollé si les soutiens de Jean-Luc Mélenchon ou de Fabien Roussel étaient qualifiés de la sorte.

Eric Zemmour est un ami dont le talent est indéniable mais pour des raisons que je n’ai pas à expliciter en détail dans ce post, je ne voterai pas pour lui et je maintiens qu’il ne sera pas au second tour. Mais je n’ai pas besoin d’une adhésion politique à ce qu’il soutient, développe et propose pour juger scandaleuse l’attaque de JMA à l’égard des Français qui à tort ou à raison sont favorables à sa cause.

Voltaire au très petit pied, je considère que j’ai une obligation de citoyen : m’indigner face à un tel mépris. Aussi modeste qu’elle apparaisse dans la multitude des outrances auxquelles tristement on finit par s’habituer, c’est une salissure de plus, encore une pierre jetée dans le jardin d’un monde qui n’a plus d’honneur ni d’allure. Qui ne sait plus dénoncer et contredire sans dévoyer, sans se dévoyer.

Je partage rarement les convictions de JMA mais faudrait-il que je consente à être étiqueté, à cause de cette sympathie très intermittente, comme « un Français de chez les Français qui puent par exemple de la gueule » ? Dans le registre de la vulgarité, aucune raison de se limiter !

Gerald-darmanin-comment-il-evite-d-agacer-emmanuel-macron

Gérald Darmanin, c’est bien sûr plus fin, plus subtil, apparemment moins choquant. Et pourtant ! Le mépris est plus sophistiqué mais il est indéniable. Au fond il ne vise à rien de moins qu’à faire l’impasse sur la démocratie.

Quand ce ministre affirme le plus sérieusement du monde que « pas un Français ne pense qu’Emmanuel Macron n’a pas été un bon président de la République » (BFM TV), cette manière anticipée de confisquer la liberté et l’imprévisibilité du vote de tous les citoyens est assez hallucinante.

Arrogance ou flagornerie ?

Par certains côtés cela me rappelle Nicolas Sarkozy laissant entendre qu’Edouard Balladur pouvait être élu au premier tour contre Jacques Chirac ! On a vu la suite…

À bien analyser cet incroyable propos de GD et en créditant ce dernier de sincérité, il signifie que l’élection du mois d’avril sera inutile, superfétatoire puisque, paraît-il pour tous, Emmanuel Macron serait « un bon président ». On pourrait, plutôt que perdre son temps dans cette bagatelle de deux votes classiques, procéder par applaudissement et plébisciter ce président dont le quinquennat démontre, pour GD, qu’il a été tant aimé, tant apprécié !

Cette absurdité – je crains qu’elle n’ait été pourtant pesée et réfléchie – révèle une étrange conception de la démocratie.

Hier, comme le cercle de la raison était la propriété exclusive du président, ses affidés n’étaient pas loin d’en tirer la conclusion que tout était réglé avant l’heure et que les Français n’auraient qu’à valider cette évidence. Aujourd’hui, puisque GD connaît mieux le sentiment des citoyens que les citoyens eux-mêmes, le vote démocratique serait une perte de temps regrettable.

N’y a-t-il pas d’ailleurs dans le refus implicite du président de participer à un débat avant le premier tour l’idée qu’il n’aura rien à défendre et à justifier puisque son mandat aura été exemplaire ?

Je ne sais comment la société recevra cette pétition de principe de GD. En tout cas, le risque existe pour Emmanuel Macron et tous ceux qui préparent et organisent sa campagne – le roi décidera de la date et de l’heure de son annonce officielle – qu’on ait envie de leur donner tort tout simplement parce que le président est si sûr d’être réélu. Rien que pour exister, le peuple pourrait être tenté de se rebiffer.

Oui, il faut mépriser le mépris.

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Voir les Commentaires (131)
  1. Xavier NEBOUT

    M. Bilger,
    La raison pour laquelle vous ne voterez pas pour votre ami de talent est aussi énigmatique que votre affirmation de ne pas le voir accéder au second tour.
    Il est en effet déjà à la hauteur de MLP, et doublera largement V. Pécresse si Marion le rejoint.

  2. Marc Ghinsberg

    Les périodes électorales sont propices aux exagérations, aux outrances, à la démagogie.
    L’attitude du vrai journaliste sera de les dénoncer d’où qu’elles viennent. L’attitude du militant sera de renchérir sur celles du camp adversaire, ignorant celles qui viennent de ses amis. L’attitude du démagogue sera d’en appeler au peuple.
    Le citoyen attentif guettera la petite musique qui dit « on vous vole votre élection », jouée par ceux qui anticipant leur défaite essayent de masquer la vacuité de leur programme et la déficience de leur candidat ou de leur candidate…

  3. S’indigner des délires d’Aphatie, c’est lui faire trop d’honneurs immérités. Il suffit de lui rétorquer que l’on perçoit – et c’est normal – plus vite l’odeur des pieds des autres, que de sa propre… g*** enfin, je veux dire: bouche… Bien que ce terme ne soit pas le plus approprié, en ce qui concerne ce journalard fanatisé.

  4. Aphatie : la honte du journalisme
    J’ai été témoin de ses méfaits à une époque, celle de Sarkozy, où il sévissait sur son blog RTL: le blog de JM Aphatie sous le pseudo de Kidcarson, un climat de haine absolue y régnait en toute impunité.
    Aphatie et ses complices passaient leurs journées à insulter, narguer, provoquer, injurier.
    Aphatie – kidcarson – pouvait menacer radier insulter tous les blogueurs qui avaient osé protester sur son comportement délirant haineux violent puisqu’il avait taillé sa charte à sa mesure.
    Le pire blog de cette époque, un blog qui sentait la fange, le vomi, la haine, le facho gauchisme.
    J’ai revu cet Aphatie un soir sur LCI, la chaîne squattée par le pédophile Cohn-Bendit, quelle horreur, le personnage a changé mais en pire.

  5. En fait Aphatie et Zemmour se détestent, ceci depuis qu’ils travaillaient tous les deux à RTL. Peut-être même avant. Querelle de personnes plus que querelle d’idées.
    Dans le cas présent je soupçonne JMA d’être un peu jaloux du succès de la campagne électorale de son ancien camarade. C’est vrai que Zemmour a été impressionnant lors de son meeting de Lille. Surtout les dernières minutes. On aurait dit le final de la symphonie fantastique de Berlioz. Époustouflant !
    Quant à Gérald Darmanin, la seule explication que j’ai trouvée à son affirmation « pas un Français ne pense qu’Emmanuel Macron n’a pas été un bon président de la République » est qu’il fait un peu dans la provoc.
    Il suffit que GD vienne jeter un œil sur ce blog qui grouille de zemmouriens, marinistes et pécressistes pour s’apercevoir qu’il y a quand même quelques Gaulois, pas forcément de souche, qui détestent cordialement le président en exercice.
    Il faut prendre ce propos au second degré, bien sûr. C’est juste histoire d’irriter un peu les adversaires d’Emmanuel Macron qui ont déjà les nerfs à cran.
    Prenons l’exemple des candidats de droite (de toutes façons ceux de gauche sont dans les choux). Ils veulent tous battre Macron, mais ils s’autoneutralisent, permettant ainsi à Emmanuel Macron de se retrouver tranquillement au second tour. Ensuite, ce ne sera qu’une formalité pour ce dernier, quel que soit son adversaire, de finir le travail dans le débat de l’entre-deux-tours.
    Car analysons tranquillement la situation : les candidats, qu’ils soient de gauche, de droite ou d’extrême droite se livrent en ce moment à une course à l’Élysée qui ressemble de plus en plus à une course à l’échalote.
    Chacun y va de sa large générosité pour défendre le pouvoir d’achat qui serait, nous dit-on, la principale préoccupation des Français (avant même la santé et la sécurité !).
    En fait ces promesses sont toutes plus fantaisistes les unes que les autres si l’on en croit certains économistes comme Emmanuel Lechypre qui dans ce domaine sait de quoi il parle.
    À noter que ce sont les mêmes qui accusent Emmanuel Macron de « cramer la caisse ».
    Mais comme le dit fort justement le chroniqueur de RMC, nous sommes en campagne électorale. L’important n’est pas tant ce que l’on dit, mais la conviction avec laquelle on le dit.

  6. Deux têtes, Aphatie et Darmanin. Deux sujets bien différents. Aphatie est un beauf, doté d’une logorrhée avec accent au service d’une idéologie basique et démagogique. Son commentaire est à vomir, du jus de caniveau.
    Je suis beaucoup moins indigné par la sottise de Darmanin. Ce qu’il dit est idiot mais il a le droit de le dire en bon toutou qui espère avoir son nonosse assuré et pérennisé. On ne peut le lui reprocher, c’est le jeu. Ridicule mais cela ne tue pas.

  7. Michel Deluré

    L’affirmation péremptoire de GD atteste de la suffisance de ce pouvoir que l’on peut, paraphrasant le général de Gaulle, qualifier de « sûr de lui et dominateur ».
    N’est-ce point se moquer des Français que d’affirmer que pas « un d’entre eux n’estime qu’EM n’a pas été un bon président » ? Comment se fait-il alors que pas un sondage aujourd’hui ne confirme ce sentiment en attribuant à EM un pourcentage d’intentions de vote digne de quelque régime dictatorial, ne laissant à ses adversaires que d’infimes miettes uniquement pour la forme ?
    Il serait certes injuste de ne pas reconnaître les aspects positifs de l’action d’EM mais il serait tout aussi blâmable de ne pas insister sur ses aspects négatifs.
    Nous ne pouvons nous pencher sur l’état de la France à ce jour sans constater ses lacunes : endettement, déficit commercial, poids des prélèvements obligatoires, poids des dépenses sociales, pertes d’emplois industriels, pour ne parler que de l’économie. Comment ne pas y ajouter le décrochage régulier de notre système éducatif, la non maîtrise de nos flux migratoires.
    Alors bien sûr les exécutifs antérieurs ont leur part de responsabilité et qui est loin d’être négligeable dans ce bilan, alors bien sûr la pandémie a perturbé l’action de cet exécutif comme il en fut cependant de même à l’échelle mondiale, mais ce tableau de la France en ce début 2022 ne permet nullement de prétendre que les Français, dans leur unanimité, décernent à EM un quelconque satisfecit.

  8. hameau dans les nuages

    Jean-Michel Aphatie, originaire de Moncayolle, village basque de 350 habitants à un jet de pelote de chez moi, a dû fréquenter pas mal de « pudupied » dans sa jeunesse mais il a oublié, ou pire il veut nier ses origines. L’épicerie, faisant office de bar comme souvent à l’époque, que tenaient ses parents à Mauléon a dû en voir passer des va-nu-pieds aux mains calleuses.
    Normalement à son âge, au contraire on redécouvre ses origines surtout quand elles sont rurales. On en tire une fierté.
    Mais comme disent les cul-terreux béarnais: « t’es c** ou t’es basque ? »
    Allez Jean-Mimi (pas l’autre), écoute ça, eux aussi ont été à la peine, suant des mains et des pieds:
    https://www.youtube.com/watch?v=w5l3fc5OeBQ&ab_channel=Oldarra-Topic
    http://www.choraledutouvet.com/wp-content/uploads/2016/10/Itsasoa-La%C3%B1o-Dago-d%C3%A9tails-01-10-2016.pdf

  9. Je ne sais pas si Aphatie pue des pieds lui-même, mais il insulte des gens qui le payent quand il pérore avec la même vulgarité et les mêmes approximations sur France 5 (l’émission C à vous, repère de nigaudes et nigauds mainstream).
    C’est cela qui me choque, davantage que ses insanités qui font le buzz et dont LCI doit donc se réjouir en terme d’audience !
    Mais ce matin il y eut un grand moment sur France Inter lorsque Zemmour en 1′ 40″ a dit leur fait aux gauchistes qui l’interrogeaient: Legrand, Demorand, Salamé…
    https://twitter.com/i/status/1490608391777046529
    À cet exact moment, j’ai eu l’impression que le candidat d’extrême droite qui mange les petits enfants, parlait au nom de tous les auditeurs qui ne supportent plus ces clowns satisfaits d’eux-mêmes.
    Il est du reste intéressant de comparer le sort réservé aux autres candidats par les chaînes de télé ou de radio: écoute bienveillante, questions anodines, pas du genre de celles de Salamé: « Vous dites préférer les tartines de beurre: donc vous détestez les croissants ? ».
    Darmanin, alléché quant à lui par l’odeur d’un autre maroquin, se disperse dans la flagornerie au lieu de faire son métier de ministre de l’Intérieur – dont le bilan est calamiteux !

  10. Encore un billet qui relève les comportements de mépris affichés tant par des journalistes (ici Jean-Michel Aphatie) que par des personnalités politiques (là Gérald Darmanin).
    De fait le mépris appelle le mépris et n’a jamais permis d’aborder les problèmes de fond de manière raisonnée et encore moins raisonnable. D’évidence, monsieur Darmanin envisagerait bien d’être nommé Premier ministre en cas de réélection de monsieur Macron. D’où son « cirage de pompes » permanent à l’endroit de son chef vénéré !
    Quant à monsieur Aphatie, il enfile les perles et contre-vérités comme il respire. De fait, hors son mépris, il n’a que peu d’arguments à opposer : ce qu’il affirme comme des évidences, ne sont le plus souvent que des torsions de la réalité.
    Ce matin, écoutant France Inter, j’ai appris que monsieur Zemmour était l’invité de la matinale à 8 heures 20 (https://www.franceinter.fr/emissions/un-candidat-face-au-7-9/un-candidat-face-au-7-9-du-lundi-07-fevrier-2022).
    Le comportement de Léa Salamé et de Nicolas Demorand a été irréprochable, surtout quand l’on connaît certains travers de madame Salamé. La seule opposition tranchée entre présentateurs et invité a concerné l’avis d’Eric Zemmour sur la radio et la télévision publiques et les journalistes qui y servent.
    Les seuls journalistes qui ont joué les « Aphatie de service » ont été Thomas Legrand et Pierre Haski, posant des questions mais ne laissant pas l’invité développer son argumentaire en l’interrompant sans cesse. Là aussi l’on sentait le profond mépris de ces deux derniers journalistes à l’égard d’Eric Zemmour.
    De fait, monsieur Zemmour a développé un argumentaire solide, notamment sur l’enseignement ou au plan géostratégique. Sa réflexion dans ces domaines m’a paru bien plus solide que celle de ses contradicteurs qui n’ont à aucun moment réussi à le prendre en défaut d’argument et encore moins à le déstabiliser.

  11. xavier b. masset

    Même sobre de propos, le journaliste Aphatie a toujours la langue chargée.
    Le ministre Darmanin dit sa pensée, sans trop s’intoxiquer d’orwellismes, le président qui, dans son Jokhang de la rue du Faubourg-Saint-Honoré, socialisa les dettes de tous, compte privatiser à son profit le remboursement de chacun, au moins sur le plan de la reconnaissance morale.
    Les dirigeants socialistes font, depuis l’éternité et un jour, pulser l’argent par la fente des guichets pour le voir revenir sous une autre forme-papier, votif le plus souvent, on a les doux retours charnels qu’on peut.
    Il y a du moine Bön chez ce Darmanin-là, petit sourire pincé toujours sur des lèvres courtes, jamais plus heureux que dans la divination facile.
    L’argent met de l’ardeur à revenir vers l’odorant endroit duquel il fut chassé.
    Châssis naturel, non pas « à guillotine », mais simplement « à la française », en souvenir de l’historique intendant de la distribution des choses, charges et sommes, et autres semences, M. Mitterrand, en son palais d’Éole, dans ses appartements d’éternel été.

  12. Il y a un mécanisme qui est à l’œuvre et que je voudrais rappeler ici car il sous-tend ces prises de position (délirantes dans le cas de JMA). C’est le rapport à la loi. La loi c’est ce qui fonde la société et ce sur quoi tout le monde est d’accord. Ça c’est la position traditionnelle normale dans une démocratie.
    Mais insidieusement (et la gauche en a sa part car au lieu de faire du social elle a fait du sociétal), les élites dirigeantes se sont mises à raisonner en banquier: la recherche de l’opportunité. EM en est l’exemple le plus abouti. Il n’a pas besoin de chercher un consensus dans la loi, il estime qu’une situation est une opportunité et il la fait avaliser par un LREM aux ordres.
    Maintenant pour faire moderne on raisonne par objectif, par opportunité. Et les misérables chantres du macronisme ne se rendent même pas compte de l’impasse dans laquelle ils s’engagent. Car ce mode de fonctionnement est une impasse dont ils ne sortent que par le mensonge ou le déni.

  13. Denis Monod-Broca

    L’Europe devient une terrible ligne de fracture. Elle traverse la gauche, la droite, la France. Elle a détruit la gauche, détruit la droite et, si ça continue, elle va détruire la France.
    Nos Princes pensent que la France est trop petite, qu’elle ne compte plus, qu’elle n’existe plus qu’à peine, que son salut ne peut venir que de l’Europe. Ils le disent et le répètent. Alors ceux qui ne pensent pas comme eux sont des Gaulois réfractaires, des franchouillards, des péquenots, et forcément ils puent des pieds, donc les ostraciser et à l’occasion les emmerder est une tâche sacrée…
    Ils se fourvoient. Ils ne comprennent pas que leur chère Europe n’est rien sans la France, qu’elle n’est jusqu’à présent qu’un échafaudage de traités qui ne tient que par la signature (et la volonté) des Etats-membres. À trop dévaloriser la France ils ruinent leur projet d’Europe. Mais peut-être qu’en guise d’Europe une grande Allemagne leur irait très bien…
    Tout cela est absurde. Ne mettons pas notre foi en la force ! La grandeur de la France ne tient ni à sa taille, ni à sa population, ni à son PIB, ni même à ses armes. Elle tient à son histoire, à sa pensée, à sa culture, à son idéal, aux principes qu’elle a fait siens, au regard que le monde porte sur elle. Honte à nos Princes, honte à nous qui avons honte de cet héritage, qui sommes incapables de le défendre !

  14. Pas de souci pour Macron. S’il n’est pas réélu, il peut trouver un poste à sa mesure dans une banque d’affaires. Le salaire est d’environ dix fois celui d’un Président et on peut dormir la nuit. On ne se fait pas dézinguer à longueur de temps par les adversaires politiques.
    Notre brillant Baroin ne s’y est d’ailleurs pas trompé. Entre un emploi de Chairman France chez Barclays et une galère pour accéder à l’Elysée, le choix est vite fait. Ceci en dépit des soupirs attristés de Christian Jacob.
    Pour ce qui concerne Zemmour. Il est antipathique à Aphatie. Ce n’est pas un problème. Croyez-vous que Zemmour fasse dans la dentelle dans ses attaques, dans les énormités qu’il profère ? En retour, il n’est pas ménagé. Rien de plus normal.

  15. Robert Marchenoir

    1968-2022 : nous sommes tous des Français puant des pieds.
    Le plus extraordinaire, c’est à quel point le Degauche se sent en droit d’exprimer ouvertement son désir d’opprimer ceux qui ne communient pas à l’autel de sa secte — et cela vaut pour la droite de gauche, naturellement, celle qui ne supporte pas qu’on dévoile les mécanismes de tyrannie mis en œuvre par la fonction publique française.
    On remarquera le sourire complice de l’intervenante d’origine étrangère assise à côté de Jean-Michel Aphatie, au faciès de type indien ou pakistanais. Visiblement, ça la fait bicher qu’on traîne les Français blancs dans la boue.
    La guerre ethnique devient une réalité quelles que soient les races en cause, dès lors qu’un certain seuil de tolérance est dépassé dans l’immigration, et que les arrivants sont plus éloignés de la race d’accueil, biologiquement comme culturellement.
    Tenez ! Même des Blancs de chez Blanc, des catholiques fervents comme les Polonais, ont réussi à déclencher un rejet tel, chez les Britanniques, qu’ils ont voté en faveur du Brexit. Le volume de l’immigration polonaise fut tellement imprévu et massif, qu’il constitua un facteur non négligeable de la décision de sortir de l’Union européenne.
    La raison de voter pour Éric Zemmour, c’est celle qui fait dire à Aphatie qu’il pue des pieds : il sait ce qu’il veut. C’est tellement rare, de nos jours… Entre Emmanuel Macron qui nous ressert une louche d’enrichissement migratoire après avoir fait mine de lutter contre le séparatisme islamique (« Ceux qui viennent de l’autre rive de la Méditerranée sont une chance de faire la France en plus grand » — parce que nous, évidemment, non seulement on pue des pieds, mais en plus on est chétifs et chafouins), et Valérie Pécresse qui ne sait pas si elle est libérale ou communiste (« C’est la banque du droit à l’échec ! Vous vous lancez dans des études et si ça ne marche pas, vous ne remboursez pas, c’est l’État qui prendra à sa charge si ça ne marche pas »), on en finit par oublier que gouverner, c’est choisir, et voter aussi.
    Certes, Éric Zemmour accumule les sottises en politique étrangère et en politique sanitaire, mais de toutes façons, nous sommes en train de sortir de l’épidémie, et Macron lui-même ne se prive pas de trahir l’Europe en allant « dialoguer » avec Vladimir Poutine — comme si l’on pouvait dialoguer avec un voyou.
    Un voyou, ça se gère avec un gros bâton, et puis c’est tout. Il est particulièrement piquant de voir, ces jours-ci, que ce sont les États-Unis et la Grande-Bretagne (celle du Brexit), qui viennent se porter sans ambiguïté au secours de l’Europe, en joignant à des paroles fermes des moyens militaires.
    Pendant ce temps, c’est la France et l’Allemagne qui font assaut d’esprit munichois en rampant aux pieds du nouvel Hitler du Kremlin — qu’il faut bien entendu mépriser, dois-je le préciser ?

  16. Le cas Aphatie ne vaut même pas le mépris que, généreusement, vous lui accordez. C’est trop cher payé pour un individu qui, pour se singulariser, a toujours manié l’outrance et n’a jamais fourni le moindre signe d’un soupçon de respect des autres. Un spécimen rare, voire unique, qui associe le « gaucho » sectaire, le militant obtus, le guignol de studio et le salonnard satisfait de lui. En dire plus serait lui accorder trop d’attention. Zappons-le…
    La cas Darmanin est différent. En proférant abruptement une telle énormité, sans bien sûr n’avancer aucune preuve qu’elle soit le reflet d’une réalité qu’il serait seul à percevoir, le locataire de Beauvau, qui rêve de traverser la rue pour occuper un emploi plus prestigieux en 2027, est dans son rôle : un apparatchik de métier qui ne connaît que le service du maître, doublé d’un converti de fraîche date qui doit être plus royaliste que le roi pour lui plaire et obtenir de nouvelles faveurs.
    Un déni de la démocratie ? Une gifle à l’opinion publique ? Cela n’effleure même pas l’esprit du ministre, persuadé que tenir de tels propos ne peut nuire à la première et formate la seconde… Il n’est pas le seul à employer de telles pratiques au sein du gouvernement macronien, dont aucun membre ne survivrait si le Roi était battu. Pour exister après le 24 avril, il faut sauver le soldat Macron et, dès lors, tous les coups sont permis…
    Le désormais célèbre « sentiment d’insécurité » diagnostiqué par Dupond-Moretti relève de la même démarche, tout comme les cocoricos de Le Maire sur les 7 % de croissance du PIB en 2021. « Jamais vu depuis 52 ans », dit-il, persuadé que le bon peuple ne souvient pas que, l’année précédente, la chute avait été de 8,5 % et qu’un calcul de niveau cours élémentaire fait s’effondrer son château de cartes.
    Pour l’heure, Macron lui-même, en retardant l’heure du bilan, espère que cette méthode Coué lui épargnera d’avoir à s’expliquer sur l’énorme différentiel qu’un observateur, même totalement impartial, constate entre ses promesses de 2017, auxquelles le peuple a cru, et ses résultats pour le moins pâlots. Il compte même parvenir à l’occulter en attirant le regard sur une actualité qu’il s’ingénie à rendre anxieuse. À l’heure qu’il aura choisie, tel un monarque tentant de soulever une armée chargée d’assurer sa survie, il ordonnera aux Français de se remettre « en marche »… « Avec vous », ajoutera-t-il cette fois, pour leur faire croire qu’il a changé et amadouer quelques récalcitrants…
    Ce peuple est-il suffisamment anesthésié, assez couard et si proche que cela du découragement qu’il est prêt à supporter une fois de plus d’être ainsi manipulé, aveuglé et privé d’une réelle réflexion sur l’avenir du pays par une campagne électorale faite d’injures et de mensonges du pouvoir en place ? Les macronistes n’en doutent pas… pour l’instant. Aux autres candidats d’ouvrir les yeux aux électeurs et de leur proposer d’autres chemins.
    P.-S.: il me semble qu’il est difficile de mettre les déclarations de Sarkozy, homme-orchestre de Balladur, dans le même sac que celles de Darmanin. Dire que l’on est persuadé que son candidat sera élu, pousser le bouchon jusqu’à prédire qu’il le sera dès le premier tour, est un propos d’estrade qui ne met pas en cause la libre opinion du peuple. Ce qui n’est pas le cas de celui de Darmanin qui, lui, se substitue aux Français pour affirmer une opinion qui, en fait, au mieux, n’est que la sienne. Simple volonté de convaincre chez l’un, usage assumé du mépris chez l’autre…

  17. Ainsi donc Gérald Darmanin affirme le plus sérieusement du monde que « pas un Français ne pense qu’Emmanuel Macron n’a pas été un bon président de la République ».
    À noter qu’Éric Zemmour, pas plus tard que ce matin, alors qu’il était l’invité de la matinale de France Inter, affirme, pour sa part, que tous les Français considèrent que cette station est une officine de gauche. il n’a rien à envier à Darmanin dans ses affirmations.
    Il précise ensuite qu’il a beaucoup aimé les programmes de l’ORTF , service public qui était sous la tutelle du ministre de l’Information Alain Peyrefitte. Mais là il s’agissait d’un régime de droite donc pas de problème.
    Peu soucieux des contradictions, il reconnaît même que certaines adaptations et téléfilms étaient façonnés par des communistes ou assimilés. Cela toutefois ne semblait pas le gêner à l’époque…
    Ceci étant, il préfère malgré tout privatiser ledit service public pour le confier à des patrons de médias multimilliardaires comme Vincent Bolloré, Xavier Niel ou encore Arnaud Lagardère, au nom d’une plus grande neutralité de l’information. Ben voyons, comme dirait l’autre !
    Le Zemmour n’est décidément pas à une contradiction près. Il a juste oublié qu’il était l’invité d’une station du service public où il a pu s’exprimer en toute liberté et, en prime afficher tranquillement son arrogance.
    Ce genre de liberté d’opinion serait-il possible avec un régime d’extrême droite ? Rien n’est moins sûr !

  18. @ Achille | 07 février 2022 à 15:56
    « Ensuite, ce ne sera qu’une formalité pour ce dernier [Macron], quel que soit son adversaire, de finir le travail dans le débat de l’entre-deux-tours. »
    N’y aurait-il pas dans ce propos un soupçon de mépris vis-à-vis des adversaires du Roi ? Il se pourrait que ce débat ne soit pas pour lui une partie de plaisir pliée vite fait bien fait… même avec MLP. Encore faut-il qu’il y accède…
    « Il faut prendre ce propos [de Darmanin] au second degré… »
    J’ai rarement entendu un ministre de l’Intérieur s’exprimer au second degré… Sauf Alain Peyrefitte… en privé. Par ailleurs, Darmanin ne balade pas une réputation d’humoriste impénitent…

  19. « N’y a-t-il pas d’ailleurs dans le refus implicite du président de participer à un débat avant le premier tour l’idée qu’il n’aura rien à défendre et à justifier puisque son mandat aura été exemplaire ? » (PB)
    Oui, mais bien sûr, vous avez raison, « mais que diable » comme aurait dit Maïté, pourquoi nous priver de débats du premier tour avec la présence du président ?
    Comme ce serait utile et enrichissant de réaliser ces débats non pas tous ensemble, mais pour que ce soit plus vivant et surtout plus audible, quatre candidats à tour de rôle face au président. Et pour éviter de paraître arrogant, commençons par ceux que l’on voit un peu moins dans les médias, à savoir mesdames Arthaud et Hidalgo et messieurs Poutou et Lassalle.
    Mais bien sûr ce premier débat aurait dû avoir lieu la semaine dernière, les candidates et surtout candidats auraient été très utiles pour éclairer le président sur ce qu’il devait dire et argumenter dans son tête-à-tête avec monsieur Poutine ce lundi à Moscou, sur la grave crise ukrainienne, sans mésestimer leurs capacités propres pour réfléchir et proposer des solutions sur nos problèmes nationaux.
    Peut-être même que monsieur Lassalle aurait pu accompagner le président dans sa démarche, une de ses blagues dont il a le secret aurait pu arracher un sourire à monsieur Poutine et détendre l’atmosphère, qui sait…

  20. Claude Luçon

    Entre médias et politiciens nous sommes vraiment dotés de deux groupes d’individus qui se ressemblent et s’assemblent pour se ridiculiser et se moquer du pékin ordinaire !
    Au fond Jean-Michel Aphatie et Gérald Darmanin en sont le sommaire !
    Quand on creuse un peu on va de surprise en surprise, on découvre que le très honorable Yves Thréard du Figaro a déclaré : « Je déteste la religion musulmane (…) On a le droit de détester une religion, on a tout à fait le droit de le dire.”
    Quand on est un commentateur réputé, non, on ne dit pas une chose pareille, on est supposé respecter une certaine neutralité et la Constitution de son pays !
    (Mais on est collègue de Zemmour où on ne l’est pas !)
    Quand on reproche à Pujadas de LCI le fait que les médias ne parlent que de Zemmour, il répond « normal, il est le seul à faire le buzz en ce moment ! »
    (Donc à attirer le téléspectateur.)
    Mais le plus sincère se trouve sur une nouvelle publicité TV de BFM TV qui projette les photos d’un bataillon de leurs journalistes et commentateurs bien alignés puis titre « Ils ne sont pas candidats mais ils peuvent vous aider à en choisir un ! »
    (Aider ou guider ?)
    Problème, les sondages varient d’une BFM TV à une LCI.
    D’accord sur Macron No.1 et Zemmour No.4 mais pas entre MLP et VP pour les 2e et 3e positions !
    Bien sûr toutes deux nous rassurent : de 2e à 4e nous sommes dans la zone d’erreur de 3 %.
    Bourrages de crânes discrets, mais bourrages de crânes quand même !
    Nous ne nous fions pas à eux, clairement c’est réciproque 🙂
    La question devient : à quoi et qui servent réellement les médias ?

  21. « Quand Jean-Michel Aphatie qualifie Eric Zemmour, les gens autour de lui et ceux qui lui trouvent des qualités comme « c’est vraiment Français de chez les Français qui puent un peu les pieds, on reste entre nous »
    Voyons voir… Je pense que cela ressort de deux choses :
    1 – Le mépris du dominé.
    Autrefois, les gens qui n’étaient pas riches n’avaient pas le droit de vote, autrefois et même maintenant, on se moquait de gens, à Paris, en disant qu’ils étaient très « province ».
    Il y a aussi un mépris du travail manuel, où on a plus de chance de puer que dans le travail intellectuel : paysan ou ouvrier ou sportif, il y a plus de risques de puer la sueur que, je ne sais pas, commentateur politique. Dans les sociétés hiérarchisées traditionnelles, celui qui manie l’ordure est impur, celui qui travaille de ses mains est bas.
    On ne se commet évidemment pas avec lui… Si on est obligé de le faire, on marque sa différence et supériorité en le méprisant ouvertement. Si on est obligé de mettre les formes, on le fait assez subtilement pour qu’il soit obligé soit de répliquer au risque que les gens ne percevant pas les enjeux le traitent de paranoïaque, soit d’encaisser en silence, ce qui est grave.
    Or en vérité, je vous le dis, chaque fois que vous prenez un coup sans le rendre, si possible jusqu’à la victoire totale sur l’ennemi, si possible sa destruction, vous risquez d’acquérir le réflexe, l’habitude de la soumission, qui est bien plus basse que toute l’ordure de tous les égouts du monde. Quand je dis « risque », c’est par scrupule, vu que c’est presque une certitude.
    Ce qui me désavantage, les gens peuvent s’engouffrer là-dedans pour nier la vérité, pourtant irréfutable, du mécanisme.
    Les nobles avaient le droit de se battre en duel, mais double problème, c’était aussi une obligation sociale pour eux, et qui se heurtait à l’interdit royal. Que je les plains de cette double contrainte !
    Et d’autre part, ce sont les plus méprisés qui auraient eu le plus besoin de le faire pour le maintien ou la restauration de leur dignité. Que je plains tous les gens qui ont été avilis ! Et d’autant qu’il y avait encore plus d’obstacles au suicide qu’aujourd’hui… Or donc, si on ne peut tuer l’ennemi, et si d’autre part, on ne peut pas mourir sous ses coups et non plus se suicider si on est croyant ou pas d’ailleurs vu tous les obstacles que la société met à cela, on est ?
    Réponse : avili à jamais. Mort-vivant de sa dignité.
    2 – Le mépris du national.
    Si on interdit le mépris de l’étranger ou du musulman, alors que ce dernier est pourtant bien méprisable, en tout cas souvent, arriéré, arriérant et ingrat, que se passe-t-il ?
    Le mépris disparaît-il ? Jamais. Car le mépris existe forcément dans une espèce intelligente où l’instinct de domination existe. Et il prospère dans les sociétés hiérarchisées.
    L’être humain est un animal avec instinct de domination. Le dominant peut observer ce en quoi il diffère du dominé, ou bien l’imaginer, selon les cas, et se servir de cela comme justification pour le mépriser.
    Il y a trois solutions, pas mille, pas dix…
    Soit on méprise les gens pour ce que j’ai dit, pur et impur, sale et propre, richesse ou pauvreté, ou membre du groupe ou non. Dans ce cas, on peut mépriser les gens qui puent si on est dans ceux qui ne puent pas.
    Ou au contraire, en cas de révolution, on peut mépriser ceux qui n’ont pas les mains calleuses, portent des lunettes : dans une révolution, tout s’inverse, mais cela revient au même.
    Et donc, si on méprisait l’étranger, on méprise le national, ce qui pour moi n’est pas très loin de la trahison si on est un politique en principe au service de ses concitoyens !
    Bref, mais se différencier de son groupe par le mépris n’est pas nouveau, voir le prêtre face aux laïcs et le noble face aux roturiers, c’est simplement plus drôle en démocratie.
    Je ne vais pas décortiquer le reste, mais la différence la plus opérationnelle est qu’en démocratie, les représentants sont révocables tandis que les deux autres genre d’élites ne sont révocables pour la première qu’en sortant d’une Eglise, que pour soi, et dans la seconde que par volonté d’un pouvoir gouvernemental.
    Cependant, je propose, c’est neuf ! Enfin, pas vraiment, de mépriser ce qui est méprisable.
    C’est très simple : chaque fois que l’on est méprisé injustement, mépriser le coupable, et ce de façon définitive.
    Il y a, c’est évident, les immigrés musulmans, soit les premiers dont trop nous rendent pour le bien d’être ici le mal de l’ingratitude, laquelle va plus loin que l’antiaméricanisme des Français. Cela se traduit par un constant travail de sape sur la laïcité pour le plus évident, et les attentats pour le plus sanglant. Je ne dis pas il faut détruire Carthage mais il faut empêcher l’immigration musulmane.
    Pourquoi faut-il rendre un mépris définitif à ceux qui vous ont méprisé injustement* ?
    Parce qu’ils sont ce qu’ils sont, et nous, pas leurs professeurs.
    Exit.
    *On peut toujours me sortir le cas du malentendu du chapeau, voire le cas, à mon avis, encore plus rare de la personne ayant changé au point de tout faire pour réparer.
    À examiner au cas par cas. Mais là, je parle du reste, savoir le cas majoritaire aussi bien que le principe, savoir ce sur quoi baser notre conduite.

  22. « pas un Français ne pense qu’Emmanuel Macron n’a pas été un bon président de la République » (Darmanin)
    Quand quelqu’un déclare quelque chose, sauf si c’est du genre « La Terre est plate » je me demande toujours ce qu’il peut y avoir de vrai dans ce qu’il dit.
    Certes, je peux penser que Darmanin se contente de provoquer avec un mensonge, comme le suppose Achille.
    Mais peut-être Darmanin, ministre bien informé, exprime-t-il aussi une vérité, un grain de vérité, à savoir que beaucoup de Français surjouent la détestation de Macron face aux autres dans la vie, en famille, au café, dans la rue ou sur un blog (même ici) mais dans leur for intérieur ils s’avouent bien satisfaits que les choses aillent comme elles vont vu les obstacles sanitaires, naturels, religieux, géopolitiques ou sociaux qui pleuvent actuellement.
    Il en était de même sous Sarkozy (2007-2012) et si ce dernier a été battu en 2012, ce fut de très peu, un peu par inattention ou par un entêtement buté de la part de gens de droite.
    Je n’en dirais pas autant de Hollande que beaucoup de Français, vraiment beaucoup, trouvaient, jusque dans leur for intérieur, très nul comme Président au point qu’il ne put se représenter et l’on voit d’ailleurs maintenant où en est la gauche.
    Je veux bien mépriser Aphatie à 90 % mais pas Darmanin qui essaie selon moi de révéler subliminalement avec humour ou malice cet état de fait que je résume ainsi :
    Macron ne s’en sort pas si mal dans ce chaos.
    Et quand on voit les prétendants à son remplacement……… il n’y a pas photo.
    D’ailleurs, Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron se rejoindront un jour ou l’autre… les personnes qui se ressemblent s’assemblent.
    Eric Zemmour ressemble-t-il à Marine Le Pen ?

  23. DÉSORGANISATION CIVILISATIONNELLE
    Cela s’appelle ainsi ce que nous subissons depuis 50 ans (pour être bref et laisser du travail aux historiens objectifs qui ne s’embarrassent pas de l’avenir).
    Comment nommer autrement cet ouragan totalitaire qui nous entraîne vers la servitude et la disparition et dont le wokisme cancelisateur n’est que la dernière mouture.
    On commence par balancer des statues dans la Tamise (les Anglais passent pour être conservateur !)… on brûlera les tableaux du Louvre, on a déjà eu une tentative à Notre-Dame, la musique est devenue du bruit malsonnant – tout le monde n’est pas Glenn Gould – et les réceptions mondaines des rave-party où l’on viole et tue des gamines.
    Claude Monet déjà, après s’être construit un rêve habitable à Giverny, avoua que le seul tableau du Louvre qu’il souhaitait posséder était « L’embarquement pour Cythère ». Être encore plus loin…

  24. Qu’importe le mépris !
    Ne nous attachons pas aux états d’âme de l’adversaire ou de l’ennemi, et encore moins à l’opinion qu’il a de nous. Il faut se battre encore et toujours.
    Il est parfois bon d’être sous-estimé dans un combat, cela laisse plus de degrés de liberté dans l’action, et permet de bénéficier de l’effet de surprise au moment décisif. C’est une des grandes leçons a minima de toutes les révolutions.

  25. « Mépriser le mépris : d’Aphatie à Darmanin… »
    Si l’on ne veut pas être méprisé encore faut-il commencer pas ne pas mépriser les autres. À commencer par dire du président de la République en exercice « qu’il n’était pas fini » comme au meeting de Villepinte.
    Le langage de bistrot permet certes de faire rire les esprits un peu simplets, mais quand on prétend vouloir accéder à la fonction suprême, on se retient. Simple question de dignité, à défaut d’éducation.
    Dire à ses confrères de France Inter « Non mais regardez-vous tous les quatre »… Il est possible d’utiliser d’autres termes pour critiquer la ligne éditoriale de France Inter sans se vautrer dans le mépris condescendant. Celui-là même que l’on reproche à J-L Mélenchon.
    Je ne sais pas si Zemmour pue des pieds, mais la fragrance de son langage fleuri manque singulièrement de subtilité.
    En clair, faites ce que je dis, pas ce que je fais. Un peu facile !

  26. @ Claude Luçon
    Vous voudriez interdire à un journaliste le fait de dire « Je déteste la religion musulmane (…) On a le droit de détester une religion, on a tout à fait le droit de le dire », au prétexte qu’il serait astreint à une certaine neutralité.
    Pouvez-vous indiquer les références du guide déontologique du « commentateur » qui l’astreindrait à la neutralité ? Yves Thréard est décrit comme étant un éditorialiste. Selon Wikipédia, « L’éditorialiste est généralement un journaliste appartenant à la rédaction et qui est chargé d’exprimer sa position. Il peut aussi s’agir d’une personnalité extérieure choisie pour ses capacités d’analyse (universitaire, écrivain, analyste politique, etc.). Son rôle est d’éclaircir ou de mettre en perspective un événement d’actualité ou une tendance, voire de refléter l’orientation (éventuellement la couleur politique) du journal. Il peut adopter un ton personnel et se montrer critique, à la différence des autres rédacteurs qui doivent appliquer les principes de neutralité et d’objectivité. »
    Vous dites aussi que son propos serait contre la Constitution de la France.
    En matière de religion, selon celle-ci la France « assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances ». C’est tout. C’est la France qui respecte les croyances des Français. Elle n’impose pas aux Français le moindre respect pour les autres croyances.
    Ce serait d’ailleurs souvent inconciliable puisque l’oecuménisme ne va jamais de soi. Ne pas aimer ou détester une religion, c’est une opinion, or « nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses ».
    On peut parfaitement trouver que l’Islam est le monothéisme le plus idiot et le plus dangereux. Outil idéologique taillé sur mesure pour un chef de guerre, il reprend les aspects les plus dangereux (universalisme du Nouveau Testament, épisodes guerriers de l’Ancien Testament) des autres monothéismes sans leurs gardes (restriction au spirituel du Nouveau Testament, à un peuple pour l’Ancien). L’expression de cette opinion est garantie par la France. Tout comme on peut dire détester le marxisme, le nazisme, le colonialisme, le tiers-mondisme, etc.
    Au moins, les éditorialistes n’avancent pas masqués.
    Vous avez raison de relever cette publicité BFM TV au sujet de ses journalistes « ils ne sont pas candidats mais ils peuvent vous aider à en choisir un ! ». S’ils ont la prétention d’aider à choisir, qu’ils commencent donc par indiquer si leur propre choix est déjà fait. D’un côté je comprends l’idée exprimée – la presse est censée donner des clefs de compréhension de l’actualité -, de l’autre cette formulation tait leurs intérêts personnels.
    ————————————-
    @ Achille
    J’ai écouté le même passage. Il dit explicitement entendre privatiser France Inter et France Télévisions car il estime qu’ils ont abandonné la notion de service public en s’affiliant explicitement à un bord politique : « Les Français n’ont pas à payer pour un média orienté politiquement ».
    Vous désinformez en affirmant qu’il « préfère malgré tout privatiser ledit service public ». Ce n’est pas du tout ce qu’il a dit.
    « Ce genre de liberté d’opinion serait-il possible avec un régime d’extrême droite ? Rien n’est moins sûr ! »
    En 2022, le terme d’extrême droite n’est plus qu’un épouvantail ridicule qu’on agite quand on est gêné par des péquenots qui manifestent avec un gilet jaune dans la rue. Tout comme extrême gauche ne signifie plus opposition à Franco mais soutien aux indigènes de la République.
    C’est aussi ridicule que lorsque la France, le pays où on a des présidents qui s’autorisent la création d’une garde prétorienne façon Saddam Hussein, veut donner des leçons de séparation des pouvoirs à des pays qui savent ce qu’est le joug soviétique.
    Enfin, de tels présidents ont des soutiens qui croient qu’ils incarnent un libéralisme économique sain, alors que la réponse n’est jamais moins d’Etat, mais toujours plus d’Etat dans les déficits et plus de privé dans les bénéfices.
    ———————————-
    @ Serge HIREL
    Le diagnostic de Dupond-Moretti est si peu original qu’il donne vraiment l’impression d’un voyage temporel. Voir « Le sentiment d’insécurité » (PUF, 1993) de Sebastian Roché : « La France urbaine a connu une montée continue de l’insécurité durant les vingt dernières années. Multiplication des vols, explosions dans les banlieues, irruption des thèmes du Front national, croissance du marché de la sécurité privée en témoignent. L’insécurité fut longtemps rejetée comme imaginaire. Nul aujourd’hui ne refuse de la prendre au sérieux. Cet ouvrage retrace les étapes de la montée en puissance du sentiment d’insécurité pour tout un chacun et comme objet des politiques de l’Etat ».
    En même temps, ça lui permet de façonner la Justice selon les intérêts de sa profession. C’est plus efficace que d’attendre les effets de l’action de ses pairs au travers les Institutions du Conseil de l’Europe et de l’Union européenne.

  27. Le Kolossal Zemmour approuvera mon commentaire, j’ en suis sûr !
    « La complaisance du traître collabo immigrationniste macronien Darmanin à l’égard de la violence d’extrême gauche, des ligues racialistes, indigénistes et sa focalisation diversion sur les identitaires d’extrême droite est écoeurante.
    Il fait le malin dans les médias « Vous allez voir ce que vous allez voir sur la délinquance » !!! alors que l’islamisme nous a déclaré la guerre, a mis l’Etat macronien pétainiste collabo à genoux et qu’il y a des quartiers où on n’est même plus en France, cette carpette de l’intérieur nous fait du « haro je chasse l’extrême droite pour faire plaisir à la gauche. »
    BEN VOYONS !
    Du Mitterrand 30 ans plus tard. Typiquement de gauche, ce cancer qui nous détruit depuis des décennies.
    « Je laisse le merdier s’installer dans le pays pour faire monter le RN et Zemmour et à la fin je dis c’est moi ou les nazis »
    Imparable chez tous les crétins de France, de gauche, pléonasme, gavés par l’Éducation nationale socialiste marxiste fabrique d’abrutis de gauche, trépanés par les médias aux ordres du pouvoir et autres bobos islamogauchistes qui ne peuvent qu’approuver vu qu’ils ne pensent pas, ils suivent le troupeau. (Meeuuuuuh…)
    Macronescu pourra bientôt se vanter d’avoir chassé les Russes d’Ukraine, c’est plus cool que virer quelques squatteurs de villas et de vider les villes de toutes les racailles arabo-africaines qui sèment terreur délits et crimes en toute impunité de la justice SM du fantasque EDM ministre du crime . »
    Ce matin aux infos, le maire d’Argenteuil demandait qu’on expulse tous ces mineurs délinquants étrangers qui ont transformé sa ville en une zone anarchique insécuritaire dangereuse. MDR ! Macronéron va repasser aux élections pour une deuxième couche de destruction définitive du pays et doubler les effectifs d’envahisseurs arabo-africains, pas seulement à Argenteuil.
    Eh oui le grand danger c’est Zemmour !
    BEN VOYONS !

  28. « …mais quand on prétend vouloir accéder à la fonction suprême, on se retient » dixit Achille | 08 février 2022 à 09:08.
    Et le meilleur exemple de cette « retenue » nous est dernièrement parvenu, de marquis Macron en personne. Un vague pote à… Achille…

  29. @ Bill Noir | 08 février 2022 à 07:47
    « Comment nommer autrement cet ouragan totalitaire qui nous entraîne vers la servitude et la disparition et dont le wokisme cancelisateur n’est que la dernière mouture. »
    Qu’est-ce que c’est que ce style de cochon ?
    Depuis quelque temps vous nous abreuvez de vos opinions assez médiocres, en disant tout et n’importe quoi, vous prenant pour Cassandre, j’aimerais si cela vous est possible que vous exposiez vos idées plus clairement, et en français…
    Dès lors, il serait excellent de ne pas écrire « ouragan totalitaire », ce qui ne veut rien dire, mais ce n’est pas le pire, n’est-ce pas…
    Si j’en crois votre petit commentaire, un « ouragan totalitaire » « entraîne vers la servitude », bien, je note et j’attends votre fameux « ouragan totalitaire » qui d’après vous ne s’arrêtera pas en si bon chemin, non, il poursuivra son œuvre et après la servitude météorologique, vient la « disparition », oui, oui, oui…
    Bon, je présume que vous aimez vous faire de petites frayeurs, et que vous tremblez assis dans votre petit canapé douillet, c’est une bonne occupation pour un héros de votre genre…
    Ensuite, vous nous régalez de votre « wokisme cancelisateur » lequel par un extraordinaire hasard nous indique votre colossale bouffonnerie, mais vous ne perdez pas le nord, puisque vous avez l’amabilité de nous préciser qu’il ne s’agit là que de « la dernière mouture », alors, bien évidemment, cela change tout !
    En bateleur de mauvais aloi vous ponctuez, sans habileté ni pertinence, vos écrits de petites connaissances que vous avez l’imbécillité de tordre pour servir votre intérêt, et c’est ainsi que nous lisons ceci  :
    « Claude Monet déjà, après s’être construit un rêve habitable à Giverny, avoua que le seul tableau du Louvre qu’il souhaitait posséder était « L’embarquement pour Cythère ». Être encore plus loin… »
    Il faut donc rappeler que ce tableau de Watteau est la représentation d’une fête galante, je ne suis pas Élie Faure, je n’en dévoilerai rien de plus, mais enfin il est certain que ce tableau n’a strictement rien à voir, ni de près, ni de loin, ni de très loin avec votre insinuation…
    Dès lors votre emphase, votre pédantisme grotesque vous a conduit et ce n’est guère surprenant à une évocation fausse et d’une laideur qui offense l’art tout entier !
    Il serait bon, Bile noire, de faire un petit régime à base de jus de citron qui fera le plus grand bien à votre foie et les humeurs noires ainsi combattues, vous reviendrez à un état de raisonnement acceptable, ce qui vous évitera de pondre avec excès des niaiseries indigestes…

  30. Ainsi voilà un homme, une personnalité médiatique qui donne des leçons de morale et de République, qui fait volontiers référence aux années 30 et à leurs dérives honteuses et qui n’hésite pas à traiter ainsi des citoyens dont le seul tort est de ne pas penser, de ne pas haïr comme lui !
    Si monsieur Aphatie se sentait isolé dans un environnement journalistique de très haute tenue, il ne se permettrait probablement pas ce genre de comportement.
    Mais combien de ses confrères sont-ils aussi comme lui à piétiner leur charte déontologique et à avoir renoncé à informer avec honnêteté pour chercher plutôt à influencer l’opinion dans le bon sens, parfois en jouant aux inquisiteurs voire aux kapos ?

  31. @ Bill Noir | 08 février 2022 à 07:47
    « Comment nommer autrement cet ouragan totalitaire qui nous entraîne vers la servitude et la disparition et dont le wokisme cancelisateur n’est que la dernière mouture. »
    Je plusse à donf ce message tellement vrai qui donne des acidités gastriques à duvent.
    Zemmour avait dit la même chose mais comme c’est Zemmour cé pô bien !
    BEN VOYONS !

  32. @ Achille | 08 février 2022 à 09:08
    S’il ne reste à la macronie que ce genre d’arguments pour tenir tête à ses adversaires, elle ne tiendra plus soixante jours… Pourquoi faudrait-il être poli et bien élevé face à des militants déguisés en journalistes, qui plus est, du service public ?
    Quant au « pas fini », il exprime en un raccourci imagé et juste la conviction que EM ne dispose pas de toutes les qualités personnelles pour faire de lui un Président à la hauteur des attentes d’une majorité de Français quand ils sont appelés à se choisir un « guide ».
    Zemmour, dans la même phrase, l’a aussi qualifié de « mannequin en plastique ». Cette formule, qui choque la macronie – ce qui n’est pas son but premier -, dénonce mieux qu’un long discours l’un des défauts les plus graves de EM : son manque d’empathie naturelle et sa froideur technocratique. Qu’on ait apprécié ou pas leur action, ses prédécesseurs ont tous fait preuve d’un vrai charisme. Sauf Giscard, qui, lui aussi, s’est évertué à faire croire qu’il en était doté, sans jamais y parvenir.
    EM partagera-t-il son petit déjeuner avec des éboueurs après son apparition dans la campagne électorale ?

  33. @ Marcel P | 08 février 2022 à 09:50
    « Vous désinformez en affirmant qu’il « préfère malgré tout privatiser ledit service public ». Ce n’est pas du tout ce qu’il a dit. »
    Je ne vois pas en quoi j’ai déformé les propos de Zemmour. Je mets simplement en évidence une contradiction dans le fait qu’il appréciait le service public (ORTF) à l’époque où ce dernier était sous la tutelle de l’֡État. Et que désormais il veut privatiser France Inter et France 2 (en fait Radio France et France Télévisions) au motif que ces deux organismes privilégieraient les idées de gauche, à commencer par les mouvements LGBT et le wokisme, ce qui est une allégation purement fantaisiste.
    Nous pouvons voir ce que donnent les chaînes privées CNews ainsi que BFM, dont l’opinion des animateurs est clairement orientée à droite.
    J’en veux pour preuve l’échange tendu entre Gérald Darmanin et Apolline de Malherbe pas plus tard que ce matin.
    Ainsi que le souligne GD on peut se demander si cette dernière est journaliste ou bien si elle fait de la politique.
    La privatisation du service public confiée à des milliardaires ne peut conduire qu’à la pensée unique de droite. On ne voit pas en quoi la démocratie serait gagnante !
    ——————————————————
    @ GERARD R. | 08 février 2022 à 10:11
    « Et le meilleur exemple de cette « retenue » nous est dernièrement parvenu, de marquis Macron en personne.»
    Je suppose que vous faites référence aux négociations qu’est en train de mener le président avec Vladimir Poutine, Joe Biden et le président de l’Ukraine en vue d’éviter un conflit qui peut s’avérer destructeur pour la paix mondiale.
    Excusez-le si, pour l’instant, il n’a pas vraiment de temps à consacrer à un débat avec les autres candidats à la présidence pour traiter des problèmes franco-franchouillards.
    Un président doit savoir gérer les priorités.

  34. D’après Orwell, la novlangue était prévue pour 2050 je crois, mais avec Gérald Darmanin, le programme prend de l’avance. Le ministre de l’Intérieur profère une contre-vérité dont il sait que c’est une contre-vérité, à des gens qui savent que c’est une contre-vérité, en sachant qu’ils le savent, et en sachant qu’ils savent qu’il le sait.
    À moins que le procédé ne soit déjà devenu une mécanique de langage chez GD, auquel cas il ne serait même pas conscient de dénaturer la vérité, ce dont je doute. Mais peu importe au fond qu’il en soit conscient ou non, le résultat est le même : un moyen pervers d’assurer sa domination.
    Remarque : si j’étais président de la République cela me chiffonnerait de me faire ainsi publiquement lécher l’orifice sur lequel je suis d’habitude assis par le fringant Darmanin.
    Quant à Aphatie, à sa manière il met lui aussi hardiment en pratique la novlangue avec ses métaphores toutes faites sur les Français nauséabonds qui sentent des pieds. Nous sommes déjà habitués à cette novlangue, mais c’est l’aplomb avec lequel GD et JMA la pratiquent qui peut surprendre. Ou inquiéter. Ils sont en terrain conquis.
    ———————
    @ Robert Marchenoir
    D’après Stephen Kotkin, historien et spécialiste du communisme russe, Vladimir Poutine n’a pas envie de mener une guerre traditionnelle en Ukraine, mais il tient à mettre la main dessus (sur une partie). Il crée de la tension, il s’arrange pour avoir l’offensive et donc l’avantage diplomatique pour entamer des négociations.
    Vers la minute 40 de la vidéo, Kotkin explique : « C’est bien la guerre. Mais à propos de la guerre, la guerre n’est pas ce que nous pensons. Ce n’est pas : je lance mon artillerie et tu lances ton artillerie ; je t’envoie un missile et tu m’envoies un missile. La guerre c’est par exemple de rendre des villes invivables et forcer ainsi l’exode de millions de réfugiés. C’est d’entraver les communications, les transports. Couper la lumière, l’alimentation en énergie. Provoquer des explosions puis dire « ce n’est pas moi ». »
    J’espère que le président de la République n’est pas en train de jouer les idiots utiles. J’espère que ce n’est pas déjà une victoire pour Poutine que d’avoir fait venir le président de la République française en personne à Moscou.
    https://www.youtube.com/watch?v=ul1gsIdlJFs

  35. Jean-Paul Ledun

    Gérald Darmanin fait figure de valeureux chevalier avant la bataille d’Azincourt.
    « On va gagner. Les doigts dans le nez » .
    Nous avons vu le résultat…
    Arrogance, que caches-tu ?

  36. @ duvent | 08 février 2022 à 10:19
    Voilà qui est dit et bien dit, mais je crains que vous ne perdiez votre temps avec ce personnage qui, comme quelques autres, ne vient sur ce blog que pour débiter des insanités.
    En ce qui me concerne j’ai pris le parti de ne plus répondre à ce genre de troll vu qu’aucune discussion n’est possible.
    Dommage que ce blog accorde encore quelque crédit aux propos outranciers qui polluent cet espace de discussion.

  37. Achille, vous vous désinformez en affirmant qu’Eric Zemmour « préfère malgré tout privatiser ledit service public », ce n’est pas du tout ce qu’il a dit. France Inter n’est pas Radio France et n’est pas le service public de l’audiovisuel.
    « Nous pouvons voir ce que donnent les chaînes privées CNews ainsi que BFM, dont l’opinion des animateurs est clairement orientée à droite.
    J’en veux pour preuve l’échange tendu entre Gérald Darmanin et Apolline de Malherbe pas plus tard que ce matin. »
    On n’en a rien à cirer de ce que l’on peut y voir puisque ces chaînes privées ne sont pas payées par l’impôt public. Elles n’ont aucune obligation de s’adresser à l’ensemble des Français.
    Votre tendance libérale est sacrément variable – de posture.
    « Ainsi que le souligne GD on peut se demander si cette dernière est journaliste ou bien si elle fait de la politique. »
    On peut surtout relever le fait que Gérald Darmanin est outré parce qu’il n’est pas en terrain conquis comme prévu. Ah zut, on est sur BFM est il est possible qu’un journaliste questionne un membre du Gouvernement comme s’il était membre d’une minorité politique.
    Acrimed n’aurait pas fait plus claire démonstration.
    Et si vraiment vous tenez à disséquer cette vidéo, on se marrera bien en l’observant lancer un « calmez-vous ça va bien se passer », petit sourire en coin, tactile pour décrébiliser son interlocuteur comme si son désaccord serait l’expression d’une hystérie incontrôlable puis, voyant que ça ne fait pas du tout rire en face, l’avalement de salive en fermant les yeux en répétant « ça va bien se passer » avec la verve en moins, regard au sol ensuite, empressement à passer à autre chose, car il en « marre des discours populistes ». Question, réponse : parlez-moi d’autre chose.
    Quant à Emmanuel Macron au pays des Soviets, il n’échappera à personne que sa présence peut être l’incarnation même de sa préoccupation « des problèmes franco-franchouillards » tels que sa réélection. Mis à part annoncer la sortie de la France de l’OTAN, on voit mal ce qu’il peut négocier. Les bases sont posées, l’Empire russe refuse toute alliance impliquant des pays de ce qu’il considère être sa sphère d’influence légitime. Que peut faire la France, sauf éventuellement se cantonner à son rôle historique (trahir ses alliés d’Europe centrale par peur de se faire tabasser ou ne serait-ce que pour exister).
    Sans doute y a-t-il aussi la volonté d’Emmanuel Macron de tester sa capacité de séduction sur un mec qui chasse l’ours torse-poil.

  38. @ sylvain | 08 février 2022 à 10:44 (@ Bill Noir | 08 février 2022 à 07:47)
    « « Comment nommer autrement cet ouragan totalitaire qui nous entraîne vers la servitude et la disparition et dont le wokisme cancelisateur n’est que la dernière mouture. »
    Je plusse à donf ce message tellement vrai qui donne des acidités gastriques à duvent.
    Zemmour avait dit la même chose mais comme c’est Zemmour cé pô bien !
    BEN VOYONS ! »
    Vous ! Il faut que je vous dise que le sujet de Monsieur Bilger étant le mépris, je suis en mesure de vous ensevelir sous le mien, car voyez-vous, je dispose d’une quantité qui me dispense d’en être économe…
    Vous êtes à la réflexion ce que le sel est à la terre !
    Et il ne m’étonne pas de vous voir surgir pour me gratifier de votre prose infecte et basse, mais enfin et pour amuser la galerie je veux bien consentir à vous adresser mon très haut et inaltérable dédain !
    Écrivez donc en français ! Cela ne nuira point à votre ignoble verbiage…
    Que votre intellection vous conduise vers le bas, que votre expérience vous fasse vous amuser comme un goret dans la fange de votre suffisance, que vous vantiez sans trêve de vos qualités anti-ceci et anti-cela, cela ne doit pas vous empêcher d’être anti-duvent…
    De mon côté je vous regarde vous satisfaire de votre peu de consistance, vous complaire dans la nullité de votre présence parmi les hommes, vous vanter de votre sottise de tungstène, et bien entendu, j’ai à cœur d’accorder à vos propos l’importance qui leur revient, qui s’approche de zéro (chiffre arabe !).
    Je vous méprise considérablement, je pourrais être indifférente mais cela est méchant… et je ne le suis pas !

  39. L’EMBARQUEMENT POUR CYTHÈRE
    J’avoue ignorer pourquoi Monet aimait ce tableau du Louvre plus que tout autre. Un tableau qui changea de titre et dont l’auteur laissa traîner la finition. Peu importe que le couple soit en partance ou pas, les autres pareil, en tout cas chacun a sa chacune et on ne discerne pas – dans les recoins les plus obscurs de la scène – cette petite chose fripée qui se tord les mains et bave d’envie devant ce spectacle auquel elle présume qu’elle ne participera jamais du fait de ces relents gastriques permanents qui lui gâtent l’existence.
    Si au moins Monet s’était prononcé pour un Poussin, une de ses merveilleuses scènes de l’Antiquité où un vieux satyre, usé et malvoyant, aurait pu se jeter voracement – on ne sait jamais, ces gens-là sont en service commandé – sur la créature en émoi.
    Per caritas !

  40. @Achille 11h15
    « Ainsi que le souligne GD on peut se demander si cette dernière est journaliste ou bien si elle fait de la politique. »
    Elle est, de temps en temps, journaliste, par exemple lorsqu’elle met les chiffres du ministère de l’Intérieur sur l’évolution extrêmement préoccupante de la délinquance, devant les yeux de celui qui est censé diriger la politique de sécurité du pays…
    Bref, votre amour irraisonné de Macron vous transforme de plus en plus en troll !

  41. @ Achille | 08 février 2022 à 11:15
    « Un président doit savoir gérer les priorités »
    Il ne vous aura pas échappé que les priorités de votre idole ont soudainement été chamboulées. De l’inoculation du peuple, à tout prix et par chantages éhontés, il s’est brusquement orienté vers Poutine, dont quelques gogos sont les seuls à penser (ou à espérer ?) qu’il pourrait intervenir en Ukraine. Les gesticulations tous azimuts de cet aliéné mental (pas Poutine, l’autre) font que personne ne parle de son « bilan ». C’est sans doute la raison pour laquelle il tarde à faire son coming out : sera/sera pas candidat ?
    Au passif de votre maître à penser, nous retiendrons qu’après l’arnaque pandémique, il cherche à profiter d’une autre fumisterie : la très hypothétique invasion de l’Ukraine par les Russes. On imagine aisément qu’une occupation de l’Ukraine par le méchant voisin russe, serait providentielle, pour quelques cuistres qui se reconnaîtront et qui souhaitent moins que tout aborder les conséquences de leur congénitale médiocrité.
    On donne le change comme on peut. Mais à terme, on finit confondu…

  42. Bonjour Philippe,
    Je suis un peu déçu, les commentaires de vos billets ne dégénèrent plus systématiquement en affrontement sur le covid. Zemmour l’a remplacé. Serait-ce qu’il est une maladie ? La controverse scientifique bat son plein.

  43. Darmanin répondez à la question !
    QUI ??
     
    À votre avis qui vide les caisses de la SS, des allocs, aides, CMU CAF RSA APL AME…?
    Qui remplit les prisons et qui prie très fort de ne pas trouver de travail, sauf celui de dealer professionnel ?
    Qui attaque nos personnes âgées, les volent et les violent ?
    Qui tabasse caillasse crame nos flics en toute impunité ?
    Qui détient tous les records de délits crimes ensauvagement barbare dans le pays ?
    QUI ????
    Ce n’est pas Zemmour, ni les Générations Identitaires, ni l’Alvarium, ni les Zouaves, c’est grâce à vous que tous les crimes de vos protégés musulmans islamistes arabo-africains se répandent en toute impunité en France.

  44. @ Serge HIREL | 08 février 2022 à 11:11
    « S’il ne reste à la macronie que ce genre d’arguments pour tenir tête à ses adversaires, elle ne tiendra plus soixante jours… Pourquoi faudrait-il être poli et bien élevé face à des militants déguisés en journalistes, qui plus est, du service public ? »
    Les militants déguisés en journalistes des chaînes privées valent-ils mieux que ceux du service public ?
    C’est la redevance de 135€/an, soit 11,25€ / mois qui vous gêne, le prix d’un paquet de clopes?
    Au-delà des émissions d’ordre politique, Radio France et France Télévisions offrent d’excellentes émissions de variétés, documentaires scientifiques et historiques et téléfilms qui justifient largement cette redevance. Ceci sans nous gaver de clips publicitaires crétinisants.
    Même Alain Finkielkraut est farouchement pour le service public (voir passage à partir de la minute 32) et il n’est certainement pas le seul à droite de cet avis.

  45. @ sylvain 8 février 10h44
    Bien que l’expression « Désorganisation civilisationnelle » soit le moins du monde ambiguë je me propose d’en détailler prochainement une définition précise afin que les petites gens qui déambulent sans crier gare ne se fassent pas trop éborgner !

  46. @ Jérôme
    « Je suis un peu déçu, les commentaires de vos billets ne dégénèrent plus systématiquement en affrontement sur le covid. Zemmour l’a remplacé. Serait-ce qu’il est une maladie ? La controverse scientifique bat son plein. »
    Il n’y a là rien de surprenant. Zemmour est un marqueur et est devenu pour certains le critère de l’opposition à l’islam.
    Tout va être fait pour affirmer que s’opposer à l’islam, c’est soutenir Zemmour, et inversement.
    Le but, comme toujours en France, est d’écraser l’espace de débat public par des réflexions simplistes. De tuer le débat. De partisaniser. D’hystériser. De conflictualiser.
    C’est toujours pareil. La présidentielle aiguise ces tares françaises.
    La question du vaccin servait à cela: il s’agissait de s’accaparer et d’instrumentaliser des mouvements d’opposition vaccinale qui préexistaient à Macron à cette fin.
    Je vous donne un autre exemple ci-dessous:
    « De l’inoculation du peuple, à tout prix et par chantages éhontés, il s’est brusquement orienté vers Poutine, dont quelques gogos sont les seuls à penser (ou à espérer ?) qu’il pourrait intervenir en Ukraine. Les gesticulations tous azimuts de cet aliéné mental (pas Poutine, l’autre) font que personne ne parle de son « bilan ». C’est sans doute la raison pour laquelle il tarde à faire son coming out : sera/sera pas candidat ? » — GERARD R.
    Vous voyez, on passe du vaccin à la Russie, en accusant Macron d’être un aliéné mental, tout en lui reprochant de ne pas avoir les b*rnes d’intervenir en Ukraine et tout en soutenant ceux qui soutiennent Poutine. Pour ensuite s’extasier sur des problèmes complètement secondaires et annexes comme le calendrier de déclaration de la candidature de Macron.
    C’est du pur et pathétique partisanisme. Il n’y a aucun argument. C’est formulé de manière incohérente: tout est tellement mélangé dans l’esprit d’un GERARD R qu’il est à peu près inutile d’isoler un argument et de le discuter.
    C’est du pur affect. Il n’y a pas de réflexion.
    Les Français semblent satisfaits de voir la politique se dégrader jusqu’à ce niveau.
    Les tirades d’Aphatie et de Darmanin vont dans le même sens.
    Perso, je trouve plus d’excuses à un homme politique en exercice de faire de genre d’approximations qu’à un journaliste qui n’a même pas l’excuse du poids de la charge. Au contraire, son rôle est justement de cadrer le débat politique, puisqu’il est en position de ne pas avoir cette charge et responsabilité politique qui s’accompagnent de nécessaires tours de passe-passe rhétoriques. Il a la liberté d’élever le débat avec une éthique de la logique, de l’honnêteté, de la factualité, etc.
    Mais bon, cela fait longtemps que je ne peux pas supporter Aphatie.
    Je ne comprends pas que cela ne fasse pas belle lurette qu’il soit viré.

  47. @ caroff | 08 février 2022 à 14:03
    « Bref, votre amour irraisonné de Macron vous transforme de plus en plus en troll ! »
    Je n’ai aucun amour irraisonné envers Macron, pas plus, en tout cas que votre détestation tout aussi irraisonnée pour lui.
    Je m’efforce toujours d’argumenter mes commentaires en espérant, sans doute naïvement, avoir des échanges dépassionnés et constructifs.
    Le fait que vous me preniez pour un troll dénote votre conception pour le moins étroite du dialogue. Réaction typique du zemmourien de base.
    Le mieux est encore que vous ne lisiez plus mes commentaires, vous vous faites du mal pour rien. Et je serai quitte de vous répondre.

  48. Claude Luçon

    @ Ninive | 08 février 2022 à 11:43
    RAPPEL
    PB 01.01.2022
    « Ce blog ne tient que par la liberté d’expression qui est son ADN. Juste une requête : ne confondez jamais la détestation des personnes avec la contradiction des idées. Vous pouvez ne pas respecter ces dernières, les approuver ou les contredire mais il me paraît trop souvent scandaleux de lire des insultes et des propos orduriers sur tel ou telle qui n’a fait qu’exercer son droit à l’expression sur ce blog »<.HTML>
    Je ne suis pas Zemmour, j’accepte tous les prénoms, même Mohammed.
    Seule objection, dans le sens où vous l’utilisez vous tombez dans le racisme !
    Le drame avec vous est que vous prenez tout au premier degré et n’avez aucun sens de l’humour, on peut même y utiliser le cynisme à la Charlie Hebdo !
    Par analogie vous devenez un terroriste verbal 🙂
    —————————————-
    @ Patrice Charoulet
    Merci pour le soutien !
    —————————————–
    @ Marcel P | 08 février 2022 à 09:50
    Contrairement à ce que vous pensez j’aime bien et respecte Yves Thréard, mais « détester » est proche de « haïr » et comme Zemmour le sait, la chose vous amène au tribunal pour violation de la loi !
    Yves Thréard est aussi un commentateur régulier à la TV, je ne l’ai jamais rencontré sinon je le classerais comme ami.
    On dit à un ami quand il s’égare, Philippe le fait avec Zemmour.
    Je partage le rejet virulent de Thréard pour les éoliennes !
    Comme lui je pense qu’elles sont une abomination !
    Je le lui ai écrit en lui fournissant des arguments concernant celles en mer par analogie avec les petites plateformes de production de pétrole offshore et les dangers que cela présentait pour la mer et les poissons en facilitant la pêche à la dynamite.
    Les poissons ne sont pas fous, ils utilisaient en masse nos plateformes comme abri contre les pêcheurs en eaux peu profondes, ils feront de même avec les éoliennes offshore et des pêcheurs suivront, remplaçant leurs filets par la dynamite.
    J’ai connu cela qui nous a conduits à changer notre technologie de production en éliminant les plateformes et en créant un réseau de pipelines sous-marins !
    Et ce ne sont pas les seuls dangers !
    La mer sait être brutale et détruire des plateformes d’acier ou de béton avec une facilité étonnante dont deux en six mois en mer du Nord, et il y a des capitaines qui perdent le contrôle de leur navire et d’autres qui se servent d’installations offshore comme points d’ancrage provisoires !
    Sur terre, en tournant, les éoliennes créent une légère dépression entre leurs ailes et la terre qu’elle déshumidifie lentement par voie de conséquence, elles massacrent les petits oiseaux et particulièrement les chauves-souris, les Américains ont découvert cela et l’ont publié.
    Nos écolos oublient certains aspects de la nature avec, en plus, probablement, un effet direct sur le climat par brassage artificiel de l’air de notre atmosphère, brassage qui peut être très vaste dans les champs de centaines pour ne pas dire milliers d’éoliennes.
    Nos écolos risquent de découvrir dans cinquante ans, ou même avant, que les éoliennes sont plus dangereuses pour le climat et la Terre que le pétrole !
    Je souhaite donc qu’Yves Thréard et le Figaro mènent une sérieuse campagne sur les effets annexes et pervers des éoliennes, ils ont sûrement un service scientifique à leur disposition pour analyser sérieusement le sujet et contrer le politiquement correct sur ce sujet !

  49. @ Ninive 8 février 11h43
    « Si je ne donne pas mon nom sur ce blog c’est pour éviter que monsieur Patrice Charoulet ne le recopie dans son agenda et qu’il le diffuse dans une liste noire ce qui causerait des désagréments aux membres de ma famille.  »
    Que me dites-vous là… j’en suis baba ! Figurez-vous que ça m’est arrivé… qu’un blogueur me demande ce genre de renseignements, nom, adresse, téléphone… mon épouse m’a dissuadée, j’ai un naturel « bonne pâte », j’aime bien les gens. Alors vous croyez qu’il voulait me nuire ce type ? On serait retourné dans la période 1900 et l’affaire des « fiches »… la vache !
    On trouve des gens bizarres dans les blogs.

  50. Sans doute que personne ne se souvient de ce que Zemmour avait dit sur Aphatie ?
    « Je ne l’écoute jamais, c’est de l’hygiène »
    Aphatie est une catastrophe médiatique, Achille m’en est témoin lorsqu’il sévissait sur RTL.
    Un pleutre devenu marquis.
    D’autres, comme Bourdin, qui livrait des pizzas à RTL la nuit, sont devenus aujourd’hui ISF.
    On se demande comment ces gugusses obtiennent leur carte de journaliste, je pensais qu’il fallait passer par une grande école de journalisme ?
    Au Royaume-Uni ou aux USA l’accès au statut de journaliste est réglementé.
    Aujourd’hui en France n’importe qui peut se déclarer journaliste.
    Avec un BTS en communication vous pouvez devenir ministre.
    Je relisais récemment la vie et l’œuvre de Fadela Amara, CAP de comptabilité et devenue ministre de Sarkozy…

  51. @ Marcel P | 08 février 2022 à 13:22
    J’ai bien écouté l’échange entre la journaliste militante et le ministre de l’Intérieur. Mais nous n’en avons pas la même interprétation, ce qui finalement est un peu normal.
    Pur ma part, j’ai surtout remarqué le ton agressif d’Apolline de Malherbe qui coupait constamment la parole à son invité, au point que ce dernier ne pouvait pas donner son avis sur les chiffres communiqués. Chiffres qu’il n’a pas du tout contestés, simplement il voulait apporter d’autres chiffres qui avaient été omis par Apolline de Malherbe et qui eux étaient plutôt positifs.
    Cette dame semble avoir attrapé le melon depuis qu’elle remplace J-J Bourdin pour ce genre d’entretien. Personnellement je regrette ce dernier qui savait poser les questions dérangeantes mais sur un ton moins agressif. C’est ce qu’on appelle le professionnalisme.

  52. @ Savonarole | 08 février 2022 à 17:34
    « Aphatie est une catastrophe médiatique, Achille m’en est témoin lorsqu’il sévissait sur RTL. »
    Je confirme. Mais j’aimais bien son blog. En fait, mis à part les deux ou trois premiers commentaires, plus personne ne répondait au billet.
    Il y avait des intervenants savoureux, comme Vladimir, Le Colonel, Maître Kanter et quelques autres.
    Je me demande ce qu’ils sont devenus.
    Pour ce qui est du journalisme, l’ESJ de Paris semble être la référence, mais quand on sait qu’Audrey Pulvar en est sortie major de promo on peut se demander si son statut de Grande École n’est pas surfait…

  53. Juste un peu d’eau Perrier, le temps d’une bulle.
    L’homme s’est fait la proie des pestes lorsqu’il a commencé à cultiver la terre. Et l’une de ces pestes était la politique quand il a fallu dire pourquoi cette terre était à Jean plutôt qu’à Pierre et pour quelle raison.
    Nous sommes parvenus, volens nolens, à un degré de l’évolution qui révèle ce que nous avons toujours fait et continuons de faire: détruire pour créer.
    Nous aurions une chance de passer à la postérité comme un peuple sage et libre: abstention totale lors d’un scrutin important. Délivrer une preuve de conscience et un impératif catégorique, kantien, aux folâtres de notre destin.
    Oui, nous disparaîtrons et plus personne ne sera là pour faire de l’archéologie. Quand la constante universelle ne délivre son premier chiffre non nul à la 123e décimale, on peut espérer qu’un seul peuple, debout, puisse faire plier un monde politique aussi vide.
    Mille pardons, c’était un rêve, je ne me permets plus rien d’autre.
    P.-S.: quel journaliste a parlé du mur en concertina bâti par la Chine, soi-disant anti-covid ?
    Celui de Trump: exécration, celui de Xi Jinping: silence impudique.

  54. Apparemment je ne suis pas le seul qui ait été outré par le « calmez-vous madame, ça va bien se passer », c’est aussi le cas d’un maître de conférences en sciences de l’information : https://www.affordance.info/mon_weblog/2022/02/calmez-vous-madame-tout-va-bien-se-passer.html
    ———————————————————
    @ Achille
    L’avis de Gérald Darmanin sur les chiffres donnés par la journaliste consiste à dire qu’il a d’autre chiffres dont il préférerait parler. Ce n’est pas un avis sur ces chiffres. Elle lui parle des atteintes aux personnes et lui préférait parler des atteintes aux biens, comme si les biens étaient prioritaires sur les personnes.
    La phrase « calmez-vous ça va bien se passer » en souriant est typique d’une situation d’autorité. La journaliste a eu raison de ne pas tolérer un tel propos.
    ——————————————
    @ Claude Luçon
    « Contrairement à ce que vous pensez, j’aime bien et respecte Yves Thréard, mais « détester » est proche de « haïr » et comme Zemmour le sait, la chose vous amène au tribunal pour violation de la loi ! »
    Quelle loi ? Soyez précis. Aucune loi n’interdit de cracher sur une religion ou une idéologie. La loi n’interdit que les incitations à la haine ou à la discrimination des croyants et militants.
    « Je souhaite donc qu’Yves Thréard et le Figaro mènent une sérieuse campagne sur les effets annexes et pervers des éoliennes »
    Je ne comprends pas le rapport avec le sujet. Pourquoi parlez vous des éoliennes – qui ne sont pas une énergie verte, je vous l’accorde, puisque les énergies ne sont vertes qu’à mesure de l’ignorance voulue des experts en verdeur ?

  55. @ Achille | 07 février 2022 à 20:07
    « Il [Zemmour] a juste oublié qu’il était l’invité d’une station du service public où il a pu s’exprimer en toute liberté (…). Ce genre de liberté d’opinion serait-il possible avec un régime d’extrême droite ? Rien n’est moins sûr ! »
    Achille, mettez vos fiches à jour !
    1) « Le Zemmour » au pouvoir n’aura aucune possibilité de cornaquer l’audiovisuel de service public pour une seule et bonne raison : il a décidé de le supprimer…
    2) À mon humble avis, aucun candidat ne propose un régime d’extrême droite. En terminologie politique, ce terme a un sens précis. Vous, vous l’employez à tort et à travers dès que vous apercevez un adversaire de votre Roi…
    —————————————————-
    @ Achille | 08 février 2022 à 11:15
    « (…) des problèmes franco-franchouillards. »
    Cette fois, nous y sommes : vous avez atteint l’échelon zéro du débat politique. Il vous reste cependant une étape : réclamer le report sine die du scrutin présidentiel, sous le prétexte que le pompier volant, armé de sa baguette magique, après avoir ordonné à la Russie, à l’Ukraine et aux Etats-Unis de s’embrasser sur la bouche, doit se rendre en baie d’Hudson pour tenter une difficile médiation entre les Inuits de Kuujjuarapik et de Puvirnituq qui envisagent de déclencher une guerre mondiale pour une sombre querelle de trous de pêche. Il est possible que « The global magician » soit aussi sollicité pour faire rentrer chez eux les camionneurs qui bloquent Ottawa… La France et les Français attendront le retour du Roi…
    —————————————————–
    @ Achille | 08 février 2022 à 15:20
    Vous êtes incorrigible ! Vérifiez vos sources, en l’occurrence – c’est tout simple – votre feuille d’impôt sur le revenu : le montant de la taxe audiovisuelle est de 138 euros.
    Pour ma part, je ne me plains pas de payer trop d’impôt, mais de l’emploi qui en est fait. Sur le cas précis de cette taxe, je considère qu’elle doit disparaître pour deux raisons :
    – Dans une démocratie moderne, dont l’un des piliers est la séparation des pouvoirs, même s’ils se masquent derrière une « autorité indépendante », l’exécutif et le législatif n’ont pas à disposer du moindre droit de regard sur le « contre-pouvoir » médiatique. Or, en France, c’est le gouvernement et le Parlement qui déterminent, année après année, le budget du service public de l’audiovisuel.
    Tout juste peut-on admettre une telle situation s’il s’agit de sociétés intervenant dans le domaine régalien (les radios et les chaînes internationales) ou dans des secteurs délaissés par le privé, mais nécessaires au « faire nation » (la culture essentiellement)
    – Dans une démocratie moderne, l’Etat respecte la liberté d’expression. Mieux, il doit la garantir. Ce qui n’est plus le cas ni à Radio France (et pas seulement à France Inter), ni à France Télévisions (sur l’ensemble des chaînes). Des groupuscules très politisés se sont emparés du pouvoir au sein des rédactions et pris en otage les antennes.
    Chacun de ceux qui financent ces deux sociétés – l’ensemble des contribuables – doivent y trouver le reflet de leur opinion. Ceci est vrai aussi pour l’ensemble de la programmation, dont je suis beaucoup moins sûr que vous qu’elle n’est pas aussi sous la tutelle de ces mêmes « militants ».
    Il n’en va de même dans une société audiovisuelle privée. Meunier est maître chez lui… et son propriétaire, dans le cadre de la loi, en définit la ligne éditoriale comme il l’entend. Si la farine ne vous plaît pas, changez de moulin !
    ———————————————————-
    @ Bill Noir | 08 février 2022 à 07:47
    Décidément, les habitants de Giverny ne sont pas bien différents les uns des autres. Ils aiment leur jardin, l’Epte qui le longe, les nénuphars et le blé, mais néanmoins deux d’entre eux ont le goût de l’évasion… Ni l’un ni l’autre ne l’ont réussie.
    ———————————————————–
    @ Claude Luçon | 08 février 2022 à 01:36
    « La question devient : à quoi et qui servent réellement les médias ? »
    La réponse tient en une question : s’ils disparaissaient, comment vous informeriez-vous ? Il est vrai que, dans une dictature, s’informer c’est déjà désobéir… L’un des commentateurs vous conseille d’aller vivre au Maroc. Il me semble que la Corée du Nord vous plairait plus…
    ————————————————————-
    @ duvent | 08 février 2022 à 13:24
    « Je vous méprise considérablement, je pourrais être indifférente mais cela est méchant… et je ne le suis pas ! »
    J’apprécie votre valeureux combat en faveur d’un français parfait… Toutefois, pour éviter l’effet boomerang, il convient pour s’assurer de la victoire de n’utiliser que des armes qui ne présentent aucun défaut grammatical… À mon avis, ce n’est pas le cas de cette phrase, qui comporte deux erreurs d’accords…

  56. @ Bill Noir | 08 février 2022 à 13:31
    L’EMBARQUEMENT POUR CYTHÈRE
    « …cette petite chose fripée qui se tord les mains et bave d’envie devant ce spectacle auquel elle présume qu’elle ne participera jamais du fait de ces relents gastriques permanents qui lui gâtent l’existence.
    Si au moins Monet s’était prononcé pour un Poussin, une de ses merveilleuses scènes de l’Antiquité où un vieux satyre, usé et malvoyant, aurait pu se jeter voracement – on ne sait jamais, ces gens-là sont en service commandé – sur la créature en émoi.
    Per caritas ! »
    Dites donc, Bill de Mesdeuzes, est-ce que par hasard vous prétendriez être le possible récipiendaire de Monet ?
    Il n’est pas du tout utile d’avouer ignorer pourquoi Monet aimait ce tableau…
    Et pourquoi, me direz-vous ?
    Mais parce que Bill de Mesdeuzes, bien qu’il s’imagine de hautes futaies, est un pitre de bas étage…
    Donc, après voir fait ses aveux, voilà Bill de Mesdeuzes dans l’embarras…
    Comment croit-il tromper le lecteur de ses lamentables productions ?
    Il s’y prend très mal, et donc « per caritas », je m’en vais lui venir en aide, mais il devra ne pas en abuser, car je ne suis pas versée dans le caritatif, je préfère et de loin la férule…
    Voici donc notre pitre qui s’imagine Aristophane, et pour faire rire à mes dépens nous présente ses études, telle est la première, que nous allons appeler :
    « Partance vers Cythère » 
    Voyez ici, braves gens, dans le coin sombre que nous indique avec obligeance Bill de Mesdeuzes, une vieille roulure qui crève, la charogne (il s’agit de moi…), de ne pouvoir embarquer pour le monde des délices.
    La voilà sur le quai, seule, puante d’envie, et suintant la tentation… mais aussi de désordres gastriques, selon Bill de Mesdeuzes, il semblerait que cette vieille ordure ait un régime alimentaire peu adapté à un corps répugnant et insane…
    Que fait-elle sur le bord de cette toile dont Bill de Mesdeuzes avoue ne pas savoir pourquoi Monet l’aimait tant ??
    Il semblerait que cette infâme vieille (toujours moi…) rêve de Poussin et de rencontres furtives mais pleines de surprises avec un satyre malvoyant, oui, malvoyant afin d’épargner son sens de l’esthétique antique…
    La vieille (moi-même…) se réjouit du choix, car malvoyant est mieux que malodorant…
    Lequel malvoyant avait soufflé discrètement dans le creux de l’oreille de la vieille magicienne (moi-même…) cette phrase qui est restée gravée dans les mémoires : « Nam disposa sonat quantum vesica pepedi ». (J’ai pété avec autant de tintamarre qu’en pourrait faire une vessie bien soufflée.) (Horace – Sat. 8)
    Ainsi donc il est vain, Bill de Mesdeuzes de vous mesurer à qui est au-dessus de vous, car vous ne disposez pas d’assez de plumes pour que je puisse vous plumer, et les deux malheureuses qui restent sur votre croupion sont, ma foi, beaucoup trop dégarnies pour me servir d’aigrette…
    La deuxième étude s’appelle : « Ô nuit suspends ton vol, pendant que j’enfonce le pieu de bois et l’ail fraîchement tressé… L’un dans le petit cœur de volaille, et l’autre dans la grande gueule de hyène ! »
    Je n’ai pas le temps de développer, mais j’y reviendrai tantôt…
    ————————————————————-
    @ Marcel P | 08 février 2022 à 18:54
    Cette dame est une idiote ! Pitié pour les femmes…

  57. Claude Luçon

    @ Marcel P | 08 février 2022 à 18:54
    Votre plaisir est de pinailler sur mes textes, de vous concentrer sur les mots en faisant semblant de ne pas comprendre la pensée derrière les mots, bon !
    Le mien est de combattre ce que j’estime dangereux, genre Zemmour, éoliennes, extrêmes droite et gauche… pas de vous combattre, vous et les autres commentateurs.
    Justice au Singulier me donne l’opportunité de m’exprimer, j’en profite.
    Si le sujet du billet du jour est d’un domaine où je peux faire un commentaire, je le fais, sinon je m’abstiens !
    Puis je fais ma propre propagande ! Pas que moi d’ailleurs, lisez les commentaires de sylvain on en arrive à croire qu’il adore Zemmour.
    Remarquez que les titres des billets de Philippe se terminent la plupart du temps par… ou ? qui pour moi sont des incitations à nous pousser à chercher sa pensée derrière le texte !
    Encore hors sujet !
    Je me défoule, détends mes nerfs en regardant LCI, pensez-y : une chaîne TV qui nous torture verbalement avec des Jean-Michel Aphatie, à en balancer ses savates sur l’écran de télévision !
    Ce soir toutefois, chez Pujadas j’ai poussé deux alléluia virtuels en écoutant François Lenglet faire référence à l’IESF et à la nécessité des maths, ainsi que l’amusante jeune femme participant au programme, spécialiste de l’international, faire remarquer qu’alors que les maths sont en voie de disparition en France, plus de la moitié des nombreux étudiants en sciences et ingénierie en Iran sont des jeunes filles.
    Il y a bien un grand remplacement en France, pas celui de Zemmour, celui où les bavards remplacent les bosseurs ! Les auto-baptisés intellectuels remplacent les scientifiques !
    François Lenglet est journaliste, pas un matheux de formation, mais il serait intéressant que Philippe lui propose une interview pour parler précisément de l’utilité des maths ainsi que de l’état politico-économique en France !

  58. @ Marcel P
    « Quelle loi ? Soyez précis. Aucune loi n’interdit de cracher sur une religion ou une idéologie. La loi n’interdit que les incitations à la haine ou à la discrimination des croyants et militants. »
    Exact.
    Et aucune loi n’interdit de demander à M. Thréard pourquoi il déteste l’islam. Et ensuite d’analyser et de dire en quoi ses détestations sont à géométrie variable. Ou pas.
    Yves Thréard, du Figaro, 2019: « Il m’est arrivé de prendre un bus où il y avait quelqu’un avec un voile, et je suis descendu. »
    Moi, j’ai plutôt tendance à dire « Bonjour ».
    Cela étant, Thréard a pas tort. Très loin d’avoir tort. Même si je ne vois pas trop l’intérêt de descendre du bus…
    C’est cosmétique. Le fond est ailleurs.
    « Apparemment je ne suis pas le seul qui ait été outré par le « calmez-vous madame, ça va bien se passer », c’est aussi le cas d’un maître de conférences en sciences de l’information. »
    Je ne trouve rien à redire à Darmanin sur ce point précis.
    « L’avis de Gérald Darmanin sur les chiffres donnés par la journaliste consiste à dire qu’il a d’autre chiffres dont il préférerait parler. Ce n’est pas un avis sur ces chiffres. »
    Si. Bien sûr. Il ne nie pas les faits. Il met d’autres faits en exergue. C’est de la plus pure honnêteté intellectuelle: pas du cherry-picking.
    L’honnêteté intellectuelle consiste en effet à sortir des jeux de miroir dans lesquels le journalisme se complaît à s’enferrer pour se donner des gages à soi-même que sa rebellitude affichée est gage d’indépendance.
    « Vous faites de la politique ou vous êtes journaliste ? » — Darmanin à Malherbe.
    Très juste.
    Maintenant, un journaliste a aussi le droit d’assumer un rôle politique.
    Moi, j’ai trouvé Apolline de Malherbe particulièrement odieuse.
    Et je la trouve aussi compétente. Mille fois mieux qu’Aphatie. Félicitations, Madame de Malherbe.
    Mais elle est aussi un peu trop joueuse et simpliste.

  59. @ Serge HIREL (@ duvent)
    « Je vous méprise considérablement, je pourrais être indifférente mais cela est méchant… et je ne le suis pas ! » (duvent)
    « J’apprécie votre valeureux combat en faveur d’un français parfait… Toutefois, pour éviter l’effet boomerang, il convient pour s’assurer de la victoire de n’utiliser que des armes qui ne présentent aucun défaut grammatical… À mon avis, ce n’est pas le cas de cette phrase, qui comporte deux erreurs d’accords… » (SH)

    Mince, v’là le journaleux-professeur !
    Vous aviez corrigé il me semble un autre intervenant, car vous êtes de ces charognards qui suivent les mets déjà servis…
    Vous ne devriez pas apprécier ce qui vous est inconnu, car le boomerang a des effets que vous avez méconnus.
    Par ailleurs, lorsque votre avis sera requis, n’hésitez pas à le donner, pour l’heure gardez-le par-devers vous, il servira c’est certain ; à qui ? nul ne le sait…
    J’aime le style et la grammaire, et dans cet ordre !

  60. Xavier NEBOUT

    @ Robert Marchenoir
    Vous voilà de retour comme délégué de la CIA contre Poutine.
    Pourtant, la politique de retour vers la Russie et de défiance envers les USA est en voie de faire l’unanimité. L’enjeu est en effet double. D’une part ne pas forcer une alliance russo-chinoise qui serait dévastatrice pour l’Europe et même le monde, et d’autre part libérer l’Europe de l’emprise américaine.
    La conclusion qui s’impose est que l’Europe doit s’étendre à la Russie, comme elle l’est naturellement, de manière à ce que nous ayons à l’avenir trois blocs de puissance égale, l’Amérique, l’Europe et la Chine. Un autre se dessine, celui de l’Inde et des musulmans.

  61. Xavier NEBOUT

    Si on s’intéressait à la raison des poupées sans visage de l’Islam, on en reviendrait à la personne qui est originellement un masque, à l’excommunication des comédiens, et au fait que les visages ont la forme de l’âme.
    Quand on voit celui de Darmanin, comme celui de Macron, il n’y a pas besoin d’être un grand physionomiste pour savoir que la notion de scrupule leur est aussi étrangère que celle de salut. En fait c’est une question d’aura que l’on voit consciemment ou non, ou qu’on refuse de voir au nom de la raison – n’est-ce pas M. Bilger ?

  62. @ Maastricht
    « Le mépris du recalé d’ENS pour le normalien… une bille ! »
    Personne n’a mentionné une quelconque ENS ici.
    Vos interventions répétitives sur ce sujet, sous des pseudonymes systématiquement différents, sont lassantes et pusillanimes. Et témoignent du fait que vous avez un sacré grain à ce sujet…
    Ce que je trouve bien plus problématique que le mépris des normaliens, c’est l’adulation des normaliens. La France a un système de stabilisation de sa méritocratie qui prospère sur le fait que ceux qui ont échoué aux concours divinisent abusivement ceux qui ont réussi.
    C’est pour cela qu’il faut détruire ces concours. Pour que le critère de compétence universitaire et intellectuelle redevienne le doctorat, la production intellectuelle concrète, et ce non pas uniquement au sein de l’université mais au sein de la société. Et pour que ce critère cesse d’être l’X ou une quelconque ENS.
    Car c’est là une des raisons de la destruction de notre capacité de production scientifique. Et Macron l’a bien identifié, ce problème.
    1968 a détruit l’université. Le double effet kiss cool a été que la société française s’est mise à valoriser les concours des « grandes » écoles car c’était le refuge de la sélection. Nous sommes ainsi devenus une exception incompréhensible pour le reste du monde. Exception inconséquente qui engendra la décadence de notre système universitaire et de notre capacité de recherche scientifique et d’innovation technologique.
    Sans même parler des humanités, où je ne trouve quasiment aucun texte français ou écrit en français sur les sujets qui m’importent. Sauf Claudine Tiercelin, prof au collège de France, qui publie dans Argumenta. Et Emmylou Haffner, dans des journaux d’histoire britanniques. Cela, je cite. Mais, sinon ? Zéro. La production est nulle.
    Je vous remets le lien vers la lettre de démission de Colmez de son poste de prof à l’X. Elle vous expliquera tout ce qui ne va pas dans notre mentalité collective à ce sujet.
    Rappelons aussi que les gens compétents n’ont pas nécessairement beaucoup de diplômes. Permettez-moi de vous présenter Hugh MacColl. Un des plus grands logiciens du 19e siècle. Diplôme ? Licence.
    ————————————-
    @ Xavier NEBOUT
    « Un autre se dessine, celui de l’Inde et des musulmans. »
    Croire que l’Inde puisse d’une quelconque manière être une alliée de l’islam, c’est du délire pur et simple.
    Le principe de base de l’islam, c’est de défoncer les idolâtres. Les Indiens sont largement idolâtres. La guerre ne peut donc être que perpétuelle. C’est même une prophétie de Mohammed qui l’exige: le Ghazwa-e-Hind.
    « Un groupe d’entre vous conquerra l’Inde. Allah leur en ouvrira les portes jusqu’à ce qu’ils en reviennent avec les rois de l’Inde enchaînés – Allah pardonnera à ces combattants – et lorsqu’ils reviendront d’Inde, ils trouveront Jésus, fils de Marie, en Syrie. » — Hadith de Abu Hurairah and Safwan bin Umroo, Kitab al-Fitan.
    Voilà: l’Inde et l’islam ne peuvent former que deux blocs. Jusqu’à l’apocalypse, i.e. le Dajjal et le retour de Jésus. Pour les barges qui croient à cette prophétie…
    Aucun compromis n’est possible dans ce contexte: c’est un des signes avant-coureurs du Jugement Dernier. Cela fait partie des rêves érotiques des fondamentalistes. Et c’est pour cela que la bombe atomique pakistanaise est loin d’être une blagounette.

  63. @ Marcel P | 08 février 2022 à 18:54
    Il semble qu’avec Patrick Balkany les relations d’Apolline soient beaucoup plus conviviales qu’avec « le premier flic de France » puisqu’à la fin de l’interview, elle n’hésite pas à le tutoyer comme du bon pain.
    Flic ou voyou, elle a choisi son camp, mais ce n’est pas très professionnel d’oublier de couper ce petit moment d’intimité au montage…
    J-J Bourdin, reviens !
    Quand on pense qu’hier encore ce petit accrochage a fait l’objet d’une question au gouvernement par une députée de LR, il serait temps que l’opposition arrête ses jérémiades. Les Français attendent autre chose de leurs élus que ses petites querelles de bac à sable !
    ————————————
    @ genau | 08 février 2022 à 18:43
    « Oui, nous disparaîtrons et plus personne ne sera là pour faire de l’archéologie. Quand la constante universelle ne délivre son premier chiffre non nul à la 123e décimale, on peut espérer qu’un seul peuple, debout, puisse faire plier un monde politique aussi vide.
    Mille pardons, c’était un rêve, je ne me permets plus rien d’autre. »
    Ne désespérons pas. Personne ne sait ce que sera demain
    et encore moins après-demain ! . Chanson d’actualité…

  64. MANGER SON CHAPEAU
    C’est désagréable… indigeste… hélas parfois nécessaire…
    Je vais parler de cet insupportable pensionnaire des EHPAD qui à longueur de journée nous bassine avec ses phantasmes de coureur du monde, « riche et célèbre », seul arrière-grand-père connu deuce blog !
    Claude Luçon – car c’est son prénom (ambigu) et son nom (qui pourrait prêter à rire) – vient de régler son compte à une ineptie considérable, œuvre d’une secte d’abrutis-ies qui sévissent depuis une cinquantaine d’années : les écocologistes, et dont le bijou est l’«héolienne pour les hons».
    Une ineptie à tout point de vue.
    Esthétique… elle détruit les paysages de la campagne française que l’on venait admirer du monde entier.
    Phonique… elle rend fou par son ronronnement lancinant les malheureux campagnards qui en ont une sous leurs fenêtres.
    Énergétique… elle est aussi rentable que « du vent », c’est à dire : impalpable, primesautière, gigotante, instable, ululante, elle ne produit généralement que quand on n’a pas besoin d’elle et qu’il devient alors nécessaire de la stopper.
    Économique… les économistes distingués ne se sont jamais prononcés sur le bilan tant sur la production d’électricité que dans son insertion dans l’économie nationale (trop dangereux avec tous les groupes financiers qui rôdent dans ce marigot).
    Politique… destructeur pour les 36 000 maires de France, dispensateurs de leur existence même, ce qui n’aide pas à la réputation de ces gens-là quant à leur probité légendaire.
    National… il se trouve que notre pays n’a guère profité de cette manne en confiant à la puissance économique boche l’essentiel de la réalisation de ces engins ridicules.
    Et même sur l’écologie… c’est ça le plus fort… un monstre écologique bétonné. Pour ceux des sciences humaines dont l’arithmétique n’est qu’un souvenir évanescent – datant de ce temps heureux où ils étaient des têtes blondes et charmantes – je rappelle qu’un cube de béton de 100 m de côté cela représente 1million de m3 de la même matière, un million de m3 de béton à fabriquer, à transporter, à implanter… à faire disparaître un jour… où ça, dans quoi ?
    (Dans l’armée on disait toujours : dans le béton les plus hons !).
    Parce que dans l’éolienne le plus délicat c’est le pied… la ferraille au-dessus ce n’est qu’un jouet d’enfant surdimensionné.
    Ô Luçon, vous qui avez démoli ce mythe titanesque – sur terre… et sur mer – souffrez… pour une fois… que je vous embrasse !
    P.-S.: quant à Thréard, autre Rioufol, la prochaine fois que vous le voyez dites-lui que je l’enherde !

  65. Nous voilà donc aux temps fascistes à nouveau, et la gorgone assassine avec mépris qui voudrait humblement laver la putrescence de ses pieds tordus aux fers de la cruauté.
    Le calcaire ne sait plus trouver que son anti comme antidote afin de détruire sa sclérose, avant qu’au vent le misérable petit tas de haine n’y soit dispersé, à l’heure qui sonne au clocher de l’amnésie, et laisse au gondolier débarrassé de l’entrave des assoupis, le soin de veiller sur ceux qui rêvent de liberté.
    https://www.youtube.com/watch?v=BfF7rhR9M_I

  66. Robert Marchenoir

    @ Lucile | 08 février 2022 à 11:43
    « D’après Stephen Kotkin, historien et spécialiste du communisme russe, Vladimir Poutine n’a pas envie de mener une guerre traditionnelle en Ukraine, mais il tient à mettre la main dessus (sur une partie). »
    Il n’en sait rien. Personne n’en sait rien, et si ça se trouve, Poutine lui-même n’a pris aucune décision à ce sujet.
    Ce qui est certain, c’est qu’il veut une Ukraine esclave : cela fait vingt ans qu’il le dit et qu’il le répète sur tous les tons : l’Ukraine n’existe pas, ce n’est pas un pays, les Ukrainiens et les Russes sont un seul et même peuple. Hitler avait mis ses intentions noir sur blanc, et Poutine aussi. On ne peut pas dire qu’on n’a pas été prévenus.
    Stephen Kotkin a raison d’insister sur l’importance de la guerre hybride, l’emploi de l’arme de l’immigration par le Kremlin, etc. Tout cela a déjà été perpétré à travers l’Europe par Moscou au cours des années passées.
    Et en effet, l’hypothèse de nouvelles cyber-attaques est parfaitement vraisemblable. On en a déjà constaté en Ukraine, d’ailleurs, ces derniers jours.
    D’ailleurs, Poutine lui-même l’a pratiquement annoncé. Il a prévenu que faute d’obtenir satisfaction, il procéderait à des attaques « technico-militaires ». Personne ne sait ce que cela signifie, mais cela suggère bien entendu des mesures de cyber-guerre, comme celles qu’il a prises à d’innombrables reprises, au cours des années passées, en sabotant les centrales électriques ukrainiennes en plein hiver, en détruisant la télévision d’État destinée à porter la voix de la France à l’étranger, etc.
    Ce qui n’exclut pas des offensives militaires plus classiques. La guerre que mène la Russie contre l’Europe est multi-dimensionnelle. Désinformation, subversion des élections, chantage énergétique, cyber-attaques, achat de politiciens, assassinats purs et simples, tentatives de coups d’État, menaces nucléaires, invasions, annexions, tout fait ventre.
    À ce sujet, devinez qui vient d’écrire les phrases suivantes :
    « Aujourd’hui, l’humanité se prépare à la guerre. La guerre, cela signifie des pertes inévitables de vies humaines, des destructions, des souffrances infligées à d’innombrables personnes […]. Une guerre majeure est une tragédie considérable, un crime grave commis par quelqu’un. »
    « Et il se trouve que la Russie est au centre de cette catastrophe imminente. […] »
    « Qu’est-ce qui menace l’existence de la Russie elle-même aujourd’hui ? Une telle menace existe-t-elle, d’ailleurs ? »
    « On peut soutenir à bon droit que la Russie est en effet menacée : son histoire est à la veille de s’achever. Dans tous les secteurs vitaux, démographie comprise, nous assistons à un déclin soutenu. Le taux d’extinction de la population pulvérise des records mondiaux. Le déclin est systémique. Dans tout système complexe, la destruction d’un seul élément peut entraîner l’effondrement du tout. »
    « Voilà, à notre avis, quelle est la principale menace qui pèse sur la Russie. Mais c’est une menace d’origine interne, qui provient du système de gouvernement, de la nature du pouvoir en place et de l’état de la société. »
    « Elle est due à un modèle de gouvernance non viable, à l’incompétence et au manque de professionnalisme du pouvoir et de l’administration, à la passivité et à l’inertie du corps social. Aucun pays soumis à un tel régime ne peut survivre bien longtemps. »
    « Quant aux menaces externes […], elles ne revêtent aucun caractère critique. Elles ne mettent pas en péril l’existence de l’État russe, ses intérêts fondamentaux. »
    « Dans l’ensemble, l’équilibre stratégique est maintenu, les armements nucléaires sont sous contrôle, on n’assiste à aucun renforcement des troupes de l’OTAN ni à aucun comportement agressif de leur part. »
    « Par conséquent, toute l’excitation actuelle autour de l’Ukraine est artificielle. Elle reflète la vénalité de certaines forces internes à la Russie. […] »
    « Afin que l’Ukraine demeure, pour elle, un voisin bien disposé à son égard, la Russie aurait dû lui présenter un modèle attractif de gouvernement et d’exercice du pouvoir. Mais ce n’est pas ce qu’elle a fait. Son modèle de développement et ses pratiques de politique étrangère suscitent l’hostilité de presque tous ses voisins — et pas seulement d’eux. »
    « L’annexion de la Crimée n’a pas été reconnue par la communauté internationale, ce qui fait que l’écrasante majorité des pays du monde considèrent qu’elle fait toujours partie de l’Ukraine : cela démontre, de façon éclatante, l’échec de la politique étrangère russe, et le caractère répulsif de sa politique intérieure. »
    « Les tentatives de faire ‘aimer’ la Russie et ses dirigeants par le biais d’ultimatums et de menaces de recours à la force sont insensées et extrêmement dangereuses. »
    « L’emploi de la force militaire contre l’Ukraine mettrait en péril l’existence de la Russie elle-même en tant qu’État. Elle ferait des Ukrainiens et des Russes des ennemis mortels, pour l’éternité. Et elle causerait la mort de dizaines de milliers de jeunes gens des deux côtés, ce qui aggraverait considérablement la catastrophe démographique. […] »
    « Finalement, les membres de l’OTAN seraient obligés de déclarer la guerre à la Russie. […] Celle-ci serait mise au ban des nations, et serait sans doute privée de son statut d’État indépendant. »
    « Tout porte à croire que les dirigeants du pays, prenant conscience de leur impuissance à juguler la crise systémique, réalisant que cela peut provoquer un soulèvement populaire qui les chasserait du pouvoir, ont décidé, avec le soutien des oligarques, de politiciens corrompus, des médias et d’une partie des forces de sécurité, de déclencher […] la guerre, dans le but de conserver leur pouvoir aussi longtemps que possible et de conserver leurs richesses volées au peuple. »

    Qui a écrit ces lignes, il y a seulement quelques jours ?

  67. @ Xavier NEBOUT
    Soyez réalistes, vous ne créerez jamais d’Europe avec la Russie à moins d’en exclure tous les pays limitrophes de la Russie, de la Finlande à l’Ukraine, qui ont tous un passé de guerres tragiques avec la Russie expansionniste tant en période impériale que soviétique ou qu’actuelle.
    Tous ces pays ont été envahis de manière répétée par la Russie sous divers prétextes et ont régulièrement perdu toute autonomie de ce fait. Ils n’accepteront pas le mariage de la chèvre et du chou, comme de la France à une Allemagne réunifiée dont on mesure à quel point elle domine la France aujourd’hui.
    Consultez les comptes Twitter officiels des ambassades de Russie en Europe et vous verrez que la représentation officielle de la Russie à l’étranger se présente très clairement dans la filiation historique de l’URSS.
    Exemple https://twitter.com/EmbassyofRussia/status/1429719798808817668
    « Fact: by August 1939, non-aggression agreements with Hitler had already been signed by Poland (1934), Great Britain (1935, 1938), Italy (1939), Denmark (1939), France (1938), and Lithuania, Latvia and Estonia (1939)
    #WW2 #WeRemember »
    Voilà ce qu’une ambassade russe trouve pertinent de publier en 2021 pour se remémorer la Seconde Guerre mondiale : le fait que de manière répétée des pays directement menacés par la Russie ont signé, avant-guerre, des accords de paix avec l’Allemagne nazie. Comme si c’était un aspect mémorable de la Seconde Guerre mondiale pour la Russie qui elle, a signé des accords pour l’attaque concertée de la Pologne avec l’Allemagne nazie ou l’inaction assurée de l’Allemagne nazie pour l’occupation des Finlande, Estonie, Lettonie, Lithuanie, Bessarabie.
    https://twitter.com/fantomas1234561/status/1429722418797551619/photo/1
    J’insiste, ce qui est important n’est pas cet expansionnisme historique de l’URSS vis-à-vis des pays d’Europe centrale, c’est le fait qu’une représentation officielle à l’étranger de la Russie actuelle vienne à son secours.
    C’est du même tonneau que le fait que Poutine négocie avec Biden la possibilité pour les pays entourant la Russie de joindre une alliance militaire : jamais ces pays n’accepteront d’être associés à une Russie qui part du principe du déni de leur souveraineté (qui consiste, notamment, en la capacité à passer des accords militaires de défense) ; pour ce faire, il faudra qu’ils soient vendus à un nouveau Yalta.
    Tout ce que vous pouvez faire en soutenant l’optique russe, c’est détruire un peu plus l’Europe.
    —————————————-
    @ F68.10
    « Yves Thréard, du Figaro, 2019: « Il m’est arrivé de prendre un bus où il y avait quelqu’un avec un voile, et je suis descendu. »
    […] Cela étant, Thréard a pas tort. Très loin d’avoir tort. Même si je ne vois pas trop l’intérêt de descendre du bus… »
    C’est une allégorie non ? La France descend du bus en permanence.
    « « L’avis de Gérald Darmanin sur les chiffres donnés par la journaliste consiste à dire qu’il a d’autre chiffres dont il préférerait parler. Ce n’est pas un avis sur ces chiffres. »
    Si. Bien sûr. Il ne nie pas les faits. Il met d’autres faits en exergue. C’est de la plus pure honnêteté intellectuelle: pas du cherry-picking »
    Donc si vous croisez un excité qui vous met trois coups de tête dans le nez, la plus pure honnêteté intellectuelle sera de dire que l’information essentielle est que personne ne vous a cambriolé pendant ce temps ?
    « « Vous faites de la politique ou vous êtes journaliste ? » — Darmanin à Malherbe.
    Très juste. »
    Lorsqu’un ministre annonce une décision politique à quelques semaines de l’élection présidentielle, le journaliste doit faire semblant de ne pas voir ce que ça implique, ne doit pas relever que c’est de la déclaration d’intention, ni s’interroger sur ce qu’il a fait depuis son entrée en fonction ?
    Inutile d’organiser des interviews dans ce cas, autant se contenter d’un dossier de presse.

  68. Patrice Charoulet

    @ duvent
    Quelle culture ! Quelle plume ! Quel talent !
    Ce blog a bien de la chance de vous avoir. Écrivez-vous ailleurs ?

  69. @ Xavier NEBOUT | 08 février 2022 à 23:23
    « Si on s’intéressait à la raison des poupées sans visage de l’Islam, on en reviendrait à la personne qui est originellement un masque, à l’excommunication des comédiens, et au fait que les visages ont la forme de l’âme.
    Quand on voit celui de Darmanin, comme celui de Macron, il n’y a pas besoin d’être un grand physionomiste pour savoir que la notion de scrupule leur est aussi étrangère que celle de salut. En fait c’est une question d’aura que l’on voit consciemment ou non, ou qu’on refuse de voir au nom de la raison – n’est-ce pas M. Bilger ? »
    Celle-là, elle est bien bonne !
    « …la raison des poupées sans visage de l’Islam.. »
    Il convient de dire clairement et sans détours que la sottise ne connaît pas de limite et la vôtre est d’une pureté chimiquement parlant qui inspire, comment vous dire ? qui inspire un profond dégoût.
    Voilà que vous venez nous informer que « les visages ont la forme de l’âme », la forme de l’âme, c’est une forme géométrique que je n’ai pas étudiée.
    La forme, la forme, d’où qu’elle vient la forme ?
    Forme ! Âme ! Où qu’elle est l’âme ? Dans la forme ?
    Et ceci n’est pas une pipe, monsieur Xavier Nebout !
    Mais le meilleur est dans l’affirmation qui suit et qui laisse rêveuses des personnes comme moi, qui aiment, non, qui adorent les poupées avec des visages, la voici dans toute la lumineuse intelligence dont est nanti le sieur Nebout:
    « Quand on voit celui de Darmanin, comme celui de Macron, il n’y a pas besoin d’être un grand physionomiste pour savoir que la notion de scrupule leur est aussi étrangère que celle de salut. »
    En effet, il n’est nul besoin d’être Lavater, pour voir ce que vous voyez, il suffit d’être complètement abruti par le dogme.
    Alors, pour que chacun puisse s’y retrouver, il convient de rappeler ce qu’est « la notion de  scrupule » mais aussi « la notion salut », pour ce faire nous n’allons pas faire perdre un temps précieux aux lecteurs du blog de M. Bilger, et annoncer directement que ces deux notions, qui se lisent sur le visage du pharisien Nebout, sont dans le langage courant appelées : «  l’abrutissement atavique ».
    Examinons, les effets et l’intérêt de cette qualité répandue et appréciée qu’est « l’abrutissement atavique », l’étude dont je dispose précise les points suivants que chacun pourra vérifier dans le laboratoire qu’est sa vie :
    1) l’abrutissement atavique permet une vie de quiétude évitant avec soin le doute
    2) l’abrutissement atavique est un don de Dieu
    3) l’abrutissement atavique est l’objet de la convoitise et du désir des médiocres
    4) l’abrutissement atavique donne toutes les qualités utiles pour mettre en place toutes sortes de cruautés nécessaires à l’épanouissement des masses d’abrutis ataviques.
    MERDE ! J’ai super envie d’être une abrutie atavique, et je n’ai pourtant pas fini ma liste, il faut immédiatement que j’aille relire Érasme, et Spinoza !

  70. @ Aliocha | 09 février 2022 à 08:40
    « Nous voilà donc aux temps fascistes à nouveau, et la gorgone assassine avec mépris qui voudrait humblement laver la putrescence de ses pieds tordus aux fers de la cruauté.
    Le calcaire ne sait plus trouver que son anti comme antidote afin de détruire sa sclérose, avant qu’au vent le misérable petit tas de haine n’y soit dispersé, à l’heure qui sonne au clocher de l’amnésie, et laisse au gondolier débarrassé de l’entrave des assoupis, le soin de veiller sur ceux qui rêvent de liberté. »
    Pour qui est-ce que vous vous prenez ? Et depuis quand vous autorisez-vous à laver les pieds des autres, qui ne vous ont rien demandé ?
    Votre feinte humilité est parfaitement dégoûtante, et vos anathèmes dissimulés, où croyez-vous qu’ils vont aller ?
    Moi qui hais par-dessus tout les cons, je vous le dis en vérité, celui qui sournoisement se prévaut de qualités qu’il n’a pas, celui-là, par la force de mon esprit et la géométrie variable de mon âme bien née, recevra le châtiment qu’il mérite !
    J’espère que vous n’êtes pas superstitieux en plus d’être un fourbe idiot, mais comme je n’en suis pas certaine, je vous précise que je n’ai aucun pouvoir magique !
    Et puis faites un effort m*rde, écrivez simplement !
    « fascistes, assassine, putrescence, sclérose, clocher de l’amnésie, gondolier, assoupis, liberté… »
    Non, mais est-ce que vous vous rendez compte de la lourdeur ? Je ne parlerai pas du fait que vos propos abscons sont un cul-de-sac pour la pensée où ils finissent de pourrir…

  71. Polonia de passage

    @ Robert Marchenoir
    C’est Leonid Ivachov, général émérite de l’Armée rouge, dans une lettre ouverte appelant à la démission de Poutine.

  72. @ duvent | 08 février 2022 à 22:32
    Merci à Bill Noir de m’avoir fourni la réponse parfaite à votre propos qui se veut désagréable… un peu comme les éoliennes dans un beau paysage.
    « Énergétique… elle est aussi rentable que « du vent », c’est à dire : impalpable, primesautière, gigotante, instable, ululante, elle ne produit généralement que quand on n’a pas besoin d’elle et qu’il devient alors nécessaire de la stopper. » (9 janvier à 08 :07)
    « J’aime le style et la grammaire, et dans cet ordre ! »
    … ou, plus exactement, j’aime le style, mais pas la grammaire. Vous devriez vous lancer dans une carrière de rappeuse…
    « Rien ne m’arrête, je vocifère chacune de mes pensées
    Déclarant à tout moment l’hostilité lancée » (extrait d’une logorrhée de NTM – ex-Nique Ta Mère)

  73. @ duvent | 09 février 2022 à 10:17
    Je soupçonne notre amie duvent d’être une enseignante. Elle a sorti sa « machine à claques » à destination de quelques cancres qui sévissent sur ce blog, dans l’espoir de relever le niveau de leurs commentaires, comme dans le film les Sous-doués.
    Qui sait, ça peut marcher, en tout cas je l’espère. En tout cas bravo !

  74. @ Robert Marchenoir | 09 février 2022 à 08:54
    Je ne sais pas qui l’a dit ; si je me risquais à deviner, je pencherais pour un Russe occidentalisé ou un Américain (ou un Anglais). L’expression « Système de gouvernement » me paraît appartenir au registre anglo-saxon, plutôt américain, mais la façon de penser me paraît très bien informée, comme de l’intérieur, et donc capable de soupeser les forces en jeu. La remarque sur la « gravité » du crime que commettrait « la Russie » en générant une guerre pourrait venir d’un Russe. Mais je préfère attendre que vous donniez le nom de l’auteur.
    En tout cas, c’est quelqu’un qui me semble bien connaître le fonctionnement du gouvernement russe. Kotkin dit lui aussi que Poutine tente de calmer le mécontentement des Russes en créant des conflits avec l’extérieur. Sauf s’il y renonçait de lui-même, il ne quittera le pouvoir que de façon brutale, par un coup d’État, et le danger d’être renversé est pour lui permanent vu les résultats désastreux de sa politique pour les Russes, sauf pour ses copains, et encore, ils sont sur des sièges éjectables.
    Ce n’est pas parce que la raison est du côté de la paix que la guerre ne triomphera pas. D’après Victor Hanson, les conseillers de Hitler lui disaient : « N’envahissez pas la Pologne. Les armées anglaise et française réunies vous écraseraient ». Il a répondu : « J’ai vu Chamberlain à Munich, je voulais le piétiner, lui bourrer le ventre de coups, lui prendre son parapluie ridicule et lui frapper la tête avec. Ce sont des vers ».

  75. @ Marcel P
    « C’est une allégorie non ? La France descend du bus en permanence. »
    Non. Thréard était au pur premier degré.
    « Donc si vous croisez un excité qui vous met trois coups de tête dans le nez, la plus pure honnêteté intellectuelle sera de dire que l’information essentielle est que personne ne vous a cambriolé pendant ce temps ? »
    Est-ce qu’Apolline de Malherbe a mis trois coups de tête dans le nez à Darmanin ? Non.
    Maintenant, vous faites encore une fois preuve de votre partisanisme. Darmanin a parfaitement le droit de rappeler un tableau plus large (perso, je ne suis pas trop convaincu par ce tableau plus large, mais passons). Malherbe ne voulait simplement pas qu’il le fasse. C’est assez clair. C’est là la malhonnêteté intellectuelle. C’est là une façon de confondre pratique de l’interview avec mentalité dominatrice.
    Il y a d’autres moyens de mettre quelqu’un face à ses contradictions que la technique visant à orienter le discours de force sur des points et pas d’autres au mépris de l’honnêteté et de l’interviewé. Quand les journalistes s’arrogent ce privilège de manière indue, ils outrepassent les convenances: les entretiens ont un tel format où on laisse l’interviewer diriger les questions, parce que c’est au bénéfice du débat. Mais quand ce n’est plus au bénéfice du débat, ces convenances n’interdisent en rien à l’interviewé de rétorquer.
    « On est sur CNews ou BFM ? », ce fut très juste. Et en toute franchise, Darmanin aurait dû enfoncer le clou bien plus durement.
    Quand Mme de Malherbe s’est affirmée offensée, M. Darmanin aurait dû affirmer que Mme de Malherbe a fait le choix de se sentir offensée.
    « Lorsqu’un ministre annonce une décision politique à quelques semaines de l’élection présidentielle, le journaliste doit faire semblant de ne pas voir ce que ça implique, ne doit pas relever que c’est de la déclaration d’intention, ni s’interroger sur ce qu’il a fait depuis son entrée en fonction ? Inutile d’organiser des interviews dans ce cas, autant se contenter d’un dossier de presse. »
    La journaliste n’a aucun droit à avoir des réponses qu’on n’a pas envie de lui faire. Elle n’appartient pas à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Quand Zemmour ne se déclarait pas, je défendais systématiquement son droit à se déclarer quand il le voulait. Idem pour Macron. Non, l’élection n’est pas un prétexte à n’importe quoi.
    Maintenant, encore une fois, vous racontez n’importe quoi: une journaliste a parfaitement le droit de s’interroger sur ce que Darmanin a fait depuis son entrée en fonction. Je ne l’ai jamais nié. Mieux: une journaliste a le droit d’affirmer des faits bruts qui déplaisent de manière unilatérale. C’est d’ailleurs un peu ce qu’a fait Malherbe ; ce en quoi, oui, elle est plus compétente qu’Aphatie, qui, lui, insulte la vérité à répétition. Mais c’est quand même bien mou. Et l’interviewé a aussi ce droit. Rappelons-le.
    C’est ce droit que Malherbe et vous voulez nier à Darmanin.
    Je conseillerais toutefois quand même à Malherbe de prendre des cours d’agressivité journalistique ainsi que d’éthique du débat chez Arnab Goswami. Lui, il sait interviewer.
    Quand je lis sur le net que « Darmanin a perdu ses nerfs » parce qu’il a affirmé « Calmez-vous, ça va bien se passer », je constate que tout le monde se moque du sens des mots. Darmanin n’a pas perdu ses nerfs. Il appelait Malherbe a se calmer. Eh oui, c’est bien son droit. Madame de Malherbe n’est pas sur un piédestal sous prétexte qu’elle est journaliste.
    Si on reprend l’interview, il est clair qu’il y avait une personne qui perdait ses nerfs. Et ce n’était pas Darmanin. Et pourtant, les faits n’étaient pas vraiment à son avantage…

  76. @ Achille
    Tout comme Gérald Darmanin, plutôt qu’argumenter sur le sujet, vous préférez attaquer l’interlocutrice (avec une vidéo sans aucun intérêt sur Balkany – le tutoiement en question n’est ni convivial ni caché puisque délibérément diffusé).
    « Il serait temps que l’opposition arrête ses jérémiades. Les Français attendent autre chose de leurs élus que ses petites querelles de bac à sable ! »
    Les Français te demandent d’arrêter de parler en leur nom. De vive voix, ce serait beaucoup plus court et vulgaire.
    Ce qui ne t’intéresse pas (t’as vu, je te tutoie et ce n’est pas convivial, tu es mon petit Balkany désormais – je te parle comment à un enfant, façon Gérald, t’aimes ça ? Surtout, calme-toi, ça va bien se passer) manifestement intéresse DES français.

  77. @ Serge HIREL | 09 février 2022 à 11:35
    « Merci à Bill Noir de m’avoir fourni la réponse parfaite à votre propos qui se veut désagréable… un peu comme les éoliennes dans un beau paysage. »
    Êtes-vous si creux qu’il vous soit nécessaire d’utiliser les propos d’un autre ? Quel pitoyable bavard ! Et c’est vous qui parliez de boomerang…
    « … ou, plus exactement, j’aime le style, mais pas la grammaire. Vous devriez vous lancer dans une carrière de rappeuse… »
    Non, plus exactement, j’écris comme il me plaît, et vous vous écrivez comme un arriviste ! Cependant, il semble que cela ne vous comble guère, puisqu’il vous faut, pour vous mettre en lumière, donner des cours de grammaire…
    Mais je suis bonne et j’aime aider mon prochain, dès lors, je vous invite à corriger mes erreurs, et quand cela sera fait, de montrer la copie purifiée à votre mentor Bile noire, qui vous embrassera car il aime embrasser…
    Puis, les êtres d’exception (Bile et Hiroule) pourront pour fêter leur victoire, organiser car tel sera leur bon plaisir, une sauterie entre inutiles bouffons.
    Je souhaite que cet amusement soit fait sous les meilleurs auspices, qu’il se boive en abondance du champagne de qualité et se dévore par milliers des petits fours que les journaleux affectionnent bassement, car ils sont leurs attributs !
    Donc, monsieur, quand vous souhaiterez vous faire un marche-pied de celui-ci ou de celle-là, il conviendra de jauger la marche, puis de vous munir d’un peu de courage, que vous trouverez en quantité homéopathique auprès de vos commensaux !
    ——————————————–
    @ Achille
    Je ne suis pas fonctionnaire.
    ——————————————-
    @ Patrice Charoulet
    Vous êtes bien aimable !
    Et à votre question je réponds : Who knows !

  78. @ duvent | 09 février 2022 à 10:41 (@ Aliocha )
    « Je ne parlerai pas du fait que vos propos abscons sont un cul-de-sac pour la pensée où ils finissent de pourrir… »
    Comme disait un sublime fou ou prétendu tel, que je vous laisse découvrir :
    « Il faut avoir un chaos en soi-même pour accoucher d’une étoile qui danse. »
    Et je dirais même plus, pour oser accoucher d’une pareille périphrase ou métaphore je ne saurais dire. Jamais compris la différence entre les deux même lorsqu’Audiard a essayé de l’expliquer !
    Moi qui ne rêve que d’alizé ou de brise marine, voilà que je découvre un ouragan, une tornade, que dis-je, un cyclone force maximale, et pour une fois ce n’est pas le réchauffement climatique qui en est la cause.
    Il est mille et une causes de réchauffement… du cerveau !

  79. @ Marcel P | 09 février 2022 à 13:08
    « Le tutoiement en question n’est ni convivial ni caché puisque délibérément diffusé »
    Le tutoiement n’est pas du tout délibéré car la coupure a bien été faite lors de la redif à 21H.
    Mais ce n’est pas grave. Il n’est pas rare que politiques et journalistes se tutoient. Certains même se marient entre eux, si affinités bien sûr !
    « (Je te parle comment à un enfant, façon Gérald, t’aimes ça ? Surtout, calme-toi, ça va bien se passer) manifestement intéresse DES français. »
    D’abord je ne parle pas au nom DES Français, mais en mon nom propre. Que l’on ne soit pas de mon avis, je l’accepte volontiers.
    Ensuite je considère que Gérald Darmanin n’a pas été discourtois avec la journaliste en question.
    Comme c’est parti, il ne sera plus possible à un homme de répliquer un peu ironiquement à une femme sans se faire traiter de macho. Faut arrêter, là !
    Maintenant si tu veux me tutoyer, ça ne me pose aucun problème. Après tout je tutoie tous mes amis, mais pour toi je ferai une exception. 🙂

  80. @ Achille | 09 février 2022 à 14:00
    Avec un peu d’humour vous auriez pu répondre à Marcel P quelques mots de Jacques Prévert, extraits de son poème « Barbara » :
    « Rappelle-toi cela Marcel P
    Et ne m’en veux pas si je te tutoie
    Je dis tu à tous ceux que j’aime
    Même si je ne les ai vus qu’une seule fois
    Je dis tu à tous ceux qui s’aiment
    Même si je ne les connais pas »
    https://gallica.bnf.fr/essentiels/anthologie/barbara
    Bon, je crois que je vais changer de blog, pas assez de politique ici, car la vraie politique est poétique, évidemment 😉

  81. @ F68.10
    « « C’est une allégorie non ? La France descend du bus en permanence. »
    Non. Thréard était au pur premier degré.
    « Donc si vous croisez un excité qui vous met trois coups de tête dans le nez, la plus pure honnêteté intellectuelle sera de dire que l’information essentielle est que personne ne vous a cambriolé pendant ce temps ? »
    Est-ce qu’Apolline de Malherbe a mis trois coups de tête dans le nez à Darmanin ? Non. »
    Evidemment que Thréard était au premier degré. Et évidemment que JE trouve que c’est allégorie.
    Evidemment qu’Apolline de Malherbe n’a pas mis trois coups de tête dans le nez à Darmanin : elle a questionné Gérald Darmanin sur son bilan négatif sur les atteintes aux personnes et il lui a répondu en vantant son bilan sur les atteintes aux biens.
    Je « raconte n’importe quoi » ? Vous ne comprenez manifestement pas un traître mot de ce que je raconte – forcément, ça doit être n’importe quoi, vu ainsi.
    C’est une allégorie […] La France descend du bus en permanence : la France évite, abandonne, la confrontation avec la question de l’islamisme.
    Donc si vous croisez un excité qui vous met trois coups de tête dans le nez […], que l’information essentielle est que personne ne vous a cambriolé pendant ce temps : les atteintes aux personnes sont évidemment plus graves que celles aux biens, cf. le code pénal français.
    Si vous ne comprenez pas cela, je vois pas comment vous pourriez commenter ce qui s’est passé dans l’émission télévisée.
    Pas la peine de dire « si on reprend l’interview », elle a déjà été commentée et vous ne répondez à aucun des arguments développés plus bas.
    On voit très bien qui regarde le sol et avale sa salive quand il se rend compte que son ton inadmissible ne passera pas.
    On voit très bien qui est outré qu’on ose souligner les incohérences de sa posture alors qu’il se croyait à domicile.
    Redisons-le :
    – à la veille des élections, le bilan du travail effectué prime sur les proclamations d’intention
    – les atteintes aux personnes sont toujours plus graves que les atteintes aux biens
    —————————————————–
    @ Achille
    « Comme c’est parti, il ne sera plus possible à un homme de répliquer un peu ironiquement à une femme sans se faire traiter de macho. Faut arrêter, là ! »
    Je pense qu’il y a des situations où se défendre est pire que ne rien faire.
    Lorsqu’un ministre de l’Intérieur se voit lister les chiffres de son ministère sur les atteintes aux personnes, que ce bilan est négatif, je ne pense pas que ce soit le moment approprié pour faire de l’ironie.
    Proclamer qu’on se croyait en terrain conquis et que lister ces chiffres officiels est du populisme n’a rien à voir avec l’ironie non plus.

  82. @ Marcel P
    « Si vous ne comprenez pas cela, je vois pas comment vous pourriez commenter ce qui s’est passé dans l’émission télévisée. »
    Calmez-vous. Ça va bien se passer.
    Je comprends très bien. En effet:
    Vous avez attaqué la forme de la réponse que Darmanin a faite. Et ensuite vous vous plaignez qu’on ne parle pas du fond.
    Vous chérissez les causes des effets que vous déplorez.

  83. @ Tipaza | 09 février 2022 à 14:17
    Je connais bien ce poème vu que je l’ai appris par cœur quand j’étais à l’école. Même aujourd’hui je suis capable de le réciter. Mais manifestement il ne convient pas du tout à la relation que j’entretiens avec Marcel P.
    J’ai cru déceler dans ses propos une certaine acrimonie qui laisse à penser que j’aurai du mal à m’en faire un copain. Mais je pense que je m’en remettrai. 🙂

  84. Moi, laver les pieds de la Gorgone ?
    Laissons cela à l’humilité du Tout-puissant.
    À s’imaginer nombril du monde, on risque de se prendre pour qui l’on n’est pas, dernière superstition du style et de la grammaire qui distribue les bons points sectaires des irritations mondaines de sa frustration, ne sait que distribuer le châtiment des ignorances qui fondent sa distinction.
    https://www.lecen.eu/Default/doc/SYRACUSE/11855/trad-litteraire-der-gondelfahrer-d-809-franz-schubert?_lg=fr-FR
    Une autre version, pour vous duvent, aussi légère que je suis lourd et fourbe dégoûtant :
    https://www.youtube.com/watch?v=R7GEV5zO0eA

  85. « Mépriser le mépris », disait notre hôte…
    Patrice Charoulet, professeur de lettres à la retraite, s’extasie sur une commentatrice de ce blog qu’il doit sans doute comparer à mademoiselle de Scudéry…
    Aimant le merlan bouilli, traversant dans les clous, ne buvant pas d’alcool, appréciant les auteurs classiques et le beau style, répondant poliment à monsieur l’agent, ses goûts littéraires ne peuvent être que de bon aloi…
    Morceaux choisis, donc, de la prose de l’impétrante élue par Monsieur le professeur de lettres à la retraite :
    « Pour qui est-ce que vous vous prenez ? Et depuis quand vous autorisez-vous à laver les pieds des autres, qui ne vous ont rien demandé ?
    Votre feinte humilité est parfaitement dégoûtante, et vos anathèmes dissimulés, où croyez-vous qu’ils vont aller ?
    Moi qui hais par-dessus tout les cons…J’espère que vous n’êtes pas superstitieux en plus d’être un fourbe idiot, Et puis faites un effort m*rde, écrivez simplement !
    Non, mais est-ce que vous vous rendez compte de la lourdeur ? Je ne parlerai pas du fait que vos propos abscons sont un cul-de-sac pour la pensée où ils finissent de pourrir…
    Quel pitoyable bavard !… vous, vous écrivez comme un arriviste !
    …organiser car tel sera leur bon plaisir, une sauterie entre inutiles bouffons.
    Votre prose infecte et basse… je veux bien consentir à vous adresser mon très haut et inaltérable dédain !
    Écrivez donc en français ! Cela ne nuira point à votre ignoble verbiage…
    Que votre intellection vous conduise vers le bas, que votre expérience vous fasse vous amuser comme un goret dans la fange de votre suffisance
    je vous regarde vous satisfaire de votre peu de consistance, vous complaire dans la nullité de votre présence parmi les hommes, vous vanter de votre sottise de tungstène
    Je vous méprise considérablement
    Qu’est-ce que c’est que ce style de cochon ?
    Depuis quelque temps vous nous abreuvez de vos opinions assez médiocres
    …que vous tremblez assis dans votre petit canapé douillet, c’est une bonne occupation pour un héros de votre genre…
    votre colossale bouffonnerie…bateleur de mauvais aloi vous ponctuez, sans habileté ni pertinence, vos écrits de petites connaissances que vous avez l’imbécillité de tordre pour servir votre intérêt,
    Dès lors votre emphase, votre pédantisme grotesque vous a conduit et ce n’est guère surprenant à une évocation fausse et d’une laideur qui offense l’art tout entier !
    ce qui vous évitera de pondre avec excès des niaiseries indigestes…
    Ma belle-sœur, qui est une pure p*te, ou une sacrée sal*pe,
    Elle, cette pure c*nne, ne se sent plus de joie
    Et in petto, j’ajoute : « Mais ferme ta gu*ule, grosse p*te ! »
    Un temps s’écoule durant lequel elle me regarde de ces yeux de volaille, Bref ! Elle n’a pas tenu très longtemps, cette c*nnasse
    Et je me dis in petto : « Ben oui, c’est incroyable, mais je m’en souviens espèce de truie ! »
    Et j’ajoute in petto : « Ô pouffiasse de port venteux ? »
    Je l’ai regardé un court instant, en me disant que cette ignoble garce… Le pardon, c’est rare !
    Certains appellent « pardon » une action veule que l’on impose à d’autres pour pouvoir faire ses petites ignominies sans danger ! ».

    Monsieur Patrice Charoulet, professeur de lettres à la retraite, ne confondrait-il pas Mademoiselle de Scudéry avec mademoiselle scud et rit ou une sous-Virginie Despentes avec Simone de Beauvoir ?…
    Patrice Charoulet s’est-il mépris ?
    Il est légitime de se poser la question…
    Je n’ai pas la réponse…

  86. Quelqu’un comme Lucile qui cite Victor Davis Hanson, mérite respect et admiration, car il semble qu’elle soit sortie de l’emprise de ces sociologues canadiens multimilliardaires dont elle nous a bassinés et qui ont aujourd’hui disparu. Quand on voit l’état mental du Canada avec Trudeau on ne peut qu’en conclure qu’ils ont échoué. Peterson le premier.
    Pour Victor Davis Hanson je vous recommande « Carnage et Culture ».

  87. Xavier NEBOUT

    @ Achille
    La radio publique pas marquée à gauche ? Votre mauvaise foi est ici révélatrice.
    France Inter partenaire de « Libération », c’est pas de gauche, ça ?
    L’esprit d’ouverture, pas à gauche ?
    France Info qui a décrété de ne jamais donner la parole à Eric Zemmour, c’est pas de gauche ?
    ——————————————
    @ duvent
    Votre puissance argumentative est époustouflante !
    Dommage que ce ne soit pas pour répondre aux questions soulevées.
    Votre pseudo « duvent » vous va très bien, encore que « un vent » serait peut-être encore mieux.

  88. @ Serge HIREL | 09 février 2022 à 20:05
    Duvent, qui a quitté l’école à l’âge de 14 ans pour traire les vaches, a beaucoup de mérite. Ne la condamnons pas.
    Comme tous les autodidactes elle a accumulé une somme ahurissante de connaissances, de Jules César et ses dictons jusqu’au Mur d’Hadrien, puis après que pouic, que dalle, nada, ou bien des citations latines à la mords-moi-l’oreille.
    Elle est une curiosité de ce blog, une distraction. Toujours plaisante à lire.
    Apparemment elle n’aime pas la gent masculine, c’est étrange… et même curieux…
    « Au banquet de la vie, infortunée convive ! » on dit que c’est de Nicolas Joseph Laurent Gilbert, mais à mon avis c’est de moi. Je ne sais plus.

  89. PRIMUM VIVERE !
    Me*de alors ! Les vieux barbons se sont réunis, et en meute viennent ici déposer leur petit compliment…
    Je rougis de confusion, et me perds en conjectures à qui répondre avant les autres ?
    Au plus beau ! Oui, le plus beau, pour remplir mes yeux de sa splendeur…
    Non, au plus vaillant, oui, au plus vaillant, pour craindre pour lui…
    Non, non, au plus riche, oui, le plus riche, ça c’est original…
    Ah, non, plutôt celui qui a du cœur, le cœur c’est doux et bon…
    Ou peut-être au plus intelligent, mais où trouver l’intelligence ?
    Et si je choisissais celui qui a le plus d’esprit ? L’esprit c’est une pépite, c’est rare et précieux…
    Je n’ai que l’embarras du choix, et choisir est rebutant.
    Celui qui me cite à profusion, non il est trop mesquin, il dit de moi que je suis une sous-Despentes…
    Celui qui détient mon cursus honorum, ben non, il est trop pétochard… sa flèche du Parthe est d’une mollesse qui révolte…
    Celui qui m’envoie de Funès, il a des chances, je suis bon public…
    Celui qui partage de la musique, non et non, ses goûts sont détestables…
    Celui qui me parle de Nietszche, non, il est trop grave, et comme on l’a vu je suis d’une superficialité incomparable…
    Je remets à plus tard, ces messieurs me font trop d’honneur, et cela me trouble l’esprit, lequel n’était, déjà, pas bien clair.
    Alors pensez, brave gens, tous ces barbons expérimentés, connaissant la femme sous tous ses masques, la pratiquant depuis des décades, rompus aux courbettes, experts en danses de salon, que voulez-vous, je fléchis et accuse le coup !
    Mais la femme est l’avenir de l’homme et son passé aussi…
    C’est pourquoi elle est si indulgente avec les vieux comme avec les tendres roseaux pensotants, elle leur pardonne leur sottise et leur vulgarité, elle oublie leur petitesse et leur grande lâcheté, elle est remplie de bienveillance et leur envoie son fraternel salut, en espérant tout de même qu’il leur arrive ce qui est arrivé à Actéon, pour s’être approché trop près !
    DEINDE PHILOSOPHARI !

  90. @ duvent
    « Je n’ai que l’embarras du choix, et choisir est rebutant. »
    C’est dur d’être une princesse et d’être confronté au dilemme de Pâris.
    « Celui qui partage de la musique, non et non, ses goûts sont détestables… »
    En tout cas, permettez-moi de vous remercier de votre sonnerie de Sainte-Geneviève du Mont-de-Paris.Exceptionnel. Je mets le son à fond à chaque fois que je me coupe les ongles de pieds. La cadence est parfaite pour cette tâche.
    « Alors pensez, brave gens, tous ces barbons expérimentés, connaissant la femme sous tous ses masques… »
    Jamais je n’aurais cette prétention. Et je ne suis pas complètement curieux d’absolument tout…

  91. – C’est de cet article et dans ses commentaires que je date le début réel de la campagne présidentielle !
    – Pourquoi ?
    – C’est là, à quelque part, qu’une personne a prononcé un mot décisif, quasi fatidique, qui avait disparu des échanges depuis longtemps… enfin je crois… je ne lis pas tout, tant s’en faut !
    – Moi pareil… je suis chétif… et quel est-il ce mot ?
    – Je ne sais si je peux… le prononcer peut engendrer des événements pleins de violence…
    – Dites toujours …
    – Et je ne sais pas ce qu’il signifie… il ne me renvoie à rien que je connaisse…
    – Ah bon !
    – On peut considérer que c’est un signal qui annonce une rixe, une attaque incontrôlable…
    – C’est un mot français ?
    – Non, il vient de la péninsule scandinave !
    – Eh bien dites…
    – Troll !
    – Troll ! Ça me dit quelque chose…
    – Là-bas les trolls sont des sortes de lutins malfaisants, des esprits qui rôdent, nichent dans les contes et légendes de ces pays-là…
    – Et alors ?
    – De fait c’est sans rapport avec la réalité… quand un quidam dit : untel est un troll ce n’est pas une qualification c’est un jugement sans appel, couplé avec une invite que le temps est venu de se massacrer confraternellement, et c’est ce qui ne manque jamais de se produire…
    – Je vois, j’ai déjà assisté à de telles scènes… c’est pas triste ! Et pourquoi dites-vous que ça va marquer le début de la campagne ?
    – Vous vous moquez ou quoi ? Vous le faites exprès… dans une campagne tout est permis, il faut vaincre ou mourir, tous les coups sont permis, il faut vaincre… il faut vaincre… … …dites-moi vous ne seriez pas un troll par hasard ?
    – Bonjour Monsieur !

  92. @ Achille | 09 février 2022 à 05:35
    Bon, Achille, tout va bien ! Gérald n’a pas dit à Apolline : « Calme-toi ! ». Vu votre habituelle perspicacité, vous auriez conclu à la scène de ménage…
    Oui, Apolline tutoie Patrick… Et alors ? Pouvez-vous préciser les raisons pour lesquelles le tutoiement serait une preuve de turpitudes inavouables entre journalistes et politiques ? Pour ma part, j’ai tutoyé bien longtemps un député socialiste que j’avais rencontré alors qu’il exerçait le même métier que moi. Je n’ai pas éprouvé le besoin de le vouvoyer lorsqu’il est devenu un homme politique… sauf pendant les réunions d’un conseil municipal dans lequel nous siégions l’un et l’autre, pas sur les mêmes bancs… Dans le feu du débat parfois vif, il nous est arrivé d’oublier cette convention, sous le regard outré d’une élue coco…
    En revanche, je n’ai jamais tutoyé le très proche ami qui était le patron de l’opposition dont j’étais membre. C’est encore vrai aujourd’hui, après cinquante ans d’amitié. Docteur, est-ce normal ? Pour tout vous dire, j’avoue aussi avoir tutoyé un sénateur communiste, qui, dès notre première rencontre, m’avait tutoyé.
    Quant à la question que pose Apolline de Malherbe à Patrick Balkany, elle n’a rien d’une complicité malsaine. Il est difficile de prétendre qu’elle lui a conseillé de « s’arrêter là ». Bourdin, lui, aurait peut-être tenté de le relancer, voilà tout… peut-être même en le tutoyant, lui aussi.
    Il est navrant que la Macronie descende aussi bas dans son combat pour conserver le Château, dont le locataire préfère les raclées de Poutine aux rencontres avec les Français.

  93. Robert Marchenoir

    @ Polonia de passage | 09 février 2022 à 10:53 (@ Robert Marchenoir | 09 février 2022 à 08:54)
    « C’est Leonid Ivachov, général émérite de l’Armée rouge, dans une lettre ouverte appelant à la démission de Poutine. »
    Bravo ! Où l’on voit, une fois de plus, que s’être longuement fait taper sur la figure par les Russes aide à les connaître.
    ______
    @ Lucile | 09 février 2022 à 12:35
    Je vois que ma subtile traduction, tentant de gommer les indices russo-centriques, a réussi temporairement à vous égarer… (« Je pencherais pour un Russe occidentalisé ou un Américain — ou un Anglais » : hahaha !).
    Mais votre sagacité a contourné mes défenses (« La remarque sur la ‘gravité’ du crime que commettrait ‘la Russie’ en générant une guerre pourrait venir d’un Russe… la façon de penser me paraît très bien informée, comme de l’intérieur » : en effet !) ______
    La déclaration que j’ai citée, qui met en garde contre toute aventure militaire de la Russie en Ukraine et qui reprend des analyses maintes fois exposées dans le camp occidental, est en effet due au colonel général Leonid Ivachov, 78 ans, président de l’Assemblée des officiers pan-russe.
    Non seulement ce n’est pas une lopette ultra-libérale manipulée par les dégénérés anglo-saxons, mais c’est un authentique nationaliste russe : un type qui donne des leçons de patriotisme à Poutine, un officier qui fut l’un des dirigeants les plus influents du ministère de la Défense soviétique ; un faucon qui a participé à l’invasion de la Tchécoslovaquie en 1968, et qui rêvait du temps où le Canada et le Mexique ne seraient plus séparés que par le « détroit de Staline » ; un homme qui s’est souvent élevé contre l’extension de l’OTAN vers l’est, et qui a dissuadé Vladimir Poutine d’adhérer à l’Alliance atlantique lorsque celui-ci en avait exprimé l’idée en 2000 (eh oui… l’opinion a la mémoire courte…).
    Et c’est cet homme qui conclut ainsi son appel : « Nous, officiers de Russie, exigeons du président de la Fédération de Russie qu’il abandonne sa politique criminelle consistant à provoquer une guerre dans laquelle la Fédération de Russie se trouvera seule face aux forces unies de l’Occident, qu’il applique l’article 3 de la Constitution de la Fédération de Russie et qu’il démissionne. »
    L’article 3 de la constitution russe concernant l’usurpation du pouvoir, et prévoyant des poursuites envers ceux qui s’en rendraient coupables, il faut en conclure que le colonel général Ivachov réclame que Poutine soit non seulement destitué, mais traîné devant les tribunaux comme dirigeant illégitime.
    Comme le souligne Mark Galeotti, russologue britannique spécialiste des forces de sécurité, cet appel est particulièrement remarquable, car il montre que le régime n’a pas réussi à acheter complètement la loyauté de l’armée, le corps social sur lequel repose son pouvoir : la vénalité de la clique poutiniste offense les idéaux patriotiques de nombreux officiers de rang intermédiaire, qui dépassent le simple service de l’État.
    Concernant la possibilité d’une guerre, on lira cet article de Françoise Thom sur l’excellent site Desk Russie, où elle explique à quel point Vladimir Poutine vit dans une bulle où il s’intoxique lui-même avec sa propre désinformation.
    On y découvrira l’extraordinaire violence de la propagande anti-occidentale déversée en Russie même, totalement ignorée par les poutino-complaisants français.
    On y apprendra, aussi, comment loin de défendre les valeurs traditionnelles de l’Occident, le régime poutiniste s’inscrit dans une longue tradition russe d’anti-occidentalisme apocalyptique, bien antérieure à la révolution bolchevique.
    Laquelle peut se résumer ainsi : la Russie se sauvera en faisant disparaître l’Occident diabolique dans une guerre d’extermination. Certes, les Russes mourront aussi, mais ils iront au paradis, puisqu’ils sont dans le camp du Bien.
    Rappelons que Vladimir Poutine a effectivement énoncé de tels propos, dans un cadre tout ce qu’il y a de plus officiel.

  94. @ Serge HIREL | 10 février 2022 à 12:17
    « Pour ma part, j’ai tutoyé bien longtemps un député socialiste que j’avais rencontré alors qu’il exerçait le même métier que moi. Je n’ai pas éprouvé le besoin de le vouvoyer lorsqu’il est devenu un homme politique… »
    François Mitterrand avait horreur du tutoiement. Même son beau-frère Roger Hanin le vouvoyait.
    Un jour, à un militant qui lui demandait « Je peux te tutoyer ? », François Mitterrand, alors premier secrétaire du PS, avait lâché un glacial « Si vous voulez ».
    Jacques Chirac vouvoyait Bernadette, tout comme le Général vouvoyait tante Yvonne.
    Du côté de ma belle-famille, mon beau-père vouvoyait ses parents qui eux, le tutoyaient. Simple question d’éducation d’une certaine époque.
    C’est surtout à partir de l’époque Nicolas Sarkozy que le tutoiement s’est banalisé. Lui tutoyait tout le monde : ministre, secrétaire d’État, journalistes, artistes ou sportifs célèbres.
    Le vouvoiement est resté de rigueur sur les plateaux TV, même si l’émission terminée tout le monde se tutoie à la cafète.
    Concernant l’interview de Balkany par Apolline de Malherbe, je voulais surtout mettre en évidence le petit oubli au montage qui a fait des gorges chaudes sur les réseaux sociaux et certains plateaux TV. Rien de plus.

  95. @ Achille
    Je ne sais d’où vous tenez cette fable d’un Sarkozy tutoyant tout le monde. Vous devez le confondre avec Karl Zéro.
    En tout cas, à ma connaissance, Sarkozy a toujours vouvoyé les commissaires de police et officiers de gendarmerie lors des réunions hebdomadaires qu’il tenait avec eux lorsqu’il était ministre de l’Intérieur. Et exigé en retour que le vouvoiement en toutes situations soit respecté par les fonctionnaires et militaires placés sous leurs ordres, dès lors que le mis en cause était un adulte. Rappelant que tout policier ou gendarme se soustrayant à cette règle élémentaire de politesse commentait une faute susceptible d’être sévérement sanctionnée.
    https://www.nouvelobs.com/societe/20110519.OBS3545/on-ne-tutoie-pas-rappelle-sarkozy-aux-policiers-et-gendarmes.html
    Quant à se tutoyer dans le milieu politique comme dans certaines professions, anciens élèves issus de grandes écoles ou cercles culturels et artistiques, ce n’est pas nouveau…
    Et si l’on se tutoie davantage aujourd’hui qu’hier, sans appartenir à aucune sphère particulière, justifiant cette pratique, si en outre on en est venu à nommer les gens par leur prénom, sans leur demander leur avis, ce qui peut choquer des personnes répugnant à ce genre de familiarité, voire être considéré comme une incorrection et un grave manque de respect, c’est essentiellement dû à une culture marketing venue d’Outre-Atlantique tendant à rendre totalement dépassées des règles jugées tatillonnes régentant le vouvoiement ou le tutoiement selon les circonstances, les âges, les rangs, etc. En résumé voulant nous imposer leurs propres pratiques… Soit une culture de gougnafier réduisant la personne à n’être qu’un pion, un numéro, un pseudo, un simple prénom parmi tant d’autres que l’on peut donc tutoyer sans gêne du fait de son insignifiance.

  96. NOTE
    À l’attention [*] de Robert Marchenoir et de quelques autres …
    Quand on a les arabes [**] chez soi [***] on ne se préoccupe pas de Poutine et des Russes !
    [*] J’avais d’abord écrit « À l’intention de » mais je me suis ravisé, cela aurait été prétentieux étant donné le savoir du premier récipiendaire, son goût pour la documentation exhaustive et son humour rocailleux… de fait je ne veux que relativiser respectueusement ses propos en attirant son attention sur une réalité alarmante.
    [**] J’ai déjà dit tout ce qu’il fallait penser du mot « arabe » – en réponse à un camarade deuce blog, spécialiste de philologie et de linguistique – sur l’ambiguïté de son emploi et sa proximité avec « musulman » et « islamiste ».
    [***] Il convient de ne jamais oublier – faute de s’asseoir sans retenue sur la géopolitique – que le continent eurasiatique est imbibé d’arabes… de manière de plus en plus homogène !
    Il faut se rappeler que la Russie est ceinturée dans son sud par des Républiques islamiques conséquentes et que dans son Sud-Ouest elle a des peuplades qu’elle est obligée d’aller chercher parfois jusque dans les chiottes.
    Sans parler des Turcs, un cas d’espèce, des blancos comme vous et moi, des Indo-Européens frères de lait des Celtes et des Normands, la grande ethnie dominatrice qui ne s’est jamais cachée de conquérir le continent de Dunkerque à Vladivostok.

  97. @ Axelle D
    Pour compléter ce que vous dites, je ne crois pas trahir un secret d’initiés en signalant que l’échange, ça suppose parfois de créer une proximité, réelle ou artificielle.
    Proscrire absolument tout tutoiement est une absurdité en terme d’efficacité, si l’on cherche à obtenir de quelqu’un qu’il s’exprime. Les situations sont multiples où un journaliste tutoierait parce qu’il questionne sur un point sensible et qu’il est nécessaire d’instaurer un rapport particulier pour dépasser le convenu, sans pour autant qu’il soit vendu et qu’il oublie au final son rôle.
    On peut bien parler d’éducation comme le dit Achille. Tous ces arguments sont du même registre : insister sur le vouvoiement, c’est poser ses propres critères de convenance. C’est très bien lorsqu’on est en situation où l’on veut donner un cadre précis aux rapports. Si l’enjeu, par contre, n’est pas d’imposer son cadre et ses valeurs mais d’obtenir du tiers qu’il délivre des informations ou qu’il se livre sur lui-même, alors il faut s’adapter à celui-ci, c’est contre-productif de mettre en avant ce qui nous oppose à lui : et si le tutoiement est pour lui une marque de proximité ou d’empathie, alors il est absurde de s’y refuser sous prétexte qu’on serait ensuite suspect de sympathie.

  98. Robert Marchenoir

    @ Bill Noir | 11 février 2022 à 09:13
    « À l’attention de Robert Marchenoir et de quelques autres … Quand on a les Arabes chez soi on ne se préoccupe pas de Poutine et des Russes ! »
    Épargnez-moi cet argument de cour de récréation. Quand on a le cancer, on ne se préoccupe pas de son Sida. Quand on crève de faim, on s’en tape de crever de froid. Quand on est envahi par les nazis à l’ouest, ce n’est pas grave d’être envahi par les Soviétiques à l’est. Puisque le bébé est en train de pleurer dans son berceau, alors il ne faut pas réparer la fuite dans la cuisine.
    Vous en avez d’autres, des sottises de ce calibre ? Poutine, lui, il se préoccupe de vous, figurez-vous. Il vous menace d’annihilation nucléaire. Il veut éradiquer votre civilisation. Ça ne vous fait rien ?
    « Il convient de ne jamais oublier – faute de s’asseoir sans retenue sur la géopolitique – que le continent eurasiatique est imbibé d’Arabes. »
    Pas d’Arabes : de musulmans. Et donc ? Quelle conclusion en tirez-vous ? Si vous voulez faire le malin, faites-le jusqu’au bout. Présentez-nous l’intégralité de votre chatoyante stratégie géopolitique.

  99. @ Axelle D | 11 février 2022 à 00:14
    J’ai du mal à admettre que ce soit une « culture marketing » venue d’Outre-Atlantique qui pousse les gens à se tutoyer. Aux USA, si c’est bien des USA dont vous parlez, tout le monde se vouvoie. Ici, ce serait à mon avis par réaction anti-bourgeoise, pour faire prolo, camarade, que les gens tutoieraient sans ambages des inconnus. À moins que ce ne soit pour créer un entre-soi.
    ——————————————–
    @ Bill Noir | 11 février 2022 à 09:13
    Il me semble que vous réduisez un peu le spectre des solutions possibles aux problèmes invasion migratoire et Islam conquérant d’une part, et Poutine de l’autre. En le posant ainsi vous partez du principe qu’ils s’excluent mutuellement, et que pour se défendre de l’un on devait favoriser l’autre. Si vous avez en même temps un ulcère à l’estomac et une jambe cassée, et mettons même pour accréditer votre alternative que la jambe cassée ait un rapport avec l’ulcère car elle l’aggrave, est-ce que pour autant vous renoncez à soigner l’ulcère pour mieux guérir la jambe ?
    ——————————————-
    @ Robert Marchenoir | 10 février 2022 à 16:16
    Je ne suis pas trop mécontente de mes supputations, car ne connaissant pas l’existence du Général Ivachov, j’aurais été bien incapable de lui attribuer la citation.
    Pour que je puisse m’en sortir, vous auriez dû formuler votre devinette ainsi : « Qui a dit : (citation…) ?
    A) Hubert Védrine – 2) Le pape François – 3) David Pujadas – 4) Ursula von der Leyen – 5) Gérard Larcher – 6) Leonid Ivachov.
    ———————————————
    @ Polonia de passage
    Dziękuję ! (Merci)

  100. @ Lucile
    La distinction entre le tutoiement et le vouvoiement est un concept totalement étranger aux anglophones. C’est pourquoi you peut se traduire par vous ou tu suivant les circonstances. Vous devriez savoir cela comme vous avez connaissance de la culture anglo-saxonne et américaine et maîtrisez la langue anglaise ?

  101. @ Axelle D
    « La distinction entre le tutoiement et le vouvoiement est un concept totalement étranger aux anglophones. C’est pourquoi you peut se traduire par vous ou tu suivant les circonstances. »
    En fait, non, ce n’est pas la situation exacte.
    Il y a une distinction entre « tu » et « vous » en anglais. C’est « thou » [þū] et « ye ». Indo-européen. Le truc, c’est que comme « thou » était considéré grossier et impoli, il a fini par être intégralement supplanté. C’est d’ailleurs le processus même que vous vous acharnez à engager.
    Mais Shakespeare utilisait bien le « thou » en un sens familier dans ses pièces, à l’époque. Et il est encore utilisé dans certains dialectes locaux en Écosse.
    Le résultat, c’est que les Anglais et les Ricains sont super polis. Ils utilisent, en fait, le vouvoiement même quand ils disent « Fuck you ! ». Un peu comme si NTM avait choisi NVM comme nom de groupe de rap.
    Donc: quand vous affirmez « le tutoiement et le vouvoiement est un concept totalement étranger aux anglophones, » c’est 1. linguistiquement fallacieux ; et 2. précisément le résultat qui arrive quand on vouvoie systématiquement. Et abusivement.
    Le Hollandais est passé par la même phase. Le Norvégien aussi. C’est en cours pour l’Allemand, où il faut vraiment être super potes pour dire « du ». Au final, c’est surtout le Français qui est une exception au mouvement général en affirmant une rigide distinction grammaticale singulier / pluriel.
    Moralité: le vouvoiement ne peut être marque de respect que si le tutoiement est en usage. Pour défendre le « vous », pratiquez le « tu ».
    Paradoxe: pour des raisons philologiques, la distinction entre « thou » et « ye » a été conservée pour les textes bibliques. Et le grossier tutoiement est ainsi devenu une marque de respect ou de pompe en anglais.

  102. @ F68.10 | 12 février 2022 à 00:26
    Revenons au 20/21e siècle !
    « Thou » n’est plus utilisé depuis 1650 en Angleterre. Quant à son utilisation jusqu’au 18e siècle, exclusivement dans le contexte religieux ou littéraire archaïque, elle n’a vraiment rien à voir avec l’anglais américain d’outre-Atlantique qui était le sujet initial.
    À noter cependant, pour les pratiquants de chant sacré, qu’on peut encore le rencontrer ici ou là dans des partitions anciennes.
    À moins que vous priiez en anglais, par exemple le « Notre Père » auquel cas vous pouvez employer la forme archaïque « thy » pour « ton », si vous en êtes resté à la version traditionnelle.
    Amen !

  103. @ Marcel P | 11 février 2022 à 13:20
    « Pour compléter ce que vous dites, je ne crois pas trahir un secret d’initiés en signalant que l’échange, ça suppose parfois de créer une proximité, réelle ou artificielle. »
    Créer un proximité ? Réelle ou artificielle ?
    Une proximité artificielle, c’est une drôle de proximité…
    « Proscrire absolument tout tutoiement est une absurdité en terme d’efficacité, si l’on cherche à obtenir de quelqu’un qu’il s’exprime. »
    Ah, oui… Si l’on cherche à obtenir… Oui, oui, oui… Je vois !
    Obtenir, c’est le but  ?
    « Si l’enjeu, par contre, n’est pas d’imposer son cadre et ses valeurs mais d’obtenir du tiers qu’il délivre des informations ou qu’il se livre sur lui-même, alors il faut s’adapter à celui-ci… »
    Mais c’est bien sûr !
    Surtout ne pas imposer, surtout pas, par contre obtenir, oui, oui, là on est bon !
    Donc, le tiers délivrera des informations, ou se livrera, ma parole mais c’est magique !
    C’est très intéressant, et tellement subtil !!
    « si le tutoiement est pour lui une marque de proximité ou d’empathie, alors il est absurde de s’y refuser sous prétexte qu’on serait ensuite suspect de sympathie. »
    Je ne sais pas pourquoi, alors que j’ai parfaitement bien compris votre explication, je n’aime toujours pas le tutoiement, ça doit venir de mon goût démesuré pour l’absurde…
    Donc, et pour plaider ma cause, moi qui n’admets pas le tutoiement, je vais vous livrer une petite blague, elle penche légèrement vers l’anathème :
    « Je vous souhaite de perdre toutes vos dents, sauf une, celle qui vous fait mal ! »
    C’est aussi marrant, avec le tutoiement de proximité…

  104. @ duvent
    Je ne comprends pas votre ironie à bon marché (« C’est très intéressant, et tellement subtil !! »), ni ne ressens le besoin de commenter vos commentaires que je trouve absurdes : vous devriez en faire de même.
    Je vous réponds puisque vous m’interpellez, mais votre ironie inargumentée fait que je ne vois guère que répondre sinon reformuler ce que j’ai déjà écrit.
    Manifestement, vous ne comprenez pas l’intérêt que pourrait avoir un journaliste à faire parler une personne lors d’un entretien. Oui, obtenir, ça peut être un but. UN but, tel que dans ma phrase au conditionnel « si l’on cherche à » et non pas dans votre réponse ironique « c’est le but ? ». Et, en effet, la revendication identitaire d’un journaliste lors d’un entretien non seulement n’a guère d’intérêt mais peut être largement contre-productive.
    Si cela vous dépasse, je comprends d’autant mieux que l’idée même qu’une proximité puisse n’être qu’artificielle vous dépasse.
    Si demain matin, un journaliste questionne un comédien, ça passera peut-être par une proximité de façade, par une adaptation aux codes de ce comédien – sauf si le journaliste est tellement content de lui-même que son seul but est de se mettre en scène.
    Vous n’aimez toujours pas le tutoiement : ça vous regarde. Comme il me semblait l’avoir pourtant clairement écrit, ce n’est pas un mal d’avoir ses principes et d’aimer ou ne pas aimer le tutoiement en général. Mais dans le contexte d’un entretien avec quelqu’un, c’est hors-sujet, ce n’est pas vous qui êtes en jeu. Au risque de me répéter, sauf si c’est pour s’écouter parler ou se rassurer sur soi-même, un entretien a pour but que l’autre se livre, et ça demande de s’adapter, notamment s’adapter à ses codes et références.

  105. @ Axelle D
    «  »Thou » n’est plus utilisé depuis 1650 en Angleterre. Quant à son utilisation jusqu’au 18e siècle, exclusivement dans le contexte religieux ou littéraire archaïque, elle n’a vraiment rien à voir avec l’anglais américain d’outre-Atlantique qui était le sujet initial. »
    Je tenais simplement à préciser que « you » est effectivement un vouvoiement. Et que le « danger » de systématiquement vouvoyer, c’est que le vouvoiement finit par disparaître. 17e siècle, effectivement en Hollande et Angleterre pour la disparition.
    « À moins que vous priiez en anglais, par exemple le « Notre Père » auquel cas vous pouvez employer la forme archaïque « thy » pour « ton », si vous en êtes resté à la version traditionnelle. »
    Non. Je ne prie pas.
    Il se trouve simplement que je suis très sensible à ces considérations linguistiques. C’est ma connaissance de l’anglais que me permet de pallier mes connaissances en allemand. Cela m’a été très utile. L’anglais n’est en effet qu’un allemand latinisé.
    Et oui, il m’arrive de pratiquer les déclinaisons en anglais dès que pertinent.
    En 1969, le « thou » était encore utilisé en Angleterre du Nord. Vers Leeds.

  106. @ Marcel P | 12 février 2022 à 18:09
    J’avais cru comprendre que duvent n’appréciait pas le tutoiement, contrairement à ce qu’il ressort des allégations du dernier paragraphe de votre post lui prêtant l’avis contraire ?

  107. @ Axelle D
    Merci !
    Pour vous distraire…
    Dans un village de Provence, l’évêque avait menacé les villageois de raser leur shithole, car par erreur l’échevin avait osé le tutoiement de sa sainte et bonne personne…
    Voilà ce qui fut demandé à cette bande de malfaiteurs, bouseux et bouseuses, traîne-guenilles, ventripotents et impotents, pour preuve de leur bonne volonté et ils acceptèrent de s’amender de belle façon.
    Il leur fut imposé d’apprendre à parler à un âne, celui du bedeau fut le lauréat, car il portait le joli nom de Carogne, qui par chance n’avait pas le nez à la place de la queue, sans quoi l’asphyxie n’aurait pas pu être évité…
    Ainsi donc, cette calamité difficile à surmonter accabla et même désespéra les villageois, qui dépêchèrent sur-le-champ le forgeron qui à ses heures perdues se faisait appeler Me Sbriglia, car il avait la folie des grandeurs.
    Malgré la morne séance, rien n’y fit, et les juges qui étaient ni plus ni moins que de bonnes âmes, dépêchées à leur corps défendant pour sanctionner ces culs-terreux, acceptèrent d’écouter ce barbant et même rasoir plaideur, le dénommé Sbriglia…
    Chacun se disait, en son for intérieur, et même à l’extérieur, que faire parler un âne n’était pas chose aisée, un délai était nécessaire, un délai suffisant, voilà Me Sbrglia en route sur ledit âne Carogne en partance pour Avignon…
    Où il ne trouva personne ; il se rendit alors à Orange et là il apprit que c’est à Arles qu’il fallait se rendre.
    Arles, au bord du fleuve, ne cachait pas son trésor laissé par la Rome majestueuse…
    À Arles donc, séance fut requise, audience tenue, délibéré rendu !
    Notre forgeron s’en retourna heureux dans son shithole provençal, où l’attendait fébriles et inquiets la bande de puants ploucs, qui à sa vue hurlèrent de bonheur inquiet :
    – ALOOOORRRRS ! (avé l’assent !!!)
    Ce à quoi le maître d’opérette répondit fièrement :
    – Chers amis et chères amies, j’ai obtenu à la force de ma langue bien pendue, la bonté suivante : nous avons cinq ans de temps pour apprendre à parler à l’âne d’or Carogne, pas plus !
    Ce à quoi les villageois répondirent accablés : Mais bougre de couillon, cela ne nous avance à rien ! Car ni aujourd’hui ni dans cinq ans la Carogne ne parlera ! Damned !
    Ce à quoi l’avocat sans peur et sans reproche répondit :
    Ah mais bande de bipbipbip (avé l’assent !!!), dans 5 ans, il se pourrait bien qu’un bienfait nous arrive, comme une mort intempestive de l’évêque, de l’âne, de vous tous ou de moi-même !
    Et c’est ainsi que le tutoiement a été remplacé, dans ce village où j’ai grandi, par le « noussoiement » qui ne présente aucun danger pour personne !

  108. RUSSES & ARABES
    @ Lucile 11 février 22h52
    « Il me semble que vous réduisez un peu le spectre des solutions possibles aux problèmes invasion migratoire et Islam conquérant d’une part, et Poutine de l’autre. En le posant ainsi vous partez du principe qu’ils s’excluent mutuellement, et que pour se défendre de l’un on devait favoriser l’autre. »
    Il y a si longtemps que vous ne me lisez pas que vous n’avez pas dû vous apercevoir que j’aime par-dessus tout la concision… la « courtitude » dirait cette respectable dame qui donna quatre enfants au président Hollande.
    Plus c’est court, moins c’est lourd !
    Plus c’est long, plus c’est hon !
    Vous me sermonnez donc… vous avez raison, j’ai commis une balourdise… je voulais exprimer une évidence élémentaire à la portée de tout un chacun en une poignée de mots, mais pour mon malheur – un moment d’inadvertance inexcusable – j’ai voulu l’annoter d’un appareil explicatif superflu qui embrouilla tant la forte expression de ma pensée que vous jugeâtes bon de me flageller quelque peu.
    Aujourd’hui c’est repos – le vendredi des mahométans – je remets à demain le flot de mes justifications, je me permets de vous faire parvenir ce qui aurait dû être, dans toute sa pureté, mon envoi du 11 février à 9h13 :
    « Quand on a les arabes chez soi on ne se préoccupe pas de Poutine et des Russes ! »
    Bon dimanche petite

  109. @ Axelle D
    Faute d’inattention. Il fallait effectivement lire « Vous n’aimez toujours pas le tutoiement : ça vous regarde » (en cohérence avec le reste du paragraphe « ce n’est pas un mal d’avoir ses principes et d’aimer ou ne pas aimer le tutoiement en général »).

  110. RUSSES & ARABES 2
    @ Lucile 11 février 22h52
    « Quand on a les arabes chez soi on ne se préoccupe pas de Poutine et des Russes ! » (Bill Noir 11/02/22 09:13)
    Qu’il y ait des arabes (mahométans, musulmans, islamistes…) en France, c’est à dire chez nous, c’est un fait, qu’ils représentent un danger c’est indéniable… estimer le niveau de ce danger est indispensable pour notre existence même, comme individu, groupe social ou culturel ou civilisationnel. Que ce niveau soit propre à chaque individu, c’est évident – même entre individus, tous de bonne foi – car il dépend des capacités cognitives, intellectuelles et morales de chacun, lesquelles peuvent être grandement disparates.
    La disputatio va donc de soi entre les bons bougres qui ne mettent aucune limite à l’accueil de l’étranger – certains même s’en « régalent – et les horribles individus étriqués qui mettent des conditions à l’établissement de communautés où la vie est possiblement apaisée.
    J’appartiens au second groupe… je ne suis pas raciste (!!!)… mais je préfère qu’on me demande mon avis sur la qualité des personnes avec lesquelles je partage mon quotidien… et il y a 50 ans au moins qu’on ne m’a pas consulté.
    Cela me préoccupe d’autant que tout ce que j’aime est en danger : de la façon de manger jusqu’à celle de mon ensevelissement, que mes descendants risquent d’ignorer toutes les richesses qui m’ont été dispensées…
    Avoir des étrangers chez soi c’est préoccupant !
    On peut se préoccuper de beaucoup d’autres choses… par exemple de Poutine (vous) ou de Poutine et des Russes (moi) ce qui n’est déjà pas le même sujet !
    Sur cette question je vous dirai simplement que le tourment qu’elle m’inspire est proche de zéro… le pessimisme de la possible invasion arabe ne m’est supportable en compensation que par l’indifférence que me suscite le sieur Poutine !
    Je note d’ailleurs que vous faites l’impasse sur la Russie éternelle alors que son maître actuel est mortel et dans ce pays il n’est pas inhabituel qu’un dirigeant disparaisse prématurément dans des circonstances mystérieuses !
    La Russie est grande, serait riche sans le communisme, elle est chrétienne, sa culture s’adosse à la nôtre et elle aurait le plus grand intérêt à vivre et à aimer en symbiose avec l’Occident européen… une sagesse dictée par la géographie… maintenant il existe un risque (la vie est un risque) qu’elle ne soit pas sage, je vous l’accorde !
    Je ne souhaite pas arguer au-delà… je vous incite à réfléchir sur la formule mitterrandienne « ici et maintenant », qui résume assez bien ce que je voulais exprimer de ce danger présent aujourd’hui et de cet autre lointain et hypothétique …
    Bonne soirée Lucile…

  111. @ Bill Noir | 14 février 2022 à 17:45
    Premier point : je saisis bien votre raisonnement, mais je ne le partage pas, car je pense qu’il vous met dans une impasse intellectuelle. C’est une situation où je n’aime pas me trouver.
    Deuxième point : vous m’interpellez en mettant sous mon prénom une citation entre guillemets qui n’est pas de moi, mais de vous. Je proteste vigoureusement. Je n’ai jamais écrit cette phrase (« Quand on a les arabes chez soi on ne se préoccupe pas de Poutine et des Russes ! »).
    Ce genre de formule ne correspond ni à mon style d’écriture ni à mon style de pensée.
    Je ne mets pas tous les Arabes dans le même sac. Je suis contre l’immigration incontrôlée, massive et illégale. Je suis contre la place que prend l’Islam en France, je suis contre le communautarisme. Je suis contre les zones de non droit, et je suis contre le laxisme judiciaire face à la violence. Je suis contre l’octroi de la nationalité française à des quantités de gens qui ne parlent pas français, qui n’ont pas de métier, qui vivent de subventions, et qui ne peuvent qu’alourdir notre dette. Je suis contre les tire-au-flanc, les faux-jetons, les resquilleurs et les délinquants. Je suis contre les gens qui se présentent comme des victimes pour profiter sans faire d’efforts.
    Mais les Français d’origine arabe qui respectent la loi, qui gagnent honnêtement leur vie, et qui ne revendiquent pas de changer nos lois pour favoriser leurs croyances religieuses sont pour moi des Français comme les autres ; et il y en a plus qu’on ne le pense. Ceux-là, je ne les considère pas comme des étrangers en France, ils ne sont pas « chez moi », ils sont chez eux ici autant que moi à partir du moment où ils ont été naturalisés, où ils servent le pays avec bonne volonté, où ils ressentent du respect pour sa Constitution, de l’admiration pour son histoire et de la solidarité envers leurs concitoyens.
    Bill Noir, s’il vous plaît, ne me faites pas dire ce que je ne dirais jamais.

  112. Robert Marchenoir

    @ Bill Noir | 14 février 2022 à 17:45
    Je vous réponds, car vos objections à la « petite » Lucile (?) visent tout autant mon interpellation à votre égard. Vous répétez cette formule dont vous êtes visiblement très content :
    « Quand on a les Arabes chez soi, on ne se préoccupe pas de Poutine et des Russes ! »
    Vous continuez cependant à cultiver un pesant silence sur les raisons pour lesquelles le fait de ne pas se préoccuper de Poutine et des Russes aiderait à résoudre le problème arabe. On peine à comprendre le rapport. Vous poursuivez :
    « On peut se préoccuper de beaucoup d’autres choses… par exemple de Poutine (vous) ou de Poutine et des Russes (moi) ce qui n’est déjà pas le même sujet ! »
    C’est le même sujet : prétendre que les Russes et le régime au pouvoir en Russie sont deux sujets sans rapport entre eux, c’est se payer de mots.
    Votre insistance à refuser qu’on lutte contre la Russie prouve justement que vous ne faites pas la distinction entre Poutine et les Russes. À défaut, vous reconnaîtriez que le régime dictatorial au pouvoir en Russie ne représente pas les Russes. Ce n’est pas la babouchka du village sibérien qui a le doigt sur le bouton nucléaire.
    « Sur cette question [la Russie] je vous dirai simplement que le tourment qu’elle m’inspire est proche de zéro… »
    On s’en tape. Cette question inspire un tourment considérable à la totalité des responsables et des observateurs qui consacrent leur vie professionnelle à la politique étrangère, dans tous les pays du monde. Soit l’intégralité de ces derniers sont des ignorants et des imposteurs, tandis que « Bill Noir » détiendrait la vérité à ce sujet ; soit c’est « Bill Noir » qui est un ignorant.
    Ce ne serait pas un problème (nous sommes tous ignorants dans la plupart des matières), à condition de ne pas s’en prévaloir, et de ne pas alléguer que votre ignorance prouve l’innocuité du régime russe.
    Vous pouvez décider de vous désintéresser des affaires publiques et mondiales. Vous ne pouvez pas vous intéresser à l’immigration, puis reprocher à autrui de s’intéresser aussi à l’impérialisme russe — qui d’ailleurs concourt à produire, entre autres effets néfastes, l’immigration de masse dont vous vous plaignez.
    « Je note d’ailleurs que vous faites l’impasse sur la Russie éternelle alors que son maître actuel est mortel et dans ce pays il n’est pas inhabituel qu’un dirigeant disparaisse prématurément dans des circonstances mystérieuses ! »
    Je ne sais pas ce qu’est la Russie éternelle. Vous suggérez qu’elle nous serait favorable, mais cela fait une éternité, justement, qu’elle nous est hostile.
    D’autre part, pour un mortel, Poutine est remarquablement résistant. Cela fait 22 ans qu’il s’obstine à ne pas mourir, et, curieusement, pendant ce temps, ses adversaires tombent comme des mouches : Novichok, polonium, pistolet, chute d’un étage élevé…
    Il faudrait que vous nous expliquiez votre curieuse doctrine diplomatique consistant à nous montrer favorable à un dirigeant qui nous est hostile, sous prétexte que ce dernier pourrait se faire assassiner un jour, et que son successeur pourrait adopter une attitude bienveillante à notre égard.
    Je vous signale que la politique anti-occidentale de Poutine a justement comme objectif primordial de le maintenir au pouvoir, lui et la classe dirigeante, et d’empêcher son assassinat. Il faudrait savoir ce que vous voulez… Vous dites :
    « La Russie est grande, serait riche sans le communisme, elle est chrétienne, sa culture s’adosse à la nôtre et elle aurait le plus grand intérêt à vivre et à aimer en symbiose avec l’Occident européen… une sagesse dictée par la géographie… maintenant il existe un risque (la vie est un risque) qu’elle ne soit pas sage, je vous l’accorde ! »
    Je ne sais pas ce que veut dire « la Russie est grande ». Le Canada aussi est grand. La Chine aussi est grande. Personne n’a jamais expliqué que le Canada ou la Chine seraient les gardiens des valeurs traditionnelles chrétiennes de l’Occident, et qu’à ce titre, nous leur devrions une dévotion spéciale. Ce qui est bien la thèse des poutino-complaisants, et la vôtre.
    Il est grotesque de prétendre que la Russie serait riche sans le communisme. Si ma tante en avait, on l’appellerait mon oncle. La Russie n’a jamais été riche. Elle a toujours été en retard sur l’Occident en matière de développement économique (et même, désormais, sur la Chine). Elle n’a jamais connu la liberté, condition indispensable de la prospérité.
    Au demeurant, vous sous-entendez que les intérêts des pays riches s’aligneraient tous entre eux, ce que l’histoire dément. A cette aune, Taïwan et la Chine n’auraient aucun motif d’opposition stratégique.
    La Russie n’est pas chrétienne. Le régime en place sans interruption depuis 1917 n’est certainement pas chrétien, malgré les singeries de Poutine à l’église.
    Les Russes eux-mêmes, d’après leurs propres déclarations aux sondeurs, sont l’un des peuples les plus athées de la terre. C’est l’un de ceux qui respectent le moins les obligations chrétiennes (amour du prochain, refus du mensonge, rejet de la violence… et ne parlons pas d’aller à la messe : les églises russes sont vides).
    Le fait qu’ils se disent orthodoxes n’a rien à voir. Non seulement l’orthodoxie russe est anti-occidentale (la doctrine de la « troisième Rome » estime que le catholicisme romain est un usurpateur), mais le Russe n’éprouve aucune difficulté à se dire, simultanément, orthodoxe et athée. Le sentiment d’appartenance orthodoxe du Russe est essentiellement identitaire et national, pas religieux.
    Vous assurez que la culture russe s’adosse à la nôtre. C’est exact, mais comment se fait-il, alors, que le régime russe s’emploie à nous déclarer son hostilité, et à la prouver au-delà de tout doute ?
    Vous ignorez l’histoire des intellectuels russes, dont une grande partie a toujours été radicalement séparée de leur peuple : le mépris explicitement formulé par eux à l’encontre des Russes n’a sans doute d’équivalent dans aucune nation du monde.
    Ce que vous appelez la culture russe (littérature, musique, beaux-arts) est un article d’importation occidental produit par des artistes qui oscillaient entre l’attraction vers l’Occident et le mépris de leur nation.
    Au demeurant, quel rapport avec la politique étrangère ? En quoi l’existence de Rostropovitch doit-elle nous conduire à fermer les yeux sur l’annexion de la Crimée ? Vous ne faites que reproduire la propagande soviétique, qui tentait d’endormir les préventions occidentales par le prétexte de la « culture ».
    Dans ces conditions, pourquoi vos commentaires ne sont-ils pas remplis d’appels à renforcer nos relations avec les États-Unis, lesquels ont fait bien davantage que la Russie pour préserver et diffuser la culture européenne, par leurs extraordinaires musées, bibliothèques et universités ? Les temples des humanités classiques sont en Amérique, et non en Russie.
    Vous dites que la Russie « aurait le plus grand intérêt à vivre et à aimer en symbiose avec l’Occident européen ». C’est exact. Alors pourquoi ne le fait-elle pas ? Pourquoi, au contraire, s’est-elle vouée à la haine, à la domination voire à la destruction de l’Occident — et cela ne date pas de Poutine ?
    Je vous indique à nouveau cet article récent de Françoise Thom sur Desk Russie, que vous ne semblez pas avoir lu.
    « Dès 2015, le politologue Alexandre Bovdounov écrivait : ‘La solution finale d’un conflit civilisationnel [entre la Russie et l’Occident] ne peut être que l’anéantissement de l’une des parties […] Notre but est donc d’anéantir l’Occident sous sa forme civilisationnelle actuelle.’  »
    « En 1944, le jeune Brejnev, alors commissaire politique, écrivait à sa mère : ‘Ma terre natale me manque, maman. J’irai jusqu’à Paris, monterai à la tour Eiffel et cracherai sur toute l’Europe !’. D’abord cultivée par le clergé orthodoxe dès la monarchie moscovite, cette haine de l’Occident fleurit de plus belle à partir du milieu du XIXe siècle. »
    « Le cercle poutinien s’est visiblement nourri de la pensée des slavophiles tardifs qui haïssaient l’Europe. Pour le slavophile Danilevski par exemple, ‘l’Europe ne nous est pas seulement étrangère, elle nous est hostile’. Danilevski préconise une guerre contre l’Europe car celle-ci assainira la situation interne de la Russie en neutralisant les ‘occidentalistes’ : ‘La lutte contre l’Occident est le seul moyen de guérir nos maux culturels russes.’  »
    « Dostoïevski rêve d’une apocalypse qui détruirait dans les flammes les cités damnées de l’Europe. Le très russophile Eugène-Melchior de Vogüé, qui a popularisé le roman russe en France, rapporte cet épisode : ‘Je me rappelle une sortie qu’il [Dostoïevski] fit sur Paris un soir que l’inspiration le saisit ; il en parlait comme Jonas devait parler de Ninive, avec un feu d’indignation biblique ; j’ai noté ses paroles : ‘Un prophète apparaîtra une nuit au Café Anglais, il écrira sur le mur les trois mots de flamme ; c’est de là que partira le signal de la fin du vieux monde, et Paris s’écroulera dans le sang et l’incendie, avec tout ce qui fait son orgueil, ses théâtres et son Café Anglais…’ Toutes les richesses amassées par l’Europe ne la sauveront pas de la chute, car en un seul moment toute la richesse disparaîtra.’  »
    « Un autre penseur en vogue aujourd’hui, Konstantin Leontiev, rêve que Paris soit ‘transformée en champ de ruines et de cendres’. Pour lui, la guerre n’est pas à craindre : il faut ‘préférer le mal causé par une grande guerre à l’empoisonnement lent par l’européisme des pays vers lesquels nous porte le génie de notre histoire ‘. »

    Vous finissez en assurant qu’il existe « un risque que la Russie ne soit pas sage ». Un risque ? C’est une certitude, c’est la réalité actuelle. Encore un petit rappel historique :
    « Lors du sommet d’Istanbul le 19 novembre 1999, le président Eltsine et le président Clinton eurent cet échange hallucinant. »
    « Eltsine : Je vous demande une chose. Vous n’avez qu’à donner l’Europe à la Russie. Les États-Unis ne sont pas en Europe. L’Europe devrait être l’affaire des Européens. La Russie est à moitié européenne et à moitié asiatique. »
    « Clinton : Alors vous voulez aussi l’Asie ? »
    « Eltsine : Bien sûr. Nous allons devoir nous mettre d’accord sur tout cela. »
    « Clinton : Je ne crois pas que les Européens apprécieront beaucoup. »
    « Eltsine: Pas tous. […] Vous pouvez prendre d’autres États et assurer leur sécurité. Je vais prendre l’Europe et assurer la sécurité des Européens. Enfin pas moi. Mais la Russie. »

    Parlez-nous donc encore du Lac des cygnes et des Âmes mortes… Vous finissez ainsi :
    « Je vous incite à réfléchir sur la formule mitterrandienne ‘ici et maintenant’, qui résume assez bien ce que je voulais exprimer de ce danger présent aujourd’hui et de cet autre lointain et hypothétique. »
    Ce danger présent aujourd’hui ? Vous voulez parler de l’ultimatum qui nous est adressé à l’instant même, par la Russie, d’avoir à démanteler le cœur de la structure de sécurité qui est la nôtre depuis 70 ans ? Vous voulez parler des menaces de guerre nucléaire préventive, tout à fait explicites, qui l’accompagnent ?

  113. @ sbriglia | 09 février 2022 à 16:09
    Excellent florilège de la prose duventesque ! Je vais l’afficher sur mon mur des cons personnel…

  114. @ Serge HIREL | 15 février 2022 à 18:02
    duvent a beaucoup d’humour et cela en fait maronner (enrager) plus d’un, à commencer par ceux s’en croyant généreusement pourvu, bien qu’ils n’en aient pas un échantillon sur eux !
    Ah ah ah !

  115. @ Lucile
    Je ne suis pas dans une « impasse intellectuelle » du tout ! Je pèse les dangers qu’encourt la France… j’en vois un dominant… pour moi yapafoto… qu’il y en ait d’autres c’est bien possible mais je ne vais pas me tordre les mains sur toutes les misères du monde. D’ailleurs je n’ai ni responsabilité ni culpabilité ! J’essaye de me maintenir dans une posture honorable.
    « Mais les Français d’origine arabe qui respectent la loi, qui gagnent honnêtement leur vie, et qui ne revendiquent pas de changer nos lois pour favoriser leurs croyances religieuses sont pour moi des Français comme les autres »
    Un Français d’origine arabe est d’abord un musulman, sinon il est mort… l’islam n’est pas une religion mais une idéologie totalitaire englobant à la fois le civil et le religieux… cela depuis 14 siècles… et vous n’y pouvez rien que cela vous plaise ou non.
    Pour vivre chez nous… et pour vous plaire (ne pas vous déplaire) ils ont une arme… la taqiyya… que vous ignorez pour la bonne raison que c’est par essence la dissimulation… autant dire que vous êtes ontologiquement démunie face à eux. Cette taqiyya-là vous ne pouvez rien contre elle puisqu’elle vous est cachée.
    À force de vous amadouer ils prendront un jour le pouvoir… et alors ils changeront nos lois. Ça marche comme ça !
    « Ceux-là, je ne les considère pas comme des étrangers en France, ils ne sont pas « chez moi », ils sont chez eux ici autant que moi à partir du moment où ils ont été naturalisés »
    Quand vous avez pensé/écrit cela je crois que vous avez oublié que depuis 50 années au moins on ne vous a jamais demandé votre avis sur la naturalisation, on ne vous a jamais interrogée sur le droit du sol… de fait sur une question aussi essentielle on vous a ignorée, méprisée, humiliée… sacrifiée ! Vous et moi !
    « ils ressentent du respect pour sa Constitution, de l’admiration pour son histoire et de la solidarité envers leurs concitoyens. »
    D’où tenez-vous cela ? Moi qui les ai pratiqués chez eux comme chez nous, dans la guerre comme dans la paix, je peux vous affirmer qu’ils n’éprouvent que ressentiment et haine pour les roumis, leur histoire et leur constitution !
    Alors pour revenir (et pour en finir j’espère) au sujet du débat je vous avouerai que je suis indécis sur le désir des Russes de nous envahir et de nous russifier et de nous orthodoxiser mais qu’en revanche il me suffit d’ouvrir les yeux pour constater les dégâts que « nos » naturalisés causent « ici et maintenant » dans le doux pays de France.
    Faire peur en évoquant des dangers incertains à venir pour masquer une réalité cruelle, ce n’est pas qu’une question d’interprétation… c’est « autre » chose !
    Bonne journée Lucile…

  116. @ Bill Noir | 16 février 2022 à 08:37
    Je vais finir par croire que votre bonne foi est à éclipses : vous modifiez les textes comme cela vous arrange. Je n’ai pas écrit : « ils ressentent du respect pour sa Constitution, de l’admiration pour son histoire et de la solidarité envers leurs concitoyens. ». J’ai écrit : « à partir du moment où ils ressentent du respect etc. »
    La première génération d’Arabes en France était paisible et travailleuse, elle ne posait pas de problèmes. Ils étaient peu nombreux, pratiquaient une religion discrète et travaillaient dur. Cela paraît difficile à croire, mais ça a existé et ça aurait pu continuer. Puis il y a eu le regroupement familial, une déferlante d’immigrés clandestins ou non, des naturalisations systématiques, un Etat-nounou distribuant des prestations sociales à des gens qui vivaient sans rien faire, des arrangements électoralistes avec certains maires, une tolérance aveugle à l’égard des revendications communautarismes et de la délinquance, etc.
    Selon moi, il faut laisser une chance à la minorité qui s’est vraiment intégrée. Non seulement c’est juste, mais c’est ce qui autorise à être implacable avec les autres. De plus, il me paraît utile de comprendre les causes des maux qui nous affectent, sans en occulter une seule. Certaines de ces causes sont à chercher du côté des politiques qui ont été menées, et c’est comme par hasard sur ce levier que nous pourrions agir. Vos imprécations me paraissent improductives, elles entretiennent un climat de panique et ne permettent pas de sortir le mieux possible du problème.
    Enfin, je maintiens que vous vous mettez dans une impasse en créant une fausse alternative. Nous sommes capables de nous montrer attentifs à plusieurs problèmes simultanés sauf à être des incapables ou des imbéciles. Prétendre le contraire est selon moi indéfendable.

  117. @ Lucile | 16 février 2022 à 14:38
    Pour mémoire, cette première génération d’Arabes « paisibles » que vous évoquez dans votre second paragraphe était constituée essentiellement dans les années 1952/1962 d’hommes vivant dans des foyers improvisés en province ou dans ceux de la Sonacotra en région parisienne, voire dans des bidonvilles. Pour la plupart manoeuvres ou marchands de tapis, ces hommes vivaient loin de leur pays sans femme ni repères, dans une misère sociale et sexuelle les réduisant souvent hélas à avoir recours aux prostituées pour combler leurs frustrations, voire à agresser des filles ou femmes innocentes pour les violer !
    Ayant été victime moi-même toute jeune, en 1961, d’une attaque et tentative de viol par l’un de ces Arabes que vous jugez pacifique et bon enfant et ne m’en étant tirée de justesse que grâce à une intervention providentielle, je peux témoigner que vous écrivez vraiment n’importe quoi concernant la première vague d’invasion musulmane si idéalement « paisible et travailleuse » selon vous.

  118. @ Axelle D
    « …par l’un de ces Arabes que vous jugez pacifique et bon enfant… »
    L’expression « bon enfant » est de vous, gardez-en la propriété.

  119. Il est vrai que vous aviez seulement écrit : « La première génération d’Arabes en France était paisible et travailleuse, elle ne posait pas de problèmes. Ils étaient peu nombreux, pratiquaient une religion discrète et travaillaient dur ».
    Autrement dit des enfants de choeur parfaitement intégrés selon vous, sinon de bons enfants. Ce qui n’est pas mon avis et pour cause, outre victime d’une tentative de viol, ayant été des dizaines de fois à cette époque harcelée par ces hommes « paisibles et sans problèmes » à Paris et ailleurs.

  120. @ Lucile 16 février 8h37
    Je crois que nous sommes entrés dans une période délirante… bien éloignée de notre point de départ qui était, si je ne m’abuse, ma phrase « Quand on a les arabes chez soi on ne se préoccupe pas de Poutine et des Russes ! » que je vous remets sous les yeux pour ne pas trop « nous » égarer.
    Vous m’accusez pour la seconde fois d’être de mauvaise foi [ pour reprendre vos termes exacts : « votre bonne foi est à éclipses : vous modifiez les textes comme cela vous arrange. »].
    Vous avez écrit : « à partir du moment où ils ont été naturalisés, où ils servent le pays avec bonne volonté, où ils ressentent du respect pour sa Constitution, de l’admiration pour son histoire et de la solidarité envers leurs concitoyens. » pour étayer votre principale, qui précède « Ceux-là, je ne les considère pas comme des étrangers en France, ils ne sont pas « chez moi », ils sont chez eux ici autant que moi  » 14 février 19h35.
    J’ai commenté votre principale et votre conclusion sans les lier (16 février 8h37 ) tant leur juxtaposition par le « …à partir du moment… » me paraissait extravagante.
    C’est la seconde fois que vous m’accusez… la première c’était pour la « sentence fameuse » qui est à l’origine de ces échanges et au sujet de laquelle vous avez pris la mouche !
    Je veux vous rassurer et vous rendre hommage : nous sommes en complet désaccord sur la question de l’immigration-invasion… vous êtes dans le bon camp… moi je suis un conservateur admiratif de la belle France… je souhaite qu’elle demeure… au moins qu’elle survivre dans quelques cœurs isolés, disséminés, cachés, perdus dans ce pays… le plus beau du monde…
    Et je sais mieux que vous ce qui va la faire périr !
    Bonne journée Lucile

  121. J’ai cru avoir envoyé un message pour défendre Lucile sans parler d’autres choses qui y sont logiquement connectées mais il s’est perdu. Je ne m’en rappelle plus vraiment : j’écris directement dans l’espace commentaire, un texte rejeté est définitivement perdu, comme toute défaite est une mort, et non un sommeil ou un coma. D’un autre côté, je peux bien avoir effacé mon texte moi-même. Par distraction ou parce que différentes questions extérieures au blog me préoccupent.
    Bref, certains ne veulent pas voir combien les immigrés musulmans ont innové en nous rendant le mal pour le bien. Comme Lucile, je pense qu’ils étaient normaux, à l’origine.
    Quoi qu’il en soit, ce qui compte est de nous opposer aujourd’hui à toute immigration musulmane supplémentaire et de ne pas nous diviser entre nous.
    Il était dit chez les Grecs qu’en cas de guerre civile, les premiers tués étaient les gens de position moyenne, comme Lucile je dirais, capable de voir que les musulmans actuels posent problème et qu’il faut y pallier.
    Elle est donc dans le juste milieu entre se laisser faire par les indésirés-indésirables, et mettre tous les immigrés dans le même panier ou ne pas voir les évolutions historiques.
    Plutôt que de s’en prendre à Lucile, il importe de convaincre la droite comme la gauche d’interdire l’immigration musulmane.
    C’est en restant lucides que nous avons une chance de discerner les problèmes et de les régler, en restant unis que nous n’allons pas être incapables de faire quoi que ce soit : les polémiques font qu’on cloue le bec au voisin au lieu de barrer la route à l’ennemi.
    Je pourrais développer combien cette intolérance, cette futilité ne sont pas dues au tempérament gaulois mais au monothéisme, mais je ne prends plus le risque de la poubelle pour mon texte.
    De toute façon, je l’ai déjà prouvé, et si les héros sont fatigués, que dire de moi ?

  122. @ Lodi
    Il ne manquait plus que vous !
    À mon avis c’est une main divine qui a égaré votre premier envoi.
    Perseverare diabolicum

  123. @ Lodi | 17 février 2022 à 10:28
    Je pense qu’en fait nous sommes tous d’accord sur le principal : il y a eu et il y a encore trop d’immigration en France pour que l’intégration puisse se faire, et l’immigration en provenance d’Afrique et des pays musulmans pose des problèmes particuliers que nous connaissons tous. Ces problèmes sont graves, et ils ne sont pas en voie de réduction. Les politiciens aux commandes en France et en Europe, secondés par certains media, n’évaluent pas la question de la même façon que la moyenne des gens ; ils pratiquent une rhétorique et imposent une politique qui ne peuvent – ni ne cherchent à – contenir l’expansion de l’Islam au contraire, le tout sous nos yeux médusés.
    C’est pour cette raison que les gens deviennent hypersensibles au moindre mot qui leur paraît ne pas aller dans leur sens. Or selon moi, afficher sa peur ou sa haine des Arabes en général me semble à côté de la plaque. Des expressions comme « le petit Juif » (« la petite Lucile »), ou « quand on a les Arabes chez soi on ne se préoccupe pas de Poutine » me paraissent non pertinentes et biaisées, je le dis en passant à Bill Noir, qui a le chic pour faire l’enfant.
    Je ne crois d’ailleurs pas dire autre chose qu’Éric Zemmour. Il montre une volonté de mettre un frein à l’emprise de l’Islam sur nos lois et sur notre mode de vie, et pour cela il veut -1) arrêter l’immigration musulmane, -2) imposer un mode de vie qui empêche les Français musulmans de constituer un État dans l’État. Je suis d’accord avec lui sur ces points.

  124. @ Bill Noir
    Il n’y a pas de main divine : nous souffrons, nous mourrons et les victimes s’accumulent comme des mouches.
    Dans l’indifférence générale et la puanteur.
    Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. C’est peu, mais il n’y a que ça en magasin… Nous diviser, que ce soit en attaquant Lucile ou moi ne vous avance à rien, bien au contraire.
    Vaut-il mieux balancer sa bile contre des concitoyens ou les rassembler contre l’ennemi commun, déverser sa bile ou chercher des solutions ?
    Si vous vouliez ne pas persévérer dans une attitude aussi nuisible, ce serait bien. Mais comme il n’y a pas de Providence, j’en doute, et comme je ne suis pas votre directeur de conscience, je ne me donnerai aucune peine pour vous inciter davantage à vous élever à un point de vue supérieur.
    ————————————————–
    @ Lucile | 17 février 2022 à 13:10
    Je suis d’accord avec vous.
    Mais je maintiens que trop de gens préfèrent les polémiques aux solutions, s’en prendre à leurs concitoyens plutôt qu’à ceux qui les menacent, et à mon avis cela vient d’un dogmatisme consubstantiel au monothéisme.
    Vous me direz que les Anglo-Saxons ne sont pas ainsi… Mais s’ils ont le poison de l’unique, ils ont l’amour de la liberté, qui remet du multiple dans le monde, du pragmatisme dans la démarche et de l’honnêteté intellectuelle dans les débats.
    Nous avons le poison, pas le contre-poison, un poison encore plus intense en la présence de l’Islam.
    Au secours !

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