Je connais Me Eolas, je sais qui il est pour l’avoir rencontré à plusieurs reprises. A chaque fois, son amabilité sans effusion et son souci d’exactitude m’ont frappé.
Son blog qu’il nourrit avec constance, parce qu’à l’évidence il est un très gros travailleur, est au sommet des blogs juridiques et domine de très loin ses concurrents.
J’ai d’autant moins de mal à l’admettre que je ne me suis jamais situé sur son terrain et que j’aurais été incapable de mener à bien ce qu’il a entrepris et si brillamment réussi.
Il a été également très présent sur Twitter et c’est peut-être notre seul véritable point commun. J’ai eu droit parfois à certaines de ses acidités, directement ou indirectement, mais toujours avec une parfaite correction.
Il paraît qu’il a fermé son compte Twitter à la suite de sa condamnation, le 6 octobre, par le tribunal de Nanterre pour avoir diffamé et insulté publiquement, par un tweet, l’Institut pour la justice (IPJ).
Quand j’ai lu son tweet, j’ai été effaré : « Je me torcherais bien avec l’IPJ si je n’avais pas peur de salir mon caca ».
Par quel processus intellectuel et psychologique un homme fin, délicat et courtois avait-il pu se laisser aller à écrire un tel propos scatologique et si grossièrement indigne du débat même le plus basique ? Qu’avait-il pu se passer dans sa tête et dans son inimitié pour que surgisse ainsi ce comble de vulgarité ? Si étrange, si incongru, si laid que je me demandais comment il avait pu être le fait de la personnalité que j’avais rencontrée et qui était aux antipodes d’une telle extrémité.
Me Eolas qui a été sans doute défendu avec talent par un autre avocat blogueur ne pouvait qu’être sanctionné même si, par exemple, traitée d’étron Marine Le Pen, elle, n’avait pas obtenu justice.
Mais la liberté d’expression n’est pas un pavillon destiné à couvrir n’importe quelle marchandise. Il y a des propos trop fréquents aujourd’hui qui, à cause de leur forme humiliante et dégradée, devraient imposer à leur auteur de s’excuser auprès de ce beau principe démocratique qu’est la liberté d’expression parce qu’ils le mettent en péril en le dévoyant.
J’admets volontiers être trop sensible à la parole, sa qualité, son esthétique, son apparente correction qui non seulement n’exclut pas la vigueur du fond mais la permet encore davantage, pour n’être pas profondément choqué par cet incident. J’attache tellement d’importance à cette idée que je crois juste et que j’enseigne par ailleurs : la parole et l’écrit ont d’autant plus d’audace provocatrice, pour la substance, que leur style les maintient dans l’élégance, autant que possible.
Je me suis demandé pourquoi une sorte d’indulgence amusée, presque satisfaite avait accueilli cette vulgarité et comme on n’était pas loin de célébrer la salissure causée à l’IPJ (Le Monde).
Me Eolas avait mille manières de contester une pétition pourtant indiscutable et qui avait eu trop de succès pour tous ceux qui n’aiment pas l’IPJ – dont l’immense tort est de se préoccuper des victimes, mais sans voix et sans influence, de la justice. Moi-même je ne partage pas toutes les positions de l’IPJ qui est pourtant d’autant plus nécessaire aujourd’hui qu’une politique pénale calamiteuse justifie son action, ses protestations et ses propositions.
Mais le fait que l’IPJ avait été ainsi diffamée et insultée a clairement fait plaisir à tous ceux que la détresse et les souffrances au quotidien n’affectent pas et qui croient les consoler avec la pureté et l’abstraction des principes.
Et il s’agissait, surtout, de Me Eolas qui a su parfaitement concéder, d’un côté, au savoir, à la rigueur et à la pédagogie ce qu’il estimait leur devoir mais de l’autre, avec cette subtile et biaisée objectivité de gauche, offrir aux progressistes de tous bords l’alliance rêvée d’une partialité idéologique et d’un habillage juridique.
Je ne sais pas si Me Eolas a interjeté appel de ce jugement. En revanche j’ai la certitude qu’après l’avoir fermé, il rouvrira vite son compte Twitter.
Avec un autre parfum, j’espère.
EOLAS ?? Ah non merci ! Je suis halluciné que vous le trouviez aussi « brillant ». Il a été un des pires censeurs sur son blog avec son : « Don’t feed the troll » à tous ceux qui émettaient la moindre contrariété même modérée ; il est très loin de vous arriver à la cheville.
Voilà ma très brève apparition pour cet article ; au prochain !
…J’admets volontiers être trop sensible à la parole, sa qualité, son esthétique, son apparente correction qui non seulement n’exclut pas la vigueur du fond mais la permet encore davantage.
Comme c’est exact !… Plus la parole est maîtrisée, policée et courtoise, plus le message peut prendre de l’envergure, de l’envol et plus la démonstration devient cinglante.
Trop d’avilissement dans l’expression tue l’expression. L’excès de vulgarité dans le verbe voue le dire à l’insignifiance.
Entre l’Esprit et la Lettre, le barbare fait son lit.
Hélas Eolas est passé de l’oral à l’anal ce qui, pour un homme si épris de lui-même, dénote pour le moins une singulière régression.
Tout le monde n’est pas Cicéron !
Comment en arriver là ? Peut-être ce monsieur a-t-il dégringolé des sommets (pas très hauts semble-t-il) de sa rhétorique aux abîmes de ce qu’il a dû prendre pour de l’esprit…
Ou bien alors a-t-il, après avoir bu quelques nectars entre amis charmants et remplis de délicatesse, par mégarde glissé ?
Mais enfin, tout cela n’est pas de haut parage.
Il conviendrait de l’oublier.
Maître Eolas nous manque déjà. Je voudrais partager votre certitude sur son retour. Acceptons-en l’augure.
Maître Eolas est tombé dans le piège de Twitter. Quel twittos n’a pas un jour regretté une réaction trop rapide, rédigée dans un moment de fatigue et d’énervement où l’intelligence laisse la place à l’instinct, souvent mauvais conseiller. Il faut alors savoir s’en excuser.
Ceci évidemment débouche sur la question de la liberté d’expression et de ses limites. Comme vous l’admettez, vous accordez une importance peut-être excessive à la forme. Sur votre blog vous faites la chasse à ce qu’il est convenu d’appeler les gros mots. Vous trouvez discourtois et blessant que l’on vous dise que vous avez écrit « une connerie », alors que vous trouvez tout à fait normal de traiter une présentatrice « d’ambulance » et vous vous étonnez que l’on puisse en être choqué.
Un gros mot n’est pas forcément insultant ; une expression parfaitement maîtrisée peut être extrêmement blessante.
Il y a une poésie des gros mots. Cette semaine France 3 rediffusait une émission sur Georges Brassens. Quel plaisir de l’entendre chanter « Misogynie à part » :
« Misogynie à part, le sage avait raison :
Il y’ a les emmerdantes, on en trouve à foison,
En foule elles se pressent.
Il y a les emmerdeuses, un peu plus raffinées,
Et puis, très nettement au-dessus du panier,
Y’a les emmerderesses.
La mienne, à elle seule, sur toutes surenchérit,
Elle relève à la fois des trois catégories,
Véritable prodige,
Emmerdante, emmerdeuse, emmerderesse itou,
Elle passe, elle dépasse, elle surpasse tout,
Elle m’emmerde, vous dis-je. »
Évidemment tout le monde n’a pas le génie de Brassens.
Je ne suis pas juriste mais les rares fois où j’ai fréquenté le blog de maître Eolas, je l’ai trouvé malhonnête, sophiste. Il ne cherche pas la vérité mais à imposer son point de vue.
Aucun intérêt.
Waouh c’est du très grand art, du très grand Philippe Bilger, avocat général honoraire et blogueur… Malgré ce très beau billet je n’ai aucun doute vous attirerez l’ire de certains/certaines ahaha
Bonjour Philippe,
Je ne connais maître Eolas que par Twitter. J’ai même eu le privilège d’être un de ses abonnés pendant quelque temps, avant qu’une différence de point de vue sur l’affaire croquignolesque Leonarda ne l’ait conduit à me bloquer sans autre forme de procès.
On a beau avoir des sympathies pour quelqu’un, on ne peut pas être d’accord sur tout. J’ai pu constater à sa réaction que c’est un impulsif, un sanguin qui a la tête près du bonnet. Une sorte de Mélenchon des prétoires en quelque sorte (je ne peux le comparer à Nadine Morano qui non seulement ne partage pas ses idées, mais ne saurait être placée dans la même catégorie).
Franchement de gauche, on peut concevoir facilement qu’il ne porte pas l’IPJ dans son cœur qui est une sorte de tribunal parallèle, indubitablement de droite, qui remet en cause certaines décisions de justice jugées trop légères à son goût.
L’expression qu’il a utilisée est certes un peu excessive, mais correspond bien au tempérament de ce personnage haut en couleur qui peut sur le coup d’un excès d’humeur tenir des propos qui dépassent sa pensée.
Les gens qui ont tendance à s’emporter un peu facilement ne sont pas forcément mauvais ou haineux, ce sont souvent même des gens chaleureux, capables d’une grande humanité. Même si je ne le connais pas personnellement, je pense que maître Eolas fait partie de cette catégorie de tempérament.
Maître Eolas rouvrira-t-il son compte Twitter ? Si c’est le cas, j’ouvrirai un autre compte Twitter pour le suivre à nouveau… en espérant qu’il ne me bloque pas à nouveau. Mais avec lui, on n’est jamais sûr.
Pour être juste il faut dire que le vengeur masqué qu’est Me Eolas s’est énervé contre les PETITIONS de l’Institut pour la Justice (l’Institut de la parole fera-t-il bientôt un procès à certains intervenants sur ce blog ? ;))
Cet énervement scato lui coûtera, éventuellement, une amende de 2000 euros avec sursis et 5000 euros de dommages et intérêts pour l’IPJ qui, entre parenthèses, n’est qu’une association en mal de pub, tentée comme les autres de judiciariser des propos certes un peu glauques (oups, j’ai failli écrire « mal léchés » ;-)) mais qui auraient dû être traités par le mépris plutôt que dans le giron de la justice pour diffamation et injures…
J’ai ainsi le regret de constater qu’une femme insultée a visiblement moins de valeur qu’une association partisane.
Visiblement il est plus grave de vitupérer contre une pétition sur un média – d’abonnés – que d’insulter une députée européenne devant des milliers de téléspectateurs en la traitant de connasse.
Je ne suis pas une « fan » du blog de Me Eolas bien que celui-ci soit juridiquement étayé, mais je respecte autant ses prises de positions, même si je ne les partage pas, que celles de Me Mignard (l’avocat et ami de Hollande et Plenel), le nouveau contradicteur télévisuel de Me Goldnadel.
Son avocat a plaidé l’excuse de provocation, en plus de souligner que la partie civile avait bricolé plusieurs tweets pour renforcer le caractère injurieux des propos poursuivis ; à tel point que, dans sa plainte, le tweet censément injurieux comporte 186 signes, alors que la limite est fixée à 140 🙁
Bref tout le monde ici aura compris que cette association a besoin d’argent et que le nouveau moyen pour s’en procurer c’est de venir le réclamer à la barre.
Bonjour Monsieur,
Pour ma part, c’est l’inverse : ma langue natale c’est les maths. Le français, j’ai toujours eu du mal avec.
J’apprécie les personnes qui s’expriment bien, comme tout le monde, mais je n’aime pas en faire une contrainte.
Si Me Eolas à fait un écart pour exprimer, non pas des arguments, mais des émotions, où est le problème ?
Je trouve que justement, notre société a beaucoup perdu à réprimer ainsi ce côté instinctif.
Il ne s’agit pas sombrer dedans, mais de lui laisser sa place.
Deuxième point, je n’apprécie pas la prose de Me Eolas. Pour ce que j’en sais, dans mon esprit il est classé dans les « gauchistes », et j’ai cessé de le lire.
On peut avoir l’air rigoureux dans le raisonnement, tout en prenant des largeurs avec la réalité, les chiffres, la sociologie (qui n’est rien d’autre que du lyssenkisme dans la France actuelle).
Maître Eolas, dont la formidable compétence est unanimement reconnue, fait de l’ombre à pas mal de gens, dont le fumeux IPJ qui n’est qu’une association loi 1901 qui a fait son fromage de surfer sur les émotions de faits divers colportés par la presse.
Personnellement je ne comprends pas cette condamnation qui est basée sur une phrase assez rigolote.
Quant à l’élimination des trolls qui espéraient prospérer sur son blog, je ne vois pas pourquoi il ne les éliminerait pas. Chacun est maître chez soi.
@ Marc Ghinsberg | 09 octobre 2015 à 10:18
« Un gros mot n’est pas forcément insultant ; une expression parfaitement maîtrisée peut être extrêmement blessante.
Il y a une poésie des gros mots. Cette semaine France 3 rediffusait une émission sur Georges Brassens. Quel plaisir de l’entendre chanter « Misogynie à part »
Exact ! Sans oublier « Le roi des cons » criant de réalisme et qui semble indétrônable.
Je me demande si, dans l’état d’esprit qui règne de nos jours, il pourrait encore chanter cette chanson. Certaines personnalités haut placées pourraient se sentir visées…
Que Maître Eolas rouvre ou non son compte Twitter, aucun intérêt. Il y a suffisamment de vulgarité sur Twitter pour que la fermeture du compte de Maître Eolas ne me gêne pas.
Son blog était déjà limite au niveau de l’expression, proche de la chute, ce qui n’a pas manqué.
Personnellement je n’aime pas son style, trop ironique peut-être, et je ne le lis jamais.
Marc Ghinsberg 9.10.15 10:18
Attention, à trop citer Brassens (la seconde fois en quelque jours), vous prenez le risque de vous attirer les foudres des « féministes échevelés »… Brassens c’est le siècle dernier, en 2015 il serait traîné par les Chiennes de Garde et autres Meutes devant les tribunaux pour misogynie et autres vilenies… attention en 2015 il y a plein de mots d’autrefois que l’on ne peut plus utiliser… Désormais vous êtes prévenu, et un homme averti… et attention aussi à tous ceux qui vont applaudir votre commentaire, Achille à 11.00 en remet une couche… non mais, quel monde !
Ceci dit votre commentaire m’a beaucoup fait rire, j’ai adoré, j’ai adhéré… j’espère que vous aurez su lire le second degré… mais je dois tenir compte de mes consoeurs, celles dont je partage le genre ahaha
L’idée que l’IPJ se fait de la justice est fallacieuse. Elle est répandue, banale, elle répond à l’émotion suscitée par tout crime, mais elle est fallacieuse.
Selon l’IPJ les victimes et leurs proches ont « droit à », et d’abord droit à une condamnation sévère des coupables (ou coupables supposés) et à leur mise hors d’état de nuire, afin de pouvoir « faire leur deuil », en d’autres termes elles ont droit à une vengeance.
C’est prendre la question à l’envers.
Celui qui est jugé, lui, oui, a « droit à », droit à une justice sereine et juste, et qui surtout ne soit pas une vengeance. Il est là le rôle véritable de la justice.
L’IPJ se trompe. Malgré son nom cet institut ne sait pas ce qu’est véritablement la justice.
Maître Eolas a eu tort de s’énerver, comme il a tort de vouloir à tout prix être « de gauche », mais en l’affaire on peut le comprendre.
Que l’IPJ existe et s’exprime, soit, il n’y a pas de délit d’opinion en France, mais la moindre des choses, pour celui qui croit en la justice, est de ne pas lui faire de propagande.
N’en déplaise à certains s’étant laisser aller à des commentaires vaseux, Me Eolas est une figure dans le monde judiciaire, certes un écart par un tweet rédigé tard en GAV pourrait venir ternir son image, mais les faits exacts, éludés dans cet article de la plus belle des manières, montreront à ceux qui feront l’effort de les comprendre que la langue française est riche, chacun des mots qui la composent a son sens propre et une image qu’il véhicule, et que les mots utilisés pour qualifier l’IPJ sont tout sauf tronqués.
N’étant aucunement partisan du « suivisme sous Twitter », que Maître Eolas ait fermé son compte ou pas reste pour moi sans aucun intérêt. Qu’il l’ouvre à nouveau, itou.
Twitter est un mode d’expression dont le principe est celui de la réaction immédiate, celle que l’on peut avoir dans une discussion privée sans que cela prête à conséquence. Mais la moindre expression excessive sur Twitter devient de facto publique avec les conséquences que Me Eolas a subies malgré sa compétence juridique. Des poursuites judiciaires qui, à mon sens, ne font qu’encombrer inutilement les instances judiciaires. Au meilleur bénéfice des avocats spécialisés ?
Ceci étant, que l’on apprécie ou non les prises de position personnelles de Me Eolas, les analyses juridiques sur son blog restent une référence de clarté dans un domaine trop souvent abscons pour les non initiés. Cette vertu pédagogique mérite effectivement de perdurer pour le plus grand bénéfice des ses lecteurs.
@ duvent | 09 octobre 2015 à 09:24
Ce (petit) jour-là il sortait d’une assistance de garde à vue qui avait été particulièrement musclée.
Ceci explique peut-être cela.
Celui qui n’a jamais péché via Twitter lui jette la première pierre polie 😉
@ Marc Ghinsberg | 09 octobre 2015 à 10:18
Heureusement Brassens n’a pas été convoqué par une de ces associations qui font florès aujourd’hui, pour « le pornographe du phonographe », ou « le nombril des femmes d’agent »… Et qu’aurait fait l’IPJ en entendant son fameux « gare au gorille ».
Je n’ose y penser 😀
Je ne suis pas étonné par la sortie scatologique de Sa-Très-Grande-Suffisance Me Eolas qui trônait sur son blog comme His Majesty The Baby sur son pot. A ce propos, cher sbriglia, il n’a pas régressé puisque le stade oral précède le stade anal, il est seulement resté fidèle à lui-même…
@ yoananda | 09 octobre 2015 à 10:56
« Pour ce que j’en sais, dans mon esprit il est classé dans les « gauchistes »
Me Dangléhant pour être, parfois, l’avocat de Dieudonné, est classé chez les « droitistes extrêmes », et pourtant…
Quant à Dupond-Moretti, il est devenu un avocat « royaliste ».
Maintenant que l’on appose des étiquettes sur les avocats comme sur « les pièces du boucher », ils/elles vont devoir sélectionner leurs clients. S’il est braqueur, l’avocat est un truand, s’il est dealer, l’avocat en croque, s’il défend un(e) assassin (de la route par exemple) c’est qu’il cautionne les faits, et s’il défend un ex-président de la République mis sur écoute, il est forcément complice de ses éventuelles dérives.
Que je sache Badinter n’a pas sauvé la tête de Patrick Henry parce qu’il approuvait son crime.
J’ose croire que, comme la plupart des magistrats, les avocats ne sont ni de droite ni de gauche mais qu’il défendent du mieux qu’ils le peuvent leurs clients, avec tous les moyens légaux que leur octroie le droit.
J’ai moi aussi arrêté assez vite de le fréquenter. Non pour ses analyses de droit mais pour la fâcheuse tendance d’être hautain et insultant vis-à-vis de beaucoup de commentateurs qui ne sont pas dans sa ligne de pensée. Puis censeur à l’égard de ceux qui insistaient. Jouant les vengeurs masqués, je suppose que sa véritable identité est un secret de polichinelle sur les boulevards. On t’a reconnu Zorro !
Bref il ne se prend pas pour de la m…
Si la politique intéresse Me Eolas à moyen ou long terme, ce n’est pas de cette manière qu’il va devenir chef de cabinet.
Il est vrai que vos billets, même s’ils sont dans la subjectivité parfois, ont toujours l’élégance de la répartie. Mais, Monsieur Bilger, si vous saviez ce que cela peut faire du bien d’être dans la vomissure, exceptionnellement !
Le reproche que je pourrais faire à Me Eolas, est qu’il pouvait adresser les mêmes mots aux intéressés par un autre canal.
Et puis tout le monde est sur ces réseaux sociaux où l’on se sent obligé de réagir en instantané ; même le chargé de communication de FH a cru intelligent de lui ouvrir des comptes tous azimuts, si c’est le seul travail qui l’occupe, autant prendre un djeun’ cela sera plus efficace car il y a d’autres chats à fouetter.
J’abhorre ces réactions à vif, si tous les utilisateurs prenaient le temps de se relire, une fois les événements passés, un trou de souris serait démesuré.
C’est ainsi, on gouverne comme on communique sur le dernier bouton d’acné qui vous pousse sur le nez ou le dernier prurit que vous avez soigné.
Je peux comprendre les enfantillages de pouvoir, mais je ne peux pas pardonner leur superficialité.
Quand je lis que la sanction du « Cardinal » est dure, je me demande si celui qui a écrit cela a connu la misère ou a les fesses dans la graisse d’oie.
Je préfère cent fois une réaction certes inopportune, qu’un jugement de journaliste du type énoncé ci-dessus. Qu’aurait-il fallu qu’il fasse pour être un peu plus importuné ? Le braquage de la banque de France ?
Ce n’était pas n’importe quel élu, conseiller spécial de NS et ministre de l’Intérieur, rien qui nous concerne en somme… Et de trouver que du sursis c’est dur ? Le gardien du troupeau pris comme un vulgaire voleur de bicyclettes.
Peu importe pour moi au fond la sanction, il s’en sortira et d’être encore choyé par certains, et de l’excuser. D’ailleurs il en est à dire bien sûr qu’il est innocent et qui sait, de réclamer des intérêts moratoires. Allez Monsieur Eolas je vous pardonne, cela n’est pas bien grave, au vu des coups de knout moraux que nous subissons en tant que citoyens, le vôtre est bien doux.
« …cette subtile et biaisée objectivité de gauche, offrir aux progressistes de tous bords l’alliance rêvée d’une partialité idéologique et d’un habillage juridique. »
Que cela est joliment dit. Je regrette la condamnation de Me Eolas, mais elle me fait penser à l’arroseur arrosé. Me Eolas a su nous expliquer, arguments juridiques imparables à l’appui, que Hortefeux ou Zemmour et autres méritaient leurs condamnations. Dont acte. Mais voilà qu’Eolas se fait piéger pour les mêmes motifs par un tweet. Pour le mekeskidi que je suis, la condamnation d’Eolas montre simplement que la loi condamne souvent plus sévèrement les paroles que les actes. C’est absurde.
@ Marc Ghinsberg [10:18]
Merci Marc, je ne connaissais pas cette chanson. Si je déplore que trop d’écoles portent le nom du Sétois, un personnage sulfureux voire marginal en son temps, il est heureux qu’on parle toujours de lui sous le manteau. Ca lui ressemble davantage : sous l’écorce du web marketé, toutes ces pages perso ou blogs où l’on échange à voix basse et le teint rougi « le pornographe » entre autres liqueurs 🙂
Maître Eolas a fermé son compte Twitter, il le rouvrira peut-être, peu m’importe parce que je ne gazouille pas. Il a le droit de bouder après tout.
Sur le blog de M. Eolas que j’ai découvert grâce à M. Bilger, je m’instruis de temps en temps car techniquement, il est très pointu. Mais je ne poste jamais de commentaire et je n’adhère pas à sa vision de la Justice. Vu de ma fenêtre, il considère que ses clients ne doivent pas être condamnés ou alors le moins possible, c’est son travail et sa ligne de conduite. Son travail est de trouver les moyens de mettre en oeuvre sa méthode de base. Le voyou doit passer à travers les mailles du filet.
Il me semble que M. Eolas n’a pas la même conception que moi du trouble à l’ordre public. Pour lui, la droite, c’est le désordre total, il préfère par exemple que les voyous continuent à faire du bruit la nuit au motif que c’est un maire de droite qui demande la fermeture des commerces la nuit. Dans ce genre d’affaire, je considère que les victimes du bruit ont totalement raison de porter plainte pour trouble à l’ordre public. M. Eolas, quant à lui, trouvera toujours un argument juridique pour que les commerces restent ouverts et que les nuisances sonores continuent. A 6 heures du matin, il faut bien que les victimes se lèvent pour aller travailler tandis que les fêtards dorment enfin.
Pour ce genre de phrases, il est certain que je serais banni du blog de M. Eolas en moins de temps qu’il n’en faut à son ami Bedos pour insulter une élue de la République.
Franck Boizard | 09 octobre 2015 à 10:25
« …Je ne suis pas juriste mais les rares fois où j’ai fréquenté le blog de maître Eolas, je l’ai trouvé malhonnête, sophiste. Il ne cherche pas la vérité mais à imposer son point de vue… »
Totalement d’accord avec vous sur ce personnage, dont effectivement le blog est à juste raison une référence juridique. Mais son problème ou plutôt sa duplicité c’est qu’au travers de ses analyses juridiques très précises et documentées, il instille fort habilement ses conceptions judiciaires dignes de C. Taubira et du SM en les présentant pour des vérités non discutables. Gare aux impudents qui contestent ses opinions personnelles n’ayant rien à voir avec le droit, ils sont l’objet de moqueries et souvent d’un profond mépris !…
S’il était honnête intellectuellement, il procéderait à une séparation nette entre le détail des subtilités juridiques et ses propres appréciations. A ce sujet je me rappelle un de ses articles où il trouvait moult justifications pour le moins peu juridiques, suite à l’extrême clémence d’un tribunal dans une affaire de viol collectif sur une mineure – puis majeure – ayant eu lieu pendant près de trois ans.
« Me Eolas avait mille manières de contester une pétition » (PB)
On lui suggère : « Messieurs de l’IPJ, je suis assis dans la plus petite pièce de la maison ; j’ai votre pétition devant moi… dans un instant je l’aurai derrière… »
C’est plus percutant, moins vulgaire, fait sourire, et surtout vous met à l’abri du pénal.
Mais cela excède les caractères autorisés…
D’où le passage de l’oral à l’anal qui, pour naturel et légitime qu’il soit après une longue audience, ne doit se faire que robe baissée sinon salissure assurée.
Règle d’hygiène que visiblement notre blogueur a oublié.
Eolas un homme brillant mais à l’ego hypertrophié, censeur et pensant détenir la vérité, qu’il habille de considérations légales.
Par contre le fait de quitter Twitter me fait penser à un enfant qui se sent puni injustement et par conséquent se prive lui-même de dessert… A moins qu’il n’ait supporté de se prendre des tweets revanchards à son retour du procès.
Eolas vs IPJ
Eolas a sorti une phrase digne d’un gamin de maternelle.
L’IPJ ne s’est pas montré plus intelligent en déposant une plainte pour une telle bêtise.
Je crois que le pire c’est qu’il se soit trouvé un juge pour juger et non débouter. Ils ont tant de temps à perdre les magistrats ?
Admirables excuses : il était 4 heures du matin et Eolas était en garde à vue, c’est-à-dire, peut-on supposer, il y assistait un client. Il aurait mieux fait de dire qu’il sortait d’une soirée très arrosée parce qu’un type qui perd ses nerfs à ce point pendant son travail doit mal le faire. Et personne pour plaindre plutôt les policiers qui sont eux aussi « en garde à vue » et qui doivent subir les outrances de cet énergumène et le mépris qu’il distribue généreusement à ses contradicteurs.
Cet avocat virtuel voulait sans doute dire que l’on ne se torche pas avec n’importe quoi, sinon (deuxième sens de se torcher) en n’importe quelle compagnie, de peur (dans l’un ou l’autre cas) de se salir ou de se déconsidérer.
Mais je suis aussi d’accord avec sbriglia et Laurent Dingli concernant l’allusion à la régression au stade anal. Inutile donc d’en rajouter une couche !
Comme dirait l’une de mes petites-filles pour provoquer son entourage, sinon s’affirmer, c’est caca boudin !
Et basta, bastida !
Je consultais régulièrement son site à une époque et me posais une question : comment fait-il pour « pondre » un tel volume sur Internet et faire tourner son cabinet car les honoraires ne proviennent que des clients, ce qui signifie que cet homme devait au moins faire du 35 heures par jour. A moins que de petites mains besogneuses ne se tapent le job pour son compte.
J’aime lire le style soigné de M. Bilger, que je suis depuis longtemps à cause d’Eolas qui a pour lui une grande estime professionnelle et qui l’a dit à plusieurs reprises. Cependant, dire que « …l’IPJ ainsi diffamé et insulté a clairement fait plaisir à tous ceux que la détresse et les souffrances au quotidien n’affectent pas » me paraît tout à fait abusif. L’IPJ use de procédés tout à fait douteux, y compris lors du procès où ils ont produit de fausses pièces (tweets plus longs que les 140 caractères, par exemple). Comme l’a dit de façon originale un commentateur, « [..] cela n’a rien de surprenant venant de la part d’un « think tank » qui tient plus du second membre du vocable que du premier ».
J’espère bien qu’Eolas fera appel et sera relaxé.
Le commentaire de Denis Monod-Broca à 11:45 est tout à fait pertinent, ça change des commentaires de ceux qui ont l’air de détester Eolas, ou qui ont l’air surpris d’avoir été bloqués, ou qui pensent qu’il ne supporte pas la contradiction. Quand on voit le nombre de lourdingues et de trolls qui lui écrivent… Nous sommes nombreux à avoir contredit Eolas et à n’avoir pas été « maltraités » ni bloqués, c’est juste une question de forme. Par ailleurs il a le droit d’être fatigué ou de mauvaise humeur, il est comme vous il n’est pas parfait, il n’a aucune obligation de répondre ni même de répondre aimablement aux apostrophes peu courtoises.
Quant à juger Eolas de gauche, c’est une question de point de vue, c’est plutôt un libéral dans tous les sens du terme, qui sait aussi faire montre d’un réel humanisme, la lecture de son blog le montre bien.
J’ai beaucoup lu le blog de Me Eolas ; j’y ai énormément appris.
Je regrette aujourd’hui le temps qui me manque pour lire régulièrement son blog.
« …avec cette subtile et biaisée objectivité de gauche, offrir aux progressistes de tous bords l’alliance rêvée d’une partialité idéologique et d’un habillage juridique. »
Non.
La seule partialité d’Eolas est celle du Défenseur. Qu’il le reste longtemps !
@sbriglia 9 octobre 2015
Merci à vous : un peu d’humour, enfin !
J’attends avec angoisse (et gourmandise, ouais…) les commentaires « tueurs » des juteux du blog qui vont assassiner Eolas comme ils l’ont fait avec (*) Onfray… Ces deux-là ont un sacré défaut : ils sont connus, ils sont célèbres. Tant pis pour eux.
A la rescousse, Robert Marchenoir, Laurent Dingli, JLM et les autres !!
(*) : « avec » ou « pour » ? : penser à demander la solution à Laurent Dingli
Sur son blog il pourra dire la même chose avec plus de poésie, comme :
Un soir, bien éprouvé par une garde à vue
De l’obscur IPJ je proposai la liasse
À mon séant garni, qui jamais ne finasse
Et s’était retenu, motus et bouche cousue
Ce listing d’inconnus, Napoléon en fut
Je pensais qu’il serait à mon cul bienvenu
Mais par délicatesse, le trouvant dégueulasse
Le voilà qui décline, lui qui avait la chi…
Je remercie notre hôte pour son blog comme pour défendre Maître Eolas, de qui il y a beaucoup à apprendre en s’amusant…
Notre hôte et Eolas, la tonalité des commentateurs de l’un et de l’autre, sont différents… Mais justement, cela permet de se faire une opinion équilibrée et de ne pas s’ennuyer/s’encroûter dans des habitudes…
La droite la gauche, et le parti d’en rire ? J’ai découvert par hasard le blog « un odieux connard » en regardant les critiques d’un film et ça vaut bien plus, le jour et la nuit, que Bedos père et fils… Ca m’a aussi surpris qu’un jour par hasard une adaptation du routard galactique à la radio.
Comment ne voyez-vous pas, Philippe, l’inversion des valeurs judiciaires dans le rapprochement que vous faites des propos de Me Eolas sur une organisation et ceux sur Marine Le Pen ? L’IPJ est une organisation à caractère politique, ce n’est pas une association de victimes reconnue d’utilité publique. Or, dans notre pays, les personnes morales sont très largement mieux protégées des propos injurieux que les personnes physiques : ce sont les grandes entreprises qui ont entrepris depuis des décennies ce long travail de muselage légal de la liberté d’expression pour interdire toute forme de critique, tout boycott, tout dénigrement. Voilà qui profite à des organisations comme l’IPJ. A l’inverse, qualifier Marine Le Pen d’étron (Dieu sait que j’exècre la responsable politique) ou N. Morano de « connasse » n’est pas puni alors qu’il y a là des personnes réelles qui sont insultées de la pire des manières, qui ont des familles, des proches. Vous vous souciez des victimes : une victime a un visage, une vie réelle. Une abstraction ne saurait être victime sous aucune forme.
Comment peut-on mettre à équidistance, comme vous le faites, l’honneur d’une personne et celui d’une organisation politique ? « Humiliation », « Salissure », mais qui est humilié, qui est sali ? Une association, rien que cela, c’est-à-dire une entité qui, par sa nature de personne morale, ne souffre pas, ne ressent aucune humiliation ni salissure, qui demeure dans l’abstraction d’une personne morale. Que cela soit déplaisant pour les animateurs de l’IPJ, j’en conviens, mais ils ne sont pas associés nommément et individuellement au traitement douteux qu’Eolas promet à l’IPJ.
Je n’avais pas connaissance de cette querelle, je n’ai donc pas eu à m’en réjouir ou à m’en désoler. J’admets que les propos que vous rapportez ne soient pas d’une folle élégance et qu’Eolas aurait pu se passer de ce vocabulaire, moins pour se conformer à la loi que par respect pour ses propres lecteurs. En revanche, injurier une simple organisation dont on désapprouve les orientations et les méthodes ne devrait donner lieu à aucune poursuite : les personnes doivent être protégées de l’injure, les organisations doivent accepter de les subir.
Je crains que le jugement ne soit davantage entaché de pudibonderie que du souci de l’honneur d’une organisation qui, quelle qu’elle soit, en est par nature dépourvue. C’est le caractère scatologique qui a choqué ces messieurs-dames de la cour : cachez ce caca que nous ne saurions voir. Que le propos choque, à juste titre, votre sens de l’élégance, qu’il soit laid, vulgaire ou incongru ne devrait pas le rendre illégal s’agissant d’une organisation.
Il y a dans le traitement du dénigrement des organisations une dérive juridique, complétée récemment par la loi Macron, interdisant désormais aux journalistes de sortir les dossiers douteux des entreprises. C’est un pas de plus vers un travestissement de la liberté d’expression : insultez-vous entre individus mais pas touche aux organisations structurées. Ce jugement, s’il devait faire jurisprudence, serait un boulevard ouvert à l’interdiction de toute critique un peu vive des opinions, des organisations économiques ou associatives et des lobbies. Poussons le bouchon encore un peu plus loin et les assassins de Charlie pourront bénéficier de circonstances atténuantes. Niet !
@Jean-Dominique
« Une association, rien que cela, c’est-à-dire une entité qui, par sa nature de personne morale, ne souffre pas, ne ressent aucune humiliation ni salissure, qui demeure dans l’abstraction d’une personne morale. »
Abstraction ?
Pas tant que ça.
En rapide.
L’association est plus qu’une personne morale. A force, pour le politique, d’avoir confié aux associations un pouvoir de représentation, sur le mode excessif, exemple : constitution de partie civile, la contrepartie, me semble-t-il, ne peut être que la réponse juridique et/ ou judiciaire apportée au tweet d’Eolas.
Pas une ligne à retirer du commentaire de Jean-Dominique Reffait.
@ Jean-Dominique Reffait
Vous écrivez de manière trop partiale : ce sont les grandes entreprises qui ont entrepris depuis des décennies ce long travail de muselage légal de la liberté d’expression pour interdire toute forme de critique, tout boycott, tout dénigrement.
Votre affirmation aurait eu bien plus de force et de crédibilité si vous aviez ajouté : les grandes entreprises et le militantisme de gauche, ses lois mémorielles et antiracistes (que François Hollande veut encore élargir), sans oublier ses constantes condamnations politico-morales – un Premier ministre allant même jusqu’à dire aux Français ce qu’ils ne doivent pas lire. Oui, là, vous auriez peut-être été un peu plus convaincant.
@ Jean-Dominique Reffait | 10 octobre 2015 à 01:28
Je suis bien d’accord avec vous. Vilipender, vulgairement certes, une association partisane pour ses pétitions est tout de même moins préjudiciable que d’insulter nommément et publiquement des députées européennes, en les traitant d’étron et de connasse !
@Jean-Dominique Reffait 10.10.15 à 01.28
« …ce sont les grandes entreprises qui ont entrepris depuis des décennies ce long travail de muselage légal de la liberté d’expression pour interdire toute forme de critique, tout boycott, tout dénigrement… »
Pour intervenir (sévir diront certains/certaines) régulièrement dans quasiment toutes – celles du CAC40 et les grandes PME – je n’ai jamais rencontré ce genre de comportement, qui ressemble à ce que devait être le « management à la soviétique » et qui existait peut-être dans les années 1950 !
Des noms ! MDR
Peut-être fallait-il prendre « ces grandes entreprises » au sens générique, auquel cas à quelles grandes entreprises faites-vous allusion ?
Je suis en phase avec ce qu’a écrit Jean-Dominique Reffait. Pour répondre à l’interrogation d’eileen | 10 octobre 2015 à 11:38, il convient de connaître le sort donné à une pétition citoyenne d’un million de signataires adressée à la commission européenne :
http://www.petitions24.net/nous_protestons_contre_le_traite_transatlantique
http://www.cncd.be/La-Commission-europeenne-rejette
https://www.cercledesvolontaires.fr/2014/12/04/petition-contre-traite-transatlantique-ete-rejetee-commission-europeenne-lesoir-be/
Cela confirme que notre système est de moins en moins démocratique et que nous subissons une forme de « dictature soft » à laquelle il sera de plus en plus difficile de s’opposer. Il suffit pour s’en persuader d’analyser en détail et sur le fond la réponse faite par Monsieur Hollande à l’interpellation de Marine Le Pen au Parlement de Strasbourg.
Je remarque que les louanges à maître Eolas viennent uniquement de la gauche de ce blog, alors que Denis Tillinac, par exemple, gagne le respect de ceux qui ne sont pas de son bord.
Maître Eolas a de la tchatche, et après ? Cela suffit-il pour provoquer l’admiration des juristes ? Alors ce sont de bien pauvres gens.
Hautain, méprisant, insultant, hâbleur, de mauvaise foi, lâche, il n’y a pas de quoi se glorifier d’être maître Eolas. En tant que tenancier de blog, je suis particulièrement choqué qu’il se permette, sous couvert d’un courageux anonymat, de moquer et d’insulter les contradicteurs qui prennent la peine de lui écrire des commentaires.
Pour résumer, je ne le connais pas et je n’ai pas envie de le connaître, ce que je vois de lui à travers son blog me fait dire que ce n’est pas quelqu’un de bien, ni un honnête homme au sens ancien (relisez De l’art de conférer de Montaigne, faites la comparaison avec maître Eolas et vous comprendrez vite ce que je veux dire (1)).
Hollande, Bayrou, NKM, Juppé, maintenant maître Eolas. Philippe, vous êtes trop sensible aux valeurs en toc des salons bourgeois, à la verroterie de la fausse intelligence des coursives du pouvoir et de la notoriété. Remarquez que, si j’en crois le journal de maître Garçon, c’est tout à fait dans l’ordre des choses, s’agissant d’un ancien magistrat !
Mais vous avez ceci qui rattrape beaucoup. Vous êtes ouvert à la contradiction :
«Les contradictions donc des jugemens, ne m’offencent, n’y m’alterent : elles m’esveillent seulement et m’exercent. Nous fuyons la correction, il s’y faudroit presenter et produire notamment quand elle vient par forme de conference, non de regence. A chasque opposition, on ne regarde pas si elle est juste ; mais, à tort, ou à droit, comment on s’en deffera : au lieu d’y tendre les bras, nous y tendons les griffes. Je souffrirois estre rudement heurté par mes amis, Tu és un sot, tu resves : J’ayme entre les galans hommes, qu’on s’exprime courageusement : que les mots aillent où va la pensee. Il nous faut fortifier l’ouye, et la durcir, contre cette tendreur du son ceremonieux des parolles. J’ayme une societé, et familiarité forte, et virile, une amitié, qui se flatte en l’aspreté et vigueur de son commerce : comme l’amour, és morsures et esgratigneures sanglantes.
Elle n’est pas assez vigoureuse et genereuse, si elle n’est querelleuse. Si elle est civilisee et artiste. Si elle craint le heurt, et a ses allures contreintes.
Neque enim disputari sine reprehensione potest.
Quand on me contrarie, on esveille mon attention, non pas ma cholere : je m’avance vers celuy qui me contredit, qui m’instruit. La cause de la verité devroit estre la cause commune à l’un et à l’autre. Que respondra-il ? la passion du courroux luy a desja frappé le jugement : le trouble s’en est saisi, avant la raison. Il seroit utile, qu’on passast par gageure, la decision de nos disputes : qu’il y eust une marque materielle de nos pertes affin que nous en tinssions estat, et que mon valet me peust dire : Il vous cousta l’annee passee cent escus, à vingt fois, d’avoir esté ignorant et opiniastre.
Je festoye et caresse la verité en quelque main que je la trouve, et m’y rends alaigrement, et luy tends mes armes vaincues, de loing que je la vois approcher. Et pourveu qu’on n’y procede d’une troigne trop imperieusement magistrale, je prens plaisir à estre reprins. Et m’accommode aux accusateurs, souvent plus, par raison de civilité, que par raison d’amendement : aymant à gratifier et à nourrir la liberté de m’advertir, par la facilité de ceder. Toutesfois il est malaisé d’y attirer les hommes de mon temps. Ils n’ont pas le courage de corriger, par ce qu’ils n’ont pas le courage de souffrir à l’estre : Et parlent tousjours avec dissimulation, en presence les uns des autres.»
Vous n’êtes pas anonyme et vous ne vous moquez pas de vos contradicteurs. Rien que pour cela, vous êtes quelques milliers de pieds au-dessus de maître Eolas.
****************
(1) : Mais comme nostre esprit se fortifie par la communication des esprits vigoureux et reiglez, il ne se peut dire, combien il perd, et s’abastardit, par le continuel commerce, et frequentation, que nous avons avec les esprits bas et maladifs. Il n’est contagion qui s’espande comme celle-là. Je sçay par assez d’experience, combien en vaut l’aune. J’ayme à contester, et à discourir, mais c’est avec peu d’hommes, et pour moy. Car de servir de spectacle aux grands, et faire à l’envy parade de son esprit, et de son caquet, je trouve que c’est un mestier tres-messeant à un homme d’honneur.
Me Eolas a été condamné pour avoir diffamé et insulté. Je ne me fais pas de souci pour lui car il assez brillant pour faire valoir ce qu’il en pense et pour garder sa liberté de parole même s’il a quand même franchi une certaine limite. Dans un autre ordre d’idée, je lis que Mme Ségolène se permet de recadrer le Sieur Macron qui selon elle multiplie les mots qui blessent. Je pense que « Mme je me mêle de tout » devrait se souvenir de quelques-unes de ses interventions qui ont laissé des traces et n’ont pas contribué à redorer son blason. Il est à espérer que le Sieur Macron continue à parler vrai et qu’il n’accepte pas de recadrage d’une madone dont le bilan est loin d’être brillant car en méconnaissance de la plupart de ses dossiers.
186 000 followers, comme il se dit, ce n’est pas rien, quoi qu’on en pense, surtout dans un domaine bien précis !
On peut penser qu’il manque à beaucoup. Il fouette le sang, amène à réfléchir, c’est le but. 186 000 dans le genre c’est remarquable au sens que cela se relève, on n’est pas dans l’anodin. Je pense qu’il a de petites mains aguerries, il est aussi un brasseur d’affaires sans aucun doute mais qui ne laisse pas indifférent par ses prises de position, dont une me revient en mémoire.
@Jean-Dominique Reffait | 10 octobre 2015 à 01:28
Tout à fait d’accord avec votre commentaire.
Citation :
[« ce sont les grandes entreprises qui ont entrepris depuis des décennies ce long travail de muselage légal de la liberté d’expression pour interdire toute forme de critique, tout boycott, tout dénigrement »]
1 – D’aucuns vous demandent les noms des « grandes entreprises qui »… etc.). Vous ne pourrez donner aucun nom (et pour rester cohérent avec ce topic, ce serait même risqué…) car ce sont les lobbies (lobbys ?), les « visiteurs du soir » au Château qui sont arrivés à leurs fins.
Ces lobbies ne font pas dans l’humanitaire, et ces visiteurs du soir ont en général un gros paquet de stock-options.
2 – Ne pourrait-on avoir l’avis de Philippe Bilger sur votre commentaire, en particulier sur l’équidistance entre « personne morale » et « personne physique » ?
Citation : [« Comment peut-on mettre à équidistance, comme vous le faites, l’honneur d’une personne et celui d’une organisation politique ? »]
La comparaison à laquelle s’est livré Maître Eolas est surtout injurieuse pour le caca. Hélas, ce dernier n’a pas porté plainte… Dommage, car Maître Goldnadel l’eût sans doute défendu avec ferveur, cette ferveur que donne à tout avocat l’identification avec son client.
@ Franck Boizard | 10 octobre 2015 à 12:49
« Hautain, méprisant, insultant, hâbleur, de mauvaise foi, lâche, il n’y a pas de quoi se glorifier d’être maître Eolas »
« Je ne le connais pas et je n’ai pas envie de le connaître, ce que je vois de lui à travers son blog me fait dire que ce n’est pas quelqu’un de bien »
« Je festoye et caresse la vérité en quelque main que je la trouve (…) »
Comment dire… un naufrage ? 🙁
@Jean-Dominique Reffait
« …ce sont les grandes entreprises qui ont entrepris depuis des décennies ce long travail de muselage légal de la liberté d’expression pour interdire toute forme de critique, tout boycott, tout dénigrement »
Ce travail de « muselage légal » s’appuie de façon souterraine sur la porosité existant entre les cadres dirigeants de certaines entreprises (des noms !!) et les hauts fonctionnaires issus des mêmes écoles…
Tout ceci est archiconnu notamment dans le secteur du BTP.
Il n’est que de voir la récente satisfaction des sieurs Juppé et Rousset en Aquitaine après la décision prise par Valls de construire la LGV SO en direction de Toulouse et de l’Espagne, en dépit des 90% d’avis défavorables des participants à l’enquête publique et l’avis défavorable du commissaire enquêteur.
Mais il est vrai que le vulgum a du mal à comprendre les enjeux pour les bétonneurs !!
Je crois que la fermeture du compte Twitter de Maître Eolas est la grande actualité du week-end.
L’heure est grave.
Jusqu’à ce jour, je n’avais jamais entendu parler de ce Eolas. Ce que je lis sur ses « torchonitudes » ne me le fait pas regretter.
Je soutiens à fond l’Institut pour la Justice qui défend les victimes plus que les assassins.
Ce Eolas ne mérite que le mépris.
@ Ralph-Max von Rollmops
Nous avons tous ici-bas des trous que nous nous évertuons à combler avec plus ou moins d’efficacité.
Je suis une pompe à vélo en matière de droit, grâce à maître Eolas aussi, j’ai pu accomplir quelque progrès. Ma grand-mère suggérait : prends le meilleur de chacun et essaye d’oublier le reste. Fût-ce de la suffisance mémé ? Elle n’a pas connu Arpanet mais je crois que c’est oui.
Bravo pour votre pseudo, réellement magnifique. Si par extraordinaire il s’agit de votre vraie identité, là je vous plains de tout mon être :((
@Franck Boizard
« Je remarque que les louanges à maître Eolas viennent uniquement de la gauche de ce blog »
Un peu d’autocritique vous ferait du bien sieur Boizard…
Où voyez-vous des louanges ? Je n’ai constaté pour ma part que le désir de certains de ramener cet incident mineur à sa juste réalité. Simple question d’objectivité dont la gauche n’a pas plus le monopole que la droite. Feriez-vous partie (sans vous en rendre compte) des personnes qui pensent que la gauche a le monopole du cœur et/ou de la libre pensée ? Ce qui serait (mine de rien) lui faire un fameux cadeau et apporter de l’eau à son moulin !
@Mitsahne
« Jusqu’à ce jour, je n’avais jamais entendu parler de ce Eolas. Ce que je lis sur ses « torchonitudes » ne me le fait pas regretter. Je soutiens à fond l’Institut pour la Justice qui défend les victimes plus que les assassins. Ce Eolas ne mérite que le mépris. »
J’ai parcouru, il y a quelques années, les billets de Me Eolas. La façon dont il renvoie ses éventuels contradicteurs dans leur « caca » m’a définitivement coupé la moindre envie de continuer à fréquenter son blog.
C’est comme la télé : quand on n’aime pas l’esprit et la lettre, on zappe !!
@ breizmabro | 10 octobre 2015 à 17:12
En choisissant l’anonymat, maître Eolas nous impose de ne le connaître qu’à travers son blog et cela suffit pour me faire passer l’envie de le connaître plus avant.
La vérité est chose à la fois élusive et très répandue. Maître Eolas n’est pas le seul juriste au monde et il n’a pas le monopole de la vérité.
Il vous aura échappé que la condamnation de Maître Eolas est aussi pour diffamation, pour avoir affirmé sans preuves, mais avec un graphique présentant bien à l’appui, que le compteur de signature de pétition aurait été bidon :
http://www.liberation.fr/societe/2015/07/08/maitre-eolas-un-avocat-prevenu-en-vaut-deux_1344924
http://www.liberation.fr/politiques/2015/10/06/l-avocat-maitre-eolas-condamne-pour-injure-et-diffamation_1398296
Plus drôle, une journaliste freelance mais connue, se disant de ses élèves, réclamait sur Twitter une souscription afin que soient payées par ses admirateurs l’amende d’Eolas et le reste – elle avait oublié le sursis ou espérait que son héros et maître prendrait exemple sur Dieudonné – elle avait oublié que c’est illégal et que cela valut un procès à Dieudonné.
PS : Certaines personnalités pathologiques flattent les puissants dont vous êtes dans le monde judiciaire français et écrasent les petits.
Laurent Dingli, pourquoi aurais-je dû ajouter la responsabilité du militantisme de gauche, celle du gouvernement actuel, les lois mémorielles, etc. ? Ce n’est pas mon propos. La tendance à surprotéger juridiquement l’image des grandes entreprises n’a rien à voir avec un phénomène franco-français, cela nous vient des USA, cela passe par des directives européennes, c’est un long et patient travail de lobbying qui tend à criminaliser la libre expression à l’égard d’une organisation. Nos gouvernants y cèdent non pas sur une base morale mais sur le chantage à l’emploi exercé par les grandes entreprises. C’est indépendant d’un contexte hexagonal. Les lois qui ont valu la condamnation d’Eolas n’ont pas été faites pour l’IPJ mais par et pour les multinationales transatlantiques.
Eileen, vous m’avez mal lu. Je n’évoque pas des comportements internes aux entreprises mais une volonté concertée de museler la libre expression externe à leur égard. Confidence : je suis longtemps, comme vous, intervenu dans de grandes organisations et entreprises, notamment en communication de crise. J’ai le souvenir d’un gros dossier à propos d’une explosion historique à Toulouse : ça a très bien fonctionné, avec, quand il le fallait, la menace de poursuites pour dénigrement quand les gens s’exprimaient trop ouvertement sur la responsabilité de la grande entreprise. Résultat : silence total alors qu’une ville entière a été pratiquement dévastée. J’y ai contribué, je parle d’expérience ! Il n’y a pas de noms d’entreprises à donner, c’est une démarche globale, portée depuis les années 80 par les organisations patronales, les think tanks anglo-américains ultra-libéraux, et cela a conduit à criminaliser progressivement la libre expression concernant les personnes morales.
@breizmabro | 10 octobre 2015 à 17:12
La litote est jolie pour votre post @Franck Boizard :
« Comment dire… un naufrage ? 🙁 »
Mais vous avez loupé le post « Mitzahne » :
[ » Jusqu’à ce jour, je n’avais jamais entendu parler de ce Eolas. Ce que je lis sur ses « torchonitudes » ne me le fait pas regretter… Ce Eolas ne mérite que le mépris. « ]
Philippe Bilger ne manquera pas de matière pour son projet de bouquin sur les psychopathologies blogatoires…
Ouh là là !
Ce n’est pas bien vu de ne pas apprécier saint maître Eolas.
Notre époque bavarde et prétentieuse a les héros qu’elle mérite (ça y est, j’aggrave mon cas, mais comme j’ai déjà été traité de psychopathe pour mon manque d’eolatrie, je ne crains plus grand-chose. Ah si, peut-être le point Godwin : ne pas apprécier maître Eolas fait-il de moi un suppôt de l’hitlérisme souhaitant le retour aux heures les plus sombres de notre histoire ? Répondez-moi vite, le suspense est insoutenable).
Je me marre…
@Laurent Dingli
Que viennent faire les lois anti-racistes avec la domination de l’économie par les grands groupes ?
@Deviro
Quel est le sens de votre interpellation ? Je n’avais rien à dire car je ne lis jamais le blog de Me Eolas. Mais pourquoi m’associer à RM ou LD ? Là j’avoue que vous éveillez ma curiosité.
@eileen
Vous avez tort, beaucoup de féministes ont grandi avec Brassens, qui aimait tant les femmes qu’il ne voulait pas en faire des esclaves : il avait parfaitement compris, ce qui est plutôt rare, combien le mariage peut être un enfermement pour les femmes (j’ai dit « peut être » je n’ai pas dit « est »).
@ Jean-Dominique
Dans le cas que vous esquissez, celui de Charlie Hebdo, votre analyse ne marche pas puisque les deux assassins visaient à la fois des personnes physiques, Charb en particulier ou Wolinski, mais aussi des personnes morales, CH étant une entité au même titre que l’IPJ.
L’affaire de Toulouse a tout de même causé un certain préjudice à Total, votre ancien employeur si j’ai bien compris, plus qu’à Michel : un ami qui dormait à une petite dizaine de kilomètres du site le matin des deux explosions. Il n’a même pas été réveillé, ce doit être le seul ! caroff [17:43] en fait état, ces dirigeants au teint et aux yeux clairs se connaissent parfois depuis l’école voire la garderie. Tout de même ! Un lobby quel qu’il soit, ça se travaille, vous le savez bien. Les associations, certains médias peuvent faire pression, se coordonner à l’image de ce que réussit à faire le lobby altermondialiste écolo. Pour les seconds, ce sera difficile, étant nationalement peu étanches à l’argent du grand privé comme à celui du public donc non autonomes. Mais rien n’est perdu : Kramer contre Kramer, lobbying contre lobbying, matière fécale contre torchon virtuels, la vie n’est que frottement et l’Europe pour nous une planche de salut, même savonnée ?
La libre expression est même moins menacée il me semble que l’équilibre financier, la survie de ces grands groupes transnationaux souvent aux prises avec une concurrence acharnée (Total) ou guettés par une obésité morbide (Veolia) dans leur run à l’absorption dans telle ou telle branche. Même le troubadour n’a pas renoncé à ciseler ou même tailler, voir le titre du dernier album du Canadien donc Américain *** Neil Young ***.
@Jean-Dominique Reffait 10.10.15 à 23.03
1- Merci c’est plus clair, mais je ne sais pas lire ce qui n’est pas exprimé/écrit… Je m’interdis l’art divinatoire, j’évite le « procès d’intention » tellement en vogue sur les blogs et même celui de Monsieur Bilger, procès d’intention qui semble être la spécificité, le fonds de commerce de certains/certaines qui ne savent que brandir l’insulte !
2- Toulouse, (identifier l’entreprise est un jeu d’enfant) tous ceux de votre/notre trempe/profil = ceux/celles qui ont exercé ce type de fonctions/missions, pourraient dire la même chose de nombreuses autres villes ici en France et en Belgique dont une partie est devenue un désert industriel
!
3- Bien évidemment que je n’attendais aucun nom ahaha… comme le croient ceux/celles adeptes de 1- et 2- ci-dessus ; dans ce type de missions/fonctions le devoir de réserve est o-b-l-i-g-a-t-o-i-r-e et au fil des ans devient une seconde nature ! et d’ailleurs ni vous, ni moi, ni les autres n’apparaissons jamais ! et pour ma part, c’est tant mieux ahaha
De façon plus générale, l’entreprise (terme générique) pour sauvegarder son devenir et/ou des négociations en cours est quelquefois contrainte de « museler » certains propos de certains qui ne s’expriment qu’en regardant par le petit bout de la lorgnette.
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@Alex paulista 10.10.15 à 18.14
Vous avez mille fois raisons, oui l’heure est grave ahaha…
La vraie, la seule actualité de ce samedi est celle-ci : les vendanges à Montmartre et sa piquette annuelle… et la photo « Michou l’homme en bleu » avec à ses côtés Wallerand de Saint-Just « l’homme du FN » qui va circuler à toute vitesse et alimenter la politique dominicale !
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Quant à Maître Eolas il n’en demandait sans doute pas tant, belle publicité qui lui a été faite ; à part Monsieur Bilger qui le connaît suffisamment (de visu et non virtuellement) pourquoi propager tant de commentaires qui frôlent la haine, haine qui semble là encore être le fonds de commerce de toujours les mêmes blogueurs… éternels frustré(e)s sans doute ! Monsieur Bilger ne lui reproche que son gazouillis, pas du tout convenable, mais que peut-on exprimer avec 140 caractères sinon des âneries, toujours rédigées sous le coup d’une émotion.
Tout le monde judiciaire sait qui est Maître Eolas, tous ceux, toutes celles qui n’en sont pas ne le connaissent pas, ne connaissent ni son visage ni son nom et Maître Eolas confirme que l’utilisation d’un pseudo sur un blog est une très bonne chose – essentielle – pour celles et ceux qui sont en activité et qui ne veulent pas avoir à rendre des comptes re. leurs e.commentaires et e.propos !
J’entends bien votre argument, Jean-Dominique Reffait, mais je pense qu’il faut faire preuve de cohérence même si les exemples que je donnais n’étaient pas liés au sujet de l’article. La liberté d’expression est un tout.
@JLM 11.10.15 à 6.30
Avoir tort ou raison sur un blog m’importe peu… certain(e)s, comme vous, ont la critique rapide… lisez mon commentaire jusqu’au bout pour comprendre ce que j’ai exprimé… je voulais simplement dire que les temps avaient bien changé, ce qui était acceptable dans les années 70 ne le serait sans doute plus en 2015 : rien de plus et que ce que vous m’imputez est nul et non avenu ! Alors vous aussi détendez-vous !
@Franck Boizard 11.10.15 à 4.40
Vous vous poussez du col* ahaha vous êtes très très loin du point Godwin* que seul le/la sociopathe qui vous traite de psychopathe peut prétendre atteindre un jour… vous n’êtes pas de cette race** !
* je rigole bien sûr !
** a-t-on encore le droit d’utiliser « race » dans ce sens ?
@eileen
Je vous prie de m’excuser ; je ne vous ai pas critiquée j’ai simplement dit que vous aviez tort, et j’aurais dû ajouter « selon moi », vous avez raison, car selon vous, c’est moi qui ai tort ; mais, si vous critiquez vous-même, ne pensez-vous pas devoir vous attendre tôt ou tard à être critiquée ?
Ce siècle avait cinq ans…
Philippe Bilger lançait son blog…
Il y aura dix ans dans quelques jours…
Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte :
« Par ailleurs, si je puis me permettre une petite remarque de forme : pour la lisibilité de vos billets, respectez les règles de typographie. Un espace après les points et les virgules, un espace avant et après les deux points, point-virgules, points d’exclamation et d’interrogation. Cela aère les phrases.
Rédigé par : Eolas | 19 novembre 2005 à 19:07 »
(Euh, si « virgules » est au pluriel, « point » reste quand même au singulier, Eolas ?…)
Eolas est un narcissique au sens pathologique du terme.
Il en présente tous les traits.
Il utilise les syndicats policiers, l’Institut pour la justice, l’homme politique, le journaliste et le simple commentateur comme autant de faire-valoir.
Il ne se contente presque jamais de donner des informations techniques de manière posée mais préfère toujours faire le show aux dépens d’un tiers.
Un tiers qu’il raille et humilie tout en présentant une image grandiose de lui-même.
Il se montre plus méprisant et hautain avec le commentateur lambda parce qu’il le perçoit comme faible et sans défense (ce qui excite ses instincts prédateurs).
Il fait cela en exploitant sa qualité d’avocat.
Là où Philippe Bilger voit une immense quantité de travail je vois l’expression d’une soif inextinguible d’attention et de reconnaissance. Des dizaines de milliers de posts sur Twitter…!
Il est la définition même du narcissique à tendance antisociale.
La magistrature constitue pour lui un groupe de gens spéciaux dont il veut être reconnu. Sa condamnation a causé chez lui une blessure narcissique, aussi il a réagi comme un enfant (un autre des symptômes du narcissisme pathologique).
L’image qu’il affiche ne représente pas ce qu’il est réellement.
Fabrice Burgaud et Cyril Lacombe sont eux aussi des narcissiques.
Cher Monsieur Bilger,
Je me demande bien où vous avez trouvé que « Maître Eolas » (je tiens aux guillemets, ils m’empêchent de me salir) est un être fin, délicat, courtois, aimable et soucieux d’exactitude.
Vous avez dû rencontrer un imposteur. A moins que ce ne soit le tenancier du blog « Maître Eolas » qui ait usurpé l’identité de… « Maître Eolas ». Le portrait que vous en faites est à l’opposé de sa personne.
« Maître Eolas » est avant tout un pervers. Ceci est le terme exact. C’est quelqu’un qui jouit d’humilier et d’insulter autrui en usant sans cesse de moyens malhonnêtes.
Son blog prétend avoir pour but de donner des leçons de droit. En réalité, il donne des leçons d’idéologie gauchiste virulente. Ce ne serait que banalement condamnable si c’était fait à visage découvert, mais « Maître Eolas » s’abrite derrière ce qu’il prétend être sa prééminence sur les questions juridiques pour fourguer en douce ses détestables opinions socialistes.
Et quand je dis fourguer, ce n’est pas un vain mot. Le mépris ouvert avec lequel il traite les commentateurs de son blog (à l’exception de ceux qui lui cirent ostensiblement les pompes), l’agressivité à laquelle il a recours au moindre désaccord, l’empressement avec lequel il se jette sur l’importun pour le ridiculiser et l’insulter, la mauvaise foi qui caractérise ses interventions, l’arrogance avec laquelle il fait état de compétences juridiques qui ne sont assurément pas les siennes — sans quoi il ne s’abriterait pas derrière un pseudonyme — sont le condensé de ce qu’est, en réalité, l’essence de la gauche. Par opposition à l’image qu’elle cherche à se donner.
Eolas, c’est le gauchiste qui se lâche alors qu’à la ville, il se fait passer pour quelqu’un de la haute. Laissez-moi vous dire que ce n’est pas joli à voir.
L’affaire que vous évoquez est tout à fait caractéristique. Le personnage qui sert de référence à certains aborde un sujet juridique, impliquant une association de juristes qui intervient sur une situation relevant du droit. Tout est en place, normalement, pour que « Maître Eolas » éblouisse calmement la profession avec les immenses compétences juridiques qui sont les siennes, en expliquant pourquoi et comment les positions de l’Institut pour la justice sont erronées.
Eh bien, pas du tout. « Maître » « Eolas » se vautre dans l’insulte la plus odieuse et la scatologie la plus crasse. Grosse, énorme compétence juridique, en effet. Fabuleux souci de l’exactitude. Amabilité sans tache.
Au demeurant, aucun journaliste ne semble avoir mis au défi « Maître Eolas » de justifier son choix de s’exprimer sous pseudonyme.
Non pas que je sois opposé par principe à l’emploi d’un pseudonyme sur Internet. Bien au contraire. C’est souvent, hélas, un moyen de protection indispensable.
Mais il est pour le moins curieux dans le cas qui nous occupe. Voilà un homme qui prétend être avocat (car même cela, nous n’avons aucun moyen de le vérifier), et qui tient un blog sur lequel il traite de questions juridiques, avec le but manifeste de revendiquer une prééminence professionnelle au sein de son milieu. Et il cacherait son nom au public ?
Mais depuis quand les avocats qui cherchent à se faire une notoriété (c’est-à-dire tous, d’une manière ou d’une autre) cachent-ils leur identité ? Un avocat, c’est au contraire quelqu’un qui tente, par tous les moyens, de faire imprimer son nom dans les journaux, de passer à la télévision, d’écrire des livres, bref, de se faire connaître, afin de persuader ses clients potentiels que son éloquence, sa compétence, son point de vue sur le monde et ses qualités humaines de façon générale en font le défenseur idéal.
Ce n’est pas un hasard si la publicité de la justice est unanimement considérée comme une garantie de son équité. Imagine-t-on des juges anonymes, des procureurs requérant sous pseudonyme, des avocats refusant de donner leur nom devant la cour ? Chaque citoyen peut se rendre librement dans un tribunal pour contrôler la façon dont la justice est rendue en son nom, par des hommes qui assument leurs responsabilités à visage découvert.
Ou alors, c’est que nous avons affaire à un pays totalitaire. Il se trouve que la France n’est pas blanc-bleu sur le sujet. Et la gauche encore moins.
Donc, je repose la question : pourquoi « Maître Eolas » enfile-t-il, tout de suite après sa robe d’avocat, une cagoule de terroriste ou de malfaiteur ? Est-ce parce que le Conseil de l’ordre interdirait à ses membres l’expression d’opinions personnelles ? Pas du tout. Il ne manque pas de blogs tenus par des avocats célèbres, sous leur nom. Et ils n’y parlent pas que de la culture des rosiers.
Est-ce parce que son blog serait consacré à tout autre chose qu’à son métier, et qu’il préfèrerait réserver son vrai nom à ses activités juridiques ? Pas du tout ! Il passe son temps à tartiner sur le droit et à se prévaloir de sa qualité d’avocat.
Est-ce parce qu’il craindrait de faire fuir sa clientèle en exprimant des opinions non conventionnelles ? Il n’y a pas plus conformiste que le gauchisme pseudo-provocateur de ce monsieur.
Est-ce parce qu’il souhaiterait se servir de son blog pour dénoncer des malversations dont il aurait connaissance, au sein de la magistrature ou du barreau, et qu’il craindrait pour son gagne-pain, voire sa feuille d’impôts ? Je n’ai jamais vu « Eolas » accomplir un tel acte de courage.
En revanche, insulter des commentateurs sans pouvoir qui ne menacent en rien sa carrière, injurier de façon ignoble les dirigeants d’une association peu connue, non subventionnée, non soutenue par l’Etat, forcément mal famée car défendant des idées de droite, là, ça y va…
Et puisque nous sommes sur un blog juridique, j’aimerais avoir la réponse à une question qui s’impose, mais que personne ne semble avoir soulevée, là non plus. Curieusement.
Lorsqu’un blogueur, écrivant sous pseudonyme, est traîné devant les tribunaux en raison de ses écrits (et Dieu sait que cela arrive), son nom est immanquablement révélé. Il me semble qu’il y a un interrogatoire d’identité, lors d’un procès. Il me semble que les procès sont publics, en France.
C’est même l’un des moyens de pression favoris de l’oligarchie, pour dissuader ceux qui ne se conforment pas au politiquement correct : vous voulez défendre le Front national, vous opposer à l’immigration, critiquer l’impôt, dénoncer la délinquance étrangère, vous attaquer au pouvoir des fonctionnaires, lutter contre l’islamisation de l’Occident ? Eh bien, il se pourrait que votre nom et votre adresse fuitent, tout à fait par hasard, en direction des médias… Je connais un blogueur qui a dû abandonner son travail et fuir son pays, après des menaces de ce genre. La police avait saisi jusqu’à ses chaussettes.
Mais là, bizarrement, les médias unanimes ont rapporté la condamnation de… « Maître Eolas ». Sans plus de précisions. Conspiration du silence ? Pressions du « Maître » en question, qui aurait brandi je ne sais quelles menaces juridiques ? Collusion naturelle entre « Eolas » et les journalistes, massivement de gauche ? Complaisance tacite entre personnes estimant faire partie du même milieu ?
Et une autre question : quelles sanctions le Conseil de l’ordre envisage-t-il de prendre contre « Maître Eolas », celui qui a le droit de traîner les gens littéralement dans la merde, pourvu qu’ils soient de droite, mais dont nous n’avons pas le droit de connaître le nom ?
Est-ce que la charte de déontologie des avocats ne les oblige pas à une certaine dignité, à un certain sens de l’honneur, à un certain respect des autres, y compris de leurs adversaires juridiques ou politiques ? Ces exigences ne sont-elles pas quelque peu malmenées par les diffamations scatologiques de « Maître » Eolas ?
La fin justifie donc-t-elle tous les moyens ? Ou bien est-ce uniquement valable quand on est de gauche ?
@ Robert Marchenoir | 17 octobre 2015 à 00:24
Je suis bien plus réticent que vous envers l’anonymat sur internet. Mais nous nous retrouvons d’accord sur le cas Eolas : cet anonymat est d’une lâcheté révélatrice.
Son anonymat est tout relatif !!
Philippe protège l’anonymat de maître Eolas (il a censuré le commentaire où je disais que l’anonymat en question a été levé par Minute – et le Salon Beige – et je donnais le nom du pseudo-maître). J’aimerais bien qu’il nous en donne la raison. Son explication m’intéresse, vu que l’anonymat en question ne concerne que les pékins et pas le tout-Paris.
Un nouvel épisode (inconscient ?) du mépris de classe ? Les gens bien à l’intérieur du périf ont le droit de savoir, pas les autres ?
@Franck Boizard | 17 octobre 2015 à 08:35
Franck,
L’anonymat sur Internet est aujourd’hui la condition sine qua non de la liberté d’expression. Et donc de la liberté tout court.
Il est devenu aussi important que le droit de vote. Peut-être même plus.
Le site Fdesouche n’aurait jamais existé sans l’anonymat. On a vu les moyens de pression développés par la police, sur ordre du pouvoir politique, pour tenter de faire sauter cet anonymat.
L’anonymat est ce qui permet aux sites anti-djihadistes d’exister. Il est ce qui nous permet de comprendre la politique internationale au travers des confidences (mesurées) d’un espion de la NSA, de comprendre la société britannique au travers de la vie quotidienne d’un policier de terrain… Il est ce qui permet aux opposants de s’exprimer, avec une sécurité toute relative, dans les pays où la liberté civique n’existe pas (aux rangs desquels il faut compter la France, bien entendu).
Il aurait parfaitement pu être utilisé de manière digne et responsable par l’avocat dont nous parlons, pour informer honnêtement les Français de la façon dont la justice se rend en France, pour révéler des choses que cachent les médias, pour rendre compte des évolutions significatives de la société… Malheureusement, ce n’est pas la voie qu’il a choisie.
Tenez, je tombe un peu au hasard sur cet article de « Maître Eolas » (réfutant Philippe Bilger, d’ailleurs)…
http://www.maitre-eolas.fr/post/2010/03/25/On-ne-voit-que-ce-qu-on-regarde
Toute personne dotée de deux sous de bon sens, et de ce qu’il faut d’honnêteté, y débusquera des sophismes à la pelle et des monuments de mauvaise foi à chaque ligne.
Certes, il s’agit du genre de rouerie qu’un avocat peut s’autoriser pour obtenir l’indulgence du tribunal à l’égard de son client. Mais se permettre les mêmes procédés pour défendre, sur un blog, des objectifs politiques susceptibles de remettre gravement en cause le bien-être et l’avenir de tous les Français, voilà qui distingue l’avocat acharné du filou intellectuel.
D’autre part, j’apprends, en consultant la presse d’Etat, la bonne presse, la presse de gauche, que « Maître Eolas » est « spécialisé en droit des étrangers ».
http://www.franceinter.fr/personne-maitre-eolas
Ce n’est pas explicité dans les médias, mais je ne crois pas prendre beaucoup de risques en traduisant, en bon français : avocat qui gagne sa croûte en défendant des immigrés illégaux, et payé dans une large mesure par l’Etat, au titre de l’aide juridictionnelle.
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F18074
Résumons donc :
1. L’Etat, pour des raisons dans lesquelles on n’entrera pas ici, pratique depuis des décennies, contre la volonté des Français, une politique d’immigration massive, assortie d’un laxisme généralisé à l’égard des étrangers pénétrant de façon illégale sur notre sol. Toute critique de cette politique est diabolisée d’une façon quasi-soviétique, vous condamne à la mort sociale et professionnelle en tant que « raciste » – et c’est sans parler des risques de poursuites judiciaires.
2. Un avocat se prétendant célèbre (mais néanmoins anonyme) tire sa subsistance en grande partie de cette politique mise en place par l’Etat, qui crée elle-même la délinquance en produisant, de façon quasi-inévitable, l’immigration illégale.
3. Une partie significative des revenus de cet avocat vient directement de l’Etat, qui subventionne ainsi le maintien sur le sol français de gens qu’il a fait venir en violation des lois qu’il a lui-même édictées. Cet avocat fait donc partie de la longue liste des crypto-fonctionnaires qui n’ont pas le « statut », mais qui mangent dans la main de l’Etat.
4. Cet avocat a recours à la mauvaise foi, à la dissimulation, à l’intimidation et à l’insulte pour attaquer sans relâche tous ceux qui critiquent la politique de l’Etat, et plus particulièrement cette partie de sa politique assise sur l’idéologie de gauche, qui érige en dogme l’inévitabilité de l’immigration de masse, ainsi que la prééminence des étrangers sur les nationaux. Idéologie de gauche qui, au moins sur ce point, inspire tous les gouvernements depuis des décennies, même lorsqu’ils s’affichent de droite.
Pourquoi suis-je encore plus écoeuré qu’en écrivant mon premier commentaire consacré à cette affaire sur ce fil ?
Et de surcroît Maître Eolas ne cesse de critiquer notre immense Poutine, un comble !
@ Robert Marchenoir | 18 octobre 2015 à 04:12
Pouah ! Un avocat qui défendrait des étrangers, dont le seul intérêt est justement qu’ils n’en ont aucun.
En plus un avocat qui s’occupe de gens qui ont affaire à la justice…
Incroyable.
Alex paulista | 18 octobre 2015 à 17:51
Pouah ! Un avocat qui défendrait des étrangers, dont le seul intérêt est justement qu’ils n’en ont aucun. En plus un avocat qui s’occupe de gens qui ont affaire à la justice… Incroyable.
C’est ça, Alex paulista, continuez à jouer à l’imbécile. Faites semblant d’avoir compris que je reproche à Eolas de défendre des immigrés.
N’importe quel lecteur honnête de mon commentaire aura compris que ce que je reproche à Eolas, c’est de se servir de sa profession pour défendre une position politique (de surcroît avec des procédés malhonnêtes) qui se trouve coïncider avec ses intérêts financiers les plus individuels et les plus égoïstes.
Tout en posant à l’homme généreux et altruiste. En se retranchant derrière la neutralité d’une expertise juridique supposée. Pire : en défendant la continuation d’activités illégales.
Il a dû vous échapper que ce n’est pas parce qu’un avocat défend des assassins qu’il fait l’éloge de l’assassinat. Ou qu’il fait tout pour que les meurtres se poursuivent. Ou qu’il diffame et censure ceux qui réprouvent l’assassinat.
Enfin, ça c’est pour les avocats dignes de ce nom.
Il faut admirer le mélange de mauvaise foi et de bêtise qui fait, immanquablement, réagir comme vous venez de le faire les adeptes de la religion de gauche.
Vous et vos pareils ne pouvez vous empêcher de faire des réflexions idiotes telles que la vôtre, dès lors qu’on vous met sous le nez les faits qui démolissent votre détestable idéologie. Vous vous croyez obligé d’intervenir avec un mensonge de plus, croyant que cela diminuera la portée de vérités désormais évidentes. Alors que tout homme doté d’une once de bon sens choisirait de ramper sous le tapis.
Vous ne réussissez qu’à susciter des précisions et des approfondissements qui montrent encore un peu plus, s’il en était besoin, l’ampleur de votre imposture.
Mais vous n’avez cure du résultat. Votre but n’est pas le bien commun, contrairement à ce que vous nous serinez. Votre but est votre propre confort moral. La croyance dans une superstition qui vous évite d’avoir à affronter des réalités dérangeantes.
Ce serait parfaitement tolérable si vous vous contentiez de faire vos dévotions à votre petit autel Degauche, chez vous, dans le secret de votre foyer.
Mais non. Il faut encore que vous tentiez de détruire tout ce qui est bel et bon dans le monde, en imposant à tous l’idéologie de votre secte délétère.
Délétère pour tout le monde, d’ailleurs : croyez-vous que ce soit une bonne chose, pour les immigrés, d’être encouragés par des manipulateurs pervers, tels que vous, à quitter en masse leur pays, leur famille, leur culture, leur histoire, leurs ancêtres ? Ne savez-vous pas qu’émigrer est un déchirement, une tragédie ? Pour tout le monde ? Quelle que soit sa culture, sa religion, sa race, son pays d’origine ?
Quel est l’avenir qui attend ces centaines de milliers de « migrants » dans une Europe en crise où ils n’ont aucun lien, dont ils ignorent tout ? Alors que certains ont cru bon de quitter leur emploi au Pakistan, par exemple, attirés par les illusions de la télévision et les mirages de bonimenteurs dans votre genre ?
Pour qui vous prenez-vous, au juste ? Parce que vous, vous avez choisi d’émigrer, il faudrait que tout le monde en fasse autant ? Quel est ce narcissisme pathologique ?
Qu’est-ce qui vous donne le droit de pousser des millions de gens à abandonner pour toujours leur identité nationale en quittant leur pays, et à forcer des millions d’autres à assister passivement à la destruction de leur propre identité nationale en laissant faire l’invasion de leur pays à eux ?
Toujours cette arrogance suprême des gauchistes, qui croient être en mesure de forger l’Homme Nouveau à partir de la Table Rase, de détruire tout ce que les siècles et l’humanité ont construit patiemment et spontanément ; parce que eux se croient plus malins et plus forts que tout le monde ; parce que eux croient faire partie d’une race supérieure qui saurait, mieux que les autres, ce qui est bon pour les autres.
Le pseudo-antiracisme est en réalité le culte de l’immigration généralisée, de la destruction des frontières et des nations, de l’effacement des cultures et des identités ; au profit, comme toujours, d’une classe qui se croit avant-gardiste et qui ambitionne avant tout de tirer les ficelles à son profit.
L’anti-racisme est un fascisme. Il n’y a pas de différence entre l’idéologie contemporaine du Métis-roi, l’idéologie de l’immigration de masse généralisée sous l’autorité d’une élite éclairée, et l’idéologie de l’Aryen nazi, du fascisme mussolinien, du parti communiste avant-garde de la classe ouvrière.
Nous sommes toujours dans le fantasme de toute-puissance de quelques-uns, au travers de la manipulation des masses, par le biais d’une idéologie totalitaire imposée par la force.
Et comme toujours chez ces gens-là, qui étaient nazis ou communistes hier mais qui sont « anti-racistes » aujourd’hui, au gré des circonstances historiques et des idéologies qui leur tombent sous la main, le masque d’altruisme et de générosité sous lequel ils s’avancent tombe bien vite, dès lors que leur petit théâtre est éventé.
Celui qui était un pieux moraliste une minute auparavant montre assez vite les dents, quand il se heurte à des gens qui ne sont pas dupes de son chantage.
@ Robert Marchenoir | 18 octobre 2015 à 21:54
Bigre ! Je ne savais pas que je faisais tout cela en dormant.
Dire que certains pensent que l’hystérie est seulement féminine.