Du vendredi 31 décembre 2020 au 3 janvier 2021, la bêtise et la violence ont frappé encore plus gravement que d’habitude.
À Lieuron et à Aulnay-sous-Bois dans la cité des 3 000.
Ici une free party dispersée seulement au bout de 36 heures. Un énorme matériel. Une organisation programmée, structurée. Des gendarmes blessés, de la drogue, au moins 2 500 personnes se moquant des précautions sanitaires et de diffuser le virus, l’arrogance de l’un des organisateurs se disant prêt à recommencer, un seul individu déféré au parquet de Rennes contre lequel, paraît-il, une instruction ouverte, la détention sera requise.
Bref, un scandale de laxisme et d’impuissance.
Là, deux motards de la CSI 93, effectuant un contrôle routier, sont gravement agressés par une bande d’une quinzaine de voyous. Avec, entre autres, ces injonctions : « nique ta race, shoote dans la tête » ! Les policiers sont hospitalisés. Leur hiérarchie a exprimé son soutien – quel baume pour eux ! – et les agresseurs, dont l’un a déjà été interpellé, sont recherchés (BFM).
Ces deux épisodes sont caractéristiques d’une France dévoyée. La sécurité et le civisme sont au rancart, relégués, abandonnés. Il est impossible de demeurer indifférent face à ces scènes de la vie que j’ose qualifier d’ordinaire.
Sans doute, magistrat, ai-je trop plaidé en faveur de l’Etat de droit quand la société le permettait encore. Aujourd’hui, le monde le rend vain, presque ridicule. C’est une abstraction sur des réalités épouvantables. Le débat ne peut se contenter de se situer au niveau de la lutte contre le terrorisme puisqu’en amont, la France n’est même pas capable d’assurer la sécurité ordinaire de ses citoyens et de ceux qui sont chargés d’y veiller, de faire respecter ses lois partout et tout le temps.
Qu’on me pardonne mais je devine par avance ce qu’on va me répliquer et qui ne doit plus avoir cours. Non, la société n’est pas coupable, non, la jeunesse n’est pas une catégorie d’âge qu’on doit mépriser à force de complaisance aveugle, non, les cités ne doivent pas être traitées à part, non, cela ne change rien qu’ils soient Français ou étrangers, en situation régulière ou illégale, non, Mediapart n’aura pas raison en affirmant que la police était coupable et les jeunes de Leurion des révoltés, non, il n’y a pas une fatalité de l’air du temps qui rendrait inefficace toute action, non, l’autorité de l’Etat n’est pas impossible à instaurer ou à restaurer, non, la France ne devrait pas être impuissante face à sa part dévoyée, non, l’humanisme n’est pas forcément une bénédiction octroyée à ceux qui le foulent aux pieds.
Ce qui a suscité mon exaspération est d’une part la honte que chacun de nous doit éprouver face à la lenteur faiblarde et vaudevillesque ayant tant bien que mal mis fin à la free party et d’autre part la certitude, si on demeure dans nos chemins usuels, d’un hiatus déprimant, infiniment long, mollement répressif (dans le meilleur des cas) entre ces réalités insupportables et leur traitement judiciaire.
Mes mauvaises pensées se rapportent surtout à ce dernier point. Monte en moi une aspiration à l’ordre, une volonté de gestion expéditive, un désir de manu militari qui, pour Lieuron par exemple, n’auraient même pas nécessité cette multitude bureaucratique d’amendes mais l’expulsion immédiate de tous ces transgresseurs irresponsables et contents d’eux. J’entends bien que d’une certaine manière la France devrait s’inventer moins précautionneuse, plus ferme, plus assurée de son bon droit et de ses devoirs, plus réactive face à ce qui la trouble ou qu’elle attend (les vaccins), moins soucieuse des formes et des garanties qui au fond donnent bonne conscience à son impuissance.
Il est insupportable que les délinquants gagnent à tout coup. Parce que nos réponses sont trop douces et limitées pour des malfaisances ne s’assignant aucune limite.
Quand on aura appréhendé, si on y parvient, la plupart (tous, ce serait inconcevable !) des voyous d’Aulnay-sous-Bois, il y aura les dénégations, la mauvaise foi, les dissimulations à cause des difficultés de la preuve individuelle (au lieu de revenir au bon sens d’un collectif solidairement fautif), la lenteur des investigations, la phase judiciaire, le temps qui passera, un ou deux mis en cause, en définitive et au mieux, renvoyés devant le tribunal correctionnel, de faibles sanctions parce que l’effervescence indignée d’Aulnay en date du 3 janvier sera devenue une tiède et molle dénonciation, presque un oubli.
Alors que ces délinquants, dans tous les cas, méritent autant d’énergie pour leur appréhension qu’on en met dans des affaires médiatiquement et politiquement signalées, un traitement urgent, non bureaucratique, des évidences de leur implication, un jugement à la hauteur de la gravité intrinsèque de ce qu’ils auront perpétré en bande et une exécution de leur peine jusqu’au terme avec moins de pleurs sur la prison que d’obsession de sauvegarder, grâce à elle, policiers, citoyens, honnêtes gens.
Rien n’est encore perdu. On peut toujours arracher l’humanisme des mains de ceux qu’il protège injustement, abusivement, pour en faire don à une démocratie métamorphosée qui n’aura plus peur de sa force puisqu’elle la saura légitime.
Monsieur Bilger, peut-on vous suggérer d’offrir un entretien à Monsieur Alain Bauer ? Celui-ci a accepté de faire face à Monsieur Zemmour. Il aurait, lui aussi, refusé ? Alain Bauer est un expert de très haute technicité analytique et aussi organisationnelle en matière de Force publique : votre prédilection vous mène tout droit à lui !
Suggestion alternative ou supplémentaire : Son Excellence l’Ambassadeur d’Israël en France lequel pourrait préciser les méthodes de son pays, si pertinentes que bien des Etats pétroliers du Golfe, puis plus récemment le Royaume du Maroc, ont renoué des liens spectaculaires avec l’Etat hébreu.
Merci pour votre humanisme.
J’aimerais qu’on ne mette pas tout sur le dos des free-party, parce que les boîtes ne font guère mieux si elles s’améliorent :
https://www.oprotect.com/blog/les-videurs-de-boites-de-nuit-bourreaux-ou-victimes/#:~:text=Les%20bo%C3%AEtes%20de%20nuits%20ou,drogu%C3%A9s%2C%20ou%20bien%20des%20vigiles.
Bref, est-il impossible de demander aux patrons de boîte de ne pas trop lésiner sur la sécurité ?
Et aux chefs des libres tribus de la nuit d’être plus responsables, noblesse oblige ?
Ce n’est pas parce qu’on ne demande pas d’autorisation qu’il faut s’autoriser en plein covid ou, de manière plus générale, saccager les endroits où on va. Danser sur une plage déserte, des ruines abandonnées, ne me semble pas nuire aux riverains, piétiner les cultures ou jouer avec le feu met des personnes et non consentantes en danger sans parler de destructions environnementales, ce qui est inacceptable.
Liberté de l’entrepreneur et liberté du libertaire créent des obligations morales.
« Bref, un scandale de laxisme et d’impuissance. »
De l’impuissance peut-être, mais du laxisme sûrement pas.
Que se serait-il passé si les FDO avaient utilisé la force comme ce fut le cas dans une rave party qui s’était tenue à Nantes dans la nuit du 21 au 22 juin 2018 et qui s’était soldée par la mort de Steve Maia Caniço, jeune éducateur de 24 ans noyé dans la Loire ?
Nombre d’associations plus ou moins humanitaires et une certaine presse, toujours la même, avaient accusé les FDO de violences inadmissibles.
Que faire face à 2 500 teufeurs avinés, drogués, et particulièrement violents ? Nous aurions inévitablement eu un lot de blessés graves voire de morts.
Les FDO dans cette affaire se sont comportées avec un grand professionnalisme. La plupart des teufeurs ont été identifiés, pénalisés et les organisateurs ont été mis en garde à vue.
Il incombe maintenant à la Justice de faire son travail et de prendre les sanctions qui s’imposent.
Il appartient également aux services sanitaires d’isoler les jeunes crétins qui ont participé à cette free party afin de les empêcher de propager le virus à leurs proches et amis.
La solution pour éviter ce genre de regroupement festif repose d’abord et surtout sur le renseignement. Il faut pouvoir anticiper ce genre de rave party avant qu’elles n’aient lieu. Pour cela il faut une vigilance accrue des réseaux sociaux où s’organisent ces réunions festives interdites.
Bonjour Philippe,
Ce pays manque un peu de simplicité.
J’entends, c’est déjà fait sur certaines chaînes de médias, des rapprochements entre cette affaire d’Aulnay et le cas de M. Zekler. Aucun rapport.
Dans un cas on a des policiers qui commettent une bavure.
Dans celui-ci on a des voyous qui agressent des policiers.
Dans le premier cas, les policiers doivent être sanctionnés, j’ai l’impression que c’est mal parti.
Dans celui d’Aulnay je ne comprends pas que l’on n’autorise pas les policiers à sortir leurs armes et tirer.
C’est tellement simple.
Je précise pour ceux qui sont tentés de dire : « dans le cas de M. Zekler on n’a pas tout vu », qu’on pourra leur dire la même chose dans l’affaire d’Aulnay : « on n’a pas tout vu » ; il faut arrêter les stupidités partisanes de temps en temps.
Ça me rappelle ces deux motards qui avaient été pris à partie par des manifestants en haut des Champs et l’un d’entre eux qui avait sorti son arme… il avait mille fois raison. Il aurait tiré que ça ne m’aurait pas arraché une larme.
Cette difficulté de regarder les cas indépendamment les uns des autres, de manière simple et honnête, me stupéfie toujours.
Vous savez, dans une discussion de badinage, vous dites du mal de la gauche, le gauchiste vous dira : oui mais la droite… vous dites du mal de la droite, le droitiste vous dira, oui mais la gauche.
Cette incapacité à regarder les événements de façon « honnête », simple, sans tergiverser et s’abriter derrière des discours ampoulés et « victimaires », des justifications, me surprendra toujours.
En l’espèce, les deux motards auraient sorti leurs armes et défourailler que ça ne m’aurait pas choqué du tout.
La violence est un engrenage et celui qui a tort est celui qui met le doigt dedans.
La proportionnalité ne doit plus être la norme systématique dans le traitement des réponses données à la violence.
Agresser génère de la peur. Quand on a peur, la réaction ne peut être proportionnelle.
Soit on est un lapin pris dans les phares d’une voiture …
Soit on est Jackie Chan et on a les moyens de faire trois sauts périlleux au-dessus de son adversaire, de lui coller un mawashi dans les gencives, un ura-mawashi à son collègue qui le seconde et terminer par deux clés de poignet en entravant les individus avec les collants d’une belle brune qui passait par là, ça c’est dans les films ou c’est moi dans mes moins bons jours 😊 dans les meilleurs je termine avec la brune dans les bras dans des positions que la décence m’empêche de décrire ici.
Soit… on répond de façon excessive, quand on n’est pas tétanisé, parce que le combat réel c’est la peur, la capacité de la surmonter et d’aller au charbon, liée au fantasme de mort, donc de la nécessité consciente ou inconsciente d’en terminer avec un agresseur, définitivement, pour ne pas prendre de risques.
La première et la dernière situation sont les plus réalistes dans la vie de tous les jours, la dernière n’étant donnée possible qu’à une infime poignée de citoyens, aucun reproche à ceux qui ne le peuvent pas. A ceux-là, et d’ailleurs même à ceux qui le peuvent, le premier réflexe est d’éviter la confrontation, de courir si c’est possible, bref, de ne pas mettre le doigt dedans. Sauf que, sauf que, si ce n’est pas possible, qu’il faut y aller, il y aura toujours un juge grassouillet et replet pour infliger une amende à celui qui aura fracturé le tarbouif d’agresseurs de vieille dame, donnant de la morale et de la proportionnalité là où dans cette situation il se serait pissé dessus.
En l’espèce, qu’aurait-on dit si les policiers avaient sorti leurs armes et tiré. Alors que ça aurait été, j’ai la faiblesse de le penser, pleinement légitime.
Je suis pour ma part suffisamment sévère, et à juste titre à mon sens, avec les policiers, pour, quand ils sont dans l’exercice honnête de leur fonction, n’avoir aucun état d’âme à les soutenir et à réclamer pour eux la possibilité de mieux se protéger.
Cette position, simple, « honnête », n’est acceptée ni par les uns ni par les autres.
Le policier estime qu’il a tous les droits, le voyou tous les non-droits et les citoyens, souvent en fonction de leurs accointances politiques vont se mettre abruptement, même les politiques, d’un côté ou de l’autre de la barrière.
Alors que les policiers n’ont pas tous les droits et les voyous n’ont aucuns non-droits. Il suffit juste de se rejoindre sur une constatation aussi simpliste que celle-là et de se montrer sans ambiguïté sur le sujet.
L’air du temps est, encore et toujours, à la rébellion.
« Tout le monde » se veut anti-système.
Macron lui-même se présente en promoteur d’un nouveau monde.
Ce ne sont là pourtant que vaines balivernes.
Pour vivre en paix rien ne vaut la loi et l’ordre.
Oui mais voilà, évoquer la loi et l’ordre est encore une forme de rébellion contre un système qui les bafoue.
Impossible de se rebeller contre l’esprit de rébellion sans succomber soi-même à l’esprit de rébellion…
Véritable aporie.
Sur quoi prendre appui, sur quel point d’appui d’extérieur, transcendant, pour nous extraire de ce cercle vicieux ?
Je n’en vois qu’un, les principes judéo-chrétiens.
Mais, comme le religieux est a priori systématiquement banni, je nous vois bien mal partis.
Voici ce que je trouve dans le Figaro ce matin :
« Le premier déplacement de l’année d’Emmanuel Macron sera consacré à la réforme de la pension alimentaire. La «concrétisation d’un engagement du chef de l’État annoncé à l’issue du grand débat national», souligne l’Élysée. Loin des polémiques sur la crise sanitaire, le chef de l’État rencontrera plusieurs familles bénéficiaires de ce nouveau «service public» des pensions alimentaires à la Caisse d’allocations familiales (CAF) de Tours. »
Pendant:
Que l’insécurité gouverne la rue,
Que l’incompétence logistique règne sur les services sanitaires de l’État,
Que l’économie est sous respiration artificielle,
Que le culturel est en apnée prolongée en attendant l’asphyxie,
Le Président (hélas) s’occupe des pensions alimentaires.
Je veux bien que le problème soit important pour les personnes concernées, mais franchement est-ce le rôle d’un Président de s’occuper de ce microproblème au regard de tout ce qui se passe ?
C’est dans le délitement du quotidien, sécurité, santé, relations entre les personnes, entre les acteurs économiques, grands et petits, que se mesure la santé d’un pays.
Et nous sommes gravement atteints.
Il n’y a plus de pilote dans l’avion.
Il n’y a qu’une bande son, qui régulièrement vient nous dire que tout va bien, ou que tout ira bien, Elle prend le soin de nommer les petits, les sans-grade qui assurent le fonctionnement a minima de la maison France.
Il y aurait du grotesque dans ces citations si a contrario, elles ne démontraient l’évanescence d’un pouvoir de plus en plus fictif, dans la moindre des actions vitales du pays.
À ce niveau de nullité, ce n’est plus de l’incompétence, c’est la négation même de la fonction.
À l’évidence EM a raté une grande carrière de directeur de la CAF. Faisons en sorte de lui permettre rapidement de remplir cette brillante fonction pour laquelle il semble fait: la gestion des pensions alimentaires « quoi qu’il en coûte » !
Merci mille fois, Monsieur P. Bilger, pour ce billet on ne peut plus juste et lucide.
Combien de Français et quelques rares personnalités tirent sans cesse la sonnette d’alarme, en vain. On les renvoie systématiquement, sans argument, dans la catégorie « fachosphère » (tellement facile). Quid alors de la « gauchosphère », de « l’islamosphère ?
Vous avez raison de vous prémunir des futurs commentaires des tristes sires tels que E. Plenel, L. Joffrin, le gueulard D. Cohn-Bendit, L. Ferry (filousofe notoire) et O. Duhamel etc. (liste non exhaustive).
Au fait, ce même Olivier Duhamel, incarnation de cette gôche moralisatrice, jamais avare de sermons anti-français.
Villeurbanne : Pour les journalistes de gauche Olivier Duhamel et Serge July, le meurtre de Timothy par un islamiste afghan est un « non-événement »
https://www.europe-israel.org/2019/09/villeurbanne-pour-les-journalistes-de-gauche-olivier-duhamel-et-serge-july-le-meurtre-de-timothy-par-un-islamiste-afghan-est-un-non-evenement-video/
Nous avons tous oublié Timothy ?! Nous avons tous oublié la FRANCE.
J’espère qu’à présent, nous aurons encore la joie de vous lire dans des billets qui ne parlent que du seul sujet qui importe : notre pays, la France.
Mais, car il s’agit d’être pragmatique, pour qui voterez-vous à nouveau en 2022 ? Pour E. Macron, digne successeur (en pire, presque une caricature) de cette engeance politique qui nous manipule et nous méprise depuis tant d’années ?
On commence heureusement à pointer du doigt l’institution la plus responsable de ce pitoyable état dans lequel nous sommes, bien enfoncés : les services de justice et particulièrement les juges.
Quelle que soit la Cour (Conseil d’Etat, Conseil constitutionnel), l’action de l’État est très souvent contrecarrée par des décisions qui ne sont nullement dictées par le droit mais par les opinions de juges irresponsables se croyant en droit d’avoir – sans aucun contrôle ni contre-pouvoir – une opinion et même une autorité sur n’importe quel sujet.
Pour d’autres, il est moins dangereux (et beaucoup plus amusant) de passer son temps à poursuivre des Fillon et des Sarkozy que des malfrats, des dealers et des voyous : car il n’y a pas à craindre de représailles des Fillon et des Sarkozy et de leurs compagnons ; c’est de tout repos, et c’est amusant de s’occuper de cette façon. Par contre, on voit bien qu’à chaque interpellation, les interpellés savent ameuter des bandes organisées très dangereuses, parfois mortelles.
Il faudrait donc être très courageux pour condamner les voyous et les malfrats comme ils le méritent.
Ou bien, il faudrait, pour protéger les juges et leur permettre de prononcer les peines méritées, « inventer » des procédures analogues à ce qui a été mis en place pour protéger les témoins.
« Bref, un scandale de laxisme et d’impuissance….Rien n’est encore perdu » (PB)
Oui, à condition que, pour mettre fin au désordre justifié et pérennisé par 40 ans de socialisme dévoyé alternativement par la droite et la gauche, une femme ou un homme politique donne enfin des ordres (pas du blabla et autres causeries devant l’étrange lucarne) et s’assure, sans faiblesse, de leur exécution par tous ceux qui sont chargés de leur mise en œuvre. Bien sûr « ça va gue*ler fort » car tout l’éventail des bénéficiaires de cette situation lamentable ont à perdre. Alors qui sera, à cet effet, la femme ou l’homme providentiel : extrême droite ou gauche, peut-être un outsider musulman ?
Par ailleurs, je trouve un grand intérêt à lire vos billets. Je vous présente, ainsi qu’à votre épouse, mes meilleurs vœux, sans oublier vos commentateurs.
« …il est insupportable que les délinquants gagnent à tout coup. Parce que nos réponses sont trop douces et limitées pour des malfaisances ne s’assignant aucune limite. » (PB)
C’est en effet ce que ressentent les citoyens parcourant la presse quotidienne régionale, la seule qui rende compte des faits divers. Une presse qui parfois excuse d’emblée les atteintes aux biens commises par des « jeunes » en soulignant le manque d’entretien des cités, l’éloignement des transports, le chômage et bien d’autres. Le lecteur sait, lui, faire la part des choses lorsqu’il peut constater les améliorations singulières apportées à l’urbanisme et à l’architecture depuis les années 1970. L’exemple de Bordeaux est frappant qui voit s’opposer des bandes rivales dégainant armes à feu, couteaux et machettes dans des environnements soignés (il s’agit des quartiers nord: les Aubiers, Grand Parc, mais aussi du centre-ville comme Saint-Michel).
La réponse policière est complexe en raison de l’omerta régnant au sein des familles et les sanctions pénales ne sont pas à la hauteur dans nombre de cas. Le sentiment d’impunité prévaut donc de plus en plus partout en France, la crainte de la police n’étant plus qu’un lointain souvenir !
D’autant que certains maires entretiennent une complaisance démesurée à l’égard de cette délinquance ou de cette criminalité (Lyon, Guillotière par exemple) en soutenant parfois que l’urgence c’est le « dérèglement climatique » et non la répression qui pourrait s’abattre sur ces pauvres êtres !
Bref, à longueur d’articles de la PQR ou de blogs comme celui-ci s’égrène une terrible litanie signant l’incapacité des pouvoirs publics à juguler le crime.
Les prélèvements d’impôts sont chez nous les plus élevés d’Europe avec le Danemark (46,2 contre 46 % du PIB). Mais les Danois voient avec plaisir que leur argent est bien employé alors que nous, pauvres Français pleurons toutes les larmes du monde devant la gabegie de l’Etat incapable de mettre en oeuvre le « régalien ».
Une dernière remarque, cher Philippe Bilger: « Free party » que vous utilisez doit laisser la place à « Fête techno » !
http://www.culture.fr/franceterme/result?francetermeSearchTerme=free+party&francetermeSearchDomaine=0&francetermeSearchSubmit=rechercher&action=search
Petite annonce :
France dévoyée cherche Adolphe Thiers musclé.
Excellent salaire, nombreux avantages sociaux, ravissante résidence meublée au 55 de la rue du Faubourg-Saint-Honoré, dans le 8ᵉ arrondissement de Paris, limousine et chauffeur de service, tous frais payés y compris personnel de maison.
Communiquer CV aux citoyens français avant octobre 2021.
À la décharge d’une France dévoyée et même sinistrée, il convient de rappeler ce chapelet de chefs d’Etat successifs, qui tous, ont œuvré à ce dévoiement qu’il n’est plus raisonnable de nier. Avec en apothéose, l’aliéné malfaisant actuel, dont l’intensité répressive, fluctue selon qu’elle concerne la dénonciation du mal-être social, les repas familiaux de fin d’année ou… les méga-manifestations imbéciles et gratuites, d’agitateurs-provocateurs irresponsables ; les seconds bénéficiant de mansuétude et de laxisme, visiblement non concédés aux premiers.
Présidents successifs, tous rageusement convaincus, depuis de Gaulle, qu’il fallait absolument faire « barrage » à une extrême droite naissante – celle du Père Le Pen faut-il le préciser ? – diabolisée par tous ces gugusses, alors qu’ils n’ont eu de cesse d’ouvrir grand, les vannes du laxisme, de la culture du prétexte, du « droitdel’hommisme outrancier » et de la chienlit qui en résulte très ostensiblement désormais. Tout en continuant de se prévaloir de l’état de droit. Mais celui de la canaille, uniquement ! Avec pour complicité qu’il ne faut pas omettre de dénoncer, celle d’un peuple majoritairement bovidé, qui réagit depuis cinquante ans, de la même manière, aux mêmes incantations électoralistes. Les fossoyeurs du pays ont encore de beaux jours à sévir.
Un cheptel, qui commence seulement et très lentement à mesurer, à l’aune d’une « crise sanitaire » qui interroge, tout en opprimant, dans quel guêpier cette belle démocratie, ce merveilleux état de droit ainsi qu’un mimétisme politico-idéologique savamment entretenu, les a fourvoyés.
Pourtant, les exemples de salutaire résistance aboutie, ne manquent pas. Pensez aux trafics de drogue, que l’Etat ne peut expurger. Aux « zadistes » dont la persévérante détermination a épargné à la France, un inutile aéroport de plus. Et enfin, ces damnés « teufeurs » qui dament si souvent le pion à un Etat qu’on nous assure de… droit…
Néanmoins que l’oligarchie crapuleuse se rassure ! Les poisons vaccinaux, acquis à grands frais, sur fond d’incertitudes scientifiques, autant que de risques pour les jobastres candidats-receveurs, seront épuisés, bien avant un réel sursaut populaire. Vive la France !
J’aime votre indignation sélective: vous auriez pu rajouter à la liste des auteurs des méfaits de la fin de l’année le forcené survivaliste (vraisemblablement d’extrême droite, car c’est eux que ce mouvement attire principalement) qui a tué trois gendarmes la veille de Noël. Depuis quand n’avait-on pas tué de représentants de la force de l’ordre en tel nombre ?
Ou les imbéciles qui ont orné le cimetière de Fontainebleau de 107 croix gammées…
Voilà un coup de gueule bienvenu ! D’autant plus qu’il émane d’une personnalité du monde judiciaire qui a toujours prôné la modération et l’humanisme, tout en sachant se montrer ferme face aux pires criminels et lucide quant à la nuisance des trop nombreux magistrats qui placent leur idéologie avant leur devoir (cf le billet de Philippe du 13 avril 2013 « Les Cons du Mur »).
Mais ce coup de gueule, qui dit son ras-le-bol des coups de menton du pouvoir, ne risque-t-il pas d’être un coup d’épée dans l’eau tant il paraît difficile que les « ministres en charge » – je hais cette formule qui laisse supposer qu’ils accomplissent leur mission sans aucun répit – trouvent l’énergie nécessaire au coup de rein qui permettrait, dans un premier temps, de juguler, puis d’éradiquer les défis lancés à nos institutions par des individus plus souvent conscients et fiers de leurs délits que simplement irresponsables.
Si, à Aulnay, l’agression contre deux motards de la police n’est tristement qu’une de plus, qui a entraîné la même réaction lénifiante des autorités et la même « recherche sans relâche » des auteurs que les précédentes, à Lieuron, force est de constater une démission en rase campagne des responsables du maintien de l’ordre. Non seulement en matière de répression du désordre, mais aussi sur le plan de la prévention.
A qui fera-t-on croire que la préparation d’un rassemblement de cette envergure, qui exige une importante logistique, peut passer inaperçue ? A qui fera-t-on croire que les représentants de l’Etat n’avaient pas eu vent de ce qui se tramait ? Là où il aurait fallu des ordres immédiats, l’Administration – le « A » de majesté est indispensable – a mis en route la machine à paperasse… Laquelle a fini par triompher : un organisateur supposé a été mis en examen… Mais les 2 500 fêtards inconscients se sont égayés et le matériel a été évacué à la barbe des maigres forces de l’ordre réunies à la hâte… après 36 heures d’indécision.
A son arrivée à l’Elysée, en recadrant publiquement le chef d’état-major des armées qui avait osé critiquer la baisse du budget de la Défense, Jupiter avait donné l’impression qu’il allait se montrer ferme au moindre manquement. Ce n’était qu’une crise passagère d’autoritarisme… Aujourd’hui, il détourne la tête… ou exprime sa « colère » dans une feuille dominicale sans pour autant prendre la moindre sanction.
Aucune tête n’est tombée et ne tombera ni en Ille-et-Vilaine, ni à Paris. Aucune tête ne tombera non plus parmi les responsables de la pantomime des vaccinations. Un petit orage, une ondée… et Véran reprend son bonhomme de chemin… Un préfet déjà contesté qui appelle Nietzsche à la rescousse de ses vœux n’est même pas réprimandé… Que risque aujourd’hui un ministre, un haut fonctionnaire qui ne fait pas son boulot ?… Hormis un coup de gueule de notre hôte.
La lourdeur, la pesanteur, la couardise de l’Administration sautent aux yeux dans des situations comme celle de Lieuron. Mais il en est d’autres, moins visibles, moins médiatisées, qui, tout autant, ont de graves conséquences sur ceux qui sont concernés. Au moment même où la pandémie devrait conduire à les prendre en charge encore plus qu’à l’accoutumée, les personnes âgées isolées sont victimes aujourd’hui de guerres intestines au sein du ministère délégué à l’Autonomie.
On y joue au chamboule-tout… Un collectif associatif, piloté par la vice-présidente de la Croix-Rouge française, qui gérait des « équipes citoyennes » de bénévoles au service de cette population fragile, a été privée de subvention et remplacée illico par un organisme public, future 5e branche de la Sécu, qui, pour assurer cette mission, a créé… deux emplois… La ministre court les médias pour annoncer la création en février d’un « comité stratégique » à la suite de quatre rapports et d’une note d’un député… et la bataille fait rage pour savoir si les politiques anti-isolement doivent être confiées aux départements ou aux communes. Quand tout cela sera au point, le Parlement sera saisi… en urgence probablement…
Quant aux personnes âgées isolées, elles sont priées d’attendre le résultat des courses dans le silence habituel qui est le leur…
Avec, entre autres, ces injonctions : « nique ta race, shoote dans la tête » !
Bien entendu ce genre de discours, qui aurait jeté les bien-pensants dans la rue s’il avait été tenu par quelqu’un qui aurait pu être arbitrairement catalogué à « l’extrême droite », donc supposé nécessairement « raciste » selon les critères à la mode, ne sera probablement même pas relevé par ce qui nous tient lieu de justice, comme d’habitude…
Pourtant, comment ne pas reconnaître qu’il s’agit manifestement d’un appel à la haine raciale, aggravé pour avoir été accompagné de voies de fait ?
Evacuons le problème de ces racailles qui ont agressé les deux policiers, aux USA grand pays démocratique, les mêmes auraient tiré à vue sans se poser de question : « il faut en tuer un pour faire peur aux autres ! ».
En Espagne même aujourd’hui, ces images n’auraient pas été supportées.
Maintenant déplaçons le problème sur le terrain de la vaccination, nos élites énarques ignares ne savent sans doute pas appliquer la loi de Pareto, un député français va se déplacer à Fribourg pour se rendre compte de cette loi.
Fribourg dont le potentiel de vaccination est de 2 000 citoyens par jour, 440 centres ouverts ce jour.
Si on veut atteindre l’immunité collective en France avant les vacances, il faut vacciner 36 000 000 de personnes d’ici 6 mois. Soit 200 000 par jour (je passe sur les virgules).
Fribourg c’est plus de 100 médecins et soignants et 6 000 m2 de surface du centre, pour 2 000 vaccinations par jour et la loi de Pareto bien digérée et donc des répétitions effectuées depuis le mois de novembre.
Nous avons eu Mauricette, une estafette à Nice et 550 vaccinations au bout.
Il est temps de faire le ménage, pour la justice c’est sans doute très compliqué, pour les centres de vaccination j’appliquerais le principe de Mongénéral, « l’intendance suivra ! ».
880 salariés rien que pour l’ARS du Grand Est, la risée de tous les pays qui connaissent cette loi… Je relève les copies sachant qu’en gros notre pays possède 100 départements.
@ Achille 05 janvier 2021 à 08:03
Même Sibeth n’aurait pas osé une telle explication de ce fiasco…
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@ Denis Monod-Broca 05 janvier 2021 à 08:29
« …évoquer la loi et l’ordre est encore une forme de rébellion contre un système qui les bafoue. »
Où va-t-on avec ce genre de raisonnement ?! La rébellion est un acte de désobéissance à la loi. Les partisans de la loi et de l’ordre ne se rebellent pas contre la rébellion, ils la combattent, en utilisant, si nécessaire, la force légitime de l’Etat. Les rebelles, eux, emploient la violence, par essence illégitime.
Il n’y a là ni cercle vicieux, ni aporie.
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@ Jérôme 05 janvier 2021 à 08:07
« …les deux motards auraient sorti leurs armes et défourailler que ça ne m’aurait pas choqué du tout. »
Mon premier réflexe est de partager votre point de vue, mais la raison vient ensuite à la rescousse pour calmer le cœur. Utiliser la force légitime doit nécessairement respecter des règles, dont celle de la proportionnalité de la riposte. Ce qui ne veut pas dire que les dispositions actuelles concernant celle-ci ne doivent pas être modifiées au vu de la gravité et de la fréquence des agressions contre les forces de l’ordre.
Peut-être faut-il aussi se préoccuper de former les policiers à ce type de situations pour qu’ils acquièrent les réflexes leur permettant de combattre la peur qu’elles provoquent. La peur… ou plutôt les peurs : celle de l’agression bien sûr, mais aussi celles de la bavure et d’une justice qui, trop souvent, leur accorde moins de mansuétude qu’à leurs agresseurs. Dix ans pour obtenir un acquittement, c’est ce qu’a vécu, en région parisienne, un jeune flic qui avait abattu un voyou qui avait assassiné sa collègue et était revenu sur les lieux pour « achever le travail »…
France dévoyée, classe politique dévoyée. Ceci explique peut-être cela ?
L’enfance
Très peu de choses sont dévoilées pendant très longtemps « Moi qui ne me souviens jamais d’un passé qui m’importune… », puis le rideau se déchire brutalement dans ses mémoires posthumes :
« Les enfants se taisent parce qu’on refuse de les croire. Parce qu’on les soupçonne d’affabuler. Parce qu’ils ont honte et qu’ils se sentent coupables.
Parce qu’ils ont peur […]
De ces humiliations infligées à l’enfance, de ces hautes turbulences, de ces descentes au fond du fond, j’ai toujours ressurgi. Sûr il m’a fallu un sacré goût de vivre, une sacrée envie d’être heureuse, une sacrée volonté d’atteindre le plaisir dans les bras d’un homme, pour me sentir un jour purifiée de tout, longtemps après… » La chanteuse Barbara
@ Jérôme, 05 janvier 2021 à 08:07
Pas toujours d’accord avec vous, mais là, je soutiens votre hymne à la simplicité !
On se fait beaucoup trop de nœuds au cerveau. Nos malheureuses FDO sont tétanisées par le « qu’en dira-t-on » d’une certaine « intelligentsia » et par la peur du dérapage ou de la bavure. Car défourailler sur les crevures d’Aulnay eut été considéré – par la même « intelligentsia » – comme une bavure, tout comme la dispersion des TDC* de Lieuron à coup de lacrymos.
*Trous du cxx
« Ce qui a suscité mon exaspération est d’une part la honte que chacun de nous doit éprouver face à la lenteur faiblarde et vaudevillesque… » (PB)
Parlez-vous de la campagne de vaccination, cher Philippe ?
Les bras cassées qui ont loupé les masques, qui ont loupé les tests, n’avaient aucune raison de réussir la campagne de vaccination ! Ce sont les mêmes. Alors, qu’attend-on pour les virer ?
Selon Véran, ça ira mieux demain. Cela me rappelle l’Espagne des années 60-70 : Manana…
Manu, un chef, c’est fait pour cheffer !
@ Claude Luçon 05 janvier 11:17
Communiquer CV :
– « Olivier Duhamel, né en 1950, agrégé de droit public, professeur émérite des universités à Sciences Po, spécialiste du droit constitutionnel, député européen socialiste entre 1997 et 2004. Intervenant dans les médias, en particulier comme éditorialiste sur Europe 1 et LCI. Editeur au Seuil et chez Dalloz. Frère de Stéphane Duhamel, ancien PDG de RTL et de Gilles Duhamel, inspecteur général des affaires sociales 🙁
DSK, notre ex éventuellement président socialiste, fait pâle figure avec son affaire de « troussage de domestique » (J.F Kahn) face à ce professeur émérite des universités à Sciences Po et sa députation européenne…
Quand Sanofi trouvera-t-il un vaccin contre ces malades ?
En effet. Rien n’est perdu. Il suffit de remédier aux causes : un manque de lucidité dans le diagnostic, et surtout un manque de courage dans la décision.
Nos responsables ne sont pas si mauvais que cela dans le diagnostic. Dans leur for intérieur, et souvent en public, ils identifient correctement les problèmes. Il suffit de constater les nombreux rapports du Sénat ou de la Cour des comptes qui dénoncent l’étatisme excessif de nos institutions.
Concernant la délinquance, l’immigration et l’islamisation, la plupart des politiciens savent parfaitement à quoi s’en tenir. Même s’ils gardent leurs informations pour eux.
C’est le courage de prendre les bonnes décisions qui fait défaut. Et même si elles étaient prises, il n’y aurait pas de solution immédiate. Le désir de manu militari n’est qu’une illusion lepéniste.
A propos de cette rave party, il me semble qu’on ne pouvait pas faire mieux. Les explications officielles sont convaincantes. Il n’y avait pas suffisamment de gendarmes disponibles pour empêcher la fête de se tenir, parce que de nombreux autres emplacements avaient été suspectés, et qu’il avait fallu positionner des forces ailleurs.
A propos de l’agression d’Aulnay-sous-Bois, les remèdes sont connus : construction de nouvelles prisons, aggravation des peines, droit effectif à la légitime défense et fin de l’immigration de masse.
Il en va de même pour les rave parties illégales, qui n’existent qu’en raison d’un laxisme prolongé vis-à-vis de telles infractions.
Mais, comme vous le suggérez, un autre monde est possible. J’en veux pour preuve un minuscule exemple concernant un autre domaine et un autre pays, la Grèce. Pas particulièrement réputé comme modèle de gouvernance.
Le ministre de la Santé vient d’y exiger la démission d’un directeur d’hôpital. Motif ? Il avait diffusé, à l’intention de son personnel, un formulaire de consentement à la vaccination anti-Covid qui mentionnait d’éventuels risques mortels non encore connus.
Lucidité du diagnostic, justesse de la décision et rapidité d’exécution. Que l’on compare cet épisode au scandaleux laxisme qui a permis aux professeurs Didier Raoult et Christian Perronne de répandre des fausses nouvelles dix fois plus nocives, pendant près d’un an. Le second a fini par être renvoyé. Le premier attend encore son sort — et il ne devra une éventuelle sanction qu’aux plaintes de ses confrères.
J’attends toujours le communiqué du ministère de la Santé révoquant Didier Raoult au motif de ses innombrables infractions à l’éthique médicale, scientifique et administrative, qui ont nui à la lutte contre le Covid-19 à travers le monde entier.
Les Grecs sont pourtant au moins aussi indisciplinés et querelleurs que les Français, tandis que leur classe politique et leur administration ont longtemps été un modèle d’étatisme, de clientélisme et de corruption.
Mais le gouvernement libéral-conservateur actuellement au pouvoir semble rompre avec cette tradition. A noter que l’extrême droite locale, à côté de laquelle la nôtre fait figure de centrisme mou, a été reléguée aux oubliettes.
Dans l’affaire, le plus désolant est que PB pourra écrire un autre billet d’une teneur identique dans 6 mois, dans 1 an, etc.
On voit où conduit le manque de volonté, l’absence de courage. Lorsque les paroles, si fermes soient-elles, ne se traduisent pas dans les actes, eh bien cette parole finit par ne plus être prise au sérieux.
Pire, ce faisant, c’est envoyer un message on ne peut plus clair à toutes les minorités rebelles qui vont alors avec un malin plaisir défier d’autant plus facilement cet exécutif que l’on ne croit plus dans sa parole.
Et c’est ainsi que le pouvoir, affichant sa faiblesse coupable, se ridiculise, qu’il perd tout crédit auprès des citoyens, qu’il contribue à la perte de sa propre autorité.
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@ Achille 05/01 08:03
J’ai pour ma part beaucoup de mal à croire qu’un tel rassemblement, avec la logistique qu’il implique, les moyens mis en œuvre, l’information indispensable qu’il nécessite, les mouvements de véhicules qu’il génère, soit passé au travers des mailles des forces de l’ordre !
Ces dernières ont indiqué d’ailleurs que le site retenu faisait partie de trois sites qui avaient été ciblés.
Je pense qu’il était donc parfaitement possible, pour autant qu’il y en ait eu la volonté, d’intervenir pour empêcher la tenue de ce rassemblement avant qu’il ne soit trop tard.
Prise de conscience bien tardive cher P. Bilger.
Il n’est pas si loin le temps où vous applaudissiez la politique du gouvernement vis-à-vis du cancer de Notre-Dame-des-Landes.
Ce laxisme désastreux qui a semé ses métastases dans bien des domaines.
Mieux vaut tard que jamais certes, mais prise de conscience pour faire quoi à part de l’humanisme sulpicien à la Macron ?
Cordialement.
Quel excellent billet ! Vivement une nouvelle gouvernance avec Philippe Bilger ministre de la Justice.
@ Claude Luçon
« France dévoyée cherche Adolphe Thiers musclé. »
Je crois que vous avez trouvé votre brute épaisse en la personne de Macron. Le raidissement est clairement en marche.
Notre pays est dans un tel chaos que je me demande qui pourrait y remettre de l’ordre ou même un semblant d’ordre tant tout est abîmé. Après un laisser-aller de 40 ans et 3 ans de gestion macronienne, notre pays est devenu, familièrement parlant, une pétaudière.
Les deux faits marquants de ces derniers jours que vous décrivez M. Bilger, nous font toucher du doigt cet état de fait. Mais il ne se passe pas un jour sans que nous entendions parler d’une fusillade à Bordeaux ou d’un règlement de compte à Marseille ou ailleurs. Nos forces de l’ordre sont régulièrement prises pour cible.
Et puis il y a tout ce qui ne se voit pas. Au collège, au lycée où les professeurs sont régulièrement menacés par leurs élèves et leurs parents… et tout ce qu’on ignore des incivilités à l’hôpital, au tribunal, au commissariat ou dans la vie courante.
Le tout agrémenté par un multiculturalisme bien réel et bien installé et des nouveaux Français a qui tout est dû. Ainsi, un groupuscule a écrit sur Twitter des propos inadmissibles lors de la mort de nos deux militaires au Mali, dimanche. Une insulte à notre pays dont ils ont une demi-nationalité qui les arrange parfois et surtout financièrement. Et que dit le Président ? Et que fait le Ministre de l’Intérieur ? rien.
Et qui ne dit mot consent, selon l’adage.
Nos gouvernements ont tour à tour été trop bons par repentance, trop mous pour avoir la paix, aidés en cela par toute une gauche hors sol, indifférente, qui, après avoir épousé les thèses communistes et défendu en théorie les petites gens, s’est trouvée un autre totem, la défense de son nouveau prolétariat des banlieues.
Les Français qui essayent de garder la tête hors de l’eau dans cette période troublée par la Covid, sont verbalisés en cas de non respect du couvre-feu et des jeunes font la « teuf » par centaines et ne sont pas verbalisés. C’est l’exemple type.
Non les cités ne doivent pas être traités différemment. Une harmonisation de traitement serait déjà un bon début.
Mais il se trouvera toujours un de ces donneurs de leçons de gauche pour venir nous prendre de haut et nous rappeler nos devoirs d’ex-colonisateurs et de nantis nous faisant pleurer sur la misère des banlieues pour défendre les fauteurs de troubles.
Et dire que c’est ce genre de moralisateur qui sévit sur les ondes avec emphase, qui donne des leçons de morale et d’humanisme au monde entier, qui donne des cours avec ses points de vue laxistes sur notre société dans de prestigieuses écoles à nos futures élites, et qui se retrouve pris le doigt dans la confiture.
Ceci rajoute à la déconfiture.
À propos de France dévoyée, un de nos meilleurs chroniqueurs politiques vient de se saborder à la télévision, Alain Duhamel !
Incroyablement, il vient de déclarer que notre armée ne pouvait pas organiser la campagne de vaccination.
Il vient de nous montrer qu’il ne comprend pas les mots organisation, hiérarchie et discipline.
Il vient aussi de nous confirmer qu’à force de rester assis devant une caméra de télévision il s’est auto-dévoyé.
Il ne comprend pas la mécanique d’une organisation, qu’elle soit l’armée ou une entreprise civile de grande dimension.
Il ramène la France à nos seuls fonctionnaires.
Bien sûr que l’armée peut, et devrait, organiser cette vaccination.
E. Macron a confié la reconstruction de Notre-Dame à un général précisément parce que ce genre d’homme a l’organisation dans la peau.
II lui suffit de mettre un général en charge de la campagne, lui donner autorité sur tous les gens, fonctionnaires en tête, concernés par cette vaccination.
Si un général peut diriger des architectes et des artisans et ouvriers du génie civil, un autre peut diriger le corps médical et les infirmiers et réquisitionner les locaux nécessaires !
Quelle déception de voir Monsieur Alain Duhamel se dévoyer devant le monde audiovisuel.
Une star de l’information vient de s’éteindre !
Les policiers et gendarmes, sous l’autorité de leurs hiérarchies respectives, ont tout à fait la volonté et la capacité de faire appliquer la loi et de remettre de l’ordre dans ce pays. À condition de ne pas être sans cesse entravés, désavoués et abandonnés par un pouvoir de fantoches multipliant les ordres et contrordres et fuyant lâchement leurs responsabilités lorsque des situations, engendrées par leurs seuls laxismes, hésitations, improvisations ou abdications devant le moindre obstacle dégénèrent et deviennent vite ingérables.
Comme la nuit du Nouvel An à Lieuron où il suffisait de déployer gendarmes mobiles et CRS dès le début de la teuf, faire une nasse et nettoyer le terrain à coup de canon à eau, gaz lacrymo et matraques. Au prix de quelques bobos, mais on ne fait pas d’omelettes sans casser des oeufs. Hélas pour le moment les seuls hommelettes sont au pouvoir et s’y cramponnent…
Si bien que l’on aura beau pleurnicher et se répandre sur de prétendues violences policières, alors que seuls les policiers et gendarmes sont devenus les cibles de la racaille et de tout ce que ce malheureux pays compte de gauchistes refoulés et haineux, y compris parmi les journaleux et magistrats – payant le prix fort chaque année de cette chienlit gouvernementale, dirigée par des technocrates incapables, prétentieux, planqués et donneurs de leçons, ne sachant que multiplier les réunions « sécuritaires » style Beauvau, les incantations, les commémorations, les repentances, reniements et les projets plus imbéciles les uns que les autres censés rapprocher (soi-disant) la police des djeuns, continuant ainsi à faire illusion auprès des neuneus qui ne savent que baver sur la police et ignorent tout des vrais problèmes auxquels sont confrontées nos forces de l’ordre. S’obstiner comme certains, y compris sur ce blog, à dénoncer un prétendu manque de formation de nos forces de l’ordre, prêcher la proximité et une nouvelle culture policière comme la panacée… En voilà une idée qu’elle est bonne, être au plus près des voyous des cités afin de s’en prendre plein la figure (pour être polie !). Il faut vraiment être un abruti fini et ne rien connaître de la mentalité basique du délinquant des cités pour tenir de tels discours.
@ Robert Marchenoir
« J’attends toujours le communiqué du ministère de la Santé révoquant Didier Raoult au motif de ses innombrables infractions à l’éthique médicale, scientifique et administrative, qui ont nui à la lutte contre le Covid-19 à travers le monde entier. »
De même.
@ breizmabro
« Quand Sanofi trouvera-t-il un vaccin contre ces malades ? » [i.e. Olivier Duhamel]
Ce n’est pas un malade. C’est un criminel. En toute présomption d’innocence, bien sûr, comme il est coutume de l’incanter en France.
Vous faites la différence entre un malade et un criminel ? Un malade souffre. Un criminel commet un crime. C’est pourtant assez simple. Et on peut être à la fois malade et criminel, le cas échéant. Mais on ne devient pas malade parce qu’on est criminel, ni criminel parce qu’on est malade. Vos imprécisions sur ce point pourtant important criminalisent les malades et dédouanent des criminels. Que je ne vous y reprenne plus…
Une réflexion générale sur les processus de décision dans les sociétés modernes : en 1947, la seule ville de New York a vacciné 6,3 millions de personnes en moins d’un mois.
Le plan français de vaccination contre le Covid-19 consiste à inoculer un million de personnes en deux mois.
C’est 12 fois plus lent ! Mais cet écart n’est pas spécifique à la France, même si nous adorons prétendre que nous sommes les plus mauvais dans le monde, afin de mieux fustiger le gouvernement du moment.
L’Angleterre a vacciné près d’un million de personnes en un mois. C’est deux fois mieux que le plan français, mais c’est toujours ridiculement lent par rapport à la performance new-yorkaise d’il y a 73 ans.
Israël a vacciné 1,37 million de personnes en 17 jours, l’équivalent de 2,4 millions par mois. C’est l’une des meilleures performances dans le monde… mais c’est toujours 2,6 fois plus lent que ce qu’a fait la municipalité de New York en 1947.
Et pourtant, à l’époque, il n’y avait ni ordinateurs ni Internet, le vaccin était à base de lymphe de veau et le pays sortait de la Seconde Guerre mondiale.
La différence est que nos exigences en toute matière ont été démultipliées, et que les normes, règlements et surcouches bureaucratiques ont explosé. Dans tous les pays développés.
Cela vaut en matière de sécurité comme en d’autres domaines. Pour autant, il faut reconnaître que la lenteur administrative, chez nous, tend à se muer en immobilisme. Il n’y a pas de fatalité à ce que des fêtards irresponsables mettent en danger la vie de leurs compatriotes, ni à ce que des policiers se fassent sans cesse attirer dans des guets-apens.
Même si nous exigeons, à juste titre, un niveau de vie, de confort et de sécurité plus élevé que nos prédécesseurs de 1947.
Un mot, tout de même, sur cette agression de policiers. Selon BFM, le passager de la moto contrôlée a « proposé aux policiers d’aller chercher les papiers au domicile du conducteur, mais il est revenu avec une quinzaine d’individus ». Comment les policiers ont-ils pu se laisser tromper par un piège aussi grossier ?
Voilà qui met sérieusement en cause la formation des forces de l’ordre, ainsi que je le faisais à l’occasion de l’affaire Michel Zecler, et que l’ont confirmé plus tard des responsables dans des déclarations ahurissantes.
Ce billet exprime un coup de blues !
Mais à part la rave party de Lieuron, rien de neuf me semble-t-il. La haine et la violence gratuite peu ou pas sanctionnées. On peut y ajouter tout ce qui a trait à l’activité des dealers.
Le climat d’insécurité s’en trouve renforcé et engendre une perte de confiance résultant de l’impunité.
Quant à Lieuron, on peut se poser des questions. Les pouvoirs publics sont donc capables, du jour au lendemain, de confiner tout un pays, mais incapables de faire cesser une réunion de 2 500 personnes dans un hangar. Qu’est-ce qui a empêché Gérald Darmanin de montrer ses muscles ?
Ce que Marchenoir oublie de nous dire dans le dernier paragraphe de son post, qui se voulait une fois de plus gratuitement venimeux par ignorance, rapportant que de hauts responsables de la police auraient pointé l’insuffisance de formation de certains policiers, c’est que les quelques commissaires interrogés faisaient état uniquement du recrutement de plus en plus pléthorique d’ADS (par conséquent d’adjoints de sécurité auxiliaires de police en CDD recrutés sans diplôme et formés en quelques mois pour boucher les trous). Ce qui conduisait à faire rentrer dans la police des personnels contractuels fragiles, au niveau notoirement inférieur à celui des gardiens de la paix, titulaires eux du bac minimum, avant de pouvoir postuler pour intégrer la PN à l’issue d’un concours au taux de réussite d’environ 25 % et devant suivre ensuite une formation en école de police d’un an…
À noter que c’est sous le gouvernement Jospin que l’on a eu l’idée de recruter des ADS par milliers, venant le plus souvent de quartiers sensibles afin de soi-disant rapprocher la PN des populations émigrées où elle était appelée à intervenir dans le cadre de trafics en tout genre.
Dans le même temps, on a commencé à diminuer de façon drastique les effectifs des officiers et commissaires…
Rien à voir donc avec l’affaire Zecler où les trois fonctionnaires de police étaient tous des policiers confirmés et expérimentés, notamment un brigadier et un gardien bien notés avec respectivement 20 ans et 10 ans d’expérience.
Ne pas assimiler enfin les rares exactions commises par des policiers poussés à bout avec des violences policières, sachant que la violence émane principalement et de loin de la racaille soutenue hélas par toute une faune gauchiste, opportuniste et malveillante pour qui le flic sert en permanence d’exutoire à toutes sortes de frustrations et rancœurs.
@ breizmabro | 05 janvier 2021 à 15:52
L’annonce est pour le genre Adolphe Thiers !
Un vrai musclé sachant « neutraliser » les dévoyés !
Pas un musclé de la parole et/ou de la bagatelle !
CV de OD et DSK refusés (:
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@ F68.10 | 05 janvier 2021 à 18:03
Vous êtes un vrai tendre !
Aldophe Thiers ne se confessait pas, il assumait !
« Mais on ne devient pas malade parce qu’on est criminel, ni criminel parce qu’on est malade. »
Rédigé par : F68.10 | 05 janvier 2021 à 23:07
Ah bon ?
Alors à quoi sert l’article L122-1 du Code pénal français… remplaçant le célèbre art. 64 ?
Je parle de la dernière partie de votre phrase, bien sûr…
Quant à la première partie je connais des beaux-pères incestueux qui se rendent malades de ne plus pouvoir s’afficher dans les médias…
@ Wilfrid Druais
La pédophilie n’est pas seulement pratiquée et tue par les milieux médiatiques. Bien plus largement mais plutôt en haut de l’échelle sociale, il reste l’idée que « ce n’est pas pécher que de pécher en silence ».
Bien sûr, il faut respecter la présomption d’innocence… Mais la Justice, les médias et le reste devraient traquer et condamner les violeurs en général, et les abuseurs d’enfants en particulier.
On voit quelqu’un de milieu « ce n’est pas pécher que de pécher en silence » donner de la voix.
À l’autre extrémité de l’échelle sociale, il est aussi possible de faire oeuvre de salubrité publique :
https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/neila-chasseuse-de-pedophiles
Je voudrais préciser qu’il y a des abuseurs d’enfants dont les goûts ne sont pas spécialement portés aux fruits verts mais qui se jettent sur tout et des pédophiles qui ont intégré qu’un « homme, ça s’empêche ».
Là aussi, nous avons deux extrémités d’une pyramide… Cependant, elle n’est plus sociale mais morale.
@ Michel Deluré | 05 janvier 2021 à 17:19
« Je pense qu’il était donc parfaitement possible, pour autant qu’il y en ait eu la volonté, d’intervenir pour empêcher la tenue de ce rassemblement avant qu’il ne soit trop tard. »
Je reconnais que j’ai du mal à comprendre comment les autorités ont pu sous-évaluer l’ampleur de cette free party. Sans doute ont-elles estimé qu’elle regrouperait quelques centaines de teufeurs mais certainement pas 2 500.
Il semblerait que les organisateurs de ce genre de fêtes sauvages qui nécessite de l’argent et des moyens logistiques lourds, soient subventionnés par
la mairie de Paris . Cette même mairie qui subventionnait également les écolos qui ont squatté le restaurant « Le petit Cambodge ».
Il s’agit donc d’un acte politique assumé, fomenté par un mouvement gaucho-écolo-bobo qui caractérise l’électorat d’Anne Hidalgo…
@ Claude Luçon
« À propos de France dévoyée, un de nos meilleurs chroniqueurs politiques vient de se saborder à la télévision, Alain Duhamel ! »
Et comment ! Il a lourdement insisté pour expliquer qu’il n’avait aucune attache familiale avec l’autre Duhamel.
Des Duhamel, ce n’est pas ce qui manque dans les médias. Tous exécrables !
« À Lieuron et à Aulnay-sous-Bois dans la cité des 3 000. » (PB)
La rave party: profitant d’un pouvoir laxiste et défaillant, les loubards ont pris le dessus.
Ma question est simple: comment se fait-il que le maire, la Préfecture, le ministère de l’Intérieur, les services de renseignement, n’aient pas été capables d’empêcher la mise en place avant l’heure des équipements dans ce hangar et avant l’arrivée des teufeurs en dressant tout de suite un barrage de Police-Gendarmerie-CRS sur les routes principales menant à ce campement sauvage qui a su réunir 2 500 teufeurs sachant que ces jeunes se donnent RV via Facebook, Twitter, smartphone et bouche à l’oreille ?
Tout le monde sait que quand il y a une rave party, les teufeurs ne sont pas 5 ou 10 personnes à se réunir, mais des milliers, parmi lesquels beaucoup sont déjà alcoolisés et shootés par des drogues.
Mais c’est plus facile de chasser une mamie malade. D’un côté, deux policiers on pénalisé, il y a deux semaines environ, une dame de 70 ans d’une amende de 135 euros, majorée par le tribunal à 162 euros pour retard de paiement alors qu’elle souffrait déjà de la maladie d’Alzheimer, au motif de son attestation de sortie mal remplie malgré son port de masque. Et de l’autre côté, on occulte une fête sauvage pendant le couvre-feu, connue du public, mais bizarrement pas connue des administrations concernées qui paraît-il n’étaient pas informées. À quoi sert donc le service de renseignement de Gérald Darmanin ?
Est-ce que l’ordre était donné avant l’ouverture de ne pas intervenir par peur d’une révolte ou d’une manifestation sauvage pendant le couvre-feu ?
Faut-il trente-six heures après l’ouverture d’une rave party pour intervenir pour tous les évacuer, après d’éventuelles contaminations entre eux ?
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Agression des policiers en motos par les jeunes loubards.
Une police professionnelle et bien formée à ce type d’attaques devrait pouvoir se défendre avec les outils mis à sa portée. Là, il n’en est rien. Depuis qu’Emmanuel Macron a annoncé publiquement les violences de la police mettant toute cette corporation dans le même sac. Qui s’étonnera que beaucoup de policiers ne sachent plus comment opérer pour leur propre autodéfense légitime bien musclée ?
Pauvre France, noyée dans des eaux profondes et sans perspective aucune pour un retour à une situation normale avant 2022 ! Pendant ce temps les victimes subissent et les loubards délinquants s’applaudissent.
@ Claude Luçon | 05 janvier 2021 à 19:46
« Bien sûr que l’armée peut, et devrait, organiser cette vaccination. »
Les problèmes liés à la vaccination sont multiples et ne se limitent pas à une simple question d’organisation.
J’en citerai quelques-uns :
1- Problème de disponibilité.
Le vaccin français n’est toujours pas disponible, ce qui oblige la France à l’acheter à l’étranger. Or ces pays vaccinent en priorité leur population, ce qui est normal et ce qui réduit du même coup le nombre de doses disponibles.
Certes, Israël a trouvé l’astuce pour disposer des doses de vaccins, elle les paie 30 % plus cher que le prix de vente. Voilà qui va permettre aux laboratoires pharmaceutiques de s’en mettre plein les fouilles avec ce genre de vente aux enchères.
2- Problème de stockage.
Le vaccin à ARN messager, le plus efficace, à plus de 90 %, nous dit-on, doit être stocké dans des congélateurs pouvant descendre à -80°C. Il est clair que les médecins généralistes qui déjà se proposent pour effectuer la vaccination, ne disposent pas de cet équipement que l’on ne trouve pas chez le DARTY du coin.
Par ailleurs pour être efficace à 90 % il faut deux injections espacées de trois semaines, sinon une seule injection réduit l’efficacité à 50 %.
3- Problème de stratégie
Contrairement à certains pays qui vaccinent à tire-larigot comme la Grande-Bretagne et l’Allemagne (cette dernière ayant dû interrompre les vaccinations pour cause de rupture de stock), la France a opté pour une vaccination ciblée :
– les pensionnaires des EHPAD qui sont les plus vulnérables,
– le personnel soignant,
– certaines professions amenées à être en contact avec des personnes à risque comme les pompiers et les assistantes à domicile.
Gérer les priorités est plutôt une solution intelligente car l’important est de limiter le nombre de morts de la Covid-19.
Alors bien sûr l’opposition crie au scandale d’Etat. C’est assez amusant de la part de certains membres du RN qui considèrent que le vaccin ne présente pas de garanties suffisantes et refusent de se faire vacciner, mais accusent le gouvernement d’être à la traîne.
Je ferai juste remarquer que la Grande-Bretagne, malgré ses millions de vaccinés, doit recourir à son troisième confinement, alors que pour la France ce dernier n’est pas envisagé dans l’immédiat.
Il est un proverbe qui dit : « ne confondons pas vitesse et précipitation ».
C’est le moment ou jamais de l’appliquer.
@ Wilfrid Druais | 06 janvier 2021 à 00:46
« Je me demande si on va avoir droit à un billet sur l’affaire Duhamel/Kouchner dont Monsieur Bilger doit connaître personnellement à peu près tous les protagonistes. »
Pendant une enquête préliminaire ouverte par le Parquet et couverte par les enquêteurs, M. Bilger, par décence peut éviter l’interférence dans une procédure judiciaire en cours en attendant d’avoir toutes les preuves à l’appui dans la sus-dite affaire, je ne vois pas la nécessité de faire des commentaires avant sa clôture.
La presse et les médias, couverts par leurs sources, s’en chargent pour renseigner partiellement les plus avides.
Wil, un peu de patience. Tout arrive à point à celui qui sait attendre en évitant de mettre la charrue avant les boeufs.
@ Serge HIREL
Vous critiquez ma phrase sur la rébellion contre la rébellion et pourtant la suite de votre commentaire l’illustre à la perfection.
Comme disait Edgar Faure, pour exprimer cette même aporie, de façon à la fois plus elliptique et plus humoristique : « L’immobilisme est en marche, et rien ne pourra l’arrêter ».
Il semblerait que le billet de PB du 01/01, « Voeux », n’ait pas été lu ou compris par certains…
Une France dévoyée… anesthésiée, décervelée, amorphe, crétinisée, abêtie, abrutie, par toutes ces doses de vaccins idéologiques que Macronescu inocule à son peuple veau.
Je prends exemple sur le feuilleton Assange, digne des Marseillais en Thaïlande et des Ch’tis à Tataouine, pâtée pour bisounours qui croient encore aux contes de fées romantiques.
Assange dénonce les pourris ? OK mais alors quels sont les autres pourris qui le manipulent pour dénoncer des pourris ?
Car ce monde est en guerre entre plusieurs pourris tous plus pourris les uns que les autres.
Assange, le pourri consentant n’est qu’un jouet aux mains de tous ces pourris, tout comme ce peuple français en voie de putréfaction aux mains de ces pourris LREM.
@ Denis Monod-Broca 06 janvier 2021 à 09:07
Les mots français ont chacun un sens. Combattre n’est pas se rebeller. Il y a autant de différences entre ces deux mots qu’entre ordre et désordre. Exemple : nos forces de l’ordre combattent les Black Blocs, qui, eux se rebellent. D’un côté, la loi, de l’autre, la chienlit.
@ Achille | 06 janvier 2021 à 08:27
« ne confondons pas vitesse et précipitation ».
Achille, à vouloir défendre l’indéfendable lenteur, précédée et suivie de l’administrative procrastination, le tout « en même temps » évidemment, vous allez finir par nous faire mourir de rire, et devenir un redoutable concurrent du Covid.
Rassurez-vous nous nous hâtons lentement, suivant l’adage en vigueur déjà dans l’antique Grèce.
Hâtons-nous lentement, c’est devenu le nouveau slogan de la Macronie sanitaire que vous représentez ?
Il est, je suppose, diffusé dans tous les EHPAD de France et de Navarre avec la feuille d’acceptation de vaccination (bon, je blague un peu, mais si peu).
Voici un petit quatrain d’un auteur anonyme, qui figure dans tous les livres de poésie humoristique, que la Macronie peut utiliser dans sa com, qui devient de plus en plus de la vulgaire propagande.
« Ci-gît, Paul, qui docile à cet avis du sage :
Dans tout ce que tu fais, hâte-toi lentement,
Pour gagner l’autre monde, alla tout doucement,
Et mit cent ans entiers à faire le voyage. »
Quand on aura appréhendé, si on y parvient, la plupart (tous, ce serait inconcevable !) des voyous d’Aulnay-sous-Bois, il y aura les dénégations, la mauvaise foi, les dissimulations à cause des difficultés de la preuve individuelle (au lieu de revenir au bon sens d’un collectif solidairement fautif)
Mais quand les « autorités » accepteront-elles enfin d’admettre que nous, Français, ne sommes pas seulement la cible de la haine et du ressentiment de quelques individus isolés mais plutôt de communautés soudées, résultant du transfert imprudent de peuples constitués pourtant connus pour ne pas porter la France dans leur cœur, fidèles à leurs mœurs d’origine et cherchant à profiter du moindre prétexte pour le faire savoir ?
Comment ne pas comprendre que quand un représentant des forces de l’ordre se fait passer à tabac par ce qu’il est convenu d’appeler des « jeunes » en langue de bois, il ne s’agit pas d’un acte de violence ponctuelle guidée par une simple détestation de la police mais par une haine viscérale et générale des Français et de la France ?
Ne faudra-t-il pas un jour prendre le taureau par les cormes et admettre qu’un même territoire ne peut, sous peine d’affrontements violents voire sanglants, être partagé par diverses formes de civilisations incompatibles ?
« Sans doute, magistrat, ai-je trop plaidé en faveur de l’Etat de droit quand la société le permettait encore. Aujourd’hui, le monde le rend vain, presque ridicule. »
Cette phrase sous la plume d’un magistrat (heureusement honoraire) ! Je rêve ?
Décidément Monsieur Bilger n’a pas trouvé sous son sapin « Le courage de la nuance » de Véronique Margron ! Pour démarrer l’année il était urgent de remobiliser la fachosphère et de chausser les bottes de sept lieues avec une nouvelle polémique populiste. Y a ka, fallait qu’on, y suffisait ke !!
Aucune analyse de fond de l’évolution de la société, aucune lucidité sur les causes profondes qui la gangrènent depuis des années, pas une ligne sur la responsabilité des différents gouvernements depuis 30 ans…
Amalgames, raccourcis, omissions à foison, aucune hésitation ni demi-mesure !
Une seule réponse, la politique du Kärcher et de la matraque, au diable l’Etat de droit…
Il y a chez Monsieur Bilger une indignation sélective.
Certes, nous sommes tous d’accord, les événements de Lieuron et d’Aulnay-sous-Bois sont regrettables, inadmissibles et à dénoncer. Pourquoi ne pas ajouter au nom de ces deux villes celui de Saint-Just (Puy-de-Dôme) ?
Le 23 décembre 2020 un forcené, Frédéric Limol, y a assassiné trois gendarmes et blessé un quatrième avant de se donner la mort. Les gendarmes intervenaient suite à un appel faisant état de violences conjugales. Le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Eric Maillaud, a décrit le profil de l’assassin : « un individu dangereux qui pratiquait le tir, se disait catholique très pratiquant, presque extrémiste, survivaliste, il fréquentait des stages d’entraînement à la survie. Il semblerait qu’il était également persuadé de la fin du monde prochaine, bref, un individu au profil extrêmement inquiétant ».
Aujourd’hui 6 janvier sort un livre « La Poudrière » écrit par Jean-Michel Décugis, Pauline Guéna et Marc Leplongeon (chez Grasset), qui décrit un phénomène bien plus inquiétant pour notre société que deux faits divers montés en épingle pour faire du buzz.
Il s’agit du retour de l’ultradroite. Des attentats qui se fomentent sur notre sol. Des groupuscules qui se montent et pénètrent les principaux mouvements de contestation dans le pays, allant jusqu’à saccager nos institutions (dont l’Arc de Triomphe lors d’une manifestation des Gilets jaunes).
Leurs relais sont médiatiques, littéraires, politiques…
Monsieur Bilger s’il vous plaît, davantage de lucidité et de nuance dans vos billets, vous rendrez davantage service à notre démocratie. La défense des valeurs cardinales de notre République (dont l’Etat de droit), la mobilisation de chacun contre le terrorisme (d’où qu’il vienne) est la véritable priorité qui doit nous guider.
Puis-je vous suggérer de ralentir le rythme de vos prestations médiatiques et des productions de billet sur votre blog pour privilégier le fond, l’analyse et la lucidité ?
Lirez-vous La Poudrière ? À quand une analyse sérieuse de votre part sur la montée de l’ultradroite en France et ses dangers ?
N’est pas Patrick Cohen qui veut !
« Faites attention, quand une démocratie est malade, le fascisme vient à son chevet mais ce n’est pas pour prendre de ses nouvelles. » (Albert Camus)
@ jean
« Il semblerait que le billet de PB du 01/01, « Voeux », n’ait pas été lu ou compris par certains… »
Et qui donc ?
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@ sylvain
« Car ce monde est en guerre entre plusieurs pourris tous plus pourris les uns que les autres. »
Et alors ? Cela n’empêche pas de distinguer ce qui est vrai et ce qui est faux parmi ce que racontent lesdits pourris.
Soit on ressort la guillotine pour liquider les pourris et on pave le chemin pour d’autres pourris. Soit on exclut les pourris du jeu politique un à un en exigeant que des altérations significatives soient mises en place pour éviter que les pourris s’enkystent dans des positions de pouvoir. Ou les incompétents, si vous préférez.
Par exemple: si, apparemment, nous avons des problèmes de seringues « inadaptées », ce n’est pas « la faute à Macron » mais bien la faute à une administration qui ne semble pas avoir de processus digne de ce nom pour régler les problèmes logistiques réels et qui préfère se concentrer sur ses petits délires bureaucratiques internes.
Evidemment, les Français, victimes du syndrome du culte du chef, diront que c’est la faute à Macron. J’attends qu’il accumule la foudre pour la rediriger dans le sol et qu’il en électrocute son administration pour incompétence. Il mériterait bien alors son surnom de Jupiter s’il arrivait à maîtriser la foudre populaire ainsi pour la rediriger sur les pourris et incompétents.
« …sur France 2, Thomas Sotto évoque avec perfidie les révélations du JDD — « On nous dit que le président, qui n’est pourtant pas un simple spectateur dans cette affaire, a piqué une grosse colère pour que ça aille plus vite » —, sur TF1, Audrey Crespo-Mara promet de révéler « les secrets d’un revirement. Mécontent des lenteurs de la campagne de vaccination, Emmanuel Macron s’irrite d’une bureaucratie qu’il juge tatillonne ». Et sur laquelle il n’a aucun pouvoir. « Nous vous raconterons l’histoire d’un changement de cap. » J’ai hâte. » — Télérama
Jupiter semble donc bien s’énerver. Doucement, hein… un peu trop doucement, tout de même. Moi j’attends den große Zorn qui donnera un coup de pied dans cette santé étatisée, où les directeurs d’hôpitaux sont formés à l’EHESP (ancienne ENSP). J’attends que cette grosse colère soit publique, médiatique, et homérique.
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@ sbriglia
« Ah bon ? Alors à quoi sert l’article L122-1 du Code pénal français… remplaçant le célèbre art. 64 ? »
Alors lisons-le:
« La personne qui était atteinte, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant altéré son discernement ou entravé le contrôle de ses actes demeure punissable. Toutefois, la juridiction tient compte de cette circonstance lorsqu’elle détermine la peine et en fixe le régime. »
Cet article est problématique à de nombreux points de vue. Je ne considère pas légitime, comme vous semblez le faire, de considérer que « trouble psychique » = « maladie ». C’est beaucoup trop facile, et cela donne un champ excessif au concept de maladie. Ce (pseudo)-débat sur la qualification de maladie mentale fait rage depuis longtemps, et je maintiens ma position: la maladie, c’est censé être une réelle souffrance que la personne allègue (et non pas qu’on allègue à sa place) ou des critères objectifs permettant d’inférer une baisse d’espérance de vie comparativement à la population normale. Si on fait fi de ces critères, c’est la porte ouverte au n’importe quoi psychiatrique, et nous sommes déjà bel et bien dedans. Je veux bien accepter qu’une diminution du libre arbitre au sens du compatibilisme altère la nature de la peine qu’on inflige, mais je nie que cela suffise à caractériser une notion de maladie.
Il importe vraiment de revenir à des fondamentaux sur la notion de maladie: maladie = souffrance. J’ajouterai même que maladie = souffrance inutile. Et que cela se mesure, pour les aspects les plus simples, en terme d’espérance de vie. C’est le degré zéro de l’analyse du concept. Que la loi fasse fi de ces considérations élémentaires n’est pas à son honneur.
« Quant à la première partie je connais des beaux-pères incestueux qui se rendent malades de ne plus pouvoir s’afficher dans les médias… »
C’est un problème qui leur est personnel. C’est à eux de choisir des soins. Pas de se voir imposer des soins au motif qu’on rechigne à condamner les pères qui violent leurs filles. Le même problème se pose au sujet de l’entité diagnostique de code F68.A dans la CIM. Qualifier un violeur de ses propres enfants de malade pour lui faire éviter la criminalisation de ses actes, c’est bof. Nombre de (pseudo)-débats autour du code F68.A sont de la même teneur que ce constat d’immoralité. Si « maladie » = « non-coupable », alors il est important que le code F68.A soit exclu de la CIM. Mais sans ce code, il est impossible d’objectiver ce phénomène. Donc, non, même en cas de maladie, il importe de faire des distinctions sur la responsabilité pénale que je trouve très mal encapsulées par cet article L122-1, que je qualifie sans fard de faux humanisme dégoulinant de misérabilisme. Et que je trouve odieux en des termes que je n’ai pas encore eu l’occasion d’expliciter sur ce blog ni dans cette réponse à votre commentaire.
J’espère que l’attaque conceptuelle est suffisamment directe à votre goût.
Je dois confesser qu’une fois de plus, je suis en phase avec le commentaire de: Wilfrid Druais | 06 janvier 2021 à 00:46
J’en parlais avec ma compagne, ce matin même, après lecture sur « Boulevard Voltaire » du billet croquignolet de Marie Delarue, sur le détraqué de gauche (pléonasme) ultra-cultivé, omniprésent en télévision et forcément donneur de leçons: Olivier Duhamel. Voilà un sujet de dissertation, qui nous changerait des sempiternels détraqués évoqués sur ce blog, qui eux, ne se disent plus ni à gauche ni droite droite. On n’est jamais trop prudent !
L’article de Mme Delarue souligne en outre le maillage extrêmement serré entre toutes ces personnalités médiatiques, du cinéma et de la politique. La plupart de ces gens, probablement frères et sœurs Latruelle.
La lecture à voix haute de l’article précité a été pour moi l’occasion d’expliquer à ma compagne, pourquoi derrière tous ces je-sais-tout et c’est plus fort que moi, je subodore souvent une belle ordure, dont les agissements, privés ou non, finissent tôt ou tard par défrayer la chronique. J’espère que le Duhamel avait sa Légion d’honneur ou à défaut, qu’il était sur la liste des prochains récipiendaires. Ce serait parfaitement dans… l’ordre des choses…
@ Tipaza | 06 janvier 2021 à 11:12
« Achille, à vouloir défendre l’indéfendable lenteur, précédée et suivie de l’administrative procrastination, le tout « en même temps » évidemment, vous allez finir par nous faire mourir de rire, et devenir un redoutable concurrent du Covid. »
Nous vivons dans un monde qui va trop vite. Tout le monde veut tout, tout de suite. C’est mauvais pour le cœur. Il faut savoir prendre son temps. Généralement le travail est mieux fait, le résultat plus soigné.
Les gens du Midi l’ont bien compris qui savent très bien planifier leur travail.
Ecoutez Fernand Sardou, , le père de Michel. Il a tout compris !
Je ne supporte plus de voir les policiers réduits à l’impuissance, victimes de lynchages sur la voie publique, jetés en pâture à la racaille. Les lois relatives à la légitime défense sont désuètes, il est plus que temps de les amender.
@ Achille | 06 janvier 2021 à 08:27
Achille ! Nous sommes en France pour le meilleur et pour et pour le pire.
(De vous à moi ce n’est pas mieux ailleurs, j’ai vérifié. Même si les autres vaccinent plus vite que nous)
Un vieux proverbe dit : « Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ! »
Ce qui devrait être écrit en petits caractères sous « Liberté, Egalité, Fraternité » partout en France aux frontons de nos mairies et autres.
Nous vaccinons chaque année des centaines de milliers de seniors, et sans doute quelques plus jeunes, contre la grippe.
Où est le problème ?
Celui-là demande une température très basse c’est la seule différence, un général aurait compris et, en prévision, se serait immédiatement attaqué à ce problème et celui du transport qui va avec, après ça devenait de la routine.
Pas de pitié pour nos énarques et nos fonctionnaires qui ne les écoutent pas !
La France est dévoyée, elle l’a toujours été, mais le citoyen savait qu’il devait servir son pays, et l’a fait au XXe siècle jusqu’en 1962, pas le combattre comme à partir de 1968.
Quant il s’agit de sa sécurité et de sa santé, le Français est vigilant, et sait se mettre en ordre de bataille, sous condition d’avoir un guide qui sait guider, sauf dans un cas : au volant de sa voiture où là c’est sans espoir.
@ Ellen
Ceux qui ont légitimement dénoncé l’omerta de l’Eglise sur la pédophilie seront-ils aussi exigeants contre la gauche moralisatrice ?
Mgr Gailllot, évêque d’extrême gauche, tout de noir vêtu. Il fait penser à un corbeau. Cette bestiole est à la mode avec les fans de Trotski tels que le Préfet Lallement ou Marlène Schiappa qui pense que Trotski est très « inspirant », fichtre !
Ce Monseigneur (excusez du peu) continue de jouir d’une impunité totale alors qu’il a fait venir sciemment du Canada un pédophile condamné et l’a installé dans son diocèse. Celui-ci a fait à nouveau d’autres petites victimes !
Quant à la gauche moralisatrice donneuse de leçons, espérons qu’elle sera discréditée à tout jamais mais rien n’est moins certain. Ils continuent tous de se pavaner et de se montrer dans tous les médias.
@ Achille 06 janvier 2021 à 08:27
Se voulant apparemment hostile à la proposition de Claude Luçon de confier les vaccinations à l’armée, votre commentaire apporte, au contraire, de l’eau à son moulin. Avant la puissance de son feu, la réussite d’une armée est basée sur la qualité de son organisation. Disponibilité et stockage des matériels à l’arrière, stratégie d’approvisionnement du front sont dans son ADN. L’Administration, elle, fait quotidiennement la preuve qu’elle ne comprend pas ces mots.
Néanmoins, de mon point de vue, confier une telle mission à l’armée la détournerait de son principal objectif : défendre le pays face à l’ennemi, qui, aujourd’hui, s’appelle l’islamisme. Quelques têtes « administratives » dans le panier – en particulier du côté des ARS – devraient pouvoir inciter les autres à reprendre leurs esprits. En outre, nous disposons, par exemple, du réseau de la Fédération nationale de la Protection civile – 32 000 bénévoles -, sans oublier celui des élus locaux, qui, eux, savent ce que veut dire service à la population.
« Le vaccin français n’est toujours pas disponible, ce qui oblige la France à l’acheter à l’étranger. Or ces pays vaccinent en priorité leur population, ce qui est normal et ce qui réduit du même coup le nombre de doses disponibles. »
J’ai cru lire dans plusieurs gazettes que c’est l’Union européenne qui a négocié les achats de vaccins avec les labos et que leur répartition se fait en fonction de critères appliquées aux 27… Et vous voici, par-dessus le marché, partisan d’un protectionnisme pur et dur ! Jupiter va vous tancer…
22 ! VLA LES ÉLECTIONS
Si ça veut prospérer, pour disparaître vous aurez deux options.
Voter Macron.
Voter Le Pen.
@ Achille 06 janvier 2021 à 07:46
« Il semblerait que les organisateurs de ce genre de fêtes sauvages qui nécessite de l’argent et des moyens logistiques lourds, soient subventionnés par la mairie de Paris. »
Ce n’est pas ce qu’écrit Valeurs actuelles. La mairie de Paris a subventionné Techno Plus pour l’achat et l’aménagement d’un « drug truck ». On peut ne pas être d’accord avec cette décision, mais ça ne donne pas le droit d’amalgamer le soutien de cette activité de prévention et l’organisation d’un rassemblement interdit. De plus, Valeurs ne dit pas que cette association figure parmi ses organisateurs, mais qu’elle y a « participé » en fournissant des moyens de protection aux écervelés.
Il s’agit donc d’une « fake news », tout comme, dans votre même message, l’allusion à l’affaire du Petit Cambodge. Si l’un de ses adjoints, écolo, soutient « la méthode du squat », Anne Hidalgo, elle, a relayé des messages condamnant cette opération et il n’y a pas trace d’une subvention accordée par la Ville de Paris à ce collectif anti-gentrification, en tout cas pour financer ce délit. Les dérives réelles de « Notre-Drame de Paris » et ses lubies sont largement suffisantes pour ne pas l’apprécier. Il n’est pas nécessaire de charger la barque avec de fausses informations.
@ Romain GALY
« Il s’agit du retour de l’ultradroite. »
Bon Dieu, mais c’est bien sûr !
Les agressions gratuites, les coups de couteau pour un oui ou pour un non, les viols, les attentats et autres massacres à connotation raciste, les incendies volontaires « rituels », les saccages, les agressions de pompiers, de fonctionnaires de police, de médecins, d’agents des services de transport, les agressions et tortures de vieillards ou d’infirmes et tutti quanti pour ne pas évoquer des faits divers d’un type inconnu il y a cinquante ans: c’est la preuve de l’émergence d’une mystérieuse « ultra droite »…
NB : votre exemple du saccage de l’Arc de Triomphe est mal choisi, en effet certains Gilets jaunes pas spécialement de gauche (litote) ont tenté de faire ce qu’ils pouvaient pour protéger la tombe du Soldat inconnu menacée par les casseurs…
@ Isabelle
« Ceux qui ont légitimement dénoncé l’omerta de l’Eglise sur la pédophilie seront-ils aussi exigeants contre la gauche moralisatrice ? »
Moi oui.
@ Serge HIREL | 06 janvier 2021 à 14:07
Merci du soutien.
Je ne demandais qu’un général, comme pour Notre-Dame.
Un dirigeant civil du privé, digne de ce nom, aurait tout autant fait l’affaire.
Fabriquer des automobiles ou des avions, construire un bâtiment ou chercher du pétrole demandent aussi un sens précis de l’organisation de la logistique.
Mais l’uniforme apporte sécurité et garantie, respect de l’autorité, qui perdure même si le citoyen n’est plus forcé de passer par un service militaire qui faisait de lui un citoyen et, surtout, un soldat, d’où son respect de l’uniforme et des gradés.
@ Claude Luçon 6 janvier 13h42
« …un général aurait compris et, en prévision, se serait immédiatement attaqué à ce problème… »
Un général… de quelle époque… à peu près ?
De ce billet, Monsieur Bilger, je retiendrai ces deux alinéas :
« Sans doute, magistrat, ai-je trop plaidé en faveur de l’Etat de droit quand la société le permettait encore. Aujourd’hui, le monde le rend vain, presque ridicule. C’est une abstraction sur des réalités épouvantables. Le débat ne peut se contenter de se situer au niveau de la lutte contre le terrorisme puisqu’en amont, la France n’est même pas capable d’assurer la sécurité ordinaire de ses citoyens et de ceux qui sont chargés d’y veiller, de faire respecter ses lois partout et tout le temps.
[…] Ce qui a suscité mon exaspération est d’une part la honte que chacun de nous doit éprouver face à la lenteur faiblarde et vaudevillesque ayant tant bien que mal mis fin à la free party et d’autre part la certitude, si on demeure dans nos chemins usuels, d’un hiatus déprimant, infiniment long, mollement répressif (dans le meilleur des cas) entre ces réalités insupportables et leur traitement judiciaire. »
Et dire, Monsieur Bilger, que le président de la République se réclame d’une filiation avec Clemenceau !
Le problème dans le traitement de la « rave party » bretonne n’est pas l’inaction des forces de l’ordre, principalement la gendarmerie complétée par des unités de CRS, mais bien des atermoiements des autorités politiques. Une fois rassemblées, les forces de l’ordre étaient en mesure d’agir rapidement. Mais les âmes bien-pensantes, comme celles qui dictent leur « morale » dans les colonnes de Libération, interdisent tout emploi de la force sans accuser les décideurs de déchaîner les « violences policières ».
Par ailleurs, beaucoup semblent ignorer que les forces de l’ordre ne peuvent agir d’initiative dans un lieu privé. La question se pose de savoir à qui appartient le hangar dans lequel s’est tenu ce rassemblement manifestement illégal, si le propriétaire, a priori privé ou éventuellement public, a déposé un référé auprès du président de ce que l’on appelait précédemment le TGI et si ce dernier a délivré une ordonnance permettant aux forces de l’ordre d’agir dans un lieu apparemment privé occupé sans droit ni titre… Quand d’autres prétendent qu’il aurait simplement fallu couper l’électricité, alors que les organisateurs utilisent des groupes électrogènes ultra-puissants pour subvenir en toute autonomie à leurs besoins !
Cela fait une trentaine d’années que ces « rave party » se sont installées dans notre paysage tout comme les ZAD et que notre personnel politique, de droite comme de gauche, a laissé faire. Sans doute une forme de libéralisme béat qui conduit inéluctablement à la désintégration de la notion même d’ordre public et de l’intérêt général.
Les anars ont gagné la bataille de la communication et imposent leurs codes dans l’approche de ces problématiques, codes qui sont notamment repris dans un grand nombre de médias. Il faut bien que « la jeunesse » ait ses exutoires…
Cette démagogie dégoulinante et écœurante phagocyte les esprits de tous nos décideurs, à commencer par les ministres et en poursuivant par nos pseudo-sages du Conseil constitutionnel ou du Conseil d’État. Un relativisme qui gangrène aussi l’esprit d’une certaine magistrature qui ne veut condamner qu’avec un ensemble de preuves impossibles à recueillir face à des foules de plusieurs milliers de personnes souvent violentes si ce n’est ultra-violentes. Et donc ne condamne quasiment jamais, ou si peu.
@ F68.10
Vous… par exemple.
@ GERARD R. a 16:02
« J’en parlais avec ma compagne, ce matin même… »
Ainsi donc, vous ba*sez gratis ?
Épousez donc votre « compagne » avant de jacter sur les dérives des autres.
@ Mary Preud’homme | 06 janvier 2021 à 01:07
« Ce que Marchenoir oublie de nous dire dans le dernier paragraphe de son post, qui se voulait une fois de plus gratuitement venimeux par ignorance, rapportant que de hauts responsables de la police auraient pointé l’insuffisance de formation de certains policiers, c’est que les quelques commissaires interrogés faisaient état uniquement du recrutement de plus en plus pléthorique d’ADS […] »
Je pensais qu’après un certain billet de nouvel an, vous auriez la décence de la boucler, mais non. Après avoir accusé, sans avoir le courage de le nommer, « l’abruti » Serge Hirel, qui lui aussi a mis en cause la formation des policiers, voilà que vous recommencez vos attaques personnelles à mon égard.
Je suis donc bien obligé de faire une mise au point, une fois de plus.
Que les cadres policiers dont j’ai parlé aient fait référence ou non aux adjoints de sécurité, on s’en tape. Cela ne change rien.
Votre obsession administrative vous empêche de comprendre ceci : qu’ils soient ADS, BCD, TMS ou grands tétras à pois bleus, ce sont des policiers. Ils ont une arme au côté. Et d’ailleurs ils s’en servent pour tuer leurs camarades gardiens de la paix, à l’occasion.
En 2019, un adjoint de sécurité a tué l’un de ses collègues (une femme !) en s’amusant avec son arme, au siège de la police judiciaire à Paris.
Le secrétaire général du syndicat CGT-Police Île-de-France a mis en cause un défaut de formation. Mais le préfet de police honoraire Mary Preud’homme pense qu’il n’y a aucun problème de formation, puisque le formulaire Cerfa numéro machin dit que.
Ce genre d’incident bénin se répète sans cesse, et il n’est pas réservé aux adjoints de sécurité.
En 2018, c’est un gardien de la paix qui a tué un collègue (une femme, encore ! ancienne ADS, d’ailleurs), en jouant avec son arme au commissariat de Saint-Denis. Il « jouissait d’une bonne réputation professionnelle », nous apprend le Figaro, mais l’un de ses collègues nous dit « qu’il lui arrivait de jouer avec son arme, en la pointant vers ses collègues et en leur disant : lève les mains ! ».
On se demande à quoi ressemblent ceux qui ne sont pas « réputés »…
Cet homme avait passé les prestigieux concours, examens et autres obstacles administratifs dont Mary Preud’homme nous ramone sans cesse les oreilles, mais apparemment, les parchemins magiques n’ont pas suffi.
Peut-être aurait-il fallu qu’il suive la formation de base au cours de laquelle on apprend, aux amateurs comme aux professionnels, qu’une arme doit toujours être considérée comme chargée, même lorsqu’on sait qu’elle ne l’est pas, qu’on ne joue jamais avec une arme, pas une seule fois, sous aucun prétexte, et que l’on ne vise une personne que si l’on est préparé à faire feu ?
Peut-être cette formation aurait-elle dû s’accompagner de l’avertissement que la première infraction à cette règle est suivie de la révocation immédiate de l’intéressé ?
En 2005, c’est un policier de 42 ans qui a tué un adjoint de sécurité au commissariat de Bordeaux, probablement pour punir sa catégorie administrative d’attirer un tel discrédit sur la noble corporation tant vantée par Mary Preud’homme.
Il était en train d’enclencher la sécurité de son pistolet lorsque le coup est parti — et a traversé la cloison avant de tuer sa cible. Au lieu de décerner une médaille de tir à cet éminent praticien, les autorités ingrates l’ont inculpé d’homicide involontaire.
Là encore, l’UNSA-Police a mis en cause la formation, mais l’ancienne secrétaire du ministre de l’Intérieur Mary Preud’homme est formelle : il n’y a pas de problème de formation.
On s’amusera de constater que « les milieux policiers bordelais » ont aussi mis en cause, à cette occasion le pistolet de dotation Sig Sauer, « alors qu’était utilisé depuis des années un revolver d’usage plus simple ».
Une réflexion qui aide à mesurer l’effroyable immobilisme, l’extraordinaire arriération et l’irresponsabilité radicale de la fonction publique française.
Un policier commet une faute de manipulation mortelle avec son arme, et ce n’est pas de son fait, c’est la faute de l’arme. Peu importe qu’on ait fourni à ces messieurs de la camelote haut de gamme qui équipe les forces de police les plus performantes du monde.
En 2005, des policiers français regrettaient de ne plus être équipés de revolvers, arme de poing totalement obsolète, dont même les civils amateurs de tir sportif ne veulent plus. Dans le bon vieux temps d’avant « l’ultra-libéralisme », ils avaient des revolvers Manhurin de fabrication fronçése, Môssieur, donc s’ils tuent leurs collègues parce qu’ils sont trop c…, c’est la faute du gouvernement qui leur donne des armes trop modernes.
En 2003, c’est un adjoint de sécurité qui a tué l’un de ses amis, par sa faute, certes, mais aussi par celle d’un gardien de la paix qui avait abandonné momentanément son pistolet-mitrailleur, dans la guérite où il gardait le consulat d’Algérie à Aubervilliers.
Voilà ce qu’on obtient après une rapide recherche de quelques minutes. Imaginez le nombre réel d’accidents de ce type…
Vous avez menti, une fois de plus, en prétendant que les articles que j’ai pointés mettaient en cause la part des adjoints de sécurité dans le recrutement. C’est faux. Le terme n’y figure pas une seule fois.
Je m’aperçois que leur accès est payant, en voici donc quelques extraits.
Formation des policiers : l’inquiétante baisse de niveau des recrues franciliennes
« Les nouvelles recrues policières qui exercent en Île-de-France sont-elles toutes au niveau exigé par la profession ? ‘Le niveau baisse’, s’alarment des membres de jury de concours et des formateurs que nous avons interrogés. […] »
« Lors de leurs examens, les policiers peuvent désormais oublier une signature ou la date sur un procès-verbal et ne perdre que quelques points. ‘Pourtant, c’est une erreur qui entraîne la nullité d’une procédure. Avant, c’était synonyme d’un zéro’, constate un membre du jury du concours […]. »
» ‘Ceux qui arrivent dans les commissariats franciliens sont généralement dans les derniers de leur promotion’, reconnaît un cadre du ministère de l’Intérieur. […] En 2012, près d’un candidat sur 50 était reçu au concours de gardien de la paix. Mais dès 2013, ce ratio est tombé à près d’un sur cinq. »
» ‘Le niveau des moins bons admis n’a fait que baisser au fil des années’, soupire un membre du jury. […] ‘Il y a encore cinq ou six ans, on n’aurait pas pris en dessous de 9/20, depuis deux ans on descend à 7 ou 8/20′, assure un autre formateur. ’12 c’est déjà très moyen, alors 7… C’est du niveau collège’. […] »
» ‘Une part des stagiaires ne sait pas s’exprimer clairement’, appuie un troisième formateur. ‘Ils perdent facilement leurs moyens et deviennent agressifs dans une discussion, car ils n’ont pas le langage suffisant pour argumenter’. […] »
Voilà qui rejoint certains témoignages rapportés ici par différents commentateurs…
« Plus surprenant, le niveau sportif aussi est décevant. […] ‘Sur le test d’endurance exigé, des stagiaires affichent des performances en deçà de la moyenne d’un ado en classe de 6e’, lâche un formateur. ‘Ils devraient être inaptes et malgré cela, ils sont aujourd’hui policiers’. »
» ‘On a de plus en plus de stagiaires en surpoids’, renchérit un autre. ‘Et quand on aborde les exercices de maîtrise d’un individu lors d’une interpellation, certains se mettent en danger par manque d’entraînement physique. Des contrôles peuvent déraper à cause de ça’. […] »
« Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a lui-même reconnu début décembre devant l’Assemblée nationale ‘une erreur fondamentale’, celle d’avoir raccourci les délais de formation depuis juin, de douze à huit mois, pour que les élèves gardiens de la paix soient au plus vite opérationnels. […] »
Mais bon : le ministre de l’Intérieur est lui aussi « gratuitement venimeux par ignorance », je suppose, selon la maman du commissaire. Et au fait…
Des commissaires jugent que « 20 à 30% des jeunes policiers ne sont pas au niveau » en Île-de-France
« Interrogés sur le niveau des recrues qu’ils ont reçues dans leurs services ces dernières années, quatre commissaires franciliens sont unanimes : ‘Entre 20 et 30 % de ces jeunes policiers ne sont pas au niveau’, affirment ces gradés. ‘C’est devenu très faible depuis trois ans’, s’emporte l’un d’eux, à la tête d’un service dans le Val-de-Marne. »
» ‘Le filtrage n’est pas bon, on a même des recrues qui ne maîtrisent pas le français’, renchérit un autre, qui dirige un commissariat en grande couronne. ‘Ils font presque des faux en écriture sans le vouloir’, soupire son collègue à Paris. ‘Au quotidien, ça se traduit par des procédures qui sont cassées pour cause de nullité’, lâche l’autre commissaire parisien. […] »
» ‘Ils ne travaillent pas assez les techniques d’interpellation, ils ne passent pas tous en exercice pratique’, affirme le commissaire de grande couronne. ‘Il ne faut pas s’étonner, ensuite, quand certains se retrouvent à tabasser un mec dans un couloir parce qu’ils ont peur pour leur sécurité et ne savent pas maîtriser un homme dans un espace clos’. »
Si ça vous rappelle un truc qui nous a occupés dernièrement…
« Dans le Val-de-Marne, ce qui gêne le chef de service, ce serait plutôt l’attitude de certains, ce qu’il appelle la ‘culture des cités’ : ‘Quand on voit la 258e promotion à Nîmes qui fait la fête pendant le confinement, qui fume des joints, c’est incroyable! On leur confie une arme, quand même…’. […] »
Mais le général de gendarmerie à la retraite Mary Preud’homme, qui nous fait l’honneur de sa présence sur ce blog, nous l’assure :
« Il faut vraiment être un abruti fini et ne rien connaître de la mentalité basique du délinquant des cités pour tenir de tels discours. »
Qui a lu le livre de Michel Weber intitulé : « Covid-1984 – ou La vérité (politique) du mensonge sanitaire : un fascisme numérique » ?
Il me semble que quelqu’un en avait parlé, mais je ne sais plus sur quel fil, ni même si c’était sur ce blog ?
Cf lien :
https://youtu.be/GH9BHNvwogE
Je n’ai plus de mots pour décrire la débâcle du pays. Cette vidéo est plus parlante.
https://www.youtube.com/watch?v=sG6vB8y_NDE
@ jean 06 janvier 09:07
Si vous voulez rester sur ce blog il faudra vous y faire, rien, sur aucun sujet, n’est explicable en moins de 25 paragraphes, par certains.
En plus ya même pas de résumé de leur logorrhée en bas de page 🙁
MAIS vous aurez moult petits liens bleu ciel des directeurs de conscience de ce blog pour vous guider sur le chemin de LA vérité 😀 *
* ne vous étonnez pas de la bordée d’injures (de certains) qui suivra mon post c’est juste une réaction naturelle (habituelle) de leur culture gauchiste.
@ breizmabro
« Si vous voulez rester sur ce blog il faudra vous y faire, rien, sur aucun sujet, n’est explicable en moins de 25 paragraphes, par certains. »
Par qui ? De ma part, c’est 5 paragraphes + 1 citation à l’attention de sylvain, et 5 paragraphes + 1 citation d’article de loi à l’attention de sbriglia. Les 25 paragraphes, ce n’est donc pas moi. Venant de la part d’une personne qui raconte des âneries en moins d’une phrase, c’est assez riche.
« En plus ya même pas de résumé de leur logorrhée en bas de page 🙁 »
Alors, résumé: À l’attention de sylvain: ce n’est pas parce que le monde est pourri qu’il faut économiser ses efforts pour distinguer le vrai de la pourriture. 1 phrase. À l’attention de sbriglia: vous racontez n’importe quoi en contestant mes propos par un article de loi qui institue justement une distinction imparfaite entre criminalité et maladie. 1 phrase. C’est assez court pour vous ?
« MAIS vous aurez moult petits liens bleu ciel des directeurs de conscience de ce blog pour vous guider sur le chemin de LA vérité 😀 ne vous étonnez pas de la bordée d’injures (de certains) qui suivra mon post c’est juste une réaction naturelle (habituelle) de leur culture gauchiste. »
Si c’est être gauchiste que de rappeler aux gens que la vérité importe, je vous suggère vite fait de devenir gauchiste. En attendant, je continue à défendre Macron et le libéralisme politique. Position qui consiste, entre autres, à se réjouir de l’intervention de la garde nationale au Capitole, et à applaudir si la garde nationale ouvre le feu. Voilà votre gauchisme: l’ordre constitutionnel, l’état de droit, le respect des élections, de la liberté d’expression et de la liberté de conscience.
Et j’en suis particulièrement fier.
Je vous rappelle que ce blog n’est pas un forum.
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@ jean
« Vous… par exemple. »
Ah ? C’est bien. Dites-le directement la prochaine fois pour que je n’ai pas à vous tirer les vers du nez. Vous voulez une réponse plus détaillée ? Ou vous en avez rien à cirer, voulant vous garantir un droit unilatéral à pourrir les commentaires et faire taire les autres ?
Cela ne m’amuse pas d’écrire des tartines pour répondre, par exemple, à sbriglia qui cite des articles de loi en espérant me contredire alors qu’il appuie mes propos. C’est usant, pénible, désagréable, et cela serait un peu plus pertinent que vous rappeliez donc sbriglia à l’ordre par souci d’équité.
@ Robert Marchenoir
– Serge Hirel pour lequel j’ai de la considération sait fort bien que je ne l’ai jamais insulté. RM est donc pris une fois de plus en flagrant délit de diffamation.
– Depuis que je fréquente ce blog, j’ai pour principe de ne commenter et éventuellement argumenter que sur les sujets que je connais assez bien, ce qui m’amène parfois à quelques mises au point, à démentir certaines accusations grotesques (comme la fable des 30 % de commissaires qui auraient soi-disant dénigré la formation des policiers de tous corps selon RM, lequel n’a toujours pas compris la différence entre un GPX et un ADS, c’est dire son niveau !). Et me suis donc efforcée dans les commentaires précédents à replacer les faits dans leur contexte par respect pour les lecteurs et contributeurs qui n’ont peut-être pas une vision très claire des différents grades et métiers de la police.
– Enfin, comme mentionné sur un billet précédent « Voeux », j’ai pris la résolution de ne plus répondre aux provocations, mensonges et diffamations du sieur Marchenoir ou de l’un de ses fidèles. Et vais essayer de m’y tenir !
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@ Ellen | 06 janvier 2021 à 20:57
Vous imaginez l’état d’esprit des gendarmes mobiles éloignés de leurs familles 48 heures non stop durant les fêtes du nouvel an afin d’assurer la sécurité d’une bande de délinquants drogués et flicophobes. S’en prenant en outre plein la figure sans pouvoir réagir au risque de se retrouver, paradoxalement, mis en cause pour violences par un pouvoir fantoche et des médias aux ordres et à l’affût du moindre dérapage !
Tandis que d’un autre côté leurs collègues étaient tenus de verbaliser plein pot tout quidam isolé à la moindre incartade (non port du masque ou dépassement horaire de quelques minutes). Là encore avec les commentaires des médias, ayant pris soin de retourner opportunément leur veste et même leur pantalon pour faire de l’audimat et de qualifier nos pandores de lâches !
Pauvre et triste France !
« Sans doute, magistrat, ai-je trop plaidé en faveur de l’Etat de droit quand la société le permettait encore. Aujourd’hui, le monde le rend vain, presque ridicule. » (PB)
Et voilà. On proteste contre l’Etat de droit car il entraverait l’ordre public et irait à l’encontre de la volonté souveraine du peuple, et on a l’envahissement du parlement de la première puissance mondiale par une horde de citoyens gavés au populisme et au complotisme sous les yeux erberlués du monde et le regard goguenard des dictateurs de la planète qui n’en demandaient pas tant pour leurs étrennes. Il faut être un démagogue cynique comme André Bercoff pour voir là le début d’un printemps américain…
Cet épisode rappelle que la seule alternative à l’Etat de droit, c’est le règne de l’arbitraire de la force brute, c’est à dire le contraire de la civilisation. La seule exception est le champ de bataille, où tous les coups sont permis. Or des troubles dans une banlieue ou une rave-party ne sont pas des actes de guerre, à ma connaissance.
@ Serge HIREL | 06 janvier 2021 à 14:59
« Valeurs ne dit pas que cette association figure parmi ses organisateurs, mais qu’elle y a « participé » en fournissant des moyens de protection aux écervelés. »
Ben oui, suis-je mauvaise langue. Il se trouve toujours des associations à vocation humanitaire dans ce genre de fêtes sauvages. Certes ces dernières sont illégales, mais elles s’y rendent quand même dans un souci de protéger les pauvres écervelés.
Maintenant les problèmes d’argent, de logistiques pour mener à bien une free-party qui regroupe 2500 personnes, il vient bien de quelque part. De dons sans doute, certainement pas de subventions.
Vous êtes amusant quand vous voulez jouer les « maîtres d’école ». 🙂
« Si l’un de ses adjoints, écolo, soutient « la méthode du squat », Anne Hidalgo, elle, a relayé des messages condamnant cette opération et il n’y a pas trace d’une subvention accordée par la Ville de Paris à ce collectif anti-gentrification »
Je n’ai pas mis en cause directement Anne Hidalgo, mais une partie de son électorat composé, si toutefois daignez l’admettre, d’une faune de gaucho-écolo-homo-bobo qui l’ont portée à la mairie de Paris et dont elle ne parvient plus à se dépêtrer, vu que manifestement elle a bien du mal à manager ce petit monde d’illuminés..
Voilà ce qui arrive quand on fait un pacte avec le diable.
« Épousez donc votre « compagne » avant de jacter sur les dérives des autres. »
Savonarole @ GERARD R 6 février 18h11
Il est bien rare, même dans un blog de haute qualité, de découvrir un aussi judicieux conseil.
On pourrait même se permettre d’ajouter : Faites-lui une ribambelle d’enfants… la France en a besoin !
Bravo Monsieur, je vous salue respectueusement.
@ Robert
Les personnes publiques ont tant à gérer qu’il n’est pas impossible qu’elles ne sachent plus ce qu’elles ont sans parler de le surveiller.
Il existe aussi des propriétaires privés ne vivant pas sur place et pouvant confier leurs intérêts à des gens qui ne gardent pas forcément les lieux en continu.
On ne peut pas mettre des remparts, des vigiles et des drones partout : les gens se plaignent du manque d’emprise quand il se pose un problème, certes, mais voudraient-ils payer la note ?
Bien sûr que non… Il faut bien dire que ni les personnes publiques ni les personnes privées ne peuvent sécuriser comme en rêveraient certains.
D’autres, au contraire, voudraient faire n’importe quoi n’importe où ! Et ce n’est pas que la culture jeune de banlieue, non, les gens sont par exemple imprudents avec le feu :
http://www.hautes-alpes.gouv.fr/1-incendie-sur-2-est-du-a-l-imprudence-a7335.html
Les gens, n’importe qui, ceux qui croient qu’en forêt on peut pique-niquer avec du feu, en famille, par parenthèse, quel exemple pour les enfants !
D’accord, pour les mers, le plastique n’est pas bon, mais en forêt, le feu s’avère bien pire, enfin, il y a progrès, les gens prennent moins les bois pour des décharges.
Je comprends bien que du point de vue esthétique, les grillages ne sont pas beaux, et je comprends qu’on veuille les modérer en Sologne :
https://www.lanouvellerepublique.fr/loir-et-cher/un-rapport-pour-detricoter-l-engrillagement
Mais la grille peut servir à autre chose qu’à empêcher peu sportivement le gibier de décamper. En plus, ce n’est que trop excusable quand on organise des chasses, les gens sont trop ignorants pour savoir que le prédateur, fût-il humain, ne tue pas une proie à tous les coups ! Ou ils se prennent pour des Nemrod.
Pitoyable… Qui vit donc de la chasse doit donc la truquer, il ne nuit à personne par son manque d’élégance, enfin, disons pas plus avec ses grillages que d’autres, avec d’autres grillages autour d’autres activités.
Le propriétaire peut aussi redouter les pires individus, malveillants, imprudents, indiscrets.
Mais tous les propriétaires n’ont pas le moyens de mettre des grillages partout, qui peuvent éventuellement se cisailler, il faudrait une surveillance, encore un coût, et il y a celui de voisins ne vous aimant guère si on les contraint trop donc je vous laisse imaginer les conséquences pour les terres qu’on veut préserver, selon les traditions locales, sa popularité personnelle et les changements législatifs.
Changement dus aux néoruraux :
https://www.sudouest.fr/2012/01/23/un-difficile-dialogue-entre-agriculteurs-et-neoruraux-613012-4720.php
https://www.chassepassion.net/actualite-de-la-chasse/insolites/la-chasse-au-coeur-du-debat-apres-quun-chasseur-ait-ete-pris-pour-cible-a-serres-sur-arget/
Un propriétaire forestier ne devrait peut-être pas le dire avec les écolos mais il est bon que les chasseurs chassent pour lui, sinon :
https://www.onf.fr/onf/+/5a4::cerfs-chevreuils-sangliers-trop-de-grand-gibier-nuit-aux-forets.html
Mais les gens croient que les bêtes, c’est Bambi, que dire face à ça ? Ils ont des problèmes avec les humains méchants et nous servent de gentils animaux, ce qui va contre les intérêts de la forêt elle-même, mais ils s’en moquent, les gens, ce n’est pas vraiment la nature qui les intéresse.
C’est la diabolisation de l’Homme et la sacralisation de la Nature, Gaïa, encore un monothéisme destructeur :
https://www.courrierinternational.com/article/2007/02/22/les-tribus-victimes-de-l-ecologie#:~:text=Les%20gorilles%20%C3%A9taient%20d%C3%A9j%C3%A0%20largement,autres%20tribus%20de%20villages%
@ Savonarole | 06 janvier 2021 à 18:11
Merci de l’intérêt que vous portez à mon humble personne. En fait d’enfants, j’en revendique sept, de ventres différents. Et aucun d’eux, avec lesquels j’entretiens les meilleures relations (les enfants, pas les ventres), ne peut m’accuser du moindre comportement déviant à leur égard. C’est cela, qui compte pour moi.
@ Wilfrid Druais
Vos commentaires m’amusent beaucoup. Ils me font penser à Charles Bukowski, ce bon vieux Buk que beaucoup ont méprisé, à tort.
« Faut jamais dire « ma » femme. On ne les possède pas, on ne fait que les emprunter pour quelque temps »
« Je t’aime, Albert » (1983) de Charles Bukowski.
Certains se sont arrêtés aux sacro-saintes apparences alors que le bonhomme avait quelque chose sous la carafe.
Je pense à un certain Cavanna et à Bernard Pivot qui n’avaient rien compris à son sujet.
@ Wil
« Comme je l’ai déjà dit, bien avant Mister B., certains se prennent pour des génies de la philo et/ou de littérature et se lâââââchent ! Alors ça dure, et ça dure, et ça bave et ça dure, blablablaaaaa… Pffff, c’est insupportable ! »
Ouais. C’est insupportable. Encore une fois, si les attaques personnelles persistent sans fond associé, le blog aura tendance à se transformer en forum. Essayez d’y réfléchir, à cette idée.
@ Mary Preud’homme 06 janvier 23:5
« …comme mentionné sur un billet précédent « Voeux », j’ai pris la résolution de ne plus répondre aux provocations, mensonges et diffamations du sieur Marchenoir ou de l’un de ses fidèles. Et vais essayer de m’y tenir ! »
Tenez bon Mary car comme disait Chateaubriand : « Il faut être économe de son mépris en raison du grand nombre de nécessiteux ».
Adéo Mary
@ Achille 07 janvier à 06:52
« Maintenant les problèmes d’argent… »
Qui vous a dit que l’entrée était gratuite, que les consommations et la drogue étaient offertes ? C’est d’ailleurs probablement ce volet financier qui va permettre aux enquêteurs de remonter jusqu’aux organisateurs. Pour l’instant, on amuse la galerie avec un lampiste…
Par ailleurs, je n’ai pas écrit que vous mettiez en cause Anne Hidalgo, bien qu’il n’aurait pas été indécent que vous le fassiez ou que vous dénonciez son double langage : un maire est responsable des déclarations de ses adjoints. S’il estime inadmissibles celles de l’un d’eux, il doit lui retirer sa délégation.
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@ Claude Luçon 06 janvier à 15:30
Bien d’accord avec vous sur l’importance qu’avait le service militaire en ce qui concerne le respect de l’uniforme. C’était aussi un creuset de la citoyenneté…
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@ Robert 06 janvier 2021 à 17:43
« La question se pose de savoir (…) si le propriétaire (…) a déposé un référé auprès du président du TGI et si ce dernier a délivré une ordonnance… »
Et si ledit président oublie un coup de tampon sur son ordonnance, que se passe-t-il ?… Il serait peut-être temps d’oublier Courteline… On peut aussi demander aux délinquants, pour que les forces puissent les arrêter, de ne pas sévir pendant leurs pauses-déjeuner…
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@ Mary Preudhomme
@ Robert Marchenoir
Mon opinion sur le manque de formation des policiers est fondée sur des déclarations précises de personnes ayant des responsabilités effectives dans la gestion de ces personnels. Et d’abord la première d’entre elles, le ministre de l’Intérieur, qui, début décembre, n’avait aucun intérêt politique à reconnaître ces carences, bien au contraire. Elles sont donc la réalité et mieux vaudrait se retrousser les manches pour aider à la modifier que de s’opposer aux commentateurs qui relaient le discours de Darmanin, sous prétexte, apparemment, d’une meilleure connaissance que lui du milieu policier. Ce dont je me permets de douter.
En ce qui me concerne, je possède une poubelle à injures et une broyeuse à papier qui me permet, lorsque la première est pleine, de les transformer en confettis de fête. Merci de bien vouloir continuer à l’approvisionner.
Qu’un jeune policier obtienne son diplôme bien qu’il ait échoué à l’épreuve de la rédaction conforme d’un procès-verbal ne me dérange pas. Mais qu’on l’envoie sur le terrain sans une parfaite connaissance du maniement de son arme et sans avoir éprouvé maintes fois sa capacité à garder son calme face à une situation périlleuse m’inquiète.
De même me paraît tout aussi préjudiciable – pour lui comme pour ceux qu’il est appelé à rencontrer dans le cadre de son métier – que le perfectionnement de ses connaissances ne soit pas une priorité de sa hiérarchie. Pourquoi les syndicats de policiers dénonceraient-ils cette situation si elle n’était pas réelle ?
Même si quelques-unes surviennent en son sein, la gendarmerie est beaucoup moins concernée par ces bavures qui réjouissent les anti-flics. Le statut de militaire de ses hommes et de ses femmes, le respect absolu de la discipline enseignée, le maintien intransigeant des périodes de stage n’y sont pas pour rien. Pourquoi ne pas appliquer ces mêmes règles de formation aux personnels de la Police nationale ? L’Etat doit s’en fournir les moyens à brève échéance parce qu’il ne suffit pas de nier l’incendie quand la maison brûle. Encore moins d’envoyer sur le feu des secouristes incompétents en prétendant qu’ils sont parfaits.
@ Mary Preud’homme | 06 janvier 2021 à 23:50
« Serge Hirel pour lequel j’ai de la considération sait fort bien que je ne l’ai jamais insulté. Robert Marchenoir est donc pris une fois de plus en flagrant délit de diffamation. »
Vous l’avez pourtant bel et bien insulté, il suffit de vous lire. Ce n’est jamais que le centième qui attire ainsi vos invectives basées sur rien.
« La fable des 30 % de commissaires qui auraient soi-disant dénigré la formation des policiers de tous corps selon Robert Marchenoir. »
Ah, d’accord… c’est grave. Vous ne savez ni lire, ni compter. Le titre de l’article du Parisien que j’ai cité disait, en réalité :
Des commissaires jugent que « 20 à 30% des jeunes policiers ne sont pas au niveau » en Île-de-France
Et ce n’est pas « selon Robert Marchenoir ». C’est selon les commissaires de police interrogés par Le Parisien.
« Depuis que je fréquente ce blog, j’ai pour principe de ne commenter et éventuellement argumenter que sur les sujets que je connais assez bien. »
La preuve est faite que vous ne connaissez rien à rien. Vous seriez même incapable de compter sur vos doigts.
« J’ai pris la résolution de ne plus répondre aux provocations, mensonges et diffamations du sieur Marchenoir. »
A votre place, j’éviterais de m’en vanter, puisque vous n’avez pas résisté plus de quelques jours à reprendre vos provocations ici même.
Quant à moi, je répondrai à vos provocations à chaque fois que je le jugerai nécessaire. Je ne fais aucune promesse.
En l’occurrence, les révélations faites par les deux articles du Parisien que j’ai cités sont sidérantes. Elle montrent bien l’omerta qui règne sur la police, et plus généralement sur la fonction publique française. Leur contenu devrait dominer le débat public actuellement.
C’est bien pourquoi je les ai partagés. Votre personne n’a aucune importance, en l’occurrence, et je ne l’ai pour ma part nullement évoquée avant que vous ne jugiez utile de remettre une pièce dans le juke-box. Mais il faut toujours que vous rameniez votre nombril au centre de la conversation.
Je remarque que vous êtes muette sur le fond de mon intervention : la meurtrière imprudence des policiers français auxquels on ne peut même pas confier une arme en toute sécurité, et leur extraordinaire incompétence due à un recrutement et une formation dépourvus de toute rigueur.
Il y a des raisons aux événements que déplore Philippe Bilger dans son billet.
France dévoyée, classe politique de gôche dévoyée.
”Vois ce qu’ils sont lorsqu’ils mangent, dorment, s’accouplent, vont à la selle, etc. Vois-les ensuite lorsqu’ils se donnent de grands airs, font les fiers, se fâchent et vous accablent de leur supériorité. Peu avant, de combien de maîtres étaient-ils les esclaves, et par quelles sujétions ! Peu après, ils se retrouveront réduits au même état !” (Marc Aurèle, Pensées).
https://www.bvoltaire.fr/la-decadence-instituee/
Vite, vite, hâtons-nous de ne plus parler de l’affaire Olivier Duhamel, ce donneur de leçons grassement rémunéré, invité sur de nombreux plateaux TV.
Affaire Duhamel : le directeur de Sciences Po savait et n’a rien fait “par manque de discernement”. Faut le virer aussi celui-là puisqu’il manque de discernement !
https://www.valeursactuelles.com/societe/affaire-duhamel-le-directeur-de-sciences-po-savait-et-na-rien-fait-par-manque-de-discernement-127292
La déliquescence et la décadence en Marche ! Aucun doute possible.
« Mon opinion sur le manque de formation des policiers est fondée sur des déclarations précises de personnes ayant des responsabilités effectives dans la gestion de ces personnels », nous écrit Serge Hirel.
Malheureusement, il ne suffit pas d’affirmer pour prouver.
Concernant les gardiens de la paix, notamment ceux issus du concours externe, ils ont au minimum le bac, plus pour un tiers d’entre eux fait plusieurs années de droit. Le taux de réussite est d’à peine 10 % et les candidats admis suivent ensuite une formation d’un an en école de police. Rien que ces chiffres devraient faire réfléchir ceux qui les traitent d’ignares et d’incapables.
Le concours de sous-officier de gendarmerie est d’ailleurs pratiquement identique avec le même niveau d’études requis (bac minimum) depuis une dizaine d’années seulement.
À noter que les ADS et les cadets de la PN sous certaines conditions peuvent se présenter au concours interne après plusieurs années d’expérience et une préparation spécifique. Idem pour les gendarmes adjoints volontaires (GAV) qui veulent devenir sous-officiers.
Concernant le niveau en français en baisse constante depuis trente ans, c’est une réalité dans toutes les professions, y compris chez les enseignants, journalistes, greffiers, magistrats, ingénieurs, médecins, etc. Ce qui est tout aussi gênant dans ces métiers, voire bien plus problématique.
Quant aux commissaires de police, ou officiers de gendarmerie, ceux avec lesquels j’ai l’occasion d’échanger (pour certains parents ou amis), ils ne passent pas leur temps à dénigrer leurs hommes, bien au contraire. Etant mieux placés que quiconque pour connaître les exigences, le stress constant et les difficultés grandissantes de ces métiers*. Les seuls problèmes parfois évoqués étant le faible niveau de recrutement des ADS ou des cadets, leur nombre pléthorique, l’instabilité due au statut de non titulaire de ces personnels et une formation accélérée qui les rend inaptes à travailler sans un référent GPX. Les hauts fonctionnaires et officiers de police pointent aussi la multiplication des tâches administratives, et les astreintes à des activités qui ne font pas partie du cœur de métier de la police nationale.
*Il est vrai qu’ils ne militent pas à non plus à Génération laïque et ne déversent pas leurs rancœurs dans des torchons comme Riposte laïque.
LA VIE DES AUTRES
Selon sa jouissive habitude, Savonarole (6 janvier 18h11) balança une retentissante nasarde de son cru à un quidam qui fréquente ici.
Me lovant dans cette cinglante répartie je voulus apporter, en hommage, une remarque admirative (7 janvier 8h14).
Mal nous en prit.
L’autre (GERARD R 7 janvier 11h15) nous fit connaître sa nature profonde de Barbe-Bleue moderne, Ogre du petit Poucet, père de 7 enfants de ventres différents.
Ce Monsieur parle aux ventres.
Nos estimables blogueuses, ventres d’écriture, apprécieront !
@ Behenzar de Cunes | 08 janvier 2021 à 08:27
J’ai voulu atténuer mon cas, en évitant de préciser: sept enfants de race blanche exclusivement ! Ce dont, bien que vous me cherchâtes, j’implore d’ores et déjà votre pardon.
@ breizmabro (@ Mary Preud’homme)
« Tenez bon Mary car comme disait Chateaubriand : « Il faut être économe de son mépris en raison du grand nombre de nécessiteux ». »
Le mépris, c’est mignon, breizmabro. Mais cela ne remplace pas la nécessité de défendre son point de vue par des arguments. Peut-être comprendrez-vous un jour que cette pratique renforce la valeur de vos propos, et, surtout, qu’il n’y a pas de démocratie sans cela.
Si vous voulez fossoyer la démocratie, allez-y: remplacez l’argumentation par le mépris (ce que d’ailleurs fait l’Etat). Comment espérez-vous politiquement que l’autre bord politique réagisse ? Par des arguments de nature de plus en plus physiques visant à vous sortir de votre mépris pour vous pousser à argumenter.
C’est exactement ce qui s’est passé avec l’Eglise: c’est à force de ne plus pouvoir esquiver l’argumentation par le mépris et par la violence que son pouvoir s’est effondré. C’est l’imprimerie qui a rendu cela possible: elle ne pouvait plus esquiver.
À l’heure d’Internet, la donne est un peu inverse, mais je pense que vous ne serez pas ultimement déçue des développements qui s’annoncent. Un conseil: apprenez à argumenter, car cela peut se faire autrement que dans le mépris, par le mépris ou pour le mépris.
Le fait que vous ne l’ayez pas appris enfant signe l’échec de l’Education nationale.
En ce qui concerne Mary Preud’homme, c’est justement son mépris qui dissimule son refus de défendre ses opinions autrement que par l’autoritarisme et la violence étatique. Ce qu’elle appelle l’autorité. Notion à laquelle elle ne semble pas avoir compris grand-chose au cours de ses nombreuses années sur Terre.
@ Serge HIREL | 07 janvier 2021 à 17:21
« Et si ledit président oublie un coup de tampon sur son ordonnance, que se passe-t-il ?… Il serait peut-être temps d’oublier Courteline… On peut aussi demander aux délinquants, pour que les forces puissent les arrêter, de ne pas sévir pendant leurs pauses-déjeuner… »
Votre ironie facile me semble ici mal placée.
En effet, dès lors qu’il n’y a pas d’urgence à porter secours, rien n’autorise policiers et gendarmes à intervenir contre la lettre et l’esprit de la loi !
À titre de simple rappel, il suffit de songer à la fameuse « affaire des paillotes » en Corse. Ces paillotes avaient été déclarées illégales par jugements en bonne et due forme par les tribunaux administratifs. Le préfet avait tenté une destruction dans des conditions légales et même l’ancien ministre Léotard avait considéré publiquement que c’était un scandale !
Les gendarmes en ont nuitamment détruit une en bord de mer. Et la Justice a poursuivi le préfet et les exécutants et a même condamné leur « grand patron » pour une destruction d’un édifice qui n’avait aucune existence légale.
Les gendarmes comme les policiers sont chargés de faire respecter la loi, pas de la transgresser selon leur bon gré ou les injonctions d’un public qui ignore les subtilités de la loi : « dura lex, sed lex ». Ce n’est pas d’aujourd’hui que date cet adage.
@ Mary Preud’homme 08 janvier 2021 à 00:52
Bref, tout va bien, puisqu’il existe une procédure rigoureuse de recrutement… bien qu’elle apparaisse parfois un peu floue, en particulier lorsqu’il s’agit du concours interne. Qu’est-ce qu’une « préparation spécifique », quels sont son contenu, sa durée, quelles sont ces « certaines conditions » ?…
Vous prenez bien garde d’oublier les propos très clairs du ministre et vous contentez de conversations familiales pour vous faire une opinion générale…
Le citoyen ne sait pas ce que sont un ADS, un cadet, un GAV, un GPX… Il a affaire à un « policier » ou à un « gendarme » et il est en droit d’attendre un service et une attitude identiques de la part de n’importe lequel d’entre eux. Ce qui suppose que, quel que soit leur statut, policiers et gendarmes ont reçu la formation suffisante pour qu’il en soit ainsi. Sans franchement l’avouer, vous écrivez entre les lignes que ce n’est pas le cas…
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@ Robert 08 janvier à 14:35
Votre amalgame entre le rassemblement illégal de Lieuron et l’affaire des paillottes de Corse relève de la haute voltige !
D’un côté l’incendie volontaire d’un bâtiment, décidé par un préfet, exécuté par des officiers de gendarmerie, de l’autre l’organisation d’un « cluster » en période d’urgence sanitaire…
D’un côté un préfet qui ne parvient pas à faire exécuter une décision de justice en raison des interventions inadmissibles d’un ministre et d’une Assemblée élue.
De l’autre, des gendarmes qui restent l’arme au pied en raison des atermoiements des autorités politique et, apparemment, judiciaire…
Avouez qu’il est peu banal d’oser rapprocher deux situations aussi différentes.
2 500 personnes qui forment un foyer d’infection gigantesque, qui vont, chacune, contaminer une ou deux personnes, lesquelles vont, chacune, en contaminer deux autres, etc., etc. Combien de morts au bilan final ? Et vous irez expliquer aux familles de ceux-ci que leur décès est dû à un document officiel qui manquait !
Apparemment, pour respecter la lettre de la loi, il suffisait, par exemple, de susciter une plainte pour tapage nocturne et les gendarmes auraient pu faire cesser le trouble en flagrance… et constater la présence de drogue, contrôler les autorisations… inexistantes. Croyez-vous sérieusement que l’un des participants serait aller se plaindre d’un soi-disant non-respect de la légalité ?
Fort heureusement, de telles situations ubuesques n’existent qu’en France… pays, non seulement de Courteline, mais surtout, du droitdelhommisme, l’un faisant la courte échelle à l’autre.
@ breizmabro | 07 janvier 2021 à 15:20
Vous avez raison.
Il convient de ne pas gaspiller les « bonnes choses » et les réserver en priorité à ceux capables de les apprécier sans les dénaturer.
@ Mary Preud’homme (@ breizmabro)
« Vous avez raison. Il convient de ne pas gaspiller les « bonnes choses » et les réserver en priorité à ceux capables de les apprécier sans les dénaturer. »
Ne vous inquiétez pas Mary: votre mépris, je le suscite, je m’en délecte, et je ne le dénature pas.
(C’est court, n’est-ce pas ?)
CIRCULATION DU BOVIDE 6810
Les commentaires seront admis après avoir été visés par l’interné de service !
@ Behenzar de Cunes
« Les commentaires seront admis après avoir été visés par l’interné de service ! »
Non. Ils sont admis après avoir été visés par la tenancière. Vous devriez le savoir depuis le temps. Non ?
Exemple de cette France dévoyée : « marche blanche » organisée par le maire d’Etampes (LR…) pour deux délinquants notoires, au long casier judiciaire, qui se sont encastrés dans un poids lourd en roulant à contresens pour échapper à un contrôle de police…
« Pourquoi, à la démence du réel, rajouter la niaiserie d’une explication ?… »
C’est de Jean Rostand ou peut-être même de Savonarole, allez savoir…