Sans doute l’angoisse que propage le coronavirus, les nombreux morts, le tour de force quotidien des personnels soignants, les services de réanimation qui poussent leurs limites, les interventions nombreuses du pouvoir – président de la République et Premier ministre -, la controverse sur les masques et l’interrogation sur l’utilité du confinement, créent-ils une atmosphère particulière qui depuis plusieurs semaines, en tout cas encore plus intensément depuis le 16 mars, conduit les médias à focaliser naturellement sur un seul sujet, à être plus suivis qu’à l’ordinaire et à passionner par des explications et des investigations dont le caractère technique aurait pu être rébarbatif.
Je songe surtout à la discussion qui ne cesse pas sur le manque de masques (avec le stock pléthorique abandonné en 2011 et en 2013), sur les responsabilités des uns et des autres, notamment pour la période du mois de janvier au mois de mars de cette année qui pour un esprit s’espérant honnête montrait les efforts du gouvernement et des services administratifs et médicaux compétents pour combler la pénurie. On n’avait plus de masques, on poussait les feux pour en fabriquer le plus possible.
Chaque jour l’information apportait une nouvelle pierre à cette incroyable polémique au point que mon billet du 2 avril au matin, duquel je n’avais pourtant rien à retirer, était peut-être trop optimiste à cause de ce que je pouvais lire dans l’après-midi de cette même journée.
Puisque Mediapart publiait une très longue enquête fondée à la fois sur une documentation officielle et des sources confidentielles, fouillée, impressionnante et accablante pour le pouvoir si on se réfère à son titre : « Masques : les preuves d’un mensonge d’Etat« .
Durant ces semaines, l’information n’est non seulement pas confinée mais incroyablement rapide, vivace, déroutante, profonde. On sent que, plus nous sommes enfermés, parce qu’il le faut, entre nos quatre murs, plus elle se libère, explique, se contredit, est contrainte au pluralisme, est obligée d’écouter, s’abandonne à une modestie rare et se demande ce qui se passera quand le déconfinement assuré dans des conditions satisfaisantes, le pouvoir et l’opposition se retrouveront face à face et que le temps des comptes commencera.
Mediapart a accompli un travail remarquable même si on peut le juger impitoyablement à charge mais les pièces sont présentées et offertes. L’enquête nous fait entrer dans les coulisses étranges, erratiques, désordonnées et toutes d’amateurisme d’une action de trois mois qui nous semblait énergique, cohérente et efficace. Il y avait eu la faillite d’hier mais aujourd’hui on ne pouvait pas se permettre de douter d’une équipe politique et technique forcément performante.
Mais l’information a circulé, on ne pouvait pas la confiner.
Et je me pose une double question.
La première : même si les avis divergent sur le besoin de masques chirurgicaux à l’air libre, peut-on cependant considérer que les officiels chargés de la pédagogie sanitaire ont soutenu qu’ils ne servaient à rien, non par conviction ni savoir mais seulement parce que la France n’en disposait pas et qu’il convenait donc de nous démontrer que cette pénurie, dont le gouvernement actuel n’était pourtant pas coupable, n’était pas préjudiciable ?
La seconde : les masques, un mensonge d’Etat ? Ou plutôt le paroxysme d’une incurie française souvent observée mais gravissime dans une lutte contre un fléau inédit avec ses conséquences mortifères.
Y a-t-il eu, de la part du pouvoir, une volonté délibérée de mentir au peuple français en lui faisant croire que de janvier à mars on s’était acharné à fabriquer ou à importer des masques alors qu’en réalité ce n’était pas le cas, ou si peu ? Alors qu’on avait négligé ou récusé, de Chine ou d’ailleurs, toutes les opportunités qui avec bonne volonté se proposaient effectivement de nous livrer des millions de masques ? Alors que consciencieusement on avait fait perdre toute chance à une production et importation massives de masques ?
Ou une bureaucratie engluée dans ses lenteurs, une absence totale de coordination, des instances réagissant avec lenteur ou silencieuses quand l’urgence était cruciale – par exemple l’organisme Santé publique France qui paraît avoir battu le record de l’inaction -, l’Elysée ne répondant pas, ou trop lentement, aux sollicitations de personnalités d’expérience, aux avertissements ou aux propositions innovantes, une relation catastrophique entre le privé et le public, le premier découragé d’aider le second, un amateurisme chronique et délétère qui faisait sombrer la France quand la surface laissait penser à une énergie surmultipliée, rattrapant le temps perdu et suscitant une confiance plus que nécessaire ?
Trois mois de pur mensonge ou trois mois si révélateurs d’un mal chronique français ?
On comprend bien que choisir la première ou la seconde branche de l’alternative ne conduira pas au même futur pour les responsabilités à déterminer ou les culpabilités à établir. L’accablement apitoyé ou indigné. Ou le procès. Des innocents dépassés ou des menteurs patentés d’Etat ?
La France d’après aura à trancher.
Mais cette information non confinée, rendue encore plus essentielle pour les citoyens confinés auxquels elle s’adresse, est de l’air libre à respirer.
Information non confinée. Voici de l’information hors des sentiers battus.
Mediapart, qui attaque Michel Onfray et Alain Finkielkraut qui ont l’audace de ne pas penser comme lui, va se fâcher tout rouge !
CORONAVIRUS: « OÙ SONT LES BANQUIERS POUR LANCER UN PLAN MASSIF DE SALUT NATIONAL? DANS LEUR RÉSIDENCE SECONDAIRE… »
Allons-nous vers un communisme libéral à la chinoise, le jour d’après ?!
« D: Quel sera l’avenir de l’homme et de la planète qui vit pendant cette crise sanitaire un moment de soulagement écologique ? Si je simplifie, d’après Slavoj Žižek on ne peut choisir qu’entre ces deux options: soit le communisme mondial, soit la loi de la jungle.
MO: Zizek enjambe les leçons historiques du XX° siècle, tout en ne se réclamant que des auteurs dépassés du XX° siècle, ceux de la French Theory, et ce pour enseigner un marxisme-léninisme à la papa… Permettez que je n’en fasse pas mon auteur de référence. Le communisme mondial est une belle idée quand on a quinze ans, ou quinze ans d’âge mental, mais le réel enseigne tout autre chose: ce sera la loi de la jungle parce que, même avec le communisme, c’était aussi et encore la loi de la jungle ! Ce vers quoi nous allons est un État universel avec un gouvernement mondial qui économisera les peuples, laissera le pouvoir à de prétendus techniciens, et fera triompher la loi du marché dans la logique du transhumanisme. Pour donner raison à Zizek avec un peu d’ironie, ce sera le communisme mondial par la nature tyrannique et impérialiste du régime en même temps que la loi de la jungle par le projet antihumaniste. Mais ces deux options n’en font qu’une: le communisme libéral dispose déjà de son laboratoire: la Chine contemporaine… »
https://michelonfray.com/archives/coronavirus-ou-sont-les-banquiers-pour-lancer-u?mode=video
Cette fois c’en est trop !
Faire la charité sur les chaînes publiques et privées pour que les personnes qui possèdent des masques aillent les déposer dans les hôpitaux et/ou les pharmacies et venir nous la raconter à l’envers le soir… se faire voler sur les tarmacs, voler soi-même sur les tarmacs… ou intercepter !
C’est le jeu de bataille navale masqué ?
Une contre-indication majeure du Rivotril est la détresse respiratoire.
https://www.doctissimo.fr/medicament-RIVOTRIL.htm
Le gouvernement autorise par décret du 28 mars les médecins d’EHPAD a prescrire du Rivotril pour la « prise en charge palliative de la détresse respiratoire »
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041763328&categorieLien=id
Euthanasie assumée, sans évidemment le consentement des intéressés ; la macronie dans toute sa splendeur. Assassins !
Concernant les masques voici ce qu’a dit Édouard Philippe hier soir:
«Nous avons passé commande, il faut maintenant obtenir les livraisons. C’est un exercice qui n’est pas toujours facile» !
Bon alors à quel moment ce n’est pas facile et à quel moment c’est difficile ?
Et le Premier sinistre poursuit en disant:
«Le vrai sujet, c’est les tests sérologiques». «On pourra en faire beaucoup quand ils existeront».
Sic de sic !! Oui il a dit ça, de cette façon…
Même le sapeur Camembert n’aurait pas osé !
Le reste de son intervention est du même niveau.
Je suis doublement effaré, puisque le billet est dédoublé, je dédouble.
Effaré d’abord de l’art de la litote du Premier sinistre,
Et ensuite je me demande si c’est un faux naïf ou un vrai sot. En trois lettres on pourrait dire autre chose mais je pratique moi aussi l’art du non dit, tout en le pensant.
Parce que le socialisme nie la responsabilité individuelle au profit de la responsabilité collective, toute décision est subordonnée à la volonté collective exprimée par la loi.
Pas de texte, pas de décision.
A cela s’ajoute le carriérisme, les fraternités maçonniques et d’autres encore moins avouables. Il s’agit de complaire au pouvoir, et on en arrive même au « j’ai eu raison d’avoir tort » de Sartre au sujet du communisme.
C’est la culture socialiste.
C’est l’opposition entre les armées françaises et allemandes en 1940. Dans l’armée allemande, tout gradé est responsable des opportunités. Dans l’armée française, on ne fait rien sans ordre.
Le communisme va plus loin en niant l’individu. La vie ne compte que par celle de la collectivité. On envoie un régiment mourir pour faire sauter les mines, et le second peut passer.
Mais c’est aussi les généraux bleus qui ont exterminé en Vendée en exigeant des ordres écrits. S’il y a un ordre, on massacre, et comme il y a eu ordre, on a massacré, rappelons-le, comme aucune armée nazi ne l’a fait, et même loin de là.
C’est dans cette lignée que se situe le communisme: il faut du blé, alors on affame un pays et peu importent les six millions de morts de l’Ukraine.
Mais là aussi, « ils ont eu raison d’avoir tort », car le communisme était une idéologie salutaire, nous diront les socialistes.
Le socialisme, c’est l’aveuglement, et le socialisme est au pouvoir.
La seule chose qui le fait reculer, c’est le risque pour la carrière.
Ils n’ont rien à faire des morts causés par leurs bévues. Leur souci est de savoir comment faire face aux reproches, et par exemple, le seul nom de Raoult est un reproche.
Monsieur,
Votre billet est très bien écrit, une analyse parfaite de cette situation chaotique nous fait prendre conscience des erreurs politiques, à ne pas entendre et à n’avoir pas voulu écouter ceux qui alertaient sur cette crise sanitaire grave qui touche notre planète. Certes des décisions et des actions ont été prises par le gouvernement, mais il me semble tout de même qu’ils aient voulu minimiser volontairement ce qui devait arriver. Car pour ma part, me semble-t-il, ils savaient…
« Des innocents dépassés ou des menteurs patentés d’Etat ? » (PB)
Les deux ! et c’est un modeste pratiquant de l’acte de bâtir qui vous le dit. Quand on est dépassé ou pas encore prêt, on ment « adapté » pour se rattraper et on se rattrape quoi qu’il en coûte financièrement ; mais là ce n’est pas un problème de pénalités pour retard, qu’elles soient intermédiaires provisoires ou définitives ; là monsieur Bilger – votre déroulé lucide et lumineux -, en face ce sont nos vies, nos angoisses, et rien qui n’a été fait pour rassurer. La porte ! Tout le reste est littérature.
Jamais de pénalités de retard pour notre équipe dans toute une carrière, c’est un honneur dans le milieu.
Ou une bureaucratie engluée dans ses lenteurs, une absence totale de coordination, des instances réagissant avec lenteur ou silencieuses quand l’urgence était cruciale – par exemple l’organisme Santé publique France qui paraît avoir battu le record de l’inaction -, l’Elysée ne répondant pas, ou trop lentement, aux sollicitations de personnalités d’expérience, aux avertissements ou aux propositions innovantes, une relation catastrophique entre le privé et le public (…)
En parallèle avec d’autres explications possibles, celle que vous donnez, emblématique du mal français, est aussi et surtout à prendre en considération, hélas.
« …ce qui se passera quand le déconfinement assuré dans des conditions satisfaisantes, le pouvoir et l’opposition se retrouveront face à face… »
Non, ce sera plutôt quand le pouvoir – ou du moins ce qui en tient lieu ainsi que ses satellites – et les Français se retrouveront face à face.
« …d’une action de trois mois qui nous semblait énergique, cohérente et efficace. »
Euh non. Elle ne m’a jamais semblé efficace. Sibeth Ndiaye pérorait il y a encore peu sur la non pénurie de tout, même de son intelligence.
Et l’on a constaté qu’il y avait pénurie de tout, même de son intelligence.
« Y a-t-il eu, de la part du pouvoir, une volonté délibérée de mentir au peuple français en lui faisant croire que de janvier à mars on s’était acharné à fabriquer ou à importer des masques alors qu’en réalité ce n’était pas le cas, ou si peu ? »
Incontestablement.
C’est toute la différence entre le baratineur, qui ne sait pas et dit n’importe quoi, que l’on pourrait absoudre d’une partie de sa con*erie si tant est qu’il ne se persuade pas qu’elle est vérité, ce qui est parfois le cas en ces temps de relativisme absolu, et le menteur, qui sait mais ne dit pas la vérité.
Il y a là, la connaissance d’une situation et des affirmations fausses, donc mensongères si on connaît la vérité, à son sujet.
Ce sont des menteurs. C’est le terme exact.
Ceci étant dit, leur faire porter la responsabilité des nuages de grenouilles, des relations intimes entre un Chinois et un pangolin, j’affabule un peu ça me détend, et l’insoutenable légèreté de l’être humain quand tout se passe bien, serait abusif.
Nous sommes tous heureux de pouvoir accomplir notre activité de chasseurs-cueilleurs dans les forêts de Leclerc, La Vie Claire, Natureo, Boucherie, Boulangerie, Cavapinar, d’avoir des sorciers guérisseurs du nom de médecin, pharmacien…
Nous reportons toute la responsabilité organisationnelle sur des chefs de villages, que l’on charge de fonction tous les cinq ans si nécessaire, intervalle pendant lequel on passe une partie de notre temps à nous demander quelle mouche nous a piqués d’avoir accepté d’être dirigés par de telles buses.
Charge à eux de gérer la pluie, le beau temps, la qualité des récoltes …
Rien ne nous agite tant que rien ne nous agite.
Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Enfin. Ceux pour lesquels tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Les autres ? Ceux pour lesquels tout est moins bien dans un monde peu favorable ? Ben, bof, sais pas, veux pas savoir. Chérie, un ou deux pots de Nutella chez Leclerc ?
Burp.
Que le gouvernement ait été imprévoyant, tout monopolisé qu’il était par les retraites, les Gilets jaunes, les élections, la courbe de popularité du parti au pouvoir, est fort ennuyeux. Mais à l’échelon en dessous, les administrations qui sont là pour ça auraient dû veiller à être prêtes. À moins qu’elles n’aient été empêchées de le faire ?
Mais le pire advint quand sous l’effet de la panique, l’État brandit illico son as de cœur : réquisition, monopole d’État, contrôle et interdictions. Bureaucratie à la rescousse. Donc de nouveaux obstacles interdisant de redresser le plus vite possible la trajectoire malencontreuse. Pourtant, la culture ancestrale nous a enseigné à chacun que si l’erreur est humaine, c’est de persévérer qui est diabolique.
L’État qui ne s’est pas occupé du nécessaire décrète donc : « Élargissement imminent des pouvoirs de l’État. C’est l’État qui s’occupe de tout ». Puis le mot magique est lâché : « Réquisition », avec l’idée sous-jacente que les particuliers qui se procurent des masques par leurs propres moyens les volent. Interdiction faite aux laboratoires privés de produire des tests et d’en proposer à ceux qui le veulent, c’est sans doute dangereux si ça ne vient pas d’en haut, même si cela vient de laboratoires ou de plateformes réputées. Interdiction à la médecine privée de concurrencer la médecine publique. Ce serait peut-être justifié si ça marchait (et encore), mais ça ne marche visiblement pas.
Mais pire encore, le gouvernement entreprend de camoufler les erreurs par de la fake-pédagogie que ses porte-parole entreprennent de relayer dans toute la France.
Même à des petits enfants, on évite au maximum de mentir, par respect pour eux, pour établir un lien de confiance avec eux ensuite, et pour leur permettre à partir de ce socle, de faire face à la réalité. Marina Carrère d’Encausse qui trouve ce mensonge justifié révèle par là qu’elle a troqué la déontologie du médecin pour la déontologie douteuse pratiquée par certains journalistes. Elle montre aussi qu’elle se fiche de la sécurité des gens, car sous prétexte de favoriser le travail des soignants, elle trouve utile et bien intentionné de leur donner des conseils d’hygiène faux, et dangereux par les temps qui courent. Où est le bon sens ? On nage en plein mensonge bien sûr, et en mensonge idiot, absurde.
Un voisin charmant me téléphone pour m’annoncer qu’il part en expédition au supermarché du coin et me demande si j’ai besoin de quelque chose. Il me dit : « vous vous rendez compte que Salomon, le monsieur qui dénombre les morts tous les soirs à la télé, est celui qui était chargé de préparer les services de santé à l’arrivée de l’épidémie ? ». Non je ne savais pas. « J’évite de le regarder, un vrai croque-mort ». Mon voisin me dit « Mon fils arrive demain d’Espagne, on aurait aimé le faire tester. On ne peut pas ».
Le signe le plus inquiétant de notre barbarie ou de notre imbécillité (ou les deux) me paraît être ce qui se passe dans les maisons de retraite.
Masques : l’information n’est pas confinée.
« Trois mois de pur mensonge ou trois mois si révélateurs d’un mal chronique français. »
Les deux, cher P. Bilger, les deux !
Vous auriez pu écrire à la place du « ou », le sésame du Président : « et en même temps ».
Cordialement.
L’Etat refuse que les laboratoires vétérinaires réalisent des tests Covid-19
Qu’est-ce qu’on attend ?
Extraits du Point
Comment la France se prive de 150 000 à 300 000 tests par semaine
Un blocage administratif
L’explication (parcellaire) fournie jusqu’à présent par les services d’Olivier Véran, qui refusent de répondre aux questions, tient en une formule sibylline, répétée hier encore par le Premier ministre : « C’est à l’étude. […] Nous avons des normes réglementaires à respecter. » Mais quelles normes ? Curieusement, elles n’embarrassent ni les Allemands, ni les Belges, ni les Espagnols qui mobilisent d’ores et déjà toutes les ressources disponibles, y compris leurs laboratoires vétérinaires. Mais en France, depuis une loi du 30 mai 2013, les laboratoires de biologie médicale vétérinaire n’ont plus le droit de traiter le moindre prélèvement issu d’un corps humain, et inversement…
@ Tipaza 03 avril 09:42
« L’usine de Plaintel, dans les Côtes-d’Armor pouvait fabriquer jusqu’à 200 millions de masques par an a fermé en 2018 après avoir été rachetée par un groupe américain.
La fermeture de l’usine de Plaintel était-elle vraiment inéluctable ? Les éléments recueillis par la cellule investigation de Radio France permettent d’établir que la reprise de l’usine bretonne par Honeywell en 2010 s’apparente plutôt à une opération financière sans réelle volonté de développer l’outil de production. C’est ce que montre notamment un rapport d’audit financier confidentiel réalisé en 2018, PEU AVANT LA FERMETURE de l’entreprise bretonne. Selon les conclusions ce document, jamais révélées jusqu’ici, « le motif économique du plan de licenciement collectif est infondé ». « La fermeture du site apparaît relever de motifs financiers et stratégiques bien plus qu’économiques parce que le résultat net est construit artificiellement », analyse le document (FRANCE INFO)
C’est quoi ce goût de vendre nos outils de production aux Ricains Manu ?
Compte sur les Bretons pour te demander des comptes !
Les crises sont révélatrices et parfois tristement révélatrices :
https://actu.orange.fr/monde/coronavirus-l-effrayante-concurrence-entre-les-etats-pour-obtenir-des-masques-magic-CNT000001p4HZ9.html
Qu’est-ce qui est le plus grave, ne pas avoir assez de masques ou se les procurer de cette façon-là ?
Si j’ai bien compris, c’est sur une proposition en 2013 du Secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale, organisme directement placé sous l’autorité du Premier ministre, que la décision a été prise de supprimer les stocks nationaux, donc d’Etat, de masques au profit de la responsabilité et de la charge laissées aux organismes et entreprises d’en constituer les stocks.
Comme d’habitude, une fois ce transfert réalisé, personne n’a été chargé de contrôler dans le temps l’effectivité de la constitution et surtout du renouvellement des stocks « répartis ». Comme les stocks coûtent tant à la création qu’au renouvellement annuel, on voit que la plupart des masques donnés par des entreprises, à partir de leurs propres stocks retrouvés, aux organismes qui en ont besoin datent de… 2011, donc sont périmés ! Mais c’est mieux que rien.
L’autre problème est l’approche comptable par les plus hautes sphères de l’État, certaines qu’il suffiraient d’appuyer sur une touche de clavier pour commander par Internet et recevoir quasiment sans délai toute commande en cas de nécessité. En quelque sorte, le système d’Amazon. On perçoit le ridicule de ce type de choix 2.0 ! Personne n’avait jamais envisagé que tout le monde pourrait être quasi simultanément atteint par une pandémie…
Or, dans les années soixante et soixante-dix, on avait encore le souvenir de la dernière guerre mondiale et l’idée de base, y compris pour la CEE, était d’assurer l’autosuffisance, notamment dans les domaines de l’alimentation, de la défense ou de la santé, pour être en mesure de faire face en cas de crise grave, d’autant que planait alors la menace nucléaire…
Depuis la chute du mur de Berlin, tout le monde s’est obnubilé sur une paix éternelle parce que fondée sur la démocratie généralisée et les échanges économiques et financiers dans un monde totalement ouvert. C’est sur ce paradigme de mondialisation, globalisation selon l’expression anglo-saxonne, qu’a été bâtie l’Union européenne avec sous-jacente l’idée que les nations (les nations, c’est la guerre avait déclaré monsieur Mitterrand), étant la cause de toutes les guerres, elles étaient appelées à disparaître et donc céder leurs compétences essentielles à des organismes non élus placés au-dessus d’elles, se contentant des « basses besognes » donc subsidiaires. Ah, le principe de subsidiarité tant vanté alors, la santé restant dans les compétences subsidiaires, car c’est une charge financière…
C’est cette idéologie qui a abouti à la suppression progressive de nos industries, y compris stratégiques, en France au profit de l’industrie-monde implantée en Chine parce que produisant à moindres coûts et surtout autorisant des bénéfices énormes au profit des fonds d’investissements et autres actionnaires.
J’ai rappelé le 1er avril dans le commentaire d’un billet précédent l’information trouvée sur https://www.lecanardrépublicain.net/spip.php?article905 rappelée ce matin par France Inter sur la disparition d’une usine ultramoderne de production de masques avec une forte participation de subventions publiques. C’est effectivement maintenant que l’on s’aperçoit que sa production aurait été non seulement utile, mais indispensable quand tout le monde se rue sur la Chine pour quémander des masques de toute manière récupérés par les plus offrants. La loi de l’offre et de la demande sur fond d’urgence de santé publique.
@ Robert Marchenoir et autres
Pelloux, le comité scientifique, le Figaro, etc., c’est une déferlante pour Didier Raoult.
Nous n’allons pas tarder à voir ce dont vous êtes capable lorsqu’il va falloir manger votre chapeau…
« L’enquête nous fait entrer dans les coulisses étranges, erratiques, désordonnées et toutes d’amateurisme d’une action de trois mois qui nous semblait énergique, cohérente et efficace ». (PB)
Je ne vois pas en quoi l’action était si louable que définie… Macron me semble s’être abstenu du pire, pas plus efficace qu’un autre, peut-être pas moins non plus.
Il a en tout cas pris sur lui de ne pas provoquer en faisant passer des réformes en force pendant le coronavirus, et il me semble qu’il n’a pas insulté telle ou telle catégorie, enfin, je ne suis pas le pion préposé à sa surveillance, heureusement, des transgressions ont pu m’échapper.
On pouvait espérer qu’il ait, du moins dans une certaine mesure, pris la mesure de sa tâche.
« Trois mois de pur mensonge ou trois mois si révélateurs d’un mal chronique français ? »
Dans tous les cas, on n’a pas eu de nouveau monde.
Je vais exposer ce que je perçois de notre affligeante réalité.
Macron, et ses suivants, me semblent avoir battu des records d’assurance, en tout cas affichée, et de mépris pour les autres.
Ainsi donc, ils sont supérieurs, les autres inférieurs, ce qui explique le traitement, comment dire ? d’éborgnement des Gilets jaunes.
En passant : je ne veux pas dire que nos insurgés de ronds-points ont été parfaits, la question n’est pas là.
Ne pas permettre à des chefs d’émerger, ce qui prédispose à éviter des abus de foules furieuses, de négocier et quelques autres options, genre couteau suisse, non plus.
Que peut la masse ? frapper à répétition et être foulée du pied. Alors, quand en plus, on a des méprisants en face de soi…
Je reprends le fil interrompu pour éviter les malentendus.
Mettez vous dans la peau de gens au pouvoir dans un pays qui ne compte guère de contre-pouvoir face à des gens que vous ne pouvez pas sentir.
Pas mal d’abus, en reprenant la pub « parce que je le vaux bien ».
Lesquels peuvent s’exprimer par l’à-peu-près, le je-m’en-foutisme, ce que je fais est déjà bien bon pour nos administrés comme par la dissimulation.
L’un pousse à l’autre.
Ce que je fais est bien assez bon pour les masses stupides, mais comme elles ne s’en rendent pas compte, il faut, comment l’exprimer ?
On pourrait dire qu’il faut savoir présenter son bilan en soustrayant au regard du public ce qui le distrairait de la réalité la plus profonde, et seule pertinente à être connue des non-initiés…
…chacun aura deviné est que nous avons un bilan globalement positif car notre politique comme nos personnes sont les meilleures.
Il y aurait des précédents historiques, mais je suppose que tout le monde les a en tête, et je voudrais éviter de donner matière à la partialité en les évoquant.
L’important est de ne pas mépriser pour éviter de commettre des abus et de ne pas se laisser mépriser si on veut éviter d’en subir.
Et d’avoir des institutions limitant les pouvoirs donc les dérives.
Une forme méprisante révèle un cœur rempli de venin, en tout cas à ce moment… Il n’y a pas de mots dépassant la pensée mais ce que l’on voulait dire.
Répondre je sais que tu ne le penses pas est faux, de la démagogie pure et simple, qu’on est contraint de jouer quand on n’a pas le choix, soit trop inférieur en puissance face à quelqu’un, soit parce qu’on l’apprécie et qu’on est porté à restaurer ses relations avec lui.
Par contre, si quelqu’un vous sert de beaux discours ne croyez pas qu’il suive forcément une voie droite.
Surtout quand il a des torts envers vous… Il apprend plus probablement à vous donner un coup d’épée dans le dos après vous avoir craché dessus qu’il ne s’amende.
Question : le chef de l’Etat – ainsi que ses suivants, il n’y a pas de corps sans ombre et d’alpha sans un tas de bêta à sa suite – est-il fait pour le peuple ou le peuple pour son leader vénéré ?
Nous n’avons pas à éduquer nos politiques, mais à les dégager le plus vite possible en cas de défaillance. Ne plus les élire…
Plus jamais.
Blague d’internaute:
« Certificat d’études.
1 masque coûte le prix astronomique de 10 cts.
L’accueil d’un « mineur » clandestin ne coûte que 50 000 euros annuellement au pays.
En 2019 la France a dépensé 2,5 milliards d’euros pour ces « mineurs ». Ce qui correspond de manière comptable peu ou prou à 25 milliards de masques !
En France nous bénéficions donc de 50 000 « mineurs » clandestins mais nous n’avons pas suffisamment de masques pour équiper notre personnel de santé !
En France combien d’hôpitaux et de lits ont-ils été rayés de la carte pour s’offrir l’immigration et les chances qui les accompagnent ? Vous avez 2 heures. »
Pouvons-nous poster ce petit problème de maths ou n’est-ce pas politiquement correct ?
Marine Le Pen
On ne peut avoir raison sur tout et tort sur tout !
Interview très intéressante de Marine le Pen, Présidente du RN (dont je ne suis pas) par Apolline de Malherbe (un peu moins suffisante, un peu moins cassante et un peu moins parlante que d’habitude) sur RMC /BFMTV de ce jour.
De la raison, du bon sens, de la vérité aussi ! Apolline en était toute surprise !
Cordialement.
Regarder cette pandémie avec lucidité. Quid de la deuxième vague ?
« Alors qu’après la mise en place de mesures draconiennes pour la contenir, l’épidémie de coronavirus affichait depuis peu un net recul en Asie, la Chine, Singapour, Hong Kong et la Corée du Sud semblent confrontées à une remontée en force de l’infection, désormais propagée par des malades de retour d’Europe et des Etats-Unis. »
https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/monde/coronavirus-la-seconde-vague-qui-vient-117800
Et si nous prenions le problème en amont.
« La responsabilité de la Chine
C’est aussi un nouvel ordre mondial qui se dessine, dans lequel la Chine communiste se donne comme modèle. Mais elle oublie qu’elle est à la source de l’épidémie. Liée à la consommation d’animaux sauvages, elle s’est propagée parce que le régime a menti, au départ, sur la gravité du Covid-19. Le virus serait apparu le 17 novembre 2019. La Chine n’a décidé le confinement de Wuhan que le 23 janvier, après avoir arrêté le 3 janvier sept médecins lanceurs d’alerte, dont le docteur Li Wenliang, qui mourra du virus le 11 février. Ces jours-ci, l’ambassade de Chine en France diffuse sur Twitter une propagande qui dénigre les démocraties occidentales et les États-Unis. Le régime chinois ne pourrait-il d’abord s’excuser du désastre dans lequel, par sa faute, il a mis le monde ? » Ivan Rioufol
« Trois mois de pur mensonge ou trois mois si révélateurs d’un mal chronique français ? » (PB).
On vous aime ici monsieur Bilger, vous ne mettez jamais le pied derrière la porte, comme la balance Roberval de ma jeunesse vous essayez d’équilibrer les plateaux, mais est-ce suffisant ?
Ce n’est pas un « mal chronique français », pas du tout ! c’est le mal chronique de tous ceux qui nous représentent, ceux qui sont censé avancer, résister ; un Julien Denormandie – c’est un exemple -, s’il avait fait ses classes avec son collègue Michel Virlogeux peut-être saurait-il à quoi ressemble la vie, comment on prévient, comment on organise, comment on avance, comment on crée du vrai, comment on élève une pile… Des naïfs sans la force de se battre, annihilée par la léthargie d’un pouvoir habitué bon an mal an à un ronronnement législatif, sans grandes épreuves humaines, celle du coronavirus en est une, j’ai vécu le H1N1 en travaillant, celle-ci est sans comparaison, brutale et massive.
Je ne parle même pas de la porte-parole du gouvernement, une gamine de cour de récréation, peut-être faite pour vendre des chaussettes, mais pas pour lutter, ils ont pour beaucoup la « mouquire » au bord du nez, sans la puissance qu’il faudrait, ma grand-mère les aurait mouchés avant de les renvoyer à leurs études.
Tout ce monde ronronnait, depuis des années, la réalité rattrape la fiction, on va résister, mais le « droit à l’erreur » est consommé. Je pensais qu’ils seraient bons, que Macron apporterait un monde nouveau, il a porté l’incompétence et la désolation, qu’ils aillent à l’ école d’Angela Merkel.
Ils ont les diplômes, mais pas la vie qui va avec, un monde assoupi de dorures et de pouvoir illusoire, quand il s’agit de prendre les commandes de la centrale à béton ils ne savent plus quel bouton appuyer.
Triste et désespérant je regarde les courbes, si on reste confiné et en attendant les masques, des semaines vont encore s’écouler, en nombre, faut pas rêver, mais on va s’en sortir.
Ce gouvernement a eu des manquements terribles, les passés aussi, ce n’est pas l’heure des procès, mais les amateurs méritent d’être sanctionnés, et tout ministre d’un poste régalien devra présenter ses mains, sans cal il passera son chemin.
Nos soignants sont au feu, on nous raconte que l’on va arriver à 50 000 tests/jour, les Allemands en réalisent 500 000 ! Qu’ils se taisent, j’aurai moins honte.
Le bon côté c’est que toutes ces agences Théodule et autres diseurs de bonne aventure vont être lapidés (verbalement), elles le sont déjà, ils ne nous méritent pas. Jamais je n’ai vu, pour avoir suivi ce feuilleton de téléréalité des masques, autant de légèreté, de naïveté, d’incompétence révélée, c’est sans compter aussi avec les respirateurs, et un certain type de seringues à trois francs six sous que ces énarques n’ont jamais vues de leurs maroquins et pantouflages dorés.
Et nos soldats du feu en première ligne, pour nous. Rageant.
Ces élites qui semblent plus préoccupées de panse que de nos vies, que de notre pays, les voraces chers à Jauvert, visionnaire lucide avant tout le monde, peu entendu, mais tellement lucide.
Tout cela devrait exploser, les compteurs remis à zéro, s’il en a le courage le Président a deux années pour monter des équipes de fer, on ne peut pas avoir envoyé autant de soldats au feu, sans boucliers ni défenses, et passer l’éponge sur tous ces nuls qui auraient dû être opérationnels à un moment donné.
Une commission d’enquête politique sera insuffisante, elle sera un peu juge et partie, le Président aura le choix des armes, il est le chef des armées – il l’a bien fait savoir -, pour l’instant je vois des divisions de Bourbaki dans ses rangs, et des Jean Moulin en première ligne et au front ; le moment venu son bras ne devra pas trembler, il y va d’une cohésion nationale à reconstituer pour des soignants qui méritent de la nation.
« Trois mois de pur mensonge ou trois mois si révélateurs d’un mal chronique français ? »
Trois mois de pur mensonge ET trois mois si révélateurs d’un mal chronique français ?
Dans le genre, on a aussi l’affaire des tests.
« EXCLUSIF. Comment la France se prive de 150 000 à 300 000 tests par semaine
Depuis le 13 mars, le gouvernement dispose d’une solution pour augmenter considérablement les capacités de tests de la France. Mais rien n’a bougé.
Une proposition est adressée par mail dès le 15 mars
Lorsqu’ils entendent, le 12 mars, Emmanuel Macron appeler à la mobilisation générale, les acteurs de l’analyse vétérinaire se lancent dans un recensement de leurs « troupes ». Soixante-quinze laboratoires d’analyses départementaux maillent le territoire. Du personnel de pointe, formé et compétent, est disponible pour réaliser les tests. Des chaînes capables de travailler à grande échelle sont opérationnelles. Et des fournisseurs, capables de pallier, en partie, la pénurie de réactifs qui fait les unes de la presse se manifestent aussitôt : les fabricants (tous basés en France) IDVET, IDEXX, BIOSELLAL confirment qu’ils disposent de la matière première pour fournir des kits en grande quantité. Une proposition est adressée par mail dès le 15 mars au directeur général de la santé Jérôme Salomon. Quelques jours plus tard, les professionnels ont établi leur plan : les laboratoires départementaux pourraient réaliser, sous un délai de 15 jours, entre 150 000 et 300 000 tests PCR par semaine. Et ils sont outillés pour traiter en masse les tests sérologiques à venir, éléments clés de la sortie de confinement, qui permettront de déterminer quelle population est immunisée.
La réponse ? Pas de réponse.
« On nous répète, depuis, que le dossier est à l’étude », se lamentent différents acteurs, qui se battent localement pour accélérer la décision. Dans le département d’Indre-et-Loire, les élus s’en arrachent les cheveux. Le laboratoire du secteur couvre quatre départements. « Notre labo [Inovalys, NDLR] peut monter à 2 000 tests par jour, il a stocké des réactifs pour 30 000 tests, et acheté 30 000 écouvillons pour les prélèvements », détaille un proche du dossier, que la préfecture essaie vainement de pousser depuis deux semaines. « Nous avons établi un protocole de prélèvement avec le CHU de Tours, tout le monde travaille en intelligence, on est prêts… Mais l’ARS bloque. »
Un blocage administratif
L’explication (parcellaire) fournie jusqu’à présent par les services d’Olivier Véran, qui refusent de répondre aux questions, tient en une formule sibylline, répétée hier encore par le Premier ministre : « C’est à l’étude. […] Nous avons des normes réglementaires à respecter. » Mais quelles normes ? Curieusement, elles n’embarrassent ni les Allemands, ni les Belges, ni les Espagnols qui mobilisent d’ores et déjà toutes les ressources disponibles, y compris leurs laboratoires vétérinaires. Mais en France, depuis une loi du 30 mai 2013, les laboratoires de biologie médicale vétérinaire n’ont plus le droit de traiter le moindre prélèvement issu d’un corps humain, et inversement. »
https://www.lepoint.fr/sante/exclusif-comment-la-france-se-prive-de-150-000-a-300-000-tests-par-semaine-03-04-2020-2369955_40.php
Que de lucidité accumulée ! Mais pas de banalités. La première est au singulier, particulière et confinée, pardon, définie. Les secondes sont ondoyantes et diverses, affectent même des hommes politiques, endeuillent les salles de rédaction et font virer au rouge les discours à la morphine-base.
C’est l’interrogation que vous pratiquez qui me dérange sur l’heure des comptes. Cela n’arrivera jamais, contrairement à ce que je pensais ab initio.
Non, le moment de la libération, qui sera reporté jusqu’au point de rupture dégagera une ubris temporaire qui écartera le nécessité de s’occuper des choses sérieuses, permettra de prendre quelques mesures coercitives et fiscales muselant les volontés de revanche, plaçant les juges au bon endroit et les contrôleurs fiscaux en ordre de bataille et le peuple devra se contenter de ne plus être enfermé mais restera bel et bien prisonnier.
Un architecte parlait ce midi de l’influence des épidémies sur l’urbanisme. Cela m’a fait ressouvenir d’une petite histoire: je passais mon oral de philo, matière histoire, et, passionné d’histoire des idées, j’avais particulièrement bûché le second Empire, période fracture. Ayant lu Walter Benjamin qui était depuis peu décédé (40, je crois) et fréquenté l’œuvre de Haussmann, par le hasard que mon grand-père en avait un exemplaire partiel, précisément sur les grands travaux, je tâchai d’aboutir sur ce sujet où je me sentais bon. Mal m’en prit, je suis tombée sur une vieille prof d’histoire au chignon en fil gris, lunettes de métal et figure ridée qui me coupa dans mon élan en sortant la baliverne en vogue du dessin de l’Etoile pour disposer les troupes en ordre d’assassiner le peuple. J’étais tenace mais je sentais la chose m’échapper ; je citai Haussmann lui-même, les descriptions de Balzac, horrifiques, la diatribe d’Anatole France dans la Rôtisserie de la Reine Pédauque, l’histoire du droit administratif avec la mesure des lances à cheval pour déterminer la largeur minimum des rues, rien n’y faisait. Tarares, calembredaines, histoires et propagande, disait-elle, en moins aimable. Et pourtant, j’avais raison. J’eus une mauvaise note, compensée par une belle place au concours général. Elle était de son temps, moi du mien.
Aujourd’hui, les choses n’ont guère changé. Les politiques de gouvernement qui multiplient discours et déclarations ne lisent même pas ce que les critiques mesurés écrivent, s’en tiennent à leur autosatisfaction, tenue en vie par la trouille de la population, malgré le danger limité. Et à cet égard, reconnaissons que c’est cohérent et plutôt bien fait.
Bientôt, les nécessités vraiment graves se feront jour: l’aide pour les défavorisés, toujours souhaitable mais érigée en alpha et oméga de toute décision, alors que l’incapacité de répondre à des besoins d’Etat, élémentaires, éclate au grand jour ; la nécessité d’aller vers une plus grande justice qui a servi depuis des années, à la marge, pour justifier un budget progressivement monstrueux dans sa répartition et la ruine de tout dynamisme. Ils invoqueront l’Europe, et leur volonté d’imposer un interventionnisme que seule leur imprévoyance les contraint à invoquer.
Et le peuple marchera. Déjà, les langues deviennent en bois.
Enfin, ils bomberont le torse, s’approprieront la vaillance du personnel soignant, en stigmatisant trois crétins qui ont affiché une hostilité dénuée de sens, et se pareront des vertus alors que depuis des années, les administratifs et politiques démolissent les moyens dont les actifs auraient besoin et sont affectés de surdité envers leurs demandes pressantes. Ils reconnaîtront en partie les erreurs, pour les imputer au capital et à l’égoïsme de Trump.
Et le peuple marchera, par lassitude.
Non, rien ne changera, car selon Tristan Bernard, tout s’arrange mais mal.
Voici, par Céline, une charmante infirmière, comment faire très facilement un masque génial avec filtre, lavable et réutilisable. Ça ressemble à un pliage japonais pour les nuls. Compter une petite demi-heure grand maximum. Si on en fait plusieurs à la fois, ça diminue beaucoup le temps passé pour faire chacun.
https://www.youtube.com/watch?v=cWI6Umbce6I
C’est très bien expliqué. À mon avis on peut le faire sans machine à coudre. Ça prendra juste un peu plus de temps.
Et ça filtre le coronavirus à 95%. (Sauf conditions spéciales, type karaoké, avec beaucoup de monde qui braille et qui remue de l’air en même temps.)
Ne pas garder le masque plus de 4 heures d’affilée.
Le fabriquer dans un tissu au tissage serré, comme du coton. Si on utilise un vieux drap, des serviettes de table dont on ne se sert jamais, ou une taie d’oreiller, il vaut mieux éviter le lin, dont le tissage est en général plus lâche.
Pour le filtre amovible qu’elle met à l’intérieur, l’infirmière découpe simplement un petit rectangle dans un chiffon à poussière non tissé, ou dans de la laine polaire (utiliser un vieux plaid par exemple). Ne pas utiliser de filtres spéciaux (comme pour les sacs d’aspirateurs par exemple ; certains contiennent de la fibre de verre, dangereuse à respirer).
Si on fait plusieurs masques à la fois on peut en prévoir un ou deux supplémentaires pour faire cadeau à des infirmiers ou caissières. Ça ne prend guère plus de temps que de les applaudir la fenêtre tous les soirs pendant quelques jours.
J’ai trouvé de l’élastique au petit supermarché près de chez moi.
On nous affirme que notre pays est en guerre et cela y ressemble effectivement beaucoup.
Et une fois de plus, que constatons-nous ? Que notre pays n’était pas prêt, ce qui n’est pas nouveau dans notre Histoire, contrairement à ce que certains ou certaines nous ont affirmé il y a seulement quelques mois.
Et pourtant, nous n’avons pas été pris au dépourvu, l’ennemi, si inédit et invisible qu’il soit, ayant d’abord frappé il y a déjà plusieurs mois et à des milliers de kilomètres de chez nous, laissant ainsi à nos chefs un répit précieux pour organiser notre défense.
La nature même de l’ennemi, inconnu jusqu’à présent, aurait dû pourtant susciter les plus grandes craintes et inciter justement à renforcer nos moyens de défense, notamment les plus élémentaires.
Il n’est pas possible pour le pouvoir de se retrancher aujourd’hui derrière l’ignorance dans laquelle il se trouvait, comme tous les autres pays, face à ce nouvel ennemi pour justifier ses carences sur ce qui était l’essentiel, notamment en matière de protection de tous ceux qui allaient être en première ligne pour nous sauver.
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@ Lucile 04/20 12:17
« …les administrations qui sont là pour ça auraient dû veiller à être prêtes. »
Ne pensez-vous pas Lucile que c’est attendre beaucoup de notre administration ? Bien sûr que cela « aurait dû » mais vous vous faites je pense beaucoup d’illusion sur l’esprit d’initiative de notre administration.
Vietnam :
https://www.nouvelobs.com/coronavirus-de-wuhan/20200402.OBS26948/un-français -residant-au-vietnam-la-france-ce-pays-en-voie-d-enveloppement.html
Le Préfet Lallement donne des informations, avec tact et délicatesse (ironie) !
« Le préfet de police de Paris a estimé que les personnes hospitalisées en réanimation étaient celles qui n’avaient pas respecté le confinement. Avant de s’excuser publiquement, il avait été désavoué par des scientifiques ainsi que par l’entourage de Christophe Castaner. »
Encore un, comme disait Pierre Dac, qui aurait mieux fait de la fermer avant de l’ouvrir. Sur un ton cassant et méprisant, somme toute habituel en macronie.
Et après, ils s’étonnent, telles des vierges effarouchées, qu’on ne puisse pas les voir… (euphémisme). C’est simple, quand on voit leurs bobines, on n’a qu’une envie : se sauver en courant dans l’autre sens et ne plus devoir les entendre.
Je souscris entièrement aux contributions de
Tipaza
Jérôme
breizmabro
Robert
Lodi
Carole
Lucile
Giuseppe
Florence
…et les autres
Elles sont, en quelque sorte les réponses à vos innombrables points d’interrogations cher P. Bilger
Cordialement.
« Masques : les preuves d’un mensonge d’Etat » (Mediapart)
Comme il fallait s’y attendre, Mediapart a réussi son petit scoop sur les masques.
L’Etat a menti ! Ben oui. Qu’y a-t-il d’étonnant à cela ? Ce n’est pas la première fois qu’un gouvernement ment.
Il a menti pour le sang contaminé, il a menti pour le nuage de Tchernobyl. Fallait-il que le gouvernement dise :
Mes chers concitoyens une pandémie arrive et il va y avoir des milliers de morts.
La situation est la suivante :
– Nous n’avons pas assez de masques pour tout le monde, pas assez d’appareils respiratoires, pas assez de lits pour accueillir toutes les personnes qui ont le coronavirus, pas assez de personnel soignant.
– Et pour couronner le tout il n’existe pas encore de vaccin pour se protéger contre le Covid-19.
– Certes il y a bien le professeur Raoult qui semble avoir trouvé un remède, la chloroquine, mais certains de ses éminents confères semblent mettre en doute l’efficacité de ce médicament.
En clair nous sommes un peu dépassés par les événements. Alors pour l’instant restez chez vous, nous nous chargeons de vous donner, au jour le jour, l’évolution de la situation en France et dans le monde entier. Ceci étant nous mettons tout en place pour ravitailler le pays en masques et matériel médical, ainsi qu’en tests.
Croyez-vous sincèrement que cela aurait été un message responsable ? Cela aurait tout simplement provoqué la panique dans le pays sans pour autant apporter de solutions au problème.
Le gouvernement est à pied d’œuvre et s’efforce de lutter contre le virus en collaboration avec les experts les plus compétents de France mais aussi ceux du monde entier.
Un mensonge est certes critiquable sur le plan moral et Dieu sait si en ce moment les donneurs de leçons de morale sont nombreux, surtout dans l’opposition. Mais il arrive parfois que ce soit encore le moindre mal pour maintenir une situation d’autant plus critique que personne, même les plus grands visionnaires, n’a vu venir.
Alors on arrête de jouer les indignés et on se conforme aux recommandations données pour limiter autant que faire se peut la prolifération du virus et surtout on reste solidaires avec ceux qui s’efforcent de juguler la pandémie du mieux qu’ils le peuvent.
Des élus, du PCF à En marche (Aurélien Taché, Sonia Krimi) en passant par le PS et toute la gauche internationaliste, profitent du chaos humain et économique du COVID-19 pour demander la régularisation de tous les clandestins…
« Union nationale », impossible avec de tels irresponsables !
https://t.co/QVnTUqroC6
Qui dit clandestins, dit hors-la-loi, illégaux. Que fait la justice ? Elle régularise et provoque les appels d’air. Mais tout va bien, Madame la Marquise, notre système de santé est en pleine forme.
Houellebecq était bien en dessous de la réalité. Ce pays va continuer de se dégrader à tous les niveaux.
Ah que la critique est facile…
Je ne trouve aucun intérêt aux spéculations concernant le maintien ou non d’Edouard Philippe, et encore moins à celles sur un éventuel remplaçant.
Nous sommes en pleine crise, le Premier ministre se bat avec courage et lucidité pour affronter une situation qu’aucun des gouvernements précédents n’a eu à affronter.
Il vient régulièrement, malgré un emploi du temps que l’on imagine épuisant (il n’est pas le seul d’ailleurs), rendre compte aux Français et répondre à leurs questions et préoccupations.
Il le fait avec une clarté rassurante, et sans hésiter à dire « je ne sais pas » si c’est le cas.
Plutôt que se livrer à des supputations vaines, si on essayait de se faire un masque ? On a le temps, en confinement, et ce ne sont pas les tutos qui manquent – on ne peut quand même pas tout attendre de l’Etat-providence.
L’effet rebond possible après la levée du confinement a été évoqué par l’article de Valeurs Actuelles cité par : Isabelle | 03 avril 2020 à 14:02 .
Voici une solution intermédiaire qui pourrait consister en « une distanciation sociale intermittente » :
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/coronavirus-un-confinement-intermittent-pour-eviter-le-rebond-de-covid-19_142637
« L’enquête nous fait entrer dans les coulisses étranges, erratiques, désordonnées et toutes d’amateurisme d’une action de trois mois qui nous semblait énergique, cohérente et efficace. »
Comment ! On nous aurait menti à l’insu de notre plein gré ?! Mais dites-moi pas que c’est pas vrai ! Noooonnn, c’est « popossible » !…
L’optimisme béat bilgérien que je n’ose qualifier de benêt (pas encore assez saoul sans doute) du « Mes chers concitoyens, ayez confiance, nos gouvernants sont compétents et n’ont à l’esprit que le bien être commun » qui finit par être contredit commence à ressembler fichtrement à un running gag tellement il est habituel.
Attention Monsieur Bilger, le pouvoir comique de vos contradictions perpétuelles va finir par lasser, il faudrait vous renouveler.
Et souvenez-vous toujours que le pessimiste est celui qui voit la réalité avant les autres.
Nos dirigeants ont encore la naïveté de croire que leurs mensonges passeront inaperçus. Pourtant, si certains Français leur gardent une confiance ingénue, il faut compter sur Mediapart ou le Canard qui se chargent de décortiquer les faiblesses ou les manquements.
En janvier et février on sait que notre Président et ses ministres avaient deux problèmes en tête dont ils voulaient se débarrasser pour en tourner la page.
D’abord, ils étaient empêtrés dans la réforme des retraites. Il fallait tourner la page pour que le Président puisse préparer 2022.
C’était donc : Don’t disturb.
Ce n’était quand même pas un petit virus qui allait gâcher leurs projets.
Le virus a eu au moins ça de bon, il a masqué les maigres résultats des élections LREM.
L’affaire des masques et de la gestion de crise a mis en évidence tous les problèmes créés progressivement par la négligence des politiques et leur optimisme forcené depuis des décennies.
– mondialisation et désindustrialisation avec de surcroît des stocks en flux tendus
– les faiblesses criantes de l’U.E. avec des pays qui pratiquent le chacun pour soi et donc l’incapacité de gérer une crise sanitaire d’ampleur de façon commune (cf. le commentaire de Robert à ce sujet le 3.04 à 12 h 41)
– le manque criant de médecins, des moyens hospitaliers toujours plus resserrés et le manque de lits. Aujourd’hui on manque même de médicaments.
– les dépenses inconsidérées pour le tape-à-l’œil, le marketing politique, la propagande des gouvernements successifs, les campagnes électorales et j’en passe tant la liste serait longue.
– les restrictions budgétaires sur les postes importants pour compenser ces dépenses futiles, sur l’hôpital, la santé, la justice et les prisons, la sécurité. Tout ce qui est primordial pour la vie quotidienne des Français.
Des cigales ont tenu les cordons de la bourse du pays avec notre argent.
On nous a menti sur l’utilité du port du masque pour cacher qu’on n’en avait pas et on nous ment encore sur les statistiques des morts du Coronavirus faute d’ajouter les morts des EHPAD (884 hier ce qui n’est pas rien). C’est dire la considération que nos jeunes élites ont pour leurs aînés.
La considération pour les autres voilà ce qui leur manque avant tout.
Dans un discours tout récent, Edouard Philippe annonçait qu’il faudrait certainement avoir recours à des médecins extra-européens pour aider les médecins français submergés par l’afflux des malades.
Nous avons l’habitude.
Mais hier, certains pays africains qui commencent à voir beaucoup de cas de Coronavirus chez eux, disent ne pas avoir assez de médecins pour faire front.
Voilà encore qui nous démontre que nos élites éprises de multiculturalisme et qui se croient antiracistes, dépouillent les pays pauvres alors qu’ils ont l’impression de les aider. Une absurdité de plus.
Si cette crise pouvait les ramener un peu sur terre, ce serait le bon côté de l’épidémie.
Dans quelques mois il faudra bien remettre les choses à plat et revenir à des règles simples, utiles et de bon sens. Réhumanisé par la proximité.
Un bon sens perdu depuis longtemps.
Ce ne sera plus le monde nouveau proposé par Emmanuel Macron qui ne voyait que par la mondialisation heureuse, financière d’abord, culturelle ensuite où tout était interchangeable. J’espère que ce sera un monde de renouveau où l’humain sera remis au cœur du système où le pragmatisme prônera.
On peut toujours rêver.
Le petit macronien illustré à l’usage des sourds et des malvoyants
https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/04/03/le-prefet-de-police-didier-lallement-contraint-de-s-excuser-apres-un-derapage-sur-les-malades-du-covid-19_6035482_3224.html
Si on confinait les confinis, il ne serait pas près de sortir. Perpète, Lallement !
Monsieur Bilger je vous admire d’avoir la rectitude d’écrire chaque jour un billet où l’on se reconnaît. Je n’ai plus la force, je suis écoeuré. Les mensonges perpétuels, l’immobilisme administratif, les phrases faussement savantes du Président, les phrases stupides du Premier ministre qui pense se donner une stature de grand politique, la presse aux ordres, la souffrance des humbles, des sans-grade et qui pourtant font ce qu’ils doivent faire. Et la quasi-certitude que la justice ne passera pas.
Un ministre, un vrai, le seul : JM Blanquer.
Il faut voir avec quelle autorité, quelles précisions, il a pris la décision d’annuler cette anomalie typiquement française : le baccalauréat.
Prise dans le cadre de la pandémie bien sûr.
Voilà une réforme que pourrait lancer E. Macron : l’annulation définitive du baccalauréat. Son organisation coûterait, en globalité, au moins 1,5 milliard d’euros aux contribuables chaque année (Le Monde 10/06/2013).
Une économie de taille qui serait la bienvenue. On peut rêver !
Cordialement.
Tous ces gens masqués dans les rues, les magasins et jusque dans leur véhicule comme en Chine ou en Corée, c’est d’un ridicule achevé. Voire dangereux sachant que les masques en question, non conformes et recyclés jour après jour (alors qu’ils devraient être jetés et détruits après chaque usage), doivent fourmiller de bactéries et de virus, trop heureux de pouvoir s’ébattre sans entraves tout contre le nez et la bouche de ces pauvres naïfs !
A propos de la Chine, c’est le moment de relire l’essai d’Alain Peyrefitte paru en 1973 : « Quand la Chine s’éveillera », œuvre qui aurait été inspirée d’une citation attribuée à Napoléon : « Quand la Chine s’éveillera… le monde tremblera. »
Nous sommes en plein dedans hélas, après leur avoir vendu notre savoir-faire, bradé notre industrie et nos matières premières et délocalisé nos usines !
On parle de déconfinement, vous plaisantez docteur ! même un profane qui consulte les histogrammes le comprendrait, « un méplat de courbe en un point haut » m’a dit mon plus jeune ancien collègue ESTP (ici il en est pour qui le diplôme est indispensable… C’est une autre discussion), tout est à venir.
Nous n’avons aucune compétence en médecine, mais comme il me le disait, il a tout arrêté alors que le pays comptait environ 50 décès et il serait poussé à reprendre une activité, alors que nous avoisinons les 5 000… et toujours pas de masques…
Les humbles n’ont pas fait l’ENA mais ils savent lire, compter, et interpréter des courbes, surtout quand ils ont appris le métier après quelques écorchures aux genoux et à l’âme, cela forge une synthèse et un esprit critique, avec quelques « bouffes » (morales) par-dessus.
J’ai eu – forcément le temps est suspendu – un Compagnon du devoir, entrepreneur lui aussi, qui me disait qu’il n’imaginait pas qu’il existât un tel b*rdel au niveau de l’Etat, quand on est occupé à faire tourner une boutique tout cela est bien loin, mais dès que l’on y met le nez et les yeux il y a de quoi tomber à la renverse.
Triste constat de nos élites qui n’en ont que le nom, nous leur laissions un chèque en blanc, c’est fini ! fini ! Impensable que ces oiseaux qui nous gouvernent se soient fait abattre en plein vol, la 5e ou 6e puissance mondiale et Philippe Juvin de la qualifier de « pays du tiers monde »… il a bien raison Philippe, on l’aime bien ici.
Il n’a pas tort, sans être médecin ou mandarin, à moment donné il faut des besogneux, des gratteurs de ballons, des « pilards » pour pousser en mêlée, nous n’avons affaire avec ce gouvernement qu’à des manches à air, dont la communication les faisaient tourner dans tous les sens, elles étaient devenues girouettes folles.
Du confinement qui va durer, ce n’est pas grave, la faculté d’adaptation se fera, mais autant d’amateurisme est impensable, je ne leur confierais même pas la mission de coller un timbre-poste, je me demande aujourd’hui s’ils savent comment il se colle.
Pour l’instant les roturiers sont dans les flammes au combat, heureusement pour nous, ils tiennent eux la baraque, le pays ; évitons de leur donner du travail, le déconfinement suggéré est encore une crasse bêtise d’un gouvernement qui ne sait plus où il habite.
Les chiffres sont cruels, nos soignants sont magnifiques, et ceux qui gouvernent sont à… Ils ne nous méritent pas, ils ne nous aiment pas.
@ Robert Marchenoir
S’il n’y avait pas d’Eric Drouet sur les routes en ce moment vous ne mangeriez pas car ce ne sont pas les traders qui véhiculent vos pâtes et votre PQ.
En fait il est probable voire certain que les services compétents de l’Etat ont informé les décideurs politiques de l’imminence de l’épidémie, envoyé des notes, mis en garde.
Mais les décideurs politiques étaient occupés à la réforme des retraites et passent plus de temps sur Twitter ou à la télé qu’à lire les notes de leurs services, alors forcément.
Après on peut bien dire aux gens d’aller applaudir par solidarité sur les balcons !
Mais bon après les masques on en manque partout. Et c’est normal, la Chine elle-même n’en produit que 150 millions par jour ! Regardons ailleurs, c’est pas mieux, à quelques rares exceptions près tous les pays européens se tirent la bourre pour récupérer le plus de masques possible.
Il m’apparaît évident depuis le début que la com gouvernementale sur l’inutilité du masque pour les non soignants est un mensonge criminel. J’ai travaillé longtemps dans des ambiances très toxiques et je sais de quoi je parle. J’ai donc porté un masque certes non conforme mais avec conviction dès que l’épidémie a démarré en France et me suis confiné aussitôt après alors qu’on nous encourageait à sortir au théâtre par exemple. Depuis des semaines je ne décolère pas contre ces véritables assassins en col blanc qui nous mentent en toute connaissance de cause.
Oui, mais… Seul a dû compter en ce début d’année : le RDV des élections municipales. Vous ajoutez l’affaire Griveaux. Notre majorité gouvernementale avait autre chose à penser qu’à quelque chose qui s’apparentait à une grippe…
@ Carole
Vous pouvez dire ce que vous voulez mais ça montre bien le niveau intellectuel des électeurs du FN, ceux qui sont 55 % à croire que le virus sort d’un laboratoire.
Considérez plutôt que pour aller faire les récoltes dans les champs les migrants qu’on a ne seront pas de trop.
Et sachez qu’on ne construit pas une usine de masques en trois jours, et que, il faut le dire, tous les pays européens se sont montrés imprévoyants. Tous. Car il n’ont plus d’usine et ce n’est pas Macron qui les ferme par décrets, c’est l’actionnaire qui trouve que ça ne rapporte pas assez d’argent. Ça s’appelle le capitalisme, ou l’économie de marché, c’est plus poli.
ELLE SAIT TOUT ! ELLE OSE TOUT ! même les fake news !
« Les éléments recueillis par la cellule investigation de Radio France permettent d’établir que la reprise de l’usine bretonne par Honeywell en 2010 »
Quand on voit que Madame Bilger n’a pas publié de commentaires depuis le début d’après-midi, c’est là où l’on voit que Monsieur Bilger qui pleure dans ses billets sur son confinement qui un jour le rend totalement névrotique à la Madame Bovary et qui en fait un bouddhiste de carnaval qui prend ça comme une retraite philosophique bienvenue dans ce monde de brutes le suivant, ça dépend des jours, on voit que tout ça c’est complètement pipeau parce que s’ils étaient vraiment confinés les Bilger, Madame aurait publié les commentaires de la fin de journée parce qu’elle n’aurait que ça à faire à part être prostrée devant BFM TV et ce n’est pas le cas.
Donc le confinement chez les Bilger et par conséquent chez tous les bourgeois parisiens, le vendredi soir, c’est comme d’hab le dîner mondain.
Madame prend son après-midi soit pour se pomponner (la poMponnetteu !…) pour aller dîner en ville soit elle fait la popote pour ceux qui vont venir.
Bande d’escrocs ! On me la fait pas à moi. Hahaha !
Parlons donc de ces fameux masques. Et plus généralement, des implications politiques de l’épidémie.
Je ne peux me prononcer sur l’enquête de Mediapart, étant dans l’incapacité de la lire. Je ne vais tout de même pas donner de l’argent à des communistes. Cependant, je veux bien croire qu’il y ait eu incurie en la matière.
Après tout, la formidable fonction publique française, qui nous pompe 56 % de nos richesses, a mis 15 jours à développer une application permettant la présentation de l’attestation de sortie sur téléphone portable. Après avoir interdit aux gens de la télécharger tout seuls. Alors que la Grèce, pays sous-développé, a mis en place l’autorisation de sortie par SMS dès le premier jour du confinement.
Mais revenons à la comédie des masques. Les masques n’ont aucune importance. Je commence à en avoir ma claque, de cette hystérie sur les masques.
Le masque, c’est le colifichet que la populace superstitieuse réclame, de la même façon que des Africains abrutis s’imaginent que coucher avec une vierge va les immuniser contre le Sida. Le masque, ça se voit, les Asiates qui grouillent à la télé en ont tous un, donc forcément il nous faut des masques. Et forcément, c’est la faute de Macron le p… si on n’en a pas.
Commençons par le commencement. La pandémie est de la responsabilité de la Chine. Il n’est pas inutile de le rappeler.
Le journaliste juif David Cole, négationniste repenti, rédacteur du formidable site américain d’extrême droite Taki’s Magazine (j’adore rappeler sa biographie), rapporte : « Dès 2004, l’agence Associated Press écrivait : ‘La plupart des épidémies de grippe démarrent en Chine […]. Pendant la plus grande partie du XXe siècle, la Chine a été le berceau mondial de la grippe. Elle a été à l’origine de deux des plus graves pandémies de grippe humaine.’ «
Ce n’est pas une fatalité. Les autorités chinoises portent une lourde responsabilité en la matière, explique David Cole. Les savants interviewés par l’Associated Press étaient tous d’accord pour souligner un point crucial : la Chine est un foyer de grippe mondial, en raison de ses habitudes déplorables de consommation de certains animaux. Abattus et vendus dans des conditions hygiéniques désastreuses, quand il ne s’agit pas d’animaux sauvages dont le commerce est tout simplement interdit, bien que toléré (pangolins, chauves-souris…).
En 2017, le Smithsonian Magazine (revue scientifique américaine très respectée, destinée au grand public) a publié un article titré : « La Chine sera-t-elle le foyer d’une future pandémie ? ». Et la réponse était : oui.
Comme le fait remarquer David Cole, il serait très facile au gouvernement chinois, communiste et totalitaire, d’empêcher ces pratiques qui mettent en péril la santé du monde entier. Un État capable d’emprisonner sans motif, dans des camps de concentration, un million de ses citoyens, a certainement les moyens de faire respecter les règles d’hygiène qui ont cours dans tous les pays normaux.
Le 28 mars, un journaliste occidental a pu constater qu’après le reflux de l’épidémie, en Chine, les marchés sauvages ont rouvert. On peut, à nouveau, y acheter des chats, des chiens, des canards ou des chauves-souris, abattus sur place dans une saleté indescriptible.
Ce n’est donc pas « la faute à la mondialisation », comme nous le hurlent à l’envi les communistes ressortis de leur placard : c’est la faute à la Chine, et plus particulièrement au communisme. Le communisme, qui fait du mensonge une pierre angulaire de son idéologie. Comme le rappelle Alexander Boot, le mensonge tue, et le mensonge a tué une fois de plus lors de cette pandémie.
Ce mensonge que les poutinistes (et les trumpistes) tentent de nous refourguer : la vérité n’existerait plus, tout ce qui compterait serait de faire prévaloir son bord par la force.
De nombreux experts de très haut niveau (du genre qui conseillent les gouvernements) avaient prédit la pandémie que nous connaissons. Bruce Schneier est de ceux-là. En 2017, il prévenait, dans le New York Times : « Les experts s’accordent à dire qu’une future pandémie est certaine ; la seule question consiste à savoir quand elle surviendra. »
Et il prédisait correctement : « Elle ressemblera sans doute à la grippe de Hong-Kong, qui a fait un million de morts en 1968, ou à la grippe espagnole, qui a fait 40 millions de morts en 1918. »
Mais voici sa prédiction la plus intéressante : « Quand la prochaine pandémie frappera, nous devrons la combattre sur deux fronts. Il faudra, bien sûr, comprendre la maladie, chercher des remèdes et vacciner la population. Mais le deuxième front sera nouveau : il faudra combattre le déluge de rumeurs, de désinformation et de mensonges purs et simples qui déferleront sur Internet. Cette seconde bataille ressemblera à la [lutte contre la] campagne de désinformation russe lors de l’élection présidentielle [américaine] de 2016. La seule différence : nous aurons une crise sanitaire mortelle à combattre en même temps, et il n’y aura peut-être même pas d’État organisant la désinformation en sous-main. »
Prédiction 100 % correcte, Monsieur Schneier. Faites entrer l’accusé Didier Raoult et ses groupies.
Il est donc manifeste que les États occidentaux se sont laissé surprendre. Ils n’ont pas tenu compte de ces avertissements. Je rectifie : la totalité des États du monde ont ignoré ces avertissements (Russie comprise, bien entendu), à l’exception de 2 cités-États dont l’un n’est même pas un pays souverain (Singapour, Hong-Kong), et de deux micro-pays asiatiques dont l’un n’est même pas considéré comme un pays souverain par son gigantesque voisin chinois (Taïwan, Corée du Sud).
Ces 4 pays ou territoires sont les seuls qui avaient pris des mesures préventives appropriées avant l’épidémie, et qui ont mis en œuvre une stratégie de lutte pertinente suffisamment tôt, à partir du moment où elle s’est déclarée.
Je ne tiens pas compte du Japon, préservé sans que personne ne comprenne pourquoi, et alors même que sa population aurait dû être décimée, en raison de son âge avancé.
Il est donc manifeste que hurler contre « la macronie », dans cette histoire, ça soulage, mais c’est à peu près aussi efficace que de faire appel au complot juif.
Les territoires cités avaient pris les précautions nécessaires pour la simple raison qu’ils avaient été touchés auparavant par des épidémies similaires qui les avaient pris au dépourvu (H1N1, SRAS…).
Le reste du monde ne l’a pas fait, n’ayant pas subi les mêmes épreuves. C’est la nature humaine. On n’y peut rien. Bouleverser ses plans, ses habitudes, ses modes de vie pour prévenir une catastrophe que l’on n’a jamais vécue, personne ne le fait.
Ça n’a rien à voir avec Macron. Ou alors, il faudra m’expliquer comment Boris Johnson, Donald Trump ou des dizaines d’autres chefs d’État aussi dissemblables se retrouvent, aujourd’hui, confrontés à une impréparation similaire.
Car les fameux masques manquent un peu partout. Pas seulement en France. En Angleterre, les médecins des hôpitaux publics ont essayé de se procurer des masques dans les magasins de bricolage, voire auprès d’ouvriers sur des chantiers.
Aux États-Unis, début mars, le stock stratégique de masques (car il y en a un) était 25 fois plus faible que le niveau jugé nécessaire.
A ce stade-ci, il convient de poser la question : les masques servent-ils à quelque chose ? et à quoi, au juste ? Et la réponse est : on n’en sait rien.
Voyez cet article du blogueur américain Scott Alexander, qui a recensé les études disponibles sur l’efficacité des masques. Scott Alexander est médecin. Plus précisément, il est psychiatre. Mais l’intérêt de son blog est qu’il respecte toujours l’approche scientifique.
Contrairement à Didier Raoult. On ne le répétera jamais assez.
Ses « opinions » ne rentrent jamais en ligne de compte. Et il ne fourre pas du psychologisme partout — sauf quand il est question de psychiatrie, bien entendu.
En d’autres termes, ce n’est pas « un psychiatre italien », si vous voyez ce que je veux dire.
Et donc, sa conclusion est qu’on dispose de fort peu de données scientifiques sur l’efficacité des masques contre une épidémie comme celle-ci.
S’il est de bon sens, vu ce que nous connaissons de la transmission du Covid-19, d’équiper les médecins de masques, rien ne permet d’en dire autant des personnes les moins exposées au risque.
D’ailleurs, on se gargarise des Asiatiques, qui, eux, portent des masques, mais les instructions officielles aux populations concernées sont bien différentes de la légende urbaine (Rational use of face masks in the COVID-19 pandemic, Lancet Respir Med, 20 mars 2020).
En Chine, les personnes à très faible risque ne sont pas contraintes au port du masque. Cela comprend ceux qui sont chez eux la plupart du temps, ceux qui se livrent à des activités de plein air, et ceux qui travaillent ou étudient dans des locaux bien ventilés.
Autrement dit, même selon les critères de la dictature chinoise, les policiers français qui font des contrôles dans la rue n’ont aucun motif pour réclamer des masques.
A Hong-Kong, les masques chirurgicaux (les moins protecteurs) sont prescrits aux malades du Covid-19, à ceux qui empruntent les transports en commun et à ceux qui fréquentent des endroits bondés.
A Singapour, le port du masque est prescrit aux porteurs de symptômes respiratoires (toux, nez qui coule).
Au Japon, les autorités estiment que l’efficacité du masque pour se protéger contre la maladie est limitée : si vous en portez un dans des espaces confinés, mal ventilés, cela peut vous aider contre les gouttelettes émises par autrui ; mais en plein air, les masques sont peu efficaces.
Autant dire que la pleurnicherie du jeune livreur français d’Amazon interviewé par Le Parisien, qui se plaint de faire « le pire métier du monde » parce qu’on ne lui donne « ni gants, ni masque, ni combinaison comme à Wuhan », relève du bisounoursisme gauchiste le plus déjanté.
J’ajoute que Sibeth Ndiaye n’a pas tort, lorsqu’elle dit (face aux lazzis des imbéciles) qu’il est inutile, pour le grand public, de porter un masque, parce qu’il est trop difficile de l’ajuster correctement.
Scott Alexander indique que lorsqu’il a suivi, à l’hôpital, une formation au port des masques les plus protecteurs, il a été incapable de réussir le test. Il a essayé de multiples fois : son masque n’était jamais étanche.
De pénibles propagandistes tentent de nous convaincre, maintenant, que si l’Organisation mondiale de la santé déconseille le port du masque au grand public, tout en le recommandant aux soignants, ce serait en vertu d’un « mensonge » : il s’agirait de dissimuler la pénurie de masques.
Il n’y a aucun mensonge. Il suffit de lire les documents officiels de l’OMS datés du 19 mars : « Au sein de la population générale, un masque chirurgical n’est pas nécessaire pour les personnes qui ne sont pas malades, car il n’y a pas de preuves de leur efficacité. »
Et aussi : « Le stock mondial actuel d’équipements de protection individuelle est insuffisant, particulièrement pour les masques chirurgicaux et pour les masques étanches [les plus protecteurs] ; les tuniques et les lunettes de protection devraient rapidement venir à manquer elles aussi. La demande mondiale, en forte augmentation, devrait aggraver la pénurie mondiale. »
« Cette demande est créée non seulement par le nombre des malades du Covid-19, mais aussi par la diffusion d’informations erronées, les achats de précaution et la constitution de stocks. La capacité d’extension de la production est limitée, et la demande de masques chirurgicaux et étanches ne peut être satisfaite à son niveau actuel, surtout si l’usage incorrect des équipements de protection se poursuit. »
Qu’est-ce qui est difficile à comprendre, dans le mot de pénurie ? La pénurie, c’est la situation normale en temps de guerre. En temps de guerre, on donne des casques aux soldats, pas aux civils.
Le débat est pollué par le fait que près de 100 % des cerveaux français sont formatés au socialisme, lequel postule que l’État doit le bonheur et la perfection à tout le monde, et que ça ne coûte rien parce qu’il suffit de faire payer les riches.
Diverses astuces permettent de dissimuler l’inanité de cette croyance en temps normal. En temps de pandémie, ce n’est plus possible.
Évidemment qu’en cas d’urgence nationale (mais en réalité, en tout temps), la fourniture de marchandises désirables est limitée par la capacité de les produire. C’est un truc, vous allez rire, ça s’appelle l’économie. Pour fabriquer des choses, même en France, il faut des types qui travaillent. Et quand les gens se mettent massivement en « congé-maladie » ou en « droit de retrait » pour « protéger les autres » du coronavirus, eh bien… ça va être difficile de produire quoi que ce soit.
Les raoultiens (et d’autres) nous agitent le modèle sud-coréen sous le nez, mais ils oublient de vous dire que la règle n°1 de ce dernier, c’est… allez travailler.
Et lâchez-moi la grappe avec les « stocks stratégiques ». On peut, dans une certaine mesure, constituer des stocks stratégiques de certains produits, en prévision d’une catastrophe. D’ailleurs, la France l’avait fait, en ce qui concerne les masques. On sait comment ces stocks ont disparu.
Mais même en présence de stocks stratégiques, lorsque survient une épidémie, il faut accroître radicalement les capacités de production.
Et il ne suffit pas d’avoir les usines sur place. Ce n’est pas seulement « la faute aux délocalisations ». Il y a une dizaine d’années, une entreprise de fabrication de masques américaine, Prestige Ameritech, a été confrontée à une demande explosive, en raison d’une éruption de grippe porcine. Elle a embauché 150 personnes et commandé de nouvelles machines. Funeste décision, indique son patron aujourd’hui : chaque machine prend 4 mois à être fabriquée, et coûte un million de dollars pièce. Quand les machines sont arrivées, l’épidémie s’est arrêtée et les commandes se sont effondrées. L’entreprise a manqué la faillite de peu.
Il y a quelque chose qui s’appelle le cas de force majeure. En anglais : « act of God ». Plus vulgairement : « shit happens ».
Ecoutons donc le scientifique Scott Alexander : « Je vous en prie, n’achetez pas de masques tant qu’il y a pénurie, et tant que les médecins en manquent. »
Ma version de ce conseil : « Ne cassez pas les pieds à votre gouvernement, sous prétexte qu’il n’a pas fourni de masques à toute la population ».
Alexander poursuit : « Si la pénurie disparaissait, j’approuverais les directives de la Chine, de Hong-Kong et du Japon : envisagez de porter un masque dans des situations à risque, comme les transports en commun. Si vous êtes dans une situation de faible risque (pour une marche dans la rue, par exemple), un masque pourrait diminuer votre risque de 0,0001% (mettons) ; est-ce que ça vaut vraiment le coup ? »
Revenons sur la fameuse mondialisation. Elle n’a pas grand’chose à voir avec la pandémie. Du temps de la peste noire, sauf erreur, l’avion n’existait pas et les conteneurs non plus.
Évidemment, toutes choses égales par ailleurs, les échanges internationaux favorisent la diffusion des virus. Mais jusqu’où faudrait-il défaire la mondialisation, pour éviter les épidémies ? Il faudrait, pour commencer, interdire le tourisme : un des principaux foyers de la maladie, en Europe, a été une station de ski autrichienne. Il faudrait, aussi, interdire la religion. La religion chrétienne, je précise (ne rêvez pas) : le principal foyer de la maladie, en France, a été un rassemblement (un seul !) d’une association protestante à Mulhouse.
Il y a de nombreuses raisons de penser, au contraire, que la mondialisation est ce qui permettra de lutter contre l’épidémie. Celle-ci, et les suivantes.
C’est grâce à la mondialisation que nous avons des systèmes… mondiaux d’information sanitaire. C’est grâce à la mondialisation que les pays dotés d’un excédent de production de masques (la Chine, en ce moment) peuvent en fournir à d’autres. C’est grâce à la mondialisation que nous pourrons, si tout va bien, explique l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (qui est préoccupée à ce sujet), échapper à la pénurie de nourriture qui pourrait survenir, en raison de la pandémie.
Et c’est, bien sûr, grâce à la mutualisation extraordinairement rapide des recherches scientifiques, permise par la mondialisation, que nous pourrons un jour venir à bout de cette maladie.
Et non grâce au franchouillardisme provincial de Didier Raoult — lequel se prévaut de sa réputation internationale, mais seulement quand ça l’arrange.
Pour finir, la disparition de notre fameux « stock stratégique » de masques a un responsable, et un seul : les Français, et leur indécrottable socialisme. Lorsque vous réclamez à cor et à cri un État « fort et stratège » qui coûte 56 % du PIB, il est inévitable que de tels stocks disparaissent à brève échéance.
Pourquoi ? Parce que s’ils n’avaient pas été liquidés, l’opinion publique aurait monté un gros scandale au motif des « stocks inutiles » et du « lobby des fabricants de masques ». Exactement comme on l’a vu avec la pauvre Roselyne Bachelot.
Vous ne pouvez pas, à la fois, obtenir un emploi de 32 heures par semaine à la mairie pour votre fille, mettre de l’essence dans les voitures de police, du toner dans les imprimantes des greffiers, et financer des stocks dormants de millions de masques. En régime communiste, ce sont toujours les trucs « qui ne servent à rien » qui passent à l’as en premier. Les masques ne votent pas.
C’est un peu curieux: Mediapart se comporte comme un juge d’instruction.
Quelle courtoisie de la part de ceux qui répondent à ses questions-inquisitions sachant que le but du média sera, au final, de leur donner une volée de bois vert !
Le journal aurait donc tous les pouvoirs ? « répondez à une série de 34 questions ». Ne pourrait-on lui répondre que les procès et les missions d’enquêtes parlementaires interviendront en temps utile ? Il y a un travail plus urgent à réaliser.
Mediapart a néanmoins laissé ouvertes ses colonnes aux mis en cause et particulièrement au ministère de la Santé qui a répondu par une chronologie détaillée. Evidemment, il s’exonère de toute carence puisqu’on sait bien que le problème trouve, pour une large part, son origine en 2011-2013. Par ailleurs, pour ce qui concerne les équipements nécessaires, il fait référence à des avis médicaux autorisés.
Bien sûr, quand on passe de 3 cas le 24 janvier à 64 338 au 3 avril (et 6 507 décès), toutes les anticipations et proportions antérieures sont à réexaminer. Qui aurait pu prévoir très précisément tout l’équipement nécessaire ? Mediapart peut-être ?
Alors oui, c’est un procès exclusivement à charge dont les conclusions sont hâtives et très orientées.
Pour l’heure, il convient principalement de saluer le courage et le dévouement des soignants et d’avoir de la compassion pour les malades et les familles endeuillées.
@ Robert Marchenoir | 04 avril 2020 à 00:08
Vous n’avez rien compris !
En bons commerçants les Chinois savaient que la France, et quelques autres, avait peu de masques en réserve.
Ils ont donc génétiquement croisé un virus communiste avec un virus capitaliste, c’est ce que pensait Trump, et en ont profité pour fabriquer des masques pour masquer le fait que leur économie commençait à décliner.
@ Wil | 03 avril 2020 à 23:47
Quand vous buvez un coup de trop à vous faire retourner la tête, il serait plus judicieux de laisser votre ordi de côté le temps de vous dégriser. Cela vous éviterait de raconter des sottises. Vous êtes-vous relu ? Ce n’est vraiment pas beau de votre part de jouer l’inquisiteur dans la vie privée du couple Bilger. Chacun fait chez soi comme il veut et comme il l’entend. Aimeriez-vous que quelqu’un écrive sur vous ce genre de salades ?
Ne vous fâchez pas, mais de temps en temps une petite mise en place, quand vous dérapez, ne peut vous faire du mal. Juste une prise de conscience pour mieux réfléchir avant d’écrire.
Bonne nuit.
L’article de Mediapart peut être trouvé assez facilement sur internet (moi non plus, je n’ai aucune envie de financer l’œuvre de M. Plenel).
Philippe Bilger en résume assez bien la teneur, lorsqu’il en extrait, entre autres, les conclusions suivantes : « une bureaucratie engluée dans ses lenteurs, une absence totale de coordination, des instances réagissant avec lenteur ou silencieuses quand l’urgence était cruciale (…) », une incapacité de donner suite à « des propositions innovantes, une relation catastrophique entre le privé et le public, le premier découragé d’aider le second », etc.
Fort bien… Mais, enfin, que nous décrit-on là, sinon les conséquences inéluctables d’une philosophie politique que la rédaction de Mediapart et tant d’autres ont inlassablement chérie ? Il ne me semble pas avoir entendu Mediapart plaider ces dernières années pour la mise en place d’évaluations sérieuses de l’action de l’administration et de ses personnels, pour une réduction drastique des étages dans la prise de décision (pour cela, il aurait fallu dégraisser le mammouth…). Eh bien non, tout cela aurait été marqué de l’infamie associée à l’odieux « ultra-libéralisme ».
La « relation catastrophique entre le privé et le public », selon les mots de Ph. Bilger, qui ressort des exemples cités par Mediapart, ne vient tout de même pas de nulle part. Quand on nous serine depuis des décennies que seuls l’Etat et les personnes publiques sont en mesure de contribuer à la satisfaction de l’intérêt général et légitimes pour le faire, quand on cultive par contraste tant de méfiance à l’égard de l’initiative privée (et Mediapart est champion en la matière), il ne faut pas s’étonner de lire dans l’article qu’au cours des dernières semaines, nos administrations ont dédaigneusement rejeté ou enterré tant d’offres de concours qui avaient l’immense tort d’émaner d’entreprises ou de personnes privées !
Le risque zéro n’existe pas ! Dans le domaine de la sûreté de fonctionnement, le risque d’occurrence d’un événement qui doit être évité est lié aux modalités mises en œuvre pour se protéger de cet événement. Plus les moyens sont importants et plus la probabilité d’occurrence de l’événement est faible. Mais le nombre de causes envisageable est si important et même innombrable, qu’il est impossible de les envisager toutes. Si bien que la probabilité d’occurrence de l’événement indésirable tend vers zéro sans jamais l’atteindre.
Ma vie humaine n’a pas de prix puisque c’est la mienne. Mais je peux tenter d’acheter tous les 5 ans un masque périssable, le stocker dans un lieu convenable, je peux imaginer de multiples scenarii, et en définitive, je ne pourrai jamais être sûr à 100 pour 100 que le sras-cov2 ne rentre pas dans mes organes respiratoires.
De plus, la version 2 du virus sras va muter. Les barrages construits contre lui seront imparfaits pour se protéger de la version trois.
@ Robert Marchenoir
Bon sang arrêtez vos fake news. Le fonctionnement de l’Etat en France (le coût des administrations publiques, du Rafale en passant par la retraite du postier) c’est 18 % du PIB et ça n’en fait pas un pays où l’administration est particulièrement chère.
Les 56 % ce sont ces 18 % et les cotisations retraites et maladies qui sont calculées avec, alors qu’en Angleterre et aux Etats-Unis, où elles sont tout autant payées et prélevées de l’économie, elle sont intégrées dans les comptes des acteurs privés et pas publics.
Je sais, ce n’est pas le point central de votre post, lequel est sur le port du masque, sujet sur lequel je n’ai rien à dire.
S’agissant du lien entre mondialisation et diffusion de l’épidémie, fort bien, tous vos arguments sont parfaitement recevables, mais alors pourquoi avez-vous suggéré, en citant (hors contexte j’imagine) l’OMS, que l’immigration était responsable ?
Vous prétendez aimer la logique et la cohérence mais en l’espèce vous en manquez. La mondialisation sans immigration ça n’existe pas, même au temps de la Peste noire il y avait des immigrés, on appelait juste ça des esclaves. La mondialisation c’est comme la liberté d’expression, ça s’accepte en bloc ou pas du tout, si on veut être logique jusqu’au bout.
Trois mois de pur mensonge ou trois mois si révélateurs d’un mal chronique français ?
Rappelons tout de même qu’il n’y a pas si longtemps Philippe Bilger nous exhortait à faire confiance à tous ces loustics qui causent dans le poste…
@ boureau | 03 avril 2020 à 20:39
JM Blanquer modifie les conditions d’obtention du baccalauréat.
Je suis ravi, j’attendais cette décision depuis au moins deux décennies.
Sous la forme d’un contrôle continu, le baccalauréat s’affiche enfin tel qu’il est devenu, un certificat de fin d’études secondaires, distribué à presque tous ceux qui se présentent.
Avec un peu de courage politique, voilà une réforme qui devrait être poursuivie avec son corollaire, le bac ne doit plus être le passeport d’entrée à l’université.
Chaque université doit être laissée libre de définir les modalités d’admission, sur dossier ou examen comme cela se fait par exemple aux USA ou ailleurs.
Je ne me fais aucune illusion, Macron est parfaitement incapable de faire cette réforme. Elle demande un courage politique et présente de tels risques que c’est impensable.
Et pourtant, si on regarde le système d’études supérieures français, toutes les filières sont sélectives, y compris les filières courtes comme les IUT, sauf les universités.
Universités qui en principe devraient être la voie royale ouverte à l’intelligence pure, ceci dans un monde idéal. Elles sont au contraire le réceptacle de tous ceux qui n’ont pu être admis ailleurs, quel que soit cet ailleurs.
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@ Lucile 04/20 12:17
« …les administrations qui sont là pour ça auraient dû veiller à être prêtes. »
Dans un monde parfait effectivement la société fonctionnerait ainsi, encore que je n’en suis pas si sûr.
Deux mots sur le fonctionnement de l’administration. Il faut d’abord savoir que le système français est théoriquement parfait. Le politique, j’appelle ainsi l’élu transitoire, est secondé par une administration permanente.
Et voilà comment fonctionne ce système
Article 1 : l’administration ne dispose statutairement d’aucune initiative. Elle est à la disposition du politique qui donne les directives sur la base des principes qui ont fait son élection. Directives que l’administration doit mettre en forme avant application.
Article 2: Le système français ne bénéficie pas du spoil system US.
Donc, l’administration attend benoîtement que le politique change pour appliquer ou pas les directives qui risquent d’être obsolètes.
La Nature a horreur du vide, l’Administration a horreur des changements.
Article 3: Et comme il est difficile de virer, c’est-à-dire de demander et obtenir la moindre mutation ou placardisation d’un responsable administratif, le système évolue sous sa propre inertie.
Article 4: Dans une situation normale, cette inertie n’est pas forcément une mauvaise chose. Elle correspond au processus de maturation des fruits sur l’arbre. Certains politiques se précipitant pour ramasser les fruits verts de leur élection trop rapidement.
Mais voilà, en situation d’urgence, où il faut décongeler les esprits et les mauvaises habitudes, alors tout part à la dérive, car rien n’est prévu pour associer vitesse et excellence.
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@ Lucile | 03 avril 2020 à 16:27
J’adore vous lire. Vos commentaires sont frappés d’un bon sens qui me secouent d’un rafraîchissant éclat de rire.
Vous rendez-vous compte que vous vous adressez à des sommités intellectuelles, à qui vous proposez de faire un travail manuel de petite main avec votre masque made in home ?
J’ai vérifié, tout de suite, sans même faire le moindre calcul, les proportions du tissu pour faire le masque ne respectent pas les proportions du Nombre d’Or.
Il ne marchera jamais votre masque…
Je blague évidemment… quoique 😉
Le coronamachin attaque les voies respiratoires et les poumons et certains continuent à prétendre que la protection des voies ORL et lacrymale est superfétatoire ! Les gestes barrières tant vantés (lavage des mains, distanciation sociale) dans les médias n’ont eux-mêmes d’intérêt que parce qu’ils évitent d’amener le virus au contact du visage et donc de la sphère ORL ; le COD 19 ne se transmet pas par voie intradermique, la pollution des mains n’est dangereuse que par contact avec la bouche, le nez ou les yeux.
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@ Robert Marchenoir
Micro-Etats, la Corée du Sud (51,5 millions d’habitants, 11e puissance mondiale) et Taïwan (24 millions d’habitants, 20e puissance mondiale) ?
Inutile le masque ?
https://actu.orange.fr/societe/sante/coronavirus-volte-face-sur-les-masques-CNT000001p6A8Y/photos/apres-avoir-martele-que-les-masques-etaient-inutiles-contre-le-coronavirus-quand-on-n-est-pas-malade-le-discours-officiel-a-change-55c4ff952b6c27fa9ecd7d4e5f2d97f7.html
L’Académie de médecine, encore de satanés gauchistes qui veulent rien que du mal à notre gouvernement de Lumière !
Vos outrances discréditent les thèses que vous prétendez défendre ; seriez-vous un cryptocommuniste en mission sous faux drapeau ?
Comme c’est une habitude chez quelques-uns, je propose ceci. Plutôt que la chasse au Bilger en pointant parfois à des années d’intervalle des contradictions réelles ou prétendues entre mes billets sur telle personnalité ou tel ou tel sujet, je suggère prioritairement des commentaires sur le fond de mes posts pour qu’un apport bénéfique en résulte pour tous. Si c’est un tel masochisme que d’avoir à supporter mes inévitables fluctuations – je suis blogueur et non pas historien -, il y a un moyen très simple de s’y soustraire. Cordialement à tous.
« Puisque Mediapart publiait une très longue enquête fondée à la fois sur une documentation officielle et des sources confidentielles, fouillée, impressionnante et accablante pour le pouvoir si on se réfère à son titre : « Masques : les preuves d’un mensonge d’Etat ». » (PB)
On attend les « taouailles » des plateaux TV avancer les arguments de la défense.
Que ça fait du bien un vrai journal d’investigation… Mais pas que.
Le Moustachu se lisse le poil, le Canard – cher à Mongénéral – les plumes.
Et toujours « l’impéritie » explicitée par Edwy Plenel, accablant.
Ah la vache (expression introductive) !
Ça a été dur, mais c’est passé, la couleuvre, bien que la longueur et la grosseur ont dû écorcher la glotte, comme quoi en toute circonstance ça sert d’avoir une grande gueule.
On notera la facilité d’adaptation de Mr Propre, son imperturbabilité, son aisance à débiter une fois de plus la voix de son maître.
Sacré »Salaumon », en plus d’avoir la sempiternelle tâche ingrate d’avoir à égrener chaque soir la liste des vulgum pecus décédés, le voilà désormais obligé d’inscrire au tableau noir de l’hécatombe le score des EHPAD qui avait échappé à la comptabilité. Comme quoi les vieux ça vaut pas peau de lapin.
Mais ça y est l’Académie des sciences après moult réflexions a délibéré doctement, nous sommes autorisés a mettre importe quoi sur le visage.
A défaut de FFP2, ou de masques opératoires, on peut se coller sur la trombine un bandana, un cache-nez, la main, les deux mains, un chiffon, un torchon, un foulard, un châle, une écharpe, un fichu, etc., etc., la liste n’est pas exhaustive, la mantille étant exclue d’office, faut pas déco*ner.
Mais la burqa intégrale est recommandée plus à l’est ; la finesse du grillage resserré permettant de distinguer les obstacles les plus gros, est spécialement connue, conçue, comme étant une barrière antivirus.
Il va sans dire que les aboyeurs, les camelots itinérants et les cachetonneurs qui se succéderont sur les plateaux du paf entre deux recettes de cuisine, se hâteront d’en faire promotion.
Ne reste plus qu’a convaincre l’OMS et l’anti-franchouillard.
Mais ça, vaste programme !!
L’information en effet n’est pas assez confinée. Oh la vache !
Quand on nous dit qu’on nous prend des veaux , il faut les croire !
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041780609&dateTexte&categorieLien=id&fbclid=IwAR0tuJ41czMvdpkDvlP83ZGHEyvED81xM8EArksMuXqIKvbPDL_pad3NlBQ
Il doit me rester quelques vermifuges pour bovins à l’étable…
En espérant que ce soit un premier avril bloqué dans les embouteillages.
Pour conférer aux commentaires un caractère d’utilité, il n’est pas inutile de se reporter aux recommandations de l’Académie de médecine.
On trouvera ici le communiqué
http://www.academie-medecine.fr/communique-de-lacademie-pandemie-de-covid-19-mesures-barrieres-renforcees-pendant-le-confinement-et-en-phase-de-sortie-de-confinement/
dans lequel se trouve un lien vers un document PDF qui explicite l’historique de la réduction des stocks de masques depuis 2001
http://www.academie-medecine.fr/masques-et-covid-19-avis-de-lacademie-nationale-de-medecine/
@ Ellen
D’abord, si ça gênait tant que ça Madame Bilger que je parle de sa vie privée elle ne publierait pas mes c*nneries soûlographiques et ensuite elle sait bien que c’est du second degré parce qu’elle a de l’humour et qu’elle commence à me connaître depuis le temps que je délire sur le blog.
Ne vous inquiétez pas, quand je vais trop loin elle me censure.
@ Philippe Bilger | 04 avril 2020 à 11:41
Monsieur Bilger là on vous sent agacé…
Ceci n’est qu’une pichenette, ce qui importe c’est l’enquête de Mediapart et tous les pieds nickelés qui nous gouvernent, ils puent non seulement des pieds mais surtout du cerveau, je viens d’écouter en ligne le Moustachu à qui il faut rendre hommage, informer c’est nous rendre plus critiques, lucides, et restituer la vie d’une démocratie naturelle.
Je possède l’Intégrale des Pieds Nickelés – il ne me manque que le n°1 et le n° 4 -, Roland de Montaubert (principal scénariste durant la période Pellos et je pense ancien magistrat) doit se dire que la fiction est bien loin, souvent, de la triste et misérable réalité.
Quelle désillusion ! Les digues craquent de partout, les dingues au pouvoir, il est temps de virer tous ces incapables au CV long comme un jour sans pain, mais à qui on donne le désert et qui finissent par acheter du sable.
Comment nos soignants – nos vies – peuvent-ils être encore au front sans le minimum qu’une société humaine leur doit ? Des protections… des protections… DES PROTECTIONS !! Le devoir d’un pays foulé aux pieds par ceux qui sont censés s’assurer du minimum vital pour nous sécuriser.
Quel désespoir ! Je suis sorti, je m’applique des conditions draconiennes, car si j’écoute ces « pimpoyos » qui parlent de déconfinement, ils feraient mieux de s’atteler à la vérité et aux vrais problèmes.
Incapables de fournir des EPI ils nous parlent déjà de sortir des mesures qui fonctionnent. On a pas de tests mais en plus ces ignares n’ont aucune idée, ni pragmatisme, quant à l’incompétence de leurs services.
Mediapart pour nous éclairer, ils ont bien raison ces journalistes qui font, eux, le vrai métier d’investigation, et de fustiger toutes ces danseuses de claquettes de l’information, sous les lampions anesthésiants de l’info télévisée et tout ce qui va avec.
Je maintiens qu’il faudra rendre des comptes, ne pas le faire c’est abandonner notre démocratie, la lâcher à des incapables, la vérité chère à Plenel, la vérité pour éduquer, pour résister et virer tous ces incompétents.
Notre hôte est un mélomane, au détour d’une portée il y ajoute un bémol, la porte entrebâillée, soit.
Mais à moment donné la vérité est sans doute froide, mais si elle permet d’éviter la morgue (oui, oui, dans les deux sens), alors il faut la dire et ne pas la susurrer comme Agnès Buzyn, qui n’a pas crié à s’égosiller alors qu’elle savait sans doute, avec son histoire familiale une légitimité incomparable, je suis toujours bousculé de son non-dit, de son cri étouffé.
Le peuple ne peut plus laisser passer une telle gestion aventureuse, il faut y englober tous les autres, de Culbuto à sa baudruche des pôles, chère à Michel Onfray… Dur, brutal, son jugement, mais mourir dans un couloir d’hôpital sur un coup de dé – pathologie ou pas, je schématise – est terrifiant.
Je suis en bonne santé et ça je ne pourrai jamais leur pardonner. Je voudrais mourir accompagné.
Lesystèmedesantéquelemondeentiernousenvie, comme dirait le Palmipède, il suffit de le croire.
Philippe Bilger a publié le 29 janvier un billet intitulé : « George Orwell : 2020 ! »
Mais avec tout ce que nous subissons depuis quelques semaines, la réalité ne dépasse-t-elle pas la fiction ?
N’est-il pas piquant de constater que ceux qui n’ont rien eu de plus pressé à faire dès leur arrivée aux manettes que de prendre des dispositions réprimant ce qu’ils appellent dans leur sabir des « fake news » (« fausses nouvelles » en français) sont les premiers à manipuler l’information ?
Le mensonge, c’est la vérité…
Un proche voisin des Chinois qui n’a pas sa langue dans sa poche, le Cardinal Bo, archevêque de Rangoun (Birmanie):
« « C’est le PCC qui a été responsable, attaque l’archevêque de Rangoun, pas le peuple chinois (…), c’est la répression, les mensonges et la corruption du PCC qui sont responsables. » Pour le cardinal Bo, le régime chinois « despotique » a eu une « attitude négligente » en n’agissant pas plus rapidement contre le Covid-19, ce qui aurait permis d’en limiter grandement les effets.
De plus, poursuit-il, le PCC a fait taire les lanceurs d’alerte, refusé l’aide proposée par d’autres pays et certainement minoré « significativement » les statistiques sur la maladie. Et malgré cet « échec », s’indigne l’archevêque, des « marchés humides » ont déjà rouvert en Chine, alors qu’il semble que l’épidémie soit née dans un tel lieu.
S’il est si critique contre la gestion « inhumaine et irresponsable » de la nouvelle infection par la Chine, explique le cardinal birman, c’est que son propre pays est « extrêmement vulnérable, (…) une pauvre nation sans ressources de santé et de protection sociale ». « Les systèmes de santé dans les pays les plus avancés du monde sont débordés, alors imaginez les dangers dans un pays pauvre et en proie aux conflits comme le Myanmar », s’alarme le cardinal Bo. »
RAOULT ! RAOULT ! RAOULT !
Pas mal, pas mal la vidéo de la Priscillia.
Oui, oui, j’en veux moi, j’en veux moi aussi de la Chloroquine, même de la poudre de perlimpinpin du Professeur Raoult s’il le fallait.
Je m’en cage de ce que peut penser ou écrire le pisse-vinaigre rouge patenté qui étale son aversion à chaque intervention pour des actions certes funestes mais qui datent de l’an pèbre.
Il a quoi le faraud à proposer à part ses sempiternelles diatribes injurieuses qu’il compile à longueur de pages ?
Qui c’est celui-là qui s’élève contre un principe de précaution élémentaire, qui débite et refourgue ses couillonnades au prix de la cervelle ?
Lorsqu’il s’agit de se protéger un tant soit peu, d’éviter de propager un minimum cette cochonnerie qui met à bas la population entière de la planète, je m’en tape de ses reredites historiques, je m’en balance de ses appréciations infantiles réitérées sur les Vlad, Mao, Pol Pot, etc., etc.
Maintenant, petit bras, complaisant, il édulcore un mensonge puéril étatique au prétexte qu’il ne fallait pas affoler la population, que celle-ci se serait ruée inutilement sur un produit qui n’existait pas.
Résultat, comment pourra-t-on refaire confiance à l’avenir aux autorités politiques, morales, scientifiques ?
Alors ? Ben courage Raoult, ton équipe est là, bonne pioche, je croise les doigts, les autres dégagez pour l’instant.
@ Tipaza
« J’adore vous lire »
Moi aussi !
Je cherche une maxime, un poème très court, ou un dessin à broder sur mon masque. Une idée ?
Catherine (Jacob), avez-vous des dessins de dragons bienfaiteurs chargés d’éloigner le mauvais sort ?
@ Lionel
« Lorsqu’il s’agit de se protéger un tant soit peu, d’éviter de propager un minimum cette cochonnerie qui met à bas la population entière de la planète, je m’en tape de ses reredites historiques, je m’en balance de ses appréciations infantiles réitérées sur les Vlad, Mao, Pol Pot, etc., etc. »
Je pense que vous faites ici allusion à Robert Marchenoir. Cela tombe bien: l’essentiel de son propos quand il s’agit de condamner Raoult n’a que très marginalement, ou même aucunement, de rapport avec les communistes. (Bien que je sois d’accord avec l’analyse qu’il exagère à mon sens à remettre les cocos sur le tapis à longueur de temps.)
Le problème principal des antipaludéens est que les données qui permettent de prétendre à une efficacité sont de nature « anecdotique », comme on dit dans le milieu, et que les données cliniques de son efficacité sont soit négatives, soit très faibles. Cela résume la situation sur l’hydroxychloroquine.
Et puis des traitements avec des bases évidentielles minimes voire fallacieuses, ce n’est pas cela qui va manquer… Tenez, rien que pour vous, voilà l’ivermectine.
Pourquoi ne vous ruez-vous pas sur l’ivermectine plutôt que l’hydroxychloroquine ? J’imagine que votre soutien au Druide est fondé sur des données parfaitement fiables qui permettent de nous garantir que ce n’est pas un parascientifique chauvinisme qui vous fait préférer l’hydroxychloroquine à l’ivermectine. Traitement tout aussi spéculatif…
Pour répondre au titre « L’information n’est pas confinée » et pour aller au-delà des seuls masques, Laurent Herblay a écrit un billet que certains pourront juger polémique et donc il appartient à chacun de se faire son idée.
http://www.gaullistelibre.com/2020/04/coronavirus-quand-le-calendrier-accable.html
En revanche, d’entrée il fournit un lien extrêmement détaillé sur la chronologie faite par un chercheur, un vrai scientifique, qui a épluché toute la presse scientifique depuis plus de trois mois, notamment les articles parus dans la revue Science.
La lecture de cet article datant du 25 mars permet effectivement de restituer et de comprendre cette chronologie
https://laviedesidees.fr/Savoir-et-prevoir.html
L’auteur est Pascal Marichalar https://laviedesidees.fr/_Marichalar-Pascal_.html et l’article est paru sur le site La Vie des Idées, sous l’égide du Collège de France.
@ Lucile | 04 avril 2020 à 15:24
Idée: un rameau d’olivier.
Pendant que les Européens sont confinés et qu’ils ne parlent que du Coronavirus sous toutes ses formes et que les belles et intelligentes personnes égratignent dès qu’elles le peuvent les Présidents considérés par elles comme des épouvantails, les Trump et Poutine, le grand ami de Mme Merkel et des commissaires européens, Erdogan, nous envoie indirectement et sans bruit des milliers de migrants.
La Grèce, submergée, a donc demandé l’aide de l’U.E. et 1 600 mineurs isolés vont être répartis dans les pays de l’Europe de l’Ouest dans les jours prochains, chacun des dirigeants a accepté. Quid des familles qui viendront les rejoindre ?
Mao disait des Américains qu’ils étaient des tigres de papier. Aujourd’hui Mao pourrait ajouter nos Présidents au petit pied, des faux durs, beaux parleurs mais petits faiseurs, aplatis devant l’U.E., devant les ONG, devant les décideurs internationaux, devant la Chine, le tout au détriment de leurs peuples.
Alors qu’on a réduit les allers et venues et les voyages, conduisant à une activité quasi nulle des compagnies aériennes dont certaines ne s’en relèveront pas, on va transporter et disséminer ces migrants sans problèmes en pleine pandémie.
Et nos pays affaiblis par la crise financière au cœur de cette épidémie, vont payer sans rechigner, déployant des moyens qu’ils n’ont pas.
En France, je n’écouterai pas les jérémiades du manque d’argent à l’issue de cette crise, on ne peut déplorer les effets et en chérir les causes. Qu’ils se débrouillent et surtout qu’ils arrêtent de stigmatiser les Français trop bien traités à leur goût.
Hier, au cours d’un reportage dans un village italien – Nursia – en partie détruit par un tremblement de terre en 2016, on voit les habitants relogés depuis cette tragédie dans des baraquements, faute d’argent pour reconstruire leurs maisons.
Des baraquements propres et bien tenus, où ils sont maintenant confinés en famille à cause du COVID, interdits d’aller travailler. La mairie leur distribuait des bons d’achat d’une valeur de 350 € pour le mois. Et pourtant, l’Italie va prendre son quota de migrants. Je suis vraiment triste pour ces pauvres Italiens qui n’arrivent déjà plus à nourrir leur famille et reçoivent des aumônes.
Certainement, en France, des situations analogues existent-elles et pourtant nos dirigeants n’hésitent pas à augmenter la pauvreté.
Dans un autre domaine, en France, plus de mille prisonniers sont déjà sortis de prison, disséminés dans l’Hexagone.
Ceci n’ayant aucun rapport avec cela mais ce matin, à nouveau, dans une petite ville – Romans-sur-Isère – une de ces grandes chances pour la France a encore frappé… Un déséquilibré sans doute.
Rien de changé et rien ne changera après le déconfinement. Aucune illusion à se faire.
@ Lucile | 04 avril 2020 à 15:24
En paraphrase de la célèbre formule:
Sous les pavés, la plage
Je vous propose:
Sous le masque, le sourire !
Si c’est trop long, alors simplement:
Je souris !
Il me semble que ça correspond bien à ce que j’imagine de vous. Mais vous êtes peut-être très sérieuse, si j’en juge par certains de vos commentaires.
Moi je suis les deux, sérieux et pas sérieux, à contretemps souvent 😉
« Moi je suis les deux, sérieux et pas sérieux, à contretemps souvent 😉 »
Rédigé par : Tipaza | 04 avril 2020 à 18:01
Vous avez raison: la permanence du sérieux est la triste nécessité du médiocre.
C’est de Woody Allen, ou de Savonarole… il m’arrive de les confondre…
@ Tipaza
Alors, pour le sourire, comme je tiens à un idéogramme chinois pour repousser le virus (art de la guerre : comprendre l’ennemi), je suis allée sur le site : https://chine.in/mandarin/dictionnaire/index.php?q=sourire
Mais voilà, il y a toutes sortes de sourires pour les Chinois.
J’ai immédiatement éliminé, malgré la noblesse du concept : « faire semblant d’être heureux ». Puis « sourire obséquieux » (quoique pour obtenir du gel désinfectant à la pharmacie, ça servirait peut-être), « sourire amer », »ricaner » « rire nerveusement », « sourire d’un air affecté » (sauf si jamais je suis invitée à l’Élysée). J’aurais pu garder « sourire narquois » pour regarder la télé, mais je ne mets pas de masque à la maison. Avec « petit sourire satisfait », je risque de me faire mal voir, la jalousie mène le monde.
Il me reste : « écarter une question avec un sourire », « rire jaune » et « souffrir en silence, avaler sa colère, souffrir et supporter » au cas où j’aurais une amende pour dépassement du temps de sortie prévu, « diplomatie du sourire » avec les voisins, quoique « hocher la tête et sourire » n’est pas mal non plus, « sourire entendu », attention, je risque d’avoir du mal à me faire comprendre.
Short list :
« tout sourire, souriant jusqu’aux oreilles » .满脸生花
« le sourire du dragon » 亚空大作战
« sourire malicieux » 嬉皮笑脸
J’aime assez :
« un sourire soulage mille tourments » 一笑解千愁
Outsider intéressant :
« rire bêtement », car le Suntzu recommande de « passer pour incapable si l’on est capable ». Nous sommes en guerre, il faut tromper l’ennemi (en l’occurrence, le virus). 傻笑
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@ Mary
Je vais chercher « rameau d’olivier » en chinois.
@ Lucile | 04 avril 2020 à 15:24
« Je cherche une maxime, un poème très court, ou un dessin à broder sur mon masque. Une idée ? »
Pas besoin de broder des dessins sur votre masque, il existe des masques coronavirus très seyants qui permettent, en outre, aux femmes de se promener dans les cités de Seine-Saint-Denis sans être importunées.
Une remarque supplémentaire sur les masques. La dominante du débat, en France, c’est : les gens ont besoin de masques pour se protéger, le gouvernement ne les fournit pas, c’est un scandale.
Mais c’est omettre que la plupart des masques utilisés en Asie le sont pour protéger les autres, pas pour se protéger soi. Les masques les plus répandus, les moins protecteurs, ceux qu’on appelle chirurgicaux, ceux qu’on voit portés par le grand public, sont aussi appelés, par les spécialistes, masques « altruistes ».
En effet, ils servent au moins autant à éviter de projeter des postillons sur autrui (ce en quoi ils sont plutôt efficaces), qu’à se protéger de la contamination des autres (là, ils sont moins efficaces).
C’est bien pourquoi le port de ces masques est recommandé aux malades du Covid-19 par la plupart des autorités de santé.
Tandis que les masques dits « égoïstes », ceux destinés aux médecins, sont les plus performants sur le critère le plus difficile : la protection du porteur (et ils arrêtent évidemment, aussi, les postillons sortants).
Dans l’hypothèse d’une disponibilité illimitée des masques, on me permettra d’avoir quelques doutes sur le comportement « altruiste » des Français, comparé à celui des Asiatiques, quand je vois le véritable concours de débinage auquel nous avons assisté, concernant le maintien au travail.
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@ Tomas | 04 avril 2020 à 07:58
« Bon sang arrêtez vos fake news. »
Hahaha. Vu le spectaculaire coming-out communiste auquel vous venez de vous livrer ici, je serais vous, je me ferais discret sur le sujet.
Et donc c’est quoi, la fake news, en dehors du fait que 56 % du PIB français consacré à la dépense publique, c’est un chiffre qui vient de l’outil statistique reconnu par 100 % des institutions économiques internationales, 100 % des gouvernements et 100 % des économistes ? Voyons voir :
« Le fonctionnement de l’État en France […] c’est 18 % du PIB […]. Les 56 % ce sont ces 18 % et les cotisations retraites et maladies qui sont calculées avec, alors qu’en Angleterre et aux États-Unis […] elles sont intégrées dans les comptes des acteurs privés et pas publics. »
Je vous laisse la responsabilité de votre 18 %, mais ce qui est du plus haut comique ici, c’est que vous nous resservez cet argument parfaitement mensonger des seuls crypto-communistes français — même à l’étranger, je n’ai jamais entendu un étatiste défendre sa doctrine à l’aide d’une sottise aussi énorme.
En somme, vous nous dites qu’une part gigantesque des services fournis en France par l’État est fournie, dans les pays libéraux, par le secteur privé, et que donc… ça justifie qu’en France, ils soient fournis par l’État !
Vous rendez-vous bien compte de l’insondable bêtise de votre argument ? Un euro dépensé par le privé, ce n’est justement pas la même chose qu’un euro dépensé par le public ! C’est bien là tout le fond du débat !
Vous suggérez que les pays moins radicalement communistes que la France dépensent la même chose que nous pour l’assurance-maladie et la retraite, mais que ces prestations sont fournies, chez eux, par le secteur privé.
Et vous en concluez que, tant qu’à faire, il vaut mieux qu’elles soient fournies chez nous par le secteur public (sous-entendu : puisque ça coûte la même chose).
Mais curieusement, vous n’envisagez jamais l’autre possibilité, à savoir que, tant qu’à faire, autant les demander au secteur privé !
Vous démontrez la conclusion à laquelle vous souhaitez parvenir à l’aide de cette conclusion elle-même. Retournez à l’école, et revenez nous vanter les beautés du communisme lorsque vous aurez assimilé les bases élémentaires de la logique.
De plus : l’insinuation selon laquelle « les autres » dépenseraient autant que nous pour la maladie et les retraites (mais par le privé) demanderait à être sérieusement étayée sur des chiffres et des sources. Je ne crois pas un mot de ce que vous pouvez affirmer gratuitement à ce sujet.
Un euro dépensé par le privé est infiniment plus efficace qu’un euro dépensé par l’État. C’est le fond du débat, et cela a été montré à d’innombrables reprises.
« Pourquoi avez-vous suggéré, en citant (hors contexte j’imagine) l’OMS, que l’immigration était responsable [de l’épidémie] ? »
Je n’ai jamais suggéré cela. J’ai plutôt dit le contraire. Je ne vois pas ce que l’Organisation mondiale de la santé a à voir avec l’immigration, et j’ai cité ses documents de façon parfaitement pertinente.
J’ai écrit : « La fameuse mondialisation n’a pas grand’chose à voir avec la pandémie », et j’ai écrit : » Toutes choses égales par ailleurs, les échanges internationaux favorisent la diffusion des virus. » J’ai aussi écrit : « Jusqu’où faudrait-il défaire la mondialisation, pour éviter les épidémies ? »
Tout cela est parfaitement vrai, et je le maintiens. Vous semblez avoir quelques problèmes avec le sens de la nuance.
Je n’ai pas dit (mais c’est évident) que l’immigration de masse aggrave les risques d’épidémie. En Grèce, aux premiers rangs de l’invasion migratoire, des dizaines de cas de Covid-19 se sont déclarés dans les camps d’immigrés illégaux. Avez-vous les chiffres pour la France ? Moi non plus. C’est clair qu’on n’a pas besoin de ça en plus.
« La mondialisation sans immigration ça n’existe pas […]. La mondialisation c’est comme la liberté d’expression, ça s’accepte en bloc ou pas du tout, si on veut être logique jusqu’au bout. »
Nous venons de voir ce qu’il faut penser de votre « logique ». Voilà bien des assertions péremptoires, idéologiques voire totalitaires, qui ne résistent pas à l’examen des faits.
Le partage international du savoir, le commerce international ou le tourisme, qui sont des manifestations de la mondialisation, n’entraînent nullement l’immigration de masse.
La Chine et le Japon sont pleinement engagés dans ces trois aspects de la mondialisation, et pourtant il n’y a pas trace, chez eux, d’immigration de masse. Plus près de nous, la Pologne et la Hongrie ne connaissent nullement l’immigration de masse dont nous souffrons.
Le commerce international est une réalité depuis de nombreux siècles — et même depuis des millénaires. Il n’a jamais été synonyme d’immigration de masse. Cela n’a tout simplement rien à voir.
Même la liberté d’expression a des limites. L’incitation au meurtre est réprimée, y compris dans les pays libres.
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@ revnonausujai | 04 avril 2020 à 10:25
« Micro-États, la Corée du Sud (51,5 millions d’habitants, 11e puissance mondiale) et Taïwan (24 millions d’habitants, 20e puissance mondiale) ? »
Oui. Micro-États. Taïwan fait 36 000 km², c’est plus petit que la Suisse. La Corée du Sud est 6 fois plus petite que la France.
Et puis ? Si Taïwan et la Corée du Sud n’étaient pas des micro-États, ça changerait quoi, à mon analyse ? Rien. Vous êtes un pinailleur inopérant.
« Inutile le masque ? »
Je n’ai pas dit ça. J’ai même dit explicitement le contraire. Peut-être devriez-vous apprendre à lire ? Commencez avec quelque chose de facile : Boule et Bill, par exemple.
« Sous faux drapeau. »
Arrêtez de recopier sans réfléchir les expressions que vous lisez sur les sites de désinformation poutinistes.
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F68.10 | 04 avril 2020 à 16:00
Exactement. L’Ivermectine, médicament contre la gale et les poux. Dont des Australiens viennent de découvrir qu’il détruisait le coronavirus. In vitro. De nombreux essais restent nécessaires sur l’homme, pour vérifier si cet espoir se concrétise. A l’instar de la chloroquine. A l’instar de nombreux autres remèdes ou traitements en cours d’évaluation. Des médicaments contre le Sida, par exemple.
Mais comme les gens ont peur de la mort et ne supportent plus d’attendre, on assiste à ce spectacle hallucinant d’un sondage, mené auprès de médecins, pour établir le hit-parade des remèdes contre le Covid-19.
La science par sondage. C’est nouveau, c’est frais, ça fait « bouger les lignes ».
Et des médecins acceptent de s’y soumettre, ce qui devrait nous inquiéter au plus haut point.
@ Lucile | 04 avril 2020 à 20:06
Ah, vous n’aviez pas dit que vous vouliez du chinois.
Ça change tout.
Si vous voulez du chinois, soyez ésotérique, intrigante, snob, amusante, soyez Yi King.
Je suppose que quelqu’un comme vous doit avoir le Yi King traduit par Richard Wilhelm dans sa bibliothèque, éventuellement dans la traduction française d’Étienne Perrot.
Je vous propose l’hexagramme 24, Fou, le Retour.
Il symbolise le retour de la lumière, après l’obscurité.
Plus qu’un espoir il signifie que dans le cycle des événements l’obscurité disparaît et la lumière apparaît dans un mouvement naturel.
Pour un Occidental, disons que cela se traduirait par : « Après la pluie le beau temps. » Là aussi il s’agit d’un mouvement cyclique naturel.
http://wengu.tartarie.com/wg/wengu.php?l=Yijing&no=24&lang=fr
Facile à broder: un trait continu horizontal et cinq traits discontinus, avec l’idéogramme qui est sans ambiguïté.
@ Lucile | 04 avril 2020 à 20:06
« Je vais chercher « rameau d’olivier » en chinois. »
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. Ecrire en caractères chinois que l’on ne comprend pas sous nos latitudes (mis à part quelques initiés) au lieu d’un beau dessin symbolique et à la portée universelle.
@ F68.10
Je n’ai pas l’intention d’entrer en polémique.
D’autre part ici on est en France, on parle, on lit, on écrit en français quand on peut, limite en patois de sa région.
Rendez-moi service, votre article est entièrement écrit en langue estrangère, traduisez-le s’il vous plaît.
On notera que pour aider à la comprenure des citoyens on a pondu pas moins de trois décrets-lois contradictoires en trois jours successifs sur l’utilisation encadrée du médoc
Je ne me rue pas sur la potion en question, vu que je ne suis pas concerné pour l’instant.
A défaut de médication optimale, les volontaires atteints du virus pour tester ce médoc sont prêts à s’accrocher à n’importe quelle planche fût-elle pourrie…
Plus encore, qualifier de charlatan, d’hurluberlu un homme, une équipe qui tente de porter assistance dans la situation actuelle est ignoble, insupportable. La nausée abonde.
Je ne suis pas un fan de qui que ce soit.
Pour votre gouverne, si la personne égratignée que vous subodorez être, veut répondre qu’elle le fasse, elle est suffisamment apte pour cela sans chevalier servant.
Adiou
@ Robert Marchenoir
« Vous suggérez que les pays moins radicalement communistes que la France dépensent la même chose que nous pour l’assurance-maladie et la retraite, mais que ces prestations sont fournies, chez eux, par le secteur privé. »
Je ne suggère rien, telle est la situation:
https://www.inegalites.fr/La-France-championne-des-depenses-publiques-Une-illusion
Quant à l’euro du privé mieux dépensé par définition que l’euro du public, ça reste à démontrer. Poser ça de façon simpliste comme postulat comme l’a fait Bastiat n’en fait pas une vérité. Mon opinion, là c’est est une, est que ça dépend, il y a des bureaucrates et des dirigeants d’entreprises compétents et incompétents, et c’est tout.
Je ne vois pas trop comment la mondialisation telle que nous la connaissons maintenant peut se passer de flux d’immigrations massifs, désolé. Vous me citez les exemples du Japon, de la Chine, de la Pologne et de la Hongrie.
La Chine n’a pas besoin d’immigrés, puisqu’elle a chez elle les populations rurales pauvres et peu éduquées dont elle a besoin pour faire tourner ses usines.
Le Japon semble effectivement s’en passer mais il y a quand même quelque chose comme 5/10 % de Coréens travailleurs immigrés dans le pays.
Ça fait longtemps que je ne suis pas allé en Hongrie, mais la Pologne tourne aujourd’hui avec au bas mot un million d’Ukrainiens employés dans son économie, et c’est la même situation en République tchèque. Pour ces pays en manque de main-d’oeuvre (la Tchéquie notamment est en plein emploi depuis cinq ans au moins), pas d’immigration signifierait le chaos économique.
Plus drôle encore, comme les Ukrainiens ne suffisent plus, ces pays accordent de plus en plus d’autorisation de travailler à des immigrés venus de contrées plus exotiques style Inde ou Pakistan:
https://www.equaltimes.org/despite-the-anti-immigrant?lang=en#.Xoj1WdVuboA
On ne peut pas faire sans. La mondialisation est l’échange mondial des biens, des services, des capitaux, et des idées. Cet échange ne peut pas se développer sans que les échanges humains se développent.
La France s’est construite comme ça d’ailleurs, en intégrant progressivement son marché intérieur et en unifiant son administration. En 1850 on considérait les Bretons à Paris à peu près de la manière dont vous considérez les Maliens aujourd’hui, de nos jours ça paraît normal d’aller travailler à Brest ou à Lorient même si on vient de Bordeaux ou de Strasbourg.
Vous êtes comme le notable breton de l’époque qui voudrait à la fois le chemin de fer dans sa petite ville soumise à sa coupe et à celle du curé local pour exporter ses produits agricoles et éventuellement ses travailleurs en surplus mais qui s’opposerait à ce qu’arrive en retour de nouvelles idées, de nouvelles modes, de nouveaux modèles, etc. Ce n’est pas possible, en fait, même si vous faites admirablement semblant de ne pas admettre cette évidence limpide, biblique dirais-je même.
Enfin, à votre décharge vous n’êtes pas le seul !
@ Tomas
2,4 millions de fantômes en France:
http://videos.assemblee-nationale.fr/video.8866903_5e5e92c677dad.commission-d-enquete-relative-a-la-lutte-contre-les-fraudes-aux-prestations-sociales–m-charles-pr-3-mars-2020
« «Statistiquement, c’est totalement aberrant et cela démontre qu’il y a un problème massif. 10,6 millions d’individus nés à l’étranger auraient des droits ouverts à l’assurance maladie alors qu’ils ne seraient que 8,2 millions en France, soit 2,4 millions de fantômes. Et on vient vous dire que la fraude c’est une fake news ? On parle ce soir de 30 milliards d’euros par an, et cela rien que sur le problème des immatriculations frauduleuses des personnes soi-disant nées à l’étranger !» mettait en garde le magistrat, le 3 mars 2020. » »
@ Lionel
« Je n’ai pas l’intention d’entrer en polémique. »
Ah ! Dommage… Je souhaitais juste vous poser face à un cas d’école: sur quel critère faut-il se baser pour choisir de se ruer sur l’hydroxychloroquine ou l’ivermectine ? Rien qu’en tentant de répondre à cette question, ce qui présuppose un léger niveau de polémique, on peut commencer à reconstruire la méthode scientifique from scratch. Un peu comme Descartes, en somme.
« D’autre part ici on est en France, on parle, on lit, on écrit en français quand on peut, limite en patois de sa région. »
Il se trouve que nous sommes aussi des habitants du Groupe local. Et qu’il faudra bien un jour faire l’effort de trouver un sabir commun avec les habitants de la galaxie d’Andromède…
« Rendez-moi service, votre article est entièrement écrit en langue estrangère, traduisez-le s’il vous plaît. »
Heureusement que sur le caillou mouillé en orbite autour de notre étoile, une glorieuse compagnie a mis en libre accès des outils de traduction automatique. Avec Chrome ® vous avez un outil de traduction automatique integré à votre navigateur, mais vous pouvez aussi vous la jouer old school avec cet outil en ligne. Ce que je viens de faire en vous proposant ici une traduction automatique de l’article que je vous proposais. J’espère que vous êtes satisfait de ma servilité.
« On notera que pour aider à la comprenure des citoyens on a pondu pas moins de trois décrets-lois contradictoires en trois jours successifs sur l’utilisation encadrée du médoc. »
Je n’ai pas suivi cette histoire qui ne m’intéresse pas beaucoup sur le plan politique. Ces décrets sont probablement à destination du monde hospitalier, et c’est probablement le contexte dans lequel ils doivent être appréhendés: l’Etat n’est pas une autorité scientifique, et son action ou sa communication n’est pas censée se substituer à la réflexion de la société civile. En gros, on s’en tape un peu des « signaux contradictoires » d’une entité qui est en train de tenter de gérer la m**de.
« Je ne me rue pas sur la potion en question, vu que je ne suis pas concerné pour l’instant. »
Peu importe que vous soyez concerné ou pas. Ce qui importe est que vous compreniez l’enjeu social que constitue l’acceptation ou le rejet de la méthode scientifique et de ses tentatives d’incarnation dans les méthodologies médicales. Parce que plus qu’un potentiel malade, vous êtes un participant dans l’exercice démocratique par lequel nous tentons collectivement de nous mettre d’accord sur la marche du monde.
« A défaut de médication optimale, les volontaires atteints du virus pour tester ce médoc sont prêts à s’accrocher à n’importe quelle planche fût-elle pourrie… »
Ce qu’il importe de refuser. En anglais, on appelle cela « right-to-try », et nombre d’horreurs sont commises en son nom, notamment en oncologie. Et c’est un cheval de Troie pour un affaiblissement des régulations de mise sur le marché des médicaments. En gros: il est inconséquent de simultanément cracher sur l’affaire du Mediator sans comprendre que cette thématique du « right-to-try », qui n’est rien d’autre que l’instrumentalisation sournoise des mourants, s’inscrit dans le même débat. À cause d’un concept manifestement honni de nos jours: La Méthode. En l’occurrence ici la méthode de réglementation et de mise sur le marché des médicaments.
« Plus encore, qualifier de charlatan, d’hurluberlu un homme, une équipe qui tente de porter assistance dans la situation actuelle est ignoble, insupportable. La nausée abonde. »
Euh… non… c’est justement le type de situation où il importe de pouvoir dénoncer les gens comme des charlatans. Et je dis cela sans aucun complexe. Comme l’illustre à la perfection l’affaire Burzynski.
« Je ne suis pas un fan de qui que ce soit. Pour votre gouverne, si la personne égratignée que vous subodorez être, veut répondre qu’elle le fasse, elle est suffisamment apte pour cela sans chevalier servant. Adiou »
Chacun fait ce qu’il veut. Ce qui ne signifie pas que quiconque soit interdit de réflexion, ni puisse être coupable d’incitation à la réflexion.
@ hameau dans les nuages
Hors sujet. Je n’ai pas besoin de vous pour lire les informations et le fruit des errances sur Internet des autres m’intéresse aussi peu que les détails anecdotiques sur leur vie personnelle.
Si vous souhaitez me démontrer que mondialisation peut aller sans immigration, je suis tout ouïe, mais pitité donnez-vous la peine d’argumenter. Le cerveau, pas les tripes.
@ Robert Marchenoir 20h40
Ah, l’importance d’un Etat se mesure à sa superficie ?
Dans ce cas, la République démocratique du Congo, 2 345 000 km2 (4 fois la France), 85 millions d’habitants, est un pilier essentiel de l’économie mondiale.
En revanche, le Japon, 377 000 km2 (une moitié de la France), 120 millions d’habitants, est une poussière négligeable.
Vous vous enfoncez dans le ridicule !
C’est un pari avec vous-même que vous avez fait de glisser les mots Poutine ou poutinien dans n’importe quel texte sur n’importe quel sujet ? Vous devriez changer, supercalifragilisticexpialidocious correspondrait mieux à votre caractère farceur !
Quant au reste de votre diatribe, elle est si dérisoire qu’il est inutile de s’y appesantir !
L’islamovirus marche à fond chez Tomas, il nous parle d’immigration du passé, celle du travail, or nous subissons aujourd’hui une immigration-invasion de profiteurs d’acquis sociaux et de remplacement religieux, culturel, social, qui gangrène toutes nos institutions avec l’aval de toute la gauche collabo, des droits de l’homme, des ONG mafieuses soutenues en loucedé par l’UE.
Les gauchistes oublient la réalité, celle du terrain, beaucoup de petits patrons viennent le matin chercher des groupes de migrants pour travailler sur des chantiers mais ces derniers restent seulement quelques jours car ils ne supportent pas le rythme de travail européen, on leur avait promis un eldorado social, ce n’est pas pour aller suer sur des chantiers ; pendant que leurs gourous associatifs s’occupent des papelards, droit d’asile, aides, allocs, logements en leur faveur, ils attendent collés comme des moules sur leur rocher, que leur bienfaiteurs islamogauchistes viennent leur annoncer de bonnes nouvelles : asile, papiers, chèques, etc.
Dans leurs pays respectifs notre mode de vie leur est inconnu, par contre ils reproduisent le leur chez nous : toutes les places, les jardins, les parcs des villes de leur nouveau pays de cocagne sont envahis de ces braves immigrés assis sur leurs derrières, reluquant les nanas qui promènent leurs bébés mais sûrement pas pour venir relancer notre économie dont ils n’ont rien à cirer.
Mais allez expliquer ça à des islamogauchistes collabos aux QI de bulot, ils vont vous ressortir les refrains habituels: Zemmour, Le Pen, racisme, zeures zombres, fachos et tout le catéchisme gauchiste en panne d’arguments intelligents.
Nous allons éradiquer le coronavirus mais sûrement pas l’islamovirus car nos gauchiasses prennent un malin plaisir à le faire fructifier et il est beaucoup plus dangereux que le chinois ; Romans-sur-Misère n’est qu’un petit échantillon parmi tous les crimes et attentats survenus dans notre pays depuis des années mais Belloubet a trouvé la parade pour nous immuniser définitivement, elle vide les prisons de tous les criminels terroristes à venir en plus de tous ceux qui arrivent sur les beaux rivages de notre pays raciste fasciste xéno etc.
Qu’ils continuent à nous amuser c’est tout ce qu’on leur demande.
@ Lucile
La vache ! Avec votre vidéo, on a le temps de mourir trois fois. Je vous propose la version militaire, ça dépote : 45 secondes, contre 11 minutes pour votre infirmière et sa petite règle. En plus, le type est vice-amiral des États-Unis, c’est un peu plus smart, je m’excuse.
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@ Lionel | 04 avril 2020 à 15:08 + 04 avril 2020 à 21:52
« Pour votre gouverne, si la personne égratignée que vous subodorez être, veut répondre qu’elle le fasse, elle est suffisamment apte pour cela sans chevalier servant. »
Mais quel faux-cul… Alors vous commencez par m’insulter en long, en large et en travers en prenant soin de ne pas me nommer, tout cela parce que cela vous défrise que je dénonce l’arnaque de votre idole Didier Raoult ; vous êtes incapable de m’opposer le moindre argument rationnel ; et quand un autre commentateur réduit vos arguments à vous, si l’on ose employer ce terme, à l’état de petit bois, alors vous trouvez cela inconvenant parce que cela ne vient pas de moi.
Je l’ai déjà dit, et je le redirai encore : la peur de la mort fait ressortir au grand jour l’immonde lâcheté de certains.
Et encore, ce ne sont que des mots. Imaginez qu’il s’agisse de la dernière boîte de pâtes, ou du dernier lit d’hôpital…
Et après, on s’étonne de la collaboration et des lettres de dénonciation…
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@ Tomas | 04 avril 2020 à 23:11
Pour commencer, concernant les chiffres : inutile de me fournir un site s’appelant Inégalités.fr. On sent tout de suite la source compétente et objective… Si vous voulez citer des statistiques économiques, présentez des sources primaires reconnues par tout le monde, ce n’est pas ça qui manque : l’OCDE, la Banque mondiale, Eurostat…
Concernant l’immigration, votre style d’argumentation ne m’intéresse pas. Vous pratiquez votre désinformation gauchiste habituelle : un coup la Chine n’a pas d’immigration, mais ça ne compte pas parce qu’ils n’en ont pas besoin, un coup la Pologne a des immigrants, mais ce sont des Ukrainiens (ce qui est tout à fait la même chose que des Soudanais qui massacrent les Français dans la rue en criant ouala babar), un coup les Bretons c’est des immigrés… Enfin, vous avez la langue bien pendue, mais vous racontez n’importe quoi. Comme d’habitude.
Concernant la dépense privée qui est plus efficace que la dépense publique, il y a des dizaines de milliers de pages qui ont été écrites là-dessus, ça s’appelle des livres. Lisez-les, si vous voulez vous instruire, ce dont je doute. Je ne suis pas chargé de faire votre éducation.
Une seule question : en ces temps de confinement et d’achats essentiels, où allez-vous acheter votre nourriture ? Dans des magasins dirigés par des entrepreneurs privés. Évidemment. Si vous aviez dû compter sur des magasins d’État, vous seriez déjà mort de faim.
Si la dépense d’État était tellement plus efficace que la dépense privée, pourquoi n’est-ce pas le grand service public de l’alimentation qui nous donne à manger ? Alors que nous croulons sous les théâtres d’État ? Il me semble que la bouffe, c’est un peu plus vital que le théâtre, non ?
Dans tous les pays où les gens achètent à manger dans les magasins d’État, c’est la misère, la pénurie, la disette voire la famine.
Mediapart n’est pas la Bible… mais ça y ressemble : racontée par l’évangéliste anti-système Plenel, la parabole des masques est pour lui une nouvelle preuve de l’impéritie des politiques qu’il exècre, qu’ils soient de droite, de gauche ou « en marche ». Que son récit soit partisan ne peut lui être reproché : un militant organise son dossier en faveur de son point de vue et, au mieux, délaisse les pièces qui l’affaiblissent. Cette fois, il est vrai, il semble que celles-ci soient rares…
Mensonge délibéré de l’autorité politique pour ne pas avouer une faute ou adhésion sincère de celle-ci à une recommandation du milieu sanitaire, jusqu’à ces dernières jours, hormis pour les soignants, le port du masque individuel ne figurait pas parmi les armes de combat, même si Japonais, Coréens, Chinois… l’utilisent pour la moindre suspicion de rhume.
Pour se faire une opinion, cette pandémie venant après d’autres – aux conséquences moins douloureuses -, il est intéressant de consulter les documents qui ont défini les moyens à mettre en œuvre lors de celles-ci. Dans son rapport de septembre 2010 sur la lutte contre la grippe A, la Cour des comptes précise (page 35) : « Aussi bien les autorités sanitaires françaises que mondiales ont, depuis plusieurs années, conseillé l’adoption de masques FFP2 pour éviter la contamination du porteur sain du masque. En complément, les masques anti-projections, dits « chirurgicaux », plus légers, doivent être portés par les sujets infectés afin de diminuer la transmission du virus ».
La fiche C4 du Plan national « Pandémie grippale » de septembre 2009, citée également par la Cour, est plus précise : « Le malade (personne infectée par le virus pandémique ou cas possible) doit donc porter un masque anti-projection dès qu’il est en contact avec un soignant ou avec toute personne l’approchant à moins d’un mètre ». « Ou cas possible », précise le ministère.
Face au Covid-19, ne sommes-nous pas tous des « cas possibles » ?
Comment peut-on expliquer qu’en décembre-janvier, nul n’a tenu compte de cette directive ? C’est là la faute originelle, soigneusement inavouée durant des semaines. Le chaos qui a suivi et que relate Mediapart n’en est que la conséquence.
Les masques arrivent. C’est promis. Mais ce retour à la doctrine, seul moyen aujourd’hui de tenter un déconfinement, ne devra ni faire oublier cet épisode désastreux, ni, le virus enfin vaincu, absoudre ceux qui en ont la responsabilité.
@ sylvain 05 avril 2020 09:26
« Les gauchistes oublient la réalité… asiles, papiers, chèques etc. »
Je souscris entièrement à votre paragraphe : la population africaine et notamment subsaharienne est incapable de suivre le rythme de travail imposé en France.
Dans notre Bretagne, région de petites et moyennes entreprises, c’est le premier sujet de préoccupation des PME : l’instabilité et la petite résistance au travail du personnel issu de l’immigration.
Il y a quelques mois, une petite PME, ne trouvant pas de français dits « de souche » pour des tâches données, avait réussi, à travers les organismes d’Etat, à embaucher sept migrants subsahariens.
A la date fixée, le lundi matin à 7 h, personne ne s’est présenté. Affolée, la PME a téléphoné à cet organisme d’Etat pour s’enquérir de ses « employés », réponse lapidaire du fonctionnaire qui, semble-t-il, en riait presque au téléphone : Ah ben, finalement, samedi ils se sont faits embaucher aux Chantiers de l’Atlantique car les horaires journaliers sont moins longs et leurs copains travaillent là-bas. Ils ont dû oublier de vous prévenir !
On peut imaginer la crise de nerfs de la PME dont le plan de travail était détruit pour les semaines à venir.
Les Africains, pour la plupart, n’ont jamais travaillé à l’occidentale et c’est bien les innombrables avantages sociaux et autres qui les font choisir la France.
Cordialement.
@ Michelle D-LEROY
« …dans une petite ville – Romans-sur-Isère – une de ces grandes chances pour la France a encore frappé… Un déséquilibré sans doute. »
Et nos spécialistes de l’incurie face au coronavirus récidivent face au coranovirus, en se livrant à un traitement palliatif de la maladie au lieu de traiter à la base un problème récurrent depuis plusieurs mois.
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/attaque-a-romans-sur-isere-macron-parle-d-un-acte-odieux-castaner-d-un-parcours-terroriste-20200404
La cause de tous ces crimes relève tout de même de la responsabilité de ces représentants du « pouvoir » qui laissent entrer en France n’importe qui dont de faux réfugiés qui ne cherchent qu’à tuer des « mécréants », tout en les dispersant dans la France paisible pour tenter de diminuer leur visibilité dans les grandes agglomérations.
En 2015 déjà, le maire de Romans-sur-Isère avait refusé d’accueillir des « réfugiés » afin d’éviter « de détériorer l’équilibre social de la ville ».
Ce maire n’avait pas entièrement tort.
Est-il normal que l’État passe outre les volontés des démocraties locales, pour leur imposer des situations à risque ?
@ Robert Marchenoir
« Enfin, vous avez la langue bien pendue, mais vous racontez n’importe quoi. Comme d’habitude. »
C’est pour vous que vous dites ça ?
Je retiens de votre suite d’éructations confuses que vous n’avez rien à opposer de tangible à ce que j’indique, sous de mauvais prétexte cachant soit votre fainéantise soit votre ignorance. Et que le seul argument que vous avancez à l’appui de votre opinion est « où allez-vous acheter votre nourriture ? dans des magasins dirigés par des entrepreneurs privés. Évidemment. Si vous aviez dû compter sur des magasins d’État, vous seriez déjà mort de faim ».
Je ne me souviens pas avoir fait l’apologie du commerce de détail d’Etat. La Hongrie communiste, comprenant que ça ne marche pas très bien comme système, a autorisé le commerce de détail privé dans les années 70. Les Hongrois n’ont pas trop mal vécu sur le plan matériel les années 70 et 80.
Les Etats-Unis capitalistes, comprenant eux l’intérêt stratégique pour l’Etat (ou les Etats) de contrôler les infrastructures aéroportuaires, ont des aéroports intégralement publics. L’aéroport d’Atlanta, le plus grand du monde, est public. Ça ne fait pas des Etats-Unis un pays communiste, selon moi.
Ça suffit vos impostures. Allez causer de chloroquine, vous avez l’air de mieux maîtriser le sujet !
@ boureau
Désolé si les patrons de PME bretons sont des abrutis, ils n’ont à s’en prendre qu’à eux-mêmes. S’ils veulent des « Français de souche », qu’ils augmentent les salaires et ils viendront. S’ils ne peuvent pas et doivent se rabattre sur des Soudanais, qu’ils se renseignent un peu sur ceux-ci au préalable. Effectivement, entre le Darfour et les Côtes d’Armor il doit y avoir un certain nombre de différences sur la culture du travail, et il est autant dans l’intérêt de l’entrepreneur que dans celui du travailleur de les prendre en compte. Dans un premier temps du moins. Après l’assimilation se fera.
Si vos patrons ont attendu le lundi à 7 h que des Soudanais arrivent sans prendre ses précautions avant, oui c’est sûr qu’il peut avoir des surprises. Des Ukrainiens l’auraient planté de même s’ils avaient trouvé un travail mieux payé dans l’intervalle.
Bref votre exemple ne prouve rien, je peux lui opposer celui des agriculteurs de mon village du Sud-Ouest tout content d’avoir des types qui sont quand même plus durs au mal et plus bosseurs que la moyenne des locaux.
Quant à sylvain, il éructe comme 99 % du temps, je prends là aussi des informations crédibles mais pas des slogans répétitifs. Moi aussi j’aime les églises, les petits villages, le camembert, l’andouille et le pinard, et je n’ai pas envie de voir tout ça remplacé par du couscous-merguez et du thé à la menthe ou du manioc en broche et des youyous dans la rue chaque fois que je sors. Mais franchement: d’abord on en est loin, sauf dans quelques cités reculées oubliées de tous qui ne sont que quelques cours des miracles déplacées aux marges des grandes villes, et ensuite la marche du temps est visiblement celle de l’intégration du grand village mondial, il ne se fera pas selon nos normes franchouillardes exclusives.
Si vous voulez sauver l’Occident chrétien d’Eric Zemmour ou ce qui l’en reste, coupez les centrales nucléaires, fermez les aéroports, débranchez tous les data center et remettez en place un contrôle aux frontières à l’ancienne, on y reviendra vite. C’est ça que vous voulez ?
Moi aussi je regrette le monde d’hier mais il ne sert à rien de se lamenter dessus. Il faut plutôt penser de façon réaliste et positive au monde de demain.
@ boureau
« Les Africains, pour la plupart, n’ont jamais travaillé à l’occidentale et c’est bien les innombrables avantages sociaux et autres qui les font choisir la France. »
Houla mon cher boureau qu’est-ce que vous dites là ! Mais vous allez passer pour un facho raciste réac islamophobe extrême drouâââte qui écoute trop Zemmour, Le Pen et tous les suppôts sataniques du RHAINE !
Ne secouez pas trop fort toute cette gauchisserie, leur cerveau confiné ne le supporterait pas.
Bienvenue au club !
@ Robert Marchenoir
Là je l’avoue, je suis bluffée. Ce militaire ne fabrique pas un produit de haute couture, et ma petite infirmière a des gestes si doux. Et puis ses élastiques doivent irriter la peau. Mais quelle efficacité !
Juste une observation, je rajouterais dans son pliage un morceau de tissu en laine polaire ou chiffon à poussière non tissé.
Je vais passer le tuyau à toutes mes connaissances.
Bonjour,
Voici quelques points techniques qu’il me semble indispensable de dire sur les masques de substitution après la lecture de certains commentaires:
Oui ils sont très efficaces contre l’émission de contaminants.
Oui ils sont efficaces pour protéger le porteur, même s’ils peuvent l’être nettement moins que des masques homologués, mais être protégés à 80 % me semble mieux que rien, si le masque est bien fait il peut valoir un masque homologué.
Il n’y a pas intérêt à broder un masque, chaque trou de couture étant une entrée potentielle de contaminant.
Il faut apprendre à utiliser un masque: le mettre, le retirer et ne pas le toucher pendant son utilisation, le nettoyer ensuite si c’est un masque lavable.
Mais ça c’est insurmontable à expliquer pour nos dirigeants qui ont longtemps (4 semaines !) préféré nous prendre pour des gamins de maternelle et nous servir un pieux mensonge plutôt que nous donner les moyens de nous protéger en nous disant la vérité.
Certains en mourront ou sont déjà morts.
@ Tomas 05 avril 13:12
Je n’ai rien à prouver, rien du tout ! Je constate.
Pas plus que je ne veux sauver « l’Occident » !
Ne pensez pas à ma place, ce sera plus simple.
Cordialement.
@ Tomas | 05 avril 2020 à 01:34
Alors là vous je ne sais pas si vos tripes sont à la mode de Caen ou d’un petit village du Sud-Ouest, mais vous avez le cerveau complètement lessivé. Etudes socio-psycho ? Belle famille ?
Car je ne vous ai pas cité un texte des réseaux sociaux mais un extrait de la commission parlementaire sur la fraude sociale, où on doit prêter serment et qui se tient actuellement à la demande de l’UDI et sur la base des données de l’INSEE qu’on ne peut donc pas considérer comme étant opposées à l’immigration.
2,4 millions de fantômes soit 30 milliards de dépenses frauduleuses par an et vous en êtes encore à défendre l’immigration alors que celle-ci aura comme conséquence que les gens en cas de troubles ne feront pas le distinguo entre les « immigrés de souche » et les autres.
Vous avez un jeu très trouble que je dénonce déjà pour des personnes avec lesquelles je me suis accroché. Quand je leur dis: quel travail pour eux ?, comme des perroquets ils me répondent grand capital, faire payer les riches, partager les richesses, pour un autre monde, amour et anarchie… les violons quoi.
Oui mais attention, les richesses des autres, car souvent ils sont soit fonctionnaires soit aux minima sociaux soit intermittents du spectacle… et parfois aussi fils de grands bourgeois (j’ai des noms dans mon coin, je mettrais bien une petite vidéo de trois gars et une fille « réfugiés » dans une grange, hurlant de joie car considérés comme chômeurs par Pôle Emploi, leurs dates de « concert bar » ayant été annulées pour cause de confinement. Ouais ! 49 euros brut par jour ! Le pied ! Jusqu’à l’année prochaine ! Cool ! Super ! Je ne vous dis pas le statut social de la famille de l’un d’entre eux… quatre mille m2 en centre ville, avec piscine et pool house… papa roulant en Harley et Mustang. Mais ils ont tellement d’amour à donner, les migrants, tout ça…
En fait vous êtes complice de cette énorme entourloupe avec la fabrication d’esclaves 2.0 que l’on appâte.
@ hameau dans les nuages
Oui oui, la fraude aux prestations sociales, c’est bien connu, il n’y a que les immigrés qui s’y livrent. De puissants réseaux de Maliens et d’Algériens implantés dans toutes les administrations veillent à capter les fruits du dur labeur des Français pour que leurs compatriotes se gobergent des délices de la belle France.
S’il y a des gens qui fraudent aux prestations sociales, il faut mieux contrôler, c’est tout. La loi doit être la même pour tous. Si on vole les comptes publics de 30 milliards c’est énorme, mais ça reste deux ou trois fois moins que l’évasion fiscale annuelle pratiquée par les très riches. Mais il est évidemment plus facile de s’attaquer aux pauvres et aux faibles qu’aux riches et aux puissants.
Gardez pour vous vos préjugés sur ma formation intellectuelle et épargnez-moi les histoires de vos voisins fils de bourgeois truandant Pôle emploi. Je vous ai dit que ça ne m’intéressait pas. C’est gênant, limite, je trouve, d’étaler sa vie privée et celle de ses voisins sur Internet, même si ça peut avoir un intérêt ponctuel. C’est vous qui voyez bien sûr, mais je ne vais pas me faire mon avis sur des commérages de voisinage.
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@ boureau
Je ne pense pas à votre place, je lis ce que vous écrivez, je suppose que ça traduit votre pensée, non ?
@ Tomas | 05 avril 2020 à 01:34
« @ hameau dans les nuages
Si vous souhaitez me démontrer que mondialisation peut aller sans immigration, je suis tout ouïe, mais pitié donnez-vous la peine d’argumenter. »
Bah non, c’est à vous d’argumenter. C’est à vous d’expliquer pourquoi la mondialisation ne saurait intervenir sans immigration de masse (*). Ce que vous n’avez toujours pas fait. Vous vous contentez de vos assertions péremptoires habituelles.
Une fois de plus, vous nous servez ici cette escroquerie intellectuelle de la gauche, tellement pratiquée qu’elle finit par passer inaperçue : le gauchiste fait comme si la doctrine gauchiste était vraie par défaut et par définition. C’est toujours aux non-gauchistes de prouver que les gauchistes ont tort. Jamais l’inverse.
Bien entendu, à chaque fois que les non-de-gauche tombent dans le panneau, s’exécutent, et s’imaginent que leurs adversaires sont aussi honnêtes qu’eux, qu’ils respectent l’éthique de la discussion, qu’ils ont l’intention de se soumettre aux exigences de la raison, ils se font avoir.
Le gaucho n’a jamais eu l’intention « d’argumenter ». Il n’est certainement pas « tout ouïe ».
Il va blablater sans fin en rejetant tous les faits et arguments fournis par son adversaire, et en appliquant tous les procédés de malversation intellectuelle rodés par un siècle et demi de communisme.
Par exemple, lorsqu’on lui fait remarquer qu’il n’y a pas d’immigration de masse en Chine, puissance mondiale d’un milliard et demi d’habitants, fortement engagée dans la mondialisation — que dis-je : symbole et même synonyme de mondialisation –, croyez-vous que ça va le faire réfléchir un seul instant, le conduire à se remettre en cause, à réexaminer son système de croyances ?
Pensez-vous ! Il répond que la Chine, ça ne compte pas, parce qu’ils ont des pauvres. Et ? donc ? quel rapport ? aucun. Le gaucho aurait pu vous répondre que les Chinois ont trois bras et une jambe, que la Chine est un pays carré, qu’ils mangent du pangolin et que donc, çépapareil. Il va toujours trouver un truc. N’importe quoi fera l’affaire.
Ou il pourrait vous répondre qu’en Angleterre, l’assurance-maladie est fournie par le secteur privé (**), et que donc, 56 % du PIB français consacré à la dépense publique, record mondial, c’est pas beaucoup. Quel rapport ? Aucun, c’est juste histoire de causer et de détourner l’attention du fait que le gaucho est en train de se livrer à une pétition de principe.
Parfois, le gaucho va même se tirer dans les pieds, à force de raconter n’importe quoi pour enfumer le monde avec un barrage de mots. Par exemple, il va prétendre que même au Moyen Âge, l’Europe pratiquait l’esclavage, ce qui serait une autre forme d’immigration.
Outre que c’est faux (non seulement l’esclavage n’a été pratiqué, en Europe, que de façon très limitée dans le temps et dans l’espace, mais ce sont les Européens qui ont été, massivement, victimes de l’esclavage musulman), cela sous-entend que l’immigration de masse serait une autre forme d’esclavage.
Pardon pardon pardon ? Donc le gaucho est en train de faire la promotion de l’esclavage ? L’homme de gauche, le socialiste, qui donne des leçons de générosité à tout le monde, qui défend le pauvre et l’opprimé face aux ultra-libéraux déchaînés qui mangent des enfants au petit-déjeuner, l’homme de gauche défend l’immigration de masse dont il dit lui-même (avec quelque vraisemblance) qu’elle est une forme atténuée de l’esclavage ?
On savait le gaucho champion de la duplicité, mais il est toujours réjouissant de le voir se trahir.
A force de répéter des mots-fétiches sans réfléchir à leur signification, on finit par penser comme un cochon. Pour la plupart des gens, mondialisation, cela veut dire, avant tout, commerce international.
Par quel miracle le fait, pour les Français, d’acheter massivement des téléphones portables fabriqués en Chine (voire des masques chirurgicaux fabriqués en Chine !), les obligerait-il à accepter, sur leur sol, des centaines de milliers d’Algériens, de Maliens, d’Afghans et de Soudanais, qui tapent dans la caisse de l’assistance sociale, déclarent haut et fort qu’ils nous haïssent, et assassinent nos compatriotes qui font la queue pour se nourrir lors de leurs rares sorties autorisées ?
La Chine n’accepte de nous vendre de la camelote à bas prix que si nous ouvrons nos portes à toute l’Afrique et à toute la musulmanie ?
Il n’y a évidemment aucun rapport, et personne n’est capable de nous expliquer en quoi cela entraînerait nécessairement ceci.
Cette observation est évidemment indépendante de la réflexion consistant à se demander s’il est bien raisonnable de dépendre à ce point de la Chine pour la fabrication de nos médicaments, alors que ce pays a fait la preuve qu’il est un ennemi de l’Occident, et qu’il ne recule devant aucun mensonge et aucun chantage.
A son tour, cette dernière réflexion est indépendante du bien-fondé et de l’utilité du commerce international. Promouvoir ce dernier ne signifie pas accepter de se soumettre à des nations malhonnêtes et hostiles.
On a le droit d’acheter des médicaments à d’autres qu’aux Chinois, si ces derniers menacent de nous en priver à moins d’asservissement à leurs intérêts stratégiques. De même qu’on a le droit d’acheter du gaz et du pétrole à d’autres qu’aux Russes, si ces derniers en font autant. Comme c’est le cas pour les uns et pour les autres.
De même qu’on a le droit de préférer l’immigration de Suisses, blancs et chrétiens, à l’immigration de Sénégalais, noirs et musulmans.
Mais c’est tellement plus simple, pour les partisans comme pour les adversaires de la mondialisation, de tout mettre dans un même sac. D’avoir une pensée paresseuse, sectaire et totalitaire.
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(*) C’est marrant comme vous omettez systématiquement ce qualificatif. La majorité des Occidentaux sont opposés à l’immigration : cela veut dire qu’ils sont opposés à l’immigration de masse. Mais suggérer qu’ils s’opposent à toute immigration quelle qu’elle soit, même minime, même maîtrisée, c’est attribuer à ses adversaires une position absurde, afin de les faire passer pour des imbéciles.
(**) Manque de bol, en Angleterre, l’assurance-maladie n’est justement pas fournie par le secteur privé. L’Angleterre est un pays 100 % communiste en ce qui concerne le système de santé. Ce dernier est financé par l’impôt, ce qui en fait un système infiniment plus étatisé que le nôtre.
Mais pour le gaucho, Angleterre = Thatcher = ultra-libéralisme débridé, donc ce ne sont pas de simples faits qui vont se mettre en travers de la théorie.
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@ revnonausujai | 05 avril 2020 à 09:18
Non, c’est vous qui vous enfoncez dans le ridicule en pinaillant sans fin sur des micro-détails dépourvus d’importance.
Quant à Poutine et à la Russie, je vous confirme que j’en parlerai aussi souvent que je l’estimerai nécessaire, malgré le terrorisme intellectuel dérisoire des rouges-bruns de votre espèce.
Franchement, vous devriez laisser tomber. Des commentateurs d’une autre envergure que la vôtre ont tenté, ici, de m’intimider sur le sujet, avec les mêmes méthodes fascistes que les vôtres. Ils ont fini par renoncer. Vous devriez, vous aussi, reconnaître que vous n’êtes pas de taille.
Il est amusant de constater à quel point les trolls poutinistes se fatiguent, à l’instar de leur maître. Il y a quelques années, ils n’avaient de cesse de nous faire la promotion de leur pays de cocagne. Aujourd’hui, ils n’ont plus rien à dire. Ils se contentent d’aboyer lorsque la voix de la vérité se fait entendre concernant la Russie.
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@ boureau | 05 avril 2020 à 11:49
« La population africaine et notamment subsaharienne est incapable de suivre le rythme de travail imposé en France. Dans notre Bretagne, région de petites et moyennes entreprises, c’est le premier sujet de préoccupation des PME : l’instabilité et la petite résistance au travail du personnel issu de l’immigration. »
Cela ne fait jamais qu’un siècle que c’est un sujet de préoccupation. Dès les années 1920, des rapports préfectoraux faisaient remonter, au pouvoir central, la mauvaise opinion que les chefs d’entreprise avaient de la main-d’œuvre immigrée. Peu instruite, peu productive, peu travailleuse et peu loyale, elle constituait un fardeau imposé à l’économie pour des raisons politiques.
Mais le cynisme du gaucho n’en a cure. Tomas vous répond :
« Effectivement, entre le Darfour et les Côtes d’Armor il doit y avoir un certain nombre de différences sur la culture du travail, et il est autant dans l’intérêt de l’entrepreneur que dans celui du travailleur de les prendre en compte. Dans un premier temps du moins. »
Voilà. Les entreprises doivent accepter de se saboter en embauchant des salariés paresseux et hostiles, venus illégalement de l’autre bout du monde. Pourquoi ? Parce que. Pour satisfaire l’idéologie de gauche.
A ce stade-là, il ne s’agit même plus de convictions politiques. C’est une fausse religion. C’est du nihilisme pur et simple. C’est la rage de détruire.
@ Tomas | 05 avril 2020 à 18:23
Oui je comprends. Vous n’avez rien visionné du tout. Vous êtes complètement arc-bouté sur votre idéologie et pratiquez le politique du chien crevé au fil de l’eau, mélangeant, comme le dit Marchenoir, Bécassine arrivant de Bretagne et Fatima du Maghreb.
Le mektoub musulman. « C’est comme ça mon frère, inch’Allah ! »
Vous êtes bien atteint par le coranvirus.
Effectivement, entre le Darfour et les Côtes d’Armor il doit y avoir un certain nombre de différences sur la culture du travail, et il est autant dans l’intérêt de l’entrepreneur que dans celui du travailleur de les prendre en compte. Dans un premier temps du moins. » (Tomas)
Succulente la chute !
Et dans un second temps ?
Sacré Tomas ! Vous êtes confondant dans vos œillères.
On en vient à se demander si vous avez jamais travaillé en entreprise.
@ Robert Marchenoir 19h28
Ah, parce qu’en plus vous avez le délire de la persécution et vous pétez un plomb quand on vous met le nez dans vos inconséquences et vos contradictions ?
Microdétails ? Mais bien sûr monseigneur ! Je cite deux exemples qui contredisent vos propos (au passage, il suffit d’un cas contraire pour invalider toute théorie) et vous voilà à éructer.
Rouge-brun, moi ? Pftt, argument dit d’autorité car sans justification, et aussi stupide qu’erroné.
Vous faire taire ? certainement pas ; depuis le silence d’Elusen, ce blog aurait manqué d’un psychopathe clownesque pour nous divertir, merci d’assurer la continuité.
Poutine, la Russie ? je m’en soucie comme de mon premier hamburger au caviar, les Russes s’en débrouillent comme nous de Macron ! Ce qui me préoccupe et me désole, c’est la déliquescence de la France sous la conduite de politiciens de plus en plus minables.
Et n’oubliez pas, supercalifragilisticexpialidocious, le parapluie et la cheminée, vous devriez briller !
Bing bang tirs croisés. Ramasse-balles perdues c’est pas mon fort.
Bon, vous avez répondu à mes philippiques qui somme toute étaient principalement destinées à rétablir la réputation d’un homme de sciences dans ses fonctions.
Y compris mon exaspération tout à fait subjective sur la relations de faits anciens.
Entre parenthèses, c’est un peu tarte, mais pour remettre les pendules à l’heure je vous informe si ce n’est déjà fait que ledit hurluberlu, le charlatan, le Druide sous chêne armé de sa serpette pour combattre la petite bête, a été nommé par décret en date du 3 avril 2020 MEMBRE DU COMITE SCIENTIFIQUE.
Ça alors !! Si maintenant on nomme des colporteurs, enfin ça vaut ce que ça vaut ; est-ce suffisant à opposer comme argument aux éminences éclairées ?
À tout prendre, par chauvinisme, je préfère me gargariser des bienfaits de l’homme en question ; je salue la reconnaissance de ses pairs.
Cessons là.
Afin de réfréner mes élans, j’ouvre grandes mes esgourdes, j’entends bien que les différents labos du monde entier cherchent à découvrir la potion magique, et que certains en tireront gloire et profits, mais tous auront oeuvré dans ce sens.
Pour ceux-là, ne pas déparler à tort et à travers, salir pour salir.
Petite anecdote: mon grand-oncle Alfredo, sage et inspiré, avait dans les années 30, bien avant que l’expression ne soit galvaudée, inscrit dans les latrines de son refuge (La Baita Segantine) « Celui qui salit est un porc ».
@ Robert Marchenoir
Rapidement car on dérive du sujet:
– Ce n’est pas à moi de démontrer que la mondialisation s’accompagne d’une augmentation des flux migratoires, il me semble que c’est ce que montre l’histoire du XIXe et du XXe siècle. Les immigrés viennent en règle générale parce qu’il y a du travail pour eux là où ils arrivent. Avec les croissances rapides de l’âge industriel, il y a eu ici des besoins de main-d’oeuvre du fait d’une croissance trop rapide pour le marché du travail local (Etats-Unis, Paris) et là excès de main-d’oeuvre du fait d’une croissance trop faible (Italie du Sud et Europe centrale, Bretagne), ce qui a accéléré et intensifié les flux migratoires jusqu’à aujourd’hui.
Ce n’est pas la Chine qui a créé la mondialisation d’aujourd’hui mais les Etats-Unis, un pays d’immigration. Le Canada, l’Australie, tous les Etats européens (même la Pologne, un Ukrainien n’est pas un Polonais), la Russie, les pays du Golfe, tous ces pays ont recours à l’immigration pour faire tourner leur économie. Je ne sais pas si cela suffit à vous convaincre ? La Chine et l’Inde c’est plus d’un milliard d’habitants chacun avec des régions très pauvres, leurs migrants de l’intérieur leur suffisent, eux ont contrairement aux Russes gardé leur Ouzbékistan mais c’est la seule différence.
On peut essayer de suivre l’exemple du Japon qui mise tout sur la robotisation, encore qu’à l’occasion ils laissent rentrer de la main-d’oeuvre quand il en faut.
– Tout à fait d’accord avec vous, on n’est pas obligé d’accepter les moins qualifiés et les moins adaptés à nos coutumes. Mais l’économie étant ce qu’elle est, on prend ce qu’on a. Bizarrement, pour construire nos HLM et balayer nos métros on n’a pas trouvé de Danois volontaires. Car dans le monde réel de l’économie auquel vous aimez tant vous référer dans vos plaidoyers anti-étatistes, ils ne sont pas attirés par les salaires proposés. Au patron de PME de se débrouiller pour faire tourner sa boîte, s’il veut du local, il n’a qu’à être attractif.
Franchement, si vous ne voulez pas d’immigrés, la meilleure solution est encore le communisme, dans les pays communistes il n’y avait pas d’émigration, ou peu, style les Vietnamiens de RDA qui un beau jour de 1990 ont compris qu’ils avaient gagné le gros lot, l’Occident sans boat-people. Et un pays où vont les immigrés est un pays heureux et riche qui ne doit pas se plaindre en permanence.
– Bien sûr qu’il y a eu des esclaves en Europe au Moyen-Âge. Dans les Républiques maritimes italiennes notamment. La Venise médiévale qui inventa les bases de notre capitalisme contemporain importait des esclaves, le mot italien « schiavo » vient du mot « Slave », car ceux importés par la Sérénissime venaient de l’actuelle Yougoslavie voisine (https://www.etimo.it/?term=schiavo). Le phénomène n’a pas été massif, mais il a eu lieu. Il y eut aussi au Moyen Âge une immigration de travail albanaise à Venise, et les migrations internes en France sont anciennes, au moins les saisonnières, voyez les ramoneurs savoyards. Et les premiers Algériens sont venus en France dès les années 20.
– Autant pour moi pour l’Angleterre, ce sont les retraites qui sont comptabilisées dans les comptes privés alors qu’elles le sont dans les comptes publics chez nous, de même que les dépenses de sécurité sociale. Mais ça ne change rien à l’essentiel: l’Etat en France ne coûte pas plus cher que chez nos voisins, contrairement à l’antienne ressassée par les tenants de ces fameux 57 % brandis en étendard.
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@ sbriglia
Si, j’ai « travaillé en entreprise », comme vous dites, on a l’impression que c’est aussi solennel que d’être dans les ordres.
C’est simple, l’entrepreneur digne de ce nom fait avec ce qu’il a et ne vient pas se plaindre. Car personne ne m’a encore dit pourquoi le patron de PME breton n’avait pas trouvé sur place la main-d’oeuvre locale. Je suppose qu’il préfère se payer une belle maison et un 4X4 au lieu de payer correctement ses employés quitte à se serrer un peu la ceinture, et s’il le fait déjà c’est sans doute que son affaire est condamnée, c’est le marché que voulez-vous.
Dans un second temps, le nouveau venu du Darfour s’adapte au climat des Côtes-d’Armor, ou il finit mal.
L’histoire de l’immigration française, dont je suppose beaucoup ici sont issus, a démontré qu’en majorité les nouveaux venus s’intégraient sans trop de mal dans la société d’accueil.
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@ hameau dans les nuages
Bien sûr que je ne regarde pas vos vidéos, ni vos liens sur fdesouche.
Continuez vos imprécations solitaires si cela vous soulage, après tout.
@ Lucile | 04 avril 2020 à 15:24
« Je cherche une maxime, un poème très court, ou un dessin à broder sur mon masque. Une idée ? »
進入的防禦
Sans cette inscription, point de salut !
« Les Français se relâchent face au confinement: plus de déplacements et de balades. C’est typique: ils accablent le pouvoir qui ne ferait pas ce qu’il faut mais eux-mêmes transgressent les règles absolues de sauvegarde. » dites-vous dans un tweet, Philippe Bilger.
Le préfet de police Lallement a incriminé cette attitude d’une façon un peu maladroite en disant « Ceux qui sont en réanimation sont ceux qui n’ont pas respecté le confinement », ce qui a créé une vive polémique dans certains milieux politiques et médiatiques prêts à bondir sur la moindre petite phrase maladroite.
Afin de calmer la meute des indignés, le préfet a eu droit à un rappel à l’ordre du ministre de l’Intérieur et a dû présenter ses excuses.
Mais quand on regarde les images d’aujourd’hui où nombre de badauds se promènent dans les rues sans tenir compte des consignes de confinement, nous sommes en droit de nous dire que Didier Lallement n’avait pas tout à fait tort.
Mais chut ! Faut pas le dire, les gens se vexent si facilement de nos jours…
Ci-joint un article intéressant pour ceux qui se demandent comment les Chinois parviennent à se servir d’un simple clavier pour écrire
leurs milliers de caractères, .
En ces temps de confinement c’est le moment au jamais d’apprendre le mandarin car comme c’est parti, cette langue risque de devenir de plus en plus incontournable.
Mais cela risque de prendre du temps…
@ Tomas
Voilà bien dans vos propos la démonstration de la connivence entre le patronat du CAC 40 et les islamogauchistes:
« Tout à fait d’accord avec vous, on n’est pas obligé d’accepter les moins qualifiés et les moins adaptés à nos coutumes. Mais l’économie étant ce qu’elle est, on prend ce qu’on a. Bizarrement, pour construire nos HLM et balayer nos métros on n’a pas trouvé de Danois volontaires. Car dans le monde réel de l’économie auquel vous aimez tant vous référer dans vos plaidoyers anti-étatistes, ils ne sont pas attirés par les salaires proposés. Au patron de PME de se débrouiller pour faire tourner sa boîte, s’il veut du local, il n’a qu’à être attractif. »
https://www.lemonde.fr/idees/article/2015/09/11/pierre-gattaz-l-accueil-des-migrants-est-une-opportunite-pour-notre-pays_4749301_3232.html
Et ainsi donc pour satisfaire votre mondialisme, les nouveaux immigrés voyant leur niveau de vie s’élever malgré le fait qu’ils envoient une partie de leur paye au village, vous vous devez de tout faire via des filières pour en faire venir d’autres..
Comme un gosse vous empilez vos petits cubes, vous voyez bien que la pyramide tremble sur sa base mais vous continuez pour savoir jusqu’où vous pouvez aller…
Cela va forcément bien se terminer…
https://www.valeursactuelles.com/societe/le-constat-au-vitriol-de-limmigration-fait-par-lex-directeur-de-la-dgse-114983
Les migrants sont vos petits soldats de plomb.
« Je suppose qu’il préfère se payer une belle maison et un 4X4 au lieu de payer correctement ses employés… »(Tomas)
Accablant !
Tomas ou le résultat de cinquante années d’abrutissement gauchiste et d’endoctrinement à la CGT.
Il y a des entrepreneurs qui vivent chichement en ce moment mais payent pour autant leurs salariés…
Il y a aussi des entrepreneurs qui n’ont plus rien aujourd’hui alors que leurs salariés ont le chômage.
Et si un entrepreneur a une « belle maison » et un « 4×4 » (on voit ici la signature du gaucho pur jus : la fixette sur le 4×4 !) c’est peut-être aussi qu’il a apporté son écot au bien commun après avoir payé ses impôts, les salaires et leurs charges sociales : je n’ai pas encore vu d’entrepreneur se payer une « belle maison » sans avoir préalablement fait une réussite économique, sauf à être dealer de drogue…
Dans quel monde vivez-vous, Tomas, pour sortir de telles poussiéreuses saillies, que même un délégué syndical n’ose plus proférer sous peine de ridicule ?
@ fugace | 06 avril 2020 à 01:33
Je n’ai pas réussi à savoir ce que ça voulait dire précisément. Est-ce que ça tourne autour de « défense », « sécurité » ? C’est bien l’objectif. Mais c’est peut-être plus subtil s’il faut combiner 5 idéogrammes pour l’écrire.
Carl Roque m’ayant dissuadée de faire des trous à l’aiguille à broder, il faudrait utiliser le crayon indélébile.
@ sbriglia | 06 avril 2020 à 10:07
Arrêtez d’accabler Tomas, ne vous prenez pas la tête avec ses slogans gauchistes recuits ringards has been, ce n’est qu’un simple troll provoc qui vous mène par le bout du nez, et vous tombez tous dans son piège, bande de naïfs.
Des Tomas, y en a plein les blogs et les rézossocios, ils s’amusent à faire enrager les autres internautes et ça marche, suffit de lire les messages des bisounours qui se fâchent contre lui.
On a eu Elusen qui était rongé par la haine absolue, mais notre petit Tomas, qui le remplace est plus (faux) gentil, très mielleux, très faux derche, larmoyant, victimaire, comme tout bon islamogauchiste, leur devise : provoquer et si certains se rebiffent, ils appliquent la méthode victimiste Calimero pour faire pleurer chez les gauchistes : « c’est pas zuste ».
Je m’en amuse, j’ai eu des années de blogs avant les réseaux sociaux, et je connais ce phénomène par coeur, moi-même ayant pratiqué le trollage contre les sites de gauche pour les faire enrager et ça marchait à merveille, j’ai été bloqué, menacé, radié mais quel bonheur, c’est ce que doit éprouver Tomas en vous voyant tous pester contre lui.
Hélas, je suis en manque d’Elusen, avec moi il était tombé sur un os, je connaissais la méthode pour le faire bondir de haine et ça payait à tous les coups.
Continuez cher Tomas, j’adore quand un plan se déroule sans accroc ; citation célèbre de Hannibal, agence tous risques ; vous voyez comme nous sommes très cultivés, nous les fachos racistes réacs de drouâââte.
Une solution qui me paraît intéressante pour combattre le coronavirus est l’utilisation du
plasma de patients guéris, avec sans doute l’élimination des effets indésirables provoqués par la chloroquine sur certains malades, notamment ceux qui sont sujet à des problèmes cardiaques.
Le principe même du vaccin finalement.
Vu le nombre de guérison, il doit être possible de trouver des donneurs en nombre suffisant.
@ sbriglia
Mais je vis dans le même monde que vous, celui dans lequel les patrons sont plus riches car mieux payés que leurs employés.
Vous êtes libéral en économie je suppose.
Alors expliquez-moi pourquoi les pauvres petits patrons de PME n’arrivent pas à embaucher.
C’est facile de hurler au matraquage fiscal quand l’économie roule et d’aller faire l’aumône à la puissance publique quand les liquidités et la force de travail viennent à manquer.
@ Lucile | 06 avril 2020 à 10:54
Vous ne nous avez pas dit ce que finalement vous avez choisi comme dessin, au feutre indélébile je suppose.
L’hexagramme 24 du Yi King ne vous convient pas ?
Tant pis.
Personnellement j’ai retrouvé des masques FFP2, achetés pour mon jardinier l’an dernier quand il passe du désherbant.
J’ai dessiné, sur le méplat rond, une petite langue rose et autour deux rangées de dents !
J’ai rendu visite à ma boulangère qui a failli s’en étouffer de rire.
P.-S.: Vous avez le droit de ne pas me croire sur parole !
@ hameau dans les nuages
Puisqu’en bon islamogauchiste comme vous dites je suis l’allié objectif du CAC 40, prenez-vous-en au CAC 40 alors. Je n’ai pas le souvenir de vous avoir entendu vitupérer contre d’autres que vos voisins gauchistes…
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@ sbriglia
Je n’avais pas relevé votre réaction aux 4 X 4. Je vous confirme que ce sont des véhicules polluants, dangereux et inutiles. Un des meilleurs arguments pour ne pas être de droite est de toutes façons celui de Fabrice Luchini: « Un 4 X 4 c’est laid et vulgaire ». Je confirme, un 4 X 4 c’est laid et vulgaire et une voiture de gros beauf. Avec ou sans masque.
@ Tipaza
L’hexagramme 24 est plus facile à reproduire que la formule mystérieuse de fugace.
Alors comme ça vous faites du gringue à votre boulangère pendant que son mari est dans le pétrin ?
Autrefois, on définissait les infirmières comme des filles qui vous réveillent pour vous donner vos somnifères. Elles sont aujourd’hui les héroïnes toutes professions confondues, acclamées sur tous les balcons, jusque dans les chambres d’hôpitaux où les malades tapent sur leurs bassins avec leurs urinoirs (« quand j’entends le mot infirmière, je sors mon pistolet ! »).
La sauvagerie du virus ne fait pas de distinction dans les victimes : elle frappe aussi bien le grand médecin célèbre que le consultant de base venu pour sa prostate ou ses amygdales. En revanche, le pékin de malade assiste horrifié au grand déballage entre mandarins qui se traitent d’agités du bocal, de charlatans et même de criminels incapables de savoir ce qu’est un test en double aveugle. C’est d’une âpreté terrifiante entre gens qui ont notre vie entre leurs mains.
Cela nous change des « professeurs » qui écrivent un livre par an et peuvent tenir trente pages sur le traitement d’un lumbago par une huile essentielle de pimprenelle sauvage (c’est 200 euros).
Comme tout le monde, je suis confiné chez moi, je me fréquente donc un peu plus que d’habitude. Ce n’est pas que j’aie la nostalgie des terrasses de café d’où je regardais des gens qui me regardaient les regarder passer, mais tout de même, la lecture des commentaires des plumes de « notre » blog, ce n’est pas la même chose ! J’ai sincèrement une pensée émue pour Patrice-le-Dieppois qui est privé de son célèbre trajet domicile-bibliothèque municipale qu’il accomplissait tous les matins. C’était sa VOIE SACREE à lui où il pouvait méditer à loisir sur les écrits-vains à pseudo et les patronymes qui, à la réflexion, n’écrivent pas mieux que les autres puisque les mauvais sentiments font tout autant de bonne littérature.
Avec eux, on s’esclaffe plus mais on rigole moins.
Je conseille à tous ceux qui s’intéressent à l’immigration et aux questions de dépense publique (qu’ils soient pour ou contre), d’écouter intégralement la vidéo indiquée par hameau dans les nuages.
C’est absolument stupéfiant. Il y en a pour deux heures, bien tassées, mais il s’agit d’un aperçu exceptionnel sur le véritable fonctionnement de l’administration, son incurie et sa lâcheté.
C’est l’enregistrement de l’audition, le 3 mars dernier, par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale relative à la lutte contre les fraudes aux prestations sociales, de Charles Prats, magistrat au tribunal de grande instance de Paris, et ancien magistrat à la délégation nationale à la lutte contre la fraude (ministère de l’Économie et des finances).
Il prouve, au-delà de tout doute, qu’il y a 2,4 millions d’inscrits frauduleux sur un seul fichier de la Sécurité sociale, celui des personnes nées à l’étranger et résidant en France. Charles Prats estime que cela génère 30 milliards de dépenses sociales indues par an.
Et il ne s’agit là que d’une minuscule partie de la Sécurité sociale. La fraude sociale réelle est certainement beaucoup plus élevée.
Prats n’est pas un pamphlétaire ou un éditorialiste. C’est un haut fonctionnaire spécialisé dans la lutte contre la fraude. Il s’exprimait sous serment devant une commission d’enquête de l’Assemblée nationale. Ses conclusions sont étayées sur d’innombrables documents officiels. Elles sont indiscutables.
Ce n’est que vers la fin de l’audition que Charles Prats prononce l’expression de « réseaux très communautaires », synonyme pudique de mafias immigrées qui mettent la France en coupe réglée.
Il dénonce, en particulier, des systèmes de fraude industriels, qu’il qualifie « d’impressionnants », où toutes les fraudes sont empilées les unes sur les autres : escroquerie, faux documents, fraude sociale, fraude fiscale… Ce sont des activités de BTP au noir, dont les salaires sont blanchis dans des acquisitions immobilières. Les ouvriers sont complices. Des gens obtiennent des prêts bancaires avec des complicités internes. C’est ce que le magistrat appelle la « complète jambon ».
« J’avais travaillé sur les Kurdes », dit-il. « J’en avais mis 58 en examen en deux semaines. J’avais saisi 41 biens immobiliers. Je m’étais arrêté à 58 personnes, parce que je n’avais que deux semaines. Des gens comme ça, vous en avez partout, sur tout le territoire. Chaque communauté fait ça. »
Écoutez en particulier vers 1 h 20, 1 h 30 et 2 h 00.
L’aspect le plus incriminant de l’audition de Charles Prats, c’est la complicité des pouvoirs publics. Il montre que la Sécurité sociale se moque du problème, que les hauts fonctionnaires s’ingénient à le dissimuler, et que les politiciens se gardent bien de le corriger, de peur de « faire le jeu du Front national ». Mais pour lui, le premier coupable, c’est la haute fonction publique. Dont il fait partie.
Écoutez, ça vaut le jus. En plus, ça permet de découvrir ce qu’est un fonctionnaire digne de ce nom. Et puis, c’est drôle : le bonhomme a du bagout. Sans compter qu’il se fait assister par une ravissante étudiante en sciences politiques, membre des jeunes UDI, qui ira loin : elle passe son temps à sourire à chacune de ses piques, et à lui lancer des œillades énamourées.
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@ Tomas | 05 avril 2020 à 22:21
« Ce n’est pas à moi de démontrer que la mondialisation s’accompagne d’une augmentation des flux migratoires. »
C’est surtout à vous de démontrer pourquoi il faudrait poursuivre l’immigration de masse, dans la mesure où vous passez votre temps à critiquer ses adversaires.
Donnez-nous une seule bonne raison de poursuivre cette politique. Une seule. Au lieu de noyer le poisson en faisant votre malin sur les immigrés albanais dans la Venise du Moyen Âge.
« Bizarrement, pour construire nos HLM et balayer nos métros on n’a pas trouvé de Danois volontaires. Car dans le monde réel de l’économie auquel vous aimez tant vous référer dans vos plaidoyers anti-étatistes, ils ne sont pas attirés par les salaires proposés. »
Pourquoi parlez-vous de Danois ? Vous ne pensez pas que ce sont les Français auxquels il faudrait fournir des emplois, en priorité ? La France n’est pas chargée de faire le bonheur du Danemark.
Quant aux salaires proposés, c’est très simple : il suffit de réduire la dépense publique, ce qui réduira les impôts. Les entreprises seront donc plus profitables, il y en aura davantage, elles créeront davantage d’emplois et ceux-ci seront mieux payés.
L’immigration ne bénéficie pas tant aux chefs d’entreprise (boureau vient de vous le montrer), qu’aux fonctionnaires et aux hommes politiques. L’immigration de masse procure la garantie de l’emploi aux fonctionnaires, et celle de l’élection aux politiciens. Voilà le sale petit secret.
@ Robert Marchenoir
N’étant moi-même pas partisan de l’immigration de masse et n’en ayant jamais fait la promotion, je serais bien en peine de vous donner le moindre argument en sa faveur. Ce que je critique, c’est la façon que vous avez de traiter comme des sous-hommes les immigrés venus d’Afrique et cette peur générale des Occidentaux face à une « invasion musulmane » phantasmée qui est pour une bonne part dans le climat toxique actuel de la société française.
Que l’immigration profite aux fonctionnaires et aux hommes politiques c’est nouveau, on voudrait bien connaître leur intérêt immédiat à la chose. En France historiquement, toutes les immigrations importantes ont été provoquées par le manque de main-d’oeuvre. Les Polonais dans les mines des années 20 et les Italiens dans les champs des années 30, les Portugais et Maghrébins des chantiers des années 50, 60 et 70 sont tous venus parce qu’on manquait de main-d’oeuvre en France. Et si on en voit tant arriver de Roumanie ou de Moldavie aujourd’hui, c’est bien parce qu’il y a du travail disponible pour eux aussi chez nous. Excusez-moi de « faire le malin » avec ces détails, mais je pense qu’ils peuvent éclairer mon propos.
Ça reste visiblement le cas aujourd’hui, c’est M. Gattaz qui le dit, l’ancien patron du MEDEF, vous savez, la CGT des entrepreneurs ? S’il y a comme je ne l’entends pas pour la première fois des entreprises de BTP fraudant aux prestations sociales avec l’appui des « réseaux immigrés », que la justice et la police fassent leur travail, j’approuve.
Si on n’avait pas taillé dans le corps des inspecteurs du travail depuis vingt ans on n’en serait peut-être pas là. Il n’est en effet pas du tout certain qu’en diminuant le poids de l’Etat on augmente la richesse de la majorité de la population et ses conditions de travail. Pour revenir au sujet du billet, on voit ce que ça donne quand l’Etat fait confiance au marché: y’a plus de masques, et c’est un drame national.
@ Tomas
Vous devriez voir certaines routes de campagne et expliquer aux paysans et autres forestiers comment circuler autrement que dans les voitures que vous n’aimez pas… Les urbains ne cessent de vouloir régenter les ruraux, que ce soit pour la chasse, et à présent, pour aller et venir.
Mais les ruraux sont comme vous : ils veulent circuler, si possible sans crever leur cheval sous eux.
Alors, ils achètent de plus en plus de ce qui a fini par être repéré par les vendeurs.
https://hintigo.fr/meilleurs-4×4/
Dans un monde où on prend l’avion, empêcher des paysans de circuler sur leurs propres terres, ça ne va pas le faire, vous savez. Non seulement, comme pour la chasse, il y a certains urbains alliés aux chasseurs ruraux, mais en plus, il existe des intérêts commerciaux puissants derrière eux.
Et tant mieux ! Il y a le luxe urbain de jouer les aventuriers dans la nature ou simplement parader, et pourquoi pas en véhicule que vous n’aimez pas ? Et la nécessité de circuler dans son secteur.
Les 4×4, et les utilisateurs urbains ou ruraux, ne doivent pas être punis pour les « péchés » de tout le monde : les utilisateurs d’énergie fossile, et plus généralement, toutes les pollutions.
Par exemple :
https://www.fournisseur-energie.com/internet-plus-gros-pollueur-de-planete/
En fait, dans les véhicules que vous n’aimez pas, c’est moins la pollution que l’image qui vous déplaît.
Ils sont fort visibles, et par là, vulgaires… De plus, les personnes qui montent ces percherons n’ont pas l’heur de vous plaire, elles doivent donc changer de destrier et faire profil bas.
J’engage chacun, et surtout les ruraux, à ne pas se laisser déposséder d’un atome de ses droits.
Vous n’êtes pas la variable interne de l’écologie, les gens qu’on doit sacrifier dans les pays riches comme on a chassé les peuples premiers de leurs terres pour faire des réserves naturelles :
https://www.courrierinternational.com/article/2007/02/22/les-tribus-victimes-de-l-ecologie
Les écologistes en appelant à la solidarité entre paysans contre la grande méchante industrie agricole sont de sacrés hypocrites, quand on voit ce qu’ils font aux pauvres gens les moins pollueurs de notre globe.
Les écolos ont un sacré problème : leurs congénères leur blessent les yeux… Le chasseur-cueilleur est un méchant qui tue la gentille gazelle, le paysan le gueux qui chasse la bécasse et pollue sa promenade idyllique de sa vulgarité insane.
Ils se servent des gens vivant encore hors des villes contre l’industrie, mais les annulent tant qu’ils peuvent, soit en les expulsant, soit en reteignant leur usage de leurs terres.
Urbains, soyez moins polluants, si possible… Mais pas en diabolisant une partie des vôtres coupables du crime d’ostentation quand tout est polluant, et surtout l’avion… Mais comme on n’en a pas au bas de sa porte, tout va bien, on n’est pas encore traîné dans la boue comme les roues sur les chemins en pente délavés par les pluies.
Et surtout pas en vous en prenant à des gens coupables de rien d’autre que du crime de vivre au milieu des terres que vos rêves d’idylle avec la nature convoitent !
Ou vous vous comporteriez comme dans la fable, d’actualité :
https://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/Poemes/jean_de_la_fontaine/les_animaux_malades_de_la_peste
@ Lodi
Voilà enfin que j’ai comprendu de quoi vous parlûtes au sujet du 4×4, ce n’est pas du gâteau breton : farine sucre beurre zoeufs, moi je rajoute des pépites de chocolat c’est génial.
C’est une bagnole ? celle des méchants patrons qui ne payent pas leurs ouvriers ? Diantre, palsambleu, sapristi !
Mais c’est des fachoooos ! mes potes donc !
Il faut à tout prix que j’acquisitionne ce fameux 4×4, avec la flamme du FN sur le capot et mon ancien béret de para en Algérie sur la lunette arrière, je devrais faire fuhrer dans le quartier.
Il faut remercier illico presto nos islamogauchistes, ce sont les meilleurs commerciaux vendeurs de voitures fascistes patronales.
@ Lodi | 07 avril 2020 à 05:52
Et encore les 4×4 sont loin d’être la majorité. Cela dépend peut-être de la région. Pour aller dans les chemins creux j’ai la 106 de mon père (il est d’ailleurs décédé à son volant) vieille de 24 années. Autant vous dire qu’il n’y a pas de klaxon m’avertissant que je n’ai pas mis la ceinture.
Mon voisin idem. Il vient d’ailleurs d’avoir une vitre latérale cassée par un chevreuil qui a bondi d’une haie. Une chance dans son malheur, il venait juste la veille, en priant que cela passe, de faire le contrôle technique…
Mais ne vous inquiétez pas, les écolos pastèques jettent un regard courroucé sur les tracteurs… Ce serait tellement bien de retourner à la traction équine… Des mouches du coche…
J’ai encore l’herrade de ma grand-mère dans la salle à manger. C’était tellement mieux avant quand la femme allait à la fontaine pour la remplir et revenir avec ces 15 kg sur le crâne…
Ah les premières hirondelles sont arrivées…
Chronique d’un village reculé (n’en déplaise à Tomas)…
@ Lucile | 06 avril 2020 à 17:10
Excellente remarque.
Que dire ? Comme sinologue distinguée vous connaissez l’aphorisme confucéen : « Si ce que tu as dire n’est pas plus beau que ce qu’a dit ta voisine, tais-toi ».
Je me tais donc 😉
Alors je n’ai jamais critiqué les paysans qui auraient un 4 X 4 pour circuler, sachant que sur 90 % du territoire français il n’est pas nécessaire. Je connais pas mal de paysans, et effectivement c’est plus 106 ou 205 que SUV d’urbains obsédés de leur sécurité ou voulant exalter leur virilité pas triomphante, au choix. L’avocat (par exemple) qui roule en 4 X 4 désolé c’est un débile, sauf s’il habite au milieu des montagnes mais c’est rare. J’assume totalement le jugement de valeur: le pétrole est trop précieux pour qu’on le gaspille.
@ Tomas | 07 avril 2020 à 01:18
« N’étant moi-même pas partisan de l’immigration de masse et n’en ayant jamais fait la promotion, je serais bien en peine de vous donner le moindre argument en sa faveur. »
Menteur. Vous vous payez notre tête dans les grandes largeurs. La preuve :
« Ce que je critique, c’est la façon que vous avez de traiter comme des sous-hommes les immigrés venus d’Afrique et cette peur générale des Occidentaux face à une ‘invasion musulmane’ phantasmée qui est pour une bonne part dans le climat toxique actuel de la société française. »
Vous n’êtes pas partisan de l’immigration de masse, mais vous diffamez ceux qui la critiquent, et d’ailleurs elle n’existe pas.
Tu ne m’as pas prêté de marmite, d’ailleurs je te l’ai rendue, et en plus elle était percée de partout.
Ce qui compte, ce ne sont pas les faits et les actes (l’immigration et les décisions de ceux qui la favorisent), ce sont les sentiments (la peur de l’immigration).
Ce qui compte, ce ne sont pas les maux dus à l’immigration (terrorisme, délinquance, troubles sociaux, guerre culturelle, appauvrissement), c’est le fait que je traiterais comme des sous-hommes les immigrés venus d’Afrique.
Je serais bien en peine de les traiter d’aucune manière. Moins j’ai de rapports avec eux, mieux je me porte.
En revanche, eux, ils nous traitent comme des sous-hommes, oui. Ils violent nos lois, ils nous insultent, ils nous pillent, ils nous tuent et ils proclament leur volonté de nous remplacer.
Mais Tomas prétend n’avoir rien vu. Tomas dit une chose et son contraire dans la phrase suivante.
Vous êtes un clown total. Rien de ce que vous écrivez sur le sujet ne peut être pris au sérieux. Vous devriez changer de stratégie : plus vous vous enferrez dans vos dénégations stupides, plus vous faites monter l’opposition à l’immigration.
Conclusion, le 4×4 est une voiture d’extrême drouaaate, les islamogauchistes circulent en bourricot du djebel. Fermez le ban !
@ Tomas
« L’avocat (par exemple) qui roule en 4 X 4 désolé c’est un débile, sauf s’il habite au milieu des montagnes mais c’est rare. J’assume totalement le jugement de valeur: le pétrole est trop précieux pour qu’on le gaspille. »
Un avocat débile, mais parvenant à avoir des clients et à se payer ce type de véhicule ?
Il peut y avoir mille raisons de se payer son petit luxe.
Sans habiter dans les montagnes, vouloir s’y rendre en vacances sans changer de véhicule en est une ; avoir une excellente suspension quand on a mal au dos ; donner une image de réussite et de dynamisme aux clients.
Je ne vais pas passer une heure à m’interroger sur toutes les raisons possibles d’user de tel ou tel véhicule, je ne suis pas en train d’improviser une étude de marché.
Quant au fait de ne pas gaspiller du pétrole, ce souci est vertueux, mais on ne peut pas dire que l’insouciance soit hideuse.
Des abus tel que déposséder de leur terres des peuples qui ne vous ont rien fait, pour quelque raison que ce soit est, par contre, inacceptable. Sachons garder le sens des proportions !
@ Robert Marchenoir
« Vous n’êtes pas partisan de l’immigration de masse… »
Non. Je constate juste que comme la pluie ou le beau de temps, l’immigration existe. A titre personnel elle ne me dérange pas, et je n’ai jamais eu à en souffrir. Ça ne fait pas de moi un partisan de l’immigration de masse.
« …mais vous diffamez ceux qui la critiquent… »
Je ne les diffame pas, je les critique, justement. Ou vous ai-je diffamé ? En disant que vous n’aimiez pas les Noirs ?
« …et d’ailleurs elle n’existe pas. »
« L’invasion musulmane » n’existe pas, nuance. Une invasion suppose une intention belliqueuse et une présence massive. Les immigrés musulmans viennent chez nous et ailleurs pour vivre mieux, pas pour nous envahir, et ils demeurent largement minoritaires dans notre pays. Que dans le grain de l’immigration il y ait de l’ivraie délinquante et terroriste, ce n’est là encore ni nouveau, ni spécifique à notre pays.
L’immigration massive existe, au moins dans ces pays du Golfe dont 90 % de la population est immigrée. Avec 200 000 arrivées par an (doublons, triplons même pour intégrer les clandestins) pour 67 millions d’habitants on est loin du compte.
« Ce qui compte, ce ne sont pas les faits et les actes (l’immigration et les décisions de ceux qui la favorisent), ce sont les sentiments (la peur de l’immigration). »
Les faits c’est 200 000 entrées régulières par an (où les Européens sont majoritaires) et autant de clandestins (où il y a aussi des Européens, Balkaniques essentiellement). Les actes c’est le marché unique européen et une politique de visas sinon assez restrictive, sauf pour les étudiants, et de regroupement familial, mesure opportuniste de la droite française qui s’est retournée contre elle. Ceux qui favorisent l’immigration sont, je suppose, les employeurs en manque de main-d’oeuvre. Et bien sûr les familles de migrants déjà installés, c’est normal et humain de faire venir sa famille.
Le sentiment c’est la crainte des indigènes de voir disparaître tous leurs repères avec l’arrivée des nouveaux venus, qui peut avoir un caractère massif sur vingt ans dans une commune de Seine-Saint-Denis en effet. Il faut y répondre, mais quand on voit comment les Français considèrent aujourd’hui leur propre culture, on se dit que cette crainte de génocide culturel est très largement amplifiée.
« Ce qui compte, ce ne sont pas les maux dus à l’immigration (terrorisme, délinquance, troubles sociaux, guerre culturelle, appauvrissement), c’est le fait que je traiterais comme des sous-hommes les immigrés venus d’Afrique. »
Oui, vous dénoncez régulièrement à juste titre l’antisémitisme de certains mais vous êtes comme eux, si ce n’est pire dans votre discours, dès qu’il s’agit des Noirs et des musulmans. Quant aux maux que vous citez, très bien prenons-les bout à bout:
– quelques centaines de victimes du terrorisme sur dix ans, et encore la décennie fût-elle particulièrement sanglante, ce n’est rien par rapport au nombre de civils tués par nos soldats dans leurs opérations de représailles ou de prévention (je sais, ils font des efforts, mais la guerre ça fait des taches) et rien par rapport à ce que nous retirons de pays que nous avons quand même mis en coupe économique réglée depuis cinquante ans. La vie humaine a un prix, désolé de vous l’apprendre, les morts du Bataclan ont payé cher notre prospérité.
– le déterminant essentiel du passage à la criminalité est la misère sociale, pas le fait d’être immigré, même si les phénomènes de communautarisme peuvent enkyster certaines pratiques criminelles. Si les immigrés sont dans la misère, bien sûr qu’ils iront dans le crime plus souvent que les autres.
– je ne vois pas les troubles sociaux spécifiques provoqués par les immigrés, à part les émeutes de banlieue, mais d’autres groupes sociaux comme les agriculteurs bloqueurs de route ou les pêcheurs bretons incendiaires par erreur du Parlement de Bretagne de Rennes savent aussi se faire entendre par la force. Car hélas on reste trop souvent obligé d’en passer par là pour obtenir des droits ou les défendre.
– guerre culturelle, laquelle ? Tariq Ramadan ? Oumma.com ? Booba et la Fouine ? Edwy Plenel, peut-être ? Là je ne vous comprends pas, je n’ai pas l’impression que les plateaux télés soient envahis de Noirs et de musulmans, ni qu’il y ait des livres consacrés à eux partout dans les librairies ou que leurs visages soient omniprésents dans les publicités.
– appauvrissement: ce ne sont pas les immigrés qui nous appauvrissent mais les patrons qui se sucrent sur notre dos depuis les réformes libérales américaines des années 70/80, imitées servilement par l’Europe ensuite, qui ont fait exploser le différentiel entre plus bas et plus haut salaire de 1 à 20 à 1 à 900 (chez Renault, il me semble) dans les grands groupes, et que l’Europe a imités. Réglons d’abord ce problème, on verra bien ensuite si les immigrés sont vraiment une source de pauvreté.
Vous avez parfaitement le droit de ne pas aimer les Noirs, les musulmans, les femmes, les roux, les gros, les communistes, les footballeurs, qui vous voulez. Mais essayer de justifier scientifiquement vos positions comme vous le faites relève de l’imposture pure et simple vu la faiblesse des arguments que vous présentez, quand vous vous en donnez la peine.
Des masques ! des masques ! des masques ! Ils arrivent les masques. Des vrais, pas ceux confectionnés avec sa propre machine à coudre à partir d’un vieux bout de chiffon. Même que bientôt nous serons obligés de les porter pour tous nos déplacements.
J’en ai même quatre qui m’ont été donnés par mon beau-frère qui les a obtenus de son employeur. Des masques de chantier.
J’en ai mis un pour aller faire mes courses hier. Au bout d’une heure, je ne vous cache pas que le masque, j’en avais ras-le-bol. Sensation d’étouffement et en plus ça gratte !
Alors les masques, le plus tôt nous pourrons nous en passer, le mieux cela sera !
Vivement le déconfinement !
@ Achille | 08 avril 2020 à 09:07
« Alors les masques, le plus tôt nous pourrons nous en passer, le mieux cela sera !
Vivement le déconfinement ! »
C’est pas pour critiquer, mais il me semble que vous faites un contresens !
C’est bien au moment du déconfinement que les masques deviendront fortement conseillés voire obligatoires, sinon gare à la deuxième vague.
Les grands couturiers devraient se lancer dans la confection de masques antivirus. Il y a un marché porteur à prendre.
Déjà les gentes dames ne peuvent plus se rendre chez leur esthéticienne, ne serait-ce que pour avoir leur masque de beauté hebdomadaire. Sans parler des épilations, au bout de trois semaines je ne vous raconte pas le désastre !
Alors des masques en soie ou en cachemire, avec des coloris chatoyants et des jolis motifs à fleurs pour recevoir les copines, ça devrait se vendre comme des petits pains. Attention, les réunions, pas plus d’une fois /semaine. Confinement oblige !
@ revnonausujai | 08 avril 2020 à 10:56
« C’est pas pour critiquer, mais il me semble que vous faites un contresens !
C’est bien au moment du déconfinement que les masques deviendront fortement conseillés voire obligatoires, sinon gare à la deuxième vague. »
Je veux bien admettre qu’après le déconfinement, il y ait une période pendant laquelle il faudra continuer à porter le masque. Mais une fois que plus aucun cas de coronavirus n’aura été signalé dans le pays, j’ose espérer que nous ne serons plus obligés de porter un masque.
Ainsi que l’a dit un jour Georges Pompidou : « Il faut arrêter d’emmerder les Français ! »
@ Achille 15h41
Nous sommes bien d’accord, déconfinement ne signifie ni fin de l’épidémie ni fin des risques de contagion.
Bien sûr, la fin de l’épidémie devrait signifier fin du port obligatoire des masques et surtout fin de l’interdiction des bisous aux jolies femmes (et lycée de Versailles, ne soyons pas sexistes !), mais bon, il y aura bien un énarque pour inventer une brimade.
@ Achille
« Ainsi que l’a dit un jour Georges Pompidou : « Il faut arrêter d’emmerder les Français !»
Il faut surtout arrêter de prendre les Français pour des imbéciles en leur disant que le masque (n’importe lequel) serait recommandé, voire devenu indispensable en période de pandémie, après avoir soutenu le contraire quelques semaines plus tôt.
Et quand je vois tous ces guignols robotisés arborant des masques improvisés, y compris au volant de leur voiture, masques de toutes les formes, tissus et couleurs, me vient une irrésistible envie d’éclater de rire…
A en juger par ces comportements de méfiance et de panique généralisées, il m’apparaît que la Chine, en bonne calculatrice du degré de la crédulité sinon de la bêtise des Occidentaux, n’aurait pas exporté que ses virus, mais hélas également des pratiques moyenâgeuses qui vont nous plomber et nous couler définitivement si nous n’y prenons garde.
@ Mary Preud’homme | 08 avril 2020 à 19:42
Hier à la caisse de ma supérette, le type qui faisait la queue derrière moi me regardait comme si j’étais un pestiféré, en se bouchant le nez dans son foulard vu qu’il n’avait pas de masque.
Comme il n’avait que deux ou trois bricoles, j’avais envisagé, dans un premier temps, de le laisser passer devant moi, vu que j’avais un chariot plein à ras bord (courses pour la semaine). Mais finalement, face à son comportement d’abruti, je me suis dit qu’il n’avait qu’à attendre son tour.
Je suis d’accord pour que l’on respecte les gestes barrières, je le fais moi-même, mais chez certains on sent bien que ce genre de situation se transforme en psychose.
@ Tomas
Si, justement ! Les plateaux télé et encore plus les films comprennent beaucoup plus de noirs et métis que leur proportion dans notre population.
Par ailleurs, nier qu’il s’agit d’une invasion relève d’un négationnisme autrement plus nocif que le prétendu négationnisme relatif à la guerre de 39-45.
Les gauchistes de votre acabit veulent la destruction des nations et des races, après avoir presque réussi celle du père et des religions.
Vous incarnez la folie de la destruction de l’humanité. On appelait ça autrefois être sous l’emprise du diable, et on vous aurait fait cramer.
@ Xavier NEBOUT | 09 avril 2020 à 10:27
Vous êtes tombé dans le piège du troll islamogauchiste à ce que je vois, effectivement la télé, pubs, séries, animations, débats sont envahis de gens de couleur non blancs, aux consonances maghrébines, choisis en fonction des quotas obligatoires imposés par le gendarme islamogauchiste du CSA sous peine d’amende si non respect.
C’est la réflexion que je me fais à chaque apparition de ces nouveaux légumes potiches sur l’écran : « Tiens encore un labadi » !
Quand je vois un blanc au nom et prénom gaulois, je porte un toast à ce malheureux sursitaire prochaine victime des charrettes de l’inquisition de la bien-pensance islamogauchiste. Par bonheur j’ai des gendres et brus bien gaulois, merci mon dieu !
Parallèlement, les lobbys LGBT ont imposé les mêmes quotas menaçants aux médias soumis couchés collabos : dans les émissions de divertissement on voit souvent un candidat masculin parler de son mari homme devant tout le monde sans aucune pudeur ni honte.
Perso je suis fier de faire partie de cette race blanche catho chrétien hétéro mais je compatis à l’autodestruction programmée dans les petites cervelles gauchisées ; tant que ça ne me touche pas « ils font ce qu’ils veulent de leur c.. » et s’ils veulent se laisser envahir, qu’ils ne viennent pas pleurer des conséquences néfastes qu’ils auront à subir.
Amen ! Alea ejaculecta est !
@ Achille
Le port du masque c’est une obligation dans certains métiers et quand des vies en dépendent on apprend à s’en servir et à l’apprécier. En médecine mais aussi dans l’industrie on est amené à le porter pendant des heures d’affilée et non ce n’est pas avant tout pénible, c’est juste indispensable. J’ai travaillé pendant des années avec masque ou scaphandre dans certains cas ; c’est une faible contrainte en regard du bénéfice pour soi-même, et pour les autres.
@ Xavier NEBOUT
Quelqu’un comme vous qui se vante de lire des livres d’historien sérieux devrait savoir que la nation est une apparition historique récente. En France, comme vous le savez probablement, l’Etat unificateur et jacobin né de la Révolution française a précédé la nation comme collectivité de destin, de droits et de devoirs consciente de son existence. On n’a parlé français dans aucun département du sud de la Loire avant la fin du XIXe siècle, sauf les élites nobiliaires, cléricales et bourgeoises.
Il y a une race humaine, pas des races. Je ne sais pas ce qu’est la race française. Les Blancs pas plus que les Noirs et les Jaunes ne forment une culture unique.
Il en va des religions comme des tribus, des cités, des empires et des royaumes: elles passent et se succèdent. Où m’avez-vous vu d’ailleurs faire le procès de la religion ici ? La pardon n’est-elle pas la valeur fondamentale du christianisme au même titre que la soumission absolue à Dieu est celle de l’Islam, et notre religion (c’est la mienne et vu votre patronyme et votre amour des Juifs et de la République, je présume que c’est la vôtre aussi ?) ne proclame-t-elle pas que tous les hommes sont frères, ce qui est d’ailleurs peut-être un peu à l’origine de son succès planétaire ?
Quant à la figure du père là je ne comprends pas. Vous avez un problème avec les femmes qui veulent avoir leur mot à dire sur la marche du foyer, sans doute ? Pas moi. M’avez-vous vu me faire ici l’apologie du féminisme radical ?
Désolé mais pour « gagner la bataille des idées » il faut en avoir, pour commencer !
@ Tomas
Le gauchiste à la bouche tordue qui passe son temps à dire une chose et son contraire — mais il a toujours raison, bien entendu.
Le 7 avril 2020 à 01:18 : « N’étant moi-même pas partisan de l’immigration de masse et n’en ayant jamais fait la promotion, je serais bien en peine de vous donner le moindre argument en sa faveur. »
Le 7 avril 2020 à 22:19 : « Je critique ceux qui critiquent l’immigration de masse. »
Voilà. Tomas n’est pas pour l’immigration de masse, il est contre ceux qui sont contre. C’est complètement différent.
Avec l’argument suivant :
« Je constate juste que comme la pluie ou le beau de temps, l’immigration existe. A titre personnel elle ne me dérange pas, et je n’ai jamais eu à en souffrir. Ça ne fait pas de moi un partisan de l’immigration de masse. »
Donc en fait, tant que ça ne dérange pas personnellement Tomas, Tomas s’en fiche. Il ne voit pas plus loin que son nombril et ses petits intérêts particuliers.
Mais il donne quand même des leçons d’altruisme, de générosité et d’intérêt général :
« Misère sociale… les patrons qui se sucrent sur notre dos… traiter comme des sous-hommes les immigrés venus d’Afrique… le climat toxique actuel de la société française… l’avocat qui roule en 4×4 c’est un débile… le patron de PME breton préfère se payer une belle maison et un 4×4 [encore !] au lieu de payer correctement ses employés… »
Si vous aviez encore un doute sur la nature de la mentalité de gauche, je crois que, maintenant, c’est clair.
Écoutez, Tomas, c’est pas la peine de vous fatiguer à tartiner tant et plus, l’immigration albanaise à Venise au XVe siècle, c’est sûrement passionnant, mais moi je retiens la chose suivante de vos propos :
« Je serais bien en peine de vous donner le moindre argument en faveur de l’immigration de masse. »
Le 7 avril 2020, à 1 h 18. Chez Philippe Bilger, magistrat honoraire, qui peut en attester. Nous avons donc ici l’Ausweis, le nihil obstat, la permission et l’adoubement suprême : l’über-gauchiste de ce blog reconnaît qu’il a beau se gratter la tête dans tous les sens, il ne trouve pas une raison, une seule, de soutenir l’immigration de masse.
Nous autres, gros fachos et immondes racistes de ces lieux, pouvons donc enfin marcher la tête haute, et nous dire que nous avons raison d’aligner les mille et un faits qui montrent la profonde nocivité de l’immigration de masse : même nos adversaires les plus vindicatifs ne trouvent pas une seule raison à nous opposer.
@ Robert Marchenoir
Il n’a pas toujours raison le gauchiste abruti, il s’efforce de vous faire comprendre que l’immigration est un phénomène qui ne peut se laisser régulier de la manière radicale que vous prônez, et il pointe la contradiction entre vos « idées libérales » en économie et la politique migratoire que vous préconisez. Tout en démontant votre imposture intellectuelle consistant à aligner postulats faux et vrais poncifs pour tenter de donner un vernis de rationalité à vos phobie, votre haine ou votre mal-être.
Je « ne suis pas » pour l’immigration de masse, si on doit être pour ou contre un phénomène social ou naturel incontrôlable (visiblement, l’immigration est incontrôlable). Pour la bonne raison que l’immigration est rarement un choix de coeur, mais un choix de nécessité ou d’opportunité, ce qui n’est pas la même chose. Dans un monde idéal, chacun resterait chez lui et y trouverait de quoi faire sa vie. S’il fut, ce monde idéal n’est plus.
Et en bon chrétien que je tente d’être, j’essaye d’être compatissant vis-à-vis des malheureux qui échouent chez nous plutôt que de me boucher le nez sur leur passage.
Pôv’Tomas, Marchenoir lui en a mis plein le calbut ce soir, mais il aime ça l’islamogauchiste de service, maso il vient régulièrement réclamer sa dose, ça me rappelle Elusen, pitète ben que c’est lui mais en plus mou et plus Calimero.
Si on se bouche le naze, c’est à cause de vos vomissures verbales gauchistes cher Tomas, elles ont des relents nauséabonds de collaboration, de traîtrise et de soumission, c ‘est le fascisme de gauche, le pire de tous, mais c’est normal chez les gauchistes, c’est même génétique.
Il en a recueilli combien de migrants chez lui notre Tomas chéri ? Il en a sauvé combien de la noyade ??
Ah mince, il a raccroché…
Allo allo ici le gros facho réac extrême drouâââte !!
@ Tomas
« Et en bon chrétien que je tente d’être, j’essaye d’être compatissant vis-à-vis des malheureux qui échouent chez nous plutôt que de me boucher le nez sur leur passage. »
Et en mauvais citoyen, vous vous moquez que les musulmans soit la première vague d’immigration dont certains membres nous rendent le bien d’être accueillis par le mal.
Et leurs descendants ne sont pas moins dangereux.
La condition minimale, mais vraiment minimale pour qu’on accepte des gens est qu’ils ne tendent pas à nous détruire.
Qu’il y ait une pression migratoire : et alors ?
On a bien celle du virus contre laquelle on se confine, et on n’aurait pas le droit de confiner les étrangers hors des frontières, à savoir les maintenir hors de chez nous comme presque tout le monde le fait des gens à la rue.
Sauf que ces derniers n’ont pas quelque texte sacré qui peut être interprété comme leur donnant le droit et le devoir de nous soumettre.
On est trop bon avec des gens dangereux, pas assez avec des gens qui le sont bien moins, d’où je conclus qu’on n’aime pas tant aider les pauvres que mettre ses concitoyens en danger.
Quoi d’autre ?
@ Lodi
Quoi d’autre ?
– les nouveaux immigrants ne s’intègrent ni mieux ni plus mal que les anciens: regardez les tueries d’Aigues-Mortes contre les Italiens, ou cet intéressant rapport du préfet du Pas-de-Calais à son ministre de tutelle en 1929:
« Les Polonais travaillant aux mines, vivant en groupe, n’ont que peu ou pas de rapports avec nos ressortissants. Loin de les rechercher, ils s’efforcent de vivre uniquement entre eux, encouragés en cela par leurs ministres du culte et par leurs autorités consulaires elles-mêmes.
[…] Quelle est l’aptitude de l’immigrant polonais à s’assimiler ? La réponse est nette : aucune, quant au présent du moins ; j’ai dit plus haut que le Polonais ne recherchait pas la compagnie de l’ouvrier français. Cette observation se vérifie même durant les heures de travail. Au fond de la mine comme sur le carreau ou à l’atelier, un mur invisible les sépare. Un bref salut, et c’est tout. À l’issue de la journée, chacun s’en va de son côté. L’estaminet ne les rapproche même pas, non plus que le sport, les sociétés polonaises, nombreuses pourtant, n’organisent jamais de matches ou de rencontres avec les sociétés françaises. Et si, d’aventure, un Polonais épouse une Française ou vice versa, le jeune couple sera tenu discrètement à l’écart.
En ce qui concerne les enfants, il faut bien constater un phénomène identique. Les récréations ne les réunissent pas. Polonais et Français forment des jeux séparés, et notre langue elle-même, que les jeunes Polonais apprennent si facilement, est impuissante à opérer un rapprochement. »
– nous nous protégeons, comme vous dites, des étrangers aussi: je vous rappelle que nos frontières ne sont ouvertes que pour les ressortissants des pays de l’UE.
– les maux dont vous accablez les immigrés musulmans pourraient être tout aussi bien reprochés aux nombreux auteurs d’attentats autochtones style Breivik ou Timothy McVeigh. Ce sont les tensions de notre monde et de nos sociétés qui enfantent les attentats, leurs auteurs ne sont que des exécutants. Evidemment c’est plus facile d’arrêter un terroriste que de régler les problèmes sociaux ou internationaux à l’origine du terrorisme, et c’est moins cher aussi. Il y a du terrorisme chez nous car nous sommes riches, les autres pauvres, telle est banalement la cause principale.
– je trouve donc curieux qu’on assimile toute une population à des individus ayant sombré dans le terrorisme et la criminalité violente, qui sont ultraminoritaires, sous prétexte qu’ils ne se débarrassent pas immédiatement de leurs traditions ou coutumes quand ils arrivent dans leur pays d’accueil, où on leur demande avant tout de respecter la loi.
@ Tomas
« …les maux dont vous accablez les immigrés musulmans pourraient être tout aussi bien reprochés aux nombreux auteurs d’attentats autochtones style Breivik ou Timothy McVeigh »
Je compare ce qui est comparable, des immigrés et descendants d’immigrés à des immigrés et descendants d’immigrés.
Vous n’avez pu contester que les anciennes vagues ne nous attaquaient pas : les MUSULMANS se le permettent.
Il faut donc interdire l’immigration issue du monothéisme le plus virulent à l’heure actuelle.
Les vers dans le fruit ne sont que dans ce fruit. Il faut donc interdire ce fruit.
Figurez-vous que nous ne savons pas trier entre musulman et qu’il n’y a aucune raison que nous endurions le moindre désagrément de leur part quand nous pouvons avoir d’autres immigrés ou nous tourner vers l’intelligence artificielle ou disons ce qui en tient lieu de nos jours.
Comprenez que la noire ingratitude ne s’éduque jamais.
Exemple, les Français, antiaméricains depuis toujours, le demeurent malgré l’aide à la Première Guerre mondiale, la Libération et le reste.
Je pense que l’indulgence envers les musulmans vient de ce que nous chérissons nos tares en eux, contre les Américains, les femmes, la liberté et le reste, mortelle complaisance…
Le monde n’est pas tissé de miracles, « bon chrétien », mais de causes et de conséquences.
Vos arriérés nous mettent en danger, et je me refuse absolument à en assumer les conséquences ou d’ailleurs à les refiler à quiconque.
« Ce sont les tensions de notre monde et de nos sociétés qui enfantent les attentats, leurs auteurs ne sont que des exécutants. Evidemment c’est plus facile d’arrêter un terroriste que de régler les problèmes sociaux ou internationaux à l’origine du terrorisme, et c’est moins cher aussi. »
C’est quoi, l’idée ? On doit s’ouvrir aux arriérés car ce serait notre devoir de même que de subir leurs méfaits sous prétexte que nous ne résolvons pas les problèmes du monde ?
Donc soit une condition impossible soit les premiers à nous rendre le mal pour le bien. Et d’autres suivront si nous acceptons d’être traités si indignement, car là ou un chien a pissé, l’autre lève la patte.
Tout cela alors qu’en plus nous n’avons aucun devoir de jouer les sauveurs du monde. Chaque pays a des devoirs envers ses concitoyens et ses alliés de même que de ne pas nuire aux autres.
Et c’est tout.
Vos faux devoirs vous font oublier les vrais.
Les monothéistes sont toujours tentés par l’excès : convertir les autres de force, compter pour rien la cité terrestre face à la cité céleste, régir des comportements on ne peut plus arbitrairement et vouloir obliger leurs concitoyens à rendre le bien pour le mal à ceux qui nous rendent le mal pour le bien.
Il y a aussi ceux qui se réjouissent du virus châtiment de Dieu ou qui nous obligeraient à changer à coups de bâton.
Il faut repousser les tentations.
Les César ne sont pas parfaits, mais ils valent cent fois les attitudes que vous affectez.
Cessez de militer pour l’aggravation des maux qui nous accablent.
@ Lodi
En remplaçant « Musulman » par « Juif » dans votre texte ça donne Mein Kampf. Je vais m’arrêter là, c’est plus la peine de continuer, franchement. Bas les masques, pour conclure avec le sujet du billet !
@ Tomas
N’importe quoi. Les Juifs ont commis des attentats ?
Je vois qu’on fait dans l’inflation, il y a quelques billets, j’étais raciste, maintenant je donnerais dans l’antisémitisme.
Il paraît que tout ce qui est excessif est insignifiant.
Moi, je prends date pour l’avenir : si nous finissions soumis, ce serait la faute de gens comme vous, qui préfèrent insulter le concitoyen injustement et ouvrir les portes au danger.
Inconscient ou pervers, je ne sais, et tant mieux, je n’ai pas à m’en salir l’esprit, n’étant pas votre directeur de conscience.
Les gens disent toujours « on verra quand on y sera » à propos des dangers… Autant dire qu’on se soucie du piège quand on est tombé dedans !
Trop tard.
Moi, je préviens du plus proche, musulman, au plus lointain, mort du soleil, à la tyrannie indéracinable, car un gouvernement mondial tyrannique ne pourrait être renversé, et je dénonce des inversions de valeur, les écologistes, pour créer des réserves naturelles, sacrifient des Hommes aux bêtes quand on est sorti du sacrifice humain par l’autre voie.
Je préviens des pièges, je dénonce des perversions.
Mais attention !
Jamais je ne résisterai à rien. Jamais ! J’ai longtemps pensé que j’étais lâche, ce qui est statistiquement probable.
Mais il y a mieux.
Je méprise les irresponsables comme vous, qui ouvrent la porte au danger, et dédaignent ceux qui ne préviennent pas les dangers de loin, météorites, mort du soleil, qu’importe ?
Auxquels il faut penser un peu plus tôt que la veille vu leur complexité.
Et je ne vois pas pourquoi, si une nation était si bête qu’elle laissait prévaloir des gens comme vous, si la droite et la gauche et le centre ne trouvaient un consensus contre l’immigration musulmane, qui n’est pas un truc pro ou contre l’immigration mais un réflexe de survie…
…Je ne vois pas pourquoi, donc, si je vivais dans une nation d’aveugles, de lâches intellectuels, de complaisants, je devrais me battre pour résister à la dictature établie par les indésirables.
Que les gens ayant ouvert les vannes épongent ! Pas moi… Soyez sûr que, on parle nazi, c’est vous qui avez commencé !
Soyez sûr que si j’avais dénoncé Munich mais que bien sûr, la suite avait eu lieu comme dans notre Histoire, jamais je n’aurais résisté.
« Résiste, prouve que tu existes, a dit notre hôte ».
Je n’ai rien à prouver, mes bons.
J’ai tout dit.
Et les fautes des autres ne sont pas mes combats.
@ Lodi
« N’importe quoi. Les Juifs ont commis des attentats ? »
Ben oui, c’est même eux qui ont inventé l’attentat moderne, en fait, celui qui vise les symboles en tuant des innocents:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Attentat_de_l%27h%C3%B4tel_King_David
Que voulez-vous,l’indépendance d’Israël était en jeu et les Anglais étaient encore moyennement chauds, ça les a décidés.
Mais rassurez-vous, je ne vous ai pas en plus traité d’antisémite, vous m’avez mal lu. Juste d’islamophobe. Dans sa version Charlie/BFM !
@ Tomas
Vous comparez n’importe quoi.
D’un côté des islamistes qui veulent faire la loi partout et de l’autre des gens se battant, traditionnellement, pour un territoire particulier.
Autant dire que les attentats suicides des islamistes sont la même chose que les kamikazes japonais !
D’un côté, Juifs et Japonais se battaient pour un certain territoire et de l’autre nous avons une visée mondiale territoriale et d’imposition d’une religion.
Quand je parle d’immigrés, je parle d’immigrés, pas de Juifs et d’Arabes et de Jérusalem et du Japon.
Je compare les arriérés et tous les autres immigrés qui n’ont jamais commis des attentats visant à nous faire plier le genoux.
Les Juifs, voulais-je dire, qui se sont installés chez nous, n’ont pas commis d’attentat, non plus que les Italiens et autres.
Mais c’est un implicite si évident que je ne croyais pas nécessaire de le souligner.
Si je dis que les humains sont plus intelligents que les animaux, je ne dis pas que nous soyons des plantes, cela va plus vite que de dire que l’animal humain a une plus forte capacité d’abstraction que les autres bestiaux.
Importer les problèmes moyens-orientaux ?
Aucun rapport.
Comme je l’ai déjà dit, nous n’avons aucunement le devoir de sauver le monde entier, et il serait même bon de le déclarer une bonne fois au lieu de le laisser espérer aux gens, lesquels croient donc qu’on leur doit quelque chose.
Oui, vous ne m’avez pas traité d’antisémite, mais d’être comme eux. Or non, je traite chacun selon ses mérites, les immigrés arriérés et ingrats en arriérés immigrés et ingrats.
Pas d’amalgame avec les Juifs et autres immigrés que nous avons pu avoir, gens qui rendent le bien pour le bien et non le mal pour le bien.
Justes.
Il n’y a que les musulmans qui nous imposent attentats, grignotage de la laïcité, mépris des femmes, intimation des Juifs et autres hauts faits. Vous pourriez me sortir de petits défauts des uns et des autres, sauf que personne d’autre n’en cumule tant ni ne tend à nous subvertir.
Et c’est cela qui compte. Les nazis, puisque vous m’avez sorti les Juifs, l’antisémitisme et qu’on ne va pas remettre le diable dans sa boîte quand sorti de même que les offenses ne se pardonnent pas, il faudrait que les croyants accèdent au principe de causalité, bref…
…Les nazis n’étaient pas les seuls antisémites, bellicistes et tutti quanti… La question est que certains, totalitaires ou islamistes, dépassent la mesure de la nuisance habituelle des régimes politiques.
Et que l’immigration musulmane, de même, est particulière, seule à nous rendre le mal pour le bien.
Pas tous les musulmans ?
Mais rien que des musulmans… Notons bien que si d’autres immigrés s’autorisaient de cet exemple pour mordre la main que les nourrit, je n’en voudrais pas non plus.
Les gens doivent être traités comme ils nous traitent.
Nous n’avons donc pas à rendre à ceux qui nous rendent le mal pour le bien, le bien dont ils se sont déchus.
Leur pardonner c’est nous condamner de même que faire preuve d’ingratitude pour tous les immigrés qui nous ont été loyaux.
« Rendez le bien pour le bien et la justice pour le mal ».
Confucius
Nous avons eu le malheur de ne pas anticiper l’ingratitude des musulmans. Triste ! Ainsi, certains ont pu devenir des citoyens, qu’il serait injuste de châtier pour les autres.
Mais les étrangers n’ont aucun droit à être reçus chez nous, ils ne le sont qu’à condition que nous leur trouvions une utilité ou du moins une absence de nocivité.
Cessez de voir des devoirs inexistants.
Le devoir d’un libre est de conserver la liberté à ses concitoyens et de la transmettre aux générations futures.
Cela passe notamment par le fait d’écarter les indésirables capables de nous asservir.
Vous avez évoqué les Juifs et comparé avec indécence le sort des musulmans au leur, quand ils sont nos ingrats tandis que les Juifs ont eu les chrétiens et musulmans comme ingrats.
Les monothéistes disent de pardonner les offenses et ne pardonnent pas les bienfaits, en voulant aux Juifs de leur message monothéiste quand Dieu est censé être notre sauveur. Quels injustes ! En prônant de pardonner, que dis-je ? De faire comme si les musulmans n’étaient pas coupables, coupables d’ingratitude, de fanatisme, enfin, de tant de choses qu’on en perd le compte, ils nous rendent vulnérable.
Tout cela après s’en être pris à des innocents. Une iniquité n’en compense pas une autre, pauvres injustes… Elles s’additionnent.
Incapables de voir la justice, incapables d’anticiper, incapables d’aimer la liberté, les gens comme vous nous condamnent à subir le danger des musulmans. C’est un désastre.
C’est dégradant, nous risquons notre liberté, et ce, par une politique absurde au dernier degré.
Si nous ne sommes même pas capables de voir en quoi les musulmans sont un désastre, c’est que nous sommes incapables de gérer l’immigration.
Et que nous ferions donc mieux de ne pas en avoir… Étonnant, depuis le temps, il faut croire que nous sommes incapables de comparer, d’apprendre, enfin, incapable au dernier degré.
Et de tels incapables mettraient les arriérés au niveau ? Que d’absurde présomption.
Je signale en passant que nous n’avons absolument aucun devoir de mise à niveau d’arriérés ni non plus de sauvetage de désastre universel.
Nous devons fréquenter des gens qui ne soient pas des pièges… Et au lieu de nous occuper de leurs tares, nous perfectionner nous-mêmes, par exemple, en nous haussant au degré d’amour de la liberté des Anglo-Saxons et au raffinement japonais, pourrait suffire à nous occuper trois siècles tant nous sommes en retard.
Avant tout, nous avons, et c’est déjà bien difficile pour un pays l’ayant perdu plusieurs fois, le devoir de préserver notre liberté.
@ Lucile | 06 avril 2020 à 10:54
Je repasse ici, confinement oblige.
Le traducteur de chinois traditionnel produit pour
為入境辯護 : « défense d’entrer ».
Ce qui pour un virus chinois, devrait être compris, s’agissant de sa langue maternelle.
J’avoue que pour la broderie, ce sera compliqué.