On ne cesse de nous rebattre les oreilles avec une crise de la masculinité, qui fragiliserait les hommes et les rendrait incertains de leur identité. A ce discours apparemment dominant, une réponse savante et pertinente est opposée par le professeur québécois de science politique Francis Dupuis-Déri. Celui-ci dénonce « une sorte de stratégie rhétorique pour délégitimer le mouvement des femmes et qui ne reflète pas la réalité » (L’Obs).
Il démontre qu’aussi bien pour le contrôle des institutions au sommet de la société – qui a le pouvoir et les ressources – que dans les relations interpersonnelles, la maîtrise demeure masculine.
Il est infiniment convaincant tant cette vision d’un féminisme qui, de manière concrète et opératoire, aurait gagné, m’apparaît plutôt comme une mousse artificielle qui serait venue recouvrir la réalité des comportements et des dépendances.
La masculinité n’est pas en crise.
Ce qui ne veut pas dire que je n’ai pas un compte à régler avec la virilité selon la définition que j’en donne. Ces traits s’attachent aux deux sexes au point que parfois on peut constater un mouvement paradoxal qui ayant libéré les hommes d’une conception caricaturale de la virilité, a conduit un certain nombre de femmes à l’adopter, s’appropriant le pire ce que l’autre sexe avait trop souvent cultivé.
Je ressens régulièrement un malaise, face à des postures du quotidien et/ou dans les débats médiatiques, devant une attitude commune à certains hommes et femmes qui pourrait se caractériser par l’instillation ostensible du rapport de force ou de la tonalité autoritaire dans les échanges. Cela ne tient pas à l’apparence physique même si des personnalités offrent ce qu’elles sont d’une manière telle qu’elles vous mettent immédiatement en état de faiblesse, par une voix trop assurée, un visage content de soi…
Généralement cette virilité relève d’un déni renouvelé de ce dont la pensée et la parole doivent s’enrichir : doute, hésitation, scrupule, écoute de l’autre, curiosité, conviction qu’on n’assène pas comme un catéchisme ou une idéologie.
Mais cette détestation que j’éprouve et dont je perçois, quand je m’examine, le caractère excessif renvoie sans doute chez moi à une sorte de complexe d’infériorité qui me condamne, pour être pleinement et tranquillement moi-même, à n’admettre chez l’autre qu’une forme, une courtoisie, un style rendant possible l’échange et exemplaire le dialogue.
Quel bonheur quand cette alliance règne mais alors la déception, comme une blessure, d’une virilité qui, dans un pluriel aspirant à être riche, contradictoire et stimulant, projette un singulier impérieux et dérangeant.
Je n’aime pas dans la masculinité une virilité comique à force d’être outrancière. Je n’aime pas chez certaines femmes une virilité aux antipodes de la grâce, de l’intelligence et de la sensibilité d’une féminité sûre d’elle sans être militante et guerrière.
Comment le nom d’une pathologie médicale a pu devenir le nom d’un mouvement ségrégationniste ?




Le féministe, dans les encyclopédies médicales de 1880 à 1907, c’est une pathologie, en gros : testicules atrophiés.
* Feminism – Illustrated encyclopædic medical dictionary 1891
* Feminism – Illustrated dictionary of medicine 1907
* Féminisme – Dictionnaire des dictionnaires – T4 – 1884
* Le dictionnaire étymologique et historique du galloroman, Französisches Etymologisches Wörterbuch dit le FEW, va encore plus loin, page 452.
Les masculinistes seraient de sales personnes, ce qui est vrai entre nous, mais les féministes seraient courageuses, exceptionnelles, extraordinaires.
Les suprématistes blancs sont des salauds, mais les suprématistes noirs des gens bien, étrange ?!
Les féministes sont des suprématistes et ségrégationistes, elles ne défendent rien d’autre que des femmes.
Être pour l’égalité des droits, c’est : égalitariste ; qui n’a, d’ailleurs jamais voulu dire les imbécillités que peuvent dire Finkielkraut et quelques autres. Cela n’a jamais voulu dire : forcer un demeuré à devenir médecin ; cela parle de droit et de valeur.
http://www.cnrtl.fr/definition/%C3%A9galitarisme
Rappelons que ce sont des hommes qui ont lutté pour que les femmes obtiennent l’égalité des droits, il n’y a jamais eu assez de femmes dans les assemblées législatives pour qu’elles obtiennent l’égalité, l’IVG.
Pour le droit de vote et de se présenter à une élection, il n’y avait pas une seule femme dans l’assemblée en 1936 sous Léon Blum, pourtant cela a été voté à l’unanimité, mais le Sénat ne l’a pas inscrit à sa session.
S’il y a crise, c’est surtout de victimisation : c’est nous qui avons le plus souffert.
Et l’on se cherche un bourreau pour toute chose, ici, c’est l’homme, et pour d’autres : l’homme blanc.
La crise, c’est que l’on accuse les hommes de tous les maux et alors quand ils sont blancs, c’est le mal incarné ; à défaut d’être le mâle incarné.
Être coupable en permanence de toute chose parce que vous êtes né mâle, effectivement cela porte à une crise, d’autant plus si vous n’avez rien fait. Peut-on demander à tous les mâles d’assumer ce qui a été fait il y a 3 000 ans, d’assumer les viols, les femmes battues, frotteurs du métro en Île-de-France dont un sondage scandaleux les déclare 100% coupables, tous sans exception, car 100% des femmes auraient été agressées, même quand ils n’ont rien fait.
La crise de cette soi-disant masculinité tourne autour de : l’homme naît coupable de tous les maux et la femme naît victime ; la position de victime éternelle est tellement confortable.
Pourtant ce sont les femmes qui éduquent les garçons, selon plusieurs statistiques les tueurs en série ont presque exculivement été élevés par des femmes, les violeurs aussi.
Ne serait-ce point les femmes qui ont un problème avec les femmes ?
J’aime bien le dessin qui me fait penser aux meilleures bandes dessinées en noir et blanc.
Pour ce qui concerne hommes et femmes, il me semble, on me dira que ce n’est pas qu’entre eux, qu’il y a souvent débordement sans complicité plutôt que complicité avec réserve.
Je sais que tout le monde ne peut pas être un héros, mais en voilà deux, un fictif légendaire, Corto, une vraie qui n’en est pas moins mythique qui tient un certain rôle dans l’ultime album de la saga par Pratt – la suite, sans être déshonorante, est dispensable.
http://a51.idata.over-blog.com/2/70/88/41/Image-02/BD03.jpg
Masculinité, virilité, féminité sont pour moi des mots dépourvus de sens.
J’ajoute que les considérations sur les femmes ou les hommes sans autre précision n’ont pas plus d’intérêt.
On ne peut avoir d’avis que sur une femme à la fois ou un homme à la fois. Comme au tribunal.
Je le dis en passant, c’est la raison pour laquelle Eric Zemmour n’a dit que des sottises en parlant des femmes, la moitié de l’humanité, excusez du peu ! Il aurait pu nous parler de… sa femme. Et il serait intéressant de demander à sa femme ce qu’elle pense de lui. On devrait lui offrir un micro !
Digressons, pendant que j’y suis, l’autre domaine où Zemmour, qui a ses qualités par ailleurs, délire véritablement, est le sieur Napoléon, affreux conquérant, dévastateur, et, qui comme Hitler, voulut porter jusqu’en Russie ses fureurs guerrières.
Une dernière pour la route, comment peut-il avoir de la sympathie pour la catastrophe sur pattes Trump ?
Bonjour,
« Je n’aime pas dans la masculinité une virilité comique à force d’être outrancière. Je n’aime pas chez certaines femmes une virilité aux antipodes de la grâce, de l’intelligence et de la sensibilité d’une féminité sûre d’elle sans être militante et guerrière. »
Notre société évolue. Les relations hommes-femmes sont beaucoup moins typées que par le passé.
La femme perd progressivement son statut de sex-symbol qui a toujours fait hurler les associations féminines. Plus question pour la femme d’être cantonnée dans le rôle de séductrice qui a été le sien depuis des siècles.
Désormais homme et femme utilisent les mêmes codes, que ce soit dans leur activité professionnelle où finalement les méthodes managériales sont les mêmes quel que soit le sexe, dans leur vie privée où les tâches ménagères ne sont plus exclusivement destinées à l’épouse ou la compagne (j’en sais quelque chose !), dans la vie en société où les femmes ont montré qu’elles n’avaient rien à envier à leurs compagnons en matière d’esprit, d’initiative et même d’autorité.
Les femmes ont changé, elles se comportent de plus en plus comme des mecs, au volant, au travail, au bistrot, dans les manifs. Elles n’en sont que plus désirables, mais ce n’est que mon avis, bien sûr !
Bonne journée mesdames !
Après avoir lu et relu votre billet cher P. Bilger, je me suis posé la question :
Et alors ?
Notre société occidentale, à travers les féminismes, tous les féminismes, s’est trouvé un os à ronger pour des discussions « intellectuelles » interminables et de nouveaux combats de minorités s’ennuyant entre eux ou entre elles !
L’écume des jours cher P. Bilger. Rien de bien curieux : la plupart des rédactions des grands journaux féminins faisant commerce de mode, mais en réalité servant de support aux revendications féministes, sont sous la domination des lobbys LGBT. Que l’homme y soit constamment dévirilisé c’est normal ! Et comme ces revues tirent à des millions d’exemplaires, l’impression est donnée que le champ public d’information soulève par là un vrai problème de société, alors que la preuve n’est pas faite qu’il en soit un.
Déjà aux Etats-Unis d’où vient ce phénomène d’informations et de prises de position, un mouvement – prudent – commence à se dessiner contre la dictature des certaines ligues féministes progressistes et excessives.
Toujours, comme dans tous les phénomènes de la société occidentale (qui oscille sur ses bases de valeurs) le retour du balancier !
A dans vingt ans, pour reparler de ce problème dont l’avancée de la religion musulmane en Europe fera vite comprendre aux féministes qu’elles doivent rentrer dans le rang et se camoufler les cheveux.
Cordialement.
Madame Bilger aurait fait un tabac dans les étiquettes de bouteilles de parfum !
Très belles illustrations.
Quant au reste, la part féminine de l’homme est ce qu’il a de meilleur.
PS : merci Marc GHINSBERG pour vos émouvants vœux de Noël : j’ai beaucoup apprécié.
Avec retard paix à vous tous et toutes, sels de la terre.
Je ne sais quoi en penser, mais j’observe la publicité française, notre nouvelle école de sociologie.
On dit que les publicistes hument l’air du temps, or on constate chez ces messieurs l’idée constante et pernicieuse que l’homme blanc est toujours un imbécile, un niais, tantôt ventripotent, tantôt trentenaire écervelé.
L’homme blanc est un crétin que son épouse remet sur les rails, en 23 secondes, des cuisines Schmidt au fameux « Gérard » des publicités radiophoniques Leclerc, qui découvre qu’il y a un pack de bière chez Leclerc pour 3 euros et qu’il va en acheter un chariot, son épouse le ramène à la raison.
IKEA étant le top, le blanc est un abruti, le noir arrive et le problème est résolu…
https://m.youtube.com/watch?v=hQDISgTfwtU
@ Savonarole
« IKEA étant le top, le blanc est un abruti, le noir arrive et le problème est résolu… »
Vous n’avez manifestement pas vu la publicité que vous mettez pourtant en lien. Elle ne raconte absolument pas ce que vous décrivez.
Peut être qu’une hypersensibilité d’homme blanc écorché vif vous a conduit à relayer aveuglément une petite propagande ?
Oups ! Bonnes fêtes sous le plus beau panorama du monde of course.

C’est un faux problème !
La sexualité a connu une double révolution : 1968 et la pilule qui ont libéré la femme et le rapport homme-femme.
Approcher une fille avec des idées libidineuses en tête il y a un peu plus de cinquante ans était un véritable parcours du combattant, si toutefois on arrivait à franchir le premier obstacle : la belle-mère. Après il y avait le curé et son pêché originel, la peur de la grossesse, la virginité au mariage d’où la chanson « …que la bague au doigt », la distance de rigueur entre garçon et fille en dansant, la grand-mère de la fille ou son petit frère en chaperon, les préservatifs vendus en cachette sous le comptoir et sous le regard désapprobateur de la pharmacienne…
Il n’y a pas de perte de masculinité et de virilité, il n’y a simplement plus d’obstacles et trop d’opportunités. Ce n’est plus qu’une question de répartition de la même masculinité sur toutes les possibilités au lieu d’une seule, ou deux pour les chanceux.
C’est aussi pourquoi on en parlait tant à l’époque, pourquoi, faute d’opportunité, on en rêvait !
Une véritable étude montrerait peut-être qu’avec plus de possibilités la masculinité au contraire, au total, a augmenté ! En pratiquant un exercice plus fréquemment on acquiert des muscles, celui-là aussi !
Il faut avoir connu les bals des sous-préfectures des années 50 et ce que nous appelions le Marché aux Esclaves : deux rangées de chaises le long des murs de la salle de danse, les filles sur celle de devant, les belles-mères potentielles sur la rangée de derrière pour comprendre ! Puis subir la « scrutinization » à laquelle elles soumettaient le prétendant danseur, et ce n’était que pour une valse, pas question de slow, encore moins de bagatelle.
Pourquoi les générations post-68 continuent-elles de croire que le monde a commencé en 1968 ??
@ Gavot | 26 décembre 2018 à 13:17
Vous n’avez pas vu dans les lieux publics l’affiche rappelant les règles de sécurité à appliquer en cas d’attentat.
https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQyhQeobK-Mfgz3bWrA_7xdx5dDt2uTPHjRCm7I0oxuzLn4K58dzA
l’homme de couleur sauve la blonde, l’homme blanc lève les mains en l’air ou rampe pour se mettre à l’abri
Comme dans la vraie vie quoi…
@ Gavot | 26 décembre 2018 à 13:17
Comment expliquez-vous que dès qu’un dentiste vous conseille un dentifrice c’est un blanc, la réparation de votre voiture chez Midas, c’est un blanc, la réparation de votre lave-linge, c’est un blanc, la nouvelle Opel, c’est un blanc, les déodorants de chez Sentbon, c’est un blanc, et j’en passe.
Dès que le produit vanté dépasse un certain niveau de technologie ou une complexité quelconque, c’est un blanc.
Par contre pour les Kinder Bueno on va chercher Tsonga…
Comme tous les tordus bien-pensants, vous voyez dans mon commentaire un racisme dissimulé.
C’est plutôt aux publicitaires qu’il faudrait poser la question.
Au fond, on en revient à Ya bon Banania revisité…
@ Savonarole
Merci pour le « tordu bien-pensant ».
Vous-même êtes d’une rectitude dans le raisonnement plutôt difficile à suivre, ainsi à 12h53 vous dites à propos des représentations en publicité que « l’homme blanc est toujours un imbécile, un niais, tantôt ventripotent, tantôt trentenaire écervelé. »
…puis à 15h38 « Dès que le produit vanté dépasse un certain niveau de technologie ou une complexité quelconque, c’est un blanc »
Bon.
Je me contentais de pointer dans mon précédent commentaire ce que l’on pourrait charitablement appeler une erreur quant à l’histoire que vous nous serviez sur la publicité Ikea dont vous nous fournissiez le lien, histoire totalement fausse ce que tout le monde pouvait constater après avoir visionné la vidéo vers laquelle renvoyait ledit lien.
Et en réponse vous m’injuriez, vous racontez le contraire de ce que vous veniez de dire et découvrez au passage que les publicitaires ne sont effectivement pas des révolutionnaires et flattent leur cible majoritaire, ce qui est tout de même un enfoncement de porte largement ouverte.
Et je ne parle même pas du commentaire de hameau dans les nuages qui réplique à ma rectification sur Ikea (toujours – quelle publicité formidable ! Je vais de ce pas contacter le service communication pour me faire rémunérer grassement)… par une pleurnicherie sur une affichette gouvernementale.
Finalement, vos réactions ne font qu’illustrer parfaitement ce que Philippe Bilger expose à bon escient dans ce billet.
@ Savonarole | 26 décembre 2018 à 15:38
@ Gavot | 26 décembre 2018 à 13:17
Allez faire un tour quelque part en Afrique, vous y verrez la télévision, ils l’ont aussi, et vous verrez que les publicités, du dentifrice aux mécaniciens, sont présentées par des noirs.
Une suggestion, si vous le permettez, serait-ce parce que l’Afrique est peuplée surtout de gens noirs et la France comme l’Europe surtout peuplée de gens blancs et qu’il s’agit dans les deux cas de toucher un maximum de clients ?
C’est une vieille règle commerciale : mieux vaut vendre à ceux qui ont les sous.
@ Savonarole | 26 décembre 2018 à 15:38
Ce ne sont pas des noirs mais bien des blancs qui ont inventé la lumière : les frères Lumière, même dans le noir, sont bel et bien blancs !
Est-ce du racisme de dire que les noirs n’ont pas inventé la lumière ?
Madame est servie ce qui ne l’empêche pas bien au contraire de faire des remarques avec autorité et peut-être même arrogance.
« C’est plutôt aux publicitaires qu’il faudrait poser la question.
« Au fond, on en revient à Ya bon Banania revisité… »
(Rédigé par : Savonarole | 26 décembre 2018 à 15:38)
Très juste.
D’autant que concernant Tsonga, Noah ou Obama, tous nés de mères blanches, qui les ont élevés de A à Z, il y a tout de même plus crédibles pour représenter à 100 % la fierté noire intégrale, que des métis ou des basanés, coupés de leurs racines maternelles et niés dans leur part d’identité blanche pour complaire aux nouveaux racistes ou antiracistes de tout poil ! Sectaires qui se ressemblent en fait comme deux gouttes d’eau dans leurs délires ou obsessions à vouloir toujours nier la réalité et copieurs-colleurs serviles de ce que l’Amérique ségrégationniste et les nostalgiques de notre pernicieux code noir avaient voulu instiller dans des esprits obtus.
Honneur à la cavalerie et vive la basane !
Bonjour,
Il y a quelques jours, il me semble avoir lu dans les colonnes du Figaro un article consacré au succès d’une école en Chine, dont le travail pédagogique visait à reviriliser les enfants du régime.
Cet établissement connaît un succès qui interroge car il me semble y avoir peu de distance, particulièrement en ce temps, entre les désirs de virilité et les désirs de brutalité.
Je ne les connais pas suffisamment pour faire un procès d’intention.
L’école élémentaire de la République mérite cependant une imagination collective qui nous ressemble en nous dépassant, c’est-à-dire qui ne ressemble pas au « peuple » des Gilets jaunes qui prétend justement l’incarner.
Nous aurions à coup sûr alors une virilité frappée de vice.
Mary Shelley avait titré sa nouvelle « Frankenstein ou le Prométhée moderne ».
@ Claude Luçon 26/12 14H26
Je me permets d’ajouter une anecdote personnelle à votre excellent commentaire concernant l’ambiance des années post-guerrières 1947/48 dans la province profonde.
Quelque part dans le désert lorrain entre Meuse et Vosges dans un tout petit village de deux cents habitants où j’étais en apprentissage chez un artisan multi-fonctions (réparation de montres, horloges municipales, de fusils de chasse, de vélos, de machines à écrire et fabrique de cercueils).
La seule distraction était le passage du cinéma ambulant tous les quinze jours dans la salle paroissiale où se rendaient à vélo tous les jeunes du village et environs. L’important n’était pas tellement le film que l’on venait voir, mais la place que l’on allait occuper pour être, ou ne pas être, à côté de tel ou telle. Un code non écrit exigeait que l’on ne se plaçât pas deux fois de suite à côté de la même personne pour éviter les rumeurs. Ceux qui passaient outre étaient automatiquement « fiancés ».
Ignorant tout de ce protocole campagnard, je me retrouvai assis deux fois consécutives à côté d’une laideronne que j’eusse préféré éviter. Je ne compris que plus tard lorsque mon mentor m’expliqua que les gars du pays pour qui je n’étais qu’un étranger de passage, avaient fait en sorte de me refiler la délaissée dont je fus, à mon corps défendant, considéré comme l’éphémère prétendant. Il était temps car, le dimanche suivant, elle se trouvait, comme par hasard, juste devant moi à la messe !
Non mais…
@ Gavot | 26 décembre 2018 à 16:25
Vous répondez à côté pour sauver la mise.
Sinon pour ce qui est de la masculinité et de la féminité, je me souviens de la visite d’un neveu parisien chroniqueur au chômage dans une radio nationale, vivant dans son microcosme où bien évidemment l’égalité homme-femme est poussée à son extrême mais dans la mesure où la femme a quand même les standards de l’élégance et de la féminité (eh oui il ne faut pas charrier…), qui a été méchamment scandalisé de voir mon épouse à quatre pattes enlever le lait recouvrant des joints d’un carrelage que j’avais posé: « tu lui fais faire ça ? »… « oui bien sûr et gratuitement qui plus est… »
Ah ces Parisiens, dépassé le périph, en voyage organisé dans la ruralité… je prie pour eux que les événements ne transforment pas nos villes en siège de Sarajevo.
@ Claude Luçon | 26 décembre 2018 à 14:26
Si vous avez connu les bals de sous-préfecture des années d’immédiate après-guerre, il ne faut pas vous étonner de n’être point audible par les femmes des générations soixante, qui elles, si j’ai bonne mémoire, étaient davantage surveillées de près par leur père ou frère ou soeur aînés que par leur maman – potentielle belle-mère – laquelle si je me souviens bien ne rêvait que de trouver pour sa progéniture, l’homme parfait et nous gonflait avec ses clichés de gendre idéal !
@ Gavot | 26 décembre 2018 à 16:25
Moi y en a pas comprendre…
Bonsoir monsieur,
A vous lire, vous hésitez sur votre genre. N’hésitez pas à consulter un psy, ou mieux un coach en vie meilleure et un universitaire sur la théorie du genre. Ces experts sont là « pour apprendre aux oiseaux à voler » et vous aideront avec bienveillance sociétale, empathie politiquement correcte contre… de l’argent.
Vous feriez un formidable magistrat honoraire transgenre, drag-proc-queen du plus bel effet. je ne doute pas qu’avec un tel statut vous serez invité à la soirée du 14 juillet 2019 par le Président élu. J’ai hâte de voir le selfie !
Ne souffrez plus, quittez ce corps de mâle blanc hétéro qui mange de la viande… c’est le mal.
Soyez un migrant victime, de couleur tendance, homo et végan… c’est le bien.
Bonne opération de votre magistrale virilité honoraire.
@ Patrice Charoulet 26 décembre 2018 07:44
Masculinité et féminité + Eric Zemmour et « ses sottises »
Etonnant de votre part de parler de sottises d’Eric Zemmour à propos de masculinité et féminité : ses propos sont pourtant très clairs, et tellement vrais.
Je vous invite à regarder sur YouTube son interview par la télévision suisse (RTS), il y a quatre ans déjà, qui précise exactement (notamment dans la deuxième partie) sa pensée sur ce sujet. Limpide !
Quant à sa sympathie pour Trump, je la partage totalement depuis le début de sa campagne présidentielle qui a vu son élection. Enfin un type qui au-delà de ses défauts possède une trempe et un caractère que beaucoup de gouvernants pourraient lui envier. Et de plus les résultats sont là.
Je sais, ça calme les outrances des anti-Trump quand on parle des bons résultats de l’économie américaine.
Cordialement.
@ boureau | 26 décembre 2018 à 20:38
« Je sais, ça calme les outrances des anti-Trump quand on parle des bons résultats de l’économie américaine. »
Ce qui est complètement faux !
En matière de politique économique, il faut du temps pour voir les résultats, ils ne sont jamais immédiats. Donald Trump vit sur les résultats de la politique économique du gouvernement précédent.
Quant à moi, j’ai toujours été pour que Donald Trump soit président, car c’est un gros naze, incompétent, inutile et je nourris l’espoir qu’il détruise les USA, mais hélas il est contrôlé par le Sénat et la Chambre des représentants.
Je suis contre le traité transatlantique avec les USA, Trump pour l’heure l’a empêché.
Je pensais que l’Union européenne en profiterait pour se positionner et enfin faire de l’euro une monnaie internationale pour ravir la place au dollar US. Il y avait plusieurs coups à jouer pour que cela nous profite, mais ces couillons n’ont pas bougé.
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@ Cubamula | 26 décembre 2018 à 20:23
Les drag-queens ne sont pas des transgenres, ce sont des hommes qui se déguisent avec des vêtements que l’on prête aux femmes, qu’ils ont personnalisés de manière exubérante. Ils se maquillent et donnent un spectacle.
Cela n’a rien de sexuel, c’est festif, contrairement aux travestis et aux transgenres.
https://www.britannica.com/topic/drag-queen
Bien que les magistrats et avocats portent aussi la robe.
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@ sylvain | 26 décembre 2018 à 17:00
« Est-ce du racisme de dire que les noirs n’ont pas inventé la lumière ? »
Apparemment vous ne savez pas ce qu’est la lumière, car ce n’est pas une invention, c’est un fait physique, naturel.
https://www.universalis.fr/encyclopedie/lumiere/
Les Noirs, comme vous dites, ils vous ont inventé, car les Blancs ne sont qu’une anomalie chromosomique des Noirs.
Au commence l’humanité était Noire ainsi vint l’anomalie d’un chromosome et le Blanc fut.
En sorte un sylvain peut obtenir une allocation d’adulte handicapé depuis.
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Et tout ça, c’est parti d’une crise existentielle sur la masculinité !
Y a des gens, tu leur balances : choucroute, ils sont capables de te parler des juifs puis d’Israël !
« Généralement cette virilité relève d’un déni renouvelé de ce dont la pensée et la parole doivent s’enrichir : doute, hésitation, scrupule, écoute de l’autre, curiosité, conviction qu’on n’assène pas comme un catéchisme ou une idéologie. »
M. Bilger, le problème est que votre définition de la virilité est fausse.
La virilité n’a rien à voir avec le doute et le reste de votre énonciation mais tout avec la solidité, la vigueur, la force, la puissance et la fermeté. C’est la définition du dictionnaire.
Donc si vous voulez enrichir un débat de doute et du reste, pourquoi pas mais ne parlez pas de virilité.
Et ensuite ne venez pas vous plaindre de le perdre.
M. Bilger,vous êtes le créateur de l’Institut de la parole et vous reprochez à des débatteurs d’être trop virils ?! Mais c’est un comble !
Un débat, vous le savez mieux que moi, est une confrontation d’arguments pour convaincre l’autre débatteur mais c’est peu probable, mais plus généralement l’auditoire.
Le mot important est « CONFRONTATION ».
Alors je vous dis « confrontation » et vous allez me répondre « échange » peut-être ? Mais c’est une plaisanterie !
Le débat même s’il se passe au coin du feu entre gens de bonne compagnie en loden, pantalon en velours et mocassins à glands est une bataille intellectuelle dont le vainqueur n’est pas forcément le mieux armé au départ, c’est une partie d’échec, C’EST LA GUERRE !
Dans un débat, l’intelligence, l’esprit et la culture ne servent qu’une chose, la victoire sur l’autre débatteur.
Elles ne sont qu’une sorte d’armée de terre, de marine et d’aviation pour vaincre l’adversaire.
« Les belles paroles ne valent rien face à un vrai combat » Auteur inconnu au sujet de la guerre. On peut en trouver des tas dans le genre.
Autrement dit par Mike Tyson de façon plus terre à terre : « Tout le monde a un super plan jusqu’à ce qu’il se prenne un coup de poing dans la gueule ».
Allons, allons M. Bilger, vous savez bien que la forme c’est sympathique mais que le fond, c’est beaucoup plus convaincant.
Ecrire de façon empoulée comme vous le faites, ce n’est pas un reproche pour moi, ça m’amuse au contraire, mais il vaut mieux en faire moins et être mieux compris sinon c’est du snobisme.
https://www.youtube.com/watch?v=q64oDKv-KnE
Remarquez, ça fait toujours travailler un peu les cerveaux ramollis par trop d’excès comme le mien ce qui n’est pas mal, mais soyons sérieux, je ne vous ai jamais entendu parler comme vous écrivez… heureusement pour vous vu que vous vous plaignez déjà d’être un peu faiblard dans vos débats médiatiques devant trop de ce que vous appelez « virilité » et qui n’en est pas. Mais c’est un autre débat.
Quand on a du fond on n’a pas besoin de surcroît de virilité, la vraie.
J’ai oublié, JOYEUSES FÊTES à la famille Bilger.
https://www.youtube.com/watch?v=gDbAtWpoA6k
@ Mary Preud’homme | 26 décembre 2018 à 20:03
Où diable avez-vous lu dans mon texte n’être point audible par les femmes des générations soixante ? J’ai simplement écrit que c’était plus difficile, et pourquoi, d’approcher les jeunes filles avant 1968 !
De fait à partir de 1960 une ravissante petite brune m’avait dit : « maintenant tu peux toujours les regarder mais tu ne peux plus les toucher ».
Elle a veillé scrupuleusement à ce que je suive cette instruction pendant 53 ans, comme je tenais à elle je n’ai pas pris de risque.
@ Mitsahne | 26 décembre 2018 à 19:47
J’ai bien ri de votre expérience car c’était tellement vrai !
Pas qu’en France d’ailleurs, en Hollande aussi, durant un cours de spécialisation auprès de Shell là-bas en 1952/53, logé six mois chez l’habitant dans un petit patelin, Coevorden, habitant qui avait une fille blonde vraiment belle, j’étais surveillé constamment par le petit frère, et les jeunes gens du coin m’avaient fait comprendre qu’il ne fallait pas empiéter sur leur terrain de chasse.
Je n’ai pu la sortir qu’une fois, au cinema, le petit frère ET la grand-mère étaient assis entre nous deux, c’est à cela en fait que je faisais allusion plus tôt.
Pour le Marché aux Esclaves c’était avant à Châlons alors sur Marne en 48/51.
Pari réussi et répondant au premier paragraphe de votre billet : vingt-six commentaires et une seule représentante de la féminité…
@ Elusen | 26 décembre 2018 à 22:44
Ce qui est certain c’est que mon pôv’ Elusen n’a pas la lumière à tous les étages mais est-ce un pléonasme que de le dire ?
Kss kss, nonosse ?
@ Elusen 26 décembre 2018 22:44
« Il faut du temps pour voir les résultats économiques »
Surtout quand on conteste ceux qui sont au pouvoir ! C’est un peu, selon vous, comme le fameux refroidissement du canon de fusil après un tir : un certain temps !
Néanmoins les chiffres sont là. Inutile d’en citer des dizaines, seulement quelques fondamentaux :
Croissance : 3,5%
Taux de chômage : 3,7% (le meilleur depuis 1969)
Taux de chômage des noirs : 6,8% (le meilleur taux depuis 1973)
Taxe sur les bénéfices : passée de 35% à 21%
Suppression taxe sur les héritages en dessous de 10 millions de dollars
Exportations en hausse de 9,3%
Baisse du déficit commercial de plus de 50 milliards de dollars
Plus de 2 millions d’emplois créés en un an
Dette américaine : 78% du PIB
Refonte complète de la fiscalité
etc.
Cela ne veut pas dire que tout est parfait économiquement aux USA, mais après la mollesse d’Obama, ce coup de fouet de Trump est le bienvenu. Puisqu’indirectement la croissance des USA « ruisselle » sur nous comme dit le Président Macron.
Ces bons chiffres dureront-ils ? Je n’en sais rien et vous non plus. Pour l’instant ce sont des faits et les nier est stupide.
Avoir l’espoir que l’action d’un Président détruise son pays comme vous le souhaitez montre un esprit « pas très malin » comme on dit.
Enfin, il faut de tout pour faire un monde y compris « les idiots utiles » comme disent les marxistes.
Bonnes fêtes quand même cher correspondant.
Cordialement.
@ Mitsahne
« …avaient fait en sorte de me refiler la délaissée… »
@ Mary Preud’homme
» …belle-mère – laquelle si je me souviens bien ne rêvait que de trouver pour sa progéniture, l’homme parfait… »
J’apprécie ces évocations de vos explorations pré-conjugales, indépendantes mais pratiquement simultanées, se situant à la même époque déjà lointaine, et dans le même contexte social. Pourquoi ne pas en profiter pour faire votre double coming out, et nous dire tout simplement que vous êtes mariés ensemble depuis tout ce temps-là ?
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@ Exilé
Cher Exilé,
Je ne vous ai pas vu… mais bu… tout récemment. Je vous le recommande, moitié chenin, moitié chardonnay, pour le faire connaître à vos amis. Le domaine indique « des cépages arrachés de leurs vignes natales et replantés chez nous ». Effectivement, ce n’est pas dans le Sud-Ouest mais sur les bords de la Loire. Bonne fin d’année.
@ calamity jane et lucky lucke 27 décembre 2018 à 07:34
Visiblement c’est un sujet qui interpelle surtout les hommes.
Personnellement je ne sais pas ce qu’est la « virilité » (à part la définition des dicos of course).
Mais je me demande :
Est-ce viril d’être macho ? Est-ce viril de dire à sa femme « si je te vois avec un autre que moi à une soirée, je lui pète la gu**le ? Est-ce viril de sentir le poney pendant des heures après un footing ? Est-ce viril de croire qu’il n’y a qu’entre « mecs » qu’on peut s’amuser ? Est-ce viril d’être hooligan dans la Tribune Boulogne au Parc ? Est-ce être viril de prendre des stéroïdes pour gagner du muscle en salle de muscu ? Est-ce viril que de tabasser du flic et/ou du pompier ? Est-ce que la virilité c’est Kaaris et Booba avec Cyril Hanouna comme promoteur ? Johnny était-il viril lorsqu’il se faisait faire de la chirurgie esthétique ?
Je ne doute pas que parmi tous les blogueurs j’aurai des réponses (en moins de quinze paragraphes si possible, et sans l’emberlificotage d’un cerveau testostéroné ;))
D’avance, merci.
@ boureau | 27 décembre 2018 à 10:01
Oui, mais ce n’est pas dû à son action !
Son action à lui fait courir un risque de crise financière, car il a réinjecté trop de liquidités dans l’économie, comme une voiture dont le réservoir est plein et dans lequel on tente d’ajouter de l’essence.
Quant au taux de personnes sans emploi, c’est un leurre, puisque les USA ne le calculent pas de la même manière que dans les autres pays, sans compter que certains États n’ont pas d’indemnités perte d’emploi, ni d’obligation d’être inscrits à un registre des personnes sans emploi.
Le taux d’échantillonnage n’est pas le même non plus. Si un pays a un échantillon de 18 ans à 65 ans, comment comparer avec un pays qui en a un de 12 ans jusqu’à ce que mort s’ensuive ?
Fair Labor Standards Act.
Après il y a le taux entre jeunes et vieux qui joue un rôle sur la statistique, sans compter les plus de 23 millions d’adultes sans emploi que l’administration Trump refuse de comptabiliser et les 2,2 millions de prisonniers.
https://www.bls.gov/data/#unemployment
La dette des USA est de 107,8% et non 78%
https://frama.link/Ds-8Xb87
Pour les déficits commerciaux, vous repasserez :
https://tradingeconomics.com/united-states/balance-of-trade
Entre ce que disent Trump, Fox News et la réalité…
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@ sylvain | 27 décembre 2018 à 08:27
Oh, le vilain petit nègre blanc !
Il a bobo au cœur de découvrir que la lumière, c’est naturel et non une invention, qu’originellement l’humanité est noire et que ce sont les Noirs qui ont le chromosome de la couleur blanche.
Y a bon Galak !
L’humain à peau blanche a moins de 8 000 ans – Cité des Sciences
https://frama.link/Uu0-44UM
Ah mâle de peu de foi, même ton dieu est un Arabe !
Dire qu’il est parti dans la vie avec autant de handicaps, un dieu Arabe qui a mis en cloque une juive, le tout blanc par accident chromosomique et le voilà à voir la lumière.
Aboutir au constat que « tant pour le contrôle des institutions au sommet de la société que pour les relations interpersonnelles, la maîtrise demeure masculine » ne me paraît pas une conclusion forcément rassurante.
L’Histoire est d’ailleurs là pour nous offrir de multiples exemples des cuisants revers auxquels la maîtrise masculine nous a parfois conduits.
Dans ces domaines, je préfère donc pour ma part et de loin faire confiance à la compétence plus qu’à la virilité, la première n’étant pas systématiquement conditionnée par la seconde et obligatoirement associée à celle-ci.
Et la compétence, elle, est asexuée, contrairement à la virilité.
Notre société a besoin autant de féminité que de virilité, chaque individu, selon qu’il est femme ou homme, lui apportant sa marque plutôt féminine ou plutôt masculine. Il y a une complémentarité indispensable et nécessaire qui devrait abolir toute notion de triomphalisme d’un camp sur l’autre.
Quel désastre remarquait l’essayiste Todorov « si tout le monde s’alignait sur les valeurs masculines » !
@ Jean le Cauchois | 27 décembre 2018 à 11:55
Merci de ne pas me vieillir.
Devriez savoir depuis le temps que les générations de 1928/1930 qui ont eu 20 ans en 1950 n’ont absolument rien à voir avec les natifs de 1943/1945 (dont je suis).
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@ breizmabro | 27 décembre 2018 à 15:04
Que de questions qui décoiffent ! On sent que le grand vent du large de l’île de Sein vous irrigue, encore plus que celui de l’île de Groix où je vais fêter dignement en musique ce début d’année !
Loin, très loin des ombres chinoises (en noir et blanc des années 1950) qui ont bercé ma petite enfance et où la virilité était d’abord le signe d’une domination masculine omniprésente, indiscutable et sans partage.
@ Claude Luçon 27/12 à 01h52
@ Jean le Cauchois 27/12 à 11h55
Je ne sais pas encore si le fait de vivre vieux est un privilège mais cela permet de mieux mesurer les distances et de rester circonspect sur la fameuse réflexion que l’on entend depuis la nuit des temps : ‘’c’était mieux avant !’’. Cela reste à voir.
Je suis certainement l’un des très rares hommes à pouvoir écrire : mon grand-père (né en 1861) a vécu ses treize premières années en compagnie d’un grognard de Napoléon et m’a raconté ses campagnes et sa vie. Né en 1774 (arrivée sur le trône de Louis XVI) Jean A. a participé aux campagnes de la Révolution puis à celles de l’Empire. A la mort de l’Empereur, il avait 47 ans mais ne savait pas qu’il avait encore 54 ans à vivre dans la plus grande misère. Cinq blessures (on ne comptait pas les blessures par sabre), une Légion d’honneur remise par Napoléon Ier, l’émouvante Médaille de Sainte-Hélène (remise par Napoléon III), il fut recueilli par mon arrière-grand-père où il vécut les vingt dernières années de sa vie jusqu’en 1875. Il est enterré à Epinal.
Dans les années 1920, on considérait comme normal que chaque mâle français fasse don de trois années de sa vie au service militaire, alors que l’espérance de vie était largement inférieure à soixante ans. On meurt toujours autant qu’avant mais différemment. Finies les grandes batailles type Austerlitz, Verdun, Stalingrad, Normandie, place aux génocides et exterminations (Hitler, Staline, Mao, Pol Pot etc.) politiques.
Aujourd’hui, on ne se déclare plus la guerre, on part en OPEX. Les morts inévitables sont salués par d’émouvantes cérémonies aux Invalides avec discours, trompettes et minute de silence. Les militaires peuvent encore circuler en uniforme aux abords immédiats de la rue Saint-Dominique mais se feraient lyncher dans le 93. Et l’on s’émeut que des collégiens casseurs soient punis par quelques minutes d’une station à genoux les mains sur la tête.
L’Elysée a connu bien des locataires différents, ternes, agités, pleurnichards, louches, pépères, cassoulets, savants, général, maréchal (Mac Mahon), prétentieux, hâbleurs, minables, et puis le nouveau, le morveux-selfie-chef né dans une pochette-surprise au hasard d’une averse électorale, doté d’une qualité irréfutable : il est jeune. Mais on le dit intelligent, ce qui devrait logiquement lui faciliter la tâche dans l’étude des quinquennales turpitudes.
@ Elusen 27 décembre 2018 16:42
Economie américaine
Vous sortez les chiffres que vous voulez, si ça vous fait plaisir.
Ce qui compte c’est la réalité vécue du pays.
Je ne cherche pas à vous convaincre, un peu d’honnêteté intellectuelle me suffirait. On peut rêver n’est-ce pas !
Cordialement.
@ Elusen | 27 décembre 2018 à 16:42
Allo ? Vous êtes sûr que vous ne confondez pas chromosome et spermatozoïde ?
Parce que vous nous avez déjà bien amusés quand vous avez confondu le Saint Sépulcre et le Saint Prépuce !
Vos stages d’angelot des sacristies vous a fortement perturbé côté neurones, je compatis.
« On ne cesse de nous rebattre les oreilles avec une crise de la masculinité, qui fragiliserait les hommes et les rendrait incertains de leur identité. A ce discours apparemment dominant, une réponse savante et pertinente est opposée par le professeur québécois de science politique Francis Dupuis-Déri. Celui-ci dénonce « une sorte de stratégie rhétorique pour délégitimer le mouvement des femmes et qui ne reflète pas la réalité » ».
D’abord M. Bilger, n’importe quel être humain ayant un cerveau à peu près en état de marche sait qu’il ne faut pas croire ce que dit un Québécois sur l’identité, qu’elle soit sexuelle, identitaire ou je ne sais quoi de quoi, vu que les Québécois s’appellent eux-mêmes des Canadiens-Français ce qui ne veut absolument rien dire, vous en conviendrez. Donc ça les disqualifie d’office pour parler d’identité.
Ensuite, il est difficile de contester qu’il y a dans notre cher pays de France, qui lui sait d’où il vient même s’il ne sait vraiment plus où il va, une crise de la masculinité depuis 68 et l’avènement du règne du féminisme et pas parce qu’il y aurait trop de ce que vous appelez la « virilité » dans les débats médiatiques, ce qui est autre chose.
Une preuve de cette perte de « masculinité » en France par exemple, et flagrante selon moi, est la façon dont la société française éduque et traite ses enfants en général.
Je suis né en 71 et quand j’étais gamin, si je mettais le b*rdel ou que je faisais une c***erie comme tous les mômes, les voisins qui avaient donc une génération de plus que la mienne, c’est-à-dire la vôtre à peu près, n’hésitaient pas à me dire à moi et mes copains de soit dégager soit d’arrêter parce qu’ils allaient le dire à nos parents, ce qui était généralement assez dissuasif pour qu’on se calme… un moment, ou qu’on aille voir ailleurs.
Je me souviens même d’une anecdote où « c*n comme un ado » (pléonasme, ça devrait être un proverbe), j’ai croisé un voisin qui avait une génération de plus que mon père et à qui je n’ai pas dit bonjour alors que je le connaissais depuis que j’avais six ans et qui m’a dit presqu’en m’engueulant et avec raison : « Tu peux pas dire bonjour ? » et j’ai dit bonjour, tout honteux parce que je ne me voyais pas lui répondre d’aller se faire f**tre comme les gamins le font maintenant, parce que j’avais (encore à cet âge-là) peur de mon père et qu’au fond c’était sur lui que retomberait mon mauvais comportement.
Tout ça, c’est fini.
Maintenant que j’ai 47 ans et que je vois la façon dont les parents élèvent leurs enfants comme les rois du monde à qui il est inconcevable de faire la moindre réprimande, encore moins de la part d’un voisin voire d’un voisin « mécréant » (vous voyez ce que je veux dire ou je dois faire une pancarte en majuscules ?…), d’un point de vue intellectuel je comprends mais d’un point de vue « sensitif », le mot n’est sans doute pas le plus approprié mais tant pis, je ne comprends pas. Ça me dépasse.
C’est dans l’éducation que l’on constate le plus « la crise de masculinité » que vous semblez ignorer.
Mon père était un soixante-huitard et tous mes copains d’enfance trouvaient que mon père était « cool ». Et il l’était. Il l’a souvent été trop avec le recul, c’est toujours comme ça quand on grandit, on est ingrat avec ses parents. Mais mon père était « cool » jusqu’à ce qu’il ne le soit plus et là, c’était « la masculinité » !
Je me suis pris des fessées par mon père quand j’étais petit mais jamais de claques. Je savais que j’allais m’en prendre une quand je faisais une c***erie et ça ne m’a pas toujours empêché d’en faire mais au moins ça m’a empêché d’en faire parfois.
Mais le plus important est que j’ai adoré mon père alors que j’ai détesté ma mère qui était une féministe des années 70 militante au MLF et politique avec la totale et qui s’est foutue de mon éducation toute sa vie et qui ne m’a jamais mis de fessée. D’ailleurs, c’est simple, elle n’a jamais rien fait pour moi, jusqu’à vider son compte en banque juste avant de crever pour que je ne touche rien, c’est dire.
La « masculinité » est quelque chose qui ne se fait plus, comme on dit de façon nostalgique.
La « masculinité » est synonyme de force, de sécurité, mais aussi de respect, etc., mais qui a le plus gros défaut de devenir, poussée à l’extrême, de l’intolérance.
En tout cas, c’est un concept qui s’efface de notre société française. Temporairement sans doute parce que quand la balance penche trop d’un côté ça fait lance-pierres et ça vous revient dans la figure d’autant plus vite et fort.
Je ne sais pas comment vous avez élevé vos enfants M. Bilger, très bien je n’en doute pas mais je sais qu’un enfant a toujours besoin d’une figure d’autorité pour lui dire stop et que c’est généralement le père qui remplit ce rôle, que ça plaise aux néo-féministes ou pas, et que ce rôle de père est absolument remis en question à notre époque d’autant plus avec l’arrivée de la PMA-GPA où le « MÂÂÂLE » dans toute son atrocité et sa perversion n’est même plus utile à la conception de l’être humain.
Est-ce que les enfants feront de meilleurs adultes sans « masculinité », c’est ça la question.
Vu les expériences que j’ai d’enfants sans autorité masculine, je peux vous assurer que ça ne fait pas des êtres humains plus épanouis à l’âge adulte, au contraire.
Pour autant que je m’en souvienne, la virilité c’était effectivement d’aller au foot avec les copains et de boire un coup avec lesdits. En même temps (bons auteurs obligent), pour un dîner aux chandelles ou une balade romantique, on oubliait les copains. Rien de nouveau sous le soleil.
La superbe photo ou graphique choisie par Pascale Bilger évoque la série américaine Madmen
https://m.youtube.com/watch?v=SeRl2j_XtRU
@ boureau | 27 décembre 2018 à 19:43
« Vous sortez les chiffres que vous voulez, si ça vous fait plaisir. »
Ben, de sources officielles telles que les liens l’indiquent, alors que vous, vous les avez inventés, ce qui fragilise beaucoup vos propos.
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@ sylvain | 27 décembre 2018 à 20:56
Votre Arabe de dieu, cet Allah Yahvé qui enfanta avec sa mère araméenne juive un petit Jésus, dit :
Point une invention de Blancs tout ça ; mais n’omettez point de vos petits Jésus de m’en remettre vos prépuces poursuivit-il ; c’est ainsi que le petit nègre blanc sortit à la lumière et fut intronisé : illuminé ayant perdu une part de sa masculinité, sans prépuce, il ne reste de lui qu’un gland.
Paraît-il qu’aujourd’hui il œuvre dans Casse-noisettes, en collant… ou en fuseau, cela dépend surtout des horaires.
@ Mitsahne | 27 décembre 2018 à 19:40
Une chose était mieux avant : on était patriote et fier d’être français, blanc, noir ou basané. On ne se savait pas raciste.
Bien sûr que vivre vieux est un privilège, mais pas pour nous, pour le gouvernement, il peut nous faire payer la CSG un peu plus cher que ces jeunes générations qui souffrent tant !
Mon grand-père était né en 1867, comme le vôtre il a connu trois guerres, ses fils puis ses petits-fils sont partis en guerre en 14 et en 40 respectivement. Mort en 1958, il en aurait connu quatre et vu ses plus jeunes petits-fils partir en Algérie y faire une « opération de police ».
Tout ce que vous écrivez du passé a permis aux Gilets jaunes de montrer aussi leur patriotisme et leur volonté de servir le pays, faute de service militaire ils canalisent voitures et camions sur les autoroutes, c’est leur Verdun, leur Plateau des Glières !
Tout compte fait, la virilité a peut-être effectivement diminué ?
« …dans Casse-noisettes, en collant… ou en fuseau, cela dépend surtout des horaires. »
Rédigé par : Elusen | 28 décembre 2018 à 00:04
Dans Casse-noisettes, est-ce vous qui jouez le rôle du gland ?
Nonosse ?
@ Elusen 27 décembre 2018 16:42
Résultats économiques des USA à un instant T.
La source gouvernementale que vous avancez pour le taux de chômage ne met pas en doute le chiffre que j’ai cité. Vous interprétez à votre convenance.
Votre seconde source vient du journal français Les Echos.
Quand on examine la teneur de ce qu’il écrit depuis l’arrivée de Trump au pouvoir, on peut rester circonspect sur ses intentions. D’ailleurs le paragraphe d’en-tête de cet article montre les acrobaties des Echos : « Parmi les pays industriels, les Etats-Unis seront les seuls, dans les cinq ans à venir, qui verront leur endettement public augmenter ! »
Et la France alors, elle ne verra pas sa dette augmenter ? Courtisanerie !
Même chose pour le troisième lien : lien privé !
Attendons l’évolution des chiffres dans les prochaines mois.
A propos de l’action des réformes de Trump sur l’économie américaine, vous dites qu’il est trop tôt pour voir leurs effets. Alors que les économistes distingués et forcément anti-Trump qui, ces jours-ci sont interrogés sur l’économie américaine, disent pour la plupart que les actions positives de Trump sur l’économie américaine sont terminées.
A chacun ses interprétations : l’économie n’est pas une science exacte.
Cordialement.
@ boureau | 28 décembre 2018 à 10:25
« Vous interprétez à votre convenance. »
Vous n’êtes pas bon du tout dans la comptabilité publique vous.
Les chiffres en soi ne se truquent pas, 3 769 ne peut pas se truquer, aucun chiffre ne le peut, mais ce que nous pouvons truquer c’est la comptabilité, ce que nous additionnons ou pas. Tous les pays le font, Chine, RFA, UK, France, etc.
Le lien officiel indique bien que dans le taux de personnes sans emploi, l’administration fédérale US retire plus de 23 millions de personnes, car elles sont dépendantes aux drogues, d’autres dorment sur les trottoirs, dans des parcs.
Les prisonniers ne sont pas comptabilisés et les USA sont le pays où on enferme le plus.
Je vous rappelle que ce qui est présenté est un taux, en pourcentage donc.
Ainsi un pourcentage se calcule par rapport à un échantillon, un prorata, qui n’est pas le même d’un pays à l’autre.
Aux USA le travail est légal à 12 ans jusqu’à la fin de vie – il n’y a aucun âge légal de la retraite –, pas en France, dès lors pas le même échantillon, cela fausse déjà la comparaison, sans compter le taux de vieux et de jeunes dans chaque pays qui accentue, plus de vieux dans un, moins dans l’autre, etc.
Ce ne sont pas les résultats qui doivent être comparés, mais les additions !
Vous êtes le premier à le dire aux enfants : on ne compare pas des pommes de terre et des bananes.
Et une fois adulte vous le faites !
Ce sont les méthodes comptables qui doivent être comparées et rien d’autre.
—————————————————————
@ sylvain | 28 décembre 2018 à 07:43
Le gland est le fruit du chêne qui ne produit pas les noisettes.
Les jeunes chênes ne produisent pas de glands, ce sont les vieux et le triste sort de sa production, de glands, c’est qu’ils tombent à ses pieds, au moins il peut en faire de la farine pour une bonne bouillie.
Mon pauvre vieux Y-a-bon-Galak, blanc par handicap de son chromosome nègre, il cherche encore la lumière, l’auxiliaire de vie va venir éteindre.
@ Elusen 28 décembre 2018 10:25
Qui vous parle de comparer des pommes de terre et des bananes ?
Quand je parle du taux de chômage à 3,7 % (le meilleur pourcentage depuis 1969), ce n’est pas une comparaison avec des bananes que je sache !
Finalement, j’ai eu tort de vous répondre, vous êtes lassant. Les choses simples et de bon sens vous sont étrangères.
Cordialement.
@ boureau | 28 décembre 2018 à 20:40
Parce qu’entre 1969 et 2018 aux USA, c’est la même structuration de la population, la même pyramide des âges ?
1969 : 202 677 000 d’habitants.
2018 : 328 091 974 d’habitants, une augmentation de 161% de la population.
Quelles règles de calcul en 1969 pour le taux de personnes sans emploi ?
Quelles règles de calcul en 2018 pour le taux de personnes sans emploi ?
Le travail est légal à 12 ans jusqu’à la fin de vie, pas d’âge légal de la retraite.
Moins de 14 ans.
1969 : 28,57 %
2018 : 18,70 %
Les 16 ans et plus.
1969 : 65%
2018 : 76%
Plus de 65 ans.
1969 : 9,96 %
2018 : 15,77 %
En 1969, la majorité des femmes restaient à la maison.
Les personnes non blanches subissaient la ségrégation et n’étaient pas comptabilisées de la même manière, voire pas du tout dans certains États fédérés.
Ce n’est pas vraiment les mêmes taux, vous comparez bien des pommes de terre et des bananes, d’où un propos de navets.
@ Elusen | 29 décembre 2018 à 01:04
Des preuves de vos fakes ? on attend toujours vos preuves, même si nous avons la preuve que vous n’avez jamais aucune preuve.
Continuez quand même à nous amuser !
Kss kss !
@ boureau 10h25
https://journals.openedition.org/ccrh/2830
Cet article sur le chômage et son histoire au Etats-Unis vous donne raison: pendant la période 1965-1969, le taux n’a pas dépassé 4%.
Laissez le petit bétonnier patauger !
@ boureau | 28 décembre 2018 à 20:40 (@ Elusen)
« Finalement, j’ai eu tort de vous répondre, vous êtes lassant. Les choses simples et de bon sens vous sont étrangères. »
Mais pourquoi vous prenez-vous la tête avec ce type qui est rivé du matin au soir derrière son PC pour nous pondre ses démonstrations savantes ou présumées telles et qui n’a pas une once d’humour.
Il se prend des beignes régulièrement sur ce blog, mais, imperturbable, il revient prendre sa ration.
A croire qu’il est maso, mais surtout il doit être très seul ce qui le rend aigri.
@ Achille 29 décembre 2018 à 10:56
« (Mais) pourquoi vous prenez-vous la tête avec ce type qui est rivé du matin au soir derrière son PC pour nous pondre ses démonstrations savantes ou présumées telles et qui n’a pas une once d’humour »
Là Achille vous avez bien résumé le personnage, et je sais de quoi je parle comme vous le savez.
En réalité il est parfois intéressant mais tellement agressif voire grossier dans ses interpellations et/ou ses sommations (prouvez-le !) et tellement sans humour qu’il est devenu ennuyeux.
Adéo Achille
@ breizmabro | 29 décembre 2018 à 16:12
« En réalité il est parfois intéressant mais tellement agressif voire grossier dans ses interpellations et/ou ses sommations (prouvez-le !) et tellement sans humour qu’il est devenu ennuyeux. »
C’est exactement ça. Quelque part, je me dis que c’est du gâchis.
Je suis sûr qu’en faisant un petit effort il pourrait être drôle, voire aimable.
C’est en tout cas ce qu’on peut lui souhaiter pour l’année 2019.
@ caroff | 29 décembre 2018 à 10:22
Toujours autant illimité intellectuellement très cher individu, car je n’ai jamais contesté le taux de personnes sans emploi en 1969.
J’affirme que l’on ne peut pas comparer 1969 et 2018, la méthode de calcul n’étant pas la même et le taux d’échantillonnage, pour établir un pourcentage, n’est pas le même non plus.
De plus, en 2018, le bureau de la statistique aux USA a décidé de retirer arbitrairement plus de 23 millions de personnes de la statistique des personnes sans emploi, car elles ont des problèmes d’addictions, principalement ce qu’ils appellent la crise des opioïdes.
Si vous bétonniez un peu mieux vos interventions, vous seriez moins ridicule.
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@ breizmabro | 29 décembre 2018 à 16:12
« Je sais de quoi je parle comme vous le savez. »
Pourquoi, parce que cela vous correspond ?
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@ Achille | 29 décembre 2018 à 10:56
Et dire que sans moi, vous n’auriez rien à dire, la seule fois où vous vous sentez utile, c’est en parlant d’un autre, c’est triste de vieillir.
Essayez les chats !
« On ne cesse de nous rebattre les oreilles avec une crise de la masculinité, qui fragiliserait les hommes et les rendrait incertains de leur identité. »
Qui en fait ? Je lis régulièrement les journaux, je vois des gens, j’ai des amis, des enfants (des garçons en plus ça tombe bien), etc., et je ne suis jamais tombé sur ce sujet de tourment sociétal.
Certes dans mon travail certains vivent mal une concurrence féminine qui n’existait guère il y a vingt ans et s’en plaignent à la machine à café, mais de là à causer de crise de la masculinité ça va loin.
A l’occasion donnez donc s’il vous plaît des exemples pour étayer le point de départ de votre billet, ça permettra d’être sûr de bien le comprendre !
@ Elusen 18:56
Petit bétonnier, je me contentais de confirmer à boureau l’exactitude de sa statistique.
Pour le reste vous avez pompé vos sources dans un article de Libération: https://www.liberation.fr/planete/2018/09/30/etats-unis-chomage-un-taux-trop-bas-pour-etre-vrai_1682272 qui conclue « qu’avoir un emploi aux Etats-Unis ne signifie pas, loin de là, avoir un emploi de qualité ou suffisamment rémunérateur ».
La belle affaire, la grande découverte !
En fait, le droit du travail permet une énorme souplesse avec les emplois « at will », souplesse inconnue dans la plupart des pays de l’OCDE qui font face à des taux de chômage bien supérieurs. Au passage, la stat OCDE sur le taux de chômage harmonisé montre l’évolution comparée entre la France et les USA…
@ caroff | 30 décembre 2018 à 20:13
Et non, je n’ai rien pris de Libération, comme quoi vous êtes de type Pailleron !
Les liens que j’ai mis indiquaient tout, mais il est vrai qu’il faut savoir lire l’anglais.
« …la stat OCDE sur le taux de chômage harmonisé »
Harmoniser quoi ?
Peut-on harmoniser quelque chose que l’on ne connaît pas ?
Les USA n’ont aucun registre des personnes sans emploi, il y a donc une très grande difficulté à en connaître le chiffre exact, les 50 États fédérés ont aussi des méthodes comptables.
Harmoniser quoi avec la Chine et la Russie qui masquent carrément leur réalité ?
@ Elusen 22h49
« Harmoniser quoi avec la Chine et la Russie qui masquent carrément leur réalité ? »
Je parle de l’OCDE et vous évoquez maladroitement (je suis gentil) deux pays qui n’en font pas partie…
https://data.oecd.org/fr/unemp/taux-de-chomage-harmonises-hur.htm
@ caroff | 03 janvier 2019 à 00:21
« Je parle de l’OCDE et vous évoquez maladroitement (je suis gentil) deux pays qui n’en font pas partie… »
Où aurais-je écrit que la Chine et la Russie faisaient partie de l’OCDE ?
J’ai indiqué que l’on ne peut rien harmoniser puisque les USA n’ont aucun registre des personnes sans emploi.
Puis sur le mot harmoniser, j’ai donné deux exemples, faisant l’objet d’une phrase différente, même d’un paragraphe différent, donc jamais liés à OCDE, mais bien à : harmoniser.
De plus l’OCDE indique bien qu’elle ne prend pas les informations des États car aucun n’a la même définition. Elle s’invente sa propre définition.
Or elle se sert soi-disant des données des États qui eux ne calculent pas comme elle. Nous voyons tout de suite le truc absurde.
Pour faire son calcul, elle a besoin de données.
Et les données viennent d’où ?
Et de ce où, elles sont calculées comment ? Pas de la même manière que l’OCDE !
Elle indique que pour les pays de l’Union européenne, elle ne prend pas les données des États, mais celles d’Eurostat.
Et d’où tient ses données Eurostat ?
Ben des États qui eux-mêmes calculent autrement !
Vive l’OCDE et caroff !