Les entraves à la liberté d’expression, pour ce qui me concerne, n’ont jamais été liées à une sorte de faiblesse intime, de peur ou de prudence qui m’auraient conduit à les créer moi-même.
Mais plutôt à des facteurs extérieurs qui tiennent aussi bien à la volonté de ne pas offenser un univers familier et complice qu’à celle de ne pas donner du grain à moudre à d’insupportables contradicteurs.
J’y songe à propos de la loi sur le mariage pour tous et du débat qui depuis quelques jours agite la droite classique sous le regard condescendant d’une gauche qui n’a vraiment pas de leçons à donner sur le plan de l’éthique publique et de l’exigence de rassemblement.
En effet, comment parvenir à se montrer totalement libre quand on arrête son esprit, sa conviction sur ces manifestants de la Manif pour tous qui ont été les premiers à subir l’exceptionnelle rigueur du pouvoir socialiste et de ses forces de sécurité ? Sur ces militants convaincus, atypiques et enthousiastes mettant au rancart la politique traditionnelle et sur ces juristes de talent et de savoir voués à une cause qui les a mobilisés ? Sur ces sites d’information qui, contre la pensée dominante, ont veillé, comme les Veilleurs, de manière éclatante à ne pas laisser étouffer une autre conception de la nature, de la culture, de la vie et de la société ? Comment ne pas retenir son envie de tout dire quand on a par exemple dans la tête, sur ce sujet, le pluralisme intelligent et stimulant du Figaro Vox ?
A rebours, comment résister à la tentation de l’insincérité quand l’expression de son opinion authentique va vous mettre du côté d’une caste intellectuelle, médiatique et évidemment autoproclamée progressiste, souvent célébrée par principe parce que décidément l’avancée erratique et dangereuse vaudrait mieux, sur beaucoup de sujets, que la réflexion et le scrupule si vite qualifiés de conservateurs et de passéistes ? Comment ne pas taire sa vérité quand son aveu vous fera coexister avec une Caroline Fourest qui est le comble de ce que je viens de globalement décrire ?
Pourtant on n’a pas le choix et pour une fois des politiques nous ont stimulés.
Certains, en effet, ont fait preuve de résolution et de courage dans l’affirmation de positions, aussi contradictoires qu’elles soient. Hervé Mariton et Bruno Le Maire n’ont pas démérité par rapport à ce qu’on est en droit d’espérer de la fiabilité et de la constance intellectuelles dans l’espace démocratique.
En revanche, Nicolas Sarkozy a, avec une démagogie rigolarde inadaptée à un problème aussi grave, cédé non pas à une « foule » mais à des intégristes de l’abrogation du mariage pour tous. C’est ce que Laurent Wauquiez, qui dévoie de plus en plus son intelligence et sa liberté, ose appeler de la part de son champion récent « une position mûrement réfléchie ».
Faut-il crier « abrogation, abrogation » pour complaire ou mesurer le risque d’une abrogation du mariage gay pour demain ?
Ce n’est pas parce que François Hollande a d’emblée violé son engagement de rassembler la nation, en la clivant au contraire avec le mariage pour tous, qu’il conviendra de l’imiter pour le pire en la bouleversant à rebours en ce qui concerne nos concitoyens homosexuels qui se sont vu octroyer une légitimité hier et en seraient privés à la suite d’une alternance de rupture.
Ce n’est pas parce que le concept d’égalité a été invoqué de manière absurde pour justifier le mariage pour tous (comme Henri Guaino, étrangement retenu et complaisant face à Jean-Luc Mélenchon, l’a justement souligné le 17 novembre à Mots Croisés) que devra nous être imposé, pour l’avenir, un arbitrage sommaire.
Pour schématiser mon point de vue, celui-ci est dans la veine de ce qu’a exprimé Alain Juppé.
Certes il serait facile juridiquement de défaire ce que la loi dite Taubira a fait – des avis nombreux l’ont démontré – mais ce serait oublier que l’instauration du mariage pour tous n’a pas entraîné, dans l’espace républicain, le désordre au quotidien, le changement concret de civilisation que certains, comme moi, craignaient. L’unique différence, en nous concentrant sur la seule réalité du mariage, est que des homosexuels visibles pour tous hier savent que, depuis la loi et pour eux-mêmes d’abord, ils sont unis par un lien officiel. Ils n’ont pas changé pour nous mais pour eux.
Ayant refusé de participer aux manifestations avant le vote de la loi, tout en récusant le principe du mariage pour tous mécaniquement fondé sur une exigence d’égalité inappropriée à des situations humaines radicalement différentes, parce que je ne désirais pas m’opposer dans la rue, avec une hostilité ostensible, à une part respectable et singulière de la communauté nationale, je n’en suis que plus à l’aise pour mettre en garde contre une approche qui ne serait faite que de « juridisme ». C’est de l’humain dont il est question, de la coexistence entre une majorité de couples hétérosexuels et une minorité d’homosexuels rêvant sinon du mariage du moins de sa possibilité.
Il est clair qu’on ne pourra pas revenir sur ce droit qui institutionnalise le droit au bonheur pour des gays dont il faut constater qu’ils ne nous ont rien pris par l’avancée que la loi leur a offerte.
Symboliquement il sera impossible de remplacer le mot « mariage » par une autre qualification même belle, même noble. Evidemment pas « union civile » ou communauté de vie. Ne pourrait-on pas envisager de conserver le terme « mariage » en distinguant dans la loi modifiée les deux types de mariage, hétérosexuel et entre personnes du même sexe, pour clairement justifier leurs inévitables différences par la suite ?
Faute de cette précision, je crains que nous ayons forcément une forte poussée apparemment logique en faveur de l’obtention des effets associés au mariage, procréation, naissance et filiation, et que nous soyons contraints, plus par cohérence que par morale, à plus ou moins long terme, de céder à cette pression.
Alain Juppé est favorable à l’adoption et je le rejoins. Cette démarche relève du pari, même avec un couple hétérosexuel, et il me semblerait aberrant, au nom d’une politique du moindre mal, de laisser de petits enfants en déshérence parce que nous n’aurions pas la certitude absolue que la présence de deux hommes ou de deux femmes, avec leur affection et un environnement forcément bisexuel, garantirait leur futur.
Pour la procréation médicalement assistée et la gestation pour autrui (GPA), la seconde est interdite en France et les opposants à l’ouverture de la première craignent qu’elle ne débouche sur une future autorisation de la GPA dans notre pays.
Je ne suis pas un spécialiste de ces processus sur lesquels il convient de réfléchir avec délicatesse et d’agir avec une infinie prudence. A l’encontre de la GPA, l’hostilité de beaucoup à droite et à gauche, répétée par le président de la République et le Premier ministre, tient essentiellement au refus de marchandisation du corps humain. Outre que cette dernière a déjà commencé dans certains secteurs, que dirait-on si l’argent et le profit ne venaient pas donner un tour commercial à ce qui ne serait alors que l’expression d’une solidarité humaine ? Y aurait-il un glissement fatal, inéluctable de la PMA pour les couples de femmes, je ne sais ? D’aucuns nous le prédisent.
Ce qui est fondamental s’attachera, le pouvoir renouvelé, à ne pas toucher au mot « mariage » et à sa réalité pour tous.
Le reste, j’en suis persuadé, pourra, dans un débat éclairé et de bonne foi, être appréhendé sans offense pour quiconque et sans faire de l’enfant un don obligatoire. Il aidera, sans haine ni mépris pour l’autre camp proche et fraternel, la France à sortir par le haut de la splendide et douloureuse diversité des situations humaines.
Bel article, plein de bon sens et de délicatesse.
Comment s’en tirent nos voisins européens ?
Au sujet de la GPA, que je refuse au principe de la non-marchandisation des corps, je me demande comment traiter les cas de GPA qui viendraient de pays qui la pratiquent… Comment refuser à des « parents » de reconnaître en France l’enfant qu’ils ramèneraient chez nous ? Devant le fait accompli devons-nous punir l’enfant ? Personnellement – mais heureusement je ne suis pas juriste – je ne saurais m’y résoudre.
Cher Philippe,
Qu’il faille réécrire la loi Taubira n’est qu’une attente légitime.
Construite sur un mensonge total en espérant capter des voix sur la stigmatisation d’orientations sexuelles, construite en empêchant tout débat, en méprisant les hétérosexuels et les abstinents sexuels et tout particulièrement les anachorètes, les nymphomanes, les casanova, les trans et bisexuels, la loi Taubira n’est qu’un brouillon confus qui donne tout de même l’avantage à bon nombre de personnes d’être à la fois mariées dans un pays et célibataires dans l’autre, l’inconvénient d’être rejeté de nombreux pays qui n’acceptent pas cette prison qu’est le mariage et même d’être condamné et emprisonné.
L’orientation sexuelle qui pour bon nombre de personnes est changeante et évolutive ne regarde que la vie privée et c’est cela la liberté.
Le respect de l’identité sexuelle est dans la liberté de changement de partenaires et de sexes, soit dans les fantaisies soit dans les routines et que les orientations restent libres et ne soient pas inscrites au bas d’un parchemin.
Il devrait exister une séparation entre le Sexe et l’Etat.
Cette intrusion, cette pénétration compulsionnelle d’un gouvernement à vouloir lister tous les ébats sans faire de débat devient pathétique.
A quand la société protectrice des emplois, des industries, de la vie, de la paix ?
Vive l’emploi qui bande et tchao à ce gouvernement en berne.
françoise et karell Semtob
Ils se marrèrent et ils eurent beaucoup de fans !
Faire partie des 15 pays (sur 197) qui ont accouché de cette absurdité de mariage pour tous, signe de décadence absolue, pas de quoi plastronner !
Alors que l’union civile était la solution qui aurait mis tout le monde d’accord sans dénaturer le mariage.
Dans une autre veine, pas de quoi être fiers non plus des 225.000 victimes chaque année de l’avortement en France, auxquelles s’ajoutent 5.000 interventions hors délais pratiquées à l’étranger et plus de 50.000 avortements clandestins.
On supprime des fœtus par centaines de milliers, tandis que l’on projette d’en reprogrammer d’autres clés en mains à coups de PMA ou de GPA afin de satisfaire un nouveau lobby. Hier, une clientèle de féministes fanatiques, aujourd’hui la communauté homo.
Lune tu veux être mère ?
Et l’intérêt supérieur de l’enfant dans tout cela ? Non seulement on s’en tape, mais les quelques-uns qui se risquent à en parler se font systématiquement huer et traiter de fachos !
Notre petit monde à l’envers, égocentrique et pervers, serait-il devenu fou ?
¿¿ Dingue : vraiment Philippe redoutait « un changement de civilisation » avec ce mariage gay 😮 Si cela ne s’est pas produit dans les autres pays européens, pourquoi diable en France ?? J’ai du mal à comprendre. Peut-être l’exception cul-turelle hexagonale… encore que je ne vois chez nous absolument aucune icône médiatique transgénérationnelle qui aurait pu par la révélation de son homosexualité « convertir » plein de suiveurs. On reste ici largement dans l’underground.
Etant issu du pays profond catholique, je me souviens lorsque les enfants de divorcés étaient considérés comme des sortes de bêtes curieuses, entre commisération et incrédulité de la part de ces adultes qui me paraissaient tous se ressembler. J’ose espérer que les enfants élevés par des homos sauront se fondre dans un continuum hétéro puisque telle est la réalité imposée par la majorité sexuelle à laquelle j’appartiens.
Les gosses ne sont pas des idiots. Même élevé(e)s dans un cocon truffé d’homosexualité, ils sauront presque toujours, à l’aide de la curiosité propre à l’enfant ou de la révolte qui caractérise l’adolescent, gagner l’air libre pour mieux faire leurs choix d’adulte. Dans un sens ou dans l’autre. Sereinement.
Effet médiatique désastreux que de voir et d’entendre la foule scander « abrogation » et le plan de coupe suivant montrant Sarko disant « si vous le voulez »…
Pas si rigolard que cela Philippe, le procédé.
C’est ne pas connaître Sarkozy que de l’accuser idiotement de céder à une salle, comme M. Valls l’a fait.
Un homme qui n’a pas cédé dans le conflit russo-géorgien aurait soudainement peur d’une salle en délire ?
Vous rigolez Philippe ? ou vous faites semblant ? non, vous prenez votre pied.
Dans ce cas, il n’y a pas de mal.
J’aurais aimé voir le père Hollande faire de même sur le conflit russo-ukrainien. Il y aurait peut-être moins de victimes.
Votre billet démontre très bien que rien n’est réglé avec ce mariage pour tous.
Pour affiner le texte, il va bien falloir le réécrire.
Si tout était si simple vous n’auriez pas eu besoin de dérouler tout votre argumentaire ci dessus.
Un faux procès de plus.
Faut dire que les vrais procès tardent à aboutir…
2016 va être certainement l’année des procès en voie de résolution ! Je vous en donne ma main…
Le mariage pour tous devrait indifférer les hétérosexuels, ce nouveau droit ne leur retire rien sinon, peut-être, un peu de la « solennité apparente du seul très court moment du mariage civil, devant le maire » qui pour certains ne voudront pas se retrouver à la mairie à côté d’un couple homo !! mais dans la vie courante, rien ne change pour les hétéros, les seuls « bénéficiaires » sont les homos… eux qui des siècles durant ont manifesté, quelquefois affiché, leur différence sont désormais « comme tout un chacun » !
Le mariage pour tous n’est donc pas le sujet.
Ce qui peut agacer c’est l’affirmation qui consiste à asséner que ce « mariage pour tous » serait un progrès, en quoi est-il un progrès, il l’est pour les seuls homos, ce n’est pas un progrès pour l’humanité !
Le mariage pour tous n’est donc pas le sujet, le vrai sujet réside dans ce qu’il permet ; il ouvre vers la filiation, personne ne peut mettre en doute qu’un couple homo ne serait pas capable d’élever un enfant, un père + une mère est bien évidemment l’idéal, cependant des parents hétéros peuvent être des bourreaux, et que dire de la femme qui a fait un bébé toute seule LOL
Ce qui est véritablement en jeu ce sont la PMA et la GPA, même si on nous affirme – la main le cœur – que ces deux techniques médicales seraient restreintes la première aux hétéros, la seconde interdite à tous sur le territoire.
Cette affirmation n’est qu’un argument politique dont la fragilité ne résiste pas à la plus petite réflexion.
GPA et PMA sont autorisées ailleurs, ceux et celles qui le voudront vont/iront ailleurs dans le monde, en Belgique pour la PMA, pour y procéder, et reviendront avec des enfants nés ou à naître qui devront être reconnus.
La loi aura été contournée, mais une autre loi fera obligation de reconnaître ces enfants nés. CQFD
Pour être efficace, éviter les débordements à venir, les usines à fabrication de bébés, la GPA aurait dû être interdite dans le monde entier, mais déjà trop tard ; quant à la PMA, les homosexuelles qui le veulent la pratiquent en allant tout simplement en Belgique, mettent au monde en France sans problème administratif de reconnaissance, si ce n’est l’inscription de leur conjointe.
Ce combat PMA et GPA est donc déjà perdu, ce n’est plus qu’une question de mois ou d’années : il fera l’objet de nombreux débats, certains intéressants mais tous stériles, puisque dans quelques décennies ces deux techniques médicales seront possibles en France… pour mémoire :
le 26 novembre 1974 commençait la longue bagarre re la loi sur l’avortement, les débats avaient été d’une brutalité, d’une violence inimaginables. Avant cette date, chaque semaine des trains conduisaient des femmes vers la Grande-Bretagne, la Belgique, la Suisse pour y subir un avortement, interdit en France sauf à se mettre dans les mains d’une faiseuse d’anges (terme tellement inapproprié) : quarante ans après qui s’en souvient, qui s’en soucie… ainsi va la vie, ainsi va le progrès, il faut simplement admettre que tout progrès n’est pas forcément un « progrès pour l’humanité ».
Sur un plan moral mariage pour tous + adoption + GPA + PMA aussi pour les homosexuelles n’est peut-être pas un progrès, selon certains, mais il ne concerne qu’une minorité bien identifiée.
Une fois ces droits adoptés/autorisés, je m’interroge sur ce que sera le combat à venir de la communauté homosexuelle qui depuis >30 ans, bataille fort pour être reconnue, acceptée, avoir les mêmes droits.
———————–
Gay* gay marions-les, l’homosexualité n’est pas une maladie, il n’y a donc aucun risque de contamination, ou de pandémie. Il s’agit peut-être du cycle de l’évolution : de l’homme de Cro-Magnon passant de l’homo erectus à l’être humain tel qu’on le connaît de plus en plus androgyne, puis peut-être hermaphrodite… déjà évoqué en Argentine où il serait possible à une personne de « choisir » son sexe dès le plus jeune âge. *GAY = « Good As You » comme scandé durant la US Gay Pride !
Pour moi, c’est la mère de toutes les batailles : la droite est-elle capable de revenir sur une loi « sociétale » de gauche ?
Ou la droite (plutôt, ses dirigeants) a-t-elle intériorisé que la gauche, c’est « le progrès », que « le progrès », n’importe lequel, c’est bien et qu’il ne faut pas y toucher ? Bref, la droite est-elle une gauche avec trois ans de retard ?
Ou, au contraire, existe-il une vraie droite, avec des principes et des idées qui ne sont pas ceux de la gauche ? Et qu’elle tient à ceux-ci au point d’abroger une loi de gauche scélérate ?
C’est d’autant plus un test que l’enjeu n’est pas économique, donc impossible de se réfugier derrière des arguties technocratiques. On va voir qui en a ou pas, des convictions.
Cette position chèvrechoutiste, qui se veut respectueuse de tous et donc respectable et pondérée, quelle chance a-t-elle de s’imposer alors que les deux camps antagonistes se sont déchirés à belles dents lors du MPT ? Aucune, selon moi. Car la volonté de dialoguer a depuis longtemps disparu au profit d’opinions tranchées, où il ne s’agit pas de comprendre l’autre et de trouver un compromis honorable, mais de gagner par KO.
Plus que de donner satisfaction aux homosexuels qui désirent se marier, adopter, recourir à la PMA ou à la GPA, les milieux autoproclamés progressistes cherchent en réalité à saper les fondements d’un ordre réputé ancien, traditionnel, « réactionnaire ». Ils se considèrent comme les descendants des républicains acharnés à éradiquer ce qui subsiste de la France des rois et du catholicisme. Ces croisés (!) modernes n’admettront jamais, sinon par tactique, de transiger. Et, supposons-le, si un accord « équilibré » survenait quand même, il serait rapidement remis en question par les ultras toujours acharnés à aller « plus loin » et presque toujours victorieux (l’histoire nous l’a appris) grâce à leur propre dynamisme et à la lâche fatigue de leurs adversaires qui finissent par se résigner au pire.
Super article de Philippe, mais… ! Nul besoin d’être intégriste pour demander l’abrogation du mariage pour tous qui est une énième aberration bestiale que seuls les cerveaux sexuellement détraqués des gens de gauche sont capables de vous servir de gré ou de force sous prétexte de modernité, de progressisme et d’avant-gardisme ; c’est au contraire le grand retour aux époques primaires et primates de la sexualité pour tous, le bon vieux temps de la jungle sexuelle où tout le monde sautait sur tout le monde, sur tout, sur n’importe quoi et n’importe qui ; un bric-à-brac polysexuel maintenant légalisé pour donner bonne conscience à nos multiples perversions.
Vous verrez cher Philippe, dans quelques années voire décennies, vos articles porteront sur les lois votées en faveur de la pédophilie et même de la zoophilie. Des lobbys intellos « avant-gardistes », pour le moment clandestins, y travaillent et rien ne pourra s’y opposer, sous peine, comme aujourd’hui, d’être taxés de fachos réacs etc.
Vous pariez ??
Votre billet a le double mérite de la mesure et du respect de vos contemporains vivant une sexualité différente de la vôtre.
Les manifestants de la manif pour tous dont vous semblez soutenir l’expression ont bien le droit de s’exprimer ; ils l’ont eu, ils l’ont encore. Pour autant, ces manifestants entendaient et entendent toujours interdire les pratiques sexuelles qu’elles-mêmes ne goûtent pas.
Je vous cite : « L’instauration du mariage pour tous n’a pas entraîné, dans l’espace républicain, le désordre au quotidien, le changement concret de civilisation que certains, comme moi, craignaient ». Vous voyez, quand vous voulez.
Pourquoi détruire cette soudaine tolérance par cet autre propos sous votre clavier : « Comment résister à la tentation de l’insincérité quand l’expression de son opinion authentique va vous mettre du côté d’une caste intellectuelle, médiatique et évidemment autoproclamée progressiste, souvent célébrée par principe parce que décidément l’avancée erratique et dangereuse vaudrait mieux, sur beaucoup de sujets, que la réflexion et le scrupule si vite qualifiés de conservateurs et de passéistes ? »
Qui vous a dit que cette « caste » n’avancerait que de façon erratique et dangereuse ? Le Figaro, qui trouve encore votre admiration, alors que ce tract politique quotidien n’a pas trouvé une ligne à consacrer aux misères de son actionnaire unique ?
Vous feriez un pas vers l’intelligence en reconnaissant que tous les imbéciles ne sont pas systématiquement du même côté d’une frontière politique de moins en moins signifiante.
Ce peuple ému jusqu’aux larmes défilant dans les rues dans le cadre de la manifestation pour tous était émouvant. Des slogans tels que « un papa et une maman : what else ? » ou « peuple méprisé, démocratie bafouée… » faisaient presque frissonner d’émotion. Près d’un million de manifestants dans les rues à Paris provenant de toute la France : quelle belle unanimité défilante, pour un thème aussi noble ! Des grand-parents, des pères et des mères, des enfants de tous âges, agitant banderoles et petits drapeaux, défendaient l’existence depuis la nuit des temps de la cellule familiale dans toute sa splendeur et son symbole.
Hollande odieux avec cette foule : car l’ignorant ou la punissant par des gaz lacrymogènes : une honte et une meurtrissure indélébile. C’était son marqueur fort de gauche. Il n’était à l’époque pas aussi impopulaire que maintenant.
Signe des temps modernes ou progressisme : qui sait ? Rapt de l’institution du mariage au détriment des hétéros : un constat. Le retour en arrière semble impossible car il représente l’acquis d’une fraction marginale de la société. Les familles considèrent que ce vol de leur cérémonie est indigne et n’aurait jamais dû avoir lieu. Elles ont raison.
Les homosexuels ont gagné cette bataille de subtiliser l’appellation mariage aux couples classiques. Grand bien leur fasse.
Hollande n’est-il pas le champion du « mariage pour tous sauf pour lui même » (G. Longuet) ?
Mais c’est trop tard. Alors enterrons l’affaire !
Maintenant les vannes sont ouvertes : le problème de l’adoption, de la PMA, de la GPA…
La théorie des genres assimilée comme une nouvelle provocation ?
On n’en finira donc jamais ?
Et pendant ce temps-là, on ne s’occupe pas de la France : vieux refrain, mais tellement pertinent.
Après deux ans et demi de pouvoir, où en sommes-nous ? Tout le monde le sait…
Même la caricature de F. Hollande par Laurent Gerra dans son dernier spectacle est édifiante et tellement vraie : un président bedonnant se dandinant et se croyant responsable et compétent à un poste sans même jamais être monté dans la timonerie, à savoir avoir été ministre. Qui s’étonne du résultat actuel ? Prenez n’importe quel quidam dans la rue, il ferait sans doute mieux. De la gestion de bon père de famille : je vous dis. Des guerres inutiles à 2,5 milliards d’euros alors que nous sommes en faillite. Hollande « …un imbécile capable de mentir même quand c’est inutile ! » (Clemenceau). On pourrait ajouter un idéaliste non pragmatique. Il a tout faux. On ne sait trop s’il faut remercier les institutions de la Cinquième République d’être aussi solides pour maintenir pareil pantin aux affaires. Deux ans et demi encore… une plombe !
Alors on tergiverse et on ergote à droite pour savoir si les candidats à la présidence de l’UMP vont abroger ou non la loi Taubira.
Bruno Le Maire droit dans ses bottines, Hervé Mariton droit dans ses bottes, et l’ex-président qui retourne sa veste comme autant de girouettes affolées devant des militants revendicatifs. Bref des convictions pures et dures face à la désinvolture effrayée virevoltante.
Alain Juppé devenu favorable à l’adoption pour les couples de même sexe. Faisant la Une des Inrocks. On aura tout vu : lui l’austère qui ne se marre pas, pire qu’un Lionel Jospin ! C’est peu dire. Quand on le connaît, on renifle la stratégie électorale plus que la conviction intime.
Ce débat n’est-il pas vain et ridicule ? Les candidats de droite sont-ils si proches les uns des autres en matière de réformes structurelles pour qu’ils se croient obligés d’ouvrir cette discussion ? Dont l’issue est connue à l’avance…
Désabusés les Français ? Non ! Pourquoi cela ?
Bonjour Philippe Bilger,
Tout comme l’abolition de la peine de mort et la loi sur les 35 heures, il est difficile d’imaginer que la loi sur le mariage pour tous puisse être abrogée.
Une fois les modalités d’application mises en place, il est très difficile de faire marche arrière sans de nouveau réactiver d’interminables polémiques. Le traitement de la rétroactivité est toujours très problématique, sans oublier la possible réintroduction du mariage pour tous au gré d’une prochaine alternance.
Cela fait trente ans que les Français subissent une gouvernance du type :
♫ Trois pas en avant
Trois pas en arrière
Deux pas sur l’côté
Et deux pas d’l’autre côté. ♫
Il convient d’arrêter avec ce comportement ridicule qui consiste à systématiquement défaire ce qu’a fait le gouvernement précédent car c’est totalement contre-productif.
Il faut donc accepter cette facétie de dame nature qui veut que deux êtres de même sexe puissent éprouver de l’amour l’un pour l’autre. Ils constituent certes une communauté minoritaire, mais leurs droits ne retirent rien aux couples hétérosexuels.
Il est à noter que les familles recomposées sont aujourd’hui banalisées. Elles démontrent qu’il est possible d’avoir des enfants qui ne soient pas issus des seuls parents biologiques sans que cela influence d’une façon négative la cellule familiale.
De même l’adoption par des couples stériles ne pose aucun problème dans l’éducation des enfants qui bénéficient de l’amour parental dont ils ont besoin pour se construire.
Tout cela pour dire qu’exiger qu’une famille soit composée des seuls parents biologiques est une vision terriblement archaïque au XXIe siècle.
En fait le seul vrai problème que pose le mariage homosexuel est l’impossibilité pour les couples d’avoir des enfants par les voies naturelles. L’adoption est, à ce jour, la seule solution acceptable qui s’offre à eux.
Le gouvernement a bien compris que pour l’instant il convient d’en rester là. Il n’est pas favorable à la PMA pour les couples femmes et surtout à la GPA pour les couples hommes, ces dispositions risquant de conduire à un commerce d’êtres humains dont les enfants seraient les premières victimes.
Il aurait été judicieux que François Hollande ne fasse pas du mariage pour tous sa priorité. Dans le contexte actuel, l’urgence est ailleurs : croissance nulle, montée du chômage, précarité des plus défavorisés. Ce ne sont pas les sujets préoccupants qui manquent et qui nécessitent toute son attention.
Il ne lui reste plus que deux ans pour corriger le tir, mais je crains qu’il ne soit déjà trop tard…
« Ne pourrait-on pas envisager de conserver le terme « mariage » en distinguant dans la loi modifiée les deux types de mariage, hétérosexuel et entre personnes du même sexe, pour clairement justifier leurs inévitables différences par la suite ? »
Je crois que ce serait pire que le mal déjà fait ! Imaginez les cris d’orfraie sur la discrimination : « Comment, un sous-mariage pour les homosexuels, celui qui nous empêcherait d’élever des enfants dans notre foyer ! » 🙁
N’y pensez même pas !!
« Pour la procréation médicalement assistée et la gestation pour autrui (GPA), la seconde est interdite en France et les opposants à l’ouverture de la première craignent qu’elle ne débouche sur une future autorisation de la GPA dans notre pays »
La PMA est autorisée en France, certes, mais encadrée par la loi : « La PMA, actuellement réservée aux couples hétérosexuels, n’est pas accessible à l’ensemble de ces derniers mais uniquement aux couples dont l’un des membres est victime d’une infertilité médicalement constatée. Elle est également ouverte aux couples dont l’homme ou la femme présente une maladie grave susceptible d’être transmise à l’enfant ».
Ajoutons que les PMA sont intégralement prises en charge par la Sécurité sociale mais le remboursement est limité à quatre fécondations in vitro et six inséminations intra-utérines.
Il faudrait donc modifier la loi, là aussi, si les homosexuelles veulent avoir recours à ce procédé médical sans avoir été reconnues « victimes d’une infertilité médicalement constatée ou porteuses d’une maladie grave susceptible d’être transmise à l’enfant ».
Quant à la GPA (gestation pour autrui), interdite en France, pas de problème puisque d’autres pays l’autorisent. Il suffira alors aux couples qui souhaitent avoir un enfant de le faire porter par une femme contre monnaie sonnante et trébuchante, de quelque pays qui l’autorise, puisque lorsque cet enfant rentrera en France dans les bras de ses parents ces derniers réclameront pour lui la nationalité française, ce qui leur sera accordé « pour le bien de l’enfant » naturellement.
Il y aura alors, comme déjà aujourd’hui, deux sortes de parents GPA, les riches, ceux qui peuvent « se payer » une mère porteuse, et les autres. Comme dab, tout est une question d’argent…
Les homosexuel(le)s en mal d’enfants diront-ils plus tard à ceux-ci « je ne peux pas t’inscrire à Henri IV (ou à Louis-le-Grand) car je n’ai pas fini de rembourser mon prêt pour ton acquisition ? 😀
Je plaisante bien sûr, mais…
Il est clair qu’on ne pourra pas revenir sur ce droit qui institutionnalise le droit au bonheur pour des gays dont il faut constater qu’ils ne nous ont rien pris par l’avancée que la loi leur a offerte.
Droit au bonheur ? Quel droit au bonheur ?
Le droit au bonheur existe dans la Constitution étasunienne pas dans son pâle équivalent français.
Et puis, le mariage ne se résume-t-il qu’à une question de bonheur ?
Quid de la famille ? Quid du renouvellement des générations ? Quid de l’éducation des enfants dans un environnement stable, sécurisé et serein ?
D’autre part, si, les « gays » nous ont bien pris quelque chose, à savoir le fait de nous imposer de force et malgré nous en public des comportements qui sont susceptibles de choquer d’innombrables personnes, y compris les parents qui de façon générale veillent à ce que certains mauvais exemples ne viennent pas heurter la sensibilité de leurs enfants.
Certains « droits » – ou plutôt faux droits – reconnus à certaines minorités le sont souvent au détriment du plus grand nombre.
Il faut comprendre que derrière le prétexte utilitariste – un « pacs » aurait très bien pu suffire – c’est en réalité la notion sacrée de mariage, à l’origine un sacrement, qui a été tournée en dérision à des fins subversives, visant à décomposer encore un peu plus la société dans laquelle nous vivons.
Et ne nous y trompons pas : derrière ce doigt mis dans l’engrenage c’est toute une suite de lois contre-nature qui se profile : adoptions douteuses, GPA, PMA, euthanasie soi-disant pour mourir dans la dignité qui par une suite de dérives deviendra obligatoire…
Comment ? C’est pas déjà fait homoconvolus ?
L’avortement concernait des femmes qui sortaient de la léthargie imposée à elles pendant des siècles, maison, enfants, mari.
L’avortement est un acte médical qui laisse des traces.
Ne mélangeons pas tout. En magnifiant l’amour de dieu, par exemple, combien de crimes ont été commis ?
Monsieur Guaino mesure certainement le gouffre qui existe entre la liberté d’expression et le média télévisuel et combien d’idées sont tues ou encore de débats impossibles parce qu’à un certain point la responsabilité intellectuelle ne peut s’exprimer que par le silence.
JP Ledun 01.53
Vous toujours rigoureux, là il me semble que vous comparez ce qui n’est pas comparable : Sarkozy a cédé à la foule. Ce « mariage pour tous » est un sujet « sociétal mineur pour lui », un sujet qui ne l’intéresse pas et sur lequel il a dû se prononcer sous la pression d’une foule hystérisée, phénomène de foule, d’entraînement.
Dans le cas russo-georgien il était élu, il était président de la République et il me semble me rappeler que la France présidait l’Europe. Il avait le vent en poupe, tout semblait encore lui réussir, sous son action tout se transformait en or.
Depuis son aura s’est ternie !
Dans le cas présent, il cherche à être réélu et il « sent » que les circonstances ne lui sont pas favorables à 100% pour 2017, qu’à l’UMP tout est dégradé, que tout le monde s’entretue, qu’il n’est plus le messie, qu’il sera élu à la présidence de l’UMP et que les ennuis vont continuer !
« Il est clair qu’on ne pourra pas revenir sur ce droit qui institutionnalise le droit au bonheur pour des gays »
Que l’on soit pour ou contre le mariage gay, cette phrase est une surprise pour moi.
Comment peut-on mélanger le bonheur avec tout ce qu’il implique d’intime et de non communicable à autrui avec une procédure administrative contraignante, et dont les avantages sociétaux sont faibles. Ils ne portent que sur les problèmes d’argent en cas de conflits.
Pour le reste la solidarité entre personnes qui s’aiment n’a rien à faire de la légalité.
Au temps d’internet et de la communication pour la communication, nous avons oublié, hétéros et homos, l’adage : « pour vivre heureux vivons cachés ».
Je précise que je suis contre le mariage gay, et qu’il m’arrive de me poser des questions sur le mariage traditionnel, sauf que celui-ci préserve le sort des enfants quand il se rompt.
Et comme je suis contre toute adoption par des homos, la cause du mariage gay, pour moi, est entendue. C’est non !!
Je suis entièrement d’accord avec l’intégralité de ce billet.
A ceci près, Laurent Wauquiez a toujours montré son opposition au mariage pour tous, même avant de se rallier à la candidature de N.Sarkozy, à la direction de l’UMP, idem pour Henri Guaino… et comme l’a gentiment rappelé Jean-Luc Mélenchon lundi soir au sujet de ce dernier, ce sont des gens de conviction et qui n’ont pas peur de le montrer. Pour autant ils restent loyaux envers leurs amis, même si en leur for intérieur ils peuvent être (à mon avis) critiques.
J’aime les gens de cet acabit et c’est bien dommage de ne pas avoir des hommes politiques comme eux, plus nombreux. Ils sont reposants.
En ce qui concerne le « mariage pour tous », je reste convaincue qu’on ne pourra pas revenir sur le mariage lui-même. Même si j’étais contre et si j’ai aussi manifesté pour cela. Je pense au final que deux adultes sont responsables de leur vie. Du moment que cela n’empiète pas sur la vie des autres ni qu’à tout moment on glorifie cette situation comme plus normale que le mariage hétéro, cela finit par m’indifférer ; c’est leur choix.
Souvent, ce qui agace ou exaspère c’est que les médias en font trop en nous montrant film après film, émission après émission, que cette situation est aussi courante que l’inverse. J’apprécie les homos déclarés qui ne font pas état en permanence de leur attirance sexuelle, cela aussi me repose. Leurs qualités personnelles, leur culture ne sont ni plus ni moins dues à leur orientation sexuelle.
Par contre, je reste farouchement opposée à la généralisation de la PMA et particulièrement à celle de la GPA. Je me réfère pour cela aux arguments extrêmement développés et construits, sérieux, de Mme Agacinski-Jospin, des arguments que je fais miens.
Pour cela je me sens prête à retourner dans la rue.
Si je ne suis pas une farouche adversaire de Nicolas Sarkozy pour bien des raisons, sa prise de position ponctuelle ne m’a pas satisfaite tant elle était électoraliste et presque fantaisiste. C’est le côté fanfaron du personnage que je déteste car cela obère ses réelles qualités et ses détracteurs en font des gorges chaudes.
Qu’une loi puisse être remise en cause selon des circonstances qui évolueraient, personne ne le conteste, bien que dans le cas présent le mariage validé d’un certain nombre de couple deviendrait une anomalie particulièrement difficile à résoudre.
En ce qui concerne la GPA, dire, comme je l’entends souvent, que la plupart des pays étrangers reconnaissent déjà cette pratique n’est pas un bon argument pour moi, car c’est au contraire bien souvent la France qui est une vitrine d’idées dans le monde. Pourquoi, justement, ne pas montrer aux autres que cette marchandisation des corps des femmes (pauvres, forcément) est une forme d’esclavage ?
Un débat apaisé, malheureusement, cela ne se peut, le sujet est grave surtout pour les enfants à venir. Il a été mal ficelé dès le départ par une gauche méprisante envers qui ne pense pas comme elle et trop à l’écoute des minorités et du monde culturel. Et Sarkozy ou pas, le débat est vif et bien légitime.
« …ces manifestants de la Manif pour tous qui ont été les premiers à subir l’exceptionnelle rigueur du pouvoir socialiste et de ses forces de sécurité »
Et quand ces mêmes forces tuent un gamin à coup de grenade, elles font du bon boulot.
Je n’ai pas pu résister.
Titre du Figaro TV Magazine : Arthur – l’animateur – « la télé nous coupe de la réalité ».
Bon, je ne sais pas si ça le coupe de la justice où s’il s’en désintéresse, mais par contre si cela lui pèse autant, il peut s’en aller, il ne tient qu’à lui de le faire.
« A l’invitation du collectif féministe Georgette Sand, des internautes ont imaginé des injures nouvelles pour « insulter sans discriminer » et en finir avec des préjugés sexistes, homophobes et racistes, a-t-on appris mercredi auprès du collectif.
Le palmarès, révélé aujourd’hui par Libération, a retenu une cinquantaine d’expressions. Le premier prix est allé à « loleur compulsif ». »
Notre cher PB peut donc se vanter d’accueillir le premier prix sur son blog…
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« Vous feriez un pas vers l’intelligence en reconnaissant que tous les imbéciles ne sont pas systématiquement du même côté d’une frontière politique de moins en moins signifiante. »
Comme vous avez de la chance, Philippe, d’avoir un professeur de maïeutique tel que l’ineffable Christian C, qui n’a de cesse de se dévouer à vous lire et à tenter de vous remettre dans le droit chemin… le sien évidemment. Je vous imagine, au fond de la classe, attendant le verdict en tremblant : ma copie va-t-elle recevoir l’imprimatur du censeur suprême ? Tous, nous vivons dans l’angoisse : va-t-il nous adouber ? Sa foudre nous laissera-t-elle épuisés, sur le flanc ? Mais se pose la question : quel est donc l’intérêt de Christian C à lire, et bien plus, commenter, la prose de l’imbécile ? Grammatici certant…
Mais, bon sang, qu’on leur accorde tous les droits qu’ils réclament, on verra à l’autopsie…
Noyez-moi tous ces crétins dans l’indifférence, vous verrez qu’ils n’y survivront pas. L’indifférence c’est leur mort.
Mathieu Guidère hier soir a claqué le beignet d’Autoroute Elkrief sur BFMTV, « plus vous parlez de terrorisme plus vous l’alimentez en France », la pauvrette était toute désemparée…
Plus vous disserterez sur ce 1% de la population française, plus vous les ferez grimper sur les chars de la Gay Pride.
On disait autrefois « le ridicule tue », aujourd’hui grâce à la médiatisation et aux communicants on peut dire que le silence tue, vous n’existez que si vous passez à la télévision (voir Warhol).
Voyez Greenpeace, il leur faut arraisonner un pétrolier de 400.000 tonnes pour qu’on se rappelle qu’ils existent.
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Il s’en passe des choses à Champigny-sur-Marne, le deuxième bourreau est de cette banlieue, à entendre notre franc-mac du blog c’était une banlieue formidable, une vie pastorale communautaire sublissime, le bonheur sur terre, il nous avait raconté avoir traversé tout Champigny avec un sac à dos bourré de billets de banque et que même personne ne l’avait agressé, c’est décidé je vais m’installer à Champigny-sur-Marne…
J’exècre cette institution qu’est le mariage.
Aussi n’ai-je jamais compris pourquoi les communautés gay tenaient tant à reproduire et investir ce modèle d’union dominant alors qu’il y avait matière à inventer un concept innovant, éventuellement pourvoyeur de droits identiques, de devoirs voisins mais débarrassé une fois pour toutes de cette gangue moralisante accablant chaque célébration, civile ou religieuse.
Lors du débat suscité par l’adoption de la loi, le ton véhément, parfois belliqueux souvent employé par les tenants d’un ordre intangible des choses de la vie m’a rappelé de bien mauvais souvenirs d’une enfance pourtant heureuse au sein d’une famille très catholique lorsque survenait un évènement aussi anodin que l’édification d’une église en béton armé dans le quartier.
Et je ne pense pas que l’aïeul, l’oncle ou autres aient eu quelque volonté d’adhérer au Manifeste du Surréalisme lorsqu’ils proclamaient, haut et fort « Ceci n’est pas une église » en général suivi de « de Dieu » ou « du Christ ».
Ce qui ne les a pas empêchés par la suite de s’y rendre toutes les semaines à l’occasion de la messe dominicale.
Autant en sourire.
Rien à voir avec la peine de mort ni avec les 35 heures de travail hebdomadaire !?
« Elles démontrent qu’il est possible d’avoir des enfants qui ne soient pas issus des seuls parents biologiques, sans que… »
Achille, une relecture vous fera du bien.
Mais vous avez peut-être raison en constatant le nombre de personnes qui souhaitent déshériter leur enfant biologique et, pire, osent demander conseil pour le faire.
Or, la loi française – pour l’instant – protège les enfants en qualité de réservataires*, ce qui est un minimum, étant entendu que ces fruits de l’amour n’ont pas toujours été aimés…
Mon admiration ira à ces couples qui sauront faire grandir la chair d’une autre chair et la prendre telle qu’elle est quoi qu’il arrive !
*mais les a privés d’un cinquantième (disponible pour un tiers avec indication écrite bien sûr) car sur le cinquantième à la discrétion du possesseur, l’Etat empoche plus de soixante pour cent. Elle est pas belle la vie ??
Pour le prix d’une petite voiture hybride à 8000 euros on peut s’offrir un bébé en Inde. Pourquoi se priver ? Le législateur l’a voulu, le reste est bavardage. J’ai écouté Frédéric Mitterrand cette semaine sur C dans l’air raconter avec sa voix douce son émotion après l’adoption de deux garçons marocains. Le terrorisme intellectuel du puissant lobby gay annihile toute tentative de discussions rationnelles.
« Le reste, j’en suis persuadé, pourra, dans un débat éclairé et de bonne foi, être appréhendé sans offense pour quiconque et sans faire de l’enfant un don obligatoire »
Je ne comprends pas le principe du don « obligatoire ».
Ou c’est « un don de dieu », comme disent les parents qui ont attendu pendant dix ans de traitements médicaux successifs et pénibles, voire pour donner naissance à un enfant venu au monde naturellement au bout de tout ce temps (chacun son dieu…), ou c’est le « don » dollars…
Personne sur ce blog ne peut ignorer que certaines femmes ne veulent pas « porter » (être enceinte quoi) un enfant pour préserver leur silhouette « merveilleeueueuse » et surtout, surtout, ne pas avoir de vergetures ! 😀
La GPA finira donc sous ces doubles convenances homosexuelles et vergetures 😉 par être adoptée (si j’ose dire…).
Dans ces conditions les couples pauvres auront-ils accès à un crédit pour cet « achat de ventre procréateur » afin de pallier la discrimination par l’argent ?
Si oui sera-t-il attribué en qualité de crédit à la consommation ou en qualité d’un crédit dédié pour aménagement et confort de la maison ?
Si les échéances du crédit ne sont pas honorées, la banque pourra-t-elle demander à la justice de faire saisir l’objet (pardon, l’enfant) acheté ?
Bien sûr que je me rends compte de mon cynisme mais le commerce mondialisé étant ce qu’il est le cynisme est inclus.
Exemple ? La Russie signe avec la France un contrat d’achat de bateaux (d’accord… de guerre…) et comme l’exige le contrat, verse un acompte subséquent.
En bonne logique commerciale la Russie réclame le respect du contrat signé.
Oups ! Obama déboule et dit à la France (Hollande) : « Non ! Vous ne pouvez respecter ce contrat, JE vous l’ordonne (j’ai d’autres projets ;-)) ».
Du coup la France, représentée par Hollande toujours, sort du chapeau une clause qu’on peut appeler « clause suspensive non inscrite » 😀
Je crains que Poutine, lui, ne soulève que cette clause est abusive. 🙁
Qui devra payer les pénalités pour non respect du contrat ? Hollande (moi) ou Obama ?
Tout ça pour dire : méfiez-vous des clauses suspensives non inscrites ! 😉
M. Bilger je ne vous suis pas dans cette pensée unique que tous profèrent.
Le mariage pour tous serait défendable, si la société faisait la différence qu’il y a lieu de faire entre mariage civil et mariage religieux.
Passé devant un représentant du peuple avec une solennité de carnaval, il peut être rompu avec une solennité du même acabit devant un juge quitte à payer les dommages causés.
L’animal venant d’être doté d’une personnalité juridique, on ne voit pas en vertu de quel principe « sociétal », un homme ne pourrait pas se marier avec une chèvre.
Passé devant Dieu le Père – symbole de l’amour filial, pour les chrétiens incarné en son fils -, le mariage engage sa conscience sans possibilité de retour, car on l’engage à l’égard des enfants à venir.
Il est et doit être aussi indissoluble que l’honneur. Il ne sert qu’une fois.
Si on le rompt, on rompt aussi l’image du père dans l’esprit de ses enfants, ce qui est une faute irréparable et donc impardonnable contre l’Esprit faute de pouvoir connaître l’étendue de ses conséquences.
Alors, un mariage entre gay ou entre gay et chèvre, signé devant M. Bilger revêtu du bonnet phrygien, soit.
Mais alors, on en finit avec la séparation de l’Eglise et de l’Etat en laissant libre de se marier devant Dieu sans passer devant le même bonnet.
Laurent Wauquiez, un brillant quadra à la remorque de Sarko, au milieu des béni-oui-oui style Morano. C’est un potentiel qui se perd. Dommage.
Revenir sur la loi Taubira est un combat d’arrière-garde et n’est pas, à mon sens, une priorité nationale car d’autres sujets sont infiniment plus urgents tels que la non croissance créatrice de précarité et de misère sociale.
Par contre il n’est pas concevable que l’on puisse autoriser adoption, GPA et PMA qui seraient des pratiques contraires à l’ordre des choses.
@ SR | 19 novembre 2014 à 14:59
« J’ai écouté Frédéric Mitterrand cette semaine sur C dans l’air raconter avec sa voix douce son émotion après l’adoption de deux garçons marocains »
Pourquoi a t-il adopté des enfants marocains, il n’y a pas assez de petits français adoptables par Mitterrand ?
C’est vrai qu’en France l’adoption est gratuite, suis-je bête, il ne va quand même pas dire chez Costes « j’ai adopté deux petits Français, ils sont super sympas et ça ne m’a rien coûté », alors qu’il peut dire « j’ai sauvé deux jeunes enfants marocains de la misère. D’accord ça m’a coûté une blinde mais ils sont tellement beaux » 😉
La marchandisation des être humains (grands et petits) est en plein essor, « bonjour tristesse » !
Les paradoxes de ce gouvernement sont à souligner avec force et ils peuvent se moquer de leurs opposants, ils sont encore plus pitoyables.
La ministre des Affaires sociales décrète que pour faire des économies à la Sécurité sociale, il faut plafonner les remboursements des mutuelles. Encore une punition financière pour une majorité de français qui ont souscrit une mutuelle santé, souvent onéreuse. Ils verront donc en 2015 l’optique et les dépassements d’honoraires plafonnés.
Les médecins (peu nombreux) qui ont l’habitude de ces dépassements importants mais qui pratiquent souvent une chirurgie de pointe, ne baisseront pas leurs tarifs et au final ce seront les patients qui en feront les frais.
Donc, d’un côté nos gentils et égalitaires socialistes essaient de faire des économies pour aller de l’avant dans les coûteuses et forcément nombreuses FIV et PMA réclamées par les femmes lesbiennes.
Le gros problème de la Sécurité sociale c’est de voir que ceux qui paient et cotisent en majorité seront obligés de réduire leurs soins parce que leurs remboursements se réduisent comme peau de chagrin au profit de malades étrangers tel M. Bouteflika ou de minorités qui réclament des soins très coûteux pour satisfaire leur idéaux.
Encore un débat à organiser. Ou alors que chacun puisse prendre une assurance personnelle et soit exonéré de la Sécu.
@ calamity jane | 19 novembre 2014 à 14:45
« Elles démontrent qu’il est possible d’avoir des enfants qui ne soient pas issus des seuls parents biologiques, sans que… »
Achille, une relecture vous fera du bien.
J’ai effectivement mal formulé ma phrase.
Ce que je voulais dire c’est qu’il est possible d’assurer l’éducation d’enfants sans en être un parent biologique, ce qui est le cas dans une famille recomposée ou en cas d’adoption.
Ceci n’élude pas, bien sûr, les droits des parents biologiques sauf dans le cas où ceux-ci ont renoncé à ces derniers.
J’espère avoir été plus clair.
Mais finissons-en, en effet, avec la séparation de l’Eglise et de l’Etat !
Parce que la loi 1905 précise les Eglises :
a) Eglise catholique romaine,
b) Eglise évangélique réformée ;
les autres cultes présents sur le territoire sont inclus dans « communauté »:
a) communauté musulmane,
b) communauté juive.
Ces communautés (sous-entendu fréquent) minoritaires auraient tendance à défendre des droits sous la tutelle de lobbys et ne rentreraient pas dans le cadre de la Loi 1905 !
Il y a de quoi être effaré par les incomplétudes de certaines dispositions législatives qui entraînent des comportements extrémistes sans le laisser paraître.
Mais bon ! on ne va pas en faire un plat du jour en tant qu’héritiers des Lumières comprenant la moindre virgule dans un texte à condition qu’elle flatte notre gosier pour nous permettre de chanter les pattes dans la cambronne
pour réveiller la planète des Droits de l’Homme…
@ Gérard B. | 19 novembre 2014 à 14:36
« J’exècre cette institution qu’est le mariage. Aussi n’ai-je jamais compris pourquoi les communautés gay tenaient tant à reproduire et investir ce modèle d’union dominant »
Moi-même je n’ai compris ce qu’était le mariage que le jour où j’ai signé. Non j’rigole, j’avais vingt ans, mon mari était sympa et on a bien rigolé, et du coup, dans la foulée, nous avons fait deux supers enfants dont j’étais la mère porteuse 🙁 (ben oui, maintenant va falloir faire le distinguo ;-))
Mais il faut dire que c’était un temps que les moins de… ne peuvent pas comprendre. 😀
Aujourd’hui les hétéros ne veulent plus se marier, ils veulent faire plus dans le genre « nous sommes un couple libre ! » du coup il n’y a plus que les homos pour REVENDIQUER le mariage. Grand bien leur fasse et les avocats les remercient (double clientèle ;))
Finalement je ne regrette pas d’avoir vécu jusqu’à mon âge car, contrairement à Zemmour je trouve notre société hilarante.
J’attends juste le jour où un homo nous fera son coming out en nous disant, face caméra, qu’en réalité il a été un hétéro pas assumé par peur du regard des autres durant vingt ans, et qu’il ne peut plus assumer les enfants qu’il a eus (achetés au Vietnam) avec Henry et qu’en conséquence il demande le divorce et laisse la garde des enfants à Henry, lui ayant d’autres projet avec Marylène.
Ne me réveillez pas mon rêve est si… futuriste ? 😀
M. Bilger
« …ce serait oublier que l’instauration du mariage pour tous n’a pas entraîné, dans l’espace républicain, le désordre au quotidien, le changement concret de civilisation que certains, comme moi, craignaient. »
Non, juste un peu plus de désespérance dans l’attachement à une nation accomplissant le destin que lui a tracé la révolution de 1789 à devenir une poubelle de l’humanité.
Un oubli dans l’énumération des lycées que la pauvre maman ne pourra offrir à son enfant tel que Jean (fils) de Sailly ! Pourquoi ?
J’ai bien ri au commentaire de breizmabro de 17h34 et je partage son humour.
Quand je me suis mariée (il y a un certain temps), mes amis homos de l’époque se moquaient de mon pauvre conformisme bourgeois… Comme quoi, tout change…
Après son passage à Bordeaux, Juppé s’est découvert écologiste et en faveur du mariage homo.
On va finir par avoir un ticket Juppé-Mamère !
Bonjour,
Quelque chose me dérange dans l’approche qu’ont les politiques du mariage pour tous.
Car qui dit mariage pour tous, dit veuvage pour tous.
Qui paiera les pensions de réversion ?
Quid du déficit de l’assurance vieillesse engendré par cela ?
Faudra-t-il dépouiller les familles nombreuses des allocations pour payer les pensions de réversion des homosexuel(le)s ?
Il faudra bien trouver l’argent.
C’est bien joli de vouloir faire plaisir à tout le monde.
Ah si, la voilà la solution, la procréation artificielle pour assurer une filiation et le paiement à venir des pensions découlant des choix politiques.
Sarkozy n’a pas fait le Contrat civil car il estimait qu’il fallait gérer la crise.
Il propose d’abroger la Loi Taubira. Il reconnaît donc implicitement que le pays n’est pas tant en crise que cela.
C’est sûr qu’après avoir fait place propre et nettoyé les peaux de banane laissées par Sarkozy, Hollande laissera une situation assainie, malgré ses maladresses.
Sarkozy le reconnaît puisqu’il sait d’avance qu’il aura la capacité à abroger la loi, sans d’autres priorités.
Sarkozy a bien miné le terrain pour s’assurer un double quinquennat.
La vraie élection ce sera les primaires de la droite, s’il y en a.
Déçus de Hollande et adversaires de Sarkozy, vous savez ce qu’il vous reste à faire en 2016.
@SR | 19 novembre 2014 à 14:59
Pour le prix d’une petite voiture hybride à 8000 euros on peut s’offrir un bébé en Inde. Pourquoi se priver ? Le législateur l’a voulu, le reste est bavardage.
Puisque vous évoquez l’Inde, je pense pour ma part à ces jeunes femmes stérilisées d’autorité, à la chaîne (quatre-vingts dans la journée pour un même chirurgien) et qui en meurent pendant que des hommes occidentaux font porter des bébés qu’ils peuvent engendrer mais pas concevoir, par des femmes qu’ils n’aiment pas, que dès lors on insémine comme il en va des bestiaux d’élevage, et qui marchandise le corps humain réduit à l’état d’un plant de tomates en hydroponie.
Qu’est-ce qu’on leur dira plus tard ? Ton père t’a voulu(e) avec ton beau-père qui voulait que quelqu’un l’appelle maman et ta mère t’a alors monnayé(e), tout ça dans le même temps que leur gouvernement faisait castrer des citoyennes indiennes qui n’en demandaient pas tant.
Les gens veulent toujours le beurre et l’argent du beurre. Se passer des femmes mais leur confier le soin de leur mettre au monde une progéniture en attendant le robot à bébés qui fera de la cuisse de Jupiter une sorte de réalité. Le monde est fou !!
Je voudrais bien qu’on me dise si c’est ça l’égalité que de priver des Indiennes en les mutilant et les Chinoises en les incarcérant de mettre au monde naturellement des enfants considérés comme en surnombre par les pouvoirs publics pour que des gens que la nature n’a pas conçus pour enfanter puissent cocooner librement.
Sarkozy a abandonné les homosexuels à l’hostilité d’une minorité.
Qu’il revienne au pouvoir et s’exécute, sacrifiant une minorité à son public ou ne fasse rien, trahissant le même public, les deux cas sont graves !
Dans un cas on se coalise avec son camp par le sacrifice des droits d’une minorité innocente.
Dans l’autre, on trahit les siens, volant leur confiance et discréditant la politique.
A propos de discrédit de la politique et des médias, que penser de ceci ?
http://www.mediapart.fr/journal/france/171114/sarkozy-kadhafi-la-verite-qu-ils-veulent-etouffer?page_article=2
Nordine,
Ce sont des CRS qui étaient en cause lors de la répression brutale de la manif pour tous. Même que certains parmi eux (notamment des commissaires et officiers) se sont insurgés contre ce genre de pratique contre une foule pacifique et bon enfant.
Mais c’est un gendarme mobile qui a lancé la grenade offensive dont a été victime Rémi Fraisse. Les policiers (CRS ou autres) n’en sont pas équipés.
Ne mélangez donc pas tout.
« Puisque vous évoquez l’Inde, je pense pour ma part à ces jeunes femmes stérilisées d’autorité »
Rédigé par : Catherine JACOB@SR | 19 novembre 2014 à 19:15
D’où sortez-vous cela ?
L’Inde, ce n’est pas l’Allemagne nazie…
Non, ces femmes étaient volontaires, avec une incitation financière (20 euros). Le matériel de laparoscopie était a priori récent et conçu pour être peu invasif en minimisant le risque d’infection.
Attendez un peu d’en savoir plus avant de lâcher la bride à tous les clichés. Il a pu y avoir un problème médicamenteux.
Dix morts à l’échelle de l’Inde, ce n’est pas plus honteux qu’un mort à l’échelle de la France lors d’une opération d’appendicite. Appendicite qui n’est pas forcément nécessaire mais que certains médecins ont vite fait de prescrire – pour faire marcher les hôpitaux ?
Je vous rappelle qu’en France, pays tant supérieur, des médecins spécialisés en radiologie se sont avérés incapables de doser correctement les rayons sur des centaines de patients.
Ceux-là auraient peut-être été moins abîmés dans d’autres pays…
Le fait que l’argent procure un pouvoir démesuré dans des pays où règnent de fortes inégalités n’est pas nouveau.
Mais je ne vois pas tellement la raison de mélanger le sujet avec l’adoption homo : c’est tout autant sordide quel que soit le couple de destination !
Bref, votre post est court, commence par un présupposé erroné et finit sur une logique bancale.
Ce n’est pas votre habitude.
« Je voudrais bien qu’on me dise si c’est ça l’égalité que de priver des Indiennes en les mutilant et les Chinoises en les incarcérant de mettre au monde »
(Catherine Jacob)
Curieuse forme d’Alzheimer chez Catherine Jacob de toujours citer la Chine et toujours oublier de citer les horreurs commises par le peuple japonais, du massacre de Nankin au bon docteur Shirô Ishii et ses vivisections, digne frère jumeau du bon docteur Mengele.
Afin que nul ne meure idiot voyez les prouesses de ce docteur Shirô Ishii.
A propos de mariage, il faudrait sérieusement penser à unir l’édition française avec les prix littéraires : dès qu’un livre évoque Auschwitz, ou la guerre d’Espagne, ou notre regretté Maréchal, c’est bingo, un prix est automatiquement attribué dans un restaurant huppé…
Jules César fait la gueule….
Et si on mariait les journalistes du Figaro avec les journalistes de Libération ? On n’y verrait que pouic vous me direz…
Mais imaginez, un mariage de toute la rédaction du Point avec L’Express ? Marianne avec RMC ? BFMTV avec le quotidien Haaretz ?
Après tout, cette fantasia homosexuelle sur le mariage pour tous nous ouvre des perspectives biologiques insoupçonnées, un immense chantier d’expérimentations s’ouvre devant nous, pourquoi ne pas marier Franz-Olivier Giesbert avec Christophe Barbier ? Imaginez la tronche de leur gamin, dès lors inutile d’acheter deux hebdomadaires. Economies d’énergie, transition energétique, économie de papier et donc préservation de la forêt amazonienne.
Faire une loi n’est pas un jeu.
La loi ne sera jamais parfaite. Il faut la prendre comme elle est.
La loi instituant le soi-disant mariage pour tous est une loi insensée.
Il faut cependant la prendre comme elle est.
Faire une loi l’abrogeant ajouterait l’insensé à l’insensé.
Mais une loi n’a pas de pouvoir magique. Le mariage de deux hommes entre eux ou de deux femmes entre elles est et restera un simulacre. On peut toujours faire « comme si », mais ce sera toujours « comme si »…
Cette loi qui prétend confondre le simulacre avec l’acte qu’il simule, institutionnalisant un mensonge, n’a pas fini de faire des malheureux. Mais que faire ? Le mal est fait. Attendons qu’elle tombe en désuétude…
Qui dans ce pays est vraiment pour le mariage des hommes entre eux et des femmes entre elles ? Je pense que cette question peut légitimement être posée. En effet, depuis plusieurs années, je me pose cette question puisque je rencontre le plus souvent des gens qui sont opposés à ce type d’union ou bien qui s’en moquent éperdument. Et même en discutant avec des homos, j’ai rencontré des gens opposés au mariage au motif qu’il s’agit de l’ultime avatar de l’ordre bourgeois.
Un mariage est comme une maison qui a besoin de fondations solides creusées dans un sol qui s’y prête. Si le sable est trop meuble, la maison glisse ou s’enlise. Si le rocher est trop dur, la maison très difficile à construire se lézarde au premier séisme. Un mariage ne peut pas se construire sur des mensonges, sur des suppositions, des théories fumeuses. Un mensonge en appelle d’autres, on ne fait pas des enfants en cherchant dans l’orifice inadéquat ou bien en se tamponnant le petit berlingot mignon. C’est comme ça, pas autrement, mille mensonges ne changeront pas la donne de Dame Nature.
Aujourd’hui, j’apprends qu’une étude a mis en évidence un gène commun à 500 jumeaux qui vivent avec une personne du même sexe. Cela contredit la « théorie du gender » selon laquelle le penchant sexuel serait acquis par l’éducation. L’homosexualité serait donc l’apanage de « patients » confrontés à une particularité génétique.
Un an et demi après le vote de la loi, le débat est singulièrement dépassionné et 68% des Français se disent favorables au mariage pour tous.
Les convictions des détracteurs de cette loi sont éminemment respectables, de même que celles des opposés à l’avortement, c’est la liberté de chacun de défendre ce que l’on a de plus sacré en soi, ses valeurs.
Des valeurs différentes pour chacun, et ce que je considérais comme le plus haïssable à l’époque du débat sur cette loi, c’était la volonté péremptoire d’une minorité teintée de religiosité de vouloir régenter la vie d’autrui, celle des homosexuels en l’occurrence, en prétendant leur interdire la régularisation légale de situations maritales de fait.
Cette loi est certes un immense bouleversement sociétal, culturel et spirituel. L’être humain est devenu le centre, peu importe qu’il soit homme ou femme, et il bénéficie désormais d’une liberté extraordinaire dans ses choix de vie. Le troisième millénaire a vraiment commencé, les générations futures tireront certainement plus de profit que nous de cette loi, qui sommes encore imprégnés par la culture des siècles passés.
Malgré mon culte de la liberté, je suis toutefois opposée à ce que des femmes se séparent du nouveau-né qu’elles ont porté pour le donner ou le vendre à des couples hétéros ou homos, la tristement célèbre GPA, bien que j’aie pu observer cette pratique de près en Polynésie, la coutume existant encore de donner ses bébés aux parents ou amis qui le demandent. Les enfants « Faamu ». Mais tout se déroule sur une île, en circuit fermé, rien à voir avec des pratiques mercantiles occidentales.
Cette loi sur le mariage pour tous offre des perspectives vertigineuses. Tout un chacun, homme ou femme, selon son inclination, pourrait légalement demander en mariage aussi bien Valérie Trierweiler que François Hollande, Isabelle Adjani ou un bel acteur célibataire, selon des variations infinies allant du cauchemar au rêve, la réalité étant de se prendre un râteau. Mais bon, la loi existe. Et c’est tant mieux.
Cher Philippe,
Le divorce avec Hollande, ce serait maintenant ?
Le chef de l’Etat pourrait être destitué, c’est validé par le Conseil constitutionnel.
Faut-il attendre que le pays subisse le tourbillon des retombées de « Merci pour ce moment », en Angleterre, au Portugal, en Espagne et dans tous les pays, puisque c’est ce qui est prévu ?
Qu’est-ce qu’un manquement grave ?
Quand plus une seule personne ne peut regarder sa représentation présidentielle sans se pincer pour ne pas rire, n’est-ce pas un manquement grave, un trouble à l’ordre public ?
Après le plug anal, la tour Triangle, la rue Saint-Denis, le total manque de diplomatie de Hollande envers Poutine qui est inacceptable, la balade au Cirque, nous n’attendons plus la suite de cet épisode grotesque de la présidence.
Vers quoi faut-il aller ? Une cohabitation ? Un référendum ou un appel massif des parlementaires à la raison ?
françoise et karell Semtob
On m’a raconté un cas de PMA qualifié de miraculeux : deux jumeaux nés avec deux spermes d’un couple ; ils prétendent que c’est tout à fait par hasard. Moi je me demande combien de manipulation, et combien de foetus jetés à la poubelle !
La France n’aurait pas à rougir d’interdire et de s’opposer à ce qui se fait dans d’autres pays !
Est-ce parce qu’il y a eu des esclaves que l’on s’interdirait
d’interdire l’esclavage ?
Devons-nous sacrifier les enfants à venir pour les enfants déjà là ?
« Attendez un peu d’en savoir plus avant de lâcher la bride à tous les clichés. Il a pu y avoir un problème médicamenteux.
Dix morts à l’échelle de l’Inde, ce n’est pas plus honteux qu’un mort à l’échelle de la France lors d’une opération d’appendicite. Appendicite qui n’est pas forcément nécessaire mais que certains médecins ont vite fait de prescrire – pour faire marcher les hôpitaux ?
Je vous rappelle qu’en France, pays tant supérieur, des médecins spécialisés en radiologie se sont avérés incapables de doser correctement les rayons sur des centaines de patients.
Ceux-là auraient peut-être été moins abîmés dans d’autres pays… »
Alex paulista 19/11 – 20:08
Vous plaisantez, j’espère…
Soit vous n’avez pas lu en détail les informations disponibles, soit vous ignorez ce qu’est une appendicectomie ou une ligature de trompe sous laparoscopie.
Problème médicamenteux dites-vous ?
Quel médicament ?
A part une anesthésie mal faite tueuse mais rien n’est à envisager de ce côté-là. Il s’agit en effet de jeunes femmes en pleine santé. Donc pas de médicaments. Des médicaments tueurs en quelques heures ? dans quel polar avez-vous lu cela ?
Les statistiques, dites-vous, en ramenant le nombre de décès à l’échelle de l’Inde entière ? Vous plaisantez ? Curieuse conception de cette science…
Il s’agit de 12 femmes décédées sur 83 opérées – par un seul et même chirurgien qui a officié le package en cinq à six heures – et une vingtaine d’autres entre la vie et la mort, soit une mortalité de 14,4% et une morbidité – hors décès – de 24,1%. Record mondial absolu de morbidité-mortalité pour une ligature de trompe sous laparoscopie.
De la boucherie à l’état pur. Du pur crime contre l’humanité. La comparaison avec le palmarès sordide de Mengele ou Shirô Ishii n’est pas loin d’être appropriée.
D’où vient ce massacre à la tronçonneuse ?
C’est très simple.
En Inde dans le cadre d’une politique nationale massive, 4,6 millions de femmes ont été stérilisées au cours de la seule année 2012. La plupart du temps, les interventions sont faites à la chaîne dans des conditions déplorables sur des coins de table en quelque sorte et à la lampe torche. Lieux choisis pour la procédure ? des champs, des bâtiments abandonnés ou des écoles sans électricité ni eau…
Alors il n’y a pas besoin d’être bien malin, compte tenu des conditions techniques déplorables, pour comprendre qu’elles sont décédées soit immédiatement par hémorragie massive suite à un embrochement vasculaire, soit secondairement de péritonite consécutive à une perforation intestinale.
Le rapprochement avec les patients cancéreux dont la radiothérapie a été surdosée à Epinal est inapproprié. Autant dérouler l’almanach des erreurs médicales des cinquante dernières années en France.
Quant à l’accident tragique survenu le 1er novembre dernier à l’hôpital de Metz lors d’une appendicectomie chez un petit garçon de 11 ans, la cause du décès était aussi atroce qu’en Inde (embrochement irrécupérable de l’aorte) sauf qu’il ne s’agissait pas de boucherie en série, et que depuis l’accident, le chirurgien, qui s’est auto-interdit de bloc, vit reclus rongé par la tristesse. Il sera poursuivi pénalement. Et dans les annales des erreurs chirurgicales en France, ce n’est pas loin d’être une première.
Alors de grâce un peu d’humilité dans vos affirmations péremptoires et du respect pour la pertinence des propos de vos contradicteurs.
@ Xavier NEBOUT
l’attachement à une nation accomplissant le destin que lui a tracé la révolution de 1789 à devenir une poubelle de l’humanité
Oui, on trouve encore de temps en temps blotti entre quelques papiers gras et un carton d’ordinateur alvéolé un petit bout de chou dans tel réceptacle en plastique. Version contemporaine de Rémus et Romulus puisque les loups ont cédé du terrain. Une vie commence. Pour les deux derniers, cela a engendré une ville superbe, ma préférée. Qui connaît actuellement près de son pourtour une immigration jeune de plus en plus visible et mal acceptée venue du Sud voisin. C’est bizarre comme l’Histoire se mord la queue à répétition.
Moi je crois qu’on devrait être plus souvent fier de nous. Grâce à toutes ces formes de procréation notamment, la science nous aide à avancer, moins péremptoire qu’il y a un siècle et quelque avec le positivisme, le scepticisme actuel est bénéfique au moins sur ce plan-là. Puissent la spiritualité et la philosophie ne jamais perdre le contact, nous servir de lit douillet.
@Alex paulista | 19 novembre 2014 à 20:08
« Ce n’est pas votre habitude. »
Merci.
« ces femmes étaient volontaires, avec une incitation financière (20 euros). »
« Pour le prix d’une petite voiture hybride à 8000 euros on peut s’offrir un bébé en Inde. » expliquait SR.
Et vous, vous me dites que pour 20€ ces pauvres femmes – ou leurs maris – acceptent de se priver à jamais de cette source de revenus miraculeuse ? C’est ça qui n’est pas logique.
« Appendicite qui n’est pas forcément nécessaire mais que certains médecins ont vite fait de prescrire – pour faire marcher les hôpitaux ? »
A qui le dites-vous ! J’ai moi-même subi une appendicite à l’âge de cinq ans suite à une erreur de diagnostic. Suite à divers événements ultérieurs, la cicatrice était problématique et quand j’ai été enceinte, les vieux points de suture ont lâché et je suis désormais décorée d’un vrai sapin de Noël, épine du Christ ou simple barbelé qu’à notre époque on a la technique pour résorber mais bon, ça ne vaut plus le coup. Quel que soit l’élément de comparaison en tout cas, c’est pas génial, mais bon, les cicatrices extérieures sont parfois préférables aux cicatrices intérieures…
@ Camille
C’est incroyable ce qu’on peut lire sur ce sujet. Ainsi, vous nous écrivez :
« en prétendant leur interdire la régularisation légale de situations maritales de fait. »
Dans une situation maritale de fait, il y a(vait) un mari et une femme. Un mari et une femme, ce n’est pas deux maris ou deux femmes. Je ne sais pas si vous êtes au courant mais c’est ce problème qui était justement au cœur d’un débat… qui n’a pas eu lieu puisque tous ceux qui prétendaient que deux hommes ou deux femmes ne vivent pas une situation maritale de fait ont été disqualifiés par leurs opposants au nom de l’infâme homophobie qui, nécessairement, devait les ronger.
Est-ce que vous réalisez, Camille, que vous êtes dans l’obligation d’aller contre les faits qui sont/étaient à la base de la définition d’un MARIage pour construire un argument censé les prendre à témoin dans votre magnifique constat de l’existence d’une situation MARItale entre deux femmes où, de fait, il n’y a aucun MARI ?
Est-ce que ce n’est pas un peu se moquer de la tête des gens ? Franchement ?
Mais pire que cela, c’est que vous continuez votre commentaire en proposant que vous êtes tout à fait prête à délirer un peu, mais que personne ne vous demande d’assumer les conséquences de vos délires en vous parlant de GPA pour des couples d’hommes qui souhaitent connaître la conséquence normale d’une situation maritale de fait : avoir un enfant.
« L’être humain est devenu le centre, peu importe qu’il soit homme ou femme, et il bénéficie désormais d’une liberté extraordinaire dans ses choix de vie. Le troisième millénaire a vraiment commencé… »
Rédigé par : Camille | 20 novembre 2014 à 00:07
L’être humain au centre et un troisième millénaire qui commence !!
C’est long un millénaire, y compris sur la fin, alors dire ce qui va se passer…
L’avenir est à Dieu.
Et c’est précisément ce qui est choquant dans votre commentaire, pas un mot de morale, surtout pas le mot de morale.
Pas l’esquisse d’une transcendance quelle qu’elle soit.
Une société dont l’Homme, pardon l’être humain, serait le centre, une société nombriliste en quelque sorte. Le bel avenir que voilà !!
À mon avis, cette société ne durera pas mille ans.
On a vu, il n’y a pas si longtemps, des sociétés païennes glorifiant la race qui se donnaient un avenir millénaire.
Elles ont duré ce que durent les cauchemars, l’espace d’une nuit sans lune.
Et j’ai bien peur qu’une autre société transcendée par une religion niant l’Homme, pardon l’être humain, au nom d’un Dieu jaloux, ne se charge de rappeler à tous les béats du progrès centré sur l’humain que l’Homme, pardon l’être humain, sans transcendance est ramené au néant.
@Duval Uzan
« On m’a raconté un cas de PMA qualifié de miraculeux : deux jumeaux nés avec deux spermes d’un couple »
Ce que vous racontez est incompréhensible.
Que vous en tiriez des conclusions est également incompréhensible.
Combien d’enfants ? Deux ? Quatre ?
Combien de parents ? Deux pères, une mère porteuse ? Ce n’est donc pas de la PMA.
Pourquoi parler de « foetus jetés à la poubelle » ?
Si vous voulez démontrer quelque chose, commencez par être claire sur les faits.
Alex paulista
Juppé nous démontre la différence qu’il y a entre un élu professionnel et un politique professionnel.
La profession de Juppé est d’être élu ; alors il exploite le bon créneau : faire de la politique de gauche en se disant de droite – le nouveau consensus à la française.
C’est le faux derche professionnel, avec un point commun avec Hollande le menteur professionnel, c’est que le courage politique est incompatible avec l’élection de ce genre de personnage.
L’un et l’autre auront ainsi reculé devant toute réforme salutaire pouvant faire des vagues.
Par contre, concernant les homos, Juppé fait même de la surenchère avec la gauche. Le calcul est simple : ça rapporte plus d’électeurs que ça n’en coûte.
A force d’être pris pour des couillons, les Français vont finir par élire MLP au premier tour, et rien que pour voir la tête du ramassis de fripouilles, je trouve que ça vaudrait le coup.
Je souhaite à tous un bon appétit.
Pour schématiser mon point de vue, celui-ci est dans la veine de ce qu’a exprimé Alain Juppé.
Nous voilà bien !
Voilà que Philippe Bilger en arrive à approuver Juppé, le faux homme de droite mais vrai crypto-socialiste, le visiteur habitué des loges, le copain des imams fondamentalistes et le collaborateur de l’UOIF, déclarée organisation terroriste – rien que ça – par les Émirats arabes unis, qui doivent savoir de quoi ils parlent…
@ Tipaza 20 novembre 9h38
Pas un mot sur la morale, non, car après deux mille ans de civilisation judéo-chrétienne la morale est déjà intériorisée, elle constitue la colonne vertébrale de l’individu du 21ème siècle et n’a plus besoin d’être rabâchée de l’extérieur.
Pour moi, l’être humain, l’homme, la femme, sont des êtres magnifiques, avec un haut degré de culture, de civilisation, de spiritualité, forts de l’héritage des siècles passés, de la religion aussi, ce qui leur permet justement de s’affirmer individuellement comme personnes à part entière, non soumises à quelque dictature que ce soit, et de vivre une existence librement consentie, qui se conformerait aux règles morales du bien et du mal.
Le mal n’étant plus ce que l’obscurantisme de certaines religions désigne encore.
La civilisation ne s’effondre pas parce que deux personnes du même sexe s’unissent, car chacun des deux est une personnalité aboutie, responsable, comme nous le sommes vous et moi ; il faut avoir confiance en l’avenir.
Quand le général de Gaulle avait observé que « vous verrez, dans trente ans, seuls les curés voudront se marier ! », quelqu’un avait commenté : « les curés, peut-être pas, mais les homosexuels, oui « .
Les nuances de vocabulaire pour caractériser le résultat de la loi Taubira sont remarquables :
– chez les propagandistes, s’appuyant sur le 2° slogan de la République : le mariage pour tous.
– chez les concernés, les soutiens ou les fashionable : le mariage gay.
– chez les neutres, les légalistes ou les résignés : le mariage homosexuel.
– chez les opposants : le soi-disant mariage pour tous.
– chez les Russes de Poutine : le mariage des invertis.
– chez les piliers de bistro : (censuré).
@ Garry Gaspary 20 novembre à 8h50
L’un me parle de morale, vous, c’est carrément une leçon de morale. Elle n’a pas lieu d’être. Prenez la peine de lire sur ce blog les débats de 2013 avant le vote de la loi, et vous remarquerez ma position très active et ferme sur le sujet.
Une situation maritale de fait entre deux femmes, où il n’y a aucun mari ? Et alors ? La loi autorise leur mariage, même en l’absence de mari, de mâle, pourquoi faudrait-il obligatoirement qu’il y ait un homme pour qu’un mariage soit valide ?
Pour les enfants ? Ces femmes peuvent enfanter par une procréation assistée, et fonder une famille.
L’agrément en vue de l’adoption vient d’être donné à certains couples d’hommes. Accueillir un orphelin dans son foyer me semble la solution et évite la GPA à laquelle je suis résolument opposée.
Il est compréhensible que cette loi sur le mariage bouscule totalement vos conceptions sur le couple et sur le mariage, d’autres dans votre cas font preuve d’ouverture d’esprit, de générosité, sachant bien que personne ne détient la vérité, il n’y a d’ailleurs pas une vérité, mais plusieurs.
Le monde n’a jamais avancé avec ceux, qui, cramponnés à des certitudes dépassées, livrent un combat d’arrière-garde.
@ Camille
« […] sachant bien que personne ne détient la vérité, il n’y a d’ailleurs pas une vérité, mais plusieurs. »
Personne ne détient la vérité, c’est vrai.
Il y a plusieurs vérités, c’est faux.
Une assertion est vraie ou fausse. La vérité est la vérité, elle est unique par définition. Inatteignable, parfois, inaliénable, toujours, n’appartenant à personne, bien sûr, mais unique, sinon les mots n’ont plus de sens.
« Comment ne pas taire sa vérité quand son aveu vous fera coexister avec une Caroline Fourest qui est le comble de ce que je viens de globalement décrire ? »
Ah ça ! Demandez-vous voir un petit peu comment il se fait que, comme dans le cas DR ou encore de NVB, une femme dont la qualité des réparties face à un interlocuteur un peu malin (≠ régurgitation d’une soupe prédigérée) vous dévoile une intelligence moyenne et sans réelle originalité, plus ou moins pugnace selon les cas de figures, se retrouve en position d’icône d’une communauté donnée ?
Avec la subtilité qu’on vous connaît, ça ne devrait pas présenter trop de difficulté.
Non, moi ce qui m’inquiète se situe sur le plan géopolitique eu égard à cette sorte de tectonique des zones culturelles sur le modèle des zones de convergence impliquant deux croûtes océaniques qui conduit l’une à plonger sous l’autre, dans un mouvement de subduction irrésistible qui risque de contraindre certaines « avancées » à reculer, soit dit pour rester soft, selon la plaque qui finira par glisser sous l’autre.
Et si on parlait un peu du « divorce pour tous ». Dès octobre 2013, des couples homosexuels récemment mariés ont entamé des procédures de divorce, dans l’indifférence générale (à l’exception d’un site de conseil juridique « gay friendly » dont je tairai le nom pour ne pas lui faire de publicité). Des problèmes juridiques épineux vont bientôt se poser : en matière de filiation (dans les rares cas d’adoption plénière), en matière d’autorité parentale partagée et de résidence principale des enfants issus d’union précédentes, et accessoirement en matière de partage des biens selon le régime matrimonial choisi.
Après avoir goûté aux joies du mariage, les militants LGBT commencent à découvrir les ennuis du divorce. J’ai envie de leur dire : bienvenue dans la normalité ! Je précise à toutes fins utiles que je ne suis ni homophobe, ni traditionaliste. J’estime simplement qu’avant de céder aux revendications d’une minorité agissante, le législateur aurait mieux fait d’envisager toutes les implications juridiques prévisibles, au lieu de pondre une loi qui pose plus de problèmes qu’elle n’en résout et qui dénature la raison d’être du mariage : donner un cadre juridique stable (droits et devoirs réciproques) à un homme et à une femme qui souhaitent fonder une famille.
@ Yves
Je me range volontiers dans la catégorie des légalistes qui parlent soit de mariage homosexuel, soit de mariage entre personnes de même sexe (c’est encore plus neutre).
@Alex paulista
Quel est le rapport entre la stérilisation contraceptive en Inde, le traitement chirurgical de l’appendicite en France et l’adoption par des couples homosexuels ? Vos commentaires sont trop elliptiques pour être compréhensibles, quand ils ne sont pas hors sujet.
Ce n’est pas parce que le concept d’égalité a été invoqué de manière absurde (…)
Que ne fait-on pas dire de nos jours à ce concept d’égalité, trituré à souhait le plus souvent de manière absurde, en confondant l’égalité en droits (d’ailleurs en toute rigueur reconnue aux seuls citoyens français) avec la similitude, en niant les différences naturelles sous le prétexte fallacieux de lutter contre les discriminations, comme si la vie n’était pas une longue suite de choix donc de discriminations ?
Le fait de placer sur le même plan le citoyen Français et l’étranger, par exemple en matière de « droits » sociaux en invoquant en dehors de toute pertinence le concept d’égalité, n’est-il pas en toute rigueur anticonstitutionnel ?
Et que dire, alors que dans bien des cas on agite la paille de l’inégalité à propos de tout et de n’importe quoi sans avoir peur de tomber dans le ridicule, de la poutre que représente cette inégalité énorme, scandaleuse, entre les régimes de retraite du secteur public et du secteur privé qui ne semble pas émouvoir grand monde chez les donneurs de leçons habituels ?
« D’autres dans votre cas font preuve d’ouverture d’esprit, de générosité, sachant bien que personne ne détient la vérité, il n’y a d’ailleurs pas une vérité, mais plusieurs.
Le monde n’a jamais avancé avec ceux, qui, cramponnés à des certitudes dépassées, livrent un combat d’arrière-garde. »
Rédigé par : Camille | 20 novembre 2014 à 11:40
Il n’y a plusieurs vérités, selon vous, que parce que vous placez l’« être humain » au centre (votre commentaire de 00 :07).
Sur cette base, il y a autant de vérités qu’il y a d’individus, et alors on peut dire : « à chacun sa vérité ».
Il en résulte que votre vérité ne saurait être supérieure à la mienne, même si vous la déguisez avec des mots de générosité et d’ouverture d’esprit.
Je pourrais parler dans votre cas d’égoïsme et de repli sur la personne, de centrisme sur la personne.
Votre vérité consiste en la victoire d’un certain instinct sexuel non physiologique, sur la raison qui fonde une société où la procréation n’est pas confiée à autrui. À ce jour c’est ce type de société qui a passé les siècles et même les millénaires.
Que la relation affective entre deux individus de même sexe doive être impérativement reconnue par la société ne me paraît pas une nécessité, je dirais même qu’elle est un luxe et qu’elle traduit un certain narcissisme.
Quant à l’avancée du monde et aux combats d’arrière-garde, il s’agit d’un point de vue qui place la civilisation occidentale actuelle comme référence.
Ce qui est pour le moins vaniteux.
La liste est longue des pays où la culture et les lois n’admettent pas ce que vous défendez.
S’il y a plusieurs vérités comme vous le prétendez, la culture occidentale ne saurait être une avancée face aux autres cultures.
Elle est un état sociologique et culturel dans un certain espace spatio-temporel.
Ni plus, ni moins.
@ Denis Monod-Broca
La vérité est-elle unique ? Beau sujet de philosophie, qui donne aussi envie de relire Hegel.
Les devoirs donnés à ce sujet sont traités sous l’angle des relations entre science et vérité.
Après les questions, qu’est-ce que la vérité, à quoi la reconnaît-on, et qui font intervenir entre autres Platon, Descartes, on s’attache à démontrer que la
vérité scientifique n’est ni unique ni globale ; elle est historique. Les théories se succèdent ; les vérités sont polémiques et en construction permanente ; la vérité scientifique est donc toujours provisoire et à réfuter. L’histoire des sciences manifeste cette évolution historique. Il n’y a pas d’immuabilité de la vérité. Pour Bachelard (formation de l’esprit scientifique), la vie de la science est faite « de ruptures et de surgissement de problèmes nouveaux. ». La science progresse à coups de victoires sur les obstacles épistémologiques.
L’erreur, l’absence de vérité absolue sont nécessaires à la connaissance scientifique ; il faut renoncer à la prétention totalisante et éternelle de la vérité.
La réponse philosophique à la question est qu’il n’existe pas une vérité absolue et unique, mais des vérités multiples et reconnaissables qui participent de la compréhension par l’homme du monde qui l’entoure.
Cela dit, chacun est libre d’y croire ou non, à chacun sa vérité.
68% favorables au mariage pour tous : LOL !
L’intox socialiste continue de plus belle et les moutons suivistes ânonnent et bêlent cette formule magique qui veut dire : « soumettez-vous à ce sondage sinon vous passerez pour des rétros réacs ! ». Dans leur for intérieur, ils y sont favorables mais pour les autres ; « pourvu que mes enfants ne soient pas homos » !
Pour faire bonne figure en société, nos bobos gauchos tels de veaux de batterie opinent du chef à l’énoncé de cette forfaiture. En réalité, toute personne normalement constituée redoute d’avoir des enfants gay et d’être obligée d’assister à leur mariage homo. Il en va de même pour des mariages interraciaux ou de classes sociales différentes.
Sortez de vos salons de thé et allez voir les sketchs de Muriel Robin et le film ‘Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? » ; ça évite de longs discours pédants.
@ moncreiffe | 20 novembre 2014 à 13:15
Aucun rapport. C’était le dernier point de ma réaction au commentaire de CJ.
@ Gone with…
Je ne suis pas médecin. J’ai seulement accompagné des patients opérés par laparoscopie. J’ai en revanche irradié (gamma, neutrons…) des composants avant de les envoyer dans l’espace. Une opération par laparoscopie me semble infiniment plus compliquée qu’une calibration de dose. Penser que des imbéciles ont cramé des patients à la chaîne ne me paraît pas moins coupable que ce qui s’est passé en Inde. Ok il n’y a pas de sang qui gicle, mais c’est de la boucherie quand même.
Et le premier et principal détail est que ces femmes n’ont pas été castrées de force, contrairement à ce que tout le monde dit ici.
@ Camille
La question n’est pas philosophique, elle est sémantique. Le mot « vérité » a-t-il un sens ? Si oui, la vérité est la vérité, point ! Si non, tout est mensonge.
Ça ne veut pas dire que la vérité soit connaissable, définissable, exprimable… Ça veut simplement dire que le mot qui la désigne a un sens.
On pourrait ajouter : croire en la vérité c’est douter d’elle tous les jours.
« Penser que des imbéciles ont cramé des patients à la chaîne ne me paraît pas moins coupable que ce qui s’est passé en Inde. »
Alex paulista 20/11 – 14:45
Vous avez raison dans l’esprit. Désolé pour le ton un peu chaud.
A lire les élucubrations pseudo-philosophiques sur « la vérité », je me dis que certains commentateurs ont déjà commencé à fêter l’arrivée du beaujolais nouveau.
In vino veritas ! ☺
« Non, moi ce qui m’inquiète se situe sur le plan géopolitique eu égard à cette sorte de tectonique des zones culturelles sur le modèle des zones de convergence impliquant deux croûtes océaniques qui conduit l’une à plonger sous l’autre, dans un mouvement de subduction irrésistible qui risque de contraindre certaines « avancées » à reculer, soit dit pour rester soft, selon la plaque qui finira par glisser sous l’autre »
Je propose de marier Catherine Jacob et zenblabla… je me porte volontaire pour tenir la chandelle…
Il est amusant de voir certains affirmer des « à chacun sa vérité » d’un ton autorisé, voire professoral alors que cela relève certes de la philosophie de gauche, mais surtout du degré zéro de la philosophie.
A chacun sa vérité, donc à chacun sa religion, donc à chacun sa philosophie, sa philosophie du droit, sa morale, et finalement, il est interdit d’interdire.
Et on a le culot de citer le nom de Platon pour dire des bêtises pareilles !
La cuvée Sarkozy 2014 semble être celle des tours de passe-passe. Comment dans ses meetings d’un seul geste Sarkozy retourne sa veste. A voir c’est fabuleux, la foule scande abrogation, et Sarkozy la goutte de sueur au front clame à son tour cette exclamation comme si c’était de sa propre parole dont il était question. Comme disait Margot Fonteyn :
« Le génie est une forme de magie, et le propre de la magie, c’est qu’on ne peut l’expliquer ». Sarkozy est ce petit lutin magique.
@Denis Monod-Broca
Une assertion est vraie ou fausse. La vérité est la vérité, elle est unique par définition. Inatteignable, parfois, inaliénable, toujours, n’appartenant à personne, bien sûr, mais unique, sinon les mots n’ont plus de sens.
Merci pour cette mise au point.
Rappelons aussi que nous éditons tous nos messages avec des ordinateurs qui ne comprennent par construction que « vrai » ou « faux », à partir de tables justement appelées tables de vérité remplies de 1 ou de 0, sans moyen terme possible…
Mon ordinateur est un grand philosophe qui s’ignore.
Et quand un logiciel en prend à ses aises avec la vérité, il bogue ou bien il plante.
@ Camille | 20 novembre 2014 à 14:01
Camille vous trichez, je le dis en souriant et gentiment, ou l’inverse !
Le débat sur la vérité que vous avez initié portait sur la vérité sociologique concernant le mariage gay.
Vous esquivez ce débat en le portant sur la vérité scientifique.
Vous êtes judoka ??
La vérité scientifique est au moins aussi subtile que vous. Elle est souvent la vérité utile en fonction du problème que l’on se propose de résoudre et du domaine espace-temps dans lequel on se trouve.
Les lois de Newton dans lesquelles le temps est un invariant, sont toujours utilisées avec succès, même si Einstein a apporté une nouvelle vision de l’espace-temps et relativisé le temps.
Mais c’est un autre sujet.
@ moncreiffe | 20 novembre 2014 à 13:15 qui dit :
« Et si on parlait un peu du « divorce pour tous ». Dès octobre 2013, des couples homosexuels récemment mariés ont entamé des procédures de divorce dans l’indifférence générale »
Ben oui, ça fait moins vendre (t’es neuf ou quoi) ? 🙂
Le 19 novembre à 17h34 précises, je disais sur ce blog « Aujourd’hui les hétéros ne veulent plus se marier, ils veulent faire plus dans le genre « nous sommes un couple libre ! » du coup il n’y a plus que les homos pour REVENDIQUER le mariage. Grand bien leur fasse et les avocats les remercient (double clientèle ;))
Merci Taubira ! Il paraîtrait même que certain(e)s jeunes avocats entament une spécialisation « spécial divorce homos » pour ceux qui ont des enfants adoptés, PMAistes ou GPAistes.
Moi je leur dis : « C’est un marché en voie d’expansion, allez-y les gars les filles ! Vous allez vous faire des « blindes » avec ces bobos qui ont attesté (reconnu) avoir des enfants sans oser dire que c’était mieux socialement et que fiscalement ils s’y retrouvaient » 😉
J’doooooore ce siècle ! Je remercie tous les matins celui/celle (on ne sait pas, à part les hommes visiblement) qui me fait vivre toutes ces rigolades.
En même temps ma retraite n’est pas folichonne et ça, ça me fait moins rire. Mais bon, ce qui est pris est pris, et dans les comptoirs que je fréquente, ya (encore) matière à écrire des brèves. 😀
Le bon vieil hétéro que je suis se réjouit de ce mariage homo qui, me semble-t-il, gagne des parts de marché même chez les sceptiques medium. La loi est imparfaite mais une étape après l’autre, le plus dur est fait. Un aspect est sauf erreur de ma part peu évoqué : celui nécessaire de sa symbolique.
La pratique religieuse pourtant en forte baisse, l’emprunt du lieu sacré lors de la cérémonie entre deux êtres qui s’allient est une valeur sûre. On n’y met jamais les pieds même pour se recueillir ou faire le vide mais on aime pour une telle réjouissance une assemblée pleine et joyeuse, avec un vrai curé bien rasé. Des odeurs d’encens, un grand livre ouvert sur un pupitre en bois d’olivier comme pour papa et maman, Dieu existe-t-il, bon on verra ça plus tard. Voilà de quoi les homosexuels doivent se priver c’est injuste. Seule la sèche cérémonie civile les concerne à la mairie. Ils ont pourtant une spiritualité aussi discontinue que beaucoup d’hétéros baptisés mais non, l’église les refuse et l’apparat qui va avec. Les religions monothéistes qui ont cours sont souveraines, une telle union n’est pas dans leur dogme, pourquoi devraient-elles « sacrifier » un clerc ?
Et pourtant, et pourtant… les lieux de culte appartiennent fréquemment aux communes depuis la séparation dans notre antre des french lovers de l’Eglise et de l’Etat en 1905. Pourquoi tel membre ou tel employé municipal ne pourrait se substituer à un prêtre, un pasteur, un imam si la mosquée est lumière ? La cérémonie serait toute différente bien sûr, on pourrait convier un orchestre, un trio, un DJ, des illusionnistes. Un deux-en-un serait opportun, à savoir célébrer le mariage intégralement sous ces voûtes, dans le choeur. Dans nos murs.
On y viendra, reste à lancer le mouvement. Le jour de la première, j’essayerai de me procurer un ticket. Ou mieux une invitation. Pas question de louper ça, il vient Xavier ?
Allons sylvain ! nous ne sommes pas nés de la dernière pluie qui a bien détrempé les terres quand les sommets sont blancs.
Oui on peut rire de toutes ces nouveautés sondagières qui nous invitent chaque jour à penser komilfaux ! notamment avec le beaujolais nouveau in vino verre y tasse n’est-ce pas Achille ?
Je suis en train de regarder Philippe Bilger sur C dans l’air avec pour thème : arrangements et corruption à la française.
Conclusion : il est irréprochable.
Marions-les, marions-les ! c’est vite dit !
Ceux pour qui ce n’est qu’une histoire de CUCH ne sont pas d’accord.
Quand l’hétérosexualité doit être bannie :
http://www.cuch.fr/
On n’est pas sorti des ronces.
« Je propose de marier Catherine Jacob et zenblabla… je me porte volontaire pour tenir la chandelle… »
Rédigé par : sbriglia | 20 novembre 2014 à 16:13
Prenez garde ! Vous risquez les pires brûlures !…
@ sylvain
Donc, vous avez vu le film « Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu », et il vous a échappé que ces mariages interraciaux ont donné à cette famille de la haute bourgeoisie des gendres formidables.
C’est terriblement réducteur de définir quelqu’un par sa couleur, son orientation sexuelle ou ses idées politiques.
La plupart des homosexuels sont fermement ancrés dans le monde du travail, ils existent dans tous les métiers et catégories sociales, c’est monsieur tout le monde, mon voisin de palier, mon avocat ou mon dentiste, et leur vie privée ne me regarde pas.
Les familles qui ont un problème avec l’homosexualité de leur enfant font passer leurs convictions avant l’amour qu’elles lui portent. L’amour familial ne devrait-il pas être inconditionnel ?
Sarkozy a eu tort de revenir sur la loi Taubira et de remettre tous les projecteurs sur des personnes très minoritaires en nombre. 231 000 mariages hétéros en 2013, et 7000 mariages homosexuels, soit trois pour cent.
Votre tendance à croire que tout ce qui vient de la gauche est pourri donne lieu à vos commentaires savoureux et répétitifs où votre imagination s’emballe, l’insulte n’est certes jamais loin, malgré tout, à force de sincérité, l’ensemble reste bien sympathique. Enfin, contrairement à certains, je ne suis ni salon de thé, ni cour de récréation, un peu beaujolais une fois par an, et tellement à l’aise de n’avoir aucun a priori, aucun préjugé, aucune haine, une sérénité totale.
@ Xavier Nebout
Je vous laisse la responsabilité du : il est interdit d’interdire, vous ne trouverez cette phrase nulle part chez moi, qui ne suis ni de droite ni de gauche, faut-il le rappeler. A chacun ses bêtises. Je ne relève plus le fait que vous vous croyiez père de droit divin, ce qui vous donne un ton encore plus professoral que le mien.
@ Denis Monod-Broca
Sur votre dernière phrase, je vous rejoins. L’exigence de vérité est l’une des plus belles qui soit, mais le doute est nécessaire.
Marions-les…
Mais de quoi s’agit-il ? Mais des régions bien sûr !
Et c’est comme si c’était fait, car l’union va être consommée.
La bonne nouvelle pour les élus c’est qu’il y en aura autant et pour les fonctionnaires c’est qu’il n’y en aura pas moins.
Moi qui suis un grand naïf, je me pose une question : si cette union n’apporte aucune économie, à quoi sert-elle ?
Et finalement, après réflexion, j’en tire une conclusion : on nous prend pour des c…
@ Parigoth
La vérité est inséparable du doute. Un ordinateur est-il susceptible de « comprendre » cela ? Sans doute peut-il, à l’aide des algorithmes appropriés, faire comme s’il le comprenait mais ce ne sera jamais qu’un rôle appris…
Créé, non engendré, un ordinateur a des origines connues et qu’on peut lui faire apprendre, nul mystère dans son existence, le reste en découle…
Curieux. Aucune citation sur la Vérité alors que d’habitude on a droit ici au dico-citations d’internet. Voltaire, Rousseau, Kant ont disparu du blog. Même notre charmant Michel Audiard a disparu, pourtant il avait eu cette forte phrase : « La Vérité ça va être ma main sur la gueule si tu craches pas où t’as planqué l’oseille ! »
Vous croyiez que le changement de civilisation allait se manifester du jour au lendemain ?
La question importante ici, compte tenu de l’institution du mariage en France, est la filiation, et c’est une question évidemment de long terme. La filiation doit-elle rester fondée sur la différence sexuelle, ou doit-on considérer que le principe d’égalité (qui n’est pas sans valeur bien sûr) est supérieur au principe de différence sexuelle en ce qui concerne la filiation ? Telle était, telle est aujourd’hui encore l’enjeu. Et c’est bien un enjeu de civilisation et de long terme.
Le niveau persiste à baisser.
Cette @dresse va bientôt être brocardée comme « le marasme pour tous ».
@Cirsedal 00.53
Entre
1- La bobine de l’une, son sapin abdominal, ses phrases alambiquées à la « mords-moi le nœud » – ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, selon Boileau…
2- Les tentatives de techniques endoscopiques, de préférence ultra-marines, de l’autre,
3- Les vérités successives des uns et des autres,
tout ce joli monde peu policé a fini par tout niveler vers le bas.
Sans doute besoin de reconnaissance, nostalgie d’une jeunesse qui s’éloigne, crainte – pathos… – non assumée de leur avenir mais surtout regrets de n’avoir pas été à la Une de quelque chose, tellement bien exprimés par les quelques schtroumpfs grognons LOL
« Quand j’affirme, je doute encore (Kant) » ça c’est la vérité, ce devrait être la réalité sur internet !
« e.applaudissements longs » pour votre commentaire que vous avez eu le bon goût de faire court LOL
@ Camille
La morale et la vérité n’ont absolument rien à voir et donc à faire dans ce que vous racontez.
Seule une emprise psychologique peut amener quelqu’un à affirmer une chose et son contraire.
Ces quatre propositions sont strictement équivalentes :
1) « Avant la loi Taubira, le mariage était défini exclusivement comme l’union d’un homme et une femme, mais soit vous affirmez que deux femmes pouvaient alors vivre une situation maritale de fait, soit vous êtes homophobe. »
2) « Je m’appelle Conchita Wurtz, je porte la barbe et suis membré comme un âne. Mais soit vous affirmez que je suis une femme, soit vous êtes transphobe. »
3) « Je me promène sur un cheval et je ne me sépare jamais de mon bicorne. Soit vous affirmez que je suis Napoléon Ier, soit je vous fais enfermer dans un asile de fous. »
Je vais en ajouter une quatrième qui va m’aider à conclure que si l’emprise psychologique ne fait pas nécessairement prendre à l’histoire la même direction que celle de l’Eglise, elle lui fait prendre le même sens rétrograde vis-à-vis de la raison et est donc capable d’abrutir tout autant le monde pendant des siècles :
4) « Je suis le Fils de Dieu. Soit vous croyez en moi, soit vous irez en Enfer. »
@ Tipaza 20 novembre à 16h 52
Merci pour votre urbanité.
A vrai dire, il est difficile de démontrer que la vérité n’est pas unique sans passer par les sciences, ce qui fait faire un grand écart et éloigne donc du sujet du jour.
Comme vous le dites, la distorsion de l’espace-temps apportée par Einstein coexiste avec la théorie de Newton et l’on peut utiliser l’une ou l’autre selon la question que l’on veut traiter.
La sociologie n’étant pas une science aussi exacte que la physique, il n’y a pas de vérité sociologique absolue concernant le mariage gay, et si je me permets d’exposer mes idées ici, c’est surtout en réponse au billet admirable de Monsieur Bilger plus à même de me comprendre dans sa grande sagesse.
Puisqu’il paraît que le niveau baisse, ici ou ailleurs, mais un récent décret du MEN venant de signifier que cela n’avait aucune importance, ce qui ne peut avoir pour sens que : les Coréens, les Japonais, les Chinois, les Nordiques et la Silicone Valley étant désormais irrattrapables, contentons-nous de panser les sentiments des petits cœurs tout mous des élèves qui ont décroché, en demandant aux parents s’ils préfèrent considérer le redoublement comme une honte ou comme une seconde chance dans le cadre d’une prise en charge sérieuse des difficultés scolaires de leurs rejetons, et sachant enfin que sbriglia emploie les mots dans leur sens propre, voici à toutes fins utiles une définition de la locution employée :
@sbriglia | 20 novembre 2014 à 16:13
« → voir tenir et chandelle, donc à l’origine éclairer, c’était en particulier la tâche du garçon d’honneur lors du coucher des mariés. Dans certains milieux, il s’agissait de venir éclairer le drap pour vérifier la présence de sang prouvant que la mariée était bien vierge avant la consommation du mariage. Mistral emploie cette expression au sens propre dans un conte paru en 1927 (« Nouvelle prose d’Almanach ») : un chat y éclaire ceux qui soupent et il leur tient la chandelle tout le temps qu’ils sont à table. » – Wiktionnaire
Message urgent à Camille !
J’ai une proposition supplémentaire pour Camille aux quatre qu’elle a déjà reçues :
5) Question de Julien Lepers :
« Je suis, je suis…
Je me promène avec un entonnoir sur la tête, je cours dans les couloirs de l' »hos-pisse », poursuivi par une infirmière munie d’une seringue, je me réfugie dans une chambre caoutchoutée…
Je suis, je suis, je suis… »
Réponse : Garry Gaspary
Hier, tribunal de Pau dans la même journée.
Des éleveurs ont été lourdement condamnés pour s’être procuré en Espagne des médicaments vétérinaires strictement identiques à ceux vendus en France.
Un couple de lesbiennes a vu validé son enfant conçu de l’autre côté de la montagne.
Sans doute une question d’AMM (autorisation de mise sur le marché) ?
Avec plaisir, j’ajoute un commentaire au sujet de la vérité. Il ne faut pas confondre la vérité factuelle et un discours qui appuie une action politique.
@eileen | 21 novembre 2014 à 07:30
Entre
1- La bobine de l’une, son sapin abdominal, ses phrases alambiquées à la « mords-moi le nœud » – ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, selon Boileau…
Le nœud ! Comme vous y allez…
Quand l’esprit qui perçoit est embrumé, plus l’énonciation est claire, moins elle est susceptible d’être perçue…!!
D’autre part, mieux vaut prendre ses renseignements à la source que de se faire des films sur la base d’allégations élucubrant les fantasmes d’un esprit pervers et borné.
@Catherine JACOB 12.09
Insulter sans tomber dans l’injure est une disposition que vous ne connaissez pas !
Vous devriez peut-être vous contenter de « tartiner » sur ce que vous connaissez,
Vos copiés-collés, toujours hors sujet, suffit de les cliquer. Votre « explication chirurgicale anatomique » qui confond grossièrement la cause et le symptôme est tellement stupide qu’il méritait d’être souligné : votre caricature est grossière !
Faut-il avoir si peu de classe et de dignité pour exposer sur un blog sa bobine et décrire son anatomie.