Marine Le Pen leur fait peur…

Ils ne parlent que du Front national et ils le vitupèrent.

Mais à distance.

C’est facile et confortable.

Que Christiane Taubira, dans Paris Match, ait un jour déclaré qu’elle refuserait de dialoguer avec Marine Le Pen parce qu’elle appartenait à la catégorie des « gens qui ne pensent pas » n’était pas étonnant.

Il y avait là ce mélange d’arrogance et de fuite qui n’a pas cessé de caractériser cette garde des Sceaux maintenue en survie gouvernementale par le président de la République. « Marqueur de gauche », elle crée un point de fixation, d’obsession et d’hostilité qui détourne, heureusement pour le pouvoir, le citoyen d’autres oppositions et controverses au moins aussi sérieuses.

Mais que Nicolas Sarkozy, président de l’UMP, se retrouve sur la même ligne que Christiane Taubira et n’ait pas accepté de débattre avec la présidente du FN, alors que Jean-Jacques Bourdin avait proposé d’organiser une telle confrontation, est surprenant et assez paradoxal de la part de quelqu’un qui ne cesse de se poser en partisan des affrontements directs et précisément du « débat » (Boulevard Voltaire), en adepte du dialogue démocratique.

Ce n’était pas apparemment son premier rejet. Il n’avait pas davantage agréé la possibilité d’une rencontre avec Jean-Christophe Cambadélis, champion du parti socialiste. Redevenu responsable d’un parti, Nicolas Sarkozy ne peut pas se défausser au prétexte qu’il a été un président de la République battu. Il est dans l’arène et ne devrait pas pouvoir à son gré en sortir quand cela l’arrange.

Nicolas Sarkozy, un certain nombre d’événements et de péripéties l’ont démontré, est un faux dur. Il adore dénoncer, critiquer, pourfendre, caricaturer et exacerber mais le face-à-face à égalité n’est pas, et de loin, son exercice préféré. Lors de la campagne de 2007, il a parfois été brillant et pugnace en face de journalistes mais il n’a jamais été étincelant dans les débats « présidentiels ». Il a battu Ségolène Royal parce que celle-ci avait été médiocre et François Hollande l’a dominé.

Il a peur, en réalité, d’affronter Marine Le Pen. Car quelle meilleure occasion aurait pu lui être donnée de valider sa démarche, celle de l’UMP, la légitimité de son opposition radicale au FN que cet affrontement dont tous les citoyens intéressés par la chose publique auraient été friands !

Si, malgré cette formidable opportunité de pouvoir manifester, comme chef de parti, sa force et son talent en face d’un chef de parti honni, il a décliné, c’est que derrière la superficie verbalement courageuse et durablement narcissique, il y a une faiblesse, une crainte, un recul.

Il sait qu’il sortirait peut-être vainqueur mais en miettes. Il craint, aussi, d’être vaincu. Son aura abritée serait battue en brèche. Son acier protégé par la distance deviendrait, à cause de la proximité, du fer blanc.

Fuir n’est pas une très belle attitude et en politique, on a toujours privilégié les tempéraments et les personnalités qui, dans la courtoisie, ont montré de quoi ils étaient capables.Les présents plus que les lâches.

La preuve la plus éclatante de ce que j’énonce tient au fait que Nicolas Sarkozy participe, au premier chef, à cette dégradation du discours qui s’en prend au physique de l’adversaire. Des propos récemment rapportés (lepoint.fr) révèlent à quel degré d’indélicatesse il en est arrivé pour évoquer l’apparence de Marine Le Pen. Cette dérive est le signe d’une carence. On humilie de loin parce qu’on n’est pas assuré de pouvoir convaincre, répliquer et l’emporter de près.

Nicolas Sarkozy a traité Marine Le Pen d' »hommasse ».

Mais lui-même, en ayant, couard, fui le débat, s’est-il comporté en homme ?

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Voir les Commentaires (71)
  1. Nicolas Sarkozy, un certain nombre d’événements et de péripéties l’ont démontré, est un faux dur.
    Exactement.
    Ainsi, il a par exemple promis de nettoyer certains quartiers au laveur à haute pression, mais dix ans plus tard nous attendons toujours qu’il le sorte de son emballage.
    Sarközy joue en fait le rôle du personnage que dans la comédie italienne on appelle Matamore.

  2. josiane ory

    BRAVO M. PHILIPPE BILGER POUR VOTRE ARTICLE !! aujourd’hui c’est très rare de lire de vrais journalistes.

  3. Bonjour Philippe Bilger,
    Nicolas Sarkozy depuis quelques mois accumule les maladresses grossières. Même Henri Guaino, qui a été durant tout son mandat sa « plume » et son éminence grise ne le comprend plus.
    Refuser le combat avec son principal adversaire au prétexte que celui-ci n’est pas digne de débattre avec lui c’est faire preuve d’une arrogance coupable. Le FN, même si on peut le regretter, rassemble de l’ordre de 25% des électeurs et à ce titre il convient de le traiter avec toute l’attention nécessaire. Le stigmatiser est totalement contre-productif. Il faut au contraire démonter point par point ses arguments démagogiques, dénoncer son populisme primaire, ce qui, pour un débatteur du calibre de Nicolas Sarkozy, ne devrait être qu’une formalité.
    Ce qui est consternant c’est que Manuel Valls a adopté la même attitude. Ce faisant l’UMP et le PS ont enclenché la machine à perdre, car plus le FN est traité avec mépris, plus il monte dans les sondages.
    Il serait grand temps que les deux commandants de bord de l’UMP et du PS prennent en compte les données transmises par l’ordinateur de bord et qui indiquent que l’avion fonce tout droit vers la montagne.

  4. Ca faisait longtemps…;-) Oui ça faisait longtemps que vous ne nous aviez pas « démonté » Sarkozy, votre clavier devait vous démanger. Bon, ça c’est fait. Mais vous ne nous expliquez pas pourquoi le matador Manolo Carlos Valls-Galfetti n’a pas, non plus, débattu avec Marine Le Pen. Serait-ce que ses coups de menton et ses aboiements outranciers dans l’arène de l’Assemblée nationale, bien protégé par ses chauffeurs de salles, vous ont démontré qu’il s’était comporté « en homme » 🙁 ?
    C’est quoi se comporter « en homme » ? Faire le clown pour des journalistes avides de la fameuse « exclusivité » ou, en charge de l’avenir des Français juguler la dette et faire baisser le chômage ? Est-ce pour se conduire « comme un seul homme » que les parlementaires se sont voté une rallonge d’indemnisation de fin de mandat tout en criant que les patrons des grandes entreprises sont trop payés, que c’est indécent par les temps qui courent ?
    C’est quoi se conduire « en homme », pour une femme ?
    Comme dirait le fameux Bourdin « dites-le nous, les Français veulent savoir » 😀

  5. « Mais lui-même, en ayant, couard, fui le débat, s’est-il comporté en homme ? »
    Puis-je dire que j’adhère tout à fait à cette opinion, qui m’a fait sourire tout de même.
    Ce disant vous associez courage et virilité, et vous auriez raison, si Jeanne d’Arc, notre Sainte Jeanne n’avait montré qu’une bergère de France, une bergère de souche, pouvait être courageuse, et même téméraire, ce qui lui valut la capture, puis le bûcher.
    Sans vouloir défendre Sarkozy, il faut reconnaître qu’habitué à la voix diaphane, inaudible, susurrante, de Carla, on peut comprendre que la perspective d’un coup de gueule bien dans la tradition matriarcale lui fasse peur.
    Et puis les temps changent, et la théorie du genre fait des dégâts que je n’aurais jamais soupçonnés.
    Souvenez-vous, il fut un temps où l’hystérie était le privilège des femmes insatisfaites, et que voyons-nous ?
    Un Premier ministre piquant une crise d’hystérie en pleine Assemblée.
    Ah que revienne le temps béni du K.K.K., « Kinder, Küche und Kirche » évidemment. Ceux qui ont vécu en Allemagne me comprendront d’autant plus que les Allemands appliquent encore cette formule, ou du moins ils essaient.
    Vous voyez même les Walkyries ne sont plus ce qu’elles étaient !

  6. Une seule remarque de forme : en ce jour d’élection, même si vous n’êtes assurément pas journaliste, la parution de ce billet n’aurait-elle pas pu attendre lundi ?

  7. Xavier NEBOUT

    Pour « l’hommasse », il est vrai que si elle lui filait une baffe, il s’envolerait.
    Sur le fond, personne ne veut affronter le FN car ils n’ont qu’un os à ronger : l’âge légal de la retraite à 60 ans qui ne tient pas la route, à condition qu’on ne parle pas de retraite par points.
    Pour le reste, le FN en a d’autres qui ne valent pas beaucoup mieux, comme une caisse de retraite propre aux fonctionnaires, mais qui oserait aller contre ?
    Par contre, le FN parle de préférence nationale, et là, la pègre UMPS a les jetons d’aborder le sujet en dévoilant l’immense fossé qui sépare le peuple de ses intellos de gauche dont Juppé est un brillant représentant.

  8. Qui sème la haine récolte le FN ! Tous ces virulents adversaires des Le Pen (de Hollande à Sarkozy en passant par Valls, Duflot…) sont en train d’apprendre à leurs dépens qu’on insulte pas impunément ses concitoyens comme ils le font depuis tant d’années sans provoquer une réaction de colère ! Et nul besoin d’évoquer le fond ou l’incompétence avérée des dames catéchistes pour comprendre le rejet.

  9. Oui je pense comme vous que c’est un faux dur et qu’il peut être très vite mis mal à l’aise. Souvenons-nous de son échange avec Ségolène avant la présidentielle, on le sentait sur le qui-vive de peur de faire un faux pas ce qui l’avait conduit d’ailleurs à ne pas utiliser la totalité de son temps de parole. S’agissant de son refus de ferrailler avec Marine Le Pen, ça peut être aussi interprété comme une manière de ne pas vouloir lui donner trop d’importance. Et pourtant déstabiliser la fille c’est beaucoup moins coriace que de déstabiliser le père qui lui, connaît toutes les coulisses du monde politique. En un mot l’homme est du style dur avec les faibles, mou avec les durs, fuyant avec ceux qu’il redoute et faisant annoncer les mauvaises nouvelles par les autres.

  10. Merci Philippe Bilger pour ce beau billet auquel on ne peut que souscrire mot à mot.
    Oui, Sarkozy est un couard, un lâche. De la pire catégorie. Ce n’est pas dû à l’âge avancé, c’est surtout que son chemin de traverse pour parvenir – éventuellement – au deuxième tour de la présidentielle 2017 emprunte un câble au-dessus d’un précipice cerné de protagonistes qui ne demandent qu’à l’éjecter dans le vide (Juppé, Fillon, Bertrand, Le Maire, NKM, etc.). Il a fait son temps et il voudrait qu’on le réessaye (c’est son expression). Qu’il nous laisse tranquille et ne cherche pas à nous imposer à nouveau sa présence pesante et incompétente ! Il suffit ! On lui a laissé sa chance en 2007. Il a montré que, non seulement il n’était pas à la hauteur de la tâche qui lui avait été confiée, mais qu’en plus il était nuisible. Qu’il retourne à ses conférences. Un destin qui en vaut bien un autre, comme P.B. l’a déjà souligné.
    Finalement, son meilleur allié pour avoir l’espoir d’emporter la primaire à droite de 2016, c’est François Hollande qui ne rêve que de l’affronter au premier tour de la présidentielle 2017, tant il est naturellement répulsif et tant il est sa tête à claques préférée, pouvant se prévaloir – comme lui – d’un passé et d’un passif.
    Le Sarkozy qui a passé la soixantaine, raillé par Marine Le Pen ( » En politique, il ne faut jamais s’éloigner. Quand on revient, les gens ne remarquent qu’une chose : vous avez vieilli. »), n’est plus aussi fringant que celui qui n’hésitait pas – à une autre époque – à affronter Le Pen-père.
    Il sait très bien qu’au cours d’un duel avec Marine Le Pen, il n’a aucune chance d’en sortir indemne : il sera mis en pièces, carbonisé, putréfié sur place devant des assauts au verbe fort. Elle n’en fera qu’une bouchée pointant jusqu’à plus soif la médiocrité de son bilan. Il est loin le temps du débat télévisé de l’entre-deux tours de la présidentielle de 2007 où il avait beau jeu de se pavaner devant la médiocre Ségolène Royal.
    Le Sarkozy qui traite une adversaire féminine d’« hommasse » n’est pas qu’un abject goujat. C’est aussi celui qui nous affligeait d’un « avec Carla c’est du sérieux » lors d’une conférence de presse devenue célèbre à cause de cela ou qui répliquait « casse-toi, pôv’con » à un visiteur du Salon de l’agriculture qui avait eu le malheur de lui dire : « touche-moi pas, tu m’salis… ».
    Le niveau de haine entre Sarkozy et Marine Le Pen est bien résumé dans un article de Valeurs actuelles de cette semaine :
    « …entre Sarkozy et la présidente du Front national, la détestation atteint le niveau de celle qui opposait Chirac à Le Pen-père. Et même pire encore car jamais, en leur temps, le second n’avait réellement menacé le premier. »
    Déjà en réplique à la goujaterie de Sarkozy, Marine Le Pen avait lâché l’artillerie lourde : « Les Français n’ont plus envie d’être dirigés par des communicants. ils veulent du courage et de la droiture, ce dont il manque, pas seulement sur les idées. »
    Le coup de grâce à été porté par Louis Aliot : « Il y a des hommes polis, courtois, des hommes d’État, et puis des voyous. Je ne dis pas que c’est un voyou, mais il a un vocabulaire de voyou, ça le discrédite pour revenir à la magistrature suprême. Ce n’est pas facile de parler comme ça et dire ensuite à la ‘racaille’ de bien se tenir. Il est d’une extrême vulgarité qui correspond tout à fait à la petitesse du personnage. »

  11. Marc GHINSBERG

    Cher Philippe,
    Vous voilà revenu à vos sujets de prédilection : Christiane Taubira et Nicolas Sarkozy, auxquels vous reprochez de ne pas vouloir affronter Marine Le Pen dans un duel médiatique.
    Passons rapidement sur le cas de Christiane Taubira qui s’est esquivée par une pirouette malhabile, je le reconnais, mais qui, si elle peut parfaitement apporter la contradiction à Marine Le Pen sur le plan des valeurs, de la politique d’immigration et de la politique pénale, n’aurait aucune légitimité et probablement peu de compétence pour aborder les thèmes économiques lors d’un débat avec MLP.
    Le cas de Nicolas Sarkozy est plus complexe et d’une certaine manière plus intéressant.
    Trois facteurs à mon avis expliquent son attitude. Son positionnement par rapport à son statut personnel, l’absurdité de la posture politique de l’UMP avec son ni-ni, ses insuffisances personnelles en matière économique.
    Nicolas Sarkozy est un chef de parti ancien président de la République, statut ambigu comme l’avait immédiatement pointé Henri Guaino. En tant qu’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy se situe au niveau de François Hollande, pas de la personne qu’il méprise, mais de la fonction qu’il occupe. Affronter en face-à-face Marine Le Pen contribuerait à le ramener à un banal chef de parti.
    Passerait-il sur cet inconvénient qu’il se retrouverait devant la responsable du FN dont il dit que c’est l’ennemi absolu, mais dont il favorise l’élection des candidats en demandant à ses électeurs de ne pas choisir en cas de duel PS/FN. Cette position complètement contradictoire est impossible à défendre. Tant que la position de l’UMP vis-à-vis du FN n’aura pas été clarifiée de façon cohérente, toute confrontation avec ses leaders tournera au fiasco.
    Enfin puisque sur le plan des valeurs Marine Le Pen a décidé de refaire à son parti une virginité (réelle ou factice ?), il faut la combattre sur le front de ses propositions économiques. On a vu les dégâts que cela pouvait provoquer chez le FN lors du débat entre Emmanuel Macron et Florian Philippot (pourtant infiniment mieux armé sur ce terrain que MLP). Encore faut-il être compétent dans ce domaine. Or c’est précisément là où Nicolas Sarkozy, tant par goût que par formation, est le moins à l’aise. François Fillon qui comprend les mécanismes économiques, qui sait faire preuve d’une pugnacité redoutable et qui est de loin le plus avancé dans l’élaboration d’un programme cohérent (je ne dis pas pertinent) pourrait sur ce plan apporter efficacement la contradiction à Marine Le Pen.
    Il ne s’agit donc pas seulement, selon moi, d’une question de couardise, mais plus profondément d’un positionnement politique mal résolu : le ni-ni, d’un problème de compétence en matière économique lié à la personnalité du chef de l’UMP, ajouter à cela son statut d’ancien Président qui d’une certaine manière le contraint, et on a tous les ingrédients pour permettre au FN de prospérer sans véritable contradicteur à droite.

  12. Denis Monod-Broca

    Le bon sens, le raisonnement, l’observation, l’histoire… commandent d’abandonner l’euro monnaie unique.
    Mais la vérité est dérangeante.
    Le dernier rempart est, paradoxalement, Marine Le Pen : tant qu’elle sera contre l’euro, l’euro devra être défendu, quoi qu’il en coûte !
    Alors on comprend qu’on ne veuille pas l’affronter. Et si la vérité émergeait de l’affrontement… quelle catastrophe ce serait !

  13. Jean le Cauchois

    Cher PB,
    Je suis un lecteur assidu de votre blog et un commentateur épisodique. Je veux bien croire que la stature physique de Marine Le Pen fasse venir à l’esprit de Sarkozy le terme « hommasse »… Vous avez bien fait de citer votre source, le point.fr. Alors je suis remonté à cette source et j’ai trouvé que Le Point a cité le 5 novembre 2014 ces propos, « prêtés » à deux journalistes du Parisien, Nathalie Schuck et Frédéric Gerschel, qui venaient de publier le livre « Ca reste entre nous, hein ? » chez Flammarion. Pour la publicité de ce livre, j’ai trouvé « Nathalie Schuck, grand reporter au Parisien, chargée du suivi de l’Elysée » (…Après cinq ans dans les valises de Sarkozy, me voici dans celles de Hollande) et, bien sûr, pour Frédéric Gerschel : grand reporter au Parisien…
    Des journalistes d’investigation ? embedded à l’Elysée ?
    Il y en a d’autres qui attendent leur tour… pourquoi ceux-là, et aujourd’hui ?

  14. Philippe Bilger en campagne recommence ses attaques contre Sarkozy. Cette fois-ci sur le thème de la couardise.
    Nove sed non nova.

  15. @Robert
    Une seule remarque de forme : en ce jour d’élection, même si vous n’êtes assurément pas journaliste, la parution de ce billet n’aurait-elle pas pu attendre lundi ?
    Vous avez peut-être raison, mais lundi Sarközy sera toujours un faux dur et Valls toujours un…

  16. Michel Deluré

    Qu’il est commode de se retrancher derrière l’argument du caractère infréquentable de Marine Le Pen pour échapper à un dialogue démocratique qui permettrait justement de démontrer les lacunes du discours du FN et ses dangers pour l’avenir de notre pays !
    Que je sache, le FN n’est pas à ce jour un parti interdit et depuis des années il s’est fermement implanté dans notre paysage politique et cela grâce, pour une large part, à l’incurie de nos gouvernants successifs de droite comme de gauche. Ces derniers ont-ils laissé d’autres choix aux électeurs désabusés, excédés, que de se tourner soit vers l’abstention, soit vers le FN ?
    Pour nombre d’électeurs, le vote FN n’est pas aujourd’hui un vote d’adhésion aux idées de ce parti mais un vote fort de rejet des politiques conduites par les exécutifs successifs et qui ont mené la France dans la situation où elle se trouve.
    Refuser de débattre avec Marine Le Pen, c’est balayer d’un revers de main les électeurs qui portent leur voix sur le FN et qui ne sont plus quantité négligeable, c’est se montrer incapable de démonter point par point les arguments de ce parti, c’est manquer de confiance en ses propres convictions, c’est enfin faire preuve d’une grande lâcheté.
    Et au final, qui est le grand bénéficiaire de cet ostracisme ? Eh bien c’est le FN.

  17. @ Yves le 29 mars 2015 à 14:42
    « Philippe Bilger en campagne recommence ses attaques contre Sarkozy »
    C’est en concentré ce que j’ai écrit vers 11 heures.
    Tout ce blog pue la testostérone rance, celle du genre « sors si t’es un homme ». Bref le beauf tel que décrit par Cabu. Pitoyable. Et hurler avec les loups n’a jamais fait un homme.
    Ne vous en déplaise je préfère ceux qui ne se laissent pas imposer de pseudo-obligations par des journalistes en mal de « co-pisses » à des casse c…lles institutionnels.

  18. Michelle D-LEROY

    Nicolas Sarkozy a peur de Marine Le Pen car ce serait un faux-dur. Certainement, mais il n’est pas le seul.
    Au prétexte qu’elle serait infréquentable, ils refusent (politiques, certains médias, animateurs et artistes) de lui parler, d’échanger et de débattre avec elle. Cela les arrange bien tant ils sont couards et veules, évitant ainsi de se confronter à elle car ils savent et Nicolas Sarkozy plus qu’un autre, qu’ils n’en sortiraient pas grandis aux yeux des électeurs de droite. En effet, Marine Le Pen ne mâche pas ses mots. Elle appelle un chat un chat et ce qu’elle dénonce parfois est une évidence telle que nos « langues de bois » ne pourraient pas se contenter de relativiser. Elle met le doigt sur ce qui fait mal et sur les sujets dont personne ne veut s’emparer tant ils sont sensibles.
    Sur les questions économiques, n’importe quel homme politique du PS ou de l’UMP pourrait démonter – à tort ou à raison – ses thèses sur l’Euro, l’Europe ou le libre-échange mais lorsqu’elle évoquerait les évidences sur l’immigration, l’identité, le communautarisme et ses pressions sur la société française ? Nicolas Sarkozy serait bien embêté, soit il lui donnerait raison en partie et ce qui est dit est dit, et il sait qu’il ferait des gorges chaudes dans les médias et chez les belles âmes de gauche, ceux qui voient la vie en rose (à tous les sens du terme) soit il mécontenterait immédiatement sont électorat le plus à droite… de plus en plus nombreux. Une sorte de piège.
    Et s’il s’attaque de façon puérile à son physique c’est bien parce qu’il n’a pas d’autres arguments valables à lui opposer.
    Mais enfin, quel que soit le parti politique, le candidat issu de primaires, à gauche comme à droite, devra bien répondre un jour aux 30 % de Français qui votent pour le parti de Mme Le Pen et aux tout aussi nombreux électeurs de l’UMP et même du PS qui n’ont pas encore osé franchir le Rubicon en votant FN. Des électeurs dubitatifs devant le changement de visage de leur pays. Il ne leur suffira plus de répéter les habituelles phrases creuses et les poncifs éculés. D’autant que les nouvelles figures du FN se comportent correctement.
    On le sent tellement fort en écoutant ceux qui nous entourent et pas seulement avec ces pauvres chômeurs, ces ouvriers populistes, cette France dite d’en bas, ces sans dents, non, j’entends des professions libérales, des retraités qui ont occupé des postes intéressants voire importants, des français moyens ou aisés qui s’interrogent sur le coût grandissant des allocations mal distribuées, sur le communautarisme et la crise identitaire, sur une société qui part dans tous les sens parce que trop permissive, trop généreuse sans contreparties, etc., etc.
    Il n’est pas normal de laisser ces débats au seul FN.
    S’ils veulent subsister, nos Juppé, Sarkozy, Hollande, Valls, devront un jour cesser pour les uns la langue de bois et l’aveuglement, pour les autres les stigmatisations et les leçons de morale.

  19. Notre hôte est impatient, il rêve d’affrontement direct, c’est faire fi des sondages, il y a encore beaucoup de kilomètres à parcourir et il serait suicidaire pour N. Sarkozy de se pencher déjà sur le berceau de son adversaire désignée.
    Aujourd’hui on est dans une élection où l’on va compter ses troupes, sans plus, tout est encore trop loin, régionales, législatives… La stratégie n’est pas encore définie et encore moins ce soir. Entre savourer une victoire amplifiée (B. Teinturier) pour les deux candidats véritablement en course, et se disputer le pompon il y a loin de la coupe aux lèvres.
    N.Sarkozy bien sûr tient la corde, surtout pour l’ultime affrontement qui le verra dans tous les cas gagnant. Il le sait, aucun intérêt pour lui d’aller se brûler les ailes au feu dans un affrontement venu trop tôt. Après les législatives on verra sans doute celui qui sortira du bois. Et puis il va sans doute essayer de faire « dégoupiller » le FN par un jeu de miroirs grossissants sans jamais s’y montrer mais surtout d’assurer la visite de loin pour les spectateurs citoyens.
    Patience, la vengeance est un plat qui se mange froid et l’on sent qu’il en a sous la pédale. C’est sa dernière chance, il ne la gâchera pas, trop ténue, trop précieuse, alors tout sera pesé, trop tôt en somme pour présenter l’addition et pourtant cela doit le démanger, il a les arguments, pour l’instant on l’a vu pas très élégant, mais peu importe, c’est voulu, et seule la victoire est belle, même si le match lui n’est pas beau.

  20. « Hommasse » est exagéré car elle est de celles que l’on prend sur le rebord d’une table de chasse au milieu des victuailles, des faisans, des perdrix et lapins, au retour de Jérusalem après une longue Croisade.

  21. @ Michelle D-LEROY le 29 mars 2015 à 17:17
    Je vous suis MAIS, quand Sarkozy à dit ‘5’ fois à Hollande « permettez moi de vous dire, vous mentez » lors de leur débat en 2012, qu’en ont retenu les Français ? Rien. Bon maintenant ils disent « Hollande c’est un menteur » (y compris la gauche de la gauche, Mélenchon, Duflot l’écolo, et toutim).
    C’est AVANT qu’il aurait fallu écouter et ENTENDRE Sarkozy le leur dire. Non ?
    Maintenant le truc c’est dire que Sarkozy se défile (couard) parce qu’il ne veut pas débattre avec Marine Le Pen, du genre « trop forte pour lui ». Je rêve la provoc ou quoi (elle n’a géré ni une municipalité de (+/- 1 000 habitants, ni une région, ni un Etat que je sache).
    Mais s’il avait débattu avec elle et s’il avait dit à quelques-unes de ses argumentations « Madame, là, vous mentez aux Français », que la presse n’aurait-elle pas dit ! Comment ? Quoi ? 30% d’électeurs ne peuvent se tromper !!
    Dommage, parce que pour Hollande il y en a eu 51% à ne pas avoir entendu et, du coup, s’être trompé 😀
    @ Michel Deluré | 29 mars 2015 à 15:02
    « Qu’il est commode de se retrancher derrière l’argument du caractère infréquentable de Marine Le Pen pour échapper à un dialogue démocratique qui permettrait justement de démontrer les lacunes du discours du FN et ses dangers pour l’avenir de notre pays ! »
    Lors du débat Sarkozy/Hollande (présidentielle) Sarkozy a dit cinq fois à Hollande qu’il mentait. Qu’en a retenu le peuple ? Rien. Dommage car maintenant il paie pour n’avoir pas entendu ces mots.
    Vous auriez donc voulu que Sarkozy (pourquoi pas Valls ?) dise à Marine Le Pen (pour des cantonales) : « vous mentez Madame ! » dès qu’elle aurait développé des argumentations tout aussi fallacieuses que celles de Hollande en 2012 ? Pour le « fun » en somme, puisque personne n’écoute quand on vous le dit, à quoi cela sert-il de vous le redire 🙁
    « il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre » (n’est-ce pas Monsieur Bilger…)

  22. Jean le Cauchois

    J’ai rappelé en début d’après-midi que Flammarion avait publié en novembre 2014 un livre intitulé « Ca reste entre nous, hein ? », rédigé par « deux grands reporters du Parisien » et dont quelques éléments ont été repris dès le 5 novembre 2014 par Le Point puis par PB le 29 mars 2015. Je me permets d’ajouter que le même éditeur Flammarion a publié en septembre 2014 (soit juste deux mois avant) un livre intitulé « Les 12 travaux de l’opposition », rédigé par « douze grands élus de la droite républicaine » (anciens ministres dans la plupart des cas, chacun étant en charge d’un thème / d’un chapitre). Plutôt que d’organiser une confrontation télévisée Marine Le Pen vs Nicolas Sarkozy, pour laquelle les médias spécialisés actuellement en tête de gondole (Pujadas, Cohen, Bourdin, Lapix…) se concurrenceraient, il me paraîtrait préférable d’organiser… douze confrontations (une par thème ?) ou même seulement six, entre un représentant de l' »opposition qui rédige ses propositions » (environ 20 pages par thème) et un représentant de « l’opposition qui proclame ». J’ai revu l’émission récente de Pujadas avec la confrontation « un représentant du FN vs le ministre actuel de l’Economie » : c’est très instructif ! Et j’ai aussi revu sur YouTube les matinales de Jean-Jacques Bourdin avec d’une part Marine Le Pen et d’autre part Marion Maréchal-Le Pen : c’est aussi très instructif !! Je pense que Nicolas Sarkozy a probablement visionné ces spectacles, et qu’il fait bien de ne pas se colleter (c’est le mot qui conviendrait) à l’une ou l’autre de ces dames, qui ne me semblent pas encore en mesure de dire ce qu’elles feraient, à l’Elysée, à Bercy et même place Beauvau… L’un de mes enfants, expatrié depuis longtemps pour le service de son entreprise privée, me dit que les Français sont de plus en plus perçus, à l’étranger, comme des « braillards sous-éduqués » : ça ne m’a pas fait plaisir. Il est plus correct de dire que nos compatriotes « n’ont pas la culture du contrat » !

  23. Pas envie de débattre avec le FN ? Cela peut se comprendre. Qui a envie de se faire étriller par Marine ou par Florian ? On a vu Florian débattre avec Macron lors de l’émission « Des paroles et des actes ». Une calamité ! Le FN récite son bréviaire à haute voix oubliant qu’il a un interlocuteur. Il rabâche. Florian s’est couvert de ridicule en voulant donner des pilules calmantes à Macron. Macron avait largement de quoi monter le ton en raison des thèses économiques suicidaires avancées par Florian. Ce n’est pas parce que le FN surfe actuellement sur une vague populiste porteuse qu’on se doit d’aller sur les plateaux TV pour servir de faire-valoir à ses leaders formatés pour humilier.

  24. Denis Monod-Broca

    Les résultats tombent : perte de nombreux départements par la gauche, gagnés par la droite.
    Une fois de plus les sortants ont été sortis.
    La droite a tort de pavoiser. La même chose lui est arrivée et lui arrivera.
    Les Français sont en colère, ils sont excédés, contre la droite autant que contre la gauche.
    Ils ont beaucoup voté FN mais, sages, ne lui donneront semble-t-il la majorité dans aucun département. Tant mieux mais ils n’en sont pas moins en colère et excédés.
    Parce qu’on leur dit et redit, contre toute évidence, que la crise est finie et que les choses vont mieux.
    Parce que les éléments de langage ont remplacé, dans les discours politiques, l’intelligence, la culture, la sincérité…
    Parce que la France en leur nom va faire la guerre ici et là et y sème à chaque fois le chaos et la désolation.
    Parce que leur vote quand il s’agit d’Europe est traité avec le plus total mépris.
    Parce qu’ils ont honte de voir leurs dirigeants, tous résolument gallo-germains (comme on disait gallo-romains), aller prendre leurs ordres à Berlin.
    Parce que notre histoire, notre expérience, notre science, notre langue… nous obligent. Qu’elles nous obligent d’abord à ne pas bafouer aussi continûment la devise de la république.
    « Ils » vont tous nous dire, une fois de plus, comme à chaque fois, comme vient de le faire Valls, 1/ qu’ils nous ont entendus et compris et 2/ que leur politique étant excellente ils ne vont pas la changer d’un iota.
    Et nous en serons un peu plus en colère, un peu plus excédés… Jusqu’à la prochaine fois.

  25. Le FN, grosse percée mais aucune conquête.
    Comme disait Fernand Raynaud, y a comme un défaut !
    Y aurait-il des modes de scrutin scélérats ?

  26. Marine Turchi a levé un problème important sur le fait que le FN pouvait offrir des « carrières éclair » à des candidats. Elle dévoile là un des aspects de rejet des citoyens envers ces barons inamovibles depuis des décennies qui empêchent la démocratie de respirer. Même au sein d’un même parti il est sain de laisser sa place, et ainsi de suite.
    Je tombe par hasard en effet sur un résultat où le binôme constitué par la sénatrice J. Durrieu a été battu… Heureusement on a envie de dire, elle cumule les années de mandat depuis la nuit des temps, à 78 ans il a fallu ces départementales pour lui expliquer le chemin de la sortie et un renouvellement qui ne peut être que sain à l’exercice vivant et frais du pouvoir. Les voyages d’études ont leur limite, celle désormais de la volonté de changement des électeurs usés d’un immobilisme d’une autre époque.
    L’engagement futur va être rude, on dit la droite profondément divisée, certes, mais à gauche il va falloir construire des radeaux de fortune, alors qu’il n’y avait pas si longtemps tout était réuni dans les chambres pour réussir un projet inespéré.
    Cette journaliste expliquait aussi sur Médiapartlive que l’on pouvait retrouver aussi des anciens barons de la droite avec quelques jeunes relais dont L. Wauquiez a su se servir pour tisser sa toile.
    N. Sarkozy devra sans doute être attentif désormais à ce renouvellement, les citoyens en ont assez de ces cumulards indéboulonnables dont le pays souffre, et qui sont un frein à l’inventivité et au dynamisme.
    Tout est à refaire, transparence et rigueur un vrai défi.

  27. Je suis ravie de ce coup de pied au culte 😉 de la gauche en espérant qu’il fera valser notre danseur de tango 😀

  28. L’echec du FN, qui est partout mais élu nulle part, a tout de même réussi paradoxalement à mettre Manuel Valls au chômage, Valls vient de perdre son cdd anti-FN, il va devoir bosser, aller au bureau, travailler ses dossiers, et faire ses 35 heures comme tout le monde. Au boulot !
    Et pour conclure on peut dire que dans cette élection le FN s’est fait Béziers…

  29. Jean le Cauchois

    « Marine Le Pen leur fait peur » en titre et, à la fin, « La preuve la plus éclatante de ce que j’énonce… Nicolas Sarkozy a traité Marine Le Pen d' »hommasse » pour conclure sur la couardise de Nicolas Sarkozy !
    J’ai eu l’intuition que « hommasse » ne devait pas être dans le vocabulaire courant de Nicolas Sarkozy. Alors j’ai fait « Nicolas Sarkozy + hommasse + Marine Le Pen » et je suis tombé direct sur la reproduction de la première page du numéro de Closer du 6 novembre 2014, avec un titre « Hommasse, Déménageur, Nicolas Sarkozy flingue Marine Le Pen », avec une très belle photo du couple Marine Le Pen / Louis Alliot et un article signé Jordan Grevet, journaliste stagiaire en 2009/2010, puis deux ans à Têtu et depuis deux ans à Closer… Ainsi va la presse française. Le Point est une référence de sources politiques bien plus notable que Closer, et qui pratique très bien ce que l’on pourrait nommer le « blanchiment des informations off » et permet des « constructions intellectuelles » à façon, selon les utilisateurs. Je veux bien croire que vous avez été abusé et je me réjouis de ne pas l’avoir été, tout comme je me réjouis du succès électoral de ce soir de la droite républicaine, tout en regrettant que Marion, qui a prouvé à sa tante qu’elle n’est plus du tout sa marionnette des années précédentes, n’ait pas eu plus de succès dans son département du Vaucluse ! Pour conclure, je trouve qu’il y a encore bien plus de couardise chez les journalistes que chez les hommes politiques !

  30. La nature humaine est ainsi faite que se trouver un ennemi commun permet aux autres l’union autour de leurs dissensions… c’est du basique depuis la cour de récréation… que dis-je !… autour du feu… « hommasse » ça fait un brin néandertalien !… manifestation irréfragable de l’atavisme !

  31. Le résultat de la controverse, chers tous, est que la France ne compte pas un seul présidentiable.
    SI vous voulez reprendre du Hollande, c’est la DDR assurée. La Stasi est déjà à l’oeuvre et les juges branlent le chef en opinant et l’Islam, religion favorite de la dictature hitlérienne, minorité jamais poursuivie comme telle, est en embuscade pour achever le travail.
    Vous voulez du Sarkozy, grands dieux, pourquoi faire ? Le personnage, aujourd’hui, est illisible, plus agité et vulgaire que jamais.
    N’oubliez pas Juppé, celui à qui on a lancé « Mort aux c… » en pleine rue. L’homme qui a fait voter la RDS pour 13 ans, promis, juré, l’énarque froid comme un saumon mayonnaise et arrogant jusqu’à donner sa foi à une religion qu’il ne connaît pas, question de voix à pêcher.
    Et puis, il y a la foule, les minables, les prébendiers, on a bien vu Harlem Désir l’inconsistant, en voyage à Tunis, bagage vide et charge pleine.
    Peur de Marine Le Pen ? Allons donc, elle n’a jamais eu, pas plus que son père, une chance d’accéder au poste tant convoité. Il faudrait multiplier la fiscalité par trois, emprisonner pour délit d’intention et établir des écuries dans les cathédrales pour que la France bouge un peu, un tout petit peu. Ca viendra, quand vous serez dhimmis, mais il faut encore du temps, de la médiocrité, de la servilité, du reniement, et la France politique n’en manque pas.
    Il y a bien Le Foll qui inspire confiance. En affirmant que la France veut avant tout préserver son modèle social, il a dit la vérité : aller jusqu’au bout de la ruine, achever de détruire tout ce qui alimente ce système et qui n’est pas LE SYSTEME EN SOI, ça s’appelle la République démocratique allemande où le système alimentait le système. On connaît le résultat. De toutes façons, la France a toujours approuvé Sartre qui a eu toujours tort et rejeté Aron qui a toujours eu raison. C’est le pays des « nuées ».

  32. Le coup passa si près que le chapeau tomba.
    Mais pas un seul département pour le FN, un seul canton en Lorraine (dans la campagne meusienne). Bref la marée du siècle pour le FN annoncée par tous les médias n’a pas eu lieu.
    Reste à savoir si le jeu du « je vote à gauche, je vote à droite mais je vote républicain » va continuer longtemps.
    Manuel Valls prétend avoir entendu le message. Nous ne tarderons pas à être fixés.

  33. Malgré tous les chiffres, les annonces médiatiques, les commentaires orientés, les tripatouillages, les maquillages, les camouflages, les copinages, les trucages, le grand vainqueur de ces élections c’est le Front National ! Ce système politique à la française qui écarte une immense partie des citoyens est ubuesque, caricatural, pathétique, pittoresque et d’une injustice criante.
    Mais comme toutes les injustices, à la fin ça se retourne toujours contre leurs instigateurs.

  34. Garry Gaspary

    @ Jabiru
    Le vrai visage du FN : non seulement antirépublicain mais aussi antidémocrate à l’instar de cette pauvre Marion Maréchal qui vient nous dire que le Vaucluse devrait être au Front vu le résultat global, en omettant d’ajouter que la supériorité des scores cumulés du FN est due au simple fait que ses candidats étaient deux fois plus présents au second tour que ceux des formations politiques adverses. Le FN voudrait gagner le canton même quand il y est fait 40 % et ses adversaire 60% ! C’est beau !
    Quant à prétendre qu’un républicain ne débat pas avec le FN parce que le FN lui fait peur, c’est juste ridicule. Pour s’en convaincre, P. Bilger n’a qu’à se demander ce que deviendrait la tenue de son blog dont il se fait, avec raison, une fierté si quelqu’un comme moi avait la bêtise d’entrer dans le jeu des multiples provocations ou insultes d’un sylvain.
    Ne pas débattre avec des gens qui ne sont capables que de vous insulter n’est pas un signe de peur, mais d’intelligence et de respect pour le champ politique. De plus, l’électeur frontiste est complètement imperméable aux idées et ne cherche que la vengeance sur l’élite par l’humiliation personnelle de cette dernière.
    Encore une fois, P. Bilger trouve incroyable que des gens intelligents ne veuillent donner aucun crédit à des abrutis en refusant de se rabaisser à leur niveau. Pourtant, la réalité des résultats des dernières élections lui donne de nouveau tort mais cela fait bien longtemps que le discours de P. Bilger transcende toute réalité notamment lorsqu’il traite de C. Taubira ou de N. Sarkozy.

  35. Michelle D-LEROY

    Un grand coup de pied aux fesses à cette gauche arrogante et méprisante, à un Premier ministre imbu de sa personne et de sa politique et qui ne remet jamais en cause ni sa politique économique, ni l’idéologie de ses ministres, une idéologie qui sape les bases culturelles de la société.
    Une bonne raclée aussi au Président dont la seule activité réelle est la stratégie politique et les hommages en tout genre. Une stratégie qui visiblement ne fonctionne pas. Le Président tunisien l’a appelé Mitterrand mais ce n’est encore qu’un apprenti.
    Ils ne veulent rien changer, bon courage à eux pour les Régionales. Les Français sont mécontents et le font savoir.
    Le Premier ministre a cru bon de rappeler dans son allocution hier soir, que le tiers payant serait bientôt mis en place… de quoi énerver le corps médical déjà en sous-effectif et en plein désarroi sans apporter un mieux au pouvoir d’achat des Français. Du toc, de la poudre aux yeux. C’est vraiment autre chose que les Français attendent.
    Reste que l’UMP-UDI divisée, avec des leaders incapables pour l’instant de construire un programme, a été plébiscitée lors d’élections locales, mais pour une présidentielle il lui faudra présenter autre chose aux Français, car pour l’instant le vainqueur est toujours le parti de l’abstention… Quid des votes blancs, pour lesquels certains élus répètent (en dehors des élections) qu’ils doivent être reconnus ?
    Quant au FN, il est indéniable que de 1 élu à 64, c’est une victoire mais qui reste encore bien timide.
    Ce parti ne pourra progresser que lorsque JM Le Pen aura pris définitivement sa retraite et aussi grâce à certains rapprochements avec la droite traditionnelle, sans doute possibles rapidement en cas de scission de l’UMP.
    Heureusement pour le PS qu’il y a le sud-ouest toujours fidèle. Pourtant, pour avoir passé des vacances dans les Landes et le Gers l’été dernier, je n’ai rencontré que des gens mécontents… A ne rien comprendre.

  36. Les résultats des élections départementales, après ceux des municipales et en anticipant ceux des régionales confirment le bien-fondé de la politique de Hollande et des socialistes.
    Je veux parler de la politique du « Grand Remplacement » évidemment.
    Un peuple qui se trompe de façon récurrente élection après élection, ne mérite qu’une chose : être remplacé.
    Le nouveau peuple sera-t-il plus docile ?
    Rien n’est moins sûr, mais ce qui caractérise les mauvais illusionnistes, c’est qu’ils croient aux mauvais tours qu’ils font.
    Dormez tranquilles braves gens, la partie de bonneteau continuera.

  37. Laurent Dingli

    Mais oui, bon sang, que va devenir ce novice de Nicolas Sarkozy s’il ne suit pas les conseils en communication et en stratégie politique donnés, entre deux insultes, par le modeste Philippe Bilger !
    J’ajoute qu’il doit être assez cocasse de recevoir des leçons de stratégie politique de quelqu’un qui a voté pour François Hollande et qui a très sérieusement regretté que Ségolène Royal ne fût pas au gouvernement. Le Canard enchaîné a d’ailleurs rappelé ce mercredi quelle monstrueuse imposture représentait l’Ex au niveau de la politique environnementale, ce qui n’est vraiment pas une surprise pour les vrais écologistes.

  38. Chirac avait une bonne raison pour refuser de débattre avec JMLP en 2002 : il était Premier ministre quand, en novembre 1976, un attentat avait été organisé puis perpétré contre lui dont il avait miraculeusement réchappé. Cet attentat (qui avait fait une victime, un enfant blessé) ne pouvait avoir été préparé et exécuté que par les services spéciaux héritiers de ceux qui avaient sévi au lendemain de la guerre d’Algérie. Chirac risquait de se faire dire par Le Pen devant des millions de téléspectateurs : « ça vous fait quoi d’être aujourd’hui devant moi après avoir essayé de me faire assassiner ? » C’était impensable. Les investigations judiciaires et policières après l’attentat de 1976 n’ont pas été sérieuses.
    Le crime politique en France a toujours été et est toujours courant. A Chambourcy, dans les Yvelines, on ne sait toujours pas qui a assassiné il y a quelques années le policier Maréchal. On ne sait pas, en fait on ne veut pas savoir. Les investigations se sont arrêtées sur le seuil de la maison où il fallait chercher, où il ne fallait surtout pas chercher. Les journalistes savent, et font savoir, à l’occasion, qu’ils savent. Cela en serait presque comique, si ce n’était pas aussi, tragique. Dans le pays, un gros village, on sait surtout qu’il vaut mieux ne pas savoir. L’omerta est absolue. Mais l’affaire risque d’éclater au grand jour avec… le retour de Sarkozy. Seule entrave réelle à la manifestation de la vérité : le risque de davantage de voix au FN.

  39. Félicitations à notre Gaspounet de service qui attaque fort la semaine, mais il manque le mot « chrétien » !! Je cherche, ma roulette de souris roule roule sans cesse, non, pas de chrétien, ni christianisme ni chrétienté ! Mince alors, nous sommes déçus, nous, chrétiens frontistes !
    Allons ressaisissez-vous cher Gaspinou, vous voyez, au contraire d’Audiard qui disait « je ne réponds pas aux c… ça les instruit », moi je leur réponds élégamment pour les instruire et les recultiver, c’est mon côté bon samaritain.
    Encore bravo à la famille Le Pen et à tous les frontistes qui ont humilié toute cette mafia UMPS et magouilleurs complices ! Je suis fier d’être au FN !
    JE SUIS FN !

  40. hameau dans les nuages

    @ Garry Gaspary
    « De plus, l’électeur frontiste est complètement imperméable aux idées et ne cherche que la vengeance sur l’élite par l’humiliation personnelle de cette dernière. »
    Mais absolument cher ami ! Je dirais même plus ! qui a eu l’idée saugrenue et déplacée de donner le droit de vote à cette populace versatile qui demande du pain et du travail alors qu’on lui propose des idées humanistes, voire et cela est osé j’en conviens, de la culture ! Quand même ! Quand même !…
    Nous ne serons décidément jamais du même monde ! Je me sens humilié ! sali !
    Mais que demande le peuple ? merde !… Pardon, mais je suis à cran avec ces résultats… De la confiture aux cochons !.. Voilà, absolument… vous m’enlevez les mots de la bouche…
    Ah au fait, puisque je vous ai au bout du téléphone, ça y est !, vous savez l’appartement dont je vous avais parlé ?, c’est bon… oui, sympa ! lumineux ! traversant !, mon épouse est ravie, elle va pouvoir faire son atelier.
    http://www.atlantico.fr/pepites/paris-neuf-collaborateurs-maire-ps-13eme-arrondissement-beneficient-logement-social-2060849.html

  41. Le FN a obtenu un pourcentage de voix important, mais les résultats en nombre d’élus ne sont pas au niveau.
    En démocratie, quel que soit le mode de scrutin, majoritaire ou proportionnel, on ne peut gouverner que dans le cadre d’une alliance. Même les Britanniques avec leur scrutin majoritaire à un tour sont obligés à des alliances avec des petits partis.
    Marine Le Pen a gagné la bataille de la dédiabolisation avec brio. Un premier plafond de verre a été brisé.
    Il lui reste à présent à gagner la bataille des alliances.
    Ce ne sera pas facile. Dans la posture de rejet de l’Établissement qui est celle du FN il faudra trouver le chemin étroit entre la moindre compromission et l’acceptation du point de vue de l’Autre. Avec le handicap que chaque dérapage de son père rende le jeu des compromis plus difficile.
    Il y a toutefois quelques points sur lesquels les alliances peuvent être trouvées assez facilement : l’immigration rejetée largement par les Français, et une résistance argumentée à la toute-puissance de Bruxelles.
    Sur ce point précis, la Grèce n’est peut-être pas le meilleur exemple, mais la Grande-Bretagne peut servir de modèle, elle qui s’empresse de se réserver un droit de ne pas appliquer certaine règles communautaires lorsqu’elles ne lui plaisent pas : l’Euro et Schengen par exemple.

  42. Je ne saurais, Monsieur Bilger, contester le choix de la date de parution de ce billet : je n’ai réagi qu’en « opportunité » car il m’a initialement semblé que ce billet aurait trouvé toute sa place au lendemain d’un jour d’élections plutôt que le jour même.
    Ceci étant, je ne retiendrai que ce passage :
    « La preuve la plus éclatante de ce que j’énonce tient au fait que Nicolas Sarkozy participe, au premier chef, à cette dégradation du discours qui s’en prend au physique de l’adversaire. Des propos récemment rapportés (lepoint.fr) révèlent à quel degré d’indélicatesse il en est arrivé pour évoquer l’apparence de Marine Le Pen. Cette dérive est le signe d’une carence. On humilie de loin parce qu’on n’est pas assuré de pouvoir convaincre, répliquer et l’emporter de près ».
    L’élégance du propos n’a jamais été la qualité première de Monsieur Sarkozy et il s’agit ici d’un excès supplémentaire.
    Cependant je pense qu’il a voulu, en concurrence avec le PS, se placer en « opposant implacable » du FN et Marine Le Pen est alors un bouc émissaire plus facile à critiquer sur son physique que sur l’impact de plus en plus important qu’elle a à présent sur une fraction croissante du corps électoral.
    De fait, si personne ne saurait tirer gloire des résultats des départementales, cette attitude traduit surtout une crainte manifeste pour le proche avenir électoral, à savoir les prochaines régionales à la fin de cette année 2015. En effet, globalement, droite-centre et extrême droite approchent des 70 % des suffrages, la gauche entière à peine plus de 30%. A droite, l’UMP-UDI ne devance le FN que par cette union et sans doute, seule, l’UMP ne représente qu’environ 25 %, soit l’équivalent du FN et le PS à peine plus de 20 %. Et le FN se heurte toujours à son « plafond de verre », à savoir une grande difficulté à obtenir une majorité, même relative, dans des élections à deux tours majoritaires.
    Or les régionales sont un scrutin de liste proportionnel à deux tours avec prime majoritaire, cela pour éviter que le FN ne rafle la mise (comme la limite minimale fixée de 12,5 % du nombre des inscrits était censée l’éliminer au deuxième tour et qui a d’évidence fait long feu).
    L’attitude de Monsieur Sarkozy ne traduit donc à mon sens que l’inquiétude de voir l’UMP dépassée aux prochaines régionales, inquiétude exprimée comme à son habitude avec un langage qui se veut « populaire », qu’en d’autres temps on eût qualifié de « charretier », alors que celle qu’il dénigre s’exprime dans un français respectueux de la syntaxe et de la grammaire… Lequel ou laquelle des deux saura mieux séduire les Français et les respecter ? Il ne manqueront pas de le dire à la fin de cette année !

  43. Les jeux sont faits rien ne va plus. Ou plutôt rien de nouveau sous le soleil, les résultats étaient attendus. Et pourtant quelques chiffres démocratiques cocasses :
    PRG : 64 110 électeurs, 0,16% et 1 département au moins.
    FN : 4 108 000 (passons sur les centimes), 10,19% et 0 département.
    On pourra arguer ce que l’on voudra mais est-ce bien démocratique ? Bizarre.
    —————-
    Ah oui ! Revoilà Julien Dray le collectionneur de montres qui sort de son écrin et donne son avis éclairé. Je crois que ses petits camarades devraient lui dire de rentrer dans la boîte juste par pudeur. Lui aussi n’a pas compris que les citoyens ne veulent plus non seulement de loueurs d’appartement (@hameau dans les nuages) au rabais, mais encore de petits marquis aux chaussures lustrées dans les palais citoyens, et encore moins de collectionneurs de montres. Nous voulons des personnages qui s’intéressent à nos petits destins s’il vous plaît, pas à vos bien-être personnels.

  44. Sarkozy est un pétochard.
    Il a toujours fait le mariole avec 50 CRS autour de lui, genre : « retenez-moi ou je fais un malheur ».
    Et sa politique a toujours été celle d’un faux dur, spécialiste, entre autres, des coups en douce :
    Remember référendum 2005.
    Maintenant on a un vrai mou à la place… C’est guère mieux.

  45. « La preuve la plus éclatante de ce que j’énonce tient au fait que Nicolas Sarkozy participe, au premier chef, à cette dégradation du discours (…) »
    « L’antisarkozysme a vécu, il n’éclaire plus, il fait radoter » (Bilger nov. 2012) ;-))
    Comment ? Tous ces retraités qui ont « touché » quarante euros (!) avant les élections n’auraient pas voté pour leurs généreux donateurs ! « Ô râge, ô désespoir, ô vieillesse ennemie… » 😀
    Incontestablement ceux qui votent le plus ce sont les retraité(e)s (sans doute parce que ce droit n’a pas toujours été un acquis) il ne faut donc pas s’étonner que les femmes retraitées d’aujourd’hui, qui vivent plus longtemps que leur mari, qui ont eu un parcours professionnel chaotique pour avoir mis au monde et élevé de futurs cotisants et qui touchent une retraite de misère pour cette raison, se soient senti humiliées de l’aumône des quarante euros faite APRES le gel de leur retraite complémentaire et soient restées indifférentes à ces arrogants socialistes (il est vrai que les mères de tous ces parlementaires socialistes doivent percevoir plus de 1200 euros par mois pour vivre !)
    Les socialistes ont perdu leurs relais/châteaux ; -) un peu partout, mais comme leur aurait dit l’analyste Pierre de Coubertin « le principal est de participer » pas vrai… 😀

  46. Si le pire n’est jamais sûr, il arrive, hélas, qu’il puisse se produire. Rien, mais rien ne sera épargné à ce beau pays qu’est la France.
    Voilà que tombe cette nouvelle tragi-comique :
    « L’ancien député européen écologiste Daniel Cohn-Bendit veut demander la nationalité française, expliquant se sentir à la fois Allemand et Français, a-t-il indiqué aujourd’hui » (Le Figaro).
    Il n’y a rien de pire que les vieux beaux qui, au soir de leur vie, se cherchent une respectabilité grotesque en voulant épouser la gouvernante qu’ils ont exploitée au-delà de la décence.
    Et dire que pour gagner une voix supplémentaire, cette demande sera acceptée par les socialistes !
    Une voix à glaner pour faire la dernière gerbe. Celle de l’enterrement espérons-le.

  47. « Mais lui-même, en ayant, couard, fui le débat, s’est-il comporté en homme ? »
    Cher Philippe, je vous propose, pour relever le déplorable et injustifiable pourcentage (une sur 21 !…) d’interlocutrices ayant eu l’insigne privilège d’être accueillies sur votre chaîne « YouTube » d’y inviter derechef Madame Le Pen, à défaut sa délicieuse nièce…
    Personne ne songerait sérieusement à vous traiter de « couard »… en revanche un léger parfum de misogynie semble flotter sur votre tube…

  48. Xavier NEBOUT

    @Garry Gaspary
    Certains postulent à l’Académie, mais vous, si vous faites don de votre corps à la science, vous devriez avoir une place à Sèvres à côté du mètre étalon que vous relégueriez d’ailleurs au rang de bricole pour les puces.
    On me dira que je devrais me référer à un philosophe célèbre, mais j’hésite, car s’ils devaient voler, vous se seriez pas chef d’escadrille, mais chef de mission spatiale.

  49. @ Tipaza | 30 mars 2015 à 13:46
    Pas toujours d’accord avec vous mais là pour le coup ‘entièrement’ d’accord !

  50. Rédigé par : Xavier NEBOUT | 30 mars 2015 à 15:12
    Xavier NEBOUT !! JE VOUS DEMANDE DE VOUS ARRETER !! (bis)
    Vous allez traumatiser notre cher Gaspounet qui file du mauvais coton depuis un bon moment déjà ; je suis en charge de sa santé mentale en modérant les méchants qui le taquinent ; vous ne voudriez pas qu’il quitte ce blog en nous laissant orphelins de ses tirades éléphantesques christianophobes ?? non mais !
    Pourriez-vous au moins nous remercier, chers vous tous ici, du grand frisson que nous vous avons procuré, nous les FNistes, ce suspense insoutenable que vous avez subi pendant cette quinzaine traumatisante à cause de la montée de la « Bête Immonde » LOL, du « retour aux heures sombres de l’histoire » RE-LOL, les débats hystériques de tous ces bobos gauchistes et droite molle complice collabo contre les Le Pen, le FN qui les a nargués avec délectation. Que du bonheur !
    Allez on est bons princes, on vous accorde une pause de quelques mois avant un autre grand frisson lors des régionales qui va vous remettre à nouveau en transe avec une nouvelle montée du Front National ; reposez-vous bien, vous l’avez mérité, mais surtout n’oubliez pas de continuer à nous diaboliser le plus possible, nous avons besoin de vous, vous êtes nos meilleurs recruteurs ! LOL LOL LOL !!

  51. Curieuse histoire d’amour que la France entretient avec le Front National.
    On flirte, on se bécote, on se pelote, on se livre à quelques préliminaires, mais dès qu’il s’agit de conclure et de finir au plumard, c’est la débandade (sans aucun jeu de mot de ma part, croyez-le bien)…

  52. Faut être stupide jusqu’au bout…
    Par exemple, si on considère qu’un critère d’élection en politique serait celui de ressembler dans un binôme pour un homme à une grand-mère et pour une femme à une sortie de salon de maquilleuses… dans les deux expositions on se détourne facilement.
    Comptons les points :
    NS vire « grand-mère » si je constate bien, autant que mon Président du conseil départemental sortant et convaincu d’avoir à remettre son mandat malgré l’élection très confortable de son bord comme s’il n’avait encore jamais mis en cause l’allure grand-mère de ses cravates et de ses costumes à revers larges…
    Celui qui a perdu son immunité parlementaire récemment avais acquis, au fil des marchés, l’exact conformation à l’allure de la grand-mère avec ses replis et ses costumes qui frisaient large…
    Bon, c’est pas bon tout ça !
    Moi, quand j’observe un homme politique, d’abord je regarde s’il ressemble à une grand-mère.
    C’est un critère très important.
    C’est sûrement parce que ma grand-mère ne ressemblait à aucun homme politique connu !
    Les femmes politiques qui sortiraient d’un salon de maquillage, c’est plutôt côté droite qu’on observe, alors je retire le manque d’hommage comme si cela pouvait.
    Jamais, au grand jamais je ne saurais reprocher la quelconque sortie d’une femme d’un salon de maquillage… toutefois je sais très bien le reproche fait par celles qui n’ont pas besoin de salon de maquillage comme il devient fatalement pour les hommes qui trop facilement s’en passeraient.
    Je ne vois qu’une réponse, si en politique il n’y avait qu’affaires de séduction : faut pas, homme politique, ressembler à une grand-mère !
    Mamie, tu me comprends, bises où tu es !
    Entre binômes on se comprend !

  53. La famille Le Pen fait peur aux ténors de la politique au point qu’ils refusent de débattre en public. En 2002, à la veille du scrutin en vue d’élire le président de la République, M. Chirac avait refusé le débat télévisuel rituel et je ne crois pas que tout le monde ait trouvé cela normal.

  54. Garry Gaspary

    @ hameau dans les nuages
    Mais personne ne cherche à vous enlever le droit de vote, je tente juste de vous apprendre à vous en servir efficacement. Ce qui vous humilie, ce qui vous salit, c’est votre confusion entre l’Etat et Dieu le Père, car uniquement l’un d’entre eux a pour fonction de vous apporter le pain et le travail, et je vais vous stupéfier en vous apprenant que ce n’est pas le premier. Ne me croyez pas sur parole et faites l’effort de demander autour de vous à ceux qui ont du pain et du travail s’ils les doivent à François Hollande ou à n’importe quel autre homme d’Etat.
    Alors arrêtez juste une minute de mettre votre piteuse situation sur le compte de l’Etat, de l’Europe ou de l’Arabe du coin et demandez-vous si ce n’est pas votre totale inertie mentale qui en est la cause. Accessoirement, demandez-vous si cette inertie mentale n’est pas due à votre christianisation qui vous oblige à mépriser le côté matériel de la vie alors que vous venez lamentablement pleurer votre blé ici et que P. Bilger en est à pleurer les bouteilles de vin de la cave de l’Elysée.
    Des sans-dents. Vous n’êtes que des sans-dents. De méprisables envieux. De véritables boulets pour la France. Vous lamenter toujours mais ne jamais agir pour vous ou pour elle.
    Je suis totalement déchristianisé ce qui signifie que les gens comme vous ne m’inspirent aucune pitié.

  55. Nicolas Sarkozy a traité Marine Le Pen d' »hommasse ». Au FN, on sait que lui est une gonzesse.

  56. hameau dans les nuages

    @Garry Gaspary | 31 mars 2015 à 08:48
    J’aurais grand plaisir à vous rencontrer en tout bien tout honneur pour que vous puissiez me montrer la paume de vos mains. Après tout, cela se faisait aux portes de Paris par ceux que vous défendez. C’était un bon indice pour connaitre la valeur travail de l’époque. Comme je suis un homme bon je ne vous décapiterai pas, laissant à d’autres ce plaisir de plus en plus couru de par le monde.
    Au titre de la solidarité (peut-être avec vous, allez savoir) on me retire dorénavant 50 euros de ma retraite de 700 euros (après quarante années de cotisation bien sûr).
    Si je vois un homme sans tête les mains dans les poches passer devant chez moi sur le chemin de Compostelle je vous saluerai : « Adiou Gégé ! »…
    https://www.youtube.com/watch?v=GVjM40duP4U

  57. Catherine A. courage vient de coeur

    Dire de quelqu’un qu’il ne se comporte pas en homme pour fustiger son manque de courage est bizarre ; à moins que vous ne pensiez comme beaucoup qu’il faut « avoir des couilles » (même le fin lettré Le Maire adore cette formule). Au passage cela me rappelle toujours la formule de Clemenceau, un spécialiste des bons mots qui n’a comme rival que Churchill, à propos de Lyautey « c’est vrai qu’il a des couilles au cul mais ce ne sont pas les siennes ».
    Pour finir cher Philippe, ce petit rappel, le mot courage vient de coeur et me semble-t-il, même si mes notions d’anatomie sont réduites, femmes et hommes en ont un.

  58. Garry Gaspary

    @ hameau dans les nuages
    La question est : qu’avez-vous fait, vous, durant votre vie, pour éviter d’avoir une retraite à 700 euros ? Vous n’avez effectivement décapité personne et c’est là tout le problème : les sans-dents n’arrivent pas à la cheville des sans-culottes ! Vous êtes des « veilleurs », tout juste bons à chanter des psaumes, alors que la France a besoin de révolutionnaires prêts à se battre pour leurs droits sociaux.
    Mais vous êtes assez abrutis pour croire que Marine Le Pen va mener pour vous ce combat d’une vie que vous n’avez jamais eu le courage de mener.
    Vous pensez que sainte Marine va vous sauver de votre propre lâcheté en vous donnant ce que vous n’avez jamais eu la force de prendre par vous-même.
    Bref, vous êtes complètement christianisé.

  59. @Garry Gaspary
    Avec les temps à venir, hameau dans les nuages aura de quoi se nourrir ce qui ne sera pas votre cas.
    Il est parfaitement autonome ce qui n’est pas votre cas.
    Vous êtes un beau crétin.

  60. hameau dans les nuages

    @ Garry Gaspary | 01 avril 2015 à 09:31
    Jean-Marc a été plus rapide que moi et je l’en remercie.
    Je me suis cassé les reins, ainsi que mon épouse, pour que vous puissiez avoir votre bol de lait le matin en lisant Libé, les pantoufles aux pieds.
    Je suis encore plus christianisé – dans l’esprit car je ne le suis pas à la lettre – que vous le pensez pour avoir renoncé à une carrière brillante. Quand je dis brillante, je parle du niveau des revenus que j’aurais atteint (pensez donc, j’aurais pu avoir aussi Monsieur Juppé dans mes relations !). Mais après vient à l’esprit l’éthique et la morale qui me font prendre un virage à 180 degrés.
    Là j’attends l’éclaircie promise pour pouvoir monter sur un toit afin de le réparer. Vous devriez essayer. On est bien là-haut. Vous pourriez satisfaire votre sentiment de domination tout en vous rendant utile et chanter « Plus près de toi Mon Dieu » ou plus laïquement :
    https://www.youtube.com/watch?v=MO5d3cyZBLA
    C’est vous qui voyez.

  61. Une ola pour Garry Gaspary que le monde entier nous envie ! Le pôv’ gars, qu’est-ce qu’il se prend dans les dents, il doit être maso ! une bonne tête de chambouletout pour les kermesses des fêtes chrétiennes à venir !
    Allez Gaspounet, mords-y leurs « zoeils » à ces méchants !

  62. Jean-Marc@Garry Gaspary | 01 avril 2015 à 10:28
    « Vous êtes un beau crétin. »
    Jean-Marc, merci de m’avoir fait découvrir ce Garry Gaspacho que je ne lisais pas tant sa prose est archaïque et suinte la haine. Je vais reprendre la lecture de ses homélies, car un crétin ne doit pas être ignoré, il a probablement épousé une catho qui l’a fait cocu pour être aussi virulent.

  63. Garry Gaspary

    @ hameau dans les nauges
    En conclusion, la France, disons, UMPS, dont je fais partie, vous a offert l’opportunité d’une brillante carrière, carrière que, disons, l’Eglise, dont je ne fais pas partie, vous a déconseillé d’accepter. Vous avez librement choisi de suivre la morale chrétienne que personnellement je conchie, et maintenant que vous vous retrouvez dans la mouise, vous accusez la France UMPS dont je fais partie d’être la seule et unique responsable de votre misère actuelle ?
    Vous auriez pu faire une carrière à la Juppé et quand j’écris que l’électeur frontiste est un abruti qui ne cherche que la vengeance personnelle contre l’élite, vous vous sentez humilié et sali par mes propos ?
    Décidément, ce blog est un vrai régal.

  64. Encore une fois la liberté d’expression s’arrête sitôt qu’on bute sur le catéchisme médiatique ; car nul, pas même le politique, n’a autorité pour encadrer la liberté d’expression.
    La déclaration française des droits de l’homme et du citoyen de 1789 nous le rappelle :
    « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi […] La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi »
    Actuellement la rhétorique depuis quelques décennies prend la forme du sophisme suivant : « au nom de la liberté d’expression, il convient de limiter la liberté d’expression ».
    Maintenant elle s’en prend aux humoristes qui s’ils meurent pour la liberté d’expression doivent être Charlie, sous peine d’être Dieudonné… ou Roucas à présent… qu’en aurait-il été d’un Desproges ?
    Le politique manipule l’opinion pour qu’une poignée de gens invisibles fabrique la dictature de la pensée qu’on nous sert plus ou moins insidieusement voire carrément ostensiblement, puisqu’en figeant l’éventail des opinions, le pouvoir souhaite avant tout ralentir la circulation des élites. Ainsi on nous présente le FN comme le mal absolu et la gauche a instrumentalisé le Front national pour en faire un parti fasciste afin d’être antifasciste à peu de frais… Aujourd’hui défendre la préférence nationale, c’est défendre les “artistes”, la gauche bobo, mais pas les ouvriers, pas les paysans, pas les prolétaires.
    C’est facile de dire que l’autre est xénophobe, l’autre est fasciste ou populiste, l’autre est antisémite. 
    La servitude imposée à la liberté d’opinion que les hommes au gouvernement nous imposent n’a pour objectif que de renforcer leur pouvoir personnel et celui de leurs maîtres.
    Où sont les fachos ?
    Heil Herr Lubitsch ! Ernst je précise.

  65. « Nicolas Sarkozy a traité Marine Le Pen d' »hommasse ». »
    De toute façon ce n’est pas un critère.
    La nièce Le Pen est jolie, féminine, sa voix est agréable… mais ce qu’elle propose est abject et cela la rend laide, déforme sa bouche en rictus et sa douce voix en gouaille vulgaire.
    Comme le chante l’Anglais Théo Hakola
    L’habit fait le moine et l’air fait la chanson
    Et quand une femme tourne à droite, elle va contre ses dons
    Elle va contre son cœur et son âme se déboîte
    Les ténèbres la pénètrent et le diable l’exploite
    Et ça se voit à la perte de sa beauté
    Sa nature révoltée dans ses yeux miroite
    Alors on dit en français, je ne l’ai pas inventé :
    Il n’y a pas de jolie fille à droite
    Et, comme on dit chez moi :
    On the left they’re hot and on the right they’re not

  66. anne-marie marson

    @Alex paulista | 02 avril 2015 à 20:45
    Les femmes de droite sont laides et Alex paulista est un goujat !

  67. Voilà !
    La fille rejette le père ?
    Il y a une métaphore extraordinaire avec la politique, c’est celle qui propose d’observer avec la pêche à la ligne comment toutes choses se posent avec la Loi, tandis que l’on suppose que le pêcheur à la ligne ne vote pas, et que les enfants (surtout les filles) reprochent à leur papa de passer du temps à pêcher à la ligne, comme aujourd’hui c’est un loisir très chronophage.
    Je me rappelle, à moins que je ne m’en souvienne, l’extraordinaire prestation du candidat Le Pen pour le second tour des élections contre Chirac éligible, qui avait pour sa campagne montré des images de lui pêchant la crevette à l’épuisette sur ses littoraux pour toute formes de preuve d’efficience.
    En Lois, la pêche à la ligne c’est très compliqué : cela s’entraîne en complexions puisque la réglementation remonte à des siècles, avec les moines qui géraient des étangs (hic uns nunc »haku »..), des étangs qu’ils faisaient fabriquer ou fabriquaient eux-mêmes, tandis qu’en affaires de protéines le poisson qu’ils géraient depuis leur institution apportait beaucoup de richesses, richesse du genre qui soutenait d’avoir à répondre pour alors moins autant quant au caractère insalubre de la zone humide.
    Alors, la pêche à la ligne, c’est plus très banal si on l’observe en se demandant….
    Je dois prendre pour exemple le premier département dans la liste nationale, le département 01 (Ain), qui par chance procure à l’observation un passé lointain, une présence prégnante, et une densité en matière d’affaire halieutique très supérieure à la moyenne : tout se confond là avec les affaires halieutiques, et les représentations du monde !
    Je sais bien que cela ne concerne que quelques pêcheurs qui toujours se demanderont s’ils ne sont pas moins nombreux, à l’observation des berges des rivières qui ne sont pas encore comprises comme celles des rabbins, que les gestionnaires de leur pêche sont en nombre…
    Il n’empêche…
    Voilà la situation dans le 01 :
    73 associations pour gérer les capacités piscicoles et préserver l’environnement, tandis qu’il faut le dire on se trouve là face à un potentiel fait d’une diversité extraordinaire dans le 01… Des associations plus ou moins dynamiques, plus ou moins communales, plus ou moins intercommunales, plus ou moins départementales, plus ou moins interdépartementales… pas encore séduites par l’union des pêcheurs européens.
    On n’en est pas encore à donner un nom à une truite parce qu’elle n’est pas encore marquée pour la meilleure gestion possible qu’il puisse être avec la traçabilité… mais, sur un département qui démontre de telles richesses halieutiques, là, on y arriverait !
    73 associations dont 25 qui ne sont pas en réciprocités avec les autres (aller pêcher sur les domaines réciprocitaires).
    Qu’est-ce que cela veut dire ?
    Vu le nombre toujours plus restreint de pêcheurs locaux, malgré l’idée soutenue par l’Etat et les Fédérations Départementales en général, les pêcheurs locaux ne veulent pas pour trente pour cent d’entre eux comme ils sont représentés par des associations légalement observées, subir « pression de pêche » depuis l’étranger pêcheur serait-il réciprocitaire, un peu comme s’ils n’avaient pas besoin de pêcher ailleurs qu’à trois ou quatre kilomètres de chez lui, car on est si bien chez soi…
    PERSONNE NE BOUGE ET CELA IRA TRES BIEN COMME CELA ?
    Que peut faire la République, puisqu’elle-même a mis en place l’autorisation du droit réservé en chaque commune comme cela se passe en matière de pêche ?
    Dans le département 01, le pêcheur détenteur d’une carte pour réciprocité interfédérale (la fédération des départements adhérents) pêche sur l’internet plus longtemps qu’il ne pêche sur une rivière… mais là c’est vrai bonheur !
    Dans le 67 (Alsace, Bas-Rhin), il n’y a presque pas d’associations en réciprocités, il y a juste le Domaine Public, et comme ailleurs pas mal de cartes journalières à 12€
    Remarque :
    Si on est un pêcheur sérieux, il faut aller visiter une bonne trentaine de fois une rivière, pas trente jours, mais plus de trente heures… alors 10€ de l’heure c’est non seulement excessif, puisque généralement on n’attrape rien, mais c’est ingérable !
    Ainsi vont les Lois, ainsi corrigent les politiques… tandis que les attachements aux lieux se réservent.
    Ah !
    Le Pen père qui pêche la crevette en campagne tandis que c’est l’État qui lui permet gratuitement cet acte, comment fera-t-il autoriser pêcher la truite dans le 01, et dans le 67 ?
    Et sa fille ? dans le 01, et dans le 67 ?
    Pêcher la truite ?

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