Les signalements et les plaintes pour les actes et les propos antisémites ont augmenté de 74% au cours de l’année 2018 (Le Figaro). Ce qui, avant même la discussion sur leurs ressorts, leurs terrifiants effets et la honte démocratique qu’ils suscitent, montre l’échec de ce qui jusqu’à aujourd’hui a cherché à les éradiquer, voire seulement à les atténuer.
On ne peut plus continuer, comme seule politique plausible, à cultiver un verbe humaniste, les leçons de morale et le catéchisme médiatique. On ne peut plus continuer à déplorer les torrents de haine et de violence déversés sur Internet. Pour résumer, on ne peut plus se contenter d’opposer au fumier de la parole et de l’écrit les indignations et les mots les plus estimables qui soient. Dont il est clair, à constater les résultats de cette lutte, qu’ils permettent à ceux qui les éprouvent et les profèrent de se gratifier éthiquement plus que de vaincre toutes ces nuisances de l’esprit et ces offenses insupportables à l’universel républicain.
Il me semble déjà qu’il serait urgent de déterminer, par des statistiques précises, qui sont ces antisémites même si depuis des années on peut soutenir, sans risque de se tromper, que l’antisémitisme islamiste, parfois meurtrier, dévastateur dans nos banlieues, l’emporte largement sur l’antisémitisme identitaire d’extrême droite. Chez certains analystes et contempteurs, on perçoit comme un regret à l’idée de devoir changer leur registre habituel et la difficulté qu’ils ont à changer de cible (CNews).
Ensuite il me paraîtrait de la plus élémentaire prudence et salubrité de mettre fin à la médiatisation forcenée de cet antisémitisme, qu’il se traduise par des graffitis, des tags, des injures, des comportements agressifs, délictuels ou, pire, criminels. Il faut accepter ce triste constat qu’un « juden » sur un commerce ou un visage relève d’une odieuse singularité ou d’une incroyable bêtise mais que, médiatisé au-delà de toute mesure, il va tenter une multitude d’imbéciles sans connaissance du passé et seulement inspirés par la contagion irrésistible de la perversion sur des esprits faibles.
Je pense – même si c’est utopique dans l’état de notre société – qu’un minimalisme de l’information, sa réduction à la seule annonce de la transgression antisémite (et encore !) sans se répandre en considérations globales et sociologiques constituerait une sorte de prévention efficace. Il convient de sorytir de la naïveté : le mal amplifié par les médias n’incite pas au bien mais sur certains groupes agit comme une incitation.
Cette médiatisation à réduire, voire à supprimer serait d’autant plus nécessaire qu’elle est probablement l’une des armes qu’on s’imaginait la plus efficace contre ce fléau à la fois personnel et démocratique.
Pour peu qu’on veuille bien se pencher avec lucidité sur l’analyse de cette très préoccupante augmentation de l’antisémitisme ou du racisme, on ne pourra pas échapper à cette certitude accablante que les personnalités admirées et respectables – non seulement Simone Veil mais, par exemple, notre prodige heureusement vivant Kylian Mbappé – offrent à des malades haineux l’opportunité de les salir et de les dégrader. Les arbres sciés plantés en hommage à Ilan Halimi, victime de l’assassin Youssouf Fofana, ont récemment constitué une scandaleuse illustration d’une ignominie au quotidien. Rien n’est plus contre-productif pour une lie humaine et intellectuelle que de lui proposer des modèles ou des compassions obligatoires et légitimes : elle n’a que l’envie de les déboulonner salement.
Simone Veil qui deviendrait notre Marianne, idée généreuse certes. On rajouterait un hommage à des hommages déjà multiples, culminant au Panthéon. Au regard de ce qui précède, ce serait une très mauvaise initiative, tel un chiffon rouge, qui ferait s’accroître le pire qu’on prétendrait entraver. Elle-même n’était pas dupe selon l’un de ses fils : elle ne se faisait aucune illusion sur l’exemple qu’on tirerait de sa vie.
Ce n’est pas rien que l’antisémitisme. Quantitativement, la communauté juive qui représente 1% de la population est victime de 30% des propos et actes qui se rapportent au registre de la parole et de l’action dévoyées.
Sans m’abandonner au paradoxe qui ne serait pas décent en une telle matière, je me résume. Ne pas constituer chaque transgression comme une généralité. Eliminer autant qu’on peut toute médiatisation, véritable tentation pour les malfaisants et perçue tel un hommage pervers par l’auteur concerné.
Il n’est pas nécessaire d’allonger les délais de prescription ou de rendre plus sévères les sanctions. Ce sont des solutions confortables et paresseuses qui détournent de l’essentiel : interpeller, poursuivre et condamner à la hauteur de l’infraction et de sa nature.
Sauf à être indifférent à l’égard des conséquences d’une politique vertueusement humaniste et admirablement inefficace, il faut en changer.
Pour l’injure faite à Mbappé, l’auteur a oublié un élément de la vulgate, il aurait pu ajouter « lécheur de lesbienne » pour faire un package complet !
C’est tellement too much que ce ne peut être raisonnablement que l’oeuvre d’un nervi de la macronie afin de jeter de l’huile sur le feu !
Que dire ? Qu’écrire comme commentaire ? Mis à part l’état de sidération ?
« Je pense – même si c’est utopique dans l’état de notre société – qu’un minimalisme de l’information, sa réduction à la seule annonce de la transgression antisémite (et encore !) sans se répandre en considérations globales et sociologiques constituerait une sorte de prévention efficace. Il convient de sortir de la naïveté : le mal amplifié par les médias n’incite pas au bien mais sur certains groupes agit comme une incitation. »
Réduire l’information sur les comportements outranciers de certains individus qui n’hésitent plus désormais à afficher leur haine envers ceux qui ne partagent pas leurs délires, ce serait un peu comme regarder ailleurs lorsque la maison brûle.
Il faut, bien au contraire, dénoncer tout acte portant atteinte à la démocratie, en rappelant sans cesse les valeurs fondamentales de notre République et condamner sans faiblesse ceux qui s’en écartent.
Il faut faire le grand ménage dans les réseaux sociaux qui sont devenus le point de rassemblement des factieux, séditieux, haineux qui déversent leurs messages propagandistes et fake news destinés à manipuler les esprits facilement influençables, en particulier notre jeunesse qui n’a plus aucun repère dans ce monde de violence incontrôlée.
Il faut revoir certains programme de l’Education nationale en réintroduisant les cours d’éducation civique qui expliquent le fonctionnement de nos institutions et même si cela peut paraître horriblement ringard, réintroduire des leçons de morale afin de rappeler certaines notions élémentaires, qui semblent totalement oubliées aujourd’hui, à commencer par le respect des biens et des personnes.
Bref, revenir à une éducation à l’ancienne. Celle que prodiguaient ceux que l’on appelait alors les instituteurs dans les années 50-60 et qui avait ses vertus.
Quand tout commence à partir à vau-l’eau, il est bon de revenir aux sources et de repartir sur de bonnes bases.
Mais peut-être est-il déjà trop tard…
« Il me semble déjà qu’il serait urgent de déterminer, par des statistiques précises, qui sont ces antisémites »
En effet. Qui sont-ils ?
« Ensuite il me paraîtrait de la plus élémentaire prudence et salubrité de mettre fin à la médiatisation forcenée de cet antisémitisme »
Absolument ! Il faut cesser de se gargariser des offenses faites à autrui et ce quelle que soit l’offense, quel que soit l’offenseur et quel que soit l’offensé. Il faut les sanctionner sans distinction. Point barre.
« Les arbres sciés plantés en hommage à Ilan Halimi, victime de l’assassin Youssouf Fofana »
Il faut replanter et le double !
« Simone Veil qui deviendrait notre Marianne, idée généreuse certes. On rajouterait un hommage à des hommages déjà multiples, culminant au Panthéon. Au regard de ce qui précède, ce serait une très mauvaise initiative, tel un chiffon rouge, qui ferait s’accroître le pire qu’on prétendrait entraver. »
Outre que cela constituerait en effet comme un chiffon rouge agité par le matador devant le taureau, ce n’est pas une bonne idée en soi que de prendre pour modèle de notre Marianne une personnalité du monde de la politique tout court car cela donnerait à tous ceux qui n’en partagent pas les idées, en particulier sur la loi dite « loi Veil », le sentiment d’une exclusion de la communauté nationale.
Les premières Marianne étaient des anonymes auxquelles tout un chacune pouvait s’identifier, par ex. la compagne du sculpteur etc. Par la suite on a eu droit à des personnalités du monde du cinéma qui ont joué tellement de rôles que leur personnalité propre pouvait être perçue comme effacée derrière eux et le succès et la reconnaissance de l’artiste en général alors que là, on aurait affaire très précisément au contraire. La Marianne ne doit pas être conçue comme un hommage au modèle pris par l’artiste mais comme le symbole républicain de la communauté nationale et celle-ci est diverse. Qu’on se rappelle le tollé soulevé par une Rachida Dati ayant clamé : « Je suis le symbole de la France », alors qu’avant d’être celui d’une « intégration réussie » elle a surtout été le symbole du sarkozysme bling bling et de l’arrivisme à tout crin, ce « seigneur » de Cécilia Ciganer ayant également été perçu comme le saigneur de la Justice !
On a eu également droit aux modèles locaux, Laetitia Casta pour la Corse, notamment, Inès de la Fressange pour la particule et le port du pantalon, Mireille Mathieu pour le Midi et la renommée mondiale, ainsi que la belle inconnue qui à mon sens représente la meilleure Marianne.
« Il n’est pas nécessaire d’allonger les délais de prescription ou de rendre plus sévères les sanctions. »
C’est pourtant ce qui est arrivé avec la loi anticasseurs, au risque des libertés publiques !
« Ce sont des solutions confortables et paresseuses qui détournent de l’essentiel : interpeller, poursuivre et condamner à la hauteur de l’infraction et de sa nature. »
Exactement et c’est ce que Mme Évelyne Sire-Marin avait très bien expliqué à 28’ bien qu’elle soit un soutien du Front de gauche.
Très affecté par le tag antisémite découvert sur la plaque commémorative de l’universitaire Pierre Pachet, camarade et ami de collège à Cusset (03), qu’avaient apposée Yaël et François, les enfants de l’écrivain et essayiste, sur l’immeuble de la rue Chapon.
On ne peut plus continuer, comme seule politique plausible, à cultiver un verbe humaniste, les leçons de morale et le catéchisme médiatique. On ne peut plus continuer à déplorer les torrents de haine et de violence déversés sur Internet. Pour résumer, on ne peut plus se contenter d’opposer au fumier de la parole et de l’écrit les indignations et les mots les plus estimables qui soient.
Nous devrions aussi nous demander si – au-delà du souci louable d’éviter de tomber dans des comportements condamnables au moins moralement – ce phénomène ne serait pas une conséquence d’une certaine surmédiatisation à grand renfort de législations sur mesure poussant parfois des associations ou des gens qui dans certains cas ne sont eux-mêmes pas toujours très recommandables, à surjouer l’indignation contre des actes antisémites (authentiques ou fabriqués) pour se faire passer pour des « gens bien » à bon compte.
Dans notre société qui a jeté depuis 1968 tous les tabous moraux et religieux par-dessus les moulins, le tabou de l’antisémitisme érigé comme tabou de substitution – car toute société a besoin de tabous et de repères – n’est-il pas vu comme une forme de provocation à la transgression par tous ceux qui, ignorant parfois tout de cette question, cherchent à se donner des frissons dans le dos en s’y attaquant au nom de : « il est interdit d’interdire » ?
Nous sommes plusieurs intervenants sur ce blog à avoir connu les années cinquante et soixante, à une époque où, pour les personnes qui ont vécu la période de la guerre dont ceux qui ont été meurtris par elle, les souvenirs, plus intériorisés que médiatisés, étaient encore très présents.
A l’époque où les témoins et les acteurs étaient encore nombreux, était-il possible de relever, alors que d’autres clivages politiques existaient comme ceux liés à la décolonisation, des débordements antisémites du type faisant l’objet de ce billet qui comme par hasard ont commencé à proliférer quand des gouvernements plutôt d’une gauche frisant l’extrême ont fait passer diverses lois qui, sous prétexte de réprimer l’antisémitisme, n’étaient que des moyens quasi staliniens, relevant de la basse politique, de limiter la liberté d’expression ?
A propos des 1 800 condamnations de Gilets jaunes prononcées par la justice française (et 1 422 personnes sont encore en attente de jugement…).
https://www.atlantico.fr/decryptage/3565887/condamnations-de-gilets-jaunes–la-curieuse-approche-quantitative-de-la-justice-mise-en-avant-par-edouard-philippe-
http://www.vududroit.com/2019/02/repression-judiciaire-gilets-jaunes-edouard-philippe-chiffre/
Laurent Joffrin nous a expliqué dans son dernier éditorial que de tels actes, croix gammée sur une boîte aux lettres, salissaient la République. Pour ma part, je considère que c’est une transgression d’adolescent qui sera d’autant plus amusé que cet acte couvrira les premières pages de nos journaux. Par contre, avoir couvert les actes de Pol Pot déshonorait la France et la République: il s’agissait de massacres et non de tags. Les anciens trotskistes moralisateurs ne manquent pas d’air.
Vous avez raison, M. Bilger, quand vous écrivez « Cette médiatisation à réduire, voire à supprimer serait d’autant plus nécessaire… »
Le Premier ministre ferait mieux de s’occuper de la balance commerciale de la France et du bien-être de la majorité des Français au lieu de se polariser sur le sort de minorités. Du temps de Staline, être traité de bourgeois vous condamnait à mort. De nos jours, on brise des vies avec « homophobe », « raciste », « antisémite ». La quenelle est devenue pire qu’un salut nazi. On est devenu fou dans ce pays.
Traiter de ce sujet de l’antisémitisme, c’est aborder celui de l’intolérance qui anime une partie de notre société, intolérance qui n’a d’ailleurs pas pour cible que la seule communauté juive, et dont on ne sait que trop où elle peut conduire.
Cette intolérance est perçue comme répugnante, abjecte et donc condamnable. Elle est indigne d’une société qui se définit comme civilisée et dans laquelle chacun devrait pouvoir exprimer librement ses opinions politiques, religieuses, philosophiques et les voir respectées, ce qui serait la marque d’une société de tolérance.
Mais c’est là où apparaît tout le paradoxe de la tolérance. Si nous sommes d’une tolérance absolue, cela signifie que nous le sommes donc aussi envers ceux-là mêmes qui sont intolérants et que nous exposons ainsi cette société tolérante à leurs attaques. Ce qui démontre les limites de la tolérance dans une société soumise aux divisions, aux passions, aux conflits.
Vous en faites d’ailleurs vous-même l’expérience Philippe Bilger sur votre propre blog où, en prônant la liberté totale d’expression, vous mesurez parfois les excès auxquels cela conduit.
Les libertés de croyance, d’opinion, de pensée sont de droit et doivent être non seulement respectées mais protégées. C’est un problème d’abord d’éducation, ensuite de répression sévère à l’encontre de ceux qui contreviennent à ces principes.
Il faut, au contraire, parler de l’antisémitisme, mais en parler autrement.
Il faut en parler comme en parlait Hannah Arendt, en disant que toutes les élites dites juives que vous trouviez dans un billet récent si talentueuses n’ont en fait absolument rien de juif, que les Zemmour, Finkielkraut, Goldnadel, Enthoven, Lévy, Attali, Minc, etc. ne font que défendre un monde qui est purement occidental dont ils sont les dignes représentants parmi d’autres.
Et que les gens comme vous les ont toujours utilisées à travers l’Histoire pour les rendre seules responsables de ce monde lorsqu’il est remis en question.
Le Juif historique n’est que l’arbre qui sert à cacher la forêt des bourgeois qui le marquent régulièrement d’une étoile, jaune ou bleue, afin qu’il soit le seul abattu lorsque le nihilisme chrétien cherche de nouveau à mettre le feu au monde.
Le Juif historique n’est que le bois qui sert à offrir le monde en holocauste. Et, pour paraphraser Xavier NEBOUT, la Shoah n’est qu’un point de détail pour démontrer cela par rapport à l’importance que peut constituer le « simple » suicide d’un Stefan Zweig ayant constaté que le monde d’hier auquel il appartenait n’était plus…
Achille préconise de « faire le grand ménage dans les réseaux sociaux ». Comment ? Avec quels effets ? Quelques considérations ici :
https://www.atlantico.fr/decryptage/3565974/nouvelle-faute-politique-en-vue–pourquoi-une-loi-pour-reguler-les-contenus-sur-les-reseaux-sociaux-est-une-tres-mauvaise-solution-a-un-vrai-probleme-guillaume-jeanson-laurent-alexandre-fabrice-epelboin
Je ne connais pas de solution miracle. Médiatiser les actes antisémites et racistes, c’est encourager des vocations. Minimiser pourrait devenir une forme d’acceptation du type: il faut vivre avec cela, c’est inéluctable.
A tout prendre, je préfère une médiatisation sans ostentation qui tend un miroir à la société française: voici les infamies dont est capable une partie de la population de notre pays.
A cet égard, je trouve appropriée les réactions du ministre de l’Intérieur, de la Maire de Paris pour ce qui concerne Simone Veil et la mobilisation générale en mémoire à Ilan Halimi.
Ce type de médiatisation me paraît nécessaire. Il montre que les pouvoirs publics accordent le respect et une attention particulière en faveur des victimes de l’antisémitisme qu’ils valorisent au détriment des imbéciles qui répandent leur fiel de manière anonyme.
Ceci pour l’action ponctuelle. Traiter le fond du problème est plus complexe et implique la pédagogie et l’anonymat des réseaux sociaux qui sont de véritables passoires à ignominies.
Pour deux tags antisémites et un arbre sectionné, la France est en deuil et insulte périodiquement les Français d’être des antisémites.
Par contre rien en ce qui concerne les drames qui se déroulent en permanence dans les zones de non droit et les mille voitures brûlées par an ; par qui ? les mêmes sans doute qui font des tags antisémites. Et rien sur ce que l’on nomme des actes de malveillance (chut pas trop fort cela dérange le pouvoir et fait peur aux Français) :
« Neuf lieux de culte ont été visés ces derniers jours. La Conférence épiscopale reste discrète pour éviter la surenchère. »
« L’Église catholique fait face en France à une vague d’actes malveillants. Pas moins de neuf églises ont été visées entre le 28 janvier et le 10 février. Sur cette seule période, quatre ont subi des actes de «profanation», cinq des actes de «vandalisme». Selon les chiffres 2017 du ministère de l’Intérieur, l’Église catholique et les Églises chrétiennes détiennent le record d’atteintes aux lieux de culte: 878 sur les 978 actes recensés. Soit une moyenne de deux par jour (Figaro premium du 12/02/2019) »
Triste pays devenu lâche dans l’âme.
@ Lucile
La nuit n’a pas été bonne. Après vous avoir quittée à 17 h 55 avec un certain effroi dans le cœur – car je savais bien qu’il était matériellement impossible que vous puissiez me rassurer sur la teneur de votre message avant de me rendre chez Morphée – je me suis enquis de ce qui se disait àlatélé !
Je ne vous apprends rien : le sujet était l’antisémitisme ! À un point tel et dans une telle logorrhée déferlante que je me suis pris à penser – vous connaissez mon opinion sur le petit bonhomme – que c’était probablement une nouvelle manipulation médiatique du minuscule élyséen pour perturber le peuple. Pour essayer de subsister quelques journées de plus aux affaires !
Et que les deux boîtes aux lettres qui avaient provoqué ma fureur dans la matinée étaient l’objet du débat vespéral !
Mais il n’y a pas que latélé dans la vie et je suis revenu à bride abattue sur le blog ; plutôt inquiet !
Un listing rapide m’a rasséréné :
10 h 33 : Patrice Charoulet
12 h 21 : boureau
12 h 42 : Zonzon
15 h 48 : Nic
18 h 21 et 18 h 29 : stephane
Et puis celui que je me mets à part parce qu’il a dit le plus fort en le moins de mots possible pour mettre en boîte ces maudites boîtes aux lettres :
« Le meilleur moyen de lutter contre l’antisémitisme, c’est de ne pas le provoquer. » Xavier NEBOUT 12 h 12 !
Enfin il y a eu, pour le malheureux Zonzon, à 14 h 55, cet énigmatique message de deux lignes : « « Simplement pour vous signaler que je trouve à votre formulation un côté intolérable. J’avais peur qu’en me taisant je sois rangée dans votre coterie. »
Car j’ignore autant qu’hier ce que vous avez voulu me signifier !
Et ce matin, au réveil, tchak ! C’est le « patron » qui embraye sur la chose et qui pousse la cruauté jusqu’à nous mettre sous les yeux cet abominable objet fonctionnel, lequel dans notre imaginaire ne prend pas plus de place qu’un bidet ou qu’un vide-ordures !
Ce n’est pas dans mes habitudes de rétorquer au Maître. Je me bornerai à deux remarques.
1. Combattre contre l’antisémitisme c’est se battre contre la con**rie, laquelle est la chose la plus partagée du monde, qui s’infiltre avec grâce dans la moindre des anfractuosités de la conscience humaine. Que pour cette raison elle est répandue dans tous les pays, les sociétés, les groupes quelle que soit leur taille. Et qu’elle n’a pas peur du temps, qu’elle a été, est et sera, parce qu’intemporelle !
Lutter contre, vaste programme, parole universelle !
J’ajoute que certains croyants – dont je suis – pensent que « l’antisémitisme est une croix portée par les Juifs. »
2. Simone Veil Marianne ! Je veux bien croire que c’est une façon de parler, éprouver le besoin de ne pas rester sec dans un cénacle où on attend le déballé de vos pensées pour vous assassiner un peu plus que d’hab !
En ce débat il ne faut pas craindre l’usage d’une citation usée jusqu’à la corde, mais en l’inversant : « Ce ne serait pas une faute mais un crime. » Contre la France, nation déjà bien malade !
Quant à vous parler à vous, Lucile, je vais vous la faire à « la justification hiérarchique ». Je ne me souviens pas d’avoir été placé dans une situation de pouvoir concernant certains objets de l’espace public. Mais supposons un instant que j’ai eu un pouvoir de contrôle sur les deux boîtes aux lettres installées sur la façade de la mairie du XIIIe arrondissement de Paris, soit comme adjoint, soit comme maire, comme député maire, comme ministre de l’Intérieur ou de la Culture, comme PM, et même comme élyséen, j’aurais alors prescrit, pour l’habillage de ces deux objets sans le moindre intérêt esthétique, la discrétion la plus uniforme possible, de façon que ces deux scrofules dépareillant l’unité architecturale d’une façade déjà peu exaltante, ne se révèlent au mieux qu’au malheureux éprouvant le besoin impérieux d’y jeter un pli !
Que s’il s’était trouvé un fonctionnaire courageux, pourvu d’une culture artistique affirmée, dont les dons en esthétique de l’espace public aient été sanctionnés par des certificats de l’institut adéquat et que muni de sa suffisance il ait appliqué les canons de son art sur ces deux malheureuses et qu’il m’en fût fait rapport, j’aurai immédiatement pris les mesures pour faire disparaître l’œuvre originale, prenant le risque – comme cela s’est déjà vu quand furent détruites certaines compositions délirantes d’artistes contemporains, comme on dit – d’un procès !
Et si l’ajout génial de ce subordonné, dans son message subliminal ou pas, comportait des signes pouvant être interprétés tendancieusement, incitant certaines parties de la population à tomber dans des phases délirantes, j’aurais demandé l’assistance de la Faculté pour que l’auteur subisse un examen introspectif sérieux. Et qu’en cas de carence, soit intellectuelle, soit culturelle ou autre, j’aurais demandé la prise en charge du fonctionnaire dans un établissement spécialisé tel que celui dont on parle ici abondamment depuis dix jours et qui abrita un célèbre économiste distingué.
Ma réaction exacerbée est celle d’un citoyen agressé journellement dès qu’il sort dans la rue, qu’il rentre dans une station de métro, par ces œuvres graphiques, publicitaires ou autres, lancinantes, ordurières, immondes, révoltantes, d’une indépassable laideur.
Faut-il se laver les yeux quand on rentre chez soi, comme on lavait la bouche des enfants au savon quand ils prononçaient un mot qu’on écrit ici avec des astérisques ?
Mais quand en plus on y mêle un arrière-fond civilisationnel qui nous ramène aux « heures les plus sombres de l’humanité » il faut savoir dire non.
On ne veut pas qu’on nous rappelle constamment que nous vivons au milieu de cons !
PS: Il y a une différence ontologique entre le graffiteur qui a déposé son excrément sur la boîte et qui n’est qu’un déchet débile responsable de son seul néant, et le décideur-ordonnateur de l’objet exposé dont la suffisance-hiérarchie est la figure du mal.
L’un est coupable. L’autre n’est qu’un projet inachevé.
L’antisémitisme a fait un retour en force dans notre pays et la tendance est à la hausse. Dans le cadre de mes activités professionnelles, je suis en relation avec de nombreux musulmans et les discussions tournent court quand on aborde certains sujets. La plupart des jeunes et des moins jeunes issus de l’immigration africaine éprouvent de la haine envers les juifs en général. Je continue à me poser des questions quant aux causes de cette profonde aversion pour les juifs.
Dans la mémoire collective, le juif a de l’argent et cela attise les convoitises, la jalousie et même des idées de meurtres pour s’accaparer les richesses supposées.
L’argent est partout, pour s’en procurer, il faut travailler afin de produire de la richesse. Tant que l’argent sera diabolisé et que les riches seront haïs, l’antisémitisme sera une réalité alors que les juifs ne sont pas forcément des nantis.
Et puis, pour s’enrichir, il y a aussi des moyens plus ou moins hasardeux comme par exemple le jeu. Ainsi, avant le coup d’envoi du match de football entre Paris Saint-Germain et Manchester United, la cote aux paris sportifs avait atteint un maximum de 3,5. Pour une mise de 1 000 euros, le supporter du PSG a empoché 3 500 € (moins 1 000€). Il fallait y croire envers et contre tous les journalistes qui donnaient le club anglais favori. Personnellement, je ne parie pas car je laisse les démons du jeu s’abattre sur d’autres esprits que le mien.
Loin de moi l’idée que tous les antisémites sont des supporters du PSG ou des musulmans. L’hydre fantasmagorique a de nombreuses têtes qui peuvent repousser qui plus est ! Je mets simplement en perspective des idées qui permettraient de trouver des solutions sur le long terme.
En résumé et pour commencer, il faudrait en France dédiaboliser l’argent, informer que les juifs ne sont pas systématiquement des gens riches, tolérer les croyances religieuses hébraïques.
Vos réflexions sur l’antisémitisme actuel sont les bienvenues cher P. Bilger, ainsi que les solutions ou préconisations que vous proposez pour diminuer ou mettre fin à ces horreurs.
Je vous suis, comment ne pas le faire, sur tout ce que vous avez écrit, notamment sur l’antisémitisme arabo-musulman des banlieues, mais j’insisterais sur deux éléments :
D’abord, la négation par les belles âmes de gauche et d’extrême gauche de cet antisémitisme arabo-musulman qui ne date pas d’hier. Je crois avoir déjà évoqué ici une correspondance avec Robert Solé du Monde. Correspondance publiée dans ce journal (en 2004, oui en 2004) qui décrivait déjà la montée de l’antisémitisme musulman dans les banlieues et sa négation par Le Monde :
« L’antisémitisme musulman que vous avez l’air de découvrir depuis quelques mois existe depuis de nombreuses années, mais il était bien pratique de focaliser l’antisémitisme sur quelques fanatiques d’extrême droite. Vous parlez dans votre éditorial de signes inquiétants de repli communautaire. Vous avez la mémoire courte ! Il a été développé dans vos colonnes pendant les années 80 des centaines d’articles et de prises de position nous démontrant que le communautarisme serait une richesse pour la France. On voit maintenant à quoi aboutissent de tels aveuglements. »
En 2004, cher P. Bilger !
Ce sont les mêmes aveugles qui aujourd’hui commencent à peine à s’indigner des effets dont ils chérissaient les causes. Surtout quand on est dominant dans les médias. Les conséquences sont là.
Ensuite, et vous ne l’abordez pas, il faut souligner la surmédiatisation dans les médias d’un certain nombre de membres de la communauté juive (dont j’apprécie beaucoup certains), venant quasi quotidiennement nous expliquer doctement ce qu’il faut penser pour « bien penser », et qui n’est pas étrangère, selon moi, à des mouvements de rejet. Relayés qu’ils sont par des journalistes de la même communauté, très présents dans les médias, et qui affichent une judaïté à mon avis excessive. Entend-on d’autres intervenants s’exprimer constamment au nom de leur origine picarde ou berrichonne ? Et dans le cas de cette surmédiatisation, le « ruissellement » qui en découle provoque les dégâts que nous savons.
Poursuivre très fermement (les textes sont là) ou bien sûr, mais arrêter de surmédiatiser les faits divers même (et surtout) honteux.
Quant aux réseaux sociaux, arrêtons également de leur donner une importance si déterminante et de les considérer comme le nec plus ultra de la modernité. On vit très bien sans. Et une partie de la jeune génération commence à en prendre conscience.
Madame Veil en Marianne : mais où s’arrêtera la bêtise des bien-pensants ?
Cordialement.
Il y a les judéophobes, les islamophobes, les homophobes… et puis il y a tous ceux qui sont phobiques des judéophobes, des islamophobes, des homophobes… et puis il y a tous ceux qui sont phobiques de ces phobiques-là… et ainsi de suite…
C’est à devenir fou !
Cessons de nous scandaliser de ce que pense autrui !
Sortons de la cage aux phobes !!…
Je me permets de vous faire part de mon désaccord concernant le fait qu’il serait provocateur de donner à Marianne le visage de Mme Veil.
Certaines provocations sont nécessaires d’autant plus quand elles sont justes.
Quelque part cela aurait, je l’espère, un effet pédagogique par le débat salutaire qu’une telle décision provoquerait et cela nous honorerait.
Ces attaques antisémites sont scandaleuses !
Mon entier soutien pour tous ceux qui en sont les victimes et notamment à la famille de Mme Veil et au jeune et généreux Mbappé, qui ne méritent pas ces injures.
II est difficile d’aborder sereinement le problème de l’antisémitisme, surtout si l’on s’efforce de dépassionner le sujet. Car l’antisémitisme, après avoir provoqué un traumatisme historique de portée métaphysique, la Shoah, relève tout à la fois du tabou social devenu infraction pénale et délit d’opinion, et de la névrose spirituelle.
Commençons par elle. L’antisémitisme est la névrose spirituelle de celui, chrétien ou musulman, qui s’englue dans l’ingratitude vis-à-vis de son père dans la foi, et qui détourne contre celui-ci le commandement visant à honorer son père et sa mère pour avoir longue vie sur la terre, autrement dit pour que la religion qu’il a héritée ou fabriquée à partir de son héritage ait une longue renommée basée sur des racines sainement assumées. Ni les chrétiens ni les musulmans n’auraient jamais dû être antisémites, car le christianisme et l’islam sont deux histoires juives qui ont réussi sous des modalités auxquelles les juifs ne pensaient pas, ce qui a provoqué l’ire des pharisiens, car l’antichristianisme talmudique a précédé l’antisémitisme chrétien, c’est un fait historique avéré.
Mais il faut aller plus loin : ou bien la Shoah est le Golgotha du monde, ou bien elle est un génocide comme les autres, si l’on peut dire, en banalisant les génocides. Pour moi, elle est le Golgotha du monde, c’est-à-dire qu’elle souligne l’élection du peuple juif en général et de chaque juif en particulier, élection qui lui vaut des envieux, mais qu’elle configure aussi le peuple juif à l’histoire du Messie qu’il n’a pas reconnu, tant son messianisme de la défaite était étranger à l’idée qu’il se faisait d’un Messie sauvant temporellement le peuple et même le genre humain. Le messianisme du Christ sert de base aux deux histoires juives qui ont réussi et que sont le christianisme et l’islam, qui dominent le monde d’aujourd’hui, la civilisation du premier semblant doucement sortir de l’histoire (mais le christianisme est anhistorique et acivilisationnel), et la civilisation islamique tendant à remplacer cette ruse de l’histoire qu’est la civilisation chrétienne, perspective terrifiante à bien des égards.
Cela posé, la Shoah était-elle une catastrophe européenne ? Indéniablement oui. L’Europe a tué ses juifs dans un paroxysme d’antisémitisme dont on pourrait dire que les deux faces sont Hitler et Bernanos. Bernanos concédait bien que l’antisémitisme ne menait à rien en politique, mais ne pouvait s’en départir. Il concluait qu’Hitler avait déshonoré l’antisémitisme sans sauter le pas que l’antisémitisme avait déshonoré la politique européenne. Car les juifs participaient du même ethos et du même « monde d’hier » à l’effondrement duquel Stefan Zweig refusa de survivre, et au redressement duquel les élites juives – hier un Emmanuel Levinas, aujourd’hui un Jacques Attali, un Alain Finkielkraut, un Alain Minc, un BHL (malgré ses excès de parti pris et même ses crimes de guerre), ont largement contribué. Je n’ajoute pas un Zemmour ou un Goldnadel à ma liste de redresseurs et je préfère ignorer Élisabeth Lévy. Non, Garry Gaspary, les membres de ces élites juives ne sont pas des idiots utiles du christianisme. Ou alors il faudrait nous dire (et votre réponse m’intéresse d’avance) comment se caractériserait l’être juif qui ne serait assujetti qu’à la spécificité de son apport dans le monde. Car il va sans dire que chacun ne vaut, outre sa dignité intrinsèque qui est l’affaire de sa conscience et doit lui attirer de bons traitements de la part de ses semblables, que par ce qu’il apporte à l’humanité, d’où l’insondable nécessité d’être utile, dont l’apparent défaut fait le vrai malheur des chômeurs et des dépressifs.
Mais une question reste à élucider : quel est le caractère spécifiquement européen qui a permis la Shoah ? Le messianisme chrétien est un messianisme de la crucifixion du Messie, l’islam n’y croit pas. Le messianisme chrétien a donc sciemment, même sous une figure païenne, voulu crucifier le peuple qui lui a donné son Messie en n’étant pas insatisfait de se venger contre l’insulte que l’antichristianisme juif avait adressé à ce Messie et à la Vierge dans le Talmud, quand il accusait l’Immaculée d’avoir été engrossée par le soldat romain Pantera et traitait le Christ littéralement de « fils de pute ». La violence est réciproque : la jalousie face à l’usurpateur dans l’antichristianisme juif, l’ingratitude dans l’antisémitisme chrétien, qui a relégué les juifs dans les métiers usuraires avant de les envier quand ils gagnaient de l’argent.
Pourquoi ne traite-t-on pas correctement de l’antisémitisme ? Parce que le tabou social nous fait soupçonner d’insincérité quand on en traite, mais surtout parce qu’on part d’un postulat faux : le juif n’est pas plus nécessairement innocent qu’il n’est nécessairement coupable. C’est un des aspects défectueux de la théorie de René Girard : le bouc émissaire est innocent en tant que victime, mais il peut avoir sa propre histoire coupable. L’affaire Dreyfus est emblématique de ce présupposé : on peut douter de l’innocence de Dreyfus sans être antisémite. Et de même aujourd’hui, on peut trouver que le Likoud israélien fait de la mauvaise politique sans être antisémite. On peut même être antisioniste avec les juifs religieux de la première partie du XXe siècle et penser qu’Israël ne devait pas être arraché par le laïcisme juif aux promesses divines. On peut continuer de penser que l’existence d’Israël risque de rester pour de longs siècles un point névralgique dans ce coin du monde et ne pas voir comment la paix pourrait se faire du fait de son existence, qui réveille les vieilles guerres bibliques pour la possession de la terre. On peut craindre, en se référant aux temps bibliques, une guerre de huit cents ans. On peut, dans le même temps, accepter le fait accompli de l’existence d’Israël, non par pragmatisme, mais comme un fait providentiel, la Providence ayant permis que Ses promesses lui soient arrachées par les laïques, en signe de la responsabilité humaine dans la politique.
Réfléchissant à la paix, on peut prendre acte du fait que la solution à deux États est une impasse et penser qu’un État binational, confié à deux autorités pour l’administration de leurs citoyens respectifs, reconnaissant l’une et l’autre la nécessité de la paix civile, est la solution d’avenir, ne serait-ce que parce que le cœur battant de Jérusalem est un quartier arabe, sur lequel Israël n’a pas de souveraineté, mais la Jordanie.
Vous dites, cher Philippe, qu’il ne faut pas médiatiser les actes antisémites. Achille a raison : « Réduire l’information sur les comportements outranciers de certains individus qui n’hésitent plus désormais à afficher leur haine envers ceux qui ne partagent pas leurs délires, ce serait un peu comme regarder ailleurs lorsque la maison brûle. » BHL a eu le premier l’idée ahurissante et loufoque de ne pas publier le nom des terroristes sous prétexte qu’on leur donnerait « le quart d’heure de célébrité » en vue duquel ils agissaient, s’ils ne le faisaient pas pour entrer dans le paradis d’Allah avec ses houris à la virginité toujours renaissante. C’est un peu comme si l’on disait qu’il faudrait faire oublier le nom d’Hitler alors qu’on ne cesse de le faire remonter à la surface de la mémoire collective. Pourquoi trois fois par semaine à la télévision française, des programmes continuent-ils de nous entretenir de ce sinistre personnage alors qu’on fait obstinément l’impasse sur Pol Pot, Staline ou Paul Kagamé ? Il faut médiatiser le présent, mais il ne faut pas surmédiatiser le passé.
Il est ignoble qu’on ait orné d’une croix gammée le portrait de Simone Veil et il faut médiatiser cette ignominie, car c’est assimiler la vie de celle qui fut déporté à ceux qui ont causé sa déportation. Dussé-je paraître me fendre de ma petite indignation vertueuse, c’est aussi immonde que le fait, pour l’abbé Xavier Beauvais, curé de l’époque de Saint-Nicolas-du-Chardonnet, de s’être entremis sur le trajet qui conduisait Simone Veil à l’Académie française en lui criant : « Repens-toi, Simone. Ton fauteuil sera entaché du sang des enfants qui n’ont pas vu le jour à cause de ta loi. » On ne devait pas faire porter le crime d’enfants non nés, un crime commis de tout temps, à une femme qui s’était contentée de le dépénaliser parce que la pénalisation n’y changeait rien et ne faisait qu’ajouter du mal au mal. En oubliant qu’elle n’était pas la seule signataire de la loi qui portait son nom même si Jacques Chirac y était plutôt défavorable, on établissait le même parallèle douteux en suggérant que celle qui avait subi la déportation ne pouvait pas prendre sur elle de couvrir de son nom des avortements qui ne seraient plus pénalisés. On ne devait pas faire ce parallèle, mais on ne devait pas non plus faire de Simone Veil une icône de l’avortement en surmédiatisant l’héroïsme qui aurait été le sien de porter cette loi. Il n’y a pas d’héroïsme à légiférer sur le malheur et l’avortement n’aurait jamais dû devenir de confort. C’est pourquoi faire de Simone Veil notre nouvelle Marianne est une mauvaise idée. Simone Veil n’est pas une icône.
Mon indignation n’est assortie d’aucune remarque de ce genre s’agissant du découpage de l’arbre planté en l’honneur d’Ilan Halimi. Cette recrudescence d’antisémitisme en pleine crise des Gilets jaunes est à me dégoûter, non de leurs revendications, mais de ne pas avoir fait suffisamment crédit à ma première idée lorsqu’est apparu ce mouvement, que la force dont ils étaient détenteurs à travers l’automobile qui les forçait symboliquement à posséder un gilet jaune, était potentiellement vecteur d’une violence qui devait inciter à la prudence face à ce nouveau poujadisme des classes moyennes prolétarisées.
Bonjour les Macroniens,
En ce qui concerne la Marianne de Macron, elle doit être noire et porter le haïk, n’oublions pas que grâce aux multinationales, les riches de Macron pillent les ressources minières de l’Afrique et importent massivement de la main-d’oeuvre que l’on parque dans des HLM avec seulement le droit de se taire et presque rien pour vivre.
Les blanches prennent la pilule et avortent, dans une génération les noirs et les musulmans seront majoritaires dans ce pays qui n’existera plus, alors montrons que nous sommes convaincus de notre décadence, de notre égoïsme, de notre racisme et faisons pénitence.
@ Denis Monod-Broca
« Sortons de la cage aux phobes !!… »
Exactement.
Le problème est que suite à une dérive sémantique, une phobie qui exprime à l’origine une simple crainte tend à être assimilée à une « haine » sur le modèle de la xénophobie au sens actuel.
Quand il écrivait : « Timeo Danaos et dona ferentes », Virgile mettait-il de la xénophobie dans la bouche de Laocoon ou bien de la méfiance ?
Enfin, est-il normal de rendre passibles en France certaines « phobies » des tribunaux alors qu’en toute rigueur elles ne devraient relever que du seul domaine médical ?
Et maintenant ? Les assassins hurlant allah je ne sais plus quoi… continueront d’être des déséquilibrés et celui qui dira benoîtement qu’il aime Jünger continuera à être soupçonné de nazisme et celui qui a vociféré « Mao pour toujours » continuera de siéger dans toutes les assemblées républicaines.
Qui est réellement antisémite en France ? Qui est capable de soutenir un raisonnement antisémite ? Je viens, après de méritoires efforts, de terminer la France juive, de Drumont. C’est ????? comment l’écrire ??????????? vachement bien foutu. Malgré ce péan je suis incapable d’avoir un raisonnement antisémite, quelque chose qui tienne debout parce que l’essentiel ne serait pas compris du lecteur.
Le musulman est antisémite par éducation mais le sommet du mont bêtise est tel qu’aujourd’hui les dignitaires musulmans sont obligés de traiter de légende les relations entre le grand mufti de Jérusalem et Himmler. Obligés de nier l’existence même de Saïda Savitri alors qu’elle est éditée chez Amazon.
Or, les Français ou les Occidentaux ont dépassé ce type d’attitude même si des ressentiments personnels existeront toujours, comme entre Corses et Français, non sans raison, entre Espagnols et Portugais etc. etc. même s’ils ne lisent rien sur l’Islam et se conforment au dogme de l’intégration sur la base de balances commerciales.
En revanche, l’erreur c’est de traiter l’antisémitisme de surface comme un fait majeur et de ne jamais en proposer une étiologie.
En cela les médias, les éditorialistes sont très largement coupables, mais on ne peut pas leur en faire reproche car eux-mêmes sont incapables de traiter posément du sujet et d’en proposer une version contemporaine ; il y aurait trop de danger à se montrer légèrement islamosceptique et d’encourir les foudres des lois liberticides, voies tortueuses empruntées par la gauche prosoviétique pour bâillonner a priori ceux qui oseraient s’opposer à la marche triomphale de la pensée unique.
La France, qui a aimé puis détesté les Gilets jaunes, acclamé Pétain puis de Gaulle en un tournemain, a maintenant pris ses aises et, solidement corsetée par des lois d’inspiration communiste se donne pour père de la modernité un adepte de Staline, ce ministre des transports, au demeurant homme charmant, danseur politique, récompensé par des « présidences » incontestables, au parfum de thon rouge.
Quel bonheur de voir condamner sur des tribunes autorisées tout postillon égaré, toute mauvaise blague et tout signal attentant aux « valeurs » de la République, car c’est bien Condorcet qui meurt en prison et non Sieyès.
Là, on sent la force d’un peuple opportuniste, comme Sieyès, clé de la république : « Qu’avez-vous fait pendant la Révolution ? » – « J’ai vécu ». C’est une valeur qui incite à relire celle lettre de Mirabeau à Sieyès que rappelle Jean-Denis Bredin « Notre nation de singes à voix de perroquets et qui sera telle tant que vous ne l’aurez pas refaite. » Ce n’est certainement pas à ce refondement que vise l’obsession d’un antisémitisme trouvé dans les latrines des territoires perdus de la République et qu’on tente d’imputer à la Nation.
Il est regrettable que, de nos jours, on accorde à des calembredaines l’importance d’un symptôme.
Jeune, ardent, royaliste, j’aimais parler avec des adversaires. Un jour, aux 2G (pour les Aixois), je me fis traiter de fasciste, et répondis « qu’est-ce qu’un fasciste ? » réplique : « c’est un type comme toi ». J’en restai coi et donc vaincu car il était physiquement impossible de poursuivre, n’ayant ni le temps ni les compétences pour recréer le Gorgias.
Quand Drumont affirme que les fêtes de Pâques furent fériées aux Israélites lors de la Loi Crémieux alors qu’elles avaient été refusées aux Chrétiens, il commet une affirmation non pas antisémite, mais une contrevérité historique, Pâques et la Pâque étant deux notions différentes que la démocratie voulut seulement confondre pour la paix de tous.
Platon n’est donc pas mort, seulement oublié du plus grand nombre.
@ Zonzon
Vous avez bien fait de déplacer notre discussion vers ce nouveau billet de Philippe Bilger, puisque ma réponse à votre adresse traite du même sujet, qui est d’une part la « schadenfreude », autrement dit ce sentiment de joie mauvaise que l’on peut éprouver devant les misères d’autrui ; d’autre part le pouvoir qu’ont les images réelles ou métaphoriques de le susciter.
Je rejoins Philippe Bilger quand il souligne le danger qu’il y a à donner à voir encore et encore certaines images antisémites, qui ne manquent pas d’entretenir cette joie fortement imprégnée de voyeurisme et de sadisme que peut provoquer la souffrance d’autrui.
Je vous ai précisé hier laquelle de vos interventions j’ai commentée. Il suffisait de bien me lire, je ne sais pas pourquoi vous avez paru la confondre avec une autre. Je vous ai dit mon sentiment concernant vos sarcasmes enrobés de fausse sollicitude. Je ne tiens pas à développer.
@ boureau | 14 février 2019 à 12:22
« …et qui affichent une judaïté à mon avis excessive. »
Magnifique. Petit bijou de style qui résume l’antisémitisme à lui tout seul. Si Hitler s’était contenté d’instaurer un délit d’affichage de judéïté excessive, il n’aurait sans doute pas « déshonoré le mot d’antisémitisme », selon la célèbre formule de Georges Bernanos, et nous n’en serions pas à nous battre autour de boîtes aux lettres.
Voilà en tous cas qui renouvelle la poussive ignominie bien connue :
« Le meilleur moyen de lutter contre l’antisémitisme, c’est de ne pas le provoquer. » – Xavier NEBOUT | 13 février 2019 à 12:12
Nous avions la classique bassesse consistant à reprocher aux Juifs d’avoir été responsables de ce qui leur est arrivé sous le régime nazi, voilà maintenant qu’on se met à leur reprocher d’afficher une judaïté excessive. Crime abominable, on en conviendra.
Le grand avantage de la liberté d’expression, c’est qu’elle permet de savoir ce que les gens pensent vraiment.
Le législateur a voulu protéger les victimes, en commençant par les Juifs ayant subi un génocide après une histoire émaillée de vexations et de persécutions. Je ne voudrais pas faire d’anachronisme, en critiquant ceux qui l’ont fait.
Mais à partir de là, la liberté d’expression a diminué, et la concurrence des victimes, devant le législateur et les médias, commencé.
Où cela nous a-t-il menés ? Comme avec un abus d’antibiotiques, les agents pathogènes sont devenus plus forts.
Les Juifs autrefois vus comme puissants à renverser la société sont supposés la dominer et en pérenniser les injustices, ce qui ressort à la marge des Gilets jaunes.
Car les théories du complot ont de plus en plus de succès, différents groupes étant accusés dont évidemment les juifs vu qu’on les accuse de tout depuis des temps et des temps.
Au fait, souvent les gens croient à des complots emboîtés, plus c’est tortueux, plus ils sont contents.
Donc certains viennent dans diverses manifestations avec ces vues spéciales sur la réalité.
J’en étais ? L’antisémitisme n’a pas disparu, il a muté, divers courants existent qui ont tendance à s’agréger, ce qui est la moindre des choses : le bouc émissaire unit.
Unit ce qui est divisé, par-delà le principe de non contradiction, on y vient comme on est comme dans la pub de McDonald’s.
Les perdants en argent ou symboliquement de la société peuvent s’agréger autour de projets, de victimes ou des deux.
La censure ?
Hou là ! Si à une époque où bien des gens qui avaient encore l’espoir d’être intégrés faisaient semblant de ne pas être antisémites, ou plus probablement, ne l’étaient pas car bien des gens, en bien et en mal, n’ont pas d’idées, vrais caméléons, à présent que bien des gens se sentent hors d’un système qu’ils rejettent à leur tour, être antisémite n’est plus un obstacle pour ce qu’ils n’auront pas, de toute façon.
Et cela peut même être un sésame entre eux.
Je pourrais dire : la censure est liberticide et de plus de plus en plus improductive donc stop.
Mais ce n’est pas si facile, il ne faut pas non plus donner l’impression d’approuver les antisémites ou de céder à la violence.
Nous sommes dans une impasse qui demanderait des gens fermes, créatifs et prudents.
Et je ne vois rien venir.
@ Robert Marchenoir 14 février 2019 19:09
« Petit bijou de style »
Il y a bien longtemps que je ne vous lis plus. Le seul sur ce blog. Tant d’excès de votre part me fatigue. Je continuerai à faire de même.
Cordialement.
L’antisémitisme est un vieux problème en France, n’oublions pas l’affaire Dreyfus et ce qui a suivi jusqu’en 1944 à une époque ou l’Islam n’était pas encore le sujet de tous nos pseudo-penseurs.
Le meilleur moyen d’en limiter l’expansion est de faire comprendre aux médias qu’il est temps d’arrêter d’en faire la publicité, de transformer quelques graffitis en tags universels !
C’est un crime, certes différent des autres, mais un crime du ressort de la justice.
Il faut sévir, ne pas hurler au loup !
Trouver les coupables et les coller au gnouf pour quelques années sans publicité, adapter la loi si besoin est.
Il faut aussi que les municipalités effacent immédiatement ce genre de graffiti pour en éviter autant que possible la diffusion sur tous les réseaux sociaux et les médias.
Des crétins abattent un arbre ? Replantons-en deux !
On parle de sévir contre les fake news. Il faut aussi sévir pour éviter les « copy-cats » qui ne manquent jamais l’occasion de se manifester et de multiplier le délit.
Avec, et surtout pour, tout le respect dû à Simone Veil, en faire une Marianne est une double erreur car elle ne fut pas seulement une jolie femme, elle fut une élue de la République, ministre, politicienne de droite et représentante d’une religion.
UN, la chose sera immédiatement prise en main par nos journaleux qui en verront une tentative de politisation et une atteinte contre la laïcité de la République.
Simone Veil a été justement et dignement honorée en entrant au Panthéon, n’en faisons pas un sujet de débat pour philosophes et experts en peine de sujets.
Il suffit d’entendre le déchaînement de bavards concernant la nomination de Juppé au Conseil constitutionnel, pour imaginer ce que nous entendrions avec une Simone Veil symbole de la République.
DEUX, nos Marianne jusqu’ici étaient des actrices, jolies femmes bien sûr, mais seulement les descendantes des saltimbanques d’antan, pas des héroïnes.
Il n’y a rien de commun entre Brigitte Bardot ou Catherine Deneuve et Simone Veil !
Ne faisons pas cette offense à Simone Veil et à ses enfants !
Nous avons évité la déportation de beaucoup de nos compatriotes israélites durant WW2 en leur facilitant la discrétion – discrétion qu’ils cultivent d’ailleurs eux-mêmes aujourd’hui -, en les aidant à fuir ou se cacher alors. Nous les aiderons aujourd’hui en leur permettant de vivre tranquille en ne les exposant pas indûment par médias interposés sous prétexte que des crétins éprouvent le besoin de nous montrer leur imbécillité.
Au-delà de manifestations d’antisémitisme abjectes, on a aussi de nombreuses églises vandalisées et taguées de façon non moins abjecte, dont on ne parle pas parce que cela est moins vendeur.
Une manifestation non pas de GJ, d’extrême droite ou de la diversité, est venue huer Eric Zemmour, hier parce qu’il était venu assister à une réunion de DLF. La gauche la plus sectaire et la moins démocratique refuse toute idée divergente. C’est sa conception de la démocratie.
La justice envoie en prison les GJ trop violents, ce qui pourrait paraître compréhensible, sauf qu’elle laisse régulièrement en liberté des multirécidivistes parfois fichés S.
Et pendant ce temps on continue le feuilleton Benalla, aujourd’hui on apprend que son coffre-fort aurait été déplacé par un ami, lui-même compagnon d’une commissaire, responsable de la sécurité de Matignon.
J’en passe, puisque chaque jour nous apporte son lot de nouvelles ou de nominations de copains, de chaises musicales et de verrouillage à tous les étages pour protéger le grand chef.
A force d’injustices, de division, de communautarisation, d’arrogance et de mépris pour une partie des Français désignés comme des gens de rien, montrés du doigt parce qu’ils pensent mal, la France est devenue une pétaudière.
Une pétaudière qui fabrique les esprits vengeurs, comme seul moyen de révolte. Une pétaudière bien réelle et sans vouloir faire de pronostics de mauvais augure, je sens que tout cela finira très mal.
Après quarante ans de laxisme, deux ans de faux progressisme et un Macron dans ses certitudes mais dépassé par les événements et la charge, oui la France est mal en point.
@ boureau | 14 février 2019 à 12:22
« …et qui affichent une judaïté à mon avis excessive. »
« Magnifique. Petit bijou de style qui résume l’antisémitisme à lui tout seul » (Robert Marchenoir | 14 février 2019 à 19:09)
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C’est l’affaire Renaud Camus qui recommence…
Simone Veil qui deviendrait notre Marianne, idée généreuse certes. On rajouterait un hommage à des hommages déjà multiples, culminant au Panthéon. Au regard de ce qui précède, ce serait une très mauvaise initiative, tel un chiffon rouge, qui ferait s’accroître le pire qu’on prétendrait entraver.
De nombreuses personnalités féminines ont prêté leur visage pour le buste de Marianne.
Brigitte Bardot, Michèle Morgan, Inès de la Fressange, Catherine Deneuve, Mireille Mathieu, Laetitia Casta, Sophie Marceau.
Simone Veil ne déparerait pas la liste, bien au contraire. Mais elle se situe à un autre niveau que celui de star du show-business et du cinéma.
Aussi, avec la montée de l’antisémitisme galopant de ces derniers mois qui, quoi qu’en pensent certains ici, ne provient pas que des banlieues, mais aussi de l’extrême droite française, ce serait considéré comme de la provocation par les amis d’Alain Soral et Dieudonné M’Bala M’Bala.
Alors autant ne pas tenter le diable. Et pourtant Simone Veil serait certainement la plus emblématique Marianne dont la République pouvait rêver.
revnonausujai est tout moche dans ses propos, ça existe encore des complotistes aussi naïfs…
Je dis souvent qu’on est victime de son Frankenstein (de sa créature)… C’est souvent le cas en matière de géopolitique, mon domaine de prédilection, mais… quand j’entends cette médiatisation ridicule pour un graffiti, quand un rabbin met en parallèle les critiques envers les riches et l’antisémitisme qui serait forcément latent chez les Gilets jaunes, je me dis qu’ils auront vraiment récolté ce qu’ils ne voulaient peut-être pas semer… Incroyable comment l’énervement (pour ne pas dire plus) petit à petit me gagne, qu’ils auront uniquement eux-mêmes forgé !
Le journalisme actuel, perdu comme il est à mettre le gros plan sur le ridicule, l’unique, et le suicidaire, n’a comme réponse à la critique que de faire la chasse aux fake news et aux complotistes pour espérer survivre et pouvoir faire encore une fois, la une de demain, fût-elle sa propre mort.
Et si on s’intéressait aux causes, au lieu de les fuir ?
Nous avons eu la cause religieuse. Sur le plan théologique, il y aurait beaucoup de choses fort intéressantes à dire, mais il ne doit pas y avoir un Français sur mille pour en savoir quelque chose. Par contre, dès lors qu’une société doit avoir une morale commune issue d’une philosophie commune elle-même reposant sur une religion commune, l’existence d’une communauté religieuse différente pose le problème de la cohésion sociale. C’est pourquoi au Moyen Âge, les juifs ont été invités à vivre dans leurs propres villes et villages, fût-ce sous la protection du Pape, et parfois à partir.
Souvent aussi, la mise à l’écart se traduit par les pratiques professionnelles rejetées par la morale dominante – le prêt à intérêt.
C’est la cause ethnique qui a pour corollaire l’indifférence de la majorité aux injustices dont la minorité est victime.
Et puis nous avons les causes conjoncturelles, telles que celles de l’Allemagne nazie. Les juifs, très majoritairement apatrides, avait prospéré, pendant que les nationaux avaient passé quatre années à se faire trucider. A la sortie de la guerre, ils étaient ceux qui avaient étudié et passé les diplômes. S’en est suivie la nuit de cristal et la suite.
Le pire a été ce qui a suivi, la tolérance des juifs par Staline à condition qu’ils fassent office de service de renseignement. Lorsque l’Armée rouge a fui l’avancée allemande, les pogroms ont fait des centaines de milliers de morts, et les fameux Einsatzgruppen dont le rôle était de dresser un état de la population juive en vue de leur déportation et non de leur extermination, ont souvent interrompu ceux-ci.
Nous avons eu le sionisme et la catastrophe de 1948 en Palestine qui se poursuit encore aujourd’hui avec pour conséquence l’antisémitisme arabe.
Et enfin la cause dont personne n’ose parler aujourd’hui, et qui est la surreprésentation souvent arrogante de la communauté juive dans les médias, le lavage de cerveau en continu concernant l’histoire, et maintenant autour d’E. Macron.
C’est là que je disais que le meilleur moyen de lutter contre l’antisémitisme, c’est de ne pas le provoquer.
Je reprends en cela ce que disait Yehudi Menuhin invitant les juifs à savoir regarder en face les raisons qui ont provoqué les haines dont ils ont fait l’objet.
Par ailleurs, je n’ai jamais dit, ni de près ni de loin, comme le prétend le voyou du blog, que la Shoah avait été un détail.
Dans le livre de Jérémie :
« Méfiez-vous d’un frère
car tout frère joue le rôle de Jacob,
tout ami répand la calomnie.
L’un dupe l’autre…
Fraude sur fraude ! Tromperie sur tromperie ! »
Ajoutons-y :
« Phobie sur phobie »
Et nous aurons une fois de plus vérifié qu’il n’y a rien de bien nouveau sous le soleil…
Il faudrait que la future Marianne soit Madame de Staël.
@ Xavier NEBOUT
« Nous avons eu la cause religieuse. Sur le plan théologique, il y aurait beaucoup de choses fort intéressantes à dire, mais il ne doit pas y avoir un Français sur mille pour en savoir quelque chose. »
L’essentiel est de comprendre que les chrétiens se sont retournés contre les juifs dont ils sont issus comme les musulmans contre les juifs et les chrétiens dont ils sont issus.
Certains ont le culte des ancêtres, les monothéistes vont dans l’excès inverse. Il y avait richesse en dieux dans le polythéisme, avec un seul dieu, une misère, les croyants se déchirent pour le garder à eux, rien qu’à eux, avec une théologie pour le tenir en cage de leurs rites et définitions.
Si la découverte du mécanisme du bouc émissaire est un progrès, la raréfaction du divin poussant comme toute détresse aux pires extrémités, est une dégénérescence du religieux.
Ou alors, il ne faut pas juger un arbre à ses fruits.
Certains pensent que nous sortons du religieux, mais ce serait trop beau… L’espoir est le pire des maux comme le savaient les Grecs.
Que répondre à l’enfant qui demande : mais pourquoi ont-ils scié l’arbre ?
Qu’un tag peut être effacé… et qui insiste mais pourquoi ont-ils scié l’arbre, alors ?
Pour couper la tête à l’antisémitisme ou l’autre manière de lire la chose.
L’ART DE LA POLÉMIQUE
« Le meilleur moyen de lutter contre l’antisémitisme, c’est de ne pas le provoquer. »
Xavier NEBOUT 13 février 12 h 12
L’un s’extasie sur la justesse et la concision de la formule.
L’autre que l’on ressert là une poussive ignominie bien connue.
Et Lucile (13 février 14 h 55), que l’on embrasse en passant, éteint la lumière avant de sortir en conseillant de ne pas « coteriser » !
@ FRANCIS 1935 | 14 février 2019 à 21:55
A naïf, naïf et demi !
Entre les turpitudes macrobellanesques, les provocations et les manipulations du voyou marseillais et du petit marquis porte-parole et porte-coton, ce pouvoir démontre quasi journellement qu’il est capable de n’importe quelle sal*perie.
Mon hypothèse est donc au moins aussi crédible que celle d’un antisémite véritable, qu’il soit de droite, de gauche, du centre ou de la RATP !
Pour en revenir à Mbappé, ce garçon semble sain, sérieux et bien dans sa peau ; qui pourrait lui en vouloir au point de taguer des RER, à part peut-être des supporters de clubs adverses humiliés ? Auquel cas, on ne serait pas dans la transgression, mais dans la con**rie à l’état chimiquement pur !
Curieusement, ce matin, appel à manifester contre l’antisémitisme dont sont exclus les deux partis les plus farouchement souverainistes ; naïf, vous avez dit naïf ?
« Je pense – même si c’est utopique dans l’état de notre société – qu’un minimalisme de l’information, sa réduction à la seule annonce de la transgression antisémite (et encore !) sans se répandre en considérations globales et sociologiques constituerait une sorte de prévention efficace. Il convient de sortir de la naïveté : le mal amplifié par les médias n’incite pas au bien mais sur certains groupes agit comme une incitation. » (PB)
Ainsi donc, cher Philippe, vous préconisez le silence. Il faudrait taire les actes antisémites, les cacher aux yeux du grand public, vivre dans l’hypocrisie d’une France où tout acte antisémite aurait disparu. Pour une raison d’efficacité supposée, l’antisémitisme devrait être ignoré, on ne devrait jamais en parler comme à une époque du cancer, comme du viol. Ceux qui en sont victimes seraient condamnés à vivre dans la honte. Ne pas essayer d’en rechercher les causes, d’en expliquer les origines. Pousseriez-vous votre logique jusqu’au bout ? Faut-il supprimer l’antisémitisme de l’enseignement de l’histoire, passer sous silence l’existence des camps de concentration pour ne pas donner de mauvais idées à des esprits dérangés ?
Eh bien je ne suis pas d’accord avec vous. La relation de cause à effet que vous posez entre l’accroissement des actes antisémites et leur résonance médiatique n’est en rien établie. Ce phénomène résulte de mon point de vue d’une ambiance générale où fleurissent l’anti-parlementarisme, la haine des élites, le populisme, le nationalisme. L’antisémitisme appartient à ce sinistre cortège que l’on a déjà vu dans les années trente avec il est vrai un élément nouveau, l’islamisme radical.
L’antisémitisme comme tout racisme doit être combattu à son premier signe, à la racine, au grand jour, d’où qu’il vienne. Laisser passer un propos en apparence anodin mais clairement allusif, c’est donner le signal que l’on peut y aller, que l’on peut se lâcher. A cet égard l’apparition de certains slogans carrément antisémites et orduriers qui ont récemment fleuri sur certains ronds-points ou dans certaines manifestations qui visaient le président de la République, ont bénéficié d’une tolérance coupable.
Le réel doit être regardé en face, même s’il réveille un passé qu’on aimerait enfouir, même s’il dérange.
L’antisémitisme est contagieux comme… la rhinocérite. Il doit être dénoncé sans relâche.
@ Xavier NEBOUT | 14 février 2019 à 23:14
Pauvre NEBOUT, seul face à une bande de thons, tous aussi lèche-bottes les uns que les autres.
@ Curmudgeon | 14 février 2019 à 10:28
Le seul réseau social que je fréquente est Twitter qui est encore le moins pollué. Facebook étant en matière de propagande et fake news celui qui bat tous les records.
Il existe maintenant une police du Net qui fait la chasse aux sites séditieux, racistes homophobes et antisémites. Il existe même des sites qui identifient les fake news et apportent la correction nécessaire comme @AFP Factuel sur Twitter.
Il est possible également de retrouver les internautes qui écrivent des propos haineux et séditieux grâce à l’adresse IP.
Il est donc tout à fait possible de faire le ménage sur Internet et de mettre hors d’état de nuire les officines qui polluent les réseaux sociaux.
J’ajouterai que la liberté d’expression n’autorise pas tout et n’importe quoi. Elle s’arrête là où elle commence à constituer une menace pour la démocratie. Et en ce moment nous y sommes !
La tentation du silence est grande et si l’on ose parler sur ce sujet, il semble qu’immédiatement se referme sur vous l’opprobre, dont Proust a su mettre en évidence que c’est lui seul qui crée le crime, expliquant en cela que nos institutions soient de plus en plus incapables de contenir la violence, comme nos êtres de plus en plus inaptes à envisager notre propre réalité :
«C’est une étrange et longue guerre que celle où la violence essaie d’opprimer la vérité. Tous les efforts de la violence ne peuvent affadir la vérité, et ne servent qu’à la révéler d’avantage. Toutes les lumières de la vérité ne peuvent rien pour arrêter la violence, et ne font que l’irriter encore plus.» Pascal
Il est donc indispensable pour l’établissement d’une réelle démocratie, de déterminer avec précision ce qui nous permettrait de résister à l’emballement mimétique dont tout indique, et sur tous les sujets, que nos sociétés et les individus qui les constituent sont incapables de maîtriser et qu’encore aujourd’hui, nous sommes semblables à ceux dont Jésus disait :
« Ils ne savent pas ce qu’ils font. »
C’est ici que l’élargissement anthropologique de la théologie est indispensable pour concrétiser l’idée trop abstraite de péché originel, et rendre lisible le mystère de l’incarnation divine, la double nature divine et humaine de Jésus-Christ, celui qui pose à chacun la question essentielle, en ces moments de crise où, tous et sans exception nous cédons à la vague irrésistible du mimétisme grégaire et violent du phénomène de foule, qui est la définition anthropologique de Satan, ignorants qu’il nous possède, mais enfin éclairés si nous savons voir ce regard aimant posé sur nous et entendre cette parole, adressée par un juif à des juifs, d’abord à Pierre, le premier pape :
« Pourquoi me persécutes-tu ? »
Et en réponse à cette même question, entendre Saul qui interroge :
« Qui es-tu, Seigneur ? »
La réponse étant :
« Je suis Jésus que tu persécutes. »
Nous profitons tous des processus victimaires sans le savoir, ainsi complices de la violence, saurons-nous nous poser cette question qui indique que l’homme n’est pas la victime de Dieu, mais que c’est Dieu qui est la victime des hommes ?
Saurons-nous échapper à cette folie qui est sagesse, saurons-nous entendre le jeune homme Mbappé qui nous intime de renoncer à vendre la peur, saurons-nous assumer notre héritage ou, à l’accoutumée, nous vautrer dans nos atavismes ?
La réponse est depuis deux mille ans maintenant contenue dans la question, la vraie démythisation de notre univers culturel ne peut venir que de la Croix :
« Le langage de la croix est folie pour ceux qui se perdent, mais pour ceux qui se sauvent, pour nous, il est puissance de Dieu. Car il est écrit. Je détruirai la sagesse des sages, j’anéantirai l’intelligence des intelligents. Où est-il le sage ? Où est-il l’homme cultivé ? Où est-il le raisonneur de ce siècle ? Dieu n’a-t-il pas frappé de folie la sagesse du monde ? Puisqu’en effet le monde, par le moyen de la sagesse, n’a point reconnu Dieu dans la sagesse de Dieu, c’est par la folie du message qu’il a plu à Dieu de sauver les croyants. Oui, tandis que les Juifs demandent des signes et que le Grecs sont en quête de sagesse, nous prêchons, nous, un Christ crucifié, scandale pour les Juifs et folie pour les païens, mais pour ceux qui sont appelés, Juifs comme Grecs, c’est le Christ, puissance de Dieu et sagesse de Dieu. Car ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes. » (1 Co 1, 18-25)
@ Marc GHINSBERG 15 fév.8h32
Non-juif, je souscris toutefois entièrement à vos propos. Vous dites tout ce qu’il fallait dire à cet égard.
@ Julien WEINZAEPFLEN
La Shoah n’a aucune portée extraordinaire, si c’est bien le sens que vous donnez au terme métaphysique. Rien de plus tristement banal dans l’histoire de l’Occident que l’extermination des Juifs, rien de plus tristement banal dans l’histoire du crime que de se servir des outils qu’offre l’époque pour le commettre : la Shoah n’est que l’extermination des Juifs à l’ère de l’industrie avec toute l’organisation, toute la puissance que cette dernière permet.
Ce qui a un semblant de portée métaphysique – si tant est que ce mot ait réellement un sens, et je pense personnellement qu’il n’en a aucun – c’est le Juif en soi. Le Juif est le prétexte, voire le contexte qui donne du sens au total néant qu’est la métaphysique. Dit autrement, si le monde chrétien est impossible, ce n’est pas parce que le monde chrétien est un oxymore, un paradoxe que toute la métaphysique historique a échoué à résoudre, mais bien parce que l’existence du Juif dans ce monde rend cette existence impossible. L’antisémitisme n’est donc pas une névrose chez le chrétien, c’est la norme, et l’antichristianisme talmudique n’est que la réponse à cet antisémitisme chrétien primordial (dois-je vous rappeler que pour Saint Paul, Juif et Grec, c’est kif-kif, et que donc la Loi qui fonde l’identité juive est « métaphysiquement » abolie, l’Eglise s’étant chargée à travers l’Histoire de montrer au monde ce qui signifiait réellement, autant dire physiquement, l’abolition « métaphysique » de l’identité juive ?).
Mais, pour paraphraser un autre antisémite, Bernanos cette fois-ci, il y a effectivement un problème juif. Le Juif s’est progressivement mis à croire au monde chrétien, le Juif s’est progressivement mis à croire que la métaphysique était fondée, le Juif s’est progressivement christianisé, le Juif a progressivement abandonné la pensée juive pour le non-sens chrétien. Et prétendre comme l’a fait ici boureau que les élites juives françaises s’expriment en tant que juifs, prétendre que, pour analyser littéralement le terme expression, lorsqu’on presse les Zemmour, Finkielkraut, etc. ce qu’il en sort est de la judaïté, de la pensée juive, c’est soit être un ignorant, soit être un menteur. Les seules fois où les élites juives s’expriment en tant que Juifs (et je souligne ici la différence que je fais entre l’expression en tant que Juif et l’expression en tant que juif), c’est lorsqu’on les interroge à propos d’actes antisémites.
Et donc oui, quand les Juifs ne parlent pas d’une actualité marquée par l’antisémitisme, ils sont devenus les idiots utiles du christianisme. On peut en apporter la preuve en répondant à la question de vamonos : pourquoi les jeunes et moins jeunes d’origine africaine éprouvent-ils de la haine envers les Juifs ? En grande partie à cause de l’existence de l’Etat d’Israël, et l’Etat d’Israël aurait tout simplement été impossible sans l’aide américaine. Une aide américaine qui n’avait rien de judéophile puisque son but était alors de mettre fin à l’expansion galopantes des régimes communistes dans les pays arabes du Moyen-Orient en y transformant la haine politique de l’impérialisme occidental en haine religieuse du Juif. Les Etats-Unis ont ainsi collaboré avec plusieurs mouvements islamistes terroristes qui se sont finalement tous retournés contre eux.
Car l’espoir réside en effet dans le fait que les Juifs sont les idiots utiles… d’idiots.
En conclusion, qu’est-que l’être juif ? C’est l’être tel que l’a défini Heidegger (on appelle cela l’ironie de l’Histoire…) et tel que l’a effectivement reconnu Levinas. C’est l’être capable de se transcender dans un monde, et donc dans le souci de l’Autre qui appartient au monde. Tout le dépassement, la transcendance de l’être ne se situe pas dans l’abstraction du monde comme le prétend la métaphysique folle et chrétienne, mais, au contraire, dans l’appartenance au monde, dans l’être-au-monde.
@ Marc GHINSBERG | 15 février 2019 à 08:32
Je comprends votre argumentation, et la nécessité de dénoncer l’antisémitisme, mais il est peut-être contre-productif de faire la morale et de faire honte à tout le monde en présentant la chose comme si c’était une maladie dont nous serions tous atteints. On ratisse trop large. Cette méthode bien intentionnée n’empêche pas certains juifs de vouloir s’en aller tant ils se sentent peu en sécurité et ça ne date pas d’hier.
À noter qu’on n’a pas besoin d’être juif pour ne pas toujours se sentir en sécurité, mais comme le canari dans la mine, les Juifs nous avertissent de l’état de la société, en payant le prix fort.
Si l’on pouvait cibler les auteurs de ces actes et leur faire honte à eux, rien qu’à eux, et surtout les empêcher de nuire, on pourrait peut-être mieux réduire à l’avenir les célébrations en l’honneur des victimes.
@ boureau | 14 février 2019 à 20:09
« Il y a bien longtemps que je ne vous lis plus. »
Je suis dévasté. Je ne sais pas comment je vais faire pour m’en remettre.
Je ne vous lis plus, dit le menteur qui vient de me lire, puisqu’il me cite.
Le menteur qui commence par afficher une opposition de façade à l’antisémitisme, puis qui explique que les Juifs se voient vraiment un peu trop, et que c’est ça le problème. Soit l’origine même de la haine antisémite : ils nous font de l’ombre. Ils réussissent trop bien. Ils devraient un peu la mettre en veilleuse. Ils devraient se laisser massacrer sans en faire tant d’histoires.
Car je rappelle, aux gros malins qui font semblant de croire qu’il s’agit de partage des postes dans les médias (comme si cela était une justification à leur jalousie et à leur haine…), qu’il s’agit de massacres, de tortures et de persécution.
Je ne parle même pas de la Shoah, qui à elle seule devrait interdire une désinvolture aussi ignominieuse. Je parle de la Nuit de Cristal qu’est la période contemporaine, pour les Juifs, en Europe.
Nous en sommes là. C’est aujourd’hui que les Juifs, à travers toute l’Europe (et aussi en Inde, et aussi en Argentine…) se font tuer, torturer, persécuter, chasser de leurs maisons.
C’est dans un pays d’Europe qu’une vieille dame juive, qui a personnellement connu les persécutions nazies, dit, face à la résurgence explosive de l’antisémitisme : j’ai l’impression de revivre ce que j’ai vécu.
C’est en France (pour ne citer que ce morceau de la planète) que la police dit, aux Juifs attaqués à leur domicile et dont les biens sont incendiés par les antisémites : partez ! nous ne pouvons rien faire pour vous ! Exactement comme la police allemande lors de la Nuit de Cristal, qui elle aussi avait reçu des instructions pour ne pas intervenir.
La seule différence étant que la police n’organise pas le massacre cette fois-ci — mais c’est une piètre consolation pour les intéressés.
C’est en France qu’une bande de criminels organisés capture un Juif pour exiger une rançon de ses parents, parce qu’il est juif et donc présumé riche, et que, ne parvenant pas à ses fins, elle le torture pendant de longs jours, jusqu’à la mort.
C’est en France qu’un terroriste, lors d’un raid minutieusement préparé, tue une petite fille dans une école parce qu’elle est juive.
C’est en France qu’un assassin fanatisé s’introduit au domicile d’une vieille dame et la tue en la jetant par la fenêtre — pour le seul fait qu’elle est juive.
C’est en France que deux assassins fanatisés tuent une vieille dame invalide à coups de couteau, avant de mettre le feu à son appartement, pour le seul fait qu’elle est juive. Vieille dame qui a échappé à la rafle du Vél d’Hiv, qui se croyait désormais en sécurité à Paris et qui avait offert un verre de porto à ses assassins.
C’est en France qu’un jeune homme se fait crever les yeux à la fourchette, puis égorger par son ami d’enfance, pour la seule raison qu’il est juif, et qu’il refuse de continuer à lui prêter de l’argent sans être remboursé (si ça vous rappelle certains slogans sur la « dette illégitime » et un certain président issu de la « banque Rothschild »…).
Et tout cela provient d’une idéologie et d’une seule, qui s’appelle l’antisémitisme. Une inclination, un ensemble de fausses justifications et de haines recuites, qui conduisent à la persécution et au meurtre.
Il est bien question de graffitis dans un wagon de RER, ou sur des boîtes aux lettres… graffiti contre Mbappé dont je m’étonne, d’ailleurs, qu’il ait fait l’objet d’une seule seconde d’antenne.
Je me rappelle une époque plus saine d’esprit, où il ne serait venu l’idée à personne de rapporter qu’on avait trouvé, dans les toilettes publiques de la ville de ***, une inscription informant que la petite Simone se livrait à des pratiques que même le milieu prostitutionnel réprouvait en ces temps.
Mais cela n’empêche pas des théories d’authentiques antisémites de venir nous expliquer, ici même et partout ailleurs, que si ces funestes événements surviennent, c’est parce qu’on voit trop Jacques Attali à la télévision. Si seulement Bernard-Henri Lévy baissait d’un ton, eh bien Ilan Halimi et Myriam Monsenego seraient toujours en vie.
Cela n’empêche pas non plus les antisémites de sortir en rangs serrés de derrière le papier peint, et de nous expliquer qu’il ne faut pas dénoncer l’antisémitisme des Français, puisque le pire antisémitisme est celui des musulmans.
Puisque des musulmans assassinent des Juifs au nom de l’antisémitisme, alors on a bien le droit d’être un peu antisémites nous aussi. Je ne plaisante pas. C’est exactement l’argument qui nous est servi ici :
yves albert | 14 février 2019 à 10:56
« Pour deux tags antisémites et un arbre sectionné, la France est en deuil et insulte périodiquement les Français d’être des antisémites. Par contre, rien en ce qui concerne les drames qui se déroulent en permanence dans les zones de non droit. »
Bien sûr. Deux tags antisémites et un arbre sectionné. Prends-nous pour des imbéciles. Un arbre sans doute sectionné par les amis de ceux qui ont assassiné celui en mémoire duquel il a été planté, mais je suppose que c’est un détail de l’histoire des imposteurs antisémites ?
« Rien en ce qui concerne les drames qui se déroulent en permanence dans les zones de non droit », nous dit l’antisémite, sauf que lorsque les médias s’indignent largement de « certains drames » qui se déroulent « dans les zones de non-droit » mais qui visent des Juifs, alors là, les médias en font trop, il n’y en a décidément que pour ces Juifs, vraiment on dirait qu’ils s’ingénient à se faire tuer pour faire leurs intéressants, et d’ailleurs est-on vraiment sûrs qu’il s’agit de meurtres antisémites ? Cette vieille dame en chaise roulante, là, avec sa maladie de Parkinson, elle n’aurait pas un peu provoqué, par hasard ?
Et bien entendu, il n’y a pas « rien » dans les médias sur « les drames qui se déroulent en permanence dans les zones de non-droit » lorsque les victimes ne sont pas juives, et d’ailleurs c’est bien pour cela que l’antisémite est au courant. Articles d’ailleurs peut-être écrits par des journalistes juifs, si ça se trouve : on sait bien que ces gens grouillent dans les médias…
Ou encore :
Nic | 13 février 2019 à 15:48
« Arrêtez de nous emm… avec l’antisémitisme. Il y a dans notre pays un racisme bien plus important dont aucun média ne veut rendre compte, je veux parler du racisme anti-Blanc, anti-Français, anti-catho. »
« Combien de gens travaillent et côtoient des Juifs sans que ça pose un quelconque problème? Par Juifs, j’entends Juifs du quotidien, pas ceux de l’élite qui sont français quand ça les arrange mais roulent bien (trop) souvent pour l’étranger (je ne fais pas de dessin, tout le monde a compris). »
« Qu’on émette la moindre critique à l’égard de ce qui touche de près ou de loin aux Juifs et voici le réflexe pavlovien de l’antisémitisme qui ressort. »
Puisqu’il y a des Français qui ne sont pas antisémites, alors il ne faut pas dénoncer ceux qui le sont.
Le racisme anti-Blancs est essentiellement exercé par ceux qui exercent le racisme antisémite le plus meurtrier, mais à part ça il ne faut pas « nous emm… avec l’antisémitisme ». Dénoncer une idéologie qui provoque en ce moment même des crimes abominables, c’est persécuter ceux qui « émettent la moindre critique à l’égard de ce qui touche de près ou de loin aux Juifs ».
Ayant mitraillé le champ argumentatif par cette assertion selon laquelle on avait bien le droit de critiquer les Juifs, m… alors, l’antisémite couvre implicitement les « critiques » un peu moins « légères » qui conduisent à la défenestration ou à l’égorgement, tout en s’abstenant pudiquement d’expliciter sa critique de fond, à lui — mais il n’en pense pas moins : « Les Juifs de l’élite qui sont français quand ça les arrange mais roulent bien (trop) souvent pour l’étranger (je ne fais pas de dessin, tout le monde a compris). »
Immonde salmigondis intellectuel et moral, qui montre assez la bassesse profonde de l’inclination antisémite. Bien sûr, il n’y a aucun rapport entre les idées antisémites et leur réalisation. Il n’y a aucun rapport entre la branche « militaire » de l’IRA et sa branche « politique ». Il n’y a aucun rapport entre les crimes communistes et la théorie communiste.
Accréditer les pires préjugés sur les Juifs, cela ne légitime nullement ceux qui sont prêts à aller jusqu’au meurtre au nom de l’antisémitisme. Dieudonné ne fédère nullement les Blancs ravis de son antisémitisme, et les « issus de » qui le mettent en pratique à la pointe du couteau.
Les Juifs doivent se laisser calomnier sans réagir, faute de quoi ils seraient responsables des exactions qu’ils pourraient subir :
tom | 14 février 2019 à 23:01
« Quand un rabbin met en parallèle les critiques envers les riches et l’antisémitisme qui serait forcément latent chez les Gilets jaunes, je me dis qu’ils auront vraiment récolté ce qu’ils ne voulaient peut-être pas semer… »
Les Juifs sont responsables de leurs propres malheurs, jusqu’à l’extermination :
Xavier NEBOUT | 14 février 2019 à 23:14
« C’est là que je disais que le meilleur moyen de lutter contre l’antisémitisme, c’est de ne pas le provoquer. »
Éternelle saleté antisémite : si les Juifs sont l’objet de tant de haine, il doit bien y avoir une raison. On ne sait pas laquelle, mais il n’y a pas de fumée sans feu.
Et d’ailleurs les Juifs n’ont pas été exterminés, en fait ; qu’est-ce qu’ils nous cassent les pieds, avec cette histoire ?
Xavier NEBOUT | 14 février 2019 à 23:14
« Le rôle des fameux Einsatzgruppen était de dresser un état de la population juive en vue de leur déportation et non de leur extermination. Ils ont souvent interrompu les pogroms. »
En fait, les Einsatzgruppen étaient un peu des agents de l’INSEE à la sauce nazie, nous dit le grand historien Xavier Nebout. Pas de quoi en faire un fromage.
Et puis zut, à la fin, vous n’avez qu’à demander aux Juifs eux-mêmes :
Xavier NEBOUT | 14 février 2019 à 23:14
« Je reprends en cela ce que disait Yehudi Menuhin invitant les Juifs à savoir regarder en face les raisons qui ont provoqué les haines dont ils ont fait l’objet. »
Toujours aucune précision sur les fameuses raisons, vous le remarquerez. Au passage, cela m’étonnerait beaucoup que le violoniste Yehudi Menuhin ait dit ça. Son fils, c’est possible, oui. Gerard Menuhin est un représentant de cette catégorie étrange, mais qui existe : les Juifs outrageusement antisémites. Fils d’un homme dont le prénom signifie Juif, il est admirateur de Hitler et négationniste. C’est un héros chez les néo-nazis. Quant au père de Yehudi Menuhin, Moshe, il écrivait dans le National-Zeitung, un journal néo-nazi… au grand chagrin de son fils.
Mais ne comptez pas sur les antisémites pour vous expliquer d’où ils tiennent leurs « informations ».
J’étais parti pour écrire quelque chose de plus subtil et plus historique sur le sujet, mais face à la bêtise antisémite, que voulez-vous… ce sera pour une autre fois.
@ Xavier Nebout 14 février 2019 23:14
Votre intervention est très intéressante.
A propos du climat allemand entre les deux guerres, je me souviens que mon très vieux professeur d’histoire (qui avait vécu cet entre-deux-guerres stupidement nommé de nos jours « heures sombres » par des imbéciles incultes, fussent-ils ministres), dans le début des années soixante, nous disait, de mémoire :
« Messieurs, souvenez-vous que pour mesurer l’indifférence (souvent reprochée) du peuple allemand au regard des exactions envers la communauté juive, de l’énorme difficulté depuis la guerre 14 pour des allemands non-juifs d’accéder aux professions libérales dans les grandes villes, eu égard à leur quasi-contrôle par la communauté juive. Ce phénomène, cet ostracisme, a profondément marqué les classes moyennes allemandes, sans bien sûr vouloir excuser quoi que ce soit. C’est un fait et l’Histoire ce sont des faits. »
Depuis la Shoah, il est acquis que toute critique ou appréciation qui ne soit pas positive, quelle qu’elle soit, envers la communauté juive, déchaîne immédiatement, une série d’insultes dont le fameux « antisémite » qui doit clore les discussions.
Il y a une dizaine d’années je crois, Le Monde avait hypocritement ressuscité une polémique vis-à-vis de la très exceptionnelle Hannah Arendt. C’était d’autant plus facile que celle-ci était décédée. Le courage des faibles : la calomnie post mortem !
Hannah Arendt avait critiqué le comportement de certains juifs dans les « Judenräte » durant la guerre, en parlant de collaboration ou compromission avec les autorités allemandes. Crime inouï de la part d’une icône absolue. Même les juifs les plus respectables ne doivent pas écrire contre la communauté.
J’ai parlé dans mon commentaire du 14/02 12:22 d’une « judaïté, à mon avis, excessive ». Je ne renie pas cette appréciation et nous en avons un exemple avec une phrase de l’interview donnée par le rabbin Delphine Horvilleur dans le Figaro du 14 février.
Interview de bonne tenue mais où, inévitablement semble-t-il, le rabbin à travers le mouvement des Gilets jaunes, nous ramène à une leçon de morale envers la communauté juive :
« Le mouvement des gilets jaunes n’est pas antisémite mais sa contestation du pouvoir – aussi légitime soit-elle en démocratie -, la dénonciation des élites et la grille de lecture complotiste de certains manifestants rendent potentiellement ce mouvement plus perméable à la langue antisémite. Et ce mouvement politique crée un espace particulier, qui peut faire appel d’air pour des idées les plus nauséabondes, antidémocratiques et haineuses qui soient… »
Madame le rabbin s’aventure, avec ces phrases, dans des appréciations a priori très gênantes. En fait, sous couvert de morale, elle applique la doxa en cours : « Vous êtes fragiles, vous avez à vous faire pardonner, souvenez-vous de ce que vous nous avez fait… » Doxa que l’on nous ressort constamment depuis cinquante ans et qui, il faut bien l’admettre, commence à lasser.
Il est temps, je pense, sans oublier le passé terrible, de se tourner vers d’autres horizons d’avenir pour éviter cette culpabilisation permanente qui finit par avoir un effet contraire au but recherché.
Cordialement.
Avant d’écrire mon p’tit post j’ai pris le temps de lire et d’écouter ce qui se dit sur l’antisémitisme parce que, personnellement, je ne comprends pas bien le pourquoi et les raisons de la haine des juifs 🙁
J’imagine (après avoir lu et écouté) que certains la démontrent parce qu’ils croient à la cause palestinienne, certains parce qu’ils croient comme Fofana que tous les Juifs sont riches et que donc il faut faire cracher leurs lingots, et d’autres pour faire les kakous avec leurs potes après avoir fumé quelques joints en tenant les murs.
J’ai ainsi découvert que le sportif le plus aimé était un « enc…lé et nègre enjuivé ». J’imagine que c’est parce qu’il a aidé son club à gagner des matchs qu’il a eu le droit à cette AOC.
Là c’est clair nul besoin de commentaires.
J’ai travaillé et parfois fait du sport avec des personnes dont le nom étaient de consonance juive (pour faire court), sauf à porter le nom de leurs ascendants ils n’étaient pas différents de moi. (En même temps un nom ou un pseudo breton peut déclencher aussi une grande répulsion…)
Un des derniers billets de M. Bilger était « Suffit-il de traverser la rue pour éviter les « fous » ? »
La preuve que non, pas même les c*ns.
@ Marc GHINSBERG | 15 février 2019 à 08:32
Voici pour rappel une liste des ennemis des juifs
sur le sol de France :
Youssouf Fofana: (Ilan Halimi),
Mohammed Merah: (école juive Ozar Hatorah),
Amedy Coulibaly: (Hyper Cacher),
Mehdi Nemmouche: (attentat musée juif),
Kobili Traoré: (Sarah Halimi),
Yacine Mihoub: (Mireille Knoll).
Les Français actuels, blancs, cathos ou athées, sont dépassés par la question juive, ils ont été tellement culpabilisés injustement depuis 1981 qu’ils ne veulent plus entendre parler des étoiles et des croix gammées, nous sommes un peuple pacifique, craintif et que l’on peut humilier en permanence comme le fait notre propre président.
Aujourd’hui dans ce pays et dans le monde ce sont les chrétiens qui sont martyrisés et que font les juifs pour empêcher cela ?
Simone Veil en Marianne
Les timbres à son effigie sur lesquels sera taguée une croix gammée (ou svastika) auront-ils valeur d’affranchissement ? Déjà son portrait sur des boîtes aux lettres a dépassé les limites.
Très sérieusement, déplacer Simone Veil du Panthéon aux mairies n’est pas lui rendre hommage et c’est réduire la communauté juive (puisqu’il s’agit de rendre hommage à cette communauté) à bien peu.
Et ensuite mettre le kaddish sur le fronton de toutes les mairies,
et ensuite,
et ensuite…
On pourrait peut être attendre l’avis de sa famille, puisque contrairement à d’autres Marianne, Simone ne peut se prononcer.
Quand s’arrêtera l’absurdité ?
Et si Marianne prenait les traits de la Vierge Marie, mère de Jésus… Encore un juif.
RETOUR SUR DÉSINVESTISSEMENT
La treizième Giléjade, une fois la nuit tombée et les acteurs rentrés dans leurs loges, s’est poursuivie àlatélé par un debriefing animé au cours duquel trois questions furent fougueusement abordées !
1. La classe moyenne ! On savait ici qu’il n’est pas question de la définir ! Pire que l’on ne voyait pas très bien pourquoi on le ferait ! D’ailleurs est-ce possible, y a-t-il des critères pour cela ? Et patati et patata !
Bon !
Mais là n’était pas la question. On supposait qu’elle avait bien une existence réelle mais on la cherchait ! Où est-elle nom d’une pipe cette fameuse ? Que fait-elle ? Qu’est-ce qu’elle attend pour se manifester ?
Parce que, franchement ces rombiers qui déambulent dans les rues le samedi, c’est vachement informe ! Ça ne ressemble à rien ! Ils sont où les vrais gens, ceux qu’on fréquente, dont on vise les filles pour nos fils ?
Hein ! Ils existent encore !
Les idées fusaient dans les cénacles, forcément c’était des médiatiques qui devisaient, un médiatique ça sait des choses ; surtout celles que l’on est autorisé à balancer.
Elle existe. Elle attend. Elle va se manifester. Ce n’est pas possible que la moitié de la population ait disparu.
C’est sûr !
Au bout d’une heure on changeait de chaîne !
2. L’immigration !
Alors là, c’était l’étonnement délirant ! Comment cela se fait que l’on n’en parle pas ! Ils sont aveugles et sourds ces GJ ou quoi ? A cause de la couleur – je veux dire de la couleur des gilets ?
Pas un mot, pas une allusion, c’est pas normal !
Ces types qui consacrent tous leurs samedis à dire leur désespoir ils sont bien au courant tout de maîme ! Eux aussi ils se font insulter dans la rue ; dans les hôpitaux ça craint ; à l’école c’est pas terrible ; dans les HLM mieux vaut parler d’autre chose !
Et l’avenir ! Ceux qui vont venir ! Où on va les mettre ceux-là ? Le A380 – 800 d’un seul coup – il va encore voler quelque temps !
En vérité les véritables GJ, ceux des ronds-points, ce sont des gars de la brousse, de la France profonde, des anciens Français ! Les immigrés, ils connaissent pas vraiment. Dans le village il y avait juste le boulanger qui était de là-bas ; ça ne plaisait pas à tout le monde, ils l’ont fait partir ; ils vont chercher leur pain à l’hypermarché du canton ; la maudernité quoi !
– Les immigrés, c’est ceux des villes qui en parlent ; à Paris il y en a beaucoup ; ils parlent du neuftrois ; nous on ne sait pas ce que c’est !
Dans les studios, on s’est mis subitement à respirer ! Ce n’est pas encore ce coup-là qu’on va se faire piéger par cette bande de ploucs !
3. Les extrêmes !
Ce samedi-là on a eu droit à un complément-programme ! Filmé par le même « bénévole » – assurément – qui nous avait donné la séquence Benalla cassant du blanc à la Contrescarpe ! Deux bandes, même effectif, déguisés pareil, même armement – bâtons de théâtre – une rixe parfaitement organisée, quasiment un ballet ; quelques échanges mols sur la ligne de front et sur un coup de sifflet l’un des deux camps se replie en ordre et en courant poursuivi par ceux de la partie victorieuse ! Rideau !
Le spectateur moyen est saisi d’un doute ! Ce combat aurait-il été bidonné ?
Rien à voir avec les black blocs européens, des gens sérieux ! Ceux-là sont de chez nous : ce sont les fameuses extrêmes ! La droite, la gauche ! Des notions diffuses. Elles « jouxtent » l’une la drouache, l’autre la gôche ! En fait le même personnel : des djeunes, chomdu, maternelle + 10, formation politique tout en rudesse, interchangeables, obéissent à leurs chefs respectifs !
Quand ils ne sont pas en formation de combat ils diffusent habilement dans la foule des authentiques GJ. Leur mission est toute d’habileté : discréditer le mouvement populaire spontané au bénéfice des partis professionnels :
tu casses, tu casses, il en restera toujours quelque chose !
Àlatélé on profite de la « rixe » du jour pour sortir les spécialistes de ces franges. Surtout ceux de la droite de l’extrême droite ! On passe des documents : rencontres, réunions, harangues, le chœur Montjoie-la Quenelle ; à la tribune des têtes style années trente, le masque viril !
Et les GJ dans tout ça ! Bof ! Attendons samedi prochain ! A tchao bonsoir !
@ Garry Gaspary
« …dans l’appartenance au monde, dans l’être-au-monde. »
Tout faux, l’être au monde de Heidegger, c’est être là, face au monde, d’être à être.
Vous n’avez rien compris ; la pensée Heidegger ne peut pas être à la portée d’un esprit de votre acabit.
« Ensuite il me paraîtrait de la plus élémentaire prudence et salubrité de mettre fin à la médiatisation forcenée de cet antisémitisme, qu’il se traduise par des graffitis, des tags, des injures… » (PB)
Alors pourquoi republier ces photos ?
Dans les manifestations antisémites, ont doit compter ce qui n’est pas l’émanation de l’antisémitisme à proprement parler, mais du plaisir de mettre le bordel. Ca marche tellement bien que c’est tentant.
@ boureau 14 février à 20 h 09
« Il y a bien longtemps que je ne vous lis plus. Le seul sur ce blog. Tant d’excès de votre part me fatigue. Je continuerai à faire de même. »
Un homme qui dit cela ne peut pas être totalement mauvais.
Bonjour,
La haine du juif est souvent un indicateur de chaos en Occident, en fait, toujours… mais j’apprécie votre billet qui attire sur la transition fondamentale des médias, dans les guerres asymétriques entre minorité et majorité.
« Nous vivons aujourd’hui dans un monde où le commun des mortels peut avoir un effet exponentiel, loin au-delà du quart d’heure de célébrité jadis annoncé par Andy Warhol.
C’est avant tout l’évolution des médias qui est à la base de la rupture stratégique contemporaine. La retransmission ubiquiste de l’actualité planétaire et la perspective émotionnelle centrée sur l’individu ont transfiguré l’information en un produit commercial propice à la démesure, où des personnages érigés en symboles assurent un spectacle scénarisé. Et comme cette arène privilégiée par les belligérants est foulée par une multitude d’internautes qui ont tous voix au chapitre, la différence entre vérité et mensonge n’est plus qu’affaire de rhétorique. Les avis spontanés et contradictoires jalonnent le contenu médiatique. Le relativisme du chaos s’étend sans peine au sens.
Toute exigence d’objectivité doit aujourd’hui être qualifiée d’illusoire – même pour ceux qui en ont a priori la vocation. Attirés par la violence puissamment télégénique des conflits armés, les médias contemporains la considèrent avant tout à travers leur aspiration cardinale à dénoncer l’injustice. Et leur tendance typiquement occidentale à prendre parti pour l’outsider s’exprime par la défense systématique du singulier face au nombre, de l’homme face au système, et de l’individu face à l’Etat. Même si les apparences sont trompeuses. Même en faisant abstraction de toute légalité. »
Lien vers le militaire suisse, qui a écrit cela, ici: http://www.checkpoint-online.ch/CheckPoint/Activites/Doc0013-RuptureIndividuStrategique.html
Bonne chance et bon week-end aussi.
@ Robert Marchenoir 15 février 2019 11:43
« Je ne vous lis plus, dit le menteur qui vient de me lire, puisqu’il me cite. »
Non, je ne mens pas. Déroulant le texte du blog, j’ai lu mon nom, j’ai été à la signature et je vous ai trouvé. Par courtoisie je vous ai lu.
Ne vous surestimez pas.
Comme je vous l’ai déjà dit, le jour où vous ferez plus court et avec moins d’invectives… peut-être alors…
Cordialement.
@ Robert Marchenoir | 15 février 2019 à 11:43
Belle tirade mais je doute qu’elle convainque grand monde…
« First thing first » comme on dit là où je vis. Que les expressions d’antisémitisme que vous relatez soient l’expression d’une bêtise profonde, nul doute. Qu’il y ait une caisse de résonance médiatique à travers les diverses assoc donneuses de leçons et ronds de serviette de la 17ème chambre, pas de doute. Mais une fois encore, il est, dans la masse des actes délictuels commis quotidiennement pour des motifs raciaux, une goutte d’eau.
J’en ai un peu marre d’entendre cette repentance perpétuelle pour ce qui s’est passé il y a 70 ans (je n’étais pas né, de quoi devrais-je me repentir ?), ce double langage des représentants d’une communauté (mais est-elle bien représentée ?) qui prônent « en même temps » la stricte égalité mais aussi la distinction, ce copinage de bon aloi entre des instances communautaires et le pouvoir (cf. dîner du CRIF où nos élus viennent se faire annuellement bourrer le mou), cette mauvaise foi et cette victimisation sans faille qui consistent à taxer d’antisémitisme toute critique envers ce qui touche de près ou de loin à la communauté juive et au sionisme.
Comme nous tous, la très grande majorité des Juifs aspirent à vivre en paix sans qu’on leur rappelle tous les quatre matins en quoi ils sont différents de leurs concitoyens.
Bref, combattons le crime quel qu’il soit plutôt que de perdre notre temps à hiérarchiser les victimes ce qui en soit est ignoble.
Il faut être résolument anti-antisémite ou anti-antijuif, car il s’agit de cela.
Mais ce n’est pas en ramenant Simone Veil à la première occasion venue, comme un magicien sort un lapin de son chapeau, qu’on fera avancer les choses. au contraire, même les plus tolérants finissent par dire « encore elle ». Et donc ceux qui in fine instrumentalisent Simone Veil, ne rendent pas service à sa cause.
Il faut punir sans ménagement et de manière exemplaire, et je ne comprends pas l’absence de caméras, ceux qui profanent les tombes pour la seule raison que ce sont des cimetières pour des gens de confession juive, ceux qui ont coupé les arbres plantés en hommage à Ilan Halimi, ceux qui traitent de « sale Juif, youpin… ». Ceux-là sont à châtier sévèrement. Il faut leur passer l’envie de recommencer.
Toutefois, quand Jean-François Copé a eu le malheur d’évoquer l’épisode du pain au chocolat, qui est venu à son secours, alors qu’il s’est fait le porte-parole de beaucoup de Français ?
Donc ne pas faire deux poids, deux mesures, les châtiments doivent avoir les mêmes proportions dans les deux sens et les intégristes de la laïcité doivent la fermer un peu plus.
Beaucoup a été dit sur ce billet dont, Monsieur Bilger, je retiens ce passage : « Il faut accepter ce triste constat qu’un « juden » sur un commerce ou un visage relève d’une odieuse singularité ou d’une incroyable bêtise mais que, médiatisé au-delà de toute mesure, il va tenter une multitude d’imbéciles sans connaissance du passé et seulement inspirés par la contagion irrésistible de la perversion sur des esprits faibles. »
Effectivement, il suffit qu’un salop*rd écrive un slogan antisémite pour que, comme dans l’affaire de Carpentras, une entreprise médiatique se mette en œuvre pour la dénoncer comme une preuve de la montée de la « peste brune » en France.
Vous soulignez à juste raison qu’il existe au moins deux antisémitismes : l’ancien fonds d’extrême droite et l’islamisme. Mais il y a encore celui de l’extrême gauche qui a soutenu les extrémistes palestiniens dans leurs attentats.
Que n’importe quel provocateur, de quelque bord qu’il soit, écrive un slogan antisémite et, comme des moutons de Panurge, tout le monde crie haro, toujours dans le même sens, mais sans savoir qui il est ni de quel extrémisme il est issu…
De fait, le malaise créé par la question juive en France pendant la guerre provient de deux sources : son oubli à la faveur de la geste gaulliste comme de la Résistance que les communistes se sont accaparée, d’une part ; les livres d’écrivains étrangers comme Robert Paxton et Michael Marrus qui ont donné de la France une image quasi exclusive de collaboration avec l’occupant allemand et le changement de paradigme sur la Seconde Guerre mondiale, à savoir que le génocide des Juifs en est devenu l’élément central, oubliant toutes les autres causes et contingences, les aspects militaires devenant seconds, d’autre part.
Si la France n’a toujours pas digéré sa défaite de 1940 et le régime de Vichy, sans doute n’est-il pas inutile de revenir à une analyse historique enfin mieux documentée. Je fais ici référence à un livre qui rétablit les faits historiques : ‘La Survie des Juifs en France – 1940-1944″ de Jacques Semelin, CNRS Éditions.
Il reste enfin étrange que les mêmes qui dénoncent le racisme et l’antisémitisme soient aussi ceux qui voudraient voir disparaître de notre Constitution le mot « race » : comme si supprimer le mot ferait disparaître le fait ! Comment alors définir des infractions pénales et condamner les auteurs de ce type d’infraction ? Et l’antisémitisme, celui connu en France sous l’occupation allemande, est-il un racisme ?
Laissons donc la police instrumenter et la Justice condamner plutôt que de se livrer à des considérations exclusivement moralisantes qui, si elles satisfont la bonne conscience, n’ont aucune efficacité opératoire.
Cher Philippe,
Nous voyons dans votre texte qui est éclairé de sagesse que vous essayez de mettre au clair la partie absurde de votre raisonnement concernant la liberté d’expression et l’incitation à la haine.
Votre « J’ai le droit de tout dire » ne peut se généraliser au nom de la liberté d’expression.
Les éditeurs doivent en prendre conscience et s’ils ne le font pas, ils doivent être sanctionnés comme le prévoit la loi. Que certains écrits soient disponibles à l’attention des chercheurs, des historiens cela se comprend. Mais que des éditeurs relayés par des médias en fassent une publicité à répétition, cela reste inadmissible et devrait passer devant le législateur.
Que Monaco puisse occuper le tribunal pendant quelques jours pour un cercle fléchant quelques capitons ou peaux d’orange en sa 17ème chambre trouve une part de normalité mais que nos juristes et nos conseillers supérieurs de l’audiovisuel ne se penchent pas sur le sujet des quenelles en plein Paris, il y aurait là plus qu’une petite défaillance.
Nous regarderons avec attention les nouveaux textes en cours de préparation.
Il existe une priorité et une agitation à porter des gilets jaunes devant les tribunaux pour quelques marrons ou quelques gnons, mais les auteurs de propagande antisémite sont considérés comme epsilon ou sont conviés depuis des années sur les plateaux télévisés sans qu’une prise de conscience ne se mette en oeuvre de la part des journalistes.
Ce qui s’est produit à Sainte-Geneviève-des-Bois ne doit pas rester impuni et l’horrible malveillance d’assassiner la mémoire d’Ilan, dont le prénom signifie arbre, appelle des actions sur le long terme.
Le magnifique regard de Simone Veil se porte à l’intérieur de la mémoire et ne demande pas à être symbolisé puisqu’elle est déjà un immense symbole immortel de notre temps.
françoise et karell Semtob
En Macronie on ne plante pas que des choux, on aime surtout se rouler dans la boue, n’oublions pas que nous sommes dans l’année astrologique du cochon :
Juppé est un ancien délinquant qui a été condamné en 2004 à 14 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité pour prise illégale d’intérêts dans le cadre de l’affaire des emplois fictifs de la Mairie de Paris et il vient d’être choisi par Macron et Ferrand pour passer sa retraite au Conseil constitutionnel
https://www.liberation.fr/france/2019/02/13/alain-juppe-nomme-au-conseil-constitutionnel_1709146
Au fait pourquoi Marianne et pas Yaël ou Aïssa, au point où nous en sommes appelons un chat un chat.
Et si on donnait à Marianne un parèdre, histoire de respecter la parité dans ce sens-là également. Reste à savoir comment on pourrait l’appeler.
A propos d’antisémitisme primaire et viscéral, il y a Enrico Macias, juif algérien de Constantine, donc plus algérien que la plupart de ceux qui ne veulent pas qu’il foule le sol de son pays natal, Enrico donc, qui donnait un concert à Casablanca hier 14 février, a été conspué par une partie du public « dehors les sionistes », « Jérusalem aux Palestiniens » (on admire au passage la dialectique)…
Tous les attentats, meurtres épouvantables tuant des juifs ces dernières années, comme cela a été rappelé par un contributeur de ce blog, ont été commis par de misérables représentants de la communauté musulmane en Belgique ou en France !
Dans les pays d’obédience islamique, les enfants sont nourris au lait de l’antisémitisme.
Dire aux enfants musulmans: le « yhoudi » va venir te manger est commun….
Mais décrire les faits, les expliquer anthropologiquement parlant paraît au-dessus des forces des commentateurs ou sociologues familiers de nos ondes.
Le livre de Marc Weitzmann « Un temps pour haïr » aide à se rendre compte de la présence permanente de la haine suintant de certaines banlieues: https://www.grasset.fr/un-temps-pour-hair-9782246852384
Indépendamment de toute autre argumentation et considération, peut-on savoir quel sentiment a poussé quelqu’un à peindre le portrait de Simone Veil sur deux boîtes aux lettres jaunes ?
Jaunes comme l’étoile que les nazis ont obligé tous les juifs d’Europe à coudre bien en vue sur leurs vêtements ?
L’auteur a-t-il expliqué sa motivation ?
Pour combattre l’antisémitisme systématique et compulsif comme toute autre forme de racisme hargneux et réducteur, la meilleure méthode n’est-elle pas (pour ceux qui ont vraiment conscience de ce fléau) d’avoir le courage de réagir au quotidien contre cette forme de violence ignoble et dégradante chaque fois qu’ils en sont les témoins et non pas ponctuellement, et bien à l’abri, pour se donner bonne conscience…
Autrement dit d’agir et réagir à chaud, prendre parti à visage découvert et ne pas craindre de s’opposer fermement et stigmatiser durement les nazillons nostalgiques, miliciens refoulés et autres négriers qui déshonorent la France, ce qui inévitablement expose à prendre des coups en retour.
« Il me semble déjà qu’il serait urgent de déterminer, par des statistiques précises, qui sont ces antisémites même si depuis des années on peut soutenir, sans risque de se tromper, que l’antisémitisme islamiste, parfois meurtrier, dévastateur dans nos banlieues l’emporte largement sur l’antisémitisme identitaire d’extrême droite. »
Si on peut depuis des années soutenir sans risque de se tromper que l’antisémitisme islamiste l’emporte sur celui d’extrême droite, pourquoi demander une étude précise ?
Bon sang vous êtes juge, argumentez un peu que diable, il doit bien avoir des travaux là-dessus !
Si vous voulez mon avis – pourquoi se gêner, à y être ! – il y autant d’électeurs du FN que d’Arabes en France donc c’est pareil ! La seule chose à faire est de condamner et de lutter contre tous les racismes, antisémitisme y compris.
Un premier sondage, présenté par Lucile et que j’ai analysé sur un fil précédent, montre que les Gilets jaunes sont, comme c’est manifeste et contrairement à ce qu’ils prétendent, socialistes, étatistes, pro-impôts et pro-dépense publique.
Un autre sondage, qui vient de sortir, complète le tableau en révélant que les Gilets jaunes, là aussi contrairement à ce qu’ils prétendent, sont massivement antisémites. Et qu’il ne s’agit pas de quelques manifestations minoritaires et anecdotiques aux franges du mouvement.
En effet, selon ce sondage IFOP, publié le 11 février par la Fondation Jean-Jaurès, 50 % du noyau dur des Gilets jaunes considère qu’il existe un complot sioniste à l’échelle mondiale.
Ce chiffre est gigantesque en valeur absolue, et il l’est aussi en valeur relative. 22 % « seulement » de l’ensemble des Français sont de cet avis — ce qui est déjà, en soi, extrêmement inquiétant, et réduit à néant toutes les protestations indignées du politiquement correct de droite produites dans ces pages, à l’effet que l’antisémitisme « blanc », franchouille, serait anecdotique ou résiduel par rapport à l’antisémitisme musulman.
En revanche, 12 % seulement des personnes qui ne soutiennent pas les Gilets jaunes partagent la conviction qu’il existe un complot sioniste à l’échelle mondiale, soit plus de 4 fois moins que le noyau dur des Gilets jaunes.
Ces résultats sont tellement spectaculaires, et tellement préoccupants, que la Fondation Jean-Jaurès, pourtant de gauche et dans les rails du politiquement correct, n’a même pas osé titrer ce que je viens d’écrire : 50 % des Gilets jaunes sont antisémites.
Les auteurs du sondage ont demandé aux répondants de se placer dans l’une des trois catégories : personnes se définissant comme Gilet jaune, soutenant les Gilets jaunes ou ne soutenant pas les Gilets jaunes.
Les Gilets jaunes étaient à leur tour divisés en deux catégories : le noyau dur, ceux qui ont participé, au moins une fois, à une manifestation ou à une occupation de rond-point ; et les sympathisants (distincts, donc, de ceux qui se contentent de soutenir les Gilets jaunes), qui ont exhibé le gilet jaune derrière le pare-brise de leur voiture.
Les résultats principaux fusionnent les deux sous-catégories de Gilets jaunes. C’est ainsi que les Gilets jaunes sont 44 % à être convaincus du complot sioniste à l’échelle mondiale, mais que le noyau dur, ceux qui ont réellement manifesté ou occupé les ronds-points, en est convaincu à 50 %.
Cet étagement des réponses se retrouve à l’identique dans toutes les questions posées. Les répondants se répartissent systématiquement du plus complotiste au moins complotiste, suivant qu’ils sont Gilets jaunes-noyau dur, Gilets jaunes-sympathisants, personne soutenant les Gilets jaunes ou personne ne soutenant pas les Gilets jaunes.
Le thème général de ce sondage est consacré au « complotisme », mot ambigu et sujet à polémique, bien qu’il corresponde à une réalité précise.
L’antisémitisme n’est qu’une variété de complotisme, et la question sur le complot sioniste permet indiscutablement d’identifier les antisémites. Mais le résultat du sondage est tellement explosif, que le terme d’antisémitisme n’est employé qu’une seule fois dans la présentation des résultats, et de façon périphérique, pour évoquer des slogans antisémites dans les manifestations et sur les ronds-points.
L’ensemble du sondage est remarquablement cohérent, et ses résultats ne laissent aucune place au doute : le jaunisme et l’anti-jaunisme séparent bel et bien en deux la société française.
C’est ainsi que, si l’on s’en tient aux trois grandes catégories, Gilets jaunes, soutiens et opposants, les résultats des autres questions sont respectivement les suivants :
Le ministère de la Santé est de mèche avec l’industrie pharmaceutique pour cacher au grand public la réalité sur la nocivité des vaccins : d’accord à 62 %, 48 % et 24 %.
L’accident de voiture au cours duquel Lady Diana a perdu la vie est en fait un assassinat maquillé : 57 %, 35 % et 19 %.
Le trafic de drogue international est en réalité contrôlé par la CIA : 35 %, 19 % et 10 %.
Certaines traînées blanches créées par le passage des avions dans le ciel sont composées de produits chimiques délibérément répandus pour des raisons tenues secrètes : 29 %, 14 % et 8 %.
L’attentat du marché de Noël à Strasbourg est une manipulation du gouvernement pour détourner l’attention des Français, et créer de l’inquiétude dans la population en plein mouvement des Gilets jaunes : 23 %, 10 % et 4 %.
Des zones d’ombre subsistent dans cette affaire, et il n’est pas certain que cet attentat ait été perpétré par Cherif Chekatt : 19 %, 13 % et 7 %.
Cet attentat a été perpétré par Cherif Chekatt, un sympathisant de l’organisation djihadiste État islamique : 48 %, 63 % et 79 %.
Ce sondage confirme donc les pires craintes des Gilets jaunes : ils constituent en effet la partie la plus abrutie, la plus crédule et la plus manipulable de la population, et ce n’est pas un hasard s’ils hurlent à ce point en prétendant être « méprisés », accusés d’être des « illettrés » et des « gens de rien ». C’est qu’ils le sont, en effet.
Il y a une seule bonne nouvelle, dans ce sondage, malheureusement associée à une mauvaise. Les Gilets jaunes sont, massivement, et plus que les autres, opposés à l’immigration de masse.
Plus exactement, ils sont 46 % à approuver la phrase suivante : l’immigration est organisée délibérément par nos élites politiques, intellectuelles et médiatiques pour aboutir à terme au remplacement de la population européenne par une population immigrée. (On supposera sans risque de se tromper, bien que cela ne leur ait pas été explicitement demandé, que leur constat se double d’une opposition.)
Les pro-Gilets jaunes ne sont que 26 % à approuver cette affirmation, tandis que les anti-gilétistes ne sont que 13 %.
La mauvaise nouvelle est la formulation de cette phrase, que les concepteurs du sondage définissent comme la théorie du grand remplacement, et qu’ils considèrent comme complotiste — donc fausse.
La Fondation Jean-Jaurès est en effet immigrationniste, et il s’agit là du seul point biaisé et contestable de ce sondage.
La « théorie » du grand remplacement n’est, en effet, pas celle-là. Elle consiste simplement à constater que ce remplacement est en cours, qu’il aura lieu si rien n’est fait pour l’empêcher, et, bien sûr, à estimer profondément funeste un tel bouleversement.
Mais les auteurs du sondage ont injecté dans la phrase une notion qui prête à discussion : celle selon laquelle le remplacement aurait été organisé délibérément par les politiciens, les intellectuels et les médias. Cette partie est contestable, et même sa définition est floue : laisser faire, est-ce organiser délibérément ?
En injectant ce poison rhétorique dans cette phrase en apparence simple, la Fondation Jean-Jaurès permet de faire passer pour complotistes (et donc peu digne d’être écoutés) des gens qui seraient simplement opposés à l’immigration de masse (qu’elle soit le résultat d’un complot ou non).
S’il ne fait pas de doute que 46 % des Gilets jaunes, au moins, sont opposés à l’immigration de masse (quelles qu’en aient été les origines), il n’est pas du tout sûr que seulement 13 % des anti-gilétistes le soient. Si le caractère complotiste et planifié de l’opération avait été ôté de la question, il est tout à fait possible que le résultat ait été nettement supérieur.
On ne peut cependant qu’être d’accord avec la conclusion des analystes de la Fondation Jean-Jaurès, auxquelles je mêlerai les miennes. Alors que dans les années 80, la division politique était entre la droite et la gauche, et que l’une comme l’autre réunissaient des personnes de niveau social et financier différent (il y avait des intellectuels à gauche, et des paysans à droite), le jaunisme sonne la fusion de la droite et de la gauche sous la forme populiste. La division se fait entre les ignorants et les abrutis d’une part, les instruits et les intelligents d’autre part.
Et bien entendu, le monde appartiendra aux seconds, et les premiers le savent. (Je veux dire : beaucoup plus qu’avant ; cela a naturellement toujours été le cas.)
C’est bien le constat fait par une vidéo que l’un d’entre vous a postée ici, enregistrée lors d’une conférence aux étudiants de Polytechnique par le fondateur de Doctissimo. Hélas ! les diffuseurs de cette vidéo font preuve de l’imbécillité et de la mauvaise foi typique des jaunistes. Par le biais d’un montage habile et de phrases tirées de leur contexte, ils font dire à ce conférencier exactement le contraire de ce qu’il dit.
Il est accusé de prôner l’avènement d’une société divisée en dieux et esclaves substituables, alors qu’il ne fait que citer une métaphore théorisée par un autre ; que c’est pour prévoir l’avènement inévitable d’une telle société, due à l’essor de l’intelligence artificielle ; pour la déplorer, et pour exhorter son auditoire à consacrer sa future carrière à chercher le moyen d’en mitiger les inconvénients.
Mais il est exact qu’il cite le mouvement des Gilets jaunes comme symptôme avant-coureur de ce bouleversement social ; et qu’il prédit que le jaunisme durera cent ans.
La manipulation à la base de la diffusion de cette vidéo est typique de la fake news jauniste, de l’imbécillité et de la mauvaise foi jaunistes, de la haine de classe lumpen-jauniste. C’est un fascinant cas d’observateur produisant lui-même le contenu de ce qu’il convient d’observer. Le vrai et le faux s’y mêlent de façon profondément imbriquée.
Pour continuer dans la métaphore et la provocation, le mieux serait que les jaunistes comprennent au plus tôt qu’il est dans leur intérêt d’accepter leur statut d’esclave. Et plus précisément, qu’ils s’emploient à apprendre de leurs maîtres.
Ainsi que cela s’est toujours fait dans les civilisations traditionnelles qu’ils prétendent porter au pinacle — mais dont ils ont en réalité renié les valeurs.
C’est en effet, pour eux, le seul espoir d’améliorer leur sort. Hélas ! ils nous ont amplement fait comprendre qu’un tel apprentissage était, justement, ce qui leur faisait le plus horreur. En sorte que l’avenir est pour le moins incertain.
Une autre « figure » des Gilets jaunes s’est encore illustrée le 5 février dernier. Mieux vaut parler de figure plutôt que de tête, vu l’indigence intellectuelle de ces gens-là…
Il s’agit de Christophe Chalençon. Il fait partie de ceux qui ont rencontré le vice-Premier ministre italien Luigi Di Maio,
Ce monsieur affirme, rien de moins, que des « paramilitaires sont prêts à faire tomber le pouvoir » (sic). Il imagine sans doute un remake du fameux « quarteron de généraux en retraite » qui a voulu renverser le Général en avril 1961. Manifestement il n’a pas lu la fin de l’histoire.
Et dans son délire paranoïaque il ajoute : « J’irai au bout de mes convictions, parce que s’ils me mettent une balle dans la tête, Macron il est passé à la guillotine ».
Je vous laisse savourer ses propos de grand malade :
https://www.huffingtonpost.fr/2019/02/14/christophe-chalencon-affirme-que-des-paramilitaires-sont-prets-a-faire-tomber-le-pouvoir_a_23670123/?ec_carp=1163709813778426869&ncid=tweetlnkfrhpmg00000001
En fait, il est encore plus barjot que Maxime Nicolle qui pourtant est déjà bien atteint côté cérébral.
A ce niveau de bêtise on ne sait plus s’il faut rire ou pleurer.
Les cathos viennent de se prendre trois coups de garcette qui vont laisser des traces.
Le baiser d’amour échangé entre Francesco di Lampedusa et une sommité islamique.
Les discrets attouchements du Nonce à Paris.
Le rappel par Julien du répugnant comportement de l’abbé Xavier Beauvais, curé de Saint-Nicolas du chardonneret.
@ yves albert 15 février 2019 à 19:22
S’agissant de la condamnation d’Alain Juppé dont vous faites état, je complète votre propos en vous rappelant qu’il a assumé cette condamnation à la place de Chirac. D’autres se seraient défilés.
Sur l’antisémitisme en particulier et les Gilets jaunes en général, Jean-François Kahn avec sa gouaille inimitable a bien résumé la situation. Tout est dit et bien dit dans sa tirade « C’est pas grave… »
https://twitter.com/JL7508/status/1096212958424850435
Honte aux partis qui ont regardé ailleurs devant les exactions de certains Gilets jaunes, pensant sans doute profiter de la situation.
@ Aliocha 15 février 10h32
Merci pour ces rappels.
Sachons ce que nous faisons.
Sortons, chacun, de la foule mimétique et accusatrice.
« Il n’y a ni Grec, ni juif »
Ni chrétien, ni musulman,
Ni raciste, ni anti-raciste, ni anti-antiraciste,
Ni sémite, ni antisémite, ni anti-antisémite,
Seulement des hommes, semblables, frères, à l’image de Dieu…
@ Robert Marchenoir | 16 février 2019 à 01:20
Je rebondis sur cette intervention pour dire que transhumaniste, savoir pour des capacités humaines augmentées, je ne vous méprise pas.
C’est tellement vrai que je m’adresse à vous pour vous proposer d’œuvrer à un monde meilleur, de mort de la mort, et accessoirement, de la bêtise.
Revendiquez la longévité voire l’immortalité pour tous, si elle vient, une intelligence augmentée et le reste aussi !
C’est assez facile en France, Technoprog se bat pour TOUT LE MONDE. Vous n’avez même pas à créer de mouvement, quoique je n’ai rien contre : vive le pluralisme !
Technoprog se bat pour tous, donc pour vous… Mais enfin, pourquoi ne pas aider les aidants ? Si vous pouviez, vous qui savez rester mobilisés sur le long terme, vous mobiliser pour le long terme…
Demandez que tous aient droit aux augmentations de capacité, droit de, il faudrait financer tout cela, que le jour où on pourra les donner génétiquement à ses enfants, ce soit aussi accordé aux pauvres, dans leur intérêt comme celui d’une société qui sera meilleure de n’être peuplée, au minimum, que de génies, un jour… Cela comptera au moins autant que les études, croyez-moi. Si vous ne me croyez pas, faites des recherches et réfléchissez, mais vous feriez mieux de réfléchir à comment faire pour que tous aient droit au salut par l’intelligence et une santé meilleure voire une vie sans autre fin que l’accident, le meurtre ou le suicide.
Comme le peuple a su revendiquer des droits économiques en ne laissant pas tout faire par quelques penseurs et philanthropes, réclamez des droits que je qualifierais de droit au progrès biologique pour tous.
Kurzweil, Technoprog et moi, je sais, le dernier des trois termes peut faire rire, et pourquoi pas ? luttent pour vous, mais ils ne peuvent pas tout faire. Déjà, nos capacités n’ont pas été augmentées, c’est trop triste.
Et vous, vous n’êtes pas les brutes condamnées à la bêtise, la courte vue ou l’antisémitisme et autres préjugés qu’on veut faire croire.
Vous êtes des humains qui ont le devoir envers soi, et plus encore vos enfants ou vos neveux, de se battre pour un monde où chacun sera plus intelligent, la vie autre chose qu’un trompe-l’œil cachant la mort, où chacun aura les moyens cognitifs comme les humains les moyens technologiques de guérir tous les maux de la Terre et d’explorer l’univers.
« Simone Veil qui deviendrait Marianne… une très mauvaise initiative, tel un chiffon rouge, qui ferait s’accroître le pire qu’on prétendrait défendre. »
Bien que cette hypothèse ne soit pas d’actualité, la véritable et seule question méritant d’être posée étant de savoir si Simone Veil, par sa vie, son exemple, ses mérites, est digne de devenir Marianne, pourquoi alors s’interdire ce choix au seul motif de son appartenance à telle ou telle confession, décision qui serait alors de nature à être ressentie par une minorité comme une provocation ?
Ce critère discriminant bien que finalement secondaire devrait-il primer sur celui, essentiel en la circonstance, des qualités de la personne retenue ?
Je ne suis point pour des provocations inutiles mais dans l’hypothèse que vous envisagez Philippe Bilger, ne donnez-vous pas raison au final à cette minorité agissante qui, usant de procédés abjects, impose sa loi à une majorité malheureusement silencieuse ?
En agissant ainsi, n’est-ce pas la démocratie qui fait elle-même aveu de faiblesse et se met en danger ?
J’ajoute qu’il y a une autre mauvaise nouvelle dans le sondage IFOP/Fondation Jean-Jaurès : il révèle la lâcheté des Gilets jaunes. En effet, pas moins de 59 % du noyau dur gilétiste (ceux qui ont manifesté ou occupé) sont opposés à l’immigration.
Pourtant, cette revendication brille par son absence au sein de tous leurs manifestes, déclarations, communiqués, pancartes, slogans, listes de doléances, etc. Contrairement aux revendications socialistes qui se pressent en rangs serrés (augmentation des impôts pour les « riches », augmentation du Smic et du pouvoir d’achat, plus de « moyens » pour les handicapés, plus de « moyens » pour les services sociaux, retraite à 60 ans, enseignement des langues régionales, égalité des salaires entre les sexes, arrêt des ventes d’armes à l’Afrique, lutte contre les intérêts financiers, appel à la grève générale…).
Quand ce n’est pas, carrément, des revendications pro-immigrés (fournir le logement, la sécurité, l’alimentation et l’éducation aux demandeurs d’asile).
Évidemment, personne ne sera frappé d’ostracisme social, en France, pour avoir réclamé la hausse du Smic ou avoir appelé à la grève générale, tandis que l’accusation de « racisme », inévitablement collée à quiconque réclame l’arrêt de l’immigration, entraîne des conséquences funestes parfaitement concrètes dans la vie de tous les jours.
(Et qu’on ne m’oppose pas l’antisémitisme des Gilets jaunes, lui aussi révélé par ce sondage : non seulement il est hypocrite et dissimulé, et il a fallu ce sondage pour en exposer l’ampleur, mais les gilétistes ne risquent guère de se faire agresser en représailles par l’un des quelque 500 000 Juifs tout mouillés qui subsistent en France, ou de voir leur voiture se faire incendier par Jacques Attali.)
Mais qu’attendre de gens qui glorifient celui d’entre eux qui bourre de coups de pieds à la tête un gendarme à terre, à cent contre un, ou qui insultent, menacent de viol et attaquent physiquement des femmes sur des barrages ? De gens qui dispensent la menace de mort anonyme comme ils boiraient un verre d’eau, y compris envers les membres de leur propre mouvement ?
@ Robert Marchenoir
Une fois dit que la moitié des Français sont antisémites et que ce sont des imbéciles, vous ne répondez pas à la question essentielle qui est de savoir pourquoi.
P. Bilger souligne que les juifs représentent 1% de la population. Sont-ils 1% à paraître sur les écrans ?
Alors donc pourquoi cette surreprésentation qui plus est souvent ostentatoire ? Est-elle bénéfique sur les plans matériels et spirituels ?
On a commencé à la favoriser pour montrer qu’on n’est pas antisémite. On fait d’ailleurs de même avec les noirs et maintenant les femmes – il n’y en a plus que pour elles jusqu’à l’indigestion.
Par ailleurs, faire des études approfondies relève chez les juifs d’une obligation morale qui les distingue, et occuper les médias d’une obligation de sécurité.
Il ne s’agit pas d’incriminer ou de prêter de mauvaises intentions, mais de constater les faits.
De plus, Macron ne se cache pas d’être le candidat des juifs: https://blogs.mediapart.fr/abdel-b/blog/240417/macron-et-les-juifs-l-interview
Alors, complot ou pas ?
La question ne serait peut-être pas posée si l’on ne constatait de quoi le pouvoir est capable avec l’affaire Benalla pour des « broutilles » – enfin du moins en apparence.
Mais surtout, la moyenne d’âge des Gilets jaunes et très supérieure à la moyenne, et avec l’âge, le bon sens s’affine quel que soit le degré d’instruction. Or, ce qui ne passe pas, c’est la dégénérescence de notre civilisation transgenre bien illustrée avec le couple présidentiel.
PS: essayez d’être moins vindicatif.
Simone Veil qui deviendrait notre Marianne, idée généreuse certes.
La question est moins de se demander s’il faut représenter ladite Marianne sous les traits de Simone Veil ou bien sous ceux de madame Michu mais plutôt de savoir si sous un régime qui proclame sa laïcité au moindre prétexte, il est convenable de représenter une institution politique par un symbole de type religieux, un peu comme des statues de saints ornent les églises.
Sur ce modèle, la SNCF devrait-elle aussi apposer un buste la personnifiant dans chaque gare ?
En fait, dès l’origine, dans sa haine de la religion catholique, le nouveau régime s’est mis à singer ce qu’il s’est appliqué à détruire, en ayant institué dans les discours, les costumes des personnages les plus importants, les représentations picturales et sculpturales etc. un décorum et une pompe constituant un pendant de ceux relevant du domaine religieux, mais de même que le Diable est le singe de Dieu, tout ce fatras a un côté plutôt ridicule.
Souvenons-nous du carnaval qu’a été la fête de la Déesse Raison présidée par Robespierre.
Certes, d’autres pays, peu nombreux, ont aussi fait appel au principe de la représentation anthropomorphique, pensons à Britannia et à l’Oncle Sam, mais ces symboles ne sont pas imposés partout, y compris sur les avis d’impôts comme en France.
Par ailleurs, l’Oncle Sam est généralement représenté de façon un peu caricaturale, par un trait chargé, avec une volonté de ne pas prendre les choses trop au sérieux, même dans les circonstances les plus graves comme en 1917 où sur des affiches il pointe un doigt vers le passant en lui disant : « Your country needs you ! » ou « I want you for the US army ».
https://www.thevintagenews.com/2018/02/16/uncle-sam-wants-you/
Alain Bauer a dit : « La franc-maçonnerie, c’est en quelque sorte l’Église de la République ».
Nous nous en doutions un peu.
Mais au nom du respect du principe de laïcité, ne serait-il pas souhaitable d’éviter d’imposer la vue de certains symboles relevant de cette religion aux incroyants qui pourraient en être choqués ?
@ Zonzon | 16 février 2019 à 08:00
« Les cathos viennent de se prendre trois coups de garcette qui vont laisser des traces. »
On sent une jubilation malsaine dans vos propos.
Dites-vous bien que les cathos sont les premiers à déplorer ce genre d’agissements qui jettent le déshonneur sur leur communauté religieuse.
C’est vous-même qui avez dit, dans le billet précédent, je cite : « Les Juifs. Être le Peuple de Dieu ça oblige ! ».
Vous feriez bien de respectez cette judicieuse recommandation avant de vous vautrer dans vos sarcasmes.
@ boureau
Que la communauté juive fut surreprésentée dans les professions libérales en Allemagne pendant l’entre-deux-guerres, c’est un fait.
Prétendre qu’accéder à ces professions pour des Allemands non juifs était extrêmement difficile eu égard à leur quasi-contrôle par la communauté juive est un double mensonge antisémite.
1) Il était aussi difficile pour un Juif que pour un non-Juif d’accéder à ces professions libérales étant donné l’effort intellectuel que cela demandait.
2) La communauté juive n’a absolument jamais rien contrôlé dans le monde.
Mutatis mutandis, selon votre hum… prof d’histoire, la surreprésentation dans la France post-coloniale des Noirs et des Arabes sur les chantiers serait due à leur quasi-contrôle par la communauté musulmane…
@ Xavier NEBOUT
Il n’y a pas plus simple à résumer que la philosophie d’Heidegger : la métaphysique nie la question de l’être. Autrement dit, affirmer que le Grec et le Juif, c’est la même chose, c’est oublier ce qu’est le Juif, et ce qu’est le Grec. Et il est historiquement logique que ceux qui ont commencé par prétendre que le Grec et le Juif, c’est la même chose, finissent par prétendre que la femme et l’homme, c’est la même chose, que l’homosexuel et l’hétérosexuel, c’est la même chose, que le prêtre qui viole un enfant et le prêtre qui ne viole pas un enfant, c’est la même chose, etc., etc.
Mais avant Heidegger, il y a eu Nietzsche. Et, pour Nietzsche, la vérité métaphysique n’est que manifestation d’une volonté de puissance. Autrement dit, affirmer en vérité que le Grec et le Juif, c’est la même chose, c’est affirmer en réalité que le Grec est partout chez lui lorsqu’il est chez le Juif mais que le Juif n’est nulle part chez lui lorsqu’il est chez le Grec.
Je vous laisse filer seul le reste du raisonnement…
Je propose Ludovine de La Rochère comme Marianne !
Alors là, non s’écriera la clique à Fourest et la bien-pensance en général de gauche (sauf quand il s’agit de s’acquitter des impôts).
Lodivine est un bon casting, elle privilégie la famille, le père et la mère (qui sera parent 1 et 2 ?), la fidélité, elle n’est pas favorable à l’IVG mais ne remet pas en cause la loi Veil.
Pourquoi proposer Simone Veil ? Cette proposition est venue uniquement parce qu’elle est juive, dans un phénomène de surcompensation poussé à l’excès.
De représentante de tous les Français, panthéonisée avec son mari, elle deviendrait l’égérie des Juifs dans les mairies.
Ce n’est vraiment pas un service à rendre à la cause juive et cela attisera encore davantage les plus virulents antijudaïques en leur donnant des terrains de jeu qu’ils n’espéraient pas.
Quant à peindre son portrait sur des boîtes aux lettres, toute contribution à retrouver celui qui a eu cette idée est la bienvenue.
Je pense que sans l’accord d’un politique irresponsable, ces portraits auraient été présentés comme un acte antisémite.
Le problème français se situe là.
Si l’antijudaïque voit des juifs partout, le Français cherche partout des antijudaïques et se cherche des trophées de judéophilie, jusqu’à l’overdose, la saturation, le dégoût car c’est à qui en fera le plus, proposera l’idée la plus saugrenue, inepte.
Dans ce domaine, la créativité des politiques en maĺ de notoriété et de ministères est sans limite, mais pour régler le problème des déjections canines, il n’y a plus personne.
La nouvelle com’ du Président est arrivée : et ça marche !!
Il en est revenu aux fondamentaux des politiques vis-à-vis des journalistes : flatter et conseiller fortement. Ça marche à fond les ballons ! La nouvelle donne était en route depuis deux semaines et l’Elysée a accéléré son rayon d’action.
Convocation à l’Elysée (avec E. Macron on n’invite pas, on convoque). Convocation donc (à 22h00 la veille pour un entretien le lendemain matin à 9h) d’une petite dizaine de journalistes ou de rédacteurs en chef (les plus influents dans leurs médias respectifs) des médias les plus puissants et les plus influents.
Le message, policé, courtois mais ferme, est simple :
1° Magnifier l’action d’E. Macron, avec des images ultra-positives (la chemise blanche, manches retroussées à la Obama ou à la BHL, c’est tellement chic) et des propos d’avenirs lénifiants et chiffrés (ça ne mange pas de pain et personne ne vérifiera dans six mois la véracité de ces annonces).
2° Casser le mouvement des Gilets jaunes en insistant sur l’économie en berne et les extrêmes.
En quarante-huit heures, le message est passé et c’était plié. Revirement à 180° ! Une pluie bienfaisante de sondages ultrapositifs inondait les rédactions ! Les sourires revenaient. Les invités macroniens (députés, sénateurs, secrétaires de quelque chose) – si rares et si nuls les mois précédents – se pressaient dans les médias et se découvraient des qualités de télévangélistes les moins sobres.
Quant aux Gilets jaunes – ces pelés, ces galeux, ces haineux, ces destructeurs – on les mettait plus bas que terre après les avoirs adorés (audience oblige). Vite on invitait les moins présentables, les furieux, les imbéciles, pour dénaturer le mouvement. On repassait en boucle les scènes les plus violentes.
Et cerise sur le gâteau, sortait à bon escient (mais la ficelle est un peu grosse) une étude de l’IFOP commandée par la Fondation Jean Jaurès ! Etude à charge contre les Gilets jaunes. Charges si excessives qu’elles discréditent en partie les résultats.
Il n’est pas inutile de rappeler que la Fondation Jean Jaurès est financée à 85% par l’Etat, le Gouvernement, le Parlement, les satellites de l’Etat et 15% par des émanations du Parti Socialiste. Il faut rappeler également que l’IFOP, par ses dirigeants et ses propriétaires, est près (tout près) de la macronie.
Mission accomplie, les résultats sont là : voilà enfin une com’ salvatrice. Finalement les bonnes vieilles méthodes de l’ancien monde sont encore les plus efficaces !
Cordialement.
@ boureau | 16 février 2019 à 11:50
« Mission accomplie, les résultats sont là : voilà enfin une com’ salvatrice. Finalement les bonnes vieilles méthodes de l’ancien monde sont encore les plus efficaces ! »
Sur votre analyse, et le miroir que nous montrent les médias je vous suis.
J’en suis à ma deuxième réunion sur le grand débat, la première sur la dépense publique et la fiscalité, la deuxième sur l’écologie.
En dehors du fait que les comptes rendus qui sont faits iront sans doute à la poubelle, je suis spectaculairement surpris du besoin des citoyens de s’exprimer.
La valise du désespoir et de la frustration était pleine, et les sangles n’arrivaient plus à la boucler.
Surprenante assemblée, un peu de tout, pas de révolutionnaires, des gens éduqués, d’autres moins mais pleins d’idées pour le moins bonnes à entendre.
La représentation politique existera et perdurera sans doute, mais cet état de veille qui s’est créé chez les citoyens est durablement ancré.
Ce que je retiens de ces rassemblements est cette soif de participer, d’être entendu – le maire qui a voulu intervenir s’est fait vertement tancer, il ne lui était rien demandé, ceux qui étaient là n’étaient pas venus pour entendre la messe et sa réponse sur une gestion de l’entre-soi.
Parfois les réquisitoires furent terribles, sans concession, plus de blanc-seing, le citoyen électeur veut participer, reste à trouver le bon moyen… Surprenant au niveau des présents, le nombre très inhabituel a été souligné, salle comble il faut le dire, tous au même niveau sur des chaises, grand moment de démocratie participative, parfois maladroite mais foisonnante et toujours intelligente.
Qu’adviendra-t-il de tout cela ? Mystère… Mais l’écume d’un mécontentement et d’une défiance du politique est bien ce qui fait débat.
Un rejet, le manque d’exemplarité et des choix souvent discutables et qui mériteraient d’être débattus.
———————————————–
@ Claude Luçon
Hier fut un grand jour, vous qui avez parcouru le monde pour de l’or noir, et dire qu’il était tout proche, dans une petite boîte… L’or jaune pour tout dire.
https://goopics.net/i/kw89J
@ Gilets jaunes
Je ne vous méprise pas, et rebondissais sur un message d’un autre commentateur pour parler du transhumanisme (H+) évoqué entre les lignes. Pourquoi comment ? Ecoutez, je n’ai pas envie de tout dire, et en plus, je ne sais pas placer de photos pour reposer les yeux pendant la lecture.
Je vous renvoie au message :
Noblejoué | 16 février 2019 à 08:56
Je n’ai rien contre Robert Marchenoir à qui j’aurais envoyé un message différent si j’avais voulu l’incliner à participer à cette grande aventure mais je le crois occupé à ses propres quêtes.
Chacun son chemin, tous mènent à l’aventure et au perfectionnement de soi à défaut de l’augmentation de ses capacités, faire avec ce qu’on a quand on voudrait autre chose est par moment assez pénible. Mais hardi, hardi, avoir peur de tout et ne reculer devant rien, c’est bien du courage, non ?
Je ne comprends pas la bizarrerie de l’adresse que j’ai mise, le surmenage, sans doute… Je ne méprise personne, donc.
Pourquoi ne pas avoir incité les Gilets jaunes au transhumanisme avant le message de Robert Marchenoir, donc ?
Eh bien, il me semble que quand on se bat contre une baisse de son pouvoir d’achat et qu’on a la sensation d’être méprisé, on peut ne pas être réceptif aux idées nouvelles.
Il y a un temps pour tout… Mais je ne veux pas qu’on dise que les transhumanistes, et moi entre autres, qu’on a accusé injustement de racisme et de complot, soit encore dans les remous des fantasmes des uns et des autres.
En tant que transhumaniste déclaré du blog, je ne voulais pas laisser croire que les transhumanistes, qui même sans augmentation de capacité ne se prennent pas pour des imbéciles, mettent en doute l’intelligence des autres. Méprisent.
Non.
Ce qui est vrai c’est que nous savons et disons qu’un jour peut venir où si certains ne s’augmentent pas et les autres si, les humains semblables à ce que nous sommes aujourd’hui seront dans la position des singes face aux humains. Peut-on être plus honnête ?
Evidemment, cela n’ôterait rien aux gens refusant les augmentations, mais les gens sont ainsi fait qu’ils prétendent obliger les gens à stagner sous prétexte qu’ils se trouvent très bien comme ils sont, ce n’est pas la lucidité, voir ce qu’on est, ou l’esprit de prospective, ce qui pourrait être, qui les étouffe.
Ma réaction ? N’étouffez pas le feu, réclamez votre part !
@ boureau | 16 février 2019 à 11:50
Bonjour,
Comment voyez-vous l’avenir du peuple de France dans les dix ans à venir ?
Car toute la classe politique abuse de nous, sauf quelques-uns qui sont totalement inefficaces. Deux sectes se partagent le pouvoir, les médias, les richesses et nous laissent les impôts, les taxes et les dettes.
Nous sommes en permanence humiliés et même dépouillés de notre culture qui n’en est plus une. La mutation ethnique bat son plein mais n’a pas réalisé encore qui est son véritable ennemi puisque la classe politique nous montre du doigt en permanence.
Enfin nous pouvons constater qu’avec les brutalités policières et les comportements des juges, nous sommes revenus plus d’un siècle en arrière.
Macron n’est pas responsable de cela c’est un pantin irresponsable qui n’a ni père ni mère, ni sens de l’honneur et de la justice et qui obéit à ses maîtres sataniques.
@ Garry Gaspary 16 février 2019 10:36
« Que la communauté juive fut surreprésentée dans les professions libérales en Allemagne pendant l’entre-deux-guerres, c’est un fait.
Prétendre qu’accéder à ces professions pour des Allemands non juifs était extrêmement difficile eu égard à leur quasi-contrôle par la communauté juive est un double mensonge antisémite. »
Je vous remercie d’acquiescer, dans votre première partie, à ce que j’ai écrit.
Il était difficile pour les Allemands non-juifs d’accéder à ces professions pour une raison qui est naturelle : une communauté dominante dans une profession tend par nature à conserver l’entre-soi.
Je n’ai jamais écrit que la communauté juive « contrôlait » ces professions libérales. On connaît tous, maintenant et plus que jamais, l’importance de la parenté ou de la proximité intellectuelle ou de l’appartenance à tel ou tel lobby… Toutes choses vieilles comme le monde.
Un certain nombre de professions en France ont été liées à des communautés. Ce sont des faits historiques évidents.
Rien à voir non plus avec des problèmes de concours ou de rivalité d’intelligence !
Un des exemples, en France est celui des filières hiérarchiques des différentes polices « réservées » à une proximité corse. Comme la même proximité corse a peuplé depuis la guerre de 1870, les unités administratives et préfectorales des anciennes colonies.
Il faut raison garder et le dire n’est pas faire de l’anti-Corse !
Quant à mon remarquable professeur d’histoire que vous affublez d’un « hum », je le souhaiterais à tous les collégiens. Nous avions, à cette époque, des enseignants de qualité exceptionnelle, notamment en histoire et géographie. Les temps ont bien changé quand on voit le ruisseau où baigne, avec les résultats que l’on sait, notre Education nationale qui fut une des meilleures du monde.
Pour finir, je vous invite à méditer une phrase prononcée par l’invité de P. Bilger, Gilles Antonowicz :
« Dès que vous commencez à être nuancé (par rapport à la doxa ambiante), tout de suite vous devenez suspect. C’est ce qui est terrible avec cette société. Puis derrière il y a le mot nauséabond. »
Ma nuance, c’était d’expliquer que l’indifférence allemande ressentie vis-à-vis de la communauté juive dans l’entre-deux-guerres pouvait provenir en partie du blocage de ces professions libérales. C’est tout.
Ne voyez pas partout des antisémites, comme d’autres voient des nazis à chaque débat d’opinions différentes.
Cordialement.
@ boureau | 16 février 2019 à 11:50
Ça existe 1 000 % ? Dans mon ancien métier ça n’existait pas mais pour votre post je vous le donne.
Adéo boureau
@ boureau | 16 février 2019 à 11:50
« La nouvelle com’ du Président est arrivée : et ça marche !!
Il en est revenu aux fondamentaux des politiques vis-à-vis des journalistes : flatter et conseiller fortement. Ça marche à fond les ballons ! La nouvelle donne était en route depuis deux semaines et l’Elysée a accéléré son rayon d’action. »
1. Emmanuel Macron a oublié de convoquer le célèbre showman pour y mettre un peu d’ambiance ? Ça décoincerait pas mal les journalistes tenus en laisse pour les empêcher de poser les vraies questions.
https://www.youtube.com/watch?v=zSCuhOBw2OI&list=RDrn1YNzOhhBc&index=3
2. Quand les politiques ajoutent de l’huile sur le feu, voilà ce que cela donne :
https://www.youtube.com/watch?v=xkyh_VdXCZo&list=RDrn1YNzOhhBc&index=4
A propos d’antisémitisme, JF Kahn écrit que Bernanos, Giraudoux, Pierre Benoit, Pierre Gaxotte, Léon Bloy, Alphonse Daudet, Pierre Loti, Paul Morand, Henry de Monfreid, Chardonne et Léautaud, étaient antisémites.
A propos de Céline, JF Kahn écrit : « Ecrivain crapuleux qui commis un très grand livre et ensuite déclina le procédé à l’infini et pour le pire, et ceux qui ne pardonnent rien à Aragon encensent généralement Céline qui, incidemment, appela de ses voeux l’holocauste des juifs et regretta que Hitler fut « un trop bon garçon ». »
Du coup tous les tags des illettrés m’apparaissent tout à coup moins conscients.
Il est vrai qu’à côté de Bernanos, Giraudoux ou Céline, les pieds nickelés de nos jours qui taguent sur une photo de Simone Veil en figurine sur une boîte aux lettres (?), ou sur un Mbappé, me posent quand même question sur la réalité évoquée sur les chaînes d’information(s) : « Les Gilets jaunes sont-ils plus antisémites que, par exemple, Bernanos, Giraudoux ou Céline qui ont été, et le sont encore, tellement estimés par les intellos de notre pays que certains intellectuels leur font encore l’honneur de les glorifier sur scène ? »
Il est vrai que les affiches de Luchini rendant hommage à Céline n’ont été taguées ni par des illettré(e)s, ni par qui que ce soit de lettré d’ailleurs.
Il me semble déjà qu’il serait urgent de déterminer, par des statistiques précises, qui sont ces antisémites même si depuis des années on peut soutenir, sans risque de se tromper, que l’antisémitisme islamiste, parfois meurtrier, dévastateur dans nos banlieues, l’emporte largement sur l’antisémitisme identitaire d’extrême droite. Chez certains analystes et contempteurs, on perçoit comme un regret à l’idée de devoir changer leur registre habituel et la difficulté qu’ils ont à changer de cible.
Derrière la dénonciation d’un antisémitisme « d’extrême droite » monté en épingle et présenté comme l’équivalent du loup-garou pour les adultes (mais en quoi consiste donc au juste cette « extrême droite », quels sont ses contours exacts et surtout quels sont les méfaits concrets que l’on pourrait lui reprocher ?), antisémitisme qui est plus verbal que physique semble-t-il au vu des actes qui lui ont été imputés, nous retrouvons à la manœuvre les tenants d’une gauche stalinienne qui se moque éperdument des malheurs pouvant affecter des Juifs mais qui ne cherche qu’à instrumentaliser ces événements à des fins troubles derrière une posture faussement vertueuse.
Tous ceux qui, politiques, journalistes, saltimbanques, faux intellectuels, membres d’associations ou autres ont contribué à crier depuis quarante ans au loup d’extrême droite en ayant sciemment occulté la montée d’un antisémitisme réel d’importation n’entrant pas dans le moule des conventions simplistes, qui loin d’être un antisémitisme de salon, intellectuel, est surtout un antisémitisme physique, se traduisant par des injures, des menaces, des agressions et même des meurtres accompagnés de tortures, portent une lourde responsabilité.
Et de fait, par leur aveuglement idéologique borné, ils se comportent comme des antisémites objectifs.
@ boureau
Il y a un moyen très simple pour que la médiacratie se désolidarise instantanément des GJ : qu’un faux GJ demande sur un plateau de télévision la fin de l’avantage fiscal des journalistes.
En quinze jours BFM et LCI vont virer casaque.
Il ne devrait pas être très difficile de trouver l’homme idoine.
En dehors de tout ce qui a pu être dit sur l’abject antisémitisme d’où qu’il vienne, j’ai à nouveau une pensée pour Simone Veil qui a été une femme admirable.
Elle a connu le pire, l’immonde dans sa jeunesse, ce qui ne l’a pas empêché d’être une femme digne et droite dans la vie, qui défendait au sein même de sa famille son statut de femme avec opiniâtreté et humour (cf. son livre : « Une vie ») sans les excès féministes devenus parfois grotesques aujourd’hui.
Elle a été aussi une femme politique énergique et respectable. Elle a mené la bataille lors de sa loi sur l’avortement sans jamais tomber dans la vulgarité ni la médiocrité, dans un hémicycle quasi masculin à l’époque. Là encore beaucoup de courage face aux insultes.
Beaucoup de nos politiques, hommes ou femmes, devraient en prendre de la graine. Ce n’est pas elle qui aurait fait des selfies avec des petits voyous ou des artistes excentriques, et, si elle n’en pensait pas moins en écoutant certains, elle avait la sagesse et le respect dû aux autres de se taire et de garder ses impressions pour elle. Tout le contraire de ce que nous voyons maintenant.
Des antisémites l’ont choisie pour montrer leurs idées pourries, il n’ont fait que la grandir.
A cela je rajouterai mon dégoût pour les profanateurs des arbres plantés à la mémoire d’Ilan Halimi.
Enfin Mbappé, pourquoi ce tag ? Je rappelle qu’il a renoncé à une grosse prime lors du championnat du monde, et plus récemment il a donné des fonds pour aider à la recherche du pilote de l’avion qui transportait M. Sala, un geste noble pour la famille de ce pilote qui semble un peu et même beaucoup oubliée par les autorités du foot.
Quelles que soient les motivations de ces tagueurs, leur haine restera vaine car ils attaquent des personnes de valeur, dignes d’intérêt, généreuses et nobles.
@ stephane
« Surcompensation », « brevet de judéophilie » : c’est bien dit.
Alfred Dreyfus était le diable, Simone Veil est une sainte : une rassurante illusion chasse l’autre.
La pensée sacrificielle a été remplacée par une pensée anti-sacrificielle, tout aussi irrationnelle, tout aussi injuste, et bien sûr tout aussi sacrificielle, le juif forcément coupable ayant cédé sa place sur le pilori à l’anti-juif forcément coupable.
Quelle bêtise ! Où cela nous mène-t-il ?
Sortons de la cage aux phobes !
La rhinocérite du moment, c’est de mettre les minorités (y compris celle dont parle l’article) au centre de la vie politique.
C’est évidemment une mauvaise chose, irrationnelle et injuste. Notamment parce que c’est l’une des sources du politiquement correct, et de la politique migratoire irrationnelle imposée aux populations des pays occidentaux.
Autre aspect de cette rhinocérite : la réécriture (ou sa consommation, pour la majorité) biaisée de l’histoire, tournant à la mise en accusation abusive de la population majoritaire des pays occidentaux.
@ stephane | 16 février 2019 à 11:34
« Je propose Ludovine de La Rochère comme Marianne ! »
Respect à cette femme qui représente encore ce qui se fait de mieux comme citoyen normal, équilibré, sain d’esprit et qui a des valeurs morales et civiques.
MAIS !
Pour être au goût du jour, ou plutôt au dégoût du jour, vaut mieux une Marianne de gauche, colorisée et polysexualisée qui correspond aux critères sexuels du nouveau genre imposé par nos intellos bobos de gauche gourous sectaires des multiperversions avant-gardistes modernistes, modèles à imiter impérativement si on ne veut pas passer pour un has been ringard réac chrétien hétéro facho de droite.
Le choix est immense à gauche, mais une personne émerge et a déjà fait ses preuves :
TAUBIRA !
Oui vous ne rêvez pas, Taubira notre future Marianne, quel bonheur et quelle reconnaissance de la part de notre Nation envers ce personnage historique qui laissera des traces indélébiles dans nos consciences attardées au vieux monde primate des bébés obligés d’appeler ses géniteurs : « papa » et « maman » !
Parent 1, Parent 2, Enfant 1, Enfant 2, enfin ça y est, le meilleur des mondes, on est en plein les deux pieds dedans.
Vous ne voudriez pas que notre ex-ministre des dessous de ceintures des citoyens finisse éleveuse de guenons dans une bananeraie ?
@ Xavier NEBOUT | 16 février 2019 à 09:43
« Essayez d’être moins vindicatif. »
Oui, Maître. Bien, Maître. Je serai moins vindicatif quand vous serez moins néo-nazi.
« Une fois dit que la moitié des Français sont antisémites et que ce sont des imbéciles, vous ne répondez pas à la question essentielle qui est de savoir pourquoi. »
Je serai moins vindicatif lorsque vous, et d’autres, cesserez de mentir avec une effronterie pareille. Pour commencer.
Je n’ai évidemment jamais dit que la moitié des Français étaient antisémites. J’ai prouvé (et contrairement à vous, je ne me suis pas contenté d’affirmer), que plus de la moitié des Gilets jaunes étaient antisémites. Selon leurs propres déclarations.
Votre mensonge manifeste suppose que les Gilets jaunes sont les Français. Qu’ils représentent les Français. Qu’ils sont seuls autorisés à s’exprimer en leur nom. Que leurs opinions reproduisent comme par miracle celles de la totalité des Français.
C’est ce que les Gilets jaunes essaient de faire croire, avec leur rhétorique arrogante, factieuse et stupide selon laquelle ils représenteraient « le peuple », et que par conséquent tout le monde devrait leur obéir — sous peine de violences.
Non seulement une telle assertion est ridicule dès l’abord, mais je viens de prouver qu’elle est fausse — et de beaucoup.
Vous prétendez que je devrais répondre à la « question essentielle » qui serait de savoir pourquoi les antisémites sont antisémites. Vous êtes gentil, avec vos mises en demeure. Il me semble que c’est plutôt aux antisémites, donc à vous, entre autres, de nous expliquer pourquoi ils le sont.
Et justement, je viens de dénoncer ce procédé continuel des antisémites, que vous venez d’employer ici à notre bénéfice, consistant à affirmer que si tu ne sais pas pourquoi tu bats ta femme, elle, elle le sait. Ici :
Xavier NEBOUT | 13 février 2019 à 12:12
« Le meilleur moyen de lutter contre l’antisémitisme, c’est de ne pas le provoquer. »
Et à nouveau ici :
Xavier NEBOUT | 14 février 2019 à 23:14
« C’est là que je disais que le meilleur moyen de lutter contre l’antisémitisme, c’est de ne pas le provoquer. Je reprends en cela ce que disait Yehudi Menuhin invitant les juifs à savoir regarder en face les raisons qui ont provoqué les haines dont ils ont fait l’objet. »
C’est bien vous, qui avez écrit ça ? Ou c’est Pascale Bilger qui a falsifié votre signature pour vous faire mal voir ? L’une des caractéristiques les plus frappantes de l’antisémite, c’est qu’il ne se sent jamais dans l’obligation morale de justifier sa conviction, mais qu’en revanche il passe son temps à sommer les autres d’expliquer pourquoi, de façon incroyable et scandaleuse, ils ne sont pas antisémites.
Vous tentez maintenant de nous offrir un aperçu des crimes abominables dont les Juifs se seraient rendus coupables :
« P. Bilger souligne que les juifs représentent 1% de la population. Sont-ils 1% à paraître sur les écrans ? Alors donc pourquoi cette surreprésentation qui plus est souvent ostentatoire ? Est-elle bénéfique sur les plans matériels et spirituels ? »
Petite précision : les Juifs représentent, en France, encore moins que 1 % de la population (456 000 personnes, selon la principale définition retenue). Et pourtant, la France est le troisième pays juif du monde, après Israël et les Etats-Unis.
Et donc, vous nous dites, sans même l’affirmer franchement, et encore moins produire des faits et des chiffres à l’appui de votre affirmation, que les Juifs seraient sur-représentés dans les médias français.
Quel crime abominable, en effet ! Voilà qui justifierait, non seulement la Shoah et tous les pogroms l’ayant précédée (vous nous avez certes assuré que les Einsatzgruppen n’étaient que des agents de l’INSEE à la sauce nazie), mais aussi les meurtres contemporains de Philippe Braham, Yohan Cohen, Ilan Halimi, Sarah Halimi, Yoav Hattab, Myriam Monsonégo, Mireille Knoll, François-Michel Saada, Arieh Sandler, Gabriel Sandler, Jonathan Sandler, Sébastien Sellam… liste très partielle, bien entendu.
Donc tous ces gens-là auraient été tués parce qu’il y a trop de Juifs à la télé ? Et ce serait, sinon légal, sinon normal, du moins explicable, voire excusable ? Vraiment, vous ne vous rendez pas compte de l’indécence de votre justification ?
Admettons, bien que vous ne vous donniez pas la peine de produire l’ombre d’un début de preuve à votre allégation, que les Juifs soient sur-représentés parmi les journalistes français.
Et alors ? Où serait le problème ?
Vous posez la question : pourquoi cette sur-représentation (alléguée) ? Et la seule réponse que vous daignez apporter, c’est :
« Faire des études approfondies relève chez les juifs d’une obligation morale qui les distingue. »
C’est exact. Et donc ? C’est pas bien ? C’est regrettable ? Vous préféreriez qu’ils tiennent les murs, et qu’ils soient diplômés en trafic de drogue et viols dans les caves ? Vous préféreriez que vos journalistes soient illettrés et bac moins 10 ? Où voulez-vous en venir ?
Il me semble que vous devriez plutôt féliciter les Juifs, et de se donner cette obligation morale, et de s’efforcer de la respecter.
Vous apportez également cette autre « explication » :
« Chez les Juifs, occuper les médias relève d’une obligation de sécurité. »
Je ne sais pas de quel chapeau vous tirez cette affirmation péremptoire, mais, encore une fois, pour les besoins de la discussion, admettons. Et alors ? En quoi cela vous gênerait-il ? Vous préféreriez que les Juifs soient en danger ? Vous préféreriez qu’ils soient dépourvus de tribune leur permettant d’argumenter que leur meurtre n’est pas justifié, que les pogroms et la persécution antisémite sont une mauvaise chose ? Faites attention, vos motivations commencent à se voir…
Puisque, à l’instar de milliers d’antisémites, vous me demandez pourquoi « il y a tant de Juifs à la télé » (si tant est que ce soit vrai, pour ma part je ne connais aucun recensement en ce sens), je vais vous répondre :
Les Juifs sont plus intelligents que les Européens non juifs. De 10 %, environ. C’est considérable. L’intelligence est manifestement une qualité requise pour le métier de journaliste.
De plus, les études scientifiques distinguent différents types d’intelligence, et en particulier l’intelligence discursive, oratoire, celle liée au discours et à la conviction. Les Juifs obtiennent également des scores nettement supérieurs à la moyenne dans cette catégorie spécifique d’intelligence.
Type d’intelligence qui est plus particulièrement requis dans le métier de journaliste. Ou d’avocat, une autre profession où les vedettes juives sont nombreuses, et pour laquelle on pourrait porter une « accusation » similaire à celle que vous venez de porter, sans que j’aie la moindre idée si, dans les faits, les Juifs sont sur-représentés dans ce métier.
De même que les Juifs, historiquement, et cela depuis des siècles sinon des millénaires, ont volontiers embrassé la profession de médecin. Là encore, je n’ai pas de chiffres, mais je vous encourage à les chercher.
Donc la réponse à votre question est simple : si tant est qu’il est vrai que les Juifs soient sur-représentés parmi les journalistes français (ce qu’il vous reste à démontrer, c’est à vous de faire le boulot), c’est parce qu’ils sont plus qualifiés pour ce métier.
Allez-vous nous dire que c’est une mauvaise chose ? Allez-vous nous dire que vous préféreriez que les organes de presse embauchent des candidats moins qualifiés, pour satisfaire je ne sais quel prurit d’égalitarisme forcené ?
Il est amusant qu’il y ait beaucoup moins de monde pour compter les Juifs dans la corporation des médecins que dans celle des journalistes. Quand les gens se pressent à l’hôpital pour faire soigner leur cancer, le fait que leur médecin s’appelle quelque chose-stein ou quelque chose-berg devient, soudain, beaucoup moins important.
Bien entendu, vous n’entendrez jamais un Juif vous expliquer en public ce que je viens de vous dire. Ce serait beaucoup trop dangereux pour sa race. Il sait d’expérience, et Dieu sait s’il a payé pour cela, que lever la tête au-dessus du parapet risquerait de lui valoir quelques balles — comme celles que vous, et d’autres, dispensez ici.
Comme l’explication par la qualification et le mérite n’est pas présentable, pas même par les Juifs eux-mêmes (et surtout pas par eux), ne reste que l’explication complotiste : ils se sont mis d’accord pour se favoriser les uns les autres, et c’est pour accomplir de sombres dessins.
Une dernière chose. Le sondage IFOP que j’ai analysé montre l’extraordinaire crédulité des gilétistes, leur propension à gober tout cru et à répercuter les bobards les plus énormes.
Vous nous dites ceci :
« De plus, Macron ne se cache pas d’être le candidat des juifs : https://blogs.mediapart.fr/abdel-b/blog/240417/macron-et-les-juifs-l-interview«
Le texte que vous nous fournissez n’a pas été publié par Mediapart, site d’extrême gauche bien connu, mais par le blog d’un musulman hébergé par Mediapart. De plus, il suffit de parcourir ce blog pour constater que sa qualité, comme le niveau intellectuel de son auteur, sont pour le moins limités. A ce stade, la méfiance était déjà de mise.
Mais surtout, vous n’avez pas l’air d’avoir compris que cette « interview » est une parodie, inventée de bout en bout… c’est pourtant manifeste dès les premières lignes !
Le blog que vous indiquez attribue ce texte à Pierre Acher, un Juif qui l’aurait publié sur Jewpop, un site authentiquement juif, lui. Mais on ne l’y trouve pas. L’adresse fournie ne conduit à rien. Je soupçonne que le texte a effectivement été publié, puis supprimé, justement parce que certains, comme vous, ont cru qu’il s’agissait d’une interview véritable. Votre poussif « Abdel B » ne me semble nullement capable d’une parodie aussi talentueuse…
Enfin, vous n’avez pas compris que les Juifs qui ont écrit et publié cette parodie se moquaient d’Emmanuel Macron, et (entre autres) de ses efforts pour s’attirer le vote juif (efforts que 100 % des candidats produisent à l’identique). En fait, votre texte prouve le contraire de ce que vous essayez de démontrer…
Vous n’avez vraiment rien compris à rien.
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@ boureau | 16 février 2019 à 11:50
« Cerise sur le gâteau, sortait à bon escient (mais la ficelle est un peu grosse) une étude de l’IFOP commandée par la Fondation Jean Jaurès ! Etude à charge contre les Gilets jaunes. Charges si excessives qu’elles discréditent en partie les résultats. »
Quand Monsieur boureau juge que c’est « excessif », c’est que c’est forcément faux. Par exemple : il est indéniable que l’activité de Monsieur Hitler, entre 1939 et 1945, en Europe, a été quelque peu « excessive ». Le chiffre de 6 millions, lui-même, franchement… En l’occurrence, il s’ensuit que tout cela ne peut pas avoir existé.
« Il n’est pas inutile de rappeler que la Fondation Jean Jaurès est financée à 85% par l’Etat, le Gouvernement, le Parlement, les satellites de l’Etat et 15% par des émanations du Parti Socialiste. Il faut rappeler également que l’IFOP, par ses dirigeants et ses propriétaires, est près (tout près) de la macronie. »
Éternelle perversité du raisonnement sectaire : ce qui compte n’est pas la qualité du questionnement, le respect des règles scientifiques, l’expérience vérifiable de l’organisme de sondages, sa rigueur professionnelle passée, toutes choses aisément observables pour qui possède un cerveau.
Ce qui compte, c’est d’où tu parles, comme disaient jadis les gauchistes. Si ça vient de notre camp, c’est forcément vrai. Et si ça vient de gens le moindrement liés au camp d’en face, c’est forcément faux (sauf si le même organisme de sondages fournit des résultats qui confortent notre idéologie, auquel cas nous nous empresserons d’oublier ses liens « suspects » avec le « pouvoir »).
Je ne vois pas pourquoi vous vous donnez la peine de commenter. Des « raisonnements » pareils, n’importe quel logiciel pourrait les produire sur commande. Pendant ce temps-là, vous pourriez aller à la pêche, remplacer le filtre à particules de votre diesel… enfin, vous livrer à des activités honnêtes.
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@ Achille | 16 février 2019 à 08:21
Excellente intervention de Jean-François Kahn, en effet. Qui met l’accent sur les scandaleuses exactions des gilétistes dépourvues de tout aspect antisémite.
Et dites-moi, Kahn, ce ne serait pas un peu juif, par hasard ? L’antisémitisme, le summum du deux poids, deux mesures…
Les attaques répétées contre les restaurants de Yannick Delpech, au motif manifeste des critiques qu’il a osé formuler en public contre les Gilets jaunes, n’ont pas semblé émouvoir outre mesure, ici, nos honorables commentateurs gilétistes.
Des graffitis, un cambriolage et deux incendies volontaires en quelques jours, excusez du peu… tout cela pour avoir osé dire du mal de Saint Jaune.
Pourtant, Delpech est, en principe, pile-poil dans ce que défendent les Gilets jaunes : un champion du travail manuel, le défenseur des nobles traditions culinaires de la France profonde, le serviteur des paysans dont il achète le meilleur, le gars qui donne de l’emploi aux humbles de son espèce… tout le contraire de la finance cosmopolite et gafaïesque…
Mais voilà : il a critiqué le peuple jaune, et, surtout, il a réussi… il a obtenu deux étoiles Michelin…
Elle est là, l’essence du mouvement jauniste, avec sa couleur bien choisie : l’envie. La jalousie morbide de qui a réussi mieux que vous. La rage de le ramener à votre misérable niveau. Le rétablissement de l’ISF, les attentats contre un restaurant étoilé, les revendications socialistes en général…
D’où la forte compatibilité avec l’antisémitisme, bien sûr. Qui est avant tout une idéologie de l’envie.
@ sbriglia 16h58
« Il y a un moyen très simple pour que la médiacratie se désolidarise instantanément des GJ : qu’un faux GJ demande sur un plateau de télévision la fin de l’avantage fiscal des journalistes. »
Cet avantage fiscal (7 650€) représente, selon la Cour des comptes, 135 millions de pertes de recettes dont 35 millions d’impôts sur le revenu et 100 millions d’euros de cotisations sociales pour la seule presse écrite…
@ Robert Marchenoir | 16 février 2019 à 18:52
« Et dites-moi, Kahn, ce ne serait pas un peu juif, par hasard ? L’antisémitisme, le summum du deux poids, deux mesures… »
Que J-F Khan soit juif, athée ou appartenant à une autre obédience, peu me chaut, c’est d’abord un républicain et un démocrate, cela me suffit.
D’une façon générale j’aime bien ses analyses, même si parfois il commet quelques dérapages. En l’occurrence, dans cet entretien à LCI il a parfaitement résumé la situation.
Cet après-midi une autre scène odieuse s’est déroulée devant les caméras des médias.
Alain Finkielkraut, philosophe, académicien et ami de Philippe Bilger, a été insulté par ce qu’il faut bien appeler une bande d’abrutis qui font honte à la France.
https://www.youtube.com/watch?v=cBOR-981JJY
Fallait-il ignorer ce genre d’agression afin de ne pas envenimer encore un peu plus le climat délétère qui règne en ce moment dans les rues les samedis ? Je n’en suis pas sûr !
Les juifs ne complotent pas, ils ne sont pas des mutants surintelligents non plus, ils ont, et c’est déjà un avantage considérable, une tradition de culture qui remonte à…
https://www.albin-michel.fr/ouvrages/la-poignee-delus-9782226315106
…à plus loin qu’on ne le croyait. Certes, les monothéistes concurrents leur ont interdit ceci et cela, braves enfants avec leur mère, mais ils s’étaient orientés avant vers la quête de sens, qui passe par l’écriture, savoir convertible quand cela a fini par ouvrir des portes professionnellement parlant, sur des carrières faisant appel au savoir.
Livre passionnant, loin que la soif de l’or aient animé les Juifs, il a longtemps coûté très cher d’instruire le fils, la fille on s’en fiche, comme tout le monde, quand aucune carrière ne s’ouvrait.
Le judaïsme a failli disparaître, la masse s’orientant vers… mais vous n’avez qu’à lire le livre !
Je dis qu’au lieu de diaboliser, ou plus gentiment, d’idéaliser les juifs, il faut, si on n’a pas été par sa famille ou par son cœur, à aller vers le sens, la connaissance, les imiter.
En tout cas pour ce trait de caractère.
Imitons le bien où qu’on le trouve, sachons voir le bien et pas seulement le mal des autres.
Et ne manquons pas l’occasion, il est encore temps de dire oui, de réclamer même les augmentations de capacité et d’espérance de vie.
Plus tard, je ne sais pas… L’avenir n’attend personne comme un domestique bien stylé, il passe comme un voleur fuyant dans la nuit.
Drôle.
Et triste à la fois.
Il paraît que des illettrés vêtus de gilets jaunes ont reconnu Alain Finkielkraut (!) vaquant à des activités somme toute normales durant ce week-end, dans les rues de Paris.
Au regard de la vidéo Alain Finkielkraut a été reconnu par un monsieur portant un gilet jaune qui l’a interpellé à 3 mètres de lui (perso je croise Finkielkraut en dehors d’un plateau télé je ne le reconnaîtrais pas, ce devait être un gilet jaune connaisseur en littérature). Bref.
https://www.youtube.com/watch?v=DTuAkunx5WA
M. Finkielkraut n’a pas été AGRESSE par ce gilet jaune. Visiblement Finkie (pour les intimes de la presse) n’a pas été plus ému que cela lorsque ce monsieur lui a parlé à 3 mètres. Il a été raccompagné doucement je ne sais où mais par quelqu’un qui visiblement l’accompagnait. Point. Barre.
Je plains un peu Finkielkraut de devoir, contre sa volonté, servir à la cause médiatique en mal de sujet pour une cause dont il n’a pas été l’objet.
@ Yves Albert 16 février 2019 14:33
« Comment voyez-vous l’avenir du peuple français dans les dix ans à venir? »
Je n’aurai pas l’outrecuidance de vous répondre sur ce sujet.
Au soir de ma vie, fatigué, mes jours étant comptés selon les Diafoirus modernes scotchés sur leurs ordinateurs, je contemple avec une infinie tristesse, ce pays que j’aime tellement sombrer dans la médiocrité, l’inculture et la déraison.
Nous étions si fiers de nos pères et de nos mères qui avaient tant sacrifié , dans les années qui ont suivi la guerre, pour remonter la France à genoux.
Nous voulions leur montrer que nous pouvions, nous aussi, continuer la merveilleuse histoire de ce pays que le monde entier nous envie. Et nous avons beaucoup donné.
Mais quand je vois que nous allons bientôt passer à la huitième place mondiale, en matière de puissance économique, que la situation sociale de millions de français est indigne, que l’Education nationale – creuset absolu de notre réussite – depuis deux siècles est dans cet état, etc , je ne puis qu’être profondément inquiet.
Nous avons oublié que l’Histoire est tragique et allons vers des événements que j’imagine si terribles que je préfère ne pas développer.
Quand on voit ce soir, comment Finkielkraut a été traité dans la rue à Paris, comment ne pas être inquiet. Ce ne sont que les prémices!
Mais au delà des Gilets jaunes, d’autres bouleversements plus dévastateurs encore surviendront si le Président ne sait pas prendre les mesures qui s’imposent.
Car les solutions qui doivent être politiques sont dans les mains d’E Macron. Pour l’instant, il est tétanisé.
Cordialement.
@ Breizmabro 16 février 2019 15:26
1OOO% ! Diable !
Tellement heureux de cette appréciation que je suis descendu en centre ville acheter 250 grs de bigorneaux et une quinzaine de bulots péchés hier. Mon épouse vient de les faire cuire et demain nous les dégusterons à votre santé, avec pour elle un verre de Muscadet et pour moi un verre de Grosplant. Le tout avec du beurre breton, du pain breton. Dans un air marin breton si vivifiant.
Cordialement.
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@ Giuseppe 16 février 2019 12:48
Vous avez eu une expérience intéressante avec ces réunions. Je vous envie, n’ayant pas eu la possibilité d’y participer.
On peut mesurer comme vous l’avez fait, les attentes d’un grand nombre de français. Attentes si mal perçues par nos « élites » ! Et pourtant si engageantes pour l’avenir.
Comment a-t-on pu en arriver là en seulement quelques dizaines d’années ?
Courage, le grain est semé, mais les moissons demeurent lointaines, très lointaines et il y a aura bien des orages avant.
Nous sommes bien dans une césure historique.
Cordialement.
@ Robert Marchenoir
« Un autre sondage, qui vient de sortir, complète le tableau en révélant que les Gilets jaunes, là aussi contrairement à ce qu’ils prétendent, sont massivement antisémites. Et qu’il ne s’agit pas de quelques manifestations minoritaires et anecdotiques aux franges du mouvement. »
La preuve par l’image
« Mais surtout, vous n’avez pas l’air d’avoir compris que cette « interview » est une parodie, inventée de bout en bout… c’est pourtant manifeste dès les premières lignes ! »
Humour juif.
Incompréhensible pour l’antisémite lambda.
Il y a des juifs à la télé comme des noirs en équipe de France de football.
La raison ? le talent.
Et si des juifs font gagner la coupe du monde à la France, réjouissons-nous de leur fierté d’être Français.
@ Robert Marchenoir
Je reconnais bien volontiers m’être laissé abuser par l’article du site de Mediapart. Je le trouvais bien un peu bizarre, mais n’avais pas trouvé le défaut.
Pour le reste, vous avez tout faux me concernant. Lorsque je dis que faire des études relève d’une obligation morale pour les juifs, c’est tout en leur honneur, et non pour leur en faire le reproche.
Je ne suis pas antisémite au sens de la haine ou du mépris que ce qualificatif porte. Par contre, pour le chrétien, Jésus est celui qui a voulu sortir les juifs de leur religion de raison d’Etat pour retrouver le dieu d’amour filial des Aryens et ramené par Alexandre.
Votre accusation de nazisme est ici ridicule tant la mystique chrétienne n’a rien à voir avec le nazisme. Un sujet qui n’est manifestement pas à votre portée.
D’autre part, je ne me sens pas obligé de m’aplatir devant la falsification en continu de l’histoire en raison de ce que les juifs ont subi entre 1930 et 1945.
https://www.youtube.com/watch?v=cBOR-981JJY
CQFD
@ Xavier Nebout
« …et maintenant les femmes – il n’y en a plus que pour elles jusqu’à l’indigestion. »
Chacun ses goûts, cher Monsieur !
« …faire des études approfondies relève chez les juifs d’une obligation morale qui les distingue… »
Et qu’est-ce qui empêche les non-juifs d’en faire autant ?
« PS: essayez d’être moins vindicatif. »
Très drôle venant de vous ! RM n’est pas vindicatif, il assène des faits, sans filtre, qui ne plaisent pas à beaucoup. Je vois surtout qu’il essaie de démontrer que beaucoup de GJ, en particulier ceux à qui on tend le micro, ont une cervelle de canari. Mais ça, on l’avait compris dès le début, sans que RM essaie de nous le faire toucher du doigt. L’incident avec Finkielkraut est révélateur.
Je pense même (c’est ma petite théorie du complot) que les journalistes prennent un malin plaisir à faire venir les plus débiles sur leurs plateaux…
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@ Exilé
« La question est moins de se demander s’il faut représenter ladite Marianne sous les traits de Simone Veil ou bien sous ceux de madame Michu mais plutôt de savoir si sous un régime qui proclame sa laïcité au moindre prétexte, il est convenable de représenter une institution politique par un symbole de type religieux, un peu comme des statues de saints ornent les églises. »
Madame Veil était une juive laïque et se revendiquait comme telle. Elle n’a jamais montré le moindre prosélytisme vis-à-vis de la religion juive. Je trouve d’ailleurs déplacé de la qualifier de juive. Pour moi, elle est française, point.
Il y aurait deux antisémitismes.
Celui qu’on a vu sur nos écrans aujourd’hui, celui de ces visages haineux sous leurs oripeaux jaunes, face à Alain Finkielkraut.
Et cet autre antisémitisme qui remporte un certain succès parmi ce que les journalistes appellent, à leur manière pateline, les jeunes des quartiers, c’est-à-dire, en gros, parmi des adolescents issus de l’immigration africaine.
Evidemment, le phénomène gêne un peu. Pour le prêt-à-penser de gauche, il était plus facile d’envisager le bon vieil antisémitisme à la Drumont, que l’on pouvait tranquillement imputer au seul Français de souche. Comment ? immigré, victime, et antisémite ? Ça n’existe pas, ce n’est pas possible.
Ou alors, il y a des excuses. Cette excuse est toute trouvée : elle s’appelle Israël. Tout va bien : l’antisémitisme n’est plus de l’antisémitisme, c’est de l’antisionisme. Et comme le sionisme, depuis 1975, est assimilé au racisme, être antisioniste, c’est être antiraciste. Vous me suivez ?
Les jeunes d’origine maghrébine ne font après tout qu’exprimer leur solidarité avec les frères palestiniens opprimés. Entre victimes de l’injustice et du néocolonialisme, il faut bien s’entraider. De même, les jeunes gens originaires d’Afrique noire ne s’attaquent aux Juifs que parce que ceux-ci incarnent à leurs yeux l’esclavagisme, selon la pertinente analyse historique de la Tribu Ka et de Dieudonné.
Merci, bonne fée Israël. Grâce à ta baguette magique, tu transformes une vieille crapulerie raciste en militantisme de damnés de la terre. Que ferions-nous sans toi ?
Et justement cet après-midi, sur cette fameuse vidéo, on a entendu ces braves français-gilets-jaunes brailler contre Israël.
Si on leur enlève la méchanceté d’Israël, que deviendront ceux d’entre eux qui s’en prennent aux feujs, sinon des brutes incultes, bêtement, traditionnellement antisémites ? Il ne faut pas désespérer la France périphérique.
Mais après tout, on peut tout de même essayer de leur dire tout cela sans trop de risque. Ils traiteront l’informateur de menteur, d’agent du Mossad, de représentant du lobby sioniste ou de raciste. Ils auront raison.
Pourquoi se défaire de la commode figure du Croquemitaine responsable de toute la misère du monde ? Elle évite de s’interroger sur ses propres insuffisances.
Des Gilets jaunes, Alain Finkielkraut, l’antisémitisme.
Faudrait-il le taire ?
https://fr.news.yahoo.com/gilets-jaunes-alain-finkielkraut-violemment-160324757.html
@ Marc GHINSBERG
Il ne faut surtout pas le taire, jamais, au contraire il faut le montrer encore et encore, partout, tout le temps, l’antisémitisme de la gauche plus ou moins extrême du XXIe siècle sponsorisé par la médiacratie française hypocrite aidée par le secteur scolaire qui ne dénonce l’antisémitisme que quand il a l’air de croix gammées et jamais quand il a l’air barbu alors que l’antisémistisme est maintenant largement plus barbu que « gammé ».
Ce que je trouve le plus comique dans la vidéo, il vaut mieux en rire tellement ils sont cons, c’est à la 30e seconde, le crétin en béret et lunettes de soleil avec sa Heinekein à la main qui beugle « C’est nous le peuple ! », le sourire aux lèvres. Hahaha ! C’est énorme !… et c’est tellement vrai.
On croirait un sketch des Inconnus.
Aucune intelligence ne peut lutter à armes égales contre la co*nerie humaine simplement parce qu’il y a bien plus de cons que de gens intelligents. C’est comme ça, on ne peut rien y faire.
@ Alpi, Robert Marchenoir
Le caractère vindicatif que je reproche à Robert Marchenoir ne s’applique pas aux faits qu’il cite, mais à la manière de déformer l’esprit dans lequel ils ont été tenus, et qui relève de la pétition de principe: tel est posé comme étant ceci ou cela, communiste ou néo-nazi, donc ce qu’il dit est dans cette intention ; c’est ainsi que lorsque je dis que que faire des études relève pour les juifs d’un devoir moral, c’est interprété dans le sens contraire de l’esprit de mon propos pour en déduire que je suis néo-nazi.
Et il procède ainsi en décortiquant chaque phrase en morceaux choisis pour les besoins de sa démonstration, et cela de telle manière qu’il faudrait comme lui passer sa vie sur le blog pour répondre de tout.
Cela relève en fait du terrorisme intellectuel du politiquement correct et qui provoque des réactions par exemple antisémites pour en revenir au sujet du jour.
@ Alpi
Si Simone Veil est choisie comme modèle de la déesse de la république, c’est soit en raison de sa religion supposée car comme vous le faites justement remarquer, elle n’a jamais mis sa religion publiquement en avant, soit comme la légalisatrice de l’avortement.
Et c’est dans ce dernier cas qu’elle symboliserait la république, mais alors en déformant l’esprit de cette loi qui n’a pas été de prôner l’avortement sans retenue au nom de la liberté de disposer de son corps, mais pour éviter les drames des avortements clandestins.
Il n’est pas certain que Simone Veil elle-même aurait apprécié d’être élevée en déesse.
Ceci dit, la panthéonisation avec son époux relève d’un excès de zèle politiquement correct qui alimente insidieusement l’antisémitisme.
@ breizmabro | 16 février 2019 à 20:53
« M. Finkielkraut n’a pas été AGRESSE par ce gilet jaune. Visiblement Finkie (pour les intimes de la presse) n’a pas été plus ému que cela lorsque ce monsieur lui a parlé à 3 mètres. Il a été raccompagné doucement je ne sais où mais par quelqu’un qui visiblement l’accompagnait. Point. Barre. »
A moins que vous ne fassiez du second degré, ce qui est plutôt rare chez vous, mais enfin tout peut arriver, vous avez une conception très personnelle du mot AGRESSION.
Pour vous donc une bordée d’injures ne constitue pas une agression. Celle-ci ne peut être que physique, c’est ça ? Ben voyons !
Vous ne voyez qu’un seul Gilet jaune vociférer contre Alain Finkielkraut ?
Je vous invite à bien regarder l’intégralité de la vidéo car manifestement vous n’avez visualisé que le début. Vous pourrez constater une bonne dizaine d’individus qui, soit dit en passant, n’ont pas le physique typé des « d’jeunes » de banlieue, mais plutôt celui de bons franchouillards comme on peut les voir dans les banquets de Chasse Pêche, Nature et Tradition.
Quant à ne pas reconnaître le philosophe dans la rue, il ne faut pas exagérer. Même un Gilet jaune inculte (pardon pour le pléonasme) serait capable de l’identifier vu qu’il est régulièrement présent sur tous les plateaux télé, de BFM à Arte. Je croîs même qu’il est passé une ou deux fois dans TPMP d’Hanouna, l’émission culte des GJ.
Finalement je préfère quand vous nous parlez des produits de la mer. Ces derniers sont manifestement plus frais que vos idées.
@ Lullaby 16 février à 23 h 36
« Celui qu’on a vu sur nos écrans aujourd’hui, celui de ces visages haineux sous leurs oripeaux jaunes, face à Alain Finkielkraut. »
« Et justement cet après-midi, sur cette fameuse vidéo, on a entendu ces braves français-gilets-jaunes brailler contre Israël. »
Vous avez vu la scène : GJ versus Finkielkraut. Filmée, diffusée, commentée… abondamment ! Du grand art !
Sauf que le GJ, comme chacun sait – ici il y a le grand maître de cette thèse qui niche – non seulement est un abruti mais il est illettré, quelque chose comme un natif d’Argenton-sur-Creuse dans l’Indre – ou le contraire – quand bien même il en serait le chef de gare.
Il s’ensuit qu’il n’a strictement aucune chance de savoir qui est ce type au nom imprononçable, qui doit venir du diable vauvert – voire pire – ni même qu’il existe.
Alors, quand à la nuit tombée, dans le brouhaha d’une manifestation finissante, au coin d’une rue, comme ça, par hasard, après l’ingestion de trois douzaines de canettes de bière – car vous devez le savoir, les GJ sont des alcooliques, forcément ! – il aperçoit dans la pénombre un type glauque, rasant les murs, enfoncé dans un raglan gris sans marque distinctive, un binoclard ahuri, fuyant comme un malpropre, ce GJ s’écrie : « Bon sang mais c’est bien sûr, voilà ce gros dégu**lasse de feuj répugnant ! A poil cet immonde profiteur qui vient bouffer notre pain quotidien ! » ça c’est de la vraie vie, de l’authentique, de l’instantané pris sur le vif, direct pour le « vinteure » sur toutes les chaînes – même sur celles que l’on ne reçoit pas – et que puisque la mise en scène est signée par une équipe de communicants hors pair – peut-être même financée par la manne publique – le peuple (salaud de peuple !) ne croira jamais qu’il vient de se prendre du subliminaire en pleine face !
Discréditer par tous les moyens, y compris légaux, c’est du grand classique ! Dans les années 30 on a vu ! Fink dans le rôle de Charlot (Temps maudernes). Et dans celui du méchant, qui déjà ? Non c’est pas possible, il avait une petite moustache !
Vous arrivez ici dans un blog macronien ! Si vous venez d’un blog lepenien, il va falloir vous adapter !
Bon dimanche
@ boureau
La surreprésentation des Juifs dans les professions libérales en Allemagne pendant l’entre-deux-guerres est une évidence. Seuls les imbéciles nient les évidences. Mais votre raison « naturelle » de la conservation de l’entre-soi par une communauté dominante n’est en rien naturel mais est, en l’occurrence, antisémite. Et si j’ai qualifié votre hum-prof d’histoire de hum-prof d’histoire, c’est parce qu’il ne vous a pas fourni les raisons historiques de cette surreprésentation des Juifs qui auraient pu faire de vous le passionné d’Histoire que vous prétendez être ailleurs, mais des raisons antisémites qui ont fait de vous l’antisémite que vous êtes.
Commençons par souligner en quoi votre raison « naturelle » ne peut s’appliquer dans le cas qui nous intéresse puisque nous parlons de professions libérales, et que les professions libérales impliquent, contrairement au secteur administratif qui est l’objet de votre exemple corse, une indépendance individuelle qui est totalement imperméable à l’entre-soi. Autrement dit, personne ne peut empêcher quiconque, à partir du moment où il dispose de tous les moyens nécessaires à cela, de se former à, puis d’exercer librement une profession libérale. Un non-Juif avait donc la même possibilité qu’un Juif de se former à la médecine, pour l’exemple, et une fois formé, il lui suffisait tout simplement d’ouvrir un cabinet pour exercer sa profession.
Vous oubliez ensuite que nous parlons d’une époque où l’antisémitisme régnait partout en maître, et qu’il aurait été professionnellement mortel pour les Juifs de pratiquer l’entre-soi dans de telles conditions. C’est le juif Freud qui a fondé la psychanalyse mais sans l’intérêt que lui a porté le non-juif Jung, sa pratique n’aurait jamais dépassé les frontières de Vienne.
Venons-en maintenant aux raisons historiques de cette surreprésentation. La première tient dans le fait que la profession encore largement dominante à l’époque était la paysannerie, profession dont la pratique fut pendant des siècles interdite aux Juifs dans tous les Etats d’Europe. C’est donc par le fait que la majorité des Allemands pratiquait traditionnellement une profession qui fut longtemps interdite aux Juifs que s’explique la surreprésentation de ces derniers dans d’autres professions : l’explication de l’entre-soi n’est donc valable que pour l’autre camp. Pourquoi enfin spécifiquement les professions libérales ? Parce que l’histoire des Juifs en Europe n’est qu’une succession d’expulsions, de spoliations, d’expropriations, etc. et que le meilleur moyen pour survivre à cela est la pratique d’une profession libérale qui nécessite surtout des moyens intellectuels et peu de moyens matériels : être médecin, musicien, écrivain, etc.
Voilà ce que peut dire un vrai passionné d’Histoire, voilà ce qu’aurait dû vous dire votre prof d’histoire, s’il n’avait pas été antisémite, sur la surreprésentation des Juifs dans les professions libérales en Allemagne pendant l’entre-deux-guerres.
N’ayant jamais été macroniste, ni avant ni après son élection, je pense que M. Macron ne se relèvera pas de deux vidéos, celle de Saint-Martin, et celle de la fête de la musique à l’Elysée.
Etant totalement hostile aux Gilets jaunes depuis le premier jour, je pense que ce mouvement, « ce méli-mélo » (Hubert Védrine) ne se relèvera pas de cette vidéo:
https://www.youtube.com/watch?v=cBOR-981JJY
@ Achille | 17 février 2019 à 08:22
« Finalement je préfère… »
Moi j’aurais préféré ne pas vous lire.
Si Alain Finkielkraut a été agressé, où mettez-vous le curseur de l’agression, même verbale, dans une manifestation infiltrée par les ultras venus de Notre-Dame-des-Landes pour faire « la fête à Paris » ?
La vidéo dure 1’25. Durant les premières secondes, Alain Finkielkraut ne me semble pas terrorisé par l’homme filmé de dos. A la 13ème seconde du film, Finkielkraut est accompagné doucement par un homme portant un gilet jaune sous le bras, vers d’autres lieux.
Durant les minutes et quelques du reste du filmage (par qui ? par pas un téléphone en tout cas), nous avons les images et le son de quelques abrutis hurlant les imbécillités traditionnelles mille fois entendues par d’autres que Finkielkraut, sans qu’il en soit fait l’ouverture d’un journal télévisé.
Je ne crois pas non plus que la conclusion de votre commentaire soit un modèle dans l’art de la modération.
En même temps… comme dit votre boss…
@ Garry Gaspary
Mais le « passionné d’histoire » ne veut pas entendre que les juifs en majorité apatrides avaient poursuivi leurs études, passé les diplômes et par voie de conséquence, occupaient les professions libérales et autres postes lorsque les couillons d’Allemands revenaient des horreurs de la guerre, et encore heureux d’être vivants, même s’ils n’étaient souvent pas entiers.
Brave marin, revient de guerre, tout doux…
Révérés soient mes deux parents, qui ont élevé leurs enfants sans haine, sans définition de soi, sans préjugés, nous laissant à chacune apprendre de nos expériences relationnelles (sans certitudes).
J’ai effectué ma scolarité avec des Guez, Wizman, Bismuth, Cohen sans même savoir que c’étaient des patronymes « juifs ». Ce qui m’aurait implicitement rangée dans les non-juifs. Au secours !
Pourquoi s’attarder à cette classification : il est insupportable – pour toute personne – de se faire cueillir de chez soi, devoir quitter sa vie et partir pour le néant sur l’injonction de la haine humaine.
C’est cela qu’il convient d’apprendre à ses enfants.
Nous avons évoqué la représentation allégorique, parfois discutable, du régime en place.
Toujours dans cette série, voici quelle idée la Monnaie de Paris se fait de la « fraternité » :
https://www.monnaiedeparis.fr/fr/boutique/monnaies/marianne-fraternite-monnaie-de-20eu-argent-qualite-courante-millesime-2019
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais s’il m’arrivait de rencontrer un tel visage aux traits hommasses et le regard halluciné au coin d’un bois, je mobiliserais toutes les capacités physiques que mon âge me permet pour m’enfuir à toutes jambes.
Ce n’est pas encore de cette manière que ces gens-là et leurs commanditaires vont parvenir à nous faire prendre des vessies pour des lanternes.
Et même si l’on me donnait une telle pièce de monnaie, je la refuserais.
AFP, publié le dimanche 17 février 2019 à 08h36
« Une vingtaine de maires, dont Anne Hidalgo à Paris, ou l’ex-maire de Bordeaux Alain Juppé, demandent, dans une tribune publiée dimanche dans le JDD, « des moyens pour agir localement » contre les « inégalités sociales de mortalité et de santé ». »
Je me permets une petite digression, mais quand je vois le machin érigé à Paris pour 650 000 € ! il y a de quoi se taper la tête contre les murs.
On pleurniche pour un manque de moyens, demandez le prix du foncier et de la taxe d’habitation à Bordeaux, et dire que l’on nous fait croire que ces élus sont de grands gestionnaires.
N’importe quel promoteur immobilier aurait fait deux fois mieux avec deux fois moins d’argent !
D’ailleurs la hargne avec laquelle les Gilets jaunes s’insurgent à Bordeaux en est bien le témoignage.
Et pour revenir au sujet du jour, des abrutis casseurs marginaux avec tous les défauts, malheureusement existeront toujours, sans volonté affichée de les mettre hors d’état de nuire.
Quant aux paroles désastreuses d’une désinvolture crasse révélées par le Palmipède, cela montre le degré de culture et de fine intelligence de cette conseillère du Président.
Désastreux vent de sable qui s’est levé depuis quelque temps, tristes journées pour un pays bien malmené par des politiques hors du temps.
Un Premier ministre secoué l’autre soir, muet de réponses d’ailleurs qu’il n’a pas. Constat terrible de politiques à la dérive, pour combien de temps encore ?
On a dépensé 10 milliards pour rien, ce n’est pas une question d’argent mais de méthode, refaire tous les secteurs… Un rêve sans doute.
@ Gary Gasparry 17 février 2019 10:31
« …mais des raisons qui ont fait de vous l’antisémite que vous êtes »
A partir du moment où vous commencez un commentaire en insultant votre interlocuteur, vous comprendrez, j’espère, que nous n’avons aucun intérêt à échanger.
J’ai quand même lu, par courtoisie, la totalité de vos arguments. Ils ne me convainquent pas.
Et, sur ce sujet, comme sur beaucoup d’autres, seriez-vous des esprits supérieurs qui estiment que ceux qui ne sont pas de leur avis n’ont pas le droit de penser autrement sans aller au pilori ?
Je vous laisse suivre votre chemin, je suis le mien.
Cordialement.
Un bout d’histoire pour mieux comprendre d’où vient cette double croyance juive dont l’une est primitive et très dure et la seconde plus moderne et libre
https://www.youtube.com/watch?v=3OvS8EZOprs
Il me semble que Madame Simone Veil n’était pas pratiquante même si elle est juive. La sublimer en Marianne serait une erreur. Par respecter, laissons-la reposer au Panthéon en paix.
@ Alpi
« Madame Veil était une juive laïque et se revendiquait comme telle »
M’est avis que vous n’avez pas bien compris mon commentaire qui n’est pas centré sur la personne de madame Veil pas plus que sur celle d’une autre personne, mais sur la manière quasi religieuse de représenter « Marianne », à la manière d’une divinité païenne que l’on nous invite à révérer.
Sur le pogrom anti-Finkielkraut en bordure de la manif parisienne des Gilets jaunes, hier : il y a des chances significatives qu’au moins l’un des agresseurs (le petit, le plus excité, celui qu’on voit le plus longtemps sur la vidéo) soit un musulman.
D’abord en raison de son type physique, qui rappelle celui des Tchétchènes. Ensuite, à cause de sa rage proprement hystérique. Et surtout, à cause de ses propos. Si, autour de lui, on entendait le gilétisme classique : « Nous sommes le peuple ! », le petit hystérique criait : « La France, elle est à nous ! Elle est à nous, la France ! T’es un raciste ! Un haineux ! Tu vas mourir, tu vas aller en enfer ! »
Pourquoi un Gilet jaune de souche aurait-il traité Finkielkraut de raciste ? Cela ne s’explique que s’il s’agit de « racisme » anti-musulman. Qui menace couramment ses ennemis de l’enfer ? Pas les gilétistes qui réclament « la hausse du pouvoir d’achat ». Quant à « La France, elle est à nous ! », c’est le slogan de revendication territoriale des djihadistes politiques. C’est une formule qui est scandée régulièrement lors des désordres fomentés par la racaille noire et arabe.
Histoire de s’amuser un peu avec des choses qui ne sont pas drôles, on notera le comique involontaire d’hommes jeunes, vigoureux, qui s’attaquent en meute à un vieillard voûté qui n’a pas dit un mot, qui le huent, qui le sifflent, qui le traitent de « grosse m… », de « sale Juif de m… », qui l’envoient « n… sa mère », puis, qui, sans reprendre leur souffle, l’accusent d’être un « haineux » et un « raciste ».
Ça, ce n’est pas de l’humour juif, c’est de l’humour musulman. Je préfère la première variété.
C’est aussi la logique de gauche, au passage.
Je m’empresse de préciser que quelle qu’ait été la composition ethnico-religieuse de la meute pogromiste, cela n’exonère pas les Gilets jaunes AOC de leur responsabilité en la matière, ni de leur antisémitisme confirmé par le sondage de l’IFOP.
Dans cette vidéo, on voit comment le slogan « Nous sommes le peuple ! », utilisé comme une menace par les gilétistes d’origine française, conduit sans effort au « La France, elle est à nous ! » du musulman présumé.
On note que cette agression est intervenue au lendemain d’un article critique de Finkielkraut sur les Gilets jaunes dans Le Figaro, affirmant que « l’arrogance avait changé de camp ».
Suivant un scénario bien établi maintenant, quiconque a un peu de visibilité médiatique et critique les Gilets jaunes est aussitôt harcelé, menacé voire attaqué. Ainsi le restaurateur de Toulouse, dont l’établissement a été incendié, l’acteur François Berléand, que le négationniste Hervé Ryssen a appelé à harceler devant le théâtre où il joue (en diffusant de surcroît une version falsifiée de ses propos, pour bien exciter les foules), et ainsi de suite.
Ce sont bien les Gilets jaunes qui ont instauré ce mode de représailles.
D’autre part, il ne faut pas méconnaître l’influence du mouvement d’Alain Soral, qui se vante d’avoir été le précurseur des Gilets jaunes, tout en étant vert de rage de se voir confisquer « ses » idées.
Le soralisme consiste, depuis des années, à fédérer les Blancs de souche et les immigrés sous la bannière d’un antisémitisme délirant, synonyme de marxisme et d’anti-américanisme. Cet antisémitisme assumé se retrouve depuis longtemps dans différents blogs de la réacosphère, qui, bien entendu, soutiennent aujourd’hui vigoureusement les Gilets jaunes. N’oublions pas Dieudonné et sa populaire quenelle, qui fonctionnent sur le même principe. N’oublions pas les réseaux de subversion russes, qui s’y connaissent en matière d’antisémitisme, et qui alimentent depuis longtemps, de façon souterraine, leurs cibles françaises en « arguments » antisémites.
Nous avons passé, depuis longtemps, le stade où il était justifié de souligner que l’antisémitisme le plus virulent venait des immigrés musulmans, et non de l’extrême droite monarchiste ou lepéniste.
Ceux qui s’accrochent encore à cette bouée de sauvetage doivent nous expliquer comment une scène d’une violence aussi extrême a pu se dérouler au beau milieu d’une manifestation parisienne des Gilets jaunes, même si ses auteurs étaient en partie, dans des proportions que nous ne connaîtrons sans doute jamais, des musulmans.
Nous avons aussi passé le stade où la droite et l’extrême droite pouvaient se rassurer en disant que l’antisémitisme de souche venait de l’extrême gauche. La vérité est que l’antisémitisme franchouille, indigène, a explosé. A nouveau. Et qu’il est le même à l’extrême gauche comme à l’extrême droite.
D’ailleurs, il n’y a plus beaucoup de séparation entre ces dernières, dans certaines parties de l’opinion. La police a arrêté des Gilets jaunes qui préparaient des attentats dans le cadre d’un réseau Internet. Parmi eux, figuraient aussi bien un membre du GUD qu’un antifa.
Ces antisémites-là portent la même responsabilité que ceux qui s’attaquent physiquement aux Juifs. La propagande tue, tout autant que les couteaux. Lord Haw-Haw a été pendu pour trahison, par les Britanniques, en 1946. Il n’avait pas touché un cheveu d’un Juif. Il s’était contenté de déverser sa propagande au micro de la radio allemande.
J’ajoute que l’antisémitisme mondain, des hautes classes, porte la même responsabilité. Henry de Lesquen est un homme très distingué, il porte de belles écharpes et de beaux costumes, il est énarque et polytechnicien, il a fait une belle carrière de haut fonctionnaire. Il était pourtant aux premiers rangs du banquet de Rivarol pour applaudir Robert Faurisson, et son écœurant discours de plus d’une heure « expliquant » comment les Juifs n’avaient pas été gazés.
C’est lui qui a élégamment expliqué, au micro de Radio Courtoisie, qu’il dirigeait à l’époque, que Simone Veil, hein, elle était bien rondouillarde, donc ses histoires de camps de concentration… à d’autres. Évidemment, ce n’est pas lui qui risque de perdre une main dans une manif des Gilets jaunes.
Même mon propre camp, celui des libéraux-conservateurs, est infecté par cette vérole. Charles Gave, qui se présente aux Européennes sur une liste Nicolas Dupont-Aignan (l’homme qui est allé diffamer la politique étrangère de son pays à la tribune de la Chambre des députés russe), a acheté un poste de député pour sa fille Emmanuelle, qui est aussi sur cette liste, mais en position éligible, elle. Il a payé ce poste 2 millions d’euros.
Depuis qu’ils ont déclaré leurs ambitions politiques, les Gave père et fille ont micro ouvert sur les chaînes de subversion russes RT « France » et Sputnik « France ». Emmanuelle Gave a bénéficié d’une longue émission sur Sputnik, soigneusement préparée et particulièrement complaisante, pour annoncer sa candidature. Sur RT, elle attise les flammes de la haine gilétiste anti-BFM, sans la nommer, encourageant implicitement la racaille en jaune à s’attaquer physiquement aux journalistes de la chaîne.
Cette même BFM où son père était chaleureusement et régulièrement reçu, jadis, et qui lui a permis de construire sa toute petite notoriété auprès des libéraux ; notoriété qu’il utilise maintenant pour offrir un poste de député européen à sa fille. Si l’art de la trahison fait le politicien d’élite, Emmanuelle Gave est bien partie.
Un autre outil indispensable de la panoplie du politicien aguerri, c’est le mensonge effronté. Emmanuelle Gave, sur RT, reproche au gouvernement d’avoir mobilisé, en une journée, 800 000 membres de forces de l’ordre pour réprimer le mouvement des Gilets jaunes. Chiffre grotesque à l’évidence, y compris pour quelqu’un qui ne connaît rien au sujet : même l’armée française ne compte que 266 000 hommes ! La police en compte 150 000…
Charles Gave a publié dernièrement un article d’une outrance inouïe sur George Soros, extraordinairement étrange, dont il est impossible de ne pas remarquer qu’il propage les pires clichés antisémites.
Il commence par citer, pour le critiquer, un passage de Marx où celui-ci dénonce l’amour de l’argent. Il dénonce Marx pour son antisémitisme.
Puis, sans reprendre son souffle, il se sert de ce texte pour attaquer George Soros, épouvantail désigné du Kremlin. Et pour affirmer, en termes à peine voilés, sur la base d’un parallèle avec le livre de je ne sais quel psychologue, que Soros est le diable en personne. Littéralement. Pas de façon métaphorique…
Il n’oublie pas de recycler une fake news amplement diffusée par les réseaux poutinistes, selon laquelle George Soros aurait dénoncé des Juifs aux nazis pendant la guerre. Sur la base de propos tirés de leur contexte, que Soros a tenus lors d’une interview, et qui manifestement ne peuvent pas vouloir dire ce que la machine de désinformation russe leur fait dire.
Critiquer Georges Soros pour son soutien à l’immigration de masse n’est pas, en soi, antisémite. D’ailleurs, l’État d’Israël est l’un de ses plus féroces critiques. Mais le faire dans les termes suivants, si :
« Dans cet ouvrage [le psychologue Scott Peck] faisait part d’une découverte qu’il avait faite et qu’il avait longtemps refusé de regarder en face : dans sa pratique médicale, il avait rencontré à plusieurs reprises le MAL, c’est-à-dire qu’il avait vu des gens qui savaient qu’ils faisaient le mal et qui continuaient dans cette voie parce qu’ils aimaient cela. »
« En termes simples, il avait croisé à plusieurs reprises des personnes se revendiquant clairement du Malin, comme on l’aurait dit autrefois et qui n’avaient pas la moindre intention de se faire soigner, bien au contraire. »
« Ce que dit Scott Peck dans son livre est donc tout simplement que le MAL existe, que certaines personnes s’en réjouissent et n’ont pas peur d’utiliser ses pouvoirs. Et il ajoute que le but essentiel de ces gens est de détruire de toutes les façons possibles et la vie et la vérité. »
« Scott Peck dans son livre signale en passant qu’en anglais ‘evil’ est l’anagramme de ‘live’, le mal étant donc le négatif de la vie, ce qui m’a frappé. »
« Et j’en suis à me demander si Georges Soros ne fait pas partie de ces gens qui collaborent de bon cœur avec l’ennemi. »
Notez le thème de la collaboration et de la trahison, omniprésent chez les gilétistes. Car j’ai oublié de vous dire : Charles Gave et sa fille sont des gilétistes revendiqués.
Puis :
« Encore adolescent en 1943-1944 à Budapest, [George Soros] était avec son père ceux qui avaient été chargés par les occupants allemands de désigner les Juifs qui devaient prendre le train suivant. »
Ceci est un mensonge pur et simple. Une calomnie évidente. C’est typiquement l’ignominie antisémite consistant à accuser les Juifs d’être à l’origine de leur propre extermination. Je vous laisse enquêter sur la façon dont cette fake news s’est construite.
Et Gave finit par :
« Tout ce qui lui reste c’est l’argent, et il l’utilise comme Marx le décrivait, pour s’acheter des sycophantes. »
On relèvera que Charles Gave a commencé par démolir le texte de Marx en question. Puis, aussitôt, il s’en saisit pour taper avec sur George Soros. Ce qui suppose qu’il en approuve le contenu.
Gave se vend comme un grand sage, un expert de la finance et de la géopolitique, et il se livre ici aux divagations incohérentes d’un gourou déjanté. La seule cohérence, dans cette affaire, étant les intérêts russes, et les siens propres — qui se trouvent coïncider.
On remarquera aussi « qu’utiliser l’argent pour s’acheter des sycophantes », c’est exactement ce que Gave vient de faire en achetant un possible poste de député européen pour sa fille, et une tribune médiatique de « journalistes » lui passant la brosse à reluire sur RT et Sputnik.
Emmanuelle Gave et Nicolas Dupont-Aignan sont les candidats de Moscou, c’est plus que manifeste. Et le Kremlin souffle sur le feu gilétiste, c’est également évident.
Rentrons maintenant dans le bureau d’Emmanuelle Gave, tel qu’elle le fait elle-même visiter aux journalistes. Je cite le portrait que lui a consacré L’Opinion :
« Nez crochu et chapeaux haut-de-forme, de gros bonshommes font du toboggan sur un mont de dollars. Ils dansent autour d’un globe. Une main à griffes surplombe la scène. Le tout, couronné d’inscriptions en cyrillique. Évoquent-elles l’imaginaire antisémite, ces trois iconographies russes encadrées dans son bureau ? »
» ‘De la propagande anticapitaliste d’avant-guerre, la grande époque’, évacue Emmanuelle Gave. L’élégante avocate aux yeux gris, 48 ans, n’y voit aucun mal. Et enchaîne. Elle doit figurer en numéro 4 sur la liste de Debout la France aux européennes. »
On rêve… Emmanuelle Gave, « libérale-conservatrice », chrétienne revendiquée, affiche délibérément des caricatures antisémites dans son bureau, celles-là même qui font le lien entre les Juifs et la rapacité de la finance mondialisée. Lien que son père accuse Marx de faire… pour aussitôt le faire lui-même, au détriment de George Soros, qu’il accuse d’être le « Malin » en personne.
On notera l’hypocrisie à couper le souffle d’un duo qui dénonce le règne de l’argent et de la finance (au nez crochu), alors que Charles Gave est précisément un financier qui a fait fortune grâce à la Bourse et à la mondialisation. Il a passé sa vie à Londres et à Hong Kong. Une bonne partie de sa descendance vit aux Etats-Unis. La « fortune familiale » du « puissant gestionnaire de portefeuille », écrit L’Opinion, « soutient de longue date les chrétiens d’Orient ou le très conservateur Institut de formation politique ». Elle lui a permis de financer le parti de Dupont-Aignan à hauteur de 2 millions d’euros, et… d’acheter le club de rugby Biarritz Olympique.
On voit bien la duplicité du comportement, le faites ce que je dis, pas ce que je fais, le une chose et son contraire dans le même souffle. Disposition mentale caractéristique de l’antisémitisme, d’ailleurs. L’antisémite dit simultanément que si les Juifs se sont fait exterminer, c’est qu’ils l’ont bien mérité, que d’ailleurs ce sont les Juifs qui ont envoyé eux-mêmes les Juifs aux fours, et qu’en fait la Shoah n’a jamais existé.
C’est aussi une disposition mentale caractéristique du poutinisme. Le poutinisme dit à la fois que l’armée russe n’a pas envahi l’Ukraine, et qu’elle a bien eu raison de le faire, puisque c’était pour lutter contre le coup d’État néo-nazi du Maïdan.
L’antisémitisme « de bon ton », pour les Gave père et fille comme partout ailleurs en ce moment, est à la fois un signe de ralliement, un code qui indique que l’on fait partie du camp du Bien, un clin d’œil suggérant que l’on « nique le Système », une façon d’être de droite tout en étant de gauche, et un outil de propagande suggéré par le gouvernement russe et qui sert ses intérêts : diffamer les Etats-Unis, dénigrer le libéralisme et le capitalisme.
Très concrètement, dans le cas du riche duo Gave, afficher, d’un côté, une saine doctrine libérale et une absence de complexes vis-à-vis de l’argent permet de draguer le vote des entrepreneurs, des libéraux, de la droite aisée. Et afficher, de l’autre côté, la haine de la finance mondialisée au nez crochu permet de draguer le vote des petites gens, des Gilets jaunes, de ceux qui, en temps normal, haïssent précisément tout ce qui ressemble à un Charles Gave.
La nouveauté, c’est que la duplicité ne se cache même plus, et l’on doit ce « progrès » au poutinisme.
Gave nous fait son petit Trump de poche. Il arrive à la fin de sa vie, il s’amuse, il cherche à ménager une solide carrière et un poste électif juteux à sa fille. Tout en se persuadant qu’il fait ça pour le bien du petit peuple de France, lequel, d’après lui, reposerait sur l’éclatement de l’Union européenne et la sortie de l’euro (ce qui, en soi, peut se défendre).
Le fait que ça se fasse sur le dos des Juifs est un détail de l’histoire de la finance (et de la politique). Tant pis pour Finkielkraut, et tant pis pour Sarah Halimi.
Tant pis pour les Russes, aussi. Quand je l’ai interrogé sur sa surprenante initiative consistant à se laisser inviter par Sputnik, branche de propagande d’un pays qui promet ouvertement l’anti-libéralisme à travers le monde, Charles Gave m’a répondu, en substance, que c’était un canal d’expression comme un autre et que tout était bon à prendre.
C’est une chanson un peu différente que les Gave serinent au journaliste de L’Opinion, aujourd’hui : « Vladimir Poutine, lui, est aux yeux des Gave ‘un dirigeant tonique’ qui plaît aux Russes. »
Comme c’est mignon… Je suis sûr qu’Alexandre Litvinenko, Anna Politkovskaïa et quelques autres apprécient la « tonicité » de Poutine, du fond de leur tombe. Ainsi que tous les opposants politiques qui se font violer par leurs gardiens de prison — et j’abrège là la liste, qui serait fort longue.
Il serait intéressant de savoir d’où viennent les fameux 2 millions de Gave, et s’ils n’auraient pas, par hasard, leur origine dans quelque tuyauterie russe. Ce qui est manifeste, en tous cas, et ne peut être nié, c’est que la Russie apporte une aide en nature aux Gave et à Dupont-Aignan, sous forme d’exposition médiatique préférentielle et complaisante sur les canaux de propagande qu’elle a établis à cet effet.
Ce qui est certain, également, c’est que la France est un ennemi désigné de la Russie, par son régime démocratique, son appartenance à l’Europe, à l’Union européenne et à l’OTAN, par son libéralisme (tout est relatif), et par le fait qu’elle n’est pas à la botte de la Russie.
Ce qui n’est pas niable, ce sont les actes hostiles que la Russie s’emploie à multiplier à l’encontre de la France — comme à l’égard de nos alliés, et de tant d’autres pays occidentaux.
Et ce qui n’est pas niable, c’est que la politique commence à me sortir sérieusement par les trous de nez.
Perso, je ne me fais pas trop de souci pour la mémoire de Simone Veil et autres personnes de son calibre et de sa notoriété, que seuls des minables frustrés, pétainistes et négationnistes, dont certains opérant sur ce blog, s’acharnent en pure perte à vouloir salir ou à nier le courage et les qualités intrinsèques face à l’adversité et aux tentatives de destruction de leur simple humanité et dignité.
Beaucoup d’autres, heureusement majoritaires, étant capables de saluer le mérite d’une femme de cette trempe comme de toute autre personne de son niveau capable de résister (stoïquement, tel Finkie) à ce genre d’agression d’une grande bassesse et d’opposer un silence méprisant ou l’honneur et la dignité à des attaques ou à des propos indignes, du style Nebout !
Ce qui semble plus dur à supporter pour les sans-grade confrontés au quotidien et à de multiples reprises à la bêtise, aux allusions perverses, racialistes et mesquines d’innombrables « petits gilets jaunes » activés ou en herbe, de Dupont-Lajoie hystériques et consorts qui ont à tout prix besoin de boucs émissaires pour exister quoique trop pétochards pour s’en prendre aux vrais responsables de leur soi-disant infortune…
« Alors qu’il sortait d’un taxi, l’homme (Finkielkraut) a été injurié et sifflé, comme le montrent des images circulant sur les réseaux sociaux. Dans l’une de ces vidéos, tournée par un journaliste freelance, on peut voir les forces de l’ordre s’interposer pour protéger le philosophe » (source AFP)
« Le philosophe a croisé par hasard la route de manifestants samedi, dans le 14e arrondissement parisien, alors qu’il raccompagnait un proche. La rencontre a été violente pour l’académicien, quand il a voulu s’approcher de la manifestation. »
« Selon lui, tous n’étaient pas agressifs, l’un d’entre eux lui a même proposé de revêtir un gilet et de rejoindre le cortège, un autre a salué son travail » (source JDD)
Que croire : Finkielkraut agressé verbalement en sortant d’un taxi ou Finkielkraut voulant s’approcher (pacifiquement) de la manifestation ?
Finkielkraut dit n’avoir pas eu le temps d’avoir peur (durant ces 13 secondes)
La petite fille de 4 ans tuée à bout portant dans la cour de son école par Mohamed Merah non plus.
Près de 450 détenus radicalisés sortiront de prison d’ici fin 2019, parmi lesquels une cinquantaine de terroristes islamistes. (Nicole Belloubet)
Croisons les doigts, et Finkielkraut encore plus car eux ne porteront pas de gilets jaunes pour les identifier (au grand regret de journalistes « freelance »).
@ Robert Marchenoir | 17 février 2019 à 13:54
« Sur le pogrom anti-Finkielkraut en bordure de la manif parisienne des Gilets jaunes, hier : il y a des chances significatives qu’au moins l’un des agresseurs (le petit, le plus excité, celui qu’on voit le plus longtemps sur la vidéo) soit un musulman.
D’abord en raison de son type physique, qui rappelle celui des Tchétchènes. Ensuite, à cause de sa rage proprement hystérique. Et surtout, à cause de ses propos. Si, autour de lui, on entendait le gilétisme classique : « Nous sommes le peuple ! », le petit hystérique criait : « La France, elle est à nous ! Elle est à nous, la France ! T’es un raciste ! Un haineux ! Tu vas mourir, tu vas aller en enfer ! » »
https://www.youtube.com/watch?v=cBOR-981JJY
Voilà, c’est ici qu’il faut s’attarder quelques instants et se poser la question nécessaire et utile.
En effet, depuis quelques jours et malgré une grande nausée, due à la houle, j’ai tenté vainement de trier le bon grain de l’ivraie, et enfin, Marchenoir qui ne se lasse pas de poursuivre de sa fureur ceux qui osent le défier, nous explique à nous les crétins de toujours, ce qu’il faut comprendre, et donc je l’en remercie vivement !
J’apprends ainsi toutes sortes de choses vite et bien, sans nuance et dans les grandes lignes, cela doit suffire à mon entendement puisque je n’ai pas de téléviseur, ce qui me laisse des heures de béatitude à ne plus savoir qu’en faire…
Donc, et parce que d’autres intervenants du blog ont donné le lien, j’ai pu assister au « pogrom anti-Finkielkraut », « pogrom », n’est pas d’après Marchenoir, inapproprié, non pas du tout, mais ici ne s’arrête pas son extraordinaire expertise.
Il nous donne à vue de nez les qualités et aptitudes d’un manifestant, dont il sait beaucoup et même presque tout. Ce n’est pas que son jugement soit hâtif, non c’est plutôt qu’il s’y connaît en lecture de faciès, il paraît que cette lecture pressée a déjà été employée, avec succès semble-t-il, il n’y a pas si longtemps…
Marchenoir, vous qui n’avez jamais honte de vos outrances, qui ne perdez pas une occasion d’insulter, qui n’oubliez jamais le moindre détail pour le tordre, qui ne savez pas vous tenir en société, qui n’avez cure de la plus simple urbanité, qui vomissez à longueur de temps sur ceux qui n’ont pas pensé à vous satisfaire, vous nous faites savoir ceci :
« Et ce qui n’est pas niable, c’est que la politique commence à me sortir sérieusement par les trous de nez. »
Ce à quoi il est possible de façon hâtive (mais vous aimez la vitesse et la précipitation), de répondre que ce n’est pas exactement la politique qui vous irrite, mais plutôt que vous êtes arrivé comme moi à un niveau certain de saturation de votre propre logorrhée, qui charrie il faut bien l’avouer une quantité pharaonique d’ordures…
Je préconise la mesure et la pondération c’est un remède de grand-mère qui soigne remarquablement l’hystérie !
PS : Si vous avez dans votre armoire à pharmacie de la Salvia officinalis et de l’extrait d’honnêteté n’hésitez pas, versez, versez, versez, c’est bon pour ce que vous avez…
@ Denis Monod-Broca | 16 février 2019 à 17:25
Encore au sujet de la « cage aux phobes » :
(…) il est intéressant de noter que la post-vérité est associée à la manipulation de l’opinion via les émotions. Ainsi peut-on lire dans les médias que l’insécurité n’est que « ressentie », suggérant implicitement qu’objectivement elle n’existe pas. On comprend pourquoi la répression judiciaire s’abat sur les phobies – techniquement des peurs, donc des sentiments, des états émotionnels. Ces derniers deviennent des faits objectifs susceptibles d’être condamnées. Le monde du sentiment devient judiciarisable, donc contrôlable. La post-vérité est en cela une condition de possibilité du biopouvoir, qui désigne l’ensemble des techniques qui étendent leur contrôle sur la vie et les corps humains.
https://www.polemia.com/medias-verite-grand-mensonge/
Macron avait besoin d’être remis en place, de subir un échec.
Après avoir bien réussi à l’école, chez Rothschild, fait divorcer Brigitte de Monsieur Auzière en allant souper le week-end une rose à la main avec comme seul dessein de lui piquer sa femme, après avoir bradé les intérêts stratégiques nucléaires aux Ricains puis gagné la présidentielle contre une droite dont le candidat valable a eu comme tort de ne pas reconnaître « avoir fait comme les autres » et qui a refusé de remercier Bourgi, c’est-à-dire de rentrer dans ses magouilles, Macron connaît l’échec.
Celui-ci sera cuisant. Je parie que pas un électeur sur deux ayant voté pour lui serait prêt à le refaire. Cela le place pour le moment à 12%, le double de Hamon certes.
Macron a créé les conditions de l’incertitude. On doit changer de voiture, on loue, on achète, essence, diesel ? finalement attendons.
Tripoter des blacks luisants le froc à moitié baissé, il sait faire. Comme le dit Patrice Charoulet, il ne s’en relèvera pas. Et attendez la suite du Benallagate, si Plenel est encore en vie et ne s’est pas suicidé avec deux balles.
La France dans sa laïcité voudrait que Simone Veil soit Marianne. Pourquoi seulement maintenant, aujourd’hui ?
Je maintiens, et merci à sylvain pour son soutien, que Ludovine de La Rochère est un meilleur choix, un choix évident pour revenir aux fondamentaux de notre pays, un choix que Simone Veil, qui a défilé à la Manif pour tous, ne contesterait pas. Courage, opiniâtreté, ténacité, tolérance, fière de sa religion, fière de vouloir que la France redevienne une grande nation…
On peut ou non être d’accord avec Ludovine de La Rochère. On constate que son discours n’est pas à géométrie variable et l’Histoire lui donnera raison.
J’ai écouté attentivement Finkielkraut sur LCI modérant l’agression verbale dont il a été victime par quelques énergumènes* en mal de notoriété, et qu’il ne souhaite pas déposer plainte à ce sujet pour cette raison : ce serait leur donner encore plus de médiatisation. Bien vu.
Par contre il n’a pas dénié que s’il avait été agressé physiquement il aurait sans doute déposé plainte.
J’écris cela en pensant à un certain Achille, le père-la-morale de ce blog, qui n’a pas hésité à filer la métaphore marine à mon encontre, en lui disant qu’en écoutant Finkielkraut et en le comparant à lui j’ai compris ce que voulait dire un QI de bulot.
(*) Je crois effectivement comme Robert Marchenoir qu’au moins l’un des agresseurs (le petit, le plus excité, celui qu’on voit le plus longtemps sur la vidéo) est un musulman. Une enquête est ouverte, l’agresseur verbal bien filmé, il ne reste plus qu’à attendre le résultat de celle-ci.
@ Robert Marchenoir et quelques autres commentateurs…
Quand éprouverez-vous un sentiment de compassion envers vos lecteurs ?
Le présent billet de M. Bilger comporte 784 mots. Votre commentaire du 17 février 2019 à 13:54 est composé par 2860 mots !
Pitié !
@ duvent | 17 février 2019 à 17:08, la gauchiste inutile avec son torrent de calomnies continuelles.
Voici qui confirme mes propos. Le Parisien : « ‘L’un [des Gilets jaunes qui ont insulté Finkielkraut] a été identifié’, a annoncé ce dimanche à la mi-journée le secrétaire d’Etat à l’Intérieur, Laurent Nuñez sur BFMTV. Selon nos informations, cet individu serait connu des services de renseignement pour radicalisation. »
Il y avait bien un musulman dans la horde haineuse qui a insulté Finkielkraut et l’a menacé de mort (les excusistes de ce blog omettent commodément ce léger détail). Non seulement ça, mais c’est un islamiste. Non seulement ça, mais il est suivi par les services spéciaux.
Mais à part ça, je suis un malhonnête et il est impossible de reconnaître un musulman qui insulte un Juif dans la rue. L’ignominie sans limite des gauchistes : prêts à tout pour nier la réalité, résolus à toutes les saletés pour tenter d’intimider ceux qui ne se conforment pas à leur dogme. Vous devriez vous convertir à l’islam, ça vous irait très bien.
Excellent billet, Monsieur Bilger ! Je suis entièrement d’accord avec votre opinion, que pour ma part je résume généralement – moi qui n’ai pas votre érudition – par: « En quoi l’agression d’un(e) juif(ve) serait-elle plus grave, plus condamnable que toute autre ?
Car c’est un autre aspect de la question, qu’il faut ajouter aux dérives que vous exposez si justement: la dramatisation systématique de toute critique envers une personne, ou un groupe de personnes, de confession juive. Même une simple critique, moins personnelle et plus globale, comme la politique israélienne par exemple, vous vaut immédiatement et sans aucune autre forme de procès, l’étiquette d’antisémite. Voilà de quoi attiser les envies des provocateurs.
Si vous ajoutez à cela que chaque personne juive invitée sur un plateau de télé y va inévitablement de son couplet sur l’antisémitisme… la coupe finit par déborder.
Et que dire de cette paranoïa, qui décèle l’antisémitisme derrière la moindre allusion, le moindre mot, le moindre geste ? A-t-on pensé que si l’on pouvait s’exprimer plus librement sur la question, les propos pourraient être moins vecteurs de suspicion ? Après tout, n’appartient-il pas à tout mis en cause, quelle que soit sa religion, ses opinions politiques, de RÉPONDRE par lui-même à des propos qu’il considérerait comme déplacés ou offensants ? Plutôt que de hurler à la fin du monde et de se réfugier systématiquement derrière les « humeurs procédurières » d’associations vengeresses, qu’il n’est même pas nécessaire de saisir pour qu’elles vous collent un procès, souvent pour des vétilles, accablant ainsi une institution judiciaire bien complaisante en la matière bien que déjà surchargée ?
Ne faudrait-il pas aussi et surtout sensibiliser certains ténors scotchés sur les plateaux de télévision, et visiblement dressés pour braire, à changer un peu de registre ? À moins qu’ils n’aient rien d’autre à dire ?
Le deux poids deux mesures n’a jamais rien résolu. Au contraire ! Mais pour certains, c’est peut-être un terreau très fertile, qu’il convient d’exploiter longtemps encore.
@ boureau
S’il y a une chose sur laquelle je suis totalement en accord avec notre Président, c’est bien sur le fait que d’appeler un chat un chat, un illettré un illettré, ou un antisémite un antisémite ne constitue en rien une insulte. Et il est logique que les raisons historiques ne convainquent pas l’antisémite que vous êtes qui s’est cependant dit intéressé par les délires antisémites de Xavier NEBOUT sur les Juifs censés être apatrides qui n’auraient pas contribué à l’effort de guerre allemand, qui, pour le coup, n’ont eux strictement rien d’historique.
Le problème avec les gens comme vous, ce n’est pas qu’ils pensent différemment, mais bien qu’ils ne pensent pas du tout. Et si les gens qui refusent de s’élever à l’humanité en s’interdisant de penser avaient subi tout le mépris qu’ils méritent, la jaunisse ne serait pas le fléau régulier de nos sociétés.
@ Lullaby
A l’heure où tout l’Occident devenait capitaliste, prétendre que le capitalisme était juif n’était que délire antisémite.
A l’heure où tout l’Occident était secoué par les révolutions socialistes, prétendre que le socialisme était juif n’était que délire antisémite.
Mais à l’heure où tout l’Occident condamne le colonialisme, prétendre que l’antisionisme n’est que délire antisémite ne peut pas fonctionner.
La première réaction d’Alain Finkielkraut suite à son agression fut de dire que le problème était son soutien en tant que Juif à l’Etat d’Israël.
Je suis d’accord avec lui : le soutien en tant que Juif à l’Etat d’Israël est un vrai problème. La question juive qui hier ne se posait pas ou qui n’était posée qu’en des termes complètement délirants a aujourd’hui de bonnes raisons d’être posée. Et si être Juif, c’est soutenir l’Etat d’Israël, permettez-moi de vous dire que cela craint…
@ breizmabro | 17 février 2019 à 21:56
« J’écris cela en pensant à un certain Achille, le père-la-morale de ce blog, qui n’a pas hésité à filer la métaphore marine à mon encontre, en lui disant qu’en écoutant Finkielkraut et en le comparant à lui j’ai compris ce que voulait dire un QI de bulot. »
Je sens que mon dernier post vous a fâchée. C’est vrai que j’ai été un peu dur. J’en suis désolé.
Si cela peut vous rassurer, je n’ai pas la prétention de comparer mon intelligence à celle de « Finkie ». Si j’étais aussi intelligent que lui, je serais académicien et j’aurais eu droit aux honneurs de la chaîne YouTube de notre hôte.
Je connais les limites de la mienne et je fais avec en toute humilité et résignation.
Ceci étant, même avec un QI de bulot, je pense que j’ai encore pas mal de marge si je le réfère au QI de certains Gilets jaunes qui s’expriment dans les médias.
Comme disait Talleyrand « Quand je me regarde, je me désole. Quand je me compare, je me console. »
@ Garry Gaspary | 18 février 2019 à 08:50
« Et si être Juif, c’est soutenir l’Etat d’Israël, permettez-moi de vous dire que cela craint… »
Juif n’est pas une nationalité… Des Français de la qualité d’AF non seulement ça ne craint pas, mais on en redemande…
Par ailleurs, on peut aussi être catholique, protestant ou de toute autre religion et soutenir Israël…
La preuve j’en suis.
@ antoine marquet | 17 février 2019 à 22:34
« @ Robert Marchenoir et quelques autres commentateurs… Quand éprouverez-vous un sentiment de compassion envers vos lecteurs ? Le présent billet de M. Bilger comporte 784 mots. Votre commentaire du 17 février 2019 à 13:54 est composé par 2860 mots ! Pitié ! »
Quelle curieuse réflexion… Un sentiment de compassion ? Pourquoi donc ?
Vous n’aimez pas mes commentaires ?
L’un de mes amis s’est rendu chez vous, et vous a torturé avec une matraque électrique pour vous obliger à les lire ?
Vous êtes un communiste enragé, et le fait que mon commentaire fasse 2 860 mots, et le billet de Philippe Bilger 784, provoque en vous des souffrances intolérables ?
Vous êtes un Gilet jaune, et en plus de la justice sociale, de la justice fiscale, de la justice territoriale et de la justice climatique, vous voulez instaurer la justice commentariale, avec une répartition des richesses entre ceux qui en écrivent plus et ceux qui en écrivent moins ? Vous voudriez un impôt sur la fortune commentariale ?
@ Robert Marchenoir | 17 février 2019 à 23:10 @ duvent | 17 février 2019 à 17:08, la gauchiste inutile avec son torrent de calomnies continuelles.
« Voici qui confirme mes propos. Le Parisien : « ‘L’un [des Gilets jaunes qui ont insulté Finkielkraut] a été identifié’, a annoncé ce dimanche à la mi-journée le secrétaire d’Etat à l’Intérieur, Laurent Nuñez sur BFMTV. Selon nos informations, cet individu serait connu des services de renseignement pour radicalisation. »
Il y avait bien un musulman dans la horde haineuse qui a insulté Finkielkraut et l’a menacé de mort (les excusistes de ce blog omettent commodément ce léger détail). Non seulement ça, mais c’est un islamiste. Non seulement ça, mais il est suivi par les services spéciaux.
Mais à part ça, je suis un malhonnête et il est impossible de reconnaître un musulman qui insulte un Juif dans la rue. L’ignominie sans limite des gauchistes : prêts à tout pour nier la réalité, résolus à toutes les saletés pour tenter d’intimider ceux qui ne se conforment pas à leur dogme. Vous devriez vous convertir à l’islam, ça vous irait très bien. »
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Mille excuses votre Grandeur, mais je dois et je le ferai : maintenir mes propos, quand bien même je serais d’après vous la gauchiste inutile. En effet, il ne suffit pas de me citer votre source, Le Parisien, pour qu’aussitôt, je rampe devant votre argumentum baculinum, mais non, ce n’est pas suffisant, et d’ailleurs, ça l’est d’autant moins que comme à votre habitude vous tordez l’idée pour en extraire ce qui vous arrange.
Donc, et suivant votre méthode, je vous précise que je n’ai pas écrit que vous ne pouviez pas reconnaître un musulman et un juif, je dis que dès lors que vous êtes en scan de reconnaissance des faciès (ici, je crois que vous avez reconnu un Tchétchène…), vous avez pris une mauvaise habitude, qui comme je vous l’ai signalé précédemment a été utilisée honteusement par le passé.
Cependant, je laisse à votre Grandeur le soin de rechercher comme vous le faites si brillamment, à quelles occasions il est utile de procéder de la sorte, et où se trouve le bienfait de se poser en collaborateur des forces de l’ordre et autres institutions utiles, avant même un instant de raison, qui permettrait à tout être pensant honnêtement de prendre toute la mesure de ce que l’actualité jette en pâture aux affamés furieux dans votre genre.
Par ailleurs, vous prétendez ingénument que je tente de vous intimider, et ici, je dois bien sûr rassurer votre Grandeur, ce n’est pas mon propos, je ne veux pas intimider une personne de votre qualité, certes non, en réalité, je ne veux rien, exception faite de jouer du triangle dans un orchestre qui ne sait pas si le chef est sourd, ou s’il vient juste de perdre la raison…
En outre, vous avez l’amabilité de me proposer de me convertir, je vous en sais infiniment gré, pourtant, je dois vous dire que je pense exactement la même chose que Spinoza, Voltaire, Nietzsche et un tas d’autres hommes de bonne compagnie, il doit bien y avoir une femme à citer mais là tout de suite je ne trouve que moi-même, et je m’en contenterai… (Je précise que je n’aime ni les perruques ni les voiles, j’aime tout bêtement avoir les cheveux au vent !)
Il semble que vous soyez un nostalgique des méthodes que vous vantez, d’absurdités dont vous vous gargarisez, et vous croyez qu’en interchangeant les rôles l’histoire sera plus drôle. Mais vous savez n’est-ce pas que l’Histoire doit être « sine ira et studio. »
C’est pourquoi, il vous faut admettre que le monde existe avec et sans vous, pour vous et contre vous, et il existe que vous le vouliez ou que vous le refusiez avec toute son amplitude qui est apparemment excessivement importante, cela paraît inhumain, c’est pourquoi pour se désennuyer, un rabbin avait dit : « aimez-vous les uns les autres » ! Quel brave homme !!
Duvent est sans aucun doute une femme de répartie et d’esprit… On se régale en lisant ses commentaires toujours bien affûtés ! De même que ceux de breizmabro et quelques autres dames du blog…
Qu’en pensez-vous Messieurs ?
@ Achille | 18 février 2019 à 09:28
« Je n’ai pas la prétention de comparer mon intelligence à celle de Finkie »
Vous non et vous avez raison, mais moi je l’ai faite, la comparaison.
Pour le reste rassurez-vous, les commentaires malveillants de certains commentateurs de ce blog, même enveloppés dans les circonvolutions verbeuses pseudo-intellectuelles, ont à peu près le même effet sur moi que l’eau sur les ailes d’un canard. C’est vous dire…
Par contre j’ai beaucoup ri en entendant la plaisanterie de Jean-François Derec disant sur une chaîne de distractions politiques « les antisémites ne devraient pas acheter de gilets jaunes car ça enrichit les juifs puisque ce sont eux qui les vendent ».
Voilà, en une phrase et avec humour, la réplique à donner à ces provocateurs ridicules.
En même temps tout le monde ne peut être J.F. Derec, la preuve il y a aussi Benjamin Griveaux qui lui, visiblement n’en a pas… d’humour.
@ Mary Preud’homme (en passant…) | 18 février 2019 à 13:01
« Qu’en pensez-vous Messieurs ? »
Sans vous toutes, ce blog serait assez fade. Lucile est, en ce qui me concerne, quand même ma préférée ici.
Attention mesdames, la jalousie est un vilain défaut.
P.S. Il y a un mouvement politique à mettre en place d’urgence : RSLF
« Attention mesdames, la jalousie est un vilain défaut. »
Rédigé par : fugace | 18 février 2019 à 15:08
Que vient faire cette remarque ici ?
Il n’était nullement question de décerner des brevets d’excellence toutes catégories, mais de souligner simplement le talent de certaines dans un domaine (l’humour) où les dames sont réputées (à tort ou à raison) être inférieures aux messieurs.
Par ailleurs sur ce blog (et puisque vous abordez le sujet) il me semble que question rivalités et jalousie, les hommes détiennent très nettement l’avantage et la palme !
@ breizmabro | 18 février 2019 à 14:28
« Par contre j’ai beaucoup ri en entendant la plaisanterie de Jean-François Derec disant sur une chaîne de distractions politiques « les antisémites ne devraient pas acheter de gilets jaunes car ça enrichit les juifs puisque ce sont eux qui les vendent ».
Voilà, en une phrase et avec humour, la réplique à donner à ces provocateurs ridicules. »
L’histoire se répète : les étoiles jaunes des zeuresombres en chemises brunes du fachonazisme antisémite en culottes courtes étaient elles aussi fabriquées par des couturiers juifs.
En passant, le monsieur que je suis ne serait rien sans les femmes, en particulier celle qui partage ma vie, dans la mesure néanmoins où elles ne se prennent pas pour des hommes.
Si vous le permettez, mesdames, avec toute ma tendresse.
@ Mary Preud’homme | 15 février 2019 à 23:58
Oui certes, et quand la situation se déroule en ZND (Zone de non droit, mal nommée ZSP), alors danger majeur et immédiat ; loi du nombre oblige.
Cette loi du nombre que l’on retrouve désormais sur les « résosocio », avec ces nombres tellement divers et variés, et qui pourtant de fait, s’additionnent.
Ainsi, c’est à désespérer de ce que la technologie met à notre disposition, chaînes d’info en continu comprises. Si toute cette puissance était utilisée à et pour l’éducation, la trajectoire proposée serait alors largement partagée, j’en demeure convaincu. Mais qui ne le souhaite pas ?
Il faut donc encore accepter que la réalité, les réalités qu’elles dépendent ou non de la masse, sont à subir jusqu’à ce que des zones de fracture se forment. Mais quand la masse se réduit aux quelques minorités agissantes, elle produit ce paradoxe, que bien que beaucoup moins nombreuses, elles réussissent néanmoins à mettre en œuvre ce désordre collectif produisant le malheur dérisoire de chacun. Ce n’est pas nouveau.
L’union fait-elle encore la force ? La fera-t-elle demain s’agissant de dénouer des préoccupations majeures chez nous en France métropolitaine et outre-mer, mais pas que, car notre Europe à l’évidence semble aussi très fragilisée.
Les primitifs savaient depuis longtemps que si l’oignon faisait la soupe, l’union faisait la force. Pour le pire ou le meilleur. C’était déjà selon.
Antoine Marquet ex-officier légionnaire en képi blanc, affublé d’un gilet jaune et taxé illico presto d’anarcho-communiste par un Marchenoir en panne de réplique intelligente et crédible sinon très mal informé concernant sa dernière tête de turc !
Pathétique !
@ Mary Preud’homme (en passant…) | 18 février 2019 à 13:01
Ou de vous qui n’avez pas ménagé votre énergie et vos arguments envers et contre tous, ou presque 😉
Adéo Mary
@ Robert Marchenoir 18 fév. 11H26
Nous avons eu, il y a bien des mois, quelques désaccords sur un certain sujet, où chacun est resté sur ses positions. Sur le sujet des Gilets jaunes, nous sommes d’accord. Avec plus de talent que moi et plus de souffle. Antoine
Marquet exprime que vos textes sont bien longs. Libre à lui.
Vous écrivez notamment : « Vous êtes un communiste enragé… Vous êtes un Gilet jaune… ».
Connaissant un peu cet ancien lieutenant-colonel de la Légion étrangère, je ne voudrais pas répondre à sa place, mais il me semble que ces deux assertions pourraient bien être assez mal fondées.
@ fugace
Comment avez-vous pu répondre sur qui est la plus belle pour aller danser, seriez-vous un nouveau Paris ?
J’aime bien le tableau où ce dernier rêve du jugement qu’il rendra, je vous en envoie la scène extraite de toute l’histoire.
https://aulouvrejaime.files.wordpress.com/2014/10/img_20141029_141306.jpg
@ Aliocha | 18 février 2019 à 16:45
A l’inverse de vous j’ai plutôt l’impression que de plus en plus d’hommes se féminisent (nonobstant leurs raisons qui tiennent pour partie à la fin de la discrimination systématique de la femme jugée longtemps comme une citoyenne de seconde zone).
Ce qui constitue sans doute une partie des difficultés de notre époque à trouver un juste équilibre entre les revendications et les attentes de la gent masculine et féminine, tout en gardant le meilleur des deux, à savoir ce qui a toujours fait la richesse et la spécificité de l’un et l’autre sexe.
@ Mary Preud’homme | 18 février 2019 à 15:57
« Il me semble que question rivalités et jalousie, les hommes détiennent très nettement l’avantage et la palme ! »
Pfff… ils en sont restés à celui qui pisse le plus loin mais maintenant c’est plus dans le verbal que ça s’exprime. Prostate oblige.
(J’ai déjà fait le coup de la ménopause je peux bien faire celui de la prostate, tout est une question d’équité ;))
Finalement nos vieux de ce blog sont d’éternels djeun’s.
A part certains.
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@ sylvain | 18 février 2019 à 16:25
« Les étoiles jaunes des zeuresombres en chemises brunes du fachonazisme antisémite en culottes courtes étaient elles aussi fabriquées par des couturiers juifs. »
C’est une question ? On est à « qui veut gagner des bisous ? » 😀
@ Robert Marchenoir | 18 février 2019 à 11:21
J’ai lu avec intérêt votre commentaire qui demande quelques éclaircissements de ma part.
Je n’ai jamais prétendu ne pas aimer vos commentaires. Ils me laissent indifférent.
Aucun de vos amis ne s’est rendu chez moi pour me torturer ; il serait sans aucun doute bien reçu avec de telles intentions…
Je ne suis pas un communiste, ni enragé ni de toute autre nature. Je vous rappelle que l’armée française à laquelle j’ai eu l’honneur d’appartenir, avait pour principal ennemi potentiel le communisme et son pacte de Varsovie… Je ne suis atteint d’aucune souffrance intolérable.
Le seul gilet que j’aie jamais endossé est mon gilet d’arme qui est de couleur « vert Légion » et qui comporte 21 boutons or (argent lorsque je servais dans notre régiment de cavalerie).
Je ne souhaite réparer aucune sorte d’injustice, mais j’estime en revanche assez présomptueux d’imaginer un « impôt sur la fortune « commentariale » s’agissant en particulier de vos productions…
Et enfin, le plus important et bien que je sois quelque peu gêné de devoir l’écrire, la teneur de mon commentaire a été modifiée.
En effet je vous interrogeais sur un sentiment de compassion non envers vos lecteurs mais envers une lectrice qui est, elle, obligée de vous lire in extenso. C’est pour cette aimable personne que je demandais pitié.
@ Aliocha 18 février 16h45
Gardez votre tendresse pour votre épouse ! qui peut la comprendre, peut-être.
Et soyez un homme qui ne considère pas certaines intervenantes comme des hommes leur répondant parfois avec le poing du mépris…
C’est pas clair ? Ah ! ah !
Et vous savez quoi ? Vous allez me répondre façon « ad hominem » ce qui pour un intello prétendu de votre taille confirmera mon constat !
@ Mary Preud’homme
Si tout un chacun est capable de soutenir l’Etat d’Israël de la même façon qu’Alain Finkielkraut, si tout un chacun peut subir l’agression qu’Alain Finkielkraut a subie durant laquelle aucune insulte à caractère antisémite n’a été proférée, pourquoi Alain Finkielkraut parle-t-il alors de son soutien à l’Etat d’Israël en tant que Juif ?
Il est des hommes qui savent rester virils en admettant la place légitime de la femme dans la société, qui reconnaissent le devoir familial de présence du père, même quand la mère décide de se réaliser professionnellement, sans céder aux réciproques inévitables du militantisme macho-féministe, à devenir un sur-macho ou, ce qui lui en est tout proche, un efféminé. Il est des couples qui savent que c’est la relation qu’ils entretiennent qui prédomine, et que toutes les formes que la nature imagine sont à ce titre possibles, sans céder aux éternelles rivalités qui détruisent les unions et leur fruit. Il est des êtres qui ont compris le sens du mot humanité, sans céder aux artistes aztèques de la médecine néo-libérale qui ne savent que déviriliser ou déféminiser, qui ont compris que l’amour peut tout.
@ Mary Preud’homme (en passant…) | 18 février 2019 à 13:01
« Qu’en pensez-vous Messieurs ? »
Je pense que duvent c’est… du vent.
Rien de plus. Je ne lis plus ses commentaires tellement ils sont lassants de prétention.
Rien de plus enflé que son style, et, chose rare, il est impossible, malgré de longues années de lecture de ses commentaires, d’avoir le plus petit début d’une idée de ce que peut bien penser cette duvent.
Mais je ne doute pas un instant que la dame se contrefiche de cela. Il ne m’étonnerait pas que cela soit même pour elle une fierté.
Le nihilisme bourgeois en quelque sorte.
@ Aliocha | 19 février 2019 à 09:14
« …sans céder aux artistes aztèques de la médecine néo-libérale qui ne savent que déviriliser ou déféminiser… »
Explication de texte SVP ?
@ Aliocha | 18 février 2019 à 16:45
Quand vous ne prêchez pas, on voit apparaître un fond charmant chez vous. Merci à Mary de l’avoir déclenché (18 février 2019 à 13:01).
@ fugace
Merci. Je suis vraiment flattée, mais aussi tout de même intimidée, car la pole position est toujours précaire et il y a, sur ce blog, de vraies championnes.
@ Herman kerhost | 19 février 2019 à 09:48 @ Mary Preud’homme (en passant…) | 18 février 2019 à 13:01
« Qu’en pensez-vous Messieurs ? »
« Je pense que duvent c’est… du vent.
Rien de plus. Je ne lis plus ses commentaires tellement ils sont lassants de prétention.
Rien de plus enflé que son style, et, chose rare, il est impossible, malgré de longues années de lecture de ses commentaires, d’avoir le plus petit début d’une idée de ce que peut bien penser cette duvent.
Mais je ne doute pas un instant que la dame se contrefiche de cela. Il ne m’étonnerait pas que cela soit même pour elle une fierté.
Le nihilisme bourgeois en quelque sorte. »
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Il se pourrait bien que j’aie une explication à ce dysfonctionnement, et je présume que vous ne savez pas ce que je peux bien penser, pour la raison évidente que vous ne pouvez pas…
Et pourquoi donc ? Eh bien parce que je suis une nihiliste bourgeoise, et que vous-même êtes, je ne sais pas, un ver peut-être ??
Ainsi, selon votre examen poussé de ma prose, vous avez décelé une de mes qualités hautement bourgeoise, et manifestement nihiliste, qui vous permet d’affirmer avec pétulance que, sans doute, je me « contrefiche de cela » !
Dès lors, je suis en mesure d’affirmer que sans aucun doute possible, je me tamponne mollement le coquillard de ce fait tragique que vous portez à notre connaissance, savoir : que vous ne lisez plus mes commentaires.
Oui, car chez nous « les bourgeois nihilistes, en quelque sorte » se tamponner le coquillard est égal à s’en laver les mains chez les Romains du temps d’un certain Ponce, qui n’a aucun lien de parenté avec Pierre, les apparences sont quelquefois trompeuses…
@ antoine marquet | 18 février 2019 à 21:28
« Le plus important et bien que je sois quelque peu gêné de devoir l’écrire, la teneur de mon commentaire a été modifiée. En effet je vous interrogeais sur un sentiment de compassion non envers vos lecteurs mais envers une lectrice qui est, elle, obligée de vous lire in extenso. C’est pour cette aimable personne que je demandais pitié. »
Je comprends, maintenant. Il y a eu malentendu.
Donc en fait, vous êtes bien un communiste : vous n’en faites pas une rame (vous ne commentez pratiquement jamais ici), vous critiquez le boulot des autres, et vous prétendez le faire pour défendre des tiers qui ne vous ont rien demandé. En distribuant généreusement des leçons de morale à la cantonade, afin de faire reluire votre belle âme.
Et en plus, vous êtes fonctionnaire. D’ailleurs, deux fonctionnaires, ou proches de fonctionnaires, sont intervenus préventivement pour vous défendre. Alors que vous n’étiez pas attaqué, mais attaquant.
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@ duvent | 18 février 2019 à 11:41
C’est très intéressant, ce que vous racontez. Et sinon, sur le mouvement des Gilets jaunes et ses dérives antisémites, vous en pensez quoi ?
Je m’en voudrais tout de même de ne pas relever une somptueuse sottise dans votre pataphar ad hominem, agressif, prétentieux et dépourvu de tout lien avec le sujet en discussion. Comme d’habitude. Vous prétendez, à mon adresse, que « dès lors que vous êtes en scan de reconnaissance des faciès (ici, je crois que vous avez reconnu un Tchétchène…), vous avez pris une mauvaise habitude, qui comme je vous l’ai signalé précédemment a été utilisée honteusement par le passé. »
Mon Dieu, quel style abominable… Vous devriez essayer en latin. Je suppose que ce serait aussi mauvais, mais au moins personne ne s’en apercevrait.
Mon « habitude » de reconnaître les gens au faciès est, au contraire, une excellente habitude. Et il se trouve que tout le monde la pratique, y compris les hypocrites comme vous qui prétendent ne pas le faire, et s’emploient à donner des leçons de morale hors de propos sur le sujet.
Vous ne reconnaissez pas les membres de votre famille au faciès ? Quand vous voyez un Noir, vous vous dites, dans votre for intérieur : peut-être vient-il de Chine ? Vous pensez que sur les fiches de recherche de la police, il n’y a pas d’indications de faciès ? Vous savez que sur les cartes d’identité, il y a une photo, qui sert… à reconnaître les gens… d’après leur faciès ?
Le « scan de reconnaissance de faciès », comme vous dites, n’a pas été « honteusement utilisé par le passé », si vous faites allusion aux nazis. Ces derniers avaient des règles précises pour décider qui devait être classé comme juif, et elles étaient administratives et généalogiques.
Si vous faites plus généralement allusion à des persécutions raciales, votre remarque est tout aussi idiote. Un fusil sert à commettre des crimes, mais il sert aussi à protéger les honnêtes gens contre les criminels. L’instinct sexuel et les organes correspondants peuvent être utilisés pour la prostitution et le viol, et ils peuvent aussi être utilisés pour la perpétuation de l’espèce et l’amour entre les hommes.
Le fait que tout être humain reconnaît, dans une certaine mesure, l’appartenance familiale, tribale, ethnique ou raciale d’un autre être humain à l’observation de son visage n’est pas une « habitude » qui serait propre à certaines catégories « pabien » de la population (les vilains « racistes »).
C’est un trait biologique, héréditaire de l’être humain, essentiel à sa survie et à la perpétuation de l’espèce.
Et ce ne sont pas les leçons de morale à deux balles de je ne sais quel bas-bleu gauchiste qui pourront y changer quoi que ce soit.
@ Robert Marchenoir | 19 février 2019 à 12:45
J’ai cru l’espace d’un instant que vous étiez rentré en vous-même pour vous interroger sur vos manières, et finalement me voilà rassurée, vous êtes bien l’indécrottable hypocrite que j’imaginais…
Donc, et pour ne pas perdre le fil, je suis une gauchiste inutile, puis une bas-bleu gauchiste, pourquoi pas ?
Je devrais aussi chausser mes lunettes de myope afin de cataloguer aisément mes contemporains, surtout, ne pas oublier de rechercher à quelle ethnie redoutable ils appartiennent, car cela est un signe divin de savoir si tel homme (ou femme) est mon ennemi.
Je devrais aussi me souvenir que le sexe est possiblement utile pour se reproduire et des fois c’est une arme.
Je devrais également veiller à ne pas partir si jeune en Alzheimer, et utiliser ma reconnaissance de faciès intégrée, donnée par mère nature, sinon il me faudra rapidement m’organiser de façon à ne pas confondre Marchenoir et mon bien-aimé professeur de rhétorique.
Marchenoir, il faudrait désormais que vous tentiez de passer au niveau supérieur du jeu, et cessiez de resservir vos petits tours de passe-passe.
Savez-vous, mais non vous ne pouvez pas le savoir, que votre démonstration imbécile m’a bel et bien amusée, car je suis bon public…
Cependant, il ne m’échappe pas que vous êtes dérangé par une personne sans intérêt, qui se moque éperdument de vous, de vos théories douteuses, de vos détestations pathétiques, de votre logique d’aliéné, et de vos fétides intentions.
Disons que vous n’êtes pas un colosse, à peine un roquet, et si nous partagions le même espace je n’hésiterais pas un instant à vous calotter abondamment, ici et maintenant !
Mala malus mala mala dat ! Un mauvais pommier donne de mauvaises pommes…
PS : Vous commencez votre commentaire par
« C’est très intéressant, ce que vous racontez. »
et finissez par
« Et ce ne sont pas les leçons de morale à deux balles de je ne sais quel bas-bleu gauchiste qui pourront y changer quoi que ce soit. »
C’est assez creux…
@ Herman Kerhost 8h48
« Je pense que duvent c’est… du vent.
Rien de plus. Je ne lis plus ses commentaires tellement ils sont lassants de prétention. »
Moi itou. C’est le modèle de la guêpe qui vient voleter en bourdonnant autour de l’assiette: elle se prend une claque et vient se plaindre en latin.
Clauditis duvent !
@ Robert Marchenoir
Votre commentaire est médiocre et plein de fiel comme souvent.
J’ai été un fonctionnaire, en effet, mais de ceux qui risquent leur vie pour protéger celle d’autres qui, quelquefois, ne le méritent pas… vous êtes peut-être de ceux-là !
Non je ne commente pas souvent ici, car je ne crois pas, contrairement à vous, que mes commentaires seraient indispensables à mes contemporains qui fréquentent ce blog.
@ breizmabro | 18 février 2019 à 21:19
« C’est une question ? On est à « qui veut gagner des bisous » ? »
Non tout simplement ça veut dire que l’argent nazi ou juif n’a pas d’odeur.
Mais Lucile, ce fond charmant est le fondement de mes prêches qui, trop souvent attaqués, les entraînent au-delà d’eux-mêmes, j’en conviens.
Notre chère Mary, qui sait effectivement m’entendre parfois, mais que j’agace aussi énormément, n’a pas compris mon allusion aux transsexuels opérés qui, tentant d’imiter le sexe opposé, se voient non pas affublés de celui-ci, mais dépossédés du leur par ces artistes exciseurs de la modernité que sont devenus les chirurgiens qui, au lieu de traiter le mental malade des gens, préfèrent les mutiler, c’est plus rentable et moins compliqué que de les aider à s’accepter tels qu’ils sont.
Si vous ne l’avez déjà fait, il faut, impérativement, suivre mon conseil de lire la première partie du Sodome et Gomorrhe de Proust, ce texte qui inspira la théorie du genre sans qu’elle ne tienne compte de la conclusion politique édifiante du génie, on y comprend ce qu’est l’inversion et ses conséquences sociales, son parallèle avec le sionisme résonnant en ces jours sombres avec une étonnante clarté.
https://fr.wikisource.org/wiki/Sodome_et_Gomorrhe/Partie_1
@ Aliocha | 19 février 2019 à 18:16
Vos sermons sont imbuvables. Votre zèle est sans doute sincère, mais on cherche le naturel, enfin de mon point de vue. C’est quand vous abandonnez votre style d’oracle et que vous vous exprimez d’égal à égal qu’on devine quelqu’un d’autre.
Pourquoi me lisez-vous encore Lucile, pour que je vous mette face à vos contradictions, il est normal que vous trouviez cela imbuvable, ou pour mieux m’administrer vos coups de griffes, ça vous détend le thymus, vous délasse le chignon ?
Le jour n’est pas levé où vous comprendrez que mon propos n’est pas de plaire, ni à vous, ni à personne, je vous laisse donc à vos séductions.
@ antoine marquet | 19 février 2019 à 14:33
« @ Robert Marchenoir – Je ne commente pas souvent ici, car je ne crois pas, contrairement à vous, que mes commentaires seraient indispensables à mes contemporains qui fréquentent ce blog. »
Je vous le confirme. Vous venez d’ailleurs d’en faire la preuve.
« J’ai été un fonctionnaire, en effet, mais de ceux qui risquent leur vie pour protéger celle d’autres qui, quelquefois, ne le méritent pas… vous êtes peut-être de ceux-là ! »
Vous seriez bien aimable de ne pas nous faire le cinéma de ceux qui prétendent être morts pour la France. Ce n’est, apparemment, pas votre cas.
Je remarque que votre disposition d’esprit est exactement la même que celle des conducteurs de train qui bloquent le pays, puis qui nous disent que c’est pour notre bien lorsqu’on proteste, puis qui nous expliquent qu’ils se sacrifient pour nous « parce qu’on ne fait jamais grève par plaisir », puis qui nous mettent en demeure de « venir faire leur boulot à leur place s’ils le trouvent si facile », et enfin qui finissent par nous expliquer que si nous ne sommes pas des serfs au service du seigneur du coin, c’est grâce à eux et qu’il faut leur baiser les pieds.
En signalant que vous êtes fonctionnaire, je ne pensais que relever votre qualité de militaire, mais je m’aperçois que vous avez la même mentalité arrogante que le pousseur de papier franchouille de base payé par l’impôt des autres.
Le seul fait que vous revendiquiez votre qualité de soldat en prétendant défendre des gens qui ne le mériteraient pas vous disqualifie en tant que militaire.
Vous confirmez qu’en France comme aux Etats-Unis, le métier des armes est de plus en plus une planque fonctionnariale, avec plus d’avantages et de prestige qu’ailleurs. Le nombre de généraux en France est outrageusement élevé, et nous vaut une théorie d’officiers supérieurs oisifs, jouissant d’une retraite précoce, et passant essentiellement leur temps à soutenir les intérêts russes contre ceux de leur pays.
A l’instar de plusieurs commentateurs ici, vous ne semblez pas avoir compris la nature d’Internet. Vous n’êtes pas dans la cour de votre caserne, ici. Sur Internet, les galons ne comptent plus. Auriez-vous réellement égorgé des dizaines de Viets avec les dents, que cela ne rentrerait pas en ligne de compte. Personne ne vous connaît, et d’ailleurs vous êtes peut-être un chat se promenant sur un clavier, un logiciel produisant des commentaires automatisés, ou un chômeur qui s’invente des histoires dans un café Internet de Bamako.
« Votre commentaire est médiocre et plein de fiel comme souvent. »
Non, ça c’était le vôtre et c’est celui que vous venez d’écrire. Vous avez le culot de venir critiquer la longueur des commentaires d’un habitué, sur un blog auquel vous ne contribuez pratiquement jamais. Vous vous donnez le ridicule de réapparaître exclusivement pour une attaque personnelle, sans daigner contribuer le moindrement au sujet en cours. Vous avez l’effronterie de dénoncer comme un défaut ce qui est une qualité. Vous avez l’indélicatesse de revenir sur une mauvaise querelle qui a été mille fois suscitée ici, et à laquelle j’ai mille fois répondu. Le débat est clos. Je n’ai pas l’intention d’y revenir.
Avec votre complainte sur la longueur des commentaires, vous donnez une preuve supplémentaire que vous ne comprenez rien à Internet, ni au fonctionnement d’un blog.
Enfin vos remarques successives, ainsi que celles de vos tirailleurs Patrice Charoulet et Mary Preud’homme, prouvent que vous manquez singulièrement de fair-play, d’humour et de subtilité. Vous n’avez pas compris grand’chose à ce que j’ai écrit.
Ma réponse à votre première interpellation était fort bienveillante et amusée. Vous n’avez pas l’air de vous en être aperçu. La prochaine fois, je ne me donnerai pas cette peine.
@ Robert Marchenoir
Requiescat in pace.
Donc l’agresseur d’Alain Finkielkraut serait un musulman !
Celui qu’on ne voit pas sur la vidéo serait un catholique !
Celui qui est encore plus éloigné un athée !
Et celui qui le protège un…
On sait pas en fait… et le philosophe l’a bien compris.
Donc, on est prié d’avoir un signe ostentatoire pour se
présenter en public afin que l’on puisse nommer une identité
religieuse…
« Marchons, marchons » sur la tête.
Puisqu’il est reparlé de Simone Veil, je signale que lorsque cette femme politique est morte, un journaliste a demandé par texto à Sibeth Ndiaye, proche du chef de l’Etat, de lui confirmer la nouvelle. Je lis dans un livre qu’elle répondit par ce texto : « Yes, la meuf est dead. »