Bien sûr que le ministre de l’Intérieur a raison en faisant preuve de réalisme au sujet des Roms !
Evidemment que ses doutes sur leur capacité globale d’intégration sont fondés.
Les camps interdits et créateurs d’un environnement qui donne prétexte au racisme quotidien pour s’extérioriser doivent être démantelés et les Roms dont la présence en France n’est justifiée par aucun ancrage doivent repartir en Bulgarie et en Roumanie.
Qui, à part des tordus de l’humanisme abstrait et donneurs de leçons à proportion même de leur éloignement des problèmes, peut contester la lucidité certes basique mais irréfutable de cette démarche ministérielle ?
Manuel Valls ne se souciera pas des professionnels de la dénonciation, de la critique du brillant Arnaud Montebourg et des réserves du limité Harlem Désir. Cécile Duflot qui lui reproche d’être allé au-delà de ce qui met en danger le pacte républicain ne l’affectera pas. Il laissera la Commissaire européenne Viviane Reding continuer à prêcher pour une liberté dont la France subirait les conséquences fâcheuses. Il ne se formalisera pas pour une fois d’être moqué (Le Monde et Plantu) parce qu’il serait dans ce domaine la copie conforme de Sarkozy. A partir du moment où on considère que le réel est le seul gouvernail et le pragmatisme honorable une ligne de conduite acceptable, nulle honte à ce que des attitudes politiques et des stratégies de fermeté se ressemblent. Pour un ministre de l’Intérieur de gauche ou de droite, il n’y a pas mille options mais une seule : celle qui marche ou du moins la seule qui soit susceptible de réussir.
Ce qui m’importe n’est pas tant que Manuel Valls soit défendu par solidarité par le président de la République, la majorité du gouvernement et de nombreux députés socialistes. Le terme d’humanisme jeté dans le débat fait toujours de l’effet et rassemble.
En revanche, ce qui donne à la cause du ministre de l’Intérieur et à ses solutions une fiabilité et une légitimité sans pareilles résulte du soutien d’un André Gerin, élu communiste qui n’a cessé depuis des années d’être infiniment clairvoyant et actif pour ces conflits de voisinage auxquels s’affrontent les maires qui ne peuvent pas tout, loin de là (Le Figaro). Au-delà de cette approbation, plus généralement tous ceux qui ont affaire avec les Roms et les embarras de toutes sortes que certains d’entre eux ne cessent de causer, contre les Antigone de pacotille, ne peuvent qu’être aux côtés de Manuel Valls. Le concours et l’adhésion de multiples Créon responsables n’est pas mince.
Le ministre de l’Intérieur qui tient à l’égard des Roms une position obstinément courageuse malheureusement n’a pas su être sur la même ligne quand à juste titre il s’est immiscé dans le champ de compétence commun à Christiane Taubira et à lui-même.
Non seulement il n’y a pas que les Roms – il a annoncé un plan de lutte contre les cambriolages et les vols à main armée, qui va dans le bon sens – mais il serait fondamental que pour la sécurité et la Justice, Manuel Valls fasse preuve, même si cela le conduit à des antagonismes graves, du même acharnement, de la même constance et d’une identique absence de démagogie.
Il n’est pas encore prêt à accepter toutes les conséquences d’une situation où beaucoup espèrent de son réalisme et et de son socialisme de terrain et d’écoute quand ils ont des sueurs froides à l’idée que même après les municipales, la peine de probation et autres fantasmes « taubiresques » pourraient être mis en oeuvre.
Je continue à former ce rêve insensé – le président semblant insensible aux influences, même les plus positives, sur ce plan ! – d’un couple qui réunirait Manuel Valls et André Vallini. Cela aurait de l’allure.
Tant que cela ne sera pas accompli, Manuel Valls devra être exemplaire et compétent pour deux.
Comme vous avez raison, mais votre obsession à donner des bonnes et mauvaises notes aux uns et aux autres sur tout et n’importe quoi est agaçant.
Mme Duflot commence à nous les briser menu !
Je lui conseille de faire sienne la position de JP.Chevènement. En d’autres termes, on est solidaire ou on se démet.
L’intérêt général c’est de mettre un terme et sanctionner toutes dérives qui mettent en péril la sécurité des citoyens.
Manuel Valls est tout à fait dans son rôle quand il exprime publiquement ce qu’une majorité pense tout bas. Alors exit ceux qui s’imposent et qui sont à l’origine de cette recrudescence de la délinquance qui pollue la vie de ceux qui travaillent et qui contribuent. Commençons par supprimer les aides, il en viendra beaucoup moins.
Les pays où vivent les Roms étant membres de l’UE, les restrictions provisoires à l’immigration de ceux-ci vont bientôt cesser : tout citoyen de l’UE a le droit de s’établir n’importe où dans l’UE (une fois les restrictions provisoires passées, et elles cesseront en janvier 2014).
Si bien que les propos de Manuel Valls sont essentiellement des paroles verbales.
Il est comme Ph. Bilger : il n’a rien à proposer.
Il est clair qu’il aurait fallu n’accepter l’entrée dans l’UE les pays abondants en Roms qu’avec une restriction définitive à l’immigration de certains de leurs ressortissants, restriction ethnique qui aurait pu être camouflée en restriction portant sur le diplôme ou la profession.
90 % des Roms européens sont sédentarisés. Bizarrement, il n’y a qu’en France qu’ils sont inintégrables. Et si la France ne savait pas intégrer ?
La strategie de M. Valls est assez claire : faire croire a des electeurs de droite – bien naifs voire niais – qu’il a pris conscience de l’exasperation des Français en declamant des discours martiaux qui ne sont suivis d’aucun acte ou si peu. De façon concomitante il accelere les naturalisations afin de multiplier les electeurs de gauche en sacrifiant a l’interet electoral de son parti l’interet de son pays. M. Valls et Mme Taubira nos jouent une petite comedie qui n’a pour but que de drainer des electeurs a droite par une rigueur toute en paroles et a gauche par un laxisme affiche et helas a l’oeuvre depuis longtemps. Que les Français puissent se laisser prendre a un piege aussi grossier rend pessimiste quant a l’avenir de notre pays.
Les gens du « Monde » n’osent pas nous dire que l’immigration rom est une chance pour la France.
Il est remarquable qu’ils ne nous disent pas ce qu’ils pensent (s’ils sont sains d’esprit) : cette immigration est un malheur et une catastrophe, mais la laisser s’accomplir est un impératif moral.
A la vérité, ils sont probablement demi-fous : ils croient que c’est un malheur provisoire, alors que tout indique que les Roms de deuxième génération seront aussi « emmerdants » que ceux de la première, et ceux de la énième autant que ceux de la deuxième (ça fait sept cents ans qu’ils « emmerdent » les Roumains, et même l’ingénierie sociale du communisme n’a pas résorbé leur singularité).
La première des tactiques à adopter face à ces sublimes canailles : leur demander s’ils croient que cette immigration est une chance : les contraindre à reconnaître que c’est un fardeau et qu’ils veulent que la France accepte ce fardeau.
Alors que leur tactique consiste à interdire de dire la vérité, de discuter même des faits. Dire du mal d’une population, c’est la « stigmatiser », c’est mal en soi.
François Hollande a dit du mal de la finance – et donc des financiers. Les gens qui travaillent dans la finance sont une population. Dire du mal d’une population, la gauche trouve donc ça tout à fait normal, et elle a raison. Mais la gauche a la prétention d’interdire qu’on dise du mal d’une population ethnique, elle admet seulement qu’on dise du mal d’une population socialement définie.
La droite n’a aucune raison de céder à ce diktat de la gauche : on a le droit de dire le vrai.
Incidemment, les accusations de F. Hollande contre la finance étaient des élucubrations tout à fait creuses, de la calomnie donc (comme les accusations portées contre les Juifs en d’autres temps). Les accusations portées contre les Roms sont, hélas, véridiques.
Je suppose que pas mal de Harkis et d’Amérindiens des E.-U. quittent respectivement leurs villages et réserves : et ce doivent être les plus entreprenants, les meilleurs d’entre eux.
Je suppose que la même chose se passe avec les Roms. Si bien que les Roms qui restent Roms, il est probable que leur code génétique se dégrade de génération en génération.
C’est, évidemment, difficile à prouver, surtout quand l’idéologie PC est hégémonique et terroriste, et que toute littérature qu’on peut trouver sur les Roms dégouline de bienveillance creuse.
Je me rappelle, cela dit, une étude sur le QI de Roms serbes qui avait trouvé un QI très bas : 70 (équivalent au QI d’un Serbe de dix ans). Il faudrait voir, évidemment, si l’étude était vraiment fiable (peut-être que certains étaient un peu illettrés, peut-être que d’autres étaient non-coopératifs ?). Mais les antiracialistes nous convaincraient si, au lieu de généralités scientifiquement idiotes, ils réalisaient et produisaient des études infirmant ce genre de données.
Vous savez à quel moment Copé m’énerve le plus ? C’est quand il prétend « donner des conseils » aux socialistes, « pour leur bien ». C’est quand il cite un socialiste qui est allé à l’encontre de sa majorité. C’est quand il parle de Valls.
On a compris que vous aimez la gauche quand elle n’est pas la gauche, mais arrêtez de présenter Valls comme le « bon socialiste ».
Cher Philippe,
En cette belle matinée d’été indien nous vous adressons ce chant lyrique que nous ne savons entendre sans nous souvenir des atrocités de la Seconde Guerre mondiale qu’ont vécues ces femmes, ces enfants, ces familles.
Notre pays devrait s’honorer de recevoir et d’intégrer avec la plus grande attention et la plus grande chaleur ces hommes persécutés de partout. Ce sont des ambassadeurs de la francophonie.
Nos retraités partent en Tunisie, au Maroc, au Portugal pour vivre une retraite au soleil. Nos jeunes s’expatrient plus que jamais pour exercer leurs compétences en tous pays.
Et nous, nous ne pourrions pas recevoir dignement 10 000 enfants dans nos écoles.
C’est que nous manquons cruellement de capacité d’amour et de mémoire.
Allons, la plupart des assistants sociaux travaillent dans des drives, nos architectes sont serveurs aux Etats-Unis, nos psychologues pointent au chômage et nos enseignants sont nombreux pour enseigner notre belle langue française.
Ce qu’il nous faut c’est dénoncer avec force tout comportement d’exclusion, de maltraitance et d’ignorance.
Djelem, djelem
Djelem, djelem : l’hymne international des Roms
Olivera Katarina Djelem,Djelem
http://www.youtube.com/watch?v=HFqsG0uh8D0
« J’ai marché, marché sur les longues routes,
J’ai rencontré des tziganes heureux.
J’ai marché, marché au bout du monde,
Et la chance était avec eux.
Ô Rom, toi l’homme, toi l’enfant,
Ô Rom, d’où êtes-vous venus
Dans vos tentes, sur les chemins de fortune.
Où êtes-vous, maintenant ?
Où sont les hommes ? Où, les enfants ?
Comme vous, j’avais une grande famille
Comme vous, les hommes en noirs l’ont massacrée.
Venez avec moi, tous les Roms de la terre
Car les routes tsiganes nous sont ouvertes.
Voici l’heure. Debout, Roms !
Nous ferons ce que nous voudrons.
Ô Rom, toi l’homme, toi l’enfant,
Venez avec vos tentes, sur les chemins de la fortune. »
françoise et karell Semtob
zefir | 27 septembre 2013 à 11:35
Je crois que vous faites erreur. Sédentarisé ne veut pas dire intégré mais fixé. Et quand je dis fixé une minorité l’est vraiment. En abandonnant « le voyage » et permettant ainsi à leurs enfants d’avoir une scolarité normale et de longue durée.
Mais dans ce cas ils sont eux-mêmes ostracisés par les itinérants car devenant gadjé. Ce qui est pour eux assez péjoratif, c’est un euphémisme. Des sous-hommes pour ce peuple fier. Audi soit qui mal y pense.
Ils sont à l’image du peuple kanak. Tout ce qui est à toi est à moi. Mais avec eux cela ne marche que dans un sens.
Les optimistes duflotiens diront qu’ils ont fait la moitié du chemin.
Pendant ce temps dans le village les gendarmes en partie désarmés devant ce phénomène font la tournée des maisons pour déposer un prospectus rappelant les règles de sécurité et parler avec leurs habitants.
Il est vrai que dans l’affaire du bijoutier de Nice certains donneurs de leçon suggéraient que sa responsabilité était totalement engagée dans la mesure où il n’avait pas pris toutes les mesures de précaution, comme un sas de sécurité. Raisonnement pervers de l’inversion des responsabilités.
J’en déduis que les Français moisis et xénophobes doivent se barricader.
Terrible aveu d’échec.
Monsieur Valls peut mouliner des bras, le sifflet à roulette entre les lèvres pour siffler la fin de partie.
On a perdu.
Match retour en 2017 ?
Regard sur la cacophonie et la désinformation de l’info ambiante.
Avant hier soir 20h, Pujadas vante les mérites du gouvernement pour la baisse significative du chômage, relayé par France3 qui en rajoute une bonne louche.
Hier, dans la journée, on apprend que 77000 chômeurs auraient disparu sans raison des statistiques !
Hier soir 20h, curieusement, aucune info qui aurait été de nature à remettre les pendules à l’heure.
Merci pour la désinformation.
A noter que M. Sapin, de son côté, était resté prudent et nuancé.
On nous prend pour des billes et ce n’est pas fini.
@zefir 11.35
Un vent léger, un zéphyr en français, nous apporte une bien pertinente observation : la France ne saurait pas intégrer les populations intruses.
« Il n’ y a qu’en France » que cette lacune existe.
Réfléchissons une seconde. Puisque les enfants de Descartes n’ont pas encore perdu le nord, la conclusion leur saute aux yeux…
Mon admiration reste intacte face à vos analyses des interventions médiatiques de certains politiques et vous vous inscrivez dans la lignée des discours de Monsieur Valls que je partage également.
Mais peut-être à votre différence, n’ai-je guère de sympathie pour lui, il ne mérite pas les multiples compliments que vous lui attribuez pour la simple raison qu’il n’y a quasiment aucun suivi concret, rien en tout cas qui vienne contrecarrer l’augmentation de l’insécurité.
Brillant tacticien médiatique à l’image de Sarkozy, je doute comme de ce dernier, de ses capacités stratégiques pour qu’il y ait une quelconque transcription dans le réel. Pourquoi réussira-t-il demain ce qu’il ne réussit pas aujourd’hui ?
Poudre aux yeux, plans médias en chaînes, analyse de plans média, virtualité quand tu nous tiens et pendant ce temps-là, la France continue doucement mais sûrement à sombrer…
« Les camps interdits et créateurs d’un environnement qui donne prétexte au racisme quotidien pour s’extérioriser ».
Il y a donc un « racisme » pour qui l’environnement créé par les Roms autour de leurs camps est un « prétexte » à extériorisation – un prétexte, pas un motif ! Un racisme, c’est-à-dire une attitude hostile non fondée…
Brave Philippe, jamais las de combattre d’imaginaires moulins fascistes, jamais las de hurler avec la meute dénonciatrice au moment même où il la dénonce !
Où étaient-ils, tous les bonzes et énarques de l’UMP, quand a été votée l’entrée dans l’UE, sans restrictions, des pays abondants en Roms ?
Ils dégoulinaient tellement d’humanisme, à l’instar de Philippe Bilger, qu’ils ont tout laissé faire sans émettre ne serait-ce qu’un son.
Ils étaient donc :
soit crétins
soit lâches
soit de gauche.
Soit un mélange variable des trois.
L’Europe se retrouve aujourd’hui devant le même dilemme que les États-Unis envers les Peaux-Rouges.
– Vers 1900 l’Amérique est secouée par un sentiment de repentance, cette jeune nation ne pouvait continuer à se trimbaler les atrocités commises envers les « premiers Américains ».
Des Ligues de vertu à Buffalo Bill en passant par de généreux mécènes qui avaient découvert de l’or et du pétrole sous les mocassins des Indiens se donnèrent comme mission d’intégrer ces peuplades. Des sommes colossales furent mises a leur disposition, écoles, maisons de santé, etc.
– 1929, crise économique mondiale et surtout américaine, l’Amérique s’aperçoit alors que la communauté peau-rouge n’a pas bougé d’un iota, ils continuent à pêcher à la ligne et à écouter le vent, tout en découvrant les délices de la Budweiser et du Jack Danieĺ´s.
Cocus et pas contents, les Américains jettent l’éponge et leur proposent des réserves indiennes autogérées, où ils pourront écouter le vent.
On en est toujours là aujourd’hui, mais avec des casinos et l’air conditionné.
Pendant ce temps-là, la communauté noire connaît un boom démographique qui renverse les barrières raciales, les ramasseurs de coton sont devenus médecins, Prix Nobel, acteurs, écrivains, et enfin Président… tout en passant par les plages de Normandie et plus tard le Vietnam…
Le cinéma américain qui est un véritable livre d’histoire de ce pays n’a pas trouvé un Peau-Rouge pour tenir un rôle, c’est Paul Newman qui jouait « Hombre » et Burt Lancaster un apache… avec des figurants « indiens » bien bronzés, venant de Puerto Rico ou de Bolivie…
Un rapport célèbre d’après-guerre (1946, je crois) avait conclu à une « impossible et inenvisageable assimilation ».
Dès lors, chers amis, je propose que la Corrèze devienne un Foyer national Rom et que Tulle soit transformée en casino.
Et si on appliquait la loi ?
« Le droit de séjour (dans l’espace Schengen) pour une période supérieure à trois mois reste soumis à certaines conditions : exercer une activité économique en qualité de travailleur salarié ou non salarié, ou disposer de ressources suffisantes, ou bien suivre une formation professionnelle en tant qu’étudiant et disposer de ressources suffisantes, ou bien encore être membre de la famille d’un citoyen de l’Union qui entre dans une des catégories susdites.
Tout citoyen de l’Union acquiert le droit de séjour permanent dans l’État membre d’accueil après y avoir légalement résidé pendant une période ininterrompue de cinq ans, pour autant qu’il n’ait pas fait l’objet d’une mesure d’éloignement. Cette règle s’applique aussi aux ressortissants des nouveaux pays membres de l’Union européenne. »
Cessons donc de mouliner !
Et que Madame Reding relise ses textes !
« …sans démagogie… »
Faire des déclarations qui confirment et alimentent l’exaspération – réelle, je n’en doute pas – et la xénophobie silencieuse de la populace à seule fin de servir une ambition personnelle, ce n’est pas de la démagogie ? Mince alors ! Je m’en vais revoir mes définitions.
« Les Roms dont la présence en France n’est justifiée par aucun ancrage doivent repartir… »
Monsieur Bilger, je ne vous apprends rien, mais pour ce que j’en sais, rien ne peut empêcher les Roms de revenir en France, au moins pendant trois mois : la libre circulation s’applique pour les Roumains et les Bulgares depuis 2007 ; simplement, par suite de restrictions transitoires, les citoyens de ces deux pays ont besoin d’un titre de séjour pour travailler en France. Lorsqu’ils entreront dans l’espace Schengen, ce qui n’aura pas lieu le premier janvier 2014, date à laquelle seront simplement levées les mesures dérogatoires touchant l’emploi, les postes de douane visant les extra-UE seront déplacés aux frontières est de la Roumanie, mais il ne se produira aucun cataclysme à la sauce FN.
Sinon, je suis d’accord avec votre dénonciation de l’angélisme, surtout que la Duflot n’a rien d’un ange. Ses imprécations sont comme un bourdonnement de mouche à mes oreilles : il n’en est pas de même de ce que disent les associations d’aide aux Roms qui gèrent une partie du problème… Valls peut et doit les consulter !
Par ailleurs, on oublie un peu vite qu’un problème migratoire est toujours international. Pour m’être rendu dans un trou perdu de Roumanie en 2008, et avoir eu l’occasion de passer dans des villages habités par des Roms, j’ai une idée des endroits où passe l’argent des activités illégales pratiquées en France par une partie d’entre eux. Bref. Mon sentiment, c’est qu’il aurait fallu, avant l’adhésion de la Roumanie à l’Euro :
Primo, obliger Bucarest à sanctionner sévèrement, et dans la réalité des choses, les discriminations infligées aux Roms et autres manifestations de racisme primaire. Libre à la Roumanie de faire ce qu’elle voulait si elle désirait rester seule…
Secundo, faire subir à certains membres de la communauté rom des contrôles fiscaux drastiques avec suites pénales en conséquence. Du reste, les décideurs roumains chargés de voter ces contrôles et sanctions auraient pu utilement se les infliger à eux-mêmes, suivant l’adage classique Qui custodiet ipsos custodes…
Maintenant, c’est un peu tard.
J’imagine aisément que lesdits Roms n’aient pas vocation à s’intégrer à la Manuel Valls, que ferions-nous de toute une tribu de Carmencita à la tête du ministère de l’Intérieur, auxquels répondraient les Don José de l’administration pénitentiaire: « la fleur que tu m’avais jetée dans la prison était restée flétrie, et sèche cette fleur gardait toujours sa douce odeur. »
Je crois qu’il faut arrêter de faire des amalgames de tout.
Tous les Corses ne sont pas dans le maquis, la preuve il y en a à l’Assemblée nationale, tous les Basques ne sont à l’E.T.A, la preuve, il y en a parmi les chroniqueurs de Télématin, et il y a même des Marseillais qui ne tirent pas à tout bout de champ sur leurs voisins.
La loi sur les gens du voyage a instauré la notion de «commune de rattachement» et celle-ci n’est pas obligatoirement à localiser en Roumanie ou en Bulgarie.
Les ressources du Fonds départemental d’aménagement, de maintenance et de gestion des aires d’accueil des gens du voyage se trouvent dans le code général des impôts, art. 1595 quater et s’il existe une sanction pénale de l’installation sans titre sur un terrain, il existe également des missions d’organisation et fonctionnement des écoles régionales du premier degré réservées aux enfants dont les parents exercent des professions non sédentaires, par ex. les artistes qui ont fait leurs études à l’école du cirque et s’il est admis de louer des terrains de camping à des populations sédentaires en période de nomadisme estival, il semble qu’il faille songer à des conditions de sédentarisation périodique des populations nomades susceptibles de recueillir l’assentiment des tous les partenaires du problème ou est-ce que Poutine serait le seul diplomate intelligent à pouvoir imaginer des solutions viables aux guêpiers internationaux ?
Virons les Roms, ils sont sales. Virons les arabes, ils sont voleurs. Virons les noirs, ils puent et ils sont cannibales. Virons les juifs, ils sont rusés et fourbes (astuce pour les confondre : ils ont un nez crochu). Virons les Chinois, ils mettent nos chats dans leurs nems. Virons les blancs, ils braquent des bijoutiers étrangers.
Bonjour Philippe Bilger,
« Manuel Valls ne se souciera pas des professionnels de la dénonciation, de la critique du brillant Arnaud Montebourg et des réserves du limité Harlem Désir. Il laissera la Commissaire européenne Viviane Reding continuer à prêcher pour une liberté dont la France subirait les conséquences fâcheuses. Il ne se formalisera pas pour une fois d’être moqué (Le Monde et Plantu) parce qu’il serait dans ce domaine la copie conforme de Sarkozy. »
La gauche s’est toujours distinguée par son humanisme bon teint quand elle est dans l’opposition, mais une fois « aux responsabilités », elle ne peut faire autrement que se plier aux exigences de la vraie vie.
Certes il en est toujours quelques-uns, comme Cécile Duflot, qui préfèrent le modèle sociétal qu’ils se sont construits et s’efforcent de l’imposer à leur entourage, persuadés que c’est pour le bien de tous.
Néanmoins vu les 2% qui sont gratifiés par les sondages aux Verts dans les intentions de vote, il semble que jusqu’à présent ils n’aient pas convaincu grand-monde.
Il est vrai que Manuel Valls a tenu des propos très durs à l’égard des Roms en considérant que cette communauté refuse toute intégration dans notre société. Il existe quelques exemples d’intégration de ces gens, et même s’ils sont peu nombreux, je ne pense pas qu’il fallait les stigmatiser de cette façon.
Arnaud Montebourg lui a reproché ces propos excessifs tout en lui assurant son soutien dans son action qui est difficile car la sécurité des citoyens ne saurait faire place à une quelconque bienveillance envers ceux qui ne se conforment pas à nos lois républicaines.
Manuel Valls a un rôle particulièrement ingrat au gouvernement.
C’est lui qui est sollicité par les maires qui sont en première ligne pour régler les conflits entre leurs administrés et les Roms qui souvent s’installent comme en terrain conquis dans des terrains qui ne leur sont pas affectés.
Lutter contre la délinquance commence par rappeler aux gens qui viennent sur le territoire français que ceux-ci ont certes des droits, mais ils ont aussi des devoirs. Quand on est accueilli dans un pays, ils convient de respecter ceux qui y vivent. Simple règle de savoir-vivre, sinon il ne faut pas s’étonner que ceux-ci veuillent vous mettre dehors.
Il semble que cette considération n’ait pas été retenue par les commissaires européens qui, depuis leur bureau de Bruxelles, pondent des circulaires et des directives à tour de bras, sans vraiment se soucier des difficultés d’application.
On aimerait voir ces gens-là un peu plus souvent sur le terrain, ne serait-ce que pour qu’ils apprennent à se comporter avec un peu plus de discernement. Mais on imagine mal Viviane Reding vivre ne serait-ce que quelques jours à proximité d’un camp de Roms. On se demande bien pourquoi !
Si j’approuve ce billet, je ne peux que m’interroger sur les motivations électoralistes de Manuel Valls, vu que les élections municipales approchent à grands pas. Quant à André Vallini, je l’ai entendu, récemment, défendre bec et ongles la loi pénale de Christiane Taubira avec un total mépris pour les arguments de ses contradicteurs. Je ne peux donc le croire, il m’est apparu comme un idéologue sectaire à l’image de sa famille politique.
Et puis, le rappel constant du « pacte républicain », des « valeurs républicaines » m’insupporte, ces mots n’ont plus aucun sens tant il sont galvaudés et utilisés par rejet de ceux qui seraient tentés d’être autre chose que « républicain ». Je suis démocrate et ne suis pas béate d’admiration devant les révolutionnaires sanguinaires de 1789…
Je m’étonne bien évidemment de ce soutien quasi total d’une gauche bien-pensante qui nous répète à longueur de jours que Nicolas Sarkozy « a sali » la France… J’en veux pour preuve qu’en 2010 il a dit la même chose que Manuel Valls et qu’il s’en est suivi un tollé général avec les éternels poncifs sur l’humanisme, la France terre d’accueil, la capacité d’intégration de cette population et, cela va de soi, le rappel à la récente Histoire et à ses atrocités.
On se souvient même d’un prêtre qui voulait prier pour que cet « horrible » Président meurt d’un infarctus. Tout y était.
Toujours le deux poids deux mesures médiatiques.
L’affaire des Roms est d’abord une affaire européenne, défendue par des commissaires européens qui n’ont rien à envier à la gauche bobo française. La même posture intellectuelle naufrageuse de l’Europe.
Si on est de bonne foi, nous savons qu’effectivement, les Roms posent problème et que fermer les yeux n’est pas une solution. Toutefois, M. Valls ressemble en cela à N. Sarkozy : il parle pour s’attirer les foules et n’agit pas. Des paroles sans les actes. Juste la communication.
Mais ils ne sont pas les seuls à poser problème, à ne pas vouloir s’intégrer, à ne pas avoir d’ancrage en France. En cela André Gerin, que je respecte pour son courage, souvent mis au ban par l’intelligentsia, a dénoncé les débordements migratoires quels qu’ils soient et leurs méfaits pour la société. Il a dénoncé les communautarismes, le port du voile, les dérives sectaires des musulmans… Pourquoi ne pas le rappeler ? Pourquoi, cela est-il si impossible à dire ?
On ne peut parler des Roms, qui en l’occurrence sont des boucs émissaires comme un arbre qui cacherait la forêt. Je suis tentée de dire que du point de vue civilisationnel, les Roms sont moins dangereux que d’autres migrants qui transforment la vie de notre société par l’ampleur du phénomène.
Il faudra du temps pour reconnaître les faits, il sera sans doute trop tard avant que les élites évoluent. Avant cela le simple fait de rappeler les vérités qui fâchent est condamnable et populiste voire extrémiste. Pourtant, est-il interdit de se poser des questions ?
Je constate donc qu’on peut.
La sélection électoraliste amène l’accueil de la filiation monosexuée tarifée et le rejet des familles roms.
Je retiens ce court alinéa :
« Qui, à part des tordus de l’humanisme abstrait et donneurs de leçons à proportion même de leur éloignement des problèmes, peut contester la lucidité certes basique mais irréfutable de cette démarche ministérielle ? »
Au-delà des visées politiciennes que soulèvent certains intervenants, il n’empêche que dans ses fonctions Monsieur Valls a la charge de l’ordre public qui est manifestement troublé par la présence de ces bidonvilles systématiquement créés par les Roms en séjours irréguliers sur notre territoire et par le fait qu’ils compensent nécessairement leurs manques de ressources par des délits d’appropriation, voire des crimes.
Quant à Madame Reding, qui est Luxembourgeoise, puisqu’elle est si prompte à mettre en cause la France, tant sous l’ère « sarkozienne » que « hollandaise », que ne propose-t-elle à Monsieur Valls d’expulser les Roms à la frontière luxembourgeoise ?
Ce magnifique petit et très riche pays doit avoir les moyens de les accueillir et de construire des logements pour toutes les familles Roms de Roumanie et de Bulgarie…
Il est trop facile de se draper dans les plis de principes absolus et de la bonne conscience en négligeant les contraintes auxquelles les pays d’accueil sont soumis. N’est-ce pas Monsieur Rocard qui avait déclaré que la France ne pouvait pas accueillir toute la misère du monde ?
Valls est d’abord un ambitieux qui se positionne pour de futures échéances.
Mais sur le terrain, que fait-il ? Pas grand-chose.
Vallini est un petit baron de province, colérique, agile de l’aiguillette et ambitieux.
Voilà un bien bizarre attelage.
@ doux zefir
90% des Roms seraient d’après vous sédentarisés.
Bien sûr leurs caravanes hors d’âge ne peuvent plus rouler et donc ils sont de fait sédentarisés dans des camps-dépotoirs, entre eux !
@ Nordine,
Je ne parviens pas à m’en remettre : votre argumentation est, je l’avoue, on ne peut plus fine !
Voici un bel article, publié en 2008, dans une revue sérieuse.
http://balkanologie.revues.org/972
Sa lecture permet de corriger la vision caricaturale que de nombreux Français ont des Roms (en particulier ceux qui viennent de Roumanie).
Toutefois, je partage l’indignation de certains commentateurs devant l’angélisme niais, l’humanisme hypocrite, le politiquement correct et l’absence de statistiques ethniques et religieuses qui seules permettraient de mesurer l’ampleur réelle des mouvements migratoires. Et j’approuve à la fois le présent billet de Philippe Bilger et les propos récents de Manuel Valls à l’égard des Roms.
J’ajoute que ce n’est pas aux Français de faire des efforts pour intégrer les étrangers. C’est exactement l’inverse. Ce sont les étrangers qui doivent faire des efforts pour s’intégrer dans la société française. Apprendre à parler correctement le français et exercer une activité professionnelle, pour commencer. S’adapter au mode de vie du pays d’accueil, ensuite. Laisser ses croyances religieuses dans la sphère privée, enfin.
Je serais fort surpris qu’une brave bourgeoise bien-pensante telle que Cécile Duflot tolérât plus de 24 heures la présence d’un campement de Roms sous ses fenêtres. Elle serait bien contente de pouvoir faire appel aux services de la police ou de la gendarmerie (qui sont sous l’autorité du ministre de l’Intérieur) pour faire expulser ces indésirables qui auraient l’outrecuidance de venir troubler sa tranquillité.
« …restriction ethnique qui aurait pu être camouflée en restriction portant sur le diplôme ou la profession. »
Rédigé par : Buridan | 27 septembre 2013 à 11:30
Non, la République ne fait pas de restriction ethnique, même camouflée. La République n’est pas faux-cul ni « maligne ». En revanche, je ne vois pas d’objection à créer des facilités pour certaines professions.
Sinon je suis d’accord avec vous (et avec Bruno Le Maire) sur Manuel Valls. C’est un clone de Sarkozy, un spécialiste des « paroles verbales » qui donne des coups de menton en l’air. Un nabot nerveux et complexé.
Tous ses arguments sont déplacés et son action est nulle :
– les Roms n’auraient pas « vocation » à s’intégrer. Qu’est-ce que cela signifie ? Qu’on va donner le visa à telle ou telle personne en fonction des statistiques d’intégration des gens de son ethnie ? D’un procès d’intention jugé au faciès ?
– l’entrée dans Schengen ne va pas changer grand-chose. Au contraire ça va donner à ces personnes un visa de travail, qui va leur permettre d’arrêter de vivre de la charité ou de combines. C’est pas ce qu’on veut au final ? En empêchant les Bulgares et les Roumains de travailler en France, on embête plus les gens sérieux que les mendiants et les voleurs…
– Valls se vante de démanteler des camps insalubres, mais je ne l’entends pas s’enorgueillir de faire quoi que ce soit pour leur donner une chance de s’intégrer : aide à la scolarisation des enfants, au travail. À Lyon, ma ville de cœur, le curé de Gerland s’est mobilisé en faveur de quelques familles et n’a qu’à se féliciter des efforts faits par ces Roms.
– après, on a le droit de penser que la Roumanie et la Bulgarie ne sont pas prêtes, mais il faut porter le dossier au niveau européen, pas stigmatiser une population sur sa vocation ou sa propension. Pour ma part je me souviens qu’on faisait déjà miroiter la libre circulation aux Bulgares en avril 1999, alors qu’on bombardait Belgrade. À cette époque j’étais à Sofia avec d’autres étudiants et Minko Balkanski nous avait réservé un accueil exceptionnel. On a échangé des idées sur la physique, des rakias avec les gars et des bisous avec les filles. C’était plus que chaleureux et ces étudiant(e)s de l’Université de Sofia brillaient sur tous les plans. Ça m’embête de savoir tous ces gens francophiles pris en otages depuis quinze ans par cette polémique politicienne sur les Roms.
– enfin, les Roms concernés sont 12 à 15 000 en France, ce qui est très peu, et la plupart des gens n’en ont jamais rencontrés. Il y a un amalgame avec les autres gitans, gens du voyage et autres tsiganes. Le problème est global à tous les non-sédentaires, et refouler quelques Roms ne résoudra rien. Il faut créer des facilités de suivi, de scolarisation, de travail digne. La mendicité, la misère et les troubles aux voisins diminueront d’autant.
Sinon, je sais qu’ils posent objectivement problème : ma famille a souvent eu des problèmes avec les manouches. Ma femme a été menacée pour avoir refusé une cigarette à une pré-ado, mon frère n’a jamais réussi à se faire payer les soins vétérinaires prodigués à leur chevaux en piteux état, les métaux du chantier voisin ont tous été volés la nuit avant leur départ… et autres gracieusetés.
Mais bon, la République se doit de proposer une solution digne à ces familles européennes et l’égalité des chances pour les enfants. Même si leur pays d’origine ne le fait pas.
Et les étrangers qui refuseront de scolariser les enfants devront pouvoir être expulsés.
« On se souvient même d’un prêtre qui voulait prier pour que cet « horrible » Président meurt d’un infarctus. Tout y était. »
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 27 septembre 2013 à 15:48
Tout, sauf le subjonctif.
Les Roms…
Un détail dans l’histoire de l’Union européenne.
L’espace Shengen devait être une chance pour notre sécurité.
L’ Euro devait être une chance pour l’économie européenne.
La Cour européenne de justice devait être une chance pour les droits de l’homme.
La Commission européenne…
Ah… la Commission européenne, elle devait penser et résoudre tous les grands problèmes.
Au fait j’y pense, les Roms relèvent-ils du principe de subsidiarité ou du principe de suppléance ?
Curieux que personne ne pose la question à Viviane Reding, à haute et intelligible voix.
À moins qu’il soit admis qu’un pays n’a pas le droit de gérer sa population indigène ou allogène, et que cela relève de la Commission aux mains propres… puisqu’elles sont inutiles.
Et si on repensait l’Union européenne ? De l’idéologie hyperlibérale suicidaire pour les économies de la plupart des pays, à l’idéologie bisounours de la gestion de l’immigration, en passant par une gouvernance oligarchique, rien ne fonctionne dans cette Union européenne.
« restriction ethnique qui aurait pu être camouflée en restriction portant sur le diplôme ou la profession. »
Rédigé par : Buridan | 27 septembre 2013 à 11:30
Gros filou et petit malhonnête, hein ? ou le contraire ?
On l’imagine bien la Cécilette déchantant
« Donne du Roms à ton homme, du fiel et du (passage à) tabac, donne du …
et tu verras comme il t’emb(ar)rassera ! »
Les Roms, c’est dépassé, laissez tomber, quelques drames à venir ridiculiseront la Cécilette et son Xavière à elle.
Plus intéressant est le plaidé non coupable,
http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/09/27/malgre-des-aveux-filmes-les-hommes-qui-ont-decapite-un-soldat-a-londres-plaident-non-coupable_3486121_3214.html
avec un EDM chaud et déjà barbu, donc potentiellement proche de ses clients, c’est jouable.
Aperçu un Arabe à casquette insulter un gamin gitan ce midi devant la gare de Lyon.
Je n’aime aucun des deux mais voir ce gosse aux mains sales se les tordre de gêne et d’impuissance m’a ému.
oursivi vous êtes un coeur d’artichaut.
Bah oui.
AO
Comme je suis souvent d’accord avec vous, je ne vais pas m’éterniser sur ça. Je ne comprends pas pourquoi François Hollande n’a pas choisi André Vallini comme garde des Sceaux, de préférence à Madame Taubira adepte de lois sur l’histoire qui rendent toute discussion critique impossible. De même l’attitude des écolos est absurde et antitoutiste. Le Danemark et l’Allemagne contribuent nettement plus au réchauffement climatique que la France. Les constructions intellectuelles sans bases réelles ont toujours conduit à des catastrophes, ce sont ces constructeurs qui vont nous conduire à la catastrophe.
Cordialement
JP SCHON
Ah ces Roms et leur goût pour les farces et attrapes…
Brétigny, Trappes, Marseille, Roubaix, Amiens, Villeurbanne, Sevran, Villiers-le-Bel, Échirolles et autres lieux…
Alors M’sieu Valls, quand est-ce que vous nous démantelez tout ça ?
Entre Dominique Baudis qui propose 82 recommandations au gouvernement sur les Roms et Jacques Attali qui nous sort 450 solutions pour sortir de la crise, on est gâtés. La France est un pays d’experts. Nous n’avons jamais eu autant d’idées brillantes. L’économiste Piketty lui aussi a des idées, supprimer l’héritage de papa et ne vivre que de ce que l’on s’est construit. C’est BHL qui appréciera, lui qui sans papa n’aurait jamais pu vivre de ses chroniques au Point.
On comprend dès lors que notre sympathique Valls s’accroche à des idées très simples, venez donc voir ici en Catalogne ce qu’il a appris, dès l’arrivée à l’aéroport de Barcelone vous verrez. Les Catalans ont repris la fameuse sortie de Bush (père) qui au sommet de Kyoto avait envoyé promener tous les écolos-nimbus en leur disant : « The american way of life is not négociable »… Les « intellos » français c’est comme les syndicats français : 6% et les municipales arrivent au grand galop.
@ Nordine
C’est votre raisonnement qui vire à la farce. Et j’en rajouterai une couche en disant que les arabes détestent les noirs, que les jaunes détestent les arabes, que les gitans détestent les Roms, qui eux-mêmes sont détestés par tout le monde car nuisibles au commerce par une présence policière assez prégnante aux alentours des camps.
Cela s’appelle le communautarisme.
Et cela s’appelle la guerre civile.
Une petite anecdote vraie concernant ces gens que vous semblez apprécier au point de vivre sans doute à leurs côtés. Notre docteur a dû fermer les cabinets de son cabinet car les gens du voyage pourtant équipés de roulottes double essieux dernier modèle, donc pas Roms au sens où on l’entend habituellement, prétextaient d’accompagner quelqu’un de malade de la famille pour aller à tour de rôle faire leurs besoins pendant que le bon docteur auscultait leur proche qui bien évidemment ne payait pas la consultation.
C’est vrai que rien ne l’interdisait.
Je ne porte pas un jugement de valeur sachant que moi aussi comme le commun des mortels je fais bon usage des latrines mais je peux vous assurer en connaissance de cause que l’on n’a évidemment pas les mêmes, non pas latrines mais valeurs.
Les règles non pas de préséance mais de pré-présence voudraient que ce soit eux qui respectent les nôtres, de valeurs.
Et éviter qu’ils s’assoient dessus.
Et comme dit monsieur Bilger, il n’y a pas qu’eux…
@ sbriglia, exaspéré par les faux-culs | 27 septembre 2013 à 13:53
« Et si on appliquait la loi ?
Alors là vous faites dans le trop simple pour nos juges ou nos représentants dans les diverses assemblées.
Appliquer la loi ?
Mais vous n’y pensez pas vous êtes à n’en point douter un incorrigible réactionnaire.
Être ministre de l’Intérieur c’est être pragmatique ou alors on est incompétent, telle est ma position.
Valls a bien raison. Demandez autour de vous, quiconque a vu arriver vingt ou trente caravanes d’itinérants, peu importe leur origine au demeurant, a vu le nombre de cambriolages augmenter.
Il suffit de consulter les registres des plaintes et autres mains courantes pour s’en convaincre.
Il y a quelques années, à l’époque de Sarkozy le DDSP de la Creuse a eu quelques soucis avec son patron du fait de l’augmentation fulgurante du nombre de vols dans son département.
Enquête réalisée, une compagnie d’itinérants était passée par là pendant une quinzaine, le temps de traverser le département, avant de migrer plus au sud direction les Sainte-Marie-de-la-Mer.
Interrogez les policiers sur la manière dont sont régies les structures roms.
Vous verrez qu’en fait ce sont de véritables mafias chargées de rapporter de l’argent au pays sous peine souvent de représailles.
Pour ceux qui parlent en permanence de xénophobie, je ne nie pas le fait qu’il y ait des gens véritablement racistes, mais ne confondez pas racisme et exaspération.
Que veulent les gens ? c’est vivre tranquillement sans être dérangés, mener leur petite vie peinard, même si elle semble mesquine pour certains.
Est-ce trop demander que de vouloir avoir une vie paisible à l’abri des agressions ?
Je ne le pense pas.
Mme Viviane Reding est une ressortissante luxembourgeoise avant d’être l’une des fonctionnaires les mieux payées du monde. Cette dame continue de menacer la France.
Pour rappel, les lois et les tracasseries administratives du Grand-Duché du Luxembourg sont très contraignantes à l’égard des « Roms », « gens du voyage », etc.
Il y a quelques années, je me trouvais en retrait d’un arrêt de bus toulousain, à deux ou trois mètres de la chaussée du boulevard d’Arcole. Je fus intrigué par une petite main lente, précise, toute douce. Celle d’une Rom d’une dizaine ou douzaine d’années en train de délester sous l’abri le portefeuille ou monnaie d’une personne qui attendait son transport en commun. Je fus tellement fasciné par le spectacle que je ne suis même pas intervenu. Les doigts ont obtenu sans heurt ce qu’ils étaient venus chercher. Vous voyez, chirurgien, ébéniste ou voleuse, à quoi tient un destin de virtuose, la géographie ou la sociologie…
Comme je viens de la France profonde à soubassement rural, je crois qu’à ce jour tout va bien pour les Roms, les ramatous disait ma chère grande-mère. Personne ne se plaint d’eux plus que d’habitude, il me semble, le bon sens est souvent plus fiable que toute cette écume médiatique. Pas inintéressée pour deux sous, faut dire, l’émulsion.
Ce serait mieux de demander à Mary qui s’y connaît en police mais j’ai l’impression qu’on nous refait – avec un seul f – le coup de l’interrogatoire du gardé à vue. Avec le ministre de l’Intérieur dans le rôle du méchant qui hausse le ton les mains tout près du bottin. Et le flic gentil serait plutôt le Premier ministre bien vêtu, au-dessus de la table, qui ne pipe mot mais ne désapprouve jamais son subalterne. La rock’n’rom attitude plus Cécile Duflot dans son rôle coutumier de la trottinette infernale qui grince. Le citoyen n’est perdu en rien retrouvant « sa » panoplie socialiste avec Valls, Montebourg, Désir et en surplomb le sphinx nouvel âge Hollande.
Avec eux aussi mieux vaut se tâter les poches.
M. Valls dit : «Ces populations ont des modes de vie extrêmement différents des nôtres.[…]Les occupants de campements ne souhaitent pas s’intégrer dans notre pays pour des raisons culturelles ou parce qu’ils sont entre les mains de réseaux versés dans la mendicité ou la prostitution»
Je suis comme tout le monde, les Roms me hérissent et je les supporte mal. Mais j’ai aussi un cerveau et tache de m’en servir. Quel est ce mode de vie si différent du nôtre ? Valls pense-t-il encore sottement au nomadisme ? Les Roms sont pour l’essentiel sédentarisés en Roumanie ou en Hongrie et il faut voir comment : dans des taudis qui leur sont réservés loin des centres urbains, loin des écoles, loin du travail. Les gitans français ont un mode de vie bien plus éloigné du nôtre que celui des roms sédentaires. En fait, la différence vient exclusivement de la misère noire de cette population. Cette misère des bidonvilles n’est pas une culture et elle engendre la violence, la délinquance, la mafia, ici comme dans une favela de Rio ou un bidonville de Dakar. C’est universel, ce n’est pas rom. Nous avions perdu cette habitude mais qui se serait promené tranquillement, il y a soixante ans, du côté des fortifs près de Paris ? Il s’agissait alors d’Italiens, d’Espagnols, d’Algériens qu’un Valls bien inspiré de l’époque aurait classé comme non intégrables. En remontant plus haut dans le temps, on y aurait trouvé des Bretons, ces fameux ploucs crasseux et répugnants dont les filles, sottes comme Bécassine, étaient juste bonnes à faire le tapin à Montparnasse.
La question des Roms est européenne. Les Roms ne sont pas plus chez eux en Roumanie qu’en France : ils sont arrivés avec les autres composantes tziganes en Europe à partir du 14ème siècle et n’ont jamais été acceptés, en raison de leur mode de vie d’alors, le nomadisme. Depuis, un racisme intense s’est développé, appuyé sur des actes de délinquance fréquents.
Avenue d’Italie à Paris, se promener relève du slalom. Tous les dix mètres, un ivrogne, un fou, un Rom. C’est odieux. Mais il y a certains visages. Des visages de crapules, plein. Des geignards, des plaintifs, des obséquieux. Des braves femmes aussi comme cette vieille Rom assise au métro Tolbiac avec son chien et son petit nécessaire pouilleux. Elle ne demande rien, elle a juste un gobelet devant elle. Ce qu’elle aime ? Qu’on lui cause. Les vieux du quartier lui causent, elle cause, elle en oublie sa sébile. Une autre, jeune, ni belle ni laide, la peau grêlée. Elle est assise contre un mur et bredouille silencieusement un « bonjour » quand vous passez. Elle n’en fait pas des tonnes quand on lui donne, elle bredouille « merci » avec un doux sourire. Au milieu de cette sanie, il y a des gens qu’on ne peut repousser. En face, deux autres Roms, regards de saligauds.
Il y a, chez les Roms comme chez tous, des variétés de caractère, des individualités qu’on ne saurait réduire à une déclaration proprement raciste car globalisante.
Je ne conteste évidemment pas la gêne choquante des campements, leur crasse et leur dangerosité pour la tranquillité publique. Je ne conteste pas la nécessité de démanteler ces camps même si j’entends que cela se fasse dans la plus grande humanité. Mais je ne me résous pas à accabler les misérables, c’est facile et lâche. Tiens, pourquoi donc les Roms et pas Taubira ? Pour Taubira, ce n’est pas facile et il ne faut pas être lâche.
« L’entrée dans Schengen ne va pas changer grand-chose. Au contraire ça va donner à ces personnes un visa de travail, qui va leur permettre d’arrêter de vivre de la charité ou de combines »
Rédigé par : Alex paulista | 27 septembre 2013 à 17:40
Je me demande si de tous les commentateurs, ce n’est pas Alex qui est le dur, le plus hostile envers les Roms.
Il veut les faire travailler !!
Mais alors ça servirait à quoi qu’ils émigrent en France ??
« L‘enfer est pavé de bonnes intentions » me disait mon confesseur.
« Les Roms n’ont pas vocation… ». Remplacez ‘Roms » par « juifs » ou « arabes » et imaginez le tollé. La formule employée par Valls est raciste et si une politique de fermeté est malheureusement indispensable, elle devrait être équilibrée par des efforts accrus en matière d’insertion. On peut moquer la luxembourgeoise Reding, mais elle a raison de nous rappeler nos obligations.
@Jean-Dominique Reffait
« Tiens, pourquoi donc les Roms et pas Taubira ? Pour Taubira, ce n’est pas facile et il ne faut pas être lâche »
Vous me rassurez je ne suis pas un lâche. Faisant partie des veilleurs debout je peux être à tout moment embarqué sur ordre de monsieur Valls et de madame Taubira malgré le fait qu’il n’y ait aucun trouble à l’ordre public. Car ce genre de rafle a lieu tous les jours. Et la présence policière impressionnante à chacun de leurs déplacements me fait penser que le courage n’est pas de leur côté.
« Il y a, chez les Roms comme chez tous, des variétés de caractère, des individualités qu’on ne saurait réduire à une déclaration proprement raciste car globalisante. »
Tarte à la crème simpliste culpabilisante figeant toute velléité de règlement du problème. Ce raisonnement est appliqué vis-à-vis des sans papiers, c’est-à-dire des clandestins. Un enfant malade, un vague contrat de travail ou un soi-disant statut de réfugié politique et toute la machinerie humaniste bien huilée se met en marche.
Et vous le savez.
Ma belle-mère avait gardé l’habitude, j’allais dire la manie, de trier les lentilles pour rechercher d’éventuels cailloux.
Libre à vous de rechercher des lentilles dans un tas de cailloux.
Mais cela ne fait pas une politique de gestion de crise.
Sauf à vouloir ne pas la gérer, se donner une bonne conscience pas cher en accusant les autres.
La Luxembourgeoise Viviane Reding ne rate jamais une occasion de donner des leçons à la France sur l’intégration des Roms.
Pourtant, habitant pas très loin de ce joli petit duché, je peux affirmer que je n’ai jamais vu un seul camp de Roms lors de mes petites virées au Luxembourg.
Peut-être que là-bas leur intégration est tellement bien réussie qu’on n’arrive plus à les distinguer parmi les autochtones. Allez savoir !
95 % des vols sont commis par des « gens du voyage », n’importe quel chef de brigade de gendarmerie vous le confirmera.
Par ailleurs, les caravanes sont souvent payées par les allocations logement, et les voitures cash. Allocation parent isolé et allocations familiales permettent de vivre, et le père de famille y ajoute le produit de la pêche et de la cueillette.
Certains sont sédentarisés, il leur arrive même d’acheter un lotissement entier à la périphérie des agglomérations.
La question se pose d’ores et déjà de savoir pourquoi une telle information n’est pas divulguée si ce n’est le fruit d’une politique d’information à la Staline, ici sous prétexte de « non-stigmatisation » et pour « ne pas faire le lit du FN ».
Ceci dit, il y avait encore quelques années près de « La Sauve-Majeure » une lignée de « gens du voyage » (qu’il faut bien appeler ainsi faute de savoir au juste comment les appeler) installés au bord d’une route depuis au moins un siècle puisque mon beau-père né en 1915 les voyait lorsqu’il était enfant. Ils vivaient paisiblement de vannerie et dans des conditions inchangées, avec assainissement au grand air, et chauffage central au bois au sens de milieu du campement.
On a trouvé que ce n’était pas convenable, et au lieu de leur accorder la propriété du terrain, on les a expulsés. Là, moi, je dirai qu’il y avait crime contre l’humanité.
On comprendra les gens du voyage d’abord en admettant qu’au yeux de la civilisation des chasseurs cueilleurs du mésolithique que l’on trouve encore ici ou là dans le monde, et notamment chez gens du voyage, les barbares, c’est nous.
D’abord en osant se dire propriétaires du sol, alors qu’il est encore en Angleterre la propriété du Roi au nom de Dieu.
Ensuite en s’attachant au sol de notre misérable droit de propriété alors que eux, sont libres. Même en stationnant toujours au même endroit, la caravane est prête.
Ensuite en méconnaissant que les choses appartiennent à ceux qui les possèdent car seule la possession attache l’âme à une chose.
Alors, certes, cette civilisation n’est pas compatible avec la nôtre, mais alors, soit on les met en camps de concentration, soit on devient intelligent.
Comme face à l’Islam, c’est avec le spirituel qu’on pourra résoudre ces antagonismes, certainement pas avec une soi-disant philosophie des Lumières.
Il y a du travail, plus de notre côté que du leur, car nous, nous avons le gros handicap de l’idiotie.
@vamonos | 27 septembre 2013 à 20:41
«Mme Viviane Reding est une ressortissante luxembourgeoise avant d’être l’une des fonctionnaires les mieux payées du monde. Cette dame continue de menacer la France.
Pour rappel, les lois et les tracasseries administratives du Grand-Duché du Luxembourg sont très contraignantes à l’égard des « Roms », « gens du voyage », etc.»
Viviane Reding, frontalière et bélier comme moi-même, a été l’un des six députés européens luxembourgeois, elle est EVP (→ Europäesch Sozialistesch Partei → Parti socialiste européen) pour la période 1994-1999 avec Astrid Lulling, toujours député, doyenne de l’assemblée du Parlement européen et qui a l’âge d’être sa maman, et que pour la période 2009-2014 on retrouve en effet sous l’étiquette (CSV, EVP) en compagnie de Georges Bach (membre de la Commission des transports et du tourisme et de la Délégation à la commission parlementaire mixte UE-ancienne République yougoslave de Macédoine), et Frank Engel (juriste ayant fait son droit à l’université de Metz et ancien membre des jeunesses chrétiennes socialistes, il est membre, entre autres, de la Commission spéciale sur la criminalité organisée, la corruption et le blanchiment de capitaux et accessoirement consul honoraire de l’Arménie à Luxembourg) – Viviane Reding est depuis 2010 vice-présidente de la commission à la justice, aux droits fondamentaux et à la citoyenneté après avoir été membre de la commission à l’éducation, à la culture, au multilinguisme et à la jeunesse, ce qui représente un mandat personnel, vu qu’elle n’est plus député depuis 1999.
J’imagine donc que pour le citoyen français traditionnellement unilingue depuis que les langues régionales autochtones sont passées sous le rouleau compresseur et de l’Allemagne nazie (alsacien etc.) et de Napoléon III, ou au mieux bilingue par la force des choses et tendant à devenir unilingue comme tout le monde pour motif d’intégration, Mme Reding, au minimum quadrilingue, est une sorte d’OVNI, de même que Frank Engel qui concilie dans une même étiquette chrétien et socialiste, Astrid Lullig qui avait 16 ans en 1945, toujours d’attaque à 84 ans et Georges Bach qui semble bien connaître les phénomènes d’itinérance dans l’espace européen de libre circulation, le sont sans doute également.
Je pense que si Viviane Reding traîne une petite casserole avec l’épisode concernant son employée de maison philippine, et aussi que si cette ancienne sorbonnarde crache un peu dans la soupe de l’université française, elle voit juste en plaidant pour l’évolution de l’Union européenne vers une fédération et même vers ‘les États Unis de l’Europe’. Pour moi aussi, la survie de l’Union européenne passe par là. A cet égard, la question vallsienne des Roms qui bien que montée régulièrement en épingle, représente en réalité un épiphénomène de l’itinérance de l’axe Nord-Sud, et je suis tout à fait d’accord avec PB pour dire que Manuel Valls, tout comme NKM d’ailleurs, aurait sans doute mieux à faire que de s’occuper des voleurs de poule qui pratiquent, faute de mieux, une délinquance de subsistance.
Il convient donc d’étudier sérieusement et sans a priori le fonctionnement des sociétés nomades à cheval sur les plusieurs espaces politiques et dont l’une d’entre elles a représenté le plus grand empire de tous les temps, ayant laissé loin derrière sur le plan de la puissance et de l’organisation, Charlemagne et les Chinois et de discuter avec elles comme avec n’importe quel autre peuple à frontières, vu qu’en tout état de cause, elles semblent disposer de bien plus de campements hors les murs que dans les murs, de notre pays.
Que c’est beau un pays riche en pleine décadence.
Des professionnels de la posture et de l’imposture nous mitonnent un Grand Liban… L’ex-grand fainéant, supporter de cynique pépère tout ébaudi, crèche déjà à la bonne adresse… pour au moins mettre ses valises pleines de possibilités de voyages à l’abri des curieux en tous genres.
Un pilier de l’empire du milieu disait : on peut mentir une fois mais pas cent fois… on peut mentir à une personne mais pas à mille.
Le pays des guignols de l’info est très beau.
@Xavier NEBOUT
Nous savons que les Roms et les gens du voyage ne sont pas les mêmes et ne posent pas les mêmes problèmes.
En ce qui concerne les Roms pourquoi ne pas leur donner des terrains en Bulgarie ou en Roumanie ? pourquoi la France toujours ?
Si on devait commencer par le commencement, il faudrait que toute l’Europe démantèle les réseaux mafieux (y compris de prostitution) qui se trouvent derrière et peut-être une solution à leur intégration pourrait-elle commencer. Ils ne seraient plus obligés de mendier, de chaparder et pourraient travailler légalement.
Les autorités françaises, les commissaires européens se cachent derrière leur petit doigt en répétant des poncifs éculés jusqu’à la corde pour nous faire pleurer au lieu de s’attaquer aux vraies causes du mal. Le politiquement correct pour masquer l’incompétence. Si on voulait on ferait, mais chacun pense que les problèmes vont se régler tout seuls.
Les agriculteurs, les pêcheurs et les chasseurs à qui on interdit de pêcher ou de chasser certaines espèces protégées voient les Roms les voler sans vergogne et sans suite pénale… Il faut avouer que l’injustice ne se trouve pas toujours où on le pense.
Je veux bien aussi que la misère du monde soit attirée par notre système social comme par une pompe aspirante, mais il suffit de sortir de France pour voir l’ampleur de la misère (Inde, Amérique du Sud, Afrique, Haïti, Madagascar…). Devons-nous accueillir ces millions d’individus par générosité ? Cela semble réellement impossible en toute bonne foi.
J’ajouterai à titre de comparaison que des milliers d’Asiatiques sont venus s’installer en France depuis quarante ans, très pauvres également, on n’a jamais entendu parler de problèmes les concernant. Aucune voix ne s’élève car ils se fondent dans la société sans se plaindre, en travaillant et avec l’envie de réussir. Ils vivent leur religion sans arrogance. Question aussi de mentalité.
@Michelle D-LEROY | 28 septembre 2013 à 11:30
« J’ajouterai à titre de comparaison que des milliers d’Asiatiques sont venus s’installer en France depuis quarante ans, très pauvres également, on n’a jamais entendu parler de problèmes les concernant. Aucune voix ne s’élève car ils se fondent dans la société sans se plaindre, en travaillant et avec l’envie de réussir. Ils vivent leur religion sans arrogance. Question aussi de mentalité. »
J’avais entendu dire par un moment, qu’ils se partageaient aussi à plusieurs le même titre de séjour. Ce n’est donc plus le cas ?
Les Roms, 15.000 personnes ; le mariage pour tous, une affaire de quelques milliers d’individus. Pourquoi l’accent n’est-il pas mis sur les chômeurs, enfin, les demandeurs d’emploi ? Se concentrer sur ces quelques millions d’individus (vous avez bien lu, des millions) résoudrait, au moins en partie : la pauvreté, l’intégration sociale, l’attitude face à l’immigration et à la peur de l’autre (on pense différemment le ventre plein et quand on a sa place dans la société), le pessimisme qui diminuerait la consommation de pilules en tout genre, et sans doute d’autres menus tracas. Une sorte d’application de la loi de Pareto en somme. Mais il est sans doute plus gratifiant pour l’intellect de se pencher sur les grands principes moraux de civilisation en réinventant la roue, alors que Levi-Strauss, Edward Said, Enzensberger les ont pourtant tellement mieux décrits. Finalement, ce n’est pas un commentaire qu’il faudrait ici, mais une bibliographie.
Bien sûr qu’il faut sauver le brave docteur Valls. Mon commentaire http://www.contre-regards.com/article-il-faut-sauver-le-brave-docteur-valls-120259390.html
@ Michelle D-LEROY
Xavier a pour lui l’aristocratie égrillarde de la pensée, il n’est jamais « correct ». Vous, d’un style fluide, vous ne faites que débiter du cliché éculé : les réseaux mafieux, les chasseurs ou voleurs de poules… ils n’ont pas attendu les Roms pour exister ! Si vous avez des données précises concernant des réseaux mafieux roms ou qui exploitent des Roms, donnez-les nous, soyez précise et circonstanciée ou alors taisez-vous. Quand je me risque sur votre prose, j’entends comme une musique de supermarché – Muzak, on dit en anglais je crois. Le ronron de gauche, on l’entend souvent hélas, le ronron de droite, vous connaissez ça sur le bout des doigts, c’est l’effet miroir. Encanaillez-vous, Michelle, que diable ! Vous êtes d’une magnifique génération, celle de Janis, Jefferson Airplane, The Nice, Grateful Dead. Soyez la Xavier des années baba au lieu d’être la bobo agréée de droite du blog avec la raie bien au milieu. Autant faire ses besoins dans un Stradivarius mais j’aurai au moins essayé.
Ne venez pas nous rereredire céans que nous sommes décadents, ça va, on est au courant. L’altérité, Michelle, l’altérité !
Le gouvernement joue à la marelle sur un champ de mines.
Des qu’une crise d’hystérie est en voie d’apaisement il en provoque une nouvelle.
La semaine a été riche : Hollande qui voulait jouer les Rambo en Syrie désavoué par l’ONU, démission de Noël Mamère des Verts, dont nous ne nous remettrons jamais, puis le buzz Manuel Valls, mais voilà que soudain notre Mahmoud Ahmadinejad, Monsieur Benoît Hamon, qui lui ressemble terriblement, décrète qu’il serait « inadmissible » d’ouvrir nos magasins de bricoleurs le dimanche, et c’est reparti !
Plus révélateur qu’un sondage voyez la déconfiture de ceux qui nous amusaient sous Sarkozy, comptez le nombre de morts ou de disparus sans laisser d’adresse : Stéphane Guillon, Didier Porte, Sophia Aram, les Bedos père et fils, voyez la déconfiture de la branchitude de gauche avec Antoine de Caunes, France Inter et France Culture qui plongent dans les indices d’écoute. Ça, ça parle, en voilà un vrai sondage.
@ Michelle D-LEROY
« En ce qui concerne les Roms pourquoi ne pas leur donner des terrains en Bulgarie ou en Roumanie ? »
C’est-à-dire que les Roms possèdent des terrains en Roumanie, et font construire. J’ai vu ces maisons de mes yeux, dans de nombreux villages du piémont des Carpates, et je peux vous dire qu’ils ont, au minimum, deux étages de plus que leurs voisins… lesdits voisins en éprouvent un certain ressentiment, fort excessif et puant d’ailleurs, à faire passer la Marine pour la Louise (Michel).
Evidemment, tous les Roms n’ont pas de terrains : seulement ceux qui récupèrent la finance. Les autres restent en Europe à turbiner.
Un problème qu’on n’apprend pas à résoudre à l’ENA… ni même à la rue de Solférino !
PS. Tenez, pour la bonne bouche, des nouvelles de l’ancienne commune du père Ayrault… La réaction de Peillon vaut son pesant de cacahuètes… Imagine-t-on Valls avoir la même lorsqu’un policier se fait agresser dans une cité ?
http://www.leparisien.fr/nantes-44000/saint-herblain-une-enseignante-recoit-un-coup-de-tete-d-un-eleve-de-13-ans-27-09-2013-3174821.php
@ Savonarole
Excellent.
Fermer les grandes enseignes de bricolage le dimanche, normal il faut bien que les camarades puissent aller à la messe. Séphora à 21 heures sur les Champs, normal on ne peut garder ce qui marche.
La gauche caviar qui vient sur les plateaux télé bien sapée, nous cloue le bec en s’attaquant à l’odieux consumérisme. Pensez, les couches populaires qui voudraient leur ressembler, être bien habillé, bien maquillé, là c’est trop. Il vaut mieux plomber le pouvoir d’achat en fermant les magasins.
C’est pour faire notre bonheur.
Ces syndicalistes (heureusement pas tous) sectaires et dogmatiques, qu’ils soient révolutionnaires ou réformistes, sont en train de se couper de leurs militants dont les troupes fondent au soleil (20% des travailleurs). C’est ce qui s’appelle se tirer une balle dans le pied.
Mais comme d’habitude les états-majors sont loin du terrain et des réalités. Tout le monde sait bien que les défilés revendicatifs sont composés essentiellement de syndicalistes professionnels qui ne perdent pas de salaire en faisant grève, de fonctionnaires qui bénéficient de la sécurité de l’emploi et de retraités qui sont disponibles. Là encore il va bien falloir qu’ils évoluent dans leurs stratégies faute de pouvoir mobiliser ceux qui ont besoin de bosser et de conserver leur emploi. Les mots d’ordre c’est bien gentil mais ça ne fait pas avancer le schmilblick. Les « anciens » syndicalistes savaient faire la part des choses et connaissaient les lignes jaunes à ne pas franchir. Ce qui n’exonère pas les chefs d’entreprise de respecter le code du travail et de conclure des accords avec leurs partenaires sociaux.
« Alors, certes, cette civilisation n’est pas compatible avec la nôtre, mais alors, soit on les met en camps de concentration, soit on devient intelligent.
Comme face à l’Islam, c’est avec le spirituel qu’on pourra résoudre ces antagonismes, certainement pas avec une soi-disant philosophie des Lumières.
Il y a du travail, plus de notre côté que du leur, car nous, nous avons le gros handicap de l’idiotie. »
Alors là, Xavier, chapeau !
Et comme seul le spirituel éclaire l’intelligence au point de lui permettre d’évoluer un cran au-dessus de ses moyens, c’est pas gagné. Cf, par exemple, le « pauvre » Peillon.
@ Jabiru
M. Chérèque a quitté la CFDT pour Terra Nova : tout est dit.
Puisque qu’il faut trouver un coupable, nommons-le. C’est Hollande, François Hollande. Le week-end dernier j’entends au poste son score étourdissant dans les sondages, eh bien deux jours plus tard, voilà v (je ne parviens pas à mettre une majuscule à un aussi minuscule personnage) alls, qui balance sur les Roms. La gauche n’a vraiment plus d’idées, ne sait plus où elle est, qui elle est, et ne sert plus qu’à servir des ambitions. Finalement tout est normal par rapport au précédent quinquennat.
La gauche fatiguée et fourvoyée ne parvient plus à diviser la droite avec l’extrême droite puisque les deux se copient de plus en plus jusqu’à devenir parfois des calques parfaits. Cette pauvre gauche nous a offert sans rire une alternance à 360° et un Premier ministre tellement pâlot qu’une fois sur deux on a oublié son nom – une première sous la Ve.
Elle en est même à manger dans la même gamelle faisandée que celle de Sarkozy. Après l’agité à talonnettes, voilà la valls à deux balles pour continuer à nous bercer. Minable, vous avez dit minable ?…
« …démission de Noël Mamère des Verts, dont nous ne nous remettrons jamais… »
Je me morfonds depuis cette annonce cruelle. Je ne sais pas comment éviter la dépression.
Bien vu, cher Savonarole, sur les comiques au chômage !
Samedi lors de la réunion du courant de Benoît Hamon, la garde des Sceaux, dans une intervention philosophico-politique dont elle a le secret, s’est contentée à propos des Roms, d’une formule sibylline indiquant qu' »aussi loin et différent que soit l’autre, l’autre est un autre moi-même ».
Ce à quoi on pourrait lui répondre restant sur le même niveau, par la chanson de Phineas et Ferb : « Moi et mon autre moi ».
Vous ne connaissez pas les paroles ? les voici :
Moi et mon autre moi on s’entend pas bien
Cette collaboration n’est pas concluante
On est deux à exister
Mais sans aucune méchanceté
Je vous promets que je suis bien mieux sans moi
Je me suis supportée
Mais maintenant j’ai assez donné
Pour mon autre moi
Et à présent on pourrait enfin vivre en paix
Ne pas se disputer quand on n’est pas d’accord
Chacun sa vie c’est super d’être séparées
Et chacun pour soi c’est beaucoup mieux encore
Séparée de moi, oui je suis bien mieux sans elle
Séparée de moi, oui je suis bien mieux sans elle
Moi et l’autre moi on n’est pas bien
Elle et moi !
Certes les Roms sont affreux, sales et méchants (ils ont volé à deux reprises mes parents octogénaires) mais pendant qu’on « stigmatise » odieusement cette population, on s’abstient de parler des milliers de maghrébins et subsahéliens qui, par le regroupement familial, l’immigration clandestine et le « droit d’asile » (90% de déboutés) vont grossir le stock de communautés inassimilables.
Et là, ce ne sont pas 20 000 personnes dont on parle, mais de millions !!
Le commentaire de Savonarole du 27 à 13:41 est non seulement choquant et indigne mais il dénote en outre une méconnaissance totale de l’histoire des Indiens d’Amérique du Nord.
Alors que l’apport de ces hommes et femmes à la culture américaine contemporaine est considérable, en dépit du honteux génocide qui perdure sous d’autres formes mais vise toujours, de façon plus feutrée certes, mais d’autant plus perverse, à réduire ces populations jugées irréductibles à vivre comme des larves ou à disparaître. En somme, après leur avoir volé leurs terres, s’obstiner à nier leur identité, les placardiser. Faire fi, nonobstant le martyr de centaines de tribus décimées et dont les survivants furent réduits à la mendicité, d’une culture qui a pourtant contribué à enrichir de façon notable celle du Nouveau Monde.
Une culture et un enracinement à la terre mère que par exemple Jimi Hendrix, Charlie Parker, Johnny Depp, Ira Hayes, Elvis Presley, Tina Turner, Kim Basinger, Robert Mitchum, Raoul Trujillo, Sherman Alexie, Irving Baxter, Joan Baez pour ne citer que quelques Américains d’origine indienne, ont toujours revendiqué avec fierté.
Jusqu’à Obama qui à plusieurs occasions a mentionné son ascendance cherokee (du côté maternel).
Et si l’on poursuivait le voyage jusqu’en Amérique du Sud, c’est par centaines que l’on découvrirait des descendants d’Indiens qui ont apporté leur contribution à la culture américaine et mondiale. Comme l’extraordinaire Yma Sumac ou la merveilleuse Mercedes Sosa pour ne citer que ces deux artistes disparues que je continue à écouter avec ravissement. Un parcours initiatique que je recommande aussi à ceux qui sont prêts à quitter leurs clichés et leurs œillères.
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Quant au couplet du même Savonarole sur la réussite miraculeuse des Afro-Américains, alors là c’est le pompon ! J’ai l’impression que ce monsieur ne connaît pas davantage l’histoire des descendants d’esclaves noirs que celle des Indiens, leur long et héroïque combat pour conquérir l’égalité raciale, le droit de vote (sans conditions humiliantes), l’accès à toutes les écoles et lieux publics sans discrimination, à l’emploi, au logement et non la ghettoïsation systématique qui existe toujours d‘ailleurs. Se souvenir aussi que les mariages interraciaux étaient interdits dans 34 Etats des USA jusqu’à fin 1967 et prohibés dans beaucoup d’autres, y compris dans les Etats du Nord. Ce dont j’ai fait personnellement les frais dans mes très jeunes années. Sans parler de la discrimination jusque dans l’armée, au cinéma, etc. etc. Cette dernière remarque expliquant, entre autres, le choix d’acteurs blancs grimés pour incarner des chefs rebelles indiens et les seuls rôles de larbins réservés aux noirs. Dire qu’il a fallu attendre Sidney Poitier (d’ailleurs haïtien d’origine) pour voir enfin un rôle d’importance tenu par un Noir (cf « Devine qui vient dîner » et « Dans la chaleur de la nuit »). Quant aux musiciens noirs certes célébrés dans leur art et qui rapportaient beaucoup de royalties à l’oncle Sam, une fois le spectacle terminé, ils devaient retourner à leur ghetto et rester entre eux, sinon ils avaient droit aux insultes, provocations, voire menaces de mort comme en ont témoigné, entre autres, Harry Belafonte et Sammy Davis Jr, le premier ayant eu l’impudence de se faire photographier en compagnie d’une blanche et le second d’épouser une actrice suédoise. Une réalité inscrite à jamais dans la chair et le souvenir quand on l’a vécue.
@ Mary
Bien d’accord avec vous sur l’apport des Indiens en Amérique du Sud. Ici, fruits et légumes, animaux et quasiment tous les noms de villes viennent de la langue indienne.
Pour Savonarole, la vidéo que je montre à mes enfants pour le comprendre :
http://www.youtube.com/watch?v=1EMo-MeIKzQ
Les Roms ces personnes rattachées à aucun pays qui se déplacent avec et dans leur maison !
Les anciens racontaient qu’ils avaient vu arriver des Italiens avec une ou deux valises et que ce sont eux (les Français)
qui les ont appelés ritals… et pour certains anciens, rien n’a changé puisque ces Italiens devaient également trouver du boulot en trois mois c’est-à-dire à la fin du permis de résidence touristique dans le pays. La seule différence c’est que les Roms peuvent s’installer dans le territoire avec leur maison roulante.
Cependant disent encore les anciens, l’appel au secours de l’Abbé Pierre c’était en 1954 et pour des personnes vivant dans la rue.
@ Mary Preud’homme
Chère Mary, vous m’infligez une dissertation d’horloger suisse alors que j’évoquais à grands traits le néant de l’évolution de la société peau-rouge aux USA.
Toutes les célébrités que vous citez appartiennent a l’époque du Technicolor d’Hollywood.
Vous oubliez au passage le seul vrai indien, Anthony Quinn : « Quinn was born Antonio Rodolfo Quinn Oaxaca in Chihuahua, Mexico, during the Mexican Revolution. His mother, Manuela « Nellie » Oaxaca, was of Aztec ancestry », c’est pas de bol, il était Aztec…
Je passe sur le snobisme américain qui consiste à vouloir absolument nous prouver que leurs ancêtres sont arrivés d’Europe sur le Mayflower ou bien qu’ils ont du sang indien dans les veines. La plupart se revendiquent « Cherokees », c’est plus chic et flamboyant que la tribu des Nez Percés, ou des Têtes Plates. Surtout quand il s’avère qu’ils sont probablement Inuits ou Mongoliens arrivés par le détroit de Béring à l’époque glacière par un pont de glace.
Toutefois, je veux bien convenir qu’en quelques siècles on soit malgré tout bien arrivés à en dessaler quelques-uns et que la brutalité américaine n’a pas permis l’éclosion de davantage de talents.
(*) Pour les amateurs voir l’odyssée du Grand Chef Joseph des Nez Percés ainsi qu’un recueil de très beaux textes « Pieds nus sur la terre sacrée » de T.C. McLuhan.
@Alex paulista
Fruits et légumes indiens : j’ai pu les décoder et retrouver dans la liste : jabuticaba, caju, maracuja, pipok, manjoc (manioc), abacaxi, tupi guarani (navet ?, sans conviction)… que l’on retrouve dans les DOM-TOM (où je vis)…
Et cette lettre « J » qui revient souvent…
Et bien sûr, comme en Amérique du Sud :
« Tudo mundo tem um poco di indio, dentro de sim » (chacun a un peu de sang indien en soi).
Vidéo marrante et instructive. Merci.
@Savonarole
Votre raisonnement devient incompréhensible sur les Indiens ! Snobisme de ces Américains ? Peut-être pour certains.
Mon ex, quand j’étais étudiant sur les campus, en était justement une, descendante de Cherokee ! Pourquoi « Nez percés, Têtes Plates » quand il y a aussi des Cheyennes, Kiowas, Apaches, Comanches et autres.
Une chose que vous ne pourrez nier. Ils étaient bien là avant l’arrivée des « Pères Pèlerins », non ?
Merci Alex pour la vidéo si rafraîchissante que je montrerai à mes petites-filles de 5 ans et 2 ans et demi, m’attendant à ce que la plus âgée me demande, non seulement de la traduire mais aussi de lui donner des explications à n’en plus finir, sachant que son arrière arrière grand-mère (côté paternel) était indienne pure souche. Je ne mentionne pas de quelle ethnie afin d’éviter les commentaires des sceptiques et mauvais esprits habituels de ce blog.
Nath | 01 octobre 2013 à 19:50
Nath et Buridan fonctionnent en paire…
Des que j’en touche un, ça fait bouger l’autre, pour paraphraser Chirac.
Vous me fatiguez.
Savonarole | 04 octobre 2013 à 17:42
« Nath et Buridan fonctionnent en paire…
Des que j’en touche un, ça fait bouger l’autre, pour paraphraser Chirac.
Vous me fatiguez. »
Pauvre Savo : « Fatigué »… et impoli ! Il faut vous reposer. Allez, faites donc un break, vous verrez, ça ira mieux !
@ceux qui parlent des Indiens
Un livre qu’il m’est impossible de lire : « Enterre mon coeur a Wounded Knee » de Dee Brown.
J’ai entendu dire qu’une tribu indienne pour vaincre la sécheresse dans sa région avait exécuté leur danse de la pluie.
Cela a marché. Il a plu.
Il n’y a pas que K.Gödel qui croie aux esprits.
Esprit es-tu là sur ce blog ?
« Esprit es-tu là sur ce blog ? »
Rédigé par : anne-marie marson | 05 octobre 2013 à 10:31
Oui, je suis là anne-marie.
Il y avait également la tribu des « Contraires », ils faisaient tout à l’envers, ils montaient à cheval en sens inverse, se lavaient avec du sable et se séchaient avec de l’eau.
Quand on leur a proposé d’aller serrer des boulons chez Ford ça a été le « choc des civilisations » avant le best-seller…
Les Micmacs sont aussi gratinés, originaires du Canada, ils ont fichu une pagaille monstre entre les Anglais et les Français, soutenant tantôt les uns, tantôt les autres. De vieux « coureurs des bois » français revenus vendre leurs fourrures en France nous ont ramené cette expression « micmac » pour évoquer une embrouille…
Monsieur Bilger va finir par se demander ce que viennent faire toutes ces histoires de Peaux-Rouges sur son blog, toutefois, depuis l’arrivée des socialistes au pouvoir il a l’air de sortir de sa réserve, sans jeu de mot… Il a dû se rendre compte que murmurer à l’oreille des chevaux, ou écouter le vent, ou faire déborder un violon, ne sert à rien.
@ anne-marie marson
Le livre que vous citez est poignant en effet. Mais je doute que sa lecture puisse changer si peu que ce soit les certitudes bien ancrées, pour ne pas dire le négationnisme, de sectaires imbus d’eux-mêmes et bien droits dans leurs bottes à clous.
Pour tous les autres, en vue d’une connaissance plus exhaustive du sujet – parce qu’englobant le continent américain tout entier – je recommande l’excellent ouvrage de l’historien David Edward Stannard, intitulé : « American Holocaust ; the Conquest of the New World ».
@Savonarole qui n’a peur de rien
Vraiment sans jeu de mot ? (juste pour rire)
Il me semble que Mme Le Pen tape juste lorsqu’elle qualifie Monsieur Valls « d’arriviste ».
Pourquoi une ministre qui essaie de diminuer à la pression à la carcéralité, dans la foulée de la suppression des peines planchers promise par la gauche que nous avons élue, devrait-elle être taxée d’idéalisme ? Les « délires taubiresques » ne sont-ils qu’un aimable jeu de mots misogynes de monsieur Bilger ou participent-ils d’une profonde conviction que cette ministre se tromperait de combat ? Si tel est cas, cela est profondément navrant. Quant à la chute sur l’idéal du couple Valls-Vallini, franchement… c’est bien mépriser le deuxième que de vouloir ainsi le flanquer aux basques du premier… Comment un magistrat émérite peut-il justifier que la si faible « autorité judiciaire » de ce pays soit éternellement inféodée au martialisme de n’importe quel ministre d’intérieur… pour peu qu’il hausse le ton ou le sourcil contre les hordes d’indésirables prétendument si mal aptes à sincèrement s’insérer en nos contrées ?
Il y a eu le nez de Cléopâtre, désormais nous avons le menton de Valls.
A chaque bide retentissant, il vient à la télévision exhiber son menton de centurion romain ; devant le siège de Libération, il a été magnifique : « Nous condamnons fermement », on attend toujours ses lumières sur l’attentat contre Charlie Hebdo. C’est lui faire beaucoup d’honneur de le comparer systématiquement à Sarkozy au même poste, en fait Valls est un simple successeur de Guéant. Il gère au mieux une catastrophe annoncée. Il est débordé par la vague. Il faut le soutenir, mais il ne faut pas croire une seule seconde qu’il ferait un Premier ministre épatant. On ne transforme pas un brave percheron en cheval de course d’obstacles.
On sent comme une limite chez Valls. Une impossibilité à se dépasser.