Faut-il que le président de la République en ait voulu à Laurent Berger (LB) pour avoir éprouvé le besoin, de Chine, de le contredire en affirmant qu’il n’y avait pas de crise démocratique en France ! Le secrétaire général de la CFDT avait souligné, suite à la rencontre avortée avec la Première ministre, « qu’après la crise sociale, il y avait une crise démocratique »…
Quelle mouche a donc piqué Emmanuel Macron pour contester ce que la plupart des citoyens ressentent et qui est probablement à la source de ce malaise palpable et diffus à la fois, qui débilite les Français et leur fait perdre tout espoir en même temps qu’il rend notre nation incompréhensible pour les étrangers ?
Comment le président peut-il seulement répondre, à cette évidence formulée par LB, que notre pays « n’est pas bloqué » et tirer de cette matérialité à peu près exacte, même si la répétition des journées de manifestations a dérangé une pluralité d’activités essentielles, une sorte de contentement parce que la France, dans son esprit collectif et pour chacun, ne serait pas « en crise démocratique » ?
Ce propos aberrant, sur lequel on n’a pas assez insisté, est d’autant plus important qu’il me semble avoir précédé des séquences, notamment sur le plan international, qui, sans lui manquer de respect, ont fait apparaître des dérèglements tant dans ses analyses que dans son verbe. En particulier par sa complaisance, au pire moment, à l’égard de la Chine, concernant Taïwan et le rôle de l’Europe et des Etats-Unis. Il y a dans ce mimétisme pervers du de Gaulle au tout petit pied, ce qui est une contradiction dans les termes pour un authentique gaulliste.
On peut admettre que la loi sur les retraites (on attend avec une vive impatience la décision du Conseil constitutionnel qui décevra sans doute tous les opposants à la réforme) participe évidemment – dans l’hostilité majoritaire qu’elle a suscitée, l’union sans faille et unique de l’intersyndicale et la perception populaire que ce n’était pas, sinon le bon projet équitable, en tout cas le bon moment – d’une crise sociale.
Le report à 64 ans de l’âge de la retraite, la condition des classes d’âge, la pénibilité de certains métiers, le sort des femmes, s’ajoutant aux imprécisions, approximations et fluctuations gouvernementales, relèvent de thématiques d’égalité ou d’inégalité, d’espérance de vie, de pouvoir d’achat et de travail des seniors qui se rapportent au coeur des luttes syndicales.
Mais une fois qu’on a énoncé la réalité de cette crise sociale, comment ne pas aller plus loin qu’elle, à partir d’éléments divers et signifiants, en évoquant une crise démocratique ?
Même si LB, en affirmant l’existence de cette dernière, ne la faisait pas débuter avec la réélection légitime mais frustrante sur le plan républicain du président, avec les péripéties politiques qui ont suivi, la majorité relative qui a affaibli le pouvoir et l’étrange sentiment d’un Emmanuel Macron désorienté, déstabilisé, paraissant avoir perdu la main, on a le droit de ne pas la rapporter exclusivement à la problématique, au contentieux et aux fortes oppositions sur le projet de loi.
Comment qualifier autrement que de crise démocratique une vie parlementaire chahutée, éclatée, en discorde permanente, où LFI, par son comportement collectif et par contraste, donne un lustre formel au Rassemblement national, où les débats relèvent de la foire d’empoigne, où la rue donne parfois des exemples de tenue à l’Assemblée nationale, où des militants n’ont pas compris qu’ils étaient devenus députés, où LR se préfère dans un statut ambigu quoique inconfortable à celui d’opposant sans équivoque, où on dégaine des 49.3 à foison ?
Comment nommer autrement cette période où les dérogations deviennent la règle, où les processus exceptionnels pour forcer le vote constituent l’ordinaire, où sans aucun scrupule la Première ministre, les ministres, arguant de la constitutionnalité des procédés, en détournent l’esprit et où un projet de loi jugé capital est traité avec une arrogance telle qu’il n’est qu’à prendre ou à laisser, où les oppositions non seulement se voient déniées dans le fond mais sont enjointes de s’opposer selon certaines modalités ?
Comment définir autrement cette parenthèse où une intersyndicale n’est pas reçue puis, ayant démontré sa force, son union et son amplitude, n’est plus méprisée, avec un président prêt à l’accueillir sur le tard et avec une Première ministre faisant ce qu’elle peut pour « sauver les meubles », s’efforçant à de l’émancipation et désireuse de ne pas « humilier les syndicats » ?
Comment user d’un autre terme que de crise démocratique quand la mise en oeuvre finale d’un 49.3 a multiplié les manifestations, les résistances, parfois malheureusement violentes, à cause de la prise de conscience d’un déficit scandaleux sur le plan parlementaire ? et du fait que le légal n’est pas toujours légitime quand il est tordu ?
Invoquer le processus démocratique dans ces conditions agite plus un chiffon rouge qu’il n’apaise.
La crise démocratique a en effet suivi la crise sociale et l’a étouffée en l’intégrant, tant la France est aujourd’hui dans un état où les citoyens doutent de ceux qui les dirigent, parfois les détestent, où on attend, on espère, on méprise, on éructe, où l’aspiration mortifère à la révolution revient, où la paix civile n’est même plus désirée, où le président n’est plus correctement accueilli nulle part, en France comme à l’étranger.
Comment Emmanuel Macron peut-il prétendre qu’il n’y a pas de crise démocratique alors que le pays est pire qu’à l’arrêt dans ses tréfonds ?
Mais au contraire, Macron est devenu enfin lucide et a compris qu’il vaut mieux s’entendre avec l’ami de son ennemi plutôt qu’avoir deux ennemis.
Dans la guerre menée à l’Est, les Américains ont leurs raisons légitimes pour mettre de l’huile sur le feu. Après tout, c’est leur intérêt que de nourrir un conflit multiforme avec la Chine et la Russie, puisque les deux menacent leur hégémonie.
Mais les Européens s’y sont pris comme des pieds, alors que sur papier leur but était d’isoler Poutine et de l’affaiblir pour qu’il se ressaisisse. Ni la Chine ni l’Inde ne sont des concurrents directs. Il n’y avait qu’une chose à faire, rassurer la Chine et l’Inde, leur proposer un meilleur partenariat et des gages d’amitié. Offrir plus que la Russie pour lui passer devant. Dans la géopolitique, l’amitié n’est pas le sanctuaire sacré entre deux êtres, mais un moyen de s’unir à la poursuite des mêmes objectifs, c’est temporaire et précis.
Mais non, il leur a fallu continuer à critiquer la Chine, prêcher dans le vide, jouer les beaux et les vertueux, guillerets tels des puceaux boutonneux d’avoir privé la Russie d’un marché de 350 millions de consommateurs alors que par ailleurs elle a gagné 3 milliards. Charger le peuple russe de tous les maux, ce qui a eu comme conséquence logique le ralliement rapide de tous autour de leur chef.
L’erreur est de croire que des postures morales doublées d’agitations névrotiques puissent impressionner ceux d’en face, des peuples ancestraux avec leurs valeurs et leur culture – souvent mal comprises, avec une détermination bien supérieure à celle des Européens, des spectateurs invités à applaudir ou huer sur ordre d’en haut.
Le fait que tout le monde lui tombe dessus et le traité de lâche démontre qu’il n’y a aucune réelle volonté d’apaiser les tensions, ce n’est que de l’attitude. Macron n’a pas les moyens d’intimider la Chine, mais il peut la flatter et ce n’est pas rien. En tout cas, pour moi, il a osé un pari courageux.
« Le seul capital qui ne coûte rien et qui rapporte beaucoup, c’est la flatterie » (William Shakespeare, Périclès)
« Quelle mouche a donc piqué Emmanuel Macron pour contester ce que la plupart des citoyens ressentent et qui est probablement à la source de ce malaise palpable et diffus à la fois, qui débilite les Français et leur fait perdre tout espoir en même temps qu’il rend notre nation incompréhensible pour les étrangers ? » (PB)
Il ne faut jamais avoir vécu à l’étranger pour ne pas savoir que, depuis toujours, notre nation est incompréhensible pour les étrangers ! Cela n’a rien à voir avec Emmanuel Macron, c’est une situation qui perdure depuis toujours.
Rares sont ceux qui essaient de nous comprendre !
C’est aussi un peu cela le charme de la France pour les étrangers. La curiosité, la surprise, la découverte d’une nation incompréhensible ! Pas la courtoisie, toutefois !
Même pour le très chauvin Français que je crois être, qui a clairement trop longtemps vécu à l’étranger, j’y renonce après dix ans de tentatives une fois rentré pour y déposer mes os – ce qui n’est pas urgent ! Mais c’est la faute de mon compatriote angevin Joachim du Bellay, que j’ai cru, à la fin de mon long voyage !
On m’a même accusé, en famille : « T’as trop vécu avec des Ricains, ça s’voit ! », m’a-t-on fait souvent remarquer ! Ce qui ne se voulait absolument pas flatteur !
J’ai cru d’abord être rentré par erreur en Espagne pour cause de Valls, Hidalgo, Mélenchon, Martinez et Pujadas.
D’autant plus que Mélenchon prétendait que la République, c’était lui !
J’ai toutefois des doutes concernant Hidalgo, les Espagnols sont généralement très propres, ce qui ne semble pas être le cas de la maire de Paris !
Martinez un peu aussi, il semble se prendre pour un avatar de Staline, même taille, même moustache, soviétique en puissance…
Il est vrai que Valls ne semble pas savoir s’il est français ou catalan.
Ce qui m’a confirmé que non j’étais bien rentré en France, pas en Espagne !
Preuve irréfutable : l’acharnement de Philippe contre Emmanuel Macron.
Par esprit de contradiction il me pousse même à l’aimer !
D’autant plus qu’il est cruel d’avoir à se demander « Mais qui d’autre ? »
À tout prendre, entre un Tangérois, un Kabyle et une Bretonne, mieux vaut un Ch’ti d’Amiens !
« Comment user d’un autre terme que de crise démocratique quand la mise en oeuvre finale d’un 49.3 a multiplié les manifestations, les résistances, parfois malheureusement violentes, à cause de la prise de conscience d’un déficit scandaleux sur le plan parlementaire ? et du fait que le légal n’est pas toujours légitime quand il est tordu ? » (PB)
Oui, bon, faudrait arrêter avec ce fameux 49.3. Il a été utilisé par tous les gouvernements de droite et de gauche tout au long de la Ve République, notamment lorsque ceux-ci ne disposaient pas de la majorité absolue à l’Assemblée nationale et cela n’a jamais été considéré comme un déni de démocratie.
C’est quand même curieux que ce soient les partis d’extrême gauche et d’extrême droite qui parlent de « crise démocratique » alors que les idées qu’ils défendent sont par nature anti-démocratiques.
Veut-on vraiment que ces gens-là accèdent au pouvoir pour nous retrouver avec un régime à la Bolsonaro d’un côté ou à la Maduro de l’autre ? Le tout sur un fond de populisme malhonnête, de corruption, avec en prime une inflation galopante ?
Je reconnais volontiers que le fameux 49.3 sur le projet de report de l’âge de la retraite était une maladresse regrettable, mais on ne peut en déduire qu’il s’agit d’un déni de démocratie puisqu’il figure dans la Constitution.
Amusant de la part de Marine Le Pen qui vient de rencontrer la Première ministre de l’entendre dire qu’Élisabeth Borne n’a plus de « crédit pour gouverner ».
Elle dont le parti accumule les dettes et qui en plus clame haut et fort qu’elle ne veut surtout pas être Premier ministre.
Veut-on vraiment de J-L Mélenchon comme Premier ministre, lui qui mène son parti comme un véritable dictateur, ainsi qu’on l’a vu avec la façon dont il a imposé le retour d’Adrien Quatennens dans le groupe de la Nupes à l’Assemblée nationale ? Celui qui a dit « Quand on ne peut pas convaincre, il faut contraindre » ?
La France sera-t-elle le seul pays de l’U.E. à disposer de l’âge de départ à la retraite à 62 ans voire 60 ans, alors que tous les autres pays européens la prennent à 65 voire 67 ans, y compris par des gouvernements de gauche ?
Il serait temps de revenir sur terre, car une fois que l’on aura basculé vers un régime par nature totalitaire, il sera très difficile de revenir en arrière.
La répression des manifestations risque alors de changer de mode opératoire et on saura vraiment où se trouvait la vraie démocratie. Mais il sera trop tard !
La démocratie ferait marrer et fait encore marrer les civilisations archaïques où seul celui qui a eu une expérience extatique, autrement dit spirituelle, a droit à la parole.
Elle ferait marrer Péricles et même nos révolutionnaires de 1791 qui on voulu le suffrage censitaire.
Notre démocratie, c’est le régime où la voix de l’ignorant vaut celle du sachant, où la voix de l’irresponsable vaut celle du responsable, mais surtout et maintenant, où le sous-homme fait payer sa tare par ses enfants et petits-enfants.
Le droit à la retraite selon la pénibilité, le nombre d’enfants et patati et patata ?
Oui à condition que la cotisation y soit proportionnée.
Sinon, le maçon prend sa retraite à 40 ans, et l’avocat à 90.
Autrement dit la retraite doit être prévue librement, l’usure de son corps devant faire partie du prix de son travail.
Avec quatre ou cinq neurones, on devrait comprendre cela. Encore faut-il les avoir !
Monsieur Bilger,
Si on laisse de côté la question de la communication présidentielle, le pays est-il véritablement à l’arrêt ?
Sont à l’arrêt des enseignants et des étudiants – improductifs par nature, en particulier dans les structures comme les universités qui sont les moins professionnalisantes. On entend réclamer des étudiants grévistes l’obtention gratuite de leurs examens. Soit. Ils ne font que dévaluer leurs diplômes à venir qui sont déjà globalement déconsidérés. C’est dommage pour les quelques étudiants travailleurs, c’est à peu près tout.
Sont à l’arrêt des cheminots. Mais qui compte sur la SNCF ? Je n’ai jamais connu la SNCF sans interruption. J’ai connu la SNCF pas chère et avec des grèves, je connais maintenant la SNCF chère et avec des grèves. La SNCF est tout ce qu’on veut, les OUIGO sont à l’image de leur anglicisme de nom, « cheap » à tout point de vue, les TGV classiques sont acceptables en 1ère classe tout simplement parce que cela permet de réduire la mixité sociale imposée en France. Tout ce qu’on veut, sauf fiables. La SNCF, ce n’est pas fiable. La SNCF, ce sont des grèves possibles au pire moment, en veille de congés, etc.
Sont à l’arrêt des éboueurs. Eux aussi scient la branche sur laquelle ils sont assis. La seule chose que les éboueurs ont démontré à Paris, c’est que le service privé d’éboueurs est plus fiable. Or, une raison majeure pour laquelle la collecte des déchets à un intérêt à être publique, c’est la fiabilité : le statut de service public est un modèle où l’employé a plus de contraintes en contrepartie d’avoir un employeur robuste et constant. Là, le volet contraintes et obligations est absent. Il ne reste donc plus que la raison financière – on ne peut plus défendre et justifier ce service public par une dimension d’ordre public.
Sont à l’arrêt quelques employés de raffinerie. Comme les camionneurs, ils ont conscience de leur position stratégique. Là encore, je n’ai pas souvenir de période où ces gens ne sont pas parvenus à défendre leurs intérêts propres à chaque opportunité. Ce n’est pas une anomalie, l’anomalie serait que ces gens-là ne soient pas en grève.
Enfin, on assiste à des blocages de voies rapides. Là, c’est le déploiement de la méthode des militants écologistes, ceux qui brûlent des poubelles et des pneus en sacrifiant le temps d’autrui, parce que leur combat est beau et noble, sans jamais faire le bilan effectif, réel et immédiat de leurs actions.
Tout ces gens-là ne sont pas la France en général. Ils ne sont pas la démocratie non plus, puisque leur action est fondamentalement exercée par la contrainte contre la voix légale. Il suffit d’écouter leurs slogans phares pour comprendre que la réforme du mécanisme d’assistance sociale qu’est la retraite est prétexte pour rejouer Nuit debout, Gilets jaunes, etc. où, au final, seule compte la diffusion d’une culture révolutionnaire d’ultra-gauche, au besoin à grand renforts de symboles et références bienveillantes aux incarnations criminelles communistes du siècle passé.
Bien entendu, il faut se poser les questions suivantes, que je ne lis nulle part et qui me semblent essentielles :
– quel est le bilan en terme de pollution de l’ensemble des destructions par moyen incendiaire ET de la reproduction des objets détruits inutilement ;
– combien d’annuités sont perdues par ces étudiants qui perdent le temps à ne rien apprendre ; quelles sont les conséquences en absence de productivité des grévistes sur la durée du temps de travail nécessaire pour maintenir le même niveau de vie ?
Dur dur !
Bon là ce n’est pas de sa faute, d’autres sont passés par là avant lui, mais en 5 ans on peut régler quelques ratés:
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Et pendant ce temps-là, la France qui se lève tôt, celle de l’action, de l’abnégation, la France qui fait rêver, la France qui va de l’avant:
La France des discours, du blabla, la France du déficit moral abyssal et de la dette esclavagiste… Et dire qu’il faut travailler plus longtemps, avec ces types au boulot comme exemple ? Eux qui nous dirigent encore ?
Emmanuel enfile des perles, fébrile, on peut être déçu, il n’a pas le talent d’un bâtisseur, on le sent fébrile, son discours ne passe plus.
Retrouver de la rigueur, de la puissance, retrouver vite de la crédibilité, l’intendance ne suit pas, des EHPAD en passant par les crèches et l’hôpital qui est un bateau ivre… Rien ne va plus ! La suite va être de quelle couleur ?
Vite fait bien fait avant d’aller au marché du jeudi :
Vous avez voté Macron, vous n’avez pas voulu Zemmour, et bien dansez maintenant !
À plus pour d’autres messages, les miens, les seuls qui dénoncent le chaos macronien que vous avez voulu, pas moi le 7 % du blog.
Un mini-chaos avant le grand Mad Max qui arrive à grands bruits de bottes et que vous mériterez.
Dire qu’il y a une crise démocratique relève de la paresse intellectuelle. Il y a une crise non pas démocratique mais politique qui provient de la décomposition du paysage politique français, avec la disparition programmée des deux grands partis dits de gouvernement, le PS et LR.
Le premier a fait acte de soumission à LFI, le second n’a plus de convictions, de programme, de leader, de stratégie.
Il en résulte un renforcement des extrêmes sous la forme d’une alliance électorale hétéroclite dominée par LFI et son leader plus mégalomane que jamais d’un côté, de l’autre un RN qui par contraste acquiert à bon compte une respectabilité qui cache le vide abyssal de sa posture démagogique et au milieu un centre qui a perdu la majorité absolue. La France est donc fracturée en trois blocs incompatibles, incapables de constituer une coalition de gouvernement.
Contrairement à ce qu’affirme Philippe Bilger, il n’y a pas eu abus du 49-3. En fait seuls trois textes ont été adoptés avec ce dispositif, la loi de finance pour 2023, le budget de la sécurité sociale, et la réforme des retraites. Sur ce dernier point, son utilisation a été rendue nécessaire par l’attitude des frondeurs LR conduits par Aurélien Pradié qui a refusé de voter le texte amendé par son parti, voté par le Sénat, voté par la commission mixte paritaire.
Car contrairement là encore à ce qui est dit dans le billet, le texte du gouvernement n’était pas à prendre ou à laisser. Il prévoyait le report de l’âge de la retraite à 65 ans, le gouvernement a accepté de retenir 64 ans. Pendant la période de concertation qui a précédé le débat parlementaire et pendant le débat, de nombreux aménagements ont été retenus, diminuant significativement les économies attendues initialement de la réforme.
Pour obtenir une majorité, le gouvernement a tellement écouté LR qu’à la fin Bruno Retailleau a pu dire que c’était le projet LR qui était proposé au vote des parlementaires. A contrario les syndicats n’ont jamais voulu négocier une mesure d’âge. Leur position constante c’est le retrait sans condition du projet.
Enfin si le gouvernement a été amené à utiliser les possibilités offertes par la Constitution pour limiter la durée des débats, c’est parce que dès avant leur commencement LFI a annoncé qu’elle utiliserait tous les artifices pour les bloquer. C’est ainsi qu’avec ses alliés de la Nupes elle a déposé des milliers d’amendements redondants, qu’elle a multiplié les rappels au règlement abusifs, c’est ainsi que le fameux article 7 de la loi n’a pu être voté à l’Assemblée nationale. Jean-Luc Mélenchon se glorifiant du fait que grâce à cette stratégie, la légitimation par l’AN des 65 ans ait été empêchée.
Dans la crise que nous vivons, ce n’est pas le système démocratique qui est en cause. C’est le jeu des acteurs qui en est responsable et notamment celui de LFI qui cherche à dynamiter les institutions actuelles et celui des frondeurs LR qui, à l’image des frondeurs du PS de triste mémoire, pratiquent une politique suicidaire.
Le secrétaire général de la CFDT avait souligné (…) « qu’après la crise sociale, il y avait une crise démocratique »… (PB)
Erreur de timing, et même plus, erreur de causalité.
La crise démocratique a précédé la crise sociale, et cela depuis longtemps.
Cette crise démocratique est inhérente à la démocratie représentative, lorsque les représentants du peuple suivent leur idéologie et non la volonté populaire.
Ils travestissent cette volonté en faisant croire que leur élection est adhésion à la totalité de leur idéologie alors qu’elle n’est le plus souvent qu’une adhésion partielle, très partielle, quand il ne s’agit pas d’une adhésion par rejet d’une autre idéologie, ce qui n’est pas engagement.
Sans refaire l’histoire de la Ve République, on peut citer quelques épisodes où la démocratie, c’est à dire la volonté majoritaire du peuple, a été bafouée.
La suppression de la peine de mort, dont Mitterrand s’est toujours vanté, alors qu’une large majorité du peuple y était opposée.
Le sommet de la crise démocratique étant atteint avec le référendum de 2005 sur l’Union européenne, largement bafoué par la représentation nationale qui a décidé et imposé un statut européen dont le peuple majoritairement ne voulait pas.
Beaucoup d’éléments de la crise sociale sont contenus dans les conséquences de ce mépris de la volonté populaire de l’époque.
On n’insiste pas assez sur ce point.
Peu d’intervenants osent l’exprimer, Michel Onfray, Éric Zemmour, à peine MLP mais celle-ci de moins en moins dans son souci de « respectabilité ».
Une partie de la désindustrialisation de la France est due à la concurrence faussée par les règles de l’UE. On pourrait citer d’autres conséquences fâcheuses, mais c’est un autre sujet.
Il me semble que la CFDT à l’époque n’a pas hurlé à la crise démocratique.
Elle a fait passer son idéologie européiste avant la volonté populaire.
Et quand Laurent Berger dit qu’il fera tout pour rejeter le RN hors du champ du possible représentatif, oubliant que près de la moitié des Français sont pour, il n’est pas tout à fait dans une acceptation démocratique de la volonté populaire.
Élisabeth Borne a raison de le rappeler à son rôle de syndicaliste, puisqu’il n’a aucun mandat représentatif au sens politique. Là aussi avant de crier à la crise démocratique, il faudrait qu’il s’interroge sur lui-même. Mais je veux bien admettre que c’est le plus difficile.
Maintenant si on appelle crise démocratique l’absence de dialogue avant l’élaboration de la réforme des retraites, là aussi on se trompe, ce n’est pas une crise démocratique, c’est une crise de l’État de droit, puisque les règles démocratiques constitutionnelles ont été strictement respectées.
Et cela nous ramène à constater que l’État de droit n’est pas démocratique, alors là et là seulement, je suis d’accord avec Laurent Berger.
Mais osera-t-il le dire en ces termes ?
J’en doute, ce serait contraire à son idéologie, et on revient à la case départ, la volonté des élites politiques ou syndicales contre la volonté populaire.
« En particulier par sa complaisance, au pire moment, à l’égard de la Chine, concernant Taïwan et le rôle de l’Europe et des Etats-Unis. Il y a dans ce mimétisme pervers du de Gaulle au tout petit pied, ce qui est une contradiction dans les termes pour un authentique gaulliste. » (PB)
Je ne suis pas historien, mais qui connaît ses classiques, dont le méconnu Louis Terrenoire, le coup de « saton » asséné par ce « au tout petit pied », vient de loin, et il fait très mal. Mérité sans aucun doute.
Du Paul Ricoeur toujours en même temps pour Macron, mais pas suffisant. Loin des réalités, et de plus en plus de murs qui s’élèvent.
La centrale à béton est en chauffe et elle attend la bonne composition du liant. Parler n’est pas construire ni organiser ni s’élever.
Il faut se retrousser les manches parfois, et saisir aussi le manche du bon côté.
Heureusement E. Borne a compris, il faut bien l’écouter, elle ne se laissera pas faire. Elle y est pour de bon.
La neige que j’aperçois depuis ma fenêtre est de sortie, comme je me sens en cannes, je vais mouliner un bon moment.
Le représentant de Taïwan en France est bien élevé, plein de finesse il a évoqué les propos déplacés de Emmanuel et le peu de temps qui lui a été consacré il en a profité pour mettre tout à droite (le braquet).
Lui a dit qu’ils adoraient la démocratie, ils étaient champions du monde dans des domaines sensibles, ils mériteraient qu’on les regarde avec un regard protecteur et bienveillant comme les USA.
Il est très bien élevé ce haut fonctionnaire… Mais lui il l’a bien souligné ils sont champions du monde, ce qui en disait long en creux sur notre industrie.
À tous les amoureux du Cinglé et ceux qui l’ont badé, les dernières images sont terrifiantes. On peut comprendre les pays de l’Est et Taïwan… Macron au très petit pied… Mongénéral doit sourire et il n’était pourtant pas dans la facilité.
P.-S.: et pendant ce temps-là, la France qui se lève tôt, celle de l’action, de l’abnégation, la France qui fait rêver, la France qui va de l’avant:
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Il me fait honte, comme s’il était irremplaçable. Ils détruisent notre démocratie, ils détruisent notre pays.
Mon grand-père dans son atelier aurait eu honte pour ce type.
RESPIRATION !
Epuisante la macronie !
Pendant que les adultes se bagarrent à coups de poings ou de mots, les enfants et petits-enfants continuent à apprendre de jolies poésies (en rapport avec la réforme des retraites, clin d’œil !)
Les beaux métiers
Certains veulent être marins,
D’autres ramasseurs de bruyère
Explorateurs de souterrains,
Perceurs de trous dans le gruyère,
Cosmonautes, ou, pourquoi pas,
Goûteurs de tartes à la crème,
De chocolat et de babas :
Les beaux métiers sont ceux qu’on aime.
L’un veut nourrir un petit faon,
Apprendre aux singes l’orthographe,
Un autre bercer l’éléphant…
Moi, je veux peigner la girafe !
Jacques Charpentreau
LDH : Ligue ultra gauchiste des Droits de la Haine
Borne est subitement remontée dans mon estime, alors que j’avais fermé son chapitre, voilà que je reviens pour la féliciter et lui donner un énorme bon point.
Elle a fâché les droits de l‘homme avec ses dernières sorties sur leur complaisance avec l’islamisme et les casseurs de Sainte-Soline.
Elle a même fait mieux que Zemmour c‘est dire !
Elle n’a fait que dire haut et fort une vérité que des millions de citoyens normalement constitués approuvent et répètent tous les jours.
Mme Borne vous pouvez commencer à faire vos valises, c’est qu’ils sont hargneux et teigneux ces bestiaux-là, leur haine est sans limite, seriez-vous une Zemmour au féminin ? On va vous faire payer très cher votre insurrection !
Pôv’choux droits de l’hommistes, un kleenex peut-être ?
Il y a longtemps que les masques de cette LDH sont tombés et que l’on voit leurs vrais visages hideux de fachos gauchistes. Cette secte haineuse gauchisée jusqu’à la moelle défend les criminels de tout poil, terroristes, assassins, voleurs, violeurs, casseurs antifanazis, harcèlent, insultent et menacent les institutions chargées de maintenir un ordre républicain dans le pays ; leurs charges contre les FDO prouvent bien qu’ils ont choisi leur camp, celui du chaos gauchiste contre la paix civile et sociale.
Je suis tombé récemment sur une interview de Me Henri Leclerc, ex-président de cette ignoble Ligue des droits de l’homme, celui-ci n’a eu de cesse de charger les FDO de violences policières, pas un mot sur les centaines de gendarmes blessés grièvement.
Les FDO n’ont pas droit aux droits de l’homme mais les racailles, les criminels, les fachos gauchistes casseurs, oui !
Nous connaissons la liste des ennemis de la France : la gauche, Nupes, EELV, LFI, les associations gauchistes antiracistes, les LGBT dans les écoles, les ONG mafias, les casseurs antifanazis, bras armés de la macronie dont le but est de créer un climat de peur et de guerre civile afin de diviser pour mieux régner, vieux stratagème recuit has been mais qui fait encore ses preuves pour des millions de petits crânes de colibris rétrécis du bulbe soumis collabos.
Au fait, quelqu’un pourrait-il nous donner des nouvelles des LDH en Russie, en Chine, en Hongrie, ainsi que dans d’autres pays mieux gérés que le nôtre, cet asile de fous à ciel ouvert ?
Attention, cher Claude, au Ch’ti d’Amiens, cela rime avec François Ruffin, et entraîne l’emballement auquel cède notre hôte, uniquement parce que ses LR ont fait 4,5 % aux dernières élections, ce qui l’amène à conclure que leur sanction n’est pas démocratique, à l’image de Laurent Berger qui lui a vu ses soutiens descendre à 1,7.
Voilà qui fait entendre que tous, qui seraient d’accord avec ce qui n’est que l’embryon d’une réforme indispensable, refusent le consensus proposé comme l’expression d’une tyrannie épouvantable, au titre qu’ils n’ont jamais eu le courage d’en assumer l’impopularité face à un peuple qui bientôt descendra dans la rue quand on lui expliquera qu’il n’est pas possible à la sécu de payer à chacun le jet de Benzema, ce s… de musulman riche.
Qu’il votent donc pour Trump et sa dialectique escalatoire d’actrice porno, nos gaullistes thuriféraires de Pétain, qu’ils n’entendent rien du verbe présidentiel qui encore hier était adoubé par le Premier ministre batave, qui reconnaissait son courage. Ils servent les intérêts ennemis des rivaux qui, eux aussi, refusent le consensus et n’ont pour objectif que de dénigrer la geste européenne bien heureuse d’avoir encore la voix nue d’un audacieux pour les mettre face à leurs contradictions létales, eux aussi refusent le réel et continuent à refuser la troisième voie pour s’offrir aux tyrans.
Que notre hôte danse donc la carmagnole du dépit de ses propres défaites, il rejoint tous ceux qui ne savent plus, débraillés ou en cravate, que se mentir à eux-mêmes, rejoignant la manif de l’homo festivus occidental qui exige des autres qu’ils continuent à payer sa fête de chemsex qui ne sait que s’offrir aux tyrannies de sa domination perdue, excluant celui qui pourtant formule avec grâce le dernier recours de la démocratie occidentale à même de démonter l’illusion qu’elle en serait au point de se passer d’ennemi extérieur pour ne pas s’effondrer sur elle-même, par incapacité à savoir réguler ses violences intestines sans le désigner responsable de cette incapacité, qui confirme encore une fois que nous sommes incapables de formuler en d’autres termes que de supériorité notre soumission mutuelle aux forces du mal.
Excellente analyse, Monsieur Bilger, que recèle ce billet et qui se trouve parfaitement résumée dans sa conclusion : « La crise démocratique a en effet suivi la crise sociale et l’a étouffée en l’intégrant, tant la France est aujourd’hui dans un état où les citoyens doutent de ceux qui les dirigent, parfois les détestent, où on attend, on espère, on méprise, on éructe, où l’aspiration mortifère à la révolution revient, où la paix civile n’est même plus désirée, où le président n’est plus correctement accueilli nulle part, en France comme à l’étranger. »
Monsieur Macron vit dans sa bulle comme Catherine II en son temps et perçoit la France à travers ses propres filtres « Potemkine ». Vivant dans son formalisme technocratique, il est incapable de percevoir la réalité humaine et politique de notre pays, la France, en voie de disparition en tant que pays internationalement respecté, ce que vous résumez clairement dans ce passage de votre billet : « Ce propos aberrant, sur lequel on n’a pas assez insisté, est d’autant plus important qu’il me semble avoir précédé des séquences, notamment sur le plan international, qui, sans lui manquer de respect, ont fait apparaître des dérèglements tant dans ses analyses que dans son verbe. En particulier par sa complaisance, au pire moment, à l’égard de la Chine, concernant Taïwan et le rôle de l’Europe et des Etats-Unis. Il y a dans ce mimétisme pervers du de Gaulle au tout petit pied, ce qui est une contradiction dans les termes pour un authentique gaulliste. »
Cela me rappelle mon commentaire Robert | 07 avril 2023 à 21:42 dans lequel j’affirmais que la France est de moins en moins démocratique, de moins en moins laïque et de moins en moins une République au sens de l’esprit de la Constitution de la Ve République dans lequel le général de Gaulle et monsieur Michel Debré l’avait pensée.
Quant à monsieur Macron, à qui vous reprochez avec justesse son mimétisme pervers du « de Gaulle au tout petit pied », par ailleurs ancien de Rothschild, il aurait pu prendre exemple sur un autre ancien de Rothschild lui aussi élu président de la République en 1969, Georges Pompidou. En quelque sorte on pourrait affirmer que monsieur Macron est loin d’arriver à la cheville de son illustre prédécesseur.
@ Marc Ghinsberg
Je suis en accord avec votre analyse.
« Et si contrairement aux idées reçues nous n’avions que les politiciens que nous méritons, les journalistes qui nous manipulent, les artistes qui font semblant d’être avec le peuple… »
Crise démocratique, que nenni selon la macronie !
Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.
À Rennes, des dégénérés prennent en photo une voiture en feu avec un panneau « gendarme, casse-toi ».
Ce pays renvoie une image de plus en plus déplorable !
Macronie rime avec chienlit.
Mélenchon et sa clique vont sans doute trouver des excuses aux black blocs et à leurs suiveurs se délectant des petites photos d’une voiture qui brûle.
@ Claude Luçon | 13 avril 2023 à 02:28
« mieux vaut un Ch’ti d’Amiens ! »
Bigre ! C’est donc vrai ! « T’as trop vécu avec des Ricains, ça s’voit ! ». Confondre un Ch’ti et un Picard ! Allons donc ! C’est comme si on prenait un Angevin pour un Tourangeau ! Macron est un Picard et rien de plus ! Pratique-t-il la langue locale ? Je n’en sais fichtre rien, mais il semble la comprendre : il a fait sienne l’une des nombreuses sentences régionales d’autrefois :
– Picard, ét maison al brule…
– Fuche, j’ai l’clé din m’poche !
(« Picard, ta maison brûle… » « Peu importe, j’ai la clef dans la poche ! »)
Bon, pour le reste, vous flinguez, vous dénigrez, vous râlez… Rassurez-vous, malgré 55 ans passés par monts et par vaux à faire des trous dans la planète, vous n’avez rien perdu de vos racines ! Pas même l’esprit de contradiction ! Bref, vous êtes un authentique Français ! Un vrai coq gaulois !
La plupart des gens sont trop assistés, trop couvés, trop gâtés, trop préservés, trop centrés sur leur petite personne. Au point d’être incapables de regarder plus loin que leur nombril… Ce sont alors des plaintes et des pleurnicheries indécentes pour tout et n’importe quoi, des revendications à n’en plus finir. Et tant pis si le monde s’écroule, ce qui compte pour eux consiste juste à se sauver eux tout seuls et à profiter, profiter, profiter toujours plus ; ne pas perdre la moindre miette de la manne tombée du ciel, le moindre avantage acquis, le moindre sou récolté sans avoir planté !
Ce qui manque à ces gens-là pour leur ouvrir les yeux et leur remettre les idées en place avait coutume de dire mon père, c’est une bonne guerre, une maladie incurable, la perte d’un enfant, la faim, la soif, le parcours du combattant d’un handicapé, le naufrage en pleine mer, la déréliction… Trop de chance, de quiétude, de paix, de passivité, d’égoïsme font perdre le sens des vraies souffrances et en conséquence des vraies valeurs et voilà le résultat !
Oui quand on a frôlé la mort ou fait l’expérience du genre d’épreuves citées plus haut on regarde la vie autrement !
Bande de vautrés, quittez vos fauteuils, vos canapés, vos consoles anonymes, vos addictions multiples, vos petites vies étriquées et bien conformistes ! Cessez de geindre et de pleurer sur vous-même ! Battez-vous, que diable, d’abord pour notre beau pays, pour nos enfants ! Le reste vous sera donné par surcroît !
@ Tipaza
« Le sommet de la crise démocratique étant atteint avec le référendum de 2005 sur l’Union européenne, largement bafoué par la représentation nationale »
Exact. On fait les étonnés quand les problèmes deviennent insurmontables, mais personne ne bouge pendant leur phase de préparation.
En France, nous en sommes à notre 16e Constitution depuis 1789, plus que toute autre démocratie, et ça ne marche toujours pas. À chaque amendement ou changement, on nous assure qu’il faut réécrire les règles du jeu, mais il y a aussi semble-t-il un problème du côté des joueurs, on dirait que ça triche de tous les côtés. Après tout, que certains succombent à la tentation de tricher est humain et donc prévisible. Mais alors que fait l’opposition ? Que font les arbitres, placés là tout exprès pour veiller au respect de l’esprit des lois autant que de la lettre, que fait le Conseil constitutionnel ? Et quand aucun de ces contre-pouvoirs ne joue son rôle, que fait la presse ?
Les crises font partie de la démocratie. Elles n’ont rien d’insolvables et devraient faire progresser le système, ne serait-ce que parce qu’elles posent des problèmes nouveaux et enrichissent la panoplie des solutions possibles. Tout est dans la manière de les résoudre. Attendons demain.
J’ai lu hier une citation de Sophocle que je trouve intéressante : « Cherchez et vous trouverez ; ce qu’on ne cherche pas passe inaperçu ». Autrement dit, les bonnes solutions ne sont pas évidentes, elles ne sautent pas aux yeux. Elles demandent que l’on se creuse la cervelle.
Crise démocratique peut-être mais crise avant tout politique qui était inéluctable suite aux dernières élections présidentielle et législative.
D’un point de vue strictement constitutionnel, EM fut certes bien élu en 2022 mais sans oublier qu’il n’a réuni sur son nom au second tour de son élection qu’un peu plus de 38 % du corps électoral. Et encore, faut-il tenir compte dans ces 38 % de ceux qui lui ont apporté leurs suffrages non par adhésion mais uniquement pour faire barrage à son adversaire.
S’en est suivie une élection législative lors de laquelle les partis se réclamant du courant présidentiel n’ont pu à leur tour obtenir de majorité absolue à l’AN.
Alors que son socle électoral personnel était déjà très étroit et qu’il avait laminé depuis 2017 les partis traditionnels qui structuraient le paysage politique du pays, EM s’est ainsi retrouvé totalement dépourvu de forces d’appui pour diriger le pays et mener à bien les réformes nécessaires.
Si l’on ajoute à cette configuration des plus défavorables le choix d’une méthode désastreuse pour mener à bien une réforme aussi sensible et importante que celle des retraites, il n’est alors pas étonnant que le pays se retrouve aujourd’hui confronté à une situation de crise.
Quel avenir pour notre pays si EM ne cesse pas de faire preuve de cécité quant à la capacité réelle de son exécutif à gouverner aujourd’hui le pays ?
Et pendant ce temps, nous attendons les conclusions du Conseil constitutionnel, cette Cour des miraculés, digne de son ancêtre la Cour des miracles de Notre-Dame de Paris, de Victor Hugo.
Dans cette Cour des miracles hugolienne, les aveugles devenaient voyants, les culs-de-jatte récupéraient leurs jambes.
Dans la Cour des miraculés qu’est le Conseil constitutionnel, les morts politiquement, rejetés dans la géhenne du suffrage universel qui ne voulut pas d’eux, ressuscitent et deviennent les référents ultimes du bien et du mal de la République.
Des morts-vivants que l’on aurait voulu définitivement enterrés.
Des Fabius, des Hollande n’osant même pas se présenter devant le peuple, des Juppé et Sarkozy repoussés avec dédain lors de primaires démocratiques, incontestablement démocratiques.
Les voilà qui s’en viennent énoncer ce qui nous convient, alors qu’ils ne nous convenaient pas, et qu’on le leur avait dit sans détours.
Ô mânes de nos ancêtres qui, à l’image de Brutus, voulurent donner la parole au peuple, voilà qu’on le bâillonne de la pire, de la plus hypocrite, des façons : la façon constitutionnelle.
C’était ma minute hugolienne. 😉
Les propos regrettables d’Emmanuel Macron…
Dommage qu’il n’ait pas médité le conseil des sages chinois:
« Il suffit à l’homme de deux ans pour apprendre à parler ; mais il lui faut toute une vie pour apprendre à se taire »
@ Lucile
« J’ai lu hier une citation de Sophocle que je trouve intéressante : « Cherchez et vous trouverez ; ce qu’on ne cherche pas passe inaperçu ». »
Je ne connaissais pas cette formule de Sophocle.
Vous ne pouvez pas savoir combien elle me fait plaisir.
J’ai passé ma vie à dire à mes étudiants qu’on ne trouvait que ce que l’on cherchait, et qu’il fallait avoir les idées claires avant de pénétrer dans l’inconnu.
Et surtout il fallait chercher en soi.
Quel que soit le problème ou le sujet, c’est d’abord en soi que se trouve la solution.
Après, bien après, elle se trouve à l’extérieur.
Bon, ceci dit j’ai encore du chemin à faire avant d’atteindre le niveau de Sophocle. 😉
Philippe Bilger devrait faire quelques excursions en dehors de son petit monde médiatique.
Il constaterait ainsi que le pays n’est absolument pas à l’arrêt.
Cette fable du pays à l’arrêt, serinée par les opposants à Emmanuel Macron, est à rapprocher de celle de la prétendue injustice de cette réforme, idée alimentée par les syndicats gardiens des régimes spéciaux, la gauche bien entendu, montée en soufflé par la majeure partie des médias, trop préoccupés de diffuser ce que leurs auditoires veulent entendre et cerise sur le gâteau reprise par une partie des Républicains suivistes de l’étoile filante Pradié.
Pour ce qui concerne la ”crise démocratique”, Marc Ghinsberg a tout dit, en tout cas mieux que je ne l’aurais fait.
« Il y a dans ce mimétisme pervers du de Gaulle au tout petit pied, ce qui est une contradiction dans les termes pour un authentique gaulliste. » (PB)
En fait la crise démocratique, bien réelle, vient du fait que depuis le Général-Président nous vivons en France sous un régime bâtard avec un Président qui s’occupe de tout et de n’importe quoi et avec un Premier ministre dont nous pouvons nous demander à quoi il peut bien servir, à part sa fonction de fusible.
Mais du temps du Général, les ministres, à commencer par le premier, assumaient tout de même une fonction définie, alors qu’actuellement avec un monsieur Macron victime de bougeotte et jouant les touristes ou les VRP, plus personne ne sait plus qui fait quoi quand il le faudrait.
Le système français est une source d’incompréhension voire d’amusement de la part de la plupart des pays normaux, principalement en Europe.
Il n’y a aucune crise de régime : une loi a été adoptée par un parlement légitime, conformément à la Constitution et malgré les forces jointes de deux partis extrémistes, le RN et LFI.
Il n’y a aucune crise sociale : des manifestations de fonctionnaires et d’étudiants payés ou subventionnés par des fonds publics se promènent dans les rues sans véritable répression des forces de l’ordre ; des grèves dans quelques secteurs protégés rencontrent un succès mitigé.
Il n’y a aucune crise de la démocratie : une réformette sans envergure est vilipendée par des médias à coup de sondages dont on peut légitimement douter de la fiabilité des échantillons.
La seule crise est celle d’un gouvernement qui ne sait pas gouverner, d’une armée de paresseux qui prétendent faire payer les générations futures, d’une toute petite foule d’agitateurs qui bénéficient d’une immunité incompréhensible, d’une grande foule d’égoïstes qui se moquent de trouver des ressources pour les véritables pauvres d’aujourd’hui (les exploités de la nouvelle économie 2.0), pour les sacrifiés d’aujourd’hui (les handicapés, les séniles).
Cher Philippe Bilger,
« Jean (dans le trou à moustiques) a tout ce qu’il veut !
Et ce qu’il a, il n’en veut pas,
Et ce qu’il veut, il ne l’a pas.
Jean dit tout ce qu’il veut
Et ce qu’il dit, il ne le pense pas,
Et ce qu’il pense, il ne le dit pas.
Jean fait tout ce qu’il veut
Et ce qu’il fait, il ne le devrait pas,
Et ce qu’il devrait faire, il ne le fait pas.
Jean va où il veut.
Et là où il est, il n’y reste pas,
Et là où il reste, ça ne lui plaît pas. »
« D’r Hans im Schnokeloch », chanson alsacienne la plus connue, se moque gentiment de l’Alsacien comblé, mais jamais satisfait de son sort.
Au vu de vos origines, peut-être en avez-vous entendu parler.
Chouchoutée au petit lait de l’Etat-providence, chochottée par le « quoi qu’il en coûte », shootée à la dépense publique, la majorité des Français est pareille à ce « Hans im Schnokeloch », qui hurle son désespoir dès lors qu’il est arraché au sein maternel.
Nous sommes devenus des enfants gâtés, dorlotés, biberonnés, qui trépignons de colère quand on nous montre la réalité des chiffres (une épée de Damoclès de 3 000 milliards de dettes).
Et l’ensemble de la classe politique (sauf Zemmour) qui nous caresse dans le sens du poil et compatit à notre infortune.
Derrière la « crise démocratique » et la « crise sociale » qui ne sont que de l’enfumage, voilà la réalité qui nous renvoie brutalement à notre immaturité et à notre fainéantise.
Comment se fait-il, quand on a lu la rhapsodie des commentaires en récriminations et accusations, que le concert n’ait pas commencé plus tôt ?
Je ne suis qu’un baladin de la politique, peut-être un trouvère du commentaire sans portée, mais aujourd’hui, je m’insurge.
On ne savait donc pas que la baisse de la culture entraînerait un effondrement de la gestion du pays. Il n’était pas capital que Michelet et Foyer échangeassent en vers grecs au cours des conseils des ministres, mais l’était qu’ils connussent le sens de la traduction en y incluant le présent.
Comment, depuis longtemps, n’a-t-on pas vu monter la morgue des hauts énarques fonctionnaires et la limitation de leur aires de réflexion au pré carré de la règlementation. Pourquoi n’a-t-on pas entendu les Chinois dire que nous étions des faiseurs de loi tout en oubliant, aussi, de relire Montesquieu et Jean Carbonnier, qui suppliait qu’on ne légiférât qu’en tremblant, laissant toute la place au non-droit et à la liberté ? De ce pandémonium souvent entretenu au bois vert, ne reste qu’un rameau desséché où les derniers vers blancs sucent les dernières pulpes.
Macron n’aurait pas pu revenir en France retour d’Algérie après nous avoir consciencieusement craché dessus, il aurait dû lui-même être couvert de crachats.
Sauf que tout n’est pas perdu en France, nous avons encore des ressources de lâcheté: béer devant les photos d’objets féminins au luxe de parade, se taire quand une chercheuse expose, de façon objective et quasi scientifique, la dévoration de notre société par les islamistes, institution après institution, exposant les chiffres réels de la contamination et se faire menacer jusqu’à la protection policière. C’est vrai qu’aux pays de ces formulateurs, la Terre est plate. Pourquoi l’administration et les politiques ont-ils favorisé la cancérisation au lieu d’introduire des élites choisies, abandonné des populations à la dégradation et à la pourriture mafieuse en couvrant d’or les bâtisseurs de cités consommables ?
Pourquoi acceptons-nous les prébendes, les postes obligatoires d’ânes politiques, la multiplication des caisses et associations prodigues quand on cherche à supprimer l’argent liquide et que les associations montrent, scandale après scandale, leur misère morale, même pas discrète ?
Alors, oui, on a tout dit, il restera que la véritable révolte, qu’anticipe Macron, en locataire précaire de l’Elysée, ce sera le vote nul à 90 % et, sans doute, la prise de pouvoir par Louis XIV.
Emmanuel Macron est un de Gaulle au petit pied vu que par mépris il laisse la chienlit s’installer et la chienlit c’est l’impuissance de l’Etat, une crise à la fois politique et démocratique qui risque de s’installer durablement. Le Général c’était: « La réforme : oui, la chienlit : non ».
M. Macron a choisi d’utiliser le 49.3 (par Première ministre interposée) pour passer sa réforme en force et on voit le résultat dans la rue. Combien au final coûteront les réparations des casseurs ?
Le mois de mai arrive, un mois généralement propice aux manifestations et aux manifs étudiantes. Il y aurait donc urgence à stopper ces mouvements. La décision du Conseil constitutionnel risque encore d’attiser la crise.
Ce n’est pas une méthode de gouvernance, c’est une attitude entêtée et bien peu démocratique.
Le problème n’est pas de savoir si une réforme des retraites est indispensable, elle l’est, mais c’est de prendre les Français frontalement avec hauteur, avec une réforme a minima et mal ficelée.
On peut traiter les Français d’enfants gâtés mais comment démontrer aux plus modestes qu’il faut faire des économies sur les retraites pour réduire la dette abyssale quand l’exécutif dépense sans compter souvent pour masquer ses propres erreurs ? Si au moins ces folles dépenses servaient à améliorer tout ce qui s’effondre (école, santé, hôpital, service public…), les Français comprendraient.
On dit souvent que l’exemple vient d’en haut, c’est le cas.
Bien sûr que c’est une crise démocratique !
Mais il convient d’abord, sur ce blog de la parole, d’analyser le sens des mots utilisés en parlant !
Alors la France c’est quoi ?
Un démocratie d’abord !
Soit une forme de gouvernement dans laquelle le gouvernement émane du peuple,
Peuple : ensemble des hommes qui forment une communauté nationale,
Nation : communauté humaine caractérisée par la conscience de son identité historique.
Identité historique qui se construit depuis bien longtemps, bien avant 1968 et Dany le Rouge ou Régis Debray le Che guevaraniste, au passage deux célébrités TV qui nous expliquent pourquoi nous avons une crise démocratique en France, un séjour en Allemagne pour l’un et les geôles de Bolivie pour l’autre leur ont donné le temps de réfléchir et conclure qu’au fond la bourgeoisie est plutôt un sort enviable..
À partir de là on sait que dans le peuple il est nécessaire de continuer à construire et gérer cette nation historique, donc il faut des employés et des ouvriers entre autres, mais que ces employés et ouvriers doivent travailler, ce qu’un certain nombre ne fait pas très assidûment.
Il faut donc pour commencer bannir le terme « travailleur » considérant qu’il y a des fainéants dans ces manifs, « travailleur » ce terme que monopolisent les syndicats.
C’est d’ailleurs une insulte à ceux qui travaillent sans manifester.
Deuxièmement expliquer qu’un syndicaliste, qu’il s’appelle Martinez ou Berger, n’est pas en mesure, personne ne l’est, de comprendre les divers problèmes de travail dans la gigantesque diversité des corporations et des métiers.
Les problèmes du travail doivent se régler avec les patrons (pardon d’utiliser ce terme honteux), en mettant enfin en place une politique de participation en entreprises, celle conseillée par Charles de Gaulle.
Les entreprises restent, les gouvernements passent !
Si on manifeste contre le gouvernement de sa nation, ce qui est constitutionnel, on peut le faire avec le drapeau national, lequel drapeau n’est pas rouge où y est inscrit CGT (voir photo ici même) mais un drapeau tricolore bleu-blanc-rouge, totalement absent des manifestations depuis que nos syndicalistes appellent à manifester, à se demander si nous sommes en France.
Que lorsque l’on manifeste pour sa retraite on se rappelle que l’on doit conserver « la conscience de son identité historique » et de tous ceux qui sont morts pour la construire !
Or dans l’identité historique on doit se souvenir que ce sont les jeunes qui doivent se soucier d’abord du sort des anciens avant celui des adultes qui auront tout le temps disponible pour faire les modifications nécessaires dans le monde où ils vivront… à condition qu’il y ait toujours un monde, ce qui est certain étant donné qu’il va évoluer, changer.
Aujourd’hui quelques millions d’anciens vivent avec une moyenne de 500 euros par mois (ce n’est pas mon cas, ayant organisé ma propre retraite dès 1954).
Or, dans le projet actuel le gouvernement a prévu une retraite minimum de 1 200 euros indexés sur le SMIC.
Mais c’est une victoire sociale qui devrait être suffisante pour le temps des virus du Covid, de Poutine et autres Xi !
Le futur a un avantage sur le présent, il est futur, il est à venir !
1 200 €, ce qui veut dire que des millions d’anciens vont pouvoir vivre décemment, dépenser à eux et elles ensemble quelques milliards d’euros chaque mois, les dépensant dans l’économie française, donc relançant la demande et forçant les entreprises à réévaluer les salaires des ouvriers et employés moins payés, travailleurs… ou fainéants.
Mais il faut y penser, et penser il faut savoir le faire, c’est de ce côté-là où nos syndicalistes sont un rien défaillants.
Il est vrai qu’eux n’ont pas de problèmes de retraite laquelle, si elle n’est pas dorée, est pour le moins argentée !
C’est de ce côté-là qu’il faut réformer les syndicats et obtenir d’eux de se libérer des symptômes Mein Kampf, car en chacun d’eux dort un petit Führer, et de Das Kapital !
C’est aussi rappeler à tous les bisounour(e)s dodu(e)s qui manifestent pour occuper le vide de leur crâne ce que sont un peuple et sa nation !
Gueuler et brutaliser la police n’est pas une forme de manifestation pour le bien d’une nation, ce n’est que hurler !
Et comprendre que lorsqu’on se soucie de ses anciens d’abord, on pense à son futur après !
La vie dure largement au-delà de la retraite !
Passer 44 ans à travailler n’est guère un sacrifice quand on peut espérer vivre un total de 85 ans ! En gros 20 ans avant et 20 ans après et entre-temps il y a des tas de vacances pour se remettre d’un stress plus hypothétique que réel.
Il est vrai qu’avoir à occuper ses 20 dernières années, ou plus, va demander du travail cérébral !
Car la société a évolué depuis le temps où les jeunes assuraient le bien-être de leurs anciens qui ne connaissaient pas les 35 heures, les 5 semaines de vacances ou la retraite à 60 ans, et l’époque d’aujourd’hui où un Mélenchon incite des gamins, qui vivent du travail de leurs parents, bien qu’ils n’aient rien à faire dans une manifestation, chaque jeudi au lieu d’essayer de se former pour faire face à leur futur qu’ils pourront pourtant moduler et remoduler suivant leurs besoins, E. Macron et E. Borne n’étant plus là.
Il est également vrai que manifester est moins difficile que d’étudier !
En cela aussi :
Pitié pour le président de la République ! (PB du 31 mars dernier)
Mais oui c’est bien une crise démocratique !
Mais une crise à résoudre par le peuple qui ne mérite pas la nation que leur ont construite et reconstruite leurs anciens !
Mais il faut travailler, là est le drame, d’autant plus que nos contemporains doivent aussi passer du temps à contrôler leur diète si l’on suit la suggestion de Fabien Roussel surtout si on veut rester beau gosse comme lui !
Il y a bien moyen de résoudre cette crise démocratique : annuler la démocratie, s’en libérer, ou une grande, très grande trouille qui rappelle aux vaillants manifestants qu’ils ont besoin d’un gouvernement à poigne !
Quelle trouille ? Une autre sérieuse pandémie asiatique, Poutine s’installant à l’Elysée avec son FSB, Xi qui rachète tout et nous envoie une armée de dirigeants jaunes, Mélenchon s’emparant du pouvoir et installant Danièle Obono comme Premier ministre, Marine Le Pen se mettant en couple avec notre sylvain, Salah Abdeslam enfui de prison et Ben Laden qui n’est pas mort…
En plaisantant, en 1953 dans la Royale on disait que branle-bas de combat se traduisait par Panica Generale en italien !
Voilà ce qui résoudrait la crise actuelle, une panique générale, comme ce qui s’est passé chez nous en 1940 ! Avec Zemmour dans le rôle de Pétain !
Le courage dans une manif est une chose, se confronter à un véritable drame en est une autre !
Ce qui manque dans cette crise est le courage et le patriotisme par excès de hurlements et de mendicité !
@ Michel Deluré | 13 avril 2023 à 14:47
« D’un point de vue strictement constitutionnel, EM fut certes bien élu en 2022 mais sans oublier qu’il n’a réuni sur son nom au second tour de son élection qu’un peu plus de 38 % du corps électoral. Et encore, faut-il tenir compte dans ces 38 % de ceux qui lui ont apporté leurs suffrages non par adhésion mais uniquement pour faire barrage à son adversaire. »
Au premier tour on choisit au second tour on élimine. Il en a toujours été ainsi dans toutes les élections présidentielles au suffrage universel.
Le front républicain a agi en 2002 comme en 2017 et en 2022, lorsque le ou la candidat(e) RN était qualifié(e) pour le second tour.
Le fait d’avoir voulu empêcher le RN d’accéder au pouvoir a un coût, à commencer par le report de l’âge de la retraite qui était clairement annoncé dans le programme électoral de 2022 d’EM. Il n’y avait donc pas de « clause cachée ».
À noter au passage qu’Emmanuel Macron est le président qui a été le mieux élu de la Ve République, que ce soit en 2017 et en 2022, si l’on excepte évidement le score de Jacques Chirac au second tour de 2002 qui ressemble à celui d’une république bananière…
@ Claude Luçon
Vous avez bien raison de dire que l’on doit préciser le sens des mots, mais tort lorsque vous le faites: le peuple n’est en effet pas « l’ensemble des hommes qui forment une communauté nationale », mais l’ensemble de ceux qui occupent un territoire, alors que la nation est l’ensemble de ceux qui descendent du même père.
Peuple et nation sont donc deux notions radicalement différentes, et la confusion touche à l’essence de la démocratie à la mode française, en ce qu’elle repose sur un niveau d’ignorance dont la croissance s’accélère et l’amène dans un gouffre.
Et nox facta est. « Depuis quatre mille ans il tombait dans l’abîme. Il n’avait pas encor pu saisir une cime, Ni lever une fois son front démesuré… »
Droit dans le mur en se prosternant devant l’islamisme !
« Le @CNRS refuse de prononcer un mot de soutien public en faveur de la chercheuse @FBBlackler menacée de mort après un livre sur les Frères musulmans. Déroutant »
https://twitter.com/LePoint/status/1645852130048081920
Le CNRS ne bouge pas davantage que l’Education nationale ne l’avait fait pour Robert Redeker, Mila, Didier Lemaire, Samuel Paty etc.
Nos institutions ont été confiées à des pleutres et des idéologues. Ce pays va droit dans le mur.
Il y en a encore qui osent prononcer le mot « démocratie » en parlant de ce foutoir incontrôlable ingouvernable anarchique zone de chaos fasciste islamogauchiste provoqué par le fou dangereux de l´Elysée et ses idiots utiles alliés Nupes ?
Il y en a encore qui osent appeler peuple cette population de crétins et d’abrutis qui se vante d’avoir fait barrage à un fascisme imaginaire de propagande, en votant pour ces cinglés ?
Il y en a encore qui osent insulter la Chine, la Russie, la Hongrie, etc. en les accusant d’être des dictatures ?
Sachez Messieurs Dames que nous-mêmes subissons une dictature terrible, pire que celles citées ci-dessus :
La France est sous l’emprise d’un fascisme islamogauchiste woke progressiste raciste racialiste indigéniste irréversible au paroxysme de la haine et de la violence :
Tout le pays est dévasté, incendié, détruit par des colonnes infernales ultragauchistes antifanazies au nez et à la barbe des autorités paralysées par ce déchaînement de terreur, les FDO figées de trouille ne servant que de punching ball pour ces bandes de terroristes criminels qui s´en donnent à coeur joie en toute impunité de la justice rouge Mur des Cons et grâce à la complicité et la protection de notre Macroneron qui, par haine de son peuple, a mis le feu à tout le pays.
Notre pays est à feu et à sac, mais nos œillères sont orientées vers des pays où, contrairement à ce que nous dicte la propagande honteuse officielle, règnent ordre , civisme, respect de l’autorité et paix sociale ; leurs avenues sont propres et calmes, les vitrines de magasins claires et nettes, les mobiliers urbains d’un aspect irréprochable, les rues et ruelles sûres et bien sécurisées, leur population ne vit pas avec la peur au ventre comme chez nous.
Par contre, nos merdias assis couchés collabos aux ordres nous serinent inlassablement en boucle qu’il existe bel et bien un grand danger chez nous, c’est :
« L’extrême droite, cézemmour , célepen », emballez c’est pesé, contentez-vous de ça !
Bande de guignols, vous le méritez votre chaos et c’est pas fini !
Mais puisque je vous dis que tout système démocratique n’engendre que des crises !
La preuve ? Le chaos, l’anarchie, l’incivisme, l’amoralité, la dégénérescence, la dépravation culturelle sociétale que subissent tous les peuples qui s’adonnent à cet exercice dangereux pour l’équilibre social d’un pays.
Macron nous aura offert le pire chaos de l’histoire de France, son peuple aussi fou que lui en était demandeur, alors pourquoi s’en serait-il privé ?
Défilez, manifestez désobéissez, islamisez, LGBTisez, wokisez, cassez, incendiez, tabassez, caillassez, lynchez, menacez, agressez, détruisez, saccagez, volez, violez, égorgez, décapitez, étripez, montrez bien au monde entier que nous sommes les champions en démonstrations de démocratie.
@ Achille 13/04/23 23:18
« Au premier tour on choisit, au second tour on élimine ».
Certes, mais il n’empêche qu’après avoir ainsi éliminé il convient pour l’élu de faire les comptes, de se rendre à l’évidence et d’en tirer les conséquences. Vous ne pouvez gouverner le pays et mettre en oeuvre votre programme dans les mêmes conditions selon que vous avez recueilli sur votre nom 60% des suffrages du corps électoral ou seulement 38 %. Faire abstraction de ces conditions d’élection serait suicidaire. Cela vous oblige quant à l’adaptation de votre programme d’action et quant à votre méthode de gouverner. Et cela vaut pour tout président, quel qu’il soit.
Si, à cette situation déjà complexe, vous ajoutez l’absence de majorité à l’AN alors même que votre stratégie a contribué à éliminer les partis traditionnels qui structuraient auparavant le paysage politique et qui pouvaient, en fonction des circonstances, constituer des forces d’appoint, ne laissant face à vous que des coalitions extrêmes, vous conviendrez avec moi que cela rend la gouvernance du pays particulièrement périlleuse.
Difficile, lorsque ces conditions sont malheureusement réunies, de s’appuyer sur l’argument que vous avancez selon lequel le président ne surprend en fait personne et ne fait que mettre en œuvre ce qui figurait dans son programme, puisque ce programme-là, même si ceux qui se sont abstenus ont toujours tort, n’a de fait reçu l’agrément que d’une minorité du corps électoral.
La leçon que nous pouvons hélas tirer de cette navrante expérience est que, dans cette histoire, la grande perdante est une nouvelle fois une réforme nécessaire pour le pays.
Crise démocratique ou bien démocratie d’apparence recouvrant en réalité un système oligarchique fermé utilisant l’enveloppe démocratique pour imposer sa façon de voir les choses ?
Dans une démocratie, le peuple est supposé pouvoir choisir son destin – du moins dans les limites humaines – généralement par le biais d’élections.
Mais comment ne pas comprendre qu’il peut se sentir trahi quand, quelle que soit sa volonté clairement exprimée, elle peut être remise en cause par une poignée de magistrats plus mis en place pour verrouiller les choses que pour défendre ses intérêts essentiels ?
Où se trouve encore la démocratie quand les résultats d’un référendum sont ignorés avec mépris ?
Bref, le peuple n’est autorisé à s’exprimer que tant qu’il va dans le sens que nous, les élites autoproclamées de l’État profond, avons fixé.
Giorgia Meloni fait de la com. Elle dégaine l’état d’urgence.
La politique des petits bras.
Ce sont les Marines nationales qui doivent à présent assurer la protection de nos frontières.
Environ 3 000 migrants à Lampedusa au lieu des 300 migrants habituels.
L’invasion migratoire extra-européenne se poursuit et va crescendo.
La France, l’Italie, la Grèce vont droit dans le mur et tous les autres pays européens (hormis la Hongrie ou la Suède par exemple) suivent le même chemin catastrophique.
Dans quelques années, les milliardaires honnis par l’extrême gauche se casseront et les emplois générés par de grands groupes (type LVMH) disparaîtront.
En lieu et place, nous aurons une flopée de migrants non formés, non éduqués, qui traîneront dans toutes les rues de France.
La France en voie de tiers-mondisation accélérée !
Et Macron, tout sourire, visite Notre-Dame avec sa dame !
« Mais si, c’est une crise démocratique ! » (PB)
Bon, pourquoi pas… Mais rappelons à tous les amoureux frappadingues du Cinglé et de son régime, que chez lui c’est: couteau, masse, poison ou balcon…
Emmanuel a encore de la marge, je ne suis pas sûr qu’il sache se servir d’un canif. Gégé lui c’est pour la découpe du gibier:
https://www.capital.fr/economie-politique/gaspillage-public-pour-les-frais-de-bouche-l-addition-est-salee-1086279
Et dire que des imbéciles pensent que Gégé briguerait la fonction de Premier ministre… N’importe quoi ! Dans son palais il règne en maître sur ce qu’il connaît le mieux, la politique de la carte des menus, tout le reste il s’en tamponne mollement le coquillard.
On trouvera la définition dans le « Supplément au Dictionnaire d’argot fin-de-siècle par Charles Virmaître » page 77.
Les archéologues de ce blog iront y regarder pour s’encanailler un peu.
Gégé, ce qui l’intéresse c’est sa réélection, sa cantine, ces chasses, le citoyen et la retraite pour lui est de la même préoccupation que la couverture de Charlie de cette semaine.
Il ne partira que quand son parti sclérosé – aux canaux croulant sous l’ artérite de ses dirigeants – sera purgé par ses adhérents.
Deuxième homme politique du pays, pour la fourchette on veut bien y consentir pour le reste on n’a pas fini d’en rire ou d’en pleurer, c’est selon.
@ Xavier NEBOUT | 14 avril 2023 à 06:06
Oui mais ce que j’écris est sorti droit de Larousse mais… 🙂 je n’avais pas tout cité, réduisant un peu mon texte en trichant un peu !
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@ Serge HIREL | 13 avril 2023 à 13:34
« Un vrai coq gaulois ! »
Plus on est loin du poulailler plus on devient guerrier, un coq de bataille de coqs en somme !
« Confondre un Ch’ti et un Picard ! »
Pourquoi, un Picard du Nord n’est pas aussi un Ch’ti ?
Pour moi, né Angevin de souche orléanaise ce sont des gens qui ont été battus par des Vikings, nous à Orléans on a battu les Anglais en 1429 (je m’en souviens à cause de la célébration tous les 8 mai depuis) et à Saumur les Cadets de Cavalerie se sont battus comme des lions sur un pont de la Loire pendant trois jours en 1940, mitrailleuses contre chars d’assaut..
Pour mon grand-père, la France se situait entre la Loire au sud et la Seine au nord, au sud les sauvages, au nord d’autres sauvages 🙂
Non mais !
@ Olivier Seutet | 13 avril 2023 à 18:39
« …deux partis extrémistes, le RN et LFI. »
Il pourrait être intéressant que vous nous puissiez nous expliquer exactement en quoi dans cette formule stéréotypée imposée par le monde politico-médiatique que vous reprenez à votre compte, l’extrémisme évoqué correspondrait à une réalité objective et laquelle, au moins en ce qui concerne le RN, même bien entendu si personne ne vous oblige à en être un partisan.
En vous remerciant par avance.
@ Claude Luçon
« Marine Le Pen se mettant en couple avec notre sylvain »
Trop drôle ! J’imagine. Est-ce qu’il mérite un tel châtiment ?
S’ils font des petits, je leur demande de m’en garder un !
Merci cher Claude pour votre vision pleine d’humour, de bon sens, de modération et de lucidité qui manquent souvent ici. Et ravi de voir que les années vous bonifient. Continuez !
Quelle qu’elle soit, la décision du Conseil constitutionnel sur le sort de la réforme des retraites ne mettra pas fin à la triple crise dans laquelle la France s’est installée peu à peu, dont l’intensité, aujourd’hui, fait douter du retour au calme sans bouleversement majeur, qui, peu ou prou, pourrait être de l’ampleur de celui provoqué par Mai-68. Crise sociale, crise politique, crise démocratique, celle-ci étant en partie la conséquence des deux premières.
– La crise sociale, qui, jusqu’à ces dernières semaines, occupait le devant de la scène, à bien y regarder, n’est pas beaucoup plus violente que les précédentes. La France s’est habituée à ces soubresauts provoquées par des syndicats qui, à la défense d’« avantages acquis » plus ou moins raisonnables, ajoutent un combat politique qui ne devrait pas être le leur. Les Français en ont conscience… et vivent avec… voilà tout.
Sur ce plan, seule l’arrogance de Macron à l’égard des dirigeants syndicalistes a provoqué un surcroît de mauvaise humeur de leur part… et un soutien massif des citoyens. Il est probable que, sans ce comportement négatif du Président et, par mimétisme, de son gouvernement, la majorité de ceux-ci auraient jugé acceptable ce projet a minima de réforme des retraites, y compris « les 64 ans », et que l’intersyndicale aurait assez vite volé en éclats, sous la pression de l’opinion publique.
Aujourd’hui, la situation est telle que, victorieux ou défaits, ses adversaires n’oublieront rien… et que, quatre ans durant, s’il parvient au terme de son mandat, Macron leur servira de tête de Turc.
– La crise politique, elle, est déjà ancienne. Le deuxième quinquennat raté de Chirac, celui, agité mais finalement sans grande réussite de Sarkozy et, pire encore, les cinq ans de pantomime du « président normal », avaient déjà laissé des traces. Peu à peu, la classe politique s’était essentiellement penchée sur ses petites querelles intestines, entraînant d’abord un désintérêt, puis l’irrespect du peuple.
L’émergence au pouvoir d’un candidat qui, jamais, sans le mauvais coup porté à Fillon, n’aurait été élu, a déclenché un séisme : la dégringolade des deux principales formations de gouvernement et l’apparition, hors sol, d’un conglomérat aux objectifs suffisamment flous pour que chacun puisse croire à ses promesses de lendemains qui chantent…
Assez vite, la sphère politique et les corps intermédiaires ont compris que ce nouveau venu les méprisait, du maire au Sénat, et qu’il n’en ferait qu’à sa tête, fort d’une majorité absolue à l’Assemblée, acquise grâce à l’énorme bêtise de 2001 : l’inversion du calendrier électoral. Le citoyen, lui aussi, s’en est ému et l’a fait savoir au printemps 2022 en lui accordant une réélection peu brillante, en lui supprimant une bonne part de son armée de godillots et, surtout, en envoyant au Palais Bourbon des oppositions tout aussi radicales qu’il ne l’est dans ses choix.
Le résultat est sous nos yeux : malgré la souplesse de notre Constitution, la machine s’est enrayée au point que l’exécutif doit accumuler les recours aux astuces de procédure pour tenter d’imposer une réforme qui, en d’autres circonstances, aurait finalement été approuvée après un débat certes musclé, mais respectueux des représentants de la nation.
Il n’est pas question d’excuser, ni même de « comprendre » les garnements de la Nupes, indignes de porter l’écharpe tricolore, mais ils n’auraient pas eu l’occasion de se comporter ainsi si Macron avait respecté le Parlement. Il s’est au contraire montré méprisant envers lui, déclenchant ainsi une nouvelle phase d’une très inquiétante crise démocratique. Ses origines ne datent pas d’hier. On peut même les déceler dans la Constitution de 1958 elle-même, qui a laminé les « petits partis » représentant les opinions les plus minoritaires, au profit d’un affrontement permanent entre « la droite » et « la gauche ».
Le président de la République, surtout depuis qu’il est élu au suffrage universel, incarne un camp bien plus qu’il ne rassemble…
– Au fil des ans, la crise démocratique s’est développée, se nourrissant de nouvelles atteintes à la souveraineté du citoyen, de la création du « cordon sanitaire » contre « l’extrême droite », qui, concocté par Mitterrand, a interdit toute « union des droites », au camouflet infligé au peuple par le traité de Lisbonne. Puis vinrent deux présidents incapables, l’un et l’autre, de revêtir le costume du Général. Dans l’imaginaire des Français, de Gaulle, encore plus aujourd’hui, reste l’archétype du « chef », à la fois guide et protecteur, auquel on fait confiance sans trop contester son autorité qui empiète pourtant largement sur l’espace de liberté du citoyen.
Macron, en ce domaine, a rapidement fait pire qu’eux, conforté dans sa volonté de pouvoir par l’implosion de deux grands partis de gouvernement et l’absence de réaction et de réflexion de leurs dirigeants encore sous le choc. En cinq ans, il n’a rien appris des arcanes du débat politique, rien appris de la complexité des rapports avec le citoyen, rien appris de son rôle de « chef ». Il n’a jamais tenté d’apaiser par un vrai dialogue, fait preuve d’une réelle contrition. Le « Grand débat » est resté sans lendemain… C’était un artifice… Il a sorti le carnet de chèques… Celui du contribuable…
Depuis bientôt un an, le voici devant un obstacle qui lui était inconnu : le pouvoir législatif. Un pouvoir législatif qui le défie, mais qui, lui-même, divisé en plusieurs oppositions, ne parvient pas à se rassembler. Il fait ce qu’il sait faire : résister, passer outre, imposer…
Un président entêté, un hémicycle tiré à hue et à dia par des idéologies contradictoires et de petits calculs politiciens… tout cela sous le regard du peuple auquel on refuse la parole via un référendum… La crise démocratique ne pouvait qu’enfler. Une étincelle l’a fait exploser : l’emploi aberrant du 49.3 sur une question qui, déjà, avait provoqué les séances les plus houleuses qu’aient connues les législatures de la Ve République… Mais que voulez-vous… Le Président, jamais élu auparavant, ne sait rien de la calinothérapie… d’autant plus que son penchant naturel le pousse à la victoire par tous les moyens et quoi qu’il en coûte…
Tout cela, fort logiquement, s’est terminé dans la rue… avec l’immense danger du retour de la violence des groupuscules anarchistes et de l’ultra-gauche qui n’ont que le chaos pour tout objectif. Un danger d’autant plus grand qu’en s’immisçant dans les cortèges syndicaux, ils profitent en quelque sorte d’une certaine approbation d’une partie de l’opinion publique. Trop nombreux sont parmi nos concitoyens ceux qui ne voient dans ces heurts avec les forces de l’ordre que l’expression trop « physique » du malaise social. Ces fauteurs de troubles veulent encore accélérer la crise démocratique et la faire déboucher sur la destruction des institutions républicaines. La réponse du pouvoir, y compris judiciaire, devrait être d’une totale fermeté. Elle ne l’est pas…
Comment sortir de cette impasse ? Il n’y a pas d’autre solution que de priver de carburant cette machine infernale. Faire sauter le fusible Borne ne suffira pas. Il est déjà grillé… Deux options restent sur la table qui, toutes deux, impliquent directement le président de la République, principal ferment de cette crise : soit une dissolution de l’Assemblée, ce qui, dans l’état actuel de l’opinion, éliminerait l’hypothèse d’un nouveau gouvernement sous tutelle de l’Elysée, soit un référendum sur la réforme des retraites qui, nécessairement, prendrait l’allure d’un plébiscite… Si la réponse des électeurs est contraire au projet de Macron, encore faudra-t-il que celui-ci convienne qu’il s’agit d’une défaite personnelle et consente à en tirer la seule leçon républicaine possible : sa démission.
Alors seulement, pourra être mis en branle un processus de remise à niveau de notre Constitution, qui doit conserver l’atout majeur pour notre République que sont les règles qui organisent la stabilité de l’exécutif, mais aussi sa flexibilité, qui permet l’évolution sereine de celui-ci. Dans le même temps, il faudra aussi la libérer de pratiques qui n’ont plus lieu d’être 65 ans après sa promulgation dans un environnement politique qui conduisait tout droit à la guerre civile… La débarrasser en particulier, de ce fameux 49.3 qui a mis le feu aux poudres, serait à coup sûr une sage décision.
Ce qui est intéressant dans cette crise économique est que personne n’a rien à proposer.
Pas un politicien, rien.
S’il y avait Fillon, qui malheureusement aimait trop le chic britannique ! La faute à Penelope ?
Mais côté politique, ayant depuis 1968, en vrac :
* réduit le travail à 35 heures,
* augmenté les vacances,
* arrêté le travail à 60 ans,
* donné le pouvoir aux minorités et occulté la majorité,
* transféré nos usines en Chine,
* découragé nos étudiants des études en sciences et en engineering,
* remplacé les sanctions méritées dans nos écoles primaires et secondaires par des félicitations et des 22 sur 20,
* substitué le bac au certificat d’études,
* décidé d’arrêter nos centrales nucléaires,
* interdit l’exploration pétrolière en France,
* augmenté notre taux de CO2 en s’obstinant à acheter des automobiles brûlant du diesel,
* couvert le sol d’autoroute de bitume et de parkings de béton empêchant l’eau de pluie de s’écouler dans notre sous-sol créant quelques inondations ici et là,
* remplacé le travail par des manifestations,
* accusé nos policiers et gendarmes d’être des brutes,
* ne pas remplir son devoir de citoyen ne serait-ce qu’en votant blanc,
* permis a nos journaleux et journaleuses de s’exciter tout(es) seul(es) au point qu’à la télévision certain(e)s semblent atteindre un orgasme rien qu’en parlant, tout en racontant n’importe quoi,
* s’être obstiné à se concentrer sur le pouvoir d’achat,
* acheté des fraises pas mûres venues d’Espagne et des tomates sans goût d’Italie,
* insisté à écouter plus crétin que soi, genre Mélenchon, Obono, Zemmour, Le Pen (tous les Le Pen et consorts), Cohn-Bendit, Goupil… et croire leurs sornettes, tout en prenant avantage du bazar qu’ils ont créé,
* universalisé les termes célébrité et intellectuel de préférence aux ânes,
* insisté à écouter des secrétaires généraux de syndicats n’ayant pas encore élevé leur intellect au-dessus de la révolution industrielle du XIXe siècle,
* n’ayant pas compris que gauche et droite sont des directions, pas des programmes politiques, qu’en France on roule à droite, mais les Anglais à gauche, direction dis-je,
* demandé à être écouté alors qu’ont rien de sensé à dire,
etc. etc.
Alors demander à Emmanuel Macron, énarque hélas pour lui, de changer et réparer tout cela, c’est lui demander beaucoup !
Le temps est venu de faire comme le peuple allemand après 1945, le peuple français doit faire l’analyse du désastre dont il est à la source, du génocide de notre culture et notre histoire, demander pardon pour s’être plaint sans arrêt, constamment vouloir plus, et avoir pratiquement mendié depuis 1968 !
Et chercher à aider le gouvernement plutôt que le combattre pour rétablir un semblant de France, surtout maintenant que nous avons enfin une ingénieure au pouvoir, enfin une vraie intelligence, une qui ne confond pas illusion avec réalité !
Car au train où vont les choses, celles de 1940 apparaîtront comme une victoire comparées à là où nous conduisent nos bisounours, cette exclusivité française.
@ Achille | 13 avril 2023 à 23:18
« Au premier tour on choisit au second tour on élimine. Il en a toujours été ainsi dans toutes les élections présidentielles au suffrage universel. »
Donc en suivant votre logique, Emmanuel Macron n’a pas été choisi au second tour puisque c’est Marine Le Pen qui a été éliminée.
Donc c’est normal que les gens vocifèrent contre la politique Macron puisque ce n’est pas ce qu’ils ont choisi.
Tout s’explique.
@ Achille | 13 avril 2023 à 23:18
« Le front républicain a agi en 2002 comme en 2017 et en 2022, lorsque le ou la candidat(e) RN était qualifié(e) pour le second tour. »
Le front républicain… La pire des entourloupes fomentées par Mitterrand et ses spadassins contre la volonté de la nation de choisir en toute liberté ses dirigeants. La droite « la plus bête du monde » est tombée dans le piège et y a laissé ses espoirs de pouvoir. Même en 2022 et aujourd’hui encore, bien que consciente qu’il s’agit d’un traquenard remis au goût du jour par Macron pour survivre, elle s’est complue et se complaît dans cette erreur qui la conduit à se soumettre ou à disparaître, alors que, unis, les droites seraient majoritaires.
Le seul point positif et même satisfaisant est que la gauche, toutes tendances confondues, s’est précipitée dans son propre piège : au second tour de la présidentielle, elle a voté et fait voter pour EM pour éliminer MLP… Pour la remercier, il l’a fait descendre s’époumoner dans la rue contre sa réforme des retraites… À l’époque de la campagne électorale, le projet servait de chiffon rouge à Mélenchon, Roussel, Faure, Hidalgo and Co pour rassembler leurs maigres troupes contre le sortant qui les avait assassinés… Bien joué, Monseigneur !
« Emmanuel Macron est le président qui a été le mieux élu de la Ve République »
Totalement faux. Il est même le plus mal élu :
Second tour de 2017 : abstentions, blancs et nuls : 34,03 % des inscrits ; Second tour de 2022 : abstentions, blancs nuls : 34,24 % des inscrits…
Ces taux n’avaient jamais atteint un tel niveau depuis 1958, tout au plus 25 % au second tour de 1995.
En revanche, le RN puis le FN améliorent leurs scores d’élection en élection : 2002 : JMLP : 16,86 % au premier tour, 17,79 % au second ; 2017 : MLP : 21,30 % au premier tour ; 33,90 % au second ; 2022 : MLP : 23,15 % au premier tour, 41,45 % au second.
Ce n’est pas bien joli joli de tronquer et de manipuler les chiffres. Tous scientifique vous le dira.
Je suis hyper méga déçu ce soir, j’avais fait le plein de chouquettes et de canettes pour assister aux émeutes et révoltes des clampins qui défilent dans les rues, des scènes de casses, incendies, à l’annonce du verdict du CC, hélas rien, pas de fumées, pas de vitrines brisées, pas de FDO agressées, pas de charges de CRS, que se passe-t-il ?
À mon humble avis les blacks blocs font les trente-cinq heures et ont posé des RTT, je ne vois pas d’autres solutions, quel ennui mortel, je vais déprimer.
Caramba, encore ratée la révolution !
@ Alpi | 14 avril 2023 à 16:11
Merci !
Un compliment fait toujours plaisir !
Surtout que vous avez compris comment je fonctionne !
L’ironie d’abord !
Concerné mais joyeux !
C’est en ces moments que la France me fait pleurer d’en rire !
@ Serge HIREL | 14 avril 2023 à 18:24
« Ce n’est pas bien joli joli de tronquer et de manipuler les chiffres. Tous scientifique vous le dira. »
Je ne tronque aucun chiffre. Le résultat d’une élection repose sur les suffrages exprimés.
Si 34 % des électeurs ont préféré aller à la pêche ou faire une petite randonnée en montagne plutôt que d’aller accomplir leur devoir de citoyen, ils n’ont à s’en prendre qu’à eux-mêmes.
Les chiffres que j’ai communiqués en lien sont officiels.
Toute personne de bonne foi vous le dira.
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@ Jove | 14 avril 2023 à 16:46
« Donc c’est normal que les gens vocifèrent contre la politique Macron puisque ce n’est pas ce qu’ils ont choisi. »
Le président qui a été élu est celui de tous les Français, même ceux qui n’ont pas voté pour lui. Vu le nombre de candidats en lice, on ne peut pas satisfaire tout le monde.
Cela a toujours été ainsi. C’est un des fondements de la Ve République qui d’ailleurs dispose d’institutions pour éviter tout débordement du président élu: le Parlement, le Conseil d’Etat, le Conseil constitutionnel, la Cour des comptes pour ne citer que ceux-là…
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@ Michel Deluré | 14 avril 2023 à 10:56
« La leçon que nous pouvons hélas tirer de cette navrante expérience est que, dans cette histoire, la grande perdante est une nouvelle fois une réforme nécessaire pour le pays. »
Une réforme qui demande aux Français de faire un petit effort est toujours difficile à faire passer car nous vivons dans une société où chacun regarde ses propres intérêts et n’est pas très disposé à faire preuve de solidarité.
Je reconnais que le gouvernement dans cette affaire à fait preuve d’un manque patent de pédagogie et de diplomatie, notamment avec les principaux syndicats. Il en a fait des adversaires alors qu’avec quelques concessions il pouvait en faire des alliés.
Élisabeth Borne essaie, tant bien que mal, de recoller les morceaux, mais ce ne sera pas facile…
Après la décision du Conseil constitutionnel, qui sera très commentée (et très controversée), de valider l’essentiel de la réforme des retraites voulue par EM, qui en a fait le quitte ou double de son second quinquennat, un événement lui aussi important, survenu en début d’après-midi, risque de passer inaperçu : le lancement d’un travail de recherche approfondie sur Jupiter.
Voici trois des principales énigmes que tenteront de résoudre les scientifiques chevronnés qui ont soigneusement organisé leurs investigations, toutes inédites. Elles intéresseront tous ceux qui veulent en savoir plus sur Jupiter (vous êtes de ceux-là, n’est-ce pas Achille…) :
– Est-il possible de s’approcher de Jupiter ? Tout laisse supposer un abord particulièrement inaccessible tant, selon les observations déjà disponibles, en particulier celles réalisées depuis cinq ans, laissent entrevoir un caractère bien peu hospitalier pour quiconque tenterait de comprendre les raisons de ses orages soudains. Rien n’indique jamais à quel moment ils vont survenir… On sait tout juste qu’ils peuvent provoquer d’importants dégâts…
– On s’interroge aussi beaucoup sur quelques zones difficiles à explorer et à comprendre tant le flou de leur formation reste entier même après de longs mois d’études patientes mais vaines. Les meilleurs connaisseurs de tels phénomènes échafaudent des explications plus ou moins crédibles, mais qui, toutes, jusqu’à maintenant, sont brutalement démenties par un nouveau soubresaut ou une longue période de repos auquel nul ne s’attendait. Même les vulcanologues y perdraient leur latin…
– Habituellement, les lois de l’attractivité font que les petites lunes tournent autour des grosses planètes. Or, tout indique que c’est Jupiter qui joue les toupies folles devant Europe, un petit astre dont on sait peu de choses si ce n’est qu’il est parfois très lumineux, parfois totalement absent, et que sa trajectoire surprend souvent ceux qui l’observent… En saura-t-on plus sur cette bizarrerie de la nature ? Jupiter amoureux d’Europe ? Allons donc ! Avec l’aide d’Ariane et de sa copine Juice, découvrira-t-on les raisons de cette danse de Saint-Guy ?
Tout cela fera bien sûr le régal des gazettes, mais, quand les premiers résultats de cette chasse aux secrets de Jupiter seront connus – pas avant 2032, ont prévenu les spécialistes – il sera déjà trop tard pour en tirer un quelconque profit : Jupiter, poursuivant sa course programmée depuis son apparition dans le ciel, se sera éloigné de nous, ne laissant que des traces plus ou moins durables de son passage… Certains pensent qu’à cette époque, il aura rejoint Europe… à moins qu’il entame son défi ultime : remplacer le Roi Soleil.
Tout ceci, naturellement est vrai… et j’en apporte même la preuve :
https://www.lemonde.fr/sciences/article/2023/04/14/la-mission-juice-vers-jupiter-a-reussi-son-decollage-depuis-la-base-de-kourou_6169528_1650684.html
En cette soirée probablement morose pour beaucoup, un petit peu d’humour dérisoire peut tenter de mettre du baume au cœur… Non , Achille, ne craignez rien, votre Jupiter n’est pas Tintin… Il n’est pas dans la fusée et, bénéficiant du non-lieu accordé par les Sages – décidément bien peu – il va pouvoir continuer à nous combler de bienfaits.
Il me semble nécessaire de lire le texte intégral de la décision du Conseil constitutionnel qu’on trouvera ici :
https://www.conseil-constitutionnel.fr/decision/2023/2023849DC.htm
Le texte est long et sa lecture fastidieuse mais très instructive.
On peut aussi se limiter au seul communiqué de presse qui en est la synthèse :
https://www.conseil-constitutionnel.fr/actualites/communique/decision-n-2023-849-dc-du-14-avril-2023-communique-de-presse
Au bilan le CC n’invalide que certains cavaliers législatifs et ne considère pas inconstitutionnelle la procédure suivie, notamment l’utilisation des divers articles (49-3, 47-1, etc.) qu’il considère conformes à la Constitution. En réalité, on peut aussi estimer que le Conseil constitutionnel ne veut pas désavouer le Conseil d’État qui a conseillé le gouvernement dans l’élaboration de son projet de loi.
À mon sens, ce texte ouvre la voie de la constitutionnalité à des pratiques qu’on aurait pu estimer insincères et, faisant jurisprudence, il autorisera d’autres pratiques similaires par contorsion des dispositions de la Constitution. La conformité à la lettre du texte est effective, mais quant à l’esprit de la Constitution, on peut craindre qu’il ne soit pas une préoccupation majeure mais seulement accessoire.
À propos de crise on vient de nous dire qu’à part les gros bras de la CGT, pas un employé du privé ne s’est associé aux récentes manifestations, que ce jour sur le Figaro un sondage indique que 63 % de ses lecteurs approuvent la décision de la Cour constitutionnelle sur la retraite que Mélenchon et ses copains ne veulent pas !
La crise, quelle crise ?
La France tourne sans problème, le chômage est bas, des entreprises cherchent à embaucher et manquent de candidats, pendant que les manifestants se baladent dans les rues et rendraient service à nos entreprises en allant les aider ?
Même les chaînes TV sont à court de commentateurs et obligées de recruter des journalistes d’origine espagnole, suisso-iranienne et libanaise.
La crise ne serait-elle pas une manipulation des médias dans le but d’attirer des clients pour les publicités de certaines entreprises à court de clients ?
Avec le concours des syndicats qui n’intéressent plus vraiment les employés à part les fonctionnaires ?
Bah ! On serait tenté de le croire.
Le 20/3/2023, deux motions de censure n’ont pas été adoptées. Est-ce que Laurent Berger a été mis au courant ?
Est-ce antidémocratique ?
Et pourtant, 19 députés LR ont bravement voté pour la motion de censure. en contradiction avec les consignes du parti.
Isabelle, pro-communiste à ses heures, sinon d’extrême droite façon Jean-Marie Le Pen, maintenant crache sur l’Italie, tout en fantasmant sur l’extrême gauche révolutionnaire plébiscitée par Russia Today. Elle trouve encore quelques mérites à la Suède, sans doute parce que mal informée, elle n’a pas encore compris que la Suède aussi rejoindra l’OTAN. Son discours n’a aucune logique sorti du prisme des intérêts moscovites. Le blog de monsieur Philippe Bilger est devenu une tribune permanente pour l’anti-France, les bouffons ou agents moscovites. Ce n’est pas un secret que les services secrets moscovites et chinois sont ultra-offensifs en France. Ce blog en est l’incarnation évidente. Il ne manque plus que Valéry, le clown qui va nous expliquer qu’on peut être bien installé à Moscou sans lien avec le pouvoir. Et ça nous parle de l’intérêt de la France.
En ce moment, on commémore le massacre de Katyń, oeuvre des moscovites, nié par les moscovites jusqu’à la fin du bloc, à nouveau nié. Sans doute que sylvain et Isabelle, en bon néo-extrême-droitistes, nous vanteront les mérites du NKVD et nous expliqueront que rien ne s’est passé à Katyń comme à Bucha.
Enfin, sylvain intervient tous les matins ici pour répondre à des citations inventées (« L’extrême droite, cézemmour , célepen ») plutôt que justifier la contradiction de ses propos avec ceux de son idole kgbiste Poutine, antifa et décolonial.
À vomir.
@ Serge HIREL | 14 avril 2023 à 20:35
Jupiter a ses orages, comme tous les présidents de la République avant lui en ont eu. C’est la pression de la fonction qui veut ça.
Cela va de la colère froide d’un François Mitterrand à la fureur exubérante d’un Nicolas Sarkozy. Presque tous ses ministres ont connu ses « foudres jupitériennes », y compris le premier d’entre eux.
Finalement Emmanuel Macron n’est pas pire que les autres.
À charge pour les leaders des autres formations politiques de le déboulonner. Pourquoi pas un de ses ministres. Il y en a qui ont les dents longues. On attend !
Malheureusement notre paysage politique ressemble plutôt au chaos qui règne dans l’Univers des illusions. Aucune cohérence dans les propositions pouvant permettre une véritable force d’opposition. Chacun suit sa propre trajectoire.
Difficile d’imaginer une de ces petites lunes stériles occulter leur soleil.
Ben oui, il va falloir patienter encore quatre ans, sans même être sûr que ce sera mieux après. Je me demande même si, au train où vont les choses, ce ne sera pas pire… Wait and see !
@ Marcel P
Le blog et vous-même gagneriez à cesser d’injurier ceux qui ne sont pas d’accord avec vous.
L’alignement sur les Américains contre la Russie est une catastrophe dont les Français prennent de mieux en mieux conscience dans la mesure où la pègre médiatique leur en laisse le loisir à l’exception notoire de Sud Radio.
Une catastrophe économique avec notamment la perte des nos usines Renault-Nissan pour 1€ alors que nous dominions le marché automobile russe pour un avenir on ne pouvait plus prometteur.
Juan Branco souligne à juste titre que nous sommes gouvernés par une bande de c*ns sans scrupules. Moi, je les enverrais au bagne, lui les guillotinerait.
Dire cela est-il trahir la France ou être un malade pro-Poutine ?
A cela s’ajoute que l’alignement sur les Américains concerne aussi le culturel et l’autre catastrophe, celle du spirituel que nous consommons depuis 1789, et dans laquelle la Russie n’est pas tombée, elle.
Ce sera peut-être notre planche de salut, alors Dieu sauve la sainte Russie.
Crise démocratique, certainement. Il n’y a que les mal-comprenants qui ne le voient pas.
Je rajouterai, exacerbée. Nous n’avons jamais été en démocratie.
Le gouvernement du peuple par le peuple pour le peuple… on repassera.
À moins d’être Grec aux temps anciens, d’avoir des sous-citoyens, les esclaves, qui bossent pour vous, je ne vois pas comment passer son temps à discuter de la vie de la cité. Comme perso, l’esclavage n’est pas mon truc…
Gouvernement du peuple, admettons. Par le peuple, ben non. Pour le peuple, lequel, ceux qui votent pour vous, c’est pas lerche, ceux qui vous approuvent ? Encore moins.
Reprenons mon antienne favorite.
Au premier tour on vote pour celui dont on se rapproche. Notez, je ne dis pas, qu’on approuve. Dans un programme, les politiciens sont suffisamment subtils pour y coller des propositions qu’ils savent parfaitement n’être pas acceptées dans leur ensemble, faisant alors le pari du moins mal-disant pour entraîner les foules.
Ceux qui votent au premier tour, pour une bonne part, disons la moitié pour être généreux avec nos politiciens, le font pour des raisons tenant plus à la réflexologie qu’à la connaissance et à la compréhension des programmes proposés.
En tenant compte de l’abstention, des blancs, des nuls, un type à 28 % a en réalité moins de 20 % des suffrages. En considérant que sur cette masse la moitié, au moins, ne sait pas trop pourquoi elle vote, on est à moins de 10 % d’approbation.
Ça devrait rendre modeste.
Ce que n’est pas Emmanuel « Kadyrov » Macron.
La « crise exacerbée » que l’on connaît est due au tempérament enfantin, capricieux, velléitaire, condescendant… de l’actuel locataire de l’Élysée.
À la tromperie, aux mensonges, aux dissimulations.
Personne sous la Ve n’a été élu au premier tour avec 60 % de voix et 86 % d’exprimés. L’absence de proportionnelle est déjà un déficit démocratique en soi, le scrutin majoritaire imposant des choix caricaturaux, contradictoires, qui sont de moins en moins acceptés par des citoyens qui s’abstiennent, accentuant alors cette impression de déficit démocratique puis de crise.
Notre ami blogueur, compagnon de route du baron de Münchhausen, pose la bonne question, que proposons-nous pour améliorer les choses.
J’ai une suggestion pour vous, dites-moi ce que vous en pensez.
On pourrait lors du vote, au lieu de proposer un nom, je parle de la présidentielle, avoir un nom et la liste des propositions.
Trois cases, oui, non, NSP.
Aux deux tours.
Le dépouillement serait plus longuet, mais ça aurait l’avantage de rendre les approbations de programmes plus claires. Ça n’invalide pas les propositions, mais si, prenons la réforme de la retraite, sur les 20 % d’exprimés en faveur d’E »K »M au premier tour il y avait déjà 10 % de non et au deuxième 70 %, lors de l’élaboration de la loi, il n’est plus possible d’affirmer avoir eu une majorité de votants favorables, en contradiction totale des évidences.
Je le réécris pour être clair, pour les chafouins, une proposition impopulaire n’est pas en soi mauvaise, mais, dans ce semblant de démocratie que sont nos gouvernements représentatifs, il est important de se contraindre aux échanges, même après une élection « gagnée ». Ce serait juste un peu plus démocratique.
Puis-je rajouter, pour faire plaisir à mon ami virtuel Alio ha, qu’avoir un nom et un programme à valider, être ainsi contraint de se pencher un peu sur le sujet, puis, conséquence, avoir un dépouillement plus long, deux, trois jours, donneraient un aspect moins sacrificiel à cette présidentielle.
L’hystérie collective du dimanche sacré disparaîtrait. On vote plus sereinement, moins pour « tuer » celui que l’on n’aime pas que pour valider ce qui nous convient chez celui que l’on choisit.
Il est à noter que les cinq ans qui rapprochent les dates de ce sacrifice virtuel le rendent inefficace. L’état de grâce n’existe plus, cette sidération qui calme les foules après le « meurtre » virtuel.
Il est temps de mûrir, de passer du sacrifice à la raison.
@ Xavier NEBOUT
Vous n’êtes pas sérieux et corroborez ce que vous dénigrez.
Poutine, en tentant de ressusciter l’Union soviétique et les millions de victimes de sa révolution, est l’ultime fossoyeur de la Sainte Russie, qui comme nous n’a d’avenir, autre que chinois ou américain, que dans le cadre européen de réconciliation.
Hors de cela, il ne reste que le néant des insultes mutuelles que vous servez avec vos contradicteurs.
Chacun traitant l’autre de démon témoigne qu’il est avec lui soumis aux forces du mal.
Qui sont ces Black blocs, black bourges de Darmalin ?
Blacks beaufs, black boeufs, black veaux, ils sont connus, leurs domiciles aussi, rien à voir avec les vrais révolutionnaires d’antan, ils ont été bien nourris, gavés, bordés toute leur jeunesse dorée par leurs nounous, des super nanny pour bourges des beaux quartiers.
La propagande nous les présente comme des ratés de la vie, des bébés secoués, mal finis et loupés, auxquels il manquait un demi-litre, des cassoçs de zones ghettos de banlieues, harcelés maltraités voire abusés durant leur enfance, c’est raté !
Caramba, plus personne ne mord à l’hameçon macronien.
Ce sont des fils de bourges, de personnages publics célèbres, aux statuts sociaux et rangs élevés dans les fonctions publiques et privés, de hauts magistrats, de gradés de la police et de cadres de très haut niveau dans le gratin des entrepreneurs.
Ces enfants gavés et gâtés jusqu’à la nausée, s’ennuyant chez leurs papas et mamans « fascistes » et se sachant couverts et impunis d’office de par leurs statuts de fils de privilégiés, se sont créé un monde plus audacieux et risqué, pas trop quand même, une sorte de grand jeu de rôle aventureux anarchique où règnent le désordre, le bruit, la violence, la fureur : casses, incendies, attaques de FDO sachant qu’elles ne bougeraient pas sur ordre du préfet menacé par les parents de ces « fonctionnaires anarchistes de carrière » très haut placés, ayant le pouvoir de le faire muter au fin fond de la Lozère s’il ne se soumettait pas.
De même que le pouvoir refuse de taxer les consommateurs clients des dealers de drogue, ceux-ci ayant le même profil que les casseurs cités ci-dessus : « pas touche à mon gamin sinon j’en informe ton supérieur et ton avancement va en pâtir sérieusement » !
Il faut quand même rajouter, dans ces bandes protégées par le pouvoir, les crabes d’amphis squatteurs de facs déchèteries gauchistes à vie, qui programment les réjouissances révolutionnaires des week-ends des étudiants de carrière en gauchisme aux poches trop petites pour les liasses de billets offertes par les parents fachos réacs du système qu’ils combattent.
Tous ces G.O du désordre planifié sortent dès le printemps quand revient le beau temps et les températures clémentes, mais quand la bise fut revenue et les premiers frimas, finie la frime, ils retournent illico presto se réchauffer chez leurs parents fachos, bien blottis dans les canapés et lits douillets, la révolution c’est génial mais faut pas trop en abuser et tomber malade tout de même.
BEN VOYONS, comme dirait l’autre !
Kicé l’ôt’ ? cézemmour… Bingo !
Le Conseil constitutionnel a pris, formellement, la bonne décision sur ce projet de loi.
Il ne pouvait pas en prendre une autre.
Il a rejeté le RIP, ce qui était aussi attendu par ceux qui ne se font pas d’illusions sur l’État de droit, puisqu’il s’agit de limiter l’expression populaire, qui d’ailleurs n’aurait pas pu s’exprimer tant ce RIP a été construit pour être inapplicable.
Une fois ce constat fait, une interrogation sur la suite.
Le passage en force n’est qu’une étape de l’exercice du pouvoir, comme la conquête d’un pays n’est que la première étape de la victoire. Il faut gérer maintenant cette victoire, avec les ressentiments qu’elle a provoqués.
Première étape post-victoire, se débarrasser de celle par qui la victoire a été obtenue : Élisabeth Borne.
Si Macron est le vrai politique qu’il croit être, alors il doit faire preuve d’ingratitude à l’égard de ses soutiens. Je l’ai déjà dit, et je radote, la survie politique d’EB n’ira pas plus loin que la fin mai. Il donnera ainsi un gage facile à ses opposants syndicaux.
Pour le moment, impossible d’en dire plus.
De l’anecdotique esthétique.
J’ai adoré le bibi de Sophie Binet dans la manif d’hier. Ça lui donne un look irrésistible, en tout cas pour moi. Un de ces looks un peu aguicheur qui prouve que derrière toute féministe se cache une femme qui veut plaire. L’Éternel féminin quoi ! Allons, rien n’est perdu pour les machos. Et ça c’était la bonne nouvelle d’hier.
Je me réjouis d’autant plus qu’il s’agit d’un look un peu suranné, celui populaire de l’ancienne ceinture rouge de Paris. Cette ceinture devenue verte. Vous imaginez si elle avait suivi le nouveau look, avec le voile ou pire, le style fantôme des banlieues.
@ Robert | 14 avril 2023 à 22:27
« À mon sens, ce texte ouvre la voie de la constitutionnalité à des pratiques qu’on aurait pu estimer insincères et, faisant jurisprudence, il autorisera d’autres pratiques similaires par contorsion des dispositions de la Constitution. La conformité à la lettre du texte est effective, mais quant à l’esprit de la Constitution, on peut craindre qu’il ne soit pas une préoccupation majeure mais seulement accessoire. »
Eh oui, quand il est possible – et cela ne date pas d’hier – de faire dire à la Constitution une chose et son contraire pour arranger le pouvoir du moment, que l’on ne vienne plus nous dire que nous sommes en démocratie.
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@ Claude Luçon | 13 avril 2023 à 20:54
« Si on manifeste contre le gouvernement de sa nation, ce qui est constitutionnel, on peut le faire avec le drapeau national, lequel drapeau n’est pas rouge où y est inscrit CGT mais un drapeau tricolore bleu-blanc-rouge, totalement absent des manifestations depuis que nos syndicalistes appellent à manifester, à se demander si nous sommes en France. »
Dans certains cas, il est aussi possible de voir des poings levés, symboles de haine.
La France est le dernier pays marxiste-léniniste d’Europe, dans les mentalités mais aussi dans les comportements, à commencer par certaines administrations.
L’ami virtuel confirme qu’il est temps de mûrir, de passer du sacrifice à la raison, jusqu’à même ne plus traiter Macron de Kadyrov, démontrant qu’on s’applique à soi-même ses propres instructions, condition nécessaire et suffisante à la responsabilité collective démocratique.
@ Exilé
Vous avez raison, qualifier d’extrémistes des partis politiques est céder à la tentation du mot-valise imprécis. J’ai voulu dire que LFI et le RN proposaient une même politique économique irrationnelle qui ignorait l’impérieuse nécessité de restaurer la productivité de nos activités industrielles et commerciales et de faire disparaître le déficit de nos comptes publics ; l’illustration la plus éclatante de ces absurdités est la connivence de ces deux partis qui envisagent de restaurer un départ à la retraite à soixante ans.
« Mais si, c’est une crise démocratique ! » (PB)
Pas que ! On va pouvoir rajouter Marlène dans la liste:
https://i.goopics.net/0vmg1x.png
Alors c’est quoi ça ?! Une crise d’urticaire pour les citoyens, non ?
Ayant participé à quelques défilés dans une petite métropole, j’ai été étonné de voir défiler la classe moyenne, à tel point qu’un jeunot écrivait sur la route : « Où sont les pauvres » ; la question des 62 ans est une mesure sociétale. La réponse brutale et idiote à cette demande est de répondre par un 49.3. Pour Poutine se sont des oukases bien que des gens comme DSK, Attali voire d’autres sont sortis du bois. Quant à ce Conseil constitutionnel il faut être aveugle pour ne pas y voir un étage politique en dernier ressort.
La France est malade de l’absence des contre-pouvoirs si chers à Montesquieu. Pour le reste rien n’a changé nous baignons dans l’Ancien Régime, les faveurs pleuvent sur certains (on parle de 15 000 € cumulables pour un poste au CC) et la savonnette à vilain fonctionne à plein, jusqu’à quand ?
« Nous pensons petitement quand nous pensons en terme d’Europe ! Si l’on pense de manière planétaire, l’Europe c’est peanuts ! » Michel Onfray
https://twitter.com/SudRadio/status/1647152235670032384
L’argent est aux mains de l’Europe et l’Europe est entre les mains des USA. Le dollar fait la loi.
Des toutous dociles !
@ Marcel P | 15 avril 2023 à 00:11
« Le blog de Monsieur Philippe Bilger est devenu une tribune permanente pour l’anti-France, les bouffons ou agents moscovites »
Ce n’est pas parce que vous n’aimez pas le caviar que vous devez tenter d’en dégoûter les autres… Ce blog est un modèle de dialogue, pas toujours courtois, je vous l’accorde, entre des individus dotés d’intelligence et ne partageant pas tous les mêmes convictions. Défendez les vôtres en les argumentant, pas en essayant de maudire vos adversaires.
« Ce n’est pas un secret que les services secrets moscovites et chinois sont ultra-offensifs en France. Ce blog en est l’incarnation évidente »
Là, vous atteignez le stade du délire… Il vous reste à prévenir la DGSE.
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@ Achille | 15 avril 2023 à 08:14
« Jupiter a ses orages… »
Le problème, ce sont leur fréquence et le fait qu’ils soient trop souvent publics et foudroient des victimes lambda, qu’ils appellent des « riens »…
« Wait and see »
Passons sur l’anglicisme inutile…
Dans une démocratie, le rôle du citoyen n’est pas d’attendre la faillite de son pays les bras croisés.
P.-S. : Mitterrand n’a pas eu des colères « froides » mais des rages sournoises (cf les peaux de banane à l’adresse de Rocard, Premier ministre, et son fameux « les chiens » lancé contre la presse après le suicide de Bérégovoy).
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@ Jérôme | 15 avril 2023 à 09:00
« On pourrait lors du vote, au lieu de proposer un nom, je parle de la présidentielle, avoir un nom et la liste des propositions »
Bref, une usine à gaz… alors que la solution est en toutes lettres dans la Constitution : l’organisation de référendums. Pour l’instant, une telle consultation du peuple est à la seule initiative du Président, le RIP ayant été conçu pour ne pas pouvoir être organisé. Sans en arriver aux multiples votations helvétiques, on peut imaginer que le recours au référendum soit plus fréquent – le dernier date de 2005 – et même obligatoire lorsqu’il s’agit d’une question ayant un impact majeur sur l’organisation sociale de la nation, telle la modification du système de retraite (ce qui va bien au-delà de l’acceptation ou non des 64 ans).
Par ailleurs, votre proposition présente un énorme inconvénient : l’élu serait tenu de mettre en application pendant sa mandature le projet proposé et accepté lors de son élection, quelle que soit la situation économique, sociale et internationale au moment de l’appliquer. À ce petit jeu, la retraite à points, qui figurait dans le programme de Macron en 2017, serait la règle depuis 2020, la pandémie n’ayant pas pu en stopper la mise en pratique…
Quant au Parlement, votre usine à gaz le rend inutile. Est-ce votre but ?
@ Isabelle
« L’argent est aux mains de l’Europe et l’Europe est entre les mains des USA. Le dollar fait la loi.
Des toutous dociles ! »
Mais bien sûr camarade Isabelle. Nous serions tellement mieux avec des roubles ! Et avec nos amis moscovites, il ne s’agirait pas du tout d’être un toutou docile, on voit bien que tous les partenaires des moscovites ont une grande marge de manoeuvre.
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@ Xavier NEBOUT
« Le blog et vous-même gagneriez à cesser d’injurier ceux qui ne sont pas d’accord avec vous. »
Je vous invite à identifier la moindre injure dans mes propos. Assumez vos engagements politiques. De votre côté, il me semble que ce n’est pas seulement l’idolâtrie du KGB-NKVD mais aussi de l’islamisme, si ma mémoire ne me fait pas défaut ?
« L’alignement sur les Américains contre la Russie est une catastrophe dont les Français prennent de mieux en mieux conscience dans la mesure où la pègre médiatique leur en laisse le loisir à l’exception notoire de Sud Radio. »
Oui, bien sûr. Les Français sont sans doute très heureux de voler au soutien d’une armée qui décapite les combattants opposés. Sans doute.
« Une catastrophe économique avec notamment la perte des nos usines Renault-Nissan pour 1€ alors que nous dominions le marché automobile russe pour un avenir on ne pouvait plus prometteur. »
Parfait exemple : c’est super de faire du business dans l’empire moscovite, à tout moment on risque de devoir plier bagage et revendre pour une rouble symbolique ses usines.
« Juan Branco souligne à juste titre que nous sommes gouvernés par une bande de c*ns sans scrupules. Moi, je les enverrais au bagne, lui les guillotinerait. Dire cela est-il trahir la France ou être un malade pro-Poutine ? »
Bien sûr. Vous êtes pour l’arrestation ou l’exécution du gouvernement légal de la France. Vous êtes pour sa soumission à un pays étranger. Vous êtes pour sa soumission à l’Islam. Consultez le livre IV du code pénal, vous vous y retrouverez.
Concernant cette crise démocratique, il me semble que les torts sont partagés. On dirait que certains élus se précipitent à l’AN, à Matignon ou au Sénat sans avoir de culture démocratique.
Une des règles de base dans l’intérêt du pays comme des partis politiques est que l’opposition laisse le parti élu gouverner en attendant son tour ; elle a les moyens de critiquer, d’amender les lois ou même à l’extrême de faire sauter le gouvernement s’il mène une politique néfaste pour l’intérêt général. Le rôle de l’opposition est essentiel, mais délicat, car il n’est pas facile pour elle de faire entendre comme elle le doit sa voix, tout en jouant le jeu démocratique de l’alternance. Bien entendu, la moindre des choses pour l’équipe au pouvoir est de permettre à l’opposition de s’acquitter de son rôle.
À constater les joutes en cours, on a l’impression qu’une partie des élus méconnaît ces principes. Peut-être s’agit-il de simple ignorance, à moins que ce ne soit un manque de compréhension du fonctionnement de la République, ou pire, mais je n’ose pas y croire (quoique…) : un refus pur et simple de la règle démocratique. Auquel cas les intéressés n’auraient pas selon moi leur place aux affaires du pays.
Rafraîchir leurs connaissances, et ne leur permettre d’exercer le pouvoir qu’à condition de respecter les règles de base, voilà qui ne serait pas inutile. Et les électeurs eux-mêmes devraient suffisamment comprendre le comment et le pourquoi du fonctionnement de la démocratie pour ne pas apporter leurs suffrages aux barbares qui sévissent au cœur du pouvoir.
Oui Isabelle, vous poussez le bouchon un peu loin… Les Américains sont bien plus honnêtes que le camp en face. Allez ! Une petite vidéo pour vous en convaincre…
https://youtu.be/Bx6lhTj0iV4
Re Serge,
L’idée n’est pas de faire ce qui est validé lors de la présidentielle et pas le reste.
C’est d’avoir une idée plus juste de ce pourquoi les citoyens ont voté.
Ce n’est pas tout à fait la même chose qu’un référendum. Ce dernier est, je caricature, une sorte de oui-non dont le résultat s’impose une fois répondu.
Ce que je suggère ne veut pas dire que l’on ne puisse faire passer des propositions qui n’auraient pas l’approbation des votants. Mais contraint à discuter et, bien sûr, à abandonner le 49.3, le gouvernement laissera l’Assemblée jouer tout son rôle en débattant des lois proposées et en les votant.
A contrario, le référendum, par exemple sur la retraite, pour les opposants dont je suis bien que non personnellement concerné, se la joue trop facile. Le résultat est connu d’avance, et le « peuple » n’a pas toujours raison quand bien même il est majoritaire.
Si vous proposez un référendum sur la semaine des quatre jeudis, vous avez de grandes chances de l’emporter. Est-ce souhaitable ?
Dans l’état du pays, la peine de mort trouverait preneur.
Le retour des immigrés sur un bateau à fond plat au milieu de la Méditerranée aussi.
Je ne suis pas un irréductible du référendum, surtout quand la question posée suscite des réponses très individualistes.
Ce que je suggère n’a pas force de loi mais permettra d’être plus humble et ouvert lorsque les discussions s’amorceront.
Mais ce n’est qu’une suggestion d’après trois pintes et une bouteille de Saint-Pourçain blanc accompagnée d’un Saint-Nectaire.
Dieu était dans la place.
@ Serge HIREL
« Ce n’est pas parce que vous n’aimez pas le caviar que vous devez tenter d’en dégoûter les autres… Ce blog est un modèle de dialogue, pas toujours courtois, je vous l’accorde, entre des individus dotés d’intelligence et ne partageant pas tous les mêmes convictions. Défendez les vôtres en les argumentant, pas en essayant de maudire vos adversaires. »
Du « caviar » ? Un « modèle de dialogue » ?
Que les gens n’aient pas les mêmes convictions, ce n’est pas le sujet. Vous vous inquiétez d’un manque d’arguments ? Non, ce n’est pas le sujet, quand je lis du Robert Marchenoir, du F68.10, du Robert, etc. que je sois d’accord ou pas, il y a de l’argument et des liens en appui au besoin.
Par contre, dans le camp pro-moscovite, c’est une autre affaire. Sylvain tel un bot dépassé poste les mêmes messages avec de vagues variantes, sans jamais répondre aux critiques. Isabelle nous fait, généralement avec un train de retard (le temps de la traduction en français, je présume), du copier-coller des dernières nouvelles de la propagande moscovite, voire directement nous balance des liens colorés en guise de développement, etc. Vous parlez d’arguments ?
Dire « L’alignement sur les Américains contre la Russie est une catastrophe » ça n’est pas un argument. « L’argent est aux mains de l’Europe et l’Europe est entre les mains des USA », non plus. « La France, l’Italie, la Grèce vont droit dans le mur et tous les autres pays européens (hormis la Hongrie ou la Suède par exemple) suivent le même chemin catastrophique », encore moins. On est au stade du protocole des Sages de Sion.
Non, ce blog n’est pas un modèle de dialogue. Certains dialoguent, vous inclus. D’autres jamais. Sans tenir compte de celui qui donne ici le menu qu’il a dégusté à la cantine en réponse à un éloge funèbre…
Cela ne me dérange pas de lire des énormités ; par contre, devoir, à chaque consultation, chercher de nouveaux messages au sein d’une vague de bruit complotiste invariant, c’est une autre affaire. Chacun est libre de raconter ce qu’il entend ; mais que certains repostent toujours les mêmes affirmations, jamais argumentées, jamais démontrées, comme si ces personnes étaient à la messe dans leur propre paroisse, et que leurs postulats étaient parole d’évangile, c’est une autre affaire. Qu’ils persistent à propager des informations dont la fausseté leur a déjà été démontrée, comme si de rien n’était, toujours sans proposer le moindre élément viable justifiant leur persévérance, cela donne l’impression que ce blog est transformé en outil de propagande.
Or, nous sommes en guerre. Je me doute bien qu’il n’est guère question d’union sacrée. Mais il ne s’agit pas d’être tout à fait dupe.
« « Ce n’est pas un secret que les services secrets moscovites et chinois sont ultra-offensifs en France. Ce blog en est l’incarnation évidente »
Là, vous atteignez le stade du délire… Il vous reste à prévenir la DGSE. »
Qu’est-ce qui est du délire ? Le fait que les services secrets moscovites et chinois sont ultra-offensifs en France ? Précisez.
Ou alors que ce blog est l’incarnation évidente de leur activité ? Cela vous semble être du délire alors qu’il est possible de faire un lien entre les sorties d’Isabelle et les sorties des organes officiels de propagande d’Etat moscovite, avec un retard à l’allumage en général de quelques jours ?
Vous sous-estimez la France au point d’imaginer les services de renseignement incapables d’identifier les agents d’influence et les agents de désinformation financés par l’adversaire russe ?
Ou alors vous avez lu un peu vite et vous imaginez que lorsque j’évoque le fait que l’activité de certains ici est un témoignage de l’activité hostile des services étrangers signifieraient que les Isabelle et consort puissent être de leurs agents. Soyez sérieux.
Il me semble que plus personne n’ignore désormais que les moscovites font tourner des fermes de trolls sur les réseaux sociaux, à l’image des fermes de minage de crypto-monnaie ou des fermes de jeux vidéos en ligne qu’on trouve dans certains pays asiatiques. Twitter, par exemple, pullule de comptes créés à la volée, en masse, qui reprennent les mêmes éléments de propagande, pour faire un effet masse, et affecter en outre les mécanismes de valorisation des contenus de la plateforme (abonnement plus retrait d’abonnement en masse, etc.) des comptes stables ciblés comme nuisibles pour la propagande d’Etat moscovite.
Il va de soi que ce n’est pas un hasard si on peut faire une équation entre messages des uns et publications de Russia Today, y compris avec leur incohérence fondamentale. Sur Russia Today comme chez Isabelle, on vante le pouvoir fort moscovite, on présente comme modèle l’autoritarisme du chef d’Etat. Et, dans le même temps, sur Russia Today comme chez Isabelle, on fait pleurer la rombière au sujet de la France qui serait une dictature à cause des mesures du covid ou encore de dispersion des manifestations.
Journaliste chez Russia Today, c’est être un fonctionnaire ou quasi-fonctionnaire au service de la communication d’Etat – ce n’est pas un secret, n’importe quel Russe vous le dira, sauf s’il vous prend pour un idiot.
Que Russia Today soit incohérent en apparence, c’est normal : la cohérence de Russia Today, c’est ce qui sert l’intérêt de l’Etat, c’est pour cela que sur Russia Today, on peut à la fois traiter les Européens de transsexuels woke et vanter le combat antifa décolonial de Poutine. Lorsque cela est repris en France, on mesure l’efficacité de la propagande moscovite : on a des Philippot, Mariani, etc. et avec eux des Isabelle, qui tiennent un discours fondamentalement défavorable aux intérêts français, conforme à ceux de l’ultra-gauche, tout en se proclamant supra-nationalistes.
Quoi qu’il en soit, que les moscovites soient hostiles, c’est de bonne guerre. Que certains soient des relais de leur propagande, cela me semble inévitable. Que ces relais nous rebalancent systématiquement ici les mêmes idioties sans jamais se sentir dans l’obligation d’apporter des démonstrations ou justification, c’est autre chose.
Enfin, lorsque certains nous expliquent très clairement qu’ils sont favorables à l’occupation de la France par une puissance étrangère, il ne reste plus qu’à se demander dans quelle mesure ils sont en capacité d’entretenir des intelligences avec cette puissance en vue de susciter des hostilités ou des actes d’agression contre la France. Et cela a un nom.
@ Claude Luçon | 13 avril 2023 à 20:54
« Aujourd’hui quelques millions d’anciens vivent avec une moyenne de 500 euros par mois…
Or, dans le projet actuel le gouvernement a prévu une retraite minimum de 1 200 euros indexés sur le SMIC….
1 200 €, ce qui veut dire que des millions d’anciens vont pouvoir vivre décemment »
Veuillez lire et comprendre le § 65 de la décision du Conseil constitutionnel.
@ Marcel P | 16 avril 2023 à 09:43
Je me trompe peut-être, mais je ne vois pas le blog comme un espace de dialogue ; je le vois plutôt comme un espace de commentaires sur le billet du moment. Les joutes entre commentateurs sont pour certaines flamboyantes et suscitent donc de l’intérêt ; d’autres moins. De toute façon, la discussion se poursuit au minimum une fois sur deux au détriment du sujet lui-même qui ne paraît là que pour introduire les thèmes de prédilection de tout un chacun, avec variations, postures et anathèmes. Nous sommes nombreux à succomber à ces petits travers, mais ce que je voulais dire est qu’il n’y a pas lieu de regretter que le blog ne soit pas un espace de dialogue parfait puisque ce n’est pas son objet, sauf erreur de ma part.
Marcel P nage en plein délire. Il voit des espions russes partout. Quand on lui répète ni Poutine, ni Biden, il ne veut rien entendre. Incurable !
Épuisant de lire de telles obsessions.
@ Marcel P
Vous prétendez être dans le factuel alors que vous inondez le blog d’opinions, dont certaines ne reposent que sur votre émotivité et le désir d’une autre réalité. Au dernières nouvelles, RT France n’a eu qu’une seule mise en demeure par l’ARCOM, en six ans de fonctionnement, et c’était à propos d’un reportage sur la Syrie.
Si vous faites confiance à vos institutions, affirmer que c’est un instrument de propagande du Kremlin va à l’opposé de leur analyses. Même si certains individus considèrent cette chaîne comme propagandiste – libre à eux d’exprimer leurs opinions, il n’en demeure pas moins que connaître la pensée de son adversaire est capital dans un monde où on se retrouve de plus en plus face à face, au lieu de côte à côte.
Je rappelle qu’aucun média étranger n’est interdit en Russie et que l’accès aux métaplateformes (YouTube/Facebook) est tout aussi libre qu’en France, il suffit d’allumer son téléphone. Vous vouliez des faits.
Aussi, tout ne tourne pas autour de la France, loin s’en faut. Je vois mal Poutine gaspiller la crème de ses Ivan Bond en France, puisqu’il n’y a pratiquement plus rien à tirer – la France ne décide rien en ce qui le concerne, elle n’a plus de voix audible, plus de finesse diplomatique, et cela ce n’est pas moi qui l’affirme mais la majorité des médias. Français.
Croire que ce blog grouille d’agents « moscovites » juste parce que vos opinions ne font pas toujours mouche c’est de la pure paranoïa. Tout le monde ne pense pas la même chose, encore heureux et vous semblez mal le supporter car vous êtes le seul ici à exiger, d’une façon de moins en moins voilée, une censure.
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Lors de mes premières visites de ce blog, je pensais que Sylvain c’était le côté Mister Hyde de Philippe Bilger, gonflé à bloc et exaspéré par les sommations implicites du monde médiatique de tourner quatre fois sa langue dans la bouche avant de parler. Et qu’il utilisait cette soupape pour évacuer les tensions excessives. Blague à part, j’apprécie le fait que sylvain ne soit pas censuré, car si on décode entre les lignes et à travers le langage fort fleuri, certaines vérités difficiles à assumer mais bien réelles subsistent. Il en faut du courage pour refuser le destin écrit par les autres.
@ Valéry | 16 avril 2023 à 18:45
« Je rappelle qu’aucun média étranger n’est interdit en Russie et que l’accès aux métaplateformes (YouTube/Facebook) est tout aussi libre qu’en France. »
Il « rappelle ». Il est formidable. Moi, je rappelle que je suis le roi de France et que vous devez faire la révérence sur mon passage.
Vous êtes l’essence même du poutinisme. Vous jouissez positivement de mentir de la façon la plus éhontée qui soit. Vous savez que vous mentez, vous savez que nous le savons et c’est précisément ça qui vous excite. L’impunité totale face au piétinement le plus ostensible du vrai, du beau et du bien : voilà votre moteur. C’est la mentalité des voyous qui sont au pouvoir à Moscou.
Non seulement les médias étrangers et les « métaplateformes », comme vous dites, se heurtent à de multiples interdictions, mais ce sont les médias russes indépendants qui sont complètement interdits. Il n’en reste plus un seul d’importance nationale.
Lorsque leurs journalistes n’ont pas été assassinés, ils ont été contraints de fermer ou de s’exiler à l’étranger. Inutile de dire que ces derniers sont interdits sur le territoire russe.
Roskomnadzor (l’autorité russe de régulation des communications) annonce avoir bloqué l’accès aux sites de la BBC, de La Voix de l’Amérique, de Radio Free Europe, de la Deutsche Welle et d’autres
La Russie interdit Facebook et Instagram
Les autorités russes bloquent Dozhd TV et la radio Ekho Moskvy
La Russie a déclaré Meduza hors-la-loi
Le site The Bell est bloqué en Russie
Un tribunal russe interdit Novaya Gazeta, l’un des derniers médias indépendants du pays
La censure en Russie a atteint un niveau jamais vu depuis l’époque soviétique, dit Reporters Sans Frontières
Le Ministère de l’Éducation russe se plaint du blocage de Telegram par le gouvernement russe
Liste des sites Web bloqués en Russie
Liste de journalistes tués en Russie
Liste de journalistes assassinés en Russie
Le rédacteur en chef de Novaya Gazeta dédie son prix Nobel de la paix aux six journalistes de sa rédaction assassinés pour leurs articles
La Russie 155ᵉ sur 180 au classement de la liberté de la presse
Cessez de nous prendre pour des imbéciles. Vos propos sont indécents, et plus encore si vous êtes un immigré russe comme vous l’affirmez. Ici, vous êtes en France, et votre pays nous menace d’extermination nucléaire. À défaut de condamnation du Kremlin, une discrétion de violette serait de rigueur de votre part. En Russie, vous seriez déjà en prison.
@ Valéry | 16 avril 2023 à 18:45
Je vous offre gratis le biller aller simple pour vivre au pays du Cinglé.
Un pays qui croule sous la misère, qui est saturé de propagande ingurgitée comme on gave les oies, ils vivent pauvres, pour la plupart sous le knout et les privations universelles…
Dans le kit je vous offre également la prise en charge du syndrome de Stockholm, psychologique, vous en avez bien besoin.
Qui comme vous ne le savez pas, repose sur un suivi psychologique ou psychiatrique très régulier. Le travail de reconstruction psychologique des victimes est très long et éprouvant.
Au point où vous en êtes rendu, le temps ne compte plus, rien n’est irrémédiable mais pour vous ce sera aussi long que pour ceux qui ont été au Goulag.
Le Cinglé et son équipe sont aussi une secte, un reportage avec une psychologue russe émigrée en Angleterre l’expliquait très bien, en regard de sa propre mère qui restait en Russie.
Peuple d’esclaves dans sa majorité, trépanés de la réflexion, ils sont excusables étant donné le lavage de cerveau auquel ils sont soumis depuis tant de décennies.
Le Cinglé a tout compris, maintenir ses citoyens dans la misère dans leur globalité, les saoûler et pour boucler le tout les rendre incultes, de temps en temps faire le ménage et les envoyer comme chair à canon un peu partout.
Il faut quand même être un peu taré pour soutenir ce régime, la Révolution chez nous fut sanglante, mais au final nous sommes libres, libres, libres de critiquer sans finir aux fers ou simplement assassinés.
J’ai vu s’afficher deux copines voilées jusqu’aux yeux, Mélanie Georgiades et Charlotte Gonin, c’est pareil, qu’elles aillent expliquer leur démarche aux Iraniennes… Deux gavées de réseaux sociaux, qui vivent libres, et pour faire genre et le buzz s’affichent non pas par conviction, mais comme de vulgaires artistes de variétés.
La première je pense qu’elle est convaincue, surtout depuis son palais où elle vit aujourd’hui, égratignée quand même par le Volatile je pense me rappeler, des problèmes de bonnes bourgeoises qui se la jouent décalées, qui demain trouveront encore un autre domaine pour exister.
Les Iraniennes doivent avoir honte pour ces deux représentantes de tout ce qu’elles détestent le plus, la servilité religieuse, et le masque caché de l’horreur qui va avec.
@ Robert Marchenoir | 17 avril 2023 à 09:32
« Ici, vous êtes en France, et votre pays nous menace d’extermination nucléaire. »
Si seulement ! Ce serait une épuration écologique bienvenue, étant donné l’état de délabrement mental de notre société de cinglés pourrie par le wokisme, le LGBTisme, le racialisme raciste antiblancs, le progressisme, l’islamisme, le révisionnisme négationniste gauchiste, le genre : un eugénisme nazi revisité.
Et on a encore le toupet de donner des leçons aux russkofs, because ils ont embastillé untel ou un toutautre, de quoi j’me mêle ?
J’attends avec impatience un porte-parole russe condamnant la France pour non-exécution chez nous de peines et relaxes de milliers de criminels, casseurs, dealers arabo-africains, blacks blocs, qui sévissent en toute impunité dans notre très beau pays zone de dictature de non-droit, jungle sauvage barbare sanguinaire aux milliers de cadavres victimes des tueurs islamistes et des images de destructions terribles dans toutes nos villes vues sur tous les écrans de la planète.
Moscou, Pékin, Budapest : calme plat ! Prenez-en de la graine, bande de charlots.
Alors vos leçons de moraline à dix roubles, allez les raconter à un cheval de bois, il vous filera une ruade.
@ Valéry
« Vous prétendez être dans le factuel alors que vous inondez le blog d’opinions, dont certaines ne reposent que sur votre émotivité et le désir d’une autre réalité. »
Quand on écrit cela, la moindre des choses, ce serait de donner un exemple au moins, rien qu’un seul.
Avez-vous un exemple en tête que vous êtes capable de citer ?
« Si vous faites confiance à vos institutions, affirmer que c’est un instrument de propagande du Kremlin va à l’opposé de leur analyses. »
Ah ? Il vous est loisible de nous communiquer les notes blanches des services de renseignement au sujet de RT et de ses acteurs ? Non ? Alors que nous racontez-vous pour affirmer que ce serait à l’opposé de leurs analyses ?
Vous voyez, ça ce n’est pas du factuel que vous appelez de vos voeux.
Du factuel, par contre, c’est ce qui est dit sur RT dans le rapport du Centre d’analyse, de prévision et de stratégie du ministère des Affaires étrangères et de l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire, bien nommé « Les manipulations de l’information », de 2018. On peut y lire :
« C’est dans ce contexte que la chaîne de télévision Russia Today est créée, en décembre 2005, avec l’objectif d’améliorer l’image de la Russie à l’étranger. [… ]Russia Today échoue à influer sur la perception internationale du conflit. Elle change donc de stratégie : renommée « RT » l’année suivante, un nom plus neutre qui n’affiche pas immédiatement son origine russe, elle va passer d’une démarche positive (promouvoir la Russie), qui visiblement ne fonctionnait pas, à une démarche négative visant à discréditer l’adversaire, y compris en recrutant des voix occidentales (journalistes, experts, militants, personnalités). »
Evidemment, cet échange est un peu ridicule, parce que tout ça, ce sont des évidences qu’un Russe ne peut ignorer, n’est-ce pas ?
« Même si certains individus considèrent cette chaîne comme propagandiste – libre à eux d’exprimer leurs opinions, il n’en demeure pas moins que connaître la pensée de son adversaire est capital dans un monde où on se retrouve de plus en plus face à face, au lieu de côte à côte. »
Si vous êtes Russe, vous savez pertinemment comment la presse est fondamentalement pensée dans l’empire moscovite. C’est un outil qui ne peut pas être détaché de la propagande, c’est un outil qui ne peut pas être conçu hors des intérêts nationaux. Bien sûr, ce n’est pas appelé avec le terme négatif « propagande » : il s’agit des opérations informationnelles-stratégiques spéciales pour former les opinions des masses.
Igor Nikolaichuk, le professeur qui établit des hit-parades de la russophobie, n’en fait pas secret. Il ne croit pas en la liberté de la presse, pour lui c’est quelque chose qui n’existe pas, ce qui existe ce sont les intérêts nationaux au service desquels concourent les citoyens par les outils dont ils sont dotés, journalistes compris.
Une fois encore, si vous êtes Russe, vous ne pouvez qu’être familier avec ce mode de pensée.
« Aussi, tout ne tourne pas autour de la France, loin s’en faut. Je vois mal Poutine gaspiller la crème de ses Ivan Bond en France, puisqu’il n’y a pratiquement plus rien à tirer – la France ne décide rien en ce qui le concerne, elle n’a plus de voix audible, plus de finesse diplomatique, et cela ce n’est pas moi qui l’affirme mais la majorité des médias. Français. »
Êtes-vous en train de dire que c’est par hasard que les moscovites sont les banquiers de Marine Le Pen et ont financé des Schröder, Fillon, etc. ?
Et vous justifiez cela en surfant sur l’idée que les Français sont dépossédés de tout pouvoir au sein de l’Europe ? C’est une réponse pertinente du point de vue de la défense des intérêts moscovites.
En réalité, la France a un rôle néfaste assez évident au sein de l’Europe, par son alliance de mauvais aloi avec l’Allemagne. La France et l’Allemagne ont tenté de soumettre des pays européens comme ceux de Visegrad. Et on voit très bien en quoi cela sert les intérêts moscovites.
« Croire que ce blog grouille d’agents « moscovites » juste parce que vos opinions ne font pas toujours mouche c’est de la pure paranoïa. »
J’ai déjà répondu en vous demandant, d’ailleurs, de lire avec un peu plus d’attention : « Vous imaginez que lorsque j’évoque le fait que l’activité de certains ici est un témoignage de l’activité hostile des services étrangers signifieraient que les Isabelle et consort puissent être de leurs agents. Soyez sérieux ».
En outre, ce n’est pas un opinion mais une constatation que de relever le fait que « sur Russia Today comme chez Isabelle, on vante le pouvoir fort moscovite, on présente comme modèle l’autoritarisme du chef d’Etat. Et, dans le même temps, sur Russia Today comme chez Isabelle, on fait pleurer la rombière au sujet de la France qui serait une dictature à cause des mesures du covid ou encore de dispersion des manifestations. »
Soyons sérieux Valéry. C’est visible. On vous voit. On voit d’où vous venez et où vous allez.
@ Robert Marchenoir
Vachement à jour vos informations, mars 2022.
Facebook interdit ?
https://ru-ru.facebook.com/
BBC interdite ?
https://www.bbc.com/russian
Quant aux deux autres, Voice of America et Deutsche Welle, chapeau ! Vous avez déniché deux exemples de médias super importants, que les Français aussi consultent sans doute régulièrement. Je n’en avais jamais entendu parler, je vois qu’ils diffusent la majorité de leurs émissions sur YouTube, donc accessible.
Toute personne résidant en Russie peut s’informer auprès de CNN, MSNBC, LCI, BFM TV (j’ai d’ailleurs observé une nette multiplication de commentaires moqueurs en cyrillique, sans doute des Français désireux de casser leur réputation d’unilingues expérimentés) + n’importe quel organisme d’actualités ayant une chaîne sur YouTube – qui est devenu LA source d’information de prédilection. Et autant que je sache, aucun des susmentionnés ne porte la Russie dans son cœur, ils passent même une bonne partie de leur temps à spéculer sur comment Poupou pourrait se faire assassiner et par qui. L’espoir fait vivre.
Le mythe des moujiks zombifiés titubant dans les rues en attente du prochain bulletin du parti unique est mis à mal.
Je ne discuterai pas sur les médias russes dissidents, c’est un sujet épineux, alimenté par une spécificité culturelle. Je n’ai jamais nié ce problème, pas la peine de me jeter vos petits liens bleus. Mon propos portait sur les médias étrangers, les plateformes YouTube/Facebook et la possibilité de rester informé en Russie. Même si personnellement je pense que 90 % de ces contenus relèvent de la propagande la plus crasse, puisqu’il n’y a jamais de contradiction apportée.
Mais pourquoi diable on papote de tout ça ? J’habite en France, je suis informé, et pourtant ce que je dis ne vous plaît pas. Votre souci n’est pas que la Russie « interdirait » l’accès à la « vraie » information, mais qu’elle existe, tout simplement – vous l’avez clairement étalé maintes fois.
Le propre de la mauvaise foi est de permettre des affirmations passionnées et contradictoires.
@ Valéry | 17 avril 2023 à 21:35
Ben voyons… j’en étais sûr. Tel un communiste patenté, vous pinaillez à n’en plus finir. Ça s’est passé en 2022, donc ça compte pas puisqu’on est en 2023, la Deutsche Welle c’est pas important… vous êtes pris en flagrant délit de mensonges, et tel une marionnette folle, vous ne savez que les chasser par une nouvelle fournée de mensonges.
Oui, Facebook et la BBC ont été interdits. Je vous en ai fourni la preuve. Ce sont les autorités russes elles-mêmes qui l’ont annoncé, mais un « Valéry » quelconque sur Internet sait, mieux que le gouvernement russe, ce que le gouvernement russe autorise et permet…
Le fait que ces sites soient accessibles à partir de la France ne signifie évidemment pas qu’ils le soient à partir de la Russie… Par ailleurs, les interdictions de sites, en Russie, ça va et ça vient. Ce qui compte, c’est l’état général des choses et la tendance. Lesquels sont simples, malgré votre turbine à propagande : la Russie est devenue une dictature totalitaire.
Je suis sûr qu’Anna Politkovskaïa sera ravie d’apprendre qu’ayant été assassinée par vos amis en 2006, sa mort n’est « pas à jour » et ne compte pas…
Notons que vous prétendez « être informé », que vous avez faussement assuré « qu’aucun média étranger n’était interdit en Russie », mais que vous avouez maintenant « n’avoir jamais entendu parler de Voice of America ni de Deutsche Welle »… qui sont pourtant deux des plus grands médias d’information internationaux destinés aux nations privées de liberté de la presse. Belle illustration du n’importe quoi radical et permanent qui caractérise les trolls poutinistes.
Mais peu importe le tombereau de mensonges fumants que vous déversez à nouveau ici. Vous ne croyez tout de même pas que je vais me donner la peine de réfuter vos finasseries une par une…
En revanche, la nouvelle livraison de l’excellent Desk Russie me donne l’occasion d’attirer l’attention non pas sur tel ou tel détail de votre entreprise de désinformation, qui n’en manquera jamais, mais sur la nature même de votre amour irrépressible pour le mensonge.
Comme le souligne l’indispensable Françoise Thom, professeur émérite à la Sorbonne, le marquis de Custine a fait votre portrait longtemps avant votre naissance. Dans son célèbre compte rendu de voyage intitulé La Russie en 1839, il rapporte les propos que lui a tenus le prince Piotr Kozlowski :
« Le despotisme russe non seulement compte les idées, les sentiments pour rien, mais il refait les faits, il lutte contre l’évidence, et triomphe dans la lutte ! Car l’évidence n’a pas d’avocat chez nous, non plus que la justice, lorsqu’elles gênent le pouvoir. […] »
« Le servage […] a dégradé la parole humaine en Russie, au point qu’elle n’y est plus considérée que comme un piège : notre gouvernement vit de mensonge, car la vérité fait peur au tyran comme à l’esclave. »
Françoise Thom rapporte cet événement croquignolet, dont on jurerait qu’il s’est produit hier :
« Dans une note datée du 19 juin 1843, S. S. Ouvarov, ministre de l’Éducation et principal idéologue du régime de Nicolas Ier, exposait sa vision du livre de Custine et les moyens de le combattre : il ne fallait pas réfuter Custine directement et au nom des Russes, mais trouver à Paris, ‘où — sous réserve de certaines précautions — tout s’achète et, si l’on sait s’y prendre, tout se vend’, un écrivain éminent, le payer et publier sous son nom un ouvrage qu’Ouvarov s’engageait à écrire lui-même — une apologie du régime autocratique russe, fondé sur le lien indestructible entre l’empereur et son peuple (ce lien que Custine osait mettre en doute). »
« L’idée était de recruter Balzac pour jouer ce rôle d’écrivain célèbre qui ‘mettrait son nom à la disposition des Russes’. Finalement, ce projet fut abandonné […]. »
Nul besoin de « mise à jour ». Comme on le voit, rien n’a changé en Russie…
Autre article remarquable dans le nouveau numéro de Desk Russie, Le Mal que nous fait le poutinisme, par Pascal Avot, un professionnel de la communication. Lui aussi fait votre portrait avec une prodigieuse lucidité, en analysant la nature même du mensonge poutiniste :
« Beaucoup de ceux d’entre nous qui ont eu, de visu ou sur les réseaux sociaux, à discuter de la guerre en Ukraine avec des poutinistes français ont été traversés par un sentiment étrange, malaisé à définir. Face à nos contradicteurs qui admirent Vladimir Poutine, nous ressentons une inquiétude, un malaise, presque une douleur diffuse. [….] »
« Parmi nous, beaucoup ont eu, avant la chute du mur de Berlin, à croiser le fer verbalement avec les communistes. Ils ne se gênaient pas pour nous traiter de fascistes. Toutefois, leurs coups semblaient plus faciles à amortir psychologiquement que ceux des poutinistes contemporains. C’est que leurs mensonges n’étaient pas de même nature que ceux des poutinistes. »
« Le mensonge d’origine soviétique était systémique. […] Cette homogénéité nous le rendait prévisible […]. »
« Avec le poutinisme, c’est une tout autre affaire. Car le mensonge d’État de l’ère Poutine — que reproduisent inlassablement les poutinistes français — est multiple, amphibie, souple. Il s’adapte à ses publics : il est Gilet jaune avec les Gilets jaunes, antivax avec les antivax, chrétien avec les catholiques, patriote avec les nationalistes. […] »
« Le poutinisme, dans sa propagande telle qu’elle s’exprime chez nous, est une cacophonie. Une myriade de mensonges nous tombe dessus de tous côtés, et nous sommes sans cesse surpris, obligés de nous adapter à leurs innovations. Le communisme était lassant, le poutinisme est stressant. […] »
« Chaque poutiniste et chaque poutinien puisent dans le kaléidoscope du poutinisme les armes qui leur conviennent, et en usent dans le langage qui leur est naturel. Si bien que la multiplicité décousue des arguments faux est encore démultipliée, et rendue plus confuse encore, par l’extrême diversité des locuteurs et des styles. […] »
« À ce phénomène, il faut ajouter la pesanteur du mensonge poutinien. Il apparaît le plus souvent sous les traits d’une vertigineuse inversion du réel : une contre-vérité radicale. »
« Les Soviétiques en abusaient déjà (le pays du socialisme était un ‘paradis des travailleurs’ alors qu’y régnaient la terreur et la famine), mais le poutinisme pousse ce principe encore plus loin, car il est libéré de toute contrainte. Bon an mal an, le communisme se contraignait à paraître fondé philosophiquement. Le poutinisme assume son caractère détraqué. D’où la virulence de ses interventions sur les réseaux sociaux. […] »
« Si vous êtes fragile, le poutinisme peut lentement et sûrement vous accoutumer au mal. Vous dégoûter du bien, d’abord. […] »
« Si vous vous défendez avec intelligence, une nouvelle inculpation remplacera la première, puis encore une autre, jusqu’à épuisement de vos forces. Ces démons vous encerclant tels les Apaches autour de la caravane n’ont qu’un objectif : vous épuiser. »
« À force, vous finirez par douter de votre capacité à débattre civilement. Soit vous tomberez à votre tour dans l’insulte — ce qui est un début de défaite, car vous lâcherez alors la rampe de la raison —, soit vous vous tairez — autre forme de défaite. Ils vous accoutumeront au mal. Ils parviendront à vous faire penser que vivre environné de trolls est chose normale. C’est ainsi que le totalitarisme fait son nid dans une nation […]. »
Allez voir : il faut tout lire.
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@ sylvain | 17 avril 2023 à 18:27 (@ Robert Marchenoir | 17 avril 2023 à 09:32)
« Ici, vous êtes en France, et votre pays nous menace d’extermination nucléaire. » (RM)
« Si seulement ! Ce serait une épuration écologique bienvenue, étant donné l’état de délabrement mental de notre société […] »
Félicitations. Vous avez poussé le bouton du volume de la provocation jusqu’à 20 sur 10. La provocation, un autre truc minable des trolls poutinistes.
Maintenant que vous avez fait ouvertement l’apologie de l’assassinat de masse envers votre propre peuple, que va-t-il vous rester ? L’apologie du viol ? Celle de la pédophilie ? Celle de la castration à vif des prisonniers de guerre, pratiquée par vos amis russes ? Tout ce que vous pourrez dire désormais sera bien fade.
@ Valéry
« Je ne discuterai pas sur les médias russes dissidents, c’est un sujet épineux, alimenté par une spécificité culturelle. »
Euuh…
Une… « spécificité » ?? « culturelle » ??
LOL
@ F68.10
Vous pouvez LOLer autant que vous voulez, il est possible que certaines notions volent au-dessus de votre tête. Tous les peuples n’ont pas le même passé et la mémoire du sang versé et du sacrifice continue à unir certains pendant qu’elle gangrène d’autres. Le sentiment patriotique et d’appartenance à un destin commun est très fort dans les pays slaves, on est ce qu’on est parce qu’on est né à un certain endroit, d’où vient un héritage unique et riche.
Vous avez des individus en France, qui ne seraient rien sans la France et ce qu’elle a investi en eux. Et pourtant, lorsqu’ils vont à l’étranger ils n’éprouvent aucun remords à lui vomir dessus, puis à leur retour ils sont tolérés et même loués au nom de la liberté d’expression (Rokhaya Diallo et Pap Ndiaye par exemple). Ce serait impensable en Russie – tu lui craches dessus, tu la quittes. Ça c’est une spécificité culturelle. Bien entendu, on pourrait argumenter que c’est le nid potentiel d’une dictature, mais le contraire – désacraliser son histoire, abhorrer ses héros, marche-t-il vraiment ? Vivons-nous dans une homogénéité plus harmonieuse en France, le peuple français sent ne faire qu’un, est-il plus heureux ?
Cracher dessus ne veut pas dire critiquer le pouvoir ou la politique menée, mais aller bien plus loin, exécrer l’histoire et diffamer le peuple à travers ses valeurs séculaires. Les énervés de la plume sur ce blog nous répètent à longueur de journée que ces médias interdits le sont parce que seulement opposés à Poutine, or tout cela est faux quand on connaît. Par exemple Dozhd, cité en lien par Marchenoir comme une « victime de l’oppression politique », a affirmé dans un article en 2014 que l’armée russe aurait dû capituler à Leningrad, et en faisant cela on aurait sauvé des vies. Ça choque quand on connaît ce que la liberté a coûté à la nation et un media se doit d’agir en responsable. Que vous trouviez cela dérisoire, c’est votre affaire, mais il suffit d’observer le lynchage médiatique de Zemmour pour des propos historiques similaires pour comprendre que la terre n’est pas plate, en effet.
Dozhd est financé par ses contrats publicitaires avec l’Union européenne. Depuis 2015 il est subventionné par Boris Zimin, un homme d’affaires qui a quitté la Russie en 2004 pour l’Angleterre, et ensuite les USA. Il subventionne également Meduza et Mediazona, des organes de presse qui passent leur temps à critiquer la politique russe (quoique leurs enquêtes approfondies sur les pertes réelles dans cette guerre vont en énerver plus d’un ici). Ces informations sont disponibles sur votre encyclopédie préférée.
C’est marrant, Marine Le Pen effectue un prêt auprès d’une banque tchèque aux liens supposés avec la Russie, puisque les banques françaises la snobent, c’est automatiquement un agent du Kremlin. Des médias russes entièrement financés par des puissances ouvertement hostiles, on les appelle « des médias indépendants ». Vous disiez LOL?
@ Robert Marchenoir
« L’apologie du viol ? Celle de la pédophilie ? Celle de la castration à vif des prisonniers de guerre, pratiquée par vos amis russes ? Tout ce que vous pourrez dire désormais sera bien fade. »
Pas la peine d’aller en Russie, nous avons les mêmes à la (Allah) maison.
Mais comme le dit si bien votre ami Moretti ce n’est qu’un sentiment n’est-ce pas ?
Ecoutez bien mes conseils, vous économiserez des billets d’avion et participerez au combat écologique contre le réchauffement climatique.
@ Valéry | 18 avril 2023 à 02:48
Les forces russes reçoivent de nouveaux chars… qui ont plus de 70 ans !
« Depuis le début du conflit, qui dure depuis plus d’un an maintenant, les forces russes ont perdu de nombreux chars mais le pensionnaire du Kremlin a ordonné de réquisitionner d’anciens modèles qui seront envoyés au front. »
Votre champion de la liberté, du niveau de vie, mais surtout de la corruption et du servage, va bientôt envoyer au front des boîtes de conserve rouillées, pilotées par les grand-mères en âge de tenir debout sur déambulateur.
On peut donc imaginer l’état de ses têtes nucléaires pourries jusqu’à l’os, inutiles et sans maintenance depuis que les Ukrainiens ne les entretiennent pas depuis presque deux décennies.
Le beau pays du Cinglé, de l’esbroufe, un château en Espagne, et les ressources qui permettraient de les élever, détournées, pillées, spoliées…
Ils n’attendent que vous, votre savoir pour changer ce village Potemkine en un pays présentable, ils vous méritent, ne tardez pas, vous vous y plairez sous cette douceur de vivre qui vous stimule tant.
Quelle poilade ! Il paraît même que cette Haute-Volta qui se voulait grenouille, en est même à réquisitionner les casseroles chez l’habitant pour fabriquer des casques, ils font aussi des stocks de pierre pour donner à manger à leur peuple, ces cinglés en cas de disette, ils leur feront avaler que c’est juste du pain un peu dur.
@ Valéry
« Vous pouvez LOLer autant que vous voulez, il est possible que certaines notions volent au-dessus de votre tête. Tous les peuples n’ont pas le même passé et la mémoire du sang versé et du sacrifice continue à unir certains pendant qu’elle gangrène d’autres. Le sentiment patriotique et d’appartenance à un destin commun est très fort dans les pays slaves »
C’est d’ailleurs un facteur fort de la haine anti-russe aux pays frontaliers de l’empire moscovite.
Ce n’est pas propre aux Slaves, on retrouve ça aussi chez d’autres peuples nordiques.
« Et pourtant, lorsqu’ils vont à l’étranger ils n’éprouvent aucun remords à lui vomir dessus, puis à leur retour ils sont tolérés et même loués au nom de la liberté d’expression d’expression (Rokhaya Diallo et Pap Ndiaye par exemple). Ce serait impensable en Russie – tu lui craches dessus, tu la quittes. Ça c’est une spécificité culturelle. Bien entendu, on pourrait argumenter que c’est le nid potentiel d’une dictature, mais le contraire »
Cela, Valéry, c’est l’argumentaire à servir à vos opposants d’ultra-gauche ou lorsque vos opposants sont d’ultra-gauche. Personne sur ce blog ne peut imaginer que Robert Marchenoir, F68.10, etc. voient cela d’un bon oeil.
Personne ne reproche aux moscovites leur absence de Rokhaya Diallo. Ce qui pose problème, ce sont les Alexandre Issaïevitch Soljenitsyne d’hier, d’aujourd’hui et de demain.
Que dites-vous de lui Soljenitsyne ? Abhorre-t-il ses héros, pour reprendre vos mots ? Qui sont les héros moscovites ? Staline ? Béria ?
« Que vous trouviez cela dérisoire, c’est votre affaire, mais il suffit d’observer le lynchage médiatique de Zemmour pour des propos historiques similaires pour comprendre que la terre n’est pas plate, en effet. »
On voit votre appel du pied aux zemmouristes, continuant à, en fait, saborder sa crébilité en France. Avec des amis comme les moscovites, pas besoin d’ennemi.
Non, ce n’est pas le même sujet. Vous parlez d’incarcérer ceux qui critiquent leur pays tandis que Zemmour est lui pourchassé parce qu’il propose une version positive du pays.
« C’est marrant, Marine Le Pen effectue un prêt auprès d’une banque tchèque aux liens supposés avec la Russie, puisque les banques françaises la snobent, c’est automatiquement un agent du Kremlin »
Vous faites semblant de ne pas voir ce que signifie qu’un candidat à l’élection présidentielle puisse être débiteur d’une puissance étrangère ?
@ Valéry
Au moins le Cinglé aura réussi la meilleure des choses, il a réarmé deux très grosses machines, l’Allemagne et le Japon… Cette fois-ci inexorablement liés au destin de l’Occident et de l’OTAN.
200 000 000 d’habitants, de la technologie à revendre, et une puissance de feu financière à vous estourbir le FMI.
Quand on connaît la puissance industrielle de ces deux pays, en face la pauvreté de l’intelligence et sa misère endémique, l’équipe que dirige ce trépané au pouvoir va se rendre compte de ce qui va lui tomber sur la tête.
Et pour commencer c’est l’Ukraine dans quelques semaines.
Et l’autre, le Chinois au sourire éternel, il va apprendre à compter ses coquilles de noix, la culture de l’eau est du côté du Japon, pas de bonnes nouvelles aux pays des cinglés.
« Le Japon en passe de se placer dans les cinq premiers acteurs de défense mondiaux »
https://www.slate.fr/story/244631/japon-devenir-grande-puissance-militaire-indo-pacifique-defense
@ Marcel P | 19 avril 2023 à 07:50
« Vous faites semblant de ne pas voir ce que signifie qu’un candidat à l’élection présidentielle puisse être débiteur d’une puissance étrangère ? »
Et le fait que la dette publique française soit détenue en majorité par la finance étrangère, ça ne vous dérange pas? À ce titre, le Président quel qu’il soit (Macron ou un autre) n’est-il déjà pas débiteur de l’étranger avec la bénédiction de l’Establishment ? Et dans ce cas, on ne parle plus de quelques millions (pour financer une campagne électorale) mais de centaines de milliards (pour éviter la faillite). C’est autrement plus grave de mon point de vue.
@ Jove
« Et le fait que la dette publique française soit détenue en majorité par la finance étrangère, ça ne vous dérange pas? À ce titre, le Président quel qu’il soit (Macron ou un autre) n’est-il déjà pas débiteur de l’étranger avec la bénédiction de l’Establishment ? »
Je ne vois pas en quoi cette nouvelle question permet de ne pas répondre à la première. Le fait qu’un Etat dépende d’autres Etats, c’est un sujet de politique internationale, d’indépendance et d’interdépendance. Cela peut être positif comme négatif. C’est un sujet politique comme un autre, comme par exemple celui de la dépendance en armement ou en moyens numériques.
Par contre, le fait qu’un candidat à l’élection présidentielle puisse être débiteur d’une puissance étrangère, ce n’est pas un sujet de politique internationale. C’est un sujet de contre-espionnage.
Quand, en plus, la puissance étrangère dont il est question nous désigne comme un ennemi idéologique, nous attaque à l’international dans nos rapports avec les pays africains et n’a, en fait, jamais cessé depuis au moins cent ans de tenter ou réussir à retourner des personnages publics en France, c’est un sujet de contre-espionnage gravissime. On peut difficilement imaginer meilleure compromission que celle-ci.