Au stade de France où je me trouvais aux côtés de Patrick Roger d’Europe 1 pour le match France-Allemagne, nous avons entendu deux fortes explosions à quelques minutes d’intervalle. La troisième m’a échappé.
Nous avons réussi à quitter les lieux très rapidement quelque temps après la fin du match et, ayant rejoint Europe 1, j’ai découvert une atmosphère digne, survoltée, incroyablement énergique et organisée, une rédaction de haut niveau et d’émotion partagée. Fabien Namias aux manettes. Denis Olivennes les ayant évidemment rejoints.
128 morts au moins et de nombreux blessés dont 80 dans un état grave. Le Bataclan notamment, un lieu d’horreur, 7 terroristes ayant été tués ou s’étant fait exploser après avoir tiré à la kalachnikov sur les spectateurs dans la fosse.
Mais qui sont-ils ?
Le président de la République a prononcé le discours qui convenait à la suite de ces terrifiantes fusillades. L’état d’urgence et la fermeture des frontières. L’Etat mobilisé. Il ne peut plus, s’il l’a jamais fait, considérer que la menace est devant nous. Elle a massacré et bouleversé Paris. Un deuil de trois jours est décrété.
Mais qui sont-ils ?
J’avais trouvé que Marc Trévidic récemment avait poussé au noir la vision de l’avenir quand il avait affirmé que le pire allait advenir. Il avait raison.
Mais qui sont-ils ?
Ces tueurs étaient-ils lovés dans notre chère France comme dans un abri confortable avant de passer aux crimes ?
Comment est-il possible qu’une telle efficacité dans l’horreur ait pu être coordonnée et mise en oeuvre, avec la logistique qu’elle imposait et le secret absolu qui était la condition de son atroce réussite, sans que rien soit jamais venu aux oreilles et à l’attention de nos services de renseignement et de tous les spécialistes de la lutte contre le terrorisme ?
D’autant plus que j’entendais depuis un mois des personnes plus au fait que moi de ces sombres virtualités m’annoncer qu’on craignait durant la période de Noël l’investissement meurtrier de lieux où la foule est rassemblée, par exemple des grands magasins, ou des fusillades sur les terrasses des cafés. Entre ce qu’on pressentait et qui est tragiquement survenu, rien donc ne pouvait arrêter le cours fatal, ignoble ?
Mais qui sont-ils ?
Les tueurs appartenaient-ils à la catégorie de ces 571 djihadistes français partis en Syrie puis revenus dans notre pays ? Les assassins se trouvaient-ils en leur
sein ? Relevaient-ils de cette analyse selon laquelle « Pour les désespérés, l’islamisme radical est un produit excitant » (Le Monde) ?
Ils ont réussi leur coup, leurs crimes. On a peur. Tout ce qui était paisible, expression d’un art de vivre, va devenir angoisse et obsession du péril.
Mais qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Les a-t-on portés en nous comme une bombe à retardement qui n’attendait que le 13 novembre pour exploser ?
Dire que nous sommes en guerre ne résoudra rien. D’ailleurs une guerre qui serait étrange, opposant une malfaisance absolue à un adversaire trop longtemps passif. Le problème est simplement de savoir comment mener la lutte pour la remporter, en espérant que la France est encore persuadée dans ses tréfonds de pouvoir dominer ce qui cherche à l’abattre. Le terrorisme est-il la rançon abjecte d’une politique internationale qui pour l’essentiel n’est pas indigne de nos valeurs ou s’est-il sécrété comme un poison dans nos veines nationales ?
Mais qui sont-ils ?
De grâce qu’on n’insulte plus ceux qui, avant tous les autres, avaient compris ; qu’on ne les stigmatise pas davantage que les porteurs de mort dévoyant une religion à l’égard de laquelle on a de plus en plus de mal à demeurer tolérant.
Que personne, plus jamais, ne vienne justifier le terrorisme et Philippe Val, avec force, avait rappelé que cette compréhension était le début de la fin (France Inter).
Mais qui sont-ils ?
Le président et le gouvernement sont en train de se battre. Il faut leur faire confiance. On n’a pas le choix. Nicolas Sarkozy déclare que « l’Etat ne doit pas reculer et qu’il faut des inflexions majeures dans la politique de sécurité ». Certes. Il va rencontrer François Hollande et on peut espérer une coïncidence bienfaisante entre ces deux lucidités alarmées par les massacres, accordées sur le constat à opérer et peut-être sur les mesures opératoires et drastiques à prendre pour aujourd’hui et demain.
Mais qui sont-ils ? J’ai hâte de savoir. Des « gens ordinaires à la kalachnikov » ou de la haine immédiatement et ostensiblement incarnée ?
On tremble, on se méfie. Pourtant il faut vivre, continuer, par notre quotidienneté, à défier les monstruosités.
J’aime le propos de ces deux amis sauvés miraculeusement du Bataclan : « Mais la vie continue, on ne cédera pas à la peur, on les emmerde » (Le Point).
« …par notre quotidienneté, à défier les monstruosités. »
Le loup est dans la bergerie, le renard est dans le poulailler, bref c’est l’effroi et vous risquez l’accusation d’amalgame si vous menez une action… bien sûr suivie d’une condamnation.
A qui la faute d’une telle situation ? Il n’est plus à l’ordre du jour de se poser la question : « mais qui sont-ils ? »
Mais qui sont-ils ?
Le cancer de notre société.
Telle une tumeur grandissante qui a pris naissance dans l’histoire des civilisations, la lutte des religions et des territoires s’exporte au-delà des frontières. La vision du juge Trévidic n’est que la réalité d’un homme éclairé. Combien d’attentats faudra-t-il pour que l’ensemble des Français mesure la gravité de la situation (française et internationale) ?
Il ne faut pas céder à la peur, certes, mais avoir conscience que la détermination de ceux qui veulent conquérir les territoires et imposer leur idéologie par la terreur est plus que jamais très forte.
« Le terrorisme est-il la rançon abjecte d’une politique internationale qui pour l’essentiel n’est pas indigne de nos valeurs ? »
Est-il conforme à nos valeurs, est-il conforme à l’idée-même de justice, de chercher à tuer par bombardement, comme nous l’avons fait récemment en Syrie, un homme poursuivi par la justice française ? Non, mille fois non !
« Mais qui sont-ils ? »
La réponse est simple : nos frères.
Ils meurent sous nos bombes, nous mourrons sous les balles de leurs kalachnikov… C’est terrifiant. Il nous appartient soit de persévérer dans l’aveuglement – la barbarie c’est eux, l’humanité c’est nous – soit de sortir de l’engrenage diabolique de la violence mimétique.
Personnellement, je lie cela à la Révolution islamique qui s’est installée en 1979 et poursuit, avec une grande intelligence, son oeuvre géopolitique. Je distingue la Révolution islamique de l’Etat iranien. Daech, Al-Qaïda sont des instruments et l’antagonisme chiites/sunnites un grand voile qui recouvre la réalité.
Il faut apprécier à sa juste valeur le message de condoléances qu’a adressé Bachar el-Assad après la tragédie qui nous a frappés et l’éclairer de son accusation du 28 octobre dernier selon laquelle « la France soutient les groupes terroristes en Syrie ».
Aujourd’hui, le tyran syrien pousse le cynisme en déclarant à Valeurs actuelles qui l’interroge depuis Damas, « Ce qui se passe est terrible. La France ne pourra pas lutter contre le terrorisme tant qu’elle sera alliée au Qatar ou à l’Arabie saoudite ».
Il ajoute : « C’est surtout l’Occident qui est aveugle sur ce qui se passe en Turquie. Les Turcs soutiennent al-Nosra et Daech et ils vous envoient des migrants par millions. Vous devriez vous interroger davantage sur les arrière-pensées de M. Erdogan. Quand je regarde l’état du monde je comprends que Vladimir Poutine est le seul défenseur de la civilisation chrétienne sur lequel on puisse s’appuyer. »
Valeurs actuelles a bien raison de se targuer d’une interview exclusive.
Cela suffit avec Bachar el-Assad.
M. Bilger, faire confiance à M. Fabius qui, en 2012, était persuadé que le front al-Nosra faisait du bon boulot ?
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/12/10/97001-20141210FILWWW00263-des-syriens-demandent-reparation-a-fabius.php
Il fallait bien s’attendre à une riposte musclée sur le territoire national dans le contexte de notre intervention militaire en Syrie.
Au-delà de nos gesticulations, une question se pose, c’est la légitimité de notre engagement armé dans un conflit entre sunnites et chiites sur le territoire syrien. Était-il de notre intérêt d’intervenir sous nos couleurs ou d’opérer dans le cadre d’une initiative de l’ONU sous casque bleu ? La stratégie du chef de l’Etat nous a mis en avant, c’est à lui maintenant d’en tirer toutes conséquences utiles. Le pire est à craindre face à des terroristes prêts à payer de leur vie la vengeance qu’ils vouent à l’Occident et notamment à la France principalement visée pour s’être autodésignée dans cette aventure.
127 morts à cette heure, 80 en péril, des innocents à qui je rend hommage.
Nous sommes évidemment tous sous le choc, même si une attaque était prévisible et annoncée par les services et les spécialistes. Il y en aura d’autres, à n’en pas douter.
Nous sommes de surcroît un certain nombre à avoir des enfants et des proches qui vivent dans la capitale.
Qui sont-ils ? vous interrogez-vous à propos des terroristes. Personne n’est encore en mesure de répondre à cette question, mais – et ce n’est bien entendu qu’une supposition – les assassins sont probablement des Français (du moins de nationalité, car ils ne méritent pas de porter ce nom) et c’est ce qui rend cette guerre si difficile : ses combattants naissent dans nos sociétés, parmi nous ; ils ont fréquenté nos écoles et parlent notre langue. Il faudra bien un jour que la prévention et la lutte contre la psychose violente (elle est loin de l’être toujours) devienne un chantier national. On ne pourra jamais tout empêcher, il ne faut pas rêver, mais je considère qu’en plus de mesures de sécurité immédiates et de grande ampleur, la prise en compte de ce sujet crucial est indispensable.
Le corps médical tout entier avait nommé cette grève, cette journée d’action et de revendications « BLACK FRIDAY »… en référence sans doute au terrible « BLACK SUNDAY » = j’avais jugé ce slogan un tantinet excessif !
Ce Vendredi 13 Novembre 2015 restera effectivement pour le « BLACK FRIDAY », les toubibs et autres urgentistes auront oublié leurs revendications et auront été sur le pont immédiatement, quant au score du match France/Allemagne ?
Qui sont ces fous sanguinaires ! Ils sont sans doute des nôtres, ils vivent parmi nous ? Pas rassurant du tout, le Plan Vigipirate – au niveau presque le plus élevé nous disent ceux en charge et qui savent – n’a pas fonctionné !
Mais qui sont-ils?
S’il ne nous est pas possible de répondre à la minute à cette question en ce qui concerne leur état civil, nous savons à moins de nous voiler la face quelle est leur mouvance, quel est leur environnement culturel, d’où ils viennent, au nom de quoi ils agissent et qui les a laissés entrer ou vivre impunément en France, soit par bêtise, soit par cynisme.
De même que tout était écrit dans Mein Kampf, et que seuls les esprits légers ont été surpris de ce qui leur tombait sur la tête en 1940, seuls les intoxiqués par la propagande lénifiante débitée par les médias ne comprennent rien à ce qui a pourtant été annoncé il y a 1400 ans dans un certain ouvrage politico-religieux qui a été mis en pratique par le fondateur du système en personne et qui a fait des millions de morts depuis cette période jusqu’à nos jours avec constance et régularité autour des mêmes prétextes exactement…
Mais quand cesserons-nous de jouer les autruches et de mettre la tête dans le sable ?
Quant à celui que vous appelez le président de la République , au lieu de faire un discours de plus dont je veux ignorer la teneur, il aurait mieux fait de démissionner avec toute sa clique d’irresponsables-coupables : c’est ce qui se serait passé dans une véritable démocratie, au Japon, les responsables se seraient même suicidés…
Nous sommes en guerre, il n’est plus question de nous contenter de tenir des débats autour d’opinions mais de défendre notre peau en nommant les choses et les gens pour ce qu’ils sont sans nous cacher derrière notre petit doigt en poussant des cris d’orfraie à chaque fois que d’aucuns énoncent des vérités qui dérangent.
Laissons là la bêtise si souvent lue ici, sur « ceux qui l’auraient bien cherché », propos immondes qui m’ont fait quitter ce blog.
Alors…
Écrire, puisqu’il ne nous reste que cela pour faire s’ouvrir les yeux.
Au moment où j’écris, le président tunisien s’exprime sur le perron de l’Élysée, est ce un hasard si son pays est celui qui s’en tire le mieux des pays musulmans, non, c’est le plus occidentalisé d’entre eux.
Le mal est ce qui est écrit dans un livre qui se prétend divin et qui appelle – aussi – à la mort de qui ne s’est pas plié à lui.
Dans toute population, sont des franges de réactivités différentes, certains tamponnent avec bonhomie, d’autres tuent pour des broutilles.
S’il est écrit quelque part que dieu (avec une minuscule ce jour) est avec ces derniers, tout est pourri à la base.
Entendre des musulmans modérés dire que leur livre est la parole divine et qu’ils ne veulent rien y retrancher dit déjà tout ce que certains en feront.
Nous y sommes.
Accueillir toujours plus de musulmans en Occident laissera entrer les loups que ce livre créera sans faiblesse, en plus ou moins grande proportion selon le degré d’indignation et de nihilisme que l’époque encourage.
La nôtre n’en est pas avare, le résultat est là, dans nos rues, dans celles du monde entier.
AO
« J’avais trouvé que Marc Trévidic récemment avait poussé au noir la vision de l’avenir quand il avait affirmé que le pire allait advenir. Il avait raison.
Ces tueurs étaient-ils lovés dans notre chère France comme dans un abri confortable avant de passer aux crimes ?
Mais qui sont-ils ? »
Il sont le produit de notre aveuglement collectif, celui principalement de nos dirigeants pour qui la politique se résume aux relations commerciales et à la culture des apparences au détriment de la réalité.
J’ai trouvé pathétique l’intervention de Monsieur Sarkozy lui qui a réduit les moyens de l’État, tant en sécurité intérieure qu’en défense. Tout autant que la politique de défense instituée par Monsieur Jospin avec l’aval de Monsieur Chirac pour tirer les fruits de la chute du mur de Berlin et la fin de la guerre froide.
Il est évident à présent qu’il est impératif que l’union nationale soit assurée envers et contre tout. Et j’espère que les partisans de l’intégration à la mode Ayrault – « La grande nation, pour une société inclusive » – mesureront ici les conséquences de leur idéologie mortifère.
Je limiterai volontairement mon commentaire. Ceux qui ont été capables de tirer sur une foule désarmée plusieurs centaines ou milliers de cartouches ne sont que le produit de notre société et de ses renoncements pour se laisser aller au penchant des bons sentiments et de l’illusion des discours et de la communication politique.
Ces pratiques terroristes sont exogènes, mais sont importées grâce à la propagande salafiste qu’on a laissé prospérer depuis les années 1980 : on en voit et mesure à présent le résultat.
Le juge Trévidic l’avait fait comprendre et qui l’a écouté ?
Pour terminer je ferai ce rapprochement : 1er novembre 1954, 13 novembre 2015, répétition et commencement d’un processus inéluctable. A soixante ans d’intervalle, les Parisiens découvrent ce qu’ont vécu les Algérois. Triste souvenir, infiniment triste.
Ce sont des Français qui sont à l’origine de ces attentats…
Au-delà du malheur terrible qui frappe notre pays, il faudra, à froid, réfléchir aux conséquences de notre politique extérieure.
Nous avons voulu combattre el-Assad pour des raisons morales, c’est en effet un dictateur, sans mesurer qu’il constituait (et constitue encore) un rempart contre l’Etat islamique (EI) et que c’est sous son règne et celui de son père que les Chrétiens ont été protégés.
Nos services de renseignements avaient des liens historiquement forts avec les services syriens, si nous n’avions pas eu cette stupide politique fabiusienne, peut-être aurions-nous des éléments d’identification des Français partis aider l’EI ?
Par ailleurs, nous ne répugnons pas à soutenir l’Arabie et le Qatar et à commercer avec eux alors que ces pays soutiennent l’islam radical partout dans le monde.
Je pense aussi au trafic de Captagon, puissante amphétamine qui annihile la peur chez les combattants, qui est distribuée dans les rangs de l’EI par, entre autres, des Saoudiens (à l’aéroport de Beyrouth un prince saoudien a été arrêté avec 2 tonnes de Captagon au mois d’octobre !).
Enfin quid de notre attitude vis-à-vis de Poutine qui lui a compris quelle était la cible à atteindre…
@Laurent Dingli
(…) les assassins sont probablement des Français (du moins de nationalité, car ils ne méritent pas de porter ce nom) et c’est ce qui rend cette guerre si difficile (…)
Mais qui – des noms – leur a imprudemment accordé cette nationalité française comme on jette du grain à la volée aux moineaux, qui ?
Et pour quelles raisons perverses ?
Et pourquoi n’a-t-on jamais consulté le Peuple Souverain sur ce point essentiel qui concerne non seulement sa manière de vivre mais encore, nous le voyons de plus en plus fréquemment, sa propre survie ?
J’avais trouvé que Marc Trévidic récemment avait poussé au noir la vision de l’avenir quand il avait affirmé que le pire allait advenir. Il avait raison.
D’autres personnes ont exposé ces craintes bien avant ce respectable magistrat, mais elles ont été diabolisées et accusées par certains milieux de jouer sur les peurs.
Mais la peur, maîtrisée, peut être le commencement de la sagesse et une attitude de survie…
Rédigé par : caroff | 14 novembre 2015 à 13:08
Ça y est, les bêtises vont commencer à pleuvoir…
Poutine et surtout Assad sont justement le problème !
Si ce tyran n’avait pas réagi avec son extrême violence coutumière à un mouvement d’opposition initiale pour s’accrocher à un pouvoir qui ne lui est nullement dû, opposition qui n’avait rien à voir avec l’EI, de jeunes illuminés qui sont la frange la plus réactive mentionnée dans mon commentaire précédent ne seraient pas devenus ce qu’ils sont désormais.
Soutenir, même par cynisme, un Assad ou un Poutine, est créer avec certitude les troupes qui constitueront notre pire ennemi. Pire encore que ceux-là.
AO
Pour une fois, scotchée à mon écran jusqu’à tard dans la nuit, j’ai écouté un Président qui ne cherchait pas ses mots, déterminé et digne, un Président comme on le voudrait toujours.
J’ai zappé d’une chaîne à l’autre et sur chacune d’elle, comme vous l’avez constaté à Europe 1, j’ai vu de la pudeur et de la classe. Pas la téléréalité que nous avions connue en janvier. Bravo aux journalistes dont certains étaient émus aux larmes.
Toutefois, je déplore l’angélisme constant d’une gauche trop idéaliste, une gauche qui fait de la câlinothérapie à tous ceux qui soutiennent ouvertement l’E.I..
Evidemment Marc Trévidic est réaliste vu qu’il a l’habitude de ces terroristes. Je regrette aussi le si peu de soutien de l’U.E. à combattre aux côtés de la France cette terreur. Mme Merkel appelant les réfugiés par centaines de milliers parmi lesquels se cachent indiscutablement des terroristes, mais laissant la France seule au Moyen-Orient.
Et hier soir, des spécialistes du Moyen-Orient qui venaient nous dire que ces pauvres djihadistes déploraient notre engagement en Syrie et c’est ce qui faisait monter la pression… non je ne trouverai aucune excuse à ces montres nazislamistes.
Je pense à toutes ces familles qui ont perdu un être cher et sans doute jeune vu le spectacle appelant un public jeune, et toute ma sympathie leur est acquise. Une tragédie qui touche cette fois la France au coeur, M. Toulemonde.
Unité nationale, oui. Même si la politique reprendra ses droits très vite.
Le juge Trévidic est le seul qui ait été capable d’expliquer pourquoi certains événements adviendraient dont ceux de cette nuit.
Il avait dit qu’il ne pouvait rien contre les déterminés ! voulant ainsi signifier le degré élevé de haine chez d’aucuns.
D’abord une pensée pour les familles. Celles et ceux qui ont assisté aux massacres… et auxquels il faudra une bonne dose d’humanité pour ne pas s’initier à la haine. Ensuite, la première constatation est le fait que cela ait eu lieu à la nuit tombée comme en Belgique où cela put être déjoué.
Qui abrite et où se trouvent les zones de non droit sur le territoire ?
Il paraît que pour le FN trois personnes se seraient déjà exprimées : le père, la fille ainsi que le second ! Qu’est-ce que cela signifie exactement ?
Toutes et tous condamnent ces atrocités et cela est suffisant ; inutile de venir pérorer dans les studios pour se faire quelques bulletins.
Un seul mot : Respect à la mémoire des victimes.
Absolument d’accord avec oursivi, j’ai suffisamment écrit ici ce que je pensais de l’alliance avec le criminel Bachar el-Assad, pour y revenir.
@ caroff
Vous tombez dans la même erreur que Philippe Bilger, Bachar el-Assad n’est pas un rempart contre l’islamisme, il en est l’un des principaux promoteurs. Bien entendu, je suis tout à fait d’accord avec ce que vous dites sur l’Arabie saoudite et le Qatar. C’est pourquoi les leçons données par Nicolas Sarkozy sont peu crédibles.
Sur BFM, Mathieu Guidère a expliqué de manière lumineuse en quoi la déclaration de Hollande qui voudrait se montrer « impitoyable » avec l’Etat islamique était une rodomontade stérile.
Il faut dire les choses simplement : il n’y a de bon salafiste que de salafiste mort et jai une pensée pour le peuple kurde qui se bat concrètement contre Daech… et son complice, la Turquie.
Je le répète : Bush junior devrait être jugé pour crimes contre l’humanité. Nous n’en serions pas là si l’ami de Nicolas Sarkozy n’avait pas fait de l’Irak le champ de ruine que l’on sait. Idem pour Bachar en Syrie.
Je me demande si tous ces témoignages poignants, meurtrissures affichées, montrés à l’envi sur nos chaînes, ne sont pas contre-productifs.
En fait, afficher une certaine impuissance, une désespérance sensible qui se diluerait chez les citoyens, insidieusement nous ferait passer pour des sociétés faibles, même si ce n’est pas le cas, n’est-ce pas ce que recherchent ces commanditaires assassins ?
J’ai écouté M. Trévidic qui posait/expliquait les bases d’un mode opératoire nouveau de la part des terroristes, et devrait semble-t-il entraîner des mesures adaptées.
Dans un article daté du 25 octobre, le colonel Michel Goya avait très bien anticipé ces actions terroristes de masse et leur mode opératoire. Cela ainsi que les incohérences de notre politique militaire et étrangère, qui concouraient à ce type d’action.
Alors je me permets un conseil, lisez ou relisez-le :
http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2015/10/le-jour-dapres-la-grande-attaque.html
Deux immenses cars de CRS viennent de s’arrêter pour stationner là où nous habitons… d’autres parcourent les toits… ils veillent à la sécurité de l’Ambassade US…
Paris est comme vidée, les rares passants se pressent de rentrer où ?, on ne le sait pas, il y a comme une sorte de panique silencieuse, certains commerces n’ont pas ouvert, les grands magasins envisagent de fermer cet après-midi… ma grand-mère qui habitait déjà là en 1941 « ça me rajeunit dit-elle (un peu effrayée tout de même), ne manque plus que le bruit des balles » ! Que Dieu nous en préserve, en tout cas tout cela est effrayant, nous allons devoir continuer à faire comme avant, comme si… pour vivre tout simplement et ne pas montrer (à ces fous, ces barbares) notre peur, notre frayeur, notre inquiétude bien légitimes.
La période choisie par ces barbares n’est peut-être pas innocente, COP21, les Régionales, achats et festivités de Noël, agapes de fin d’année… pas bon du tout pour nous tous, individuellement et collectivement !
Pensées attristées, sincères et cordiales à toutes les victimes de ces barbares et à toutes les familles endeuillées !
La peur est entrée dans Paris !
@oursivi
« Ça y est, les bêtises vont commencer à pleuvoir… »
Je vous retourne le compliment !!
A lire le livre de Georges Malbrunot qui devrait vous informer :
http://www.laffont.fr/site/les_chemins_de_damas_&100&9782221140468.html
@oursivi
Assad ! Assad ! Assad ! Le poumon vous dis-je !
Oui enfin pas trop. Mais cela arrangerait bien du monde.
C’est bien plus compliqué que cela surtout qu’ils avaient annoncé la couleur si tant est qu’ils en soient les auteurs ou les manipulés :
https://www.youtube.com/watch?v=8OINTNZnbT0&feature=youtu.be
Cette ignominie n’est pas un problème français. C’est un problème mondial pour lequel existe une instance qui s’appelle l’O.N.U., au sein de laquelle des gens apparemment d’accord pour lutter contre l’Etat Islamique ne parviennent qu’à des bavardages inconsistants. Le résultat est que depuis quatre ou cinq ans, on a laissé se développer un véritable califat, doté d’un territoire, d’institutions, de finances prospères et d’une « doctrine » structurée. Bref d’une identité. Il devrait donc être possible de frapper cet ennemi, puisqu’il est identifié. Même si cela suppose une intervention militaire sur le terrain. Ou bien nous subissons ou bien nous agissons. On n’y échappera pas.
L’un des commentateurs a évoqué un billet du colonel Michel Goya. En voici le lien :
http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2015/10/le-jour-dapres-la-grande-attaque.html?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed:+LaVoieDeLpe+(La+voie+de+l%27%C3%A9p%C3%A9e)
Mais qui sont-ils ? Ils sont Hollande, Valls et Cazeneuve !!
@ Denis Monod-Broca @ Jabiru
Après les tueries de Merah, de Nemmouche, les attentats de janvier qui ont fait 22 morts, un de nos ressortissants-touriste égorgé en Algérie, l’attentat manqué de Ghlam et j’en oublie sans doute, pouvions-nous courber l’échine sans bouger ?
Dieu sait si je ne soutiens pas souvent François Hollande dans sa politique intérieure mais qu’il ait déclaré la guerre à l’Etat Islamique, une fois n’est pas coutume, je le soutiens entièrement. Lorsqu’il a annoncé la mort d’Hervé Gourdel, François Hollande avait un visage défait et tourmenté… comme hier soir. On ne peut tout lui reprocher.
La seule chose qui soit regrettable, c’est que tous les pays de l’U.E. n’aient pas fait bloc au côté de la France, en solidarité pour frapper la vermine terroriste de ce califat autoproclamé. On a vu plus de pugnacité de la part des dirigeants européens face à Poutine dans l’affaire ukrainienne, une démarche moins dangereuse sans doute.
L’U.E. n’a pas soutenu la France comme elle aurait dû, mais l’ONU non plus. C’est cela qui est regrettable, et pire, les pays du Golfe et la Turquie jouent double jeu, nous étouffant avec un flux incessant de réfugiés.
Après la guerre de 40/45, on a entendu les « On ne pouvait pas savoir »…peut-être, mais là nous savons. Nous voyons cette gangrène islamiste égorger, torturer, kidnapper, violer, perpétrer des attentats contre les impurs, allant même détruire des monuments érigés depuis vingt siècles. Nous savons !
Et quand bien même nous ne serions pas en Syrie, ces radicaux jusqu’auboutistes auraient pu commettre les mêmes horreurs au nom de leur obscurantisme. C’est une gangrène qui frappe partout au travers du monde, de Bombay à Mogadiscio, de Nairobi à Paris. Ils sont fous, au nom d’Allah. Ne fermons pas les yeux par angélisme.
Certains ont défendu un Merah parce qu’il aurait été un enfant de l’immigration peu considéré par les Français (de souche), parce qu’il n’aurait pas eu de travail, parce qu’il n’aurait pu rentrer dans l’armée et toutes sortes de raisons culpabilisantes pour les sans coeur que nous serions. Et aujourd’hui, devant la détermination froide de ces sans foi ni loi qui ont tué sans état d’âme en tirant sur les Parisiens pour faire un maximum de victimes, je lis ou j’entends que le Président en combattant au Moyen-Orient serait responsable de ce carnage. Là non.
On sait que plus de 4000 potentiels terroristes sont sur notre sol, prêts à en découdre avec nous, parfois soutenus implicitement, dans l’ombre, par des amis non terroristes mais qui déplacent leurs gué-guerres ici.
Le seul tort du Président et de ses prédécesseurs c’est d’avoir voulu ignorer le grand décalage des cultures au prétexte du mirifique « vivre ensemble ».
Leur obscurantisme déteste le bien-vivre à la française, du dîner aux spectacles. Faudra-t-il s’y soumettre pour avoir la paix ? Un réel danger existe bien sous-jacent et se désengager des conflits actuels ne résoudra aucun problème car ils se considèrent comme nos ennemis. C’est un problème culturel et civilisationnel, loin du sempiternel et abusif cliché : « richesse pour la France ».
Par contre, ce qui est regrettable aussi c’est de leur trouver des excuses. Trouve-t-on des excuses aux nazis, aux Khmers rouges, aux soviétiques du Goulag ? Non et c’est heureux. Alors là, pourquoi en chercher ?
J’avoue que je ne vois pas tellement la nécessité de parler encore : tout a déjà été écrit et analysé. Seuls ont été surpris les imbéciles qui ne voulaient pas voir. Maintenant, il faudrait agir, et là, on n’est pas bien parti…
« Mais qui sont-ils ? »
Schengen et sa passoire grande maille peut vous donner la réponse.
Des Syriens, cultivés, tous (ou presque) ingénieurs, sont à Calais. Ingénieurs en quoi ? Mystèrrrre… (en explosifs peut-être ?)
Pas d’amalgame ! Je sais, c’est le leitmotiv de la gauche. En même temps…
Hier la police géolocalisait Sarkozy avec tous les moyens pour ce faire, alors que, j’ose croire, il n’était un danger que pour Hollande, et encore. Il eut été préférable (il serait préférable) de mettre tous les moyens techniques (et financiers) dédiés à Sarkozy pour géolocaliser ces groupuscules kamikazés.
Mais tant qu’il n’y a pas mort d’hommes/femmes ce ne sont que niaiseries ou sornettes ridicules n’est-il pas ? 😀
Qui sont-ils ?
Qui sont-ils ? Ce sont les ennemis de notre pays, de notre civilisation, de la démocratie.
Des ennemis totalement dépourvus de dignité et qui ne respectent rien.
Nous sommes en guerre et l’heure n’est plus à la polémique politicienne et aux algarades stériles. Désigner des responsables que ce soit en France ou à l’étranger est une absurdité.
Tous les partis, toutes tendances confondues, doivent se ranger derrière le président de la République qui a montré que dans les situations dramatiques il savait prendre les décisions appropriées.
Ce n’est que dans l’unité nationale que nous pourrons lutter efficacement contre ces fous furieux.
Espérons seulement que les autres nations civilisées s’associent à la lutte contre le terrorisme islamiste afin de l’éradiquer définitivement. Seule, la France ne pourra pas en venir à bout.
@Laurent Dingli
« Je le répète : Bush junior devrait être jugé pour crimes contre l’humanité. Nous n’en serions pas là si l’ami de Nicolas Sarkozy n’avait pas fait de l’Irak le champ de ruine que l’on sait. Idem pour Bachar en Syrie. »
Pour quelqu’un qui se dit historien, que de bêtises écrites.
La chasse aux chrétiens date donc de l’Irak, ridicule.
@Denis Monod-Broca
Mais comment osez-vous considérer ceux qui ont perpétré ce carnage comme « nos frères » ! Comment osez-vous placer notre intervention en Syrie sur le même plan que celle de ces tueurs froids et déterminés ? Avez-vous seulement conscience de ce qu’endurent les populations tombées sous le joug de ces barbares ? Avez-vous vu le reportage sur ce jeune syrien qui, n’ayant pas voulu se plier à leurs injonctions, a eu la main et le pied tranchés à vif ? Ceux qui sont capables de tels actes ne sont pas des êtres humains, ni même des bêtes !
Qui sont-ils ? On le saura sans doute assez rapidement. Une chose est claire ce sont des gens qui n’hésitent pas à sacrifier leur vie pour leur cause, aussi abominable soit-elle, c’est ce qui fait aujourd’hui leur force. C’est pour cela que je pense que le nécessaire renforcement des mesures de sécurité ne pourra jamais nous garantir une sécurité totale.
Les terroristes veulent nous empêcher de vivre par la peur, pour nous soumettre. Vivre c’est aussi prendre le risque de mourir.
Comme vous j’aime le propos de ces deux amis sauvés miraculeusement du Bataclan : « Mais la vie continue, on ne cédera pas à la peur, on les emmerde ».
Cher Philippe,
Mais qui sont-ils, demandez-vous ?
Ils sont les fruits de notre société.
Ils sont les fruits de notre ignorance.
Ils sont les fruits de notre diplomatie.
Ils sont les fruits de notre manque de réactivité.
Le journal Charlie Hebdo était menacé comme l’était le Bataclan.
En effet le Bataclan est connu comme un lieu de cérémonies juives et de spectacles qui sont diffusés en Israël et aux Etats-Unis.
Un appel au boycott avait été lancé sur Paris concernant ce spectacle et la direction des forces de l’ordre pouvait l’anticiper.
Un ministre de l’Intérieur qui ne lit pas les journaux et qui n’est pas renseigné a toujours un métro de retard.
Pourquoi les Français seraient-ils plus ou moins assignés à résidence par les non décisions de Hollande, pour faire respecter le droit de libre circulation des terroristes ?
Quand un terroriste est jugé dangereux et fortement radicalisé, il semblerait que la protection des droits des citoyens doive l’emporter.
Nous avons entendu deux discours de Hollande dans la soirée, l’un montrant de la faiblesse et l’autre de la fermeté suicidaire.
Quand un pays a un objectif, il s’en donne les moyens.
Ce que nous apprendrons dans la soirée, c’est la rengaine de la fiche S qui est en échec à nouveau, c’est le manque de renseignements lié à notre coupure volontaire de la politique mondiale et notre isolement diplomatique.
C’était prévisible, regardé comme une fatalité par ce gouvernement et si nous ne secouons pas ensemble ce gouvernement, demain sera une image d’hier.
Le départ de Monsieur Le Drian pour garder sa région à gauche est une faute politique de ce gouvernement parce que la sécurité de tous les Français doit être une priorité. Qui le remplace pendant ses déplacements ? Le vent ? La marée ?
Nous sommes choquées de ces réunionites et du manque de terrain et de réalité.
Ceci n’est plus de la polémique mais du constat.
Respect pour les victimes et leurs familles.
françoise et karell Semtob
@Laurent Dingli
« Je le répète : Bush junior devrait être jugé pour crimes contre l’humanité. Nous n’en serions pas là si l’ami de Nicolas Sarkozy n’avait pas fait de l’Irak le champ de ruine que l’on sait. Idem pour Bachar en Syrie. »
Oui et on peut ajouter cet idiot de BHL en Libye.
Autrement dit l’exportation de la démocratie à l’occidentale n’est plus un concept acceptable : il va falloir repenser les modes d’action à l’égard des pays dont la gouvernance blesse nos « valeurs », pour reprendre ce mot valise !
C’était écrit comme sur du papier à musique. J’en parlais hier matin encore à mon neveu de 16 ans : « …bientôt, ça va éclater à cause de Daech ou autres consorts cinglés qui vont venir infliger des dégâts en France, par la faute de sa politique extérieure folle, stupide et arrogante de vouloir à tout prix faire de notre pays le champion mondial de la lutte contre le terrorisme – le plaçant même devant les indétrônables États-Unis – alors que nous ne sommes qu’un tout petit pays ruiné qui n’a même pas les moyens logistiques et financiers de son ambition d’entreprendre ces insensées actions militaires, véritables croisades contre le satan islamiste radical. En procédant ainsi, le pouvoir en place depuis trois ans et demi nous désigne clairement – au niveau mondial – comme la cible privilégiée des représailles de ces ennemis barbares. C’est couru d’avance.»…
…Résultat ? Hier soir, ça n’a pas manqué. Ça a éclaté vraiment très fort. Pire qu’en janvier dernier. Au dernier bilan, huit terroristes ont décimé presque simultanément à l’arme automatique 128 innocents civils en divers lieux de Paris et proche banlieue, faisant aussi environ 300 blessés dont 80 graves : des kamikazes déterminés, barrés de ceintures d’explosifs, armés jusqu’aux dents comme en Irak et en Syrie, pays crucifiés dans une guerre civile baignée par le fascisme islamiste de Daech. Un mixte d’infiltrés et d’au moins un autochtone – pour faire mal à la France. Mission accomplie au-delà des espérances du commanditaire Daech. Huit « fous d’Allah » ont massacré sans compter, sept se faisant ensuite exploser, le dernier étant abattu par la police.
La motivation de ces équipées sanglantes conjointes de commandos est claire : se venger d’un pays qui est allé les chercher, les provoquer, les narguer et les détruire jusque sur leurs théâtres intimes d’opérations : la Syrie et l’Irak. Ce n’est pas un hasard s’ils sont intervenus au Stade de France, au moment même où F. Hollande y assistait à un match de football entre la France et l’Allemagne. Tout un symbole. Ils désignaient ainsi celui qu’ils reconnaissaient comme étant le déclencheur de la boucherie : le patron d’un pays va-t-en-guerre se croyant investi d’une mission divine, qui avait osé mener sans vergogne des opérations guerrières antiterroristes transformant, de facto, notre pays en cible privilégiée de représailles violentes et sanglantes.
L’action a été subite, imparable. Elle nous pendait au nez depuis longtemps. Le juge Trévidic vient d’ailleurs d’affirmer sur BFMTV : « On savait que cela allait arriver. », ajoutant : « C’est la guerre en temps de paix. »
La guerre contre le terrorisme, désormais objectif numéro un des nations libres, ne devra sans doute pas se mener de la façon suivie par la France ces derniers mois. Elle doit être dirigée par un concert de nations, si possible démocratiques, sans qu’aucune tête de chef d’État n’émerge du lot. Le président d’un petit pays comme le nôtre ne peut en aucune façon avoir la faculté de le mener au bord du gouffre sans que la représentation nationale n’ait son mot à dire. Il y a là un défaut à corriger. Il y a trois ans, les Anglais et les Américains ont reculé pour intervenir en Syrie. Le parlement anglais, notamment, a opposé son veto à l’aventure. Hollande, ayant lui constitutionnellement les mains libres, serait allé au feu si Barack Obama ne l’avait pas, au dernier moment, stoppé net dans son élan. Un des terroristes d’hier soir a décrit le rôle qu’il confère à F. Hollande : « C’est la faute de votre Président, il n’avait pas à intervenir en Syrie.» Les pitoyables derniers raids aériens sur la Syrie ne sont que la triste illustration de cet enchaînement : l’efficacité punitive contre les terroristes y a été proche de zéro, par contre les retombées symboliques pour nous désigner comme cible prioritaire ont été majeures. Même L. Fabius n’était pas d’accord avec la démarche. C’est dire… En mars prochain, ce dernier, pas fou, quittera son poste pour se réfugier à la tête du Conseil constitutionnel. Sauve-qui-peut ! Tous aux abris ! Avis de tempête !
La meilleure protection pour empêcher qu’il y ait récidive contre notre pays, et qu’il ne devienne le martyr privilégié d’un l’islamisme radical destructeur, c’est de se séparer une bonne fois pour toutes de F. Hollande, si possible avant le terme du mandat. Si par malheur il se maintient jusqu’au bout, il sera de toutes façons limogé par la voie des urnes, sans autre forme de procès ni de remerciement. De plus, il ne recevra probablement pas le même adoubement qu’après les attentats terroristes de janvier dernier. Après le temps du recueillement et du deuil, certaines voix s’élèveront peut-être pour dénoncer sa possible implication dans le processus.
On vient de subir hier un massacre massif de population à l’arme automatique (comparable quant au nombre des victimes aux attentats de Bali d’octobre 2002). Mais il y a potentiellement pire dans l’échelle de l’horreur : l’usage de bombes sales NBC (nucléaire, biologiques, chimiques) dans des centres urbains. Les pertes s’y chiffreraient alors en milliers ou dizaines de milliers d’individus, sans compter la contamination irréversible des sites atteints. C’est peut-être la prochaine menace. En conséquence, il faudra certainement changer radicalement notre façon d’appréhender la gouvernance de gestion des risques internationaux majeurs. Sous contrôle strict du parlement.
On n’a pas mal à la France comme on aurait mal ailleurs. C’est un peu comme la douleur d’un frère ou d’une soeur. Elle est par nature injuste.
Amitiés de la part de tous les Suisses qui ont mal à la France.
On ne perd jamais à rester humble et lucide.
Monsieur Bilger le sait, qui se pose cette question : « qui sont-ils ? »
Bien fou qui prétendrait le savoir. La chronique reste à écrire, de ce processus qui a conduit sans qu’on y prenne garde des jeunes gens nés sur notre territoire, et contre le système de valeurs qui est le nôtre, à devenir les bras armés d’une idéologie funeste et meurtrière.
C’est peu de dire que des choses n’ont pas fonctionné. Et supputer comme le font ici certains que la nationalité leur aurait été attribuée à tort par des nuls est minable et hors sujet.
Il ne s’agit pas plus aujourd’hui de ramener, si l’on peut dire, les agneaux dans la bergerie que de faire la guerre sans merci à ceux qui les utilisent pour nous la faire et en tâchant de la gagner, cette guerre. Et tant mieux si ces séides débiles y succombent.
Pour ma part, je ne doute pas de la capacité de nos dirigeants à poser les enjeux et à faire en sorte que Daech aille bientôt peupler, comme d’autres, une sorte de cité des morts.
Nier les évidences ne sert à rien. Qui sont ceux qui combattent Daech (fanatiques islamistes) et ses satellites ? Ils sont : Bachar el-Assad, les Russes, l’Iran et les Kurdes. Quelle est la position de la France hollandiennes : éliminer Bachar, condamner Poutine pour ses actions efficaces, snober l’Iran, ignorer les Kurdes. Et bien sûr, lécher les babouches du Qatar et de l’Arabie saoudite ennemis des précédents.
Passées les indignations de circonstance et les jours de deuil, la France va se retrouver en deux clans, les pro-Hollande et les anti, comme on le voit nettement dans les prises de positions de ce blog.
Choisir entre la peste et le choléra, comme en 1939, entre le communisme et le nazisme. A cette nuance près : Daech n’est aujourd’hui représenté par nul Etat constitué, n’a pas de frontières, d’armée traditionnelle, d’ambassades. Daech n’a que des terroristes entraînés à mourir au nom de Allahou akbar après avoir tué le plus possibles « d’infidèles », c’est-à-dire tous ceux qui ne sont pas eux. La lutte contre de tels combattants ne peut se faire avec la seule Charte des Droits de l’Homme, associée avec Démocratie et Respect des Religions. Il faut, comme dit Poutine, les poursuivre jusque dans les chiottes, et tirer dans le tas sans demander la permission au Conseil de l’Europe ou l’autorisation du Très-Haut. Ce sera dont très difficile et très long et demandera beaucoup de volonté politique. Donc, hors de portée d’un gouvernement de pleutres et d’imbéciles.
Qui sont-ils ???? LOL ! Ils sont connus de beaucoup de monde : leur entourage, leurs familles, les policiers qui n’arrêtent pas de les arrêter, les juges qui n’arrêtent pas de les relâcher, des bobos intellos gauchistes qui en ont fait des martyrs romantiques, des droits de l’homme, des SOS Racisme, qui veillent au « respect de la loi », la leur bien entendu, au respect de leur « intégrité physique et morale », muets quand un policier est abattu, déchaînés quand c’est un « des leurs ».
@roland | 14 novembre 2015 à 11:03
« Le loup est dans la bergerie, le renard est dans le poulailler »
Chez nous dans le sud-ouest, on dit : « le cochon est dans le maïs » !
Et pour le super retour de flamme que la France a subi, on peut dire : « les mouches ont changé d’âne ! »
Qui sont-ils ?
Vous ne voulez pas le savoir pour ce que ça implique.
L’Islam est une religion conquérante. L’Islam n’est pas compatible avec nos valeurs occidentales. L’Islam est une autre civilisation (qui n’a pas produit grand-chose je vous le concède).
Obama parle de crime contre l’humanité. Non. C’est une guerre aux kouffar ! Ni plus, ni moins.
Si on n’a même pas les c… d’appeler un chat un chat, le chat continuera de manger les souris que nous sommes. Il se passera ce qui se passe depuis maintenant des années : ça va empirer.
Depuis 2005 l’Etat a baissé sa culotte.
Depuis 2003 les Etats, avec leurs guerres humanistes, donnent matière à nous haïr. Qui pourrait les blâmer ?
Depuis cette année avec leurs portes ouvertes on fait venir le loup dans la bergerie.
Les musulmans suivent les préceptes guerriers du Coran et de la Sirah (la vie du prophète).
Le jihad se passe en 3 étapes :
* le jihad furtif quand on est en minorité
* le jihad défensif quand on est en communauté pour revendiquer
* le jihad offensif quand on est assez nombreux
Tout ça a été annoncé par Daech et par la fachosphère.
Elle nous a prévenus. Elle a répété sans cesse et sans cesse. L’Islam modéré ça n’existe pas. L’Islam ne s’est jamais sécularisé. Il n’existe pas un Islam de France sauf dans la tête des francs-maçons qui pensent pouvoir refaire le même coup qu’avec l’Eglise catholique.
Les gens ne se déportent pas en masse sans conséquences. Les personnes ne sont pas interchangeables. Les cultures ne se mélangent pas sur décret.
Les sociétés multiculturelles, ça n’existe pas. Il existe des sociétés dominantes, et des dominées.
En cette journée de grand ménage devenue très nécessaire (j’ai entrepris de ranger mon bureau, ses tiroirs et leurs dossiers depuis une paire de jours), je suis restée en marge de l’information quasiment toute la journée. Mise au fait des événements et des lieux de leur survenue, quand j’ai entendu ‘stade de foot’ j’ai tout de suite pensé aux grands passionnés de ce blog et je vois que vous l’avez échappé belle. Cela me réjouit.
Bien évidemment je n’oublie pas les victimes, victimes en premier lieu de ce que depuis plusieurs décennies on a failli à penser sérieusement le terrorisme et le face-à-face avec la mort pour ne réfléchir ponctuellement qu’à l’élaboration de contre-mesures… ponctuelles !
Je me souviens d’une conversation que j’avais eue avec un Iranien en 1981 qui ironisait sur les faiblesses de l’Occident en perte de spiritualité face à la détermination qui habite les ressortissants des cultures qui font du sacrifice de soi la première des armes et aussi l’arme du désespoir ou de la désespérance…
Bref.
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J’imagine que tout le monde aura noté le décalage entre le n° de téléphone donné et répété par le procureur de Paris et celui qui s’est inscrit à l’écran.
0800 40 65 05 oralement pour le procureur et 0800 40 60 05 à l’écran mais peut-être y a-t-il plusieurs numéros.
@Denis Monod-Broca
Vos propos sont lamentables. Les « pacifistes » totaux sont décidément une plaie de nos sociétés. Vous devriez donner un coup de main à vos « frères » pour être totalement en phase avec vos nouveaux amis.
Desolation

Il est sans doute nécessaire de voir au-delà de la surface des choses où tant nous ramènent avec insistance, pour discerner les intérêts tels qu’ils sont et le rôle joué par la Révolution Islamique qui s’est installée depuis 1979 en Iran et met en oeuvre, depuis, un très habile jeu de pendule à l’intérieur d’une narration qui ne cesse de disposer d’émules.
Cette mécanique subtile va être démontée et son démontage sera implacable.
La manière dont le République Islamique a su cristalliser le soupçon sur l’Arabie Saoudite et le Qatar, la Turquie aussi, reste un modèle du genre et devra être étudié à l’Ecole de Guerre.
Lorsqu’une force quelconque parvient à brouiller à ce point les cartes que ceux à qui s’adresse une telle stratégie ne parviennent plus à distinguer leurs alliés de leurs ennemis, il est prudent de considérer que l’abîme est proche.
M. Dingli, je vous sais attaché à une civilisation vertueuse sur le plan écologique. Je vous soumets par conséquent le réflexion suivante : où puiser les ressources nécessaires à cette transition quand les Etats, notamment le nôtre, sont déjà endettés ? On a parlé d’un alignement des planètes favorable s’agissant des taux d’intérêt, de prix du baril et des parités monétaires mais qui sera assurent les experts de courte durée. Cela procure une certaine forme de marge de manoeuvre.
L’Arabie Saoudite, qui a diversifié à l’inverse de l’Iran ou de la Russie suffisamment ses sources de revenus (Mme Lagarde les encourage à le faire davantage) a dit il y a moins de dix jours qu’elle laissait le prix du baril à la liberté du marché. Les cours baissent. La Russie a vu une cinquantaine de ses banques déposer le bilan, l’Iran est dépendant des revenus pétroliers et ils ont un intérêt commun à les voir remonter.
Pour cela, il faut casser les reins de l’Arabie Saoudite.
Maintenant, si les cours remontent, il est probable que nous allons quitter le fameux alignement des planètes, qui sont peut-être elles-mêmes interdépendantes.
Nous sommes en dessous des 50$ le baril. Si nous revenions à 60, 70, voire 100 comme cela a été le cas… que se passera-t-il, sinon la volatilisation des faibles marges de manoeuvre que nous pourrions consacrer à la transition énergétique et écologique, ce qui est un peu l’objectif de la COP21.
Mais l’Iran n’a pas d’intérêt je le crains à l’enjeu climatique.
La Révolution initiée par l’ayatollah Khomeini vise plus loin et si nous avons le malheur, comme la pression des événements nous y incline, de rejoindre Bachar el-Assad pour éliminer Daech, alors nous permettrons à l’engrenage de poursuivre son mouvement.
Je pense que les pays du Golfe voient très bien le piège qui leur est tendu.
Et que cette situation s’est clarifiée pour les Occidentaux soumis eux-mêmes au défi des mouvements des réfugiés.
Cela se finira par une grande explication de texte. Peut-être débutera-t-elle au prochain G20.
@Denis Monod-Broca
« Mais qui sont-ils ? La réponse est simple : nos frères.
Ils meurent sous nos bombes, nous mourrons sous les balles de leurs kalachnikov. »
Vous ne manquez pas de toupet. Un terroriste avait 15 ans. Croyez-vous qu’il mourait sous nos bombes ? La moitié des terroristes viennent de Molenbeek (l’équivalent de Aulnay ou Clichy en Belgique) où le bourgmestre faisait le lit de l’Islam. Plus de 120 personnes sont mortes sous les balles de ces fous qui se moquent autant de la Syrie que de l’Irak.
Tant que ces malfrats (qui ont souvent un casier judiciaire en France et non en Syrie) qui haïssent la vie à ce point trouveront des zozos qui les comprennent, les appellent mon frère et se culpabilisent, ils trouveront que la France est une magnifique terre d’accueil, où il ne fera plus bon vivre. Heureux comme Allah en France.
Ces gens haineux ne seront jamais mes frères. Chacun choisit sa famille.
Mais qui sont-ils?
Un premier élément de réponse : un des criminels serait un réfugié syrien, un de ces réfugiés bidon sur lesquels les médias ont versé des larmes de crocodile de façon hystérique depuis le mois d’août, ce qui a semble-t-il fait perdre la raison au peuple français, pourtant le plus intelligent de la terre à ce qu’il paraît mais qui s’est laissé prendre avec naïveté à ce conditionnement, en ayant laissé l’émotion l’emporter sur la raison.
Une fois que la tension sera retombée, il faudra bien rechercher les responsabilités.
Au delà de celle des politiques dont il faudra démêler la part d’incompétence de celle qui relève de la franche trahison, il faudra aussi mettre en cause certains médias qui ont jeté de l’huile sur le feu, en ayant poussé à la roue pour faciliter l’invasion de notre pays par des éléments dangereux.
Aux larmes citoyens…
Qui sont-ils ? ce sont les soldats d’une cause que nous ne pouvons pas comprendre.
@ Laurent Dingli | 14 novembre 2015 à 14:54
Totalement d’accord avec vous pour deux points sur trois de votre commentaire :
La déclaration de Hollande sur l’Etat islamique est une rodomontade, qui n’est qu’à usage interne. Même s’il voulait sincèrement se montrer impitoyable à son égard, il n’en a absolument pas les moyens, notamment militaires. Notre armée est quasi exsangue en hommes et matériels (merci Chirac et Sarkozy), ses moyens sont utilisés au maximum actuellement et cela fait encore un peu illusion grâce au dévouement et au courage de ses hommes.
Bush junior a mené une politique catastrophique en Syrie, entre autres militaire, et n’a créé que le chaos dans ce pays… et également en Afghanistan. Il devrait en toute logique être jugé pour crimes de guerre, mais hélas c’est un rêve compte tenu du poids des USA.
Désolé mais je suis en désaccord avec vous sur Bachar el-Assad, non par une quelconque sympathie pour le personnage qui n’est qu’un tyran sanguinaire mais par réalisme géostratégique. Son régime est un des rares laïcs au Moyen-Orient, il a toujours préservé les minorités religieuses et notamment les chrétiens d’Orient. Il est entre autres pour cela honni par l’Etat islamique qui le combat farouchement, et même si c’est immoral il serait un bien meilleur allié pour nous que les pétromonarchies du Golfe. Ces dernières pour le moins ont un jeu plus que trouble : elles financent tous les mouvements islamistes dans le monde (des piétistes obscurantistes aux plus violents). Avec ce type d’alliés on n’a pas besoin d’ennemis !…
Je vous rappelle qu’entre 1941 et 45 Churchill qui n’avait aucune illusion sur Staline n’a pas hésité à s’allier avec lui et lui apporter une aide militaire (convois maritimes via la mer du Nord). Nécessité fait loi dans certaines circonstances, et l’Etat islamique représente un danger mortel pour nos civilisations européennes.
Militairement l’Europe n’a ni les moyens militaires (France, Angleterre, Espagne et Italie) ni la volonté (Allemagne dont l’égoïsme est sans faille) de mener une guerre obligatoirement longue et coûteuse en hommes contre l’Etat islamique. Les USA après la catastrophe de Bush junior en Irak s’impliquent, et ne s’impliqueront, qu’au strict minimum. Alors hormis la Syrie et les Russes qui l’appuient on a vite fait le tour de nos alliés potentiels, du moins ceux ayant la volonté de combattre l’Etat islamique et non de faire semblant (cas de la Turquie bien plus préoccupée de régler leur compte aux Kurdes).
Les Russes donc Poutine, c’est l’horreur des horreurs pour vous, mais ce sont les seuls qui ont la volonté de lutter contre les islamistes radicaux. Ne pas oublier que la Russie soutient avant tout le régime syrien, et ponctuellement son représentant Bachar el-Assad, en l’absence de substitut crédible.
Dire que la catastrophe pouvait se lire en filigrane des textes coraniques est une aberration. C’est de l’amalgame qui rajoute au désordre. Car chacun sait que le mot intégrisme a été inventé pour désigner les extrémistes musulmans où qu’au nom du christianisme, aucun massacre de masse n’a jamais été perpétré au cours de l’histoire. Et personne, quelles que soient sa couleur de peau, son origine ou sa religion n’est épargné. Passons…
Evitons aussi l’angélisme. Il y a quelques mois, Brice Couturier dans sa chronique sur France Culture rappelait que l’idéologie de Daech avait notamment comme stratégie de profiter de l’arrivée massive des réfugiés pour infiltrer des terroristes entraînés à tuer.
Il y a peu, on faisait passer pour des benêts ceux qui prétendaient que les attaques de Noël dernier étaient planifiées et concertées. Aujourd’hui, la bien-pensance nous assène qu’il n y a aucun rapport entre réfugiés et terrorisme.
Effectivement, l’écrasante majorité de ces derniers sont des gens qui fuient dans des conditions horribles la terreur et la misère. Et on se doit de les accueillir (Bush devrait d’ailleurs en prendre des centaines de milliers dans son ranch…). Aujourd’hui, la menace revêt de multiples visages. Nous n’en sommes qu’au début où les armes utilisées, certes affreusement meurtrières, entrent pour l’instant dans la catégorie des armements conventionnels.
@hameau dans les nuages | 14 novembre 2015 à 15:57
« Assad ! Assad ! Assad ! Le poumon vous dis-je !
Oui enfin pas trop. Mais cela arrangerait bien du monde. »
Quel est ce charabia campagnard, pourriez fournir un logiciel de traduction, je parle plus ou moins bien quelques langues mais pas celle-là ? Bien beau d’essayer d’être célinien mais ce n’est pas à la portée de tout le monde.
Quel rapport entre Assad et la racaille bo*g*oulo-banlieusarde coiffée de keffieh ?
@caroff | 14 novembre 2015 à 15:48
Méritez-vous qu’on vous réponde ?
Que vous soyez stupide se lit à chacune de vos phrases.
Je ne sais si pour vous les caroffs sont cuites mais devez en tenir une sacrée et en permanence pour écrire autant de sottises.
Essayez la cellule de dégrisement, voire la cellule mentale, cela vous en fera deux l’autre s’ennuiera moins.
AO
@ Jean-Marc
Mais non, ce n’est pas une bêtise, mais un fait avéré. Les Américains, et Obama, n’ont pas effectué le suivi de l’opération de 2003. Comme l’a rappelé aujourd’hui encore Antoine Basbous, il eût fallu poursuivre la politique d’équilibre mise en place par le général Praetorius en 2007. Je ne dis évidemment pas que G. W. Bush est à l’origine de la haine que nourrissent les fondamentalistes islamistes, qui n’ont pas attendu l’arrivée de cette nullité au pouvoir pour se comporter de la façon que l’on sait, notamment à l’égard des chrétiens, mais comme vous êtes certainement un lecteur attentif, vous avez compris que j’évoquais la guerre actuelle en Syrie/Irak et le pouvoir de l’EI. Après la dislocation de l’Etat irakien, puis le départ des Américains, la manière irresponsable dont s’est comporté Nouri al-Maliki a littéralement jeté les sunnites dans les bras des islamistes. Lorsque l’on déstabilise un Etat dans cette région particulièrement explosive, la moindre des choses, c’est de ne pas partir en laissant un irresponsable sur place, comme l’ont fait les Américains avec Nouri al-Maliki.
Je sais que c’est à la mode de remettre en cause ma qualité d’historien dès qu’on est en désaccord, mais si vous pouviez me répondre par des arguments plutôt que de céder à cette facilité, ce serait plus constructif.
@caroff
Il ne faut pas prêter à BHL une importance qu’il voudrait bien se donner mais qu’il n’a pas. Vous n’imaginez tout de même pas que des puissances se sont engagées militairement avec tout le coût matériel, politique et humain que cela suppose pour faire plaisir à un guerrier de salon.
Je ne regrette ni la mort de Kadhafi ni celle de Saddam Hussein. Je dis seulement que la première intervention américaine avait permis de protéger les populations kurdes et (trop imparfaitement) chiites, mais qu’en revanche la guerre de 2003 ne se justifiait pas, comme le pouvoir Chirac/Villepin l’avait très bien compris. Une fois que cette opération a été menée, il ne fallait pas abandonner le pouvoir à la communauté chiite sans véritable garantie. En ce qui concerne Bachar al-Assad, il faudrait que Philippe Bilger et un certain nombre d’Occidentaux comprennent enfin que l’avenir de la région ne se fera pas sans les musulmans sunnites qui, à tort et souvent à raison, ont le sentiment d’être écartés du pouvoir et réellement persécutés (par Assad et son père). Je vous rappelle que c’est pour donner une majorité politique aux chrétiens que la France, puissance mandataire et alliée traditionnelle des chrétiens d’Orient, a créé l’Etat libanais en 1920 et qu’elle a favorisé la minorité alaouite en Syrie. Dans ce pays, le pouvoir, assis sur un dictature sanglante, a toujours été confisqué par une minorité depuis quarante-cinq ans. Tant que l’on ne prendra pas en compte cette donnée, on pourra défiler de la République à la Bastille, sonner l’appel aux morts, on ne règlera rien. En prêchant l’alliance avec Bachar el-Assad, nous ne faisons que perpétuer les erreurs du passé. C’est l’un des rares points sur lesquels je soutiens sans réserve la politique étrangère de la France.
@ Philippe Bilger.
Merci pour, comme d’habitude, vos réflexions, et de plus aujourd’hui, votre témoignage.
@ Marc Ghinsberg
« Vivre c’est aussi prendre le risque de mourir.
Comme vous j’aime le propos de ces deux amis sauvés miraculeusement du Bataclan : « Mais la vie continue, on ne cédera pas à la peur, on les emmerde ». »
Je dirais même plus : nous sommes mortels. Ce n’est pas en s’interdisant toute prise de risque qu’on changera cette donnée. Par contre, en se divertissant, on peut quelque peu oublier ce fait et être moins facile à soumettre qu’en fuyant tout risque.
@ Michel Deluré
On peut bien sûr s’obstiner à couper le monde en deux, eux les barbares et nous les humains, s’obstiner à penser que l’éradication des barbares rendra le monde meilleur, plus humain. Malheureusement c’est faux. C’est là un chemin sans issue, ou plutôt un chemin qui débouche sur le chaos et l’horreur généralisés. Nous y sommes déjà bien engagés. Faut-il vraiment poursuivre ?…
Dans un cosmos infini une petite boule appelée terre file. Y vivent des êtres pensants. Que font-ils ? Ils s’entretuent !
C’est vraiment bête…
@ racine15
Mais non ! On ne choisit pas sa famille ! Qu’est-ce que vous racontez ? Ni sa famille au sens strict, biologique, ni sa famille au sens politique, son pays, ni sa famille au sens global, l’humanité. On ne les choisit pas, sauf exception. On fait avec. Et on s’efforce soi-même, de préférence, de ne pas se rendre insupportable aux autres membres de la famille.
Espérons que ceux qui sapent avec constance l’idée même de notre nation, de son identité (je parle des valeurs, pas de la couleur de peau) et de sa souveraineté mettent enfin leur idéologie sous l’éteignoir.
La situation est suffisamment grave pour qu’il soit inutile de tordre le cou à la vérité…
Patrick Pelloux, la pleureuse, sur un plateau télé à la question « êtes-vous prêts, vous les urgentistes, à traiter ce genre d’attaques ? », R. : « oui bien sûr et mieux que cela le matin même (vendredi 13 novembre) nous avons fait un exercice de simulation, nous savions que quelque chose allait arriver » !
Curieuse réponse : plus tôt sur un autre plateau télé le Dr. Kierzek, urgentiste à l’Hôtel-Dieu (duquel Pelloux a été viré il y a quelques années) disait quelque chose de plus nuancé « oui nous sommes prêts, le matin même et tout à fait par hasard nous procédions à un exercice de simulation, comme nous le faisons très régulièrement »… Cette réponse a été confirmée par un gradé des pompiers présent sur le même plateau.
Entre Pelloux et Kierzek aucune hésitation pour savoir qui croire !
@ Trekker
Je viens de répondre sur le sujet de Bachar el-Assad. Je sais que vous êtes en désaccord avec moi sur ce point. Vous savez que je me méfie de la comparaison avec la Seconde Guerre mondiale. On pourrait d’ailleurs trouver des similitudes avec le bloc de l’Est d’après 1945. Les tensions communautaires, religieuses, ethniques, etc. y étaient seulement étouffées par la dictature communiste. Une fois libérées de ce joug, elles se sont à nouveau donné libre cours comme dans les Balkans. La Syrie n’a jamais été un pays laïc (la Turquie était le seul Etat laïc du Moyen et Proche-Orient). La paix religieuse et communautaire n’y était qu’une illusion masquée par un pouvoir fort, qui a toujours fait appel à l’assassinat politique, à la torture et au massacre de masse. Bien entendu, on peut tenter (en vain selon moi) de mettre une fois encore la poussière sous le tapis, parce que cela calmerait temporairement nos angoisses en laissant une nouvelle bombe à retardement pour nos enfants (une bombinette comparée à la bombe environnementale que nous leur laissons), mais je pense que ce n’est pas responsable.
@ Daniel Ciccia
Vous avez une brillante analyse, comme souvent, mais les facteurs économiques et financiers ne sont pas les seuls à intervenir. Il y a aussi une révolution mentale à effectuer. En avons-nous le temps ? Je n’en suis pas sûr. Une fois encore, à cause des fous d’Allah et de l’indifférence des nations, nous ne pourrons pas nous concentrer sur l’essentiel : l’état catastrophique et angoissant de notre planète. Les hommes sont ainsi faits qu’ils continuent à jouer de la musique ou à s’entretuer sur le pont du Titanic en train de sombrer.
@Trekker | 14 novembre 2015 à 20:33
Tiens, c’est bizarre, je ne vous avais pas catalogué comme une des délicieuses buses de ces lieux et là, patatras, vous nous pondez une fin de commentaire digne de deux-trois qu’il n’est nul besoin de nommer dès le moment que le mot buse a été écrit.
Mettre les interventions en Afghanistan (incontournable) et en Irak (débile) sur un même plan est une sottise que même un candidat au bac n’oserait commettre.
Vu ce qui se fomentait au pays des maboules de Kaboul, on pouvait difficilement les laisser s’entraîner à venir nous tuer sans au moins venir voir à quelle sauce halal nous serions mangés par ce ramassis de sauvages.
En Irak il ne se tramait rien de particulier donc nulle raison d aller y mettre le bazar, mot d’ailleurs d’origine perse, ils l’avaient déjà.
Pourquoi opposer Bachar aux pétromonarchies du Golfe, ce sont égales saloperies, vous défendez presque la première, ni Laurent Dingli ni moi-même ne défendons les secondes…
Ce que vous appelez de vos vœux, cette realpolitik, l’Occident la mène piteusement depuis 1945, avec les résultats que l’on sait, vous voudriez l’étendre à Bachar, êtes un sérieux idéaliste à considérer, vous.
En plus d’être un grand stratège.
La vérité est que rien de bon n’est à espérer de ces peuples sauf à limiter les dégâts qu’ils peuvent nous infliger, on l’a longtemps pathétiquement assumé en Afghanistan, revoyez les films de C.de Ponfilly…
S’ils installent un califat au Moyen-Orient, ils viendront nous chercher comme en septembre 2001…
Soumis…
Jamais !
Mécréant, toujours.
AO
« Mais qui sont-ils ? »
Ils ont semé la mort dans des quartiers de la rive droite parisienne un vendredi 13. Ce n’est pas un hasard, ils étaient plusieurs, leurs faits et gestes étaient coordonnés et manipulés. Ils sont jeunes, idéalistes, nihilistes, terroristes. Ils sont des guerriers du web 2.0, les lâches acteurs d’une guerre sale.
@Laurent Dingli
Une révolution mentale… Vous me faites rire, pardonnez-moi.
Qui sont-ils ?
Ce sont des hommes qui pensent que tuer des ennemis de Dieu est leur rendre service en même temps qu’à l’humanité, et que se sacrifier pour cela assure le salut de l’âme.
Il y a mille ans, on aurait compris, mais entre-temps, la fille aînée de l’Eglise est devenue le pays des imbéciles se croyant les plus intelligents.
Maintenant, non seulement on ne comprend rien et on est donc incapable de faire face, mais on refuse de comprendre au nom de nos « valeurs » – les « valeurs » de la stupidité jusqu’au fond de la tombe.
Ceci dit et pour revenir au niveau du plancher des vaches et des couillons, je ne me souviens pas qu’on ait pleuré sur les morts civils qu’a fait la destruction d’une raffinerie au prétexte que celle-ci permettrait le financement de Daech, et je ne me souviens pas non plus que la France ait rompu ses relations avec Israël suite à ses innombrables violations des droits du peuple palestinien.
Par ailleurs, lorsqu’on a appris que ce n’était pas l’armée syrienne qui avait utilisé les gaz mais les gentils démocrates, on n’a pas entendu notre nul national dire qu’il avait gaffé en ayant voulu faire la guerre à Bachar el-Assad pour cela.
Alors, on a voulu la guerre, on serait bien infichus de dire au juste pourquoi on la fait, et elle a un prix.
@ Daniel Ciccia
Une révolution mentale, c’est une autre façon de dire que cela ne se fera pas. Si cela vous fait rire, dans le contexte actuel, je ne sais pas si je dois vous envier ou bien vous plaindre.
@oursivi
Je vous renvoie à l’analyse de Raufer, à partir de 5mn. Ce n’est pas du patois. Vous devriez un peu plus comprendre enfin j’espère.
https://www.youtube.com/watch?v=IMIyrecXPsw
Qui est derrière ? Vous le savez vous ?
@oursivi | 14 novembre 2015 à 23:04
Je reconnais que j’ai fait court au sujet de l’intervention militaire de Bush junior en Afghanistan. Autant son principe était justifié, autant sa conduite fut catastrophique et même débile.
Entre autre sous-traiter en très grande partie dès les débuts de cette guerre, les opérations aux « seigneurs de la guerre » et les recomposer par des prébendes généreuses : postes dans le nouveau gouvernement et nombre de régions, avec les aides financières transitant par eux (donc en fait captées), etc. Le résultat était garanti, la masse de population qui avait bien accueilli les Américains se retourna alors contre eux : chose dont profitèrent les talibans.
Au bout de deux trois ans la politique débile de Bush junior et son entourage (Rumsfeld en premier) provoqua un chaos similaire à l’Irak. Quand on pense que l’état-major US interdisait de détruire les cultures de pavot, cela pour ne pas déplaire « aux seigneurs de la guerre » : la production d’opium a quasi quintuplé en quelques années, et avec son corollaire la corruption.
Quant à vos remarques et analyses sur le Moyen-Orient, elle relèvent d’un simplisme affligeant et d’un profond mépris pour ses divers peuples.
Difficile de faire une réponse sensée, tant la lassitude envahit l’esprit. Que de politiques ravis de pondre des textes répressifs, de juges heureux d’infliger des sanctions à ceux qui crient « attention, danger ! », que d’orgueil chez ceux qui, de Pleven à Gayssot ont eu le sentiment de bâillonner une France infâme. Et tous ces journalistes dégoulinants de servilité, dévoués au communautarisme, débordant de joie à la destruction des nations.
Tous n’avaient pas la pensée vicieuse et l’esprit d’apparatchik, mais tous en étaient infestés.
Depuis quelque temps, le vent semblait tourner : plus de lucidité vis-à-vis de l’islam, mais qui donc, dans un précédent billet me taxait de ne regarder qu’avec une lunette grossissante ? Oui, les légions islamistes déferlent, silencieusement, par toutes les pores de notre civilisaton en état d’achèvement et la gangrènent, mosquée après mosquée.
En regardant les foules, ce soir, je n’ai vu qu’un voile, un seul, mais beaucoup de gens venus de partout, atterrés, A Africains, Caraïbes, Vietnamiens.
C’est qu’on a tout confondu, ethnie et communauté, différence et stigmatisation, dans un galimatias déconstruit dans les pas de Derrida et de Deleuze.
La panique de Merkel se précipitant au secours de migrants témoigne de la déroute de la pensée, de son manque d’organisation, de l’abandon de la méthode dialectique.
Avez-vous remarqué, pas un seul reportage dans les banlieues, il va falloir attendre Valeurs ou Causeur pour savoir ce qui s’y est passé. On ne peut qu’espérer un sursaut, mais à entendre les commentaires de Tunisiens, j’en doute : « c’est la faute à Hollande, par sa politique syrienne. »
Allez, trois jours de larmes, d’émotion en boucle et la France retombera dans ses chicaneries. Ce soir, il n’y avait que Hollande, pour une fois, à redresser la tête ; pas un regard décidé, pas un front levé, pas une promesse de combat, que des pleurs et des jeunes filles sanglotantes. Ce n’est pas comme ça qu’on fait la guerre.
La religion catholique, même balayée de nos esprits, a forgé une certaine idée de la collectivité nationale (synthèse trop rapide), et son éviction n’a été remplacée par rien, de telle sorte que les barbares islamistes n’ont pas de peine à créer un pôle de violence communautaire que rien ne peut contredire.
On en est là, Daech sera balayée mais jamais vaincue, elle restera le fruit impérissable qui gardera toujours une étincelle de vie dans les « communautés » musulmanes qui joueront la prudence comme du temps du FLN en sachant qu’il y a dans la société française suffisamment de porteurs de valises pour leur frayer une voie vers la revanche.
« J’avais trouvé que Marc Trévidic récemment avait poussé au noir la vision de l’avenir quand il avait affirmé que le pire allait advenir. Il avait raison. »
Afin d’observer une disposition qui dit qu’un juge ne peut pas rester plus de dix ans dans le même poste, le juge Trévidic a été muté à Lille.
L’Etat a-t-il seulement les moyens de renoncer d’un coup d’un seul aux compétences, à l’expérience, à la maîtrise et au savoir que seules des années et des années de travail peuvent construire ?
J’entends ici et là les discours martiaux nous priant de ne pas douter de ceux qui ne doutent de rien.
En attendant, au plus haut de l’Etat, aujourd’hui déclaré en guerre, par très prioritaire souci d’observation d’un règlement administratif, personne apparemment n’a pensé inopportun et dangereux d’amputer la lutte antiterroriste des compétences, de l’expérience et de la maîtrise d’un magistrat.
« Mais qui sont-ils ? »
Dans son livre « Terroristes: les 7 piliers de la déraison » paru en 2013, le juge Trévidic apporte des éléments de réponse.
Sur le terrain militaire ils se font déjà massacrer même par les guerrières peshmergas, pour se venger ils viennent tirer dans la foule.
Et chacun de nos missiles vaut dix fois plus cher que le pick-up qu’il détruit. Compliqué…
Il faut d’abord leur couper l’accès au pétrole, les harceler sur le terrain.
Si la France, dit-on, a 66 millions de sélectionneurs footeux, elle a aussi 66 millions de spécialistes politologues, experts géopolitiques et tutti quanti, qui ne semblent d’accord sur rien…. comme toujours la France est 50/50. Pourtant quand l’ennemi menaçant est identifié et présent, les Français se rassemblent dans l’action et c’est la spontanéité dans la solidarité dont ils ont fait preuve ce Vendredi 13 Novembre 2015 soir qui est rassurante !
Les manifestations partout dans le monde qui affirmaient son empathie, sa compassion, sa solidarité vs la France étaient émouvantes : comme toujours il y a ceux qui agissent et ceux qui ergotent « on aurait dû, il aurait fallu… » autant de yaka, yakon, fokon, mais vrais cxxx, qui restent bien à l’abri et au chaud.
Valls me terrorise, un visage de cire, les yeux fixes, il n’est pas rassurant lui qui il y a quelques jours affirmait que notre ennemi était le FN… c’est dire sa compréhension du monde dans lequel nous vivons, encore un qui préfère agir sur les symptômes que sur la cause !
@oursivi | 14 novembre 2015 à 23:04
« Pourquoi opposer Bachar aux pétromonarchies du Golfe, ce sont égales saloperies, vous défendez presque la première… »
Vous nous ressortez quasiment le couplet de Fabius, mais en pire. Je vous réitère de nouveau que vos pétromonarques financent dans au moins un tiers du monde tout ce qui fait allégeance au salafisme : des piétistes obscurantistes aux pires adeptes de la violence.
A ce que je sache Bachar el-Assad bien que tyran sanguinaire vis-à-vis de son peuple, ne finance nullement ces mouvements qui ont une haine pulsionnelle contre l’Occident et ses valeurs.
@ Laurent Dingli | 14 novembre 2015 à 22:53
Exact, le seul pays du Moyen-Orient ayant la laïcité inscrite dans sa constitution est la Turquie, mais au vu de son évolution électorale jusqu’à quand ? La Syrie des Assad père et fils et l’Irak de Sadam Hussein, bien que leurs constitutions ne faisaient pas référence à la laïcité, sont et étaient pour la seconde jusqu’à la guerre de 1992, de fait des régimes d’essence laïque : non prééminence de l’Islam, égalité de droit des autres citoyens pratiquant d’autres cultes et une liberté des femmes n’ayant pas cours chez leurs voisins.
Je ne nie pas du tout que Bachar el-Assad soit un tyran sanguinaire, mais peut-être moins qu’on nous le présente. Sur les 250 000 morts qu’on lui impute depuis le début de la guerre civile, il convient de prendre en compte ceux de ses militaires loyalistes et des civils tués par les « gentils » rebelles, a minima cela représente 100 000 morts. Le soi-disant gazage de civils par lui il y a deux ans a fait long feu, si cela avait été bien le fait de Bachar el-Assad, les USA n’auraient pas signé un accord avec les Russes pour la destruction de son arsenal chimique.
Mais son régime de par sa laïcité de fait, est plus proche de nos valeurs que ceux des pétromonarchies archaïques qui haïssent nos valeurs et nos modes de vie. Certes ils font de nombreux achats chez nous pour assurer la diversification de leurs ressources, mais nous méprisent et haïssent pas moins.
Je vous parlais de l’alliance de Churchill avec les soviétiques et de l’aide militaire qu’il leur apporta (moindre que celle des USA) pendant la II° guerre mondiale, et non de ce qui s’est passé dans le bloc de l’Est après 1945. Il semble me souvenir qu’alors Churchill et ses successeurs ainsi que Truman, ne l’aidèrent point et bien au contraire tentèrent de s’opposer à lui.
Mais le rapport de force était loin d’être en leur faveur, leurs troupes non démobilisées avaient été basculées sur le Pacifique et les opinions publiques occidentales étaient toutes hostiles à une nouvelle guerre : celle qui venait de s’achever avec tout son cortège de morts et d’horreurs était fort présente dans les esprits. Pour autant, de nombreuses opérations des services secrets eurent lieu dans les pays de l’Est, notamment au profit de maquis ukrainiens… mais c’est une autre histoire qui ne fut pas exempte d’erreurs de jugement.
@ Robert | 14 novembre 2015 à 16:05
Cela vous aurait « écorché la plume » de citer que j’étais l’auteur ayant évoqué le billet du colonel Michel Goya et donné son lien. Vous me trouverez peut-être vaniteux, mais moi j’ai pour habitude de citer les auteurs de liens pour une simple question de respect vis-à-vis d’eux.
@Laurent Dingli
Dans le premier commentaire il y avait un paragraphe qui commençait par « tout a commencé » qui a disparu ou alors j’ai la berlue, comme vous vous êtes targué d’être historien ça m’avait choqué.
Pour le second je suis d’accord tout en ajoutant que pour la Syrie la France a armé les rebelles dont les islamistes.
L’Afghanistan est la preuve que nos interventions ne servent à rien puisque les hommes se retournent vers le plus offrant.
Jospin nous a mené en Afghanistan, Hollande au Mali, en Centrafrique et souhaitait la Syrie avec les mêmes résultats.
Les bombardements d’hôpitaux par les US montrent les objectifs réels de nos pays, renforcer la guerre civile et l’exporter en Europe.
Comme un commentateur le rappelait, Fabius était satisfait du bon boulot fait par les rebelles islamistes, tellement bon qu’ils sont arrivés bardés de diplômes de docteurs après évaluation de nos journalistes.
On oublie le rôle d’Israël dans la région, le rôle qu’a tenu la Turquie (dont les US souhaitaient à toute force l’entrée dans l’Europe), les paupières lourdes.
On peut comparer les attitudes des réfugiés des pays de l’Est avant la chute du mur de Berlin (la joie d’en être sorti en famille, femmes et enfants compris) et ceux de Syrie qui se battent avec les forces de l’ordre dans chacun des pays d’accueil (à 80 % des hommes), quand ils ne font pas le signe d’égorgement derrière le commentateur de télé.
Créer une crise économique de toute pièce et déstabiliser des régions entières ne peut mener qu’à une seule chose, et ce volontairement.
Les propos de M. Valls sur TF1 sont peu rassurants. Il dit que le « risque zéro » n’existe pas. En fait il se trompe de concept, c’est celui de la « Tolérance Zéro » qui est adapté à la lutte contre le terrorisme.
Précédemment et sur une autre chaîne, A. Bauer, des spécialistes de la DGSE, des experts de la lutte anti-terrorisme etc. précisaient une nouvelle fois que >90% des tentatives d’attentats en France étaient stoppées, ce que la population ne savait pas toujours.
C’est donc dans ces 10% que s’inscrivent les attentats de ce funeste Vendredi 13 Novembre 2015.
Le « Zéro Défaut » vise à améliorer la qualité d’un produit ou d’une prestation, en acceptant toutefois une marge de non-qualité (généralement de 5 à 10%) à cause d’un coût trop élevé pour le supprimer totalement, d’une impossibilité technique ou autre etc. Deux exemples bien connus : on parle de plein emploi avec cependant un chômage de <5%, même chose pour le nombre de tués/blessés sur les routes qui ne seront jamais zéro... quelles qu'en soient les raisons, il y aura toujours - hélas - quelques chômeurs, et aussi quelques tués/blessés sur les routes.
La "Tolérance Zéro" a pour objectif l'éradication totale et absolue d'une situation, d'un phénomène. C'est ce concept qui est adapté à la lutte contre le terrorisme, on ne doit pas accepter que des barbares ou similaires tuent des populations innocentes, comme ceux qui ont sévi ce Vendredi 13 Novembre 2015 ! Il faut éradiquer durablement ce phénomène terroriste inacceptable/intolérable dans une société civilisée.
Dans notre monde où tout est com les mots ont un sens, les concepts utilisés à tort et à travers par la sphère politico-médiatique le sont tout autant !
Valls Premier ministre est de moins en moins le Roi de la com...
Il est clair que l’urgence absolue, c’est la destruction totale de Daech et absolument pas de faire tomber Bachar el-Assad quand bien même ce dernier serait l’ami de la Russie et de l’Iran et donc des ennemis d’Israël et de la communauté juive américaine.
Nombre de politiques de gauche mais aussi de droite ne se cachent plus pour le dire haut et fort. Le dernier n’étant autre qu’Alain Juppé lui-même.
Que de temps perdu à vouloir absolument soutenir les « bons » rebelles en leur fournissant des moyens logistiques, de la formation militaire et surtout des armes qui manifestement sont tombées dans les mains des rebelles tout acquis à Daech.
Quelle erreur d’avoir voulu « punir » Poutine de s’opposer à l’élection de Porochenko, le milliardaire ukrainien qui n’a vraiment rien d’un enfant de chœur.
N’oublions pas que Poutine et Bachar el-Assad, même si ce dernier a commis des actes qui relèvent de la CIJ, sont pratiquement les seuls à défendre la communauté des chrétiens d’Orient qui sont systématiquement assassinés par les intégristes islamiques.
La priorité est donc Daech. Il sera toujours temps ensuite de s’occuper du cas Bachar.
147 tués par des terroristes dans une université du Kenya jeudi, plus tous ceux tués journellement en Syrie, Libye, Irak… Bof, des rastaquouères ?
Les journalistes, entre autres, sont devenus indifférents.
C’est bon je me lance.
Toutes les analyses de la situation ont été brillamment exposées ici, mais il y a comme un manque et il est de mon devoir d’y pallier :
« Il faut être un ABRUTI CHRISTIANISE pour ne pas se rendre compte que ce qui arrive chez nous est le résultat de cette CHRISTIANISATION qui nous a rendus dans un état de BEAUFITUDE DROITIERE BAS DU FRONT et il est impératif que tous ces CHRETIENS fassent leur mea culpa »
Pas mal n’est-ce pas ? En une seule phrase j’ai réussi à placer les mots clés arguments indiscutables et imparables ; oui je sais ça fait un peu analyse de cabinet médical mais il faut penser à tous ces faibles d’esprit à qui il est promis le royaume des cieux.
La France est en deuil, les condoléances affluent.
Daech devient le cancer de l’Occident. Face à ce danger mortel que fait l’Europe à part quelques fournitures d’armes ? Seule la France va au charbon ! Elle est belle cette union du chacun pour soi.
Quant à l’ONU qui reste bien taisante on se demande bien pourquoi.
La solidarité ne s’use que si l’on s’en sert et Daech peut continuer à s’en frotter les mains.
@Denis Monod-Broca
Mais alors quelle voie proposez-vous ? Celle de la passivité, du fatalisme, qui consiste à se mettre à plat ventre et à subir la loi ces êtres immondes ? Je vous le concède, nos sociétés dites civilisées ne sont sans nul doute point parfaites mais quelles valeurs véhicule l’idéologie de ces groupes terroristes, valeurs qu’ils veulent imposer par la force, par la peur ? Et ceux qui portent ces valeurs seraient pour vous des frères ?
@ oursivi
Si l’Histoire est déjà écrite dans les livres saints, il vous reste à expliquer pourquoi les peuples qui se sont libérés des tyrans occidentaux l’ont fait en se détournant systématiquement du christianisme, soit la religion traditionnellement présentée comme celle de la Paix et de l’Amour, alors que les peuples qui se libèrent des tyrans orientaux le font en se tournant systématiquement vers l’islam, soit la religion traditionnellement présentée comme celle des barbares qui soumettent les leurs par le glaive. Pour vous le dire autrement, je pense que ceux qui ont hier rejeté le christianisme et ceux qui adhèrent aujourd’hui à l’islam sont aussi insoumis que vous.
Sur le reste, tant que nous aurons des députés assez débiles pour aller prendre la pose devant des photographes main dans la main avec l’assassin Bachar el-Assad et pour qui une goutte de sang chrétien vaut des milliers de fois plus que des hectolitres de sang musulman, tant que ces députés qui, selon P. Bilger, avaient raison avant les autres et qu’il faut, de grâce, arrêter d’insulter, se torchent ouvertement avec le drapeau républicain au nom de leur Eglise et mettent ainsi en danger tout le peuple français qui passe bien après leur foi inhumaine, nous continuerons à pleurer de nouvelles victimes d’attentats djihadistes.
Et pour répondre à François, je dirai que la seule erreur (mais elle n’est que personnelle donc facilement pardonnable) de L. Fabius a été de ne pas démissionner de ce gouvernement quand il a compris que la politique qu’il proposait alors en Syrie et qui était la seule valable puisqu’elle aurait évité et les attentats et les réfugiés en rendant la Syrie aux Syriens, n’allait pas être choisie.
J’éprouve une forme de compassion pour F. Hollande et L. Fabius qui se retrouvent à gérer une crise qu’ils ont toujours cherché à éviter, qui leur a été imposée par l’inaction des USA (je ne sais pas si Hollande a eu Obama au téléphone depuis ces attentats mais m’est avis que ce dernier devait être dans ses petits souliers) et qui sont aujourd’hui montrés du doigt et par une majorité de Français, et par une majorité de Syriens comme en étant les premiers responsables.
@ oursivi | 14 novembre 2015 à 20:49
« Assad ! Assad ! Assad ! Le poumon vous dis-je !
Oui enfin pas trop. Mais cela arrangerait bien du monde. »
Quel est ce charabia campagnard, pourriez fournir un logiciel de traduction, je parle plus ou moins bien quelques langues mais pas celle-là ? Bien beau d’essayer d’être célinien mais ce n’est pas à la portée de tout le monde.
« Le poumon vous dis-je ! » Même un non littéraire mais qui a passé le cap de la troisième a compris, mais pas ourvisi.
Lui qui se targue de parler plusieurs langues, ne connaît pas la langue de Molière ou en tout cas ses pièces. Le Malade imaginaire, ça vous dit quelque chose ?
Comparer Molière à Céline, ça non plus ce n’est pas à la portée de tout le monde.
@oursivi
Méritez-vous qu’on vous réponde ?
Que vous soyez stupide se lit à chacune de vos phrases.
Je ne sais si pour vous les caroffs sont cuites mais devez en tenir une sacrée et en permanence pour écrire autant de sottises.
Essayez la cellule de dégrisement, voire la cellule mentale, cela vous en fera deux, l’autre s’ennuiera moins.
Eh bien dites-moi, vous ne seriez pas sous l’emprise de la propagande du pouvoir actuel ?
Calmez-vous et réfléchissez en tentant de vous réinformer !
L’insulte montre, en tout cas, que vous êtes à bout d’arguments !
Il est probable que le départ de Bachar el-Assad ne stoppera pas le bain de sang causé par cette guerre civile qui est alimentée principalement par le Qatar, l’Arabie saoudite et la Turquie d’un côté, et par l’Iran, la Russie et certains groupes irakiens et libanais chiites de l’autre.
La Syrie, Etat multiconfessionnel et pluri-ethnique n’a pu maintenir son unité que grâce à la poigne de fer des Assad, panarabistes baasistes ; la déstabilisation à l’oeuvre va pouvoir bénéficier à l’Arabie qui veut faire passer un pipeline vers la Turquie en passant par la Syrie et le Qatar qui a le projet d’un gazoduc traversant l’Arabie, la Jordanie et la Syrie qui pourrait concurrencer l’accès européen du gaz russe.
Donc le Qatar a tout intérêt à voir une coalition de Frères musulmans prendre la succession d’Assad pour permettre cet approvisionnement…
On est loin de la question des printemps arabes et il faut toujours se rappeler que l’accès aux ressources est le moteur des guerres…
@Laurent Dingli
Vos commentaires sont ce qui se fait de mieux, mais dans le champ de l’erreur fondamentale consistant à ignorer le spirituel.
Or, on ne peut pas faire la guerre à une religion avec des bombes, mais avec une argumentation théologique.
D’autre part la dégénérescence de notre civilisation athée de l’anéantissement des familles avec le divorce, du corps avec l’obésité, le tabac et les tranquilisants, des retraités plus riches que les actifs et finissant dans des poubelles dorées, du mariage homo et des suicides, etc. etc., tend à démontrer que l’islam radical serait la voie du salut pour la planète.
Face à cela, nous avons une Eglise reniée par l’Etat qui sombre dans l’insignifiance et la nullité théologique.
Si la France ne retrouve pas son christianisme, elle sera musulmane.
Puissent quelques cervelles de tits le comprendre.
Comme d’habitude ce blog qui se voudrait un espace de réflexion se transforme par on ne sait quel mystère en une officine d’analystes politiques (à la retraite ;-))
On voit même resurgir « du diable veau vert » un oursivi inchangé dans son agressivité caractérielle, répondant à des blogueurs qui le valent bien : « Méritez-vous qu’on vous réponde ? » « Que vous soyez stupide se lit à chacune de vos phrases. » « Essayez la cellule de dégrisement, voire la cellule mentale (…) »
Ou à un autre : « Tiens, c’est bizarre, je ne vous avais pas catalogué comme une des délicieuses buses de ces lieux et là, patatras (…) »
Avec de tels individus qui écrivent avec leurs remontées acides nous ne sommes pas au bout de nos peines…
Après avoir regretté que la France ne soit que faiblement choisie comme terre d’accueil par les migrants, François Bayrou appelle les Palois à mettre une bougie sur le rebord de leur fenêtre :
http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2015/11/14/pau-francois-bayrou-va-presider-un-conseil-municipal-extraordinaire-cet-apres-midi,1288583.php
Triste cire..
@Garry Gaspary | 15 novembre 2015 à 10:06
Merci cher Garry d’avoir répondu à mon appel, susucre !
Je lis avec beaucoup d’attention les développements, les analyses, les supputations, je fais un effort puissant pour comprendre l’Histoire réveillée ici, mais malheureusement plus je lis moins cela est clair.
La formule, certes lapidaire, de sylvain, au moins a le mérite d’être limpide, juste, je suis mal placé pour en juger, pour l’instant.
Par contre pour avoir de nouveau entendu M. Trévidic, au moins lui en peu de phrases a posé le problème dans toute sa lucidité.
Les Padamalgame des médias se tortillent pour éviter d’évoquer le FLN, la rue Michelet à Alger, etc.
Pourtant…
Ci-joint la vie et l’oeuvre d’une brave petite franco-française, née à Neuilly-sur-Seine, de braves parents communistes franco-français, et porteuse de valises…
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Djamila_Amrane-Minne#L.27attentat_de_l.27Otomatic_.2826_janvier_1957.29
@Raphael
Dire que la catastrophe pouvait se lire en filigrane des textes coraniques est une aberration.
– Ce n’est pas écrit en filigrane mais de manière explicite, pour qui sait lire.
– Mahomet a lui-même validé l’interprétation à donner à ces textes en ayant dirigé des massacres : pour les musulmans, il faut suivre l’exemple du Beau Modèle.
– L’Histoire, à laquelle il suffit de se reporter, regorge depuis des siècles de massacres commis au nom de l’islam (et de grâce, qu’on nous épargne un parallèle aussi ridicule que déplacé avec le christianisme).
@caroff
Mais que sommes-nous allés faire dans cette galère ?
Y a quand même un terroriste aguerri qui a pris la peine de se munir de son passeport afin qu’il soit possible de l’identifier parmi le flot des réfugiés. On veut nous prendre pour des abrutis et nombreux sont ceux à enfiler les perles.
Le coup du passeport !
Le coup de la revendication de DECHE !
Faudrait savoir : soit ils revendiquent et le reste n’est que broutille !
soit le coup du passeport ou de toute carte d’identification fait partie du brouillage des pistes !
On devient sérieux en ne laissant rien passer. Possible ?
@Trekker répondant à oursivi
Vous nous ressortez quasiment le couplet de Fabius, mais en pire. Je vous réitère de nouveau que vos pétromonarques financent dans au moins un tiers du monde tout ce qui fait allégeance au salafisme : des piétistes obscurantistes aux pires adeptes de la violence.
A ce que je sache Bachar el-Assad bien que tyran sanguinaire vis-à-vis de son peuple, ne finance nullement ces mouvements qui ont une haine pulsionnelle contre l’Occident et ses valeurs.
Vous avez raison mais nos gouvernants préfèrent l’éthique à la diplomatie et à la rationalité.
Il est bien clair que nos ennemis ne se trouvent ni à Damas ni à Bagdad !
Rappelons tout de même que les derniers attentats ont été rendus possibles en dépit des dispositions suivantes :
– Plan Vigipirate.
– Plan Sentinelle.
– Contrôle renforcé des frontières en vue de la réunion COP21.
Tout cela n’a manifestement pas empêché une partie des criminels d’entrer en France comme dans un moulin, d’y circuler et d’y commettre leurs forfaits.
Depuis, l’état d’urgence a été décrété.
Et après, si d’autres attentats se produisent malgré tout, que feront les Pieds Nickelés qui croient gouverner quelque chose ?
Ah ! Après le contrôle renforcé des tireurs de ball-trap, celui des pêcheurs à la ligne…
Je me rends compte que c’est toujours pendant des événements tragiques que l’humour bat son plein :
François Bayrou appelle les Palois à mettre une bougie sur le rebord de leur fenêtre :
http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2015/11/14/pau-francois-bayrou-va-presider-un-conseil-municipal-extraordinaire-cet-apres-midi,1288583.php
Plié de rire !
Pendant l’invasion du Tibet par la Chine, les bobocialos avaient aussi appelé les citoyens à montrer leur colère, en fixant bien en vue sur leurs fenêtres un signe de couleur orangée, en espérant que les troupes fassent demi-tour bien entendu ; mais ces goujats de Chinois sont restés insensibles à ces menaces terrifiantes ; tout fout l’camp je vous dis, mère Michu !
Il me semble que tous les partisans de l’alliance avec Bachar el-Assad devraient songer, entre autres, au fait que le régime syrien est très probablement complice de la mort de 58 militaires français tués lors de l’attentat du Drakkar en 1983…
@ Trekker | 15 novembre 2015 à 06:41
Tout à votre réaction aux propos de Laurent Dingli, vous vous emportez sur un petit détail insignifiant.
De fait, en lisant les commentaires j’ai vu sur mon écran qu’un lien vers l’article de Michel Goya apparaissait tronqué et, ne me rappelant plus qui l’avait fourni, je me suis autorisé simplement à l’actualiser, sans m’en accorder la paternité.
Mon ego ne souffre pas à ce point qu’un oubli de citation de mon prénom me mette en colère.
Pour le reste, je rejoins en très grande partie vos arguments sur certains points qui vous opposent à Laurent Dingli. Néanmoins un commentateur, et je ne me souviens plus de son nom, évoque très justement à mon sens les années 1978-79 et le séjour à Neauphle-Le-Château de l’ayatollah Khomeini, accueilli en France comme un malheureux religieux, habillé comme un brave curé métropolitain…
Là aussi, l’Occident a soutenu, en premier lieu les Etats-Unis et la France à leur suite, la révolution de l’obscurantisme religieux chiite en lâchant politiquement le shah d’Iran, tout comme il soutient les monarchies pétrolières sunnites qui, philosophiquement, sont le revers de la même pièce obscurantiste et à ce titre ennemis absolus de la raison et des Lumières. Il ne me semble pas innocent que les tueurs du 13 novembre aient choisi le secteur de la place de la République et du boulevard Voltaire, donc aussi à proximité de la place de la Bastille, pour commettre leurs attentats les plus meurtriers mais aussi les plus symboliques de ce qu’ils abhorrent de la France.
Puisque Garry Gaspary réagit à ce billet et à certains commentaires, je me permets ici de redonner le lien vers un billet que j’avais fourni dans celui relatif au 11 novembre.
Sans doute les critères d’analyse ne seront pas les siens. Et pourtant on a là une description du réel et non de l’idéologie politique ou religieuse qui pilote les articles de la presse hexagonale avec des grilles d’interprétation pour le moins critiquables dans l’appréciation des situations :
http://www.asafrance.fr/item/libre-opinion-du-colonel-er-jacques-hogard-le-scandale-du-kosovo-a-l-unesco.html
Abdennour Bidar est un philosophe français qui professe en général une vision moderne de l’islam. À la radio, ce matin il dissertait sur ce que désormais il faut faire. Il nous demande, à nous roumis français, de redoubler de fraternité et il invite les musulmans à se défaire de leurs extrémismes violents.
Bien.
J’ai été déçu qu’il n’aille pas plus loin. Qui va expliquer à la « composante » musulmane l’urgence d’abandonner la passivité et l’omerta face à tout ce qui déraille chez elle et de coopérer activement à l’assainissement de la société et à la ferveur civique ?
Question de cours : est-il opportun de prévenir avec insistance les personnes de tous les âges, résidant en France, du devoir de participer demain lundi midi à la minute de silence ? S’il y a des manquements, se contentera-t-on d’exprimer un regret collectif et timide en direction des récalcitrants ou de leurs parents ?
Mais qui sont-ils ?
D’abord une pensée de soutien aux familles des victimes, toutes les victimes. Janvier 2015 n’aura donc pas suffi aux « incantateurs » pour donne un signal fort visible quant à l’éloignement du territoire des fabricants et distributeurs du poison (parmi d’autres) que l’on sait mortel. Alors que ces gens sont connus des services de police et ont pignon sur rue. J’ai lu ce matin que plus de 11 000 individus radicalisés seraient fichés.
Impuissance, faiblesse, ou soumission ?
Mais qui sont-ils ?
« Nous le savons », vous a déjà répondu celui qui a presque « chialé » en l’annonçant. C’est un humain qui va aussi au foot certes ; mais se laisser à ce point submerger par l’émotion n’est pas dévoiler sa faiblesse à ceux qui lui ont confié ce poste de très haute responsabilité pour conduire le pays ailleurs que dans des impasses dans de trop nombreux domaines.
Impuissance, faiblesse, ou soumission ?
Beaucoup de choses que je partage ont été exprimées ici avec pertinence et justesse, et je dirais avec une largeur et hauteur de vue à saluer (ciccia, Jabiru, Dingli, Roger L, genau et d’autres dont Monod-Broca qu’il faut entendre).
Impuissance, faiblesse, ou soumission ?
Au-delà de tout ce qui à été exprimé souvent avec clarté, est-ce que je me trompe en m’autorisant à penser que :
a – La construction de mosquées en nombre sur une courte période historique (2300 environ en 35 ans salles de prières incluse) conforterait (sans forcément l’intégrer immédiatement) un enracinement dans une forme de conquête facile de territoire.et amplifié pour la frange la plus radicale. Le lien est à faire avec évidemment le nombre intolérable de zones de non droit (50, 80 ?). – Y a-t-il dans le monde un seul exemple de ces implantations exponentielles en nombre sur une si courte période ?
b – Comment accepter que la République et son EN aient failli en instruisant des milliers de jeunes gens qui malgré tout se trouvent aspirés pour faire leur jihad (le mot jihad dans le Coran prescrit à l’être humain de lutter et de faire l’effort constant afin d’atteindre et de demeurer dans le droit chemin), et sont en définitive détournés de l’objectif de paix, atteints qu’ils sont par le poison (en libre service) que l’on sait agir insidieusement sur des esprits en devenir. Je rajoute « Et les parents là-dedans » ?
c – Comment donc ne pas être révolté par des ministres passés et présents qui acceptent encore au moment où je m’exprime que des « fabricants et diffuseurs du poison » évoqué ci-dessus demeurent libre de leurs actions et agissent sans aucune opposition ferme, pour un trop grand nombre encore (dont dans les prisons).
– Est-ce la loi de 1905 qui se retournerait contre ses géniteurs ? ou notre Droit pour ce sujet, ne produirait-il pas l’inverse du résultat escompté ? Ou les deux ?
Impuissance, faiblesse, ou soumission ?
D’où viennent les ordres ? Nous sommes endettés certes, alors il faudrait courber l’échine encore et encore et vendre nos âmes, à moins que l’acte ait été signé en catimini .
J’ai lu qu’il faudrait et faudra encore beaucoup de moyens pour résister, voir se défendre. Alors que la denrée pourrait se faire rare. Alors il va bien falloir que chacun s’y mette dans sa zone d’influence, car c’est bien l’affaire de tous, pendant que la fin du cycle qui chez Thales, précède celui de la dictature de fait. Il va donc nous falloir trouver le lien, qui pourrait faire masse, mais lequel ?
@ Laurent Dingli | 15 novembre 2015 à 12:06
« Tous les partisans de l’alliance avec Bachar el-Assad devraient songer, entre autres, au fait que le régime syrien est très probablement complice de la mort de 58 militaires français tués lors de l’attentat du Drakkar en 1983″
Je ne l’ai pas oublié, entre autres pour des raisons qui me sont personnelles. Les services secrets syriens avaient bel et bien piégé les cuves à fuel du « Drakkar », car ils avaient occupé cette immeuble pendant au moins un an avant de s’en retirer et qu’il soit alors rétrocédé aux militaires français. Et le piégeage systématique des immeubles qu’ils évacuaient, c’était une de leurs spécialités. Naturellement la télécommande (filaire ou radio ?) déclenchant l’explosion ne pouvait avoir été posée que par eux.
Il est donc a minima fort probable que ce sont ces mêmes services syriens qui ont alors déclenché l’explosion via cette télécommande… mais on peut exclure qu’ils l’aient fourni à un autre pays ou milice libanaise. Ce qui pourrait expliquer la réaction théâtrale et sans conséquence militaire de la France : camp de la milice libanaise bombardé alors que nous les avions prévenus près de deux heures avant, résultat, un malheureux berger tué !
Je passe sur la fable réitérée par tous les gouvernements français depuis – un camion-suicide – thèse à laquelle ne croit aucun militaire français présent ou non à Beyrouth, ainsi que les spécialistes civils en démolition d’immeubles.
Il est donc certain que les Syriens, même dans l’hypothèse où ce ne sont pas eux qui ont « appuyé sur le bouton », sont a minima les complices actifs de cet attentat qui coûta la vie à 58 de nos paras (2/3 d’appelés sous statut VSL).
Mais cela remonte maintenant à plus de trente ans, et eut lieu du temps d’Assad père. Depuis, le régime syrien et Assad fils ont été officiellement blanchis de cet attentat par la France, et notamment par Sarkozy. Ce dernier, pour bien marquer cela, trouva du meilleur goût d’inviter Assad fils à la tribune d’honneur du défilé du 14 Juillet… alors que la promotion de Saint-Cyriens qui défilaient portait le nom : lieutenant de La Bâtie. Celui-ci était mort dans cet attentat du « Drakkar » !…
J’observe qu’à droite comme à gauche, très rares furent les parlementaires qui protestèrent publiquement contre cette infamie, et ils ne remirent pas en cause l’innocence de la Syrie.
@ fugace 15 novembre 2015 à 14:58
Fugace mais quand il s’agit de votre blog 🙁
PS : scotchée par la longueur du texte je n’avais pas lu l’accessit décerné par l’auteur du texte à la hauteur de vue de ciccia, Jabiru, Dingli, Roger L, genau et d’autres dont Monod-Broca qu’il faut entendre.
Je les prie de m’en excuser 😀
@Laurent Dingli | 15 novembre 2015 à 12:06
« Le régime syrien est très probablement complice de la mort de 58 militaires français tués lors de l’attentat du Drakkar en 1983… »
C’est sûr qu’avec vous les guerres napoléoniennes seront toujours d’actualité 😀
@Trekker
Vous êtes un des rares qu’ai souvent trouvé estimable ici, ne me décevez pas, s’il vous plaît.
Premièrement, cessez de nous envoyer au visage les défauts des pétromonarchies qu’abhorrons comme vous et pour les mêmes et bonnes raisons.
Sur quoi nous baser pour penser ces faits hélas guère nouveaux ?
Trois choses,
-une connaissance solide de l’histoire et surtout de l’histoire contemporaine – des vingt ou trente dernières années – qui est celle qui colle au plus près des âmes et des ressentis de tous les acteurs du psychodrame qu’est devenu le monde.
-l’écoute attentive des spécialistes qui se lisent partout où vous comme moi savons pouvoir les trouver et mieux se donnent à entendre dans le lieu le plus riche de la géopolitique la plus pointue et pourtant accessible à tous, j’ai nommé « Culture Monde » à 11h sur FCult tous les jours.
-la connaissance sans cesse attentive et actualisée des états d’esprit de ceux qui sont nos ennemis ou parmi lesquels ceux-là recrutent. Vous avez des collègues, des voisins, des amis musulmans, parlez avec eux et faites-leur sortir le fond de leur pensée. Là vous saurez ce qui est face à vous, quelquefois amical et à vos côtés, d’autres où vous finirez par abandonner tout échange tant la planète où se meuvent certains est inconciliable à la nôtre.
Avec ces trois éléments on est correctement – allez je ne vais pas dire armé, disons paré ou – équipé pour savoir, penser, parfois comprendre et commencer à s’exprimer avec quelques chances d’être ceint non d’une ceinture d’explosifs mais d’un argumentaire qui mérite d’être écrit comme lu.
Ce que rappelez quant à la différence entre Bachar et le jeu dévoyé des pétromonarchies est bien entendu exact, tous le savons, au moins ceux qui se plient aux deux premières exigences de mes prolégomènes.
Dans le même temps, rétropédalant d’abord intelligemment sur vos sorties de piste afghanes, vous accusez les Américains d’avoir mal géré ce qui était ingérable. L’Afghanistan n’est pas un pays, c’est un ensemble de régions qui n’ont que rarement accordé leurs violons, sauf quand un ennemi commun venaient unir leur détestation en une pseudo-unité qui vole en éclat quand ils restent entre eux.
Il n’y avait rien de très constructif sur le moyen-long terme à faire là-bas, les erreurs que mentionnez comme la reprise de la culture du pavot qu’avaient prohibée les Talibans n’étaient bien sûr pas le fait des armées occidentales – en nombre tel qu’il ne s’était à ma connaissance jamais produit dans l’histoire de l’humanité, c’est dire si la guerre menée là-bas n’était pas américaine… – mais de ce que si ces pratiques étaient antérieures à l’arrivée tant des Talibans que de tout autre occupant (sauf à aller chercher dans une Antiquité à la considération inutile) et en quelques sortes culturelles pour eux, les coalisés devaient choisir leur camp entre ceux qui voulaient en reprendre la récolte en l’absence des Talibans et ces derniers. Le choix, imparfait comme presque tous les choix, fut vite trouvé, comme vous qui promouvez l’alliance avec Bachar et la Russie parce que ce sont de bien moindres ennemis – ce qui est bien évidemment vrai – interdisant du confort de votre uchronie aux Américains et leur alliés d’avoir dû faire un choix cynique là que l’encouragez ici…
Il est souvent distrayant de lire ce blog.
L’urgence sous laquelle les opinions publiques mondiales fort justement outragées par le 11 septembre avaient placé nos gouvernants (je parle du monde occidental parfaitement uni devant l’essentiel), ne permettait pas de faire mieux que ce qu’ils encouragèrent, la reprise de l’ensemble de ce territoire composite par ceux que les Talibans avaient un peu unifiés en les dominant, ces chefs de guerre comme les inénarrables Dustom de tout poil qu’apprenions à connaître et qui allaient à la manière de Bachar, agir contre nos pires ennemis.
Vous reprochez aux ex-gouvernants ce que voudriez qu’ils fassent…
C’est astucieux.
Ce que ne voulez pas comprendre, cher Trekker, est que si vous choisissez cette coalition qui comme Poutine le veut, re-légitimerait Bachar (les dictateurs se soutiennent, la lutte des classes n’est pas une invention folle), sachant que les mêmes causes créent les mêmes conséquences, le problème se reposera à l’identique et probablement avec une ampleur encore renforcée un peu plus tard, comme le notons historiquement de conflit en conflit.
Le problème est bien davantage que n’ayons pas aidé les premiers insurgés qui n’avaient rien d’islamistes dans les premiers mois de leur insurrection. C’est justement la non-action occidentale qui a laissé sous les yeux de qui sont prompts à s’indigner et se radicaliser, le spectacle de la violence de ce régime allié aux Chiites – soutenu par les Russes et les Iraniens… – décimer des opposants Sunnites, l’évolution n’était pas compliqué à deviner surtout après la guerre idiote de 2003 et ce qu’elle avait laissé de rancœur et de vengeance en jachères aux frontières sud de la Syrie, attendant leur heure.
Mais tout cela n’est pas totalement le fond du problème, même si nos actions ou non-actions en dictent aussi partiellement la chronologie.
L’humanité tourne autour d’un des noyaux durs du problème qui dresse les hommes depuis des siècles et surtout depuis le début du nouveau.
Quand les Américains, nos frères, sauf quand ils s’égarent dans les manipulations de leurs Républicains, se sont fait attaquer lâchement en septembre 2001, ils n’avaient aucune troupe engagée conséquemment sur aucun théâtre d’opérations et leur président s’était démené comme personne pour promouvoir une paix la plus équitable possible entre Israéliens et Palestiniens en 1994 et 2000 !
Paix à portée de main, dont l’abominable assassinat de Rabin priva les les deux peuples.
Quand Clinton, à nouveau, réunit à la toute fin de son dernier mandat un récent et courageux Premier ministre travailliste israélien, Ehud Barak, et que celui-là fut prêt à concéder plus de 90% des demandes d’Arafat (là, d’une stupidité rare), ce sont les Palestiniens qui firent capoter (bien aidés par la droite israélienne gesticulant à Jérusalem) l’accord.
Les États-Unis et l’aile gauche israélienne avaient été exemplaires, qu’en récoltèrent-ils ?
Pour les Américains le 11 septembre et ses 3000 morts, pour la gauche israélienne d’être placardisée et invisible depuis…
La bonne volonté alliée à une solide bienveillance ne suffisent pas, ce sont des processus plus violents et irréductibles qui travaillent le système par en dessous.
Quand on accuse l’Occident de pseudo-néocolonialisme et autres fariboles on passe à côté du problème, on tourne autour.
Le monde arabe sécrète toujours des Ben Laden et en secrétera toujours tant qu’il se référera à un livre qu’il considère comme sacré, ne veut rien en retrancher, et que des parties de ce texte disent qu’il faut tuer qui n’est pas de votre foi.
Déjà que dépourvus de ces appels divinisés aux meurtres, l’Occident comme l’Orient extrême se sont beaucoup entretués, alors songez comme une nation de croyants lisant de cela ne va pas se priver.
Quand j’écris « ne pas se priver », j’entends que parmi ses rangs, seront comme je l’écrivais dans mon tout premier commentaire, des parties de sa population – heureusement majoritaire – que leur ontologie humaine non excitable fera oublier ces aspects-là de leur livre. Mais au sein de toutes populations, d’hommes ou de quoi que ce soit d’autres qui nécessitent toujours des considérations statistiques, existeront toujours des composantes contradictoires et là une partie fort abrasive qui prendra les appels aux meurtres légitimés par ce texte au pied de la lettre, et exécutera ce que nous savons… en Somalie, au Soudan, au Niger, au Mali, dans certaines parties du Maghreb, dans la péninsule arabique, au Moyen-Orient étendu, au Pakistan, en Afghanistan, au sud de la Russie, à l’ouest de la Chine (…).
Je vous laisse compléter.
Les autres, les musulmans civilisés (la majorité), nous déclarent qu’ils ne sont en rien coupables de ces meurtres dont ils sont souvent les premières victimes, que comme nous ils abhorrent cela.
Certes.
Évidence que tout ceci.
Mais tant qu’ils ne voudront refonder leur rapport à leur foi comme nous avons su refonder la nôtre, il ne se passera rien, il se passera tout.
Tout ce qu’on voit partout.
C’est dit là aussi
http://www.franceculture.fr/emission-repliques-l-islam-et-l-occident-2015-10-31
AO
« Mais qui sont-ils ? »
Ils se revendiquent de la religion musulmane.
Tous les intervenants de ce blog évitent de répondre simplement à la question posée en écrivant l’évidente réponse.
M. Gaspary, une fois de plus a construit une démonstration invraisemblable. Il affirme haut et fort qu’il s’est détaché de l’enseignement du Christ ; mais, alors que la République a été attaquée lâchement aux alentours de la Place de la République, M. Gaspary refuse de regarder la vérité en face, de nommer l’adversaire par son nom. M. Gaspary pardonne, M. Gaspary est prêt à tendre la joue gauche, il attend le prochain attentat avec la sérénité de celui qui n’a rien à perdre.
« …ou non à Beyrouth, ainsi que les spécialistes civils en démolition d’immeubles. »
Trek
Et à votre avis, Timothy McVeigh*… c’était aussi un plombier maladroit fâché avec l’étanchéité des cuves ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A2timent_f%C3%A9d%C3%A9ral_Alfred_P._Murrah#/media/File:Murrah_Building_-_Aerial.jpg
Je ne sais si les Syriens ou le Hezbollah étaient les auteurs du massacre du Drakkar, mais je sais ce qu’un camion bourré d’explosifs peut faire.
Oui, je sais, suis ch… à ne rien laisser passer.
Ne vous inquiétez pas, je vais me laisser passer, on perd facilement trop de temps ici.
AO
* https://en.wikipedia.org/wiki/Timothy_McVeigh
@ Achille | 15 novembre 2015 à 10:13
@Trekker : « Vous êtes un des rares qu’ai souvent trouvé estimable ici, ne me décevez pas, s’il vous plaît » (oursivi) 😀
Il faut bien vous dire qu’oursivi c’est une espèce d’ours mal léché, l’arrogant de service, le polytechnicien de la connerie.
Oursivi ne dialogue pas car il EST la pensée. Du reste la prose indigeste qu’il nous régurgite le 15 novembre 2015 à 17:06 en est la preuve flagrante.
Il n’est que mépris et dédain des autres. Satisfait de lui-même il pratique le plaisir solitaire par clavier interposé, ses doigts boudinés allant et venant, effleurant les lettres qui forment les mots pour qu’à la fin, une phrase arrivant à son paroxysme d’imbécillité lui fasse du bien.
Ce n’est que ça oursivi. Bien fous ceux qui le lisent.
Je vois votre question et je m’en étonne. Qui sont-ils ?
Facile, ils le disent, ils l’écrivent : des guerriers d’Allah, des musulmans qui nous font la guerre.
Est-ce si difficile à comprendre ?
@ breizmabro
Mais oui, bien sûr, vous expliquerez aux survivants et aux familles des militaires français victimes de l’attentat que leur souffrance est aussi importante pour vous que les guerres napoléoniennes…
Extrait de La Voix du Nord du 24 octobre 2015 :
Le caporal-chef Louis Duthilleul faisait partie des six soldats originaires du Nord-Pas-de-Calais qui appartenaient au 1er régiment de chasseurs parachutistes (RCP), alors basé à Pau. Ce Carninois avait 20 ans en 1983.
« Une plaie qui ne se referme pas »
Samedi, sa famille était réunie pour la première fois. Myriam, sa sœur, et ses enfants ont déposé une gerbe au pied du monument aux morts : « Quand on perd quelqu’un, dans n’importe quelle condition, il y a une plaie qui ne se referme pas », a-t-elle indiqué. Cette première commémoration en hommage à son frère a ravivé le souvenir : « Ça réveille une grande émotion. C’est comme si c’était hier. Quand on a perdu quelqu’un, 32 ans, c’est très court… L’émotion est aussi grande qu’avant. » (…)
@vamonos
Il faut excuser Gary c’est un adolescent turbulent, c’est le fils de Luigi Gaspari et il est en rébellion.
Il croit qu’en lisant deux lignes de Wiki il est savant.
@ Trekker
En effet, même si les causes de l’attentat sont encore l’objet d’une polémique. Quoi qu’il en soit, j’imagine que vous êtes sensible à ce triste épisode, en tant que Français et en tant qu’ancien militaire.
Pour autant, ce n’était qu’un exemple tiré du bilan si chargé des Assad, père et fils. Je sais bien par ailleurs qu’il n’y a rien d’extraordinaire à faire la paix avec d’anciens ennemis et que l’aide de la France à l’Irak équivalait à une déclaration de guerre, là n’est pas le fond du sujet : le fond c’est que, mis à part ses nombreux crimes, Bachar el-Assad ne nous est d’aucune utilité et ne fera, selon moi, que pérenniser la crise au Moyen-Orient.
Vous rappelez à juste titre quelle fut la position officielle de la France lors de la visite du dictateur syrien à Paris, en 2008. A l’époque, il me semble n’avoir rien dit et j’ai certainement eu tort.
@ Laurent Dingli | 15 novembre 2015 à 18:12
Mon frère est mort en Algérie en 1961, vous avez un article de la Voix du Nord à ce sujet ?
@breizmabro
Merci de m’informer (nous informer) sur oursivi dont l’immense boursouflure manquait en effet à ce blog !
Par exemple :
« La connaissance sans cesse attentive et actualisée des états d’esprit de ceux qui sont nos ennemis ou parmi lesquels ceux-là recrutent. Vous avez des collègues, des voisins, des amis musulmans, parlez avec eux et faites-leur sortir le fond de leur pensée. Là vous saurez ce qui est face à vous, quelquefois amical et à vos côtés, d’autres où vous finirez par abandonner tout échange tant la planète où se meuvent certains est inconciliable à la nôtre »
Cette phrase n’est pas rédigée en français « inconciliable à la nôtre » entre autres…
Sur le fond, pour avoir des amis et des collègues musulmans, je peux témoigner que les différences d’opinion ou les divergences politiques qui apparaissent avec eux sont identiques à celles que je pourrais avoir avec des amis et collègues laïcs ou chrétiens : le fait qu’ils soient musulmans est totalement secondaire !
Naturellement je n’évoque pas les échanges avec les racailles de banlieue qui, musulmans ou non, sont dans l’incapacité de dialoguer de façon rationnelle avec moi ; dans ce cas on est bien dans le cadre d’un rapport de nature sociologique au savoir et non d’un rapport à la religion, ou très marginalement !
@ breizmabro | 15 novembre 2015 à 16:35
« Fugace mais quand il s’agit de votre blog 🙁
PS : scotchée par la longueur du texte. »
Pour les textes interminables j’applique le principe de Savonarole : je lis les 5 premières lignes de l’introduction et les 5 dernières de la conclusion. Le reste je parcours en diagonale.
Certains ici donnent l’impression de passer un concours d’entrée à Normale Sup. Je me demande le temps qu’ils consacrent à écrire leurs commentaires entrecoupés de références et de liens divers. A mon avis ils y passent la demi-journée.
Je plains sincèrement Pascale Bilger, notre modératrice-correctrice, qui doit se taper ce genre de pensum.
Perso mes commentaires me prennent cinq minutes, relecture comprise. La concision permet d’exprimer l’essentiel de sa pensée sans la diluer dans de l’accessoire.
@lefort
Votre bon sens affranchi de tout nombrilisme réconforte. Merci de rappeler que toutes les vies ont le même prix et que des drames semblables voire de plus grande ampleur se déroulent loin de chez nous et n’en sont pas moins tristes.
« breizmabro@ Laurent Dingli | 15 novembre 2015 à 18:12
Mon frère est mort en Algérie en 1961, vous avez un article de la Voix du Nord à ce sujet ? »
(Rédigé par : breizmabro | 15 novembre 2015 à 18:44)
Il y a en effet des moments où il faut savoir se taire.
Amitiés.
Savonarole.
@ Achille | 15 novembre 2015 à 19:59
Ah la la, comme je suis d’accord avec vous ! Même en diagonale quelquefois c’est trop (exemple, oursivi)
ken ar wech’all
@Achille | 15 novembre 2015 à 19:59
Moi-même je me relis en diagonale, je me trouve trop long et ampoulé.
Mon rêve serait deux lignes.
@ breizmabro
Donc, pour vous aussi, ce ne sont pas les guerres napoléoniennes.
Ils sont irrésistibles.
On écrit le mot « andouille » sans préciser à qui on pense et aussitôt pullulent les,
« Oui, oui, je suis là ! »
Et bien groupés en sus.
Et après cela ils me prétendent incompréhensible…
Ils sont irrésistibles.
@ Laurent Dingli | 15 novembre 2015 à 18:12
« Le caporal-chef Louis Duthilleul (..) appartenait au 1er régiment de chasseurs parachutistes (RCP), alors basé à Pau. (.. ) Ce Carninois avait 20 ans en 1983 (…) Samedi, sa famille était réunie pour la première fois. Myriam, sa sœur, et ses enfants ont déposé une gerbe au pied du monument aux morts : « Quand on perd quelqu’un, dans n’importe quelle condition, il y a une plaie qui ne se referme pas », a-t-elle indiqué. Cette première commémoration en hommage à son frère a ravivé le souvenir… »
Merci Laurent Dingli pour avoir cité cet article de La Voix du Nord. Pour mieux comprendre cet article, il faut savoir que tous les ans les survivants du Drakkar avec leur famille et l’ex-chef de corps à l’époque du 1°RCP (colonel Cardinal) se réunissent devant la sépulture de l’un d’eux, tous les 23 octobre, date anniversaire de cet attentat. Cérémonie uniquement réservée aux personnes citées ci-dessus, suivie d’une messe spécifique paras et d’une cérémonie aux monuments aux morts, avec appel des morts effectué par le plus gradé des survivants : le major Omer Marie-Magdeleine.
J’étais en 2009 à la cérémonie se déroulant dans ma ville en hommage à un caporal-chef mort en cette circonstance, car je suis ex du 1°RCP et de la même compagnie que ceux lâchement assassinés. Parmi eux je comptais des camarades et un ami survivant, le major Omer Marie-Magdeleine qui est l’infatigable défenseur de la mémoire des hommes qu’il commandait alors et s’est battu pour arriver à faire ériger un monument en leur honneur dans l’ancien camp d’Idron (lieu d’où ils sont partis).
Par respect pour eux, leurs familles et esprit-rituel para je tairai les sentiments que j’ai éprouvé alors. En outre c’était l’année d’après l’invitation d’Assad père au défilé du 14 Juillet, monsieur de La Bâtie (lui même ex-para en Indochine), père du lieutenant décédé dans cet attentat, était présent à cette cérémonie, j’ai eu l’occasion de converser avec lui lors du pot offert par la mairie…
Alors vous comprenez fort bien que pour le moins je ne porte pas dans mon coeur Assad père et sa progéniture. Il fallait le punir dans les mois suivant cet attentat, plus de trente après cela n’aurait guère de sens et relèverait de la pure vengeance : d’ailleurs Assad père est décédé, et probablement la majorité des protagonistes de cet attentat.
Pour conclure je maîtrise mes sentiments au nom de la réalpolitik, qui hélas est rarement morale.
Je m’excuse auprès de notre hôte pour ce hors sujet, et d’avoir pu lasser les contributeurs de ce blog avec mes souvenirs qui doivent leur paraître bien ridicules.
@Trekker | 15 novembre 2015 à 22:11
Merci à Laurent Dingli et à Trekker.
Mais qui sont-ils ? Ils sont Hollande, Valls et Cazeneuve !!
Rédigé par : bruno | 14 novembre 2015 à 16:14
Je suis d’accord.
Et j’ajouterais l’infâme France Inter, Thomas Legrand traitant de « pétochards » les gens qui ne pensent pas comme lui, Bernard Guetta insultant le FN en permanence, disant ce matin que la France était fragilisée par le FN, la Matinale qui invite l’imam de Bordeaux au même titre qu’un homme politique, imam qui s’essaye à l’humour (« le mouton on lui fait la peau »).
@ breizmabro | 15 novembre 2015 à 16:35
Je sais qu’il pleut souvent en Bretagne. Alors passer beaucoup de temps sur ce blog – que j’apprécie grandement ainsi que son auteur – vous permet-il de vous tenir à l’abri et de me battre sans difficulté sur le nombre de lignes « pondues », cotcootcoooot (ahahah).
Ne prenez pas cela comme un reproche, bien au contraire, car je vous lis le plus souvent avec intérêt.
Bevet Breizh !
@ oursivi@Trek2 | 15 novembre 2015 à 17:40
« Je ne sais si les Syriens ou le Hezbollah étaient les auteurs du massacre du Drakkar, mais je sais ce qu’un camion bourré d’explosifs peut faire »
Vous ne faites au sujet de l’attentat du « Drakkar » que répéter ce que vous avez lu dans nos médias nationaux, qui eux-mêmes tenaient cette information des gouvernements successifs et de l’entourage des divers chefs d’état-major de l’armée de terre. Ne pas oublier que ces derniers gagnent leurs étoiles dans les conseils des ministres !…
Votre Timothy McVeigh n’a jamais été mêlé à l’attentat du « Drakkar », et l’immeuble dont vous mettez les photos en exemple est aux USA donc sans intérêt pour la destruction du « Drakkar ».
Le seul cas où un attentat, beaucoup plus sanglant que celui du « Drakkar », fut mené par un camion bourré d’explosifs fut celui du camp des Marines à Beyrouth quelques minutes avant celui du « Drakkar ».
La plus grande énigme dans ces attentats ce ne sont pas leur mode opératoire, mais l’inertie tant des Français que des USA. Pourtant Ronald Reagan n’avait pas la réputation d’une colombe pacifiste, et il se contenta d’une série d’obus de marine tirés sur la montagne druze et qui ne firent quasiment pas de dégâts.
Vous devriez lire page 4 dans L’Orient-Le Jour en date du 27 juin 2008, la longue interview donnée par le major Omer Marie-Magdeleine, survivant du « Drakkar » et bon connaisseur du Liban à l’époque. Je tiens à votre disposition un article faisant une chronologie précise de cet attentat, par le même Omer Marie-Magdeleine, oublié dans une revue associative militaire en décembre 2013. J’autorise Mme Bilger à vous communiquer mon e-mail si vous souhaitez prendre connaissance de cet article.
Monsieur de La Bâtie (père du lieutenant mort dans cet attentat) avait fait une enquête pendant près de dix ans sur l’attentat du « Drakkar », avec entre autres des spécialistes en démolition d’immeubles. Il l’avait fort bien résumé dans une vidéo d’environ 30 minutes, celle-ci fut disponible pendant un an ou deux sur YouTube, mais a mystérieusement disparu de ce site vers 2007 / 2008.
Soyez rassuré, ayant du respect pour le troisième âge je ne vous infligerai que vingt pompes, sans le fusil ni musette… ma bienveillance pour les radoteurs me perdra !
@Trekker | 16 novembre 2015 à 01:36
Cher Trekker, à 50 ans je cours encore le 100m en 12s, vous le courez en combien, vous, 8 ?
Vous êtes décidément mignon, vous.
Quand je vous dis que ne connais que mal cet attentat mais que sais, preuve à l’appui, ce qu’un camion plein d’explosif peut faire à un immeuble, vous me répondez, loin d’avoir l’élégance de faire amende honorable sur ce point précis, que ce McVeigh (qui a dû justement s’inspirer de celui survenu aux troupes US, lui-même ancien soldat… sachant très bien comment faire sauter un immeuble avec une camionnette) n’a rien à voir avec cela et nous retartinez quinze lignes sur les détails de ce fait…
C’est instructif mais n’infirme pas la possibilité d’un camion suicide, ce qui peut être vrai ou pas ce dont je n’ai aucune idée.
Je vous ai juste démontré que ce que disiez était faux puisque McVeigh l’a fait.
Au moins sur le QG US, et moins probablement sur le français à vous croire.
Le reste en off.
AO
Non, Trekker, je pense que votre témoignage n’ennuie personne, il est poignant.
Contrairement à ce que vous avez écrit récemment, je ne considère pas les Russes comme l’horreur absolue, loin de là. J’estime d’ailleurs que la volonté exprimée par F. Hollande de mettre Vladimir Poutine à l’écart des négociations – si j’ai bien suivi les derniers développements de l’actualité – est une immense sottise. En revanche, je dis que la politique brutale menée par la Russie dans la région est un facteur supplémentaire de désagrégation et d’instabilité, d’où, précisément, l’intérêt de l’inclure dans des négociations.
@ fugace | 16 novembre 2015 à 00:54
Je ne sais si vous connaissez la Bretagne mais ne soyez pas prisonnier des idées reçues, ni en météorologie ni pour autre chose 😉
(2 lignes !) 😀
ken ar wech’all
En effet ! Madame Pascale Bilger doit être sidérée par tant de prétentions, distributions de prix et autres distinctions gratuites et surtout inutiles.
Concours de savoirs et autres plaintes émotionnelles rétrogradées.
La stupéfaction vient du constat que ce qu’il se passe sur le blog, se passe dans les conflits politiques nationaux voire internationaux…
Aucune créativité. Aucune réflexion digne de la gravité de la situation.
Des considérations imbéciles sur l’islam… Qui le pratique sur ce blog ?
Qui le connaît assez bien pour avoir la distance nécessaire ? En parler sans haine ?
C’est triste de vouloir la guerre et ses bombes quand des intelligences se prétendent omniscientes !
@ Trekker
Cette vidéo-là ?
http://www.dailymotion.com/video/x63ysv_la-verite-sur-l-attentat-du-drakkar_news#tab_embed
Le dernier paragraphe incroyable de cet article ?
http://www.dailymotion.com/video/x63ysv_la-verite-sur-l-attentat-du-drakkar_news#tab_embed
Si c’est le cas merci pour ces infos.
D’après Trekker
« …Ronald Reagan n’avait pas la réputation d’une colombe pacifiste, et il se contenta d’une série d’obus de marine tirés sur la montagne druze et qui ne firent quasiment pas de dégâts »…
Bingo ! Et ce week-end bis repetita : nos avions ont fait des dégâts sur des leurres comme ceux que les Anglais avaient éparpillés dans les campagnes pour tromper les Allemands. Je vois les Daechiens morts de rire assister au spectacle pyrotechnique offert gratos depuis les collines avoisinantes. Ce n’est plus là-bas qu’il faut bombarder mais sur nos banlieues !
Mais qui sont-ils?
Rien que le sommet d’un énorme iceberg…
@Trekker
« Votre Timothy McVeigh n’a jamais été mêlé à l’attentat du Drakkar, et l’immeuble dont vous mettez les photos en exemple est aux USA donc sans intérêt pour la destruction du Drakkar »
Avez-vous conscience de la sottise de cette sortie ?
Le reste en off.
Merci à Trekker pour son témoignage qui n’est pas réellement hors sujet dans la mesure où, dès lors que l’on se trouve en guerre comme le claironnent nos gouvernants, il faut désigner clairement l’ennemi du moment. Celui de l’époque du Drakkar était bien Hafez el-Assad, père de l’actuel président de Syrie.
Le problème qui se pose avec nos gouvernants actuels est qu’ils sont incapables de « penser la guerre » et surtout de définir précisément qui est notre ennemi. Ce matin encore le Premier ministre a parlé du terrorisme comme étant notre ennemi. Depuis quand un ennemi est-il un mode d’action, ce qu’est le terrorisme. Notre ennemi, dans la bouche du Président de la République, c’est Daech ou « Dache ».
Tant que ne sera pas désigné clairement l’islamisme radical, nous en resterons aux simples déclarations d’intention. Pourquoi ce silence ? Sans doute parce que les soutiens financiers initiaux sont l’Arabie séoudite et le Qatar, tout à leur combat contre les chiites.
D’autant que l’islamisme radical en France et en Europe a été tranquillement enseigné pendant des décennies par des salafistes agents patentés du wahabisme rétrograde d’Arabie séoudite, qu’on a laissé agir en pensant que leur enseignement religieux serait de nature à pacifier les banlieues, affublées à présent du qualificatif de « quartiers populaires ». Cela par méconnaissance ou aveuglement. Il suffit de voir comment un Tariq Ramadan est traité par nos intellectuels et nos politiciens pour comprendre leur incapacité à mesurer la nuisance fondamentale de son discours parfaitement lisse et ayant l’apparence de la mesure. En oubliant le projet politique subversif sous-jacent au nom de la tolérance…
@calamity jane
Des considérations imbéciles sur l’islam… Qui le pratique sur ce blog ?
De même qu’il n’est pas nécessaire à un médecin d’être atteint d’un cancer pour en traiter un correctement, il n’est pas nécessaire de pratiquer l’islam pour en avoir une connaissance plus que convenable, surtout en ce qui concerne sa vision des relations avec les infidèles.
Il existe des islamologues arabisants sérieux (René Marchand, Anne-Marie Delcambre, etc.) dont les ouvrages pourraient vous donner de l’islam une vision plus sérieuse que celle répandue de façon insidieuse par tel islamologue coqueluche des plateaux télévisés.
Des religieux résidant au Proche-Orient, maîtrisant la langue arabe, ont pu aussi nous informer sur la véritable nature de l’Islam, sachant qu’en plus ils peuvent nous faire profiter de leur expérience de la cohabitation séculaire des Chrétiens d’Orient avec ce qui n’est pas qu’une religion.
Enfin, si vous refusez de croire les gens qui en savent un peu plus que vous, vous avez toujours la possibilité de vous plonger dans les textes, il existe des traductions officielles.
@ Robert | 16 novembre 2015 à 12:40
Totalement d’accord sur votre commentaire, tant que nos gouvernements n’ont pas le courage de désigner clairement qui est notre ennemi, l’islamisme radical, et non juste une de ses branches, Daech. On en revient à la même situation – impuissance et théâtralisation de notre action militaire – qu’à Beyrouth au début des années 80.
Comme vous le dites fort pertinemment « …il a parlé du terrorisme comme étant notre ennemi, depuis quand un ennemi est-il un mode d’action… », c’est de fait se condamner au mieux à des actions militaires réduites et des discours martiaux sans lendemain : voir de nouveau nos « réactions » après l’attentat du Drakkar à Beyrouth.
Mais au nom d’intérêts financiers et de combinaisons politiciennes à court terme, on n’ose pas mettre en cause le wahhabisme saoudien : islamisme radical dans sa version export. Celui-ci est la matrice de TOUTES les dérives de la religion musulmane au Moyen-Orient et en Europe : du piétisme obscurantiste aux actions sanglantes.
@ Laurent Dingli | 16 novembre 2015 à 08:50
Merci pour votre appréciation sur mon témoignage, mais ma modeste personne compte peu au regard de tous ces paras morts ou marqués dans leur chair lors de « Drakkar ».
Quant à la Russie et Poutine qui est un autocrate brutal, nos positions ne sont pas si éloignées que cela à son sujet. Il est indispensable de renouer avec elle, car elle a une réelle volonté et les moyens militaires de combattre Daech et ses succursales. Cela n’est hélas pas le cas des USA, qui traumatisés par les âneries commises par Bush junior en Irak, se contentent et se contenteront d’actions de « containment » à l’efficacité douteuse.
Une fois Daech anéanti, car c’est bien la seule solution au risque de faire hurler les belles âmes, on pourra alors s’occuper de Bachar el-Assad et non de son régime. Poutine en bon joueur d’échec cynique, n’aura probablement pas d’état d’âme à le sacrifier pour un substitut plus présentable. Ce qui compte pour lui et les Russes, c’est uniquement le maintien de son régime : d’essence laïque, respectueux des chrétiens (les Russes sont aussi des chrétiens) et des minorités religieuses ainsi que des Kurdes (dont une certaine mouvance a toujours été liée à feu les soviétiques), et NON INFÉODÉS aux USA.
Ne rêvons pas, à défaut de démocratie à l’occidentale au Moyen-Orient, des régimes certes autoritaires mais d’essence laïque sont bien plus proches de nos valeurs occidentales que les pétromonarchies du Golfe. L’Egypte, l’Algérie et le Maroc actuels, malgré tous les défauts de leurs régimes, constituent un rempart très efficace contre l’islamisme… et sont nos alliés.
@hameau dans les nuages | 16 novembre 2015 à 09:41
Il s’agit bien de la vidéo réalisée par monsieur de La Bâtie, dont vous avez mis le lien en ligne, et qui pendant près de 4 / 5 ans n’était plus accessible sur le net.
Pour complément d’information, un extrait de l’article du major (er) Omer Marie-Magdeleine, adjudant de compagnie et commandant la section de commandement lors de cet attentat auquel il a survécu par miracle. Cet article est paru dans DLP (revue de l’UNP) en décembre 2013 :
« A la demande du capitaine Thomas, accepté par le commandement, les sapeurs-paras du 17° RGP viennent édifier les chicanes et creusent un parking pour les véhicules dans le terrain vague jouxtant le Drakkar. Le commandement d’unité donne l’ordre d’établir un plan de feu avec armes anti-char, mitrailleuses 12,7 et les armes individuelles sur chaque chicane (…) Aucun des survivants n’a vu ou entendu de véhicule lancé contre le bâtiment, par ailleurs mis hors d’atteinte de de ce genre d’attentat par des chicanes de terre et des barbelés surveillés et battus par des armes anti-char jour et nuit (…) La version accréditant qu’un véhicule bardé d’explosifs avait percuté l’immeuble a créé une polémique intolérable, car cela revenait à soupçonner l’ensemble de la compagnie de combat aux postes de combat et la garde, sous les ordres de deux capitaines, d’avoir négligé la sécurité, d’avoir été incapable de détruire ce véhicule… »
Autre fait troublant révélé dans le même article, le colonel Rifaat el-Assad frère de l’alors président syrien, et ex-chef du service de renseignement et des forces spéciales au Liban dans les années 80 / 83, après un coup d’Etat avorté contre son frère fut banni de Syrie. Il fut accueilli en France par le Président de l’époque et fait Grand Officier de la Légion d’honneur !… Mais il ne fut jamais interrogé par la justice ou une quelconque commission d’enquête parlementaire ; il ne savait « certainement » rien sur les deux attentats contre les Marines et paras français !…
Sic et resic…
@Exilé
Suite aux évènements de Janvier 2015, dans cet espace j’ai suffisamment répondu à des personnes qui intervenaient en tant que musulmans.
Les archives du blog sont donc consultables.
Pour votre information, je sais ce qu’est le pouvoir d’une religion surtout lorsqu’on y a baigné depuis les premiers babillements.
La plus belle chose qui me soit arrivée : c’est d’avoir été débarquée dans une République laïque. Bien le bonsoir.
@ Trekker
Je souhaite que vous ayez raison pour Poutine et Assad. Mais il ne faut pas sous-estimer ce dernier. On ne s’en débarrassera pas facilement. Il appartient à un peuple intelligent et roué, qui faisait du commerce et de la diplomatie de haut vol à une époque où les habitants du continent européen étaient encore vêtus de peaux de bête. Et il a cette force des dictateurs qui n’ont cure de la morale et de la vie humaine. Torturer un enfant de sept ans – parce qu’il faut imaginer concrètement ce que cela sous-entend – n’est rien pour lui. C’est une force que, par chance -, nous n’avons pas. En d’autres termes, c’est ce qui fait à la fois la force et la faiblesse de nos démocraties. On parle souvent de « Realpolitik ». Et si l’avenir, c’était d’avoir d’autre critères ? Aussi bien à l’égard de la Syrie que de l’Arabie saoudite ? Un rêve de grand naïf, très certainement. Pour conclure, je citerai cette très belle phrase de Scott Fitzgerald que m’a adressée un de mes amis très cher alors que j’étais, comme souvent, découragé par l’espèce humaine :
Il faut savoir que les choses sont sans espoir et être pourtant déterminé à les changer »
Je découvre ce soir, dans l’émission Des paroles et des actes, que mon analyse rejoint celle de Michel Goya sur Bachar el-Assad et la communauté sunnite.
Enfin ce matin, dans le 7-9 de Patrick Cohen sur France Inter, le Premier ministre a précisé que l’ennemi est l’islamisme radical, le djihadisme. Il a fort bien répondu aux intervenants.
Maintenant il reste à aller au-delà des réponses formelles. Ceci me rappelle que j’avais fait le parallèle entre ce funeste 13 novembre 2015 et le 1er novembre 1954.
Les derniers développements de notre politique intérieure, telle qu’on peut en juger par les mesures décidées en Congrès, accentuent ce parallèle avec la guerre d’Algérie dans la mesure où, tout comme Guy Mollet, la gauche de gouvernement doit à présent prendre et mettre en œuvre des mesures difficiles pour faire face à cette situation qui montre que les dividendes de la paix liés à la chute du mur de Berlin n’auront été qu’une utopie. Et que le monde continue d’être dangereux.
Dans les deux cas, il y a un profond changement de paradigme. Et, au-delà des déclarations de principe, il reste à observer la manière dont nos partenaires européens, en premier lieu la Commission européenne, nous soutiendront, notamment dans la gestion des règles d’austérité liée au concept même de cette Europe.
Mais qui sont-ils ?
Une semaine après les attentats qui ont ensanglanté le quartier de la place de la République à Paris, les noms des assaillants sont connus. Le procureur de la République a fourni à la presse des éléments de l’enquête en cours. Les noms des auteurs des attentats sont à consonance musulmane, leur passé de délinquant, puis de criminel radicalisé a été étalé dans la presse. Ils sont responsables des vies brisées de ceux et de celles qui se trouvaient dans une salle de concert, à la terrasse d’un café ou tout simplement sur la voie publique alors que ces assassins avaient décidé de faire usage de leurs armes de guerre. Ce sont des délinquants, des criminels musulmans qui ont massacré des civils.
Après cette mise au point, je voudrais aussi fustiger l’attitude de M. Gaspary qui ose écrire au sujet des victimes du Bataclan, je le cite : « on les a tuées ».
Au sujet de ce « on », j’ai plusieurs options :
1/ « on » signifie « nous » : M. Gaspary englobe sa personnalité avec celle des terroristes, c’est très grave et le surnom de GG le collabo est parfait.
2/ « on » signifie « une personne indéfinie » : cela ne reflète pas la réalité puisque le procureur de la République a dévoilé les noms des assassins.
3/ « on » signifie « une personne que je ne peux pas citer » parce que je ne sais plus où j’en suis ou que j’ai peur pour ma réputation de gauchiste : nous sommes là dans le domaine des suppositions, de la politique-fiction, des calomnies que j’entends à longueur de temps à la machine à café.
Il faudrait que M. Gaspary se ressaisisse, la modératrice du blog pourrait finir par avoir des ennuis à cause des écrits de M. Gaspary qui ne se remet pas en cause et continue à nier la réalité des faits.