Magnifique… et quelques points de détail !

Je ne serai pas le Français aigre, ronchon, jamais content, que parfois on me reproche d’être.

Il y a quelque chose que l’exceptionnelle cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques dans la soirée du 26 juillet n’a pas changé : c’est l’incroyable grossièreté des réseaux sociaux, en particulier X, qui a dépassé son niveau d’ignominie. Les insultes dont les quelques malheureux ayant osé émettre des réserves sur certaines séquences ont été abreuvés, révèlent une imagination sans égale.

Je ne vois aucune raison de dénier le caractère globalement somptueux, inventif, original de ce qui a été présenté le 26 juillet et qui a enthousiasmé non seulement une majorité de Français mais les médias du monde entier. C’était un défi et la France l’a relevé. Il fallait faire plus grand, plus beau, plus fort, plus singulier que les autres cérémonies d’ouverture et le pari a été tenu. Félicitations sincères à Tony Estanguet l’organisateur et Thomas Jolly le metteur en scène, qui ont été les maîtres d’oeuvre de cette fabuleuse victoire contre tous les pessimistes qui depuis longtemps, et sans savoir, jugeaient raté un spectacle qu’ils n’avaient pas encore vu.

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Pour ma part, si j’avais à retenir un épisode et une personnalité, au-delà de la splendeur et des lumières uniques de l’ensemble, ce serait l’apparition de Céline Dion qui, n’ayant pas chanté depuis quatre ans, nous a offert avec son immense talent et son courage – on avait peur pour elle de la possible fragilité de sa voix et de sa santé ce jour-là – une version éblouissante de l’Hymne à l’amour. Pour moi, un moment inoubliable.

S’il m’est permis d’introduire au sein de mon adhésion globalement admirative quelques points de détail réticents, je mettrai d’abord en cause la tonalité subtilement wokiste du spectacle proposé, sans aller jusqu’à la dénonciation brutale faite par Marion Maréchal. Pouvait-il d’ailleurs en être autre autrement avec deux inspirateurs comme l’historien Patrick Boucheron, pour qui est réactionnaire tout culte du passé d’avant la Révolution française et la République ?

Que Juliette Armanet ait massacré Imagine dans une lumière dorée n’est pas un péché mortel, pas davantage qu’Aya Nakamura chantant des paroles heureusement incompréhensibles mais dans une belle mise en scène et drôlement assistée par la Garde républicaine.

Mais était-il fondamental de faire chanter « Ah ! ça ira » par Marie-Antoinette tenant sa tête coupée ?

On me répondra qu’il s’agit de péripéties dérisoires qui ne sauraient porter atteinte à la majesté atypique et progressiste de cet événement grandiose…

J’espère que ces quelques réserves ne feront pas de moi un citoyen français à honnir !

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Voir les Commentaires (92)
  1. Denis Monod-Broca

    Marie-Antoinette décapitée à une fenêtre de la Conciergerie, un coup de génie ? Non ! C’est, à travers les siècles, la négation violente et aveugle d’une violence aveugle.
    La Cène jouée par des drag queens est de la même eau.
    Et tout à l’avenant.
    Devant tant de conformisme béat, persuadé de son anticonformisme, on a du mal à trouver ses mots.

  2. Pour ma part, je trouve que cette cérémonie est vraiment une réussite.
    L’homosexualité et les minorités n’ont pas été trop mises en avant, mais elles font partie intégrante de notre nation.
    Céline Dion avait toute sa place pour la grandeur francophone. Merci à elle et aussi d’avoir remercié la gendarmerie. Elle n’avait pas besoin de cela pour augmenter son patrimoine financier et qu’elle ait fait l’honneur de son talent est tout à son crédit.
    En voyant les bateaux sur la Seine, les athlètes heureux d’être là, je pensais que les Français trouveraient cela bien si ça avait lieu à l’étranger (Londres, Budapest, Séoul par exemple). Mais il semble que pour une fois il n’y ait pas de french bashing, sport national quand la France innove. Pas de plans sur Macron qui a su retenir ses mots et s’en tenir au minimum.
    Deux Noirs pour allumer la torche olympique, non, deux athlètes représentatifs dont une qui a fui les JO de Sydney à son arrivée à l’aéroport. Elle l’a payé cher, tout le monde a droit au pardon.
    Un instant je redevenais fier d’être Français et de mon pays.

  3. « la tonalité subtilement wokiste du spectacle proposé » : celle-là va me faire la journée…

  4. Il n’y a d’art que l’art librement apprécié. Il n’y a pas de liberté d’apprécier une oeuvre, s’il n’y a pas aussi celle ne pas l’apprécier.
    De même qu’en toutes choses personne n’a à se justifier d’aimer ou de ne pas aimer.
    Alors les insultes…

  5. Excellent point de vue ! D’accord avec votre analyse Philippe, l’inévitable touche wokiste qui était à prévoir n’a pas gâché le reste du spectacle. On aurait pu s’éviter deux épisodes malheureux, la tête coupée effectivement et puis le gros Schtroumpf bleu que personne n’a compris puisque dans le monde personne ne connaît cet artiste. On a dû oublier qu’il s’agissait d’une cérémonie internationale.

  6. C’était la Gay Pride, format LGBT XXL, on connaît les goûts de Macron, il était prévisible qu’on allait avoir droit à la cage aux folles, version nautique…
    Si le wokisme était une discipline olympique, alors la France vient de décrocher haut la main la médaille d’or !

  7. Xavier NEBOUT

    Vous avez dit « réactionnaire » ?
    Pour moi, cette débauche de moyens pour s’amuser est une honte et ne concerne que la racaille pour la racaille.
    Le baron de Coubertin voulait initialement organiser une compétition d’escrime à cheval.
    Et là, c’est tout autre chose, car pour maîtriser l’équitation de haute école, cela touche à la spiritualité tant on doit être en communion avec le cheval.
    Or pour cela, il faut être plus près de la sainteté que de Macron.
    Le cheval sent et voit le pourri dont les tensions subconscientes sont en outre incompatibles avec l’art.
    La sanction était jadis immédiate : au moindre écart, on se faisait embrocher comme un poulet.
    Il fut un temps où j’avais ouvert une école du genre. Ça n’a pas duré longtemps.
    Je me suis vu arriver des champions de médaillés du tape-cul à la Saumur qui se vexaient quand je leur démontrais qu’ils ne savaient rien.
    Chez moi, il fallait commencer par lire dans les yeux de son cheval, savoir entre autres lui mordiller la joue comme marque d’affection, l’amuser pour qu’il s’amuse à obéir…
    C’est ce sport-là que voulait Pierre de Coubertin.

  8. Eh bien, je saluerai la très belle prestation de Lara Fabian et de Slimane. Du volume, de la musique, tellement elle a été décriée par le passé, juste retour, ovationnée par un public conquis. Elle a du coffre, elle a la musicalité qu’il faut. Elle a été cabossée par le passé et pourtant que la voix est belle, Slimane au bon tempo.
    J’ai bien moins apprécié la prestation de Zidane, elle détonne, on avait sans aucun doute mieux à proposer, lui qui vit à l’étranger, pour l’image, dans ce contexte de la France de ceux qui mouillent le maillot du pays.
    Les noms ne manquent pas, Mongénéral aurait choisi Anquetil, Macron avait l’embarras du choix.
    Et quelques point de détail… Quand je vois ce piano à queue posé là pour uniquement Lady Gaga, je me dis que c’est de la confiture donnée à des cochons. Un clavier synthétique aurait fait l’affaire.
    Et pour quelques détails de plus, après le lampadaire IKEA Arielle Dombasle qui « chantouille », sans plus, comme on peut gratouiller avec une guitare, il ne n’aurait plus manqué que « Carlita »… C’est ça… C’est elle…
    Bon on peut communiquer sur des thèmes modernes et universels sans oublier que l’exceptionnel est rare et précieux, j’avais mal à l’estomac pour le piano laissé sans doute sous la pluie… Je me trompe peut-être, mais pour égrener quelques mesures, c’est gâchis…
    Pour internationaliser il fallait des noms prestigieux, j’aurais fait d’autres choix mais de mon avis tout le monde s’en tape… Et donc pour une poignée de détails j’ai au moins la possibilité de l’exprimer ici et c’est très bien.
    https://www.midilibre.fr/2024/07/26/guerre-en-ukraine-athletes-ukrainiens-aux-jo-pertes-et-piratage-musical-le-point-sur-la-situation-12105721.php
    Et pendant ce temps le Cinglé tue, massacre et continue son bonhomme de chemin.
    Je me prépare à la rencontre spéciale de cet après-midi, dont dépendra la médaille de l’équipe à 7… Así es la vida, la vida sin sueño, disait mon grand-père qui avait traversé… Enfin bref, le Cinglé ça existe aussi et malheureusement nous avons eu les mêmes aussi pendant la Première Guerre mondi#ale et aussi pendant la WW2.

  9. Comme d’habitude, vous feignez d’adhérer à ce que vous haïssez au plus profond de vous-même.
    Un oui MAIS, majuscule.
    Jusqu’à citer Marion Maréchal en feignant de vous distancer de la forme, pour mieux mettre en valeur le fond de sa pensée, le fond de vos idées.
    Pas le courage d’assumer vos idées et votre position politique, qui exsudent sous votre plume.
    Triste.

  10. « J’espère que ces quelques réserves ne feront pas de moi un citoyen français à honnir ! » (PB)
    La soft influence de Patrick Boucheron et du wokisme a frappé ! Voilà que le citoyen Bilger parle comme Robespierre. Citoyen ! Même les Insoumis n’osent plus utiliser ce mot !
    On ne parle même plus de Fraternité mais de Sororité…
    J’ai franchement rigolé en voyant cette annonce, elle compensait la séquence de Marie-Antoinette, d’un mauvais goût que seuls les robespierristes à la Boucheron pouvaient apprécier.
    Sinon ce fut un vrai moment de « en même temps », la cérémonie se déroulant en même temps SUR l’eau et SOUS l’eau !
    La blague tournant en boucle sur la toile, je ne pouvais pas faire moins que la faire circuler. 😉

  11. Le « Ah, ça ira » (inspiration de Monsieur Boucheron ?), comment imaginer que ce texte qui invite à pendre et à tuer ait la moindre place dans un contexte de fête et de liesse ? C’est une référence historique, il en est de plus opportunes.

  12. Michel Deluré

    Il existera toujours quelques esprits chagrins, quelques contestataires par nature, quelques commentateurs à la mauvaise foi toujours prête à s’exprimer, pour venir dénigrer le spectacle que la France a offert au monde pour l’ouverture de ces JO. Bien sûr que l’excellence n’était peut-être pas systématiquement partout présente, que certains tableaux pouvaient être perçus comme étant d’un goût douteux, mais globalement nous avons, me semble-t-il, toutes les raisons d’être fiers de cette cérémonie parfaitement réussie, inédite, originale, grandiose.
    Je retiendrai personnellement le somptueux final avec cette magnifique interprétation, si émouvante, si prenante, du superbe « Hymne à l’amour » par une Céline Dion retrouvée et qui a donné le meilleur d’elle-même, ce qui a constitué de sa part une incroyable performance après tant d’épreuves et d’années d’absence. Puis, dans la nuit parisienne, l’embrasement de la vasque et son envol sous ce magnifique ballon.
    Pour que la fête fut parfaite, nous aurions tellement apprécié, pour la circonstance, que la météo ait décidé quant à elle de respecter la trêve olympique !

  13. Chez nous les avis étaient partagés entre admiration pleine et entière, et grosses réserves. Personne n’a contesté que le spectacle était dans l’ensemble époustouflant. Personnellement j’ai aimé Céline Dion, et l’interprétation de la Marseillaise m’a enchantée.
    Voici ce que je reproche à cette soirée :
    – Hors sujet. Axée sur la parade et le cocorico plus que sur le sport (on est les meilleurs, les plus originaux, les plus cultivés, on a fait mieux que tout le monde, notre show a battu tous les records et nous avons placé la barre très haut).
    – Faussement élitiste. Mondaine. Dispendieuse et tape-à-l’œil. Bourrée de clins d’œil historiques ou littéraires dont la plupart ne peuvent pas être compris par la majorité des spectateurs. C’est une conception de la culture qui me révulse.
    – Woke et propangadiste (« créolisation », érotisme libertin).
    – Coût exorbitant. Je ne parle pas seulement des sommes engagées, mais du fait que la capitale est paralysée depuis quelques semaines et va le rester quelques semaines encore. Je ne vois pas quel pays normal et en état de marche peut se payer ce genre de luxe. À mon avis, qu’on puisse transformer Paris en musée et en salle de spectacle pendant plus d’un mois en dit long sur notre inertie industrielle. (Je n’admets pas non plus d’être obligée de demander un laisser-passer à la police pour mettre le nez dehors, j’y vois un excès de bureaucratie, de despotisme, et d’idiotie face auquel je trouve les Parisiens concernés bien complaisants).
    Dans ma jeunesse, au lycée, les profs d’histoire qui penchaient presque tous à gauche – déjà – nous expliquaient que le château de Versailles était bien beau mais que Louis XIV avait affamé et fait trimer les populations misérables, les sacrifiant ainsi à son goût du luxe ; péché impardonnable. Pourtant Louis XIV a construit du beau et du solide, qui défie les siècles, enrichit encore notre patrimoine et le Trésor public, car cela fait marcher le tourisme. À Paris pour les JO, les pertes seront sèches, et tout a été financé par de l’emprunt. Il n’en restera que des dettes, encore plus de dettes. Et comment se fait-il que les mêmes gauchistes applaudissent des deux mains des festivités dont nous n’avons pas les moyens ?
    Il est sûr qu’en dépensant des sommes gigantesques, en paralysant l’activité de la capitale, et en utilisant comme décor les splendeurs que nos ancêtres ont construites à la sueur de leur front, on devait arriver à un résultat spectaculaire. Encore heureux, quoiqu’un peu de mesure ne m’aurait pas déplu.
    Mais au total, c’est un peu too much pour mon goût, et j’espère bien que les pays qui nous succéderont ne se sentiront pas obligés de surenchérir, surtout si comme la France, ils sont endettés jusqu’au cou.

  14. GroSS bémol : la monstresse antédiluvienne extraterrestre Aya Nakamura adulée du monde entier gauchiste qui fait fuir les enfants terrorisés et, vu en direct, « n’aime pas les morpions » ; elle a bien réussi à tourner en ridicule notre prestigieuse Garde républicaine et Philippe Katerine à poil sur le pont des drag queens et autres femmes à barbe, c’était le bouquet du très bon goût gauchiste woke adulé dans le monde entier.
    Autre provocation idéologique, sous-entendu anti-RN : les LGBTQAWXYZ ++++, mise en scène de la Cène catholique avec les drag queens… doigt d’honneur des gauchistes en direction des fachos réacs cathos blancs de souche qui veautent mal.
    Ils auraient quand même pu faire un hommage appuyé sur grand écran à Antoine Dupont, adulé du monde entier… woke gauchiste seulement, pour son combat contre le RN : par exemple un beau plongeon dans l’en-but adverse, celui de l’équipe du RN par exemple, habillé en djellababouche, il aurait reçu une ovation mondiale très méritée.
    Il faut toujours que je me décarcasse à inventer des scénarios pour les gauchistes.
    Palmes académiques en or à Estanguet et son discours lèchebabouchiste parfait, il doit avoir une langue très rèche ce matin.

  15. Cette cérémonie se devait en quelque sorte d’être, peut-être pas exceptionnelle, mais en tout cas particulièrement marquante. Le président de la République l’a un peu voulu ainsi en ayant évoqué une trêve où la grâce nationale et l’enthousiasme collectif devaient se traduire en véritable concorde, éclipsant quelque peu le contexte politique avec une future majorité parlementaire dont nous ne pouvons toujours pas voir les contours et un gouvernement démissionnaire.
    La presse mondiale a généralement salué cette cérémonie d’ouverture même si quelques bémols sont apparus notamment en Espagne où le massif sabotage de voies ferrées en France a été mentionné dans le même article consacré à cette cérémonie, tout comme les presses brésilienne et britannique qui ont également émis des critiques, des comparaisons ayant dû être certainement faites avec les Jeux de 2012 à Londres et 2016 à Rio de Janeiro.
    L’organisation d’un tel événement ne peut pas se réaliser sans qu’il n’y ait ici ou là des imperfections ou des détails que l’on peut remarquer par la suite, la minutie requise et la préparation sont telles que forcément, des incorrections peuvent apparaître.
    En ce qui concerne les réseaux sociaux, ceux-ci sont, nous le savons, un formidable réceptacle de la propension de l’Homme à la critique, faut-il s’en étonner ?
    Vous aurez toujours des citoyens qui vont banaliser l’événement, le trouver inintéressant, inutile voire grotesque. Il y a des collectifs qui sont opposés à ces Jeux olympiques, Youth for Planet, Saccage 2024 qui s’opposent, vainement d’ailleurs, à la tenue de cette épreuve.
    Ces jeux sont disputés par 205 pays, il m’a été fort agréable de voir défiler ces délégations, parfois plusieurs sur un même bateau, sur la Seine en pleine nuit et sous une pluie battante.
    Je mettrai en exergue le caractère pluvieux de la cérémonie, la pluie n’a amoindri ni la beauté du spectacle, ni la magnificence des opérations tant au Trocadéro qu’au jardin des Tuileries avec l’élévation de cette vasque enflammée par Marie-José Pérec et Teddy Riner.
    En attendant que l’orage passe, il est fort humble de bien danser sous la pluie.
    Il faut évidemment mettre en lumière – comme souvent en pareils cas, nous n’en parlons quasiment jamais, à peine y pensons-nous – la sécurité.
    Pour la première fois dans leurs histoires respectives, les trois unités d’élite de la République, le GIGN, le Raid et la BRI coordonnent leurs missions pour assurer, ensemble, la sécurisation des Jeux. Par le passé, ces unités ont fait l’objet de rivalités, la fameuse guerre des polices, mais à ce jour, elles se concertent sur la sécurité de l’événement dans les différents espaces, terrestre, aquatique et aérien, aussi ai-je eu en visionnant cette cérémonie d’ouverture une noble pensée pour ces unités d’élite, ainsi que pour les forces non élitistes de la police et de la gendarmerie, des dizaines de milliers de nos compatriotes verront ces jeux, mais pas dans le même sens que nous.
    Céline Dion a été formidable, rayonnante par sa voix d’or et sa tenue vestimentaire, elle a magnifiquement, comme à son habitude, chanté une chanson, au demeurant inoubliable, de notre répertoire musical national.
    Je me permets de terminer ce commentaire en ayant trouvé la prestation de Philippe Katerine carrément moche.

  16. Olivier Seutet

    Cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques plus nocive que grandiose. Pour une Céline Dion qui a chanté avec simplicité de la tour Eiffel, quel ramassis d’immondices : la Cène ridiculisée avec des obèses et des drag queens, Marie-Antoinette de nouveau assassinée dans des éclaboussures de sang sur la Conciergerie, un défilé de mode qui ridiculise ce métier de création avec des costumes hideux portés par des homosexuels qui s’embrassent et des filles aux fesses qui débordent. C’est l’image de la France qu’ont voulu transmettre les concepteurs de ces tableaux ? J’en ai honte. La seule image que je désire garder est celle de la chanteuse canadienne et de la montgolfière qui monte au-dessus des Tuileries. Seuls restes de beauté dans tout ce ratage.
    P.-S. 1 : qu’est devenue la maire de Paris, quand même puissance invitante, au cours de cette cérémonie ? Couverte de pustules après sa trempette dans le déversoir des égouts de Paris ?
    P.-S. 2 : faut-il remercier Patrick Boucheron, conseiller historique de cette fresque ? Toujours aussi sectaire (voire faussaire) depuis son Histoire mondiale de la France…

  17. Cette cérémonie a coché toutes les cases nécessaires à une réussite inclusive et durable (de lapin).
    Une alternance de références à un passé plus ou moins glorieux : énorme faute de goût avec la décapitation de Marie-Antoinette dont je m’étonne qu’elle n’ait pas été stigmatisée par les dindes écolo-féministes habituelles et une très belle illustration musicale hélas pas relevée par les commentateurs de France 2 : Debussy, Ravel, Dukas par exemple.
    Et bien entendu un lot de drag queens qui avaient un lointain rapport avec l’olympisme mais qui étaient là pour moquer les cathos avec Jésus représenté par une femme blanche de forte corpulence…
    La journaliste Daphné Bürki co-organisatrice ayant une mission dédiée aux LGBTQ sur France 2, les méchantes langues dont je fais partie auront pensé qu’elle vendait son émission en mondovision !
    Sinon, le décor parisien a beaucoup fait pour le succès planétaire de ce show, mais ne crachons pas trop dans la soupe wokiste qui aura permis à certains commentateurs de jubiler devant les réactions critiques des droitard(e)s habituels.
    Si cet événement a pu choquer l’extrême droite, alors il était de facto réussie : on en est arrivé là !

  18. xavier b. masset

    Un déroulé fluviatile de la vie de la France.
    On dit que les pays sur le point de rendre l’âme revoient leur histoire nationale passer devant leurs yeux, alors même que l’historien pompier leur met un masque respiratoire sur le nez. La colle des Annales, qu’il appelle ça.
    Boucheron se vit et se respire comme le Mommsen et le Momigliano français, lui qui n’est à grand-peine qu’un provincial Jean-Paul Goude de défilé dominical post-chrétien.
    Encore ce dernier avait-il avec lui, en 1989, l’immensément talentueuse Grace Jones (Jessye Norman n’était qu’une fausse piste médiatique, intelligente, chargée de la cacher avec son large corps et son puissant organe).
    Les cérémonies d’ouverture sont les nouveaux opéras réglés par des Gérard Mortier, de mémoire pénible, de patronage.
    Des images d’Epinal qui remettent un peu de feu numérique sur la mèche des chandelles d’un pays sans électricité mentale.
    On devrait pouvoir en jouir d’un tous les dimanches.
    Ce serait bien pour la santé d’une nation (puisque le mot redevient politiquement visé par la censure et déclaré correct).
    Le commentaire de M. Cyril Lafon coule comme une tranche de pain d’épices dans la gorge.
    Je me le relirai demain, avec le café, juste avant d’aller à la messe fluviale.

  19. « Magnifique… et quelques points de détail ! »
    Oui à quelques points de détails. Mais ne dit-on pas que le diable est dans les détails ? Notamment lorsqu’on ne fait pas la différence entre l’impertinence et le mauvais goût, ceci au nom du droit au blasphème.
    Mais les plus belles œuvres ont leurs imperfections et cette cérémonie d’ouverture des J.O. de Paris a malgré tout été grandiose.
    D’ailleurs 75 % des Français l’ont aimée et la presse étrangère ne tarit pas d’éloges à son sujet …enfin sauf la presse russe, bien entendu.
    Opération réussie qui a dû demander beaucoup de travail. Maintenant passons à la compétition en espérant que nos Bleu(e)s nous ramènent une belle moisson de médailles et ça a l’air bien parti !

  20. Magnifique et sans détail, pour Antoine Dupont !
    Sur le toit du monde, humilité, abnégation, génie, vision extraordinaire dont devraient s’inspirer les politiques, pas l’homme providentiel, mais celui qui trace sa route avec les autres, et l’or pour tous au bout. Chapeau l’artiste ! Achille a dû apprécier.
    Après avoir perdu en poules contre les Fidjiens, Antoine devait bien connaître ses classiques, Achille y croyait et moi aussi :
    « Il n’y a qu’une réponse à la défaite, et c’est la victoire. » (Winston)
    Tous ceux qui nous gouvernent devraient s’en inspirer et du coup j’ai aperçu un Emmanuel Macron tout sourire.

  21. En parcourant YouTube, je tombe à l’instant sur deux vidéos.
    CNN : JO – Cérémonie d’ouverture . « Une séquence hyper-sexualisée et blasphématoire avec des drag queens et la présence d’enfants fait scandale (« Olympics Faces Outrage Over ‘Hyper-Sexualised & Blasphemous’ Drag Act With Child | News18 | N18G »).
    Les commentaires sont intéressants : « grotesque » « blessant » « stupide » « sans rapport avec le sport » « ridicule » « moche, vulgaire ». « Contraire à l’objectif des JO qui est de rassembler ». Certains font semblant de se demander pourquoi les auteurs ne se moquent que de la religion chrétienne… (trop trouillards pour s’en prendre à d’autres religions).
    https://www.youtube.com/watch?v=ibAxmW_66as
    GBNews : « À Paris, une cérémonie d’ouverture des JO WOKE, bizarre, ANTI-CHRÉTIENNE, et pleine de stéréotypes, qui semble avoir été conçue sous l’emprise d’une sérieuse dose d’acide ». (Paris Olympics’ WOKE opening ceremony was bizarre ‘ANTI-CHRISTIAN’ spectacle full of stereotypes‘ ‘A ceremony that looks as if it had been created by someone on a serious acid trip!’)
    Dans les commentaires : « Ridicule » « Blessant, et volontairement blessant » « La participation d’un enfant à la Cène mimée par les Drag Queens est voulue » « Vulgaire » « Manque de professionnalisme » « Un désastre hilarant qui laisse pas mal de gens indifférents tant ils en ont assez de ce que devient l’Europe ». « Les Français aiment l’avant-garde et l’art. Mais ce n’était ni l’un ni l’autre ». « Cérémonie de la déconstruction »…
    Certains appellent à boycotter les JO, et surtout les entreprises qui ont sponsorisé la retransmission télévisée de la cérémonie d’ouverture.
    J’avoue que très rapidement, hier, je n’ai regardé cette cérémonie que d’un œil, et que j’ai raté l’apparition de Marie-Antoinette décapitée à une fenêtre de la Conciergerie et la parodie de la Cène par les drag queens. Mais je ne sais même pas si j’aurais relevé. Nous avons appris en France à rester de marbre face à certaines provocations destinées à faire sortir le bourgeois de ses gonds ; elles sont devenues tellement banales et d’un tel conformisme que nous sommes mithridatisés. C’est peut-être une erreur. Je trouve rafraîchissant qu’elles soient jugées malsaines par des gens qui y sont moins exposés.
    La glorification de la Révolution ou plutôt de la Terreur à laquelle nous avons eu droit (« Ah ça ira, ça ira » ) me fait penser à cette remarque trouvée dans une nouvelle de Somerset Maugham. « N’est-ce pas Danton qui a dit que lors d’une révolution, ce sont la lie de la société, les crapules et les criminels qui montent à la surface ? » («Wasn’t it Danton who said that in a revolution it’s the scum of society, the rogues and criminals who rise to the surface ? » Christmas Holidays)

  22. Cher Philippe Bilger,
    J’avoue très humblement que je ne comprends absolument pas le rapport entre ce spectacle grandiose et la compétition sportive qu’il est censé introduire.
    Celui qui aurait regardé cette émission télévisée sans savoir de quoi il s’agissait n’avait aucun élément pour deviner qu’on inaugurait une compétition sportive réunissant les meilleurs athlètes de la planète.
    Aucune référence au sport, à l’olympisme, au dépassement de soi, aux valeurs véhiculées par le sport.
    Un spectacle totalement hors-sujet.

  23. … »dans une belle mise en scène et drôlement assistée par la Garde républicaine. » (PB)
    Les Gardes républicains sont des militaires. Ils ne sont pas des saltimbanques.
    Le curseur une fois déplacé, les limites ne sont plus clairement définies : quel pourrait être le contenu d’une future prestation ?

  24. Claude Luçon

    Personne ne semble avoir remarqué l’omde à Notre-Dame où l’on voyait sur des échafaudages des artisans, burins, marteaux, scies en main, travaillant des roches et des vitraux pour nous rendre cette Notre-Dame que tous, religieux et pas, Français et étrangers, nous avions pleurée il y a cinq ans ! Pourtant il y avait un fond sonore plaisant qui accompagnait des scènes célébrant ces artisans restaurant un monument que nous avions tous, stupéfaits, tristes, vu disparaître sous les flammes, sur ces mêmes TV, un monument qui marquait notre passé et pourra continuer à l’être !
    Un évêque s’indigne, oubliant ce que nous venons de découvrir : les écarts de l’abbé Pierre, parlant de blasphémie !
    Il semble ignorer que Leonardo da Vinci qui a peint la Cène était notoirement homosexuel ! Ce qui ne choquait apparemment personne au XVe siècle !
    Woke ne sera même pas un souvenir, une idiotie d’Homo sapiens en quête de célébrité, pendant au mieux un demi-siècle !
    Sur le milliard de gens qui ont vu l’ouverture des JO à Paris combien connaissent la décapitation de Marie-Antoinette ? Celles de MBS en Arabie saoudite, peut-être ! Combien savent ce qu’est woke ?
    Il faut mentionner à miss Marion Maréchal que la vertu est inconnue, ou clairement pas pratiquée, chez les Le Pen, toutes générations et nationalités confondues !

  25. Un ami charitable m’a envoyé une vidéo de la péniche sur laquelle les athlètes français ont défilé sans bouger mais en hurlant. Franchement, je compatis devant un tel monument woke.
    Quand j’ai appris que le prix d’une place dans les tribunes valait 900 euros, je n’ai pas compris.
    Dans les prochains jours, j’aurai plus d’écho sur ce blog parce que les JO ont commencé sans moi et ils finiront sans moi, j’ai autre chose à faire.
    Sur ce, mon vélo a besoin d’un coup de gonflette et mes jambes d’enrouler des kilomètres.

  26. Comme quoi, les sensibilités… je ne connais d’Aya Nakamura que son hymne au picrate
    Oh Jaja
    Débouche ta bouteille de Jaja
    Et ne renverse pas ton verre de Jaja…
    Je n’écoute pas ce genre de musique et de texte qui, selon la formule consacrée, m’en touche une sans faire bouger l’autre. Mais.
    La garde républicaine était heureuse et a fait une prestation pleine d’entrain et de complicité. Aya Nakamura les a remerciés en leur rendant un salut républicain. C’était magnifique. La France que j’aime.
    Cette cérémonie était très réussie. À l’exception du bateau hollandais qui n’a pas coulé. J’aime pas les Hollandais 😀
    Et puis Marie-Jo. Cette magnifique championne. Quel plaisir de la voir là. Bon allez, pour faire mon pisse-tiède une mauvaise note, Lady Gaga qui, en dehors d’avoir une voix de chiott*s n’a aucun rythme.
    Mais franchement, belle réussite.
    La Marseillaise qui pour une fois a été chantée joliment.
    Le lendemain 4 médailles. Le 7 qui nous a régalés. Petite frayeur, panne du fournisseur. Le mobile en point d’accès, liaison PC, PC télé et hop le plaisir était là.
    Aujourd’hui ma chouchoute, Amandine Buchard, ne boudons pas notre plaisir, sans oublier que le monde continue à tourner… pas très rond.

  27. Tout le monde y aurait donc trouvé son compte et pourra ce dimanche matin s’interroger sur le rite qui donne à son croissant le goût allégorique et véritable de la croustillance trempée au sang des larmes du pardon, quand la liberté renvoie Lénine à la parodie de son préjugé et que la dondon LGBT imite notre Seigneur, le taurillon ailé jusqu’en l’en-but échappe au sacrifice quand enfin réunis, ceux qui s’aiment accomplissent la geste des vainqueurs.

  28. Concernant la parodie de la Cène, il semblerait qu’il y ait eu une regrettable confusion.
    Il s’agit en fait du Festin des Dieux . Dionysos (Bacchus pour les Romains) est allongé au premier plan avec une grappe de raisin dans la main gauche. Scène d’orgie en l’honneur de ce dieu, inspirée d’un tableau du XVIIe siècle de Jan van Bijlert au musée Magnin (RMN) à Dijon. Il eut été intéressant de le préciser dans la brochure…
    Par contre la scène avec Marie-Antoinette tenant sa tête coupée n’est pas du meilleur goût et relève plutôt d’une volonté de satisfaire les sans-culottes d’une ultra-gauche en déshérence et qui cherche désespérément à se raccrocher à des symboles révolutionnaires pas très glorieux.

  29. Robert Marchenoir

    « Était-il délicat de parodier honteusement la Cène avec un groupe de drag queens ? » (PB)
    Cher Philippe Bilger,
    Vous vous êtes fait complètement manipuler. Personne n’a parodié la Cène avec un groupe de drag queens. Vous avez une excuse : le réactionnariat français, mais aussi une bonne partie de la presse française, étrangère et même l’Eglise, ont succombé à la même hallucination et à la même hystérie collectives que vous.
    Les évêques de France sont allés jusqu’à protester officiellement contre un truc qui n’a jamais eu lieu.
    Il s’agit d’une « fake news » de la plus belle eau, et, très vraisemblablement, d’une magnifique opération de mesures actives des services d’espionnage russes, qui a réussi au-delà de toute espérance.
    Il est très simple de le vérifier. Il suffit de se cogner les cinq heures de l’enregistrement de la cérémonie d’ouverture. Je viens de le faire. Il n’y a pas plus de parodie de la Cène que de beurre en broche.
    Mais auparavant, il me faut expliquer comment moi aussi, j’ai failli me faire embobiner.
    Tout d’abord, je n’ai pas la télévision. Je n’ai donc pas suivi en direct la retransmission officielle de la cérémonie d’ouverture. Pendant son déroulement, j’ai surtout consulté X (ex-Twitter) et différents sites d’information. Je n’ai donc connu la cérémonie, sur le moment, que par quelques extraits, avec un accent démesuré sur d’infimes passages de l’événement : ceux, bien sûr, censés être les plus scandaleux.
    J’ai observé en direct l’éclosion de la polémique sur la Cène. Sur Twitter, des comptes anonymes ont commencé par poster une image double, composée d’une photo de la séquence de la cérémonie mise en cause, à laquelle était juxtaposée une photo de la fresque de Léonard de Vinci.
    Le tout était accompagné d’un bref commentaire. Dans un premier temps, celui-ci prétendait s’interroger, sur le thème : ne me dites pas qu’ils ont osé parodier la Cène ? Dans un second temps, l’interrogation a disparu : le fait était supposé avéré, et seule l’indignation moralisatrice subsistait.
    Enfin, des comptes de personnalités de droite ont repris la chanson. À partir de là, c’était validé. Puisque Vincent Trémolet de Villers ou Marion Maréchal l’ont dit, eh bien c’était vrai.
    Il y avait un seul problème : la scène de la cérémonie d’ouverture présentée par les désinformateurs ne ressemblait en rien à l’oeuvre du peintre.
    Les seules similitudes étaient les suivantes : sur les deux images figurent une série de personnages de face, placés derrière un large meuble qui masque la partie inférieure de leur corps. Ils portent des vêtements colorés, et l’un des personnages fait un geste du bras vers son voisin.
    C’est tout. On avouera que c’est un peu juste pour « parodier la Cène »
    Ni dans la forme, ni dans l’esprit, le passage incriminé du spectacle ne ressemble, ni à la représentation que Léonard de Vinci a faite de la Cène, ni à ce qu’elle signifie dans la religion chrétienne.
    Sur la fresque, les personnages sont à l’intérieur d’une maison, dont on voit les fenêtres. Dans la réalité, ils étaient en plein air, sur un pont au-dessus de la Seine.
    Dans la représentation de Léonard de Vinci, les personnages sont assis. Lors de la cérémonie, ils étaient debout.
    Dans le premier cas, ils étaient derrière une table. Dans le second, ils étaient derrière une estrade, un podium courant tout le long d’un pont.
    La scène peinte par Léonard de Vinci se passe de jour. La séquence de la cérémonie mise en cause s’est déroulée de nuit.
    La Cène réunit les douze Apôtres et Jésus. Sa prétendue parodie présente un nombre de personnages supérieur ou inférieur, selon les cadrages.
    La Cène est un repas. Réel et symbolique. Devant les personnages peints, sur la table couverte d’une nappe, figurent des assiettes et des pains. Dans la réalité, les acteurs de la cérémonie ne mangent pas. Rien n’est posé devant eux. Seule une petite platine de mixage figurait devant le personnage central.
    Absolument rien ne suggérait un repas, même symbolique, sur cette photo dénoncée comme une parodie de la Cène par ces comptes anonymes sur Twitter.
    Autrement dit, une observation attentive des documents fournis par les accusateurs eux-mêmes suffisait à montrer qu’il s’agissait d’une opération de suggestion pure et simple. Un type que vous êtes enclin à croire, parce qu’il arbore les mêmes opinions que vous, vous affirme que telle photo représente telle chose, et vous le croyez simplement parce qu’il vous l’affirme.
    Ajoutez à cela que beaucoup de gens consultent Internet sur l’écran minuscule d’un téléphone portable. Les formes et les couleurs des deux images présentant une vague ressemblance, l’effet de manipulation psychologique emporte la conviction.
    Le lendemain, la presse était remplie des réactions à la prétendue « parodie de la Cène ». Cependant, impossible de trouver un commentaire officiel, en provenance des organisateurs de la cérémonie, expliquant qu’il s’agissait, en effet, d’une parodie de la Cène.
    Pourtant, on nous a lourdement expliqué la signification de chaque séquence. Les organisateurs n’ont pas hésité à revendiquer leur wokisme. Daphné Bürki, chargée du stylisme, s’est bien vantée du côté « LGBTQ » de l’événement en commentant la retransmission. Un tableau s’intitulait « Sororité », etc. On voit mal pourquoi, si le metteur en scène avait voulu parodier la Cène, il aurait rechigné à le faire savoir.
    Un visionnage du déroulé de l’événement achève d’emporter la conviction. L’enregistrement intégral se trouve ici. Il faut créer un compte pour le regarder, mais c’est gratuit.
    La prétendue parodie, et une scène qui lui a été rattachée, se sont toutes deux déroulées sur le même pont de Paris. Un podium a été installé sur sa longueur. Pendant au moins une quarantaine de minutes, des démonstrations de danse et des défilés de mannequins ont eu lieu sur cette scène surélevée. Pendant ce temps, des danseurs évoluaient en dessous, sur un ponton lumineux flottant à proximité.
    Seule une partie de ce spectacle a été retransmise. Le reste du temps, des séquences de quelques secondes apparaissaient au milieu du défilé des bateaux transportant les équipes nationales.
    La scène dénoncée comme une parodie de la Cène commence 1 h 53 après le début de l’enregistrement. Il s’agit du tableau intitulé « Festivité ». Aucune allusion anti-religieuse là-dedans.
    La commentatrice officielle Daphné Bürki explique ce à quoi l’on va assister : « C’est à la fois le plus grand club et le plus grand bal populaire ».
    On voit d’abord, en gros plan, la femme obèse qui tiendrait le rôle de Jésus, selon les désinformateurs anonymes de Twitter. Elle rapproche ses deux mains pour former un coeur, un geste habituel sur les vidéos Internet mais qui n’est signalé nulle part dans la Bible (sauf la Bible selon Aliocha ?).
    Ce n’est pas une « drag queen » : c’est une lesbienne obèse, qui milite pour le lesbianisme et contre la « grossophobie ». Elle s’appelle Barbara Butch, son métier est DJ et c’est le rôle qu’elle a tenu lors de la cérémonie d’ouverture. Elle lance « Ça balance pas mal à Paris », la chanson de France Gall et Michel Berger. On n’est pas vraiment à la veille de la Passion…
    La caméra opère alors un zoom arrière. On voit, à la droite de Barbara Butch, quelqu’un qui, je crois, est en effet un travesti, vedette d’une émission de télévision consacrée aux « drag queens ». De part et d’autre, on distingue dix-sept personnes, environ : des hommes, des femmes… Ils dansent sur la musique. D’après le commentaire officiel, certains sont danseurs, d’autres mannequins. Rien n’évoque une parodie de Cène : c’est une parodie de boîte de nuit.
    Sur le podium, défilent des mannequins qui présentent des vêtements de créateurs français. Un fille porte une combinaison moulante et pailletée représentant un drapeau bleu-blanc-rouge.
    À un autre moment, la commentatrice officielle dit : « C’est à la fois un banquet et un gigantesque catwalk, c’est à dire un podium, où on va voir défiler une partie de la jeune garde de la mode française. » (Le mot banquet est trompeur, on le verra plus loin.)
    On distingue très clairement, dans la vidéo, l’image qui a été isolée par les comptes Twitter comme « parodie de la Cène ». Ce qui précède comme ce qui suit confirme de façon évidente qu’il s’agit d’un mensonge.
    À 2 h 37, démarre l’autre séquence qui a fait l’objet d’un amalgame avec la « parodie de la Cène » : celle où Philippe Katerine, peint en bleu, chante quasi nu.
    Le chanteur est présenté dans un plat, comme s’il était, lui-même, un mets à déguster. C’est ce qui a permis aux désinformateurs de suggérer qu’il y avait une parodie de repas. Mais l’image censée représenter la Cène et celle de Katerine sont à 44 minutes d’écart.
    Sans compter qu’il faut être un ignare en religion pour imaginer que la séquence du chanteur peint en bleu peut parodier, de près ou de loin, le dernier repas du Christ. Cette séquence met en scène un fantasme sexuel très banal, et une pratique courante, d’ailleurs, dans des fêtes à connotation orgiaque. Il s’agit de servir des mets à même le corps plus ou moins nu d’une femme étendue sur la table.
    Le metteur en scène, ici, a simplement remplacé la femme par un homme, assumant ainsi sa promotion revendiquée de l’homosexualité lors de cette cérémonie.
    Allons plus loin. Galia Ackerman, directrice de la rédaction de Desk Russie, signale que les médias russes d’État en ont fait des tonnes sur cette « parodie de la Cène ». Il ne faut pas aller bien loin pour trouver des faux comptes manifestement russes qui propagent ce bobard. Ainsi, par exemple, la transparente Camille Moscow.
    Un compte supposé français a repris une vidéo comportant des caractères russes. J’ai même trouvé un faux compte chinois qui a fait mousser l’histoire.
    Je n’ai pas été en mesure de retrouver les posts Twitter qui m’avaient alerté pendant la cérémonie. Ils étaient les plus convaincants. Peut-être ont-ils été effacés.
    L’hypothèse d’une opération de mesures actives russe est d’autant plus vraisemblable que la chose nécessite une certaine préparation. Le seul visionnage spontané de la retransmission ne peut suggérer une parodie de la Cène.
    Or, on sait que plusieurs saboteurs russes ont été arrêtés qui voulaient s’attaquer aux Jeux olympiques. Il faudrait, pour en avoir le coeur net, retrouver les premiers tweets sur ce thème et enquêter sur les comptes correspondants.
    Il est également possible, bien sûr, que l’opération de désinformation ait démarré chez des Français. Entre les idiots utiles indigènes et les agents russes, il n’est pas toujours facile de savoir qui a commencé et qui a amplifié. Les Occidentaux s’y entendent très bien pour faire, bénévolement, le travail de Poutine.
    Pour ma part, j’incline pour une opération préparée par les Russes. Tous les indices convergent, et c’est exactement dans leur manière de faire.
    L’un des tweets que j’ai lus, pendant la cérémonie, disait : j’espère que les évêques de France vont réagir. Eh bien, les évêques de France ont réagi. On ne m’ôtera pas de l’idée que l’auteur de ce tweet est un espion russe… Ces gens connaissent très, très bien la psychologie de leurs ennemis.
    Le but de Moscou est de dresser les Occidentaux les uns contre les autres, d’attiser les mécontentements et d’aggraver les divisions. Je mettrais ma main à couper que plusieurs bouteilles de vodka ont été éclusées suite à cet éclatant succès.

  30. Apparemment, seules deux scènes de la pantomime macronesque font l’objet d’éloges unanimes : « La Marseillaise » interprétée par Axelle Saint-Cirel sur le toit du Grand Palais et la performance de Céline Dion. Pour le reste, les critiques pleuvent… Même Achille n’est pas réellement satisfait.
    S’il est encore là, que nous réserve Macron lors de la « résurrection » de Notre-Dame ? Une suggestion : un ballet de ski nautique avec lui pour vedette, entouré de drag queens en guise de Vierge Marie. Ainsi, à l’égal de Jésus, Jupiter marchera sur l’eau…

  31. Antoine Dupont über alles !
    Le roi, l’empereur, la star du ballon ovale (et de la pétition anti-RN) est devenu depuis hier une véritable divinité adulée dans le monde entier ; sauf par moi.
    Il est même capable de marquer des essais en marche arrière tout comme Jordy le spécialiste en la matière, d‘après le sagouin des palombières.
    Quel dommage que les élections ne furent point ce dimanche matin, après quelques coups de clairon depuis la pelouse appelant à faire barrage au danger fasciste raciste d‘extrême drouâââte, tous les citoyens lepénistes subjugués hypnotisés auraient eux aussi rétropédalé, sauf moi, ainsi le premier parti de France se serait retrouvé en queue de peloton voire dans la camionnette balai ; le pouvoir n’aurait pas eu besoin de s’allier avec les partis nazislamistes du NFP LFI-Hamas pour le vaincre.
    Mais rendons grâce au minibendum du Gers, il a réussi son coup politique, dans quelques années, élu à de hautes fonctions ministérielles, il nous reclaironnera, tout comme le paranoïaque anti-RN Attal, le refrain antifasciste qui lui aura permis d’accéder à une célébrité plus importante que celle du rugby.
    Comment résister aux sirènes du pouvoir ? Surtout aux belles enveloppes qui vont gonfler sa tirelire à défaut de son melon.

  32. Mais quel imbécile ! nous sommes-nous exclamés à propos du journaliste Laurent Luyat. Mais quel imbécile !
    Quand le rugby à 7 de France tout fraîchement médaillé en or a investi le plateau de Léa Salamé.
    Ce journaliste n’a pas compris ce qu’est Antoine Dupont en l’assaillant de questions uniquement centrées sur celui-ci, on sentait une gêne sourde et intérieure sur la façon dont il recevait l’équipe, y compris chez Antoine Dupont.
    Ce dernier a fait comprendre rapidement sur une d’entre elles qu’il fallait s’adresser au « capitaine de l’équipe », et de ce fait le plaquait sèchement pour qu’il revoie sa façon de présenter ce qui était le résultat de tous.
    Léa Salamé a compris très vite le message et a fait courir le micro et les questions sur les uns et les autres pour les inciter sainement à se dévoiler, à se faire mieux connaître, ils venaient de réaliser un exploit formidable, ensemble.
    Une victoire de groupe à 7 ne se construit pas seul, cet imbécile n’avait pas compris qu’il n’avait pas affaire à des millionnaires du foot et Dupont n’est pas Mbappé ou d’autres habitués des mercato et autres tractations, le rugby à 7 c’est mouiller la chemise à longueur d’années sous des stades peu remplis, seulement des aficionados de l’amour du jeu vif et engagé, l’humilité profonde et l’abnégation de ceux qui vont gratter les ballons au bout d’un effort terrible.
    Le rugby à 7 c’est du sacrifice, sans argent, une volonté de fer, de parfaits inconnus que rares sont ceux capables de les nommer par leur nom. Un sport de niche qui pour la première fois faisait stade comble, qui a émerveillé même les moins attirés. Il ne faut pas oublier que dans le pack des tickets, vous pouviez recevoir une place pour un sport qui ne vous attirait pas.
    L’aventure de ces parfaits inconnus jusqu’à la médaille d’or, tous pour un un pour tous, le stade à chaque fois comble et conquis d’avance devant tant de classe et d’humilité. Et pourtant des lutteurs acharnés pour défendre le groupe et le maillot. Il n’avait rien compris Luyat, voulant sans doute tirer le profit d’un interview unique et tirer la couverture à lui, il en était indécent pour le spectateur, il en était indécent surtout pour tous les joueurs présents.
    Le public supportait l’équipe, toute l’équipe, ce groupe qui depuis des mois et des années se construisait, le public voulait les connaître tous, l’un d’entre eux appelé par sa mère au téléphone, et l’autre imbécile qui ne voulait parler que d’Antoine Dupont.
    « Quand vous rentrez dans ce village olympique, cet esprit olympique et ce patriotisme vous imprègnent. On avait envie de lancer les Jeux olympiques de la meilleure des manières. On savait que l’on avait un rôle à jouer là-dedans, c’est quelque chose qui nous a portés » (Winston Antoine Dupont)

  33. Xavier NEBOUT

    Nous n’avons pas perdu une seconde à regarder ça, et à lire les commentaires, je ne me trompais pas en disant que c’était la racaille pour la racaille.
    Il y a mille ans, rien au regard de l’histoire de l’humanité, on aurait mis tout ça au feu en tendant des croix pour que dans les horreurs de leur souffrance, ceux qui ont craché sur Dieu, aient sur le point de quitter leur dérisoire vie, une chance de suivre la voie du salut de leur âme.
    Riez, pauvres gens.

  34. hameau dans les nuages

    @ Claude Luçon | 28 juillet 2024 à 01:04
    Vous mélangez les torchons et les serviettes. On se contrefiche de la vie sexuelle de Léonard de Vinci, on admire sagement ses oeuvres.
    Quand je vois Aya machin chose danser sur le pont des Arts devant l’Institut et l’Académie française tout cela en se touchant l’entrejambe pour être poli, vous ne voyez pas le message subliminal de personnes n’ayant que leur sexe à exposer en oeuvre d’art ?
    Ce fameux pont des Arts ou je faisais du patin à roulettes gamin, admirant, en les respectant, les tableaux éphémères dessinés à la craie par les étudiants des Beaux-Arts.
    Ne nous dites pas aussi que Jeanne d’Arc était lesbienne et avait le feu au derche…
    Tout est dit là :
    https://x.com/i/status/1817218643286970536

  35. La réaction rapide de Marion Maréchal laisse augurer de belles réductions de l’espace culturel si cher à la France. Je ne trouverais pas drôle qu’elle ne trouve pas cela à son goût et qu’elle le dise, mais pas de cette manière. C’est sûr que ça doit changer des garden-parties du manoir de Montretout à Saint-Cloud, des déguisements et des disques de la SERP diffusés là-bas.
    Je n’ai pas spécialement vu d’attaque au christianisme, je dirais même plus que si tel a été le cas, cela prouve la tolérance de cette religion et ça la met donc en avant. Jeanne d’Arc sur la Seine, Notre-Dame, de quoi se plaignent les cathos ? La Cène sur une scène sur la Seine, pourquoi pas ? Au moins on en parle et on parle de Paris autrement qu’en dénonçant la racaille prête à ressurgir.
    On aimerait à présent que Macron, Attal ou d’autres laissent la place aux sportifs.

  36. Résumons : l’intelligentsia élito-parisienne a donné au monde une image de gauche alors que la France est majoritairement à droite. Cherchez donc où se situe Monsieur Macron : là d’où il vient, la déconstruction socialiste.

  37. N’étant pas, loin s’en faut, un rat assidu de la BN, j’ai découvert, tout au moins ressenti, pour ma part au travers de mon écran télé transmettant la cérémonie d’ouverture des jeux, un haut-le-coeur de surprise, comme un parfum d’effluves nouvelles, vendu dans les échoppes branchées…
    Lourd, tenace, suave, et à la fois frelaté, il est prisé avec intensité davantage chez les Occidentaux.
    Le choix explicite dans ce clip sur les lectures mises en évidence et destinées à ces jouvenceaux était tout à fait approprié, les titres évocateurs se suffisaient à la compréhension des culs-bénits les plus bouchés si je puis dire.
    Pour rester dans ce contexte sexy-littéraire avant-gardiste, autre sujet d‘ébahissement pour ma vieille carcasse, la naissance en direct d’un « trouple », conséquence prévisible dans l’air du temps due à l’appel du désir charnel débridé de ces estudiantins énamourés.
    L’ingénue émoustillée qui lorgne l’éphèbe exotique bique et bouc qui, lui, est maté par ce que je crois avoir décelé, en la personne du troisième potache, être un homo.
    Le clip télévisuel du trio s’étant terminé subito presto sur un huis clos, il eut été d’usage de placarder sur la porte : No comment.
    Maintenant place au sport si tant est que toutes et tous puissent être représenté(e)s.

  38. Macronéron aime provoquer l’indignation du peuple, s’estimant au-dessus de tout cela ; le spectacle qu’il a manifestement imprégné de sa personnalité me fait penser au Satyricon qui symbolise la décadence humaine.
    Que certains détraqués soient heureux de cette manifestation tant mieux pour eux mais les trois-quarts des peuples de la planète ne ressemblent pas à cela, ils sont le devenir… nous sommes le passé qui devrait se cacher au lieu de provoquer… exprimant ainsi son sadisme et sa bêtise.
    Dans cette parodie, les athlètes ont été pris en otage sur la Seine, c’est pourtant uniquement eux que nous attendions !

  39. @ Lucile | 27 juillet 2024 à 22:31
    « La glorification de la Révolution ou plutôt de la Terreur à laquelle nous avons eu droit (« Ah ça ira, ça ira » ) me fait penser à cette remarque trouvée dans une nouvelle de Somerset Maugham. « N’est-ce pas Danton qui a dit que lors d’une révolution, ce sont la lie de la société, les crapules et les criminels qui montent à la surface ? » («Wasn’t it Danton who said that in a revolution it’s the scum of society, the rogues and criminals who rise to the surface ? » Christmas Holidays) »
    Bien vu, comme le reste de votre commentaire.
    Comme vous, j’ai remarqué que des étrangers ont été consternés de constater à quel niveau d’infamie la France était tombée.
    Exemple sur GBNews :
    @staceydunne4314
    « Je viens de finir de regarder la cérémonie d’ouverture et je n’arrive pas à croire que cela ait été choisi pour représenter Paris. Je n’ai absolument rien contre les Français, mais je crois que cela a été fait délibérément pour dégrader leur nation. »
    En fait il faut comprendre que cette mascarade grotesque s’inscrit dans la lignée des manifestations du « Bi-sangtenaire » de 1989 ayant fait de façon outrancière l’apologie d’une révolution avant tout maçonnique (certains symboles de cette secte ayant été aussi repris) et anti-chrétienne de façon virulente.
    Les révolutions ne se font jamais de manière propre, mais le fait de célébrer des horreurs avec une joie mauvaise, comme la décapitation d’une reine de France, en dit long sur la mentalité profonde de ceux qui se vautrent dans l’abjection.
    Errare humanum est, persevare diabolicum.

  40. revnonausujai

    Le facho réac Mélenchon critique les tableaux de Marie-Antoinette et de la Cène et par là même ridiculise les crétines (j’édulcore !) Rousseau et Tondelier.
    Le plus drôle est qu’il aurait pu exactement dire le contraire s’il avait jugé de son intérêt de le faire.
    Au passage, l’unanimité mondiale pour louer la cérémonie semble sérieusement écornée, même le CIO a envie de tousser.

  41. Il n’y a pas lieu de s’émerveiller outre mesure. Certes il y a eu de belles images et quelques beaux tableaux, notamment par le suivi de l’homme sans visage qui permettait de progresser dans Paris, le long de la Seine au gré des monuments.
    En revanche on n’a pas échappé à l’éloge de la fameuse « diversité sexuelle » avec la prestation de drag queens sans intérêt.
    Quant à la Révolution française, elle eût pu être célébrée à la Conciergerie autrement que par une Marie-Antoinette décapitée associée à du hard rock ou autre rock métal. N’y avait-il pas d’autres grandes heures de la Révolution que la Terreur pour la célébrer, comme Valmy ou Bonaparte au pont d’Arcole ?
    Quant à Aya Nakamura, outre le massacre d’une belle chanson de Charles Aznavour aux paroles à peine reconnaissables et qui aurait mérité bien mieux, la faire sortir de l’Institut de France pour rejoindre la Garde républicaine, vu le type de culture qu’elle symbolise, c’est une association parfaitement ridicule et il me semble que ce soit une image dont on aurait pu largement se passer. Mais il faut paraît-il mélanger les genres pour une « création » sans doute estimée progressiste ! Triste tableau en vérité.
    En revanche les chanteuses Lady Gaga en début de parcours ou Céline Dion en fin de cérémonie ont parfaitement relevé le niveau des prestations chantées.
    Et puis des longueurs assez pénibles sur d’excellentes idées, comme ce cavalier (de l’Apocalypse ?) sur un engin remarquable de discrétion sur l’eau dont on aurait pu réduire le parcours, tout comme celui du déplacement de la flamme du Trocadéro jusqu’au Louvre : le ballon et sa nacelle-chaudron n’auraient-ils pas dû être fixés sur le toit du palais du Trocadéro, en face de la tour Eiffel ?
    Enfin, mis à part les porte-drapeaux des délégations arrivés selon une chorégraphie bien réalisée, on ne peut que regretter que les vrais acteurs de ces Jeux olympiques, à savoir les sportifs, aient été relégués loin du centre d’intérêt, soit sur leurs bateaux, soit en périphérie de la scène finale.

  42. @ Robert Marchenoir
    « Pour ma part, j’incline pour une opération préparée par les Russes. Tous les indices convergent, et c’est exactement dans leur manière de faire ».
    Le vrai problème n’est pas la caricature (avouée par un tweet de France Télévisions) de la Cène ou que les symboles chrétiens soient attaqués, le problème est que cela pousse un agenda idéologique d’extrême gauche dans un événement qui ne s’y prête absolument pas.
    En quoi des trans, des queer ou des lesbiennes obèses ont quelque chose à voir avec l’olympisme ?
    Ce spectacle n’a pas été conçu dans l’esprit d’une compétition sportive, mais dans le but de choquer volontairement une population que la gauche culturelle exècre et de pousser la chansonnette woke-inclusive pour se victimiser après avoir reçu une avoinée de critiques !
    Ces scènes n’ont rien à faire dans une cérémonie des JO.
    Elles n’illustrent qu’un délire de gens qui se voient maintenant obligés de s’excuser auprès du CIO…
    Je n’imagine pas que Poutine, malgré ses pouvoirs quasi divins, ait pu soudoyer les crétines et les crétins derrière ce spectacle.
    Derrière le complot, toujours chercher la connerie (Rocard).

  43. Tout va bien, même les frustrés ont pu siffler le président.
    Que demande le peuple ?
    Était-ce la Cène ? Ce n’était « pas mon inspiration », a répondu Thomas Jolly. « Je crois que c’était assez clair, il y a Dionysos qui arrive sur cette table. Il est là, pourquoi, parce qu’il est dieu de la fête […], du vin, et père de Sequana, déesse reliée au fleuve. L’idée était plutôt de faire une grande fête païenne reliée aux dieux de l’Olympe… Olympe… l’Olympisme », a-t-il poursuivi.
    https://www.konbini.com/lifestyle/petit-cours-dhistoire-de-lart-il-ne-sagissait-pas-de-la-cene-dans-la-ceremonie-douverture-des-jo/

  44. @ hameau dans les nuages | 28 juillet 2024 à 10:41
    Bonjour et bravo,
    Le lien que vous nous proposez est superbe, il devrait être vu par tous, imbéciles compris. Il se nomme Le parrhésiaste et s’exprime remarquablement, sa pensée est la nôtre et ses paroles révèlent la triste vérité de ce que l’on fait de nous… de plus il ne mâche pas ses mots.
    C’est un messager divin !

  45. @ sylvain | 28 juillet 2024 à 09:30
    « …une véritable divinité adulée dans le monde entier ; sauf par moi. »
    En fait vous n’êtes rien, personne, seul au monde… Mais cela on le savait. Quelle poilade ! Il vous en a bouché un trou et un gros, le demi-dieu reconnu de tous ! Vous, vous comptez pour des nèfles. Mais ça « le monde entier » le savait, pas besoin de le crier sur les toits, de vous ils s’en tapent tous. Quelle poilade !

  46. À mourir de rire car les premiers qui ont lancé de sérieux bémols sont ses copains chroniqueurs de l’Heure des pros !
    Voyons donc le côté positif, Bilger a osé, pour une fois, se désolidariser de ces gens, ce qu’il ne fait jamais quand ils justifient l’horreur absolue à Gaza…

  47. @ Giuseppe | 28 juillet 2024 à 17:42
    « Il vous en a bouché un trou et un gros »…
    Lequel, celui où jamais le soleil ne luit ? Celui très prisé par les woke drag queens trans LGBT macroniens des JO ?
    Pitète ben les trous de nez bouchés par les relents pestilentiels nauséabonds de cette cérémonie très « cul- turelle », allez savoir.

  48. « Magnifique… et quelques points de détail ! » (PB)
    Ah, les « points de détails », parlons-en :
    https://cnrtl.fr/definition/d%C3%A9tail#:~:text=du%20nom%5D%20Le%20d%C3%A9tail.,ou%20g%C3%A9r%C3%A9s%20un%20%C3%A0%20un.
    Une acception parmi d’autres, mais pas obligatoirement :
    P. ext., fam. [Sans compl. du nom] Chose peu importante. Ce (n’)est (qu’)un détail :
    « Et si tout rate? demanda-t-il soudain. − Quoi? Le débarquement? − Non. Le débarquement n’est qu’un détail. Mais la Révolution, l’édification du socialisme, tel que nous le voulons. Vailland, Drôle de jeu,1945, p. 99. »
    Mais aussi, de façon générale :
    a) Détail caractéristique, important (…).
    Par exemple, nous pouvons dire que le sourire de la Joconde n’est « qu’un point de détail » du tableau de Léonard de Vinci, mais c’est celui qui fait accourir le monde entier au Louvre…
    Dans le cas qui nous préoccupe, nous pouvons relever au moins deux « détails » plus que choquants, l’un étant celui de Marie-Antoinette décapitée et surtout l’autre, touchant certes à la sensibilité de millions de chrétiens à travers le monde mais de façon plus grave car de façon blasphématoire à la nature divine elle-même.
    Ce qui fait que cela suffit à effacer tout le reste et son prétendu côté « esthétique ».
    Et que l’on ne vienne pas nous dire que le blasphème n’est pas reconnu en France et donc que cela permettrait d’imposer cette façon de voir les choses au reste du monde de la façon la plus irrespectueuse qui soit.

  49. @ caroff | 28 juillet 2024 à 15:53
    Effectivement en matière de complot en Macronie tout est bon… cela fait sept années qu’ils complotent contre notre pays et dans tous les domaines.

  50. Quel aurait bien pu être le rapport entre la « Cène » et notre histoire ou l’olympisme ?
    Certes, Léonard de Vinci a vécu les dernières années de sa vie dans notre pays, y est décédé, et nous a fait un cadeau somptueux avec la « Joconde », mais la fresque est restée en Italie (difficile de faire autrement…).
    Présenter cette fameuse scène comme la « Cène » ne tient pas la route.
    Voir aussi le lien donné par Aliocha | 28 juillet 2024 à 16:03.

  51. Heureusement qu’ils ne sont pas tous comme l’autre imbécile et que certains journalistes font leur boulot intelligemment. Il va découvrir le Sud-Ouest d’Antoine, l’humilité, la simplicité loin de ce parisianisme qui nous ressemble si peu :
    https://www.msn.com/fr-fr/sport/other/l-incroyable-sacre-d-aaron-grandidier-nkanang-au-rugby-7/ar-BB1qMhgL?ocid=msedgdhp&pc=EDGEESS&cvid=253a87746f5149a4824a05e00c328cf2&ei=33
    Il a été excellentissime et merci à celui qui l’a mis en lumière.
    —————————————————————-
    @ sylvain | 28 juillet 2024 à 18:04
    Je vous laisse le choix des armes, mais sans doute en connaissez-vous un rayon ?
    Au fait je n’entends plus Jordy Ladégonfle, en vacances ? Et dire que pour briller il faut des mangeurs de rillettes et de foie gras, ça conserve disait ma grand-mère, avec un peu de volonté vous retrouverez la recette du plat inventé par le grand-père d’Antoine Dupont que le monde entier du Sud-Ouest allait déguster au restaurant familial de Castelnau-Magnoac. L’addition sera pour moi, on est large d’esprit.

  52. « J’espère que ces quelques réserves ne feront pas de moi un citoyen français à honnir ! » (PB)
    Cher monsieur Bilger, n’ayez crainte, nous allons vous conserver notre estime en dépit de votre réaction au premier degré face à un spectacle ressemblant par certains côtés à ceux qui auraient pu, en ce qui concerne les « effets spéciaux » en excluant les horreurs, être produits par certains parcs d’attraction.
    Mais il semblerait que vous ne vous soyez pas encore rendu compte que vous vivez dans une France ayant « renié les promesses de son baptême » comme le disait Jean-Paul II et dont de multiples organes de communication publics ou privés, qu’il s’agisse d’enseignement, de médias, de cinéma, de « culture », de « médecine » hors-limites, de sciences humaines ou non, de publicité, d’architecture, de panthéonisations et autres, ne peuvent s’empêcher de transmettre de façon directe ou subliminale avec leur message principal leurs petits couplets visant à saper une civilisation basée depuis des siècles sur des valeurs chrétiennes.
    En fait devant des situations bizarres voire choquantes comme celle que nous évoquons, nous devons avoir le réflexe de nous demander : « mais quel message cherche-t-on à me mettre dans le crâne et pourquoi ? ».

  53. Robert Marchenoir

    Au-delà des partis-pris largement critiqués de la cérémonie d’ouverture (tous les fétiches de la gauche, en gros), deux détails funestes ont échappé à l’attention. Certes, ce sont de purs symboles, mais justement : une fête comme les Jeux olympiques repose sur des symboles.
    Le premier consiste dans le fait que la cérémonie d’ouverture a eu lieu… après le début des Jeux olympiques. Je suis sûr que les bureaucrates des Jeux peuvent écrire des pages pour justifier cette bizarrerie, mais à quoi sert une cérémonie d’ouverture, dans ces conditions ?
    On ne saurait mieux signifier qu’il ne s’agit plus que d’un spectacle horriblement coûteux, ayant peu à voir avec le sport lui-même et destiné à faire de l’audience sur les télévisions du monde entier.
    Le second détail est encore plus navrant : on nous a fait lanterner pendant des mois sur l’identité des derniers porteurs de la torche olympique, ceux qui devaient allumer la flamme. Là encore, nous fûmes trompés. Il n’y a pas de flamme olympique. Les porteurs de torche ont fait semblant.
    Le machin qui s’appelle flamme olympique, et qui s’élève au-dessus de Paris toutes les nuits accroché à un ballon, n’est autre qu’une baignoire de flotte géante éclairée par des projecteurs orangés, tandis qu’une brume artificielle mime la fumée.
    À nouveau, à quoi ça sert, cette interminable singerie consistant à allumer la flamme à Olympie, puis à faire le tour de France avec, si, au bout du chemin, les porteurs de torche n’allument rien du tout ?
    Notre fournisseur communiste d’électricité, qui a « inventé » le bouzin (tu parles d’une invention…), n’a pas honte d’écrire que Marie-José Pérec et Teddy Riner ont « embrasé la vasque », et qu’EDF a mis au point « une flamme 100 % électrique ».
    Une flamme électrique, ça n’existe pas : ça s’appelle une ampoule, et ça a été inventé il y a un siècle et demi. Par des entrepreneurs privés ultra-libéraux.
    Alors évidemment, tout cela est justifié par la vertu écologique. Ces imbéciles ne se rendent même pas compte que ce faisant, ils démontrent que l’idéologie climatique repose sur le mensonge.
    On exploite la tradition olympique, censée reposer sur l’amateurisme, pour générer des masses de pouvoir et de pognon. Et les gougnafiers à la manoeuvre n’ont même pas la décence de faire semblant de respecter la tradition, sur laquelle ils s’appuient pourtant pour vendre leur marchandise.
    Le rejet des valeurs traditionnelles ne s’exprime pas seulement par l’appel provocateur à une Noire illettrée, dont le principal talent, en dehors de faire de l’argent, semble être de mimer la masturbation devant la Garde républicaine.
    Il se traduit aussi par le mensonge pur et simple, sur des points où il serait pourtant si facile de mettre en accord les paroles avec les faits.
    L’idéologie de la gauche, c’est bien la destruction et le nihilisme.
    ______
    @ caroff | 28 juillet 2024 à 15:53
    « Le vrai problème n’est pas la caricature (avouée par un tweet de France Télévisions) de la Cène […] »
    Non. Rien n’a été « avoué ». Je connais le tweet en question, je l’ai vu apparaître en direct.
    France Télévisions, malgré les fantasmes de certains, et bien qu’il soit partenaire des Jeux, n’est pas la main armée du dictateur qui nous dirige, lequel, lui-même, serait un pantin des Juifs, etc.
    Ce n’est jamais qu’un média. Il n’est donc pas en position « d’avouer » quoi que ce soit. Comme je l’ai dit, ceux qui seraient en position de le faire, ce sont les concepteurs du spectacle, et ceux-là, depuis mon premier commentaire, ont explicitement démenti toute intention de parodier la Cène.
    D’autres points ôtent toute signification au tweet que vous désignez. Il est extrêmement court. Son contenu se limite pratiquement au mot Cène. Il est écrit en majuscules. Les gens qui sont chargés d’écrire ce genre de tweets sont des sous-stagiaires adjoints.
    À supposer que ce tweet soit authentique et ait réellement existé (deux points qui ne sont nullement acquis), le mécanisme mental par lequel son auteur aurait écrit ce mot sans avoir vérifié sa pertinence serait exactement le même que celui par lequel les évêques de France ont dénoncé une parodie inexistante : puisque « tout le monde » parle de la « parodie de la Cène », alors c’est bien qu’elle a existé.
    Ainsi se fabriquent les rumeurs.
    Au demeurant, la dernière fois que j’ai vu ce tweet allégué sur Twitter, il était orné de la mention « supprimé » (ou l’équivalent). De plus, rien n’est plus facile que de créer un tweet imaginaire. Beaucoup de gens, sur ce réseau, publient des copies d’écran dépourvues de lien. Cela permet toutes les falsifications.
    « Le problème est que cela pousse un agenda idéologique d’extrême gauche dans un événement qui ne s’y prête absolument pas. En quoi des trans, des queer ou des lesbiennes obèses ont quelque chose à voir avec l’olympisme ? »
    Je n’ai pas dit le contraire.
    « Je n’imagine pas que Poutine, malgré ses pouvoirs quasi divins, ait pu soudoyer les crétines et les crétins derrière ce spectacle. »
    Sophisme. Personne n’allègue une chose pareille, puisque les organisateurs sont dans le camp anti-Poutine (ayant interdit la participation aux Jeux aux athlètes russes, raison pour laquelle Moscou essaie si fort de les saboter).
    Vous suggérez que ce n’est pas si grave que ça de mentir sur la parodie de la Cène, pourvu que l’on dénonce les lesbiennes obèses d’extrême gauche.
    Je vous dis que c’est extrêmement grave, car c’est un mensonge.
    Les valeurs traditionnelles de l’Occident, et du christianisme, d’ailleurs, comprennent, au premier chef, la vérité.
    C’est le communisme et l’islam qui la considèrent comme facultative, voire nocive. On ne peut pas défendre notre civilisation tout en laissant la Russie (ou des Français) répandre des mensonges, sous prétexte qu’ils iraient dans le sens du politiquement correct de droite.
    En fait, une certaine catégorie de néo-chrétiens, peu instruits dans leur religion, se comportent de plus en plus comme des musulmans. Puisque ces derniers hurlent comme des gorets en se prétendant offensés sous le moindre prétexte, faisons pareil, ça a l’air de marcher.
    Quand le prétexte lui-même est falsifié, ils passent vraiment pour des imbéciles.
    Je rappelle que la crise originelle des caricatures de Mahomet, au Danemark, a eu lieu parce qu’une fausse caricature avait été glissée dans le dossier à charge montré aux chefs musulmans du Moyen-Orient. Les vraies caricatures étaient inoffensives, voire favorables à l’islam, pour certaines.
    Croyez-vous que nous puissions sauver la France en nous transformant en islamistes allant à l’église ?

  54. hameau dans les nuages

    @ xc | 28 juillet 2024 à 18:52
    « Présenter cette fameuse scène comme la « Cène » ne tient pas la route. »
    Bien sûr que si ! Les auteurs le reconnaissent dans des vidéos qu’ils essayent de démentir ainsi que dans des tweets qu’ils suppriment.
    À propos de message subliminal, vous avez une idée du pourquoi voit-on des petits gosses dans une barque s’enfoncer dans un tunnel ?

  55. @ Exilé | 29 juillet 2024 à 08:48
    Il manquait à ce spectacle un minimum de volonté de valorisation de la France.
    Concernant les femmes qui étaient présentées comme essentielles à l’ »esprit » français, il manquait simplement les scientifiques ayant obtenu le prix Nobel :
    Marie Curie la seule femme à avoir reçu deux prix Nobel. Celui de physique en 1903 et celui de chimie en 1811.
    Irène Joliot-Curie prix Nobel de chimie en 1935 pour la découverte de la radioactivité induite et de la radioactivité artificielle.
    Françoise Barré-Sinoussi, prix Nobel de médecine en 2008 prix, partagé avec Luc Montagnier.
    Emmanuelle Marie Charpentier, prix Nobel de chimie 2020 avec Jennifer Doudna. Elle est membre de l’Académie des sciences et de l’Académie des technologies.
    Anne L’Huillier, prix Nobel de physique 2023, pour ses contributions à la science attoseconde aux côtés du Français Pierre Agostini et du Hongrois Ferenc Krausz.
    Pour le reste, on pouvait par exemple valoriser « l’esprit » français de liberté issu de la révolution en faisant une scène à partir du tableau de Delacroix « La Liberté guidant le peuple ».
    Rappelons que toutes les révolutions du XIXe faites au nom du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes se sont faites avec la Marseillaise comme chant de ralliement, et comme symbole beaucoup ont eu en tête celui représenté par Delacroix dans son tableau.
    Mais voilà, nos macronistes assermentés, chargés de la cérémonie, manquent certainement de culture scientifique, et probablement de cette culture que l’on dit patriarcale et qui consiste à se souvenir des chefs-d’œuvre français.

  56. @ hameau dans les nuages | 29 juillet 2024 à 09:00
    « À propos de message subliminal, vous avez une idée du pourquoi voit-on des petits gosses dans une barque s’enfoncer dans un tunnel ? »
    Pitète ben que Daniel Cohn-Bendit dit « Dany la braguette » est en embuscade pour les apostropher sur son… « pivot »… Roooo vous voyez le mal partout !

  57. Voici l’étonnante et drôle lecture que je viens de faire :
    « Comme je l’ai dit, ceux qui seraient en position de le faire, ce sont les concepteurs du spectacle, et ceux-là, depuis mon premier commentaire, ont explicitement démenti toute intention de parodier la Cène. »
    « Ainsi se fabriquent les rumeurs » dixit Marchenoir
    Il est certain que celui-ci est un acrobate. D’une idée à l’autre il nous montre combien son échine est souple…
    Alors et parce qu’il le faut, je vais souligner quelques détails qu’il laisse habilement dans l’ombre de façon à nous fourvoyer avec une aisance qui fait rêver…
    Il s’agit bel et bien d’une imitation infecte de la Cène, la lâcheté et l’hypocrisie conduisent notre matamore à inventer une explication bancale qui ne trompe personne, mais qui l’assure lui d’avoir leurré les visiteurs de ce blog.
    De mon côté, étant sotte j’ai tout de suite pensé au banquet d’Astérix le Gaulois, mais il manquait la pomme dans la gueule du porc, dès lors, je me suis interrogée sur une vache, elle aussi bleue, tout ce bleu m’a engagée à m’interroger plus ardemment, et alors par une curieuse association d’idées, je suis arrivée à L’école d’Athènes, et j’ai conclu que le porc bleu ou la vache bleue étaient possiblement Aristote…
    Mais la vache bleue portait une auréole, ce qui m’a induite en erreur, car, et toujours par association d’idées, je me suis demandée si ce n’était pas le Christ, mais c’est semble-t-il une femme dont Marchenoir nous dit que c’est une lesbienne (précision dont je me tamponne le coquillard…), le Christ n’est pas une femme, mais il est possiblement efféminé voire pire, est-ce que pire que efféminé existe, on ne sait pas…
    Le concepteur, artiste dont j’ignore le nom, est non seulement d’une pauvreté intellectuelle remarquable, mais aussi d’une hypocrisie sans nom, il se défile, lui est le seul à ne pas avoir voulu offenser… Mais ce qui offense c’est la sottise crasse, le manque de créativité, l’indigence, et la vulgarité affichée comme un modèle supérieur.
    Disons-le, ce spectacle est répugnant, son propos est repoussant, les exploits revendiqués sont inexistants, MAIS le clou était bel et bien Paris, qui par chance survivra à la connerie, la pornographie publique, et l’indigence misérable dont elle a été tartinée avec profusion et générosité.
    Les organisateurs devraient faire l’objet d’une damnatio memoriae !

  58. «Avec l’image de Marie-Antoinette décapitée, la cérémonie d’ouverture des JO a réduit la Révolution à la Terreur»
    https://www.lefigaro.fr/vox/histoire/avec-l-image-de-marie-antoinette-decapitee-la-ceremonie-d-ouverture-des-jo-a-reduit-la-revolution-a-la-terreur-20240729
    « Toutes les révolutions sont cimentées par le sang, mais l’honneur d’une nation, qui en est passée par là, est de savoir enterrer la hache de guerre civile. » (Loris Chavanette)

  59. @ duvent | 29 juillet 2024 à 14:17
    « MAIS le clou était bel et bien Paris, qui par chance survivra à la connerie, la pornographie publique, et l’indigence misérable dont elle a été tartinée avec profusion et générosité. »
    Bien vu.
    Cependant, côté générosité, n’exagérons pas, c’est vouzémoi qui payons… 

  60. @ duvent | 29 juillet 2024 à 14:17
    Si vous aviez connu le nom du concepteur de ce blasphème volontaire mais pas assumé, vous auriez pu conclure en disant que « tout cela n’est pas joli, Jolly »…
    Je partage totalement votre point de vue et votre colère… mais je me suis épargné de regarder en direct cette pantomime annoncée et m’efforce d’éviter les multiples rediffusions énamourées de cette « œuvre » plus hystérique qu’historique.

  61. anne-marie marson

    Je n’ai vu dans cette « cérémonie » que la mise en scène des fantasmes pervers des deux protagonistes de cette mascarade : Patrick Boucheron et Thomas Jolly. L’un (P. Boucheron) est connu comme un « faussaire » de l’Histoire de France, historien militant, et a déclaré qu’il voulait désormais que les gens vivent de cette manière inclusive.
    Cela a été confirmé par Daphné Bürki et Thomas Jolly qui a déclaré qu’ils avaient voulu intégrer toutes les formes d’amour, et que c’était une cérémonie pour « réparer » et « apaiser ». En réalité ils ont fragmenté.
    Les détails que révèlent les réseaux sociaux sont horribles.
    C’était de la propagande LGTB, plutôt masculine, la seule femme blanche, Marie-Antoinette, ayant été décapitée sur les lieux de ses supplices. Son sang a été projeté sur la Conciergerie. Le viol autorisé comme arme de guerre quand une femme ne leur plaît pas, Marie-Antoinette, Marion Maréchal, une femme juive, une femme non inclusive.
    Les codes n’ont pas été cassés, ils ont été pulvérisés. Il ne reste que des miettes de civilisation.
    La Garde républicaine s’est prêtée à cette mascarade en se trémoussant aux obscénités d’Aya Nakamura. Est-ce que ce seront les mêmes qui viendront protéger l’Élysée les jours prochains ? Exit la Garde républicaine compromise !
    On ne veut pas vivre selon les principes de P. Boucheron.
    Et c’était bien une simulacre de Cène, mais tout cela c’est la faute du RN-Off.

  62. Je n’ai pas vu la cérémonie des JO, disons que j’ai arrêté encore plus vite que pour l’adaptation du manga « Les Gouttes de Dieu », sur… le vin.
    Est-ce que j’avais vu quelque faute de goût ? En tout cas je m’ennuie vite. Et j’ai un doute sur bien des spectacles, pas toujours du meilleur goût, désolé les artistes.
    Bref, je suis allé chercher si on avait mis en scène le dernier repas du Christ, ou comme cela aurait été plus dans le ton, Dionysos :
    https://www.lindependant.fr/2024/07/29/ceremonie-douverture-des-jo-de-paris-2024-parodie-de-la-cene-ou-reference-a-dionysos-amelie-oudea-castera-defend-thomas-jolly-et-estime-que-son-12110260.php
    Je pense qu’avoir choisi d’honorer Dionysos dans une fête, dieu du théâtre, était une façon pour les acteurs de se faire plaisir.
    Mais que d’autre part, une nation qui se veut celle des arts peut l’honorer… Bon, on me dira qu’Apollon aurait été mieux reçu du public, mais n’oublions pas que le dieu élu est aussi celui du vin, donc de la fête, et que le vin est très français.
    Dionysos-Bacchus n’est pas oublié par tout le monde, en France, voir les confréries bachiques !
    Préférer le dieu Apollon aurait-il créé moins de problèmes ?
    Certes, ce rayonnant joueur de lyre a plus de tenue que son demi-frère, mais comme il est plus pris au sérieux, on aurait en l’honorant sans doute encouru l’accusation de polythéisme, pas forcément très bien vu non plus.
    Solidarité hindouiste ? J’en doute.
    Alors…
    Je pense qu’on a aussi préféré Dionysos parce que libérateur face à toutes les catégories.
    Dieu masculin très féminin, il peut être préféré à Apollon, dieu de la perfection masculine, par ceux qui s’estiment lésés par la répartition des rôles sexuels habituels.
    Pourquoi le bleu ?
    D’abord, cette couleur est vue comme très positive :
    https://histoiresfrancaises.com/blogs/news/histoire-de-la-couleur-bleu
    Ensuite, Krishna ?
    Dieu sauveur du monde et lié aux gens mis de côté :
    https://www.lemonde.fr/culture/article/2010/03/06/krishna-le-dieu-noir-contre-les-demons_1314044_3246.html
    Tout cela est très inclusif.
    Enfin, en théorie…
    Les artistes peuvent être critiqués.
    Mais le public aussi. Entre être choqué par le prêchi-prêcha dionysiaque et confondre le Christ et Dionysos, quel abîme !
    Remarquez, ce serait reprendre ce qui a été capté : on a comparé Jésus au raisin pressé pour faire le vin qui est son sang rédempteur, et le vin des bacchanales est devenu une part de la cène sans qu’on s’inquiète du point de vue des païens face à ce détournement.
    Cependant, s’il y a eu un côté revanchard dans la cérémonie des Jeux, je ne le vois pas à ce niveau, mais dans l’affirmation sexuelle des minoritaires, assez désagréable à voir. Mais qui aurait pu être réussie si on avait mis en avant une meilleure chorégraphie et des hommes et des femmes à la fois très beaux et dont chacun aurait pu passer pour être de l’autre sexe ou se trouver à son intersection.
    Enfin, notre époque cumule une certaine injonction à la beauté comme la revendication de la laideur.
    Dans les deux cas, on cherche à s’imposer à l’autre.
    Quel ennui…
    Par contre, le vrai scandale est d’avoir exécuté le souvenir et l’image de Marie-Antoinette.
    Notre démocratie est très spéciale, en vérité, monarchie présidentielle se mouvant dans une fausse séparation des pouvoirs, et incessant retour de la violence de ses origines.
    Et nos artistes sont d’une injustice ! C’est à la femme du roi qu’on s’en prend, pas à une reine dans le sens qui décide, ici, en France, une femme n’a jamais été comparable à par exemple la grande Elisabeth.
    On ne cesse de faire des leçons de morale au monde entier, et on jette la tête d’une personne qui n’était pas un tyran sous les yeux du monde au lieu de la déclaration des Droits de l’Homme ou de chaînes brisées, puisque la Révolution proclama la première abolition de l’esclavage.
    Oui, on n’est pas constant : démocratie, affranchissement, tout nous échappe toujours ! Mais bref, ce dont on doit se réclamer, et ce qu’on montre dans une fête, doit être l’honorable. Le reste ? Ce serait pour s’en repentir, mais la fête n’est pas en principe le meilleur moment pour cet exercice.
    Que tous les dieux nous viennent en aide !

  63. Robert Marchenoir

    Revenons sur l’ensemble du spectacle, en mettant de côté la propagande gauchiste. Était-ce réussi ou non ? Ma réponse est non.
    La seule partie un tant soit peu surprenante et belle a été l’apparition du drapeau français au-dessus du pont d’Austerlitz, par explosion de fumigènes colorés. Bon. C’est pas mal, mais il n’y a pas de quoi s’extasier.
    Tout le reste était médiocre, sans intérêt. Céline Dion ? Elle a chanté Édith Piaf. C’est très nouveau, ça. C’est complètement inattendu. On avait la tour Eiffel sous la main, on l’a mise dessus. Et alors ? Où est l’exploit ?
    La seule raison de s’émerveiller, semble-t-il, c’est que Céline Dion est atteinte d’une grave maladie qui a interrompu sa carrière, et qu’elle a été capable de chanter malgré tout. Une chanson.
    On est content pour elle, mais où est l’intérêt pour le spectateur ? En plus, c’est une Canadienne. Ce qu’on a montré, dans l’histoire, c’est surtout que la France n’avait plus personne sous la main pour chanter Édith Piaf.
    Lady Gaga ? Une Américaine nulle, inexplicablement censée être une vedette, qui nous chante du Zizi Jeanmaire en différé. Laid, banal et inintéressant.
    La Marseillaise chantée sur les toits ? Ah oui, c’est nouveau, ça. Personne ne sait que c’est l’hymne national.
    Des gens qui font du bruit accrochés aux fenêtres de la Conciergerie ? Une racaille à capuche qui promène la torche olympique sur les toits de Paris ? Un sketch nul et pas drôle de Zidane avec Debbouze ? La Patrouille de France qui réussit à faire faire à deux avions un trajet en forme de coeur ? Un spectacle de rap qui ressemble à mille spectacles de rap déjà vus ? Un défilé de mode avec une ambiance boîte de nuit qui ressemble à mille autres défilés de mode dans une ambiance boîte de nuit ?
    Tout ça pour ça ?
    Sur Twitter, quelques internautes ont montré à quoi pouvait ressembler une cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques digne de ce nom. À Barcelone, l’allumage de la vasque par un archer lançant une flèche enflammée très loin dans la nuit (un extraordinaire exploit sportif, donc). À Athènes, d’apparentes sculptures antiques se transformant en êtres humains en chair et en os. À Londres, la reine Elisabeth faisant semblant de sauter sur le stade en parachute, et Mister Bean faisant une démonstration époustouflante d’humour britannique.
    À Paris, en 2024, la trouvaille la plus inattendue semble avoir été la présentation d’un vieux chanteur, inconnu et sans talent, peint en bleu, quasi nu et offert à la dégustation sur un plat géant, en train de nous expliquer que c’est pas gentil de faire la guerre – à l’instant même où nous aidons, fort justement, l’Ukraine à massacrer le plus de Russes possible.
    Voilà ce que la France a de plus intéressant à apporter au monde, en 2024 (par charité, je ne reviens pas sur l’animatrice de boîte de nuit obèse et militante lesbienne).
    En somme, nous avons fait la démonstration que nous sommes un petit pays frileux et dépassé, tout content d’avoir réussi à attirer la participation de quelques vedettes étrangères supposées, qui lui donnent l’illusion de la grandeur.
    Toujours cette obsession gaullo-populiste : que va-t-on penser de nous à l’étranger ? C’est le contraire d’un pays créatif, qui montre ce dont il est capable.
    ______
    @ hameau dans les nuages | 29 juillet 2024 à 09:00 (@ xc | 28 juillet 2024 à 18:52)
     » – Présenter cette fameuse scène comme la ‘Cène’ ne tient pas la route. »
     » – Bien sûr que si ! Les auteurs le reconnaissent dans des vidéos qu’ils essayent de démentir ainsi que dans des tweets qu’ils suppriment. »
    D’aaaccord… Donc les auteurs du spectacle sont tellement contents d’eux, et fiers d’avoir mis une quenelle aux « fachos » avec une parodie de la Cène, qu’ils s’en vantent dans des tweets et des vidéos ; mais tout de suite après, ils essaient de les « supprimer » et de les « démentir » (comment fait-on pour démentir une vidéo ?).
    Pouvez-vous nous expliquer la cohérence de la démarche ? Pourquoi diable auraient-ils démenti et supprimé leurs propos, après les avoir tenus ? À moins que vous ne cherchiez une excuse pour ne pas avoir à nous donner de lien vers ces fameux tweets et vidéos, qui prouveraient vos dires ?
    Mais j’y pense… si les « vidéos » ont été « démenties », vous pouvez malgré tout nous fournir un lien vers ces vidéos, tout comme vers ces démentis ? Pourquoi ne le faites-vous pas ? Seriez-vous un complice de la gauchiasserie woke LGBT mondialiste christianophobe dégénérée ?
    À tout le moins, vous pourriez nous fournir les noms et qualités de ces « auteurs », afin que nous les inscrivions au panthéon de la honte éternelle. Pourquoi les protégez-vous ? Pour qui roulez-vous ?
    Mieux encore : vous êtes, devons-nous comprendre, un authentique chrétien scandalisé par cette immonde « parodie de la Cène ». D’ignobles pervers parisiens tentent de dissimuler leur forfait.
    Vous allez, bien sûr, nous expliquer en quoi leurs « démentis » sont mensongers ? Vous allez faire le travail que les évêques de France n’ont pas fait, et vous allez nous montrer point par point, fort de votre connaissance de la Bible et de l’art religieux, pourquoi cette scène de la cérémonie d’ouverture, présentée par certains comme une parodie de la Cène, est en effet ce qu’ils dénoncent ?
    Mieux : vous allez regarder l’enregistrement intégral de la cérémonie d’ouverture, sur la page Web que j’ai indiquée, vous allez vous rendre à l’endroit que j’ai indiqué, 1 h 53 après le début, endroit d’où est extraite la photo ci-dessus, là où commence le tableau intitulé « Festivité », vous allez regarder ce qui se passe juste avant et ce qui se passe après, et, fort de ces preuves supplémentaires, vous allez nous expliquer en quoi ce passage constitue une « parodie de la Cène », sur la base des nombreux arguments que votre connaissance intime de la religion chrétienne et de la fresque de Léonard de Vinci seront en mesure de nous apporter ; c’est bien ça ?
    D’ailleurs, vous allez aussi comparer cette séquence aux nombreuses parodies de la Cène qui ont déjà été réalisées par le passé, et vous allez nous expliquer en quoi elles se ressemblent ?
    N’est-ce pas ?
    Si vous ne l’avez pas fait jusqu’à présent, c’est uniquement parce qu’un besoin naturel pressant vous en a empêché ?
    N’est-ce pas ?
    ______
    Note 1 : l’inculture et l’imbécillité sont des deux côtés, dans cette affaire. Et elles règnent sans partage dans les médias.
    De même que la presse a scrupuleusement rapporté une « parodie de la Cène » imaginaire, simplement parce qu’un abruti anonyme (ou un espion russe) l’a dénoncée sur Twitter, de même, elle a rapporté sans ciller la prétendue réfutation apportée par une internaute sur Twitter, selon laquelle il s’agirait en réalité d’une parodie d’un tableau inconnu de tous, Le Festin des Dieux de Jan Harmensz van Bijlert.
    De même qu’il suffit de jeter un coup d’oeil sur les images publiées par les dénonciateurs de la « parodie de la Cène » pour s’apercevoir qu’il n’y aucune ressemblance et donc aucune parodie, de même, il suffit de regarder les photos de la prétendue réfutation pour montrer que la scène mise en cause cette fois-ci ne s’inspire en rien du tableau cité (il s’agit du passage avec le chanteur nu, qui intervient trois quarts d’heure après celui dit des « drag queens »).
    Tableau que personne, d’ailleurs, ne connaissait avant ce tweet. Comment peut-on parodier un tableau qui ne serait pas mondialement célèbre ? L’idée même est idiote.
    En fait, cette personne, dont tout le monde a repris le propos sans réfléchir, a confondu un thème mythologique (celui du dieu du vin et de la fête, Dionysos chez les Grecs, Bacchus chez les Romains) avec l’un des innombrables tableaux qui l’évoquent.
    Ce qui n’est pas du tout la même chose : la ressemblance graphique est essentielle pour prouver la parodie.
    Marie-Claire se montre encore plus stupide en prétendant que la scène dite des « drag queens » est inspirée du Festin des dieux. C’est évidemment n’importe quoi : si une scène peut avoir été inspirée par le thème du Festin des dieux (pas par le tableau lui-même), c’est celle du chanteur nu.
    Le critique d’art Philippe Dagen semble avoir remis les pendules au centre du village dans Le Monde (mais je n’ai pas accès à l’article entier).
    Note 2 : le lendemain de mon premier commentaire, Galina Ackerman, directrice de la rédaction de Desk Russie, écrivait ceci :
    « L’affaire de ‘la Cène’ a pris des proportions planétaires, alors que, d’emblée, la scène bachique de la cérémonie n’avait rien à voir avec. Thomas Jolly lui-même a expliqué à la télé qu’il s’inspirait [de l’]idée d’un festin des dieux [de l’]Olympe. Ce buzz ignoble, amplifié par de mauvaises volontés, pourrait être prémédité… Il faut lancer une enquête pour voir d’où ça vient et comment cela a été diffusé. »
    Elle ne mentionne pas la Russie, mais elle y pense, visiblement.

  64. @ anne-marie marson
    Céline Dion serait donc un trans noir ?
    L’extrême droite est complice de la confusion des victimes consentantes qui s’offrent en aliment aux colères de la détestation généralisée.
    Quand le ciel de l’inconscient collectif réellement sur nous peut s’effondrer, le festin de l’Olympe est une parodie de la Cène et chacun a alors l’occasion de communier à la parole de vérité.
    Évêques comme militants LGBT, tous confondus, se retrouvent à consommer le pain du corps et le vin sanglant, chacun revendiquant pour lui-même la semblable détestation qui l’unit à son ennemi, chemin de vie des bien-aimés pourtant si proches, mais séparés aux cimes des montagnes du temps, quand ensemble on refuse au pardon de l’offense et à la liberté de la charité sans laquelle rien n’a jamais été, d’offrir aux cœurs fidèles l’occasion de s’aimer.

  65. hameau dans les nuages

    @ Robert Marchenoir | 30 juillet 2024 à 04:34
    Vous lisez trop vite et interprétez. Bien sûr que c’est la Cène !
    Et je rajouterai à votre démonstration la vidéo de ce Dominicain appelant à la résistance:
    https://www.youtube.com/watch?v=H4KJoU9KlUM&ab_channel=Fr%C3%A8rePaul-Adrien
    Une petite note d’optimisme devant cette « dégueulasserie ». Une cinquantaine de scouts sont passés avant-hier soir au village, se dirigeant vers Lourdes. Deux sont venus toquer à notre porte pour nous demander de faire cuire le riz qu’ils avaient apporté. Ils étaient de Versailles, ce qui m’a fait revenir à l’esprit des souvenirs d’enfance. Nous avons refait le monde, le temps de la cuisson, autour d’un verre de jus de fruit. Ultreïa !

  66. @ anne-marie marson | 29 juillet 2024 à 21:07
    J’espère que nous finirons par interner prochainement le fou qui dirige la décadence humiliante de la France ; les habitants de nombreux pays de la planète Terre doivent se demander si les Français sont noirs, bleus et tous LGBT.

  67. Patrice Charoulet

    Étant athée depuis cinquante ans sans l’ombre d’un doute, je n’ai cure d’une éventuelle parodie de la Cène. Le chanteur tout nu peint en bleu était bien comique et désolant.
    Considérant toutes les révolutions comme des catastrophes, je trouve navrant, bien que je ne sois pas royaliste, qu’on ait exhibé la femme de Louis XVI décapitée. Qui a eu cette idée saugrenue ?
    Bien que très compréhensif à l’égard de diverses orientations sexuelles, je ne comprends pas bien pourquoi l’on nous a infligé ce déluge d’homos, de gousses, sans oublier une femme à barbe un bon quart d’heure de suite.
    Je ne supporte pas Lady Gaga d’ordinaire. Elle a été payée combien pour ses trois minutes ?
    L’interminable procession de bateaux sur la Seine aurait pu nous être épargnée
    On aurait dû se borner à la marche des différents athlètes tout à tour dans un stade.
    L’homme masqué (je ne les aime pas plus que les commentateurs masqués) aurait pu se casser la figure en bondissant de toit en toit. Ils ont eu du bol.
    Toute l’extrême droite raciste s’étant déchaînée depuis des mois contre la chanteuse noire (assez mauvaise et en surpoids), on l’a sauvée du ridicule en la panachant avec des gens en uniforme bien dociles.
    Je me couche chaque soir à 22 h. Ce spectacle (trop long) m’a forcé à des prolongations, mais je ne suis pas allé jusqu’au clou, la chanteuse Céline Dion, dont je ne raffole pas.
    Je suis d’accord avec Alain Bauer, grand spécialiste en insécurité, ils ont pris des risques insensés et démesurés. Pa chance, aucun terroriste n’a frappé. Nous l’avons échappé belle.
    Le moins intéressé par le sport de ce blog, je ne regarde pour ainsi dire rien des épreuves. Je cite, pour la forme, ces cinq mots de Maxime Tandonnet : « l’hystérie footballistique et olympique ». J’aurais été heureux de les trouver.
    La grande question qui est devant nous est la suivante : l’excellent président Macron réussira-t-il à former un gouvernement excluant les extrêmes ?
    J’attends la fin de l’intermède, en lisant de bons livres, la plume à la main.

  68. Pour l’essentiel un concours de mauvais goût et de scènes tape-à-l’oeil ou carrément choquantes (avec la séquence de la Nakamura jouant les meneuses de revue auprès des gardes républicains en uniforme de gala) ! Spectacle décadent qui nous fait honte !
    Quant à la diversité présentée sous les pires angles gauchistes et wokistes, par conséquent caricaturée à l’extrême avec profusion de saynètes vulgaires, remake de la cage aux folles, par l’outrance et la débauche des tableaux, elle finissait par être au final contre-productive, voire humiliante pour les intéressés eux-mêmes.
    La séquence Marie-Antoinette était carrément répugnante, de même que la prétendue scène de la Cène… À vomir !
    Pas sans cause que le ciel de Paris était en larmes : d’une certaine manière il s’est même « effondré » bien avant le chant final, provoquant un déluge qui a duré jusqu’à l’aube !
    Et pourquoi avoir sollicité Céline Dion alors que Chimène Badi avait toute sa place pour interpréter l’Hymne à l’amour ?
    https://youtu.be/IRdL-Y_Byjg?si=F0W1J7IkSpJOkwPh

  69. Robert Marchenoir

    @ hameau dans les nuages | 30 juillet 2024 à 09:40
    « Bien sûr que c’est la Cène ! »
    Vous l’avez déjà dit, et c’est tout ce que vous êtes capable de dire pour défendre votre point de vue, dont je viens de démontrer la fausseté. J’admire votre puissance argumentative. Ce n’est même plus « moi ch’pense que », c’est « moi je l’dis, donc c’est vrai ».
    « Et je rajouterai à votre démonstration la vidéo de ce Dominicain appelant à la résistance. »
    « Y’a un mec qui dit la même chose que moi, donc j’ai raison ». Deux mille ans de sagesse chrétienne et de scolastique nous contemplent, et voilà où nous en sommes.
    Je crains, en effet, que nous ne méritions que des DJ obèses faisant la promotion de la laideur et de l’homosexualité. C’est à peu près de votre niveau.
    Et c’est aussi du niveau de votre « frère Paul-Adrien ». Je me suis obligé à l’écouter. C’est un sombre abruti. Je m’étonne que ses supérieurs ne lui interdisent pas Internet. Rien que la façon dont il s’exprime, son ton, ses tournures, son exaltation, sa grossièreté, ses menaces relèvent du péché.
    Ne parlons pas du fond de son propos, qui n’est pas différent de celui de n’importe quel propagandiste politique anonyme sur Internet : France Télévisions a reconnu la parodie. Euh… non. J’ai expliqué pourquoi. Il n’y a aucun autre argument dans son laïus : y’a des mecs (la télé, les évêques), yzondi que c’était vrai, donc c’est vrai. La définition de la fabrication d’une rumeur.
    Ca, un moine ? un prêtre ? Remarquez, on a bien des évêques bêtes comme des musulmans, qui s’indignent d’un truc qu’ils n’ont même pas vérifié. J’espère qu’ils n’ont pas vérifié, parce que s’ils l’ont fait, alors cela montre leur prodigieuse ignorance.
    D’un côté des abrutis islamistes qui hurlent à l’offense dès qu’on dit « Mahomet », en face des catholiques qui font un concours de sottise avec eux en prouvant qu’ils peuvent être stupides comme des balais et fanatiques comme des communistes, eux aussi.
    Il y aurait beaucoup à dire sur votre vidéo du « frère Paul-Adrien » : « Je suis en train de faire de l’humanitaire en Arménie », se vante-t-il sans aucun rapport avec la prétendue parodie de la Cène. Il ne dit pas : « Je suis allé évangéliser les Arméniens ». Un gauchiste vaniteux et colérique déguisé en moine, donc. Mais je m’arrête là, sinon je vais encore être interminable.
    Il est grand temps de rétablir le voeu de silence dans les monastères.

  70. Quel contraste d’image et de prestation entre Céline Dion représentant la France dans toute sa splendeur, sa finesse et sa beauté et la démonstration vulgaire de la rappeuse à barbe drag queen qui a confondu la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques avec un club privé LGTB. Je n’ai rien contre, mais avouons quand même que ce n’était pas le lieu pour s’exposer ainsi dans le monde entier comme dans Sodome et Gomorrhe, deux villes détruites à l’époque antique et pour cause. Certains pays ont censuré et coupé ces images choquantes tant pour les enfants que pour leur pays voulant respecter le naturel et la normalité entre hommes et femmes.
    La France n’en finit pas d’être moquée. À l’occasion, Piotr Tolstoï ne tardera pas à en rajouter sur la dérive des pervers…

  71. @ Patrice Charoulet – 14:23
    « Je me couche chaque soir à 22 h »
    PC ne dit pas à quelle heure il se lève pour aller à sa bibliothèque municipale pour lire gratis le journal, trop cher pour sa retraite de 3 000 € par mois.
    La grande question qui est devant nous est la suivante : l’excellent Charoulet en niaiserie qui n’aime pas Céline Dion, réussira-t-il à dormir à 22 h sans faire de cauchemars sur les extrêmes et les pseudos ?

  72. @ Robert Marchenoir | 30 juillet 2024 à 04:34
    Cette information-là est la meilleure de la journée ! Un bel éclat de rire ! Pour forger ses (nombreuses) opinions irréfutables, Robert Marchenoir ne se contente pas de consulter l’excellente – selon lui – presse anglo-saxonne. À peine s’intéresse-t-il au Monde… il lit Marie-Claire ! Vous êtes franchement impayable !

  73. Voici ce que dit un jeune Russe cultivé, s’exprimant en anglais, amoureux de l’art authentique français grâce à nos anciens génies et pourquoi la France a changé en pire depuis quelques décennies :
    I am a young Russian composer, it would be difficult for me not to fall in love with the authentic culture and art of the great creators of the past and the history of the entire French people. What a language! What literature! What an architecture! What amazing musical talents France gave birth to: Ravel, Debussy, Satie – they inspired me in search of my own musical consciousness, but not at all the horror that France is turning into today, and the whole Western world as a whole. In general, I feel a great connection between Russian culture-art and that of France, and I also hope that one day we will again contemplate the great and beautiful through the joint efforts of worthy people of France and Russia. Preserve the real heritage of your people, something that should be shown to the whole world. All this senseless perversion, mockery of age-old religions and traditions drives people to hell…
    —-
    Traduction :
    Je suis un jeune compositeur russe, il me serait difficile de ne pas tomber amoureux de la culture et de l’art authentiques des grands créateurs du passé et de l’histoire du peuple français tout entier. Quelle langue ! Quelle littérature ! Quelle architecture ! À quels incroyables talents musicaux la France a donné naissance : Ravel, Debussy, Satie – ils m’ont inspiré dans la recherche de ma propre conscience musicale, mais pas du tout l’horreur dans laquelle la France est en train de sombrer aujourd’hui, et le monde occidental dans son ensemble. En général, je ressens un grand lien entre la culture et l’art russe et celle de la France, et j’espère également qu’un jour nous contemplerons à nouveau le grand et le beau grâce aux efforts conjoints des dignes peuples de France et de Russie. Préservez le véritable héritage de votre peuple, quelque chose qui doit être montré au monde entier. Toute cette perversion insensée, cette moquerie des religions et traditions séculaires poussent les gens en enfer.

  74. Robert Marchenoir

    @ Ellen | 30 juillet 2024 à 23:39
    « Je suis un jeune compositeur russe… »
    Ben voyons ! Et moi je suis un vieux cardinal sénégalais. Vous tombez dans tous les panneaux, décidément. Vous ne savez pas reconnaître un faux post fabriqué par la machine de propagande russe ?
    Votre « jeune compositeur russe » est un indice de plus impliquant les services d’espionnage de ce pays.
    Et le lien, vous l’avez oublié ? Il sent le gaz, le lien ?
    ______
    @ Serge HIREL | 30 juillet 2024 à 23:35
    « Cette information-là est la meilleure de la journée ! Un bel éclat de rire ! Pour forger ses (nombreuses) opinions irréfutables, Robert Marchenoir ne se contente pas de consulter l’excellente – selon lui – presse anglo-saxonne. À peine s’intéresse-t-il au Monde… il lit Marie-Claire ! Vous êtes franchement impayable ! »
    Oui, Monsieur le désinformateur et le calomniateur. Je lis de nombreux médias très différents, de tous pays, de toute orientation, des bons et des mauvais.
    Je ne me suis pas « à peine intéressé au Monde », qui est une référence quand ça vous arrange et un torchon gauchiste quand vous le voulez bien.
    J’ai donné un lien vers un article du Monde, en expliquant qu’il contient (apparemment, je ne peux pas le lire en entier) l’une des rares recensions correctes de l’opération de désinformation dite de la parodie de la Cène.
    Je ne lis pas Marie-Claire « pour me forger mes opinions ». Vous suggérez par là que j’en ferais une référence. C’est un mensonge délibéré. J’ai cité Marie-Claire comme une anti-référence, un exemple de mauvais journalisme.
    Mais vous avez raison, nul besoin d’aller chercher Marie-Claire pour cela. Il suffit de lire vos interventions fielleuses et malhonnêtes.
    Surtout, n’hésitez pas à nous faire part d’informations inédites dans cette affaire ! Cela vous changerait…

  75. Thomas Jolly prétend qu’il ne s’est absolument pas inspiré de la Cène, mais d’un tableau de Jan Harmenesz van Bijlert représentant le Festin des Dieux. Au centre ce serait donc Apollon couronné (et non le Christ) et allongé au premier plan Dyonisos ?
    Sauf que le personnage bouffi au centre de la table ne peut figurer Apollon eu égard à son physique ingrat et surtout à l’imposante couronne qu’il porte figurant un soleil et ressemblant à s’y méprendre à un ostensoir. Rien à voir donc avec la couronne de lauriers du dieu grec des Arts et de la Beauté qui n’est jamais représenté avec une auréole…
    Alors…

  76. revnonausujai

    Savoir si Thomas Jolly a voulu ou non parodier la Cène est une question très subalterne, en revanche l’intéressé est-il un c*n fini ou un gauchiste hypocrite ? à mon humble avis, il cumule !
    N’importe quel élève communicant sait qu’il peut y avoir un monde entre le message émis et le message reçu et que, bien évidemment c’est le message reçu qui importe.
    Comment expliquer, sauf soumission volontaire ou alimentaire aux délires wokistes, qu’aucun responsable chargé de valider le fourbi n’ait vu une seule seconde que le tableau en cause serait comparé à une œuvre universellement connue et pas à une obscure croûte ?Comment aucun responsable n’a-t-il pu dire : « Alors là coco, tu modifies le truc, les spectateurs sont si pénibles qu’ils vont nous faire un pataquès » ?

  77. @ Axelle D | 31 juillet 2024 à 01:54
    « Sauf que le personnage bouffi au centre de la table ne peut figurer Apollon eu égard à son physique ingrat. »
    Le personnage bouffi au centre de la table ne saurait davantage représenter Jésus lors de la Cène vu que :
    – il s’agit d’une femme or Jésus est un homme qui n’a jamais renié son appartenance au sexe masculin.
    – les représentations de Jésus le présentent comme un homme plutôt beau et en aucun cas bouffi.
    Bref, rien à voir avec la Cène, mais plutôt une allusion aux bacchanales, comme il était de coutume dans l’Antiquité pour fêter Bacchus. Ce dieu qui était manifestement un joyeux sybarite. 🙂

  78. @ Axelle D 01:54
    Encore une fois, cette question de la Cène ou pas la Cène me semble subalterne dans le confusionnisme actuel et la mise en lumière de toutes les déviances destinées à déstabiliser une société détestée par quelques-uns.
    Mais un internaute a eu la bonne idée de se rendre au musée Magnin de Dijon où la toile de Jan van Bijlert le « Festin des Dieux » (vers 1635-1640) est exposée.
    On lit sur la cartouche explicative:
    « En Hollande, dans le contexte de la Réforme protestante, les commandes de peinture religieuse se font rares. L’artiste trouve un stratagème: il représente sous le couvert de cet épisode mythologique, la dernière Cène: Apollon auréolé rappelle le Christ entouré de ses apôtres, Vulcain avec son maillet occupe la place habituelle de Jean, Mars cuirassé et casqué, celle de Judas, seul face à tous. »
    CQFD

  79. @ Achille | 31 juillet 2024 à 08:46
    Avant de poster vous auriez dû prendre la peine de lire les explications peu convaincantes de Thomas Jolly que je n’ai fait que reproduire. Ou alors voilà un homme qui n’aurait pas un minimum de culture concernant l’histoire antique et ignorerait qu’Apollon est invariablement représenté avec une couronne de lauriers.
    Quant à la « supposée » représentation de Jésus, ce qui compte est moins son physique et donc sa reproduction caricaturale en majesté obèse de sexe indéterminé, que sa couronne grandiose qui comme je l’ai indiqué rappelle un ostensoir. Symbolique de l’auréole christique qui vous a manifestement échappé. Ce qui attesterait d’une volonté maligne et hypocrite de TJ et consorts de tourner en dérision les chrétiens, tout en se réfugiant dans des explications tarabiscotées inventées après-coup pour calmer les esprits.

  80. @ Robert Marchenoir | 31 juillet 2024 à 01:42
    Il faut encore que vous la rameniez. Soignez vos nerfs ou alors aller vous coucher avant l’heure pour éviter de dire des âneries. Marchez à l’ombre, le soleil ça tape sur le cerveau.

  81. @ caroff | 31 juillet 2024 à 09:51
    Vous répétez ce que j’avais écrit précédemment, à savoir que Thomas Jolly affirme s’être inspiré d’un tableau de Jan Harmenesz van Bijlert.
    « Sur l’Olympe, les dieux sont rassemblés pour un banquet célébrant le mariage de Thétis et Pélée. À gauche se tiennent Minerve, Diane, Mars et Vénus accompagnés de l’Amour. Flore, la déesse du printemps, se trouve derrière eux. Apollon couronné, identifiable à sa lyre, préside au centre de la table. On reconnaît plus loin Hercule avec sa massue et Neptune avec son trident. À l’extrême droite, Eris a déposé sur la table la pomme de la discorde. Certains dieux manquent, probablement en raison de la coupure dont la toile a souffert sur la partie gauche ; la présence du paon de Junon le laisse penser. Le thème du festin de dieux était populaire en Hollande »
    musee-magnin.fr/collection/objet/le-festin-des-dieux
    Quant à dire que la question de la représentation (caricaturée à outrance) de la Cène serait « subalterne », secondaire ou dérisoire, je ne suis pas d’accord. C’est au contraire le coeur du sujet et ce qui a créé la polémique.

  82. Robert Marchenoir

    @ Ellen | 31 juillet 2024 à 11:57 + 30 juillet 2024 à 19:52
    « Il faut encore que vous la rameniez. Soignez vos nerfs ou alors aller vous coucher avant l’heure pour éviter de dire des âneries. Marchez à l’ombre, le soleil ça tape sur le cerveau. »
    Tiens, les défenseurs du « christianisme » et des « valeurs traditionnelles » ne savent plus s’exprimer que par l’insulte, maintenant… Vous aussi, vous avez été abandonnée par votre puissance argumentative.
    Toujours aucun lien vers la poubelle où vous avez trouvé ce prétendu commentaire d’un « jeune compositeur russe » ? Toujours incapable de nous fournir le nom de de « jeune compositeur russe » ?
    C’est vous qui la ramenez, il me semble, et qui, lorsque votre erreur (hypothèse indulgente) ou votre mensonge (autre hypothèse) sont démasqués, n’avez que l’attaque personnelle comme recours.
    « À l’occasion, Piotr Tolstoï ne tardera pas à en rajouter sur la dérive des pervers… »
    D’aaaacord. Donc c’est la deuxième hypothèse qui est la bonne. Vous diffusez délibérément la désinformation poutiniste.
    Celui que vous nous présentez comme référence intellectuelle et morale, c’est le vice-président de la chambre des députés russe, qui s’est illustré en menaçant la France d’attaque nucléaire préventive et en insultant Gabriel Attal en raison de son homosexualité.
    Heureusement que vous êtes patriote ! Qu’est-ce que ce serait dans le cas contraire…
    ______
    @ caroff | 31 juillet 2024 à 09:51
    « CQFD. »
    L’internaute auquel vous faites référence n’a rien démontré du tout.
    Il s’est rendu au musée de Dijon où figure le tableau Le Festin des Dieux, celui dont certains opposants de la thèse selon laquelle il y aurait eu parodie de la Cène affirment, sans preuve aucune, qu’il aurait inspiré la scène du chanteur nu.
    Et il a lu, sur le cartel du tableau, qu’à l’époque où ce tableau a été peint, dans le pays où il a été peint, peu de mécènes finançaient des tableaux religieux. En conséquence, l’artiste aurait choisi un thème de la mythologie antique, par lequel il aurait fait allusion à la Cène.
    Cela ne prouve en aucune manière que les organisateurs de la cérémonie d’ouverture auraient, en s’inspirant de ce tableau (qui ne ressemble absolument pas au spectacle montré à Paris), parodié la Cène.
    Cela prouve simplement que les Français sont devenus profondément illettrés, et qu’ils sont tout juste capables de repérer un mot unique dans un texte, ici le mot Cène ; qu’ils sont incapables de lire la phrase où il figure, d’en maîtriser la grammaire, d’en comprendre le sens et de replacer ce sens dans le cadre de la réflexion générale à laquelle ils prétendent participer.
    C’est un peu comme si je vous disais qu’une photographie représente un chien, que sa légende dit : « ceci n’est pas un chat », et que vous me répondiez : vous voyez bien, le photographe a voulu montrer un chat.
    Plus généralement, les gens sont devenus tellement incultes qu’ils ne savent plus (ou qu’ils font semblant d’ignorer) ce qu’est une parodie.
    Une parodie exige deux choses : l’allusion à un original vu mille fois, tellement présent dans l’esprit de chacun que toute allusion à cet objet (ici un tableau) déclenche une reconnaissance immédiate.
    Et son remplacement par une imitation qui reprend suffisamment d’éléments de l’original, de façon suffisamment caricaturale, pour que le lien saute aux yeux de tous.
    Ici, la première condition n’est nullement remplie. Le tableau allégué comme source est absolument inconnu, même chez les spécialistes.
    Et la deuxième condition non plus. La scène dite des drag-queens ne ressemble en rien à ce tableau.
    La deuxième scène qui a fait polémique est celle du chanteur nu, qui survient trois quarts d’heure plus tard. Selon le metteur en scène lui-même, elle représente un banquet des dieux de l’Olympe auquel participe Dionysos-Bacchus. Soit le thème général du tableau Le Festin des Dieux, thème qui a été traité par des milliers d’autres tableaux.
    Cette scène comporte un infime détail qui ressemble au tableau : à l’arrière-plan, un danseur noyé parmi d’autres lève son bras d’une façon similaire à l’un des personnages qui sont au premier plan du tableau.
    Ce détail n’a aucune signification, et il est absolument insuffisant pour que l’on puisse prétendre que le spectacle parodiait le tableau.
    Enfin, il faut se mettre un peu à la place des gens. Il est absolument invraisemblable que le metteur en scène du spectacle, et moins encore les danseurs individuels du pont d’Austerlitz, aient pu, à la fois, connaître l’existence de ce tableau totalement dépourvu de notoriété, savoir que son auteur avait voulu exprimer sa foi chrétienne en la dissimulant derrière un thème antique (un détail qui ne peut être connu que d’un nombre infime d’hyper-spécialistes de l’art), et choisir de se moquer du christianisme de cette façon, qui aurait été incompréhensible par qui que ce soit.
    On voit bien que le sens commun, dans cette grotesque et nauséabonde polémique politique, a déserté tout le monde, aussi bien les pro-parodie que les anti-parodie.
    Le sens commun, et la bonne foi. Parce qu’affecter l’imbécillité, ça marche cinq minutes (je ne dis pas ça pour vous).

  83. @ Axelle D
    Vous ne comprenez pas l’explication que j’ai donnée, mais de toute façon vous n’étiez pas destinataire de ce message.

  84. @ caroff, 31 juillet 20:52
    En tout cas, j’avais fort bien compris l’explication que vous aviez fournie dans le premier paragraphe de votre post du 31 juillet à 09:51 et dont j’étais, seule, destinataire. D’où mon commentaire en retour.
    Et je vous accorde que l’épisode du banquet des drag queens (parodie de la Cène, d’un repas de noces ou subtil et hypocrite mélange des deux) fait bien partie d’un vaste ensemble destiné à déstabiliser une société en vue de préparer l’avènement d’un nouveau monde.

  85. Robert Marchenoir

    @ hameau dans les nuages | 01 août 2024 à 12:59
    « Je vous assure, il faut vous soigner 🙂 Les cinq doses du vaccin anti-Covid ont dû attaquer votre cerveau qui était déjà atteint.
    https://www.santelog.com/actualites/covid-19-le-vaccin-declencheur-de-troubles-neurologiques-fonctionnels  »
    Insultes + déplacement de la cage de buts à roulettes. Ne comptez pas sur moi pour vous donner un cinquantième cours de recherche médicale.
    Tant qu’à être complètement hors sujet, vous auriez pu tenter de nous expliquer en quoi l’absence de disjoncteurs différentiels aurait causé l’incendie de Notre-Dame de Paris. Cela fait cinq ans que les lecteurs de ce blog attendent votre réponse.

  86. anne-marie marson

    @ Aliocha | 30 juillet 2024 à 07:45
    Céline Dion n’est pas un noir trans. C’est une chanteuse ringarde et has been comme tous les intervenants de cette « cérémonie », de lady Gaga à Céline Dion en passant par Philippe Katerine, qui n’apparaît que tous les dix ans.
    De plus la chanson l’Hymne à l’amour est détournée pour un hymne à toutes les amours inclusives. Je suis de l’avis de Robert Marchenoir | 30 juillet 2024 à 04:34 (première partie) : qui écoute encore Piaf de nos jours ? Juste un blanc-seing pour tout le reste.
    Je pense qu’aucun artiste de talent n’a voulu participer à ce saccage.

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