Macron-Sarkozy : l’habileté de l’un, la vanité de l’autre…

L’ancien président et le président actuel ont bien sûr le droit d’éprouver une sincère complicité amicale mais je me permets de douter qu’elle soit suffisante à elle seule pour expliquer cette ostensible représentation d’un lien dépassant très largement le prétexte invoqué : son caractère républicain (Le Parisien).

Comme si ce dernier contraignait à cette confusion politique qui n’est pas loin de constituer, pour Nicolas Sarkozy, une pierre en permanence jetée dans le jardin des LR.

Ce rapprochement est trop systématique pour ne pas susciter tout de même, du côté de la droite, une incompréhension, pire une hostilité parce qu’elle ne pouvait pas imaginer que Nicolas Sarkozy (NS), quoique défait à deux reprises, irait si loin dans une ambiguïté préjudiciable à son camp.

J’élimine d’emblée l’argument de la protection judiciaire. Il ne me semble pas pertinent d’autant plus qu’aujourd’hui, il ne me paraîtrait guère opératoire de la part du président. Pour tout dire, inconcevable.

Rachida Dati a mis en garde NS : »Vous pensez qu’il vous aime mais il vous neutralise » (Le Monde). Propos très fin. Il est facile en effet de percevoir combien cette familiarité est rentable pour le président. Il voit ainsi validée, sur un plan personnel, sa volonté d’effacer l’identité autonome des LR en laissant accroire que LREM leur ouvrira grand les bras, parce que rien au fond ne les distinguerait.

D’autant plus que le processus a déjà commencé – on n’a pu que constater les effets délétères de l’absence de soutien explicite de Nicolas Sarkozy lors des élections européennes – et qu’Emmanuel Macron a l’ambition de le voir se poursuivre pour que toute aspiration à une opposition conservatrice soit balayée.

Sans surestimer les échanges entre les deux, la proximité surjouée donne un semblant de légitimité à cet impérialisme macronien qui ne pourrait pas se contenter de leur détestation commune de François Hollande.

Macron-sarkozy-saint-raphael-0750e8-0@1x

S’il est aisé de constater les bénéfices tirés par l’un de cette alliance si peu spontanée, pour analyser l’attitude de l’autre il est nécessaire de sortir de l’idolâtrie et d’accepter de regarder la vérité, la réalité en face.

Je pressens, pour le subir quotidiennement sur Twitter, ce qu’une approche critique de la personnalité de Nicolas Sarkozy, qui n’a jamais exclu toutefois que je dise du bien aussi de l’ancien président, va susciter comme réactions négatives à mon encontre puisque je serais « hystérique » et que j’éprouverais de la « haine », seule l’inconditionnalité étant tolérée. Pourtant ce serait manquer l’essentiel que de ne pas tenter d’aller visiter les tréfonds de cet être exceptionnel à plus d’un titre !

Nicolas Sarkozy vit comme des blessures sa défaite de 2012, sa mise au rancart lors de la primaire de la droite et du centre, les procédures judiciaires qui le visent et dont l’une a entraîné son renvoi devant le tribunal correctionnel de Paris. Ces brèches dans le bloc de réussite et d’intégrité qu’il a toujours prétendu constituer n’ont pas été compensées, consolées, à l’évidence, par le statut de « parrain » de la droite et de « sage » qui lui est accolé et qui ne lui va pas comme un gant.

Ce qui se déroule entre Emmanuel Macron et lui, quels que soient les indéniables risques politiques, est une opportunité unique de satisfaire une certaine vanité. Après avoir dû quitter le pouvoir, si proche de lui encore ! courtisé, flatté, particulièrement soigné en certaines circonstances intimes et familiales par le président, il jouit d’une posture qui cible son point faible : on fait comme s’il était encore nécessaire, irremplaçable. Et quelle volupté narcissique de se voir promu conseilleur en n’étant plus le payeur !

Je crois volontiers que ses déroutes politiques, malgré la considération partisane dont on le gratifie, ne peuvent être véritablement occultées, dans sa sensibilité à vif, que par l’excès de révérence et de considération, bien sûr républicaines !, magistralement programmé et exploité par Emmanuel Macron.

Et c’est encore mieux quand cela suit un premier dîner entre couples à l’Elysée où Brigitte Macron a exprimé – en toute candeur ? – sa dilection politique pour Nicolas Sarkozy.

On va sans doute me renvoyer dans mes cordes en jugeant inconcevable une telle faiblesse de caractère chez Nicolas Sarkozy si l’habileté d’Emmanuel Macron a déjà, elle, été surabondamment démontrée.

Peu importe. Le bonheur de la liberté d’expression est à la fois la liberté de soi et l’expression des autres.

Article précédent

Des belles et des bêtes...

Article suivant

Le Monde et moi...

Voir les Commentaires (76)
  1. J’imagine la tête de François Hollande regardant cette photo. Il doit se dire que son prédécesseur et son successeur sont (encore) en train de se moquer de lui, ce qui, au demeurant, n’est pas impossible.
    Quand un président rencontre un autre président, qu’est-ce qu’ils se racontent ? Ben des histoires de président et parfois ça ne doit pas être triste.
    Ceci étant je trouve particulièrement déplacé de la part de FH de refuser systématiquement les invitations qu’Emmanuel Macron lui envoie pour chacune des commémorations officielles. Après la cérémonie du 14 juillet dernier, c’est maintenant celle du débarquement 1944 en Provence.
    Son attitude est parfaitement indigne. Si l’on excepte Giscard d’Estaing, compte tenu de son âge et Jacques Chirac malade, le statut d’un ex-président de la République lui impose, sinon de la politesse, au moins le respect des commémorations qui marquent les grands événements de notre pays.
    Maintenant si Emmanuel Macron et Nicolas Sarkozy s’entendent comme larrons en foire pourquoi pas. C’est toujours plus sympathique que de voir un ronchon faire la gueule dans son coin, alors qu’il a, de son proche chef, refusé de se représenter. S’il est quelqu’un à qui François Hollande peut en vouloir, c’est bien à lui-même !

  2. L’habileté machiavélique n’exclut pas la sincérité, et si celle-ci pouvait amener les frères ennemis, qui ont amené la droite au fossé, à se réconcilier, le pays ne s’en porterait pas moins bien. Orléanistes et bonapartistes accèderaient au pardon des offenses, laissant les pétainistes aux erreurs de leur gloire, Bayrou et Sarkozy cesseraient de s’insulter tels des sales gosses, et indiqueraient par leur exemple aux twittos la direction de l’abandon des invectives au bénéfice du redressement du pays. La gauche sensée n’aurait alors d’autre moyen que, elle aussi, imiter ces injonctions indispensables, et rejoindre cette partie du peuple qui n’a plus besoin des haines de l’idole pour fonctionner, cet encore petit quart de l’électorat qui pourra alors grossir et garantir les adeptes de la construction d’un futur où ce n’est plus l’invective et la dénégation qui constituent argument, mais sa nécessaire qualité.
    Non, on ne siffle pas, ni la justice, ni les médias, ni même les rivaux, on domine les montures de sa passion par les rigueurs de la raison, et le peuple alors, non plus guidé mais simplement entraîné à cet exercice par les leaders éclairés, saura alors indiquer les choix de son consentement démocratique.
    La révolution pourra enfin trouver assise institutionnelle, et ne pas continuer à être cette métastase de la royauté, où le peuple français se comporte comme 67 millions de majestés infantiles qui se scandalisent quand elle ne reçoivent pas leur goûter à l’heure demandée.
    Au pardon des offenses, les sales gosses, la situation l’exige, si l’on tient réellement que le démos accède à son Kratos, et si l’on n’y tient pas, on votera pour le Trump de service, le Salvini, le Poutine où l’Erdogan qui ne manqueront pas de proposer de continuer à régresser, laissant à l’empereur Xi le loisir de donner aux tatars des GAFAM l’assise idéologique qu’ils sont encore en train de chercher, s’apercevant, mais un peu tard, qu’ils ne savent pas ce qu’ils font.

  3. J’ai déjà dit, dans un billet précédent, tout le mal politique que je pensais du rapprochement servile de Sarkozy vers Macron.
    On croirait revivre les fables mettant en scène Renart et Ysengrin, ou pour les amateurs de la poésie de ce bon monsieur de La Fontaine, le Corbeau et le Renard:
    « Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute. »
    Il y a chez Sarkozy un besoin de reconnaissance surprenant à ce niveau de pouvoir.
    Pour être reconnu il s’est soumis aux volontés de Merkel, de la Commission de Bruxelles, il a nié un référendum.
    Posture parfaitement ridicule, il a dit, urbi et orbi, qu’Obama était son ami, lequel Obama trop poli pour le nier a bien dû rigoler sous cape, et autres fadaises de ce type.
    Les embrassades avec Merkel étaient du plus mauvais goût, et ne parlons pas de celles avec Kadhafi.
    Bref, Sarkozy a besoin d’être aimé, par n’importe qui et à n’importe quel moment, mais d’être aimé.
    Faiblesse majeure d’un vaniteux.
    La vanité de Sarkozy est à la mesure du complexe d’infériorité, justifié d’ailleurs, qu’il fait.
    Une question me taraude à ce sujet, un complexe justifié est-il encore un complexe ou la simple manifestation d’un manque structurel et congénital irrattrapable comme je crois que c’est le cas chez Sarkozy ?
    Et le plus terrible, c’est sa laideur, qu’il s’obstine à nous dévoiler en souriant.
    Un politique laid ne devrait jamais sourire, il apparaît encore plus laid.
    La laideur est du domaine de « l’esprit de sérieux », elle permet à ceux à qui il manque l’intelligence de dissimuler ce manque.
    Hélas Sarkozy sourit trop souvent pour nous dissimuler ce manque.
    J’avais parié que Carla le lâcherait après son échec à la présidentielle puis aux primaires, et elle est toujours à ses côtés.
    D’où j’en conclus, soit qu’il a des talents bien cachés, ce que je me refuse à croire, soit qu’on ne peut pas faire confiance aux femmes pour des paris.
    Je pense que c’est la deuxième hypothèse qui est la bonne 😉
    Bon, vous avez compris que je déteste le personnage, même un dimanche matin.

  4. Compte tenu de la situation de LR en ce moment, je crois que Nicolas Sarkozy commence à croire qu’il n’est plus définitivement exclu de la scène politique.
    En effet, les trois candidats à la présidence de LR sont des seconds couteaux, tout au plus des boute-en-train qui ne sont absolument pas présidentiables.
    Parmi les caciques qui aimeraient bien y aller en 2022, Laurent Wauquiez est grillé, Eric Ciotti se croit bien l’homme providentiel du parti. Le problème est qu’il est le seul à le croire.
    Reste bien Valérie Pécresse (ma LR préférée) mais les machos du parti se feront un devoir (et un plaisir) de la mettre sur la touche, comme ceux du PS l’ont fait avec Ségolène Royal.
    Il y a aussi Xavier Bertrand qui a pris soin de quitter LR, espérant sans doute une élection providentielle en évitant la case primaire comme l’a fait Emmanuel Macron.
    Alors finalement, vu la situation, Nicolas Sarkozy peut très bien se dire qu’une ouverture s’offre à lui en 2022.
    Après tout, le Général a connu une traversée du désert de douze années avant de revenir au pouvoir pour dix années et il a toujours ses indéfectibles fidèles (Nadine Morano en tête).
    Certes dans ce cas les relations entre EM et NS ne seront plus aussi cordiales qu’aujourd’hui, mais au moins les élections pourraient se dérouler avec deux candidats qui tiennent la route vu que les autres sont des ventres mous.
    En politique il est parfois bon de faire du neuf avec du vieux.

  5. @ Tipaza | 18 août 2019 à 08:53
    Vous n’êtes pas le seul à détester ce personnage, quant aux questions sur Carla, c’est simple il lui laisse faire ce qu’elle veut.
    Personnages ambigus détestables qui peuplent la vie mondaine internationale… l’argent est le maître des lieux, la cervelle est complétement ratatinée mais l’orgueil domine, voyez Epstein.
    L’affaire Kadhafi aura été une horreur, une tache dans notre honneur national et tout cela pour les caprices d’un homme qui se prenait lui aussi pour Napoléon, nous devrions les interner à Sainte-Hélène à la fin de leurs mandats pour qu’ils se mangent entre eux.
    Le roitelet actuel n’est pas plus fin que l’autre, c’est la même caste de pervers qui font le malheur des autres et parfois des peuples. Plus capricieux que Sarko, psychopathe, bi dingo, il fait des dettes et des fakes news, s’amuse avec les Africains comme un enfant avec ses hochets… un fou.

  6. Marc GHINSBERG

    Comme vous le montrez fort brillamment, cher Philippe, Emmanuel Macron et Nicolas Sarkozy s’entendent comme larrons en foire. Emmanuel Macron se sert de son « amitié » avec Nicolas Sarkozy pour poursuivre son entreprise de siphonage des LR, quant à Nicolas Sarkozy il cultive son personnage d’homme d’État qui en cas de situation exceptionnelle pourrait constituer un recours. Un moyen de montrer qu’il est toujours en état de marche en quelque sorte.
    En s’abstenant de participer à cette comédie, François Hollande en fait ressortir le caractère caricatural.
    Pour ce qui concerne la personnalité de NS, une phrase de son livre « Passions », me semble-t-il, la résume assez bien lorsqu’il écrit :
    « L’hostilité m’a toujours semblé surmontable. L’indifférence, non. C’est peut-être la part du petit garçon qui voulait que l’on s’attache à lui qui sommeille toujours en moi. »

  7. Jacques Morel

    Vanitas vanitatum… C’est tout ce qui reste de NS. Il ne pense quand même pas reprendre les rênes de LR ? Ancien président, ce n’est pas sa place. Il lamine ce qu’il a adoré et peu importe ceux de ses « amis » qui y croyaient encore ! A LA TRAPPE !

  8. Le texte ne me choque pas, Sarkozy n’a que ce qu’il mérite, le commentaire me paraît juste et mesuré. La photo compète parfaitement l’analyse : elle l’illustre et ajoute à sa finesse un éclairage comique sur les deux compères à l’œuvre et sur leurs caresses réciproques. La lumière estivale de la Méditerranée, crue en milieu de journée, révèle sans complaisance les calculs de Messieurs les Présidents, qui croient tirer les ficelles, mais ressemblent en fin de compte eux-mêmes à des pantins grotesques. « Midi le juste ». Réjouissant !

  9. Xavier NEBOUT

    Si Macron se représente avec Sarkozy dans sa besace, il est sûr d’être réélu.
    D’autre part, Sarkozy se la coule douce aux frais du contribuable, et sa proximité avec Macron devrait lui valoir quelque poste important et sérieusement pousser le tarif de ses conférences à la hausse.
    Le bon côté des choses, c’est que le LR devant être rayé des cartes, un boulevard s’annonce pour la vraie droite de…
    Une incise « civilisationnelle »: traduit devant un tribunal pour avoir bastonné un enfant et passible pour cela de cinq ans de prison, un pasteur Kanak en ressort exempt de condamnation car selon la coutume des Kanaks qui s’impose au juge, il s’agit d’un geste éducatif d’amour.
    Ce que le documentaire ne rapportait pas, c’est si les bleus n’ont pas été réduits par les mains d’un « guérisseur »…
    On en a de la chance, d’être Français… Quand on pense que les Kanaks en sont être encore à interdire les mariages gay ! Il faut dire à leur décharge, qu’ils n’ont pas eu nos philosophes des Lumières et de la gauche maoïste, pas même un Cohn-Bendit pour les faire « progresser » !

  10. Catherine JACOB

    Le cliché inséré par Pascale Bilger résume assez bien votre billet d’humeur du jour. A droite un Nicolas Sarkozy arbore un petit sourire intérieur dont on imagine qu’il exprime la satisfaction suscitée par ce qu’il viendrait de s’entendre dire et à gauche le regard du prédateur qui s’apprête à dévorer sa proie toute crue.
    Un parfait miroir donc de ce célèbre texte :
    «Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau.
    Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
    Sans mentir, si votre ramage
    Se rapporte à votre plumage,
    Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois.»
    Carla ! Il faut lui dire que l’ancien top model c’est vous, pas lui, sinon il va finir par défiler pour JPG.

  11. Midi, c’est l’heure !
    Les rivaux d’hier se rappelant les services rendus sauront-ils se soumettre à « la citation de l’instrument judiciaire dans la solitude incommensurable,
    Et d’autre part à la voix de l’airain incorruptible »?
    Qu’ils se souviennent de celle maintenant dépliée et qui leur indique la forme de la nouvelle gloire de l’homme :
    « Ysé : Vois-la maintenant dépliée, ô Mésa, la femme pleine de beauté déployée dans la beauté plus grande!
    Que parles-tu de la trompette perçante ? lève-toi, ô forme brisée, et vois-moi comme une danseuse écoutante,
    Dont les petits pieds jubilants sont cueillis par la mesure irrésistible! Suis-moi, ne tarde plus!
    Grand Dieu, me voici, riante, roulante, déracinée, le dos sur la subsistance même de la lumière comme sur l’aile par-dessous de la vague!
    O Mésa, voici le partage de minuit! et me voici, prête à être libérée, Le signe pour la dernière fois de ces grands cheveux déchaînés dans le vent de la Mort!
    Mésa : Adieu! je t’ai vue pour la dernière fois!
    Par quelles routes longues, pénibles,
    Distants encore que ne cessant de peser
    L’un sur l’autre, allons-nous
    Mener nos âmes en travail ?
    Souviens-toi, souviens-toi du signe!
    Et le mien, ce n’est pas de vains cheveux dans la tempête, et le petit mouchoir un moment,
    Mais, tous voiles dissipés, moi-même, la forte flamme fulminante, le grand mâle dans la gloire de Dieu,
    L’homme dans la splendeur de l’Août, l’Esprit vainqueur dans la transfiguration de Midi! »
    PAUL CLAUDEL, Partage de Midi, III, fin.
    Il est grand temps que la femme non-dessexifiée revendique sa place au côté de la mâle faiblesse, reconstruisant peu à peu l’unité du foyer.

  12. Ce rapprochement est trop systématique pour ne pas susciter tout de même, du côté de la droite, une incompréhension, pire une hostilité (…)
    Ce rapprochement ne fait que confirmer que M. Sarkozy n’est en rien un homme de droite – ce qu’il a lui-même reconnu – contrairement à ce que pensent trop de Français dont hélas certains estimables commentateurs de ce blog, ce qui a permis à ce personnage ayant exploité une équivoque d’être responsable d’une série impressionnante de dégâts, de façon directe ou indirecte.

  13. Si on remonte à la présidentielle de 2017, on peut alléguer que Sarkozy a coulé l’offre politique consensuelle des Républicains en souhaitant sa revanche. Tous les sondages donnaient Alain Juppé. Sans Sarkozy en lice, les primaires de la droite et du centre n’auraient eu aucune justification ; le vrai motif fut de le sortir du jeu parce qu’il ne passait pas dans les sondages.
    Le surgissement de François Fillon (que je ne m’explique pas) rapidement dépassé par l’immoralité de la gestion de sa carrière parlementaire a anéanti Juppé après avoir humilié Sarkozy. C’est à ce moment-là que le syndicat de sortants LR s’est désuni jusqu’à mourir aujourd’hui. Ne restent que les sections locales à se bouffer le nez.
    La droite est maintenant au pouvoir (Matignon, Bercy), Macron a besoin de la renforcer pour établir LREM aux municipales et avoir le socle territorial nécessaire à la présidentielle de 2022. La vanité de Sarkozy est un atout pour briser l’obstacle. C’est de la politique politicienne, celle que Sarkozy préfère.

  14. Ces deux-là me font penser à mes enfants et petits-enfants quand je leur offrais un tour de manège, à la fin c’était « encore un, encore un s’il te plaît » sur un ton suppliant, parfois accompagné de promesse(s), et hop encore un tour (pas gratuit pour tout le monde) mais comme tout a une fin il faut descendre du manège et c’est là que certains petits capricieux boudent tandis que d’autres plus malins se font offrir d’autres tours de manège par d’autres personnes, de la famille ou pas, « ils sont tellement sympas… »
    Les tours de manège de ces deux-là ont été payés par des votes: « s’il vous plaît, s’il vous plaît, encore un tour, je vous promets que je vais baisser vos impôts… » et hop encore un p’tit tour…
    Dans ce manège c’est Nico qui distribue les tickets et Manu qui tient la caisse.

  15. @ Xavier NEBOUT | 18 août 2019 à 10:53
    Mais c’est déjà fait, ces deux coquins sont devenus copains et Macron avait chargé Sarkozy de le représenter lors de l’investiture de la présidente de Géorgie.
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/12/18/97001-20181218FILWWW00145-georgie-sarkozy-charge-de-representer-macron-a-l-investiture-de-la-presidente.php
    Ne croyez pas que cela ne continuera pas.
    Des clones-clowns.
    D’ailleurs les G7 et G20 ne sont que pure comédie car il existe déjà de nombreuses institutions (ONU par exemple).
    Pour qu’ils cessent de nous plumer, nous devrions leur offrir une île dans les Caraïbes où ils pourraient aller jouer au jeu d’échecs planétaire… cela éviterait des frais, car à chaque déplacement de cette armada il faut retaper les palais (70 millions à Biarritz), mettre les populations sous surveillance etc. et tout cela pour rien.
    Certes cette fois-ci ils pourront parler en secret de l’affaire qui transforme des futures très jeunes mannequins en esclaves sexuelles pour riches. Non pas qu’ils soient outrés, d’ailleurs…
    Mettre la pagaille à Hong Kong (que j’aime beaucoup) pour calmer les indignations internationales est quand même lamentable, la Chine ne faisant pas partie du G7 aura le temps de rétablir l’ordre à Hong Kong pendant la réunion des pachas à Biarritz.

  16. Nathalie Delachaîssay

    Pour celui qui n’aura pas le temps, ou la patience, de lire le billet, le titre demeurera dans une ambiguïté totale !

  17. « L’ancien président et le président actuel ont bien sûr le droit d’éprouver une sincère complicité amicale, mais je me permets d’en douter.. »
    Heureusement cher P. Bilger que vous vous permettez d’en douter ! Même pas en rêve !
    Pour ces deux animaux politiques, tout est bon à prendre. La bonne fortune de l’un contraste avec le côté « has been » de l’autre. L’un monte, l’autre dégringole.
    Tel Icare tentant de se rapprocher du soleil pour bénéficier de son éclat, Sarkozy s’aimante naturellement et sans vergogne vers Macron. Trahissant tout et tous, il s’illusionne encore, en vieux lion fatigué, misant sur son aura passée pour reconstituer sa meute le moment propice.
    Trop tard, trop visible, trop décrié, trop usé, j’allais dire trop usagé ! Le train de l’Histoire est passé pour lui et ne se présentera plus. Cet homme ne mesure pas, dans le profond de l’électorat, la rancœur et la défiance qu’il suscite encore après ses multiples trahisons et reniements. Quelles que soient les situations, ce ex ne sera jamais plus président, il a fait trop de cocus et il a trop d’ennemis.
    Et puis pour dire quoi aux électeurs ? Je me le demande !
    Macron, sevré de théâtre, a retenu son Racine et tel Néron pense sur cette photo « J’embrasse mon rival, mais c’est pour l’étouffer ». Il sait qu’il n’a rien à craindre de lui, et il le presse comme un citron pour en tirer un maximum d’électeurs.
    Il continuera ainsi jusqu’aux municipales et le jettera ensuite, comme on jette avec mépris à la poubelle de l’histoire un adversaire devenu exsangue et sans danger. Un vrai Néron sous un visage à la Gérard Philipe ce Macron!
    Finalement, j’apprécie plus l’attitude distante de Hollande que la courtisanerie sans espoir de Sarkozy. Enfin presque ! Tous les deux m’étant insupportables !
    Quoi qu’il en soit Macron, toutes choses étant égales, sera réélu sans problème en 2022, et Sarkozy sera alors peut-être mal à l’aise sur les bancs de la Justice. Et Hollande croira sans doute encore et toujours à sa bonne étoile.
    Ainsi va le petit monde des marionnettes politiques françaises cher P. Bilger !
    Cordialement.

  18. @ Lucile
    « La photo compète parfaitement l’analyse : elle l’illustre et ajoute à sa finesse un éclairage comique sur les deux compères à l’œuvre et sur leurs caresses réciproques. »
    Admirez le sourire carnassier de M. Macron…

  19. Bonjour Philippe,
    L’un protège l’autre dans le processus judiciaire libyen.
    L’autre amène à l’un, sur son seul nom, une partie d’un électorat dont il a besoin.
    Passe-moi la rhubarbe…
    C’est très ancien monde.
    Morveux 1er en est un digne représentant. De la pire espèce.

  20. M. Sarkozy a été invité par M. Macron parce qu’il fait partie de la confrérie des présidents de la République française, il s’est déplacé, il a fait bonne figure et puis il est reparti vaquer à ses occupations. Pour moi, tout est normal.
    L’absence de M. Chirac est compréhensible car il n’est plus sortable depuis longtemps. Il passerait son temps à tenter d’obtenir un rendez-vous avec Mme Macron, la presse à scandale se délecterait.
    L’absence de M. Giscard est évidente, il est fâché, il est parti et il ne reviendra plus. Pour rappel, quand il a laissé sa place à son successeur, il a déclaré qu’il s’en allait, il s’est levé et il a montré son postérieur aux téléspectateurs.
    L’absence de M. Hollande est moins facile à déchiffrer, je sèche et je passe.
    L’absence des autres présidents rend plus éclatante la présence de NS qui a fait honneur à sa charge, a tenu son rang avec tact et diplomatie.
    Donc M. Sarkozy a été pris en flagrant délit de bavardage avec le M. Macron, cela ne signifie pas qu’ils soient comme deux larrons en foire.
    NS et EM partagent certes un même désir d’ouverture et d’élargissement de l’éventail politique mais cela ne signifie pas qu’ils soient d’accord sur tout. EM a fait entrer dans son parti politique des membres de l’ex-UMP tandis que NS avait accepté dans son gouvernement des membres proches de la gauche modérée. Confrontés aux mêmes problématiques, il ont obtenu des résultats d’analyses concomitantes, ce qui a entraîné la mise en oeuvre de moyens et de méthodes similaires. Obligés de continuer à emprunter de l’argent aux banques, contraints de respecter les directives européennes, les deux présidents font de la représentation, tentent de faire des économies et augmentent les impôts en faisant semblant de les réduire.
    Le silence de NS pendant les élections est certes critiquable ; mais lors des élections précédentes, il avait pris position et les perdants lui en avaient tenu rigueur. Quoi que NS fasse, il est mis en cause, le réflexe pavlovien est de mise.
    Tel est mon point de vue sur cette question de la supposée connivence entre NS et EM.
    Encore un mot et puis je me tais. Carla Bruni me manque, je ne me lassais pas de la voir fouler le tapis rouge lors des réceptions officielles.

  21. Michel Deluré

    En regardant la photo illustrant ce billet, elle me semble tout droit extraite d’un film avec Louis de Funès, avec cette spécificité qu’avec Macron et Sarkozy réunis, je me demande bien qui, de l’un ou de l’autre, est le plus proche de l’acteur !
    Il y a en effet quelque chose de comique à voir ces deux personnages, une énième fois côte à côte, et à imaginer derrière les sourires de circonstance et les empoignades chaleureuses quelles sont leurs arrière-pensées respectives.
    Qui pourrait être dupe de ce scénario dans lequel, bien au-delà de l’incarnation d’une certaine union nationale, chacun est trop heureux en fait de jouer un rôle qui sert ses propres intérêts et satisfait son ego, ajoutant au trouble que cette complicité d’une sincérité douteuse fait naître chez les partisans de l’ancien président  ?
    En quoi d’ailleurs ces commémorations, pour nécessaires qu’elles soient, justifient-elles la présence des anciens présidents de la République alors que ces derniers sont redevenus de simples citoyens ?

  22. Je rejoins le commentaire équilibré de Lucile | 18 août 2019 à 10:39.
    Votre blog, Monsieur Bilger, ne me semble pas être un ring de boxe pour qu’on vous renvoie dans vos cordes : un ring sans doute pour certains commentateurs qui s’adonnent à certaines joutes, pas pour vous qui devriez en être plus l’arbitre que l’un des boxeurs !
    De ce billet, je retiens cet alinéa : « Ce rapprochement est trop systématique pour ne pas susciter tout de même, du côté de la droite, une incompréhension, pire une hostilité parce qu’elle ne pouvait pas imaginer que Nicolas Sarkozy (NS), quoique défait à deux reprises, irait si loin dans une ambiguïté préjudiciable à son camp. »
    Les partisans de LR (tout au moins ce qu’il en reste), à moins d’être des admirateurs béats de monsieur Sarkozy, devraient avoir compris le jeu de leur ancienne idole et donc ne pas être susceptibles d’incompréhension. Quant à l’hostilité, elle a été manifestée lors de la primaire où leur préférence avait été accordée à monsieur Fillon.
    De fait, monsieur Sarkozy ne me semble pas avoir la hauteur d’un ancien président de la République. La France n’a pas été sa profonde préoccupation ; seul son rôle entre les dirigeants de ce monde failli lui a importé, d’autant qu’il n’était que le jouet des dirigeants des Etats-Unis. Il suffit pour s’en convaincre de lire ce document faisant la synthèse par Rémy Ourdan d’éléments tirés des fuites de WikiLeaks : « WikiLeaks : Nicolas Sarkozy, « l’Américain » » (voir ici https://www.lecanardrépublicain.net/spip.php?article539).
    Sur ce plan, quoi qu’il en dise, monsieur Macron reste dans les traces de son prédécesseur à l’Élysée, d’où un rapprochement compréhensible, leurs choix politiques étant foncièrement proches. Ce qui explique aussi que des partisans de monsieur Sarkozy soient eux-mêmes ministres de monsieur Macron, notamment le premier d’entre eux !
    Par ailleurs, tous deux partagent la même détestation du président intercalaire : monsieur Hollande ! Qui pourtant a lui aussi été le bon cireur de pompes de leurs mentors communs…
    Enfin, monsieur Sarkozy « biche » face à son successeur direct en raison du succès éditorial de son livre « Passions » qui écrase de loin celui des « Leçons du pouvoir ».
    Hauteur de vue ? Oui : au ras du bitume… Intérêt pour la France, sa culture, son Histoire : zéro ! L’intérêt général assuré par l’État fort garant des libertés n’est pas leur préoccupation première. Le reste n’est qu’apparence, illusions d’optique par le fait d’une communication et d’une novlangue bien maîtrisées.

  23. Claude Luçon

    @ Xavier NEBOUT | 18 août 2019 à 10:53
    « Le bon côté des choses, c’est que le LR devant être rayé des cartes, un boulevard s’annonce pour la vraie droite de… »
    C’est probablement là la vraie motivation de NS : vengeance ! Démolir le parti qui l’a rejeté lors de la primaire et neutraliser tous ceux qui l’avaient peu soutenu dans ses démêlés avec la justice.
    Pour ce faire :
    1. Il n’y a plus de leader à gauche
    2. Mélenchon semble accepter son rôle de pantin
    3. Ne reste vraiment que MLP et son RN, donc pour se venger NS ne peut que démontrer le « génie » de EM.
    Oeil pour oeil, dent pour dent et vote pour vote !
    A eux deux ils peuvent recréer un parti bonapartiste, profitant du fait que les Français sont en pleine grogne !
    Quel hilarant et superbe spectacle pour nous que ce cirque politique où tous les artistes loupent leurs acrobaties, même les éléphants du PS et de l’ex-UMP se marchent sur les pattes ! Pire, pas de jeunes acrobates en vue…

  24. Enfin un peu d’intelligence… politique… et d’amour très intéressé… au sommet.
    Je relis avec délectation et gourmandise les fables de Jean de La Fontaine et les Caractères de Jean de La Bruyère…
    Je les verrais bien en rajouter une ou deux… saillies sur la gent humaine à travers les carabistouilles de gentils animaux…
    – « Fox-Terrier plus rapide que son ombre et Lapin Agile savant et malin ».
    – « Le vieux Corbac et le Renardeau ».
    Faut reconnaître qu’ils ne seront pas trop de deux pour bousculer la nomenklatura étatique, véritable maître de la France soviet championne du monde des impôts et taxes en tous genres… prête à couper des têtes pour un homard ou deux places spectateur d’une corrida.
    Vont avoir du boulot les deux larrons pour remettre en ligne le bon sens… surtout que le rouge et vert sont devenus maintenant bien jaunes… citron.
    Y a plus qu’à presser… doucement… très doucement … car la nunuche Marlène devant son verre d’eau et ses nouilles au bon beurre va tirer plus vite que Twitter la Trumpette…

  25. François Hollande refuse les invitations, c’est son droit.
    Au moins lui se fait rare et ce sera un événement quand il en acceptera une.
    Macron et Sarkozy s’entendent, mais ce n’est pas sur le dos de Francois Hollande qui estime avoir participé à suffisamment de dîners de cons. Cette lucidité, comme celle de ne pas s’être représenté, l’honore.
    Sarkozy ne lâche pas l’affaire et commence à dire qu’il a été un trop jeune président, mais qu’il sera mûr pour le redevenir à l’âge auquel Juppé l’a battu aux primaires.
    Sarkozy règle ses comptes, c’est un vrai chiraquien qui n’échappe pas à son grand dessein, comme son mentor, celui de faire perdre son camp.
    Ce qui est le plus condamnable de la part de Macron n’est pas d’inviter Sarkozy, mais c’est d’utiliser les anciens présidents pour justifier ce jeu de touche-pipi. Hollande ne s’y est pas trompé, refusant de servir d’alibi au freluroquet.

  26. Pour Macron, frayer avec Sarkozy ne présente que des avantages: laisser croire qu’il y aurait une proximité politique entre les deux achèverait la décomposition de la droite.
    Si Sarko lui-même accepte les mamours du chef de l’Etat c’est peut-être aussi pour apparaître au même niveau et se reconstruire une image de présidentiable potentiel alors que Hollande (mais était-il invité ?) semble bouder ces retrouvailles…
    « Et quelle volupté narcissique de se voir promu conseilleur en n’étant plus le payeur ! »
    Oui, et il faut voir la gourmandise avec laquelle il persiste à se dire en dehors de la politique alors qu’il a les deux pieds dedans. Il a vendu à Macron la défiscalisation des heures supplémentaires supprimées par le capitaine de pédalo et il en tire une légitime fierté !
    Sarkozy n’est pas mort, on n’est jamais mort en politique !

  27. @ Achille | 18 août 2019 à 09:52
    « Reste bien Valérie Pécresse (ma LR préférée) mais les machos du parti se feront un devoir (et un plaisir) de la mettre sur la touche »
    Allons Achille ne reprenez pas les slogans des féministes pour qui quand une femme est éliminée, c’est parce qu’elle est femme.
    Valérie Pécresse est un cas particulier de nullité et de perfidie.
    Au moment de la primaire de droite elle a fait un remarqué mouvement de va-et-vient entre certains candidats.
    Lors de la désignation du président des LR, elle n’a pas été candidate, laissant élire Wauquiez pour lui savonner la planche ensuite.
    Elle répète le même scénario, ne pas se porter candidate, mais se tenir à l’affût, avec son micro-mouvement, de l’échec du futur président.
    Ce n’est pas sans raison qu’elle est surnommée Valérie Traîtresse.
    Personne n’a jamais mis en doute la compétence de Margaret Thatcher dans ses négociations avec l’UE lorsqu’elle disait « I want my money », alors que la compétence de Theresa May est largement mise en doute.
    Je pourrais faire la même comparaison entre Angela Merkel et Ursula von der Leyen, la compétence de cette dernière étant mise en cause par les membres de son propre parti, et celle d’Angela ne l’a jamais été, même si sa politique a été contestée.
    Quant à Ségolène, je vous accorde qu’avec elle, le quinquennat aurait été plus ludique qu’il ne l’a été avec Hollande, mais aussi probablement pire, ce qui n’est pas peu dire.
    Bref, au nom du principe républicain d’égalité, je revendique pour les femmes la même capacité de nullité que pour les hommes.
    Et au nom de la tradition monarchique et de la loi salique, un petit plus… évidemment !

  28. Ces scènes entre Macron et Sarkozy voudraient rappeler celles entre Mitterrand, Chirac et Balladur avant la présidentielle de 1995.
    Sauf que Hollande refuse de jouer le troisième larron.
    On sait ce qu’il advint de Balladur qui pourtant aurait davantage élevé la fonction présidentielle que ne l’a fait Chirac.
    Toutes ces mascarades sont finalement très flatteuses pour François Hollande qui n’en espérait pas tant.
    Au final, François Hollande est davantage présent par son absence. C’est dommage, pour une fois qu’il ne pleut pas…

  29. @ Claude Luçon | 18 août 2019 à 16:44
    « Quel hilarant et superbe spectacle pour nous que ce cirque politique où tous les artistes loupent leurs acrobaties, même les éléphants du PS et de l’ex-UMP se marchent sur les pattes ! »
    À ce pitoyable spectacle j’ai préféré regarder sur ARTE, ce samedi et le précédent, la série consacré à la conquête de Proxima et son éventuelle «Terre » : Proxima 1. Son titre est « L’odyssée interstellaire” et son lien en streaming :
    https://www.arte.tv/fr/videos/051146-001-A/l-odyssee-interstellaire-1-4
    Cela nous change agréablement de nos politiciens et de leurs manœuvres. Pour atteindre Proxima 1 située à 4,5 années-lumière de notre planète, cela demandera dans l’état futur de nos connaissances environ 40 à 45 ans. Les scientifiques et ingénieurs ayant conçu cette future sonde seront probablement tous morts lorsqu’elle aura atteint son but et émettra !
    Mais cela n’empêche pas d’éminents astrophysiciens d’étudier toutes les solutions possibles, et leurs aléas, pour réaliser un tel vol hors du système solaire. Certes ce projet ne doit guère intéresser E. Macron, N. Sarkozy et consorts : leurs préoccupations se limitent à leur espérance de vie politique, alors leur parler d’un projet s’étalant au mieux sur un demi-siècle ! De plus il n’est pas certain qu’il y ait des électeurs potentiels LR ou LREM sur Proxima 1 !

  30. @ Tipaza | 18 août 2019 à 19:16
    Nous n’avons visiblement pas la même vision de la traîtrise.
    Autant que je sache, Valérie Pécresse n’a pas fait allégeance à Emmanuel Macron pour un maroquin comme Bruno Le Maire et quelques autres membres de LR. Elle n’a pas quitté le parti pour se préparer pour la présidentielle de 2022, comme Xavier Bertrand.
    Certes elle a fait le va-et-vient entre Alain Juppé et François Fillon au moment de la primaire, ce qui ne saurait en aucune façon être considéré comme une trahison mais comme un choix stratégique destiné à privilégier celui qui avait la meilleure chance de l’emporter à l’élection présidentielle, rien de plus.
    Ces deux personnages étant désormais hors course, il est normal qu’elle joue sa carte personnelle.
    Concernant Laurent Wauquiez, elle a préféré faire l’impasse à l’élection de la présidence de LR, car connaissant le personnage plein d’arrogance et de fourberie, elle se doutait bien qu’il allait se planter. Montrer ses divergences au sein d’un parti démocratique ne signifie pas savonner la planche de son leader. Dans tout parti un adhérent a le droit d’exprimer son désaccord. Sinon on a affaire à une dictature.
    Je ne suis pas certain que Valérie Pécresse souhaite l’échec d’Emmanuel Macron. Contrairement aux autres « cadors » de l’opposition, de gauche comme de droite, elle ne perd pas son temps à faire du Macron-bashing. Comportement au demeurant totalement contre-productif puisque ce dernier n’en est nullement affecté dans les sondages. Ceci même après les neuf mois de manifs des Gilets jaunes qui ont fini par totalement se décrédibiliser avec leur trio de pieds nickelés que sont Maxime Nicolle, Jérôme Rodrigues et Eric Drouet.
    Évidemment la façon de faire de la politique de Valérie Pécresse, tout en fleuret moucheté, tranche avec celle de Nadine Morano qui préfère le sabre d’abordage.
    ————————————-
    @ Michel Deluré | 18 août 2019 à 16:26
    « En quoi d’ailleurs ces commémorations, pour nécessaires qu’elles soient, justifient-elles la présence des anciens présidents de la République alors que ces derniers sont redevenus de simples citoyens ? »
    Un ancien président de la République ne redevient jamais un « simple citoyen ». D’ailleurs il dispose d’avantages et de privilèges auxquels le simple citoyen ne saurait prétendre. Dispositions que, personnellement, je trouve démesurées, mais c’est un autre sujet.
    Un ancien président de la République n’est jamais totalement retiré de la vie politique. Concernant Hollande, notamment, il ne se gêne pas pour donner son avis sur la vie politique française, en lançant de temps en temps de petites piques acerbes plus destinées à afficher sa frustration d’avoir été déchu sans même combattre que pour donner les conseils éclairés d’un sage qui sait ce qu’est le pouvoir d’un président de la République.
    Avec le temps je regrette de plus en plus d’avoir voté pour lui en 2012. Il n’était pas digne de la fonction.

  31. Nathalie Delachaîssay

    « …un remarqué mouvement de va-et-vient entre certains candidats(…)se tenir à l’affût, avec son micro-mouvement… » (Tipaza 18 août à 19 h 16)
    Cette bonne femme, c’est une sacrée pétroleuse !

  32. Encore un effort, Mesdames, Lucile, Catherine Jacob, et les variations du désir pour Carla sauront déplier la beauté dans la beauté plus grande.
    Les femmes sauront-elles, mieux que leurs prédateurs de maris, admettre qu’il n’y a d’autre fondement que les rivalités, que si Machiavel avait écouté sa compagne, la rencontre pourrait s’interpréter sans les doubles fonds de la duplicité, qu’il serait temps d’intégrer Stendhal au discours des ennemis, et Baudelaire, et Proust, et Claudel – la beauté n’est que la promesse du bonheur – et que l’âge venant, le jeune président se rendrait petit à petit compte qu’il devient père, et de quel enfant, la France, dites, ce n’est pas rien, que sa proposition de réconciliation pourrait apaiser la douleur du cancer révolutionnaire, pourrait indiquer le chemin du renoncement aux désirs d’empire qui se nomme Europe, seule possibilité de rémission, l’allégorie du couple enfin réuni par les feux du ciel servant d’exemple à ceux qui prônent l’éternel retour des petits calculs politiciens et qui défilent, vous avez raison, Catherine, masqués par l’élégance des costumes du mensonge, pour mieux ne pas avouer qu’il est grand temps, petit père, de descendre du podium et de rentrer à la maison ?
    Ainsi le petit Corse s’éviterait toutes les Sainte-Hélène, repasserait l’Arcole à l’envers pour tirer tous les enseignements de sa révolution avortée, pour accéder enfin à la seule qui tienne debout, celle du privilège pour personne et de la non-croyance aux violences, permettant à l’homme enfin revenu au foyer, d’accéder au chemin que seule sa femme saura lui indiquer.
    La France alors, épouse européenne, aurait accompli son destin éternel de fille aînée, permettant au bonheur de ne plus être que promesse, mais établissement de la réalité dans son implacable et signifiante beauté, ces enfants que vous savez mettre au monde, mesdames, et à qui il ne manque que la formulation de leur enfance pour accéder au génie qu’il est donné à l’humain d’incarner.
    Encore un effort…

  33. @ Achille | 19 août 2019 à 06:58
    Il m’arrive d’être caricatural ou même un peu provoc, parce que la nuance en politique n’existe que pour celui qui exerce le pouvoir, et aussi (ou surtout ?) parce que ça m’amuse un peu.
    Si vous considérez que Valérie Pécresse n’a pas trahi comme l’ont fait Le Maire et Darmanin, ce qui est vrai, aujourd’hui, c’est peut-être parce qu’elle n’a pas été sollicitée, son niveau ne pouvait rien apporter, ni en voix, ni en compétences.
    Pour le reste disons qu’elle joue perso d’une façon qui en est choquante.
    Tout politique, au fond de lui joue perso, et dans la vie, tout individu également, mais dans le cas de Valérie Pécresse c’est fait avec tellement d’indifférence à l’autre, d’égoïsme maladroit qu’on se demande si elle réfléchit un peu.
    En politique comme au rugby, sans jeu d’équipe pas de victoire, et dans le jeu d’équipe on peut se distinguer par son dévouement à l’équipe et/ou par sa super compétence.
    Ce n’est pas son cas, elle ne se distingue qu’en se distinguant des autres et en s’en détachant, et encore pas complètement, espérant toujours tirer profit de son statut semi-in et semi-out.
    C’est ce que j’ai appelé caricaturalement une trahison.

  34. Ohé les coupains ! une petite douvinette pour commencer la semaine :
    Le troll islamogauchiste Elusen répand sa haine et ses provocs sur le blog d’Ivan Roufiol.
    Un carambar pour les ceusses qui dévoileront son pseudo ; c’est très fastoche : même haine même arrogance mêmes sarcasmes.
    A vous de jouir ! MDR !

  35. PR CALGUÈS

    +++ M. Bilger !
    La vanité de Sarkozy est incommensurable.
    Bien vu, mille fois d’accord avec votre analyse.
    Cordialement.

  36. Michel Deluré

    @ Achille 19/08 06:58
    L’expression « simple citoyen » était peut-être exagérée mais proche cependant de ce qu’est la réalité.
    Même si ces anciens présidents bénéficient de privilèges que j’estime tout comme vous absolument démesurés et injustifiés, il n’en demeure pas moins que, n’exerçant plus la fonction présidentielle, ils ne sont plus l’incarnation de la France. Lors de ces commémorations, ils ne représentent donc rien d’autre que leur propre personne.
    Le président en exercice peut certes, de sa propre initiative, inviter ses prédécesseurs à participer à ces manifestations mais il est permis de douter que la seule exigence de courtoisie préside alors à la prise d’une telle de décision. C’est du moins mon point de vue.

  37. Xavier NEBOUT

    @ Trekker
    A supposer qu’il existe une intelligence comparable à la nôtre ailleurs, il suffirait qu’on soit un tout petit moins borné que chez nous pour utiliser les capacités extatiques qui permettent de voyager à la vitesse de la pensée.

  38. Certain(e)s intervenant(e)s voient dans la photo choisie une parfaite illustration du propos.
    Si je suis globalement d’accord avec l’analyse de M. Bilger, je pense par contre que la photo représente cette fichue habitude de la presse à vouloir absolument attribuer à une photographie un sens raccord avec l’écrit, quitte à user de procédés comme le montage ou le recadrage qui, en oblitérant le contexte, permettent une lecture toute différente de celle initialement captée par le photographe.
    Il me semble que les sourires des deux protagonistes de l’image soient plus destinés à des personnes hors champ qu’à eux-mêmes. La proie du ”prédateur” n’est sans doute pas celle qui y est perçue. S’il y a proximité physique, elle ne peut être traduite en connivence que par une volonté induite par le cadrage serré sur les deux visages souriants.
    La direction des regards trahit cependant le détournement d’intention en œuvre.

  39. « On va sans doute me renvoyer dans mes cordes en jugeant inconcevable une telle faiblesse de caractère chez Nicolas Sarkozy ».
    Pour paraphraser Clemenceau et le président Beaufort, il existe des leaders politiques naïfs, mais ils ne constituent pas la majorité du genre.

  40. Nathalie Delachaîssay

    @ Gb le 19 août à 13 h 14
    Dans les grandes lignes je suis en accord avec votre commentaire.
    J’ajoute cette nuance : ces deux regards sont intérieurs. Nécessairement !
    Non parce qu’ils ne « peuvent pas se voir » mais bien par cet effort de concentration qui leur est indispensable pour affûter la nuisance optimale qui retombera sur l’autre à l’issue de cette « folle journée » de retrouvailles joyeuses et militaires !
    Sûr qu’ils ne pensent qu’ à « débarquer » l’autre !

  41. Entièrement d’accord avec le commentaire de Tipaza 18 août 2019, 08:53. Je m’étonne que Pascale Bilger ait laissé passer le couplet sur la laideur. Obama—qui s’était fait une opinion de l’individu—avait souhaité que son homologue français ne transmit point, pour son bien, ses traits à sa fille.
    Il continue de tirer les ficelles pour tenter de s’extirper de ses ennuis judiciaires. Le dénigrement récent de Ziad Takieddine participe de cette entreprise dans l’affaire Kadhafi et ses valises de billets (Hortefeux vient d’y d’être blanchi).
    Dans cinq ans, il aura soixante-dix ans. Qui imagine sérieusement le retour de ce personnage, marqué au fer rouge, au plus haut sommet de l’État ?
    Il démolit Fillon dans son dernier livre qui est une ode, un éloge, une glorification à sa personne. Difficile d’être « historiquement » moins objectif dans la présentation des faits. Et point besoin de gaspiller le prix d’un livre pour le savoir.
    Fillon a eu une réplique cinglante à la sortie du brûlot, dans la même lignée que son invocation morale du Général de Gaulle pendant la campagne des primaires LR 2016 : « La passion unique de Nicolas Sarkozy, c’est Nicolas Sarkozy. Cette passion pour lui-même n’a d’égale que sa rancune pour ceux qui l’ont défié. »
    La rancune de Sarkozy s’est accrue devant le silence de Fillon et Juppé après
    la disparition de sa mère « Dadu » en 2017 : « Ils n’ont même pas écrit un mot. » s’est-il plaint.
    Il n’a que faire de la renaissance de LR. Après lui, seul le déluge a le droit de cité. Et encore… Nul successeur issu de sa famille n’est à ses yeux digne de la tâche et de l’honneur.
    Alors, il chérit le candidat du système et de la mondialisation, actuel président, qui, sous certains aspects, lui ressemble tant. Lui au moins avait eu un geste élégant, quand « Andrée » était partie, en dépêchant deux motards pour escorter son cercueil du funérarium à l’Église de Neuilly.
    Ça n’a l’air de rien, mais pour lui, cet hommage à sa défunte mère, c’était énorme, et il ne l’oubliera jamais.

  42. Jean le Cauchois

    @ Gb à 13:14
    « Certain(e)s intervenant(e)s voient dans la photo choisie une parfaite illustration du propos »
    Et ils (elles) n’ont pas tort. Mais j’ai lu et relu le propos et les quarante commentaires déjà publiés. Et j’ai re-regardé la photo, avec mon sens habituel de la méfiance quand c’est trop parfait. Sur cette photo en plan serré des deux visages de profil, les deux nez sont séparés – à vue de nez ! – d’une dizaine de centimètres, ce qui est bien peu : on imagine, sur un plan américain simultané, la proximité des torses ! C’est bien étrange !
    Par ailleurs, en altitude cette fois, il n’y a qu’un ou deux centimètres de différence entre la pointe des nez, alors que je pense qu’il y a une différence de taille plus importante entre les deux hommes. Mais je peux me tromper : je suis tellement habitué aux photos qui illustrent les propos décriés de Trump, ou de Poutine.

  43. Votre billet est un vrai bonheur. Il éclaircit mon horizon, à un moment où une réelle inquiétude se faisait jour en moi sur l’avenir national.
    Ah donc, les mains dans mes poches crevées, je peux déambuler, de Thucydide à Polybe avec un détour chez de Retz. Pour comprendre les choses, la revue Hérodote sous ses deux déclinaisons fournit une masse considérable de renseignements et d’hypothèses, sérieusement étayés. Au passage, on peut glaner dans quelques revues spécialisées, volées bien sûr.
    Inutile, donc, de lire la presse, ni a fortiori d’aller voter. La masse de crédulité qui s’attache aux faits et dires de nos arsouilles dispense de tout autre effort que celui de vous lire, pour le plaisir, mais en se moquant du fond, parce qu’il n’y en a pas.
    Un jour, ulcéré par l’attitude de chrétiens auxquels j’avais eu la naïveté de faire confiance, j’ai retiré mon concours et, au curé interloqué, j’ai fait mes remercîments pour sa collectivité de m’avoir ainsi aidé à retrouver mon agnosticisme souriant. Votre billet, excellent, j’insiste, a cette vertu.

  44. Michelle D-LEROY

    Il fut un temps, un long temps même, où j’ai été une inconditionnelle de Nicolas Sarkozy mais aujourd’hui en voyant ce tandem et Nicolas Sarkozy dans le rôle du toutou, non seulement je suis navrée mais je suis très contente d’avoir tourné la page.
    Sans doute, Monsieur Bilger, avez-vous raison de souligner qu’Emmanuel Macron est habile lorsqu’il invite Nicolas Sarkozy sur le devant de la scène et ce dans le but de l’éliminer de fait dans le cœur des Français encore sarkozystes puisqu’il semble soutenir sa politique et donc, en amenant le plus de LR possible dans son giron macronien.
    Tout cela a surtout de quoi dégoûter définitivement de la politique.
    Comment un électeur de droite pourrait se laisser convaincre ? Vu que ces deux personnages ont mélangé tous les repères sociaux, sociétaux, économiques. Emmanuel Macron de la gauche terra-novienne bien-pensante dont les normes sociétales sont progressistes et mondialistes et simplement de droite sur les questions économiques en appui avec les grandes fortunes internationales et nomades grâce à son ancien statut de banquier.
    La France et les Français, peu leur importe, c’est d’abord leur ego. Le pragmatisme de la vie quotidienne des Français ? des sujets bien trop terre à terre pour des hommes aussi prestigieux !
    Toutefois, si la présence de Nicolas Sarkozy était désolante pour ceux qui lui gardaient encore de la sympathie, les discours d’Emmanuel Macron ne l’étaient pas moins.
    Il demande aux Français de se réconcilier, lui le diviseur, lui qui n’a cessé depuis deux ans de créer des injustices, des impôts avec des seuils arbitraires, des égalitarismes qui génèrent fractures et ressentiments, jalousies et rejets, lui qui snobe les territoires et méprise les plus modestes ou les moins instruits… Il ne manque pas d’air ! C’est à lui de rassembler grâce à des mesures justes.
    Il demande aussi aux maires de France de baptiser les rues de noms de soldats africains, une façon comme une autre d’ancrer la repentance et les remerciements ad vitam aeternam pour la descendance de ces courageux soldats mais surtout de nous faire admettre sans rechigner une immigration continue. Malin le Président mais découvert.
    Messages subliminaux pour nous amener progressivement à sa vision mondialiste et diversitaire.
    Ces deux-là, c’est leur méthode : communication et petites phrases pour faire oublier leur médiocrité politique et leur manque de courage. Les deux mêmes en fait.

  45. Cher Philippe,
    Le mot « dilection » que vous avez choisi est peut-être un élément clef de votre analyse.
    Dans les relations humaines, il y a beaucoup plus de complexité que ce que vous voulez exprimer.
    Sur la photo, une fin de vacances pour deux hommes matraqués ou adulés par les médias qui connaissent les mêmes souffrances, les mêmes doutes, les mêmes ambivalences. C’est ce que nous voyons.
    La consécration amène une terrible expérience, celle du vide, de la solitude du pouvoir et qui peut mieux partager cet isolement, ce vertige, cette déstabilisation qu’une personne qui a le même vécu ?
    L’empathie en général se développera peut-être un jour, mais nous assistons plutôt à un culte de la polémique, du taillage de short, de la compétition, de l’humiliation, de la destruction de l’éthique.
    Viendra un jour où la saturation des aboiements et de la communication cannibale s’autodétruiront et laisseront place au débat d’arguments ou au silence.
    La liberté d’expression doit servir la réflexion, l’émotion. Ce n’est pas un jouet ni une facilité mais bien au contraire un moteur de démocratie.
    Le journaliste doit être au service de l’information et non l’inverse car il finit par détruire sa propre liberté et c’est ce que Macron est en train de faire.
    Les sala*ds qui pourrissent la vie des politiques sont des fossoyeurs de la République.
    françoise et karell Semtob

  46. Sarkozy et Macron sont prêts à se rouler une pelle, sur la photo.
    Qu’ils prennent une paille pour éviter les aphtes.
    Et certains auraient voulu que Hollande participe à cette mascarade ?

  47. Claude Luçon

    @ Trekker | 19 août 2019 à 01:05
    Lassé du futur que nous réservent nos politiciens et des balivernes qu’ils nous racontent, je traque toujours les programmes scientifiques, j’ai donc aussi vu le programme de Arte sur Proxima 1 pour voir ce que nous prédisent les scientifiques.
    Il y a quelque temps il y a eu un programme également passionnant sur Titan.
    Passionnant mais dans le cas de Proxima 1 on était plus dans le genre Asimov et Arthur C. Clarke que Christophe Colomb (ou les Vikings ?) dans le cas de l’Amérique.
    J’en ai même loupé le match de rugby France-Ecosse !
    Par chance il y a un rematch à la fin de la semaine.
    Par contre avec Rosetta et Philae, comme avec Franky Zapata, là nous sommes en pleine révolution, celle que nos politiciens et médias n’ont pas encore comprise !
    Faire une balade de 500 millions de kilomètres en dix ans pour aller rencontrer une Rosetta est une très nouvelle façon de courir la gueuse comme disait mon grand-père. J’avais vu une Rosetta il y a des années mais c’était au Crazy Horse Saloon.
    Se balader en l’air, traverser la Manche avec des baskets propulseurs, les fantassins vont remplacer les paras. Il serait intéressant de savoir ce qu’en pense votre ami le Colonel Goya.
    Ceci dit il est grand temps d’aller chercher une autre planète pour nous y réfugier, nous avons complètement usé et « salopé » la nôtre !

  48. Jean le Cauchois

    @ Catherine JACOB hier à 11:03
    « Le cliché inséré par Pascale Bilger résume assez bien votre billet d’humeur du jour »
    « Carla ! Il faut lui dire que l’ancien top model c’est vous, pas lui, sinon il va finir par défiler pour JPG »
    L’exploit du photographe qui a réussi à prendre cette photo des deux hommes se souriant nez à nez est remarquable d’adaptation : sur Wikipédia, j’ai lu que Macron mesure 1,77 m et Sarkozy 1,66 (Carla 1,75). Si Macron porte des chaussures normales avec des talons de 3 cm, celles de Sarkozy doivent avoir des talons d’au moins 14 cm pour être… à la hauteur. Croyez-vous que JPG l’accepterait ainsi dans l’un de ses shows ?

  49. M. Macron doit bien rire de voir défiler tous ces anciens perdants à plat ventre venant lui implorer grâce et amitié. D’abord il y a eu Mélenchon à Marseille en 2017 venu lui faire courbettes et sourires de Judas et maintenant c’est Sarkozy qui vient lui faire les yeux doux. Aucun honneur.

  50. Cette amourette pose de nombreuses questions et il est légitime de s’interroger. L’interêt pour Macron est évident: grappiller des électeurs de droite pour assurer sa réélection.
    Pour Sarkozy je ne vois pas d’autre explication que la recherche d’une protection judiciaire dont il a le plus grand besoin.
    Chacun connaît le peu d’estime qu’eprouvait Sarkozy pour les magistrats (des petits pois…). Il doit penser que son ami Macron n’a qu’un geste à faire pour que les magistrats l’épargnent. Aux magistrats de prouver que ce raisonnement est injurieux et erroné.

  51. C’est curieux tant de commentaires sur cette photo et la relation entre Macron et Sarkozy ?? Ils ne font qu’afficher ouvertement leur connivence.
    Jusqu’à présent et depuis des décennies les politiques – nos Présidents – entretiennent des relations entre eux et quel que soit le camp.
    Préfère-t-on que cela reste caché et continuer dans l’hypocrisie en feignant de ne pas le savoir ?
    Avant l’intérêt pour la France et les Français, la priorité est à leurs intérêts personnels et cela les réduit à ce qu’ils sont, de simples hommes.

  52. François Hollande était également convié à la commémoration. Il n’est pas venu.
    On a l’impression que Hollande n’a pas encore accepté la victoire de Macron. Il est cinglant à l’égard de l’actuel président. Et pourtant, ses échecs et ceux des frondeurs devraient le rendre plus modeste.
    Alors bien sûr que Macron se sent plus à l’aise avec Sarko, lequel savoure la considération dont il est l’objet.

  53. La photo pourrait effectivement être un montage. Si on compare les ombres, celle de l’oreille de NS ne tombe pas comme celle du nez d’EM. Le soleil pourrait avoir été plus bas quand la photo de Sarkozy a été prise que pour celle de Macron. Mais peu importe ; tout le monde se demande comment il se fait que NS et EM soient si empressés l’un avec l’autre, or le face à face de la photo, truqué ou pas, correspond à cette entente affichée par chacun.

  54. La réflexion et l’émotion se confondent dans la liberté, disent-elles, avant que la deuxième ne prenne le pas sur la première, et l’agnostique prétendument détaché révèle sa contradiction. Le public ainsi projette sur la démocratie ses infantilismes, l’empêchant alors d’accéder à l’âge de sa maturité, où l’institution n’est rien si les corps qui la constituent s’en rejettent d’eux-mêmes, le divorce avec les responsables tenant lieu d’opinion.
    Ainsi, les systèmes de représentation ne sont plus, quelle surprise, devenus que le rituel usé qui ne sait plus proposer que sa sinistre répétition, où le quidam ne sait pas, car il n’a jamais su, en discerner le fond, pourtant éclatant.
    Il le sait, pourtant, les mains dans ses poches crevées, le citoyen, qu’il n’y a que lui qui compte vraiment quand il rentre à la maison, et que le feu sous la soupe sait aussi fondre l’or sous le chalumeau.
    Continuons donc à nous vendre aux romantismes des idoles qui ne servent qu’au délassement infecté des blessures jamais soignées, nous passons à jamais à côté du récit épique dont nous sommes pourtant les héros inconscients, laissant à loisir l’inénarrable narration nous utiliser comme nous le désirons en inconscience.
    Préférant la rétribution sacrée au don gratuit, aveuglés sur nos propres responsabilités pour mieux accuser autrui, nous laissons le soleil de toutes les révélations, là-haut, bien haut, ne pas éclairer ce qui est à notre main, et continuons en sifflotant à suivre le chemin sombre du refus de notre destin.
    Vous reprendrez bien du fromage, il est exquis, ce vin !

  55. @ Lucile | 19 août 2019 à 23:43
    « Si on compare les ombres, celle de l’oreille de NS ne tombe pas comme celle du nez d’EM »
    Ah ça, chère Lucile, mais vous êtes meilleure que moi !
    Je ne parlais que de l’esthétique en général, et vous rentrez dans les détails.
    Seriez-vous adepte de l’auriculothérapie, par hasard ?
    Auquel cas avez vous remarqué la forme particulière de l’oreille de Macron ?
    Je n‘en dis pas plus, mais je n’en pense pas moins 😉

  56. antoine marquet

    @ Merville (19 août 2019 à 23:02)
    Et revoilà les « petits pois »… Vous devriez ajouter, pour éclairer certaines lanternes, qu’il avait eu cette expression parce que l’un des juges du célèbre « mur des cons » – dans lequel notre hôte avait aussi une place de choix – s’apppelle Matthieu Bonduelle…

  57. Alex paulista

    Nicolas Sarkozy s’est fait évincer de son parti par la droite, lui qui avait tiré cette ficelle jusqu’à la rupture. Maintenant il repique au centre, ce n’est pas absurde.
    Et ils peuvent également s’apprécier mutuellement, échanger leur expérience.
    Leur parcours est hors du commun.

  58. @ Claude Luçon | 19 août 2019 à 19:53
    Bien d’accord avec vous sur vos propos, hormis sur l’exploit de Franky Zapata. Celui-ci n’est, et ne sera certainement, qu’une prouesse technologique et sportive. Hormis d’éventuels et hypothétiques développements, son invention ne présente pas d’intérêt pour les militaires, ne volant que de jour à la vitesse d’un ULM, et avec le bruit d’un petit chasseur à réaction : une proie idéale pour une quelconque mitrailleuse.
    Il serait éventuellement intéressant pour les militaires s’il pouvait voler de nuit, et quasi sans bruit. Mais ces deux choses sont loin d’être acquises : la technologie a ses limites. Dans les années 60/90, des choses assez similaires furent tentées par l’armée US ainsi que française, et toutes s’avérèrent n’être que des gadgets coûteux !
    Actuellement les performances de la dérive sous voile lui sont nettement supérieures. Avec un départ à 8 000 m ou 10 000 m de nuit, ouverture immédiate du parachute principal, et une charge de 40 à 50 kg. Un militaire aguerri se pose en toute discrétion et précision (environ 10 à 20 m) dans un cercle de 40 à 50 km à partir de son point de largage. Lorsque Franky Zapata et son invention feront de même, vous m’en informerez…
    Quant à son intérêt pour l’aviation civile commerciale, il est à son stade actuel quasi nul. Au plus cette invention fera les délices de quelques passionnés d’aviation sportive, et surtout de néophytes voulant se donner des frissons et épater leur entourage.

  59. @ Tipaza | 20 août 2019 à 10:09
    Ce sont plutôt les cheveux d’EM qui m’intriguent, on ne voit pas leurs racines ; à vrai dire je suis étonnée par le contraste de densité entre le centre du sommet et les côtés du sommet. D’habitude les chevelures des messieurs sont sans mystère, à part celle de Trump bien entendu. (Ne me parlez pas de Johnson, il est ébouriffé, c’est tout.)
    Les oreilles de NS ne sont pas spécialement belles, mais le soleil passe au travers du lobe, sur la photo.

  60. @ Lucile 19 août 2019 à 23:43
    Je pense que cette photo est un montage intelligemment fait. Je m’explique.
    Admettons que ces deux personnages aient été photographiés chacun de leur côté sous des éclairages tels que ceux de cette photo (un éclairage de 3/4 face pour Manu, un éclairage de dos pour Nico…)
    Le premier temps consistera à sélectionner les deux bonnes prises de vue et les éclairages souhaités parmi les centaines de prises de vue de reportages (c’est souvent long et un peu fastidieux).
    L’art du montage consistera ensuite, après les sélections, à « copier-coller » ces deux prises de vue différentes sur une seule image de telle sorte que personne ne puisse assurer que Manu et Nico n’étaient pas face à face et qu’ils ne se souriaient pas mutuellement… (notez que sur la photo Nico ne regarde pas Manu dans les yeux tout en lui souriant alors que Manu est positionné légèrement au-dessus de lui)
    Déjà de « mon temps », du temps de l’argentique, nous étions capable de modifier en labo, pendant le développement*, les éclairages ratés. C’est dire…
    *Demandez à Harcourt ils ont un terme pour cela 😉
    Adéo Lucile

  61. @ Lucile | 20 août 2019 à 19:12
    Vous avez un côté désarmant et naïf qui parfois me surprend.
    Je vois ma coiffeuse préférée bientôt, je lui ferai part de vos observations (j’ai encore pas mal de cheveux), elle devrait m’expliquer.
    Salon jeune, j’arrive souvent en avance pour lire la presse culinaire sur papier glacé (en général pour ceux qui se nourrissent de plats cuisinés), ou les dernières nouvelles des people sans oublier les classiques sur l’économie – elle est entrepreneuse aussi.
    Pourquoi je vous dis cela ? je n’en sais rien… Ou plutôt si, plutôt que de vous fier aux implants capillaires de notre cher Président, ma coiffeuse vous aurait dit qu’il a le sourire carnassier et l’œil de velours haut (regardez celui de NS il est couché), un bon compromis pour qui passe ses vacances à la neige dans une auberge tenue par un berger… « L’habileté de l’un » sans aucun doute, l’humilité des sources pour qui retrouve justement ses racines de jeunesse.
    Je peux vous assurer qu’avec un fond de Billie Holiday ou de Peggy Lee, vous voyez sans doute autre chose que les racines de cheveux.
    Je taquine bien évidemment.

  62. @ breizmabro
    « When the legend become fact, print the legend »
    Extrait du film « L’Homme qui tua Liberty Valance » de John Ford.
    Traduit en français dans le film par :
    « On est dans l’Ouest, ici. Quand la légende dépasse la réalité, on publie la légende ».
    C’est exactement ce qui se passe.
    Le rapprochement entre les deux hommes est tel que cette photo vraie ou fausse devient la réalité, même pas augmentée.
    L’un manipulant l’autre et l’autre ravi, dans tous les sens du mot, se laissant instrumentaliser pour se prouver qu’il existe encore.
    Les Russes étaient les champions des manipulations de photos en argentique avec la disparition de ceux qui n’étaient plus dans la ligne du parti.
    Trotsky n’a jamais existé si on regarde les archives photos sous Staline.

  63. @ Breizmabro
    Merci pour les explications, donc c’est un montage, pas très bien fait puisqu’on s’en aperçoit, mais réussi puisque la photo ressemble à une caricature !
    @ Giuseppe
    J’attends avec impatience les commentaires de votre artiste capillaire.

  64. Catherine JACOB

    @ breizmabro | 20 août 2019 à 21:18
    Contrairement à vous et compte tenu de l’ensoleillement et des ombres portées, je ne pense pas qu’il s’agisse d’un montage.

  65. @ Lucile
    Tout d’abord, comme dit la coiffeuse d’exception et son œil de lynx, partons de la photo originale, évitons les élucubrations abracadabrantesques sur un montage quelconque de la photo, les ombres, lumières et couleurs c’est sa spécialité :
    https://i.goopics.net/KnOd0.png
    Ensuite les golfes du Président sont assez avancés, sous une chevelure peu épaisse. D’où les deux mouvements du peigne d’avant haut vers le front, et d’avant bas vers les pattes partant de l’arrière.
    Attention ! suffisamment doux pour ne pas donner l’effet perruque et rester dans l’air du temps des coiffures de djeuns’ qui les font légèrement remonter en crête discrète.
    Dans le cas qui nous occupe m’a-t-elle dit, très légère ondulation sur le front pour gommer le mouvement discret vers l’avant.
    Une pro vous-dis-je.
    Ce n’est pas fini :
    Vous aurez noté le léger régé dont les détails suivent, négligeant toute tentative alambiquée d’explication, ici parfaitement expliqué :
    https://www.elle.fr/Beaute/Cheveux/coloration-cheveux/Coloration-ton-sur-ton-3008539
    En fait notre Président leste d’esprit et sans doute très roué voulait faire passer NS pour plus vieux qu’il n’était, poivre et sel contre le poil toujours frais.
    Dernier détail, m’a-t-elle précisé – une pro je l’ai déjà dit -, la taille des pattes et la nuque nette bien dégagée mais surtout pas taillée droite et angulaire, « au pistolet » du dessinateur, juste la bonne courbure, à la fois douce mais élancée, un peu au-dessus du lobe contrairement à NS trop courte et trop droite.
    Voilà pour l’essentiel, pour moi c’est court-sportif-habillé – piscine et home-trainer obligent – mais c’est elle qui choisit, il paraît que c’est parfait, je fais toujours confiance aux professionnels que j’ai testés avant.

  66. Propos de Sarkozy concernant le ministre de l’Economie Macron (2014/2016): « Questionné sur ce qu’il pense du jeune ambitieux, qui dit-on aurait été approché par son clan il y a quelques années et reçu un « non merci » pour le moins vexant, Nicolas Sarkozy se lâche « Qu’est-ce que vous voulez que j’en pense ? Il est cynique. Un peu homme et un peu femme, c’est la mode en ce moment. Androgyne. Ce qui vous plaît chez Macron, c’est que vous aimez toujours ceux qui ne vous obligent pas à choisir »… une allusion sibylline qui assurément n’a pas fini de faire parler… »
    Concernant le photomontage, collage ou trucage qui se pratiquent en photographie depuis 1850, et cela bien avant le numérique, l’argentique et remontant même au procédé collodion humide, il est loin d’être exclu, contrairement à ce qu’affirment certains manifestement non photographes.
    D’autant qu’un Sarko dominateur et amateur de femmes bien connu, fixant avec gourmandise la bouche carnassière de Macron, comme le premier mignon venu, nous laisse perplexe !

  67. @ Lucile
    Pressé de voir le résultat de ma coupe (miroir mon beau miroir), j’ai omis de vous adresser mon message, mais sachant votre finesse et votre fluidité vous aurez sans aucun doute compris.
    Shampoing gratuit, of course.

  68. @ fugace | 21 août 2019 à 16:30
    Eh oui, la photo n’est pas truquée.
    Amusantes les explications tarabiscotées de nos experts en photographie du blog, essayant de nous démontrer que la photo était un montage à partir des ombres du nez de Macron et des oreilles de Sarkozy.
    Enfin cela nous a permis de rigoler un bon coup ! 🙂

  69. Personne n’a donc remarqué ce cratère étrange sur la tempe du Président en exercice ?
    Agrandissez…
    Man in black ?

  70. Étrange, Nathalie Delachaîssay venue d’ailleurs. Elle a la pétulance d’une Mary Preud’homme, mais surtout surtout la truculence et l’exubérance de Zonzon !………..
    Est-ce une femme, un homme ? Après tout cela n’a guère d’importance dans ce monde virtuel qu’est un blog.
    En fait, c’est un peu comme la photo des deux présidents. Nous avons tendance à nous imaginer des choses compliquées alors que la réalité est toute simple.

  71. @ Giuseppe
    Les commentaires de votre coiffeuse me semblent à la hauteur des observations d’Hercule Poirot, du commissaire Maigret, et même de Sherlock. Elle est digne de votre confiance, et de nos remerciements pour l’éclairage professionnel qu’elle apporte à notre compréhension de la coupe et de la couleur Macron. Tout ça m’a l’air millimétré, mais après tout, Il s’agit du président de la République. J’espère que votre coupe a plu à vos proches. Que dit le voisin ? Est-il lui aussi un habitué du salon de l’experte Madame Œil-de-lynx ?
    ————————————————-
    @ fugace
    Donc pas de montage ; je pense tout de même qu’il y a un peu de photoshopping dans l’air. Les deux présidents ont des points communs, comme le soulignent les bulles, mais Macron fait jeune carnassier en pleine appétence et Sarkozy vieux sentimental à l’écoute de lui-même. Ils ne se mettent pas en valeur l’un l’autre. Dommage.

  72. @ Achille 22 août 2019 06:37
    « Est-ce une femme, un homme ? »
    Avez-vous oublié que notre Président a inauguré la mode de l’androgyne ?
    Cordialement.

  73. Le débat sur les hôtesses, ouais… Les hypocrites diront… pour la majorité elles revendiquent un salaire et donc elles en profitent tant qu’il est temps.
    La représentation, le regard et la crédibilité, malheureusement exacerbés plus que jamais, l’image terrible qui va à l’encontre de ce qu’elle voudrait signifier :
    https://i.goopics.net/84Yxn.png
    Les symboles sont à manier comme le lait sur le feu, la fiabilité ne s’habille pas forcément en polo flottant, ni en bermuda mal adapté, ni en Prada non plus, le diable se glisse souvent dans les détails où on ne l’attendait pas.
    Compliqué de se donner une image, pas si simple, il faut reconnaître qu’E. Macron même s’il a quitté les costards du Carreau du Temple, habite le ton juste qui lui correspond, ni trop, ni trop peu. La classe, comme dit la jeune coiffeuse aux ciseaux bien affûtés et à la langue bien pendue.
    Il est jeune, ni trop peu ni pas assez, et le peigne est important pour gagner une élection, les idées aussi sous les racines des cheveux, mais avec une coloration, tout dans la finesse donc, il a un bon coiffeur ou une bonne coiffeuse.

  74. @ Lucile | 22 août 2019 à 12:57
    Cela tombe bien – par le plus grand des hasards -, j’ai fait part de vos remarques à notre experte en soins approfondis capillaires, elle a bien ri, simplement quelques années de métier débuté jeune, l’intelligence au bout des ciseaux, une belle salle d’attente et un commerce qui valent bien tous les sociologues et économistes du monde… Comme disent les politiques, l’expérience du terrain en plus, coiffeuse/visagiste, que du rêve… Au fait, je vous ai pris rendez-vous, mon voisin y sera aussi profitant de l’occasion, comme moi court-sportif-habillé, short le matin costard le soir, juste un coup de peigne, l’entourage est ravi, les cheveux étant toujours là pourquoi changer une équipe qui gagne aurait dit un entraîneur.

Laisser un Commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *