On a fait un scandale, qui a duré, des propos frauduleusement enregistrés de Laurent Wauquiez devant des étudiants à Lyon, parce qu’ils auraient révélé son insincérité politique.
Si en France le deux poids deux mesures n’était pas consubstantiel à la République, que ne devrait-on pas dire alors de l’épisode marseillais qui a permis au président de la République et à Jean-Luc Mélenchon de révéler beaucoup sur eux-mêmes, sur leur connivence et la manière ironique dont ils appréhendent l’authenticité démocratique.
Le président de la République se trouve en compagnie d’Angela Merkel qu’il a invitée à Marseille.
Au cours d’une réunion dans l’après-midi, Jean-Luc Mélenchon qualifie Emmanuel Macron de « plus grand xénophobe qu’on ait ».
Dans la soirée, après avoir dîné, le président de la République déambule à Marseille et se livre à son exercice préféré : l’empathie et la proximité à la fois spontanées et maîtrisées.
Jean-Luc Mélenchon, dans un restaurant, sur le Vieux Port, apprend qu’Emmanuel Macron n’est pas loin de lui et invite son équipe à lui organiser un rendez-vous avec le président « comme par hasard ». Les deux équipes s’accordent et la rencontre se fait à la terrasse d’un hôtel. Prétendument fortuite donc mais totalement fabriquée. Avec la complaisance de l’un et de l’autre.
Face au président, Jean-Luc Mélenchon définit son attaque virulente de l’après-midi comme une « exagération marseillaise ». Emmanuel Macron éclate de rire et plaisante en affirmant que JLM « n’a pas pu dire cela ».
A l’issue de l’échange on arrive aux choses sérieuses. Le président qui a reçu la rhubarbe – JLM s’est rétracté piteusement – lui offre le séné. JLM n’est pas un ennemi, au contraire il a beaucoup de plaisir à dialoguer avec lui, il le respecte et il est évident que le RN est « sans aucun doute » beaucoup plus dangereux que LFI.
Comment espérer que le citoyen soit enthousiasmé par cette séquence à la fois dérisoire et signifiante ?
D’abord tout est programmé. Le hasard n’existe pas. L’artifice dans un total consensus.
Jean-Luc Mélenchon est une « grande gueule », un bel orateur, il a l’audace du verbe sauf quand il s’agit de maintenir sa charge face au principal intéressé. Un trait de caractère qui en dit long. Il proclame ce qu’il ne pense pas ou est incapable d’assumer ce qu’il pense ? Au choix.
Le badinage du président qui éclate de rire montre comme il a compris que celui qui n’est pas « son ennemi » n’est pas aussi vertébré qu’on pouvait le penser. Sa moquerie en réalité est assez humiliante à l’égard de JLM. Il a dit n’importe quoi mais ce n’est pas grave ! JLM est renvoyé dans ses cordes par un président qui ne lui offre même pas le cadeau d’une feinte indignation.
Enfin leur concorde tactique pour faire du RN le pestiféré habituel démontre combien le président n’a aucun scrupule à pactiser avec une vision européenne qui est aussi éloignée de la sienne que celle du RN – les deux se ressemblant d’ailleurs – et à traiter avec un favoritisme choquant quelqu’un qui, en dépit des apparences, est inscrit dans la politique classique et donc infiniment rassurant pour lui. Ce n’est pas une surprise certes mais il est très éclairant tout de même de constater que les antagonismes politiques sont moins forts que certaines complicités viscérales et corporatistes. Ils s’opposent mais au sein de la même famille. La table n’a pas été renversée, ils sont assis autour, ensemble.
Les millions d’électeurs – encore ! – du RN apprécieront cette pantalonnade. C’est ce qu’on nomme un président pour tous les Français !
Je suis certain que cette séquence marseillaise – un comble du simulacre démocratique – détournera encore davantage les citoyens de la politique avec un ancien monde qui réunit, comme larrons en foire, ceux qui avaient prétendu, sur un mode contrasté, le détruire.
J’attache tant d’importance à cette histoire marseillaise parce qu’elle représente tout ce que je déteste.
Dans la vie intellectuelle et politique. Dans la vie tout court.
C’est leur pitrerie à eux. Ça les amuse, ils jouent à « je te tiens par la barbichette » et on s’en moque.
En attendant, les dons aux associations utiles se raréfient, les donateurs en ont assez, c’est déjà dans les magazines comme « challenges » pour les apprentis d’Auteuil. On verra bien qui rira le premier.
Monsieur Bilger c’est un peu « vulgaire », non ? Il commence à ressembler à votre ami Sarkozy ? Très bonne journée même en Macronie.
J’observe que Philippe Bilger porte un regard plus critique sur Emmanuel Macron. Après les affaires de l’été, c’est légitime. P.B. a réagi de même avec Sarkozy puis Hollande dans leurs quinquennats respectifs. Il y a eu un moment où s’est effectué un virage vers plus de scepticisme vis-à-vis du président en place. P.B. loue dans un premier temps dans l’enthousiasme immédiat d’une victoire à la présidentielle puis, scrutant les dures réalités de l’exercice du pouvoir, tourne casaque. A juste titre. Auteur d’un livre laudateur sur Macron, il est en phase de virement de bord.
Il reporte donc ses espoirs vers Laurent Wauquiez et considère sans doute qu’au-delà de la personnalité du chef de parti (pas encore idéale, mais offerte à une amélioration), c’est le parti lui-même qu’il faut soutenir, ce courant droitier historique de gouvernement qui aurait dû gagner la présidentielle de 2017, mais qui en a été empêché par le savonnage de la planche sur laquelle progressait son candidat, François Fillon.
La sagesse supprime la naïveté face à une communication présidentielle trop voyante et transparente dans ses objectifs. L’épisode de Marseille, thème du billet, l’illustre.
Chacun sait que la France insoumise ne sera jamais un parti de gouvernement. Sa ligne n’est pas crédible. Pas plus que celle du RN. Mélenchon a frôlé l’exploit au premier tour de la présidentielle 2017 avec un score proche de celui des trois autres grands prétendants. C’est plus une réussite personnelle qu’un succès de ses idées.
L’anecdote Macron/Mélenchon n’est que de l’écume de temps de vie politique. Macron préfère LFI et Mélenchon comme adversaire officiel parce qu’il est plus plaisant d’affronter sur un ring un niveau zéro de crédibilité. C’est comme, pour une puissance militaire moyenne, faire la guerre à un pays désarmé. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
Macron sait aussi que les chances de Laurent Wauquiez sont réelles pour la présidentielle de 2022, si Sarkozy ne lui met pas des bâtons dans les roues comme il l’a fait à plusieurs reprises pour François Fillon qui avait commis l’impudence—après l’échec à la présidentielle de 2012—de se démarquer de la ligne sarkozyste (dont il était originaire en sa qualité de Premier ministre sortant) et qui avait asséné péremptoirement fin août 2016 la phrase archi-rabâchée : » Qui imagine le Général de Gaulle mis en examen ? « ciblant ostensiblement Sarkozy.
Wauquiez a eu raison de la jouer douce cet été pendant les démêlés de Macron dans l’affaire Benalla. Souvent le silence est plus efficace que toute autre réaction ou semblant intempestif d’agitation. Surtout si l’adversaire principal est à terre, empêtré lui-même dans le marais de ses fautes comportementales (mode d’organisation du personnel gravitant autour de l’Elysée…) et que son image en prend un sérieux coup. L’ennemi, en fin de compte, a oeuvré pour lui. Inutile d’en faire plus. La stratégie de reconquête du parti LR devient, dès lors, plus accessible, limpide, efficace, s’inscrivant dans un ciel plus dégagé, plus serein.
Le pire ennemi de Macron, c’est Macron. Il suffit de lui laisser la main.
« …un comble du simulacre démocratique » (PB)
« Les plus grands ennemis de la démocratie ne sont pas ceux qui en dénoncent les failles mais ceux qui en corrompent l’esprit » (édito du 24 août, Bd Voltaire)
Et après avoir lu le billet de Philippe Bilger je constate qu’il y avait, ce jour-là à Marseille, DEUX corrompus.
Méluche n’avait de cesse de détruire Pépère qui l’avait humilié en publiant le vrai score de sa motion alors qu’ils s’étaient mis d’accord. Il n’a pas oublié les expressions du capitaine de pédalo simulant qu’il rasait les camarades avec ses interventions, Malek Boutih avait raconté ces anecdotes sur le geste.
Méluche pour lui, un vrai grand bourgeois, il est vrai qu’à son crédit il ne ménage pas ses efforts pour imposer un mouvement, mais pas plus non plus que le compagnon qui utilise le marteau-piqueur à longueur d’année.
Lors d’un débat, Jérôme Cahuzac lui avait planté une banderille qui a dû laisser des traces sur sa peau.
Méluche a des qualités c’est sûr, mais passé les éclats de voix il aime se servir de l’aspirateur pour nettoyer la moquette parfois chez les autres, il existe, mais en fait, plus dans le système que lui tu meurs.
Un sacré opportuniste il ne faut pas le nier, il voudrait aussi que les politiques soient encore mieux rémunérés, vu son patrimoine il n’ a pas été malheureux dans sa vie de professionnel de l’institution justement.
Un grand comique dans son genre.
Pas un salarié normal dans une vie de travail ne pourra accumuler son patrimoine, Méluche aime la pierre, Méluche aime le luxe et ses premières classes en avion, Méluche sert la soupe, Méluche a su exploiter l’organisation CGT pour s’imposer ainsi que celle du PC, Méluche et son estomac, rassurez-vous la cantine c’est pour les autres.
Méluche est un prestidigitateur.
J’attache tant d’importance à cette histoire marseillaise parce qu’elle représente tout ce que je déteste.
Bien dit, bien vu, à partir d’une analyse psychologique assez fine.
Décidément, cher Philippe, vous allez de déception en déception. Jupiter ne vous épargnera rien et vous allez pouvoir ajouter une suite à votre denier billet.
Macron et Mélenchon sont des alliés objectifs comme on disait dans l’ancien temps, ils sont l’un pour l’autre leurs meilleurs ennemis. C’est vrai, à Marseille ils ont affiché une certaine connivence voire un certain respect mutuel comme il peut en exister entre adversaires et concurrents dans le monde du sport, de la culture ou des affaires.
Mélenchon s’est écrasé dites-vous. C’est exact, c’est le sort commun à ceux qui font dans l’exagération et dans l’outrance, lorsqu’ils se retrouvent face à leurs cibles.
Vous reprochez à Emmanuel Macron de ne pas se comporter en Président de tous les Français parce qu’il a dit que le RN était plus dangereux que LFI. On peut être en désaccord avec cette appréciation, mais ce n’est pas mépriser les électeurs d’un parti que de les mettre en garde contre la dangerosité de ce parti.
Quoi qu’il en soit il serait peut-être temps de cesser de croire à cette fable du nouveau monde et de reconnaître que Jupiter est un mec « normal ».
Excellent article. Beau travail de réinformation. Voilà qui m’apprend tout ce que j’ai besoin de savoir sur cette pitrerie.
Macron / Mélenchon : bouillabaisse politique !
« Le hasard n’existe pas » écrivez-vous cher P. Bilger. Dans les autres disciplines je ne sais pas mais en politique, jamais de hasard.
Ces deux-là nous ont joliment joué « Embrassons-nous Folleville » sur la Canebière. Même Labiche n’aurait imaginé pareille situation.
Il y a quelques mois, j’avais signalé déjà la connivence médiatique entre les deux lascars. Elle se conforte tant Macron comme Mélenchon y ont intérêt : l’un pour éclipser la droite traditionnelle et l’autre pour continuer l’écrasement du Parti socialiste.
Depuis des semaines, les médias, diligentés discrètement par l’Elysée qui les y invite fortement, ne parlent que d’eux. Sauf un peu de Marine Le Pen, histoire de faire encore peur au peuple avec l’extrêêêême droite.
La magie macronienne me semble bien loin cher P. Bilger. Et pas de trahison de chaque côté : juste du réalisme.
Cordialement.
Macron 1 ; Mélenchon 0 ; simulacre démocratique avec conséquence sur le vote de 2019 – 10.
Les tenants de l’ancien et du nouveau monde s’entendent comme larrons en foire, les gueux qui se battent tous les jours pour leur survie devraient se lever comme un seul homme !
« Je suis certain que cette séquence marseillaise – un comble du simulacre démocratique – détournera encore davantage les citoyens de la politique avec un ancien monde qui réunit, comme larrons en foire, ceux qui avaient prétendu, sur un mode contrasté, le détruire. »
Oui.
Pour avoir fréquenté quelques animaux politiques, je confirme votre impression ou certitude qu’ils se considèrent comme membres de la même corporation et ce, quelle que soit l’appartenance politique.
On se souvient d’une séquence filmée au Parlement européen en 2012 où l’on découvre Mélenchon croisant Marine Le Pen et se répandant en amabilités :
https://www.youtube.com/watch?time_continue=2&v=j-1KGynppSU
Amusant n’est-il pas ?
Que des questions… et pas une once d’explications.
Les apparences sont parfois trompeuses.
Si L. Wauquiez y croit, c’est son droit… Les chasseurs ne
suffiront pas à le faire élire… Mais l’astuce de Freluquet 1er de tenir Wauquiez en dehors de ses déboires et faire la com avec Mélenchon a déjà été éprouvée avec l’affaire Benalla…
Et comme j’ai eu l’occasion de l’écrire, ici, Wauquiez-Macron comme Poutine-Medvedev… Bon courage les Français.
Jai vu la séquence avant de lire le billet.
Ce billet est parfait.
Bonjour,
La théorie d’un complot fomenté par Emmanuel Macron et J-L Mélenchon pour terrasser l’hydre RN ? Non, je n’y crois pas une seconde.
Ceci étant je conçois volontiers qu’EM ne considère pas JLM et ses acolytes de la France Insoumise comme des ennemis, vu que ces derniers se décrédibilisent tous les jours un peu plus. Ne serait-ce qu’en soutenant le régime vénézuélien miné par la corruption. Pays qui dispose d’immenses richesses et dont l’inflation galopante conduit son peuple à fuir vers des cieux plus hospitaliers.
Comment considérer comme un ennemi, un homme qui n’est pas capable d’assumer ce qu’il a dit quelques heures plus tôt, accusant EM d’être « le plus grand xénophobe que l’on ait » (sic) puis quand il se retrouve face à EM réduit ses propos à une simple « exagération marseillaise » ?
Comment un homme qui n’est pas capable d’assumer ses paroles serait-il en mesure d’assumer ses actes ?
EM a bien compris tout le parti qu’il pouvait tirer de JLM en le ménageant. Il est l’idiot utile inespéré lui permettant de lutter contre son véritable adversaire qu’est le RN.
À Marseille,
Deux immigrationnistes se rencontrent.
Quel cirque !
L’un fait l’Auguste,
L’autre le Clown blanc.
Passe le Peuple suivi de la diversité,
Cherchant le respect et la dignité.
Pour une fois d’accord,
Ils pensent sans oser le dire,
Les pauvres ne parlent pas :
Quel indécent spectacle !
@ Marc GHINSBERG 08 septembre 2018 13:13
« Mais ce n’est pas mépriser les électeurs d’un parti que de les mettre en garde »
Ah bon !
En leur disant par exemple comme Macron – le 21 juin 2018 – qu’ils étaient « la lèpre qui monte en Europe » ?
Curieuse pédagogie !
Macron s’oriente de plus en plus vers le facho-progressisme à la Mélenchon. Mais tendance intello-chic plutôt.
Car pour moi, le fascisme c’est aussi – entre autres – obliger les électeurs à penser ce qu’ils ne veulent pas.
Cordialement.
Comme d’habitude, Monsieur Bilger, une très fine analyse dont la conclusion est imparable : la « com », toujours la com, la culture jusqu’à la nausée de l’illusion et des apparences dont les Français sont de moins en moins dupes. Et qui montre que Macron = Mélenchon = posture, donc imposture politique !
Cela n’a qu’un qualificatif, en vous demandant d’excuser une vulgarité qui m’est peu familière : « foutage de gueule généralisé ».
Quoi que nos présidents et ministres fassent, ils ont toujours tort.
Tous voient leur popularité chuter à peu près au même moment.
Les sondages sont constants alors que les actions et leurs effets sont nécessairement étalés dans le temps : ça finit par plomber tout ce qui peut se faire !
Comme aucun président n’est le Père Noël, avec ces harcèlements constants des « critiqueurs » de tous bords, les démocraties finiront par aboutir à des régimes autoritaires, ne fût-ce que pour pouvoir travailler quelques années et parvenir à réussir quelque chose !
Personne ne pense à reconnaître que somme toute, ça fait à peine plus d’une année que Monsieur Macron a été élu !
Que peut-on réussir en une année ?
Le pire est que personne ne se rend compte du ridicule et du danger de ces critiques qui seraient considérées comme infantiles et pathologiques dans d’autres contextes !
J’avais eu du mal à croire Jean-Paul Huchon disant de Mélenchon « avec Jospin, c’était le plus fayot ». Je suis maintenant fixé sur la véracité du comportement.
Le « deux poids deux mesures » de l’honorable honoraire.
Hé bé, vous n’êtes vraiment pas bon en science exacte vous !
Si vous avez deux poids, vous êtes nécessairement obligé de faire deux mesures, chaque poids ne se mesurant pas en même temps.
Ainsi « deux poids, deux mesures » traduit quelque chose de légitime, de logique, de normal, alors que vous, vous souhaiteriez indiquer le contraire.
Jean-Luc Mélenchon est franc-maçon, pas franc du collier !
Oh, ben tenez, Emmanuel Macron est lui aussi franc-maçon et dans la même loge qu’un certain Alexandre Benalla.
« Je suis certain que cette séquence marseillaise […] détournera encore davantage les citoyens de la politique »
Vous en savez des choses sur les citoyens que vous n’avez jamais rencontrés.
Bizarre ? dans le nom de chacun des deux Marseillais d’un jour, il y a les lettres pour écrire :
– mon : ce sont des possessifs ;
– con : c’est nous !
– com : le moyen espéré de faire de nous leur chose.
Plus sérieusement, le schéma de Le Pen, dictateur(e), ennemie de la France, flanquée d’un Wauquiez, facho un peu minus habens, ça ne prend pas dans les chaumières. S’il avait à désigner un ennemi, le bon peuple penserait plutôt aux forceurs de frontières, qui, reproduction aidant, font masse et parmi lesquels se trouvent décidément trop de « déséquilibrés », égorgeurs au couteau.
Erreur fatale de monsieur Mélenchon voulant jouer au plus fin. La France Insoumise dirigée par un soumis, voilà l’impression qui ressort de cette séquence pour ses électeurs et militants.
@ Bob 37 08 septembre 2018 17:37
Il y a bien longtemps que les Français ne croient plus au Père Noël politique !
Certes E. Macron est président depuis 15 mois, mais vous oubliez qu’il a intégré le secrétariat de l’Elysée le 15 mai 2012 et qu’il a été nommé ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique le 26 août 2014.
A ce double titre, il ne pouvait pas ne pas connaître, dans le détail, les nécessaires réformes structurelles à mettre en place.
A ce jour que constatons-nous ? seulement des mini réformettes ultra communicantes.
Et bien sûr en conséquence les principaux indicateurs économiques sont au rouge.
Si vous en êtes satisfait, tant mieux pour vous.
Mais pourquoi ces « critiqueurs » seraient-ils de mauvaise foi ? Alors qu’un des principaux conseillers économiques de sa campagne vient de le rappeler à la raison !
Cordialement.
Que pouvait-il faire de mieux en si peu de temps ? Et avec une aussi courte majorité ?
Je n’ai confiance en personne d’autre, la ligne indiquée me semble toujours avisée.
Couacs ou pas, journalisme avide ou pas, voir d’en haut est la seule manière raisonnable pour essayer de voir.
24 % de Gaulois qui le tentent toujours démontre une certaine force de conviction.
Même si je pense que ses actions sont malgré tout très timides, mais au moins il avance un petit peu.
Quant à son attitude et ses remarques pas très policées, je m’en fiche, elles sont en fait très proches de ce que beaucoup de Français disent tous les jours alors pourquoi pas le président, surtout qu’en plus il n’a pas forcément tort. Mélenchon dit bien pire de temps en temps et personne ne le lui reproche. C’est vrai que lui n’allume que les riches et ça, c’est bien vu par la gauche bien-pensante et peu regardante.
Si c’est pour se transformer en « vedette du Salon de l’agriculture » et roupiller pendant 11,5 mois, non merci.
Depuis 1974 Chirac s’est comporté comme un opportuniste uniquement intéressé par son destin personnel – au même titre que Mitterrand depuis les années 50 jusqu’en 81- et à eux deux ils ont réussi en 26 ans à reléguer la France au rang des « grenouilles qui veulent se faire aussi grosses que les bœufs americano-chinois et autres, voire allemands ».
Non ce n’est pas d’un Chirac dont nous avons besoin mais au choix de Reagan/Thatcher/Blair/Schröder et autres vrais réformateurs
Alors qu’il mette les mains dans le cambouis et s’attaque à la vraie cause de la faillite de la France : les dépenses publiques et tous les fromages y concourant.
Le costume, on s’en f… !
@ boureau
En effet le 21 juin Emmanuel Macron parlait de la lèpre pour désigner une idéologie, selon lui (et je partage son avis) mortifère qui se répand comme une maladie contagieuse, le national-populisme. Il utilise le même procédé qu’Albert Camus qui assimilait le nazisme à la peste dans un de ses plus fameux romans.
Qu’un homme politique mette en garde les électeurs contre ce qu’il considère comme une idéologie dangereuse n’est pas une marque de mépris, c’est un devoir.
Vous pouvez bien sûr en contester le caractère dangereux. Là doit se situer, selon moi, le débat.
@ Marc GHINSBERG 08 septembre 2018 21:47
Le « national populisme » !
Que de grands mots destinés – par leur résonance – à faire taire immédiatement l’interlocuteur. Je crains que vous ne vous égariez en employant de tels termes.
Je vous invite à lire l’article de Chantal Delsol paru il y a deux jours dans Le Figaro, qui montre l’usage malhonnête de ce mot : populisme.
Quant à l’allégorie du nazisme dans La Peste ce n’est pas la dominante du livre, loin de là ! Mais elle est complaisamment vue ainsi par ces temps incertains.
Gardons raison et ce que Macron utilise pour des besoins bassement électoraux n’en faisons pas une doctrine. Nous méritons mieux les uns et les autres. Et les élections européennes aussi !
Cordialement.
@ Bob37 | 08 septembre 2018 à 20:51
Je ne sais pas où vous avez vu que Blair était un « vrai réformateur ».
@ Marc GHINSBERG | 08 septembre 2018 à 21:47
« Qu’un homme politique mette en garde les électeurs contre ce qu’il considère comme une idéologie dangereuse n’est pas une marque de mépris, c’est un devoir. »
Sauf quand ces Diafoirus sont la cause de la montée de cette infection pour en avoir semé les germes. Quoi de plus normal dans ce cas qu’une température qui monte. Quoi de plus criminel que de casser le thermomètre.
@ boureau
Lettre ouverte de Camus à Roland Barthes :
« La Peste, dont j’ai voulu qu’elle se lise sur plusieurs portées, a cependant comme contenu évident la lutte de la résistance européenne contre le nazisme. La preuve en est que cet ennemi qui n’est pas nommé, tout le monde l’a reconnu, et dans tous les pays d’Europe. Ajoutons qu’un long passage de La Peste a été publié sous l’Occupation dans un recueil de Combat et que cette circonstance à elle seule justifierait la transposition que j’ai opérée. La Peste, dans un sens, est plus qu’une chronique de la résistance. Mais assurément, elle n’est pas moins. »
@ boureau | 08 septembre 2018 à 20:50
« Et bien sûr en conséquence les principaux indicateurs économiques sont au rouge. »
Cela n’a aucune importance. Si des réformes positives, c’est-à-dire ultra-libérales, sont faites, les indicateurs économiques commenceront par plonger encore plus dans le rouge, puis par y rester trois ans. (Pour donner une idée.)
Ce n’est qu’après qu’on pourra, éventuellement, espérer un mieux. Vous ne croyez tout de même pas qu’on guérit un alcoolique, héroïnomane au dernier degré depuis quarante ans, en quelques mois ?
Cette rengaine de la courbe de… qui…, il va falloir que vous l’oubliiez. L’économie n’est pas un ordinateur sur lequel on clique, et puis les images changent. Les zavantages sossio dont tout le monde s’est gavé depuis la Libération, il va falloir les payer. Et ça ne va pas se faire en cinq minutes.
Cela n’est pas un jugement sur l’action de Macron. C’est un jugement sur l’action des Français. Dont dépend l’action de Macron, du futur Roy de Frônce, de Hitler II, de Poutine III, de Marinou Le Pen ou de n’importe qui d’autre à la tête de spéhi.
@ Bob37 | 08 septembre 2018 à 20:51
« 24 % de Gaulois qui le tentent toujours…»
Le saviez-vous, les Gaulois n’ont jamais existé !
C’est l’occupant qui a qualifié plusieurs peuples de Gaulois.
Aucun peuple ne s’est autoproclamé : Gaulois !
Gaulois, c’est la même chose que : nègre ; cela a donné le mot gallinacé.
Galli, Gallo en latin ; poule, coq en français.
Sans compter qu’il n’y a pas que des Celtes en France, il y a plusieurs peuples.
Un peuple se définissant principalement par une langue commune, il y a plus de 143 langues en France.
Dans l’actuelle Constitution française il n’y a aucune langue officielle, mais une langue administrative : le français.
Source CNRS, Université d’Orsay : https://atlas.limsi.fr/
La France a plus de 36 frontières avec 36 pays différents, dont le Canada, l’Australie, le Brésil, le Venezuela, le Mozambique, etc.
http://www.shom.fr/les-activites/projets/delimitations-maritimes/espaces-francais/
La France fait plus de 13 millions de km2, c’est le pays le plus étalé sur la planète.
http://www.taaf.fr/-Les-5-districts-
~ peuples de France ~
– Basque
– Flamand
– Alaman (Alsace Moselle)
– Franc
– Maoris
– Mahorais
– Breton
– Polynésien
– Corse
– Kanak
– Occitan
– Wallisien
– Futunien
– Catalan
– Amérindiens d’Amazonie française
* Kali’na
* Lokono
* Palikur
* Teko
* Wayãpi
* Wayana
– Viking de Normandie
– etc.
Sur l’imbécillité des réformes, je prends plaisir à le rappeler, la France est le pays où il y a eu le plus de réformes au monde !
– La Constitution française depuis 1958, réformée 24 fois.
– Code du travail depuis 1973, plus de 20 fois.
– Code pénal, depuis le premier en 1793, 100 fois, depuis 1994 : 20 fois.
– Depuis 1958, les retraites ont été réformées plus de 30 fois, 1994 en moyenne tous les déux ans.
– L’éducation nationale réformée à chaque nouveau ministre.
– le droit d’asile, en moyenne depuis 1998 tous les deux ans.
– Le Code civil depuis 1804 ?
Quel pays a réformé sa Constitution 24 fois en 60 ans ?
Depuis 1960, les USA n’ont réformé leur Constitution que 5 fois.
https://www.conseil-constitutionnel.fr/la-constitution/les-revisions-constitutionnelles
Macron – Méluche, la commedia dell’arte, pathétique, caricature de confrontation, tous leurs masques sont définitivement tombés, les vagues migratoires ont de beaux jours devant elle.
Tant mieux pour toutes les extreeeeemes drouaaaaates qui apparaissent de plus en plus sympathiques aux yeux de toutes les opinions cocufiées par ces deux pantins.
@ boureau
Vous m’invitez à lire l’article de Chantal Delsol qu’elle consacre au populisme dans Le Figaro Magazine du 7 septembre. Voici ce qu’elle en dit :
« Gardez à « populistes » ses guillemets. Car c’est un adjectif par lequel on injurie ses adversaires, ce n’est pas un substantif qui aurait une signification objective. Aucun gouvernement ne se dit « populiste », seuls ses adversaires le nomment tel. Ainsi à la limite, le mot renseigne davantage sur celui qui le prononce que sur celui qui l’endosse.
En tout cas, ce mot de combat désigne une guerre idéologique : celle que se livrent d’une part les courants progressistes universalistes, cosmopolites, libéraux-libertariens et, d’autre part, les courants demandeurs d’enracinement et d’identité. Au fond, c’est le dernier en date des combats entre les modernes et les anti-modernes. Il y en a eu d’autres. Il y en aura d’autres. »
Après avoir dit que « populisme » serait une insulte qui n’aurait aucune signification objective, elle se contredit en reconnaissant que ce mot désigne une guerre idéologique. Elle caricature de façon éhontée la position des « anti-populistes ». J’espère qu’un prochain billet de Philippe Bilger nous permettra d’aller plus loin sur ce sujet.
Ce qui ce conçoit bien…
Le français est une langue trop pauvre pour exprimer les idées lumineuses et puissantes de Marchenoir, c’est pourquoi il nous apprend gentiment des mots inconnus, évocateurs et nuancés comme « zavantages », « sossio », « Frônce », « spehi »…
C’est merveilleusement épanouissant de pouvoir bénéficier de ce savoir, cela donne l’impression délicieuse de fréquenter la crème de la populace l
Cher Philippe,
Vous vous indignez des propos qu’ont tenus devant témoins, micros et caméras deux hommes politiques que je ne soutiens pas. Mon indignation porte sur un sujet qui me paraît beaucoup plus grave, en termes de morts.
FUMEURS
La première drogue française, en nombre de morts, d’accidents de la route et de crimes et de drames familiaux est l’alcool.
La deuxième drogue française, en nombre de morts, est le tabac.
Si ce gouvernement a pour projet de faire plusieurs réformes utiles pour notre pays, qu’attend-il pour s’occuper de ces deux drogues-là et de leurs victimes ?
Je voudrais insister ici, aujourd’hui, sur le tabac. On revient de loin. Dans tous les films les acteurs fumaient voilà quelques décennies. Il y a trente ans dans un lycée rouennais, quand j’entrais en salle
des profs, j’entrais dans un nuage provoqué par les fumeurs. Un non-fumeur était un original, presque un malpoli.
Par bonheur, ces temps sont révolus et on est préservé de cette peste dans les restaurants, les cafés et tous les locaux publics.
Reste que le nombre de fumeurs est encore incroyablement élevé. Le paquet sera vendu bientôt dix euros ? Je suis pour le passage à trente euros.
Les fumeurs sont vraiment têtus. On met sur les paquets des messages et des photos qui devraient les effrayer. Ils se bouchent les yeux et l’esprit. Et se disent : « Je m’en fiche ! ».
Parlons cancer un instant. Il y a des cancers qui vous tombent dessus, scandaleusement : la leucémie du nourrisson en est un exemple manifeste. Mais le cancer du fumeur ?
Le pire de tout : celui qui meurt pour cause de tabagisme passif. J’ai connu dans ma petite ville un employé de bureau d’une petite entreprise. Il n’a jamais fumé. Il est mort d’un cancer du poumon, parce qu’il vivait à côté d’un entrepreneur qui fumait trois paquets de Gitanes maïs par jour à côté de cet employé ! Comment ne pas être indigné de cela ?
Eric Dupond-Moretti, illustre avocat, plaide fort bien. Il a quelques défauts. Il fume comme un pompier. Quand on veut le décrier à ce sujet, il se plaint de « l’hygiénisme » insupportable de notre société. Reproche futile et peu acceptable. Hygiénisme, le projet d’éviter 50 000 morts par an ?
Allons, allons ! Ce n’est pas sérieux.
J’ai lu ça, du troll provoc islamiste du blog :
« Sur l’imbécillité des réformes, je prends plaisir à le rappeler, la France est le pays où il y a eu le plus de réformes au monde ! »
Sauf que la Ceufran est le pays au monde qui a le record de réformes jamais appliquées.
Le record du monde du nombre de lois jamais appliquées.
Le record du monde du code du travail le plus volumineux, le plus inapplicable, le plus indéchiffrable ; même Champollion s’y casserait les dents.
Le record du monde d’acquis sociaux et de systèmes de retraites et régimes spéciaux les plus inégalitaires au monde.
Le record du monde du système judiciaire le plus politisé, à gauche bien entendu, d’où des sentences les plus ubuesques au monde.
Le record du monde des services publics les plus gauchisés avec ses codes de la bonne morale gauchiste seule autorisée.
C’est tout pour aujourd’hui, j’ai PMU, messe, apéro saucisson pinard, grillades de porc frites, sieste et vêpres ; à plus !
Le danger du FN-RN est qu’il regroupe ceux qui verraient bien Macron et Mélenchon faire un tour en camp de rééducation à la Boudarel puisque le modèle a été agréé par la gauche bien-pensante.
Boudarel est en effet un universitaire qui, passé à l’ennemi pendant la guerre d’Indochine, donnait des cours de rééducation aux prisonniers français faits par le Viet-Minh. De retour, il avait non seulement retrouvé son poste à l’université, mais sa retraite a même pris en compte le temps qu’il avait passé au service de l’ennemi.
Ceci dit, si P. Bilger veut nous dire qu’ils sont tous pourris, ce en quoi il aurait bien raison, parlons-en.
Il faut remonter à Philippe Pétain pour trouver un chef d’Etat vierge de toute pourriture. Ensuite nous en aurons eu à 30% comme Coty ou de Gaulle ou encore Giscard ; Pompidou sans doute moins et par contagion.
Mitterrand aura ouvert une époque grandiose, et c’est Macron son lointain disciple qui est sans aucun doute le plus pourri de notre histoire, car intrinsèquement pourri jusqu’à l’os.
Dans l’horizon, il n’y a que Marion qui semble être vierge de toute pourriture.
Les médias reprennent en boucle la ronde du populisme, ces « autres qu’eux » qui seraient… populistes. Bon j’ai noté, et je pense avoir compris le diagnostic de Manu qui décrit le populisme comme la lèpre qui est une maladie infectieuse qui provoque principalement des lésions cutanées et nerveuses, contagieuses, dont les malades sont souvent rejetés par leur communauté et leur famille.
Nous voilà bien.
Wiki me dit que « le mot populisme désigne une approche politique qui oppose le peuple aux élites politiques, économiques ou médiatiques ». Que « le mot populisme prend ainsi un sens péjoratif très utilisé pour discréditer les adversaires politiques en rappelant le souvenir d’autres moments historiques comme la naissance des fascismes dans les années 1920 ».
Là c’est clair, j’ai compris, les « zélites » (incluant les médias of course) afin de discréditer le peuple qui ne pensent pas comme eux leur disent, ou écrivent : vous êtes populistes messieurs-dames du petit peuple, vous gens que l’on croise dans les gares et qui n’êtes rien que des populistes des années 20 en 2018 🙁
Curieusement, à mon oreille ce mot sonne comme communiste, que heureusement le bon docteur Joseph McCarthy, zélite des Etats-Unis (puisque sénateur) qui, lui, ne connaissait que le mot capitaliste, avait diagnostiqué comme « la Peur rouge » (un peu comme la lèpre mais en rouge, contagieuse aussi dans les années 40…).
Ce bon docteur MacCarthy s’employa donc à guérir de cette… Peur rouge, en traquant tous ses agents pathogènes, condamnant les contaminés par cette maladie, à titre préventif, à la suspension de subventions, voire l’interdiction d’exercer leur profession. Heureusement c’était à Hollywood. Ouf !
Conclusion me dis-je : supprimons tous les mots qui finissent par « isme » ou « iste ».
Malheureusement je m’aperçois que ce n’est pas possible car il existe le mot autiste. Or l’autisme est justement la maladie dont sont atteint nos « zélites » (autistes donc), maladie définie comme « le détachement de la réalité extérieure accompagné du repliement sur soi-même » ou alors ne fréquentant que d’autres « zélites » comme par exemple ceux que l’on croisent dans les gares (ou les aéroports, comme Doudou) qui ont réussi comme des capitalistes.
On n’est pas sorti du sable… Bon, ben du coup je vais prendre « réac » alors… 😀
@ Patrice Charoulet
« J’ai connu dans ma petite ville un employé de bureau d’une petite entreprise. Il n’a jamais fumé. Il est mort d’un cancer du poumon, parce qu’il vivait à côté d’un entrepreneur qui fumait trois paquets de Gitanes maïs par jour à côté de cet employé ! Comment ne pas être indigné de cela ? »
Parfaitement, mais quand je bois, l’alcool ne passe pas dans les veines de mon voisin, si je je le fais en compagnie, un peu de ma joie passe aux autres, à table. Que vous dire sur le vin ? Pour certains c’est comme l’amour partagé, le soleil, enfin, tout ce qui dans la vie vous fait aimer la vie et la ranime en vous.
Le vin, c’est être comme à deux quand on est seul au repas, le vin c’est à plusieurs faire remonter sa joie, ne pas mentir en disant n’importe quoi aux autres, mais se mettre en joie par le divin nectar. L’alcool ou le vin, comment dit-on ? Enfin, en vérité, l’alcool est la partie spirituelle du repas, l’alcool est mariage avec les plats, communion avec soi et avec les autres, il est, au-dessus de la nourriture qui entretient la vie, l’eau de vie, au sens propre, qui entretient la vie de ce qu’on appellera faute de mieux, l’âme. Le vin est une expression plus profonde que tout autre aliment, du terroir, du temps et du travail de ceux qui l’ont fait, mais aussi, y ont participé, du tonnelier au commerçant, du critique au poète.
Sans loyauté, plus de confiance, plus de société.
Sans masque, plus de vérité.
Sans vin, plus d’au-delà du repas et du goût, plus de rédemption aux humeurs noires, rien entre la pure souffrance ou la camisole chimique et hygiéniste. Le vin est la liberté lyrique quand le suicide est la liberté tragique.
En somme, sans vin, plus de lyrisme d’une vie partagée par tous et retrouvée pour chacun.
Le vin, c’est le temps retrouvé.
@ Marc GHINSBERG
Le progressisme est l’idéologie prônant l’éternelle remise en cause de l’ordre établi. Nous en sommes à la théorie du genre qui va à l’encontre de la nature humaine.
Si bien qu’on ne voit pas en quoi le progressisme interdirait à une femme d’avoir une relation sexuelle avec un singe, et d’être ainsi libre de donner naissance à un coupé d’homme et de singe si bon lui semble.
Face au progressisme, le Dieu de l’amour filial et de la nature humaine dont la notion se perd dans le mésolithique, et ressuscité par le Christ. Notion qui implique un pouvoir royal sur le temporel, et une Eglise sur le spirituel.
Ayant peu de distraction durant ce long hiver ayant commencé le 15 août dernier en Bretagne, j’ai lu avec délectation ce billet paru dans Bd Voltaire.
A ceux qui veulent partager ma cruelle solitude, glaciale jusqu’au 14 juillet prochain jour du défilé où il fait toujours beau à Paris depuis l’élection de Manu, je vous invite à cliquer sur ce lien
http://bv.ht/FWpUcwV
Macron et démocratie ça fait un peu oxymore, non ? 😀
Adéo
Il ne nous manquait plus que lui !
AFP, publié le dimanche 09 septembre 2018 à 08h42
« L’ex-directeur du FMI, Dominique Strauss-Kahn (2007-2011), estime que la montée du populisme est un « produit direct de la crise », dont la gestion a favorisé les inégalités… »
Dire cela c’est enfoncer des portes ouvertes, faire des bulles, au choix, au mieux brasser du vent, bienvenue à lui au club de Jaquattali et autres penseurs qui ont changé au moins le monde et davantage.
Après le FMI, ODD (oracle de Delphes) of course.
Mélenchon… faut lui poser la question : comment vont vos potes vénézuéliens Chavez and co et surtout leur gestion politique et économique ?
Combien d’années politique-girouette au compteur dans cette France rackettée et soviétisée… avec ou sans barbe.
Peut-il à l’image et dans le style de ses oukases… avec le doigt pointé pour parler de l’argent des autres, nous exposer l’origine de sa fortune qui le met dans l’ISF… et parler de ses revenus ?
Pour ça faudrait des journaleux ou journaleuses qui fassent leur métier plutôt que de faire copains copains ou jouer les faire-valoir.
Peut-il prendre une poignée de migrants dans son loft ?
Comme dirait Elkabbach… répondez monsieur Méluche… répondez.
Chez Mélenchon c’est pas comme dans le cochon… chez lui rien n’est bon, à part peut-être son pognon.
Logorrhée
Plusieurs habitués ayant usé du terme « logorrhée », qu’ils me permettent de leur mettre sous les yeux l’article « Logorrhée » du « Manuel alphabétique de psychiatrie », d’Antoine Porot, PUF. Comme j’ai le livre chez moi, je ne peux faire de copié-collé. J’indique seulement le début :
« Flux intarissable et incoercible de paroles, axées parfois sur un thème principal, mais le plus souvent dispersées et désordonnées.
L’art de « parler pour ne rien dire » n’est pas le fait des seuls aliénés et l’on rencontre, dans la vie courante, nombre de bavards, dont l’incontinence verbale pourrait être assimilée à une forme mineure et, en quelque sorte, subnormale de logorrhée : babillage futile et inconsistant, faconde et bagout de certains bonimenteurs, explications discursives interminables, etc. »
Et la fin : « Certains délirants chroniques, spécialement les paranoïaques en état d’hyperesthénie, se livrent à des auto-excitations verbales intarissables, à d’interminables plaidoyers, enchaînant les interprétations et les déductions les unes dans les autres. Souvent aussi, c’est au papier qu’ils confient leurs dénonciations ou leur défense (graphorrhée). »
Mon seul commentaire est qu’il semble difficile de se faire gloire d’y verser, quand on connaît le sens du mot, indéniablement péjoratif.
@ Lucile | 08 septembre 2018 à 23:13 (no comment)
@ Elusen | 09 septembre 2018 à 00:45
Descendez de votre piédestal et faites preuve d’un peu d’humilité.
Le mépris, la familiarité, l’humour bon marché n’ont jamais été une preuve d’intelligence.
Je suis nouveau sur ce site mais j’ai rarement vu sur d’autres sites des échanges aussi acerbes pour ne pas dire plus.
@ Marc GHINSBERG
« Qu’un homme politique mette en garde les électeurs contre ce qu’il considère comme une idéologie dangereuse n’est pas une marque de mépris, c’est un devoir. »
Une idéologie est avant tout la résultante de constructions à prétentions intellectuelles d’ordre plus ou moins philosophique, élaborée par un ou plusieurs doctrinaires.
En quoi cette invention par les Malfaisants du terme « national-populisme » recouvrirait-elle une quelconque idéologie alors que les mouvements que ces derniers cherchent à qualifier péjorativement de cette manière ne relèvent que d’une saine réaction des peuples devant les folies souvent meurtrières que les prétendues élites cherchent à leur imposer, sur la base dans ce cas de présupposés empruntés à de véritables idéologies (communisme et socialisme inhumains, capitalisme sauvage, droit-de-l-hommisme dévoyé, permissivité débridée, mondialisme, européanisme, matérialisme sectaire etc.) ?
Et si nous commencions par mettre en garde les électeurs contre ces miroirs aux alouettes qui ont créé des ravages – et qui continuent d’en créer – plutôt que de stigmatiser ceux qui dénoncent toutes ces aberrations dont ils subissent les conséquences mortifères alors qu’ils n’aspirent qu’à vivre en paix ?
Les gens ont-ils encore oui ou non le droit de protester et de se défendre ?
@ sylvain | 09 septembre 2018 à 09:25
Vous voyez des islamistes partout, comme en 1940 l’on voyait des juifs partout, que l’on s’empressait de dénoncer à la milice tout en brandissant fièrement sa carte du parti collaborationnisme de l’époque : le Rassemblement National.
Qu’affirmez-vous ? Des faits que vous ne prouvez jamais.
Les lois en France ne seraient pas appliquées, mais pouvez-vous le démontrer ? NON !
Et alors le slogan publicitaire sur le Code du travail, là chapeau !
Vous prenez des slogans publicitaires pour des vérités, un peu comme les blagues Carambar.
Pourriez-vous nous expliquer ce qu’est un Code, au moins un Code du travail ?
Pourriez-vous nous dire de quoi est constitué le Code du travail français ?
Un Code regroupe des lois pour faciliter le travail des juristes. Une partie du Code du travail regroupe du Code pénal et autres Codes afin que les juristes n’aient pas à courir entre tous les Codes. Il regroupe tous les statuts salariaux et des personnes sans emploi.
Pourriez-vous nous dire si le Code du travail français s’applique dans son intégralité à un salarié ou si ce dernier n’est concerné que par une toute petite partie en rapport avec son contrat ?
Les parties sur le CDI, l’intérim, auto-entrepreneur, profession libérale s’appliquent-elles à un salarié sous CDD ?
Pourriez-vous nous dire quel pays a un Code du travail puisque vous prétendez l’avoir comparé ?
Tous les pays ont des lois sur le travail, sur les conditions de travail, sur les personnes qui n’ont pas d’emploi, sur les syndicats, les représentants du personnel, la justice du travail, le tout par branche d’activité, mais ils ne les ont pas regroupées dans un unique Code pour faciliter le travail des juristes.
Sans compter les États-nations fédérés qui ont non seulement des lois fédérales, mais en plus des lois des États fédérés.
C’est vrai qu’en Chine le système juridique n’est pas affilié au parti communiste chinois ?!
C’est vrai qu’en Russie le système politique n’est pas affilié au parti du Président Poutine ?!
C’est vrai qu’aux USA les juges ne sont pas du tout politisés, alors pourquoi sont-ils auditionnés et nommés par le pouvoir politique ?!
Pourquoi les juges du premier circuit aux USA sont-ils élus sur des programmes électoraux ?!
Dans les pays arabes, du Maghreb, de toute l’Afrique, le système juridique n’est pas politisé, mais alors pas du tout !
Il ne l’est pas plus au Venezuela ou au Mexique ; au Canada encore moins, là où des scandales d’avocats qui ont acheté leur place de juge auprès des parties qui exercent le pouvoir ont éclaté.
@ Marc GHINSBERG
« Après avoir dit que « populisme » serait une insulte qui n’aurait aucune signification objective, elle se contredit en reconnaissant que ce mot désigne une guerre idéologique. »
En quoi elle se contredit ? Elle n’a pas dit « aucune signification » mais « aucune signification objective« , ce qui veut dire que le sens du mot est défini par la subjectivité de chacun. Et c’est exactement le sens de « idéologie », fabriquer une réalité à partir d’idées prédéfinies, souvent imposées par endoctrinement.
@ Patrice Charoulet | 09 septembre 2018 à 08:41
Après nous avoir bassinés sur les dangers de l’alcool en général et du vin en particulier, ce compagnon des repas en tête-à-tête avec nos illusions perdues, comme dirait Noblejoué, voilà que vous nous ennuyez (j’essaie d’éviter à notre aimable modératrice la tâche de changer un verbe pour un autre) avec le tabac !
Mais comment vous, qui vous présentez comme un prof de lettres, pouvez-vous renier ce qui fait la grandeur et la beauté d’une certaine poésie française.
Je veux parler de Baudelaire, les Fleurs du Mal :
Le Poison
Le vin sait revêtir le plus sordide bouge
D’un luxe miraculeux,
Et fait surgir plus d’un portique fabuleux
Dans l’or de sa vapeur rouge,
Comme un soleil couchant dans un ciel nébuleux.
L’opium agrandit ce qui n’a pas de bornes,
Allonge l’illimité,
Approfondit le temps, creuse la volupté,
Et de plaisirs noirs et mornes
Remplit l’âme au-delà de sa capacité.
Tout cela ne vaut pas le poison qui découle
De tes yeux, de tes yeux verts,
Lacs où mon âme tremble et se voit à l’envers…
Mes songes viennent en foule
Pour se désaltérer à ces gouffres amers.
Tout cela ne vaut pas le terrible prodige
De ta salive qui mord,
Qui plonge dans l’oubli mon âme sans remord,
Et, charriant le vertige,
La roule, défaillante aux rives de la mort !
———————–
Et puisque Baudelaire parle des yeux verts de sa bien-aimée, pouvez-vous répondre à cette question, si importante en cette fin d’été.
Des yeux verts
Au printemps,
Deviennent-ils marron
À l’automne ?
@ Bob37 | 09 septembre 2018 à 12:59
« J’ai rarement vu sur d’autres sites des échanges aussi acerbes pour ne pas dire plus. »
Expliquez-nous en ce cas pourquoi tous les forums du Groupe France Télévisions ont été définitivement fermés ?
Puisque vous prétendez le contraire, sur quels autres sites auriez-vous eu des échanges ?
Ce n’est pas en ayant une position victimaire que cela change quoi que ce soit sur l’inexistence des Gaulois (inventés par l’occupant), sur l’inculture à prétendre que les Français et les imaginaires Gaulois seraient la même chose et le mensonge sur la soi-disant impossibilité de réformer la France ou le truc selon lequel les Français détestent les réformes.
Savez-vous au moins combien de réformes il y a eu en France depuis 1958 ?
Sur les 70 Codes et une Constitution ?
Sans compter les lois non codifiées.
La seule Convention Unedic ?
15 fois depuis 1958 date de son entrée en vigueur !
Donc réformé, en moyenne, tous les quatre ans !
@ Elusen | 09 septembre 2018 à 13:33
Trop long trop casse-pied mon pôv’ imam, faites plus texto, plus tweeto, j’ai eu un claquage des neurones à la dixième ligne, vous voulez que je finisse dans une chambre capitonnée comme vous ? Continuez à wikipédier mais en silence siouplé, revenons à nos classiques : « kss kss nonosse, bon chien chien ! »
@ Patrice Charoulet | 09 septembre 2018 à 12:46
Cherchez le mot humour dans vos dictionnaires. C’est une page que vous n’avez pas dû beaucoup consulter.
@ Bob37 | 09 septembre 2018 à 12:59
Vous avez largement commencé sur le registre du « mépris » et de l’antagonisme en déclarant au sujet des critiques à l’égard de Macron, je cite : « Le pire est que personne ne se rend compte du ridicule et du danger de ces critiques qui seraient considérées comme infantiles et pathologiques dans d’autres contextes ! ».
Vous avez continué dans le style péremptoire en déclarant qu’on a besoin d’un « vrai réformateur » comme Tony Blair en France, et voilà que simplement parce que je vous demande en quoi il fut un vrai réformateur, vous parlez de « mépris » et je ne sais quels autres grands mots, au lieu de me répondre.
Blair était un socialiste, qui a réformé le parti Travailliste, en lui faisant adopter une vison des lois du marché moderniste, ce qui représente une gageure, je le reconnais. Le résultat est qu’une décennie plus tard, le parti Travailliste est dirigé par un marxiste pur jus qui risque un jour d’être Premier ministre de sa Majesté. Ce serait à mes yeux une catastrophe, pour l’Angleterre, et pour l’Europe.
À part ça Blair a soutenu Bush lorsqu’il a décidé d’envahir l’Irak. il a été très dur et très méprisant contre la France à l’époque. C’est tout juste si Chirac n’était pas un nazi, quand les couvertures de journaux anglais et américains évoquaient Munich à son propos. Le problème est que Blair a menti de façon cynique pour obtenir l’adhésion du Parlement, ce qui est resté en travers de la gorge des Anglais de gauche comme de droite. Ils lui reprochent son cynisme, sa fausseté, son opportunisme, et aussi sa femme d’après ce qu’on me raconte, une femme considérée comme intelligente et arriviste, mais qu’ils soupçonnaient d’intervenir dans ses décisions politiques. Écarté du pouvoir, jugé très sévèrement par une commission d’enquête chargée de faire la lumière sur l’intervention britannique en Irak à la suite des Américains (rapport Chilcot), il a été écarté du pouvoir, mais il écrit des livres et fait à l’étranger des conférences lucratives. Je suppose qu’il vient toujours se reposer en Dordogne de temps en temps.
Ce n’est qu’une opinion, sur cette personnalité politique, aussi subjective que la vôtre. Je me permets de vous la donner en espérant qu’elle ne vous froissera pas trop, et qu’elle ne m’enverra pas chez le psychiatre.
@ Bob37 | 09 septembre 2018 à 12:59
Il faut que vous sachiez que les deux personnes que vous interpellez sont intelligentes et cultivées et ne diabolisent pas les gens.
D’autres traitent sans raison quelqu’un d’islamiste, et moi une personne m’a accusé sans autre raison que des questions qui m’ont fait passer pour spécialiste, elle aurait dû se féliciter au contraire, mais bref, de vouloir saboter une discipline universitaire, être contre elle, changer de l’or en pire que du plomb, mais bizarrement, pas encore d’autre chose encore, l’inspiration, c’est, après tout, moi, la calomnie, elle… Vous voyez, pourtant, cette personne est quelqu’un d’intelligent et cultivé, avec un style agréable sauf ses crises.
J’ai pensé à lui laisser la place, sous l’accablement d’une telle injustice, mais différentes personnes m’ont aidé. Figurez-vous que j’avais commis, à l’origine, la sottise de l’admirer ! Mon dieu, martyr de l’admiration et de la soif de connaissance ! Personne, personne ne le croirait, c’est, au fond, romanesque, si on veut se consoler.
J’étais romanesque, j’étais chevaleresque, j’étais en vie, j’étais en quête ! Je m’agitais faute de trouver un bon guide et de savoir me concentrer, j’étais l’inverse de ce que je suis, en mort mais en concentration.
En mort pas à cause de l’injuste, soyons juste, mais je ne veux pas parler de mon en mort… Bref, je suis comme le prisonnier, qui fait sa méditation mais sait qu’il ne verra plus la lumière. Tac, tac, tac, l’eau qui goûte dans une crypte.
Partir aurait été dans ma manière, surtout ne rien dire, car parler engage. Il faut faire, partir en se donnant la possibilité de revenir, si on en avait envie, car on ne sait jamais, mais bien se jurer que non.
En somme, le contraire de la mode dont je plains ceux qui la pratiquent, car les gens se moquent d’eux.
Lâche ? A ce moment, des gens étaient intervenus pour l’injuste, personne pour moi.
Ce qui présage une unanimité contre moi, donc la défaite contre l’injuste, sans compter, probablement, le discrédit sur mes interventions futures. A l’époque, j’ai considéré que je pouvais rester, vu quelques interventions en ma faveur, si l’écrasement de l’injuste, seule chose juste dans notre confrontation, je le maintiens, avait été équitable… Mais en somme, c’est peut-être l’autre qui aurait alors dû partir, ce qui n’aurait pas plus été une perte insondable que mon éviction, mais un affadissement du blog donc mauvais pour tous, donc également indésirable.
J’ai toujours pensé que je devais absolument écraser l’ennemi, il est vrai que j’ai vu bien des gens être trop bons et leur vie ! Des pervers, aussi… Quel désespoir de voir le bon droit, la délicatesse, tout jeté à la poubelle comme fleurs fanées !
Pauvres gens, qui croient que se « défendre » suffit, qui attendent du bien où il ne peut y en avoir, quelle folie ! Ils se torturent toute leur vie, et on n’y peut RIEN.
Mais finalement, ce n’est ni l’amour des autres ni la justice qui m’intéresse le plus mais l’inspiration, et si les préoccupations autres y font obstacle, je les jette.
Cela relativise ce que les gens peuvent dire, et grand mot, penser de moi. La personne à qui je dois une meilleure concentration et d’autres choses autour de cela, oui, ce qu’elle me dit de moi m’intéresse, et quelques autres personnes… Avant, je ne voulais la concentration que pour mieux faire ce que je voulais, maintenant, je vois qu’effet secondaire positif, cela détache des accidents pour plonger dans l’essence des choses.
Si je le pouvais, je serais toujours ainsi… La justice veut qu’on châtie les fautifs, d’un autre côté, plus de gens ont d’inspiration et poursuivent ce qu’ils ont a faire et interviennent ici, mieux cela vaut pour le monde. Et le monde m’a dédommagé de ma non victoire bien injuste et de bien d’autres choses si pas du pire par les conseils de quelqu’un à qui je dois ma concentration et d’autres réalités du même type… Si je le pouvais je resterais toujours en concentration.
Bref, il serait bon qu’on discute en vérité, et peut-être en respect mutuel ici… Quand c’est le cas, parfait.
Autrement, il y a le combat furieux, le combat détaché, la soumission, la fuite, l’indifférence.
Je ne doute pas que vous ne parveniez à discuter en vérité et en respect mutuel.
Monsieur Philippe Bilger,
Voilà un excellent billet, plein de vérité et de sincérité, dans ces temps difficiles où la France est bafouée, cela fait chaud au cœur.
Merci.
@ Elusen | 09 septembre 2018 à 13:33
« Dans les pays arabes, du Maghreb, de toute l’Afrique, le système juridique n’est pas politisé, mais alors pas du tout ! Il ne l’est pas plus au Venezuela ou au Mexique »
Vous vous moquez de qui ici ? Encore une propagande et des contre-vérités et une de plus ?!.
Non seulement le système juridique et policier dans les pays que vous citez est largement politisé mais en plus il y a la corruption financière qui est largement et communément utilisée à tous les niveaux pour acheter le silence, les passe-droit, certains gros dealers, les évadés dictateurs fiscaux avec plusieurs comptes bancaires à la clé dont l’argent de l’Etat volé à leurs citoyens a servi à leur ultra enrichissement personnel réalisé sur le dos des gens de leurs pays tout en les appauvrissant et les maltraitant pour ensuite nous refourguer vers l’Europe tous les migrants venus de tous les pays d’Afrique (certains en guerre, d’autres non) récupérés par l’ONG, le SOS Méditerranée près de leurs côtes pour nous les imposer de gré et de force sans réellement se demander qui ils sont véritablement.
C’est à cause d’une mentalité déviante telle que la vôtre qu’il y a un grand désordre en France. Mais rassurez-vous, on va faire le ménage. Bientôt !
@ Marc GHINSBERG | 09 septembre 2018 à 07:58
A chacun sa peste. Nous n’ignorons pas que vous en receliez une puisque les populistes vous chagrinent.
Nous voilà revenus en 1936 avec une variante : l’invasion de l’Europe organisée par deux sectes… que croyez-vous qu’il en ressortira cette fois-ci ?
National-socialiste et national-populiste… Humour douteux, monsieur Ghinsberg !
@ Robert Marchenoir 09 septembre 2018 00:06
Quoi que vous en pensiez et que vous en écriviez, les indicateurs économiques sont indispensables. Les chiffres publiés, chacun en fait ce qu’il veut ensuite.
C’est comme si vous écriviez qu’une entreprise n’a pas besoin de gestion, de prévisions, de simulations… Savez-vous qu’il existe depuis des dizaines d’années des services marketing qui font – bien mené – un excellent travail ?
Je crains que non !
Allons Marchenoir pas d’opposition systématique sur des sujets évidents.
@ Marc GHINSBERG 09 septembre 2018 00:06
« Lettre de Camus à Barthes
C’est ce que je vous disais, le nazisme n’est pas dominant et de loin dans « La Peste » et, avant les années soixante aucune interprétation de la Peste vers le nazisme.
C’est que – pour en quelque sorte dédouaner le communisme de ses crimes que l’attention a été portée sur cette interprétation – ce qui arrangeait bougrement les socialo-communistes et les marxistes.
Voilà comment on manipule la réalité.
Je ne vous convaincrai sans doute pas et vous non plus. Retenons simplement que « La Peste » est un livre exceptionnel, sans doute un des plus lus dans le monde. Et un peu comme la Bible : interprétation libre.
Cordialement.
@ Giuseppe 09 septembre 2018 à 12:08
Vous avez raison manquait plus que lui 😀
En même temps Manu l’a consulté sur sa politique économique, et il faut dire que notre sauteur en chef a été le sauveur (sic) de notre pouvoir d’achat en faisant passer notre franc en euro. C’est ainsi que la baguette de pain de 250 gr passera de 0,40€ en 2000 à, 18 ans plus tard, 0,90€ (minimum), tout en demandant à Martine de mettre en place illico les 35 heures (= baisse des salaires = baisse du pouvoir d’achat).
En même temps maintenant il vit au Maroc comme un nabab, même sans les tableaux de maître de son ex-maaagnifiiique journaliste et épouse Anne Sinclair.
Comme Strauss, Manu nous crie : Vive l’Europe ! Vive l’Europe ! en sautant comme un cabri sur le siège fourni par des banquiers mondialistes (m**de encore un mot en ‘iste’ ;))
@ boureau | 09 septembre 2018 à 19:36
Comment parvenez-vous à faire un contresens aussi radical sur mes propos ? Je n’ai pas écrit que les indicateurs économiques étaient inutiles, bien au contraire.
J’ai écrit que même si les mesures adéquates étaient prises à l’instant même, les résultats positifs ne se manifesteraient dans les indicateurs économiques que plusieurs années après.
Ce que je vous reproche, c’est d’en remontrer à Macron sous prétexte qu’on ne voit pas l’effet de ses mesures dans les indicateurs économiques. De même que, quel que soit le président et la couleur politique des gens qui le critiquent, tout le monde fait comme si des réformes de fond devaient nécessairement produire des effets immédiats, à défaut de quoi ce serait la preuve que la politique suivie est mauvaise.
Il faut mettre un terme à cette culture de l’immédiateté. Il y a encore des choses qui prennent du temps, en ce bas monde.
@ sylvain | 09 septembre 2018 à 15:52
« J’ai eu un claquage des neurones à la dixième ligne »
Être aussi lucide sur soi-même, c’est fascinant !
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@ Ellen | 09 septembre 2018 à 19:00
« Vous vous moquez de qui ici ? »
Il y a une pièce de théâtre britannique, signée du prête-nom Shakespeare, la Mégère apprivoisée ; mise en film cinématographique avec Elizabeth Taylor et Richard Burton.
Vous êtes tellement limitée intellectuellement que vous ne vous êtes même aperçu que j’ai dit l’inverse de ce que vous affirmez.
Je le remets rien que pour vous et vous vous ferez expliquer la virgule et le : mais alors pas du tout.
C’est vrai qu’en Russie le système politique n’est pas affilié au parti du Président Poutine ?!
C’est vrai qu’aux USA les juges ne sont pas du tout politisés, alors pourquoi sont-ils auditionnés et nommés par le pouvoir politique ?!
Pourquoi les juges du premier circuit aux USA sont-ils élus sur des programmes électoraux ?!
Dans les pays arabes, du Maghreb, de toute l’Afrique, le système juridique n’est pas politisé, mais alors pas du tout !
Il ne l’est pas plus au Venezuela ou au Mexique ; au Canada encore moins, là où des scandales d’avocats qui ont acheté leur place de juge auprès des parties qui exercent le pouvoir ont éclaté.
« Mais rassurez-vous, on va faire le ménage. Bientôt ! »
Quand on menace de trépas, l’on doit s’assurer d’avoir ce qu’il faut là où il faut et surtout que ceux d’en face ne sachent pas se défendre, parce que rien n’est dit quant au résultat.
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@ Lucile | 09 septembre 2018 à 16:54
Vous avez raison, toutes les réformes de Anthony Blair sont dangereuses et sont des leurres.
Elles ont en réalité ruiné le UK et placé ce dernier entre les mains exclusif de la City.
Le Royaume Enchanté de Tony Blair – écrit par un journaliste, alors, de la BBC.
https://www.fayard.fr/le-royaume-enchante-de-tony-blair-9782213628295
Tout le livre est sourcé avec documents à l’appui et prouve tous les mensonges des réformes de Tony Blair et les fraudes.
Pour exemple, les personnes sans emploi sont largement plus nombreuses, elles sont cachées dans la comptabilité publique dans d’autres ministères en l’occurrence en tant que personnes handicapées relevant de la santé et non du travail, à l’époque 1,3 million de personnes étaient cachées de cette manière.
Les réformes de Anthony Blair n’ont consisté qu’à truquer la comptabilité publique.
Un autre exemple avec la dette, il suffit de la faire gérer par une entreprise privée du coup elle ne doit plus être inscrite dans les comptes publics au regard du droit international.
Tout aussi effarant, les USA le pratiquent, les prisons privées.
C’est l’État qui donne de l’argent public à une prison privée, ce n’est donc plus une dépense publique, car l’intermédiaire est de droit privé.
Et attention, extraordinaire, comme c’est la prison privée qui paie les personnels, et non l’État directement, ils ne doivent plus être comptabilisés comme fonctionnaires, alors qu’en réalité…
Les USA vont encore plus loin avec les armées privées qu’ils paient avec l’argent public.
Elles torturent, tuent, génocident, commettent des massacres, mais comme ce n’est pas l’armée US, mais une entreprise privée, le droit international sur les crimes de guerre, génocide, etc., ne s’applique pas, pas plus que le droit des USA, ainsi les victimes ne peuvent pas venir aux USA pour assigner le gouvernement fédéral.
@ breizmabro
«Ce bon docteur MacCarthy s’employa donc à guérir de cette… Peur rouge, en traquant tous ses agents pathogènes, condamnant les contaminés par cette maladie, à titre préventif, à la suspension de subventions, voire l’interdiction d’exercer leur profession. Heureusement c’était à Hollywood. Ouf ! »
Chère breizmabro, vous m’inquiétez, voilà que vous vous mettez à rédiger des contributions de plus de cinq paragraphes…
Rassurez-vous : j’ai tout lu avec intérêt.
Quant aux émules du bon docteur McCarthy, ce n’est pas en France qu’ils proliféreraient, tout le monde sait que les artistes et les écrivains n’y sont pas ostracisés pour leurs opinions politiques, n’est-ce pas ?
@ boureau
Franchement, je ne vois pas comment vous pouvez interpréter la lettre de Camus comme vous le faites. Patrice au secours !
Les politiciens se trahissent, les vivants se trahissent, et ils le font aussi des morts, sans défense.
On trahit les morts qu’on a connus quand on les laisse rabaisser ou ne promeut pas leurs qualités, sur le long terme évidemment, les changements de mentalité prennent du temps.
La personne n’est pas un sujet de papotage mais celle dont on peut dire c’est grâce à elle, ce qui implique d’être soi-même au niveau de ce qu’on voudrait. On trahit les morts par incapacité.
On trahit les morts quand on commence à dire qu’il vaut mieux qu’ils ne vivent pas en prétendant qu’ils n’auraient pas supporté ceci ou cela. On n’en sait rien, aux gens de décider ce qu’ils supportent ou non.
On trahit les morts quand on commence à dire que mieux vaut qu’eux soient morts car vieux, que de plus jeunes. Quand on aime quelqu’un on ne le range pas dans une catégorie à déstocker.
On trahit les morts quand on oublie ce qu’ils ont pu souffrir pour faire risette à ceux qui leur ont nui, quand on les normalise, les range dans n’importe quelle catégorie en niant leur spécificité, les pauvres ne peuvent pas parler.
On trahit les morts quand on estime qu’on a été assez bien avec eux car il est insupportable de penser qu’à présent, on ne pourra plus rien faire pour eux… D’un autre côté, on peut avoir fait de son mieux, et qu’évidemment le mieux n’ait servi à rien. Il y a des gens qui, par exemple ont été « assassinés au départ » par leurs parents, certains peuvent se reclure dans les bois… Au cas où les morts ne sont pas morts, il faudrait qu’ils cessent de chercher leurs parents dans la mort, mais quand ils en ont parlé toute leur vie et appelé parents et famille mais surtout parents au moment de mourir, on peut en douter… Trop de gens n’ont eu qu’une vie de manque, en vérité, si leurs enfants les ont aimée, cela ne les a pas forcément
sorti de cette dépendance.
Oui, les enfants sont souvent un produit de substitution aux méchants parents ou partenaire méchant ou vide, mais visiblement, cela ne marche pas… Une vérité à ne pas laisser échapper en famille, il n’y a pas plus d’ascenseur affectif que social dans la vie pourtant, et tout est mal qui finit mal. « Pépé et mémé n’étaient pas de méchantes gens ». Si… Désolé pour le mythe des origines. Double peine, une personne peut avoir été « assassinée au départ » et la vérité tuée pour confort moral. Plus qu’il n’en faut pour une camisole chimique.
Quelqu’un de si bon ! Mais un des innombrables cas qui montre que la vérité n’est pas dicible à visage découvert, manque de chance, c’est une vérité qui voulait se dire dans la famille et aux « amis ». Famille qui n’est pas pire qu’une autre, excepté les parents… C’est la nature humaine qui est ce qu’elle est.
Cette personne méconnue aimait ses ennemis et ne s’aimait pas, c’est lié, et attendait qu’on l’aime, mais, sauf les enfants qui vous aiment, et c’est facile par un parent qui aime tant, on n’aime que ceux qui s’aiment ou du moins font semblant comme l’argent va à l’argent. Enfin ! Chance dans son malheur, cette personne s’est vue encouragée dans ses activités et non délogée. Une autre personne, rabaissée par son conjoint, privée de vacances quand elle nourrissait conjoint et enfants, de musique, vivant dans une petite chambre de l’appartement, privée d’activités sportives et associative et de l’exercice de sa religion, a fini enfermée malgré elle dans un hôpital sans que les enfants n’interviennent en rien, pris par leur propre conjoint et enfants, je suppose, et aussi, comment défendre qui ne se défend pas ?
Retour à personne plus brillante et plus protégée… Personne ne peut être plus aimable, et personne n’aurait plus désiré la défense des enfants et autres personnes vulnérables. Et cette personne aurait intéressé une pierre aux arts, lettres et sciences, aimant la vie qui le lui rendait par la jouissance du spectacle du monde.
Alors dire que sa mort ne serait pas mal, pour éviter pire, d’accord, ce qu’elle a dit ne pas vouloir, mais telle qu’elle était, elle était mieux que dans son enfance, et même plus tard… Alors l’idée qu’il faut mourir parce que vieux, si on est mieux, en fait ? Pour les retraites, peut-être aurait-il fallu qu’elle expire à soixante ans, mais pas pour elle… J’ai adoré le couplet sur les vieux égoïstes, vraiment.
Vivre, se réjouir de la beauté d’un monde qui ne vous a rien épargné affectivement et charnellement, souffler, ce serait mal, recevoir une retraite durement gagnée, aussi… Une personne pas aimée par ses parents et qui chaque fois qu’elle entendait du mal d’une catégorie dont elle faisait partie repartait dans la souffrance, mais inutile de suggérer que les informations télévisuelles informent aussi peu qu’elles plombent le moral.
Est-ce que mon pays va s’ouvrir et mourir comme des personnes d’amour étouffé pour qui les repousse ? L’amour qui n’est pas partagé est une arme de destruction massive contre soi. Cette personne avait compassion et peur des migrants. Je ne ferai pas parler les morts… Je dirais juste qu’il faut protéger les gens trop idéalistes contre eux-mêmes, et ne pas préférer la menace à la survie et la perpétuation de la liberté de ses concitoyens.
On trahit les morts quand on cesse d’essayer de prévenir que d’autres soient traités comme eux, en somme, de les défendre comme on aurait aimé qu’on les défende, eux.
On ne trahit pas les morts quand on y pense le moins possible. On n’a jamais aidé personne en se torturant par le poids de l’absence mais il y a l’hommage qu’on rend aux morts et l’alerte qu’on doit aux vivants.
@ Marc GHINSBERG 09 septembre 2018 21:25
« La Peste »
Contresens ? Non.
Simplement sortir de l’interprétation imposée depuis les années cinquante par la doxa communiste de l’époque, qui consiste à penser que l’allégorie de ce livre serait de préférence le nazisme alors que c’est « LE MAL ». Le mal absolu quel qu’il soit, qui en est la genèse.
D’ailleurs, ce n’est qu’en 1955 (alors que le livre est paru en 1947) que Camus a parlé d’une allégorie portant sur le nazisme. Pressé qu’il était par les intellos marxistes de l’époque.
L’universalité du livre démontre cette réalité. C’est le second livre en langue française vendu dans le monde à des dizaines de millions d’exemplaires.
Croyez-vous que le lecteur argentin achète ce livre pour son allégorie sur le nazisme ? Non, plutôt pour le souvenir du régime des colonels.
Croyez-vous que le lecteur sud-africain l’achète pour l’allégorie du nazisme ? Non, sans doute pour le souvenir brûlant de l’apartheid.
Croyez-vous que l’intouchable de Bénarès achète ce livre pour l’allégorie du nazisme ? Non, vraisemblablement pour le problème des castes.
Etc., Etc.
Je sais, c’est difficile en 2018 de s’imaginer l’étau socialo-communiste de la pensée dans les années cinquante. Et sans mettre en cause cet extraordinaire écrivain qu’était Camus, les pressions de son entourage, du monde de l’édition, des universitaires… ont eu raison de son courage politique.
L’allégorie sur le nazisme est pour moi une interprétation franco-française, qui en fait la dominante du livre.
Cordialement.
@ Marc GHINSBERG 9 sept.21h25
Je suis très flatté de votre appel (« Patrice, au secours ! »). Je ne veux nullement me dérober. Je suis dans un assez grand embarras pour intervenir dans un conflit d’interprétation touchant Camus. D’autant que j’ai de l’estime pour votre contradicteur.
En effet, comme vous le savez je ne suis pas universitaire, je ne ne suis qu’un ancien et très obscur petit professeur du secondaire. Il se trouve que j’ai expliqué « La Peste » dans les années 80, en Terminale, dans un lycée de Libreville, trois mois durant. Je l’ai expliqué comme j’ai pu, avec les faibles moyens du bord.
Tout en appréciant les interventions de votre contradicteur, comme j’apprécie le niveau des vôtres (même si vous êtes un peu plus à gauche que moi), sans donner tort à personne, je ne puis que faire cette très modeste observation.
« La Peste » a certes été traduit dans une foule de langues. Mais quand Albert Camus a écrit ce livre, je ne suis pas sûr qu’il ait pu espérer ce succès mondial. En revanche, je ne crains pas d’avancer qu’il songeait très fortement à la situation de notre peuple et à l’attitude qu’il croyait recommandable face à l’occupant.
Il me semble un peu téméraire de soutenir que dire cela, ce serait verser dans une interprétation marxiste ou gauchiste, ce qui ne serait pas vraiment mon genre.
Il y a sur Contrepoints un schéma du paysage politique français que je trouve intéressant. Il date des dernières élections présidentielles. Il détermine 4 courants, en fonction de 2 paramètres.
Les deux paramètres retenus sont :
1) libéralisme (« Êtes-vous pour plus d’Etat ou moins d’Etat ? » – moyenne des résultats des réponses à cette question, ventilée entre divers domaines, santé, éducation, culture, économie…)
2) gauche-droite (question : « aimez-vous mieux la gauche ou la droite » ?)
Sans surprise les électeurs de Macron se retrouvent au centre, un peu à gauche, et plutôt dans la partie supérieure (ni plus ni moins d’Etat, ni gauche-ni droite), mais toujours près du centre. Ceux de Mélenchon et Hamon nettement en bas à gauche (plus d’Etat – gauche). Ceux de Fillon nettement en haut à droite (moins d’Etat – droite). Ceux de Marine Le Pen et Dupont-Aignan au centre droit (ni plus ni moins d’Etat – ni gauche ni droite). Les plus immobilistes sont les électeurs de Macron et de MLP-Dupont-Aignan. La répartition par sexes, âges et par catégories socio-professionnelle est intéressante.
La question de l’immigration n’entre pas dans ce schéma. Je serais très intéressée de voir comment elle se recoupe avec le positionnement libéral (= plus ou moins d’Etat) et avec le positionnement gauche-droite. Personnellement je me demande si je suis cohérente en souhaitant moins d’Etat, et une immigration réduite et très contrôlée.
Il y aurait une analyse à faire aussi sur la manière dont Macron correspond depuis son élection au positionnement de ses électeurs. En ce moment, il essaye de récupérer à gauche et en bas du tableau ce qu’il est en train de perdre à droite et en haut ; cet échange avec Mélenchon le prouve, mais me paraît anecdotique, et artificiel à tous points de vue. Pour la galerie. Il montre que la campagne électorale pour les Européennes a commencé. À ce propos, un article du Spectator comparant l’Italien nationaliste Salvini au Français Macron, vu comme le champion européen de la globalisation, note que Salvini a sur Macron l’avantage de bien manier le langage ; il crée des expressions qui font mouche, et il sent bien le poids des mots. Mais Macron apprend vite.
https://www.contrepoints.org/2018/09/08/324545-qui-sont-les-liberaux-en-france
@ Elusen | 09 septembre 2018 à 20:24
On se demande en effet pourquoi Blair suscite encore un tel enthousiasme en France. À ses débuts, on pensait qu’il réconciliait le socialisme avec l’économie de marché, il était montré en exemple aux socialistes français, pour son mélange de modernisme et de socialisme. Il était brillant, mais à long terme que reste-t-il ? Certains Anglais comparent Macron à Blair. Je ne suis pas certaine qu’il ait saisi la rosserie de la question quand un journaliste anglais lui a demandé ce que ça lui faisait d’être comparé à Tony Blair. Il a répondu, me semble-t-il, qu’il était très flatté.
@ boureau
« L’allégorie sur le nazisme est pour moi une interprétation franco-française, qui en fait la dominante du livre. »
La Peste a plusieurs niveau de lecture. D’accord sur ce point. Mais l’allégorie sur le nazisme n’est pas une interprétation. C’est l’intention même de l’auteur. C’est Camus lui-même qui l’explique dans sa lettre. On ne peut être plus clair.
@ Exilé 09 septembre 2018 à 21:14
« Chère breizmabro, vous m’inquiétez, voilà que vous vous mettez à rédiger des contributions de plus de cinq paragraphes… »
J’ai fait long c’est vrai mais à ma décharge il faisait tellement beau sur ma terrasse (+ de 2°) que je me suis calfeutrée derrière mes volets clos et que j’ai entrepris, pour passer le temps, de faire un p’tit commentaire vu que j’avais entendu toute la soirée, sur toutes les chaînes de télé, les mots « populisme » et « populiste » répétés comme un mantra.
Je ne recommencerai plus (d’autant qu’il y une police des logorrhées sur ce blog, du coup je fais gaffe :D))
Adéo 😉
@ Elusen | 09 septembre 2018 à 00:45
« Alaman (Alsace Moselle) »
FAUX ! L’Alsace Moselle est un concept bismarckien de la fin du XIXe. Or là, vous parlez de populations réunies à date ancienne par une identité culturelle.
L’espace géographique dénommé en l’an 289 Alémanie pour la première fois, ( soit Alamania dans sa forme latine qui est aussi l’ancienne dénomination de la Bundesrepublik Deutschland), inclue en effet le territoire de l’actuelle ville de Strasbourg – de son nom latin d’origine celtique, Argentoratum lequel est issu de *arganto-, « argent », de même racine qu’en latin, et *rāti-, « levée de terre, fortin -, mais pas Metz.
Cet espace est occupé par une confédération de tribus germaniques principalement des Suèves lesquels ont contraint les Celtes médiomatriques à quitter le territoire de l’actuelle Alsace pour faire de la place aux Triboques réputés germaniques, et confédération de tribus tout d’abord établies sur le cours moyen et inférieur de l’Elbe puis le long du Main. Cette confédération fut vaincue en 496, par Clovis, un Franc, qui annexa leur territoire à son royaume.
L’Oppidum celte des Médiomatriques, connu sous le nom latin de Divodurum Mediomatricorum, puis comme Mettis, devint la capitale du royaume franc d’Austrasie, puis une ville commerçante et une cité bancaire d’importance, de l’Empire carolingien.
Divo-durum est un toponyme gaulois, composé des éléments divo ~« sacré » probablement à cause des vertus des eaux souterraines, et duro « forum, marché ».
Cependant, dans le cas de Metz, selon un processus encore observé ailleurs en Gaule (cf. Paris, Amiens, Reims, etc.), l’ethnonyme Médiomatriques, nom d’une tribu gauloise, a pris le pas sur le toponyme originel au Bas Empire et le nom actuel de la cité, trois fois millénaires, certains disent quatre fois, est réputé directement issu par coalescence de la forme *MEDIOMATRICIS.
Les Médiomatriques ou encore Médiomatrices, sont un peuple de la Gaule Belgique dont le territoire correspondait au 1er siècle, grosso modo à l’actuel département français de la Moselle, (≠ au territoire issu de l’antique Lotharingie ou royaume de Lothaire).
Leur principal oppidum, situé au confluent de la Seille et de la Moselle, est aujourd’hui la ville de Metz.
Le Parc archéologique européen de Bliesbruck-Reinheim, connu pour sa tombe celtique du IVe siècle av. J.-C., dite de la « Princesse de Reinheim », est également situé sur leur antique territoire.
César n’entreprit aucune action pour soumettre les Médiomatriques, et en 52 av. J.-C., ces derniers envoient toutefois un contingent de 5 000 à 6 000 guerriers à l’armée gauloise, afin d’aider Vercingétorix, assiégé à Alésia. Ils étaient alors rattachés à la province de Gaule Belgique, puis, au IIIe siècle, à la province de Première Belgique, dont Trèves, l’actuelle ville allemande de Trier, devint capitale.
Bref, les Mosellans descendent d’une tribu celte quand les Alsaciens descendent d’une confédération de tribus germaniques qui ont poussé ces Celtes plus loin vers l’Ouest.
Les deux cités ont été très longtemps riches, puissantes et selon les époques, libres, dans le cas de Metz, capitale d’un royaume franc, et même également une République (XIIe ~ XVIe siècle) dont les armes – avec cette sage Devise d’une grande vérité psychologique : Si nous avons paix dedans, nous avons paix dehors – sont de nos jours les armes actuelles de la Ville de Metz.
Voir également ce très beau Quart de statère or, à la tête janiforme du IIe siècle avant J.-C. Metz. Ainsi que l’abstact de cette thèse. « Leuques et Médiomatriques à La Tène moyenne et finale, Organisation sociale et territoriale de l’habitat dans deux cités du nord-est de la Gaule du IIIe au Ier siècle avant notre ère ».
Les eaux sont symbolisées à Metz où les Romains ont bâti de très grands thermes sur les ruines desquels s’élèvent les Musées de la Cour d’Or, soit par une pucelle héraldique, soit par une sirène héraldique, soit par un Dragon.
« La peste avait réveillé ses rats et les envoyaient mourir dans la Cité heureuse »
…applicable à tous les « …ismes »
La spontanéité chez les hommes et femmes politiques c’est juste quand ils sont assis sur leur trône à la maison et encore… Le Parlement français vient de se doter de Richard Ferrand au Perchoir. Enfin, quelqu’un qui parle vrai, un bon gestionnaire de ses propres sousous, qui a un esprit de synthèse naturel et comptable imparables, qui se construit – comme ses petits camarades – un patrimoine immobilier petit à petit, comme une fourmi tâcheronne, non vraiment, quelle merveille que ce pays ! Quel exemple pour le monde ! Un homme totalement désintéressé capable de donner l’exemple, un peu comme ses prédécesseurs en somme, soucieux du bien public plus que du sien propre.
Ah c’est fantastique, la France et Jupiter vont pouvoir aller titiller les autres Grands du monde et leur faire la morale, leur dire comment il faut se tenir à table et comment il faut traiter le petit peuple qui ne sait pas choisir ses amis fidèles.
@ Patrice Charoulet
@ boureau
J’ai bien conscience de vous avoir mis dans l’embarras. Vous délivrez votre avis avec modestie et avec le souci méritoire de ne vexer personne. Il me convient.
@ Lucile | 10 septembre 2018 à 11:51
« Personnellement je me demande si je suis cohérente en souhaitant moins d’Etat, et une immigration réduite et très contrôlée. »
Evidemment que vous êtes cohérente. C’est la position libérale-conservatrice normale. C’est la politique la plus naturelle.
Celle qui s’impose en l’absence du décervelage médiatique, politiquement correct, gauchiste ou poutiniste.
Le sondage de Contrepoints est intéressant (si c’est un sondage), mais mauvais. Il ne fallait pas demander aux gens de se définir sur un axe droite-gauche, puisque c’est justement le concept devenu flou, celui qu’on essaie de redéfinir.
Un Etat plus puissant ou plus modeste, c’est une question claire et discriminante. A côté, il fallait poser d’autres questions tout aussi concrètes : pour, ou contre l’immigration ? pour, ou contre le mariage homosexuel ? etc.
@ Catherine JACOB | 10 septembre 2018 à 14:28
Non !
Les Alamans se sont installés dans l’actuelle Alsace Moselle avec les Huns et d’autres peuples !
Copier/coller des articles entier de Wikibeauf n’y changera rien !
C’est entre autres pour cela que les Frekkrs ont colonisé l’actuelle France, car l’Empire romain avait des problèmes avec les Alamans qui tentaient de coloniser l’actuelle Alsace Moselle. L’Empire romain a donc engagé les Frekkrs pour faire la police en leur donnant quelque chose qui n’était pas à eux, le nord de l’actuelle France et eux ont tout pris.
Les Alamans sont devenus les alliés des Frekkrs contre les Huns et en échange, ils ont obtenu des terres l’actuelle Alsace Moselle.
Il y a également des Saxons, puisque la crapule de Charlemagne les exterminant pour les soumettre au catholicisme les a déportés vers l’actuelle France.
Et moi, c’est pas Wikibeauf, mais le professeur Karl-Ferdinand Werner.
Origine à l’an mil. https://www.fayard.fr/les-origines-9782213014869
Confirmé dans par le docteur Suzanne Citron historienne dans :
Mythe National. L’Histoire de France revisitée – https://frama.link/_yNFAyfv
Sous la IIIe République les personnels politiques ont passé une commande aux historiens, inventer un peuple de France et une histoire de France sans rapport à la réalité, mais une histoire qui fasse qu’il n’y ait aucune origine germanique, car c’était l’ennemie de l’époque.
Depuis la IIIe République l’histoire de France est enseignée sur ce mensonge.
Dans ces deux ouvrages, il y est même indiqué que, pour le faire à la va-vite, ce qu’aujourd’hui nous appelons les Arabes étaient déjà présents dans ce que nous appelons la France, il y a 2 400 ans, sur la côte méditerranéenne et Rhône-Alpes, sans compter que ce sont aussi eux, les Arabes de Syrie, qui ont commencé à coloniser l’actuelle France pour convertir au christianisme, jusqu’à l’an 1 000 l’Épiscopat franc est massivement constitué d’Arabes.
Ce qui en soi montre l’imbécillité, d’ailleurs, que certains ont à affirmer que la France est un pays latin, voire que la langue française est une langue latine, alors qu’elle est un patchwork de plusieurs langues : germanique, celte, arabe, roman, etc.
Le tout confirmé de nouveau, par 130 chercheurs universitaires, que cela soit sur les Frekkrs, les Alamans, les Huns, les Celtes, Scandinaves, Viking, Arabes dans :
Histoire Mondiale de la France.
http://www.seuil.com/ouvrage/histoire-mondiale-de-la-france-collectif/9782021336290
Sans compter le Royaume de Jérusalem, colonisé par les Frekkrs pendant près de 200 ans, ce qu’aujourd’hui nous appelons la Syrie, la Palestine, Israël et une petite partie de la Jordanie, de l’Égypte étaient rattachés au Royaume franc. Les fameuses croisades.
À cela s’ajoute les Judéens juifs dont une partie expulsée d’Israël par l’Empire romain ont été exilés dans l’actuelle France dès l’an VI de notre ère.
L’archéologie du judaïsme en France et en Europe – CNRS Inrap.
https://frama.link/Yso59Fr6
Donc le mythe de la race pure blanche et chrétienne…
À force de mélange entre tous les habitants de France, tous les Français ont un ancêtre Judéen juif, un Arabe, un asiatique type Hun, des Celtes, des Germaniques, des Scandinaves (Wisigoths), des Vikings, etc.
Je ne lis pas Wikibeauf, mais j’ai une excessive préférence pour lire des ouvrages universitaires.
Ainsi vous repasserez quand vous aurez lu de vrais livres !
Tous les chroniqueurs trouvent formidable la rencontre de Mélenchon et Macron. Le lavage de cerveau est pire que ce qu’on pouvait imaginer.
La seule voix dissonante est celle de Philippe Bilger. Il reste des gens lucides.
Comme disait Coluche, « rigolez pas, c’est avec votre pognon ».
@ breizmabro | 09 septembre 2018 à 20:18
Je vous ai gardé le meilleur, le plus beau pour la fin, Alain Minc qui a presque tout raté, qui se croit indispensable, celui dont il faut prendre le contre-pied si vous ne voulez pas vous tromper, toujours à s’accrocher aux basques des puissants, il aimerait tant être le calife, l’éminence grise, le cerveau, en fait il n’est qu’un courtisan de plus.
EM lui préfère Benalla et consorts, j’espère qu’il retient le camouflet, il se fiche de lui et de ses conseils comme de sa première chemise, car l’oracle Minc lui ne mouille la sienne que quand le vainqueur est désigné et pour pondre des âneries bien souvent il est un champion.
Le vernis est craquelé, le personnage ne fait plus recette, personne ne fait attention à lui et à ses prédictions, le pauvre.
Le Point :
« En bon guerrier, l’essayiste connaît les règles du combat et les accepte, placide. « Il y a une liste incommensurable de batailles que j’ai perdues avec Emmanuel Macron ; le prélèvement à la source est seulement l’une d’entre elles ! C’est la règle du jeu entre nous, vous savez… » Il y a donc fort à parier que le téléphone d’Emmanuel Macron vibrera encore intempestivement d’ici à la fin de son quinquennat. »
@ Patrice Charoulet 10 septembre 2018 10:53
@ Marc GHINSBERG 10 septembre 2018 14:54
Camus et le nazisme.
J’apprécie également l’équilibre de votre réponse Patrice Charoulet.
Quelques mots, non pour vouloir à tout prix avoir raison mais pour éclairer un peu plus ma position.
Quand Camus écrit La Peste, le contexte ne peut lui être étranger bien sûr. Et avec sa sensibilité aiguë, l’imprégnation qu’il a de la présence allemande (que l’on n’appelait pas encore le nazisme) participe aussi à la structure du livre.
Mais le livre va bien au-delà du nazisme ce qui en fait une œuvre universelle. Plus que le nazisme, c’est le Mal que nous avons en chacun de nous qui hante Camus.
N’en voir qu’une allégorie contre le nazisme, c’est rétrécir la portée du message universel de Camus.
Bien cordialement à tous les deux.
@ Robert Marchenoir | 10 septembre 2018 à 15:31
Mais comment expliquer qu’aucun mouvement politique en France ne représente ce courant de pensée (libéral-conservateur) ?
La droite est en fait centriste et étatiste. L’électeur est toujours obligé de choisir entre, à gauche une politique influencée par les idéaux marxisants du siècle passé, et se revendiquant fièrement comme telle, car soi-disant généreuse (mensonge du siècle), et à droite une politique qui fait sans doute davantage confiance à l’initiative privée, quoique sous toutes réserves, et se prétend réaliste, mais qui donne à l’État un rôle de plus en plus paralysant et de plus en plus coûteux. Cherchez l’erreur.
Les gens, pour la plupart éduqués dès leur âge tendre par l’État, pensent automatiquement que les administrations sont les mieux placées pour gérer l’école, la santé, les transports, la redistribution, la retraite, etc. Quand on prend des exemples concrets leur prouvant que les administrations font dans certains domaines deux fois moins bien pour deux fois plus cher, et surtout sont très lentes, très réticentes à s’adapter, d’où le piteux état dans lequel se retrouvent nos institutions, ils sont d’accord, ils reconnaissent l’inefficacité de la bureaucratie, mais laissent carte blanche à ceux qui leur disent que c’est une question d’argent et qu’il suffit d’en donner plus pour que ça marche mieux, moyennant une ou deux petites réformes et ajustements ici ou là. C’est un peu ce que fait Macron, il a pris le parti de faire durer les choses le plus longtemps possible en les améliorant juste un peu, et en colmatant les fissures, mais en sachant qu’il ne fait que prolonger le malade et lui faire gagner quelques années. Pendant ce temps-là, il se produit d’autres choses sur lesquelles il ferme les yeux.
Car la question de « pour qui voter ? » se complique maintenant avec le problème, ô combien préoccupant à long terme, de l’immigration illégale. Seul en France le Front National critique ouvertement la politique actuelle du laisser-faire. Mais je ne me résoudrai jamais à voter pour lui, n’ayant aucune affinité avec le FN, ses dirigeantes présentes ou potentielles, ses membres, ses projets politiques. Sur l’immigration, Mélenchon commence à retourner un peu sa veste, une fois de plus, en prenant le prétexte fallacieux du dumping de la part des patrons qui chercheraient une main-d’œuvre à bon marché. Mais il ne sait pas sur quel pied danser, de toutes façons c’est un bonimenteur dangereux, espérons que lui et Hamon continueront à se tirer dans les pattes et resteront ainsi loin du pouvoir. Macron aurait peut-être sur le fond des idées plus nuancées, avec ses « en même temps » rhétoriques, mais on le retrouve comme par hasard champion de la globalisation, et allié indéfectible d’Angela Merkel, décidé à faire durer l’UE telle qu’elle est, contre les partis réclamant qu’on gère autrement le problème.
Pour la première fois de ma vie je me suis abstenue au second tour des élections présidentielles, et je voudrais que ce soit la dernière fois. On nous parle d’un retour possible de Sarkozy, mais il ne me paraît pas en mesure de desserrer l’étau de l’État sur la société française, ni de prendre à bras-le-corps le problème de l’immigration incontrôlée.
Si ma position est classique, pourquoi n’est-elle pas représentée politiquement en France, et pourquoi suis-je amenée à ne voter toujours qu’à regret et sans aucune illusion pour le parti qui me semble le moins nocif ?
@ Lucile 14h28
« On nous parle d’un retour possible de Sarkozy, mais il ne me paraît pas en mesure de desserrer l’étau de l’État sur la société française, ni de prendre à bras-le-corps le problème de l’immigration incontrôlée. »
Le seul homme politique vraiment libéral s’appelle Alain Madelin et à la présidentielle de 2002 ses idées n’ont recueilli que 3,91% des suffrages…
Le libéralisme fondé, entre autres, sur les droits de propriété n’existe quasiment pas en France et n’est pas près de recueillir l’approbation des électeurs qui ne voient pas comment ils pourraient vivre avec moins d’Etat.
C’est comme l’addiction tabagique : horriblement difficile de s’en défaire surtout si on a commencé dès l’adolescence.
Je dois avouer que les idéologues libéraux (Bastiat, Say, Hayek par exemple) que je lis maintenant ne sont pas parvenus à moi grâce à des canaux classiques comme l’université, mais plutôt par le biais de rencontres très fécondes qui, soudain vous font comprendre qu’il y a d’autres façons d’envisager l’économie d’un pays.
Mais comme on dit : la France c’est l’URSS qui aurait (mieux) réussi !!
@ Elusen | 10 septembre 2018 à 15:53
« Non !
Les Alamans se sont installés dans l’actuelle Alsace Moselle avec les Huns et d’autres peuples !
Copier/coller des articles entier de Wikibeauf n’y changera rien ! »
N’importe quoi. D’une part « L’appellation Alsace-Moselle désigne les départements français du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle. Ces trois départements correspondent à l’ancien Reichsland Elsaß-Lothringen (« Terre d’Empire d’Alsace-Lorraine »), soit le territoire cédé par la France à l’Empire allemand en 1871, en application du traité de Francfort (conservé au Bismarck Stiftung und Archiv in Friederichsruh), puis redevenu français au lendemain de la Première Guerre mondiale. » Ni les Alamans, ni les Huns n’ont rien à voir là-dedans.
D’autre part, les Huns ne se sont jamais « installés » nulle part dans le coin.
1. « L’Empire hunnique est en effet un système de domination du type « empire des steppes » construit autour du peuple des Huns, d’abord en Asie centrale, puis en Europe à partir de 375. Il a connu son apogée sous le règne d’Attila qui lança une offensive en Gaule (451), puis en Italie (452). Les revers subis puis la mort du chef (Attila ; 453), ont marqué le début de son effondrement en Europe, tandis qu’en Asie, la domination hunnique se prolongera jusqu’en 484. Il n’est pas fondé de la domination stable de territoires, mais sur un processus de conquêtes dont les territoires sont abandonnés par la suite. »
Reprenons :
2. « Le véritable déclencheur de l’invasion de la Gaule par les Huns fut la rébellion d’Honoria la sœur de Valentinien III et co-impératrice de l’empire d’Occident contre son frère. Dès son avènement, ce dernier la prive en effet de la part de pouvoir qui lui revient, et veut l’obliger à rester vierge afin d’éviter que des prétendants ou des héritiers ne viennent contester son propre règne. Honoria désobéit en prenant un amant ce qui vaut à ce dernier une fois leur liaison connue, d’être exécuté en 449, tandis qu’elle-même est envoyée sous bonne garde à Constantinople. Là, de rage, elle se tourne vers Attila, auquel elle envoie secrètement son anneau sigillaire (sa chevalière) pour réclamer son aide ; Attila interprète l’envoi de la bague comme une demande en mariage, qu’il accepte, et réclame à Valentinien la Gaule en guise de dot. Un vent de panique souffle chez les Romains, et l’empereur fait rapatrier son infernale sœur à Rome où il la marie de force à un sénateur ; bien évidemment, il met un terme aux ambitions conjugales d’Attila, qui saisit ce prétexte pour marcher sur la Gaule avec une armée gigantesque. » – Article de la Revue des Deux Mondes du 07/04/2017 : Attila saccage Metz.
Nous sommes là au Ve siècle.
Revenons à nos moutons alsaciens et messins :
3. Au Nord-est de la Gaule du IIIe au Ier siècle avant notre ère « Les cités gauloises des Leuques et des Médiomatriques occupent une grande partie de l’Alsace et de la Lorraine, ainsi que des territoires situés dans la Sarre, le Palatinat et le pays de Bade. » occupent une grande partie de l’actuelle Alsace et de l’actuelle Lorraine dit la thèse de doctorat de Clément Féliu soutenue le 25/10/2088 à l’Université Marc Bloch de Strasbourg précédemment citée et que vous avez confondue avec ce que vous appelez de façon méprisante « Wikibeauf ».
4. L’archéologie locale permet en effet « de mieux déterminer les peuplades qui vivent en Alsace au Ier siècle av. J.C. : les Médiomatriques occupent l’actuel Bas-Rhin, les Séquanes l’actuel Haut-Rhin, les premiers primitivement entre Marne et Meuse, repoussés vers l’est par les Belges, les seconds vassaux d’abord des Arvernes qui disputent aux Boïens, Celtes danubiens, les fonds d’orpaillage du Rhin, puis des Eduens. Quant aux Leuques, ils s’installent à l’ouest des Vosges, les crêtes faisant frontière… »
Ces Médiomatriques donc, dont l’actuelle ville de Metz est la cité éponyme. – l’âge de fer et les Celtes -.
5. « A la fin du IIe siècle s’ouvrent deux périodes troublées : le castrum d’Argentorate subit un siège en 186. […] En 235, L’assassinat d’Alexandre Sévère par les légions germaniques entraîne la révolte de l’Alsace, mais la Légion VIII est écrasée par les mutins germains : Argentorate, Ehl, Saletio et Saverne sont totalement détruites. Âme du complot contre Alexandre, Maximin lance de victorieuses offensives contre le danger Alaman qui se précise, profitant des désordres régnant sur le Rhin. […] Entre 258 et 260, Francs et Alamans franchissent le limes de Rhétie et ravagent le Haut Rhin.[…] En 443 Aetius réussit à freiner le déferlement des Burgondes en Alsace en les transférant en Bourgogne. Mais en 451 arrivent les Huns d’Attila : au printemps d’abord, de Bâle à Argentorate, ils ravagent tout le pays et détruisent les principaux centres de défense. Ils repassent à l’automne après leur défaite des Champs Catalauniques en prenant le chemin inverse. Les Romains abandonnent définitivement l’Alsace. » – Ibidem –
Autrement dit, ils n’ont fait que passer.
6. Les Alamans, plus nombreux que les autochtones, s’installent d’abord en plaine où la germanisation est rapide : le parler germanique se substitue à la langue celtique et romane, sauf dans les vallées de Villé, Lièpvre, Lapoutroie. Ainsi Argentorate devient Strateburg. Peu à peu les Alamans pénètrent le Sundgau et les vallées vosgiennes. L’Alsace romaine –
« …car l’Empire romain avait des problèmes avec les Alamans qui tentaient de coloniser l’actuelle Alsace Moselle » insistez-vous.
Actuellement, l’Alsace – une région –, comme la Moselle – un département –, font partie de l’actuelle Région Grand Est dont le chef-lieu est Strasbourg.
Cette grande région résulte depuis le Décret n°2016-1262 du 28 septembre 2016, de la fusion des anciennes régions Alsace, Lorraine et Champagne-Ardenne. « Elle comptait 5 559 051 habitants en 2015 et réunit, sur 57 433 km2, des territoires de l’Europe rhénane (le Haut-Rhin, le Bas-Rhin, la Meurthe-et-Moselle, la Moselle et l’Est des Vosges) à l’est et des territoires du bassin parisien (les Ardennes et la Marne) à l’ouest, séparés par la diagonale du vide (qui inclut majoritairement des territoires de la Haute-Marne, de l’Aube et de la Meuse) ».
« Je ne lis pas Wikibeauf, mais j’ai une excessive préférence pour lire des ouvrages universitaires » prétendez-vous.
Vu ce que vous écrivez, permettez-moi d’en douter.
« Ainsi vous repasserez quand vous aurez lu de vrais livres ! »
Si le cuistre anonyme que vous êtes veut apprendre à une Lorraine dont la généalogie lorraine remonte au XVIe siècle sur la base d’actes authentiques, dont chaque génération y a depuis ce temps affronté toutes les guerres et dont la bibliothèque comporte plus d’alsatiques et d’ouvrages régionaux que vous n’en lirez jamais, bonne chance.
« Donc le mythe de la race pure blanche et chrétienne…
À force de mélange entre tous les habitants de France, tous les Français ont un ancêtre Judéen juif, un Arabe, un asiatique type Hun, des Celtes, des Germaniques, des Scandinaves (Wisigoths), des Vikings, etc. »
Je ne sais pas ce que vous cherchez à faire exactement mais je crois qu’il faut que vous cessiez de délirer et de faire à tout un chacun des procès d’intention.
Il n’était question dans le post auquel vous répliquez, que de l’anachronisme de l’application de l’appellation « Alsace -Moselle » aux territoires encore occupés par les Celtes, notamment les Médiomatriques au Ier siècle, puis ensuite par les Alamans ainsi que du développement de la cité des Médiomatriques au confluent de la Seille et de la Moselle, dont le poème d’Ausone célèbre les eaux très poissonneuses, et donc nourricières, et donc les eaux-mères, cité où les Alamans ne se sont pas installés, et cité saccagée par les hordes d’Attila malgré de solides murailles, ce grâce à une trahison qui leur en a indiqué le point faible. Si vous visitez cette cité avec un guide de l’office du tourisme, c’est ce que vous apprendrez.
Ces hordes n’y ont également fait que passer. Y ont-ils laissé des descendants ? Descendants chez lesquels l’atavisme de la destruction s’exprimerait ? Vous par ex ? Pourquoi pas, mais j’en doute parce que ces gens-là ne descendaient pas de leur cheval dit-on.
Quant à la théorie des mélanges de populations, sachez que les diverses sociétés se sont souvent longtemps côtoyées sans se mélanger obligatoirement. C’est surtout vrai dans les campagnes, à l’écart des grands axes de circulation. Je cite de mémoire, mais il me semble que seuls 6% des Francs, par ex. se sont effectivement fondus dans les autochtones celtes lors de leur « installation ».
Il ne faut pas imaginer les territoires de l’époque à l’aune des habitats et des modes de vie de la civilisation industrielle ou contemporaine.
Jusqu’au XIIe siècle par ex. seuls 6 km de part et d’autre de l’axe Lyon-Trèves, étaient christianisés en Lorraine. Dans votre commentaire il y a tellement d’anachronismes, de lectures, universitaires peut-être, mais mal digérées, que j’arrête là, me limitant à ce qui sent le plus mauvais, vu son implicite.
@ caroff
« La France c’est l’URSS qui aurait (mieux) réussi !! »
Sauf qu’elle réussit de moins en moins bien. Quel gâchis !
@ Catherine JACOB | 11 septembre 2018 à 22:03
« …soit le territoire cédé par la France à l’Empire allemand en 1871 »
– Comme si l’Empire allemand avait existé en l’an 300, 400, 500, 600 …
« Alsace Moselle » je n’ai jamais écrit qu’elle existait sur ces périodes, c’est seulement vous qui avez envie d’affirmer que c’est ce que j’aurais écrit.
– Les Huns ont été arrêtés grâce aux Frekkrs employés par l’Empire romain. L’Empire romain d’Occident n’est jamais allé jusqu’en Germanie, ils ont payé les peuples et tribus germaniques pour faire le boulot, les Frekkrs sont des germaniques.
– Vous mettez un article écrit par une Auriane de Viry, mais qui est-elle ?
C’est quoi son degré d’expertise en histoire ? Aucun ! Elle est semble-t-il diplômée de lettres.
La Revue des Deux Mondes est une revue littéraire et politique d’opinion.
La Revue des Deux Mondes, c’est aussi Penelope Fillon.
https://frama.link/PEG_6Xtv
Ainsi votre source sur les Huns, ce sont des littéraires et des politiques et non des historiens, des gens qui donnent des opinions et non qui rapportent des faits, tentant de balayer le professeur Karl Ferdinand Werner historien pur et dur.
– Les Huns sont venus jusqu’aux alentours d’Orléans !
Ils étaient sur les territoires Frekkrs (Francs) et Alamans, donc prétendre que c’est l’Empire romain d’Occident qui les repousse, c’est léger.
Grandes Invasions IVe-Ve siècle – carte !
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/37/3/1536711710-1.png
Pour la pureté, vous parlez d’«Acte authentique» prouvez-le ?
Authentifié par qui ?
Sur la carte des peuples celtes, avant la conquête par l’Empire romain, les Alamans n’y figurent même pas !
Celtes, VIe-IIIe siècles avant J-C :
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/37/3/1536711744-2.png
Thuringiens, Alamans et Bavarois : https://frama.link/7792Mv9_
– En ce qui concerne le mélange, ce que vous dites est faux, mensonger même, car sur plus de 3 000 ans la base génétique de la France vous donne tort, comme celles et ceux qui affirmaient que les Neandertal et les Sapiens ne s’étaient jamais fréquentés jusqu’au moment où la génétique a établi que les blancs européens avaient des gènes de Neandertal.
Chez les Blancs de France, ils ont même retrouvé des gènes de Berbères et d’Arabes (Asie et non Afrique, en Afrique ce sont des Maghrébins). Il suffit qu’une seule personne se soit déplacée d’un endroit à un autre pour que ses gènes soient transmis.
Il suffit d’un viol pour que les gènes soient transmis, pratique courante chez tous les conquérants : je possède, je prends possession.
https://www.eupedia.com/europe/origines_haplogroupes_europe.shtml
Et pour comprendre la génétique des populations qui d’autre que le Professeur Albert Jacquard : https://frama.link/u16YB9e1
– Quant à l’anonymat qu’est-ce qui prouve que votre identité est bel et bien Catherine Jacob ? Sur Internet rien !
Vous pourriez être Boubacar Traoré geek dans la cave de maman.
Pour prouver le contraire il faudrait que vous nous numérisiez votre Carte Nationale d’Identité et encore avec un logiciel de retouche d’images, j’en fais une !
@ Lucile | 11 septembre 2018 à 14:28
« Mais comment expliquer qu’aucun mouvement politique en France ne représente ce courant de pensée (libéral-conservateur) ? »
Parce que la France est un pays anormal ! Un coup d’État communiste silencieux y a eu lieu en 1945, à l’instigation de Staline, avec le consentement du général de Gaulle. Les chefs du parti communiste et de la CGT, placés alors à des postes-clés au gouvernement, ont réalisé les « réformes » qui ont garanti la mainmise communiste sur le pays jusqu’à ce jour.
Lorsque vous tenez : l’économie et la santé du pays, via la Sécurité sociale et le pouvoir exorbitant cédé aux syndicats ; l’enseignement, via l’Éducation nationale ; l’énergie, via EDF, et, à l’époque, les Charbonnages de France ; la finance, via les banques, nationalisées à la Libération, et qui demeurent dans l’orbite de l’État même après leur « privatisation » ; les assurances non relatives à la santé, nationalisées elles aussi ; les transports, via la SNCF, Air France et Renault ; les communications, via les PTT ; l’information, via le syndicat du Livre CGT, qui a pouvoir de vie et de mort sur les journaux ; et toute la fonction publique, grâce au « statut » mafieux institué à l’époque ; que vous manque-t-il pour contrôler totalement et durablement le pays, indépendamment des gouvernements qui passent ?
L’armée, peut-être, et encore : à voir le nombre d’officiers traîtres à la patrie qui se font ouvertement, aujourd’hui, les défenseurs des intérêts de la Russie, on se pose la question…
Cela étant, l’armée, aujourd’hui, ne pèse pas sur les orientations politiques du pays — et c’est heureux, n’en déplaise aux différentes ganaches galonnées qui, à l’extrême droite ou dans des recoins plus rouges du réactionnariat, n’ont jamais cessé de rêver de coup d’État.
L’historien libéral Jean-Baptiste Noé ajoute une autre explication, dans un petit livre intitulé « La parenthèse libérale, 18 années qui ont changé la France ». Cet ouvrage, frustrant car beaucoup trop court (mais facile à lire), fait l’éloge de la période la plus glorieuse de l’histoire de France — et, logiquement, la plus ignorée et la plus diffamée aujourd’hui : le règne de Louis-Philippe, suivi de celui de Napoléon III.
Alors que les instituteurs communistes, et les intellectuels béats d’admiration devant Pol Pot et Poutine, chantent les louanges des massacreurs de 1793, et pleurent des larmes de nostalgie à l’évocation de l’impérialiste pré-nazi Napoléon premier, tout ce que la France compte de politiciens véreux, d’écrivains frelatés et de fonctionnaires parasites s’emploie à cracher sur les grandes figures de cette période, admirées dans le monde entier, sauf dans cet îlot d’aberration appelé la France : les Frédéric Bastiat, les Alexis de Tocqueville, les François Guizot…
Le hold-up étatiste sur la France ne date pas des communistes, souligne Jean-Baptiste Noé. Dès 1879, le sinistre Jules Ferry détruisit la liberté scolaire établie en 1833 par François Guizot, le traducteur de Shakespeare qui a obligé chaque commune de France à avoir son école. Celles-ci pouvant être financées par l’État, bien que tenues par les congrégations religieuses.
Jules Ferry, lui, l’idole de la gauche, a imposé le monopole étatique des grades universitaires, condamnant pour longtemps la pensée française au conformisme et au règne des petits chefs.
La passion socialiste des nationalisations a saisi la fonction publique dès les années 1920. L’apothéose étatiste du gouvernement Maurice Thorez, à la Libération, a été largement préparée par elle avant-guerre, puis par Vichy, qui a repris le flambeau autoritariste, comme de bien entendu.
Jean-Baptiste Noé, citant la nomenclature du philosophe libéral Philippe Nemo, rappelle qu’en France, les réactionnaires et les révolutionnaires se sont toujours ligués contre les libéraux. Les monarchistes légitimistes, en particulier, se sont alliés aux socialistes pour barrer la route à leurs rivaux orléanistes — qui étaient aux premiers rangs du mouvement libéral.
La droite et la gauche, explique-t-il, ne sont pas des mouvements de pensée, mais des coalitions électorales à géométrie variable. Ce regard jeté sur le XIXe siècle explique parfaitement des mouvements autrement incompréhensibles, comme le natacha-polonisme ou le paysanisme contemporain.
Il explique comment une femme assez sotte et médiocre issue de la petite bourgeoisie fonctionnariale, comme Natacha Polony, peut faire figure de vigie intellectuelle, en défendant des thèses anti-mondialistes et pro-retour à la terre typiques de l’extrême droite, tout en adoptant un vocabulaire marxiste et en prenant la direction de Marianne, un hebdomadaire de gauche.
Il explique pourquoi la droite des années 2010 défend (et applique !) le programme qui était celui de Georges Marchais en 1981.
Il explique les réactions offusquées de nombreux commentateurs, ici, qui se prétendent de droite, alors qu’ils passent leur temps à reprendre les arguments communistes. Il explique le poutinisme français, bien sûr, qui réunit extrême gauche et extrême droite sous la bannière de l’anti-libéralisme.
On retrouve, dans deux fabrications historiques élevées au rang de fake news, à un siècle et demi de distance, la passion des anti-libéraux pour le mensonge et la manipulation.
Pour quoi est connu le libéral Guizot, en France ? Pour avoir dit : enrichissez-vous ! Des générations d’écoliers ont appris, et des cohortes de faux savants ont répété, que Guizot se faisait ainsi le héraut du cynisme et du culte de l’argent. Rien ne comptait que d’amasser du pognon, du flouze, de la galette, et, mon Dieu ! si vous n’en avez pas, vous êtes un moins que rien.
Or, la déclaration de Guizot signifiait à peu près le contraire. Il s’adressait à des électeurs, qui se plaignaient du cens. Celui-ci, à l’époque, réservait le droit de vote aux citoyens ayant atteint un certain niveau d’aisance financière.
Le libéral, le gros cochon ultra-libéral François Guizot, se méfiait dès cette époque des dérives possibles de la démocratie. Il craignait la dictature de la foule, la démagogie des passions. Réserver le suffrage à ceux ayant fait la preuve de leur sens des responsabilités par leur travail, leur épargne et leur succès, voilà qui était sage, à ses yeux.
Il disait donc, aux Français : le vote est à votre portée. Au lieu, dirait-on aujourd’hui, de vous plaindre de « l’injustice sociale », travaillez, épargnez, et vous vous enrichirez. Ainsi, vous aurez, vous aussi, voix au chapitre. Voilà quel était le sens véritable de la fameuse petite phrase de Guizot — qui ferait un malheur aujourd’hui sur Twitter.
Le culot des anti-libéraux étant toujours sans fond, ce sont eux qui, aujourd’hui, remettent en cause la démocratie, comme on le voit dans ces colonnes. Faisant mine de craindre la dictature du grand nombre. Et fustigeant, pour cela… les libéraux, bien entendu.
Alors précisément que le libéralisme est sens de la mesure, respect de l’ordre spontané, prise en considération de l’éternelle nature humaine. Comme le montre la sage position de François Guizot.
Mais bien sûr, lorsqu’ils veulent se moquer des libéraux, les réactionnaires comme les révolutionnaires désignent « Alain Madelin » (patron d’un fonds d’investissement) ou « Jacques Attali » (qui a fait carrière dans la haute fonction publique et le capitalisme de connivence). Ils ne citent jamais Frédéric Bastiat, ou les autres authentiques penseurs libéraux. Au contraire, ils organisent le silence autour d’eux, grâce aux universités, aux maisons d’édition, aux médias et à l’État qu’ils ont noyauté.
Cent cinquante ans plus tard, les communistes qui tiennent les micros réussissent à imposer l’increvable « fake news » de Margaret Thatcher qui aurait dit : la société, ça n’existe pas. Comprendre : vous voyez bien qu’elle a un cœur de pierre, c’est une égoïste finie qui promeut la lutte de tous contre tous et la loi du plus fort.
J’ai déjà démonté ici, par le menu, le fonctionnement de cet odieux mensonge monté par la racaille communiste, décidée à barrer la route au libéralisme. Car Margaret Thatcher a bien dit « There’s no such thing as society », mais cela voulait dire exactement le contraire de ce que les communistes lui font dire, en détachant ces mots du contexte où ils ont été prononcés.
Loin de promouvoir l’individualisme acharné et la recherche exclusive du profit personnel, Thatcher récusait, ce faisant, l’excusisme socialiste consistant à dire : si quelque chose va de travers dans ma vie, c’est la faute à la société. C’est à cet increvable morceau de langue de bois gauchiste que Thatcher a répliqué : la prétendue « société », ça n’existe pas. La société, ce sont des hommes, c’est vous, c’est moi, ce sont des gens qui sont libres d’améliorer leur sort sans tout attendre de l’État, et libres aussi de s’entraider, d’exercer la vraie solidarité humaine, pas la « solidarité » à la sauce socialiste, qui consiste à prendre dans la poche des uns pour s’attirer les faveurs des autres.
La mère Thatcher, la grosse cochonne Thatcher que le « chanteur » ivrogne Renaud aurait bien voulu voir « crever », elle était en train de promouvoir le « lien social » et le « vivre-ensemble », bande de racailles communistes décérébrées ! Le vrai, pas celui extorqué par l’impôt, à la pointe des fusils de la police !
@ Robert Marchenoir (et en douceur… Achille veille !)
« La société, ce sont des hommes, c’est vous, c’est moi, ce sont des gens qui sont libres d’améliorer leur sort sans tout attendre de l’État, et libres aussi de s’entraider, d’exercer la vraie solidarité humaine, pas la « solidarité » à la sauce socialiste, qui consiste à prendre dans la poche des uns pour s’attirer les faveurs des autres. »
Très long !
Cette phrase attire mon attention, et dès lors, je conjecture et m’interroge sur la possibilité d’une nouvelle humanité qui aurait et ceci est nouveau (pas du tout !) le désir de faire le bien,comme Médée l’a fait : « video meliora proboque deteriora sequor » !
Il est probable que les hommes n’attendent que ce jour où l’Etat (communiste) n’existera plus, pour laisser s’exprimer tout leur discernement, et leur amour de l’équilibre, surtout celui qui relève du pouvoir et de l’argent.
Vous me redonnez de l’espoir ! Un monde expurgé des hommes de mauvais aloi… Vivement demain !
@ Lucile
@ Robert Marchenoir
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/02/26/20002-20150226ARTFIG00179-michel-rocard-alerte-sur-les-derives-qui-menent-au-suicide-de-l-humanite.php
Votre discussion est intéressante, ne me lynchez pas de m’y immiscer.
Il n’y a pas d’autre système viable que le libéralisme, Calvin l’avait compris en permettant l’usure, avec les succès qu’on connaît dans la mesure où les profits étaient régulés par la notion de bien commun.
Or, le réformateur n’avait pas intégré que la référence du capitalisme deviendrait le rendement de la rente des profits engendrés par cette formidable avancée, pulvérisant la notion de bien commun et déconnectant l’économie de la réalité, notamment la vie des gens, entraînant les dérives gauchistes qu’on connaît, et les excès symétriques totalitaires de tentative de régulation.
La question est donc de savoir quel pourrait être l’institution autre que la loi, donc l’État, qui pourrait enjoindre l’avidité des individus à borner ses appétits, favorisant la prise de responsabilité individuelle tout en respectant l’équilibre communautaire ?
Vous ne vous étonnerez pas que je retourne au préambule de la Constitution suisse, et Rocard n’en est pas si loin, pour affirmer que les fondements que ce préambule définit clairement ne sauraient être éludés dans la tentative d’élaborer une réponse :
Au nom de Dieu Tout-Puissant !
Le peuple et les cantons suisses,
conscients de leur responsabilité envers la Création,
résolus à renouveler leur alliance pour renforcer la liberté, la démocratie, l’indépendance et la paix dans un esprit de solidarité et d’ouverture au monde,
déterminés à vivre ensemble leurs diversités dans le respect de l’autre et l’équité,
conscients des acquis communs et de leur devoir d’assumer leurs responsabilités envers les générations futures,
sachant que seul est libre qui use de sa liberté et que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres,
arrêtent la Constitution1 que voici :
…
@ Robert Marchenoir
Merci de votre réponse. La plupart des jeunes de ma famille sont partis travailler à l’étranger. Ils reviendront peut-être passer leur retraite en France. Quoique…
@ Aliocha
Bienvenue dans la discussion.
il me semble que la question des loyers des capitaux engagés dans l’industrie, des risques qui en font partie, et des effets pervers possibles est à traiter séparément de la question que j’avais soulevée (manque de représentation politique du conservatisme-libéral). De même que vous le faites avec le libéralisme, on pourrait rejeter la démocratie en disant qu’elle permet à 51% de racaille d’opprimer 49% de cette même population.
En ce qui concerne le pouvoir, et l’argent, on ne peut pas ne pas envisager la possibilité de la corruption, il est donc sage de veiller en permanence à la débusquer, et à la pénaliser, après avoir mis en place les mécanismes permettant de l’enrayer au maximum. La corruption peut gagner n’importe quel système économique, certains étant plus exposés que d’autres. Je pense que tout le monde est d’accord sur la nécessité d’empêcher les escrocs de s’enrichir par des malversations sur le dos de ceux qui travaillent et investissent leurs économies dans l’industrie.
Est-ce que je me trompe si je résume ainsi votre pensée :
1) le système libéral est profitable à la société, et moral, la preuve en est que Luther a autorisé l’usure (petit bémol de ma part : l’actionnariat n’est pas de l’usure. Il est risqué, il est vital pour l’industrie, la rémunération est aléatoire, et directement liée au succès de l’industrie. L’actionnaire ne réclame pas sa livre de chair au débiteur qui ne peut plus payer, il perd son loyer, éventuellement ses sous. S’il est rétribué, il en donne une partie à l’Etat, et garde le reste).
2) Le système est perverti, ce que Luther n’avait pas prévu. Ma question est : dans ce cas, le système est-il totalement et fatalement perverti ? S’il est irréparable, quel remplacement inoxydable, imperméable au gâchis et à la corruption, et performant, pourrait-on préférer à l’ancien ?, en gardant la notion de bien public à l’esprit, et la nécessité pour les humains d’avoir de quoi vivre décemment, se nourrir, se soigner, éduquer les enfants etc., c’est-à-dire vivre dans un pays qui ne méprise pas l’économie. Comment donc alors, faire confiance aux gens créatifs, industrieux et travailleurs, ne pas les étouffer sous les réglementations, tout en installant suffisamment de clignotants pour empêcher profiteurs et prédateurs de parasiter l’édifice ?
Félicitations aux Suisses d’avoir à peu près résolu le problème. Ils ont une industrie de pointe florissante, alimentée par un système éducatif haut de gamme, et soutenue par une réglementation intelligente. Et comme le succès alimente le succès, et comme l’échec alimente l’échec, on ne peut que leur souhaiter de ne jamais installer au gouvernement des gens qui se mettent dans l’idée de tripoter constamment les manettes, et de laver plus blanc que blanc, quitte à appauvrir durablement leurs concitoyens, et à décourager leurs efforts. Je pense à ce genre de personne qui à force « de trop haïr les vices en vient à trop peu aimer les gens » (« By hating vices too much, they come to love men too little ». E. Burke).
Le problème concerne la France moderne, où la dette alimente la dette et où la dégringolade rend de plus en plus difficile une sortie par le haut, comme disent les journalistes.
@ Elusen | 12 septembre 2018 à 02:42

• « Pour la pureté, vous parlez d’«Acte authentique» prouvez-le ?
Authentifié par qui ? »
Un acte authentique est un document rédigé conformément aux formalités légales par un officier public habilité par la loi.
Un exemple récent. Pour, à mon époque, passer les concours de la fonction publique – de quelque concours par ailleurs qu’il s’agisse – j’ai dû apporter la preuve par acte authentique délivré par un tribunal d’instance, que mon beau-père, donc pas seulement ma famille par le sang, mais ma famille par alliance, avait fait l’objet d’une réintégration dans la nationalité française. Cf. definition sur Sénat.fr .
Maintenant je n’ai pas à en publier de fac-similé sur le web et en particulier à l’intention de cuistres de votre espèce qui sont, en la matière, manifestement d’une ignorance crasse.
Sinon, de quelle « pureté » parlez-vous ?
• « Pour prouver le contraire il faudrait que vous nous numérisiez votre Carte Nationale d’Identité et encore avec un logiciel de retouche d’images, j’en fais une ! »
Intéressant. J’imagine que c’est également l’avis de nos services…
D’autre part, quand il s’est su que ma mère, en tant qu’aînée, possédait des documents authentiques datant du début du XVIIIe qui expliquaient certaines choses en rapport avec le règlement, à l’époque, de la succession de son aïeul en lignée agnatique directe, elle s’est vue gratifiée comme par hasard d’une « technicienne de surface » qui s’est emparée de certains documents en mettant le bazar dans tous les papiers, de façon que cela ne se découvre pas tout de suite. Elle s’est même permis de s’adjuger des clichés de mon appartement à moi ainsi que de certains objets, clichés qui avaient été faits à destination des assurances. Je ne sais pas ce qu’elle avait l’intention d’en faire, ni à qui elle les a communiqués à des fins nécessairement obscures, mais c’est un fait et c’est un fait particulièrement transgressif de la vie privée de notre famille.
Pour votre gouverne, la carte d’identité n’est pas obligatoire, la preuve de votre identité pouvant être apportée par tout moyen. Cela dit, lorsque vous subissez un contrôle d’identité c’est sans doute plus simple d’en avoir une à produire.
• « En ce qui concerne le mélange, ce que vous dites est faux, mensonger même, car sur plus de 3 000 ans la base génétique de la France vous donne tort. »
Les statistiques ethniques sont interdites dans notre pays. Occupez-vous à titre privé de celles qui vous concernent et soyez heureux, si vous êtes Français, de vivre dans cette France d’aujourd’hui dont le régime politique vous garantit une vie de liberté comme il en existe peu ailleurs dans le monde, ce en vous contentant de lui en être reconnaissant au lieu d’en insulter au hasard, les citoyens et de leur faire des procès d’intention à tout bout de champ. Cela dit, c’est comme au poker, il faut payer pour voir et je n’ai rien à prouver à un individu dont le discours même, parle suffisamment pour lui sans qu’il soit besoin de rien expertiser d’autre.
• « – Quant à l’anonymat qu’est-ce qui prouve que votre identité est bel et bien Catherine Jacob ? Sur Internet rien ! »
C’est là une discussion qui a déjà eu lieu à diverses reprises au point que c’en est devenu lassant. Je ne suis pas la comédienne Catherine JACOB, née à Paris le 16 décembre 1956. Je ne suis pas non plus un hologramme de Mélenchon.
• « Sur la carte des peuples celtes, avant la conquête par l’Empire romain, les Alamans n’y figurent même pas ! »
Les Alamans ne sont pas des Celtes, mais la dénomination renvoie comme déjà dit, à une confédération de tribus germaniques. J’en profite pour attirer au passage votre attention sur le fait que « germanique » est un adjectif dont l’ethnonyme correspondant est « Germain ».
« Les peuples germaniques, ou Germains donc (du latin germanus, dont l’emploi par Jules César s’applique dans son texte à un peuple voisin des Celtes Trévires), sont des ethnies indo-européennes qui ont originellement été établies en Europe septentrionale (moitié nord de l’Europe du Nord). Cf. la carte de la Germanie du 1er siècle .
Ils sont connus dans le monde latin à travers les textes de Tacite. La linguistique fait remonter la différenciation linguistique en trois grands groupes : Germains orientaux, Germains occidentaux et Germains septentrionaux à l’âge du bronze danois soit entre 1800 et 500 av. J.-C. L’âge dit « du bronze danois » aurait débuté avec l’ouverture commerciale de la Scandinavie vers le reste de l’Europe. Ils échangeaient à l’époque l’ambre de la Baltique et les fourrures contre du cuivre et de l’étain en provenance des îles britanniques. Les témoignages archéologiques de cette culture s’étendraient jusqu’en Estonie. Voir la carte de cette culture vers 12 000 av. J.-C. . »
Même si on n’en n’a pas encore précisé le trajet exact, une route de l’ambre reliait donc les plages de la mer Baltique aux rives du Nil.
Sur celle-ci vous avez l’expansion migratoire des peuples germaniques vers les territoires celtes du 1er siècle.
Or donc, les Alamans ne figurent pas sur les cartographies des peuples celtes d’avant la conquête romaine, parce que ce ne sont pas des Celtes.
« L’Empire d’Occident (800-924) des rois carolingiens qui intégra progressivement la Saxe, puis le Saint-Empire romain (germanique) (962-1806), dont les souverains se faisaient encore appeler « Empereur des Romains », se considéraient également comme les successeurs légitimes de l’Empire latin », mais on n’est plus là dans la rencontre des migrations germaniques avec les Celtes implantés puis colonisés par Rome avec l’aide mercenaire des uns et des autres.
Ici la carte de l’expansion de l’empire franc entre 481 et 814.
• « La Revue des Deux Mondes, c’est aussi Penelope Fillon. »
Je ne l’ignore pas. Et j’avoue une référence malicieuse à cette revue fondée en 1829. Mais ce qu’on reprochait à Penelope Fillon, ce n’est pas d’y avoir contribué mais de ne pas y avoir assez contribué au regard des rémunérations perçues. La qualité des articles des uns et des autres n’est donc pas en cause dans le « Penelopegate ».
• « Vous mettez un article écrit par une Auriane de Viry, mais qui est-elle ? »
Je ne mets pas son article, j’en cite un extrait non significatif dans le respect de la loi déjà existante sur les droits d’auteur.
Vous avez accès ici à la liste récapitulative des articles publiés par la Revue des Deux Mondes, qu’ Auriane de Viry, Maître ès Lettres et bacchante à temps partiel, a signés. Il est possible de les y commenter. Ne vous gênez surtout pas pour le faire.
• « « Alsace Moselle » je n’ai jamais écrit qu’elle existait sur ces périodes, c’est seulement vous qui avez envie d’affirmer que c’est ce que j’aurais écrit. »
Relisez-vous.
@ Aliocha | 12 septembre 2018 à 10:55
« Votre discussion est intéressante, ne me lynchez pas de m’y immiscer. »
Vous n’avez pas besoin de vous excuser. Le propre de la conversation est l’immixtion dans celle des autres.
« Je retourne au préambule de la Constitution suisse. »
Ma foi, il me convient très bien.
« La question est donc de savoir quel pourrait être l’institution autre que la loi, donc l’État, qui pourrait enjoindre l’avidité des individus à borner ses appétits, favorisant la prise de responsabilité individuelle tout en respectant l’équilibre communautaire ? »
La question est que vous ne posez pas assez de questions. Pourquoi serait-il du ressort d’une institution d’enjoindre l’avidité des individus à borner leurs appétits ? Pourquoi, d’ailleurs, faudrait-il borner les appétits des individus ?
Après tout, ces appétits sont bien ce qui a permis notre présence ici, ce qui a produit La Flûte enchantée, la cathédrale de Chartres et deux ou trois autres trucs (*).
L’institution judiciaire est là pour punir les transgressions inacceptables de la loi humaine. L’institution religieuse est là, non pas pour enjoindre quoi que ce soit, mais pour montrer la voie. Il serait dangereux et insensé de confondre l’une et l’autre, comme d’accorder à l’une ou l’autre des pouvoirs dictatoriaux.
Finalement, les parents sont là pour éduquer leurs enfants.
Il y a une autre question que vous omettez : qui va freiner les appétits de l’État, bien réels, eux ? La seule réponse est dans un État modeste, peu coûteux, aux prérogatives limitées. Et cela, il est parfaitement possible de demander à une institution de le garantir : la constitution, par exemple.
Aujourd’hui, la constitution française garantit l’inverse, à savoir que les appétits de l’État ne seront jamais limités, et que son avidité aura toujours le dessus. Elle stipule de la France est une République « sociale », ce qui ne veut rien dire sur le plan juridique (qui est celui de la loi), sinon : plus l’État dépense et mieux c’est, car dépenser, c’est gentil, c’est donner de l’argent aux gens.
« Or, le réformateur Calvin n’avait pas intégré que la référence du capitalisme deviendrait le rendement de la rente des profits. »
Ceci ne veut carrément rien dire. Le rendement de la rente des profits ? Veuillez définir rente, et profits.
D’ailleurs, ce que vous suggérez est faux. La référence du capitalisme n’est pas le profit. Les grands créateurs d’entreprise ne se livrent pas à leurs activités pour le profit. Ils le font pour l’amour de la création, et la passion de l’aventure humaine que cela représente. Vous croyez sérieusement que les fondateurs de Google ont créé leur entreprise pour se faire un max de pognon ?
Quant aux extraits de Michel Rocard que vous nous présentez, ce sont de pénibles clichés socialistes : catastrophisme imbécile sur un prétendu « réchauffement climatique » qu’il faudrait empêcher par l’action étatique, dénonciation obsessionnelle de l’inégalité, affirmation qu’il est possible de raser gratis, haine de la richesse, de la production et en définitive de l’activité humaine…
« Les salariés doivent aussi pouvoir disposer de temps libre », ose écrire Rocard, en 2015. J’encourage les lecteurs de Rocard à comparer le temps libre dont disposent les salariés français, aujourd’hui, avec celui de leurs ancêtres paysans dont on nous rebat les oreilles. Ou même de leurs ancêtres ouvriers, du temps où « heureusement », nous avions le parti communiste et les bonnes vieilles « industries ». Ils auront des surprises.
Ce qui manque de façon flagrante, dans ces extraits, ce sont des préconisations concrètes pour corriger les dérives de la finance désignées par Michel Rocard, et dont personne ne nie l’existence. Mais au lieu de proposer des solutions techniques propres à la finance, qui pourraient être pertinentes, Rocard propose les éternels « remèdes » socialistes consistant à dévaloriser le travail, dénigrer la production, se plaindre de la pauvreté tout en la promouvant, etc. Tous « remèdes » qui ont toujours échoué, partout.
______
(*) Ce blog, tiens, par exemple !
L’exemple des GAFAM est édifiant de l’exemplarité du capitalisme, ainsi que de sa perversion. Les avancées technologiques qu’ils représentent sont fantastiques, mais ne justifient en aucun cas qu’ils ne soient pas soumis à l’impôt, car bénéficiant de l’infrastructure commune.
La dérégulation du monétarisme dénoncé par Rocard est l’exemple qu’à ne pas respecter les bornes qui devraient être garanties par L’État, les conditions définies par la loi dans lesquelles la liberté de chacun peut nuire à celle d’autrui, on détruit la philosophie même du libéralisme et la nécessité de réguler son instabilité naturelle, faisant fi, sous prétexte de rigueur scientifique dans la gestion des profits, des lois de la nature et de l’éthique, générant problème écologique de la gestion des déchets, inégalités croissantes génératrices de violence et de crise sociale.
Le préambule suisse y est donc contredit.
@ Robert Marchenoir
« Parce que la France est un pays anormal ! Un coup d’État communiste silencieux y a eu lieu en 1945, à l’instigation de Staline, avec le consentement du général de Gaulle. »
C’est terrible hein ?
Si la religion est l’opium du peuple, le communisme c’est l’opium des pauvres et des jaloux.
Le pire c’est que les gens trouvent ça normal et n’en ont aucune conscience. L’ignorance économique généralisée, et surtout, pire, la croyance qu’on sait, fait que cet état de fait perdure.
C’est terrible.
58% du PIB qui vient du secteur public. Et si on compte les entreprises du privé qui ne vivent que des commandes du public… à mon avis, est facile au 3/4 ce n’est pas carrément 90% (si on prend ceux que ces entreprises font vivre).
On est le pays le moins libéral de la planète (pire que la Chine) et pourtant, les gens croient que les maux du pays viennent du libéralisme.
Quelle blague !
@ Catherine JACOB | 12 septembre 2018 à 15:15
Germanique est aussi un substantif (un nom), donc les Germaniques cela se dit !
Dictionnaire du CNRS, justement de l’Université de Lorraine, waouh des Germaniques !
http://www.cnrtl.fr/lexicographie/germanique
Il n’y a aucun acte authentique qui certifie de la pureté de votre lignée génétique, votre acte authentique porte sur un concept, un statut juridique et non sur les chromosomes de votre ADN.
Une nationalité n’est qu’un vulgaire statut juridique et rien d’autre. Le statut juridique de Français n’existe pas depuis 2000 ans. La nationalité vient avec l’invention de la Nation en France.
Le cuistre est-il une espèce ?
Il sert surtout à flatter votre ego, car qualifier l’autre c’est se qualifier soi-même en prenant position.
Bien évident, vous dites encore n’importe quoi sur la statistique dite ethnique ; ce type de statistique étant illégal constitutionnellement, par le simple mot : indivisible ; mon argumentation n’y a donc jamais fait référence.
La génétique n’a rien à voir avec le délire du concept ethnie et religion.
Les recherches sur le génome sont tout à fait légales et c’est uniquement d’elles dont j’ai parlé. Elles indiquent la provenance des ancêtres des Français, il y a des Berbères, des Arabes, des Celtes, Huns, des Finnois, des Germaniques, même des Tsiganes, c’est dire !
https://www.eupedia.com/europe/origines_haplogroupes_europe.shtml
La génétique des populations n’est pas illégale en France !
Vous confondez des statistiques sur des chromosomes et des gènes avec le concept d’ethnie, vous transcendez l’absurdité là.
En -500 avant notre ère, les Germains vivaient dans ce que nous désignons aujourd’hui par Suède, ils vivaient par là, pas dans l’actuellement Germanie et France. Les Alamans, qui donna le mot allemand en Français, n’étaient pas-là, ce sont des envahisseurs, des colonisateurs, comme les Frekkrs (Francs), l’on commence à parler d’eux 700 ans plus tard.
De nouveau la carte des peuples en -500 avant notre ère :
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/37/3/1536711744-2.png
Les Germains étant en Suède en -500 ans avant notre ère, il est donc légitimé qu’ils ne figurent point sur une carte des peuples qui se trouvaient sur les actuelles France, Belgique, Espagne, Portugal, RFA, UK.
Surtout quand nous voyons 1 000 ans plus tard, de -500 à 500 la carte des peuples, ainsi dans le délire du mythe du grand remplacement les Germaniques (sic) se posent là, qu’ils soient Frekkrs ou Alamans.
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/37/3/1536711710-1.png
Je n’ai jamais écrit que les Alamans étaient en France en 300. la France n’existait pas, je ne risque pas de l’avoir écrit, c’est uniquement votre délire.
J’ai indiqué où nous trouvions les Alamans actuellement en France, dans la fameuse Alsace Moselle.
Pour Auriane de Viry avec une maîtrise de lettres, je ne vois pas en quoi elle serait experte en histoire sur les Huns. À vous de me le dire !
De nouveau Wikibeauf, votre source à risque !
Les gens qui font appel à Wikibeauf sont des personnes qui n’ont aucun savoir, ils veulent répondre à un sujet et en 15 secondes lancent une recherche sur Wikibeauf pour se présenter comme des spécialistes, alors qu’ils n’ont jamais rien étudié du sujet, car ils ne donnent jamais aucune référence sur des ouvrages qu’ils auraient lus.
Wikibeauf sur l’histoire de France se base sur les inventions de la IIIe République où il fallait inventer un peuple de France, un seul et unique peuple imaginaire et une fausse ascendance en effaçant les Germains, car la France de l’époque avait pour ennemi l’Empire germanique d’où l’invention du mythe : nos ancêtres les Gaulois.
Et si vous vous bougiez et alliez lire un vrai livre là-dessus, au moins un, écrit par un Allemand justement.
Professeur Karl-Ferdinand Werner – Origine à l’an mil.
https://www.fayard.fr/les-origines-9782213014869
@ yoananda | 13 septembre 2018 à 14:27
« Le communisme c’est l’opium des pauvres et des jaloux. »
La similitude de l’être-de-gauche avec une religion est frappante. Il est plus facile de se brouiller avec les adeptes de cette foi en déclarant son incroyance, que de se brouiller avec des catholiques en déclarant qu’on est athée.
Le catholique est habitué à être entouré d’athées. Et puis, il a dans son histoire mythologique une longue théorie de martyrs.
Le Degauche est persuadé que tout le monde pense comme lui (et c’est souvent vrai). De plus, personne n’a jamais subi de désagréments, dans sa vie sociale ou professionnelle, pour avoir déclaré ses convictions de gauche. Être à gauche est la position de sécurité, y compris (et surtout) pour ceux qui occupent des rôles sociaux en principe dans le collimateur de la gauche (riches, chefs d’entreprise, catholiques…).
______
@ Aliocha | 13 septembre 2018 à 13:54
« L’exemple des GAFAM est édifiant de l’exemplarité du capitalisme, ainsi que de sa perversion. Les avancées technologiques qu’ils représentent sont fantastiques, mais ne justifient en aucun cas qu’ils ne soient pas soumis à l’impôt, car bénéficiant de l’infrastructure commune. »
Quitte à casser du bois sur le dos des GAFAM, vous auriez pu les dénoncer pour des méfaits bien plus préoccupants : l’atteinte à la vie privée dont ils se rendent coupables, par l’aspiration systématiques des données personnelles. Ou bien l’imposition sournoise de la pensée-Internet, qui tend à rendre les gens complètement abrutis. Ou encore, la censure unilatérale et hypocrite des opinions de droite.
L’accusation fiscale est bénigne, peu justifiée, et révélatrice par ailleurs d’un libéralisme défaillant. Un libéral a toujours tendance à se réjouir lorsque les gens payent moins d’impôts. Surtout lorsque c’est légal, comme c’est le cas ici.
« Les GAFAM » ne veut évidemment rien dire — la preuve c’est qu’il y a cinq minutes à peine, on disait « les GAFA » — et puis je ne sais qui s’est avisé qu’on avait oublié Microsoft. Mais on a aussi oublié Twitter, personne ne parle d’Alibaba (forcément : c’est pas américain, c’est chinois !), et le français Blablacar fait-il partie des GAFA ? EDF, qui fait de l’optimisation fiscale en Belgique, fait-il partie des GAFA ?
Les GAFA ont bon dos, et il est faux de dire qu’ils ne payent pas d’impôts. Ils en payent, mais moins, en proportion, que La Belle Casserole Française SARL, qui n’a pas accès aux mêmes moyens d’optimisation fiscale.
Personnellement, je suis tout à fait ravi qu’Amazon se paye la fiole du Trésor Public dans les grandes largeurs. Cela me permet d’économiser de l’argent sur de nombreux achats, de bénéficier d’un choix énorme et d’un service exceptionnel.
C’est une très modeste compensation au vol à main armée auquel Mon Trésor se livre à mon encontre depuis ma naissance. Et puis, ça m’évite de devoir affronter les pitits commerçants françoués di proximiti, qui vont me vendre de la camelote 30 % plus cher, en étant malaimables, en plus.
(Les gros commerçants français ne valent guère mieux, car, il faut bien le dire, leur personnel est français, ce qui est un peu le fond du problème. Quand il n’est pas français comme vous et moi, et là ça rajoute une tare sur une autre.)
Si, pour vous, le fait de payer moins d’impôts en toute légalité est une « perversion », je pense que vous devriez vous interroger sur l’authenticité de vos convictions libérales.
On peut être plus ou moins libéral, on peut être plus ou moins socialiste, mais on ne peut pas être, à la fois, libéral et socialiste.
« La dérégulation du monétarisme dénoncé par Rocard est l’exemple qu’à ne pas respecter les bornes qui devraient être garanties par L’État […] »
C’est quoi, la dérégulation du monétarisme ? Excusez-moi, mais vous ne savez pas de quoi vous parlez. L’économie est une science, certes molle, mais elle a ses termes et ses concepts. Employer des mots au hasard, les accorder au petit bonheur la chance (Rocard dénonce le « monétarisme », ou sa « dérégulation » ?) est le signe d’une pensée confuse et d’une ignorance certaine.
Michel Rocard, dans l’extrait que vous nous avez présenté, ne propose aucune solution financière ou monétaire aux maux financiers qu’il dénonce. Il propose des solutions syndicales de type socialiste, il propose un dirigisme de « l’économie réelle » sur une base socialiste, il propose une millième loi socialiste sur la durée du travail, il se place entièrement sur le terrain de l’emploi, de l’entreprise et de l’État.
Comme d’habitude, pour corriger des maux attribués à « la finance » (et qui sont en réalité largement dus aux États), on propose non pas d’organiser différemment la finance, mais d’emm… les Français (citation de Georges Pompidou, déjà !) : les chefs d’entreprise, les salariés, les indépendants, les contribuables…
En faisant la même chose qu’on a toujours faite : toujours plus d’impôts, toujours plus d’articles dans le Code du travail, toujours plus de « punitions » fiscales pour les riches, toujours moins de liberté, toujours plus de réglementations dans tous les coins, parce que sinon, vous comprenez, ma bonne dame, les gens, y feraient n’importe quoi.
Et en continuant à faire toujours la même chose, on espère finir par obtenir un résultat contraire à ce qu’on a toujours obtenu.
C’est la définition de la sottise, et il va vous falloir choisir : soit le libéralisme et les solutions suisses, soit le socialisme et les « solutions » de Michel Rocard, qui n’a pas travaillé un seul jour de sa vie — autrement que payé par l’impôt, comme haut fonctionnaire ou politicien.
Petite citation de Michel Rocard, datant de 1973 : « La performance économique de la Yougoslavie autogestionnaire est en termes globaux une des plus remarquables du monde entier ». Il s’agissait de la Yougoslavie communiste, bien entendu.
Michel Rocard, qui en 2009, vantait encore l’autogestion, sur la base de travaux d’une économiste… qu’il reconnaissait lui-même ne pas avoir lus.
Donc les compétences économiques de Michel Rocard, hein… pour ne pas parler de sa fibre morale, et de sa compatibilité avec le libéralisme…
@ Robert Marchenoir
« De plus, personne n’a jamais subi de désagréments, dans sa vie sociale ou professionnelle, pour avoir déclaré ses convictions de gauche. »
Ah mais c’est LA grande force de la gauche : la menace de la mort sociale. C’est son arme favorite. Elle ne vous tuera pas physiquement en raison de ses « idéaux », mais elle vous fera perdre boulot, femme, et tout le reste. Et vu que la droite s’est soumise, en France (et probablement ailleurs aussi) il ne reste pas beaucoup de refuges si vous êtes un « banni ».
C’est le privilège du camp du bien : la terreur sociale. LOL
Vous écartez d’un revers de main, Marchenoir, le constat que fait Rocard de l’état du monde dans son livre, sur la base de l’article que j’ai cité pour attirer l’attention sur celui-ci.
Or ce constat est, à mon humble avis de pipologue, des plus justes, bien que les solutions proposées ne soient évidemment que des pistes pour ramener l’effarante dérive que le monétarisme, appelé néo ou ultra-libéralisme, à tort selon lui car il détruit le libéralisme, dans les voies de la légalité et de la responsabilité.
La dérégulation en question, notamment la désindexation du dollar sur l’or, puis l’abolition du Steagall Glass Act, qui interdit depuis Roosevelt de spéculer avec les dépôts, notre épargne et le fruit de notre travail bien réel, arrête effectivement d’emm… ceux qui voulaient maintenir la croissance et le niveau de profit des Trente Glorieuses qui avaient profité des manques d’équipement et de justement cette régulation qui pendant soixante ans évitèrent les crises, avec les dérives que l’on connaît où c’est le rendement boursier des actions qui devient la référence, détournant l’actionnaire de sa responsabilité d’investisseur faisant fi de la réalité, séparant la finance de l’économie en favorisant la spéculation face à l’investissement, où l’on finit par se vendre des produits financiers qui n’ont plus de rapports avec des opérations économiques réelles, donc immanquablement provoquent crash, crises, dont en 2008-2009 ce sont les contribuables qui ont sauvé le système, suivant la logique imparable : privatisons les profits, mais mutualisons les pertes !
Il est donc nécessaire de rappeler aux banques et systèmes financiers leur mission première qui n’est pas de garantir le rendement des actions, ce que j’appelle peut-être à tort la rente, mais de financer l’économie réelle, mutualisant l’investissement pour un rendement raisonnable avec le besoin de celui qui cherche un financement pour son projet.
Qui peut faire cela si ce n’est les États ? Ce n’est pas être socialiste que de le prétendre, simplement réaliste, et la cause du trouble de Lucile par rapport aux politiques n’est pas à chercher ailleurs, s’ils ne savent plus imposer les principes fondamentaux qui nous régissent et dont l’occultation nous ramène à la loi de la jungle.
Le libéralisme est fondamental au nom de la liberté, et la condition de sa pérennité est la responsabilité qu’Henry Ford définissait en ces termes :
« Le capitalisme pour fonctionner n’a besoin d’être soumis qu’à très peu de règles mais en contrepartie il se doit de respecter une éthique forte. »
Il s’imposait en conséquence de ne pas être payé plus de quarante fois plus que ses employés.
Quand nos patrons sont payés plus de cinq cent fois plus que leurs employés, quand les banques nous amènent au fond du trou des crises en refusant alors même qu’elles ont été sauvés par les États, nous et nos impôts auxquels elles échappent, de se réformer et de se soumettre à la loi, si le politique ne sait pas la remettre au cœur du dispositif, ce n’est plus la démocratie et la liberté qui sont à l’œuvre, mais l’éternel recommencement des obscures tyrannies, la Suisse à ce titre n’échappe à aucune dérive du matérialisme, n’en déplaise à notre doyen, malgré ses institutions les plus évoluées au monde, les armées de juristes se débrouillent très bien pour contourner à l’envi les décisions du peuple, et voit ses enfants se précipiter du haut des falaises de la drogue et des suicides.
Mais après tout, qu’importe, les banques sont bien gardées !
@ Elusen | 13 septembre 2018 à 19:14
• « Il n’y a aucun acte authentique qui certifie de la pureté de votre lignée génétique, votre acte authentique porte sur un concept, un statut juridique et non sur les chromosomes de votre ADN. »
Vous ignoriez le sens de l’expression « acte authentique », je vous l’ai indiqué.
Cela dit, les pouvoirs publics ne sont pas compétents en effet à tenir la chandelle. Sinon qui a parlé de « pureté de lignée génétique » ? Pas moi, il s’agit juste votre propre délire, de plus la lignée de mes ascendants d’un côté, et que vous n’avez pas à connaître dans son détail, mentionne en particulier des Magyars. Lesquels sont, à l’origine, un groupe ethno-linguistique finno-ougrien originaire d’Asie centrale. Et donc, ni des Celtes, ni des Francs, ni des Germains, par ex.
Ce que j’ai dit c’est qu’il existe des documents attestant d’une lignée agnatique localement implantée en terroir lorrain depuis le XVIe et même la fin du XVe d’ailleurs. Je n’ai rien dit de plus et ne n’ai fait aucune référence à un quelconque ADN.
Enfin, « agnatique » n’est pas un synonyme de « pur » ; Un agnat (du latin agnatus, de agnasci, naître à côté de) désigne dans le droit romain le membre d’une famille appartenant au titre de descendant par les mâles d’un même pater familias ou comme enfant adopté par celui-ci. Par extension en généalogie lorsqu’on travaille sur la lignée agnatique, cela signifie qu’on s’intéresse à la lignée des hommes d’un individu, c’est-à-dire le père, puis le grand-père, puis l’arrière-grand-père, etc.
J’ai toujours pensé que chacun avait légitimement droit d’être fier de ses origines sans pour autant que cette légitime fierté doive être perçue par tout autre comme une interdiction d’être fier des siennes propres.
Ça suffit maintenant !
Je vous interdis par conséquent et de me faire dire ce que je ne dis ni n’ai eu même l’intention de dire et de m’attaquer sur ce point.
Je ne sais pas d’où vous venez et d’ailleurs ça ne m’intéresse pas car ce que je constate c’est que vous êtes un fichu fouteur de m..de.
• « Germanique est aussi un substantif (un nom), donc les Germaniques cela se dit !
Dictionnaire du CNRS , justement de l’Université de Lorraine, waouh des Germaniques ! »
Non. Il y a en effet ces deux exemples d’emploi, qui cependant ne se conçoivent pas au pluriel. Le premier se réfère à ce qui serait la nature d’une culture et non pas à un individu et ne s’écrit par ailleurs pas avec une majuscule et le deuxième ne se réfère pas non plus aux Germains mais à un individu présumé se rattacher à la culture qu’ils ont développée.
1. Emploi subst. masc. sing. à valeur de neutre :
3. Éclairer pour nous, Français, notre désir du Rhin (…). Saisir le germanique, mais en vainqueurs, en gens clairvoyants, procéder à une épuration des valeurs allemandes. BARRES, Cahiers, t. 13, 1920-21, p. 61.
2. B. − P. ext.1. Le Français, produit d’une terre de douceur et de fécondité (…), offre un visage détendu et serein (…). Le Germanique qui, immémorialement, a dû affronter l’oppression de la forêt impénétrable (…) s’est développé en force et en massivité… HUYGHE, Dialog. avec visible,1955, p. 359.
• « Une nationalité n’est qu’un vulgaire statut juridique et rien d’autre. Le statut juridique de Français n’existe pas depuis 2000 ans. La nationalité vient avec l’invention de la Nation en France ».
Dites cela aux apatrides.
• « Les recherches sur le génome sont tout à fait légales et c’est uniquement d’elles dont j’ai parlé. Elles indiquent la provenance des ancêtres des Français. »
Vu que pour vous « le statut juridique des Français, n’est qu’un vulgaire statut juridique », apprenez que le statut juridique n’a pas de génome.
Quant aux titulaires d’une carte de nationalité française, ils viennent comme tout le monde des virus. Maintenant, il y a des virus plus ou moins sympathiques ai-je envie de dire.
« Le génome est l’ensemble du matériel génétique d’une espèce codé dans son acide désoxyribonucléique (ADN) à l’exception de certains virus dont le génome est constitué d’ARN.
L’ascendance des humains se reflète dans leur signature génomique. La génomique comparative montre que sur les 23 000 gènes humains, 37 % ont des homologues chez les procaryotes, 28 % chez les eucaryotes unicellulaires, 16 % chez les animaux, 13 % chez les vertébrés et 6 % chez les primates. »
Certaines des épopées qui présentent Attila le Hun comme le fils d’une princesse et d’un lévrier auraient donc une certaine vérité cachée sans compter qu’un SHOGUN japonais, Tokugawa Tsunayoshi, est surnommé lui aussi 【犬公方】 INUKUBO, le Shogun-Chien, du fait d’une grande empathie à l’égard de ces animaux il avait en effet proclamé la loi « Shorui Awaremi no Rei » (生類憐みの令), qui interdisait sous peine de mort d’abattre des animaux et établissait un responsable de la protection animale ; par la suite il fit installer des mangeoires pour plus de 100 000 chiens.
Près de 8 % du génome humain est constitué de séquences d’origine rétrovirale .
• « Le cuistre est-il une espèce ? Il sert surtout à flatter votre ego, car qualifier l’autre c’est se qualifier soi-même en prenant position. »
Il faut des guillemets là, hein d’où ça sort ?
pour votre gouverne :
Cuistre : « Savant autoproclamé dont l’étroitesse d’esprit est aggravée par la prétention à briller et le manque de finesse, fier d’étaler son savoir mal assimilé devant des gens qu’il croit moins éclairés qu’elle.»
Pour le surplus, votre façon de reprocher à autrui ce dont vous vous rendez vous-même coupable porte un nom. Brisons là donc, si vous voulez bien.
@ Robert Marchenoir 12h26
« Donc les compétences économiques de Michel Rocard, hein… pour ne pas parler de sa fibre morale, et de sa compatibilité avec le libéralisme…
Pour achever Rocard, il faut rappeler qu’il a créé la CSG en 1991 au taux de 1,3 % et que cette funeste idée a prospéré puisque tous les gouvernements se sont largement appuyé sur elle pour financer notre merveilleuse politique sociale : aujourd’hui elle atteint 9,2 % sur les revenus d’activités, 9,9 % sur les revenus du patrimoine, et 8,6 % pour le revenu des jeux… Et on a encore 9 millions de pauvres !!
@ Catherine JACOB | 14 septembre 2018 à 09:35
Cuistre est une injure ! Pas un savant ! Pas plus autoproclamé !
http://artflx.uchicago.edu/cgi-bin/dicos/pubdico1look.pl?strippedhw=cuistre
► « savant »
Mot que je n’ai jamais employé !
Je n’ai même jamais cherché à me définir, c’est votre pratique qui cherche à définir l’autre.
Vous ne connaissez tellement rien que vous faites en sorte que dans tous les sujets l’on en revienne au japonais, même avec un sujet sur la choucroute vous trouveriez le moyen de revenir à des langues étrangères sans aucun rapport au sujet.
Pour l’heure la carte de -500 avant notre ère indique bien que les Germaniques, oui Germaniques, étaient du côté de la Suède et qu’en 500, ils étaient du côté des actuelles : Belgique, France, RFA, Luxembourg, donc il y a bien eu déplacement, colonisation, remplacement de populations, ça c’est pour tous les racistes en tout genre.
Qui a remplacé qui ?!
Apparemment tout le monde remplace tout le monde !
C’est également la logique de la mort : le remplacement !
► « Fiers de ses origines »
Et votre délire sur la fierté, ça se pose là ! Alors que les gens n’ont rien demandé, ils se contentent de naître !
Ils ne demandent même pas à naître, ils sont les victimes de leur naissance et il y aurait une fierté là-dedans ?!
► « Dites cela aux apatrides »
Il n’y a d’apatrides que parce qu’il y a eu l’invention de la nationalité !
Sous les rois des Francs ou les rois Francs, roi de France, c’est semble-t-il à partir de 1260 que c’est employé, avant ils étaient roi Franc ou des Francs, les pauvres n’avaient aucune nationalité, donc ils étaient au regard du droit apatride.
Vous ne connaissez rien du concept politique et juridique de nationalité, Jésus n’avait aucune nationalité, pas plus que Muhammad ou les colons des Amériques, encore moins les Celtes.
Commencez par maîtriser le concept de nationalité et à savoir quand il a été employé pour la France.
Tout ce pataquès pour nous affirmer que les Alamans, il n’y en aurait aucun en Alsace Moselle.
Voire quoi ?!
Que ce sont les premiers hommes sur terre avec un acte authentique ?!
En fait je ne comprends rien à votre délire avec eux, apparemment les Alamans ils vous existent.
► « Acte authentique »
C’est juridique, quel est le rapport avec les Alamans ?
@ Elusen 18h52
« En fait je ne comprends rien à votre délire avec eux, apparemment les Alamans ils vous existent. »
Quand Catherine Jacob s’exprime contentez-vous de prendre des notes et rafraîchissez votre français !!
@ Aliocha | 14 septembre 2018 à 08:32
Laissez tomber les adjectifs et les tournures ronflantes. Je n’écarte pas le livre de Rocard « d’un revers de main ». Je réfute entièrement, à l’aide d’arguments simples, les extraits que vous nous en avez produits. Et je n’ai par conséquent pas la moindre intention de lire son « livre », puisque je viens de vous montrer que c’était de la daube. Je sélectionne et je discrimine. Avec les livres comme avec les hommes.
Et c’est ce que tout esprit sain devrait faire. Vous ne nous avez toujours pas expliqué comment vous comptiez concilier votre libéralisme et votre socialisme. Vous repartez dans votre délire de gauche, anti-finance, anti-banques, anti-profit.
Expliquez-nous un petit peu : pourquoi les entreprises devraient-elles se financer par des prêts bancaires, plutôt que par des actions ? Savez-vous que les économistes disent le contaire ? Savez-vous que les entreprises françaises se financent trop par l’emprunt, et pas assez par l’augmentation de capital ?
Votre ignorance en matière économique est sidérante. Regardez-moi ça :
« Il est donc nécessaire de rappeler aux banques et systèmes financiers leur mission première qui n’est pas de garantir le rendement des actions. »
Où avez-vous trouvé que la mission première des banques, aujourd’hui, était de garantir le rendement des actions ? Où avez-vous vu que les actions avaient un rendement garanti ? Dans quel torchon communiste ? Pouvez-vous me donner des adresses ? Vous avez l’air de vous y connaître, en finance : si vous avez des tuyaux pour des actions à rendement garanti, je suis preneur !
@ caroff | 14 septembre 2018 à 21:22
« En vérité je vous le dis » ainsi parla Catherine Jacob !
« Soumettez-vous ou périssez » nous dit son cuistre prêtre, s’évertuant à embrasser ce qu’il étreignait fébrilement en son sein.
Et pourtant, Marchenoir, mon ignorance financière perçoit que si le financement par l’actionnariat refuse la régulation et la responsabilité imposées par le fondement des lois, elle prend pour référence l’unique rendement des actions qui n’est, ô surprise proustienne, non pas la réalité, mais la trace qu’elle laisse aux bilans des rentiers, générant le lit de sa propre destruction car incapable de stabiliser ses cycles, instables par nature.
Mais, comme à l’habitude, vous ne lirez pas, et préférez discriminer sans réellement savoir jusqu’aux fondateurs du libéralisme qui, eux, avaient le sens des responsabilités, et la conscience de l’éthique indispensable du lien que représente le bien commun, évitant alors que l’exercice de la liberté ne tombe, à votre exemple, au gouffre des plus infâmes tyrannies.
Qu’est-ce que l’humain ? Plus difficile à dire qu’à voir, disons que dans la recette, il y a la nostalgie de ce qui a été pour ceux qui ont eu la chance d’une époque heureuse ou ceux qui croient à quelque âge d’or passé, celle de ce qui aurait pu être et celle de ce qui pourrait advenir, par exemple, je pense pour ma part que la mort et la souffrance pourraient un jour être abolies pour ceux qui le désirent.
Quelle tristesse pourtant que tous ceux qui n’auront jamais eu le choix, autrefois, parfois contraints de vivre pour quelques années de plus de souffrances, peu importe laquelle et qui d’ailleurs peuvent se combiner, sentimentales, sociales, métaphysiques et médicales ! Puisqu’en plus de la peur, les outils et les connaissances peuvent venir à manquer quand le moment est venu de tirer sa révérence.
Nous sommes donc tous en prison… C’est à mon avis une des raisons qui expliquent la tyrannie, le tyran pense maîtriser enfin quelque chose. C’est une des raisons de l’agressivité, pousse-toi de mon soleil, j’ai peu de temps, ou autre version, quand on me fermera les yeux, le soleil, tout sera drôlement mieux que dans le monde impermanent, mais pour avoir droit au paradis, je dois me plier aux plus de règles possibles, les imposer aux autres et… La mort donnera du goût à cette cuisine que je trouve sinon trop fade qu’est ma vie, mort subie du martyr, ou imposée aux mécréants.
Certains sont tristes sans vin pour enjouer un repas, d’autres sans mort pour donner un sens présumé à leur vie, surtout si cela fait irruption dans la vie des autres, chacun son chasse-spleen.
A part ça ? Le vrai, le beau et le bien… Ce qui peut enthousiasmer, mais se corrompre de rivalité, chacun ayant tendance à se comporter en accapareur de ce qu’il convoite. Convoite quoi ? Je traduirais la triade en ces mots : la science, la création, la justice et l’agir sans désir de récompense.
La rivalité, ou de façon plus relevée, l’amour de ses valeurs, ou un mélange des deux, font qu’il est naturel d’attaquer qui semble les usurper, du moins à certains moments car les meilleurs peuvent faillir, ou de défendre ceux qui paraissent les incarner, soit toujours, soit sur un point précis.
Nous subissons et la vie, et la mort, dans les conditions où nous sommes aujourd’hui. Il est bien naturel que nous soyons ce que nous soyons, pourquoi le diaboliser dans l’autre, d’autant que cela tombe comme par hasard pas forcément sur les pires ?
J’adore la question quand j’ai la réponse, mais la redire, ce serait d’un fastidieux… Et même pas cru, donc autant en boire un bon, donc, si possible, avec une bonne caudalie, pas comme nos vies.
« J’ai rencontré un voyageur venu d’une terre antique
Qui disait : « Deux immenses jambes de pierre sans le tronc
Se trouvent dans le désert. Près d’elles, sur le sable,
Sombrant à moitié, un visage brisé est allongé, dont les sourcils sont
froncés,
Et les lèvres plissées, et qui sourit froidement sur commande,
Ce qui montre que son sculpteur a bien compris ces passions,
Dont survivent encore, empreintes sur ces choses sans vie,
La main qui s’est moquée d’elles et le cœur qui les a nourrit,
Et sur le piédestal ces mots apparaissent :
‘Mon nom est Ozymandias, Roi des Rois :
Contemplez mes œuvres, Ô vous les puissants, et désespérez !’
Rien à côté ne reste. Autour de la décomposition
De cette colossale épave, illimitée et nue,
Seul les sables plats s’étirent au loin. »
Ozymandias de Percy Shelley
Mais si on veut, on peut trouver de la beauté au désert, les animer de lumière et de musique.
https://www.youtube.com/watch?v=r-g7WYCNAyo
L’art transfigure les choses comme croire du bien des gens les êtres… Savoir si on découvre leur beauté ou si on projette une illusion dépend de la réalité de ces personnes, certaines étant réellement à distinguer et d’autres non comme on peut tomber juste ou faux dans n’importe quel domaine, ou dépendre de la réalité du monde, s’il est illusion ou pas.
@ Aliocha | 15 septembre 2018 à 10:28
Ça y est. Vous recommencez à tourner votre moulin à prières de moine facho-socialiste. C’est votre position par défaut, votre zone de confort, votre doudou à vous.
Si vous voulez écrire des choses qui ont un sens quelconque (contestables ou pas, ce n’est pas la question), je vous conseille de choisir votre registre. Si vous voulez faire de la littérature, faites de la littérature. Si vous voulez témoigner de votre foi, témoignez de votre foi. Si vous voulez vous lancer dans une discussion scientifique (en matière économique, par exemple), adoptez la démarche scientifique. Si vous voulez préconiser une action politique, ayez des arguments politiques.
Mais ne nous servez pas, pour la millième fois, votre infâme brouet où Proust voisine avec le Christ, et où vous insultez la science par l’imprécation morale.
J’ai relevé une énorme contre-vérité dans votre précédent commentaire. Vous y prétendiez que les banques garantissaient le rendement des actions. Je vous ai expliqué votre erreur. Aucune réaction de votre part.
Je vous ai posé une question simple : pourquoi, d’après vous, les entreprises devraient-elles se financer par des prêts bancaires, plutôt que par des actions ? Toujours aucune réponse.
Mais remettre une pièce dans le manège de vos obsessions en changeant une fois de plus de sujet, ça, vous savez faire. Relancer la moulinette à slogans socialistes, vous savez faire. Rajouter un mensonge à l’océan de mensonges que vous nous avez fourni, sans vous sentir obligé le moins du monde, ni par votre « morale », ni par votre « religion », de répondre aux objections qui vous ont déjà été faites, ça, c’est le mode de désinformation habituel des socialistes, que vous pratiquez à merveille.
Je me contente donc de relever cette nouvelle sottise (on ne peut pas vider un marécage fangeux avec une petite cuiller) :
« L’unique rendement des actions qui n’est, ô surprise proustienne, non pas la réalité, mais la trace qu’elle laisse aux bilans des rentiers. »
Pur mensonge. Le rendement des actions reflète bien évidemment la réalité. Il reflète la réalité de la création de richesses permise par l’investissement.
Acheter une action, c’est investir dans une entreprise en lui apportant du capital. Le rendement de l’action est la part des bénéfices qui est reversée à l’actionnaire, en rémunération de son investissement. L’investissement permet à l’entreprise de se développer, de gagner des marchés, d’augmenter sa production, de faire des recherches pour inventer de nouvelles techniques utiles à l’humanité, d’embaucher davantage de personnel et de mieux le payer.
L’investissement permet à l’économie réelle de prospérer, et donc d’enrichir les Français. L’économie réelle, celle des entreprises privées, celle que vous prétendez défendre tout en insultant ceux qui permettent leur existence : les actionnaires, que vous traitez de « rentiers ».
Dans votre bouche, comme dans celle de tous les gauchistes, « rentier » veut dire : personne qui s’enrichit sans mérite et sans risques. C’est un mensonge gros comme les crimes du communisme. Ceux qui s’enrichissent sans prendre de risques, ce sont les salariés (et je ne parle pas des fonctionnaires…).
La différence entre le salarié et l’actionnaire, c’est que le premier fournit une quantité de travail fixe, en échange d’une rémunération garantie. Surtout en France, où le licenciement est presque impossible, et où le salarié peut allonger ses congés payés à volonté en passant chez son médecin se faire prescrire un arrêt « maladie ».
L’actionnaire, contrairement à l’énorme mensonge de votre précédent commentaire (sur lequel vous restez muet), n’a aucune garantie. Ni sur le montant des dividendes (qui produisent votre fameux rendement), ni sur le cours de l’action.
Il peut parfaitement toucher zéro dividendes. La valeur de son action peut parfaitement tomber à zéro. C’est le cas lorsqu’il y a faillite, ce qui n’est pas rare.
La rémunération de cet actionnaire que vous haïssez tant (au milieu de vos protestations redoublées d’amour universel), c’est, lorsqu’elle existe (et elle n’existe pas toujours !) la contrepartie de l’énorme risque qu’il prend en confiant son argent à l’entreprise, pour assurer son développement.
Vous devriez lui baiser les pieds, au lieu de l’insulter à l’année longue. D’ailleurs, vous êtes, très certainement, vous-même actionnaire, pour peu que vous ayez 1000 euros sur un compte d’assurance-vie.
Voilà, c’était votre deuxième cours d’initiation à l’économie. Si vous voulez aborder ce sujet avec la moindre crédibilité, je vous conseille maintenant de l’étudier par vous-même, avant de raconter n’importe quoi.
Les experts à sous-textes tentent de justifier l’injustifiable.
Je n’ai rien, ne vous en déplaise, Marchenoir, ni contre la banque, ni contre les rentiers, ni contre le système financier, car n’étant ni socialiste, ni communiste, ni gauchiste, j’estime que ces systèmes sont efficients, mais n’ont jamais su gérer leur instabilité que par la responsabilité éthique qui, si elle n’est pas garantie par la loi, se perd, et génère des crises qui détruisent les richesses, car l’avidité naturelle ne prend plus pour référence la réalité, notamment la vie des salariés.
Ce matin, Philipp Hildebrand, ancien président de la Banque nationale suisse, donne son avis :
http://www.lepoint.fr/economie/chute-de-lehman-brothers-dix-ans-apres-la-dette-publique-me-fait-peur-15-09-2018-2251432_28.php?boc=641907&m_i=NcWyxa3KQleUSRn7NdvPWQU3u8Q_ifA%2BtOfgO1OYBD6VExnXPp2%2BmAITrOrGPszZFBBs3FQTOcxl7IhtVvA7VM5JR77YNy&M_BT=194508641590#xtor=EPR-6-%5BNewsletter-Mi-journee%5D-20180915
Il y dit notamment :
« Mais les populismes ne cessent de gagner du terrain en Europe…
Oui, il y a une réelle émergence des populismes qui s’explique en partie par les conséquences de la crise de 2008. On a subi un choc énorme, c’était du jamais vu depuis la grande dépression des années 1920 ! La réponse principale que l’on peut apporter aux forces populistes qui montent en puissance, c’est un système financier qui doit être plus équilibré. Il faut reconnaître que les inégalités ont beaucoup augmenté durant la dernière décennie ! On a évité l’effondrement du système financier mondial, mais cela s’est fait au prix d’un accroissement des inégalités. On s’est retrouvé dans un monde qui ressemble beaucoup à celui qu’avait décrit Karl Marx en son temps ! Il y a un fossé de plus en plus grand entre ceux qui possèdent les actifs et ceux qui ne vivent que de leur travail. Ceux qui étaient déjà des possédants ont bénéficié de la crise alors que les autres, dont les salaires n’ont pas ou peu augmenté pendant la dernière décennie, ont souffert. Évidemment, cela a été très frappant dans l’immobilier. L’immobilier est devenu tellement cher qu’une personne sans apport en capital ne peut plus espérer se payer un appartement avec ses seuls salaires. C’est devenu impossible. »
C’est exactement ce que je prône ici !
Mon ignorance serait donc partagée par un des banquiers les plus puissants au monde, mais le grand mufti financier Marchenoir va sans doute nous prouver qu’il n’est, dans sa grande parole experte, qu’un poutiniste ou un crypto-négro à tendance musulmano-gaucho-socialo-punaise hypocrite !
@ Aliocha | 16 septembre 2018 à 09:14
« Mon ignorance serait donc partagée par un des banquiers les plus puissants au monde. »
Non. Vous, vous êtes totalement ignorant en matière économique, comme le prouvent vos non-sens que j’ai relevés. Le banquier que vous citez ne dit aucune sottise en la matière, contrairement à vous. Il manifeste des opinions, qui, dans cet exemple, se trouvent être proches des vôtres.
Mais comme tous les gauchistes, vous êtes incapable de faire la différence entre des faits et des opinions. Et comme tous les gauchistes, vous continuez à pratiquer la méthode du déplacement de la cage de buts à roulettes, qui est une insulte à l’éthique du débat et à l’intelligence (vous qui vous gargarisez avec l’éthique) : ne jamais reconnaître vos erreurs, toujours changer de sujet lorsqu’elles sont relevées, toujours faire un autre copié-collé.
Le réservoir des citations allant vaguement dans votre sens étant inépuisable, cette façon de faire permet de bavarder pendant des années sans jamais rien dire, sans jamais rien apporter à la discussion, et bien entendu sans jamais rien apprendre.
Ce qui pourrait vous arriver, si vous consentiez à laisser tomber votre arrogance enrobée de fausse humilité. Mais votre but semble être de ne surtout rien apprendre qui puisse bousculer votre confort mental.
Je note que, de façon générale, vous passez votre temps à cracher sur les banques, mais que lorsque vous trouvez dix lignes d’un banquier qui dit des trucs vaguement de gauche, alors le fait que ce soit « l’un des banquiers les plus puissants au monde » (ce qui est faux, mais passons) suffit à justifier ses propos.
Votre banquier, il ne dit pas, contrairement à vous, que les banques garantissent le rendement des actions. Il ne dit pas, contrairement à vous, que le rendement des actions n’a rien à voir avec la réalité, et ne représente que des chiffres sur un bout de papier. Il ne dit pas, contrairement à vous, que la finance soit une mauvaise chose, et que le financement des entreprises par la Bourse soit une mauvaise chose.
Il se contente de dire que les inégalités sont trop importantes, ce qui est une opinion, et non un fait. Il se contente de déplorer le prix trop élevé de l’immobilier, ce qui n’a rien à voir avec la finance, ni avec le mode de financement des entreprises.
D’ailleurs, de quel immobilier parle-t-il ? De l’immobilier en Suisse, je suppose, où il est effectivement très cher, et où la plupart des gens sont locataires. Il y a de nombreux pays où l’immobilier est abordable. Mais comme d’habitude, vous extrayez les citations de leur contexte, sans vous préoccuper de leur sens. Il suffit qu’elles rendent un son vaguement homothétique de vos opinions, et pouf ! cela conforte votre doux édredon mental — ou plutôt émotif.
Puisque vous tenez à venir prendre votre fessée une fois de plus, relevons la nouvelle sottise de l’heure — pas un commentaire sans une insondable sottise, chez vous :
« Je n’ai rien, ne vous en déplaise, Marchenoir, ni contre la banque, ni contre les rentiers, ni contre le système financier… »
Bon, là, déjà, vous mentez comme un arracheur de dents. Je serais à votre place, j’enverrais un mail de réclamation à Pascale Bilger. Il y a un imposteur, ici, qui s’approprie votre pseudonyme dans le but de vous faire passer pour un imbécile. Le fait même que vous utilisiez le terme de « rentiers » pour désigner les actionnaires, est une insulte à leur encontre.
« Je n’ai rien, ne vous en déplaise, Marchenoir, ni contre la banque, ni contre les rentiers, ni contre le système financier, car n’étant ni socialiste, ni communiste, ni gauchiste, j’estime que ces systèmes sont efficients, mais n’ont jamais su gérer leur instabilité que par la responsabilité éthique qui, si elle n’est pas garantie par la loi, se perd. »
Admirez la profonde sottise de ce que vous venez d’écrire. Admirez votre prodigieuse capacité à écrire une chose et son contraire dans la même phrase.
D’une part vous faites appel à la « responsabilité éthique », d’autre part vous exigez qu’elle soit « garantie par la loi ». L’éthique, par définition, c’est ce qui conduit l’homme à adopter un comportement désirable en l’absence de la moindre contrainte. Votre assertion n’a donc aucun sens. Elle s’auto-détruit.
Surtout, vous faites mine de croire que ce débat oppose ceux qui veulent des lois à ceux qui n’en veulent pas. Vous faites mine de croire que l’activité bancaire et financière, aujourd’hui, n’est pas régulée par les États. C’est faux. Il existe une quantité de lois absolument massive qui encadre ce secteur dans le monde entier.
Vous dites, vous, à l’instar des socialistes, que les banques, la finance et plus généralement « les riches » ne peuvent que faire le mal, en raison de leur « avidité », à moins d’être contraints par des lois.
Je dis, moi, en tant que libéral, que les financiers, pas plus que les banquiers ou les balayeurs, ne sont naturellement conduits à faire le mal. Je dis que l’avidité est une bonne chose, dans la plupart des cas. Je dis que l’enrichissement et le profit sont une bonne chose. Je dis que lorsque Gudule s’enrichit, il ne s’ensuit pas que Tabitha s’appauvrit. Je dis que la loi n’est destinée qu’à prévenir les abus, et non à inculquer le bien dans des cerveaux maléfiques par essence.
Je dis, aussi, que l’État est par définition un monstre nocif, lui, contrairement à l’individu. Je dis qu’il convient de lui briser les jambes et de lui lier les mains, afin qu’il ne dévore pas tout sur son passage.
Je dis exactement le contraire de ce que vous dites. Je soutiens le point de vue libéral. Vous soutenez le point de vue étatiste.
« La névrose obsessionnelle est un trouble majeur reconnu par les psychanalystes mais ne rentre plus dans les classifications internationales des maladies mentales. La névrose obsessionnelle ne doit pas être confondue avec le trouble obsessionnel compulsif.
Cette névrose est caractérisée par l’existence de sentiments, d’idées, de conduites qui s’imposent de façon contraignante et qui entraînent le patient dans une lutte incessante et anxieuse », etc.
Par exemple on en tient un bon sur ce blog qui voit des gauchistes et des poutinistes partout, y compris chez le pacifique et doux Aliocha qui tient sans doute beaucoup plus de l’ange purificateur que du diable marxiste au couteau entre les dents !
@ Mary Preud’homme | 16 septembre 2018 à 21:33
Merci de cette magnifique illustration de la pensée de droiche, la droite de gauche. Celle qui, selon l’historien libéral Jean-Baptiste Noé, n’est séparée de la gauche que par quinze minutes de retard.
« Par exemple on en tient un bon sur ce blog qui voit des gauchistes et des poutinistes partout, y compris chez le pacifique et doux Aliocha qui tient sans doute beaucoup plus de l’ange purificateur que du diable marxiste au couteau entre les dents ! »
L’ange purificateur, c’est précisément l’incarnation du communiste. Cela semble vous avoir échappé.
Quant au couteau entre les dents, c’est un slogan qui a été lancé pour tenter de ridiculiser ceux qui considéraient l’URSS et le communisme comme une menace.
Enfin, accuser les gens de troubles psychiatriques pour discréditer leur opinion, comme vous venez de le faire, tout en se gardant d’avancer le moindre argument, c’était exactement la méthode des communistes en Russie. Et c’est, sans surprise, ce que fait à nouveau la junte poutinienne pour bâillonner son opposition domestique.
Mais à part ça, vous êtes de droite. Gaulliste, ai-je cru comprendre. Comme quoi, pour certains, le gaullisme est juste une façon plus acceptable d’être communiste. Les communistes aussi, soutenaient leur police quoi qu’il arrive. Exactement comme vous le faites.
P.S.: Si vous pensez qu’Aliocha est « doux et pacifique », vous êtes un piètre juge de l’être humain.
Merci, Mary.
Nous remarquerons que Marchenoir dit que la loi n’est destinée qu’à prévenir les abus, c’est-à-dire exactement la même chose que moi.
Or, qui donc est le garant de la loi si ce n’est ce monstre nocif selon lui qu’on appelle l’État ?
Hildebrand appelle à l’équilibre, enfin un pragmatique qui, à la tête de ses 5 000 000 000 000 $, se rend compte que si, à l’exemple de notre mufti de la finance, on détruit toute règle, les plus avides imposent la loi du plus fort au plus grand nombre, on voit resurgir les spectres qui déjà ont tout détruit, et qu’à moins de vouloir à nouveau tout enflammer et voir les milliards partir en fumée, il serait bon de se soumettre à la pondération qu’impose l’esprit des lois, que sans borne, la liberté n’est que le masque de la terreur, affirmant en me faisant la leçon son ignorance des mécanismes profonds qui régissent l’activité humaine.
Il devrait, et c’est le seul chemin pour soigner l’obsession, s’interroger sur ses contradictions, et s’apercevoir qu’en affirmant son accord avec le préambule suisse, cela engage jusqu’à son combat qui ne sera légitime que s’il en respecte le principe, simple et efficace :
« …Sachant qu’est libre celui qui use de sa liberté, et que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres. »
Voilà qui fonde et borne l’idée libérale, variation de l’expression que fugace rappelait :
« La liberté des uns commence là où celle des autres s’arrête. Ou l »inverse. »
Transcription légale du « aimes ton prochain comme toi-même », qui n’est traité de bisounourserie que par ceux qui n’ont pas compris qu’à ne pas le respecter, on tombe du fil démocratique et croyant défendre la liberté, on se précipite aux abîmes de la tyrannie.
Un peu de pragmatisme à l’exemple du banquier suisse, Marchenoir, ce n’est pas choir, mais donner à vos combats l’assise de la loi, seul et unique moyen de les servir, d’user de votre liberté alors garantie par L’État.
@ Robert Marchenoir
« Je dis, aussi, que l’État est par définition un monstre nocif, lui, contrairement à l’individu. Je dis qu’il convient de lui briser les jambes et de lui lier les mains, afin qu’il ne dévore pas tout sur son passage. »
J’ai bien fait de vous lire, car grâce à vous je découvre qui de l’individu ou de l’Etat est le plus nocif !!
Donc quand vous aurez fini de briser les jambes de l’Etat, pourriez-vous trouver du temps car il n’échappe à personne que vous êtes débordé (en effet, il se pourrait que cet Etat nocif dont vous parlez dispose d’une quantité de jambes inhabituelle…), serait-il envisageable de vous confier une mission de la plus haute importance ?
Beaucoup d’entre nous considèrent que vous pourriez être à la hauteur de ce dilemme que je m’en vais vous exposer.
Ainsi, et considérant votre esprit vif et obstiné, nous aimerions vous confier la tâche qui consiste à libérer Paris des déjections canines, cette calamité mérite un combattant de votre envergure.
Nous sommes convaincus que vos qualités sont à la hauteur de ce combat, qui vaut largement celui que vous menez, sans effet, contre les jambes de l’Etat. Une prompte réponse nous obligerait car les postulants sont nombreux et dignes d’intérêt…
PS : Je ne pense pas comme Mary Preud’homme que vous releviez de la psychiatrie, pas du tout !!
Et j’aime beaucoup votre évocation de Saturne, j’attends celle de Prométhée avec impatiente !
@ Mary Preud’homme | 16 septembre 2018 à 21:33
« Le pacifique et doux Aliocha qui tient sans doute beaucoup plus de l’ange purificateur que du diable marxiste »
L’ange purificateur serait pacifique ? Aïe !
Quand nous savons qu’il est le bras armé de votre Allah Yahvé, qu’il tue en son nom sur commande !
Par contre le diable n’a jamais tué personne ou alors, peut-être, le temps.
Cela étant, vous, Aliocha, Robert Marchenoir et quelques autres devraient éventuellement regarder la soirée Thema d’Arte sur les banques. Le nouveau mot pour qualifier les banquiers est un mot-valise mélangeant ‘banque et gangster’ : bangster.
– Les gangsters de la finance (HSBC)
https://www.arte.tv/fr/videos/069080-000-A/les-gangsters-de-la-finance/
– Inside Lehman Brothers
https://www.arte.tv/fr/videos/080155-000-A/inside-lehman-brothers/
– Goldman Sachs : Les nouveaux Maîtres du Monde – Arte.
https://www.youtube.com/watch?v=Tvd8PKmjqH8
Par la même occasion vous pourriez regarder le superbe documentaire sur le klephte Starbucks.
– Starbucks sans filtre
https://www.arte.tv/fr/videos/073442-000-A/starbucks-sans-filtre/
Vous n’avez toujours pas compris le diable et son rapport avec les démons de la rivalité, Elusen, où en êtes-vous du Dr Faustus et des Frères Karamazov ?
Mais les liens que vous nous suggérez me susurrent que nous pourrions être d’accord sur les bangsters.
Lisez sans éluder une syllabe, la rédemption n’est pas loin, mon frère.
@ Aliocha | 20 septembre 2018 à 07:17
Pourtant ce n’est pas dans la syllabe que se trouve le diable, mais dans le détail. Même ça, cela aura échappé à Le Pen !