Le président de la République et son épouse se reposent et se baignent à Brégançon.
Les ministres ont pris quelques jours de vacances.
On dirait qu’après l’excitation de l’affaire Benalla qui projette encore quelques flammèches dans l’actualité, une accalmie se produit comme si la démocratie était un grand corps décidé à reprendre des forces avant les futures batailles.
Le paysage politique n’est ni tout à fait le même ni tout à fait un autre.
Ni tout à fait le même.
Le président de la République a tenu la dragée haute aux oppositions et peut donner l’impression qu’il est sorti vainqueur de cette frénétique ébullition ayant à la fois passionné et distrait la France. Pourtant il est clair que la banalisation a touché de son aile médiocre Emmanuel Macron et que des rêves et des illusions qui le concernaient ont pris l’eau.
C’est la principale conséquence du séisme Benalla que cette intrusion d’une déception trop classique dans les débuts d’un mandat présidentiel jusque-là éclatant. Dorénavant il ne sera plus regardé de la même manière même par ses partisans les plus enthousiastes. Une forme de grâce qui le protégeait l’a déserté.
Ni tout à fait un autre.
Le bouleversement politique que le triomphe d’Emmanuel Macron a suscité emporte toujours des effets. La République n’a pas retrouvé ses habitudes anciennes.
LREM tient le choc et demeure une masse qui tant bien que mal, même secouée, domine sur le plan parlementaire.
Si l’affaire Benalla a semblé redonner du tonus aux LR, ceux-ci n’ont cependant pas acquis la crédibilité tant espérée par le camp conservateur.
Le RN plus que jamais plombé par les soucis financiers reste grevé par son échec présidentiel qui a fait bien plus que le faire perdre : lui supprimer tout avenir.
L’union des droites, pour quelques-uns, apparaît toujours tel un objectif mais le problème est que s’il y a au moins deux droites, l’union n’est guère désirée par l’une ni par l’autre.
La France Insoumise avec un Mélenchon adoptant une posture œcuménique invitera à son université d’été à la fin du mois d’août communistes, socialistes et Républicains (Huffington Post).
Vivement septembre pour que le citoyen puisse se féliciter ou se plaindre de cette synthèse entre un président qui a perdu du lustre et un univers qui a, moins que jamais, regagné ses bases.
Après Alexandre, Alexis ?
Après l’affaire Alexandre Benalla, l’affaire Alexis Kohler pourrait pourrir la vie d’Emmanuel Macron. La seconde serait bien plus embarrassante que la première. Si les soupçons de conflit d’intérêt venaient à se confirmer, Alexis Kohler serait contraint à la démission. Il ne s’agirait pas cette fois d’un obscur chargé de mission mégalo, mais du principal collaborateur du Président, son deuxième cerveau.
Mediapart est sur le coup et n’est pas prêt de lâcher l’affaire, septembre risque d’être chaud.
Même Jupiter n’est pas à l’abri des orages.
Cher PB,
« Dorénavant, il ne sera plus regardé de la même manière par ses partisans les plus enthousiastes »
Je suis loin de me considérer comme « un partisan des plus enthousiastes » d’Emmanuel Macron, qui reste pour moi un président par défaut. Je continuerai à le subir de la même manière. Par contre, je ne vois plus de la même manière ma famille politique, qui ne me paraît plus du tout apte à présenter un projet politique de remplacement. Pire, je pense que les meilleurs hommes politiques français actuels, des quadra-quinquagénaires en général, venant de partis de gouvernement différents, ont rejoint le camp Macron. Les Vallaud de gauche, ou les Larrivé de droite, ne me paraissent pas aptes à former des équipes de gouvernement dans les deux à trois ans qui viennent. J’accepte la contradiction.
La démocratie représentative parie sur la versatilité des foules dont la déception fait partie du programme. En ce sens, la démocratie représentative est le contraire de l’épopée. L’épopée se hisse sur la promesse d’une destinée favorable organisée par un dieu protecteur. L’électeur de la démocratie représentative sait que l’issue sera défavorable avant d’avoir commencé son idylle avec le candidat de ses rêves. La démocratie représentative est donc paradoxalement vouée à transformer le dynamisme bienveillant qui guide son frêle espoir en pessimisme désabusé de la réforme toujours à recommencer ou de la révolution permanente toujours inachevée, menée par le caractère insatiable du désir.
N’ayant jamais eu aucun rêve de Macron, je ne comprends rien au facteur déceptif de ce Benalla qui l’a fait tomber de cheval. Je note avec plus de gravité la énième boulette de ce président qu’on nous vendait comme un as de la com. Il avait invité le Premier ministre britannique dans son fort d’estivant qui se repose avec ostentation. Theresa May a su mieux orienter ses vacances de la Toscane à Amiens en passant par le fort de Brégançon. Emmanuel Macron ne l’accompagne même pas pour fêter le centième anniversaire de la bataille qui s’est déroulée dans sa ville natale.
Candidat, Macron était de toutes les commémorations des tragédies françaises, du Vel’d’hiv à Oradour-sur-Glane. Président déjà déchu, il n’a plus rien à commémorer. Le Brexit doit être une boussole plus fiable que le transformisme macronien pour que Theresa May discerne mieux quelles sont ses obligations.
Quelque triste qu’ait été la Première Guerre mondiale, c’était encore une épopée. Mais il est dit qu’après que sous Villepin on a oublié de commémorer Austerlitz, la défaite continue et la démocratie se montre toujours plus pessimiste. Sous Hollande, on avait cru que les chicayas qui avaient égratigné les relations diplomatiques avec Poutine étaient plus insurmontables que ne l’avait été l’alliance avec Staline, et rendaient impossible de l’inviter à fêter la victoire des Alliés à travers l’anniversaire du Débarquement de Normandie. Les chancelleries européennes ont peut-être raison de parler de « boulette à la française » à propos de cette dernière désinvolture de Macron, qui ne fait que prolonger la diplomatie hollandaise et s’inscrit dans l’incroyable champ de bourdes que plante ce président plante-coucourdes depuis son élection et sa campagne électorale.
Macron est un bourgeois qui finit par décevoir les bourgeois, tant, depuis son voyage à Lagos jusqu’à l’affaire Benalla en passant par la fête de la musique, il laisse traîner derrière lui un parfum de vulgarité, de barbouzerie et comme un goût des mauvaises fréquentations. De la même boue, émerge l’affaire des deux rappeurs incarcérés, qui n’iront pas sauter sur les tombes amiennoises comme aurait dû le faire Black M s’il avait été intégré dans la chorégraphie de Verdun.
La geste macronienne, après avoir brillé par son mépris du peuple, chante l’épopée de la démocratie pessimiste, désenchantée par le rap destructeur, que fait reluire la violence d’un barbouze assez minable qui se croyait tout permis. Macron est fasciné par les « mauvais garçons ». Il leur porte l’amour des vieilles bourgeoises. Il se révèle plus décadent que Sarkozy, qui n’était pas un parvenu.
« LREM tient le choc et demeure une masse qui tant bien que mal, même secouée, domine sur le plan parlementaire. »
Ce n’est pas un argument ça M.Bilger.
Ils n’ont pas le choix. Pour la plupart, les élus LREM sont inconnus même dans leur circonscription.
J’ai voté la starlette LREM dans la mienne après avoir voté MLP à la présidentielle juste pour virer le parasite des Républicains en me disant que quand elle sera élue je voterai pour un autre la prochaine fois.
Comme on l’avait dit l’année dernière, une chèvre attachée à un piquet avec la pancarte Macron serait élue.
Donc évidemment que la chèvre élue va garder la pancarte. Elle est visiblement très c*nne mais pas à ce point tout de même quand il s’agit de garder sa gamelle.
Bonjour,
La situation est grave mais pas désespérée. On a déjà vu bien pire dans l’histoire de la Ve République.
Ceci d’autant que les adversaires qui vocifèrent en face avancent en ordre dispersé.
La triplette d’excités de LR, Wauquiez-Ciotti-Jacob, est loin de faire l’unanimité dans son propre camp. La façon dont Virginie Calmels a été éconduite donne une idée des méthodes très expéditives de la direction de ce parti.
J-L Mélenchon et François Ruffin se tirent joyeusement dans les pattes. Deux écoles de la gauche « authentique » qui s’affrontent. Le dogmatique contre l’utopiste. En fait deux machines à perdre.
Le PS, après le départ sans tambour ni trompette de son candidat à l’élection présidentielle (monsieur 6%) qui depuis a créé son propre parti (Génération.s), s’est choisi un premier secrétaire totalement transparent. Même Pierre Laurent le secrétaire national du PCF a plus de charisme.
Le RN est sur le point de faire son dépôt de bilan, empêtré dans son affaire de détournement d’argent public (saisie de 2 millions d’€ suite à des soupçons d’emplois fictifs au Parlement européen).
Bref, ils ne sont pas très glorieux tous ces donneurs de leçons qui se gardent bien d’appliquer à eux-mêmes ce qu’ils voudraient imposer aux autres.
Avec des adversaires de ce calibre EM malgré ses bouffées d’autorité de petit chefaillon, son arrogance et ses maladresses de langage n’a pas trop de souci à se faire.
Selon l’expression populaire « on ne change pas de cheval au milieu du gué » et encore moins si c’est pour troquer un cheval borgne par un aveugle.
On verra bien en 2022, à l’heure du bilan.
Le PNF, qui n’était pas compétent, s’est précipité pour instruire sur Fillon.
Il s’est ensuite déclaré incompétent sur Ferrand pendant les législatives pour se découvrir compétent six mois plus tard.
Le PNF ferait honte à une république bananière. Il semble que les juges ont été mutés.
Pour la perquisition de Benalla, la police, la justice ne sont venus qu’en fin de journée pour repartir devant la porte fermée (personne n’a pensé passer par une fenêtre, Mamoudou n’était pas disponible, les échelles non plus).
Après mise de scellés il a été possible dans la nuit de faire disparaître un coffre de plusieurs centaines de kilos et sans doute de remettre des scellés.
Quelle organisation peut être derrière cela, sans émouvoir les journalistes, la police, la justice ?
On a vu « les marchés » faire monter les taux d’intérêts de l’Italie, de la Grèce, pour destituer des dirigeants qui n’étaient pas ceux de cette organisation.
Vous les avez vu rappliquer sur votre blog par grappes pour venir défendre franc-Macron pour les élections et le mois dernier.
Les élections restent tant que vous votez pour eux.
Planqué à Brégançon, Macron n’a pas osé s’aventurer à Amiens aux cérémonies commémoratives de la bataille.
On sait ce que représente pour les Anglais et Australiens ces commémorations, Macron y a posé un lapin à Theresa May et au Prince Williams.
Macron est un pétochard qui a eu peur de se faire allumer sur Benalla.
On va revoir ici sur ce blog la meute des maquereaunistes venir nous expliquer que la terre est carrée et que ce faux pas est un trait de génie incompris.
Formez le carré d’infanterie, les Mamelouks de Macron arrivent !
« Le paysage politique n’est ni tout à fait le même ni tout à fait un autre. » (PB)
Jolie célébration de la Saint Amour que cette formule qui apparaît comme un écho de ce célébrissime poème :
« Mon rêve familier
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime
Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m’aime et me comprend.
Car elle me comprend, et mon cœur, transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d’être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.
Est-elle brune, blonde ou rousse ? – Je l’ignore.
Son nom ? Je me souviens qu’il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.
Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L’inflexion des voix chères qui se sont tues. » Paul Verlaine (né et mort à Metz)
Après la superbe réception et la très explicite photo de la fête de la musique, après l’affaire Benalla, après ce qui sera l’affaire Kohler, Macron peut déclarer depuis le fort de Brégançon, « Rien n’est perdu, fors l’honneur ».
Mais qu’est-ce que l’honneur quand on a des amis comme ceux-là ? Une illusion de l’ancien monde !
En fait, que reproche-t-on à Alexis Kohler, sinon le fait qu’en tant qu’administrateur d’une société, il ne puisse plus l’administrer, du fait qu’il serait devenu partie d’un gouvernement ?…
Le fait de savoir ou de tenter d’administrer une société privée, serait-il incompatible avec le fait d’appartenir à un quelconque gouvernement ?
Moi, il me semble au contraire qu’un Etat se gère de la même manière qu’une grande entreprise privée, de façon comptable, et de manière « moyen et long terme », en fonction du bénéfice et non pas de la perte, et surtout… autant en amont et en aval, de la certitude d’utiliser les meilleures compétences…
En quoi M. Kholer serait-il moins compétent ou discrédité dans sa fonction qu’un Bruno Le Maire, dans une fonction bien plus terre à terre, n’ayant jamais eu aucune compétence privée ?
Dans quel but véritable Mediapart aimerait en faire « une affaire » ?
Diviser pour mieux régner… Mais pour rêgner sur qui, et surtout, comment, et mieux ?
Je ne soutiens pas Macron, il n’a pas besoin de moi, il se débrouille très bien tout seul. D’ailleurs je ne suis même pas LREM.
On peut discuter du pour et du contre des décisions politiques et économiques prises, ou de son programme. Arguments, contre-arguments, c’est le débat démocratique.
J’ai par contre une aversion pour les campagnes de dénigrement, pour ceux qui font feu de tout bois pour discréditer l’homme. C’est ce à quoi nous assistons depuis quelques semaines, autant de la part des populistes que des aigris de la présidentielle.
Chaque fois que ces aigris propageront des contre-vérités et des balivernes, ils me trouveront sur leur route pour les contredire.
« LREM tient le choc et demeure une masse qui tant bien que mal, même secouée, domine sur le plan parlementaire. » (PB)

Ça c’est pas trop difficile on va dire :
577 sièges dont 308 LREM, reste 269 pour les multiples autres partis.
Les 39 sièges de différence de cette élection ayant bénéficié au président élu à 39 ans, demanderont sans doute encore quelques séismes pour basculer (39+1), si jamais ça se produit, vu les 30% de sièges (autrement dit 189) appelés à être supprimés dès 577 en 2019 à l’occasion d’un redécoupage électoral qui aura peu de chance de porter préjudice à la majorité, ce qui serait quelque part une infamie et un mépris de l’opinion des Français assez phénoménal. Mais on n’est plus à une découverte près de la pensée profonde de Louis XI 2017 ! L’opposition se verra castrée à 269 – 189 = 80 sièges contre 308. Qui donc va disparaître ?
Monsieur et Madame Macron font la bronzette à Brégançon. Le Premier ministre se relaxe dans les Hautes-Alpes. Jusque-là, rien à redire. L’exercice éreintant du job mérite repos.
Cependant, lorsque sont présents sur le sol français le prince William et Theresa May à l’occasion de la commémoration du centenaire de la bataille d’Amiens, Macron ou Philippe auraient pu faire acte de présence.
C’est choquant, c’est désinvolte.
« Après Benalla : état des lieux »
Vous allez un peu vite, cher P.Bilger : l’affaire Benalla est loin – semble-t-il – d’être terminée.
« Le Président de la République a tenu la dragée haute aux oppositions… »
Ah bon !
Où ? Quand ? Comment ? A quelle occasion ? Toujours la méthode Coué de votre part vis-à-vis de ce cher Président !
Plus que du lustre c’est de la confiance que Macron a perdu.
Et que dire de son inélégance pour son absence lors de la commémoration de la bataille d’Amiens. Les Britanniques, les Australiens, les Canadiens, les Irlandais apprécieront cette faute. Mais il paraît que la plus grande réussite de Macron est la politique étrangère !
La politique de Gribouille sans doute !
Cordialement.
Il faut un scandale d’été pour divertir les veaux. Ni plus, ni moins.
Les scandales donnent l’illusion aux gens qu’ils savent encore penser par eux-mêmes.
L’incendie Benalla est peut-être aujourd’hui en apparence sous contrôle mais, comme souvent en pareilles circonstances, bien d’autres braises couvent sous le sol « macronien » et qui peuvent à tout instant se raviver. Et il est à craindre que l’eau de la piscine du fort de Brégançon ne suffise pas à elle seule au pompier Macron à noyer ces braises sur lesquelles des vents tournants et violents, venant de droite comme de gauche, ne demandent qu’à souffler pour les rallumer.
Il est donc à espérer qu’EM ait mis à profit sa retraite en son ermitage de Brégançon pour, au terme de cette première année de quinquennat, faire son examen de conscience et mener une réflexion sur ce qui a bien ou mal fonctionné dans sa manière d’exercer le pouvoir et qu’il en tire les conséquences.
Nous ne devons certes pas réduire le bilan de ce début de quinquennat à ces navrantes affaires que certains qualifient trop facilement de banales. Banales, elles ne le sont pas car révélatrices de pratiques détestables du pouvoir et d’autant plus que ceux qui sont actuellement en charge de ce pouvoir s’étaient justement engagés à bannir celles-ci.
Mais il faut aussi bien admettre que dans beaucoup d’autres domaines qui touchent au plus près le quotidien des Français, les résultats sont encore loin d’être au rendez-vous. Alors je sais, certains vont me répondre que l’économie a besoin de temps pour que les mesures prises portent leurs fruits mais il ne faudrait tout de même pas que la récolte se fasse trop attendre. Nous ne voudrions pas consentir que des efforts sans jamais connaître le goût des fruits à la production desquels nous avons participé !
DOSSIER T
Au corpus, constitué de l’unique proposition :
T1. « Un monsieur qui a beaucoup d’esprit, une grande et profonde culture littéraire française et anglaise et qui n’habite ni en France ni en Afrique du Nord. »
Nous ajoutons :
T2. « Evidemment que je suis un intrus, et à tout point de vue et partout. »
QUESTIONNEMENT
Pendant que le Prime Minister et le futur Roi célèbrent la bataille qui scella la déroute boche en compagnie des représentants de toutes les nations belligérantes, il se rassure en prenant son bain de foule journalier à même la plage, la piscine s’étant révélée trop petiote.
« Moi, j’irais commémorer une bataille d’un pays sans culture ? A Amiens en plus ? Sans mon pote Alex ? Vous me connaissez mal ! ».
Est-il bon à rien ou mauvais en tout ?
PEINE DE MORT
64 suicides dans les prisons françaises entre le 1er janvier et le 7 août. Quelle est la question déjà ?
RELIGION
L’Argentine rejette la légalisation de l’avortement. Francesco s’en moque, il est branché peine de mort !
Pauvre Macron qui s’est sans doute vu trop beau !
Rien ne fonctionne comme il l’entendait il y a un peu plus d’un an :
La République exemplaire : la racaille Benalla auquel tous les passe-droits sont accordés, le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler qui n’a pas jugé bon de se déporter lors de l’attribution de contrats par le Port du Havre en faveur de MSC dirigé par des cousins de sa mère, les mensonges sous serment du préfet de police et du ministre de l’Intérieur qui leur vaudraient l’impeachment aux Etats-Unis…
Et puis la croissance molle, le chômage qui ne faiblit pas, la délinquance et le communautarisme qui prospèrent…
L’UE dont Macron nous vante les mérites, déchirée par l’immigration et les écarts de fiscalité impuissante face aux attaques de Trump via l’Iran.
Rien ne va décidément !
On voit probablement les limites d’une certaine forme d’amateurisme avec des députés issus pour beaucoup du PS ou de la société civile qui devant leur job à Emmanuel courbent une échine très souple !
Sa chance c’est l’inanité de l’opposition, mais la nature ayant horreur du vide, peut-être verra-t-on l’éclosion d’une personne rassemblant la droite ?
Après tout qui pensait en 2015 à Macron président, à part lui ?
L’affaire Benalla ? une vaste « enfumerie », un ramassis de toutes les techniques de manipulation de l’opinion publique !
Et revoilà la machine à laver les cerveaux qui se met en marche. Moi aussi je dis parfois à certaines personnes « cher ami » sans qu’elles soient réellement dans mon cercle d’intimité…
Et quand je signe « amicalement » je ne déclare pas ma flamme !
C’est aussi dans les usages de traiter d’ami une personne qui a un poste équivalent dans une autre administration et qui peut faciliter un dossier !
C’est comme mettre de l’huile dans les rouages…
Et ce qui me désole c’est que des personnes qui n’hésitent pas à donner du « cher ami » à de parfaits inconnus croisés dans un cocktail ou une exposition mondaine n’hésitent pas à tirer sur ce pauvre préfet, croyant décocher une flèche mortelle à leur ennemi juré Macron !
Inconséquence ? Ignorance ? Frustration ? Jalousie ? Ou simple bêlement du mouton qui suit le troupeau ? qui sait… peut-être un peu de tout ça, le coeur de l’homme est si complexe…
@ Martin Deltombe
« En fait, que reproche-t-on à Alexis Kohler, sinon le fait qu’en tant qu’administrateur d’une société, il ne puisse plus l’administrer, du fait qu’il serait devenu partie d’un gouvernement ?… »
Non, d’après Mediapart, il serait intervenu en tant que haut fonctionnaire et représentant de l’État en 2010 et 2011 dans des décisions relatives à un groupe fondé et dirigé par des cousins de sa mère, groupe dont il devient directeur financier en 2016.
Plainte a été déposée par l’association Anticor, attendons de voir quelle suite lui sera donnée.
http://www.lefigaro.fr/politique/2018/08/07/01002-20180807ARTFIG00294-conflit-d-interets-alexis-kohler-vise-par-de-nouvelles-accusations.php
PATRONYME ET DISSIMULATION
Scribouillant des pauvretés sur ce blog influent, j’ai parfois demandé à la modératrice de ce blog le courriel d’un certain nombre de commentateurs. Pas pour fouiller indiscrètement dans la vie intime de ces personnes. Pour échanger avec ces gens en abordant des sujets qui auraient fatigué les lecteurs du blog par leur caractère trop spécial.
Exemple que l’on comprendra, je pense :
Quelqu’un ayant cité un livre rarissime que j’avais lu, je souhaitais dialoguer à ce sujet ailleurs que sur l’espace lu par plusieurs milliers de personnes. A chaque fois, c’est le désir de ne pas ennuyer les autres qui m’a fait souhaiter échanger avec tel ou tel, en duo.
Une douzaine de personnes ont bien voulu me communiquer leur courriel. Je considère plusieurs comme des amis.
Un correspondant, qui loue mes pauvretés, me donne un conseil : abandonner un commentateur qui a subi des attaques. Ce dernier n’a pas un nom « gaulois » mais, semble-t-il, un patronyme et un prénom d’outre-Méditerranée. Mon obligeant conseilleur me dit, en aparté, que ce monsieur pratiquerait la dissimulation. Il emploie un mot étranger correspondant à ce concept.
Or, je connais mille choses de ce soi-disant « dissimulateur ». Son nom est son nom. Sa culture littéraire française et anglaise est immense. Non seulement, il n’est PAS DU TOUT musulman, mais il est athée, et athée déterminé. Il ne travaille pas en France. Or, la notion de dissimulation alléguée pourrait, à la rigueur, être examinée, parfois, si un musulman voulait tromper, duper des Français chez eux (dans le domaine professionnel, dans la vie de quartier…). Quel serait l’intérêt d’une stratégie de dissimulation religieuse, sur le sol français, sur ce blog, pour une personne qui travaille ailleurs ?
Ce soupçon, résumons-nous, ne se fonde que sur un prénom et un nom qui donnent à beaucoup des idées ou des réflexes hostiles, voire de répulsion.
J’ai dit ailleurs les raisons pour lesquelles les racismes (il y en beaucoup) sont des ERREURS.
C’est d’abord l’erreur d’une généralisation aussi rapide qu’injuste.
Dans le cas présent, à mon humble avis, on est en présence d’un processus voisin. Le nom prouverait des choses. Eh bien non. Le nom dont on a hérité dès le berceau et que nul ne choisit ne prouve rien du tout. Et l’on ne peut juger les gens qu’un à un, après les avoir connus et bien connus. Les prétoires sont un bon exemple de la façon dont on peut juger les gens. On ne juge pas d’un coup mille personnes à la fois, encore moins un million ou un milliard de personnes. Mais tel prévenu, puis tel autre. Quel que soit son nom. Porter un nom ne peut être ni un crime, ni un délit. A mon humble avis.
L’ancien magistrat qui m’accorde son hospitalité ne me démentira pas.
@ boureau
@ jack
@ zonzon
« …que dire de son inélégance pour son absence lors de la commémoration de la bataille d’Amiens. » (boureau)
Mais non !
C’est un geste de modestie de sa part.
Il est né à Amiens, enfant prodige de la ville il n’a pas voulu que sa personnalité et sa popularité locale occulte la cérémonie.
« …l’affaire Benalla est loin – semble-t-il – d’être terminée. »
Tant mieux !
Cette affaire nous a libérés de Daech, au moins dans les médias.
Il est clair que tout se passe pour le mieux en Syrie et en Irak, qu’Erdogan est devenu ami des Kurdes, que nos soldats prennent des bains de soleil au Sahel…
C’est l’été, les nouveaux migrants viennent seulement prendre leurs vacances sur les plages de la Méditerranée.
Nous ne sommes plus en guerre, plus de massacre, alors, pour plagier James Jones : « Tant qu’il y a aura des Benalla il y aura des scandales »
yoananda a raison.
@ Martin Deltombe | 09 août 2018 à 08:37
« Dans quel but véritable Mediapart aimerait en faire « une affaire » ? »
Pour son plaisir !
On se complaît dans la m… à Mediapart, c’est la période des vacances ils en profitent pour changer d’ambiance et prendre leurs vacances au bord d’une fosse à purin après leur année au travail dans leur fosse septique !
On confond septique et sceptique chez Mediapart et on y pense que le purin est un fluide purificateur. Ils confondent déodorant et malodorant !
Merdapart serait sans doute plus approprié que Mediapart !
Il faut bien qu’Edwy Plenel gagne sa vie, il copie les gamins du Bangladesh, il va chercher ses moyens de survie dans les dépotoirs.
Le ciel sera moins serein que prévu à la rentrée !
Notre commerce extérieur a replongé, le choc pétrolier a vu le baril bondir de 50 à 75 euros le baril sans compter l’embargo américain qui ne va pas arranger les choses alors que nos entreprises en Iran plient bagage.
Avec son air fêlé, le Donald a bien roulé son ami Emmanuel dans la farine.
Dans cette ambiance économique il est peu probable que le gouvernement puisse tenir ses objectifs de réduction des déficits.
Autre souci, c’est bien l’affaire Alexis Kohler qui risque de polluer l’ambiance dans un contexte délétère.
Jupiter qui avait des vues sur le management de l’Europe va manifestement devoir revoir à la baisse ses prétentions.
La bonne nouvelle, il en faut bien une, c’est qu’il n’y a pas besoin d’embaucher un surveillant de baignade à Brégançon du fait du peu de profondeur de la piscine, c’est toujours ça de gagné sur le budget vacances.
D’accord avec ceux qui notent que nous ne sommes par encore tout à fait dans l’après-Benalla. Il faut dire que le scénario est si pauvre, si incongru, et tellement au ras des pâquerettes, qu’il n’a pas fini d’intriguer au royaume sophistiqué de l’énarchie. Désormais l’affaire fermente au tiède à l’arrière-plan. Qu’elle écorne un peu la macronmania aurait son bon côté si l’on ne restait pas sur de l’anecdotique, sans remettre en cause la culture du passe-droit et l’absence de contre-pouvoirs qui court-circuitent chez nous la démocratie. Traîner Macron dans la boue après l’avoir porté aux nues peut soulager ceux qu’il a froissés, mais ça ne mène pas loin.
Pour moi les grands problèmes n’ont pas changé :
– l’immigration prospère
– l’Islam étend son ombre sur les Occidentaux qu’il exècre, ici-même où nos lois le protègent
– l’industrie française périclite, sous l’effet conjugué de la globalisation et de la taxation. On ne mesure pas suffisamment les ravages d’une industrie déclinante sur toute la société.
Quelques autres non négligeables :
– Les pays de l’UE sont en compétition les uns avec les autres et se dévorent entre eux.
– L’économie est enseignée aux Français par des adeptes de Karl Marx.
Qu’en pense Monsieur Macron ? Compte-t-il continuer la même politique ? Quelles réformes envisage-t-il au juste, pour quels résultats ?
Bien des questions restent à éclaircir dans cette affaire Benalla : quid du permis de port d’arme, du badge H de l’assemblée, du passeport diplomatique du favori frappeur ?
Et le roitelet, réfugié à Brégançon, continue ses provocations éhontées, préférant un bain de (mini) foule, arrangé avec une claque de fans où il se permet de dire qu’il préfère la mer à la piscine… à son devoir de chef d’État, dans sa bonne ville d’Amiens, pour accueillir aux commémorations du centenaire de la bataille les autorités britanniques et d’autres nations.
Cet impair majeur envers ces autorités, les élus, la population et la mémoire des soldats est-il motivé, comme son absence sur le Tour, par la crainte de quelques sifflets ?
Quoi qu’il en soit, comme son Premier ministre, en congés dans les Alpes, il se croit vraiment tout permis : provocations et grossièreté choquantes.
@ Savonarole 09 août 2018 à 08:18
« Macron est un pétochard qui a eu peur de se faire allumer sur Benalla »
…et sur Alexis Kohler (double détente ;))
« les Mamelouks de Macron arrivent ! »
…mais nous avons nos armes au pied (du blog) 😀
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@ Martin Deltombe 09 août 2018 à 08:37
« Le fait de savoir ou de tenter d’administrer une société privée, serait-il incompatible avec le fait d’appartenir à un quelconque gouvernement ? »
Oui lorsque l’appartenance audit gouvernement intervient dans l’intérêt de ladite société privée dont vous avez été l’un des administrateurs…
C’est un peu le b.a.-ba de la prise illégale d’intérêt(s).
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@ yoananda 09 août 2018 à 09:06
Wouaaah la vache ! ça c’est du cinglant, du « développé jeté » argumenté.
Arrêtez yoananda ! on ne s’en remettra pas de votre intervention.
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@ Sophie 09 août 2018 à 13:56
« ..où (Manu) se permet de dire qu’il préfère la mer à la piscine… à son devoir de chef d’État, dans sa bonne ville d’Amiens, pour accueillir aux commémorations du centenaire de la bataille les autorités britanniques et d’autres nations »
Mais Manu NE POUVAIT décemment aller à Amiens avec Brigitte, celle par qui le scandale est arrivé (détournement de mineur par personne ayant autorité), alors que les parents de Manu vivent toujours à Amiens, et qu’ils ont eu à l’époque la décence des bourgeois de province de ne pas porter plainte.
Circulez ya plus rien à voir 😉
@ Sophie | 09 août 2018 à 13:56
C’est bien vrai, Hollande est un goujat et un nul.
Macron est un eunuque et un nul.
N’aurions-nous aucune relève chez les francs-maçons ?
Contrairement à l’illusion entretenue par les médias lors de la campagne de 2017 (illusion dont ils se réveillent désormais), Macron n’est pas un produit hors système il est tout au contraire un pur produit du système.
« En décembre 2005, l’Aspen Institute de Lyon, un think tank néoconservateur américain, a réuni plusieurs think tanks français et européens, de gauche comme de droite, inquiets des « non » français et néerlandais à la Constitution européenne. Ils ont, ensemble, reconnu la nécessité de mettre au point une stratégie commune de communication et d’EDUCATION des cadres pour contrer la vague populiste en Europe (… )
En 2004, à la sortie de l’ENA, Macron rejoint l’Inspection des Finances. L’un de ses chefs est Jean-Pierre Jouyet (proche de Sarkozy, de Fillon et de Hollande, rien que ça).
Jouyet le prend sous sa protection.
Il mise sur le jeune énarque.
Jouyet est aussi engagé dans l’Aspen Institut.
Il en présidera, jusqu’en 2013, la section française créée par Raymond Barre.
Lors de l’élection présidentielle 2007, Jouyet et d’autres fondent le groupe « les Graques », composé d’anciens patrons et de hauts fonctionnaires qui appellent à une alliance gauche – droite entre Royal et Bayrou. Il y entraîne Macron.
En 2008, Jacques Attali et Serge Weinberg présentent Macron à David de Rothschild, de la banque d’affaires Rothschild.
En 2012, sous l’impulsion de Jouyet, Macron devient secrétaire général adjoint de la Présidence de la République auprès de François Hollande, puis ministre de l’Économie.
Jouyet, Attali, Weinberg, membres de think tanks inféodés à la stratégie américaine ont fait Macron.
Il aura fallu un peu plus de dix ans pour le porter à la candidature de la Présidence de la République. (… )
Mois après mois, il a été façonné pour répondre exactement au calibrage des idées politiques de ses parrains, des néo-conservateurs mondialistes conformes à l’idée que se font les Etats-Unis de ce que doivent être les démocraties occidentales. »
https://blogs.mediapart.fr/yvster14/blog/100317/macron-est-il-un-agent-des-usa
Nous pourrons élire M. Dash, M. Persil ou M. OMO, sachez que l’on trouvera TOUJOURS, en 5 ou 7 ans (ou 10 ans) de mandat, une et même plusieurs affaires qui le mettront en cause, lui ou son entourage !
Il se trouve qu’aujourd’hui on est devenu infiniment plus exigeant sur ces problèmes, qui ont atteint une dimension critique dans le débat politique (il reste que, bien entendu, chaque camp s’émeut, bien hypocritement, du linge louche de l’autre bord !).
Personnellement, en tant qu’ancien haut fonctionnaire, je prétends qu’il devrait exister une déontologie rigoureuse dans l’exercice des emplois de la fonction publique supérieure. En particulier, tout « pantouflage » dans le privé devrait être irréversible, ce qui devrait signifier, pour eux, l’interdiction d’exercer ultérieurement quelque fonction publique que ce soit, même en cabinet ministériel ! (Pour la politique proprement dite, je ne m’engagerai pas : tout dépendra des électeurs !).
Evidemment, on accuse l’ENA, parfois à bon droit… Mais tous ces responsables revenant de « pantoufler » ne sont pas tous issus de cette école ! Je le répète : il s’agit de déontologie, bien plus que de cursus mettant en cause la formation antérieure ! Et si la « femme de César » doit rester insoupçonnable, César lui-même (et surtout ses conseillers, par définition non élus !) doit être plus encore à l’abri du reproche !
L’expression « grand commis de l’Etat » est devenue vaine, en certains cas, les « commis » devenant volontiers avides d’argent, et d’un pouvoir autre que rigoureusement administratif !
Mais je le répète : nouveau monde ou pas, le risque innerve toutes les tendances, de tous les camps politiques.
Je pourrais être triste si les réformes sûrement insuffisantes engagées par ce gouvernement se trouvaient entravées par des parlementaires dans une optique de basse politique politicienne.
Les partis au pouvoir depuis quarante ans, forts de leurs dérives, affaires, règlements de compte, étalage de leurs conflits internes, ont donné les clefs de la maison France à un homme sans parti élu, n’en déplaise, démocratiquement, pour cinq ans et souhaitant moraliser, reformer les pratiques politiques.
On peut se demander si ces partis politiques ont analysé leur échec.
Essayer de démontrer vaille que vaille qu’EM a fauté comme les autres laisse dubitatif.
Il est difficile de comprendre l’objectif poursuivi par les redresseurs de torts.
Veulent-ils nous signifier qu’ils reconnaissent leurs dérives et qu’ils veulent changer le système ou souhaitent-ils bien au contraire que rien ne change ?
Faute de programme alternatif crédible, cet angle d’attaque peut ralentir la réforme de la Constitution, réforme majeure qui va diminuer le nombre de parlementaires et le nombre de leur mandats.
Réforme dont les partis traditionnels ne veulent absolument pas… (2 400 amendements déposés en juillet).
Je n’ai aucune étiquette politique, j’ai voté FF au premier tour de la présidentielle et EM au second tour, sans état d’âme.
Je respecte vos idées politiques, en revanche. J’avoue ne pas comprendre l’objectif de votre démarche.
Démontrer qu’EM est aussi compromis que les vieux politicards c’est une chose.
Et après que ferez-vous ?
Rien ne doit changer ?
De ce billet, je retiendrai ce passage qui résume parfaitement et votre pensée, Monsieur Bilger, et surtout les nuages qui s’amoncellent sur la suite de ce quinquennat bien assombri par l’affaire Benalla comme par les autres transgressions de monsieur Macron.
J’ai ici tout particulièrement apprécié le commentaire de Julien WEINZAEPFLEN | 09 août 2018 à 01:18.
De fait, monsieur Macron, l’Amiénois, semble ignorer que la bataille d’Amiens, conjointe avec une offensive de l’armée française et faisant suite à une autre offensive française précédente, a été décisive pour contraindre l’armée allemande à un premier recul très significatif, recul qui s’est ensuite continûment poursuivi jusqu’au 11 novembre 1918.
Monsieur Macron montre ainsi son inculture historique tout comme son incapacité à comprendre l’âme des peuples, notamment de notre alliée, la Grande-Bretagne où l’hommage rendu à ses morts fait partie de sa culture profonde et transcende les oppositions politiques.
De fait, la reine n’étant pas présente, l’on peut comprendre l’absence de monsieur Macron. En revanche, en présence de Madame May, il est d’une goujaterie insigne que notre Premier ministre n’ait pas jugé utile d’interrompre ses vacances pour assister à cette cérémonie commémorative du centenaire ! Honte à lui et à son président qui n’a pas jugé nécessaire d’exiger sa présence aux commémorations.
Nous voyons aussi, en réponse à votre billet qui commence à émettre quelques doutes sur les choix de monsieur Macron, le commentaire de Martin Deltombe | 09 août 2018 à 08:37. Qui pense-t-il convaincre ici en se faisant le porte-parole de la communication macronienne ?
La réponse sous forme de questions de Lucile | 09 août 2018 à 11:58 me semble parfaite parce qu’elle pose les problèmes à résoudre que la politique de monsieur Macron ne paraît pas en mesure de régler.
Quant à l’affaire Benalla, elle n’est pas qu’un épiphénomène. Comme cela a été entrepris contre monsieur Fillon en son temps, cette affaire est en train de « feuilletonner ». Non seulement par Mediapart, mais aussi par le Canard enchaîné qui cette semaine soulève quelques points gênants, comme le « copinage malsain du préfet de police » en fournissant une copie de carte de visite a priori non jointe à la procédure judiciaire alors que sous serment il avait affirmé ne pas le connaître, ou en qualifiant d’ « à cacher sous le parquet » la perquisition réalisée au domicile de monsieur Benalla : épisode du report de la perquisition ayant donné le temps de déménager l’armoire forte, la disparition de « tout ce qui pouvait être volé » confiée par monsieur Benalla à un « Bon Samaritain ».
Donc le sparadrap du capitaine Haddock ne me semble pas près de se décoller des semelles de monsieur Macron dont la perfection de communicant demande encore à être confirmée !
@ Patrice Charoulet | 09 août 2018 à 11:20
Cette triste affaire montre le courage de sa victime et l’une des utilités les plus évidentes du masque.
Il faut préjuger que les gens ont des préjugés !
@ Patrice Charoulet | 09 août 2018 à 11:20
Vous, vos petites marottes et vos petites histoires, et votre façon de faire semblant de protéger les uns pour mieux tancer les autres, tout cela fait sourire au début, mais vous abusez vraiment de l’attendrissement que peut provoquer un moment un vieux prof à la retraite. Ahmed B n’a pas besoin de vous pour se faire une place ici. Il lui suffit d’écrire un commentaire dans la case prévue à cet effet et de cliquer sur « envoyer », ce qu’il a déjà fait plusieurs fois. Nous sommes tous des intrus sur terre, lui, vous, nous, et les autres, à moins que nous ne soyons tous des appelés, du simple fait de vivre. Et sur ce blog nous ne sommes pas de mauvais bougres, les nouveaux venus n’ont pas besoin de protecteurs spéciaux, contrairement à vos insinuations.
Qu’Ahmed B. soit croyant ou athée ne nous regarde pas sauf s’il tient lui-même à nous en informer.
C’est vous, Patrice Charoulet, qui attirez l’attention sur lui de la manière la plus défavorable possible, et semez le doute sur sa probité en rapportant ce que vous dit quelqu’un en aparté ; voilà donc qu’avec vos cancans, vous amorcez une discussion générale sur la dissimulation supposée de ce blogueur, du moins vous essayez, sous couvert de le défendre !! Bravo. On sent que vous aimeriez presque donner le nom de votre conseilleur. Le gâtisme n’excuse pas tout, je trouve vos informations inopportunes, et vos harangues de Tartuffe insupportables.
« Normalement, la grosse tête des victorieux se dégonfle au bout de quelques mois. Là, ça dure. En plus de quarante ans passés à l’Elysée, j’en ai vu des arrogants. Mais à ce point-là, jamais », aurait-elle déclaré selon Le Canard enchaîné du 22 novembre 2017.

Evelyne Richard avait prévenu, certes le dépit de s’être fait éjecter – il était temps aussi – « l’impératrice de l’Elysée » s’en est allée, on ne l’a pas retenue.
Sibeth Ndiaye ne parlait pas le même langage, Benalla non plus, c’est un nouveau monde, pas d’impératrice au royaume de Jupiter, et puis elle ne représentait plus rien de cette génération, elle ne l’avait pas compris.
Alexis Kohler chassé par Anticor, décidément les tempêtes dans un verre d’eau s’accumulent, Macron est sorti un peu vite de sa coquille, pensant que tout lui souriait – ce qui était vrai – si on ne choisit pas sa famille il n’a pas regardé ses amis.
Les clapotis de sa piscine vont atténuer quelque temps le bruit de grincements de dents qui se faisait entendre.
La fête à l’Elysée est une erreur de communication – cela en fait beaucoup -, il prépare sans doute un retour de fer, il vaut mieux car ce n’est pas dans la bassine de Brégançon qu’il va pouvoir muscler ses nages, le capitaine de pédalo avait annoncé la couleur, mais lui soi-disant avait sorti le tambour des galères, pour l’instant il tient la rame et il a du mal à la lâcher et le rythme n’est pas encore imprimé.
@ Pierre-Antoine 9 août 2018 09:37
A une époque où je voyageais entre Paris et Bordeaux, il m’arrivait souvent de saluer Chaban assis en première rangée de l’avion.
Au « bonsoir M. le Président » que je lui adressais, il me répondait par un « merci cher ami ». Nous n’étions pas amis mais on se croisait souvent et cela faisait partie d’une politesse républicaine.
Par contre en croisant son successeur je n’ai jamais eu l’honneur du titre de cher ami.
Alors le cher ami du Préfet de police il faut le prendre comme du cher ami de courtoisie et surtout ne pas s’en servir pour mettre en porte-à-faux celui qui l’a émis.
@ Lucile
« On ne mesure pas suffisamment les ravages d’une industrie déclinante sur toute la société. »
Exactement.
Et tous les guignols de la vraie gauche et de la fausse droite qui, à la veille de chaque élection, nous sortent du chômage à tire-larigot pour tout expliquer, y compris des phénomènes de violence criminelle qui ont d’autres causes, oublient de dire que ce chômage relève en grande partie de leur propre responsabilité, d’une part du fait de la pression fiscale énorme qu’ils ont placée sur le travail et d’autre part du fait d’un carcan législatif de plus en plus pesant et absurde dissuadant les entrepreneurs et les créateurs de prendre des risques dont personne ne leur saura gré.
Sans oublier le fait de maintenir un ministère de l’Économie peuplé de gens qui n’y entendent rien.
Mais ceci est une autre histoire…
Cher Philippe,
Le projet de Trump est d’organiser la première puissance spatiale en vue de se protéger de destruction par missiles des satellites et de protéger ses alliés.
Le projet de Macron est de réorganiser sa protection rapprochée et de se tremper un peu dans la foule très sélectionnée et dans sa belle piscine.
Le contraste est sidérant mais quelle idée lumineuse n’a-t-il pas eue en demandant à la CNIL, qui en principe se devrait d’être une autorité administrative indépendante, de faire croire que des robots russes auraient grossi l’affaire Benalla/Macron?
Le tout renforcé par un entretien politique avec Poutine sur un sujet propulsé par Dame Taubira qui trouve la coupe du monde de foot encombrante à son goût pour pouvoir faire passer ses messages pour défendre un artiste cinéaste en grève de la faim depuis mai 2018. L’auteur Oleh Sentsov de quelques courts métrages, « Un jour rêvé pour le poisson-banane » 2008 « La corne d’un bœuf » 2009, et de long-métrages « Gaamer » 2011 et de « Rhino » non achevé.
Cet homme d’1m 90 ne pèse plus que 75 kilos et pas même son avocat ne peut le rencontrer depuis un mois puisqu’il est à l’isolement pour refus de s’alimenter.
Et nous ne reviendrons pas sur quelques artistes français détenus abusivement en France en violation de la présomption d’innocence et de la légitime défense pour ne pas troubler les vacances très chaudes et les esprits rappeurs ou frappeurs, certains frappeurs pouvant se baigner en tout honneur pendant que d’autres tordent des draps mouillés pour se doucher.
Monsieur Bernard Tapie avait déjà expliqué avoir dû s’allonger au sol dans sa cellule près de la porte pour trouver un peu d’air un certain été.
Un matelas à l’ombre pour Booba et Kaaris, un matelas au soleil pour Mars.
Cela dégueule l’injustice, cela cascade le questionnement, cela dégouline d’absurde.
Pourquoi Macron ne prend-il pas Booba et Kaaris comme bodyguards ou encore Ceydric Oczachowski qui a une voix extraordinaire et qui est un très bel homme ? CO a déjà été un garde rapproché d’Emmanuel Macron il y a quelques années.
Les hommes traverseraient une crise de virilité ?
Non à en croire l’intérêt porté à l’affaire Benalla et à la baisse de l’attention pour les agressions féminines faites aux hommes.
françoise et karell Semtob
@ Jabiru 09 août 2018 à 17:28
Les effets ne sont pas les mêmes à l’oral et à l’écrit.
Un « bonjour cher ami ! » lancé à la volée dans un avion ou dans un restaurant parce qu’on ne se souvient plus très bien du nom de la personne qui vous salue n’est pas la même chose qu’écrire, à tête reposée, « Cher ami » à quelqu’un que l’on connaît à peine en terminant la missive par « Amicalement à vous », renforçant ainsi le côté amical de la relation.
On n’écrit pas « Cher ami » à quelqu’un que l’on ne connaît pas ou très peu, mais tout simplement « Cher monsieur » pour rester courtois. Et je ne doute pas que M. Delpuech soit un homme courtois.
Mais quand va-t-on en finir avec cette histoire Benalla ?
Qui n’est rien !
Et qui n’a été utilisée que par l’opposition pour « s’opposer » au fonctionnement de l’AN !
Et faire parler d’eux !
Ils se sont couverts de ridicule notamment les LR dont j’ai été mais je ne me reconnais plus en eux à part quelques-uns, mais ils sont rares, comme V. Pécresse, X. Bertrand !
De plus, il faut connaître les us et coutumes entre les tenants de cette haute administration.
« Cher ami » est juste une formule de politesse mais ne veut en rien dire qu’il le connaissait !
Et nous Français en avons ras-le-bol de cette affaire montée en mayonnaise.
Il y a tant de sujets de vraie inquiétude…
Il y a aussi cette histoire de piscine au fort de Brégançon que la presse qualifie de somptueuse.
Excusez du peu, 4X10 m, hors sol, en bois, et à 34 000 euros ! On en trouve partout dans les grandes surfaces.
C’est presqu’une mare à tritons !
On comprend qu’Emmanuel Macron préfère la mer !
Une vraie piscine coûte à partir de 20 000 euros !
Alors arrêtons les sujets qui n’en sont pas !
Maintenant il faut secouer le cocotier ! Emmanuel Macron l’économiste pour réduire les dépenses, la gabegie des régions, des effectifs pléthoriques, des palais somptuaires, celui-ci à Montpellier

alors que l’Occitanie est créée, qui paye les factures ?
L’affaire Benalla méritait que l’on s’y intéressât mais mettons la tête là où il faut, rien n’est réglé dans les économies d’échelle, la réforme constitutionnelle n’est qu’un bout du manche de pioche, il faut forger la tête et le travail qui reste est colossal.
Entre voyages d’étude et « cargat de missiou », l’argent si précieux ne fait que s’évaporer, de l’eau versée sur des braises.
Tout reste à construire et réformer, les élus pleurnichent mais jamais ne regardent par-dessus leur épaule, les exemples ci-dessus sont pléthore et dénoncés, que Jupiter se concentre sur certaines dépenses.
La réfaction d’APL est une conn… a-t-il dit, alors qu’il redresse la barre, qu’il s’interroge enfin pour déloger tous ces barons qui dépensent autant avec l’argent des autres.
Benalla ne sera alors qu’un feu de camp, s’il le voulait il en a le pouvoir, et qu’il laisse tomber tous ces parasites qui polluent ce qui aurait dû être le grand remplacement.
Il est dit que les réformes s’empilent, peut-être, mais elles ne vont pas là où il faut, les petites communes ne coûtent rien ce sont les autres, les grosses métropoles, comme toujours la paille et la poutre.
@ Noblejoué 9 août 16h41
Grand merci, cher ami, d’avoir qualifié cela de « triste affaire ». Même si la « victime » ne partage pas vos conclusions pratiques et a déclaré pourquoi.
@ Lucile 9 août 16h45
Chère Madame,
Je ne connais ni votre nom, ni votre métier, ni votre âge, mais j’apprécie depuis un an et demi tous les textes de vous que j’ai lus ici. J’ai donc, aussi, depuis un an et de demi, de l’estime pour votre personne.
A mon sujet, je lis sous votre plume ce jour « marottes », « vieux professeur à la retraite », « insinuations », « cancans », « gâtisme », « harangues de Tartuffe insupportables ». Grand bien vous fasse !
Ce faisant, vous réjouissez mes antagonistes, bien connus de nos services.
Etes-vous juste ou injuste ? Faites votre examen de conscience, en vous regardant dans une glace.
Malgré vos mots, je maintiens, très paisiblement, que l’on ne peut juger un homme sur son nom. Vous ne me ferez pas changer d’avis. Quel que soit votre nom, que vous tenez à dissimuler, je ne vous jugerai pas là-dessus, mais sur vos actes et vos paroles. Je veux croire que, pour vomir ces mots-là, vous avez eu un moment d’égarement. Ego te absolvo.
Ce qui est pitoyable est que dans un pays incapable de contrôler le chômage, de réduire la dette nationale et les dépenses publiques, de se réformer, de vendre ses produits à l’étranger, d’apprendre le français aux élèves et étudiants, d’assurer la sécurité des citoyens dans les villes, un pays où de jeunes voyous caillassent policiers, pompiers et SAMU et incendient des centaines de voitures pour se distraire, où des casseurs et des zadistes attaquent les CRS pour le plaisir, où les syndicats de SNCF et Air France détruisent sciemment leurs entreprises, et bien plus… tout cela parce que pendant quarante ans socialistes et pseudo-gaullistes ont laissé la gabegie s’installer dans ce pays, le nôtre, tout ce que les médias et l’opposition faite des débris de feus les partis politiques trouvent à critiquer sont des faits divers nommés Benalla et Kohler !?
Ce n’est pas vrai ! C’est un cauchemar !
L’opposition en France n’est pas morte, elle est atteinte de crétinisme !
Les médias, eux, ont au moins l’excuse d’avoir à vendre leurs canards.
CHARLES DE GAULLE, REVIENS !
« Le bouleversement politique que le triomphe d’Emmanuel Macron a suscité emporte toujours des effets. »
Pourquoi ce mot « triomphe » ? Où Macron a-t-il triomphé ?
Il a battu MLP qui était seule et a été nulle dans son débat, 60-40 environ, vous appelez ça un triomphe M. Bilger ? Moi pas. Une victoire oui, un triomphe non.
Apparemment, M.Bilger n’a toujours pas compris que son idole du moment, qui l’est de moins en moins comme prévu, n’a triomphé de rien du tout et n’a été élue que par défaut parce que les services de l’Etat et surtout la justice conjugués à la médiacratie tout acquise à la cause Macron ont fait en sorte d’éjecter Fillon suite à l’éjection de Juppé.
C’est assez consternant de voir M.Bilger persister dans son discours idolâtre alors qu’au fond il le sait tout ça.
Mais comme tous les gens qui ont une haute opinion d’eux-mêmes, il a tellement de mal à admettre qu’il s’est trompé une fois de plus, ça fait au moins la troisième fois d’affilée qu’il tombe dans une sorte de schizophrénie en disant dans une phrase que Macron est génial et la suivante qu’il est aussi nul que les autres.
Là évidemment, il dira sans doute, comme beaucoup de ceux qui se trompent et qui ont vaguement un cerveau en état de marche, que c’est… comment on dit ? Ah oui, c’est ça, de la « nuance »… Hahaha ! Mot et concept très pratique pour ne pas dire hypocrisie.
Peu importe, vu comme c’est parti, d’ici à la fin du mandat de Macron, M.Bilger comme tous les autres fera comme il a fait avec Sarko il y a dix ans, après l’avoir adoré il lui tapera dessus plus fort que les autres pour essayer de faire croire qu’il n’a jamais cru en lui.
Au moins M.Bilger n’étant ni journaliste féminine, ni comédienne ou chanteuse n’aura pas eu besoin de coucher avec le Roy pour obtenir ses faveurs… c’est peut-être pire en fait.
C’est ça la France.
Le silence médiatique continue d’entourer les omissions de Macron. Le bruit médiatique se fait aujourd’hui sur la rencontre de Macron avec Maxime qui n’avait rien de spontané. Maxime, c’est cet enfant de six ans et demi découvert par Europe 1 et qui a deux idoles dans la vie : Macron et la reine d’Angleterre. Maxime, c’est Macron quand il était petit. Il succédera à Macron et régnera sur l’Angleterre, dans l’imaginaire de Macron. En Maxime, Macron a trouvé son « gentil dauphin ». Loin des fronts, Macron parle des flots à Maxime : « Je me suis fait construire une piscine, mais ce caprice m’a passé, je préfère le sel au chlore. Tu n’iras jamais sur le front, Maxime, comme Monseigneur le Grand Dauphin, et cependant tu régneras beaucoup mieux sur l’Angleterre que le prince William ou que Theresa May. Laissons-les s’embourber dans les marais de la Somme, parmi les braconniers. Nous n’irons pas à Amiens, Maxime, tel est mon bon plaisir, et je te ferai visiter l’Élysée pour les journées du patrimoine. »
Les médias s’indignent que Macron ait mis en scène sa rencontre avec Maxime comme si elle avait été spontanée. Il est si rare que Macron soit gentil avec quelqu’un. Maxime ne lui fait pas de l’ombre, pas encore. C’est son continuateur, qui ne sera pas plus sacré à Reims que le prince Charles ne peut décemment devenir roi sans faire de l’ombre aux flamboyants William et Kate, surtout flanqué de Camilla. Pauvre Maxime ! Macron prend une loi contre les « fake news » et fait de la #Story news » comme le storytelling est devenu la règle de la vie politique et l’autofiction celle de la littérature dans une époque qui a perdu l’imaginaire. Sans emphase, Macron a été empathique avec un enfant. La presse dénonce l’un des seuls moments où Macron a été sympa, certes avec son double et sans spontanéité, pour mieux édulcorer son absence aux commémorations d’Amiens où Macron n’est pas né et où la France ne se préparait pas à gagner la guerre, car Macron est éternel (foi de transhumaniste, il faut cloner Macron !) et la France ne saurait jamais rien gagner avec Macron. Les médias ne soufflent mot de cette absence amiennoise du président des DERACINES, qui n’est un « professeur d’énergie » que pour se répliquer – les Macron ont la présidence susceptible.
Le chevènementisme mène à tout à condition d’en sortir. Macron était chevènementiste en 2002. Il exhibe Chevènement qui ne prend pas la mouche. Un Jean-Pierre chasse l’autre, puisque la politique est un jeu Chevènement mène à Jouyet, et le chevènementisme mène à l’intégration dans l’Aspain Institut de Lyon, nous apprend Vladimir. Chevènement incarnait le souverainisme républicain face à l’hydre européenne qu’il ne cessait de pourfendre. Macron se pose en champion de l’européisme échevelé et Chevènement n’y voit pas ombrage, ni dilapidation de l’héritage, du moment qu’il est dans les bagages de Macron.
Philippot ne mérite pas ces excès d’honneur et ces épanchements du Che. Le chevènementisme l’a amené à faire un parcours sinueux, qui après l’avoir installé dans le gaullisme, le lui a fait incarner dans le parti le plus anti-gaulliste de France, feu le Front national, où il commandita le parricide de Marine Le Pen, avant de quitter ce parti pour fonder ses Patriotes, où il n’y a que quatre membres influents : Philippot, son frère, son père et sa grand-mère. La dynastie des Philippot envisage de remplacer celle des Le Pen sur l’étendard du patriotisme. Mais Philippot est vierge de toute action pour la patrie. Le gaullisme de Philippot se borne à sauter comme un cabri en criant : « L’Europe, l’Europe », et en étant hystériquement contre. Philippot est un européiste en sens inverse. Je me pince, ou c’est de Gaulle qui a signé le Traité de Rome ?
Une « réforme constitutionnelle » s’avère-t-elle indispensable à la France ? C’est l’avis de @Liebesard | 09 août 2018 à 16:04 Comme les parlementaires brûlaient de démontrer leur inutilité, ils ont sauté sur l’affaire Benalla, qui ne méritait pas que deux commissions des lois se transforment en commissions d’enquête. Mais la réforme que nous prépare Macron est en trompe-l’œil. Réduire le nombre des députés, pourquoi faire ? Réduire le nombre des mandats, pourquoi faire si on peut répartir plusieurs fois trois mandats dans son cursus honorum ? Il y aurait pourtant un moyen de renouveler – et de décentraliser – les visages : interdire à quiconque n’habiterait pas une commune de prétendre en être le maire ; interdire à quiconque de se présenter dans deux territoires pour être l’exécutif local de l’un et le législateur de l’autre (comme le fut Jacques Chirac, député de Corrèze et maire de Paris); interdire le parachutage et à un député qui n’habite pas dans sa circonscription de la représenter (Jean-Christophe Cambadélis n’a jamais habité le XIXe arrondissement) ; enfin, limiter à cinq le nombre des mandats d’une carrière politique. Pourquoi ces réformes ne sont-elles jamais proposées dans les débats sur la refonte de nos institutions ?
@ Lucile | 09 août 2018 à 11:58
à quoi il faut rajouter :
– le ras le bol des policiers,
– le ras le bol des pompiers,
– le ras le bol des maires,
– le ras le bol des habitants des quartiers et maintenant au-delà, devant subir quotidiennement, violences verbales et même physiques, invectives répétées pour un oui ou pour un non, injures idem quand ce n’est pas de la provocation gratuite.
– le ras le bol des gens qui doivent désormais modifier leurs trajets travail, promenade ou autres, en raisons des risques potentiellement élevés, dans telle zones de non droit ou en devenir.
Certes, au-delà de ce condensé, il demeure encore de nombreux endroits où il fait bon vivre, fort heureusement. Mais de toute évidence, il y a surchauffe.
L’émission « C dans l’air » de ce jour, que je me suis efforcé d’écouter jusqu’au bout tant c’est de la rerereredite depuis des lustres, aura eu au moins le mérite de faire une nouvelle piqûre de rappel.
@ Robert | 09 août 2018 à 16:21
« J’ai ici tout particulièrement apprécié le commentaire de Julien WEINZAEPFLEN | 09 août 2018 à 01:18. »
Moi aussi. Et en ai profité à nouveau pour tenter de lui laisser un commentaire sur son blog.
@ Robert | 09 août 2018 à 16:21
« Monsieur Macron montre ainsi son inculture historique tout comme son incapacité à comprendre l’âme des peuples, notamment de notre alliée, la Grande-Bretagne où l’hommage rendu à ses morts fait partie de sa culture profonde et transcende les oppositions politiques. »
J’aurais plutôt tendance à penser que c’est une attitude pour un signe politique. Après le Brexit, mais pas que, les alliances ont changé. Qui plus est, il est probable que chez lui il y aurait un rejet, si ce n’est une répulsion du passé historique de la France, enfin pour une partie seulement.
@ Huvelin
Bien vu le second degré.
C’est très dur de faire du second degré par écrit, il faut un certain talent littéraire ou un talent littéraire certain (elle est toujours facile celle-là), ce que je n’ai pas.
Généralement quand je fais du second degré, le lecteur le prend comme du premier degré si je ne lui mets pas une pancarte « HUMOUR ! ».
@ Huvelin | 09 août 2018 à 21:42
Merci. Mon épouse et moi main dans la main au soleil couchant sommes allés contempler notre mare à canards. Ému j’ai dit à mon épouse les yeux dans les yeux : « Tu vois finalement on l’a notre piscine et ce n’est pas une vulgaire hors-sol comme celle de Manu »… « viens ! fais-moi un enfant ! » me susurra-t-elle à l’oreille.
@ Pierre-Antoine
« L’affaire Benalla ? une vaste « enfumerie », un ramassis de toutes les techniques de manipulation de l’opinion publique ! »
Vous ne vous êtes jamais essayé au comique troupier ? Il semble que vous possédez un certain talent !
En poursuivant la lecture de votre commentaire je relève : « C’est aussi dans les usages de traiter d’ami une personne qui a un poste équivalent dans une autre administration et qui peut faciliter un dossier ! C’est comme mettre de l’huile dans les rouages… »
Certes, mais est-ce à dire que vous considérez que le Préfet de Police considérait monsieur Benalla comme quelqu’un de son niveau, titulaire d’un poste équivalent ? C’est sidérant !
Je note encore : « Et quand je signe « amicalement » je ne déclare pas ma flamme ! »
On ne signe pas « amicalement » lorsqu’on ne connaît pas une personne… on peut manifester une certaine bienveillance en donnant du « cordialement »…
On peut supposer que le sieur Benalla a envoyé cette photo pour « fayoter » avec le Préfet dont les services, rouages huilés, lui avaient – ou allaient le faire – délivré un port d’arme… Passez-moi la rhubarbe, je vous passerai le séné…
Je vous rappelle que le préfet, vieux routier des arcanes et méandres administratifs, a déclaré sous serment avoir simplement croisé ce monsieur et ne pas posséder son numéro de téléphone… alors de là à imaginer qu’il puisse traiter au même niveau avec un quidam tel que ce monsieur Benalla. Soyons sérieux… nous avons affaire à un ramassis de menteurs qui, par surcroît, nous prennent de haut, en particulier monsieur Collomb et monsieur Kholer qui se permettaient d’ironiser, petit sourire en coin !
Pour contribuer, qui sait, à la réconciliation de gens fâchés ? Je n’ai pas trop d’illusions, mais je me sens si euphorique que je vais y aller sans peur comme Siegfried traverse le feu. En tout cas, il est impossible que ce que j’ai pu trouver de mieux sur Internet, sous le mot de pénitence, en vérité, un moment d’offrande musicale et visuelle pour tous, ne fasse pas plaisir à certains :
https://www.youtube.com/watch?v=jCGcc_vXQe4
L’affaire Maxime !
Après le dévoué et encombrant factotum Benalla, c’est un enfant de 6 ans qui est maintenant mis en cause.
Les médias n’ont pas trouvé mieux pour nuire à E. Macron !
Tant de mesquinerie me rend le Président de plus en plus sympathique.
Les dézingueurs compulsifs pensent-ils à l’intérêt du pays ?
Qui tire les ficelles de ces campagnes incessantes de dénigrement ?
@ Lucile 09 août 2018 à 11:58
Jai suivi cette émission sur l’insécurité galopante et c’est vraiment très préoccupant car on ne sait pas tout.
La lutte contre le trafic de drogue doit être une priorité.
Il faut s’inspirer de la « Tolérance zéro » prônée par l’ex-maire de New York qui a été très positive.
Qu’en pense le ministre de l’Intérieur et que propose-t-il ?
@ Huvelin | 10 août 2018 à 07:39
Je suis bien d’accord avec vous sur ce point. Quoi que fasse EM, quoi qu’il dise, aussitôt ses actes, ses paroles sont interprétés, galvaudés, totalement sortis de leur contexte pour alimenter le feuilleton de l’été, sorte de « Plus belle la vie » avec rebondissement à chaque épisode. Histoire de cornecul (*) qui fait la joie des commères de bas d’immeuble et des piliers de zinc du café du commerce. Tout cela est bien pathétique !
(*) Histoire de « cornecul », mot inventé par Rabelais ? C’est une histoire qui prend toute la place, excite les passions et les questions de manière aberrante, tout autant que l’idée que des cornes pourraient pousser au cul. Quel événement ! Nous sommes devenus fous.
LA RENTRÉE CINÉMATOGRAPHIQUE
Vous avez aimé ALEX 1, vous allez adorer ALEX 2.
Fini le Maroc du tiers monde et le milieu de la pègre. Une intrigue dans le monde super clean de la phinance internationale. Un décor de rêve dans la Suisse de Davos aux sommets blanc neige.
Des personnages cravatés, super glabres, sans tatouages. Les costumes sont de Bourgi !
Des hauts fonctionnaires de la France démocratique et populaire, pantoufleurs de première force.
Des connexions fric-politique au plus haut sommet de l’Etat.
Le scénariste est du Bilderberg Studio. L’assistant à la mise en scène est le capilliculteur Cahuzac, sorti spécialement de prison pour les besoins de la production.
La musique est de Kaaris-Booba, des vedettes dans le vent et en taule !
Des séquences tournées en téléréalité dans les locaux de la prestigieuse « Inspection des Phinances », mystérieuse et inaccessible pour le spectateur lambda.
Une intrigue autour d’une multinationale qui fait dans le tourisme haute époque, la MSC (Marins Sans Culotte) : construction de gratte-ciel de haute mer, des Sarcelles marins, pour un tourisme massifié où le client n’est pas désorienté, pouvant visiter Venise de sa loggia du 54e étage et se livrer à ses sports préférés : golf, chasse à courre, ski de fond. Des voyages sans danger : sur chaque coursive un Mamadou est là pour vous empêcher de basculer par-dessus bord !
Vin et alcools à volonté. Distributeurs de préservatifs sur tous les ponts. Le soir on repasse tous les films de de Funès et, pour les intelauds, ceux de Marguerite Duras !
Hélas ! Pris d’assaut par une clientèle de tous pays il faut attendre jusqu’à dix ans pour obtenir une place. Pire qu’à Bayreuth !
Une belle histoire dont la société de production a prévu deux dénouements : un joyeux et un épouvantable. Ils n’ont pas encore décidé lequel sera finalement retenu. Suspense !
Pour les fêtes de fin d’année il est prévu un troisième épisode des mésaventures de Bijou de Pacotille. Peut-être la fin de la saga !
Pour retenir vos places vous pouvez téléphoner à Elysée 0001.
Ça devient vraiment fatigant toute cette mayonnaise montée sur des faits d’une épaisseur ridicule.
Par pitié, prenez quelques vacances sur cette soi-disant affaire Benalla.
Faites comme le Président, dont les aventures à Brégançon n’intéressent personne, soit dit en passant.
Peut-être faudra-t-il finalement dire un grand merci à Alexandre Benalla, qui a permis d’éclairer sous une lumière nouvelle le concept politico-philosophique du « Léviathan » cher à Thomas Hobbes, et de mieux comprendre, de façon plus concrète, une des raisons pour lesquelles les dépenses publiques sont aussi élevées dans notre pays.
C’est au moins autant l’extraordinaire complexité des structures de l’appareil d’Etat que ses proportions gigantesques et sa lourdeur extrême qui ont été mises en évidence par les commissions d’enquête parlementaires.
De Gaulle est là, mon cher Claude, et l’œuvre de sa Constitution, soixante ans après, a encore mis à terre les partis, dont les soubresauts dans la piscine française indiquent leur complète obsolescence et leur seule capacité à se noyer dans une flaque.
Que la majorité silencieuse prenne enfin la parole, impose localement son désir de paix et de bon travail, les médias qui ne flattent que les faiseurs de buzz devront se soumettre à la réalité de leur audience, plutôt qu’aux bêtises insensées qu’on peut lire, notamment ici, tentant à l’envi de faire du président sa poupée de carnaval, pour mieux continuer en rond à ne pas évoluer et favoriser ce commerce dépassé, car le problème n’est pas du tout Macron, mais le peuple de France qui n’arrive strictement pas à revendiquer son destin, et préfère rééditer les erreurs de ses défaites, plutôt que d’assumer sa faute dont le rachat est inscrit dans la Constitution du grand Charles, celle qui a permis à ce jeune homme visionnaire et si brillant d’habiter le corps du roi sauvagement assassiné.
Si le souverain arrive à faire suffisamment taire les puissances de son ressentiment et de ses divisions, il aura l’occasion d’incarner aux yeux de l’Europe et du monde sa capacité rédemptrice qui sait tirer les conclusions indispensables à son existence, et de leur proposer enfin l’accomplissement de sa révolution, qui est la possibilité insigne d’indiquer le chemin vers le juste, seule condition de leur survie.
Au mois d’août 1918, l’issue de la guerre était indécise. Près d’Amiens, à Corbie, l’avion allemand de Manfred Albrecht Freiherr von Richthofen, le téméraire Baron Rouge, a été abattu par des artilleurs australiens.
Quelques mois plus tard et quelques kilomètres plus loin, après les orages de la soirée, la brume s’était formée dans la baie de Somme. Des Australiens courageux se sont levés très tôt. Vers 3 heures du matin, par une nuit sans lune ils ont mis de la suie sur leurs visages et caché leurs yeux clairs sous les casques lourds. Au lieu-dit « Le Hamel », les soldats alliés ont franchi les barbelés, contourné les buttes de terre, percé le front allemand. Ils ont pris les positions ennemies par surprise.
Le musée de Villers-Bretonneux regorge de témoignages de ces combats de la Première Guerre mondiale. Le mémorial australien a été rénové récemment, la visite est émouvante, coeurs sensibles s’abstenir.
J’espère que M. Macron accueillera dignement les représentants des nations alliées et ennemies qui feront le déplacement pendant les commémorations de l’automne 2018.
Pour l’instant l’image de la France à l’étranger est celle d’un pays où les vacances sont primordiales et les grèves une calamité répétitive.
@ fugace | 10 août 2018 à 00:22
Pour les divers ras-le-bol que vous citez, ils se traduiront peut-être dans les urnes aux prochaines élections. Je n’ai pas regardé C dans l’Air hier, mais d’après ce que je comprends, il autorise plus de controverses qu’à l’accoutumée ces jours-ci, et aborde des sujets moins insignifiants.
@ Patrice Charoulet
« Vous réjouissez mes antagonistes, bien connus de nos services »
Quels services ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Vos sbires portent-ils casque et brassard (ce qui nous ramènerait enfin au sujet du billet) ?
@ Robert
La reine, qui a 92 ans, ne voyage plus en dehors du Royaume-Uni. Elle est régulièrement représentée par son fils Charles ou ses petits-fils William et Harry.
Le prince William (de surcroît futur roi) représentait bien le Royaume-Uni, au plus niveau.
@ Jabiru | 10 août 2018 à 08:18
« Il faut s’inspirer de la « Tolérance zéro » prônée par l’ex-maire de New York qui a été très positive ».
On en est loin, très loin. Si déjà on appliquait la loi, et si on la faisait appliquer même avec toutes ses exceptions, cas particuliers, et aménagements, ce serait beau. Mais là, oui, ce serait la révolution. Il n’y a qu’à voir comment quelqu’un comme Huvelin sur ce blog (Huvelin | 09 août 2018 à 21:42) intervient pour nous seriner que les infractions d’un Benballa, membre du personnel de l’Élysée, ce n’est rien, « il n’y a rien ». On se demande pourquoi la justice enquête. Si ça se trouve ce Monsieur Huvelin, avec son ton péremptoire, est haut-fonctionnaire, en tous cas il connaît, lui, « les us et coutumes » de la haute-administration, les « cher ami », et autres formules de politesse en usage dans ce milieu choisi. Eh bien Monsieur Huvelin semble penser que la loi est une commodité, qui doit être appliquée scrupuleusement par le tout-venant, mais qui se plie aux exceptions concernant les élites, et les minorités. agissantes. Pour Benalla, « rien », dit-il. Comment sait-il par avance que le dossier est vide ? Mystère.
Pour la « piscine de Brégançon », c’est effectivement un bassin pas bien grand de 4×10, et 1,20 de hauteur, destiné à permettre aux petits-enfants des Macron de barboter et de s’amuser quelques jours en été, alors qu’ils jouissent d’une plage privée en bas. Ils ne manqueront pas de profiter de la plage aussi bien sûr, quoi de plus normal. C’est peut-être le caprice présidentiel qui ennuie les contribuables, plus que la piscine elle-même, quand paraît-il l’État est en faillite, et que les résultats des réformes extraordinaires mises en route depuis un an se font attendre.
@ Aliocha | 10 août 2018 à 10:04
Oui, merci de me rappeler cette lueur d’espoir qu’est notre Constitution.
Une chose qui me surprend chez nos compatriotes est qu’ils savent se rassembler en associations diverses dès que quelqu’un a besoin d’aide. Peu de pays ont autant d’associations de volontaires pour les réseaux sociaux.
Sous leur air grognon les Français ont un grand cœur.
Pourquoi cette majorité silencieuse ne se révolte-t-elle pas ?
Pourquoi écoute-t-elle un farfelu nommé Mélenchon et sa VIe république ?
Un Cohn-Bendit qui doit son existence à la France mais a refusé de la servir comme tout bon citoyen ?
Un Eric Zemmour qui se débarrasse de ses complexes personnels évidents en les transposant à l’ensemble de la population française via la télévision ?
Il n’est d’ailleurs pas le seul dans cette situation.
Pourquoi s’acharne-t-on contre un JMLP même si on ne partage pas ses élucubrations alors qu’il a toujours démontré que le pouvoir ne l’intéressait pas et fut le premier surpris de son succès lors de la présidentielle de 2002, que son truc était de jouer l’avocat du diable en s’enrichissant ?
Les Français ont élu Emmanuel Macron, pas moi, mais je respecte leur choix.
Il me semble que ceux qui ont conduit ce pays dans le pitoyable état où il se trouve, y compris les fameux corps intermédiaires, pourraient faire amende honorable et aider ce gouvernement à redresser la situation en servant vraiment d’intermédiaires, au lieu de tout faire pour le déstabiliser !
Obama chante le mérite de l’équipe de foot française pour ce qu’elle représente du point de vue social et intégration en France et qui est mieux placé que lui pour apprécier ce genre de situation ?
Mélenchon lui, dresse les Français les uns contre les autres.
A ce point la seule alternative serait un quarteron de généraux pour le faire à un moment, hélas, où nous n’avons pas de Charles de Gaulle en réserve !
Ce qui manque est pourtant bien peu : un rien de courage, d’abnégation et de discipline, pas de mobilisation générale comme en 14 et en 40, et moins de lamentations.
Alors si, faute de mieux, Macron essaye de jouer les de Gaulle, encourageons-le.
Mélenchon et ses Insoumis mal rasés et débraillés, Corbière, Ruffin et autres, devraient se souvenir qu’ils sont des citoyens français et qu’un citoyen français a des devoirs tout autant que des droits car pour l’instant, en Insoumis, par leur seul nom, ils ne respectent pas la Constitution de la nation. Un parti politique officiel est soumis aux règles de la Constitution car il en bénéficie financièrement.
Tristes exemples pour nos jeunes.
Pour les LR il me semble qu’une Valérie Pécresse serait plus à sa place comme présidente qu’un Wauquiez qui se veut une main de fer mais pas du gant de velours nécessaire pour guider ce pays.
« »Vous réjouissez mes antagonistes, bien connus de nos services » (Patrice Charoulet)
Quels services ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Vos sbires portent-ils casque et brassard (ce qui nous ramènerait enfin au sujet du billet) ? »
Rédigé par : Lucile | 10 août 2018 à 10:28
Vous n’y êtes pas du tout Lucile.
Nous avons affaire à un pervers.
Un glauque, un borderline, au sens psychiatrique du terme.
Il ressasse, répète, rétorque, aucun argument ne le fait taire, rien ne le convainc, il trouvera toujours un argument pour rétorquer.
Dialoguer avec lui c’est se perdre, son narcissisme vous vaincra.
Il n’y a qu’une seule solution, le silence, alors Narcisse meurt dans l’indifférence.
@ Lucile 09 août 2018 à 11:58
Afin de remettre de l’ordre dans les villes et les campagnes, nous avons besoin de nommer un nouveau ministre de l’Intérieur, peu importe qu’il soit d’Etat mais doté d’une capacité à toute épreuve.
Jeune, vaillant, fidèle, redresseur de torts, disponible et déterminé pour manier la trique.
J’en connais un qui est disponible depuis peu et dont le prénom est Alexandre.
Ses relations avec les politiques, les préfets, les policiers et les gendarmes sont un atout incontournable pour mater les fauteurs de trouble.
Un certain Emmanuel qui le connaît bien est prêt à le nommer, il suffit de lui murmurer le nom du candidat à l’oreille. Chiche !
@ Huvelin 10 août 2018 à 10:00
« Faites comme le Président, dont les aventures à Brégançon n’intéressent personne, soit dit en passant »
Sauf le petit Maxime, sa famille et Europe 1, soit dit en passant.
Europe 1, le Gentil Organisateur du club des Mickey de Brégançon 😀
@ Robert 09 août 16 h 21
Tout à fait d’accord avec vous sur la goujaterie de Macron qui de daigne pas assister aux cérémonies de la bataille d’Amiens, alors que la reine Elizabeth est représentée par le prince Harry. Sans doute que la piscine de Brégançon est plus cool que les plaines de la Somme.
Mais comment peut-on s’étonner du manque d’éducation d’un homme que l’on a vu l’autre jour à la TV saluer la foule d’un « Bonjour Messieurs-Dames » ?
@ Huvelin 10h00
« C’est au moins autant l’extraordinaire complexité des structures de l’appareil d’Etat que ses proportions gigantesques et sa lourdeur extrême qui ont été mises en évidence par les commissions d’enquête parlementaires. »
L’affaire Benalla c’est comme certains boutons qui apparaissent subrepticement sur le corps et qui semblent anodins mais qui, in fine, révèlent une maladie grave …
Et puis, il y a une enquête judiciaire dont il convient d’attendre les résultats avant de déclarer que cette histoire n’en est pas une.
Certes les maux qui frappent notre pays (chômage, délinquance, dette publique, islam revendicatif, communautarisme…) font apparaître dérisoires les infractions venant d’une personne de confiance du PR mais ce n’est pas une raison pour fermer les yeux…
@ Claude Luçon | 09 août 2018 à 22:50
« CHARLES DE GAULLE, REVIENS ! »
Ah le retour du passé… Je ne sais si vous faites de l’humour ou si vous indiquez sérieusement votre humeur.
Mais un gouvernement « comme à l’époque » de CdG ne tiendrait pas très longtemps…
Plus personne n’accepterait que le pouvoir se mêle des médias, ait un service dit SAC…
Un citation pour le plaisir :
Dolores : Et comment vous appelez un pays qui a comme président un militaire avec les pleins pouvoirs, une police secrète, une seule chaîne de télévision et dont toute l’information est contrôlée par l’État ?
OSS 117 : J’appelle ça la France, mademoiselle ! Et pas n’importe laquelle ! La France du général de Gaulle !
Cher Philippe,
Mais il n’y a plus d’après, après Benalla-Macron, après il n’y a plus rien.
« République «exemplaire» ? Pour la presse étrangère, Macron a perdu la main » (VIDEO)
23 juil. 2018, 18:23
« L’affaire Benalla dépasse les frontières de l’Hexagone. Mais la presse étrangère ne s’embarrasse pas de subtilités rhétoriques : pour de nombreux médias, le responsable dans l’histoire, c’est Emmanuel Macron.
Si les médias français font leurs choux gras de l’affaire Benalla, elle intéresse aussi la presse internationale. Cependant, les journalistes étrangers ne s’embarrassent pas des arcanes de la politique française et de l’usine à gaz des officines policières hexagonales. «Le tumulte grandissant marque le premier scandale auquel doit faire face Macron, un centriste arriviste, depuis son arrivée au pouvoir», note le quotidien américain The New York Times, qui souligne en outre le silence assourdissant du président français.
«Cette image de République moderne, irréprochable, en prend un coup», estime Mehdi Lazar, directeur de l’école bilingue de Berkeley, aux Etats-Unis. Le journal suisse Le Temps pointe pour sa part les paradoxes d’Emmanuel Macron. «Le chef de l’Etat français, chantre d’une République « exemplaire » est désormais sommé de s’expliquer sur les faits et gestes d’un de ses collaborateurs», résume le quotidien helvétique. »
https://francais.rt.com/international/52761-republique-exemplaire-pour-presse-etrangere-macron-perdu-la-main
La presse étrangère nomme cette affaire, affaire Macron et commence à enquêter sur Makao, recruté par Benalla, garde du corps des événements de Booba.
Makao est l’ami de l’hébergeur des terroristes du 13 novembre.
La presse étrangère s’interroge aussi sur le spécialiste sécurité Chems Akrouf qui est omniprésent sur les plateaux télés et dans les facs telles Assas et autres, déjà présent avec Hollande et qui serait envoyé en terrain miné.
Makao, autrefois courtisé par Secret Story émission de téléréalité se voit maintenant l’objet de tous les regards internationaux pour connaître ses liens avec Benalla mais aussi avec Booba et la grande gentillesse de Makao promet de mettre au grand jour tous les petits secrets de l’intimité de l’Elysée.
Macron joue-t-il à se faire peur, souhaite-t-il « donner la parole et les rênes à la jeunesse » ou s’est-il laissé prendre dans ses rets dans une jubilation euphorique ?
Toujours est-il que la crédibilité de Macron à l’international s’est réduite à peau de chagrin !
françoise et karell Semtob
@ Lucile 10 août 11 h 29
« …Pour la « piscine de Brégançon », c’est effectivement un bassin pas bien grand de 4×10, et 1,20 de hauteur, destiné à permettre aux petits-enfants des Macron de barboter et de s’amuser quelques jours en été… »
Décidément on nous cache tout ! Voilà que vous nous faites découvrir un grand-père de 40 ans qui n’a jamais eu d’enfants biologiques ou adoptés ! Les progrès de la médecine moléculaire ?… Je conjecture, je conjecture…
@ Lucile (10/08 à 10h28)
Moi aussi, j’ai été très surpris de ce ‘’bien connus de nos services ».
Cela a des relents pas très frais d’officines discrètes et d’intrigues crapuleuses entre chers z’amis.
Que se cache-t-il derrière ce NOS services ? Un résidu de formule d’ancien agent des RG ? Cela ne m’étonnerait pas. PC a avoué il y a quarante-huit heures qu’il avait sollicité Mme Bilger pour obtenir des adresses e-mail de divers intervenants sur ce blog. Ahurissant. Fausse naïveté ou réflexe incontrôlé d’ancien prof-indic ?
Jusqu’où son obsession des pseudonymes le mènera-t-il ?
Il va falloir ressortir les vieilles affiches de 1939 : ‘’Attention, des oreilles ennemies vous écoutent !’’
Triste mentalité.
Bien sûr, lutter contre la corruption, les conflits d’intérêts, lorsqu’ils sont prouvés et sanctionnés par la justice est indispensable à la santé démocratique du pays.
Mais le parquet financier étant déjà saisi, on ne voit pas bien qui a intérêt et pourquoi à en rajouter.
Ce que l’on craint, à voir les connexions de fait entre des organismes comme Anticor qui s’arrogent un quasi-pouvoir d’enquête judiciaire au mépris de la présomption d’innocence et Mediapart, plus idéologique que journalistique, c’est que notre démocratie, livrée à la haine ordinaire des réseaux sociaux et aux règlements de comptes politiques, n’en sorte sérieusement abîmée.
La presse sérieuse et rigoureuse doit nous aider à éviter cette dérive.
Ce qui traîne sur Internet, c’est majoritairement le fait de militants d’opposition (qui s’en étonnera) bien réels physiquement et d’automates qui font grimper de fonction exponentielle les messages hostiles dans l’affaire Benalla (et non Macron, ne vous en déplaise).
44% des messages provenaient d’1% de comptes.
La démocratie ?
Entendre parler de démocratie quand on défend un candidat qui a refusé de reconnaître sa défaite avec la plus parfaite mauvaise foi est parlant et continue à montrer que l’on méconnaît la Ve Constitution et qu’on semble vouloir appliquer la VIe non votée par les parlementaires et donc non validée par les électeurs.
Les tordus chantent donc dans les arbres et veulent nous entraîner vers les eaux noires de l’anarchie, comme dans les légendes slaves.
Les macronphobes de service nous expliquent depuis un an que la majorité parlementaire serait composée de petits soldats au garde-à-vous. Ils ont maintenant la preuve du contraire.
Qui sont ces « frondeurs » ?
Ils sont issus de la mouvance PS, ils ont été élevés sous la mère hollandaise au lait des courants, des chapelles et des complots.
Ils veulent jouer perso et soutenir les projets comme on picore sur un buffet froid ? Grand bien leur en fasse.
Un jour où l’autre, il leur faudra choisir entre rester et rejoindre les non-inscrits.
@ Claude Luçon 10 aout 2018 14:24
« Valérie Pécresse serait plus à sa place… »
Les regrets – régulièrement affichés – n’ont jamais servi qu’à affaiblir un parti politique. Et la main de velours n’a rien à voir avec l’efficacité de l’action. Bien au contraire sans doute.
A tort ou à raison, c’est Laurent Wauquiez que les militants ont élu et pas Valérie Pécresse.
Si la présidente du Conseil régional d’Île-de-France veut servir son parti, qu’elle fasse candidature pour la tête de celui-ci aux futures élections européennes.
Courage et prise de risque de sa part seraient appréciés.
Cordialement.
TRES BONNE QUESTION DE VOLTAIRE
J’ai loué ici, un jour, « Le Siècle de Louis XIV » de Voltaire. Je rappelle que dans ce livre il fait un éloge détaillé de tous les grands écrivains du siècle essentiel.
On sait aussi qu’il a écrit un livre commentant de manière détaillée la langue des pièces de Corneille. Lecture instructive.
Commentant la pièce « Rodogune », bien oubliée de nos jours, Voltaire fait l’éloge du mot « fallacieux » et pose une très bonne question, à laquelle je souscris à plein :
« Un mot consacré par Corneille et Bossuet peut-il être abandonné ? »
Ancien professeur de lettres, j’aurais volontiers mis cette phrase sur le mur de ma salle de classe. Mais on pourrait remplacer Corneille et Bossuet par La Fontaine, La Bruyère, Racine, Molière ou Retz.
Quels maîtres !
P.-S. Parmi tous les écrivains français les plus célèbres du XVIIe et du XVIIIe siècle, sait-on les deux qui ont eu le plus grand nombre de pages imprimées ?
Réponse : Bossuet et Voltaire.
@ Lucile et Mitshane
« bien connus de nos services » : plaisanterie = bien connus de nous tous.
A Mitshane, qui avait dit ici être réconcilié avec moi. Vous avez dit sur ce blog être né en 29. Je vous salue très respectueusement et souhaite avoir votre punch et votre énergie quand j’aurai votre âge.J’en doute fort, hélas !
Des dizaines de gens ont demandé à notre chère modératrice non pas le mail de tel commentateur, mais l’autorisation donnée à la modératrice par un commentateur de dire son mail à telle personne qui souhaite dialoguer sur des sujets qui risquent d’ennuyer les autres sur l’espace commentaires. La réponse de chacun peut être : oui ou non. Il y a cent personnes avec qui je n’ai pas du tout envie de dialoguer par courriel.
L’info vous manquait. Mieux vaut tard que jamais. Ravi de vous la fournir pour vous éviter une indignation inutile.
Les indicateurs de police dans la carrière de professeur de lettres doivent être en nombre particulièrement réduit, à mon avis proche de zéro. On donnerait des renseignements à la police sur Pierre Dupont, élève de 4e ou Jean Durand, élève de Seconde ? Ne délirons pas, s’il vous plaît ! On enseigne, et on corrige des copies. Voilà le métier. Et on rencontre des profs en salle des profs. Certains se reproduisent entre eux ! Une vie d’aventures, cher Mitshane, facile à imaginer.
Demandez son avis à RM sur mon métier ! C’est trépidant, haletant, plein de rebondissements, rocambolesque. Dans une vie ultérieure, je vous la recommande chaleureusement. Je suis encore ému, quand j’y repense.
@ Claude Luçon | 10 août 2018 à 14:24
« Un Eric Zemmour qui se débarrasse de ses complexes personnels évidents en les transposant à l’ensemble de la population française via la télévision. »
Quel vilain coup de pied de l’âne… de quels complexes parlez-vous ? Qu’est-ce que c’est que cette psychanalyse de cuisine menée en public ?
Je suis loin d’être un zemmourien inconditionnel. Malgré la justesse de la plupart de ses thèses, et son indiscutable courage intellectuel, pour ne pas dire physique, je déplore son anti-libéralisme, son insuffisante connaissance de l’étranger, son bonapartisme, les facilités rhétoriques auxquelles il se laisse souvent aller. Mais cette éternelle psychiatrisation des adversaires politiques, qui n’ose même pas énoncer la substance de ses accusations, c’est franchement répugnant…
« Obama chante le mérite de l’équipe de foot française pour ce qu’elle représente du point de vue social et intégration en France et qui est mieux placé que lui pour apprécier ce genre de situation ? »
C’est sûr qu’un gauchiste noir, qui a passé son mandat à dénigrer son pays, à soutenir l’offensive islamique internationale anti-occidentale et à conforter la guerre raciale anti-blanche, est idéalement placé pour apprécier tout l’effet subversif d’une équipe de France noire dans un pays blanc.
On voit très bien ce que représente l’équipe de foot africano-française du point de vue de l’intégration des Noirs : l’affirmation, de la part des élites « anti-racistes », que le mieux que les Noirs puissent espérer, c’est de devenir footballeurs.
Ce qui est probablement vrai (en moyenne, relativement aux autres, etc), mais il n’en demeure pas moins qu’il s’agit là d’une proclamation extraordinairement « raciste ». Les « anti-racistes », eux, ils ont le droit…
Une fois ce constat fait, nos amis « anti-racistes » n’expliquent toujours pas en quoi nous aurions besoin de millions de footballeurs dans s’pays, et donc pourquoi il faudrait maintenir l’immigration de masse en provenance de l’Afrique. Ni pourquoi le football français a connu d’immenses succès lorsqu’il était blanc, d’ailleurs…
@ Lucile
@ Mitsahne
@ Savonarole
On chasse en meute… haro sur le baudet qui est, pour l’occasion PC ! On le traite même de prof-indic !
Que n’a-t-il écrit là ! « Bien connu de nos services »… et la machine s’emballe montrant une certaine ignorance de cette phrase qui a été ressassée encore et encore sur le ton de la plaisanterie. Des films portent ce titre, des livres et même des pièces de théâtre ! Souvent employé sur un ton plaisantin, tout comme « à l’insu de mon plein gré » de notre cycliste national, « incessamment sous peu », etc.
Mais là PC est immédiatement suspecté d’avoir officié dans de ténébreuses officines des RG, voire plus… on phantasme, on élucubre, bref on accable et on discrédite ! On fantasme et on insulte…
PC a l’obsession des pseudonymes, et alors… Il m’a toujours paru quelqu’un d’aimable et de bien élevé et le voilà transformé en monstre par quelques esprits, provisoirement je l’espère, égarés…
Certains lorsqu’ils mordent un citron, c’est le citron qui fait la grimace !
Allons, allons, on reprend ses esprits et l’on devient civil, urbain.
Cordialement
@ Antoine Marquet 10 août 2018 à 17:09
Drôle (votre commentaire) et triste à la fois, Manu étant le mari de la mère de Laurence qui a son âge et le grand-père des petits-enfants d’André-Louis Auzière 🙁
Retrouver tout ce petit monde dans une pataugeoire de 4×10/1,20 de profondeur (payée avec notre pognon) fait un peu « Les Tuche à Brégançon ».
Après on s’étonne que Manu préfère les baignades en mer 😉
————————–
@ semtob 10 août 2018 à 17:06
Makao, Booba, Benalla… ce sont juste des souvenirs, des grigris pour le petit Manu parti ‘célib’ en 2002 au Club Shrine (Nigeria) durant un vague stage de six mois à l’ambassade de France à Abuja, sans maman Bribri pour surveiller.
Wououououh c’était l’éclate !!
Ah nostalgie… nostalgie… 😉
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@ Filae | 10 août 2018 à 19:05
« Les tordus chantent donc dans les arbres et veulent nous entraîner vers les eaux noires de l’anarchie, comme dans les légendes slaves »
P**ain que c’est beau ! on dirait du Booba… ou du Kaaris, je ne sais plus.
Bienvenue petit Filou !
@ Charles | 10 août 2018 à 16:33
Un rien d’humour !
Je plagiais simplement le titre du billet précédent de Philippe.
N’oubliez pas toutefois que Charles de Gaulle, pour moi, c’est d’abord l’appel du 18 Juin 1940 et l’espoir que nous ne finirions pas comme colonie teutonne !
Comme colons ils se sont montrés d’une violence, pour ne pas dire cruauté, et d’un sens de l’exploitation humaine et matérielle peu communs.
C’est aussi grâce à lui que nous n’avons pas été sous administration américaine à partir de juin 1944 en qualité de territoire conquis et occupé, et regagné notre fierté d’être Français qui avait été sérieusement écorchée en 1940.
J’ai travaillé en 1955 (en Ethiopie) avec des Américains qui ne connaissaient que la France de Vichy, donc un ennemi pour eux qu’ils avaient combattu en débarquant en Afrique du Nord fin 1942 ! Les Français les avaient mal accueillis sur les plages du Maroc et d’Algérie, ce que nous avons tendance à oublier. La conséquence a été que j’ai appris dès 1955 à avoir de sérieux coups de gueule en anglais, texan en fait !
Ajoutez à ce qui précède que si Charles de Gaulle n’avait pas négocié le retour du déserteur Maurice Thorez en France en échange de l’abandon de la tentative de Moscou de nous installer une République soviétique dans l’Hexagone, le mur de Berlin n’aurait pas été nécessaire, la Manche ou, plutôt, The Channel, l’aurait remplacé.
Quand vous écrivez : « Plus personne n’accepterait que le pouvoir se mêle des médias, ait un service dit SAC… », vous êtes sérieux ?
Vous auriez dû lire L’Humanité en 1946 et les années suivantes et auriez su quel pouvoir se mêlait des médias, par exemple le NKGD devenu MGB avant de redevenir simplement KGB un peu plus tard.
Avec François Hollande et pendant la présidentielle ce sont les médias qui se sont mêlés du pouvoir au point d’éliminer sur des foutaises le Président que les citoyens se préparaient à élire, François Fillon !
Résultat, ils se croient tout-puissants et sont en train de tenter de sortir le pouvoir en place qui prétend gouverner à leur place.
Tout est relatif cher Charles, en fonction du petit moment de l’Histoire de France que vous avez vécu, pour moi elle a commencé bien avant mai 1962.
C’est pourquoi j’observe ce qui se passe en ce moment d’un oeil étonné.
La Milice de Pétain était quelque peu plus violente que le Benalla de Macron quand elle arrêtait des Français.
A chacun ses quelques décades d’existence !
@ Lucile et à toute autre personne capable d’essayer d’être objectif car objectif, personne ne l’est, c’est un idéal
A mon avis, revers de la liberté des rencontres et de parole, du fait de porter un masque et de la crainte de se le voir arracher dans notre pays si ailleurs on ne parle jamais d’abolir l’anonymat, Internet crée la méfiance ou la renforce chez les personnalités déjà méfiantes.
Je n’en ai pas trouvé de confirmation, d’étude sur Internet, soit j’ai mal cherché, soit cela ne s’y trouve pas, je n’ai donc que ma propre autorité à apporter pour convaincre.
Avant qu’on ne rigole dans la salle, rappelons-nous la fréquence des accusations ! On m’a particulièrement gâté, je dois dire. Mais m’élevant au-dessus de mon cas particulier, j’ai considéré ce que j’avance.
Cette méfiance est si grande qu’on ne pense pas à faire de copier-coller sur une expression problématique, qui peut être expliquée sur Internet, ce qui est pratique car on ne saurait tout connaître.
Mieux vaut pour l’individu être méfiant, sinon il peut être eu, le problème est que proclamer cette même méfiance avec accusations insultantes peut rendre injuste.
Si j’avais une religion, donc un Dieu censé m’aider, je ferais la prière de Salomon, je demanderais à être juste, car ce n’est pas gagné.
Je ne crois pas accuser injustement, mais ma confidente trouve que je suis trop impitoyable pour ceux qui auraient pu me nuire, et qu’on ne reste pas juste avec trop de violence quelle que soit la justesse de sa cause.
Ainsi donc, je pourrais qui sait, faire de l’abus de droit, quoique j’ai du mal avec cette notion…
Je ne comprends pas, pas ma confidente, mais que d’autres soient pour la tolérance zéro question insécurité, et la tolérance totale question honneur, il faut que l’on ait pu me cracher dessus impunément. Est-ce à dire que l’honneur ne compte pas ? Ou que les délits non punis entraînent à d’autres nuisant au prochain, encourageant la récidive ?
Mais j’ai une objection ! Qui ne châtie pas les insultes encourage l’insulteur ou d’autres à en faire sur soi et sur d’autres. Rend donc le monde moins sécurisé.
Pourquoi est-il mal vu de rouvrir de vieux dossiers sur Internet si la personne ne s’est jamais excusée, existe-il une convention implicite qu’Internet est un espace où personne ne s’excuse jamais et où il existe une sorte de pardon implicite par le silence ?
Est-ce qu’Internet est un espace où c’est toi qui entres ici quitte toute espérance d’honneur ? Mais s’il en est ainsi, pourquoi les gens se plaignent-il de la violence qui y règne, l’impunité ne légitime-t-elle pas la violence ? Si par contre Internet est un espace de pardon, comment se fait-il que certains soient impopulaires ?
Pourquoi certains disent-il pardonner ? Est-ce parce qu’ils le diraient dans la vie parce que le pardon est bien vu, pour écraser les autres de leur supériorité, parce qu’ils veulent se réconcilier ou parce qu’ils subodorent qu’on ne leur demandera pas pardon, de toute façon ? Evidemment, toutes ces explications peuvent se cumuler chez quelqu’un.
@ Claude Luçon
Vous avez raison, Claude, il suffirait de ce peu qui mobilise les consciences, et de fédérer le travail bien fait, notamment dans les associations au niveau local. Macron n’est pas de Gaulle mais son héritier, et nous avons avec lui l’occasion d’enfin sortir de la République des médiocres déjà dénoncée par Chaban-Delmas, cette organisation cooptée, que dénonce d’ailleurs RM avec verve mais en se trompant sur les causes, qui a permis que celui qui aurait dû devenir notre président s’est vu pulvérisé par les rivalités de son propre parti.
J’apprécie au plus haut point la profondeur de champ de votre mémoire qui nous permet la juste perspective sur les passions tristes à la française, que l’immédiateté médiatique actuelle ne met pas en perspective, ainsi que les oppositions qui ne savent que tenter de protéger leur boutique, occultant ce que vos souvenirs racontent, et qui mettent en lumière que le premier pas d’une réforme bien menée est de se rendre compte de sa propre médiocrité, qui n’est autre chose finalement que ce que Fillon proposait.
Dans tous les corps de la société, médias compris, cette conscience existe, notre si cher et si doux professeur en témoigne en gardant l’intégrité académique qui est la sienne sous le feu des attaques hypocrites, et l’espoir réside dans la capacité du pouvoir actuel à fédérer ces bonnes volontés.
Je m’étonnais, lors de la campagne présidentielle, de votre volonté de renverser une table déjà à terre, je suis heureux de constater que la défaite de Fillon n’a pas radicalisé le sage que vous êtes, que vous avez assez de sens démocratique pour garder au service du bien public les trésors de votre expérience et de votre mémoire, elles sont le sel de ce qui permettra de redresser notre nation, en tirant avec courage et sans céder aux réflexes masochistes les enseignements de sa défaite pour mieux réformer et affirmer avec fierté la défense des fondements de ce pays que nous aimons, que l’échec auquel la France est confrontée n’est que l’oubli de leurs enseignements, qu’il est heureux que ses enfants de toutes couleur et de toute religion aient su avec ferveur représenter grâce à l’allégorie universelle d’un jeu de ballon, le pouvoir de l’amour n’est pas l’amour du pouvoir, et la victoire n’est pas la domination, mais le juste équilibre des entités contradictoires qui acceptent un cheminement collectif au bénéfice de tous, la progression constante d’une meilleure définition de ce que doit être le bien commun.
@ Aliocha 11/08/2018 08:35
« Macron n’est pas de Gaulle mais son héritier »
Celle-là, il fallait oser l’écrire !
Apéritif trop matinal et un peu chargé sans doute ?
Cordialement.
@ Antoine Marquet
« Lucile,
Mitsahne,
Savonarole,
On chasse en meute… haro sur le baudet qui est, pour l’occasion, PC ! »
————–
Votre procédé est déloyal, puisque pour faire taire les intervenants, vous prétendez qu’ils sont de connivence. Est-ce vrai, est-ce faux ?
Il me semble que c’est faux…
Par ailleurs, M. Charoulet vient ici défendre sa théorie des présentations, pourquoi pas, il défend aussi les autres et l’on se croit dans l’Apologie d’Apulée.
Pour arriver à ses fins, il utilise l’autre, cependant, ce n’est pas assez subtil. Dès lors il serait inspiré de laisser ses amis se défaire seuls des contradicteurs, puisqu’ils disposent comme lui de plus de deux cents mots à leur vocabulaire, son inquiétude à leur égard n’est donc pas justifiée.
En outre, il est déplaisant de lire toujours et encore cette litanie sur les pseudos, et ennuyeux le catalogue de citations.
Il n’est pas loin d’atteindre le sommet où culmine Marchenoir, qui est dans le genre un modèle de fausseté et de manipulation.
Cependant, chacun expose sa vision, et donc s’expose et dès lors s’impose la règle « patere legem quam ipse fecisti » !
Faut-il que le rôle de victime soit, ici aussi, le premier ? Il doit y avoir une explication… Sans doute est-ce confortable, ou plutôt respectable ? Ce qui est certain, c’est que ce rôle est usurpé…
TROIS HYPOTHÈSES
Aux semtob
Je dois vous avouer que votre dithyrambe (le 10 à 17 h 06) sur Kaaris-Booba m’avait quelque peu défrisé et j’étais prêt à envoyer un billet de placement aux autorités compétentes pour vous permettre de profiter en ces jours caniculaires de l’atmosphère lénifiante de Sainte-Anne. Mais avec votre dernier envoi (le 10 à 23 h 53) vous êtes remontées plus haut dans mon estime que vous ne l’aviez jamais été. [*]
Voici que vous nous affirmez que la presse étrangère parle de l’ « affaire Macron » et non pas de l’affaire Benalla. C’est une question de bon sens, le cogneur n’est rien et son existence n’est que le fait du princelet.
Cela allait de soi pour moi à contre-courant de tous nos camarades qui protègent de leurs mains frêles cette « République moderne, irréprochable, exemplaire » ! Ils veulent croire que le mandat ira jusqu’au bout et, pour certains, qu’il sera renouvelé !
Sauf que – pour prendre une référence parmi d’autres, suffisante pour de multiples raisons – si le nombre de morts sur les routes est en baisse, celui de ceux qui meurent d’un coup de couteau en plein cœur augmente !
Bon ! On peut les comprendre ! Macron, c’est la dernière marche ! Après c’est le vide ! Cela fait plus de quarante ans qu’on descend, qu’on descend…Voilà le sauveur, on se cramponne.
Alex Bey porte le chapeau, ce méchant monsieur va avoir des bricoles à la rentrée. Il n’y a pas d’affaire Macron, juste un égarement momentané, qui ne révèle rien, une inconséquence aléatoire, un coup de malchance ! Il n’y a pas d’ « affaire » dont Macron est l’objet. Cela on n’en veut pas ; à aucun prix !
On veut continuer à rêver ! Qu’on est un grand pays, un pays « sans culture » certes mais avec un passé glorieux ! Un pays qui a livré de nombreuses batailles que l’on commémore régulièrement !
De plus on est incapable d’imaginer d’autres voies, d’autres systèmes, des réactions appropriées, légitimes, salvatrices ! Des réactions : c’est réactionnaire ça, c’est pas bien ! Il y a des gens qui pourraient être choqués qu’on se rebiffe, se reprenne, se sauve ! Sûr que Francesco serait outré !
Revenons à nos moutons tondus, tondus !
Donc en France il n’y a pas d’ « affaire Macron ».Mais à l’étranger – ces ignobles détracteurs – on enquête, comme ça, nonchalamment, histoire de rigoler ! On exhibe Makao, un pote de l’hébergeur du commando du 13 novembre – il nous avait bien fait marrer celui-là avec son histoire Airbnb. De Makao on passe à Booba (allez donc savoir pourquoi !) puis à un dénommé Chems Akrouf.
C’est bizarre tous ces noms !
Et c’est à ce moment de notre ébahissement que vous nous balancez, Ô semtob ! ce paquet d’eau de vaisselle :
« Macron joue-t-il à se faire peur, souhaite-t-il « donner la parole et les rênes à la jeunesse » ou s’est-il laissé prendre dans ses rets dans une jubilation euphorique ? »
Aussi sec on se remémore la gracieuseté de breizmabro – que j’embrasse en passant – du 10 août à 23 h 53 :
« Makao, Booba, Benalla… ce sont juste des souvenirs, des grigris pour le petit Manu parti ‘célib’ en 2002 au Club Shrine (Nigeria) durant un vague stage de six mois à l’ambassade de France à Abuja, sans maman Bribri pour surveiller. »
Là, ça fait tilt ! D’autant que la biographie du sieur Macron ne nous avait jamais fanatisés !
Résumons ! Il y a une affaire, une seule et deux heu… comparses. Sortons de cet embourbement ! Généralisons !
Quand il existe entre deux personnes un lien, une connivence, une corrélation, une connexité, une accointance, bref quand ils ne sont pas 2 électrons libres dans un champ neutre, légitime il est de formuler des hypothèses sur cette « figure ». On peut conjecturer à l’infini. On se limitera à 3 laissant à d’autres, plus subtils que nous, de nous informer plus pertinemment.
– La chair bien sûr. Si commun, banal qu’il n’est pas nécessaire d’insister.
– Le torpillage. La conjuration menée de loin ou d’à côté. Iago avec Othello, Richard III lui-même torpille, la cousine Bette. Les Normes et Alberich pour ce malheureux Wotan. Monsieur Lheureux pour Emma le seul personnage du roman qui ait vu clair dans Emma.
– Une carence affective provoquée par une éducation hors norme conduisant à une personnalité « unidimensionnelle » en recherche constante de compensations altruistes ou autres.
Ainsi en est-il pour celui, homme ou femme, qui n’a pas procrée, en quête constante de proches sur lesquels il exercera l’assouvissement de sa fonction paternelle ou maternelle.
Cette troisième hypothèse peut être à l’origine de ravages imposants autant qu’inattendus.
Et c’est pourquoi votre fille est muette !
[*] Espiègle en diable je pensais qu’un des billets était de l’une et l’autre de l’autre, si on peut dire ! Mais ce n’était qu’une mauvaise pensée !
@ Robert Marchenoir | 10 août 2018 à 23:09
Si vous ne voyez pas les complexes de Zemmour, moi j’en vois trois, vous n’avez jamais dirigé d’hommes en situation critique dans votre vie, d’hommes amenés à exposer involontairement leurs complexes sous une forme de pression ou l’autre, verbale en particulier.
Comment vous, un américanophile avoué, voit un gauchiste aux USA ?
Il n’y a pas de gauche aux USA, du moins suivant notre conception du terme. McCarthy s’était chargé de l’éliminer.
Obama n’a pas été élu parce qu’il était de gauche ou de droite ! Il a été élu parce qu’il était métisse noir, diplômé de Harvard et bel homme, en particulier par cinq groupies très riches, de Chicago comme lui, sous la baguette de Christie Hefner, fille de Hugh, créateur de Playboy ! D’où croyez-vous que soit sortie la campagne présidentielle de 2008 la plus coûteuse de l’histoire des États-Unis à 605 millions de dollars ? Ce n’est pas moi qui l’ai écrit, bien que je vivais en Californie en 2008, c’est The New Yorker à l’époque.
Il a été élu parce que Colin Powell n’avait pas voulu se présenter pour les Républicains d’abord !
Il a été élu parce que personne ne voulait d’Hillary Clinton ensuite .
Il a été élu enfin parce qu’il fallait que les USA se réconcilient avec leur passé ségrégationniste et compensent l’assassinat de Martin Luther King !
Ce qu’il a cherché à faire en prenant une attitude de pacifiste avec plus ou moins de succès, mais qui est quand même son mérite.
Sa tentative d’introduire un rien de couverture sociale aux USA a largement échoué y compris grâce à un certain nombre de ses comparses démocrates qui votaient contre.
L’intéressant pendant la campagne de 2008 est que les Républicains contraient son projet de sécurité sociale en démontrant, tout en mentant ouvertement, l’échec des couvertures sociales au Canada et en GB. A aucun moment référence à notre sécurité sociale n’a été faite, sauf par Obama qui s’en servait d’exemple, seul démocrate à le faire. Hillary Clinton se gardait bien de parler du sujet.
Le drame est que la réaction conservative des USA s’est manifestée sous la forme de Donald Trump !
@ duvent
Non ce n’est pas déloyal. Je ne vais pas imposer plusieurs commentaires alors que ceux que je mets, en quelque sorte, à l’index, disent à peu près la même chose.
Ce n’était absolument pas mon souhait de faire taire qui que ce soit ! Qui suis-je pour cela ?… Vous semblez m’accorder des droits que je suis loin de posséder.
Par ailleurs, comparé à certains commentateurs du blog dont certains l’ont, heureusement, déserté, P.C. a des allures de chaisière (il me pardonnera).
Pour ce qui est des pseudos c’est une affaire entendue, mais en ce qui concerne les citations, de nombreux visiteurs épistolaires de P. Bilger s’en donnent à coeur joie.
Une fois, il y a longtemps, il m’avait envoyé un mail parce que j’avais osé poster un lien dont le sujet disait mieux que moi ce que j’avais à dire. Il m’a tancé « sévèrement » alors que c’est, depuis longtemps, monnaie courante ici. Il avait aussi demandé aux commentateurs de ne pas commenter longuement comme un jour sans pain… Or lisez Marchenoir, Catherine Jacob et bien d’autres… pourquoi donc accabler P.C. ? Je sais aussi qu’il n’a pas besoin d’être tant défendu, mais comme vous-même défendez d’autres… je défends celui-là.
Cordialement
@ Antoine Marquet
Vous avez utilisez l’expression « chasser en meute », celle-ci est très évocatrice.
Par ailleurs, je trouve excellent de s’exprimer librement, et ridicule de distribuer des rôles ou de chercher à former des bataillons…
Je dis simplement qu’il est bon d’accorder aux autres une plus grande part, puis de réfuter si bon vous semble et avec véhémence si cela vous plaît, car ainsi, l’on sort des propos convenus et vides de sens.
Vous conviendrez qu’ici ceux qui s’expriment ne sont pas particulièrement fragiles, et quand ils le sont il peuvent bénéficier d’un stage de formation à la lecture de Marchenoir par exemple.
Je vous précise que je ne défends personne, mais plutôt un modus vivendi, il est vrai que je n’aime pas du tout le système de M. Charoulet, mais cela n’est pas indispensable, je crois…
Vous exposez votre avis, il m’éclaire et je maintiens mon propos car il n’est pas utile de se oindre les uns les autres, pour construire une réflexion.
Ce qui m’amène à conclure en vous disant qu’elle est vaine la dispute sur l’ombre de l’âne (Démosthène).
@ Patrice Charoulet
Je reconnais avoir un peu forcé le trait en pesant sur l’expression ‘’bien connus de nos services’’ que j’ai prise au premier degré, mais j’ignorais qu’elle était utilisée comme plaisanterie dans le genre ‘’à l’insu de mon plein gré‘’.
Je ne cherche pas à rompre l’armistice conclu entre nous mais l’insistance que vous mettez à vouloir vous immiscer dans l’identité de vos interlocuteurs a un côté inquisiteur qui est déplaisant, malgré (ou à cause ?) de votre courtoise urbanité.
Je ne juge pas les gens sur leur CV mais sur ce qu’ils écrivent à un instant T. Je peux applaudir un antagoniste ou blâmer un partisan. Je suis très jaloux de mon indépendance de pensée, il n’y a ni meute, ni complot, ni entente sournoise et je ne me lie pas facilement.
Je n’ignore rien des grandeurs et servitudes du métier d’enseignant, ni des nobles propos et petites bassesses des salles de profs, j’ai été marié durant trente-deux ans à une prof de gym (pardon d’E.P.S. comme on dit aujourd’hui) pendant les années 1950/83 et l’une de mes petites-filles est prof d’histoire en banlieue parisienne.
J’ai pu remarquer que le nombre de dépressions et de TS (tentatives de suicide) dans le milieu professoral est supérieur à celui trouvé parmi les cadres du privé. Je l’attribue en partie à l’énorme pression exercée par une hiérarchie tatillonne, souvent imbécile, surtout au niveau des inspections dont certains représentants sont de véritables tortionnaires.
Cela étant, l’accumulation de diplômes n’est en aucun cas un certificat d’aptitude à enseigner, les hommes étant des hommes avec tous leurs défauts, obsessions comprises.
C’est pour cela que ce métier est passionnant.
@ Claude Luçon | 11 août 2018 à 15:45
« Si vous ne voyez pas les complexes de Zemmour, moi j’en vois trois, vous n’avez jamais dirigé d’hommes en situation critique dans votre vie, d’hommes amenés à exposer involontairement leurs complexes sous une forme de pression ou l’autre, verbale en particulier. »
Alors celle-là, elle est très jolie…
Qu’en savez-vous, que je n’ai jamais dirigé d’hommes en situation critique dans ma vie ? Ce n’est pas parce que certains commentateurs, ici, s’emploient à nous instruire de leurs exploits passés censés nous révéler leurs éminents mérites, qu’ils doivent se croire autorisés à tirer des conclusions sur la biographie de ceux qui ne le font pas.
Je vois mal, au demeurant, ce que ma biographie aurait à voir avec le jugement que l’on peut porter sur Eric Zemmour — pas plus que la vôtre, d’ailleurs. Vous essayez ici de nous asséner l’argument d’autorité, dont vous devriez savoir qu’il n’a aucune valeur. Non seulement ça, mais vous employez cette forme dégradée d’un procédé déjà malhonnête, qui consiste à invoquer l’autorité qui serait… la vôtre.
L’argument d’autorité, un crime intellectuel comme vous semblez l’ignorer, consiste à invoquer une autorité reconnue d’une tierce personne, sans se donner la peine d’exposer d’argument. Se rend coupable de cette forfaiture de la pensée celui qui, par exemple, prétend trancher une question médicale en disant : Albert Duchmurtz le dit, il est prix Nobel de médecine, donc c’est vrai.
Vous, vous nous dites : Claude Luçon, qui n’a aucune autorité reconnue en politique, en sociologie, en histoire ou dans aucun des thèmes que traite Eric Zemmour dans ses livres et ses émissions, Claude Luçon, donc, le dit, par conséquent c’est vrai.
Et c’est vous qui parlez de complexes ? Vous n’êtes plus dans votre Afrique à donner des ordres à tout le monde, ici. Redescendez sur terre cinq minutes.
Non seulement vous me prenez pour votre chauffeur somalien, « si intelligent, et doté d’un tel sens de l’humour », mais en plus, vous nous faites le coup du Sâr Rabindranath Duval — mais en beaucoup moins drôle.
— Vous pouvez nous dire quel est le complexe d’Eric Zemmour ? — Oui ! — Vous pouvez le dire ? — Oui ! — Bravo ! Il est vraiment sensationnel !
Vous avez commencé par diffamer Zemmour en lui collant un complexe (qui serait censé disqualifier ses analyses), maintenant le docteur Luçon lui en a trouvé trois ! Mais on ignore toujours lesquels ! Le secret médical, je suppose… Et ça continue sur les États-Unis :
« Comment vous, un américanophile avoué, voit un gauchiste aux USA ? Il n’y a pas de gauche aux USA, du moins suivant notre conception du terme. McCarthy s’était chargé de l’éliminer. »
Comme à tant d’autres, le manichéisme vous tient lieu de pensée. J’admire les valeurs américaines, je suis de droite, donc il n’y aurait pas de gauche aux États-Unis. J’espère que vous étiez moins simpliste que ça lorsque vous étiez chef d’entreprise, parce que sinon…
Non seulement il y a une gauche aux États-Unis, non seulement McCarthy n’a rien éliminé du tout, mais il y avait, à son époque, et il y a toujours, et de plus en plus, une gauche socialiste, communiste et qui se revendique comme telle.
Avant et après guerre, le Parti communiste des États-Unis a joué un rôle majeur dans l’espionnage soviétique, comme tous les partis communistes de la planète.
Aujourd’hui, la résurgence des idées marxistes aux États-Unis est au moins aussi frappante que l’essor du « populisme » de Donald Trump. Le New York Times, quotidien « gentil », « modéré », « objectif » et « de centre-gauche », publie une tribune d’un professeur de philosophie, à l’occasion du 200e anniversaire de Marx, intitulée « Bon anniversaire, Karl Marx ! Vous aviez raison ! ».
Imaginez cinq minutes le même journal publiant, au titre de la libre expression des opinions, une tribune intitulée « Bon anniversaire, Adolf Hitler ! Vous aviez raison ! ».
Bernie Sanders, qui a emmené sa femme en voyage de noces en URSS, a recueilli 43 % des voix contre Hillary Clinton aux dernières primaires des Démocrates. D’innombrables Américains voyaient un président désirable dans un homme qui se dit socialiste, dont le programme est manifestement socialiste, et dont le modèle politique est Eugene Debs, fondateur du Parti socialiste américain en 1901.
Les universités américaines sont devenues des bastions de propagande gauchiste, où les manuels d’économie embellissent le communisme, où le livre d’histoire le plus lu est un manuel de propagande gauchiste et anti-américaine, où le règlement interdit de dire à un étudiant asiatique qu’il est bon en mathématiques, car ce serait « raciste », où des professeurs pratiquent ouvertement le racisme anti-Blancs, justifient l’esclavage lorsqu’il est pratiqué par les musulmans, enseignent la propagande islamo-gauchiste comme vérité scientifique, et où les opinions de droite sont interdites par la violence.
Mais à part ça, il n’y a pas de gauche aux États-Unis…
Concernant Barack Obama, vous prétendez : « Obama n’a pas été élu parce qu’il était de gauche ou de droite ! Il a été élu parce qu’il était métis noir, diplômé de Harvard et bel homme ».
Tous ces facteurs ont joué, bien entendu. Et surtout sa race. Les Américains (y compris les Blancs) ont élu un Noir, parce que, forcément, un Noir allait régler tous les problèmes, possédant le mojo qui nous fait défaut, à nous autres blanchouilles. Et puis surtout, ils se décernaient à eux-mêmes, ce faisant, un brevet « d’anti-racisme ». Le confort moral, toujours… On a vu de quelle façon Obama a réglé tous les problèmes.
Mais vous vous moquez du monde en prétendant que Barack Obama n’est pas de gauche, et que son programme de gauche n’a pas joué dans son élection. Le vote noir est d’ailleurs un vote de gauche : il suffit de consulter n’importe quelle déclaration d’un « militant des droits des Noirs » pour s’en rendre compte.
Évidemment, si vous soutenez « la tentative [de Barack Obama] d’introduire un rien de couverture sociale aux USA », cela révèle enfin quelles sont vos véritables opinions politiques, à vous : vous êtes de gauche. Il n’y a rien de honteux à cela, mais il est déloyal de votre part d’intervenir dans des débats politiques en le taisant, et en tentant de dissimuler vos convictions derrière un si commode « gaullisme ».
Barack Obama n’a pas « largement échoué » à « introduire un rien de couverture sociale aux USA », car il y a déjà, contrairement à la mythologie gauchiste, une large couverture sociale aux États-Unis. Je note ce passage où vous sortez enfin du bois de « droiche » où vous vous cachiez jusqu’à présent — la droite de gauche :
« L’intéressant pendant la campagne de 2008 est que les Républicains contraient son projet de sécurité sociale en démontrant, tout en mentant ouvertement, l’échec des couvertures sociales au Canada et en GB. A aucun moment référence à notre sécurité sociale n’a été faite, sauf par Obama qui s’en servait d’exemple, seul démocrate à le faire. Hillary Clinton se gardait bien de parler du sujet. »
L’échec des « couvertures sociales » au Canada en en Angleterre n’est pas un mensonge ; c’est la réalité. Il ne s’agit pas de « couverture sociale », d’ailleurs, terme vague qui permet toutes les manipulations. Il s’agit du fait que dans ces deux pays, l’assurance-maladie et le système de santé sont entièrement étatisés, 100 % communistes, bien davantage que notre système français (*).
Et comme la théorie libérale l’enseigne (théorie qui repose sur des faits, elle), le résultat est une catastrophe : files d’attente interminables, erreurs médicales mortelles en cascade, salles communes mêlant les malades des deux sexes (chose qui aurait été inimaginable dans les hôpitaux des temps anciens), etc. La « couverture sociale » canadienne et britannique est l’une des innombrables preuves que le communisme ne fonctionne jamais, nulle part.
Je note que vous défendez « notre Sécurité sociale » et le « mérite » qu’aurait eu Barack Obama à adopter une « attitude pacifiste ». Je m’explique enfin votre « anti-racisme » sournois et votre poutinophilie discrète, quoique malveillante. Tout cela est parfaitement cohérent avec des convictions de gauche, comme le sont votre lâche attaque contre Eric Zemmour, et votre néo-colonialisme de bon ton lorsqu’il s’agit d’évoquer la politique occidentale à l’égard de l’Afrique, dont l’échec nous serait imputable.
______
(*) Les gros malins de service sont priés de ne pas me pinailler avec le micrométrique secteur de santé privé britannique, qui n’a rien à voir avec le poids du secteur privé dans le système français. Secteur privé grâce auquel, justement, le système français n’est pas aussi catastrophique que son homologue d’outre-Manche, malgré ses innombrables vices, amplement documentés.
@ Robert Marchenoir | 11 août 2018 à 23:50
Ayant il y a une semaine vécu les urgences américaines, je peux témoigner d’un contraste tel un univers parallèle avec les urgences en France.
Je n’ai pas le temps de développer mais j’ai honte pour notre pays en comparaison.
Par contre les étudiants qui n’ont toujours pas d’affectation n’ont pas de repos et donc pas de logement pour la rentrée ! Tout va bien dit le gouvernement mais non, rien ne va plus !
D’autre part, on a un peu peur en se disant que le chef de l’Etat, qui semble avoir une certaine autorité morale sur LREM, serait, selon une rumeur persistante, insomniaque : si cela est vrai, est-il à même de prendre des décisions rationnelles ?
Sinon, pour la piscine, construire une piscine aux frais du contribuable pour l’utiliser quinze jours par an ! En temps normal pas de problème, mais en temps de crise où la plupart des gens souffrent de devoir économiser sou par sou, où l’on fabrique des lois que l’on ne s’appliquera pas à soi-même (réforme du financement des droits au chômage, ponction aux retraités, assèchement des finances des communes, etc.), cela devient inacceptable, insupportable.
@ Huvelin
« Excusez du peu, 4X10 m, hors sol, en bois, et à 34 000 euros ! On en trouve partout dans les grandes surfaces. »
En grande surface – même si on trouve ce genre de piscine ce dont je doute – ce sont les acheteurs qui paient leur piscine, dans le cas de celle de Brégançon, c’est vous et moi ! Ce n’est pas exactement la même chose.
Sinon, si pour vous 34 000 euros ce n’est rien, pour la plupart d’entre nous cela représente une somme qui permettrait de payer des études à ses enfants, acheter une nouvelle voiture, partir en vacances « à la mer », ce dont de plus en plus de gens sont amenés à se priver car malheureusement si le système dans lequel nous vivons profite à beaucoup, il défavorise de plus en plus de personnes obligées de faire des choix de budget qu’ils ne faisaient pas auparavant.
Témoigner d’une conscience de cela, même lorsque l’on est soi-même aisé, voire très aisé, n’est-ce pas le moindre respect dû à ceux qui payent impôts et taxes et financent ainsi ce dont ils ne profiteront jamais ? non ?
La République française doit-elle vraiment financer les caprices des uns et des autres qui sont à son sommet ? Le chef de l’Etat ne doit-il pas au contraire montrer l’exemple de l’exercice d’une certaine sobriété quand il impose, grâce à sa majorité obéissante et sans esprit critique, des choix qui imposent à tous les autres une discipline de la pauvreté ?
Quant à l’affaire Benalla, elle arrive après les affaires Ferrand, Pénicaud, Darmanin, Hulot, Collomb… et leurs petits arrangements en douce, qui ne témoignent pas d’une grande passion pour la chose publique mais plutôt d’un grand intérêt pour leurs propres intérêts, justement.
La piscine, c’est tout cela qu’elle vaut, et pas seulement une somme que vous jugez dérisoire.
Autrefois, il y a peu en fait, les grands bourgeois pouvaient cacher leurs pratiques de grands bourgeois solidaires entre eux, maintenant les réseaux sociaux se chargent de vous briser une réputation en moins de deux ! Et les opposants auraient tort de s’en priver ! D’ailleurs, la manière dont le mouvement EM est arrivé au pouvoir est basée sur la critique radicale des anciennes pratiques, alors s’étonner du retour d’ascenseur !
Par contre je suis d’accord avec vous sur un point, je trouve presque comique d’entendre les LR et les PS s’offusquer ! Quand on se souvient – et quoi qu’on en dise les Français ont de la mémoire – de leurs propres pratiques pendant des décennies de coups fourrés ! Habituellement ce sont les politiques qui se plaisent à prétendre que les Français n’ont pas de mémoire, mais on voit bien là que ce sont eux qui ont la mémoire courte !
Mais si le ridicule tuait, nous serions débarrassés de ces inutiles qui nous coûtent cher et qui ne nous servent plus à rien !
@ Antoine Marquet
Je réponds seulement maintenant à votre accusation de chasser « en meute » parce que sur le moment elle m’a intimidée, je sais qu’elle part d’une bonne intention, mais je voudrais souligner que j’étais complètement seule quand j’ai riposté à la harangue de PC. Il s’est trouvé par la suite que d’autres ont exprimé comme moi leur avis là-dessus, qui allait plutôt dans le sens du mien, et peut-être pour me soutenir, parce que PC sous ses airs courtois n’est pas tendre du tout. Ce n’était pas pour autant « une meute », nous ne faisions pas la chasse, et si nous nous sentons interpellés en groupe par PC, c’est bien parce que lui rameute ; il ne fait que cela. Il rameute pour faire la loi, ce qui est dérisoire j’en conviens, et ne mériterait peut-être pas que l’on réagisse. Toutefois.
Toutefois, il veut faire la loi sous couvert de faire la morale. Et sa façon de faire la morale, c’est celle d’un pion, qui met un enfant dans un coin avec un bonnet d’âne et un écriteau dans le dos, et invite les autres à lui faire les cornes en se gargarisant de leur propre vertu. Nous sommes captifs, dans la mesure où il accapare notre attention pour nous convoquer à son tribunal imaginaire, sans s’inquiéter de rompre le débat sur le sujet du jour pour placer son numéro. Ou bien nous acceptons de jouer son jeu et de rester spectateurs sans rien dire, ou bien nous réagissons pour ne pas être complices de ses indiscrétions et de ses fantaisies. Je crains qu’en restant silencieux, nous lui fassions croire que nous l’approuvons.
Je me fiche complètement de ce qu’il pense des pseudos, il est d’ailleurs en pleine incohérence puisqu’il voit de la dissimulation partout, dans les pseudos jusqu’ici, mais maintenant dans les patronymes comme l’indique le titre écrit en capitales de son texte, où il associe « patronyme » et « dissimulation ». Je tenais juste à lui faire savoir que je ne marche pas dans ses combines. Il m’a répondu de façon loufoque qu’il m’absolvait, en latin. Je ne relève même pas. Je dois comprendre maintenant que c’était de l’humour. Va pour l’humour. Mais moi aussi j’ai le droit d’en faire.
S’il intervient sur un sujet et que je suis à peu près d’accord avec lui, je veux bien le lui dire, pour lui montrer ma bonne volonté, comme je l’ai fait hier, mais enfin il y a un tas de gens qui disent des choses au moins aussi intéressantes (euphémisme et humour), et à qui je ne me sens pas obligée de dire que je suis d’accord. Nous ne sommes pas là pour nous dorloter mutuellement, ni pour nous intimider moralement les uns les autres. C’est un site de débat, il n’y a pas de mal à débattre, avec ou sans ambages.
Je trouve certains ici courageux d’aborder des sujets difficiles, de soulever des problèmes, d’évoquer des questions qui fâchent, et d’amener au jour des tabous, quitte à se faire insulter plus que copieusement. On devrait pourvoir ouvertement parler de tout et réfuter une argumentation de façon rationnelle, c’est ce qui rend ce blog unique. Mais que des gens qui ne prennent jamais aucun risque personnel essayent de faire taire les autres en criant au scandale et en invitant tout le monde à les montrer du doigt, ça ne me plaît pas du tout. Je parle en particulier bien sûr de tout ce qu’on a vite fait d’appeler « racisme », et qui était à l’affiche de manière déguisée dans la harangue de PC destinée à faire honte toujours aux mêmes.
Je sais que vous vouliez veiller à la bonne entente sur le blog. J’ai été sensible à votre critique, plus que je le voudrais d’ailleurs, mais elle a eu le mérite de me faire réfléchir. Bon, vous avez renforcé la carapace de PC, mais un peu plus un peu moins (humour)…
@ Robert Marchenoir
« Vous êtes de gauche. Il n’y a rien de honteux à cela »
Ah bon ? pourquoi ?
Entre les Soviétiques qui ont essayé d’appliquer les idées de Marx pour mettre fin à la lutte des classes à coup de dizaines de millions de morts, entre les national-socialistes allemands qui nous ont menés à une guerre mondiale, entre les socialistes français qui détruisent le pays sous prétexte d’anti-racisme, entre l’élection de Hollande (François heu… Hollande, heu… c’est pas facile) je trouve qu’il n’y a pas de quoi fanfaronner être de gauche de nos jours.
Ah oui, être de gauche ce serait la preuve qu’on s’inquiète des autres, qu’on est « partageux », qu’on veut le bonheur des femmes, de la veuve et de l’orphelin et de tous les opprimés de la terre, parce qu’on est gentil… Qui gobe encore ce genre de discours moraliste qui a été démenti encore et encore, toujours et encore plus par la réalité, jour après jour ?
Qui n’a pas compris que c’est un discours de mâle béta ou de femme mal b… ?
On devrait les croire parce que soi-disant ils s’en prennent aux « riches » ? La gauche c’est le partage de la richesse des autres. Les riches sont l’excuse.
Mais le pire dans tout ça, c’est que oui, bien sûr, la solidarité et la redistribution sont importants, mais ils ne peuvent venir qu’après que la richesse soit créée, pas avant, et je n’ai jamais vu aucune personne de gauche se poser la question de la création des richesses (et donc du mérite) en amont de sa redistribution. Jamais.
Non, franchement, il n’y a pas de quoi être fier d’être « de gauche ». C’est un truc de bourgeoise.
@ Lucile
Merci pour votre réaction à mon commentaire. Je comprends parfaitement vos arguments. Il n’y a aucune raison de se laisser intimider par qui que ce soit.
Je vous souhaite un excellent dimanche.
Cordialement
@ Zonzon 11 août 2018 à 15:39
« Aussi sec on se remémore la gracieuseté de breizmabro… »
Eh oui, délicatesse et subtilité servies avec un nuage d’humour, une spécialité maison 😀
Vous en reprendrez bien encore un peu ?
Je vous embrasse aussi. Adéo
@ Lucile 12 août 2018 à 11:03
Je suis d’accord avec vous sur l’entièreté de votre billet et plus particulièrement sur le passage concernant le p’tit prof qui prend ce blog pour une école maternelle (ou paternelle) en distribuant ses observations à l’envi du haut de sa chaire de retraité de l’E.N. quand il ne fait pas de digression sur sa vie privée dont tout le monde (ou presque) se moque.
Personnellement, trouvant ses interventions souvent flagorneuses et globalement intéressantes (je parle pour moi évidemment), je ne lis ses pâles copies qu’en diagonale, pour info, d’autant que pour quelqu’un qui hait les pseudos il s’en prend régulièrement à Robert Marchenoir qui, lui, a peut-être ôté le voile pudique de l’anonymat. Allez savoir…
Je lis vos commentaires régulièrement et je vous trouve courageuse de vouloir dialoguer avec un ventilateur de concepts 😉
Adéo Lucile
@ Robert Marchenoir | 11 août 2018 à 23:50
Bon au moins je vous inspire !
Vous me comparez un jour à Jean-Marie Le Pen, quelques mois plus tard à un agent de Poutine, dans le fond pourquoi pas ?
Comme eux je suis effectivement de nature autoritaire, j’aurais dû vous consulter plus tôt et me lancer en politique !
J’aurais eu plus de succès que Fillon, j’utilisais aussi mon épouse pour mon activité, comme Philippe le fait avec Pascale, sans la payer avec les sous de la République.
J’aurais pu dire, comme Pépère, Moi président de la République !
Pas rancunier je vous aurais même invité, suivant le cas, soit à l’Elysée, soit au Kremlin 🙂
Faute de l’avoir fait je vous abandonne Zemmour et sa façon perverse de démolir ce pays, de lui prédire le pire tout en ayant la nostalgie de ses origines kabilo-juives qu’il expose aussi souvent que possible, tout en prétendant défendre notre République alors qu’il se concentre sur ses revenus et sa célébrité.
Par contre j’aime bien le qualificatif de « droiche » car c’est exactement ce que je suis, ni de droite, ni de gauche mais un peu des deux.
Je le réutiliserai !
En ce bel été, le coeur de Macron saigne.
Il reçoit la maman de Thomas Gallay emprisonné au Maroc…
Il tapote sur la joue du jeune Maxime, son fan, un garçonnet blanc, pour une fois…
Il s’inquiète du sort d’un cinéaste ukrainien dans les geôles de Poutine…
Vous verrez que la prochaine Panthéonnade sera pour la Mère supérieure des Petites Sœurs des Pauvres…
Toutefois, cet été n’aura pas été tout à fait ridicule pour Macron.
Il a marqué un point, peu médiatisé.
Il a reçu Theresa May, qui venait se plaindre de Michel Barnier, qui lui met des bâtons dans les roues. Macron semble l’avoir écoutée.
Revirement le 3 août de Michel Barnier qui trouve désormais que tout va bien avec Mme Theresa May. Il a réduit la voilure et ne plastronne plus.
En moins de deux, Michel Barnier a sorti les rames pour déclarer que « nous sommes d’accord avec le Royaume-Uni à 80% ! »…
Encore un cador qui rentre à la niche au premier coup de sifflet.
Bravo Macron !
https://fr.reuters.com/article/companyNews/idFRL5N1UT6BM
Au passage on remarquera que l’utilisation par Marlène Schiappa des moyens de sa fonction officielle pour la promotion de son livre n’a fait que quelques menues vaguelettes, et comme on l’a dit, c’était juste une erreur humaine. En fait, utiliser frauduleusement sa fonction pour des fins personnelles c’est juste ça, une erreur humaine. Benalla, Schiappa, même combat.
@ Claude Luçon | 12 août 2018 à 14:33
Voyez ce sketch des Inconnus, « La Droiche », rien n’a changé…
https://m.youtube.com/watch?v=eZrnjv8t_IY
@ breizmabro | 12 août 2018 à 13:30
Merci de votre commentaire. Je vais faire comme vous et laisser dire sans réagir. Ces querelles sont épuisantes.
La Bretagne doit être merveilleuse par ce temps.
@ duvent
Merci à vous aussi !
@ Savonarole | 12 août 2018 à 21:40
Merci pour le sketch !
Donc RM n’était pas l’auteur de la droiche ?
Rire fait tellement de bien.
En plus ce sketch ressemble tellement à la réalité de la politique en France !
Où allez-vous chercher ce genre de chose ? J’en redemande !
@ breizmabro
@ Lucile
Pour compenser les « tempêtes » du blog, une plus dramatique, bien plus belle… et bretonne.
https://www.youtube.com/watch?v=SyUcKCP7Vvw
Vous félicitant de vouloir vous élever au-dessus des querelles, espérant que vous y parveniez, et d’autres aussi, d’ailleurs, des images d’élévation sportives et aériennes :
https://www.youtube.com/watch?v=gHemACHrNoA
@ Savonarole le 12 août à 21 h 40
@ Claude Luçon le 12 août à 23 h 20
1. Je ne connaissais pas ce sketch. Merci Savonarole ! J’en redemande aussi !
2. Avec ce que nous subissons, jour après jour, « rire nous fait du bien » !
Mais en l’occurrence de quoi rions-nous ici ? Car cela « ressemble tellement à la réalité » que nous rions de nous !
Alors nous nous mettons à pleurer !
@ Savonarole
« Encore un cador qui rentre à la niche au premier coup de sifflet. »
Kohler (que je n’avais pas ajouté à ma liste affaires pas très propres à l’Elysée) plus fort que Barnier ?
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/08/12/97001-20180812FILWWW00067-kolher-sa-demission-ne-se-pose-pas-elysee.php
@ Claude Luçon & Zonzon
Pour rester dans l’actualité Benalla, voici le célèbre « CRS arabe » de Coluche.
Kif-kif aujourd’hui, rien n’a changé…
https://www.dailymotion.com/video/x2045hc
@ Savonarole | 13 août 2018
Ne connaissant pas Les Inconnus je les ai cherchés et trouvés sur Google.
La TV nous passe tous les comiques sauf eux ? A en être fatigué des Chevaliers du Fiel.
Serait-ce parce qu’il ne sont pas politiquement corrects et osent se payer aussi la tête de Questions pour un Champion entre autres ?
Merci encore !
@ Noblejoué 13 août 2018 à 06:39
Denez Prigent mon bébé (il a l’âge de mon fils), nous avons tant partagé, discuté, ferraillé, nous nous sommes fâchés, réconciliés. Nous avons tellement vu nos amis (bénévoles) de la SNSM partir en mer « à des pas d’heure » sur un claquement… d’appel téléphonique, pas avec une veste Barbour 😉 mais avec des cirés capuchés, luttant contre des déferlantes de quatre mètres pour voler au secours d’un pétrolier en détresse dans le rail d’Ouessant ou d’un voilier de touristes « en gîte » dans le raz de Sein.
Ne me parlez plus des « sauvetages en mer » Méditerranée des bateaux de migrants.
S’il vous plaît.
Il est vrai que la SNSM Finistère ne fait pas dans people BFM. C’est pas leur truc, c’est pas leur truc, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise…
Merci Noblejoué pour ce moment (comme disait l’autre ;))
Adéo 😉
@ Claude Luçon | 12 août 2018 à 14:33
« Zemmour et sa façon perverse de démolir ce pays, de lui prédire le pire tout en ayant la nostalgie de ses origines kabylo-juives qu’il expose aussi souvent que possible, tout en prétendant défendre notre République alors qu’il se concentre sur ses revenus et sa célébrité. »
Je vois… c’est donc vraiment la haine à l’état brut, la diffamation tartinée épais et la calomnie qui change de véhicule à chaque coup, sans jamais justifier celui d’avant. Les « complexes » de Zemmour ont disparu, et toujours pas un mot pour critiquer le fond de ses écrits.
Zemmour se concentrerait sur ses revenus ? Ça veut dire quoi, ça, exactement ? Vous vous basez sur quoi, pour faire cette accusation aussi vague que malveillante ? Il gagne combien, Zemmour ? Il gagne trop ? C’est mal, de bien gagner sa vie ? Et vous, lorsque vous étiez pétrolier en Afrique, vous étiez payé avec des élastiques ?
Il démolit le pays, Zemmour ? Il fait comment, pour le démolir ? Il parle dans un micro et il écrit des mots sur du papier ? Pour dénoncer ceux qui, eux, posent des bombes ? Il démolit le pays, alors qu’il passe son temps à se battre contre ceux qui cherchent à le détruire et à nous tuer, avec un certain succès, hélas ?
Zemmour a la nostalgie de ses origines kabylo-juives ? Quel crime, effectivement, que d’éprouver de la nostalgie pour ses origines ! Votre accusation est d’autant plus sournoise et répugnante, que Zemmour, bien au contraire, passe son temps à proclamer sa gratitude pour la France, et à vanter « l’intégration républicaine » dont il a bénéficié.
Mais peut-être est-ce vous qui êtes dérangé par ses origines kabylo-juives, et surtout juives ? Heureusement que c’est vous, « l’anti-raciste » !