Cette interrogation de mon titre n’exagère pas.
J’ai participé pour la première fois dans la soirée du 13 novembre au Forum du Poche-Montparnasse animé par Christophe Barbier au théâtre de Poche du délicieux et étincelant Philippe Tesson. Cette expérience m’a beaucoup plu, face à un public attentif et à l’évidence tolérant.
Le débat nous a conduits à un certain moment à évoquer Laurent Wauquiez et on peut deviner que les trois autres intervenants – Nicolas Bouzou, Maurice Szafran et Ruth Elkrief – n’ont pas été tendres avec lui !
Je n’ai sans doute pas convaincu mais il m’a semblé, sur ce sujet, que la droite globalement entendue se laissait trop volontiers imposer par la pensée politique et médiatique de gauche ses limites, ses frontières, ses lignes jaunes et au fond jusqu’où elle avait le droit d’aller, la liberté de réfléchir et d’innover.
Au point d’en être elle-même déboussolée et de répugner à s’engager sur des territoires qui avaient été qualifiés d’interdits par ceux qui pourtant n’avaient aucune légitimité pour se mêler d’un projet qui ne les regardait pas.
Bien plus, à cause de ces diktats, la droite trouve en son propre sein des censeurs par avance de la moindre évolution, par exemple de la simple évocation d’une union des droites comme si cette aspiration seulement formulée était en elle-même scandaleuse et ne méritait même pas d’être examinée sur un plan intellectuel, politique, culturel et social.
Parce que concrétisée elle reviendrait à constituer un grand parti des droites avec un FN qui ne serait plus animé par l’obsession de faire extrémisme à part mais par le désir de s’arrimer à une structure classique de responsabilité et de liberté ? Par le fait que Sens Commun, le nouvel épouvantail que la droite doit à toute force détester puisqu’on le lui commande, n’y serait pas hostile ?
Sur le premier point, il est clair qu’après « l’épuration » historique heureusement opérée par Marine Le Pen au détriment de son père et la révélation médiatique de la faiblesse politique et économique de la présidente du FN, le noyau dur de ce dernier – son socle demeure inchangé et se situe toujours à peu près à 21% – n’est plus étranger à toute possibilité de rapprochement avec la droite de Laurent Wauquiez.
Sans compter que celui-ci a pour ambition d’attirer beaucoup d’électeurs du FN et que l’état de ce dernier ne rend pas absurde cette volonté.
Sur le second point, la droite devra-t-elle à perpétuité s’excuser de la vision qu’elle porte en la cachant sous la table démocratique, se flageller parce que l’identité d’un peuple et d’un pays est sa lancinante préoccupation et que l’islamisme, son grignotage au quotidien et ses crimes justifient ses angoisses, se repentir à cause des racines chrétiennes de la France et, plus généralement, accepter que tout ce qui fait sens, structure, cohérence, tradition et autorité soit avec désinvolture jeté dans les poubelles du temps ?
Derrière cette horreur trop partagée pourtant du seul concept – sans l’ombre d’une effectivité – de l’union des droites, je perçois que le christianisme invoqué, la religion chrétienne impliquée dans le bain du siècle et mêlée à la modernité pour en dénoncer les dérives ou la maintenir progrès véritable et qualité de civilisation représentent des adversaires qu’il convient de détester et que toute alliance qui les prendrait pour dénominateurs communs serait par elle-même malfaisante.
Je ne vois pas de meilleur – ou de pire – exemple qu’une analyse à charge de Sens Commun par Mediapart mentionnant avec des haut-le-coeur une phrase de Christophe Billan selon qui » on ne peut être français si on n’est pas spirituellement ou culturellement chrétien ». Je n’aurais pas procédé à une telle assimilation même alternative mais il me semble que la répudiation systématique et provocatrice des racines chrétiennes de la France a pour rançon inévitable une surenchère dans l’autre sens.
En tout cas, en dépit des efforts de ce site qui a connu une période troublée avec la polémique liée à Tariq Ramadan – bien sûr il ne savait rien des horreurs imputées à cet étrange prêcheur et intellectuel mais les choix et les ciblages idéologiques à sens unique de Mediapart rendent celui-ci mal armé pour la lucidité et l’esprit critique pluralistes -, je continue à douter de l’apport démoniaque de Sens commun même si des personnalités que j’estime à droite pensent le contraire.
Il y a l’insupportable christianisme mais aussi Marion Maréchal Le Pen. Son absence et son silence sont tonitruants. Elle n’est pas apparemment présente dans ce débat mais avec Robert Ménard elle l’a rendu plausible, pertinent, de moins en moins sulfureux. Elle est infiniment dangereuse pour tous les adversaires de cette union car elle représente un lien possible, fort, structuré, cohérent, avec une pensée conservatrice qui n’a pas peur de questionner tous les totems et tabous de notre Histoire, entre le FN de la tante sommairement partisan, pauvre sur le fond et une droite enfin sûre d’elle, donc ouverte. Il a suffi à Billan de le laisser entendre allusivement pour qu’une tempête se lève : l’indignation étant proportionnée à la crainte de devoir admettre la pertinence à terme d’une telle évolution !
Ce futur inconcevable ou encore lointain, s’il ne constitue pas une aspiration criminelle mais le droit qu’a toute famille de réfléchir à son élargissement, demeurera lettre morte si son évocation vise à substituer à la profondeur, à la richesse et à la clarté du fond les ignominies de la forme. On ne traite pas le président Macron comme Laurent Wauquiez a osé le faire récemment.
Mais l’union des droites n’est pas un gros mot.
« Pour moi, c’est une bête immonde, donc on le supprime et c’est tout. Sa mort par exécution par un peloton de soldats me réjouirait profondément »
Citation, publique, du délicieux et étincelant Philippe Tesson en janvier 2014 à propos de Dieudonné.
Avec lui plus de procès « à la Merah ». Adieu les avocats généraux, les Leclerc et autres Dupond-Moretti et vive les pelotons d’exécution !
Délicieux Robespierre Tesson en effet 😀
L’Union des droites…
Et si, avant de chercher à unir ou à réunir, nous commencions par nous interroger sur la signification du mot droite et sur ce qu’il recouvre profondément, au-delà du seul recours au seul terme valeurs, trop souvent agité et galvaudé par des politiciens indignes qui en sont totalement dépourvus et qui ne cherchent qu’à se faire élire quitte à tromper les Français sur la marchandise ?
Survol rapide du billet que je commenterai plus tard, après ma séance de tai-chi.
Une remarque tout de même sur les excellentes photos du jour : mais pourquoi donc les deux éminents représentants d’une droite qui se veut décomplexée et ambitieuse regardent-ils à gauche ?
C’est droit, face à l’horizon des jours meilleurs puisque débarrassés de la gauche, qu’il faut regarder : « En avant, calme et droit », la devise du Cadre noir de Saumur.
Bonjour,
L’union des droites n’est pas une aspiration criminelle, elle est juste une pieuse espérance car à droite, bien plus qu’à gauche, le culte du chef fait partie des fondamentaux indéboulonnables.
Le Général était un chef, le gaullisme était et est toujours une vision de la France et de l’Etat. Mais cette vision correspondait à un contexte socio-économique et géopolitique qui n’a plus rien à voir avec le monde d’aujourd’hui. La mondialisation, l’Europe des 27, la montée de d’islamisme radical ont changé la donne.
Qui peut savoir les décisions que prendrait le Général aujourd’hui ? Personne, même et surtout ceux qui se revendiquent du gaullisme.
Le gaullisme c’est comme le marxisme, chacun a sa propre version adaptée à ses propres ambitions et je pense que de Gaulle aujourd’hui dirait qu’il n’est pas gaulliste.
A droite, pas de chef, pas d’unité. Pas d’unité, pas de chances de reprendre les rênes du pouvoir.
Nicolas Sarkozy, lorsqu’il a été élu en 2007, se prétendait le nouveau de Gaulle. Cinq ans après il était battu par François Hollande qui lui, a essayé, tant bien que mal, de copier François Mitterrand jusque dans sa gestuelle.
Bon, aujourd’hui il y a bien Laurent Wauquiez. L’homme au CV prestigieux. Pur produit de nos grandes écoles françaises. Mais suffit-il d’être un premier de la classe pour devenir un chef charismatique ? Rien n’est moins sûr. Et ceci d’autant que les principaux leaders de la droite ne sont pas vraiment enclins à le soutenir. Certains pensent même à quitter le parti. Même Nicolas Sarkozy ne manifeste pas un enthousiasme débordant pour le soutenir.
Certes MAM et Nadine Morano, ses plus ferventes groupies, ne tarissent pas d’éloges sur son compte. Mais sincèrement je doute que leur soutien indéfectible constitue une force suffisante pour convaincre les électeurs de droite.
Wauquiez n’est pas le nouveau de Gaulle. Il a dépassé ce stade car il se prend déjà pour Napoléon. Plus dure sera la chute.
« Mediapart mentionnant avec des haut-le-coeur une phrase de Christophe Billan selon qui « on ne peut être français si on n’est pas spirituellement ou culturellement chrétien » »
Dans le genre haut-le-coeur, citons Edwy Plenel, patron de Mediapart, qui a déclaré à propos de Charlie Hebdo, le 8 novembre sur France Info, que le journal satirique menait «une campagne de guerre aux musulmans».
L’ancienne secrétaire d’Etat aux Droits des femmes et sénateur socialiste, Laurence Rossignol, s’en est prise au journaliste.
«Edwy Plenel confond les musulmans et les islamistes quand, au nom de la défense des musulmans, il en arrive à assimiler les critiques, la langue acérée de Charlie Hebdo à l’encontre des islamistes… Dire que dénoncer les islamistes, dénoncer Tariq Ramadan, c’est porter atteinte aux musulmans, c’est une assimilation préjudiciable à tous les musulmans qui vivent en France.»
Edwy Plenel, Karim Benzema, deux victimes de leurs liaisons dangereuses 😉
Cher Philippe,
J’ai du mal à vous suivre depuis l’arrivée du Macron sur le marché de la politique et ce billet « monstreux » en est un exemple.
Vous bâtissez votre logique, et ses propos outrageants, sur la simple phrase finale de ce billet, ce qui explique son développement :
« On ne traite pas le président Macron comme Laurent Wauquiez a osé le faire récemment ».
Vous êtes disposé à cracher sur tous pourvu que votre nouvel idole soit admirée, qu’attendez-vous de lui ? Un poste, une vente de vos livres, des subventions, une élévation dans l’ordre de la Légion d’honneur ?
Aujourd’hui c’est à moi de vous dire, comme vous me l’avez suggéré il y a quelque temps, d’ouvrir votre horizon et de diriger vos pensées vers la raison et la lumière.
On ne reconnaît plus Philippe Bilger, seriez-vous malade ?
Vos réflexions sur l’union des droites, qui se produirait dans un avenir éloigné, sont des plus intéressantes.
Pour l’heure, de même que les médias dominants furent tous pour Juppé, puis pour Macron, ils ont maintenant, avec un bel ensemble, Laurent Wauquiez comme tête de Turc.
Cet homme jeune et brillant, qui a eu la mauvaise idée d’être premier à l’agreg d’histoire puis major de l’ENA (chut ! chut !) va présider… mon parti, auquel je reste fidèle.
J’ai beau lire et écouter tout le monde, je ne comprends absolument pas ce qu’on lui reproche.
Il y a eu Sarkozy, pour qui j’ai voté, il y a eu le candidat Fillon, que j’ai soutenu, il y aura Wauquiez, pour qui je voterai, ces jours-ci, et, dans quelques années.
Je n’ai sans doute pas convaincu mais il m’a semblé, sur ce sujet, que la droite globalement entendue se laissait trop volontiers imposer par la pensée politique et médiatique de gauche ses limites, ses frontières, ses lignes jaunes et au fond jusqu’où elle avait le droit d’aller, la liberté de réfléchir et d’innover.
Il est regrettable que vous n’ayez pas éventuellement convaincu car ce point est essentiel.
Il est quelque peu excessif d’attribuer à la gauche une pensée politique, qui se traduit plutôt en pratique par une forme de terrorisme intellectuel qui se manifeste par le recours à une dialectique révolutionnaire basée sur des slogans prémâchés ou sur des mots piégés détournés de leur sens premier, le langage inversé résultant de cette manipulation permettant de tromper les naïfs et de leur faire prendre des vessies pour des lanternes.
Et il est malheureusement trop vrai que la droite actuelle – façon de parler – a trop tendance à singer la gauche en attendant son approbation après chaque réaction de sa part bien « gaucho-politiquement-conforme », au lieu de se comporter quand il le faut de façon ferme conformément à ses convictions, quitte parfois à envoyer la gauche sur les roses et la laisser aboyer.
Mais cette droite-là a-t-elle seulement encore des convictions ?
La France est un pays avec des racines chrétiennes. Bien entendu, et alors ?
Le refus d’accepter cette réalité par certains, par ignorance ou athéisme exacerbé, constitue-t-il un réel problème ? Chacun peut émettre un avis, même erroné, c’est la liberté d’expression.
Reste à savoir comment l’évidence de ces racines est vécue.
Si une grande partie de la population de notre pays, chrétienne ou non, la vit avec sérénité et ouverture plus ou moins grande au monde et ses mutations parfois brutales, il en est une autre adoptant une attitude purement défensive développant un discours parfois violent de fermeture et d’exclusion, de refus des évolutions inéluctables naturelles ou provoquées par l’homme, affectant la planète et ses populations.
C’est un discours qui peut s’entendre très bien. Qu’il suscite des réactions à la mesure des outrances parfois proférées est absolument logique mais n’est-il pas exagéré d’attribuer ces réactions, comme vous le faites, à une imprégnation d’une partie de la droite par ce que vous dénommez souvent l’idéologie de gauche, épouvantail brandi d’une manière quelque peu simpliste, si je puis me permettre. Ou alors, tous les humanistes sont de gauche. Pas sûr.
Oui, il y aura une fusion des droites et elle est déjà en œuvre, ne serait-ce qu’en mots. Aspiration criminelle ? Il semble que la question soit un peu tardive, le crime ayant déjà été commis avec la particularité d’avoir plusieurs auteurs, dont un ancien Premier ministre, un président de la République, un ex-Président, une cheffe de parti et une flopée d’Iznogoud(e)s voulant chacun(e) être Calife à la place du Calife.
« …animé par Christophe Barbier au théâtre de Poche du délicieux et étincelant Philippe Tesson. »
Oh mais non… Je vous en prie ! Tout ce sucre, ce n’est pas bon pour mon diabète !
« Ce futur inconcevable ou encore lointain… »
Je salue, cher P. Bilger, votre courage politique avec ce billet qui peut paraître sulfureux aux défenseurs des vaaaaaleurs républicaines.
Certains, pour des propos pas si lointains des vôtres, se sont vus radiés à vie de l’ensemble des médias et d’autres, pour beaucoup moins, ont souffert le purgatoire médiatique du politiquement correct pendant des années. Notamment avec les deux journalistes (sic ! Plutôt militants que journalistes) Szafran et Elkrief ! Pour lesquels, comme je le dis souvent, l’extrême droite commence à la lisière du centre gauche !
Pour Wauquiez et la phrase qui vous a fait mal concernant Macron, pourquoi ne pas lui téléphoner pour lui faire préciser son sens exact ?
Au sujet de Plenel : jamais je ne pourrai oublier la campagne ordurière qu’il a menée, à la direction du Monde, contre Baudis. Cet homme est dangereux et malfaisant.
Pour revenir à Wauquiez, on pourrait lui conseiller deux choses :
D’abord de ne pas avoir l’air de s’excuser de ce qu’il va dire – avec une mine pataude – quand il répond à une question d’un journaliste.
Ensuite prendre un peu de « bidou » et de gras ou de muscle ne lui ferait pas de mal ! L’élégance c’est l’apanage de Macron, en face, un peu de virilité et de masculinité siéraient mieux à Wauquiez ! D’ailleurs la mode androgyne commence à décliner avec l’arrivée en force des « barbus ».
Cordialement.
Avant que les LR ne commencent à réfléchir à l’union des droites, il est urgent qu’ils se débarrassent manu militari et définitivement de tous ces centristes dont F. Mitterrand disait qu’ils sont « une variété molle de la droite ».
Aujourd’hui ils sont même devenus une variété dure de la gauche, girouettes de petite envergure mais ils font beaucoup de mal à la droite. Les LR doivent aussi purger leurs rangs de cette fausse droite constituée des mêmes girouettes, tels NKM ou Estrosi.
Vous ne cesserez de me surprendre cher Philippe. Ainsi lorsque vous écrivez : « Au point d’en être elle-même déboussolée et de répugner à s’engager sur des territoires qui avaient été qualifiés d’interdits par ceux qui pourtant n’avaient aucune légitimité pour se mêler d’un projet qui ne les regardait pas. » Vous qui commentez, disséquez, jugez tout ce qui relève du champ politique de l’extrême droite à l’extrême gauche, déniez à ceux qui se déclarent de gauche le droit de se préoccuper de ce qui se passe à droite !
Je vais donc m’occuper de ce qui ne me regarde pas : « L’Union des droites, une aspiration criminelle ? » Une partie de la droite représentée entre autres par Alain Juppé, Valérie Pécresse, Xavier Bertrand a tracé une ligne rouge à l’égard du FN en refusant toute alliance avec lui et s’interroge sur la présence de Sens Commun au sein de LR. D’autres voix à droite rêvent d’une alliance avec le FN relooké par Marion Maréchal Le Pen. Cette tendance est notamment animée par le couple Ménard relayé aujourd’hui par Philippe Bilger.
Le couple Ménard, Marion Maréchal Le Pen et Sens commun portent leur christianisme en bandoulière. Avec Éric Ciotti, Nadine Morano et quelques autres, ils veulent que l’on inscrive dans la Constitution la référence aux racines chrétiennes de la France. Personne ne peut nier que la France aient des racines chrétiennes, mais pas exclusivement, c’est un fait historique qui n’a rien à faire dans la Constitution, sauf à considérer qu’il s’agirait d’un premier pas vers le rétablissement d’une religion d’État. Raviver les querelles du 19ème siècle sur la laïcité n’est pas, de mon point de vue, la façon la plus efficace de lutter contre l’islamisme. La lutte contre l’islamisme doit être la cause de tous et être avant tout politique.
Quant à la ligne rouge avec le FN que certains voudraient effacer, il est nécessaire de rappeler qu’il ne s’agit pas de stigmatiser tous ses électeurs, mais de se souvenir que ce parti, PME familiale, a une histoire, un noyau de partisans porteurs de valeurs incompatibles avec celles de la République, des alliances qui le situent au-delà de la droite honorable. Ceux qui ne cessaient de vanter l’oeuvre de dédiabolisation de Marine Le Pen ont été édifiés par sa prestation lors du débat entre les deux tours de la présidentielle où elle n’a pas seulement fait la démonstration de son incompétence, mais où elle a, par son comportement, renoué avec les pires méthodes de son père.
Alors l’union des droites est-elle une aspiration criminelle ? Après tout et toutes choses inégales par ailleurs, François Mitterrand a bien fait l’union de la gauche pour mieux étouffer ses partenaires. Oui, mais c’était François Mitterrand…
A force de taper dessus, il n’est pas exclu que les médias nous rendent le sieur Wauquiez sympathique !
De toute manière LW ne s’adresse pas aux journalistes de France Inter ou de BFM mais aux militants qui sont lassés de l’immense « bordel » généré à droite par les ego des uns et des autres.
Il ne fait pas de doute que les différents microcéphales des LR vont créer leur microparti pour tenter d’exister, mais un jour il faudra bien constituer une force crédible et non une accumulation de variantes du macronisme !
Si Wauquiez, après avoir été élu, veut bien se donner la peine d’envisager des rapprochements, hautement souhaités par la plupart des militants, avec les droites libérale et identitaire (quel gros mot !) que Marion MLP représente avec talent, alors les plus grands espoirs sont permis pour une alternance en 2022 quand la bulle Macron aura crevé.
Bonjour,
Je rebondis sur le commentaire d’ Exilé | 15 novembre 2017 à 08:49.
Avant de réunir les droites, il serait opportun de définir ce qu’est la droite et ce qui la différencie de la gauche.
J’ai quelques pistes :
– A droite, le goût de l’effort, du travail bien fait, de la liberté, de la responsabilité, l’amour de la France, de sa civilisation, de ses traditions et de son histoire.
– A gauche, la haine de tout ceux qui réussissent, la jalousie et l’envie érigées en principes de gouvernement, la détestation de la France, coupable de tous les crimes et de toutes les turpitudes, la volonté de contrôler chaque instant de la vie des citoyens, avec pour couronner le tout, l’intolérance sectaire et haineuse.
Il y a un item, l’étatisme, qui contamine de plus en plus sévèrement tous les partis et sur lequel il faudra bien qu’une vraie droite réfléchisse ainsi que sur ses conséquences : rôle de l’impôt, étendue des missions de l’Etat, etc.
Avant de réaliser ou même d’envisager l’union des droites, il va falloir travailler
– sans accepter d’emblée les interdits posés par la gauche
– sans utiliser les mots et les expressions définies et imposées par la gauche (valeurs républicaines, progrès, ouverture…)
Du côté des LR, cela me semble mal parti.
Pour le reste, une vraie droite (i.e. une véritable opposition porteuse d’un vrai contre-projet de société fondé sur les principes que j’ai classés à droite ci-dessus) ne pourra accéder au pouvoir que si elle réussit à fédérer les classes populaires et la bourgeoisie conservatrice, celle qui lit Valeurs actuelles pour simplifier à l’extrême.
Il faut un projet qui réponde aux craintes identitaires exprimées par la France périphérique et qui soit économiquement réaliste tout en présentant les garanties nécessaires permettant aux Français de penser que ce projet sera réellement et effectivement mis en oeuvre : les Français ont été un tantinet échaudés par l’expérience Sarkozy, dont Wauquiez fut ministre.
C’est compliqué, cela nécessite un vrai travail de réflexion, une véritable analyse des enjeux et des menaces et surtout un courage gros comme ça : et là, j’ai comme un léger doute concernant Wauquiez et ses acolytes.
J’ai déjà dit tout le mal que je pensais de Macron et de son projet : les attaques concernant EM sont légitimes et même si je ne sais pas comment Wauquiez a traité EM, il m’étonnerait que cela soit trop éloigné du combat politique normal qu’une opposition digne de ce nom se doit de mener au lieu de rester cantonnée au taux de CSG et à celui du pourcentage d’imposition des bénéfices d’une SARL dont le CA se situe entre 1 407 872 et 1 834 234 euros.
« …la droite globalement entendue se laissait trop volontiers imposer par la pensée politique et médiatique de gauche ses limites, ses frontières, ses lignes jaunes et au fond jusqu’où elle avait le droit d’aller, la liberté de réfléchir et d’innover. »
Vous avez tout dit…
On pourrait penser que la droite s’est mithridatisée à force d’ingurgiter depuis des lustres le poison de la gauche, mais c’est une mithridatisation inversée qui s’est produite : la droite s’est gauchie, perdant son âme et les élections à force de vouloir être bien-pensante… Giscard a commencé, Chirac a poursuivi et Sarkozy a pérennisé la trahison… Tout laisse à penser que Wauquiez suivra tant on sent la sueur perler sur son front à l’idée de déplaire aux médias.
Nos hommes politiques devraient suivre l’exemple de Dupond-Moretti qui envoie dans les cordes les journalistes et ne leur fait pas de risettes… mais c’est un avocat, pas un demandeur de suffrages.
« Il m’a semblé, sur ce sujet, que la droite globalement entendue se laissait trop volontiers imposer par la pensée politique et médiatique de gauche ses limites, ses frontières, ses lignes jaunes et au fond jusqu’où elle avait le droit d’aller, la liberté de réfléchir et d’innover ».
Très bien observé. Quoi que l’on pense de Wauquiez, la prétention du monolithisme médiatique à imposer ses interdits et ses ukases est évidente, là comme ailleurs…
A quand un dégagisme médiatique pour rétablir un peu de pluralisme dans ce milieu ?
Pendant que la droite recherche son unité, à gauche se livre une bataille sans concession entre Charlie et Mediapart sur fond d’islamisme.
C’est la guerre des gauches.
Charlie Hebdo, gauche anarchiste, ne ménage pas ses coups envers Mediapart, gauche islamo-gauchiste qui n’a pas supporté le dessin représentant Edwy Plenel se bouchant mes yeux, les oreilles et la bouche avec sa moustache.
On aurait pensé que la polémique allait s’estomper après le débat dans C politique de dimanche soir entre Fabrice Arfi de Mediapart et Fabrice Nicolino de Charlie Hebdo, mais il n’en a rien été. Pire, une journaliste de Mediapart, Jade Lindgaard, co-présidente de la Société des journalistes de Mediapart, en a rajouté une couche en affirmant, je cite : « L’islamisme, en tant que tel, n’est pas en soi une chose grave » ajoutant qu’il y avait une forme de ‘racisme d’État’ en France envers les musulmans.
Accusation d’autant plus injuste que Charlie Hebdo a largement montré qu’il bouffait aussi bien du curé que de l’imam.
Personnellement je n’ai jamais vraiment apprécié les dessins de Charlie Hebdo, souvent de mauvais goût.
Mais je dois reconnaître que ceux concernant Edwy Plenel et Tariq Ramadan sont plutôt bien représentatifs du comportement de ces deux personnages sulfureux.
Finalement, entre la mauvaise foi de Mediapart et le mauvais goût de Charlie, je préfère encore ce dernier.
@ Fredi M. | 15 novembre 2017 à 11:56
Délicieux Robespierre Tesson en effet qui a dit publiquement, à propos de Dieudonné : « Pour moi, c’est une bête immonde, donc on le supprime et c’est tout. Sa mort par exécution par un peloton de soldats me réjouirait profondément », comme je le rappelais ce matin.
Devant le tribunal de grande instance de Paris pour « appel au meurtre », Philippe Tesson explique qu’il confirme ces propos mais qu’il faut les remettre dans le contexte, estimant qu’il s’agit d’une formule de style et non d’un appel au meurtre.
Tesson-le-délicieux est, malgré son grand âge, le roi du double salto.
@ sbriglia
« On pourrait penser que la droite s’est mithridatisée à force d’ingurgiter depuis des lustres le poison de la gauche, mais c’est une mithridatisation inversée qui s’est produite : la droite s’est gauchie, perdant son âme et les élections à force de vouloir être bien-pensante… Giscard a commencé, Chirac a poursuivi et Sarkozy a pérennisé la trahison… Tout laisse à penser que Wauquiez suivra tant on sent la sueur perler sur son front à l’idée de déplaire aux médias. »
Donc la droite débile a délibérément ingurgité le poison, c’est de cela qu’il s’agit ? Ça donne envie d’y croire… Roméo !
Il doit y avoir d’autres raisons, non ? Je veux dire des raisons sérieuses…
Sinon pour dégauchir une dégauchisseuse, et pour une intoxication accidentelle des huîtres et du Chablis !
Nos politiciens appliquent un très vieux principe national :
pourquoi s’entendre quand on peut se disputer ?
Principe remis à la mode par François Hollande Président avec son « Moi je ! »
Ce ne sont pas les « Moi(s) » qui manquent aux LR.
A ce sujet comment dit-on « Moi » au féminin puisque c’est d’actualité ?
Moite ? Moisette ? Pas moise (Moïse) clairement anti-islam selon Plenel !
L’équation des LR est pourtant simple : judéo-christianisme est plus ancien qu’islamisme, conservatisme plus ancien que socialisme, et pourtant ce sont l’islamisme et le socialisme qui ne résistent pas à l’érosion du temps.
Nos cathédrales si !
Point de vue de géologue, les scientifiques sont rares chez les LR hélas !
Trop de bavards, pas assez de chercheurs.
@ breizmabro | 15 novembre 2017 à 08:41
« Et vive les pelotons d’exécution ! »
Breizmabro !!
Comment pouvez-vous écrire cela alors que le Général de Villiers a dû démissionner pour que l’armée puisse s’acheter les armes et les balles dont elle a besoin ?
Nous sommes en période de réduction du déficit budgétaire ! Pourquoi dépenser des balles inutilement ?
A propos de réduction, il doit bien nous rester une ou deux guillotines ici et là et nous pourrions les réactiver en réutilisant l’huile récupérée des vidanges de moteur pour faciliter la réduction de quelques têtes ! Pas de dépenses, on recrée quelques vieux emplois pour nos chômeurs, emplois disparus il n’y a pas si longtemps, et on satisfait notre nostalgie du « bon vieux temps » !
Sans compter toutes les manifs des pour et des contre !
Depuis Macron les manifs classiques ne sont plus à la mode, Mélenchon et Martinez en sont déprimés.
Ou vous est-il venu un tête d’utiliser les menhirs comme poteaux d’exécution pour attirer les touristes en Bretagne et couvrir le coût des balles ?
Cher Philippe,
Drôle de titre. Drôle d’idée.
Ce n’est pas parce que les médias s’amusent à ce petit jeu malsain qu’il faut ignorer les incompatibilités historiques, de programmes et d’avenir.
Laurent Wauquiez s’inscrit dans la construction européenne, dans une modernité qui se veut responsable. Par contre, il ne s’affirme pas assez dans le développement durable, l’écologie.
Ce que nous souhaitons, c’est que Laurent Wauquiez précise ses intentions sur la sauvegarde du patrimoine, ses interventions dans les cités de non droit, sa politique en faveur des communes, l’ensemble étant maltraité par Macron.
Avec Wauquiez souffle un vent de liberté, de courage et de fermeté.
françoise et karell Semtob
Que faire de la réputée droite ? C’est cela la question. Depuis des décennies c’est à qui dépècera le mieux la maison France. La politique controversée, mais bien réelle de de Gaulle a conduit à la constitution, face à nous, d’un ennemi haineux : l’Algérie. Ce n’est pas sans raisons d’ailleurs, mais ce n’en est pas une de l’aider dans cette voie. La suite a été de la même inspiration, avec la dégradation inexorable de l’école, la mainmise sur le pays de l’oligarchie énarchique. Que d’ouvrages n’ont-ils pas paru sur le sujet ? Et l’aboutissement : un homme effroyablement manoeuvrier qui est en train de couper les petits fils qui tiennent encore l’édifice jusqu’à ce qu’il s’écroule tout seul, malgré les quelques câbles qui le retiendront encore, sous le poids de ses incohérences.
Il ne s’agit pas de savoir si M.Wauquiez est gris ou blanc, mais si, de ce magma où surnagent encore quelques débris juppéens, sortira enfin la volonté de penser à la France. Nous avons adoré Moscou, eu de la tendresse pour Mao, toujours détesté la réussite, pleurniché devant les victimes d’attentats, joué aux héros en prenant un thé en face du Bataclan, bavassé avec BHL, et laissé les musulmans prier dans la rue en infraction avec la loi de 1905 alors que nous applaudissions à la destruction ordonnée de la croix de Ploërmel. Que quelques élus et citoyens se soient rebellés contre l’occupation illégale de l’espace public n’empêche pas la prière et les réflexions nauséeuses des informateurs officiels.
Et les fils sautent les uns après les autres, M.Wauquiez ne fera jamais rien de fort, n’enverra jamais promener les journaleux, n’aura jamais l’autorité de Bauer, même si celui-ci n’est pas de pur cristal, sera toujours le prisonnier des « peut-être, oui mais, faut voir, et ma place, etc. »
Aujourd’hui, dans la belle France, pour embarquer sur un ferry à destination de la Corse, il faut venir trois heures à l’avance, pour subir trois contrôles successifs, en séparant les passagers des voitures des conducteurs. Cela sous l’autorité de l’état d’urgence !!
En revanche, tout le monde applaudit à la levée de l’immunité parlementaire de M.Le Pen qui a montré les saletés de Daech, y compris les gens de droite.
C’est dans ce magma répugnant que la France coule, inexorablement, et M.Macron n’y pourra rien parce que la France ne l’intéresse pas, n’ayant que l’Europe en vue, qu’il rêve de diriger, il est prêt à la saigner à blanc pour arriver à ses fins. Tous les journaux économiques ou financiers sérieux s’interrogent : « Que veut-il ? » « Pourquoi saboter toute une classe sociale ? » « Comment peut-on dire qu’on baisse les impôts sur calcul d’énarque alors qu’on les augmente pour la plus grande partie de la population ? » « Pourquoi saquer l’immobilier au rebours de la tendance et de ses propres déclarations incitant à la construction ? »
La droite ne pourra revenir à la surface qu’après avoir répondu clairement à ce type d’interrogations et cessé de lorgner sur les prébendes.
Jusque-là, il n’y a plus qu’une bande de corsaires à la tête du pays dont certains sont d’ailleurs bien inspirés.
Sans doute est-ce mieux que d’avoir Morano et MAM comme soutiens.
Lorsqu’on y réfléchit, il est tout de même extraordinaire que des Parisiens payent pour aller au théâtre, afin d’entendre… les mêmes journalistes qu’ils entendent soir et matin pour pas un rond, débattre des mêmes sujets qu’ils traitent sur leurs antennes habituelles, d’une manière qui, je suppose, ne saurait être fondamentalement différente.
Payer 26 euros pour entendre Guillaume Durand, qui n’est certes pas un mauvais bougre, dans un débat animé par Christophe Barbier, alors que 4 ou 5 euros sont déjà de trop pour lire la prose du même Barbier dans L’Express… chercher une place de parking si on vient en voiture, subir le métro et sa diversité dans le cas contraire… il faudra m’expliquer.
Philippe Bilger n’est pas concerné, bien entendu ; là, çépapareil, comme on dit à gauche.
Lorsque sbriglia | 15 novembre 2017 à 15:07 écrit : « Giscard a commencé, Chirac a poursuivi et Sarkozy a pérennisé la trahison… Tout laisse à penser que Wauquiez suivra tant on sent la sueur perler sur son front à l’idée de déplaire aux médias », il me semble avoir fait une analyse pertinente du passé et de l’avenir d’une certaine droite de gouvernement depuis plus de quarante ans. Il suffit de se rappeler de « l’appel de Cochin », discours très gaullien de Monsieur Chirac et d’y comparer les politiques qu’il a mises en œuvre comme Premier ministre, puis président de la République, jusqu’au référendum constitutionnel européen de 2005.
Pour ma part, je retiendrai du billet cet alinéa : « Sur le second point, la droite devra-t-elle à perpétuité s’excuser de la vision qu’elle porte en la cachant sous la table démocratique, se flageller parce que l’identité d’un peuple et d’un pays est sa lancinante préoccupation et que l’islamisme, son grignotage au quotidien et ses crimes justifient ses angoisses, se repentir à cause des racines chrétiennes de la France et, plus généralement, accepter que tout ce qui fait sens, structure, cohérence, tradition et autorité soit avec désinvolture jeté dans les poubelles du temps ? »
Vous évoquez ici, Monsieur Bilger, le fond du problème posé par la classe politique dite de droite, mais aussi du centre droit. Cette classe a renoncé à ce qui faisait ses caractéristiques. Mais cela sur l’autel d’une idéologie commune avec la gauche dite « sociale-démocrate ». Au point que les différences conceptuelles entre cette droite, ce centre et cette gauche sont devenues infimes et portent essentiellement sur l’aspect sociétal des politiques.
Pour le reste (économie, construction européenne, etc.), il n’y a aucune différence. Et c’est bien ce qui a fait le succès de Monsieur Macron auprès d’une frange importante des électeurs qui ont considéré l’usure des partis traditionnels et la relative nouveauté du discours macronien, plus en phase avec la société actuelle.
Mais au fond, le clivage ne me paraît plus se situer entre gauche et droite, mais bien entre ceux qui renoncent aux concepts de nation, de peuple, de République française, de construction européenne dans l’idée d’une Europe des nations, de contrôle des frontières, d’économie et de finances régulées par des États forts et ceux qui sont partisans de l’ultra-libéralisme, de frontières ouvertes à toutes les entrées (personnes, capitaux, produits), d’Europe fédérale, de négation des peuples et de leurs us et coutumes au profit du multiculturalisme et d’un mondialisme sans contrôle, entre autres règne du contrat et d’instances d’arbitrage non étatiques et pouvant contraindre les États.
@Claude Luçon
« A ce sujet comment dit-on « Moi » au féminin puisque c’est d’actualité ? Moite ? Moisette ? »
Moisie peut-être ?
Je sens que je vais me faire écharper…
@ Claude Luçon | 15 novembre 2017 à 17:21
J’adoooore 😀 😀
Adéo Claude Luçon 😉
@ Robert Marchenoir | 15 novembre 2017 à 19:18
Sur ce coup-là vous avez raison d’autant que le délicieux et étincelant Philippe Tesson (sic) était présent.
@ semtob | 15 novembre 2017 à 17:22
« Laurent Wauquiez s’inscrit dans la construction européenne. »
Justement, il faudrait qu’une vraie droite s’oppose de toutes ses forces au bousin bruxellois, il en va à mon avis de la survie de l’Europe en tant qu’entité civilisationnelle, historique et humaine.
« Par contre, il ne s’affirme pas assez dans le développement durable, l’écologie. »
Donc vous souhaiteriez que Laurent Wauquiez obéisse aux lubies et oukases des écolos-trotskistes ?
Un peu téléphonées les deux photos : elles se ressemblent. Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sont intelligents, ils regardent dans la même direction, un léger sourire narquois aux lèvres.
Laurent Wauquiez a une légère auréole bleue sur la tête (pas trouvée pour MMLP).
Mais on les sent tous les deux, doux chats féroces, prêts à griffer. Miaou.
Bonne chance à tous les deux.
La droite doit renaître de ses cendres, elle est mal en point après la disparition de Fillon et la démonstration, il faut bien le reconnaître, de l’incompétence, et même plus, de l’inintelligence de Marine Le Pen. Je le dis avec d’autant plus de regrets que j’ai cru qu’elle pouvait être autre chose qu’une simple opposante.
Ce n’est pas le cas, il faut tourner la page, le passé ne doit pas être l’impédimenta qui empêche la droite de s’affirmer et d’avancer alors que nous sommes en guerre.
La période est favorable à la taille des vignes et des arbres fruitiers, pour qu’ils donnent de plus beaux fruits l’an prochain, il faut tailler et éliminer les branches mortes de la droite, c’est-à-dire tous ceux qui se prétendent de droite, les Canada Dry de droite, avec pour seul argument celui de faire une politique de gauche sans en avoir l’étiquette. On découvre le goût amer de la trahison quand on en a bu, il est trop tard, même pour les recracher, le poison a déjà fait son effet.
Alors une droite ne pourra renaître que sur un principe fondamental, à l’énoncé éternel, si je puis dire : la souveraineté avant tout, souveraineté dans tous les domaines, politique, économique, étranger.
Souveraineté ne veut pas dire isolement, mais une coopération libre entre États nations et non imposée par une Union européenne qu’il faut redéfinir.
Pas de nouvelle droite sans un consensus sur la remise en cause de l’UE, on m’objectera que nous sommes enfermés dans des accords internationaux, à quoi on peut répondre que les traités n’ont aucun caractère religieux, même si certains europhiles se comportent comme les pires sectaires d’un fédéralisme à l’avenir inconnu, non pas parce que l’avenir est par nature inconnu, mais parce que cet inconnu est plombé par des évidences qui le rendent encore plus aléatoire.
Même l’évolution linéaire de l’UE est imprévisible, les intérêts de l’Allemagne et de certains pays du Groupe de Visegrad, auxquels s’ajoutent les intérêts des pays du sud, France comprise, quoi qu’en dise ou pense Macron sont trop divergents pour que l’on puisse extrapoler cette UE.
Cette souveraineté qu’il faut regagner – et je rappelle que le Général de Gaulle avait su imposer sa volonté sans fracas, par la politique de la chaise vide, en refusant toutes décisions où nous serions absents – a montré son efficacité. A cette souveraineté, il faut ajouter la maîtrise absolue de l’immigration légale et sauvage, quoi qu’en pense Merkel, dont la volonté de repeupler l’Allemagne ne doit pas déteindre sur les autres pays.
Compenser la faible natalité de l’Allemagne en important des immigrés, sans repenser la politique nataliste, rappelle le Service du travail obligatoire de sinistre mémoire, sous une autre forme, plus subtile mais bien réelle. (Parfois le point Godwin est justifié par la situation.)
De ce point de vue, l’axe Macron-Juppé trace de façon éclatante la frontière, la ligne rouge, qui sépare la vraie droite de la fausse droite, celle qui est prête à se vendre à l’UE et qui islamophile, est prête à toutes les compromissions avec l’islam envahisseur.
Cet axe Juppé-Macron peut être pour Laurent Wauquiez,et pour Marion MLP si elle revient, une chance et un atout de poids dans la mesure où dans un combat politique on se définit toujours par rapport aux autres et qu’en l’occurrence les deux autres ouvrent un boulevard pour une droite souveraine, et sans complexe à l’égard de l’immigration.
Cette droite ne sera pas eux, et cet argument sera probablement décisif, Juppé se fait des illusions sur ce qu’il représente et le crédit qu’il peut avoir.
L’union des droites est tout à fait possible.
Reste à résoudre le problème que la droite française est la plus bête du monde.
L’intuition première que j’avais sur Philippe Bilger en allant sur le seul blog dans lequel j’ai fichu les pieds était la bonne.
Il m’est arrivé de ne pas me montrer très admiratif, et il n’a certainement rien à faire de mon admiration, mais là, je l’embrasserais bien.
C’est aussi là que je vois avec surprise que mon enthousiasme n’est pas partagé. Mais que peut-on bien faire sur le blog de quelqu’un pour qui on n’a aucune estime ?
M. Ghinsberg,
Lorsque je dis que Napoléon Bonaparte pourtant peu porté sur la bigoterie avait compris qu’il n’y a pas de contrat social sans philosophie du droit commune, et qu’il n’y a pas de philosophie du droit commune, sans philosophie commune, et pas de philosophie commune sans notion commune de Dieu, et donc pas de nation sans religion d’Etat, que pouvez-vous répondre ?
@ Robert Marchenoir
Je souscris totalement à votre interrogation et à votre analyse pleine de justesse. Que voulez-vous c’est le syndrome de l’entre-soi d’un aréopage de bobos parisiens qui se pavanent ensuite dans les soirées mondaines d’avoir écouté ces journalistes branquignols qui jouent le même 78 tours depuis trop longtemps pour être crédibles ou audibles. Bon allez, moi pour 26 euros je préfère me prendre deux coupes de champagne ou m’acheter la saison 8 de The walking dead !
Mais quelle union des droites peut bien être possible vu les divergences entre la droite « identitaire » incarnée (de façon totalement opportuniste d’ailleurs) par M. Wauquiez, la droite européiste qu’incarna longtemps M. Bayrou et dont M. Juppé a repris le flambeau, une droite libérale qui n’existe plus ou presque ? Vous êtes bien bon de placer à droite un FN qui ne vous en déplaise n’a jamais été épuré, les sinistres MM. Loustau et Chatillon y sévissant toujours à ce que je sache, et qui reste et restera un groupe de marginaux de la politique rassemblé par leur dénominateur commun xénophobe. L’union des droites est un voeu pieux, comme une union des gauches qui irait du NPA à l’aile droite du PS du reste.
Si la droite n’a que la défense de l’identité chrétienne de la France à proposer pour s’unir, elle n’ira pas très loin. La majorité du corps électoral pense avant tout à son portefeuille et à l’emploi de ses enfants, et c’est bien normal et légitime, notre identité n’étant en rien menacée. Quant bien même elle le serait, il est incomparablement plus facile de s’en reforger une (à chaque génération son identité, finalement) sans le concours des gouvernants que d’obtenir un emploi qui épanouisse et soit correctement rétribué.
C’est sans doute un sujet de colloque intéressant mais une chimère politique absolue, l’échec à long terme de l’UMP (ah, le fameux mythe « de la droite et du centre ! ») le démontre bien. Après quinze ans de socialisme sans interruption à la limite, mais actuellement je ne vois pas de possibilité, sauf bien sûr une union éphémère sous la houlette d’un aboyeur charismatique à la Wauquiez, mais on a bien vu comment ça s’est terminé avec M. Sarkozy.
Il y a trop de manières d’être de gauche ou de droite pour qu’un camp politique se réduise à un seul parti ou une seule coalition.
Cet article est simplement ridicule.
Je pourrais contredire quasiment à chaque phrase mais ça me prendrait tellement de temps et pour aucun intérêt que ça ne vaut pas la peine.
C’est n’importe quoi du début à la fin !
@ Savonarole | 15 novembre 2017 à 21:16
« Reste à résoudre le problème que la droite française est la plus bête du monde. »
Quand on va résider en Catalogne on devrait penser avant d’écrire !
@ Exilé | 15 novembre 2017 à 19:36
« Moisie peut-être ?
Je sens que je vais me faire écharper… »
C’est sûr, pire même !
Oser écrire cela en pleine campagne « balance ton porc » c’est la guillotine dont je parlais que vous risquez !
@ Xavier NEBOUT
« Lorsque je dis que Napoléon Bonaparte pourtant peu porté sur la bigoterie avait compris qu’il n’y a pas de contrat social sans philosophie du droit commune, et qu’il n’y a pas de philosophie du droit commune, sans philosophie commune, et pas de philosophie commune sans notion commune de Dieu, et donc pas de nation sans religion d’Etat, que pouvez-vous répondre ? »
Que Napoléon avait compris que la religion est un bon outil pour gouverner les hommes. Ça ne démontre en rien l’existence de Dieu.
Que ceux qui voient dans le couple Laurent Wauquiez – MMLP la solution tant espérée pour une unité de la droite ne se fassent pas trop d’illusions. C’est sans espoir !
Certes, ils sont beaux, ils sont jeunes, ils sont intelligents et en plus ils ont pas mal d’idées en commun : identité française, sécurité, immigration, Europe…
Tout avait pourtant bien commencé lorsqu’en mai 2017, MMLP avait fait une tentative de rapprochement avec sa petite phrase, je cite : « On aurait des choses à faire ensemble ».
Mais LW n’est pas le loup de Tex Avery. Une œillade de la belle ça ne l’émoustille pas. Ce genre de petit flirt politique qui permettrait de regrouper les sympathisants des deux camps, il n’en veut pas. Lui il veut tout simplement rafler la mise et s’emparer des électeurs de l’autre camp.
En politique le pouvoir ne se partage pas a dit un jour Edouard Balladur qui d’ailleurs n’a jamais eu l’occasion de la partager. Il est vrai que chaque fois que le pouvoir a été bâti sur des alliances de circonstances cela a toujours mal fini.
Alors messieurs de droite, il faudra vous faire une raison. Ce casting de rêve n’existe que dans les films à grand spectacle. Dans la vraie vie ça ne se passe pas comme ça.
@Tipaza 16 novembre 2017 21:12
« La période est favorable à la taille des vignes et arbres fruitiers, pour qu’ils donnent des plus beaux fruits l’an prochain, il faut tailler et éliminer les branches mortes de la droite… »
Cette comparaison sylvestre me va tout à fait.
La « nouvelle droite » a deux ans pour se constituer. Au diable les faux-culs !
Cordialement.
Pour retrouver une droite forte, dure et libérée du crabe gauchiste qui la taraude, il faut de vrais citoyens patriotes fiers de leur pays, de sa culture, de ses mœurs, de ses traditions, de sa race, de sa religion chrétienne, de sa couleur originelle, de son histoire, qu’ils remettent au goût du jour la morale, le respect de l’autorité, du civisme, de la vraie famille hétéro, seule respectable et honorable, une véritable éducation propre et honnête, loin de cette institution délabrée, détraquée, dépravée qu’est cette Education nationale, nid gauchiste qui détruit les enfants et produit des parasites sociaux révoltés professionnels, analphabètes rétrécis du bulbe, sloganiers, pancartiers, banderoliers qui macèrent leur haine de la société dans les amphis de facs gauchistes.
Il faut que ce soit la gauche qui s’excuse d’être de gauche, cette tare sociale et sociétale, et non l’inverse.
Il faut prévenir sèchement ces magistrats coupables de la chienlit criminelle actuelle qu’ils arrêtent de juger selon leur opinions politiques gauchistes, causes de l’explosion de la délinquance, de l’impunité érigée en dogme ; je veux parler des juges gauchistes du SM mur des cons ; les virer redorerait le blason de cette justice impopulaire qui coûte très cher en insécurité aux contribuables.
Il faut arrêter d’invoquer la « démocratie » à chaque crachat sur les familles des victimes d’un Dupond-Moretti, avocat buzz provoc people, et retrouver une justice d’honneur.
Dire haut et fort que cette invasion immigration, ça suffit et que ceux qui ne se plaisent pas dans ce pays généreux en aides allocs pour tous ces arrivants, retournent de gré ou de force dans leur pays d’origine ; la France on l’aime ou on la quitte, on ne vous retient pas !
Que tous ces musulmans modérés ou radicaux se plient aux lois et coutumes françaises et arrêtent de narguer et provoquer la France.
Il ne faut plus jamais voir cette France humiliée, salie, avilie ruinée, paralysée de trouille par de simples bandes de casseurs gauchistes qui font capoter tous les grands projets économiques : Sivens, NDDL et tous les grands parcs et centres de loisirs annulés après quelques jets de cocktails Molotov sur des flics qui ont peur.
On a assez à faire avec nos parasites sociaux bien de chez nous, nous n’avons pas besoin d’en remettre une couche avec tous ces profiteurs du monde entier.
@ Achille | 16 novembre 2017 à 06:44
« Que ceux qui voient dans le couple Laurent Wauquiez – MMLP la solution tant espérée pour une unité de la droite ne se fassent pas trop d’illusions. C’est sans espoir ! »
Je ne me souviens plus quel est le poète qui a dit
« Qu’importe si nous n’avons pas trouvé le trésor au pied de l’arc-en-ciel, puisqu’en le cherchant nous avons fait de nos vies une merveilleuse aventure ! »
Mais c’est une variante plus poétique que la célèbre devise de Guillaume d’Orange-Nassau qui disait :
« Il est inutile d’espérer pour entreprendre et de réussir pour persévérer ».
C’est notre devise à droite, la vraie, à ceci près que nous arriverons à nos fins, en espérant que ce ne soient pas les dernières, après les manœuvres mortifères des centros-socialos-gauchos-islamos-bobos suicidaires par dégénérescence organique et par idéologie.
Suggérer une alliance des droites en y incluant l’extrême droite revient à préconiser le mariage de la carpe et du lapin.
Sur la construction européenne notamment. Mais aussi sur bien d’autres aspects. Le nationalisme exacerbé charrie bien des idées et des comportements dont on se passe volontiers.
@ Marc GHINSBERG | 16 novembre 2017 à 06:39
« Napoléon avait compris que la religion est un bon outil pour gouverner les hommes. Ça ne démontre en rien l’existence de Dieu. »
Vous avez raison !
C’est précisément pour pouvoir gouverner les hommes que les religions ont été inventées. Dans toute organisation rigoureuse il faut un chef, de préférence inaccessible, ce que les partis politiques n’ont toujours pas compris.
Marx n’y avait pas pensé ! Mahomet si !
Charles de Gaulle l’avait compris et n’en était pas loin, sa religion, le gaullisme, perdure et fait même des adeptes de plus en plus nombreux.
Je n’ai sans doute pas convaincu mais il m’a semblé, sur ce sujet, que la droite globalement entendue se laissait trop volontiers imposer par la pensée politique et médiatique de gauche ses limites, ses frontières, ses lignes jaunes et au fond jusqu’où elle avait le droit d’aller, la liberté de réfléchir et d’innover.
Ses lignes jaunes…
Rappelons un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître qui a vu un certain François Mitterrand inventer le piège machiavélique ayant consisté à diaboliser à partir de rien de sérieux le FN – à l’instar d’une technique reprise de Joseph Staline en personne – en ayant intimé l’ordre à ses sectateurs et puis par contagion au reste du monde politique de tracer des lignes jaunes autour du FN et de les accompagner de cordons sanitaires. Il ne manquait plus que les crécelles imposées aux lépreux…
Mais si la gauche a monté ce qu’il faut bien appeler ce cinéma de toutes pièces – Lionel Jospin pour ne citer que lui l’a reconnu – elle était dans son rôle habituel de nuisible.
Mais que dire de ces caciques de la fausse droite qui, trente ans plus tard, en sont toujours de façon surréaliste à passer de la simple ligne jaune à la ligne rouge, en s’appliquant à dénoncer un loup auquel ils sont probablement les premiers à ne pas croire et en accomplissant eux-mêmes les tristes besognes d’une gauche qui n’en demande pas tant ?
Cette affaire de ligne rouge me rappelle un reportage que j’ai vu dans une autre vie, alors que j’avais la faiblesse de regarder encore la télévision.
Quelque part dans un pays de l’Est et en un point du rideau de fer, de jeunes militaires appartenant manifestement au contingent étaient chargés d’entretenir ou d’étendre les dispositifs destinés à empêcher la fuite des ressortissants locaux vers l’Ouest.
Avant les travaux, des militaires armés ont tendu un cordeau rouge à l’emplacement exact de la frontière, puis ils ont prévenu les jeunes soldats que le premier qui aurait l’idée de le franchir serait immédiatement abattu sur place.
Je laisse à chacun le soin de méditer sur ce qui n’est pas qu’une parabole, en traçant le parallèle entre deux situations voisines où nous retrouvons des représentants d’un ordre ancien et vicié empêcher sous la menace leurs compatriotes de rejoindre la liberté…
@ Claude Luçon de 21:16
Pour ceux qui l’ignorent, je suis de droite.
Et mon éloignement en Catalogne ne m’empêche pas d’avoir une opinion sur ce qui se passe en France.
Mais enfin, tout de même, bon sang, après tout ce qui s’est passé ces dernières années, comment pouvez-vous encore croire à cette droite ?
Sauf à vous rejouer « Nos plus belles années » ou « Amour, gloire et beauté », c’est terminé les gars, Pompidou est mort.
Le catastrophique Chirac, qui va disparaître couvert de lauriers, le quinquennat raté de Sarkozy, le ridicule Fillon et ses costards offerts par un Libanais, le pétard mouillé de Juppé, et aujourd’hui quoi ? Quoi ? Wauquiez ?
« On attendait Grouchy, c’était Blücher ! » (Victor Hugo- Waterloo)…
Alors pour faire croire qu’on peut faire du neuf avec des vieux on lance l’idée d’une possible « union des droites », c’est le dernier gag en vogue.
On pourrait donc ainsi se tambouiller une salade niçoise ou macédonienne avec le FN pour feinter l’électeur à la prochaine présidentielle ? C’est ça l’astuce ?
Pour ceux d’entre vous qui se sont fait tailler un costume, on ne peut échapper à la question rituelle de cet art, le tailleur vous demande « Monsieur porte à droite ou à gauche ? »
Quand on se trompe par inadvertance, on a ensuite du mal à marcher droit.
Cher Philippe, vous avez eu un entretien courtois avec Renaud Camus, lisez ce qu’il dit :
https://www.suavelos.eu/renaud-camus-annonce-fondation-conseil-national-de-resistance-europeenne-video
« L’immigration est devenue invasion, l’invasion submersion migratoire.
La France et l’Europe sont cent fois plus colonisées, et plus gravement, qu’elles n’ont jamais colonisé elles-mêmes. La colonisation irréversible, c’est la colonisation démographique, par transfert de population.
Certains disent qu’il n’y a pas colonisation parce qu’il n’y a pas conquête militaire. Ils se trompent. L’armée de la conquête, ce sont les délinquants petits et grands, tous ceux qui rendent la vie impossible aux Français en leur nuisant de toutes les façons imaginables, des trop fameuses incivilités jusqu’au terrorisme, qui n’en est que le prolongement. Tous les auteurs d’attentats ont fait leurs premières armes dans la délinquance de droit commun. Il n’y a d’ailleurs pas de terroristes. Il y a un occupant qui, de temps en temps, exécute quelques otages, nous, comme l’ont toujours fait tous les occupants. J’appelle occupants tous ceux qui se déclarent tels, ou s’affichent tels par leur comportement.
Le changement de peuple, la substitution ethnique, le Grand Remplacement, sont l’événement le plus important de l’histoire de notre pays depuis qu’il existe, puisqu’avec un autre peuple l’histoire, si elle continue, ne sera plus celle de la France. La France a toujours à merveille assimilé des individus qui désiraient l’être, elle ne peut pas assimiler des peuples, et encore moins des peuples hostiles, vindicatifs, voire haineux et conquérants. Il faut une vanité sans nom, et une méconnaissance totale de ce que c’est qu’un peuple, pour imaginer qu’avec une population changée la France serait encore la France. Tous les mots sont menteurs mais le plus menteur de tous est celui de français, hélas. Il n’y a pas de djihadistes français, par exemple. S’ils sont djihadistes ils ne sont pas français.
Croire qu’il n’y a en France que des Français est une illusion totale. Il y a des envahisseurs et des envahis, des colonisateurs et des colonisés, des occupants et des occupés.
On ne met pas fin à une colonisation sans le départ du colon : l’Algérie en son temps nous l’a assez montré, hélas — bonne occasion pour nous de souligner, au demeurant, la différence de civilisation.
On ne met pas fin à une occupation sans le départ de l’occupant. Il n’est d’autre issue que la remigration. Les mêmes qui la déclarent impraticable veulent faire venir en Europe quarante millions de migrants, quand ce n’est pas deux cents millions. Ils proclament l’homme entré dans une ère de migration générale. Qu’il migre et remigre, alors. Ce qui est possible dans un sens doit bien l’être dans l’autre, avec plus de moyens et de douceur.
L’heure n’est plus à la politique, aux élections, aux partis. 2022 est trop loin, le changement de peuple sera alors trop avancé, les remplaçants seront les arbitres de la situation, à moins qu’ils n’en soient tout à fait les maîtres. Et il n’y a, de toute façon, aucune chance de l’emporter jamais à un jeu dont l’adversaire possède toutes les cartes et dont il a fixé toutes les règles. Le pouvoir, ses banques, ses juges et ses médias veulent la substitution ethnique. Ils ne nous en protègent pas, ils l’organisent et la promeuvent. Ils ont drogué le peuple à l’accepter, par l’enseignement de l’oubli, la déculturation, la censure, la répression et les injections permanentes de haine de soi. Ils n’importent pas des travailleurs, d’autant qu’il n’y pas de travail et qu’il y en aura de moins en moins. Ils importent de futurs consommateurs, qu’ils ne se donnent même plus la peine de faire passer pour des réfugiés puisque l’immense majorité de ces migrants vient de pays où il n’y a pas la moindre guerre : orphelins, malades, jeunes gens aventureux ou conquérants, adolescents qui se sont disputés avec leurs parents ou qui ont eu maille à partir avec la police, commerçants qui ont fait de mauvaises affaires.
Vous dites que ces futurs consommateurs n’ont pas d’argent. Détrompez-vous, demain ils auront le vôtre, car les prétendus transferts sociaux ne sont, à la vérité, pas grand-chose d’autre que des transferts ethniques. L’Europe est le premier continent qui paie pour sa propre colonisation.
Un spectre hante l’Europe et le monde. C’est le remplacisme, la tendance à tout remplacer par son double normalisé, standardisé, interchangeable : l’original par sa copie, l’authentique par son imitation, le vrai par le faux, les mères par les mères porteuses, la culture par les loisirs et le divertissement, les connaissances par les diplômes, la campagne et la ville par la banlieue universelle, l’indigène par l’allogène, l’Europe par l’Afrique, l’homme par la femme, l’homme et la femme par des robots, les peuples par d’autres peuples, l’humanité par une post-humanité hagarde, indifférenciée, standardisée, interchangeable à merci.
De toutes les manipulations génétiques, le Grand Remplacement, sorte de GPA appliquée à l’ensemble de la planète, est la pire. Le génocide par substitution, selon l’expression d’Aimé Césaire, est le crime contre l’humanité du XXIe siècle. Il est d’ailleurs bien singulier que les écologistes arrêtent à l’homme leur louable souci de biodiversité.
Le remplacisme s’estime désormais assez fort pour prendre en main directement la gestion du parc humain, sans intermédiaire. En France, Emmanuel Macron, qui en est dans le monde, avec Justin Trudeau, le représentant le plus achevé, a déjà neutralisé la microcosme, renvoyé dans leurs foyers les principaux acteurs de la vie politique française depuis trente ans, peuplé l’Assemblée de fantoches à sa solde, composé un gouvernement de rencontre, fait éclater tous les grandes partis. Il ne gouverne pas, il gère, comme il le ferait une banque ou une société anonyme.
Il sort de la politique par l’économie, par la finance et la gestion d’entreprise. Nous voulons en sortir par l’histoire. La question de l’indépendance ou de l’asservissement d’une grande nation, de la survie ou de la disparition d’une grande civilisation, ce n’est pas de la politique, cela : c’est de l’histoire. Charles de Gaulle — que nous célébrons aujourd’hui près de sa tombe, pour l’anniversaire de sa mort —, Charles de Gaulle à Londres, ce n’était pas de la politique. Jean Moulin à Lyon ce n’était pas de la politique. Jeanne d’Arc à Chinon non plus, ni Gandhi à Calcutta, ni aucun de ceux qui se sont levés pour l’indépendance de leur pays et pour la dignité de leur peuple.
Ce dont nous avons besoin aujourd’hui ce n’est pas d’un nouveau parti, pas même d’une union des droites : le refus du totalitarisme remplaciste n’est pas moins de gauche que de droite. Ce dont nous avons besoin c’est du rassemblement de tous ceux qui opposent un grand Non à l’islamisation et à la conquête africaine. Ce qu’il faut c’est un Conseil National de la Résistance, de la résistance européenne, car toutes le nations européennes sont invitées à mener à nos côtés le combat pour le salut de notre civilisation commune, celte, slave, gréco-latine, judéo-chrétienne et libre-penseuse.
Mon ami Karim Ouchikh, président du Siel, et moi, Renaud Camus, avons décidé de constituer précisément cela, un CNR, ou CNRE. Nous proposerons publiquement de se joindre à nous à toutes les personnalités qui nous semblent animées du même désir de sauver notre pays et nous élargirons ainsi notre comité, par cooptation. Mais tous les Français et tous les Européens qui pensent comme nous sont invités à se mettre en relation avec nous et à nous apporter leur soutien. L’objectif est de constituer une force telle qu’il soit, dans l’idéal, inutile de s’en servir.
Cela dit, si par malheur il se trouvait que la seule alternative qui nous fût laissée soit la soumission ou la guerre, la guerre alors, cent fois. Elle n’aurait d’ailleurs rien de civil, malgré le nombre des collaborateurs et des traîtres. Elle s’inscrirait plutôt dans la grande tradition des combats pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, pour la libération du territoire et pour la décolonisation. Il faut sortir enfin de l’ère coloniale, dont nos colonisateurs nous disent tant de mal tout en nous colonisant. Il faut arrêter une bonne fois, si possible au-dessus de la Méditerranée, le balancier fou des colonisations et contre-colonisations.
Vive la France libre. Vive la civilisation européenne. »
(Renaud Camus)
@ Marc GHINSBERG | 16 novembre 2017 à 06:39
Bonjour,
Xavier NEBOUT ne comprend rien en philosophie, religions, histoire, il cause.
Cher Philippe, que pensez-vous de la justice française et du traitement du viol des enfants ? :
Alors, violée ou pas violée ? Faut voir, t’avais quel âge ?
Ces dernières semaines, deux procès similaires ont eu lieu : deux hommes majeurs ont fait leur fête à deux gamines de 11 ans. Par « faire leur fête », entendez que ces deux hommes, âgés l’un et l’autre d’environ 22 ans au moment des faits, ont eu des relations sexuelles avec ces deux gamines de 11 ans ; l’une des deux jeunes filles tomba enceinte, selon l’expression consacrée. Je vous fais un dessin ou arrivez-vous à vous faire une idée de la scène ?
Dans les deux cas, les gamines « paraissaient », selon les accusés, faire plus que leur âge. L’une d’elle semblait même « aller vers ses 15 ans »… Ce qui, selon la justice, est un élément à décharge (oups !).
Procès a eu lieu et les deux hommes ont été acquittés. Pas de viol, le non-consentement n’ayant pas pu être démontré ! Eh oui, c’est ainsi que justice se rend. Une gamine de 11 ans qui en paraîtrait plus peut être déflorée – dans les deux cas, les jeunes filles étaient vierges avant les faits – par un homme sans que celui-ci soit condamné pour viol au simple motif qu’elle paraissait plus âgée que son âge. C’est dingue ? Non, c’est ainsi. C’est la loi.
Fort heureusement, l’opinion s’est émue et débat a été ouvert : à partir de quel âge une gamine a-t-elle la possibilité d’avoir des rapports sexuels en ayant l’assurance que son partenaire puisse être convaincu de viol et écroué pour de longues années ?
En France, la majorité sexuelle est établie à quinze ans, âge au-dessous duquel une personne civilement mineure ne peut se livrer à une activité sexuelle avec une personne civilement majeure sans que celle-ci commette une infraction pénale conformément au droit national. Les deux procès évoqués montrent que cette « majorité » est toute relative…
Bref, il va falloir légiférer comme d’hab une fois que la faute est commise, et inscrire dans le marbre un âge à partir duquel on ne pourra plus ergoter, consentement ou pas consentement, « qui paraissait plus que son âge ou pas », il y aura bien viol.
Notre foldingue du secrétariat d’Etat aux femmes qui sont égales aux hommes, Marlène Schiappa, ainsi que sa collègue de la justice, Nicole Belloubet, proposent que l’âge du consentement puisse être établi à 13 ans. Ainsi, avant 13 ans, il n’y aura pas à tortiller et ergoter, il y aura viol, point barre, et entre 13 et 15 ans, la justice et les avocats des deux parties pourront jouer à savoir si oui ou non, la gamine était, ou pas, consentante ! De facto, on établirait une zone floue, entre 13 et 15 ans, zone tampon (oups !) pendant laquelle c’est l’avocat le plus talentueux qui ferait gagner son client.
Bien, maintenant, sachant que Madame Belloubet n’a plus l’âge d’avoir des filles éventuellement concernées par ce genre de problème d’arithmétique biologique mais que sa collègue Schiappa a elle deux filles dont l’une doit avoir actuellement 5 ou 6 ans et l’autre 10 ans, quelle serait sa réaction de maman si on lui annonçait que « okay, votre gamine a 13 ans et 2 mois, l’homme avait 22 ans mais comme votre fille a plus de 13 ans, eh bien on va considérer que le viol n’est pas si évident que cela, peut-être même était-elle consentante et comme en plus elle faisait « un peu plus que son âge aux moments des faits » et bien, le gus, on l’acquitte ! ». Elle dit quoi, là, Marlène ? Et bien, elle baissera la tête et se dira que force doit rester à la loi qu’elle aura elle-même promue !…
« Il m’a semblé, sur ce sujet, que la droite globalement entendue se laissait trop volontiers imposer par la pensée politique et médiatique de gauche ses limites, ses frontières, ses lignes jaunes et au fond jusqu’où elle avait le droit d’aller, la liberté de réfléchir et d’innover ».
Le problème existe, mais il est plus grave que cela. S’il ne s’agissait que des limites de la droite… C’est surtout le contenu qui pose problème.
Il me semble que l’erreur de la droite, c’est de chercher un corpus de valeurs et de croyances communes auxquelles se rallier. Le chef y fait allégeance une fois pour toutes et il n’a plus qu’à appliquer le programme, surveillé de près par ceux qui lui ont accordé leur voix et qui menacent à chaque nouvelle prise de décision de le larguer s’il n’obéit pas en tous points à leurs prescriptions. C’est une vision statique et infructueuse de la politique. Un credo trop détaillé (jusqu’au mariage gay, ce qui est grotesque) ne peut que diviser. Les journalistes sont les pires, à brandir les listes de promesses électorales et à comptabiliser leur réalisation. Même si les promesses sont idiotes il faut les appliquer intégralement pour avoir une bonne note. Effets pervers assurés, mais tant que les journaux se vendent ou que l’État les renfloue, c’est ça qui compte.
Personnellement j’aimerais savoir si la droite est étatiste ou pas, comment elle conçoit l’Europe, si elle est d’accord pour que le pays continue à s’endetter, si elle veut complètement fusionner la défense nationale avec celle de l’Europe, si elle veut ou non colmater la brèche qui permet un déferlement de populations pas du tout préparées à vivre en démocratie, et bientôt suffisamment nombreuses électoralement pour éloigner de plus en plus irréversiblement et en toute légalité le pays de ce qui a fait sa puissance et sa prospérité jusqu’ici.
Il s’agit de décisions à prendre sur le terrain, en fonction des urgences du moment, plutôt que d’abstractions. Le reste, c’est du luxe par rapport aux urgences, comme la couleur des coussins du salon alors que le plafond s’effondre, qu’il n’y a plus de fenêtres et que le plancher est pourri. Et ça la droite dans son ensemble ne l’a pas compris, ni du côté des électeurs ni du côté des élites. Chacun défend son petit bout de gras avec opiniâtreté, tant pis si ça fait sombrer le navire.
Que les électeurs de droite fassent tourner encore et encore comme des moutons le débat autour du mariage homosexuel est stupéfiant mais le plus stupéfiant est de voir les élites politiques se prêter au jeu et engager des batailles de chiffonniers sur les détails. Les racines chrétiennes, oui, bien sûr, mais présentées comme telles, c’est un chiffon rouge qui sème la pagaille et qui exclut les bonnes volontés (« Allez-vous à la messe le dimanche ? – Non, sauf mariages et enterrement – Voulez-vous revenir sur le mariage gay ? – Euh… plutôt non, à cause des dégâts – Alors on n’a pas besoin de vous »). Pour faire fuir les bonnes volontés, il n’y a pas mieux. Les valeurs chrétiennes existent, eh bien, il serait plus urgent de les appliquer sans les nommer que de les nommer sans les appliquer. Fillon a fait une erreur grossière en insistant lourdement sur son appartenance catholique. Je me méfie des gens qui ont besoin de brandir leur religion pour se faire adouber, musulmans compris. Ce sont les actes et les choix qui indiquent vraiment à quoi l’on croit, pas les protestations de foi, ni les catalogues détaillés de bonnes intentions.
Notre Constitution et nos lois devraient fournir un tronc commun solide à des gens d’horizons divers. Elles ne le font pas, essentiellement parce qu’elles sont remises en question pour des points secondaires, et plus encore parce qu’elles ne sont pas respectées, aussi bien par ceux qui devraient veiller à leur application que par les contrevenants. Cet objectif suffirait pourtant à lui tout seul à servir de ciment à beaucoup. C’est ce que Macron a compris. Il est allé chercher les gens qui en avaient assez qu’on leur demande d’adhérer de façon partisane à un credo détaché de la réalité du moment.
Son opposition se construira sur le même modèle, ou elle sera inexistante.
La ministre de droite, Bachelot, qui avait insinué que le tennisman Rafael Nadal était drogué vient d’être condamnée à lui verser 10 000 euros de dommages intérêts, soit l’équivalent de ce qu’elle a dû payer pour ses implants dentaires afin de devenir une star de la télévision.
Cette droite, plus personne n’en veut, même avec un piano tout neuf à 68 ans.
@ Anne-Valérie Pinet | 15 novembre 2017 à 23:21
Je vous remercie de votre commentaire qui est bien urbain, mais je me dois néanmoins de déplorer votre 78-tourophobie (yesss ! ça existe…). Voyez, par exemple, cette sublime interprétation du concerto L’Empereur de Beethoven, par Moiseiwitsch (1938) :
https://archive.org/details/BeethovenPianoConcertoNo.5emperormoiseivitch
@ jack | 16 novembre 2017 à 10:17
Parce que d’après vous le fait d’être simplement patriote relève déjà d’un nationalisme exacerbé ?
L’euro est mort mais vous ne le savez pas. Vous commencez malgré tout à avoir des avis de faire-part par le biais de l’Agence AFP qu’on ne peut taxer de nationaliste :
http://www.economiematin.fr/news-monnaie-unique-decision-futur-etats-transaction-tendance-sannat
@ jack 16 novembre 2017 10:17
@ Savonarole 16 novembre 12:05
Comment peut-on penser que les dix millions de Français qui ont voté Marine le Pen à l’élection présidentielle soient d’extrême droite ?
Il y a quand même un moment où il faut arrêter de dire des énormités !
Le pari c’est de faire en sorte que sur ces dix millions, ceux qui avaient quitté la droite – qui n’était plus la droite – y reviennent à travers un programme qui prenne en compte leurs préoccupations.
Ceux qui comptent, ce sont les électeurs et non les appareils.
Cordialement.
« La droite devra-t-elle à perpétuité s’excuser de la vision qu’elle porte en la cachant sous la table démocratique, se flageller parce que l’identité d’un peuple et d’un pays est sa lancinante préoccupation et que l’islamisme, son grignotage au quotidien et ses crimes justifient ses angoisses, se repentir à cause des racines chrétiennes de la France et, plus généralement, accepter que tout ce qui fait sens, structure, cohérence, tradition et autorité soit avec désinvolture jeté dans les poubelles du temps ? »
Le problème avec la droite ou ceux qui s’en revendiquent, c’est qu’il existe une droite sociale-libérale et une droite sociétale et modérément libérale.
Aujourd’hui la droite sociale, la partie noble, est parfaitement incarnée par Macron. Mondialiste et friand de la finance internationale, qui guérirait tous les maux dont nous souffrons : l’argent, la réussite et les idées d’avant-garde, le libéralisme sans frontières qui serait capable d’endiguer la pauvreté par « dégoulinement », de faire oublier tous les maux et de gommer les différences de la société. Le fameux « bien vivre ensemble » cher à tous les doux rêveurs de gauche modérée ou de droite centriste. Le meilleur exemple c’est que pour sa bonne conscience, chaque gouvernement a injecté des millions voire des milliards dans la politique de la ville, sans jamais améliorer la vie des quartiers. Nous savons même très bien que le communautarisme a gagné et que tout a empiré… l’argent n’est pas le seul nerf de la guerre.
Par contre la droite sociétale, la partie forte et donc moins distinguée, se préoccupe des maux de la société actuelle : multiculturalisme, iniquité fiscale, famille, repentance permanente, insécurité, déserts médicaux, suicides au travail, etc.
Le problème de tout leader de droite, tel Wauquiez, c’est d’arriver à juste évoquer ces sujets. Car en parler pour essayer de travailler sur ces thèmes bien réels, paraît immédiatement populiste. Impossible d’en débattre sans être traîné dans la boue.
On a vu tous ceux qui ont voulu rassembler les droites se brûler les ailes. Journalistes, opposition et même leurs collègues, qui se targuent d’être plus respectables, les accablent jusqu’à ce qu’ils ravalent leurs idées jugées d’arrière-garde en les cataloguant auprès des Français… néanmoins, les problèmes existent bel et bien.
Il n’y a qu’à suivre les derniers échanges entre M. Plenel et Charlie Hebdo sur les islamistes, ou encore, le débat sur l’âge (pour l’instant avancé) de 13 ans pour le consentement sexuel des jeunes filles alors que ce sont des cris d’orfraie si quelqu’un propose de rabaisser la responsabilité pénale pour les mineurs délinquants.
On interdit les crèches de Noël dans les lieux publics ou on fait disparaître une croix au nom de la laïcité tandis qu’on négocie avec les religieux qui veulent continuer leurs prières de rue récurrentes. On supprime les marchés de Noël mais on continue de fêter la fin du Ramadan à Paris. Une idéologie qui voudrait effacer 2000 ans d’Histoire.
On connaît aussi le manque de moyens, les restrictions financières dans la police, la gendarmerie ou les hôpitaux qui provoquent des burn-out ou des suicides, les services publics qui disparaissent de nos campagnes, les suicides de nos agriculteurs, le mal-être de nos enseignants dans les quartiers dits difficiles. Des problèmes trop terre à terre et moins ragoûtants que d’aller inaugurer les musées ou commémorer la larme à l’œil les faits de guerre ou d’attentats. La droite peut faire les deux.
Autant de sujets épineux dans une société coupée en deux entre bobos des villes et ruraux, société à deux vitesses entre féminisme exacerbé et patriarcat moyenâgeux lié à une religion aux pratiques radicales. Une classe moyenne surtaxée et coincée entre des riches qui ne paient plus leur impôts grâce aux Paradise Papers et une nouvelle population à qui tout semble dû.
Une droite sérieuse et forte de ses convictions devrait ne pas avoir peur des adversaires politiques et montrer qu’elle se soucie de la vie de ses concitoyens. En quoi une certaine fermeté l’empêcherait d’être humaine ?
Laurent Wauquiez, qui pour être élu chef de son parti, recule souvent face aux Juppé, Bertrand, Pécresse et autres Macron-compatibles. Peut-être a-t-il bien tort, car une majorité des militants et sympathisants souhaitent trouver enfin un chef de parti capable de faire opposition à Emmanuel Macron, et qui soit capable de critiquer sa politique. Il l’a fait et cela serait choquant ? Et pourquoi donc ? Emmanuel Macron n’est pas Dieu le Père.
Il veut s’occuper de tout et du coup ne s’occupe de rien, juste de faire illusion.
@ Achille
« Wauquiez n’est pas le nouveau de Gaulle. Il a dépassé ce stade car il se prend déjà pour Napoléon. Plus dure sera la chute. »
Permettez-moi de souligner votre erreur, je pense que vous vouliez dire « Macron se prend pour Napoléon ».
@k.verne
« Certains disent qu’il n’y a pas colonisation parce qu’il n’y a pas conquête militaire. Ils se trompent. »
Eh oui, ces sots, qui devraient lire Sun Tse, se trompent en largeur, en hauteur et en profondeur.
La conquête militaire n’est qu’un moyen parmi d’autres qui sont beaucoup plus insidieux et sournois, comme la politique de peuplement par petits pas, un peu selon la tactique du voleur chinois qui déplace chaque jour de façon imperceptible l’objet qu’il convoite.
Le Kosovo – cœur historique de la Serbie, analogue en quelque sorte au Val-de-Loire pour les Français – a été submergé démographiquement par des populations albanaises qui n’ont absolument rien de commun avec le peuple serbe en terme de culture et de civilisation.
C’est un exemple contemporain des résultats d’une substitution de population.
Sans conquête militaire.
@Savonarole (à propos de Roselyne…)
« Cette droite, plus personne n’en veut, même avec un piano tout neuf à 68 ans. »
D’abord elle a 70 ans et ensuite elle n’a pas pris l’option « touches noires » !!
@ Tipaza | 16 novembre 2017 à 09:53
« Je ne me souviens plus quel est le poète qui a dit
« Qu’importe si nous n’avons pas trouvé le trésor au pied de l’arc-en-ciel, puisqu’en le cherchant nous avons fait de nos vies une merveilleuse aventure ! »
Mais c’est une variante plus poétique que la célèbre devise de Guillaume d’Orange-Nassau qui disait :
« Il est inutile d’espérer pour entreprendre et de réussir pour persévérer ». »
Cela me fait penser à un proverbe shadok qui n’est pas très poétique mais qui a quand même un fond de pertinence :
« Ce n’est qu’en essayant continuellement que l’on finit par réussir… »
En d’autres termes : « Plus ça rate et plus on a de chances que ça marche… »
Alors entreprenez et persévérez.
@ Michelle D-LEROY | 16 novembre 2017 à 19:13
Je rejoins votre analyse.
@ Savonarole | 16 novembre 2017 à 12:05
« Mon éloignement en Catalogne ne m’empêche pas d’avoir une opinion sur ce qui se passe en France »
Pour l’opinion d’accord, pourquoi pas, mais où payez-vous vos impôts ?
@ Michelle D-LEROY | 16 novembre 2017 à 19:13
Ce que vous avez écrit doit être super bien, mais me taper dix paragraphes pour le croire, non merci.
Idem pour k.verne (16 novembre 2017 à 12:18)
@ Lucile | 16 novembre 2017 à 12:40
« Notre Constitution et nos lois devraient fournir un tronc commun solide à des gens d’horizons divers. Elles ne le font pas, essentiellement parce qu’elles sont remises en question pour des points secondaires, et plus encore parce qu’elles ne sont pas respectées, aussi bien par ceux qui devraient veiller à leur application que par les contrevenants. Cet objectif suffirait pourtant à lui tout seul à servir de ciment à beaucoup. C’est ce que Macron a compris. Il est allé chercher les gens qui en avaient assez qu’on leur demande d’adhérer de façon partisane à un credo détaché de la réalité du moment »
…ça c’est pas mal, sauf le côté « Macron a compris » vu qu’il n’a encore rien vu, donc pas tout compris. Mais bon, il faut bien que jeunesse se passe (comme dirait maman Brigitte).
Mais du coup pourquoi avoir écrit un si long préambule. Que personne ne lit 🙁
@ Savonarole | 16 novembre 2017 à 12:05
Vous écriviez que nous avons la droite la plus bête du monde !
Vous m’avez mal compris !
Je vous suggérais simplement que la droite espagnole était encore pire !
Si par ailleurs vous vous intéressiez à la droite britannique et celle américaine vous verriez que, tout compte fait, la nôtre est la moins bête !
En ce qui concerne votre choix personnel de domicile, je suis plutôt mal placé pour vous critiquer après 55 ans d’expatriation et une épouse étrangère.
Vous aimez le fandango, moi pas, par contre j’ai adoré les chants Zulu et Bantou autour d’un feu de bois en Afrique.
J’ai déjà écrit ici que je ne crois plus à cette division gauche/droite car je considère que la mondialisation nous amènera à de nouvelles formes de politique.
Nous en sommes encore à ne pouvoir parler d’argent en France, à la vieille lutte des classes, à la haine du patron au point de lui arracher sa chemise ou de le séquestrer dans son bureau.
Nous sommes dans une autre époque où les moyens de communication ont mis le citoyen en mesure de juger pour lui-même, ne plus avoir à dépendre d’un « leader » pour former son opinion. Mélenchon et Martinez viennent d’en payer le prix dans leurs manifs ridicules.
Nous sommes à un tournant de la société, lequel ??
Nous entrons dans une époque où tout le monde, les six ou sept milliards d’individus de la planète, voient ce qu’ont et font les autres.
La vulgarisation de la radio à transistor des années 60 a commencé une révolution mondiale que l’iPad est en train d’amener à son paroxysme.
Les transports ne sont plus un luxe, ils sont de plus en plus nombreux et de moins en moins chers.
Ce débat droite/gauche est ridicule, tellement ridicule que 60% de Français ne sont pas allés voter, ne pouvant plus le supporter.
Lorsque j’ai commencé à travailler hors de France en 54 je n’avais que les télégrammes pour communiquer, encore fallait il que je ne sois pas trop loin d’un bureau de poste, aujourd’hui je débranche tout mes gadgets pour avoir la paix chez moi.
Les problèmes d’aujourd’hui ne sont plus ceux du 19ème siècle, des années 30 et de 1968.
Ils sont l’agonie dévastatrice de l’Islam, les migrations massives de populations qui viennent chercher ce qu’elles voient mais n’ont pas chez eux, la concentration des populations en mégapole, le retour du besoin d’identité, vous êtes bien placé pour le savoir dans ce dernier cas.
La politique de Papa (dont moi) est un fossile, il faut penser à la fois géopolitique et individualisme, puis essayer de repenser les nations.
Il faut planifier à l’échelle mondiale pour fixer les populations chez elles, pour nettoyer la Planète devenue un vaste dépotoir, il faut penser aux autres pour protéger notre propre futur !
Réflexion faite, Macron est peut-être notre chance même si, comme moi, on regrette Fillon.
@ Michelle D-LEROY | 16 novembre 2017 à 19:13
« Permettez-moi de souligner votre erreur, je pense que vous vouliez dire « Macron se prend pour Napoléon » »
Ce n’est pas faux. Mais Emmanuel Macron a déjà la fonction de chef de l’Etat comme le fut Napoléon, ce qui n’est pas (encore) le cas de Laurent Wauquiez. Par ailleurs si on observe bien, EM a le nez et le regard de l’empereur. Il en a aussi la stratégie.
Sa victoire à l’élection présidentielle ressemble à la bataille d’Austerlitz, sans doute sa plus belle victoire.
Situation stratégique défavorable. Il pousse l’ennemi à attaquer là où il veut le surprendre. Puis il le tronçonne pour le détruire morceau par morceau. Un chef-d’œuvre !
LW n’a vraiment rien qui puisse permettre une comparaison avec Napoléon, surtout pas sa stratégie, vu qu’on le voit arriver à dix kilomètres avec ses gros sabots !
Quel foin ! Mais quel foin !
Des tartines de bon sens près de chez vous, des geysers d’eau tiède.
Vous êtes des nuls !
La droite est vraiment mal en point à en lire les débris qui s’expriment ici.
Ne plus me déranger.
@ Breizmabro | 16 novembre 2017 à 20:27
Une andouille chasse l’autre, on a perdu calamity jane, voici Breizmabro.
Vous me demandez où je paye mes impôts ?
C’est du Patrice Charoulet que vous nous faites là…
Je paye mes impôts en France et à ce titre j’ai le droit de m’en mordre les doigts.
Je paye des impôts locaux en Catalogne comme tout propriétaire d’une maison.
Et ma dernière coloscopie, vous voulez le résultat ?
@ Claude Luçon | 16 novembre 2017 à 20:44
On est d’accord, rien ne nous oppose.
Lucile et Michelle Leroy-Merlin devraient cesser de parler comme Laurence Parisot, qui jusqu’au Père Lachaise se présentera comme « L’ex-présidente du Medef »…
Parler si longuement pour ne rien dire, je plains vos époux.
Cher Philippe,
Après avoir décortiqué de près l’ensemble des programmes présidentiels de 2012 et 2017, il est clair que l’écologie n’est plus un marqueur politique.
Mélenchon qui était en perte de vitesse a bien compris qu’une attente de bien vivre, de manger sain était une aspiration universelle.
Et la droite devrait s’exclure au nom de préjugés d’un programme ambitieux en faveur de l’environnement et du développement durable !
Le Grenelle de l’environnement, c’était une tarte à la crème, peut-être ?
Nous ne pensons pas que l’homme puisse se considérer comme le centre de la nature et qu’il puisse y puiser des réserves qu’il considérerait comme lui étant destinées. Chaque individu est une petite entité de la nature ou de l’Absolu et doit respecter la vie.
C’est loin d’être un projet anodin.
Il faut bien comprendre qu’en dehors de la politique, il existe une prise de conscience collective du « caractère sacré de la terre », de l’air, de l’eau, des arbres.
Il existe bien une aspiration criminelle des promoteurs, des bétonneurs tels Macron et d’apprentis chimistes qui déversent le mercure, l’arsenic, le cyanure dans nos fleuves.
Nos déchets sont nos trésors s’ils sont correctement recyclés. Chaque progrès technologique doit s’accompagner d’une fiche de durabilité, de possibilité de réparation.
L’intérêt pour « balance ton porc » est certes louable, mais l’idée d’un « balance ton pollueur » aurait le mérite d’exister.
Le droit à la survie sur terre est devenu une priorité, sans se prétendre catastrophiste.
Comment accepter les idées de densité d’urbanisme lorsque les pics de pollution nous rongent les yeux et les poumons ?
Comment poursuivre ces fabriques de délinquance, de stérilité, d’obésité ?
Bien sûr que notre démocratie est fragile, mais notre planète l’est tout autant.
françoise et karell Semtob
@ Savonarole | 16 novembre 2017 à 22:27
Nous avons à lire et écouter deux « délicieux » personnages : Philippe Tesson et Savonarole…
Mais mon pauvre Savon. je n’ai que faire de vos provocations de cour d’école : « c’est çui qui dit qui yè » ou autre « caca boudin », et si vous en êtes à la coloscopie c’est sans doute pour mieux voir votre pensée… profonde.
Adéo 😉
Savonarole expatrié volontaire, vous pouvez retrouver calamity jane sur Twitter où votre commentaire
du 24 octobre 2017 a été posté en intégralité avec l’intitulé
« jalousie, dénigrement et libre expression sexiste sur le blog de Philippe Bilger » par un dénommé Gérardegarde.
Le commentaire – supprimé sur le blog – où vous preniez tout le blog à témoin pour faire part de votre désir de la tringler derrière une botte de foin en espérant qu’elle était, comment écrire votre description ?
L’union des droites et la racine chrétienne voudraient unifier les références littéraires de certains, du niveau des « Martine » ou de Spirou-Tintin, avec l’érudition des théoriciens du grand remplacement, n’ayant alors d’autres solutions que de focaliser les fantasmes contre un ennemi commun qui ont le même irréalisme que les divisions d’un camp qui ne sait plus définir jusqu’à sa propre réalité d’obscure nébuleuse cooptée.
Le sillon est donc tout tracé pour ceux qui ont choisi la bienveillance comme mode de fonctionnement, la réconciliation comme base philosophique de description du réel, laissant les furieux s’ébattre dans une sorte de machine à baffes land, de Puy du Fou des racines anti-tout, où la reine Marion peut divulguer ses obsessions passéistes, et satisfaire les désirs de batailles en renouvelant les frustrations, moteur du ressentiment des défaites.
Le souverain, trouvant dans le silence de son travail la réalité enfin incarnée d’un chemin bien tracé, saura reconnaître la direction que ses racines enfin bien décrites indiquent, affirmera la toute-puissance du sens de ses lois communes à tous, seules réelles protections garantissant la pérennité de notre civilisation de l’établissement du juste, justice seule à même d’offrir la seule victoire envisageable, la victoire de la paix.
Ne plus me déranger (Savonarole le 16 novembre 2017 à 21:35)
Si cela pouvait être réciproque ! (Savonarole le 16 à 22:27, le 16 à 22:33, le 16 à 22:44)
@ Savonarole | 16 novembre 2017 à 22:44
Bravo pour le niveau de vos commentaires, pour vos commérages bien choisis, et enfin un bravo tout spécial pour la finesse et la délicatesse de votre allusion au cimetière. Là vous vous surpassez mon cher. Et puis merci à vous et à Breizmabro pour les conseils de rédaction. Tous les deux vous illuminez ce blog par vos interventions brèves mais répétées, et toutes plus spirituelles les unes que les autres.
On se calme ! On se calme !
Il me semble que certains honorables correspondants ont pris le mors aux dents. Il est temps de retenir les brides d’humeurs cavalières !
Cordialement.
@ Lucile | 17 novembre 2017 à 10:53
« …merci (…) à breizmabro pour les conseils de rédaction. »
Non, non Lucile, ce ne sont pas des conseils (qui suis-je en ce domaine) mais c’était juste pour dire que, des fois, même si c’est argumenté, c’est lonnnng.
C’est un blog, pas une chaire pour cours magistraux.
En même temps, de vous à moi, j’men fiche un peu, je ne lis que ce que je veux bien. Comme font les autres pour mes dissertations 😀
Adéo quand même 😉
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@ boureau | 17 novembre 2017 à 14:01
Ouf ! pas d’écriture inclusive 😀
@ Lucile
C’est bien souvent que nous voyons les choses de la même façon.
Aujourd’hui François Baroin dit vouloir renoncer à la politique car il trouve Macron à son goût. Personnellement je n’en suis pas surprise mais électrice depuis plus de quarante ans et restée fidèle à ma famille UMP et ses dénominations précédentes, je ne me retrouve plus dans ce cafouillis actuel de LR.
Malheureusement ou heureusement ce parti devra se scinder pour que les sympathisants puissent s’y retrouver, ce sera inéluctable.
Bonjour
@ semtob | 16 novembre 2017 à 23:51
Je suppose que votre commentaire s’adressait à Monsieur Bilger, mais comme je m’appelle également Philippe, je me permets de répondre.
« Le Grenelle de l’environnement, c’était une tarte à la crème, peut-être ? »
Ce fut surtout une des premières trahisons de Sarkozy qui a permis aux écolos pastèques (verts dehors et rouges dedans) de revenir nous imposer leurs lubies alors qu’ils avaient été laminés aux présidentielles (1,57 % pour Dominique Voynet, candidate des Verts, plus les 1,32 % de José Bové).
Je suis un amoureux de la nature et de l’environnement. J’aime la France et ses paysages et je veux qu’elle reste belle et propre.
J’ai quatre enfants et deux petits-enfants et je n’ai pas envie qu’ils vivent dans un monde poubelle.
Je ne jette jamais un détritus par terre, j’ai quatre poubelles chez moi, je suis pour sanctionner les pollueurs vrais…
Mais je suis un climato-sceptique assumé et j’exècre l’idéologie anti-voitures prônée par de nombreux maires, dont le mien.
Je considère que les écolos officiels ne sont que des gaucho-trotskistes déguisés et que leurs lubies sont le plus souvent néfastes pour l’environnement.
Leur idéologie est basée sur la décroissance pour l’Occident avec des morceaux de tiers-mondisme dedans, c’est-à-dire, encore une fois, la haine de soi, i.e. la repentance de l’homme blanc occidental, coupable de tous les maux et de tous les crimes. Et pour moi, c’est NON, de toutes mes forces.
Moi aussi je vais me faire mon petit carnet de copiés-collés, y’a pas d’raison. Parce que j’en vois passer quelques-unes de sublimes…
« Le sillon est donc tout tracé pour ceux qui ont choisi la bienveillance comme mode de fonctionnement… »
Bah oué, moi chuis plus moral que les autres, j’ai choisi la bienveillance comme mode de fonctionnement. Déjà, pour associer « bienveillance » et « mode de fonctionnement », il faut faire preuve d’un certain estomac…
« …la réconciliation comme base philosophique de description du réel… »
C’est rédigé par un pipotron, non ? Je ne vois pas d’autre explication…
« …satisfaire les désirs de batailles en renouvelant les frustrations, moteur du ressentiment des défaites. »
Il manque un truc, je trouve. Moi, j’aurais dit : les désirs furieux de batailles inexpiables, ou bien : moteur du ressentiment des défaites irréfragables.
« Le souverain, trouvant dans le silence de son travail la réalité enfin incarnée d’un chemin bien tracé… »
Très joli, comme sonorité. Donc Macron, c’est le roi de France, c’est ça ? C’est bien ce que nous devons comprendre ? Et Macron devrait la boucler cinq minutes, au lieu d’inonder les actualités télévisées ?
« …affirmera la toute-puissance du sens de ses lois communes à tous… »
Ce sont ses lois, mais elles sont communes à tous, et leur sens est tout-puissant. Un peu comme Poutine, donc, finalement ?
« …la pérennité de notre civilisation de l’établissement du juste… »
Là, je me gratte.
« …justice seule à même d’offrir la seule victoire envisageable, la victoire de la paix. »
Euh… non. La paix, c’est ce qui vient après la victoire. La victoire vient (pas toujours) après la guerre, ou au minimum après le combat.
Vous aurez reconnu : Aliocha | 17 novembre 2017 à 09:30
Donc en fait, si je comprends bien, pour mettre fin au terrorisme musulman, il va falloir faire preuve de bienveillance, c’est ça ? Et ça va marcher aussi avec les sauvageons dans les zones de non-droit, pas seulement avec les chirurgiens camerounais mondialement réputés en Haute-Savoie ?
— Bonjour, Madame la racaille (Monsieur la racaille ? Mad-sieur la-le racai.ll.e ?). Puis-je vous prier avec la plus extrême bienveillance de bien vouloir décoller vos fesses de mon scooter / cesser d’uriner dans mon ascenseur / éviter de jeter des allumettes enflammées dans ma voiture après l’avoir arrosée d’essence, car vous pourriez vous blesser ?
— BUM ! dans ta sale face de craie…
J’ai bien noté que l’immigration de masse et le multiculturalisme pourraient, désormais, présenter quelques menus inconvénients, même aux yeux des Marcel Proust du blog, puisque ces derniers peuvent accuser la finance internationale d’en être la cause (pourquoi pas le réchauffement climatique, aussi ?).
Par conséquent, le « souverain » va faire quelques bienveillantes remontrances aux musulmans « de France », et ils vont aussitôt cesser d’encombrer nos prisons à hauteur de 60 à 70 % de leurs occupants. Le roi d’Amérique va renoncer à la « haine » pour dégouliner de « bienveillance », et aussitôt les Noirs, qui n’attendaient que ça, vont cesser de commettre la majorité des meurtres du pays. Comment n’y avions-nous pas pensé jusqu’à présent ?
@ Michelle D-LEROY | 16 novembre 2017 à 19:13
N’en déplaise au cher Savo, votre analyse me semble frappée au coin du bon sens et particulièrement juste.
Le problème est que Monsieur Wauquiez risque fort de suivre les traces, pour ne pas dire les ornières, laissées par Monsieur Chirac. Car, par un discours effectivement bien à droite pour séduire les militants les moins libéraux de son parti et après avoir récupéré une partie des voix qui se sont portées sur Marine Le Pen au second tour de la présidentielle, il voudra nécessairement élargir sa base électorale en ouvrant vers le centre droit. Et là il reviendra aux errements antérieurs. Car il ne faut pas se fier à l’apparence qu’il veut donner : lui est aussi dans la plus stricte communication qui a réussi à Monsieur Macron pour conquérir le Pouvoir, son but ultime.
« Ne plus me déranger (Savonarole le 16 novembre 2017 à 21:35)
Si cela pouvait être réciproque ! (Savonarole le 16 à 22:27, le 16 à 22:33, le 16 à 22:44)
Rédigé par : breizmabro | 17 novembre 2017 à 09:41″
Enfin une certitude : Savonarole et breizmabro ne convoleront pas ensemble.
Comme Emmanuel Macron, je gage que les deux personnes en photo sauront elles aussi, le moment venu, venir de nulle part, c’est-à-dire se défaire de tous les préjugés et de tous les déterminismes dont on les affuble aujourd’hui.
Ce débat droite/gauche est ridicule, tellement ridicule que 60% de Français ne sont pas allés voter, ne pouvant plus le supporter.
Rédigé par : Claude Luçon | 16 novembre 2017 à 20:44
Vous êtes bien le seul à croire que ceux qui ne sont pas allés voter, c’est parce qu’ils ne supportaient pas le clivage gauche/droite.
Marion, vite !
En fait, je suis de plus en plus persuadé que Laurent Wauquiez a été lancé par LR en éclaireur pour voir si une politique résolument droitière permettrait de reprendre le leadership de la droite.
C’est la seule raison que j’ai trouvée pour expliquer qu’aucun ténor du parti ne se soit présenté contre LW alors que leur cote de popularité est bien supérieure à la sienne. Les deux pâles « faire-valoir » qui lui sont opposés pour la présidence de LR n’étant là que pour donner une illusion d’élection démocratique. Mais la ficelle est un peu grosse.
Reste à savoir si les électeurs du FN, déçus par la pitoyable prestation de Marine Le Pen à l’élection présidentielle, vont marcher dans la combine. Rien n’est moins sûr car beaucoup préfèreront l’original à la copie.
En cas d’échec, LW n’aura d’autre solution que de rentrer dans le rang et se raccrocher au wagon de la droite « traditionnelle » Juppé-Bertrand-Pécresse. Et bien sûr pour l’élection présidentielle de 2022, il ne sera pas de la fête.
Il fallait bien quelqu’un à LR pour tenter l’expérience. Reste à savoir s’il était volontaire ou s’il est la victime d’un « dîner de con »…
@ Deviro 17 novembre 2017 à 20:36
En même temps c’était pas sur mon planning… 😀
Adéo
@ Achille 18 novembre 2017 07:56
Ce que vous avez du mal à comprendre – me semble-t-il – c’est que la « droite traditionnelle » (Bertrand, Pécresse, Juppé) telle que vous la nommez, n’est pas la droite que les électeurs de droite souhaitent.
Le trio de notables que vous citez se situe au mieux au centre, même pas au centre droit. C’est leur droit, mais ce n’est pas ce que personnellement je souhaite pour le corpus de la droite future.
Cordialement.
Le souverain, mon cher Blackwalk, ce n’est pas Macron mais le peuple.
Vous reculez, indéfiniment, jusqu’à l’ancien régime de votre ressentiment.
@ boureau | 18 novembre 2017 à 09:03
« Ce que vous avez du mal à comprendre – me semble-t-il – c’est que la « droite traditionnelle » (Bertrand, Pécresse, Juppé) telle que vous la nommez, n’est pas la droite que les électeurs de droite souhaitent. »
Ce n’est pas vraiment l’impression que l’on a quand on compare la cote de popularité de Laurent Wauquiez avec celle de Valérie Pécresse, Xavier Bertrand et même Alain Juppé.
LW est cordialement détesté par une majorité de Français, mais aussi par de nombreux sympathisants et militants de LR, y compris les sarkozistes.
Cette élection sent la grosse embrouille à plein nez. Mais ce n’est pas grave, LR a déjà connu ce genre de situation rocambolesque ne serait-ce qu’en 2012 avec la guéguerre Fillon-Copé pour la présidence de l’UMP, avec arbitrage par la COCOA et la CONAR, qui n’avait rien à envier aux méthodes d’une république bananière ! ☺
@ Achille 18 novembre 2017 09:03
Les cotes de popularité que vous citez sont réalisées à l’échelon national, toutes tendances confondues. Et c’est normal que la popularité de LW soit moins élevée que celle des personnalités que vous citez. Il ne bénéficie pas de préjugé favorable de part de l’ensemble des médias (c’est le moins que l’on puisse dire). Par ailleurs, il ne faut pas oublier que l’élection est faite pour les adhérents.
Quant aux cotes de popularité, elles sont comme la vie des roses : éphémères. Voyez les variations de celles de nos vaches sacrées politiques depuis quarante ans.
Personne ne souhaite d’élection à l’africaine à la présidence du LR. La démocratie souffre assez sans en rajouter. Pourquoi penser que sa candidature est « rocambolesque » et qu’elle sent « la grosse embrouille » ? Avez-vous des éléments qui vous le donnent à penser ?
Comme je l’ai déjà écrit ici, pendant deux ans voyons sa gestion du parti, voyons sa gestion de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Nous jugerons sur pièce.
Cordialement.
@ Michelle D-LEROY | 17 novembre 2017 à 15:49
Je suis aussi mal à l’aise que vous face aux responsables politiques actuels, et me propose de voter au cas par cas quand ce sera le moment, en essayant de limiter les dégâts, jusqu’à ce que se présentent de nouvelles figures avec une nouvelle hiérarchisation des priorités.
J’ai une réticence spontanée à l’égard de la personnalité de Macron, de son cinéma, du culte de la personnalité qui lui est voué, et du préjugé favorable qui lui est automatiquement accordé dans les media quand d’autres sont traités par principe de façon sourcilleuse pour ne pas dire méprisante. Cela dit, il tente quand même, à sa façon, de remédier au délabrement économique du pays, et il s’y emploie avec un mélange de fermeté et d’opiniâtreté qui bouscule les préjugés ; il finit de démontrer ce que Hollande avait commencé à prouver à l’insu de son plein gré, par l’expérience : l’idéologie de gauche ruine un pays, l’affaiblit et ne profite qu’à ses rivaux.
On pourrait croire que c’est la moindre des choses pour un président, mais c’est une rareté en France. De plus, par rapport à sa concurrente aux élections présidentielles, ou par rapport à Mélenchon qui était fort à la mode et suscitait pas mal d’engouement médiatique il y a quelques mois, Macron l’emporte haut la main en compétence.
Maintenant, son étatiste m’atterre ; il continue d’endetter fortement le pays. Face au manque d’argent qui paralyse la France, il lève des impôts, réflexe socialiste s’il en est, sans diminuer d’un iota la dépense publique, au contraire. Il ne le fera sans doute jamais car il prépare sa réélection. Autre grave problème, la question de l’immigration ne bouge pas, alors qu’elle me paraît cruciale, et pas seulement à court terme. Les nouveaux venus une fois naturalisés constitueront des minorités électorales déterminantes pour la plupart des élections (à Paris par exemple, ces sont les écologistes, pourtant peu nombreux proportionnellement, qui mènent la danse). Bref, il y a du souci à se faire, c’est encore selon moi « après nous le déluge, tant que ça tient pour l’instant ».
La droite a perdu une partie de son électorat, happée par Macron. Pour l’instant on est encore à la période où l’on espère beaucoup, et les media font tout ce qu’ils peuvent pour nous faire croire à un renouveau. Le moindre chiffre permettant d’entretenir l’euphorie est monté en épingle. Pour résumer, tant que nous avons un Sauveur que le monde entier nous envie à la tête de l’État, personne ne lui arrivera à la cheville. Wauquiez ou un autre, c’est pareil. Il servira de repoussoir à la sphère médiatique. Pour moi c’est : wait and see.
@Lucile (à propos de Macron)
« Maintenant, son étatiste m’atterre ; il continue d’endetter fortement le pays. Face au manque d’argent qui paralyse la France, il lève des impôts, réflexe socialiste s’il en est, sans diminuer d’un iota la dépense publique, au contraire. Il ne le fera sans doute jamais car il prépare sa réélection. Autre grave problème, la question de l’immigration ne bouge pas, alors qu’elle me paraît cruciale, et pas seulement à court terme. »
La dette attendue à la fin 2017 est à 96,9% du PIB (l’exécutif prévoyait 97% en juillet) alors que le taux était de 96,3% fin 2016. La hausse devrait se poursuivre en 2018 (à 97,1%) et encore en 2019 (97,4%). Ce n’est qu’en 2020 que le gouvernement espère inverser la courbe, à 96,3%. Très loin encore du seuil de 60% inscrit dans les traités européens, et encore éloigné du niveau moyen d’endettement dans la zone euro qui était de 90,7% en 2015 selon les derniers chiffres connus.
Environ 1700 postes budgétaires dans la fonction publique supprimés en 2018 alors qu’il en faudrait 50 000 pour arriver à 200 000 à la fin du quinquennat !!
Sur l’immigration on est dans le « cosmétique » avec un tout petit peu plus de reconduites à la frontière, mais il n’y a aucune remise en cause des flux existants (plus de 200 000 permis de séjour chaque année) et environ 700 000 clandestins…
La pression fiscale ne diminue pas avec l’application des principes du sapeur Camember : prendre dans la poche des retraités « aisés » (1400 € !!) pour soulager (et déresponsabiliser) les gens dont les revenus ne dépassent pas 45 000 € (couple sans enfants)… en les exonérant de la taxe d’habitation ou en en diminuant le montant.
Pour ces sujets, Macron marche malheureusement dans les pas de son prédécesseur.
Mais on préfère parler d’autres sujets…
@ caroff | 18 novembre 2017 à 14:24
Je ne sais pas d’où vous sortez vos chiffres. Sans doute d’une officine au service de LR ou apparenté.
Il faut se méfier de ces projections sur l’avenir à base de simulation dans lesquelles on fait apparaître les résultats que l’on veut obtenir. C’est si facile !
En fait le gouvernement s’est engagé à une chose : faire descendre le déficit public à moins de 3% du PIB, ce qui sera fait à la fin de l’année 2017 pour atteindre 2,6% l’année prochaine.
Voir article ci-joint :
https://www.challenges.fr/economie/conjoncture/deficit-la-france-passera-en-dessous-de-la-barre-des-3-des-2017-affirme-bruno-le-maire_500470
Quand on donne des chiffres, autant donner ses sources…
@ caroff | 18 novembre 2017 à 14:24
« …on est dans le cosmétique »
Nous sommes bien d’accord. Hélas…
@ Achille 18 novembre 2017 22:24
@ caroff 18 novembre 2017 14:24
Vous parlez « d’officine » à propos de la provenance des chiffres cités par caroff, mais ceux que vous avancez sur un déficit prévisionnel proviennent d’une officine quasi gouvernementale : « Challenges ».
Vous avez oublié la campagne effrénée pro-Macron de ce news et le passage du journaliste (sic) Bruno Roger-Petit de la rédaction à une sorte « d’officine » de propagande !
Cordialement.
@ boureau | 19 novembre 2017 à 08:41
Bah, l’année 2017 arrive bientôt à son terme, nous saurons donc dans quelques semaines si les prévisions de Bruno Le Maire étaient fiables. Patience !
Si tel n’était pas le cas, le ministre des Finances pourrait bien être amené à démissionner, ceci d’autant qu’il paraîtrait qu’il commence sérieusement à agacer « Jupiter » par ses prises de positions un peu trop personnelles à son goût.
Et quand « Jupiter » est en colère attention chaud devant ! ☺
@Achille 22h24
« Je ne sais pas d’où vous sortez vos chiffres. Sans doute d’une officine au service de LR ou apparenté. »
L’officine s’appelle Les Echos (21/09/2017) et les chiffres qu’il reprend dans son article ont été bien entendu inventés par lui pour embêter le gouvernement !!
Je remarque que dans ce blog, mais aussi ailleurs, on préfère les tartines de baratin à la sécheresse des statistiques !
Finalement, votre absence de lucidité et d’esprit critique vous fait perdre votre sang-froid…
@ I6 création | 17 novembre 2017 à 07:18
Personne ne relève l’information, pourtant elle n’est agréable pour personne.
@ caroff | 19 novembre 2017 à 10:30
« Je remarque que dans ce blog, mais aussi ailleurs, on préfère les tartines de baratin à la sécheresse des statistiques ! »
Les données fournies par le ministère des Finances valent largement celles données par un journal, fût-il Les Echos.
Concernant le sang-froid, j’ai plutôt l’impression que c’est vous qui avez tendance à le perdre. En ce qui me concerne je me sens parfaitement serein.
@Achille
« Les données fournies par le ministère des Finances valent largement celles données par un journal, fût-il Les Echos. »
Mais réfléchissez ! Les chiffres des Echos sont des copies de chiffres officiels connus par exemple de la Commission européenne !!
@ Lucile | 18 novembre 2017 à 11:44
« Wauquiez ou un autre, c’est pareil. Il servira de repoussoir à la sphère médiatique. Pour moi c’est : wait and see. »
Ça doit être pour vous un tourment terrible de vous apercevoir que vous êtes toujours d’accord avec moi.
@ Lucile
Si je trouve souvent que les religions n’ont pas une bonne influence sur les gens, sachant que vous êtes catholique et d’une patience plus que méritoire avec Savonarole et d’autres gens qui devraient plutôt vous soutenir vu que vous partagez mêmes religion et options politiques, je ne peux que vous féliciter sous forme de citation :
« La patience est la plus grande des prières » selon Bouddha.
Cette citation a en outre le mérite de me dédouaner de mon manque de patience, n’ayant pas de religion, je ne vois pas pourquoi je ferais de prière !
@ caroff | 19 novembre 2017 à 14:16
« Mais réfléchissez ! Les chiffres des Echos sont des copies de chiffres officiels connus par exemple de la Commission européenne !! »
Les seuls chiffres fiables sont les statistiques établies sur une période écoulée et donc parfaitement mesurables. Certainement pas ceux établis à partir de simulations pour l’année à venir et obtenus à partir de paramètres non consolidés et susceptibles de varier en fonction des événements économiques, sociaux et géopolitiques dans les mois à venir.
@ Achille
« Les seuls chiffres fiables sont les statistiques établies sur une période écoulée et donc parfaitement mesurables. Certainement pas ceux établis à partir de simulations pour l’année à venir et obtenus à partir de paramètres non consolidés et susceptibles de varier en fonction des événements économiques, sociaux et géopolitiques dans les mois à venir. »
Tout bon gouvernement se doit d’établir des prévisions car gouverner c’est… prévoir.
Le gouvernement Philippe ne déroge pas à cette règle et les chiffres cités par Les Echos proviennent de l’officine gouvernementale située à Bercy…
@ Achille
Eh bien, nous verrons dans un an où en sont la dette et le coût de la fonction publique. Prenons rendez-vous. Chiche ? (Caroff, est-ce que je peux compter sur vous pour les chiffres exacts ?)
@ Michelle D-LEROY | 16 novembre 2017 à 19:13
Autre grief à l’égard de notre président, peut-être anecdotique, peut-être pas : l’obligation précipitée pour les parents de procéder à tant de vaccinations groupées pour leurs enfants. Là c’est l’overdose, avec risque de réactions pas trop bonnes pour certains. Je connais des médecins qui ont pourtant voté pour Macron, et sont maintenant écœurés, soupçonnant qu’il s’agit d’une fleur à l’industrie pharmaceutique.
@ Savonarole
Pas vraiment tourmentée, non, en fait je ne me suis jamais aperçue que j’étais toujours d’accord avec vous.
@Lucile
« Eh bien, nous verrons dans un an où en sont la dette et le coût de la fonction publique. Prenons rendez-vous. Chiche ? (Caroff, est-ce que je peux compter sur vous pour les chiffres exacts ?) »
D’accord Lucile, rendez-vous dans un peu moins d’un an lors de la sortie du PLF 2019 !!
@ Noblejoué
Je ne suis pas si patiente que cela, mais qu’importe, la citation est belle ; les Asiatiques ont un rapport au temps qui leur est particulier. Je crois que pour eux, la sagesse est d’être présent au moment que l’on vit.