Lubrizol : on nous cache tout, on nous dit rien !

Il y a la colère et les doutes des Rouennais à la suite de l’incendie de l’usine Lubrizol (Le Figaro).

Une fois qu’on a constaté cela et qu’il serait indécent de mettre en cause ceux qui respirent un air pollué, on a le droit cependant de s’interroger sur les processus délétères qui, à chaque catastrophe mortelle ou non, plongent la société française dans un émoi, une peur, une suspicion, une condamnation qui surviennent avant même qu’un commencement de preuve ait rendu légitimes ces états.

Au sujet de cet accident récent, je me demande comment un pouvoir empêtré pourra convaincre de sa bonne foi et des citoyens inquiets sortir de leur défiance. Je crains, pour dépasser cette affaire rouennaise, que nous soyons confrontés à un mécanisme irréversible qui révèle un mal-être collectif, une dégradation de la parole publique et, plus profondément, une France si troublée et peu assurée d’elle-même que n’importe quoi pourrait la projeter dans une effervescence quasiment révolutionnaire.

J’entends bien qu’il y a d’abord un fait avec ses multiples composants sur lesquels il est nécessaire d’enquêter et qu’il convient de vérifier.

Ensuite, il y a comme un salmigondis résultant d’un télescopage entre plusieurs phénomènes dont l’ampleur ne cesse de s’accroître.

J’ai évoqué la peur. Je ne m’en moque pas. Il y a une montée de celle-ci à cause d’un catastrophisme fondé, ou fabriqué. Dans leur vie personnelle comme dans leur univers professionnel, dans leur quotidienneté, les gens sont de plus en plus sensibles à ce qui menace vraiment ou non et aux dangers d’autant plus intimidants quand on les perçoit invisibles, diffus, malins. Les citoyens ne sont plus tranquilles et la sérénité les a fuis.

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Trop longtemps, sous toutes les latitudes politiques, les autorités publiques ont considéré que l’étouffement, le silence, la rétention constituaient les meilleures dispositions, les plus efficientes, pour couper court aux fantasmes populaires et/ou médiatiques. En réalité c’est la pire des méthodes et pour tenter d’écarter le poison du complotisme – tâche au demeurant difficile, voire désespérée -, l’Etat n’a qu’une solution qu’il répugne à mettre en oeuvre tant le secret est son élément et la transparence sa hantise : tout dire, révéler tout ce qu’on sait, offrir les lumières dont on dispose et ne pas laisser croire à des ombres qu’on garderait pour soi.

Enfin, on est presque fondé à s’apitoyer sur l’éprouvante communication d’un pouvoir qui n’est plus écouté par personne et qui, s’il est entendu, n’est pas cru. Par principe. Tout ce qui émane de lui ne peut être que suspect. La société instaure comme une règle la présomption de défiance à l’égard de l’Etat, l’obligation de méfiance à l’égard du président comme du gouvernement.

Avec cette hallucinante conséquence que sur chaque communication officielle, pour répondre de plus en plus, et de manière plus approfondie, au grief fondamental de dissimulation, vient se greffer un soupçon accru. Plus le pouvoir s’exprime, plus il est présumé malhonnête. Quand il se tait, il occulte. S’il parle, il trompe. Alternative dont il ne se sort pas.

Au milieu de ces tendances fortes, il y a les attitudes contrastées et contradictoires.

On souhaite des résultats immédiats et on se plaint qu’il n’y ait pas d’enquête fiable.

Le Gouvernement affirme qu’il ne sait pas tout et ce constat laisse penser le contraire.

On veut la vérité mais, si elle est indiscutable et peu accordée avec ses préjugés, on la récuse.

On exige des listes mais elles ne sont jamais assez complètes. On a besoin de douter.

On raffole des experts mais, quand ils sont compétents, on les rêverait vifs comme l’éclair et capables de dénicher, dans les pires désastres, l’étincelle initiale.

La parole publique est malheureusement et injustement discréditée mais, pour alourdir la charge, il y aura toujours des chefs de parti pour se poser en exemples et nous apprendre qu’eux, ils auraient su comment faire pour Lubrizol et alors de pourfendre « une gestion globalement catastrophique » !

Au regard de l’ensemble de ce tableau dans lequel la seule certitude indiscutable et compréhensible est le malaise des Rouennais, personne ne pourra se vanter. Aucune espérance de convaincre, aucune chance de rassurer, aucun espace pour une vérité écoutée, respectée.

J’oubliais: l’Assemblée lance une mission d’information sur l’incendie de Lubrizol à Rouen (Huffington Post).

Un dernier recours contre l’implacable : on nous cache tout, on nous dit rien ?

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Voir les Commentaires (88)
  1. Claude Luçon

    Dans ce monde en plein chambardement, qui ne pense qu’au jour le jour, on oublie que cette usine n’a pa été construite après la dernière élection présidentielle.
    On doit aussi se poser la question de savoir pourquoi elle n’a pas été transférée ailleurs, loin d’une concentration de population.
    Elle était classée « Seveso » !
    Il faut donc chercher aussi qui en a donné le permis et pourquoi les élus locaux et régionaux ne sont pas alarmés, EELV et syndicats compris ?
    Car ce sont eux qui en portent la responsabilité.
    Puisque nos juges sont à la recherche de corruption chez les politiques ils pourraient peut-être aussi aller fouiller de ce côté-là. Car cette fumée noire doit aussi sentir la puanteur de la corruption passée et présente.
    La vérité sur les produits et ses conséquences est connue des dirigeants de l’entreprise, aux magistrats de les mettre en examen pour la découvrir ainsi que les liens entre eux et les élus locaux.
    Il leur suffit de consulter Wikipédia ils y découvriront ce qui suit :
    « Lubrizol Corporation est une société de l’industrie chimique américaine crée en 1928 sous le nom de «Graphite Oil Products Company» à Cleveland. Ses premiers produits ont été un lubrifiant au graphite et son applicateur pour les premières automobiles.
    PDG : Eric Schnur (2 janv. 2017–)
    Fondateurs : Kent Smith, F. Alex Nason, Frank A. Nason, Kelvin Smith, Vincent Smith, Tommy James
    Siège social : Wickliffe, Ohio, États-Unis
    Organisation mère : Berkshire Hathaway  »
    Il leur suffira d’adopter les méthodes japonaises, celles dont bénéficie Carlos Ghosn !
    Et signaler à Donald Trump que Berkshire Hathaway, une entreprise américaine, a exporté des emplois à l’étranger.
    Loin d’être un suppôt de Macron (Fillon disparu, je suis celui de Retailleau), il me semble que la faute n’est pas sienne, ni celle de son gouvernement.
    Mais quel scoop pour nos médias !
    Aller chercher une explication et le danger encouru dans les ruines de l’usine est une impossibilité à ce stade, probablement une utopie, mais une opportunité pour nos médias de semer la panique « comme d’habitude » au lieu d’avoir un, ou une, ou plusieurs, de leurs « grands reporters » remontant à la source du problème.

  2. Julien WEINZAEPFLEN

    « La société instaure comme une règle la présomption de défiance à l’égard de l’Etat, l’obligation de méfiance à l’égard du président comme du gouvernement. »
    Ou plus précisément à l’égard de ce président, de cet État et de ce gouvernement, dont je ne sais plus quel éditorialiste disait à raison qu’à propos de ce « Tchernobyl rouennais », il pratiquait une « communication d’un autre âge ».
    Comment ne pas être méfiant à l’encontre d’une Agnès Buzyn qui, dès qu’elle est entrée en responsabilité, a commencé par nier les symptômes décrits par les malades de la thyroïde depuis la nouvelle formule du Levothyrox, puis a nié le malaise des urgences, et, quand elle fut dépêchée à Rouen, a expliqué que les hydrocarbures n’étaient pas toxiques à condition de se laver les mains. C’était une manière de dire: « Le Tchernobyl rouennais, je m’en lave les mains, vous n’avez qu’à en faire autant avec une solution hydro-alcoolique produite par je ne sais quelle autre usine Seveso de mes amis actionnaires de Big Pharma, et vous ne viendrez plus me casser les pieds avec le nuage rouennais, vos petites mauvaises odeurs, vos dépôts de phénol et votre eau noire. »
    C’est vrai, quoi ! Arrêtez d’emmerder la ministre de la Santé ! On n’est plus sous Pompidou qui tempêtait: « Arrêtez d’emmerder les Français ! » On n’est plus dans la France de De Gaulle qui suppliait les Rosbifs de ne pas entrer dans l’Europe, on est dans la France du Brexit qui les supplie de ne pas en sortir !
    Ce gouvernement d’amateuristes pratique une « communication d’un autre âge » façon: « Le nuage de Tchernobyl s’est arrêté à la frontière allemande » ou « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs », communication dont le premier mot est la négation a priori de ce que ressentent les gens. « En France, il n’y a pas d’insécurité, il existe un sentiment d’insécurité. » Négation a priori du sentiment général, puis dénonciation du complotisme. On joue sur le fait que le sentiment d’un complot contre soi est une composante majeure du délire paranoïaque pour assimiler toute demande d’enquête à du « complotisme », néologisme forgé pour les besoins de la contre-propagande, en éliminant la frontière entre la nécessité ponctuelle d’une enquête pour interpréter un événement et le sentiment permanent du complot.
    Le complotisme pathologique est pourtant facile à déceler. Ce n’est pas l’enquête systématique faite par un esprit en éveil qui pense que l’enquête en démocratie (et non pas « L’enquête sur la monarchie ! ») fait partie de l’information. Le complotisme pathologique est l’affirmation a priori que tout est complot et la préférence systématique pour le complot comme conclusion espérée de l’enquête.
    Le complotisme une fois diagnostiqué chez qui réclame une enquête comme nécessaire à l’information en démocratie, régime qui ne subsiste qu’en lien avec la vérité, les gouvernements « libéraux », dont il est intolérable qu’ils puissent « tolérer un tel scandale » que « c’était un soir, messieurs, mesdames, où la télé était en panne » (Pierre Perret), nous servent une propagande qui présume une version systématiquement optimiste de l’événement court-termiste (« tout va bien, on s’occupe de tout », à quoi s’oppose le « on nous cache tout, on nous dit rien » populaire), et une version systématiquement catastrophiste à long terme: « Nous vous promettons une apocalypse écologique et réchauffiste, mais pas pour tout de suite, pour demain, pour les générations futures. Le malheur, c’est toujours pour demain. Ça ira moins bien demain, mais ne dites surtout pas que c’était mieux avant. »
    La contre-propagande, optimiste sur le temps court et médiatique, et pessimiste sur le temps long, cette éternité sans délices où il n’y aura plus de planète à sauver, avance à coups de « faits » et de sentiments « alternatifs ». Si vous osez nier ces faits, ces sentiments alternatifs et ces conclusions optimistes a priori, vous n’êtes pas dans l’enquête, vous êtes révisionniste, négationniste, complotiste. Vous n’êtes pas dans le doute cartésien, vous émettez un « fake », vous colportez des rumeurs non vérifiées, des ragots diffamatoires, des « fake news ». Et comptez bien que si vous révoquez quelque chose en doute, on ne vous passera plus au détecteur de mensonge, on ne vous injectera plus du sérum de vérité, mais on vous soumettra au fake checking.
    Au fait, que devient la question interdite sur une catastrophe toute récente, l’incendie de Notre-Dame ? Accident ou attentat ? On l’a recouverte d’une chape de plomb qui fait que nous l’avons collectivement oubliée, et chacun sait que « les Français ont la mémoire courte ». Le complotiste, niant systématiquement la version officielle, voudrait que l’incendie de Notre-Dame résulte d’un attentat. Pas moi. Mais je veux, sans qu’on me traite de fou, qu’on me laisse me poser la question et qu’on ne la ferme aux êtres modérément soupçonneux, bénéficiant d’une solide information générale, que le jour où toutes les preuves seront apportées des raisons de cet incendie. Est-ce le cas aujourd’hui ? Non. Donc « au fait ! » devrait être la devise de l’information comme « au voleur ! » est la devise de l’avarice.

  3. La suspicion est légitime !
    1°- usine classée directive 2012/18/UE (Union europénne), ce que tout le monde appelle Seveso à cause de la première catastrophe de l’industrie chimique en Europe dans la ville italienne de Seveso.
    2°- les médias ont regardé ailleurs pendant la catastrophe.
    3°- il y a eu l’histoire du plomb à Notre-Dame de Paris et comment les autorités ont fait mine de ne rien voir.
    4°- un nuage, épais, noir, rempli de produits chimiques, de 22 km.
    5°- un interdit aux agriculteurs et autres producteurs de la zone de vendre leurs produits.
    6°- pourquoi ces types d’usine sont-ils en plein dans des villes ?!
    7°- un Procureur qui ment publiquement dans l’affaire de Nice, la dame de 72 ans violentée par des policiers, cela n’aide pas à penser que les autorités vont protéger les populations et dire la vérité.
    8°- l’histoire de l’amiante et du mensonge des autorités, le Mediator dont le procès vient de commencer, etc.
    ▬ « d’écarter le poison du complotisme »
    Le problème, c’est que les complots existent et que votre expression tente de le nier ; peut-être parce qu’il s’agit du même mot, du coup cela invite à la suspicion sur ceux qui emploient le mot complotisme.
    Mieux que quiconque vous savez que les complots existent, puisqu’ils sont définis dans le Code pénal.
    Le complot, c’est pour nuire à une personne, un groupe de personnes, morale ou physique ; la conspiration, c’est pour nuire à l’État, à une personne exerçant un pouvoir, les deux impliquent une préméditation.
    Il y a forcément eu un complot pour le World Trade Center, car il n’est pas tombé tout seul ; mais reste à savoir lequel ; certainement pas les trucs farfelus que l’on nous vend sur Internet.
    Le mot complotisme tend à nier l’existence du complot, ainsi il implique une méfiance envers celui qui l’emploie du fait que c’est un terme de mépris, de fait une injure.
    ▬ « l’Assemblée lance une mission d’information »
    La même Assemblée nationale qui a lancé une commission sur l’affaire Crase/Benalla pour l’étouffer ?!
    Cela ne va pas aider non plus là !
    Elle s’est finie comment d’ailleurs ?!
    Le mieux serait d’y associer les populations locales, qu’il y ait physiquement des gens de Rouen dans toutes ces enquêtes et pas que des fonctionnaires, des élus, des experts rien qu’entre eux.
    Voire y laisser entrer des caméras ; que toutes les réunions, commissions soient publiques.

  4. « On exige des listes mais elles ne sont jamais assez complètes. On a besoin de douter.
    On raffole des experts mais, quand ils sont compétents, on les rêverait vifs comme l’éclair et capables de dénicher, dans les pires désastres, l’étincelle initiale. »

    Il serait peut-être temps d’arrêter avec cette phobie des produits toxiques, ce goût macabre pour les situations catastrophiques. On est en plein délire.
    Avant l’incendie de l’usine classée Seveso de Rouen, nous avons eu déjà la psychose des particules de plomb, suite à l’incendie de la cathédrale de Notre-Dame de Paris.
    Maintenant c’est l’amiante consumée qui s’est abattue dans les champs et les jardins, la dioxine qui s’est immiscée un peu partout, dans l’air et dans les aliments et puis cette odeur d’hydrocarbure qui persiste dans l’air.
    Une odeur incommodante n’est pas forcément toxique. C’est ce que les experts qui font des relevés depuis cette catastrophe s’efforcent d’expliquer dans leurs rapports.
    Mais la suspicion est la plus forte, soigneusement entretenue par des politiques prompt à s’indigner et mettre la pression, n’hésitant pas à en rajouter une couche afin de semer la panique dans la population dans l’espoir de s’attirer les faveurs des électeurs. Les élections municipales arrivent et certains leaders ont déjà la tête tournée vers 2022.
    Il faut laisser le temps aux experts de procéder aux analyses en cours. Elles ne s’effectuent pas en une demi-journée. Il faut du temps pour réunir toutes les données, les analyser et établir « la vérité » que tout le monde attend avec impatience.
    Le gouvernement avance, non pas sous la pression, mais à la vitesse des résultats d’analyse obtenus, en évitant de sombrer dans le catastrophisme ambiant.
    A noter que la fameuse dioxine et autres particules fines qui semblent terroriser des esprits facilement enclins à la panique, nous en respirons tous les jours et pas seulement à Rouen. Ce sont les fumées des pots d’échappement de nos voitures et de nos systèmes de chauffage au fioul, sans oublier les fumées des usines. Nous pouvons les réduire mais nous ne pourrons jamais les éliminer.
    Bien sûr qu’il faut indemniser les agriculteurs qui ne peuvent plus momentanément exploiter leurs champs, nourrir leurs bêtes avec leur fourrage pollué, et même au nom du sacro-saint principe de précaution, vendre leur lait. Mais il faut surtout arrêter de semer la panique au sein de la population en racontant n’importe quoi.

  5. Marc GHINSBERG

    Tout à fait d’accord avec vous, cher Philippe.
    Je rajouterai seulement dans ce discrédit de la parole publique, le rôle des toutologues, vous savez ces spécialistes en tout, compétents en rien, qui interviennent dans les médias, abonnés des tables rondes, talk-shows, débats en tout genre, qui ont une opinion sur n’importe quel sujet, souvent adeptes de la théorie du complot, experts en solutions simples et qui en plus savent ce que pense et souhaite le peuple dont ils se proclament les porte-parole.
    La plupart n’ont aucune légitimité élective, la plupart n’exercent aucune responsabilité opérationnelle. Ils critiquent, désapprouvent, dénigrent, condamnent… ils causent.

  6. Catherine JACOB

    « Au regard de l’ensemble de ce tableau dans lequel la seule certitude indiscutable et compréhensible est le malaise des Rouennais, personne ne pourra se vanter. »
    Le malaise des Rouennais n’est pas seulement celui des Rouennais intra muros, mais aussi celui des résidents de la campagne environnante, celui des résidents des bords de Seine, des cités dortoirs, des agriculteurs/éleveurs, de tous ceux qui ont, parfois sous la contrainte d’un patron exigeant, été amenés à respirer au travail, parfois au-delà des horaires réglementaires et des heures dues, ce de façon tout à fait déraisonnable, « la noire pestilence », de tous ceux dont le sol des propriétés est de terre et d’herbes et non dallé ou macadamisé, qui ne peuvent se contenter de laver les potirons ou les citrouilles d’Halloween, mais craignent pour les récoltes à venir sur la terre mouillée d’une « Pluie noire» d’un nouveau genre.
    « La parole publique est malheureusement et injustement discréditée mais, pour alourdir la charge, il y aura toujours des chefs de parti pour se poser en exemples et nous apprendre qu’eux, ils auraient su comment faire pour Lubrizol et alors de pourfendre « une gestion globalement catastrophique » ! »
    Oui, enfin bon, on apprend que les postiers ont été dispensés de distribuer le courrier et priés de rester chez eux, quand les chauffeurs de bus ont été appelés eux à continuer à transporter leurs passagers.
    On apprend que les masques distribués à certains avaient pour unique efficacité de protéger leurs interlocuteurs des microbes et autres virus de leurs propres postillons…
    On apprend que la pollution générée n’est pas porteuse d’une « toxicité aiguë » dont la définition indique sobrement qu’il s’agit là de « la toxicité induite par l’administration d’une dose unique et massive d’un produit toxique, décrite comme la dose qui risque à 50 % de tuer un être vivant. Elle est parfois notée LD50, de l’anglais Lethal Dose 50 % ». Bon, alors quoi ? 24,01 % ? 18,19 % ? Puis on apprend que des analyses sont toujours en cours à dessein d’être suffisamment affinées !
    Puis on apprend que l’accident industriel n’est peut-être pas un accident, mais que son origine à l’extérieur bien que dans la proximité de l’usine pourrait être criminelle.
    Enfin, on apprend que le propriétaire de l’usine est au terme d’un micmac boursier, le milliardaire américain Warren Buffet, 88 ans, dont en 2019, Forbes estime la fortune à 82,5 milliards de dollars américains et le place donc en 3ème position sur sa liste des milliardaires du monde.
    Donc, s’il est manifestement solvable, je vois mal les huissiers de Rouen le poursuivre en concorde. Cela dit David Sokol, son successeur jusqu’alors désigné, vient de démissionner.

  7. Encore une fois, les représentants de l’Etat, les ministres se prennent les pieds dans le tapis.
    Il s’agit d’une catastrophe écologique d’autant plus grave qu’elle concerne les populations mais aussi les écosystèmes agricoles et naturels dans un rayon qui reste à déterminer soigneusement.
    Si l’on revient à la question réglementaire, toutes les « installations classées » (loi de 1976:https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000684771&categorieLien=cid) qu’elles soient identifiées Seveso ou non selon la dangerosité des substances fabriquées ou détenues et selon leur localisation, doivent faire l’objet d’une autorisation qui tient compte, entre autres, des mesures de sécurité dans le périmètre de l’usine et au-delà.
    L’inspection des installations classées au sein de la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) instruit la demande d’autorisation qui peut évoluer dans le temps en fonction des processus industriels engagés par l’usine. Une étude d’impact avec la participation du public doit être réalisée avant la signature par le préfet. Une autorité indépendante du préfet doit joindre son avis à l’enquête publique selon la directive européenne sur l’évaluation environnementale (https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=legissum%3Aev0032).
    Or depuis 2018, la loi ESSOC a modifié cette procédure en retirant à l’autorité environnementale (le CGEDD) le droit de communiquer un avis. C’est désormais le préfet (juge et partie donc) qui délivre les autorisations, ce qu’il a fait en 2019 en s’affranchissant des études de danger auparavant nécessaires. C’est un assouplissement voulu par l’actuel gouvernement pour favoriser l’activité des entreprises…
    On peut ajouter que les services de l’Etat se voient communiquer par l’usine l’exacte panoplie des substances fabriquées ou entreposées inscrites dans une nomenclature dite des « installations classées ». Donc l’administration avait une connaissance approfondie de ces risques puisqu’elle ne délivre l’arrêté d’autorisation qu’en fonction de l’étude de dangers !
    Reste à déterminer ce qui a brûlé et à évaluer les conséquences de cet incendie et des ruissellements associés sur l’environnement.
    Cela prendra du temps mais à l’origine on a la mise en place d’un processus de simplification réglementaire et administrative dont on mesure aujourd’hui les conséquences.
    Enfin, le contrôle des usines dangereuses s’établit grâce à un corps d’ingénieurs (Mines et Industrie et mines) hautement qualifié, mais qui souvent, sous la pression du chantage à l’emploi et à l’activité économique, « s’arrange » avec le patron du site pour retarder les investissements de sécurité…
    Bref l’Etat est loin d’être innocent dans cette catastrophe.

  8. A présent, la communication est multiple.
    Au début on pouvait croire en la parole plutôt rassurante du Préfet de Normandie.
    En réalité, il manquait de recul et de preuves scientifiques pour se prononcer ainsi et il a sous-estimé la forte inquiétude des populations.
    Maintenant, le Premier ministre indique « nous ne savons pas tout ». Le Préfet n’en savait pas plus.

  9. « On nous cache tout on nous dit rien » et cela à propos de tout, les copains-coquins du pouvoir se succèdent sans discontinuité.
    Je ne sais pas si vous vous rendez compte dans quel mer*ier nous avons mis la jeunesse française. Il suffit de sortir un peu dans le centre de nos villes et de baguenauder pour découvrir qu’il y a plus de jeunes gens descendants de l’immigration que de jeunes blancs.
    Idem sur les bancs des facs et des lycées et le baby-boom prochain sera totalement métissé.
    Que faire ? Se cloîtrer, se suicider, fuir mais où ?
    Et l’on nous demande de payer la casse.
    A propos de Chirac :
    « Le 15 janvier 2019, plus de sept ans après son transfert, Gbagbo est acquitté par la CPI et le 16 juillet dernier, la Chambre publie le verdict écrit qui, sur plus de mille deux cents pages, exonère totalement le président ivoirien. Ceci est un autre débat mais, avec la disparition du président Chirac, le milieu politico-médiatique « françafricain » qui a été assommé par le verdict de la CPI, semble tenté de « rejouer le match » avec l’un de ses moyens d’actions favoris : la falsification. »
    https://www.investigaction.net/fr/disparition-de-jacques-chirac-non-a-la-falsification-de-lhistoire/

  10. Qui peut croire à la parole apaisante d’un Préfet alors que la population constate l’ampleur d’un énorme nuage toxique provoqué par une catastrophe industrielle dont la cause est encore inconnue ?
    Seuls les experts sont qualifiés pour donner un avis sur les conséquences de cette pollution qui reste a déterminer.
    Entre les odeurs pestilentielles et les suies polluant les récoltes; on ne peut pas affirmer qu’il n’y a aucun souci, tendant à rassurer au nom du principe de précaution.
    Quant à cette communication dans l’urgence, elle relève manifestement d’une maladresse qui restera dans les mémoires.

  11. La société instaure comme une règle la présomption de défiance à l’égard de l’Etat, l’obligation de méfiance à l’égard du président comme du gouvernement.
    Mais comme le dit le dicton : « On ne prête qu’aux riches. »
    Or, au-delà du pouvoir – ou de ce qu’il en reste – nous vivons tout de même sous un régime qui doit son existence non seulement au mensonge, parmi d’autres moyens pas très avouables, mais encore qui le perpétue de nos jours par une présentation biaisée de l’histoire et qui enfonce le clou chaque 14 juillet, comme si la répétition d’un mensonge suffisait à faire une vérité…
    Plus près de nous, c’est bien sous le gouvernement d’un certain M. Chirac que le nuage de Tchernobyl s’est arrêté exactement aux frontières de la France selon les « autorités scientifiques » de l’époque…
    De nos jours, pourquoi, s’il n’y a rien à craindre, l’accès aux statistiques ethniques est-il réservé à un petit cénacle d’initiés ?
    Et pourquoi les hommes de l’État nous intoxiquent-ils avec toutes leurs fadaises sur le climat ?

  12. C’est comme avec l’explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl. Le nuage radioactif n’était pas autorisé à entrer en France et s’est arrêté juste à la frontière, sans doute empêché par l’anticyclone des Açores ?
    Comment voulez-vous qu’aujourd’hui les Français croient nos politiques après tant de mensonges étalés depuis des décennies, s’étant révélés plus tard comme fausses déclarations.
    Nous attendons des résultats concrets par les experts indépendants pour que toute la lumière soit faite. Les Français veulent la vérité et rien que la vérité. Les fautes avouées sont à moitié pardonnées pour faire mieux les fois suivantes.
    Et si c’était le coup d’un ou de plusieurs terroristes ? Allez donc savoir ! On nous a dit que la première explosion venait de l’extérieur – que l’air est très incommodant mais pas dangereux.
    Les habitants de Rouen disent le contraire : vomissements, mal de tête, l’air irrespirable, l’eau pouvant devenir non potable, la Seine polluée, etc.

  13. Xavier NEBOUT

    Pourquoi ferait-on confiance aux pouvoirs publics, alors que le mensonge se révèle un peu plus chaque jour être l’âme de ceux qui l’incarnent ?
    Chirac, dit en son temps « super menteur », inspirait de la sympathie à beaucoup de Français, mais personne ne lui aurait confié sa tirelire ni sa santé.
    Que dire du nul et de l’escroc son successeur ?

  14. pierre blanchard

    @ caroff | 03 octobre 2019 à 10:18
    « Bref l’Etat est loin d’être innocent dans cette catastrophe. »
    Voilà qui a le mérite d’être dit.
    Pendant que M. le Président Macron se pavane à l’ONU en sauveur de l’humanité et en grand protecteur de l’environnement, pendant que Mme Elisabeth Borne découvre ce que peut être l’environnement… ils ne font que poursuivre le travail de sape engagé bien avant eux sous les présidences de MM. Sarkozy et Hollande dans la dérégulation…
    Un préfet (je dirais même mieux, un sous-préfet) devient la seule et unique personne apte à juger et donner son blanc-seing sur les projets industriels…
    Est-ce cela que souhaite le pays ??
    J’en doute, mais c’est cela qui se poursuit inexorablement sous de fallacieux prétextes dont le principal est « la création ou le maintien des emplois industriels ».
    https://reporterre.net/Lubrizol-symptome-de-la-deregulation-de-l-environnement
    https://zupimages.net/up/19/40/5dmb.jpg

  15. Xavier NEBOUT

    Un hors sujet qui s’impose.
    Nous aurions aimé qu’à l’instar de Philippe de Villiers vous revendiquiez l’honneur d’être le voisin de cellule d’Eric Zemmour s’il devait être condamné.
    Marion Maréchal a toujours dit qu’elle ne se présenterait pas aux présidentielles contre l’avis de sa tante.
    On en est presque à s’étonner que des gens respectent leurs liens familiaux et ne s’étripent pas pour courir après le pouvoir.
    Raison de plus pour peser sur ces décisions en l’encourageant dans ce qui serait pour elle probablement plus un sacrifice qu’une réussite.
    De quelles ignominies la pègre maçono-gaucho-médiatique sera-t-elle en effet capable si elle devait être élue ?

  16. Robert Marchenoir

    Il y a eu un incendie, personne n’est mort. Fin de l’histoire.
    On a vu des nuages noirs, l’air sent mauvais. Oui, parfois il y a des désagréments dans la vie. Le rôle de l’État n’est pas de poupougner les citoyens afin qu’ils ne soient jamais incommodés. Il suffit à ces derniers de serrer leur ceinture, de remonter leurs bretelles et de la boucler. Qu’est-ce que cela a de si difficile ?
    On note au passage que les agriculteurs grimpent aux arbres en poussant des petits cris perçants (suivis bien entendu d’une demande de subventions) parce qu’ils ont perdu une semaine de production.
    Ça fait dix mille ans que l’homme sait que l’agriculture est une activité aléatoire, soumise aux rigueurs des saisons et d’autres accidents. Le « paysan » français n’est toujours pas au courant.
    N’importe quel entrepreneur, dans n’importe quel secteur d’activité, s’arrange pour que sa société ne soit pas mise en péril par une baisse imprévue des ventes. Ça s’appelle prévoir. Mettre de côté. Les agriculteurs français, non. Sitôt qu’une vache pète de travers, l’État doit rappliquer avec sa mamelle généreuse.
    Comme il s’agit là d’un comportement constant depuis plus d’un demi-siècle, et que je parle là des grands chefs à plumes des puissants syndicats professionnels de la profession, et non de l’abruti du bas de l’échelle qui ne comprend rien à rien, il faut bien en conclure qu’il y a deux possibilités :
    Soit les agriculteurs se comportent collectivement comme des manches, sont des nuls totaux et sont infichus de monter une entreprise qui tienne debout. Et alors, il faut qu’ils fassent autre chose : fonctionnaire, par exemple. Il paraît qu’on recrute dans la police.
    Soit ils pourraient se débrouiller correctement, mais ils ne le font pas, parce que l’État complaisant s’avance, avec sa mamelle généreuse, etc. Auquel cas, il faut aussi qu’ils fassent autre chose : fonctionnaire, par exemple. Il paraît qu’on a besoin de gens pour les « services à la personne ».
    Ah, mais où avais-je la tête ? Ils sont déjà fonctionnaires. La moitié (à la louche) de leurs revenus est constituée de subventions.
    Je propose qu’on régularise leur situation. On régularise bien les immigrés. Couvrons la France de sovkhozes, donnons à leurs employés un revenu garanti à vie, et qu’on en finisse.
    Bon, évidemment, la contrepartie, c’est une balle dans la nuque pour ceux qui tirent au flanc, les voleurs de marchandises et les fortes têtes. Fini, le fumier devant les préfectures. C’est un attentat contre le bien des Français, une atteinte à la sûreté de l’État. Les traîtres à la patrie ne peuvent espérer aucune indulgence.
    Quant aux commissions d’enquête de l’Assemblée nationale, elles devraient être réservées à des sujets sérieux. Pas à des formalités relevant du concierge du directeur des pompiers à Rouen.
    Par exemple, l’Assemblée pourrait se pencher sur les 5,6 millions d’euros donnés par Saddam Hussein à Jacques Chirac pour assurer son élection. Et, plus généralement, sur l’effroyable corruption qui gangrène le monde politique français.
    Au lieu de cela, on nous amuse, on nous balade. Et les citoyens en redemandent.

  17. olivier seutet

    Panache de poussières envoyé par Lubrizol et descendu du ciel pour inoculer le cancer à des populations terrorisées ?
    Complotisme de personnes abêties par des associations et des médias avides de catastrophisme ; esprit de lucre de plaignants qui espèrent bien récupérer des aides d’urgence ou des dommages et intérêts ; hystérie d’hypocondriaques qui croient que leur droit à survivre jusqu’au gâtisme le plus avancé est menacé ; manifestations de foules qui croient que les hurlements de leurs voix peuvent remplacer l’absence de raisonnement de leur cortex.
    N.B.: L’entreprise et l’Etat ont toujours su ce qui était stocké avant le sinistre, par une société qui a un contrôle de ses stocks, et par un Etat qui a donné des autorisations très détaillées sur la nature et les quantités qui pouvaient être stockées ; après le sinistre l’entreprise a dû fournir aux services de contrôle (la DREAL) une estimation de ce qui avait brûlé ou avait été détérioré. Les conséquences du sinistre ont été analysées depuis des années par les études de danger. La seule inconnue serait que l’entreprise ait triché (ce qui me paraît hautement invraisemblable) et que la DREAL ait fermé les yeux (ridicule : pourquoi l’aurait-elle fait ?). La seule véritable question est pourquoi un incendie s’est-il déclaré ou mieux, qui a mis le feu.

  18. Rouen, une ville de brûlots !
    On se souvient de cet Al Ouf, haut dignitaire religieux souhmis aux britiches, qui en organisa un fameux sur le parvis de la cathédrale.
    Je m’inquiète !
    Je trouve qu’il y a beaucoup d’incendies depuis quelque temps par les bois, les prairies et les champs…
    L’expression binaire « à feu et à sang » aurait-elle une connotation temporelle : d’abord le feu, ensuite le sang ?
    P.-S.: Il semble me souvenir qu’on parlait jadis de Rouen comme de la ville la plus polluée de France !
    Ceux qui sont habiles, subtils, graciles (les adjectifs toujours par 3) sur Wikiki pourraient-ils nous confirmer ?

  19. Mary Preud'homme

    @ Robert Marchenoir | 03 octobre 2019 à 14:34
    A peine 1% d’agriculteurs en France parmi la population récemment recensée et ça gêne néanmoins M. Marchenoir qui souhaite manifestement la disparition totale de ces nuisibles selon lui, « éternels assistés, fainéants et pleurnicheurs » assimilés à des fonctionnaires. On aura tout entendu de ce paltoquet allergique au bon fromage de chez nous !
    Sauf que les paysans que je connais, eu égard à leurs horaires de travail quotidien (dimanche compris), n’ont pas le temps, même à soixante-dix ans passés, de venir se montrer et déblatérer à tout-va sur les blogs et autres forums, comme le fait ce monsieur persifleur je sais tout.

  20. @ Robert Marchenoir | 03 octobre 2019 à 14:34
    Comme d’habitude l’autre s’il ne se fait pas l’écho de rumeurs, il n’est pas content !
    Le pire, c’est que sans preuve aucune la Honorable Honoraire Corporation and Associates publie une diffamation publique, une atteinte à la mémoire d’un mort, mais comme c’est balancé sur des sites d’extrême droite…
    ▬ « les 5,6 millions d’euros donnés par Saddam Hussein à Jacques Chirac »
    The Mail on Sunday, ultraconservateur, classé populiste et racoleur, qui a soutenu et appelé à la guerre en Irak, a publié un article au conditionnel, avec les propos hypothétiques de la personne qui avance cela ; et dans la bouche des sagouins cela devient un fait établi.
    La phrase de Sir Richard Dearlove qui a dirigé le MI6 jusqu’en 2004, se résume à : « nous n’avons aucune preuve de ce que j’avance, nous n’en apporterons d’ailleurs aucune, mais il y aurait des indications que… »
    ▬ « Oui, parfois il y a des désagréments dans la vie. »
    Le type n’a accès à rien, à aucune analyse, il n’est pas allé sur place, mais il sait tout !
    ▬ « Ça fait dix mille ans que l’homme sait que l’agriculture est une activité aléatoire …»
    Une usine pétrochimique serait de l’agriculture aléatoire ?!
    Des personnes empoisonnent une autre et c’est de la faute… ben de cet autre, il n’avait qu’à pas mourir.
    Qui a pris la décision de la destruction des produits agricoles et d’élevage ? Le Gouvernement !
    Dès lors que les agriculteurs demandent quelque chose en compensation, c’est légitime !
    ▬ « Ça s’appelle prévoir »
    Les agriculteurs et éleveurs seraient responsables de l’incendie de l’usine pétrochimique, responsables de son emplacement, responsables des 13 fautes découvertes par les inspecteurs qui ont exigé des réparations, etc.
    La pétrochimie et l’incendie serait dus à la Nature, un risque que les agriculteurs et éleveurs doivent prévoir, ils doivent prévoir les incendies d’usine, les accidents industriels, de personnes qui viennent mettre le feu à leurs champs, ainsi que les risques nucléaires, d’attentats terroristes, parce que tout cela vient des changements climatiques, eux-mêmes inventés par les Chinois.
    Les victimes du Bataclan, de la Shoah, les personnes violées sont responsables du risque :

    • Ça s’appelle prévoir !
  21. Mary Preud'homme

    Préfecture de police de Paris ce jour, un présumé tueur handicapé, soi-disant bien intégré dans les services administratifs, pète les plombs et dézingue quatre policiers.
    Perso je me dis que cela se passant à deux pas de Notre-Dame, dont la « forêt millénaire » s’est embrasée voici peu en moins d’une demi-heure devrait poser quelques questions à ceux qui se prétendent experts en matière d’enquête criminelle et terroriste ?

  22. Je crois qu’on en fait beaucoup dans cette histoire…
    Vous évoquez, cher Philippe, la peur, mauvaise conseillère, souvent irrationnelle. Si cette peur est si répandue, c’est aussi que les marchands pullulent. C’est une denrée qui se vend bien et qui peut, politiquement, rapporter gros. Il suffit de voir tous ces politicards locaux ou nationaux s’emparer du sujet. Je ne parle même pas des experts réels, supposés ou auto-proclamés qui surfent sur la vague. Pour exister, pour faire parler d’eux, pour justifier leur titre. Ils nous enfument avec des termes anxiogènes tels que HAP, Furanes, PM2, PM10 ! J’en entendais un hier qui n’a pas manqué de faire le rapprochement avec Seveso et les dioxines. Et d’étaler doctement sa science pour catastropher. C’est tout juste s’il n’a pas conseillé aux femmes enceintes d’avorter !
    Avant de paniquer, il faut savoir ce qui a été émis, ce qui est retombé. Les analyses prennent du temps. En attendant, prendre quelques précautions élémentaires de nettoyage des surfaces souillées, éviter de consommer les légumes du potager.
    Le terme de « Seveso » pour définir ces sites est plus que mal choisi. Il laisse facilement entendre que ces sites connaîtront le même destin que l’usine italienne éponyme. Ils sont cependant étroitement surveillés. Les exploitants ont récemment revu toutes leurs analyses de risques. Inutile donc de couvrir d’opprobre Lubrizol et l’autorité de contrôle immédiatement, sans savoir ce qui s’est déroulé. On a vite tendance à clouer l’exploitant au pilori ; je crois même qu’Edouard Philippe a ouvert le bal en pointant la responsabilité de l’industriel ! Évidemment que sa responsabilité est engagée et croyez-moi, tout exploitant d’un site ‘Seveso’ en est parfaitement conscient. Je ne dirais pas que cela l’obsède, mais l’accident majeur, c’est une de ses hantises.
    Il est temps de déshystériser cette affaire. Cela ne sert à rien quelles qu’en soient les conséquences.

  23. sbriglia@Robert Marchenoir

    « Il y a eu un incendie, personne n’est mort. Fin de l’histoire. »(RM)
    Même Desproges n’aurait pas osé…
    Et pourtant, sous la provocation il y a un peu de vrai.
    Sacré Robert ! Vous ne serez jamais engagé comme journaliste par BFM TV, jamais choisi par un quelconque parti comme candidat mais peut-être comme gendarme au carrefour de la suie pour dire aux badauds « circulez, y a rien à voir ! »…
    Déjà les avocats se frottent les mains et la jurisprudence, toute jeunette, sur le préjudice d’anxiété va devenir obèse à ce rythme.
    Les pneus brûlés par la CGT et les gilets jaunes sentent la rose et leur blancheur annonce la papesse Greta…
    Comment ne pas aimer Lubrizol, le meilleur additif pour voitures anciennes ?
    « Avec Lubrizol, votre Triumph s’envole »

  24. abraracourci

    @ Robert Marchenoir | 03 octobre 2019 à 14:34
    Monsieur Marchenoir votre commentaire de ce jour est celui d’un crétin !
    Laissez en paix les agriculteurs qui vous permettent de manger, ce que vous ne sauriez faire sans eux !

  25. L’essentiel est que le monument en l’honneur de Jean Lecanuet ne soit pas abîmé…
    Fabius lui, a déserté la Seine-Maritime depuis longtemps pour les palaces parisiens aux frais du contribuable.
    Si l’eau est si pure et saine, que le préfet la boive.
    Les jardins ouvriers vont encore être sinistrés, les sans dents chers à Hollande iront chez Leclerc.
    Les agriculteurs vont encore payer l’addition, mais Le Maire veille et ils auront des allègements de charges sur le coût de leurs faillites.
    —————————————
    @ Robert Marchenoir
    Alors notre maison brûle et vous regardez ailleurs.

  26. Allô Rouen ? Allô Rouen ?
    Rouen ne répond plus ! Après l’enterrement de Chirac diffusé en continu sur toutes les chaînes dites d’informations, nous avons aujourd’hui le meurtre au couteau par un agent administratif de la préfecture de police de Paris, de quatre personnes.
    Comme l’auteur de cette agression est mort, nous n’en saurons guère plus à part naturellement la bouillie langagière dont, chacun l’espère, celle de Sibeth.
    Diffusion en continu sur toutes les chaînes de radios et télévisions dites d’informations et prise de parole de Casto qui, comme d’habitude n’a rien à dire vu qu’il n’a pas plus d’information que ça au bout de 3 heures sur ce qui se passe dans ses services des renseignements (?) de la PP de Paris 🙁
    Du coup Rouen, Seveso, le nuage flottant et les irritations diverses des Rouennais, devront attendre encore un peu avant que l’on sache de quoi il retourne.
    J’espère que Manu a prévu dans sa tournée régionale du grand débat sur la retraite à points, un passage à Rouen. Ça leur ferait plaisir aux Rouennais, d’autant que le maire actuel passe la main 😉
    En même temps, comme dit Manu, serait-ce bien raisonnable…

  27. REHOMING
    Ce soir sur M6 23 h 15 on va nous expliquer !
    « Un droit US qui offre la possibilité à des parents ayant adopté un enfant de changer d’avis et donc de s’en séparer. Un garçonnet ou une fillette peut ainsi se retrouver à nouveau dans un foyer. Ces petits font l’objet d’un marché lucratif via des agences d’adoption privées. »
    Ceux qui sont déçus par la PMA et la suite vont être réconfortés ! Il y a toujours des solutions multiples dans la vie !
    Y aurait-il une bonne âme pour nous rapporter les détails de l’affaire… 23 h 15 c’est bien tard !

  28. Mary Preud'homme

    Rouen où fut brûlée vive en 1431 place du Vieux marché Jeanne d’Arc, notre héroïne chrétienne nationale !
    Comme par hasard !!

  29. Une actualite bien plus dramatique nous rattrapant malheureusement…
    Toutefois, il est a noter que cet incendie s’est declare « a deux pas » de la commune ou a ete assassine le pretre Hamel a l’ete 2016… dans la banlieue « rive gauche » de Rouen qui n’a rien de charmante !!
    Ne me remerciez pas… je m’y suis perdue en voiture (ouf, j’etais accompagnee…) il y a de nombreuses annees… Je ne suis pas pres d’y remettre les pieds !!
    L’ironie de l’histoire est que le nuage de fumee toxique est directement parti, et ceci en raison des vents, en direction des banlieues huppees de la rive droite…
    Nos amis picards et des Hauts-de-France ne semblent pas avoir ete epargnes non plus.
    Je m’informe grace a ce journaliste local sur des sujets de disparitions non elucidees (notamment « le frere ennemi ») et vous pourrez, grace a lui, avoir de plus amples informations…
    https://twitter.com/so_florent_b?lang=en
    76Actu – Actu.fr n’etant pas tres interessant… a mon avis !!
    Ne pas oublier qu’il y aura bientot « Les Municipales »… Ce qui n’a sans doute aucun lien…

  30. @ Mary Preud’homme | 03 octobre 2019 à 16:39
    « Un présumé tueur handicapé, soi-disant bien intégré dans les services administratifs, pète les plombs et dézingue quatre policiers. »
    Il n’est pas présumé puisque pris en flagrant délit après avoir poignardé quatre de ses collègues policiers décédés sur place et avoir été abattu dans la cour intérieure de la Préfecture de police de Paris, lieu des faits, par un collègue policier qui a tiré avec son chargeur automatique.
    M. Castaner, avec son équipe, devra revoir le mode de recrutement et de formation pour assurer une meilleure sécurité, en général.
    La Police vit un très grand malaise général ! Et dire que ça se passe dans leur propre maison censée assurer la sécurité. Quel désastre ! Plus personne n’est à l’abri.

  31. @ olivier seutet 15h04
    « La seule inconnue serait que l’entreprise ait triché (ce qui me paraît hautement invraisemblable) et que la DREAL ait fermé les yeux (ridicule : pourquoi l’aurait-elle fait ?). La seule véritable question est pourquoi un incendie s’est-il déclaré ou mieux, qui a mis le feu »
    Lisez s’il vous plaît mon post de 10h18 !!
    Les ingénieurs de la DREAL sont, ne l’oubliez pas, des fonctionnaires opérant sous la responsabilité du préfet…
    —————————————-
    @ alpi 16h44
    « Le terme de « Seveso » pour définir ces sites est plus que mal choisi. Il laisse facilement entendre que ces sites connaîtront le même destin que l’usine italienne éponyme. Ils sont cependant étroitement surveillés »
    Non, ce terme laisse entendre que son fonctionnement comporte des risques du même ordre que ceux de l’usine de Seveso qui a laissé échappé de la dioxine…
    La surveillance n’empêche pas les accidents. Reste à déterminer pourquoi: je gage qu’il y aura un rapport d’inspection générale pour dénouer les fils de cette catastrophe.
    Il faut souligner par ailleurs que les seuils de mise en place d’une étude de danger soumise à enquête publique pour ce type d’installation sont désormais plus laxistes.

  32. Les paysans sont parmi les plus touchés par le suicide.
    https://www.vidal.fr/actualites/19165/suicides_en_france_etat_des_lieux_facteurs_de_risque_et_programmes_de_prevention/
    A noter qu’il y a moins de suicides. Quand c’est parce qu’on écoute les gens, qui dès lors, n’en ont plus envie, c’est formidable.
    Quand on ôte tout moyen d’en finir aux gens, plus discutable : il ne faut jamais que les gens soient libres et cessent de souffrir…
    Subissez !
    Pour dire la peine, quand ils ont des proches, de ceux qui ont connu les agriculteurs suicidés, voir des photos qui ne tombent pas quoique le sujet soit casse-gueule et rappeler que si on dit les paysans aidés par l’Etat, les normes sanitaires qu’il impose sont le contraire d’une aide pour eux :
    https://www.la-croix.com/Economie/France/Suicides-dagriculteurs-monde-paysan-bord-precipice-2019-09-19-1201048569
    Il peut sembler juste que l’entreprise pollueuse paie.
    Une interview sur le sujet :
    https://www.usinenouvelle.com/article/l-entreprise-lubrizol-va-t-elle-payer-pour-l-incendie-a-rouen.N889959

  33. hameau dans les nuages

    @ Mary Preud’homme | 03 octobre 2019 à 16:03
    J’avais lâché mon poste à soudure et regardait d’un oeil le blog en prenant un café et j’ai lu… m’apprêtant à répondre à son post, mais à quoi bon…
    Ah tiens, un handicapé atteint de surdité embauché à la préfecture dans le personnel administratif et ne saluant plus les femmes, a tué 4 policiers. Tout est normal, haro sur Zemmour.
    Il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.

  34. Philippe Dubois

    Bonsoir Monsieur Bilger
    Vous écrivez : « Par principe. Tout ce qui émane de lui ne peut être que suspect. La société instaure comme une règle la présomption de défiance à l’égard de l’Etat, l’obligation de méfiance à l’égard du président comme du gouvernement. »
    C’est normal, cela fait des décennies que les politiques mentent comme des arracheurs de dents sur à peu près tous les sujets sensibles (immigration, islam…) et que les Français commencent à s’en apercevoir
    Par ailleurs, la clique qui tient lieu actuellement de gouvernement apparaît particulièrement performante en la matière.
    Vous pouvez ajouter que la communication a été gérée n’importe comment.
    Comment voulez-vous qu’un citoyen lambda qui sent une fumée noire qui pue, soit rassuré par les paroles apaisantes des clowns ministériels quand, en même temps (il fallait que je la place, celle-là), ces mêmes clowns obligent les agriculteurs à détruire leurs récoltes et à jeter leur production de lait, d’oeufs, ou autre ?
    De plus, on apprend par un journal ayant pignon sur rue, qu’un pompier s’est vu refuser l’accès à ses propres résultats d’analyse de sang.
    https://www.liberation.fr/france/2019/10/01/rouen-on-me-dit-que-mes-resultats-d-analyses-me-sont-inaccessibles_1754843
    ————————————————-
    @ Claude Luçon | 03 octobre 2019 à 01:21
    Cela fait plus de 50 ans que l’usine est à cet endroit, donc avant la réglementation « Seveso ».

  35. @ Mary Preud’homme
    « Préfecture de police de Paris ce jour, un présumé tueur handicapé, soi-disant bien intégré dans les services administratifs, pète les plombs et dézingue quatre policiers. »
    Mais vous savez bien qu’à en croire les hommes de l’État et les journalistes-commissaires politiques, le principal sujet de préoccupation n’est pas la prolifération subite de « déséquilibrés » jouant du couteau mais Eric Zemmour qui s’inquiète de cette dernière…

  36. Michelle D-LEROY

    La société instaure comme une règle la présomption de défiance à l’égard de l’Etat, l’obligation de méfiance à l’égard du président comme du gouvernement.
    Le problème n’est pas la société méfiante, c’est de se poser la question, pourquoi est-elle si méfiante sur l’affaire Lubrizol, comme sur tous les sujets ? Les gouvernements successifs ont été pris en flagrant délit de mensonges ou d’arrangements avec la vérité et même si Macron et ses équipes ne sont pas responsables de tous nos malheurs, leur nouveau monde et leur soi-disant nouvelles méthodes sont calquées sur les anciennes. Minimiser les choses.
    Pour comparaison, l’affaire AZF a été traitée de telle façon qu’elle n’a pu que laisser un goût de vérité affublée pour accuser Total et le faire payer, puisque l’argent arrange bien les choses.
    J’avoue que j’habiterais à Rouen ou dans les environs, je serais inquiète pour ma santé et celle des miens. Mais je ne me réjouis pas en pensant que j’habite entre deux centrales nucléaires, et que le journal local a détaillé les sites classés Seveso qui m’entourent : cinq au total, dont une base logistique toute nouvelle qui malgré ses apparences bien soft, stocke des matières dangereuses.
    Toutefois, il ne faut être ni naïf ni hypocrite, les matières dangereuses telles celles de Lubrizol sont utilisées essentiellement pour l’industrie automobile, or comme beaucoup, j’en utilise. Il faut bien les fabriquer puis les stocker quelque part.
    Evidemment le risque zéro n’existe pas, toutefois ayant travaillé dans le milieu industriel non classé Seveso, les usines du groupe installées en France employaient des gardiens jour et surtout nuit, formés chez les pompiers à intervenir rapidement en cas d’incendie. On ne sait rien des mesures de sécurité chez Lubrizol, sinon que des fûts de matières dangereuses se trouvaient entreposés à l’extérieur, près d’un autre site industriel, ce qui semble assez inquiétant.
    Dans le contexte actuel où l’ambiance est agitée entre attentats, manifestations de minorités écolo-virulentes anti-tout, malveillances par vengeance ou pour d’obscurs motifs, négligences de concitoyens inconscients de tout danger (cigarette allumée jetée n’importe où par exemple), on ne peut que militer pour une sécurité renforcée par des gardiens impliqués par la société. Car le problème aussi, c’est qu’aujourd’hui les entreprises par facilité et par intérêt financier emploient des sociétés extérieures pour gérer leur sécurité, des vigiles lambda non formés aux spécificités de l’entreprise, non concernés par les problèmes de cette entreprise, des personnes qui ne sont jamais les mêmes. Les sociétés de service pour tout externaliser ont leur limite, dans ce cas par exemple.
    Il faut avoir conscience qu’à force de vouloir réduire les charges de personnel et de se décharger des problèmes (qui coûtent et ne rapportent rien) non rattachés au business proprement dit, on finit par ne plus savoir qui fait quoi.
    Régulièrement on entend que des personnes extérieures plutôt malintentionnées ont pénétré dans l’enceinte de nos centrales nucléaires, ou que des drones les ont survolées.
    Ces phénomènes écartés d’un revers de la main, c’est exactement comme tant d’autres, des bombes à retardement.
    Les problèmes de sécurité, les incendies criminels ou par négligence se multiplient et comme dans d’autres domaines, on se bouche les yeux, ce ne sont que des visions de Cassandre ou de vieux réacs au ras des pâquerettes.
    La vérité c’est que quand l’accident arrive on préfère taper sur les groupes industriels que de chercher les responsables qui devraient pourtant payer à leur mesure ou être punis en conséquence de leurs actes. Sauf que souvent « on » (nos gouvernants) a trop peur de trouver des lobbies ou des groupes nuisibles derrière et donc on ouvre le parapluie.
    On peut vouloir construire ces usines dans la nature, cela ne fera que déplacer le problème, puisque paraît-il on a des retombées des fumées rouennaises à plus de 250 km.
    Ensuite on ne peut se plaindre de normes trop nombreuses et venir pleurer et tempêter lorsque des accidents arrivent. Les normes de sécurité sont indispensables et incontournables dans le domaine de la sécurité industrielle.
    « On nous cache tout, on nous dit rien ». Lors de l’incendie de Notre-Dame de Paris, on a voulu rassurer sur le fait terroriste et on a dit immédiatement : incendie accidentel. Beaucoup n’y croient toujours pas vraiment.
    Quand un individu tue délibérément dans la rue, on nous dit « c’est un déséquilibré », voilà ce qui participe à ne croire que ce qu’on voit, c’est-à-dire des autorités qui n’en ont plus aucune et qui rament pour éviter les émeutes.
    Forcément ils ne sont plus crédibles.

  37. Quatre fonctionnaires de police dont une femme tués à coup de couteau et un cinquième hospitalisé dans un état très grave. L’assassin est un agent administratif travaillant à la Préfecture de police au service de la maintenance informatique, converti à l’islam depuis quelques mois.
    Encore un cerveau lessivé et essoré pour tuer au nom de l’islam.
    Encore un employé modèle selon les dires de Christophe Castaner.

  38. M. Bilger,
    Vous dites : « J’ai évoqué la peur. Je ne m’en moque pas. Il y a une montée de celle-ci à cause d’un catastrophisme fondé, ou fabriqué. » Le catastrophisme n’est pas plus fondé aujourd’hui qu’hier. Il est fabriqué aujourd’hui de toutes pièces par des groupuscules, des activistes, des ONG qui au mieux souhaitent balayer la société technologique et ouverte actuelle, au pire aspirent à une société décroissante se réfugiant dans son environnement immédiat.
    Vous parlez également « d’un pouvoir qui n’est plus écouté par personne et qui, s’il est entendu, n’est pas cru. » Pour moi c’est très simple : tant que le pouvoir politique prendra des décisions pour plaire (électoralement et démagogiquement) à l’opinion publique en manipulant les faits et la science, on ne sortira pas de cette situation.
    Voici deux cas antinomiques, bien réels et actuels, incluant le cas Lubrizol, de l’utilisation de la science et des scientifiques par la pouvoir politique :
    – dans le cas de l’accident Lubrizol, le pouvoir politique se sent coincé. Il fait donc appel à l’ultime rempart qu’est la science pour essayer de s’en sortir (« nos analyses sont sérieuses, il n’y a pas de problème de toxicité de l’air, nous publierons tout… »).
    – dans le cas du glyphosate et du Roundup, un autre cas hystériquement médiatisé, notre beau pouvoir politique s’assied confortablement sur l’avis de son agence nationale l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) : la décision unilatérale prise par la France fin 2017 d’interdire le glyphosate sous trois ans. Jamais l’Anses, pas plus d’ailleurs que ses onze homologues dans le monde, n’a formulé telle demande. Pour elle, correctement utilisé, le produit n’est pas cancérogène. L’interdiction est quand même bien maintenue !
    Voilà deux facettes de l’utilisation dévoyée de la science par le pouvoir politique. Et l’on pourrait en citer bien d’autres…
    Il ne faut pas ensuite s’étonner de la défiance et de la perte de confiance du citoyen derrière chaque déclaration de ce pouvoir politique.
    Et pour ne rien arranger, mais ceci explique cela :
    « https://blog.mondediplo.net/omerta-sur-une-catastrophe-industrielle-majeure »
    A lire absolument !

  39. Tout étant devenu communication, parfaitement maîtrisée ou ratée, on oublie les fondamentaux.
    Il fut un temps où existaient les Directions Régionales de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement (DRIRE) qui étaient chargées notamment du contrôle de ce type d’installations classées pour l’environnement (ICPE). On en aura un petit historique ici: https://www.novethic.fr/lexique/detail/drire.html
    Depuis 2009, ont été créées les Directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) qui ont repris une grande part des missions des DRIRE dont les effectifs destinés au contrôle périodique et tatillon des installations classées ont fondu comme neige au soleil. Sauf erreur de ma part, priorité a été donnée à l’instruction des dossiers de projets pour en raccourcir les délais de traitement par l’administration. De mémoire, il y a quelques années le délai d’instruction, enquête publique incluse, devait être au maximum de six mois.
    Si l’opération d’actualisation des plans de prévention des risques technologiques a semble-t-il été rondement menée, dans le cas présent il me semble que l’autorisation d’augmentation du volume de produits stockés n’a peut-être pas fait l’objet d’une étude assez approfondie. En effet, lorsqu’il s’agit de produits hautement énergétiques et inflammables, les conditions du stockage doivent être définies de manière à répartir et confiner les produits pour qu’un incendie partant d’une « cellule » ne se propage pas à la totalité du volume stocké. Or, dans le cas présent, la totalité des produits semble avoir brûlé. C’est un point sur lequel les directions départementales d’incendie et de secours veillent pour faciliter leur lutte contre un incendie.
    Mais la logique de l’administration « tatillonne et punitive » a été trop souvent remplacée par l’auto-contrôle des entreprises. On a vu ce que cela donne en matière de produits pharmaceutiques ou d’agro-industrie. Le toujours moins d’État réclamé par un certain libéralisme atteint ainsi ses limites.
    Quant aux responsabilités, en dehors de la communication de crise en l’espèce plutôt mal maîtrisée à tous les échelons, celle de ce gouvernement ne me paraît pas plus engagée que celle du législateur votant des lois par trop soufflées par de puissants lobbies.

  40. pierre blanchard

    @ Robert Marchenoir | 03 octobre 2019 à 14:34
    Il me semble, comme d’autres l’ont dit avant moi, Monsieur Marchenoir, qu’à force de vouloir jouer au FAU(x)CON, vous n’en deveniez un VRAI sur ce sujet tout au moins…
    Je passe sur la non valeur ajoutée des paysans dont je connais la valeur des revenus « apportés » par la PAC… Et que tout un chacun peut consulter après que le gouvernement français et la FNSEA ont bloqué cet accès libre à tous pendant un temps certain (allez-y vous verrez ce que perçoit votre voisin paysan, votre cousin qui se plaint, etc.).
    https://www2.telepac.agriculture.gouv.fr/telepac/tbp/accueil/accueil.action
    (J’espère avoir apporté une information utile à ceux qui ne connaissaient pas ce site ô combien utile)
    Je passe sur le fait qu’il n’y a pas eu de morts (et espère que votre affirmation se confirmera ultérieurement !).
    Je passe sur le reste…

  41. Robert Marchenoir

    REGLE IMMUABLE DE LA BLOGOSPHERE
    (Moi aussi, je peux faire mon Charoulet. Il n’y a pas de raison.)
    A chaque fois que vous dites du mal des agriculteurs, un fonctionnariste va sortir de son terrier et dire : vous serez bien content quand il n’y aura plus d’agriculteurs, comme ça vous n’aurez plus à manger.
    Et ça n’a pas raté, une fois de plus.
    Je rassure tout de suite les camarades cégétistes Preud’homme et abraracourci : à moins que leur rêve érotique de communisation complète du pays ne se réalise, j’aurai toujours à manger. C’est gentil de se préoccuper de ma bonne bouffe.
    Grâce à la sublime grande distribution française, au merveilleux ultra-libéralisme cosmopolite et aux succulents OGM, glyphosate et engrais chimiques déversés par containers entiers dans nos riantes campagnes, ma table débordera toujours des mets les plus fins — et sera interdite à jamais à leur triste figure de petits flics vachards du socialisme.
    Les seuls pays où les gens meurent de faim sont ceux où les amis de Preud’homme et d’abraracourci ont réussi à instaurer le socialisme, comme le Venezuela, l’URSS — ou les pays sous la botte de l’Allemagne nazie.
    Chez nous, il y aura toujours de bons agriculteurs pour prendre la place des nuls et des chouineurs, et faire leur boulot sans casser les pieds du monde entier.
    D’ailleurs s’il n’y en avait pas, ce ne serait pas un problème : les dieux vivants à la tête de nos multinationales bénies genre Carrefour ou Auchan se feraient un plaisir d’inonder le pays d’agneau néo-zélandais ou de blé ukrainien.
    C’est bien ce qui fait enrager nos communistes locaux de tout poil, y compris ceux qui votent RPR.
    Dans les faits, cependant, des milliers de nouveaux agriculteurs se pressent en rangs serrés pour remplacer les abrutis, les mendiants, les socialistes et les voyous. Pendant que ces derniers occupent le devant de la scène médiatique, d’innombrables innovateurs venus de l’entreprise privée travaillent en silence et prospèrent discrètement.
    Mais nous avons bien noté que le rêve secret des kaguébistes à la française est de nous faire mourir de faim : ils viennent de vous le dire noir sur blanc. Si vous ne nous obéissez pas en tout point, nous vous couperons les vivres. Voilà leur message.
    Et avec ça, ils voudraient qu’on les suive…
    Quant au crétin abraracourci qui me traite de crétin, il est tellement crétin qu’il me demande de laisser les agriculteurs en paix, alors que tout ce que je demande c’est que les agriculteurs me laissent, moi, en paix. Ainsi que les 67 autres millions de Français qui financent leur « activité » — et leurs exactions diverses — au rythme de 1 200 euros par ménage et par an.
    Je t’en foutrai, moi, du laissage en paix à ce tarif.
    Comme d’habitude, ce sont les voleurs qui hurlent le plus fort qu’on les vole, eux.
    Encore une fois, ce n’est qu’une fraction des « paysans » (ou baptisés tels) qui tiennent ce discours de gangsters. Encouragés par la volaille qui fait l’opinion, et qu’on retrouve sur les blogs à brâmer au nom d’un « paysan » aussi mythique qu’univoque.
    Les autres bossent, et croyez-moi, il n’y aura jamais pénurie de candidats pour vendre de la nourriture aux gens en échange de leur bon argent. Malgré les slogans éculés des communistes.

  42. Comment croire nos politiciens avec une communication désastreuse sur ce drame de Lubrizol ? De plus la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye en rajoute une couche en disant que si elle et ses enfants habitaient Rouen, ils n’en seraient pas partis… ça relève de l’amateurisme ou de l’incompétence de gestion de crise tout simplement !
    Et pourtant, étant loin des idées politiques de LREM, je dois avouer que le gouvernement n’est pas responsable de ce drame écologique et sanitaire mais les éléments de langage utilisés par ceux-ci étaient complètement hors sol face à l’inquiétude légitime des riverains et des régions touchées par cette pollution !

  43. Mary Preud'homme

    « Chez nous, il y aura toujours de bons agriculteurs pour prendre la place des nuls et des chouineurs, et faire leur boulot sans casser les pieds du monde entier. »
    (Marchenoir, 3 octobre 21:31)
    Il est incroyable ce gars qui une fois démasqué n’hésite pas à se parjurer honteusement, jusqu’à venir affirmer sur ce même blog le contraire des propos infamants tenus quelques heures plus tôt au sujet des paysans. Tout en injuriant et diffamant ceux qui lui ont mis le nez dans son KK !

  44. Robert Marchenoir

    Comparons les titres affichés au même instant par le Daily Mail de Londres (« journal de caniveau », selon les bobos gauchistes immigrationnistes — moi aussi j’ai le droit de faire mon sylvain), et quelques médias français, au sujet de l’attentat de la Préfecture de police de Paris :
    Un informaticien sourd converti à l’islam est l’auteur de l’attentat de Paris au quartier général de la police : après avoir subi les réprimandes de son supérieur hiérarchique pour avoir « refusé de saluer les femmes », il tue quatre de ses collègues à coups de couteau, dont une femme — pendant que la police arrête son épouse, musulmane
    Je précise : il s’agit bien du titre. Voyons maintenant les premiers concernés.
    LE PARISIEN
    Attaque à la préfecture : l’auteur de la tuerie était un employé « sans histoire »
    Entré à la préfecture de police il y a plus de quinze ans, Mickaël H., spécialisé dans la maintenance informatique, n’avait jamais alerté ses collègues par des écarts de comportement.
    LE MONDE
    Attaque dans la Préfecture de police de Paris : quatre personnes et l’assaillant sont morts
    Un agent administratif de la Préfecture de police a agressé quatre de ses collègues au couteau, tuant trois policiers et une fonctionnaire. Lui-même a été abattu.
    FRANCE INFO TV
    Article 1 :
    DIRECT. Attaque à la préfecture de police de Paris : « Nous continuerons notre tâche au service des Français », assure la préfecture
    Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, ainsi que le Premier ministre, Edouard Philippe, et le président de la République, Emmanuel Macron, se sont rendus sur les lieux jeudi dans l’après-midi. L’agresseur est un fonctionnaire de la préfecture de police de Paris.
    Article 2 :
    Ce que l’on sait de l’attaque mortelle à la préfecture de police de Paris
    L’assaillant, rapidement neutralisé jeudi, était un fonctionnaire de la préfecture de police. Une enquête, confiée au parquet de Paris, a été ouverte pour « homicide » et « homicide volontaire ».
    Article 3 :
    Qui est l’homme qui a tué au moins quatre personnes à la préfecture de police de Paris ?
    Un fonctionnaire de la préfecture de police de Paris a agressé plusieurs de ses collègues avec un couteau. Il a été abattu.
    Article 4 :
    VIDEO. Attaque à la préfecture de police de Paris : Emmanuel Macron déplore un « véritable drame »
    Emmanuel Macron a demandé aux personnes présentes lors du grand débat sur les retraites à Rodez jeudi de respecter un moment de recueillement en hommage aux victimes de l’attaque qui a eu lieu jeudi dans la capitale.
    Oui, c’est triste, hein ?
    LE FIGARO
    Attaque à la Préfecture de police: le troublant profil du tueur
    LIBERATION
    Quatre morts au sein de la maison police
    Plusieurs fonctionnaires de la préfecture de police de Paris ont été tués à coups de couteau, jeudi sur leur lieu de travail, par un collègue qui a été abattu. Dans la soirée, toutes les pistes restaient ouvertes sur le mobile de l’assaillant.
    LE JDD
    Attaque à la préfecture de police de Paris : ce que l’on sait de l’assaillant
    Un employé administratif de la préfecture de police de Paris a tué jeudi quatre autres fonctionnaires dans les locaux de l’institution, avant d’être abattu par les forces de l’ordre. Pour l’heure, le parquet antiterroriste n’a pas été saisi à ce stade et une enquête a été ouverte pour homicides volontaires.
    L’OBS
    Article 1 :
    Attaque au couteau à la préfecture de police de Paris : ce que l’on sait
    Qui est l’assaillant ? Qui sont les victimes ? « L’Obs » fait le point sur ce que l’on sait.
    Article 2 :
    Attaque au couteau à la préfecture de police de Paris : qui était l’assaillant ?
    Abattu après avoir tué quatre personnes dans l’enceinte de la préfecture, il était employé au service informatique de la Direction du Renseignement.
    Article 3 :
    Quatre policiers tués à la préfecture de Paris : journée noire pour la police
    L’agression qui a touché l’institution en son cœur est d’une violence rare.
    Tu l’as dit, bouffi.
    BFM
    Paris: qui est Michael Harpon, l’auteur de l’attaque au couteau à la préfecture de police?
    LCI
    Article 1 :
    Attaque au couteau à la préfecture de police : ce que l’on sait de l’assaillant
    AGRESSION MORTELLE – Ce jeudi 3 octobre, un agent administratif de la préfecture de police de Paris a tué quatre policiers et blessé grièvement un autre avec un couteau de cuisine, avant d’être abattu dans la cour de l’établissement. Voici les dernières informations dont on dispose sur l’agresseur.
    Article 2
    Victimes, agresseur, motivations… ce que l’on sait l’attaque au couteau à la préfecture de police de Paris
    AGRESSIONS – Ce jeudi midi, une attaque dans l’enceinte de la préfecture de police de Paris a fait quatre morts, dans les rangs des forces de l’ordre. L’agresseur, abattu, était un agent administratif affecté à la direction du Renseignement (DRPP). Le mobile de l’attaque est encore inconnu.
    On voit la différence…
    Quelques autres informations publiées par le tabloïd anglo-saxon ultra-libéral et néo-conservateur (je suppose) :
    L’assassin s’appellle Michael Harpon. Il est martiniquais. Sa femme s’appelle Iham.
    Il a utilisé un couteau en céramique, qui ne fait pas sonner les détecteurs.
    Un enquêteur affirme que l’attaque est similaire à d’autres, commises par l’Etat islamique et Al-Qaida.
    Il n’y a jamais eu autant de policiers tués en un seul jour, en France, depuis la Seconde Guerre mondiale.
    Mais à part ça, il faut traîner Eric Zemmour devant les tribunaux, parce qu’il incite à la haine raciale. Au passage, on pourra lire son discours intégral ici — et constater qu’il ne fait, à peu de chose près, qu’énoncer des évidences.

  45. Mary Preud'homme

    @ Ellen | 03 octobre 2019 à 18:37
    J’ai écrit présumé dès lors que je venais juste de recevoir l’information par texto (il était 16 heures) et l’ai commentée de suite sur le présent blog, après l’avoir contrôlée sur les réseaux d’information.

  46. Cher Philippe,
    Oui, personne ne dit rien.
    Rares sont les Français qui ne se sont pas arrêtés gare d’Austerlitz pendant quelques heures pendant l’été et savent-ils qu’il y a une énorme pollution au plomb sur le site des travaux et que la SNCF se bat avec l’usine de décontamination qui se serait dispensée de son devoir d’information et de protection auprès des usagers au motif que la quantité de plomb était très supérieure à ce qui avait été annoncé lors des devis ?
    Et vous pensez qu’avec ce qui vient de se passer à la Préfecture de Paris, le moral ne serait pas plombé !
    Les Français font preuve d’une immense patience par rapport à ce qu’ils sont en droit d’attendre.
    Le gouvernement ne sait pas mesurer la gravité de cette actualité terriblement sombre.
    Ont-ils renforcé la sécurité des autres sites sensibles ?
    Les pompiers de Paris ont-ils enfin une lance d’une longueur supérieure à 30 mètres ?
    Nous sommes très affectées de cette nouvelle tuerie qui fragilise une institution symbole de la sécurité.
    françoise et karell Semtob

  47. « Silence ! On tue. »
    Quand on sait (après la mort de très nombreuses personnes) que l’argent a pris le dessus sur la santé dans des affaires comme le sang contaminé, les hormones de croissance, le Mediator, l’amiante… peut-on encore faire confiance aux responsables politiques, médicaux qui disent « savoir », qui sont censés nous protéger et qui ont fait contracter des maladies mortelles à des milliers de personnes !?

  48. « Lubrizol : on nous cache tout, on nous dit rien ! »
    Mais si, mais si, on nous dit tout… sauf la vérité !
    Lubrizol: Le nuage a transporté les effets toxiques vers le Nord et la Belgique… ouf.
    Terrorisme islamiste: Premières conclusions, ce sont des malades mentaux qu’il faut réinsérer dans une société ouverte et accueillante, ce qui impose l’élimination des perturbateurs comme Zemmour.
    Pour les bien-pensants la parole est plus meurtrière que le couteau. Il faut dire à leur décharge qu’ils n’ont pas subi (encore) le couteau.
    Immigration: On nous dit qu’on va la regarder en face, pour vite aller négocier avec Italie et Allemagne comment la répartir pour faire passer la pilule (navré de cette vulgarité, mais elle est si vraie !).
    Et puis c’est une chance pour la France, l’Europe, l’Occident, même si le prix à payer est de quelques morts au couteau.
    Traité international: Le CETA qui nous fait perdre la maîtrise de la juridiction des éventuels conflits.
    Et pendant ce temps, Raphaël Enthoven peut dire en toute sérénité :
    « On ne revient pas sur une liberté supplémentaire. »
    Il aurait pu dire aussi:
    On ne revient pas de l’au-delà, ou plutôt d’entre les morts, parce que j’ai l’impression qu’il ne croit pas à l’au-delà.
    On pourrait lui répondre que grâce à des gens comme lui, on croule sous des libertés supplémentaires, mais que bientôt il nous manquera la Liberté.
    Méfions-nous des philosophes qui mettent au pluriel certains concepts, c’est en général pour faire disparaître le concept générique.

  49. @ Catherine JACOB 03 octobre 2019 à 08:50
    Warren Buffet dont vous mentionnez le nom, co-propriétaire boursier de l’usine Lubrizol de Rouen, a un petit-fils qui est lui co-fondateur de Climate Emergency Fund (CEF) qui finance la campagne de sainte Greta.
    « Le Fonds d’urgence climat fournit des fonds aux particuliers et aux organisations qui démontrent leur intention et leur capacité de perturber de manière urgente l’approche progressive et inadéquate et immorale adoptée par les gouvernements du monde entier pour faire face à l’urgence climatique »
    C’est un peu ironique lorsque l’on sait ce que cette usine Lubrizol fabriquait, et ce qui vient de se passer.
    Il devient donc urgent que Greta Thunberg dénonce les propriétaires boursiers de cette usine Lubrizol de Rouen comme des pollueurs immoraux qui se sont enrichis grâce à elle (et à d’autres), et qu’il en résulte ce dont elle se plaint le plus, ils ont volé les rêves de toute la jeunesse de la Seine-Maritime, et pas seulement ceux de la petite Greta.
    Espérons que l’ONU si prompt à recevoir Greta Thunberg notera ce qui vient de se passer à Rouen qui, même si à ce jour il n’y a aucun mort à déclarer (peut-être devra-t-on, comme pour le Mediator, attendre « un certain temps » pour en dresser la liste) n’en demeurait pas moins une usine à fabriquer des polluants.

  50. @ Robert Marchenoir 23:36
    « Mais à part ça, il faut traîner Eric Zemmour devant les tribunaux, parce qu’il incite à la haine raciale. »
    La totalité des médias français s’est contorsionnée hier pour ne pas révéler ce que l’on savait via les « résosocio » et la presse britannique…
    Une fois encore, une fois de plus.
    Conclusion: la presse française ne vend plus de journaux et les téléspectateurs sanglotent en traitant les débatteurs et autres « journalistes » de menteurs…

  51. @ semtob
    « Le gouvernement ne sait pas mesurer la gravité de cette actualité terriblement sombre. »
    Mais si, mais si, la preuve est qu’il va lancer un grand bla-bla de plus, cette fois-ci sur le « climat » en attendant un autre sur l’inquiétante question de la modification de l’axe de rotation de la Terre et sur les taches solaires…
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/la-convention-citoyenne-pour-le-climat-ce-qu-il-faut-savoir-sur-ce-nouveau-grand-debat-20191001

  52. Les sujets se recoupent, et la subvention agricole percute les responsabilités de Zemmour dans le drame de la préfecture, papa, c’est maman, et inversement.
    Voilà de quoi se faire dresser les cheveux sur la tête de notre hôte, et de tous ceux qui voudraient bien y voir un peu plus clair en ce galimatias, évitant de céder au prurit des allergies primaires au goitre drauchiste.
    Voici un article fort intéressant sur l’agriculture suisse, une des plus subventionnées au monde, ce qui ne l’empêche pas d’être sujette aux contradictions que l’évolution mondiale nous impose à tous, démontrant qu’il serait bon, pour appréhender les complexités de notre réalité, de ne pas céder aux simplifications faciles des racismes ordinaires de tous bords, ni au « c’est la faute à Macron » qui semble les résoudre, mais que si nous savions admettre l’injonction du respect des différences sans céder en aucune manière à la tyrannie qu’elles pourraient vouloir imposer, ce qui est le fondement de la loi, il est alors possible de décrire le paradoxe d’une situation, condition préalable pour tenter de dégager le champ des possibles favorisant les meilleures décisions :
    « Aujourd’hui, l’agriculture – européenne et helvétique – s’est fait rattraper par la dégradation des termes de l’échange. Ce mécanisme qui a affecté le prix des matières premières des pays du sud touche maintenant les agricultures des pays du nord. S’agit‑il d’une évolution inéluctable qui conduit à une paupérisation du secteur agricole ou faut-il voir dans cette dégradation de la situation socio‑économique une adaptation transitoire au contexte économique international, comme veulent le penser les chantres de la mondialisation ?
    Même si l’ensemble du subventionnement de l’agriculture ne dépasse pas la moitié du revenu brut, est-il toujours légitime de parler de petites entreprises agricoles ? Ne serait‑il pas plus adéquat de considérer le secteur primaire comme un domaine du ressort de l’économie publique ? Si l’agriculture contribue au bien public par l’entretien du paysage et de l’environnement naturel, ainsi que par sa propre existence, garante de l’identité nationale, il s’agirait de la convertir en service public. Toutefois, l’agriculture ne peut se contenter d’entretenir l’environnement, c’est‑à‑dire de fournir un service public indispensable pour l’ensemble de la population, car elle y perdrait son âme : son essence est aussi de produire des biens alimentaires. Pourtant, cette production ne peut avoir comme objectif le marché mondial, mais bien la consommation locale. En effet, il est suicidaire de vouloir mettre en concurrence sur un marché libre l’agriculture de montagne avec les entreprises agro‑industrielles internationales : les paysans jurassiens ne produiront jamais du lait ou de la viande au prix mondial.
    Une production agricole associée aux services publics rendus par l’agriculture nous paraît nécessaire. Sans production, l’agriculteur ne pourrait plus s’identifier à l’ethos paysan et se transformerait douloureusement en un fonctionnaire agricole. Le paysan ne serait plus que le spectre de lui-même : un « cantonnier du paysage » comme le dénoncent les représentants des associations paysannes.
    Paradoxalement, l’agriculture actuelle pourrait coûter moins cher à la collectivité qu’une fonctionnarisation officielle du monde agricole. En effet, une agriculture composée de fonctionnaires travaillant 40 heures par semaine, même peu payés, pourrait‑elle remplir sa fonction de « jardiniers du paysage » à un moindre coût que l’agriculture d’aujourd’hui ? En d’autres termes, serait‑il plus intéressant pour la collectivité – financièrement parlant – d’abandonner le subventionnement des paysans en achetant les produits agricoles sur le marché mondial et de fonctionnariser certains d’entre eux en les convertissant en « jardiniers du paysage » ? Ou vaut‑il mieux payer les produits agricoles au double du prix international tout en maintenant – à l’aide de subventions – une paysannerie qui s’auto‑exploite en restant engoncée dans le mythe de la libre entreprise ? Bref il s’agit ici de reposer la vieille et lancinante question de l’aliénation des agriculteurs qui prend aujourd’hui la forme suivante : l’agriculture familiale est‑elle le signe ostentatoire et luxueux de la richesse d’une nation ou l’œuvre efficace du capitalisme bien compris ? »
    https://journals.openedition.org/jda/2617#ftn1
    En d’autre terme, il est essentiel, si l’on veut que le progrès ne soit plus la répétition des mêmes erreurs nées des mêmes antagonismes éternellement répétés, de définir la force comme étant au juste, l’invective étant toujours le signe de la faiblesse de l’injuste qui empêche de formuler la vérité, vue comme l’expression d’une réalité appréhendée collectivement, le consensus évitant la tyrannie de l’un ou l’autre bord, dont l’Histoire témoigne qu’elle ne saura jamais qu’être la répétition de l’erreur, où le plus faible tout à coup se pense assez fort pour se munir de la lame en céramique, imaginant rendre la justice au nom d’un dieu qui n’est que l’image illusoire de l’orgueil, du mensonge, et du meurtre.

  53. Claude Luçon

    @ Robert Marchenoir | 03 octobre 2019 à 23:36
    « Au passage, on pourra lire son discours intégral ici — et constater qu’il ne fait, à peu de chose près, qu’énoncer des évidences. »
    Merci pour l’info, votre « ici », j’en ai pris copie pour le lire, ou plus exactement l’étudier en détail ces jours-ci.
    Démêler ce laïus où il jette tout en vrac, prétendre tout et ne démontrer rien demande du temps, ceux qui l’écoutaient ont eu bien du mérite, preuve que les Français sont encore patients.
    Il fait ce que font tous les journalistes, il universalise un fait divers. Il projette une minorité et en fait le total de la population.
    Zemmour, ce pied-noir qui regrette la Kabylie de ses ancêtres sans toutefois y avoir jamais mis ses petits pieds. Un pied-noir qui n’a jamais porté de sandales sur le continent noir dont il me faudra comprendre le charabia où il nous ressort son éternel blabla et constater que ses complexes suffisamment évidents l’obsèdent toujours.
    En le lisant rapidement (en diagonale comme pour vos textes) je remarque que Zemmour compare l’islamisme au nazisme et au communisme. Il oublie que nos systèmes démocratiques ont annihilé ces deux types de dictature, l’un brutalement, l’autre économiquement, par corrélation et extension, l’Islam devrait subir la même fin suivant son raisonnement. Ce serait d’ailleurs la troisième fois dans leur cas.
    Zemmour n’ayant aucune formation scientifique, s’étant planté à l’ENA (un de ses complexes), oublie que les Iraniens sont les descendants de la Perse antique et les Irakiens les descendants des Sumériens et Babyloniens, que peut-être comme il reste en nous un côté gaulois en dépit de notre démocratie judéo-chrétienne, ils restent en eux quelque chose de Persépolis et de Babylone que l’Islam a occulté ?
    L’Eglise catholique n’a pas été tendre envers les descendants des Ligures et Gaulois, l’islam avec quatorze siècles de retard fait de même à ses fidèles ! Catholiques et protestants se sont affrontés comme le font les Chiites et Sunnites, seuls les moyens ont changé.
    Il n’a pas remarqué, faute de formation scientifique, que l’islam est incapable de produire une civilisation à la hauteur des temps modernes au point de ne pas savoir fabriquer une bicyclette tout seuls et encore moins leurs iPad.
    La nature avait déposé et transformé dans le sous-sol des terres qu’ils occupent bien longtemps avant que nous soyons devenus Homo sapiens une richesse en pétro-dollars dont ils ont hérité par le hasard du nomadisme mais que nous avons dû aller chercher pour eux et leur permettre de changer leurs dromadaires et chameaux en Mercedes et Rolls Royce.
    Si Zemmour allait visiter l’Ethiopie, le sud du Nigeria et l’Afrique du Sud, pays chrétiens, il y découvrirait que ces trois-là se développent, ce que sont incapables de faire leurs voisins musulmans.
    Il faut avouer que devoir parader sur les chaînes de télévision ne lui laisse guère le temps de compléter son éducation, autre évidence qu’il oublie de mentionner.
    Il en profite et l’avoue quand il dit que les Français sont faciles à berner, seule maîtrise qu’il possède !
    Il me reste à étudier son texte en détail, de ce que j’ai lu, en diagonale, il me semble facile à démolir. Le fléau n’est pas l’islam, c’est Eric Zemmour soi-même et son copain Renaud Camus lequel rejette l’islam pour une tout autre raison et ne se qualifie guère pour le titre de mâle hétérosexuel dont Zemmour regrette la supposée disparition.

  54. Michelle D-LEROY

    La méfiance des Français à l’égard du politique ??
    Notre Président va nous faire un remake du Grand débat très coûteux pour convaincre de sa réforme des retraites, non pas pour écouter le mal-être des Français mais pour exposer sa vérité. Un faux débat en vérité mais chut parlons de débat pour montrer que nous sommes en démocratie.
    Hier un quadruple assassinat a été commis à la Préfecture de Police de Paris à deux pas du bureau du préfet de Police. C’est un pied de nez à nos institutions, à la police et au renseignement… mais il ne faut pas tirer de conclusions hâtives, mieux vaut traîner Zemmour le lanceur d’alerte devant les tribunaux.
    Alors, évidemment tant que nous nous conduirons ainsi, les Français de bon sens ne croiront rien ni personne, seul leur flair les conduira à la méfiance.

  55. @ Robert Marchenoir | 03 octobre 2019 à 23:36
    « Il faut traîner Eric Zemmour devant les tribunaux »
    Daily Mail, journal racoleur, ultraconservateur, pro-guerre, met une photographie du Tribunal du commerce de Paris, qu’il présente comme étant la préfecture.
    Leur source d’information est un site qui s’appelle actu17, site basé à Oloron-Sainte-Marie près de la frontière espagnole, il se présente comme une agence de presse et affirme en avoir le statut juridique et officiel alors qu’il n’apparaît pas sur la liste des agences de presse.
    Il affirme avoir été accrédité en janvier 2019, alors qu’il est inscrit au registre du commerce en février 2019.
    Site créé, par ailleurs, de manière anonyme au Canada, comme le confirme le Registre des domaines.
    Quel est le rapport avec Rouen, les agriculteurs, éleveurs, nous ne le savons toujours pas !
    ▬ « Ainsi que les 67 autres millions de Français qui financent leur activité »
    Il y a une différence entre financer une activité et financer la personne !
    L’industriel est tout autant financé, ainsi que les banques !
    Vous aussi vous êtes financé, alors rendez l’argent puisque vous êtes contre.
    L’IREF Europe n’est pas un institut, mais un lobby d’extrême droite, ultra catho, libertarien, les pauvres ça s’élimine, financé entre autres par des banquiers et un représentant de la noblesse du paradis fiscal, le Liechtenstein ; ce lobby était un temps enregistré au Luxembourg.
    Un lobby n’a pas vocation à dire la vérité, mais à spolier le débat public, à mentir, pour servir ses intérêts ou celui d’un groupe.
    Celui-ci est associé d’autres lobbys, la fondation Ifrap, libertarienne et d’extrême droite, d’ailleurs le directeur de l’Iref est l’ancien directeur de l’Ifrap ; l’Ifrap dont plusieurs membres se sont présentés aux élections sous la bannière du FN et ont appelé à voter pour à toutes les élections ; associés au Cri du contribuable, lui aussi d’extrême droite et dont on retrouve les mêmes membres qu’à l’Ifrap.
    ——————————-
    Surprenant que l’extrême droite française ne soit que parcourue par des libertariens, une idéologie états-unienne pour la destruction des États, donc des Nations et des peuples, puisque l’État est la structuration des Nations et des peuples.
    Tout groupe qui s’organise, crée son État, ainsi libertarien et extrême droite, c’est antinomique, du simple fait que l’extrême droite exige un État totalitaire et tous les monopoles.
    Il y a d’ailleurs un excellent documentaire à voir, sorti un peu partout sur la planète, actuellement en France :
    Steve Bannon – Le Grand Manipulateur.
    Ce monsieur est bien plus complexe que ce que laissent entendre les médias, il ne semble pas avoir de haine contre les musulmans, les homosexuels, il vomit le nazisme.
    Il est pour la destruction de l’État et se contredit en parlant de nationalisme. Il ne peut pas y avoir de nationalisme sans État. Une Nation étant un projet commun entre plusieurs peuples, individus qui donne lieu à une Constitution ou des lois constitutionnelles.
    Il conseille les extrêmes droites européennes alors qu’elles sont pour un État totalitaire, il ne maîtrise absolument rien de la géopolitique en Europe et de l’histoire des pays dont il conseille les extrêmes droites.
    Il fait de l’ethnocentrisme partant de son unique culture états-unienne, ancien banquier de Goldman Sachs dont il est, par ailleurs, soutenu par l’ancien directeur milliardaire ; se contredisant aussi par son activité salariale, ancien fonctionnaire : militaire et conseil présidentiel.

  56. @ Claude Luçon 11h06
    « Si Zemmour allait visiter l’Ethiopie, le sud du Nigeria et l’Afrique du Sud, pays chrétiens, il y découvrirait que ces trois-là se développent, ce que sont incapables de faire leurs voisins musulmans. »
    On pourrait ajouter le Liban qui est le seul pays MENA (Middle East and North Africa) à disposer d’une population chrétienne conséquente…
    De façon sous-jacente, Zemmour dit la même chose que vous: faire entrer en France des immigrés d’origine majoritairement musulmane et très peu (ou mal) éduqués pour la plupart ne contribue pas à l’essor économique de notre cher pays !
    « Le fléau n’est pas l’islam, c’est Eric Zemmour soi-même et son copain Renaud Camus »
    Bien sûr, je suis terrorisé par ces deux-là qui fomentent des actions violentes comme chacun sait !
    Je pense qu’ils sont, chacun différemment, des lanceurs d’alerte et qu’à ce titre ils ont le droit d’écrire et de décrire une réalité observée par une majorité de Français.
    Question IFOP: Notre pays compte déjà beaucoup d’étrangers et accueillir des immigrés supplémentaires n’est pas souhaitable ; réponse : d’accord 64 %
    https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2018/12/115985-Rapport-03.12.2018-COMPLET.pdf

  57. @ Robert
    « Si l’opération d’actualisation des plans de prévention des risques technologiques a semble-t-il été rondement menée »…
    Vous plaisantez ? La loi dite ‘Risques’ de 2003 disposait que les PPRT (plans de prévention des risques technologiques) devaient être achevés dans un délai de 5 ans. Ils sont à peine terminés 16 ans après. Manifestement le législateur n’avait pas anticipé que ces PPRT se révèleraient d’épouvantables usines à gaz, avec des scénarios d’accidents souvent pléthoriques et dans des contextes de sites industriels cernés par l’urbanisation. Et je ne parle pas des recours à l’encontre des PPRT approuvés…
    ————————————————-
    @ Philippe Dubois
     » …ces mêmes clowns obligent les agriculteurs à détruire leurs récoltes et à jeter leur production de lait, d’œufs, ou autre. »
    C’est au nom du Saint Principe de Précaution, merci Chirac ! Nous avons vraiment des comportements de nantis. J’imagine la réaction d’un Africain, d’un Sri-Lankais, voire d’un Gilet jaune (un sincère, pas un pitre de média), en voyant ces litres de lait déversés à l’égout, ces légumes et ces œufs détruits sur une simple suspicion. Quelle honte !
    ————————————————–
    @ Michelle D-LEROY
    « La vérité c’est que quand l’accident arrive on préfère taper sur les groupes industriels que de chercher les responsables qui devraient pourtant payer à leur mesure ou être punis en conséquence de leurs actes. »
    Naturellement. Selon le bon principe de la « deep pocket », aller chercher le pognon là où il est. Et la poche de Warren Buffet est très, très, très profonde…

  58. abraracourci

    @ Claude Luçon | 04 octobre 2019 à 11:06
    Que de haine, que de haine !
    Et que de fausses impressions, vous voilà vous aussi l’ennemi des Français blancs hétéros et athées, seriez-vous tombé dans un tonneau de goudron ?
    Vous confirmez donc ce qui a été dit il y a peu de temps sur ce blog par plusieurs intervenants :
    – détestant les pieds-noirs,
    – maudissant tout et converti au macronisme.

  59. Ce n’est pas qu’on nous cache des choses, mais enfin… Je vois que « 20 minutes » sur Internet classe les meurtres au couteau d’hier dans les faits divers. Comme quoi ce n’est pas une affaire d’Etat.
    Il est vrai que ces boucheries aveugles sont devenues chose banale, mais là, il me semble qu’il y a un élément de nouveauté qui n’est pas anodin, dans la mesure où le tueur travaillait au sein de la préfecture, autrement dit pour le ministère de l’Intérieur. Il ne s’agit pas d’un quidam qui attaque des passants au hasard dans la rue. Il s’agit d’un salarié d’une des institutions majeures chargées de maintenir l’ordre et la sécurité, qui attaque ses collègues au sein même de l’institution. C’est de l’auto-destruction.
    Espérons que c’est un cas isolé, toujours est-il que de drôles d’énergumènes œuvrent peut-être dans ce bastion de la République. Son épouse a dit qu’il entendait des voix. Encore ce fameux déséquilibre indétectable, la maladie du siècle, une sorte de schizophrénie spécifique, qui sévit en Angleterre et en France, où le meurtre au couteau a fait un bond statistique impressionnant ; on commence à avoir pas mal de cas ayant des points communs, il serait temps que l’Académie de médecine consacre une étude à cette épidémie.

  60. antoine marquet

    @ Claude Luçon | 04 octobre 2019 à 11:06
    En résumé, vous le prenez pour un imbécile, sans éducation, etc. Et de quel piédestal l’observez-vous ?

  61. Au fait, puisque nous évoquons les gros et petits mensonges des hommes de l’État qui se plaignent de ne plus être crus alors qu’ils sont les premiers responsables de la perte de confiance qui les touche, n’est-il pas possible de considérer également l’attitude de déni qui est la leur, par exemple à propos de la répétition sur le même modèle de crimes de « déséquilibrés », comme une forme de négation forcenée de la vérité équivalant donc à un mensonge ?
    Bien entendu, cela vaut aussi pour leurs satellites comme les journalistes-commissaires politiques.

  62. @ Alpi | 04 octobre 2019 à 13:57
    J’évoquais le passé récent : rattrapage ces dernières années du retard accumulé depuis 2003. Il est évident que les PPRT approuvés sont susceptibles de recours administratifs.
    Si au moins ils ont l’avantage d’exister, le problème reste effectivement leur complexité. Mais à mon sens ce sont les moyens de contrôler leur mise en œuvre par les services de l’État qui font défaut.
    Les PPRT sont à l’image des nouvelles lois : toujours plus nombreuses et le plus souvent mal appliquées, quand elles ne sont tout simplement pas appliquées, faute des décrets d’application… Ou, à l’image d’EDF en matière de construction de centrales nucléaires, un certain nombre de savoir-faire ont été perdus dans le cadre de la « rénovation » des services et de la création des usines à gaz que sont les grandes régions administratives.

  63. hameau dans les nuages

    @ abraracourci | 04 octobre 2019 à 16:15
    Je profite de votre commentaire pour promouvoir un livre écrit par un Oloronais né à Oran de parents métropolitains et ayant vécu jusqu’à l’age de 20 « là-bas » le drame de l’Algérie. Un livre honnête étymologiquement parlant retraçant « les événements » vécus par un adolescent:
    « Un pied sur chaque rive » de Bernard Bonnave-Marrat.

  64. @ Lucile
    « Il serait temps que l’Académie de médecine consacre une étude à cette épidémie. »
    Je pourrais lui donner des tuyaux et lui donner des indications sur les pistes à suivre.

  65. Claude Luçon

    @ antoine marquet | 04 octobre 2019 à 18:28
    Pas pour un imbécile, ce qu’il est loin d’être, pour un charlatan !
    Lisez le texte que nous a suggéré Robert Marchenoir, je le cite à partir de la treizième ligne. Zemmour déclare:
    « Je sais que Joseph de Maistre disait que le peuple français était le plus facile à tromper (donc nous !) le plus difficile à détromper (toujours nous !) le plus puissant à tromper les autres (faux !) ». Les Britanniques les Italiens, les Allemands et les Espagnols nous battent largement ! Il devrait le savoir ils ont tous fait, discrètement, ce qu’ils pouvaient pour que Zemmour perde sa Kabylie !
    Lisez le reste c’est du délire, c’est de la propagande, Jean Hérold-Paquis ne faisait pas mieux !
    ————————————————————
    @ abraracourci | 04 octobre 2019 à 16:15
    Vous ne semblez pas avoir remarqué que je ne parlais que de Zemmour !
    Comme les quelques autres membres de ma génération commentateurs sur ce blog, j’ai vu et connu notre Patrie au fond du trou, eux et moi l’avons reconstruite, Zemmour la détruit délibérément pour sa célébrité personnelle et son compte en banque, il n’offre rien de constructif.
    Zemmour s’appuie sur de Maistre, moi sur Néricault : « La critique est aisée, mais l’art est difficile » ! Tout dépend de quel art l’on parle, dans le cas de Zemmour c’est l’art de la destruction, un art qu’il manie avec talent.
    Je ne hais personne sauf les Allemands mais pour trois raisons très personnelles et parce que par expérience je ne leur fais aucune confiance. Eux ne nous aiment pas et ne s’en cachent guère !

  66. @ Noblejoué | 03 octobre 2019 à 19:16
    « Les paysans sont les plus touchés par le suicide »
    Ce n’est pas tout à fait exact. Allez faire des recherches dans les statistiques du gouvernement et vous verrez qu’il y a autant de personnes qui se sont suicidées dans le secteur de l’agriculture que parmi les forces de l’ordre. Cette hécatombe de personnes au-delà du burn-out professionnel remonte aux années 1998. N’oublions pas aussi les salariés qui se sont suicidés chez Orange dont le plus haut des responsables dirigeants a été condamné en correctionnelle pour harcèlement moral aggravé.
    Nous vivons une époque très dangereuse.

  67. Absence de Marine Le Pen à l’hommage à Jacques Chirac.
    Le Canard dans sa dernière édition, révèle que l’Elysée a fait pression auprès de Frédéric Salat-Baroux par l’intermédiaire d’Alexis Kohler pour que la famille Chirac communique pour une non-présence de la patronne du RN. C’était plus facile, ils sont de la même communauté qui déteste le RN !
    E. Macron aurait-il peur de Marine ?
    Quand on relit ce que la presse bien-pensante a dit pour justifier cette absence, on mesure la soumission de certaines rédactions. Comme d’ailleurs les explications plus ou mois subtiles de quelques habitués de ce blog.
    Cordialement.

  68. @ Robert Marchenoir
    Votre tabloïd libertarien, ultraconservateur, pro-guerre, est de nouveau poursuivi par le prince Henry du Royaume-Uni, Duc de Sussex, aussi appelé Harry.
    Il a de nouveau piraté la boîte vocale d’un membre de la famille royale britannique, publié du courrier privé volé, harcèlement, etc.
    Votre tabloïd est entre Closer et National Hebdo !
    https://www.bbc.com/news/uk-49901047

  69. Bien sûr qu’on nous ment. Il suffit de voir comment toute cette bande de menteurs s’est comportée à Rouen ! Ils se sont défilés et ont envoyé le plus débile de la bande raconter des c**neries.
    Et ne dites pas le contraire avec ce qu’on apprend aujourd’hui sur l’attentat de jeudi. On apprend que Castaner, E. Philippe et Macron ont menti et fait pression pour étouffer l’affaire pour que le Parquet antiterroriste ne se saisisse pas de l’affaire alors qu’ils savaient très bien de quoi il retournait. Ce sont les flics qui ont lâché le morceau à la presse.
    C’est un véritable scandale. On est dirigés par une bande de menteurs et d’incapables.
    Dormez bonnes gens, la direction du Renseignement de la Préfecture de police de Paris accueillait en son sein un islamiste accrédité Secret défense et qui avait accès aux noms et adresses de tous les flics. Il avait été signalé au moment de l’attaque contre Charlie Hebdo.
    Toute la journée de jeudi et toute la matinée de vendredi, on nous a raconté des salades. D’immondes salades.
    Et vous croyez que pour Rouen, ils nous ont dit la vérité ? Il suffit de voir que Macron détourne la tête alors qu’un événement important a objectivement lieu, il suffit de voir qu’Edouard Philippe fait pareil, il suffit de voir qu’on envoie l’idiot du gouvernement pour comprendre qu’ils nous mentent. Ce n’est pourtant pas difficile à comprendre.

  70. Je découvre l’horreur ! Le tueur converti à l’islam Mickaël Harpon était déjà connu et signalé aux services de police lors de l’attaque de Charlie Hebdo en 2015 pour avoir félicité les terroristes islamistes ayant fait douze victimes.
    Les renseignements sur M.H. ne sont pas remontés en haut lieu ni au ministère de l’Intérieur le 3 octobre. Un scandale.
    En fait M. Harpon se serait radicalisé en 2008 et non pas depuis quelques mois comme il était dit le lendemain de l’attaque.
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/tueur-de-la-prefecture-de-police-de-paris-de-nombreux-indices-de-radicalisation-04-10-2019-8166537.php
    https://www.linternaute.com/actualite/societe/2310890-attaque-a-la-prefecture-de-police-de-paris-la-piste-de-l-attentat-resurgit-michael-harpon-radicalise/
    L’enquête continue, nous ne sommes pas au bout de découvrir d’autres faits qui nous ont été cachés.

  71. @ Ellen
    « Ce n’est pas tout à fait exact. Allez faire des recherches dans les statistiques du gouvernement »
    Mes sources n’étaient pas mauvaises, mais en effet, j’aurais peut-être plutôt dû me coltiner les statistiques.
    1- Je vous fais confiance.
    2- Il y a assez de gens intéressés par cette affaire de paysans et de vérificateurs en tout genre pour contrôler.
    Au fait, merci !
    Votre empressement statistique me donne envie de vous confier une mission… C’est un peu osé, mais si je ne le demandais pas, j’y penserais sans cesse… Pourriez-vous trouver des chiffres ou en déduire d’autres, montrant si la baisse des suicides est plus due à l’écoute des gens voulant se suicider ou aux dispositifs matériels visant à les en empêcher ?
    Si vous avez un tant soit peu lu mes textes, vous avez dû vous apercevoir que cette question est importante pour moi.

  72. MISE EN GARDE DE SIBETH NDIAYE – Porte-parole du Gouvernement
    Extrait de sa déclaration le 4 octobre 2019 : Honte à elle !.
    10:58 « La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a mis en garde vendredi 4 octobre contre « les élucubrations sur les réseaux sociaux » à propos de l’attaque la veille à la préfecture de police de Paris, soulignant qu’il n’y avait « pas d’indication sur une éventuelle radicalisation » de l’auteur des faits. Si la piste terroriste, comme toute autre piste, « n’est pas écartée », « il n’y a pas d’indication, contrairement à un certain nombre de fake news qui ont circulé sur les réseaux sociaux, sur une radicalisation éventuelle de l’auteur de ces assassinats donc l’enquête doit se poursuivre », a-t-elle insisté. »
    08:58 le 04 oct. « Invitée sur France Info, la porte-parole du gouvernement, Sibeth N’Diaye, est revenue sur l’attaque. « Nous n’avons pas d’indication sur une éventuelle radicalisation de l’auteur de ces assassinats. (…). Le procureur de Paris et le procureur du parquet antiterroriste sont en lien étroit. C’est à eux de décider de la qualification des faits qui aujourd’hui ne relèvent pas du terrorisme à ce stade des investigations. »
    18:01 le 04 oct. LE PARQUET NATIONAL ANTITERRORISTE S’EST SAISI
    « Au regard des éléments rassemblés à ce stade des investigations par les enquêteurs de la brigade criminelle, le parquet national antiterroriste s’est saisi, ce soir, de l’enquête ouverte à la suite des faits commis hier à la préfecture de police, indique ce vendredi le parquet de Paris. »
    Je joins le lien pour que vous jugiez par vous-même les fake news que la porte-parole émet dans les médias. Pour étouffer l’affaire ou par ignorance.
    La porte-parole devrait se taire une fois pour toutes et changer de métier. Elle n’a rien à faire au gouvernement sinon qu’elle porte la poisse et la honte supplémentaire à ce gouvernement. Quant à M. Macron, je dirai qu’il est très doué pour avoir embauché quelques incapables notoires et violents, comme Benalla qui lui aussi avait accès aux postes stratégiques les plus sensibles avec en cadeau quatre passeports diplomatiques, mettant les policiers professionnels au pas sous ses directives. J’apprends que ce type veut lancer sa candidature aux municipales dans le 93 ? Il faut l’en empêcher. Y a-t-il une loi prévue dans se sens ? Et sinon, il faut faire barrage pour l’empêcher de faire d’autres dégâts. Je compte sur la « justice indépendante » et non syndiquée à gauche pour nous aider.
    Pendant que nos institutions et administrations sont infiltrés par des islamistes radicalisés, on nous berce de promesses promettant la sécurité.
    Voici le nouveau monde promis ! M. Macron réveillez-vous. Cette affaire ignoble, une de plus, fait une tache indélébile au siège même de la Préfecture de Police censée protéger tous les citoyens où qu’ils soient.

  73. revnonausujai

    @ Ellen | 05 octobre 2019 à 03:46
    « Les renseignements sur M.H. ne sont pas remontés en haut lieu ni au ministère de l’Intérieur le 3 octobre. Un scandale. »
    Vous croyez ?
    Toute affaire cessante, deux politiques, Castaner et Ndiaye, se sont précipités pour expliquer que, non, le terroriste n’en était pas un, que c’était un triste fait divers et que « circulez y a rien à voir ».
    (Mal)heureusement, les policiers ont fait fuiter l’info vers la presse internationale et les réseaux sociaux et, toute honte bue, la presse hexagonale a bien été obligée de suivre.
    Pour Ndiaye, la cause est entendue, elle revendique de mentir pour protéger le pervers narcissique, et sa parole ne vaut pas un kopeck.
    Quant à Castaner, ministre de l’Intérieur quand même, de trois choses l’une:
    – soit il savait et c’est un menteur ;
    – soit il ne savait pas et il est incompétent ;
    – soit il cumule et c’est un menteur incompétent.

  74. @ Noblejoué | 05 octobre 2019 à 07:55
    « Votre empressement statistique me donne envie de vous confier une mission… C’est un peu osé, mais si je ne le demandais pas, j’y penserais sans cesse… »
    J’aurais bien aimé vous aider, mais j’ai très peu de temps. Ce que moi je pourrais apporter dans la mission que vous m’assignez si généreusement, vous pourriez très bien le faire par vous-même. Le web vous sortira ce que vous cherchez, ça ira plus vite et vous aurez la liberté de choisir ce qui est le plus crédible. Désolée.

  75. @ revnonausujai | 05 octobre 2019 à 09:58
    Si effectivement M. Castaner savait que le tueur était radicalisé et connu en tant que tel et qu’il n’a rien fait pour l’exfiltrer et lancer une enquête alors ça peut devenir une affaire d’Etat. Maintenant s’il n’était pas au courant alors c’est un incompétent.
    Pourquoi ? parce que la première chose qu’il aurait dû faire lorsque nommé ministre de l’Intérieur, c’est se préoccuper de la sécurité des policiers au sein même de la Préfecture.
    Comment ? veiller à ne pas placer n’importe qui aux renseignements avec droit de regard sur l’informatique tenu par la défense, mener une inspection sérieuse à tous les niveaux hiérarchiques et aux adjoints pour avoir la liste de toutes les personnes travaillant sur des postes stratégiques et investiguer sérieusement sur les CV, le comportement, toute tendance religieuse islamique éventuellement radicalisée, recueillir la parole des policiers qui en savent beaucoup puisqu’en contact journalier à la « gamelle » (cantine dans leur jargon) et enfin recueillir la parole des anciens chefs de police, tous grades confondus, pour savoir s’ils connaissent quelque chose à propos de tel ou tel pouvant présenter des risques pour l’institution et un danger pour les citoyens.
    Ce tueur radicalisé travaillait dans le domaine de l’informatique, il avait donc par personne autorisée un droit de regard sur les listes d’adresses de tous les policiers. C’est une bombe à retardement. On ne nous dit pas s’il a fait une copie sur un CD pour un futur usage, confié à ses mentors islamistes.
    Bien, j’arrête là. Inutile de se rendre malade à cause des incompétents. Agir avec force pour renforcer plus efficacement la sécurité est la seule chose à faire.

  76. Dans les révélations qui se succèdent avec effroi depuis jeudi dernier, j’ai oublié au passage d’adresser tous mes compliments au jeune policier « gardien de la paix » d’avoir abattu le tueur radicalisé. Toutes mes félicitations pour votre professionnalisme et toutes mes excuses.

  77. Les renseignements sur M.H. sont-ils remontés en haut lieu ?
    Ben si c’est lui qui était chargé de la transmission et du cryptage des données, c’est un peu une affaire Kerviel préfectorale.
    En général les notes de frais, homards, déplacements, notes de restauration et des doubles, remontent beaucoup plus rapidement chez les trésoriers comptables payeurs des administrations, pour redescendre sous forme de virement.
    Il faudrait peut-être s’inspirer de cette chaîne de création de valeur… pour les politiques, ou en tout cas certains.

  78. Le tueur était sourd.
    Il n’a donc pas entendu les sommations.
    Ce meurtre du déséquilibré, tueur, présumé innocent semble être une bavure policière.
    N’y avait-il pas possibilité de dépêcher un policier qui aurait pu faire comprendre au présumé assassin terroriste de se rendre ?
    Ne pourrait-on pas former les forces de l’ordre à la langue des signes, incitant également les Gilets jaunes, assourdis par leurs propres grenades, à devoir se calmer sous peine de risque de riposte policière, pour éviter les bavures ?
    Allons-nous encore longtemps tolérer des policiers sourdophobes qui tuent ?

  79. @ Ellen
    Castaner est non seulement un incompétent notoire mais en plus, c’est un menteur. Des policiers ont fait savoir que l’Exécutif avait fait pression pour que les signalements concernant Harpon ne soient pas diffusés au public. L’Exécutif a aussi fait pression pour que le Parquet anti-terroriste ne se saisisse pas de l’affaire.
    Ne trouve-t-on pas curieux le silence de Macron alors que l’attentat de la Préfecture est un des événements les plus graves de ces dernières années ? Sur cette affaire, Macron se tait, Edouard Philippe aussi. En revanche, ce dernier parle du climat.
    C’est un véritable scandale.

  80. @ stephane | 05 octobre 2019 à 13:05
    « Ne pourrait-on pas former les forces de l’ordre à la langue des signes »
    Vous avez tellement raison !
    Ce serait tellement efficace qu’un policier se serve de ses deux mains et bras pour les signes pendant qu’on lui tire dessus, ou qu’on l’attaque au couteau.
    Et les sourds pour être identifiables par les policiers devraient porter une étoile jaune à l’intérieur de laquelle il y aurait un doigt tendu bien haut.

  81. @ Florence
    @ Ellen
    Oh ben là, on a la pléthore de dames qui hésitent entre les Feux de l’amour, les cendres de Pascal Sevran et le blog de l’Honorable Honoraire.
    Elles savent ce qu’aurait ou non su le play-boy de Marseille qui gagnait sa vie au poker à des tables fréquentées par des bandits.
    Si une personne d’un ministère sait quelque chose, le play-boy à la coupe mulet et shot de vodka devrait lui aussi le savoir, comme si tout était vases communicants.
    Allez, le journal de Pernaut va commencer, il y a un reportage sur comment tricoter des gilets grands-mères en laine.

  82. @ Elusen | 06 octobre 2019 à 00:00
    Avalez votre venin et au dodo vieux schnock radoteur ! Faites-vous petit !

  83. @ caroff | 04 octobre 2019 à 12:08
    Ne devriez-vous point lire : la science à l’usage des non-scientifiques ?

    1°- Français ?! Par Internet ?! Comment vous vérifiez la nationalité des personnes ?!
    2°- Représentatifs ?! Comment vous vérifiez par Internet ?!
    En plus ce sont des volontaires, donc ils ne peuvent pas être représentatifs.
    3°- 1 015 personnes sur 47 345 328 de Français de 18 ans et plus.
    Un prorata de 0,0021 % de personnes interrogées, avec une marge d’erreur de 1,4 à 3,1.
    4°- auto-administré, ainsi le groupe de 1 015 se serait-il administré tout seul ?
    Les gens se seraient-ils rencontrés, mis d’accord entre eux ?
    Ou un logiciel agirait-il tout seul ?
    Où est la science dans l’auto-administration ?!
    Un concept, un chose qui s’administrerait tout seul, autant parler du Père Noël.
    5°- En 3 jours ! Tu parles d’une enquête toi ! Ça pue le sérieux tout ça !
    6°- Votre mensonge et celui de l’Ifop, car leur propre tableau ne dit pas cela.
    Il s’ajoute que ce ne sont pas les personnes interrogées qui affirment, mais les questions qui affirment. Les gens sont soumis à la question.

    « plutôt d’accord » ne veut pas dire que les répondants sont totalement d’accord, mais qu’ils ont une gêne avec l’affirmation, ainsi c’est 34 % de totalement d’accord et non 64 %.
    7°- 64 % non pas de Français, mais de répondants !
    Ainsi : [ (1 015 x 64) / 100 ] = 649,6 personnes ; il y a une personne même pas entière : 0,6.
    Ces 649,6 personnes représentent 0,0013 % des Français.
    Les 34 % qui n’ont aucune gêne avec l’affirmation, cela nous fait : 345,1 personnes ; soit : 0,0007 % des Français.
    La marge d’erreur de 1,4 à 3,1 !
    Et avec tout ça, vous arrivez à être affirmatif, c’est si pathétique et si proche de l’astrologie et de la numérologie.

  84. @ Ellen | 06 octobre 2019 à 00:38
    Je constate que la modération permet à Marchenoir de dire « salopard », à vous et à plein d’autres d’injurier, mais qu’à moi on interdit de répondre en certains termes, voire mes propos sont réécrits.
    Il n’en reste pas moins que vous ne savez rien, mais que vous affirmez sans preuve, vous êtes incapable, tout comme Florence, d’apporter la moindre preuve que le play-boy à minettes ait su quoi que ce soit, mais vous l’ouvrez quand même, fières de vomir votre fiel et d’exploiter la mort de quatre personnes sur un sujet sans aucun rapport.

  85. revnonausujai

    @ Florence | 05 octobre 2019 à 16:26
    « Sur cette affaire, Macron se tait, Edouard Philippe aussi. »
    Après les palinodies de Rantanplan Castaner, Averell Philippe vient de parler en affirmant que le premier avait dit « ce qu’il savait au moment où il parlait ». Ça confirme que ce gouvernement est celui du mensonge !
    Ou bien Casta les bons tuyaux « savait » et il a menti, ou bien il ne savait pas et dans ce cas, il aurait dû s’en tenir à une généralité neutre et ne pas affirmer que Harpon « n’avait jamais présenté de difficultés comportementales » ni « le moindre signe d’alerte ».
    Ceci étant, si Edouard Philippe ment, si Castaner ment, si Sibeth Ndiaye ment, si Le Maire ment, si Darmanin ment, si Schiappa ment, sans compter les illustres inconnus, pourquoi le leur reprocher, ils ne font que suivre l’exemple qui vient d’en haut !

  86. @ Ellen 05 octobre 2019 à 11:40
    « Si effectivement M. Castaner savait que le tueur était radicalisé et connu en tant que tel et qu’il n’a rien fait pour l’exfiltrer et lancer une enquête alors ça peut devenir une affaire d’Etat »
    Je ne sais si Casto savait, mais je suis persuadé que G. Collomb savait.
    En effet « lors de son dernier discours comme ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb a dressé un constat accablant de la situation sécuritaire » (L’Obs du 4 octobre 2018).
    « La situation est très dégradée, c’est plutôt la loi du plus fort qui s’impose (narcotrafiquants, islamistes radicaux), qui a pris la place de la République. » (G. Collomb le 3.10.2018)
    Peut-être est-ce la raison pour laquelle il a démissionné, démoralisé par l’autisme des politiques à ce sujet.

  87. Catherine JACOB

    @ breizmabro | 04 octobre 2019 à 09:51
    « Espérons que l’ONU si prompt à recevoir Greta Thunberg notera ce qui vient de se passer à Rouen qui, même si à ce jour il n’y a aucun mort à déclarer (peut-être devra-t-on, comme pour le Mediator, attendre « un certain temps » pour en dresser la liste) n’en demeurait pas moins une usine à fabriquer des polluants. »
    Autre liste en attente, celle des naissances à venir.
    Je pense qu’un gouvernement courageux et sérieux, conscient du risque sanitaire, aurait dû débloquer immédiatement des fonds pour permettre d’accueillir à une distance raisonnable des effets de la pollution rouennaise en Seine-Maritime, les femmes enceintes, les jeunes enfants et leurs mamans, les personnes âgées et les asthmatiques, ainsi que pour l’indemnisation des journées de travail pouvant être dès lors perdues. Je déplore que cette précaution élémentaire ne soit pas venue à l’idée d’un ministre de la Santé par trop éloignée des réalités de terrain, y compris celles qui concernent la PMA qu’elle faisait voter dans le temps où des fœtus bien réels issus d’unions ordinaires, voyaient leur avenir s’assombrir dans la montée de la fumée noire de l’incendie.
    Les gens jettent les œufs, jettent le lait, jettent les fruits de la terre en général ce qui leur est sans doute un crève-cœur qui se surajoute à l’angoisse qui grandit au fur et à mesure que l’évaluation de la quantité de produits partis en fumée augmente considérablement (LCI, il y a une heure), sachant également que le mélange de certains de ces produits en augmente la toxicité par rapport à celle du produit en lui-même, considérée individuellement.
    Pourtant, depuis la survenue de l’archétype de la pollution industrielle que représente l’empoisonnement de la baie de Minamata par le mercure organique déversé dans la mer par une usine chimique dans les années 50 / 60, pollution en effet longtemps niée puis minimisée avant d’apparaître dans toute son horrible réalité, il me semble qu’on aurait dû comprendre qu’il faut réagir rapidement même si un peu excessivement.
    Je me rappelle qu’avant de partir au Japon pour la première fois, alors que je me trouvais à boire le café chez mon binôme des exposés de philosophie en compagnie d’autres étudiants du même groupe, l’un d’entre eux, de nos jours distingué agrégé et docteur en philosophie, s’était amusé à me charrier et à me faire peur avec une description apocalyptique des séismes et de la pollution au Japon, à tel point que sur le moment, je l’avais prise pour une grosse galéjade.
    Cela étant, lorsqu’un jour, dépiautant dans mon assiette un poisson grillé dont je me régalais tranquillement, sont apparues des arrêtes de couleur bleue, mon sang ne fit qu’un tour et je me précipitais sur le téléphone pour appeler en France ma môman qui me dit « mais non, penses-tu, elles ne sont certainement pas bleues, tu as mal vu ! ».

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