LR se trompe de chaos !

Pour Eric Ciotti, président des Républicains, « avoir usé du 49.3 dans la journée du 16 mars à l’Assemblée nationale était un échec mais les députés ne s’associeront à aucune des motions de censure présentées, ni celle de LIOT ni celle du RN. Pour ne pas rajouter du chaos au chaos ».

Aurélien Pradié, comme c’était prévisible, après avoir plaidé pour une motion de censure, a manifesté ses réserves à l’égard de cette position officielle et n’exclut pas de ne pas la suivre. Il est possible que plusieurs députés LR – de 6 à 15 peut-être – s’affranchissent, avec lui, des consignes. Mais il est peu probable qu’il y en ait suffisamment pour que la motion de censure LIOT soit adoptée.

Cependant LR ne devrait pas se satisfaire du propos du président de la République, pour encore se donner le beau rôle prêt au sacrifice (pour les autres!), soulignant que « son intérêt politique aurait été d’aller au vote mais qu’il y avait des risques économiques et financiers » rendant nécessaire le choix de ce couperet constitutionnel.

Pourtant, en ce moment capital, LR ne devrait plus faire bande à part et enfin s’engager uni avec les autres groupes, pour tirer les conséquences de cette faillite démocratique ; et plus globalement, des débuts d’un second quinquennat décevant sur beaucoup de plans, avec un président semblant lui-même s’être égaré entre confusion politique et entêtement buté.

D’abord la comédie n’est plus de mise. La solitude de LR, dans son attitude affichée de pragmatisme et de responsabilité, les constitue sans équivoque comme les auxiliaires complaisants d’un macronisme qui ne compte plus que sur eux.

Et sans doute faudrait-il cesser de s’enorgueillir d’une attitude de constance et de sincérité sur les retraites, comme on si on n’avait pas le droit, au prétexte qu’on était favorable à un principe à une certaine époque, de récuser sa concrétisation aujourd’hui demeurée très imparfaite malgré les aménagements qu’on se flatte d’y avoir apportés. Il est dangereux aussi de ne pas tenir compte de l’opposition d’une part importante des citoyens et de ne pas prendre acte du refus du pouvoir d’un authentique dialogue social que la présence de Laurent Berger, au sein d’un syndicalisme si rarement rassemblé, aurait rendu sans doute positif.

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Par ailleurs, qui peut s’imaginer que la motion de censure LIOT – celle du RN n’ayant aucune chance de prospérer – n’a pour finalité que de s’attacher à la seule mise en cause de la loi sur les retraites qui aura encore à franchir, si la motion était rejetée le 20 mars, l’écueil du Conseil constitutionnel ?

N’est-il pas clair que ce qui se déroule dans notre pays depuis le mois de janvier dépasse le souci de la retraite et des ignorances fluctuantes du gouvernement sur ses effets, pour mettre en évidence une hostilité à l’encontre de ce pouvoir qui ne parvient pas à convaincre parce que ses résultats et ses méthodes ne suscitent pas un assentiment majoritaire ?

Même si l’échéance décisive est prévue en 2027, il est manifeste que notre pays a des fourmis dans les jambes, comme une sorte de ressentiment et de frustration. L’insatisfaction chronique depuis la réélection d’Emmanuel Macron, résulte d’une campagne sans souffle, avec une majorité relative due aux élections législatives et la déception causée par un pouvoir présidentiel qui continue à écouter aussi peu que dans le passé.

LR est-il si cohérent que cela en prenant une loi sur les retraites pour le tout alors qu’elle n’est tout au plus qu’une partie et que, sur les plans national et international, il serait difficile de soutenir que la France est en pointe ?

Les citoyens qui ont du mérite à espérer encore en ce groupe présidé à l’Assemblée nationale par Olivier Marleix doivent-ils être traités avec condescendance parce qu’ils aspirent à une opposition sans équivoque et qu’ils en ont assez, avec Eric Ciotti, chef de parti discuté, de voir passer à tout coup sous la table démocratique leurs députés ?

Il paraît que ceux-ci auraient peur de la dissolution mais il me semble que depuis les élections législatives, leur attitude politique et parlementaire est précisément ce qui pourrait causer leur déclin si de futures élections avaient lieu. À force d’être angoissés par une dissolution hypothétique, ils en ont oublié de se comporter avec la netteté et le courage qu’on attendrait d’une droite républicaine qui ne soit pas tentée par le mirage macronien.

En réalité, si on peut en effet craindre l’amplification d’un chaos de plus en plus organisé, avec des blocages et des reconductions de grèves, à la suite de cette honteuse péripétie parlementaire et de la nasse dans laquelle le pouvoir et le gouvernement se trouvent, il en est un autre qui menace. Celui d’un total dérèglement politique et d’un paysage de plus en plus obscur et bouleversé.

Sans paradoxe, si LR votait le 20 la motion de censure, cela rendrait le futur, qui pour l’instant est brouillard et décomposition, plus lisible et plus conforme à la réalité du pays. Je ne voudrais pas que LR se trompât de chaos. Le plus grave n’est pas celui qu’on croit.

LR ne peut pas en permanence être effrayé par son ombre.

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Voir les Commentaires (86)
  1. Les LR étaient en position de force pour négocier leur soutien à la réforme des retraites contre le retrait des points les plus calamiteux du projet de loi immigration de Darmanin.
    Je ne comprends pas que ces « fins » politiciens n’y aient point recouru !

  2. Il me semble qu’à n’importe quel moment, mis en place par n’importe quel pouvoir et présenté de n’importe quelle manière, ce projet de loi sur les retraites aurait été critiqué et rejeté, sachant que la plupart des Français sont incapables d’un minimum de réalisme et de réflexion quand il s’agit d’anticiper et voir plus loin que le bout de leur nez !
    Alors que la France est au bord du gouffre et endettée jusqu’au cou, il était devenu urgent, voire vital pour les générations à venir de réformer le régime des retraites. Ce que d’ailleurs tous nos voisins européens avaient compris bien avant nous.
    Et au lieu de faire des manifs à répétition qui vont encore couler davantage notre pays, il convient avant tout d’accepter cette réforme (bien ou mal ficelée) et de se remettre au travail…
    Sachant que le chantier est immense si l’on veut redresser ce pays ! Allez, au boulot ! À commencer par vous les jeunes qui n’avez rien à faire dans des manifs d’assurés tous risques et d’employés à vie, à soutenir des syndicats qui se servent de vous, des militants brailleurs qui se la coulent douce, se fichent de votre avenir comme d’une guigne et ne vendent que du vent !
    https://youtu.be/a7GJLFwvEfQ

  3. Claude Luçon

    « N’est-il pas clair que ce qui se déroule dans notre pays depuis le mois de janvier dépasse le souci de la retraite et des ignorances fluctuantes du gouvernement sur ses effets, pour mettre en évidence une hostilité à l’encontre de ce pouvoir qui ne parvient pas à convaincre ? » (PB)
    Ce qui se déroule dans notre pays a commencé bien avant, c’est lorsque la gauche a forcé nos gouvernements à plusieurs erreurs que nous payons aujourd’hui telles que :
    *réduire le temps de travail à 35 heures,
    *ramener l’âge de retraite de 65 à 60 ans,
    *réduire l’éducation dans nos écoles primaires et collèges à l’auto-satisfaction et l’auto-admiration,
    *se soumettre aux minorités au nom du supposé racisme de la France, les gens de SOS Racisme sont là pour la gloire du genre Harlem Désir, l’homme qui ne servait à rien, sauf à lui-même,
    *voir des hauts fonctionnaires combattre avec vigueur l’éducation scientifique en France et la gestion de nos grandes écoles, depuis 1946,
    *éliminer le service militaire, alors qu’il suffisait de le réduire à 6 mois,
    *abandonner le programme du nucléaire civil, tout en conservant le nucléaire militaire, où est la logique ?
    *interdire la prospection d’hydrocarbures en France, que nous devons à un tourneur de manivelle de caméra, comme si le méthane, qui est très probablement dans notre sous-sol, serait différent de celui que nous achetons à la Norvège, l’Algérie, la Russie et autres,
    *dépenser des sommes inouïes pour ce qui ne sont que des moulins à vent modernisés sans se demander ce qui se produira lorsqu’une sérieuse tempête démolira tous ces engins installés par milliers en mer. C’est arrivé aux plateformes pétrolières,
    *financer des dizaines de cabinets de conseil qui ne conseillent rien à personne.
    Car tout cela, et plus, c’était simplement oublier qu’avec une population en augmentation on devait, au minimum, conserver le statu quo !
    Cette erreur n’est pas la seule, l’ignorance totale de la société, l’ignorance de l’évolution scientifique et technologique de cette société demandaient l’effort de tous, pas cultiver la fainéantise et la mendicité devenues droits !
    On ne gouverne pas avec des bavards, on gouverne avec des bosseurs.
    Nous sommes victimes de la révolution de la parole, rien d’autre, et ça ne date pas de janvier seulement !
    Ce sont tout cela, les « ignorances fluctuantes du gouvernement », Philippe, c’est cela le résultat, trop de paroles et trop de fainéantise !
    Tous nos bavards sont depuis longtemps à côté de la plaque, dont il serait bon qu’elle soit aussi tectonique que celle qui agite régulièrement le Moyen-Orient et l’Extrême-Orient !
    On a le culot de parler de pénibilité en France ?
    C’est sans doute de la pénibilité des mandibules que l’on parle !

  4. Marc Ghinsberg

    Le suicide de LR.
    Le sujet des retraites dépasse largement les considérations de politique politicienne. Si l’on veut essayer de le comprendre il faut le situer dans un contexte global.
    1- La France vit au-dessus de ses moyens comme en atteste son déficit budgétaire : 165 Mds d’€ en 2022 soit 6,5 % du PIB, son déficit du commerce extérieur qui en 2022 est également en chiffres ronds de 165 Mds, sa dette publique qui a atteint les 3000 Mds. À ce niveau de dettes, parler d’indépendance nationale relève de la plaisanterie de garçon de bain. L’État va devoir emprunter 270 Mds d’€ en 2023. Nous sommes dépendants de nos créanciers, que cela plaise ou pas.
    2- Le système de retraite participe à ces déficits. Page 11 du rapport du COR : « Sur les 25 prochaines années, le système de retraite serait en moyenne déficitaire, quels que soient la convention et le scénario retenu. » Il le serait d’environ 15 Mds par an, auxquels il faut ajouter, comme le souligne à chaque occasion François Bayrou, 30 à 40 Mds par an versés par l’État pour équilibrer le régime de retraite des fonctionnaires.
    3- On aura compris qu’il n’est plus possible de financer les retraites par l’emprunt. Certains ont proposé de financer le déficit des régimes de retraite par des augmentations d’impôt. Il faudra en effet augmenter les impôts car les besoins d’investissement sont immenses : dans la santé, la justice, la transition énergétique, la dépendance du fait du vieillissement de la population et hélas dans la défense.
    Les retraites absorbant déjà 14 % du PIB (nettement plus que dans les autres pays), les ressources fiscales doivent aller prioritairement dans les secteurs que nous avons cités. Il faut donc que le système des retraites s’équilibre de lui-même. Trois solutions sont possibles : augmenter les cotisations, diminuer les retraites ou travailler plus longtemps. Il y a consensus pour éliminer les deux premières, reste la troisième. C’est ce qu’ont fait tous les gouvernements depuis le gouvernement Balladur, aucun n’a remis en cause ce qu’avait fait le gouvernement précédent.
    4- Pour en venir à l’actualité, compte tenu des données qui précédent, il faut prendre des dispositions pour reculer l’âge de départ à la retraite. Aucun gouvernement ne le fait pour le plaisir et les citoyens (hormis les retraités) ne sont pas favorables à travailler plus longtemps en reculant l’âge de la retraite. Les syndicats ne l’ont jamais été hormis dans le passé la CFDT qui l’a payé assez cher en nombre d’adhérents. Cette fois-ci Laurent Berger a reçu comme mandat impératif de son dernier congrès de ne pas négocier sur l’âge de départ.
    Dès lors le gouvernement devait rechercher une majorité au parlement pour faire passer sa loi. Ne disposant que d’une majorité relative, il a cherché une alliance ponctuelle avec LR. Ce parti a de longue date, comme point fort dans son programme, la retraite à 65 ans. Après avoir satisfait à toutes les demandes d’aménagement du Président du groupe LR au Sénat, de celui de l’Assemblée nationale et conclu un accord avec le Président du parti, le vote de la loi aurait dû se passer sans problème. Mais une partie non négligeable des députés LR reniant leurs convictions sur le sujet, se mettant en dissidence avec leurs dirigeants, croyant habile vis-à-vis de leurs électeurs de ne pas se compromettre dans la mise en œuvre d’une mesure par nature impopulaire, ont annoncé qu’ils ne voteraient pas la loi, rejoignant ainsi la NUPES et le RN.
    Sans attendre la loi sur la fin de vie, les frondeurs de LR ont donc décidé de pratiquer le suicide assisté, entraînant dans le même temps leur parti, en reniant leurs convictions, en faisant sécession, en ridiculisant leurs leaders, en trahissant leurs électeurs. Ils sont responsables du chaos qui en résulte.
    Ceux qui spéculent sur le chaos pour tirer leur épingle du jeu font un calcul très dangereux, ils mettent en danger leur pays et ne méritent en tous cas pas le qualificatif d’hommes d’État. L’effervescence du moment passée, leurs électeurs s’en souviendront. Ils connaîtront le même sort que les frondeurs de François Hollande.
    P.-S. : on me pardonnera la longueur inhabituelle de ce commentaire, mais il me semble que le sujet nécessite plus que quelques lignes.

  5. « Sans paradoxe, si LR votait le 20 la motion de censure, cela rendrait le futur, qui pour l’instant est brouillard et décomposition, plus lisible et plus conforme à la réalité du pays. » (PB)
    En somme LR devrait voter la motion de censure transpartisane afin de renverser le gouvernement. Motion qui est déposée pour contester le report de l’âge de la retraite à 64 ans. Ceci alors que François Fillon en 2017 puis Valérie Pécresse en 2022 s’étaient prononcés pour un âge de départ à la retraite de 65 ans.
    Ajoutons à cela que rien ne permet d’affirmer que ce serait un membre de LR qui serait amené à devenir Premier ministre en remplacement d’Élisabeth Borne, si l’on en croit les sondages qui indiquent que LR perdrait des députés.
    Le nouveau PM serait plutôt du côté de la NUPES (J-L Mélenchon ou Mathilde Panot) ou du RN (Marine Le Pen ou Jordan Bardella).
    Le PS s’est écroulé en 2017, victime de ses frondeurs, au point d’être obligé de s’acoquiner avec LFI pour conserver quelques sièges à l’Assemblée nationale en 2022.
    Tout laisse à penser que LR est en train de suivre le même chemin et finira à la remorque du RN avant même l’échéance de 2027.
    Pas sûr que le pays y soit vraiment gagnant.
    Heureusement il semblerait que la motion a peu de chance de passer car le compte n’y est pas. Ouf !!

  6. Au mirage français des consensus impossibles, se mire l’ombre du chaos des partis de gouvernement, qui n’ont jamais su sur le sujet des retraites avoir un minimum de courage et de responsabilité, et n’ont plus que la solution démagogue du haro sur le baudet pour maintenir la paix des renoncements, en attendant d’être dévoré par la dette des inconséquences.
    Il est à redouter que les multiples 7 % soient à même d’endiguer le vert de gris qui s’annonce, mêlant le rouge au vert, déjà brun, au brun déjà brun.
    Il ne reste donc à ceux à qui il reste encore un peu de conscience qu’une seule solution, serrer les rangs autour du président.
    Les autres, tel le roi des légendes, préviennent les créanciers qu’il serait dangereux pour eux de sortir ce soir, on donne de la viande et du vin au peuple pour fêter la victoire.
    S’ils pouvaient par contre leur prêter un peu d’oseille pour ce faire, ce serait gentil, ils n’ont plus un rond.

  7. @ Marc Ghinsberg | 18 mars 2023 à 21:08
    Excellent commentaire qui explique, chiffres à l’appui, que la France vit au-dessus de ses moyens depuis trop longtemps et qu’il était urgent de corriger la trajectoire des dépenses publiques.
    Faire un référendum pour demander aux Français s’ils veulent ou pas un report de l’âge de la retraite à 64 ans est parfaitement grotesque. Evidemment qu’ils voteront contre ce report à une grande majorité.
    L’esprit de solidarité qui voudrait que chacun regarde plus loin que son cas personnel a disparu depuis longtemps. Certains politiques par pur clientélisme sont prêts à écouter les revendications les plus exubérantes qui ne reposent sur aucune étude financière sérieuse.
    Fallait-il pour cela sortir le 49.3 ? Je ne le pense pas.
    Le vote du report de l’âge de la retraite aurait eu le mérite de donner à cette réforme sa caution démocratique. Certains syndicats (la CFDT notamment) étaient prêts à s’y conformer, si elle était adoptée par les députés, d’autant qu’elle avait été validée par le Sénat.
    Si elle avait été refusée, la solution consistait à dissoudre l’Assemblée nationale et la représenter à la nouvelle assemblée.
    Cela faisait perdre une petite année, mais entre-temps les esprits se seraient apaisés, l’activité économique du pays aurait retrouvé son cours normal.
    Alors que le passage en force est perçu par la majorité des Français comme une provocation, même si sur le fond il était nécessaire d’adopter cette réforme.

  8. @ Marc Ghinsberg
    L’implacable lucidité de votre propos vous pardonne d’elle-même.
    En revanche, la mauvaise foi du procureur est déjà condamnée par l’histoire, sombre volupté masochiste, où désormais les élites entonnent les ça ira, ça ira, qui se renvoient d’elles-mêmes aux lanternes brisées de la démagogie, cooptation répétée des défaites à la française.

  9. Chaos: « Ensemble de choses sens dessus dessous et donnant l’image de la destruction, de la ruine, du désordre : Le chaos des immeubles effondrés. État de confusion générale : Mettre le chaos dans une économie fragile par des mesures intempestives. »
    Votre billet me surprend. Il me semble que fort heureusement nous n’en sommes pas tout à fait à ce point. Je comprends que Macron soit détestable, mais il a été élu président de la République il y a peu, et il avait dévoilé un programme, notamment la retraite à 65 ans. Les responsables, la presque unanimité des partis politiques, les dirigeants syndicaux, nous ont invités à faire front « au fichisme » c’est à dire à voter pour Macron. Sommes-nous des enfants pour croire de telles bêtises ? Maintenant nous en sommes à une motion de censure, mais présentée par un groupe minoritaire ! Quel courage ! Et votée par qui ? Et aprés quel changement ? Macron sera toujours là ainsi que le 49.3. Au fait cet article de la Constitution, pourquoi n’a-t-il jamais été modifié ?
    Quant aux LR ils sont bien trop occupés par leur obsessions anti-sociales, ce n’est plus un parti mais quelques individualités plus ou moins contradictoires. Pour les autres c’est la même chose.

  10. Le nombre de mesurettes respectables sur le plan des idées fait que la résultante nous ramène à la Quatrième dans un système présidentiable ingérable. En outre nous nous sommes mis dans un carcan de normes dont certaines internationales et en plus nous sommes fauchés. Quand tout nos élus petits et grands regardent religieusement Bruxelles et l’OTAN, je préférerais qu’ils regardent la lune. Nous nous sommes mis dans une ornière et j’avoue ne pas avoir les idées très claires sur la façon d’en sortir, pourtant ça devient urgent.

  11. @ Axelle D
    Alors que la France est au bord du gouffre et endettée jusqu’au cou, il était devenu urgent, voire vital pour les générations à venir, de réformer le régime des retraites. Ce que d’ailleurs tous nos voisins européens avaient compris bien avant nous.
    —————————————————–
    @ Marc Ghinsberg
    Page 11 du rapport du COR : « Sur les 25 prochaines années, le système de retraite serait en moyenne déficitaire, quels que soient la convention et le scénario retenu. »
    Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.
    Page 9 du rapport du COR :
    « Au regard de ces résultats, il ne revient pas au COR de se positionner sur le choix du dimensionnement du système de retraite. Selon les préférences politiques, il est parfaitement légitime de défendre que ces niveaux sont trop ou pas assez élevés, et qu’il faut ou non mettre en œuvre une réforme du système de retraite. »

  12. Curieux billet, faisant preuve d’un aveuglement inhabituel, qui ne veut pas voir que LR, miné par ses incohérences, sa vacuité intellectuelle et ses déchaînements d’ego sans frein, est en train de prendre le même chemin de désintégration que le PS…

  13. Serge HIREL

    @ Achille | 18 mars 2023 à 23:03
    « En somme LR devrait voter la motion de censure transpartisane afin de renverser le gouvernement. Motion qui est déposée pour contester le report de l’âge de la retraite à 64 ans »
    Non. Le groupe LIOT conteste avant tout l’emploi abusif du 49.3, qui, écrit-il, marque « l’apogée d’un déni de démocratie inacceptable dans sa constance et son mépris de nos institutions et de nos corps sociaux ».
    « Nul démocrate sincère attaché à la République ne peut accepter de telles conditions d’examen précipitées sur un texte qui aura de fortes incidences sur la vie de millions de nos compatriotes pour des décennies », ajoute-t-il.
    Avis que partage, semble-t-il, une majorité de Français… 80 % sont opposés à l’emploi du 49.3 (56 % chez les électeurs de Macron – sondage Elab du 15 mars).
    Les députés LR sont aujourd’hui dans leurs circonscriptions. Ils seraient bien inspirés d’écouter leurs électeurs avant de voter ce lundi… Il en va de la survie de leur parti, qui, s’il s’aligne derrière Macron, ne pourrait même plus être qualifié de néo-gaulliste.

  14. Olivier Marleix qui n’a aucune réaction après les doigts d’honneur d’EDM.
    Humilié mais content…
    LR est devenu l’EHPAD de la pensée politique. Le pays n’intéresse pas ce parti adepte des magouilles politiciennes et ces gens imaginent pouvoir revenir sur l’échiquier politique !
    Il est temps que les Républicains disparaissent, leur nullité frôle l’indécence.
    Jordan Bardella propose à certains Républicains de rejoindre le RN. Wait and see…
    Gageons qu’ils resteront tous dans le giron macroniste et la messe sera enfin définitivement dite !

  15. Marc Ghinsberg

    @ Achille
    La question du 49.3 ne se serait pas posée si LR avait été un parti. C’est à dire une association de citoyens ayant des convictions communes, un programme, un leader, une parole. LR n’a plus rien de tout cela, c’est devenu, au mieux, une association d’auto-entrepreneurs, dont certains les yeux fixés sur le doigt du sage ne regardent plus la lune depuis longtemps et sont prêts à pratiquer la politique du pire pour satisfaire leur esprit revanchard.
    Ensuite, fallait-il aller au vote de la loi ou au 49.3 ? Il n’y a pas de bonne solution. De toute façon si l’on en croit les sondages, une dissolution renverrait à l’Assemblée une représentation nationale sans majorité absolue avec un RN renforcé. Cette séquence constitue pour Marine Le Pen un pas de plus vers la Présidence, certains ne le voient pas ou ne s’en alarment pas.

  16. Xavier NEBOUT

    La réalité est que plus personne ne peut encadrer Emmanuel Macron.
    Pour le reste, il s’agit pour les élus de ne pas mettre son siège en péril dans une dissolution.
    Cette dernière donnerait à Emmanuel Macron le beau rôle d’une sortie de quinquennat catastrophique à tous égards finalement sans en assumer la responsabilité tant son parti de carpettes serait laminé, mais LR pourrait se voir réduit à quelques personnalités pour tenir compagnie à Bayrou.
    Votre très éminent politologue

  17. Le système est dépassé et nébuleux, mais on ne peut pas le réformer sans évoquer le fait que les salariés du privé ont pour certains du mal à se maintenir en place ou à trouver du travail passé un certain âge. Le recrutement d’un jeune est plus avantageux (coût, productivité, mobilité) que celui d’un vieux. La crainte de la galère que représente la perte d’emploi après 55 ans est justifiée, et elle est répandue. On fait comme si le marché du travail pouvait absorber tous les demandeurs d’emploi. Ce n’est pas le cas, et les salariés le savent.
    Or cette réforme aggravera le problème. Pour les salariés qui ont l’expérience de la situation existante, cette réalité fait partie de l’équation, alors qu’elle n’est pas mentionnée par les réformateurs. On impose aux salariés de travailler plus longtemps en faisant appel à leur sens civique et en leur faisant la morale, mais pour une partie d’entre eux, ce n’est pas possible, et savoir s’ils échapperont au licenciement ou non est pour eux imprévisible. Je ne parle pas ici des fonctionnaires que leur statut protège de ce risque.
    Le travail est un contrat, ce n’est pas une bonne œuvre. L’accusation de fainéantise à l’égard des travailleurs me paraît déplacée dans un État qui dépense trop, mal, et sans vergogne, une partie de leur rémunération.
    Si le travail est suffisamment rémunérateur, si le marché du travail est suffisamment tonique, et si on a la possibilité d’améliorer substantiellement sa retraite en travaillant un ou deux ans de plus, on est plutôt porté à continuer à travailler. Dans un système normal, on met plus d’argent dans la cagnotte (parfois jusqu’à dix fois plus) la dernière année de travail que la première. On n’est donc pas trop pressé de quitter son emploi.
    La prise en main par l’État de tout le système le fausse et fausse la possibilité qu’ont les gens de maîtriser la constitution de leur retraite. C’est elle qui rend les gens « fainéants », que ce soit leur nature ou pas. Les gens qui protestent actuellement le font mal, l’idéologie tapageuse de certains leaders nuit à leur cause, mais leur exaspération résulte de la situation qui leur est faite par un système qui les pénalise et un gouvernement qui leur raconte des salades. Le problème est traité sous l’angle administratif et législatif par le gouvernement, mais c’est aussi et très largement un problème économique. Je ne vois aucun parti qui prenne le problème dans son ensemble.
    Quant aux LR, ils ne méritent pas le peu de votes qu’ils ont eus. Ils sont à côté de la plaque. Qu’ils partent en retraite !

  18. « …il y avait des risques économiques et financiers » (PB)
    Traduction : après avoir distribué de l’argent magique à la volée aux Français, à la Terre entière et aux fauteurs de guerre, la cigale macronienne fort dépourvue s’est fait rappeler à l’ordre par la fourmi de la BCE et par celle du FMI qui lui ordonnent de mettre fin à sa scandaleuse gabegie.

  19. @ Serge HIREL | 19 mars 2023 à 10:53 (@ Achille)
    « Le groupe LIOT conteste avant tout l’emploi abusif du 49.3, qui, écrit-il, marque « l’apogée d’un déni de démocratie inacceptable dans sa constance et son mépris de nos institutions et de nos corps sociaux ». »
    L’article 49.3 n’est absolument pas « un déni de démocratie inacceptable dans sa constance et son mépris de nos institutions et de nos corps sociaux ».
    Il est inscrit dans la Constitution et nombre de Premiers ministres l’ont utilisé pour couper court aux innombrables amendements que les députés de l’opposition déposent uniquement pour empêcher tout débat, ainsi que nous l’ont montré les élus de LFI dernièrement.
    C’est cette façon d’agir qui est un déni de démocratie.
    Ceci étant, ainsi que je l’ai dit dans mon deuxième commentaire, j’aurais préféré que les députés puissent voter ce projet de loi quel qu’en soit le résultat.
    En cas de rejet, la retraite par répartition aurait été remaniée car elle était de toute façon condamnée sous sa forme actuelle.
    L’autre solution est une hausse des cotisations sociales.
    Ce ne sont pas les couches aisées de la population qui en auraient souffert car elles ont les moyens de payer plus et d’ailleurs elles cotisent déjà à des caisses complémentaires par capitalisation.
    Ce sont principalement les gens de condition modeste qui auraient été pénalisés. Ce que se gardent bien d’expliquer les syndicats radicalisés de corporations qui disposent d’un régime spécial (RATP, SNCF, Energie, etc.).
    La réforme se fera, bon gré mal gré. Avec ou sans Emmanuel Macron, sinon l’État court tout droit vers la faillite et ses créanciers ne lui feront pas de cadeaux.

  20. Le programme électoral de Macron comportait bien une réforme des retraites.
    Il a donc été élu en toute connaissance de cause. On peut tout lui reprocher mais pas la franchise dans cette affaire.
    Il restait l’option du vote Le Pen. Avec une retraite à 60 ans, nous serions vite allés dans le mur. Les Français ont choisi.
    L’avenir de la retraite par répartition n’est pas dans les sentiments: j’apprécie Macron ou je le déteste.
    Il faut savoir élever le débat et examiner des paramètres indiscutables: une durée de vie qui s’allonge, un nombre de cotisants qui diminue alors que celui des retraités augmente. Ceci dans un pays où la vieille garde ne veut pas d’un complément par capitalisation alors que dans les faits, ceux qui ont les moyens accumulent des biens pour financer partiellement leur retraite. Belle hypocrisie.
    Certains parlementaires actuels seront d’aimables vieillards quand le système de répartition s’effondrera. Auront-ils conscience de leur responsabilité, à l’abri de toute représailles ?
    Le populisme ou le mitterrandisme ne remplit pas le garde-manger alors que le courage politique aurait des chances d’y parvenir.
    Les députés LR aiment à mettre en exergue la valeur travail. Ce parti préconisait antérieurement une retraite à 65 ans.
    Les voici au pied du mur.
    C’est ingrat de se faire tancer sur les marchés, en région, alors que l’intérêt supérieur de la nation est patent.

  21. Si les députés LR avaient un minimum de mémoire, à défaut de convictions bien ancrées, ils auraient dû voter comme un seul homme pour une réforme que leurs prédécesseurs de LR et de l’UMP dont ils sont logiquement les héritiers, avaient inscrite de longue date dans leur programme, à savoir la retraite à 65 ans (et non 64 !!).
    Si bien que l’emploi tardif et en désespoir de cause du 49.3 semble manifestement dû pour l’essentiel au comportement versatile et irresponsable de ce parti qui a perdu toute cohésion et dont les membres (mis à part quelques fidèles) se comportent en girouettes, tantôt se ralliant et tantôt se reniant, dans l’un ou l’autre cas pour ne pas perdre leurs prébendes et non par souci de l’intérêt général.
    Je dis cela avec d’autant plus d’assurance que je n’avais pas voté pour Emmanuel Macron et toujours apporté un soutien sans faille à la droite.
    Néanmoins, force est de reconnaître que cette réforme, nécessaire et courageuse, aurait dû être faite depuis longtemps. Le mérite reviendra donc au président actuel et à son gouvernement de l’avoir mise en oeuvre et fait aboutir (même au forceps).

  22. LR qui est-ce ? Pécresse et son score de radin qui doit sortir son chéquier.
    LR qui n’est plus rien, une vitrine de rentiers de mandats et un Obèse qui ne pense qu’à une chose, son estomac et sa réélection au Sénat. Il est temps que LR se débarrasse de ce poids qui sclérose les forces vives de ce parti.
    Avec cette équipe de bras cassés on peut comprendre la position de David Lisnard à Cannes, un petit palais chez soi plutôt qu’un royaume chez les autres.
    LR club de vieux et de goinfrés pour élections futures, l’espoir ne les fait plus vivre. À l’image d’Anne Hidalgo qui fait rire la France entière, surtout celle du Sud-Ouest, les poubelles, les rats, les travaux… Un vrai projet futur d’adhésion électorale pour cette dernière, et Rachida certes en embuscade mais qui insupporte l’électeur. Rachida Dati qui avait fait sauter la banque avec ses tenues royales quand elle habitait le ministère de la Justice, et l’autre au Sénat qui se fait péter l’estomac et les mandibules, sans vergogne… Vaste programme aurait dit Mongénéral. Paris vu de chez nous est un triste spectacle.
    Un festival à Cannes vaut bien toutes ces batouilles qui insupportent les citoyens, surtout par les temps qui courent. Préférer inaugurer le Carlton plutôt que de rendre visite à Paris ou se faire filmer dans les couloirs de l’exécutif.
    Paris ne vaut plus une messe, c’est sale paraît-il, et en plus ça pue et les rats pullulent.
    Si nous étions au pays de l’autre Cinglé, Emmanuel Macron aurait acquis le même privilège, être à la tête de l’État, lui, par tacite reconduction, il en joue et personne pour s’opposer à lui, que des has been, des losers.
    Que des recuits de mandats pour les autres, aucun remplacement, surtout garder les privilèges d’une élection et accumuler jusqu’au bout de la vie.
    Il faut voir la structure du Sénat qui n’a rien de commun avec celle du pays, endogamie politique, entre-soi, que du rance et du fétide.
    Le rentier de cette institution, le Sénat, a fait sienne cette demeure, quand Valérie Pécresse fait un score d’anorexique dans les urnes nationales.
    Aucun ne mourra pour sa patrie, il est temps de balayer ces parasites, et tant que cela ne sera pas fait, LR ne sera rien, rien de rien, le PS avec, ou l’autre Agité de la Nupes, Méluche le Vénézuélien, et Marine qui allait à la tétine du Cinglé… Que du progressisme avec tous ceux-là, la lumière au bout du tunnel, en fait il va falloir s’équiper de lunettes de vision nocturne avec eux.
    Pas un pour racheter l’autre, des vermoulus de la politique, au fond Macron se la joue facile, Macron n’a pas grand souci à se faire, Borne est là et sera là jusqu’au bout, tous les autres sont trop nuls et trop à s’occuper de leurs intestins pour voir ailleurs ce qui se passe, l’électeur n’est pas idiot, il a fait ses choix, Pécresse à la niche, Hidalgo en boîte et Macron timonier serein d’un pays qui a besoin de clarté, alors que tout est embrouillé.
    Parfois on a même l’impression qu’il s’amuse de ce spectacle de misère politique.

  23. « La motion ou le pavé » : écrit sur la permanence dégradée d’Eric Ciotti.
    Comme au sujet de l’Ukraine, les tarés de gauche et droite font de Macron la seule alternative de raison. Émeutes dans les rues et violence politique, le maître mot de la nouvelle gauche à laquelle s’allie l’extrême droite. Merci pour Emmanuel Macron, merci pour Achille. Avec des ennemis pareil, pas besoin d’alliés.
    Éric Ciotti qui ne semble pas avoir grand-chose à prouver en terme de liberté de parole semble avoir vu juste et vite identifié le péril évident à s’associer avec une contestation d’anti-démocrates.

  24. @ Serge HIREL
    « Les députés LR sont aujourd’hui dans leurs circonscriptions. Ils seraient bien inspirés d’écouter leurs électeurs avant de voter ce lundi… Il en va de la survie de leur parti, qui, s’il s’aligne derrière Macron, ne pourrait même plus être qualifié de néo-gaulliste. »
    Par les électeurs LR, vous voulez dire ceux qui ont voté pour LR lorsque ce parti proposait la retraite à 65 ans ?
    La gauche française a complètement dérapé et il n’en subsiste plus que des courants autoritaires et totalitaires. L’extrême droite française est fidèle à sa tradition, sa pire ennemie, rentière prompte à se soumettre à une puissance étrangère.
    Il n’y a pas d’obligation à se sentir émerveillé par la transformation des grandes agglomérations en ZAD par l’action conjuguée de rebelles à tee-shirt Che Guevara de 16 ans qui, sans rire, sont traumatisés pour définir leur emploi du temps 2060, et de grabataires déjà retraités à sac Naturalia dont toute la vie politique à consisté à défendre les pires causes (stalinisme, puis maoïsme, puis pédophilie, etc. – il suffit de faire l’index des prises de position de Libé) en se prenant pour Jean Moulin sans péril.
    Vu le niveau des diplômes en 2023, vu ce à quoi ils correspondent, vu le temps perdu, deux ans de bonus dans l’âge de départ à la retraite coule presque de source.
    Que les gauchistes s’y opposent, quoi de plus naturel : il n’y a plus de travailleurs aux mains caleuses à gauche, il n’y a plus que des professions protégées parmi leur électorat. Que l’extrême droite s’y oppose, quoi de plus naturel, puisqu’ils sont des pantins manipulés par une puissance étrangère qui finançait hier Black Lives Matter, faisant feu de tout bois tant que cela déstabilise l’autorité en France.

  25. @ Claude Luçon | 18 mars 2023 à 20:46
    « dépenser des sommes inouïes pour ce qui ne sont que des moulins à vent modernisés sans se demander ce qui se produira lorsqu’une sérieuse tempête démolira tous ces engins installés par milliers en mer. »
    Au fait, est-ce qu’une certaine Valérie Pécresse vous dit quelque chose, oui, l’ex-candidate à la présidentielle et épouse de Jérôme Pécresse (une petite recherche vous donnera le rapport avec ces moulins à vent) ?
    https://www.economiematin.fr/news-cancidate-eolien-pecresse-election-energie-transition-marin

  26. « Pour Eric Ciotti, président des Républicains, « avoir usé du 49.3 dans la journée du 16 mars à l’Assemblée nationale était un échec mais les députés ne s’associeront à aucune des motions de censure présentées, ni celle de LIOT ni celle du RN pour ne pas rajouter du chaos au chaos » » (PB)
    En même temps, comme dirait Manu, le chaos il est déjà en place Éric, grâce à vous les LR.

  27. Quid des LR concernant l’Ukraine ?
    « Gravissime déclaration de l’ambassadeur polonais: si l’Ukraine ne gagne pas, nous ne négocions pas la paix, nous entrons en guerre. Et nous avec ?
    Des fous furieux » P. Murer
    Avec Darius Rochebin, le majordome qui passe les plats avec son air benêt !
    https://twitter.com/PhilippeMurer/status/1637310089005527044
    Macronie et LR, même combat ?!
    Déni démocratique au parlement et promotion du voile, une semaine bien remplie pour la Première ministre qui ne manquera pas d’adresser dès la semaine prochaine ses meilleurs voeux aux musulmans pour le début du ramadan. Et ces gens se réclament de la République…
    « C’est une grande fierté pour moi d’être la marraine de @RevellesAsso
    Des témoignages forts et un message pour toutes : suivez vos rêves et refusez toutes les concessions. En tant que femmes, nous avons le devoir d’ouvrir le chemin pour celles qui viendront ensuite. » E. Borne entourée de femmes voilées !
    https://twitter.com/Elisabeth_Borne/status/1637114430855999488

  28. Ce billet, Monsieur Bilger, dresse un constat difficilement récusable pour qui analyse la situation de la France. Monsieur Macron, en décidant in extremis de l’usage du fameux article 49.3 de la Constitution dans une situation explosive, après avoir rejeté toute discussion de haut niveau avec les représentants des syndicats renvoyés à un seul sous-ministre, a tué politiquement sa Première ministre.
    Cette dernière, quoi qu’on puisse en penser, s’est montrée digne de sa fonction face au tumulte, prévisible, dans l’hémicycle. Le vrai problème constitutionnel est qu’elle n’a été que la porte-parole du président de la République qui en a décidé après convocation d’un conseil des ministres restreint à la toute dernière minute. Alors même que monsieur Macron aurait dû avoir le courage politique de laisser la procédure de vote des députés aller à son terme naturel, quel qu’en aurait été le résultat. Non ! Il a voulu s’assurer une adoption de son texte sans vote, sans doute se croyant assuré d’un avis favorable du Conseil constitutionnel. Or, le véhicule législatif retenu, à savoir celui du financement de la Sécurité sociale pour pouvoir bénéficier de l’application du fameux 49.3, risque d’être sanctionné par les juristes de la rue Montpensier. En ce cas, sa victoire devant l’Assemblée nationale ne serait qu’à la Pyrrhus…
    Cela montre s’il en était encore besoin que monsieur Macron n’accepte pas les règles de la démocratie réelle mais simplement formelle sous la forme du prétendu « État de droit » : uniquement le formalisme de l’apparence de légalité, ne tenant aucun compte de ce que pense majoritairement le peuple qui, dans le système européiste actuel, n’a pas voix au chapitre, devant se contenter de voter périodiquement sans avoir prise sur les décisions de la haute fonction publique (essentiellement concentrée à Bercy et à ses avatars implantés au Château ou à Bruxelles) qui le concernent.
    Moyennant quoi, le président de la République, qui avait prétendu « avoir compris » après l’épisode des Gilets jaunes, prend une décision susceptible de générer un nouveau Mai 68 à un moment où la France devait s’en préserver du fait des conditions économico-financières et des risques de guerre européenne auxquels elle est confrontée.
    Pour en revenir au parti LR, je retiens ce passage de votre billet : « Pourtant, en ce moment capital, LR ne devrait plus faire bande à part et enfin s’engager uni avec les autres groupes, pour tirer les conséquences de cette faillite démocratique ; et plus globalement, des débuts d’un second quinquennat décevant sur beaucoup de plans, avec un président semblant lui-même s’être égaré entre confusion politique et entêtement buté. »
    De fait, ce parti est sans tête pensante et, pour paraphraser monsieur Macron sur l’OTAN, présente un encéphalogramme plat. Il n’a guère plus d’autre choix que se saborder pour que la partie encore macronienne se joigne à Horizons ou à Renaissance et que la partie encore gaullienne (patriote et sociale) se décide à réaliser autour d’elle l’union des Droites. On peut rêver ! Comme ce qui anime ces politiciens n’est pas l’avenir de la France, n’est pas de se référer à son Histoire et à ses capacités de rebond mais à continuer à se goberger dans les prébendes du pouvoir avec comme seul objectif de gagner le poste suprême, on ne peut qu’être pessimiste.
    Peut-être un peu d’espoir avec cette chanson ? https://www.youtube.com/watch?v=aIEVT8L0FEU

  29. Claude Luçon

    @ Serge HIREL | 19 mars 2023 à 10:53
    « …80 % sont opposés à l’emploi du 49.3… »
    En admettant que le millier de sondés représentent 80 % des citoyens électeurs, il serait intéressant de faire un sondage en demandant à ces gens pourquoi :
    1) sont-ils opposés au 49.3
    2) sont-ils opposés au plan de retraite en question ?
    Et surtout ne pas se contenter comme d’habitude d’un : « Parce que ! » comme raison 🙂
    Vous êtes un homme trop raisonnable pour croire aux sondages !

  30. Ici, comme ailleurs, beaucoup de commentateurs se prononcent en faveur d’une réforme des retraites.
    Celle-ci, voulue par points dans le premier quinquennat, fut un retentissant échec. On se souvient de ce pauvre Jean-Paul Delevoye, préposé brouillon et impuissant Commissaire aux retraites, qui démissionna après avoir accumulé les pataquès et déclarations « audacieuses » (« il faudra 50 millions d’immigrés en 2050 pour équilibrer le dispositif en Europe ») en 2019…
    À peine réélu, Macron remet sur le tapis cette réformette en pointant les déficits du système par répartition.
    Or pendant presque deux ans, les Français ont vu se déverser 600 milliards d’€ pour compenser les mesures covidesques: que sont les dizaines de milliards de déficit des retraites en regard du fleuve des dépenses consenties sans effort par le gouvernement ?
    Cette sale habitude de creuser les déficits pour toutes sortes de raisons semble signifier aux Français que l’argent facile dégouline sur eux.
    Dès lors que la manne s’arrête et qu’il convient, en réponse, de travailler un peu plus longtemps, les grimaces et les incompréhensions se heurtent au mur de l’arrogance et de la rationalité !
    De plus c’est vraiment une réformette sur laquelle il faudra revenir dans peu de temps pour tenir compte de la démographie et du chômage. Et pourquoi, tant qu’à choquer les réactionnaires de gauche arc-boutés sur un système datant de 1946, ne pas envisager une part de capitalisation comme dans de nombreux autres pays ?
    Vous n’y pensez pas !

  31. Florestan68

    Cher Philippe Bilger,
    Nous vivons un moment politique qui, vu de l’étranger, doit paraître assez surréaliste.
    Pour tenter de sauver le système par répartition et rassurer des marchés qui nous permettent – pour combien de temps ? – de vivre largement au-dessus de nos moyens, le gouvernement a décidé d’une réforme tellement modeste qu’elle nous obligera à remettre le couvert d’ici peu.
    Alors que chacun pourrait se sentir soulagé de s’en sortir à si bon compte, c’est un cri de colère et de refus qui traverse le pays.
    Les groupes politiques se déchirent, le parlement devient un cirque, grèves et blocages se multiplient, on convoque Zola pour décrire l’enfer qu’est devenu le monde du travail, les motions de censure se multiplient, l’effigie du président est brûlée en place publique, les permanences de députés sont saccagées.
    Les raisons invoquées semblent bien fragiles.
    La colère sociale ? C’est la gauche, avec la complaisance coupable des médias, qui l’a créée de toutes pièces en victimisant un monde du travail qui était plutôt content de son sort avant d’être instrumentalisé de la sorte.
    L’arrogance du Président ? Aurait-on oublié de Gaulle et Giscard, autrement hautains, mais qui n’avaient pas suscité une haine aussi viscérale ?
    La réalité, c’est que le peuple français semble sombrer dans l’irrationnel.
    L’État-providence a fait de nous des ayants droit immatures, égoïstes, irresponsables et jamais contents de leur sort.
    La déculturation nous a fait perdre le sens de la réalité quand elle n’a pas développé l’illettrisme. (Est-ce un hasard si LFI et le RN, conjuration des illettrés, ont à ce point le vent en poupe ?)
    Et le Covid, outre qu’il nous a rendus fainéants, a alimenté nos frustrations et a généré un sérieux dérèglement mental.
    Voilà qui explique notre comportement collectif totalement irrationnel, dont les conséquences politiques sont encore imprévisibles.
    Dans ce contexte, voter une censure participerait davantage du ressentiment et de la catharsis qu’autre chose. Mais ne réglerait rien du mal qui nous affecte collectivement.

  32. Claude Luçon

    @ Florestan68 | 19 mars 2023 à 17:53
    Ah que tout cela est bien dit ! Merci ! Même vu de l’intérieur !

  33. Xavier NEBOUT

    Il y a une solution simple pour conserver la retraite à 62 ans, et même pour celle à 60. Virer les millions de fonctionnaires payés à ne rien faire ou justifier leur emploi en créant à l’infini des lois et règlementations faisant de notre pays un asile de fous.
    Et mettre en prison les dizaines et centaines de milliers de salariés d’associations subventionnées payés à faire semblant de servir à quelque chose dont les « artistes de mes deux », avec un quartier spécial en attendant le retour à la peine de mort pour ceux qui organisent l’invasion de notre pays et autres LGBT qui détruisent notre civilisation.

  34. @ Isabelle
    En bon pantin de la désinformation permanente, vous postez ce qui se veut être une citation mais qui n’en est pas une. C’est particulièrement évident puisque vous ajoutez un lien vers la source qui propose une meilleure citation.
    La seule question qui se pose est de savoir si vos capacités cognitives ne vous ont pas fait remarquer cette distorsion – ce qui expliquerait bien des choses – ou si c’est sciemment que vous propagez des infos bidon alors qu’on n’en est franchement plus là. Cela fait plus d’un an que vous niez l’existence de crimes de guerres commis par la Russie dans une guerre inadmissible tant en jus in bello qu’en jus ad bellum. Et vous continuez à vouloir détourner l’attention, comme si le sujet était celui de la réaction des pays menacés et non pas du pays menaçant/attaquant.
    « Déni démocratique au parlement et promotion du voile »
    Faites un effort de cohérence. Vous défendez les troupes islamistes russes et la politique décoloniale pro-islam revendiquée par la Russie. Il suffit de regarder les alliances russes. Les communistes et islamistes, c’est votre camp.
    Hier, les gardes-frontières polonais ont repoussé une nouvelle tentative d’invasion de clandestins égyptiens à leur frontière, clandestins égyptiens escortés par les gardes-frontières de Biélorussie. L’invasion africaine de la France, c’est votre camp. Se féliciter du désordre dans les rues de Paris, c’est votre camp.
    Vous êtes l’anti-France.

  35. Serge HIREL

    Quelle que soit l’issue du bras de fer que se livrent, d’un côté, l’Elysée, de l’autre, les syndicats, la rue et les oppositions, LR en sortira lessivé. Qu’en ne votant pas le texte de censure du groupe LIOT, il assure à quelques-uns de ses dirigeants quelques attentions du Château aux abois, ou, au contraire, que, dans une dernière tentative de survie, un nombre suffisant de ses députés apportent à la motion transpartisane les voix nécessaires à la chute du gouvernement mal en point, les « néo-gaullistes » n’auront plus la maîtrise de leur avenir. Ce sera pour eux la fin de l’Histoire. Les uns deviendront mercenaires aux côtés d’autres qu’ils combattaient, les autres se rangeront sous les bannières qu’hier encore ils exécraient au point d’aider la gauche la plus sectaire à tenter de rafistoler le cordon sanitaire isolant la droite dite « extrême ».
    Sans avoir à élever la voix outre mesure, Marine Le Pen sera la bénéficiaire de cet épisode politique dévastateur voulu par un Président entêté, méprisant, mais, surtout, irrespectueux de notre Constitution. Outre l’utilisation d’un « véhicule » budgétaire pour présenter un projet de réforme dont le peuple a compris très vite l’importance de l’impact sociétal, entourloupe malsaine visant à conserver son droit unique au 49-3 pour imposer un autre texte (non budgétaire) pendant la session en cours, EM, incapable de se plier aux règles du parlementarisme, tente de se créer de force une majorité absolue artificielle en détournant l’esprit de cet article.
    Au lendemain d’un IVe République dont les gouvernements étaient à la merci des humeurs des partis politiques, les Constituants de 1958 ont voulu doter le pouvoir d’une arme assurant la cohésion des membres du parti au pouvoir et la création de coalitions pérennes. Il s’agissait donc de faire rentrer dans le rang d’éventuels « frondeurs » et d’éviter les chantages des partis supplétifs. C’est dans cet esprit que, notamment, Michel Rocard (28 fois), Edith Cresson (8 fois) et Manuel Valls (6 fois), en butte à des oppositions internes à leur majorité, ont utilisé le 49-3. Une arme de défense…
    Macron, lui, en a fait une arme offensive, une arme de poing contre ses opposants les plus faibles. Ne parvenant pas à les encercler, à tous les emprisonner, il les considère néanmoins comme des vassaux obligés de se soumettre à ses désirs. Moyennant quelques concessions, il a réussi à séduire une majorité significative des sénateurs LR, qui – c’est un détail à prendre en compte -, élus par des élus, n’ont pas le même rapport à l’opinion publique que les députés, à « portée de baffes » de l’électeur.
    Pour ma part, je ne crois pas un seul instant que Jupiter ait envisagé un vote de l’Assemblée nationale. En dégainant le 49-3, l’occasion était trop belle de faire d’une pierre deux coups. D’abord signifier aux députés LR que la durée de leur mandat dépendait de son bon vouloir et donc de leur comportement vis-à-vis de ce projet de réforme controversé, mais aussi d’autres à venir, tout aussi contestables. Ensuite faire imploser le LR en traitant différemment députés et sénateurs et en provoquant le retour des querelles au sein de ses dirigeants.
    La manœuvre a déjà en partie réussi, Ciotti, qu’hier encore on croyait définitivement hostile à EM, s’est séparé manu militari du n°2 du parti… et a exigé le silence dans les rangs sous le prétexte que, lors des législatives, le programme du parti prônait le départ à la retraite à 64 ans. Il a oublié qu’il n’est pas sûr que, le LR au pouvoir, ce projet n’aurait pas subi le même rejet que celui de Macron… Il est même certain que cela aurait été le cas et que, plus démocrate que le Prince, un gouvernement « néo-gaulliste » ne serait pas aventuré dans cette aventure en pleine période d’instabilité économique et de pouvoir d’achat en baisse.
    Aujourd’hui, les dés sont jetés. Censure ou pas, personne n’en sortira gagnant, sauf peut-être le RN, qui, depuis plusieurs mois, hormis « l’incident » Fournas, n’a pas commis une seule faute de carre. Zemmour sort un bouquin qui tombe à pic. En cas de dissolution, Macron n’a aucune chance de retrouver une majorité absolue. S’il échappe à la censure, son aura restera néanmoins gravement endommagée. Borne, moins fusible que batterie totalement déchargée, quoi qu’il survienne, quittera rapidement Matignon, le gouvernement devra être remanié profondément sans pour autant que le Président dispose de candidats de haut vol susceptibles d’attirer les bonnes grâces de Français échaudés… LFI et la Nupes se pareront de la toge de la victoire et Mélenchon attisera les brasiers.
    Quant à LR, il subira le sort qu’il s’est choisi par ses atermoiements, ses disputes, ses génuflexions devant Sarkozy, son manque de courage politique. Les uns iront cracher sur sa tombe, les autres la fleuriront… Mais, quoi qu’il en soit, le « néo-gaullisme » sera mort… Sans l’espoir d’une résurrection que le PS, lui, peut encore envisager s’il parvient à se débarrasser de ses scories écolo-wokistes et retrouve son indépendance et les fondamentaux de l’idéologie socialiste.

  36. Patrice Charoulet

    Depuis dix ans, LR demande que l’âge de la retraite soit plus élevé, pour des raisons démographiques évidentes et vu l’augmentation de la durée la vie des Français.
    Cela fut annoncé par Fillon, puis Pécresse.
    Ce qu’a voulu faire le gouvernement actuel, c’est exaucer le voeu de LR !
    Et voilà qu’une partie des députés LR rejoint toutes les oppositions.
    C’est désolant.
    Et c’est MON parti !
    Il n’y a aucune raison de participer à des manifestations de rue, de brûler des poubelles, et de caillasser de pauvres fonctionnaires de police.

  37. @ Marcel P
    Vous avez une crise de nerfs et vous enfilez des phrases à l’emporte-pièce.
    Du sang-froid, sacrebleu !

  38. Serge HIREL

    @ Claude Luçon | 19 mars 2023 à 16:54
    « Vous êtes un homme trop raisonnable pour croire aux sondages ! »
    Comment un homme, de surcroît ingénieur et scientifique, qui a passé sa vie à réaliser des sondages, peut-il à ce point dénigrer ceux qui consistent, eux aussi, à découvrir les indices d’une réalité inconnue, là le pétrole, ici l’opinion ?
    Je crois aux sondages réalisés selon des normes scientifiques extrêmement précises, en particulier celles qui régissent le choix du panel. Je crois encore plus aux résultats des sondages quand plusieurs posent des questions quasi identiques et que les résultats sont peu ou prou les mêmes.
    Quant à la question de savoir pourquoi ces 80 % de Français sont opposés à l’emploi du 49-3, la réponse figure dans d’autres sondages : 62 % des Français sont hostiles aux diverses manœuvres du gouvernement ne respectant pas la démocratie (étude Odoxa-Le Figaro réalisée les 8 et 9 février). L’emploi du 49-3, qui musèle les députés, vient en tête de ces méthodes inacceptables.
    Par ailleurs, il n’est pas évident que les personnes hostiles à l’emploi du 49-3 soient toutes contre la réforme des retraites concoctée par EM. Le respect de la démocratie n’est pas l’assurance du meilleur choix politique. Voir à ce propos le commentaire d’Achille, le plus macroniste d’entre nous (19 mars 2023 à 07:37).
    Enfin, pour ma part, je n’ai jamais vu un sondage proposer un simple « Parce que » parmi les réponses possibles. Vous exprimez là votre profond mépris des sondeurs. En revanche, il semble bien que l’industrie pétrolière, interrogée sur les raisons de l’abandon d’un sondage, réponde souvent d’un désinvolte « Parce que »…

  39. @ Florestan68 | 19 mars 2023 à 17:53
    De même que Claude Luçon, je plussoie votre commentaire.
    ————————————————————-
    @ caroff | 19 mars 2023 à 17:40
    Concernant la réformette, bien d’accord, sachant que vu les innombrables situations des futurs retraités, dont : la prise en compte des carrières longues, de la pénibilité, etc. nombreux sont ceux qui pourront prendre effectivement leur retraite à taux plein bien avant l’âge couperet de 64 ans (soit à 62 ans, 60, voire 59 ou 58).
    Ce qui n’est tout de même pas si terrible sachant que les gens de ma génération qui ont (généralement) commencé leur carrière à 16 ans et terminé à 60 ou plus, avec des horaires autrement contraignants, moins de congés et avantages divers, ont par conséquent trimé et cotisé beaucoup plus (en temps et heures) que ne pourront le faire ces revendicateurs compulsifs, dont certains (habitués des manifs) n’ont même pas encore commencé à travailler. Ce qui est un comble !
    Alors trêve de jérémiades et que chacun prenne conscience qu’à toutes les conquêtes sociales en matière de droit, il y a forcément des contreparties en matière de devoirs et obligations.

  40. Le Sénat ment, Bruno Retailleau ment. Concernant le régime des retraites, le leur en particulier, sans la puissance publique, donc le pognon cher à Nanard, notre argent donc, les sénateurs s’octroient un régime des plus confortables et des plus cossus:
    « Les députés sont allés très très loin. L’opinion publique s’interroge légitimement sur le montant des pensions des parlementaires. Le régime de retraite des sénateurs est favorable. Il ne faut pas se le cacher. Il s’agit d’argent public. Nous ne devons pas exercer un mandat électif pour nous enrichir. Ce sujet devra être abordé au moment de la réforme. Nous devons être transparents jusqu’au bout sans pour autant prêter le flanc à l’antiparlementarisme ambiant » reconnaît Éric Bocquet.
    Et pourtant ils font de la résistance, je sais bien qu’en regard de la dette publique ce n’est rien du tout, le problème n’est pas là… Mais plutôt le manque d’éthique, de sens de la solidarité, d’équité vis-à-vis des électeurs… Qu’en font-ils ? Ils foulent aux pieds le sens de l’altruisme et de l’exemplarité.
    Ils nous racontent des balivernes, que c’est leur « trésor de guerre » accumulé et les produits financiers qui les font vivre… En partie seulement, une petite partie, mais c’est aussi et surtout l’argent des contribuables à l’origine, et tout au long des budgets.
    Ils se hâtent avec lenteur pour se réformer comme il se dit, sans compter tout le reste. La rancune est tenace dans l’opinion qui ne comprend pas qu’ils continuent à mépriser le sens commun du public, et dès lors crachent sur les efforts demandés aux uns et ménagent les autres, eux-mêmes serviteurs de leur régime spécial.
    Le pays vient de battre un vrai record, nous sommes les champions de la dette et de la misère, nous venons de franchir la barre symbolique des 3 000 MILLIARDS (!) de dette, et l’Obèse du Sénat réfléchit à réformer le menu et son ordinaire salé-sucré qu’il affectionne tant:
    https://nordpresse.be/gerard-larcher-exclu-de-la-cantine-du-senat-il-paie-bien-mais-mange-trop/
    Un goulu qui protège ses arrières, LR a cette image déplorable sans renouvellement, qui ne pense qu’aux boyaux de ses élus qui font du mauvais gras.
    Mauvaise image de rentiers, ils ne s’en sortiront pas tant que la tambouille à l’intérieur sera aussi riche, les générations de lévriers peuvent donc attendre à LR, parti vieillissant, plus aucun régime ne leur sera profitable, le diagnostic est clair, athérosclérose avancée, et ce n’est pas avec ce poids qu’ils pourront courir après le pouvoir.

  41. @ Isabelle
    « Vous avez une crise de nerfs et vous enfilez des phrases à l’emporte-pièce.
    Du sang-froid, sacrebleu ! »
    Pas compris où se trouve le commencement de raisonnement ou d’argument.
    Vous venez de poster une fausse citation, une citation frelatée, et vous ne trouvez pas même judicieux de faire votre mea culpa.
    Vous venez de poster une critique de l’islamisation de la France tandis que vous applaudissez quand les Russes que vous idéalisez nous catapultent des clandestins islamisés et comptent parmi leurs troupes des Palestiniens islamistes.
    Du sang-froid ? Faudrait-il ne pas donner la chasse aux malhonnêtes ?
    Le sang-froid, ça ne se passe pas sur Internet. L’honnêteté intellectuelle, par contre, ça s’exige même sur Internet.

  42. @ Marc Ghinsberg
    Vous avez raison. Les Français vivent largement au-dessus de leur moyens par rapport à la quantité de travail et de valeur ajoutée qu’ils produisent. En terme de richesse produite par habitant, le classement de la France est en chute libre depuis 45 ans, inversement proportionnel à la courbe d’augmentation de la dépense publique et de la dette.
    Le recours à l’emprunt ne peut pas durer éternellement pour combler le puit sans fond que constitue la charge des pensions de retraite. Tous ceux qui prétendent dans les médias que ce n’est pas un problème mentent ouvertement. La charge des pensions de retraite est de loin le premier poste de dépenses publiques, qui représente à peu de choses près la somme que l’Etat a prévu d’emprunter cette année sur les marchés (env. 270 milliards €). Il faut quand même se figurer que chaque heure qui passe, l’Etat emprunte 31 millions €… Cela ne peut que mal finir.
    Le comportement d’une partie des LR est lamentable et vous avez là encore raison de le souligner. Mais cette manière de leur faire porter tout le chapeau est un peu trop facile.
    Qui, pendant des décennies, a systématiquement entretenu les gens dans l’illusion qu’ils pourraient conserver le même niveau de vie que leurs voisins en travaillant substantiellement moins ? Les responsabilités entre la gauche et la droite ne sont pas du tout égales. Je ne sache pas que les LR (ou leurs prédécesseurs) aient été les promoteurs de cet immense vol intergénérationnel qu’a été le passage de l’âge de la retraite de 65 à 60 ans, qui a durablement installé dans l’esprit des Français cette idée qu’ils étaient créanciers envers la collectivité d’une rente pour financer une seconde vie d’un bon quart de siècle après leur départ à la retraite ?
    Pardon d’insister encore, mais qui a systématiquement battu le pavé aux côtés des syndicats pendant les 30 dernières années pour s’opposer bruyamment à toutes les réformes d’ajustement du système des retraites (Balladur, Juppé, Fillon1, Fillon2) en hurlant à la remise en cause des acquis sociaux, avant de devoir se résoudre à des mesures d’ajustement de ce type (loi Touraine) ?
    Qui, de la même manière, s’oppose de manière systématique, avec une foi quasiment religieuse, à l’introduction d’une dose de capitalisation, qui permettrait pourtant de soulager notre système à bout de souffle ?
    Bref, ce refus obstiné d’une grande partie des Français d’admettre l’idée d’indexer la durée de la vie professionnelle sur l’allongement de la durée de la vie doit beaucoup à cette cohorte d’irresponsables.

  43. Rêvons un peu.
    La motion est adoptée, le gouvernement tombe.
    Macron, bon prince de Serge Hirel, nommera Le Pen Premier ministre.
    La nouvelle majorité dessinera le nouveau gouvernement autour du projet anti-présidentiel.
    Bilger à la justice, Booba à la culture, Zemmour à l’intérieur, Mélenchon à l’économie, Quatennens à la famille avec Mme Maréchal comme secrétaire d’État.
    Wauquiez, dévoré par le cancer de l’assistanat, préférant le silence au cas où il aurait sa chance en 2042, déclinera toute responsabilité.
    Les autres iront ramasser les poubelles à Paris, les éboueurs désormais prenant leur retraite avant d’être nés.
    J’oubliais, le nouveau ministère de la cohérence de l’insurrection créé à l’occasion, revient de droit à Aurélien Pradié.

  44. Xavier NEBOUT

    Ici comme partout ailleurs, on oublie que pour dépenser, il faut gagner ; et pour un pays, gagner, c’est avoir une balance commerciale positive.
    Or, celle de la France est catastrophique avec 163,6 milliards d’euros de déficit en 2022. 80 milliards de plus sur un an.
    Et il y a encore des couillons pour être avec Macron !
    Il y aurait une bonne raison de s’allier avec la Russie, c’est de leur sous-traiter la mise en goulag de tous nos voyous intellectuels, avec Hidalgo en tête de rame de train et Macron en queue.

  45. La question que l’on peut se poser aujourd’hui, suite au pataquès qu’il a créé, est : Faut-il retirer l’article 49.3 de la Constitution ? Les sondages montrent à l’évidence qu’il est ressenti par la majorité des citoyens comme étant anti-démocratique. Ce qui sur le fond n’est pas totalement faux quand bien même il est utilisé par le Premier ministre issu de la majorité présidentielle.
    Dans ce cas, de régime présidentiel, nous retomberions dans un régime purement parlementaire, comme au temps de la IVe République et nous serions amenés à changer de gouvernement tous les six mois au gré des arrangements de marchands de tapis des groupes parlementaires.
    Le Président, quant à lui, retrouvant sa fonction purement honorifique, retournerait inaugurer les chrysanthèmes.
    Un régime parlementaire est certes plus démocratique qu’un régime présidentiel mais il est bien moins réactif.
    Et de nos jours les événements, que ce soit sur le plan intérieur mais surtout extérieur, exigent des décisions rapides.
    La démocratie a aussi ses inconvénients. Le premier d’entre eux est de s’égarer dans d’interminables palabres laissant échapper les opportunités de trouver une solution viable. Quand on se décide enfin à l’adopter, il est souvent trop tard !

  46. Un bref historique de ce projet de loi sur les retraites montre la façon de fonctionner mentalement d’Emmanuel Macron.
    Tout a commencé avec un projet sur la base d’une retraite à points qui présentait dans ses grandes lignes l’avantage de mettre tout le monde à égalité et de supprimer les régimes spéciaux.
    Sur cette base, Laurent Berger était disposer à négocier les modalités d’application.
    Édouard Philippe est intervenu en imposant une date butoir inacceptable pour les syndicats. À la grande surprise de tous, EM a accepté cette contrainte, vue comme une provocation par les syndicats.
    C’est curieux ce besoin de normes chez ÉP, dans le même temps il avait imposé les 80 km/h qui avaient provoqué la jacquerie des Gilets jaunes.
    Une fois cette contrainte de date butoir acceptée par EM, il n’a plus voulu en démordre, faisant preuve d’une obstination surprenante. Cet homme-là, qui cherche à noyer les problèmes dans de grands débats, est incapable de négocier face à face sur des sujets précis.
    Il y a de l’autisme chez lui, qu’il soigne en faisant bavarder les autres dans des conventions dites citoyennes, aux conclusions manipulées et faussées.
    Pour aujourd’hui, cette incapacité de négocier se manifeste fondamentalement dans son refus de constater qu’il n’est pas majoritaire dans les deux chambres du Parlement.
    Dans une démocratie représentative « normale », la règle est de négocier un pacte de gouvernement entre plusieurs partis, pour définir un programme et le mettre en application.
    Il n’y a pas eu de pacte de gouvernement, ni à droite, ni à gauche. EM espérant jouer le coup par coup, lui évitant une négociation programmatique globale.
    Toujours cette incapacité de dialogue et de négociation au niveau le plus élevé.
    Il ne pourra pas continuer avec pour seul argument de négociation le 49.3, ni constitutionnellement, ni pratiquement pour chaque loi, sauf si une partie des députés LR se suicide politiquement en rejoignant son parti, ce qui lui redonnerait la majorité qui lui manque.
    Il n’y a que deux solutions :
    – Essayer de construire un pacte tardif de gouvernement soit avec LR, soit avec le PS dont il est issu, attitude contraire au « en même temps » dont il a fait le fondement de sa politique. Ce qui impliquerait un changement de gouvernement et le départ d’Élisabeth Borne, dont il faut reconnaître qu’elle a fait le don de sa personne à la macronie. Franchement elle méritait mieux intellectuellement. Mais c’est un autre sujet.
    – Ou bien dissoudre l’Assemblée et chercher dans de nouvelles élections une majorité, qu’il n’obtiendra pas, ce qui le contraindra à faire un pacte de gouvernement avec un ou plusieurs autres partis. Mais il faudra que les choses soient claires au moment de la présentation des programmes électoraux.
    J’avoue ne pas le croire capable de mettre en oeuvre l’une ou l’autre de ces procédures.
    Nous allons vers des temps troublés, avec une agitation à chaque projet de loi important.
    Dernière solution, sa démission après un référendum.
    Mais voilà, n’est pas de Gaulle qui veut.

  47. La manipulation est si grossière que l’on peut se demander si affirmer qu’il n’y a rien de plus démocratique qu’un 49.3 relève de l’idiotie, du crétinisme, ou du mépris du Français. Oser affirmer que changer la nature de la question « souhaitez-vous que le gouvernement qui présente cette loi reste en place ou démissionne, est plus démocratique que de faire voter le texte présenté », est de la plus parfaite mauvaise foi.
    Quant au LR ils ont tort. Ceux qui perdront le plus si dissolution sont tous ces petits c*ns méprisants et condescendants de Renaissance. C’est pour cela que les rodomontades du petit garçon capricieux locataire de l’Élysée, sont risibles et qu’il faut lui répondre : banco.
    Sur un plan plus général, j’entends de plus en plus de journalistes dire ce que nous sommes.quelques-uns à constater depuis des années, le consensus au sens macronien du terme consiste à acquiescer sans autres formalités tout ce qui vient de leur camp. Faute de quoi on est un imbécile qui ne comprend rien et il est nécessaire de souffrir les énièmes radotages de cette majorité, censés nous faire apparaître la lumière que visiblement, ils n’ont pas à tous les étages.
    Jamais ils ne peuvent envisager que consensus il peut y avoir à partir de dissensus, et que précisément, le consensus issu de la contradiction n’en est pas moins honorable. Il n’y a pas déshonneur à ne pas voir ses positions partagées. Et surtout, il est sain de comprendre que le désaccord n’est pas de l’incompréhension mais de la divergence et que dans cette dernière il est possible de considérer, d’accepter qu’il y ait des idées intéressantes.

  48. @ Serge HIREL 19 mars 19h01
    « le RN, qui, depuis plusieurs mois, hormis « l’incident » Fournas, n’a pas commis une seule faute de quart. »
    Vous vouliez probablement dire : une seule faute de carre… c’est que le RNFN a l’habitude de se produire dans des pentes extrêmes.

  49. L . R : Les Ruines.
    Quand est-ce que la droite bien nommée la plus con*e du monde, comprendra que le premier combat à mener, c’est contre l’extrême gauche politique et médiatique, mère de tous nos maux, qui a infiltré toutes nos institutions ?
    Islamisme, immigration, racisme antiblanc, wokisme et intolérance politique, voilà les armes de la gauche et ses extrêmes ; leur but ? la destruction systématique du corps social occidental, sa culture, son économie, ses moeurs, ses coutumes, sa religion.
    Droite Panurge collabo soumise au gré des contenus des meilleures gamelles politiques, en ce moment tous ces veaux sont allaités par la macronerie dont ils espèrent tirer un bon profit.

  50. « Si Elisabeth Doineau, la sénatrice de la Mayenne, qui a été élue en 2014, partait aujourd’hui à la retraite, elle toucherait plus de 3 500 euros de retraite par mois : « J’ai eu une carrière hachée, je me suis engagée dans le mouvement associatif et en tant qu’élue locale, au début. Je ne cours pas derrière ça et cette polémique, je trouve ça un peu facile, parce qu’un engagement d’élu, croyez-moi, ça prend du temps, on n’est pas aux 35 heures ! » se justifie Elisabeth Doineau. »
    C’est sûr elle est en train de couvrir le toit de cette assemblée et avec la bétonnière de boucher tous les trous de notre dette.
    Mais ils servent à quoi ces élus ? Les années passent et on s’enlise toujours un peu plus, esclaves de notre dette pendant qu’ils en vivent, comme des nababs, c’est sans solution, cela se saurait autrement.
    Elle a… Ils ont un estomac de fer pour justifier l’impensable, le problème aujourd’hui, les gueux savent, et ça ne leur plaît pas trop que les gueux apprennent ces largesses internes.
    Et quelques Flambeau de dénoncer ces abus d’une autre époque, d’un autre monde. Le monde de cette caste dorée.
    Une rentière de plus de mandats, elle en vit grassement nous en crevons, et par les temps qui courent cela fait polémique, cela insupporte les électeurs, et les futurs retraités.
    Elle se moque de qui ? 8 ans de mandats et 3 500 € ?… Que je sache elle n’a pas, elle non plus, découvert la pénicilline ou le vaccin contre la rage.
    Des goinfres qui vivent dans un monde doré sur tranche. Et l’Obèse qui va se proposer pour un autre mandat… Indispensable il serait ? Pour qui ?
    Pour les autres c’est 43 annuités et percevoir pour la majorité moins de 1 200 €… Ils sont à vomir, et en plus elle ferait croire, elle aussi comme Retailleau, que leur système de retraite est autonome, ce qui est totalement faux. Elle aussi est du parti du Commissaire au plan… Rataplanplan… On se demande encore à quoi il sert l’éleveur de canassons de Pau.
    Commissaire au plan: des dettes, toujours des dettes, encore des dettes. 3 000 milliards ils ont empilé tous ces champions du monde de la gestion, énarques et tutti quanti, ils battent records sur records et nous les regardons faire.
    Macron aurait dû le nommer Commissaire du vent et des éoliennes.
    https://www.francebleu.fr/infos/politique/retraites-des-senateurs-on-n-est-pas-aux-35-heures-se-justifie-la-senatrice-mayennaise-elisabeth-doineau-1753972
    « Faites attention, quand une démocratie est malade, le fascisme vient à son chevet mais ce n’est pas pour prendre de ses nouvelles. » (Albert Camus)
    Elle est bien malade notre démocratie, quand on ne s’applique pas à soi ce que l’on exige des autres, c’est le pire de tout, l’exemplarité équitable, l’éthique de la représentation. Il faut mettre la barre à quelle hauteur pour rassasier leurs estomacs à tous ces parlementaires qui ne se remettent jamais en question ?… Les députés ont fait l’effort, ils sont eux, à force, rentré dans le commun, bien que quelques cachotteries persistent. L’Obèse se fait tirer l’oreille en attendant de serrer un peu la ceinture sur ses intestins.

  51. Les magouilles politiciennes des LR et de la macronie. Eric Ciotti en tête de gondole ! Sa mère bénéficie d’une prise en charge injustifiée de la Sécurité sociale depuis 18 ans, selon Mediapart, dans un service de soins pourtant réservé à des séjours de courte durée.
    https://www.francetvinfo.fr/politique/les-republicains/la-mere-d-eric-ciotti-hospitalisee-beneficie-d-une-prise-en-charge-injustifiee-de-la-securite-sociale-depuis-18-ans-selon-mediapart_5606648.html
    Gageons que la motion de censure échouera. Comme c’est étrange !

  52. Marc Ghinsberg

    @ oli71
    Vous avez raison. Reconnaissons toutefois qu’arrivés au pouvoir certains politiques ont su prendre des mesures impopulaires en matière de retraite : Balladur, Chirac-Fillon, Sarkozy-Raffarin-Woerth, Hollande-Valls-Touraine.
    Aujourd’hui, compte tenu de la composition de l’AN, les LR ont une position charnière et donc une lourde responsabilité. Force est de constater que certains, aveuglés par leur intérêt personnel immédiat, par leur détestation de Macron, se conduisent de façon irresponsable, inconscients des conséquences de leurs actes. Pradié est à cet égard une caricature.

  53. J’ignore si LR se trompe de chaos, mais toujours est-il que ce parti n’est manifestement pas foncièrement ancré à droite.
    Déjà, l’UMP avait mérité son surnom d’UMPS pour sa tendance à voter les pires résolutions de gauche pour se démarquer ostensiblement du FN lors des votes des diverses assemblées y compris municipales, en refusant parfois de voter celles relevant du simple bon sens proposées par ce parti qui auraient pu convenir à la plupart des administrés, uniquement pour tenter de se faire passer pour un parti respectable sans que l’on sache exactement pourquoi en ne frayant pas avec des gens ostracisés qui sont pourtant aussi respectables qu’eux sinon plus.
    Dans le domaine sociétal en ce qui concerne la défense des authentiques vertus de droite, où était à part quelques ténors de l’UMP, le gros des prétendus hommes de droite lors des manifestations contre le faux mariage en 2013 ?
    Par exemple, M. Sarközy qui s’est fait remarquer par son absence alors qu’il disposait du temps libre pour donner des conférences lui permettant de « faire du fric », n’a-t-il pas démontré une fois de plus, en dépit des discours dus à la plume de M. Guaino, qu’il n’avait absolument rien d’un homme de droite ?
    Les trahisons des divers caciques LR passés à la Macronie ne font que confirmer les choses : la droite « de gouvernement » est morte.
    Seuls restent en place les notables locaux qui visent une bonne place au chaud donnant accès à un restaurant de niveau gastronomique, avant éventuellement de trahir leurs électeurs à leur tour.
    La France pourra attendre.
    N’est-ce pas M. Larcher ?

  54. Pour certains commentateurs ou blogueurs, la haine de Macron doit l’emporter sur la raison et la cohérence !

  55. @ Giuseppe
    « Elle se moque de qui ? 8 ans de mandats et 3 500 € ? »
    Savez-vous si elle a travaillé avant d’être élue ?
    La tentation populiste c’est « tou(te)s pourri(e)s ».

  56. @ Exilé
    Ainsi que vous le faites remarquer, voilà longtemps que la droite a raté des occasions de se renforcer et de s’imposer en se trompant d’allié et en marquant des points contre son camp, allant jusqu’à renier ses idées.
    – Hier en se « démarquant » du FN même quand ce dernier partageait le même point de vue sur certains sujets de société.
    – Et aujourd’hui en refusant de voter une réforme qui figurait de longue date dans son programme… et semblait même plus contraignante (l’âge maximum* de départ en retraite – made in UMP – étant fixé à 65 ans et non 64).
    Une descente aux enfers qui a commencé avec le dézingage systématique et médiatique de Sarkozy, la présidence calamiteuse de Hollande, puis le mauvais procès à Fillon pour saborder sa candidature alors qu’il était grand favori, sans compter le pseudo-vote républicain consistant pour la droite à se tirer une balle dans le pied pratiquement à chaque élection, etc. etc.
    Alors que si l’on faisait un véritable sondage de la France qui travaille, se lève tôt, réagit aux événements et s’occupe de ses proches, l’on s’apercevrait qu’elle est et demeure profondément droitière dans ses idées, sa culture et ses valeurs familiales, patriotiques et sociales.
    * à ne pas confondre avec l’âge moyen compte tenu de la disparité des carrières et des situations.

  57. Je me sens en cannes alors j’en profite, quand on parle de valeur absolue ou de valeur relative, que pèsent ces 12 milliards de déficit des retraites, quand nous sommes écrabouillés par la dette.
    En Espagne pas besoin de 43 annuités, à part l’Allemagne aucun pays européen ne consent à autant de temps devant l’établi. L’âge est en place pour ceux qui se sentent libres de vouloir en faire un peu plus, l’Obèse par exemple qu’il faudra pousser dehors dans ce parti LR s’il veut se rajeunir.
    C’est un peu pareil quand le Président nous dit qu’il portera le budget de la défense à 50 milliards, cela aura un sens quand la défense sera unique en Europe, et les uns de prendre les armes pour les autres… Nous en sommes très loin.
    La méchante Amérique porte tous les maux de notre incompétence européenne, on peut comprendre l’Ukraine, pour le moral croire en les Anglais, pour la force de frappe en les USA… Ils nous remercient, ils sont polis mais pour le reste, la Pologne et les voisins sont leurs plus sûrs alliés, ils achètent aussi américain on peut les comprendre.
    Quand on a 3 000 milliards de dette, les vautours ne sont pas loin, les marchés se régalent et le font payer au prix fort, quand ils spéculent ils savent très bien le prix de la monnaie dans chaque pays, et seul le dollar est leur religion, à nous l’inflation.
    L’inflation sert d’éponge, nous devenons en France un pays du tiers monde, endetté jusqu’au cou, le reste est illusoire. Les Chinois regardent de leur yeux torves notre économie et notre ardoise, nous sommes un peu leurs esclaves.
    Et la réforme des retraites n’est rien d’autre qu’un cache-misère, du home-staging… C’est 850 milliards par an pour les USA, l’Europe est embryonnaire, au mieux c’est un marché, au pire une défaite.
    Des décennies qu’on entend parler de l’UE, une mosaïque où chaque décision met un temps fou à être exécutoire, bref un train de sénateur, pour la haute intensité économique et de défense, comme disait le défunt Cruchade ce sera toujours « à Pâques ou à la Trinité » !

  58. Claude Luçon

    @ Serge HIREL | 19 mars 2023 à 19:52
    Un sondage pétrolier ne répond pas, nous communiquions avec des sondes, ils n’avaient pas encore appris à parler, sinon il répondrait « Parce qu’il n’y a pas d’hydrocarbures dans mon trou ! »
    Pour les sondages aux pékins, il suffit de voir les derniers sondages politiques en France, comme aux USA et Italie, pour être fixé sur leur valeur !
    Le talent du sondeur est de nous expliquer, après, pourquoi les sondés les ont trompés.
    Un peu comme disait Churchill, la qualité d’un diplomate est de savoir expliquer après intelligemment comment les choses ne se sont pas passées comme il l’avait prévu. C’est valable pour les experts en sondage !
    Dans le genre, 80 % de nos sachants, et pas des moindres, experts en géopolitiques, généraux à la retraite, grands reporters, expliquaient que non, non, Poutine n’attaquerait pas l’Ukraine le 23 février 2022, tous nos sondés ne pouvaient imaginer que masser une armée de 190 000 hommes avec chars d’assaut, artillerie… à la frontière n’était que pour faire voir au Ukrainiens comment on forme des militaires en Russie. Peu importe que le Pentagone répétait, bêtement bien sûr, ce ne sont que des Américains, qu’eux étaient convaincus que Poutine attaquerait !
    Poutine avait oublié de sonder les Ukrainiens !
    Serge, même les scientifiques et ingénieurs se trompent mais bien moins souvent que les sondeurs, pas ceux qui sondent avec un derrick, un long câble et une sonde, ceux qui sondent avec un téléphone 🙂
    Des sondages politiques auxquels nous avons eu au cours des dix dernières années, pas un seul ne s’est révélé juste à l’usage depuis le décès de Madame Soleil !
    Les sondages dans le commerce, c’est une chose, les sondages dans un bassin sédimentaire, une autre, j’y crois.
    Les sondages politiques ne m’amusent même pas, la politique est trop un foutoir pour y croire !
    N’en faites pas une religion, une sorte de sondagisme ! Faute de communisme, capitalisme, libéralisme, poutinisme ou zemmourisme !
    Cordialement
    Ce sondage ne concerne qu’un sondé 🙂

  59. @ caroff | 20 mars 2023 à 13:53
    Je voudrais savoir combien de temps et de combien sera sa retraite pour cette portion de vie où elle aurait travaillé, je n’ose en faire l’inventaire ce serait à pleurer, elle le sait.
    Mais je vous fais confiance vous allez pouvoir nous le dire et l’on pourra comparer… Je mets un gros billet que dans sa première vie, elle touchera une poignée de figues. J’espère que vous allez me contredire faits en main, et là en plus j’avalerai mon casque de vélo.
    Si cette sénatrice n’a pas évoqué son passé de labeur c’est qu’elle devait être sans doute à compter ses pistaches, et ainsi d’amplifier la polémique par comparaison.
    Qui travaille dans ce pays 8 ans et empoche 3 500 € de retraite ? Une simple règle de trois et elle devrait tutoyer les patrons du CAC 40 qui eux empilent du travail et des bénéfices, tandis qu’au Sénat ils empilent en nombre des frais et ne créent que de la dette.
    L’Obése n’a pas voulu répondre à cette question, lui aussi a paraît-il été vétérinaire… La soupe devait être moins grasse, car lui aussi a participé à l’échec économique du pays. Il y a belle lurette qu’il aurait pris la porte dans n’importe quelle institution qui progresse, et qui avance.
    Dénoncer ces abus est un devoir, pendant trop d’années ils se cachaient, pas par pudeur, mais surtout que le petit peuple ne sache rien de ces gâteries occultes, aujourd’hui ce temps est révolu, les pays nordiques sont transparents depuis belle lurette, on ne peut les taxer de voyeurisme, argument suprême quand on veut dissimuler, cacher comme un receleur, l’argent public, l’argent des impôts, notre pognon, celui cher à Nanard.

  60. @ Giuseppe | 20 mars 2023 à 14:26
    Mes amis espagnols attendent d’avoir 67 ans pour partir à la retraite. Ils m’envient parce que je suis parti à 64 ans et demi.
    Le chaos est celui provoqué par les extrêmes de droite et de gauche.
    Les syndicalistes vont faire traîner les grèves jusqu’au mois de mai, riche en ponts. Ensuite, il faudra penser aux vacances d’été.
    Bande de fainéants, ils se font déborder par les jeunes qui ne veulent plus travailler du tout et qui l’écrivent sur des banderoles !

  61. C’est insupportable de toujours vouloir se cacher dans un pays démocratique comme nous devrions l’être, les frais d’obsèques de nos chers élus, rien ne leur fait mal aux tripes, les députés n’y ont pas renoncé tout à fait, quant aux sénateurs c’est open bar… Et il faudrait se taire, le passer sous silence, au nom de quoi ?
    https://www.touscontribuables.org/les-combats-de-contribuables-associes/elus/les-frais-d-obseques-des-parlementaires
    Pas de petits profits en famille, les poignées du cercueil en or aussi, méritent-ils autant d’attentions ? Qu’on me cite un seul pays démocratique qui fait de même avec l’argent public, pour eux la caisse en chêne premier choix.
    Aucune vergogne, comme s’ils ne pouvaient pas mettre la main à leur poche pour leur dernier voyage, alors qu’ils sillonnent le pays gratis, il suffit de compulser la situation matérielle de ces deux assemblées.
    J’arrête ici, la liste de ces sucreries est tellement longue… Et le pompon, jusqu’aux culottes cela pouvait aller, ils n’ont vraiment aucune mesure, et on chipote pour des retraites de misère:
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier/la-deputee-de-l-herault-coralie-dubost-epinglee-par-mediapart-pour-ses-mirobolantes-notes-de-frais-2533860.html
    « Coralie Dubost, aurait effectué des « achats astronomiques en vêtements et en lingerie » avec ses frais de mandat… »
    Rien ne nous est épargné. Régime présidentiel… C’est ça ! Pour la mesure démocratique on verra plus tard.

  62. Ah, Philippe, vos chers LR…
    Dépités qu’un autre lance enfin la réforme qu’ils n’ont pas eu les c… de faire passer !
    Marginalisés et réduits au rôle de supplétifs de Macron, ce qui leur donne le sentiment d’encore exister (un peu).
    Divisés sous la houlette du roquet Ciotti qui ne parvient pas à rassembler le troupeau.
    Scandalisés par un 49-3 pourtant concocté par un de leurs ancêtres, Michel Debré.
    On attend le résultat du vote des motions. Ceux qui l’auront voté expliqueront à leurs électeurs comment ils ont pu renoncer aux promesses de Pécresse et Fillon. Ceux qui ne l’auront pas voté expliqueront à leurs électeurs comment ils ont pu sauver le gouvernement de Macron.
    Travailler deux ans de plus, c’est pas marrant, mais être député LR, c’est un cauchemar !

  63. Michelle D-LEROY

    « …avec un président semblant lui-même s’être égaré entre confusion politique et entêtement buté » (PB)
    Entêtement buté c’est le bon terme.
    Je pense personnellement que cette motion de censure sera rejetée, de justesse peut-être mais rejetée.
    Toutefois, ce coup de semonce au gouvernement, même si Mme Borne n’est pas la pire, mais juste la digne rapporteuse du Président, devrait faire réfléchir l’exécutif, les partis et les Français.
    Après 6 ans de macronisme et même 8 si on compte les années ministère de l’Economie où M. Macron travaillait déjà en coulisses, on voit bien que plus rien n’a de sens, ni financièrement, ni socialement, ni sociétalement. Tout s’est accéléré dans le mauvais sens.
    La France est à un virage de son histoire. Nos gouvernements successifs ont laissé croire que tout était acquis d’avance, que tout se valait, travail ou pas et ce dès l’école, et que l’Etat pouvait se substituer aux finances de chacun. Chèques et primes de ceci ou de cela, allocations de plus en plus diverses, indemnisations au chômage ad vitam alors que parallèlement on ne trouve pas de personnel toutes branches confondues, sans compter les millions voire milliards dépensés pour absorber une immigration pléthorique.
    Alors en voyant ces dépenses inconsidérées, comment faire croire qu’une réformette mal ficelée des retraites… du privé, va assainir les finances de l’Etat ? Comment faire croire que l’Etat n’a pas d’argent ?
    M. Macron a supprimé la taxe d’habitation et aujourd’hui c’est la taxe foncière qui flambe. Le sentiment que ce sont toujours les mêmes qui paient est présent partout.
    Comment s’étonner des doutes, de la colère qui gronde ?
    Toutes ces colères refoulées sont un feu à retardement, M. Macron au lieu de jouer au provocateur ou de prendre les syndicats par le mépris, devrait plutôt faire profil bas et présenter des lois bien préparées, qui aient du sens.
    Quant aux LR, ils ont été déconstruits progressivement par la macronie. L’affaire Fillon, puis les jeunes leaders partis dans le giron macronien, puis Valérie Pécresse défaite à la présidentielle, ils ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes, sans ligne politique. Le maire d’Orléans vient d’ailleurs de claquer la porte… pour soutenir Macron, ce qui n’est pas plus compréhensible.
    Alors au final plus de PS, plus de LR ou presque, que va-t-il nous rester en dehors d’un parti fourre-tout, Renaissance et des extrêmes ?
    C’est à la fois triste et inquiétant, sachant que les Français sont divisés comme jamais.
    La motion de censure rejetée, la mini-réforme des retraites sera votée, mais le reste ?
    L’insécurité, l’école, la santé, la justice auxquelles s’ajoutent les directives européennes bloquantes ?? Mais aussi ce déclin rapide de ce qui a fait notre culture. Un déclin dont nos élus ne se préoccupent pas par peur de passer pour vieillots, fachos, démodés. C’est pourtant une préoccupation et une inquiétude latente dans la société.
    Pas de quoi être optimiste. La réforme des retraites a bon dos, elle n’est que le détonateur, l’inquiétude des Français va bien au-delà, espérons que nos politiques oublient un peu leur ego et leur carrière en pensant au bien commun.

  64. @ Achille | 20 mars 2023 à 08:35
    Aucun partisan de la Ve République ne saurait vouloir que le président de la République se contente d’inaugurer les chrysanthèmes. Et nous sommes encore loin de la Toussaint !
    En revanche, qu’il ne gouverne pas lui-même sans la responsabilité afférente à la fonction du Premier ministre me semble hautement souhaitable. Dans le cas qui nous concerne, c’est lui qui a enjoint à madame Borne d’engager la responsabilité de son gouvernement et non elle de sa propre initiative, alors qu’elle a négocié jusqu’au bout et que le vote de l’Assemblée nationale était le terme normal de ce processus. Le vrai problème constitutionnel qui est ainsi posé, et ce depuis la présidence Sarkozy, reste l’immunité présidentielle car, en bonne logique, celui qui commande doit assumer la responsabilité des conséquences de ses décisions.
    Par voie de conséquence il lui appartient de fixer le cadre de sa politique et de laisser le Premier ministre réellement responsable de sa mise en œuvre et donc des moyens pour y parvenir.
    Ou bien alors, du fait de cette immunité, il convient qu’on en revienne à un strict respect des termes de notre Constitution. En effet, il n’appartient pas au président de la République de gouverner mais bien de présider ! Il lui appartient de penser loin dans le seul sens des intérêts de la France et des Français. Et il ne me semble guère que sur ce point il ait une vision gaullienne de sa fonction, tout au contraire, ce que confirme sa vision fédéraliste de l’Union européenne qui accorde à ses membres fondamentalement moins de droits que les États des Etats-Unis d’Amérique. Par ailleurs, il applique à notre nation les règles de la gouvernance suggérées par des cabinets conseils comme McKinsey…
    ————————————————————-
    @ MENIER | 20 mars 2023 à 13:50
    Vous écrivez de manière lapidaire : « Pour certains commentateurs ou blogueurs, la haine de Macron doit l’emporter sur la raison et la cohérence ! »
    Que certains Français, voire commentateurs du blog de monsieur Bilger, puissent haïr monsieur Macron est dans l’ordre des choses quand on fait de la politique, surtout politicienne.
    Je me permets de vous rappeler que le général de Gaulle a suscité la haine par ses choix algériens et qu’il a subi de multiples attentats auxquels il a réchappé. Et cette haine était absolue.
    Pour ce qui me concerne, j’exerce mon esprit critique sans concession, comme d’autres commentateurs des billets de monsieur Bilger. Et ne n’est pas la haine qui m’anime mais bien le regret que le second quinquennat de monsieur Macron nous relance comme le premier dans des manifestations qu’il a connues en 2018 avec les Gilets jaunes. J’avais espéré qu’au moins il en aurait tiré des leçons. Mais non, il continue dans ses errements. Où cela nous mènera-t-il si ce n’est dans une nouvelle impasse institutionnelle.
    Si l’on veut avoir une analyse de la situation institutionnelle ainsi posée, il me semble fort utile de lire le billet de Descartes http://descartes-blog.fr/2023/03/20/censure-les-elus-au-pied-du-mur/

  65. @ Isabelle
    « La « délicieuse » Christine Ockrent et son réseau américain, pour vous faire plaisir ! »
    Je ne comprends (toujours) pas ce que vous voulez dire. Est-ce votre manière de présenter vos excuses pour votre précédent commentaire composé d’une citation mensongère ?
    ——————————————————-
    @ sylvain
    « Quand est-ce que la droite bien nommée la plus con*e du monde, comprendra que le premier combat à mener, c’est contre l’extrême gauche politique et médiatique, mère de tous nos maux, qui a infiltré toutes nos institutions ? »
    Votre message n’est pas clair puisque vous-même suivez la ligne LFI dans le soutien aux héritiers des Soviets et vous-même soutenez le camp russe très officiellement antifasciste, décolonial et anti-raciste.

  66. Michel Deluré

    LR se trompe de chaos ? Sans nul doute et j’avoue qu’il est bien difficile de comprendre la démarche de ce parti en regard notamment de sa position passée sur ce sujet.
    Mais au-delà de l’attitude de LR, ce qui est navrant c’est d’arriver en fait à l’épilogue inéluctable d’une chronique d’un chaos annoncé car l’exécutif, sur ce dossier qu’il savait ô combien sensible, a piteusement manoeuvré, gâchant les cartouches dont il disposait et qui lui auraient permis de faire aboutir une réforme indispensable.
    Les conditions de l’élection de EM en 2017 et le paysage politique en résultant portaient en germe le chaos à venir.

  67. 18 h 45 et nous saurons si la motion de censure…
    Quel suspense !
    Pendant ce temps-là, l’extrême gauche profite du chaos.
    Macron fait progresser les islamogauchistes. Effrayant !

  68. @ Achille
    « La question que l’on peut se poser aujourd’hui, suite au pataquès qu’il a créé, est : Faut-il retirer l’article 49.3 de la Constitution ? Les sondages montrent à l’évidence qu’il est ressenti par la majorité des citoyens comme étant anti-démocratique. Ce qui sur le fond n’est pas totalement faux quand bien même il est utilisé par le Premier ministre issu de la majorité présidentielle. »
    Le 49-3 est fustigé par les oppositions. Pas étonnant puisqu’il leur cloue le bec ! Que l’une de ces oppositions arrive au pouvoir demain et vous verrez qu’elle trouvera que ce 49-3 est bien commode !

  69. « Caramba !
    Le coup passa si près que le chapeau tomba. »
    Élisabeth Borne tombera-t-elle ?

  70. @ Vamonos | 20 mars 2023 à 15:44
    Demandez-lui combien d’annuités il lui faut. Une relation, enseignant espagnol qui fait apprendre le français, m’a surpris, je vous laisse me le dire, ils sont ou seraient bien loin de nos 42 ou 43 annuités futures, aurait-il un régime spécial ? J’en doute.
    En France l’âge est pour le début de pouvoir percevoir votre retraite, les annuités sont là pour en estimer le montant (pour faire court).

  71. @ Giuseppe | 20 mars 2023 à 22:28
    Vos désirs sont des ordres et vos ordres sont les bienvenus. J’ai posé la question de l’âge de la retraite au sud des Pyrénées à un sujet du Royaume d’Espagne dont le gouvernement est dirigé par un membre du part socialiste ouvrier espagnol (PSOE).
    Voici ma question, la réponse de mon ami, suivie de mon interprétation:
    « Hola xxxx, en españa a que edad te jubilas? ¿La edad es la misma para todos los españoles? »
    « Si a los 67 los bomberos policías y demás funcionarios pueden jubilarse antes según convenios pero la idea es a los 67.
    En Francia quieren subir la edad de jubilación a 64 los políticos son unas sanguijuelas. »
    Question:
    « Bonjour xxxx,
    Quel est l’âge pour le départ à la retraite en Espagne ? Est-ce qu’il est identique pour tous les Espagnols ? »
    Réponse:
    « En Espagne, l’âge conventionnel est de 67 ans mais les policiers, pompiers et autres fonctionnaires peuvent partir plus tôt selon les accords de branche.
    En France, les politiciens sont considérés comme des sangsues parce qu’ils veulent relever l’âge de la retraite à 64 ans. »
    En Espagne, il faut avoir cotisé pendant trente années et le montant des virements mensuels est calculé en fonction des cinq dernières années de cotisation.
    Les systèmes français et espagnols ne sont donc globalement pas très différents et les Espagnols sont moins bien lotis que les Français puisqu’ils ne peuvent partir qu’à 67 ans.
    Les Espagnols ne font pas grève systématiquement tous les ans !
    Vous me permettrez de vous suggérer, cher Giuseppe, de vérifier les faits publiés dans Mediapart avant de les colporter et de vilipender les commentaires qui tentent de rétablir la vérité. Il me semblerait que dans ce cas, vous et votre ami Edwy ayez été mystifiés par un intervenant dont la spécialité est de prendre un cas particulier et d’en faire une généralité.

  72. LR [Les Rétrécis], parti charnière à 9 voies.
    « Nous entrerons dans la charnière quand nos aînés n’y seront plus ! »
    NB. Charnière : espèce de gond

  73. Michel Deluré

    @ Alpi 20/03/23 19:49
    Mais la gauche qui n’a pas manqué par le passé de critiquer sévèrement ce 49.3 ne s’est point privée lorsqu’elle fut au pouvoir d’y recourir. Rappelez-vous un certain Michel Rocard qui fut en la matière un champion de son utilisation.
    Par ailleurs, du recours au 49.3 par l’exécutif ou du blocage systématique du débat à l’Assemblée par l’opposition, qu’est-ce qui finalement est le plus anti-démocratique ?

  74. @ Giuseppe 15h57
    « Mais je vous fais confiance vous allez pouvoir nous le dire et l’on pourra comparer.. »
    Je n’en sais rien !
    Ce qui m’irrite constamment dans vos posts à sens unique c’est la stigmatisation d’élu(e)s qui soit mangent trop, jusqu’à devenir obèse (Larcher) soit (ou les deux) ont un traitement, voire une retraite, au-dessus de la moyenne.
    Comme analyse politique de haute volée vous repasserez !
    Vous n’aviez qu’à faire une carrière dans la politique puisqu’elle vous paraît plus rémunératrice que la vôtre !
    Attachez-vous à critiquer les décisions politiques, à vilipender les marchandages occultes, à souligner les gaspillages d’argent public par toutes les institutions gérant (mal) les budgets publics, mais de grâce lâchez-nous avec des remarques marquées du sceau du ressentiment et de la jalousie.

  75. @ caroff | 21 mars 2023 à 10:21
    Personne ne vous oblige à me répondre, et encore moins à me lire.
    Je pourrais vous répondre, mais ce matin je suis en train de remplacer mon turbo par un Garrett, je pourrais vous expliquer aussi comment cela se passe depuis ma fosse de garage, mais là encore vous ne comprendriez rien.
    Vous manquez singulièrement de technique, et surtout de la finesse de réglage qui permet de voir plus loin que le couple angulaire qui m’est proposé.
    Je comptais sur Grand Dadais pour m’éclairer, au fond j’aurais bien demandé à l’Obèse de m’aider, mais par les temps qui courent il doit avoir d’autres chats à fouetter et je ne suis pas sûr qu’il ne rentre dans mes sièges et puis je pense que leur couleur rouge devrait le faire enrager, ce n’est pas pour cela que cela le ferait maigrir.
    Ils ne me méritent pas pour la plupart, receleurs de nos vies.
    Tout est dans le couple, les moteurs pointus sont à 2 niveaux, un de précharge et ensuite la fin en angulaire.
    Je sais, le bruit de ma ligne d’échappement dérange, mais elle est unique paraît-il, c’était le petit plus des derniers exemplaires et sa signature.
    Inspirez, soufflez, respirez, vous avez besoin d’un échangeur d’air et de chaleur, c’est pour votre bien que je le dis.
    ————————————————————
    @ Vamonos | 21 mars 2023 à 03:02
    Bueno así es claro, pero voy a ver de nuevo.Voy a preguntar poquito más y profundizar.
    Gracias.

    « En Espagne, il faut avoir cotisé pendant trente années et le montant des virements mensuels est calculé en fonction des cinq dernières années de cotisation. »
    C’est ce qui fait toute la différence ! Il est vrai que cotisant beaucoup beaucoup moins d’années en Espagne, ils sont un peu refaits dans la mesure où pour toucher leur pension il doivent espérer plus longtemps… Et à 67 ans on commence à mourir un peu, ils ont dû y penser, je fais confiance à ceux qui font ce type de calculs.
    Ensuite les « cinq dernières de cotisation »… Est-ce l’équivalent des 5 dernières années de salaire ? Je pense un peu savoir ce que cela aurait représenté pour moi si l’on avait pris uniquement les 5 dernières années, ce qui est sans commune mesure avec des salaires actualisés sur les 25 meilleures années.
    Vous avez raison, mon ami Edwy appuie là où ça fait mal et parfois il faut utiliser des subterfuges éditoriaux pour pointer du doigt ce qui passerait inaperçu. Et puis tant que lui et Charlie publieront je me sentirai en sécurité et dans un pays libre.
    Il est normal de voir les politiques qui nous représentent afficher des tenues de bon aloi, je cite toujours l’exemple de notre fournisseur en grues et levages qui serait venu avec des trous et des salopettes déglinguées.
    Et aussi… Mais ceci est une autre histoire, 3 500 € pour 8 ans de mandat c’est un peu nous faire les poches, et je déteste ça. Rachida avait un peu exagéré elle avait fait sauter la banque quand elle était au gouvernement ; quant à Hidalgo la représentation à bon dos, mes chemises Boss ne m’ont jamais coûté ce prix.

  76. anne-marie marson

    « LR ne peut pas en permanence être effrayé par son ombre. »
    Je suis d’accord avec cette conclusion.
    Heureusement il y a quelques personnalités comme Aurélien Pradié et Pierre-Henri Dumont qui prennent leurs responsabilités et la parole, et redonnent à LR une identité. On recommence à les identifier, en dehors de leurs sempiternels « barons », qui d’ailleurs ne les ont pas sanctionnés.
    Ils avaient des motifs pour voter cette motion de censure.
    À gauche il y a plusieurs personnalités qui parlent au nom de la NUPES. C’est bien qu’il y ait plusieurs personnes qui s’expriment au nom des LR. Il était temps.

  77. Serge HIREL

    @ Alpi | 20 mars 2023 à 19:49
    « Le 49-3 est fustigé par les oppositions. Pas étonnant puisqu’il leur cloue le bec ! »
    Le seul petit problème, insignifiant, c’est qu’en démocratie, on ne cloue pas le bec à ses oppositions. Un régime employant cette méthode pour les vaincre ne mérite plus tout à fait cette appellation.
    Faut-il rappeler une fois de plus qu’à l’origine, le 49.3 était une sorte de matraque qui avait pour mission de recadrer les petits malins qui, membres du parti ou de la coalition au pouvoir, s’affranchissaient des règles de la fidélité aux engagements ? Poison mortel qui a eu raison de la Ve République.
    En en faisant une arme offensive contre ses oppositions, Macron s’est lui affranchi de l’esprit de notre Constitution. Bien au-delà de leur détestation de sa réforme des retraites bâclée, c’est cela que lui reprochent une majorité de Français, dont quelques-uns par la violence… qu’on comprend, mais qu’on ne peut admettre dans une démocratie.

  78. Xavier NEBOUT

    Le RN a mal joué en barrant la route à Zemmour.
    Il aurait eu un parti à sa droite, constituant ainsi le repoussoir « extrême droite », et se serait ainsi retrouvé simplement à droite.

  79. Xavier NEBOUT

    En réalité, la majorité des Français ne veulent pas de la retraite à 64 ans, ils veulent être payés à ne rien faire dès 62 ans et toute leur vie si possible, ce qui est différent ; yaka prendre l’argent aux riches.
    En approfondissant cette opinion, ils veulent en fait prendre l’argent aux escrocs de la voyoucratie.
    Je reçois une taxation des panneaux publicitaires, le maire de la petite commune de Fargues-Saint-Hilaire, comptant quelque 3 300 habitants, a compris qu’il fallait taxer davantage encore les entreprises, mais il le fait à la mode Macron, en ayant recours à un cabinet de conseils international – Leyton.
    Là, il y a de l’argent à prendre. On met en taule, et on confisque tous les biens.

  80. LR c’est tout bon pour la casse, Emmanuel va finir de les laminer, quand on est si peu nombreux et dispersés dans un parti, ce n’est plus une baisse de régime, c’est une déroute, et LR est ainsi juste bon pour la casse, et l’Obèse depuis sa chaise de cuisine pourra admirer le spectacle que lui et les autres ont créé.
    LR c’est bon pour les ferrailleurs, David Lisnard a honte de s’afficher avec ces pieds nickelés, il se la joue tout en douceur dans son pays des merveilles, Cannes qui regarde de loin une réunion de nuls.

  81. Chaud ca-chaos !
    Il faut reconnaître que Macron est un très fin tacticien en création de chaos : 
    Ce n’est plus « Moi ou le Chaos « en accusant le RN mais Moi ET le Chaos.
    Chaos qui restera dans l’histoire de son quinquennat comme sa plus brillante réussite, un crime d’Etat contre son peuple, bien programmé, que le monde entier ne nous envie pas.
    D’ailleurs ce slogan devrait figurer sur le fronton de l’Elysée : 
    « Moi et le Chaos »
    Cette fois le roi est nu devant les évidences terribles qui se succèdent à un rythme effréné dans tout le pays en proie à l’anarchie et au chaos total et irréversible. 

  82. @ Xavier NEBOUT 22 mars 10h14
    « Le RN a mal joué en barrant la route à Zemmour.
    Il aurait eu un parti à sa droite, constituant ainsi le repoussoir « extrême droite », et se serait ainsi retrouvé simplement à droite. »
    Je crois, sans conteste, que ce sera l’analyse la plus grotesque jamais imaginée depuis le début de la Ve République.

  83. @ sylvain
    « Chaud ca-chaos ! »
    Question au hasard : que pensez-vous de Dieudonné (qui use et abuse de la fameuse mélodie d’Annie Cordy) ?
    « Cette fois le roi est nu devant les évidences terribles qui se succèdent à un rythme effréné dans tout le pays en proie à l’anarchie et au chaos total et irréversible. »
    Des manifestations de mécontents qui pour une part ont la sécurité de l’emploi, de retraités ou de jeunes enfants qui n’ont encore jamais travaillé.
    Du désordre organisé par des clowns subventionnés. Des députés d’extrême gauche qui émargent à 9 000 balles par mois qui encouragent des pauvres à perdre leur temps.
    Une extrême droite en telle perte de repères qu’elle se félicite des débordements des révolutionnaires en herbe rouge, en pantins du Kremlin (qui en 2023 comme en 1940 et comme en 1968 se réjouit de la déstabilisation du monde non asservi au soviétisme). Une vidéo circule notamment où l’on voit des gendarmes mobiles marcher non casqués près de manifestants : certains se sont imaginés que ces gendarmes avait choisi le camp des révolutionnaires. Au-delà du ridicule du malentendu, drôle de conception politique à courte vue que de se féliciter d’avoir des fonctionnaires ou des militaires qui agiraient à la guise de leurs opinions politiques.
    Il ne s’agit ainsi pas de chaos, ni total ni partiel, mais de théâtre. Ce qui est irréversible, par contre, c’est le sentiment que tout ses opposants sont des pitres et qu’il reste le choix le moins pire – et je pèse mes mots.
    Pour rester dans un thème qui vous est cher sylvain, doit-on préférer Macron, qui n’a aucune volonté forte d’éviter que l’immigration africaine n’achève de faire de l’Europe une colonie africaine, ou votre courant, qui se réjouit de la déstabilisation de l’ordre public et soutient une puissance étrangère hostile, c’est-à-dire se réjouit de la déstabilisation qui détourne la force publique de la lutte contre la criminalité et l’invasion clandestine alors même que la Russie convoie des clandestins africains vers l’Europe ?

  84. @ Xavier NEBOUT, 22 mars 10:14
    « Le RN a mal joué en barrant la route à Zemmour. »
    Plutôt l’inverse me semble-t-il…
    C’est l’histoire de la grenouille qui voulait se faire plus grosse que le boeuf !
    Pschiiit ! Badaboum !

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