La France est un pays formidable puisqu’elle permet dans une même journée de soutenir la cause de Louis Sarkozy (LS) – le fils de l’ancien président Nicolas Sarkozy et de son ex-épouse Cécilia – et de se moquer de lui.
LS est, paraît-il, « déjà en campagne pour la mairie de Menton » et ses chances seraient sérieuses face à la députée RN Alexandra Masson. Il serait soutenu par la droite, même si rien n’est encore officiel. On verra si LR lui accorde son investiture. Je parie qu’il l’aura. On légitimera son ambition. Même s’il n’a jamais directement profité de l’influence de son père, il est clair qu’elle favorisera ses desseins (Le Parisien).
Son ambition, je le répète, est légitime. Passionné de politique, il espère accomplir un pas décisif à Menton.
S’il était gangrené par la moindre vanité, la moindre surestimation de son rôle, il n’aurait qu’à lire Marianne et notamment une double page où « les dessinateurs de cet hebdomadaire font la campagne présidentielle d’un candidat people ». Celle de LS en l’occurrence. Les dessins et les légendes sont hilarants, ils tournent en dérision non pas LS lui-même mais tout ce qui, d’une certaine manière, semble lui avoir facilité son destin politique en se moquant sans méchanceté, par une synthèse partiale, des éléments d’une campagne possible.
Aurait-il envie de se prendre au sérieux et d’oublier les ombres et les lumières d’un parcours politique ambitieux, même précoce, que les traits de Lacombe lui rappelleraient que rien n’est jamais sûr, qu’il faut s’habituer en France au contraste médiatique et avoir le cuir dur.
Il l’aura.
Entre ambition et dérision, celle qu’il a, celle dont on l’accable, il comprendra que c’est cela, la France. Un pays qui vous rabaisse quand vous êtes haut, qui vous aime quand vous allez mal.
« Il serait soutenu par la droite » (PB)
Laquelle ?
La vraie ou la fausse ?
Prébende, oligarchie, népotisme, incompétence, prétention, condescendance, la liste est longue de ce qui permet de qualifier ceux qui prétendent faire de la politique.
Notre pays est devenu une sorte de baronnie moyenâgeuse livrée à la cupidité de ceux qui « dirigent » ou souhaitent diriger.
Et dire qu’ils nous font un foin d’un pauvre hère qui allume sa clope sur un brasero nationââââl. Avec à la clef les thuriféraires des susdits qui nous jouent le crime de lèse-majesté en sautant comme des cabris.
C’est formidable de s’appeler Sarkozy, d’emblée on vous propose non pas le poulailler mais le fauteuil d’orchestre. Les copains d’abord, toujours ce truc rance de coopter les personnes, et dire que d’autres attendaient sa place. Merci papa, il devrait l’emporter paraît-il… Qui vivra verra.
Il n’y a pas que Marianne qui le tourne en dérision, de temps à autre Charlie – sans méchanceté – lui accorde une petite place dans son Crétinisier, où il côtoie, entre autres, Ségo et les champions habituels de la bêtise crasse.
Au fond y être ainsi pointé est une forme de reconnaissance, je ne sais si cela aide à les corriger, mais au moins pour la santé rien de meilleur que le rire… On ne se moque pas !… Un peu quand même, si.
Chez Robert Ménard j’aime bien quand il égratigne ou ressemelle comme au rugby tous ces ultracrépidarianistes. En se moquant bien sûr, lui, de son ignorance dans bien des domaines et l’affichant en toute lucidité humble. C’est pour cela sans doute qu’il est le maire le mieux élu de France. Les gens adorent ce personnage qui fait un carton partout où il passe, qu’on l’aime ou pas. Il paraît qu’il fait un boulot formidable, aurait ainsi dit Trump, à Béziers, territoire réputé très dur. En plus il a sauvé le club légendaire de Raoul Barrière.
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« Son ambition, je le répète, est légitime. Passionné de politique, il espère accomplir un pas décisif à Menton. » (PB)
Tu parles, « passionné » !? Un qui nous vient des USA, on lui fait le lit et le métier de politique lui assure déjà des revenus par un choix d’une chaîne de télé qui ne veut insulter ni le passé ni l’avenir.
Qu’on ne nous raconte pas d’histoire, il est le fils de Sarkozy on lui a dit ya bon en politique, pourquoi n’est-il pas resté aux USA ? Ah mais oui, mais non, là-bas c’est plus cher et il faut payer pour faire campagne, il faut des sponsors et beaucoup de pognon et puis il n’est qu’un illustre inconnu.
Revenir au pays ça a du bon ; il a des qualités ? Mais des milliers ont des qualités. Propulsé sur biens des médias, tête de gondole comme on peut le penser pour les locaux de l’info de France qui vont avoir enfin à se mettre sous la dent un nouveau, cela fera vendre du papier et couler de l’encre… Aux USA c’est un parfait inconnu et faut pas exagérer non plus, Nicolas et Carla y sont aussi inconnus que la « stacomaxi ».
J’ai plaisir à écouter les analyses de Louis Sarkozy.
Je trouve qu’il est pragmatique et brillant et qu’il assume ses idées, ses convictions et ses liens familiaux.
Cela change du président actuel.
La France aurait tort de se priver de son talent.
« On légitimera son ambition. Même s’il n’a jamais directement profité de l’influence de son père, il est clair qu’elle favorisera ses desseins » (PB)
Ces deux phrases auraient pu s’appliquer, en son temps, à l’Amiral-sénateur Philippe de Gaulle !
Louis Sarkozy, dit-on, a du talent et de l’ambition. Avant lui déjà, son demi-frère Jean était présenté à la France entière comme un jeune homme méritant, dont la rapidité d’accès aux titulatures semblait aller de soi. Les choses paraissent moins évidentes quinze années après et le jeune homme paraît avoir du mal à percer par son propre talent sans l’aide active de son père.
Quelles facultés exceptionnelles dotent tellement Louis Sarkozy au point de lui valoir si tôt d’être nommé édile d’une ville aussi grande que Menton ? Le jeune homme a fait un peu d’études, comme beaucoup. Il est américain et a une éducation américaine. Voilà qui présage mal d’une continuité dans la tradition. Il sera disruptif, comme on dit, à la mode américaine. Sa mère est connue pour détester la francité. Il lui en restera bien quelque chose. Et ne disait-on pas de son père, Sarko l’Américain ? Du reste, Sarko fit bien son travail et l’on peut dire que la férule américaine est fort sensible dorénavant.
Voilà le jeune Louis, qui après avoir passé toutes ses premières années aux États-Unis d’Amérique dont il a la citoyenneté, se plaît à se croire un destin français. Cela suffit d’avoir des agents de l’étranger, ici chez nous, et il est bien assez malheureux avant d’être complètement grand remplacés d’être devenus des Américains d’Europe. Ce qui, en soi, pour ceux à l’acuité plus perçante, est au moins autant préjudiciable, si ce n’est plus.
La mode du jeunisme est insupportable. Dès qu’une jeune personne a suffisamment d’entregent et a entrepris un peu d’études, les postes les plus élevés lui paraissent promis comme un dû aussitôt. Louis Sarkozy n’est pas le seul. Ils sont une pléthore, des comme lui, à n’être venus de nulle part, à n’avoir jamais rien fait ni rien prouvé, à nous être imposés par le système médiatique. Nommons-en quelques-uns. Emmanuel Macron, Gabriel Attal, Benjamin Griveaux, Sarah Knafo, Jordan Bardella (même si ce dernier est peu diplômé), etc. Qu’ont-ils fait pour mériter ces honneurs ? Leurs talents véritables, leurs facultés, tout est exagéré, surfait. Des talents comme ces jeunes-là, il y en a à foison, et mieux encore, dans la France entière. Mais ce sont ceux-là qu’on nous montre. Pourquoi ? Quant au mérite, n’en parlons pas. Ils n’en ont aucun, n’ayant rien fait d’utile pour la société. Tôt, l’on voit qu’ils se servent au lieu de servir. Pourrait-il en être autrement de ces appétits voraces ?
Lorsque je vois ces gens, je ne puis m’empêcher de m’exclamer : « Mon Dieu, qu’ils ont tôt les traits odieux de la vieillesse ! ». Et l’on songe à Dorian Gray ou à la peau de chagrin !
La deuxième et la troisième génération paraissent aujourd’hui bien usées et démodées face à ses très jeunes poussins bousculant tous les codes pour rentrer en politique.
Belle ascension à 27 ans, ça aide d’avoir un parent connu pour monter sur le podium. Le plus difficile sera de prouver sa force et ses compétences dans la durée s’il est élu maire de Menton. Bonne chance Louis dans la ville où transitent les migrants illégaux !
En tout cas bonne chance à Louis Sarkozy parmi les dinosaures.
Non, rien. Je crois que c’est l’écrivain monarco-positiviste Charles Maurras qui accusait la République antidynastique d’être « la République des fils à papa ». Mais l’ambition de Louis Sarkozy serait légitime selon vous, cher hôte, là où, dans le cas de la dynastie Le Pen, on parlait de marque, et le patriarche des intuitions provocatrices n’était pas le dernier à y faire allusion. Pouvoir faire élire « sous son nom » toute sa progéniture ayant capté l’héritage d’une colère sociale réduite à l’impuissance de la fonction tribunicienne n’était pas la moindre fierté de celui que ses partisans appelaient le menhir.
Je me souviens de Louis Sarkozy, dernier (et maintenant avant-dernier) de lignée comme il y a des premiers de cordée, déboulant sans éducation et en toute hyperactivité dans le bureau de son président de père, tel le fils d’Elon Musk dans le bureau oval du calme Trump, et du même Louis Sarkozy répondant à Léonard qui n’était pas son frère de lait, mais le fils de Valérie et de Denis Trierweiler après que sa maman avait écrit « Merci pour ce moment ». C’était auquel des deux fils de la petite poloche s’abaisserait dans la bataille de polochon. Depuis, LS aurait acquis une culture, un recul historique, une âme et une conscience françaises (sa maman Cécilia se vantait en 2006 ou 2007 de ne pas avoir une goutte de sang français dans les veines) tout en étant le beau-fils de l’organisateur des rencontres de Davos. Mais en France, on aime bien être cocu, semble-t-il, et j’ai horreur de ce mot-là. Donc je dis ça, je ne dis rien, sinon que je regrette ce renouvellement des artifices rejeton d’un artificier faussement rupturiste.
LS est un artefact, un ersatz. Vivent les antiphrases et les antileaders, l’absence de ces faux jetons dans la lice nous priverait de l’hommage que rend le vice à la vertu et qui s’appelle l’hypocrisie ! Ça va durer encore longtemps ? Si oui, c’est le pays qui réduira son influence comme peau de chagrin. Mais le peuple français n’a qu’à refuser les dirigeants qu’il assure ne pas mériter alors qu’on a les dirigeants et les représentants que l’on mérite si l’on ne sait trancher le noeud gordien comme l’a fait Pompidou en succédant à son mentor de Gaulle, le mythologue qu’il n’avait même pas rejoint en juin 40.
Évidemment qu’il faut avoir le cuir solide pour se lancer en politique. Mais au moins sommes-nous dans un pays où veillent les tribunaux. Quand on voit les mœurs politiques chez le Président Trump, ce dernier donnant l’exemple d’une goujaterie sans limites, on ne peut que féliciter d’être en France !
Bonjour Monsieur et Madame Bilger, Mesdames et Messieurs les internautes, j’ai hésité à vous écrire, et finalement je prends la plume, si je puis dire, pour vous apprendre que Ugo, Ninive et même Agecanonix alias Yves Seraye, puisqu’il avait écrit sous son nom de rares fois il y a longtemps, s’en est allé lundi dernier, alors qu’il était en soins palliatifs.
Je remercie M. Bilger et ses lecteurs de lui avoir permis de ferrailler avec lui, il avait la plume acérée et parfois violente (je n’écrivais pas mais il voulait que je « corrige » ses éventuelles fautes).
Il appréciait ce blog de haute tenue, ses lecteurs et notamment, j’en oublie certainement, Tipaza et son humour, Exilé et ses convictions, Robert et ses analyses, sylvain et ses excès, Jean sans terre le sage, même Robert Marchenoir et ses diatribes virulentes, Achille, Giuseppe, Axelle D et tous les autres, j’oubliais le rare Savonarole… et le doyen Claude Luçon.
Je tenais à vous informer, même si je ne suis pas sûre qu’il l’aurait voulu, c’est pour moi une façon d’honorer sa mémoire, j’avais été son médecin puis son épouse qui lui avait « trouvé » ce blog pour agrémenter sa retraite, je n’écrirai pas à sa suite mais continuerai à vous lire avec plaisir quand le chagrin sera moins grand.
Un pays qui vous rabaisse quand vous êtes haut, qui vous aime quand vous allez mal. Oui, un peu comme Pétain le lundi plus de Gaulle le mardi, à Paris, la Ville des Lumières.
Louis Sarkozy ambitionne un grand rôle ou une sinécure ? Une godasse de plus à encenser, admirer, respecter, écouter, puis régurgiter. Un politique, en somme.
Le jeune Louis voudrait-il venger son père qui a été déshonoré et traîné dans la boue ?
@ Evelyne Cornelius | 08 août 2025 à 22:57
Chère Madame, recevez toutes mes condoléances pour le décès de votre mari.
J’avais remarqué votre époux, sous le pseudo Ugo.
Il ne fait pas bon rester trop longtemps sur un blog, on se répète, on lasse tout le monde, on rabâche, on se regarde le nombril comme ce cher Robert Marchenoir, qui ne surgit que lorsque quelqu’un lui fait de l’ombre.
Ce blog tourne avec 50 participants, toujours les mêmes, des retours d’Algérie française, des RN qui n’osent pas le dire, des Giuseppe qui nous pompe l’air avec son vélo et qui a découvert Louis-Ferdinand Céline à 80 balais…
Bref, un Père-Lachaise quotidien…
En tout cas, bravo pour avoir eu l’élégance de nous informer du décès de votre époux.
@ Evelyne Cornelius
Chère Madame
RIP à Ugo (alias Yves Seraye), qui avait ferraillé avec moi, m’avait délivré le chapeau d’un des deux « artistes de ce blog » avec et après Tipaza, avant de me le retirer pour le remplacer par un bonnet d’âne, mais tout ça n’est pas très grave et certes, ne compte pas devant la mort qui non pas remet les compteurs à zéro pour tout relativiser, mais élastifie, assouplit, plastifie notre âme pour que nous devenions bienveillance envers ceux que nous comprenons enfin en les prenant avec nous de même qu’à l’autre extrémité de la vie, il y a une dimension de « rappel » dans tout apprentissage qui suit la naissance.
Il y a une chose qui m’étonne dans ce que vous écrivez : j’étais persuadé qu’Ugo faisait partie de la jeune garde des contributeurs de ce blog. Eh bien non, il « occupait sa retraite » en se ressourçant ici et il était malade. Sa plume vive et acérée devait l’aider à soulager ses maux par la vigueur des mots qu’il employait pour ne pas les laisser le terrasser. Avec l’aide d’une épouse médecin, qui plus est.
Bon courage pour apaiser votre chagrin à l’aide du temps qui est un facteur de décantation. Parmi toutes les familles que la vie constitue bon gré mal gré, il y a un blog, les maîtres de maison et ceux qui viennent y opiner avec leur fougue de commentateurs, les premiers étant maîtres chez eux et chacun restant à sa place malgré les apparences.
@ Giuseppe | 08 août 2025 à 11:40
Trouvé ceci hier sur Facebook à propos de Ségo:
« Une petite mise au point d’un général…
« Voici l’article que le général de brigade Pierre Royal a fait paraître dans son bulletin de promotion en mai « Suite aux nombreuses questions qui me sont posées quotidiennement concernant mes liens de parenté avec Ségolène Royal, je tiens à effectuer la mise au point suivante :
Ségolène Royal est ma nièce, fille de mon frère aîné Jacques, qui a terminé sa carrière militaire avec le grade de lieutenant-colonel dans l’artillerie de Marine. Si je ne partage en aucune façon ses options politiques, l’esprit démocratique me contraint à les supporter. Par contre, je ne puis admettre que, pour construire sa carrière politique, elle ait sali de façon outrageante la mémoire de son père.
Lors de la sortie de son livre « Le printemps des grands-parents », titre très cocasse quand on saura qu’elle a été particulièrement odieuse avec mes parents (ses grands-parents), elle a accordé un certain nombre d’interviews d’où il ressortait qu’elle avait eu une enfance très dure du fait de son père, militaire rigide et borné qui la brimait.
Par contre, au moment de la guerre du Golfe, dans une interview du journal « La nouvelle République du Centre », elle disait son soutien aux soldats français, évoquant avec émotion le souvenir du départ de son père pour l’Algérie et sa mort au combat (en réalité, mon frère est mort d’un cancer en 1981) ! (…)
En conséquence, je n’ai plus aucune relation avec cette jeune femme, résolument mythomane et j’ai honte de voir le nom de ma famille ainsi galvaudé par une personne qui est en train de mettre à sac sa région sur le compte de ses administrés… et ce sans payer l’ISF malgré son patrimoine bien garni.
Et Louis Mexandeau, ancien ministre socialiste, ainsi que nombre de ses anciens collègues, disent d’elle :
« Ségolène Royal, c’est une inculture de taille encyclopédique, une sorte de trou noir de la science, une ignorance crasse, qui avoue même aujourd’hui, en petit comité, qu’elle est bien heureuse de ne pas avoir à gérer la crise actuelle ; mais surtout satisfaite d’engranger ce que le PS lui verse à titre d’indemnités personnelles pour l’ensemble de ses déplacements, et pas au nom de l’Internationale socialiste dans le monde ».
Fermez le ban !!!
Général Pierre ROYAL, oncle de Ségolène. »
@ Evelyne Cornelius
Chère Madame,
Je vous prie de croire à l’expression de mes condoléances les plus sincères.
Je suis sûr que vous avez été d’un grand secours pour votre époux. Votre indulgence à l’égard de ses interlocuteurs en est le signe.
Toutes mes pensées vous accompagnent en ces temps de douleur.
@ Evelyne Cornelius | 08 août 2025 à 22:57
Je vous remercie du rôle de soutien que vous avez eu pour notre camarade disparu, Agecanonix alias Yves Seraye, ainsi que d’être informé grâce à vous de la triste nouvelle. Je ne doute pas refléter l’unanimité des commentateurs ainsi que de monsieur et madame Bilger.
@ Evelyne Cornelius | 08 août 2025 à 22:57
Chère Madame,
Merci de nous avoir informés du départ d’un contributeur énergique et déterminé. Comme Julien WEINZAEPFLEN, j’avais pensé qu’il faisait partie d’une génération plus jeune, mais après tout on a l’âge de ses convictions et de son énergie. Les siennes étaient grandes.
Je partageais ses opinions avec plus de pondération, question de tempérament, et j’avais remarqué son absence, sans en imaginer la raison.
L’élégance avec laquelle vous nous avez informés de son départ montre qu’avoir été accompagné par une épouse aussi sensible a été certainement un grand secours pour lui.
Je vous prie de croire, chère Madame, à l’expression de mes condoléances les plus sincères.
Louis Sarkozy a une double nationalité en ayant demandé et obtenu la nationalité américaine.
Outre que la nation est l’ensemble de ceux qui sont de même nativité, et qu’opter pour une autre que celle de sa naissance revient à renier cette dernière, en cas de conflit entre les deux nations, laquelle trahira-t-il ?
On ne devrait pas pouvoir occuper une fonction publique en ayant une double nationalité, volontaire de surcroît, et concernant la haute fonction publique ou politique, ce devait être depuis au moins trois générations.
@ Evelyne Cornelius | 08 août 2025 à 22:57
Je dois bien avouer que je n’ai jamais eu d’échanges particulièrement cordiaux avec Ugo.
Nous n’étions pas de la même ligne politique, mais c’est la loi du débat qui nous permet d’afficher nos différences.
Je m’associe à votre peine et vous adresse mes sincères condoléances.
« Entre ambition et dérision, celle qu’il a, celle dont on l’accable, il comprendra que c’est cela, la France. Un pays qui vous rabaisse quand vous êtes haut, qui vous aime quand vous allez mal. » (PB)
Ce n’est pas facile de porter le nom de son père quand celui-ci est une personnalité politique qui a occupé les plus hautes fonctions. Les ressentiments de ses adversaires se reportent immanquablement sur le fils, surtout lorsque celui-ci a l’intention de marcher sur la ligne tracée par son père.
Mais même si je ne partage pas les idées de Louis Sarkozy, à mon goût un peut trop « trumpiste », je pense qu’il est capable de faire son chemin dans le monde implacable de la politique, d’autant que la succession d’Emmanuel Macron s’annonce compliquée.
Son jeune âge le conduit à commettre parfois quelques maladresses mais avec l’expérience il va progresser et marque sa différence avec son père.
@ Evelyne Cornelius
Chère Madame,
Votre message, d’une grande tristesse, est plein de dignité et de lucidité.
C’est notre ressenti dans notre groupe de doctorant(e)s.
Bon courage.
« Il restera de toi ce que tu as donné…
Ce que tu as semé…
Que tu as partagé… »
https://youtu.be/-fyo8nPI1Qw?si=RqRMprSdQ8WrpTmx
Au revoir l’ami Ugo et bon courage à vous Madame.
Veuillez croire à mes sentiments attristés, cordiaux et fidèles.
@ Savonarole | 09 août 2025 à 03:13
Sur Louis Ferdinand Destouches vous n’avez pas tout à fait tort, à part les clichés scolaires, je l’ai découvert bien après dans son ensemble. Malgré mes immenses possibilités, je sais aussi mes limites.
Fichtre ! Vous me faites plaisir ! Être capable de faire du vélo encore à l’ âge que vous me prêtez, me rassure sur mon état de santé ; mais pas sur le vôtre.
Je vous conseillerais d’en faire autant, mais avec un déambulateur à pédales, ce sera plus sûr, on ne sait jamais. Comme bon nombre de vieux de votre âge vous tournez mal, sans doute aigri et frustré, sur la pente descendante je pense. Je peux comprendre que vous ne soyez plus fait pour l’escalade.
Acâriate même un peu aussi semble-t-il, on dit de certains vins qu’ils se bonifient avec l’ âge, vour tournez aussi piquette. L’heure à laquelle vous publiez est celle de bon nombre d’anciens qui vivent de leurs insomnies, un peu corbeau vous seriez devenu sur les bords. L’humour disparu, le medecin dirait c’est normal à son âge sans doute. La sénilité fait aussi étape dans la vie, parfois elle rend acide.
Sur ce je m’en vais oxygéner mes neurones, pour ma part se sera sans les petits roues que l’on ajoute sur les vélos des enfants. Prenez soin de vous, vous méritez mieux.
@ genau | 08 août 2025 à 23:18
Comme dit Campagnol sur X : Vouloir être maire de Menton est révélateur Il en restera toujours quelque chose.
@ Evelyne Cornelius | 08 août 2025 à 22:57
Chère madame, je vous remercie d’avoir eu en ces moments difficiles pour vous le courage et la gentillesse de nous aviser du décès de votre époux que nous découvrons parfois après la révélation de ses divers pseudonymes, qui n’enlèvent rien à son talent, ainsi je puis vous dire que j’ai apprécié ses commentaires signés Ugo, avec la pensée duquel je me suis trouvé des atomes crochus.
Ce blog est aussi, au-delà des différences de sensibilité de ses participants, une grande famille qui partage votre peine.
@ Evelyne Cornelius
Il m’était arrivé de rares fois d’échanger avec Ugo. Nous avons beau savoir qu’aucun de nous n’échappera à son destin naturel et ultime, nous ne pouvons cependant rester insensibles au départ toujours trop précoce et à nos yeux injuste d’êtres qui, par l’intermédiaire de ce blog, faisaient finalement partie de notre quotidien.
Recevez madame l’expression de mes condoléances sincères et qu’Ugo repose désormais en paix.
Eh bien, ça dégoise. Quelle dégelée ! Ne faisant pas partie du beau monde, ni de l’entre-soi, je regarde avec amusement grandir le refus de l’agrégation sociale de ce pays. Lecteur assidu de Burke à Scruton, il me semble en discerner les causes.
À quoi bon se lancer dans une interprétation : il fait chaud, pas un souffle d’air, les musulmans sont à l’affût et nous n’avons plus d’armes. L’Éducation nationale se hâte de rogner les dernières ailes de la pensée, et un Sarkozy revient, ouf, la relève est assurée.
Le fameux titre « Pleure, ô pays bien-aimé », peut être jeté aux oubliettes.
C’est cela, la France, un pays qui se mésestime au point de renier qu’elle est le seul pays à avoir les moyens de son indépendance, dans la mesure où elle assumerait enfin les raisons de sa défaite pour offrir universellement l’expérience collective salutaire des ambitions impériales dérisoires, dont elle éprouve cruellement l’échec tout en étant bien seule à pouvoir en incarner les leçons.
Louis Sarkozy saura-t-il entraîner l’effort nécessaire à cette rédemption indispensable ?
Y’a du boulot, mon Loulou, pour l’instant contentons-nous du bon Bayrou qui, sous les quolibets des revanchards défaitistes, n’a pas d’autre ambition que d’inviter le peuple français à s’élever à hauteur de son destin, quand enfin orléanistes et bonapartistes auraient cessé de se vilipender !
Quoi ! Après Auguste, Augustule !
Quoi, parce que nous avons eu Nicolas, l’illusionniste du Kärcher qui n’était qu’un ventilateur, il faut que nous ayons Louis le présomptueux ! (pcc : Victor Hugo)
Parce que vous êtes le fils d’un des plus petits présidents que nous avons eu, vous vous croyez un grand génie !
Notoriété médiatique, illusoire fortune d’une réputation dévoyée, un rang que vous croyez acquis, une place, celle du père, à laquelle vous aspirez, tout cela rend si fier !
Qu’avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus : du reste, homme assez ordinaire ! (pcc : Beaumarchais)
S’il est vrai qu’« aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années », dans votre cas, Louis, il lui faudra beaucoup, vraiment beaucoup de patience à ladite valeur pour pouvoir vous atteindre, quand vous serez bien vieux (pcc : Corneille).
Et encore je me demande si, étant capable d’être ce que vous souhaitez, vous serez capable d’être vieux.
Avoir deux objectifs dans la vie est peut-être trop pour vous.
P.S. : ce petit commentaire en forme de patchwork poético-politique en souvenir de notre collègue Ugo.
@ Evelyne Cornelius
Madame, veuillez recevoir mes condoléances attristées pour la perte de votre époux. Ainsi que quelques autres commentateurs de ce blog, un compagnonnage de la pensée m’unissait à Ugo. Nous éprouvions un semblable navrement pour ce qui avait trait à la France dont nous déplorions l’abaissement et supportions mal les vilenies de ceux qui par leurs actes, leur cécité, ou leur passivité, l’abîmaient.
Je croyais à tort, comme M. Weinzaepflen, qu’Ugo était jeune. Je l’imaginais être un homme dans le milieu de la trentaine. Sa plume avait les accents juvéniles de la révolte et l’on put croire aisément que si les circonstances l’avaient permis, il se serait fait un défenseur opiniâtre et résolu de la France qu’il aimait. Son jugement était sain et il avait l’âme droite.
Dans la France contemporaine, il m’est de plus en plus rare de rencontrer des personnes qui partagent les mêmes préoccupations que les miennes. Ugo était pour moi un de ceux-là et il m’eut été très agréable de pouvoir un jour le rencontrer pour en parler de vive voix. Dans la peine qui vous afflige, je voudrais vous témoigner, Madame, ma respectueuse et compatissante amitié.
Au moins il ne tentera pas la présidence de l’Établissement public d’aménagement de la Défense Seine Arche (EPADESA) créé en 2010 pour son frère Jean par leur père en fonction. Le népotisme faisait rage alors.
De ce que j’en ai vu, Louis Sarkozy parle avec aisance, de Napoléon surtout.
Est-ce que ça suffira, d’autant que l’empereur avait débarqué à Golfe-Juan et pas à Menton, en 1815.
@ Evelyne Cornelius | 08 août 2025 à 22:57
C’est très bien que vous nous ayez informés du décès de votre mari. Souvent je me suis demandé qu’était devenu tel commentateur disparu. Partir sans que personne ne le sache, quelle tristesse…
Toutes mes condoléances, chère madame.
@ Julien WEINZAEPFLEN | 09 août 2025 à 04:08
Merci de ce document dont j’avais parfois entendu parler. Quel grand moment de transparence et de mise à nu de la vérité de la mytho !
Il conforte un peu plus la vision de cette femme, dont certains journalistes se servent pour relancer une actualité politique d’une tristesse infinie. Menteuse parfois comme un arracheur de dents, la précision sur la mort de son père par son oncle en est le pire des exemples.
Ségo est bien la mythomane décrite par son oncle, elle a été propulsée au plus haut sommet bénéficiant d’un PS très puissant qui ne pouvait l’écarter à l’époque, elle avait son public. Le PS pouvait faire élire n’importe quelle gourde à sa place, il a choisi la plus emblématique, je pense qu’il le savait mais a voulu sans doute la griller, trop dangereuse.
Elle n’a aucun scrupule, ça je le savais, capable de vendre ses proches pour un maroquin et trahir sans scrupule. Quand elle a été ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie de 2014 à 2016, elle a fait marrer la planète verte entière, elle est aussi scientifique et compétente dans ce domaine que moi pour parler de la vie secrète des escargots.
C’est Fabius qui avait été retenu à la COP21 en 2015, l’autre faisait peur et était incontrôlable comme à son habitude.
C’est une nulle qui a su exploiter ce potentiel non négligeable qu’elle détenait, les nuls ont beaucoup d’espace, d’audace, elle vendrait n’importe quoi pour exister, plus que jamais on en voit le niveau aujourd’hui.
Bref j’en parle encore, sans compter les centaines de millions d’euros jetés à la poubelle avec les portiques tristement célèbres. Avec le pognon des autres les dépenses sont incalculables, une pintade de plus, il en existe d’autres et pas des moindres, elle aussi tient son rang dans le Crétinisier de Charlie, une championne paraît-il.
@ Julien WEINZAEPFLEN
Et en plus, avec un costard pareil, l’ex du nul est habillée gratis jusqu’à sa mort.
@ Evelyne Cornelius | 08 août 2025 à 22:57
La nouvelle est bien triste.
Merci d’avoir pensé à nous tenir informés. Et bon courage.
@ Evelyne Cornelius 22:57
Madame, toutes mes condoléances.
Je faisais partie de ceux qui appréciaient les annotations de Ugo dont nous regretterons la pertinence.
@ Savonarole | 09 août 2025 à 03:13
« Il ne fait pas bon rester trop longtemps sur un blog, on se répète, on lasse tout le monde, on rabâche, on se regarde le nombril comme ce cher Robert Marchenoir, qui ne surgit que lorsque quelqu’un lui fait de l’ombre. Ce blog tourne avec 50 participants, toujours les mêmes […]. Bref, un Père-Lachaise quotidien… »
Quelle élégance ! Profiter de condoléances pour glisser des insultes à l’égard d’un commentateur ! Faire mine de présenter des condoléances, et dans la foulée souhaiter la mort de tous les commentateurs restants…
Vous vous faites rare, fort heureusement, mais lorsque vous vous décidez à nous gratifier de votre prose, vous vous surpassez dans la bassesse.
Vous dénoncez « des RN qui n’osent pas le dire », et vous donnez des leçons de morale à la terre entière à l’instant même où vous atteignez des sommets dans l’indécence : l’essence de l’être-de-gauche en un seul commentaire.
Au demeurant, vous mentez comme un arracheur de dents : votre assertion n’est qu’une projection. C’est vous qui n’intervenez jamais ici que pour tenter d’humilier d’autres commentateurs.
Pour ma part, quand je « surgis », comme vous dites, c’est pour présenter mes idées – et des informations que je crois pertinentes. Navré qu’elles vous déplaisent. Vous allez devoir les souffrir encore longtemps.
Et personne ne me « fait de l’ombre ». C’est techniquement impossible sur un blog de toute façon.
Lorsque je réponds à tel ou tel, c’est pour apporter la contradiction dans le cadre d’un débat argumenté. Concept qui vous échappe, visiblement.
Des faits et des arguments, on n’en trouve jamais sous votre plume. Uniquement des attaques personnelles, du fiel, du venin et du mépris par tonneaux.
Si vous haïssez à ce point ce blog et ses intervenants, on se demande pourquoi vous éprouvez le besoin de revenir périodiquement y déposer votre petite crotte. Soyez conséquent avec vous-même, et fréquentez des lieux qui méritent davantage votre considérable personne.
@ Giuseppe | 09 août 2025 à 15:08
« …Bref j’en parle encore, sans compter les centaines de millions d’euros jetés à la poubelle avec les portiques tristement célèbres. Avec le pognon des autres les dépenses sont incalculables… »
Remettons les pendules à l’heure… Les tristement célèbres portiques du projet ECOTAXE que la société ECOMOUV devait exploiter sont une invention du célèbre père d’un certain Louis Sarkozy.
Projet monté et pensé sous la présidence de Sarkozy, du Premier ministre Fillon et du ministre des Transports Thierry Mariani. Le décret d’application du contrat avec ECOMOUV a été signé le 6 mai 2012… dimanche matin du second tour de la présidentielle… alors que TOUS les sondages donnaient Sarkozy battu.
On mesurera le degré de responsabilité des signataires.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89comouv%27
https://www.franceinfo.fr/economie/transports/ecotaxe/le-scandale-de-l-ecotaxe-un-echec-de-10-milliards-d-euros_2206638.html
@ Evelyne Cornelius
Ma mère nous rappelait de temps à autre que tout ce qui est partagé fait du bien.
C’est une bien triste nouvelle, c’est vrai on ne se connaisait que par l’intermédiaire d’un clavier. Je me faisais une image de quinquagénaire, merci de nous l’avoir dit, courage à vous.