Lobby de gauche, réalisme de droite : le président et les prisons

Ce président de la République est agaçant qui ne nous permet jamais de l’approuver totalement ou de le désapprouver absolument.

Invité à l’émission « 24h Pujadas » sur LCI, j’ai éprouvé, malgré sa parfaite animation, comme un sentiment d’inachevé au fond facilement explicable. Nous ne connaissions pas le détail du discours prononcé par le président de la République à Agen ni l’ensemble des mesures projetées.

De sorte que nous nous sommes focalisés sur la suppression des peines inférieures ou égales à un mois et sur la possibilité d’aménagement de toute peine inférieure ou égale à six mois d’emprisonnement. Avec la volonté présidentielle de développer les peines alternatives, bracelets électroniques et travaux d’intérêt général (L’Obs).

La résolution de faire de toute sanction prononcée une sanction exécutée ne peut qu’être louée mais elle fait partie depuis toujours du fond convenu des propos présidentiels et ne garantit pas que pour cette fois le concret sera au bout de la parole.

Emmanuel Macron a décidé de lutter contre la surpopulation carcérale à sa manière. En interdisant la prison ici, en ne la conseillant pas là et en cherchant à persuader l’opinion que l’exécution de certaines peines en quelque sorte à l’air libre et avec des modalités assouplies aura le même effet punitif et dissuasif qu’un enfermement de courte durée. Celui-ci serait paraît-il préjudiciable au condamné et à la société à protéger de ses agissements (Le Figaro).

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Ce qui me gêne sur ce plan est la contamination de l’intelligence présidentielle par le lobby de gauche anti-prisons. Je regrette qu’Emmanuel Macron qui se pique de liberté et s’efforce d’ouvrir autant qu’il le peut des chemins nouveaux soit incurablement, pour la prison et dans la philosophie qu’il développe à son sujet, dans un progressisme convenu, dans une attitude qui confond l’humanisme avec une mansuétude compassionnelle et caricaturale sur les méfaits de l’enfermement et la honte que représenterait celui-ci. Comme si la prison qui préserve était responsable des délits et des crimes alors qu’une conviction authentiquement humaniste devrait accepter de créditer les délinquants incarcérés de l’honneur de leur responsabilité et de leur libre arbitre.

Il y a quelque chose d’angoissant dans cette obsession des peines alternatives qui, pour certains, pourraient aisément se substituer à la prison, sans qu’on se soit suffisamment interrogé sur la capacité de celles-ci à relever le défi de certaines infractions et à répondre à leur gravité, dès lors qu’on exclurait par principe la sévérité de l’enfermement.

Emmanuel Macron et le lobby de gauche.

Mais Emmanuel Macron et le réalisme de droite.

Il y a des pistes qui, en effet, montrent un président de la République dégagé de certaines vieilles lunes. Je n’évoque pas les banalités obligatoires qui manifestent une volonté et du bon sens : la moindre des choses est au moins de prétendre que l’exécution des peines doit être effective.

Mais il y a bien plus.

J’apprécie qu’Emmanuel Macron ait dénoncé l’absurdité d’un système où les jugements d’un tribunal correctionnel dans leur rigueur peuvent être immédiatement dénaturés et aménagés de sorte que l’autorité judiciaire est réduite à quasiment rien.

Cour-dassises

Je valide cette audace de confier à la juridiction le soin de proposer les modalités d’exécution de la peine, ce qui conduira à diminuer le rôle et l’importance du juge de l’application des peines avec les conséquences positives qui en résulteront sur le plan de la cohérence.

Comment ne pas applaudir cette limitation des aménagements de peine pour tous ceux qui se sont vus infliger une peine égale ou inférieure à un an d’emprisonnement alors qu’auparavant le quantum s’élevait à deux ans ?

Malgré le discours stéréotypé sur la prison – en dépit du fait que la France n’est de loin pas le pays qui incarcère le plus en Europe -, je retiens cependant que le président de la République a réaffirmé sa volonté de faire construire de nouvelles places de prison, ce qui est en effet un moyen plus efficace pour lutter contre la surpopulation carcérale que le décret visant à interdire la prison pour qui la mériterait. Même si, par rapport à ses engagements initiaux, il se situe en baisse.

Je récuse qu’Emmanuel Macron soit dans dans la continuité de Christiane Taubira. Il n’est pas, comme celle-ci, dans l’idéologie et si son pragmatisme peut s’égarer, il n’en constitue pas moins une approche au moins partiellement plus lucide du monde pénitentiaire.

Entre lobby et réalisme, le président conserve et décape.

Pour provoquer, je ne suis pas effondré par l’opposition sans nuance du syndicalisme judiciaire : le contraire m’aurait fait douter de la part positive du projet présidentiel.

J’espère seulement que demain, notre pays ne sera pas confronté, pour la délinquance au quotidien, faute de moyens, à des drames que l’emprisonnement honni aurait empêchés.

Parce qu’il y a deux manières de mythifier la prison ; en la diabolisant ou en l’exaltant. Alors qu’elle est simplement nécessaire pour un certain nombre de délits et pour les crimes.

De grâce, qu’on ne lui demande pas d’éduquer ce qui a été manqué en amont et qu’on ne lui impute pas les récidives de l’aval. Il ne faut pas oublier ce détail que le condamné est vivant avec ses forces, ses faiblesses, sa volonté et sa liberté.

Emmanuel Macron est un président agaçant qui n’a ni tout à fait tort ni tout à fait raison.

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Voir les Commentaires (88)
  1. Julien WEINZAEPFLEN

    « Emmanuel Macron conserve et décape ». Emmanuel Macron est du papier de verre, Emmanuel Macron est un ponceur qui débite des poncifes alors qu’on le prend pour un penseur qui va panser une société qu’il se prépare à blesser radicalement. Mais il est mal élevé de dézinguer chez son hôte un de ses amis. Macron est votre Christophe Rocancourt, je n’ai pas le droit de vous en détromper. Quelques remarques suffiront à alimenter la réflexion sans tomber dans l’indélicatesse :
    C’est la petite délinquance qui pourrit la vie et nourrit l’insécurité du quotidien. C’est la petite délinquance qui, ô séisme inconcevable !, chauffa la place de Jean-Marie Le Pen au second tour de l’élection présidentielle de 2002 et assura celle de sa fille quinze ans plus tard. Or que libère-t-on depuis 2012, depuis Hollande et Taubira ? La petite délinquance. Il ne faut pas mettre derrière les barreaux ceux qui sont condamnés à des peines inférieures, ici à deux ans, là à un, ce que vous saluez comme un progrès du « réalisme de droite ». La durée de la peine est-elle le critère ? Vous le dites vous-même : La prison « est nécessaire pour un certain nombre de délits et pour les crimes. » Pour tous les crimes et pour ceux des délits qui se sont accompagnés de violence sur une personne, de menaces avec armes ou de grave dégradation d’un bien. L’escroc, le petit dealer de shit, le contrevenant automobile ou celui qui ne paye pas sa pension alimentaire n’ont rien à faire en prison. On peut leur lier un bracelet électronique, ils n’intranquillisent pas la société. Mais le but de nos derniers gouvernants n’est pas de tranquilliser la société ni de lutter contre les incivilités, il est que les forces de l’ordre soient civiles avec les délinquants. Un seul mot d’ordre : « Libérons la petite délinquance ! Et construisons des prisons avec parcimonie ! Je vous en promets 15 000, ma garde des Sceaux réduit ma promesse à 10 000, j’en bâtirai 5000″. Que l’idéologie règne ! Tant pis si les prisons sont vétustes et surpeuplées, si les latrines sont à même la cellule que partagent plusieurs détenus. Pour cacher ces prisons que l’on ne saurait voir, dit notre Tartufe présidentiel (voilà que ça me reprend), le mieux est de n’en point faire sortir de terre. De lever des fonds pour en bâtir et de ne pas le faire, de conduire quelques opérations immobilières frauduleuses qui feront sauter la banque, tout en restant fidèle à un vieil adage du Quai : ne mêlons pas les droits de l’homme à la détention ! Si jamais on devait rétablir un secrétariat d’Etat aux droits de l’homme, on le rattacherait au quai d’Orsay, mais on ne lui permettrait pas d’aller voir à l’intérieur de nos prisons si la France ne mérite pas d’être condamnée pour traitements dégradants et inhumains. Tout comme on le priera de ne pas répondre aux ONG américaines qui surveillent la liberté religieuse ou d’expression, quand elles accusent la France de ne pas les respecter.
    Quid du travail dans les prisons ? Le président en a traité. N’a-t-il rien dit de révolutionnaire ? Étonnant. Non pas qu' »Arbeit macht frei », mais le travail resocialise et réinsère. La prison n’a pas vocation à éduquer, mais en amont, pourquoi l’école ne repêche-t-elle pas ses décrocheurs ? Vous avez été déscolarisé depuis la sixième ? L’école vous en veut et vous barre l’accès à l’apprentissage. Vous n’aurez le droit d’apprendre un métier que si vous avez atteint un niveau de troisième. Sinon, l’école vous aménage une peine de non qualification à vie. Elle vous en veut de faire partie de ces 1 500 000 élèves (les chiffres varient selon les sources qui les donnent) qui sortent chaque année sans qualification du système scolaire. Elle vous en veut d’appartenir à cette génération sacrifiée. C’est pourquoi, décrocheur, l’école te mène droit en prison. Sur ce plan, le président agaçant ouvre la fenêtre de l’apprentissage aux trentenaires, c’est mieux que rien. Quinze ans plus tard, il rattrape une carence éducative.
    Quant à la récidive… Ce qu’elle atteste est qu’il y a des personnalités qu’on ne sait pas soigner. Mais chut ! Les prisons sont inutiles, la médecine sait tout faire et les soins palliatifs savent soulager toutes les douleurs. La tartuferie nationale impose silence aux constats d’évidence que c’est le contraire qui est vrai.

  2. Essayons de sortir un instant des polémiques entre la droite et la gauche, les accusations récurrentes de laxisme, notamment de la part de ceux qui ont peu fait pour traiter le problème des prisons, ou des syndicats d’une justice dont la lenteur n’est pas sans lien avec l’engorgement des prisons.
    Et jetons un regard sur l’histoire longue de nos sociétés.
    Nous verrons qu’à chaque siècle, nous nous sommes interrogés sur le moyen de punir.
    Le temps est peut-être venu de nous reposer cette question, à laquelle nous appelle E. Macron.
    Faut-il priver de liberté pour punir, ou d’autres voies plus intelligentes et utiles existent-elles pour payer à la société la dette d’une faute ?
    La prison n’a-t-elle pas pour but d’abord de protéger lorsque le condamné est dangereux ?
    Questions utiles pour penser le punir, si l’on oublie idéologie et polémique…

  3. Patrice Charoulet

    Il se trouve que j’ai eu le plaisir de vous entendre, sur LCI, dans le débat où se trouvaient aussi un magistrat connu pour son laxisme, une députée macroniste, un représentant du syndicat de police Alliance…
    Le magistrat vous a donné du « Philippe » à tour de bras. Espérait-il vous amadouer ? Il a entonné ses ritournelles habituelles.
    La députée était un véritable robot béni-oui-oui, lisse, sans intérêt, navrant. Le représentant du syndicat Alliance a exprimé sur un ton sobre et modéré la désapprobation de son organisation pour les décisions gouvernementales. Je lui donne raison. Il a notamment insisté, avec raison, dans l’indifférence de beaucoup, sur l’impunité grandissante qui va en résulter pour le délit d’insulte à agent de la force publique.
    J’ai le regret de dire qu’il y a comme un parfum taubiresque dans l’air.
    P.-S. Courte digression. Un grand reportage récent sur deux pleines pages du « Monde » relatait ce qu’un journaliste avait observé pendant quatre jours à Fleury-Mérogis. Parmi cent choses étonnantes, je note ceci. Il est demandé au personnel pénitentiaire de fouiller une cellule par jour sur 150, par étage. C’est très insuffisant ! Je demande aux autorités de revoir leur copie. En cinq mois, on peut en planquer du shit, du smartphone et du couteau !

  4. Superbe photo d’une salle d’audience vide, symbole de la vacuité de la réflexion sur la justice dans toute son expressivité si je puis dire.
    Pour autant que je m’en souvienne, la dernière photo sur le thème de la justice représentait les hermines de vanité satisfaites d’elles-mêmes, voilà que ce stade a été franchi, la salle est vide mais la lumière luit, tout n’est peut-être pas perdu, fors l’honneur évidemment, depuis le mur des cons !
    Je reviendrai sur le fond, qui contrairement à ce que dit le poète, est ce qui manque le plus dans ce domaine.
    La réflexion de Huvelin, nouveau venu que je salue, est intéressante, c’est un classique du genre, la prison comme punition, ou mise à l’écart de la société ou encore règlement d’une dette à l’égard de celle-ci ?
    Le bagne de Cayenne pour le vol d’une miche de pain était peut-être exagéré, mais il avait l’avantage d’une mise à l’écart quasi définitive, par contre la mise en valeur des îles Kerguelen pourrait être une bonne solution, si les manchots donnaient leur accord pour accueillir les bras cassés.

  5. Bonjour,
    Je n’ai jamais cru aux vertus dissuasives de la prison. Je dirais même au contraire. Beaucoup de jeunes délinquants en sortent encore plus violents et radicalisés que lorsqu’ils y sont entrés et le plus souvent ils récidivent.
    Il faut sortir du stéréotype qui consiste à dire que la prison est le lieu où tout contrevenant paye sa dette à la société. Cela est vrai pour les criminels et les grands délinquants seulement.
    La prison doit aussi, et avant tout, être un lieu où il est permis à tout condamné de se raccrocher aux valeurs de la société et d’espérer une réinsertion sociale. Personne n’est totalement irrécupérable, mis à part, bien sûr, les pervers, prédateurs sexuels et autres fous furieux pour lesquels le traitement relève de la psychiatrie.
    Pour les délinquants non diplômés, il est préférable de les orienter dans un centre d’éducation spécialisé qui leur permettra d’apprendre un métier, de maîtriser les règles du vivre ensemble, Cela permettra d’une part de désengorger les tribunaux et les prisons mais aussi de réduire sensiblement le nombre d’agressions et autres incivilités que les honnêtes citoyens subissent régulièrement, en particulier dans les grandes métropoles.
    Il est toujours préférable de traiter le problème en amont plutôt que de s’acharner sur un effet qui ne cesse de s’amplifier, tout simplement parce que le remède utilisé s’avère pire que le mal.

  6. Pierre Blanchard

    Ce président de la République est agaçant qui ne nous permet jamais de l’approuver totalement ou de le désapprouver absolument.
    Invité à l’émission « 24h Pujadas » sur LCI, j’ai éprouvé, malgré sa parfaite animation, comme un sentiment d’inachevé au fond facilement explicable. Nous ne connaissions pas le détail du discours prononcé par le président de la République à Agen ni l’ensemble des mesures projetées.

    Et c’est bien là que le bât blesse…
    A trop vouloir réaliser des émissions « au plus près » de l’info… l’on en arrive à discuter et débattre sur des sujets que l’on ne connaît pas parfaitement.. Mais la dictature du début de soirée prime tout… même et surtout « le fond ». Bien triste
    🙁

  7. Avec la volonté présidentielle de développer les peines alternatives, bracelets électroniques et travaux d’intérêt général.
    Ah, parlons-en des bracelets électroniques !
    Voilà deux exemples parmi d’autres montrant qu’ils ne gênent pas un voyou confirmé dans ses activités coupables habituelles de même qu’ils n’empêchent en rien un candidat terroriste de se transformer en meurtrier :
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/08/11/01016-20140811ARTFIG00303-malgre-un-bracelet-electronique-il-aurait-commis-16-braquages-a-main-armee.php
    https://www.franceinter.fr/info/saint-etienne-du-rouvray-le-bracelet-electronique-en-question

  8. Noblejoué

    « Ce président de la République est agaçant qui ne nous permet jamais de l’approuver totalement ou de le désapprouver absolument. »
    Bouh, trop déroutant, est-il innocent ou coupable alors, et plus important, comment puis-je tonner des réquisitoires ou chanter des louanges ?
    C’est moins inspirant, mais il n’y a pas à s’inquiéter, jamais la muse de notre hôte ne cessera de l’inspirer.
    Je compatis néanmoins pour la peine, mais il y a là, comment dire ? Un défi, une opportunité de se dépasser en ne s’abandonnant totalement ni à la joie ni à la peine, ni à la polémique ni à l’admiration, mais en mêlant les deux comme le comique et le tragique, le noble et le trivial, en somme assumer l’entièreté du réel.

  9. Après le bonneteau fiscal, voici les rustines judiciaires.
    Parce que quand même, avant le passage par la case prison, le chemin de la délinquance est plutôt long.
    Combien de rappels à la loi avant une convocation devant un tribunal (COPJ). Combien de convocations devant un tribunal avant une comparution immédiate. Combien de comparutions immédiates avant d’être condamné à au moins un mois ferme.
    Quant à la justice des mineurs…

  10. Xavier NEBOUT

    Là où P. Bilger commet une erreur fondamentale :
    « Une conviction authentiquement humaniste devrait accepter de créditer les délinquants incarcérés de l’honneur de leur responsabilité et de leur libre arbitre ».
    L’erreur est en ce que l’honneur de la responsabilité ne relève pas de l’humanisme, mais de Dieu, et même plus précisément du christianisme.
    Le malheur de notre pays et de la civilisation de la culture tenue par la publicité pour la consommation, c’est que les vrais débats philosophiques – à ne pas confondre avec la philo de bazar à la Enthoven, Comte-Sponville et autres – sont quasiment interdits.
    Et c’est pourtant ce qui pourrait nous sauver de l’Islam.
    Contre la délinquance, le remède est simple : on intéresse à l’école sur les subtilités qu’il y a par exemple entre consentement et assentiment, honnêteté et honneur, philosophie et théologie, âme et esprit etc.
    Mais justement, voilà qui ne convient pas aux philosophes humanistes francs-macs et je vous passe l’autre pour ne pas être censuré.
    Pour en revenir à super marchand de vent, il ne lui reste plus qu’à nous trouver les milliards pour payer les milliers de surveillants de peines et de bracelets.

  11. Savonarole

    @ Patrice Charoulet | 08 mars 2018 à 07:11
    Ce magistrat laxiste que vous évoquez avait le surnom de « Père Noël » auprès des délinquants qui comparaissaient devant lui au tribunal de Bobigny.

  12. Marc GHINSBERG

    « Une conviction authentiquement humaniste devrait accepter de créditer les délinquants incarcérés de l’honneur de leur responsabilité et de leur libre arbitre ».
    L’humanisme reconnaît la responsabilité et le libre arbitre. Pour autant et en même temps, il n’ignore pas les déterminismes, notamment sociaux, auxquels nous sommes soumis. Dans cette conception la liberté consiste à prendre conscience de ces déterminismes pour les maîtriser et ainsi acquérir la liberté qui n’est pas une donnée, mais un chemin.

  13. @ Achille, le 08/03/2018 à 08h018
    Non sans blague…
    Parce que vous croyez que les majeurs qui sont en prison y sont allés à la première infraction au premier jour de leur majorité ?
    Leur carrière a commencé lors de leur minorité et ils ont pu bénéficier d’un laxisme comme seuls en sont capables les magistrats de ces sections. Par la suite leur CV a pu s’étoffer de la manière que j’indique dans mon commentaire de 10h02.
    Dans le billet « Un coma qui ne passe pas » il était question d’une vieille dame qui a perdu la vie à la suite de son vol de sac à main, si cette enquête aboutit on verra bien si les auteurs étaient de jeunes agneaux.

  14. @ Achille 08 mars 2018 08:01
    S’agissant de ceux primo-délinquants, une des solutions est bien évidement de favoriser les peines de rééducation utiles à la société sous forme de travaux d’intérêt général et sous contrôle d’éducateurs spécialisés. Ce n’est pas nouveau mais ça mérite d’être développé.
    La question qui peut se poser c’est la nature des futurs recrutements, des gardiens ou plutôt des agents de probation.
    Il n’y a malheureusement pas de solutions miracle !

  15. Paul Duret

    Peu importe le moyen utilisé, ce qui compte en définitive pour les courtes peines, c’est le taux de non récidive.
    Il ne me semble pas qu’Emmanuel Macron en ait parlé. Pourtant, un délinquant à qui on a donné sa chance lors d’un premier délit, devrait être beaucoup plus sévèrement encadré et recadré s’il récidive.
    A la lecture d’affaires récentes, on s’aperçoit que certains ont largement dépassé les dix condamnations.
    Il faudrait beaucoup plus de sérieux dans le suivi des peines et des délinquants. A quoi sert un bracelet électronique si les alertes ne sont pas prises en compte ?
    A quoi sert un TIG s’il n’est pas effectué ou alors virant au sabotage ?

  16. hameau dans les nuages

    @ Achille
    « Pour les délinquants non diplômés, il est préférable de les orienter dans un centre d’éducation spécialisé qui leur permettra d’apprendre un métier, de maîtriser les règles du vivre ensemble »
    Attention ! vous allez être accusé de virer pétainiste ! 🙂

  17. Puisque les prisons sont criminogènes, arrêtons d’y envoyer les condamnés !!
    Alors là, on dirait du Taubira dans le texte !
    La plupart de ceux qui séjournent en prison étant soit étrangers (20%), soit d’origine étrangère avec la double nationalité, pourquoi ne pas envisager de les envoyer accomplir leur peine dans les pays d’où ils viennent ?
    On me dit dans l’oreillette que dans ces pays-là, les conditions de détention sont inhumaines ! Eh bien c’est une raison supplémentaire : qu’ils comprennent une bonne fois pour toutes qu’ils doivent respecter les règles du droit français !
    Petit ajout : si d’aventure je devais aller en prison, il n’y a aucune chance que je devienne un délinquant plus tard, j’en déduis que les gens qui le deviennent ont de fortes prédispositions, et que par conséquent ils doivent être éloignés des honnêtes gens !

  18. Eh oui, ce président a tort et raison à la fois… Des arguments du « lobby de gauche » (pourquoi être plus péjoratif pour les uns face aux autres ?) sont valables et d’autres du « réalisme de droite » aussi. Que faire ? Et il faut penser à tous les malades psychiatriques qui peuplent les prisons…
    Il faut plus de contrôleurs judiciaires, plus de places et gardiens de prison, plus d’argent pour la psychiatrie… Ah mais j’oubliais, il faut payer moins d’impôts (« bonneteau fiscal »), tant pis si les conditions de la Justice sont moyenâgeuses, et que les hôpitaux parent au plus pressé…
    Puis, si une erreur est commise dans une remise en liberté suivie d’une réitération d’un délit ou crime, si un schizophrène dûment signalé par sa famille commet l’irréparable, crions ensemble contre nos gouvernants laxistes qui ont, de surcroît, l’audace de ne pas baisser les impôts…
    Je suis contente d’être au bord de la rivière et de regarder le courant car le réel est bien contrariant, et avoir raison ou tort bien difficile.

  19. Anastase du 27

    Comme d’habitude, Macron annonce une explosion planétaire de sa pensée opportuniste, pour accoucher d’une souris verte.
    Il annonce une réforme qui n’en est pas une, il prétend réinventer le monde alors qu’il ne fait que le copier, il affirme qu’il va régler tous les problèmes alors qu’il en est toujours au stade de l’amateurisme.
    Un vrai illusionniste qui donne de plus en plus l’impression de ne plus croire en son art, raison pour laquelle il alambique ses annonces de tant d’artifices.
    Chacun l’aura compris, la vraie réforme de Macron concernant les prisons est de les vider tout en affirmant que cette action permettra une meilleure réinsertion pour les délinquants, et une plus grande sécurité pour les vraies victimes, c’est-à-dire les Français.
    Il n’y a qu’une seule vraie réponse à la délinquance, que Macron ne veut pas entendre, c’est un durcissement inconditionnel des peines.
    Inutile de chercher à faire d’un délinquant un citoyen modèle, c’est peine perdue.
    Pour un délinquant redressé, c’est dix délinquants récidivistes.
    Il faut un panel de peines qui fasse réellement peur et qui motive les futurs délinquants à rester dans le droit chemin.
    Mais ça nos LREM ex-socialistes ne savent pas le faire.
    Macron croit faire des économies en laissant en liberté les délinquants, il croit berner les Français en présentant comme nouvelles des mesures vieilles comme le monde, mais il ne fait que fuir devant sa propre réalité.
    Incapable de contrôler l’immigration massive issue de la violation de nos frontières, incapable d’expulser le 1,4 million de clandestins qui sont dans le pays, incapable de définir des peines dissuasives, incapable de prendre des mesures d’éloignement contre les multirécidivistes qui en sont pour certains à plus de vingt rappels à la loi, Macron veut faire croire qu’il réforme, alors qu’il ne fait que se conformer à l’existant judiciaire et pénal.
    Bref ! Macron fait du laxisme complet en défonçant des portes ouvertes.
    Tu parles d’une réforme !
    Par curiosité : regardez comment fonctionnent les prisons japonaises. Ce n’est pas la colonie de vacances. Dans ce pays très peu de récidivistes et pour cause : quand ils en sortent, nos braves Japonais ayant fait un séjour que l’on ne peut pas considérer comme idyllique pour la quasi-totalité, font des cauchemars à l’idée d’y retourner.
    La solution : copier les autres pays, comme la Russie, la plupart des anciens pays de l’Est et la plupart des pays asiatiques.

  20. Michel Deluré

    @ Achille 08/03 08:01
    « Je n’ai jamais cru aux vertus dissuasives de la prison ».
    Mais comment les prisons auraient-elles ces vertus dans l’état où depuis des lustres l’univers carcéral a été laissé ?
    Tout autour de nous a évolué, notre société, notre démographie, la structure de celle-ci, les technologies, nos modes de vie, de pensée.
    Je ne sais ce qu’il en est chez vous, mais pour ce qui me concerne j’ai vu surgir, là où je réside depuis quelques respectables décennies, un fonctionnel CHU, de modernes collèges et lycées, grandir des facultés, s’ériger une récente cité judiciaire, sortir de terre plusieurs bâtiments administratifs, se réaliser diverses infrastructures publiques.
    Mais pour ce qui est de la prison, elle est encore telle que je l’ai connue à mon arrivée en ce monde. Quelques aménagements certes pour y apporter le minimum de confort moderne mais rien d’autre.
    Aucun gouvernement n’a engagé un véritable programme de construction et de rénovation de notre parc de prisons pour l’adapter aux besoins nouveaux de notre société, pour permettre à ceux qui y travaillent d’y exercer sereinement et efficacement leur fonction et pour faire que ceux qui y sont incarcérés puissent se reconstruire pour autant que cela soit possible.
    Parce qu’il s’agit de la prison, ce défi n’est évidemment jamais apparu prioritaire à relever.

  21. Paul Duret

    @ Marc GHINSBERG
    « L’humanisme reconnaît la responsabilité et le libre arbitre. Pour autant et en même temps, il n’ignore pas les déterminismes, notamment sociaux »
    Inutile de vous demander dans quel déterminisme idéologique vous avez baigné. Vous êtes peut-être sur le chemin de la guérison mais celle-ci paraît encore bien lointaine au vu de vos différents commentaires.

  22. Une société à bout de souffle qui ne sait plus quoi faire et qui sombre dans l’ombre du désespoir.
    Finalement, la mutation raciale imposée permettra aux blancs de ne plus se reproduire et de ne plus souffrir.
    Si j’en avais les moyens je donnerais à Macron une piscine en or avec des liasses de billets comme élément liquide. Je donnerais aussi à tous les délinquants des cartes bancaires sans limite de prélèvement sur les comptes de la Banque de France. La drogue serait distribuée gratuitement, les policiers désarmés, les juges en vacances perpétuelles (quoiqu’ils en bénéficient déjà).
    La France est devenue une poubelle et on ne veut pas la nettoyer.
    Il faut que les autres pays en prennent conscience et se protègent de cette maladie contagieuse qu’est malheureusement la France.
    Quant à notre président il est le petit-fils de Sarkozy et le fils d’Hollande. Il touche à tout, mais ne servira pas la cause nationale et finalement sera comme ses prédécesseurs.
    Nous attendons la résurrection, elle viendra quand nous ne pourrons plus emprunter et/ou vendre notre patrimoine à des filous, patience, car ce moment viendra et alors ça pétera !

  23. @ Jabiru | 08 mars 2018 à 13:24
    « …sous contrôle d’éducateurs spécialisés. Ce n’est pas nouveau mais ça mérite d’être développé.
    La question qui peut se poser c’est la nature des futurs recrutements, des gardiens ou plutôt des agents de probation.
    Il n’y a malheureusement pas de solutions miracle ! »
    Les éducateurs spécialisés, parlons-en… Ils sont spécialisés en quoi exactement ??

  24. @ Achille
    « Pour les délinquants non diplômés, il est préférable de les orienter dans un centre d’éducation spécialisé qui leur permettra d’apprendre un métier, de maîtriser les règles du vivre ensemble… »
    Mais vous n’avez donc pas encore compris que l’emploi dans ce contexte de l’expression « vivre ensemble », dérivée par des manipulateurs pervers de celle qui en principe manifeste dans le mariage le consentement réciproque de deux époux à partager leur existence, est ici grotesque ?
    Et de plus, pourquoi vous obstinez-vous à ne pas admettre que ces délinquants ne sont pas des délinquants lambda, comme il en existait en France il y a cinquante ans, mais des gens qui rejettent avec virulence la France, ses lois, ses institutions, ses règles morales, ses mœurs, sa civilisation et ses habitants ?
    Que pourraient faire des éducateurs contre cela ?
    Devons-nous rappeler que par exemple Merah avait un bon métier mais que, petit problème, il ne voulait pas « vivre ensemble » avec des mécréants ?

  25. @ Jabiru | 08 mars 2018 à 13:24
    « La question qui peut se poser c’est la nature des futurs recrutements, des gardiens ou plutôt des agents de probation. Il n’y a malheureusement pas de solutions miracle ! »
    Je pense, en effet, que pour les jeunes délinquants dont le seul tort est d’être issus d’un milieu très défavorisé, il faut utiliser une solution adaptée à leur situation. Il suffit de les aider à découvrir et développer leurs propres talents. Bien entendu, ce genre d’opération ne se fait pas sans une certaine fermeté pour les cas les plus récalcitrants. Mais progressivement, grâce au fait d’être soumis à une certaine discipline au sein d’une équipe bien encadrée par des éducateurs compétents, il est possible d’en faire de vrais citoyens.
    Construire des prisons pour entasser les délinquants n’est guère qu’une fuite en avant qui ne résoudra pas le mal profond qui oppose les gens des cités et ceux des villes.
    @ GLW | 08 mars 2018 à 13:14
    « Parce que vous croyez que les majeurs qui sont en prison y sont allés à la première infraction au premier jour de leur majorité ? Leur carrière a commencé lors de leur minorité… »
    On devient rarement un délinquant par accident. Il s’agit généralement d’une longue descente aux enfers ayant pour origine une cellule familiale sans liens affectifs. Il est rare de trouver des délinquants qui arrachent le sac d’une vieille dame dans une famille unie, où les parents et les enfants s’aiment et se respectent.
    Les ostraciser ne fait qu’ajouter de la haine à la haine.
    @ hameau dans les nuages | 08 mars 2018 à 13:52
    « Attention ! vous allez être accusé de virer pétainiste ! 🙂 »
    En ce qui me concerne je ne propose pas de STO…

  26. Michelle D-LEROY

    J’ai suivi avec intérêt vos interventions sur LCI, sur le plateau de Pujadas. Un débat intéressant.
    En tant que béotienne sur le sujet Justice, je pense d’abord qu’Emmanuel Macron comme à son habitude dans ses réformes, gère les problèmes a minima, gérant d’abord la pénurie.
    Pénurie des moyens financiers de l’Etat, pénurie de prisons, pénurie de personnel pénitentiaire.
    Fin limier, il donne le change en se présentant comme moderne et humaniste en transformant les peines inférieures à un an en alternatives (bracelets électroniques, travaux d’intérêt général, etc.) tout en se montrant ferme sur l’exécution des peines. Bravo l’artiste !
    Mais quand j’entends un juge citer à titre d’exemple une peine qui se traduirait par balayer la cour du lycée, je doute immédiatement de son efficacité. Aider les associations ne me paraît pas non plus très punitif, déjà qu’il était question de rendre obligatoire un service national pour les jeunes où justement ces jeunes seraient supposés aider les associations, alors qu’ils ne sont pas condamnés, j’y vois déjà une injustice pour les seconds et une grande clémence pour les premiers.
    Si, pour la première condamnation, voire la seconde, je suis plutôt favorable à une peine de substitution à la prison, je reste pour des mesures efficaces, telles que la remise en état de lieux dégradés avec la présence d’un encadrement bien formé. Je crains donc que ce ne soit encore que des paroles non suivies d’un programme bien ficelé et réfléchi en amont. Certains juges de gauche s’engouffrant avec trop de clémence dans ce nouveau processus.
    Je veux bien que chacun de ces délinquants soient un cas particulier, pourtant je sais aussi que beaucoup de cas se ressemblent et qu’il serait utile, pour l’ignorante en la matière que je suis, de constituer une échelle plus équitable des valeurs des délits et des peines.
    L’incompréhension de l’opinion (dont je fais partie) n’a pas attendue cette xième réforme. Quand on voit pour ne citer qu’un seul exemple, parce qu’il est récent, Jawad Bendaoud qui avait tué son meilleur ami (façon bouchère) condamné seulement à huit ans de prison et n’en exécuter que quatre, forcément on se pose des questions sur l’adéquation des peines avec la gravité des faits.
    En allégeant les peines de cette petite délinquance, celle qui, quotidiennement, pourrit la vie ordinaire du citoyen lambda, il faut craindre une augmentation de cette délinquance. De Jean Valjean à nos jours nous sommes passés de tout à rien, je ne crois pas que nous rendrons service à ces jeunes, même s’ils sont déboussolés, par une société minée par les familles éclatées, le chômage, le communautarisme, le manque de repères.

  27. Cher Philippe,
    Il existe plusieurs angles pour regarder et apporter des solutions efficaces à la politique pénale et dans le discours de Macron, il n’y a pas grand-chose et sur ce dernier point, il y a un accord unanime. Aucune volonté de changer quoi que ce soit, alors que cette situation est explosive et que tous les acteurs de terrain l’expriment.
    Le point de vue humain a-t-il été abordé ? Non.
    Des mesures pour l’hygiène, pour la surpopulation, pour l’insertion, pour le suivi des détenus, pour la préparation des sorties ? Quelques créations de places de prisons en nombre insuffisant et sur le papier seulement.
    Le point de vue économique n’a absolument pas été abordé. Il faut rappeler que le prix de journée de prison est de 4000 euros par jour. Un bref calcul d’une incarcération d’une personne sur vingt ans amène au montant d’environ 30 millions d’euros. Les citoyens devraient pouvoir exiger que pour ce montant la personne qui a effectué sa peine présente au minimum un moindre danger pour la société, lors de sa sortie.
    Les gardiens de prison réclament des formations.
    C’est un peu facile de dire que les détenus sortent plus dangereux qu’à leur entrée, mais c’est oublier que la tranche de population qui est la plus concernée est celle entre 18 et 27 ans, ce qui amène des sorties d’hommes majoritairement, environ plus de 80%, à l’âge de 38 à 47 ans et que ces personnes sont vos voisins, vos voisins de lit dans les hôpitaux et tout simplement l’entourage de chacun dans les transports et autres.
    Une société qui ne prend pas conscience de cette réalité et qui demande grâce des conséquences n’a pas étudié le problème dans sa globalité.
    Casser la verticalité d’un individu, sa dignité n’est pas un projet. Essayer de reconstruire lorsque cela est possible l’individu, par des études, la préparation d’un métier, la pratique d’un exercice professionnel et l’exercice physique semblent plus adapté et le montant octroyé vu au-dessus permettrait presque des rééducations dans des hôtels trois étoiles.
    La même analyse pourrait être menée pour la gestion des maisons de retraite, ce qui permettrait aux aînés de vivre beaucoup plus dignement pendant des années.
    L’angle de la nature de la peine a été très bien analysé par Philippe Bilger.
    Il resterait à aborder les expérimentations de prévention et de peines qui sont très nombreuses dans des pays tels que le Canada, l’Inde… et qui devraient faire l’objet d’études plus nombreuses et apporter d’autres outils aux magistrats et aux acteurs de la justice.
    Ce domaine se montre très vaste et ne devrait pas rester absent des réflexions des urbanistes, des promoteurs et des politiques car si des statistiques nationales insistent sur la hausse et la baisse de délinquance, il serait peut-être judicieux que le bon sens s’attache à focaliser et à apporter des réponses locales, en remédiant aux causes directes.
    – Nécessité d’alphabétisation
    – Nécessité de scolarisation
    – Nécessité de développer l’accès à la culture…
    françoise et karell Semtob

  28. Une fois de plus, Macron trahit ses promesses cher P. Bilger.
    Il avait promis 15 000 places supplémentaires de prison à la fin du quinquennat, il y en aura tout en plus quelques centaines de construites.
    Comme tous les bobos gauchos il considère que la prison n’est plus dans l’air du temps. Place aux peines de substitution qui ne sont pas appliquées certes, qui font peuple !
    Cordialement.

  29. Claude Luçon

    Ayant suivi l’émission sur LCI, ou du moins cherché à la suivre, trois des acteurs, le vieux, la brune et le député, auxquels il ne manquait qu’un fond musical de Ennio Morricone, parlaient souvent ensemble ce qui ne permettait guère de dégager une idée, une conclusion sur le débat.
    Deux indices : les silences réprobateurs de Philippe et l’occultation des remarques du syndicaliste de la police sur les insultes et violences dont les agents des forces de l’ordre sont les victimes.
    A l’évidence Philippe et le policier s’étaient trompés de studio.
    Pujadas n’a pas mis de l’ordre dans la confusion.
    D’abord que faisait là le magistrat et le policier ? Il n’y a jamais de shérif et de juge dans les films de Sergio Leone ! Pujadas devait savoir cela ?
    Il aurait pu au moins insister et développer les remarques du syndicaliste qui me semble avoir soulevé un problème majeur passant avant le confort des délinquants ?
    Sauf bien sûr si insulter un policier ou agresser une policière à terre n’est pas un délit.
    Clairement ces pauvres délinquants méritent mieux que d’être enfermés dans des cellules plus ou moins propres. On pourrait au moins leur payer des femmes de ménage.
    Dans une société où l’on donne toujours des fessées et des gifles aux gamins pour les punir, une société où des innocents dorment dans la rue, faute de mieux on pourrait peut-être rétablir au moins le coup de pied au derrière pour les délinquants récalcitrants et imiter certains de nos députés en envoyant les prisonniers, avec ou sans bracelets mais avec des chaînes au pied attachées à des plaques d’égouts, dormir dans la rue avec les SDF… et ces députés si sensibles.
    Ce qui libérerait des lits de prison.
    Curieuse conception de l’ordre des priorités en matière de confort des citoyens. Les délinquants d’abord, c’est du pur Taubira !
    Les délinquants sont habitués à donner les coups, les policiers à les recevoir, pourquoi changer ? A chacun sa tâche !
    C’est dramatique ! Les malheureux délinquants sont obligés d’attendre leur tour pour prendre leur douche et téléphoner.
    Nous sommes en plein western spaghetti, c’est vraiment du cinéma.
    Macron a mieux à faire surtout si c’est à cela que va servir l’augmentation de 1,7% de CSG sur nos retraites.
    Réduire notre confort pour augmenter celui des délinquants ! Fallait y penser.
    On comprend mieux l’équipe de vieux truands qui ont voulu voler les bijoux de Kim Kardashian. Ils voulaient probablement compenser les 1,7 % pour les redonner aux retraités. Ils avaient dû être rééduqués en prison sans doute à l’époque où les prisons étaient aussi luxueuses qu’un appartement du XVIe.

  30. Catherine JACOB

    « Je récuse qu’Emmanuel Macron soit dans dans la continuité de Christiane Taubira. »
    Il est vrai qu’il n’est pas le garde des Sceaux et que Mme Taubira n’était pas le premier personnage de l’Etat !!

  31. @ Savonarole | 08 mars 2018 à 12:40 (@Patrice Charoulet)
    « Ce magistrat laxiste que vous évoquez avait le surnom de « Père Noël » auprès des délinquants qui comparaissaient devant lui au tribunal de Bobigny. »
    Vous allez encore faire cauchemarder Patrice Charoulet.
    Ce n’était pas son surnom, à ce magistrat, c’était son… pseudo.

  32. Marc GHINSBERG

    @ Paul Duret
    « Inutile de vous demander dans quel déterminisme idéologique vous avez baigné. Vous êtes peut-être sur le chemin de la guérison mais celle-ci paraît encore bien lointaine au vu de vos différents commentaires. »
    Prenez garde, je suis contagieux !

  33. Tout ce qu’on pourra dire sur les prisons et l’enfermement relève du voeu pieux. Inutile de se chercher des excuses, d’avancer dans la voie d’une rédemption généralisée. C’est une affaire de cas particuliers.
    La prison peut faire réfléchir un individu embarqué dans une affaire frauduleuse, mais à condition qu’il s’agisse d’un choc électrique, d’un aperçu de la déchéance sans la subir vraiment.
    Sans doute, la prison est nécessaire, mais au nom de quelque chose qu’on appréhende mal. Tous les pénalistes ont planché sur le sujet, toutes les solutions ont été envisagées, des plus scientifiques (Beccaria) aux plus humanistes (Bouloc), avec des résultats toujours mitigés.
    J’ai écouté le discours du président, il n’y a pas grand-chose à en dire, si ce n’est qu’il fait du neuf avec du vieux. Et il ne peut pas faire autrement, car la vraie réforme serait de penser la mise à l’écart de la société comme un statut particulier, i.e. l’extraction du corps social et la projection dans un monde absolu, loin des relativités que nous entretenons dans nos comportements.
    Casabianda a été un excellent modèle, il n’est guère reproductible, car trop cher, pardi.
    La mise à l’écart est-elle une réponse ? Partiellement, à condition de fournir les moyens de revenir dans le monde des vivants avec une personnalité assainie, mais dès lors, nous voilà tout près des camps de rééducation, ou des hôpitaux psychiatriques chers à Jean Kanapa. On peut évoquer aussi les cliniques de santé mentale dirigés par des médecins dogmatiques et faiseurs de morts vivants.
    Un temps, la Suède avait établi des camps forestiers, fournisseurs de travail sylvestre, impossibles à proposer aux djihadistes, l’Amérique connaissait les travaux forcés, semblables à notre bagne, dédiés à l’utilité publique, où les gardiens devenaient rapidement aussi féroces que leurs chiens.
    Nous ne parlerons pas des prisons dans les pays musulmans ou africains, généralement répugnantes et très proches des camps de la mort. Reste l’évocation d’un territoire spécifique, sans autre intervention que celle d’un corps d’armée posté à la périphérie, chargé d’abattre, sans sommation, ceux qui tenteraient d’en sortir. Une prison de ce style a été édifiée au US : résultat terrifiant, fabrique de monstres irrécupérables.
    Alors, l’effort de rééducation est en lui-même louable, mais à la condition d’être sans illusions et de ne repêcher que ce qui est disposé à se faire étalonner.
    Un ami, prêtre, a été incarcéré et a passé son temps à écouter : il a vu le moment où on ne le laissait plus partir, car il faisait régner une certaine paix, par sa simple présence et sa parole véridique.
    Pourquoi voulez-vous faire de la physique quantique ou de la géométrie algébrique quand parler de Dieu simplifie tout ?
    Le détenu d’occasion risque de passer à travers le massacre psychologique de l’internement, mais reste marqué. Un de mes amis a passé dix ans en prison et en est ressorti traumatisé à vie, mais conscient. Un autre, riche organisateur d’un meurtre, selon la décision, a repris ses occupations mais reste polarisé sur le changement permanent de résidence. Un autre encore, n’a jamais pu se réhabituer à attendre la nuit pour fermer ses volets, et dès 18 heures, fait l’extinction des feux chez lui.
    Le criminel d’habitude ou le martyr volontaire pour une cause, fait de la prison le château de ses convictions, rentre et sort de l’enceinte en témoin et en combattant. Lui ne souffre de la prison qu’en raison du confinement. Voir à ce sujet Ernst von Salomon. Voir aussi « Une journée d’Ivan Denissovitch ». Ce qui n’a pas empêché Soljenitsyne d’écrire « Le grain tombé entre les meules ».
    Dans cet éventail un peu coloré, il n’y a que des vérités individuelles, qui se cachent derrière le comportement obligatoire dans l’enceinte.
    C’est pourquoi, dans un sens, l’idée de prendre des risques dans la vie quotidienne est peut-être une alternative à la tentation de la supprimer pour un temps.
    Il fallait inventer autre chose, dont le coût eût reposé sur une conception marchande de la punition, mais dans notre pays, le plus imposé au monde, nous vivons un étrange paradoxe. Les routes, pas terrible, il a fallu faire un trajet sécurisé pour tester la vitesse à 80 km/h, ce n’est pas très glorieux pour notre gouvernement de se conduire en escroc de la pensée et clamer que le but est avant tout de récolter des amendes supplémentaires, tout en prétendant sauver 400 vies : au nombre que nous sommes, ce n’est pas tellement primordial.
    Le régime social est à l’agonie, le tissu industriel est détruit, les bénéfices se font à l’étranger, l’agriculture oscille entre l’empoisonnement et le suicide, les hôpitaux n’ont plus d’argent, la Police est dans un état d’abandon matériel et moral honteux, l’armée utilise des Juvaquatre, les soldats ne sont même pas correctement habillés, l’Education nationale, empoisonnée depuis cinquante ans au lénino-trotskisme ne sait plus écrire ni compter : seuls les gendarmes, lobbyistes confirmés, sont dans le vert. Les retraites sont taillées, les salaires bloqués depuis des années, la Justice offre le spectacle d’une vieille courtisane qui frivole dans ses fourrures mais n’a pas de culotte, autrement dit, devant ses tâches régaliennes, la France capitule mais prélève un maximum sur ses citoyens.
    Alors, les prisons, vous pensez, un point pour Saint Joseph, un point pour Saint Thomas………….. et pourtant, beaucoup nous envient.
    Une nouvelle réjouissante cependant : les pays aux sites primordiaux commencent à limiter le tourisme, par infection et pollution généralisée. Qui dira encore que les prisons sont surpeuplées, mais Venise aussi, voyons.
    Seule, la France qui rime avec redevance, vise à accroître le nombre d’envahisseurs qui, rejetés de Barcelone ou de Bahia, viendront laisser leur argent dans les caisses tricolores, dût Notre-Dame de Paris s’effondrer. On pourrait faire visiter Fresnes ou Poissy.

  34. Véronique Raffeneau

    « Je valide cette audace de confier à la juridiction le soin de proposer les modalités d’exécution de la peine, ce qui conduira à diminuer le rôle et l’importance du juge de l’application des peines avec les conséquences positives qui en résulteront sur le plan de la cohérence. »
    Non.
    En deux mots.
    Dans l’imaginaire collectif le juge – qui juge – n’est pas un travailleur social.
    La cohérence, à mon sens, est en premier la lisibilité de qui est qui et qui fait quoi.
    Il faut conserver à la sanction son caractère dissuasif.
    Le juge – qui juge – doit conserver sa force symbolique. La confusion des genres est selon moi la confusion tout court.
    Il me semble impérieux de maintenir une différenciation entre le juge – qui juge – et le juge d’application des peines.
    Par exemple, quand Jérôme Cahuzac dit qu’il a peur de la prison il me semble qu’il exprime une vérité qui structure depuis toujours la vie sociale et collective.
    Pour la société, se séparer de ces fondamentaux structurants est dangereux.

  35. @ Exilé | 08 mars 2018 à 18:27
    « Et de plus, pourquoi vous obstinez-vous à ne pas admettre que ces délinquants ne sont pas des délinquants lambda, comme il en existait en France il y a cinquante ans, mais des gens qui rejettent avec virulence la France, ses lois, ses institutions, ses règles morales, ses mœurs, sa civilisation et ses habitants ? »
    Les délinquants « lamba » des années soixante, comme vous dites, pratiquaient les mêmes délits : vol de sac à l’arraché, trafic de drogue et autres agressions en tout genre.
    Les délinquants actuels qui affichent leur haine de la France ne sont pas tous des islamistes radicalisés. Un grand nombre sont nés en France, leur parents et leurs grands-parents également. Ils ne parlent même pas l’arabe ou très mal. Ils ont été parqués dans des cités composées d’immense barres d’immeubles. Urbanisme délirant conduisant inévitablement à devenir un foyer de délinquance quelle que soit la population qui y habite : arabe, noire, asiatique ou d’Europe de l’Est.
    Je ne sais pas si vous avez regardé l’émission « C à vous » de mercredi soir. Il y avait un reportage sur quatre filles qui ont passé toute leur enfance dans ces cités devenues au fil du temps des zones de non droit, tout simplement parce que les délinquants peuvent continuer tranquillement à faire leurs trafics et dicter leur loi.
    Ces filles ont malgré tout réussi à sortir de cet enfer grâce à un immense courage. Elles sont parvenues à faire des études, trouver un travail et avoir une vie familiale « normale », j’entends par là qui ne réduit pas la femme au rôle de servante de son mari qui lui impose ses tenues vestimentaires.
    Peut-être serait-il plus pertinent de montrer les habitants des cités sensibles qui sont parvenus à s’intégrer dans notre société, plutôt que constamment monter les racailles de banlieue.
    Il y a deux façons de traiter la délinquance qui pourrit la vie des citoyens aujourd’hui.
    Celle qui consiste à inverser les rôles et à présenter ces délinquants comme des victimes du racisme dès qu’une interpellation de police tourne mal.
    C’est ce que fait une certaine presse. Nous avons pu le voir avec l’affaire Théo. Petit dealer qui a même eu les honneurs de la visite du président de la République de l’époque à son chevet pour lui faire part de sa compassion et l’assurer que toute mesure sera prise pour punir les coupables de son « viol ».
    Inutile de vous dire que je ne partage pas cette façon irresponsable d’acheter la paix sociale.
    Et puis il y a la solution qui consiste à véritablement prendre en main la destinée des délinquants de banlieues en leur proposant des solutions afin qu’ils puissent trouver leur place dans la société.
    Seule solution responsable pour arrêter les conflits intercommunautaires et la délinquance actuelle.
    Notre maison brûle et nous regardons ailleurs disait J. Chirac. Il y en a même qui jouent les pompiers pyromanes. Il est grand temps que ça s’arrête !

  36. Catherine JACOB

    Je me pose la question de ce qui est représenté dans le médaillon supérieur de la salle d’audience qui illustre le billet. Quelqu’un le sait ?

  37. @ Achille
    « Il suffit de les aider à découvrir et développer leurs propres talents. Bien entendu, ce genre d’opération ne se fait pas sans une certaine fermeté pour les cas les plus récalcitrants. Mais progressivement, grâce au fait d’être soumis à une certaine discipline au sein d’une équipe bien encadrée par des éducateurs compétents, il est possible d’en faire de vrais citoyens. »
    C’est cela, ouiiii…
    Des éducateurs compétents façon enseignants gauchistes et syndiqués qui ont justement transformé ceux qui sont passés par leurs mains en éternels révoltés haineux, je présume ?
    De toute manière, l’éducation, la vraie, ne peut être accomplie que dans la plus jeune enfance, après c’est trop tard et tout est joué.
    Et même dans les crèches, parfois aussi théâtre de violences, il est possible de distinguer les enfants qui ont commencé à être éduqués des autres…
    Quand nous voyons dans des lieux publics des marmots piquer leur crise de façon assourdissante sans que la mère n’intervienne pour les mettre au pas, nous pouvons nous attendre à ce qu’en grandissant, n’ayant jamais trouvé en face d’eux quelqu’un qui leur ait dit fermement « non », ils finissent par mal tourner.
    Au fait, où sont les pères ?

  38. @ Michel Deluré | 08 mars 2018 à 16:31
    Notre monde se modernise, la technologie change nos comportements, notre façon de travailler, notre vie en société, mais cette évolution n’endigue pas la délinquance et le crime qui continuent à alimenter la une de nos médias et créer le buzz sur les réseaux sociaux.
    Chacun selon ses opinions politiques y voit les responsables qu’il veut bien stigmatiser. Pour le FN et LR version Wauquiez, ce sont les étrangers qui viennent imposer leurs coutumes. Pour les gauchistes, c’est la mondialisation et les patrons qui s’en mettent plein les poches et refusent de partager leur richesse dont ils ne savent plus que faire, provoquant une fracture sociale toujours plus préoccupante.
    Pour d’autres enfin, dont je suis, la faute incombe aux politiques qui refusent de traiter comme il convient le problème de la délinquance, trop préoccupés de leur carrière qui les pousse à faire du clientélisme en vue d’être réélus à la prochaine échéance. Au gré des alternances et de cohabitations cette mascarade a duré jusqu’en 2017. Quarante années pendant lesquelles nous avons vu toujours les mêmes personnages occuper des postes à responsabilité, présidents, ministres, députés, sénateurs, maires, etc.
    EM a naturellement profité de la désaffection des Français pour les politiques qui le mènent en bateau depuis trop longtemps. Cela a eu pour effet l’élection de certains députés de LREM totalement incompétents, mais au final cela ne se voit pas trop au niveau de la politique menée par l’actuel gouvernement puisque leur boulot consiste à valider les décisions de celui-ci, comme le faisaient les députés des autres mandatures d‘ailleurs (sauf les frondeurs du PS qui ont totalement disparu du paysage politique).
    Aujourd’hui tous les partis qui ont eu des responsabilités sont dans les choux, le PS, mais aussi LR, les partis du centre (chacun trouvera le sien) et même le FN qui bien que surfant sur un populisme racoleur ne parvient pas à faire la différence.
    Les prisons sont les indicateurs d’une société qui est malade. Plus elles se remplissent, plus elles affichent l’incurie du pouvoir en place pour lutter contre la délinquance et le crime qui gangrènent notre société. Le plus important consiste à agir afin que les prisons cessent de se remplir et pour cela il faut prendre des mesures dans ce sens et non pas parquer les délinquants dans des prisons après les avoir parqués dans les banlieues.

  39. @ Catherine JACOB | 09 mars 2018 à 07:58
    « …qui est représenté dans le médaillon supérieur de la salle d’audience qui illustre le billet »
    Le plus sérieusement du monde, c’est une question que je me suis posé en commentant la photo.
    L’espace d’un instant j’ai pensé que c’était la République, enfin sa représentation symbolique, et puis considérant qu’elle n’était pas voilée, j’ai abandonné cette hypothèse, fausse évidemment, car elle aurait portée atteinte à la dignité des prévenus qui pour les trois quarts d’entre eux seraient révulsés à la vue d’une femme non voilée.
    J’attends d’autres hypothèses !

  40. « Pourquoi voulez-vous faire de la physique quantique ou de la géométrie algébrique quand parler de Dieu simplifie tout ? »
    Merci genau.

  41. @ Achille, le 08/03/2018 à 18h34
    Bon, j’ai compris.
    Vous êtes resté bloqué je ne sais où dans le temps.
    Et comme dit ma voisine : « Il n’y a pas pire sourd qu’un aveugle qui ne veut pas entendre ».
    Il ne sert donc à rien d’avancer d’autres arguments, vous resterez le gentil et moi le méchant.
    Continuez à réciter un catéchisme de gauche maintes fois entendu et qui peut se résumer en : « Mon client est innocent, son papa buvait et sa maman versait » .
    Et comme une chose vue vaut cent choses entendues, je vous propose de prendre votre bâton de pèlerin et d’aller prêcher ce en quoi vous croyez dans ces zones de non droit.
    Un conseil, si vous me permettez, si vous partez en croisade dans ces lieux hostiles, n’emportez pas votre carte bancaire. Cela ne vous évitera pas les violences mais au moins vous ne perdrez pas votre argent.

  42. @ Achille 9h30
    « Aujourd’hui tous les partis qui ont eu des responsabilités sont dans les choux, le PS, mais aussi LR, les partis du centre (chacun trouvera le sien) et même le FN qui bien que surfant sur un populisme racoleur ne parvient pas à faire la différence. »
    Comme l’ont bien montré les deux dernières législatives partielles où les candidats LR ont battu les candidats LREM…
    Attendez les prochaines échéances avant de vous montrer aussi péremptoire !
    @ Achille 7h24
    « Et puis il y a la solution qui consiste à véritablement prendre en main la destinée des délinquants de banlieues en leur proposant des solutions afin qu’ils puissent trouver leur place dans la société. »
    Lieux communs !!
    Vous écrivez que les électeurs n’accordent plus leur confiance aux politiques et voilà que vous-même vous vous exprimez exactement comme n’importe que élu ou n’importe quel sous-préfet…

  43. Michel Deluré

    @ Achille 09/03 09:30
    La délinquance a de nombreuses et diverses causes mais on ne peut nier que parmi celles-ci l’immigration et la mondialisation occupent une place non négligeable. Le nier serait pratiquer la politique de l’autruche. L’afflux de populations étrangères au-delà des limites que notre pays peut raisonnablement et efficacement intégrer et les bouleversements économiques liés à la mondialisation ne peuvent pas être sans incidences sur le niveau de délinquance.
    De même que la responsabilité des politiques est évidemment incontestable mais pas uniquement.
    La société que nous construisons et qui a élu ces mêmes politiques et leur a laissé user à leur guise du pouvoir qu’elle leur confiait a aussi sa part de responsabilité. Combien de principes, de repères, cette société a-t-elle envoyés aux oubliettes et qui ne sont pas aussi étrangers à l’évolution de la délinquance ?

  44. hameau dans les nuages

    @ Achille | 09 mars 2018 à 09:30
    Vous avez raison et pour ce faire il y a une solution simple et pas chère. Un partenariat avec les pays d’où proviennent un fort pourcentage de prisonniers. L’Etat originaire toucherait une pension à négocier pour qu’il reprenne ses citoyens afin qu’ils y exécutent leurs peines. Je vois déjà certains étrangers ou double nationalité incarcérés ici pleurer comme des enfants et trembler à cette idée. Au Maroc par exemple les taules en plein désert sont recouvertes de tôles. Pourquoi croyez-vous qu’ils aient fui leur mère patrie ? Ils ont évalué comme le commun des mortels le risque et la peine encourue.
    Oui je sais c’est un raisonnement d’esstreme droâte….
    Par contre Macron ne risque rien à refuser d’augmenter les retraites d’agricultrices. Mon épouse avec 270 euros de pension n’a pas les moyens de s’acheter une kalachnikov et le prêt pour ce faire lui serait refusé.
    Vous regardez le-la surfeur(se), quand moi je regarde la vague.

  45. L’invention d’un complot !
    Un mystérieux lobby de gauche anti-prison.
    Bientôt la ville extraterrestre sur la face cachée de la lune d’où sera lancée l’invasion de la terre.
    Selon la source bien informée de l’honorable honoraire, Thierry Messan, il n’y a pas eu d’avion sur le Pentagone en 2001.
    Puis, il nous dit que la droite serait réaliste : vive Pétain !
    Enfin… il est mort… heureusement, mais vive lui.
    C’est comme ça, il décrète :
    – Droite = réalisme
    – Gauche = lobby
    D’habitude, lobby, c’est associé aux juifs, non ?!
    Ben là, gauche !
    Ils sont partout le lobby de gauche, dans les médias, dans les banques, sous nos lits, c’est une diaspora, ils servent les intérêts de la Norvège pour asseoir sa domination mondiale.
    https://www.youtube.com/watch?v=ehFUV8z5oho

  46. Savonarole

    @ Catherine JACOB
    L’architecture et les décorations sont de Duc et Dommey.
    « Courtroom of the Assize Court opening onto the Harlay Hall. Architecture and decoration by the architects Duc and Dommey »
    Je n’ai aucun mérite j’ai épluché Wiki.
    Toutefois, demeure le mystère de ce plâtre, je ne sais ce qu’il représente.
    J’attends ma prochaine comparution pour vérifier.
    Je vous tiens informée.

  47. @ hameau dans les nuages | 09 mars 2018 à 10:46
    A propos de partenariat nous pourrions aussi en passer un avec l’Inde (échange un Indien contre un prisonnier à mater). Car :
    Les petits hommes gris attaquent.
    L’Inde a signé en janvier un accord avec Oman, similaire à celui qui devrait être conclu avec la France samedi. New Delhi multiplie les partenariats dans la région, notamment au sein d’un accord qui associe le Japon, l’Australie, l’Inde et les Etats-Unis, afin de protéger la libre circulation sur les mers. Futé le Premier ministre indien, il cherche des sous partout en déroulant le tapis rouge à tous les présidents vaniteux. Je suppose que les Rafale ne sont pas encore payés !
    Au cas ou nous manquerions de travailleurs manuels, l’Inde sera disposée à nous envoyer gratuitement les surplus de ses bidonvilles, Calais c’est de la broutille ; Macron arrive d’ailleurs à disperser dans les campagnes françaises tout ces pauvres gens qui ne parlent pas notre langage, il faut bien utiliser les bonnes volontés comme Tomas et Achille (qui entre nous ne se salissent pas les mains).
    Eh oui, dans nos envahisseurs nous avions oublié les Indiens. Problème, on ne va pas se mettre à construire des usines pour eux alors qu’en ferions-nous ? Au fait le nombre de chômeurs toutes catégories, où en est-il aujourd’hui ? J’oubliais : l’armée recrute !

  48. @ hameau dans les nuages | 09 mars 2018 à 10:46
    « Vous avez raison et pour ce faire il y a une solution simple et pas chère. Un partenariat avec les pays d’où proviennent un fort pourcentage de prisonniers. L’Etat originaire toucherait une pension à négocier pour qu’il reprenne ses citoyens afin qu’ils y exécutent leurs peines. »
    Ainsi que l’a signalé un commentateur, les prisonniers d’origine étrangère constituent 20% de la population carcérale. C’est certes beaucoup, mais il reste quand même 80% de prisonniers franco-français. Ils ne sont pas vraiment «de souche » ancienne, peut-être deux ou trois générations, mais ils ne peuvent pas être envoyés dans un pays étranger, même celui de leurs racines, vu qu’ils sont des citoyens français à part entière.
    Et puis tous les crimes et actes de délinquance commis sur le sol français relèvent de la justice française. Tout comme les crimes commis à l’étranger par un citoyen français doivent être jugés par la justice du pays où le crime a été commis. C’est tout simplement une question de souveraineté nationale.

  49. https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0301386703830-lelection-italienne-un-coup-de-massue-pour-leurope-2159857.php :
    Cela c’est de la propagande macronienne, car il est évident que ses sponsors le préparent à devenir le premier président de l’Europe. Notre chihuahua national a des ambitions démesurées, inspecteur des finances, puis associé d’une banque de milliardaires, puis conseiller de Hollande, puis ministre du budget et En Marche pour la Présidence française (qu’a-t-il fait jusqu’à présent ? taxer les vieux et empapaouter les autres avec ses bus gratos), c‘est un véritable cheval de courses d‘obstacles (qui les contourne), mais attendez, les très riches du monde ont déjà prévu de le mettre à la tête de l’Europe qui se désagrège, afin d’y mettre un tel bazar que l’on ne saura plus s’il s’agit de lard ou de cochon ! La diaspora la plus puissante d’Europe a tout à y gagner et rien à y perdre. Nous serons tous d’ailleurs demain des macroniens et non plus des Européens décadents.
    Tout ce que fait et dit Macron par-devant n’est que du vent et tout se passe dans les coulisses de l‘effroi. Il nous fait à tous en permanence un bras d’honneur !

  50. Michel Deluré

    @ Véronique Raffeneau 09/03 06:39
    Je ne partage pas votre analyse.
    Je pense au contraire que c’est l’autorité même du juge qui sera impactée si sa décision est trop systématiquement remise en cause, dénaturée, affectée par des aménagements de peine décidés par une autre autorité que la sienne. Sans compter l’effet particulièrement démotivant qu’une telle situation présentera pour le juge.
    Ce dernier est parfaitement à même de décider, eu égard à la connaissance qu’il a du dossier, de la manière dont la sanction qu’il inflige peut éventuellement être aménagée dans son exécution.

  51. Franck Boizard

    Hors sujet :
    Comme beaucoup d’intellectuels français (A. Finkielkraut par exemple), vous ne semblez pas comprendre Trump. Il n’est pas un énarque propre sur lui, bardé de diplômes.
    Mais il serait un énarque propre sur lui bardé de diplômes, il n’aurait pas gagné les élections. Vous ne le comprenez pas parce qu’il ne fait pas partie de votre monde.
    Pourtant, Trump est simple à comprendre puisqu’il a donné la clé dans son livre The art of the deal. Il y explique comment choisir ses objectifs, les moyens d’y arriver, comment influencer l’adversaire etc. Or, il est étonnamment proche comme président des techniques qu’il exposait comme promoteur immobilier. Sa manière d’aborder les problèmes de la Corée du Nord ne devrait donc surprendre personne.
    Vous comprendriez aussi que sa vulgarité, ses excès, son usage de Twitter ne sont pas des « dérapages » mais au contraire une manière de conditionner les débats.
    Je pense que les intellectuels français, trop conceptuels, manquent de modestie pour comprendre l’intelligence pragmatique de Trump.
    Cela ne signifie pas que Trump est sans défauts, mais, pour l’instant, je suis prêt à parier qu’il fera plus et mieux pour l’Amérique (c’est bien pour cela qu’il est élu) que ses deux prédécesseurs Bush Jr et Saint Barack.
    Par exemple, s’agissant de la Corée du Nord, alors que ses prédécesseurs ont laissé faire, Trump a réussi à :
    > Impliquer la Chine dans les sanctions.
    > Amener Kim Jong-un à reconnaître qu’il y avait peut-être des choses à négocier.
    Pour « un malade mental », « un danger pour le monde », c’est déjà pas mal.

  52. hameau dans les nuages

    @ Achille | 09 mars 2018 à 14:38
    Ils ne seraient que 20% et donc ne faisons rien. C’est quand même fou ces raisonnements que l’on traîne sur tous les sujets…
    Et si déjà ce protocole pouvait freiner les velléités de ceux qui voudraient venir faire leurs petites affaires ici ?
    Ah ben non, car on ne sait pas s’ils existent… alors ne faisons rien…
    Et la marche arrière vers l’abîme continue…

  53. agecanonix

    @ hameau dans les nuages | 09 mars 2018 à 10:46
    En souvenir de la Nouvelle-Calédonie.
    Votre idée est tellement bonne qu’il faudrait en faire une pétition nationale, envoyée à notre Parlement, au gouvernement, au Conseil constitutionnel et au Conseil d’Etat.
    Il s’agirait d’un accord avec les pays sahéliens (il y a de la place au Sahara) pour y construire des prisons où nous enverrions nos détenus… Bien entendu tout serait payé par la France ! Les pays sahéliens ne s’y opposeraient pas puisqu’ils seront tous Français dans quelques décennies !
    Quant à Macron il négocie bien avec les Britanniques pour que la France conserve les Afghans, Pakistanais, Indiens qui transitent par Calais (1). On nous paie pour cela et encore une fois le dindon de la farce c’est le Français des petites villes et bourgades où sont logés, nourris, occupés ces envahisseurs indésirés.
    Je rêve, car ce que faisaient ceux qui ont forgé la grandeur de la France, ne peut se reproduire avec les profiteurs qui la dirigent inutilement depuis quarante ans.
    Cher hameau dans les nuages, si Sarkozy avait mis votre idée en pratique, au lieu d’aller bombarder la Syrie, nous l’aurions nommé Président à vie au lieu de le virer avec notre profond dégoût (ils veulent tous être des Napoléon mais ne sont que des Roustam).
    (1) http://www.lefigaro.fr/international/2018/01/18/01003-20180118ARTFIG00380-calais-londres-augmentera-de-50-millions-d-euros-sa-contribution.php

  54. Vous vous trompez. Macron pour rester en équilibre au pouvoir doit en permanence donner des gages à la gauche. Ça ne lui déplaît donc pas que l’on dise qu’il fait du Taubira… Il n’a au fond aucune idée de la complexité de l’exécution des décisions judiciaires. Il n’a non plus aucune idée de ce qu’est la délinquance d’aujourd’hui, de l’état de violence dans lequel vit une partie de la population pour laquelle les notions de bien et de mal sont déjà des abstractions extraordinaires. A croire que personne dans ce gouvernement ne lit les faits divers.

  55. @ Achille
    « Ainsi que l’a signalé un commentateur, les prisonniers d’origine étrangère constituent 20% de la population carcérale. C’est certes beaucoup, mais il reste quand même 80% de prisonniers franco-français. Ils ne sont pas vraiment «de souche » ancienne, peut-être deux ou trois générations, mais ils ne peuvent pas être envoyés dans un pays étranger, même celui de leurs racines, vu qu’ils sont des citoyens français à part entière.  »
    J’ai l’impression que vous confondez prisonniers «  d’origine étrangère » et prisonniers « de nationalité étrangère »…
    Au passage, je vous serais reconnaissant de ne pas ranger dans la catégorie des « franco-français » des gens qui ne seraient français comme vouzémoi, comme il se dit dans certains milieux de la collaboration, qu’à l’aune des « papiers », des kilogrammes de « papiers » français qu’ils détiennent, comme si être français n’était qu’une question de « papiers » d’ailleurs bradés par des politiciens félons.
    Au fait, est-ce qu’un < i>jeune qui porte un maillot arborant le drapeau de son pays d’origine tout en insultant et en agressant des gens qui sont en principe ses compatriotes français l’est vraiment lui-même, en dépit de ses « papiers » ?
    Dans ce cas-là, le renvoi dans son cher pays d’origine ne serait-il pas un service à lui rendre ?
    Par ailleurs, il est absolument scandaleux qu’un régime qui se pique de donner des leçons de démocratie à la terre entière interdise la publication des statistiques en matière de criminalité et de délinquance assorties de critères représentatifs de l’environnement social et culturel des intéressés.
    Nous avons le droit de savoir, ne fût-ce qu’en vertu du sacro-saint principe de précaution et pour voter en toute connaissance de cause.
    Que veut-on nous cacher au juste ?
    Ce simple fait montre que la réalité dépasse tout ce que l’on veut nous faire croire, mais qu’il faut à tout prix empêcher les Français de descendre dans la rue et de se révolter après en avoir pris conscience.
    Mais de toute manière, ce régime peut manipuler les chiffres comme il le veut, il ne trompe que les gens qui veulent bien l’être et les Français finissent par créer leurs propres statistiques par simple expérience ou observation.

  56. Cher Philippe,
    Comment peut-on créer un tribunal criminel ?
    Nous savions que les magistrats avaient fait des erreurs, avaient insulté leurs collègues et des victimes, que certains avaient orchestré des fuites mais de là à mettre en place des magistrats criminels, il fallait y penser !
    Combien de personnes faut-il avoir zigouillé pour participer à cette folle équipée ?
    Un tribunal correctionnel, cela peut encore se comprendre, cela évoque un tribunal qui corrige, mais un tribunal dont la vocation serait de tuer, alors là, il fallait oser le proposer.
    A quand le tribunal délinquant ?
    Et le tribunal violeur, le tribunal voleur, le tribunal harceleur ?
    Pour une surprise, c’est le parquet fumant !
    Nous proposons le tribunal cannibale pour que cela rime, cela aurait autant de sens que ce qui est proposé…
    françoise et karell Semtob

  57. Julien WEINZAEPFLEN

    @ Achille
    Nos délinquants ont du talent… En vous lisant, je pensais à Aude Lancelin disant tout à l’heure dans le club des idées du Grain à moudre où l’on réfléchissait sur la dissolution du clivage droite/gauche : « L’hapax Ségolène Royal n’a trouvé aucun repreneur. » Même pas Ségolène Royal, qui a totalement oublié le programme qu’elle portait en 2007 pour adjoindre son « désir d’avenir », d’abord à l’inaction hollandiste, et maintenant à l’indifférenciation macronienne. Or elle parlait un peu comme vous à des délinquants qui exigeaient du respect, mais qui n’ont plus aucun code de l’honneur. Je le disais à une huitaine de types qui m’avaient mis en joue, un soir, seul dans une rue déserte près de la Bastille où j’attendais mon taxi : « Vous réclamez le respect, mais je vous le refuse. Car les voyous du temps jadis avaient un code de l’honneur, ce n’est pas votre cas. Vous vous attaquez à huit contre un. Vous n’avez pas d’honneur, vous ne méritez pas mon respect. » Mes huit assaillants n’avaient pas le sens de « l’honneur de la responsabilité ». Je leur parlais comme Ségolène pour qui j’ai voté aux deux tours sans l’avoir jamais regretté : elle aurait été socio-climatiquement moins réchauffiste que Sarkozy et elle défendait un programme novateur. Mais elle a préféré aller se « geler les miches » aux pôles en oubliant qu’elle avait été un hapax.
    Et dire, à propos de Sarkozy, @hameau dans les nuages, qu’il s’est vanté d’avoir supprimé la double peine : les délinquants étrangers ne seraient plus expulsés après avoir purgé leur peine en France. Moi aussi, je suis pour la simple peine. Mais tant qu’à choisir entre les peines, je suis pour l’expulsion des délinquants étrangers. Le jeune président aussi ? On verra bien. Je suis sceptique à l’égard de tout ce qui provient de notre illusionniste qui ne croit plus en ses farces et attrapes, comme l’a remarqué une de nos correspondantes avisées. Macron est pour l’expulsion des délinquants étrangers et pour une affiche très dure de la politique migratoire, c’est-à-dire qu’il se donne pour vouloir faire du Le Pen, mais tant que c’est Macron qui fait du Le Pen, il n’y a rien à dire, la bourgeoisie mondialisée des premiers de cordée qui abandonne la randonnée est rassurée et protégée.
    Comme je l’avais écrit sans l’avoir entendu, Macron est déflationniste. Il ne promet plus que de construire 7 000 places de prison au maximum en se fâchant qu’on lui rappelle qu’il s’était engagé à en ouvrir 15 000. Macron est le candidat censé tenir toutes ses promesses, à qui il ne faut pas venir raconter qu’il fait comme tout le monde et ne les tient pas.
    Dans le nouveau monde, Little Brother Macron est l’exception, telle est la règle de l’information palimpseste du nouveau ministère de la Vérité. Donc oublions les promesses de Macron quand il change d’avis, enfouissons-les dans la terre d’où ne sortiront jamais les prisons qui n’ont pas été promises, car il vaut mieux une terre promise que des promesses d’enfermement, gardons la société ouverte, libérons la petite délinquance et faisons comme si Macron Little Brother avait fait d’autres promesses, au besoin fabriquons-les, nous avons du travail, M. Smith, dormez-vous ?
    Je suis pour la simple peine et je constate avec plaisir que je suis cohérent avec moi-même, même quand je n’ai pas pensé deux problèmes « en même temps ». En l’occurrence, je suis pour que les djihadistes français soient rapatriés en France pour y être jugés, parce que la justice est plus clémente et qu’on n’y pratique pas la peine de mort, de même que je suis pour que les délinquants étrangers soient jugés dans leur pays. Cela exige-t-il une conférence juridique internationale pour la simple peine d’extradition et de transfèrement dans leur pays d’origine de tous les délinquants étrangers ? Chiche Capon-Macron ! Demande à Castaner de l’organiser !!
    @ Exilé
    Pas vous, pas ça ! Ne nous faites pas du sous-Pécresse. Vous seriez plutôt classé à l’extrême droite, ne parlez pas comme la droite de l’infamie et de la famille. Pécresse aussi considérait que tout était joué à l’âge de trois ans. Elle se répandait à ce propos quand elle était parlementaire et ne se posait pas en rempart humaniste contre la fouine Wauquiez. Je vous assure, il y a un juste milieu entre Achille et Valérie Pécresse, vous devriez pouvoir le trouver.

  58. Franck Boizard

    Pourquoi je parle de Trump ici ? Parce qu’il n’est pas un grand génie, mais qu’il s’efforce d’oeuvrer pour le bien de son pays.
    Tout le contraire de Macron, qui n’aime pas la France et les Français (ses déclarations le prouvent), et qui s’efforce de complaire aux intérêts oligarchiques dont il est la créature, au détriment de son pays.
    Toutes ses décisions, même les plus souhaitables, sont corrompues par cette illégitimité de fond : il travaille pour la ploutocratie apatride et non pour la France (et les petits bourgeois qui ont voté pour lui en s’imaginant qu’ils étaient de grands bourgeois seront couillonnés comme les autres. Mais pour eux, ça sera une juste punition… dont ils ne tireront aucune leçon, car, c’est bien connu, les bourgeois, plus ça devient vieux, plus ça devient…).
    La chance de la France, c’est que Macron est un ingrat (Bayrou et d’autres l’ont appris à leurs dépens) et qu’il n’hésitera pas à lâcher ses maîtres s’il le peut et si cela lui permet de garder le pouvoir. Il se dit qu’il y réfléchit à cause de la vague d’anti-européisme qui monte.
    Mais ce n’est pas si simple : la laisse du toutou est solide et très ferme la main qui la tient.

  59. C’est reparti pour un tour !
    Allez mon kiki, toujours les mêmes obsessions !
    Les derniers chiffres en date sont de 2014.
    Les tableaux 18 et 19 du ministère de la Justice :
    – DAP : Direction de l’administration pénitentiaire.
    – PMJ : personnes placées sous main de justice.
    Tableaux de la page 30 du document au format PDF !
    http://www.justice.gouv.fr/art_pix/ppsmj_2014.PDF


    Année 2014 INED & Insee, PR2014, le document en base de données type tableur.
    https://www.ined.fr/fichier/s_rubrique/203/rp2014_td_nat1.fr.xls

  60. Véronique Raffeneau

    @ Michel Deluré
    Nous parlons du juge qui prononce la peine et du juge qui applique – aménage – la peine.
    Je peux comprendre que pour des raisons de pragmatisme et d’efficacité immédiate il soit tentant d’indifférencier les deux.
    « …c’est l’autorité même du juge qui sera impactée si sa décision est trop systématiquement remise en cause, dénaturée, affectée par des aménagements de peine décidés par une autre autorité que la sienne. »
    Je crois que l’autorité du juge est d’entrée impactée et dénaturée à partir du moment où on lui impose de déguiser la sanction qu’il prononce en un aménagement improvisé et bricolé qui ne fait illusion sur personne, à commencer par le juge lui-même.
    Ce n’est pas seulement son autorité qui est de cette façon mise à mal mais également ce qui constitue et structure son identité professionnelle et institutionnelle.
    Du point de vue de la société, il me semble également choquant de confondre – la logique et le poids du réel des choses ne pourront pas être autres – des personnes qui sont dans des dispositifs d’insertion professionnelle (par exemple multipliant des stages de toutes sortes) et des personnes qui seront dans ces mêmes dispositifs parce qu’elles auront commis des délits. Un stage n’est pas une peine. Je crains que le président de la République ne confonde ces deux réalités sociales.
    Si par exemple l’option du projet Macron de faire du bracelet électronique une peine en soi me semble une bonne chose, je crains que pour l’ensemble des produits du catalogue « Aménagements de peine » imposés au juge qui prononce la sanction, tant que ces dispositions ne seront pas définies et caractérisées comme des peines en soi, ce sont le tribunal et l’autorité judiciaire, pour reprendre la phrase de Philippe, qui seront réduits à rien.
    « J’apprécie qu’Emmanuel Macron ait dénoncé l’absurdité d’un système où les jugements d’un tribunal correctionnel dans leur rigueur peuvent être immédiatement dénaturés et aménagés de sorte que l’autorité judiciaire est réduite à quasiment rien. »

  61. Et pendant que s’engage un débat passionné, mais néanmoins courtois, ce qui est plutôt rare sur ce blog quand il s’agit d’un sujet aussi sensible que le problème des prisons en France et les solutions pour lutter contre le crime et la délinquance, Catherine JACOB, Savonarole et Tipaza sont intrigués par le médaillon supérieur de la salle d’audience. Il faut bien s’occuper en attendant le prochain billet quand le sujet n’inspire pas.😊

  62. La Justice ailleurs, au Canada. Royaume, Reine Elisabeth II représentée par une gouverneure générale : chef du gouvernement fédéral Justin Trudeau ; constitué de 13 États fédérés dits provinces et territoires.
    Avocat de la couronne, la couronne : procureur, parquet.
    La Justice pénale est fédérale et non fédérée, le civil est fédéré.
    Système pénal, common law, un seul juge.
    Pas de concours, ils sont nommés par le pouvoir central, ils doivent avoir été avocats avant.
    – L’affaire Guy Turcotte : un chirurgien cardiaque apprend que sa femme, médecin urgentiste, demande le divorce, il rentre chez lui et massacre ses deux enfants de 3 et 5 ans. Il reconnaît tous les faits, toutes les preuves scientifiques prouvent que c’est lui.
    Le jury va quand même l’acquitter, et non le juge.
    – Récemment, deux meurtres d’adolescents amérindiens, assassinés par des hommes adultes blancs, ont défrayé la chronique, car les deux jurys les ont acquittés.
    Les Francs-Tireurs, Télé-Québec (chaîne publique).
    Richard Martineau, journaliste de droite humaniste, interroge la juge à la retraite Nicole Gibeault
    https://www.petit-fichier.fr/2018/03/10/les-francs-tireurs-episode-511-nicole-gibeault/les-francs-tireurs-episode-511-nicole-gibeault.mp4

  63. @ Mary Preud’homme | 10 mars 2018 à 19:17
    « …de loin le candidat le plus crédible… »
    Comme vous n’avez aucune preuve de cela, c’est une opinion, pas un fait !
    Opinion facilement démontable, vu que Fillon n’a jamais exercé d’emploi, mais que des mandats électifs, payés en permanence par l’impôt et qu’après il tape sur l’impôt, les fonctionnaires, alors qu’il cumulait plusieurs mandats politiques ; cela laisse songeur.
    Il a été Premier ministre cinq ans, il n’a rien fait, puis brutalement il aurait les solutions, non mais ?!
    « Des broutilles » ?!
    Trois emplois fictifs ?! Sa femme et deux de ses enfants ?!
    « Ce que l’on doit entre autres à la trahison de Bayrou qui, au mépris de la démocratie et par vengeance personnelle n’avait pas hésité à inciter les électeurs à voter contre leurs idées. Comme si leurs votes lui appartenaient ! »
    C’est complètement contradictoire vos deux phrases !
    ‘Inciter’ et ‘Comme si…’
    Sans compter que toute personne qui participe à un débat public pendant une élection incite nécessairement à voter pour quelqu’un ou contre quelqu’un.
    M. Fillon, votre héros, incitait les gens à voter pour lui, dès lors cela serait du mépris de la démocratie.
    Et la démocratie, c’est juste le droit de vote aux citoyens.
    Il faut déjà définir citoyen, parce que l’on peut y mettre ce que l’on veut, nous décidons de qui est citoyen ou pas.
    De fait, il ne peut pas y avoir de mépris de la démocratie dès l’instant où les citoyens ont pu voter et le Sieur Bayrou n’a empêché personne de voter.

  64. Mary Preud'homme

    @ Elusen | 10 mars 2018 à 23:28
    De plus en plus lourd… Il me drague ou il fait une fixation ?

  65. @ Elusen
    « Les tableaux 18 et 19 du ministère de la Justice »
    Vous nous ressortez des statistiques « officielles » truquées – ou du moins arrangées par omission – qui ne cherchent qu’à tromper les Français et à les endormir.
    Sur ces 63 315 « Français », combien le sont-ils devenus malgré eux et continuent-ils de se comporter comme des ressortissants étrangers de fait, pas seulement étrangers de « papiers » mais aussi et surtout de culture (ou anti-culture) ?
    Combien haïssent-ils la France et les gens qui sont en principe leurs compatriotes, au point de les insulter, de les agresser voire de les tuer ?

  66. @ Julien WEINZAEPFLEN
    « Ne nous faites pas du sous-Pécresse. Vous seriez plutôt classé à l’extrême droite, ne parlez pas comme la droite de l’infamie et de la famille. Pécresse aussi considérait que tout était joué à l’âge de trois ans. »
    J’ignore ce qu’a dit madame Pécresse, mais je ne vois pas pourquoi vous vous en prenez à elle – et accessoirement à moi – pour avoir peut-être simplement rappelé une vérité connue depuis des millénaires de chaque génération de l’humanité soucieuse de l’éducation de ses enfants.
    C’est une évidence.
    Quand un mauvais pli est pris, il est difficile de le faire disparaître si l’on attend trop longtemps.

  67. @ Mary Preud’homme | 11 mars 2018 à 12:42
    « Il me drague ou il fait une fixation ? »
    Il suffit de dire quelque chose à une personne juive, ou noire, ou musulmane, ou jaune, pour qu’elle dise :
    Vous me dites ça parce que…
    ————————–
    @ Exilé | 11 mars 2018 à 14:05
    « …des statistiques « officielles » truquées… »
    Vos preuves, vos sources !
    Moi :
    – Ministère de la Justice
    – DAP : Direction de l’administration pénitentiaire.
    – Bureau des études et de la prospective
    Vous :
    – Vos fantasmes ! Ils sont tellement plus vrais et tellement pas truqués !
    Allez, je le remets :
    Séries statistiques des personnes placées sous main de justice
    1980 – 2014
    http://www.justice.gouv.fr/art_pix/ppsmj_2014.PDF

  68. @ Elusen
    Vous nous ressortez des statistiques « officielles » truquées – ou du moins arrangées par omission – qui ne cherchent qu’à tromper les Français et à les endormir.
    J’ai déjà répondu sur un autre fil que j’ai la flemme d’exhumer.
    Comme le dit justement Giuseppe, il faut stopper la bétonnière !!

  69. @ caroff | 11 mars 2018 à 23:26
    « J’ai déjà répondu sur un autre fil que j’ai la flemme d’exhumer.
    Comme le dit justement Giuseppe, il faut stopper la bétonnière !! »
    Vous mentez, vous n’avez jamais prouvé que le ministère de la Justice, la Direction de l’administration pénitentiaire et le Bureau des études et de la prospective ont truqué les chiffres.
    Étrangers en prison en 2014 : 18,7% ; soit 81,3% des prisonniers sont français.
    Sans compter que la plupart des étrangers en prison ne le sont pas pour meurtre, trafic de drogue, viol, mais pour séjour irrégulier.

  70. Julien WEINZAEPFLEN

    @ Exilé 11 mars 2018 à 16:25
    « On prend des manières à quinze ans et on grandit sans qu’on les perde » (Renaud – pas Camus, pour celui-là dandy ayant difficilement émergé de la petite bourgeoisie et qui n’a rien à voir avec Albert, repéré par son instituteur M. Germain qui l’aida à sortir de son milieu et à qui il voua une reconnaissance éternelle)
    Exilé, Valérie, à quinze ans qu’on vous dit, à quinze ans, pas à trois, à moins de réputer l’éducation parfaitement inutile, et il n’y a plus qu’à retirer l’ascenseur social dont on a perdu le contrat d’entretien, et à rapporter l’échelle.
    Ce qui demeure engrammé à trois ans, c’est la vie intra-utérine et les premières années vécues auprès des parents, pendant une semi-inconscience où le bébé souriant, pleurant, mais ne parlant pas, où le bébé encore inconscient – car la conscience naît de la mémoire et du langage – ressentait tous les stimuli, mais ne pouvait les ordonner et encore moins y réagir.
    Le changement n’est pas la donnée statistique la plus commune ni la chose la mieux partagée, mais il faut y croire, à moins d’opter pour un déterminisme de classe où, selon que vous naissez puissant ou misérable, vous le resterez à vie, sans le secours correctif de l’éducation, de la psychologie, des bonnes rencontres, des gens bien qui vous repèrent, du dépassement de soi ou de la méritocratie républicaine…

  71. @ Julien WEINZAEPFLEN | 12 mars 2018 à 07:23
    « Le bébé encore inconscient – car la conscience naît de la mémoire et du langage »
    Curieuse vision du bébé et de l’homme en général.
    Tous ceux qui ont eu des enfants, qui les ont élevés, savent que le bébé a très vite le sens du beau, et du beau inutile, un des piliers de la conscience, qu’il l’exprime à sa façon, silencieuse, qui est son bien-être.
    On peut ajouter qu’il a aussi le sens de l’amour, et pas seulement de l’amour du sein ou du biberon, mais de l’affectivité sans dépendance, et qu’il sait l’exprimer aussi.
    La mémoire ne sert qu’à rationaliser le naturel, et ne vient qu’après, bien après, et ceux qui à la fin du parcours la perdent, ne perdent pas nécessairement la conscience d’être.

  72. @ caroff | 11 mars 2018 à 23:26
    « Vous nous ressortez des statistiques « officielles » truquées – ou du moins arrangées par omission – qui ne cherchent qu’à tromper les Français et à les endormir. »
    Les vraies statistiques sont celles que l’on se fait par soi-même et surtout pas celles des fakes de la propagande gouvernementale collaborationnislamiste gauchiste pour les rétrécis du bulbe malléables à souhait.
    L’islam est une religion haineuse fasciste guerrière, c’est vrai à 100% .
    La France est envahie par des flots d’immigrés clandestins islamistes, c’est vrai à 100%.
    Les prisons sont pleines à 90% de délinquants d’origine étrangère, c’est vrai à 100% .
    De plus en plus de migrants adultes ont trouvé la faille : ils se déclarent mineurs, c’est vrai à 100%.
    Les associations gauchistes, droits de l’hommistes collaborent « innocemment à l’insu de leur plein gré » avec les trafics mafieux des passeurs, c’est vrai à 100%.
    Les banlieues, cités zones dangereuses, sont des foyers d’islamisation, de délinquance, de climat malsain, de tensions et de guerre civile générées par le Caïdat islamique qui y fait régner la loi de la jungle coranique, seule bible autorisée dans leurs lieux interdits aux institutions de la République mise à genoux, préférant collaborer et obéir par peur de représailles, ça aussi c’est vrai à 100%.
    Parcourir Paris ou toute autre métropole de la Ceufran ressemble à la traversée d’Alger, c’est vrai à 100%.
    Le racisme à sens unique existe bel et bien dans les textes de notre belle justice aux ordres, c’est vrai à 100%.
    Résultat : l’extrême droite progresse partout en Europe, cha ché vraiii cha mèèère Deniiiis !

  73. @ sylvain | 12 mars 2018 à 11:59
    « Les vraies statistiques sont celles que l’on se fait par soi-même […] »
    Ainsi dans votre famille, vous êtes 100% pédophiles et tueurs d’enfant en série.
    Vous êtes 100% congénital avec Marc Dutroux, statistique faite par soi-même, sur vos conseils !
    Le truc : 90% vrai à 100%, va falloir retourner sur les blancs de l’école là !
    La Bible liturgique, traduction officielle de l’État du Vatican.
    Appel au meurtre, au génocide, à l’extermination.

  74. hameau dans les nuages

    @ sylvain | 12 mars 2018 à 11:59
    « Les vraies statistiques sont celles que l’on se fait par soi-même […] »
    C’est exact. Elles ne sortent pas de l’INSEE mais de la rue. Hier matin à Pau, ville certes avec ses quartiers « difficiles » mais qui n’est pas une ville envahie d’immigrés ou de français d’origine immigrée, nous nous sommes rendus mon épouse et moi dans une clinique privée du centre ville, l’hôpital de la sous-préfecture étant en fin de vie (la maternité vient de fermer). Je précise bien une clinique privée et non pas l’hôpital public qui lui se trouve à proximité des quartiers de l’Ousse-des-Bois de mauvaise réputation.
    Le hall d’accueil envahi par des gitans bruyants palabrant à haute voix, occupant les sièges hommes et femmes séparés. Nous nous dirigeons dans les couloirs pour accéder au bureau ou nous avions rendez-vous. Des femmes voilées accompagnées de leurs maris et s’exprimant en arabe…
    Regards croisés et sourires pincés pleins de sous-entendus devant le spectacle. Je m’inquiète auprès de quelqu’un du brouhaha venant de l’accueil : « ce n’est rien c’est toujours comme ça quand quelqu’un de leur communauté se fait opérer même pour une broutille, ils attendent la fin de l’opération »…
    Sur le mur de la salle d’attente une affichette officielle sous plastique rappelant les conseils en cas d’attaque terroriste. Comme dans une bande dessinée des encarts donne les consignes. Je constate que tous les personnages sont blancs sauf un, celui qui prévient du danger en accourant vers les blancs.
    De deux choses l’une, ou les statistiques officielles sont fausses ou la proportion de gens malades de ces communautés eu égard à leur faible nombre est très importante.
    C’était ma Contribution Sociale Généralisée au débat.
    Ah si ! un détail encore, l’intervention de Philippe Val, ancien de Charlie Hebdo sans doute devenu subitement d’extrême droite sur la situation à Mayotte. D’après lui cela préfigure ce qui va nous arriver ici en métropole avec la guerre civile comme corollaire.
    Si lui aussi ne croit pas les statistiques officielles, où va-t-on ?

  75. Sans aucun doute, je préfère les textes chrétiens d’Aliocha à ceux d’Elusen. Mais jamais deux sans trois, j’abonde aussi.
    Les quatre cavaliers de l’Apocalypse de Jean de Patmos sont la conquête, la guerre, la famine et la mort. Celui qui porte la balance provoque la famine.
    1./ Je regardai donc, et je vis un cheval blanc, et celui qui était monté dessus avait un arc, et on lui donna une couronne, et il partit en vainqueur, pour remporter la victoire.
    2./ Il sortit un autre cheval qui était roux ; et celui qui le montait reçut le pouvoir de bannir la paix de la terre, et de faire que les hommes se tuassent les uns les autres ; et on lui donna une grande épée.
    3./ J’entendis le troisième animal, qui disait : Viens et vois. Et je regardai, et il parut un cheval noir, et celui qui était monté dessus avait une balance à la main.
    4./ Et je regardai, et je vis paraître un cheval de couleur pâle et celui qui était monté dessus se nommait la Mort, et l’Enfer le suivait ; et le pouvoir leur fut donné sur la quatrième partie de la terre, pour faire mourir les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre.

  76. @ vamonos | 13 mars 2018 à 11:16
    « je préfère les textes chrétiens d’Aliocha à ceux d’Elusen »
    Parce qu’en plus, c’est moi qui aurais écrit la Bible !
    Alors à genoux devant………
    ————————
    @ hameau dans les nuages | 13 mars 2018 à 09:34
    « Hôpital public – Clinique privée ! »
    Je monte en haut !
    Je descends en bas !
    Selon le délire, la statistique publique est truquée, mais lui ne l’est pas !

  77. Mary Preud'homme

    Il ne faut pas en vouloir à Elusen qui fait manifestement une lecture en dessous de zéro des récits allégoriques et symboliques de l’Ancien et du Nouveau Testament. L’allégorie et le symbole n’étant pas accessibles au commun des mortels, ces textes sont souvent interprétés au sens littéral par des non initiés ou des ignares. Voire ici par un troll malveillant (élu zen en prime !) qui s’enlise.
    On a eu le même version Gaspary, un toutou hargneux qui a dû être adopté et dressé par sylvain, flanqué de sa chicotte immaculée et de son inséparable nonosse, dès lors qu’on n’en entend plus parler.

  78. @ hameau dans les nuages | 13 mars 2018 à 20:10
    Quand on lui oppose une statistique publique, il affirme qu’elle est truquée sans rien prouver.
    Il préfère inventer les statistiques en affirmant comme sylvain et caroff que l’invention vaut vérité.
    Mais à part cela, ce sont les autres qui boivent ! Ben oui, de l’eau !
    Et vous, en seriez-vous à vous jeter sur l’alcool à 90°, un côté Russe de la toundra…
    ———–
    @ Mary Preud’homme | 13 mars 2018 à 20:32
    Elle n’a jamais lu la Bible, ni le Coran, mais elle est capable de dire que ceux qui les ont lus, ce sont eux le problème.
    Formidable !

  79. Ahmed Berkani

    On dispute beaucoup ici des gens de ma sorte et de la pente qu’on leur suppose et qui les porterait naturellement au crime. Nous aurions le crime dans le sang, comme le noir a le rythme dans le sang. Cela m’a rappelé un texte de Joseph de Maistre que j’ai eu l’idée de copier ici parce qu’il n’est pas trop long — et j’espère que l’on me passera ce petit caprice — pour le faire connaître à ceux qui ne l’ont jamais lu, et le rappeler au souvenir de ceux, plus nombreux sans doute, qui ont pratiqué de Maistre :
    « On ne saurait fixer un instant ses regards sur le sauvage sans lire l’anathème écrit, je ne dis pas seulement dans son âme, mais jusque sur la forme extérieure de son corps. C’est un enfant difforme, robuste et féroce, en qui la flamme de l’intelligence ne jette plus qu’une lueur pâle et intermittente. Une main redoutable appesantie sur ces races dévouées efface en elles les deux caractères distinctifs de notre grandeur, la prévoyance et la perfectibilité. Le sauvage coupe l’arbre pour cueillir le fruit ; il dételle le bœuf que les missionnaires viennent de lui confier, et le fait cuire avec le bois de la charrue. Depuis plus de trois siècles il nous contemple sans avoir rien voulu recevoir de nous, excepté la poudre pour tuer ses semblables, et l’eau-de-vie pour se tuer lui-même ; encore n’a-t-il jamais imaginé de fabriquer ces choses : il s’en repose sur notre avarice, qui ne lui manquera jamais. Comme les substances les plus abjectes et les plus révoltantes sont cependant encore susceptibles d’une certaine dégénération, de même les vices naturels de l’humanité sont encore viciés dans le sauvage. Il est voleur, il est cruel, il est dissolu, mais il l’est autrement que nous. Pour être criminels, nous surmontons notre nature : le sauvage la suit, il a l’appétit du crime, il n’en a point les remords. Pendant que le fils tue son père pour le soustraire aux ennuis de la vieillesse, sa femme détruit dans son sein le fruit de ses brutales amours pour échapper aux fatigues de l’allaitement. Il arrache la chevelure sanglante de son ennemi vivant ; il le déchire, il le rôtit, et le dévore en chantant ; s’il tombe sur nos liqueurs fortes, il boit jusqu’à l’ivresse, jusqu’à la fièvre, jusqu’à la mort, également dépourvu de la raison qui commande à l’homme par la crainte, et de l’instinct qui écarte l’animal par le dégoût. Il est visiblement dévoué ; il est frappé dans les dernières profondeurs de son essence morale ; il fait trembler l’observateur qui sait voir : mais voulons-nous trembler sur nous-mêmes et dune manière très salutaire ? songeons qu’avec notre intelligence, notre morale, nos sciences et nos arts, nous sommes précisément à l’homme primitif ce que le sauvage est à nous. »
    J’ai toujours aimé ce texte de de Maistre, comme écriture. D’autre part, il me faire rire — ce qui est vraiment le contraire de son but. Il eût pu se servir du mot « bluetter » à propos de l’intelligence du sauvage, de ses lueurs pâles et intermittentes, « bluetter » ayant le sens de « jeter de petites lueurs ». Mais une telle lueur ne serait peut-être pas encore assez pâle pour le sauvage de de Maistre.
    Chez de Maistre, l’adjectif « dévoué » a parfois le sens particulier de sacré, et ici il signifie : « livré à la divinité pour l’exécution du juste châtiment ». (Il s’en explique dans le chapitre II de son « Eclaircissement sur les sacrifices » ; le texte que je citais est quant à lui pris dans les « Soirées de Saint-Pétersbourg », mais vous le savez déjà. — Et puis il n’y parle pas seulement du sauvage, mais aussi du barbare — savez-vous dire la différence ?).

  80. anne-marie marson

    Il paraît que Maxime Hauchard, petit Normand bien de chez nous, qui s’était converti à l’islam pour faire bourreau chez Daech, est mort en Syrie il y a quelques mois.
    Enfin un dont on ne se demandera pas s’il faut le rapatrier pour le juger, s’il faut le condamner à +/- 5 ans de détention avec remise de peine aux deux tiers, et liberté avec bracelet électronique pour pouvoir continuer ses méfaits.
    Il a probablement été tué lors d’une de ces frappes ciblées dont François Hollande avait le secret.
    Il ne reste plus que leurs femmes, parfois pires que les hommes.
    Inutile de dire que ce genre de situation peut générer d’innombrables risques et bavures (vol d’armes, de brassards, de produits stupéfiants, communication des fréquences de la PN, infiltrations malveillantes etc.) comme ceux relatés dans cet article ; la seule façon de mettre un terme à ce genre de dérive ne serait-elle pas de mettre un terme à ce genre de recrutement hybride (et inégalitaire) dans la police nationale ?
    Rédigé par : Mary Preud’homme | 15 mars 2018 à 13:43

    C’est le même problème que les « grands frères », recrutés pour civiliser et former les nouveaux arrivants à la République française, en particulier dans les cités.
    Mais ces grands frères étaient les mêmes que les élèves qu’ils étaient chargés d’encadrer et ils ont été en réalité les vecteurs efficaces de l’islamisation et de la radicalisation, en particulier dans les écoles et dans les clubs de sport, problème connu de tous en particulier dans l’Education nationale, mais toujours reporté, jusqu’à un certain 13 novembre 2015 où on a découvert que des terroristes pouvaient s’entraîner dans les clubs de tir de la police.

  81. Mary Preud'homme

    @ anne-marie marson
    Lire « Le blues des « sous-flics » », de Christophe Labbé et Olivia Recasens, un article publié dans le Point en 2000, complété en 2007.
    http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2007-01-22/le-blues-des-sous-flics/920/0/63634
    A noter que depuis la situation s’est aggravée : à cette époque comme aujourd’hui, on était très très loin des 50 % de bacheliers ou d’un niveau équivalent, futurs ADS. Statistique totalement mensongère n’ayant pour objectif que d’abuser l’opinion.
    En réalité les quelque 10 % de bacheliers parmi les candidats sont des recalés au concours externe de gardien qui veulent néanmoins intégrer la PN tout en préparant le concours en interne.
    CQFD

  82. hameau dans les nuages

    @ Elusen | 15 mars 2018 à 04:52
    « Et vous, en seriez-vous à vous jeter sur l’alcool à 90°, un côté Russe de la toundra… »
    Non je suis sobre comme un chameau (un verre de Madiran ou de Fronton de temps en temps, soyons honnête) et ne fume pas. A propos de chameau il paraît que son urine est un fortifiant. Vous pouvez me le confirmer ? J’ai bien une vidéo d’un urinophile appliquant le précepte du Coran mais j’hésite à la mettre…
    http://www.3ilmchar3i.net/article-l-urine-de-chameau-34849198.html
    .

  83. @ hameau dans les nuages | 17 mars 2018 à 18:59
    Moi qui ai lu vos mouerda, Bible et Coran, où serait-il question d’urine dans le Coran ?
    Le mot urine n’est pas une seule fois écrit dans le Coran.
    Il est question de sperme dans le Coran, mais ni de le boire, ni d’urine.
    Il est seulement dit que Dieu se masturbe et éjacule.
    Coran – traduction de Malek Chebel universitaire français.
    – Doctorat de recherche en psychopathologie et psychanalyse, en 1980, à l’université Paris-Diderot
    – Doctorat d’ethnologie, anthropologie et science des religions, en 1982, à l’université de Jussieu Paris.
    – Doctorat de sciences politiques, en 1984, à l’Institut d’Études Politiques de Paris.
    Sourate 16, verset 4 :

    • Il a créé l’Homme d’une goutte de sperme, avant qu’il ne devienne un contestataire évident, un querelleur.

    Traduction du Professeure Zeinab Abdelaziz
    Professeur Émérite de civilisation française Université Al-Azhar, Université Ménoufiya
    Sūrah 16, verset 4

    • Il a créé l’homme d‟une nutfah*, et le voilà grand adversaire déclaré !
      * Une gouttelette de sperme.

    Là, c’est une femme dans un pays arabe, nous voyons qu’elle n’ose pas carrément traduire le mot sperme, mais qu’elle fait un renvoi, non de sperme, mais sur le mot.
    Par contre le Coran parle de chameau passant par le trou d’une aiguille, est-ce une symbolique particulière avec le nutfah, mystère !

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