Nathalie Kosciusko-Morizet a été agressée sur un marché de la Place Maubert alors qu’elle distribuait des tracts lors de sa campagne du second tour au cours de la matinée du 15 juin.
Un individu d’une cinquantaine d’années, la traitant de « bobo de merde » et lui reprochant l’élection d’Anne Hidalgo à la mairie de Paris, lui a arraché les tracts, les lui a jetés au visage, NKM est tombée (elle souffre d’un traumatisme crânien), elle est restée au sol, inconsciente, en pleine chaleur : indécence de sa photographie, alors qu’elle est étendue inanimée. Hospitalisée à Cochin, elle n’est sortie que le lendemain après-midi, très affaiblie, ayant besoin d’encore « récupérer » et remerciant tous ceux qui l’avaient soutenue, ainsi que le personnel de l’hôpital (Le Huffington Post).
Une enquête a été ouverte pour violences volontaires. L’agresseur en fuite a été identifié, convoqué et placé en garde à vue le 17 à 8 heures 30. Il s’agit du maire de Champignolles (Le Figaro).
Il y a déjà eu des actes, des gifles, des enfarinages, des bousculades mais c’est la première fois à ma connaissance qu’une agression politique est commise sur une femme.
Ce lâche qui avait décampé, son coup fait, est coupable et également la pointe extrême d’un processus qui à tous les niveaux de la société a fait se déliter le respect, la courtoisie, l’urbanité du dialogue, l’aptitude à une contradiction civilisée, une démocratie de l’écoute et de la conviction sereine, en rendant concevables, plausibles et réelles les violences, les intimidations, les vulgarités, les dérisions, les pressions et les menaces.
Cet agresseur qui a fait de la haine politique une opportunité de défoulement physique participe d’un mouvement qui subtilement ou ostensiblement a conduit la classe de ceux qui nous gouvernent et qui nous représentent, gauche et droite confondues, par démagogie ou snobisme à faire « peuple » sans avoir la dignité du peuple, à faire « jeune » au lieu d’avoir la sincérité et l’enthousiasme de la jeunesse, à faire « grossier » pour se rapprocher du commun quand ce dernier n’aspire au contraire qu’à admirer sans se sentir humilié par cette dépendance qui au contraire le rassure sur la qualité de la République.
Cette banalisation a malheureusement favorisé l’évolution de comportements singuliers et collectifs qui, au bout, ont fait surgir l’ignoble de la Place Maubert. Et il y en aura d’autres.
La plupart des politiques se dégradant – NKM y a toujours échappé – ont d’une certaine manière légitimé la familiarité, la rudesse des citoyens à leur égard. Etant moins respectables à cause de leurs attitudes inspirées par le désir de se rapprocher au lieu de se distinguer, ils paient une rançon qui un jour probablement sera beaucoup plus lourde. Il n’est même pas nécessaire de se rappeler certaines empoignades de Nicolas Sarkozy cultivant les rapports de force et ternissant sa fonction, notamment avec un pêcheur l’interpellant au Guilvinec. Tant d’autres épisodes ont concrétisé cette propension suicidaire à dilapider un crédit et à ruiner un capital d’estime et de vertu : la société en prend acte pour le pire.
On aurait tort de n’imputer qu’à la seule classe politique la constitution d’un terreau à partir duquel toutes les dérives les plus choquantes s’expliquent.
Il peut sembler artificiel de soutenir que des causes lointaines et nombreuses sont à la source de cette brutalité immédiate dans le quotidien ensoleillé d’une campagne électorale parisienne. Mais pourtant comment nier qu’à tout instant et partout, dans cette immense effervescence des médias et des réseaux sociaux, mille indécences, provocations et transgressions viennent nous habituer, sans plus nous indigner du tout, à l’intolérable.
Le libre arbitre de ce malfaisant, le 15 juin, n’est pas contradictoire avec son inscription dans une déplorable lignée qui sur beaucoup de registres a dévalué l’humain et ses manifestations.
Quand Stéphane Guillon ironise sur la mort de la mère de Nicolas Dupont-Aignan ou que des êtres humains sont traités d’étrons, que les plaisanteries grasses sont systématiquement applaudies, que le langage est torturé et que la bassesse d’âme et d’esprit fait vendre et amplifie l’audimat, que sur Twitter les insultes prospèrent, j’ose soutenir qu’il n’y a pas si loin entre ce constat indiscutable et la violence du 15 juin.
Le président de la République lui a adressé un message et le Premier ministre est allé la voir à Cochin. C’est bien. Les politiques ont été impeccables dans la solidarité après (son « adversaire » de LREM Gilles le Gendre a par exemple aussitôt suspendu sa campagne) mais répugneraient probablement à admettre qu’en amont certains d’entre eux, en se dépouillant avec méthode de l’allure qui aurait dû continuer à les habiter, ont permis les dérives qu’ils déplorent.
L’émoi considérable suscité par l’agression de NKM et ses suites est tout à fait justifié et qu’on ne vienne pas alléguer, pour minimiser sa portée, qu’il y a, dans la vie sociale, des agissements infiniment plus graves. Ce qui est une évidence mais n’enlève rien au caractère scandaleux de cette violence « politique ».
Le président Macron, à sa manière, attentif à ce que les deux quinquennats précédents ont secrété sur ce plan de négatif, a pour objectif de remonter le courant et de remettre une exemplarité dans le pouvoir pour que le citoyen appréciant celle-là ne méprise plus celui-ci.
Quelle injustice, NKM, cette femme délicate, passionnée et courageuse a toujours été dans la rue ou sur les plateaux d’une parfaite correction avec ses contradicteurs. Et c’est elle qui a été insultée et frappée. Ce n’était pas l’exaspération fortuite d’un citoyen ayant perdu le contrôle de ses nerfs mais l’acte d’un malfaisant conscient de ce qu’il venait d’accomplir.
Quand on l’interpellera et qu’on le jugera, il ne faudra pas oublier que sa victime a été NKM mais que ses complices sont nombreux qui lui auront donné, avec mille variations, le mauvais exemple.
La personne a décampé.
Vous auriez souhaité une conférence de presse ?
Eh bien dans ce cas, plutôt que de vous en prendre au quidam anonyme qui connaît aujourd’hui son quart d’heure de gloire après ce triste et involontaire méfait (violence volontaire ? et pourquoi pas requalifier cette altercation saugrenue d’acte terroriste tant qu’on y est ?), ayez le courage de pointer votre doigt accusateur sur le dangereux idéologue, celui par qui toute cette haine anti-bobo est arrivée, je veux parler bien sûr de Henri Guaino. Mais entre bobo, cela ne se fait pas.
Eh oui, cher Monsieur Bilger, la population à laquelle on raconte n’importe quoi, n’importe comment, en a assez de ces nouvelles aristocraties, de tous ces clans et réseaux qui font la loi, qui monopolisent la parole et le pouvoir, qui s’habillent d’une veste de cuir pour faire genre, pour faire branché, de tous ces cuistres narcissiques qui parlent d’eux-mêmes à la troisième personne du singulier (la France, le peuple…) et qui confondent l’intérêt général avec leur nombril, qui ne paient pas leurs impôts, doublent leur rémunération grâce aux emplois fictifs, se laissent acheter par les lobbys en tout genre, réduisent la pensée et la parole à des petites phrases vides de sens, estiment que les promesses n’engagent que ceux qui les croient, qui pratiquent le népotisme, qui maltraitent leur personnel, qui s’estiment au-dessus des lois, qui utilisent la presse comme supplétif, qui n’existent que par le pouvoir qu’ils exercent et dont ils n’ont de cesse d’agrandir le périmètre…
De toute façon l’heure est à l’ubérisation, la dématérialisation. Distribuer des tracts, c’est ringard. Le plaisir de faire son marché, c’est les produits frais, c’est tout sauf de croiser des charlatans qui viennent vous vendre leur soupe rance.
Un deuxième billet sur l’ « affaire » NKM !
Je ne suis pas intervenu sur le premier, considérant que ma position était vraiment trop en opposition avec la doxa ambiante, mais je me hasarde à présent.
Beaucoup à dire, j’essaierai d’être bref.
Il faut respecter et protéger une femme dans sa pleine et entière féminité, c’est une évidence et même plus une obligation dans notre civilisation et dans toutes les civilisations il me semble. C’est un impératif lié au fait que le femme donne la vie, encore une évidence.
Mais cette féminité qui rend la femme intouchable, au sens noble, n’a cessé d’être combattue, déconstruite, démolie par les féministes exacerbées depuis déjà quelques décennies au nom de l’égalité.
Une femme qui avec un désir de puissance cherche à accéder au pouvoir, et qu’on ne me dise pas qu’elle cherche à se dévouer pour autrui, pour cela il lui suffit de suivre l’exemple de Mère Teresa, une telle femme perd sa féminité au sens traditionnel, celle que les féministes combattent, pour devenir banalement, bêtement dirais-je l’égale de l’homme et dans ce cas il faut accepter d’être traitée de la même façon c’est-à-dire virilement, pour employer un mot que les féministes récusent.
Ce qui ne veut pas dire que je suis pour les pugilats sur la place publique, mais la politique, essence du pouvoir, a toujours été brutale, verbalement ou physiquement, ceux qui font mine de s’en étonner ou pire de s’en offusquer sont des ignorants de l’histoire, des naïfs, des hypocrites, ou des partisans défendant la cause qui a subi les dommages.
Avoir le pouvoir n’est pas neutre, c’est exercer une certaine violence, que cette violence soit légale n’enlève rien au fait que parmi ceux qui la subissent certains la considèrent comme illégitime.
Mille et une façons de réagir à cette violence légale, mais considérée comme illégitime, l’abstention en est une, la plus douce, mais il faut se méfier de l’eau qui dort, elle peut se transformer en torrent brutalement. Rappelons qu’en avril 1968 Le journal Le Monde dans un éditorial observait que « la France s’ennuie », on sait ce qu’il est advenu un mois plus tard.
L’ « affaire » en question a été qualifiée de violences volontaires, c’est faire beaucoup d’honneur si je puis dire au trublion qui l’a provoquée.
Il ne s’agit peut-être que d’un soufflet, le mot n’est plus employé, et pourtant cet acte était fréquent autrefois, on souffletait son adversaire avec un gant, ce qui conduisant au duel. Le soufflet n’était pas considéré comme un violence mais comme la déclaration d’une volonté de violence future par le duel. Je n’ai pas assisté à l’événement, mais la réaction de NKM au soufflet tel qu’on le voit sur les photos me paraît disproportionnée, sauf évidemment si elle est mal tombée.
Je trouve NKM en petite forme, sa maigreur me choque, ce n’est pas la maigreur d’une sportive, cycliste, alpiniste ou marathonienne, dont on devine que les muscles fins sont durs et faits pour l’effort, on sent chez elle une fragilité, presque maladive.
Elle devrait se ménager physiquement et se refaire une santé physique.
Si je souhaite son élimination du champ politique, je ne lui souhaite aucun mal ni dans sa santé, ni dans sa vie privée.
Evidemment ! Vouloir s’aventurer dans la jungle d’un marché pour y rencontrer des « sans dent » et des « graisseux » sans avoir subi un entraînement à la survie en milieu hostile, ça conduit à la catastrophe. C’est comme vouloir grimper l’Everest en espadrilles. Et sinon, combien d’heures d’attente pour NKM au service des urgences ? Voilà un fait divers qui aurait sa place dans la série « Vis ma vie ».
Il semble que nous soyons dans un temps de rétribution, pour le meilleur et pour le pire.
Depuis trente ans, les politiques et les médias biaisent avec les problèmes, détournent l’attention, noient le poisson. Les Français en ont ras-le-bol d’être méprisés, de la surdité volontaire qu’on leur oppose, que toutes leurs difficultés soient réduites à des « peurs » et à des « phobies ».
Vient un temps où toutes les trahisons se payent.
N’ayant jamais donné de gifle (ou de coup de poing !) à personne, j’abomine les violences physiques. Quant à prendre une femme pour cible, l’idée ne m’a jamais effleuré.
Cela étant dit, l’agresseur ne perd rien pour attendre. Son crâne, côté pile, est peu facile à reconnaître (on aurait préféré côté face), mais sa chemise…! Pas un Parisien sur dix mille n’en porte une pareille. Il y aura bien une épouse, un parent (fâché), un voisin (vindicatif), un collègue
(hostile) pour la reconnaître et la signaler aux forces de police. Il n’y a pas l’ombre d’un doute. Ce sale type va devoir répondre de ses actes.
Le retour en arrière est utile, je vous cite :
« Il y a déjà eu des actes, des gifles, des enfarinages, des bousculades mais c’est la première fois à ma connaissance qu’une agression politique est commise sur une femme. »
Et Yann Piat ? Mais c’était le FN, ce n’est pas pareil, un peu comme tous ces militants FN qui se font insulter, agresser, qui doivent mettre à l’abri leur famille sous les rires gras de la presse.
NKM a tiré le maximum de cette bousculade d’un passant énervé, ça ne mérite pas cette publicité.
Le deux poids et… dix mesures devient insupportable.
NKM l’allumeuse se frotte au peuple, forcément cela fait des étincelles. Prochaine étape : une nuit à coller des affiches en évitant de mettre des talons hauts… ou des claquettes à chaussettes car pouvant compliquer une retraite anticipée et précipitée en bon ordre ou au contraire l’usage pratique du coup de pied en karaté.
http://resize1-parismatch.ladmedia.fr/img/var/news/storage/images/paris-match/actu/politique/nkm-j-avais-tous-les-elephants-contre-moi-1028257/14594953-1-fre-FR/NKM-J-avais-tous-les-elephants-contre-moi.jpg
Vous remarquerez que les semelles n’ont pas dû beaucoup arpenter les trottoirs. Il ne faut pas singer le peuple.
@stephane | 17 juin 2017 à 01:27 & Raphael | 17 juin 2017 à 01:29
Et vous vous croyez malins, j’imagine.
Un regard d’ange et un sourire de madone…
Avant de m’indigner, je voudrais savoir si la star des bobos est tombée à la renverse sous le poids de quatre tracts ou d’un carton de mille.
@Raphael | 17 juin 2017 à 01:29
, collision cette nuit (heure locale) entre un destroyer américain de 154m de long, l’USS Fitzgerald et un porte-container philippin, l’ACX Crystal, qui est survenue vers 02H30 locales (17H30 GMT vendredi) dans les eaux japonaises de la côte Pacifique baptisées par L’Express mer du Japon.
« De toute façon l’heure est à l’ubérisation, la dématérialisation. »
A 12 milles nautique de la péninsule d’Izu
Les garde-côtes japonais recherchent activement sept marins disparus. Je connais la côte Pacifique à cet endroit. C’est pas évident.
Le destroyer a été pris par tribord au-dessus de la ligne de flottaison. Son commandant figure parmi les blessés.
On ne peut pas dire, pourtant, que l’un comme l’autre de ce type de navires ne soient pas équipés de toute l’électronique qu’il faut. Finalement rien ne remplace l’humain. Vive les tracts !!
Bonjour Monsieur Bilger
Alors là, les bras m’en tombent !
Je résume l’affaire du siècle, d’après ce que j’ai pu lire dans la presse.
NKM distribuait des tracts sur un marché.
Un type visiblement mal embouché lui a pris ses tracts et les lui a jetés à figure en la traitant de noms d’oiseaux.
NKM est tombée et s’est évanouie.
Cela correspond à ce que vous écrivez au début de votre billet.
Vous écrivez : « c’est la première fois à ma connaissance qu’une agression politique est commise sur une femme. »
Votre connaissance est incomplète : on ne compte plus le nombre de candidates ou de militantes FN injuriées, voire physiquement agressées, sur les marchés, en distribuant des tracts dans les boîtes à lettres ou en collant des affiches.
Mais avec le FN, c’est permis, car ce sont des Méchantes et tout le monde bien-pensant fait même porter la faute sur ces dames, car bien sûr, elles sont allées provoquer.
Qui sème le vent…
« L’ignoble de la Place Maubert », « ce malfaisant »…
Même si le geste de cet homme n’est pas correct, de là à le traiter comme Salah Abdeslam ou le pire des assassins d’enfant, il y a une marge que vous me semblez franchir allègrement.
Quels qualificatifs pourrez-vous employer au sujet du ou des assassins du petit Grégory ?
« NKM a toujours été dans la rue ou sur les plateaux d’une parfaite correction avec ses contradicteurs »
Mais elle traite quand même de « gros connards » (sic) les climato-sceptiques (dont j’assume faire partie) sur le plateau de Canal Plus…
« Et c’est elle qui a été insultée et frappée »
Insultée, oui, frappée on ne sait pas : il semble que c’est sa propre main qui ait heurté son visage.
En ce qui concerne la déliquescence de notre société, je suis d’accord avec vous.
Vous oubliez le rôle d’un féminisme hyper agressif dans la chute du tabou qu’est l’agression d’une femme (je parle bien d’un féminisme hystérique, hyper agressif).
Par ailleurs, les Français ne supportent plus nos politiques donneurs de leçons et NKM est quand même la caricature de ces bobos moralisateurs qui veulent imposer aux gueux des maux auxquels eux-mêmes font tout pour échapper, et les traitent de tous les noms (racistes, xénophobes…) quand ils osent se plaindre ou mal voter.
Alors oui, NKM vient de se rendre compte que la politique n’est pas le monde de Oui-Oui et que parfois, le terrain se rebiffe de façon un peu brusque.
Elle essuiera encore des insultes de la part de citoyens exaspérés par la morgue et la suffisance de cette élite autoproclamée.
Mais rassurez-vous et rassurez-la : les véritables agressions physiques, c’est réservé aux Françaises (et aux Français) qui subissent les conséquences des politiques menées depuis des décennies par NKM et consorts.
Autrement inquiétant pour moi : l’éviction de Natacha Polony, et la chasse aux sorcières actuelle dans les médias. C’est une violence bien plus significative et dangereuse.
Quelle injustice, NKM, cette femme délicate, passionnée et courageuse a toujours été dans la rue ou sur les plateaux d’une parfaite correction avec ses contradicteurs. Et c’est elle qui a été insultée et frappée.
« On ne frappe jamais une femme, même avec une fleur ».
Quoi que nous puissions penser par ailleurs de madame Kosciusko-Morizet, il est des choses qui ne se font pas dans une société civilisée, mais la France est-elle toujours un pays civilisé ?
Nathalie Kosciusko-Morizet a eu le courage d’aller personnellement sur le terrain pour distribuer des tracts, à la rencontre de son électorat potentiel, au lieu de s’en remettre aux membres de son équipe de campagne.
J’ai bien connu ce marché de la place Maubert, il m’est une fois arrivé d’y discuter courtoisement avec quelqu’un qui distribuait des tracts pour le mouvement de Jean-Pierre Chevènement.
Si j’avais eu l’occasion d’y rencontrer Nathalie Kosciusko-Morize, il me semble que j’aurais tenté de discuter sur le même ton avec elle, pour essayer de lui faire comprendre en quoi un certain nombre de ses prises de positions abruptes, sans nuances, pouvaient être prises comme une forme de violence injuste par des millions de Français qui sont exposés au quotidien à des situations plus que difficiles, qu’elle et ses congénères du monde politique font exprès d’ignorer.
Cette attitude méprisante du monde politique à l’encontre d’une plèbe à qui il refuse le droit à la parole explique – sans les excuser – bien des envies de réagir par la violence, vue comme la seule alternative disponible, prélude éventuel à une révolte généralisée.
Notons au passage que si la démocratie était une réalité en France nous n’en serions pas là.
Et cela ne risquera pas de s’arranger avec la majorité dictatoriale qu’on nous annonce.
A force de « déconstruire » (visiblement, le mot « destruction » les gêne), nos philosophes s’en prennent aux bases de la vie en société, au respect des autres et au civisme élémentaire. Il est vrai que les incitations sont fortes, de Guaino à Mélenchon. Comment ces gens peuvent-ils ne pas avoir honte d’eux-mêmes ?
Bonjour,
« Quand on l’interpellera et qu’on le jugera, il ne faudra pas oublier que sa victime a été NKM mais que ses complices sont nombreux qui lui auront donné, avec mille variations, le mauvais exemple. »
C’est un peu facile de toujours reporter la responsabilité d’un geste imbécile sur les autres. Il me semble qu’à cinquante ans passé ce sinistre individu est responsable de ses actes, à moins bien sûr qu’il ne s’agisse encore d’un « détraqué ». Il est vrai que depuis quelque temps ils courent les rues.
Le comportement de certains politiques peut, certes, provoquer de l’irritation, mais dans ce cas le problème se règle dans les urnes et l’on a pu voir avec l’élection d’Emmanuel Macron, d’une part, puis le score retentissant que va faire son parti LREM demain, que lorsque le peuple en a ras-le-bol il sait le manifester d’une façon parfaitement démocratique.
Ce crétin qui ose dire que NKM est responsable de l’élection d’Anne Hidalgo, semble avoir oublié que NKM s’est présentée contre elle aux élections municipales et qu’au premier tour elle était même en tête. Ce sont encore et toujours les combines de partis qui ont conduit à l’élection d’Anne Hidalgo.
Mais je crains que ce genre de subtilité lui soit passé au-dessus de la tête. On ne fera jamais d’un âne un cheval de course.
« Il y a déjà eu des actes, des gifles, des enfarinages, des bousculades mais c’est la première fois à ma connaissance qu’une agression politique est commise sur une femme. »
25 février 1994 assassinat de la députée du Var Yann Piat.
@Raphael
Pas d’accord pour faire porter le chapeau à un autre. Si le malfaiteur avait eu la conscience tranquille, il serait resté pour observer les conséquences de ses actes, et tenter de les réparer.
« La population à laquelle on raconte n’importe quoi, n’importe comment », dites-vous. Mais une partie de la population est aussi roublarde sinon plus que les moins honnêtes de ses représentants ; ou au moins est-elle indifférente quand elle n’est pas complice du mensonge, presque considéré comme un art par certains. Si nos représentants nous racontent parfois n’importe quoi, c’est parce que nous l’acceptons. Les gens ont beau jeu de se faire passer pour des enfants de chœur purs et naïfs abusés par leur méchants hommes politiques. Je me souviens d’un certain C dans l’air après l’élection de Hollande et de la connivence cynique des journalistes encensant ce nouveau président si plein de bonhomie et tellement normal après Sarkozy ; ils se délectaient des promesses mensongères de la campagne, « mon ennemi la finance », le fameux impôt sur les riches etc., tout de même, il faut bien se faire élire, nous ne sommes pas comme ces hypocrites d’Anglo-Saxons qui estiment que les élus sont comptables des propos sur lesquels ils se sont fait élire. Et personne pour protester.
Et puis en quoi le fait que NKM porte des vestes de cuir et vienne distribuer ses tracts sur le marché autorise-t-il un passant à lui causer un traumatisme crânien ? Aurait-elle dû porter la burqa ? Je ne vois pas comment on peut trouver des excuses à la violence physique. Ce taré déploie un raisonnement aussi vicieux que son comportement quand il reproche à NKM l’élection d’Hidalgo à la mairie de Paris.
J’ajoute que cet acte, fruit d’une rancune vulgaire, exprime une volonté de domination physique particulièrement malsaine, comme si le corps des autres appartenait à ce justicier sommaire adepte de l’humiliation. Il transgresse là un tabou indispensable à la vie en société, et selon moi, à cette transgression il faut opposer un « niet » haut et clair, sans restriction et sans excuse.
C’est en déresponsabilisant tout un chacun que l’on déresponsabilise aussi nos hommes politiques.
NKM a peut-être mal encaissé une altercation comme il s’en produit parfois en période électorale.
Je l’ai croisée à titre professionnel et le souvenir que j’en ai c’est sa fragilité, son parler affecté, ses minauderies et son… intelligence.
Je me suis demandé pourquoi elle allait faire de la politique alors qu’elle aurait été plus utile à la France comme ingénieur des Ponts et des Forêts. La finesse de sa pensée détonne dans un milieu habitué aux raccourcis et au simplisme… C’est son choix et elle en paye un peu le prix aujourd’hui…
« Le libre arbitre de ce malfaisant, le 15 juin, n’est pas contradictoire avec son inscription dans une déplorable lignée qui sur beaucoup de registres a dévalué l’humain et ses manifestations. »
Comme notre hôte, beaucoup sont stupéfaits par la dégradation de la pensée qui, affaiblie, ne trouve que l’injure, les gros mots et les attaques personnelles infondées comme exutoire.
A la télévision ou à la radio il n’est plus rare d’entendre « c’est un con », « bordel monstrueux » j’en passe et des pires, de la part des animateurs et des journalistes.
Le CSA devrait peut-être faire un rappel à l’ordre, surtout dans le service public !
On peut ne pas apprécier la personne, sa manière d’être, être en désaccord avec ses idées, ses convictions, mais l’agression dont vient d’être victime NKM dans le cadre d’une campagne électorale ne peut que susciter la réprobation.
C’est un acte imbécile, lâche, qui ne peut être perpétré que par un individu fruste, dérangé, incapable de faire valoir ses arguments autrement que par la violence à l’égard d’une personne qui n’a que le désavantage par rapport à lui d’être physiquement plus faible.
Il est à fortement souhaiter que cet individu soit très rapidement identifié et arrêté et que cet acte, indigne et intolérable dans un système démocratique, soit sanctionné de manière exemplaire.
@ Achille 17/06 10:51
« …le score retentissant que va faire LREM »
Certes, le nombre de députés se réclamant de cette mouvance sera selon toute vraisemblance pléthorique. Mais si le taux d’abstention du premier tour se confirme, ce résultat sera en trompe-l’oeil, tout comme pour l’élection présidentielle. Pourrons-nous alors parler de véritable adhésion au projet d’EM et comment se comportera à l’avenir cette majorité obèse et hétéroclite lorsqu’elle sera confrontée à ses responsabilités ?
Vous avez raison de dénoncer le climat de violence décomplexée qui monte sous toutes ses formes, mais il est faux de dire que NKM a toujours été d’une parfaite correction avec ses contradicteurs.
Elle a toujours été d’une parfaite correction avec les contradicteurs qui pensent comme elle, c’est-à-dire avec ses contradicteurs de gauche. Les autres sont des sous-hommes. Ou, plus précisément, des « connards », comme elle l’a dit, en pouffant, sur un plateau de télévision, au sujet des opposants à la religion réchauffiste :
http://www.bfmtv.com/politique/nkm-traite-les-climato-sceptiques-de-connards-920176.html
Que les politiciens nous mentent, nous sommes habitués. Qu’ils le fassent sans même plus se cacher (le « changement climatique » qui remplace sans coup férir le « réchauffement »), c’est déjà assez difficile à supporter. Mais qu’ils se permettent, en plus, d’insulter impunément ceux qui le leur font remarquer, voilà qui provoque ce genre de réactions, naturellement condamnables.
Oui, il semble bien qu’on ait déjà parlé de cette fable. Je revois cette dame à l’Assemblée, sur un canapé, très diva, et critiquée comme telle. Mais quelque temps plus tard, l’ai-je déjà dit, oui, mais peu importe, elle s’est targuée de son expérience militaire, la « Royale », pensez donc.
Une certaine beauté, des diplômes à revendre, une formation militaire, l’ambition, la proximité du soleil, et voilà qu’un pouilleux vient, d’un geste, effacer ce palmarès dont il ne reste qu’une petite forme, de son long étendue, gisant dans sa navrure.
Par chance, nous sommes dans un pays civilisé, où les seules atteintes approuvées sont celles contre les gens de droite, de préférence Front National, on y réagit mollement, en levant les épaules : « que voulez-vous, avec les opinions qu’il(elle) a, c’est presque normal, le peuple se révolte, non, il faut le comprendre, enfin, soyons sérieux. »
Ce n’est qu’une observation, pas une opinion politique.
Lorsque j’étais jeune, coller les affiches, faire campagne, c’était une opération commando, avec les gens du PC ou de la CGT, quelquefois les flics, la baston c’était normal, comme l’hôpital. Arracher les tracts ? C’était presque un salut courtois.
Quant au fait qu’il s’agisse d’une femme : et alors ? Les soeurs islamistes ne dédaignent pas de faire sauter des enfants juifs, les hirondelles de Kaboul, ça existe, les Edith Cresson qui se fichaient de la tête des entrepreneurs ruinés, aussi, les teignes qui ont brisé des générations, également, une femme est un être humain, rien d’autre. Statistiquement, elles sont moins criminelles, mais pour l’escroquerie, à l’argent ou aux sentiments, ce sont les championnes. A chacun ses laideurs.
Finalement, tout va bien, la Dame de Maubert est sortie de l’hôpital. Elle avait eu le front de faire campagne pro domo, c’est bien, c’est banal, c’est normal, mais cette attaque est assez curieuse, comme l’interpellation qui y a présidé. Ca pourrait être du Mélenchon et ça frôle la racaille de M.Sarkozy. Enfin, cette affaire n’est pas claire et l’empressement de la mouvance politique à se gonfler d’indignation ne plaide pas en faveur de la victime.
En parlant de ça, le soleil vient de se relever à Berlin : j’ai lu qu’enfin, une mosquée venait d’ouvrir dans une église évangélique, mixte, et dont l’imam est une femme, interdisant tchador et burqa et ouverte à la critique de Mahomet. Je hais l’Islam des muzz, des hommes imbéciles, rageurs et dominateurs. Mais en septembre, je vais à Berlin pour raison de famille et je serai heureux de pouvoir saluer courtoisement Madame l’Imam et lui demander la permission d’écouter son prône. C’est une joie.
Et puis, c’est une femme, qui ne doit pas manquer de courage pour encourir l’ire des hommes, crétins conservateurs. Puis, Ibn Rushd Goethe, ça parle à l’âme, chers frères d’Orient.
Ca, c’est juste pour éviter le reproche de gynophobie, mais c’est aussi sincère.
« Il y a déjà eu des actes, des gifles, des enfarinages, des bousculades mais c’est la première fois à ma connaissance qu’une agression politique est commise sur une femme. »
Eh si ! le même genre de scène. Un individu qui s’approche se disant favorable aux idées véhiculées par tracts interposés, demandant même qu’on lui en donne afin qu’il les distribue à ses connaissances ce qu’on accepte volontiers. Et d’un geste large et bien appuyé imitant la semeuse et en hurlant il les balance dans la figure de… mon épouse. C’était il y a de nombreuses années et on n’en faisait pas un plat.
https://www.youtube.com/watch?v=5JXZsthSWa0
Marianne est bousculée, giflée, battue, injuriée, violée en permanence devant son peuple et même nos présidents sont sourds, aveugles et muets devant ces crimes !
Alors ? Silence, taisez-vous, obéissez, pensez à ce que l’on vous force à croire, réfugiez-vous dans les cavernes sombres de vos cervelles et idolâtrez vos maîtres et maîtresses qui eux savent !
En marche les humanoïdes !
@ Tipaza
Si je vous comprends bien, une femme n’est plus une femme si elle fait de la politique (domaine réservé aux hommes), au lieu de devenir Mère Teresa tiens pourquoi pas, qu’elle aille soigner les lépreux.
Et dans ce cas, elle n’a plus à être respectée physiquement. D’ailleurs une petite gifle ce n’est pas de la violence. Et puis elle n’a qu’à se muscler. Comme un homme. Et elle n’a qu’à s’en prendre aux « féministes ». Les femmes battues, les violences, tout ça c’est de leur faute.
Si c’était un homme, on déplorerait pourtant également qu’il se soit fait agresser sur un marché, ça ne lui attirerait pas des remarques de ce genre : que fait-il sur un marché, il aurait mieux fait de se faire petit frère des pauvres, et de faire un peu de vélo, du trekking, il n’est pas suffisamment musclé. Et puis il parle de façon un peu maniérée. Surtout, la politique ça déshumanise un bonhomme, normal qu’il reçoive quelques gnons pas bien méchants de la part des passants, on ne voit pas pourquoi on en fait toute une histoire, d’ailleurs le type qui lui a jeté les tracts à la figure par surprise n’avait pas l’intention de lui abîmer le crâne, juste lui donner une petite leçon bien méritée après tout. C’est sûrement ce qu’on dirait si c’était un homme : au fond c’est bien fait, il n’a que ce qu’il mérite, et qu’on ne nous casse pas les pieds avec un fait divers aussi anodin.
« Le président Macron, à sa manière, attentif à ce que les deux quinquennats précédents ont secrété sur ce plan de négatif, a pour objectif de remonter le courant et de remettre une exemplarité dans le pouvoir pour que le citoyen appréciant celle-là ne méprise plus celui-ci »
Pourtant plusieurs candidats aux législatives pour La République en marche sont visés par une enquête de la justice ou au moins une plainte.
– Stéphanie Jannin, dans la deuxième circonscription de l’Hérault, Adjointe à la mairie de Montpellier, candidate dans l’Hérault, Stéphanie Jannin sera jugée par le tribunal correctionnel pour « prise illégale d’intérêts » le 18 septembre.
– Alexandre Zapolsky, dans la troisième circonscription du Var
Il comparaîtra mardi 20 juin, deux jours après le second tour des élections législatives, devant le tribunal correctionnel de Toulouse, pour injures publiques et diffamation.
Arrivé largement en tête du premier tour des législatives (33,91%), Alexandre Zapolsky devrait l’emporter, dimanche, face au candidat Les Républicains, Jean-Louis Masson (23,20%).
– Laurent Zameczkowski, dans la sixième circonscription des Hauts-de-Seine
Selon Le Parisien, celui qui est arrivé largement en tête dans sa circonscription fait l’objet d’une plainte pour « violences conjugales » et « dégradation de biens privés », déposée en avril dernier. Le parquet a ordonné la poursuite de l’enquête et Laurent Zameczkowski est convoqué jeudi au commissariat de Neuilly.
Le mari évoque « une légère bousculade » et admet avoir abîmé le téléphone de son épouse. Sa femme évoque des « griffures » et un « poignet tordu ». Elle a d’ailleurs déposé plusieurs mains courantes.
Le Point révèle par ailleurs que le candidat a un compte non déclaré à Hong Kong, ouvert « en 2012 », selon ses dires, et non déclaré au fisc « car il n’y avait aucune activité dessus. »
– Buon Tan, dans la neuvième circonscription de Paris
L’élu municipal du 13e arrondissement de la capitale est visé par une enquête du parquet de Paris pour « abus de confiance ». Il est accusé par le Conseil représentatif des associations asiatiques de France (Craaf), dont il a été le président, d’avoir détourné des fonds via deux chèques de 13 500 et 3000 euros.
« Le premier a été signé en blanc par l’ex-trésorier du Craaf. M. Tan l’a déclaré perdu, alors qu’en fait 13.500 euros ont bien été encaissés le 13 mai 2014 par une association culturelle, dont le trésorier n’est autre que le beau-frère de l’élu ».
– Emilie Guerel, dans la septième circonscription du Var
C’est l’un de ses adversaires du premier tour qui est à l’origine de la plainte. Jean-Pierre Colin accuse Emilie Guerel d' »escroquerie et fraude à la Sécurité sociale ».
L’avocat du conseiller régional assure que la professeur d’anglais de 33 ans « s’est placée en arrêt maladie pour pouvoir faire campagne, d’abord lors de la présidentielle puisqu’elle a assisté à la plupart des meetings de M. Macron, et ensuite pour sa propre campagne législative ».
La jeune femme reconnaît avoir été en arrêt maladie « de janvier à début mai 2017 », mais nie avoir participé à tous les meetings d’Emmanuel Macron. Elle assure avoir participé à quelques meetings seulement, et uniquement dans le cadre de sorties autorisées. Elle affirme que son activité pour En Marche ! était surtout « bénévole, et accomplie depuis chez elle. » (source JDD)
Sans compter naturellement Ferrand et Bayrou…
Comment dites-vous « Le président Macron, à sa manière, attentif à ce que les deux quinquennats précédents ont secrété sur ce plan de négatif, a pour objectif de remonter le courant et de remettre une exemplarité dans le pouvoir » ? 😀
Elle l’a bien cherché, même si je regrette ce qui lui est arrivé (mais qui n’est rien par rapport à ce que subissent des milliers de Français tous les jours). Elle est partisane du nouveau monde, celui où toutes les barrières, y compris intérieures, tombent ? Voilà le résultat, inévitable. Dieu rit des prières qu’on lui fait etc. (Bossuet).
Autre point, déjà noté par un commentateur : la politique est par nature violente. Qu’il y ait tant de femmes en politique de nos jours montre à quel point nos sociétés sont déboussolées, déracinées des fondamentaux de la nature humaine.
Que les ministres de la Défense des grands pays européens soient des femmes est aussi un signe de cette folie. Le bon ordre des choses est : l’homme à la guerre, la femme au foyer. Pas tous les hommes et pas toutes les femmes. Mais quand il y a une majorité de femmes à la guerre, c’est qu’on a perdu la tête.
– Et le Poète dit qu’aux rayons des étoiles
Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis ;
Et qu’il a vu sur l’eau, couchée en ses longs voiles,
La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys.
Comme c’est curieux. Personne ne parle de l’agression, tout aussi inacceptable, dont a été victime Xavier Lemoine :
http://www.bvoltaire.fr/xavier-lemoine-volontairement-percute-scooter-sen-emeut/
La compassion médiatique à géométrie variable.
@ Catherine JACOB
« On ne peut pas dire, pourtant, que l’un comme l’autre de ce type de navires ne soient pas équipés de toute l’électronique qu’il faut. Finalement rien ne remplace l’humain. Vive les tracts !! »
Une erreur de jeunesse, il y a une dizaine d’années et à ne surtout pas faire : rentré à la voile au port de l’Aber Wrac’h près d’Ouessant, de nuit par temps de brouillard pour échapper à un force 9 imminent, uniquement grâce aux instruments. Sans avarie. L’humain avant tout bien sûr. Mais vive l’électronique et les instruments.
Personne ne se croit malin, du moins pas plus que vous. Entendu à la radio tout à l’heure : « l’homme en garde à vue est poursuivi pour violences volontaires à l’encontre d’une personne chargée d’une mission de service public »
C’est tellement surréaliste que je me demande si j’ai bien entendu : le droit au service de boboland.
La femme n’est pas une vache sacrée. Un homme de 90 kilos qui s’en prend physiquement à un homme de 60 n’est pas plus courageux. Arrêtons le crétinisme identitaire. Allez vous renseigner sur la manière dont Elisabeth Guigou par exemple traitait ses collaborateurs alors qu’elle « n’était que » conseillère régionale.
Toute personne équilibrée est contre la violence. Posez-vous seulement la question de la cause, plutôt que de regarder les conséquences complaisamment étalées (sans jeu de mot) par le dieu (plutôt le diable) image. Un élu de terrain, un amateur engagé de la politique, qui balance des tracts au visage d’une professionnelle qui prend les gens pour des idiots… eh bien moi ça ne me surprend pas.
@Marc GHINSBERG | 17 juin 2017 à 10:56
« 25 février 1994 assassinat de la députée du Var Yann Piat. »
Oui et en plus, il y a tout juste un an, Jo Cox, jeune députée, figure montante du Labour Party, le 16 juin 2016, a été assassinée en pleine rue.
Ce qui est arrivé à NKM n’est pas notre seul privilège.
Il semble en lisant certains commentaires que plusieurs d’entre nous « miss the point » !
Le sujet ici n’est pas la politique, c’est que d’une part une brute, lâche en plus, attaque une femme, d’autre part une femme plus petite et plus frêle que lui. Dommage qu’il ne se soit pas trouvé devant la candidate LREM, Marseillaise je crois, championne de sport martial. Dans ce cas c’est sans doute lui qu’on aurait transporté à l’hôpital.
Cette attaque sur NKM est un autre aspect de la brutalité des hommes envers les femmes, chez nous, en France, en pays supposé civilisé, qui se distingue par ses statistiques dans ce domaine. La politique n’est qu’accessoire.
Nos médias colportent la vulgarité et l’obscénité, Guaino « vomit » sur ses électeurs, Mélenchon « dégage » à droite et à gauche sans dire comment, des femmes n’osent plus sortir dans le 18ème arrondissement et ailleurs.
La campagne électorale est terminée… enfin théoriquement ; elle n’a jamais eu vraiment lieu, nos médias ayant choisi nos députés et dirigeants pour nous.
Le temps est venu que l’ont réenseigne aux Français le mode de vie dans un pays civilisé, en commençant par la courtoisie, puis en apprenant à penser et à canaliser leurs pulsions. Apprendre qu’un homme digne de ce nom ne brutalise pas une femme, ou si par hasard il la bouscule, qu’il s’excuse et l’aide à se remettre sur pied.
Le ministre de l’Education a un sérieux travail devant lui.
Philippe, qui avait interviewé NKM, pourrait peut-être lui transmettre les souhaits de prompt rétablissement de la part de ceux d’entre nous qui, trop conservateurs, pensent toujours que la courtoisie est la première des qualités.
Tout est dit dans les commentaires de vos lecteurs…
@Raphael
« Allez vous renseigner sur la manière dont Elisabeth Guigou par exemple traitait ses collaborateurs alors qu’elle « n’était que » conseillère régionale ».
Et Ségolène Royal donc !!
J’attends avec impatience le livre qu’il faut absolument écrire sur cette femme insupportable, injuste et inefficace (cf les 145 millions € laissés en legs à la région Nouvelle-Aquitaine).
@sbriglia
Et le poète qui inspira le poète :
OPHÉLIA
— Oh ! que voilà un noble esprit bouleversé ! — L’œil du courtisan, la langue du savant, l’épée du soldat ! — l’espérance, la rose de ce bel empire, — le miroir du bon ton, le moule de l’élégance, — l’observé de tous les observateurs ! perdu, tout à fait perdu ! — Et moi, de toutes les femmes la plus accablée et la plus misérable, — moi qui ai sucé le miel de ses vœux mélodieux, — voir maintenant cette noble et souveraine raison — faussée et criarde comme une cloche fêlée ! — voir la forme et la beauté incomparables de cette jeunesse en fleur — flétries par la démence ! Oh ! malheur à moi ! — avoir vu ce que j’ai vu, et voir ce que je vois !
Il y a déjà eu des actes, des gifles, des enfarinages, des bousculades mais c’est la première fois à ma connaissance qu’une agression politique est commise sur une femme.
Cher monsieur Bilger, il y a déjà eu plusieurs agressions politiques dirigées contre une femme qui était encore plus délicate, courageuse et d’une parfaite correction avec tous, contradicteurs compris.
Il s’agit de Marie-Antoinette, qui elle ne méprisait pas les gens du peuple contrairement à ce qu’une certaine désinformation cherche à nous faire croire.
Selon la tradition, elle aurait dit à Samson, alors qu’elle lui aurait marché sur le pied par mégarde : « Je vous demande pardon, Monsieur. »
Vous vous interrogez à juste titre sur les raisons pouvant expliquer les dérives collectives que nous constatons, mais veuillez me permettre de vous faire remarquer amicalement que vous êtes parfois un peu incohérent avec vous-même.
En effet, il arrive fréquemment que vous insériez dans vos billets l’expression notre république , qui semblerait devoir selon vous attirer notre bienveillance et notre admiration.
Or ces comportements de voyous, inconnus généralement avant 1789, des voyageurs étrangers en France en ont témoigné, ne se sont-ils pas multipliés et banalisés justement avec l’avènement de ladite république ?
Comment pouvez-vous condamner des effets dont vous chérissez les causes ?
@ Claude Luçon | 17 juin 2017 à 14:22
Avec vous de A à Z ! J’ajouterais seulement à votre notion de courtoisie, celle de simple justice.
NKM a à peu près les mêmes idées politiques que Macron. Ils viennent tous les deux d’un milieu bourgeois. Elle a des enfants, il n’en a pas. Elle a des diplômes selon moi nettement plus prestigieux que les siens. Si elle « minaude » trop au goût de certains, lui de son côté fait du charme, du théâtre, et il est poseur. Son discours christique, qu’il ne renie pas (!!!???!!!), ses « je vous aime farouchement » hurlés à la foule d’une voix éraillée et ses gaffes à répétition auraient fait sauter tous les compteurs de l’anti-féminisme chez les vieux pépères de ce blog, venant d’une femme. Je lui accorde plus d’autorité qu’à elle, je le crois d’ailleurs assez tyrannique et à la limite de la mégalomanie. Elle a gardé un côté étudiant, presqu’un peu gauche.
En tout cas, aucun des deux ne me paraît « avoir cherché » la maltraitance de beaufs bas de plafond dans la rue. Gardons le sens des proportions, ce sont des gens honorables. Les haïr ou même simplement les traiter de haut est ridicule, les agresser physiquement est délictueux.
@ Lucile | 17 juin 2017 à 13:24
Si je vous disais qu’au moment de cliquer pour envoyer mon commentaire précédent, j’ai eu un petit sourire en me disant, in petto, que Lucile qui m’avait déjà rappelé à l’ordre sur un point de machisme apparent (j’insiste sur l’apparent) allait revenir à la charge.
Bien je vais essayer d’expliquer ce que j’ai voulu dire avec d’autres mots. Auront-ils le même effet ??
Ce que je dis est très simple, je reconnais aux femmes le même droit qu’aux hommes, et en particulier le même droit politique, mais je ne leur reconnais pas la capacité de se retrancher derrière le statut de femme pour éviter les inconvénients et les dommages naturels de leurs choix.
Si une femme part au combat politique dans l’espoir de gagner du pouvoir, alors elle doit assumer les risques de son combat qui doivent être les mêmes que ceux que supportent les hommes, ni plus ni moins, y compris les risques physiques.
Vous savez très bien que des femmes comme Rosa Luxembourg, assassinée, non pas parce que femme, mais parce que communiste et spartakiste, ou Louise Michel condamnée au bagne parce que communarde, ont assumé leurs choix politique sans se réfugier derrière leur statut de femme.
Et il y a pire que le refuge derrière le statut féminin, l’agresseur de NKM est poursuivi pour des faits de « violences volontaires sur personne chargée d’une mission de service public ». En quoi être candidat est-il une mission de service public ? Cela donne une impression d’entre-soi du monde politique avec la connivence de certains magistrats qui est insupportable.
Robert Marchenoir a rappelé opportunément que NKM avait traité les opposants à l’hypothèse anthropique du réchauffement climatique de « connards », une inélégance de bobo, remarquez je ne dis pas de « bobo de merde », et je rappelle qu’au moment des primaires de la droite, dans un entretien-promenade, à la question de Pujadas « Que répondez-vous à ceux qui ne sont pas d’accord avec vous ? », Alain Juppé avait répondu « Je les emmerde », avec la même élégance que le « connard » de NKM. Je n’ai pas le lien, mais on le trouve facilement.
Voilà la classe politique française qui se fait balayer en ce moment par un magicien hypnotiseur, sans grand mérite, tant cette classe a mérité sa déconfiture.
Faut-il dire que je n’approuve pas la violence qui a eu lieu dans cette affaire NKM ? c’est une évidence, mais c’est aussi une évidence de dire que cette affaire a été gonflée parce que c’était NKM, et que sa notoriété permettait de donner à cette affaire une surface médiatique qu’elle n’aurait pas avec un ou une autre.
Attendons la suite, si l’agresseur déclare avoir des sympathies FN, nous n’avons pas fini de rire à la lecture d’articles nous expliquant que l’homme de Néandertal est de retour.
Nous en sommes à un stade de décomposition incroyable.
Passe encore que l’on accorde aux femmes modernes, qui nient plus ou moins leur statut traditionnel, les privilèges que l’on réservait autrefois à celles qui étaient confinées à leur rôle de mère et de femme au foyer (ne sursautez pas encore, je dis ça mais je dis rien et je n’ai pas fini), mais voilà que je viens de lire dans L’Express qu’il faut « faire plus à Paris pour la visibilité des personnes LGBTI pendant la Gay Pride ».
Je me demande si je fantasme ou si j’hallucine.
Remarquez, au train où vont les choses, je sens que je ferai bientôt partie d’une minorité minoritaire comme homme et hétéro, et là peut-être s’occupera-t-on de moi, dans une réserve en Corrèze ou en Lozère.
A trop en faire on en fait trop ! L’agression est tout aussi regrettable que sa provoc lorsqu’elle posait pour un photographe people, façon « j’kif la banlieue, j’suis cap de fumer un joint, en jean, adossée au mur ».
A part quelques bobos médiatico-parisiens entichés d’une pure intello, personne (ou presque) n’a oublié cette médiatisation lamentable. Surtout pas les banlieusards.
Personnellement les bourgeois qui draguent le popu et qui s’en prennent une, ça ne m’émeut pas, et surtout pas au point d’en faire un billet intitulé « L’ignoble de la Place Maubert ».
Est-ce-que quelqu’un sait exactement la raison qui a conduit la blanche Ophélie à cet état ?
Une ramette de tracts c’est possible, une gifle assénée avec force aussi, une poignée de tracts, j’ai des doutes…
Ce monsieur a-t-il touché la candidate ? Parce qu’il est important de ne pas accuser sans preuve. Et puisque je n’en ai pas, je me garderai de traiter quelqu’un dont je ne sais rien, qui a semble-t-il des raisons d’être excédé, « d’ignoble »… La mesure et la pondération malgré la chaleur cela est convenable. Quant à réduire les faits avec autant de mauvaise foi, cela est remarquablement inquiétant !
Sur TF1, ce soir : « La Chanson de l’année ». Aux « 24 Heures du Mans », le pilote de l’année. Prix de Diane, la pouliche de l’année. Puis, les députés de la dernière pluie, demain soir.
Week-end chargé.
@ Michel Deluré | 17 juin 2017 à 12:04
Une majorité absolue confortable s’est déjà produite dans le passé :
En juin 1968 après les événements de Mai 68, en juin 1981 après l’élection de François Mitterrand, en juin 2002 après l’élection triomphale de Jacques Chirac suite à l’élimination de Lionel Jospin au premier tour.
En fait la quantité importe peu une fois qu’un président a obtenu la majorité requise que ce soit d’une dizaine de sièges ou bien d’une centaine, dans la mesure où, bien sûr, les députés sont disciplinés et supportent l’action du gouvernement en place. Ce qui n’a pas été le cas avec François Hollande qui en renonçant à se représenter et en acceptant le principe de la primaire, a provoqué le séisme qui a coulé le PS et fait émerger le parti LREM que personne n’imaginait quelques mois auparavant, même pas nos meilleurs experts politologues.
Le plus inquiétant concernant LREM est la qualité de certains candidats qui est véritablement alarmante. J’ai eu l’occasion de voir les interventions de certains d’entre eux (dont je tairai le nom par pure bonté d’âme, d’autant qu’aujourd’hui et demain il n’est pas autorisé de donner un avis qui pourrait leur porter préjudice sur les réseaux sociaux) et c’est vraiment consternant.
Beaucoup de ces nouveaux impétrants à la représentation nationale refusent d’ailleurs tout débat avec leurs adversaires, sachant pertinemment qu’ils ne sont pas en mesure de les affronter.
Ajoutons à cela certains cas qui posent problème sur le plan de la pure moralité.
Bref nous risquons de connaître pendant quelque temps une période de turbulences dans les rangs de la majorité à l’Assemblée nationale.
Nous verrons inévitablement des godillots qui voteront les projets de lois sans sourciller et sans même chercher à les comprendre. D’autres, sans doute atteints du syndrome du frondeur, ont affirmé qu’ils seront prêts à voter contre un projet de loi s’il ne leur convient pas.
Je doute cependant que ce type de comportement qui a été accepté par François Hollande avec les conséquences que l’on sait, le sera par la nouvelle équipe au pouvoir. Le premier député qui osera faire la mauvaise tête risque de se voir sur-le-champ retirer l’investiture du parti, ce qui va certainement calmer ses camarades.
La victoire ne s’obtient qu’avec des troupes disciplinées. Les bras cassés il faut savoir s’en débarrasser au plus vite.
@caroff | 17 juin 2017 à 11:44
« Comme notre hôte, beaucoup sont stupéfaits par la dégradation de la pensée qui, affaiblie, ne trouve que l’injure, les gros mots et les attaques personnelles infondées comme exutoire. »
Vous pensez à qui, là ? à Marchenoir ?
« Quelle injustice, NKM, cette femme délicate, passionnée et courageuse a toujours été dans la rue ou sur les plateaux d’une parfaite correction avec ses contradicteurs. Et c’est elle qui a été insultée et frappée. »
Je n’ai pas bien suivi le parcours de NKM. Mais d’une façon générale, j’ai remarqué que les agressions politiques touchent les meilleures, ce qui me fait penser, pour le moins, qu’elle n’est pas la pire.
@ Lucile | 17 juin 2017 à 13:24
On ne saurait mieux dire.
Sinon, la violence ne devrait frapper que les transgresseurs, par le biais des forces de l’ordre – ou ceux qui le demandent (BDSM).
@Raphael
« Personne ne se croit malin, du moins pas plus que vous. Entendu à la radio tout à l’heure : « l’homme en garde à vue est poursuivi pour violences volontaires à l’encontre d’une personne chargée d’une mission de service public »
C’est tellement surréaliste que je me demande si j’ai bien entendu : le droit au service de boboland. »
Conseillère de Paris et présidente du groupe UMP au conseil de Paris, NKM également encore chef de l’opposition à Anne Hidalgo qu’elle met en minorité lors d’un vote sur le projet immobilier de tour Triangle. Le projet est finalement adopté par un second vote grâce à plusieurs élus LR et UDI ayant voté le projet Hidalgo. Elle est enfin vice-présidente de l’UMP puis des Républicains.
Elle est donc bel et bien chargée d’une mission de service public.
« La femme n’est pas une vache sacrée. »
Exact. J’en ai encore fait l’expérience pas plus tard qu’il y a une demi-heure en rentrant du travail. Un véhicule a quitté sans crier gare son emplacement de stationnement sur ma droite. Je l’ai évité de justesse (malgré l’onde verte dont je souhaitais profiter), ai réussi à stopper sans me faire emboutir mais en avertissant son jeune conducteur, qui faisait le malin devant ses passagers, du danger.
Que fait-il ? Il dit « merci madame, grâce à votre maîtrise de votre véhicule on est sain et sauf et on fera attention à l’avenir », à cet égard un signe de tête eut suffi. Que nenni, il force le passage avec un doigt d’honneur à mon adresse. Normal ! envers une vache ayant l’outrecuidance de ne pas ignorer le code de la route et prétendre renvoyer un jeune conducteur à son obligation de vérifier préalablement s’il peut quitter son stationnement sans danger et sans exiger que si la vache est blanche, qu’elle laisse passage, et pourquoi pas en s’excusant. Non, vraiment ! Ce n’est plus possible du tout !
@stephane | 17 juin 2017 à 01:27
« La personne a décampé. Vous auriez souhaité une conférence de presse ? »
Cynique et vaniteux est celui que l’arrogance n’étouffe pas.
Vous auriez mieux fait d’aller vous coucher, il y aurait une bêtise de moins à lire.
@Tipaza
Quand vous dites « Remarquez, au train où vont les choses, je sens que je ferai bientôt partie d’une minorité minoritaire comme homme et hétéro, et là peut-être s’occupera-t-on de moi, dans une réserve en Corrèze ou en Lozère », vous avez parfaitement raison. Delphine Ernotte, après Anne Lauvergeon, nous explique sans rire et surtout sans que personne ne la contredise, qu’il faut tout faire pour se débarrasser des mâles blancs (sous-entendu hétéro, sinon il sont dans une minorité qui mérite d’être considérée)… Vive l’égalité vraie de ceux qui sont méritants par leur naissance.
@Tandem
« @caroff | 17 juin 2017 à 11:44
« Comme notre hôte, beaucoup sont stupéfaits par la dégradation de la pensée qui, affaiblie, ne trouve que l’injure, les gros mots et les attaques personnelles infondées comme exutoire. »
Vous pensez à qui, là ? à Marchenoir ? »
Robert Marchenoir ne m’a jamais, lui, traité de raciste et de fasciste…
En fait je pensais à tous celles et ceux (eh oui je sais le faire !) qui ayant une parole publique encombrent les ondes de leur vulgarité…
Les femmes politiques, tout comme les hommes (le côté négatif de la parité…), peuvent être victimes de débordements, d’agressions verbales comme physiques… c’est regrettable, condamnable mais ça reflète l’état d’exaspération de nos concitoyens face à des politiciens qui sont plus préoccupés de leurs postes que de notre sort.
Je déplore l’éviction de Natacha Polony d’Europe 1, j’y vois une volonté politique à l’encontre d’une journaliste de talent ; la démocratie est en danger. Prochain billet ?
@ Catherine JACOB
A moins que le jouvenceau n’ayant pas bien saisi votre raisonnement et les mots qui allaient avec, ait désespérément et quelque peu maladroitement tenté la communication non verbale ? Nan, nan, je vous taquine. J’aime bien.
Je vous rassure tout va mal : tout le monde est touché par ces incivilités qui gâchent la journée (insultes ou crachat), que vous soyez une femme ou un homme. Il y a effectivement un gros problème d’éducation chez certains abrutis (précoces).
Pour en revenir au sujet, l’élu qui s’est emporté a gravement failli. D’ailleurs je ne vois pas comment il pourra continuer à porter sa casquette de représentant de l’Etat dans sa commune. Mais quand on bafoue à ce point les électeurs (un roman feuilleton qui dure quand même depuis cinq mois), il ne faut pas s’étonner qu’il y ait des dérapages incontrôlés.
https://www.histoiredeparis.com/la-place-maubert/#.WUV3fHlpzIU
Les gens savaient se distraire, à cette époque où la télévision n’existait pas et où la justice faisait son travail…
Et où il n’y avait pas d’hommes politiques pour leur raconter des carabistouilles.
Ne me demandez pas pourquoi c’est venu comme ça.
Telle que dans son char la Bérécynthienne
Telle que dans son char la Bérécynthienne
Couronnée de tours, et joyeuse d’avoir
Enfanté tant de dieux, telle se faisait voir
En ses jours plus heureux cette ville ancienne :
Cette ville, qui fut plus que la Phrygienne
Foisonnante en enfants, et de qui le pouvoir
Fut le pouvoir du monde, et ne se peut revoir
Pareille à sa grandeur, grandeur sinon la sienne.
Rome seule pouvait à Rome ressembler,
Rome seule pouvait Rome faire trembler :
Aussi n’avait permis l’ordonnance fatale
Qu’autre pouvoir humain, tant fût audacieux,
Se vantât d’égaler celle qui fit égale
Sa puissance à la terre et son courage aux cieux.
(Joachim Du Bellay)
« L’ignoble de la Place Maubert est-il le seul coupable ? » (PB)
J’ai trouvé brutal.
J’extrais, Monsieur Bilger ces deux alinéas qui au fond résument bien les causes de telles attitudes : « un processus qui à tous les niveaux de la société a fait se déliter le respect, la courtoisie, l’urbanité du dialogue, l’aptitude à une contradiction civilisée, une démocratie de l’écoute et de la conviction sereine, en rendant concevables, plausibles et réelles les violences, les intimidations, les vulgarités, les dérisions, les pressions et les menaces.
[…] Quand Stéphane Guillon ironise sur la mort de la mère de Nicolas Dupont-Aignan ou que des êtres humains sont traités d’étrons, que les plaisanteries grasses sont systématiquement applaudies, que le langage est torturé et que la bassesse d’âme et d’esprit fait vendre et amplifie l’audimat, que sur Twitter les insultes prospèrent, j’ose soutenir qu’il n’y a pas si loin entre ce constat indiscutable et la violence du 15 juin ».
Il est patent que c’est le résultat d’une politique générale du laisser-faire, d’un système strictement marchand où tout n’est que rapports financiers et où la société n’est considérée que comme une somme d’individus essentiellement consommateurs, d’un système devenu communautaire où le sens commun de l’intérêt général a disparu au seul profit des intérêts particuliers.
Or l’intérêt général n’est pas la somme des intérêts particuliers. D’une certaine manière ceci est la résultante de ce que certains appellent le progressisme qui n’est autre que le rejet du collectif et la célébration de toutes les différences portées au plus haut dans les « valeurs » de cette prétendue société.
C’est aussi le résultat d’une institution scolaire qui rejette tout principe d’autorité et qui fait des élèves (comme de leurs parents d’ailleurs) les égaux des professeurs.
Aussi, dans un tel contexte ne saurait-on qu’être « réactionnaire », non dans le sens habituel de ce terme, mais bien dans ce qu’il représente de nécessaire retour à des principes qui fondent la société et qui donnent la primeur (et la primauté) à l’ensemble et non aux parties constitutives. Si l’on ose la comparaison avec le corps humain, l’on peut considérer que les milliards de cellules qui le composent constituent effectivement un ensemble harmonieux et fonctionnel mais que, si certaines cellules se prennent à se développer de manière anarchique, alors c’est le cancer qui s’installe jusqu’au stade des métastases avec en fin de processus la destruction du corps.
Le corps social ne peut survivre que s’il se développe avec un certain ordre accepté par la collectivité. A défaut l’anarchie est la conséquence et cause de sa destruction inéluctable.
Aux effarouchées,
Peut-être un peu réfléchir et relire le sens du questionnement posé.
Qu’attendre d’honorable et de courageux d’un individu capable d’agresser d’une telle manière ?
Merci aux teneurs du blog d’avoir si bien compris le côté constructif de la question.
@ hameau dans les nuages
« Il ne faut pas singer le peuple. »
Certes. Et trop de politiciens le font… Le juste châtiment de cette attitude est la caricature, pas les coups.
@ Breizmabro
« Personnellement les bourgeois qui draguent le popu et qui s’en prennent une, ça ne m’émeut pas, et surtout pas au point d’en faire un billet intitulé « L’ignoble de la Place Maubert ». »
Parlez-vous seulement de politique, ou plus largement ? Les bourgeois n’ont pas le droit de courtiser « le popu » ?
Et le « popu », il a le droit ? Vous trouvez qu’il y a trop d’amour dans ce triste monde pour interdire d’en éprouver et d’en manifester hors de sa caste ?
Bien, au cas où quelqu’un nous lise, j’encourage les gens à s’aimer malgré les rangs différents ou les femmes plus âgées que les hommes ou je ne sais quelle occasion de dénigrement pour certains.
On a bien besoin d’une Saint-Valentin, le reste du temps, ils ne sont vraiment pas à la fête !
Un peu d’amour courtois ne peut pas faire de mal :
http://www.weblettres.net/blogs/uploads/b/bmondon/26884.pdf
Ce n’est pas spécifique à la France. Aux Etats-Unis, on ne jette pas des tracts à la figure des politiciens, on leur tire dessus.
Suite à l’incident au cours duquel un gauchiste enragé vient de tirer sur un élu républicain, avant de se faire abattre par ses gardes du corps, le chroniqueur John Schindler a exhorté les deux bords à un peu plus de mesure : la gauche, qui appelle sans cesse au meurtre de ses adversaires politiques, à considérer que les paroles peuvent avoir des conséquences ; et les présidents qui twittent avec abandon, à comprendre que lorsque les dirigeants se comportent comme des videurs de bar de nuit, eh bien certains tendent à en déduire que tout est permis.
Chez nous, Henri Guaino se sent un peu coupable : c’est bien lui qui a dénoncé en public les « bobos » à « vomir », et le maire de province, agresseur de bobotes parisiennes en campagne électorale, fut l’un des rares à le parrainer pour l’élection présidentielle. En conséquence, Guaino… menace d’un procès ceux qui affirmeraient qu’ils se connaissent.
L’insulte et la menace : il n’y a que ça qu’ils connaissent, ces gens-là. Je me demande si je ne préfère pas les « bobos » aux « gaullistes ».
@ Tipaza
À mon tour d’essayer de m’expliquer.
Vous écrivez : « je reconnais aux femmes le même droit qu’aux hommes, et en particulier le même droit politique », je réponds : bon très bien, et j’ajoute : encore heureux tout de même, « mais je ne leur reconnais pas la capacité de se retrancher derrière le statut de femme pour éviter les inconvénients et les dommages naturels de leurs choix ». Mais qui la leur reconnaît ? Personne. NKM a été agressée, elle est tombée, a été emmenée à l’hôpital, a été soignée, a remercié tout le monde et voilà. En quoi s’est-elle abritée derrière sa qualité de femme pour éviter les inconvénients naturels de ses choix ? Je cherche en vain. Voulez-vous dire qu’il est naturel de se faire agresser physiquement dans la rue quand on distribue des tracts, qu’on soit un homme ou une femme d’ailleurs ? Vous pensez que la presse en a trop parlé parce que c’était une femme. C’est possible, mais elle n’y est pour rien. Je voudrais bien savoir par ailleurs dans quel milieu professionnel on reconnaît des droits spéciaux aux femmes. Toute femme sait, quand elle travaille, qu’il n’est pas question qu’elle fasse passer ses obligations familiales avant ses obligations professionnelles et qu’on ne lui fera aucun cadeau, au contraire.
À lire certains commentaires on croirait presque que ce pauvre agresseur, ce pauvre « pouilleux », est maintenant bien à plaindre à cause de tous les ennuis que lui attire cette « diva », cette « allumeuse » de NKM qui a bien cherché ce qui lui est arrivé. On présente les choses comme si le peuple, opprimé, luttait comme en 1789 contre l’oppresseur, à savoir les politiciens bobos. S’il les bouscule c’est parce qu’ils l’ont exaspéré. Ça me paraît simpliste.
« Passe encore, dites-vous, que l’on accorde aux femmes modernes, qui nient plus ou moins leur statut traditionnel, les privilèges que l’on réservait autrefois à celles qui étaient confinées à leur rôle de mère et de femme au foyer ». Ce n’est pas que les jeunes femmes nient leur statut traditionnel, c’est que leur statut a changé ; elles sont pratiquement obligées de travailler, ce n’est pas un choix. Selon vous, on leur « accorderait » des privilèges injustifiés. C’est possible, je ne vois pas bien lesquels. Vous finissez par : « Mais voilà que je viens de lire dans L’Express qu’il faut « faire plus à Paris pour la visibilité des personnes LGBTI pendant la Gay Pride ». Oui, c’est creux, c’est idiot, c’est Hidalgesque, mais… quel rapport avec NKM ? En quoi cela justifie-t-il son agression ? Qu’est-ce qu’elle a à voir avec ça ?
Enfin, le mot « mission » : les élections dans une démocratie jouent un rôle primordial, et compte tenu de la violence des combats électoraux, il est essentiel que les candidats ne soient pas intimidés ou neutralisés pendant leur campagne par la première brute venue refusant la loi démocratique. Je ne vois pas en quoi le mot « mission » autorise les citoyens à se vexer, y voir de la morgue ou à se croire opprimés, ce qui justifierait de leur part toutes sortes de violences. Il y en a qui se font du cinéma et qui sautent sur le premier prétexte pour exprimer une animosité que je trouve dérangeante.
NKM cumule les attributs honnis en ce moment : femme, politicienne, bourgeoise, diplômée, de droite mais pas vraiment, avec des penchants écolo, jeune, branchée, brillante. Une « privilégiée », selon la terminologie victimaire. Le spectacle de son humiliation n’est donc pas pour déplaire à certains. Mais là, elle a vraiment servi, je trouve, de bouc émissaire. On ne peut pas laisser faire, même si on ne partage pas complètement ses idées politiques. Est-ce qu’on peut, Tipaza, se mettre d’accord là-dessus ?
Seul coupable ?
Ah que nenni !
Je pense immédiatement à des « tribuns », d’ailleurs on devrait arrêter de les encenser pour tels, comme on s’extasie par erreur devant la prétendue éloquence de Madame Taubira pour une éloquence alléguée qui n’est qu’enflure redondatoire, enfiler trois adjectifs, d’ailleurs synonymes, pour qualifier un substantif, ce n’est pas de l’éloquence, mais je m’égare, je pense à deux énervés narcissiques mégalomanes à tendance parano, parfois soupalogon-y-crouton-esques (https://pbs.twimg.com/media/CgHdwS6WIAAyRp9.jpg.) :
Henri Guaino et Jean-Luc Mélenchon.
@Xavier NEBOUT
« Un regard d’ange et un sourire de madone…
Avant de m’indigner, je voudrais savoir si la star des bobos est tombée à la renverse sous le poids de quatre tracts ou d’un carton de mille. »
D’abord, je n’aime pas Mme NKM. Faux sourire, langue de bois.
Mais tout de même…
Que voulez-vous dire ?
Qu’elle a fait semblant ?
@ Claude Luçon | 17 juin 2017 à 14:22
Complètement en accord avec la totalité de votre commentaire.
D’ailleurs le père d’Albert Camus – modeste ouvrier agricole en Algérie – disait « Un homme ça s’empêche ».
L’élu est le maire de Champignolles (Eure). En plus il s’appelle Debraize.
Voici les faits relatés par le photographe couvrant la campagne Place Maubert à Paris dans le 5ème (Le Point)
« Nathalie Kosciusko-Morizet, 44 ans, en ballottage défavorable face au candidat de la République en marche Gilles Le Gendre, distribuait des tracts jeudi sur le marché de la place Maubert dans le Ve arrondissement lorsqu’un homme d’une cinquantaine d’années les lui a pris pour les lui envoyer au visage, la traitant de « bobo de merde », selon une journaliste de l’AFP.
« A ce moment-là, elle se protège, elle met sa main devant son visage pour se protéger et les tracts heurtant sa main de manière assez violente, elle reçoit sa propre main dans sa figure », a précisé Geoffroy Van der Hasselt, photographe qui couvrait la campagne pour l’AFP. » »
En plus de l’étincelle qu’a mis Debraize, la chaleur et la fatigue n’ont pas aidé NKM à être au mieux de sa forme.
J’observe que l’agressivité a augmenté entre les politiques depuis le mur des cons. Quel modèle ?!
@ Lucile | 18 juin 2017 à 00:27
« Est-ce qu’on peut, Tipaza, se mettre d’accord là-dessus ? »
Vous avez compris que je surjoue un peu mon personnage, et nous pouvons nous mettre d’accord sur votre conclusion.
Évidemment que NKM a toutes les qualités que vous énoncez, mais il est aussi évident qu’elle les gâche par sa personnalité de grande bourgeoise. On ne peut pas reprocher à quelqu’un ses origines, mais on peut au moins lui demander d’en prendre conscience et d’essayer de les moduler en fonction des personnes qu’elle a en face d’elle.
Ce ne sont pas ses qualités, que vous énoncez très bien, qu’on lui reproche, c’est d’abord de les afficher avec une morgue si naturelle qu’elle ne s’en rend même pas compte. Elle est jeune, et je crois que dans sa tête elle le restera longtemps, autre qualité que j’apprécie, elle a une certaine élégance naturelle et acquise par ses origines, mais elle a le tort d’en faire profiter les autres qui n’en demandent pas tant.
Être jeune, belle, intelligente et riche, et manquer de modestie à ce point c’est manquer de l’intelligence des relations humaines, je l’ai déjà dit dans un commentaire précédent.
Je me souviens d’un débat qu’elle a eu avec Cahuzac il y a bien longtemps, éblouissante d’intelligence et de répartie, elle était venue avec des bottes Hermès qui coûtaient le prix d’un SMIC. La remarque m’en avait été faite par un paysan du coin, qui avait été choqué d’un tel affichage de richesse, lui qui tirait le diable par la queue comme on dit.
Et son éternel sourire mécanique est d’autant plus horripilant qu’on ne sent pas chez elle une compassion spontanée pour les petits, les sans-grade.
Il y a chez elle, et je crois que c’est inhérent à sa personnalité, le filtre de l’intelligence dans sa relation humaine. Elle est du monde de l’intelligence, elle n’est pas capable d’en sortir et elle juge tout et tout le monde à travers ce filtre, elle ne s’en aperçoit pas, mais les autres si.
Quand elle traite ceux qui ne partagent pas ses opinions sur le réchauffement climatique de « connards », c’est essentiellement un jugement sur l’intelligence qu’elle porte, mais voilà, les autres le prennent pour un jugement global, et d’ailleurs il y a aussi un peu de ça. La façon dont elle a démoli Bruno Le Maire à la primaire était pas mal, et je pourrais citer bien d’autres exemples .
Un peu moins d’intelligence ou une intelligence gérée différemment lui ferait du bien.
Il y a beaucoup de points communs entre elle et Emmanuel Macron, outre la jeunesse et une certaine beauté, dans les deux cas une intelligence brillante, mais EM a cherché et a réussi à éviter l’écueil de l’intelligence comme handicap, en répétant à chacun de ses meetings le traditionnel « je vous aime », pour compenser ce que la froideur de son intelligence pouvait avoir de négatif dans la perception qu’on avait de lui.
NKM n’a pas eu cette intelligence relationnelle, et elle le paye.
C’est la vie…
@Lucile | 18 juin 2017 à 00:27
« NKM cumule les attributs honnis en ce moment : femme, politicienne, bourgeoise, diplômée, de droite mais pas vraiment, avec des penchants écolo, jeune, branchée, brillante. »
Sauf qu’elle n’ a pas été l’élue de son parti et doublée par un jeune inconnu il y a peu au poste suprême.
Les électeurs sont d’une grande ingratitude aveugle (je taquine)…
@ Ellen | 18 juin 2017 à 02:07
Voilà. Il s’agit bien d’une tempête dans une tasse de camomille. Il est bizarre que la parité tant recherchée s’efface pour un soufflet. Il faudrait peut-être réserver le qualificatif d’ignoble pour les grandes occasions sauf à voir la réserve à mots s’épuiser. J’aurais compris cette indignation si NKM frêle femme s’était prise un uppercut en plein visage. Il est à noter que c’est peut-être une des raisons de voir les armées engager du personnel féminin même dans les corps d’élite. « Chef j’ai une cible assez gironde à dix heures ! Laisse-moi regarder ! Ah oui en effet belle plante ! Épargne-la… »
En fait c’est une ruse.
Je connais une communauté qui doit être pliée en deux de rire devant cette enquête pour savoir si le vent a précédé la main tenant les tracts comme un éventail ou si c’est le tranchant du papelard au contenu sidéralement vide qui aurait heurté le visage, provoquant un choc émotionnel.
Allez ! une semaine de convalescence au Touquet et il n’y paraîtra plus. Courage !
@ S Carioca
Elle me fait effectivement penser aux petites chipies qui se mettent à brailler parce qu’un garçon les a frôlées.
Ceci dit, la place d’une femme n’est pas à faire de la politique, mais à s’occuper de l’honneur de son époux et de la gloire de ses enfants.
@ Xavier NEBOUT | 18 juin 2017 à 11:21
« Ceci dit, la place d’une femme n’est pas à faire de la politique, mais à s’occuper de l’honneur de son époux et de la gloire de ses enfants. »
C’est du second degré j’espère car là on se croirait revenu en plein XIXe siècle !
@hameau dans les nuages | 18 juin 2017 à 10:09
Vous n’êtes certainement pas sans savoir que le papier peut être extrêmement coupant et correctement manié se transformer en une arme par destination assez intéressante (voir Aïkidô-jutsu).
@Xavier NEBOUT | 18 juin 2017 à 11:21
« Ceci dit, la place d’une femme n’est pas à faire de la politique, mais à s’occuper de l’honneur de son époux et de la gloire de ses enfants. »
C’est comme ça que votre père vous a élevé ? Et ben, votre mère ne devait pas rire tous les jours avec deux gaillards machos.
Votre état d’esprit est viscéralement déplorable : bobonne à la maison et femme soumise ? Je ne connais aucune femme accepter de revenir au Moyen Âge. Si l’épouse doit s’occuper de l’honneur de son époux et remplacer sa propre mère c’est que l’époux ne vaut pas une ramette.
Vous êtes un sacré macho. Des hommes comme vous sont à fuir.
@ Catherine JACOB
Papier de riz ou recyclé…
https://www.youtube.com/watch?v=uZV0x5cbUS8
Par une dactylographie dyslexique j’ai noté (Aïkidô) – justu au lieu de jutsu), dans mon commentaire de 11:56. Ceci dit on dira plutôt (合気道) 技 = GI = techniques, que JUTSU (術). J’ai cherché une image ou une vidéo de maître faisant la démonstration de cette technique mais je n’en ai pas trouvé sur le net. Mais bon, d’après ce que j’en sais, comme pour la découpe du poisson en sashimi, c’est aussi une question d’utilisation du sens des fibres et de KI, bien sûr. Enfin bref, c’était juste pour dire que le papier, aussi innocent puisse-t-il avoir l’air, peut aussi se révéler dangereux et ce n’est pas parce que ce ne serait « que des tracts » que NKM s’est pris dans la figure, que ce n’est rien du tout !
@Ellen | 18 juin 2017 à 12:15
« Votre état d’esprit est viscéralement déplorable : bobonne à la maison et femme soumise ? Je ne connais aucune femme accepter de revenir au Moyen Âge. Si l’épouse doit s’occuper de l’honneur de son époux et remplacer sa propre mère c’est que l’époux ne vaut pas une ramette. »
Attention à la ramette donc, toute de même 😉
Ceci dit, il y a beaucoup d’idées reçues sur la condition féminine au Moyen Âge.
Voir « L’émancipation par le travail », Historia, « Le Moyen Âge libère la femme », Spécial n°17 (mai-juin 2014), p. 22 et sq. cité ICI – indépendamment du mal fait par une loi salique mal comprise et malignement détournée, l’histoire ayant été majoritairement écrite par des hommes, peu de place y a été faite à la femme d’où une image déformée de sa condition.
On apprendra notamment qu’aux Xe et XIe siècles, de nombreuses femmes acquièrent un pouvoir de justice, de décision militaire ou même de participation à des assemblées ecclésiastiques ou séculaires et que de manière générale, les femmes de l’aristocratie doivent assurer de nombreuses responsabilités, surtout au moment de l’absence de leur mari, que celui-ci soit à la guerre, fait prisonnier ou même décédé.
@ Catherine JACOB
Et les femmes japonaises, selon les époques ?
Autre question : quels étaient les rapports entre les samouraïs et leurs serviteurs ?
@Achille | 18 juin 2017 à 11:43

Vous avez raison, Achille, il faut espérer le second degré, mais rien n’est moins sûr !!
http://plus.lapresse.ca/screens/e7cd5840-1a4d-4d21-bb38-0a70a8f1d046%7C_0.html
Meilleurs vœux de prompt rétablissement à Mme NKM, bonne recherche d’emploi couronnée de succès et surtout, que certains de ses aficionados modèrent leurs propos concernant « NKM officier de la Royale ».
Il faut savoir ce qu’endurent les polytechniciens pendant leur formation dite militaire avant de vouloir en faire des ministres des Armées ou de la Défense en puissance, c’est selon !! (Même si cela devait être bien plus difficile à l’époque de NKM… j’en doute un peu)
https://www.polytechnique.edu/fr/formation-militaire-initiale
@ Xavier Nebout
« Elle me fait effectivement penser aux petites chipies qui se mettent à brailler parce qu’un garçon les a frôlées.
Ceci dit, la place d’une femme n’est pas à faire de la politique, mais à s’occuper de l’honneur de son époux et de la gloire de ses enfants. »
Ah je n’avais pas saisi que c’était de l’humour au quatrième degré !
On dirait que la droite veut pouvoir se vanter de détester les bobos. Pas étonnant qu’elle perde les élections les unes après les autres. Comme en plus elle jette le bébé avec l’eau du bain et pense qu’il vaut mieux être moche, idiot, mal habillé et vulgaire dans ses propos, qu’intelligent, beau, élégant et bien élevé, on comprend le boulevard qui s’ouvre devant les autres partis. En plus, quand on voit à quel point une partie de l’électorat de droite se réjouit avec une joie mauvaise qu’un crétin mette KO une de ses candidates, on voit que la droite a un bel avenir devant elle. Salut les perdants, continuez comme ça, détestez-vous les uns les autres, et racontez tant que vous voulez que vous aimez la loi, et l’ordre.
@hameau dans les nuages | 18 juin 2017 à 13:16
Voyez vous-même. J’ai trouvé les vidéos recherchées. Il suffisait d’entrer les bons mots clés.
1. Pas si proprement fait qu’avec un maître : mais amusant (4’24);
2. moins amusant mais contexte intéressant : (1’10);
3. la preuve par neuf qu’il n’y a pas de tricherie : (1’48) ;
4. et un petit dernier pour la route avec un résultat inattendu.
@ Noblejoué | 18 juin 2017 à 14:23
« Autre question : quels étaient les rapports entre les samouraïs et leurs serviteurs ? »
La dénomination de « samouraï » (ou encore de l’époque Kamakura à l’époque Muromachi : Saburaï issu du Saburahi de l’époque de Héïan etc. la plus ancienne dénomination aurait été Samorahu) et disant « le garde du corps de », nomme déjà un genre de serviteur. Autre dénomination synonyme mais plus guerrière : 武士 (BUSHI : l’homme d’armes). Dans « Sa » vous avez un préfixe et dans « mora-hu » le verbe « assurer la protection de (守), (sur)veiller,(窺) » suffixé « Hu » qui à partir de l’époque Kamakura a désigné celui qui se tient aux ordres (« Zum Befehl, Herr General » diraient les Allemands), aux côtés d’un seigneur, terme dont tantôt une consonne « ‘M’ vers ‘B’ et retour » tantôt une voyelle « ‘Hu’ vers ‘Hi’ puis ‘I’ » a évolué. L’orthographe idéographique « 侍 » dit « celui qui se tient auprès d’un aristocrate pour le servir » donc un genre de « page », le sens d’ « homme d’armes » ou encore de « guerrier versé dans les techniques d’arts martiaux = 武士 (BUSHI )» et titulaire du droit de monter à cheval cf. cette représentation du conflit de Gosannen (1083~1089), étant propre au Japon.
« Et les femmes japonaises, selon les époques ? »
Voir : Condition de la femme japonaise .
D’après mon expérience, elles sont beaucoup plus malines et moins naïves que nous sous des dehors de saintes-nitouches.
@ Noblejoué | 17 juin 2017 à 21:59
« Parlez-vous seulement de politique, ou plus largement ? Les bourgeois n’ont pas le droit de courtiser « le popu » ?
Bon j’ai bien compris que vous êtes AMOUR, mais là n’était pas mon propos.
Pour tout dire NKM me fait penser (quand je fais allusion au « popu »..) à Fabius qui, après avoir convoqué la presse, allait en chemise et en chaussons acheter (?) des croissants chez son voisin boulanger, ou à sa femme venant dans la cour de l’Elysée, en 2 chevaux (version « Charleston » tout de même ;)) pour faire « je suis comme le peuple » 🙁
Thierry Le Luron (Breton ;)) en a d’ailleurs fait une chanson parodique assez bien vue qu’il avait intitulé « chez les Fafa » qui dit, entre autres, « faut pas jouer les pauvres quand on a plein de sous ».
Alors bien sûr NKM n’est pas la seule à faire « près du peuple », il y a aussi Mélenchon interpellant « les gens » (condescendant ?) pour un dégagisme populaire. Lui qui vit de la manne politique (rigolez pas ce sont nos sous !) depuis quarante ans, c’est aussi une usurpation populiste.
Mais il y a aussi le « popu » qui devient bourgeois. Tapie en est un exemple, Mitterrand l’ayant même adoubé d’un poste de ministre (si, si :-))
Ou Edouard Martin, syndicaliste CFDT, défenseur des hauts fourneaux de Florange, acheté par Montebourg contre un poste de député européen à la place de Catherine Trautmann (12 800 euros brut par mois ça change des 2600 euros de salaire aux hauts fourneaux ;)) en est une autre forme.
Ainsi va le monde…
Adeo Noblejoué
@ Lucile
« Salut les perdants, continuez comme ça, détestez-vous les uns les autres, et racontez tant que vous voulez que vous aimez la loi, et l’ordre. »
L’état de la droite doit être désespérant pour vous, vous n’êtes pas aussi cinglante d’habitude.
Que conseilleriez-vous à la droite pour se réinventer ?
Après tout, il n’est pas exclu que des gens ayant une certaine influence vous lise.
@ Xavier NEBOUT | 18 juin 2017 à 11:21
« Ceci dit, la place d’une femme n’est pas à faire de la politique, mais à s’occuper de l’honneur de son époux et de la gloire de ses enfants. »
Sauf erreur c’est ce que disaient déjà les Grecs dans l’Antiquité mais ils rajoutaient, ce que vous avez oublié, qu’elle devait aussi s’occuper de la maison.
Brigitte est la femme idéale selon les Grecs.
Elle a trouvé la meilleure solution : une maison élyséenne sympa, avec un tas d’esclaves, un époux qui a l’âge d’être son enfant, le « tout-en-un » en somme, donc elle va pouvoir se concentrer sur l’honneur et la gloire.
Ce qui a déjà commencé, au moins musicalement, un Jupiter symphonique à la Mozart qui déambule au son de l’Ode à la Joie de Beethoven avec la rigueur d’une statue du Louvre et se balade parmi les Grands de ce monde, impressionnant !
De quoi rebotter tous les machos de l’Hexagone !
Attention Mesdames tempérez les ardeurs de Brigitte, NKM vient d’en payer le prix !
Par ailleurs, si cela nous vient vraiment des Grecs antiques, n’oublions pas où en sont les Grecs d’aujourd’hui !
@ Xavier NEBOUT
Si nous consignons Brigitte à la gestion de la maison, en plus de la gloire et de l’honneur d’EM, nous risquons gros, d’autant plus que depuis qu’ils sont mariés, les millions d’Emmanuel ont disparu. Quid du futur des nôtres que nous n’avons même pas ?
Ceci dit NKM pouvait très bien s’occuper de la gloire de ses enfants, dont nous tous, ayant disposé du mari, à partir de l’Elysée.
Au lieu de votre recommandation mieux vaut encourager nos femmes à être députée ou ministre. Sauf de l’Education, du Logement et de la Justice bien sûr, les expériences précédentes n’ayant pas été concluantes.
@ Pierre Blanchard | 18 juin 2017 à 14:23
« …Il faut savoir ce qu’endurent les polytechniciens pendant leur formation dite militaire »
Endurer est pour le moins fort exagéré. Pendant leurs trois semaine au camp de La Courtine les polytechniciens, en matière d’exercices physiques, ne sont confrontés qu’à une version fort soft des « classes » qu’enduraient les ex-appelés des régiment d’infanterie. Rien de comparable avec l’actuelle instruction, et seulement de base, que subissent tous les engagés de l’Armée de Terre. Même les stages organisés par certains centres d’instruction commando destinés aux reporters se rendant dans des zones de guerre sont bien plus rudes.
Aux dires d’un camarade qui encadra plusieurs de ces formations de polytechniciens à La Courtine, près d’un tiers étaient à la limite du rachitisme, l’autre tiers peu sportif, et le dernier tiers pouvait être qualifié physiquement d’apte à la vie militaire mais dans une unité de soutien. Ce camarade avait probablement une perception fort critique car avant, et pendant plus de quinze ans il avait été instructeur dans les chuteurs opérationnels.
Tout d’abord, je ne pense pas que Madame Nathalie Kosciusko-Morizet ait été agressée physiquement, au sens physique du terme. Elle a sans doute été surprise par la réaction énervée de son interlocuteur qui lui a arraché ses tracts avant de les lui jeter au visage en lui criant des insanités.
Sans doute épuisée et contrariée par une campagne difficile succédant aux primaires de la droite et à une campagne présidentielle très particulière. Mère de deux jeunes enfants, on peut comprendre que le geste brutal d’un passant ait été la goutte d’eau qui lui ait occasionné un malaise dû à une grande fatigue.
Et, femme moi-même, je sais par expérience qu’une femme est plus émotive qu’un homme… que les féministes les plus hard me pardonnent car il ne s’agit pas de déconsidérer le sexe féminin mais de constater une réalité. C’est la stricte vérité même si cela dérange la sacro-sainte égalité homme-femme. Une simple « engueulade » avec un collègue prend plus d’importance chez une femme que chez un homme, je l’ai vu, je l’ai vécu.
A titre de comparaison, au cours des derniers mois, nous avons vu un François Fillon à cran, suivi à chaque déplacement par des mini groupes qui promenaient des casseroles et lui criaient des injures, et enfariné lors d’un meeting… Il se s’est pas évanoui. Ni Manuel Valls qui a reçu des œufs et des injures… Pour ne parler que de ces deux politiques…
Il s’agit du mouvement d’humeur d’un Français qui, peut-être, n’en peut plus de cette campagne qui dure depuis neuf mois non stop, avec ses revirements et ses affaires, ses cabales et ces gens qui se disent à droite mais Macron-compatibles, bref la situation politique sidérante que nous vivons depuis des mois, médias à l’appui. Son côté discutable et ignoble est juste celui d’avoir pris la fuite, au lieu de rester pour appeler les secours.
Par ailleurs, au même moment, le maire de Montfermeil qui avait appelé la police pour stopper les courses-tintamarre de mobylettes autour de sa mairie, a été renversé volontairement par un de ces voyous pendant qu’il parlait avec la police venue sur les lieux. Il a été gravement blessé au bassin et au cou… et qui le plaint dans la sphère politique ou médiatique ??
Evidemment, c’est toujours le même problème, cet homme-là, de la droite décomplexée, maire d’une commune du 9-3, défie la bienséance régulièrement en dénonçant les problèmes typiques des banlieues. Et, même en restant poli et en pesant ses mots, il reste un élu qui traite de sujets vulgaires et médiocres. Qu’on lui pardonne, ce sont les problèmes ordinaires de son cru, ceux qui empoisonnent la vie des habitants tout aussi ordinaires de sa commune. Tout le contraire d’une NKM, BCBG, candidate des beaux quartiers, clignant des yeux en expliquant avec condescendance au citoyen lambda que l’eau mouille.
Le reflet de la France fracturée d’aujourd’hui :
– d’un côté, une femme politique cultivée, courageuse et intelligente mais émotive qui reste une femme sensible en même temps que très prise et possiblement épuisée par son double rôle politique et de maman. Ce qu’il est de très mauvais goût de rappeler, souvenons-nous de la polémique soulevée lorsque Fillon avait félicité Léa Salamé, jeune maman. Son message subliminal aurait été d’imaginer qu’elle avait lâché un instant le suivi politique pour s’émerveiller devant son bébé. Impensable de rabaisser autant la femme et de nier la théorie du genre.
– d’un autre côté : des élus (puisque le violent personnage, qui de plus semble un peu rond, serait aussi élu d’une commune de l’Eure) considérés populistes, au fait des réalités de terrain et ne les supportant plus tant il est impossible de le dire et donc d’y remédier.
Comment réconcilier ces deux mondes ? l’un avec des œillères au sein d’un milieu artificiel et l’autre du monde réel qui se dégrade à la vitesse grand V, qui se désertifie, privé de services publics, de commerces et qui perd ses emplois tandis que la délinquance gagne du terrain. Est-ce qu’il suffira de fermer les yeux pour ne pas déranger les élites qui dorment sur leur piédestal ?
Heureusement pour moi, je n’appartiens ni à l’un ni à l’autre de ces deux mondes, juste à celui qui paie financièrement pour colmater.
@Catherine JACOB
Ceci dit, il y a beaucoup d’idées reçues sur la condition féminine au Moyen Âge.
Vous faites bien de remettre l’histoire à l’endroit et de chasser les clichés.
La médiéviste Régine Pernoud a bien montré le rôle primordial exercé par les femmes au Moyen Âge, aussi bien à la maison que dans le domaine politique.
En fait, il n’y avait même pas besoin à l’époque parmi les femmes de féministes pour revendiquer le pouvoir : elles l’exerçaient déjà…
@ Robert | 17 juin 2017 à 21:42
« — Quand Stéphane Guillon ironise sur la mort de la mère de Nicolas Dupont-Aignan ou que des êtres humains sont traités d’étrons, que les plaisanteries grasses… que le langage est torturé… que la bassesse d’âme et d’esprit… que sur Twitter les insultes prospèrent… »
« — Il est patent que c’est le résultat d’une politique générale du laisser-faire, d’un système strictement marchand où tout n’est que rapports financiers et où la société n’est considérée que comme une somme d’individus essentiellement consommateurs. »
Permettez-moi un long silence perplexe. Quel peut bien être le rapport entre « un système strictement marchand » (supposons), les « rapports financiers », et des gens qui se considéreraient, ou seraient considérés « essentiellement comme des consommateurs » ?
Vous voulez dire que, lorsque sur Twitter, des anonymes insultent des anonymes, c’est pour de l’argent ? Pourriez-vous nous expliquer de quelle manière ils s’enrichissent ?
Vous voulez dire que lorsque Monsieur le Maire de Trouloulou-les-Oies s’en est grossièrement pris à NKM, c’était pour « consommer » ? Pour consommer quoi, grands dieux ?
Vous voulez dire que lorsque des gens (de toute classe sociale, d’ailleurs), torturent le langage ou disent en public des choses qu’auparavant on aurait rougi de dire dans le secret de son foyer, c’est en vertu des avantages monétaires que cela pourrait leur procurer ?
S’il y a une tendance sociale qui est complètement étrangère à l’économie, au calcul financier, au méprisable « commerce » (comme dirait ce pauvre Jean-Frédéric Poisson), c’est justement ce déboutonnage généralisé.
Voilà précisément quelque chose qui vient des tripes, de l’irrationnel, de l’humeur, et certainement pas des « eaux glacées du calcul égoïste » dont nos anti-libéraux affectent de déplorer l’inondation à tout instant.
Dans le commerce et dans la finance, justement, le client a toujours raison, et si l’on accorde quelque importance que ce soit au bénéfice annuel, on s’interdit précisément de « vomir » sur ce personnage considérable entre tous. On est poli avec la dame, même si elle vous sort par les trous de nez.
Au fait, les insulteurs qui nous ont préoccupés ces jours derniers, les agresseurs de polytechniciennes, les gaullistes sociaux qui ont fait don de leur personne à la France et qui retirent désormais leurs billes, ils étaient commerciaux ? financiers ? patrons du CAC 40 ? Que nenni, ils étaient tout le contraire, homme politique et fonctionnaire. Des métiers où précisément, parce que vous n’avez de comptes à rendre à personne, et en particulier pas aux « consommateurs » d’administration et de services publics, vous pouvez vous permettre de traiter comme de la crotte les gens pour lesquels, en principe, vous travaillez.
Puisqu’il n’y a, jamais, aucune conséquence. Puisque vous ne passez jamais à la caisse, justement.
@Trekker | 18 juin 2017 à 16:40
@Pierre Blanchard
Albert Jacquard dans son livre « Mon utopie » raconte : » A vrai dire, le temps perdu par les polytechniciens à des gesticulations militaires… » Diable ! Tout ça pour ça ?
Gesticulations qui montrent qu’on est loin de mon sac lesté sur le dos pendant 8km en moins d’une heure, casque, treillis, Rangers, le tout pour une permission.
Tant que j’y suis je cite toujours AJ qui qualifiait cet établissement dirigé par des militaires de « étrange » et « bizarrerie ».
Albert Jacquard a un peu réduit le mythe de l’X cherchant « ces traces en moi après tant d’années ? Je les cherche en vain… ».
Recalé à l’oral de Normale supérieure, « hélas », peut-être sa vision de l’X en tant qu’étoile n’a-t-elle pas brillé beaucoup dans son cœur, mais là c’est une autre histoire.
@ Catherine JACOB
« Voir : Condition de la femme japonaise .
D’après mon expérience, elles sont beaucoup plus malines et moins naïves que nous sous des dehors de saintes-nitouches. »
Lire aussi la description très peu élogieuse du mâle japonais dans « Chronique japonaise » de Nicolas Bouvier, qui est dépeint comme beaucoup moins malin et éveillé que sa compagne qui paraît être la pièce « maîtresse » du couple (et de la société).
@ Trekker | 18 juin 2017 à 16:40
N’exagérez pas !
Ils savent faire au moins trois choses :
1. Marcher au pas en défilant sur les Champs-Elysées le 14 Juillet
2. Aller se perfectionner civilement à l’ENA
3. Nous faire marcher au pas pendant cinq ans lorsqu’ils sont élus !
On trouve parfois les noms de personnes célèbres dans le Littré en sept volumes.
Quand le nom n’est pas mentionné, il arrive que le voisinage soit cocasse ou prémonitoire.
Le mot se trouvant à la place de Chirac est « chiqueur : populairement, celui qui aime à faire bombance ». Dans notre pays, c’est presqu’un compliment.
Quand on cherche Bayrou on trouve » bazar ». Étrange…
Et Macron ?
Le mot à la place du patronyme de notre président, « macromélie » signifie :
« monstruosité qui consiste à une grandeur excessive de quelque nombre ».
360, une grandeur excessive ?
@ Giuseppe | 18 juin 2017 à 19:07

« Gesticulations qui montrent qu’on est loin de mon sac lesté sur le dos pendant 8km en moins d’une heure, casque, treillis, Rangers, le tout pour une permission. »
Giuseppe, le temps est long, la mémoire s’estompe, n’auriez-vous pas oublié de citer le mas 49 (ou 49/56) par hasard ? qui faisait partie du barda de la « marche commando » !!
@ Claude Luçon | 18 juin 2017 à 21:27
« N’exagérez pas !
Ils savent faire au moins trois choses :
1. Marcher au pas en défilant sur les Champs-Elysées le 14 Juillet
2. Aller se perfectionner civilement à l’ENA
3. Nous faire marcher au pas pendant cinq ans lorsqu’ils sont élus ! »
Claude Luçon, non, ne dites pas que les polytechniciens « marchent au pas sur les Champs-Elysées »…
Il faut ne jamais avoir appris à marcher au pas pour énoncer de telles sottises : les « polytechniciens marchent à leurs pas sur les Champs-Elysées »… mais jamais, au grand jamais ils ne marchent « au pas » !!
;-))
https://www.youtube.com/watch?v=bIebQN0Gmfk
https://www.youtube.com/watch?v=cbZ1q_wCUR0
http://www.lepoint.fr/editos-du-point/sophie-coignard/polytechnique-le-scandale-de-la-pantoufle-02-10-2014-1868550_2134.php
@ Pierre Blanchard | 19 juin 2017 à 00:59
…n’auriez-vous pas oublié de citer le mas 49 (ou 49/56) par hasard ? qui faisait partie du barda de la « marche commando »
Désolé chez vous aussi la mémoire s’estompe avec le temps ! Une marche de 8 km, avec sac à dos et équipements, en une heure ce n’était qu’une marche rapide. La « marche commando » alternant 1 km en marchant et 1 km en courant, était de 10 km lors de l’instruction et de même à l’occasion des tests trimestriels régimentaires.
Votre illustration représente un Mas 49/56, et non son prédécesseur le Mas 49. Mais qui vous dit que cette arme faisait partie du barda de Giuseppe, s’il était caporal ou sergent il était alors équipé d’une Mat 49 : arme nettement moins encombrante, mais avec ses deux porte-chargeurs – chacun en contenant quatre – équivalente en poids. Désolé je ne sais pas insérer des photos sur ce blog.
Si vous réitérez ce type d’erreur *, vous ne couperez pas à une séance de vingt pompes avec le Mas 49/56. Bien évidemment avec une paume sur la crosse, et l’autre sous le lance-grenade !
* Erreur qui n’en est peut-être pas une si vous serviez dans un régiment des plus basiques de « longues capotes ».
NKM NKO !
Deux KO en une semaine, bye bye la bobo !
NKM a perdu au deuxième tour, dont acte.
Il me semble que l’invalidation du scrutin est tout à fait envisageable pour cause d’agression ayant entraîné une blessure de l’un quelconque des candidats pendant la campagne électorale.
@ Pierre Blanchard | 19 juin 2017 à 00:59
Ah bon ! Ayant servi dans la Marine nationale, j’ai défilé aussi le 14 Juillet 1953 à Brest, en comparaison les X semblent des pros, nous avions plus l’air d’une manif que d’un défilé.
Ce fut plus sympa le 14 Juillet 1954, visite officielle à Monaco, arrivée par mer de Toulon, en ligne au garde-à-vous sur le pont arrière de notre Croiseur léger, uniforme blanc d’été, coups de canon… et cocktail le soir à bord.
Comme quoi qui tout est relatif.
@Pierre Blanchard | 19 juin 2017 à 00:59
J’oubliais l’essentiel et le plus encombrant, pan sur le clavier ! Tournée générale pour tous, un peu boueux mais tant pis.
Nathalie Kosciusko-Morizet a été battue et c’est bien dommage car elle avait un certain charisme et des idées originales, ce qui n’est pas le cas de son adversaire avec son air falot et son charisme de porte-manteau.
L’effet Macron a fait quelques dégâts mais on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs. Attendons la suite…
Sur la formation dite militaire des polytechniciens
Pour illustrer les propos à ce sujet, j’ai dans les années 60 été mêlé à des X pour un stage d’officier-élève à Saumur ; ceux-ci, à part quelques exceptions, faisaient le désespoir des instructeurs : arrivée au rassemblement du matin avec chaussures non cirées, abandon de la moto sur un parcours de cross, éperons montés à l’envers, etc.
Mais à part ça, bons camarades et joyeux partenaires de dégagements bien arrosés, que ce soit Chez l’Ancien près du manège Margueritte, chez la mère machin aux Rosiers (j’ ai oublié son nom), à la Commanderie de Montsoreau, et j’en passe.
Mais tout cela appartient au monde d’hier.
« L’agresseur en fuite a été identifié… il s’agit du maire de Champignolles » (PB).
Cela rappellera aux sexagénaires de ce blog les bons vieux « Spirou » de notre jeunesse…
Et notamment « le sorcier de Champignac ».
La commune de Champignac-en-Cambrousse compte environ 1900 habitants, dont les plus célèbres sont :
le comte de Champignac, châtelain et savant ;
le maire de Champignac, à l’ego aussi pesant que ses discours xyloglottes ;
M. Dupilon, ancien pharmacien, toujours sous l’emprise de l’alcool ;
M. Duplumier, secrétaire de mairie méticuleux et interlocuteur privilégié du maire ;
Jérôme, policier zorglhommisé dans Z comme Zorglub ;
A. Tachtoux, le libraire ;
Gustave, paysan ;
le Petit Noël, petit garçon naïf ;
Et la pâle Ophélie, victime sacrificielle de l’édile xyloglotte…
PS : J’ai trouvé le discours de son opposant, Gilles le Gendre élu hier soir, de haute tenue… pas xyloglotte pour un sou !
@Pierre Blanchard
Cette photo me rappelle des souvenirs !
Il s’agit d’un Mas 56 équipé d’un lance-grenade. Fusil qui a remplacé pendant la guerre d’Algérie le fusil américain Garand. Le Mas 56 a été remplacé dans les années 1970 par le Famas toujours en service au sein des armées. La carabine US datant du débarquement a continué à être utilisée par l’encadrement ainsi que le pistolet mitrailleur MAT 49 très dangereux au motif qu’il pouvait partir en rafales au moindre choc.
Tout cela ne nous rajeunit pas !
@ Tipaza
Heureuse que nous soyons d’accord sur l’essentiel.
@ Noblejoué
Je n’ai pas de conseils à donner ! J’ai trouvé que Pécresse faisait ça bien hier soir. Elle a parlé de guerre des chefs, et de reconstruction, et a dit ce qu’il fallait pour tourner la page. Vous nous aviez parlé d’un petit vin grec. On le met au frais ?
@Claude Luçon | 19 juin 2017 à 07:33
« Ah bon ! Ayant servi dans la Marine nationale… en comparaison les X semblent des pros, nous avions plus l’air d’une manif que d’un défilé …»
Effectivement, en la matière, hors l’armée de terre, il ne faut pas trop se pencher sur les défilés à pied des unités de la marine nationale ou de l’armée de l’air !! (Le tangage et le roulis pour les uns, l’absence de mal de l’air pour les autres, n’en ont jamais fait de grands adeptes de cette discipline).
Je constate néanmoins que cette insertion d’image a ravivé les souvenirs de certains.
😉
Voila une agression hier dont on ne fera pas les choux gras dans le Landerneau parisien :
http://www.sudouest.fr/2017/06/19/laroque-timbaut-47-un-entrepreneur-agricole-violemment-poignarde-3544832-3737.php.
Quittant les villes, les loups vont arpenter la France périphérique, comme on dit. Il fallait s’y attendre et ce n’est que le début.
@Trekker | 19 juin 2017 à 03:06

J’avoue que j’ai la mémoire qui a flanché, j’ai fini brigadier, mais l’anecdote qui m’a le plus marqué est que mon voisin de chambrée qui avait un tic nerveux a été retenu comme tireur d’élite, ses tirs à 200m étaient d’un incroyable groupé de précision.
Il nous a quittés et nous ne l’avons jamais revu, je pense qu’il a dû faire carrière dans cette discipline.
Au pistolet à 10m – je crois – j’avais du mal à toucher la cible, il est vrai que pour les armes je n’étais vraiment pas doué.
Quand on regarde les épreuves olympiques c’est impressionnant, bon j’aurais pu construire des ponts provisoires j’aurais sans doute été meilleur.
@Pierre Blanchard | 19 juin 2017 à 12:30
Puisque nous sommes dans les digressions en attendant le jugement de l’agresseur – qui ne mérite pas me semble-t-il une grande sévérité -, il faut se rappeler qu’appelés nous avions un petit air de ces gaillards
@ Claude Luçon 18 Juin 16 h 30
Sur la femme idéale.
Voici comment je l’ai entendu naguère définir en Autriche :
« Dame au salon, cuisinière en cuisine et… putain au lit »
Au hasard des rencontres sur le net… Il va lui être érigé une statue à François Ruffin, voyons s’il fait des émules, surtout du côté du Berger réélu, je crois que je comprends Henri Guaino et son « vomir ».
Heureusement cette fois il y a eu un peu de ménage, et pour certains après de multiples mandats, de mettre les mains dans le cambouis.
Le pire de tout c’est le cumul, assez de dire qu’il faut de l’expérience, les démocraties vivent de renouveau et de renouvellement.
Assez de Bartolone, assez de Le Guen et de tant d’autres chez les autres partis, LR a divisé par deux ses députés, c’est salutaire ils vont apprendre à se régénérer, à se réinventer.
Le malade était à bout il fallait amputer, je ne crois pas un instant à la politique professionnelle, voyez la moyenne d’âge au Sénat que peuvent-ils apporter ? Ils se sont laissés bercer et berner par un dirigeant de banque lors d’une audition, triste état de lucidité après l’affaire des Panama Papers, ils ne servent à rien, à rien du tout, à part des voyages d’étude dont on se demande à qui ils sont destinés ?
Supprimons le Sénat, nous avons suffisamment de verrous pour se passer de cette institution inutile. Deux aller-retour avec l’Assemblée et la loi sera votée contre le Sénat.
Nous sommes un pays immensément riche, tous ces élus à tous ces étages, le millefeuille de la politique, une boursouflure d’élus, le mammouth politique est obèse, il est inefficace, la lutte contre le chômage doit être agile, imaginez ces élus courir derrière pour lui donner l’impulsion pour que l’embauche se fasse…
NKM évincée elle sera remplacée, la nature a horreur du vide, elle n’est pas plus indispensable à la démocratie que quiconque, la personnalisation a les effets contraires de la respiration, elle reste sclérosée à une seule personne, EM a bouleversé la donne sans pour autant que le pays ait changé. Les affaires courantes de se poursuivre avec du nouveau, l’inventivité partout et pas avec les mêmes personnages qui n’avaient plus rien à proposer mais seulement à protéger leur carrière.
Pire que depuis ces quelques dernières années, on ne peut endurer, alors le dégagisme à du bon, le serpent de l’Assemblée a changé de peau et ce n’est déjà qu’un début en attendant la mue complète pour trois mandats au plus et surtout pas un de plus.
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-politique/depute-francois-ruffin-lfi-se-paiera-au-smic-19-06-2017-7066284.php
@ Claggart 10h50
Lieutenant ORSA à la même époque pour un stage d’un an pour activation, j’ai côtoyé de loin ce que l’on appelait les X-IMO.
J’avais par contre un excellent ami en application sortant de Coëtquidan.
Grâce à lui j’ai participé à quelques « dégagements », en particulier aux Rosiers.
Ce n’était pas la mère machin mais deux charmantes demoiselles, révérées promotion après promotion par tous les élèves officiers de Saumur en mémoire de leur conduite héroïque lors de la défense du pont de Gennes par les Cadets de Saumur. Que Dieu me pardonne d’avoir oublié leur nom !
Et aussi :
« Kinder, Küche und Kirche », représentation des valeurs traditionnelles dévolues aux femmes en Allemagne au cours du Troisième Reich.
@ Claggart | 19 juin 2017 à 13:58
On voit que vous n’avez pas connu beaucoup d’Autrichiennes.
Elles ont souvent la migraine, qu’elles expliquent par un abus de chocolat, auquel elles sont addicts, et dont elles ne sauraient se priver !
Rédigé par Dame Catherine le 16 juin 2017 à 09:07
Je vous ai bien lue et vous remercie de votre attention. Toutefois, le thermometre affichant actuellement 28.4 c en ce moment… ma miserable cervelle a fondu 😉
D’ailleurs, je vais debrancher mon vieil ordinateur en surchauffe lui aussi !!
La suite au prochain episode…
Quelque chose me dit que vous allez, dans un proche avenir, toutes et tous « morfler » puisque notre « nouveau Prince » (au demeurant fort joli garcon !!) a obtenu les pleins pouvoirs… Le courage soit avec vous… Les gueux et gueuses ne feront que changer de maitre !! J’observerai de loin…
@Claggart | 19 juin 2017 à 13:58
Et vous n’auriez pas par hasard entendu aussi définir l’homme idéal, en Autriche ou ailleurs ?
@Claggart | 19 juin 2017 à 13:58
Je ne peux pas confirmer, je n’ai jamais été en Autriche.
Au-delà de la Suisse et de l’Allemagne en Europe je ne connais pas et n’ai jamais eu l’occasion d’approcher une Autrichienne expatriée.
@ Jabiru | 19 juin 2017 à 11:37
Quelques précisons concernant l’armement individuel en Algérie et après :
Le Mas 49/56 n’était que la version du Mas 49 muni d’un lance-grenade nettement plus précis ; il fut mis en dotation dans les années 57-59 en Algérie. Mais seulement dans les troupes dites de mêlée : Légion, paras, commandos et quelques unités d’infanterie. Il remplaça chez celles-ci le Mas 36 et sa version CR (crosse repliable) réservée aux paras, et le Mas 49.
Quant au Garand en dotation dans certaines unités d’infanterie, notamment Chasseurs alpins et autres Chasseurs à pied ou portés, il fut remplacé par les Mas 49 retirés des unités citées ci-avant. Ce dernier cohabitait largement avec le Mas 39 (arme à verrou) pendant toute la guerre d’Algérie, et cela dans toutes les unités de l’armée de terre qui n’appartenaient pas aux troupes dites de mêlée.
Le Garand n’était plus en dotation en 59-60, et cela dans quasi toutes les unités de l’armée de terre car sa cartouche (calibre 7,62 mm si je ne trompe) était incompatible avec les Mas 39 normaux et CR, 49 et 49-56, ces derniers étant chambrés en 7,5 mm.
La carabine US et dans ses quatre versions, M1 et M2 (tir en rafale) avec crosse bois ou crosse métallique repliable, fut retirée de toutes les unités françaises fin 62 et courant 63. La dotation systématique en Mas 49 et 49/56 de toutes ces unités rendait obsolète cette carabine US, et de plus qui nécessitait des cartouches spécifiques. Tous ces Mas à tir semi-automatique avaient deux avantages : portée et puissance d’arrêt de sa munition bien supérieure à celle de cette carabine US, poids moins élevé et démontage bien plus aisé que l’ex-Garand.
Seuls certain équipages de pilotes hélico conservèrent l’US M2 avec crosse métallique repliable, et ce jusqu’au début des années 90.
La carrière du Mas 49 se poursuivra bien après l’Algérie, et au moins jusqu’au milieu des années 70. Nombre d’unités de soutien voire d’infanterie en seront encore dotées à titre d’exemple au début 70 l’instruction de base dans les unités paras se faisait avec le Mas 49 au nom du principe en vigueur jusqu’à la professionnalisation fin 1990 : un armement ou matériel devait être usé jusqu’à la corde avant qu’on ne le retire du service !
Anecdote plaisante à ce sujet et datant du milieu des années 80, certains C.M. (Centres Mobilisateurs) avaient encore dans leurs armureries des Lebel-Berthier 07/15 M34 !
Le danger du départ intempestif du tir en rafale au moindre choc de la MAT 49 était très largement surestimé. Cet accident provenait avant tout du non respect des consignes présidant à son emploi : armement prématuré de sa culasse, et assortie du non usage de son bouton de sûreté latérale sur sa poignée de tir. Cela résultait du faible niveau d’entraînement, et bien souvent de son manque de rigueur dans nombre de régiments d’appelés. Ayant personnellement eu une MAT 49 comme arme de service pendant près de dix ans, je n’ai pas connu pareil incident, ni dans mon groupe ou compagnie. Certes l’instruction, l’entraînement au tir et les consignes d’emploi des armes étaient plus que rigoureuses dans mon régiment, et toujours appliqués avec fermeté même en opération.
Comme vous le dites fort justement Jabiru, cela ne nous rajeunit pas !
@ Giuseppe | 19 juin 2017 à 12:38
Comme vous j’étais fort médiocre au tir au pistolet (Mac 50), et cela provenait pour partie des séances de tir peu fréquentes, de l’ergonomie assez médiocre et de la ligne de visée trop réduite à mon goût. Mais le P.A. (Pistolet Automatique) dans l’armée est surtout un symbole de commandement, parfois de défense mais dans ce cas quasi toujours utilisé à très courte portée : 50 cm à 5 m.
L’avocat de « l’ignoble de la Place Maubert » donne une tout autre version de l’attentat qui met à mal la version des groupies de NKM et du fumeux photographe de l’AFP, qui a « tout vu tout entendu », mais qui n’a pas pris de photos qui prouvent ce qu’il déclare.
NKM aurait dû faire ce cirque dans les jardins de l’Observatoire où Mitterrand s’était inventé un attentat.
@Claude Luçon
Ce fut plus sympa le 14 Juillet 1954, visite officielle à Monaco, arrivée par mer de Toulon, en ligne au garde-à-vous sur le pont arrière de notre Croiseur léger, uniforme blanc d’été, coups de canon… et cocktail le soir à bord.
Ah ! La folie des grandeurs.
De nos jours, du fait des coupures dans les crédits militaires, tous ces joyeux drilles auraient débarqué à la gare de Monaco d’un TER, après avoir voyagé en seconde classe, en civil et avec un tarif de groupe…
Et bien entendu, tintin pour le cocktail.
@ Catherine JACOB (@ Raphael)
Existe-t-il une prise de conscience par au moins une partie des hommes, au Japon ?
@Vieux Réac 19 h 03
La mémoire m’est revenue : le restaurant à Gennes de la mère machin était en fait le célébrissime restaurant des demoiselles Barreau, aujourd’hui disparu.
Il a abrité nombre de nos dégagements avec les X, entre joyeux sous-lieutenants toujours prêts à sabrer le champagne pour un oui ou pour un non.
Je doute qu’aujourd’hui, règne de la bien-bien-pensance, de tels excès aient encore cours.
Xavier Nebout a raison.
Une bonne épouse doit savoir coudre, filer la laine au rouet, chanter des psaumes et éponger nos fronts ensanglantés par les heaumes de fer lorsque nous revenons d’Antioche, Alep ou Jérusalem.
@ Savonarole | 19 juin 2017 à 20:40
En effet, on voit nettement sur la photo que c’est l’ignoble NKM qui envahit par surprise l’espace personnel de ce pauvre monsieur et qui s’apprête à lui envoyer ses tracts à la figure. Elle ferme un œil pour le viser avec une précision redoutable, tandis que lui, terrorisé, essaye de se défendre comme il peut de la mégère musclée. Ensuite de quoi, pas gênée, elle a le culot de se flanquer une gifle à elle-même puis s’étale de tout son long sur le bitume en gémissant pour feindre un malaise, comme un vulgaire fouteux qui voudrait que son adversaire récolte un carton rouge. Et lui, mort de peur, encore tout étourdi par cette agression sauvage, s’enfuit sous le choc, en clopinant mais en vitesse, par les escaliers du métro. Il aurait dû porter plainte. Espérons que son avocate y veillera.
http://www.leparisien.fr/politique/paris-nkm-fait-un-malaise-apres-une-altercation-avec-un-passant-15-06-2017-7053630.php
@ Lucile 19 juin 2017 à 23:48
Rires.
Sinon « Il s’agit du maire de Champignolles ». Comment les politiciens peuvent-ils espérer qu’on les respecte quand ils se traitent ainsi ? On va parler des incivilités des djeuns, après.
A mon avis, il faudrait reporter cette élection. On le fait bien quand il y a certains problèmes pour les examens… Est-ce que les élections ne sont pas aussi un processus normé de selection ?
@ sbriglia, en mode Fantasio
Le savant Champignac est original : un savant mais pas fou, un vieux qui est un héros, un aristocrate assez distingué mais pas snob. Seccotine, une des premières héroïnes, le marsupilami.
Dans Blake et Mortimer, rien de tout ça, mais comme c’est un « opéra de papier », je pense qu’il est possible qu’on en fasse un vrai opéra. Après tout, on transpose de plus en plus.
Je crois que c’est La marque jaune qui s’y prête le mieux.
@ Savonarole | 19 juin 2017 à 23:16
« Xavier Nebout a raison.Une bonne épouse doit savoir coudre, filer la laine au rouet, chanter des psaumes et éponger nos fronts ensanglantés par les heaumes de fer lorsque nous revenons d’Antioche »
Là vous exagérez, et de plus vous vous moquez du catholicisme vétilleux de notre ami !
Certes il a une conception pour le moins surannée de la parfaite épouse, et surtout en ce début de siècle idolâtrant la fornication. Mais pour autant je l’imagine mal en croisé aussi paillard que sanguinaire, partant guerroyer en Terre sainte. La seule croisade qu’il mène est contre les impies disciples du Grand Architecte, et celle-ci ne nécessite pas de heaume de fer à ce que je sache !
@ Exilé | 19 juin 2017 à 21:18
Vous n’avez pas repéré la date : 14 Juillet 1954 !
Tout ce que vous suggérez n’existait pas, pas de voiture, sauf attendre trois ans pour la livraison, sept ans pour une ligne de téléphone, pas de TER encore moins de TGV, on se déplaçait au mieux en Vespa, plus souvent à bicyclette…
Aucune nostalgie à avoir.
Le cocktail avait été offert, à bord, par la Principauté, notre croiseur léger avait été récupéré par des Italiens (Incrociatore leggero Attilio Regolo devenu Chateaurenault chez nous). L’arsenal de Toulon était encore plein des carcasses des bâtiments qui s’étaient sabordés en 42.
Quant à envoyer un bâtiment de la marine par omnibus à Monaco, dans ce temps-là, déjà, « les p’tits bateaux n’avaient pas de jambes », « demandez à vot’ Maman. »
La Royale à l’époque payait ses officiers et marins de temps à autres au lance-pierres, et les bâtiments avaient suffisamment de mazout pour un aller-retour Toulon-Monaco pas plus.
Certes c’était la Royale, comme de tout temps, depuis Richelieu, elle avait la folie des grandeurs mais ce n’était plus qu’une ambition en 53/54, un souvenir d’un passé glorieux : Trafalgar, Mers el Kebir, Dakar, la France était fauchée, le pays était dans un bazar royal à tel point qu’il a fallu aller sortir le Grand Charles de Colombey.
C’était le bon vieux temps seulement par le fait que nous n’étions plus en guerre depuis neuf ans, sauf celle qu’on croyait la dernière, l’Indochine, qui venait de se terminer par la glorieuse bataille de Dien Ben Phu, nous n’étions pas conscients qu’une autre se préparait en Algérie à laquelle d’ailleurs la Royale n’a pas pris part, toujours sans jambes la Royale n’a pas pu se battre dans le djebel.
@sbriglia @ Claggart | 19 juin 2017 à 15:03
« Et aussi : »
Sous la plume de Jan Plamper, historien, enseignant au Goldsmiths College, University of London, ceci : “In der bildungsbürgerlichen Nachkriegsehe galten für die Rolle der Frau häufig die drei K, Kinder, Küche, Kammermusik“. Spricht man nach dem Jahr 2000 von den drei K, so meint man damit oft Kinder, Küche und Karriere.” – Die Zeit, 24/07/08.
Ce qui, grosso modo signifie : “Dans la grande bourgeoisie, les dénommés « Trois K », ont souvent renvoyé au sens de « Les Enfants, la Cuisine et la Musique de Chambre» , cette dernière s’opposant à la « Kirchenmusik (auch Sakralmusik oder lateinisch musica sacra) », la musique sacrée (et non la sacrée musique…) comme le profane au sacré. Toutefois depuis les années 2000, on fait souvent plutôt référence avec ces « Trois K » aux « Enfants, à la Cuisine et à la Carrière ». »
Cette « Carrière » n’ayant pas le sens de « carrière diplomatique » comme souvent en français, et même si cette dernière est sans doute très nécessaire dans nombre de circonstances de la vie conjugale, mais à la carrière dont chaque ménagère flanquée d’une tripotée d’enfants, a rêvé dans sa cuisine.
Maintenant, bien qu’en effet promue sous le Troisième Reich, la formule est cependant due à Guillaume II dans le but de décrire de façon lapidaire le rôle des femmes au sein de la société du XIXe siècle.
Assez bel homme ce Kaiser – décédé en 1941 – et dont la légende familiale rapporte qu’une grand-tante de mon fils côté paternel, aurait fait sa connaissance dans un train. Là, pour le coup, je vais me faire sérieusement « sonner les cloches » mais bon. En tout cas, l’histoire ne dit pas de quelle musica sacra ils ont discuté. De celle-ci peut-être bien. Après tout, pourquoi avoir toujours l’esprit mal tourné ?!
Par solidarité avec la nouvelle référence spiroulienne du blog, une (petite) citation :
« Vous ne trompez personne avec cette peau de mouton ! »
(Les trois petits cochons)
Les gazettes ont bien compris l’exfiltration de Richard Ferrand : « le président a demandé à RF de quitter le gouvernement pour prendre la présidence du groupe LREM à l’Assemblée et lui assurer l’immunité parlementaire ».
Chers députés Marcheurs Internet, vous pouvez agréer la candidature d’un personnage qui, sans être en cavale, essaye de marcher à l’ombre. Vous ferez plaisir au président ; après viendra le remords.
Vous pouvez aussi exercer pleinement votre droit de parlementaires, favoriser des candidatures concurrentes et élire, par exemple, une personnalité qui n’a jamais dans le passé tiré un profit personnel ou familial au détriment de la collectivité qu’il dirigeait.
@Claude Luçon
« …l’Indochine venait de se terminer par la glorieuse bataille de Dien Ben Phu, nous n’étions pas conscients qu’une autre se préparait en Algérie à laquelle d’ailleurs la Royale n’a pas pris part, toujours sans jambes la Royale n’a pas pu se battre dans le djebel.
Notons au passage que le Guide Suprême peu avare de commémorations, surtout quand elles servent ses intérêts électoraux quitte à faire des parallèles indignes, a fait l’impasse sur la journée commémorant le sacrifice des combattant d’Indochine…
Par ailleurs, en ce qui concerne les événements d’Algérie, rappelons que la Marine a aussi été impliquée, y compris sous forme d’engagements terrestres par des commandos de marine.
https://www.aerobuzz.fr/culture-aero/la-marine-francaise-dans-la-guerre/
https://lacordeliere.wordpress.com/2016/10/23/laviation-navale-dans-la-guerre-dalgerie-1954-1962-surmar-cas-et-ghan/
L’Aéronavale a assuré aussi un certain nombre de missions, y compris à l’occasion du « putsch des généraux » avec le survol de positions acquises au putsch par des Corsair.
Il semblerait qu’il ait aussi été envisagé de faire appel à l’artillerie du Surcouf et du Maillé-Brézé pour réduire le soulèvement de la population de Bab El Oued.
« Kinder, Küche und Kirche », représentation des valeurs traditionnelles dévolues aux femmes en Allemagne au cours du Troisième Reich. »
Rédigé par : sbriglia@Claggart | 19 juin 2017 à 15:03
Dans mon petit Reich à moi, KKK ça veut dire : Kronenbourg, Karlsberg, Kanterbrau !
Quant à NKM, envers laquelle je me donne l’ordre d’obéir à la bien-pensance m’obligeant à la respecter, étant donné qu’elle s’est fait virer en beauté, j’ai trouvé : « N… KM » ! avec l’arthrose de mon majeur en sus.
@Claude Luçon | 20 juin 2017 à 02:59
« 1954 : tout ce que vous suggérez n’existait pas, pas de voiture, sauf attendre trois ans pour la livraison, sept ans pour une ligne de téléphone, pas de TER encore moins de TGV, on se déplaçait au mieux en Vespa, plus souvent à bicyclette. »
Voilà. J’ajoute que pour avoir une ligne de téléphone dans un délai moins extravagant que la normale, il fallait connaître un ministre ou un préfet. Mais à part ça, les Trente Glorieuses étaient le paradis, et Mongénéral payait lui-même ses factures d’électricité.
Comme, bien souvent, le gaullisme est maintenant considéré à l’instar d’une variante du communisme, on en arrive à la croyance implicite que la période 1945-1970 était une sorte d’éden socialiste auquel il conviendrait de revenir.
Les gens, comme dit Mélenchon, trouvent tellement légitime de ne rien connaître à l’histoire, qu’ils se font un cinéma complet d’un passé fantasmé. J’en veux pour preuve l’essor de cette stupéfiante revendication d’ignorance : « Je n’étais pas né à cette époque, donc je ne peux pas savoir ».
Version inversée de cette abyssale sottise : « J’y suis allé (j’y ai vécu, j’y ai travaillé), donc je sais ». C’est la science touristique, ou journalistique. Le monde se limite à ce que mes cinq sens peuvent en percevoir. L’homme se ravale au rang de la bête.
@ Robert Marchenoir | 20 juin 2017 à 11:37
Les Trente Glorieuses (62-92 pour moi) furent surtout glorieuses par comparaison avec les trente précédentes qui elles ne furent guère glorieuses ! Ayant connu les deux je peux en témoigner. Les trente suivantes, depuis 1992, ne sont pas si mal que cela, il reste encore cinq ans pour le savoir et nous avons Macron qui est en marche pour nous ouvrir enfin les portes du Paradis. Les Français ont compris, ils sont 57 % en plus de ses 350 disciples élus à le laisser marcher sur l’eau même si Mélenchon veut jouer les Ponce Pilate.
Dernier épisode des désordres français, on perquisitionne au sujet des « procédures » de Las Vegas.
Parlant des responsables politiques français, les commentateurs américains parlent en généralisant de « questionable behaviour ».
Yes, certainly, but……..
Il faut nuancer.
Le système barbouzo-delato-médiatico-judiciaire agit en profondeur :
– lorsque les intéressés « pensent correctement », assez tard pour que les électeurs ne risquent plus d’être perturbés.
– lorsqu’on a affaire à des réacs ou à des « fascistes », assez tôt pour les éliminer de la course à la présidentielle, puis réduire leur nombre au parlement.
@ Exilé | 20 juin 2017 à 10:56
Merci je ne savais pas tout cela.
Perdu quelque part en Afrique de l’Est à l’époque, je n’ai connu que la tentative de reconquête du Canal de Suez en 1956, pour laquelle j’ai été rappelé, mais vous connaissez sûrement l’issue de cette aventure avortée, les Américains ayant joué la faiseuse d’anges dans ce cas.
Oui notre nouveau commandant en chef sélectionne ses hommages.
Il oublie quelques moments pénibles : Mers el Kebir en 1940 par exemple où près de 1300 marins et officiers français sont morts sans pouvoir se défendre, qui n’avait pourtant rien d’une guerre coloniale. Le crime dans ce cas-là était plutôt britannique lesquels, à l’époque, accueillaient dans leurs ports, baïonnette au canon, nos marins qui voulaient rejoindre de Gaulle en Grande-Bretagne.
Il y a des bons morts et des mauvais morts apparemment, des bons amis et des mauvais amis !
De mémoire, en 1953, à l’entrée du carré d’officiers du Richelieu, en souvenir de Dakar aussi en 1940, fixé debout, un obus anglais de gros calibre qui n’avait pas explosé, en cuivre soigneusement poli, portait la gravure suivante : « Honni soit qui mal y pense ».
Quelle superbe bâtiment était d’ailleurs le Richelieu. Nous avons toujours construit de beaux bateaux en France.
@ Claude Luçon à 02:59
« …une autre se préparait en Algérie, la Royale n’a pas participé … toujours sans jambes, la Royale n’a pas pu se battre dans le djebel… »
Objection, votre honneur : à la mémoire de mon officier en second à la 23S, le lieutenant de vaisseau Gérard Miget tué au combat dans le djebel à bord de son hélicoptère de la 31F et de tous les autres… Comme quoi on peut dire des bêtises à tout âge, ou à toute heure. Avoir servi à l’époque dans la Royale sans rien savoir de sa participation à la guerre d’Algérie, la DBFM, les commandos Marine, les escadrilles d’hélicoptères de l’Aéronavale… je n’aurais pas cru que c’était possible.
Tout a été dit sur les résultats du second tour des législatives. On connaît les chiffres, les groupes, les grands battus, les grands gagnants…
En lisant l’intégralité des résultats publiés par « Le Monde », je note quelques petites choses :
1.Le parti mis à côté de Jean Lassalle, élu, est « RES », ce qui signifie « Résistons ».
2. Lozère : circonscription unique.
L’heureux élu est Pierre Morel-A-L’Huissier.
3. Valls, élu de justesse, n’ayant obtenu l’investiture ni du PS, ni de LRM, est classé « div.g. ».
4. Le grand ami de notre hôte, qui va sans doute verser des torrents de larmes, Francis Szpiner, est très largement battu.
5. Quelques battus dont on ne parle guère et dont a parlé : Maël de Calan, Hervé Novelli, Patrick Bloche, Nicolas Dhuicq, François-Xavier Bellamy (à Versailles), David Douillet, Jean-Frédéric Poisson, Axel Poniatowski, Olivier Chartier, Franck Louvrier.
6. Quelques élus, parmi d’autres, qui retiennent mon attention : Laurence Vichnievski, Guillaume Peltier, Eric Woerth, Olivier Dassault, Jean-Louis Bourlanges, qui participa dix ans de suite à l’émission de Philippe Meyer, sur France Culture, Stéphane Peu (inconnu que je cite pour son joli nom), Clémentine Autain, Claire O’Petit, « grande gueule » sur RMC, Boris Vallaud (le mari de Madame).
Le nouveau groupe des opportunistes à l’Assemblée : ah, les tructifs !
@ Exilé | 20 juin 2017 à 10:56 & Claude Luçon à 02:59
Vous omettez aussi qu’au sol pendant la guerre d’Algérie, la Marine était présente via sa DBFM (Demi Brigade de Fusiliers-Marins). Sans rien enlever à la valeur des commandos marine, cette DBFM comptait environ trois à quatre fois plus d’hommes que les premiers. Certes souvent méconnue, elle était une de nos meilleurs unités d’infanterie dans cette guerre.
http://auxmarins.net/crypte-he/3562-dbfm-demi-brigade-de-fusiliers-marins
Au niveau aérien les Corsair de l’aéronavale intervinrent entre autre lors de l’opération de Bizerte à l’été 61.
La Marine fut aussi présente pendant toute cette guerre d’Algérie, et cela via son GHAN (Groupement d’Hélicoptères de l’Aéronautique Navale).
Alors Claude Luçon ne mésestimez pas la Marine lors de la guerre d’Algérie !
@ Trekker | 20 juin 2017 à 18:55
« Alors Claude Luçon ne mésestimez pas la Marine lors de la guerre d’Algérie ! »
Vous savez parfaitement bien que je ne mésestimerai jamais la Marine, bien au contraire.
J’y serais resté si l’on y avait été mieux payé et payé régulièrement, ce qui n’était pas du tout le cas. Quand une boîte pétrolière vous offre un salaire égal à vingt fois la solde d’un Enseigne de 2ème classe (vrai) parce que vous êtes bilingue (rare pour un Français en 1954), même vos rêves de gamin s’évaporent. Les chasseurs de têtes existaient déjà. Je me suis consolé en me disant qu’aller chercher du pétrole, qu’on pouvait transformer en mazout et diesel, c’était aussi servir la Royale pour alimenter ses chaudières et ses moteurs.
@Jean le Cauchois | 20 juin 2017 à 16:31
« Comme quoi on peut dire des bêtises à tout âge, ou à toute heure. »
Ben oui ! Rassurez-vous je ne me suis jamais considéré comme irréprochable.
« Avoir servi à l’époque dans la Royale sans rien savoir de sa participation à la guerre d’Algérie »
Ayant quitté la Royale en octobre 54 (voir plus haut la raison) pour disparaître au Koweït, puis en Ethiopie, puis au Mozambique sans interruption jusqu’en 1957.
« Les vacances » était une expression inconnue alors, puis-je être pardonné ?
J’avoue même pire, j’étais en Algérie de 61 à 64 en plein coeur du Sahara, une mer de sable autour de moi mais pas de bâtiment de la Royale en vue, si on exclut les chameaux. Entre-temps j’étais passé en Somalie, au Nigeria et en Sicile. Le pétrole à l’époque était toujours dans des coins impossibles, le bon vieux, mais plutôt sale, pétrole liquide. On ne parlait pas encore de gaz, y compris de schiste, on le brûlait sur place avec des torchères pour s’en débarrasser. Par chance Cécile Duflot, Jean-Vincent Placé et leurs copains n’étaient pas encore nés. Les communications n’était pas des meilleures, elles se sont améliorées avec l’avènement des transistors vers 1960.
Alors je plaide coupable mais avec circonstances atténuantes.
@ Patrice Charoulet
Merci pour ce résumé. Je ne regretterai pas l’absence des bancs de l’Assemblée de Nicolas Dhuicq, agent de Moscou et des cigarettiers, non plus que celle de Franck Louvrier, le sinistre communicant de la Sarkozie.
Il est navrant que cette Claire O’Petit dont j’ai récemment découvert l’existence (je n’ai pas les mêmes goûts que Mme Macron, il faut croire) ait été investie par LREM (vu ce qu’elle dit, sa place étant plutôt au FN), et encore plus qu’elle ait été élue.
Grâce à l’extrême droite et Gilbert Collard on aura en tout cas échappé à Marie Sara, pour une fois que le FN et ses alliés servent à quelque chose, c’est à noter !
Est-on jamais le seul coupable ?
Mais dans d’autres cas, pour le dire, on sera accusé d’être dans la culture de l’excuse.
En fait, on ne peut punir que les gens qui dépassent une certaine limite, même s’ils ont été poussés par d’autres. Exemple : quelqu’un subit un chantage. Il tue le maître-chanteur. La société doit frapper le criminel pour se protéger, mais le maître-chanteur valait sans doute moins que son assassin.
Car, en général, soit la victime n’était coupable de rien d’autre que de dévier de son milieu sans faire rien d’illégal, voire d’immoral, et le maître chanteur persécutait un innocent. Soit l’opprimé était un criminel avéré qui aurait dû se retrouver en prison, et le tireur de fric nuisait à la société sans les passions qui agitaient probablement sa victime, et d’une manière insidieuse qui s’imagine dans bien des cas respectable.
Cas plus complexe : on est poussé au mal de façon moins énergique mais plus générale, une influence qui ne touche pas que soi.
Plus de gens sont impactés, mais il est plus facile d’éviter les vulgarités médiatiques que de se libérer sans crime d’un maître-chanteur. D’abord, on les voit venir de loin, avec un décor brillant-moche et parfois des voix vulgaires si on n’a pas zappé assez vite pour y échapper. Connus, bien des politiciens ont aussi cet effet répulsif.
Qui peut contaminer les autres et contribuer à l’abstention.
Mais ne diabolisons pas la télévision : Roland-Garros, de bons documentaires et de loin en loin des feuilletons de qualité, entre autres, ne sont pas à proscrire.
La tempérance, comme en tout… Si certaines personnes sont dans l’addiction, alors oui, elles doivent renoncer à ce qui les enchaîne. Peut-on dire qu’une masse est addictive à la vulgarité-méchanceté, et sans doute pas que dans les médias et la politique ?
Sinon, pourquoi en avoir le soupçon, si oui, pourquoi cette dépendance à l’avilissement ?
Je soupçonne que la crainte de perdre son statut pousse à piétiner les faibles et à piétiner sa propre dignité, comme dans le désespoir, beaucoup de gens se frappent.
Les politiciens peuvent essayer d’être respectables donc respectés, prêcher, ou sécuriser les citoyens.
Ou les trois. A mon avis, il faut que la société fasse des efforts dans ces directions pour arrêter la course à la déchéance.
Mais entre le souhaitable et l’effectif…
@ Claude Luçon à 19:59
« Alors je plaide coupable avec des circonstances atténuantes »
Vous êtes pardonné, ou plutôt acquitté, et conservez toute mon estime et ma sympathie. Je remercie aussi Trekker pour son apport.
Pour un petit complément d’information, je vous laisse imaginer la nécessaire adaptation d’esprit des pilotes de l’Aéronavale, recevant sur la BAN de Saint-Mandrier en 1959 des hélicoptères Sikorsky flambant neuf, à cabine insonorisée avec tout l’équipement électronique le plus moderne pour la détection anti-sous-marine, les voyant transformés en hélicoptère-canon, avec allègement maximal pour l’adaptation d’un canon Krupp sans recul, tirant par la porte latérale, pour l’usage que vous pouvez imaginer dans le djebel.
Ce soir je découvre des choses hallucinantes au sujet de Adam Djaziri, le terroriste des Champs-Elysées, à savoir :
http://www.linternaute.com/actualite/societe/1388221-attentat-aux-champs-elysees-revelations-sur-adam-lofti-djaziri/?een=5d72c5fc97d7e2b8324985ade3858191&utm_source=greenarrow&utm_medium=mail&utm_campaign=ml276_faconsdutilise
• Il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt tunisien pour des faits de terrorisme depuis 2014.
• Il s’était rendu trois fois en Turquie entre janvier et août 2016 sans être inquiété.
• Il disposait d’une autorisation de détention d’arme car il pratiquait le tir sportif. Ainsi il disposait de neuf armes connues des autorités, dont trois de catégorie B, soumises à autorisation : des pistolets Sig-Sauer 9mm et Glock 9mm ainsi qu’un fusil de type Kalachnikov. Ses six autres armes, de catégorie C, étaient soumises à déclaration.
• Fin novembre 2016, dans le cadre d’une demande de renouvellement, la préfecture de l’Essonne avait sollicité la gendarmerie pour mener une enquête administrative sur Adam Djaziri, selon une source proche du dossier. Comme il était fiché S, les gendarmes en charge des investigations s’étaient adressés à la DGSI qui a considéré qu’il n’était pas opportun de lui retirer ce permis.
Face à de tels dysfonctionnements des diverses administrations qui connaissaient tous ces faits, notre Premier Ministre Edouard Philippe déclare benoîtement ce mardi sur RMC/BFM « personne ne pouvait se satisfaire de cette situation ».
Je préfère ne pas écrire ce que m’inspire ce propos ministériel, et le laxisme – un euphémisme – de nos administrations et au premier chef de la DGSI. A quoi servent les diverses lois sur le terrorisme votées depuis 2012, le maintien de l’état d’urgence, et le nouveau gadget élyséen censé coordonner tous nos services de police et renseignement ? Hormis permettre à nos responsables politiques de plastronner à coup de déclarations martiales !
@ Jean le Cauchois | 20 juin 2017 à 22:23
Si je ne fais pas erreur, l’aéronavale fut la première à installer des canons de 20 mm sur ses Sikorsky et à les utiliser en opération en Algérie : initiative venant du capitaine de corvette Babot. Il me semble que c’était des H-34, et non des S-55, moins puissants et d’un emport plus faible.
L’ALAT l’avait précédée dès 1956 en armant quelques-uns de ses S-55 avec des mitrailleuses Browning de calibre 50, ainsi qu’avec des roquettes et bombes : initiative du colonel Brunet et du commandant Crespin.
Les Américains attendront la guerre du Vietnam pour adopter cette « méthode » française.
@ Claude Luçon | 20 juin 2017 à 19:59
« Vous savez parfaitement bien que je ne mésestimerai jamais la Marine, bien au contraire »
Claude, mon propos ironique n’était qu’une petite moquerie à laquelle je n’ai pu résister.
@ Patrice Charoulet | 20 juin 2017 à 17:26
« Lozère : circonscription unique.
L’heureux élu est Pierre Morel-A-L’Huissier. »
Et c’est justice, indépendamment de toutes options politiques.
Il est l’un de ceux, sinon celui, qui a fait le plus pour l’agriculture de montagne, vitale dans ce département.
L’agriculture de montagne fait partie de ces oubliés, ou pire de ceux dont on ignore l’existence, et pourtant elle permet à la montagne d’exister, de faire vivre des paysans qui sculptent de magnifiques paysages.
Sans cette agriculture de montagne, le genêt stérile et la forêt sauvage et impénétrable reprendraient vite leurs droits, une autre forme de désert.
@ Trekker | 21 juin 2017 à 01:01
Ce n’est plus du laxisme… Sinon on ficherait la paix à la personne qui a sur lui un vague Opinel au lieu de lui prendre son empreinte génétique.
C’est bien plus grave. Il faut désarmer dans l’esprit et dans les faits celui qui pense que l’identité nationale est menacée ainsi que la sienne propre. Électrochoc dans le monde paysan après l’agression du moissonneur dans le Lot-et-Garonne.
@ Trekker à 01:01
Merci pour vos informations. Je suis allé sur Wikipédia régénérer mes souvenirs. L’hélicoptère-canon de l’Aéronavale était un Sikorsky S58 / H34 / HSS (3 appellations) et le canon, non pas un Krupp, mais un Mauser MG151/20 (les ingénieurs allemands délégués pour nous assister ne parlaient ni français ni anglais). Le lieutenant de vaisseau Gérard Miget était officier en second de la 32F (et non de la 31F) lorsqu’il a perdu la vie début 1962. Dès juin 1962, la 32F a été reconvertie en escadrille de lutte anti-sous-marine, basée à Saint-Mandrier, qui était sa vocation d’origine. Merci à Claude Luçon pour son erreur pardonnée et bon rétablissement physique et psychique à NKM, notre petite soeur de la Royale.
@ Trekker, Jean le Cauchois, Claude Luçon
La DBFM était implantée à Nemours, sur la côte ouest de l’Oranie, non loin de la frontière marocaine (et du village où j’habitais, de l’autre côté du Djebel Filaoussen, et de la base aérienne de Zenata).
Une autre précision : la DBFM disposait d’au moins deux commandos (Yatagan, Cimeterre) composés essentiellement de fellaghas ralliés, de « sacrés combattants » encadrés par des marins aux solides pieds terriens… Les années 1956-57 y ont été très dures, notamment du fait de la proximité de la frontière marocaine et des unités FLN implantées principalement à Oujda où officiait alors, sauf erreur, un certain Boumédiène !
Pour paraphraser Ariano Suassuna, la langue française est votre matériel de travail. Si vous faites l’usage d’un adjectif comme « ignoble » pour l’agresseur de la place Maubert, qu’allez-vous dire de l’assassin du petit Grégory ?
Il va falloir inventer un mot.
https://www.youtube.com/watch?v=nr5Oisw97Ls
@ Jean le Cauchois
Outre les officiers que j’ai cités qui furent à la base de l’armement des Sikorsky lors de la guerre d’Algérie, on omet souvent ce soldat d’exception fort discret que fut le colonel du Puy-Montbrun. Il fut l’initiateur* de l’emploi des hélicoptères pour les assauts héliportés, contribua fortement à définir leur doctrine d’emploi, et lui-même compta nombre d’opérations de ce type qu’il mena lors de la guerre d’Algérie.
* Il avait mené fin juin 1954 en Indochine, et avec un petit commando, la première opération mixte : parachutage, et après mission accomplie récupération en hélicoptère par le commandant Crespin. Cette technique sera reprise dans les années 70 à 90 par les paras sud-africains.
PS : j’ose espérer que les autres contributeurs de ce blog ne nous tiendront pas trop rigueur pour ce hors sujet remémorant nos souvenirs militaires.
Quatre ministres dans la sciure en quinze jours !
Whoaw, ça commence bien cette présidence « révolutionnaire » !
On ne va pas s’ennuyer.
@Alex paulista | 21 juin 2017 à 16:47
« Pour paraphraser Ariano Suassuna, la langue française est votre matériel de travail. Si vous faites l’usage d’un adjectif comme « ignoble » pour l’agresseur de la place Maubert, qu’allez-vous dire de l’assassin du petit Grégory ? Il va falloir inventer un mot. »
Plus besoin d’inventer des mots, dans notre pays de c… molles gauchisées, un seul froncement de sourcil, une seule objection même modérée sur tous les sujets sociétaux, racisme, homosexualité, etc., suffisent à vous cataloguer raciste fasciste homophobe islamophobe par la propagande des polices de la Pensée Unique et subir ainsi les foudres de la justice aux ordres des lobbys antiracistes et LGBTistes.
Faites l’expérience : essayez de dire qu’il y en a marre de cette invasion migratoire dans une réunion quelconque et dans les réseaux sociaux, de même que ces Gay Pride fesses à l’air provocs à répétition sont choquantes, vous allez subir un déluge d’insultes et de menaces judiciaires.
France le pays « En Marche » vers le meilleur de l’immonde.
@ Trekker | 21 juin 2017 à 19:50
« PS : j’ose espérer que les autres contributeurs de ce blog ne nous tiendront pas trop rigueur pour ce hors sujet remémorant nos souvenirs militaires. »
Après nos « crimes contre l’humanité » il est bon que quelqu’un nous rappelle la vérité de cette histoire-là aussi, trop de jeunes français y ont laissé leur vie, on peut parler d’eux de temps à autre.
Dieu merci, le politiquement correct et la langue de bois ne sont pas de mise sur ce blog !
De l’autre côté de la Méditerranée, en 1972, j’entendais dire que la guerre avait fait 300 000 martyrs (de la révolution), au fil du temps le nombre était monté à 1 300 000 en 1976. La démographie galopante en Algérie existait même chez les morts.
Les nouveaux bourgeois allaient faire leur shopping à Marseille dont ils disaient qu’elle était la ville la plus au nord de l’Algérie.
Nous rappeler que ce sont nos politiciens qui, suivant la tradition, comme de 36 à 40, ont aussi perdu les guerres d’Indochine et d’Algérie et pas nos soldats, ne devrait pas choquer les contributeurs du blog que nous sommes.
Jean le Cauchois m’ayant acquitté et vous ne vous étant permis qu’une petite moquerie j’en profite pour redorer mon blason en fayotant un peu. Je savais bien que les braves parmi les braves se trouvaient dans la Royale mais il est bon de l’entendre dire par un para.
Mesdames et Messieurs veuillez pardonner ma franchise si cela est du domaine du possible, mais considérez s’il vous plaît que tant qu’on prenait l’agresseur pour un gauchiste on prenait des grands airs effrayés comme notre hôte bienveillant auteur du très intéressant article (« l’ignoble, pas seul coupable… » Très bien ! Et généreux ! Mais manifestement l’élu de droite concerné ne fait pas grand-chose contre l’ignominie et on pourrait même dire qu’il en rajoute) sur l’action d’éclat du maire jusque-là inconnu de Champignac dont les discours resteront des modèles du genre. Pardon, de Champignolles (monsieur sbriglia, vous me faites dire des bêtises)… sauf ici monsieur Trekker dont on peut saluer à ce propos la pertinence et le sens de la mesure en ce qui concerne une agression envers une femme (« l’agresseur (…) ne mérite pas me semble-t-il une grande sévérité »).
Les insultes en effet pleuvaient sur l’ignoble et discourtois auteur de l’attentat, même depuis l’étranger (Huffington Post, que je lirai dorénavant grâce à monsieur Bilger avec des pincettes très longues vous pouvez m’en croire, pour s’être montré ainsi incapable de s’exprimer au conditionnel), et que je te parle du lâche et du respect et de la violence verbale dans la société et toutes ces sortes de caetera ; moi-même je vous le confesse je ne nourris pas une estime particulière pour madame Kosciusko-Morizet et je me suis pris à la plaindre, comme je la plaignais déjà du fait que son nom à tiroir est tellement méprisé (pourtant le nom polonais sonne particulièrement brillamment pour ceux qui connaissent un peu l’histoire) qu’on ne la désigne guère que par des initiales comme un Dj de banlieue – ce qui est reconnaissons-le tout de même un peu injuste pour une femme de sa classe ; à présent qu’on sait que le malfrat est un compagnon de Henri Guaino, oh, mais là ça change pas mal de choses ! On écoute enfin la version des faits de l’agresseur, qui n’a pas eu le bon goût de mourir dignement sous les coups mais s’est enfui lâchement devant des amateurs furieux de Madame Morizet.
A en croire ce malvenu, il s’agirait tout juste d’un incident digne de la cour d’une école primaire, ni plus ni moins. Honte alors à ceux qui se sont mis à juger l’homme sans avoir écouté sa version parce qu’il a sauvagement agressé une pauvre femme fragile ! Honte à moi parce qu’à la première nouvelle j’ai cru que le malotru était une sorte de voyou de banlieue, seul capable d’une obscénité aussi stupide envers une femme – juste ciel le voyou de banlieue était donc un maire de droite ! Et souteneur de monsieur Guaino ? Mais enfin, mais où allons-nous ? si madame le Pen ou monsieur Fillon si malmenés dernièrement étaient ici ils parleraient certainement là en chœur de complot. D’ailleurs le maire, élu lui-même de droite, évoque un mystérieux « piège » ! Mmmh, mmmh ! N’y aurait-il pas là une piste…?
Ce qui peut sembler tout à fait étonnant dans l’histoire c’est que chez nous la droite prétend, je l’espère du moins, représenter des valeurs traditionnelles françaises, et la voilà impliquée dans cette affaire peu honorable où un dignitaire de droite se conduit comme un gamin un peu rustre envers une femme de son bord qui ne sait (d’après lui) que lui répondre, prise au dépourvu, sans beaucoup d’imagination, d’une façon digne d’un ancien président de la République (le seul à notre connaissance qui à chaque fois qu’il passait à la télévision, ce qui était fréquent, pouvait justifier le fait d’éloigner les enfants du poste en leur bouchant les oreilles pour éviter qu’ils ne soient contaminés par de mauvaises manières ; fait qu’a rappelé monsieur Bilger de façon discrète dans son riche article).
S’il ment – et peut-on mettre en doute de cette façon la parole et donc l’honneur d’un proche de monsieur Guaino, je vous en laisse juge -, ce serait lui-même qui manquerait manifestement (et ridiculement, pouvons-nous oser le mot ?) d’imagination ; lui aura eu le temps d’inventer la réponse de l’agressée alors que la pauvre madame Kosciusko-Morizet, surprise, n’aura pu réagir qu’en vertu des réflexes donnés par une longue éducation : elle tombe.
Aussi, vous me permettrez de partager la meilleure partie du point de vue de l’auteur de l’article dont la bienveillance irréprochable nous accueille ici, à ce peu de choses près que je ne verrai dans cet événement, si vous le permettez, qu’une des manifestations de la dégradation de la politique française en spectacle qu’hélas la droite française a le génie de nous donner depuis de nombreuses années (et la grossièreté de monsieur Sarkozy me direz-vous ? Spectacle ! Qui peut en effet imaginer que des femmes raffinées comme celles qu’il a épousées eussent supporté la présence dans leur intimité d’un individu qui s’exprime couramment au niveau des charcutiers qu’il a visités à Rungis – encore qu’il y en a certainement d’autres plus cultivés qui s’expriment un peu comme Molière ou Victor Hugo, ou le Rappeneau de la pièce de Rostand, mais ce ne sont pas hélas ceux-là qui servent de modèle en haut lieu -): coups d’éclats, petites phrases, petits gestes, monsieur Sarkozy avec son petit piolet et monsieur Fillon, appelant tous deux les journalistes pour les filmer (eux, pas les journalistes) en train de gratter le mur de Berlin (eh oui, mesdames et messieurs, vous pouvez vous étonner que des journalistes aient pu accepter de se prêter à un tel ridicule), madame Kosciusko-Morizet, notre victime elle-même, se faisant filmer dans sa voiture de maître pour donner de douces confidences susurrées et si peu audibles qu’on est presque obligé d’accorder de l’attention à ce qu’elle dit… et je n’évoque pas ces dépenses pharamineuses en petits drapeaux tricolores lors des meetings filmés par des journalistes, dépenses qui ne leur auront servi de rien, si ce n’est des assignations à comparaître pour tricherie sur les comptes de campagne (voilà ce que c’est maintenant d’être patriote en France : on a beau agiter le drapeau tricolore, eh bien voilà on se retrouve tout de même devant le juge, si ce n’est pas malheureux, mesdames, ah vous avez bien raison de pleurer, et pour un peu je me mettrais à pleurer avec vous… oh finalement non, je vais supporter le choc) ; spectacle, du spectacle, et encore du spectacle… c’est manifestement ce que ces dames et ces messieurs croient que nous voulons…
En effet, Monsieur le maire de droite va être condamné ; s’il continue sa carrière, il sera dorénavant celui qui se sera opposé virilement à la « bobo de droite » (pas de m…, n’exagérons rien ; et d’ailleurs, pourquoi « bobo de m…? », c’est incompréhensible et seul celui des deux qui ment pourrait nous éclairer sur cette trouvaille si subtile qui laisserait penser que dans l’esprit de l’une ou de l’autre, la droite et la m… sont équivalentes…).
Quant à madame la dignitaire de droite, elle sera la pauvre victime d’un système politique de droite machiste et caetera, pour tout dire ignoble, qui avait été assez cruel souvenons-nous envers la pauvre madame Bachelot.
Pour conclure, entendons-nous : agresser une femme (et pourquoi une femme d’ailleurs ? Agresser n’importe qui, c’est nul) ce n’est pas bien, et seul un rustre grossier de pauvre éducation pourrait le faire, de la même façon qu’on aurait pu reprocher à monsieur le président de la République française Nicolas Sarkozy ses ignobles injures envers la pauvre madame Alliot-Marie plusieurs fois ministre d’Etat de la République française il me semble (tiens, encore une dame qu’on ne respecte pas assez pour prononcer son nom à tiroir en entier, au point qu’on l’appelle curieusement MAM).
Mais dans le cas présent qui nous intéresse, il conviendrait peut-être de ne pas lui donner davantage d’ampleur qu’une dispute un peu vive dans une cour d’école entre deux individus attardés dans l’enfance dont l’un aurait pris indûment des billes à l’autre, d’où altercation (là où le drame se noue, c’est quand madame Kosciusko-Morizet tombe).
Politique-spectacle peut-être, car cet événement fera date. Il y a peut-être bien du génie à la Laurel et Hardy, là-dessous…
Merci de m’avoir lu jusqu’ici, mesdames, messieurs, et bon appétit. Et puis merci de toutes façons, Stendhal avait si peu de lecteurs, et la presse parisienne politiquement correcte tellement ; il faut du courage pour lire la prose d’un inconnu qui ne soit ni grossière ni injurieuse et ne pas le zapper dès les premiers mots.
Eviv Bulgroz !
@ Robert Marchenoir
« Aux Etats-Unis, on ne jette pas des tracts à la figure des politiciens, on leur tire dessus. Suite à l’incident au cours duquel un gauchiste enragé vient de tirer sur un élu républicain, avant de se faire abattre par ses gardes du corps, le chroniqueur John Schindler a exhorté les deux bords à un peu plus de mesure »
Parce qu’il y a des gauchistes qui ne sont pas enragés ? Je vous suis bien reconnaissant, monsieur Marchenoir, j’aurai dorénavant moins peur d’être contaminé (le ciel m’en préserve !) à en fréquenter.
Au fait, pourquoi les gens de gauche, pourtant naturellement si intolérants nous dit-on, n’ont-ils jamais été fichus capables de dire « droitiste » pour dénigrer leurs adversaires politiques…?
« la gauche, qui appelle sans cesse au meurtre de ses adversaires politiques »
Eh bien voilà, on reconnaît bien là la gauche : ils militent contre elle et réussissent même à faire abolir la peine de mort en France, et paf ! ils appellent au meurtre de leurs adversaires ; et sans cesse, en plus ! il doit y avoir des gens de gauche qui ont le sommeil tourmenté devant une telle contradiction ; un peu comme ceux qui protestent qu’ils sont chrétiens et ne se disent pas opposés au rétablissement de la peine de mort dont a souffert celui qu’ils prennent pour modèle.
J’ignore s’il est seul coupable, mais cette place de Paris en a vu d’autres quand, « au XIVe siècle, les étudiants commencent à gravir la colline Sainte-Geneviève pour aller suivre les leçons de ses nombreux collèges, la place devient le lieu où se dressent tout à tour potences, roues et bûchers qui se chargent d’exécuter bandits et criminels. »
https://www.histoiredeparis.com/la-place-maubert/#.WUV3fHlpzIU
@Exilé
« Les gens savaient se distraire, à cette époque où la télévision n’existait pas et où la justice faisait son travail…
Et où il n’y avait pas d’hommes politiques pour leur raconter des carabistouilles. »
Cela est bien dit, Exilé : spectacle. Il est certainement heureux qu’on n’en revienne pas au lynchage public pour distraire la population de ses malheurs et l’effrayer du même coup pour la dissuader de devenir acteur du prochain spectacle… A l’époque on brûlait tout ensemble les voleurs, les homosexuels, les impertinents et ceux qui écrivaient des livres… quelle générosité du pouvoir envers une population avide de sensations fortes ! Comme la peine de mort et son épanchement de liquide était depuis longtemps comme une sorte de pratique honteuse et secrète de la société ! Non, ça ne valait plus vraiment le coup de s’y adonner puisqu’elle ne profitait plus guère à personne, les gauchistes comme dirait monsieur Marchenoir n’ont guère eu beaucoup de mérite à s’en passer. Ah, parlez-moi de cette époque où tous les Français pouvaient avoir le plaisir trouble de voir l’un des leurs écartelé, ou battu les membres rompus sur la roue puis laissé agonisant durant des heures et des heures. Ah, comme disait le bon Talleyrand « qui n’a pas connu l’Ancien Régime n’a pas connu la douceur de vivre… » Et la guillotine, grâce à qui un obscur maraud pouvait se faire un nom en donnant en public une claque à la tête d’un roi ! Ce n’était pas sur la place Maubert, mais qui sait s’il n’y a pas là un rapport secret entre l’humiliation d’un roi mort, et l’altercation entre un obscur maire de Champignac et une dame qui porte un nom plus célèbre dans un parti bien malmené par les électeurs français ?
@Wil
Tout comme vous, je pense que le meilleur est à venir :
« quand on aura de l’argent, on aura des vacances, des amis d’enfance et les matins d’embauche on passera mine de rien »…
Vague souvenir d’une chanson dont je suis incapable d’en citer l’auteur et/ou l’interprète. Auxquels je présente mes excuses ci-devant.
@ Héliodore’s return
« Mais dans le cas présent qui nous intéresse, il conviendrait peut-être de ne pas lui donner davantage d’ampleur qu’une dispute un peu vive dans une cour d’école entre deux individus attardés dans l’enfance dont l’un aurait pris indûment des billes à l’autre, d’où altercation (là où le drame se noue, c’est quand madame Kosciusko-Morizet tombe). »
Tout d’abord, je vous précise que je vous ai lu et jusqu’au bout ! Le style le valait bien…
Permettez, une petite réserve, là où le drame se noue est quand Madame tombe, en effet, et là où le noeud devient gordien, c’est lorsqu’elle fait un petit séjour à l’hôpital !
Il est évident que nous avons besoin de cette sorte de dirigeant, avec comme vous l’avez souligné un nom qui en impose, grâce à un heureux hasard !
Il ne s’agit pas ici, de Mme Michu et d’un banlieusard en mal d’acte héroïque… Que nenni, nous avons là des gens comme il faut, et ils nous donnent un exemple excellent, à méditer.
Comme le ridicule ne tue pas, que l’amour-propre n’empêche pas, que les journalistes n’enquêtent pas, que le citoyen ne raisonne pas, nous pouvons sans crainte affirmer que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes…
Je m’interroge et conjecture sur la répercussion de ce moment fâcheux ; pour ce monsieur, qui s’en est allé alors qu’il devait rester, et pour cette dame de pouvoir (ou Diva, je ne sais plus…) qui a trouvé esthétiquement intéressant de poursuivre l’accrochage par un séjour à l’hôpital.
Serait-ce que par sottise, j’ai conçu dans mon esprit malade qu’il s’agissait d’un moment politique ?
C’est cela ! Et puis nous pourrions alors nous souvenir du risible palindrome : « élu par cette crapule » !
@ Claude Luçon | 23 juin 2017 à 01:22
« …au fil du temps le nombre était monté à 1 300 000 en 1976. »
Vous savez au moins aussi bien que moi que ce chiffre fantaisiste ne fut affirmé avec constance que par les seuls dirigeants algériens à partir des années 70, et cela pour des motifs uniquement politiques, externes et internes.
Déjà dans le milieu des années 80 un historien se basant sur une analyse démographique détaillée démontra que les morts algériens entre 54 et 62 furent de l’ordre de 300 – 350 000 au plus. Ce long article fut publié dans « L’Histoire », mensuel connoté à gauche, mais naturellement il ne retint pas l’attention de nos communistes et de toute la nébuleuse gauchiste. Pour eux la vérité historique seule émanait de la bouche des dirigeants algériens ; certes ces derniers prenaient peut-être pour exemple une des légendes du PCF : ses soi-disant 100 000 fusillés en France par les Allemands entre 41 et 44 !
PS : les paras n’ont pas le monopole de l’héroïsme, la Marine en a aussi sa part.
Tiens, Macron qui invite Schwarzy à l’Elysée pour se faire prendre en photo avec une star de Hollywood.
Ca faisait longtemps qu’un politicard français bling-bling aux dents qui rayent le parquet nous avait pas fait le coup.
On avait eu Chirac et la petite culotte de Madonna, Tom Cruise au ministère des Finances qui part en bateau avec Sarko « l’Américain » tout fier de montrer qu’il connaît du monde et voici donc le fils à maman qui peut voir en vrai son idole Terminator et faire un selfie.
Avec ça la France va tout de suite aller mieux, c’est évident… La preuve, de suite on a un compte rendu de l’événement sur BFMTV du soi-disant spécialiste maison de politique étrangère qui donc n’a que ça à faire (un peu comme moi donc, mais lui au moins est payé c’est dire comme je suis bête et surtout comme n’importe qui peut faire son boulot…), qui est là pour nous prouver que ça a une grande signification parce que d’abord ça montre évidemment que Macron est le nouveau « sauveur du monde libre » et ensuite c’est pour emm*rder Trump, comme si Trump en avait quelque chose à f**tre…
Faudrait qu’ils arrêtent un peu de se tripoter en pensant à Macron les propagandistes médiatiques français, ça devient ridicule là.
C’est sans doute ça aussi l' »exception culturelle » française… Ah ben non, c’est vrai, j’oubliais qu’il n’y a pas de culture française nous a dit not’ bon Roy.
M. Bilger nous dira sans doute une fois de plus que sa dernière idole en date fait dans le bon goût et est au niveau de la fonction.
@sylvain
« Plus besoin d’inventer des mots, dans notre pays de c… molles gauchisées »
Pourtant, « plus besoin d’inventer de mots », vous êtes bien injuste sylvain envers une française célèbre qui avait enrichi la langue du mot « bravitude ! ». Suivie, il est vrai, de très près par la presse de droite française qui en vertu de sa tradition bien connue de courtoisie et de respect envers les femmes avait aussitôt cru bon – l’on peut toujours trouver le néologisme de madame Royal plus riche -, en parlant d’elle, d’inventer le mot « cruchitude ».
Piquant, n’est-ce pas ? Traiter sans en avoir l’air une femme de cruche, ah mais quel coup de maître ! Mais, me diriez-vous, qu’est-ce donc que cela veut dire ? Bravitude, on comprend facilement, c’est le fait d’être courageux en dépit d’une grande solitude, ce qui est encore plus méritoire parce qu’il n’y a personne pour crier « bravo ! » afin de stimuler le héros solitaire. Mais cruchitude ? Un chercheur scrupuleux irait peut-être trouver la réponse dans des journaux poussiéreux : une expression qu’un Premier ministre de droite avait judicieusement inventée en s’inspirant d’une chanteuse pour fillettes : « la gauche a la « négative attitude ». « En tout cas, saluons cette inventivité généreuse de la droite sans doute non c…mollisée en ce qui concerne les insultes envers d’autres Français. Je pense qu’à l’étranger on doit apprécier.
Malheureusement pour les nostalgiques respectueux de l’Ancien Régime – on en rencontre toujours et ils ne sont pas forcément tous sortis de tombeaux ou alors c’est qu’il y a aussi des jeunes spectres -, à force de le répéter la presse de droite a courtoisement réussi à imposer dans les esprits français que Royal = cruche. Je me demande comment certains, au moment où leur femme faisait la révérence à la glorieuse reine d’Angleterre, ont trouvé assez de force pour s’empêcher de pouffer de rire ;
mais non, on peut compter sur leur sérieux : ces gens, ces représentants de la France qui n’étaient pas de ce que d’aucuns appelleraient des « c…es molles gauchisées » avaient l’air seulement soucieux de voir leur épouse, leur femme, bien s’incliner devant une monarque étrangère.
Bel exemple de virilité républicaine, certainement.
« Plus besoin d’inventer des mots, dans notre pays de c… molles gauchisées, un seul froncement de sourcil, une seule objection même modérée sur tous les sujets sociétaux, racisme, homosexualité, etc., suffisent à vous cataloguer raciste fasciste homophobe islamophobe par la propagande des polices de la Pensée Unique et subir ainsi les foudres de la justice aux ordres des lobbys antiracistes et LGBTistes. »
Mais enfin oh, pauvres choux ! comme vous avez raison, sylvain ! Je n’ai pas pu constater de visu qu’un froncement de sourcil pouvait mener en prison en vertu du fait qu’exprimer une homophobie c’est désormais un délit, mais si un Français n’a plus le droit d’insulter un autre Français, mais où va la France, je vous le demande un peu?
Qu’avons-nous donc perdu ? Ah, cette époque (bénie? oui?) où un citoyen pouvait descendre dans la rue et ratonner bravement caché soi-même dans un groupe armé des homosexuels isolés, comme ça se faisait dans ma ville quand j’étais enfant, puis bénéficier de la bienveillante complicité des juges (aucune allusion, cela dit une fois pour toutes, au maître de ce blog).
Et qu’est-ce que nous avons depuis, Sylvains ? Des c…es molles droitisées (si vous me permettez d’employer votre expression fleurie, sylvain, à moins que vous ne la considériez réservée canoniquement à la gauche) qui, se contentant non seulement de créer une loi interdisant dorénavant les propos homophobes, va ensuite faire passer une loi contre le voile dans les écoles françaises en quémandant avec pleurnicheries l’autorisation d’une université religieuse musulmane étrangère,
parler de laïcité et ouvrir des écoles confessionnelles musulmanes où on ne tient pas en très haute estime les défenseurs des droits des français homosexuels, essayer de donner des leçons de droits de l’homme à un monsieur Poutine et ressortir de là sonné et humilié, après avoir autorisé les musulmans de France à ne pas inscrire comme un droit de l’homme dans leurs statut la liberté de changer de religion et donc continuer à se soumettre au Coran qui prescrit la mise à mort des apostats (« parce que Dieu n’aime pas les pervers » et puisque c’est le vieux bouquin qui le dit, il faudrait évidemment avoir l’esprit mal tourné pour ne pas faire ce qu’il raconte qu’Il veut), dire aux honorables émirs saoudiens à quel point il ne faut pas changer de religion car, dit-il, « changer de religion c’est se couper de ses racines », puis dans le même geste dirait-on, bénir son fils se faisant juif pour épouser une héritière milliardaire.
Et par là-dessus confier de hautes responsabilités à Radio France à Philippe Val pour avoir eu les c…es, diriez-vous sylvain, de virer le dessinateur Siné – dont décidément on ne pourrait dire qu’il ait grand-chose à voir avec l’antisémitisme bien traditionnel d’un M. Le Pen si on a pris la peine de lire une de ses œuvres – de Siné, quant à monsieur Le Pen, je ne suis même pas sûr qu’il en existe une – pour avoir ironisé sur le fait en le taxant (« paf ! ») d’antisémite (et hop, viré le Siné ! Sans même de sa part une moindre allusion au caractère humain de l’armée allemande en France en général et sans doute à Oradour-sur-Glane en particulier qui n’a pas empêché, au contraire, l’autre, apparemment plus subtil, de faire une carrière célèbre).
Et puis on fait tout une histoire parce que les services de propagande de M. Fillon qui avaient bien du mal, les pauvres, à détourner l’attention de nos compatriotes de certaines affaires pas nettes, ont trouvé (mais quel talent, ah mais quel esprit digne de Voltaire, de Molière, avec ce je ne sais quoi de bien français et rabelaisien et généreux, avec ça !) à représenter M. Macron avec un grand nez comme dans les caricatures de la France d’autrefois (enfin n’attribuons pas le mérite d’un débordement d’esprit aussi généreux à toute la France, seule la France d’extrême droite antisémite peut légitimement s’en prévaloir) laissant penser à ceux qui dédaignent de s’informer que si M. Macron a travaillé dans une banque juive, eh bien c’est qu’il est juif lui-même (virus ou atavisme ? mystère que seul peuvent éclaircir tous les – il faut bien être nombreux à droite dans le parti de M. Fillon pour pondre un tel chef-d’œuvre et lui donner la publicité qu’il mérite – auteurs du dessin digne de Daumier, de Granville… (non, à bien réfléchir ni Daumier, ni Granville, et après tout ni Voltaire, ni Molière, ni Rabelais, non c’est inqualifiable et je laisse à un spécialiste de l’histoire de l’art le soin de le qualifier) : ciel, un Macron juif : vous n’allez tout de même pas voter pour ça, non ?
Et là-dessus – et ça c’est fort parce que qui pourrait dire après ça qu’à l’image de l’illustre contempteur de la princesse de Clèves (comme si elle n’avait pas assez souffert, la pauvre) la presse de droite est inculte ? – une feuille de chou nationaliste a exhumé du grand Tacite le personnage de Macro – dont l’homonymie malheureuse a suscité aussitôt chez ces subtils journalistes une étymologie fantaisiste, pour ne pas dire parfaitement idiote -, à charge contre l’actuel président de la République – qui ne l’était pas encore, il est vrai), créature du célèbre Caligula, assassin de l’empereur Tibère ; pour un peu on en frémirait à l’idée que notre président ait pu tuer qui que ce soit pour en arriver là. Je ne sais pas si vous y comprenez quelque chose mais j’avoue que ce n’est pas mon cas : tantôt la droite représente Macron comme un juif, tantôt comme un Romain dont les compatriotes ont détruit Jérusalem et génocidé des juifs avant même que Mahomet n’ait l’idée de faire pareil que les païens.
Et ce n’est pas fini sylvain, ces « c…es molles » (si vous me permettez d’utiliser votre expression dont la délicatesse imagée ne peut que toucher, je l’espère) de s’emporter contre un président de la République française qui engageait notre pays dans une lutte à mort contre les intégristes musulmans voyous vandales et assassins du Mali, et ont fait en sorte d’empêcher la France d’agir jusqu’à ce que la ferme résolution du président de la République française et le courage des militaires français ont clos le bec sur ce sujet à toutes ces c..es molles droitisées (si je peux me permettre d’employer votre expression, sylvain. Merci, je présume de votre générosité) ; c…es molles droitisées (avec votre permission) qui avaient eu la prudence de ne rien dire quand un ancien président a humilié la France pour recevoir dignement le défenseur proclamé, bien connu par des attentats, de l’Islam en Afrique.
Le premier président viril en question était, si vous ne l’avez pas reconnu, sylvain, M. Hollande (et non pas de Gaulle, qui, lui, s’est signalé en Afrique par l’énergique livraison sans armes de dizaines de milliers de serviteurs fidèles de la France à ses ennemis qui allaient faire peu après de la religion musulmane une condition sine qua non pour obtenir la nationalité algérienne et interdire le communisme sous peine de mort).
Quant au deuxième président, l’hôte bienveillant de Kadhafi, la charité devrait interdire de prononcer son nom, et d’ailleurs l’histoire de France l’oubliera certainement bien vite, enveloppant dans le doux linceul de l’anonymat ceux qui qui se sont pourtant évertués à rendre notre pays ridicule.
Ah, vous avez oublié, sylvain, dans votre liste, ceux que la presse de droite nous a appris naguère à fustiger du sobriquet de « droitdelhommistes », après des siècles de combat et de bûchers et de déportations et de massacres contre des Français essayant de faire surgir la conscience qu’il y a effectivement des droits de l’homme.
Mais ça, c’était avant que cette droite ne soit mise en concurrence sur ce terrain par des musulmans au moins aussi radicaux que cette droite française : pédés, youpins, socialistes, avortement, et allez donc : droite française traditionaliste et extrême droite musulmane, même combat ?
Ah, il faut reconnaître que chez nos voisins allemands, on peut difficilement dire de l’extrême droite qu’elle soit composée de c…es molles (avec votre permission, sylvain, je sais, il y a des dames, mais de nos jours, qui sait ? des dames peuvent en avoir aussi…), même si manifestement ces gens-là ne savent pas du tout quoi en faire, de leurs c…es (permission ?) si ce n’est lever énergiquement le bras pour montrer qu’ils en ont en criant « Heil Hitler ! », suivis par des Africains et Nord-Africains, saluant ainsi tous ensemble un cadavre qui n’a pas fini d’empuantir l’Europe.
Tradition maintenue vivante grâce également, soyons justes, aux efforts de certains (qui ne sont certainement pas des c…es molles selon vous, je suppose, sylvain) parce qu’ils crient dans nos rues « mort aux juifs », suivis eux aussi par des Nord-Africains dont certains sont peut-être même allés, pris d’enthousiasme, piller une synagogue à Sarcelles.
Ah, et dire qu’il n’y a peut-être pas si longtemps on pouvait traiter son voisin français de pédé sans se poser de questions sur la pertinence de l’insulte envers quelqu’un, dont, s’il gêne, c’est seulement parce qu’on a un grand souci de ce qu’il fait dans son intimité (mais attention : on n’insulte pas ainsi des curés pédophiles, on n’est pas comme ça, ah il y a le respect, hein).
On pouvait même entendre, n’en déplaise à Godevin, il y a un peu plus longtemps à nos postes de radio, une naïve chanson entonnée d’une voix flûtée « qui est responsable de nos malheurs? C’est l’youpin, c’est l’youpin, c’est toujours le sal’ youpin ! »
Ah, ces droitdelhommistes, on savait bien leur fermer le clapet, à cette époque-là ! On se prendrait presque, dirait-on, à remercier des intégristes entretenant ainsi une certaine tradition française (?) en répandant chez les musulmans de notre pays la certitude que tous leurs malheurs leur viennent des juifs. Eh bien si on n’a même plus de droit de répandre des imbécillités en France, ah mais où va notre beau pays, je vous le demande ?
Sans parler de l’élémentaire courtoisie qu’un Français qui se prétend patriote devrait raisonnablement avoir, au moins en paroles, envers d’autres Français, eh bien décidément, oui, il y a quelque chose de changé en France, sylvain…
Et qui en est responsable, de ces malheurs, mmmh?
« c’est les c…es molles gauchisées, c’est les c… molles gauchisées, c’est toujours les c…es molles gauchisées ! »
(avec votre permission, bien sûr)
@ Wil
http://www.paroles.net/jean-marie-vivier/paroles-quand-on-aura-de-l-argent
@ Héliodore’s return
« Il faut du courage pour lire la prose d’un inconnu qui ne soit ni grossière ni injurieuse et ne pas le zapper dès les premiers mots. »
Vous êtes si élégant ! D’autres l’auraient dit au début, pour encourager, vous à la fin, pour récompenser.
Elégance qui donne d’autant plus envie de vous féliciter pour votre texte.
Si cela ne vous semble pas trop indiscret, que veut dire votre pseudonyme ?
« Si cela ne vous semble pas trop indiscret, que veut dire votre pseudonyme ? »
Tartiner, en grec ancien.
Je reviens un petit peu en arrière vu que « l’ignoble de la place Maubert » semble avoir fait des émules en région parisienne.
N’ayant pas de nouvelles récentes d’une personne âgée de notre famille, nous venons de nous inquiéter de son sort pour apprendre ceci :
Le personnel d’accueil de sa résidence, « jamais là quand il le faut » (sic), n’étant à nouveau pas dans son aquarium pour ouvrir la porte à quelqu’un qui ne possédant pas le code sonnait avec insistance, la personne âgée, agacée, s’est dérangée elle-même pour aller ouvrir.
Le visiteur impatient, non seulement ne l’a pas remerciée, mais lui a renvoyé la porte – lourde porte – dans la figure.
Elle est tombée à terre, traumatisme crânien, trois dents et trois côtes cassées, vu qu’elle était sous un certain type de médicaments, blessures internes avec donc gros hématome et insuffisance respiratoire.
Ce n’est pas tout. L’ignoble a laissé la pauvre vieille (bientôt 94 ans) inconsciente sur le carreau jusqu’à ce que quelqu’un la trouve puis appelle le Samu et ses enfants.
Comme malheureusement, vu l’existence d’un code d’ouverture de la porte, il n’y avait pas de caméra, il n’y a plus moyen de retrouver ce que je n’hésiterai pas à appeler un délinquant. Par chance, elle ne semble pas avoir été dévalisée dans l’intervalle, mais vu qu’elle en a encore pour une quinzaine de jours environ d’hospitalisation, les vérifications ont été laissées de côté pour l’instant.
Il me semble que cela pose un problème juridique d’installer des caméras dans le hall des résidences collectives, mais là, il me semble qu’elles eussent été bien utiles !
@ Héliodore’s spectre @ sylvain
« »Plus besoin d’inventer des mots, dans notre pays de c… molles gauchisées »
Pourtant, « plus besoin d’inventer de mots », vous êtes bien injuste sylvain envers une française célèbre qui avait enrichi la langue du mot « bravitude ! ». »
On pourrait dire le bas. Le problème est que la bassesse, très malheureusement, ne choque pas. L’ignoble doit être pris dans un sens faible au vu du reste du texte, dans un sens fort si on parle d’un tortionnaire.
L’écrivain doit faire de son mieux, mais le lecteur doit y mettre un peu du sien, à mon avis, ne pas jouer les Elusen, sans vouloir, Heliodore’s spectre, vous comparez. Débattre religion, politique, du juste et de l’injuste, oui… Devoir rechercher au fil de la discussion pour prouver ses dires, devoir prouver que l’Académie est un juge de paix, que cela ait été prévu ou non, car chacun se réfère à elle, non, non de grâce… Prouver que l’eau est humide ? Le débat, oui, la polémique, s’il le faut, la polémiquette, non !
Pourquoi pas, le brutaliseur pour l’agresseur de NKM ?
Sinon, je suis pour toutes les libertés, d’expression et de mariage pour les homosexuels.
Vivre et laisser vivre.
@Noblejoué
Bravo Noble d’avoir retrouvé la chanson de calamity jane grâce à quelques mots. Chapeau !
Vous êtes le François Pignon de bilger.com ! Félicitations !
https://www.youtube.com/watch?v=Q1x2TlOXA1w
(Jacques Villeret, quel talent ! TOTAL RESPECT ! ENORME !)
Par contre, je ne sais pas pourquoi vous m’adressez la réponse, je n’y suis pour rien.
Mais bravo quand même !
Plus sérieusement, j’ai cherché moi aussi vite fait et n’ai rien trouvé donc je me qualifie dans le championnat de France des François Pignon d’office.
On ne se refait pas. 😉
Heliodore d’Emèse était syrien, un autre Heliodore était vizir à Jérusalem, à mon avis notre nouvel ami Héliodore est plus proche de Jérusalem que de Damas…
Si vous écoutez les soi-disant antiracistes et autres féministes de salons du XXIe siècle, l’homme blanc est coupable de toutes les exploitations de l’homme par l’homme dans l’histoire du monde et donc de la femme.
Il en fait partie, ni plus ni moins que les autres hommes.
Pourtant c’est l’homme blanc qui a supprimé l’esclavage et donne, peut-être trop lentement, l’égalité homme-femme.
Il faut le dire et le répéter.
NKM et le chœur des vierges !
Les dernières informations connues sur cette affaire parleraient plutôt d’une altercation que d’une agression.
Et obligeraient donc à rectifier quelque peu les propos de vierges effarouchées entendus de la part de la classe politique et lus sur ce blog.
NKM ne pouvait être coupable de quoi que ce soit car « elle est belle, elle est intelligente, elle est féministe, elle est pleine d’avenir, elle a fréquenté les ministères, elle sort de l’X, elle est super-diplômée etc. etc.
C’est oublier – volontairement – que NKM peut être aussi calculatrice, manipulatrice, menteuse, exhibitionniste, etc. etc.
Une fois de plus, les réflexes pavloviens de classe et de caste ont écrasé le sens commun et la lucidité. Il semble que quelques belles âmes découvrent la violence de la rue. Elles ne doivent pas sortir souvent de leur quartier bien tranquille.
Attendons la suite…
Cordialement.
@Héliodore’s spectre : bouh ! | 23 juin 2017 à 18:26
@Héliodore’s return | 23 juin 2017 à 06:06
Je découvre avec émerveillement que la courtoisie très tempérée, l’humour saupoudré ici et là et le style, pouvaient envelopper de papier chocolat… le mépris.
Deux commentaires magistraux.
@ Héliodore
Vifs compliments Monsieur, quel souffle et quelle plume ! Et si vous nous parliez nous vous appellerions Saint Jean Chrysostome ! Sylvain va avoir une sacrée migraine… mais il y a trop de mots et pas d’images ! Il vous lira homéopathiquement cela le soignera comme la ciguë a soigné Socrate…
Alors on nous dit : « OUAIS, GENIAL ! plus de femmes au gouvernement et à l’Assemblée nationale ! »… Ouais, faut voir.
Ce soir sur LCP, Delphine Batho du PS qui se lamente une fois de plus sur le soi-disant machisme de la société française (le jour où elle fera autre chose elle servira peut-être enfin à quelque chose…) en disant « j’ai été spécialiste des questions de sécurité au PS pendant quinze ans, j’ai été ministre de l’Ecologie et j’ai rencontré des problèmes dans ma carrière parce que je suis une femme », blablabla, etc.
Donc, elle a été spécialiste dans un domaine et la gamelle qu’on lui a proposée n’avait rien à voir mais elle a plongé dedans la tête la première et depuis elle s’invente une légitimité en écologie alors qu’elle n’y connaissait rien au fond et elle vient se plaindre du machisme de la société ?! Mais elle se moque du monde !
Delphine Batho est une caricature. Elle serait présentatrice météo et/ou liseuse de prompteur professionnelle au posing et au décolleté suggestif à la Léa « Ce soir j’ai fait pété le décolleté » Salamé…
https://www.youtube.com/watch?v=5_89xbnKYaM
…qui montrait là tout ce qu’elle pensait au fond du métier de journaliste et qui vient depuis donner des leçons, qui ne serait là où elle est que pour son physique et rien d’autre, Delphine Batho continuerait à se plaindre comme les autres hypocrites médiatiques soi-disant féministes que la société française est machiste.
La plupart de ces femmes médiatiques et politiques sont soit d’une hypocrisie sans fond parce qu’elles savent qu’elles ne sont là où elles sont que parce qu’elles sont des femmes et qu’elles sont peut-être attirantes, soit elles sont d’une stupidité également profonde parce qu’elles ne le l’ont pas compris et croient qu’elles sont là pour leurs compétences.
J’adore la dernière macronade de cette mascarade de gouvernement de collabos soumis, culs tendus culs en l’air :
« Il faut que la ministre de la Justice travaille à la moralisation de la vie publique » LOL !
C’est fait ! Même que des polices-Stasi de surveillance de la santé mentale des citoyens sont à pied d’oeuvre pour débusquer les racistes, les homophobes, les islamophobes : CRAN MRAP SOS RACISME STOP HOMOPHOBIE SOS HOMOPHOBIE SOS ISLAMOPHOBIE, un bon vieux parfum vichyste de délation : censure, fichages, dénonciations en boucle sont le lot quotidien dans notre bonne vieille France droitdel’hommisée aux nouvelles mœurs multiethniques (sa mère) et aux polysexualités tous azimuts, véritable retour « affectif » à la préhistoire cucul-turelle où la loi de la jungle permettait déjà toutes les perversions et délires sexuels : « tout le monde sautait sur tout le monde et sur n’importe quoi » : les ancêtres de notre Conchita Wurst érigée en icône du modernisme avant-gardiste sociétal par nos professeurs gauchistes du « sévice public » de gauche.
Les phobies seront punies par la loi, gare à ceux qui oseraient défier cette nouvelle dictature sociétale : vous avez l’ordre d’aimer de gré ou de force votre immigré voisin de palier, le couple homo de l’étage inférieur, ainsi que les tribus de carnaval islamique qui défient la loi et la laïcité en toute impunité en s’exposant dans nos crèches, écoles, cantines, transports scolaires, affublés de leur barda moyenâgeux lugubre et ostentatoire. Les bonnes âmes gauchistes qui hurlent après les crèches de Noël dans les mairies sont étrangement muettes à ce sujet.
Tout signe suspect de rejet ou dégoût sera immédiatement interprété comme une agression intolérable, donc puni par la loi.
Hier soir, une émission de loisir avait invité (pour respecter les quotas LGBT, chuuut !) deux homos. J’ai zappé d’urgence, suis-je un affreux homophobe ? Vais-je finir ma vie dans les goulags du LGBT de Bergé ?
En outre, est-ce que cette ministricule potiche aura le courage de moraliser son institution gangrenée par le crabe gauchiste du SM mur des cons et de nous débarrasser de leurs cancrelats ensoutanés qui défilent sur les plateaux télés pour débiter leur venin et leur fiel contre « les affreux fascistes racistes de droite » ?
Plutôt que la moralisation, notre Hollande bis a choisi la moralislamisation, c’est clair, net, précis et sans bavure et gare aux sourcils trop froncés !
Au fait, pour tous ceux qui s’inquiètent de l’absence insoutenable de notre gasparislamiste GG, aux dernières nouvelles il a monté une entreprise de kwassa-kwassa grâce à la loi Macron afin de ramener un max de Comoriens islamistes sur Mayotte notre Lampedusa à nous, repeupler Calais et les portes de la Chapelle, la déchristianisation de la France étant trop lente à son goût.
@duvent 23 juin 2017 à 11:01
«Tout d’abord, je vous précise que je vous ai lu et jusqu’au bout ! »
Je ne savais pas que vous étiez tétraplégique… (je dis ça parce que pour lire la prose emberlificotée de cet Héliodore qui récidive tant il se plaît à se relire, ce ne peut être que le passe-temps d’un paralytique ;))
@sbriglia 23 juin 2017 à 20:26
« Tartiner, en grec ancien »
J’avais trouvé la même définition mais en breton ancien, car le Breton ne sachant pas écrire (dixit les duettistes Macron-Ferrand) ne peut venir à bout de cette confiture, étalée comme il se doit.
Nous apprenons donc ainsi que Hélioendort, tel Kaa dans Le Livre de la jungle, mais, qu’euréka il a appris comment faire un copié-collé de son traitement de texte vers ce blog 🙁
(Misère ! encore un qui va nous gaver ;))
PS à l’intention de « Héliodore » : inutile de me répondre j’ai toutes mes facultés (physiques ;))
@Wil | 23 juin 2017 à 21:35
« Si vous écoutez les soi-disant antiracistes et autres féministes de salons du XXIe siècle, l’homme blanc est coupable de toutes les exploitations de l’homme par l’homme dans l’histoire du monde et donc de la femme.
Il en fait partie, ni plus ni moins que les autres hommes.
Pourtant c’est l’homme blanc qui a supprimé l’esclavage et donne, peut-être trop lentement, l’égalité homme-femme.
Il faut le dire et le répéter. »
J’adore ce genre de raisonnement.
Avant de supprimer l’esclavage, il l’a bien créé, institutionnalisé, exploité ?
C’est le truc des coups de marteau sur la tête : quand on arrête de frapper, ça fait un bien fou…
M.Philippe Bilger a ce petit quelque chose d’attendu que même pour parler de la pauvre NKM il arrive à nous citer, texte et photo à l’appui, Nicolas Sarkozy. Fort !
Pourtant « cette femme délicate, passionnée et courageuse » a bien été une ancienne élève de la grande école militaire placée sous la tutelle du ministère de la Défense, l’école d’ingénieurs polytechniciens ?
Ouf ! Heureusement qu’elle n’a pas fait carrière dans l’armée, parce que la polytechnicienne qui défilait le 14 Juillet en tenue militaire, tangente sur la jupe du grand uniforme, s’évanouissant devant un terroriste à tracts, ça aurait fait désordre 😀
J’ai donc appris que « l’affreux » était maire de Champignolles (Eure) alors que moi j’ai revu parmi d’autres vieux films celui qui s’appelait « Le Caïd de Champignol » (1965) avec Jean Richard, Michel Serrault et d’autres (coup de pot ce Champignol-là est situé dans le département de l’Aube…).
Ce n’était pas le chef-d’oeuvre de l’année mais personne ne s’évanouissait sous l’effet de l’émotion d’être « interpellée » vivement par un monsieur qui ne la portait pas dans son cœur, sur la place du marché 🙂
C’était un temps béni ou les femmes ne s’évanouissaient pas facilement 😀
@ Wil
@ Deviro
En fait, l’esclavage remonte à loin, et son abolition fut une révolution qu’on ne mesure guère par manque de conscience historique, ainsi, sans vouloir vous flatter ou vous désobliger, les Blancs sont allés plus loin dans l’esclavage, mais l’ont aussi aboli.
Pourquoi, comment :
http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Bibliotheque-des-Histoires/La-revolution-abolitionniste
@Savonarole | 23 juin 2017 à 21:13
« Heliodore d’Emèse était syrien, un autre Heliodore était vizir à Jérusalem, à mon avis notre nouvel ami Héliodore est plus proche de Jérusalem que de Damas… »
Mince alors ! ce n’est pas votre style, ça…
J’ai cru que c’était sylvain, qui, paraît-il, « les repère » à 100 mètres…
@Breizmabro qui m’interpelle avec élégance et tellement d’esprit !
« @duvent 23 juin 2017 à 11:01
«Tout d’abord, je vous précise que je vous ai lu et jusqu’au bout ! »
Je ne savais pas que vous étiez tétraplégique… (je dis ça parce que pour lire la prose emberlificotée de cet Héliodore qui récidive tant il se plaît à se relire, ce ne peut être que le passe-temps d’un paralytique ;)) »
Et moi, je ne savais pas pauvre légume que j’allais bêtement me mettre à découvert … Je ne savais pas non plus que cette Bretonne n’aimait pas s’aventurer en terres inconnues, qu’elle voulait lire et relire les mêmes avis, les mêmes opinions, la même prose, les mêmes… Mais il est vrai que Breizmabro est en forme, en pleine possession de ses moyens pour s’occuper à l’oisiveté ! Vifs compliments à vous aussi ! Un druide de votre connaissance pourrait-il oeuvrer à guérir les paralytiques que vous avez diagnostiqués ? Mille mercis !
PS : Etes-vous envieuse de ce talentueux Héliodore ? Auquel cas une tisane d’hellébore vous fera le plus grand bien, avis médical d’un médecin malgré lui…
@ duvent
Je crois qu’on a fait de l’ironie car ce signe le donne à penser :
;))
« Je ne savais pas que vous étiez tétraplégique… (je dis ça parce que pour lire la prose emberlificotée de cet Héliodore qui récidive tant il se plaît à se relire, ce ne peut être que le passe-temps d’un paralytique ;)) »
Je cite un article de Wikipédia avouant son imprécision… Mais je n’ai pas trouvé mieux sur le point d’ironie :
« certaines émoticônes utilisées aujourd’hui couramment, comme « 😉 », ont une valeur proche de celle du point d’ironie — c’était d’ailleurs la fonction des premières émoticônes »
Je dois confesser mon peu d’appétence pour les émoticônes – du moins dans des textes – les points d’ironie et autres choses semblables.
Pour l’ironie. C’est un art sans filet, ça passe ou ça casse. Dire qu’on ironise peut faire lourd, sans compter que ce pourrait être une ironie supplémentaire pour se moquer de quelqu’un.
Alors le montrer !
Comme je comprends que vous n’ayez pas prêté attention à un signe pouvant passer pour faute de frappe ! Comme j’apprécie votre enthousiasme pour d’autres commentateurs ! En plus, vous accueillez un nouveau en avouant ses qualités !
Je suis aussi empathique de votre souci de vous défendre quand vous vous estimez attaqué : sens de la justice et dignité personnelle sont des motivations honorables.
Mais si je ne suis pas dans l’illusion où l’ironie mène souvent, ce n’était qu’une fausse alerte.
@duvent 24 juin 2017 à 16:46
Mais pourquoi donc tant de haine ! 😀
@Breizmabro
Très chère Breizmabro,il ne faut pas se poser en victime lorsqu’on est l’agresseur, car il y a là comme un soupçon de faiblesse…
@ Noblejoué
J’ai remarqué votre propension à vous poser comme intercesseur, mais il se trouve sur ce blog des intervenants assez matures pour ne pas en avoir un besoin pressant…
Croyez-vous que certains dont je serais, aient besoin que vous ayez la bonté de leur expliquer ce qu’est l’ironie, ou autre figure de style ? Mais non, hélas, trois fois hélas…
Une mienne amie, bretonne de surcroît, disait, dans ce cas, une petite phrase tout à fait pertinente que je vous livre telle quelle : « Madame est trop bonne pour ses serviteurs… » Ainsi, réellement vous êtes trop bon pour moi !
Néanmoins, il se trouve que je considère très désobligeant de réduire de cette manière une intervention de qualité. Il faudrait pour l’apprécier être grandement diminué (humour 😉 je précise… Humour ??).
Pourtant, moi qui ai (obiter dictum) une quantité raisonnable de « sens de l’humour », j’ai analysé sans votre aide (très aimable pourtant…), comme une personne sensée, l’expression de Breizmabro, et j’ai estimé, avec ce qui me sert de cervelle, c’est-à-dire une quantité de phosphore suffisante, qu’il convenait de s’émouvoir de ce manque de correction.
Je crois, en outre, que Breizmabro possède assez de cuir pour supporter un petit écart de ma part dans la retenue qui est recommandé aux gens de bien.
Enfin, si les petites joutes sont aimables, il convient qu’elles soient de qualité…
Mais à chacun ses dilections, et la grossièreté est comment dire, à la portée, de tous, n’est-ce pas ?
@ duvent
« il ne faut pas se poser en victime lorsqu’on est l’agresseur »
Je ne vois pas en quoi je vous ai agressé en disant qu’il fallait n’avoir d’autres possibilités comme distraction que celle de lire la prose emberlificotée de « Heliodore » (debout !) qui a découvert le copié-collé (voir longueur du texte…). Point.
Un certain Jean Delacour n’a-t-il pas écrit en son temps « la culture c’est comme la confiture, moins on en a plus on l’étale » sans même y ajouter un signe tel que 😉 pour faire passer son trait d’humour ?
Par contre le « je ne savais pas pauvre légume… » que vous m’avez adressé ne m’a pas semblé un compliment. Me serais-je trompée…
J’ai cru comprendre en lisant les arguments de ma défense par « Noblejoué » que vous n’étiez, ni vous ni lui, adeptes des émoticônes réduits en signes.
J’utilise ces « signes » non pas par ironie mais parce que l’humour passe mal à l’écrit et lorsque je ponctue mon texte d’un 😀 c’est « pour rire » comme on dit quand on est petit.
Voilà, voilà… Et après on s’étonne qu’il y ait des gens (comme dirait Méluche) qui frappent, voire qui cognent.
Finalement il vaut mieux faire « un coup d’oeil » que donner « un coup de poing », non ?
Pour ma part, en écrit, j’utilise la même méthode (sur les blogs, pas partout ;-)) pour dire avec le plus de légèreté possible les choses qui m’agacent le plus.
Adeo quand même cher duvent.
@ duvent
Je ne fais que ce que j’ai ou aurais apprécié pour moi et qui n’est pas déconsidéré par tous.
Cependant, j’essaierai de me souvenir de m’en abstenir dans votre cas. Si je devais y retomber, redites votre déplaisir, vu ma mémoire.
Dans le regret de vous avoir déplu.
@ Breizmabro
Je vous présente mes excuses pour avoir pris votre humour pour de l’ironie et vous remercie de ne pas vous être formalisée de mon intervention.
Je sentais que je devais vous donner quelque chose, mais quoi ? Du court, pour ne pas vous lasser, du beau, sinon ça n’en vaut pas la peine.
J’ai donc pensé à chercher un haiku. Je crois en avoir trouvé un qui décrive cet état de paix de l’esprit que je vous souhaite.
« Rien qui m’appartienne
Sinon la paix du coeur
Et la fraîcheur de l’air. »
Kobayashi Issa
@Noblejoué | 25 juin 2017 à 19:53
Merci beaucoup, et pour ce joli texte et pour la brièveté de votre intervention 😉 car, comme disait Boileau « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément ».
Adeo
@Breizmabro 25 juin 22 h 57, et autres
Kenvroadez ker,
Je me permets de vous demander pourquoi vous terminez toujours vos messages par adeo, c’est-à-dire adieu en français, ce qui signifierait que vous nous quittez pour longtemps, voire pour toujours.
En langue bretonne, adeo a le même sens, que l’on retrouve par exemple dans la tradition populaire des chants où il est employé, souvent sous le terme adieu, à propos d’un soldat qui part à la guerre, dont il n’est pas sûr de revenir, ou d’une fille qui se marie et qui dit adieu à la jeunesse qu’elle reverra plus.
En voici quelques illustrations :
– le soldat qui part servir le roi :
« Adieu, parrez Plenek, parrez a garante,
Adieu, e laran d’oh ha de me liberté »
» Adieu, paroisse de Plouhinec,
Je vous dis adieu, à vous et à ma liberté »
– les paysans soumis à la levée en masse sous la Révolution :
« Chervijein en nation e ma red doh monet ,
Bout ne veh koutant atau é véet kaset
……………………………….
Adieu d’er banniéleu, d’er hroézieu a ilis »
« Il faut que vous alliez servir la Nation
Même si vous n’êtes toujours pas contents vous y serez envoyés
…………………………………………
Adieu aux bannières, aux croix d’église »
– et la fille qui pleure sa jeunesse :
« Adieu d’er hrol, adieu d’en dans, adieu d’er bautred iouank »
« Adieu la danse, adieu la danse, adieu les jeunes garçons »
Aussi ne vous dirai-je pas adeo mais bien kenavo distro, à la prochaine !
@Deviro
« Avant de supprimer l’esclavage, il l’a bien créé, institutionnalisé, exploité ? »
Ah, on a encore un comique là !
Ah bon Deviro, l’homme blanc a créé l’esclavage ?
Donc, si l’homme blanc a créé l’esclavage il n’existait logiquement nulle part ailleurs avant que celui-ci n’entre en contact avec d’autres peuples n’est-ce pas ? Il n’y avait donc pas d’esclaves en Afrique par exemple avant que cet ordure d’homme blanc y mette les pieds bien sûr ?
Ah ben non, loupé !
« L’Afrique noire ou subsaharienne a connu l’esclavage dès les temps anciens, COMME TOUTES LES AUTRES REGIONS DU MONDE. Cet esclavage traditionnel a pris une dimension d’autant plus importante que l’Afrique noire a ignoré la propriété foncière jusqu’à l’ère contemporaine.
L’esclavage traditionnel
« Dans l’Afrique ancienne, la terre étant propriété commune, l’enrichissement et l’élévation sociale dépendaient de la possibilité de cultiver un maximum de surface. D’où l’intérêt pour les chefs de famille de disposer d’une main-d’oeuvre nombreuse. Plus un homme possédait d’esclaves et de femmes, plus il pouvait cultiver de terres et plus il était riche… et plus il était riche, plus il était en situation d’accroître son cheptel de femmes et d’esclaves.
« Pour autant que la notion de la propriété de la terre n’existait pas, les hommes et les femmes constituaient la seule source de richesse. Leur capture et leur commerce, par la guerre ou autrement, animaient les conflits entre les royaumes », rappelle l’historien Marc Ferro (*). »
https://www.herodote.net/Des_origines_au_XXe_siecle-synthese-13.php
Et puis bien sûr, si les musulmans se sont lancés dans l’esclavage à grande échelle c’est juste pour copier le sale homme blanc auteur de tous les maux de la terre puisque le musulman n’est évidemment pas capable de penser par lui-même. N’est-ce pas Deviro ? Pfff…
@Claggart
« Kenvroadez ker,
Je me permets de vous demander pourquoi vous terminez toujours vos messages par adeo, c’est-à-dire adieu en français, ce qui signifierait que vous nous quittez pour longtemps, voire pour toujours.
En langue bretonne, adeo a le même sens, que l’on retrouve par exemple dans la tradition populaire des chants où il est employé, souvent sous le terme adieu, à propos d’un soldat qui part à la guerre, dont il n’est pas sûr de revenir, ou d’une fille qui se marie et qui dit adieu à la jeunesse qu’elle reverra plus. »
Bla, bla, bla… Magnifique ! Merci Claggart. Maintenant je sais pourquoi je reviens toujours sur le blog de M.Bilger malgré tout et surtout quand je suis bourré.
Simplement parce qu’on y trouve des Français merveilleux comme vous.
https://www.youtube.com/watch?v=Q1x2TlOXA1w
Je sais, je l’ai placée il n’y a pas longtemps mais je sens qu’elle va beaucoup me servir ici, héhéhé… VIVE LA FRANCE !
@Claggart 26 juin 2017 à 15:25
« Je me permets de vous demander pourquoi vous terminez toujours vos messages par adeo, c’est-à-dire adieu en français »
Ya Kenavo pour les touristes et les journalistes, et Adeo pour l’amitié
et évidemment pour ceux qui viennent bourrés sur ce blog dès 19h40… 😀
Adeo
@ Claggart, Breizmabro
« Adiéu » en provençal, veut dire « salut », dans les deux sens de « bonjour » et « au revoir ». C’est aussi une exclamation du genre « Mon Dieu ! » « Misère ! » (à dire en apprenant une mauvaise nouvelle)
http://www.provenceweb.fr/f/occitan/lexique.htm
http://jcautran.free.fr/provencal/lexique_a.html
@Breizmabro 26 Juin 22 h 08
Merci de votre commentaire sur le touriste de 19h40.
Kenavo ur weh arall (je ne suis pas journaliste mais chez nous les anciens ont toujours causé comme ça).
@ Lucile | 26 juin 2017 à 23:14
C’est juste ça.
Bien sûr il y a « démat » pour dire bonjour, il y a « noz vat » pour dire bonsoir, et bien sûr kénavo pour dire au revoir MAIS lorsque l’on quitte des amis bretons (ou qui aiment le breton 😉 on dit plus familièrement Adéo.
Adéo Lucile 😉
@ Claggart 27 juin 2017 à 00:03
Vous avez dû faire une faute de frappe car pour dire « au revoir à bientôt » la formule usuelle est « kénavo ‘ar’ wech all » que l’on prononce « kénavo a vé chall »
Adéo Claggart
@Breizmabro 27 juin 09 h 42
Tout dépend du dialecte ; il vous a sans doute échappé que je pratique le vannetais.
Kenavo un de bennag
Le problème d’un blog quasi quotidien sur l’actualité est d’être condamné à surfer (en soignant tout au mieux la forme) et par conséquent de ne pas disposer du recul minimum nécessaire à la compréhension objective des faits pour finalement en être réduit à répéter comme un mouton ce que les médias d’information racontent, médias qui eux-mêmes se contentent de répéter la version des faits distillée par les communicants à la solde des pouvoirs et autres lobbys (le journalisme d’investigation étant devenu suspect).
Si vous en doutez encore, lisez la version des faits très précise (et qui ne s’invente pas) donnée par « l’ignoble » et passé sous silence par les médias (qui n’ont plus de rapport avec le journalisme) :
https://actu.fr/ile-de-france/paris_75056/agression-nkm-paris-maire-eure-vincent-debraize-nie-faits-depose-plainte-tour_6371907.html
Une fois encore, ce blog montre qu’un magistrat est là pour défendre (à vie) la société (c’est-à-dire les pouvoirs en place) et non une justice égale pour tous.
Salut à toi l’Ignoble,
Je t’embrasse camarade