Liberté, on ne te chérit pas !

« Vive la liberté d’expression ! »

C’est le titre qu’a choisi la nouvelle publication du groupe de Vincent Bolloré : le JDNews, avec aux commandes Laurence Ferrari (Le Monde).

D’abord on ne peut que se féliciter de la mise en exergue d’un tel thème. Il est symptomatique qu’à gauche comme à l’extrême gauche, on ne verra jamais, sur le plan médiatique, une tel hommage rendu à la liberté d’expression, pour cette raison essentielle, évidente, chaque jour démontrée davantage, que cette valeur n’est à préserver que si elle sert le camp largement entendu du progressisme. Vouloir sa généralisation serait favoriser la cause de tous ses adversaires qui donc naturellement ne doivent pas y avoir droit.

Ce sont les conservateurs qui, n’ayant pas peur de la contradiction qui leur est opposée, s’obstinent à célébrer la liberté d’expression ou, aujourd’hui, à la défendre tant elle est menacée par des biais divers.

Des multiples interventions recueillies par le JDNews, je retiens prioritairement celle de Michel Houellebecq qui, avec cette touche d’ironie grave qui est sa marque de fabrique, énonce sans doute la limite la plus fondamentale à une liberté d’expression absolue, une fois exclues les infractions incontestables qui la rendraient fautive : « On peut peut-être parler, mais à condition de commencer par quelques formules propitiatoires du genre : « Je crois à l’inclusion, la tolérance, j’aime toutes les religions, toutes les races et tous les êtres, et les animaux aussi ». » Je pourrais ajouter à cette liste : je n’aime pas Éric Zemmour, le Rassemblement national n’est pas républicain et tou(te)s les homosexuel(le)s sont forcément exceptionnels !

Cette impossibilité de penser, de parler et d’écrire, sans avoir auparavant versé sa dîme aux autoroutes du conformisme et à cette inquisition étouffante de la bonne conscience, est dramatique. Elle stérilise même les esprits les plus audacieux et conduit trop souvent à s’excuser de ce pourtant on devrait être fier : sa liberté.

Cette inéluctable retenue a pour conséquence désastreuse d’avoir bouleversé les critères susceptibles de donner crédit à un écrit ou à un propos. Alors qu’ils ne devraient pas y en avoir d’autres que la vérité ou la fausseté, la bonne foi ou la malignité, une dérive s’est développée qui, se substituant à ces principes, a imposé une nouvelle obligation : celle de la décence.

Laurence-Ferrari-On-nous-demande-plus-qu-aux-hommes

Avant même l’exigence de vérité, pourtant fondamentale, domine la prescription de ce qui est convenable et bienséant. Décrire la réalité telle qu’elle est ne saurait constituer un motif d’indulgence puisqu’il convient, quand on a compris l’époque, de sélectionner en son sein ce qui est audible et admissible au détriment de ce qui serait peut-être vrai. Non plus la liberté de tout dire mais la morale frileuse de savoir taire.

Ce climat offre d’ailleurs plus d’un paradoxe. Un mélange de vulgarités et de grossièretés qui n’émeuvent personne et de pudeurs de chaisière qui hypertrophient des moments parfaitement normaux. On n’est tellement plus habitué à des affrontements vigoureux sur le fond mais courtois dans la forme que n’importe quelle vivacité est perçue comme un clash, tout parler-vrai comme une offense.

Si gauche et extrême gauche ne représentent jamais un exemple pour le meilleur, en revanche, pour la liberté d’expression, leur manière de ne la considérer que faite pour elles peut constituer à droite une tentation pour le pire. Il est tellement confortable de ne rapporter qu’à soi cette belle exigence intellectuelle et humaine, qu’insensiblement on glisse du partage à la privatisation.

Pour ma part je n’ai jamais pu supporter l’idée d’une liberté qui ne soit que pour moi en matière intellectuelle. Puisque le propre d’une idée – dans tous les échanges pluralistes qui nous échoient – est de devoir, pouvoir être contredite. La différence entre les intervenants est moins perceptible dans le caractère discutable ou non du fond que dans la capacité d’écoute de l’autre et dans la plus ou moins grande maîtrise de l’expression. Je suis épris des intelligences de l’autre côté de ma rive. L’ennui vient d’abord de la prévisibilité de l’entre-soi.

Rien ne me paraît plus absurde que de s’imaginer vaincre les thèses contraires en ne veillant pas à leur incarnation dans la joute médiatique. D’autant plus que si elles font défaut, savoir penser contre soi n’est pas à la portée de tout le monde !

Je me souviens d’une période où j’étais sans indulgence pour tous ceux qui parlaient sans rien dire et qui noyaient la pauvreté de la pensée derrière les circonlocutions obscures du langage. Sur les esprits simples et les auditeurs guère attentifs, cela fait toujours de l’effet ! Mais j’avoue être devenu moins sévère. Non pas que l’ennui me guette moins mais parce que je me suis rendu compte, en partant d’abord de moi, que s’adonner à une expression toujours la plus libre possible était épuisant. Qu’il y faut une concentration, une intensité, une affirmation de soi éprouvantes. Je comprends que certains s’en débarrassent en s’acceptant plus frileux, plus convenus !

Ne se trompe-t-on pas en en réduisant la liberté d’expression au seul univers des mots, dans l’écriture ou dans l’oralité ? Un exemple récent lié à la composition du futur gouvernement m’a fait réfléchir sur ce point. Il paraît qu’à l’injonction de certaines associations, le président de la République aurait incité le Premier ministre à retirer Laurence Garnier prévue comme ministre de la Famille : elle aurait participé à la Manif pour tous et était hostile à l’inscription de l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution … ! Et alors ? Si cet ostracisme est validé, c’est plus que triste : lamentable ! Une loi a été votée, tout ce qu’on doit exiger est le respect de celle-ci. Avoir défilé dans le cadre de la Manif pour tous, avoir récusé une mauvaise initiative selon elle, un crime, une ignominie, un péché mortel ? Non, le droit de n’être pas à l’unisson !

Ces associations qui prétendent faire la loi en jetant un opprobre partisan à l’encontre de tel ou telle sont directement responsables d’atteintes graves à la liberté d’expression. Cette dernière mérite qu’on ne lui donne pas un sens étriqué.

Il convient d’autant plus de proclamer « vive la liberté d’expression », car Liberté, on ne te chérit pas en France !

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Voir les Commentaires (117)
  1. Enfin un barrage aux oukases de la mal-pensance
    travestie en bien-pensance selon les critères orwelliens de la gôôche et des centristes cathodiques habituels !
    Vous avez raison, la fatigue commence à se ressentir
    puisque les mots sont vidés de leur sens :
    les moutons de Panurge ne liront pas le JDNews,
    ils se contenteront de bêler comme d’habitude…
    l’attrait du ravin devient leur seule perspective.

  2. hameau dans les nuages

    Allons ! Allons ! Vous savez bien qu’il est des sujets tabous voire condamnables même avec les circonvolutions d’usage.

  3. Marc Ghinsberg

    Qu’il me soit permis ici et maintenant d’utiliser ma liberté d’expression sans pour autant prétendre avoir raison. Comme disait Montaigne : « Je donne mon avis comme mien, non comme bon. »
    Il me semble que dans l’esprit de Philippe Bilger et de quelques autres règne une certaine confusion quant au concept de liberté d’expression.
    Ainsi Philippe Bilger nous explique qu’on serait obligé avant de parler de dire : « Je n’aime pas Éric Zemmour, le Rassemblement national n’est pas républicain et tou(te)s les homosexuel(le)s sont forcément exceptionnels ! » Plaisanterie de garçon de bain. Quand bien même certains se croiraient-ils obligés de poser avant tout discours ces affirmations, comment ceux qui souhaiteraient les contredire pourraient-ils être empêchés de le faire ?
    En fait, ceux qui se prévalent le plus de la liberté d’expression sont souvent ceux qui n’admettent pas une pensée contraire à la leur. Souvent ceux qui n’arrêtent pas de s’exprimer sont les mêmes que ceux qui ne cessent d’affirmer : on ne peut plus rien dire, au motif que leur propos puissent être sujet à critique.
    Par ailleurs Philippe Bilger se scandalise une fois de plus : « Il paraît qu’à l’injonction de certaines associations, le président de la République aurait incité le Premier ministre à retirer Laurence Garnier prévue comme ministre de la Famille : elle aurait participé à la Manif pour tous ! »
    Avoir participé à la Manif pour tous traduit une certaine conception de la famille. Que ceux qui ne partagent pas cette conception fassent savoir qu’ils ne souhaitent pas que le prochain ministre de la Famille partage cette conception, quoi de plus normal.
    Défendre la liberté d’expression, ce n’est pas seulement défendre la sienne, c’est également défendre celle des autres et admettre qu’autrui puisse penser différemment de soi, que l’on puisse être critiqué et que ce ne soit pas pris comme une entrave à sa propre liberté.

  4. Rien de nouveau, en France. Ici aussi, où on m’a écrit, avec l’assentiment général « la liberté pour quoi faire ? ».
    Depuis lors, et voyant l’Histoire de France, je nomme les Français, les « la liberté pourquoi faire ». La liberté y est toujours importée, greffée, et elle ne prend jamais vraiment. Les Pays-Bas avant nous, les Anglo-Saxons avant nous, ont expérimenté et théorisé la liberté, ici, on se vante de Louis XIV, Terreur car la Révolution serait un bloc, des Napoléon…
    Nos gloires, faites de destruction de nos libertés, sont des hontes, et l’admiration de certains envers Poutine et autres souverains absolus de notre époque, des motifs d’humiliation dont on ne pourra jamais se relever qu’en s’en détournant de façon claire et définitive.
    Avant qu’on n’ait plus le droit de l’écrire : je n’aime aucune religion, et surtout pas les monothéistes, et surtout pas l’Islam. Je ne vois pas pourquoi quiconque veut être libre apprécierait des machines à détruire la liberté, ce qui vaut de nos jours surtout pour l’Islam.
    Pays où domine l’Islam démocratique, respectant les droits de l’Homme ? aucun. Et de plus ceci : les immigrés musulmans sont les seuls dont certains rendent le mal pour le bien, commettant des attentats, et de façon plus générale, s’en prenant à la laïcité, aux femmes, aux Juifs et je dois en oublier avec de telles tares, vu que le propre de l’esprit monothéiste déchaîné est de mordre partout autour de soi comme chien enragé.
    On parle de principe de précaution pour n’importe quoi, mais on ne le fait pas pour préserver la liberté, soit le dernier de nos soucis.
    Le Français brame un amour de la liberté qu’il brade par vanité : on a laissé Napoléon le neveu prendre un certain pouvoir, et il s’est fait empereur. Bien sûr, il était indigne de nous d’écarter un prétendant au trône. Ce précédent de vanité ne nous apprend rien : on laisse se déverser des prétendants à la tyrannie, des ingrats : les musulmans.
    Pas tous ? Et alors : l’Histoire n’est pas une démocratie, et encore moins un régime d’unanimisme, il suffit de laisser quelques rats sur le navire pour qu’ils le fassent couler. On n’a pas compris que la France n’était pas faite pour l’immigration mais l’immigration pour les pays hôtes… ou pas hôtes, selon leur choix souverain.
    Conséquence : en bonne logique, nous devrions couler. Cette fois-ci, contrairement au cas Napoléon le neveu, personne ne sous sauvera : je veux dire qu’allant se battre à l’étranger où il a reçu une raclée permettant un changement de régime, l’empereur a donné l’occasion de l’écarter.
    De nos jours, la France a la bombe, ce qui la protège des conflits guerriers habituels. Mais si des musulmans ou d’autres liberticides s’emparaient du pouvoir, ce dernier ne pourra jamais être renversé.
    Vu que le pouvoir aura tout le pouvoir sur une population de gens qui ne sont jamais que des « la liberté pour quoi faire ». Les gens me parlent de résistance chaque fois que je parle tyrannie. Assez ! Toute équation faisant intervenir le courage ou l’amour de la liberté des Français doit être écartée : les mathématiques ou la politique ne doivent pas être les réceptacles de nos vanités.
    En un mot comme en cent, de même que les Anglais, je n’aurais rien contre d’éventuels fantômes. Mais tout contre une vanité ennemie de la liberté produisant des mirages !
    Les Alliés nous ont beaucoup plus délivrés que nous ne l’avons fait nous-mêmes, et comme je le rappelle, personne ne débarquera plus sur nos rives, lesquelles ne verront plus que les vagues rouler sur les plages, et jamais, jamais de libérateurs.
    Ce n’est pas tant le nombre d’immigrés qui pose problème que leur qualité : que les demandeurs disent quel type de compétences dont ils sont preneurs, mais moi je vous dis que tout intéressé à la préservation de la liberté devrait demander la prohibition de l’immigration musulmane.
    La règle du j’accepte n’importe qui ? fonctionnait avant de tomber sur n’importe qui, justement, ceux qui ont tendance à nous rendre le mal pour le bien.
    Or nous tolérons l’intolérable, tendant l’autre joue aux indésirables, or moi, désolé, non, si les chrétiens s’amusent soit à jouer les seigneurs sadiques par l’Inquisition soit à jouer les esclaves masochistes par la soumission aux musulmans, eux et leurs affidés de la gauche la plus hostile au peuple qu’il soit possible d’imaginer, cela les regarde. Mais les gens aimant la liberté ou voulant du moins préserver leur propre religion feraient bien d’exiger de murs ceignant l’Europe et chaque pays d’Europe contre ce péril.
    Étant une personne rancunière, je comprends fort bien qu’on écarte des postes clés des gens ayant manifesté contre les droits de gens innocents, par exemple, les homosexuels.
    Mais je dis qu’on ne déterre ces vieux comptes que pour éviter de pointer du doigt les principaux ennemis des droits des femmes et des homosexuels, en France, à savoir les musulmans.
    Nous nous flattons d’être intelligents ? C’est vite dit, droite et gauche ne sont même pas capables de s’unir contre une immigration délétère.
    C’est dire le niveau.
    Car n’est pas capable de voir la grande différence d’avec les autres immigrations : on nous rend le mal pour le bien.
    Inacceptable.
    Sera-t-on capable d’imiter la fermeture des frontières de certains pays ? Je l’espère. Il faut cesser de préférer la vanité à la liberté, la routine et les illusions à la lucidité. Les autres pays nous montrent que c’est possible… Oui, il est possible de ne pas sombrer dans les hérésies jumelles de croire soit tout le monde au même niveau, soit de niveaux trop différents.
    Les musulmans ont une nette tendance à l’arriération, c’est évident… Mais cela ne veut pas dire que nous soyons tellement au-dessus d’eux que, magiciens, nous changions leur plomb en or.
    En vérité, ce sont eux qui nous plombent !
    Des indésirables ou la liberté ?
    Telle est la question.

  5. « Il paraît qu’à l’injonction de certaines associations, le président de la République aurait incité le Premier ministre à retirer Laurence Garnier prévue comme ministre de la Famille : elle aurait participé à la Manif pour tous ! Si c’est vrai, c’est triste. » (PB)
    Tout le problème dans un gouvernement de cohabitation – car c’est bien de cela qu’il s’agit – consiste à choisir des personnalités qui ne soient pas trop clivantes afin de ménager les susceptibilités de l’opposition et même parfois de certains membres du parti présidentiel.
    Or il semble que Laurence Garnier ne soit pas en odeur de sainteté pour avoir participé à la Manif pour tous. Ceci d’autant qu’elle avait été choisie pour devenir ministre de la Famille. Là ça ressemble un peu à de la provocation.
    Le même problème s’était déjà posé lors de la cohabitation avec François Mitterrand et
    ce dernier avait été très clair sur ce point. Donc ce qui était valable pour l’ancien président socialiste l’est aussi pour Emmanuel Macron puisque l’on est toujours dans la Ve République.
    Aujourd’hui, l’important est que le prochain gouvernement puisse agir et pour cela il doit être accepté par une majorité d’élus dans l’hémicycle.
    Aucune chance évidemment du côté du NFP qui veut tout conflictualiser, mais il ne constitue qu’un tiers de l’Assemblée nationale. Reste donc les deux autres tiers à convaincre en espérant que certaines individualités de l’hémicycle mettent de côté leur ego et pensent davantage aux intérêts de la France qu’à leurs ambitions personnelles…

  6. Soyons libres alors :
    Zemmour se trompe, le RN et LFI ensemble menacent la démocratie à l’image des homos et de la manif pour tous, chacun au nom d’une liberté niant celle de l’autre, esclaves du clivage engraisseurs de tous les Bolloré de la terre qui font leur miel des divisions, usent des doubles monstrueux, sionistes et antisionistes, racistes et antiracistes, confondus aux négations du réel qui rassemblent les ennemis au même futur létal des orgueils qui aveuglent, pour continuer à dominer au nom de ce qui libère de toute domination, quand enfin nous aurons reconnu derrière la peinture écaillée de nos illusions, le mur où l’on s’obstine à aller se fracasser le front en compagnie de l’ennemi à qui on refuse son pardon, pour mieux avec lui choisir la victoire du néant des mutuelles persécutions, au nom de la liberté évidemment, tous réciproquement soumis aux croyances en la violence.

  7. D’accord pour ce que vous dites à propos de Laurence Garnier.
    La « manif pour tous » de 2013, j’y étais. Avec mon écharpe d’élu, alors, en bandoulière. Comme un grand nombre d’autres élus. Un million et demi de participants. Davantage, selon la police, que lors des manifestations de défense de l’école libre à l’arrivée au pouvoir de Mitterrand. Et sans compter les milliers de participants bloqués sur les autoroutes et empêchés d’entrer dans Paris. La plus grande manifestation de tous les temps en France. Et Hollande a refusé de simplement recevoir ses représentants. C’est ça, la liberté d’expression ?
    En ce qui concerne le gouvernement Barnier.
    Il n’a pas, du tout, l’assise politique nécessaire pour gouverner. Il est assis sur un tabouret à un seul pied, au demeurant bien étroit. Les trois autres sont des croche-pieds qui se régaleront de le faire dégringoler à la première occasion.
    La gauche, comme toujours, estime qu’elle est la seule à avoir la légitimité morale de pouvoir gouverner. Même si elle est minoritaire. Les autres, pour elle, sont « tous des fachos ». Elle exerce une véritable tyrannie mentale en France. La diabolisation du RN, alimentaire pour les autres partis politique, ne prend plus pour la majorité des Français. Dans la plupart des autres pays d’Europe, à l’égard desquels on n’a aucune leçon de démocratie à donner, pour le même nombre d’électeurs il aurait été reconnu comme le parti à qui l’exercice du pouvoir devait être confié.
    La Ve République a vécu. Nous sommes comme en 1958 quand la IVe vacillait. Ça va péter quelque part. Personne ne sait ni où, ni quand, ni comment. Sauf qu’on n’a pas de « plus illustre des Français » en réserve.

  8. « Il convient d’autant plus de proclamer « vive la liberté d’expression », car Liberté, on ne te chérit pas en France ! » (PB)
    Il me semble qu’en France la liberté d’expression est totale. Enfin dans la mesure où chacun respecte les règles de la bienséance.
    Mais il arrive parfois que cette liberté d’expression conduise certains esprits un peu trop passionnés à tenir des propos inconvenants envers ceux qui ne pensent pas comme eux.
    Nous vivons une époque particulièrement agitée où l’intolérance est devenue quotidienne que ce soit sur les plateaux télé et tout particulièrement les réseaux sociaux.
    Petit exemple pour illustrer mon propos. Olivier Marchal, le célèbre réalisateur et comédien de série policière, a été condamné à 1000€ d’amende avec sursis pour avoir insulté J-L Mélenchon.
    En fait, en France on a le droit de tout dire, mais à condition d’y mettre les formes. Olivier Marchal aurait remplacé le mot « connard » par « personnage pas vraiment sympathique et pour lequel j’éprouve une certaine aversion » cela passait sans problème.
    Ceci étant, le leader de LFI s’est déjà distingué par des propos qui n’ont rien à envier à ceux d’Olivier Marchal ainsi que le montre cette petite séquence
    Ce personnage politique disposerait-il d’un passe-droit au motif que « la République c’est lui » ?

  9. « Laurence Garnier prévue comme ministre de la Famille : elle aurait participé à la Manif pour tous et était hostile à l’inscription de l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution … ! Et alors ? Si cet ostracisme est validé, c’est plus que triste : lamentable ! Une loi a été votée, tout ce qu’on doit exiger est le respect de celle-ci. Avoir défilé dans le cadre de la Manif pour tous, avoir récusé une mauvaise initiative selon elle, un crime, une ignominie, un péché mortel ? Non, le droit de n’être pas à l’unisson ! » (PB)
    Je trouve la proposition douteuse, elle aurait occupé un poste clé, et cela aurait sans doute brouillé le message adopté par la loi.
    On le voit bien, les médias sont redoutables comme propagandistes, quand ils sont dirigés vers des cibles, alors faire partie d’un gouvernement pourrait légitimer une action contraire à la loi, même si cette action n’est pas écrite et même si elle n’affiche pas ce qu’elle a promu.
    Que dans l’espace public Laurence Garnier se soit exprimée sur ce qu’elle pense ne choque personne, et c’est justement parce que la loi a gravé complètement le contraire de ce qu’elle promeut, que gouverner pour elle n’avait pas de sens. Et sa nomination pouvait passer pour plus qu’ambiguë. Le public est faible et maléable, le ministère de la Famille alors qu’elle a été très active pour des valeurs rejetées ? c’était instiller quand même le doute sur son objectivité. Elle n’est plus dans l’espace public libre, elle serait au gouvernement qui a décidé l’opposé de ses idées, de son idéologie, elle en a le droit, mais pas sous le toit qui l’a refoulée.
    C’est justement au nom de la liberté d’expression que l’on peut affirmer que cette personne ne peut aller au gouvernement parce que ses idées, elle ne les ayant pas récusées, n’avaient rien à y faire. La loi était passée par là.

  10. Certains se plaignent que Macron ait refusé Laurence Garnier comme ministre de la Famille.
    Je ne suis pas un sympathisant de Macron mais quand même…
    Déjà un bon point, il a trouvé un Premier ministre, même si ce dernier lui donnera davantage de fil à retordre qu’imaginé.
    Ensuite le Premier ministre propose « sur proposition du Premier ministre » et le président nomme, « le président a nommé »… Donc Macron, et c’est son droit, aurait refusé cette proposition du Premier ministre.
    Quand on a des convictions, il faut accepter que ces dernières vous nuisent. Tan pis pour elle et la provocation de Barnier ou son manque de jugeotte.
    Certes Laurence Garnier n’aurait pas fait la révolution, mais c’est ainsi dans l’optique de Macron.
    Mon optique est différente sur le comportement de Macron. Je suis assez surpris que justement il n’ait pas accepté de partager ce plat de couleuvres avec une fraîchement convertie afin que l’agressivité des associations bien-pensantes de gauche s’excitent sur ce ministère. Blasé serait-il ?
    Vautrin, elle, aime les couleuvres.
    Royal se dit disponible et même compétente. Ce serait le pompon.
    Nadine Morano manque au casting.

  11. Cruel constat pour les gauchistes macroniens, le RN est le seul parti qui défende la vraie liberté d’expression.
    Le RN défend la France, la vraie, les Français, les vrais, la Nation française, ses valeurs républicaines d’autorité, de moralité, de respect, de civisme face aux ligues du chaos antiFrance immigrationnistes macroniennes et leurs complices Nupes NFP LFI-Hamas qui ont ruiné l’économie du pays, ont organisé sa déchéance, ont fait exploser le chômage, l’insécurité aux records de crimes impressionnants et créé un climat de guerre civile sans précédent dans notre République.
    Cette secte gauchislamiste dirigée par Macronescu pour l’aider dans son funeste projet de destruction de la France, a généré le racisme, la xénophobie, la haine de soi et des autres, la détestation de notre histoire, la repentance, la culture de l’excuse de la victimisation des délinquants multirécidivistes, la perversion des mœurs, les corruptions fiscales, les mensonges d’État, la censure de la vraie liberté d’expression et la propagande de la seule façon de penser autorisée par le pouvoir.
    Beaucoup de réfractaires résistant à ce totalitarisme collabo soumis aux islamistes, nos nouveaux maîtres, l’ont payé très cher : Zemmour le seul qui le premier a osé braver tous ces interdits de penser différemment : 10 000 euros à chaque délit de vérité ce qui est une faute impardonnable en macronie ; ben voyons !
    S’ensuivent les procès en boucle contre ce maudit FN/RN facho raciste homophobe etcétérophobe, ben voyons, qui ne veut pas se laisser abattre : emplois fictifs, détournements de fonds, abus de ceci de cela etc. procès intentés par des partis qui ont participé aux plus grands détournements de fonds de l’histoire : 5000 milliards de dettes, ben voyons !
    Nous vivons dans une dictature macronienne islamogauchiste qui ne veut pas dire son nom.
    Avec des gens du RN, nous pouvons discuter, dialoguer, échanger, très loin de l’obscurantisme passéiste et sectaire qui domine en macronie.

  12. « Liberté, on ne te chérit pas ! » (PB)
    Excellent billet décrivant parfaitement la réalité d’une France à l’opposé de ce qu’elle prétend être à cor et à cri…

  13. Michel Deluré

    La liberté d’expression exige qu’avant de juger celui qui évalue autrement que nous une quelconque situation, nous analysions les raisons qui le poussent ainsi à un jugement différent du nôtre, analyse qui peut nous amener à réviser nos propres positions, à remettre en cause nos propres certitudes, à avoir une approche différente sur les questions qui nous opposent.
    Rien n’est plus dangereux que les préjugés, les stéréotypes, les idéologies qui nous conduisent à adopter des comportements irresponsables, stériles, dangereux, là où au contraire la différence d’opinion avec l’autre exige le respect de principes de tolérance et d’indulgence.
    ——————————————————————
    @ Marc Ghinsberg 21/09/24 00:40
    Défendre la liberté d’expression, c’est évidemment « admettre qu’autrui puisse penser différemment de soi », mais ce n’est pas pour autant agir en faisant pression et en exigeant que sa propre pensée prime au détriment de celle d’autrui ! Nous sortons ici du domaine de la liberté d’expression.

  14. « Si gauche et extrême gauche ne représentent jamais un exemple pour le meilleur, en revanche, pour la liberté d’expression, leur manière de ne la considérer que faite pour elles peut constituer à droite une tentation pour le pire. » (PB)
    Imaginons dans un instant d’égarement que la dame Castets ait été nommé PM et qu’un gouvernement constitué de Tondelier, Rousseau, Bompard, Panot, Delogu et autres Coquerel ait vu le jour.
    Tout indique que le droite n’aurait pas pipé mot de peur d’être taxée d’homophobie, de conservatisme, de climato-sceptiscisme et d’ennemie du peuple.
    La liberté d’expression n’existe pas dans les médias publics, pas plus que dans la presse quotidienne régionale largement stipendiée par l’Etat.
    En fait, elle a tendance à trouver refuge dans des chaînes comme CNews et surtout dans celles qui sont diffusées sur YouTube.
    À l’avenir, c’est ce nouveau mode de diffusion qui sera utilisé… jusqu’au jour où la censure imposée par les institutions multilatérales sera validée par les gouvernements de peur d’être privés des financements idoines.
    Les démocraties dites libérales seront alors comparables aux régimes autoritaires imposant une voie unique aux médias.
    Nous y sommes presque : rappelons-nous que Thierry Breton a prévenu Elon Musk que la Commission pourrait interdire l’accès à X et chez nous, le service public nous serine tous les éléments de langage de la doxa.
    Je plains les générations futures privées d’autonomie de pensée et de libre expression.
    Le premier amendement de la Constitution américaine devrait alors nous inspirer:
    « Le Congrès n’adoptera aucune loi relative à l’établissement d’une religion, ou à l’interdiction de son libre exercice ; ou pour limiter la liberté d’expression, de la presse ou le droit des citoyens de se réunir pacifiquement ou d’adresser au Gouvernement des pétitions pour obtenir réparations des torts subis ».

  15. Patrice Charoulet

    Depuis longtemps, je me demandais combien on gagne en participant à un débat sur une chaîne d’information. J’ignore si la somme est la même partout, mais une participante vient de répondre à cette question : « 250 euros par émission ».
    Certain(e)s sont presque constamment présent(e)s. À ce tarif, on comprend qu’ils n’aient guère envie de critiquer ceux qui les invitent ou… ceux qui possèdent la chaîne. Suivez mon regard. La soupe est bonne.

  16. Seulement avant de réfléchir ; Renouvier: « La liberté consiste à passer par où on doit passer, mais en sachant pourquoi on y passe ».
    Il me semble avoir déjà cité cet aphorisme, tant pis, il mérite une analyse à rédiger, après avoir rompu le jeûne. Foin de François I, ce sera un couscous accompagné de Pouilly-Fuissé : on détruit bien les églises, on peut aussi négliger les interdits.

  17. Quand on voit la quatrième de couverture de Charlie et son dessin (un parmi les meilleurs)… Sur le podium et la plus haute marche, un handicapé qui a participé aux JO après que les lampions se sont éteints… Je me rassure. Le vernis qu’ils grattent avec leurs crayons et leur sens acéré de la pensée libre sans barbelés, fait du bien à la liberté, il n’existe aucune sorte de liberté il n’en existe qu’une seule.
    Le dessin, arme de haute intensité, drone d’attaque contre la bêtise crasse, la peur, la facilité et l’inculture… Parfois il faut expliquer, à des imbéciles profonds, le sens d’un dessin comme celui du petit naufragé migrant mort sur la plage… Triste constat, mais peu importe du moment que la majorité en capte le sens et l’essentiel. La substantifique moelle aurait dit Rabelais.
    « Si la guerre est horrible, la servitude est pire. » (Winston)
    « Mon élection prouve seulement que les citoyens sont fatigués des politiciens expérimentés qui, au cours des 28 dernières années, ont créé un pays d’opportunités – des opportunités de voler, de soudoyer et de
    piller. (W. Volodymyr)

  18. « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. » (26 août 1789)
    La loi n’interdit pas la véhémence. Elle interdit l’injure et la diffamation. Ces deux délits sont monnaie courante sur les réseaux dits « sociaux ».
    La loi n’interdit pas le prosélytisme. Elle en interdit une pratique violente et ostentatoire. Les salafistes s’en moquent éperdument.
    La loi n’interdit ni le blasphème ni la critique d’une religion. Elle interdit les propos et les écrits haineux contre ses adeptes. Les « fous de Dieu » s’en donnent à cœur joie.
    La loi n’interdit pas de choisir ses fréquentations. Elle interdit d’exprimer par des écrits et par des actes son envie de rejeter les autres. Et c’est bien ainsi… à condition que toutes les communautés observent ce principe. Ce qui n’est plus le cas.
    La loi n’interdit pas d’imaginer un mensonge. Elle interdit de le propager sciemment. Aujourd’hui, hormis s’il transgresse les lois mémorielles, nul ne craint plus cette disposition pénale…
    La loi n’interdit pas de promouvoir une idéologie. Sauf le nazisme, elle n’en interdit aucune. Le débat d’idées, creuset de la démocratie, est permis, peut-être pas assez encouragé ni souhaité. Mais l’extrême gauche, elle, et ses vassaux n’acceptent que la leur et qualifie les autres de « fascistes », parfois même de « nazies ».
    N’est-il pas grand temps que notre société se préoccupe intensément de ces manquements de plus en plus graves aux règles qui assurent sa cohésion et que ses dirigeants politiques au pouvoir considèrent le retour à une ambiance moins agressive comme une priorité absolue ?
    Cela passe par l’application stricte de l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 dans son entièreté, c’est-à-dire par la ferme répression des « abus ». Mettre du « bleu » dans les « quartiers », surveiller le cyberespace, contrôler les imams radicaux n’y suffiront pas. Il faut aussi que la Justice retrouve ses esprits… et son épée.

  19. On ne peut qu’être d’accord avec le billet qui pointe une fois de plus une triste réalité. Mais on ne peut qu’être admiratif de l’efficacité de la gauche française pour imposer sa vision du monde. Depuis bientôt un demi-siècle, la doxa gaucho-socialo bien-pensante impose un carcan étouffant à la vie politique française. Dernier exemple lourd, le front républicain. Au nom de la démocratie, la gauche décrète qu’il faut mettre à l’écart 35 % des citoyens français et macronie, LR etc. rentrent dans le jeu.
    Pourquoi cette complaisance ? N’y a-t-il pas une forme de lâcheté et de renonciation ?

  20. Il y a déjà longtemps qu’on ne chérit pas la liberté !
    On peut dater exactement le jour où cela a commencé.
    Le triste jour où la loi Gayssot a été adoptée, muselant non seulement la liberté d’expression, mais aussi la recherche en histoire.
    Nombreux sont les historiens qui se sont élevés contre cette loi au nom de la liberté de la recherche de la vérité historique.
    Cette loi a été ensuite suivie d’une ribambelle de lois dites mémorielles, dont la loi sur le génocide arménien, la loi Taubira, la loi Mekachera sur la colonisation, avec toujours le même objectif, empêcher toute libre expression non conforme à la doxa de gauche.
    Ces lois vont même plus loin puisqu’elles imposent la prise compte de la vérité officielle dans les programmes scolaires.
    À chaque loi, la gauche a applaudi, conformément à son sectarisme, sa volonté d’imposer sa vérité et surtout d’empêcher tout débat présent et futur.
    Curieusement ces lois mémorielles n’ont jamais été suivies de lois sur les massacres dans les pays communistes.
    Et le pire c’est que la volonté de faire taire ceux avec qui on est en désaccord continue avec la farce que nous avons vécue il y a peu.
    Thierry Breton demandant à Elon Musk de se modérer dans son interview de Trump, afin que les déclarations ne contreviennent pas aux règles de la bien-pensance européenne ! Gaguesque mais vrai !
    Elon Musk a répondu avec la grossièreté qui convenait à cette demande complètement ubuesque.
    Je pense d’ailleurs que cet épisode a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase que Thierry Breton avait déjà bien rempli, et pour lequel il a été viré.
    L’usage monarchique veut qu’on soit patient avec le fou du roi, mais là vraiment c’était « too much » comme on dit en anglais européiste à Bruxelles.

  21. @ Michel Deluré | 21 septembre 2024 à 11:36
    « La liberté d’expression exige qu’avant de juger celui qui évalue autrement que nous une quelconque situation, nous analysions les raisons qui le poussent ainsi à un jugement différent du nôtre »
    Vous vous rendez compte de ce que vous écrivez, des complications que cela entraîne ?
    La liberté d’expression doit être totale et non entravée parce que c’est l’expression de la nature d’un individu au moyen de sa culture.
    Toutes ces histoires de bienséance et de décence sont des bâillons, que l’on veut en dentelle, pour limiter la parole de ceux qu’on veut faire taire.
    ——————————————–
    @ Achille | 21 septembre 2024 à 09:36
    « Il me semble qu’en France la liberté d’expression est totale. Enfin dans la mesure où chacun respecte les règles de la bienséance.  »
    Vous avez fait une faute de frappe, vous vouliez écrire :
    « …dans la mesure où chacun respecte les règles de la bien-pensance. »
    Voilà qui est corrigé. Ne me remerciez c’est naturel.

  22. xavier b. masset

    Tout ce qui, en France, viendrait en défense de votre billet, tombe sous le coup de la loi de son apocryphité.
    L’art oratoire ne produit que des merveilles, hélas douteuses, voire inauthentiques.
    Voltaire n’a jamais dit ni écrit ce que chacun cite comme de lui, sur le sujet, même si tout de son être allait en ce sens.
    On lui substitue plus formellement la maxime de Louis Antoine de Saint-Just, une figure qui assoiffe le sang glacé coulant dans les veines des Français depuis toujours.
    « L’art de gouverner les citations n’a produit que des monstres ».
    Laurence Ferrari, très scolairement toujours le pouce mouillé sur l’une ou l’autre des pages roses de son Petit Larousse, approuverait peut-être mon message.
    « Pas d’ennemis pour les ennemis du genre didactique. »
    Ce qui compte, dans ces échanges de matières hautement inflammables, ce n’est pas seulement le vivier d’idées que chaque journaliste possède, mais aussi la capacité pour lui à maintenir intact son niveau de compétence, son appétence pour la probité, son amour pour la vérification des faits, hors des eaux tranquilles de son aquarium partisan personnel, vous avez raison.
    Lorsque seuls les décrets du vent du souverain Bien (camouflé en « vent de l’Histoire ») aiguisent l’aile idéologique qui vous gouverne, alors vous n’avez aucun scrupule à effacer de la photo un visage malséant, voire obscène, comme au bon vieux temps des calmes plats révolutionnaires soviétiques déguisés en orages balayeurs de désolation.
    Laurence Garnier peut bien réprouver mon message, elle a rejoint de facto les forçats de la route oblique qui fait sortir du paysage médiatique, « como los Desaparecidos » d’antan.
    Le JDNews se battra jusqu’à la mort pour qu’elle revienne sur un chemin parallèle à celui d’Ariane Chemin, n’en doutons pas.

  23. Robert Marchenoir

    @ Marc Ghinsberg | 21 septembre 2024 à 00:40
    « Qu’il me soit permis ici et maintenant d’utiliser ma liberté d’expression sans pour autant prétendre avoir raison. »
    Alors non. Je vous l’interdis absolument.
    Il va de soi que la liberté d’expression ne vaut que si l’on est absolument sûr d’avoir raison. À défaut, en quoi cela pourrait-il consister ?
    À raconter n’importe quoi qui vous passe par la tête ? À étaler des assertions d’autant plus péremptoires qu’elles se basent sur l’ignorance ? À asséner des faits piochés dans je ne sais quel marécage à rumeurs, sans s’être donné la peine de les vérifier ? À partager une analyse ou des opinions que l’on serait incapable de défendre, parce qu’elles se contenteraient de faire écho à des émotions superficielles ou n’auraient pas fait l’objet d’une réflexion sérieuse ?
    Votre déclaration, hélas, reflète un vice largement répandu, qui est celui du relativisme. Tout se vaudrait, il n’y aurait pas la vérité, mais « ma » vérité et celle des autres ; toutes les opinions seraient équivalentes, il serait impossible de départager le vrai du faux, le juste de l’insensé, le bien du mal.
    En somme, l’expression des idées serait un divertissement, et non l’une des bases de la civilisation, la condition nécessaire à l’exercice de la liberté.
    Cette attitude néfaste a été popularisée par le communisme, basé sur le mensonge, par les philosophes français de la déconstruction, qui ont pris racine aux États-Unis, et par l’idéologie poutiniste, qui s’emploie à brouiller les repères rationnels et moraux afin d’imposer ses intérêts par la force.
    Vous terminez votre commentaire par l’affirmation suivante, que l’on ne peut qu’approuver :
    « Défendre la liberté d’expression, ce n’est pas seulement défendre la sienne, c’est également défendre celle des autres et admettre qu’autrui puisse penser différemment de soi, que l’on puisse être critiqué et que ce ne soit pas pris comme une entrave à sa propre liberté. »
    Cette assertion, cependant, n’a absolument rien à voir avec votre première phrase. La coexistence des deux jette le doute sur la signification réelle qu’il convient d’accorder à votre conclusion.

  24. @ Achille | 21 septembre 2024 à 08:11
    « …gouvernement de cohabitation – car c’est bien de cela qu’il s’agit… »
    Non. Il s’agit, pour le Prince, de tenter d’instaurer un « régime de coexistence ».
    « Coexistence », parce que, à l’Elysée, en laissant fuiter le refus de Laurence Garnier au ministère de la Famille, on a indiqué une fois de plus que le Président, qui, constitutionnellement, ne doit que « présider » et « nommer », entend se mêler de la composition et, plus tard, de l’action du gouvernement de Michel Barnier. Et ce, alors que le locataire du Palais jure à chaque instant que le Premier ministre est « libre » de ses choix. Habitude du défunt « en même temps » ou énième filouterie ?
    « Coexistence » aussi parce que des ministres macroniens figureront en nombre – en trop grand nombre pour un parti battu – dans ce gouvernement qui, déjà « censuré » par la gauche et « sous surveillance » du RN, devra faire avec eux, bien décidés à ce que rien ne change et, surtout, à maintenir Macron et la Macronie en survie artificielle.
    « Coexistence » enfin parce qu’à l’époque de la Guerre froide, ce terme était employé pour désigner les relations plus ou moins tumultueuses entre l’Occident et le bloc soviétique. Entre Macron et Barnier, on en n’est déjà plus à la « coexistence pacifique ». Du côté du Château, on cherche quasi publiquement à empoisonner Matignon… Les boules puantes contre la rive gauche ne vont pas tarder.

  25. Ma liberté d’expression, oui ! Celle des autres, non !
    Il n’y a pas trente-six libertés d’expression, il n’y en a qu’une, celle à soi – même, pas celle à soi – autres.
    Soi – Macron, oui ! Soi – Zemmour, non !
    BEN VOYONS !
    Selon que vous soyez Macron ou que vous soyez Zemmour, les jugements de cour vous rendront blancs ou noirs (Zemmour en noir, quelle poilade, c’est rasciiiiiseu).
    BEN VOYONS !
    Défendre la liberté d’expression, ce n’est pas seulement ne défendre que la mienne, la seule valable, c’est également interdire celle des autres et ne pas admettre qu’autri.e (pas halal) puisse penser différemment de moi, que l’on ne puisse pas être critiqué, mais qu’on ait le droit de critiquer les autres et que ce ne soit pas pris comme une entrave à ma propre liberté mais à celle des autres seulement.
    Vive MA liberté d’expression, à bas celle des autres !
    Zemmour, taisez-vous !

  26. @ Tipaza | 21 septembre 2024 à 15:00
    J’approuve totalement votre charge contre nos lois mémorielles. Dans mon commentaire précédent, je constatais qu’elles sont respectées, ce qui ne veut pas dire, loin de là, que je suis d’accord avec leur existence. Ce qui ne veut pas dire non plus que j’approuverais quiconque les transgresserait. Pour ma part, je considère que les lois, quelles qu’elles soient, doivent être respectées tant qu’elles sont « la loi », mais que n’importe laquelle d’entre elles peut être réformée ou supprimée. Aucune n’est gravée définitivement dans le marbre.
    En ce qui concerne les lois mémorielles, le fait que certaines d’entre elles portent le nom d’un ministre communiste, qui, comme tous ses congénères, défendait une idéologie contraire à la liberté d’expression, les rend encore plus suspectes et moins admissibles. Peut-être faudrait-il au moins les toiletter ou, mieux, en venir au régime de liberté en vigueur aux États-Unis, où le premier amendement de la Constitution les interdit.
    Que je sache, il n’y a pas plus de négationnistes de l’autre côté de l’Atlantique que chez nous et ceux qui le sont, non seulement sont combattus avec une énergie qui dépasse la nôtre, mais aussi ne peuvent pas se plaindre d’être muselés comme ils le font en France. Il ne s’agit pas de les laisser réécrire l’Histoire, de leur permettre de diffuser leurs mensonges, mais de les battre avec une arme bien plus efficace que la censure : la liberté d’expression.
    Quant à Thierry Breton, il a clairement dérapé. Plus exactement, il s’est trompé de combat. Elon Musk, qui se prétend le Croisé de la Liberté d’Expression, est en fait responsable de la pire menace qui la guette. En laissant tout et n’importe quoi se dire sur X, non seulement, il exacerbe les passions, au risque de provoquer des situations de guerre civile, mais aussi apporte une justification aux arguments plus ou moins crédibles des censeurs.
    C’est cela que Thierry Breton devait lui dire. Lui conseiller la modération oui, mais pas celle du ton de sa conversation avec Trump, celle de sa plate-forme aux allures d’égout planétaire. Pour que nous ne soyons pas tentés, un jour ou l’autre, débordés et écœurés par le flux nauséabond, d’imiter le Brésil et de lui interdire l’accès à nos smartphones.

  27. @ Patrice Charoulet | 21 septembre 2024 à 13:26
    La soupe est peut-être bonne pour les débatteurs, mais encore une fois, vous ne vous donnez pas la peine de citer voire, qui sait, démonter des affirmations qui ne vous plaisent pas.
    Vous vous en prenez aux personnes, jugées illégitimes… Ce peut être à cause du masque, comme ici, ou à cause de l’argent, dans les débats. En somme, seul Internet, et Internet sans maque serait licite.
    Vous maltraitez décidément notre hôte : entre lui enjoindre de ne pas tolérer les pseudonymes, et le traiter implicitement de « je cherche la bonne soupe » puisqu’il apparaît assez souvent dans nos étranges lucarnes, il est bien servi, décidément. Autant prendre un tee-shirt avec « les commerçants sont des voleurs chez les commerçants, et les enseignants sont des ânes, à l’école. »
    Sauf que c’est pire : les professeurs ont tendance à ne pas aider les enfants harcelés, tandis que notre hôte nous donne outre de bons texte, la liberté d’aller jusqu’à l’inclure dans les mangeurs de soupe. Comme les Français rendent le bien pour le mal aux Américains, leurs libérateurs, on a notre prof la morale ingrat autant que liberticide.
    Pitoyable.

  28. Michel Deluré

    @ Tipaza 21/09/21 15:02
    Avant tout, j’ose espérer que l’âge n’a pas encore trop affecté mes facultés mentales au point de ne plus me rendre compte de ce que j’écris ! Finalement, vous me faites me poser des questions et je m’interroge maintenant sur le fait de savoir s’il ne serait pas nécessaire que je consulte !
    Pour le reste, je ne vois pas en quoi ce que j’affirme constituerait un frein à la liberté d’expression. Bien au contraire, cela me paraît un moyen parmi d’autres de faire justement bon usage de la liberté d’expression et d’éviter notamment d’user de cette liberté pour raconter n’importe quoi, développer des arguments infondés. Lisez d’ailleurs ce qu’en pense Robert Marchenoir dans sa réponse du 21/09 15:57 à Marc Ghinsberg.

  29. @ Michel Deluré
    Cher Michel, mon allégeance à votre égard ne plaira peut-être pas à certains (une en particulier qui me l’avait vertement fait savoir au nom de sa liberté d’expression) dont j’attends les remarques acerbes et aigres-douces pour me faire réfléchir.
    Vous n’avez pas besoin de consulter à mes yeux, mais ces derniers sont-ils lucides ?
    De par votre comportement sur ce blog, ouvert et posé (un petit côté « je peux dire quelques mots ? »), en ce qui me concerne et pour d’autres je présume, vous favorisez la réflexion quand chez d’autres ce sont les réflexions. Je travaille à tendre vers le premier plutôt que le deuxième.
    Ne changez rien à votre optique et à votre comportement d’homme de paix.

  30. @ Lodi
    Je rends hommage à Patrice Charoulet. Il n’a pas tout à fait tôt dans son constat mais si c’est Philippe qui est visé je pense que c’est la mauvaise cible. Il parle non anonymement et n’a pas peur d’être censuré. C’est peut-être parce que ses interventions sont gratuites. Comme il le dit, ça joue.
    Je me suis toujours imaginé Philippe Bilger demander à Pascale avant de partir chez Praud « ça va, ma cravate est bien ajustée, j’ai le ruban rouge… » « tu es parfait chéri, j’espère qu’ils vont te lancer sur Sarkozy, tu vas faire un tabac ». Eh bien franchement je veux bien regarder CNews et les pubs pour voir Philippe Bilger toucher 250 euros pour être mon porte-parole sur Sarkozy. Il a été parfait dans ce rôle. Merci Philippe.
    Je propose que notre hôte donne 250 balles à Patrice pour le soumettre à la question. Quoique ce serait dommage puisque bon nombre d’entre nous seraient prêts à payer pour y être soumis.

  31. @ Michel Deluré | 21 septembre 2024 à 18:46
    « …vous me faites me poser des questions et je m’interroge maintenant sur le fait de savoir s’il ne serait pas nécessaire que je consulte ! »
    Je vous fais vous poser des questions ?
    J’ignorais que je pratiquais la maïeutique, ne me flattez pas je ne le mérite pas.
    Ne consultez pas, l’expérience montre que les psys sont plus atteints que leurs patients.
    Continuez à pratiquer le blog, il n’y a pas de meilleures thérapies, j’en parle en connaissance de cause. 😉

  32. « Avant même l’exigence de vérité, pourtant fondamentale, domine la prescription de ce qui est convenable et bienséant. Décrire la réalité telle qu’elle est ne saurait constituer un motif d’indulgence puisqu’il convient, quand on a compris l’époque, de sélectionner en son sein ce qui est audible et admissible au détriment de ce qui serait peut-être vrai. Non plus la liberté de tout dire mais la morale frileuse de savoir taire. » (PB)
    Savoir se taire, ou en sicilien l’omerta…
    C’est bel et bien une omerta que de nombreux Français ont été obligés de pratiquer dès la multiplication de divers crimes et délits proportionnels à la croissance d’une partie de l’immigration, sujet sensible s’il en est, souvent expurgé voire censuré par les médias, difficile à évoquer même de façon purement factuelle sans se faire taxer de « racisme » pour avoir seulement dit la vérité.
    « Il faut toujours dire ce que l’on voit : surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit. » (Charles Péguy)
    De nos jours, Péguy aurait été couvert d’avanies.

  33. @ Tipaza | 21 septembre 2024 à 15:02
    « Vous avez fait une faute de frappe, vous vouliez écrire :
    « …dans la mesure où chacun respecte les règles de la bien-pensance. » »
    « Bienséance, bien-pensance ». La belle affaire ! L’une ne va pas sans l’autre. La macronie se distingue des autres courants de pensée par sa politesse (peut-être un peu trop affectée) envers ses contempteurs. Ne me dites pas que vous ne l’avez pas remarqué !
    ——————————————————————-
    @ Serge HIREL | 21 septembre 2024 à 17:14
    Coexistence, cohabitation. En fait ça se passe comme dans une coloc.
    Il faut que chacun des membres du gouvernement accomplisse la tâche qui lui a été assignée sans chercher à empiéter sur le territoire de son collègue et tout se passera bien.
    J’ai quand même quelques craintes concernant les relations entre le ministre de l’Intérieur (Bruno Retailleau) et le garde des Sceaux (Didier Migaud). Pas sûr que cela se passe aussi bien qu’entre Gérald Darmanin et Éric Dupond-Moretti. Enfin, on verra bien à l’usage. 🙂

  34. @ Patrice Charoulet
    Quel enseignant deviez-vous être ! Punissiez-vous les élèves de manière juste ?
    Votre propos est vrai sur le fond. Cependant si c’est Philippe Bilger que vous visez comme allant à la soupe, je vous rappelle que vous vous vantez de ne pas regarder CNews, chaîne de télé que vous qualifiez d’extrême droite.
    Donc vous parlez sans savoir. Ce qui n’est pas surprenant de votre part.
    Philippe Bilger est le seul à avoir mis en cause le bilan de Nicolas Sarkozy, et son comportement. Mais vous ne le savez pas puisque vous ne regardez pas CNews.
    Je vous rappelle à toute fins utiles que Bolloré patron de CNews a prêté son yacht et son équipage à son ami Sarkozy ; de quoi calmer Philippe dans ses ardeurs, ce qui n’a jamais été le cas puisque heureusement il a fait office de résistant à la sarkophilie.
    Renseignez-vous avant de dire n’importe quoi.
    Pour d’autres votre constat est cependant fondé.

  35. « Bonne conscience » (PB)… « Bien-pensance » (Achille et beaucoup d’autres, dont moi-même parfois).
    Pour ceux qui fréquentent ce blog, il ne fait aucun doute que le terme contient la dose de dérision et de mépris qu’il faut pour désigner la bouillie intellectuelle qui tient lieu de morale politique à la gauche. Mais je ne suis pas sûr qu’employé par d’autres médias, il ne soit pas pris au premier degré.
    Les animateurs des plateaux de CNews ont souvent cette expression à la bouche, sans même l’accompagner du sourire entendu nécessaire. Sans offenser Madame Michu et Monsieur Lambda – parité respectée… -, n’est-il pas permis de craindre que, peu habitués aux sous-entendus dans le domaine politique, ils comprennent le contraire de ce qu’elle signifie ?
    Depuis plus de quarante ans, depuis Mitterrand, cette injonction de « bien-pensance » n’a-t-elle pas été l’arme préférée des gauchos pour combattre la méfiance de la droite à leur égard, pour instiller dans les cerveaux de ses dirigeants le dogme de la primauté de leur pensée sur les leurs ? N’est-elle pas encore efficace si l’on en croit les résultats spectaculaires du deuxième tour des législatives ?
    D’évidence, la gauche a gagné la bataille du vocabulaire. Elle a imposé des « virus mentaux », selon l’expression de Laurent Obertone (ce soir, sur CNews). Sans y prêter attention, nous employons des termes qu’elle a construits, de « vivre-ensemble » à « cordon sanitaire », de « démocratie participative » à « personne racisée ». La Macronie, elle aussi, a créé ses propres mots, de la « start-up nation » aux « riens », de « traverser la rue » aux « premiers de cordée ».
    Aujourd’hui, en ce domaine, la droite, toutes les droites, hormis peut-être Reconquête!, ont un retard phénoménal. Il est plus que temps qu’elle impose son dictionnaire et que les « chances pour la France » redeviennent des « délinquants » et les « mineurs non accompagnés » des « immigrés clandestins ».
    De plus, s’exprimer dans une langue partagée par toutes ses composantes pourrait peut-être favoriser l’union de la droite…

  36. À l’évidence, si nous devons reporter la notion de liberté sur le cafouillage intellectuel et politique de notre moment de vie, nous avons peu de chances de conclure.
    Renouvier croyait à l’aube adulte du développement humain, aussi marie-t-il la liberté et l’obligation comme si la conscience de cette dernière s’imposait de façon naturelle sur une forme d’anti-Aufklärung kantien, la connaissance objective n’étant plus un obstacle, en raison des progrès de la connaissance et de l’expérimentation qui l’accompagne. Dès lors, le sujet est en passe de maîtriser l’objet de son obligation.
    C’est à ce niveau que le raisonnement se perd dans le divorce entre les obligations imposées parce que jugées évidentes et les aspirations des individus à exposer leur indépendance, même dans l’outrance.
    Pendant plusieurs mois, par fantaisie goguenarde, j’ai fait une expérience sur MSN consistant à critiquer sévèrement les « cuirs » journalistiques, fautes, barbarismes, contresens, solécismes ; il y avait du travail et d’autre part à ironiser sur les informations bouche-trou ou tautologiques. Jamais de grossièreté ni d’insultes, mais MSN a fini par m’éjecter malgré mes commentaires élogieux sur certains personnages ou la pertinence d’un article. Naturellement, MSN ne m’a jamais averti ou demandé une explication, mais a seulement supprimé mon accès.
    Cela n’a bien sûr, aucun intérêt si ce n’est d’évoquer la performance technique d’un diffuseur et la faiblesse de sa résilience intellectuelle.
    Alors, liberté ? obligation ? Laquelle ? Celle qui s’impose comme naturelle, ou toute obligation devient-elle le résultat d’un contrat social et sa transgression une exceptio non adimpleti contractus ? On perçoit le sujet dans toute sa profondeur ; il suffit de modifier le contrat pour dessiner un nouveau visage au mot liberté, ce que font beaucoup de régimes, y compris le nôtre en choisissant ses cibles d’inexpressivité. Nègre est un mot raciste ou racisé ?? bien que très purement rattaché au latin niger dont même Ijro Kajanto, onomasticien finlandais, n’a jamais indiqué le caractère dégradant quand il est cognomen alors qu’il note dans les inscriptions monumentales, le rang adopté par le lapicide pour informer de la classe sociale des « seviri », prêtres augustaux pourtant réunis sur une même stèle, par exemple de Macer à Amphio.
    Le langage inclusif portait et porte encore, bien qu’inutilisable en langage courant, la perplexité d’une époque, marquée par une frénésie de mémoire, hélas lacunaire, dont tous les partis politiques se sont rendus coupables dans le droit fil des régimes qui ont créé des vérités, donc des obligations allant jusqu’au délire schizophrène. La libération de Paris, ainsi, fait l’objet d’un péan solennel alors que, militairement, ce ne fut pas une bien grosse affaire mais on oublie de rappeler que, Pétain, venu peu avant (26 mai 1944) de Gaulle à Paris, y fut pareillement acclamé. Tout cela est connu et rapporté, toutes républiques confondues mais, bon, oui, enfin, ça ne vaut pas la peine d’en parler.
    Il ne reste plus à la liberté d’expression que d’étroits interstices où se nichent les cercles académiques, les entregents civilisés et les érudits.
    Mais l’apparente liberté en France est-elle dominante ou marginale ? Les deux, mon adjudant, car les milieux dominants se contrefichent de ce que pense la population, « qu’ils chantent, pourvu qu’ils paient » « Plumer l’oie sans qu’elle crie », même si le sacrosaint suffrage universel ne représente plus qu’une vague tendance, épuisée de viol, pour qui en a besoin.
    La très grande liberté, le paraclet des vertus, reste le mensonge.
    Le pourquoi de Renouvier n’est pas une solution, ou une conclusion, mais une relativité du réel qui ne trouve d’exception que dans la science dont le chemin va de l’impression (Aristote et le soleil couchant) à l’hypothèse (Anaximandre…) et, émergeant des brouillards, l’expérience démonstrative. Einstein a bien contredit Schrödinger.

  37. @ stephane | 21 septembre 2024 à 19:21
    Je suppose ne pas être la seule personne à penser ce que j’écris de l’intervention de Patrice Charoulet. Sinon, quelle tristesse pour ce blog ! Les gens ont dû se dire « encore une bêtise de Charoulet, les bras m’en tombent, à quoi bon écrire ? »
    Je ne suis pas dans le secret des médias ni dans la tête de Patrice Charoulet, mais en s’en prenant aux débatteurs dans les médias, il visait de facto notre hôte.
    Est-ce à moi de rappeler aux professeurs de français que les mots ont leur importance ?
    Misère de misère. Il y en a qui enferment les gens dans des interdits à la noix et rappellent plus utilement quelques règles de notre belle langue, et qui n’ont pas encore compris que les mots sont certes des bijoux brillant de mille feux, mais aussi des armes, par lesquelles on peut déchaîner les foules, tuant les hommes, ou leur honneur, ce qui ne vaut pas mieux. Que d’histoires fantastiques parce que des gens ont perdu leur ombre ! Mais qu’est-ce face à la perte de l’honneur ? Rien.
    Je ne sais pas si Patrice Charoulet est un inconséquent ou un calomniateur, mais je peux dire sans risque de me tromper qu’il nuit injustement à notre hôte.
    Débat ressassé et mortellement ennuyeux de savoir si la plume est plus forte que l’épée, elles sont, en vérité, pareilles et de même force, elles peuvent sauver, elles peuvent détruire, et qu’un professeur de français le méconnaisse donne un exemple calamiteux.
    Je n’ai pas de texte ou de chanson sous les neurones à fournir sur l’inconséquence, là, mais un air de Rossini que j’ai chanté et chanté quand je l’ai découvert, à une époque, si beau et si vrai, sur la calomnie !
    https://www.youtube.com/watch?v=IfyCau4yyBk

  38. @ Lodi
    Vous avez tout à fait raison de ne pas sous-estimer la capacité de nuisance du sieur Charoulet.
    Quand je le lis je me dis « mon Dieu je n’aimerais pas l’avoir comme voisin en temps de guerre ». Mais bon il faut de tout pour faire un monde.
    En parlant de chroniqueurs qui vont à la soupe, je suis d’accord avec lui, à l’exception que s’il vise Philippe Bilger, c’est sans argument et donc gratuit (à défaut d’avoir été payé 250 euros pour ce faire).
    Le moins qu’on puisse attendre de PC c’est un rétropédalage du genre « mon bon Philippe, je ne vous visais pas, puisque je ne regarde pas CNews ». Ce simple constat est la preuve qu’il y a un petit côté calomniateur chez Patou. Robert Marchenoir avait en son temps bien décrit le processus. On calomie et ensuite on s’offusque du sous-entendu prêté, « comment, moi penser cela ! ».
    D’ailleurs si ce bon Patou considère Philippe de la sorte (il ne l’a pas visé nommément) que fait-il encore sur ce blog ? L’idiot utile peut-être.

  39. hameau dans les nuages

    @ Tipaza | 21 septembre 2024 à 15:00
    Ce sont les armoires fermées à clef qui intriguent et attirent l’attention.

  40. @ Patrice Charoulet | 21 septembre 2024 à 13:26
    J’admire Philippe et Pascale pour leur flegme à votre égard et les félicite d’avoir opté pour la liberté d’expression en publiant votre texte, qui doit tout autant à la pratique infâme de la lettre de dénonciation en usage à l’époque de l’Occupation, au comportement nocif d’un jaloux incapable de supporter la réussite d’un autre, qu’à la curiosité malsaine d’un individu prêt à fouiller les poubelles pour tenter de découvrir ce qui ne le regarde pas. De plus, vous n’avez même pas le courage de désigner nommément qui vous visez…
    Ce qui me rend malade, c’est que, payé par mes impôts, vous ayez pu inculquer une telle « éducation » à vos élèves.
    ——————————————————————-
    @ Achille | 21 septembre 2024 à 20:10
    « J’ai quand même quelques craintes concernant les relations entre le ministre de l’Intérieur (Bruno Retailleau) et le garde des Sceaux (Didier Migaud). Pas sûr que cela se passe aussi bien qu’entre Gérald Darmanin et Éric Dupond-Moretti. »
    C’est sûr, la Macronie était un jardin d’Éden où chacun respectait l’autre, congratulait son voisin et aidait à la réalisation harmonieuse du rêve du Prince, sans jamais penser à se faire de la place en fomentant un coup tordu, en pratiquant l’art du croc-en-jambe ou en s’introduisant subrepticement sur les plates-bandes d’un collègue…
    Réveillez-vous Achille, le premier flic de France et Acquittator se détestaient et continueront à se détester. Leurs sourires réciproques et leurs poignées de main chaleureuses ne sont destinés qu’à tromper les benêts. Retailleau et Migaud ne sont peut-être pas de cette même trempe de politiciens véreux. On le saura très vite…

  41. @ Patrice Charoulet | 21 septembre 2024 à 13:26
    2/20 Hors sujet !
    1 point pour l’orthographe, écriture inclusive rédhibitoire
    1 point pour le copier-coller

  42. @ stephane | 21 septembre 2024 à 23:05
    À franchement parler, si je sais que notre hermine parle selon sa conscience, je ne sais pas si d’autres vont à la soupe ou non.
    Et dans le doute, je m’abstiens d’accuser.
    Bon, mais je défends surtout notre hôte pour la double raison que je sais qu’il dit ce qu’il pense, et qu’il nous héberge, et royalement, en plus ! N’oublions pas madame Bilger ! Le commentaire de Charoulet ne lui a pas fait plaisir, assurément : quand on s’occupe du blog de son mari ainsi qu’elle le fait, comment apprécier que quelqu’un vienne et l’accuse implicitement d’aller à la soupe ?
    J’ignore si Charoulet est un inconséquent ou un calomniateur, mais ce qui est sûr est qu’il nuit.
    Pourquoi aller chez quelqu’un, pourquoi profiter des dons de quelqu’un et l’attaquer ? Eh bien, peut-être parce qu’il ne faut pas le faire, qu’on jouit de transgresser.
    C’est une hypothèse. Et d’autant qu’on transgresse à peu de frais. Que ce soit les Français anti-américains, les musulmans se comportant comme ils le font dans les pays où ils émigrent ou Charoulet ici…. On transgresse car il est après tout universel de dire qu’il faut être loyal.
    Mais à peu de frais.
    Les Français ne parlent guère de loyauté, que ce soit à gauche ou à droite, on préfère le respect de tradition, ou ce qu’on estime le progrès, une valeur plus intemporelle et suprême comme la loyauté reste oubliée. Les croyants ne se sentent guère tenus qu’envers leur dieu et un peu leurs coreligionnaires, mais avec de sacrés trous dans la raquette, les musulmans font une fixation sur la Palestine en oubliant le sort des Ouïgours et autres, les chrétiens ont préféré s’en prendre aux homosexuels dans de gigantesques manifs pour tous, mais on les a moins entendus sur les chrétiens persécutés dans le monde.
    Pour Charoulet, outre le fait d’être Français, je pense que son obsession du dictionnaire le fait se perdre dans les mots, oubliant que les mots sont non seulement des bijoux, à polir, mais des épées qui blessent et qui tuent. Il pense que par les mots, son existence sans relief et ses pensées sans profondeur vont passionner, et il joue à donner des coups par les mots dont il ne mesure peut-être pas la profondeur.
    Mais les mots ne sont pas des objets si magiques et si bénins que ça, les mots ne sont pas la chose, ils ne sont pas non plus des pistolets en plastique lançant de l’eau. Obsession ridicule de Charoulet d’interdire les armes ! Et l’alcool, et le masque !
    Qu’il réfléchisse d’abord aussi au fait que les mots sont des armes ! Va-t-on interdire les mots, certains mots ? Ridicule, il faut libérer le langage comme en appeler à la responsabilité : toute personne se servant du langage crée un monde et doit se sentir la responsabilité d’un démiurge. De même qu’avec la démocratie, tout citoyen est souverain. C’est de tels pouvoirs qui obligent, et non sa triste morale, faite d’autant d’interdits que d’irresponsabilité.
    De nos jours, on voudrait qu’on soit responsable de gens qu’on n’a pas choisi de voir, voire de personnes des plus indésirables, type immigrés musulmans, eux qui ont tendance à nous rendre le mal pour le bien.
    Et qui parmi les commentateurs le promeut le plus ? Charoulet… Lui qui n’est même pas capable de loyauté envers notre hôte. Comme je le dis toujours, les faux devoirs évincent les vrais. À croire qu’ils ont été inventés à cet effet ? En tout cas, voilà ce qui arrive quand on ne met pas au fondement ce qui est le plus important.
    Accessoirement, quand on se pense sans le moindre devoir de loyauté envers un hôte, on est plus tenté à l’envier et donc le rabaisser pour tenter de le mettre à son niveau. C’est plus difficile que le défi de le prendre pour modèle afin de s’améliorer.
    Dommage ! Le monde est plein de gens qui par leur exemple peuvent d’une façon ou d’une autre servir de professeur. Mais pas Charoulet ! Il va peut-être nier avoir visé notre hôte, et sans présenter ses excuses, en plus, selon le mécanisme dont vous rappelez que Robert Marchenoir a la patience de l’exposer à ceux qui en usent. Je dois dire que démontrer leurs turpitudes aux gens est des plus fastidieux, il faut être prêt à remonter tout le cours de la discussion, voire à en chercher d’autres, probablement par des mots clé.
    Plus profondément, s’adresser à des gens de mauvaise foi ressemble à jouer comme si, on joue à faire comme si l’autre allait prendre conscience de ses errances. Bien sûr, peu de choses sont impossibles dans l’absolu, mais c’est peu probable, et se prenant au jeu, on risque d’être déçu, vraiment déçu… En plus, ce genre de discussion a tendance à fâcher, ce qui obère sérieusement la possibilité de convaincre, ou du moins, d’avoir une discussion sur le fond des choses, une autre fois. Mais peut-être le faut-il pour donner aux déviants l’occasion de changer ? Je n’en sais rien, je pense que c’est à décider au cas par cas.

  43. Quand on entend Wauquiez – sorte d’Olivier Faure sans lunettes avec défaut de prononciation – dire qu’il va aider le Premier ministre à faire une vraie politique de droite, grâce à ses quarante-quatre députés divisés comme les autres, on ne peut s’empêcher de penser à Céline, Louis-Ferdinand, fils de la dentellière et expert en légèreté.
    À l’heure où la liberté se résout à la transgression du verre de blanc pour accompagner le couscous à l’ombre du lupanar que sont devenues les églises, nous verrons peut-être un jour une révolte de l’esprit contre le poids, l’alcool, les ambitions, ce n’est apparemment pas pour aujourd’hui, quand l’érudition masque encore la vérité sous ses atours publicitaires.
    On n’est jamais trop vieux pour la célébrer quand, malgré soi, elle sourd au laboratoire intime du persécuteur persécuté, le travailleur de la chose en soi, antithèse du robot génial et de l’auteur à succès :
    https://www.youtube.com/watch?v=F2FLM3LhWGY
    https://www.youtube.com/watch?v=bYtOQmYWqbU

  44. Si le chef de famille tolère la mise en cause de sa légitimité à l’être au sein de celle-ci, il n’y a plus de famille, quelle que soit la vérité.
    C’est pourquoi, depuis l’aube des temps, fut instituée la sacralisation du chef de tribu avec la royauté.
    Aujourd’hui, on n’est plus libre de le savoir et encore moins d’y comprendre quelque chose.
    Alors, on sacralise la justice en portant la robe de l’ancienne justice ecclésiastique, et l’État avec le colonel qui fait le soldat de plomb à la porte de l’Élysée pendant que le psychopathe parade sur le tapis rouge.
    Et on a des « valeurs » sacrées elles aussi.
    L’histoire du pays est bidouillée à tous les étages, tout le monde il est égal etc. et au bout du bout, le père de famille qui envoie une torgnole au gosse qui l’a traité de c*n est passible de correctionnelle, étant entendu qu’il perdra même son statut de père si le gosse l’a injurié parce qu’il mettait une valeur de la République ou une vérité officielle en cause.
    Par ailleurs, Yves Rocard a été écarté de l’Académie des sciences pour s’être intéressé à la baguette du sourcier, et le prix Nobel Luc Montagnier a dû s’expatrier en Amérique puis en Chine pour s’être penché sur l’homéopathie ou les vaccins.
    Alors cessez tous de me faire poiler avec la liberté d’expression, j’ai les lèvres gercées.

  45. Michel Deluré

    @ Patrice Charoulet 21/09/24 13:26
    Propos déplacés, indignes, abjects. Si c’est cela la liberté d’expression, alors très peu pour moi !

  46. @ Patrice Charoulet | 21 septembre 2024 à 13:26
    Il me semble que sur ce blog, où ils s’investissent depuis près de vingt ans, Philippe et Pascale Bilger donnent beaucoup plus qu’ils ne reçoivent. Ce qui mériterait à défaut de reconnaissance un minimum de respect.
    Sans oublier que si l’on s’en tient à vos multiples confidences, question pingrerie, vous semblez battre des records !

  47. @ Lodi | 21 septembre 2024 à 18:45
    @ Michel Deluré | 22 septembre 2024 à 09:45
    Pour comprendre notre prof il faut chercher : « Patrice Charoulet Blog » dont Mediapart est l’hôte, et/ou PC sûr Facebook.
    Vous y trouverez en date du 17 septembre : « On ne se relit jamais trop » où il écrit : « Il m’arrive de scribouiller assez souvent quelques lignes, intitulées « Langue française », publiées un peu partout. Avant publication, je me relis trois fois, ce qui me permet d’éviter des inadvertances. »
    Oops ! Puis plus loin :
    « Il n’en demeure pas moins qu’on ne se relit jamais trop. »
    Il en donne la preuve ici, oubliant de se relire une quatrième fois sur JaS !
    Concilier Justice au Singulier et Mediapart demande à ne pas confondre les genres !!

  48. @ Patrice Charoulet – 21.09.24 13:26
    Indigestion difficile ou vengeance d’un gauchiste mal dans sa peau ?
    Attention quand même, la tête d’un poisson pas frais, ça peut donner en même temps et par émanation des vapeurs toxiques au cerveau !
    À juste titre, d’un célèbre un ancien ministre :
    « Quand on n’a rien à dire, on ferme sa gueule ».

  49. Ne dramatisons pas. Patrice Charoulet n’est pas méchant, même si parfois il fait preuve de maladresse. Il a juste une vision un peu décalée de celle de la plupart des intervenants de ce blog.
    Son obsession réside dans le bien-parler de la langue française. Avec ses 103 dictionnaires, il est un peu le maître Capelo de ce blog, pour ceux qui se souviennent de lui.
    D’autres ici ne manquent pas de nous faire part de leurs obsessions :
    – il y a celui qui voit des communistes partout, jusque sous son lit.
    – le catho réac qui nous gratifie régulièrement de passages de la Bible.
    – le xénophobe, homophobe, islamophobe pathologique.
    – le pétainiste de service (apparemment il en existe encore quelques-uns).
    – le macroniste indécrottable (moi !).
    – sans oublier les toutologues qui savent tout sur tout et n’ont rien à envier aux invités de l’Heure des pros.
    Manifestement les adeptes de la gauche radicale ont totalement disparu du blog.
    Tout cela fait un petit monde plutôt sympathique, même si parfois cela se traduit par des échanges un peu musclés.
    Mais c’est cela aussi la liberté d’expression. 🙂

  50. Le favori et cher au couple Macron, Eric Dupond-Moretti, a dû quitter la place Vendôme sur la pointe des pieds pour retourner sans doute à son premier devoir d’avocat. Il emporte avec lui toutes les subtilités confidentielles, les secrets bien gardés acquis au ministère de la Justice durant son mandat de garde des Sceaux de 4 ans et demi. Une belle retraite est assurée.
    Pour la suite, on verra d’ici quelques mois si le nouveau gouvernement de Michel Barnier est à un niveau supérieur au précédent.

  51. @ Achille
    Votre liste est assez lucide.
    Mais dans cette liste et chez tous les intervenants il y a un point commun, aucun n’impute à Philippe Bilger une malhonnêteté intellectuelle au point de renier ses convictions pour 250 balles, sauf un intervenant apparemment.
    PB avait expliqué dans une interview sa situation personnelle. Monsieur Charoulet pourrait lancer une cagnotte au lieu de lancer des accusations dignes de l’Occupation.
    C’est la double peine pour Philippe qui se fait manger la main qu’il nous tend pour nous permettre à nous aussi d’être libres de nos propos, ce qui n’est le cas nulle part ailleurs.
    Il y a du gauchiste refoulé chez Charoulet, de la graine de la gauche LFI après s’être goinfré des deniers publics pour son salaire. Avec quelle valeur ajoutée ?
    Attaquer Philippe Bilger sur la cohérence de la défense des valeurs me semble très injuste, surtout quand on s’est toujours vanté d’être fidèle à sa famille politique. Cela me rappelle un certain Sarkozy qui avait pris comme seul exemple de patron voyou le seul patron ayant redonné de sa propre initiative son parachute doré. D’aucuns s’en rappellent ici.
    Je ne serais pas choqué que Philippe et Pascale finissent par lâcher l’affaire face à tant d’ingratitude.

  52. Michel Deluré

    @ stephane 21/09/24 19:13
    Soyez rassuré, je pense avoir atteint l’âge où tout changement de comportement et de convictions devient, sauf séisme de forte magnitude, très difficile à envisager !
    Mon tempérament me porte plus vers la modération, que je ne considère nullement comme une tare ce qui est d’ailleurs, je pense, le cas d’une grande majorité de Français. Là où certains ne voient peut-être dans cette modération que mollesse, indécision, j’y perçois au contraire une liberté qui contribue à former mon jugement par l’écoute, la réflexion et l’étude préalables, écartant de mon chemin, je l’espère, démagogie et populisme, privilégiant pragmatisme, réalisme et équité.

  53. Il est intéressant de se demander, en particulier cette semaine, ce que sont les rapports du nouveau Premier ministre avec la liberté.
    On trouve parfois la clé d’une personnalité, d’un projet, dans l’anagramme du nom.
    Le commandant Cousteau : tout commença dans l’eau.
    Laurent Fabius : naturel abusif (merci Faizant).
    Albert Einstein : rien n’est établi.
    Martine Aubry : maire bruyant.
    Selon cette méthode, le programme de Michel Barnier consisterait à « libérer Machin » !
    D’accord, mais c’est quoi Machin ? une personne ? une population ? un symbole ? une vertu ?

  54. De la liberté d’informer au pays du Cinglé :
    https://dai.ly/x95yn50
    On ne saura jamais ce que pensent les citoyens de ce pays, mais au moins ils ont un beau feu d’artifice.
    « Les foules sont un peu dans le cas du dormeur dont la raison, momentanément suspendue, laisse surgir dans l’esprit des images d’une intensité extrême, mais qui se dissiperaient vite si elles pouvaient être soumises à la réflexion. Les foules, n’étant capables ni de réflexion ni de raisonnement, ne connaissent pas l’invraisemblable : or, ce sont les choses les plus invraisemblables qui sont généralement les plus frappantes. » (Psychologie des foules (1895) de Gustave Le Bon)
    Le FN/RN aussi applique aujourd’hui ce système feutré tellement bien décrit par Gustave L.B., et toujours au goût du jour. Jordy a disparu de la scène, un porte-parole fait le boulot, je mise un petit billet qu’ils ne toucheront pas une seconde du plan de prolongement de la durée d’emploi dans la réforme des retraites.
    Pas fous, ils savent qu’il n’y a pas un rouble vaillant, Barnier réclame un audit de la dépense publique et Retailleau a obtenu, enfin !, son bâton de maréchal. Enfin ministre de plein exercice ! Il en rêvait, les trains passaient, il commençait à désespérer, son parti était aussi épais que le papier Job, et là l’inespéré est arrivé, le miracle tant imaginé s’est produit.
    Peu importe le temps que cela dure, Bruno touche enfin le Graal, il affichera désormais la médaille suprême pour lui, le ministère de l’Intérieur, celui qui vous propulse en haut de l’affiche, parfois tremplin pour le poste suprême du Château.
    Il n’a pas cette ambition Bruno, il voulait juste le poste qui conclut enfin sa reconnaissance nationale, exister enfin à l’échelon le plus dramatique du théâtre des postes ministériels, le plus envié, le plus enflammé par les médias. Il en rêvait il l’a fait ! C’est un miracle, le parti de la Grande Bourgeoise à la ramasse avec moins de 5 %, et lui qui profite de cette aubaine… Recalé partout, ce parti LR moribond ressurgit de ses cendres.
    Les miracles sont à Lourdes, d’autres les doivent à notre sainte démocratie, le fait est qu’il portera un cierge, je ne sais où, mais sans doute au FN/RN et à leur chapelle, peu importe le temps qu’il passera à Beauvau, Gégé Collomb est passé aussi par les mêmes affres, avant enfin de tenir le sceptre qui manquait à sa couronne.
    L’autre Gégé, le Gastronome, à qui l’on prêtait une intention suprême de Premier ministre, aurait été fou de quitter un royaume dont il était roi, son Graal atteint il n’allait pas sacrifier sa liberté, toute sa liberté alors qu’il est le numéro 1 des remplaçants. Médaille d’or du Congrès et numéro 1 après Macron, lui, Gégé n’aime pas les turbulences ni les affrontements, il vit sur ses acquis c’est tellement bon pour lui.
    Pour Retailleau qui n’avait pas le choix, c’était sa dernière chance, son dernier espoir, s’il voulait monter enfin sur le podium, il fallait saisir l’occasion, Barnier la lui a offerte, il en sera reconnaissant éternellement à celui qui vous décore par son choix.
    On n’a plus un sou dans les caisses, la pauvreté partout, mais au moins on regarde passer une actualité riche de mouvement et d’histoires à venir. Pour Bruno ce n’est même pas un question de gamelle, mais surtout l’assurance d’une belle médaille à sa collection de rentier de la politique, il a enfin réussi à mettre en place un viager qui lui faisait défaut. Il est heureux Bruno, il vit ses heures de gloire, pas grand-chose à perdre, puisqu’il a tout gagné avec cette nomination.

  55. Le sujet abordé de manière exécrable par Patrice Charoulet n’est pas extérieur au thème de ce billet de notre hôte. Si l’aspect pécunier de cette pratique des chaînes d’information n’intéresse que les aigris et les jaloux, il n’est pas interdit de se poser des questions sur la présence sur leurs plateaux de personnes extérieures à leur rédaction.
    « Chroniqueurs » ou « experts », elles ne sont pas là pour être « interviewées » – dans le sens habituel du terme – mais pour donner leur avis sur l’actualité, qu’il s’agisse d’un nouveau refus d’obtempérer ou des chances de Trump d’être réélu.
    On peut se réjouir de cette habitude. Les « experts » apportent leur savoir, ce qui ajoute à la qualité de l’émission, et les « chroniqueurs » assurent une véritable liberté d’expression. Mais, à mes yeux, elle est loin, très loin, d’être une panacée. Et les motifs de circonspection ne manquent pas.
    D’abord, elle insinue un doute sur la capacité de la rédaction à traiter elle-même l’actualité. Que celle-ci, de temps en temps, fasse appel à une personnalité extérieure sur un sujet pointu, soit, mais quand cela devient la norme, c’est la compétence des journalistes qui peut être mise en cause.
    Ensuite, si certains « experts » ne s’expriment que sur les sujets qu’ils connaissent – par exemple un ancien magistrat sur la justice -, d’autres et la plupart des « chroniqueurs » sont de fieffés « toutologues » qui, bien souvent sans contradicteurs, imposent leurs points de vue. Les « généraux E.R. » de LCI sont sur ce point remarquables…
    Enfin, et c’est le reproche le plus grave, ces « experts » et, surtout, ces « chroniqueurs » sont imposés aux chaînes d’information continue par une lecture restrictive de la loi sur l’audiovisuel de 1986.
    Dans les médias, la normalité est que la ligne éditoriale soit déterminée, plus ou moins souple, par le propriétaire ou la rédaction (ceci est un autre débat…). Or, pour ces chaînes, la loi leur impose « le pluralisme ». L’article 13 de la loi sur l’audiovisuel de 1986, modifié en 2021 en raison du remplacement du CSA par l’Arcom, précise : « L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique assure le respect de l’expression pluraliste des courants de pensée et d’opinion dans les programmes des services de radio et de télévision, en particulier pour les émissions d’information politique et générale ».
    À remarquer que cette loi a été votée à une époque où ces chaînes d’information continue n’existaient pas, n’étaient même pas envisagées, à une époque aussi où l’offre des services télévisuels était limitée, le numérique étant balbutiant et Internet connu de ses seuls inventeurs.
    Cette disposition légale revient à interdire aux chaînes en question de définir elles-mêmes leur ligne éditoriale et donc au téléspectateur de choisir celles qu’il regarde en privilégiant les plus proches de ses convictions. Comment cela serait-il perçu par le lecteur si les médias écrits avaient à subir cette même règle d’airain, si, tous les matins, Le Figaro devait publier une chronique de Jean-Luc Mélenchon ?
    De plus, la loi, l’Arcom et, maintenant, le Conseil d’État (sur intervention de la très gauchiste association RSF) sont extrêmement pointilleux quant au respect du « pluralisme ». Cela va jusqu’à décompter les temps de parole des différentes catégories d’intervenants sur les plateaux. Ceci explique que CNews, pour éviter les fourches caudines de la tour Mirabeau et du Palais-Royal et néanmoins tenir sa ligne de média de droite, doit organiser des débats dans lesquels les « chroniqueurs » de toutes tendances politiques ont la parole… et les faire « modérer » par des journalistes suffisamment astucieux pour les contredire sans les affronter. En ce domaine, Pascal Praud est un artiste.
    Eu égard au développement vertigineux du nombre de services télévisuels, il serait peut-être temps que la France, en ce domaine, devienne adulte et que la loi soit modifiée afin que ces chaînes d’information en continu soient totalement libres, autant que les journaux, de respecter uniquement leur ligne éditoriale et d’accueillir sur leurs plateaux qui leur plaît.
    Il y a aujourd’hui techniquement suffisamment de place sur les différents vecteurs de communication pour que chacun y trouve le service le confortant dans ses opinions, pour que chacun, pour forger celles-ci, exerce son sens critique en picorant ici et là sur des chaînes dont, a priori, il ne partage pas la ligne éditoriale.
    Un seul bémol : le service public… qui doit redevenir pluraliste… ou disparaître.
    —————————————————————
    @ Achille | 21 septembre 2024 à 20:10
    « Coexistence, cohabitation. En fait ça se passe comme dans une coloc. »
    Non. Dans une coloc, celui qui cherche à s’introduire dans le lit de la voisine est viré manu militari et, dans la cuisine commune, on aime à se partager les petits plats délicieux, pas à empoisonner celui du colocataire… Il est vrai que la mythologie regorge de faits et gestes de Jupiter contraires aux bonnes mœurs et que le vôtre a déjà donné pas mal de preuves qu’en ce domaine, il n’est pas le dernier…
    Quant à votre conception « je joue perso » de la fonction de ministre, soit elle relève de la galéjade plutôt lourde, soit elle prouve l’insuffisance de vos connaissances des institutions de notre République. Il existe un Premier ministre qui détermine la politique de son gouvernement, les ministres n’étant chargés que de le conseiller et, ensuite, d’appliquer ses directives avec loyauté. Bien sûr, en Macronie, Jupiter décidait de tout et le Premier ministre obéissait ou était congédié. Ce ne sera plus le cas, même si le Prince cherche encore à ordonner.

  56. On parle de la technique « Wagenknecht », en Allemagne, pour qualifier la manœuvre de M. Barnier afin de cantonner l’extrême droite, comme cette ministre outre-Rhin a cantonné l’AfD, étant elle-même un pur produit marxiste, en adoptant des mesures dites de droite qui lui ont rapporté suffisamment de voix au dernier scrutin pour réduire l’AfD. Surprenant que cette sinuosité politique, fort adroite bien que de gauche (non, je ne l’ai pas emprunté à Devos), n’ait pas été soulevée par le RN.
    Après tout, Lénine n’était qu’un petit-bourgeois rentier.

  57. @ Patrice Charoulet | 21 septembre 2024 à 13:26
    « La soupe est bonne »
    Je trouve votre conclusion assez mesquine, pour ne pas dire grossière. (Je m’associe à Lodi pour ses explications.)
    Par ailleurs 250 € ça me paraît plus symbolique que mirifique compte tenu de la notoriété de Philippe, de son talent, et de la qualité de ses interventions. Étant professeur retraité, vous ne savez peut-être pas encore à votre âge que les personnes exerçant une profession libérale ne touchent environ que la moitié de leurs émoluments (avant impôts), car ni leur retraite, ni la sécurité sociale, ni les congés, ne leur sont gracieusement payés à vie par les contribuables. Sans compter que ces prestations sont précaires et qu’elles peuvent s’arrêter du jour au lendemain sans aucune contrepartie.
    Deuxièmement il ne vous vient peut-être pas à l’idée que les gens ne travaillent pas que pour « la soupe ». J’imagine que le plaisir de participer à ces débats l’emporte largement sur celui de la rétribution qui en découle. Je ne sais pas combien de temps Philippe y passe, toujours est-il que cela lui prend du temps et des efforts. Mais il préfère sans doute cela à une petite vie pépère car c’est archi-intéressant, pour lui et pour les autres. Si on vous le proposait, vous vous y précipiteriez. Hélas pour vous, il n’y a pas de danger qu’on vous le demande…
    Puisque vous insinuez qu’ils sont intéressés, permettez-moi de vous rappeler que tout le travail que font Philippe et Pascale Bilger pour tenir ce blog 365 jours par an est entièrement bénévole. Blog auquel vous contribuez de façon aigre, terne et nombriliste, mais assidue.
    Comme le dit si bien stephane, je n’aimerais pas vous avoir comme voisin en temps de guerre. Mais même en temps de paix, je suis loin d’être certaine que l’odeur de soupe qui émane de votre cuisine soit excellente à en juger par les relents de dénigrement, de despotisme, de satisfaction bornée et de jalousie sociale qui émanent de vos contributions à ce blog.

  58. Ce serait plutôt pas mal de lâcher la grappe à Patrice Charoulet…
    Je ne sais s’il pensait à notre hôte et peut-être que celui-ci s’en moque. Moi aussi.
    Il y a d’autres commentaires sur ce blog bien pires que celui de PC qui ne suscitent pas une once de réaction !

  59. J’apprécie hautement, Monsieur Bilger, la conclusion de ce billet : « Ces associations qui prétendent faire la loi en jetant un opprobre partisan à l’encontre de tel ou telle sont directement responsables d’atteintes graves à la liberté d’expression. Cette dernière mérite qu’on ne lui donne pas un sens étriqué.
    Il convient d’autant plus de proclamer « vive la liberté d’expression », car Liberté, on ne te chérit pas en France ! »
    Nous vivons actuellement sous la domination de l’expression publique d’organes et de personnes, souvent subventionnées ou squattant les médias publics et privés, qui veulent imposer leur unique façon de penser le monde, en interdisant aux autres d’exprimer ce qu’il voient, ce qu’ils sont capables de comprendre et surtout de le dire publiquement, tout écart devant être soumis à une judiciarisation de plus en plus grande contre qui dévie de leur idéologie qui seule doit avoir droit de cité !
    Au mieux, le « délinquant d’expression » se verra d’une manière ou d’une autre imposer le silence par une disqualification et une condamnation médiatiques sans appel, quand ce n’est pas une certaine frange de magistrats qui s’y prête par pure idéologie en décidant de condamnations dures. Heureusement, il y a encore dans les rangs de la magistrature des hommes et des femmes intellectuellement honnêtes qui refusent de se prêter à ce jeu. Mais jusqu’à quand, quand on sait que l’École de la Magistrature, comme les universités, sont les vecteurs de la diffusion de cette idéologie mortifère pour notre société, d’autant plus que l’inculture, notamment historique, est institutionnalisée.
    Quant au nouveau gouvernement, de quelle liberté d’expression sera capable le Premier ministre quand dix des seize ministres de plein exercice sont issus de la macronie ?
    De fait, la situation catastrophique dans laquelle se trouve la France, notamment ses finances, résulte en grande part des choix faits par ses gouvernants, non seulement depuis quatre décennies, mais aussi et surtout depuis 2017. Ces années ont en effet vu le déficit croître de manière exponentielle, avec toujours l’alibi de l’épidémie de Covid.
    Cependant, si cette période a effectivement entraîné de graves déficits, c’est surtout le refus de décider les mesures propres à les réduire, donc le refus d’assumer la responsabilité politique de telles décisions, qui est en cause et traduit donc l’absence de courage. La vraie vie étant, selon les mots présidentiels, les situations de fêtes. Panem et circenses… Jusques à quand ?
    Conclusion : comment mettre en œuvre une politique contraire à celle qui dure depuis sept ans sans mettre en cause son maître d’œuvre et les conseillers mis en place dans tous les ministères pour la diffuser ? Et en corollaire, comment échapper à court terme à une motion de censure, la politique à appliquer ne pouvant que pousser les oppositions à la rejeter avec la plus ferme décision ?
    Un dernier mot : je me joins aux nombreux commentateurs pour exprimer ma désapprobation la plus totale aux propos fielleux de Patrice Charoulet qui, sans le dire expressément, se croit autorisé à vous reprocher de participer à des débats radio ou télédiffusés. Il s’agit d’une forme de déshonneur commune à notre société actuelle. Triste et pathétique spectacle en vérité.

  60. Oui cher hôte, Liberté je ne chéris pas ton nom en France. Le dernier exemple nous vient des injonctions nous enjoignant de défendre tout ce que fait le génocidaire État d’Israël sous peine d’être accusé d’antisémitisme.
    C’est la loi sur la haine en ligne.
    L’introduction des dispositifs de l’état d’urgence dans la loi commune.
    La relégation du RN hors du champ politique dit républicain.
    Emmanuel Macron

    Le confinement
    Le vaccin Covid
    Le conflit en Ukraine

    Au moindre désaccord avec la doxa générale c’est l’hallali.
    Merci pour ce blog qui permet à tous les imbéciles ne pensant pas comme moi de s’exprimer 😀

  61. @ Claude Luçon | 22 septembre 2024 à 11:05
    Mieux vaut moins écrire… Et se relire plus sur le sens de ce qu’on écrit que pour la question de savoir si on a oublié un mot ou mal orthographié.
    Mais vous feriez un bon avocat !
    —————————————————————–
    @ stephane
    « PB avait expliqué dans une interview sa situation personnelle »
    Voilà ce qui arrive quand on laisse voir une vulnérabilité, hélas !
    Je dis et redis que si le savoir est le pouvoir, donner une information sur soi confère un pouvoir à l’autre, par lequel il peut vous nuire.
    Nul n’ose le contredire vu que c’est logique, mais on dévie en prétendant que je serais quelqu’un de trop méfiant ou que la nature humaine est bonne voire les deux.
    Deux et deux font quatre.
    C’est par son propre comportement que le sieur Charoulet prouve qu’il est bon de se masquer, savoir totalement, ou du moins en partie, selon les cas.
    Les indiscrets qui flairent les vulnérabilités des autres sont les premiers à en profiter, comme des mouches se posant sur les blessures.
    Il faut tout l’art de notre hôte pour amener des gens à répondre à la question, vraiment ! Parce qu’on sent une intelligence exigeante et une empathie en marche vers soi.
    Tout le monde a le droit d’être radin, mais pas de voler l’honneur d’un autre en l’accusant à tort, et quand il s’agit d’une personne envers laquelle on est redevable, on atteint des sommets.
    Et le Charoulet, que va-t-il dire, la prochaine fois, que notre hôte écrit ce que lui dictent les éditeurs dans ses livres, ou encore qu’il ploie sa plume ici sous le souci d’être populaire auprès de ses lecteurs et commentateurs de blog ?
    Quand on accuse, c’est sans fin… Je gage que notre hermine faisait attention à ce processus pour éviter de donner dans ce travers. Mais quand on est en veine d’accuser, ou qu’on n’aime pas les gens, voire qu’on cumule, on a tendance à rajouter des states d’accusations, à l’infini. Comme qui ayant vomi de la nourriture, commence à expulser sa bile.
    Enfin, il va peut-être se relire de manière plus utile, je veux dire plus penser au fond et moins à la forme. Qui sait, en voyant qu’il est allé trop loin ? Si une personne passant son temps à se relire ne peut ou ne veut pas relire son comportement, on est en droit de désespérer de la lecture et de l’écriture !

  62. @ Achille | 22 septembre 2024 à 11:22
    Vous appartenez à la cohorte des gens qui rangent les individus dans des cases. Vous n’avez visiblement pas réussi à définir une case qui conviendrait pour me ranger avec une étiquette adéquate.
    Vous vous faites des idées… si cela vous convient et vous fait avancer, libre à vous.

  63. @ stephane | 22 septembre 2024 à 13:58
    Rémunéré ou pas – la question, d’ordre privé, n’a pas à être abordée ici, en tout cas pas sous l’angle odieux choisi par Patrice Charoulet -, notre hôte est du même sang que ce PDG injustement bafoué par le candidat Sarkozy en 2007 et dont chacun se souvient du nom. L’un et l’autre ont le même rapport serein avec l’honnêteté intellectuelle et n’ont jamais été tentés de négocier leur honneur ni pour un parachute doré ni pour un plat de lentilles. Cette attitude « droit dans ses bottes » semble hors de portée de l’entendement d’un « gauchiste refoulé ».
    En revanche, parce qu’un fonctionnaire, rémunéré par l’impôt, doit des comptes aux citoyens qui le payent, il est permis de demander à PC s’il arrondissait ses revenus en donnant des cours particuliers, s’il en demandait l’autorisation à sa hiérarchie, s’il déclarait ces rémunérations au service des impôts et si, pour les assurer, il prenait sur son temps de loisir ou réduisait son temps de travail au service de ses élèves.

  64. @ Serge HIREL | 22 septembre 2024 à 14:54
    « Quant à votre conception « je joue perso » de la fonction de ministre, soit elle relève de la galéjade plutôt lourde, soit elle prouve l’insuffisance de vos connaissances des institutions de notre République. »
    Je n’ai pas la prétention d’être un expert en droit constitutionnel. Mais enfin il me vient à l’esprit une petite clarification donnée par Jacques Chirac concernant son ministre des Finances de l’époque et qui montre que parfois il peut y avoir des débordements de la part d’un ministre un peu trop empressé d’occuper « la place ». (*)
    Bon, en cherchant bien je pourrais trouver d’autres exemples de ce type, mais je pense que celui-ci est véritablement un cas d’école.
    (*) Il est vrai qu’il y pensait tous les matins en se rasant et que finalement il est parvenu à ses fins.
    ——————————————————————–
    @ Vamonos | 22 septembre 2024 à 18:44
    « Vous n’avez visiblement pas réussi à définir une case qui conviendrait pour me ranger avec une étiquette adéquate. »
    Sans doute est-ce dû au fait que vous intervenez relativement peu sur ce blog et que je n’ai pas encore réussi à situer vos convictions (voire vos obsessions).
    Il faut me laisser encore un peu de temps, je finirai bien par vous trouver « une case »! 🙂

  65. @ Serge HIREL
    C’est assez surprenant ce comportement du sieur Charoulet. En tout cas il me fascine tant il est représentatif d’un certain état d’esprit de profiteur (à défaut de parasite) gauchiste.
    J’ai connu des personnes qui se disaient de gauche et qui traquaient chez les voisins la pose de Velux, de cabanes de jardin et contrôlaient sans qu’on leur demande rien la conformité fiscale des installations. Il n’y avait pas plus honnête et droit que ces gens-là.
    Au décès de la dame, la succession fut estimée et au final il s’est avéré que cette famille croulait sous l’argent et les biens locatifs tout en étant habillés comme des SDF. Quelle ne fut pas la surprise des héritiers quand ils se sont fait signifier qu’avec un tel patrimoine, cette famille aurait dû, depuis des années, payer l’impôt sur la fortune et pas des miettes. Ils se sont plaints d’avoir un léger redressement sur la seule dernière année et s’en sont ouverts aux voisins qu’ils surveillaient.
    Il y a un peu de cela dans le cas dont on parle sur ce blog.
    En tout temps on a affaire à des justiciers et des jaloux. Mais c’est quand même à gauche qu’il y en a le plus.

  66. Au vu de ce que se prend P. Charoulet, j’ai recherché l’objet du délit.
    Je dirais qu’à 13 h 26, ayant eu un coup de blues de ne pas faire longue table en famille, il aura forcé sur l’anisette.
    Les commentaires qui ont suivi ne valent pas beaucoup mieux en se vautrant dans l’indiscrétion.

  67. @ Serge HIREL | 22 septembre 2024 à 19:57
    Bien envoyé à la fouine mesquine Charoulet.
    Comme disent stephane et Lucile, je n’aimerais pas l’avoir pendant la guerre pour voisin ou ami. Il vous vendrait pour deux sous.

  68. C’est bizarre cette impression, je me suis coltiné pas mal d’ouvrages de Céline, je n’en n’ai lu aucun sur ses écrits antisémites, je n’ai pas voulu commencer par eux. Il devait se fuir lui-même, avait-il peur d’être libre, lui qui a vécu une vie de misère, étriquée, chaotique et cabossée, persécutée ? On sent chez lui ce besoin d’être pourchassé, mais que rien ne rebute, il est vrai que sa condition de médecin lui en a fait voir de toutes les couleurs. Bizarre… Il a fui presque toute sa vie, d’un endroit l’autre, d’un morceau de vie il écrit des pages, des tomes, partout il se sent en prison et on l’y sent à son aise, enfermé mais pas par l’esprit, style libre, libre de tout, insatiable de mots et de situations, partout où il est passé il a cherché à ouvrir la porte, cette liberté qui l’a fait souffrir et après laquelle il a couru toute son existence… Bizarre…

  69. @ Lodi | 22 septembre 2024 à 18:41
    Complément, voir aussi : « Bloc-notes de Patrice Charoulet » qui indique que 1434 visites ont été faites sur son profil, pas si mal pour le trublion de JaS ? Et ce n’est pas moi qui les ai toutes faites 🙂
    Bon avocat ? j’en doute ! 🙁
    Bien que je creuse… vieille habitude !
    ———————————————————————
    @ Jérôme | 22 septembre 2024 à 18:31
    « Merci pour ce blog qui permet à tous les imbéciles ne pensant pas comme moi de s’exprimer 😀 »
    Quid des imbéciles qui pensent comme vous ? Pas de merci ?

  70. À propos de Patrice Charoulet.
    Généreux de mon état, j’avais pensé ouvrir une cagnotte en sa faveur… à condition qu’il ne vienne plus déposer ses petits commentaires.
    Et puis je me suis dit que c’était contraire à la lettre et l’esprit du billet. On n’achète pas la liberté d’expression, fût-ce celle d’un Charoulet.
    Donc pas de cagnotte Charoulet.
    Tant pis pour lui il ne pourra pas mettre du beurre dans les épinards et pas même un bouquet garni dans sa soupe.
    Ayons une pensée émue pour le pauvre merlan qui va bouillir, en déprimant dans la solitude.

  71. Je n’avais jamais entendu Sarah Knafo avec son habit de politique, c’est un premier fusil ! foi de pointeur-tireur appelé. Et puis il y a l’autre qui a passé le témoin, Bruno l’Écrivain, il a tout réussi à l’entendre, il n’a honte de rien mais ce serait mentir il n’est pas le seul.
    Il a gagné partout quand il était en place, il a oublié de dire qu’il avait perdu 700 milliards en route et qu’on les cherche toujours. L’exercice était tout à sa gloire, on n’est jamais mieux servi que par soi-même… Je doute qu’en Suisse la claque sera la même, il paraît que les premières escarmouches sont lancées.
    Cela me rappelait un épisode de jeunesse quand nous faisions les comptes d’une opération mal ficelée, c’est vrai on « gagnait partout » (sous-traitants), mais au bout le résultat était négatif et on savait pourquoi. Bruno a été nul mais on l’a conservé, ce n’était plus du droit à l’erreur, c’était du droit à la dépense. Mais il n’a pas tremblé Bruno, ce n’est pas son pognon et puis il s’en va, il serait bien resté un peu plus mais là c’était impossible.
    L’aplomb de ces types m’a toujours stupéfié. Bruno radieux a au moins autant d’estomac que Ségo, vous les virez ils reviennent sans cesse, toujours contents d’eux, en inox leur estomac, ils nous feraient croire que sans eux le monde s’arrêterait et le ciel de nous tomber sur la tête.

  72. @ stephane | 22 septembre 2024 à 13:58
    Il est clair que Philippe Bilger n’a que faire des jetons de présence destinés aux invités de l’Heure des pros. C’est un homme qui aime les débats, ceci depuis toujours au point qu’il pourrait intervenir gratuitement.
    Je ne serais pas étonné qu’il dépose les fameux 250€ qu’il touche à chacune de ses invitations sur les comptes épargne de ses nombreux petits-enfants.

  73. Le plus important concernant la liberté d’expression, c’est son prix ; le reste c’est du blabla.
    15 000 euros d‘amende et peine de cinq ans de prison, c‘est le prix à payer… pour qui ?
    Pour Zemmour pardi ! Son délit ? Oser pratiquer la liberté d’expression de LA vérité, celle qui est interdite à proférer car trop gênante et non conforme allah dictature macronienne de pensée unique seule autorisée, ben voyons !
    Tarif fixé par les procureurs inquisiteurs macroniens et leurs gardes-chiourmes lèche-babouches collabos juges rouges, partis islamogauchistes, les SOS de Sopo le vopo délateur gestapislamiste, le MRAP, LDH, les antiracistes, les woke, les traîtres anti-France etc. etc. du beau linge, ben voyons !
    Zemmour est donc un héros résistant qui ne courbe pas l’échine.
    La seule et vraie liberté d‘expression c’est la sienne.
    Mon boucher a payé le prix fort (menaces par téléphone de briser sa vitrine) pour avoir osé afficher « prix au détail » sur son étal, ce qui rappelait les propos des heures sombres du facho nazi FN JM Le Pen sur les chambres à gaz, détail de l’Histoire donc apologie du nazisme.

  74. @ Achille | 23 septembre 2024 à 08:13
    Pourquoi parlez-vous (certains aussi) dans le vide sans prendre d’autres paramètres quant aux 250 € gagnés par émission. Je trouve que, d’une, ce n’est pas cher payé, et de deux, il faut déduire de ce montant l’Urssaf, les charges sociales (cotisations CRDS, CSG, Assurance maladie, retraite, etc.) et enfin les impôts qui vous tombent sur le dos. Une fois tout déduit à la source, il ne vous reste que des clopinettes. Pire encore, tout salaire versé en plus de la retraite doit être déclaré aux impôts qui ont un oeil de lynx et savent tout. Et là, dès que le seuil d’imposition dépasse un certain montant, vous êtes bon pour casquer un max.
    Le plus injuste est que pour tout salaire ou indemnités gagnés en dehors de vos versements de retraite, ces gains honorablement gagnés ne sont pas pris en compte dans le calcul de la revalorisation de votre retraite alors que vous continuez toujours à payer les mêmes charges à la source. On travaille en France pour des prunes et pendant ce temps, l’État se gave et dilapide nos sous en toute impunité.
    ——————————————————————–
    @ Giuseppe | 22 septembre 2024 à 23:33
    Vous oubliez de dire que Bruno Le Maire, le docile, n’était qu’un tiroir-caisse obéissant au donneur d’ordre Emmanuel Macron. Si vous voulez restez dans le gouvernement de Macron, vous avez intérêt de faire ce qu’il dit, sinon c’est la porte…
    J’aimerais que Bruno Le Maire, maintenant qu’il a quitté Bercy, se mette à table et nous dise toute la vérité.

  75. @ Xavier NEBOUT
    « Au vu de ce que se prend P. Charoulet, j’ai recherché l’objet du délit.
    Je dirais qu’à 13 h 26, ayant eu un coup de blues de ne pas faire longue table en famille, il aura forcé sur l’anisette. »
    Cette dernière supposition montre qu’on connaît mal Patrice Charoulet.
    1. Il ne boit pas ou peu.
    2. S’il y avait eu quelque abus, ce ne serait certes pas l’anisette l’objet du délit, mais la Bénédictine.
    3. Patrice Charoulet est un vieux monsieur (ils sont nombreux sur ce blog !) qui vit seul et s’ennuie un peu (il y en a également un certain nombre sur ce blog), amoureux des belles lettres et de la belle langue. Il est parfaitement inoffensif (je n’en dirais pas autant de tous les commentateurs et commentatrices de ce blog) et souvent hors-sujet. C’est ce qui fait son charme et provoque également l’agacement.
    Le billet du jour est consacré à la liberté. Qu’on en laisse donc suffisamment à Monsieur Charoulet pour lui permettre de s’exprimer sans lui tomber dessus à bras raccourcis dès qu’il publie.
    Sur ce dernier point, je ne peux qu’appuyer ce que dit Xavier NEBOUT :
    « Les commentaires qui ont suivi ne valent pas beaucoup mieux en se vautrant dans l’indiscrétion. »
    Désolé pour le hors-sujet. Encore que…

  76. @ Achille
    On me donnerait 250 euros, je les prendrais.
    Eu égard à la contribution de Philippe Bilger dans la désidolâtrisation de Sarkozy, c’est bien peu payé.
    Toutefois ses interventions sont de plus en plus interrompues par l’animateur qui pour le dire vulgairement « ne se sent plus pisser ».
    Ce qui est le plus affligeant dans cet épisode charoulesque, c’est que Patou critique un comportement d’intervenants sur des chaînes qu’il se vante ne pas regarder !
    Bref, un calomniateur.

  77. Patrice Charoulet

    Réponse à plusieurs sur mon commentaire : « …250 euros par émission. Certain(e)s sont presque constamment présent(e)s. À ce tarif, on comprend qu’ils n’aient guère envie de critiquer ceux qui les invitent ou… ceux qui possèdent la chaîne. Suivez mon regard. La soupe est bonne. »
    Préambule 1. J’ai quitté la sphère de la presse écrite il y a cinq ou six ans en commentant pour la première fois le blog de Philippe Bilger. J’ai lu tous ses textes avec plaisir. J’ai écouté deux fois chaque entretien qu’il a eu avec ses invités et je lui avais dit que cela pourrait former un excellent livre. J’ ai vivement apprécié l’action constante de sa chère femme, modératrice et correctrice, ce qui est rarissime sur la Toile. Je l’estime grandement et le lui ai dit.
    Préambule 2. Philippe Bilger n’est pas le seul sur le Net à converser avec des invités. Par exemple, on le sait, Jordan De Luxe a reçu des centaines de personnes, dont Philippe Bilger. J’invite mes détracteurs à écouter cette conversation (YouTube). Généralement, Jordan pose des questions sur l’âge, l’enfance, les parents, la carrière de l’invité et neuf fois sur dix, cela se termine par « Combien gagnez-vous ? ». Certains disent : « Je ne vous le dirai pas. » Notre hôte a répondu : « 4500 à 5000 euros, mais qui sont entièrement absorbés par mon loyer et ma pension alimentaire ». Il précise qu’il a eu un divorce avec sa première femme qui fut « calamiteux ». Il ajoute qu’il a absolument « besoin » de travailler encore. Nous ne sommes pas sous l’Occupation, Jordan n’est pas un voisin dont on aurait dû se méfier, pas plus que moi. Et Philippe Bilger a répondu.
    Préambule 3. Plusieurs me déclarent « gauchiste », ignorant le sens de ce mot dans le langage de la science politique. Je les invite à s’instruire, par exemple en lisant un livre élémentaire en ce domaine. Il se trouve que je suis l’homme le moins envieux de France, moins envieux, forcément, que tous mes détracteurs d’ici. Quand je vois un homme dans une Rolls, je ne raye pas la carrosserie, je me dis : « Tant mieux pour lui ». Mon meilleur ami gagne dix fois ce que je gagne et j’en suis heureux pour lui. Ma femme, hélas décédée, était mon ministre des Finances et je n’ai jamais su ce que j’avais sur mon compte courant.
    Réponse principale, qui est politique. On le sait, j’ai voté pour de Gaulle, Pompidou, Chirac, Sarkozy, puis Mme Pécresse. J’ai payé chaque année ma cotisation au RPR, à l’UMP, à LR. Au début du premier mandat, j’ai beaucoup critiqué le président Macron, « ni gauche ni droite » me faisait rire et j’ai estimé qu’il avait fait un hold-up.
    Aimant entendre Zemmour, polémiste, à la radio comme à la télé, j’ai écrit, ici même : « Je suis un zemmourien assumé ».
    Au fil du temps, j’ai pris conscience de ceci : le président ni-gauche-ni-droite n’était plus guère de gauche et se rapprochait de plus en plus de LR. Et après E. Philippe, Darmanin, Le Maire, Woerth, Sarkozy, Copé… je me suis dit de plus en plus : « Mais pourquoi diable les dirigeants LR* ne rejoignent-ils pas la Macronie ? ». Parallèlement, en tant qu’adhérent LR, j’ai refusé de voter pour Ciotti (quelles antennes ! Quel pressentiment !) à la présidence du parti. Et j’ai adhéré au parti macroniste. Abominant l’extrême droite depuis toujours (contrairement à Ciotti), je considère que le président Macron est le seul rempart actuel contre le triomphe lepéniste. Et j’estime que les médias Bolloré (Canal, CNews, Europe 1, Match… ont choisi d’avoir comme première cible, du matin au soir, le président Macron, en faisant tout pour faciliter la victoire lepéniste.
    C’est Élisabeth Lévy (que Philippe Bilger a dit, chez le même, admirer beaucoup) qui, chez Jordan De Luxe, a répondu « 250 euros par émission ». Il n’a pas été gêné pour poser la question et elle n’a pas été gênée pour répondre. Moi, je suis comme les Américains, les questions d’argent ne me gênent pas. Je dis mon salaire et il m’arrive de demander leur salaire à mes amis, non par « gauchisme » (!), mais parce que je trouve l’info amusante, en me réjouissant, je l’ai dit, si, le salaire est bon. Les gens qui ont honte (!) de dire ce qu’ils gagnent me font rire, comme ceux qui ne veulent dire ni leur nom, ni leur profession, ni leur ville. Les paranos me font rire.
    Voilà, Mesdames, Messieurs. Ai-je été clair ?
    *Ils viennent, enfin ! de le faire dans le gouvernement Barnier.

  78. Monsieur Charoulet,
    Vous avez été clair dans votre floutitude. Vous aimez parler par allusion. Eh bien moi je préfère un anonyme direct et carré dans ses approches.
    Je reprends un point : « Quand je vois un homme dans une Rolls je ne raye pas la carrosserie ». Manquerait plus que ça mais visiblement l’idée vous vient quand même à l’esprit. Un homme ça s’empêche. Bien !
    Il est évident qu’on ne critique pas publiquement le cuisinier qui nous nourrit. Encore faut-il avoir travaillé dans le privé pour le comprendre.
    Monsieur Charoulet, vous êtes un inquisiteur qui sous couvert de détachement est de désintérêt voulez tout savoir sur tout le monde. Vous auriez les noms des contributeurs que Google tournerait en permanence pour votre curiosité.
    Vous vous ennuyez, nous le regrettons, mais c’est à cause de personnes comme vous qu’on est obligés d’écrire avec un pseudonyme tant le risque de voir la police débarquer à 6 heures du matin est grand du fait de votre côté fouille-poubelles voire calomniateur.
    Bref, commencez par vous occuper de vos affaires et croyez bien que c’est par bienveillance que je prends la peine d’écrire cela, avec le risque implicite que ce commentaire soit estimé inapproprié et ne soit pas publié. Les Bilger respectent autrui, eux.

  79. @ Serge HIREL | 22 septembre 2024 à 14:54
    « Les « généraux E.R. » de LCI sont sur ce point remarquables… » 
    Savez-vous que dans le métier des armes, d’aucuns, qui ne sont pas éblouis par la pertinence de leurs analyses, les qualifient de « Gamelin de plateaux TV » ?

  80. @ Patrice Charoulet | 23 septembre 2024 à 15:21
    Mon pauvre monsieur vous ne vous rendez même pas compte qu’en exhibant ce genre d’arguments pour votre défense (à savoir quelques informations glanées ici ou là sur la vie des gens), vous vous enfoncez encore davantage. D’autant que lesdites informations auraient dû vous inciter à la modération, sinon la compréhension, plutôt qu’à des attaques frontales brutales, voire malveillantes et calomnieuses.
    Il peut arriver hélas que les mots dépassent nos pensées et sur ce point je me tiens prête à me déclarer coupable, mais dans ce cas le mieux n’est-il pas de se taire à défaut d’avoir l’honnêteté et le courage de reconnaître son erreur et de présenter ses excuses.

  81. @ Giuseppe | 23 septembre 2024 à 12:11
    Belle équipe. Mais en ce moment à Lourdes les habitants ont les pieds dans l’eau, donc terrain lourd et glissant.
    Sur X j’ai trouvé une photo qui a attiré mon attention. Voilà à quoi aurait pu ressembler le nouveau gouvernement. Quelque part ça fait peur ! 😳

  82. @ Achille 23 septembre 2024 à 21:25
    « Voilà à quoi aurait pu ressembler le nouveau gouvernement. Quelque part ça fait peur ! 😳
    Gonflé le Achille, le lèche-babouches macronien ; le président aux ordres de l’UE a créé un climat d’insécurité record, d’invasion criminelle impunie soutenue par ses juges rouges aux ordres, une ruine économique, une islamisation forcenée de toutes les institutions, une dictature de pensée unique officielle, surveillance, fichage, censure, wokisme, progressisme, radicalisme, indigénisme, racisme antiblancs à tous les étages, des merdias procureurs inquisiteurs gauchistes soumis, bref, la totale…
    Pas besoin de ressembler à ce nouveau gouvernement, le vôtre continue à nous faire très peur.

  83. Patrice Charoulet a mis le doigt là où ça fait mal, l’Heure des Pros est devenue l’Heure des Opportunistes. Et évidemment, la somme y est pour beaucoup.
    Je ne vais pas jeter la pierre aux participants, qui ne font qu’appliquer l’instinct de survie. Vu que plus grand monde n’achète des livres, les intellectuels ne survivent plus que par la télé ; même Onfray, le gars qui pond un livre par jour, fait des pieds et des mains pour avoir son tête-à-tête avec Laurence Ferrari, quitte à répéter en boucle les mêmes lieux communs dont il a la parfaite maîtrise.
    Le naufrage de l’émission, à mon sens, car j’ai cessé de regarder après quelques navrantes piqûres de rappel, est dû au narcissisme sur-débridé de Pascal Praud, incapable de laisser quiconque finir une phrase et qui va censurer tout propos sortant des clous (nouvelle formule ronflante : « le modérateur que je suis ne peut pas laisser dire cela »). Son audition devant la commission des parlementaires l’a marqué à vie, merci l’Arcom – le cancer des médias possédant encore un semblant de courage et de réalisme.
    En tout cas, Laurent Joffrin a gagné mon respect, malgré ses idées que j’abhorre, pour avoir eu assez de courage pour s’être extrait de ce cirque ridicule, qui, probablement, garde une forte audience simplement parce qu’il ose encore dire tout haut ce qu’une majorité silencieuse pense tout bas, cependant sans proposer de solution et même en sombrant dans la caricature constante. Praud est devenu un frileux, à la fois s’étouffant, choqué par une légère tapette dans le dos d’une gamine perturbée et exaspérante, pour ensuite réclamer la prison à vie pour les refus d’obtempérer. Alors que le parcours et l’évolution du gamin-Roi, à qui on n’a jamais su dire « Non », font que ces phénomènes sont liés. Et que sans aller dans l’excès, on peut encore se rappeler qu’une éducation à l’ancienne n’a pas empêché le monde de jadis de donner des génies à qui on n’arrive pas à l’oreille, aujourd’hui.
    Et c’est bien dommage, car l’émission avait un potentiel énorme, et Praud est loin d’être inculte ou stupide, c’est un professionnel habile et travailleur. Mais le melon que son cou peine à maintenir a pris des proportions inquiétantes.

  84. Chez nous la télé est monopolisée par mon époux qui, quand il ne fait pas de sport, en regarde. Donc je ne regarde pas l’Heure des pros, mais j’en vois parfois des extraits sur YouTube ; je ne suis pas une fan de Pascal Praud, et je veux bien croire que l’émission ait mal évolué. Il suffit de le dire ainsi et d’expliquer pourquoi on le pense. Le fait que les participants réguliers soient rémunérés quelque peu me paraît toutefois normal, d’ailleurs leur cachet n’a rien à voir avec celui de Lady Gaga ou de Céline Dion. Et quand bien même ce serait le cas, il ne faut pas en conclure automatiquement qu’ils disent n’importe quoi par appât du gain. Sinon, il faudrait soupçonner tous les journalistes.
    En fait, j’ai été vraiment interloquée par les insinuations dévalorisantes de PC contre Philippe (et Pascale) Bilger. Le ton indirect et railleur sur lequel il a envoyé ses piques sans les nommer est d’autant plus désagréable qu’il s’agit de leur propre blog, Tous deux mettent gracieusement JaS à notre disposition à longueur d’année au prix d’un travail quotidien, et cela même le jour de l’An et le Jour de la Fête du Travail.
    Ce blog est un bastion de la liberté d’expression et je le considère comme une bénédiction. Je ne connais pas personnellement son auteur ni sa famille, je ne les ai jamais rencontrés, mais je les tiens pour des gens honnêtes, ouverts, bienveillants, et même généreux. La contradiction ne les dérange évidemment pas, au contraire, mais les attaques personnelles publiques insinuant ni plus ni moins qu’ils seraient malhonnêtes intellectuellement par cupidité sont loin d’être vénielles venant de quiconque, et elles ne peuvent pas les laisser indifférents.
    Plus que l’inélégance du propos, c’est son injustice qui m’a fait réagir, or les Bilger sont vulnérables du fait qu’ils ne peuvent pas entrer dans le débat. Ils ne peuvent pas répondre pour défendre leur réputation, et Pascale en est réduite à donner l’imprimatur à ces bassesses. Leurs amis doivent alors tenter de rétablir la balance. C’est ce que j’ai voulu faire.

  85. @ Axelle D | 23 septembre 2024 à 20:24
    « Mon pauvre monsieur… »
    Que signifie cette interpellation de Monsieur Charoulet, aussi méprisante que méprisable ? Ma bonne dame, il vous faut purger avec quatre grains d’hellébore.
    « voire malveillantes… »
    C’est vous qui parlez de malveillance ?

  86. Patrice Charoulet

    Je suis un des rares à savoir que Cioran avait un petit logement à Dieppe, rue du Coeur couronné, petite rue près du Casino.
    Il m’y a reçu plusieurs fois pour boire un thé avec ma femme et Simone Boué. Il venait sonner chez moi très souvent pour faire une promenade et converser.
    En revanche, plusieurs de ses amis savent qu’il habitait 21, rue de l’Odéon à Paris. Il est mort en 1995.
    En 2024, nul n’a encore songé à mettre une plaque au bas de cet immeuble avec son nom.
    On trouvera ses œuvres en Pléiade. Achat conseillé.

  87. @ Lucile | 24 septembre 2024 à 14:15
    Vous avez raison… La position des Bilger est horrible : on vient remettre leur honneur en cause, chez eux et en public, et ils ne peuvent même pas se défendre !
    On le fait de plus dans un texte où on cause de liberté d’expression, ce qui peut faire penser que le moment est calculé.
    De même qu’on se rue sur une vulnérabilité que nôtre hôte n’a pas masquée, on la lui renvoie en pleine figure au moment où son épouse et lui peuvent le moins se laisser aller à la tentation d’effacer l’imputation, savoir le moment où monsieur Bilger parle de liberté d’expression.
    L’insulte se grave ici, dans le marbre donc. Pauvre madame Bilger ! Je ne doute pas qu’elle efface par compassion les plus grossières insultes que peuvent s’envoyer les commentateurs, et elle doit laisser son mari sans secours.
    Je vous rejoins aussi sur l’idée qu’on peut être payé et sincère. Assez de la réémergence de l’idée que parce que des gens sont salariés ou payés d’autre façon, ils sont indignes. Comme si les religieuses seules devaient avoir droit au respect pour s’occuper des malades, et non les infirmières, les domestiques ne pas voter car travaillant pour un patron.
    Et puis, on l’applique quand ça arrange : un Charoulet n’enseignait pas pour la seule gloire, et il transmettait non ce qui lui passait par la tête, mais le programme scolaire.
    Donc, il y a du bon et du mauvais fric, de bonnes et mauvaises bases de discussion.
    Pourtant, si le programme scolaire est monolithique, ce qui peut se concevoir, il y a davantage de diversité éditoriale.
    Et donc plus de probabilités que les auteurs et autres venant dans les émissions, expriment ce qu’ils pensent en s’adressant à des pairs partageant plus ou moins leur sensibilité, que les professeurs d’être tous d’accord avec un modèle unique.
    Sur les médias…
    Sur CNews je préfère cette personne à l’interrupteur perpétuel Praud :
    https://www.ojim.fr/portraits/christine-kelly/?cn-reloaded=1
    L’ambiance me semble d’ailleurs meilleure et avec plus d’esprit, je me suis parfois dit que monsieur Bilger y serait mieux. Enfin, cela en zappant, il faudrait regarder entièrement plusieurs émissions, voire prendre des notes, pour se montrer plus catégorique.
    De façon générale, je ne pense pas que les intervenants de quelque lieu que ce soit mentent, mais qu’ils se répètent est inévitable, que l’entre-soi les sclérose, un risque.
    Contre, on peut penser que le fait de tenir un blog où tout le monde n’applaudit pas, constitue une des garanties possibles de notre hôte. Mais la contradiction est une chose, l’imputation insultante en est une autre.
    Que le sage Claude Luçon défende Patrice Charoulet qui écrit trop est une chose honorable, dictée par la compassion. Que d’autres l’érigent en innocent bouc émissaire ou prétendent qu’il y aurait pire qu’être, outre liberticide, déloyal, ne rencontre pas mon adhésion.
    Rien de plus inique et bas que rendre le mal pour le bien. Qu’Apollon ou Thémis m’en préserve, ou mieux, les deux, je n’ai rien contre le travail en équipe !
    Et à propos de pluralité, il me paraît bon que plusieurs personnes aient marqué leur désapprobation de Patrice Charoulet et leur soutien de l’hermine traînée dans la boue. Les deux ne font qu’un, le volet Charoulet permet toutefois de s’en prendre aux gens imputant des faussetés aux autres, et ce en plus, en l’espèce, en rendant le mal pour le bien. Remercier nos hôtes est plus sentimental, ce qui ne peut pas non plus faire de mal dans un monde où s’expriment tant d’injustes ressentiments… Comme en vouloir à un maître en art de la parole de parler.
    Misère ! D’un autre côté, certains condamnent le travail gratuit, bénévole, en supposant qu’il prend la place d’emplois potentiels.
    Le discours des casse-pieds est différent selon les arpions qu’ils visent, mais on en revient toujours au même point, s’affirmer en écrasant autour d’eux.
    Le coupable ne demande même pas pardon, et il donne des conseils divers dont franchement, je me demande s’ils ne s’avèrent pas contre-productifs, vu qu’il me semble justement aussi démonétisé qu’on peut l’être.
    Tiens, que le prof de français cherche d’où ça vient si ça l’amuse, lui l’incapable de relire et rectifier son comportement :
    « En vain l’impure Calomnie
    Lançant ses traits sur l’avenir,
    Ne pouvant nier ton génie,
    S’efforce au moins de le ternir :
    Comme un vaisseau voguant sur l’onde
    Traîne après soi la vase immonde
    Qu’il a soulevée en son cours,
    Ton nom, plus fort que l’injustice,
    Traîne ton Zoïle au supplice
    D’une honte qui vit toujours ! »
    Pour ce blog, j’aimerais qu’on n’oublie pas ce que PC a écrit… À présent qu’il a laissé passer l’occasion de présenter ses excuses.
    Je n’aime pas les liberticides, les usurpateurs d’autorité morale me répugnent, et les deux à la fois, c’est un peu beaucoup pour moi !

  88. @ Alpi 24 sept 18:02
    Avant de lâcher vos aigreurs vous auriez bien dû commencer par vous appliquer à vous-même votre propre recommandation du 22 septembre à 17:27 rappelée ci-après et où je n’ai fait que remplacer les initiales.
    « Il y a d’autres commentaires sur ce blog bien pires que celui de AD qui ne suscitent pas une once de réaction ! »

  89. @ Patrice Charoulet | 24 septembre 2024 à 19:26
    « Il (Cioran) m’y a reçu plusieurs fois pour boire un thé avec ma femme et Simone Boué. Il venait sonner chez moi très souvent pour faire une promenade et converser. »
    On comprend mieux pourquoi Cioran était un éternel dépressif !

  90. @ Lucile 14h15
    « En fait, j’ai été vraiment interloquée par les insinuations dévalorisantes de PC contre Philippe (et Pascale) Bilger. »
    Moi aussi, mais pas vraiment étonné de la part de ce curieux personnage, curieux dans tous les sens de l’adjectif.
    Ce blog éclate de vie, donc de malveillances, d’acrimonies, d’exaltations mais surtout d’assertions non étayées qui me navrent de plus en plus.
    Vous faites partie, avec quelques rares, des personnes qui donnent encore envie de fréquenter ce blog.

  91. @ caroff | 24 septembre 2024 à 23:40
    J’en suis heureuse parce que c’est réciproque, et vraiment merci de me le faire savoir.
    ——————————————————————
    @ Lodi
    Je voudrais ajouter quelque chose à vos remarques (avec lesquelles je suis entièrement d’accord). Si Pascal Praud est obligé de s’auto-censurer pour garder son émission, ce n’est pas à lui qu’on doit en faire le grief, mais à ceux qui l’obligent à s’auto-censurer en le menaçant de supprimer son émission. Il n’est pas responsable des misères qu’on lui fait et il n’a peut-être pas d’autre choix. Plutôt que de l’accuser on ferait mieux de s’inquiéter de la censure et de la mainmise sans vergogne de la pensée conformiste sur les médias. Zemmour a osé résister, il a subi toutes sortes de procès pour avoir dit des choses vraies, mais dont l’establishment ne voulait pas qu’on parle, et maintenant il y a peu de gens pour admirer son courage.

  92. Belle leçon de savoir-vivre et de tolérance.
    Les Bilger publient un commentaire totalement hors sujet d’une personne qui les a à mots couverts limite calomniés.
    Cette réponse à des attaques mesquines de la part d’un inquisiteur qui aurait eu un rôle majeur en Allemagne de l’Est est une belle leçon que je vais moi-même méditer de mon côté.
    Mais là je l’ouvre…

  93. @ Lucile 25 septembre 2024 à 09:12
    « Zemmour a osé résister (…) et maintenant il y a peu de gens pour admirer son courage »
    Si, moi ! Et bien d’autres sûrement qui ont encore leur tête sur les épaules et un cerveau en bon état.
    Être anti-Zemmour c’est faire preuve d’irresponsabilité, d’incivisme, d’amoralité, de haine de soi, de haine de la France, de ses culture, religion, histoire, d’irrespect de l’autorité et surtout de soumission, lâcheté et collaboration avec cette secte islamogauchiste macronienne qui regroupe toute la répugnance des déchets sociaux et sociétaux dégénérés pervers, fascistes antifanazis, wokistes, complices des criminels envahisseurs islamistes.

  94. @ Axelle D | 24 septembre 2024 à 22:54
    « Avant de lâcher vos aigreurs… »
    Oh non ma bonne dame, j’ai passé l’âge, je ne suis point aigri. Sauf peut-être par les vacheries lues ici ou là depuis quelques jours. Je déteste les chasseurs en meute auxquels vous vous êtes associée pour baver sur un homme inoffensif. Inoffensif mais pas stupide…
    Si les Bilger se sentaient offensés, ils ont, je pense, suffisamment de caractère pour se défendre, signaler par MP leur mécontentement à PC et, surtout, le choix de ne pas publier.

  95. @ stephane
    « …attaques mesquines de la part d’un inquisiteur qui aurait eu un rôle majeur en Allemagne de l’Est… »
    Plus besoin d’aller si loin, nous avons les mêmes à la maison, les services secrets de Markus Wolf passent pour des gamins à côté de cette armada de procureurs staliniens Torquemada islamogauchistes, SOS antiracistes, les woke, la Stasi LGBT, qui sévissent chez nous en toute liberté et encouragements de la classe politique macronienne alliée aux députés délinquants extrêmes gauchistes NFPalestine EELV pastèques, LFI-Hamas, tous contre les patriotes de la vraie France, les RN seuls présentables et fréquentables, Bardella en étant le digne et charismatique leader, futur président qui sauvera notre nation du bourbier dans lequel elle a été précipitée.

  96. Il n’y a pas besoin d’être anti-Zemmour pour constater qu’il s’est trompé à vouloir être autre chose qu’un polémiste à 250 balles de l’heure.

  97. @ Aliocha 13h26
    « Il n’y a pas besoin d’être anti-Zemmour pour constater qu’il s’est trompé à vouloir être autre chose qu’un polémiste à 250 balles de l’heure. »
    Ce serait bien si vous développiez une argumentation sérieuse et non, comme d’habitude, une leçon de morale bibliquement compatible…
    On ne saluera jamais assez le courage d’un homme qui aura mis sur la table des choses cachées par la majorité des politiques et des médias.
    Pour cela il aura été puni par les juges, vilipendé par tous ceux qui font commerce du mensonge et de la dissimulation.
    Un homme protégé par la police pour échapper aux foudres des islamistes qui prospèrent en France plus que jamais !
    Cela m’évoque les propos de Mathias Wargon, médecin urgentiste qui pense que la mort de Philippine, assassinée à 19 ans par un marocain OQTF déjà condamné pour viol, « donne à bouffer au RN » (sic).
    Pour Zemmour, le tarif de CNews était heureusement beaucoup plus élevé que celui offert aux chroniqueurs.
    C’est curieux que grâce à son talent et à sa culture l’audience soit passée de 100 000 à 900 000 téléspectateurs sur cette chaîne. De la magie, ou la certitude d’être enfin percuté par une réalité perçue par le plus grand nombre ?
    Renseignez-vous…

  98. @ Alpi | 25 septembre 2024 à 11:57
    Plus vous vous trompez et vous acharnez à inverser les victimes, plus vous vous enfoncez.
    À votre place, à défaut de reconnaître le bien-fondé de l’indignation de nombre de contributeurs de ce blog, je lâcherais l’affaire.
    Par ailleurs, lorsqu’une attaque porte gravement atteinte à l’honneur et à la considération d’une personne, sachant que ladite info à caractère calomnieux va être immédiatement diffusée par voie médiatique, la moindre des choses serait de s’excuser « publiquement » et non en message privé, à supposer que ce monsieur si imbu de sa personne se soit fendu de quelque excuse ou regret « directement » auprès des personnes offensées et salies. Ce qui en soi n’atteste pas d’un courage démesuré !
    Comment disiez-vous précédemment, ce serait moi la malveillante ?
    Allô j’écoute ! J’ai dû manquer un épisode ?

  99. Liberté à sens unique-sa -mèèèère.
    J’entends en boucle nos fachos islamogauchistes rabâcher leurs litanies contre Zemmour : « ll a été condamné pour incitation à la haine raciale »… LOL !
     
    Quelle bande de crétins, pléonasme, fastoche de sanctionner pénalement un individu qui ne fait que dire des vérités quand on est un gouvernement totalitaire islamogauchiste, suffit de créer des lois d’exception contre ceux qui osent défier la dictature islamiste macronienne.
     
    Les arabo-africains Afghans Tchétchènes etc. protégés de Macronescu sont, à l’inverse, encouragés à pratiquer la haine raciale et le racisme anti-Blancs en toute impunité, c’est prévu dans le programme du Grand remplacement et de l’épuration ethnique de nos traîtres collabos islamistes LREM LR PS PCF EELV LFI-Hamas : faire peur aux Blancs pour qu’ils abandonnent leurs quartiers et fuient cette insécurité criminelle ordonnée par nos pétainislamistes du pouvoir qui ont pour but d’islamiser la France et d’en faire une colonie arabo-africaine.
     
    Zemmour l’a démontré avec un talent indéniable, on a tenté de le museler, encore un flop de nos précieuses ridicules macroniennes gauchistes islamistes ; ses livres se sont arrachés, les peines encourues pour délit de vérité qui ont suivi ont paru ridiculement dérisoires en comparaison des sommes mirifiques récoltées par toutes les ventes de cet écrivain hors norme ; un beau doigt d’honneur en direction des Torquemada macroniens islamos fachos gauchistes.

  100. @ Axelle D | 25 septembre 2024 à 15:20
    « Plus vous vous trompez et vous acharnez à inverser les victimes, plus vous vous enfoncez. »
    Oui, ma bonne dame, j’enfonce le clou !
    « À votre place, à défaut de reconnaître le bien-fondé de l’indignation de nombre de contributeurs de ce blog, je lâcherais l’affaire. »
    Heureusement, vous n’êtes pas à ma place ! Gardez la vôtre (et vos conseils avec) auprès des moutons de Panurge et continuez à baver.
    « J’ai dû manquer un épisode ? »
    Si vous n’aviez manqué que cela…

  101. @ caroff
    Ah, Zemmour valait plus que 250 balles, ça fait cher du 0,75 %, mais pas pour Bolloré, qui a encaissé le produit de la démagogie en offrant à son audience ce qu’elle veut entendre.
    Il serait temps d’éviter de faire de l’information une recette publicitaire, Zemmour en est la première victime, qui a prostitué son talent au délire de ses ambitions et a confondu un succès d’audience avec un geste politique.
    On voit le résultat, rien de biblique là-dedans si ce n’est la sanction de se prendre pour ce qu’on n’est pas.

  102. @ Valéry | 24 septembre 2024 à 10:25
    « Vu que plus grand monde n’achète des livres »
    Avant d’écrire de tels bobards, merci de vérifier vos infos. Depuis 2019, le chiffre d’affaires de l’édition a augmenté de près de 5 % par an. Cf le rapport 2023 du Syndicat national de l’édition :
    https://www.sne.fr/actu/les-chiffres-de-ledition-en-2023-une-progression-modeste-du-chiffre-daffaires-des-editeurs/#:~:text=Avec%20une%20croissance%20en%20valeur,%2C7%20millions%20d'exemplaires.
    Je ne suis pas sûr que, produisant de telles nèfles, sous soyez le mieux placé pour évaluer la taille du melon de Pascal Praud.
    ——————————————————————–
    @ Patrice Charoulet | 23 septembre 2024 à 15:21
    Jordan de Luxe pose des questions personnelles, mais ne se montre ni offusqué ni persifleur quand son interlocuteur l’envoie paître. Ce qui n’est pas votre cas, votre commentaire en référence s’attardant avec une complaisance malsaine sur les propos de notre hôte lors de son entretien avec ce Hanouna déguisé en pingouin. Je ne suis pas sûr que Philippe ne regrette pas aujourd’hui de s’être laissé aller à ces confidences. Il ne les aurait probablement pas divulguées s’il avait su quel emploi vous en feriez.
    À noter que sur le point précis du montant de ses piges chez CNews et Sud Radio, il répond : « Je ne le dirai pas ». Pourquoi vous croyez-vous autorisé à outrepasser cette décision ?
    ——
    @ Patrice Charoulet | 24 septembre 2024 à 19:26
    Voilà une nouvelle preuve de votre fausse modestie, de votre volonté de vous imposer comme un être supérieur – « J’ai conversé avec Cioran », sous-entendu « pas vous » – et de votre addiction à la dénonciation. Aller jusqu’à indiquer l’adresse exacte d’une personnalité sous le prétexte que vous souhaitez qu’une plaque mémorielle y soit apposée est particulièrement retors.
    ——————————————————————-
    @ Claude Luçon | 22 septembre 2024 à 22:14
    « Bloc-notes de Patrice Charoulet »
    Je viens de consulter comme vous ses messages sur ce blog. Apparemment, aucun ne ressemble à celui, posté sur JaS, qui s’en prend sournoisement à notre hôte…
    Et, pourtant, en y regardant de plus près, chacun d’eux est une dénonciation. L’ex-prof ne se contente pas de jouer les érudits en français, mais indique qui a commis les fautes qu’il corrige. Le fait qu’il ne cite pas leurs noms précis est à la fois une protection contre d’éventuels mécontents, mais aussi une perversité, cet anonymat conduisant le lecteur de ses propos à généraliser la méconnaissance des règles du français à toute une profession (les écrivains, les journalistes, les animateurs…). Fort heureusement, son audience est… soyons gentil, confidentielle.

  103. Concernant Charoulet, il a émis un avis sans anonymat. Cet avis était courageux mais les intervenants ont le droit d’avoir été choqués par si peu de savoir-vivre.
    Le moins que l’on puisse constater est son manque de cohérence. À défaut d’excuses pour avoir critiqué un comportement sans même regarder les émissions concernées, une désertion de ce blog serait des plus logiques.
    Au lieu de cela, un énième hors sujet… comme si de rien n’était. Charoulet va à la soupe et crache même dedans. Il peut, c’est gratuit…

  104. @ Lucile | 25 septembre 2024 à 09:12
    Je crois que vous faites fausse route. « L’Heure des pros » n’est nullement menacée de disparition. Pour quatre raisons : elle engrange sans cesse plus de téléspectateurs ; elle attire de plus en plus de spots publicitaires ; étant l’émission de CNews la plus critiquée, elle fait parler de la chaîne ; elle en est l’emblème, qui gêne même les « grand-messes ».
    Pascal Praud n’est pas près de perdre son siège, qu’il déplaise ou non. Le virer, ce serait comme si, sous prétexte qu’il était ringard – ce qui était exact -, TF1 avait, du jour au lendemain, éjecté Jean-Pierre Pernaut du « 13 heures ». Perte d’audience assurée… La transition s’est faite le plus possible en douceur, après une décision qui a demandé des années avant d’être prise, et de multiples escarmouches entre ses partisans et ses détracteurs.
    ———————————————————————–
    @ Alpi | 25 septembre 2024 à 11:57
    « Si les Bilger se sentaient offensés, ils ont, je pense, suffisamment de caractère pour se défendre, signaler par MP leur mécontentement à PC et, surtout, le choix de ne pas publier. »
    Eh bien non ! « Les Bilger » – je n’aime pas cette formule – n’avaient pas le choix de ne pas publier. Parce que Pascale et Philippe ont la liberté d’expression chevillée au corps. Censurer des commentaires, même s’ils sont offensants, sous un billet qui proclame cette foi, aurait été à leurs yeux la renier.
    Quant à faire savoir à PC, par voie privée, qu’ils n’ont pas apprécié son comportement, cela peut se révéler contre-productif. Il y a quelque temps, dans une réponse à l’un de mes commentaires, il a utilisé des éléments que j’avais eu la faiblesse de lui communiquer à titre confidentiel. Depuis lors, j’ai « perdu » son adresse électronique.
    ————————————————————————
    @ caroff | 25 septembre 2024 à 14:14
    Entièrement d’accord avec vous. Éric Zemmour est sorti de son confort de polémiste et a pris le risque d’entrer dans l’arène pour imposer des sujets qu’il traitait, mais qui étaient soigneusement étouffés par la sphère politique. Sur ce point, bien plus important que la réussite électorale, nul ne peut contester qu’il a rempli la mission qu’il s’était assignée.
    Pour y parvenir, il a forcé le trait… parfois un peu trop. Et il a rencontré des oppositions – il en a aussi provoquées – dont, par manque d’expérience de terrain, il avait mal calculé l’intensité, notamment de la part de Marine Le Pen. Très vite, celle-ci a compris, d’une part, qu’il était un vrai danger pour ses objectifs personnels, d’autant plus qu’il prêchait l’union des droites, qu’elle n’envisage que dominée par elle, d’autre part, que sa radicalité allait la servir dans sa volonté de dédiaboliser le FN-RN.
    La configuration actuelle du paysage politique ne permet pas à EZ de briller. Mais peut-être aura-t-il à nouveau son heure… Rien n’est moins sûr, mais, en politique, la mort n’existe que très rarement…
    P.-S. : un seul bémol : pourquoi revenir sur cette histoire de piges ? Pour l’auditeur, pour le téléspectateur, pour le lecteur, quelle importance a le montant d’une rémunération par rapport à la qualité et à l’authenticité des propos de celui qui la touche ? Laissez donc ce genre de questions aux jaloux…
    ———————————————————————
    @ Aliocha | 25 septembre 2024 à 18:28
    Vous inversez cause et conséquence. La réussite d’audience de Zemmour est due à l’adhésion des téléspectateurs à son opinion politique et il n’a pas adapté celle-ci pour plaire et les attirer.
    Deux évidences : il n’est pas interdit de brosser son audience dans le sens du poil – appelez cela « démagogie » si ça vous chante ; il n’est pas interdit de traduire en acte politique sa pensée politique – mais n’appelez pas cela « prostitution » alors qu’il s’agit de cohérence.

  105. @ Serge HIREL
    L’adhésion n’a donc pas suffi pour plaire et attirer, allez trouver ici la cohérence qui confond cause et conséquence comme désir de pouvoir avec droit à l’exercer, qui ne tiendra jamais de l’audience, mais de l’élection.
    Jusqu’à aujourd’hui, le commerce démagogue prostitué à l’opinion n’a encore pas perverti la France, bien qu’on puisse craindre que Bolloré ne finisse par arriver à en vendre l’idée sainte.

  106. @ Aliocha | 25 septembre 2024 à 23:00
    Il ne suffit pas de disperser les mots façon puzzle pour émettre une pensée claire. Bien au contraire.

  107. @ Aliocha
    « la démagogie est une prostitution »
    Les prix de la prostitution varient en fonction des « services rendus ».
    250 euros dont 0,75 % d’inflation, j’ai vérifié.

  108. @ sylvain
    250 euros pour renoncer aux invectives de votre ressentiment manipulé par les démagogues ?
    Ce ne serait pas cher pour sauver la démocratie menacée, hélas, par vos impérities.

  109. @ Serge HIREL | 25 septembre 2024 à 20:27
    Je ne pensais pas aux employeurs de Pascal Praud, mais à la « Commission parlementaire d’enquête sur l’attribution… ». C’est quand même une épée de Damoclès qui incite tout le monde à la prudence ; c’est pourquoi je m’abstiens de trop blâmer ceux qui font en sorte de ne pas trop lui déplaire.

  110. @ Lucile | 26 septembre 2024 à 12:02
    « Je ne pensais pas aux employeurs de Pascal Praud, mais à la « Commission parlementaire d’enquête sur l’attribution… » »
    C’est donc moi qui ai fait fausse route… même si l’hypothèse d’une disgrâce de Pascal Praud – elle n’est pas à l’ordre du jour – ne peut être exclue. Dans tous les grands groupes de presse, on pratique l’art de la cabale interne… Il n’y a aucune raison pour que celui de Vincent Bolloré échappe à cette pratique.
    Quant à la menace de la commission d’enquête parlementaire que vous citez, elle n’existe plus, ladite commission ayant sombré corps et biens à l’instant même de la dissolution de l’Assemblée nationale. En fait, elle ne ressemblait déjà plus à rien, tant son rapporteur, député LFI, et son président, député LREM, avaient multiplié les manquements à la bonne tenue de ses travaux.
    La seule menace qui subsiste contre la liberté éditoriale des chaines Bolloré – elle n’est pas négligeable – vient du Conseil d’État, qui, sous pression de l’ONG gauchiste Reporters Sans Frontières, fait une lecture restrictive de la loi Léotard en matière de pluralisme de l’information et, ce faisant, a obligé l’Arcom à édifier une usine à gaz pour contrôler les temps d’antenne accordés à chaque courant politique.
    C’est aussi le Conseil d’État qui, désormais, détient l’épée de Damoclès que l’Arcom a abattue sur C8 en prévoyant la fin de sa présence sur la TNT en février prochain. Aux dernières nouvelles, les hauts fonctionnaires du Palais-Royal ont décidé de ne pas examiner en référé le recours de la chaîne, mais de l’instruire rapidement pour statuer début décembre.
    Cette affaire ayant une connotation politique de premier plan, il est certain que leur décision tiendra compte – sans y faire allusion – des bouleversements que notre République a connus cet été… et qui sont toujours en cours.
    P.-S. : combien de temps faudra-t-il encore attendre une nouvelle loi qui autorisera les « chaînes d’opinion » et alignera leur statut sur celui de la presse écrite ?

  111. @ Serge HIREL | 26 septembre 2024 à 23:19
    « …combien de temps faudra-t-il encore attendre une nouvelle loi qui autorisera les « chaînes d’opinion » et alignera leur statut sur celui de la presse écrite ? »
    Je ne sais même pas si on doit la souhaiter ; je crains l’autoritarisme de l’État en matière de liberté d’expression, et j’imagine que « l’autorisation » sera assortie d’une bonne dose de restrictions !

  112. @ Lucile | 27 septembre 2024 à 10:36
    « Je ne sais même pas si on doit la souhaiter ; je crains l’autoritarisme de l’État en matière de liberté d’expression, et j’imagine que « l’autorisation » sera assortie d’une bonne dose de restrictions ! »
    Exact ! Surtout si un jour un des deux partis extrémistes arrive au pouvoir. Par nature ces partis n’aiment pas du tout être contrariés.
    Pour l’instant ça va encore ! 🙂

  113. @ Lucile | 27 septembre 2024 à 10:36
    @ Achille | 27 septembre 2024 à 12:13
    Dans mon propos, il faut entendre « autoriser » dans son deuxième sens : « rendre licite, permettre ». Pour être plus clair, je souhaite que la loi permette la création de chaînes d’opinion, qui, comme les journaux, disposeront d’une totale liberté en matière de ligne éditoriale.
    La presse écrite n’est soumise ni à autorisation avant sa première parution (loi de 1881), ni à une déclaration d’intention de paraître (loi de 2012). Elle a l’obligation de désigner un directeur de la publication, d’insérer les « mentions légales », appelées aussi « l’ours », dans chaque édition. En ce qui concerne la presse politique et d’information générale, elle doit respecter des dispositions légales en matière d’actionnariat étranger et, pour profiter des « aides à la presse », en particulier d’un tarif postal avantageux, consacrer plus de place à l’information qu’à la publicité. Rien de tout cela n’impacte l’éditorial.
    Les mêmes règles peuvent se concevoir pour l’audiovisuel d’opinion. Mais, bien sûr, une loi n’est qu’une loi. Elle peut être modifiée. Ainsi le Gouvernement provisoire, en 1944, a interdit les journaux qui, par leur ligne éditoriale, avaient « collaboré » et attribué leurs moyens d’impression à des feuilles de la Résistance, jusqu’alors clandestines. Elles sont devenues « la presse issue… », qui célèbre ses 80 ans cette année…

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