L’Etat de droit ou l’Etat tremblant ?

On n’a pas encore tiré toutes les leçons du blocage de l’A1 par une soixantaine de gens du voyage durant la dernière fin de semaine (Le Figaro).

Ce n’est pas d’aujourd’hui qu’un pouvoir politique donne une triste image de son courage et une piètre idée de sa rectitude mais pourquoi faudrait-il admettre cette constante dérive comme inéluctable et, en quelque sorte, évidente ?

Je néglige ce qui a été évoqué, à la suite de ce blocage, comme « une décision judiciaire très opportune ». Il ne me paraît pas inconcevable que le débat sur la présence, aux obsèques de son père, d’une personne incarcérée ait pu entraîner une décision d’abord défavorable, puis favorable, de la justice sans qu’on soit obligé de prêter à celle-ci une soumission choquante aux pressions et à la violence collective.

Sur le plan politique, quelle surprise, tout de même, d’entendre la préfète de Picardie justifier l’inaction et la passivité en affirmant qu’une intervention aurait pu entraîner « des débordements », qu’elle était précisément chargée de prévenir, et de devoir déplorer que même notre remarquable ministre de l’Intérieur a approuvé cette aberration !

L’opposition s’en est donnée à coeur joie et c’était de bonne guerre même si cela l’a conduit à oublier que sous le quinquennat précédent des dysfonctionnements du même type avaient pu être relevés et dénoncés. L’autorité de l’Etat a toujours été, en France, hémiplégique et partisane. C’est un fait et c’est une honte républicaine.

Pourquoi le pouvoir, dans l’ensemble de sa chaîne hiérarchique, est-il plus soucieux des retombées et des risques de l’application de la loi et du maintien de l’ordre que mobilisé pour assurer le respect de l’une et de l’autre ? Cette interrogation n’est pas de pure forme car la navrante explication de la préfète en est une illustration caricaturale.

Il me semble que l’Etat tremblant a pris la relève de l’Etat de droit parce que celui-ci exige intelligence, rigueur, justice et égalité. Il impose que les opportunités politiques et les prudences clientélistes ne viennent pas troubler son équanimité et sa sérénité. Il est battu en brèche et violé quand ici on matraque parce que les manifestants sont déterminés mais pacifiques et que là il tolère parce que les trublions sont prêts à tout, notamment aux violences, aux dégradations et au mépris de l’intérêt général.

La préfète n’aurait jamais adopté une telle position si elle avait eu la certitude d’être soutenue et approuvée par le plus haut sommet de l’Etat et par son ministre, dans l’action qu’elle aurait dû engager sur le terrain et de ses suites éventuelles. La faiblesse d’en bas est nourrie par la peur d’en haut. La faiblesse d’en haut suscite la timidité d’en bas.

Qui est encore dupe aujourd’hui ? Les reculades et les démissions se déguisent en tactique et en sagesse. L’Etat n’a plus d’autorité mais il s’en vante.

J’entends bien que la volonté, quoi qu’il en coûte, de servir sur l’ensemble du territoire et au bénéfice de tous la loi et l’ordre, est susceptible de causer des dommages, des victimes, des tragédies.

Sivens en a été il y a quelques mois un exemple dramatiquement signifiant mais la perversion est devenue telle que l’exigence d’ordre et de tranquillité est présumée coupable quand les fauteurs de trouble sont, eux, forcément toujours innocents, surtout quand leur mort les sanctifie.

L’Etat justifie généralement sa passivité par crainte de l’opinion publique si une catastrophe survenait. Celle-ci crée un émoi d’autant plus intense que les interventions des pouvoirs publics sont illisibles, partisanes ou sectaires, et ses abstentions intéressées ou inopportunes.

Les « débordements » qu’on a voulu fuir pour l’A1, on va, un jour – c’est à peine de la politique-fiction -, les constituer comme le frein, la boussole et le paramètre de tout. L’action et l’innovation étouffées par le principe de précaution, la démocratie mise à l’abri de l’intrusion du peuple, le talent, les singularités, les notes et les classements désavoués au nom de l’égalité et de la grisaille, la langue, la parole et la culture soigneusement préservées de la qualité et de l’élitisme. Sans occulter « les retombées » de la vie et des humains…

Si l’Etat de droit était à la fois un principe impérieux et une pratique constante et impartiale, quel citoyen pourrait en discuter l’inspiration, les modalités et les conséquences ?

L’Etat tremblant a encore beaucoup d’avenir, je le crains.

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Voir les Commentaires (120)
  1. Marc Ghinsberg

    Il est confortable d’exiger des autres qu’ils se comportent en Antigone, quand soi-même on se réclame de Créon.

  2. Article qui vient à propos. Et avec des analyses justes, comme lorsque vous dites « Les reculades et les démissions se déguisent en tactique et en sagesse. L’Etat n’a plus d’autorité mais il s’en vante ». J’attends avec impatience le jour où vous nous parlerez du problème actuellement crucial des migrants car là aussi nous avons une conduite déplorable. A plus grande échelle il est comparable à la fuite des protestants à la suite de la révocation de l’Edit de Nantes. En effet les seuls qui émigrent sont ceux qui peuvent s’acquitter des droits de passage exigés par les passeurs. Il s’agit donc en grande partie d’une élite. Les crapules et les vauriens restent commettre dans leur pays les sévices que nous connaissons. Il y aurait donc une attitude positive à adopter. J’en parlerai plus longuement quand vous nous en donnerez l’occasion.

  3. Pour gérer un Etat il faut du courage, une volonté forte sans pour autant être tyrannique.
    Il y a longtemps que nos dirigeants actuels et passés n’en ont plus si toutefois ils en ont eu.
    On ne peut qu’être effrayé de penser que de telles personnes auraient pu être confrontées à des épisodes dramatiques de notre histoire.
    Nous marcherions au pas de l’oie sans aucun doute, à moins que notre hymne national soit devenu l’Internationale.
    Il n’y a pas grand-chose, voire rien, à attendre de l’engeance qui nous gouverne. Aucune vision, aucun courage politique, juste une soif irrésistible du pouvoir et une seule ambition, le garder.

  4. Bravo monsieur pour votre courage et la pertinence de vos analyses car vous exprimez ce que nous ressentons sans pouvoir le formuler avec votre talent. Quel dommage que nos dirigeants n’aient pas votre probité et votre courage intellectuel.

  5. Il y a deux catégories de manifestants que le pouvoir craint par-dessus tout car les débordements desdites catégories sont imprévisibles et peuvent dégénérer de façon dramatique : les paysans et les gens du voyage.
    La pantalonnade de l’autoroute A1 ne me choque guère dans ces conditions : elle a peut-être évité que des CRS ou des gendarmes soient grièvement blessés, les gens du voyage et les paysans ne s’embarrassant guère de bonnes manières.
    Et la fonction régalienne de l’Etat ne me paraît pas être, en l’espèce, passée aux oubliettes : il vaut mieux une abdication passagère qu’un désordre meurtrier…
    Tous les jours des préfets refusent de prêter la main à des décisions de justice rendues « au nom du Peuple français » pour potentiel trouble à l’ordre public (cette dernière notion étant un fourre-tout aussi crapoteux qu’un camp de gens du voyage ou qu’une souillarde auvergnate) : qui s’en émeut, qui en déduit que nous sommes dans un pays de non-droit ?…
    Pas de quoi, selon moi, fouetter le sang d’un avocat général !

  6. Bonjour Philippe
    « On n’a pas encore tiré toutes les leçons du blocage de l’A1 par une soixantaine de gens du voyage durant la dernière fin de semaine (Le Figaro). »
    Refuser à un détenu d’assister aux obsèques de son père assassiné est une maladresse pour ne pas dire une énorme bêtise. La communauté des gens du voyage vit pratiquement en autarcie et de ce fait les liens familiaux sont très forts. Ce refus a été ressenti comme une injustice voire comme une insulte.
    Ceci étant, le blocage de l’autoroute A1 en plein retour des vacanciers est parfaitement inadmissible.
    A noter toutefois que ce genre de blocage est devenu une forme de protestation quasi incontournable de nos jours. Les agriculteurs nous en ont fait la démonstration dernièrement, les chauffeurs de poids lourds l’utilisent aussi allègrement pour ne citer que ces deux corporations.
    Nous sommes un état de droit, mais vu les délais administratifs pour obtenir satisfaction, le mieux est encore de brûler les étapes. Et de nos jours la meilleure solution est de bloquer la circulation, de créer une immense pagaille, donc on bloque. Que ce soit un gouvernement de gauche ou de droite généralement ça marche à tous les coups.
    J’espère que sbriglia ne m’en voudra pas pour cette nouvelle « lapalissade ». Généralement ce genre de raisonnement un peu simpliste que les érudits aiment à appeler truisme, repose sur un solide bon sens, qualité certes triviale mais qui fait cruellement défaut à certains esprits brillants ou présumés tels.

  7. Bonjour Philippe, chers amis et ennemis, christianisés et déchristinanisés !
    Très bonne analyse sur « l’Etat de gauche ou l’Etat carpette » :
    A1, Notre-Dame-des-Landes, Sivens, Roybon etc. : ce sont les casseurs qui décident.
    L’économie est gérée par Filoche et ses troupes syndicales staliniennes.
    La justice : aux mains des juges rouges mur des cons de l’antiFrance de Taubira.
    La police muselée et figée par Valls et ses procureurs des IGS de la Pax Socialista.
    La presse gauchisée aux ordres.
    Censure, surveillances, fichages, écoutes des citoyens dignes des glorieuses épopées soviétiques de la RDA.
    Liberté d’expression dirigée canalisée formatée à sens unique.
    Pénalisation poussée à l’extrême à l’encontre des résistants et contrevenants à cette dictature socialiste sur tous les sujets : politique, racisme, mariage gay, etc.
    Plus belle la vie en Socialie !

  8. Ah mais, cher P.Bilger, il s’agissait d’un enterrement, vous l’avez négligé, et je ne vois pas en quoi, à ce sujet, on peut parler de faiblesse de l’Etat, assassin ou pas.
    Pardon, je galège et vous suis profondément reconnaissant de cette analyse, dépassionnée mais bien amère. Vous marquez l’exact contrepoint de ceux qui, par un humanisme trouble, imprécis et commode, négligent le dommage causé par l’intérêt privé au bien public et qui ne savent même pas le coût juridique et social de l’atteinte à celui-ci ; c’est si vulgaire le coût.

  9. Garry Gaspary

    On a pu être complètement déconcerté par la vision bilgérienne de Cyrano de Bergerac. C’est pour cela que la notion bilgérienne d’Etat de droit mérite d’être complétée afin d’être mieux saisie par ceux dont la langue, la parole et la culture ont été soigneusement préservées de la qualité d’une élite comme Philippe Bilger :
    Ah, l’Etat de droit ! Ce temps béni où l’Etat pouvait ordonner à l’armée de mitrailler le peuple !
    Un vrai Etat de droit nous permettrait de professionnaliser la milice des beaufs en freelance qui rêvent de chasser l’étranger. De leur fournir un emploi stable afin qu’ils puissent s’assurer un avenir dans une France redevenue belle parce que blanche et chrétienne.
    Un vrai Etat de droit nous permettrait même de construire des camps adaptés pour concentrer la violence de ces étrangers. Avec, à l’intérieur, des barbecues géants qui fumeraient tous les jours et dont on dirait au monde qu’ils servent à les nourrir.
    La jeune Marion, présidente à vie ! Avec P. Bilger à la Justice et Marchenoir à l’Intérieur !
    Et que vive enfin l’Etat de droit !

  10. Robert Marchenoir

    Les conséquences de cette honteuse démission ne se sont pas fait attendre. D’autres Jean Duvoillage viennent d’appliquer exactement la même tactique terroriste, exactement dans le même but : faire sortir de prison l’un des leurs, pour assister à des obsèques.
    Des gens du voyage bloquent une nationale en Bourgogne
    C’est curieux, tout de même, le nombre de gens de cette « communauté » qui sont en prison. Encore des victimes du « racisme », à n’en pas douter. On se demande ce que Trekker, Mary Preud’homme, Laurent Dingli et d’autres grandes consciences de ce blog attendent pour dénoncer la jean-duvoillageophobie.
    Cela étant, aussi inadmissibles que soient ces pratiques, je dois relever que pour une fois, les Jean Duvoillage ne nous imposent pas des coutumes barbares venues d’ailleurs. Ce ne sont pas les romanichels qui ont inventé le blocage de routes et l’incendie de pneus pour obliger l’Etat à céder à leurs revendications.
    Ce sont les « paysans », la CGT et d’innombrables corporations bien françaises, qui, toutes, s’estiment en droit de manifester leur prétendue « colère » en empêchant les autres de vivre tranquillement, et en détruisant des biens publics et privés. A chaque fois qu’ils veulent obtenir quelque chose de l’Etat, y compris et surtout si c’est un privilège indu.
    Et ça ne date pas d’hier. En somme, et au moins sur ce point, les Jean Duvoillage font preuve d’une remarquable capacité d’assimilation, qu’il faut saluer.

  11. C’est quoi l’opinion publique ? Avoir de l’empathie devant une mise en scène d’un enfant mort échoué sur une côte alors que le père a pris un risque inconsidérable alors même que lui et sa famille avaient trouvé refuge en Turquie ? Hier des analystes dits sérieux ont proposé d’installer les migrants dans les campagnes. Après les mêmes hurleront à la construction débridée de minarets, de laïcité dévoyée dans les cantines, de jeunes désoeuvrés errant dans les villages, de téléviseurs écran plasma achetés avec les allocations, de refus d’ôter le voile dans les lieux publics. Le discours de ce père de famille n’était pas crédible, mais peu importe, la fameuse opinion publique est émue.

  12. Dans le même sens : les gros tracteurs qui investissent impunément Paris et Valls qui déclare ‘son amour’ (l’amour de Valls ne règle rien du tout, il renforce seulement le caractère risible de certaines de ses déclarations ‘coup de menton’ ou amoureuses)
    Ou bien, à l’occasion de rassemblements évangéliques, des caravanes qui s’installent illégalement sur des terrains privés face à quoi les pouvoirs publics jouent les Ponce Pilate ou bien font preuve d’une extrême frilosité et baissent les bras. Pas d’incidents : cela justifie bien des débordements et le recul de l’Etat. On peut se demander si Cazeneuve n’est pas bon uniquement devant les caméras.

  13. Denis Monod-Broca

    « De droit », « tremblant » ?, pour affubler l’État d’un qualificatif, faudrait-il qu’il y eût encore un État.
    Ce n’est pas le cas.
    Nos actions militaires se décident à Washington ou au siège de l’OTAN à Bruxelles.
    Nos lois se décident à Bruxelles.
    Nos décisions de justice peuvent être contestées à Strasbourg.
    Notre politique monétaire nous est imposée de Francfort ou de Berlin.
    Et en matière d’immigration nous sommes trop contents de pouvoir accuser l’Europe d’impéritie.
    Dans ces conditions que reste-t-il de l’État ?
    Et celui qui a le malheur de s’en offusquer est immédiatement, machinalement, automatiquement, dénoncé comme un affreux nationaliste, égoïste, adepte du repli frileux sur soi.
    Alors il reste aux services, encore dits de l’État, à organiser des déviations quand des protestataires empêchent la circulation…

  14. Sinon, tous les cinq ans, il y a une espèce de truc qui s’appelle « les élections ». Alors,inutile de venir pleurer ici. Tout ce qui arrive était prévisible. Les seuls à pouvoir se plaindre de la situation sont ceux qui au minimum n’ont pas voté à l’encontre de leur conviction ou qui n’ont pas voté depuis trop longtemps pour tous ces « petits bras » de la politique. J’ai l’impression de voir passer à chaque « 20 heures » la bande-annonce du film catastrophe dont nous sommes les figurants.

  15. hameau dans les nuages

    « …les gens du voyage vivent en autarcie »
    Ah d’accord ! Et s’ils amassent autant de cuivre dans leurs camps c’est pour fabriquer leur bouillie bordelaise pour traiter leurs plants de tomate !
    L’aluminium c’est pour faire leurs casseroles et quand ils défèquent dans mes champs en évitant les wc de leurs caravanes double essieux, c’est pour fumer le terrain…
    Ah d’accord !
    Ben vous voyez, franchement je n’y avais pas pensé.
    Jean de Restage dit Hameau dans les nuages.

  16. @Garry Gaspary | 04 septembre 2015 à 09:58
    Je ne lis nulle part « christianisé » ou « déchristianisé » ou « christianisation » ; mince alors, il faiblit notre Déchristianiseur de service.
    Comment se « fesse » ??
    Il faut vite se ressaisir cher GG, sinon ce blog court à sa perte.
    Exemple il aurait fallu rajouter : « état de droit déchristianisé ».
    Pas de remerciements, je demande qu’à aider.
    Kss kss !! Allez, un un petit effort revenez-nous vite, on va leur montrer à ces chrétiens de quel bois on se chauffe !!
    ————–
    Morale et civisme socialistes de l’Etat de gauche carpette ! LOL MDR !
    Les socialos veulent réintroduire la morale et le civisme dans les écoles ! Quand on pense que tous ces gauchos ont détruit toutes les valeurs de notre société en les taxant de fachos racistes discriminatoires réacs droitistes pétainistes etc., on a le droit et même le devoir de se rouler par terre d’hilarité.
    Que de hurlements de manifs de grèves de la part des profs des élèves des associations, soutenus et poussés dans la rue par leurs maquerelles PS et toute la gauche en général, quand Sarko avait osé seulement envisager cette solution !
    Dans la bouche d’un socialo, ces deux mots sentent le vomi gauchiste.
    Incroyable mais vrai ces socialos sont vraiment une tare sociale et sociétale, une métastase cancéreuse irréversible ; déjà champions toutes catégories de langue de bois et de plomb, les voilà passés maîtres en langue de p… (péripatéticienne).

  17. Mary Preud'homme

    « La France n’est plus un Etat » (Marie-France Garaud)
    —-
    Une grande dame, une femme politique remarquable à la parole incisive, qui « a eu le tort » d’avoir raison trop tôt…
    En 1981, j’avais voté pour elle…
    Oui GLW vous avez raison, voter avec discernement et rester fidèle à ses convictions… Savoir se taire et méditer quand on s’est trompé de chemin. Et ne reprendre la route que quand on y voit plus clair !

  18. scoubab00 basta Parigi

    L’Etat justifie généralement sa passivité par crainte de l’opinion publique si une catastrophe survenait. Celle-ci crée un émoi d’autant plus intense que les interventions des pouvoirs publics sont illisibles, partisanes ou sectaires, et ses abstentions intéressées ou inopportunes.
    L’Etat Impartial, je n’y crois pas une seule seconde. Celui-ci obéit à une doctrine, des rapports de force internes, des insuffisances qui peuvent le rendre abscons. Dans ce cas des gitans et de l’autoroute bloquée à Roye, je ne comprends pas. Dans le cas plus récent des agriculteurs qui convergent en bloc sur Paris, là je comprends. Il y a connivence déjà ancienne entre les autorités et l’agriculture productiviste, un bureau de ministre fut même mis à sac il y a quelques années… à l’oeil.
    Ne rien attendre de l’Etat, à part des sousous pour certains addicts à qui l’on prépare désormais la visite. Ils sont rarement gitans ou réfugiés. Dans votre paragraphe suivant, pardon Philippe, le vieuconnisme le dispute à la généralisation foutraque – que vient faire l’usage de notre langue là-dedans ? – à moins de croire à l’existence d’un Etat à la fois totalitaire et veule, une attitude doucereusement masochiste. Le local ça existe, l’initiative ça existe, l’associatif ça existe, le contradictoire ça existe. L’Etat c’est d’abord moi et si j’attends que quelque Cazeneuve me fasse à chaque fois le boulot, c’est mort. Pour cette fois peut-être le camarade rural hameau sera-t-il d’accord avec moi : encore un truc de Parisien.
    Petite forme Philippe ; cela arrive même aux meilleurs :/

  19. Catherine JACOB

    « la préfète de Picardie […]Pourquoi le pouvoir, dans l’ensemble de sa chaîne hiérarchique, est-il plus soucieux des retombées et des risques de l’application de la loi et du maintien de l’ordre que mobilisé pour assurer le respect de l’une et de l’autre ?  »
    Saviez-vous qu’il existe des systèmes linguistiques dans lesquels le distinguo opéré par le genre n’existe pas ?
    En revanche il existe dans de tels systèmes une gradation de l’expression du respect consacrée par un usage séculaire qui se fonde sur l’importance dans la culture de référence du signifié auquel renvoie un signifiant donné.
    Ex. En japonais le bol de riz est un élément essentiel de la nourriture préparée qui inclut non seulement la préparation/cuisson de cette céréale elle-même mais les plats qu’elle accompagne. Il représente donc en somme le « pain quotidien » de ce peuple. De ce fait, on affectera au riz cuit en tant que symbole d’un repas, l’honorifique le plus respectueux, autrement dit, celui qui s’appliquera également au palais impérial.
    En revanche le thé vert ou l’eau seront affectés à l’oral d’un honorifique d’importance moindre mais d’importance toutefois égale à l’honorifique précédant autrefois (Moyen Age) les prénoms féminins d’une certaine classe de la société en tant que marque à la fois de respect et de bienveillance. Lesdits prénoms sont de nos jours plutôt suffixés, et par un suffixe qui initialement s’appliquait sans distinction de genre aux hommes et aux femmes avec une nuance de familiarité qui ne s’applique plus désormais qu’aux prénoms féminins, aux femmes jeunes, aux actrices et aux objets en tant qu’une sorte de personnification, tout comme certains s’adressent de nos jours à leur ordinateur ou machine comme à une personne capable de leur répondre, notamment par un bon ou mauvais fonctionnement auquel est prêté une intentionnalité. Les deux honorifiques oraux s’orthographient en revanche de la même façon…
    Bien évidemment, le thé dit rouge (= notre thé noir), le café, le vin ou le pain ne sont affectés d’aucun préfixe ni d’aucun suffixe honorifique bien que d’une importance culturelle grandissante dans cette société où il existe aussi des gens qui prêtent à sourire du fait qu’ils mettent des honorifiques partout, comme les étrangers et les snobinards japonais.
    En français, le respect s’exprime tout naturellement sans qu’il soit besoin de diktat féministe avide de s’imposer dans notre société notamment par une mode de féminisation outrancière venue du Canada, en exerçant une pression sur le législateur, par l’application par déférence ou civilité à toute personne sans distinction de qualité, d’un titre d’honneur autrefois réservé aux personnes dites « de condition ». Pour les hommes : monsieur, pour les femmes : madame, suivi ou non de son titre et/ou de son patronyme etc.
    Monsieur le Général untel et Madame vous prient de etc. tenue (singulier) interarmées (pluriel) etc. de rigueur.
    Monsieur le Maire de telle localité, le Conseil municipal vous convient à assister au concert etc.
    Monsieur le Maire de telle localité, le Conseil municipal, sont heureux de vous inviter à assister à la remise des prix du concours de peinture « Dessine-moi une mirabelle », Stand de la Pédiatrie Enchantée etc.
    Contre-exemples :
    Monsieur le Général untel et la Générale
    Monsieur le Maire un tel et Madame la mairesse ( Pourquoi pas, vu que l’usage a plus ou moins consacré Doctoresse) là où on attend tout naturellement le Conseil municipal et pas la femme du maire.
    En tant que consacrées par l’usage, la préfète, la colonelle, la générale et la femme du maire forment un quatuor infernal.
    De façon protocolaire en revanche, Madame le Préfet, c’est Madame untel, Préfet de telle région. Madame le Maire,  c’est par ex. Madame Hidalgo, Maire de Paris etc. Le genre est suffisamment clairement exprimé par le titre d’honneur sans qu’il soit besoin d’agir sur le reste de la titulature, vu que, en français du moins, on n’agit pas non plus sur le patronyme. On dit Isabelle, Duc de Lorraine, parce que le genre du personnage est indifférent eu égard à l’exercice du pouvoir. Dès lors que le préfet n’agit pas comme il eût été de notre point de vue souhaitable, pourquoi souligner qu’il s’agit d’une préfète comme on souligne « c’est une femme au volant ! » ou comme en affectant le titre d’honneur d’un déterminant on agit au-delà dudit titre en y incluant notre opinion sur le personnage : Ex. un joli monsieur se dit d’un individu dont on blâme la conduite ou les mœurs, alors que dire la jolie préfète reviendrait pour un individu normal à louer l’épouse du préfet et non à blâmer le personnage le plus haut gradé administrativement, de telle préfecture.
    Sinon pourquoi ne pas agir sur le genre des objets dans leur ensemble dont se sert tel personnage : Ex. la discours tenue par la préfète était affligeante et le politesse du serveur des petits fours obséquieux.
    Or donc, l’assemblée législative n’ayant pas vocation à légiférer sur le genre des mots, sans doute serait-il apprécié de tous et de toutes que vous ne vous abaissiez pas à servir la soupe à cette mode horripilante de petites maîtresses qui prétendent légiférer de l’usage au lieu de le laisser consacrer par l’Institution dont c’est le rôle, après qu’il a été éprouvé par le temps. Après avoir dit pendant soixante-dix ans Madame le Préfet, vous vous laisseriez imposer de faire violence à votre sens inné du langage ? Allons ! Sinon pourquoi vous plaindre de ce que tout le reste soit à l’avenant.
    Exercer votre liberté de parole dans notre démocratie ou ce qu’il en reste, c’est dire Madame le Président de Chambre jusqu’à ce que l’usage consacre naturellement d’autres façons pour le respect de s’exprimer.

  20. S’agissant de l’Etat tremblant je pense qu’il y a lieu de relativiser.
    Un représentant de l’Etat, qu’il soit préfet ou commissaire de police a toujours le souci, ne serait-ce que pour le bon déroulement de sa carrière, d’adapter ses décisions au regard des désordres prévisibles remettant en cause l’ordre public. Dans l’hypothèse où la manière forte est susceptible d’entraîner des troubles plus graves que ceux constatés, il est certainement plus intelligent de choisir le moindre. Ce qui n’interdit pas après-coup de faire payer les dommages causés par les instigateurs du désordre causé. Sans oublier que si la situation dérape le représentant de l’Etat servira de fusible. Il me semble que dans ce cas, la permission accordée au détenu d’assister aux obsèques de son père a été de nature à ne pas envenimer une situation au bord de l’émeute. N’étant pas du style laxiste je conçois bien qu’il est toujours plus facile d’être spectateur qu’acteur. Enfin ce que j’en dis…

  21. Vous écrivez, Monsieur Bilger : « Il ne me paraît pas inconcevable que le débat sur la présence, aux obsèques de son père, d’une personne incarcérée ait pu entraîner une décision d’abord défavorable, puis favorable, de la justice sans qu’on soit obligé de prêter à celle-ci une soumission choquante aux pressions et à la violence collective ».
    Certes sur le fond vous avez parfaitement raison. Mais, en l’espèce, les magistrats qui ont statué en appel ne devaient-ils pas intégrer dans leur raisonnement l’inopportunité de cette décision face à la contrainte d’ordre public imposée par la soixantaine de délinquants bloquant l’autoroute A1 du fait même qu’elle ne manquerait pas d’apparaître comme résultant d’une pression exercée ?
    Ceci étant, lorsque vous écrivez : « Il me semble que l’Etat tremblant a pris la relève de l’Etat de droit parce que celui-ci exige intelligence, rigueur, justice et égalité. Il impose que les opportunités politiques et les prudences clientélistes ne viennent pas troubler son équanimité et sa sérénité », vous maniez vous-même un langage d’une prudence à mon sens excessive. D’autant que vous évoquez plus loin l’affaire de Sivens, avec une affirmation très forte, objective et sereine du constat : « Sivens en a été il y a quelques mois un exemple dramatiquement signifiant mais la perversion est devenue telle que l’exigence d’ordre et de tranquillité est présumée coupable quand les fauteurs de trouble sont, eux, forcément toujours innocents, surtout quand leur mort les sanctifie ».
    De fait il n’y a plus d’État au sens où on l’entend institutionnellement. L’État-nation, sur l’autel de la construction européenne telle que l’ont voulue nos dirigeants politiques, de J. Chirac à F. Hollande en passant par N. Sarkozy, a été vidé de sa substance. Ils n’en ont conservé que la coquille institutionnelle qui justifie l’exercice de leur pouvoir pour lui-même et pour la satisfaction de leurs ego. Il suffit de se remémorer les paroles du Premier ministre hier à l’adresse des agriculteurs pour comprendre la fausseté fondamentale du propos que les destinataires ont bien comprise.
    Il faut donc revenir aux fondamentaux du droit et aux évolutions que nous avons connues depuis au moins vingt ans. Je ne puis développer à l’excès mon propos et préfère sur ces points livrer deux liens se rapportant à une analyse fondamentale réalisée par Jacques Sapir :
    http://russeurope.hypotheses.org/4261, article intitulé « Souveraineté ou barbarie ? » dans lequel il est intéressant de se reporter aux paragraphes ‘La République et la Nation’ et ‘État, Nation, société’ dont je cite cet alinéa :
    « La société française se défait. De ce constat terrible on peut tirer l’origine de la multiplication des revendications identitaires qui nous fait régresser du « nous » au « je ». Ce processus n’est possible que parce que l’Etat-Nation, cette vieille construction sociale, se défait elle aussi… » :
    http://russeurope.hypotheses.org/4263, article intitulé « La société au risque de la souveraineté » où l’on pourra utilement lire les paragraphes ‘Légitimité et Etat moderne’ et ‘Organisation politique, règles symboliques’ dont j’extrais ces quelques lignes : « l’État n’est-il pas aujourd’hui contesté par la grande entreprise, ce que les Anglo-Saxons appellent la « corporation » ? Autrement dit, même si un accord pouvait se dégager au sujet de l’Etat, ne serait-il pas remis en cause par le développement des compagnies multinationales et leur puissance matérielle et financière qui, bien souvent, est de la même taille que celle de nombre d’Etats »…
    Il est évident que nous n’avons pas la même notion d’autorité de l’Etat que sbriglia | 04 septembre 2015 à 09:13 qui écrit : « Tous les jours des préfets refusent de prêter la main à des décisions de justice rendues « au nom du Peuple français » pour potentiel trouble à l’ordre public (cette dernière notion étant un fourre-tout aussi crapoteux qu’un camp de gens du voyage ou qu’une souillarde auvergnate) : qui s’en émeut, qui en déduit que nous sommes dans un pays de non-droit ?… »
    Je considère, sans doute comme Monsieur Bilger, que cette situation nuit constamment à l’autorité de l’État, notamment dans ses organes régaliens que sont la Justice, la Police (police nationale et gendarmerie nationale) dont l’autorité peut être bafouée en toute impunité. Et ce n’est pas l’image de gendarmes mobiles spectateurs des actions de l’autoroute A1 ou la stigmatisation systématique et outrancière de la gendarmerie dans la malheureuse affaire de Sivens qui rehausseront l’autorité de l’Etat ! Et donc que l’État de non-droit prospère et a de beaux jours devant lui, désespérant ainsi de plus en plus les citoyens français conscients de leurs droits et devoirs.

  22. Ce billet pointe avec justesse les maux dont souffre notre Etat.
    La peur, l’angoisse, l’anxiété qui guettent tous nos représentants dès qu’un groupe de pression descend dans la rue et qu’il est susceptible de déclencher des dommages sur les biens et les personnes signent bien l’inconfort du gouvernant.
    Dans le cas des gitans, la préfète n’a pas dû prendre sa décision dans le secret de son bureau, entourée de quelques collaborateurs….Non, elle a très probablement appelé la place Beauvau pour demander au dircab la conduite à tenir. Ce même dircab a, lui-même, probablement alerté son ministre pour lui exposer les risques encourus d’une intervention consistant à faire respecter la loi « républicaine »….
    C’est que depuis la mort de Malik Oussekine lors des manifs étudiantes de décembre 1986, les forces de police restent plutôt timorées de peur qu’un événement de ce genre puisse se reproduire. En l’espèce, les policiers n’avaient fait que leur travail, comme les gendarmes à Sivens.
    Mais l’émotion soulevée et amplifiée par tous les médias d’une éventuelle gifle assenée par Valls à un « jeune socialiste » montre bien dans quel degré de néant de la pensée et, au fond, d’imbécillité crasse nous sommes descendus…
    Reste que pour beaucoup de citoyens « normaux » submergés par les taxes en tout genre, constamment embistrouillés par des ministres qui leur conseillent ce qu’il faut manger (Ségolène Nutella) ou ce qu’il convient de ne pas faire (fumer, boire, baiser on a encore le droit ?), l’Etat tremblant ne l’est pas tous les jours !
    La vérité est que notre Etat est faible, peu stratège, omnipotent encore et très inefficace au total parce que ses représentants sont irresponsables (en français des c… molles) !!

  23. Robert Marchenoir

    Et voilà, une affaire rondement menée :
    Des gens du voyage ont bloqué hier soir durant près de trois heures la Route Centre-Europe Atlantique (RCEA), avant de lever leur barrage vers 23h30 après un «consensus» avec la justice, selon la gendarmerie. Hier vers 20H30, ils avaient commencé à brûler des palettes et des pneus sur la RN 70, cette partie de la RCEA qui permet de circuler en France d’est en ouest, entraînant une coupure de la circulation dans les deux sens. Le barrage a été levé vers 23H30, selon la même source.
    Le mécontentement concernait les conditions autour de la libération temporaire de deux membres de cette communauté, actuellement en détention, afin d’assister aux obsèques d’Alain Schutt, 48 ans, tué par balles dans la nuit de samedi à dimanche dernier à Montceau-les-Mines.
    Un «consensus» a été trouvé en fin de soirée entre le parquet et les manifestants qui réclamaient que les détenus ne soient pas menottés et escortés de façon discrète, a précisé la gendarmerie. Dans cette affaire, deux frères issus de la communauté des gens du voyage et âgés d’une cinquantaine d’années s’étaient présentés spontanément au commissariat du Creusot, dimanche, tout en niant être les auteurs du meurtre, avant d’être écroués mardi.

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/09/04/97001-20150904FILWWW00075-bourgogne-barrage-leve-apres-un-consensus.php
    Veuillez donc corriger vos dictionnaires : consensus, nom masculin ; abdication immédiate de l’Etat face au moindre acte de violence exercé par certaines communautés.
    Si vous lisez bien l’article, ce sont les deux meurtriers présumés qui ont suscité l’action terroriste de leurs « frères », pour aller assister aux obsèques de… leur victime.
    Que dis-je, pour assister à ses obsèques : l’autorisation était déjà accordée. Non, ces messieurs exigeaient le « respect » de leur « dignité » : il était hors de question qu’ils soient menottés, et leur libération devait rester « discrète ». Sous-entendu : la police devait interdire aux journalistes d’assister aux obsèques, comme elle l’a fait pour le précédent, Jean Duvoillage ayant exigé, et obtenu, le blocage de l’autoroute A 1 pour sortir de prison afin d’assister aux obsèques de son « parent »… curieusement décédé sous une pluie de balles perdues, lui aussi.
    Ce pays est désormais aux mains des gangs. L’Etat est une carpette qui obéit au doigt et à l’oeil quand les voyous sont « mécontents ».
    Moi aussi, je suis mécontent. Et je ne suis pas le seul.
    Quand je vois certains, ici, trouver tout à fait normal qu’on libère un prisonnier pour assister à des obsèques, voire, pire, cautionner la lâcheté des autorités au motif qu’il vaut mieux céder pour ne pas avoir d’ennuis plus graves… je me dis qu’ils mériteront leur prochain cambriolage, ou leur prochaine chaise roulante à vie, après une balle perdue ramassée au cours d’un hold-up.

  24. Toujours la novlangue, le politiquement correct. Les gens du voyage est donc un terme générique identifiant les manouches ou gitans, à ne pas confondre avec les Roms.
    Ils vivent en autarcie ?
    Pas vraiment du fait de leur système clanique qui utilise le vol et le pillage.
    J’ai souvenir d’un intervention groupée des forces de l’ordre dans un bois d’Eure-et-Loir, où il a été fait usage de drones afin de circonvenir un regroupement de « gens du voyage », en fait de chefs de clan qui se partageaient les zones de travail sur le sud-ouest parisien.
    J’ai aussi le souvenir de « gitans » attaquant, dans le sud près de Marseille, des magasins d’alimentation afin de préparer les fêtes de Noël.
    J’ai enfin le souvenir fort de gens du voyage sédentarisés, que l’image est belle, à Ivry-sur-Seine mais qui en fait s’étaient approprié un territoire d’action, braquage de banque et autres amusements du même type.
    Voilà l’autarcie de beaucoup de ces gens-là.

  25. @ hameau dans les nuages | 04 septembre 2015 à 11:03
    « Ah d’accord ! Et s’ils amassent autant de cuivre dans leurs camps c’est pour fabriquer leur bouillie bordelaise pour traiter leurs plants de tomate !
    L’aluminium c’est pour faire leurs casseroles et quand ils défèquent dans mes champs en évitant les wc de leurs caravanes double essieux, c’est pour fumer le terrain…  »

    Confondre Roms et gens du voyage cela s’appelle un amalgame.
    Dire que ces gens-là sont tous des voleurs de métaux, c’est un cliché.
    Ceci étant, certains clichés ne sont pas sans fondements mais de là à jeter l’opprobre sur toute une communauté, il y a un pas qu’il vaut mieux éviter de franchir.

  26. Alex paulista

    Sur le plan politique, quelle surprise, tout de même, d’entendre la préfète de Picardie justifier l’inaction et la passivité en affirmant qu’une intervention aurait pu entraîner « des débordements », qu’elle était précisément chargée de prévenir, et de devoir déplorer que même notre remarquable ministre de l’Intérieur a approuvé cette aberration !
    Quelle surprise que cela vous surprenne. Votre frère aurait pu vous confirmer que lorsqu’une usine est occupée illégalement par des grévistes et que vous appelez la préfecture… vous obtenez la même réponse.
    Cette inaction de la préfecture est une constante, sous la droite comme sous la gauche.
    Cela privilégie un règlement à froid. Tout se paye, d’une façon ou d’une autre.
    Contre les blocages d’usines, j’ai entendu dire que la meilleure solution consistait à quitter l’entreprise et à faire constater par huissier que la direction n’était plus responsable de ce qu’il pouvait se passer, que le responsable de fait devenait le chef du syndicat en personne.
    Il faut trouver un huissier qui ait des tripes et de la diplomatie.

  27. Copié collé :
    « Quand je vois certains, ici, trouver tout à fait normal qu’on libère un prisonnier pour assister à des obsèques, voire, pire, cautionner la lâcheté des autorités au motif qu’il vaut mieux céder pour ne pas avoir d’ennuis plus graves… je me dis qu’ils mériteront leur prochain cambriolage, ou leur prochaine chaise roulante à vie, après une balle perdue ramassée au cours d’un hold-up ».
    Rédigé par : Robert Marchenoir | 04 septembre 2015 à 12:48
    …………………………………………………………..
    Je suis totalement en accord et encore je suis très gentil !! par respect du blog.
    J’irais même chez ces humanistes nauséabonds taguer les murs de leur maison cambriolée, piquer les roues de leur fauteuil pour les handicaper encore plus ; en somme repasser derrière leur remettre une deuxième couche !

  28. « Et que vive enfin l’Etat de droit ! »
    Rédigé par : Garry Gaspary | 04 septembre 2015 à 09:58
    Ben alors mon bon Garry, voudriez-vous qu’en notre bonne terre imprégnée de christianisme la loi de l’Etat de droit ne souffre jamais d’aucune exception ?

  29. sbriglia@Robert Marchenoir

    « …voire, pire, cautionner la lâcheté des autorités au motif qu’il vaut mieux céder pour ne pas avoir d’ennuis plus graves… » (Robert Marchenoir)
    Mon cher Robert, comme je vous apprécie, que je partage l’essentiel de vos convictions, au grand dam des bien-pensants de ce blog, que je n’ai jamais hurlé avec les loups sur vos commentaires et que je sens que vous déplorez mon commentaire à vos yeux laxiste, permettez-moi de rajouter ce qui suit :
    – de par ma formation, de par mes convictions, je crois à la nécessité impérieuse d’un Etat fort ayant dans le bras armé des forces de l’ordre et des militaires de quoi asseoir son autorité.
    Mais je considère aussi qu’il est parfois nécessaire pour le politique de mesurer toutes les conséquences d’une intervention qui, en l’espèce, compte tenu des individus en face, ne pouvait être que « musclée » avec de très gros risques de dérapage dont les forces de l’ordre auraient pu faire, seules, les frais (elles ne tirent pas sur les manifestants, ceux-ci, hélas, ne s’en privent guère…).
    Oui, moi homme de droite depuis toujours, foncièrement attaché aux valeurs de la République, je considère que la libération d’un site occupé ne vaut pas la vie d’un gendarme ou d’un policier, qu’en revanche la vie d’un voyou menaçant un homme ou une femme désarmés ne nécessite pas nécessairement de philosopher sur le rachat des âmes et l’indulgence à leur accorder avant de le neutraliser par tout moyen…
    La libre circulation des personnes et des biens ne justifie pas à mes yeux qu’un représentant des forces de l’ordre soit grièvement ou mortellement blessé.
    Ceux qui me connaissent savent que je suis tout sauf laxiste.
    Et pour le cambriolage à venir, j’utiliserai le 12 de mon père… chargé au gros sel en visant les jambes… Humain, trop humain, vous-dis-je… Même à droite on ne se refait pas.

  30. Ce vieux et sage professeur de droit qui parlait français avec l’accent chaleureux des intellectuels milanais :
    « En Italie, nous n’avons pas d’État ; nous n’avons pas d’État, mais il fonctionne ».
    Notre situation actuelle est inverse : la France a un État, mais il ne fonctionne plus.

  31. De quel droit l’exécutif s’arroge-t-il le droit de rendre le droit négociable ?
    De quel droit décrète-t-il que certains groupes sont autorisés à transgresser la loi ? Quelle autorité a-t-il pour agir de la sorte ? Est-ce conforme à la constitution, auquel il devrait lui aussi être soumis ? Nos élus n’ont-ils pas pour mission première de maintenir cet Etat de droit qui, on s’en rend compte tous les jours, est un bien si fragile ?
    En négociant avec elles, l’État de droit se met au rang des tribus qui essayent de le faire plier, et y réussissent fort bien, au mépris de l’intérêt général. Comme, en plus, le gouvernement n’est guère taillé pour négocier avec les gangs, comme ses représentants ont peur et que ça se voit, et comme ils cèdent par conséquent au premier chantage venu, l’État est perdant à tous les coups, même à court terme. Il y a de la panique dans l’air, comme s’il fallait camoufler à n’importe quel prix que l’autorité du gouvernement risque à tout moment de céder un peu plus de terrain, morceau par morceau. On contient les signes d’impatience à coups de promesses, de flatteries et de déclarations d’amour, puis on circonscrit chaque foyer naissant, et on l’étouffe très vite au cas par cas, à coups de lâchetés successives. Plus les groupes de pression sont dangereux, plus on les ménage, c’est la règle, pas du tout morale bien sûr, en pareil cas. Et moins les gens sont dangereux, plus on les écrase à la moindre velléité de rébellion.
    Une fois ces habitudes données, les préfets, ministres et cie se retireront avec tous les honneurs, tandis que le pays ressemblera de plus en plus à une jungle où c’est par la force qu’on s’impose. Les gens respectueux des lois sont les dindons de la farce. On nous demande de payer nos impôts et de nous tenir tranquilles, pour laisser les hauts fonctionnaires et les élus pactiser tranquillement avec les voyous, en prétendant qu’ils défendent l’intérêt général, mais par-delà la Constitution, selon laquelle nous sommes égaux devant la loi. Hé, Madame Belkacem, ce ne sont pas les enfants des écoles qui ont besoin de cours d’instruction civique, ce sont nos énarques.
    À propos de jungle, elle gagne officiellement du terrain, à Calais, à Sangatte… Officieusement aussi, ailleurs en France. Si nous avions un État fort, capable de faire respecter nos lois, et décidé à le faire, nous aurions moins peur des campements de Roms, des camps de réfugiés, des banlieues. Les Français à qui je parle sont écœurés, ils se pincent pour être certains de voir ce qu’ils voient.

  32. calamity jane

    Si l’on accepte qu’un ministre vienne nous dire publiquement qu' »il n’avait pas de compte en Suisse » et que les faits prouvent le contraire, veuillez m’expliquer pourquoi certains ne pourraient pas bloquer les routes ?
    Non, le ridicule réside dans le fait que les gens du voyage dont l’habitude est de se déplacer, bloquent des routes ! Et leur représentant l’a bien compris et s’en est excusé.
    Quant à vous sylvain, qui sévissez ici pour débuter une incitation à la haine, je me permets de vous signaler que le précédent gouvernement de droite (oui, je sais c’est pas assez pour vous) avait initié le ministère de l’Identité nationale… pour laquelle on pourrait constater qu’elle
    protégeait des individus qui piquaient dans les caisses de l’Etat et pour certains dans celles des communes… S’il faut intégrer l’identité nationale par cet angle…!
    Après, confier le destin d’un pays à une famille dont le père a initié un parti basé sur le refus des étrangers – tous les étrangers, sauf peut-être les Luxembourgeois ! – c’est permettre à d’autres d’avoir une lucidité qui pourrait les mener à des combats que l’Espagne elle-même désavouerait, en se souvenant.

  33. Quand on supporte autant de dettes il n’y a plus d’Etat de droit, on ne peut que gérer un commerce, loin de toute équité. Dans la litanie des reculades on oublie les portiques de l’écotaxe. Pas d’argent, pas d’autorité, et pour ne pas mourir étouffé on cède un peu sur tout, on fait plaisir à tout le monde.
    De Gaulle l’avait bien compris, le Tigre en son temps aussi. « Faites-nous des finances saines » avait dit le premier, que des programmes d’ampleur engagés au cours des années qui suivirent. Là maintenant, les gouvernants ont peur de tout, de leur poste, de leur gamelle, de leur ombre, et se contentent d’offrir le prix de leur lâcheté, des concessions sur tout et sur n’importe quoi. Plus question d’imposer une idée directrice, un projet qui rassemble, on essaye de misérables tirelires que l’on retire aussitôt.
    Vous parlez d’un projet ! L’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ! Un machin de plus et nous serons sauvés ! A l’image d’un ancien Premier ministre qui n’a connu que la vie des mandats et de notable de province, un épicier de quartier soucieux de son tiroir-caisse, et encore… Le camping-car lui sied bien, à l’image de l’envergure des élus, bientôt ils vont nous proposer le râtelier à vélos. Avec cela le pays va se redresser.
    Passons sur le « naming », CICE et autres pactes de responsabilité, des mots toujours des mots. A croire que l’Etat ne sert qu’à cela, boucher des trous, de l’onguent sur des égratignures et pendant ce temps-là le compteur tourne. Vite, un marin hauturier à la barre, laissons le « pointu » à tous ces plaisanciers d’eau douce.
    « L’Etat tremblant a encore beaucoup d’avenir, je le crains. » J’en ai bien peur et cela m’exaspère de plus en plus et donne le tournis. Des guerriers issus du monde de la vraie vie, des bâtisseurs de cathédrales, il suffit de voir la page consacrée dans Charlie Hebdo à J-V Placé et de voir avec cela en plus tout l’avenir de nos dirigeants futurs et leurs ambitions pour nous. Triste à pleurer.

  34. Jean le Cauchois

    @ Achille 13:04
    « Confondre Roms et gens du voyage, cela s’appelle un amalgame »
    @Alex paulista 13:49
    « Il faut trouver un huissier qui ait des tripes et de la diplomatie »
    Dans la diversité des commentateurs qui s’expriment, qui constitue pour moi un attrait complémentaire de ce blog, j’aime – bien sûr sans me considérer comme un dieu – reconnaître les miens, mes préférés. Entre un « commentateur social » qui répète sa leçon avec des mots banalisés (et qui de plus fait un procès d’intention à hameau dans les nuages, qui a bien vu et décrit que les caravanes de ses envahisseurs « étaient à double essieux ») et un « acteur social », qui est apparemment monté, seul ou avec d’autres, au combat contre la bêtise humaine en s’appuyant sur des faits constatés, il y a tout l’écart entre ceux qui vivent des autres en les critiquant, et ceux qui font mieux vivre les autres, en leur indiquant de bonnes recettes.

  35. Valerie@Sieur Marchenoir et a l'etat de droit ou etat tremblotant...

    Monsieur Marchenoir repondant le 29 août 2015 a Dame Valerie le 28 août 2015
    re : le celebre sketch des Inconnus sur les chasseurs
    Desolee d’avoir ete longue a la detente pour ma reponse… Je suis trop occupee a lire/parcourir les commentaires de brillants commentateurs…
    On ne peut pas faire fi du lien etroit « chasse/alcoolisme-apres-repas » et des degats qui s’ensuivent parfois. Vous parlez « accident » lorsque j’y vois plutot une consequence previsible d’une alcoolisation massive… un peu comme sur les routes de France et de Navarre a la meme epoque… et sans doute encore aujourd’hui ?!?!
    Pour revenir sur le theme du billet et a propos d’etat de droit ; saurons-nous un jour, peut-etre, ce qui s’est produit il y a trois ans presque jour pour jour a Chevaline, en Haute-Savoie ?!?! Un doute me saisit…

  36. Alex paulista

    « Le discours de ce père de famille n’était pas crédible, mais peu importe, la fameuse opinion publique est émue ».
    Rédigé par : SR | 04 septembre 2015 à 10:04
    Moi aussi j’étais ému.

  37. Tout à fait en phase avec votre billet.
    Encore une fois nos gouvernants ont fait montre de leur totale inaptitude à faire respecter la loi à une poignée de parasites de peur de déclencher… déclencher quoi au fait ? Une prise de conscience chez ces gens comme quoi la loi n’était pas faite que pour les gadjos ?
    Pourtant, il y a des manifs, sur d’autres sujets, où les interpellations furent nombreuses. Là, pas de risque, les rebelles avaient du savoir-vivre on pouvait faire foncer les lanciers dans le tas et les parfumer au Lacrymo n°5.
    Pourquoi les rabalous agiraient-ils autrement puisque tout leur est permis ? Exactement comme les « djeuns » multirécidivistes impatients de figurer au Guinness comme le plus interpellé.
    Depuis deux jours tous les journaleux nous rebattent les oreilles avec leur « étonnement du fait que la photo du petit cadavre sur la plage (bien triste évidemment mais c’est quotidien et presque partout !) ait fait tant de bruit, de remous, un choc voire un électrochoc » alors que ce sont eux qui en font le buzz. Ils se surprennent de se surprendre ?
    Je suis certain que si tout ce qui n’est pas journaliste venait à disparaître ils ne s’en rendraient pas compte et continueraient comme si de rien n’était.

  38. Totalement d’accord avec notre hôte sur le délitement quasi permanent de notre État, entre autres pour ce qui est du maintien de l’ordre public. L’épisode du blocage de l’A1 par des gens du voyage n’est hélas que sa dernière manifestation… avant la prochaine ! La chaîne décisionnelle menant à cela est parfaitement décrite, la préfète dans cette affaire ne servant que de bouc émissaire facile pour couvrir la lâcheté et/ou le carriérisme des hauts fonctionnaires du ministère de l’intérieur voire le ministre lui-même.
    Mais la suite de mon propos va probablement susciter l’ire de nombre de commentateurs ici. A mon sens la décision initiale du tribunal de refuser à l’incarcéré la possibilité d’assister aux obsèques de son père n’est guère compréhensible et semble traduire un manque cruel d’humanité. Ce type de mesure est quand même fréquemment accordé à des criminels parfois bien pires, et ceux-ci sont alors encadrés par les forces de police pour éviter toute tentative de fuite.
    Mais naturellement, ne connaissant pas le dossier, le ou les magistrats ayant eu à juger de cette requête en première instance avaient peut-être de bonnes raisons de la refuser : possible manifestation lors des obsèques ? tentative probable que l’incarcéré à cette occasion soit soustrait à la justice par des membres de sa communauté ? Mais on ne peut exclure une application rigoriste de la loi fondée sur de vagues présomptions, ou l’appartenance de l’incarcéré à une communauté connue pour son respect pour le moins approximatif des lois ?
    Les magistrats sont avant tout des hommes et femmes avec leurs qualités et défauts, ce ne serait pas la première fois que par routine administrative ou pour ne pas courir un vague risque, ceux-ci adoptent une telle attitude.
    Mais on peut aisément anticiper que si pareille décision initiale n’avait pas été prise, la dramaturgie et les graves excès inadmissibles qui l’ont suivie n’auraient pas eu lieu.

  39. Mary Preud'homme

    @Jabiru
    « Un représentant de l’Etat, qu’il soit préfet ou commissaire de police a toujours le souci, ne serait-ce que pour le bon déroulement de sa carrière… »
    Si un serviteur de l’Etat pense d’abord à sa carrière, c’est très grave, parce que contraire en tous points aux exigences de sa fonction.
    Dois-je vous rappeler aussi que l’autorité du commissaire de police (comme celle du colonel de gendarmerie) est subordonnée à celle du préfet, qui lui-même reçoit ses ordres du ministre de l’Intérieur, lequel a un fil direct avec l’Exécutif. C’est pourquoi l’on assiste parfois à des scènes surréalistes, à savoir des policiers ou gendarmes déployés sur le terrain et prêts à intervenir, sous les ordres de leur hiérarchie respective, et auxquels l’on finit par donner l’ordre de se replier. Imaginez alors la frustration des pauvres gars déjà excédés par des heures d’attente ponctuées d’ordres et de contrordres extravagants venus d’en haut et sommés en définitive de se replier sous la huée des badauds.
    Mais n’oublions pas la justice qui n’a pas son pareil non plus (avec la complicité des avocats) pour démolir le patient travail des enquêteurs en relâchant des malfrats pour un infime détail de procédure.
    Comment voulez-vous après cela que la police (ridiculisée et désavouée par les plus hautes autorités de l’Etat) se fasse respecter ?

  40. @jack | 04 septembre 2015 à 10:08
    « …les gros tracteurs qui investissent impunément Paris »
    Heureusement cela ne sera bientôt plus permis.
    La bonne maire, Madame Hidalgo, va y veiller.
    « Pas de diesel chez nous, pas de ça ici »…
    Comment ? Ces conducteurs de diesel ne sont pas forcément des calmes ?
    Bon alors on va faire une exception pour eux.

  41. A certains « Tartarins jusqu’auboutistes », on devrait proposer pour un temps une expérience de maintien de l’ordre. Et c’est là, au pied du mur, que l’on pourrait juger de leur capacité à prendre des risques en situation et d’être efficaces. Spectateur c’est simple, acteur dans le rôle principal c’est beaucoup plus difficile. Et le jour où se produit une malheureuse bavure du côté des forces de l’ordre il ne fait pas bon être dans la peau d’un chef d’escadron même s’il est soutenu par sa hiérarchie, et beaucoup moins par les politiques qui eux ne sont responsables de rien.

  42. « Vous avez eu à choisir entre la guerre et le déshonneur ; vous avez choisi le déshonneur, vous aurez la guerre. »
    Qui ne se souvient de cette phrase prononcée après une reculade historique de dirigeants… socialistes ? Elle convient parfaitement à la situation que nous vivons, remarque faite que les socialistes ne sont plus les seuls à se dégonfler. Au plan international, Monsieur Obama a failli intervenir en Syrie, les puissances occidentales ont failli lutter contre l’Etat islamique, s’opposer aux visées impérialistes de tel ou tel ou réprimer le trafic de migrants etc. Dans l’ordre interne, il suffit d’être déterminé à casser pour être pris en considération. Il est vrai que ça commence de bonne heure puisqu’il n’y a plus de discipline à l’école. Cette crise de pouvoir, habillée de considérations humanitaires et sociales, ne peut conduire qu’au déshonneur, pire à la guerre, y compris la guerre civile.

  43. @ Robert Marchenoir | 04 septembre 2015 à 12:48
    « Quand je vois certains, ici, trouver tout à fait normal qu’on libère un prisonnier pour assister à des obsèques, voire, pire, cautionner la lâcheté des autorités au motif qu’il vaut mieux céder pour ne pas avoir d’ennuis plus graves… »
    Moi j’étais juste pour qu’on libère le prisonnier pour assister aux obsèques de son père (simple valeur humaniste de gauche).
    Mais celui qui est pire que moi dans cette histoire c’est qui ? Je vous le donne en mille : sbriglia, le vrai petit gars de la droite pure et dure. Et je vous jure que l’on ne s’est pas consultés !
    Il y a des moments de franche rigolade sur ce blog. Exceptionnellement j’y vais de mon lol !

  44. Robert Marchenoir

    Cher sbriglia,
    A ma connaissance, les tsiganes qui barraient l’autoroute n’étaient pas armés. Le débat que vous évoquez sur la vie des membres des forces de l’ordre n’a donc pas lieu d’être.
    Indépendamment de ce point, la moindre des choses aurait été de ne pas accorder la libération provisoire qu’ils réclamaient. Je dirais même : c’est justement parce qu’ils la réclamaient, par la violence, qu’il fallait la refuser. Dans un pays muni d’un Etat digne de ce nom, la décision aurait été quasi-automatique et n’aurait même pas nécessité une seconde de réflexion.
    C’est la décision contraire qui a été prise. Le résultat, prévisible par un enfant de douze ans, ne s’est pas fait attendre : c’est le lendemain même que l’opération a été répétée !
    Mais parlons des armes. Supposons qu’ils aient été armés. Il n’est évidemment pas question, pour la police, de tirer dans le tas comme des brutes : nous sommes dans un pays civilisé. Nous ne sommes pas en Russie.
    De là à dire : à partir du moment où il y a une arme dans un groupe d’hommes hostiles qui porte atteinte à l’ordre public et à la liberté de circulation, on ne fait rien, vous vous rendez bien compte qu’il y a un pas qu’il est impossible de franchir.
    C’est justement parce que, par hypothèse, il y a une arme, et que par conséquent ces hommes sont dangereux, qu’il convient de faire cesser le plus rapidement possible ce trouble potentiellement mortel à l’ordre public, avec tout le savoir-faire, le sang-froid, les équipements et les stratégies dont les forces de police disposent pour faire face à ce genre de situations.
    Sinon, expliquez-moi à quoi sert la police ? Si elle est là simplement pour faire traverser la rue aux enfants des écoles, et se terrer dans les commissariats dès lors qu’apparaissent des malfaiteurs dangereux, autant licencier 99 % des effectifs, ça nous fera des économies.
    Comme toujours, la faiblesse de la justice appelle la violence.

  45. Cher Philippe,
    Nous ne pouvons vous suivre dans votre conception de l’Etat de droit.
    La France a expulsé des centaines de regroupements familiaux, a incité certains quartiers à nettoyer par l’incendie certains campements qui fuyaient le racisme de certains pays européens, la Pologne, l’Autriche, la Hongrie et certaines provinces d’Allemagne.
    Madame Merkel a obligé certaines villes à reconstruire les habitats détruits des communautés persécutées par des bandes armées.
    De nombreuses associations apportent des soins, l’éducation aux enfants et sur une décision précédant la rentrée scolaire, sous les ordres de Valls, leurs biens sont détruits par des engins de chantier.
    Des subventions sont prévues par l’Europe pour l’accueil de ces Européens en détresse.
    Et ce que le gouvernement sait faire c’est de la chasse punitive aux Européens persécutés.
    Jamais depuis ce gouvernement socialiste et depuis la Seconde Guerre mondiale, un gouvernement n’a fait preuve d’autant d’inhumanité.
    Il y a de quoi trembler de ces tyrans socialistes qui font semblant de s’émouvoir pour faire de la com et qui sont passés devant des personnes âgées et des nourrissons sans leur apporter de solutions d’hébergement alors qu’ils se mouraient sur les trottoirs parisiens.
    Ce qui n’a pas été fait pour sécuriser la Libye et l’Afghanistan a des conséquences dramatiques et à quelques mois de l’hiver, ce gouvernement découvre qu’il va falloir des foyers d’accueil sécurisés par des militaires pour respecter le droit d’asile.
    330 euros, c’est ce que le gouvernement a prévu pour que les détenus apprennent à lire et à calculer et puissent avoir un apprentissage temporaire.
    Les psychologues et les assistants sociaux qui ont dû s’expatrier ou tenir une caisse ou farter des skis ne pouvaient-ils pas remplir ces fonctions ?
    En France, il n’y a plus que des bénévoles, des stagiaires, des emplois aidés et des apprentis vont apparaître salariés low cost pour le bonheur des entrepreneurs.
    Ne parlons pas des freelance qui ne peuvent pas se verser de salaires, de saisonniers qui payent pour travailler, des travailleurs de l’Education nationale qui vont percevoir dix euros de l’heure pour l’accompagnement des activités périscolaires et qui vont sortir du chômage en travaillant trois heures et demi par semaine pendant les périodes scolaires.
    Dans la fonction publique, il ne devrait exister que des contrats de cinq ans renouvelable, ce qui rendrait plus efficace les services de l’Etat.
    C’est déjà le cas pour les militaires et les présidents.
    La notion de « fonctionnaire à vie » est dépassée et nuisible au bon fonctionnement de l’économie.
    Il ne pourra exister d’un côté les sécurisés et d’un autre, les « sans dents » dixit Hollande du secteur privé.
    Hollande a cassé ce qui fonctionnait et l’économie française a pour but de proposer de la survie en distribuant des composteurs de potager, des poulaillers, des récupérateurs d’eau et des emplois solidaires.
    Derrière les agriculteurs, les transporteurs, les taxis, les pharmaciens, les buralistes, les libraires, les éditeurs, les techniciens de spectacles, les agents de com, les architectes, les restaurateurs, tous derrière et lui devant.
    Que peut faire l’Etat avec une société de troc de services.
    Les restaurants chez l’habitant, les covoiturages payants, les chambres d’hôte en échange…
    A quand l’Uber troc ?
    L’Etat est tremblant quand il a perdu sa légitimité, quand il n’est plus en adéquation avec la volonté de sa population.
    Et ce ne sont pas des coms, des photos de la famille socialiste, des saynètes organisées qui changeront la réalité.
    Il est impossible d’imposer à une population, par la force, des choix de vie qui ont démontré leur toxicité.
    Sans être écologiste, une population peut et doit être active pour défendre les milieux humides, les forêts, la terre, le sable, l’eau et l’air.
    Pourquoi construire des villes monstrueuses, fabrique de stress et de violence, pourquoi tuer les carpes centenaires des serres d’Auteuil pour des drinks bling bling, pourquoi laisser le Canada forer le Bassin parisien et de Lyon qui va utiliser une eau que l’on devra enfouir dans des puits car chargée de métaux lourds et de radioactivité et rendre l’air toxique. Pourquoi tout bétonner alors que tout est à rénover ? Pourquoi ne pas protéger les humains et le patrimoine historique ?
    Oui, lorsqu’un Etat est en pleine contradiction, la grandeur d’un pays, c’est de savoir dire non et non.
    françoise et karell Semtob

  46. Sur le blog d’un avocat général, dont l’axiome Justice au singulier apparaît au fronton de l’interface graphique, il convient d’écrire des phrases justes (clin d’oeil).
    Cependant, j’ai du mal à me résoudre à employer les locutions de la nouvelle langue française telles que « Mme la Préfète », « Rom » ou encore « gens du voyage en voie de sédentarisation ». Il y a quelques dizaines d’années, c’était plus simple, j’ai appris les termes de gitan et de gadjé. Mais cela remonte à un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, avant le massacre de la langue française et la nomination de femmes à la charge de Préfet.
    L’autoroute A1 a été coupée du vendredi soir au samedi soir puisqu’il a fallu réparer les dégâts occasionnés sur l’enrobé drainant de la chaussée de l’une des autoroutes les plus fréquentées d’Europe. La journée de samedi a été compliquée sur tous les autres axes du nord de la France (A16, A1, transversales etc.), j’en sais quelque chose puisque j’y étais.
    Pour mettre fin aux troubles, quelle option a été choisie par le pouvoir exécutif et quelles autres options étaient envisageables ?
    L’option choisie a été dans le sens de la conciliation, les gitans sont rentrés chez eux dans leurs caravanes avec la fierté d’avoir montré aux « gadjés » que la liberté existe encore dans ce pays, la liberté d’enquiquiner le monde en quelque sorte. Madame le Préfet a décidé de ne pas envoyer les compagnies républicaines de sécurité.
    D’autres options étaient envisageables, comme envoyer des chars pour dégager les caravanes de la région de Roye, après tout M. le Ministre Bérégovoy avait envoyé des chars pour pousser des camions de grévistes. Mais ce style de méthode n’est pas dans l’air du temps. Le pouvoir exécutif préfère se monter conciliant envers les bandes et les minorités dites visibles, pour que la France puisse continuer à être attractive. Ainsi les déplacements de populations peuvent perdurer, la France est un but, une cible, un endroit où il fait à peu près bon vivre, où des bandes organisées peuvent couper impunément l’autoroute du retour de vacances.

  47. Démission, reculade, pantalonnade, trouille, trahison, faute lourde, les mots ne manquent pas pour qualifier l’attitude de l’Etat dans cette affaire.
    Monsieur Thiers a dû se retourner dans sa tombe ! De son temps, face à de pareilles exactions, on faisait « donner la troupe », laquelle était commandée par des officiers qui connaissaient leur devoir, eux-mêmes couverts par une autorité décidée qui n’avait pas peur de réactions supposées hostiles. Devant une barricade farouche, on l’enlevait au canon et à la baïonnette. La postérité n’en a pas voulu à M. Thiers, la quasi totalité des villes de France possède une grande rue à son nom !
    Aujourd’hui, on a tous en tête cette image de CRS immobiles, place du Trocadéro, face à une bande de voyous cagoulés qui se déchaînent sur des vitrines et pillent des magasins en lançant des cocktails Molotov. Le pouvoir a peur. Il croit faussement que faire intervenir la force pour contrer l’émeute, c’est ajouter du désordre au désordre. A ce compte-là, il y a de quoi trembler pour notre sécurité.
    L’hebdomadaire Valeurs actuelles affiche en première page une photo du président avec le mot « CHARLATAN, comment Hollande enfume les Français ». Le mot est faible mais je me garderai d’en suggérer d’autres, tout le monde les a à l’esprit. L’échec de sa politique est évident sur la totalité du programme. Malgré les statistiques frauduleuses et une propagande soutenue, les Français ne sont pas dupes mais ne bougent pas malgré l’écoeurement. Ce n’est pas bon signe.
    Chaos, débâcle, agonie. C’est pathétique.

  48. Robert Marchenoir

    @Achille | 04 septembre 2015 à 19:40
    Moi j’étais juste pour qu’on libère le prisonnier pour assister aux obsèques de son père (simple valeur humaniste de gauche).

    C’est bien pourquoi les « valeurs humanistes de gauche » sont mauvaises. La prison, c’est fait pour punir. Punir moralement, aussi bien que physiquement.
    Effectivement, ça fait mal de ne pas pouvoir assister aux obsèques d’un proche (j’ignore si c’était son père). Dites-vous bien que c’est fait pour : c’est pour cela que ça s’appelle une peine privative de liberté. Il fallait y penser avant de s’embarquer dans une vie de délinquance.
    Je ne sais pas où vous avez vu écrit que lorsqu’on est condamné à de la prison, on est condamné à être enfermé sauf quand on a envie d’aller se balader dans un cimetière.
    Les fantasmes que la gauche concocte dans sa petite cervelle de moineau n’ont rien à voir ni avec la loi, ni avec la morale, ni avec le bon sens.
    @Jabiru | 04 septembre 2015 à 18:53
    A certains « Tartarins jusqu’auboutistes », on devrait proposer pour un temps une expérience de maintien de l’ordre. Et c’est là, au pied du mur, que l’on pourrait juger de leur capacité à prendre des risques en situation et d’être efficaces.

    Certainement pas. Vous reprenez le discours de mauvaise foi de tous les fonctionnaires pris en flagrant délit d’insuffisance professionnelle : « Ben si t’es pas content, t’as qu’à venir le faire à ma place ».
    Je regrette.
    Les policiers ont choisi d’être policiers, qu’ils assument leur responsabilité de policiers.
    Les profs ont choisi d’être profs, qu’ils assument leur responsabilité de profs.
    Les conducteurs de train ont choisi d’être conducteurs de train, qu’ils assument leur responsabilité de conducteurs de train.
    Et que, tous, il défèrent à l’autorité de leurs chefs : les citoyens.
    C’est aux citoyens qu’ils doivent rendre des comptes. Ce sont les citoyens qu’ils ont juré de servir, en sollicitant l’honneur (et les avantages) d’un poste de fonctionnaire.
    Depuis quand l’employé dit-il à son patron : « Ben si t’es pas content, t’as qu’à venir le faire à ma place » ?
    Cette insolence n’a que trop duré.
    Incidemment, depuis quand est-il « jusqu’au boutiste » de faire respecter la loi ?
    Le déboutonnage moral de ce pays est tout de même sidérant.
    Si Untel ou Untel n’est pas capable de risquer sa vie pour défendre celle de ses concitoyens, alors que sa puissance de feu, ses équipements, ses effectifs, et tout le poids de l’Etat derrière lui, lui donnent un avantage considérable sur les voyous, que fait-il exactement dans la police ? Pourquoi ne pose-t-il pas plutôt sa candidature à un emploi pour ranger les produits sur les étagères d’Amazon ?
    Ça commence un peu à bien faire, de réclamer les avantages d’un poste, de hurler à la mort derrière les syndicats dès lors que ses « avantages acquis » sont menacés d’un poil, et de courir se planquer aux cabinets dès lors qu’on vous demande de faire ce pour quoi vous êtes payé.

  49. @ Mitsahne | 04 septembre 2015 à 23:56
    « Monsieur Thiers a dû se retourner dans sa tombe ! De son temps, face à de pareilles exactions, on faisait « donner la troupe », laquelle était commandée par des officiers qui connaissaient leur devoir, (… ) Devant une barricade farouche, on l’enlevait au canon et à la baïonnette… »
    Diantre, sur ce blog je croyais avoir tout lu question délires extrémistes, mais là on a droit en quelque sorte à un hors concours. Comparé à cela Marine Le Pen même dans ses mauvais jours est une groupie de Mélenchon, le Bloc identitaire un ramassis de gauchisants, et Rivarol une publication officieuse socialiste…
    Le sieur Mitsahne doit être un adepte du général Custer, « Un bon Indien est un Indien mort », et de ce bon abbé de Cîteaux vis-à-vis des cathares, « Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens » !

  50. Alex paulista

    Je dirais même : c’est justement parce qu’ils la réclamaient, par la violence, qu’il fallait la refuser. Dans un pays muni d’un Etat digne de ce nom, la décision aurait été quasi-automatique et n’aurait même pas nécessité une seconde de réflexion.
    Rédigé par : Robert Marchenoir | 04 septembre 2015 à 19:42
    On a déjà constaté votre difficulté à comprendre les corrélations et compris que votre interprétation des statistiques est qu’il faut séparer les noirs des blancs, les hommes des femmes, les jeunes des vieux et probablement les Russes de tout le monde. Maintenant vous nous expliquez que le jugement sur le fond doit être influencé (négativement) par des émeutes pour montrer que la violence n’a pas d’influence sur le fond.
    Tout cela est d’une confusion…
    Reprenez-vous mon vieux. Tenez-vous au rocher, suivez une pensée !

  51. @ sbriglia | 04 septembre 2015 à 09:13
    « Tous les jours des préfets refusent de prêter la main à des décisions de justice rendues « au nom du Peuple français » pour potentiel trouble à l’ordre public »
    Il est vrai que pour expulser quelques pauvres gens (devenus pauvre « grâce » au chômage), là point de peur potentielle d’un quelconque trouble, la main préfectorale est forte et ne tremble pas.
    Comment dit-on déjà en parlant de nos dirigeants ? : « Forts avec les faibles, faibles avec les forts ». Au nom du peuple français cela va de soi…

  52. Je rectifie, j’ai cité Siné mensuel, c’était Charlie Hebdo, le coupable est condamné à la tournée générale !

  53. Après l’arrestation du présumé terroriste du Thalys, il a été convenu avec les dirigeants européens d’organiser des vérifications d’identité dans les trains, des trains pris d’assaut par des milliers de migrants qui viennent de partout, dont on ne sait rien mais qui profitent d’une photo morbide mise en scène pour nous culpabiliser et affluer en masse avec le sourire des vainqueurs. Un père qui la veille hurlait sa douleur et sa souffrance des exactions en Syrie, et qui deux jours plus tard sous le feu des caméras est retourné en toute sécurité dans son village d’origine en Syrie pour enterrer son enfant. Il y a une vingtaine d’années j’avais des discussions avec Albert Memmi sur les flux migratoires, il jugeait déjà avec un regard très sévère le détournement de la notion de réfugiés politiques. On apprend dans la presse anglo-saxonne que le périple du père avait pour but le désir de soigner des dents. On est bien loin des enjeux de survie mais peu importe une photo, une image à l’instar d’une couverture de mode insuffle une poésie qui annihile tout sens critique sur les retouches et les mises en scène.

  54. Michel Deluré

    Certains affirment sur ce blog qu’ils auraient libéré le prisonnier pour qu’il assiste aux obsèques de son père et cela « par simple valeur humaniste de gauche ». Comme si posséder des valeurs humanistes ne pouvait qu’être obligatoirement l’apanage de la gauche ! Ne seraient donc humains que les êtres étiquetés à gauche ? Voilà une affirmation qui me paraît bien péremptoire, hâtive et loin d’être vérifiée dans les faits. Comme il l’avait fort bien été mentionné lors d’un fameux débat entre deux de nos anciens présidents, je suis moi aussi persuadé que « la gauche n’a pas le monopole du coeur ».
    Ceci dit et pour en revenir au sujet abordé par notre hôte, il est effectivement malheureux de constater que dans ce pays l’Etat est trop fréquemment incapable de faire respecter son autorité lorsque celle-ci est mise à l’épreuve par des groupes n’hésitant pas à recourir à la violence, à la force, pour imposer leurs volontés.
    En cédant face à ces situations, l’Etat affiche sa faiblesse et crée des précédents, ce qui ne peut être perçu que comme un signal néfaste et un encouragement pour ces groupes et un exemple pour d’autres à enfreindre la loi et à recourir à de telles actions pour obtenir gain de cause.

  55. Une image qui aurait dû faire sortir nos journaleux de leurs gonds et qui personnellement me remplit de tristesse et de colère c’est entre autres celle de cette fillette décapitée par les islamistes que l’on peut voir sur le site Riposte laïque.
    Là on peut parler de choc. Mais le message politique n’est pas celui désiré sans doute.
    Tous les jeunes gaillards bellicistes qui affluent en Europe préfèrent fuir les horreurs perpétrées par quelques poignées de malades du coran plutôt que de les envoyer rejoindre leur dieu de bonté et d’amour ? Ne sont-ils guerriers qu’en terre non islamique ? Ont-ils perdu tout honneur et amour de leur pays ? Ou ont-ils d’autres visées plus sournoises ?
    La réponse, nous l’aurons dans quelques années et là pour sûr que l’Etat sera tremblant.

  56. Mary Preud'homme

    « A certains « Tartarins jusqu’auboutistes », on devrait proposer pour un temps une expérience de maintien de l’ordre. » (Jabiru)
    —-
    Gageons que confrontés à la réalité du terrain ces forts en gueule ne tiendraient pas une heure, à commencer par quelques « m’as tu vu » du blog. L’expérience montre en effet que c’est toujours ce genre de matamore qui fuit au premier coup de fusil !
    Alors que voyant le policier à l’œuvre dans certaines cités ou face à des émeutiers en furie, l’on devrait plutôt être admiratif et reconnaissant devant le cran, le sang-froid, dont font preuve ces hommes et femmes confrontés à des situation explosives, des voyous sans scrupules, des chauffards assassins ou des émeutiers déchainés… Sans parler de ceux qui traquent sans relâche les gros bonnets… Et honte à ces gouvernements fantoches qui les laissent vilipender et insulter plus bas que terre par des pochards avinés. Quand ce n’est pas calomnier par les médias relayés par une opinion publique malveillante et suspicieuse.
    Tandis que chaque année les victimes dans leurs rangs (morts et blessés police, gendarmerie) ne cessent d’augmenter et se comptent désormais par dizaines de milliers.

  57. @ Michel Deluré | 05 septembre 2015 à 10:22
    « Certains affirment sur ce blog qu’ils auraient libéré le prisonnier pour qu’il assiste aux obsèques de son père et cela « par simple valeur humaniste de gauche ». Comme si posséder des valeurs humanistes ne pouvait qu’être obligatoirement l’apanage de la gauche ! »
    Loin de moi l’idée d’attribuer à la gauche le monopole du cœur, mais dans le cas présent, plus que la simple « valeur humaniste », il faut surtout tenir compte du manque de discernement de la part du juge qui a refusé cette autorisation.
    Il est clair que si celle-ci n’avait pas été refusée dans un premier temps, puis accordée au vu du pataquès qui a suivi, l’autoroute A1 n’aurait jamais été bloquée pendant 24 heures en plein retour de vacances des derniers aoûtiens.
    Ainsi que le fait remarquer fort justement Trekker, ce type de mesure est quand même fréquemment accordé à des criminels parfois bien pires, et ceux-ci sont alors encadrés par les forces de police pour éviter toute tentative de fuite.
    Alors pourquoi ce refus pour ce détenu ? Parce qu’il était gitan, qu’il avait une « sale gueule » ou parce que le juge ce jour-là était de mauvais humeur ?
    Le saura-t-on jamais. Heureusement ce qui aurait pu devenir un drame ne s’est terminé qu’avec des dégâts matériels et c’est le principal.

  58. L’Etat doit pouvoir garantir la libre circulation, ce n’est pas aux gens ordinaires à aller déloger ceux qui l’entravent, eux qui réclament justement le respect du droit.
    Bien sûr c’est pittoresque d’imaginer ces gens du voyage camper la nuit autour d’un feu de pneus, en arrêtant à eux seuls des milliers de gens, pour faire assister sans menottes un prisonnier de droit commun à l’enterrement de son vieux père ; on dirait un scénario de film (du genre de ceux dont les chaînes publiques nous gratifient aux heures de grande écoute et auxquels Télérama met d’autant plus d’étoiles qu’il est bien de chez nous). Les gens du Nord, les Danois, les Hollandais, les Belges, les Anglais prennent et payent cette route bien sûr uniquement pour le plaisir, ils n’ont rien d’autre à faire que se promener. De même, les forces de l’ordre n’ont rien de mieux à faire que d’accompagner sans menottes, donc à plusieurs, mais avec tact et discrétion, ledit prisonnier. Il ne serait peut-être pas inutile de mentionner en passant que si le héros de l’affaire a été mis en prison, ce n’est pas par hasard : il a déjà lésé gravement d’autres personnes, et peut-être bien fait usage de violence à leur égard. Mais ça, c’est un rappel un peu mesquin.
    Un de mes neveux venant de l’étranger pour voir son père mourant n’est pas arrivé à temps à cause d’une grève surprise dans l’aviation (aiguilleurs ? bagagistes ? pilotes ? fuel ?, je ne sais plus). Personne n’a parlé de lui dans les journaux et il n’a pas allumé des feux de pneus sur l’autoroute pour autant. Il n’en pense pas moins, ça c’est sûr. Un certain nombre de personnes piégées sur cette autoroute ont peut-être elles aussi eu des problèmes de ce genre. Il y avait peut-être parmi elles des personnes malades, ou très âgées, ou enceintes, pour qui c’était déjà difficile de faire de la route. Que dire des ambulances et autres secours qui ont besoin de circuler très vite. Mais on ne s’intéresse qu’aux gens spéciaux. Les autres sont là pour subir. Et nous nous nous réclamons de la liberté, ou de l’humanisme, pour justifier le laisser-faire ! Souvent, revenant de l’étranger, j’ai eu le sentiment de retomber dans le bain de l’arbitraire, cueillie dès l’arrivée, et même avant, par les grèves, les manifestations, la paralysie du pays organisée par les détenteurs tout-puissants d’un vrai pouvoir de nuisance.
    Nous nous intéressons aux cas particuliers, sans toujours prendre la mesure du lot d’inertie, d’individualisme, d’incivisme et de fausses bonnes raisons qui autorisent de telles « postures », comme on dit maintenant.
    Les voies de communications et les transports font partie des infrastructures absolument essentiels à la vie d’un pays, et à sa prospérité. Laisser de petits groupes nous en interdire l’usage, c’est une stratégie de perdants. Nous avons tout ce qu’il faut techniquement, un réseau magnifique, intelligent et bien entretenu. Mais ce sont certains responsables qui ne tournent pas rond. Il faut voir où cela nous mène économiquement, et les pertes sèches d’énergie, d’argent et de progrès que nous en récoltons, sans parler du malaise général de la société, et de notre méfiance à l’égard des institutions. Dans la résolution des conflits, les conséquences autres qu’immédiates me paraissent vitales.

  59. @ Achille | 05 septembre 2015 à 11:17
    Je reste coi devant votre mise en cause du juge d’application des peines sur les motivations de refus d’autoriser le détenu à assister aux obsèques de son père, tué d’ailleurs par l’un des siens.
    Qui connaît son dossier ? J’ai cru lire quelque part qu’il aurait attenté à la vie d’un membre des forces de l’ordre (a priori un gendarme), mais je n’ai pas pris la peine de vérifier cette donnée. Et bien entendu ce sont des gendarmes (sans doute trois ou quatre) qui ont dû procéder à son extraction, à son escorte, en évitant surtout de lui mettre ostensiblement les menottes ou bracelets. Opération qui a sans doute duré huit ou dix heures au minimum.
    Outre les risques d’évasion, quel coût/intérêt sera représente-t-il ?
    Je considère personnellement que le JAP (qui fait partie des magistrats auxquels généralement on reproche de trop faciles remises en liberté) a jugé en conscience et décidé de ne pas autoriser cette sortie de prison sans doute pour des raisons fondées. Je ne m’autorise donc pas à le mettre en cause.

  60. « Malgré les statistiques frauduleuses et une propagande soutenue, les Français ne sont pas dupes mais ne bougent pas malgré l’écoeurement. Ce n’est pas bon signe.
    Chaos, débâcle, agonie. C’est pathétique. »
    Rédigé par : Mitsahne | 04 septembre 2015 à 23:56
    Ben ouais ! Zombifiés et cocufiés à l’extrême, les veaux élevés sous le socialisme semblent s’accommoder de cette atmosphère de démagogie extrême, gluante et lourdingue de soumission résignée, et gare aux mollets de ceux qui oseraient s’échapper de ces troupeaux avachis, les chiens bergers gauchistes veillent.
    Et comme d’hab, c’est reparti : en manque de défilés République-Nation, les banderoliers défileurs enfileurs enfilés droit de l’hommistes humanistes d’opérette recommencent à exercer leurs talents : « je suis migrant », « tous ensemble », « solidaires » etc., ad nauseam ; organisation de casting de villes accueillant ces « pauvres » malheureux, même des particuliers font des offres d’hébergement sur internet ; on imagine aisément dans quel bourbier ils se mettent.
    Pourquoi pas des téléréalités ? « Les migrants chez les Chtis », « Les migrants à Miami », « Mon incroyable migrant », « Danse avec mon migrant », ça aurait de la gueule.
    Bien entendu, tous ceux qui refusent d’adhérer à cette crapulerie organisée seront taxés d’égoïstes, de fachos réacs etc., alors que l’avenir leur donnera raison.
    Ceux qui veulent accueillir les migrants ? Levez le doigt ! J’ai beau essayer, rien à faire, l’arthrose sans aucun doute.

  61. @Achille
    Il est évident que le manque de discernement du juge était de nature à ajouter de la colère et de la violence à une situation déjà inquiétante pour l’ordre public. Le bons sens de la justice du second degré a évité un affrontement dont on ne sait jamais sur quel drame humain il peut aboutir. S’il est nécessaire que force reste à la loi, le discernement commande de ne pas jeter de l’huile sur le feu. Ceci dit, la justice doit poursuivre les fauteurs de troubles et leur faire payer l’addition des dégâts que le contribuable n’a pas à supporter, quitte à saisir les caravanes et les véhicules (luxueux pour certains) de ceux qui se déclareraient insolvables.

  62. Rédigé par : Robert Marchenoir | 05 septembre 2015 à 02:10
    Une forme de jusqu’au-boutisme consiste également à s’arc-bouter sur l’idéal d’une loi à appliquer dans toute sa rigueur. Il faudrait pour cela des hommes parfaits au service d’une loi parfaite.
    La loi doit être respectée, elle vise – on lui fait volontiers ce crédit – à assurer le plus grand bien commun. Quand elle est bafouée, l’idéal encore est d’en imposer l’application selon des modalités compatibles avec ce même idéal qui la sous-tend. Cela ne peut se faire sans un curseur d’ajustement dont le positionnement est souvent discutable. Il est en cela l’objet même de tous nos débats.
    En ce sens, ce curseur est la marque même d’un espace démocratique, le propre des régimes totalitaires étant a contrario de ne pas s’encombrer de scrupule.

  63. @ Rédigé par : Robert | 05 septembre 2015 à 12:46
    « Je reste coi devant votre mise en cause du juge d’application des peines sur les motivations de refus d’autoriser le détenu à assister aux obsèques de son père, tué d’ailleurs par l’un des siens. »
    Je ne mets pas en cause le juge, je m’interroge simplement sur les raisons qui l’ont poussé à refuser cette autorisation de sortie qui généralement est accordée aux détenus en cas de décès d’un proche.
    Ceci étant il a bien été obligé de céder suite aux injonctions de sa hiérarchie. Il a sans doute agi en fonction de ses convictions, il n’en demeure pas moins que sa décision a été malheureuse, mais on a beau être juge, on n’en est pas moins homme et l’erreur est humaine.
    @ Jabiru | 05 septembre 2015 à 13:37
    « Ceci dit, la justice doit poursuivre les fauteurs de troubles et leur faire payer l’addition des dégâts que le contribuable n’a pas à supporter, quitte à saisir les caravanes et les véhicules (luxueux pour certains) de ceux qui se déclareraient insolvables. »
    Certes, le principe du qui casse paie s’applique à tout le monde y compris aux gens du voyage. Reste à savoir si la soixantaine de personnes qui ont causé les dégradations de la chaussée seront en mesure de payer les 500 000€ de réparation, mais ça c’est une autre histoire.

  64. @Jabiru
    Ainsi donc, vous pensez qu’il ne faut pas jeter d’huile sur le feu et dans le même temps vous voulez faire payer les gens du voyage responsables des dégradations et au besoin en saisissant leurs biens.
    Encore faudrait-il qu’une enquête soit ouverte mais je n’ai rien entendu à ce sujet. Vous ne voulez pas créer de trouble à l’ordre public et vous pensez que d’aller interpeller ces personnes dans leur camp va se passer le plus tranquillement du monde entre gens de bonne compagnie ? Quant à saisir la caravane ou la voiture, préparez-vous à subir la charge des associations. Cette affaire est pliée et déjà oubliée. La leçon à retenir de cette histoire c’est que soixante personnes ont mis l’Etat à genoux et vous aurez beau retourner cette affaire dans tous les sens, tout se résume à « en avoir ou pas », en ce qui concerne nos dirigeants actuels, j’ai déjà ma réponse.

  65. « Mentir pour la Patrie est le sort le plus beau ! »
    C’est le nouveau « chant des Girondins » des socialistes d’aujourd’hui.
    Une obscure strophe de ce fameux chant a une curieuse résonance aujourd’hui :
    « Nous, amis, qui loin des batailles
    Succombons dans l’obscurité,
    Vouons du moins nos funérailles
    A la France, à la liberté. »
    C’est un peu ça, il n’y a pas de guerre chez nous, mais on va en crever.

  66. Robert Marchenoir

    @Alex paulista | 05 septembre 2015 à 05:39
    On a déjà constaté votre difficulté à comprendre les corrélations et compris que votre interprétation des statistiques est qu’il faut séparer les noirs des blancs, les hommes des femmes, les jeunes des vieux et probablement les Russes de tout le monde. Maintenant vous nous expliquez que le jugement sur le fond doit être influencé (négativement) par des émeutes pour montrer que la violence n’a pas d’influence sur le fond. Tout cela est d’une confusion…

    Je crois surtout que vous refusez de comprendre les « corrélations » qui démolissent l’idéologie de gauche de l’indulgence, de la faiblesse et de l’excuse. Ou alors, vos capacité intellectuelles sont insuffisantes pour faire la différence entre une boîte de petits pois et un fox à poil dur.
    Je vous l’ai déjà expliquée, la « corrélation » : un jour, une bande de délinquants barre une route critique pour la circulation dans le pays, y abat des branches d’arbre, ajoute des pneus et y met le feu.
    Tout cela pour obtenir une décision de justice en faveur d’un délinquant de leur connaissance, emprisonné vraisemblablement pour autre chose qu’avoir volé une boîte de petits pois ou flanqué un coup de pied à un fox à poil dur.
    Et ils l’obtiennent.
    Le lendemain même (ou deux jours plus tard, peu importe, vérifiez si ça vous amuse), une autre bande de délinquants, appartenant à la même communauté, barre une autre route critique pour la circulation dans le pays, et réclame une décision de justice en faveur d’un autre délinquant de leur connaissance, emprisonné vraisemblablement pour autre chose que de faire semblant de ne pas comprendre que si A = B et B = C, alors A = C.
    Vous la voyez, là, la « corrélation » ?
    On admirera la constance dans le mensonge et la diffamation dont font preuve les gauchistes, même exilés au Brésil.
    C’est vous qui tentez de semer la confusion en mentant une fois de plus au sujet de mon « interprétation des statistiques ». Je n’ai jamais écrit qu’il fallait séparer les hommes des femmes et les jeunes des vieux. Pas plus qu’il ne fallait séparer les Russes des autres.
    Les militaires russes des pays souverains où ils n’ont rien à faire, certainement. Les amiraux russes des Mistral, bien entendu. Les valets français du Kremlin de leurs mensonges, bien évidemment. Vous comprenez la différence ?
    Quant à la question de savoir s’il faut séparer les Noirs des Blancs, naturellement qu’il faut le faire. C’est d’ailleurs ce que font tous les bobos blancs gauchistes de votre espèce, qui donnent des leçons « anti-racistes » au monde entier, mais qui évitent soigneusement de mettre leurs enfants dans les « mauvaises » écoles (comprendre : fréquentées par les Noirs et les immigrés de façon générale), ou d’habiter dans les « mauvais » quartiers (même explication que précédemment).
    Il y a une autre « corrélation » que je vois parfaitement, figurez-vous : la corrélation entre la gauche et la mauvaise foi.

  67. Franck Boizard

    Vous devriez être content. En reprochant sa « brutalité » à propos des immigrés (je récuse le terme vague et biaisé « migrants ») à Marine Le Pen, Nicolas Sarkozy a prouvé qu’il était égal à lui-même : sans profondeur, ballotté au gré de la tactique du moment.
    Décidément, au-delà des apparences de style, Nicolas Sarkozy et François Hollande se ressemblent : tout dans la petite tactique.

  68. Michel Deluré

    @Achille
    Je ne me permettrai pas de mettre en cause le juge, ne connaissant pas les éléments du dossier sur lesquels il a pu fonder sa décision.
    Mais lorsque vous dites qu’en tout état de cause il aurait dû autoriser le délinquant à assister aux obsèques de son père – faisant donc a priori totalement abstraction de son dossier – au seul mobile d’éviter des troubles à l’ordre public, cela me choque car c’est alors accréditer l’idée que chaque fois qu’un trouble à l’ordre public est en jeu, il faut que l’Etat cède !
    C’est donc donner raison à ceux qui ont l’audace de recourir à la force, à la violence, à la brutalité pour faire aboutir leurs volontés, puisque ceux-ci savent par avance que grâce à cette méthode ils obtiendront gain de cause face à un Etat craintif, paralysé.
    C’est entériner l’idée qu’un groupe, si minoritaire soit-il, puisse par la violence, voire même par la seule crainte de la menace virtuelle qu’il représente, imposer sa propre loi à la majorité.
    C’est accepter la victoire de la force sur la loi et donner raison à la minorité agissante sur la majorité silencieuse.
    Est-ce là un idéal de société ?

  69. Alex paulista

    @Robert Marchenoir | 05 septembre 2015 à 15:51
    Soit vous ne comprenez rien à la logique la plus élémentaire, soit vous faites l’imbécile.
    Je vous la refais au cas où c’est le comprenoir qui ait du mal. Vous justifiez la séparation des noirs et des blancs par une surreprésentation des premiers dans les prisons aux États-Unis. Plusieurs personnes (Laurent, Mary, et autres « gauchistes » selon vous) tentent d’expliquer l’évidence, que ces statistiques sont à décorréler du contexte, qu’avec des raisonnements comme le vôtre on pourrait discriminer suivant la pointure ou le sexe, les hommes étant surreprésentés par rapport aux femmes dans les prisons. Ce à quoi vous répondez que vous n’en avez cure, puisque vous recherchez la protection et de diminuer la probabilité effective sans prendre en compte le contexte.
    On en déduit que vous commandez à votre fille de changer de trottoir dès qu’elle croise un homme. Ce n’est pas la société que je désire.
    Sur les émeutes: vous regrettez que des fauteurs de troubles veuillent influencer un recours qui suit la voie juridique normale… et pour lutter contre cette influence vous prônez de décider sur le fond en fonction des émeutes. Voilà un bougli bougla logique et juridique qui se pose là. Et c’est cela que vous appelez le comportement digne d’un État.
    Puis vous essayez de m’attaquer personnellement en projetant vos clichés éculés sur les expatriés, sans rien connaître à ma vie. Vous prétendiez auparavant que je m’étais marié avec une noire, c’était risible.
    Bref, vous raisonnez par courts-circuits mentaux.
    Débattre avec vous c’est comme jouer aux échecs avec un pigeon: au bout de cinq minutes il bouscule toutes les pièces, met de la fiente partout et sort en se regorgeant, persuadé ainsi que ses condisciples qu’il a gagné la partie.

  70. @GLW
    Rien n’interdit à un procureur d’ouvrir une information et de saisir un juge d’instruction pour constituer un dossier en vue d’éventuelles poursuites civiles et pénales pour sanctionner les faits constitutifs des dégâts causés. Il est à espérer qu’après une décision de clémence on passe au dédommagement des dégâts constatés afin que ce ne soit pas une fois de plus le contribuable qui crache au bassinet. A suivre bien entendu.

  71. Robert Marchenoir

    @MS | 05 septembre 2015 à 14:28
    Une forme de jusqu’au-boutisme consiste également à s’arc-bouter sur l’idéal d’une loi à appliquer dans toute sa rigueur. Il faudrait pour cela des hommes parfaits au service d’une loi parfaite.
    La loi doit être respectée, elle vise – on lui fait volontiers ce crédit – à assurer le plus grand bien commun. Quand elle est bafouée, l’idéal encore est d’en imposer l’application selon des modalités compatibles avec ce même idéal qui la sous-tend.
    Cela ne peut se faire sans un curseur d’ajustement dont le positionnement est souvent discutable. Il est en cela l’objet même de tous nos débats. En ce sens, ce curseur est la marque même d’un espace démocratique, le propre des régimes totalitaires étant a contrario de ne pas s’encombrer de scrupule.

    ___
    Donc, pour vous, laisser soixante personnes en bloquer des centaines de milliers d’autres en barrant une autoroute pour forcer la main d’un juge (et recommencer le lendemain, sur un autre point du territoire), c’est du bon côté du curseur et des « modalités compatibles avec l’idéal » ?
    Pour moi, voyez-vous, le « curseur d’ajustement compatible avec l’idéal », il consisterait plutôt à ne pas priver de permis de conduire des gens qui dépassent la vitesse autorisée de 10 km/h, à ne pas traîner devant les tribunaux des gens qui expriment des opinions prétendument « racistes », à ne pas inculper de meurtre d’honnêtes citoyens ayant recours à la légitime défense, et je pourrais vous en citer des pages comme ça.
    Votre réflexion est bien représentative de la perversion française qui consiste à pinailler sans fin en faisant des phrases, tout en oubliant de considérer la réalité dont il est question.

  72. @MS
    D’accord avec vous pour ne pas toujours appliquer la loi dans toute sa rigueur, si l’esprit de la loi est trahi par la lettre, et si cela doit faire des victimes. Vous l’expliquez de manière convaincante, on ne peut que se rendre à vos arguments. Pourtant, là, ce qui pose problème, c’est qu’un chantage s’est exercé sur les Autorités, soumises à un rapport de force, et craignant la surenchère. On ne leur reproche pas d’aménager l’application de la loi, on craint qu’elles ne laissent les hors-la-loi dicter tout bonnement leur volonté.
    On ne peut pas demander aux gens d’être des saints en permanence, ni leur imposer de se sacrifier pour des brebis égarées désireuses de le rester. Si les docteurs de la loi font peser sur les gens un fardeau trop lourd pour leurs épaules, ils ne servent ni la lettre, ni l’esprit de la loi.

  73. Notons que peu après, même scénario sur la RCEA en Saône-et-Loire.
    Et même abdication de l’Etat.
    Plus facile de faire le malin contre la Manif pour Tous…
    Il serait par ailleurs intéressant de savoir comment ce genre de situation se gère chez nos voisins.

  74. @ Lucile
    Je comprends votre objection, raison pour laquelle j’ai indiqué que le positionnement du curseur était souvent discutable.
    @ Robert Marchenoir
    Quand la fourrière embarque ma bagnole qui ne dérangeait pas grand-monde, je me dis comme vous que faire appliquer la loi avec cette sorte de rigueur est une belle sottise, parce que ça ne coûte rien, si ce n’est au contribuable.
    Mais ça ne rend pas plus intelligent un excès inverse au seul motif qu’il coûterait davantage et serait plus compatible avec votre tempérament.

  75. @Laurent Dingli
    Les propos sans langue de bois vous rebutent ? Vous préférez les beaux discours du bien vivre ensemble, inviter quelques jours des migrants dans votre salon ?
    Ceux qui ont défilé aujourd’hui #pasenmonnom l’initiative du lobbyiste Raphaël Glucksmann qui tient une agence de com (le fils du philosophe) avec des postures bienveillantes, étaient ceux-là même qui ont scandé les interventions en Libye, Irak… On sait parfaitement que l’effervescence autour des migrants masque un profond malaise, prendre en charge comme des enfants des adultes en bonne santé est une démarche néocolonialiste, au lieu de réclamer à nos gouvernements la fin des frappes aériennes qui ont démontré leur inutilité, on voit des nanas de 25 ans s’afficher fièrement à la télé au bras d’un colosse sans-papiers dans leur salon exaltant leur bonheur d’une cohabitation heureuse. Ces mêmes nanas qui trouveront enfin un moyen d’attirer l’attention au réfectoire de la cantine de l’entreprise, « J’héberge un malheureux, il est musulman, je le respecte alors je n’achète plus de porc, et j’ai enlevé ma commode Ikea pour qu’il puisse installer son tapis de prière. Non je ne vois plus Jean-Luc, il est trop con il ne comprend rien, je pense même qu’il est raciste. »

  76. Entre nous, une note de 500 000€ pour quelques mètres de revêtement à remplacer, ça fait quand même cher le kilo de macadam, surtout quand on sait que l’intervention n’a duré que quelques heures et que les ouvriers qui interviennent sur ce genre de travaux sont généralement payés au SMIC… quand ils sont déclarés.
    Même chez SOS Serrurerie, ils n’osent pas pratiquer ce genre de tarif, c’est tout dire !

  77. @Laurent Dingli
    « Vous m’écoeurez… [à propos du commentaire de SR le 5/9, 10:20]. »
    Tout à fait d’accord. On atteint des sommets dans le sordide. Pour son auteur, le quasi-bébé échoué noyé sur une plage de sable est un montage. SR a raison de se cacher derrière un pseudo. Qu’elle essaye de tenir ce genre de propos en public, elle verrait qu’il y aurait du lynchage dans l’air.

  78. @ SR | 05 septembre 2015 à 10:20
    SR a parfaitement résumé ce qui se passe en réalité et que tous ces veaux abâtardis surtout de gauche gobent ou adhèrent tels des moutons bêlants décervelés crétinisés gros beaufs de gauche, pléonasme.
    Ils sont partie prenante de cette désinformation odieuse en bons collabos.
    ———–
    @Laurent Dingli | 05 septembre 2015 à 22:45
    Vous m’écoeurez ! vous m’avez fait vomir ; voilà que je vais passer mon dimanche à nettoyer mon clavier avec un coton-tige !
    C’est ballot !

  79. On atteint des sommets dans le sordide, des sommets himalayesques avec cette propagande odieuse ignoble orchestrée par nos médias aux ordres ; nous faire pleurnicher en récupérant cette photo du petit noyé tels des vautours, démontre bien le niveau machiavélique et sadique de ces dirigeants européens qui jubilent en loucedé dès qu’un drame épouvantable surgit, sachant que c’est tout bénef pour eux, et bien entendu tous les crétins gros beaufs suivistes au QI de bulot, surtout de gauche, démarrent au quart de tour et se donnent bonne conscience en se proclamant humanistes solidaires tout en vilipendant ceux qui refusent de se soumettre à ces macabres mises en scène.
    Perso je ne plains que ce petit noyé par la c… humaine, les collabos, les finch les dingli et consorts qui exploitent tous ces malheurs, je vous dis « allez en enfer » !

  80. Jean-Paul Ledun

    « Comme si posséder des valeurs humanistes ne pouvait qu’être obligatoirement l’apanage de la gauche ! Ne seraient donc humains que les êtres étiquetés à gauche »
    Michel Deluré
    C’est exactement pour cela que je n’aime pas la gauche et que je ne peux être de gauche.
    Jeux biseautés et baguette magique. En voilà de jolis magiciens !
    Né sur un cheval blanc avec le panache qui va avec… Non merci.
    Cambadélis pris à ses propres questionnements hier par une Léa Salamé en pleine forme : « Où sont les valeurs de gauche » ? (ONPC)
    Ici en Autriche (entre autres) on ne va pas brandir un petit panneau « Je suis Syrien » place de la République.
    On prend sa bagnole chargée à bloc d’eau, d’articles de toilette et de première nécessité, on fait 200 bornes pour aller distribuer tout cela à la frontière austro-hongroise.
    Ca ça a de la g… ! pas les petits panneaux « je suis… »
    Quant à ceux qui prétendent que la photo de ce gosse qui hante mes journées est un montage, au diable avec eux. Il n’y a pas eu montage mais découpage. Si on élargit le champ, il y a la sœur et la mère d’Aylan qui gisent à quelques mètres ! Joli montage en effet !

  81. Le syndrome de Leonarda revient avec la photo de l’enfant syrien. Je me souviens des marches, des manifestations pour empêcher le départ de la famille de Leonarda. Le temps a passé et les esprits se sont calmés, il en sera de même pour l’utilisation de cet enfant, le père a voulu venir en Europe pour soigner des dents. Si une famille française avait voulu traverser l’Atlantique en pirogue pour obtenir une meilleure qualité de soins au Canada, on aurait qualifié le père d’inconscient et responsable de la tragédie. J’encourage tous les bien-pensants à déménager dans un quartier essentiellement peuplé d’étrangers, où le blanc est exotique, où ceux qui ne font pas la ramadan sont menacés de représailles, où les femmes célibataires sont stigmatisées, insultées de pute en continu, où les sacs de courses sont auscultés pour vérifier si jambon, alcool sont consommés, où des gamins de dix ans bloquent les ascenseurs pour emm… les gens. Après ça, il est facile de donner des leçons de vertu sur les blogs, et de crâner fièrement en pointant la lâcheté de ceux qui n’osent plus s’exprimer publiquement face à une pensée unique, cette pensée unique qui est dramatiquement destructrice, mais peu importe, l’air du temps va à l’accueil frénétique de migrants. Alors même que des français d’origine maghrébine, africaine, les asiatiques ayant compris tôt qu’ils valaient mieux ne rien attendre de l’Etat, sont considérés comme des citoyens de seconde zone, accusés de tous les maux après un attentat, les bien-pensants leur imposent de cohabiter avec de nouveaux venus, ces nouveaux venus une fois installés vous jettent des ustensiles de cuisine par la fenêtre si vous ne correspondez pas à leur critère vestimentaire, et demandent à leurs enfants de vous crever les pneus. Alors oui les victimes de ces migrants ne vont pas au commissariat pour se plaindre, pour ne pas envenimer la situation, elles ne rendent pas public leur quotidien, elles effacent avec de l’alcool les « sal put » gravés sur leur porte. Bonne journée à tous.

  82. S’agissant des migrants, ceux qui fuient leurs pays pour des motifs d’insécurité, qu’avons-nous à offrir sinon de la précarité assistée ?
    Pas de croissance, peu d’emplois sauf ceux refusés par certains chômeurs qui profitent des aides en vigueur, et peu de logements. L’Allemagne a grand besoin de main-d’œuvre ce qui n’est pas notre cas. Alors à tous ces gens qui poussent à l’accueil humanitaire, sont-ils prêts à en payer le prix alors que nos caisses sont vides ?

  83. @finch
    Votre évocation de lynchage me met mal à l’aise. En tant que participante à ce blog, je dis « non, non et non », tout de suite.

  84. On a mis 70 ans à se débarrasser de l’idéologie communiste, on mettra probablement le même temps pour jeter aux oubliettes l’idéologie immigrationniste !!
    On aura remarqué l’énorme fracture entre l’Ouest et l’Est dans cette affaire. Les pays de l’ancien bloc communiste n’ont colonisé personne et n’ont jamais eu la chance d’accueillir autant de populations étrangères à leur culture. Ils n’éprouvent par conséquent aucune culpabilité ! Ils n’ont pas non plus le bonheur d’avoir comme ministre des Affaires étrangères un dénommé Bernard-Henri Lévy !!
    Ils ont des yeux pour voir et des oreilles pour entendre lorsqu’ils viennent à Paris ou ailleurs en France et aucun n’a envie que Varsovie ou Prague ressemble à Paris ou à l’Ile-de-France (pour ne pas évoquer Marseille !!).
    Nous devrions être plus attentifs à leur ligne !
    Par ailleurs, Mme Cosse (Verts ou ce qu’il en reste) évoque le Liban qui, en effet, subit l’arrivée de plus d’un million de Syriens (ils ont déjà un million de Palestiniens), pour réclamer que la France ouvre totalement ses frontières.
    Elle oublie de dire que le Liban est dans une situation politique extrêmement fragile qui s’aggrave avec l’immigration, mais que les Syriens parlant le même arabe dialectal que les Libanais, mangeant la même chose, écoutant la même musique et lisant les mêmes livres, etc., leur venue ne constitue pas un choc équivalent à celui actuellement provoqué en Europe !

  85. hameau dans les nuages

    @ sylvain | 06 septembre 2015 à 10:28
    Ne vous énervez pas. D’autres photos sortent. Un peu comme pour le faux charnier de Timisoara. Un peu comme le gosse pris en gros plan avec un vautour en arrière-plan.
    Si vous saviez ce qu’un bon photographe peut faire avec son matériel qui est le prolongement de son mental.
    Sidérer les gens c’est un métier. Avant, dans la presse papier il fallait dessiner la scène et laisser parler l’imaginaire des gens mais maintenant avec toute l’électronique embarquée d’un appareil photo, on mitraille, on mitraille tellement, on shoote, on shoote tellement qu’on oublie l’historique de la mémoire contenue dans le boîtier et que malencontreusement ce pauvre gosse, tel l’arbre qui cache la forêt, se retrouve dans un autre cliché dans les rochers…
    Je ne savais pas que le feuilleton « Les feux de l’amour » était suivi par l’homme de 50 ans, bonne situation, éduqué et bien sous tous rapports
    Y a-t-il un médecin légiste dans la salle ?

  86. « Es liegt nun einmal in meiner Natur : ich will lieber eine Ungerechtigkeit begehen, als Unordnung ertragen. »
    « C’est dans ma nature : je préfère commettre une injustice que supporter un désordre. »
    (Goethe)
    Principe applicable malheureusement à gauche comme à droite…

  87. Mary Preud'homme

    « Toi t’envoies dix francs
    Pour les enfants du Gange
    Parce que t’as vu les photos qui dérangent
    T’envoies dix francs
    Pour les enfants d’ailleurs
    Parce que t’as vu les photos qui font peur
    Et elle que tu croises en bas de chez toi
    Elle que tu croises en bas de chez toi… »
    (Francis Cabrel)

  88. Laurent Dingli

    @sylvain
    Vous nous souhaitez, à finch et à moi-même, « d’aller en enfer » parce que nous avons été sincèrement choqués par les propos de la blogueuse anonyme qui se fait appeler SR. Votre haine, encore une fois, vous égare. Un homme vient de perdre son enfant dans des conditions effroyables et cette personne – SR – n’a pas d’autre réaction que de dénigrer cette souffrance, de la ridiculiser, de la transformer en imposture, en vulgaire opportunisme. Oui, je dis que cette personne est méprisable comme ce sylvain haineux qui la soutient. Car depuis des années, qu’a donc publié la triste SR si ce n’est son obsession des « people », de leurs bijoux et de leurs fringues de marque ? Qu’a-t-elle donc publié à part sa petite haine envieuse des puissants ? Et vous, sylvain, à part votre intarissable débit simpliste sur les « socialofascistes » et autres grandes pensées manichéennes, constellées d’insultes répétitives, qu’avez-vous à dire ? Est-ce cela votre vision du monde ? Et votre vie, c’est cela, sauter comme un ridicule cabri derrière votre petit clavier en éructant « socialiste= fasciste », « Vive le FN » ou « à bas les immigrés » ?

  89. anne-marie marson

    Sur le plan politique, quelle surprise, tout de même, d’entendre la préfète de Picardie justifier l’inaction et la passivité en affirmant qu’une intervention aurait pu entraîner « des débordements », qu’elle était précisément chargée de prévenir, et de devoir déplorer que même notre remarquable ministre de l’Intérieur a approuvé cette aberration !
    Ce gouvernement dit de gauche a réprimé avec violence les manifestants pacifiques de la Manif pour Tous.
    Il a cru que ces méthodes brutales qui avaient bien marché avec ces manifestants pouvaient être appliquées dans tous les cas, en envoyant la troupe par exemple contre les zadistes.
    Malheureusement dans ce cas, il a sur la conscience la mort de Rémi Fraisse, qui comme l’a dit C.Duflot, est une « tache indélébile » sur le quinquennat de F.Hollande.
    A quelques mois de prochaines élections, le gouvernement a préféré laisser des millions d’automobilistes pacifiques ne pas pouvoir rentrer chez eux, plutôt que d’avoir à déplorer quelques morts, qui auraient encore fait une tache de plus sur le quinquennat de F.Hollande.

  90. Formidable Merkel qui sans sourciller fait entrer d’un coup 10.000 migrants en Allemagne.
    Pas n’importe qui d’ailleurs, c’est le bon vieux « Bagdadbahn », ils vont serrer des boulons chez VW ou Audi ou BMW, ils savent faire. Ils veulent bosser.
    Chez nous c’est timide, c’est pas les mêmes, ils ne savent rien foutre et arrivent avec « leur immense inutilité » (Louis-Ferdinand Céline – Voyage au bout de la nuit)…
    Merkel nous joue un tour de cochon (si l’expression est encore permise dans nos cantines scolaires…), elle se sert la première, « un Syrien sinon rien », la France héritera des rogatons de l’Empire, des bras cassés vindicatifs guidés par nos associations humanitaires.
    Fallait entendre NKM ce soir, narcissique, cherchant la caméra, qui nous a enfilé des perles à étouffer un boa.

  91. @Achille
    « Entre nous, une note de 500 000€ pour quelques mètres de revêtement à remplacer, ça fait quand même cher le kilo de macadam, surtout quand on sait que l’intervention n’a duré que quelques heures et que les ouvriers qui interviennent sur ce genre de travaux sont généralement payés au SMIC… quand ils sont déclarés. »
    Le grand patron de SANEF s’appelle Alain Minc qui, comme chacun sait, est un soixante-huitard.
    Vous ne seriez tout de même pas en train de critiquer les choix financiers des travaux d’exploitation de l’entreprise de l’une des plus importantes icônes du peuple de gauche ?

  92. hameau dans les nuages

    @Laurent Dingli | 06 septembre 2015 à 16:20
    Vous vous trompez de cible. Vous êtes sidéré par l’image de ce gosse les yeux fermés posé sur le sable. C’est voulu monsieur Dingli. Et pour que vous le soyez encore plus, il a été retiré de là où il était pour que la photo soit plus photogénique.
    http://www.delitdimages.org/wp-content/uploads/2015/09/11994251_826429190805795_1517906985_n.jpg
    Clic clac merci Kodak c’est dans la boîte et avec ça coco si les gens n’acceptent pas l’arrivée massive de ces gens…
    Il y a encore d’autres détails. Vous avez déjà vu un noyé ? Puisque vous êtes je crois de mémoire sur la côte bretonne, demandez donc à un patron de bateau de pêche qu’il vous en fasse la description.
    Qui sont les plus « dégueulasses » dans cette histoire ? Ceux qui dénoncent la manipulation médiatique ou ceux qui se drapent dans les valeurs humanistes après les avoir armés pour à nouveau les bombarder.
    Vous avez dû être pareillement sidéré au point de perdre tout repère ou raisonnement sensé avec le massacre au gaz de la Ghouta attribué à Assad, les couveuses renversées attribuées à Saddam, le charnier de Timisoara à Ceaucescu, etc.
    Votre candeur est effrayante.

  93. @ vamonos | 06 septembre 2015 à 23:55
    « Le grand patron de SANEF s’appelle Alain Minc qui, comme chacun sait, est un soixante-huitard.
    Vous ne seriez tout de même pas en train de critiquer les choix financiers des travaux d’exploitation de l’entreprise de l’une des plus importantes icônes du peuple de gauche ? »

    Il serait fastidieux de dresser la liste des soixante-huitards, qu’ils soient d’anciens marxistes, trotskistes ou encore maoïstes, qui ont fini PDG, avocats d’affaires, banquiers, ministres, voire Premier ministre (Jospin). Pensez donc, même « Finkie » était gauchiste à l’époque, c’est vous dire le chemin parcouru depuis par le philosophe !
    Comme le dit l’adage “Ne pas être communiste à 20 ans, c’est ne pas avoir du cœur ; l’être encore à 40 ans, c’est ne pas avoir de tête”.
    Il faut bien que jeunesse se passe ! 🙂

  94. Laurent Dingli

    @ hameau dans le complot
    Vous me fatiguez avec votre conspirationnisme et votre photo. Je n’ai pas attendu cette photo ou une autre pour m’émouvoir du sort de ces migrants. Je vous souhaite de ne connaître ni une guerre ni la mort d’un enfant et, si d’aventure cela vous arrivait, je répondrais de la même manière à tous les imbéciles qui parleraient de montage photo et de rendez-vous chez le dentiste.

  95. hameau dans les nuages

    @ Laurent Dingli
    Ce que l’on ne vous montrera jamais ici car politiquement incorrect. Il faut sensibiliser les foules dans le sens d’une acceptation mais surtout pas dans le sens d’une révolte, surtout pas. Il faut que votre coeur saigne.
    Je vous assure qu’il va saigner, beaucoup.
    Commandant de l’ISI devenu réfugié :
    http://macedoniaonline.eu/content/view/27948/53/
    Jamais je n’aurais pensé que mes compatriotes allaient se bousculer pour monter dans la bétaillère vers l’abattoir parce qu’on leur passe de la musique classique pour attendrir la viande.

  96. @anne-marie marson
    Manif pour tous pacifique ? ils étaient quand même prêts à prendre d’assaut l’Assemblée nationale, certes ils n’étaient pas armés mais leur jusqu’au boutisme était assez peu louable puisqu’ils espéraient renverser le pouvoir en place, du moins est-ce ce qui ressortait des micro-trottoirs et des discours de certains. Comme pacifisme on fait mieux, et surtout ils ont montré comment certains se fichaient du vote démocratique, ce qui justifiait parfaitement l’intervention des forces de l’ordre.

  97. Rédigé par : JLM | 07 septembre 2015 à 11:15
    MDR !! Plié en douze !! Facile de prendre d’assaut l’Assemblée avec des papys mamies pleins d’arthrose, des déambulateurs, des landaus poussettes bourrés de bébés armés jusqu’aux dents de tétines et hochets.
    La lâcheté de Valls a atteint des sommets dans la veulerie de cette gauche courbée devant les casseurs de gauche.
    JLM est de gauche, on lui pardonnera cette pitrerie matinale !

  98. hameau dans les nuages

    @ Laurent Dingli
    « Je vous souhaite de ne connaître ni une guerre ni la mort d’un enfant »
    En fait vous n’avez absolument rien compris au film. Désolant. Comme si on pouvait se réjouir d’une guerre et de la mort d’un gosse alors que justement ce sont ces événements qui nous y amènent. Vous rentrez pile-poil dans le cadre de la culpabilisation.
    L’effet Charlie s’estompant il fallait requinquer tout ça. Je me demande comment on ne trouve pas encore des tee-shirts à l’effigie de ce gosse, « Je suis Aylan »…
    Franchement vous êtes grave.
    Monsieur Hollande a annoncé dans sa conférence de presse qu’il ne fera pas partie des familles d’accueil, n’ayant pas de bien disponible. Je suis par contre intimement convaincu que NVB va installer une famille dans sa propriété du Gers au nom de la solidarité France-Maghreb.
    Partager ce qui appartient aux autres est une des valeurs de la gauche.

  99. « …ils étaient quand même prêts à prendre d’assaut l’Assemblée nationale » (JLM)
    A encadrer !
    Cela va devenir un collector !
    (JLM, accepteriez-vous de venir dîner chez moi ? Je réunis quelques amis, on ne parlera pas de Tour Eiffel en allumettes, je vous promets)

  100. Mary Preud'homme

    @JLM 7 sept 11:43
    « …Manif pour tous pacifique ? Ils étaient quand même prêts à prendre d’assaut l’Assemblée nationale… »
    Jamais lu une telle imbécillité ! Enfin !
    Même que les forces de l’ordre, mais d’un ordre partisan (que ne renierait pas Ordre nouveau), sont intervenues à contrecoeur, certains commissaires protestant même en haut lieu contre ces méthodes indignes d’une démocratie et faisant savoir que la police nationale n’avait pas vocation à être une police politique, etc.

  101. Robert Marchenoir

    Voici un exemple parmi des milliers d’autres, montrant que les barrages de routes par les romanichels sont certes condamnables, tout comme la lâcheté judiciaire qui a suivi, mais qu’ils n’ont fait en l’occurrence que suivre l’exemple des Français de souche.
    On vient d’apprendre que les grévistes des ferrys de Calais, non contents de bloquer le trafic international de voyageurs et de marchandises entre la France et l’Angleterre cet été, non contents de faciliter la traversée illégale de l’Eurotunnel à de nombreux immigrés (accompagnée de la mort d’un certain nombre d’entre eux), ont systématiquement saccagé et pillé les navires où ils « travaillaient ».
    Ils ont lacéré tous les sièges au cutter, brisé les caisses enregistreuses du bar, bu toutes les bouteilles, volé des téléviseurs, des réfrigérateurs et du matériel audiovisuel, et abîmé les moyens de sauvetage et les chaloupes en les utilisant pour amener à bord des convives pour des fêtes sauvages le samedi soir.
    Il y en a pour plus de 2 millions d’euros de dégâts.
    En récompense de ces exactions, les « travailleurs en lutte contre l’exploitation ultra-libérale » ont obtenu la garantie que 402 emplois seraient maintenus.
    Si vous avez entendu parler de sanctions, de poursuites à leur encontre ou d’autres conséquences un tant soit peu négatives pour ces malfaiteurs, faites-moi signe. Je n’ai rien vu, mais cela a pu m’échapper.
    Ah ! et je serais curieux de savoir si quelqu’un a eu vent de ces informations par la presse française. Pour ma part, je n’en ai pris connaissance qu’en lisant le Daily Telegraph de Londres, qui affirme lui-même les avoir obtenues de ses propres sources, et non par les agences de presse ou les médias français.
    http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/france/11847665/Striking-Calais-ferry-workers-caused-millions-of-euros-worth-of-damage-to-occupied-ship.html
    En revanche, tous les médias français vous ont amplement tartiné sur les exactions des « gens du voyage ».

  102. @tous ceux que ma remarque a amusés : je n’ai pas pris pour argent comptant les délires de certains manifestants pour – surtout contre – tous, mais leur détermination et leur volontarisme pouvaient laisser croire que eux y croyaient : et que faire lorsque des excités s’en prennent aux valeurs de la République, allumer des cierges devant l’église du coin ?

  103. Laurent Dingli

    Bel exemple donné par le pape François et l’Eglise catholique qui se prononcent pour l’accueil des migrants. Un imbécile se dévouera certainement pour nous expliquer que l’Eglise catholique, apostolique et romaine est peuplée de bien-pensants de gauche et de « socialo-fascistes » manipulés par une propagande perverse…
    Ce qui est formidable avec la bêtise, c’est qu’elle a inventé le mouvement perpétuel…

  104. @Mary Preudhomme
    Je vous laisse à vos convictions et, surtout, ne changez pas, vos remarques amicales et fermes m’enchantent.

  105. Le gouvernement n’a pas réagi au blocage de l’autoroute A1 par les gens du voyage pour ne pas provoquer un affrontement immédiat avec les forces de police dont les conséquences auraient pu être dramatiques. Cela aurait été une très mauvaise publicité pour un gouvernement qui se veut de gauche. Mais les mis en cause seront poursuivis par la justice car la société d’autoroute a porté plainte. Les sanctions interviendront plus tard, discrètement, hors du champ médiatique.

  106. Mary Preud'homme

    @ Roger
    Vous nous confirmez ce que l’on sait, mais surtout ce que nous sommes de plus en plus nombreux à déplorer. L’Etat pour ne pas faire de vagues démissionne partout. Alors dites-moi à quoi servent les représentants de l’autorité s’ils sont sans cesse bafoués et sommés de reculer devant des « porteurs de pancartes » et des foules de braillards et de casseurs ?
    Non pas que je sois contre les manifestations. J’ai même participé à quelques-unes. Mais toute contestation, tout affrontement direct avec l’autorité comporte des risques, ce que j’ai appris depuis la maternelle (à l’époque on disait jardin d’enfants). C’est pourquoi les organisateurs de manifestation pacifique (comme la Manif pour tous) ont leur propre service d’ordre, chargé d’éviter toute provocation et tout débordement et d’éloigner les perturbateurs.
    —-
    Concernant le problème d’accueil des migrants, il me semble qu’il faudrait stopper les attaques personnelles. Ici comme ailleurs nul ne peut être indifférent à l’enfance martyrisée ou sacrifiée. Mais ce qui n’est pas très glorieux ni honnête est plutôt l’exploitation qui en est faite, pour n’avoir pas à se poser les vraies questions et chercher les vraies solutions à des conflits récurrents, hier le Liban, aujourd’hui la Syrie, etc. Bien que l’origine soit différente, les résultats sont identiques : massacre ou exode forcé d’une partie de la population…
    Il est évident que ce grave problème ne peut se régler qu’au niveau des Etats. Les premiers à s’impliquer pour trouver une solution ne devraient-ils pas être les membres de la Ligue arabe, dont certains ont une large responsabilité dans les conflits actuels ? Ensuite les Américains qui font et défont les leaders au gré de leurs intérêts avec les conséquences calamiteuses que l’on sait. Et enfin les Européens alliés de ces derniers et interventionnistes à tout crin depuis l’avènement de Normal I, qui joue les foudres de guerre pour épater la galerie tandis que les Américains tirent les ficelles de cette marionnette providentielle !

  107. hameau dans les nuages

    @Laurent Dingli | 07 septembre 2015 à 09:33
    Pour en revenir à cette photo qui a « bouleversé » le monde je voudrais rectifier mes propos suite à un article de Libé ou il apparaît que les deux gosses avaient le même pantacourt mais avec un haut différent, l’un des deux étant caché par un adulte. Ce bout de chou n’aurait donc pas été déplacé. Mea culpa.
    Mais sur le fond je ne change pas mes dires d’un iota. Il s’agit bien d’un montage médiatique à défaut d’être photographique.

  108. À propos d’état de droit et d’État tremblant, thème du billet, la motivation des frappes aériennes françaises à venir en Syrie contre Daech, est absolument risible : cibler et neutraliser les futurs groupes susceptibles d’effectuer des actions terroristes sur le territoire français (sic). Il faut se pincer pour y croire.
    Mais comment définissent-ils et devinent-ils les groupes – sur le territoire syrien – affublés de ce qualificatif grotesque ?
    Déjà la prévention des actions terroristes d’agents dormants sur le sol français est très difficile, alors – sans renseignement sur le terrain [comme le font les Américains avec dans la foulée l’action des drones tueurs, autrement plus efficaces] – définir des cibles dans le no man’s land qu’est la Syrie actuelle relève de la gageure la plus impossible. On marche sur la tête. Les Anglo-Saxons vont encore se payer une poilade sur le ridicule de la gouvernance française. Plus nul et stupide, tu meurs.
    Comme pour la baisse des impôts, on est dans la posture la plus absolue de Normal 1er dans la perspective de repostuler à la présidentielle de 2017.
    Engager les forces françaises pour des motifs aussi fallacieux et ridicules est la honte la plus absolue. La guerre n’est pas une kermesse de bouffonnerie.
    Il est temps que grHollande dégage.

  109. Laurent Dingli

    @hameau dans les nuages
    Merci pour votre honnêteté, mais vous auriez pu aller jusqu’au bout et reconnaître que la gravité du problème dépassait de loin les circonstances dans lesquelles une photo a été prise.
    D’une manière plus générale, la question de l’immigration est complexe et s’accorde mal aux formules à l’emporte-pièce des « pro » ou des « anti ». De même, le problème consiste moins, selon moi, à se demander s’il faut accueillir ou pas des migrants, réfugiés de guerre, que de savoir dans quelles conditions il faut le faire. Renouveler les erreurs du passé, créer de nouveaux ghettos ou gonfler ceux qui existent déjà, constitueraient une faute très grave mais je crains que les pouvoirs publics ne puissent ou plutôt ne veuillent pas prendre la mesure de la situation, incapables qu’ils sont de penser la question dans sa globalité et surtout de s’affranchir de petits calculs électoraux.
    Certains intervenants ont abordé ici le rejet d’une partie de la population française et invoqué des causes « anthropologiques ». Peut-être, mais si on a la prétention de faire de l’Anthropologie et de l’Histoire, il ne faut pas le faire à moitié et réserver ses réflexions aux Français dits de souche, mais à tous les intervenants de la question, migrants inclus. Or je constate que des blogueurs tels que Robert Marchenoir et quelques autres portent un regard borgne sur l’Histoire et l’Anthropologie. Je veux dire que ces disciplines sont trop souvent considérées comme de simples étalages de supermarché sur lesquels les clients de droite ou de gauche viennent se servir suivant les impératifs de leur idéologie.

  110. Robert Marchenoir

    @hameau dans les nuages | 09 septembre 2015 à 22:44
    Mais sur le fond je ne change pas mes dires d’un iota. Il s’agit bien d’un montage médiatique à défaut d’être photographique.

    Mais si. Vous les changez, et vous avez raison. Ce qui est scandaleux, c’est l’exploitation de cette photo par le parti immigrationniste international. C’est déjà suffisamment préoccupant, sans y ajouter des complots imaginaires, susceptibles de discréditer les opposants à l’invasion migratoire et les défenseurs de la souveraineté nationale.
    En revanche, des informations sortent maintenant qui jettent un doute, non pas sur l’authenticité des photos, mais sur la sincérité des déclarations du père, qui s’est beaucoup contredit. Une femme qui était sur le canot assure que c’était lui, le passeur qui pilotait. D’autres observateurs concluent de l’analyse des faits qu’il n’était pas sur le bateau, mais qu’il a envoyé en éclaireur sa femme et ses enfants, plus susceptibles d’obtenir l’asile. Ils ajoutent que la famille n’a jamais été réfugiée de guerre.
    J’ignore quelle est la véracité de ces assertions, mais elles, elles méritent d’être étudiées, car en effet la première relation de la noyade par le père est très bizarre. Contrairement aux photos, dont rien ne permettait de dire qu’elles procédaient d’un trucage organisé.
    Je rappelle à ce sujet que ceux qui organisent les trucages systématiques de photos d’actualité en ce moment, ce sont les Russes, et non les Occidentaux. Ce sont les services secrets russes qui diffusent, sur Internet, un flux ininterrompu de fausses photos d’actualité prétendant démontrer que des nazis sont au pouvoir en Ukraine, que l’armée américaine intervient dans le Donbass, etc.
    Il y en a tellement, qu’un site entier a été consacré à la réfutation de ces faux. Seules y sont mentionnées les opérations de désinformation dont on a pu prouver le caractère mensonger :
    http://www.stopfake.org/en/news/

  111. Robert Marchenoir

    Laurent Dingli | 12 septembre 2015 à 13:05
    D’une manière plus générale, la question de l’immigration est complexe…

    Ah, voilà. L’argument-bateau du gauchiste qui n’en a aucun, mais qui sait que la droite a tort : c’est « complexe ».
    Le gauchiste, contrairement à ces pauvres imbéciles de droite, sait que la réalité est « complexe ». Son immense intelligence, dont il bénéficie de droit divin puisqu’il est De Gauche et qu’il a fait Des Etudes, lui permet, lui, de maîtriser cette « complexité » qui échappe totalement à l’abruti de comptoir, lequel croit malin de protester contre l’immigration.
    Hélas, hélas ! Le gauchiste garde toujours sa prodigieuse intelligence par devers lui. C’est complexe, nous assure-t-il. Puis il se tait. Nous ne connaîtrons jamais le fin mot de l’histoire.
    C’est ballot, car le gauchiste possède, lui, la solution. La « complexité », c’est son univers. Il en joue, comme Horowitz de son Steinway. Mais le secret qui permettrait de résoudre le fléau de l’immigration, il ne le révèle jamais !
    Certains intervenants ont abordé ici le rejet d’une partie de la population française et invoqué des causes « anthropologiques ». Peut-être, mais si on a la prétention de faire de l’Anthropologie et de l’Histoire, il ne faut pas le faire à moitié et réserver ses réflexions aux Français dits de souche, mais à tous les intervenants de la question, migrants inclus. Or je constate que des blogueurs tels que Robert Marchenoir et quelques autres portent un regard borgne sur l’Histoire et l’Anthropologie, etc, etc.
    Quel dommage que l’extra-lucide Laurent Dingli, qui a, lui, des yeux devant, derrière et sur les côtés pour sonder de son regard perçant le problème de l’immigration, ne nous gratifie pas, ici, de ses lumières globales et profondes sur l’Anthropologie et sur l’Histoire (avec des majuscules, ce qui prouve l’étendue de son savoir).
    Nous tenons enfin, ici, un véritable Historien et un authentique Anthropologue, nous autres postillonneurs du Bar des Amis ; quel dommage qu’il n’aie pas la générosité de partager sa science, afin de Résoudre les Problèmes de la France !

  112. Laurent Dingli

    @ Robert Marchenoir,
    « …l’abruti de comptoir, lequel croit malin de protester contre l’immigration. »
    Eh, je n’aurais pas trouvé mieux que cette heureuse formule pour vous qualifier !
    Résoudre la question de l’immigration ? Je n’ai pas cette prétention, mon pauvre ami. Je dis seulement que je ne partage pas votre vision simpliste qui consiste à la considérer comme une « invasion ». Parce que vous croyez sans rire que vos commentaires répétitifs et obsessionnels sur la gauche, le marxisme et l’immigration reflètent une « pensée » ? Et vous vous imaginez sérieusement que vos sottises sur l’infériorité des Noirs et l’inégalité des races peuvent évoquer le semblant d’une réflexion ?

  113. Laurent Dingli

    @ Robert Marchenoir
    J’ajoute que je n’ai pas l’habitude de me dérober d’autant plus que ces questions d’identité, de migration, etc. m’ont toujours intéressé. Mais je n’ai pas de connexion internet et suis contraint de vous répondre avec mon portable. Comme je n’ai pas l’aisance de nos ados, ce n’est pas très pratique pour disserter longuement sur de tels sujets. Mais soyez assuré que je vous répondrai de manière argumentée dès que je serai en mesure de le faire. En attendant, il faudra vous contenter de ces courtes interventions.

  114. anne-marie marson

    De nouveaux incidents avec les gens du voyage ont eu lieu ce soir à Moirans.
    Ils demandaient la sortie de prison de deux des leurs afin qu’ils assistent à des obsèques.
    Le jupe d’application des peines avait refusé. De l’avis même du maire de Moirans, il y avait d’autres moyens de négocier, il aurait fallu qu’on leur dise oui ou non et ne pas les laisser sans réponse, ce qui a généré les troubles.
    Il y a quand même une incohérence à libérer des individus très dangereux, ou les laisser s’échapper, et refuser la demande de sortie d’un frère détenu pour assister à des obsèques.

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