Le rapport entre les politiques et les médias ne sera plus incestueux. Transparent et fusionnel, il va devenir légitime.
Il n’y a pas de quoi s’indigner ou s’étonner de voir ce mercato « politique » qui, selon des modalités diverses, va conduire un certain nombre de personnalités à un emploi ou à des interventions régulières dans l’espace médiatique (Le Monde).
Pour elles, à vrai dire, ce sera la continuation de la politique et de l’affirmation partisane mais par d’autres moyens.
Certes toutes les situations ne se ressemblent pas. Par exemple rien de commun entre un Jean-Pierre Raffarin sur France 2, un Henri Guaino à Sud Radio, un Gaspard Gantzer ou une Aurélie Filippetti sur RTL, une Raquel Garrido sur Canal Plus (Le Figaro).
Le premier va se commettre comme chroniqueur dans la nouvelle émission dominicale de Laurent Delahousse. Après avoir décidé de quitter la vie politique et évoqué une Fondation, lui, l’ancien Premier ministre, a accepté cette banalisation. Peut-être faut-il du courage pour oublier ce qu’on a été ? En tout cas, tel que je l’écoute et le lis, il s’entendra très bien avec l’inévitable Caroline Fourest. On peut compter sur Laurent Delahousse pour ne pas déroger à la bienséance médiatique !
Jean-Louis Debré avait ouvert la voie en passant sans transition de la componction constitutionnelle à la futilité médiatique.
Quant à Henri Guaino, comme il aura son parti pris durant quatre minutes et qu’il ne sera pas contredit, il sera heureux d’être toujours d’accord avec lui-même. Le monologue ne devrait pas lui déplaire.
Pour Gaspard Gantzer qui va, avec d’autres, « refaire le monde », qu’il ne s’illusionne pas. Ce sera déjà beaucoup de pouvoir exprimer sa pensée. L’Elysée lui semblera lointain et ce sera sans doute moins drôle qu’avec François Hollande dans ses meilleurs jours ! Aurélie Filippetti, quant à elle, s’efforcera de réussir médiatiquement ce qu’elle n’est pas parvenue à mener à bien politiquement !
Raquel Garrido, aux côtés de Thierry Ardisson, aura tout loisir de nous exposer ce qu’est la France insoumise, dans un curieux mélange de révolte et d’intégration médiatique.
Pour rester sérieux, si je ne considère pas que cette arrivée en masse des politiques au sein des médias représente une bouleversante avancée, cela tient au fait que la classe médiatique étant, sans abus de langage, majoritairement politisée avec une impartialité trop souvent battue en brèche, il semble logique que les politiques, eux, se médiatisent et qu’en définitive se crée cette triste cohérence d’une homogénéité mêlant le partisan subtil au partisan ostensible.
Surtout je ne crois pas que l’espace médiatique sera enrichi, avec ce mélange, par une pensée, une parole plus libres, des contradictions plus stimulantes, moins sectaires, des postures moins conventionnelles. Le politique défait ou vacant ne s’oubliera pas et le journaliste sera légitimé dans ses préjugés.
Peut-être y a-t-il chez quelques-uns de ces transfuges par nécessité le rêve de pouvoir devenir quelqu’un d’autre mais on ne change pas.
La seule certitude est que cet engouement conjoncturel ne va pas redorer le blason de la politique dans l’opinion. Parce qu’il est clair que tous, contrairement à Roselyne Bachelot qui a abandonné le métier, n’attendront avec impatience que le moment délicieux où la politique leur tendra à nouveau les bras.
Devenus des sortes d’histrions au cours de la parenthèse, ils aggraveront le sentiment populaire selon lequel la vérité et le mensonge, l’apparence et la profondeur, la gravité et le divertissement sont mêlés dans une confusion qui ridiculise la démocratie.
Excellent article qui hélas souligne des comportements irresponsables mais certainement fructueux qui ne donnent envie ni de voter ni d’écouter la radio ou la télévision.
Le rapport entre les politiques et les médias ne sera plus incestueux. Transparent et fusionnel, il va devenir légitime.
Cette connivence ambiguë entre le monde politique et une presse qui dévoie son contre-pouvoir n’est pas nouvelle, mais elle ne fera qu’accroître la méfiance, le mépris voire la détestation de la part des Français de gens qui ont en pratique détourné à leur profit le peu qui restait encore de démocratie en France, entre autres en verrouillant un peu plus encore toute contestation des dogmes à la mode.
Le Système, c’est aussi cela.
Qu’ils sont nombreux ces personnages qui se prennent pour des dieux et qui se vautrent dans l’argent facilement gagné !
C’est triste pour l’humanité qui ne peut que régresser avec de tels êtres ! Même dans leurs tombes ou leurs urnes on les entend crier « moi je » !
Sur France Inter, nul besoin d’attendre l’arrivée de ‘politiques’, la gauche est bien représentée par des journalistes.
Bonjour,
J’ai un petit peu anticipé votre billet du jour dans mon dernier commentaire en parlant des tricards de la politique, en clair ceux qui n’ont plus aucun débouché dans ce domaine dans lequel que ce soit à gauche ou à droite, les militants ne savent plus trop à quel leader plus ou moins charismatique se fier.
On peut le constater à LR qui est en train de se choisir son nouveau leader.
Entre les fillonistes revanchards, les juppéistes frustrés, les sarkozystes qui y croient encore et les wauquiezistes qui s’y voient déjà, bonjour l’ambiance !
Au PS ce n’est pas mieux. J-C Cambadélis qui est censé avoir quitté ses fonctions de Premier secrétaire du parti est toujours à son poste rue de Solférino. Sans doute n’a-t-il pas encore trouvé un poste de chroniqueur. Mais entre nous on ne voit pas trop la station qui serait prête à l’engager.
Concernant Gaspard Gantzer, je sens qu’on va se trimballer ce type pendant trente ans comme Attali et Minc. Misère ! ☹
Au moins ça a le mérite de clarifier effectivement les rapports entre journalistes et politiques (et inversement : Bruno Roger-Petit vient d’être nommé porte-parole de l’Elysée).
J’espère au moins que pour les politiques encore encartés, le temps de parole de toutes leurs interventions sera décompté de celui de leur parti à l’occasion des prochaines élections…
Ils continueront à faire ce qu’ils ont toujours fait, de la « pédagogie », se prenant eux pour des maîtres à penser et leur auditoire pour des écoliers à instruire. Ils justifieront leur appât de toujours plus de notoriété, de prestige et d’argent, en dispensant ce qu’ils croient être la bonne parole. Consternant.
Cher PB,
A une demi-journée près, vous auriez pu ajouter Bruno Roger-Petit dans votre énumération. N’ayant aucune admiration pour cet homme en tant que chroniqueur sportif, et encore moins comme chroniqueur politique, je me pose des questions sur la capacité d’Emmanuel Macron à comprendre le monde réel. Ce choix me paraît une très grave erreur. Tant pis pour eux.
Tous pourris ?
Oui sans doute, cher P. Bilger !
A partir du moment où vous mettez un seul doigt de pied dans la politique, toutes les compromissions s’ouvrent à vous, sans grand danger. Petites et grandes ! Le nier c’est jouer l’autruche.
Jamais le sens de l’Etat n’a été si bas en France dans le monde politique.
Cordialement.
Pour le moment, la coupe politico-médiatique est déjà pleine avec super marchand de vent et sa midinette.
Vos propos de ce jour sont du plus vif intérêt.
Quelques noms me donnent à parler.
Jean-Louis Debré. Quand on a présidé le Conseil constitutionnel, on ne vient pas faire blague de tout dans une émission d’histrions.
Jean-Pierre Raffarin est sopo. L’audience va tomber.
Aurélie Filippetti est mauvaise et grise. Tant pis pour elle.
Raquel Garrido, avocate exaltée et vibrionnante, est une erreur de casting partout, même chez Ardisson.
Henri Guaino, quoi qu’on puisse lui reprocher, fut une providence pour Sarkozy en lui écrivant ses plus beaux discours. On peut toujours l’écouter quelques minutes à Sud Radio. Il y a pire compagnie, en cherchant bien.
Enfin, petit rappel s’agissant de Gaspard Gantzer. Il fut d’abord sur le première liste des candidats à la députation choisis par le mouvement de Macron. Et fut contraint de se retirer, devant le déluge de moqueries, très opportunes, qu’il dut essuyer : il venait de conseiller Hollande jour après jour des années durant.
« La seule certitude est que cet engouement conjoncturel ne va pas redorer le blason de la politique dans l’opinion »
La perméabilité entre les mondes politiques et médiatiques est telle qu’on ne peut s’étonner de ces recrutements !
Mais quel est le gain réel pour les radios ou télés qui ont fait leur « mercato » parmi les seconds couteaux de la politique ?
Peut-on croire une seconde que le ton hésitant de Guaino, cet incompris de l’électorat du 7ème arrondissement, va faire grimper l’audience, que « Raffarien » et ses blagounettes vont attirer le populo sur France 2 ?
Peut-on imaginer que Garrido, l’épouse d’Alexis Corbière, va faire bondir l’audience chez Bolloré ?
Une chose paraît sûre : tout ce petit monde fricote, couche et s’entend au mieux, rien de nouveau sous le ciel gris parisien, et si la politique n’y gagne rien, comme nous le dit notre hôte, le journalisme non plus…
Si quelques anciens ministres, ex-députés et conseillers présidentiels ont trouvé à se recaser dans les médias, il est un journaliste politique (et accessoirement commentateur de match de football surtout quand il s’agit du PSG) qui a fait le chemin inverse.
Il s’agit de Bruno Roger-Petit qui vient d’être nommé porte-parole de l’Elysée. Un homme de gauche « authentique » qui va renforcer le pôle communication jusque-là composé principalement de Sibeth Ndiaye au vocabulaire très « dépouillé ».
Voilà un tandem pour le moins cocasse qui ne fait qu’accréditer la pensée complexe de notre président. Je sens qu’on va vivre de grands moments de communication dans les jours à venir ! ☺
« La seule certitude est que cet engouement conjoncturel ne va pas redorer le blason de la politique dans l’opinion. Parce qu’il est clair que tous, contrairement à Roselyne Bachelot qui a abandonné le métier, n’attendront avec impatience que le moment délicieux où la politique leur tendra à nouveau les bras. »
Pour faire le lien avec un autre billet : le pouvoir est une addiction… Prévoir une détox pour les politiciens ? Ce sont quand même ceux qui peuvent le plus impacter la vie des autres qu’on ne contrôle pas, tandis que si le voisin du dessus fume, je ne crois pas que le sort du monde va en être changé.
Je plaisante, enfin, plus ou moins ! Si j’étais du genre prohibition de drogue, sûr que je prônerais la prohibition que je dis : un minimum de cohérence m’y obligerait… Comme je suis pour la liberté, je dis aux citoyens de ne pas mal éduquer leurs politiciens en les reconduisant tout le temps au pouvoir, et de les aider à retrouver une vie normale en leur facilitant la reconversion, reconversion qui devrait être facilitée pour tous sans parler d’un revenu inconditionné pour tous.
Bref, sécurité pour tous mais impossibilité à quiconque d’exercer un pouvoir dont rien de très bon ne peut sortir, car addictif. Et pourquoi rien de bon ne peut sortir d’un pouvoir addictif ? demanderont les distraits. Parce que le pouvoir, de moyen devient une fin en soi, ce qui fait que le pays est au service des politiques, et non l’inverse.
J’ai lu chez Ivan Rioufol son texte de ce jour, brillant et réaliste comme toujours. J’y ai lu également un commentaire de cette adorable Michelle D-LEROY qui est de retour après une dure épreuve.
Bien entendu chez Philippe Bilger ces textes feraient désordre.
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2017/08/pourquoi-macron-naime-pas-le-p.html
Une enfant de neuf ans disparaît à trois heures du matin, dans l’heure qui suit la police est prévenue.
Les critères de l’alerte enlèvement ne sont pas réunis, dit le juge.
Les heures passent, un chien piste l’enfant jusqu’au parking.
Les critères de l’alerte enlèvement ne sont pas réunis, dit le juge.
Si par malheur l’enfant était retrouvée agressée… le juge jugerait-il qu’il est temps de déclencher l’alerte ?
Les forces de police, plus pragmatiques, ont lancé tout de suite un appel à témoin qui, il me semble, est un désaveu de ce juge inconscient et elles font un travail considérable
La piste criminelle n’est pas exclue, puis la piste criminelle est privilégiée, dit enfin le juge sans toujours juger utile de lancer une alerte…
Vingt heures après la disparition, les pompiers, le samu attendent-ils des « critères » pour se lancer au secours des citoyens, au risque de fausses alertes ou d’accident mineur mais qui font d’abord passer la vie devant de désagréables déconvenues.
Attristante attitude.
Les ‘politiques’ deviennent journalistes tandis que des journalistes deviennent ‘politiques’. Quelle drôle d’affaire, et après « on » nous dit de croire tout ce qu' »on » nous dit ; mais comme dirait Anne Roumanoff « »on » ne nous dit pas tout ! »
Donc le porte-parole de l’Elysée est celui-là même qui critiquait l’année dernière ses petits camarades qui se faisaient soudoyer, manipuler par LE pouvoir.
Bruno Roger-Petit, THE polémiste, celui qui s’est toujours vanté, se vante et se vantera encore j’en suis certaine, de sa liberté d’expression, sinon de pensée.
Macron a mis un Premier ministre de droite à sa droite, un ministre de l’Economie à… sa droite, un ministre du Budget à… sa droite, il nomme pour contrebalancer ce casting un chroniqueur journalistique de gauche, parce qu’il faut respecter le « en même temps »… 😀
Entre le bellâtre Castaner et l' »intellectuel » des dîners-en-ville Roger-Petit, va y avoir du sport 😀
Vivement septembre ! 😉
Adéo
@ seraye yves | 29 août 2017 à 19:57
Je viens de lire le blog d’Ivan Rioufol (liberté d’expression). C’est tellement vrai que c’est (presque) trop bon de le lire.
Maintenant nous allons avoir du Roger-Petit (TRES petit). Un autre genre.. 😀
(En même temps un amoureux (commercialement) de l’OM qui choisit un amoureux (rémunéré) du PSG ne peut pas être complètement… désintéressé (politiquement parlant ;))
(J’aime l’OM et « en même temps » je prends à mes côtés un défenseur du PSG ; bien joué !)
@ lefort
« Une enfant de neuf ans disparaît à trois heures du matin, dans l’heure qui suit la police est prévenue.
Les critères de l’alerte enlèvement ne sont pas réunis, dit le juge… »
Je me posais la même question, pourquoi pas d’alerte enlèvement ?
Quels sont les critères ?
Toujours des propos péremptoires, ce qui n’eut point été étonnant venant de vous, mais pour une personne qui s’est autocréé son Institut de la parole, c’est plutôt le monologue du vag_n !
Ceux que vous désignez par « classe médiatique » ne sont pas plus et pas moins politisés que vous !
Comme vous ne maîtrisez pas grand-chose en la matière, je vais vous expliquer.
Les groupes fonctionnent presque tous en vase clos !
Les journalistes, les salariés des médias ne fréquentent, principalement, que des collègues, ils se marient entre eux.
Comme tout groupe, il s’auto-influence.
Vous ne fréquentez pas des femmes de ménages et encore moins des éboueurs, c’est pas votre genre.
Vous ne fréquentez que des gens comme vous, ainsi vous fonctionnez aussi en vase clos.
Les personnels politiques couchaient, enfantaient déjà avec des journalistes, des politiques sont déjà propriétaires ou actionnaires de médias, alors évitez de jouer les offusqués !
@lefort | 29 août 2017 à 20:37
« Une enfant de neuf ans disparaît à trois heures du matin… Les critères de l’alerte enlèvement ne sont pas réunis, dit le juge. La piste criminelle n’est pas exclue, puis la piste criminelle est privilégiée, dit enfin le juge sans toujours juger utile de lancer une alerte… »
Si la fillette de 9 ans était l’enfant de ce même juge, croyez-moi qu’il aurait vite fait de trouver et dans la minute même tous les critères réunis d’enlèvement pour lancer l’alerte.
Voilà encore un loupé à cause d’une loi mal ficelée.
Dur et difficile d’exister pour notre Hermine dans un tel salmigondis, splendide embrouillamini et méli-mélo bien agencé.
Jamais le concubinage et l’adultère politicards-journaleux n’a été aussi visible, pernicieux.
On en arrive à l’overdose imposée, au point de zapper par réflexe dès que certaines fioles nous sont imposées par les tireurs de ficelles affairistes et pollueurs de la pensée.
Donc… orgues de Staline contre Macron qui a compris le chant empoisonné des médias…
Qu’il tienne bon.
La Fontaine pourrait aujourd’hui nous amuser avec une nouvelle fable, « Les Animaux malades de la presse ».
Haro sur le baudet Bruno Roger-Petit !
Tous ses confrères en sont malades, ses collègues les plus venimeux enragent, car ils étaient tous éligibles à ce poste.
Quoi, ne suis-je pas moi aussi suffisamment de gauche ? Ne me suis-je pas démené pour Macron ? Fallait voir Apolline de Malherbe hier soir feindre de distribuer des PV, et Ruth, qui se serait bien vue en Laurence Haïm.
Tout ce microcosme de journalistes est bouleversé car enfin apparaît l’aveu biologique, l’enfant de la consanguinité journalisme/ politique : Bruno Roger-Petit.
Pour l’instant Bruno Roger-Petit est le ravi de la presse, mais il aura la carrière gouvernementale de Bayrou, deux mois.
Puis il sera nommé ambassadeur de la Francophonie et épousera Ségolène Royal.
@ duvent | 29 août 2017 à 11:20

L’entre-soi de ce petit monde médiatico-politique qui se retrouve dans les dîners en ville et les pince-fesses de l’Elysée est pour le moins agaçant.
Mais tous n’ont pas choisi la solution de facilité en devenant chroniqueur sur une station radio ou une chaîne TV réputée. Certains politiques se sont résolument tournés vers une activité économique réelle comme par exemple :
– Arnaud Montebourg n’a plus de mandat politique et se lance dans la production de miel.
– Jérôme Lavrilleux, l’ancien directeur de campagne adjoint de Sarkozy et bras droit de Copé, se rêve en propriétaire de gîtes dans le Périgord.
– Jean-Marie Le Guen s’est reconverti dans le courtage en assurances.
– François Fillon va intégrer le cabinet de gestion d’actifs Tikehau Capital.
– Benoist Apparu, ex-ministre délégué au Logement de François Fillon, a intégré Action Logement et pourra ainsi faire fructifier son carnet d’adresses.
– Sans oublier, bien sûr, Nicolas Sarkozy qui, au lendemain de sa défaite à la primaire de la droite et du centre a rejoint le conseil d’administration d’AccorHotels.
Pour en revenir aux politiques qui ont choisi de se lancer dans le métier de chroniqueur, il reste à démontrer que l’on n’est pas dans un cas de conflit d’intérêts.
C’est en tout cas ce que laisse entendre Roselyne Bachelot qui ne semble pas apprécier la venue de ses anciens collègues dans son pré carré.
https://www.public.fr/News/Roselyne-Bachelot-denonce-l-arrivee-des-politiques-a-la-television-1431864#utm_term=Autofeed&utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&xtor=CS4-73&utm_source=Twitter&link_time=1503911580
Tous ces braves gens ont-ils définitivement quitté la politique ? Rien n’est moins sûr.
Ils attendent que la pagaille provoquée par l’élection d’Emmanuel Macron qui a fait sauter le clivage gauche-droite se dissipe et que la politique retrouve ses marques.
Dans quelque temps nous nous apercevrons que la période Macron n’aura été qu’une turbulence, un soubresaut, une révolution de palais comme il s’en produit de temps en temps. La forme peut changer parfois, mais le fond reste le même.
Un vieil adage dit « Chassez le naturel, il revient au galop. ». Dans cinq ans je gage que tout sera redevenu comme avant.
@Jean le Cauchois | 29 août 2017 à 14:11
Concernant BRP la première image qui m’est venue à l’esprit est la suivante :
Autant en emporte le vent !
Des brasseurs de vent qui restent dans leur domaine : le souffle, celui par lequel ils expirent le vide qui les emplit.
Même pas des éoliennes, pourtant néfastes au paysage, mais qui fournissent au moins de l’énergie.
Enfin ils continueront à parler pour ne rien dire.
https://www.youtube.com/watch?v=hz5xWgjSUlk
Vous illustrez votre propos, cher P. Bilger, avec une photo de Roselyne Bachelot en « bonbon rose ».
Cette personne représente – à la caricature – le personnel politique dont les Français ne veulent plus. Cette ancienne ministre a réalisé un parcours carriériste comme on en a peu vu dans les annales de la République depuis quarante ans !
Cumularde acharnée, elle n’a pourtant laissé aucune trace de compétence dans les innombrables postes qu’elle a occupés. Le seul souvenir qui marque son passage au ministère de la Santé et des Sports (2009-2011) est l’énorme scandale du virus H1N1 qui a coûté plusieurs milliards d’euros à la sécurité sociale et aux mutuelles des Français.
Non contente de cumuler les postes de l’Etat dans les multiples fromages de la République elle a perpétré, avec talent, le népotisme de son père en dirigeant d’une main ferme et habile mais critiquable, la fulgurante carrière administrative de son fils.
Son « Non je ne regrette rien » reflète bien une femme sans conviction réelle si ce n’est de s’être positionnée avec acharnement au bon endroit au bon moment. N’a-t-elle pas dit récemment « Pour conquérir ma place, j’ai dû me battre comme une chienne » ? L’aveu est cinglant !
Son vote affiché pour Mitterrand en 1981, de la part d’une soi-disant gaulliste (autoproclamée), montre bien son opportunisme actif d’une part et d’autre part, cette faute traditionnelle de ces notables de province qui trahissent leurs électeurs selon leur intérêt et au gré des circonstances.
Tous pourris ? Oui je confirme !
Cordialement.
Voilà un mercato estival qui fait à vrai dire bien pâle figure dans le petit monde politico-journalistique à côté de celui du monde footballistique !
Pas de quoi susciter l’engouement des auditeurs et téléspectateurs et déclencher une explosion dans les semaines à venir de l’audience des stations et chaînes ayant procédé à ces recrutements.
Qui sait si ces derniers ne joueront même pas un rôle de repoussoir ?
Permettez-moi de plagier le titre de ce billet : Les politiques et les médias : une triste co-errance !, pour mettre mon petit grain de sel à votre billet.
Tout à fait d’accord avec vous quand vous écrivez « La seule certitude est que cet engouement conjoncturel ne va pas redorer le blason de la politique dans l’opinion. Parce qu’il est clair que tous, contrairement à Roselyne Bachelot qui a abandonné le métier, n’attendront avec impatience que le moment délicieux où la politique leur tendra à nouveau les bras. »
Et c’est bien jugé de mettre à part Roselyne Bachelot qui se montre toujours particulièrement brillante dans ses commentaires (elle écrit tous les dimanches dans Nice-Matin).
@ semtob
Provincial et n’ayant pas assez de sous pour l’acheter, je vous signale le livre d’Airy Routier, réquisitoire contre Anne Hidalgo, « Notre-Drame de Paris », chez Albin Michel, 2017. Cela va dans votre sens, je crois.
A quoi seraient bons les hommes politiques ? Dans la finance ? C’est dangereux. Dans les affaires ? C’est aussi dangereux. Dans les carrières juridiques ou le journalisme ? C’est encore plus dangereux. Dans le spectacle ? Ils en sortent.
Alors il leur reste à retourner dans leur administration d’origine puisque les fonctionnaires font les gros bataillons de la politique. Comment veut-on que la société civile soit représentée si on décourage d’avance un citoyen en lui expliquant qu’il s’engage dans une impasse ? Bien évidemment, il est des fonctions qui constituent un aboutissement mais un vague secrétaire d’Etat devrait pouvoir se recaser sans déclencher des ricanements.
Très bon.
Tristes politiques. Ceux qui transitent vers les media le feront pour pallier une carrière politique mise entre parenthèses. Il y en a qui, pour des raisons d’ego, ne supportent pas de disparaître des écrans ou des micros. Pour eux, se renouveler c’est ne pas mourir. Politiquement déboutés et déçus, ils espèrent une rédemption dans une autre sphère. Quitte à reprendre ensuite la bride et la fibre.
Dans le chemin inverse, le fait que la présidence de la République fasse gérer sa communication par un journaliste me paraît une grave erreur qui n’est pas que dans la disparition de la solennité requise par le Château. L’analyse par le nouveau promu empruntera la brosse à reluire du soumis à autorité plutôt que l’indispensable information factuelle teintée d’austérité et de diplomatie. Quelle dégringolade ! Délaisser le fond pour privilégier la forme—et l’apparence—traduit le vide programmatique et la peur du chef de l’Etat de s’attaquer aux réformes de structure (crainte que vient d’agiter Pierre Gattaz pour le Medef : une loi travail marinée à l’eau tiède). Dénigrer les Français en disant—sur des terres étrangères—qu’ils sont ingouvernables est à la fois offensant pour eux et le signe que l’actuel locataire de l’Elysée n’est pas à la bonne place et au bon poste. Avec Macron, la mousse submerge largement le comportement, comme l’a indiqué Alain Juppé. Plus qu’une nébulosité, l’exécutif se dirige droit vers une grotesque supercherie (promesses annulées ou renvoyées aux calendes grecques, réformes fondamentales oubliées). C’est inquiétant pour la France qui a déjà perdu dix ans de présidences morbides : Sarkozy puis Hollande. Jamais deux sans trois ?
@Achille, le 29 août 2017 à 17:56
« Bruno Roger-Petit vient d’être nommé porte-parole de l’Elysée. Un homme de gauche « authentique » qui va renforcer le pôle communication jusque-là composé principalement de Sibeth Ndiaye au vocabulaire très « dépouillé ». »
On peut dire que Macron, malgré tout « petit rat de l’année » et… encore un chouïa novice dans le marigot politicard français, devra apprendre, et vite, à mettre un terme à la colonisation Sud-Nord, car les résultats sont là. Petits Etats maghrébins dans la France profonde qui doit subir et la fermer, colonnes djihadistes, assassinats sacrificiels d’inspiration et obligations religieuses en série, mariages forcés de mineures, excisions, dont devrait s’occuper normalement la sémillante Sibeth Ndiaye…
La planète franchouillarde bien-pensante, un poil masochiste mais surtout complice, aveugle et bien engraissée aux mamelles de la France soviétique – Etat providence et riche… très très riche, n’a pas réagi à l’agression de Sibeth Ndiaye qui aurait été dénoncée comme raciste et pire… antisémite, pendant des jours et des semaines dans les colonnes journaleuses, les journaux TV et radios sans oublier les fameux réseaux sociaux… Si ce fut un politicard ou même un simple péquin de droite ou… d’ailleurs qui avait parlé de la sorte…
Faudrait que Macron s’entoure de Machiavel, Talleyrand et Sun Tzu… et ferme sa porte aux réseaux de tout poil.
Il a l’onction du suffrage universel du peuple et les pouvoirs accrochés à ce Graal…
@boureau
« Cumularde acharnée, Roselyne Bachelot n’a pourtant laissé aucune trace de compétence dans les innombrables postes qu’elle a occupés »
Et au ministère de l’Ecologie donc ! Bilan atroce avec des courbettes devant les lobbies habituels !
@Savonarole
« Pour l’instant Bruno Roger-Petit est le ravi de la presse, il mais il aura la carrière gouvernementale de Bayrou, deux mois. Puis il sera nommé ambassadeur de la Francophonie et épousera Ségolène Royal. »
Dans ce cas il sera devenu co-prince des pingouins !!
@Achille
Une turbulence, un soubresaut… voire un pet sur une toile cirée ?
Il est à espérer que non.
@ kacendre | 30 août 2017 à 13:51
Quelqu’un a dit, je ne sais plus qui, que le soviétisme n’avait été un succès que dans un seul pays : la France, bien qu’ayant échoué partout ailleurs dans le monde.
A bien y penser c’est vrai !
Dans les années d’après-guerre, le PCF était tout-puissant, avait des ministres dans les postes clés et un chef, Maurice Thorez, qui était un clone de Staline. Ayant compris les égarements du grand frère, le système a été implanté en France sans goulag, efficacement mais pas discrètement.
Une fois tout en place, contrairement à Staline et Castro ils ont inventé un culte de la personnalité à la française, en d’autres termes : à l’envers. Georges Marchais en fut l’exécuteur, ils ont progressivement réduit leur présence trop médiatique.
Puis ils ont changé de nom : de PCF ils sont passés à ENA, apparatchik se disant maintenant, en novlangue : énarque.
Ayant vu ce que les médias pouvaient faire aux politiciens genre Fillon, Le Roux, Ferrand, ils complètent le système en introduisant quelques dirigeants sur les ondes sonores et visuelles, pour encadrer les disciples déjà en place.
Mélenchon devrait se méfier et se souvenir de ce qui est arrivé à Trotski, un insoumis avant l’heure..
« Devenus des sortes d’histrions au cours de la parenthèse, ils aggraveront le sentiment populaire selon lequel la vérité et le mensonge, l’apparence et la profondeur, la gravité et le divertissement sont mêlés dans une confusion qui ridiculise la démocratie. »
Technique soviétique pure !
Enfin, il nous reste le droit de critiquer, au moins sur ce blog, ce qui n’est guère le cas ailleurs où les modérateurs n’ont pas l’esprit aussi large.
Jean-Claude Mailly annonce que Force Ouvrière ne manifestera pas contre la réforme du droit du travail.
Voici donc un nouveau porte-parole de Macron, avec Bruno Roger-Petit, ça fait deux.
Faut dire qu’il a beaucoup de points communs avec le couple Macron, il s’habille chez Paul Smith et il a le même diététicien que Brigitte pour entretenir son « Rolling Stone skinny look », soit ressembler le plus possible à Mick Jagger, ac cadaver.
À eux trois c’est le gang des Détox…
À deux doigts de la retraite, JC Mailly se souvient soudain de ce militant de la CGT qui nous a fait suer chez Calvi pendant dix ans, Jean-Christophe Le Duigou, devenu conservateur des hypothèques par la grâce de Sarkozy, il émargeait à 9000 euros par mois.
« …un renoncement vaut bien une messe » aurait dit Henri IV.
Voir la fiche de Jean-Christophe Le Duigou sur Wiki, un maréchal d’empire de la CGT.
@lefort | 29 août 2017 à 20:37
« Une enfant de neuf ans disparaît à trois heures du matin… Les critères de l’alerte enlèvement ne sont pas réunis, dit le juge. La piste criminelle n’est pas exclue, puis la piste criminelle est privilégiée, dit enfin le juge sans toujours juger utile de lancer une alerte… »
On est aussi en droit de se demander pourquoi une gamine de 9 ans se promenait à trois heures du matin seule en dehors d’une salle des fêtes où des adultes s’avinaient et dansaient ?
La gamine doit être insomniaque, ou somnambule, et les parents étaient sans doute burn-outés… ou ivres.
Avant de critiquer le juge, on pourrait peut-être critiquer les parents ?
@Claude Luçon
« Avant de critiquer le juge, on pourrait peut-être critiquer les parents ? »
Ou se taire plutôt non ? Surtout quand on n’a rien d’intéressant à dire sur une affaire dont on ignore à peu près tout.
Mais je suis certain que les parents ou les proches, malades d’inquiétude, seront sensibles à vos critiques constructives et réconfortantes.
@ Claude Luçon | 30 août 2017 à 17:08
J’ai été stupéfait de voir les deux photos de cette enfant de 9 ans que les parents ont communiquées à la gendarmerie.
Je ne me souviens pas que ma fille à 9 ans jouait à la Nabilla devant mon Kodak.
Dénoncer cette collusion intime entre les politiques et la sphère médiatique, composée de « celles et ceux » qui prétendent exercer les fonctions de journalistes me semble, Monsieur Bilger, insuffisant.
Il faut aussi dénoncer la collusion entre nos dirigeants politiques et les dirigeants des grandes entreprises ou de la finance, non pas celle qui investit pour développer l’économie française pour la faire gagner au plan international, mais celle qui ne s’occupe que de spéculation financière et de gains rapidement acquis.
En réalité, ce qu’il convient de dénoncer est bien la disparition du sens du service de l’État, l’État dont tout ce « petit monde » a voulu réduire le périmètre d’action, non pas pour le recentrer sur ses domaines régaliens (défense, sécurité, justice, instruction publique – du primaire au supérieur – principalement, en n’oubliant pas la justice sociale) en lui fournissant les moyens de sa politique, mais en réduisant constamment ses budgets car ils sont uniquement vus comme des charges à réduire. Tout cela aux fins de subventionner ceux des politiques ou électeurs dont les votes étaient et sont toujours nécessaires à la conservation de leurs carrières politiciennes.
Ceux qui dirigent se veulent supérieurement intelligents, méprisant le Peuple et ses vils besoins. Nous en sommes revenus au XIXe siècle : « enrichissez-vous », qu’il disait le Père Guizot ! Avec en corollaire l’idée que l’enrichissement de quelques-uns entraînerait le bien-être de la masse… Et ce sont ces idées qui sont toujours à l’œuvre à la tête de l’État.
Qui de nos énarques cultive encore « le service de l’État » en y consacrant toute son énergie et son intelligence, une carrière durant ? Bien au contraire, on a supprimé toute idée « d’administration de l’État » pour lui substituer la « gouvernance », la « bonne gouvernance », celle des entreprises, vertueuse par essence ! Et, dans ce contexte, le pantouflage et l’aller-retour public-privé est considéré comme de nature à être la meilleure expérience professionnelle pour l’exercice des plus hautes fonctions régaliennes. En oubliant au passage la multiplication exponentielle des conflits d’intérêt.
Le « pompon » a été en juillet la grande tirade de notre Jupiter contre son chef d’état-major des armées : Jupiter est seul à même de comprendre tous les enjeux géostratégiques et militaires et son omniscience le dispense d’écouter les conseillers qui ont l’expérience des carrières longues au service de l’Etat et de la Nation. Avec l’immodestie de donner en sus des leçons de comportement aux dirigeants d’autres pays européens et en méprisant ouvertement à l’étranger son propre peuple.
Camus avait raison : c’est bien « La Chute » à laquelle nous assistons sans rien pouvoir faire pour l’arrêter, ni inverser la pente savonneuse que ces dirigeants ont, par intérêt personnel, construite depuis au moins quatre décennies. On l’a bien vu avec la fameuse inversion de la courbe du chômage si chère à Monsieur Hollande.
J’avais largué ce blog compte tenu des approches et des contenus souvent très proches de la mièvrerie et de l’asticotage prudent et courtois à la limite de la courtoisie prudente… presque obséquieuse… que d’ailleurs on ne retrouve jamais mais vraiment jamais dans les réquisitions brutales des ministères publics des tribunaux de la République… car là tout et n’importe quoi peut être dit et affirmé sans vergogne et impunément… contre des innocents.
En tant qu’esprit libre et surtout simple humain sans attache à aucune chapelle ni idéologie, je ne tolère pas qu’on ne respecte pas mes mots en les changeant et surtout ma ponctuation… dont le très grand Céline (Louis-Ferdinand Destouches) nous envahissait pour mieux se faire comprendre…
Mais peut-on se faire comprendre chez les imprimés et les programmés aux bonnes manières inutiles et sédimentées ad vitam aeternam… je ne dirai pas où et chez qui… comme mon grand Jeannot…
PS : J’ai quitté la France actuelle et je ne le regrette pas… la parole n’y est plus libre… Qu’il est loin et oublié Voltaire… Place aux bimbos… aux barbes de trois jours… et ethnies envahisseuses et insatisfaites de leur pioche dans nos bourses et de la liberté qu’elles n’ont pas chez elles.
@ lefort 29/08 20:37
@ Claude Luçon 30/08 17:08
Bien que sans grand rapport avec le sujet du billet de notre hôte, au point de se demander pourquoi ce fait divers est abordé dans ce cadre, l’absence de déclenchement de l’alerte enlèvement est sans doute justifiée par des éléments du dossier dont nous n’avons tout simplement pas connaissance, éléments qui n’ont d’ailleurs peut-être pas été rendus publics pour les besoins de l’enquête.
Il a accepté alors tant pis pour lui. Un jouet de Macron qui devra se contenter d’annoncer ce qu’on lui dira de dire et pas ce que Bruno Roger-Petit aura envie d’exprimer. Les précédents journalistes très connus nommés au même poste à l’Elysée sous la Présidence de Chirac, Sarkozy et Hollande ont eux aussi connu un triste sort. Tous remerciés au bout de quinze à dix mois pour se retrouver sans job et sans carte de presse et sans possibilité d’être au journal TV.
Les folies de Macron
Un cadeau de 4 milliards pour les très très riches et un accroissement de la CSG pour les retraités. C’est une honte… Macron démission (26 000 € de frais de maquillage en trois mois et madame elle coûte combien ?) Halte… Mélenchon au secours !
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Le projet du gouvernement devrait réduire de trois quarts les recettes de l’impôt de solidarité sur la fortune. Un cadeau qui profitera surtout aux plus fortunés des fortunés.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/08/30/que-change-la-reforme-de-l-isf-d-emmanuel-macron_5178657_4355770.html#GR8CjpBfQo2Sxslt.99
C’est une baisse d’impôts d’environ 4 milliards d’euros, qui bénéficiera aux plus riches. La promesse de campagne d’Emmanuel Macron de transformer l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) en « impôt sur la fortune immobilière » est confirmée par le ministère de l’Economie. En quoi consiste cette réforme ? Qui y gagnera et combien ?
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/08/30/que-change-la-reforme-de-l-isf-d-emmanuel-macron_5178657_4355770.html#GR8CjpBfQo2Sxslt.99
Le montant moyen payé par les 331 000 redevables de l’ISF était de 15 680 euros en 2014, pour un total de 5,19 milliards rapportés au budget de l’Etat. La réforme voulue par le gouvernement va faire sensiblement diminuer cette recette, puisqu’elle ne devrait plus représenter qu’autour de 1,2 milliard d’euros, selon le ministère de l’Economie, soit environ 4 milliards de moins qu’auparavant.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/08/30/que-change-la-reforme-de-l-isf-d-emmanuel-macron_5178657_4355770.html#GR8CjpBfQo2Sxslt.99
En contrepartie, la réforme de la CSG pourrait surtout avoir un effet négatif sur le pouvoir d’achat d’une large partie des retraités.
Les retraités actuellement soumis au taux de 6,6 % verront ce pourcentage augmenter, pour passer à 8,3 %, soit une hausse de 1,7 point. Environ 60 % des retraités devraient être concernés par cette augmentation, c’est-à-dire ceux dont le revenu fiscal de référence dépasse 1200 € par mois pour une personne seule et 1837 € par mois pour un couple.
@ Savonarole | 30 août 2017 à 16:32
Il les achète les uns après les autres … il a été mis en place pour cela par ses chefs.
C’est le drame de la cinquième ripoublique qui n’est plus faite que pour les escrocs et tant que nous ne changerons pas de république ce sera de pire en pire, toutefois une autre catastrophe qui se profile changera peut-être la donne et nous plongera tous dans la tombe.
@ Jabiru | 30 août 2017 à 16:18
« Une turbulence, un soubresaut… voire un pet sur une toile cirée ?
Il est à espérer que non. »
L’avenir nous le dira. Mais de nos jours ceux qui tirent les ficelles de l’économie ne sont plus les politiques même lorsqu’ils sont au pouvoir.
Emmanuel Macron s’est pris un beau retour de bâton en signalant que la Pologne prenait quelques libertés avec certaines règles commerciales de l’Union européenne.
Son objectif était louable puisqu’il visait à protéger les entreprises françaises du dumping social pratiqué par la Pologne mais aussi par certains pays de l’Est.
Sera-t-il en mesure de faire en sorte qu’une nouvelle Union européenne soit bâtie sur de nouvelles bases plus équitables pour tous les pays de l’Union ? Ce serait une belle prouesse, mais vu que toute décision doit recevoir l’aval de tous les pays membres, c’est pratiquement chose impossible.
Je suis inquiète aussi de la cohérence des journalistes français, de leur niveau d’études et de la pertinence de leur vocabulaire. Je ne reviendrai pas sur ma bête noire, « la pédagogie », qui sous-entend un maître et des élèves, et qui relève de l’éducation. Aujourd’hui je suis ulcérée par les cadeaux aux patrons de l’État, non pas les cadeaux (en fait pas de cadeaux du tout et pas aux patrons), mais par la tournure. Pour eux, moins d’impôts sur la masse salariale représente « des cadeaux au patron ». Pour commencer, ils confondent allègrement la cagnotte de l’entreprise et celle de son dirigeant (si le dirigeant faisait cette confusion, il irait en prison, abus de biens sociaux).
Par ailleurs pour les journalistes, prélever moins d’impôts, c’est faire un cadeau : je te prends moins d’argent, donc c’est comme si je t’en donnais. Ce qui sous-entend que l’argent que nous possédons ou qu’une entreprise possède appartient à l’État, et que quand l’État consent à nous en laisser un peu, il nous fait un cadeau.
Par ailleurs « première priorité » me paraît une drôle d’expression.
@ Lucile
« Par ailleurs « première priorité » me paraît une drôle d’expression. »
Les gens sont comme des malentendants, il faut capter leur attention, d’une façon ou d’une autre.
Un des problèmes des malentendants est qu’ils sont souvent en retard sur le discours, car ils n’entendent pas le début de la phrase… Donc, outre essayer de se placer sous la bonne oreille de quelqu’un, commencer par quelques mots préliminaires dont le sens importe moyennement, est un capteur d’attention. Autre chose, si possible, dominant ses nerfs, il ne faut pas crier mais surarticuler…
Eh bien, les gens ont un déficit d’attention qui les rend comme malentendants. Si on dit priorité, n’écoutant pas ou ne pensant pas ce qu’ils écoutent, ils ne comprendront pas. Peut-être que « première priorité » aura plus de chance ?
Ce peut être précipitation de locuteur ou de scribe, aussi, on parle avec des mots à disposition dans le cerveau, et le premier qui a une chance de venir est celui qui vient d’être dit, ou son jumeau… Si un peu de répétition rythme le style, trop le tue.
@ Gavot | 30 août 2017 à 18:01
« Ou se taire plutôt non ? »
Oui !
Si tout le monde se taisait nous ne serions pas en train de discuter du sujet.
Ou ne sommes-nous autorisés qu’à critiquer le juge ?
Ou devons-nous considérer que le très français « c’est pas d’ma faute chef » est devenu universel, que personne n’est responsable de rien dans ce pays ?
Qu’il est normal de laisser une gamine de 9 ans seule à 3 heures du matin dans un lieu désert à cette heure ?
Et qui en fait la remarque devient quoi : un parentophobiste ?
@ kacendre | 30 août 2017 à 18:51
« J’ai quitté la France actuelle et je ne le regrette pas… la parole n’y est plus libre… Qu’il est loin et oublié Voltaire… »
Et Descartes aussi !
Car il est évident que vous êtes libre de nous écrire ici que la parole n’est pas libre ?
De même qu’est-ce qui vous fait croire que, réciproquement, la France actuelle vous regrettera ?
Il va falloir dire à JL Mélenchon et au Canard enchaîné que la parole n’est pas libre en France, il est évident qu’ils ne le savent pas.
Macron va changer la France, après nous serons heureux de vous savoir de retour dans sa France nouvelle.
@ Achille | 30 août 2017 à 20:18
« Emmanuel Macron s’est pris un beau retour de bâton en signalant que la Pologne prenait quelques libertés avec certaines règles commerciales de l’Union européenne (…) Sera-t-il en mesure de faire en sorte qu’une nouvelle Union européenne soit bâtie sur de nouvelles bases plus équitables pour tous les pays de l’Union ? »
Vous n’allez pas nous dire que vous êtes dupe de cette déclaration, certes totalement justifiée sur le fond, de notre Président « jupitérien ». Ce n’était que propos visant à restaurer sa cote dans l’électorat français, car il savait pertinemment quelle serait la réaction polonaise. Mais avec son numéro « gaullien », il aura montré aux LREM et aux gogos qui croient encore en lui qu’il est un chef qui sait tenir le verbe haut aux Polonais comme à Trump et Poutine !
@ Robert | 30 août 2017 à 18:31
Excellent commentaire, limpide, réaliste, positif, concret !
Je ne dirais pas que rien ne l’arrête, non je dis que personne ne tente d’arrêter cette folle supercherie digne d’un « Napoléon le petit » sorti en droite ligne d’un asile !
@ Robert hier à 18:31
« Jupiter est seul à même de comprendre tous les enjeux géostratégiques et militaires et son omniscience le dispense d’écouter les conseillers qui ont l’expérience des carrières longues au service de l’Etat et de la Nation »
Cher Robert, votre jugement est injuste pour ce que j’en sais. Vous vous appuyez sur le changement très médiatisé du dernier chef d’Etat-Major des armées, en poste depuis 2014, qui devait prendre sa retraite fin juillet dernier et qui avait été prolongé d’un an par François Hollande.
Le cas du Directeur Général de l’Armement, en poste depuis 2008, également prolongé par François Hollande, était encore plus typique. Les revues spécialisées vous apprendront que la commission chargée de la proposition, dans laquelle siégeait Louis Gallois (carrière longue au service de la Nation ?) a mis trois mois pour aboutir, le 9 août, à la nomination de Joël Barre comme nouveau DGA. Je vous laisse découvrir les détails qui n’ont, bien sûr, pas du tout été médiatisés. Un général 5 étoiles, beau sujet pour les médias pendant la semaine du 14 juillet, mais un ingénieur polytechnicien de 62 ans, très connaisseur des techniques de demain, nommé pendant la première quinzaine d’août, y a pas photo pour les médias.
Pour tout vous dire, je suis un civil (ingénieur de formation) qui à ce titre fut militarisé très jeune, dans l’Aéronavale, il y a maintenant un demi-siècle. J’en ai conservé grand respect et grand intérêt pour la chose militaire. Lorsque j’ai appris que le porte-avions Charles de Gaulle venait d’être révisé (pendant près de deux ans) pour un coût de près de 2 milliards d’euros, payés sur un budget annuel de 30 / 36 milliards d’euros, je me suis posé des questions sur l’usage de ce bâtiment, certes super-représentatif / super-symbolique, sur les vingt prochaines années, lors desquelles les fusées intercontinentales (on médiatise beaucoup la Corée du Nord ces temps-ci) mais aussi les drones de proximité (on ne médiatise pas du tout Israël ces mêmes temps-ci) vont continuer à se développer / se perfectionner, avec des budgets bien moins exorbitants.
Je vous concède que ce nouvel exécutif, riche de promesses, peut aussi générer des inquiétudes. Mais sachez que les médias n’existent qu’en générant des informations inquiétantes…
@ Trekker | 31 août 2017 à 00:02
Son numéro « gaullien » comme vous dites a le mérite de montrer le point névralgique de cette Union européenne qui s’est laissé progressivement envahir par des membres qui avaient pour objectif de profiter un max de la manne européenne en se gardant bien d’en respecter les contraintes.
Les Polonais n’ont jamais joué le jeu. La dernière preuve étant l’achat d’hélicoptères américains, rompant sans vergogne les accords passés avec Airbus.
Et comme si cela ne suffisait pas, la Pologne joue les offusquées et accuse Emmanuel Macron d’arrogance et d’inexpérience.
Je crois qu’en matière d’arrogance le Premier ministre de ce pays n’a pas de leçons à donner et ne manque pas d’expérience quand il s’agit de ne pas respecter les clauses d’un contrat, car elle n’en est pas à son coup d’essai.
Raison pour laquelle il convient de remettre à plat la convention qui lie les pays membres de l’U.E. et même virer sans ménagement les brebis galeuses qui vivent sur la bête depuis trop longtemps.
Sur ce point je donne totalement raison à Emmanuel Macron et souhaite ardemment qu’il y parvienne.
@ Jean le Cauchois | 31 août 2017 à 12:36
J’apprécie la mesure de votre réaction, nos points de vue pouvant très naturellement diverger.
J’ai, ce 31 au matin, acheté le magazine Le Point pour y analyser, disséquer les propos du président de la République. Je n’ai pas encore terminé ce travail, mais ce que j’y ai rapidement lu me confirme dans mon propos incisif à son égard.
Vous évoquez le porte-avions Charles de Gaulle. Notre président veut faire de la France une grande puissance (et non une « grande puissance moyenne » selon M. Giscard d’Estaing, expression qu’il rappelle dans son début d’entretien au Point).
Les revues de programmes ont été initiées sous MM. Jospin, Premier ministre, et Chirac, président de la République, Monsieur Richard, ministre de la Défense. Pour tirer les dividendes de la chute du mur de Berlin… Depuis, notamment avec Monsieur Sarkozy, les moyens budgétaires comme humains du ministère de la Défense ont été drastiquement réduits. Avec un résultat que les spécialistes de la défense (lire Philippe Leymarie, Le Monde diplomatique, § « En avance sur nous » : http://blog.mondediplo.net/2017-08-29-Malaise-dans-les-rangs) relèvent comme catastrophiques. D’une certaine manière, les armées françaises sont en train de répéter les erreurs de celles de la Grande-Bretagne engagées excessivement dans les guerres d’Irak et d’Afghanistan.
Sous la contrainte, Monsieur Hollande à dû faire cesser l’hémorragie des effectifs, mais avait aussi gelé cette année deux milliards d’euros du budget des armées. Sur lesquels Monsieur Macron se fait un plaisir de rappeler qu’il n’en a supprimé que 850 millions, le reste étant a priori rendu au ministère des Armées pour l’exécution de ses programmes.
De cette situation, Monsieur Macron n’est pas directement responsable. Néanmoins, le coup de rabot ajouté à sa manière de traiter les officiers généraux en leur prêtant des intentions « républicainement », idéologiquement et techniquement fausses pour se réaffirmer chef des armées, fonction que personne ne lui a jamais contestée, ne peut qu’aggraver le malaise dans les armées, à un moment particulièrement délicat pour la France. Et c’est bien là le sens de mon reproche, vif et incisif il est vrai.
Quant à la « guerre » livrée par les « terroristes islamistes », Monsieur Macron se livre à une bien curieuse analyse sémantique dans son entretien au Point.
A présent, la Grande-Bretagne va aligner deux, si ce n’est trois porte-avions, et ses avions sont plus nombreux et présenteront sous peu une panoplie supérieure à la nôtre. Il suffit pour cela de se reporter aux déclarations des chefs d’état-major des armées de terre et de l’air devant la commission de défense de l’Assemblée nationale.
Nous verrons donc comment le budget prévisionnel de 2018 traitera le problème, sachant qu’en matière de budget, ce ne sont pas les montants des crédits de fonctionnement et d’investissement qu’il faut regarder, mais bien les conditions d’exécution dudit budget sous les fourches caudines de Bercy !
Mais au fond, Monsieur Macron reste le parfait représentant de la classe politique française avec les défauts que Christophe Guilluy définit clairement dans son livre « La France périphérique » (à lire en Poche chez Flammarion à 6 €) ou dans son dernier essai « Le crépuscule de la France d’en haut », chez le même éditeur (à paraître en Poche ces prochains jours à 7 €) :
http://www.lepoint.fr/chroniques/christophe-guilluy-nous-allons-vers-une-periode-de-tensions-et-de-paranoia-identitaire-21-09-2016-2070040_2.php
« Devenus des sortes d’histrions au cours de la parenthèse, ils aggraveront le sentiment populaire selon lequel la vérité et le mensonge, l’apparence et la profondeur, la gravité et le divertissement sont mêlés dans une confusion qui ridiculise la démocratie. »
Ça se discute. Sans doute traumatisés par la propagande macroniste sous couleur de campagne présidentielle, se sont-ils dit qu’il fallait infiltrer l’organisation afin de se rendre compte de son fonctionnement depuis le cœur du dispositif, et envisagent-ils de noyauter les quelques îlots médiatiques encore indépendants.
@ Robert
Je reste, comme vous, attentif aux actes du nouvel Exécutif, d’autant plus que j’ai apprécié Edouard Philippe comme maire de ma ville, réélu maire au premier tour dans une ville qui n’est pas de droite. Je ne lirai pas Le Point cette semaine, et je ne m’intéresse qu’aux actes, aux résultats. A la réflexion, je sais gré à Emmanuel Macron et à ses anciens collègues de Bercy qui se sont engagés en politique, contrairement, par exemple, à son ancien patron Bruno Bézard, qui a démissionné de son poste de Directeur du Trésor pour entrer dans une société d’investissement franco-chinoise, plus chinoise que française. Et je lui reconnais le droit à l’erreur et même aux erreurs. Ce sujet m’intéresse plus que la « reconstitution politique » de la droite, qui reste ma famille politique, et j’aurai toujours plaisir à lire vos commentaires.
@Achille
En effet, il va pouvoir remettre de l’ordre dans le navire européen « fluctuat et mergitur » en s’étant déjà mis à dos la Pologne, l’Italie, l’Espagne, la Hongrie et vont suivre quelques pays nordiques !
Y a un moment où, dans la mondialisation, on ne pourra faire concurrence ni à la Chine ni à l’Afrique subsaharienne en prétendant redonner « sa place » dans le monde à la France.
Vanitas, vanitatum et omnia vanitas même et surtout en politique…
@ calamity jane | 01 septembre 2017 à 07:41
Dans une communauté, quand tout le monde se met à taper dans le panier du voisin au lieu de prendre la part qui lui revient, il arrive un moment où l’esprit communautaire s’efface pour faire place au chacun pour soi.
La mondialisation, le flux migratoire (réfugiés fuyant la guerre dans leur pays, mais aussi et surtout migrants pour raison économique), ont changé la donne et les règles de départ ne fonctionnent plus. Lorsque les décisions sont prises à l’unanimité, ce qui pouvait s’envisager avec 6 pays membres devient tout simplement impossible avec 26.
L’U.E. sous sa forme actuelle est devenue un bateau ivre et il faut bien que quelqu’un le dise, même si cela peut déranger certains pays qui profitent des failles du système.
@Achille
Dans une communauté personne ne tape dans le panier du voisin ! Vous devriez le savoir, vous qui avez été formé par les Maristes…-:)
Remarquable article de Jean-Luc Mélenchon sur la presse française.
À lire, non seulement Mélenchon sait parler, mais il sait aussi écrire.
Dommage qu’il ait des idées aussi tordues.
http://melenchon.fr/2017/09/04/dabrutis-a-mediacrates-calme/
« À lire, non seulement Mélenchon sait parler, mais il sait aussi écrire. » (Savonarole)
Trop long… mais percutant.
La médiacratie y est bien analysée : ne pas oublier qu’elle lui sert aussi la soupe quand elle veut faire le buzz.
@Savonarole
« À lire, non seulement Mélenchon sait parler, mais il sait aussi écrire. Dommage qu’il ait des idées aussi tordues. »
Merci pour le lien méluchien.
Bien envoyé en effet… Quel plaisir de voir cette purge d’Aphatie se faire démonter !
@ Savonarole | 04 septembre 2017 à 16:29
Donc, pour résumer les propos de Mélenchon
– les médias sont très vilains, ils s’intéressent trop aux buzz qu’il provoque et pas assez aux contenus de ses discours
– pour les combattre, il ne faut pas leur répondre sur le fond mais s’attaquer à les décrédibiliser par tous les moyens.
Vous avez raison, c’est tordu…
Au secours, la réplique s’organise… Un collectif de retraités réquisitionne les tracteurs et autres engins inconfortables pour aller à Paris dès le retour de Macron de Grèce la patte aux banquiers…
« Inconfortables » comme le Président avec lequel, dans le pays, personne ne se sent en sécurité… et ils vont s’illustrer aux 3 V de César !
Nicolas Hulot n’était pas dans l’avion présidentiel, ça signe la fin de l’écologie et du « réchauffement de la planète ». Le gag du siècle.
Très bientôt Il va pouvoir reprendre en grandes surfaces la vente de ses gels douche et shampoings.
Segolène Royal elle, aurait exigé de piloter l’avion présidentiel, avec Ruth Elkrief dans le cockpit.
Pauvre Hulot, Macron lui fait avaler un véritable plat de lentilles écologiques.
Un véliplanchiste de Saint-Malo devenu ministre, une franche rigolade.
E. Macron a décidé de partir là-bas, Candide sur les traces de Christophe Colomb, le jour même où se déclenchait un défilé à Paris, du coup le mécontentement de nos chers syndicats communistes passe inaperçu.
Ce matin, sur une radio française : « l’avion du président Macron arrivera à Pointe-à-Pitre dans 45 minutes ! »
Doux Jésus, quelle nouvelle !
On ne nous dit pas ce que Brigitte lui a préparé comme garde-robe, c’est qu’on étouffe là-bas. Laurent Gerra nous dira ça demain matin.
Mais arrivé là-bas, il faut reconnaître que Macron a très bien parlé.
Voilà qui nous promet un billet aux profiteroles sur le génie du verbe de Macron…
Qu’on le veuille ou pas, cette affaire de Saint-Martin est tout de même un bûcher des vanités.
Que penser de ces dix ou quinze restaurateurs et hôteliers blancs, très blancs, outrés que la corne d’abondance de l’Etat ne soit pas sur place à la minute, et qui sont passés en boucle à la télévision, on ne compte pas les noirs locaux qui eux ont certainement moins perdu que leurs employeurs.
TF1: une femme noire cherchait de l’eau, alors que les blancs en famille faisaient la queue pour déguerpir vers la Guadeloupe, le Massilia tropical en avion militaire…
Un juin 40 tropical.
@ Savonarole | 12 septembre 2017 à 16:55
Je suis bien d’accord avec vous. En même temps je n’ai aucune certitude, voire souvenir, qu’Hulot ait été véliplanchiste à Saint-Malo. Peut-être n’ai-je pas vu le reportage… 😀