Les parasites de la gloire des autres : nos politiques…

Tous les mauvais caractères ne peuvent pas se vanter d’être Alceste et de parler sa magnifique langue inventée par Molière.

On cherche à s’ennoblir au regard de certaines personnalités de fiction emblématiques, qui ont marqué l’imagination collective. Dans la vie publique également, le passé historique cherche à s’immiscer dans le présent parfois médiocre d’aujourd’hui.

Cette manière de faire est destinée à faire croire, par les références illustres dont on se prévaut, qu’on échappe à la morosité ou aux tumultes politiciens actuels. La nostalgie fabrique un compagnonnage avec quelques-uns admirés bien au-delà de leurs positions et convictions respectives.

Il est piquant par exemple de constater que Jean-Luc Mélenchon (JLM) s’est toujours inscrit dans la lignée de François Mitterrand (FM) en cherchant à nous persuader que pour ce dernier il était le meilleur. Il paraît, malheureusement pour lui, que l’ancien président usait de ce superlatif pour chacun de ceux qui l’entouraient et l’adulaient, ce qui était au fond très efficace, en mentant sans vergogne, pour s’attirer les bonnes grâces de tous.

On peut d’ailleurs regretter que le « parrain » de LFI ne se soit pas inspiré du tempérament subtil et complexe de FM, qui distillait un venin infiniment plus offensant que la « grosse caisse » de JLM.

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FM lui-même, longtemps, a cherché à rivaliser avec Pierre Mendès France (PMF) dont la réputation d’intégrité, de constance et d’honnêteté politique l’attirait en même temps qu’elle le rendait jaloux. Jusqu’au moment où décidant d’être totalement lui-même, FM s’est contenté d’hommages formels, persuadé que lui avait réussi ce que Mendès avait mené à bien trop peu de temps : FM avait fait venir la gauche au pouvoir de manière durable et le souvenir en restera, amer ou comblé c’est selon, pour tous ceux qui avaient cru qu’en 1981, le jour allait succéder à la nuit – selon le nuancé Jack Lang.

D’autres politiques ont été parfois comparés avec PMF, même Bernard Cazeneuve. On en a évidemment le droit mais il faut prendre garde au fait de ne pas appréhender la partie pour le tout, telle ou telle vertu certes respectable mais insuffisante pour faire passer le politique d’aujourd’hui, avec quelques dispositions de bon aloi, au stade mythique d’hier ou d’avant-hier.

Ce n’est pas pour rien que j’ai gardé pour la fin le champion hors concours de ce parasitisme et de cette tentative désespérée de mimétisme. Il s’agit évidemment de Charles de Gaulle. À tel point que depuis bien longtemps, il n’est plus un responsable politique, où qu’il soit et quelque tendance qu’il incarne, qui ne se revendique comme gaulliste, avec un aplomb d’autant plus confortable que le pragmatisme génial du général de Gaulle autorisait tout un chacun à se croire, avec présomption, dépositaire d’un morceau de la vraie croix gaullienne.

Si on rentre dans le détail, on perçoit, parmi les souverainistes de droite comme de gauche, la tentation permanente de se placer sous la double égide du héros de la France Libre et du créateur de la Ve République. Cette appropriation est tellement systématique qu’elle en devient quasiment cynique, invraisemblable et, au fur et à mesure, de moins en moins rentable.

On se gardera bien au demeurant de copier de Gaulle sur le plan de sa moralité personnelle et de la gestion impeccable – entre privé et public- de son existence élyséenne.

Le recours à de Gaulle est devenu, dans le discours public, une sorte de preuve désespérée de la qualité de la politique proposée et de ce sur quoi elle se fonde. Le résultat est trop souvent pathétique tant le gouffre est immense entre nos politiques présents et Charles de Gaulle qui a eu partie prenante avec l’Histoire de France au point d’en avoir été un élément capital.

À la réflexion, j’ai sans doute tort de frôler l’ironie à l’égard de cette volonté d’imiter, de s’abriter, d’égaler, de se nourrir avec les modèles indépassables d’antan. Il y a, derrière cette quête qui pourrait sembler ridicule ou vaniteuse, d’abord la conscience que les grandes personnalités sont derrière nous, que les grands hommes ne sont plus parmi nous et que le propre des personnalités dont on parle est qu’elles sont absolument singulières, uniques, littéralement irremplaçables.

Parasites de la gloire des autres, nos politiques n’auront aucune chance. À eux d’inventer pour devenir, on ne sait jamais, des modèles pour le futur ?

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Voir les Commentaires (76)
  1. De Gaulle, ce visionnaire ; un Zemmour avant l’heure. 


    Le Général n’était sûrement pas un adepte de la société multiculturelle, ce fiasco historique et cette colonisation musulmane islamiste que nous subissons avec son lot hallucinant d’insécurité et de crimes.
    

À Alain Peyrefitte, il déclare:

 « Nous sommes avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne »… propos aujourd’hui qualifiés de racistes islamophobes et sanctionnés pénalement.
    « 
Ceux qui prônent l’intégration à tout prix ont une cervelle de colibri même s’ils sont très savants ! »… propos xénophobes également poursuivis en justice. 


    « Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre, agitez la bouteille, au bout d’un moment ils se sépareront de nouveau… » propos incitant à la haine raciale donc passibles des tribunaux bien-pensants de gauche.
    
Heureusement, SOS Racisme, CRAN, MRAP, Halde et Sopo n’existaient pas, sinon de Gaulle aurait fini au TPI.
    Par chance nous avons un Zemmour qui a pris le relais, un vrai résistant aux charias antifanazies extrêmes islamogauchistes collabos du Grand inquisiteur Macron l’ignoble trafiquant esclavagiste de migrants, l‘immigrationniste épurateur destructeur de la France, de sa race blanche, de sa religion chrétienne.

  2. Une petite anecdote, avant de grands et sérieux développements.
    Elle est rapportée dans le livre de René Floriot : « Le Procès du Maréchal Ney ».
    « Depuis l’aube, Paris se presse sur les marches du Palais de Justice.
    C’est la foule des grands jours. On juge un maréchal de France ! Et quel maréchal ! Celui que les troupiers de la Grande armée, qui s’y connaissent en courage, ont surnommé le Brave des Braves : le duc d’Elchingen, le prince de la Moskowa, le maréchal Ney.
    Sur les marches du Palais, voici les vieux aristocrates, ceux qui en 25 ans d’exil «n’ont rien appris ni rien oublié.» Ils toisent du haut de leur dédain ceux qu’ils appellent «les parvenus.»
    Ces parvenus portent des noms du peuple : Jourdan, Masséna, Augereau, Mortier… mais leurs titres claquent comme des drapeaux sur les champs d’honneur de l’Europe. Ce sont des héros !
    Le petit peuple de Paris, qui se tient à distance, commente leurs faits d’armes à la manière des chœurs de la tragédie antique et les nomme par leur titre de gloire : ici c’est le duc de Rivoli, là le duc de Castiglione, et là le duc de Trévise et là le prince des Victoires…
    Le comte de Montesquiou consent à adresser la parole au maréchal Lefebvre :
    – Quel dommage que vous ne puissiez citer, comme nous, quelques ancêtres…
    La réponse fuse :
    – Dans ma famille, Monsieur, c’est moi qui suis l’ancêtre… »
    Voilà, tout est dit :
    Être ou ne pas être l’ancêtre, là est la question ! 😉

  3. « Les parasites de la gloire des autres : nos politiques… »
    Quand j’ai lu le titre, j’ai pensé aux politiciens courant après les chanteurs et autres gloires du même acabit.
    Je pense d’ailleurs que ce qu’on reproche à Macron de mauvaise tenue avec les vedettes n’a pas de caractère sexuel ou principalement sexuel, mais le besoin de se réchauffer au soleil de la gloire sans y mettre les formes, Jupiter avec les Français réfractaires, midinettes avec les vedettes, drôle de cocktail.
    Macron est là où il est parce qu’il a su admirer, c’est le côté moral de son parcours, et que j’apprends de ma grand-mère, de ma femme, de l’école, des banquiers et je dois en oublier.
    En une période d’ingratitude et d’inculture, ce contre-courant me plaît bien, je dois dire. Mais hic, hoc, flop ! Il ne doit pas pour autant mépriser et provoquer ses mandants, ni croire que se frotter aux populaires le rendra populaire ou lui apprendra à l’être.
    Il y a un aspect comédie au pouvoir, mais pourtant, il ne faut pas en abuser, Néron, loin d’être un monstre contrairement à ce qu’on en a dit, a payé d’être un acteur, entre autres. Les gens veulent trop une chose et son contraire, le peuple veut un Dieu accessible, les gouvernants se la jouent surplombant tout en désirant qu’on les aime comme les pauvres petits cœurs sensibles qu’ils s’estiment être au fond. Je pense que c’est parce que l’être humain est à la fois attiré par l’inégalité, le statut, la hiérarchie, et l’égalité, des contradictions qui rendent les relations des plus ambiguës.
    Ce genre de dualité m’en rappelle une autre. Si on dit « trop » qu’on a réussi quelque chose grâce à une ou plusieurs personnes, on contredit, mais non, c’est grâce à vous. Si on ne le fait pas, on vous taxe d’ingratitude, d’orgueil ou de quelque autre tare. Bien sûr, des tares, on peut en avoir, mais un autre cas arrive à mon avis bien plus souvent. Il peut arriver que quelqu’un soit plus ou moins tributaire des autres que la moyenne.
    On peut même devoir plus dans un domaine, et moins voire rien dans un autre. Faut-il tout lisser et mentir pour faire modeste ou sûr de soi mais pas trop ? Le public à des attentes ne correspondant pas forcément à la vie d’un homme public. Et le public veut paraît-il la vérité, mais ne veut pas savoir ce qui le sort de sa zone de confort.
    Mais, par exemple, Macron doit beaucoup à sa femme, et beaucoup moins aux partis. Et sa femme est plus âgée que lui, et alors ? Une des choses qui font qu’on n’a pas forcément envie de parler de soi aux gens, c’est qu’ils veulent soi-disant savoir alors qu’ils rejettent bien des choses qui ne leur nuisent pourtant pas.
    Par exemple, pour parler d’une chose qui me passionne plus que les mœurs, on n’autorise malheureusement pas la cryogénisation des morts en France.
    Eh, si vous le lisez, Macron, ou un de ses proches ! La France « en marche » ne devrait pas être contre la conservation des corps, si des gens veulent de la terre consacrée après leur mort, d’autres voient autrement une possibilité de remarcher, par la science. Et puis, il y aurait une clientèle, songeons à la croissance.
    Bref, pour en retomber en politique politicienne, comme tout le monde, le politique veut s’inspirer de certains et faire voir à chacun un emblème, que constitue tel ou tel prédécesseur.
    Je pense qu’il faut prendre de bons modèles pour s’améliorer, ne pas se disputer des références usées comme des billets presque déchirés d’avoir trop servis, essayer d’être lucide. Pour soi, il est bon d’avoir au moins une personne humainement indispensable, et cela me semble presque obligatoire pour ne pas sombrer soit dans la dépression soit sombrer dans l’ivresse du pouvoir quand on atteint les sommets.

  4. L’histoire nous enseigne que les hautes personnalités émergent d’un chaos (Churchill, Eisenhower, De Gaulle, Napoléon, etc.). Une fois la tension passée, revient le temps des erreurs et des petits arrangements, n’avons-nous pas signé quelque 600 accords internationaux, ingérables. J’observe que nous ne sommes même pas capable de remplacer un Jack Lang.
    Quant au reste c’est le trop-plein de voir tous ces p’tits jeunes défiler à la télé avec leurs têtes pleines de certitudes. Parfois, des intellectuels observent discrètement que ce quinquennat comme le non cumul des mandats à l’Assemblée nationale sont des erreurs, que faisons-nous pour en sortir par le haut ? Et cette hyper-présidence faite par et pour de Gaulle dans des conditions si particulières, n’est pas de Gaulle qui veut et le monde a définitivement changé, puisse le ciel nous éviter la guerre ou la faillite.

  5. « À eux d’inventer pour devenir, on ne sait jamais, des modèles pour le futur ? » (PB)
    En attendant, la plupart sont plutôt des repoussoirs pour le présent, surtout ceux qui sont encensés par les médias.

  6. De Gaulle, ce Zemmour avant l’heure, et sylvain c’est Jésus-Christ déguisé en vengeur !

  7. « Il est piquant par exemple de constater que Jean-Luc Mélenchon (JLM) s’est toujours inscrit dans la lignée de François Mitterrand (FM) en cherchant à nous persuader que pour ce dernier il était le meilleur. » (PB)
    François Mitterrand n’a jamais laissé entendre que pour lui Jean-Luc Mélenchon était le meilleur, si ce n’est dans les fantasmes de ce dernier. FM l’aimait bien, sans plus, comme il aimait bien tous les courtisans qui grouillaient autour de lui, espérant quelques faveurs du « monarque » en retour de leurs flatteries. Mais au fond de lui-même il les méprisait. Le seul qu’il ne méprisait pas c’est Michel Rocard. Lui il le détestait car il lui faisait de l’ombre, ce que son narcissisme hypertrophié ne pouvait supporter.
    Narcissisme que l’on retrouve chez JLM, mais c’est bien le seul point commun que l’on peut trouver entre les deux hommes.

  8. C’est une loi sociologique bien connue, les héritiers sont toujours moins bons que les ancêtres qui ont bâti un empire.
    Tout simplement parce que la création de l’empire demande des qualités d’une autre dimension que la gestion a posteriori de l’empire.
    Sans aller jusqu’à la création d’un empire, en restant sur la création d’un parti, les différences de qualités sont aussi évidentes.
    Dans tous les cas, il faut d’abord aux héritiers se partager l’héritage, ou mieux le capter, et celui qui l’emporte n’est souvent le meilleur que dans l’art de combinaisons tordues plutôt que dans la grandeur.
    La création, parti ou empire, demande de l’énergie, de la volonté et surtout la conviction d’être porteur d’une vérité supérieure à celles des autres.
    Et si certains grands donnent l’impression d’être désintéressés, c’est que le commun ne comprend pas que leur intérêt consiste en la réalisation de leurs convictions et le pouvoir qui va avec.
    La vraie richesse des grands n’est pas dans l’accumulation des richesses prises à d’autres, mais consiste à imposer leur richesse personnelle, l’intime conviction en un mot, aux autres.
    Paradoxalement les plus grands sont altruistes, d’un altruisme mortifère pour ceux dont ils veulent en faire les bénéficiaires.
    Il n’y a plus de convictions chez nos hommes politiques, puisqu’avec le temps, la doxa démocratique égalise les valeurs.
    Un des rares à avoir encore des convictions c’est Zemmour, que l’on soit pour ou contre.
    Mélenchon donne l’impression de n’avoir pas encore choisi entre sa personne et ses convictions si tant est qu’il en ait.
    Quant au pouvoir politique, il n’existe plus depuis le passage du gouvernement du peuple, la démocratie, au gouvernement des juges et la soumission à la technocratie européenne.
    Si on analyse le mouvement historique, on constate qu’au début il y a eu la volonté de création et donc volonté de puissance, d’un empire avec un roi ou un empereur. C’est la phase naissance d’une nation au sens large.
    Puis sont venus les mouvements libérateurs de la férule des monarchies autoritaires, au nom de la liberté des peuples.
    Est venu ensuite le mouvement égalitaire du communisme.
    Puissance, liberté, égalité ont été les moteurs successifs des mouvements politiques.
    Nous en sommes maintenant à un mouvement qui se réclame des droits de l’homme.
    Un tel mouvement fondé sur la priorité de l’individu ne peut aboutir à une réalisation collective stable, par essence même.
    Nous nous dirigeons vers des situations de désordre, dans lesquelles ne peut apparaître aucun leader sauf à nier précisément des droits individuels une fois conquis le pouvoir.
    À l’évidence l’homme capable d’une telle duplicité, prendre le pouvoir au nom de chaque individualité, pour ensuite en faire un mouvement collectif qui par nature efface l’individu, n’existe pas en France, ni en Europe, bien que la perfide Ursula puisse jouer ce rôle.
    Nous allons donc encore traîner des politiciens cherchant à résoudre leurs ambitions, sans être capables de résoudre le vrai problème, celui de la permanence de notre civilisation face à l’islam.

  9. Claude Luçon

    Charles de Gaulle
    1940 – 1968
    De 10 à 38 ans !
    Quelles aventures ce fut !
    Dans le genre, dans ce cas, oui c’était mieux, on n’avait pas le temps de se plaindre, seulement chercher à le suivre !
    Au lieu de se vouloir gaulliste nos politiciens devraient plutôt chercher à être un rien gaullien !

  10. Michel Deluré

    Pour un homme politique, c’est me semble-t-il faire aveu de faiblesse que d’en appeler à des figures historiques pour tenter de valoriser sa propre personne, son propre projet. C’est douter de ses qualités personnelles, ou plus simplement ne pas les posséder, que de s’appuyer sur la caution posthume de ces exemples du passé pour espérer emporter aujourd’hui l’adhésion de ses concitoyens.
    Cela ne suffit pas de faire référence à un modèle dont on se prétend, souvent à tort, le disciple, l’héritier diront même certains, s’il manque l’essentiel, à savoir les qualités intrinsèques indispensables pour acquérir une dimension politique d’envergure et assumer un destin national.

  11. Robert Marchenoir

    Le pragmatisme génial de Charles de Gaulle, je veux bien, mais un pragmatisme en vue d’arriver à quels buts ? Sa gloriole personnelle, ou le bien de la France ?
    Il y a au moins quatre problèmes avec l’invocation incessante au général de Gaulle. Le premier, comme vous le soulignez, est que s’abriter derrière la gloire d’une personnalité passée quelle qu’elle soit, c’est, au-delà d’un certain point franchi depuis longtemps, s’interdire de faire son boulot : à savoir inventer pour faire face à l’avenir.
    Le second, c’est l’anachronisme. Déjà, en 1958, il était déplacé de considérer les besoins de la France à la lumière de ceux de 1940, et du rôle de De Gaulle dans ces événements, lui qui est né en 1890.
    Le troisième, c’est l’ignorance de ce que fut réellement le général de Gaulle, et la substitution du mythe à la réalité.
    Le quatrième, c’est que le mythe lui-même est nocif. De Gaulle aurait-il été celui que tout le monde croit qu’il fut, que ce serait encore une très mauvaise chose.
    Le culte de l’État et du militarisme est une mauvaise chose (et la-France-du-général-de-Gaulle était « ultra-libérale » en regard de la nôtre), la haine des États-Unis et de l’Angleterre est une mauvaise chose (et de Gaulle était un anti-soviétique acharné par rapport aux « gaullistes » poutino-lécheurs d’aujourd’hui), etc.
    Citons, à son sujet, quelques passages de Jean-François Revel, un homme qu’on ne peut guère qualifier d’extrémiste, tirés de Comment les démocraties finissent (1983). C’est long et je m’en excuse, mais la pensée de Revel ne peut se satisfaire de bouts de phrase à la mode Twitter.
    « Le général de Gaulle souffrait d’un tourment qu’Alfred Grosser a baptisé le ‘complexe de Perrichon’, nom du héros de comédie qui finit par prendre en haine l’homme qui l’a retenu au bord d’un précipice, car la seule vue de son sauveur le prive du mérite exclusif de son exploit et lui rappelle qu’il ne doit pas la vie à sa seule vaillance. »
    « Rongé d’animosité contre ceux qu’il nommait les ‘Anglo-Saxons’, de Gaulle manifestait avec ténacité son ressentiment d’abord aux Britanniques, qui l’avaient hébergé durant son exil, après l’effondrement français de 1940, ensuite et surtout aux Américains, sans lesquels la Seconde Guerre mondiale eût été gagnée par Hitler. […] »
    « Un homme d’État devant se comporter non pas comme une cantatrice outragée à la recherche d’une revanche d’amour-propre, mais comme un dirigeant qui porte la responsabilité du sort futur de millions d’hommes, les bonnes ou mauvaises raisons de ses rancunes me sont absolument indifférentes. Il n’en va pas de même pour leurs conséquences. S’il s’avère que ces conséquences furent néfastes, l’homme a failli à sa mission, en donnant à ses animosités personnelles le pas sur les devoirs inhérents à sa charge. »
    « L’attitude gaullienne à l’égard des Britanniques et des Américains, durant l’ère du Pacte atlantique, reposait sur un principe juste […]. Mais de ce principe légitime de Gaulle tira des conclusions et une pratique peu compatibles avec la notion même d’alliance. D’abord l’affirmation d’une politique étrangère ‘indépendante’, c’est-à-dire anti-américaine et tenant de moins en moins compte de notre appartenance à l’Alliance atlantique, se fondait sur un sophisme. »
    « Toute nation, tout individu qui signe un contrat, par là-même aliène volontairement une partie de son indépendance. L’intégralité de sa liberté d’action, le contractant éventuel la possède avant la signature du contrat, au moment où il en discute les clauses, en suppute les avantages et les obligations. Après qu’il l’a signé, il a perdu non pas l’indépendance ou la souveraineté, puisque le contrat résulte d’un exercice de ces dernières, mais, en partie du moins, la faculté de décider n’importe quoi. […] »
    « Mais ce qui est incohérent, c’est de s’arroger sous le nom d’ ‘indépendance’ le droit de faire partie d’une alliance tout en agissant comme si l’on n’en était pas membre, le droit de ne pas respecter un contrat que l’on a signé. »
    « Dans la pratique, cette altération de la notion d’indépendance conduisit de Gaulle, surtout à partir de 1962, à une curieuse politique étrangère, dans laquelle son objectif principal devenait la lutte, à l’intérieur de l’alliance, contre ses propres alliés, et non point contre le péril commun et extérieur auquel l’alliance avait pour but de parer. S’appuyer sur l’adversaire contre lequel était édifiée l’alliance pour contrecarrer l’influence des pays qui en faisaient partie aux côtés de la France, et surtout du plus puissant d’entre eux, tel devint le précepte suivi par la diplomatie française. »
    « Pour justifier cet acharnement à démanteler de l’intérieur le camp démocratique, de Gaulle forgea ou, plutôt, reprit la vieille théorie neutraliste de l’équivalence exacte des deux blocs. […] »
    « Ce mythe gaullien de l’équilibre parfait entre le Canada, par exemple, et la Hongrie, chacun de ces deux pays étant membre de son propre ‘bloc’, fera école et traduit la dégénérescence de la pensée politique au cours du XXᵉ siècle […]. »
    « Quelles inquiétudes n’aurait pas inspirées la santé mentale d’un chef de gouvernement français qui, toujours en 1937 ou 1938, aurait élaboré la doctrine de la défense dite ‘tous azimuts’, c’est-à-dire d’une défense dirigée dans un esprit de parfaite impartialité contre nos propres alliés, les Britanniques, aussi bien que contre l’ennemi potentiel, l’Allemagne nazie ! Telle fut pourtant la doctrine stratégique de la France gaulliste au cours des années 60. »
    « Ainsi la haine des États-Unis devint plus forte que la crainte de passer sous le contrôle de l’Union soviétique. […] Tous les témoins se font l’écho de cette hargne gaullienne, qui n’a plus aucun lien avec une analyse politique sereine. […] »
    « Fort de ce diagnostic, le général de Gaulle atteignit en outre une rare virtuosité dans le maniement d’une arme diplomatique dont j’ai déjà eu l’occasion de recommander l’efficacité aux amateurs de suicide : la concession préalable, le cadeau provisionnel, la renonciation anticipée, la capitulation prophylactique, technique appelée, sous son impulsion, à devenir une véritable marotte chez les négociateurs occidentaux. […] »
    « Ravi de son idée, et décidément en veine de libéralités, de Gaulle, qui créa le tourisme présidentiel et bavard de masse, se promène en 1966 à travers l’Union soviétique, pour y célébrer ‘la Russie prospère, puissante et remplie d’ardeur pacifique’, trois qualificatifs dont seul le deuxième, hélas ! pour nous Occidentaux et pour les pauvres consommateurs russes, échappe à la catégorie des âneries pompeuses. »

    On voit donc que c’est précisément le cœur ardent de la doctrine gaulliste, le joyau étincelant de la « vertu » du « Général », je veux dire la politique étrangère, qui fut le plus funeste pour la France et l’Occident tout entier.
    Pendant ce temps-là, certains nous parlent du compteur EDF de l’abonné Charles de Gaulle, et d’autres consultent le trombinoscope de l’état-major de l’armée française afin de trouver un moyen de cloner « le Général ».

  12. @ sylvain 17 juin 8h39
    « Nous sommes avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne »
    Et nous allons mourir ? Ce serait bien dommage !

  13. De ce billet, Monsieur Bilger, je retiendrai les dernières phrases : « Il y a, derrière cette quête qui pourrait sembler ridicule ou vaniteuse, d’abord la conscience que les grandes personnalités sont derrière nous, que les grands hommes ne sont plus parmi nous et que le propre des personnalités dont on parle est qu’elles sont absolument singulières, uniques, littéralement irremplaçables.
    Parasites de la gloire des autres, nos politiques n’auront aucune chance. À eux d’inventer pour devenir, on ne sait jamais, des modèles pour le futur ? »
    Effectivement vous citez notamment deux personnalités, l’une de gauche, Pierre Mendès France, l’autre issue de la droite catholique sociale, le général de Gaulle. Leur intégrité intellectuelle et morale intransigeante leur est effectivement reconnue. Mais ce sont là deux personnalités qui se sont heurtées aux duretés de l’Histoire de France et l’ont même façonnée, parce que pétries du respect de la Nation et du Peuple français.
    Depuis les années 1990, le recrutement de nos élites s’est fait dans une classe intellectuelle pour qui la nation n’est plus une référence. De fait, nos énarques sont essentiellement des gestionnaires appartenant à une élite sûre d’elle-même et de ses vérités, le peuple étant incapable de les assimiler et donc devant être exclu des mécanismes de la décision. Elles gouvernent donc par la règle via les lois et traités dans lesquelles, on l’a vu récemment, les députés eux-mêmes sont privés d’exercer leurs fonctions de proposition de loi comme du contrôle réel des actes du gouvernement.
    Cette hégémonie de l’administration technocratique s’impose non seulement dans les instances nationales, mais aussi et surtout supranationales, notamment au sein de l’UE qui ne saurait gouverner dans l’intérêt des peuples européens mais dans le sens imposé par une oligarchie qui se coopte internationalement et prive ainsi les nations de l’exercice normal de la démocratie fondée sur la souveraineté des peuples.
    On pourra lire un article paru dans France Soir le 19 mai dernier qui explore les arcanes de cette cooptation des élites sur lesquelles les peuples ne peuvent exercer la moindre action. À lire ici : https://edition.francesoir.fr/politique-monde/les-young-global-leader-l-organisation-du-wef-pour-infiltrer-les-gouvernements.
    Bien entendu, nombre de bonnes âmes crieront au complotisme. Et pourtant c’est là une situation d’influence et de cooptation que l’on retrouve dans d’autres organisations non gouvernementales, comme la French American Foundation ou d’autres créées en vue de cette même extraction d’une élite mondiale hors sol et sûre d’elle-même. Dont monsieur Macron est le parfait exemple, tout comme son entourage, dont monsieur Attal et bien d’autres qui n’ont rien d’élites politiques et tout d’élites strictement technocratiques.

  14. xavier b. masset

    À tel point qu’en nommant Christine Lagarde après les Cent-Jours de madame Borne, plaine et marais chassés en vain dans les travées de l’hémicycle waterlootois, le président Macron, sans se donner la peine de bander son arc, enverrait rouler sa grosse boule dans le jeu de quilles des prétendants à l’Élysée, qui seraient de facto chocolat avant de rentrer à la maison.
    Il ferait d’une pierre deux coups, effacerait ce parasitisme que vous décrivez si bien, propulserait un après-macronisme qui laisserait son épos intact (pas de successeur mâle, repère historique préservé).
    Une femme, pour une fois, corps et âme garante d’une feuille de route blanche comme sa crinière, vierge de références poisseuses, visqueuses comme ces gelées d’une matière suspecte dont on macule le dos des affiches électorales avant de les coller au mur.
    En effet, qui peut croire un instant en ce Cazeneuve à lavallière qui donne l’impression, à chacun de ses discours, qu’une tribune du stade Charléty s’est écrasée sur ses mocassins à glands, et en ce méhariste inconnu du Havre qui fait les cent pas au cours d’une traversée du désert qui le distribue, pendant un quart d’heure, entre les rues du Bois au coq et du Commandant Fratacci, tous les matins, pas plus qu’en ce Mélenchon, réincarnation d’Erich Honecker, se prenant pour Lénine aux funérailles de Iakov Sverdlov quand il enterre son ami Pignerol au Père-Lachaise ?
    Il y a une mélancolie générale qui s’abat sur la France, comme sur l’Italie.
    L’Europe – tous les commentateurs se disputent pour le noter – se désaxe vers l’est, la Pologne devient un vaisseau amiral sur la mer des événements guerriers, le droit de regard suédo-balte, hier un œil-de-bœuf honteux, fait place à un spectre optique aussi large qu’une baie vitrée de la villa de Raymond Barre à Saint-Jean-Cap-Ferrat, un grand verre qui offre une perspective inégalée sur ce jeune monde inouï.
    Une espèce de second Parnasse, un autre symbolisme, gorgé des amphétamines de l’intelligence artificielle, verra le jour.
    il suffit d’attendre que le ‘chat’, pour ne pas dire la conversation, qui porte sur la déliquescence occidentale, mûrisse.
    Des Ossian neufs se lèveront, des Macpherson politiques naîtront pour relater leur légende (les parasites n’aiment pas le faux, il leur faut de l’authentique pour prospérer sur le renom d’autrui), le légendaire immaculé est, de toutes pièces, une paradoxale fabrique de vérité, Goethe, Napoléon et Renan en savent quelque chose, Wagner idem…
    De grandes choses du domaine de l’art sortiront de l’après-conflit, en Ukraine comme en Russie, sans movida, dans le silence retombé.
    La nouvelle Reine Christine macronienne, à l’image de notre ancienne reine de Kyiv senlisienne, redonnera peut-être le ‘la’ à l’orchestre européen.

  15. @ sylvain
    « De Gaulle, ce visionnaire ; un Zemmour avant l’heure. »
    Continuez à faire l’andouille avec ce genre de slogan de marchand de tapis ! Vous le faites très bien !
    Et gageons que de Gaulle aurait été le premier à sourire de vos toquades et comparaisons ridicules entre un bouffon et un guerrier.
    D’autant que nous sommes à la veille du 83e anniversaire de l’appel du 18 juin. À ne pas confondre avec les joints dont vous devez abuser pour écrire autant de conne***s.

  16. On attend avec impatience que Robert Marchenoir nous apprenne quelle fut sa contribution personnelle ou à défaut celle de l’un de ses proches, à la grandeur de la France, pour qu’il se permette ainsi, de façon compulsive (et de notre point de vue irraisonnée), de s’en prendre au général de Gaulle, niant ou dénigrant à tout propos ses engagements et son action, alors que même Churchill l’avait reconnu et désigné comme le connétable de France et un incontestable homme d’Etat qui avait su maintenir la flamme de la résistance contre vents et marées.
    Un peu facile de jouer les fiers-à-bras et les donneurs de leçons, bien camouflé derrière son clavier où l’on ne risque rien !

  17. hameau dans les nuages

    @ Axelle D | 17 juin 2023 à 18:59.
    Vous ne vous apercevez que maintenant que Robert Marchenoir est monomaniaque ? Accroché comme une moule au rocher. Je suis sûr que pour lui le vaccin contre le Covid est encore une énorme réussite de la « Science ». Les labos pharmaceutiques doivent glousser en douce d’avoir de tels soutiens, qui plus est à titre gratuit. Commencer à distiller dans son esprit qu’il y aurait peut-être eu « maladresse » ou impréparation est au-dessus de ses forces.
    Tiens ! la pluie sèche recommence à tomber. Il est 20 heures et il fait déjà presque nuit.

  18. Un journaliste devenu célèbre naquit un jour par hasard dans une toute petite bourgade, Sainte-Ventrêche-les-Groseilles. Il avait pris comme pseudo Venthros, on ne saura jamais lequel doit le plus à l’autre (comme Dieu doit beaucoup à Jean-Sébastien Bach). La petite commune organisait, de temps à autre, un après-midi de séances de signatures de dédicaces avec dégustation (payante) de l’alcool local à base de groseilles.
    Cela suffisait pour que le patelin en question fût sélectionné comme passage obligatoire de la caravane du Tour de France. Et si tel animateur de télévision s’y était arrêté pour une pause-pipi, c’est tout juste si une plaque commémorative ne relatait pas l’événement.
    Venthros disparut comme tous les autres, honoré, chanté, adulé ; chacun voulut être de ceux qui avaient été son boulanger, son copain, voire son confesseur ou son pharmacien.. « J’ai bien connu Venthros, il ne manquait jamais de me saluer » insistait son ancien prof de français.
    Sic transit… Ainsi mendie-t-on les miettes de gloriole en citant un maximum de fois les célébrités du moment. Par capillarité, il en reste bien toujours quelque chose.

  19. Tipaza, dans son analyse éclairée de la nation, a omis deux détails négligeables, deux guerres mondiales…
    Mais bien entendu, le danger, c’est l’Islam, à l’heure où, avec l’aveugle et inconsciente complicité de l’hubris américain et des divisions européennes entretenues par les nationalistes somnambules, la Russie a renoncé à sa sainte épithète et choisi la barbarie.
    Heureusement que Dr Ninive veille au grain, pour envoyer tous ceux qui ne regrettent pas le bon temps du knout en camp d’internement.

  20. Le « peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne » ferait bien de se choisir une doctrine économique : libérale ou contrat social ?
    Cela aurait le mérite de trancher dans le lard de l’hypocrisie actuelle quant à l’immigration et aux « migrants », entre autres sujets.
    LIBÉRAUX : pas de morale, pas d’interdépendance, tout est marché – des clones de l’ancien régime : toujours d’accord pour obtenir des « charges » (comprendre des marchés et de la rente), sans obligations. Et pour cela disposer d’un prolétariat pas cher et aux ordres, fussent-ils aux antipodes, ou bien composé de vagues d’immigration (dont la descendance s’émancipe aussitôt, par le fait des valeurs républicaines, obligeant à avoir les frontières poreuses en permanence). Pas grave non plus de s’affaiblir du moment que cette classe libérale s’enrichit : on le sait, à l’opposé des nobles et des prolétaires, les libéraux n’ont pas de patrie.
    CONTRAT SOCIAL : morale, interdépendance, ambiance CNR version initiale. Les classes sociales savent se tenir et négocient le contrat social (commissariat au plan, services public). Des familles entières de salariés, qui à l’assistance publique, à la SNCF, dans l’Éducation nationale, acceptent splendeurs et misères de leur fonction de générations en générations.
    Et puis, ces fieffés libéraux voyant partout des économies pouvant venir gonfler leurs profits, décomposent la société en un cadavre, et ce depuis plus de 40 ans.
    BILAN : plus de souveraineté, plus de production, plus de paix ni de lien social, obligés de se plier aux empires américains, russe, chinois, pourvoyeurs d’énergies.
    Le dernier calcul politique pour que cela tienne (depuis 1988) : atomiser la société par la promotion du particularisme (porté par les zélateurs du wokisme, zélateurs soit crétins, soit calculateurs).
    Comment se reprendre ?

  21. Rares sont les hommes et femmes politiques qui ne se réfèrent pas à une personnalité disparue qui a marqué de son empreinte l’Histoire de France.
    Certes le Général est de loin le plus cité, y compris d’ailleurs parmi le camp du RN, anciennement FN, qui n’avaient pas de mots assez durs pour le critiquer quand il était au pouvoir.
    Mais il existe d’autres personnages historiques qui ont toujours leurs émules :
    Éric Zemmour par exemple se revendique bonapartiste.
    À LR il y a encore quelques chiraquiens. C’est quoi exactement le chiraquisme ? Une version modernisée du gaullisme sans doute…
    On trouve encore quelques sarkozistes, mais de moins en moins, surtout depuis qu’il entretient de bonnes relations avec le président en exercice.
    À gauche il semblerait qu’il y ait quelques mitterrandistes.
    Dire que J-L Mélenchon en fait partie est une hérésie. Il n’en est qu’une pâle imitation. Jamais FM n’étalait ses colères en public ainsi que le fait celui qui prétend le remplacer.
    Il y a aussi des rocardiens. Manuel Valls l’était, Bernard Cazeneuve également.
    N’oublions surtout pas les lepénistes, vieux grognards de l’ex-FN qui sont toujours fidèles au « menhir », le père fondateur de la droite souverainiste, nationaliste et clairement xénophobe.
    Quant à Emmanuel Macron, lui ne s’identifie pas à un quelconque personnage politique qui a marqué notre époque de gauche ou de droite. C’est sans doute pour cela qu’il provoque l’acrimonie de ses adversaires qui laborieusement se cherchent un point de repère.
    C’est sans doute la seule des personnalités politiques actuellement en exercice dont on parlera encore dans cinquante ans.
    Evidemment ça agace !

  22. @ Aliocha | 17 juin 2023 à 20:39
    « Tipaza, dans son analyse éclairée de la nation, a omis deux détails négligeables, deux guerres mondiales… »
    Quand Aliocha veut faire le malin dans sa lecture de l’Histoire !
    La guerre est la cristallisation de la politique, ou la poursuite de la politique, au choix.
    La Première Guerre mondiale a fait exploser l’empire austro-hongrois, libérant les peuples des Balkans de la tutelle de la monarchie autrichienne.
    C’est la phase « liberté des peuples » dont j’ai parlé.
    La Seconde Guerre mondiale a permis au communisme de contrôler la moitié de l’Europe.
    C’est la phase » égalité ».
    Bref Aliocha n’a rien compris, pas même l’essentiel de ces deux guerres.
    Et l’essentiel c’est l’extermination de millions de jeunes hommes blancs, forts et courageux, capables de procréer.
    Il en est résulté une démographie de la race blanche qui s’est effondrée au bout de deux ou trois générations.
    L’invasion africaine que nous subissons est le résultat à long terme de ces deux guerres.
    Une démographie qui s’effondre crée un vide que remplissent, hélas, d’autres démographies.
    On ne lit pas les événements de l’Histoire comme on lit du Proust.
    En Histoire, il faut réfléchir sur le temps long et pas seulement sur le temps perdu et éventuellement retrouvé.
    C’est pour des raisons de démographie de la race blanche que je suis absolument contre cette guerre d’Ukraine, complètement folle.
    Des hommes blancs, jeunes et vaillants, meurent de chaque côté pour rien. Dans le temps long de l’Histoire il n’y aura aucun vainqueur indigène à cette guerre qui doit s’arrêter au plus vite. Le seul vainqueur sera un vainqueur exogène.

  23. @ Achille | 17 juin 2023 à 22:42
    Effectivement Macron ne s’identifie pas à un « quelconque homme politique » mais à Jupiter. Excusez du peu !

  24. @ Robert Marchenoir | 17 juin 2023 à 16:07
    L’anti-gaullisme de Revel n’est pas un scoop.
    Vous choisissez des extraits qui conviennent pour exprimer votre détestation de de Gaulle.
    Que le complexe de Perrichon dont de Gaulle aurait été affecté soit peut-être (?) vrai, cela n’a aucune importance.
    L’ingratitude est le propre des grands hommes d’État, et c’est le minimum que l’on doit leur demander.
    L’ingratitude délie l’homme d’État de tout lien dans le temps avec celui qui l’a aidé, et cela pour le plus grand avantage du pays, qu’il libère de toute servitude.
    Un pays n’a pas d’amis, il n’a que des intérêts.
    Il est dommage que nos dirigeants actuels l’oublient et se dissimulent sous de fallacieuses valeurs pour ne pas agir dans l’intérêt national.
    Il est faux de dire que de Gaulle n’a pas respecté les engagements d’alliance qui étaient les nôtres.
    Sous son impulsion, la France est sortie du cadre militaire intégré de l’OTAN, mais pas de l’Alliance atlantique.
    Je vous rappelle que lors de l’affaire des missiles de Cuba, il a apporté de la façon la plus explicite son soutien à toute action des USA.
    Inversement, si vous voulez comprendre la volonté d’indépendance de de Gaulle, il faut se souvenir que les USA ne souhaitaient pas que la France possède l’arme nucléaire et que nous n’avons pas été aidés dans la mise au point de la bombe atomique, c’est un euphémisme.
    La façon dont le Concorde a été saboté commercialement par des interdictions de vol au-dessus du territoire US ne doit pas être oubliée.
    Les Anglo-Saxons sont les rois de l’ingratitude.
    Dois-je vous rappeler la façon dont le général Vlassov a été livré avec ses hommes à Staline, par les Britanniques.
    Lors de l’indépendance de l’Inde, la scission du Pakistan a été gérée, si je puis dire dans l’indifférence de la Grande-Bretagne, qui ne voulait plus s’impliquer dans un empire dont elle avait la responsabilité.
    Les USA n’ont rien fait pour nous aider en Indochine, quand ils ne nous ont pas poussés en douceur pour prendre notre place.
    Puis quand la guerre du Vietnam leur a été défavorable, le Vietnam du Sud a été abandonné avec les responsables aux communistes, sauf quelques-uns.
    En Algérie leur action a été trouble, c’est le moins qu’on puisse dire.
    Dans l’affaire de Canal de Suez, ils ont carrément joué contre nous et la Grande-Bretagne.
    L’Afghanistan livré aux talibans, etc.
    Bref, l’ingratitude est un des fondements de la politique, nationale ou internationale, il faut être naïf, ce que vous n’êtes pas, ou de mauvaise foi pour ne pas le savoir.
    Alors vous pouvez reprocher beaucoup, mais beaucoup de choses à de Gaulle, mais pas l’ingratitude, ce serait stupide.

  25. @ Robert Marchenoir 16h07
    « Citons, à son sujet, quelques passages de Jean-François Revel, un homme qu’on ne peut guère qualifier d’extrémiste, tirés de Comment les démocraties finissent (1983). »
    Revel a démonté avec grand talent aussi bien le gaullisme que le « mitterrandisme ». Il faut aussi ne pas oublier à quel point « mongénéral » fut détesté… beaucoup plus que ne l’est Macron aujourd’hui. Ses roublardises, ses mensonges éhontés à propos de sa prise du pouvoir et de la guerre d’Algérie sont également mis en lumière par F.O. Giesbert dans son « Histoire intime de la Ve République – Le sursaut » paru en 2021. Certes il pointe le redressement du pays par lui accompli mais n’omet point les roueries dont il fut coutumier.
    On peut compléter cette lecture par celle d’Henri-Christian Giraud sur les relations Staline/De Gaulle (« De Gaulle et les communistes ») dont vous avez déjà parlé…
    N’oublions pas que si nous avons l’Education nationale et la Culture largement communisées, sans parler du système de protection sociale « que le monde entier nous envie » c’est grâce au deal passé avec le PC juste après-guerre.
    Le grand homme fut également, d’une certaine manière, un traître à son propre camp. Un peu, toutes proportions gardées, comme le furent Chirac et Sarkozy.
    Mais on ne peut lui nier le sens du panache avec les référendums !

  26. Robert Marchenoir

    @ Axelle D | 17 juin 2023 à 18:59
    « On attend avec impatience que Robert Marchenoir nous apprenne quelle fut sa contribution personnelle ou à défaut celle de l’un de ses proches, à la grandeur de la France. »
    Non, personne n’attend cela, je vous le garantis. Personne ne s’intéresse à ce que peut faire ou pas faire un commentateur anonyme de Philippe Bilger.
    Seuls les pervers dans votre genre emploient ce truc rhétorique imbécile. On a bien compris que ce type d’attaque personnelle dont vous êtes coutumière provient du ressentiment qui vous brûle les tripes de ne pas pouvoir, vous, nous convaincre de votre immense « contribution personnelle », ainsi que celle de vos « proches », à la « grandeur de la France ».
    Faites donc comme Patrice Charoulet : ouvrez votre propre blog, votre propre page Facebook, où vous aurez tout le loisir d’étaler les exploits quasi gaulliens que votre infinie vanité s’attribue à elle-même.
    Et ne venez l’ouvrir ici que lorsque vous aurez quelque argument à apporter au sujet du jour — autre évidemment que l’ardeur kaguébiste avec laquelle vous tentez d’interdire toute critique du cadavre gaullien que vous idolâtrez.
    Au passage, quelle doit être la profondeur de votre sottise pour ne pas avoir remarqué que la scélératesse de De Gaulle a justement été de vouloir « contribuer à la grandeur de la France ».
    C’est justement ça, le problème : toutes les punaises narcissiques et vaniteuses qui s’imaginent que l’objectif d’une bonne politique, c’est « la grandeur de la France ».
    N’hésitez pas à prendre six mois de vacances pour réfléchir sur le sujet, puis à venir nous exposer, ici, toutes les bonnes raisons que vous voyez d’œuvrer à « la grandeur de la France ». Vous ne manquerez pas, naturellement, de nous expliquer le contenu concret de cette notion, plus proche du fascisme que de la démocratie.
    Il est évidemment plus facile aux petits flics politiques anonymes qui grouillent sur Internet de demander des comptes à autrui sur sa vie privée, plutôt que d’apporter une contradiction raisonnée à un esprit supérieur tel que Jean-François Revel, auquel mon commentaire était consacré.
    La preuve de la nocivité du gaullisme est dans le comportement même de ses groupies : les Axelle D, hameau dans les nuages, Ninive et autres, qui remplacent le débat démocratique par la chasse au blasphème, et jaillissent de leur boîte en hurlant dès lors qu’un couac intempestif survient au milieu de la psalmodie en l’honneur du saint homme.

  27. Claude Luçon

    « Jean-Luc Mélenchon s’est toujours inscrit dans la lignée de François Mitterrand » (PB)
    J’avais cru comprendre que Jean-Luc Mélenchon s’inscrivait plutôt dans la lignée de Fidel Castro 🙂 ??

  28. Bien.
    L’hypocrisie du Rut National qui rallie les encagés de l’histoire les offrent désormais, par choix, au retour des barbares.
    Merci à Tipaza de ne pas avoir lu Proust, et de démontrer ainsi son aveuglement sur ce qui fonde toute culture, dissimule que le nerf du processus national est de n’avoir aucun moyen pour résister à la montée aux extrêmes de la violence, en conséquence, de s’offrir non pas à l’ennemi mais à ce qu’on partage avec lui, qui est cette incapacité à ne savoir exister que dans la destruction mutuelle qu’est toute guerre.
    Il est particulièrement édifiant que ce qu’il avait dissimulé dans sa première analyse se révèle dans la seconde, au titre évidemment que je n’y comprends rien, et qui écrit noir sur blanc que l’immigration que nous subissons est la conséquence de nos divisions européennes.
    On peut avoir toute les raisons démographiques d’être contre la guerre en Ukraine, il se trouve que ce n’est pas nous qui avons décidé de transgresser les si faibles lois internationales, nous rejetant peut-être pour des décennies au bras d’une OTAN désormais ressuscitée, jusqu’à ce qu’un nouveau désastre électoral américain qui n’est signe que d’une guerre civile déguisée, confirme tout ce que Macron dit maintenant depuis six ans sous les quolibets des somnambules, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.
    Si on ne prend pas conscience que l’Europe est la seule dimension qui permettra la survie de nos nations, elles disparaîtront, offrant le monde aux hubris contradictoires des empires dont elles sont pourtant l’exemple éminent que le nationalisme n’est rien d’autre que la guerre, qu’il serait bon de savoir maîtriser ses pulsions pour préserver ce royaume de la réconciliation que doit devenir l’espace continental, qui n’est pas le renoncement aux cultures particulières mais la science qui permettrait leur cohabitation.
    Le temps, quand il est retrouvé, n’est pas du temps perdu, et permet d’avoir la distance affective nécessaire pour ne pas rééditer sempiternellement les erreurs du passé, n’est pas se morfondre aux mensonges des meurtres romantiques des bons vieux temps illusoires de nos dominations envolées.
    Parce qu’on n’a pas eu le courage de lire aux fond de la mémoire de nos cœurs ce qui y est pourtant parfaitement formulé, la vérité romanesque de notre violence déniée s’évapore en désignation de victimes émissaires qui, si nous en restons à cette inconscience, nous manipule et nous soumet à reproduire sans cesse ce que nous continuons sans cesse de refuser, notre propre réalité.
    https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Temps_retrouv%C3%A9/II
    ————————-
    Ne serions-nous pas tous parasites de la gloire de celui-là :
    https://www.illustre.ch/photos/animaux-la-vie-en-blanc#image__cGFyYWdyYXBoOmltYWdlOjEzMDE1Njk6Mzg1NTc3NA==

  29. @ Achille
    Effectivement, il n’est pas impossible que les nouveau-nés de maintenant aient dans cinquante ans des séquelles liées au vaccin (ou plutôt faisant fonction de vaccin contre la Covid-19) qui leur a été imposé, ou à leurs parents, alors qu’il entrait en phase 3. Bref des cobayes.
    Comme le Distilbène à son époque.
    Et dans ce cas on reparlera de celui qui voulait « emmerder les non vaccinés ».
    Les thèses révisionnistes d’un côté, négationnistes de l’autre. On parlera de point de détail de l’histoire de l’industrie pharmaceutique, de collaboration, voire de génocide à l’échelle planétaire au profit du grand capital.
    Certains le défendront disant qu’on ne savait pas, mais que si on avait su on aurait fait autrement, si on avait eu les moyens de communication à l’époque, on aurait évité des drames…
    Donc oui, on parlera encore de Macron.

  30. @ sylvain
    « Le Général n’était sûrement pas un adepte de la société multiculturelle, ce fiasco historique et cette colonisation musulmane islamiste que nous subissons avec son lot hallucinant d’insécurité et de crimes.
    

À Alain Peyrefitte, il déclare:

 « Nous sommes avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne »… propos aujourd’hui qualifiés de racistes islamophobes et sanctionnés pénalement.
    « 
Ceux qui prônent l’intégration à tout prix ont une cervelle de colibri même s’ils sont très savants ! »… propos xénophobes également poursuivis en justice. 


    « Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre, agitez la bouteille, au bout d’un moment ils se sépareront de nouveau… » propos incitant à la haine raciale donc passibles des tribunaux bien-pensants de gauche. »
    Exact.

  31. @ Axelle D | 17 juin 2023 à 23:44
    « Effectivement Macron ne s’identifie pas à un « quelconque homme politique » mais à Jupiter. Excusez du peu ! »
    Au milieu des vieilles lunes et des étoiles filantes de la politique il peut se le permettre. 😊

  32. Zemmour, notre héros national résistant à la charia islamiste importée par les envahisseurs arabo-africains protégés par Macron, a été lâchement agressé à Brest par des hordes et meutes de fachos antifanazis extrêmes gauchistes.
    Zemmour, sans cesse harcelé, menacé, sanctionné par les juges inquisiteurs rouges, par sa ténacité à résister aux charias islamogauchistes macroniennes Nupes, peut être comparé à plusieurs figures historiques qui ont fait la gloire de la France : De Gaulle le vainqueur de la guerre, on l’a déjà dit, Jean Moulin, pour sa bravoure à résister aux Allemands.
    J’y verrais bien un autre personnage, héros du week-end : Ntamack, le sauveur du Stade toulousain en fin de match, un acte héroïque miraculeux comparable à ceux de Zemmour qui a réveillé le peuple français endormi soumis couché, et a redoré le blason de notre nation avilie humiliée salie en permanence par les ligues anti-France de la repentance gauchiste macronienne Nupes fachos islamistes immigrationnistes criminelles.
    Zemmour, le Ntamack du jour, est devenu une icône historique, il gêne beaucoup de pleutres soumis couchés lopettes collabos, dans le futur il sera panthéonisé sans aucun doute.

  33. 18 JUIN 1815…
    Waterloo, morne plaine. Cent vingt-cinq ans plus tard, un général inconnu des Français, Charles de Gaulle (tout le monde a cru que c’était un pseudo bien trouvé), au micro d’une radio londonienne, tient un discours que très peu de gens ont entendu pour la simple raison qu’il n’y avait plus d’électricité dans une grande partie du pays.
    Trente-neuf jours après le début des véritables combats (vendredi 10 mai, avant-veille de Pentecôte, la France est pratiquement « en permission », la Wehrmacht attaque), la débâcle commence tout de suite sur des routes encombrées de fuyards civils et militaires. Près de deux millions de soldats français se rendent sans combattre, chiffre jamais atteint même dans l’Antiquité. Ils jettent tout, armes, munitions, vêtements, casques, cartes, nourriture, musettes. Ils refusent même les offres de vêtements civils faites par des épouses ou amies inquiètes de ne plus avoir de nouvelles (courrier et téléphone ne marchent plus).
    Pagaille sur les routes, pagaille au gouvernement qui se déplace d’abord à Bordeaux, puis à Vichy (parce qu’il n’y a plus d’hôtels). Dans cinq jours, ce sera l’armistice (et non la capitulation !), âprement discuté, finalement accepté à des conditions avantageuses pour la France, mais la blessure est énorme.
    Plus tard, à Montoire, le vieux Maréchal, 84 ans, traitera face à Hitler d’ancien vainqueur à nouveau vainqueur. Mais Hitler a un énorme avantage : il détient près de deux millions de prisonniers français qui pèseront très lourd jusqu’à ce que les événements se retournent contre le Reich.

  34. Michel Deluré

    @ Tipaza 17/06/23 23:17
    « Une démographie qui s’effondre crée un vide que remplissent, hélas, d’autres démographies. »
    Soit la théorie des vases communicants adaptée à la démographie !
    Cette théorie des mouvements migratoires paraît tout de même quelque peu réductrice. Si l’on ne peut nier l’impact de l’évolution de la démographie d’un pays (population en diminution, vieillissement, taux de fécondité insuffisant, solde naturel négatif) sur l’immigration, on ne peut cependant ignorer les facteurs politiques, économiques, sociaux qui jouent aussi un rôle, souvent très fort, dans ces mouvements migratoires.
    Depuis la Seconde Guerre mondiale, la France, si ce n’est le vieillissement de sa population et la baisse ces dernières années de son taux de fécondité, est l’un des pays en Europe qui présente un paysage démographique plutôt satisfaisant et cela n’a pas empêché que l’immigration y a connu et y connaît encore un fort développement.

  35. Xavier NEBOUT

    Il y aurait beaucoup à dire sur la gloire de De Gaulle.
    Embarqué comme un paquet égaré par les Anglais lors de la débâcle dont il a été l’un des acteurs par son fiasco à Abbeville, il a saisi l’opportunité qui se présentait à lui.
    Rien qui le destinait à la gloire, si ce n’est un certain culot tel que celui qui s’est attribué la tactique des chars empruntée à Pétain, et un certain panache, et tout est peut-être bien là, car le couillon ne voit que le panache.
    Il n’a rien compris aux colonies, de la Syrie à l’Afrique équatoriale en passant par l’Indochine et l’Algérie où il a enfilé les décisions catastrophiques, mais il le faisait avec panache.
    Par contre, et contrairement à l’avis de notre délégué de la CIA, il connaissait l’histoire et savait, comme Napoléon, que la puissance de la France devait reposer sur une alliance avec la Russie pour tenir tête aux Anglais et maintenant à leur grand frère américain.
    Sa politique étrangère fit une grandeur de la France dans le monde, alors que nous avons maintenant un moins que rien qui la voue à l’inexistence, un sinistre traître tant à nos intérêts qu’à ceux de l’humanité.
    Zemmour serait à cet égard notre meilleur gaulliste, mais il lui manque le panache, il serait même l’inverse du panache, carence rédhibitoire en démocratie.
    Jadis, on ne connaissait qu’une gloire, celle de son père, du Roi, de Dieu.
    C’était le temps heureux de la spiritualité où seul comptait le salut de son âme.
    Mais là, comme le couillon n’en sait plus rien, il fait l’intelligent en disant que cela n’a existé que dans notre imagination naïve.

  36. @ Achille | 17 juin 2023 à 22:42
    On parlera encore dans cinquante ans d’Emmanuel Macron comme de l’homme d’État français qui a battu deux records depuis Mitterrand : étatisme et dépenses de l’État. Il ne s’est pas contenté de les battre, il les a fait exploser. Et pourtant, la barre était déjà très haute.

  37. @ Achille | 17 juin 2023 à 22:42
    « N’oublions surtout pas les lepénistes, vieux grognards de l’ex-FN qui sont toujours fidèles au « menhir », le père fondateur de la droite souverainiste, nationaliste et clairement xénophobe. »
    En ce qui concerne la « droite souverainiste, nationaliste et clairement xénophobe », rappelons tout de même que c’était aussi celle qui avant 1914 craignait l’étranger tapi derrière la Ligne bleue des Vosges et qui avait eu quelques raisons objectives de le faire, si ce n’est aussi avant les années trente…
    Et tant que nous y sommes, veuillez avoir la bonté de nous expliquer pourquoi si être xénophobe est aussi condamnable que cela, tout est fait par le monde politico-médiatique actuel pour transformer de force dans un véritable délire les Français en xénophobes extrémistes qui, au-delà d’une simple crainte, sont sommés de se comporter en xénophobes haineux à l’encontre de la Russie ?
    Existe-t-il une bonne xénophobie et une mauvaise ?
    ————————————————————–
    @ Axelle D | 17 juin 2023 à 18:59
    «… même Churchill l’avait reconnu et désigné comme le connétable de France et un incontestable homme d’État… »
    Les relations entre Churchill et De Gaulle ont souvent été celles d’une amitié orageuse.
    En 1943, à l’occasion de la conférence d’Anfa, il déclara en privé au vice-consul américain qui l’interrogeait sur le général de Gaulle :
    « Je me souviens lui avoir dit, lors des jours sombres de 1940 : ‘Voici le connétable de France’. C’est un titre qu’il a bien mérité depuis ! »
    Peu auparavant, alors que De Gaulle furieux venait de quitter la conférence, il déclara aux reste des participants :
    « Oh, ne parlons pas de celui-là. Nous l’appelons Jeanne d’Arc et nous cherchons des évêques pour le brûler »
    Une autre anecdote :
    Un jour, voyant arriver en vue d’une réunion de guerre Churchill vêtu de façon quelque peu fantaisiste, de Gaulle lui demanda de façon hautaine s’il se rendait à un bal costumé.
    Ce dernier lui répliqua : « Que voulez-vous, tout le monde ne peut pas se déguiser en soldat inconnu ! »

  38. « Les parasites » – c’est le terme qui leur convient. J’ajouterai « les usurpateurs » de l’identité d’un général de Gaulle et d’un Pierre Mendès France se nourrissant aux dépens de leur gloire historique et de l’organisme étatique qui abritent ces inutiles squatteurs de la République.

  39. @ Lucile | 18 juin 2023 à 11:20
    « On parlera encore dans cinquante ans d’Emmanuel Macron comme de l’homme d’État français qui a battu deux records depuis Mitterrand : étatisme et dépenses de l’État. Il ne s’est pas contenté de les battre, il les a fait exploser. Et pourtant, la barre était déjà très haute. »
    Les dépenses de l’État sont la conséquence de la conjonction de la crise sanitaire et donc du « Quoi qu’il en coûte » qui a évité de nombreuses faillites notamment de PMI et PME. À laquelle s’est ajouté dans la foulée le conflit russo-ukrainien qui a déstabilisé le commerce international, provoquant la montée des prix de l’énergie et de certaines denrées de première nécessité.
    Un autre parti (responsable) aurait été au pouvoir il aurait agi de la même façon car il n’y avait pas de marge de manœuvre.
    C’est toujours facile de critiquer quand on n’est pas aux commandes du pays.
    Dans ces deux crises simultanées la France ne s’en est pas si mal sortie que ça si on compare sa situation à celle des autres pays.
    ————————————————————
    @ Exilé | 18 juin 2023 à 14:15
    « Existe-t-il une bonne xénophobie et une mauvaise ? »
    Il n’y a pas de bonne xénophobie. Elle est toujours mauvaise car elle fait resurgir les pires sentiments humains, en amalgamant les étrangers soucieux de s’intégrer dans notre pays, respectant nos coutumes et notre culture avec ceux qui sont stipendiés par des officines étrangères malfaisantes dont l’objectif est clairement de créer le désordre afin d’installer un régime totalitaire.

  40. Patrice Charoulet

    @ Robert Marchenoir, 17 juin 18h59
    Vous adressant à Axelle D, vous lui dites notamment : «  Faites donc comme Patrice Charoulet : ouvrez votre propre blog, votre propre page Facebook… ».
    J’entrelis un commentaire sur vingt, mais qui cite mon nom retient mon attention. Je crois utile de commenter cette assertion. Je veux d’abord me moquer de moi : mon blog est quasi désert et n’intéresse personne.
    En revanche ma page Facebook est très animée. J’ai actuellement 3 800 relations sur Facebook, que Facebook baptise « amis », dont des centaines de philosophes, d’universitaires, de politologues…
    Et parfois (Facebook m’indique les chiffres) une trentaine de lecteurs (dont on me communique le nom, et parfois célèbres) et, assez souvent, des approbations qui ne me déplaisent pas. Je pense le plus grand bien de Facebook, qui n’a que des avantages.
    J’ai l’honneur d’autre part (et le plaisir) d’être chargé de la rubrique « Langue française » d’un webmagazine quotidien influent.
    En revanche, je vais de moins en moins souvent sur le blog de Pierre Assouline, nef des fous, jungle où tous les coups sont permis, entre commentateurs presque tous (sauf moi) anonymes.
    En ce moment, je lis « Gorgias » de Platon. C’est bien mieux que Houellebecq.

  41. @ stephane | 18 juin 2023 à 08:07
    Donc oui, on parlera encore de Macron.
    « Effectivement, il n’est pas impossible que les nouveau-nés de maintenant aient dans cinquante ans des séquelles liées au vaccin (ou plutôt faisant fonction de vaccin contre la Covid-19) qui leur a été imposé, ou à leurs parents, alors qu’il entrait en phase 3. Bref des cobayes. »
    Je vous ferai remarquer que le vaccin n’a jamais été obligatoire, même et surtout pour les enfants, sauf, bien sûr pour le personnel soignant qui est amené à être en contact avec des malades à la santé fragile et donc plus réceptifs au virus qu’une personne saine. Mesure qui a été levée dernièrement.
    En ce qui me concerne j’ai reçu le vaccin anti-Covid et trois rappels entre 2020 et 2022. Tout va bien rassurez-vous. Aucune séquelle physique, ni mentale.
    Par contre j’ai une cousine qui a refusé obstinément le vaccin pour les mêmes raisons que les vôtres et qui est morte du Covid à cinquante ans. Pour elle les séquelles sont définitives…

  42. @ Achille
    Soyons objectifs.
    Pour pallier toute stérilité dans notre dialogue: j’ai moi-même eu 3 doses. Du même vaccin pour ne pas qu’en cas de problème, il y ait un doute sur le vaccin responsable.
    Mais reconnaissons que la mise sur le marché était un peu hasardeuse eu égard aux exigences pharmaceutiques.
    Compte tenu de mon âge, je ne serai pas là pour voir les séquelles dans 50 ans et sur base des risques encourus, j’ai préféré les conséquences de la vaccination plutôt que subir le sort de votre cousine.
    Il n’empêche qu’on peut quand même être critique sur la manière d’obtenir les consentements lors de cette période. Même si ça vient de Macron.
    Par contre dans 50 ans, la retraite pourrait être à 70 ans et on se rappellera peut-être de la critique lors de la réforme des 64 ans.
    Donc avec Macron il y a quand même à prendre et à laisser.
    On a le droit de trouver troublant le fait que le masque ne servait à rien et qu’il fallait absolument se faire vacciner, non ?

  43. @ Achille | 18 juin 2023 à 20:44
    Cadeau !
    Petite digression, juste pour le plaisir.
    https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/top-14-heroique-le-stade-toulousain-renverse-la-rochelle-et-s-offre-un-22e-bouclier-de-brennus_59746071.html
    Pierre Berbizier au soir de la même victoire sous un déluge de pluie et un match boueux: « Seule la victoire est belle ! ».
    Quant au coach des Maritimes, l’humilité ça se gagne par le résultat, il se pensait arrivé, il ne fait que commencer. Il lui reste beaucoup à apprendre, la transitivité mathématique quand on compare les résultats des uns et des autres est surtout un faux miroir.
    À Agen la fantastique équipe de Béziers de Raoul Barrière, en huitième de finale avait perdu son match dès l’entame, l’essai refusé était pourtant valable. Goliath a toujours un talon d’Achille (sic), il suffit de le trouver.
    Le tout sans crapules et voyous qui pourrissent le foot. Je rentre de la banlieue toulousaine, bon enfant, nous avons cassé une… bouteille de champagne, c’était le bon prétexte et puis l’un de nous est né le 18 juin, alors…

  44. @ Giuseppe | 18 juin 2023 à 21:41
    Oui, ça été chaud hier. Sans l’essai de Romain Ntamack, à deux minutes de la fin du match, ce sont les champions d’Europe qui ramenaient le bouclier de Brennus à la maison.
    Beau match avec un suspense au couteau, comme on les aime.
    Bravo à Toulouse pour son 22e bouclier !

  45. Invoquons aujourd’hui Mendès France : notre dette est au plus haut ; et de Gaulle : notre prestige est au plus bas.

  46. Robert Marchenoir

    @ Tipaza | 18 juin 2023 à 00:02
    « L’anti-gaullisme de Revel n’est pas un scoop. »
    Premièrement, comme beaucoup de sectaires, vous inversez les causes et les conséquences. Vous suggérez que Revel est « anti-gaulliste », que ce serait un virus qu’il aurait attrapé au berceau, et que par conséquent son avis sur de Gaulle n’aurait aucune valeur.
    C’est évidemment le contraire qui est vrai. Il est anti-gaulliste parce qu’il a de bonnes raisons de l’être. Celles qu’il a exposées, entre autres, dans les extraits que j’ai reproduits, et que votre phrase ne réfute nullement.
    Deuxièmement, l’expression que vous employez n’a pas grand sens, mais si elle en a un, il est faux. Visiblement, les vérités qu’énonce Jean-François Revel sur de Gaulle sont un « scoop » pour beaucoup de monde. Il suffit de consulter ces pages. Je ne me souviens pas d’y avoir lu, une seule fois, une condamnation de sa politique étrangère sur les bases énoncées par Revel. Vous ne l’avez certainement pas fait.
    Même les adversaires résolus de De Gaulle sur ce blog ne s’opposent pas à lui pour ce motif. Ils regrettent son abandon de l’Algérie française, bien souvent, sa haine de Pétain, à l’occasion, mais pas son hostilité aux États-Unis ni sa complaisance envers l’URSS.
    En fait, je ne me souviens pas d’avoir lu ou entendu, une seule fois, ces dernières années, dans l’espace public, les arguments énoncés par Revel en 1983. Le culte imbécile de De Gaulle s’est tellement solidifié dans les esprits, que les lignes que j’ai citées sont l’une des choses les plus politiquement incorrectes que l’on puisse écrire aujourd’hui. Il n’est que de voir les insultes que cela m’attire.
    « Vous choisissez des extraits qui conviennent pour exprimer votre détestation de De Gaulle. »
    Encore l’une des phrases les plus perverses du monde, qui montre l’étendue de votre mauvaise foi. Vous insinuez que je détesterais de Gaulle de façon irrationnelle, insensée, et que je déformerais les faits historiques pour justifier une opinion absurde et sans fondement.
    Évidemment que je choisis les extraits qui « me conviennent ». Cela s’appelle étayer un raisonnement. Si vous connaissez des « extraits » de Revel où il dit le contraire de ce qu’il dit dans ceux que j’ai choisis, je vous invite à nous les indiquer. Si vous décelez des erreurs dans les faits rapportés par Revel ou dans l’analyse qu’il en propose, vous avez toute liberté pour nous le rapporter.
    Mais vous ne le faites pas. Vous vous contentez de nous refourguer l’un des outils les plus éculés des propagandistes dépourvus d’arguments : je choisirais « les extraits qui me conviennent ».
    Évidemment que je ne choisis pas des « extraits » de gaullistes idolâtres, car ils sont faux et mensongers. C’est ce que montre Revel dans ces extraits qui « me conviennent », et que vous n’avez toujours pas réfutés.
    En fait, ils ne me « conviennent » pas du tout, car je hais le monde construit par de Gaulle et les gaullistes. Ce qui me « conviendrait », voyez-vous, c’est un monde libéré de leur immense hypocrisie et de l’oppression qu’ils nous imposent. Ça, ça me conviendrait vraiment.
    En attendant, vous ne nous avez toujours pas démontré en quoi Revel aurait tort. Vous vous contentez, jusque-là, de nous expliquer que cela vous dérange fortement que Revel soit anti-gaulliste. Vous n’avez toujours pas avancé la queue d’un fait ni celle d’un argument en faveur de De Gaulle.
    « L’ingratitude délie l’homme d’État de tout lien dans le temps avec celui qui l’a aidé, et cela pour le plus grand avantage du pays, qu’il libère de toute servitude. »
    Le problème de De Gaulle n’est pas tant son ingratitude envers l’Angleterre et les États-Unis. Le problème, comme l’écrit Revel, mais visiblement vous n’avez pas lu dans ses propos ce qui ne vous « convient » pas, ce sont les conséquences néfastes de son ingratitude pour les intérêts fondamentaux de la France, de l’Occident et du monde libre en général.
    Vous tartinez jusqu’à plus soif sur d’hypothétiques méfaits de l’Angleterre et des États-Unis, mais nulle part, dans votre prétendue réfutation, je ne vois les mots « communisme », « URSS », « Russie ».
    Nulle part, non plus, je ne vois les mots « liberté » ni « démocratie ».
    Le livre entier de Jean-François Revel, que je viens de citer, s’emploie à montrer la façon dont les démocraties capitulent devant le communisme. Au lieu de traiter le sujet, vous chouinez sur une interdiction de survol que les États-Unis auraient imposé au Concorde. Non seulement cela n’a rien à voir avec la lutte contre le communisme, mais c’était peut-être parfaitement justifié.
    « Dois-je vous rappeler la façon dont le général Vlassov a été livré avec ses hommes à Staline, par les Britanniques. »
    Non, vous n’avez pas besoin de me le rappeler, car cela va exactement dans le sens de ce qu’explique Jean-François Revel dans « Comment les démocraties finissent ».
    Mais comme vous avez le nez profondément enfoncé dans votre nombril, à l’instar de tous les franchouillards, vous ne comprenez même pas que cet argument-là conforte ma thèse et réfute la vôtre. Vous devriez peut-être lire le livre, avant de vous employer à donner des coups de poing dans le noir.
    De Gaulle a été l’inventeur de la « détente », et ce concept diplomatique a été une arme avec laquelle l’URSS a asservi le monde libre. Voilà ce que Revel s’emploie à expliquer dans le chapitre de son livre où j’ai puisé mes extraits. Ce livre expose les mécanismes par lesquels l’ensemble des démocraties (y compris les États-Unis et l’Angleterre, donc) se sont empressées d’aider l’URSS, et le mouvement communiste tout entier, à prospérer à leurs dépens.
    Évidemment, adhérer à cette analyse suppose que l’on condamne absolument le communisme et que l’on mesure à quel point la liberté et la démocratie sont précieuses.
    Le moins que l’on puisse dire, c’est que votre complaisance poutiniste répétée n’aide pas à vous ranger dans cette catégorie.
    « Je vous rappelle que lors de l’affaire des missiles de Cuba, [de Gaulle] a apporté de la façon la plus explicite son soutien à toute action des USA. »
    Mais j’espère bien. C’était la moindre des choses. Cela n’annule aucunement les innombrables complaisances qu’il a manifestées envers le communisme, en commençant par sa proposition secrète à Staline, en juillet 1941, d’une alliance contre l’Angleterre et les États-Unis, en vue de l’après-guerre. Proposition qui a été acceptée, avec les conséquences que l’on sait.
    « Il est faux de dire que de Gaulle n’a pas respecté les engagements d’alliance qui étaient les nôtres. Sous son impulsion, la France est sortie du cadre militaire intégré de l’OTAN, mais pas de l’Alliance atlantique. »
    C’est justement ce genre de finasseries honteuses que dénonce Revel dans les extraits que j’ai cités. On ne peut pas avoir un pied dedans, un pied dehors lorsqu’il s’agit d’une alliance militaire destinée à contenir un ennemi résolu à nous asservir pour l’éternité, voire à nous anéantir sous le feu nucléaire.
    Alliance dont la création a été réclamée par les Européens, faut-il le rappeler, dans le but de se protéger contre la menace communiste, alors que les Américains étaient réticents au départ.
    La fameuse « sortie du commandement militaire intégré » est le comble de la lâcheté. C’est le genre de minauderies auxquelles se livre un Erdogan pour manger à tous les râteliers. C’est le oui-mais-non omniprésent au sein de l’oligarchie française. C’est le « en même temps » macronien.
    Voilà justement le cœur de la perversion gaulliste, et comme par hasard c’est cette décision méprisable dont vous choisissez de faire l’éloge.
    ______
    Post-scriptum qui n’a (presque) rien à voir. La nouvelle pittoresque du jour en provenance de la Russie néo-communiste : les hauts responsables du Kremlin sont tellement accablés par la façon dont la guerre tourne en leur défaveur, qu’ils arrivent de plus en plus souvent bourrés aux réunions.
    Certains, qui commençaient auparavant la journée par un verre de vodka, en sont maintenant à une bouteille.
    L’allocation pour les banquets officiels vient d’être portée à deux bouteilles de vin par personne.

  47. On me dit qu’on peut avoir plus de 3.800 amis sur facebook.
    3.800 ! Mais c’est une meute.

  48. Serge HIREL

    @ Giuseppe | 18 juin 2023 à 21:41
    @ Achille | 18 juin 2023 à 20:44
    Hélas, trois fois hélas… Tout allait bien jusqu’à cette funeste 77e minute… Même Dupont, moins étincelant qu’à l’accoutumée, semblait s’être fait une raison. Déjà la victoire en tête, les Maritimes se sont un instant étourdis… Il n’en a pas fallu plus. L’image est terrible. Ils étaient cinq, cinq qui, une seconde, sont restés figés quand l’astucieux Ntamack a subtilisé l’ovale et détalé vers le paradis… Une nouvelle preuve qu’il ne faut pas vendre la peau… etc. et encore moins avoir le melon (charentais) avant le coup de sifflet final. Donc, bravo les Rouges et Noirs et merci pour la double leçon de persévérance et de nécessaire retenue.
    Mais, Giuseppe, j’en suis sûr, ce n’est que partie remise ! L’an prochain, le Bouclier découvrira le Vieux-Port !

  49. Qui en Europe continentale est doté de l’arme nucléaire, et à qui le doit-on ?
    S’il reste un chance d’éviter l’embrasement généralisé, cela passera par la prise de conscience que seuls les défaits de 40 sont à même de formuler un nouveau langage diplomatique qui ne s’exerce plus en termes de domination mais de coopération, fondement de la geste gaullienne, ce que n’ont compris ni Revel ni les Américains.
    On en voit aujourd’hui le résultat, quand l’Europe, suivant ses leaders nationalistes somnambules, reproduit les causes de son échec à ne savoir s’aligner que sur l’un ou l’autre de ceux qui ne font qu’en imiter l’hubris dominant pourtant sévèrement abattu par la réalité, et n’ont d’autre choix que de répéter ad libidum les erreurs du passé, par incapacité à savoir inventer à l’invitation du général, qu’il ne s’agit pas ici d’idolâtrer mais de lui reconnaitre cette tentative sûrement imparfaite d’imaginer une autre forme de relation entre les individus comme entre les nations, que celle de la haine et de la domination.
    Si cette idée qui est manifestement en échec, ne trouve pas en Europe une incarnation efficace, il est craindre que nous disparaîtrons.

  50. @ Robert Marchenoir | 19 juin 2023 à 00:53
    Génial, tout simplement génial !
    Vous êtes ce que j’appellerais un contorsionniste de la phrase, et dans ce genre d’exercice vous êtes passé maître.
    Vous prenez une phrase, vous la tordez jusqu’à ce qu’elle dise, non pas le contraire de ce qu’elle disait, mais ce que vous voulez qu’elle dise en fonction de ce que vous avez dans votre besace à arguments.
    Une fois qu’on vous a lu, on se dit :
    « Rien de nouveau chez Marchenoir, ce qu’il a dit, il le dira ».
    Finalement vous n’avez que peu d’arguments à nous offrir, et c’est ce qui finit parfois par lasser.
    Mais pas moi, j’aime les litanies, fussent-elles politiques, elles me reposent.
    ———————–
    Post-scriptum qui n’a (presque) rien à voir.
    On voit que vous ne connaissez pas le monde communiste.
    Dans les banquets officiels, devant les assiettes et les couverts, il y avait toujours une demi-bouteille de vodka qui servait à porter les traditionnels toasts à l’amitié entre X, Y et Z. Et qu’il fallait finir !
    Et pire que tout, enfin presque, en revenant à l’hôtel réservé aux officiels, le portier demandait si on voulait un oreiller supplémentaire.
    La première fois, naïf que j’étais, j’ai dit oui à tout hasard.
    Un signe du portier à un groupe qui attendait dans le salon de la réception, et une charmante jeune fille, blonde aux yeux verts, est venue vers moi en souriant.
    Réalisant brusquement le piège, j’ai prétexté une grande fatigue.
    Je l’ai toujours regretté, elle avait l’air des jeunes femmes de Botticelli, un ange qui m’aurait conduit directement au septième ciel ; ou dans l’enfer de Dante…
    ——————————————————————-
    @ Michel Deluré | 18 juin 2023 à 10:10
    « Soit la théorie des vases communicants adaptée à la démographie ! »
    Dans un commentaire de quelques lignes, on ne peut développer une idée complètement.
    Mais je pense qu’effectivement, il y a de ça, même s’il y a d’autres arguments naturellement.
    L’exemple de la conquête de l’Ouest américain est emblématique.
    De grands espaces, peu occupés par une faible population d’Amérindiens, qui sont envahis par des colons venus d’Europe.
    L’immigration est d’autant plus facile que les nouveaux arrivants ne trouvent que peu de résistants locaux, ou que ceux-ci se soumettent facilement pour des raisons religieuses ou idéologiques.
    Les Aztèques avaient pour eux la légende d’un homme blanc barbu venu de la mer qui serait un Dieu. Aucune résistance au début, et après c’était trop tard.
    Chez nous ce sont les droits de l’homme, mal compris et mal appliqués, qui nous tueront.

  51. @ Xavier NEBOUT
    « Par contre, et contrairement à l’avis de notre délégué de la CIA, il connaissait l’histoire et savait, comme Napoléon, que la puissance de la France devait reposer sur une alliance avec la Russie pour tenir tête aux Anglais et maintenant à leur grand frère américain. »
    C’est d’ailleurs pour cela que Napoléon fit la guerre à la Russie, avec notoirement de nombreux Polonais dans ses troupes (il n’y a pas de Russe, par contre, ayant donné son nom à un boulevard sur le périphérique parisien des Maréchaux), la Russie qui avait manqué quelques années auparavant d’empêcher le rétablissement de la Pologne.
    C’est aussi pour cela que le jeune de Gaulle est parti en mission pour combattre aux côtés de l’armée polonaise dans la guerre contre les bolcheviques, en 1919. Son souci ? la crainte que « Germains et Moscovites [pourraient] chercher à s’unir à nouveau », ce qui s’est effectivement produit.
    Xavier NEBOUT aime critiquer ceux qui abaisseraient, selon lui, la France aujourd’hui. Mais tout son référentiel est constitué d’ennemis traditionnels de la France, pour des raisons géostratégiques évidentes. Par contre, nos alliés naturels sont systématiquement considérés par lui comme ennemis.
    Il est vrai que lorsqu’il a écrit souhaiter une invasion de la France par l’ennemi russe et la soumission de la France aux islamistes, on pourrait estimer que tout est déjà dit. Mais comme il aime parler du « couillon [qui] n’en sait plus rien », il paraît quand même nécessaire de relever que toutes ses convictions reposent sur des malentendus.

  52. Michel Deluré

    @ Achille 18/06/23 18:17
    Les dépenses de l’Etat n’ont pas été que la conséquence de la conjonction de la crise sanitaire et du conflit russo-ukrainien. Bien sûr que ces deux événements majeurs et imprévus ont fortement impacté notre économie et il ne viendrait à l’idée de quiconque de le nier.
    Mais les dépenses de l’Etat sont aussi et avant tout le résultat d’un choix politique, volontariste. Qu’il faille en de telles circonstances soutenir l’économie, aider entreprises et ménages à passer un cap difficile, soit, mais pas forcément dans un trop facile « quoi qu’il en coûte » dispendieux et pas systématiquement efficace. Surtout lorsque ce même « quoi qu’il en coûte » est par la suite toujours décliné sous diverses formes, donnant l’illusion d’un argent finalement abondant et facile.
    L’endettement et les déficits excessifs du pays, dans un contexte de remontée des taux, inquiètent et limitent nos marges de manœuvre. La France est le pays de l’OCDE qui consacre la part la plus importante de sa richesse à des dépenses sociales plutôt qu’à assainir sa situation financière et à préparer son avenir.
    Quant aux défaillances d’entreprises que vous évoquez, elles connaissent à nouveau un fort rebond et retrouvent aujourd’hui le niveau qui était le leur avant 2020, nombre d’entreprises, déjà fragiles et non viables économiquement avant la crise mais maintenues artificiellement en vie, ne l’étant pas moins une fois le contexte redevenu normal.
    L’exécutif est d’ailleurs si parfaitement conscient de ce constat qui reconnaît lui-même qu’il « est temps de revenir à le normale » et qu’il entend rentrer de nouveau dans les clous en s’engageant sur des contraintes budgétaires assez fortes. Mais entre d’une part affirmer sa volonté de rentrer par nécessité dans les clous et trouver les économies à réaliser et d’autre part la capacité de politiquement et socialement y parvenir, il y a une marge et qui est loin d’être ténue !

  53. Bon c’est lundi, je prolonge mais je n’y reviendrai pas.
    Heureusement que certains pensent toujours qu’ils gagneront, une victoire aussi ce week-end dans le genre, il existera toujours des passagers qui refuseront le taxi, si on veut faire un parallèle avec Winston Volodymyr, celle-ci elle est très belle aussi:
    https://www.msn.com/fr-fr/sport/cyclisme/cyclisme-sc%C3%A8ne-compl%C3%A8tement-dingue-%C3%A0-l-arriv%C3%A9e-d-une-course-amateur/ar-AA1cIyJW?ocid=msedgdhphdr&pc=U531&cvid=a84a7b75c56243dbaf95906a0ab28025&ei=11
    Je m’inscris en faux avec un commentateur TV qui disait que le « no scum no win ! » n’a pas marché avec les Maritimes pour la victoire. Je dirai au contraire, s’ils avaient été à la hauteur ils auraient submergé les Toulousains… Il n’y connaît rien, une batouille de plus.
    ————————————————————-
    @ Serge HIREL | 19 juin 2023 à 09:16
    Les Rouge et Noir eux avaient justement contrairement à l’image cette ressource inépuisable de leur mêlée, malgré la sortie du seconde ligne masse, pour garder ce dernier ballon magique, imbécile commentateur… Et regardez qui est au bout de l’action deux fois, jamais Antoine Dupont n’a renoncé, il fait la passe juste celle de la gagne, la der, l’effort ultime du demi-dieu… regardez qui est au bout de l’action, le bras tendu de la victoire:
    https://youtu.be/z_nUpVhL7hU
    La Fontaine est encore là, le chêne et le roseau aussi… Je pourrais vous raconter un certain seizième de finale à Carcassonne devant les Hache, Sappa, Herrero, comment ils sont passés à la trappe, écrabouillés par la même soif de victoire, y croire toujours jusqu’au bout.

  54. @ Bill Noir
    À lui tout seul il rameute 3.800 suiveurs… Plus fort que Rodrigue ce Charoulet !
    « Nous partîmes cinq cents ; mais par un prompt renfort
    Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port,
    Tant, à nous voir marcher avec un tel visage,
    Les plus épouvantés reprenaient de courage ! »
    (Pierre Corneille, Le Cid, acte 3)

  55. @ Achille | 18 juin 2023 à 20:44
    « Je vous ferai remarquer que le vaccin n’a jamais été obligatoire… »
    Ah ! Encore une expression de la pas très bonne foi achillesque, qui ne pourra que rappeler de mauvais souvenirs à tous ceux ayant eu alors impérativement besoin de se déplacer et de travailler pour gagner leur vie et qui ont été en pratique forcés de passer sous ce joug aussi nuisible qu’inique.
    En résumé : je ne vous oblige pas mais je vous mets l’épée dans le dos.
    ——————————————————————-
    @  Achille | 18 juin 2023 à 18:17
    Votre argumentation plus qu’alambiquée reprenant une partie de la désinformation des hommes du régime habitués à nous tromper sur la Russie comme sur le Covid, l’histoire de France, la droite dite extrême, la criminalité consubstantielle à l’immigration et tutti quanti ne démontre en rien qu’ils sont exempts de xénophobie, haineuse en plus pour aggraver leur cas.

  56. Robert Marchenoir

    @ Tipaza | 19 juin 2023 à 10:20
    « Vous êtes ce que j’appellerais un contorsionniste de la phrase. »
    Oui, c’est ça. C’est ce que disent tous les faussaires intellectuels dès qu’ils sont démasqués. Vous n’avez, tout simplement, rien à dire sur le sujet. Dès que les deux-trois clichetons qui vous servent de pensée sur le gaullisme sont réfutés, vous êtes tout simplement à poil. Vous n’essayez même pas de vous confronter à Jean-François Revel. Je suppose que c’est un contorsionniste de la phrase, lui aussi ?
    « Rien de nouveau chez Marchenoir, ce qu’il a dit, il le dira. »
    C’est absolument faux. Si vous m’aviez bien lu (mais vous ne savez pas lire), vous vous seriez rendu compte que j’étais gaulliste il y a même pas cinq minutes. Enfin, gaulliste comme tout le monde, c’est à dire comme tous les ignorants du sujet. Gaulliste modéré, par défaut et silencieux.
    Ce n’est que lorsque j’ai commencé à étudier le sujet (c’est à dire fort récemment) que je suis devenu fortement anti-gaulliste.
    En ce qui vous concerne, je suppose que vous savez tout de naissance sans avoir jamais rien appris.
    « On voit que vous ne connaissez pas le monde communiste. »
    Je connais très bien le monde communiste. La différence entre vous et moi, c’est que je n’ai aucune complaisance à son égard. Vous vous êtes visiblement compromis avec l’URSS par le passé, et ça vous colle à la peau.
    Que vous ayez la nostalgie de vos belles années, cela peut se comprendre. Mais ici, on fait de la politique. Vos rêves érotiques sur les belles espionnes du KGB, c’est gentil, mais cela ne rentre pas en ligne de compte lorsqu’il s’agit de décider de la politique étrangère de la France.

  57. « Quand il a raté la touche, il aurait pu être accablé mais il a su rebondir, se ressaisir, ça en dit long sur son caractère. » (Joe Schmidt).
    Le Cinglé et tous les idiots utiles qui le soutiennent se trompent, l’ouverture d’esprit, la clairvoyance sera toujours du côté de la liberté d’agir, s’il avait échoué au pays des cinglés il aurait été envoyé au Goulag, dans une démocratie ce n’est qu’un épisode, demain sera meilleur pour être le meilleur.
    Le Cinglé sera donc puni à la mesure de sa folie, une nation qui aspire à sa survie est imbattable, elle saura souffrir, être écrabouillée parfois, mais les ressorts de la volonté, de l’abnégation et de la lucidité ne s’éteignent jamais, y croire toujours jusqu’au coup de sifflet final.
    PMF a sorti le pays du bourbier de l’Indochine, nous n’avions plus rien à y faire, comme quand nous avons quitté l’Algérie. Je sais, les accords d’Evian ont été mal négociés, il faut lire les pages de Lacouture pour comprendre que Mongénéral en avait assez, il fallait aussi s’en échapper, tout le reste est littérature, conjectures et rêves éveillés.

  58. Xavier NEBOUT

    @ Marcel P
    Napoléon a fait la guerre à la Russie parce qu’elle avait rompu l’accord sur le blocus continental.
    Et tout à l’avenant. Donnez-vous la peine de lire un peu avant d’asséner vos certitudes.

  59. hameau dans les nuages

    @ Achille | 18 juin 2023 à 20:44
    Le vaccin n’a pas été obligatoire ? Que cette chose-là est joliment dite ! Devinez pourquoi ? parce que les essais n’étaient pas encore terminés cher cobaye et que donc le gouvernement ainsi se désengageait de toute responsabilité en cas d’effets secondaires. Et ils ont eu raison car il en pleut.
    Le médecin qui ne voulait plus soigner mon épouse car non vaccinée (69 ans) est en phase terminale.
    L’heure des comptes va sonner:
    https://twitter.com/SinedWarrior/status/1670705529876824064

  60. @ hameau dans les nuages | 20 juin 2023 à 00:30
    @ Exilé | 19 juin 2023 à 14:50
    Cela fait deux ans que vous nous prenez la tête avec vos « démonstrations » laissant entendre que le vaccin contre la Covid-19 est une fumisterie.
    Votre référence est un statisticien. Pour ma part je préfère les avis des épidémiologistes, virologues, immunologues, infectiologues qui connaissent le problème des virus et de l’efficacité des vaccins sur la base de travaux scientifiques et non de chiffres à qui l’on peut faire dire n’importe quoi selon que l’on est pour ou contre une thèse.
    Cela fait quand même un siècle que les vaccins existent contre nombre de virus et ont montré leur efficacité.
    Votre médecin est en phase terminale dites-vous ? Le vaccin contre la Covid (comme tous les autres d’ailleurs) n’empêche pas de mourir d’autres pathologies que la Covid-19.
    Ma cousine, par contre est bien morte de ce virus et elle a laissé deux ados inconsolables…

  61. @ Xavier NEBOUT
    « Napoléon a fait la guerre à la Russie parce qu’elle avait rompu l’accord sur le blocus continental. »
    Et Napoléon a fait la guerre à la Russie parce qu’elle était coalisée contre la France à chaque occasion.
    Première Coalition. Deuxième Coalition. Troisième Coalition. Quatrième Coalition.
    Belle démonstration que la Russie était un allié naturel pour la France napoléonienne.
    Et pour de Gaulle et l’implication de ses jeunes années pour lutter contre la Russie ? Une démonstration qu’il s’agit d’un allié naturel, allié naturel qui, à chaque opportunité, s’associe à l’Allemagne ?
    Le reste est à l’avenant ? Quel reste ? Votre souhait répété que la France devienne monarchie islamiste satellite de la Fédération de Russie ?

  62. Quand gagner n’est pas simplement le fait du hasard:
    « C’est bien simple, sur les 7 mauls portés de La Rochelle, aucun n’a directement amené des points. Un contraste assez parlant, surtout lorsque l’on compare cette rencontre à la demi-finale, où les Bordelais n’avaient rien pu faire pour stopper le rouleau compresseur jaune et noir. »
    https://www.lerugbynistere.fr/news/top-14-analyse-la-defense-sur-maul-le-pari-gagnant-du-stade-toulousain-200623945.php

  63. Patrice Charoulet

    J’apprends que ces jours-ci Richard Ferrand, qui fut président de l’Assemblée nationale, souhaiterait un troisième mandat pour le président Macron. Sa proposition suscite les moqueries ou l’indignation. Je l’approuve pourtant.
    Le 27 mars, totalement inconnu, et je vais le rester, j’ai lancé la pétition suivante, qu’on trouvera sur le site des pétitions :
    Rappels préalables :
    Article 6 de la Constitution de la Cinquième République française.
    « Le Président de la République est élu pour cinq ans au suffrage universel.
    Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs.
    Les modalités d’application du présent article sont fixées par une loi organique. »
    On notera que le deuxième alinéa qui limite le nombre de mandats successifs a été introduit par la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008.
    Or, aucune autre fonction électorale française n’est concernée par cette mesure. Un maire, un député, un sénateur… peuvent être élus plus de deux fois de suite. Pourquoi diable le président de la République ferait-il exception ? En démocratie, c’est aux seuls électeurs de décider.
    En conséquence, nous demandons la suppression de l’alinéa 2 de l’article 6 de la Constitution.

  64. @ Tipaza 17 juin 23h17
    « Des hommes blancs, jeunes et vaillants, meurent de chaque côté pour rien. Dans le temps long de l’Histoire il n’y aura aucun vainqueur indigène à cette guerre qui doit s’arrêter au plus vite. Le seul vainqueur sera un vainqueur exogène. »
    Nous n’avons pas le choix. Le peuple russe n’arrive pas à se débarrasser de ses tyrans depuis trop longtemps. La solution économe et élégante serait qu’il défenestrât l’actuel… pour l’exemple, pour l’avenir du continent.
    Les Ukrainiens s’y emploient, ils n’ont pas le choix, ils se battent pour nous.
    Les maîtres du Kremlin ne seront tranquilles que lorsque leur empire s’étendra jusqu’à Brest… d’autant qu’ils craignent des ennuis du côté de l’extrême-Est.
    Il y a génétiquement dans le Russe un poison néfaste mais qu’eux seuls peuvent dominer.
    Il est à craindre que nous ne nous relevions pas de cette double menace qui vient de l’Est et du Sud.
    Pour l’islam la France, l’Italie, la Grèce, etc. c’est open bar.
    Cher camarade, tous les Aliocha d’Europe sont mûrs pour la soviétisation et/ou l’islamisation.

  65. Serge HIREL

    @ Patrice Charoulet | 20 juin 2023 à 13:53
    « En démocratie, c’est aux seuls électeurs de décider »…
    …Et les électeurs, par le vote de leurs représentants réunis en Congrès à Versailles le 21 juillet 2008, ont approuvé cette réforme de la Constitution qui limite à deux le nombre de mandats consécutifs d’un président de la République française…
    Si vous désirez vivre dans un Etat doté d’un régime bananier dans lequel la loi est modifiée au gré des foucades du pouvoir exécutif, vous pouvez tenter votre chance dans quelques pays africains… Je vous rappelle toutefois que le Burkina Faso est devenu une poudrière invivable en raison de la volonté du président Blaise Compaoré d’envisager en 2014 une réforme de la Constitution qui lui aurait permis de solliciter un troisième mandat…
    Votre activisme de jeune converti pourrait bien vous valoir quelques ennuis quand la Macronie s’écroulera, victime de sa suffisance… On pourrait alors voir dans votre volonté de bouleverser la Constitution au seul profit du Prince un trouble grave de l’ordre public, voire une atteinte à l’Etat de droit… La fiche S n’est pas loin… d’autant que votre complice, le sieur Ferrand, est assez peu recommandable.
    Cela dit, pour ma part, comme vous je serais bien tenté de réécrire l’alinéa 2 de cet article 6 : « Nul ne peut exercer plus de deux mandats, consécutifs ou non ». Que dites-vous de l’ajout de ces deux mots, qui, à coup sûr, nous débarrasseraient définitivement d’un Président déjà à bout de souffle alors qu’il lui reste encore près de quatre ans de mandat ?

  66. @ Serge HIREL
    « …Et les électeurs, par le vote de leurs représentants réunis en Congrès à Versailles le 21 juillet 2008, ont approuvé cette réforme de la Constitution qui limite à deux le nombre de mandats consécutifs d’un président de la République française… »
    Tout comme ils peuvent aujourd’hui approuver une réforme en allant en sens contraire.
    Pour ma part, je l’approuverai, alors que je n’ai jamais été un partisan d’Emmanuel Macron et que je me lamente de sa politique de sécurité nationale comme internationale.
    Mais je ne vois pas très bien ce qui poserait problème, en soi, que la possibilité de sa réélection existe. Le problème n’est pas d’avoir un type trois fois candidat à la présidentielle mais de n’avoir aucun autre candidat plus crédible.
    D’ailleurs, en poussant ce raisonnement, si on n’admet pas qu’un type puisse être trois fois président, devrait-on pouvoir être trois fois candidat, si le renouveau prime ?
    « Si vous désirez vivre dans un Etat doté d’un régime bananier dans lequel la loi est modifiée au gré des foucades du pouvoir exécutif, vous pouvez tenter votre chance dans quelques pays africains..»
    La comparaison semble quand même très très ridicule.
    « Votre activisme de jeune converti pourrait bien vous valoir quelques ennuis quand la Macronie s’écroulera, victime de sa suffisance… On pourrait alors voir dans votre volonté de bouleverser la Constitution au seul profit du Prince un trouble grave de l’ordre public, voire une atteinte à l’Etat de droit… La fiche S n’est pas loin… d’autant que votre complice, le sieur Ferrand, est assez peu recommandable. »
    Il est évident que l’affaire des Mutuelles de Bretagne disent tout de Ferrand, tout comme l’affaire Benalla dit tout de Macron.
    Par contre, mis à part le fait de basculer dans un régime autoritaire dystopique, on voit mal comment une proposition de modification de la loi (peu importe sa nature – constitutionnelle en l’occurrence) pourrait justifier une accusation de trouble à l’ordre public.
    Troubler l’ordre public, ce n’est pas agir dans le respect des formes légales en faisant des propositions dans le cadre légal. C’est plutôt revendiquer un discours d’insurrection, de promotion d’association dissoutes, etc. façon EELV, LFI.

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