Le grand cinéaste italien Bernardo Bertolucci vient de mourir. Il avait dit un jour : « Je tourne chaque film comme si c’était le dernier » (Le Figaro).
Je rapproche cette pensée de celle très belle de Scott Fitzgerald qui avait affirmé que « écrire c’était tout dire dans chaque paragraphe avant de mourir ».
L’art, une lutte contre la mort, une course de vitesse pour conquérir l’éternité avant de disparaître.
Les mots de l’art : une profondeur sans pareille, une lucidité pour révéler à la fois la fragilité et l’espérance de durer.
Les mots de la politique.
La vulgarité de l’esprit partisan. Le vertige dangereux suscité par l’ivresse de son propre talent.
Benjamin Griveaux trop raffiné pour comprendre le peuple et ne pas s’en moquer. Trop formaté pour ne pas assimiler les Gilets jaunes qui crient « on est chez nous » à une « extrême droite très identitaire ». On sent son soulagement : par des mots et des qualificatifs qui le rassurent, il a bien rangé le tumulte, la révolte et la colère dans des cases. Bref, il n’a rien appréhendé de la singularité de ce mouvement. J’espère que le président de la République fera mieux.
Il n’aura pas de mal à faire oublier Christophe Castaner qui a usé d’une parfaite caricature du langage politique quand il a énoncé des contre-vérités sur l’ultradroite et sur l’ultragauche puisqu’aucune des personnes interpellées le 24 novembre n’appartenait à l’une ou l’autre de ces mouvances.
Les mots de la politique constituent trop souvent une politique perverse, tendancieuse et en définitive dévastatrice des mots. Le mensonge est renvoyé comme un boomerang vers le locuteur de mauvaise foi.
Gérald Darmanin, c’est autre chose. Bien sûr aussi les mots de la politique mais surgis d’une vive intelligence avec une sorte de gourmandise, de délectation et d’imprudence. On devine la personnalité douée par l’oralité et qui à force s’abandonne au pur plaisir des mots, de la foudre qu’ils portent en eux, de l’allégresse qu’ils font naître chez celui qui les prononcent. La saillie sur les restaurants à 200 euros est pour le moins maladroite, inadaptée : elle révèle que le ministre qui exploite à outrance ses origines modestes les a en réalité oubliées. Les vraies gens ne sont plus comme lui.
Quand il profère cette absurdité sur la « peste brune », il se laisse aller avec délice, sans réfléchir, à l’extrémisme idéologique et historique du trait accompagné par le contentement d’un verbe qu’il ne gouverne plus tellement il est persuadé qu’il a du talent et de la vivacité et qu’ainsi on lui pardonnera tout (Grand Jury).
Gérald Darmanin devrait, avant de parler avec un débit impressionnant, s’interroger une seconde sur la validité de ce qu’il formule. Le plaisir des mots, ses mots lui font plaisir. Mais, ensuite, le pouvoir et lui-même paient les mots cassés.
Je pourrais ajouter son tweet sur le débat au Sénat qui a entraîné une suspension de trois jours de la part de la Haute Assemblée. Mais je veux bien admettre qu’aussi polémique qu’a été la charge, elle relève encore d’une tonalité politique et qu’elle n’a pas été totalement soumise à la subjectivité brillante et acide d’un verbe trop content de soi.
Les mots de l’art pour mettre la mort et son dépassement au coeur des oeuvres.
Les mots de la politique pour malheureusement s’obstiner à fuir la vérité. Soit parce qu’on est trop habitué à travestir le réel. Soit parce qu’on s’aime trop.
L’art des mots, un rêve, une exigence, une éthique, un talent. Je suis obligé de constater que dans notre monde cela fait beaucoup pour un seul être !
L’art des mots, un rêve, une exigence, une éthique, un talent.
Mais les mots ne doivent rester qu’un moyen, un outil, un vecteur et non pas une fin en soi.
Il a été mis en avant l’appartenance politique d’un porte-parole des Gilets jaunes en vue de décrédibiliser le RN, est-ce juste ? Avec plus de 10 000 000 de votes il a bien droit à la parole, non ? A qui la faute ?
Décisions iniques sans réflexion d’une caste qui croit encore qu’avec 1 250 €/mois une soignante peut aller courir s’acheter une voiture électrique, un autre changer une chaudière au fuel ou des fenêtres ; et en même temps comme dirait le Président sans souci, élever deux enfants dignement.
Sacrés énarques sans finesse qui se sont mis le feu à la maison pour quelques centimes ridicules, le prélèvement de la peur, et pourquoi pas une taxe de plus à venir, dans la tête des Gilets jaunes.
La descente aux enfers, l’humiliation suprême, travailleur pauvre sans espoir de s’en sortir.
Darmalin je l’ai qualifié, se croire plus malin que les autres le fait tomber de sa chaise, et des comme lui étaient notre gourmandise, nous en raffolions, leur ivresse nous en profitions, La Fontaine aussi, ainsi que les humbles qui l’ont appris à l’école primaire, sans l’oublier.
Il se fait égratigner ce n’est pas fini il est pris en grippe, le jeunot bien sous tous rapport dont papa et maman étaient des gens modestes, vous savez.
L’ivresse du pouvoir lui est montée trop vite à la tête, vendre la modestie de ses parents avec acharnement est pire que tout pour un homme public, ceux qui sont restés en bas ont l’impression qu’on leur crache dessus parce qu’ils auraient échoué à être riches.
A force de jouer les humbles dont il n’est plus il en devient détestable.
Communication de parvenus qui se croyaient en haut de l’affiche alors qu’ils avaient oublié qu’il fallait des petites mains pour les mettre en place, les coller.
Samedi ne se videra pas, la colère n’est pas un fluide, le Président parlait de Bernouilli, le citoyen attend des actes.
La « pédagogie » prononcée à l’envi, la pédagogie ça suffit ! Le citoyen comprend qu’on lui fait les poches ; la pédagogie c’est quand tout va bien et ventre affamé n’a pas d’oreilles.
Décidément des gamins de pouvoir, la « finesse » d’un Benjamin Griveaux n’y pourra pas plus que la compassion affichée ce matin par un Président secoué, des actes et surtout du bon sens de la maturité, « Le stage est fini » de Françoise Fressoz est plus que jamais d’actualité.
Je conseillerais à l’inculte de service qui avait tweeté sur la « meuf » d’aller en salle c’est le moment de visionner ce qui lui manque le plus, l’intelligence, Bernardo Bertolucci fera le reste pour la compléter.
Demain sera bien triste.
Euh ! Benjamin Griveaux ? Celui qui a écrit « Salauds de pauvres ! » ?
Du raffinement, en effet ! pour les mots l’art ou…
Au-delà de ce livre, le constat sans appel des inconscients qui fonctionnent à merveille entre ce monsieur et le président.
Bonjour Monsieur Bilger
En ce qui concerne les trois ministres que vous citez, il apparaît de plus en plus évident que leurs médecins traitants sont forcément des proctologues.
Cela dit, ils devraient quand même faire attention, car la colère gronde et le peuple commence à être lassé de ce foutage de gueule permanent, si vous me permettez cette expression un tantinet familière.
De ce billet, Monsieur Bilger, je retiendrai votre avant-dernier alinéa : « Les mots de la politique pour malheureusement s’obstiner à fuir la vérité. Soit parce qu’on est trop habitué à travestir le réel. Soit parce qu’on s’aime trop. »
D’une certaine manière ces quelques mots s’appliquent en partie à l’intervention de monsieur Macron ce matin. S’il n’a pas complètement fui la vérité, il l’a pour le moins grandement éludée parce que tout à son projet qui prime sur ce que ressentent ses (a priori) concitoyens.
Le problème est que pour lui, son autorité n’est pas naturelle et donc ses mots « n’impriment pas ».
Pour entendre un discours d’une vraie élévation, il me semble que l’entretien accordé par le général de Villiers à Nicolas Beytout apporte un éclairage d’une autre nature et, par contraste, on mesure combien monsieur Macron est loin d’être le « chef » espéré par les Français, même s’ils n’avaient pas voté pour lui :
https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/a-l-opinion-general-villiers-parle-chef-170008
La déception des Français n’en est que plus grande et l’amertume de ne pas être réellement entendus ne pourra qu’aggraver la situation. A mon sens, il lui reste beaucoup à progresser pour éliminer la contestation qui lui colle aux basques du fait de sa conception (hyper)verticale du chef !
@ Giuseppe | 27 novembre 2018 à 14:54
Votre phrase « La « pédagogie » prononcée à l’envi, la pédagogie ça suffit ! » m’a remis en mémoire un article de David Desgouilles sur son blog qui avait écrit à la suite de l’entretien présidentiel sur le porte-avions Charles de Gaulle : « La « pédagogie de la réforme », ce « je vais vous expliquer » qu’il a balancé à ceux qui l’interpellaient constitue en fait le summum de ce qui provoque le divorce entre ce que le président appelle « la base et le sommet ». Car la plupart du temps, ses interlocuteurs avaient très bien compris ; simplement, ils n’étaient pas d’accord. » (https://blog.causeur.fr/antidote/le-pays-legal-doit-rencontrer-le-pays-reel-comme-la-dit-charles-macron-003402.html).
Sur ce point, le président reste un « indécrottable » comme l’a montré son intervention ce matin.
Ce qu’Aurélien Marq avait aussi parfaitement résumé dans le titre d’un de ses articles : « Papa Macron et les « enfants » de la République – Le président nous traite-t-il vraiment comme des adultes responsables ? » (https://www.causeur.fr/macron-enfants-republique-saint-martin-155531)
Reste un autre problème. Il conçoit son dispositif et en confie les modalités d’exécution à son Premier ministre. Donc ce dernier sera l’ultime responsable en cas d’échec, le chef, règle n°1, ayant toujours raison !
Mais, ledit Premier ministre, ravalé en agent d’exécution, ne lui servira aucunement de fusible, alors que c’est sa fonction constitutionnelle de protéger le président de la République.
Lorsque les choses tourneront mal, monsieur Macron sera seul face au peuple en colère. Il l’aura bien cherché.
En matière de politique, les mots, quels qu’ils soient, sans l’action ne sont que l’écume des jours. Sitôt prononcés, sitôt oubliés !
« J’espère que le président de la République fera mieux » dites-vous cher P. BIlger.
Nous n’avons pas été déçus ! Egal à lui-même ! Zéro pointé !
Ce quinquennat finira dans le désordre !
Cordialement.
Tous à la manœuvre.
Quand le bateau France ne dispose d’aucune marge de manœuvre, face à la situation dramatique sur les plans économiques, sociaux, éthiques que l’on sait tous, les mots ne sont que de pauvres défenses qui tenteront de protéger seulement la coque au retour à quai. Or la tourmente est aussi et surtout dans le château. Car on ne le répétera jamais assez, dès lors que nous dépensons plus que nous produisons, il n’y a que quelques mots qui vaillent : « Tous à la manœuvre ».
Tout le reste, les mots, les pseudo-réformettes et autres épouvantails à gogos, demeureront des fadaises.
Car en priorité, tant que la soumission à la Finance Internationale (dérégulée) demeurera au niveau auquel on en est arrivé dans le monde, aucun espoir pour les 90% qui ne détiennent que 10% des richesses mondiales.
E. Macron sait tout ça, mais quelles sont en vérité ses armes pour agir ?
La suppression de l’ISF en est d’une certaine manière, une. Et dans l’urgence il ne pouvait l’utiliser par paliers successifs.
L’équation est difficile à résoudre. Entre les niveaux anormalement élevés des TPO (taux de prélèvements obligatoires), de notre dette, du nombre de chômeurs, du nombre de très pauvres, de nouveaux pauvres, et de toutes les inquiétudes sociales et sociétales qui s’affichent en arrière-plan, les mots manquent et manqueront encore et encore pour convaincre des actions passées et à venir aussi bien sur le court terme, que sur les moyens et longs termes.
Et ce même si hier comme aujourd’hui et évidemment demain, les belles phrases sont d’un réel pouvoir. Il ne faut jamais oublier cependant que si les mots nous gouvernent, ils sont aussi des outils de la trahison, des blessures. Reste fort heureusement qu’il en est qui nous réchauffent et ne nous laissent pas insensibles.
i – MAGE
Si, dans le dossier casting de son sulfureux film Bertolucci avait trouvé la photo n° 2, il n’aurait jamais engagé Maria Schneider et Brando aurait replongé dans ses amours des années 50.
VARIA
Invité chez Audrey Crespo-Mara (LCI) avant l’intervention présidentielle, Michel Onfray avait déroulé son proudhonisme, qui n’est pas vraiment ma tasse de thé. Il est encore là quand M. Macron a eu fini de parler. Le philosophe est très critique : il défend les pauvres contre les riches et le grand capital. Il a pratiquement dit que Macron est un Robin des rois qui prend aux pauvres pour donner aux riches. C’est un rouge de chez rouge, quoi.
Il dit : « C’est les cravates qui parlent aux cravates ». Curieuse remarque.
Un grand professeur de Harvard, Harvey Mansfield, est interrogé dans « Le Figaro ». Il dit qu’à Harvard, il est le dernier conservateur. Et aussi : « Trump a kidnappé le Parti républicain. » C’est aussi mon avis.
Dans son livre « Dictionnaire de ma vie », le grand avocat Eric Dupond-Moretti se déclare « gourmet et gourmand ». On sait qu’il fume comme un pompier du matin au soir. Il dit : « J’aime le whisky ». En guerre contre l’hygiénisme, il cite une phrase de Baudelaire que je connaissais et que
j’avais un peu oubliée : « Un homme qui ne boit que de l’eau a un secret à cacher à ses semblables ». Peut-être, mais j’ajoute que des millions de gens qui boivent du whisky, de la vodka, de la bière… ont probablement aussi des secrets à cacher. Utiliser cet argument d’autorité pour dénigrer l’hygiénisme, et continuer à boire plus que de raison !
« L’avenir est un immense trou noir » (Jean-Louis Bourlanges, Le Figaro). Valéry avait déjà dit : « On entre dans l’avenir à reculons. » Eh oui.
Trotskiste un jour, flic toujours. (FOG)
Même les paranoïaques ont des ennemis. (Oscar Wilde, cité par François Baroin)
L’essence est devenu le pain d’autrefois. (Je ne sais qui)
Macron nous prend pour des rigolos de kermesse. (Une dame à gilet jaune)
L’émeute n’a pas de leader. (Je ne sais qui)
Trump traite plus mal ses alliés que ses ennemis. (Je ne sais qui)
La cage aux phobes. (Villiers)
Ce que vous dites sur le pouvoir désastreux des mots, lorsqu’ils sont mal employés, vaut pour tout le monde, et au premier chef pour les « anti-système ». Lesquels font preuve d’au moins autant de mauvaise foi que « l’oligarchie » — comme quoi les chiens ne font pas des chats.
Concernant les fameux « 200 euros », ils montrent surtout « qu’on ne peut plus rien dire », comme on dit chez les fachos dont je m’honore de faire partie. On ne peut plus dire que les Noirs ont un quotient intellectuel moyen de 70 au lieu de 100 pour les Blancs, et on ne peut plus dire que tous les Français ne peuvent pas manger dans des restaurants à 200 euros — du moins pas quand on est un homme politique.
On peut le dire quand on bloque des ronds-points avec un gilet jaune, c’est-à-dire lorsqu’on fait partie du camp du Bien. Mais on ne peut pas le dire lorsqu’on est au gouvernement, qui par définition est le camp du Mal (sauf si Mariiine venait au pouvoir, et encore : maintenant, c’est plutôt Marion — mais elle ne veut pas).
Darmanin voulait justement prendre le parti des pauvres qui sentent mauvais (Régis « de » Castelnau « du » PCF, mais qui le dissimule, le petit cachottier) ; mais comme c’est lui qui dit ce qui aurait paru fa-bu-leu-sement spirituel et vertueux dans la bouche d’un sans-dents, eh bien ça devient un gros imbécile.
Cela étant, Darmanin doit bien avoir tapé juste, avec son chiffre de 200 euros. Je me souviens d’une discussion sur le blog de Charles Gave, « ultra-libéral » qui se présente aux élections européennes sur la liste de Nicolas Dupont-Aignan, et qui est donc une déplorable chemise brune souverainiste anti-système (*) ; mais qui présente la particularité d’être aussi un financier international mondialisé ayant passé sa vie à spéculer à Londres et Singapour — et incarne donc le pire ennemi des déplorables chemises brunes souverainistes anti-système. Le monde est bizarre.
La discussion devait tourner autour de la traditionnelle haine des riches et de l’argent manifestée par ces indécrottables Français anti-libéraux. Peut-être était-il question du salaire des patrons, ou quelque chose comme ça.
Un commentateur du profil de Charles Gave est alors intervenu (travaillant à l’étranger, passant son temps dans les avions et n’ayant pas particulièrement de problèmes de fin de mois). Il fit alors remarquer que lorsqu’il passait à Paris, le moindre restaurant coûtait 200 euros.
Je fis alors remarquer qu’on ne devait pas parler de la même ville, parce que lorsque je passais à Paris, non seulement les restaurants qu’il pouvait m’arriver de fréquenter étaient loin de coûter 200 euros, mais que je serais bien en peine de savoir où trouver, à Paris, des restaurants à 200 euros.
Comme quoi, Darmanin a au moins le sens des statistiques et du juste ordre de grandeur, ce qui est rassurant pour un ministre des Comptes publics.
Maintenant, puisque les mots ont un sens, il est utile de se référer à cette mise au point d’un ignoble représentant des médias à la botte de l’oligarchie libérale-libertaire, j’ai nommé Libération — dont les journalistes, en l’occurrence, en font mille fois plus pour la vérité qu’un train entier de sans-dents à gilet jaune cocottant considérablement.
Gérard Darmanin parlait d’une addition pour deux personnes, sans les vins. Et il s’adressait à un parterre de dirigeants d’entreprises étrangères installées en France, c’est-à-dire à des gens qui, s’ils invitaient leurs clients ou leurs partenaires dans des restaurants coûtant seulement 200 euros pour deux sans les vins, se feraient sans doute virer par leurs actionnaires avec pertes et fracas.
Mais il ne faut pas demander à un sans-dents qui pue de réfléchir.
______
(*) En fait, c’est pour placer sa fille, qui prendra son poste s’il est élu.
Amusant de constater la disparition totale de Cohn-Bendit et de Romain Goupil sur LCI Pujadas à 18 heures.
La honte ? L’embarras ? La peur du ridicule ? Qu’explique leur disparition ?
Ces deux ténors de Mai 68, pistonnés par Macron pour envahir LCI auprès d’un Pujadas, plus que compréhensible, ces deux vieux druides soixante-huitards portaient la parole de Macron.
« La honte, je m’arrange avec » disait Coluche dans un sketch.
Quelle pitié !
Cette génération doit disparaître.
On accepte bien l’avortement, pourquoi pas le débranchement ?
Je tiens à féliciter notre modératrice qui doit corriger les discours de Macron, pas une seule insulte aujourd’hui de sa part, pas « d’illettrés » pas « d’alcooliques » pas de « ceux qui ne sont rien ».
En fait pas grand-chose dans son discours si ce n’est que tout est de la faute des autres, responsable mais pas coupable comme on avait entendu Fabius le dire.
Un ancien élève de la classe de Macron expliquait qu’il n’était pas capable de résoudre un problème en maths mais qu’il faisait un exposé pour montrer comment le résoudre.
Incompétent et improvisateur, il s’appuie sur le GIEC en assurant que le CO2 est la cause du réchauffement, il vient exposer le futur 2035 sans aucune étude sur le nombre de watts nécessaires pour supprimer les chaudières au fioul, les autos, proclame le développement de batteries avec l’Allemagne (gageons qu’ils ne sont au courant de rien).
C’était simple, s’ils avaient travaillé le sujet d’être précis sur les dates et la puissance énergétique supprimée et celle créée.
En fait l’essence est l’impôt d’ajustement du déficit de la France , pas d’économie, juste des impôts nouveaux pour le pays champion du monde de la taxation, ces boueux ne vont plus polluer ou se chauffer pour que Darmanin puisse passer ses week-ends au Maroc sans être taxé et déjeuner pour 100 euros par personne.
Cher Philippe,
Si vous cherchez le chevalier des arts et des lettres, Olivier Henrard supposé accompagner le ministre de la Culture, vous ne le trouverez pas car Macron n’en a pas voulu et a proposé la citrouille des chiffres et de la statistique Lucie Muniesa qui n’a aucune compétence pour seconder le prince Riester.
De qui se moque-t-on ?
Il n’y a qu’à comparer les deux profils des têtes de l’art pour trouver l’intruse !
Il nous est promis des librairies éphémères, un audiovisuel de rêve mais lorsqu’un bel attelage se préparait à travailler les sillons de la culture encore ne fallait-il pas entraver la progression des mors.
C’est tout ce travail souterrain malsain qui mine, qui ruine l’essor de la culture.
Ce gouvernement n’a que des chiffres en tête, du commercial et nous devrons attendre des jours meilleurs pour retrouver des films d’auteur, des livres et des aèdes singuliers.
Et tout le monde d’applaudir les nouveaux catastrophistes.
Il est vrai que cela peut confirmer l’état d’esprit des débuts de siècle et pire encore de millénaire qui fait sourire pour le passé et n’interroge personne au présent.
Un fou annonce la fin du monde, l’apocalypse imminente, la fin des haricots et nous comprenons mieux la science-fiction et ses personnages rouges, bleus, jaunes, verts qui se battent ou se terrent parce que se taire est l’avant-garde du prince, du chevalier, de la citrouille et des mots.
françoise et karell Semtob
Bertolucci est mort juste à temps. Il était moins cinq.
Avec MeToo il serait aujourd’hui cloué au pilori.
Dans ses films les femmes sont presque toutes des névrosées, des put**, des écervelées à qui l’on fait subir les derniers outrages. C’était un détraqué des seventies.
Qu’il ait été un grand cinéaste ne fait pas de doute, mais il y avait chez lui un fond merdeux, une vulgarité insupportable, au sommet d’une belle scène il fallait toujours que ça se termine par une saloperie sexuelle.
Dans « 1900 », on voit Donald Sutherland fracasser la tête d’un enfant, c’est bien évidemment un fasciste, car bien évidemment des choses semblables n’existent pas chez les ouvriers communistes italiens de l’époque.
À l’époque l’Europe était de gauche, rappelez-vous.
On l’a porté au pinacle, récompensé, décoré, encensé.
Cette même gauche, et aujourd’hui leurs enfants, nous interdisent désormais de regarder une jolie femme dans la rue. Hypocrites.
On a parfois l’impression d’assister à un concours: celui qui proférera la plus grosse énormité, la plus grosse « menterie », la plus grosse bourde.
Les candidats se pressent en nombre: le petit Darmanin a semble-t-il pris la corde mais il est suivi de près par deux prétendants de taille: le Castaner et le Griveaux, l’ancien maire de Forcalquier et celui qui veut prendre la place d’Anne la Dingo à Paris…
Nous voilà bien lotis avec l’arbitre du concours, le Philippe, fils putatif de Juppé et le chef des chefs, le Macron, qui nous fait des sermons en plaine ou sur la montagne dès que l’occasion s’en présente.
Il aurait pu avertir les candidats au concours de la bévue qu’ils allaient se froisser un muscle du cerveau s’ils continuaient !
Un artiste peut prétendre à une certaine liberté. Sauf à déplaire à des sponsors, il ne dépend que de lui de se fixer ses propres limites. Il n’est responsable de rien.
Un homme politique, par définition, a été élu et de fait, s’il veut être réélu, il doit d’abord plaire à ses électeurs. D’où des calculs et des dérapages. C’est le lot de la démocratie.
« Il n’aura pas de mal à faire oublier Christophe Castaner qui a usé d’une parfaite caricature du langage politique quand il a énoncé des contre-vérités sur l’ultradroite et sur l’ultragauche puisqu’aucune des personnes interpellées le 24 novembre n’appartenait à l’une ou l’autre de ces mouvances. »
« Contre-vérité » des casiers judiciaires, peut-être. Mais vérité dans les actes, vérité dans la violence et les intentions de violence. Déjà, le 17 novembre, des Gilets jaunes ont éprouvé le dispositif d’ordre aux abords de l’Elysée. Le 24, ils ont délibérément bravé l’interdiction qui avait été signifiée de manifester sur les Champs-Elysées.
Mme Le Pen était-elle obligée de faire un tweet suffisamment ambigu pour que formellement elle puisse être absoute d’avoir appelé les Gilets jaunes à se rendre sur la plus belle avenue du monde.
C’est vrai. M. Castaner a été beaucoup moins malin qu’elle et que sa nièce. Ils a pris les apparences pour ce qu’elles étaient.
Il en résulte une leçon que vous partagerez avec moi, c’est qu’il ne faut pas se fier aux apparences.
Elles n’ont plus de valeur.
Les mots, non plus, n’ont peut-être plus de sens. Et les idées, n’en parlons même pas surtout si elles ont une vocation politique.
Si la quarantaine d’individus déférés étaient vierges de toute condamnation, pour certains d’entre eux, ils ne le sont plus et ne pourront plus s’en prévaloir. Quel bonheur et quel soulagement au verdict de la magistrature et des services de police ! La plupart des individus étaient inconnus des services de police.
Voilà la preuve que Castaner s’est trompé, qu’il a sur-dramatisé, mal interprété et qu’il a fait preuve de mauvaise foi en imputant une responsabilité dans tout ce à quoi nous avons assisté, à l’ultra-droite.
N’étaient donc à l’œuvre que des gens sujets à des « pétages de plomb ». C’est une forme d’acte civique, et la réponse naturelle et proportionnée – puisque l’on met sur le même plan la violence des mots (les repas de Darmanin à 200€) aux maux de la violence – à un gouvernement qui « méprise », à un président d’en haut.
Ce qu’il faut démontrer, en définitive, par de multiples manières, au détour d’une formule malhabile, d’une réaction intempestive, etc. L’exécutif doit le savoir, il est guetté et des exégèses tireront toutes sortes d’avis péremptoires sur le caractère de l’un ou de l’autre.
Nous en sommes, les Français, donc réduits à cela.
Tous les gens ne goberont pas ce cinéma.
Il y a parmi ceux qui vous suivent un certain nombre qui trouvent cela légitime. La démocratie n’est pas un exercice de bonne foi. On peut tout y mettre. Le demi-vrai, le faux et le caricatural.
Tout cela est égal, pourvu que les opinions respectives grossissent.
Si l’on suit votre raisonnement, M. Bilger, ces scènes de violence, ces individus disposant des accessoires vus sur d’autres champs de bataille urbains (le G20, par exemple) et animés par un sens de la tactique, apparemment inné, amoncelant mobilier urbains ou privés pour ériger des barricades, cassant des vitrines et descellant des pavés, sont de « simples » citoyens.
J’ai l’impression, dans ce billet, que vous vous perdez en billevesées et que, pour une raison que j’ai du mal à suivre, à moins qu’elle soit purement esthétique, votre analyse cède parfois au sophisme.
Mais chacun son opinion. Par contre, je pense que ce n’est pas un hasard si, par deux fois, des individus, dont un déséquilibré, ont projeté récemment d’attenter à la personne du chef de l’Etat, ès qualités. Il est trop tôt pour dire de quoi, hormis le fait du mépris du chef de l’Etat, ces initiatives sont le signe.
Nous n’en avons pas fini avec cela. Je le crains. L’humeur de la France est détériorée et, un terrorisme chassant l’autre ou s’en accommodant, il n’est pas impossible de voir surgir des diables des boîtes. Il y a quelques années, le patron de la DGSI, devant l’Assemblée nationale, avait signalé ce risque grandissant.
Mais les Gilets jaunes n’en sont pas les prémices. Leur comportement n’est pas annonciateur de telles prédispositions ni de tels dérèglements au sein de la République.
J’aimerais partager un tel optimisme.
Ce que vous reprochez à MM. Darmanin, Castaner, Griveaux et à M. Macron, de mon point de vue, est véniel et peut-être pas digne de l’intérêt que vous lui accordez.
Ce qui a de l’intérêt, par contre, c’est la situation de la France, qu’elle soit économique et sociale. C’est ce qui regarde la France dans le monde et en Europe. Cette situation, et les enjeux s’y rattachant, me paraissent être assez sérieux – voire alarmants – pour ne pas se faire soi-même le jouet d’une mystification démocratique se cachant derrière des gilets jaunes.
Même si, apparemment il faut le préciser, ce mouvement compte des gens qui ne sont pas séditieux et expriment, seulement, leur colère. Je leur accorde ce crédit, mais que celui-là.
Dans le Vaucluse, un meneur très en vue a appelé, ce midi, ce sont ses termes, « à l’insurrection ». Une sorte de troisième acte.
Il n’est connu, judiciairement, de personne.
Ni d’ultra-droite, ni d’ultra-gauche.
J’en parierais ma chemise.
Bien à vous.
Faire rentrer des sous, rien de plus simple.
– Fraude fiscale (80 milliards)
Appliquons la loi américaine : tout Français où qu’il soit (pays) paie ses impôts en France. Sinon, confiscation de la moitié des biens, et plusieurs années de prison.
Et c’est les États Unis, le pays le plus libéral, même la nouvelle princesse d’Angleterre doit s’y plier vu qu’elle est américaine.
– emprunter directement à la BCE et pas aux banques privées – 40 milliards d’économie sans rien faire.
Là, la BCE prête à zéro, et les banques privées nous prêtent à taux positif. Avant, on empruntait à zéro et cela se passait très bien.
Y a plein d’idées sauf qu’on fait tout pour spolier le peuple.
On peut comprendre maintenant pourquoi le Président américain Donald Trump a refusé de signer la COP21, parce qu’il ne voulait pas que les Etats-Unis paient des milliards de dollars à financer les pays pauvres du sud pour ne pas polluer.
C’est uniquement une question d’argent.
L’écologie coûte cher à l’Etat.
Pour faire baisser la tension, je propose trois choses au président de la République :
1°) augmenter la CSG uniquement pour les pensions de retraite supérieures à 4 000 euros par mois.
2°) revenir à la limitation de vitesse à 90 km/h (au lieu de 80 km/h) sur les axes routiers en province, car les travailleurs et les commerçants qui se font flasher à cause de ça sont obligés de payer des contraventions.
3°) accorder rapidement des compensations financières sur la taxe carbone aux salariés automobilistes et aux ménages modestes.
En revanche, il ne faut surtout pas rétablir l’ISF (remplacé par l’impôt sur la Fortune Immobilière) réclamé par l’extrême gauche. Car l’ISF n’existe plus dans aucun pays européen et sa suppression permet de dissuader les chefs d’entreprise de partir à l’étranger.
Les investissements étrangers en France ont augmenté après la suppression de l’ISF
Si le président avait du pouvoir et des c…..es, il prendrait des mesurettes à effet immédiat qui calmeraient la fronde.
– suppression immédiate de l’avantage fiscal de 30 % pour les journalistes qui n’ont pas vocation à se déplacer en permanence ou se déplacent en frais de déplacement.
– suppression de la voiture de fonction et du secrétariat pour les anciens présidents, ancien Premier ministre, suppression des avantages abusifs des députés comme les frais d’obsèques et de sépultures pour les conjoints et enfants de députés (et sénateurs ?), primes informatique etc.
– suppression des voitures de fonction pour les hauts fonctionnaires qui n’ont pas vocation à se déplacer fréquemment.
– suppression du droit à la retraite possible après 17 ans de service pour les militaires (instaurer un gain d’années, gain d’années avançant l’âge de la retraite pour les missions faites en OPEX en zone de danger, en préservant les avantages de retraite jeune pour les pilotes, les équipages de la marine, etc.)
– supprimer ce genre de droit pour les femmes fonctionnaires.
– Relever l’âge de la retraite pour une partie de la fonction publique et des régimes spéciaux.
– Limiter la rémunération de certains fonctionnaires (trésorier, architecte des hôpitaux, etc.), et des fonctionnaires européens, etc.
Il y a des milliers de petites gouttes d’eau d’économie immédiates possibles.
Et il faut remettre à plat beaucoup de facteurs
: prix des loyers, limiter les plus-values sur les biens immobiliers, etc.
« L’art des mots, un rêve, une exigence, une éthique, un talent. Je suis obligé de constater que dans notre monde cela fait beaucoup pour un seul être ! »
Pour que les mots portent véritablement, encore faut-il qu’ils soient bien compris par leurs destinataires. Et j’ajouterai encore faut-il que ces derniers soient disposés à les entendre.
Concernant le discours qu’EM a tenu ce matin, un bon nombre de Gilets jaunes ne l’a pas écouté, suivant ainsi la consigne de J-L Mélenchon qui avait appelé au boycott.
D’autres l’ont écouté partiellement, espérant qu’EM capitule et accepte en bloc leurs revendications. Ce qui bien sûr n’a pas été le cas.
Ceux qui l’ont écouté jusqu’au bout disent qu’ils n’ont rien compris à son discours.
La transition énergétique, l’identité commune européenne, et autre concepts environnementaux ou sociétaux, tout ça ce sont des mots qui leur passent au-dessus de la tête.
Gouvernement et Gilets jaunes, plus personne ne s’écoute, chacun veut garder son cap. C’est un dialogue de sourds.
Le problème c’est que les Gilets jaunes ne croient pas davantage aux corps intermédiaires : syndicats, corporations, partis politiques. Ils veulent traiter directement avec le président.
Or tant que les Gilets jaunes ne seront pas fédérés avec un porte-parole unique pour représenter toutes les cellules régionales, la situation demeurera très confuse.
Difficile dans ces conditions de trouver une sortie par le haut pour les deux parties.
Bref, on est mal !
@ Savonarole | 27 novembre 2018 à 18:32
Dans la série les zozos se cachent pour mourir…
Qu’attendre d’un utopiste matamore tel que Cohn-Bendit ayant passé sa vie à élaborer des chimères et à fuir la réalité ? Qu’attendre de ce genre de fier-à-bras sinon une fuite éperdue pour échapper à l’issue fatale qu’il sent se rapprocher inexorablement à 75 piges et qui le renverra à son néant sans avoir rien construit et tout raté, ne serait-ce qu’un dernier combat avec panache auprès de ses vieux compagnons de lutte anarcho-gauchistes !
D’après le biologiste moléculaire et généticien Bertrand Jordan, les ethnies humaines se distinguent par la culture et non par la biologie. Il considère que la notion de race est une construction sociale, et non un état de fait biologique. « L’existence de races est un concept largement réfuté en anthropologie et en biologie tant en Europe de l’Ouest qu’aux États-Unis. »
En revanche ce concept est toujours majoritairement accepté et employé en Chine et en Europe de l’Est, ex-URSS — où les scientifiques semblent être même «encouragés» à l’utiliser à la fois dans les discours public et scientifique.
On voit donc où Robert Marchenoir (cf post du 27 novembre 18:21) va puiser ses informations sur le QI, l’intelligence et l’inégalité supposée des races dont il nous rebat les oreilles ! Da da tavaritch !
@ Mary Preud’homme | 28 novembre 2018 à 01:16
Originellement inventé par des Blancs pour oppresser d’autres Blancs.
Ce sont les Frekkrs (Francs) qui ont inventé ce concept pendant la colonisation et la spoliation des terres des Celtes et autres peuples afin de légitimer leurs vols et le fait que seuls eux auraient le droit d’exercer les pouvoirs.
La ‘race’ est une théorie politique pour exclure des groupes humains de l’exercice des pouvoirs.
Les Frekkrs l’ont fondée en mettant au point une autre invention : la noblesse.
Le mot race désignait la noblesse ‘de race pure’, la lignée ; jamais le peuple.
La race impliquait de ne procréer la vie qu’entre eux.
Originellement le mot s’appliquait uniquement aux plantes et aux animaux.
Dictionnaire de 1330, cliquez sur l’onglet complet :
https://frama.link/YYBZb4Z9
Dictionnaire étymologique, originellement, race s’écrit : Rasse
https://frama.link/0vyLCnTR
Vous pouvez voir ici l’évolution de l’usage du mot, à partir de 1606 à 1935.
https://frama.link/RB5JVxSC
Ici, avec l’Encyclopédie Diderot et d’Alembert, 1751.
https://frama.link/lrpziXwg
Cela ne peut pas être une construction scientifique, la génétique apparaissant aux alentours de 1905.
La génétique réfute même l’existence de la race, car une personne noire peut donner son sang à une personne blanche si elles ont le même groupe sanguin.
Une personne noire et une personne blanche peuvent procréer un enfant ; ce qui n’est pas le cas pour une panthère et un hamster.
L’Encyclopédie Britannica, explique bien qu’il s’agit d’un concept politique :
https://www.britannica.com/topic/race-human
Mais quel est la rapport avec Bernardo Bertolucci si ce n’est : la mort ?
Venu du fond des âges indo-européens, celui qui connaît les védas nous dit que de toute éternité, Prithu, celui qui est avant tout, poursuit Prithvi, celle qui est avant la vie et qui a pris la forme de vac – la parole, car l’Esprit s’oppose à la parole lorsqu’elle n’est pas tournée vers Lui.
Mère d’Indra, des disputes et des guerres, elle l’épousera s’il tue Dyaus Pitar, le père.
Pour Michel Onfray, l’intervention d’Emmanuel Macron adressée aux Gilets jaunes est un suicide politique. Rien de moins. On sait qu’il n’a jamais su faire dans la nuance mais là on sent bien qu’il sort du domaine de la dialectique saine et argumentée pour sombrer dans la mauvaise foi et la rancœur.
Ce faisant il perd toute crédibilité.
Onfray me fait penser à ma bouchère. Tant qu’elle me parle de l’accommodement des paupiettes de veau, de la durée de cuisson d’un filet de bœuf, à la rigueur de la marinade à la provençale, elle est super (encore que je n’aime pas la marinade). Mais dès qu’elle se met à parler politique, c’est un désastre !
Il serait temps qu’Onfray revienne à son domaine de compétence qui est la philosophie et qu’il arrête de déverser ses états d’âme sur Emmanuel Macron avec la finesse d’un pilier de bar.
La proposition de base est que le pays va mal (déficits, endettement), que la conjoncture est peu favorable et que le pays doit payer.
C’est cette proposition qui est contestable puisqu’elle mutualise la dette au profit de ceux qui ont constitué des droits dans des conditions contestables, et, après avoir mesuré la situation, on en arrive à taxer les moins représentés (et virulents) et les plus vulnérables.
Qui a constitué la dette (pour qui, pourquoi, combien et comment), on se retrouve face à des détournements de fonds publics auxquels il faut mettre fin.
La problématique est ensuite d’affecter des ressources à un système assaini, et cela coûte moins cher, tout en étant plus productif.
Exemple simple, un fonctionnaire contrôle une aide européenne et consomme l’essentiel du budget avec ses collègues et les copines de sa fille (je l’ai vu):
– virer ce beau monde permet à la mesure d’être opérationnelle et cela ne coûte que la mise à l’écart de quelques voyous pour détournement de fonds européens.
Si on n’évoque pas des fautes personnelles, on mutualise et non seulement ce n’est pas moral, mais il n’y a pas d’issue.
Le monde est bizarre, la chemise brune dévore la rouge, et inversement.
Peut-être que la bizarrerie tient à ce que l’on se focalise sur le rouge, ou le brun, alors que le principe à l’œuvre est la dévoration.
C’est manifeste en ces temps de centrisme, où celui qui tente par l’art des mots d’inviter les rivaux à la table, se voit lui-même servi en plat principal, scellant pour un nouveau tour le cycle des vautours à QI supérieur, qui ne les empêchera certainement pas de finir un jour ou l’autre dans l’assiette culturelle du concurrent, à moins qu’ils ne trouvent un juif ou un homo à se mettre sous la dent pour reculer le jour béni de l’agape, et rire ensemble de si bon cœur avant de, dans un mouvement réciproque, tenter de se détruire.
C’est bien dommage mais dans les choses de l’art, l’intelligence n’est rien si ne la précède l’expérience sensible, comme n’est rien la mort, en rapport au cadeau qu’alors, la vie sait nous offrir :
« Mais qu’un bruit, qu’une odeur, déjà entendu et respirée jadis le soient de nouveau, à la fois dans le présent et dans le passé, réels sans être actuels, idéaux sans être abstraits, aussitôt l’essence permanente et habituellement cachée des choses se trouve libérée et notre vrai moi qui parfois depuis longtemps, semblait mort, mais ne l’était pas autrement, s’éveille, s’anime en recevant la céleste nourriture qui lui est apportée. Une minute affranchie de l’ordre du temps a recréé en nous pour la sentir l’homme affranchi de l’ordre du temps. Et celui-là on comprend qu’il soit confiant dans sa joie, même si le simple goût d’une madeleine ne semble pas contenir logiquement les raisons de cette joie, on comprend que le mot de mort n’ait pas de sens pour lui ; situé hors du temps, que pourrait-il craindre de l’avenir ? »
L’art et le verbe c’est la volonté du temps long. La politique et les mots c’est du périssable façon Kleenex. Deux façons opposées de savourer le carpe diem, l’instant présent. A tombeau ouvert, le premier qui le ferme a perdu. Ou gagné. Les mouchoirs en papier et leurs microbes pour le personnel politique, un arpent d’éternité pour les grands du cinéma, de la littérature.
Ars longa vita brevis
La réduction du déficit.
Imposée par l’Europe (car la France par elle-même est incapable de se fixer une réduction du déficit à 0,5 % en 2022, grogne sociale oblige), elle va certes affaiblir le pouvoir d’achat, ce d’autant plus que l’État n’aura sans doute pas le courage de restaurer, par un rapprochement de la fiscalité des entreprises sur celle de nos voisins, la compétitivité de celles-ci.
Le pouvoir d’achat, dans un contexte de restriction budgétaire, ne pourrait pourtant se maintenir, voire progresser, que par un regain des exportations qui permettrait de faire rentrer l’argent que l’État va retirer du circuit intérieur pour réduire son déficit.
Or justement rien n’indique que le déficit extérieur va se réduire car l’État va plus que jamais tenter de préserver un minimum de redistribution sociale pour calmer les colères, au détriment d’un nécessaire allègement de la fiscalité des entreprises.
La politique du « en même temps » chère à M. Macron, en réalité impraticable, va s’avérer plus que jamais le principal obstacle au redressement à terme du pouvoir d’achat.
En résumé, pas d’espoir sans une vigoureuse action, plus problématique que jamais, en faveur des entreprises avec pour objectif, non seulement d’assainir les finances de l’État, mais plus encore de redresser notre balance commerciale.
UNE SOIRÉE BIEN TERNE
On n’en attendait rien, on n’a pas été déçu.
Dans la journée le petit homme et sa cour s’étaient agités autour de questions superfétatoires qui furent rapportées par ceux qui ont encore la patience d’écouter.
Du coup nous écourtâmes et passâmes rapidement à la seconde partie en découvrant un vieux film de Dino Risi « Le prophète » où Il Gassman, merveilleux acteur, nous ballade dans les travers comiques de la société italienne des années soixante.
De l’avant-soirée il y eut quelques bons moments.
De Jérôme Fourquet : « Le noyau Macron est urbain et diplômé. »
Urbain, c’est vite dit, ils sont bien vulgaires. Quant aux diplômes ce sont ceux que dispense l’Université de ce temps.
De Dominique Reynié – qui nous avait bien déçu quand il s’était fourvoyé dans une opération élective où un honnête homme a tout à perdre – qui nous fit grand plaisir en déclarant aussi sec : « Le nucléaire est écologique », parole qui laissa sans voix les autres débatteurs.
Zonzon, in petto, ajouta : le nucléaire est rationnel. Ce que savent tous les scientifiques depuis un siècle.
On parla des drapeaux sur les Champs. L’ultra-droite bien sûr. Ce fut l’occasion de taper sur les intégristes catho du « Sacré Cœur ».
Ils ne devraient pas se comporter ainsi, ce sont des cibles trop faciles, ils ont tout à perdre dans ces gesticulations ! Enfin, ce que j’en dis !
Un grand moment d’hilarité quand on s’aperçut que Barbier Christophe avait le don d’ubiquité. Il était à la fois dans C dans l’R et sur BFM, revêtu en ce dernier lieu de son étole rouge !
Ce qui releva ces pauvretés fut l’apparition d’un nouveau venu, beau comme un dieu, balançant sereinement des paroles sensées : un dénommé Erwan Benezet, journaliste au Parisien, que j’envoie en port payé à breizmabro !
@ Achille
« La transition énergétique, l’identité commune européenne, et autre concepts environnementaux ou sociétaux, tout ça ce sont des mots qui leur passent au-dessus de la tête. »
C’est surtout que ce type de discours est complètement décalé par rapport à leurs préoccupations.
Imaginez que vous ayez un problème grave de santé et que le médecin, vous ayant à peine écouté, se lance dans une harangue sur l’Europe, le climat ou le Petit Chaperon Rouge, que diriez-vous ?
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@ Daniel Ciccia
« Mais les Gilets jaunes n’en sont pas les prémices. Leur comportement n’est pas annonciateur de telles prédispositions ni de tels dérèglements au sein de la République. »
Vous ne pouvez pas reprocher aux gens de reproduire des dérèglements qui ont été mis au point, appliqués, multipliés, commémorés, célébrés et vantés avec cynisme par ce que vous appelez la République.
@ Achille 27 novembre 2018 à 21:49
Compte tenu de la gestion calamiteuse et du manque de courage des prédécesseurs de Macron, il était incontournable que ça pète un jour.
Personne ne s’est vraiment mouillé pour faire baisser la dépense publique et surtout fermer le robinet des gaspillages de toutes natures. On est maintenant au pied du mur !
Macron en a-t-il la volonté ? Je n’en suis pas certain. Et seul il ne peut rien.
Gérald Darmanin, c’est autre chose. Bien sûr aussi les mots de la politique mais surgis d’une vive intelligence (…)
Cher monsieur Bilger, quand ferez-vous enfin l’éloge d’un homme politique intelligent qui ne raconte pas n’importe quoi, qui ne fasse pas preuve d’arrogance cynique, qui soit honnête au moins intellectuellement, qui ait les pieds sur terre, qui privilégie l’action à la parole, qui aime son pays et cherche à le servir, qui favorise la concorde plutôt que la division, qui sache laisser de côté l’idéologie quand elle vire à l’absurde, qui sache s’entourer de collaborateurs dans le même état d’esprit que lui, qui soit bienveillant et prévenant envers les gens qui sont en principe ses compatriotes, qui sache les écouter sans se moquer d’eux, qui reconnaisse en eux des être humains et non pas des numéros, qui soit attentif à leur soif de justice réelle, qui ne les dépouille pas quand ils côtoient déjà le seuil de pauvreté et surtout qu’il ne les trahisse pas au profit d’intérêts étrangers voire de de la Terre entière dans ce qu’elle ne représente pas toujours de meilleur ?
Bref, un homme politique intelligent qui ne soit pas de sac et de corde, cela devrait tout de même pouvoir se trouver, non ?
@ Oliphant | 27 novembre 2018 à 21:38
Vous imaginez bien que Macron ne va pas aller à la pêche aux gros poissons au risque de se faire balancer par-dessus bord. Pêcher au filet des millions de petites sardines est bien plus rentable pour Bercy que pour son prochain mandat, déjà mis aux oubliettes. Mais lui seul y croit encore.
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@ Daniel Ciccia | 27 novembre 2018 à 20:55
« Dans le Vaucluse, un meneur très en vue a appelé, ce midi, ce sont ses termes, « à l’insurrection ». Une sorte de troisième acte.
Il n’est connu, judiciairement, de personne.
Ni d’ultra-droite, ni d’ultra-gauche. J’en parierais ma chemise. »
Votre chemise contre un gilet jaune ?
Les Français, anesthésiés pendant trop longtemps par nos politiques habitués aux belles paroles et promesses jamais tenues depuis l’ouverture de l’Europe, nous faisaient croire la prospérité, le travail pour tous, un pouvoir d’achat florissant, etc. le paradis en somme. On attend toujours. Ils nous ont offert le contraire : la misère, pas de travail pour tous, l’immigration de masse et entretenue sur nos impôts, matraquage par les impôts et taxes, en veux-tu en voilà… L’arrivée de Hollande a empiré la situation des Français, Macron l’a aggravée. Et ce n’est pas fini.
Ne vous inquiétez pas. Si l’Etat ne vous a pas encore détroussé de votre portefeuille, viendra le jour où il ne vous oubliera pas. Et là, vous direz merci aux Gilets jaunes d’avoir ouvert un combat civil. Peut-être pas à l’insurrection, mais à la non-résignation, ce qui revient au même.
C’est le fond de l’action qui compte et pas la forme du mot.
Débrider les petites entreprises en libéralisant le droit du travail, c’est admettre comme en Allemagne qu’il est dans l’intérêt de l’entreprise que son chef puisse se défaire d’un salarié tout simplement parce qu’il ne lui convient pas.
Par ailleurs, les entreprises du BTP ne trouvent pas de personnel, parce qu’en France, on ne veut maintenant plus être « ouvrier ». Il serait temps qu’un rechercheur d’emploi se plie à l’offre d’emploi.
Ensuite, il faut mettre les municipalités au pas, tant sur le plan de leur personnel pléthorique que celui de la magouille généralisée relative au droit su sol.
Tout cela, Macron aurait pu le faire au début de son quinquennat, maintenant, avec la pagaille qu’il a semé, c’est trop tard, et nous allons nous en sortir encore en creusant le déficit intérieur, et en aggravant de plus belle la dette extérieure.
Il y a intérêt à laisser quelque chose derrière soi pour les enfants …
@ Mary Preud’homme | 28 novembre 2018 à 01:16
« D’après le biologiste moléculaire et généticien Bertrand Jordan, les ethnies humaines se distinguent par la culture et non par la biologie. »
Dont acte, je comprends mieux le monde !
Quand un Malien a la peau noire, c’est culturel.
Quand une Soudanaise a les cheveux crépus, c’est culturel.
Quand un Chinois a les cheveux raides et noirs, c’est culturel.
Quand une Suédoise a les yeux bleus, c’est culturel.
Quand je sais différencier un Chilien d’un Camerounais, c’est culturel.
@ Robert | 27 novembre 2018 à 16:58
Vous avez sans doute raison, d’ailleurs le journal se demande si ce n’est pas un coup de com de plus, à force d’en faire à sa façon quelle est la part de sincérité ?
J’ai écouté la proposition de façon à stabiliser le prix des carburants, je n’ai rien compris sur la méthode et je ne suis pas le seul apparemment !
De la bouillie pour chats :
– Veut-il garder un prix plafond en ajustant les taxes pendant une période donnée ?
– Veut-il ajuster les taxes de façon à lisser une hausse acceptable ?
– Veut-il faire varier les taxes quand le prix de baril est bas comme en ce moment et donc se constituer une trésorerie pour les périodes défavorables ?
– Une combinaison associée
Bref, du flou et quand c’est flou les Gilets jaunes considèrent que c’est bien flou et comme dirait Martine Aubry, il y a un grand méchant loup.
A cela rajouter une commission machinchose qui va durer, fossoyeur futur d’un mouvement spontané, qui va créer encore plus le doute alors qu’ ils ne sont surtout pas partis pour se faire enfumer.
Les pris pour des imbéciles se rebiffent.
Les retraités ne sont pas dans la rue pour beaucoup et dans les 70% de soutien ils doivent peser pas mal.
La confiance et l’espoir est mort, pire que tout, trois longues années et un boulet accroché au pied de ce président, l’immeuble Macron est aujourd’hui en arrêté de péril imminent, et pour le lever…
L’écriture est un nectar qu’il n’est pas nécessaire de partager, mais c’est tout de même plus gratifiant (…une des raisons du fonctionnement de ce blog et de la motivation des intervenants) en dépit de ce que disait Melinda Haynes : « Forget all the rules. Forget about being published. Write for yourself and celebrate writing » (Délaisser tous les usages. Renoncer à être publié. Écrire pour soi seul et s’en délecter).
Dans un registre voisin William H. Gass affirmait que : « Les vrais alchimistes ne changent pas le plomb en or. Ils transforment le monde en mots ».
Le livre dans son format physique est un autre nectar qui ne sera jamais remplacé par le numérique. Et pas uniquement parce que l’on se détruit les yeux avec ce dernier : mais en raison d’une présence matérielle où joue le toucher et vibre le tympan sous le bruissement de la page qu’on tourne. La quiétude agit aussi. L’esprit affronte alors le contenu au travers, parfois, du choc du style.
Le livre audio facilite l’accès aux oeuvres difficiles : pour certains c’est la seule façon, lors de déplacements notamment, de se plonger—sans lâcher de lassitude le livre des mains—dans l’écrit d’abord délicat comme celui de Proust. Mais l’audio interdit d’aller dans la profondeur de la pensée du texte comme l’autorise—potentiellement—la lecture soutenue.
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Edouard Philippe est intervenu ce matin sur BFMTV face à J.J. Bourdin. Pour le pouvoir, dans la situation actuelle face aux Gilets jaunes, la problématique est simple : surtout ne rien lâcher car il s’assimile à une frêle digue de sable fin face à la colère d’un océan tumultueux. En cas de début de brèche, la digue s’effondrerait rapidement sous les coups de boutoir du flot féroce des innombrables revendications. Au bout de quelques minutes, le précaire monticule de sable serait réduit à néant, lissé sur la plage.
Lâcher ne serait pas seulement, pour le pouvoir, s’interdire définitivement de faire des réformes ambitieuses jusqu’à la fin du quinquennat, mais le condamnerait à subir d’inlassables bourrasques de doléances… émanant des gens « qui ne sont rien » à part une cible facile. Pas si facile que cela finalement…
Le gouvernement prétend que le mal actuel vient de la gestion des finances par les pouvoirs antérieurs, entre 2008 et 2016 (« ce n’est pas moi, ce sont les autres… » : vieille ficelle usée, éternellement ressassée…). Eric Woerth a rectifié le tir hier : le mal qui ronge la France vient du taux insupportable de la taxation (en particulier l’automobiliste devenu super vache à lait) sur le court laps de temps des 18 derniers mois. Les quinquennats qui ont précédé n’ont été que préparatoires au tsunami. Hollande, qui a matraqué à fond, a constitué un indéniable terreau. Macron a amplifié le processus en tapant quatre fois plus fort que les deux autres. L’explosion devenait inéluctable.
Une société est un équilibre instable, comme un mobile sous un ventilateur dont on modifie la vitesse rotatoire des pâles sous variomètre. Macron a mal placé le curseur fiscal parce qu’il ne connaît rien au terrain, qu’il n’a jamais été élu, qu’il n’a jamais inlassablement arpenté les marchés à serrer les mains jusqu’à la crampe, à converser avec les vrais gens…
Il est responsable du tumulte actuel, manoeuvrant maintenant maladroitement la barre pour tenter de maintenir à flot le bateau ivre de la France balloté par une tempête impétueuse, comme celles des mers du Sud. Va-t-il virer sur bâbord pour se réfugier dans les eaux calmes de l’Atlantique après contournement du Horn ? Rien n’est moins sûr… Le vrai courage n’est pas de résister, mais de reculer. Le problème est que ce recul risque de tout faire éclater. Donc Macron tergiverse en espérant duper l’adversaire pour éviter la déflagration. Ce matin sur BFMTV, Edouard Philippe a été encore plus sévère que Macron hier : pas de renoncement à la hausse du carburant au 1er janvier, pas de coup de pouce sur le SMIC.…
La question n’est plus de savoir si la France est en révolution, mais quel en sera le degré.
Question sur les Gilets jaunes
Pas du tout macroniste, et pas du tout Gilet jaune, je souhaite poser une question. Si j’ai bien compris, la source de ce mouvement était l’augmentation du carburant frappant les personnes qui doivent utiliser leur voiture pour aller travailler et qui ont des problèmes financiers.
La première manifestation a eu lieu un samedi, et l’on pouvait penser que les gens qui sont venus ne travaillaient pas le samedi.
Or, si j’ai bien compris, il y a sur une foule de ronds-points des gens en gilets jaunes le lundi, le mardi, le mercredi, le jeudi et le vendredi. Quels métiers exercent ces personnes ? Certes, il y a des retraités, et je suis bien placé pour savoir que l’augmentation de la CSG frappe certains comme elle me frappe, et je ne me réjouis pas d’être frappé. Mais les autres ? Chômeurs, bénéficiaires d’allocations de solidarité, manifestants professionnels, révolutionnaires… heureux possesseurs d’une voiture ?
Les informations manquent à cet égard.
Toujours la même histoire : l’enfant prend le pouvoir.
Darmanin veut se rendre intéressant, alors il parle à tort et à travers, il devient sot et se fait mal voir.
Le chef de l’Etat a décidé de fermer 14 des 58 réacteurs d’ici 2030 !
Par quel tour de passe-passe compense-t-il la perte de production électrique ?
D’ici douze ans de l’eau aura passé sous les ponts et Jupiter sera passé à autre chose.
Darmanin joue sur du velours. Il contre-attaque en pleine crise des Gilets jaunes. Il les instrumentalise en quelque sorte. Mais a-t-il vraiment tort ?
Alors qu’une partie de la population se serre la vis pour terminer le mois, d’aucuns n’hésitent pas à s’offrir des repas à 200 euros. Et le plus souvent, c’est l’employeur qui paie, et par voie de conséquence, les clients de cet employeur, c’est-à-dire nous dont les Gilets jaunes. Une telle dépense n’est justifiée que si elle sort de votre propre poche.
Certains Gilets jaunes demandent la suppression d’un Sénat fort coûteux. Mais, dans le même temps, les sénateurs demandent une augmentation de 125 % de la déduction fiscale des indemnités des élus. Cette forfaitisation des indemnités est trop opaque. Il convient de rembourser sur présentation de notes de frais des élus.
Peu importe l’exposé des motifs, on ne peut s’empêcher de considérer que les sénateurs sont gavés de privilèges et qu’ils en redemandent pour les élus. Le moment est vraiment mal choisi. Mais si on ose voir la réalité en face, la disqualification vous tombe dessus: vous faites de l’élu-bashing. Pas besoin de développer davantage, l’argument serait imparable. Foutaise !
Ce ne sont pas les cris d’orfraie de Monsieur Retailleau qui vont nous impressionner. Il connaît très bien les raisons pour lesquelles son mentor est tombé en rase campagne.
« L’art des mots, un rêve, une exigence, une éthique, un talent. Je suis obligé de constater que dans notre monde cela fait beaucoup pour un seul être ! »
Fort belle conclusion en vérité que je voudrais compléter par une analyse que je viens de lire de David Desgouilles qu’il a intitulé : « Réponse aux gilets jaunes: avec Macron, on tourne en rond – Macron a compris et en même temps n’a rien compris »
https://www.causeur.fr/macron-discours-gilets-jaunes-transition-156568?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=f3795537b8-Newsletter_14_juin_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-f3795537b8-57538953
Il écrit notamment : « Emmanuel Macron nous donne le tournis. Il semble avoir compris le temps de deux phrases et en même temps nous rappelle qu’il n’a rien compris la phrase d’après. Il semble prendre de la hauteur et en même temps « donne l’impression pénible que le président lit une note de Bercy et qu’il fait corps avec le ministère des Finances », ainsi que le notait notre confrère Guillaume Perrault. Un jour, les Français sont des « Gaulois réfractaires », un autre « ils ont raison » »
Le poids des mots !
Pour le savoir de Mary Preud’homme:
https://brainstats.com/fr/qi-moyen-par-pays.html
@ vamonos | 28 novembre 2018 à 10:30
« Malien… Soudanaise… Chinois… Suédois…
Quand je sais différencier un Chilien d’un Camerounais, c’est culturel. »
Ben oui !
Puisqu’il s’agit de nationalités, donc de concepts politico-juridiques et que pour les différencier, il vous faut leurs papiers.
Les papiers ce n’est pas génétique !
Ce n’est pas un statut politico-juridique qui donne la peau noire, les cheveux crépus, raides et noirs, les yeux bleus.
Rien n’interdit à un blond aux yeux bleus de posséder la nationalité malienne.
Il y a des gens qui gagneraient à se taire !
@ Exilé | 28 novembre 2018 à 08:42
« Imaginez que vous ayez un problème grave de santé et que le médecin, vous ayant à peine écouté, se lance dans une harangue sur l’Europe, le climat ou le Petit Chaperon Rouge, que diriez-vous ? »
Je ne me suis jamais retrouvé dans ce cas de figure, sauf peut-être après la consultation où il nous arrive d’avoir une discussion à bâtons rompus… enfin au sens figuré bien sûr !
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@ Jabiru | 28 novembre 2018 à 11:54
« Le chef de l’Etat a décidé de fermer 14 des 58 réacteurs d’ici 2030 ! Par quel tour de passe-passe compense-t-il la perte de production électrique ? D’ici douze ans de l’eau aura passé sous les ponts et Jupiter sera passé à autre chose. »
C’est toute l’ambiguïté des projets de nos présidents qui sont élus pour cinq ans avec très peu de chances de se faire réélire pour un second mandat. (Je pense que EM subira le sort de ses deux prédécesseurs.)
Concernant les centrales nucléaires, il est difficile de vouloir supprimer des centrales nucléaires alors que l’on mène une politique du tout-électrique, que ce soit pour les véhicules, mais aussi pour le chauffage domestique (suppression des chaudières au fioul dans dix ans a dit le PM).
Les solutions en matière d’énergie renouvelable n’arrivent visiblement pas à suivre les besoins en électricité du pays.
Les éoliennes qui ne fournissent chacune que quelques mégawatts ne sauraient satisfaire les besoins à venir, sans parler de leur impact désastreux dans le paysage.
Alors qu’une centrale nucléaire fournit 850 MW par réacteurs et une centrale dispose généralement de quatre réacteurs.
Faut-il alors maintenir nos centrales à charbon qui fournissent entre 120 et 700 MW ainsi que le font les Allemands, alors que celles-ci sont très polluantes en matière de CO² ?
Le problème de nos politiques est qu’ils sont incapables de prendre en compte tous les paramètres qui entrent en jeu dans un projet de transition énergétique. Et de toute façon ce sera toujours au président suivant de se débrouiller avec la patate chaude.
Le président sortant ne sera plus concerné et passera une retraite paisible à donner des conférences payées à prix d’or un peu partout dans le monde.
@ Jabiru 28 novembre à 11 h 54
« D’ici douze ans de l’eau aura passé sous les ponts et Jupiter sera passé à autre chose. »
Toujours en recherche de concision je vous propose :
D’ici douze ans de l’eau aura passé sous les ponts et Jupiter sera passé !
@ Aliocha
« C’est bien dommage mais dans les choses de l’art, l’intelligence n’est rien si ne la précède l’expérience sensible, comme n’est rien la mort, en rapport au cadeau qu’alors, la vie sait nous offrir ».
La vie n’est pas un cadeau, vu que les cadeaux, on peut les refuser, la vie est un don, parfois agréable, parfois non, un drôle de cadeau, car il nous est repris, un drôle de cadeau, car il est très dur de le rendre, il est difficile d’avoir la volonté de se tuer, les techniques et l’habilité. Ratez votre suicide, vous pouvez vous retrouver enfermé à l’hôpital, ratez votre suicide et vous pouvez vous retrouver sur un fauteuil roulant, encore un cadeau de la vie.
Avant cela il y a l’instinct de survie et un discours social à rejeter, certes massif à cause de la dominance d’une religion qui perd gagne, le crucifié est mort mais ressuscité, vive la souffrance qui nous élève, et d’autres du même genre, des à bas saint Thomas, il ne faut pas en croire ses yeux.
C’est faux, il faut croire les yeux… Pas les rumeurs, eh non, toutes les légendes sur les blancs des cartes étaient fausses, pour savoir, il faut VOIR. Et c’est bien ce que nous faisons, télescope, microscope… Fi des rumeurs, des théories mêmes, mais je peux vous en faire tant que je veux des théories.
Tiens une, celle de l’oncle… Un dieu plutôt nullard, preuve, la souffrance et la mort, a fait le monde puis a laissé tomber tout ça dans la première poubelle, son frère essaie de prolonger et réparer un monde dont il n’est pas responsable.
Sans le dire, en se faisant passer pour son frère le nullard et en prétendant que le nullard est bien. Parce que le nullard nous a créés à sacraliser l’origine, comme on le voit avec tous les adoptés voulant connaître leurs « vrais » parents, enfin, les biologiques à qui ils ne doivent rien, en fait, une vie qui serait bientôt morte si d’autres ne les assumaient, une vie avec un sentiment d’absence pour ceux qui se retournent sur le passé.
Combien de gens condamnés à la pauvreté, au handicap, à une vie de solitude, à l’échec ou quoi que ce soit que les gens ne veulent pas voir tomber sur eux ? Affreux…
Il est affreux de voir que nous sommes condamnés à la mort :
Quand nous vivons un amour mutuel !
Quand nous créons !
Quand nous découvrons le monde !
Quand nous progressons !
Mais cela ne suffit pas, il nous condamner à vivre quand la vie n’en est plus une.
A croire, s’il y a un dieu créateur, qu’il y a un concours de comment nuire aux gens, le dieu tout-puissant nous condamne à souffrir et à mourir, la société qui se réclame de lui n’encourage pas, et plutôt décourage la recherche d’immortalité comme d’ailleurs le suicide, l’idée étant qu’il faut subir ce qui est, le mal nommé « donné », quand il faudrait dire « le reçu pour subir ».
Les Gilets jaunes des blocages (je dis bien blocages, j’ai vu hier) réclament moins de taxes ! OK mais combien d’entre eux paient ces taxes ? Combien sont imposés ?
Taxes d’habitation : plus des trois quarts exemptés.
Parmi les mémés présentes, combien ont seulement le permis, une voiture et besoin de carburant ?
La CSG, combien la paient, en toute honnêteté surtout, car le mensonge des 389 euros me reste coincé là !
Peut-être la taxe sur le coca qui les ruine ?
Alors expliquez-moi comment ces braves gens peuvent réclamer moins de taxes ?
Ils voudraient une allocation compensatrice sur les taxes qu’ils ne paient pas ? C’est cela ?
Autre question: peuvent-ils nous faire la liste des aides perçues par tous ?
Quel est leur montant ?
Mais en toute vérité surtout car je ne crois plus personne avec les faux exemples balancés depuis quelque temps !
Juste à regarder leur train de vie, la BMW pour aller manifester et leurs photos de vacances sur les réseaux sociaux !
Je demande à croire leur vraie misère mais pas celle arrangée ou exploitée par l’opposition !
Si je peux comprendre les difficultés des Gilets Jaunes, je m’interroge sur la réalité des situations décrites.
210 € de retraite ?
Alors que l’ASPA (Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées) garantit une retraite de 833 € par mois pour une personne seule, 1 293 € pour un couple, chiffres applicables au 1er avril 2018 avec une augmentation de 30 euros par mois pour cette année et une augmentation de 35 € prévue en 2019 soit 60 € en deux ans dont personne ne dit rien !
Cette ASPA est versée aux personnes de plus de 65 ans ou dès 62 ans pour les personnes en inaptitude au travail, handicapés, anciens combattants.
Les personnes interrogées n’ont sans doute pas eu les bons renseignements, elles peuvent également sous réserve de ne pas dépasser 30% du SMIC soit 449,55 ou 50% du SMIC pour un couple, continuer d’exercer un petit travail rémunéré.
Les sommes prises en compte pour son attribution font rentrer dans le calcul toutes les ressources mobilières, loyers…
Loin de remettre en cause cette aide versée aux personnes qui pour certaines n’ont jamais travaillé je pense que ce sont les impôts dont ils veulent la disparition qui permettent de verser cette aide, impôts qui représentent en ce qui nous concerne 4 mois de nos retraites.
Que nous payons conscients qu’ainsi nous participons au maintien des services offerts à la population.
Il est vrai que nous faisons partie de ceux que Monsieur Hollande qualifiait de riches et qu’il n’aime pas ; nous percevons 4 100 euros pour deux après plus de quarante ans de travail chacun.
Je propose que nous fassions une expérience d’un seul jour: arrêtons tous les services offerts, suspendons les paiements effectués au titre des aides diverses et variées, des retraites (voyez je suis encore prête à donner) et nous prendrons conscience que rien ne peut se faire sans quelque effort.
Je suis d’accord avec les personnes qui demandent le même effort à chacun y compris à nos dirigeants quelle que soit leur fonction.
Les Gilets jaunes réclament la suppression du Sénat, les ors royaux de la République, la Cité des Privilèges vue par ceux qui galèrent tous les jours, infirmières, soignants et tous les autres.
Tout remonte à la surface, la rage des laissés-pour-compte devant cette élite politique, sans freins d’avantages et de toujours plus aujourd’hui dénoncés par ceux qui sont étreints, qui ont peur de basculer vers un monde de misère pour quelques centimes de plus à trajectoire longue.
Ce qui a tout déclenché, sans butée visible jusqu’à ce jour.
Un appauvrissement futur qu’ils redoutaient et qu’un exécutif imbécile mettait à portée de vue.
Les gueux et l’aumône, sénateurs cadenassés de prébendes, tout à prendre rien à offrir, voyages d’études pour leur équilibre, restauration fine sur place comprise, vin compris évidemment.
Le monde représentatif du peuple et des territoires, qui vit dans des palais nationaux, loin des gens, loin de tout, loin de ceux qui jour après jour construisent un pays.
Comment ne pas entendre cette rancœur sourde qui apparaît sous les banderoles et slogans, Gérard Larcher roi parmi les rois mais sans pouvoir véritable, il ne sert plus à rien la politique se fait à l’Assemblée.
https://www.senat.fr/role/senateurs_info/statut.html
Mélenchon de dire que les élus sont mal payés, on peut le comprendre il ne possède qu’un misérable appartement et une maison secondaire sans avoir jamais planté une pointe. Tribun ? N’importe quelle foire de région est capable de vous aligner des hâbleurs, des orateurs aussi capables, et capables de vous vendre des culottes sales.
Les gueux savent lire, ils sont adeptes des réseaux sociaux, les retraités savent compter, les boas ils n’arrivent plus à les avaler.
Ce n’est pas un hasard si les sans-grade réclament la tête du Sénat, aussi inutiles qu’improductifs. « Maison de retraite dorée » comme il se dit souvent, des présidents anciens qui coûtent deux bras sans raison. En Finlande et dans les pays nordiques cela n’existe pas, un ancien Premier ministre de ce pays s’étonnait de ces résurgences d’un autre monde, coiffées de soie et de litières dorées.
L’exécutif n’a cure de ces fossiles qui n’ont rien à voir dans une démocratie, Mongénénéral l’avait bien compris, des « finances saines » et surtout pas de « machins », le pouvoir était pour servir l’Etat et le citoyen, la grandeur pour l’élévation des autres.
Surtout pas le mesquin, l’élévation pour tous, pas pour soi !
La situation matérielle de 577 députés, de l’argent de poche tous frais payés par ailleurs ! Trop c’est trop, en nombre et en valeur, même le papier de l’imprimante est remboursé, on imagine le reste, les emplois de l’Assemblée vus dans un reportage occupés à distribuer des ramettes et occuper son temps libre… La folie démesurée de prébendes, l’obésité du service superfétatoire, le gaspillage avec acharnement vu par les citoyens qui se lèvent tôt et qui n’en pauvrent plus, pauvre plus c’est ce qui se vit maintenant.
http://www2.assemblee-nationale.fr/decouvrir-l-assemblee/role-et-pouvoirs-de-l-assemblee-nationale/le-depute/la-situation-materielle-du-depute
Réclamer la peau du Sénat montre combien est grand le rejet des politiques et des institutions, par deux fois cela a été remis, la troisième pose problème car elle renvoie à de méchants moments politiques.
@ Mary Preud’homme | 28 novembre 2018 à 01:16
@ vamonos
« D’après le biologiste moléculaire et généticien Bertrand Jordan, les ethnies humaines se distinguent par la culture et non par la biologie. » (Mary P)
Quand un Africain est atteint d’anémie falciforme, ce qui est courant, maladie biologique héréditaire sous forme de transformation des cellules rouges, qui restreint sa capacité à absorber l’oxygène, et explique pourquoi il y a peu de plongeurs professionnels et d’astronautes noirs, ce n’est pas culturel mais bien génétique.
Bertrand Jordan, fondeur du Génopole de Marseille, devrait le savoir, il est installé près de la société Comex qui a été confrontée à ce problème génétique en Afrique dans la formation de plongeurs africains.
Entre un Africain qui est protégé de la malaria par une évolution génétique de ses cellules rouges et un Européen qui peut en mourir en trois jours, la différence d’ethnie n’est pas culturelle.
@ Patrice Charoulet | 28 novembre 2018 à 11:04
« La première manifestation a eu lieu un samedi, et l’on pouvait penser que les gens qui sont venus ne travaillaient pas le samedi. Or, si j’ai bien compris, il y a sur une foule de ronds-points des gens en gilets jaunes le lundi, le mardi, le mercredi, le jeudi et le vendredi. Quels métiers exercent ces personnes ? Certes, il y a des retraités… Mais les autres ? Chômeurs, bénéficiaires d’allocations de solidarité, manifestants professionnels, révolutionnaires… heureux possesseurs d’une voiture ?
Les informations manquent à cet égard. »
Les autres ? mais c’est la PLÈBE qui pue, du caca, quoi, comme vous l’avez déjà si bien écrit.
Le dimanche, il n’y a personne : une info pour vous => ils sont tous à la messe…
Apparemment personne ici n’a jamais vu un film de Bertolucci, faut dire qu’à la même époque la « 7e Compagnie » faisait fureur…
« Ne pas confondre malbouffe et malnutrition…
Quant on veut reprendre et sermonner quelqu’un mieux vaut être précis afin que le discours ne tombe pas à côté de la plaque. »
Rédigé par : Mary Preud’homme | 27 novembre 2018 à 15:42
Vous reprendre ? Grands dieux, quelle idée. Faire de la diététique, le diable m’en préserve. C’est pourquoi ce ton impérieux m’a paru étrange, mais trêve, ça n’a aucune importance puisque unilatéral.
Civilités.
@ Jabiru 28 novembre 2018 à 11:54
D’autant que Manu ne sera plus aux manettes…
———————————————–
@ Zonzon 28 novembre 2018 à 08:33
« Erwan Benezet, journaliste au Parisien, que j’envoie en port payé à breizmabro ! »
Merci Zonzon pour cette gracieuse initiative mais, même dans ma Bretagne profonde nous respectons le tri, et ce n’est pas parce que les parents du prénommé Erwan l’ont baptisé ainsi (à Tréguier j’ose croire) que nous devons l’accepter dans notre conteneur. Surtout s’il bosse au Parisien !
Adéo Zonzon 😉
@ Patrice Charoulet
« Les informations manquent à cet égard. »
Eh bien, si une fois de plus les journalistes – ou du moins ceux qui sont les satellites du Régime – ne font pas leur travail, à l’instar de certains élus godillots et préfèrent donner dans les « infox », il faut se prendre par la main pour trouver soi-même les réponses.
Ceux qui en ont l’occasion peuvent éventuellement interroger directement des G.J.
Mais d’après les éléments dont nous disposons, plusieurs couches sociales sont représentées dans ce mouvement qui dépasse la caricature facile des « boeufs ».
On y retrouve des indépendants, de petits entrepreneurs, des professions libérales, des agriculteurs, des commerçants, des employés, en résumé des actifs qui en ont assez d’être taxables à merci pour combler la gabegie étatique, pour financer des lubies délirantes et pour entretenir une armée de gens qui vivent sur leur dos, venus parfois de très loin exprès pour ça.
Pour ceux qui n’étaient pas nés à l’époque, un peu dans ce style-là :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8410973b/f1.item
Pourquoi s’acharner sur des mots, prononcés par tel ou tel. Ces gens-là ont plus de défauts que de qualités et nul n’en viendra à bout. Ils ne représentent plus qu’eux-mêmes et quelques thuriféraires stipendiés.
Le peuple a tort de leur demander quelque chose. Le résultat est au bout du fusil, disait un humoriste célèbre.
Oui, vraiment, ils sont exaspérants, bouffis et epistémophobes (j’adore celui-là).
En revanche, on ne voit pas pourquoi ils agissent de la sorte. Quel est leur but ? Prendre tout l’argent de France ? Et après ? Venezuela ? Aussi bêtes que des communistes ?
Pourtant, on voit des actions qui se dessinent, des annonces pour le futur, certaines remarques laissant présumer qu’il faut préparer mieux le terrain pour faire passer des décisions dramatiques.
Pour l’instant, ils en sont encore à la flatulence, éventuellement orale, et ne se rendent pas compte de leurs miasmes dissipés dans ce qui reste d’atmosphère respirable.
A lire les rapports scientifiques, on est également perplexe. Viser le carbone, très bien, mais est-ce la bonne solution ? Oui ? Non ? Les avis sont très partagés bien que des sommités vraiment indépendantes comme Jean-Yves Le Gall, du CNES aillent dans ce sens. Mais si carbone il y a, est-il raisonnable de taxer, taxer, taxer, comme en France, au risque de voir les gens adopter des attitudes antiécologiques, par manque des moyens d’être vertueux ? Ne nous réduit-on pas aux menus plaisirs de ces vanités souriant d’aise à des tribunes fleuries ? La vision de Fabius à la dernière ou une autre COP, au sourire modeste et hautain, a de quoi faire douter de son influence.
Mais que faire d’autre ? Comment être vigoureux et vertueux ? Dépenser sans argent ? Comment enrichir le peuple, sans ruiner ceux qui se sont déjà enrichis, car c’est bien là le hic. Les riches d’aujourd’hui n’ont pas toujours été riches, et d’autres devraient le devenir dans l’avenir, à moins de boucler toutes les ouvertures et de cantonner l’ensemble de la population au col Mao et à la Stasi, et encore, il resterait les politiques qui auraient des voitures marchant à la transpiration de séraphin.
Pas de sortie, la jacquerie rime avec tricherie. Il y a bien l’Islam, avec sa charité bien ordonnée et le christianisme, bien fatigué.
Au fait, c’est bientôt Noël avec sa « magie ». Il est temps de ne pas acheter, une fois, une seule, sans penser à rien d’autre que jouir de ce que Gaïa nous offre encore.
Tout ou presque a été dit dans le billet et les commentaires sur la langue de bois, l’hypocrisie et le mensonge de la parole des politiques, particulièrement ceux en place actuellement.
J’ai bien aimé le rappel de la peste brune par Darmanin, dans le genre exagération ridicule c’est une des meilleures.
Mais puisqu’on en est aux couleurs, ils sont où :
« Les mots bleus,
Ceux qu’on dit avec les yeux,
Et qui rendent les gens heureux ». (*)
Le langage tenu par Macron et E. Philippe est le pire langage technocratique qui soit. Il n’est même pas celui d’un dirigeant d’entreprise qui donnerait un espoir à ses employés face aux difficultés de l’entreprise.
Il pourrait être celui tenu aux actionnaires qui tiennent la société, ici, c’est la Commission de Bruxelles, et encore aucun dirigeant ne se permettrait de mépriser publiquement ses employés en les traitant de fainéants.
Le langage de Macron ressemble au célèbre TINA (There is no alternative) de Margaret Thatcher en son temps. À ceci près qu’elle parlait d’économie et que Macron parle de la France.
Aucune perspective optimiste, aucun espoir ne nous sont offerts.
Je n’ai entendu et continue d’entendre que des paroles pessimistes qui peuvent se résumer par un choix simple: No Present ou No Future, des slogans de punks.
Le No Future est défini par un présent, médiocre mortifère par pollution, dans la continuité de ce que nous vivons. Dans ce présent nous mourrons tous de cancers du foie, poumons, intestins, d’allergies j’en passe et des meilleures. Il n’y a que les Vegans qui mourront en bonne santé, mais ils mourront quand même, quelles que soient leurs illusions.
Et ce présent est associé avec un futur apocalyptique, la fin du monde littéralement, rien que ça. Nos climatiques inquisiteurs ignorent que la vie est obstinée et qu’au point zéro d’Hiroshima l’herbe a repoussé.
Le No Present est un présent de flagellation continue par taxes et impôts avec une repentance perpétuelle à l’égard du futur forcément triste puisqu’il semble que le temps soit à l’austérité perpétuelle, demandée par Gaïa la nouvelle déesse du paganisme ambiant.
Pour le moment on ne nous demande que notre argent, celui des retraités en particulier, en attendant l’eugénisme des rentiers qui ayant travaillé toute leur vie n’ont pas eu la décence de mourir juste avant la retraite. Offrant à la société le double avantage d’un emploi réduisant le chômage et l’économie de la pension.
J’exagère diront les « macronrien », mais le rappel en boucle de l’avenir de nos enfants pour justifier une politique m’agace profondément. Je croyais que les publicités n’avaient pas le droit de faire intervenir les enfants au motif que l’émotion créée annihilait l’esprit critique.
Pour terminer sur une note d’humour quand même, parce que ce n’est pas seulement l’ouïe qui est agressée, c’est la vue également.
L’autre jour, ma petite-fille, jeune fille très moqueuse, était à la maison quand elle a vu sur les étranges lucarnes de la télé, apparaître Édouard Philippe et Gilles Le Gendre le nouveau patron des LREM, elle a eu cette remarque: « Ils ont l’air épanoui, c’est un plaisir » !
(*) Non ce n’est pas de moi, mais ça pourrait 😉
https://www.youtube.com/watch?v=LdfB8pM-qLw
Mais que vous êtes donc encombré par Dieu, Noblejoué, combien vous avez besoin de définir celui qu’on ne connaît pas comme étant votre bourreau. Vous êtes finalement beaucoup plus croyant que moi, à prêter à une divinité inconnue le visage de votre révolte.
« Nous sommes des humains, la relation première, essentielle, est que nous soyons humains les uns aux autres. C’est ce que veut la foi primordiale. D’où vient-elle ? Quelle parole nous la donne ? Quelle puissance en nous ? Ce ne peut pas être pour la restreindre, mais plutôt pour plus d’ampleur et de vérité, dans cet espace d’une communion humaine qui serait enfin délivrée du meurtre et de la folie. »
https://www.bayard-editions.com/religions-et-sciences-humaines/religions/spiritualite/un-chemin-sans-chemin
L’homme suffit et le cadeau, ou le don, est l’occasion de cette expérience mirifique de la conscience d’être vivant, qui donne sens à nos souffrances.
@ Augustine | 28 novembre 2018 à 14:19
Et si on décidait d’augmenter les tranches du taux marginal d’imposition, celle de 14% avec une partition différente, celle de 30% aussi et ainsi de suite ?
Et si on décidait de changer le curseur de départ de la CSG – 1 400 € je crois – en augmentant le pourcentage ?
On a supprimé l’ISF mobilière quelle imbécillité !
Symbole déclencheur dans l’esprit des citoyens, ceux qui ont hérité d’un petit patrimoine immobilier ou encore le paysan et ses terres, celui qui s’est constitué un peu d’épargne par la pierre, eh bien tous ceux-là se sentent floués, ce qu’ils possèdent n’est pas transportable, ne peut franchir les frontières comme le mobilier.
Il eut été plus intelligent de tout supprimer comme il se fait partout ailleurs pour l’intégrer dans les taux marginaux plus équilibrés, certes moins symboliques mais beaucoup plus juste.
Ce n’est pas par hasard que le soutien des Gilets jaunes tutoie les 70%.
Et si on décidait de supprimer carrément la taxe d’habitation qui n’a jamais été abattue de 30% par rapport à l’année n-1 ? Mécaniquement sans toucher aux taux elle augmente avec la valeur locative qui bouge en plus bien sûr.
Et si on décidait de supprimer cette taxe spéciale d’équipement rajoutée subrepticement cette année sur le foncier aussi ?
Et si on décidait… Vous savez, on peut continuer comme cela longtemps et de plus on rendrait le consentement à l’impôt plus positif tout en ménageant les plus faibles.
Non pas comme on le pense ceux qui sont au niveau du seuil de pauvreté de 980 € mais bien comme on l’entend de façon désespérée aux alentours de 1 200 € comme le révélaient nombre de soignantes et de métiers de base.
Le ruissellement n’a pas eu lieu, il ne peut en être autrement à la source, celui qui devait faire ruisseler préfère placer, rappelez-vous c’est du mobilier et très volatil.
@ Augustine
« Cette ASPA est versée aux personnes de plus de 65 ans ou dès 62 ans pour les personnes en inaptitude au travail, handicapés, anciens combattants. »
Vous oubliez de mentionner les personnes âgées étrangères ayant résidé en France depuis au moins 10 ans avec le droit d’y travailler (mais n’y ayant pas forcément cotisé)…
Note : nombre de retraités français, après une vie entière de travail, ne perçoivent pas une retraite nettement supérieure à cette « Allocation de solidarité » (encore un dévoiement de la prétendue « solidarité » à sens univoque) qui elle est par ailleurs réévaluée contrairement aux retraites ordinaires…
Encore un exemple de viol de la justice sociale au nom d’une non-discrimination poussée au limites de l’absurde.
Au passage, nous pouvons dire merci à la « droite » pour l’instauration de ce dispositif ubuesque, en plus sans avoir prévu les garde-fous qui auraient dû s’imposer.
@ Giuseppe | 28 novembre 2018 à 17:28
Pour ne pas se tromper lire les articles ci-dessous :
https://www.inegalites.fr/La-pauvrete-en-Europe
http://www.lefigaro.fr/social/2018/02/23/20011-20180223ARTFIG00213-en-europe-le-salaire-minimum-oscille-de-261-euros-a-1999-euros.php
@ vamonos
@ Claude Luçon
@ Herman kerhost
Je vous recommande ce livre de l’auteur en question :
L’humanité au pluriel : la génétique et la question des races, Bertrand Jordan, Le Seuil, Paris, 2008
Et si vous n’êtes pas d’accord rien ne vous empêche de lui adresser vos remarques et vos critiques. Il écrit régulièrement dans une revue médicale et il est facile à trouver.
Devant des gilets jaunes brandissant le kroaz du (croix noire), drapeau traditionnel breton, croix noire sur fond blanc, qui était dès 1188 l’étendard des croisés bretons en terre sainte, un commentateur de BFM l’a assimilé à je ne sais quel emblème révolutionnaire.
Sans doute voulait-il ravir à Darmanin et ses chemises brunes le grand prix du ridicule.
Je ne peux à ce sujet m’empêcher de citer notre grand poète Glenmor :
« Gwenn ha du, liu hor bannidou,
Gwenn ha du, gwad hon tadou
En deus da zegaset betek hor c’halonou
Noir et blanc, couleur de nos bannières,
Noir et blanc, le sang de nos pères
T’a porté jusqu’à notre amour »
@ finch | 28 novembre 2018 à 11:00
Je n’ai aperçu qu’un court passage de cet entretien de monsieur Philippe avec J-J Bourdin dans un journal télévisé, au moment où il évoquait son éventuelle réception de Gilets jaunes.
Ce qui m’a profondément troublé, pour ne pas dire choqué, est qu’à ce instant-là à aucun moment il n’a regardé son interlocuteur dans les yeux. Son regard a constamment été fuyant.
J’en conclus que c’est un personnage dont le courage intellectuel doit être très faible et la crédibilité de sa parole me semble fort réduite.
Par ailleurs, à de multiples reprises ces derniers jours, il a formulé des affirmations pour le moins modulées voire contredites par le président de la République. Or, il serait surprenant que les fameux « éléments de langage », les EDL rappelés ce jour par le Palmipède, n’aient pas été fixés préalablement. Le moins que l’on puisse dire est que les changements de pied présidentiels ne doivent pas faciliter la communication et encore moins la relation entre les deux têtes de l’exécutif !
@ Aliocha
Ce qui m’encombre c’est de SUBIR.
Et quoi ? La SOUFFRANCE et la MORT.
Pour ceux qui trouveraient que j’abuse des majuscules, il le faut bien à force de voir les gens prendre de fausses pistes, on balise, on balise, et tant pis, la voie n’a plus rien d’une bisse ou d’un chemin à côté, ah, les bisses de la Suisse, mais passons.
Dieu n’est qu’une hypothèse, mais qui sert à dire que tout va très bien madame la marquise, à tant de gens.
Restez mortels, souffrants et pas plus intelligents que vous l’êtes : SUBISSEZ.
Subir la souffrance et la mort et leurs « justifications », ça fait beaucoup, tout le monde ne peut pas être un passif du sens, et c’est heureux.
Et si par hasard, un dieu créateur tout-puissant existe, il est, que ses fans l’avouent ou non, le responsable de tous nos malheurs.
Et s’il y a un créateur pas tout-puissant qui fait ce qu’il peut, c’est différent, je ne fais que renvoyer aux croyants leurs propres dires… Mais ça ou n’importe quelle hypothèse…
Une joie de penser donc d’envisager des hypothèses ne veut pas dire que ces hypothèses soient le cœur du problème.
Le fond du problème est de reconnaître que subir la souffrance et la mort est, pour le coup, effectivement, révoltant, et pas pour prendre une pose de révolté.
D’abord, je veux dire l’action la plus immédiate, par honnêteté intellectuelle, une pureté qui m’importe tandis que les rites et autres choses semblables m’ennuient terriblement. Ensuite, pour aller, enfin, pour ceux qui le désirent vers l’amortalité, à savoir la fin de la mort par décadence corporelle si on ne peut évidement garantir contre le suicide, par exemple… Si un amortel aime quelqu’un qui préfère rester mortel, le voit décliner et mourir et terrassé par le chagrin, se tue. L’amour fatal, c’est le cas de le dire, celui qui ne parvient pas à sauver l’autre et en meurt, chose qui peut exister sous des formes atténuées de nos jours.
Une certaine gêne sociale…
Avec sa particule de nobliau, le ministre de Rugy a découvert hier soir en recevant une première délégation de Gilets jaunes un monde qu’il croyait disparu depuis les sans-culottes et les tricoteuses à bonnet phrygien au bas de l’échafaud qui criaient « À mort ! »…
Il avait l’air bien embarrassé, mais c’est qu’ils nous demandent carrément l’abolition de l’Assemblée nationale, un référendum, non mais attends, je rêve, il en était attendrissant, car le bonhomme est sympathique par ailleurs, c’est le seul écolo qui n’en pense pas un mot. C’est déjà une qualité à mes yeux.
Dans le monde bourgeois où j’ai vécu, lorsqu’une demoiselle de bonne famille épousait un bûcheron, on parlait de « mésalliance ». On était gêné socialement. On faisait la moue au buffet.
C’est arrivé au brave Chirac en épousant une Chodron de Courcel, il en a entendu des vertes et des pas mûres.
C’est le cas de notre gouvernement, il voit soudain surgir des bas de plafond, des « sans dents », comme disait Hollande, des gueux, des ploucs.
Soudain cette caste politique, pourtant passée à la pierre ponce de la République, par l’ENA et Sciences Po, retrouve des réflexes d’aristos, Macron parle des « masses laborieuses », et ses sbires évoquent les Croix de feu et autres « Esstrême droite »…
Leur monde s’écroule.
Qui s’attendait à ça ? Une mésalliance ! Horreur !
Où sont donc nos bons syndicats avec qui on pouvait discuter le bout de gras ?
Et maintenant on conteste la réforme des retraites…
Peu d’informations ont été communiquées.
Personnellement j’ai assisté à un débat il y a maintenant deux semaines avec M. Delevoye – débat ayant fait l’objet de commentaires plus que déformés dans les médias.
Un petit rappel d’un de mes commentaires récents :
Quelle que soit la manière d’aborder la question, tous les chiffres montrent sans contestation possible que les retraités français sont tout simplement les mieux lotis pour l’ensemble des pays de l’OCDE.
Quelques exemples :
– Durée moyenne de la retraite : France = 25,6 ans, OCDE = 20,3 ans
– Revenu moyen des retraités / Revenu moyen des actifs : France = 103,4 %,
OCDE = 87,6 %
– Pourcentage des transferts publics dans les revenus des retraités :
France = 85,4%,
OCDE = 61,2%
– Dépense publique des retraites par rapport au PIB : France = 14 2 %,
OCDE = 9. 8%
Et malgré cette situation de confort incomparable et sans aucun équivalent dans l’histoire de l’humanité, lorsqu’un Président demande à cette population de participer à l’effort national en augmentant la CSG de 1,7 %, on a droit à une levée de boucliers sans précédent.
Toute mesure qui va dans le sens d’une réduction du traitement de faveur des retraités pour revenir vers la situation des pays similaires est indéniablement une bonne chose.
Le système de réversion viagère, systématique et sans condition de ressources qui existe en France est un luxe pour les finances publiques, et n’a pas d’équivalent dans les pays de l’OCDE.
Il me semble donc plus que souhaitable de mettre le problème sur la table pour voir comment réduire le coût de ce luxe.
Mais je mets ma main au feu que ce sont les mêmes qui réclament la réduction des taxes et cotisations à longueur d’année, qui vont être en première ligne pour pousser des cris d’agonie:
« On veut tuer les retraités ! »
@ Tipaza
« Nos climatiques inquisiteurs ignorent que la vie est obstinée et qu’au point zéro d’Hiroshima l’herbe a repoussé. »
A Hiroshima, les arbres de type Ginkgo Biloba ont été les seuls végétaux à survivre à l’atome.
Ces arbres peuvent atteindre 4 000 ans.
De quoi nous inciter à la modestie.
Nous avons Normale Sup, l’X, quelques médailles Fields…
Et des millions d’analphabètes.
Nous avons quelques grands groupes industriels et pléthores de PME/TPE bancales.
Nous partons à la retraite à moins de 60 ans alors que l’espérance de vie s’allonge d’un trimestre de plus par an.
Nous choisissons d’habiter jusqu’à 100 km de notre lieu de travail parce que c’est moins cher et nous nous plaignons du coût des transports.
Dès que nous ne sommes pas d’accord, nous faisons grève et empêchons les autres de travailler.
Nous marchons sur la tête et croyons que c’est le monde qui marche à l’envers.
Les Gilets jaunes continuent de croire au rêve que Mitterrand avait vendu en 1981 pour se faire élire.
Nous en payons le prix aujourd’hui.
Tant qu’une majorité de Français encouragés par les démagos de tout bord seront toujours à revendiquer « toujours plus » et MOI D’ABORD, le pays ne s’en sortira pas et nous augmenterons encore la charge que nous laisserons à nos enfants !
Contentons-nous déjà d’apprécier que nous puissions répondre à tous nos besoins réels avant de vouloir assouvir nos envies et nos désirs (sans fin, eux) !
Nous n’avons plus les moyens de payer les retraites hormis à crédit, il faut donc comme tous les autres pays raisonnables travailler jusqu’à 65 voir 67 ans, la société doit évoluer.
Arrêtons de vendre des rêves à nos concitoyens, il va falloir régler l’addition de la gabegie budgétaire des quarante dernières années.
Nous n’avons pas le droit de laisser un tel désastre économique à nos enfants.
Une mise à plat de tous les régimes de retraite s’impose pour aligner tout le monde de manière équitable.
Nos politiques en premier, suivis par les régimes spéciaux, intermittents du spectacle…
La transition énergétique doit être globale et non uniquement ciblée sur les automobilistes !
Nous avons trente ans de retard sur les pays du nord de l’Europe !
Le tout-électrique, voiture comme photovoltaïque, est une impasse, nous préparons un désastre écologique avec les batteries au lithium et les panneaux photovoltaïques, tous chinois actuellement (rendement faible, recyclage difficile et coûteux).
Il faut un mix énergétique, pétrole, gaz, nucléaire nouvelle génération bio masse, éolien, bois, chauffage solaire, hydroélectrique. Avec une multiplication des petites unités de production locales pour éviter l’énorme déperdition de l’énergie à cause du transport dans le réseau haute tension.
Ce soir le pompon, Gérald Darmanin à la chasse aux trésors bien cachés, 100 000 000 € tous les ans pour de hauts fonctionnaires qui comptent et enfilent des perles, bien au chaud.
Le Canard avait titré « 15 000 000 000 (milliards) d’euros sous le tapis » suite à la parution d’un livre de René Dosière (qui se gardait bien avec son groupe de les réclamer dans l’hémicycle), il en profitait un peu aussi après tant d’années de mandats.
https://blog.francetvinfo.fr/livres-actualite/2012/09/12/avant-gout-dans-le-canard-des-recettes-de-dosiere-pour-amaigrir-letat.html
Le Volatile au passage l’égratignait, le temps des Gilets jaunes n’était pas encore venu, les médias repus n’en faisaient pas un cheval de bataille.
Darmanin sentant le vent tourner, doit lorgner sans doute sur ce réservoir de « pognon de dingue » qui était bien mis sous l’éteignoir année après année, aura-t-il le courage ou la peur du jaune, pour aller chercher ce qui est réclamé sans discernement à ceux qui en manquent le plus ?
L’ISF ?
Cet impôt savamment nommé et promu par son mentor F. Mitterrand et qui n’a jamais servi que de marqueur idéologique à gauche.
Preuve en est, c’est que même les gouvernements socialistes des pays voisins l’ont supprimé.
Quel dommage que Mme Royal ne le précise pas ni d’ailleurs combien cela a coûté au pays en investissement durant des décennies.
Au fond elle et ses amis continuent d’afficher le conformisme le plus rigide qui soit et ne voit la solution aux problèmes que par le traitement social.
Et c’est ainsi depuis quarante ans. Mais elle a oublié que les prélèvements en impôts et taxes ont augmenté de plus de 70 milliards sous le quinquennat de Hollande.
Et on se souvient comment ils ont « refiscalisé » les heures supplémentaires même des smicards.
Non pas parce que soi-disant ça détruisait des emplois, mais simplement parce que c’est Sarkozy qui l’avait initiée. Qu’elle prenne sa retraite avec ces 6 ou 7000 euros par mois payés par le contribuable qui travaille.
Vite il faut lui trouver un petit remède pour lui redonner la mémoire:
– Les taxes carbone c’est qui qui les a instaurées ?
– L’abandon des portiques 1 Mds d’ € c’est qui ?
– Le report du manque à gagner de cette écotaxe sur le prix des carburants, c’est qui ?
– Les taxes sur la facture d’électricité pour financer les moulins à vent, c’est qui ?
– La quasi-faillite de la région Poitou-Charentes, c’est qui ?
– Les millions engloutis en pure perte dans Heuliez pour la caisse à savon électrique, c’est qui ?
– Etc
Enfin ! il n’y a pas que Ségo qui a la mémoire courte, pauvre France !
Ségolène Royal ferait mieux de se taire, elle est complètement has been : son poste d’ambassadrice des pôles ne lui convient, il faut qu’elle fasse son retour dans l’arène politique et elle sort les crocs.
Le président Macron n’attise pas le feu de la contestation, surtout quand c’est elle qui a mis en place la fiscalité écologique.
Donc Royal n’est pas son mot à dire sur la politique de Macron qu’elle ne comprend pas.
Il faut de la concertation et non de la démagogie politique qu’elle incarne encore. Oui quand on cause à tort et à travers dans les médias, on se tait !
@ Claude Luçon | 28 novembre 2018 à 14:48
« la différence d’ethnie n’est pas culturelle. »
Dictionnaire du CNRS – Ethnie :
http://www.cnrtl.fr/lexicographie/ethnie
Pour les maladies ou les problèmes génétiques, c’est la médecine, pas les ethnies.
Et Africain, cela n’a jamais voulu dire noir !
Mais qui habite un continent : l’Afrique, les Maghrébins sont des Africains, les Afrikaners aussi.
Les Arabes, les Israéliens, les Iraniens, les Syriens, Irakiens, sont des Asiatiques.
Est-ce que les unes, les uns, les autres et l’Honorable Honoraire, vous pourriez faire des efforts et ne parler que si vous savez de quoi vous parlez et non en faisant appel à vos préjugés et fantasmes, par avance merci.
Toutefois je cherche vainement le rapport avec Bernardo Bertolucci, dont il semble que je sois l’un des rares à avoir vu certains de ses films.
Ben dites donc, ça s’arrange pas chez M.Bilger.
Il passe en une cinquantaine de lignes de Bertolucci et Fitzgerald à… Castaner et Darmanin. Woaw, ça fait un choc !
J’ai presque l’impression de me lire quand je faisais des poèmes tout pourris à l' »amour de ma vie »… quand j’étais ado. Le talent d’écriture en moins évidemment.
On a presque l’impression,d’entendre le sifflement strident d’un jet en plein crash. SHIUUUUUuuuuuuu,BOUUUM !
M’étonnerait pas qu’il soit en pleine dépression post-séparation d’avec son dernier « grand amour » macronien, en attendant le prochain comme tous les ados.
Je sens que M.Bilger est bien dans cet état d’esprit-là…
https://www.youtube.com/watch?v=Mb3iPP-tHdA
Heureusement pour lui, il a la jolie Madame Bilger pour danser avec lui à la lumière des bougies et son épaule sur laquelle pleurer pendant qu’elle caresse ses cheveux en lui disant d’un air las mais plein d’amour: « Tu savais bien que ça se terminerait comme ça »… et le clavier de Whiter Shade of pale reprend…
@ Augustine
Ôtez-moi d’un doute. L’allocation de Solidarité Personnes Agées ! celle qui est ensuite retiré aux héritiers ?
Sauf que, Noblejoué, « l’amortel », comme vous dites, est mortel, et greffer son cerveau ou je ne sais quoi à une machine est aussi la fin de l’individu tel qu’il a été créé, sensible et pensant et capable d’assumer sa condition, dans la mesure où il sait ne pas répondre à la violence par la violence, dans la mesure où il accède à l’age adulte, où le phénomène individuel s’inscrit dans une relation, en fait où il admet de ne pas être Dieu, comprenant que son nombril n’est pas le centre du monde et de la création, mais maillon d’une chaîne qui, si l’on admet sa propre limite, a vocation éternelle.
La nature en cela est fort bien faite car vous admettrez qu’il est bon que l’évolution ne s’arrête pas au phénomène Noblejoué, ou Aliocha, et que ces petits événements que nous sommes ne prennent leur valeur que par leur adhésion au vivant.
C’est une forme d’évolution à consentir librement, comme si, politiquement, on passait de la tyrannie à la démocratie.
C’est un choix, et vous pouvez préférer vous arrêter à vous-même, et livrer à la machine ou au suicide, ce qui revient au même, la somme de souffrance que peut représenter la vie si l’on ne sait pas se soumettre à sa toute-puissance, et de soi-même se décentrer.
@ Elusen
Vous êtes un peu rapide sur la définition de l’ethnie, en quottant une toute petite partie et en évitant soigneusement les autres, d’autres sources.
Source: « ethnos » du grec. Signifiant « gens de même origine ».
Définition: Une ethnie tend à être définie par deux attributs principaux: un mythe d’origine et des marqueurs de frontières ethniques. Par marqueurs de frontière ethnique, on entend une grande variété de traits caractéristiques tels que la langue, l’apparence physique, une religion, des styles architecturaux ou vestimentaires, des traditions artistiques comme les ornements personnels, la culture culinaire, l’utilisation de certaines technologies, des activités économiques spécifiques ou un mode de vie général.
Aussi je pense que Mary Preud’homme tend un gros bâton à Marchenoir lorsqu’elle affirme que les études sur le QI seraient d’origine russe ou chinoise, rien de plus faux. A l’origine c’est l’armée américaine qui a mené les travaux les plus importants sur le sujet et les résultats furent sans équivoque. Le sujet n’est jamais évoqué en Russie car, évidemment, il n’y a pas de problème d’immigration (je vous l’accorde, pas grand monde ne veut y aller). La controverse sur les races n’est soulevée que dans les pays où les autochtones se sentent envahis par les Africains à travers une immigration de masse chaotique, pour le dire cash. Une poignée de pseudo-scientifiques autoproclamés, ultraminoritaires, se font les porte-parole de l’idéologie mondialiste, en affirmant qu’on peut remplacer toute personne par une autre, le résultat social sera le même. Ça tombe a pic, sauf que la réalité crie à l’escroquerie.
Aussi, dire que le mot « race » n’est plus utilisé aux USA, c’est aller vite en besogne. Il suffit de regarder les rapports de police, la race est mentionnée à chaque fois, puis, sur une note plus anecdotique, lisez n’importe lequel des journaux de gauche, comme NYT, qui, tout en affirmant que les races n’existent pas, font leur fonds de commerce sur la division raciale, en vomissant des propos racialistes à gogo.
@ breizmabro 28 novembre à 15 h 16
Chère, vous vous méprenez ! Ce n’est pas parce qu’il est journaliste au Parisien ou ailleurs et qu’il profère des opinions justes dans des émissions où il est habituel de balancer des réparties grotesques entre gens qui ont hâte d’aller toucher leur chèque en fin de séance, ni même parce qu’il semble avoir un patronyme bretonnant, lequel après tout peut être un pseudo, mais bien parce qu’il est beau que je vous l’envoie !
@ Bechiza
« Quelle que soit la manière d’aborder la question, tous les chiffres montrent sans contestation possible que les retraités français sont tout simplement les mieux lotis pour l’ensemble des pays de l’OCDE. »
Bien que reprenant des données crédibles, votre exposé est tout de même simpliste.
Les régimes de retraites dans le monde, ou du moins en Europe pour prendre une base de comparaison réaliste, ne fonctionnent pas tous sur le même modèle, même s’il existe des constantes.
N’oublions pas que le système français est de type obligatoire, ce qui implique que les gens qui auraient souhaité cotiser pour leur retraite de façon responsable en ont été empêchés par l’État-pieuvre avec sa gestion parfois injuste et scandaleuse de la « répartition », avec en plus une perte en ligne liée aux coûts de fonctionnements de ce système.
Des inégalités flagrantes sont par ailleurs constatées entre un régime public dont les retraites ne sont pas provisionnées et celles du privé, nettement moins favorables mais qui le sont et qui dans plusieurs cas servent de variable d’ajustement pour payer les retraites « en or » du public et du monde politique.
Ce qui au passage fausse la portée pratique des « moyennes » que vous citez.
Dans certains pays, il est exact que les retraites relevant de la répartition sont moins élevées qu’en France, mais les gens sont encouragés à souscrire un complètement de retraite sous contrat privé.
Dans certains pays, il est même possible de souscrire un mode d’assurance retraite entièrement privé de préférence aux prélèvements étatiques.
Il conviendrait de comparer aussi les prélèvements obligatoires portant sur les sommes dues aux retraités, sans oublier la taxation des placements complémentaires souscrits par les gens en vue de leurs vieux jours.
Et en France, pays champion en matière d’insécurité juridique et fiscale, il y aurait de quoi dire sur ce point.
Enfin, comparer le seul montant des retraites d’un pays à l’autre n’a pas de sens si l’on fait abstraction des niveaux d’imposition de type IRPP et du coût de la vie, sachant que si l’État peut jouer au faux généreux d’une main, il peut tout aussi bien agir en vrai rapace de l’autre.
Aquilino Morelle rapporta ces paroles d’Emmanuel Macron du temps de son mentor, François Hollande : « Si on continue comme ça, on va tous se retrouver en slip panthère sur la pelouse de l’Elysée ».
Il va réussir sa prouesse vulgaire, avec sa seule absence de talent.
@ Bruno Leroy
« Nous choisissons d’habiter jusqu’à 100 km de notre lieu de travail parce que c’est moins cher et nous nous plaignons du coût des transports. »
C’est plus compliqué que cela.
D’une part, ledit lieu de travail est susceptible de changer du tout au tout en fonction des circonstances.
D’autre part, les gens qui habitaient parfois près de leur lieu de travail – par exemple en Seine-Saint-Denis – ne peuvent plus le faire pour des raisons liées à leur propre sécurité ou bien à celle de leurs enfants.
Bon, eh bien je crois que les revendications officielles de ces messieurs les Jaunes confirment amplement mes propos antérieurs. C’est du grand n’importe quoi.
http://www.leparisien.fr/economie/taxes-emploi-gouvernance-ce-que-reclament-les-gilets-jaunes-28-11-2018-7955988.php
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeQSvmKCLWrG3KfLPihY5ZMPorfXpt_1Q3Mz4BvE-GzCXPtOA/formResponse
Au chapitre des baisses de prélèvements :
– Réduction de la taxe carbone.
– Réduction de la TICPE.
Au chapitre de la suppression du harcèlement législatif :
– Abandon des mesures contraignantes de renouvellement des voitures.
Au chapitre du renforcement du harcèlement législatif :
– Interdiction du glyphosate.
– Hausse du SMIC.
– Diverses mesures pour inciter à l’embauche des handicapés.
– Parité dans l’emploi et la rémunération des femmes.
Au chapitre de la baisse des charges pesant sur les entreprises :
– Baisse des charges patronales.
– Exonération des charges sur les heures supplémentaires.
Au chapitre de la hausse des charges pesant sur les entreprises :
– Hausse du SMIC.
– Parité hommes-femmes.
Au chapitre de la hausse des dépenses publiques :
– Aides publiques à l’embauche.
– Augmentation des retraites.
– Hausse des aides au logement.
– Hausse des aides aux étudiants.
Au chapitre de la baisse des dépenses publiques :
– Rien. Que couic. Nada.
Sauf, comme prévu, la baisse de la rémunération des membres du gouvernement et le contrôle de leurs notes de frais. Autrement dit : punir les gouvernants, sans baisser d’un poil la dépense publique. L’incidence de ces coûts sur le budget de l’Etat est quasi nulle. Il s’agit simplement de satisfaire la jalousie et la mesquinerie des Français.
Au chapitre de la lutte contre l’immigration, l’islamisation et la délinquance :
– Rien. Du. Tout.
Le fait qu’une Noire figure parmi les porte-parole des Gilets jaunes n’a rien à voir avec ce fait, naturellement. Le petit peuple français vient de se convertir brutalement à l’immigration de masse.
Dans le « questionnaire » figurant en ligne et censé recueillir l’avis du peuple, il y a même une proposition où nos grands démocrates de rond-point ne nous donnent même pas le choix. Au chapitre « Inclusion des personnes handicapées dans tous les domaines de la société », vous ne pouvez répondre que « oui ». « Non », « je ne sais pas », « je ne comprends même pas de quoi tu causes » et « arrête de me casser les pieds, je regarde le match » ne figurent pas parmi les options possibles.
On trouve aussi des slogans gauchistes qui ne veulent rien dire, comme « Accès à la culture pour tous : oui ? non ? ». Inutile de vous dire que j’ai répondu non.
Au chapitre de la réforme des institutions, on trouve :
– Suppression du Sénat (jouir en punissant l’élite, comme d’habitude), et…
– Promulgation des lois par les citoyens (finalement, peut-être que quelques mesures contre la bêtise et l’inculture seraient nécessaires ?).
Bref : l’incohérence totale, aucune ligne directrice, des mesures parfaitement contradictoires, et bien sûr une aggravation de l’étatisme, de l’assistanat et de la dépense publique, sans la moindre trace de proposition de financement.
L’argent, c’est magique, le président de la République, il grimpe sur un arbre dans la cour de l’Elysée, il secoue très fort et les biftons tombent sur le bon peuple. En langage médiatique : l’Etat « débloque des fonds ».
On sait bien que la France est un pays richissime, qui gagne bien plus qu’il ne dépense. Si le petit peuple est pauvre, c’est que l’oligarchie est assise avec ses grosses fesses sur le bienfaisant geyser d’argent gratuit des autres, qu’elle bouche l’ouverture et qu’elle se refuse à débloquer les fonds.
Courez voir « Un thé au Sahara », magique pour les images, le parcours d’une femme qui courait sans doute après l’inaccessible. La photographie est magique.
Rien à voir avec le réalisateur de « Parfum de femme », un monument à mes yeux.
« Little Buddha » et « Le dernier Empereur » ont fait le tour du monde, impardonnable de ne pas les avoir vus une fois.
Dans la série inutile d’aller voir, « Les Chtis » dont je ne m’explique pas le succès, pas marrant, lourdingue, un début long et laborieux qui dure une éternité d’ennui.
Le cinéma italien de l’époque de « L’argent de la vieille », la cruauté sensible qui va avec, le très bon cinéma français, le très bon cinéma… En fait il faut être un peu archéologue des pépites à découvrir, aujourd’hui il suffit de chercher.
Voilà le « profil » de nos chers représentants des Gilets jaunes :
– Maxime Nicolle : soutient Marine Le Pen et associe E. Macron au nazisme
– Thomas Miralles : ex-candidat FN en 2014
– Mathieu Blavier : des « like » FB sur des publications de Marion Maréchal-Le Pen et Dieudonné
– Priscillia Ludosky : partage sur FB de publications d’un groupuscule complotiste appelant à « marcher sur l’Elysée » en 2015
– Julien Terrier : complotiste
– Jason Hubert : soutien actif de François Ruffin – député France Insoumise
– Eric Drouet : engagé anti-Macron, a fermé précipitamment sa page FB, Twitter, etc.
Tout ça bien représentatif de la France moyenne bien sûr…
1) M. Drouet. Cet extrémiste qu’on voit sur tous les plateaux TV ne défend pas la cause des Gilets jaunes. Son seul mot d’ordre « Rendez-vous sur les Champs » et on devine pourquoi.
C’est à cause d’un tel personnage que ce mouvement n’aura plus le soutien indispensable de la population.
Ce mouvement mérite mieux et devrait être représenté par des gens sensés, qui veulent discuter et trouver des solutions, c’est-à-dire tout l’inverse de Drouet.
Sur le papier, les Gilets jaunes devaient bloquer des voies publiques et bâtiments publics, or, dans les faits, ils agressent des citoyens, violentent les forces de l’ordre et détruisent des biens privés !!
Les Gilets jaunes ne sont rien d’autre que des extrémistes qui veulent le désordre et la destruction !
Cela risque d’être tendu le 1er décembre lors de la grande manifestation organisée dans la plus grosse bourgade de province, les Parisiens ont intérêt à se barricader chez eux et éviter les champs enlisés pour ne pas se faire violenter par des hordes d’assaillants violents…
Je pense qu’E. Philippe perd son temps.
Nous avons des priorités à traiter.
On ne raisonne pas des pleureuses professionnelles de père en fils, des victimes éternelles du « système ».
Je lis, j’entends, de-ci de-là, que plus de 70% des Français (certains affirment même plus de 80%) approuvent les Gilets jaunes.
Je constate toutefois qu’ils approuvent le mouvement, bien au chaud, tranquillement assis sur leur canapé car sur le terrain on voit de moins en moins de Gilets jaunes se cailler les miches.
En matière de révolutionnaires de salon, il ne faudrait pas oublier nos stars du show-biz et du cinéma, toujours prêtes à se montrer dans les manifestations populaires. Il faut dire que ces gens-là aiment le peuple, même si pour rien au monde ils ne voudraient vivre comme lui…
Brigitte Bardot Bardot ho ho !>
@ Bruno Leroy
Ceux qui usent véhicules et infrastructures en consommant du carburant passent, avant d’arriver chez eux, devant des milliers d’hectares que leurs propriétaires seraient ravis de vendre.
Or, les élus locaux régissent le droit du sol en fonction des désirs de leurs électeurs, et non de l’intérêt général.
Alors lorsqu’on a son école, sa petite pléthore d’employés municipaux, et de quoi jeter l’argent par les fenêtres en pots, fleurs et combines diverses et avariées, que plus personne ne vienne ; « on protège l’environnement » – enfin, du moins sauf si un copain ou un frère voudrait que son terrain soit constructible…
La décentralisation est catastrophique à tous égards et quasiment sans autre bénéfice que celui de la multiplication des élus et « chargés de mission » bons à remplir les prisons.
@ Robert | 28 novembre 2018 à 19:08
Vous avez raison, E. Philippe est quelqu’un dont le regard fuit l’interlocuteur. C’est sans doute un peu par nature. Est-ce à dire que c’est accentué par les circonstances actuelles ? Probablement. Comme vous l’avez indiqué, être le Premier ministre de Macron n’est certainement pas une partie de plaisir car souvent Macron change, virevolte, ondule ou dérape… aboutissant au désaveu de son P.M., on l’a observé plusieurs fois. En même temps, le regard du P.M. ne peut être franc et direct quand on considère l’hypocrisie permanente qui l’anime (motifs bidon pour promouvoir des décisions impopulaires [transition environnementale, etc.] utilisés aussi, depuis peu, comme arguments pour ne pas reculer).
La dernière saillie de Ségolène Royal contre le binôme exécutif est un terrible coup de poignard dans le dos parce que—quoi qu’ils en disent, outrés—elle est légitime pour le porter et qu’elle assène, ce faisant, des vérités pas toujours bonnes à dire.
J’ai appris une quantité de choses que je n’avais pas eu le temps d’examiner, puisque le travail dévore mon temps, et que ce qu’il en reste je le consacre à lire et regarder la nature…
De fait, j’ignore si j’ai des droits, je ne connais que mes devoirs, mais sans doute, dans l’équilibre juste d’une société bien organisée, dois-je avoir quelques droits…
Quand dois-je les utiliser et comment faire, je l’ignore…
Je fais de mon mieux pour échapper à la mort physique, mais il existe d’autres morts, celle qui est sociale, celle qui est amicale, celle qui est familiale, celle qui consiste à être mort pour soi-même, la pire sans doute, puisqu’elle découle de la perte de ce que l’on fut, et ce pourquoi on serait mort (physiquement) plutôt que d’y renoncer…
Mais bon, je n’irai pas avec ceux qui ne savent pas où les mots et les chemins conduisent, qui ignorent que le mal est ordinaire, qu’il commence en soi, qu’il ne désire rien construire, qu’il refuse l’altérité, qu’il méconnaît l’universel, qu’il est sourd et aveugle, non, je n’irai pas !
Et que mon quotidien serve à me faire suivre, comme les moutons, l’insensé qui remplace l’autre insensé, cela ne se peut.
Donc, revenons au raisonnement, ce qui n’est pas une absurdité.
Faut-il rappeler que la raison n’est pas de droite ni de gauche, ni du milieu d’ailleurs ?
Revenons à la mesure et la pondération, puis considérons l’ensemble et acceptons de dire et ce n’est pas non plus une absurdité, que la foule n’a pas de raison de rechercher la paix, ni le bien-être de chacune de ses composantes, non la foule, c’est bon pour ce que tu as…
Et qu’est-ce que c’est, que ce mal que tu as ? Moi, je ne sais pas…
Mais peut-être est-ce une part de mauvaise foi, une part de haine, une part de misère, une part de jalousie, et une grande, une très grande part de vide…
Sur les revendications des Gilets jaunes, Robert Marchenoir doit ajouter qu’à bien tous les écouter, certains voudraient qu’on les débarrasse de leur belle-mère.
Il faut savoir traduire un mécontentement populaire de cette ampleur.
Il y a avant tout un rejet de l’individu Macron, et dans lequel il y a forcément ce que personne ne dit: celui d’un jeune merd**x aux moeurs très suspectes, et qui prend ouvertement tout le monde pour des imbéciles.
@ Giuseppe
Je pense aussi qu’il faut donner un grand coup de pied dans la fourmilière des avantages que les élus se sont octroyés au fil du temps. Certains gavages sont indécents.
Un élu devrait être rémunéré correctement et ses frais remboursés sur présentation de notes. Point final. Ce n’est pas faire de l’élu-bashing que de considérer le Sénat comme l’exemple de ce qu’il ne faut pas faire dans une démocratie moderne, transparente, juste, équilibrée.
@ Robert Marchenoir 29 nov.10 h 15
Eh oui ! N’étant pas un lapin de six semaines, j’avais tout deviné dès le début.
Je résumerai de la sorte : ce sont des rouges déguisés en jaune.
On leur parle transition écologique, ils parlent de transition sociale, on leur parle urgence écologique ils parlent urgence sociale, on leur parle de changer de bagnole ils n’ont pas le premier sou pour acheter le premier boulon, on leur parle dépenses publiques ils demandent que les élus de perchoirs donnent l’exemple – Obono un peu en difficulté j’aurais aimé qu’elle nous dise ce qu’elle fait de ses indemnités avec des noms.
Bref fin du monde et fin de mois c’est pas tout à fait la même chose, là où les pays nordiques réussissent, la France a échoué, des politiques qui sont honnis par ce mouvement et le mot est faible, ils crachent sur tout ce qui bouge de syndicat et d’élus qui pensaient plus à leurs intestins qu’à la misère sourde et morale qui s’est installée.
On dit que leurs revendications sont contradictoires j’ai entendu qu’elles étaient modernes, les Gilets jaunes savent très bien ce qu’ils veulent et surtout ne pas les mépriser, j’ai écouté l’un d’eux hier soir et il avait bien la tête sur les épaules, et sans doute plus éduqués que toutes ces « taouailles » qui discutent pour ne rien dire.
@ Robert Marchenoir 10h18
« Bref : l’incohérence totale, aucune ligne directrice, des mesures parfaitement contradictoires, et bien sûr une aggravation de l’étatisme, de l’assistanat et de la dépense publique, sans la moindre trace de proposition de financement. »
Comment pourrait-il en être autrement pour des gens qui regardent à jet continu les stupidités de la propagande déversées par le service public de l’audiovisuel (qui coûte un « pognon de dingue ») et par les chaînes privées, tout aussi idiotes, mais qui s’autofinancent. Des gens auxquels on a seriné depuis l’école élémentaire jusqu’au lycée que notre Etat-providence faisait l’admiration du monde entier, que les mesures prises par les communistes en 1945 constituaient des éléments de l’ordre du sacré et qu’il fallait tondre les riches, leur faire rendre gorge pour distribuer équitablement les « biftons ».
Cependant, je devine que sans le savoir, certains exercent une critique libérale de notre merveilleux système économique en s’interrogeant sur l’efficacité plus que médiocre de la dépense publique. Etre tondu, pourquoi pas si en regard notre système éducatif, notre Justice, notre sécurité publique, notre politique migratoire étaient à la hauteur…
Hélas il n’en est rien et le bas peuple, même lui, s’en est aperçu.
@ Robert Marchenoir | 29 novembre 2018 à 10:18
Oui, certes, comme d’habitude votre démonstration est implacable et tombe comme la feuille de guillotine sur le butoir, cela fait la joie des Bilger qui vous portent au pinacle en vous laissant 5 heures consécutives au hit parade des commentaires. On en a pour la journée ce coup-ci.
Toutefois, je n’ai pas participé à la prise de cheveux sur le fameux QI d’il y a quelques semaines entre vous, Mary Preud’homme et quelques autres, dont Elusen.
Voyez, c’est tout le problème qui surgit soudain devant nous, à savoir lorsque les QI s’affrontent. Le baromètre est une chose, le ressenti en est une autre.
D’un côté une masse inculte indignée qui se drape dans des gilets et de l’autre une caste sortie dans la botte de toutes nos meilleures écoles qui ne comprend rien à la situation.
Votre commentaire s’apparente à un constat de haut fonctionnaire et au mieux à celui d’un expert-comptable. La froideur du fonctionnaire ou du besogneux à sa tâche.
Depuis que je vous lis, je ne trouve pas trace de l’évocation dans vos commentaires d’un écrivain, d’un poète, d’un musicien, d’un peintre, d’un artiste quelconque.
Êtes-vous certain d’être heureux ?
@ Pailler 37000 | 28 novembre 2018 à 22:12
Sur le constat de l’échec de la Madone du Poitou je vous suis à 200%, sa soi-disant politique volontariste en Poitou-Charentes sur la reprise de la société Chapron pour la transformer en usine à voitures électriques fut l’imbécillité du siècle. Comme si elle avec ses petits bras allait concurrencer des entreprises comme Toyota qui ont investi des sommes colossales avec un savoir-faire haut de gamme acquis au cours des décennies.
Aujourd’hui la politique ne peut être dissociée des scientifiques, des sachants, elle n’était qu’énarque d’une autre époque aujourd’hui révolue.
@ Valery | 29 novembre 2018 à 08:25
« Aussi je pense que Mary Preud’homme tend un gros bâton à Marchenoir lorsqu’elle affirme que les études sur le QI seraient d’origine russe ou chinoise, rien de plus faux… »
Personnellement je n’ai fait que citer Bertrand Jordan, spécialiste mondialement reconnu sur la question dont les œuvres semble-t-il vous sont totalement étrangères.
En outre vous n’avez manifestement pas lu attentivement mon commentaire, ce qui vous aurait évité pareille méprise et de vous en prendre à moi sur un sujet qui manifestement vous échappe, dès lors que vous assimilez systématiquement, en technocrate zélé et psychorigide, sinon en gros bourrin façon « Dupont Lajoie », intelligence à QI.
@ Exilé | 29 novembre 2018 à 09:35
Tout à fait d’accord. L’argent prélevé autoritairement sur les salaires pour les retraites (en fait pas les leurs comme ils le croient, mais celles des retraités actuels) interdit aux salariés d’avoir les moyens de gérer leur avenir eux-mêmes. Tout ce qu’ils peuvent faire à cet effet, c’est devenir propriétaires de leur logement, mais l’État là aussi veillera à se servir grassement là-dessus.
En ce qui concerne les gens « qui choisissent » d’habiter loin de leur travail, il faut faire entrer en ligne de compte le coût d’un déménagement. Là encore, hormis le prix d’un déménagement, il est coûteux pour de petits salariés cherchant à accéder à la propriété de déménager, car l’État et le notaire s’emparent d’un pourcentage important de leur bien à chaque occasion. Autre petit détail : en général, les services fiscaux n’enregistrent pas le changement, malgré les coups de fil, et lettres recommandées qu’on leur envoie, d’où à chaque nouveau déménagement la probabilité de mises en demeure menaçantes (saisie des biens) pour les contribuables qui ont autre chose à faire que de supplier les bureaux concernés d’inscrire leur nouvelle adresse dans leurs registres.
@ Valery | 29 novembre 2018 à 08:25
D’accord avec vous bien sûr. Le simple fait de dire « African-American », ou « Native American » ou « Caucasian » est une façon de spécifier l’origine ethnique sans dire le mot « race ». Le fait d’y voir un problème me paraît encore plus « raciste » que le fait d’en parler, comme si ce qui se voit au premier coup d’œil et atteste de la diversité de l’espèce humaine, était un secret honteux à cacher. En fait, à force de gommer les différences entre les gens, on essaye d’en faire des items interchangeables, c’est totalitaire, c’est artificiel, et c’est désespérant.
Simple et édifiant. De fait c’est l’anarchie qui transparaît à tout moment. Les représentants des Gilets jaunes contestent entre eux leur propre représentativité.
Leur expression dans le débat est d’une vulgarité et d’une inculture totales surtout en économie et sur les bases légales de la République ce qui est ici l’essentiel.
Par contre ce mouvement est l’expression d’un ras-le-bol justifié par les augmentations d’impôts et taxes en tout genre depuis au moins Sarkozy.
Ras le bol aussi des commissions Théodule dont une coûte 40 millions d’euros aux contribuables pour produire deux ou trois rapports par an aussitôt rangés dans une oubliette administrative et qui sont extrêmement lucratives pour les membres payés à la séance ; et il y en des dizaines comme cela.
Ce sont ces hauts fonctionnaires qui gouvernent en fait, empêchant tout changement qui pourrait être nuisible à leurs émoluments.
Là, un référendum pour « dégager » ces fonctionnaires inutiles pourrait être proposé par le Président ou sur une proposition citoyenne recueillant plus d’un million de voix. Je suis prêt à signer.
Il faut que la question soit claire. Pas facile : qu’est-ce qu’un plus ou moins haut fonctionnaire inutile dans chaque catégorie ?
Les critères sont à définir. C’est le plus dur.
@ Elusen | 28 novembre 2018 à 22:46
Larousse nous dit qu’une ethnie est d’abord un groupement humain de structure familiale…
Larousse ajoute qu’une famille est un ensemble de personnes d’un même sang.
On peut en conclure que le sang étant porteur du système génétique, une ethnie a aussi un aspect génétique à la base du culturel ?
Allez aussi chercher dans le dictionnaire des synonymes :
ethnie,s, nf = tribu, race, peuplade
Par curiosité cherchez « The American Census Form 2018 » vous verrez qu’eux n’ont pas de complexes quand ils recensent les gens par race, ethnie, religion, couleur de peau, et autres…
Ils n’en font pas des gros mots ou des tabous, ce sont des paroles, des mots, pas des insultes.
Essayez : https://www.census.gov/programs-surveys/acs/about/forms-and-instructions.html
2018 ACS Form
Mais c’est bien connu, nous sommes le peuple qui adore se compliquer la vie, pour le plaisir de pouvoir râler et se plaindre après, l’héritage de l’ethnie gauloise !
Pinaillage pour pinaillage, le jaune, même d’un gilet, est la couleur des cocus et des traîtres, en regardant les Gilets jaunes c’est aussi la couleur de l’obésité.
Demandons la suppression de la taxe sur le diesel et remplaçons-la par une taxe sur l’excès de volume du ventre des citoyens, trop consommer et trop boire ruine l’économie, grossesse exceptée !
Nous limitons la consommation de nos automobiles en fuel, limitons aussi la consommation des chauffeurs !
Une dodutaxe au lieu de l’écotaxe !
Madame Michelle D-LEROY, laquelle selon ses dires aurait été une administrée du Franco-Catalan Valls avant d’être orléanaise – ville où l’on peut posséder un appartement de 12 pièces, 4 salles de bains sans être soumis à l’ancien ISF – ne devrait pas s’en prendre à ces salauds de « riches » ayant hérité d’un 4 pièces parisien et qui devaient se passer de vacances pour acquitter cet impôt !
Cette année, grâce à Bijou VI le Souhmis, ils vont pouvoir s’offrir deux semaines à Bandol !
@ Aliocha
« Sauf que, Noblejoué, « l’amortel », comme vous dites, est mortel, et greffer son cerveau ou je ne sais quoi à une machine est aussi la fin de l’individu tel qu’il a été créé »
En effet, vous ne savez pas grand-chose et ne réfléchissez pas davantage. « L’être humain tel qu’il a été créé », on commence fort, on ne sait pas s’il a été créé. Et s’il l’a été, il n’est pas dit que le perfectionner soit un mal, mais enfin, on veut le faire croire à partir de ce qu’on a vaguement entendu dire sur des techniques balbutiantes.
Donc on met sous le tapis la question de principe, est-il bien ou mal en soi de se perfectionner ? Ensuite, on agite des dangers éventuels sans voir les dangers réels et actuels d’un corps de viande, mais je ne vais pas sortir le musée des horreurs médicales, merci.
« La nature en cela est fort bien faite car vous admettrez qu’il est bon que l’évolution ne s’arrête pas au phénomène Noblejoué, ou Aliocha, et que ces petits événements que nous sommes ne prennent leur valeur que par leur adhésion au vivant. »
Je n’admets rien du tout, c’est vous qui essayez de faire dire aux gens ce qu’ils ne disent pas.
Moi : sur Dieu puis l’évolution.
Bon, l’évolution… Les êtres s’adaptent, ce qui veut dire, survivent le temps de transmettre leurs gènes. Ils ne font pas des efforts, par exemple, le zèbre pour être rayés, ils ont des caractères utiles, indifférents ou nuisibles selon un environnement changeant.
Les gènes proposent, l’environnement dispose, et le progrès n’existe pas, les êtres d’aujourd’hui ne sont pas plus adaptés que ceux de n’importe quelle époque, par exemple. C’est la théorie de la Reine rouge, on court pour rester à la même place.
Il n’y a aucune valeur dans ce mécanisme… Mais on peut fort bien le piloter, il suffit de trouver des techniques pour se prolonger, sans compter s’adjoindre diverses adaptations.
En le faisant, nous nous comportant en vivant qui lutte pour sa survie, et en humain qui le fait par la technique.
« C’est une forme d’évolution à consentir librement, comme si, politiquement, on passait de la tyrannie à la démocratie.
C’est un choix, et vous pouvez préférer vous arrêter à vous-même, et livrer à la machine ou au suicide, ce qui revient au même, la somme de souffrance que peut représenter la vie si l’on ne sait pas se soumettre à sa toute-puissance, et de soi-même se décentrer. »
C’est une évolution de soumis de consentir « librement » à ce qu’une situation vous impose. Votre comparaison politique n’a pas de sens, qui m’impose quelque chose qui m’opprime est un tyran, me soumettre à lui ne fait pas un rapport démocratique.
Je me préfère à soit un Dieu oppresseur soit à une nature absurde, il y a de quoi, en effet. Le suicide permet de se libérer de ce qu’on refuse, c’est une porte de secours très utile. Pour reprendre l’exemple de la tyrannie, celui qui se tue est immensément supérieur à celui qui se soumet « librement » au tyran… Je vous préviens, le but n’est pas d’être supérieur aux soumis mais de ne pas devenir inférieur à ce que l’on est.
Et je ne prétends pas en être capable, ou non, d’ailleurs, je dis que tel est le but, et qu’il faut donc si possible amasser du courage, de la technique, une forme physique suffisante et des objets adéquats pour le cas où… Cela peut être aussi pour éviter d’autres mauvais pas, d’ailleurs.
« Se livrer à la machine ».
Toujours à côté mon pauvre Aliocha, il y a deux familles d’immortalistes, et je suis de ceux qui préfèrent une immortalité dans la chair.
Mais je ne crache pas sur la machine… Toute technique a ses risques, mais de l’autre, nous avons, sûr et certain, avec peut-être un passage par la maison de retraite et la sénilité, la mort.
Or si la mort est une issue pour éviter une sorte de vie de mort-vivant, d’esclave et autres sorts combien peu enviables !
…si je peux m’en garantir, je préfère de loin la vie.
J’espère, je fais ce que je peux pour ne pas subir… Vous trouverez autant de passifs que vous voudrez dans l’univers, mais enfin, tout le monde ne dit pas amen à notre triste sort.
Aux autres une morale du décentrement qui ne va toutefois pas jusqu’à savoir lire l’autre, non, la question de Dieu ne m’obsède pas, et je ne tire pas du tout de l’Evolution les conclusions que vous voulez y voir.
J’ai une morale de la justice, je vais contre un sort injuste, et me décentre assez pour souhaiter que tout le monde accède à la dignité de ne pas croire que tout va très bien madame la marquise alors que non, voire qui sait que nous passions d’un qui perd gagne, pour ceux qui le veulent, à la mort de la mort et à une intelligence augmentée.
@ Robert M. 29 novembre 2018 à 10:18
Ok les Gilets jaunes ne sont pas votre tasse de thé vert MAIS que faites-vous des 80 milliards d’évasion fiscale que, sauf preuve contraire comme dirait Elusen, PERSONNE ne cherche à rapatrier ?
Vous qui êtes un libéral, ne seriez-vous pas, comme aux Etats-Unis, pour que les citoyens français du monde payent leurs impôts sur leurs revenus, en France ? (j’fais un p’tit coucou à Omar Sy ou à Laeticia Hollyday (hollyday pour « vacances » de l’argent que des gogos français ont dépensé pour acheter un truc impérissable ;))
Naturellement vous devez trouver normal que les GAFA soient exonérés d’impôts sur leurs sociétés dès lors que celles-ci se sont domiciliées en Irlande ou dans le Luxembourg de Juncker (Président de la Commission européenne, un peu comme Cahuzac ministre du Budget après avoir été président de la commission du Contrôle budgétaire à l’Assemblée nationale, qui luttait contre la fraude fiscale).
L’Europe, quelle belle invention pour l’évasion fiscale ! Surtout ne la détruisons pas disent les potes banquiers de Macron ! Et lui, bon petit soldat, mis en place par eux, il lutte avec ses petits… discours pour persuader le prolo que sans l’Europe on reviendra aux années 30, en tenant la main de Darmanin qui voit la peste brune poindre à l’horizon (même un scénariste de film d’horreur ne peut faire mieux).
La Société Générale a été mise à l’amende lundi dernier par diverses agences américaines à hauteur de 1,34 MILLIARD de dollars pour avoir, selon les autorités américaines, violé différents embargos économiques.
Qui va payer cette somme rigolote ? l’Europe, Bercy-la-finance ? la BCE ?
Pas du tout, juste leurs agences « off shore » (il est vrai que « off shore » c’est tout de même plus classe que « paradis fiscal » et c’est sans doute parce que la Société Générale le vaut bien, comme le Crédit Lyonnais, ou autres que nous allons découvrir..)
La question subsidiaire est : d’où vient cet argent amassé dans les agences off shore non imposables (les « off shore ») ?
Adéo Robert M.
La Noire dont parle Marchenoir, à savoir Priscillia Ludosky est française de longue date, originaire du département de la Martinique.
Quelqu’un pourrait-il dire à ce garçon que la couleur de peau n’est pas une nationalité ?
Merci.
@ Robert Marchenoir | 29 novembre 2018 à 10:18
Non, monsieur Marchenoir il ne s’agit pas d’un fatras de doléances apparemment sans queue ni tête malgré que le dénominateur commun soit le revenu. C’est bien plus que ça. Dans un divorce c’est souvent quelque chose d’anodin qui déclenche la tempête dans les cerveaux. Une vaisselle pas faite ou une poubelle qu’on n’a pas descendue. C’est beaucoup plus profond et c’était prévisible avec quelqu’un faisant le mariole et le beau pendant que la France est aux fourneaux.
Là le divorce est consommé. Et il est fort à parier que Manu quitte le domicile conjugal avant le terme de la procédure.
Quand les peuples cessent d’estimer, ils cessent d’obéir . Rivarol.
@ Valery | 29 novembre 2018 à 08:25
« …en quottant une toute petite partie et en évitant soigneusement les autres… »
Que d’imbécilité dans votre intervention, puisque j’ai donné toute la source par le lien direct vers le dictionnaire du CNRS. Je n’ai donc rien caché.
http://www.cnrtl.fr/lexicographie/ethnie
Par contre vous, source : néant !
La stupidité de votre intervention se marque par le fait que vous ne suiviez qu’à moitié, puisque Claude Luçon, lui, rattache l’ethnie à un statut juridique, ensuite à une pathologie médicale.
L’intervention étant de lui démontrer que cela n’avait rien à voir avec ses affirmations.
Vous ne savez pas plus ce qu’est une ethnie, un Quotient Intellectuel (QI), ou une race.
1°- La race n’existe pas, clairement établie par la génétique, une vraie science pour le coût !
C’est un concept politique de l’exercice du pouvoir.
2°- L’ethnie est un fourre-tout pour celui qui veut classer, mais toutes les définitions en retiennent la culture et la langue.
Professeur Jean-Loup Amselle, anthropologue, ethnologue, directeur d’étude à l’EHESS
Ethnie : https://www.petit-fichier.fr/2018/11/29/ethnie/
3°- Le QI ne peut pas se mesurer, il n’a aucune réalité scientifique, car l’intelligence n’a pas de définition propre d’un pays à l’autre, d’une culture à l’autre et elle se rattache au bon vouloir de ceux qui exercent le pouvoir.
L’intelligence n’est pas collective, donc les Noirs, les Blancs, les Jaunes, c’est raté pour vous !
Une femme noire étant physicienne des particules est certainement plus intelligente qu’une blanche Valery esthéticienne.
L’intelligence, à l’ordinaire, c’est une tentative de se définir par rapport à une supériorité à l’animal et une infériorité à son Dieu. Nous voyons très vite ce qui est recherché quand les Blancs militaires aux USA prétendent pouvoir mesurer l’intelligence des Noirs.
Alors que selon Georges Clemenceau :
– La plus petite unité de mesure du litre, c’est le millilitre. La plus petite unité de mesure du kilo, c’est le milligramme. La plus petite unité de mesure de l’intelligence, c’est le militaire.
La preuve, exécrant le pouvoir dans ce que j’écris, j’ai décidé d’employer deux mots pour qualifier votre hasardeuse intervention.
Mais hélas pour vous, toujours sans rapport avec Bernardo Bertolucci.
Pour bien comprendre et prendre la température à une petite encablure de samedi. Toulouse et sa région.
Partout on ressent cette détestation des politiques et autres corps intermédiaires, et là on n’est pas dans un rond-point au milieu de nulle part…
https://www.ladepeche.fr/article/2018/11/29/2915887-opportuniste-recuperateur-gilets-jaunes-veulent-melenchon-samedi-paris.html
Juste un petit plaisir de fin de soirée, le cinéma et le chant, Bernardo Bertolucci pour la vie et la beauté par la voix.
On fête son centenaire cette année, exceptionnel cadeau qu’il nous a légué.
https://youtu.be/pV3qdpG51FE
@ Elusen | 29 novembre 2018 à 21:11
CC Valery | 29 novembre 2018 à 08:25
A propos de QI relisez mon texte et celui de Valery et essayez de les comprendre !
Ou demandez à quelqu’un avec un QI de seulement + ou – 100 de vous les expliquer.
@ breizmabro | 29 novembre 2018 à 16:33
C’est raté pour Omar Sy !
Il paie des impôts sur tous ses revenus perçus en France !
Il est à Los Angeles parce qu’on lui propose des rôles aux USA.
Parce qu’il n’est pas connu et que cela lui permet de vivre normalement.
X-men, Jurassic World, Transformers : https://www.imdb.com/name/nm1082477/
Charlotte Gainsbourg aussi vit aux USA, Dany Boom tout autant.
Alexandra Lamy vit aussi au UK, ainsi que Jean-Jacques Goldman, pour ce dernier, c’est parce qu’il suit sa femme une chercheuse qui a un poste en UK.
Ce que vous n’avez pas compris, c’est que tout salaire, droit d’auteur, rétribution, perçu en France est soumis à l’impôt en France, sans compter qu’il faut une convention avec le pays de résidence, etc.
Aux USA, aux UK sachez que les gens paient aussi des impôts.
Le truc de l’évasion fiscale, ou optimisation, c’est pour les entreprises avec des astuces juridiques. Il faut créer une espèce de fausse entreprise qui aura pour mission de payer des royalties à une autre entreprise, ainsi vous sortez les bénéfices, la presque totalité des revenus du bilan comptable de cette espèce de fausse entreprise et c’est ce qui reste qui est soumis à l’impôt.
Exemple, Amazon Fr tous les clients français lui paient les produits, mais elle va prétendre qu’elle doit payer 80% de ses revenus à Amazon Inc pour faire usage de son nom, payer des royalties, donc ce sont des frais de fonctionnement et non plus des revenus.
Amazon Inc va se baser dans un paradis fiscal où elle ne paiera presque rien.
Les entreprises font cela pour tout, y compris le dentifrice pour Colgate, etc, les Gafa n’ont rien inventé, ils ont repiqué la technique aux entreprises.
Pour les USA et la banque française, ils pratiquent le racket sur les entreprises françaises, c’est de la concurrence déloyale, vous remarquerez qu’ils ne font jamais cela avec les entreprises US.
——————————————————————–
@ Claude Luçon | 29 novembre 2018 à 15:13
▬ « … vous verrez qu’eux n’ont pas de complexes … »
Et ?!
Ils peuvent se balader les fesses à l’air, en quoi serais-je concerné ?
▬ « …une famille est un ensemble de personnes d’un même sang… »
Me dois-je de vous expliquer ce que seraient les groupes sanguins ?
Toute la famille aurait le même sang ?! Oui rouge !
Même sang pour le papa et la maman, tu m’étonnes que les mômes soient des attardés.
Une personne noire de groupe A+ peut donner son sang à une personne blanche du même groupe, de fait votre théorie du sang se casse la figure là.
▬ « …nous sommes le peuple qui… »
Ouais, nous partons dans un délire sans rapport avec vos affirmations sur l’ethnie, comme s’il s’agissait d’une argumentation scientifique.
Le Professeur Jean-Loup Amselle anthropologue, ethnologue, directeur d’étude à l’EHESS – Ethnie : https://www.petit-fichier.fr/2018/11/29/ethnie/
L’existence de l’ethnie résulterait donc de la coïncidence de ces différents critères. Hormis la proximité de la notion d’ethnie avec celle de « race », on voit combien sa définition est entachée d’ethnocentrisme et combien elle est tributaire de la conception de l’État-nation, telle qu’elle a pu être élaborée en Europe. Le dénominateur commun de toutes ces définitions de l’ethnie correspond, en définitive, à l’idée d’un État-nation à caractère territorial, d’un État au rabais. Distinguer en abaissant était bien la préoccupation de la pensée coloniale. Et, de même qu’il était nécessaire de « trouver le chef », de même fallait-il trouver, au sein du magma des populations conquises, des entités spécifiques.
Le concept d’ethnie avec ses ambiguïtés a été adopté par beaucoup d’ethnologues, qui étaient confortés en cela par la politique des administrateurs coloniaux en Afrique et en Asie et dont la préoccupation principale concernait l’identification des races.
Donc rien à voir avec une nationalité, ni une pathologie, une maladie, un QI ou encore un délire sur le groupe sanguin.
Bernardo Bertolucci, quand même, étant donné que ce fil n’aura servi à rien :
https://www.imdb.com/name/nm0000934/
@ breizmabro | 29 novembre 2018 à 16:33
« Que faites-vous des 80 milliards d’évasion fiscale que, sauf preuve contraire comme dirait Elusen, PERSONNE ne cherche à rapatrier ? »
Eh bien, pour commencer, il me semble l’avoir déjà écrit. Je considère la fraude fiscale comme un devoir civique.
Je ne plaisante qu’à moitié. Cela étant dit, on peut rappeler quelques notions économiques. N’en déplaise aux nombreux névrosés qui s’expriment dans ces colonnes, il est ici question d’impôts, et donc d’économie.
Vous faites un amalgame entre l’évasion fiscale et la fraude fiscale. La première est parfaitement légale : elle consiste à éviter l’impôt lorsque c’est possible. Je suis certain que vous pratiquez, vous-même, l’évasion fiscale. C’est le cas si vous avez dix euros sur un livret A de Caisse d’épargne, ou mille euros sur une assurance-vie.
Les estimations concernant la fraude fiscale sont essentiellement de la propagande. Il est, par définition, impossible de connaître son montant. La source de ce genre de chiffres, ce sont en général les syndicats des fonctionnaires des impôts, dont on connaît la scrupuleuse objectivité.
L’oppression fiscale provoque mécaniquement l’évasion et la fraude fiscale. La taxation excessive (surtout lorsqu’elle ne parvient même pas à équilibrer les dépenses) n’a pas pour remède la lutte contre la fraude fiscale, laquelle a d’ailleurs ses limites ; elle a pour remède la fin de la taxation excessive. Et donc la baisse des dépenses publiques.
Au fait, je pensais que le mouvement en cours était une protestation contre l’excès d’impôt ? Et que vous le souteniez ? Donc vous êtes à la fois pour l’impôt, et contre l’impôt ? Il faudrait vous décider.
A moins, bien sûr, que vous ne soyez, comme tant de nos compatriotes, contre l’impôt qui vous frappe, et pour celui qui frappe autrui. C’est bien le problème. C’est bien pourquoi le régime politique en vigueur, en France, est la lutte de tous contre tous, au travers de cette fiction que l’on appelle l’Etat.
Si cette situation vous convient, personnellement elle me désole. Il devrait être manifeste que non seulement elle instaure une atmosphère détestable dans la société, mais qu’elle n’est pas viable. Il n’est pas possible d’aboutir à une société prospère, puissante et pacifique sur la base de ce principe. Ce n’est pas une question d’opinion ; ça ne peut tout simplement pas marcher. On le constate en ce moment même.
Arriveriez-vous, d’un coup de baguette étatiste, à supprimer toute fraude et toute évasion fiscale, que vous n’auriez toujours pas résolu le problème. Il existe un phénomène qui se traduit par la courbe de Laffer, et qui s’explique de façon simple : personne n’a envie de travailler pour le roi de Prusse.
Si le roi de Prusse vous prend 40, 50 ou 70 % de ce que vous gagnez, eh bien devinez ce qui va se passer : vous allez arrêter de travailler. Vous allez préférer ne rien gagner, ou pas beaucoup, ou bricoler au noir, ou ne rien faire et toucher les allocs, plutôt que que de vous casser le dos au bénéfice de l’Etat.
Et c’est bien ce qui se passe en France. A tous les niveaux de revenus et de l’échelle sociale. Au-delà d’un certain niveau de taxation, les recette fiscales de l’Etat baissent, car le taux a beau augmenter, les sommes taxées diminuent plus vite. C’est la fameuse courbe de Laffer.
Comment allez-vous faire pour remédier à cela ? En dehors d’écrire des commentaires rigolos sur Internet ?
Ceux qui en ont la possibilité s’expatrient, ceux qui ne le peuvent pas se retirent tout simplement de l’économie. Vous allez instaurer les travaux forcés ? Je suis frappé par la faible attention qui est portée au chômage, dans les commentaires. Voilà pourtant ce qui nous distingue de la plupart des pays comparables, qui eux aussi ont à subir la mondialisation, l’immigration, etc.
Le chômage, en France, est deux à trois fois supérieur à celui de nos homologues. Depuis près d’un demi-siècle maintenant. Et tout le monde a l’air de s’en moquer.
Maintenant, vous ramassez cette très mauvaise idée qui traîne depuis un certain temps, dans les coins les plus fangeux des lieux de débauche intellectuelle socialiste, et qui consisterait à imposer en France les Français établis à l’étranger.
Comble de la mauvaise foi, ce sont des anti-américains forcenés qui prennent cette idée dans l’arsenal législatif américain. Les stato-gauchistes sont vraiment à la rue : ils ne savent plus quoi trouver pour alimenter le foyer du gigantesque incendie fiscal qu’ils ont allumé. Ils parcourent le monde à la recherche des idées les plus nocives et les plus scélérates, dans le but de faire rentrer quelques euros de plus.
Oubliez tout de suite cette idée idiote. Premièrement, les gauchistes vous mentent. Les Américains ne sont pas imposés aux Etats-Unis lorsqu’ils sont établis à l’étranger. Ce n’est valable qu’au-dessus d’un certain niveau de revenus, assez considérable.
Deuxièmement, l’administration fiscale aux Etats-Unis est quasi nazie. Ce n’est certainement pas un modèle à imiter. Ce qui la sauve est que le taux global d’imposition y est bien moins élevé qu’en France. Mais nous avons déjà nos fachos à domicile à Bercy, je ne vois pas l’intérêt de les envoyer en stage chez Staline. Si Donald Trump a amélioré l’état de l’économie américaine, c’est en diminuant les impôts. Pas en les augmentant !
Troisièmement, mon petit cours d’arithmétique sur Carlos Ghosn ne vous a visiblement pas suffi. Ce n’est pas en harcelant fiscalement une poignée de supposés « riches » partis à l’étranger qu’on rétablira l’équilibre du budget, qu’on supprimera le chômage et que les Français auront les moyens de vivre décemment. Les chiffres sont sans commune mesure.
Et finalement, que croyez-vous qu’il arrive, lorsque des graines de dictateurs s’efforcent malgré tout d’appliquer votre idée à la noix ? Eh bien ! il y a quelques années, les riches Américains établis en Suisse se sont mis à faire la queue, à la porte de leur consulat, pour renoncer à la nationalité américaine. Justement parce que leur administration fiscale s’était mise à faire du breizmabro.
Le chauvinisme imbécile des Français leur fait croire que la nationalité française est une espèce de don divin auquel on ne saurait renoncer, quelles que soient les avanies que vos gouvernants vous imposent. C’est faire preuve de beaucoup d’arrogance.
Nous avons la preuve par les faits qu’au-delà d’un certain niveau d’oppression, les gens sont prêts à renoncer même à la nationalité américaine, qui est infiniment plus recherchée que la nationalité française.
Et devinez quoi : ce sont précisément les expatriés que vous voudriez taxer, les entrepreneurs, ceux qui créent des emplois, les talentueux et les énergiques, les « riches », comme disent les envieux socialistes, qui ont le plus de facilités pour obtenir la nationalité de leur pays d’adoption.
Quant au fait que l’Etat ne lutterait pas contre la fraude fiscale internationale, vous devez habiter dans un terrier depuis vingt ans, pour dire une chose pareille. S’il y a eu une évolution spectaculaire dans la plupart des pays, à cet égard, c’est justement l’aggravation exponentielle des accords juridiques et des mesures techniques qui ont rendu caduques des pratiques qui étaient fréquentes auparavant.
Dernier point sur les « Gafa ». Je vous saurais gré de ne pas présumer ce que « je dois sûrement penser » à leur sujet. Posez-moi la question, ce sera à la fois plus rapide et plus correct. A condition que vous soyez disposée à écouter la réponse, naturellement.
La concurrence fiscale internationale est une bonne chose. C’est une excellente chose qu’il existe des paradis fiscaux, qui permettent de limiter, par la force de la concurrence, les exactions des enfers fiscaux envers leurs entreprises.
La France est un enfer fiscal. Le mouvement en cours est une révolte fiscale. C’est la preuve de ce que j’affirme. On ne fait pas régner la vertu en promouvant le vice. Si vous êtes contre les mains aux fesses et les promotions canapé, vous êtes contre pour Harvey Weinstein comme pour Momo le catho, chef de rayon chez Carrefour. Pour l’impôt, c’est pareil.
Le problème, avec les « Gafa », ce n’est pas qu’ils profitent de la concurrence fiscale. C’est qu’ils ne payent pas d’impôt du tout. Je caricature, bien sûr. Ils en payent. Mais ils payent une partie significative de leurs impôts dans des pays-boîtes aux lettres, où il n’y a pour ainsi dire pas d’impôts. Pas dans des pays libéraux qui, fort justement, attirent les entreprises chez eux grâce à une imposition modérée.
Et devinez quoi : c’est justement cette « Europe » sur laquelle vous tapez tant, qui inflige des amendes considérables et de très lourdes obligations réglementaires aux « Gafa » que vous vouez aux gémonies. Seule l’Union européenne a, à la fois, le poids économique et la volonté politique de contraindre les « Gafa » à cette « régulation » que réclament tant les « anti-système ». Et elle le fait. Ça marche.
Les souveraino-facho-trumpo-machin, en Amérique, sont à plat ventre devant l’Union européenne, qu’ils inondent de larmes de reconnaissance pour sa lutte contre les « Gafa » mondialistes et « ultra-libéraux ».
Mais les mêmes souveraino-facho-trumpo-trucs, en France, n’ont toujours pas percuté.
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@ caroff | 29 novembre 2018 à 12:46
« Cependant, je devine que sans le savoir, certains exercent une critique libérale de notre merveilleux système économique en s’interrogeant sur l’efficacité plus que médiocre de la dépense publique. Etre tondu, pourquoi pas si en regard notre système éducatif, notre Justice, notre sécurité publique, notre politique migratoire étaient à la hauteur… »
Je pense, au contraire, que cet argument doit être pourchassé sans relâche. Il entretient le mythe de la « bonne » dépense publique, qui serait opposée à la « mauvaise ». (C’est la thèse de Marine Le Pen.)
Il entretient les Français dans l’illusion que le problème serait qualitatif. Ce n’est pas le cas. Il est quantitatif. Un euro de dépense publique ne peut pas être bon ou mauvais, selon qu’il est observé de gauche ou de droite. Il est toujours mauvais. La bonne dépense publique, c’est celle qui est faible.
De la dépense publique bonne ou mauvaise, on passe très vite à la notion de « gaspillage », et le gaspillage, comme chacun sait, c’est l’argent dépensé en faveur des autres. Chaque Français a d’excellentes idées pour que la dépense publique soit plus « efficace », et, en gros, ça se résume à faire payer l’impôt aux autres, et me donner les subventions à moi.
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@ Savonarole | 29 novembre 2018 à 13:05
Votre commentaire à mon sujet, en plus d’être d’une consternante sottise, est d’une saloperie considérable.
Les mots ont leur importance surtout dans une chronique, même à France Inter.
Mais ils exigent quand même une certaine préparation avant de les formuler.
Il semble que Frédéric Beigbeder ne l’ait pas compris. Il suffit d’écouter sa chronique improvisée du 15 novembre dernier.
https://www.youtube.com/watch?v=Sj76bK0jUXY
Mais à voir la tête totalement déconfite de Nicolas Demorand, je pense que, malgré tout, sa chronique n’était pas totalement ratée.
Ainsi qu’on pouvait s’y attendre, dans sa chronique du 29 novembre, il annonçait son départ.
Son côté un peu dilettante ne semble pas avoir été apprécié par la direction de Radio France, très sourcilleuse sur la qualité de ses humoristes, ainsi que ses fidèles auditeurs l’avaient remarqué.
Pendant trois ans il nous a fait la démonstration que sous ses airs de faux nul, il était capable de sortir quelques fulgurances, mais trop rares, il est vrai.
https://www.youtube.com/watch?v=RZyXWVm7I9A
Personne n’est totalement mauvais, finalement. Je trouve cela plutôt rassurant.
« @ Savonarole | 29 novembre 2018 à 13:05
« Votre commentaire à mon sujet, en plus d’être d’une consternante sottise, est d’une saloperie considérable. »
Rédigé par : Robert Marchenoir | 30 novembre 2018 à 07:14″
Robert Marchenoir comment pouvez-vous écrire des propos aussi consternants à l’égard d’une remarque pertinente de Savonarole, remarque qui me taraudait également l’esprit depuis longtemps ?
« Saloperie » ? Vous perdez la tête d’être aussi excessif et surtout particulièrement injuste en ce qui concerne ce commentaire frappé au coin du bon sens.
En plus, mais vous vous en moquez, vous vous aliénez deux de vos plus fervents lecteurs…
Savonarole aurait-il visé juste ? Votre réaction disproportionnée le laisserait présager…
P.-S. : Figurez-vous que je voulais ce matin envoyer un mail à mon ami Savonarole pour lui dire combien je ressentais la même chose en ce qui vous concerne : polémiste de talent qui n’a sans doute jamais écouté les battements du cœur… A tout prendre je préfèrerais prendre un verre avec Tipaza ou hameau dans les nuages…
Vous avez un très grand talent de plume… mais il vous arrive de déraper, comme en l’espèce.
@ Robert Marchenoir | 30 novembre 2018 à 07:14 @ Savonarole | 29 novembre 2018 à 13:05
Dites donc, Marchenoir pourriez-vous nous expliquer comment il se fait que les propos de Savonarole soient qualifiés par vous de « saloperie » ?
Les vôtres destinés par exemple à Mme Preudhomme ou à hameau dans les nuages, sont-ils suivant vos critères remarquables, aussi une « saloperie » ?
Car j’ai déjà entendu parler de l’urbanité et je ne la trouve nulle part dans les ordures que vous déposez avec la constances d’un aliéné, contre celui-ci ou celle-la.
Savonarole est bon, car il s’interroge sur vos états d’âme, « êtes-vous certain d’être heureux ? » écrit-il.
Je me propose de l’informer à votre place, car vous devez être débordé en ces temps-ci où les malheureux ont décidé de dire et de montrer à quel point ils l’étaient…
Ainsi, Savonarole, il va falloir que vous consentiez à admettre que les hommes de peu de foi, qui vomissent avec la constance de la fontaine de la joie sur leurs semblables, sont heureux et même très heureux. J’espère que cela ne vous peine pas outre mesure.
Cependant, seuls les naïfs imaginent, et c’est cela qui est beau, que les méchants comme dans les contes sont malheureux et qu’ils seront bientôt punis, eh bien, figurez-vous qu’il n’en est rien.
Dès lors, nous pouvons dire que Marchenoir est heureux et mauvais. Cela n’est pas troublant, ce qui l’est c’est que lui-même soit ébranlé par votre question.
Il prétendait donc, ce personnage de comédie, que ses propos sur le QI, les paysans et que sais-je encore relevaient de l’intérêt le plus grand, que ceux qui disposaient d’un QI suffisant pourraient suivre ses pas, qu’il serait le guide qui illuminerait le chemin ô combien ardu, de ce millénaire dont la fin sera un magnifique feu d’artifice.
Vous avez osé la question interdite, et cela en dit long sur vos penchants, il y a de l’art dans votre vie, il s’y trouve du bonheur, eh bien il faut le taxer !
Je dis que trente deniers sera le montant et quand l’urne sera pleine vous pourrez la déposer aux pieds de Marchenoir, il pourra s’offrir un nouveau boulier… Il pourra compter jusqu’à la fin des temps, et couler des jours heureux. Out of reach !
Etonnant la compassion soudaine de tous ces bobos du showbiz envers les Gilets jaunes ; voyant que toute la population les soutenait, ils commençaient à se sentir seuls.
Débat cornélien :
Sachant que tous ces pouilleux, ces pue-la-sueur, ces besogneux risqueraient de boycotter leurs spectacles à l’avenir, ces faux derches commençaient à se tortiller les boyaux de la tête :
« Si je les soutiens trop tôt et que le mouvement fait flop, est-ce que ma carrière risque d’en pâtir ? »
« Si je les soutiens trop tard, est-ce que je vais passer pour un opportuniste arriviste » ?
« Alors allons-y, retenons notre souffle, pinçons-nous les narines et rejoignons tous ces pèquenots le temps d’une photo, d’un selfie et d’un appel à la solidarité devant micros et caméras ».
Au fait pourraient-ils aussi redistribuer à leurs nouveaux amis de circonstance en gilets jaunes tout le fric qu’ils ont planqué dans les paradis fiscaux, Californie, Floride ou Suisse, pour échapper au fisc français ?
Mais on voit le mal partout, ces braves showbiziens ne vont aux US que pour tourner les scènes de films qui prennent des mois et des mois, et chez les Helvètes pour le bon air des pistes de ski, le calme et la propreté de leur environnement.
@ Robert Marchenoir | 30 novembre 2018 à 07:14
▬ « Je considère la fraude fiscale comme un devoir civique. »
Apparemment vous ne savez même pas ce que veut dire : civique !
http://www.cnrtl.fr/lexicographie/civique
Civique se rattache à citoyen ; l’impôt, en France, est dans la Constitution, donc ne pas le payer ne peut pas être civique.
▬ « … l’évasion fiscale. C’est le cas si vous avez dix euros sur un livret A de Caisse d’épargne, ou mille euros sur une assurance-vie. »
Vous avez confondu évasion fiscale avec optimisation fiscale, ce qu’est un livret A !
▬ « Les estimations concernant la fraude fiscale sont essentiellement de la propagande… »
Faux, cela vient de la Commission de Bruxelles, de la Cour des comptes, du gouvernement et de Tracfin :
https://frama.link/yxETZ48j
https://frama.link/nRDerNZh
https://www.economie.gouv.fr/tracfin/accueil-tracfin
La fraude peut être évaluée contrairement à vos arguties, puisqu’elle porte sur ce qui devrait être payé en fonction des masses monétaires qui circulent.
Ben voilà que Marchenoir perd l’un après l’autre ses plus fervents admirateurs. Il ne lui en restait déjà plus beaucoup.
La question de Savonarole, tout en délicatesse, ce qui n’est pas dans ses habitudes, était pourtant pertinente.
La réponse démontre qu’il a touché un point sensible : Marchenoir est-il heureux ?
Je crains que nous ne le sachions jamais. Mais on peut émettre quelque doute à ce sujet.
Sur le plan de la personnalité (pas des idées bien sûr qui sont totalement à l’opposé) il me fait un peu penser à J-L Mélenchon. Gare à celui qui le contrarie. Sa personne est sacrée !
FROTTI – FROTTA
C’est cette superproduction des Champs qui a tout perturbé. Un sublime lever de rideau avec Castanera, beau comme Gary Cooper dans « Vera Cruz » descendant l’avenue, encadré par Nunez des Maures et le nabot de la Préfecture de police. Un spectacle qui perdura tard dans la nuit et qui fit rire jusqu’à la Maison-Blanche.
Mais pendant ce temps-là se déroulait un événement d’une tout autre portée un peu plus à l’est entre Opéra et République. Une nouvelle manif du féminisme international ayant pour thème la révolte unanime contre le frotteurisme, une paraphilie « dans laquelle un individu tente à rechercher le contact physique avec des personnes principalement non consentantes, dans des endroits publics, et dans le but d’en retirer une jouissance d’ordre plus ou moins sexuel. »
Wikiki nous précise encore que : « La majorité des frotteurs sont des hommes et la majorité des victimes sont des femmes bien que les frotteurs féminins sur masculins, féminins sur féminins et masculins sur masculins existent. » !!
C’est ainsi que nous pûmes voir, le soir alatélé, un défilé bigarré de femmes de bonne facture accompagnées d’une poignée de camarades masculins qui ne prêtaient guère à rire sauf peut-être cet homme strictement vêtu d’un pardessus noir col remonté, feutre noir, lunettes noires démesurées : c’était ainsi que l’on représentait il y a cinquante ans et plus le satyre de comédie, une silhouette faisant pendant à celle de l’exhibitionniste et son inusable imperméable beige.
Pendant qu’on était dans cette inaccoutumée plongée dans les sciences molles nous sommes retournés chez Wikiki pour nous enquérir de ce fabuleux « paraphilie », inconnu de nous dont le fascinant parfum grec embaume à la ronde. Une fois encore notre flair nous guida bien. Il s’agit « d’une attirance ou pratique sexuelle qui diffère des actes traditionnellement considérés comme normaux. [Définition officielle]
Ce qui nous ramena à bride abattue au concept de « normalité » provoquant dans l’instant un tonitruant éclat de rire au sein d’une société qui a perdu la plupart de ses repères, particulièrement en matière de sexualité !
La normalité, ah la la !
Bon !
Tout cela c’était de la théorie. Le frotteurisme, prétexte de ladite manif, est en rapport direct et quasiment exclusif avec la fréquentation du métropolitain. Ce n’est qu’un banal fait de société, relatif à la désorganisation contemporaine voulue par les Maîtres du Monde : une déstructuration des groupes traditionnels par le maniement d’un unique paramètre, le NOMBRE.
Un wagon de métro est un espace à capacité limitée. Les plus anciens d’entre nous se rappellent cette étrange inscription qu’on pouvait lire « Hommes 40 chevaux en long 8 » dont la compréhension échappait aux enfants des écoles. Il serait bienvenu que des inscriptions de cette sorte soient apposées par la RATP sur ses matériels : « Femmes 30 Hommes 10 Etalons 0 ».
Zonzon est maintenant dans un âge où il lui est loisible de choisir ses heures de fréquentation des transports en commun. Généralement il est à même d’aller droit vers une banquette vide et de s’y affaler voluptueusement le temps d’un trajet. Il pourrait même allonger ses jambes sur la banquette d’en face si ce n’était son éducation, pratique que parfois l’on peut voir adoptée par des gens habitués à voyager à dos de chameau.
Mais il fut un temps où, contraint de voyager aux mêmes heures que ses contemporains, il se retrouvait compressé dans des espaces surbondés, chauds et nauséabonds, pressé de toutes parts par des organismes pas toujours clean.
Pour pallier le plus possible ces désagréments il avait adopté une technique particulière qui consistait à être l’ultime voyageur à monter dans la cage par l’effet d’une bourrade définitive et salvatrice. C’était risqué, on pouvait être rejeté par des poussées contraires exercées par ceux qui étaient dans la place et qui légitimement défendaient leur Lebensraum ! Et puis les portes pouvaient se fermer aussi sec vous laissant tout benêt sur le quai à attendre la boîte suivante !
Dans cette technique le point capital c’était de pouvoir se retrouver plaqué contre la portière. La moitié du corps était protégée. Le fin du fin était, au moment psychologique de se retourner pour n’offrir au tout-venant que la face arrière ! Alors, plongé dans la contemplation de la vitre on se mettait à rêver aux masses vivantes qui se pressaient sur votre anatomie, peut-être y avait-il des chairs féminines, fesses rebondies, seins voluptueux, longues jambes divinement galbées. Cela aidait à attendre jusqu’à la station suivante !
Mais quand on se retrouve carrément au milieu de la mêlée le mieux que l’on puisse faire est de replier les avant-bras le long du corps avec les mains à hauteur des épaules comme dans les statuaires d’orant. Une position de défense qui a de surcroît l’avantage de vous distinguer du frotteur impénitent.
Le métro, ça s’apprend !
Vu ainsi il apparaît que le frotti-frotta, phénomène de société, aurait pour cause un dysfonctionnement d’ordre organisationnel banal pouvant être numérisé par la densité moyenne acceptable/autorisée des personnes à l’intérieur d’un espace clos pendant un temps déterminé.
Un phénomène dont la généralité n’échappe à personne, pas plus aux amateurs d’opéra à petits revenus pris dans une queue interminable et foisonnante en espérance d’un ticket d’entrée, que les dragueurs du samedi soir faisant leurs affaires dans les boîtes où on emballe !
Phénomène aussi diversifié que contradictoire : une haute densité est aussi haïssable dans les transports en commun qu’elle est recherchée dans les lieux de plaisir !
Phénomène, il faut bien condescendre à l’admettre qui ne dépend que du NOMBRE ! Un terme maudit !
Le nombre, c’est la multitude, le divers, le mélange, la gêne, la dépossession, le partage imposé, la proximité veule, une possibilité infinie dans un monde fini, la négation de l’œuvre unique.
Le nombre, ce peut être aussi l’impossible et la mort.
Des termitières autocentrées à la fourmi, la voisine, qui chemine en armées dans les sentes ; des multiples zébrures du ciel comme autant de cicatrices formées par des aéronefs kérosénant à la disposition de bataillons carrés de touristes à selfie ; des molécules de dioxyde de carbone qui « profusent » allégrement, honnies des uns, recherchées par d’autres ; des innombrables et interminables saignées bitumées, sanglantes aux sangliers ; des escouades de chasseurs de gros en grand nombre, obèses et destructeurs ; des gratte-ciel orgueilleux et des champs d’éoliennes stupides qui offensent la beauté du ciel ; des rangées de ceps à l’infini pour que l’homme boive ; jusqu’à ce macrobe aux mille mains, incisives, exploratrices, pressantes, frôlantes, qui remonte et descend les roulantes de la RATP, qui est comme une préfiguration de l’enfer.
@ Robert Marchenoir | 30 novembre 2018 à 07:14
« Je considère la fraude fiscale comme un devoir civique. »
En effet , les intellos bobos exilés ne sont en définitive que des résistants au racket inadmissible de cet Etat glouton que même la mafia n’ose imiter avec ses victimes, sachant qu’il ne faut pas tuer la poule aux oeufs d’or.
Mais allez expliquer ça aux crânes d’obus de Bercy.
En contrepartie de leur refus de se faire dépouiller par l’Etat, ils devraient donc reverser cet argent aux sans-papiers SDF smicards, chômeurs, puisqu’ils passent leur temps à claironner qu’ils sont solidaires généreux partageurs humanistes et surtout… de gauche !
« De gauche », « social », et le tour est joué !
@ Elusen | 30 novembre 2018 à 02:14
Vous trichez Elusen !
Coup classique, vous sortez quelques mots du contexte d’une phrase pour ramener le débat au niveau des arrière-trains américains.
Il est vrai toutefois que chaque ethnie a le sien.
Pendant qu’il est encore temps, avant que le parlement en vote l’interdiction, vous avez bien besoin de la fessée que vos parents ont eu le tort de ne pas vous donner.
Quant à Bertolucci je vous l’abandonne volontiers, c’était un de mes jeunes contemporains, que Dieu ait son âme au son d’un Tango au Paradis si, toutefois, il y a eu accès.
@ sylvain 30 novembre 2018 à 09:31
Des fois je vous trouve excessif mais sur ce billet je vous trouve parfaitement objectif et je vous rejoins entièrement.
Adéo Sylvain
« Figurez-vous que je voulais ce matin envoyer un mail à mon ami Savonarole » (sbriglia 30 novembre 2018 à 08:56)
Du coup je comprends mieux..
@ sbriglia@Robert Marchenoir | 30 novembre 2018 à 08:56
@ duvent | 30 novembre 2018 à 09:19
Vos fausses indignations, irrationnelles et non argumentées, confirment mon diagnostic : « CPEF », comme on dit sur les blogs libéraux (ce pays est foutu).
Je présente une analyse longue et étayée de la situation, consécutive à d’autres, et vous, tout ce que vous retenez, c’est un mot en fin de commentaire, destiné à une personne en particulier.
Le commentaire de Savonarole était une saloperie, je vous le confirme. Lui sait très bien pourquoi, j’en mets ma main au feu. Si vous n’en comprenez pas la raison, vous ne la comprendriez pas davantage si je vous l’expliquais. Et nous nous éloignerions du sujet.
Vos réactions, en tous cas, comme de nombreux autres commentaires ici au sujet des Gilets jaunes, confirment que « ce pays », comme tout le monde en est hélas réduit à dire (et c’est un symptôme en soi), est devenu un asile de fous à ciel ouvert.
Les Français (je n’ose dire une majorité des Français, mettons une part beaucoup trop grande et représentative des Français) se comportent comme une bande de bébés hurleurs, d’adolescents en phase de crise aiguë.
Il y a une véritable psychopathologie collective de déni de la réalité, un débondage des émotions autorisées à prendre le pas sur la raison, la recherche éperdue d’un papa et d’une maman dans l’institution étatique — que celle-ci est bien en peine de fournir, naturellement.
Raison pour laquelle les gens se déchaînent sur Macron aujourd’hui, de la même façon qu’ils se sont déchaînés sur Hollande hier et Sarkozy avant-hier. On leur mettrait un fox à poil dur ou une marionnette en papier mâché à l’Elysée, qu’ils leur adresseraient les mêmes invectives.
Lesquelles ne portent jamais sur la politique, mais sur la personne et les affects. Le président de la République ne les aime pas assez. La fonction du président de la République, c’est d’aimer les gens, et l’on reconnaît qu’il aime les gens au fait qu’il leur donne à manger : une cuillerée d’augmentation du Smic, une cuillerée d’interdiction des grandes surfaces parce que moi je suis petit commerçant, une cuillerée d’impôt sur les riches parce que leur voiture est plus grosse que la mienne, et ainsi de suite.
Et si papa président ne les « respecte » pas assez, ils vont faire un gros caprice et prévoir sa « destitution ». Qui n’existe que dans leurs rêves de gros bébés chauves — mais peu importe. On a entendu le même refrain de la part d’innombrables et pompeux imbéciles : Sarkozy allait « exploser en vol », Hollande « ne finirait pas son mandat ». Maintenant, c’est le tour de Macron.
Il est symptomatique que dès que l’on ramène des faits sur la table, dès lors que l’on tente de faire appel à la raison, une cohorte de littérateurs se met à détourner la conversation en faisant appel aux émotions.
Il s’en trouvera même pour dire que vous avez raison, mais… mais quoi ? Ils préfèrent avoir tort, voilà la vérité.
La vérité est que nous arrivons au stade ultime du socialisme, et que, comme en Russie, comme au Venezuela, ce n’est pas beau à voir. Depuis des décennies, tous ces gens-là se sont persuadés : regardez ! je marche sur l’eau ! on peut marcher sur l’eau !
Et effectivement, par diverses astuces amplement documentées, ils pouvaient donner l’impression de marcher sur l’eau pendant un certain temps. Mais cela ne change rien au fait qu’on ne peut pas marcher sur l’eau. Le socialisme ne marche pas.
Ces gens-là sont en train de s’enfoncer dans l’eau, leur truc est éventé, ça ne marche plus. Et ils hurlent après papa-président, qui devrait, s’il les aimait assez, les tirer de la flotte et confirmer leurs illusions imbéciles que, oui, mon chéri, tu es merveilleux et tu peux marcher sur l’eau.
La vérité, c’est que les gens sont en train de s’apercevoir que les salades qu’il se sont prodiguées à eux-mêmes depuis des décennies étaient des salades, qu’ils se rendent compte que ça ne va pas être facile de sortir du mensonge, et qu’ils refusent énergiquement de s’avouer que c’étaient des salades.
Alors, ils commencent à montrer les dents. C’est la faute de Macron, de Bush (ah non, zut, ça c’était hier), des Gafa, des Juifs, de « l’Europe », des bourgeois, des grandes surfaces… Et ça commence à devenir dangereux. Un escroc, lorsqu’il est démasqué, abandonne ses manières onctueuses et commence à devenir violent.
C’est donc la guerre de tous contre tous. Ça l’a toujours été, remarquez, mais jusqu’à présent c’était dissimulé, puisque toutes ces saletés étaient faites sur le dos des enfants à naître, qui ne pouvaient pas trop protester.
Maintenant, les couteaux sont tirés. il va s’agir d’être le premier à piquer aux autres les rares morceaux de barbaque qui restent sur la bête.
C’est le problème du confort. Les révolutions sont faites par des gens qui ne s’en tirent pas trop mal. En Russie, les gens sont habitués à vivre dans la misère et l’oppression depuis des millénaires. Lorsque « Poutine » leur refuse les médicaments anti-douleur qui leur permettraient de supporter leur cancer, eh bien ! ils n’en font pas tout un fromage. Il rentrent chez eux, et ils se suicident en se faisant sauter à l’explosif.
Un contre-amiral russe, atteint d’un cancer, s’est suicidé parce que sa femme ne parvenait pas à lui procurer les médicament anti-douleur dont il avait besoin. Un contre-amiral. Dans un pays bouffi de privilèges, corrompu jusqu’à l’os, où l’armée constitue la caste dirigeante.
Honnêtement, je ne suis pas sûr qu’il existe un autre pays que la France où les gens aient atteint un tel niveau de dérangement mental collectif. Sauf en Afrique, bien sûr, où la pensée magique règne en maître. En Afrique, où, lorsque vous ne pouvez plus honorer votre femme, c’est qu’on vous a « volé votre sexe ». Et que vous pouvez aller porter plainte à la police. Laquelle prendra votre plainte.
En Afrique du Sud, qui vient de changer sa constitution pour autoriser l’expropriation, sans indemnisation, des derniers fermiers blancs qui n’ont pas encore été massacrés. L’Afrique du Sud, qui était un pays à l’efficacité occidentale lorsqu’elle était dirigée par des Blancs, et qui va maintenant, inexorablement, par cette décision stupide, s’acheminer vers le sort du Zimbabwe : misère, hyper-inflation et famine. Mais elle aura « fait payer les riches », ce qui n’a pas de prix. Attendez-vous, bien sûr, lorsque la famine arrivera, à ce que ce soit la faute des Blancs et du capitalisme.
Quant à nous, nous sommes en train de nous africaniser à toute allure, et ce n’est pas uniquement dû à l’immigration. C’est dans les mentalités. Les Africains, eux, au moins, ils ont une excuse : c’est de naissance. Nous, c’est travaillé.
@ Robert M. 30 novembre 2018 à 07:14
« Vous faites un amalgame entre l’évasion fiscale et la fraude fiscale »
Eueueuh… j’ai quand même appris deux trois trucs à l’ISG concernant la fraude et l’évasion, ne vous en déplaise
« Je suis certain que vous pratiquez, vous-même, l’évasion fiscale »
Prouvez-le !
Quant à moi je suis persuadée que, vous, vous pratiquez l’évasion fiscale, vous en parlez tellement bien et avec de tellement bons arguments…
« Ceux qui en ont la possibilité s’expatrient »
Là, franchement, c’est d’une banalité, Robert. Je suis déçue.
« Justement parce que leur administration fiscale s’était mise à faire du breizmabro »
Vous vous y mettez aussi ? Vous faites vous aussi dans le cliché « la Bretagne et ses gros sabots, et ses bigoudens denn denn.. » ? 😀
« Je vous saurais gré de ne pas présumer ce que « je dois sûrement penser » à leur sujet. Posez-moi la question, ce sera à la fois plus rapide et plus correct. A condition que vous soyez disposée à écouter la réponse, naturellement »
Du coup, toc, j’ai eu la réponse de Robert, immédiatement :
« Le problème, avec les « Gafa », ce n’est pas qu’ils profitent de la concurrence fiscale. C’est qu’ils ne payent pas d’impôt du tout. Je caricature, bien sûr. Ils en payent. Mais ils payent une partie significative de leurs impôts dans des pays-boîtes aux lettres, où il n’y a pour ainsi dire pas d’impôts. Pas dans des pays libéraux qui, fort justement, attirent les entreprises chez eux grâce à une imposition modérée »
En résumé vous dites que les GAFA ne payent pas d’impôts sur les revenus de leurs activités commerciales en France parce qu’elles sont immatriculées dans des pays-boîtes aux lettres, où il n’y a pour ainsi dire pas d’impôts.
Ces boîtes aux lettres non imposables seraient-elles situées, à tout hasard évidemment, dans des pays de l’Union européenne ?
« Seule l’Union européenne a, à la fois, le poids économique et la volonté politique de contraindre les « Gafa » à cette « régulation » que réclament tant les « anti-système ».
« Et elle le fait. Ça marche »
Naturellement dans le prochain épisode, en réponse, vous m’expliquerez depuis quand l’UE a CONTRAINT (?) les GAFA à payer leurs impôts sur leurs négoces, dans toute l’Europe, y compris en France, et depuis quand « ça marche » qu’Amazon, Google, Apple, Facebook (entre autres) payent leurs impôts sur les bénéfices de leurs commerces français.
Breizmabro trépigne d’impatience, comme toute bonne Bretonne illettrée attendant ce que va dire not’ bon maître, not’ monsieur..
« Le commentaire de Savonarole était une saloperie, je vous le confirme. Lui sait très bien pourquoi, j’en mets ma main au feu. Si vous n’en comprenez pas la raison, vous ne la comprendriez pas davantage si je vous l’expliquais. Et nous nous éloignerions du sujet. »
C’est tout ?
C’est un peu court… pour le très modeste juriste que je suis.
Votre raison s’égare, hélas.
Nous venons d’avoir ici la démonstration de vos limites.
Triste…
Ressaisissez-vous : vous sombrez !
@ breizmabro | 30 novembre 2018 à 18:11
« Breizmabro trépigne d’impatience, comme toute bonne Bretonne illettrée attendant ce que va dire not’ bon maître, not’ monsieur… »
Arrêtez vos singeries. Vous n’avez pas la moindre envie de connaître la réponse aux questions que vous feignez de poser. J’ai tenté de vous expliquer posément mon point de vue, et voilà maintenant que vous jouez à la pauvre victime que l’on a offensée. Sous prétexte que les réponses ne cadrent pas avec ce que vous attendiez.
Personne ne vous a insultée. Vous n’êtes pas une victime. Votre cinéma ne trompe personne. En revanche, il est très représentatif de l’hystérie française. On comprend, à vous lire, pourquoi nous en sommes là.
@ Robert Marchenoir
« Le commentaire de Savonarole était une saloperie, je vous le confirme. Lui sait très bien pourquoi, j’en mets ma main au feu. Si vous n’en comprenez pas la raison, vous ne la comprendriez pas davantage si je vous l’expliquais. Et nous nous éloignerions du sujet. »
Cela tombe à merveille, car il se trouve que je me tamponne mortellement le coquillard de la raison qui n’existe pas…
NB : si vous mettez votre main au feu tâchez de faire comme Mucius Scaevola !
@ Claude Luçon | 30 novembre 2018 à 11:30
Pourtant l’article du Professeur Jean-Loup Amselle, sur l’ethnie, comportait une partie qui vous concerne : Préhistoire de la notion.
▬ « … en vote l’interdiction, vous avez bien besoin de la fessée … »
Ils avaient déjà tenté de l’interdire en décembre 2016, la presse l’avait annoncée comme votée.
Article 222 : http://www.assemblee-nationale.fr/14/ta/ta0878.asp
Le Conseil constitutionnel dans sa ‘Décision n° 2016-745’ et son article premier l’avait déclaré contraire à la Constitution (tout en bas, à la fin).
https://miniurl.be/r-1bfr
Le nouveau projet de loi risque lui aussi de poser un problème, car trop large, cela pourrait amener une jurisprudence interdisant la circoncision, après tout l’excision est bien interdite.
Je constate que l’on s’accommode très bien des violences faites sur les garçons et hommes, alors que l’on chiale sur celles faites aux filles et aux femmes.
Sans compter qu’en première lecture, ils veulent aussi interdire les punitions, voire la mort : souffrances morales, si l’un des parents meurt, un frère, une sœur, le hamster ou que l’enfant à un cancer.
Tout autant un vieux qui verrait une ethnie avec un QI inférieur.
Trop large : souffrances morales.
http://www.assemblee-nationale.fr/15/propositions/pion1331.asp
Vous voyez, ne faites pas comme la presse en 2016, n’annoncez rien sans une décision finale.
@ Zonzon | 30 novembre 2018 à 10:36
Quand je vous lis, j’hésite entre deux citations :
Celle de Michel Audiard revue et corrigée : « C’est curieux chez les Zonzons ce besoin de faire des phrases ».
Ou alors celle de Pierre Dac : « Parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes majeurs… de tous ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l’ouvrir. »
J’hésite ! En fait les deux se valent.
Sacré Zonzon !
@ Sbriglia
Je comprends l’argumentation de Robert Marchenoir. Je ne trouve pas qu’il y ait de quoi lui demander s’il est mal dans sa peau ou en train de sombrer pour écrire des choses pareilles. Je trouve normal aussi qu’il engueule un peu Savonarole qui l’a perfidement traité de guillotine et de comptable besogneux, à mon avis ça fait du bien à Savonarole de se faire remonter les bretelles de temps en temps.
Personnellement tant que les Gilets jaunes protestent contre les taxes qu’ils subissent, je les soutiens. Qu’ils mettent leur uniforme fluorescent et qu’ils fassent brûler des cageots sur les ronds-points, très bien, qu’ils s’immiscent dans la circulation, à la rigueur (j’ai été prise dans une opération escargot au milieu de poids lourds à une sortie d’autoroute il y a quelques jours, je sais de quoi je parle).
Mais je trouve grotesque qu’on leur propose de discuter d’autre chose que de leur pouvoir d’achat avec le Premier ministre. Ça devient dangereux. Après avoir ignoré complètement leurs problèmes de fin de mois, on va bientôt leur demander de conseiller le gouvernement, de faire des propositions de loi, de décider du nombre et du salaire des députés et de la suppression du Sénat. C’est à mes yeux de la folie pure et simple. On passe d’un extrême à l’autre.
Nous avons encore Dieu merci une Assemblée nationale et un Sénat, nous ne sommes peut-être pas ravis de ceux que nous avons élus, mais si mauvais soient-ils, c’est tout de même mieux que la rue, et ce serait quand même bien si le parlement servait à quelque chose. Ce n’est pas un juriste comme vous Sbriglia qui va me contredire.
Petite lueur d’espoir, dans son blog « Jusqu’ici, tout va bien », Eric Verhaeghe écrit que contrairement à ce que rapporte la presse, beaucoup de Gilets jaunes sont contre l’État-nounou-distributeur-de-subventions, surtout si elles profitent à des gens qui ne travaillent pas. Vous voyez, ce ne sont pas des bobos tendres. Attendons le show sur les Champs-Élysées pour voir comment tout ça va tourner.
LE QUATUOR
Au violoncelle RM, chef grave et dictatorial, qui donne le ton.
A Savonarole, premier violon, l’attaque, subtile et mesurée.
Le second violon, tout en douceur et délicatesse qui sait estomper, quand il le faut, son côté rêche. Ce ne pouvait être que duvent.
L’alto, majestueux, ironique, sensitif, jouant de toutes ses cordes, respectueux/respecté par ses partenaires. Indispensable dans le final. sbriglia bien sûr !
Un grand moment musical ce « Les adieux à Elysée » un Q à C dédié à l’infante Marie-Brigitte.
Les deux premiers mouvements sont sublimes. Le dernier est un peu chaotique, ce que remarqua une minuscule critique musicale de l’extrême bout de la terre, spécialiste du biniou à bretelles (émoticône d’aigreur momentanée).
@ Savonarole | 29 novembre 2018 à 13:05
« Depuis que je vous lis, je ne trouve pas trace de l’évocation dans vos commentaires d’un écrivain, d’un poète, d’un musicien, d’un peintre, d’un artiste quelconque.
Êtes-vous certain d’être heureux ? »
Je me suis fait souvent les mêmes réflexions à la lecture des textes bien écrits mais au raisonnement implacable et glaçant de Robert Marchenoir. Trop souvent des « phrases » qui tombent comme un couperet.
Manque d’empathie, insensibilité pathologique, absence totale d’humour ?
Sans doute aussi une impossibilité d’entrer en vibration avec le monde qui l’entoure, s’imprégner de ses richesses, de ses beautés pour mieux en supporter les inévitables laideurs.
Des pépites qui élèvent, procurent de la joie et que l’on peut aussi trouver dans les billets de l’auteur de ce blog, y compris chez des contributeurs aux opinions divergentes, voire totalement opposées, mais qui manquent cruellement dans les interventions du sieur Marchenoir.
Il est vrai que lorsque l’on passe le plus clair de son temps à « broyer du noir » (au propre comme au figuré) on ne peut être que mal dans sa peau !
@ Lucile | 01 décembre 2018 à 01:32 @ Sbriglia
« Je comprends l’argumentation de Robert Marchenoir. Je ne trouve pas qu’il y ait de quoi lui demander s’il est mal dans sa peau ou en train de sombrer pour écrire des choses pareilles. Je trouve normal aussi qu’il engueule un peu Savonarole qui l’a perfidement traité de guillotine et de comptable besogneux, à mon avis ça fait du bien à Savonarole de se faire remonter les bretelles de temps en temps. »
De mon côté, je comprends l’argumentation de Savonarole, est-ce que c’est suffisant ? Non, je ne pense pas…
De même, que vous compreniez Marchenoir n’est pas une condition suffisante pour que d’autres intervenants, estiment que le remontage de bretelles soit bénéfique.
Par ailleurs, et puisque par un effet de circonlocution le résultat est celui-ci, nous dirons que le principe de consécution doit conduire Marchenoir à trouver naturel et bienvenu qu’on lui serve sa soupe.
Car voyez-vous, les propos qu’il se permet de tenir à certains sont parfaitement indignes d’une personne bien éduquée, mais encore d’une personne qui aurait reçu, pour parachever ladite éducation, un certain code de bienséance qui n’autorise pas d’attraper par le col son opposant pour lui asséner ses propres vérités, lesquelles sont si sujettes à caution…
J’ai été particulièrement indignée par ceux que Marchenoir a adressés à Mme Preud’homme et à hameau dans les nuages, ils sont si ignobles et insultants, qu’il ne m’aurait pas déplu de vous lire à ce propos.
Dès lors, Marchenoir, qui instaure une règle brutale, doit, et c’est la moindre des concessions, permettre à d’autres de les utiliser à son encontre.
Car voyez-vous, cela ressemble à de la lâcheté, lorsque la joute verbale permet tout à l’un et rien à l’autre, et c’est cela qui est le but de Marchenoir, qui n’a pas lu Balthazar Castiglione !
Puisqu’il est trop sensible, et Savonarole trop méchant, je dis, moi, que Savonarole a le droit depuis les grandes flammes de son bûcher d’embraser le petit remonteur de bretelles (ce petit métier est plein d’avenir dans ce monde répugnant, il relancera la production de bretelles et sans doute la boxe française, peut-être absorbera-t-il une partie de ce chômage systémique)…
@ sylvain | 30 novembre 2018 à 09:31
Bien vu !
Même le vieux aux lunettes cerclées blanc avec sur la tête une peau de mouton y va de son soutien… Il sort un disque ça tombe bien.
@ Zonzon 29 novembre 2018 à 09:13
Malheureusement ce n’est pas un pseudo 😉
Ça alors, Marchenoir ceci Marchenoir cela, et maintenant Marchenoir qui n’a pas d’humour !
Vraiment bizarre, sachant que ce commentateur me fait beaucoup rire.
Vos commentaires, mesdames et messieurs, disent bien plus sur vous que sur Robert M. Lui a décidé de ne pas partager sa vie privée, et bien évidemment cela peut être frustrant car on aimerait parfois en savoir plus mais on ne peut lui en vouloir et l’insulter pour cette raison-là.
Ce commentateur me fait beaucoup penser, dans sa façon d’intervenir, à Jean-Dominique Reffait. Respect scrupuleux du sujet abordé par Philippe. Réflexion longue avant de répondre, non étalage de vie privée…
Contentez-vous donc des joyaux qu’il nous offre, c’est gratuit, et on ne trouve cela chez nul autre.
@ Robert M. 30 novembre 2018 à 22:16
Vous m’avez gentiment taclée sur ma pignouserie bretonnisante et vous avez bien fait, mais aussi pourquoi inviter mon pseudo dans votre commentaire, ce qui m’a étonnée et un peu agacée venant de vous.
Pour le reste je crains que nous ne divergions sur ce que d’aucuns appellent « le consentement à l’impôt » puisque vous, vous soutenez, « en ne plaisantant qu’à moitié », que vous considérez la fraude fiscale comme un devoir civique.
J’aime à croire que la première moitié est, comme vous savez si bien le faire, de la provocation. Quoique…
Pour le reste, je crains que nous ayons quelques réflexions convergentes (mais je me vante ;))
Adéo Robert M.
@ duvent
Chacun développe son argumentation comme il le veut, personne n’instaure ici ses propres règles me semble-t-il, ni ne cherche à le faire d’ailleurs. Le voudrait-on qu’on ne le pourrait pas.
À mes yeux les critiques personnelles abaissent le niveau du débat, ce sont des impasses inutiles, qui ferment la discussion ; elles sont d’ailleurs prohibées par tous les adeptes du débat dont les règles préconisent que soient discutés les arguments plutôt que ne fusent les attaques personnelles. Cela dit, les indignations, provocations, insultes, conseils et altercations donnent un tour pittoresque au blog, que j’aime tel qu’il est. Il vaut mieux qu’ils ne gênent pas la réflexion ; à cette condition, je les lis avec amusement. Il m’arrive de mettre deux sous dans la musique, c’est pourquoi je ne peux guère m’en plaindre. Trop de discours feutrés finissent par ennuyer, et que l’on mette de temps en temps les pieds dans le plat ne fait pas de mal.
J’ai essayé de donner une teneur un peu humoristique à ce que j’ai écrit cette nuit, pensant apporter de la distance, j’espère que vous l’aurez compris. Vos propos sont parfois légèrement éthérés, et trop atmosphériques pour que je les saisisse toujours avec netteté, mais vous avez un ton bien à vous, et à votre manière vous réussissez à suspendre en l’air les discussions, en les semant de points d’interrogation insaisissables, particulièrement appréciés de Zonzon semble-t-il. C’est tout un art.
Je ne classe pas les intervenants entre gentils et méchants. Moi aussi j’aime bien Savonarole, malgré des échanges avec lui parfois très acerbes, et des férocités de sa part auxquelles j’ai répondu sur le même ton, mais qui n’ont pas nui à notre bonne entente. Il aime bien provoquer, mais il supporte très bien qu’on en fasse autant avec lui je crois.
Quand j’ai dit que je comprenais l’argumentation de Robert Marchenoir, je n’espérais pas que « ça suffise » à vos yeux, j’apportais simplement mon témoignage. Non que je croie R. Marchenoir hyper-sensible aux critiques, ni tributaire de mon soutien. Mais à ceux qui veulent qu’il se taise, ou qu’il perde son style de polémiste, je dis que le blog perdrait un de ses contributeurs les plus stimulants, s’il se laissait intimider. Je parie que beaucoup de lecteurs s’empressent de le lire quand il écrit, quitte à lui passer un savon indigné ensuite. Je ne pense pas que des statistiques soient possibles là-dessus, ni même souhaitables. Mais si je créais un blog, je ne demanderais qu’une chose, c’est qu’il y participe, de tout son poids, et de tout son attachement à ce qu’il estime essentiel. Même les protestations qu’ils suscite sont intéressantes. Il est loin d’être le seul à jouer ce rôle. Je me garderai bien de les nommer, mais à vrai dire, tous les intervenants, même passagers, apportent leur pierre à l’édifice.
Je n’ai pas l’intention de créer un blog, j’ai « Justice au Singulier », je fais partie de ses habitués, j’en suis fière, j’y contribue, parfois de façon intéressante, parfois moins, c’est notre lot à tous. Mais ce blog est assez génial pour supporter jusqu’à nos diatribes les moins justifiées, et nos discours les plus creux, tant il est rehaussé par les trouvailles qui le jalonnent quotidiennement. Salve Ventis Dea.
@ Lucile | 01 décembre 2018 à 14:45
« Vos propos sont parfois légèrement éthérés, et trop atmosphériques pour que je les saisisse toujours avec netteté, mais vous avez un ton bien à vous, et à votre manière vous réussissez à suspendre en l’air les discussions, en les semant de points d’interrogation insaisissables, particulièrement appréciés de Zonzon semble-t-il. »
Ce n’est pas faux, je les écris en général en regardant fixement mon baromètre sur lequel il m’arrive de souffler…
J’ignore si Zonzon apprécie les « points d’interrogation insaisissables », mais si cela est vrai, il fait bien, car rien n’est plus fugace qu’une interrogation et il en faut plusieurs, pour arriver à une affirmation !!
Pour clore un chapitre, je souhaite préciser que je suis pour, et définitivement pour, que les propos soient libres, puissants, véhéments, percutants, dérangeants, extrêmes, vindicatifs, violents, déchaînés, démesurés, provocateurs, etc. Mais, car il faut un mais, il convient de soupeser chaque ingrédient avant de les envoyer à leur destinataire, qui doit être considéré.
Il m’indiffère par exemple d’être malmenée, ce qui n’arrive pas, puisque j’ai un coquillard de luxe que je me tamponne à loisir…
Quant à intimider Marchenoir, si c’est une blague, elle est drôle, si c’est une supposition sérieuse, alors, je vous le dis tout net, je serais très déçue !
« L’alto, majestueux, ironique, sensitif, jouant de toutes ses cordes, respectueux/respecté par ses partenaires. Indispensable dans le final. sbriglia bien sûr ! »
C’est trop d’honneur que vous me faites, Zonzon !
Je suis comme le petit monsieur du dessin de Sempé dont deux vieilles dames au poulailler de l’opéra chuchotent : « ça va être à lui ! »
Il est tout au fond de l’orchestre…
Il se prépare à jouer une seule note de son triangle…
@ duvent
« Pour clore un chapitre, je souhaite préciser que je suis pour, et définitivement pour, que les propos soient libres, puissants, véhéments, percutants, dérangeants, extrêmes, vindicatifs, violents, déchaînés, démesurés, provocateurs, etc. »
D’accord, surtout sur le « libres ».
@ Herman kerhost | 01 décembre 2018 à 14:23
Ah je me disais aussi mais où est passé Herman ? Il est là bien présent.
Bon, de là à comparer Marchenoir à Jean-Dominique Reffait, c’est un peu gonflé quand même. Mais quand on aime on est prêt à tous les excès ! 🙂
Du quatuor au grégorien, belle abeille et faux faucon, il est curieux que tu ne l’entendes plus, le bourdon grave, la présence de Dieu, celle qui intime le silence aux orgueils bouffis et assoiffés de sang, ceux qui voudraient prêter au Très-Haut leur désir de dragons et de monstres jaunissants.
Demi-castor et quart de lapin, retournons aux bois écouter la musette, nous passer enfin de la lame, le souffle du vent sur nos nuques nous amène, oui, oui, Zonzon, le vent d’Orient, la plus douce des musiques, celle du rendez-vous céleste, seul et unique endroit où nous nous rejoignons, le cœur, seul et unique lieu de l’incarnation.
Y’en a un (Zonzon) qui verrait bien Marchenoir au violoncelle, instrument requérant une très grande sensibilité et un remarquable don permettant de jouer dans tous les registres, passant de la clé de fa à la clé de sol et d’ut…
Sensibilité et doigté ne semblent pas être les qualités premières de votre protégé.
Pour un bide question analogie c’est un bide monsieur Zonzon.
Idem question plantage pour Kerhorst qui fait de son côté un parallèle délirant entre ce même Marchenoir et Jean-Dominique Reffait. Comparaison on ne peut plus hasardeuse et choquante pour ceux qui ont lu comme moi durant des années les commentaires de qualité de JDR, auxquels on pouvait ne pas adhérer et qu’on pouvait contester sans pour en autant en nier la parfaite urbanité et le non racisme revendiqué.
@ Duvent, @Sbriglia, @ Mary Preud’homme, @ Zonzon, @ Aliocha, @ Achille.
Merci pour vos messages, j’étais absent.
Je ne m’attendais pas à ce qu’une simple aiguille de boîte à couture puisse à ce point dégonfler une montgolfière…
On assiste au crash du Zeppelin Hindenburg (1937), la boursouflure s’effondre en flammes.
Il ne s’en remet pas et continuera ac cadaver à prouver qu’il avait raison.
C’est le propre du pervers narcissique.
À fuir.
Cordialement.
@ Herman kerhost 01 décembre à 14 h 23
Et bien entendu @ duvent @ sbriglia @ Mary Preud’homme @ Aliocha @ Savonarole @ Lucile
Sans parler de @ Robert Marchenoir le Grand, objet de la discorde, sur qui la gloire retombe !!!
« Ça alors, Marchenoir ceci Marchenoir cela, et maintenant Marchenoir qui n’a pas d’humour !
Vraiment bizarre, sachant que ce commentateur me fait beaucoup rire. »
« Contentez-vous donc des joyaux qu’il nous offre, c’est gratuit, et on ne trouve cela chez nul autre. »
Herman kerhost, boche allemand, sachez que vous avez exprimé la quintessence de tout ce qui peut être rapporté de significatif sur ce personnage hors norme.
Je le dis d’autant plus volontiers que je n’ai rien à cirer de l’économie, science molle pour les ânes, sujet qu’il affectionne mais qu’il entrelarde de tant de facéties qu’il arrive à nous convaincre de sa viduité.
Voulez-vous un exemple ? Il paraît que la révolte des GJ a déjà coûté plusieurs milliards aceupays en sous-productivité et dégâts divers dans le même temps où les réformes macrobites vont apporter 1,5 € d’augmentation du pouvoir d’achat à chaque Français. L’économie c’est ça !
So long Herman kerhost, laudateur bénéfique de celui qui hait bien !
Non, cher Aliocha (2 décembre à 9 h 41), Chouette hulotte de l’azur créé, je n’ai pas oublié que nous sommes entrés dans le temps de l’Avent.
Aussi ai-je repris mes yeux d’enfant pour observer, humer, espérer, rattraper quelques brides de souvenirs de cette période magique où le tout-petit est roi d’un espace enchanté !
Quand il s’agit de montrer qu’on a lu les auteurs classiques, que l’on connaît bien l’oeuvre de tel ou tel philosophe, de citer des vers en latin ou se faire lustrer en étalant sans honte ses talents de grande dame de la bonne société (violoncelle, instrument requérant une très grande sensibilité et un remarquable don permettant de jouer dans tous les registres, passant de la clé de fa à la clé de sol et d’ut…) il y a du monde, mais dès que l’intelligence est convoquée dans une discussion il n’y a plus personne.
Achille et Mary Preud’homme, si ce n’est votre intelligence qui vous fait défaut, apprenez donc à lire. Le parallèle que j’ai posé entre ces deux hommes était sur la forme, et aussi la façon d’intervenir sur le thème central du billet, là où la plupart des intervenant sont absents. Achille étant le roi de l’absentéisme puisqu’il ne se rend pas compte qu’il n’y est pas. Je ne parlerai pas de la baudruche Savonarole, minable faux-derche, incapable de se défendre ou d’assumer ses propos, laissant de piètres individus laver sa vaisselle et la leur en commun.
Inintelligence, mauvaise foi, et hypocrisie. Mary Preud’homme nous dit aujourd’hui que JDR tenait des propos « auxquels on pouvait ne pas adhérer et qu’on pouvait contester sans pour en autant en nier la parfaite urbanité et le non racisme revendiqué. » alors que ceux qui ont une mémoire se rappellent que c’était la guerre entre elle et lui et que JDR ne pouvait la voir en peinture.
Mais le plus drôle c’est tout de même ce que Mary Preud’homme nous dit être ce qui interdirait ma comparaison : l’un serait raciste, et l’autre non (alors que je ne parle que de la forme, je le répète !). Voilà. Vous pouvez avoir les mêmes idées, la même pensée sur la politique, l’économie, etc*… mais si vous êtes raciste et l’autre non, alors vous êtes fondamentalement différent. Quelle stupidité ! Surtout lorsque l’on sait que personne dans cette histoire n’est raciste, pas plus JDR que Marchenoir.
En revanche, vous, vous êtes raciste, lorsque vous niez la réalité en fonction de la couleur de peau. D’ailleurs une étude vient de montrer que les plus racistes sont ceux qui dénoncent le racisme, en l’occurrence ici les candidats démocrates américains aux élections présidentielles:
https://psyarxiv.com/pv2ab/
*Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que ce passage va donner lieu à de fumeuses interprétations…
Ouf, cher génie de l’enfance à peu près formulée, bourdon céleste, béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, et, s’il vous plaît, veuillez signaler aux incroyants qu’après certaines lectures, et malgré qu’ils en aient fort contre moi, on n’a plus de héros, et encore moins d’idole, on sait que vénérer l’humain revient toujours à le sacrifier.
@ Zonzon de 08:03
« Herman kerhost, boche allemand, sachez que… »
Qu’avez-vous dit malheureux ! On va vous crucifier !
Bob va surgir des ténèbres et voler au secours de son seul et unique « einfacher Soldat » (simple soldat allemand).
Toutefois c’est vrai qu’il a un style casque à pointe et cote de maille, il suit son führer aveuglement. Le sang ne ment pas… il le suivra jusqu’au bunker.
Croyez-moi, présentez immédiatement vos excuses, vous encourez un sermon de Lucile sur le bon comportement démocratique ou comment il faut traverser dans les clous après avoir observé les feux de signalisation, et aider une personne âgée à porter ses colis. J’ai eu ma dose, renoncez.
@ Zonzon | 03 décembre 2018 à 08:03
« Et bien entendu @ duvent @ sbriglia @ Mary Preud’homme @ Aliocha @ Savonarole @ Lucile »
Et moi, je sens le fioul ?
@ Zonzon | 03 décembre 2018 à 08:03
Un détail vous a sans doute échappé, l’humour goûté par les dames de ce blog, à savoir celui de Savonarole apprécié à la quasi-unanimité est précieux. Lequel Savo réussit même l’exploit de nous faire parfois sourire avec tact et malice de nos propres travers ; il ne saurait de ce fait souffrir la comparaison avec les sarcasmes vengeurs (à pleurer et pisse-froid), censés être de l’humour, que vous prêtez à Marchenoir…
Autant comparer un seigneur avec un saigneur ! Une caresse avec un coup de pied au Q pour faire passer un message !
Dieu protège les hommes qui nous font rire, nous les femmes, car ils ne sont pas si nombreux, pas plus sur ce blog qu’ailleurs !
Il est faux même si plaisant de comparer le blog à diverses formations musicales, quatuor ou autre.
Chacun joue sa petite musique, en principe sur le thème de notre hôte, parfois en échangeant avec d’autres.
Il n’y a donc pas de groupes.
En plus, le prétendre donne un sentiment d’exclusion à certains, hein, Achille ?
Il serait plus amusant de dire de quel instrument on voudrait jouer, quel air ou tout ça.
Ou si certains le veulent, ce qu’ils pensent que l’autre serait, bon, une bonne idée, mais vu mon niveau musical, ça va être dur. Bon, j’ai une solution, la lyre puisqu’aussi bien, j’essaie, sans le bonheur d’Orphée, de rétablir l’harmonie, et puis, hommage à Apollon :
https://www.bing.com/videos/search?q=musique+grecque+ancienne+hymne+delphique&view=detail&mid=1A8E2ED13C2072D6EE361A8E2ED13C2072D6EE36&FORM=VIRE
@ Mary Preud’homme de 20:57
« Dieu protège les hommes qui nous font rire »
Décidément il faut qu’on prenne un café.
Je serai à Paris à partir du 11 décembre, même endroit, j’aurai Négritude de Léopold Sédar Senghor sous le bras.
Ça fera fuir Bob, au cas où il se pointerait.
Ça va le marabouter.
@ Savonarole 3 décembre à 18 h 14
Il faut bien que je commence par vous, d’autant que vous m’avertissez d’un danger qui ne tient pas dans une musette.
Et puis il faut que j’explique. Moi qui ne sais pas faire rire les dames – ce qui me désole à un point que vous ne pouvez guère imaginer – j’ai intérêt à faire gaffe après l’utilisation, sans doute abusive de l’expression, grotesque en première analyse, de :
« boche allemand » !
Car, une fois la surprise étouffée et l’incohérence surréaliste écartée, vous conviendrez qu’il ne reste plus dans l’escarcelle qu’une nuance drolatique affectueuse – plus affectueuse que drolatique – qui naît du contraste.
Affectueuse : vous m’en direz tant ! Voilà un mot que les « femmes qui écrivent » exècrent, surtout s’il s’agit d’un sentiment se tissant entre hommes, un lien qui les renvoie dans les ténèbres extérieures, un territoire où elles sont par nature streng verboten.
Echangeons un instant entre hommes. Parlez franchement (!) s’il vous plaît : êtes-vous vraiment ravi de faire rire Madame Mary Preud’homme ?
Quant à la douce Lucile, vous êtes le mieux placé ici pour savoir combien elle a été cause, +/- involontaire, d’une de mes plus grosses « blessures à l’âme », celles que l’on peut éprouver dans la fréquentation d’un blog, une incompréhension fondée sur le « je vous ai pris pour un autre » !
Bon ! Parlons maintenant sérieusement. Je serai le 11 décembre, à l’heure et à l’endroit que vous savez avec « Autant en emporte le vent » sous le bras – pour faire fuir celle dont vous êtes le héros – et nous nous rendrons d’un même pas au Lutetia, enfin rouvert, pour goûter quelques breuvages plus corsés que celui par vous proposé.
Si d’aventure RM passait par là, et qu’il condescende à partager notre table, c’est alors qu’on pourrait à se mettre à parler sans gêne ni contrainte. Sur les femmes bien sûr ! Quoi d’autre !
@ Noblejoué | 03 décembre 2018 à 21:46
« En plus, le prétendre donne un sentiment d’exclusion à certains, hein, Achille ? »
Je ne me sens absolument pas exclu sur ce blog que je fréquente depuis fort longtemps. Je connais bien les habitués. J’y ai quelques amis, mais aussi de farouches adversaires. C’est un peu comme dans la vraie vie en somme.
Je suis plutôt d’une nature solitaire. J’exprime mon avis sur le billet en cours sans trop me soucier des réactions, pas toujours très aimables, ainsi que vous avez pu le remarquer, de certains intervenants et intervenantes à qui je n’ai pas l’heur de plaire.
Votre propension à vouloir aimer tout le monde vous conduit à être relativement épargné par les « méchants » de ce blog. Tout juste quelques petites égratignures de temps en temps, une petite moquerie bien innocente.
Finalement tout le monde vous aime bien, ce qui n’est manifestement pas mon cas, mais je n’en ai cure.
Zonzon, piou-piou drolatique, je veux bien mettre une robe sur mon mètre quatre-vingt-dix, vous verrez qu’en tout cas, moi, vous me faites rire, comme Marchenoir d’ailleurs ou Savonarole.
Plus, comme tous les clowns, seuls véritables philosophes, vous êtes trop sensible à votre popularité auprès de la gent féminine, laissez-les donc à leur hiérarchie. Si elles ne se sont pas encore aperçues qu’elles nous enfantèrent et que nous sommes prêts à toutes les révérences du sens qu’elles donnent à nos vies, c’est qu’elles aussi sont devenues des hommes comme les autres et que bientôt, elles aussi victimes de la théorie genrée qui ne veut prendre de Proust que l’écume en en oubliant l’océan, elles vont alors s’adresser aux commerçants aztèques de la médecine moderne de tous les retours à l’Antique, pour se faire greffer l’appareil qui, depuis le fond des âges, amène les ânes mâles à l’impasse du duel du muscle et de la mesure du vit.
Mesure qui, depuis le fond des âges et jusqu’à la concrétion de la révélation par le divin Marcel, fait rater à tous les sexes la « fécondation de la fleur par le bourdon ».
@ Zonzon | 04 décembre 2018 à 07:34
« …c’est alors qu’on pourrait à se mettre à parler sans gêne ni contrainte. Sur les femmes bien sûr ! Quoi d’autre ! »
Oui, bien sûr, what else ? Peut-être, tout le reste… LES HOMMES !
Je m’interroge, maintenant, sur l’effet du cuir marouflé sur le regard de la Méduse du Caravage, est-ce qu’il ne luit pas de férocité ? Est-ce le regard du Caravage lui-même ? Je ne soutiens pas ce regard longtemps, ce doit être parce que je suis une femme, mais vous, hommes de qualités, dites-moi donc ce qu’il en est véritablement ?
Ce regard est aussi celui de ma boulangère, les jours où son boulanger la prend pour un sac de farine…
@ Achille
« Je ne me sens absolument pas exclu sur ce blog que je fréquente depuis fort longtemps. »
Mais…
» Et moi, je sens le fioul ? » avez-vous écrit car personne ne vous voyait en musicien… Je pensais que vous vous sentiez mis de côté. Avouez qu’on peut le penser. Mais je dois avoir mauvais esprit.
J’ai bien aimé l’image de sentir le fioul, ça m’a fait penser à une mouette dans la marée noire. J’ai supposé que vous l’aviez trouvée pour attirer l’attention et vous ai porté attention. Parfois, les gens semblent vouloir quelque chose, et puis, finalement, non, autant s’excuser.
« Votre propension à vouloir aimer tout le monde vous conduit à être relativement épargné par les « méchants » de ce blog. Tout juste quelques petites égratignures de temps en temps, une petite moquerie bien innocente.
Finalement tout le monde vous aime bien, ce qui n’est manifestement pas mon cas, mais je n’en ai cure. »
Qui est gentil, qui est méchant ? En tout cas, des pas méchants patentés m’ont traité pour l’un de raciste et pour l’autre de personne faisant des complots et autres choses revenant à rendre le mal pour le bien, ce doit être des moqueries « bien innocentes ».
Mais qu’importe ?
@ Aliocha | 04 décembre 2018 à 09:25
« Asinus asinum fricat »
@ Noblejoué | 04 décembre 2018 à 18:03
En fait ma petite phrase sur le fioul était destinée à Zonzon qui avait dressé une liste de ceux et celles qui avaient pris la défense de Savonarole dans sa petite altercation avec Marchenoir, en prenant soin de m’oublier.
J’ai l’impression qu’il me fait un peu la tête depuis quelque temps. Mais c’est pas grave !
Serviteur, chère et si virile Mary !