Les jeunes, nouvelles idoles ?

Ce n’est pas à la mode, je sais.

La jeunesse, les jeunes gens, les jeunes filles, les corps tout neufs, l’âge des promesses, l’arrogance inévitable des aurores, même le jeunisme forcené imposent un enthousiasme obligatoire, une admiration béate et, pour tout dire, on n’a le droit d’être vieux que si on se prosterne devant l’avenir en se culpabilisant parce qu’on serait le passé.

J’admets que je force le trait mais on n’est pas loin cependant de cette ridicule dérive.

Qu’on songe à la multitude des épisodes politiques, médiatiques et culturels qui offrent, presque chaque jour, cet aplatissement face à ce qui physiquement est certes vigoureux et frais mais qui, pour le reste, n’a rien qui doive inspirer l’estime de manière systématique !

Comme si la jeunesse était un bloc et qu’on était tenu, sauf à se faire passer pour un aigre mauvais coucheur, de s’enivrer globalement de ce qu’on n’est plus, de ce qu’on n’a plus et dont, pour moi comme pour Paul Nizan, on n’a pas la nostalgie…

Le candidat François Hollande prétendait placer son quinquennat en 2012 sous l’égide de la jeunesse et on a pu constater ce que la suite a donné ! Est-il même concevable que lors d’une campagne une personnalité politique veuille se faire soutenir en invoquant le culte de la vieillesse ?

Ce serait à peu près aussi plausible et « intelligent » que sa fameuse vitupération contre la finance ! Pour la jeunesse et contre la finance, quel beau programme ç’aurait pu être avant que le réel démolisse tout.

Cette jeunesse tant courtisée en 2012 et dont en 2016 on a tellement peur, que sa menace de mobilisation pour une manifestation le 9 mars a été à elle seule suffisante pour que l’avant-projet El Khomri n’atteigne pas, comme il aurait fallu, le stade du projet. Alors que les jeunes sont à peine concernés par ce texte !

Les étudiants dans la rue, un cauchemar qui fait oublier le meilleur d’une politique…

Cette jeunesse pour laquelle on craint tellement d’être en retard d’une idolâtrie, d’une démagogie qu’on ne se demande plus ce qui serait bon pour elle mais qu’on accède par avance à tout ce qu’elle n’a même plus besoin de réclamer mais que les adultes lui livrent avec complaisance.

La nouvelle ministre de la Culture, en suite de Fleur Pellerin, va évidemment valider les conclusions d’un rapport, dont l’une essentielle propose « une interdiction aux mineurs moins rigide » (Le Monde).

A aucun moment n’est évoqué le risque de certaines représentations violentes ou pornographiques sur des psychologies en cours de formation puisque l’objectif est au contraire, parce qu’il s’agit de « mineurs », de lâcher la bonde !

Autre argument qui ne vaut guère mieux et du même acabit : il conviendrait que les créateurs soient moins gênés par les interdictions et les recours. Donc moins de protection pour les mineurs et le droit à l’indécence et au sordide, accru : même cause.

Cette jeunesse tellement vantée, comme si elle révélait autre chose que l’état de ses artères, au point qu’elle sert d’argument absurde pour les futures joutes présidentielles. Bruno Le Maire et, sur un autre registre, Nicolas Sarkozy s’en parant contre Alain Juppé prétendument crépusculaire !

Cette jeunesse exploitée à un point tel qu’on pourrait laisser croire qu’elle serait à elle seule un gage de talent et de qualité dans le domaine politique, en assurant par exemple n’importe qui dans cette zone d’âge d’avoir l’aura et l’intelligence d’un Emmanuel Macron (L’Obs) !

Cette jeunesse flattée sur le plan artistique, qu’il s’agisse des chanteurs ou des acteurs, et qu’on questionne comme si de sa bouche multiple allait surgir une vérité, une profondeur enfin découvertes !

Avec quelle révérence médiatique, par exemple, pour la promotion de son film on interviewe Adèle Exarchopoulos, en insistant bien sur ses 22 ans – c’est le principal -, en feignant d’attendre d’elle des réponses au sens propre inouïes ! Elle n’y peut rien mais elle est jeune !

Cette jeunesse est une mythologie. Qu’on l’adore ou qu’on la craigne, on lui prête une unité, une cohérence, une culture, une vivacité qui feraient de nous, à son égard, de perpétuels débiteurs. Nous devrions applaudir avec allégresse, parce qu’elle serait demain, le présent composite, contrasté, inégal, débile ou cultivé, insupportable ou brillant qu’elle incarne en toutes ses facettes.

Je n’ai même pas besoin de m’abriter derrière Georges Brassens pour qui « quand on est con, on est con », quel que soit son âge.

Si la jeunesse était un défaut, on s’en corrigerait vite selon Goethe.

Mais elle n’est pas plus une qualité qu’un vice. C’est un état.

La créditer par enchantement et par essence de vertus est la rançon d’un monde condamné à se chercher des idoles non pas grâce à leur éclatante supériorité mais seulement à cause de la chronologie.

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Voir les Commentaires (97)
  1. Riennechange

    Philippe Bilger dénonce une fois de plus ce qu’il pense et qu’il croit juste, il a l’art de dire oui en pensant non et l’inverse.

  2. Bonjour Monsieur Bilger
    Quelques réflexions un peu en désordre.
    Vous écrivez que la menace de mobilisation de la jeunesse fait peur au gouvernement : syndrome Malik Oussekine.
    Vous écrivez : « cet aplatissement face à ce qui physiquement est certes vigoureux ».
    Vigoureux, il faut le dire vite : la plupart des lycéens ou étudiants que je croise dans le bus ont les cuisses grosses comme mes avant-bras et sont loin d’avoir un aspect de guerrier ; c’est peut-être pour cela qu’ils se laissent dépouiller sans résistance par les racailles venues de banlieue lors de leurs manifs. C’est aussi à mon avis une des craintes du gouvernement : ces « incidents » ou « incivilités » ne sont pas très compatibles avec le « vivrensemble » et risquent d’ouvrir un peu plus les yeux d’une jeunesse qui vote déjà à plus du tiers pour le FN.
    Ce qui fait penser à ce non-sens qu’est un syndicat étudiant et a fortiori un syndicat de lycéens : un étudiant ou un lycéen ne fait pas grève, il sèche les cours. Ceci dit, je ne plains pas le gouvernement : ce sont les créatures de la gauche qui se retournent contre leur créateur ; bien fait pour ces pitres.
    Sinon, la jeunesse est un marché comme les autres, que l’on courtise ; vous ajoutez le jouir sans entraves et la destruction de toutes les structures de notre civilisation prônés par la gauche, et vous avez le porno en accès libre pour les mineurs, ou du moins le porno déguisé en culturel, oeuvre d’un « artiste » qui fait bouger les lignes en brisant les tabous.

  3. Mais elle n’est pas plus une qualité qu’un vice. Mais un état.
    Qu’on se rassure : la jeunesse est une maladie qui passe très vite…

  4. Marc GHINSBERG

    « Les étudiants dans la rue, un cauchemar qui fait oublier le meilleur d’une politique ! » écrivez-vous.
    C’est vrai, qu’on se rappelle Mai 68 qui a fait vaciller un pouvoir que l’on croyait bien établi, le projet de loi Devaquet sur la réforme des universités retiré devant l’opposition et les manifestations des étudiants, la loi sur le Contrat Premier Emploi de Dominique de Villepin qui fut votée par le Parlement, promulguée par le président de la République de l’époque Jacques Chirac et jamais appliquée.
    Pourquoi ces reculades ?
    En fait il est difficile de négocier avec des étudiants, de trouver un compromis. La jeunesse a soif d’absolu et considère toute concession comme une trahison. De plus les étudiants sont moins soumis aux contraintes matérielles que les « travailleurs », pas encore de charge de famille, en règle générale pas encore endettés, parfois soutenus financièrement par leurs parents. De plus les revendications des jeunes entraînent souvent la sympathie de leurs aînés. Dans un conflit ils ont le temps pour eux. Au pire les examens seront reportés.
    Aucun gouvernement ne réformera le Code du travail contre les étudiants et la CFDT.
    Il faut donc maintenant convaincre , « améliorer » le projet en s’inspirant de ce qui se fait au Danemark et en Suède, accepter de bouger quelques curseurs, en maintenant l’esprit de la loi. La partie est loin d’être gagnée…
    Pendant ce temps la droite crie à la reculade, effrayée à l’idée que le gouvernement puisse réussir ce qu’elle n’a jamais osé entreprendre.
    Pour le reste je retiendrai votre phrase « Cette jeunesse même relative tellement vantée, comme si elle révélait autre chose que l’état de ses artères… ». Certes mais c’est déjà beaucoup. La vieillesse s’accompagne hélas d’un déclin inéluctable de nos capacités physiques et mentales, c’est un naufrage disait le Général.
    S’agissant de la jeunesse, je ne peux m’empêcher de penser à Oscar Wilde qui disait déjà : « La nouvelle génération est épouvantable. J’aimerais tellement en faire partie » et au Duc de La Rochefoucauld, plus grinçant : « Les vieillards aiment à donner de bons préceptes pour se consoler de n’être plus en état de donner de mauvais exemples ».

  5. Volée de bois vert en perspective.
    Oui, la jeunesse est un état, plein d’accidents et source de regrets lors de l’âge adulte et la vieillesse. Regrets inutiles mais bien réels, pour la personne qu’on a heurtée, le mauvais parti pris dans la vie, l’erreur de diagnostic, la naïveté politique.
    D’ailleurs, si la jeunesse était un gage de qualité, verrait-on les anciens soixante-huitards attachés aux montres de prix, voitures de luxe et mannequins de prestige ou aux places juteuses de la politique ? Ceux qui sont restés pauvres et idéalistes sont jeunes dans leur tête mais leur échec social marque aussi leur erreur fondamentale et ceux qui ont réussi, au sens politique, étaient déjà vieux à vingt ans (c’est lapidaire, mais enfin…).
    C’est un constat de désespoir qu’en aucun cas la servilité des institutions et du public envers des images platoniciennes ne guérira.
    Mais il faut reconnaître que le culte de la jeunesse est une constante ressassée à l’infini qui perturbera encore longtemps les raisonnements, sauf si on relit Brassens « J’ai vingt-cinq ans, mon vieux Corneille et je t’emmerde en attendant. »

  6. Il me semble que lors de vos billets vous tournez crépusculaire.
    Un thème que vous pourriez avoir abordé il y a dix, vingt, trente ans… et que l’on pourrait ressortir dans dix, vingt, trente… ou quarante ans.
    D’un point de vue plus technique, les interdictions des films peuvent faire sourire, car vous trouvez les films sur Internet et gratuitement donc beaucoup plus accessibles que dans les salles où des contrôles d’âge sont en place.
    Pour mémoire, une citation de Shakespeare (acte 3 scène 2), Hamlet s’adresse à Ophélie en public : « Madame, m’étendrai-je entre vos genoux ? »

  7. J’espère que la jeunesse actuelle n’est pas dans le même état d’esprit que la marquise.
    …Peut-être que je serai vieille,
    Répond Marquise, cependant
    J’ai vingt-six ans, mon vieux Corneille,
    Et je t’emmerde en attendant… (Georges Brassens)

  8. Alex paulista

    L’entame du billet me rappelle celle d’un fameux sketch de Luis Rego : « Je sais, je sais ».
    Autre passage qui m’a amusé : « Alors que les jeunes sont à peine concernés par ce texte ! »
    Bien sûr, il s’agit du Code du travail…
    Sinon, pas étonnant que notre société vante les vertus de la jeunesse tout en maltraitant les jeunes à tous les niveaux : se préoccuper de l’âge, c’est un truc de vieux.
    Mais pas touche au grisbi.

  9. La seule fois où un gouvernement n’a pas plié devant le syndrome Oussekine des djeuns dans la rue, c’est sous Sarko avec Woerth, pour la réforme des retraites où cette gauche pourrie jusqu’à l’os avait fait sortir tout le monde dans la rue, bloqué les lycées et facs, on a vu des gamins bien contents d’aller beugler dans les rues plutôt que s’emm… en cours, des mamans avec des landaus, des vieux séniles attardés Front popu, toute la lie de la fange de cette partie de la société de gauche ; sans succès, Sarko et Woerth ont tenu malgré les meutes socialistes hurlantes à l’AN, le conflit a duré des mois : quatre mois à Toulouse, en vain ; ça mérite d’être signalé.

  10. @Marc GHINSBERG | 04 mars 2016 à 09:43
    « C’est vrai, qu’on se rappelle Mai 68 qui a fait vaciller un pouvoir que l’on croyait bien établi »
    Quelques années après, je participais à un congrès en URSS, et nous discutions de ces événements avec un collègue russe.
    Il manifestait sa surprise de voir la police impuissante à réprimer les mouvements étudiants.
    Je lui expliquais qu’outre une certaine crainte de la jeunesse de la part des politiques, il y avait en France, un usage depuis le Moyen Âge qui interdisait à la police de rentrer dans les universités pour rétablir l’ordre sauf autorisation spéciale très rarement ou jamais donnée.
    Il me fit cette réponse remarquable :
    « En Union Soviétique, pas de problème, la police du Peuple peut rentrer dans l’Université du Peuple ! ».
    Tout était dit.
    Dommage que dans une démocratie de plus en plus dévoyée, et de moins en moins représentative, se pose avec les analyses de Terra Nova la terrible question :
    C’est qui le Peuple, ou pire, c’est quoi le Peuple ?

  11. Xavier NEBOUT

    Les athées font appel à la jeunesse pour renier l’amour filial qui a créé l’homme, comme ils l’ont fait en 1793 pour renier le Roi, en 1945 pour renier P. Pétain, et en 68 pour renier de Gaulle.
    En cela, notre civilisation dégénérée s’expose à une islamisation salvatrice.

  12. Marc GHINSBERG

    @Tipaza
    « Il me fit cette réponse remarquable :
    « En Union Soviétique, pas de problème, la police du Peuple peut rentrer dans l’Université du Peuple ! ».
    Tout était dit. »
    Il ne vous a pas échappé que depuis l’Union Soviétique a disparu… Tout n’était pas dit !

  13. protagoras

    Je propose une hypothèse « bizarre » : l’idolâtrie affichée envers « la jeunesse » résulterait d’un refoulement de la rivalité vieux-jeune, pour simplifier.
    – Du côté masculin
    De mémoire, un proverbe indien qui me paraît bien poser la question : « Tout homme est le rival de tout homme, sauf de son fils et de son élève ».
    – Du côté féminin, il n’échappe je suppose à personne que l’excision, pratiquée sur de très jeunes femmes par les « vieilles », correspond chez celles-ci à l’accomplissement d’une vengeance sur la jeunesse.
    —————–
    @Xavier NEBOUT | 04 mars 2016 à 11:26
    « En cela, notre civilisation dégénérée s’expose à une islamisation salvatrice »
    Ce qui revient à dire : « chassez l’image paternelle, elle revient au galop ».
    Ce qui, entre parenthèses, explique selon moi nombre de conversions de jeunes femmes à l’islam via l’allégeance à un mari mahométan (enfin un père, un vrai !).
    La jeunesse idole ? « Tu ne vénèreras point d’idoles… »

  14. @Xavier NEBOUT | 04 mars 2016 à 11:26
    « En cela, notre civilisation dégénérée s’expose à une islamisation salvatrice. »
    Rectificatif : dans notre civilisation, il y a seulement une partie de la population qui est dégénérée ; chez nous, on les trouve à gauche, cette idéologie qui cultive la perversion des moeurs, le délitement de la société, l’assistanat, le nivellement par le bas et la chasse aux réussites…
    Heureusement la plus grande partie de notre civilisation est au contraire salvatrice par sa modernité, son dynamisme économique, ses valeurs de respect, de morale, on les trouve le plus souvent à droite.
    Le catholicisme, le christianisme sont des religions de paix et d’amour, très tolérantes, en avance sur l’obscurantisme moyenâgeux, dégénéré et criminel de l’islamisme fanatique guerrier invité et propagé par notre gauche sectaire christianophobe.
    Gardez vos islamistes cher NEBOUT, je vous en fais volontiers cadeau, moi je garde ma civilisation chrétienne sans ses dégénérés.

  15. breizmabro

    Ce billet m’est destiné puisque je suis super d’jeune. Même que je lis ce blog et ses commentaires 😀
    L’éternel problème avec les générations c’est qu’il y a trop de jeunes-vieux et pas assez de vieux-jeunes.
    Mais comme je suis d’un naturel optimiste je ne doute pas que la courbe va s’inverser (tiens ça me rappelle quelqu’un… mais qui ?…)

  16. Montherlant avait eu un jugement prophétique lorsqu’il disait que les sociétés payent très cher le fait d’avoir constitué la jeunesse comme une entité séparée.
    C’est le signe que les générations en place ne sont plus sûres de leurs valeurs… Les sociétés se maintiennent parce qu’elles sont capables de transmettre d’une génération à l’autre leurs principes et leurs valeurs. A partir du moment où elles se sentent incapables de rien transmettre, ou ne savent plus quoi transmettre et se reposent sur les générations qui suivent, elles sont malades… extrait d’un texte de Claude Lévi-Strauss

  17. Selon moi on donne beaucoup trop d’importance à la jeunesse, la jeunesse est un état temporaire et fugace.
    J’ai une sorte de nostalgie de ma jeunesse lorsqu’avec ma grand-mère, 95 ans depuis quelques jours, nous partageons certains souvenirs, mais quand elle ne sera plus, c’est le soleil de mon enfance qui sera parti et alors la nostalgie de ma jeunesse prendra une autre forme !

  18. Pierre Blanchard

    @Marc Ghinsberg
    Vous réagissez sur les propos de Tipaza
    @Tipaza
    « Il me fit cette réponse remarquable :
    « En Union Soviétique, pas de problème, la police du Peuple peut rentrer dans l’Université du Peuple ! ».
    Tout était dit. »
    Il ne vous a pas échappé que depuis l’Union Soviétique a disparu… Tout n’était pas dit !
    Rédigé par : Marc GHINSBERG | 04 mars 2016 à 11:30
    Il est toujours très dangereux de s’engager sur de telles « pentes glissantes ».
    « Il ne vous a pas échappé que depuis l’Union Soviétique a disparu… Tout n’était pas dit ! »
    Oui, mais aujourd’hui la Russie ressuscite, en bien ou en mal, c’est selon.
    Et depuis cette période qu’est devenue l’Europe ? Et que devient la France au sein de cette même Europe ?

  19. @protagoras
    « De mémoire, un proverbe indien qui me paraît bien poser la question : « Tout homme est le rival de tout homme, sauf de son fils et de son élève ».
    Lisez « L’homme de ma vie » de Yann Queffélec et vous verrez que c’est faux…
    PS 1 : Y a-t-il un jeune sur ce blog ?
    PS 2 : Le crétin acnéique qui nous soûle sur ce blog de ses régurgitations nietzschéennes m’a fait savoir qu’il n’était pas acnéique.
    Dont acte.

  20. Les enfants sont devenus des idoles au niveau de la famille puisqu’ils sont devenus rares ! On compte à présent au plus deux enfants par foyer. L’enfant est d’autant plus choyé que le divorce étant devenu la norme, la mère séparée n’a plus qu’un enfant pour satisfaire son besoin d’affection. Ce sentiment est encore plus exacerbé quand l’enfant prodige se rend exceptionnellement chez son grand-père ou sa grand-mère. L’idole est dévorée des yeux, étouffée de sollicitude, de cadeaux qui sont autant d’offrandes propitiatoires.
    Au temps jadis, les familles de plus de cinq enfants étaient normales puisque le mari travaillait aux champs ou à l’usine, tandis que la femme restait au foyer et que les contraceptifs n’existaient pas. L’enfant était aimé, pas adoré, les gens avaient de la religion, il n’adoraient que Dieu.
    Pour les services relatifs aux marchés, l’enfant est devenu une cible privilégiée. De gros espoirs reposent sur sa capacité à influencer les achats de son foyer.
    Les services sociaux s’intéressent énormément aux enfants puisqu’ils assurent des heures de travail, des rendez-vous, des visites, des démarches, des plaintes, des procès, des suivis.
    Il n’est pas rare qu’un enfant de moins de dix ans téléphone à une association qu’il a lui-même trouvée sur internet et qu’il se plaigne de l’attitude de son père ou de sa mère. La police municipale est alors prévenue et se rend au domicile du suspect qui est sommé de suivre les forces de l’ordre au commissariat où une garde à vue est tout à fait envisageable.
    Les enfants sont en train de prendre le pouvoir.

  21. protagoras

    @sbriglia | 04 mars 2016 à 13:42
    J’entends bien que c’est faux ; mais je prends ce proverbe comme une parole de sagesse et une injonction, un principe de vie :
    « résiste à la tentation d’être le rival de ton fils ou de ton élève, même si eux sont tes rivaux »
    C’est ce que nous dit Sophocle (car avant Oedipe, il y a son père Laïos).
    @eileen
    « Mais quand elle ne sera plus, c’est le soleil de mon enfance qui sera parti et alors la nostalgie de ma jeunesse prendra une autre forme ! »
    Ô combien vrai, par expérience…
    « Les sociétés payent très cher le fait d’avoir constitué la jeunesse comme une entité séparée. »
    J’ai néanmoins l’impression, lorsque je joue avec eux ou observe mes petits « roudoudous » que ce sont eux qui, d’instinct, constituent les vieux en entités séparées.
    Cela étant dit, les paroles de Montherlant et de Lévi-Strauss sonnent juste.
    @vamonos | 04 mars 2016 à 13:42
    « Les enfants sont en train de prendre le pouvoir »
    Tout à fait illustré par les USA, encore une fois à la pointe de toutes les c..ries gratuitement subversives : les écoles américaines ont, évidemment, des cours d’écologie (en lieu et place des savoirs fondamentaux tels que les anciennes « leçons de choses »), où l’on enseigne à devenir, à la maison, des « ecocops »…
    Je signale à sylvain que ce qu’il spécifie comme caractéristique d’une classe bobo gauchiste etc. ne l’est pas : c’est l’hégémonie inculturelle US qui arrive à grands pas… et le « free market » sauce néodarwinienne avec elle…
    Garry Gaspary devrait également en prendre conscience…

  22. LA VIEILLESSE selon Jenny Joseph
    Quand je serai une vieille femme je m’habillerai en violet, avec un chapeau rouge mal assorti et qui ne me va pas et je gaspillerai ma pension à acheter du cognac ou des gants d’été.
    Et des sandales de satin, et je dirai que nous n’avons plus d’argent pour le beurre.
    Je m’assiérai à même le trottoir quand je serai fatiguée et je me gorgerai de ces échantillons gratuits qu’on vous donne dans les magasins, et je tirerai les sonnettes d’alarme, et je raclerai bruyamment les balustrades de fer et les bâtiments publics avec ma canne.
    Et je compenserai pour toute la sobriété de ma jeunesse et je sortirai en pantoufles sous la pluie, je cueillerai les fleurs dans les jardins des autres, et j’apprendrai à cracher.
    Vous pouvez porter de hideuses chemises et devenir obèses et dévorer trois livres de saucisses d’un coup.
    Ou vivre de pain sec et de cornichons pendant une semaine.
    Et entasser plumes et crayons, et sous-verres à bière en carton et toutes sortes de choses encore dans des boîtes.
    Mais pour le moment je dois porter des vêtements qui me tiennent au sec, payer les factures, m’abstenir de jurer dans la rue, et donner le bon exemple aux enfants.
    Nous devons inviter des amis à dîner, et lire les journaux, mais peut-être devrais-je dès maintenant acquérir un peu de pratique ?
    Ainsi les gens qui me connaissent ne seront pas trop surpris et choqués.
    Quand soudainement je serai vieille et commencerai à m’habiller de violet.

  23. Savonarole

    Mon fils me citait Marin de Viry, un de ses professeurs qui avait coutume de se lamenter devant le niveau ambiant « la situation est grave car même les abrutis n’ont pas l’air cons ».

  24. Vous n’allez pas me croire mais tant pis : un garçon de 15 ans a écrit à Hélène Carrère d’Encausse, secrétaire perpétuelle de l’Académie française. Il est candidat à un fauteuil vacant au sein des Immortels. Ce prénommé Valentin, un Breton, a même un poster de – accrochez-vous – Alain Peyrefitte dans sa chambre et Giscard d’Estaing est un de ses écrivains préférés. Un non jeunisme pareil, impressionnant, fallait oser.
    Encore quelques mois qu’il apprenne l’existence de ce blog et la succession de Philippe sera assurée pour quelques décennies. Une formation en doublure me paraît ici opportune pour le prodige et hop, vite oubliée la déception de ne pas siéger sous la Coupole. La blogosphère n’est certes pas encore adoubée par l’Académie, mais si l’on s’intéresse si jeune aux deux, Justice au Singulier ne pourrait qu’être appelé à un avenir glorieux car doré sur tranche. L’Homme sera numérique ou ne sera pas.
    Il ne dépend que de nous d’être à la hauteur. L’avenir commence, top 😮

  25. breizmabro

    @ eileen | 04 mars 2016 à 14:41
    « Quand soudainement je serai vieille et commencerai à m’habiller de violet »
    Pourquoi pas demain ? Ah oui, j’oubliais : les conventions…
    En même temps dans la liturgie catho le violet c’est la couleur du carême (genre le ramadan)…
    Ceci dit j’aime beaucoup les trois quarts de votre post 😀
    « Je gaspillerai ma pension à acheter du cognac ou des gants d’été (…). Mais pour le moment je dois porter des vêtements qui me tiennent au sec, payer les factures, m’abstenir de jurer dans la rue, et donner le bon exemple aux enfants »
    Conclusion d’une vieille-sage qui fait des rêves subversifs ;-))

  26. « La vie est un perpétuel rétrécissement » disait Jean-Jacques Rousseau. Dès le jour de sa naissance les opportunités se raréfient de plus en plus. Ce que l’on appelle la jeunesse est en réalité cet âge ingrat entre l’enfance qui n’a pas conscience du vieillissement, qui croit que tout est possible, et l’âge adulte qui sait trouver une satisfaction dans l’approfondissement du peu qu’il a appris. Transformer cette frontière indécise entre l’infantilité et la conscience du monde en un état admirable relève de l’imposture.

  27. Le billet traitait de la jeunesse, certains commentaires me font penser à deux pensées !
    – Philip Larkin « La vie est d’abord ennui, puis effroi ! (Life is first boredom, then fear) »
    – Cioran « En tant que vieux, je me supporte, mais je ne supporte pas les vieux – les autres vieux ! »

  28. Pérégrinateur

    La jeunesse, c’est l’avenir d’un peuple – mais seulement dès qu’elle sera adulte.
    Bertolt Brecht

  29. Noblejoué

    On fait un culte de la jeunesse sans laisser aucun avenir aux jeunes qui n’auront que les restes de leurs aînés.
    Le culte de la jeunesse n’est pas le souci des jeunes, il est l’envie d’être jeune et le dédommagement symbolique aux jeunes de ce qu’ils n’auront pas, eux, la sécurité de l’emploi ou le luxe soixante-huitard de refuser une société de consommation qui les tente en se refusant à beaucoup d’entre eux.
    Si jeunesse savait si vieillesse pouvait, dit-on. De ce point de vue, je suis plus optimiste. Les jeunes en savent plus qu’autrefois, les vieux, grâce à de meilleures conditions de vie et aux progrès de la médecine, vivent plus longtemps, en meilleure santé… et avec plus de plaisir, grâce notamment au viagra.
    Notre temps n’est pas exactement celui de la jeunesse, mais en y réfléchissant, de la performance, dont l’apparence – minceur, air sportif et absence de rides – fait partie. La ride du vieux le ringardise, mais la graisse, du jeune ou du vieux, tout autant.
    Comptons que la technique rende tout le monde plus jeune-vieux, si jeunesse savait si vieillesse pouvait, que jamais, et n’accablons ni les gros et/ou vieux de mépris ou les jeunes et/ou beaux de jalousie.
    Aimons l’aurore, le midi et le crépuscule, apprécions les vins à l’âge qui leur convient, toute qualité de toute personne quelle que soit son âge, assez de mépris et de ressentiment croisés.
    Vivons.

  30. Bonjour,
    Il existe suffisamment de sujets de clivage dans notre société sans y ajouter celui qui oppose les jeunes et les anciens.
    La jeunesse physique, celle de la beauté de notre corps, de l’insouciance de l’âme, passe comme un météore. Nous croyons que nous avons une éternité devant nous et soudain au fil des années nous nous apercevons que nous sommes à l’automne de notre vie.
    Heureusement il reste la jeunesse de l’esprit qui elle ne se flétrit pas avec les années.
    Quand j’écoute un Jean d’Ormesson ou un Michel Bouquet, fringants nonagénaires, j’ai l’impression que la vieillesse les a épargnés. Leurs corps a changé, certes, mais leur regard est pétillant de malice, leur intelligence est la même que celle de leurs vingt ans, peut-être même plus vive, enrichie par les événements heureux et malheureux qui ont émaillé leur vie.
    Comme le dit si bien Philippe Geluck : Etre vieux, c’est être jeune depuis plus longtemps que les autres.

  31. Xavier NEBOUT

    @sylvain
    Protagoras a très bien compris.
    Le christianisme est en voie d’extinction par la faute d’un clergé séculier défaillant en matière de théologie comme de mystique etc. etc. pour être gentil. On peut encore espérer que les traditionalistes et les monastères l’emporteront à temps, mais il est à craindre que le départ de Benoît XVI ait sonné le glas.
    Dès lors, l’avenir est soit à l’athéisme et la destruction de l’humanité, soit à l’Islam dont le génie est de mettre la mystique au quotidien, et son démon qui est le fanatisme.
    Le christianisme est l’affaire d’une élite ; l’Islam convient davantage au monde d’aujourd’hui comme il était ce qu’il fallait à ceux qui n’avaient pas su suivre le Christ.

  32. Jean-Dominique Reffait

    Chaque génération vieillissante a écrit rageusement sur le triomphe illégitime d’une jeunesse exaspérante. Y a-t-il de quoi se pavaner, franchement, quand on est jeune, beau, sexy, l’esprit vif, idéaliste, plein d’avenir, beurk !
    On peut évidemment prendre l’air dégoûté d’un Maurice Chevalier devant l’idole Johnny Hallyday, sentir soudain le parfum aigre de sa vieillerie et s’en contenter, ne plus parvenir à rêver à force d’avoir trop pensé trop longtemps, oui. J’avoue que ce qui me crée encore de l’enthousiasme, c’est la jeunesse d’un talent qui émerge, la drôlerie de cascades de tweets en certaines occasions, l’humour décapant de mes gosses, la grâce arrogante.
    La jeunesse est un état du présent qui diffère de la vieillesse en ce qu’elle a le temps pour elle. Nous sommes tous du même temps présent, ni passé ni à venir, mais nous ne nous y trimballons pas tous avec le même poids de valises. Ne râlons pas après ceux qui ont la chance de déambuler légèrement et plus vite sans encore trop de casseroles : c’est leur tour.
    Et puis, il n’est pas illégitime de rêver qu’une jeunesse saura mieux réussir ce que nos générations ont lamentablement foiré. Nous n’avons aucun conseil à donner à la jeunesse, tout est à réinventer, ça ne coûte rien de rêver qu’elle en sera partiellement capable. Quand on veut miser sur un cheval gagnant, on ne choisit pas la vieille rosse.

  33. Jean-Dominique a raison, les valoches de madame Trierweiler peuvent être remplies de liasses de billets donc légères, légères. Ce n’est pas pour autant que la dame va retrouver son apprêt auprès des puissants de ce monde : l’amertume d’une âme affichant cinquante kilos peut peser des tonnes. C’est moins une question d’âge que de réinvention, de plasticité.
    Entre jeunesse et vieillesse vogue la nostalgie. Lorsque celle-ci rompt les amarres, même la jeunesse devient vieille à force de n’être plus regardée que de loin.

  34. calamity jane

    @eileen
    « Quand j’entrerai pour toi dans mon métier de veuve » d’Andrée Sodenkamp, dont certaines lignes s’adaptent à des situations d’affection autres que celle de l’épouse.
    Sinon, faire le contraire cad imposer une réforme (!) du Code du Travail à quelques mois des campagnes de racolage (entendre présidentielles) avec l’espoir tu de réussir ce coup de menton du désespoir vaut bien une jeunesse qui se réveille… Elle est réveillée depuis déjà longtemps et elle attendait sûrement l’occasion pour le faire savoir.
    Je souhaite seulement qu’il ne prenne pas, à certain, l’envie de leur envoyer corps déguisés et bombes lacrymogènes…

  35. Pourquoi les médias et les « sociologues » (cf Michel Wieviorka) ont-ils décrété, après l’appel de l’UNEF, avant toute concrétisation, que « les » jeunes étaient « dans la rue » contre le projet gouvernemental en cours ?

  36. @Xavier NEBOUT | 04 mars 2016 à 23:56
    Vous avez raison M. Nebout.
    Dans les débats, les conférences, les médias aux ordres de la propagande, en somme dans la tour d’ivoire déconnectée des réalités du terrain de tous ces philosophes, sociologues, historiens, écrivains, nouveaux sachants – tout et même son contraire – qui inondent les plateaux télés, ce que vous dites est repris en boucle ad nauseam jusqu’à culpabiliser ceux qui auraient l’audace, comme moi, de refuser ce martelage incessant pro-islamiste et antichrétien.
    L’Islam est une religion rétrograde, criminelle, guerrière, fourbe, mesquine sous son masque de modération calculée, stratégique, afin de se propager plus facilement dans nos petites cervelles lobotomisées formatées abêties ; et ça marche : toute tentative d’opposition se solde par un charivari intellectuel de gauche envers le contrevenant et la justice a même instauré un délit d’islamophobie, gare à ceux qui « dérapent » ! La christianophobie par contre est bien accueillie voire encouragée par nos « Zélites » aplaventristes.
    Mais la vérité, cachée et déformée par les médias aux ordres afin de ne pas porter préjudice à leur propagande collabo, vient du terrain : de plus en plus de jeunes abbés s’investissent hors caméras et micros et enregistrent comme je l’avais déjà dit de plus en plus d’adhésions dans les paroisses, de volontaires, parents, retraités, afin de rebooster cette religion, la moderniser, la rajeunir : forums de discussion, rencontre ludiques, sorties, échanges, etc. à l’image de ce qui se fait dans les écoles et tous ces jeunes reviennent de leur plein gré. Bien entendu, jamais vous n’en entendrez parler dans les médias, ou bien par des entrefilets bien dissimulés hypocritement.
    Dans l’esprit de beaucoup de gens, le prosélytisme islamiste de ce gouvernement socialiste est choquant ; en réaction ils sont de plus en plus nombreux à se réfugier dans leur religion, qu’ils avaient un temps délaissée quand tout allait bien.
    Le christianisme apporte la paix, la tolérance, l’amour, le modernisme, le progrès, face à la barbarie rétrograde nihiliste inhumaine de l’islam.
    Je dis bien et j’insiste : « sur le terrain », localement, je ne parle pas du Vatican, des grands diocèses et autres grosses usines religieuses et c’est ça qui est le plus important : des gens « de peu » anonymes, croyants qui n’ont aucune visée politique en vue d’un quelconque « reality show » religieux comme celui de l’Islam et ses stars de l’antiracisme socialiste.

  37. Notre jeunesse qui est à l’affût de la modernité, ce qui est bien normal, est complétement accro aux tablettes et smartphones. Dès le matin, tard dans la nuit, leurs yeux rivés sur les écrans, ils sont dans leur bulle comme si rien n’existait autour d’eux. Depuis cette frénésie grandissante, je constate un déficit important de communication entre grands-parents et petits-enfants qui ne va pas dans le sens du partage et de la convivialité. Comme quoi le progrès s’il est porteur d’immenses avancées, est malheureusement aussi porteur d’isolement et de retrait sur soi. On communique avec son compagnon électronique en oubliant qu’il y a du monde autour de soi. Y a-t-il un médicament à cette maladie, pas que je sache. Ainsi va la vie !

  38. @ Jabiru
    Il y a encore de l’espoir ; espoiritude en langage socialo.
    Hier soir j’ai regardé, en hommage à l’immense Galabru que j’adore, le film sur Arte : la cohabitation d’un vieux grognon avec sa jeune colocataire de 15 ans, sentiments, nostalgie, fossé immense de générations, méfiance du début pour aboutir à l’amour affectif d’un grand-père avec sa petite-fille. Petit film sans importance, inconnu, mais d’une richesse sentimentale émouvante, ça change du cinéma des « états d’âme » poncifs gauchistes victimistes pleurnicheurs. J’ai hésité longtemps avec ma zapette, il y avait rugby à la même heure, mais Galabru, même quand il ne dit rien, est un monstre cinématographique d’un charisme unique et inimitable ; je n’ai pas regretté.

  39. Bonjour,
    Quand on vieillit, on voit très souvent sa jeunesse comme un agréable souvenir.
    Chaque matin quand on se lève, nous sommes tous, toujours plus vieux d’un jour, et beaucoup d’entre nous, heureusement, toujours capables de colères, de sourire de petits riens, de s’étonner à chaque « aurore ». Vivre passionnément chaque instant !

  40. @ Jabiru | 05 mars 2016 à 10:30
    « …Y a-t-il un médicament à cette maladie, pas que je sache… »
    Oui il y a des pilules. Ce sont les innombrables SMS que vous pouvez (devez) leur envoyer, pour imposer les contacts à leur mode. Des messages courts et aussi divers selon l’intéressé(e). Trois à quatre SMS par jour et par personne est selon moi le traitement minimum.
    Très souvent sans retour, mais c’est l’occasion d’amplifier les échanges lorsque l’on se retrouve face à face.
    Exemple, ce matin j’étais branché sur Shanghai, j’en profite pour transmettre aux deux plus grands de 17 ans (un garçon et une fille) :
    « Shanghai ville monde, mais aussi village portuaire, avec son important trafic d’opium au XIXe. Aujourd’hui mégalopole de 25 millions d’habitants… la Chine fière s’est ouverte au monde. »
    Habitués à mes messages, le garçon ne répondra pas, si ce n’est en un ou cinq mots au plus. Pour la fille, je devrais recevoir au moins une phrase de quinze à vingt mots.

  41. @Jabiru qui veut réhabiliter le bagne à Cayenne
    Puisque visiblement vous n’en avez plus pour longtemps, pour preuve les âneries que vous étalez sur ce malheureux blog de plus en plus vermoulu, donc, avant de partir, lisez Jean Genet. Et que votre mentalité de réactionnaire sache, au moins pour une fois, faire abstraction de ce qui lui est inconcevable, comme un dernier jaillissement salvateur avant l’extinction finale, c’est-à-dire passer outre les orientations sentimentales (pour être pudique, si ce mot vous dit quelque chose) de l’auteur.
    « L’Enfant criminel » chez Gallimard (coll. L’arbalète) ne coûte que 7,90€, ce qui n’est rien en comparaison avec votre pension de retraité qui vous est gracieusement servie par la collectivité. Car collectivité ne veut pas dire collectivisme. De même qu’intérêt général, bien commun, services publics ou politique, ne sont pas des grossièretés. On trouve ces mots dans le dictionnaire, y compris dans les très vieilles éditions.
    Sachez aussi, vous qui êtes endormi depuis des lustres dans une confortable retraite, que les salariés des grandes entreprises et de nombre de PME bénéficient des trois jours de carence.
    Cessez donc de radoter. Vous vous comportez comme un enfant de dix ans qui fait joujou à cracher du dixième étage sur la tête des passants, de préférence les femmes enceintes et les handicapés.
    Vous êtes si engoncé et cloisonné dans vos certitudes presque aussi vieilles que vous, que cela vous empêche de réaliser le ridicule de vos propos dignes d’un « vieux con » (également dans le petit Robert) alors même que ce billet porte sur la jeunesse… Si la vieillesse est effectivement un naufrage, vous êtes prié de couler tout seul sans entraîner les autres. C’est par exemple la jeunesse qui s’engage (parfois à tort, comme avec Daech, et manipulés par de vieux briscards sans foi ni loi), comme elle le fit avec brio dans la Résistance (cet horrible mot qui siffle à vos oreilles décoratives de pétainiste).

  42. Savonarole

    Jean-Louis Debré est déjà recasé aux Archives de France, un mois après son départ du Conseil constitutionnel, à 71 ans… (Le Parisien)
    Alain Duhamel voit en Macron « un Giscard au même âge ».
    Pour expliquer le présent, Alain Duhamel nous ressort ses breloques de marabout, de Napoléon à Giscard, rétroviseur en mains… « Un nouveau Mitterrand ! Un nouveau Pompidou ! Un nouveau Giscard ! »
    Attali nous menace de se présenter à la future élection présidentielle…
    Jean-Michel Baylet, prêt à tout pour mourir sur scène…
    Juppé, avec ses vestes à carreaux des années RPR, acclamé par une foule dont l’espérance de vie n’atteindra peut être pas 2017…
    Triste spectacle…
    Avec un tableau pareil, on peut tout pardonner à la jeunesse.

  43. « La jeunesse… l’âge des promesses, l’arrogance inévitable des aurores » (PB)
    Mieux que du Victor Hugo, ça pourrait être du Rimbaud, ou Baudelaire qui a chanté « Le vert paradis des amours enfantines ».
    Mais quel est le sujet, la jeunesse ou les jeunes ?
    La jeunesse nous l’avons tous connue, fréquentée, pratiquée avec plus ou moins de bonheur.
    Nous y sommes encore plongés, pour ceux qui sont encore capables de s’enthousiasmer, comme disait Samuel Ullman ou le Général MacArthur (je ne cite que les premiers vers du poème bien connu) :
    « La jeunesse n’est pas une période de la vie,
    Elle est un état d’esprit, un effet de la volonté,
    Une qualité de l’imagination, une intensité émotive,
    Une victoire du courage sur la timidité,
    Du goût de l’aventure sur l’amour du confort ».
    On remarquera au passage, que cette définition exclut les socialistes de tout âge.
    Mais les jeunes, ah les jeunes !
    Les jeunes c’est l’Autre avec des codes, des façons de vivre, de marcher, de rire, de pleurer absolument différentes.
    Un autre irrécupérable, puisqu’il est un peu nous avec quelques dizaines d’années de moins et donc injoignable malgré tous nous efforts.
    Est-il meilleur ou pire ?
    La graine d’un arbre est la même que celle qui a donné naissance à l’arbre centenaire qui pousse bien droit au fond du parc, mais donnera-t-elle le même arbre droit ? Cela dépend de la terre et du climat.
    Statistiquement chaque génération a la même proportion de génies et de nullités, et donc la même chance biologique de voir apparaître les mêmes grands hommes, ou petits.
    Ce qui change c’est la société dans laquelle le jeune évoluera, et c’est pourquoi certaines périodes sont fertiles en apparition de génies et pas d’autres.
    Notre société n’offre plus qu’un terreau qui permet le développement du génie technologique, le culturel est laissé en jachère ou est soigneusement dissimulé, parce que moins médiatique dans une société de communication.
    Que les politiques à l’idéologie évanescente et des journalistes dont le métier se résume souvent à celui de cireurs de pompes, s’adressent à des jeunes pas encore finis n’a rien d’étonnant.
    Les politiques n’ayant rien de fondamental à dire, les journalistes les relayant bavardent avec des jeunes dont ils amplifient la vacuité pour dissimuler la leur.
    Il y a des jeunes brillants, mais ils ne sont pas là où sont les médias, et donc on ne les entend pas.
    Peut-être aussi qu’ils ne sont pas là parce qu’ils ont quitté la France.
    Beaucoup de nos diplômés qui partent en Australie, au Canada, aux USA faire leur stage final ne reviennent pas.
    Personne ne parle de ceux-là.

  44. Ils glandent en fac, papa maman paient les études.
    Ils s’inscrivent à l’UNEF et leur principal travail est alors non de passer des diplômes qui leur sont de toute façon donnés mais d’organiser des manifs pour atteindre la direction de l’UNEF.
    Nantis d’une carte au PS on les transfuse direct dans les instances du PS où ils continuent de glander et d’organiser l’agitation sociale, surtout celle des bobos comme eux parce que les ouvriers, au PS on les cherche.
    Cambadélis, Julliard sont les meilleurs exemples de l’application de ce système pour le sommet ; combien d’autres en province ?
    Et aujourd’hui, un certain William Martinet joue au Président, passe d’un plateau de télé à un autre plateau. Ce sinistre personnage vient de terminer sa licence en biologie… à 27 ans ! 27 ans et seulement une licence !
    Ça vous donne une idée vertigineuse du temps passé par cette personne à faire quoi ? Encore une démonstration du genre de personne que le socialisme attire…
    Belle réussite !! Prochainement apparatchick à vie à la direction du PS.
    Pour avoir écouté M. Martinet récemment à la radio, je pense qu’il ne sait pas que la France ne gagne plus ! Ou en tout cas plus assez !
    Mais bon, quand j’étais étudiant dans les années 70 le discours de l’Unef était le même, pas vraiment surpris.

  45. breizmabro

    @ Savonarole | 05 mars 2016 à 16:12
    « Triste spectacle…Avec un tableau pareil, on peut tout pardonner à la jeunesse »
    Comme vous avez raison !

  46. Passez sa retraite aux Archives, même nationales, quoi de plus normal ahaha.
    Positivons : c’est sans doute/peut-être une fonction non rémunérée, et, si rémunérée, il continue de cotiser comme le fait un actif lambda, sans toutefois augmenter le niveau de la retraite !
    Une idée : lister toutes ces fonctions Théodule nécessaires, utiles, obligatoires pour l’Histoire, les confier à ces hauts fonctionnaires et autres sans rémunération, des retraités encore verts – attention tous ne le sont pas ! Ce serait une manière « douce et subtile » de réduire le nombre de fonctionnaires de tout poil et par conséquent la masse salariale de l’Etat donc notre dette abyssale.

  47. La notion de jeune ou de vieux est très relative selon l’activité que l’on exerce. C’est ainsi qu’à partir de 45 ans dans certaines entreprises, notamment high tech, vous êtes déjà considéré comme un vieux et trouver du travail à cet âge est particulièrement difficile.
    Par contre en politique, même après 45 ans vous êtes un « petit jeune » qui a l’avenir devant lui.
    C’est le cas de Bruno Le Maire qui a lancé sa campagne récemment et semble être parti pour mettre tout le monde d’accord à L.R. Son fan club, en tout cas, y croit fermement et personnellement je trouve qu’il ferait un président très présentable : grand, beau, cultivé, pas de casseroles. What else ?
    Une chose est sûre ça nous changerait des deux derniers locataires de l’Elysée qui sur le plan de l’élégance laissaient plutôt à désirer.
    Une autre chose que j’ai observée pour ceux qui ont choisi « d’entrer en politique » c’est qu’une fois parvenu à certaines responsabilités et quand bien même vous ayez dépassé les soixante-dix balais (âge rédhibitoire dans le monde du travail) il y a toujours un comité Théodule qui vous attend.
    Les exemples ne manquent pas :
    Jacques Toubon (74 ans) Défenseur des Droits de l’Homme dont l’action consiste à défendre les personnes dont les droits ne sont pas respectés. Comme si en France il n’existait pas suffisamment d’associations diverses et variées pour défendre les droits des citoyens.
    Jack Lang (76 ans) Président de l’Institut du monde arabe. Etonnant que l’on n’ait pas aussi un Institut du monde asiatique, d’Afrique Noire ou d’Europe de l’Est.
    Jean-Louis Debré (71 ans) Président du Conseil supérieur des archives. Finir aux archives quand on a été ministre de l’Intérieur, président de l’Assemblée nationale et du Conseil constitutionnel ce n’est pas très glorieux.
    Villa Médicis, Château de Versailles, etc. autant de petites planques dorées pour nos anciens serviteurs de l’Etat.
    Ne parlons pas des indemnités qu’ils touchent pour exercer leurs « activités ». Arrivé à leur niveau, ce n’est plus l’argent qui compte mais le besoin obsédant de croire qu’on peut encore être utile à quelque chose.
    En politique un « vieux », tant qu’il bouge encore, ne meurt jamais complètement. Il peut toujours servir !

  48. Bonjour Monsieur Bilger, vous écrivez « La jeunesse… l’âge des promesses »…
    Pas du tout d’accord avec vous ahaha…. les promesses mais c’est tout le personnel politique qui nous pollue en permanence de ses promesses, la jeunesse copie ses aînés, rien de plus ahaha
    A moins que vous considériez que la classe politique représente la forme d’une certaine jeunesse immortelle ! ahaha je rigole, rien de plus !
    —————————-
    A lire, certains commentaires donnent l’impression que leur génération était LA génération parfaite de tous les temps passés et à venir, et pourtant… que de choses pourraient lui être reprochées, comme à celles qui les ont précédées et qui suivront !
    Intéressant comme – très souvent – certains commentaires développent un point de vue, une idée tout à fait personnelle donc respectable, alors que d’autres commentaires font ressortir le fin fond de soi, de son âme, une certaine aigreur. Ce billet de Monsieur Bilger a permis a certains d’exprimer le peu de confiance qu’ils avaient en ceux/celles qui leur succèdent… la jeunesse, oubliant qu’il en a toujours été ainsi : lequel d’entre vous/nous n’a pas entendu ses parents lui dire à des moments difficiles de sa jeunesse, durant son adolescence « mais que vont-ils devenir, nous à leur âge etc. »
    Chaque génération a eu ses bandes de petits voyous tendres, les blousons noirs, les hippies etc. il y a aussi ceux/celles dont on ne parle jamais, ceux/celles qui étudient sérieusement, qui feront de bons médecins, de bons avocats, de bons boulangers, de bons pâtissiers etc. qui paieront nos/vos retraites… ils sont la majorité… La jeunesse se construit toujours contre la génération précédente. Un dicton dit « les enfants sont plus intelligents (générique) que leurs parents, sinon le monde régresserait ».
    La jeunesse, ou le pré-adulte, d’aujourd’hui a plus de difficultés que celles qui l’ont précédée, et nos politiques ne les y aident pas, ils sont en train « de tripatouiller » un Code du Travail qui date de nombreuses décennies, en ignorant que le monde salarial est en train d’être totalement bouleversé, à cause du fait que de l’ère des ingénieurs dociles et rigoureux, la France et le monde sont entrés dans l’ère de l’innovation, ce qui va modifier considérablement ce monde salarial si rassurant… mais avant que les politiques en prennent conscience et en tiennent compte… les poules auront des dents… et nous aurons encore quelques décennies de retard…

  49. @Achille
    Les trois que vous citez, même combat !
    Les honneurs mais surtout les avantages et de l’argent de poche.

  50. Michel Deluré

    A l’affirmation « vingt ans, c’est le plus bel âge de la vie », un philosophe répliquait que « ce n’est que le plus bel âge des vies ratées ». Et j’adhère totalement à cette vision.
    Bien sûr que vingt ans peut être un bel âge mais en quoi le serait-il plus que quarante, soixante, voire plus ? En quoi l’âge ferait-il à lui seul quelque chose à l’affaire ? L’âge se résumerait-il à une simple question comptable et ne serait-il pas aussi et surtout une question d’état d’esprit ? L’âge interdirait-il l’enthousiasme, le rêve, les projets ? Qui n’a pas croisé dans son environnement des jeunes-vieux ou à l’opposé des vieux-jeunes ? Pour ma part, la vision de ce français centenaire qui continue à pratiquer le cyclisme, qui se rend souriant au bistrot du coin avec ses amis m’enchante et me donne confiance dans la vie beaucoup plus que le spectacle de certains jeunes totalement désoeuvrés, les yeux éternellement rivés sur les écrans de leur smartphones ou tablettes dernier cri, même si je sais bien que la jeunesse ne se résume pas à cette seule dernière image.
    Chaque âge a ses forces et ses faiblesses et il convient, à chaque étape de la vie, de savoir utiliser au mieux les forces dont nous disposons tout en minimisant autant que faire se peut les faiblesses qui lui sont inhérentes.

  51. Si je peux me permettre, il est un peu excessif de mettre dans le meme sac une actrice qui debute sa carriere… et des hommes politiques qui ont deja depasse 40 ans et ne sont plus tout a fait jeune, desole si cela vous donne un coup de vieux.
    Pour ce qui est des hommes politiques, la jeunesse n’est pas une garantie, mais il est grand temps de faire place a une nouvelle generation dans l’exercice des responsabilites politiques ou en entreprise… on ne va quand meme pas souhaiter en France une gerontocratie ou il faut attendre 65 ou 80 ans pour exercer le pouvoir.
    Enfin ce n’est pas ceux qui ont cree les problemes, et qui ont capitule devant les banques, les divers lobbys (affaire Volkswagen) ou les puissances etrangeres du Golfe avec lesquelles nous ne partageons pourtant pas les memes interets … ce n’est pas avec eux que nous allons restaurer l’autorite de la puissance publique tout en redefinissant son champ de competences pour mettre fin a l’inflation normative qui renforce egalement les forts au detriment des faibles.
    Je vous prie de m’excuser pour les accents, mais j’ai un clavier allemand 😉

  52. Franck Boizard

    Le plus bel âge de la vie est autour de 35 ans : on est encore en pleine possession de ses moyens physiques et intellectuels et l’on a perdu la naïve bêtise de la jeunesse.

  53. Noblejoué

    @ Carl Roque
    « Aujourd’hui les idoles ne sont pas les jeunes mais les femmes »
    Non.
    Les idoles sont d’une part les gagnants (malgré la jalousie) et d’autre part les victimes (du moins les victimes d’autre chose que de perdre la compétition de tous contre tous).
    Ceux qui veulent donner des privilèges aux femmes le font parce qu’elles sont souvent victimes. Si je ne m’abuse, une femme sur dix est battue par son prince charmant, huit sur dix si handicapée. B.a.-ba du rapport de force : plus le différentiel est grand, plus la probabilité d’abus augmente. Un jour, c’est sûr, on pourra calculer la probabilité de la chose par algorithme.
    Bref, on s’aperçoit des abus, on réagit, chouette, non ?
    Pas tout à fait.
    Il y a concurrence des victimes, tout le monde, enfin, non, tous ceux qui se laissent aller à cette surenchère, veulent être la victime suprême. Tiens, dernièrement, j’en ai ri, ah ah, comme dirait une commentatrice de ce blog, une dame à la radio se plaignait de la théorie du bouc émissaire, allant s’imaginer qu’on l’applique aux Juifs pour diminuer leurs souffrances. Elle se tordait dans des explications montrant que les Juifs étaient victimes de lynchage et servaient à diminuer la tension de la communauté sur leur dos, mais que tout de même, non, expliquer leur sort par ce mécanisme, non, ça ne le faisait pas…. Comme si chaque différence dans un crime enlevait que tout crime ressorte plus généralement de la catégorie crime.
    Beaucoup de gens entrent donc dans une concurrence des victimes, se veulent singuliers.
    Cela peut déboucher sur des lois. En France, on a diminué la liberté d’expression pour protéger des gens préférentiellement victimes de l’expression de préjugés, croyant les diminuer ainsi – je crois que cela a eu l’effet inverse, comme il n’est pas encore interdit de l’exprimer, je l’écris.
    Il y a donc des lois d’exception pour des groupes de gens préférentiellement victimes, la loi Gayssot étant la plus connue.
    Il n’est donc pas si surprenant si vous me l’apprenez qu’on médite de donner un droit de vengeance aux victimes.
    Savez-vous le plus choquant, de mon point de vue ? Qu’il soit réservé aux femmes, car des femmes, moins souvent, mais tout de même, maltraitent leurs compagnons, et on oublie les couples homosexuels, enfin, cette logique pourrait s’appliquer ailleurs qu’aux couples.
    D’un point de vue aide aux victimes, il faut, bien évidemment, assister toutes les victimes.
    Cependant, je suis défavorable à un droit à la vengeance si je comprends la grâce pour des cas non prévus par la loi ou sacrifiés par la loi quand l’injustice est par trop manifeste.
    Arbitraire ? Mais puisqu’il existe un droit de grâce, il me paraît plus dans son esprit de gracier des victimes que de faire une grâce toute électoraliste aux… victimes de contravention.
    La vengeance, c’est normal, est interdite par la société pour diminuer la violence.
    Mais il faut bien avouer qu’ainsi, on relègue la victime à sa condition de pantin soumis et méprisable. Car qui a été frappé et ne frappe pas, n’obtient pas la victoire, est quoi ? Un vaincu. Sauf si on croit à qui perd gagne…
    Pas moi.
    Je regrette profondément que des livres tel que Suicide mode d’emploi soient interdits et les hauts immeubles sécurisés. Le suicide est le seul moyen de ne pas survivre à une dignité abolie, mieux, de prévenir sa décomposition, comme d’ailleurs d’endurer de vivre sans l’accomplissement de ce qui donne sens à sa vie.
    Quelle tristesse de ne pouvoir combattre le peu que sont nos vies mortelles en se donnant la mort sans cris, douleurs, vociférations, mais dans la joie du festin, comme Pétrone, ou dans la douceur d’un suicide par opium… Certains sont vraiment condamnés à tout rater, même leur sortie.
    Simple calcul de probabilités : il doit bien y avoir des gens qui vont d’avanie en échec, et d’échec en avanie, toujours.
    Un calvaire. Je pense qu’il n’y a pas de raison qu’ils réussissent quelque chose, d’un coup, et de dur, leur suicide, bien souvent… A la fin, ils ne pourront même pas faire écrire sur leur tombe qu’ils ont tout raté, je crois, car la liberté d’expression, dans notre pays… Ainsi, ils auront subi : leur vie, leur mort, leur mémoire.
    Quelle VDM, comme dit l’autre, toute leur vie VDM.
    Pour certains, se suicider, c’est comme pour un parieur, un joueur de jeu de hasard qui perd jusqu’à sa chemise, le plus digne, arrêter… Mais si on condamne le joueur, on critique tout autant celui qui ne veut plus jouer.
    Bref, les badauds ne sont jamais si heureux qu’en accablant, en achevant, en piétinant les gens à terre.

  54. Carl Roque

    @Noblejoué
    Vous vous trompez mais on peut vous le pardonner car tout le monde entonne le même refrain : les femmes sont beaucoup plus victimes de violence conjugale que les hommes ; ça c’était avant… avant qu’on se préoccupe de savoir s’il y avait des hommes victimes. Depuis 2007 on les compte. Je ne parle pas des morts mais des victimes : selon les méthodes de décompte et les pays on arrive entre 40 et 50 % des victimes. Mais surtout cela ne doit pas être connu, seul le nombre de décès de femmes doit être claironné. Savez-vous qu’il y a aussi cinq fois plus d’enfants qui meurent dans les violences familiales que de femmes ? Et vous doutez-vous de pourquoi on n’en parle jamais ? Parce que dans la majorité (60%) des cas c’est la mère qui tue, ça ne permettrait pas de s’arroger le monopole de la victimitude. Vous pouvez vérifier, tous les chiffres se trouvent sur internet (sites officiels, pas ceux des militantes féministes bien sûr). Vive donc la légitime défense différée (et pourquoi pas préventive ?) des femmes…

  55. Noblejoué

    @ Carl Roque
    Par acquis de conscience, j’ai cherché et ai trouvé ça :
    http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1473
    Mais je ne prétends à aucune expertise et attends, par pure curiosité, vos chiffres et arguments.
    Moi, de toute manière, je suis pour la défense de toutes les victimes et des droits de chacun.
    Pour moi, qu’il y ait (sans doute, mais sait-on jamais ?) moins de victimes mâles que femelles ne veut pas dire qu’il faut laisser tomber les minoritaires, les minorer, leur concèder moins de respect, droit, attention.
    Le moindre nombre est un non-argument pour moi, que ce soit pour dire qu’il ne faut pas de mariage pour les homosexuels ou ne pas défendre les hommes victimes de leurs compagnes.
    Si vous saviez combien la concurrence des victimes, ce n’est pas mon truc… Je trouve ça, selon mon humeur, atterrant ou comique, vraiment. Les mesures perinentes de protection servent à tout le monde : éclairage public, justice indépendante, police à l’écoute des plaintes, organisations, si possible sans préférence sexuelle ou autre partialité, des victimes, recherches en psychologie et j’en oublie sans doute.

  56. Frank THOMAS

    Avec une régularité métronomique la jeunesse, tous les dix ans, descend dans les rues de nos villes pour protester contre ce qu’elle imagine être une série de complots contre elle.
    La démagogie répugnante de certains politiques et de médias avides de désordres (très vendeurs) essaye de faire beaucoup de mousse autour du mouvement d’aujourd’hui ; cela, pourtant, ne semble pas suffire à susciter une grande mobilisation des lycéens et des étudiants. C’est que ceux-ci, dans leur grande majorité, on un peu de bon sens.
    Il ne se trouve pas grand-monde pour dénoncer l’absurdité des angoisses qui sont censées être à l’origine du mécontentement, voire de la révolte de la « jeunesse », arificiellement attisée par de jeunes intrigants ambitieux et engagés dans certaines sectes politiques, et qui, à l’instar de leurs aînés de 1968, de 1986 ou de 2006 manipulent leurs camarades afin de commencer une carrière de politicien professionnel.
    Certes il est clair que pour un président de la République qui s’est fait élire – entre autres équivoques – sur la promotion de la jeunesse, ces événements tombent vraiment très mal ! Cependant, sans sous-estimer la faute initiale de Hollande qui consiste à avoir promis l’impossible durant sa campagne de 2012, soit par cynisme soit par ignorance, je considère pour ma part que cette petite poussée de fièvre est tout à fait bénigne et au total insignifiante.
    Comment ne pas rire, en effet devant ces slogans répétés sans aucune connaissance de la loi qu’on dit refuser ?
    Comment ne pas se moquer de voir ces jeunes gens, qui en sont au début de leurs études, se préoccuper déjà des conditions de leur futur licenciement ? C’est vraiment brûler un peu vite les étapes et mettre la charrue avant les boeufs.
    Commencez donc par travailler, lâchez un peu vos tablettes et vos portables, cessez de vous inonder de mails creux, donnez-vous totalement à vos études, réussissez vos examens et concours, battez-vous pour obtenir un emploi et alors seulement, peut-être pourrez-vous vous préoccuper de la façon dont vous vous en sortirez.
    Et puis n’oubliez pas que vous qui faites des études et dont une moitié environ décrochera un diplôme suffisant pour trouver un emploi, n’êtes pas les principaux intéressés par ce projet de loi que vous n’avez évidemment pas lu.
    Ce sont vos concitoyens de votre âge, mais sans qualification, qui sont concernés par ces mesures.
    Cessez donc d’être nombrilistes et de faire passer votre égoïsme pour de l’indignation.
    Il est vrai que dans un passé récent on vu encore plus ridicule quand vos aînés manifestaient pour garantir les conditions de leur future retraite !

  57. Mary Preud'homme (le cas Carl !)

    @ Carl Roque
    C’est bien vrai ce que vous dites ! Les femmes se croient désormais tout permis et en plus elles se plaignent et jouent les victimes. Il faut en finir avec ce « escandale », les remettre à leur place fissa, sinon les pauvres hommes vont se faire complétement phagocyter et la société est fichue. Pour commencer, il est urgent de rétablir la politique des trois K (Kinder, Küche, Kirche) comme à l’heureux temps du 3ème Reich !
    Non mais…
    Bon je retourne à mon piano, ma dentelle et mon aquarelle !

  58. Carl Roque

    Il ne s’agit pas du tout de concurrence victimaire, et je ne parle que de la violence conjugale, vous parlez de violence sexuelle. Il s’agit de dénoncer le monopole absolu des victimes femmes, qui est un fait établi par toutes les citations féministes modernes, et dénoncé par de grandes féministes historiques. Je vous engage a faire une recherche sur « Elisabeth Badinter violences conjugales, l’express », c’est assez édifiant. Aujourd’hui la violence conjugale est devenue la violence faite aux femmes, les clips de violence sont toujours à sens unique, on vous propose une légitime défense différée à l’usage des femmes, un 3919 qui ne peut rien pour les hommes, aucun abri d’urgence, ni association d’aide. Pourtant le nombre de décès d’homme est de plus de 20 par an, pour plus de 100 000 victimes. Depuis 2007 l’ONDR comptabilise enfin les victimes de violence conjugale des deux sexes, et trouve que la proportion d’hommes est proche de 40 %, en Amérique du Nord la comptabilisation n’est pas faite de la même manière : les questions sont précises, quantifiées et fermées… et dans ce cas c’est 50/50… La violence contre un nombre assez proche de victimes n’est perçue que contre les femmes. Demandez à Mesdames Laurence Rossignol, Valérie Boyer, etc. vous allez voir leur réponses, elle sont sur internet aussi. Mais le plus grand scandale et là, les chiffres sont difficiles à trouver, ce sont les 500 à 700 enfants qui meurent de violence familiale et qui passent, encore plus que les hommes, au second plan… Je vous ai déjà dit mon opinion là-dessus.

  59. « Kinder, Küche, Kirche comme à l’heureux temps du 3ème Reich ! Non mais…
    Bon je retourne à mon piano, ma dentelle et mon aquarelle ! »
    Rédigé par : Mary Preud’homme | 09 mars 2016 à 15:40
    Nein ! Fraülein Mary, KKK pour nous les Zommes c’est : Kanterbrau, Karlsberg, Kronenbourg ;
    Bon je retourne à mon PMU et puis chez moi en espérant que la soupe soit chaude en arrivant, j’aime pas attendre !

  60. Savonarole

    Curieux.
    Lors des grèves et manifestations sous Sarkozy, nos TV ne trouvaient que des témoins qui approuvaient les grèves et manifestations, les pieds sur le quai de la gare : « Oui, oui, nous sommes solidaires, on comprend qu’ils défendent leur emploi »…
    Aujourd’hui, nos TV ne nous présentent que ceux qui gueulent comme des écorchés vifs contre les grévistes.
    Relire « 40 millions de pétainistes, 40 millions de gaullistes »…
    C’est en fait le grand problème français, une nature hermaphrodite, à voile et à vapeur en fonction des événements.
    Le Français tourne mal, jeune ou vieux.
    Notre dernière bataille a été illustrée par le peintre Alphonse de Neuville, le « Cimetière de Saint-Privat » (Musée d’Orsay).

  61. 2006 CPE
    Moudubide contre Villepin :
    « Je demande qu’il y ait une mobilisation très forte contre ce contrat première embauche car c’est la première étape d’un démantèlement général ».
    Hahahahaaa LOOOOOOOL MDR PTDR ! et vlan ! retour de manivelle, boomerang !
    Il y a toujours une justice !

  62. Noblejoué

    @ Carl Roque
    « On remarquera donc que, si les femmes sont majoritairement victimes de violences, et en particulier physiques, il leur arrive à elles aussi d’exercer cette violence-là, quand elles sont en position de domination physique ou psychique. »
    Bien sûr… Enfin, je sais, ce n’est pas sûr pour tout le monde. Mais ce qui m’a étonné dans le lien que vous m’avez conseillé est que les femmes soient moins battues qu’on l’a dit, et battent davantage qu’on ne l’avoue, non parce que je crois que la femme est par nature bonne et/ou victime, mais parce que je pensais qu’elle n’était pas souvent en position de le faire.
    L’occasion fait le larron, certes. Je pensais juste qu’elles avaient moins souvent l’occasion, voilà tout.
    Amusant de penser qu’au moment où les femmes ont plus l’occasion et cèdent donc comme tout le monde à la tentation, on invente une violence de genre contre les hommes.
    Evolution convergente des théoriciennes, je maltraite des hommes à ma portée (les plus culpabilisables, j’imagine) comme des femmes maltraitent des hommes à leur portée dans un couple (là je ne fais pas d’hypothèse) ? Et/ou déni ?
    Quoi qu’il en soit merci de m’avoir appris quelque chose… qui ne fait que confirmer ce que je pense : il faut défendre toutes les victimes.
    Bon, on va rigoler, et ce n’est peut-être pas si faux : seuls les asexuels ne produisent pas d’individus violents en couple.

  63. Je viens d’entendre une « cégété » expliquer que faire travailler un apprenti 40 heures était « proprement scandaleux » ; c’était de l’esclavage, il fallait protéger ces pôv’ jeunes victimes des méchants patrons.
    LOL !
    J’en suis tombé sur le c.., moi je répondrais à cette « cégété » qu’elle n’a qu’à former les jeunes directement à remplir les papiers Pôle emploi pour toucher le RSA et autres aides, comme ça fini l’esclavage, les traumatismes…
    Apprenti Pôle emploi, pourquoi pas ?
    Le meilleur des mondes gauchistes cancer économique en phase « Germinale » réfractaire à toutes chimios réformatrices.

  64. Bonjour Philippe Bilger
    Il vous arrive parfois de poser des questions de portée philosophique majeure, seulement vous manquez d’une certaine forme de connaissance pour y répondre. Votre discours va donc se limiter à des raisonnements circonstanciels puisque vous n’évoquez ni les principes ni même les fonctions de la Vie. Je dirais même que le genre humain les esquive dans son approche et donc par une conséquence obligée ne peut toucher au but. Sauriez-vous par exemple percevoir l’instant fugace et furtif où l’Univers relâche un peu du souffle de Vie qui alimente la création tout entière ? Ici c’est tout l’art du méditant… 就是積聚能量疏通自身經絡,練功時間越長,正氣越多
    Dont la pratique consiste précisément à amasser de l’énergie pour désobstruer l’ensemble des circulations vitales et plus le temps de pratique s’accroît plus l’énergie vitale s’accroît…
    是以天人合一思想為指導 car le fil conducteur est l’idée selon laquelle il existe une Unité entre le Ciel et de l’Homme.
    Donc le but de l’existence n’est-il pas de réaliser notre propre nature, inscrite dans notre destin ?… Autrement dit, n’est-il pas d’atteindre le naturel en soi ? Là où nous pouvons agir puissamment, nous mettons en lumière le naturel en nous. Par contre, suivre un cursus (l’enseignement tue la vocation) pour chercher à s’imposer c’est la voie des manipulateurs pervers, du mandarinat, du conformisme et des belles paroles (or depuis Laozi on sait que 信言不美,美言不信 : « la parole authentique n’est pas agréable, la parole agréable n’est pas authentique »).
    Qui atteint au naturel a trouvé la délivrance… Y a-t-il objectif plus élevé et d’autant plus dévoyé ? Mais qu’est-ce que la délivrance ? La délivrance commence par la libération des habitudes et des projets et alors comme par magie il n’y a désormais plus que l’instant présent qui s’enfle jusqu’à reprendre sa réelle dimension et la plénitude de ses énergies (un peu comme ces vestiges caverneux d’une jeunesse perdue qui ne réagissent plus à l’allumage et dont les témoins sont nombreux sur ce blog).
    Quant à la vraie intelligence n’est-elle pas de vieillir sans pourrir (pour éventuellement) mourir sans périr ? (老子:章 33)
    Laozi 33
    知人者智,自知者明。
    勝人者有力,自勝者強。
    知足者富,強行者有志,
    不失其所者久,死而不亡者壽。
    Je vous en livre la traduction :
    Connaître autrui est un savoir-faire,
    Se connaître soi-même est l’illumination.
    L’emporter sur autrui c’est la force,
    l’emporter sur soi-même c’est la puissance.
    Se contenter de peu c’est la richesse,
    Agir puissamment c’est s’accomplir.
    Conserver ses moyens c’est durer,
    mourir sans périr c’est la longue vie.
    Ce chapitre expose les questions relatives à la mise en pratique, de son propre chef, du développement personnel  et pour cela il préconise par une série de points de vue un enrichissement spirituel.
    Ainsi selon Laozi « connaître autrui » ou « l’emporter sur autrui » peut revêtir une grande importance mais « se connaître soi-même » et « l’emporter sur soi-même » est bien plus important encore.
    Pour ceux qui seraient familiers de ce bréviaire on peut rattacher ce chapitre aux chapitres 9, 10, 15, 20 qui lui sont similaires par le style et qui mettent l’accent sur les principes et raisons philosophiques de l’existence humaine. Dans ce chapitre l’auteur estime que si un individu peut vraiment s’examiner lui-même, affermir sa foi en sa propre existence et si en plus il pratique sincèrement alors il lui sera possible de préserver l’exubérance de sa vitalité et de porter à son comble son développement spirituel.
    Voilà comment il saurat un jour qu’il a transformé la vitalité en énergie lumineuse.
    À partir de là on infère que
    神功濳運,則理在生成;至德幽通,則義該亭毒。 《西昇經》雲:道德混沌玄同也。
    Si les voies de l’Esprit sont impénétrables, alors la vérité se tient dans l’inné ; quant à la vertu suprême et à son efficacité elle émerge mystérieusement car c’est elle qui donne forme et substance aux êtres.  
    Donc il est possible effectivement de croire que la valeur n’attend pas le nombre des années.
    Maintenant, en guise de conclusion pour ceux qui peuvent suivre cette pensée j’ajouterai ceci :
    Dans le Livre de l’ascension à l’Ouest le Tao et sa Vertu est mystérieusement consubstantiel au Chaos.
    La voie énigmatique et sans nom… aide et parachève.
    Alors oui, la jeunesse si elle était bien encadrée recèle en elle-même la Vérité !

  65. La mafia embauche :
    La CGT SNCM recrute des apprentis cégété pour emplacer les vieux grabataires accrochés comme des moules dans les passerelles médicalisées des ferrys en cale sèche, rouillés par trop de grèves.
    Première année de formation :
    Organiser les grèves ainsi que les trafics en tout genre, pas que maritimes, planifier les piquets de grèves, brûler des pneus, allumer les barbecues merguez, refouler les clients mécontents, bloquer le port etc.
    Pas de défilés c’est trop fatigant pour des Marseillais et des Corses, se grouper en hurlant pour faire des bras d’honneur aux bateaux qui se dirigent vers des ports qui travaillent comme Rotterdam par exemple et qui ne veulent pas attendre des jours voire des semaines que les grèves cessent pour décharger leur fret.
    S’inscrire à Paoli Emploi corsica.
    Tapons du poing sur la table !
    Il faut traduire au TPI tous ces horribles patrons pour atteinte à la dignité humaine esclavagisme exploitation traumatismes sociaux et aussi ceux qui veulent travailler chez des patrons pour motif de collaboration au système esclavagiste patronal ; les RSA CMU ASSEDIC ALLOCS CAF APL ne sont pas faits pour des chiens mais pour aider ceux qui seraient tentés par une aventure salariale d’éviter de se prostituer à un patron.
    Non mais !

  66. La vérité Noblejoué ce n’est pas qu’il y a une nouvelle violence de genre, c’est que la violence n’a pas de sexe. Que certaines femmes sont extrêmement violentes et n’attendent pas une occasion mais la créent. Je sais j’ai donné pour savoir, et ce n’est absolument pas une question de force physique. Et pour illustrer le fait que la violence conjugale contre les hommes n’est pas reconnue, même par les hommes, j’ai discuté il y a quelque temps avec un homme qui a fini par m’avouer que son ex-femme lui refusait tout accès à ses enfants, qu’elle le poursuivait de procédures incessantes et de fausses accusations, et qu’elle l’avait frappé en de multiples occasions jusqu’à une fracture du nez et qu’il avait dû se mettre en arrêt de travail plusieurs fois… Quand je lui ai parlé de violences conjugales, il a eu l’air étonné et m’a dit non, ce n’est pas ça la violence conjugale. CQFD. Au-delà de l’article de madame Badinter il y a des statistiques étonnantes qui semblent montrer qu’à violence objective égale (un coup de pied, un coup de poing, une agression avec arme…) la violence conjugale c’est 50/50. Par contre en nombre de plaintes ou de décès les femmes sont majoritaires. Une fracture du nez ce serait une violence conjugale inacceptable « faite aux femmes » et seulement un coup appuyé mais somme toute pas si grave quand c’est un homme qui encaisse.

  67. calamity jane

    En lisant phonétique, « voilà comment il saurat un jour qu’il a transformé la vitalité en énergie lumineuse »… cela m’avait donné à entendre voilà comment saura-t-on un jour qu’il a transformé la vitalité en énergie lumineuse ?
    Ces transformations hautement spirituelles appartiennent à l’être qui initie la démarche. Combien furent-ils à y parvenir ? Un certain nombre qui restera secret parce qu’ils deviennent hors du temps humain.

  68. @ Pibeste | 10 mars 2016 à 10:29
    « Dans le Livre de l’ascension à l’Ouest, le Tao et sa Vertu est mystérieusement consubstantiel au Chaos. »
    L’Ouest et le Chaos !
    C’est donc de Lao Tseu que date l’expression : « Il est à l’Ouest » pour désigner quelqu’un qui est bizarre !

  69. @ Carl Roque
    « C’est que la violence n’a pas de sexe. Que certaines femmes sont extrêmement violentes et n’attendent pas une occasion mais la créent »
    Pas la plupart, j’imagine, comme, j’imagine, la plupart des hommes ne créent pas des occasions d’être violents.
    Rien de nouveau, je crois, sauf que les femmes me semblent avoir plus d’occasions d’être violentes comme elles ont davantage d’occasions en tout.
    « Je sais j’ai donné pour savoir, et ce n’est absolument pas une question de force physique. »
    Force mentale, force physique… Une femme peut être plus forte qu’un homme handicapé ou avoir des méthodes de combat.
    Mentale… l’aptitude à dominer. J’imagine que des hommes sont surpris que des femmes l’aient. Hum, est-ce une raison pour s’imposer à un homme qui veut être libre et égal ? Pourquoi les gens qui veulent dominer dans une relation sentimentale et sexuelle ne font pas de BDSM où ils trouveraient plein d’esclaves volontaires plutôt que nuire à leur conjoint ?
    Pourquoi les gens sautent sur la première occasion qui passe ou sont en embuscade au lieu d’aller où ils seraient traités comme des rois de retour chez eux ?
    Démon de la perversité si on en croit Edgar Poe, faire ce qu’on ne doit pas faire ? Ou les gens ne voient pas qu’ils dérivent, ce que j’ai tendance à croire, les gens sont très peu lucides souvent.
    Ceci dit, j’ai peut-être tort, qui sait si beaucoup de gens ne créent pas des occasions d’être violents ? Comment savoir ? De même, existe-t-il vraiment (beaucoup) de gens faisant le mal en le sachant et en le voulant ?
    Ne pas oublier que la vision du bien et du mal varie selon individus et société, d’un autre côté, peu de gens faisant le mal en le sachant et en le voulant auraient intérêt à le dire.
    « Je sais j’ai donné pour savoir, et ce n’est absolument pas une question de force physique. »
    Parce que vous croyiez que les femmes sont plus gentilles que les hommes ? Parce que l’amour rend impossible de croire qu’on sera maltraité par ceux qu’on aime ?
    Les fabricants de stéréotypes sont bien coupables, « la femme est douce » « l’amour toujours pur », ils désarment les gens en leur interdisant de voir le réel. L’homme a du mal à percevoir la femme violente, et je parie que la femme elle-même a plus de mal à se reconnaître violente dans ce genre de cas… On a longtemps trop poussé les femmes vers le « care », aujourd’hui encore, découragé des femmes d’avoir des vocations autres, mais cela n’aide pas certains hommes, qui sont surpris par la violence des femmes, qui peut prendre toutes sortes de formes, la plus sournoise et pas reconnue comme violence, me semblant être faire un enfant dans le dos.

  70. La Faisabilité politique de l’ajustement, par Christian Morrisson
    « Pour réduire le déficit budgétaire, une réduction très importante des investissements publics ou une diminution des dépenses de fonctionnement ne comportent pas de risque politique. Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement et l’école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l’établissement voisin, de telle sorte que l’on évite un mécontentement général de la population. »

  71. Mary Preud'homme

    « Que certaines femmes sont extrêmement violentes et n’attendent pas une occasion mais la créent. Je sais j’ai donné pour savoir, et ce n’est absolument pas une question de force physique. » (Carl Roque)
    Vous auriez dû commencer par là et auriez certainement été mieux compris. Au lieu de nous infliger vos pourcentages farfelus qui ne reflètent en rien les chiffres recensés par les professionnels des services sociaux, de la police ou de la justice, soit un pourcentage de six femmes victimes de violence de toutes sortes pour un homme.
    J’ajoute que pour placer le curseur de la violence conjugale, les assistantes sociales, les avocats ainsi que les commissaires et officiers de gendarmerie sont quand même au plus près des réalités et moins soupçonnables de partialité que ceux qui se contentent de généraliser à partir de cas personnels.

  72. @Mary Preud’homme
    Vous ne connaissez pas grand-chose aux problèmes que j’évoque et vous êtes dans une certitude qui sied aux bons militants. Ces certitudes vous servent de preuves et vous dispensent d’aller vérifier aux sources officielles, et également de tout sens de la nuance. Le fait que j’en ai pris plein la figure m’a précisément amené à me renseigner très soigneusement. Avant je croyais ce que nous disent les médias, mais c’était avant. Vous devriez en faire autant. Les professionnels que vous citez ne connaissent qu’une partie de leur métier malheureusement sauf peut-être la police qui est aux premières loges, et c’est là que j’ai eu le meilleur accueil et que les échanges m’ont ouvert les yeux : il y a des flics qui savent, ceux de terrain. Les statisticiens militants eux font dire ce qu’ils veulent aux chiffres. Vous par exemple vous confondez avec délices les mots victimes et morts, cela arrange les affaires des lobbies très actifs et permet de prouver ce qu’ils veulent avec la bénédiction des hautes autorités elles-mêmes militantes…

  73. Mary Preud'homme

    Détrompez-vous Carl Roque. Je n’ai rien d’une militante, ni d’une victime bien que l’ayant été plus d’une fois, en tant qu’enfant et adulte. Quant aux policiers de terrain (remarquez que je ne dis pas « flic » étant donné que c’est un métier pour lequel j’ai infiniment de respect) je les connais sans doute mieux que vous (de l’intérieur et de l’extérieur).
    Restez donc avec vos a priori et autres préjugés qui ne font en rien avancer une cause qui le mérite et demande objectivité et mesure pour ne pas se laisser aller à des généralisations ou jugements hâtifs.

  74. @Mary Preud’homme
    Je vous invite afin d’affûter votre objectivité à aller voir les résultats des enquêtes de l’ONDRP et l’article d’Elisabeth Badinter sur les violences conjugales dans L’Express. Cela change un peu des « tout le monde sait que ».
    Vous démontrez encore une fois que les nouvelles idoles, au moins dans la catégorie « toujours victimes, toujours innocentes et tellement toujours merveilleuses » sont les femmes.
    Je n’ai absolument rien contre les femmes mais je déteste totalement (comme beaucoup de féministes historiques) le discours et les méthodes des nouvelles féministes.

  75. Mary Preud'homme

    Cessez donc de vous ridiculiser Carl Roque !
    L’ONDRP ne fait pas d’enquête mais établit des statistiques en fonction des données communiquées par la police nationale et la gendarmerie.
    On en revient donc à ce que j’écrivais lorsque je citais, entre autres, ces deux institutions comme source d’information fiable.
    Quant à lire la prose de la Bad Inter, non merci !

  76. @Mary Preud’homme
    Quelqu’un qui ne lit que les sources qui confirment ses propres croyances, et dans ces sources fait encore le tri des seules informations, c’est quelqu’un qui est atteint d »une grave maladie de la statistique : le biais de confirmation. Votre argument ultime est le « ridicule » de votre interlocuteur, cela en dit très long sur vous, et l’impossibilité de dialogue avec vous. Ciao.

  77. Mary Preud'homme

    @ Carl Roque qui a écrit :
    « …la violence conjugale c’est 50/50… »… »l’ONDPR fait des enquêtes », etc.
    Relisez-vous avant de pousser des cris d’orfraie lorsque vous êtes mis en face de vos erreurs manifestes ou de vos interprétations oiseuses. Non la violence conjugale ce n’est pas 50/50 et l’ONDRP que vous avez citée comme référence ne fait pas d’enquêtes mais des statistiques…
    Et vérifiez enfin le sens de l’expression « se ridiculiser », un ridicule circonstanciel dont vous êtes seul responsable ici.
    @ Noblejoué (à propos de E B Ter !)
    Elisabeth Badinter, une « gynécrate » has been, une idéologue compulsive qui hume l’air du temps.
    EB sa suffisance quand elle nie l’altérité, comme si l’homme et la femme n’étaient pas différents bien que complémentaires depuis la nuit des temps. Elle oublie que s’affirmer, ce n’est pas suivre le présumé supérieur mais s’imposer en tant que telle sans renier sa spécificité de femme et… de mère, etc. etc. En somme savoir placer le curseur au bon endroit pour garder une société équilibrée et harmonieuse.

  78. @Noblejoué
    Elisabeth Badinter s’est battue pour que les droits des femmes soient les mêmes que ceux des hommes, mais elle s’est rendu compte qu’un certain nombre de féministes continuent sur une fausse route (titre d’un de ses livres à lire absolument) et s’acharnent dans un combat douteux et sexiste (envers les hommes). Ces féministes n’hésitent pas à truquer le jeu (les statistiques par ex.) pour acquérir et conserver certains monopoles, comme celui de victime de la violence conjugale et quelques autres. Cela heurte certains intérêt et le politiquement correct, il faut donc la traiter comme une traîtresse à la « cause ». On n’est pas loin du stalinisme ou de la religion intégriste. Un exemple frappant est le traitement de l’affaire J Sauvage.

  79. Mince alors, j’ai donc rêvé en lisant les enquêtes annuelles de victimisation de l’ONDRP ? qui ne donnent en effet qu’environ 35% de victimes hommes en France. Non 50/50 c’est aux Etats-Unis et au Canada. La différence ? En France on pose des questions ouvertes : avez-vous été victime de violences, et on fait des « paquets » où l’on mixe les types de violences. Aux USA on demande : dans telle période avez-vous reçu un coup de poing, un coup de pied, etc. C’est net et précis et ne laisse pas de part à l’appréciation, au ressenti ; grosse différence de méthode qui explique la différence de résultat.
    Les bons militants féministes ne s’embarrassent pas de nuances : il ne comptent que les décès c’est tellement plus simple et rentable. Quand on se prend des coups toutes les semaines, qu’on est dénigré tous les jours et qu’on n’a plus d’accès à ses enfants, si on est une femme on est victime, si on est un homme c’est normal, d’ailleurs, mieux, ça ne peut pas exister.
    Quand de grandes féministes de la première heure dénoncent ça : Elisabeth Badinter ou Erin Pizzey ce sont de pauvres êtres fragiles ou manipulateurs… bref à ne pas lire ou écouter.

  80. @ Carl Roque
    @ Mary Preud’homme
    Espérant vous réconcilier.
    « Quand on se prend des coups toutes les semaines, qu’on est dénigré tous les jours et qu’on n’a plus d’accès à ses enfants, si on est une femme on est victime, si on est un homme c’est normal, d’ailleurs, mieux, ça ne peut pas exister. »
    Hélas, on a dit l’homme fort, donc un homme ne peut pas être victime ou sera facilement méprisé s’il l’est… Libérons l’homme et la femme, que l’homme aussi ait droit à la famille, et la femme à la vie publique.
    Les sciences progressent, je compte qu’il en sorte quelque chose dans ce domaine comme ailleurs mais où quand comment ? Je ne sais.
    Mais en attendant, il existe un féminisme qui interpelle les hommes avec humour en montrant que ce qu’on fait subir aux femmes, on pourrrait le faire subir aux hommes :
    http://www.slate.fr/story/114153/kentucky-viagra-autorisation-femmes
    Il faudrait que des hommes, ou des femmes, enfin des défenseurs des victimes hommes, s’en inspirent.
    Montrer une femme qui n’a plus accès à ses enfants ? Cela choquerait mais ferait réfléchir.
    Essayer de décentrer le regard, stimuler la réflexion, encourager l’empathie, est important et a contribué à l’établissement des droits de l’homme malheureusement tournés en dérision par trop de gens.
    Que l’homme et la femme soient ce qu’ils veulent, que chacun ne se voie imposer aucun rôle par la fatalité de son sexe ou toute autre raison, mais que tous assument leurs responsabilités, et surtout envers les enfants.

  81. Bonjour Philippe Bilger
    @calamity jane | 10 mars 2016 à 14:55
    Vous avez compris le sens, c’est le plus important. Le problème de la transmission du savoir antique est que les paroles ont été transmises mais que le sens a été perdu depuis longtemps. Et le sens perdu, toutes les dérives sont alors permises.
    À notre époque un sage est nécessairement un croulant, qui est considéré comme sage parce qu’il a épuisé sa vitalité, ce qui lui donne cette apparence factice de renoncement… Alors que la Sagesse, elle, n’a pas vieilli et qu’elle est restée nécessairement jeune et pleine de fraîcheur… C’est d’ailleurs ce que l’on attend de la Sagesse et c’est pour cela qu’elle était à l’honneur dans l’Antiquité.
    Alors effectivement la jeunesse exprime la vitalité. Dans la vitalité se trouve une étincelle de lumière et dans cette lumière se trouve la Vérité.
    Ce n’est qu’à cause des mauvais exemples que nous donnons à la jeunesse que nous corrompons cette aptitude et c’est de notre responsabilité… uniquement notre responsabilité.
    Il n’y a pas un jeune qui souhaite la guerre !
    Seuls nos intellectuels, vieux croûtards abjects et dévoyés et nos politiciens qui arrondissent leur fortune sur le fumier de la démocratie, ceux-là mêmes qui gèlent les avoirs, décident des boycotts, des embargos et des blocus qui asphyxient les pays souverains, qui s’alarment des armes de destruction massive et décident les sanctions criminelles, bombardent les enfants des autres et assassinent leurs parents ; ce sont ceux-là qui parodient la Justice mais qui martyrisent, violent et humilient, décident des guerres et envoient au front la Jeunesse.
    Ce sont ceux-là qui ne tiennent aucune de leurs promesses, qu’il nous faut élire pour nous punir nous-mêmes, avec cette obligation morale qu’on nous fait endosser comme notre devoir de citoyen…
    Ce sont ceux-là dont la progéniture (qu’elle s’appelle Thomas, Jean ou qu’importe) nous révèle ce qui demeure secret chez le père et qui s’exprime chez le fils et l’on découvre grâce au fils le secret que son père n’a jamais dévoilé.
    Ce secret c’est le mépris… le mépris des lois, le mépris du sens de l’humain, le mépris du sens de l’honneur.
    De leur vivant leurs rêves leur donneront déjà une idée de ce que sera leur mort et au moment de leur mort ils sauront quelle part de lumière vit encore en eux ou si les ténèbres leurs tendent délicieusement les bras.
    Quant à ceux qui ont pris en charge leur développement spirituel ils maîtrisent ce lien qui existe entre l’homme et le Ciel car ils peuvent à chaque instant ressentir l’unité qui existe entre la Nature et l’Homme… car la Nature est télépathe… N’est-elle pas l’oeuvre du Créateur !

  82. @Noblejoué
    Vous croyez que c’est de l’humour cette demande. Moi je ne pense pas.
    Savez-vous qu’aux Etats-Unis, dans certains Etats l’homme doit pouvoir prouver que sa partenaire a répondu « oui de manière enthousiaste » au cours de chaque étape d’une relation ? Autant dire qu’en cas de plainte il faut produire soit un film soit un contrat dûment signé…
    Savez-vous que dans certaine universités il y a des cours obligatoires sous peine d’exclusion pour apprendre aux garçons que violer une fille c’est mal et faire leur « nouvelle éducation sexuelle » ?
    En gros on vous explique que pour une minuscule fraction de % de malades dangereux, il faut obligatoirement rééduquer tous les hommes. Les Etats-Unis sont en avance de dix ans sur l’Europe et il existe déjà des lois permettant aux féministes de contrôler la sexualité des hommes (et accessoirement des femmes qui ne sont pas dans la ligne du parti)…
    Heureusement il reste aussi beaucoup de vraies femmes mais c’est devenu très différent.

  83. Mary Preud'homme

    Vous avez raison mon bon Carl Roque. Tout fout le camp et les vraies femmes (potiches) se font de plus en plus rares ! Un policier me disait encore hier « on ne compte plus le nombre d’hommes victimes de ces furies, de pauvres gars sans défense qui se font assommer à coups de balai, de poêle à frire ou de rouleau à pâtisserie ! » et se retrouvent à l’hôpital pour accident domestique !! Sans parler de ceux qui se font fouetter tous les soirs et qui en redemandent !

  84. @pibeste
    Il n’y a pas un jeune qui souhaite la guerre !
    Ben si, regardez ceux même mineurs qui partent avec leurs quelques deniers au Moyen-Orient pour guerroyer. Puisque nous sommes en 2016, les poilus il y a un siècle, le moût bourré par la Patrie et l’Honneur. Que serait la guerre sans la testostérone des jeunes et l’art et la manière de les agencer-manipuler ? Même les fils des officiers supérieurs de la Grande Guerre mouraient au combat… Leur maman obtenait de leur roide mari galonné une planque pour le petit, mais c’était un phénomène plutôt marginal. La guerre fait hélas partie de l’homme, surtout s’il est pauvre, de peau bistrée et qu’il sent des pieds.
    Ce n’est pas donné à tout le monde le développement spirituel. L’homme est d’abord os, chair et sang et moi-même aussi mystique qu’une tranche de pizza. Le chemin que vous appelez de vos voeux, c’est aussi un hasard, une topographie qu’on déroule avec ses pieds. A tout âge on peut composter Saint-Jacques ou simplement ramasser les coquilles pour les stocker sur son balcon. Peut-être que vos plus beaux chemins sont tracés par ceux qui ont raclé les guerres de la vie sans trop se consumer.
    Guerre à part, écoutez aussi la chanson du alors jeune Gérard Manset : « Y’a une route ».

  85. En effet Mary, ce policier avait raison, j’en ai rencontré moi aussi plusieurs, un peu moins dans l’exagération, un m’a même décrit le grand maçon que sa femme a continué a agresser devant lui. Il a dû intervenir. Par contre les potiches sont celles qui gobent tout des médias, adoptent une attitude définitive et foncent ensuite en fermant les yeux et les oreilles, en fait elles sont entrées en religion.

  86. Mary Preud'homme

    @ Carl Roque | 16 mars 2016 à 15:47. « Il est vraiment phénoménal, etc. »
    Dans la police on a de l’humour, heureusement, avec tout ce que l’on voit et entend, ce qui ne semble pas être votre point fort ! En revanche question réaction à rebours, au premier degré et construction à ras des pâquerettes, vous avez vos chances pour battre le record de Pignon :
    « La tour Eiffel… entièrement faite avec des allumettes, 346 422 exactement » !

  87. @ Carl Roque
    @ Mary Preud’homme
    Le contexte de la proposition de loi dont je parle, Carl Roque, est différent des choses que vous dites et que je connaissais, encore que pas dans le détail concernant le consentement dans un Etat.
    Vu que la personne n’a aucun pouvoir de faire passer une loi présentée par les médias comme une plaisanterie, il faut comprendre qu’il s’agit d’une charge comme les Anglo-Saxons en produisent d’excellentes.
    Ainsi, modeste proposition…
    Il est normal que sur un point qui vous est sensible, vous puissiez manquer d’humour.
    Mary Preud’homme, quoique sensible à l’humour, vous l’êtes peut-être moins sur des questions vous concernant.
    Laissant de côté le fait de savoir s’il y a plus ou moins d’hommes victimes, auriez-vous des idées pour lutter contre les violences domestiques quelles qu’en soient les auteurs et victimes ?

  88. @Mary Preud’homme
    Je sais bien que la discussion avec vous n’a aucune chance de changer quoi que ce soit dans vos croyances. Je vous copie quand même un extrait du blog de M. John Goetelen (hébergé par La Tribune de Genève), qui illustre assez bien ce que je dis.
    Je suis certain que vous pensez d’avance que c’est un faux ou que l’auteur est un dangereux manipulateur, sans même entreprendre quelque recherche que ce soit. Quant à moi je sens depuis cette année le vent tourner et les outrances des féministes « modernes » commencent à ne plus convaincre personne. Dommage, elles salissent l’œuvre indispensable ce celles qui les ont précédées.
    « La proportion d’auteurs en Suisse est donc de 1/4 de femmes pour 3/4 d’hommes. 1/4 de femmes auteurs, cela n’est plus marginal comme les groupes féministes l’affirment. A Genève en 2014 près de 3700 personnes ont déclaré être victimes de violences conjugales. Au niveau cantonal cela représente 0,76% de la population.
    Une étude de 2004 résumait qui fait quoi, sur la base de déclarations volontaires. Les femmes reconnaissent bousculer, frapper, rouer de coups autant que les hommes. Elles menacent et rabaissent deux fois plus que les hommes.
    En France le taux est plus élevé, soit 42% de victimes hommes en 2011. Presque la moitié des victimes ! Aucune mention n’en est faite dans les campagnes officielles. Un homme victime a récemment publié un livre : Ma compagne, mon bourreau. Sa compagne a été condamnée à une forte peine de prison pour violences répétées.
    La France fournit un autre indicateur : celui des enfants maltraités. Le centre d’appel de la SNATEM, qui reçoit les demandes d’aide via le numéro Allo119, rend un rapport annuel. Les chiffres sont stables. En 2014, plus de 50% des auteurs de maltraitance étaient les mères, et 30% étaient les pères. Ces appels donnent lieu soit à une AP (aide immédiate), soit à une IP (information préoccupante) auprès des services concernés.
    Au Canada un indicateur est en place depuis trente ans. Les chiffres des enquêtes de victimisation sont publiés régulièrement. En 2009 par exemple un peu plus de la moitié des 17 608 victimes auto-déclarées étaient des hommes.
    Aux Etats-Unis une enquête téléphonique réalisée en 2010 par le Centers for Disease Control and Prevention auprès de 18 000 personnes révèle que les hommes sont plus souvent victimes de violence domestique que les femmes : « Selon les statistiques de la CDC – estimations fondées sur plus de 18 000 réponses téléphoniques – enquête aux États-Unis -, environ 5 365 000 hommes avaient été victimes de violences physiques de leur partenaire intime au cours des douze mois précédents, comparativement à 4 741 000 femmes. Selon la définition de l’étude, la violence physique comprend gifler, pousser, et bousculer (Traduction Google) » »

  89. Mary Preud'homme

    @ Noblejoué | 16 mars 2016 à 21:04
    @ carl roque | 16 mars 2016 à 23:17
    Vous prêchez une convertie qui plus est qui parle anglais couramment et connaît bien les Etats-Unis.
    Par ailleurs, ne comptez pas sur moi pour que je vous raconte ma vie conjugale ou autre, ce que fut mon métier, mes engagements actuels ou quoi que ce soit de ce genre.
    D’autant que cela fait un moment que nous sommes hors sujet, ce que mon humour décalé a tenté de vous faire comprendre mais qui manifestement vous a échappé.

  90. « Les jeunes, nouvelles idoles ? »…
    « On ne veut plus de pères, rien que des fils ! »… (Journal d’un bizut – Jacques Honoré, Albin Michel, 1938).

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