Les humoristes ne sont pas drôles !

Les humoristes ou prétendus tels.

On ne peut plus leur échapper. Dans l’audiovisuel en tout cas.

On ne peut plus y échapper tant une certaine forme de dérision et de sarcasme est devenue la règle comme si on s’imaginait devoir compenser la gravité de la politique par le ridicule ou la bêtise d’histrions pourtant portés aux nues.

En même temps ils se prennent terriblement au sérieux et qui s’aviserait de mettre en doute leur esprit serait immédiatement disqualifié. Ils ont droit à l’intolérance au détriment des autres mais la tolérance à leur égard est obligatoire.

On peut tout au plus, comme François Fillon l’a fait récemment, à la fin de « L’Emission politique » (Huffington Post), regretter le télescopage de la démocratie médiatique avec des séquences inutiles et rigolardes.

2048x1536-fit_francois-fillon-plateau-france-2

Ces humoristes se poussent du col. A partir de quand ont-ils cru qu’on les attendait pour avoir de leur part des lumières politiques alors que ç’aurait déjà été beaucoup qu’ils nous fassent rire ? Prétendant jouer sur les deux tableaux, celui de la pensée et celui du divertissement, généralement ils échouent dans l’un et l’autre. Pas assez intelligents pour le premier, pas assez caustiques pour le second.

Ces humoristes manquent totalement d’imagination. Ils ressassent, ils se répètent, ils se copient, ils ne sortent pas du champ étroit d’obsessions à la fois faciles et confortables.

L’un, chez l’excellent Thierry Ardisson qui devrait être plus regardant sur le choix de ses bouffons, compare Robert Ménard à Hitler, ce qui est affligeant de sottise et d’indécence. D’abord, c’est banaliser odieusement la référence à Hitler. Ensuite, c’est tomber dans une paresse qui, paradoxalement, protège le maire de Béziers car face à l’inanité, les rieurs changent de camp. On aurait pu pourtant, si on avait de l’inventivité et du talent, lui reprocher des attitudes, des comportements ou des propos qui ne l’auraient pas conduit à quitter le plateau – ce que je regrette – mais à contredire les attaques (Canal Plus).

Un autre, alors que Patrick Buisson était l’invité de France Inter, est bouleversant d’originalité en se moquant de lui, si on peut appeler moquerie une enfilade de poncifs invoquant Pétain, Minute, etc. La monotonie de références éculées qui à force démontrent plus l’infirmité de qui les prononce qu’elles n’offensent celui qui les a trop entendues et est immunisé.

En n’oubliant pas, ce serait dommage, l’humoriste belge devenue, on ne sait pourquoi, une coqueluche médiatique et au bord de rire, comme Laurent Ruquier, de ses saillies avant ceux qui les entendent. Dans une artificielle hilarité collective – chacun paie sa dîme à l’autre – qui console l’animatrice de la manière dont François Fillon l’a renvoyée récemment dans ses cordes et à sa place. Elle a cru se venger par un tweet mais il est clair que nous sommes beaucoup à préférer un faux austère qui a de la classe à une fausse spirituelle qui n’en a pas.

Charline-Vanhoenacker-tacle-Donald-Trump-ce-president-qui-attrape-par-la-chatte_exact540x405_l

Cette pauvreté dans les assauts est très ennuyeuse car elle rend encore plus insupportable le fait que les cibles ne bougent guère et qu’elles sont en général choisies dans le camp de la droite sauf quand des personnalités de gauche sont elles-mêmes déjà victimes d’un discrédit et qu’il suffit de s’ajouter à la liste. Je songe notamment à Jean-Marc Ayrault jamais ménagé par ceux dont le positionnement politique pouvait lui laisser espérer plus de retenue.

Ces humoristes se vautrent dans des banalités critiques, puisent sans se lasser dans un fonds à la disposition de tous et ne parviennent pas à rafraîchir des aigreurs trop entendues. Comme s’ils n’étaient pas capables de tirer d’eux-mêmes des spontanéités et des originalités qui combleraient l’écoute des auditeurs.

Je ne sais pas si la sensibilité majoritaire de ce clan sans inspiration est de gauche. On a tendance à le présumer quand on constate au quotidien avec quelle sollicitude l’univers « progressiste » est épargné et ses personnalités emblématiques préservées. Même respectueusement traitées. Je n’ai jamais entendu le moindre billet sinon drôle du moins critique ou acide, par exemple sur Bernard-Henri Lévy, Christiane Taubira, Najat Vallaud-Belkacem, Jean-Luc Mélenchon ou Laurent Ruquier. Le corporatisme et le clientélisme font des ravages.

Il y a des frontières à ne pas franchir et une bienséance à cultiver. Il y a une obligation morale à tout se permettre, parfois jusqu’au vulgaire, avec la droite et l’extrême droite. Mais une obligation elle-même prétendue morale à manifester que l’humoriste est citoyen et ne mélange pas ses têtes de turc habituelles avec les politiques ou artistes qui bénéficient, parce qu’ils pensent bien, d’une immunité.

A bien observer ces rituels médiatiques, les puissants sont à l’abri – qu’ils aient été d’emblée reconnus pour tels ou que la révérence médiatique leur ait donné ce statut. Les faibles, ceux qu’il est de bon ton de pourfendre parce qu’ils se défendront mal ou que personne ne viendra à leur secours, sont ridiculisés ou caricaturés.

Cette partialité idéologique et intellectuelle – il est évidemment plus reposant de n’avoir aucun effort à accomplir pour choisir ses victimes et les moqueries à proférer – serait déjà insupportable en elle-même mais elle devient exaspérante à partir du moment où elle n’est jamais rachetée par une véritable drôlerie.

Il y a évidemment la subjectivité des perceptions mais pour nos humoristes omniprésents, un pied dans la futilité et une main dans le partisan, je persiste.

Ils ne sont pas drôles.

Article précédent

Les catholiques ne sont pas morts, dommage !

Article suivant

Mon cher François, n'y allez pas !

Voir les Commentaires (126)
  1. Jean-Yves BOUCHICOT

    Maintenant qu’il est acquis (théorème de Desproges) qu’on peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui, nous savons que l’humour, comme l’intelligence, est le bien le mieux partagé au monde : chacun pense en avoir suffisamment.
    Je ne me lancerai pas dans un débat où, des goûts et des couleurs on ne dispute qu’avec des coups et des douleurs, mais, pour avoir eu la chance de croiser Pierre Desproges dans mon métier, je préciserai tout de même ceci : les humoristes sus-visés sont à l’heure actuelle le seul contre-pouvoir qu’admette la presse mainstream, aux mains des neuf milliardaires qui ont fait main basse dessus.
    Voir l’article de Laurent Mauduit : https://blogs.mediapart.fr/laurent-mauduit/blog/271116/defense-de-parler-des-oligarques-dans-la-presse-des-oligarques
    Que cela ne fasse pas rire le président de l’Institut de la parole, voilà qui n’est guère étonnant.
    Je note toutefois qu’il me semble délicat de vilipender les humoristes qui se mêlent de politique et de défendre l’émission de Karine Le Marchand.
    A moins que ses poses topless en couverture de magazines ne lui confèrent une once de plus-value, comme disait Brassens ?
    Je vois bien vers quelle société nous allons avec M. Fillon : fini de rire. Et brûlez-moi ce Mur des Cons. La récréation est finie.
    M. Fillon qui a commencé sa carrière « sous l’aile » de Pierre Messmer. Celui qui disait au début des années 70 : « Les lycéens vont comprendre qu’il faut rentrer dans l’ordre, faute de quoi on les y reconduira, et avec vigueur ».
    Peut-être M. Fillon nous évitera-t-il l’obligation de chanter « Marion Maréchal, nous voilà ! ». Et encore, je n’en suis pas sûr.
    Pour finir, encore une petite dose de Roland Barthes (Mythologies) à propos de la Doxa :  » Au fond, rien n’est plus violent que la Doxa. Il me semble que je préfèrerais un tyran saugrenu et fantaisiste au règne de cette épouvantable uniformité du consensus. »
    Je suis sûr que ça ne vous fait pas rire. Ca fait désordre, hein ?

  2. Les héritiers de Coluche, élevés en pépinière chez Canal Plus, sont des gosses de riches jouant aux pauvres, ils imitent leur maître sans la distance qu’il pouvait avoir sur lui-même, ses railleries jaillissant de sa propre autodérision. L’art du clown unit d’abord le rire de la foule contre lui, et par rebond mimétique croque les travers de celle-ci.
    Ils ne sont effectivement pas plus drôles que la nomination d’Accoyer, demandez à Bernard Bosson, encore un rassemblement à pleurer, qui ne manquera pas d’exciter la méchanceté et les moqueries de courtisan.

  3. Marc GHINSBERG

    Philippe Bilger se plante.
    Notre cher Philippe écrit :
    « Je n’ai jamais entendu le moindre billet sinon drôle du moins critique ou acide, par exemple sur Bernard-Henri Lévy, Christiane Taubira, Najat Vallaud-Belkacem, Jean-Luc Mélenchon ou Laurent Ruquier. Le corporatisme et le clientélisme font des ravages. »
    Le vendredi 11 mars 2016, Charline Vanhoenacker consacrait sa chronique à Jean-Luc Mélenchon : « Méluche, notre Sylvester Staline, tu nous manques…»
    https://m.youtube.com/watch?v=1WEd80RiiAQ
    Ci-dessous un lien pour la chronique sur Christiane Taubira :
    https://m.youtube.com/watch?v=hsfslUcH0Rc
    Ci-dessous un lien pour la chronique sur BHL :
    https://m.youtube.com/watch?v=LhKZxwSJYsw
    Vous avez dit partialité ?
    Votre prochain billet, cher Philippe, pourrait s’intituler : « Je me suis planté, saison 2 ».

  4. Garry Gaspary

    Quand on ne veut pas être traité de salope, on ne se conduit pas comme une salope.
    Quand on ne veut pas être comparé à Hilter, on ne fait pas de la propagande similaire à celle de son parti nazi.
    Il est donc a priori tout à fait logique de comparer votre ami Ménard à Hilter. Et il est par contre tout à fait lâche de sa part, s’il trouvait cette comparaison aussi outrageante que vous le prétendez, de ne pas saisir l’occasion ainsi offerte pour s’expliquer sur sa « politique » biterroise en disant publiquement en quoi elle ne peut absolument pas être qualifiée d’hitlérienne.
    J’ai souvent, pour l’exemple, entendu A. Finkielkraut être traité de raciste sur un plateau de télévision. Je ne l’ai jamais vu le quitter pour cela. Cette accusation l’atteint visiblement, profondément, magnifiquement, et il tente toujours de s’expliquer sur des propos qu’il a tenus ou qu’il a été censé tenir pour bien les différencier de ceux d’un raciste.
    Que l’humour d’un Nicolas Bedos ou de l’humoriste œuvrant chez Ardisson ne vous fasse pas rire est une chose. Mais cet humour n’est en rien outrageant lorsqu’il se contente de mettre des personnalités publiques dans le même caniveau que leur politique.

  5. Bonjour,
    C’est très difficile d’être drôle, surtout quand il faut l’être tous les jours, le matin à l’heure du petit déjeuner. Il faut trouver des thèmes porteurs et forcément, ce sont chez les politiques que les occasions sont les plus abondantes, en particuliers en périodes pré-électorales comme en ce moment.
    Les sportifs, quelques stars vieillissantes du cinéma et du show-biz, certains journalistes vedettes qui ont leur rond de serviette dans tous les talk-shows ne sont pas épargnés non plus. Mais rares sont ceux qui s’en formalisent car chez ces gens-là, il n’y a rien de pire que l’on ne parle pas d’eux. Comme dit la chanson « ♪ parlez-moi de moi, ♫parlez-moi de moi, ♪y’a qu’ ça qui m’intéresse ♫».
    De là à dire que les puissants sont épargnés, il ne faut pas exagérer non plus. Nicolas Sarkozy, François Hollande, Manuel Valls sont régulièrement la cible de nos humoristes.
    Quant à BHL, NVB et Christiane Taubira, les leaders des partis politiques de tout bord, il suffit d’aller sur Twitter pour voir avec quelle méchanceté ils sont éreintés par les twittos c’est-à-dire par des gens qui ne font pas partie du petit monde médiatico-politique.
    L’humour méchant n’est pas un phénomène nouveau. Les chansonniers des années 60 tenaient des propos saignants, déjà sur les hommes politiques (les femmes étaient rares à l’époque dans ce créneau).
    Certes la qualité de la satire est parfois un peu lourdingue, la répartie sent le réchauffé à force d’avoir été utilisée, la méchanceté revancharde se substitue souvent à la causticité tout en finesse. Mais le public s’amuse et si cela ne suffit pas il est toujours possible d’ajouter les rires en toile de fond pour leur dire là où c’est drôle.

  6. Claude Luçon

    Loin de la France pendant des décades je n’ai pas eu l’avantage d’y voir pendant très longtemps l’évolution de l’humour.
    Quand on passe de Fernand Raynaud et Robert Lamoureux à Bedos père et fils on éprouve le besoin, en allant à la mairie faire faire ses nouvelles cartes d’identité et d’électeur, de vérifier si on est bien en France.
    On est obligé de constater qu’il y a eu une évolution de subtilité en grossièreté, et d’ironie en insolence.
    L’avantage est qu’il suffit de ne pas regarder les Bedos, Ruquier et autres, la télévision nous offrant bien d’autres programmes.
    Ces nouveaux humoristes sont des mutants. La pollution ambiante et la proximité des centrales nucléaires ont modifié leur constitution physique, cerveau et bouche ayant muté d’au-dessus leur cou à la base de leur bas-ventre. Le vide laissé par leur cerveau a fait place à une poubelle.
    Il faut suggérer à François Fillon qu’il a là de fortes économies à faire côté subventions et réduction de fonctionnaires de l’audiovisuel.
    En cherchant on trouve tout de même quelques humoristes dignes de ce nom : Jacques Mailhot, Anne Roumanoff, l’équipe de La Revue de Presse par exemple.

  7. Il est vrai que l’obligation de drôlerie est fatigante. Alain Finkielkraut la dénonce régulièrement à juste titre. Il est sans doute vrai aussi qu’elle est largement dirigée contre les mêmes têtes de turc.
    Cependant le fou du roi joue un rôle utile, nul ne peut le nier.
    Encore faut-il qu’il s’en prenne aux véritables puissants et non, comme vous le dénoncez, à ceux qu’on peut sans risque traîner dans la boue.
    Je vous trouve sévère, en revanche, à l’égard de cette jeune humoriste belge dont j’oublie le nom. Si François Fillon a eu tout à fait raison de dire ce que chacun ressentait, à savoir que son intervention drolatique tombait comme un cheveu sur la soupe à la fin d’une émission sérieuse, je la trouve assez pertinente dans ses billets du matin sur France Inter.
    Le malheur est dans le mélange systématique – et orienté – des genres.
    Et puis on ne peut pas ne pas voir, dans cette omniprésence du sarcasme mis à toutes les sauces, une vilaine démagogie destinée à satisfaire les instincts les moins nobles de la foule, un os qu’on lui donne à ronger et donc une collusion, finalement, avec les dominants qu’on prétend dénoncer.

  8. Je suis d’accord avec votre billet. Les catholiques bougent encore mais les humoristes sont morts.
    Il y a longtemps (« du temps béni de mes rengaines »), les humoristes croquaient les drôleries de la vie. Devos n’a pas versé dans l’humour politique mais l’habileté de son verbe frôlait la perfection et n’est pas démodée.
    La preuve : beaucoup de jeunes (enfin, jeunes… 20/25 ans ;-)) connaissent les sketches du « rond-point », la conjugaison du « ouï-dire » ou le talentueux « Caen » (et j’en passe…). Point besoin pour lui de s’agripper à la politique même si ceux qui la font sont parfois risibles.
    Je parle de Devos, mais F. Raynaud nous a beaucoup amusés avec « le temps que met à se refroidir le fût du canon » ou « le douanier ».
    Le Canard enchaîné, journal politique, a toujours imaginé des titres humoristiques dont de Gaulle était friand (« alors, que nous dit aujourd’hui le palmipède ? » disait-il le mercredi matin).
    Aujourd’hui les humoristes sont entrés dans l’ère de la facilité. Pourquoi se creuser la tête à faire de beaux textes puisqu’une vidéo truquée aura plus d’effet avec moins d’efforts.
    Comme disait Devos : « On a toujours tort d’essayer d’avoir raison devant des gens qui ont toutes les bonnes raisons de croire qu’ils n’ont pas tort ! »

  9. Primaires de la droite (kif-kif à gauche) : chaque candidat canarde le programme de ses challengers.
    Et à la fin, tous les candidats soutiennent le gagnant… dont ils n’approuvent pas le programme…
    Et donc Juppé va soutenir Fillon… dont il n’approuve pas le programme.
    Y’a un truc qui me dépasse, là…

  10. Xavier NEBOUT

    Comme l’imbécillité est proportionnelle à la sensibilité à la publicité, et que les médias vivent de la publicité, les émissions aux heures de grande écoute par les imbéciles sont faites pour les imbéciles.
    Et alors, les imbéciles rient des imbécillités qui flattent leur poignée de neurones, notamment par le populisme intellectuel qui lui, date de ladite « Renaissance », mot dans lequel on peut faire le tour du problème.
    La civilisation renaissait, le progrès et les Lumières allaient inonder l’humanité par la fin de l’obscurantisme scolastique.
    Et ça fait quelque six siècles que les gogos avalent la même salade.
    Alors riez les gogos.

  11. Dans le style humoristique, les députés PS ont fait fort avec cette commémoration et réhabilitation des morts de la Commune.
    L’urgence de cette réhabilitation était évidente, elle restera dans l’histoire du socialisme français, comme le fil à couper le beurre est resté dans l’histoire des nouvelles technologies.
    De l’hymne de la Commune, la célèbre chanson « Le temps des cerises » », il ne reste grâce à Hollande et aux députés PS que les queues de cerise dont on nous assure qu’elles sont un puissant diurétique.
    Les herboristes découvriront bientôt qu’elles sont également un puissant laxatif.

  12. A bien observer ces rituels médiatiques, les puissants sont à l’abri – qu’ils aient été d’emblée reconnus pour tels ou que la révérence médiatique leur ait donné ce statut. Les faibles, ceux qu’il est de bon ton de pourfendre parce qu’ils se défendront mal ou que personne ne viendra à leur secours, sont ridiculisés ou caricaturés.
    Exactement.
    En fait, il a toujours existé des humoristes brocardant les travers d’une société, les théâtres grec et romain antiques en témoignent.
    Le personnage du bouffon du roi, seul personnage autorisé à le critiquer ouvertement, mais lui seul, a longtemps été une réalité.
    Rappelons que Triboulet, s’étant moqué en dépit de ordres de François 1er des courtisanes de la cour et de la reine s’est vu condamner à mort par ce dernier avant d’avoir été gracié.
    Le rôle d’un bouffon, d’un histrion, d’un humoriste (?) est donc de brocarder à ses risques et périls les puissants, les hommes du pouvoir et ce pouvoir lui-même, et pas les faibles ou les opposants, voire les victimes de ce pouvoir, sauf à la marge.
    Les humoristes (?) sont-ils tous de gauche ?
    Il existe des humoristes normaux – pas de gauche – de grand talent, mais seuls ceux qui reprennent les thèmes et la doxa gauchistes, en se plaçant du côté du manche, ont le droit d’exercer cette activité (penser par exemple à l’exclusion de Roucas).
    De nos jours, il n’est même pas certain qu’un Thierry Le Luron aurait eu la possibilité de donner ses sketches.
    Enfin, est-il normal que des millions de Français, entretenant par leurs impôts ou bien par la redevance le prétendu « service public de l’audiovisuel », puissent impunément continuer de se faire traiter comme du poisson pourri par ces auxiliaires d’un pouvoir qui par ailleurs leur rend déjà la vie difficile ?
    Que Les Hommes du Régime fassent attention, quand le Peuple ne peut même plus utiliser le rire comme soupape de décompression, il ne lui reste plus beaucoup d’alternatives pacifiques pour pouvoir continuer de supporter la vie d’enfer qu’ils lui imposent…

  13. « L’un, chez l’excellent Thierry Ardisson » (sic)
    Excellent, Ardisson ?
    On parle bien de celui qui insulte Ménard en laissant un message injurieux sur son répondeur, après que celui-ci a choisi de quitter le plateau des bouffons inquisiteurs ?
    http://www.gqmagazine.fr/pop-culture/news/videos/thierry-ardisson-insulte-robert-menard-sur-son-repondeur/27698
    Quand, même chez vous, les qualificatifs se dévaluent ainsi, il n’est plus étonnant de voir des linottes en rang d’oignons applaudir et rire niaisement sur commande.
    Pour le reste je ne peux hélas qu’approuver… Ils auront fort à faire, tous, pour rentrer un jour dans le dictionnaire de Jean-Loup Chiflet, la bible selon moi…
    http://www.bouquins.tm.fr/site/le_bouquin_de_l_humour_&100&9782221146750.html
    Je l’offrirais bien à certain(e)s, ici, pour Noël…
    N’est pas Jules Renard, Savonarole ou Coluche qui veut.

  14. Patrice Charoulet

    Cher Monsieur,
    On va me trouver lassant, mais je suis forcé d’approuver à deux cents pour cent vos propos du jour sur la place inadmissible que tiennent les bouffons sur la scène médiatico-politique. Notre cher Alain Finkielkraut
    avait déjà exprimé la même idée, plusieurs fois. Ces bouffons ou ces histrions bénéficient d’une étrange complaisance quasi générale. Vous y avez fait allusion très précisément, sans le nommer, mais je vais le nommer sans aucune gêne, moi. Le dénommé Baffie est acclamé un peu partout comme une star. Or, il a plusieurs spécialités que je n’admire nullement. La première est d’user d’une dizaine de mots obscènes, qui font rire les gens, bien à tort. C’est tout simplement quelqu’un qui n’a pas de de surmoi. Vous avez cité un jour le père de Camus, j’aime beaucoup ce mot : « Un homme, ça s’empêche ». Je le pense aussi. Ce Baffie ne s’empêche jamais, il se permet tout et il agresse comme un voyou.
    Une des dernières victimes politiques, comparée à Hitler par un humoriste du genre de Baffie, Tom Villa, a quitté le plateau. Il n’y a pas à supporter l’insupportable. Je connais, certes, la mode du Net, il faut dire : « Vous avez gagné un point Godwin », mais tous les spectateurs n’auraient pas compris.
    Quant au grand gagnant, M. Fillon, il a eu le cran de dire ce qu’il fallait dire, à un moment clef, au sujet de la déplorable idée de terminer un débat politique entraînant l’avenir du pays par une prétendue note humoristique. Ce qui, pour moi, a été une raison de plus pour choisir ce candidat-là.
    Veuillez me croire, cher Monsieur, cordialement vôtre.

  15. Bonjour Philippe,
    Vous me faites plaisir.
    « L’indispensabilité » de l’humoriste ou artiste belge me fatigue. Toute émission doit avoir son Belge de service.
    Mais n’est pas Geluck, Brel ou Raymond Devos qui veut.
    Pour l’humour facile, je m’autosatisfais très bien. Pour le reste, à l’écoute de la plupart des humoristes, j’oscille entre l’attitude bovine de la vache qui regarde passer un train, et l’affliction du curé de province égaré dans un backroom lesbien du Marais. Je vous avais prévenu, j’ai l’humour facile.
    Il y a quand même quelques perles.
    La Revue de Presse sur Paris Première qui me fait piquer de sacrés fous rires.
    Dieudonné, non ouille, pas la tête.
    Et quelques trop rares autres.
    En ce qui concerne les politiques, je suis plus nuancé que vous. Ils mangent à tous les râteliers, M. Fillon compris, qui s’affiche dans son modeste manoir provincial en première page de Match, et ils n’obtiennent finalement que la rançon du succès médiatique qu’ils ont voulu. A trop vouloir se mettre en scène on prend le risque du retour de bâton, que l’on peut juger injuste, moqueur, du citoyen qui n’en peut plus de les voir s’étaler complaisamment.
    Après, que leurs contempteurs soient médiocres, je ne le conteste pas.

  16. Excellente analyse, Monsieur Bilger, qui retrace la réalité de ce que nous observons dans ce petit milieu qui se croit subtil et surtout intelligent.
    Effectivement, si l’on se prend parfois à sourire, on ne rit guère de ces pseudo-formes d’humour. Encore n’avez-vous évoqué que certains « humoristes politiques ». On pourrait ajouter à la liste un Jamel Debbouze qui, selon ces mêmes milieux, serait un modèle d’humour !
    Alors j’ai la nostalgie des chansonniers de ma jeunesse. Mais là, ce n’est certes plus moderne ! Et pourtant, quelle finesse d’esprit les animait…

  17. M. Bilger,
    « Les faibles, ceux qu’il est de bon ton de pourfendre parce qu’ils se défendront mal ou que personne ne viendra à leur secours, sont ridiculisés ou caricaturés. »
    Qui sont ces faibles ? Ici, vous êtes comiques…
    Mais peut-être vouliez-vous dire ceux qui ont la faiblesse de prendre une émission de divertissement pour les bancs du Collège de France ?
    Tant pis pour eux, s’ils manquent de discernement, et tant pis pour eux s’ils n’ont pas le cuir assez épais. C’est la Guerre des Boutons, « si j’aurais su, j’aurais pas venu… » (citation approximative)

  18. Le comble est atteint chez Patrick Cohen à France Inter : une complaisance indéfectible à la gauche et des humoristes sans talent. J’excepte cependant François Morel.
    A juste titre, vous pointez du doigt la dérision imbécile qui s’est abattue sur R. Ménard chez Ardisson. Ménard a quitté le plateau et il a bien fait de plomber l’émission d’Ardisson. L’humoriste à deux balles qui sévissait alors s’est permis une comparaison avec Hitler. La nullité s’est installée à la place de l’humour !
    La nullité s’est d’ailleurs aggravée ensuite lorsqu’Ardisson a laissé un message vocal à Ménard : « tu es une grosse tête de con, on ne quitte pas une émission à laquelle on a accepté d’être invité ». C’est comme si on disait à un supplicié : tu es une grosse tête de con, tu nous quittes alors qu’on se régalait à t’humilier… Un bon conseil à Ardisson consisterait à lui dire d’arrêter de contempler son nombril et d’être attentif aux autres.

  19. Quand un président est bête ou scandaleux, n’attendez pas de son entourage et de sa cohorte autre chose que le reflet de sa personne.

  20. Il est vrai que, souvent, les politiques qui font de l’humour sont plus perçants et plus drôles que les humoristes qui font de la politique.
    Talleyrand : « Chacun se trouvait trop gouverné… l’Administration elle-même trouvait son obéissance humiliante et voulait être indépendante… »
    Clemenceau : « Pour prendre une décision, il faut être un nombre impair de personnes. Trois, c’est déjà trop ».
    De Gaulle : en conseil des ministres, Malraux, lyrique, rend compte des fêtes de l’indépendance dans un pays d’Afrique. « Debout dans la voiture le Président et moi, nous sommes frénétiquement acclamés ; à moins que les gens n’applaudissent les motocyclistes ».
    Un silence et de Gaulle :
    « Vous imaginez, Malraux, le délire si vous aviez défilé seul, à motocyclette. »
    Tony Blair : « David Trimble s’est alors mis à expliquer longuement, solennellement, les racines écossaises de l’ullans (dialecte) avec tout le tact d’un grand propriétaire terrien s’adressant à l’idiot du village ».
    Tony Blair : « In politics, we campaign in poetry, but we govern in prose ».

  21. Démontez la mécanique des chroniqueurs humoristes qui pullulent sur les médias, toujours la même à peu de choses près : une info, son opposé que l’on trouvera toujours, détaché du contexte, et bien sûr la photo (pour FH avec les yeux de l’instantané qui reflète l’ahuri de service).
    Allez ce n’est pas grave chacun y retrouvera les siens et Dieu les autres.

  22. Thierry Margan

    J’ai une double lecture de votre article. L’une sur la forme, me range à vos côtés sur le niveau de plus en plus médiocre d’un humour surmédiatisé. L’autre sur le fond, me questionne car il semble faire fi d’un pan entier de l’Histoire de la satire humoristique.
    Votre introduction laisse à penser que sarcasme et dérision viennent de surgir de nulle part ce qui obligerait nos hommes politiques à composer avec ce phénomène nouveau. Ce serait oublier que c’est surtout à partir de la Révolution que la caricature a fait ses premiers pas et que ses graphismes assassins – quoique pas toujours – sont venus enrichir les pages de la presse. La nourriture première de la caricature est l’observation. Savoir observer et déceler les traits physiques à partir desquels le coup de crayon de l’artiste fera passer un tout autre message, souvent moqueur, exagéré, grossier, évolutif, en adéquation avec son temps, ou même ravageur et explosif lorsqu’il s’agit de toucher aux croyances et aux dogmes. La caricature puise son inspiration dans des domaines infinis mais a trouvé de multiples moyens d’être relayée. Ses supports sont nombreux pour une visibilité maximum : terre cuite, presse, bande dessinée, murs, pièces de théâtre, fables, pamphlets, marionnettes, sites internet et télévision. Une caricature qui a finalement grandi au fil des siècles et ce depuis les Gaulois. Alors même si on peut s’interroger à juste titre sur le mélange des genres, il ne faudrait pas non plus faire preuve d’amnésie comme si tout cela était un phénomène moderne.
    François Fillon trouvera probablement assez savoureux ce petit rappel, à savoir que le journal créé par Charles Philipon et Honoré de Balzac s’appelait « La Caricature », devenu en son temps « Le Journal des Républicains » qui trouvait matière à rire d’une Monarchie mise à mal par la Révolution libérale qui avait porté au pouvoir Louis-Philippe en 1830. Ce même Louis-Philippe qui après avoir déclaré que la censure ne pouvait être rétablie, se ravisa très vite en interdisant toute forme de représentation de son visage, n’en pouvant plus d’être brocardé.
    Evidemment, je vous rejoins sur le reste de votre propos; on ne peut qu’être étonné par la vacuité intellectuelle des humoristes choisis. N’est pas Daumier, Molière, La Fontaine, Philipon, Balzac, Devos, Desproges, Coluche, Le Luron, qui veut ! Mais finalement, ne s’agit-il pas plus de faire le procès des « recruteurs » que celui des recrutés ? Il fut un temps où l’on se méfiait plus du dessin que de la légende, car le dessin pouvait parler aux analphabètes. Il serait dommage que les analphabètes d’hier soient devenus les rédacteurs des légendes d’aujourd’hui.

  23. Mary Preud'homme

    L’humour au féminin tout en finesse et subtilités est un art où la vulgarité n’a pas sa place. Non seulement la vulgarité des propos mais aussi celle de la tenue vestimentaire et autre…
    N’est pas Jacqueline Maillan qui veut.

  24. Que voilà une bel et beau billet !!
    L’écoute de France Inter le matin comporte l’avantage de n’être pas obligé de supporter la publicité sévissant sur RTL ou Europe 1, mais la rançon à payer est double : subir la pensée convenue imprégnée de gauchisme libéral et tomber sur l’inévitable « humoriste » à 8h55.
    J’en viens alors à me souvenir des potions vermifuges que mes parents m’infligeaient au petit déjeuner et dont je garde encore le dégoût en bouche.
    J’imagine aussi le visage ravi des chroniqueurs de la radio publique enchantés des insanités déversées sur les malheureux invités qui persistent à mal penser, c’est-à-dire à s’affranchir des idées reçues !!
    Les humoristes non conformes sont éjectés, y compris sur Canal Plus : Gaspard Proust remplacé par Guillon, pathétique guignol essayant de concurrencer Laurent Gerra…
    Mai la palme revient encore à France Inter et Patrick Cohen débarquant François Rollin pour les raisons invoquées plus haut :
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1400262-j-ai-ete-renvoye-de-france-inter-je-ne-suis-pas-assez-bien-pensant-pour-patrick-cohen.html
    Et en plus ils ne sont pas drôles !!

  25. Jean le Cauchois

    J’ai fait « l’humoriste belge de Pujadas » pour retrouver la vidéo de la fin d’émission en voie de devenir culte. Je l’ai regardée une fois pour me remémorer l’essentiel mais surtout une deuxième fois pour regarder principalement Léa Salamé, qui avait l’air ravie et très participative, bien plus que David Pujadas. Les commentaires finaux de l’interviewé et de ses deux intervieweurs n’en ont que plus de signification.

  26. anne-marie marson

    Garry Gaspary qui se lâche, et traite les femmes en général dont moi-même, de salope, en toute impunité médiatique.
    GG fait partie de ces humoristes bien-pensants qui inondent les blogs de leurs commentaires vulgaires et injurieux, qui n’ont rien à envier aux humoristes cités par Ph.Bilger, le talent en moins.

  27. Jean-Dominique Reffait

    La faute à Plantu, au Canard et à Charlie Hebdo. Les médias audiovisuels courent après le dessin de presse et peinent à le rattraper. La « pastille » humoristique des émissions politiques est souvent indigeste mais c’est moins le principe qui est en cause que le talent très contestable de ces humoristes.
    Et je vous rassure, le sens de l’humour de gauche doit bien valoir celui de droite – cette manie de tout répartir à cette aune ! – je désespère de sourire un jour aux saillies de la jeune femme belge dont je ne saurais écrire le nom et qui officie sur Inter.
    Que ces humoristes soient de gauche, de gauche ou encore de gauche serait éventuellement excusable – quoique ce crime ne puisse rester indéfiniment impuni – s’ils étaient drôles.

  28. autant en emporte le vent

    @ duvent | 30 novembre 2016 à 11:56
    Quand je vous aperçois, je me dépêche de lire vos états d’âme et vous me faites hurler de rire à chaque fois.
    Ce que j’aimerais c’est que l’on en finisse de vénérer les guignols qui sont à l’Elysée et à Matignon et qui ne servent strictement à rien si ce n’est placer leurs semblables à tous les coins de notre Hexagone pour rabâcher leurs stupidités qui doivent ne faire rire que ceux qui ne parlent pas le français.

  29. catherine A. Robert humour ou nostalgie

    Robert, avez-vous la nostalgie des chansonniers de votre jeunesse ou tout simplement de votre jeunesse ? Le « c’était mieux avant » est surtout le constat du temps qui est passé. Mais je ne veux pas vous saper le moral.
    Cela dit, il est un moyen très simple de ne pas se polluer les oreilles avec des humoristes qui ne nous font pas rire, c’est de ne pas les écouter. Idem pour les émissions de la télé, la télécommande est une magnifique invention.
    Message personnel pour Mary Preud’homme (Prude homme en l’occurrence) je ne comprends pas votre réflexion sur les femmes humoristes ; quasiment un oxymore pour vous. Mais ma chère elles ont le droit d’être moches, vulgaires, connes ; c’est même cela qui est drôle souvent. Je crois que vous nous faites vous aussi une crise aiguë de nostalgie.

  30. @ Thierry Margan | 30 novembre 2016 à 14:18
    “N’est-ce pas le caractère de l’homme extrêmement vertueux que d’être oublié ou méconnu des hommes et de ne pas s’en exaspérer ?”

  31. Ecoutant depuis plus de trente ans France Inter, je me désespère tous les jours de sa partialité et de son ton « donneur de leçons [de gauche] ».
    Mais dès que je craque et passe à la concurrence, je ne tiens pas plus de deux-trois jours. La pub, le foot, le people, etc.
    Finalement, France Inter est la radio que l’on adore détester, mais dont on ne peut se passer !

  32. M.Bilger, pendant combien de temps allez-vous encore permettre à Gaspary d’insulter les commentateurs et les femmes en particulier de salopes sur votre blog sans réagir ? Là, ce n’est plus de l’humour, mais de l’outrage et injures en permanence, le laisser faire est laxiste.
    Je quitte votre blog et vous souhaite bonne chance.

  33. Vous êtes parfaitement injuste, et vous en répondrez, M.Bilger.
    Il y a tout de même près de 60 0000 personnes qui ont signé une pétition ou autre machin pour réclamer le retour de Taubira en politique, en l’appelant lumière de la gauche.
    Et vous direz après ça qu’il n’y a plus d’humoristes en France.

  34. @Jean-Dominique Reffait
    Je vous crois sur parole, tant une forte dose d’humour et de recul est devenue indispensable pour supporter le comportement du locataire de l’Elysée.

  35. @ Ellen | 30 novembre 2016 à 17:37
    Vous avez parfaitement raison.
    La parution des propos de l’anormal Garry Gaspary est une insulte permanente à la raison, à l’humain et à la France.

  36. @autant en emporte le vent
    Excusez-moi de ne pas saisir vos propos…
    J’ai cru dans un premier temps que vous me trouviez drôle, et j’en fus flatté, puis il m’a semblé que vous étiez ironique et j’en fus amusé…
    Finalement entre gens d’esprit, tout prête à rire et la « vis comica » n’est pas un mal !
    Rions ! Rions ! Nous en avons le droit puisque nous connaissons le dindon…

  37. Mary Preud'homme

    @anne-marie marson | 30 novembre 2016 à 16:25
    GG est déchristianisé jusqu’au « trou de balle »… d’où son langage du même niveau, ses obsessions cucugnangnan et ses fantasmes malodorants ! Bref un refoulé de première ! Et c’est lui accorder beaucoup d’importance que se formaliser si peu que ce soit de ses divagations. Plutôt en rire (d’autant que les salopes rient, c’est bien connu !) ou si l’on ne peut pas faire autrement, poil aux dents, les ignorer, poil au nez !

  38. N’est-il pas désolant d’écouter des émissions ou des informations radiophoniques alors qu’elles ne sont plus que propagande antinationale ?
    Il existe encore l’essentiel :
    – de la musique classique,
    – des films ou reportages portant sur les sciences, la nature, les technologies, les arts jusqu’à ceux du dix-neuvième siècle,
    – la lecture d’ouvrages de grands écrivains.
    On nous baigne volontairement dans la négation de tout ce qui fait la beauté et la grandeur de la vie, alors ne regardons pas, n’écoutons pas et ne lisons pas ce qui nous détruit.
    « L’homme supérieur est comme l’archer, qui n’atteint pas toujours le but, mais qui ne s’en prend qu’à lui-même. »

  39. catherine A. les commentaires aussi ça se zappe

    Il y a bien longtemps que je ne lis plus les commentaires de GG. Zappez-le et surtout ne le commentez pas ; le mépris, il n’y a que ça de vrai.

  40. Peut-être GG a-t-il exagéré par le passé, mais je trouve la gent féminine assez injuste sur ce coup-là.
    Je trouve même son constat assez lucide car non seulement il ne fait pas l’amalgame entre femmes et salopes, comme cela est suggéré, mais de surcroît pour le reste, Ménard n’avait pas à quitter le plateau.
    Philippe Bilger le connaît bien Ardisson, et si cela ne lui convient pas, Ardisson coupe au montage. Y compris le jour où il se prendra une bonne gifle dans la tronche.
    Partir de ses émissions enregistrées n’a aucun sens, la lucidité voudrait de ne pas y aller.

  41. @ catherine A. 30 novembre 2016 à 16:39
    Chère Catherine, ce n’est pas la nostalgie de ma jeunesse qui me fait avoir des regrets.
    Mais je me rappelle des Robert Rocca et autres (leur héritier est Mailhot me semble-t-il et Pierre Douglas a longtemps joué au caveau de la République). Ils étaient souvent saignants avec le pouvoir en place, mais ils utilisaient un langage châtié, une syntaxe parfaite quand ils ne s’exprimaient pas en alexandrins et usaient de la périphrase (en ces temps-là la censure avait encore cours…). Jacqueline Maillan a été évoquée à juste titre.
    Mais quelques humoristes conservent encore une qualité d’expression qui me les fait écouter avec plaisir, comme François Morel par exemple.

  42. Patrice Charoulet

    Cher Monsieur,
    Vos propos de ce jour méritent une approbation complète. Vous risquez fort, tout comme moi, d’être bientôt taxés d’humourophobie. Je me permets de citer le très regretté (et fondamental) Philippe Muray :
    « Je suis frappé depuis quelques années par l’opération de médicalisation systématique dont sont l’objet tous ceux qui ne pensent pas dans la juste ligne : on les taxe de phobie. Et personne n’ose délégitimer cette expression en la problématisant (c’est-à-dire en disant ce que se devrait de dire à tout propos un intellectuel : qu’est-ce que, au fait,
    ça signifie ?). Il y a maintenant des phobes pour tout, des homophobes, des europhobes (1), etc. Une phobie, c’est une névrose : est-ce qu’on va discuter, débattre, avec un névrosé au dernier degré ? Non, on va l’envoyer se faire soigner, on va le fourrer à l’asile, on va le mettre en cage. Dans la cage aux phobes. » (Exorcismes spirituels III, Les Belles Lettres, 2002, p. 267)
    (1) Je me permets d’ajouter « islamophobe », mis à toutes les sauces.
    Veuillez me croire, cher Monsieur, cordialement vôtre.

  43. Mary Preud'homme

    @catherine A. | 30 novembre 2016 à 16:39
    Grosse erreur d’étymologie Catherine A. Surtout ne pas confondre preux (preux de homme) et prude etc.
    Ai-je par ailleurs prétendu que les femmes n’avaient pas le droit d’être sottes et vulgaires ? Bien sûr qu’elles ont ce droit. Sauf qu’en terme de conquête sur le plan de l’égalité, il me semble que vouloir à tout prix entrer en compétition avec les hommes sur ces points ou d’autres tout aussi discutables me paraît plutôt être une régression qu’une avancée.
    Quant à la beauté physique, je n’en ai pas parlé mais seulement mentionné la tenue et le soin que l’on doit apporter à sa personne, notamment sur une chaîne publique. Question de savoir-vivre élémentaire, lequel de mon point de vue est une notion non surannée mais intemporelle.

  44. Michelle D-LEROY

    C’est devenu un véritable phénomène médiatique, un phénomène de mode. Il faut impérativement que les émissions politiques aient leur humoriste, c’est incontournable sinon je crois que les journalistes auraient l’impression de passer pour trop sérieux… et quelqu’un qui n’aurait pas d’humour, aïe, aïe !
    Or, effectivement on peut rire, aller voir des one man show, rire de petites blagues, etc. mais comme François Fillon, je trouve qu’il y a un temps pour chaque chose.
    Surtout que souvent l’humoriste post-émission politique a tendance à se moquer des tics et des manies de langage, ce qui peut être amusant brièvement mais devient vite assez lourd.
    Personnellement, je trouve que cet humour sur les hommes politiques qui se généralise, décrédibilise la politique.
    En 2012, par exemple aussi on nous a dit que le nouveau Président avait beaucoup d’humour, comme si la principale qualité d’un chef d’Etat était justement d’être drôle. Cela correspond à l’ambiance générale du « rien n’a d’importance », « tout se vaut »… Question d’époque…
    Sur ce blog, les commentateurs ont parfois de l’humour et c’est très sympa. Claude Luçon m’a demandé hier si je n’étais pas Pénélope Fillon, j’ai trouvé cela drôle mais entre faire des traits d’humour et passer son temps à rire comme des collégiens sur des sujets parfois graves, avec un humour corrosif ou d’insulter les politiques au prétexte d’être drôle, comme pour tout, l’exagération finit par tuer le plaisir de rire ou de sourire. Car, si il y a toujours eu des caricaturistes et des humoristes, je crois que là c’est un trop-plein.

  45. hameau dans les nuages

    @ Ellen | 30 novembre 2016 à 17:57
    « La parution des propos de l’anormal Garry Gaspary est une insulte permanente à la raison, à l’humain et à la France. »
    Je trouve au contraire que c’est une belle vitrine des gens de son acabit. Dès que j’ai un moment de doute, je relis sa prose et hop ! me voilà requinqué. Plus efficace que la liqueur de l’abbé Soury. Ma femme ne s’y trompe pas d’ailleurs : « Toi tu as encore lu du GG » qu’elle me dit en me voyant partir en sifflotant la hache sur l’épaule et les coins dans la musette.
    La ! la ! la ! un clocher sonnait tout proche, il avait une drôle de cloche, gaspary aussi !…

  46. Franck Boizard

    Les femmes n’ayant pas d’humour, la pullulation des « humoristes » de sexe féminin est un des signes que la fin du monde approche.

  47. Michelle D-LEROY

    Robert Ménard a eu raison de quitter le plateau de Thierry Ardisson. On ne peut tout dire sous couvert d’humour, il y a des insultes suprêmes.
    Thierry Ardisson est à la fois quelqu’un de cultivé et de grave lorsqu’il parle d’Histoire mais devient horripilant souvent, avec son humour sous la ceinture et lourd en plus avec sa célèbre question culte. Affublé de Baffie, le couple devient impossible à regarder.
    Un présentateur, lorsqu’il invite quelqu’un, même s’il est un peu brocardé, ne doit pas être insulté ou traîné dans la boue… c’est le rôle de l’hôte d’y veiller. Une question de politesse, si tant est que cela existe encore à la télé. S’il cherche à faire le buzz, cela va marcher une fois, deux fois mais ensuite les téléspectateurs font la part des choses et cela se retournera contre lui.
    @ Robert
    Vous rappelez les chansonniers… quel bonheur car ils étaient tout en finesse et subtilité.
    @ breizmabro
    Raymond Devos était un régal, un expert pour jouer avec les mots.
    La classe et la distinction ne s’inventent pas.

  48. @Ellen | 30 novembre 2016 à 17:37
    « Je quitte votre blog et vous souhaite bonne chance. »
    – Hélas, hélas, tout le monde s’en moque…
    – Et donc, à très bientôt, c’est prévisible…

  49. @ Thibaut | 30 novembre 2016 à 17:07
    Je vous rejoins totalement sur ce point. Certes il y a de bons éditos le matin sur RTL pour ceux qui se lèvent tôt, celui de Christian Ménanteau, celui d’Alba Ventura, de François Lenglet, le Praud de l’info de Pascal Praud, sans oublier « On n’est pas forcément d’accord » avec en alternance Nicolas Domenach et Éric Zemmour, mais ensuite c’est terminé.
    France Inter a un excellent éditorialiste, Thomas Legrand, que j’écoute religieusement tous les matins à 8h45 et bien sûr un excellent humoriste François Morel tous les vendredis matin à 8h55.
    J’ajoute que les émissions scientifiques, historiques, musicales de l’après-midi de France Inter sont très intéressantes.
    Un petit regret, la suppression de l’émission « Là-bas si j’y suis » de Daniel Mermet, atteint par la limite d’âge, qui était un régal. Plus gauchiste tu meurs. Patrick Cohen et Léa Salamé sont de gentils bobos germanopratins à côté.

  50. Claude Luçon

    @ Michelle D-LEROY | 30 novembre 2016 à 19:06
    Merci d’avoir pris mon allusion du bon côté, c’était bien sûr dans ce sens-là qu’elle était faite.
    En plus il y avait un compliment caché, Pénélope Fillon, bien qu’on l’ait peu vue, semble être une très belle femme, en ajoutant ce qu’on sait d’elle François Fillon a de la chance. Elle devrait faire une excellente première dame.
    Lui devrait la mettre plus en avant, il gagnerait encore plus de voix.

  51. Mary Preud'homme

    @ Franck Boizard
    Le sens de la répartie, l’humour fin et à petites doses, c’est bien connu, les hommes adorent, enfin les vrais, ceux qui ne réduisent pas la femme au rôle de potiche incapable d’être spirituelle et drôle.
    Dans un couple c’est même un atout, un plus qui non seulement entretient le dialogue sur le long terme, mais amuse aussi l’entourage, enfants etc. tout en relativisant ou atténuant les oppositions inévitables ou les disputes.

  52. @ Ellen
    Vous auriez tort de partir. Vous êtes bien plus appréciée que la personne dont vous vous plaignez et dont il ne me souvient pas qu’elle vous ait pris à parti. La solidarité entre les femmes, c’est tellement mieux que celles qui se tirent dans les pattes ! Je ne doute pas que votre réaction ne suscite un redoublement d’estime à votre égard, cependant…
    Si toutes les personnes dont le groupe était mis en cause, partaient, il deviendrait bien pauvre.
    La minorité de gauche ? Ceux qui écrivent des textes trop… Trop de textes et/ou trop longs ? Les trop ouvertement racistes, d’autres sexistes, d’autres antijudaïques, et ceux trop ouvertement passionnés à défendre les injustement rabaissés ? Ceux qui prêchent et ceux qui éructent ? Ceux…
    Vous, vous défendez les femmes, et défendez d’ailleurs tout ce que vous dites, je ne me rappelle plus trop au juste, mais de façon raisonnable… En partant, nous perdrions un personnage équilibré du blog.
    La majorité du blog se félicite du retour de Mary Preud’homme, et en ce moment, tiens, j’apprécie ses histoires de parachutes ; je ne doute pas que la majorité préférerait que vous restiez.
    Pourquoi ne pas le dire ? Le problème des majorités silencieuses. Les gens préfèrent se rassembler contre Garry Gaspary que pour vous. Vous savez bien qu’on se coalise contre l’ennemi ou supposé ennemi, intérieur ou exérieur, plutôt qu’on n’aide les siens, qu’on préfère l’interdiction de parole des gens qu’on n’apprécie pas à l’effort de débattre ou épauler les autres.
    Mais vous ignorez sans doute que les gens vous apprécient et vous regretteraient si vous partiez.
    Vous avez le droit de dire que vous partez, et de le faire, mais aussi de ne pas le faire.
    Tiens, autre contexte, dans Fenêtre sur cour, à un moment la plus ou moins fiancée du photographe réticent à l’engagement dit qu’elle part… Le photographe, qui quand même apprécie sa présence fait la tête en silence. Mais elle poursuit qu’elle ne reviendra pas… avant demain ! Son visage et son attitude sont rayonnants d’espièglerie et de classe. Au-dessus du soi-disant engagement, au-dessus du ressentiment, au-dessus de la dépression. Si vous restiez, c’est, j’estime, ainsi que les gens seraient avisés de le prendre.
    @ Climax
    Pourquoi vous moquer d’une personne songeant à quitter le blog ? C’est cruel et pas plus drôle que les humoristes qu’on critique ici, si cela ne verse pas dans la partialité idéologique.
    Qu’une personne dise adieu par, que sais-je ? politesse, désir qu’on ne s’inquiète pas, désir qu’on la retienne, ce qui n’a rien, en l’occurrence, d’un chantage, mais ressort d’un désir humain, dans le meilleur sens du terme, de chaleur humaine, qu’est-ce que cela a de blâmable que vous jetiez le ridicule sur les gens ?
    Voulez-vous, que, par crainte du ridicule, la personne dont vous vous moquez ne puisse revenir ?
    Doit-on acculer au départ les personnes, je ne sais pas, soupe au lait, sensibles, théâtrales, que sais-je encore ?
    Ici, on est plus libre qu’ailleurs, ce qui parfois peut faire que des gens ont du mal à supporter que certains puissent livrer le fond de leur pensée… Mais c’est à cause de la censure débilitante qui nous dérobe à tous par trop le réel ! Une personne a la possibilité de mieux voir la diversité du monde ici, il faut l’encourager et non la dégoûter de l’effort d’habituation que cela implique.

  53. @Patrice Charoulet | 30 novembre 2016 à 10:40
    « Quant au grand gagnant, M. Fillon, il a eu le cran de dire ce qu’il fallait dire… »
    Attention Patrice (je vous fais celle de Dany-le-Rouge avec Mélenchon), attention donc Patrice à ne pas vous laisser emporter.
    Pour l’instant FF est gagnant dans son parti – ce qui n’est déjà pas si mal -, par contre pour le « cran de dire » ma foi cela n’engage que ceux qui veulent y croire et puis les paroles, les paroles, les paroles… Bref comme dit mon voisin, c’est au pied du mur que l’on juge le maçon, il n’a pas tort mon voisin, les paroles… Il y a toujours loin de la coupe aux lèvres, le discours du Bourget, pour ne citer qu’un exemple le plus récent, en est un.
    FF a pris la bonne posture, il est vrai, celle qui lui a permis de déborder un NS à l’agonie, le tigre de papier se serait-il donc mué en lion ? Les actes, pas les paroles, feront des actes, je lui souhaite – si d’aventure il devient président – de réussir l’essai sur les comptes et privatisation de la sécurité sociale.
    Le moment de vérité en somme pour lui et son équipe, Mitterrand a reculé sur la réforme de l’école. Dans un contexte de misère, je ne vois pas en quoi FF serait plus performant que son devancier… FF himself, diantre ! Aurait-il vraiment mangé du lion à l’insu de son plein gré ?
    Avec 5 000 000 de chômeurs, ne chipotons pas les classes, bientôt 9 000 000 de citoyens qui vivent sous le seuil de pauvreté, FF el Magnifico va nous sortir d’affaire, il faudrait croire en lui comme au messie, allons, allons, il n’est pas non plus un perdreau de l’année. Il a déjà un vécu.
    Il traîne dans les couloirs et officines depuis des lustres, on ne change pas les hommes, il a convaincu son camp, demain il devra convaincre comme de Gaulle l’a fait en son temps, Mongénéral verrait en lui un attentiste, tout ce qu’il abhorrait, comparer FF au général Motor est un peu juste, à une époque l’un est resté le dernier est parti.
    On parle de gaullisme social, j’invite FF à se replonger dedans, pour le moins cela lui ouvrira des perspectives, une barricade est si vite montée et les plaies vite ouvertes.
    On parle de cohésion d’un pays, ce n’est pas quand l’entreprise est en faillite que l’on décide d’investir, c’est quand elle est florissante sans doute.
    La santé et l’éducation sont les fers de lance de l’unité et si la brutalité permet d’avancer dans son cas, qu’il se prépare à chausser les bottes délaissées de son concurrent malheureux des primaires, le mercurochrome en plus, elles devraient être trop étroites pour lui et pour botter les fesses des Français sans doute un peu justes, les corps sont meurtris aujourd’hui, les âmes aussi, si FF incarne l’avenir la bougie reflète la lumière.

  54. @ Ellen | 30 novembre 2016 à 17:37
    Je joins ma voix à celle de Noblejoué | 30 novembre 2016 à 21:14 qui me semble avoir dit ce que les habitués de ce blog pensent de vous et de votre départ. J’aurais envie de vous dire de manière impérative : restez !
    Pour ce qui me concerne, les commentaires étant classés de bas en haut, du plus ancien au plus récent, je procède à ma lecture des commentaires dans le même sens, ce qui me permet de commencer par la signature avant de lire le texte. Et donc, je m’abstiens de lire certains, dont celui à qui vous faites allusion. Il n’est qu’un provocateur sans intérêt et c’est son jeu de nous pousser à réagir, ce que je n’ai fait que rarement, quand il m’a traité de beauf, par exemple.
    Faites-nous donc l’amitié de rester, pour celles et ceux qui apprécient de vous lire.

  55. @ Giuseppe |e 30 novembre 2016 à 21:42
    « FF a pris la bonne posture, il est vrai, celle qui lui a permis de déborder un NS à l’agonie, le tigre de papier se serait-il donc mué en lion ? Les actes, pas les paroles, feront des actes, je lui souhaite – si d’aventure il devient président – de réussir l’essai sur les comptes et privatisation de la sécurité sociale… »
    Totalement d’accord avec vous sur votre analyse. Il a fait un sans faute lui permettant de remporter brillamment la primaire de la droite, mais il n’est pas encore élu Président !
    On peut nourrir des doutes légitimes sur l’application de plusieurs aspects de son programme économico-social, notamment sur la sécurité sociale. Soit il l’applique et risque de susciter une révolte bien pire que Juppé avec sa réforme des retraites, ou par réalisme – il n’en manque pas indéniablement – il ne fera qu’une réforme cosmétique.
    « Avec 5 000 000 de chômeurs, ne chipotons pas les classes, bientôt 9 000 000 de citoyens qui vivent sous le seuil de pauvreté… »
    Cette réalité alliée à sa volonté de ne pas mettre en cause l’Euro monnaie commune et les institutions actuelles de l’Europe, ne lui laissent guère de marge de manœuvre. Sur ces sujets, il ferait bien de se rappeler les positions de son ex-mentor Seguin.
    Réduire fortement la dépense publique est certes justifié sur le fond, mais c’est bien plus aisé en période de croissance économique ou pour le moins de non crise. Certes, comparaison n’est pas raison mais si FF applique intégralement son programme actuel, on court le risque de se retrouver dans une situation similaire à celle de l’Espagne voire de la Grèce.
    Mais là encore FF n’est pas un idéologue, entre les promesses faites pour remporter la primaire et sa politique mise en oeuvre s’il est Président, il aura probablement pour le moins de fortes inflexions !
    Par contre sa future politique ferme vis-à-vis du salafisme, en France et au Moyen-Orient, ainsi que sa volonté de renouer des relations apaisées avec la Russie de Poutine, seront probablement plébiscitées par la grande majorité de nos concitoyens.

  56. @ Ellen
    Je me joins à Noblejoué et à Robert pour vous dire que ce serait vraiment dommage que vous vous laissiez déloger par quelqu’un qui constitue surtout une curiosité et à qui personne ne prête attention. Vous seriez bien la seule à le prendre au sérieux si ses élucubrations ponctuées d’invectives vous donnaient envie de partir. Ignorez-le, ses raisonnements ne tiennent pas debout.

  57. Bonsoir Monsieur Bilger,
    Je ne partage pas entièrement votre billet.
    Vous avez pris en exemple ce qu’il y a de pire chez les bouffons télévisuels. Leur humour facile et fielleux ne fait rire qu’eux-mêmes.
    Vous devriez essayer Nicolas Canteloup sur TF1 vers 20h50.
    Lui et son équipe font preuve de beaucoup d’imagination, d’une grande finesse et ils arrivent à trouver de ces trucs…
    On regarde en famille et franchement on se tord de rire.
    Surtout lorsqu’il croque Ségo, Sarko, J-V Placé, Bernadette Chirac, Angela Merkel, Montebourg, les Le Pen père et fille, DSK, Ayrault, Aznavour, Juppé, Fillon, sans oublier bien sûr notre Hollande national…
    Et puis, son duo avec Nikos Aliagas est une vraie réussite.

  58. Robert Marchenoir

    Il faudrait interdire l’humour. Non, je suis sérieux.
    L’usage immodéré de l’humour est devenu une vérole qui a contaminé la France entière. Certains croient de bon ton de fustiger la lepénisation des esprits ; je crois que la vraie menace est dans l’humourisation des esprits.
    L’humour, c’est comme le caviar, la course à pied et les impôts : point trop n’en faut. Les meilleures choses se dégustent à faible dose. Si vous bâfrez du caviar matin, midi et soir, vous allez finir par vomir.
    Si l’on met de l’humour partout, la qualité se dégrade et l’intérêt même du produit disparaît. L’humour, c’est comme le sauternes. Il n’y a que du bon sauternes. Le mauvais est imbuvable et ne mérite pas son nom.
    L’humour, vous le soulignez, est la plupart du temps de mauvaise foi. L’humour officiel, du moins, est systématiquement de gauche, ce qui constitue une négation de sa raison d’être : le clown n’est légitime que s’il se moque de tout le monde, à commencer par les puissants.
    Mais l’humour, surtout, détruit la vérité et la raison. L’humour, en tout cas, tel qu’il est utilisé aujourd’hui, à tout propos et hors de propos. L’humour, c’est comme la tolérance : il y a des maisons pour ça. L’emploi contemporain de l’humour permet de saboter tout effort de réflexion, toute tentative de rechercher le bon et le vrai. L’exercice de la raison est difficile et austère. Il est plus rigolo de mettre des coussins péteurs à la messe.
    Le combat est inégal entre ceux qui s’obligent à la rigueur, et ceux qui recouvrent les propos des précédents sous des tombereaux d’humour pas drôle.
    L’humour comme la raison ne peuvent perdurer que si les humoristes savent rester à leur place, qui est réduite. Il y a un temps pour tout, dit le Livre. Ne pas savoir discerner si c’est bien le moment de faire de l’humour à tout-va, pire : chercher à subvertir systématiquement tout ce qui se situe en dehors de l’univers de la Blague et du Rire, c’est un attentat contre la civilisation peut-être moins sanglant que celui du communisme, mais non moins dangereux.
    En parlant de communisme, nous avons certes un président socialiste surnommé Monsieur Petites Blagues, tellement il turbine de l’humour dans les situations les plus déplacées. Au moins peut-on lui concéder une certaine bonhomie. Mais les Russes ont plus de chance que nous : ils ont la version vicieuse de l’humoriste hors de propos (qui transporte néanmoins les codes nucléaires dans sa valise). C’est le tsaro-hitléro-communiste Vladimir Poutine qui élude la question gênante d’un journaliste étranger sur l’islam, en lui conseillant de venir se faire circoncire en Russie, où exercent d’excellents spécialistes de la chose qui ont l’habitude de couper large.
    Si Hitler avait eu le sens de l’humour, c’est probablement le genre de blague qu’il aurait racontée à la radio au moment où les Juifs seraient venus sur le tapis. A côté de cela, le « sans-dents » susurré à l’oreille de bobonne (qui n’était pas censée le radiodiffuser urbi et orbi) fait figure de vétille.
    C’est pourquoi la légère paire de claques morale que François Fillon a donnée à je ne sais quelle humoriste pénible, chargée de le ridiculiser sous son nez sur quelque antenne, ne pouvait pas tomber mieux. Il est grand temps de remettre l’église au centre du village, l’humour et les humoristes dans leur réserve, et de réintroduire un peu de discernement dans la vie publique. Le discernement, la discrimination… toutes ces vertus dont nous avons oublié les mérites.
    Je préconise le retour des gens ennuyeux, des austères, des pas drôles, des boutiquiers, des comptables. Plus de publicités pour les préservatifs : des publicités pour les manches de lustrine. Plus d’émissions rigolotes à la télé où l’on se demande qui couche avec qui : des causeries sur l’histoire carolingienne, données par des professeurs d’université cacochymes ayant oublié l’usage du savon.

  59. Claude Luçon

    @Ellen | 30 novembre 2016 à 17:37
    « Je quitte votre blog et vous souhaite bonne chance. »
    Ne faites pas cela Ellen, vous lui donneriez raison, de l’importance, c’est précisément ce qu’il cherche !
    Souvenez-vous que le ridicule tue, c’est précisément son cas, il est l’agonie !
    Aidons-le dans sa souffrance en faisant semblant d’être compatissants.

  60. @ Claude Luçon | 30 novembre 2016 à 09:50
    « L’avantage est qu’il suffit de ne pas regarder les Bedos, Ruquier et autres, la télévision nous offrant bien d’autres programmes. »
    Par exemple j’ai pris en cours sur France 3 Pays de la Loire, l’émission « Qui sommes-nous » diffusée à 0h20 jusqu’à 1h30 environ mercredi soir 30 novembre. Le replay ne devrait pas tarder à être disponible. La biodynamique m’a vraiment intéressé, en même temps que des gens passionnés par leur métier, et tellement proches de la nature.
    J’irai revoir ce jeudi la partie que je n’ai pas vue.

  61. Alex paulista

    Demandez à BHL s’il trouve que les Belges l’épargnent particulièrement, lui qui s’en est pris plein la tête !

  62. Garry Gaspary

    Je pense sincèrement que pour s’offusquer de la comparaison par un humoriste de Ménard avec Hitler ou de la dernière campagne d’affichage contre le SIDA, il faut être, au mieux, hein, le troll le plus velu que la blogosphère n’ait jamais porté.
    Ou, pour parler comme breizmabro, un vil provocateur…
    J’attends avec impatience le prochain billet de P. Bilger nous expliquant que ceux qui osent dire que Marion Maréchal-Le Pen est blonde sont d’infâmes corporatistes clientélistes qui ne savent faire que dans l’anti-FN primaire. Ceci, bien entendu, sous les applaudissements d’un public majoritairement convaincu que plus il se montre débile, plus il a l’air français…
    Et n’oublions pas Marchenoir…
    Le plus comique des clowns qui défend la liberté d’expression en proposant d’interdire l’humour.
    P. Bilger lui répondra sans doute : « Interdire l’humour ! Pourquoi pas ? Mais pas celui de Dieudonné ! »
    La catholicité. Dans toute la beauté de sa cohérence.

  63. sbriglia,épanoui

    @Robert Marchenoir
    « …des causeries sur l’histoire carolingienne, données par des professeurs d’université cacochymes ayant oublié l’usage du savon. »
    Tout va bien sur ce blog : Bob se met à faire du Savonarole, Ellen a sa crise de nerfs mais, cédant à l’amicale pression des uns et des autres, reviendra avant Noël, quitte à changer de pseudo, Achille va finir filloniste, on apprend à plier des parachutes avec Mary, le « Hollande bashing » aura son apothéose le 11 janvier prochain avec l’aquilin de service au regard de myope, et Xavier nous prend la tête avec ses orgasmes divino-quantiques.
    On commence un mois de décembre formidable !

  64. C’est excellent, je dirais même, comme d’habitude. Et j’allais ajouter qu’il est dommage que des observations si pertinentes ne servent pas. Mais au fond, l’élection de dimanche dernier n’est que la révolte de ceux qui pensent comme vous et qui ont l’impression de toujours être des laissés-pour-compte.

  65. En France nous avons des humoristes dits « de droite » car ils ont le talent de ne pas bêler avec les moutons décérébrés du showbiz des gros beaufs attardés gauchistes .
    Et puis, la lie de la fange de gauche, les Bedos, Guillon et les animateurs complices, Ruquier Ardisson etc. qui propagent la haine, les calomnies, les caricatures odieuses sous l’excuse imparable et indiscutable de la « liberté d’expression » formule gauchisée à « sens unique-sa-mère ».
    Inutile d’imaginer un seul instant les déluges d’amendes judiciaires si les humoristes dits de droite se comportaient aussi odieusement que les Bedos et consorts, toujours acquittés.

  66. @ Trekker | 30 novembre 2016 à 23:15
    Tout le monde s’accorde à dire que l’empilage des parlements et le clientélisme qui va avec est source de gaspillage, là FF a un vrai gisement et bousculer ces habitudes va secouer les mauvaises pratiques : une des clés qu’il peut mener à bien.
    Quand on pense que ces territoires rognent sur leurs dépenses d’investissement pour payer tous ces barons locaux avec bien sûr le train de vie qui va avec.
    Il faut voir ces palais territoriaux et cette flotte de politiques et petits copains embauchés.
    Je souhaite qu’il supprime drastiquement le cumul des mandats il a dit qu’il diminuerait les parlementaires sans toucher toutefois à leurs subsides. Sauf quand ils payent un attaché parlementaire, tout ce qui leur est versé est de l’argent de poche, j’exagère un peu mais certains arrivent à payer leur permanence dont ils en font un juteux investissement immobilier avec les pensions reçues.
    Les citoyens sont las de ces sénateurs qui encore à près de 85 ans sommeillent dans les rangs de leur assemblée, sont las aussi de leurs voyages d’étude dont je voudrais pouvoir leur faire un interrogation écrite.
    Plein de mœurs à bousculer, à tordre et à changer, le chantier est immense.
    Nous devons être sans doute un pays très riche qui s’ignore.

  67. 1574, l’année où Rabelais déclare « Le rire est le propre de l’homme » et voilà que par une formidable régression l’ami Robert Marchenoir préconise le retour des ennuyeux, des austères, des chi.nts en un mot.
    Plus de quatre siècles à refaire, à reconstruire ce que Rabelais avait si bien bâti.
    À moins que Rabelais et Marchenoir ne soient d’accord, mais avec des différences de formulation.
    Cet « humour » qui nous agace n’est que la traduction concrète par des simples d’esprits, les humoristes officiels, de l’esprit de sérieux qui consiste à suivre le chemin des moutons de Panurge, et d’autre part du relativisme culturel refusant de hiérarchiser les valeurs et à la limite refusant ces valeurs.
    L’esprit de sérieux, qui est tout sauf sérieux, puisqu’il se refuse à s’ouvrir à l’impensable.
    Le relativisme culturel qui se conforte dans une paresse intellectuelle, où tout est égal. On ne dira jamais assez les dégâts que provoque le principe d’égalité en philosophie comme en politique.
    Supprimez le relativisme culturel en rétablissant une hiérarchie de valeurs, abolissez l’esprit de sérieux en remettant en cause la bien-pensance gaucho, et le rire sain pantagruélique ou gargantuesque de Rabelais et l’esprit de finesse son corollaire reviendront.
    On pourra rire et même mieux que le rire, on pourra sourire.
    Si le rire est le propre de l’homme, le sourire est celui de l’homme avisé.
    Mais voilà, il ne restera plus beaucoup d’humoristes, sauf peut-être quelques hommes politiques, au hasard Hollande ou Bayrou, qui souhaitant se présenter ou se représenter se donneront en spectacle, avec ou sans humour, mais pour notre plus grand plaisir.

  68. catherine A. Tipaza et si c'était de l'humour

    Je ne suis pas sûre que Robert Marchenoir souhaite le retour des pisse-vinaigre. Le dernier paragraphe de son commentaire, j’aurais pu l’écrire ; c’est du second degré évidemment, mais je ne vous ferai pas l’offense de croire que vous ne l’avez pas compris.
    Quant au rire « le propre de l’homme », la science a montré que les singes et les rats riaient ; et sans doute bien autres animaux ; les dauphins quand ils ne sont pas dans les prisons-delphinariums ; ce qui au passage devrait nous inciter à réfléchir au sort que nous leur faisons subir… mais c’est un autre sujet.

  69. Claude Luçon

    Dans le débat sur qui a voté pour Fillon, et ce qu’il pourra faire, débat pourtant pas humoristique mais qui ressort encore ici, on ne peut guère faire que des spéculations pour deux raisons :
    – la première est que les sondeurs ont dit eux-mêmes qu’ils n’avaient guère pu faire de sondage à la sortie du vote et donc supposaient,
    – la seconde est que le résultat des deux votes a pris tout le monde de court à la fois par le nombre de votants et par la répartition des votes.
    On occulte plusieurs choses :
    – le fait que Fillon a déclaré avoir passé trois ans à visiter toute la France, celle des oubliés et des campagnes en particulier,
    – la déclaration de certaines personnes de gauche, publiée ici et là, qui disaient aller voter pour Fillon parce que, convaincus que la gauche ne serait pas au deuxième tour de la présidentielle, confrontés à un duel FN/LR, ils préféraient aller choisir dès maintenant le candidat qui leur convenait le mieux dans cette alternative, Fillon (ce que confirme les derniers sondages sur la confrontation Fillon/Le Pen).
    – on sait que des gens penchent vers le FN faute de mieux, beaucoup déçus par le manque d’autorité au sommet, si Fillon a montré quelque chose c’est que dans cette tête placide, un rien sombre, il y a une volonté d’acier. Après un Sarkozy et un Hollande voir un homme avec une famille comme la sienne donne à penser qu’il doit savoir organiser, diriger et se faire apprécier, nous sommes au siècle où les gamins ne respectent pas plus leurs professeurs que leurs parents.
    – les conclusions sur qui a voté pour Fillon sont basées aussi sur des photos prises dans des bureaux, mais des bureaux de grandes villes. Fillon a gagné dans tous les départements aux deux tours et il y a peu de grandes villes en France. L’âge, la bourgeoisie et les vêtements ne sont pas une preuve d’opinion, la preuve les bobos votent à gauche,
    – si les gens ont menti aux sondeurs avant le vote, pourquoi auraient-ils dit la vérité après ?
    – bien que prévisible, dans sa petite ville de Sablé-sur-Sarthe, 12 500 habitants tout de même, il été plébiscité à plus de 91 % et qu’on sache Sablé n’est pas une résidence pour seniors.
    Enfin il a déclaré vouloir casser la baraque, à l’évidence il est prêt à jouer son futur politique là-dessus, c’est clairement dans sa nature : il ne fait pas du footing, il escalade des montagnes, il ne visite pas ses copines en scooter à 30 km à l’heure dans les rues de Paris, il caracole à 300 km à l’heure au Mans.
    Pour les manifs il pourra mettre les campagnards avec les bourgeois dans les rues pour le soutenir, avec les syndicats il aura deux options : ou il leur casse les reins comme Thatcher et Reagan, ou il s’entend avec eux comme Schröder.
    Pour les fonctionnaires qui prétend qu’ils seront tous contre lui ?
    Un vrai dirigeant sait diviser pour régner.
    Il est partisan des négociations intra-entreprises, il fera de même, corporation par corporation, avec les fonctionnaires. S’il insiste sur le fait qu’il n’augmentera pas le nombre de policiers c’est après avoir parlé avec nombre d’entre eux. Pour la santé, il a un Debré à ses côtés.
    Diminuer le nombre de fonctionnaires ronds-de-cuir, les réorganiser pour plus de productivité et leur demander de travailler plus, permet de les payer plus et de leur offrir des possibilités de carrière, ce qu’ils n’ont pas connu depuis bien longtemps.
    N’importe qui qui a travaillé en grande entreprise, est ambitieux et vise le sommet, sait que le chemin est tortueux pour y parvenir et qu’il est souvent sage de rester dans la ligne, se préparer, se faire des amis et sauter par-dessus tout le monde au bon moment. La France est un grande entreprise.
    Avoir un Accoyer, un Larcher, un Debré comme copains n’est pas mince affaire, Bruno Le Maire a rapidement compris.
    Plutôt que de spéculer sur quels écueils Fillon va se planter, mieux vaudrait peut-être l’écouter et chercher à comprendre le cap qu’il va prendre et comment il va louvoyer, nous savons vers quel port il se dirige et qu’il est pressé de l’atteindre. Attendons déjà de voir quel équipage il va recruter.
    Wauquiez, qui louvoyait entre Fillon et Sarkozy, vient de déclarer à propos de Fillon : « aux LR quand on a un chef on le suit ! ». Il le prouve.
    C’est toute la France dite profonde qui vient de se donner un chef et le suivra, sauf Bayrou bien entendu, du haut de ses Basses Pyrénées il domine sans voir à travers les « Windmills of his mind », « windmills » qui tournent à droite ou à gauche suivant le vent, sans même produire quelques volts d’électricité comme une simple éolienne.
    On nous dit que les quelques 4,5 millions de Français qui viennent de participer à la primaire LR ne sont pas représentatifs du pays, pourtant les sondeurs se contentent de 1000 sondés pour leurs très douteuses prévisions. Il y avait 15% de gens de gauche, Hollande, Valls ou Montebourg sont incapables d’en attirer autant.
    Quant au bébé surdoué baudruche Macron, un jour ou l’autre il va de nouveau faire pipi au lit, souvenons-nous des Bretonnes illettrées et des ouvriers mal vêtus, ce qui devrait amener la France, sinon son épouse/mère/prof, à lui donner la fessée qu’il mérite.
    Quand les Français se retrouvent avec un chef, un vrai, même s’ils n’en sont pas fanatiques, pensons au PCF et de Gaulle, ils le suivent, dans le désordre, mais ils le suivent. Il reste encore beaucoup de Gaulois dans ce pays, et les Français d’origine africaine et maghrébine ont montré au cours des deux dernières guerres qu’ils font de même sans rechigner, bien au contraire.
    Fillon nous avait prévenus que nous serions surpris, certainement nous l’avons été, attendons la suite. Ne recommençons pas les bavardages, les spéculations sans fin, observons l’homme et ce qu’il fait.
    Les socialistes, Marine et Mélenchon ont parfaitement reçu le message. Seul Bayrou continue à cogiter parmi ses vaches, avec elles il sonne sa cloche pour nous rappeler qu’il existe…
    Fillon vient de les remettre aussi en ordre de marche.
    C’est une sorte de remake de Mai 40 que nous venons de vivre, de la surprise Guderian pour nos généraux et leur ligne Maginot, une nouvelle façon de faire de la politique contre la ligne énarquienne du politiquement correct.
    Le plus amusant est que lorsqu’on a demandé à Guderian comment il avait conçu sa tactique, il a répondu : j’ai lu les thèses sur la guerre moderne publiée en 1936 par un certain Charles de Gaulle.
    Il ne nous reste plus qu’à espérer que Fillon a fait de même.

  70. @ catherine A. | 01 décembre 2016 à 11:59
    « Le dernier paragraphe de son commentaire, j’aurais pu l’écrire »
    QUOI !! Vous auriez pu écrire ÇA :
    « …des professeurs d’université cacochymes ayant oublié l’usage du savon. »
    Alors là, trop c’est trop.
    Sachez Catherine qu’en prévision de la longue guerre qui se déroule en Syrie, j’avais fait une ample provision de savon d’Alep.
    Le seul que je supporte, j’ai l’épiderme sensible, au propre comme au figuré !
    Quant au cacochyme, je pourrais vous fournir un certificat de « bonnes » mœurs dûment signé par ma voisine. Mais c’est un autre sujet.

  71. @Tipaza
    « Mais voilà, il ne restera plus beaucoup d’humoristes, sauf peut-être quelques hommes politiques, au hasard Hollande ou Bayrou. »
    Non, dans ce cas il s’agirait plutôt de clowns…

  72. @Giuseppe
    Un parlementaire député-maire d’une ville de l’ouest, membre de la commission des finances de l’Assemblée nationale, donc du sérail politique, considère que l’on pourrait réduire très sensiblement le nombre des élus dans les deux chambres.
    400 députés au lieu de 577 soit 1 député pour 15 000 habitants et 202 sénateurs au lieu de 348 soit 2 sénateurs pour 2 départements.
    Mesures qui feraient partie du dégraissage du mammouth parlementaire. Qui osera le moment venu ?

  73. Ben… Philippe Bilger, vous aussi vous n’êtes pas drôle. Tout ce que vous dites sur les humoristes est décousu d’originalité, comme préécrit. Il demeure—ne vous en déplaise—quelques humoristes très amusants, talentueux, courageux et perturbateurs.
    Philippe Bilger aime l’ordre et déteste les moqueries surtout si elles sont susceptibles de s’apparenter un tant soit peu à une forme d’anarchie de la dérision.
    Déjà Philippe Bilger n’aimait pas les Guignols de l’info, pas plus que ne les a aimés Vincent Bolloré—leur nouveau patron—qui a fait un ménage à Canal Plus pour rien : Sarkozy n’a plus été attaqué mais il échoué dans sa tentative de retour. Pourtant Philippe Bilger aurait dû apprécier les caricatures cocasses des Guignols sur Sarkozy—l’objet de son ressentiment. Philippe Bilger est sans doute soulagé de voir la cause de ses tourments continuels être passée à la trappe, au premier tour de la primaire, en faisant un score plus de deux fois moindre de celui du nouveau patron de la droite, François Fillon.
    Ce n’est pas, en effet, dans l’ADN ni le logiciel de l’ancien magistrat de communier ainsi dans la raillerie. Sérieux et pince-sans-rire un jour, circonspect toujours.
    Il y a certes des procédés à condamner comme ceux utilisés par le nouveau bouffon de l’émission d’Ardisson contre Robert Ménard. De même, achever une émission politique sérieuse où se produisait François Fillon par les délires décalés d’une humoriste était, en effet, du plus mauvais goût. Mais il ne faut pas généraliser : il y a dans la profession des moqueurs de grand talent : Stéphane Guillon, Didier Porte, Bruno Gaccio—en son temps—le coauteur d’un livre avec Philippe Bilger, etc.
    Philippe Bilger devrait pourtant compatir à la dure épreuve subie par Stéphane Guillon, qui a vu disparaître de la sphère publique son meilleur client soucieux, désormais, de consacrer ses passions au privé plutôt qu’au politique.
    Les meilleurs acteurs des pantalonnades et cocasseries en tout genre sont souvent les hommes politiques eux-mêmes. Ainsi la guerre d’ego à laquelle on assiste depuis peu, oppose le président de la République à son Premier ministre. Elle ne laisse pas de faire rire : une forme de réminiscence du conflit Mitterrand/Rocard, sauf que Mitterrand, lui, avait de l’autorité… Dernier rebondissement : François Hollande envisage, maintenant, de ne plus se présenter à la primaire de la gauche comme c’était prévu depuis longtemps : la primaire bidon de la gauche n’avait été formatée que pour tenir jusqu’en décembre 2017 (mission accomplie…). Le président envisage, à présent, une candidature autonome à la présidentielle en qualité de président sortant, sans passer par la case primaire. Le nouveau but recherché est de repousser les échéances jusqu’en avril 2017. Car si l’on apprend par anticipation que Hollande n’y va pas pour sa succession, il devient dès lors moribond, mort et enterré (mais il l’est déjà : cf. article récent du New York Times).
    « Tu ne le reverras plus » disait François Hollande de Sarkozy alors qu’il s’adressait à un petit garçon au salon de l’agriculture. Qu’il prenne garde que, sous peu, on ne lui retourne—à son détriment—la prophétie.

  74. J’ai subi plus qu’écouté Jaquadi Jaquattali, comme il aimerait qu’on reconnaisse son talent ! Comme il voudrait être prodigue de ses conseils, comme il voudrait exister, comme il aimerait être consulté.
    Bref tout ce que ne fait plus personne devant ce personnage imbu de sa personne, radotant toujours les mêmes fadaises.
    Il s’est reconnu de gauche, mais il ne comprend pas que FF ne fasse pas appel à lui, NS l’avait fait avec toute la réussite que l’on sait.
    Je ne peux m’empêcher de sourire dès qu’il ouvre la bouche, un grand comique en lui sommeille, plutôt que de vendre des rapports qui finissent immanquablement à la poubelle, je ne saurais trop lui conseiller d’écrire des sketches, il en a la stature, au moins là s’il se trompe ce sera pour le bonheur du rire et pas du pire.

  75. Patrice Charoulet

    @Tous, TTU
    EX-TRA-OR-DI-NAIRE !
    Vous trouverez cinquante scoops, en replay, dans l’émission « Instincts primaires et coulisses d’une élection », sur C8.
    Je ne relève rien et ne résume rien. Je vous laisse juges. Bonne pêche !
    Un point seulement : les réalisateurs, comme presque toute la France, avaient construit leur documentaire sur l’hypothèse AJ-NS. Au vu des résultats du premier tour, ils ont dû revoir leurs rushes et dénicher des indices d’une victoire Fillon. Exemple, très longtemps, avant le scrutin, Fillon : « Alain Juppé se trompe d’élection : ce n’est pas le premier tour de la présidentielle ».
    Cordialement à vous.

  76. @Jabiru | 01 décembre 2016 à 13:12
    Je ne sais même pas qui est le sénateur dont je dépends, je n’ai jamais mis les pieds au Département, quant à la Région j’y mpasse devant.
    Le Sénat consultatif ne sert à rien de rien, je me souviens d’un reportage au cours duquel N. Bricq étudiait une loi, je l’ai vue brasser du vent pendant tout le tournage et s’entendre dire que dans tous les cas la loi serait votée. On la voyait parcourir des couloirs comme on poursuit une chimère. Arrêtons ce gaspillage, elle croyait qu’elle travaillait en fait elle s’occupait.
    Les citoyens ne veulent plus, dans leur grande majorité, d’un Sénat.
    Les députés sont trop nombreux, très nombreux, pour voter comme un seul homme cela ne sert à rien. Juppé voulait trancher dans le vif, voyons ce que fera Fillon.
    Un point qui m’agace toujours plus, les revenus de ces parlementaires, personne ne veut y toucher, pour voter des lois et tenir une permanence c’est cher payé et on peut comprendre qu’ils se battent comme des chiens.
    D’où mon corollaire, un mandat, un seul, quel qu’il soit une fois renouvelable. Cela pour oxygéner et rafraîchir une vie politique.
    Notre sénatrice – je la connais par son âge avancé digne du Guiness – a décidé, j’ai lu cela, qu’elle allait jeter l’éponge, pas loin de 85 ans aux prunes, si c’est pas de l’humour cela !
    Et pour finir le petit marquis de l’Elysée, A. Morelle, devrait lui aussi nous sortir la BD de l’année sans honte ni pudeur, aller se raconter.
    Lui qui se faisait cirer les pieds à l’Elysée, le pape lave ceux des autres… Un vrai comique ce Morelle qui prend ses concitoyens pour des serviteurs, le droit de faire venir à l’Elysée des limpiabotas, il nous aura fait pleurer, un vrai comique à rebours, le pire est qu’il n’en avait même pas pressenti la dimension culturelle, les rapports à l’esclavage, bien sûr toutes proportions gardées.
    Je crois que sous la Ve République aucun gouvernement n’a été pire que celui qui nous occupe, à l’exception sans doute de quelques très rares.
    Cazeneuve, Le Drian, Valls sans aucun doute ont fait le job.
    Bon, les mois à venir vont être décisifs, et la partie loin d’être jouée.

  77. Mary Preud'homme

    François Fillon un vrai rebelle en dépit de sa sérénité apparente. Il n’est que de voir sa mèche de cheveu toujours difficile à discipliner, un signe qui ne trompe pas et que l’on garde toute la vie.
    Un rebelle qui s’est assagi avec l’âge, certes, mais qui a gardé au fond de lui cette flamme, cette volonté de se dépasser, ce côté insaisissable et intrépide de l’homme capable d’aller jusqu’au bout de ses idées tout en restant de marbre.
    Ce qui est sûr c’est que la route vers la présidentielle sera longue et jonchée d’obstacles, la surmédiatisation en étant une et non des moindres que FF et son entourage devront – absolument – éviter.
    Le temps n’est donc pas aux illusions, aux bavardages stériles et à l’exposition médiatique soûlante, mais au travail et à l’effort de toute une équipe tendue vers le même but, l’alternance en vue du redressement de la France. Une équipe soudée que FF aura à cœur de fidéliser et fédérer (sans compromissions) pour atteindre les principaux objectifs qu’il s’est fixé.

  78. @Giuseppe
    Comme on ne peut pas fermer les deux chambres, commencer par un premier dégraissage serait salutaire et aurait valeur d’exemple.

  79. Mary Preud'homme

    @Giuseppe | 01 décembre 2016 à 14:55
    Il est certain que des réformes s’imposent concernant les rôles respectifs de l’Assemblée nationale et du Sénat et leur degré réel de représentation. En commençant par revoir à la baisse le nombre pléthorique des parlementaires. Et en imposant pour tous une limite d’âge pour faire acte de candidature, par exemple 70 ans + 5 ans d’exercice = 75, ce qui est déjà pas mal. Sachant que nous avons actuellement 50 députés et sénateurs de plus de 75 ans, le plus âgé étant Serge Dassault (qui pantoufle au Sénat à 91 ans !), cela constituerait un bon début, à poursuivre et mettre en œuvre partout, notamment dans les assemblées départementales et régionales etc.

  80. @ finch | 01 décembre 2016 à 13:46
    Votre interpellation de Monsieur Bilger m’a un peu surpris dans la mesure où il me semble qu’il évoque essentiellement l’humour.
    Le problème est que l’humour a été supplanté par la dérision systématique. Cette confusion entre humour et dérision me semble en effet préjudiciable au rire.
    De plus la systématisation de cette forme dans tous les médias finit par rendre la dérision insupportable par ses excès mêmes, d’autant que ces prétendus humoristes appliquent la dérision à tous sauf à eux-mêmes. Et si quelqu’un se hasardait à de la dérision à leur encontre, ils ne la supporteraient aucunement… Or la dérision doit commencer à s’appliquer à soi-même me semble-t-il avant de l’être aux autres !

  81. Patrice Charoulet

    Cher Monsieur,
    J’ai dit ici, à 14h20, que je ne relèverai rien dans l’éclairante émission que je me suis permis de recommander à tous, en replay.
    Je me rétracte, avec confusion. J’avais pris trois pages de notes.
    Me relisant, je m’aperçois qu’une phrase de Fillon, pendant un discours public de cette campagne, était en étroit rapport avec vos propos du jour. La voici : « Je refuse les plateaux de télévision où l’on se moque
    de tout. » Elle mérite d’être retenue, me semble-t-il.
    Veuillez me croire, cher Monsieur, cordialement vôtre.

  82. @Giuseppe
    « J’ai subi plus qu’écouté Jaquadi Jaquattali, comme il aimerait qu’on reconnaisse son talent ! Comme il voudrait être prodigue de ses conseils, comme il voudrait exister, comme il aimerait être consulté »
    C’est tout à fait ça. Ridicule à force de contentement de soi et d’orgueil.

  83. @Jabiru
    Mesures qui feraient partie du dégraissage du mammouth parlementaire. Qui osera le moment venu ?
    Effectivement, à l’heure où le Parlement se contente pour l’essentiel de transposer ou d’enregistrer des directives bruxelloises, est-il vraiment logique de conserver un personnel aussi pléthorique que ruineux ?
    Le pire est que ces gens-là, pour justifier leur existence et pour donner l’impression de travailler, s’acharnent à pondre au kilomètre des lois idiotes voire scélérates et liberticides…
    S’ils tiennent absolument à se rendre indispensables, qu’il fassent le ménage dans tout le fatras des lois inutiles voire nuisibles.
    Inutile que je cite Montesquieu, tout lecteur de ce blog aura compris.

  84. @Robert, 17:30
    On picote l’ancien magistrat parce qu’on le connaît, on l’aime bien et on le respecte. Philippe Bilger sait où il ne faut pas aller trop loin dans la contradiction. Parfois il trouve un semblant de vérité dans les critiques qui lui sont adressées et il arrive qu’il s’en amuse. Globalement tous les intervenants ici savent faire passer leur argumentation même si elle n’est pas toujours exacte.
    Dans l’exercice de leur art, les humoristes n’ont pas toujours conscience de la frontière entre l’humour et la dérision. Dans la caricature politique, je doute qu’on puisse se cantonner dans l’unique humour sans, à certains moments, s’échapper vers la dérision. La dérision ne doit jamais être une attaque ni s’accompagner de vulgarité. Il y a un minimum de décence à respecter et la moquerie doit toujours s’appuyer sur un renfort de vérité, souvent basée sur l’actualité politique ou la connaissance que l’on a de la personnalité des hommes politiques ou autres célébrités en cause. Certains humoristes, comme Stéphane Guillon, utilisent l’humour noir. Ce n’est pas correct, mais cela plaît beaucoup au plus grand nombre. Après coup, sur certaines saillies, on se demande comment il a osé aller si loin. On s’en offusque. Il y a bien des grossièretés dans l’abjection. Comme pour les plats en cuisine, des sketchs horribles peuvent effaroucher certains et beaucoup plaire à d’autres.
    Philippe Bilger n’aime pas la vulgarité. Il a raison. Il n’aime pas la platitude. Elle ennuie, dépareille, et agace à cause du temps gâché.
    L’équilibre entre l’humour et la dérision est piloté par le talent de l’artiste. Lorsqu’il est très bon, il peut s’aventurer depuis l’humour vers la dérision : cela passe parce qu’il y du contenu et une qualité dans le jeu de l’expression verbale à la mimique.
    Je ne pense pas que les humoristes refusent l’autodérision. Beaucoup sont au contraire très en pointe dans ce domaine et ne se prennent pas au sérieux. Ils se savent saltimbanques et les interrogations sur leurs petites personnes leur sont subalternes par rapport à celles sur leurs cibles.

  85. Michelle D-LEROY

    @ Jabiru
    « …mesures qui feraient partie du dégraissage du mammouth parlementaire. Qui osera le moment venu ? »
    Ce serait pourtant nécessaire, mais comment imaginer faire voter une loi pareille aux députés et sénateurs, d’autant que les élections législatives vont avoir lieu dans la foulée de la présidentielle et donc il n’y aura pas assez de temps pour changer quoi que ce soit.
    @ Mary Preud’homme
    Que François Fillon soit un faux calme, je le crois aussi.
    J’espère qu’un peu grisé, il ne s’exposera pas trop avant le grand démarrage de la campagne présidentielle. Qu’il peaufine son programme pour le présenter aux Français avant qu’il ne soit mis en pièces par ses opposants sans être vraiment connu… notamment sur la sécurité sociale. Il y a vraiment du travail.

  86. @Mary Preud’homme
    Ce que vous pouvez être drôle !!
    « François Fillon un vrai rebelle en dépit de sa sérénité apparente. Il n’est que de voir sa mèche de cheveu toujours difficile à discipliner, un signe qui ne trompe pas et que l’on garde toute la vie. »
    Un rebelle…
    Il faudrait faire l’effort de penser ! Puis, de considérer que ce que l’on écrit (si quelquefois cela nous échappe, et cela m’arrive) doit tout de même avoir une apparence de vérité ; or, personne, mais vraiment personne, ne pense sincèrement que M. Fillon puisse être un tant soit peu rebelle.
    Mais, si d’aventure il l’était, on aimerait vraiment savoir à quel niveau sa rébellion « rebelle » trouve à s’exprimer ? Je veux dire en dehors de sa mèche.
    Je sais bien que Fidel vient de nous quitter, et que le rebelle se fait rare, mais tout de même, Fillon ? Sérieusement ?
    D’ailleurs, je me perds en conjecture, est-ce que le rebelle est efficace, nécessaire et utile ? Depuis fort longtemps, j’en ai rencontré des rebelles, qui de rebelle n’avaient que la mèche, eh bien laissez-moi vous dire qu’il m’ont beaucoup, excessivement déçu !!
    (spéciale dédicace à Autant en emporte le vent !)

  87. Humour : « Mais où ai-je bien mis la télécommande, Pascale ? »
    Dérision : « Ce soir Philippe je t’invite au cinéma voir « Sully ».
    « La séance est à 20h ! Dépêche-toi ! »
    « Ah ! Un film sur ce grand serviteur de l’Etat ? »

  88. « Paris cherche à recaser Ségolène Royal à l’ONU » dixit Le Figaro.
    On a déjà recasé Moscovici à Bruxelles et Harlem Désir aux Affaires européennes. Pourquoi ne pas recaser Hollande dans les guignols de l’info ou chez Ruquier ? Entre amateurs de blagounettes, cela devrait plutôt bien fonctionner.

  89. Résumé sur planet.fr se passant de commentaire, d’un article paru dans Le Canard enchaîné hier :
    « François Fillon est à la tête d’une société de conseil très lucrative. Baptisée « 2F Conseil », cette société a été créée en 2012, à la suite de la défaite de Nicolas Sarkozy à la présidentielle. Le nouveau candidat de la droite à l’élection présidentielle de 2017 avait déposé les statuts de sa société dix jours avant son élection comme député de Paris. Une précision importante puisque la loi interdit à un parlementaire de travailler en tant que consultant, sauf s’il exerçait cette activité avant le début de son mandat.
    Selon Le Canard enchaîné, qui a eu accès aux comptes de « 2F Conseil », l’entreprise est florissante : plus d’1 million de chiffre d’affaires entre 2012 et 2015, pour un seul salarié… François Fillon. Celui-ci s’est versé un salaire net de 624 000 euros sur trois ans et demi. Soit précisément 17 600 euros de salaire mensuel, qui viennent s’ajouter à son traitement de député (5 357 euros net par mois).
    Contactée, l’équipe de François Fillon s’est refusée à citer les noms des clients de l’entreprise. « L’essentiel de l’activité de 2F Conseil est constitué de conférences données par François Fillon », se contente d’écrire l’hebdomadaire.

  90. @ caroff | 30 novembre 2016 à 15:48
    France Inter à fuir impérativement aussi !
    Je dois l’écouter cinq minutes deux fois par an. Et ce parce qu’à l’endroit où je me trouve en voiture, RTL passe mal.

  91. Ce qui me surprend est que dans une France malade d’un stalino-trotskisme purulent, où seuls des humoristes (?), des journalistes (?), des enseignants, des kultureux, des associatifs, de pseudo-intellectuels stipendiés par le Régime et infestés de gauchisme jusqu’à la moelle à faire pâlir de jalousie les bonzes hiératiques de Corée du Nord ont voix au chapitre, il reste encore des Français normaux dont la matière cérébrale comprise entre l’écouteur droit et l’écouteur gauche reste exempte d’ESG*, qui ne marchent pas sur la tête et qui continuent de penser juste et bien…
    *ESG= Encéphalite Spongiforme Gauchiste

  92. Philippe Bilger est le premier à clamer tout haut ce que nous pensons tous, tout bas.
    Alexandre Parodi qui avait mis au point en 1945 la classification des emplois doit se retourner au Père-Lachaise en apprenant que les « humoristes » autoproclamés constituent désormais une « profession » et combien envahissante.
    C’est le retour des sycophantes, des bouffons millionnaires, des rigolos de cours de récréation, en somme « la catastrophe du rire », comme l’a si bien dit Finkielkraut.
    À y regarder de plus près on s’aperçoit que ces humoristes sont des minables propulsés par la télévision, mais voyez leurs sites, ils cavalent après le cacheton, Didier Porte, Stéphane Guillon, Bedos, Madénian, pour eux, toute l’année, c’est la MJC André Malraux ou Jean Moulin de Charleville-Mézières, Tancarville, Prapoutel-Les Sept Laux, Saint-Nazaire-le-Désert, Ablon-sur-Seine au gymnase municipal, des salles glacées où l’on attrape des escarres aux fesses avant de rire.
    On oublie les « chroniqueurs », même engeance, ils ne savent ni lire, ni écrire, ni chanter, ni danser, ni jouer la comédie, ni peindre, ni fichus de jouer do, ré, mi, fa, sol, la, si, do sur un piano, et pourtant ce sont eux que l’on retrouve comme des chiens de garde de l’Ignorance aux portes de Ruquier, Ardisson, Hanouna, j’en passe et pour démolir tout ce qu’ils sont infichus de faire ou créer.
    Démolir, c’est leur credo, c’est leur paye.
    De misérables nabots.
    « Lorsqu’Arrogance et Ignorance chevauchent en tête, pertes et fracas suivent de près »
    (Louis XI)

  93. Mary Preud'homme

    @duvent | 01 décembre 2016 à 19:18
    Finalement vous êtes tout à fait dans l’air du temps. Et savoir que tout le monde (traduire la plupart des gens, car il y a néanmoins quelques exceptions) pense comme vous quelque part vous rassure et vous conforte dans vos jugements préconçus, mais peut-être hélas vous empêche de réfléchir et de voir au-delà des apparences…
    Dans la famille Fillon j’aime bien le petit frère aussi, Dominique, un excellent pianiste de jazz…

  94. @fugace | 01 décembre 2016 à 20:04
    À France Inter même la météo est de gauche, un été particulièrement clément, j’ai entendu le gus de service prévoir que « les yachts des millionnaires seront de sortie avec ce beau temps »…

  95. On ne va tout de même pas remonter à l’Algérie française, au Dahomey ou à la Guinée Équatoriale française, mais il fut un temps où Fernand Raynaud, Fernandel, arrivaient sur scène sans texte sur prompteur comme aujourd’hui nos jeunes pompeux cornichons.

  96. @Savonarole
    « À France Inter même la météo est de gauche »
    Pour ne pas parler du Dogme du « réchauffement climatique d’origine anthropique » qui est petit à petit érigé en tabou intouchable.
    Demain, une loi enverra probablement aux galères ceux qui le contestent, preuves à l’appui…

  97. Mary Preud'homme

    Hola Savo ! Que tal ?
    (01 décembre 2016 à 21:30)
    Alors là c’est du très très lourd, de l’humour en or massif ! J’en redemande !

  98. Claude Luçon

    @ Trekker | 01 décembre 2016 à 20:04
    « Soit précisément 17 600 euros de salaire mensuel, qui viennent s’ajouter à son traitement de député (5357 euros net par mois). »
    Total : 23 000 euros à quelques sous près.
    Comme quoi il vaut mieux s’appeler Ribéry ou Benzema et utiliser ses pieds plutôt que son cerveau !
    On aimerait connaître le salaire des rédacteurs du Canard.

  99. @Claude Luçon | 01 décembre 2016 à 22:58
    http://www.jeuneafrique.com/206980/politique/les-enveloppes-du-canard-encha-n/
    Pour en partie répondre à votre interrogation, on est loin des fantasmes supposés des gains des journalistes du Canard.
    Après, faire un parallèle avec le foot est inique, il fait vendre à hauteur des salaires attribués, on est dans le business à fond, des chaussures au shampoing, sport universel par excellence pour production planétaire au prix fort.

  100. @ Claude Luçon | 01 décembre 2016 à 22:58
    « Total : 23 000 euros à quelques sous près. Comme quoi il vaut mieux s’appeler Ribéry ou Benzema et utiliser ses pieds plutôt que son cerveau ! »
    Bien sûr les 17 600 € / mois gagnés par F.F. via sa société de conseil, c’est « peanuts » comparé aux gains des stars du foot business.
    Mais n’empêche, même si cela est légal, cela pose quand même problème : quels clients et pour quelles prestations ? Temps consacré à cette activité vu son mandat de parlementaire et autre activités politiques ? Créer sa société juste dix jours avant son élection comme député et l’occulter jusqu’alors…
    Certes il est loin loin d’être le seul politique à commercialiser son carnet d’adresses (voir DSK et cie), mais hélas souvent cela flirte avec le trafic d’influence.
    Les consultants individuels (en sarl unipersonnel ou indépendant) qui ont des gains similaires, ce n’est quand même pas la majorité. Je parle évidemment des authentiques consultants, et non de ceux qui n’en ont que le nom tel les politiques ou ex.

  101. @ Patrice Charoulet | 01 décembre 2016 à 18:15
    Cher Monsieur le vice-doyen,
    « Je me rétracte, avec confusion. J’avais pris trois pages de notes. »
    Vous travaillez trop, mais nous sommes nombreux ici à admettre que ça conserve en bonne santé. Alors quelques minutes souriantes :
    https://www.youtube.com/watch?v=6n2tKab8O2Q
    Oui FF s’est grandi en lançant cette phrase qui tue au bon moment. Même AJ s’y est raccroché, mais trop tard. FF avait tiré le premier, bien qu’ayant formidablement bien géré son temps de parole en bon « suceur de roue ».
    Je la remets donc volontairement :
    « Je refuse les plateaux de télévision où l’on se moque
    de tout. »
    Veuillez agréer, Monsieur, l’assurance de mes sentiments respectueux, ainsi que mes remerciements, pour la proposition du lieu où trouver cinquante scoops. Recevez aussi, Monsieur l’expression de mes salutations distinguées.
    Je ne voudrais pas terminer sans vous assurer de mes sentiments les meilleurs.
    Je vous sais gré de votre régulière participation et hauteur de vue lors de vos commentaires sur les majestueux billets de notre hôte que j’apprécie comme vous à leur juste valeur, et aussi sans jamais exprimer l’ombre d’un désaccord ou d’une critique.
    Veuillez trouver ici l’assurance de toute ma cordialité.
    @ finch | 01 décembre 2016 à 18:39
    Oui en effet. Autodérision, moqueries, caricatures, etc.
    L’humour a très certainement ses limites. Par exemple, celle de s’attaquer à la personne en tant que telle, surtout quand c’est toujours sur la même et dans le même registre.
    Pour n’en citer qu’un, Canteloup me fait rire. Son côté imitateur accentuant bien évidemment ses caricatures.
    Où j’ai le plus de mal, c’est avec les « parodies télévisuelles », dont celles justement proposées aussi dans « C’est Canteloup ». Utiliser des images en y accolant des textes détournés me semble à la longue très dévastateur pour la et les politiques. A condamner ?

  102. calamity jane

    « Le retour des sycophantes »… En effet, quel bel aveu !
    Louis XI et Savonarole (le vrai) furent contemporains.
    Je salue le retour du comique du Quattrocento ! Courage fuyons !
    Sinon, « les humoristes ne sont pas drôles » les frontistes non plus…

  103. @Mary Preud’homme
    « Finalement vous êtes tout à fait dans l’air du temps. Et savoir que tout le monde (traduire la plupart des gens, car il y a néanmoins quelques exceptions) pense comme vous quelque part vous rassure et vous conforte dans vos jugements préconçus, mais peut-être hélas vous empêche de réfléchir et de voir au-delà des apparences…
    Dans la famille Fillon j’aime bien le petit frère aussi, Dominique, un excellent pianiste de jazz… »
    Eh bien, puisque vous faites gratuitement l’analyse de ma personnalité, je vous en remercie vivement !
    Pourtant, il semble que votre analyse se contredise, en effet, je ne dois pas penser comme tout le monde qui a porté aux nues votre « rebelle », je crois…
    Puis, je ne vois pas ce que vient faire le petit frère, ici ??
    Le jazz a-t-il pour objet de convaincre de la faculté de rébellion de ces messieurs ?
    Que de clichés ! La mèche, le jazz, ne me dites pas qu’ils adorent le quinoa ??
    Enfin, me voilà rassuré, réconforté, grâce à mes jugements préconçus… D’où l’on peut déduire qu’il ne sert à rien de réfléchir, si bien évidemment vous disposez à votre service (gratuitement) d’un bon analyste !

  104. @Tomas
    Mais c’est vrai que l’humour de droite est moins populaire, allez savoir pourquoi !
    Au cas où cela vous aurait échappé, c’est tout simplement parce qu’il est interdit d’expression publique, comme toute pensée ordinaire, par le Régime et par ses affidés.

  105. Claude Luçon

    @ Giuseppe | 01 décembre 2016 à 23:45
    Merci pour le site de Jeune Afrique.
    J’ai ma réponse, 200 000 € par an, contre les 276 000 de Fillon, pas mal payé pour des gens qui s’évertuent à dire du mal des autres.
    Gagner 23 000 €/mois à 62 ans pour ce genre de professionnel ne semble pas exagéré. Je réitère, comparons cela avec ce que gagne Paul Pogba à 21 ans. Vous oubliez aussi que bien peu de clubs de foot produisent des bénéfices et ils ont même parfois des millions d’€ de dettes.
    Je croyais que nous devrions être dans un monde plus juste où les riches ne s’enrichiraient pas plus vite que les citoyens lambdas ne verraient leurs revenus diminuer. Je croyais aussi que pousser la consommation à outrance n’était plus une solution à l’éclatement et à la paupérisation de ce monde. Je pensais qu’il fallait ramener des emplois en France au lieu de pousser les Français à acheter des gadgets chinois plus ou moins idiots pour célébrer le foot.
    @ Trekker | 02 décembre 2016 à 00:43
    Vous croyez sincèrement que s’il y avait anguille sous roche certains de nos magistrats ne seraient pas en train d’interroger François Fillon ? Il est probable que quelques-uns d’entre eux bavent de rage en cherchant la faille. Il est à parier que le portrait de Fillon figure en bonne place sur le mur des cons, d’un coin du mur il doit maintenant avoir été déplacé en plein centre.
    Vous êtes désespérant !
    Laissez-moi croire qu’il y a au moins UN politicien honnête en France. N’accablez pas un ancien qui n’a conservé que deux ou trois illusions, et qui puisse se dire, contrairement à Diogène, l’ancien, pas le nôtre, en quittant ce monde : j’ai enfin connu un homme !

  106. @fugace 2/12 à 01:25
    Oui… les « parodies télévisuelles » sont dans un autre registre, notamment celles où l’on voit François Hollande s’éloigner d’un pupitre pour tourner à droite en maugréant à chaque fois des paroles « off » différentes. Elles abaissent certes la cible, et donc « la » et les politique(s). Mais précisément la cible ne s’est-elle pas préalablement discréditée elle-même par ses actes en situation de gouvernance aussi ridicules qu’impensables pour un chef d’État : affaire « Leonarda », cas du motocycliste casqué en proie, à minuit, au démon de midi ainsi que l’inimaginable livre confession recueilli par les journalistes d’investigation du Monde : « Un président de devrait pas dire ça… ».
    Dès lors, la réalité crue surpasse – et de loin – la plus improbable des caricatures. Les « parodies télévisuelles » sont, à mon sens, souvent plus acceptables que certaines errances d’humoristes, vulgaires et déplacées, telles celles qui ont été évoquées par Philippe Bilger dans son billet.

  107. Mary Preud'homme (désaccord et accord, envoyez la musique !)

    @ duvent
    Vous aviez écrit le 1er décembre à 19:18 :
    « …or, personne, mais vraiment personne, ne pense sincèrement que M. Fillon puisse être un tant soit peu rebelle »
    Alors assumez, et souffrez que je vous rétorque qu’avoir raison avec tout le monde n’est pas forcément un argument de poids et s’apparente souvent au préjugé.
    Quant à l’allusion au frangin pianiste de jazz, c’était un clin d’œil pour clore la discussion en musique ! Ce que je fais généralement chez moi.

  108. sbriglia@à notre estimé doyen

    Cher doyen,
    Lorsque j’ai lu la « boule puante « de Trekker, j’ai eu la même réaction que vous : dégueulasse (pardon aux rosières du blog) ce que fait Trekker, à colporter ce genre de ragots !
    Et puis j’ai réfléchi : je pense que Fillon, comme la femme de César, ne doit pas commencer à être soupçonné et qu’il doit répondre clairement à ce qui n’est ni un ragot ni une rumeur mais bien une information qui peut interpeller…
    Elle m’interpelle et je suis un soutien indéfectible du bonhomme, pourtant !
    Il n’y a peut-être pas de quoi fouetter un chat… mais balayons tout de suite la poussière !

  109. @ Claude Luçon |e 02 décembre 2016 à 09:57
    « Vous croyez sincèrement que s’il y avait anguille sous roche certains de nos magistrats ne seraient pas en train d’interroger François Fillon ?
    Vous êtes désespérant ! Laissez-moi croire qu’il y a au moins UN politicien honnête en France. »
    Désolé de mettre à bas votre dernière illusion sur le monde des politiques, mais l’information du Canard n’est hélas pas un ragot. Elle est aisément vérifiable sur les sites infogreffe et société.com, ce que je me suis empressé de faire avant de la relayer sur le site de notre hôte.
    Bien sûr le fait que FF ait une activité de conseil en sus de son mandat parlementaire n’a rien d’illégal. Mais créer sa société dix jours avant son élection, donc éviter que son activité soit prohibée, cela interpelle quand même. Pareil pour la discrétion dont il fait preuve sur l’identité des ses généreux clients !
    Comme je l’ai écrit précédemment il loin d’être le seul politique à pratiquer ce fâcheux mélange des genres, certains font même pire : société dirigée par un prête-nom, encaissements en liquide non déclaré, etc.
    Cela ne change rien à mon adhésion aux deux tiers de son programme, mais remet en cause l’image que je me faisais de sa probité et de sa rigueur. Imaginez-vous un seul instant le Général de Gaulle, Pompidou et VGE faisant de même ?

  110. Fillon gagnant, il devient, pour certains, l’homme à abattre !
    On fouille son passé, on essaie de lui trouver une casserole pour le mettre dans l’embarras et bientôt sans doute pour le supplicier en place publique. Si le sport national privilégie de tels agissements c’est tout à fait nocif pour une bonne santé de notre démocratie. Il sera toujours temps pour juger sur pièce si cet homme est celui qui convient pour nous sortir du bourbier socialiste.

  111. @Trekker
    Nous avons été pris d’un fou rire s’agissant de la « mèche rebeu » pardon mèche rebelle de François (« le français ») Fillon ! Les humoristes qui ne sont pas drôles, eux-mêmes, n’auraient pas osé !
    Matisse avait fait un portrait de sa fille avec une petite mèche sur le front pour signifier la fantaisie… juste ce petit détail de fantaisie dans un ensemble de gravité…
    Comme quoi, les goûts, les couleurs et les interprétations…

  112. Mary Preud'homme

    @ma dalton | 02 décembre 2016 à 17:06
    Voulez-vous me rappeler votre dernier pseudo ? Vous me (et même nous) rappelez furieusement quelqu’un ? Mais peut-être que je me trompe, auquel cas des trompes et moi (et moi émoi et mois !) sans vouloir vous enfoncer ?

  113. @ Mary Preud’homme
    « Alors assumez, et souffrez que je vous rétorque qu’avoir raison avec tout le monde n’est pas forcément un argument de poids et s’apparente souvent au préjugé.
    Quant à l’allusion au frangin pianiste de jazz, c’était un clin d’œil pour clore la discussion en musique ! Ce que je fais généralement chez moi. »
    Vous avez toujours ce ton comminatoire ? Bon d’accord ! Si j’assume cela vous convient-il ?
    Je vous assure que vous êtes drôle, un clin d’œil musical pour clore une discussion comme vous faites chez vous. Mais c’est incroyablement intéressant ! Il me faut tout de suite un sujet de conversation et quelqu’un pour essayer ce stratagème…

  114. @ Jabiru | 02 décembre 2016 à 17:01
    « On fouille son passé, on essaie de lui trouver une casserole pour le mettre dans l’embarras et bientôt sans doute pour le supplicier en place publique… » 
    Au nom de quelle pseudo-« morale » n’aurait-on pas le droit de s’intéresser à certains aspects de sa vie professionnelle depuis 2012 ? Celle-ci représente quand même les deux tiers de ses revenus. Cela alors qu’il dévoile en partie sa vie privée dans Paris Match et dans l’émission de Karine Le Marchand.

  115. Mary Preud'homme

    @duvent
    « …ce ton comminatoire » ?
    Etes-vous sûr que ce qualificatif convenait vu la tonalité (en rien menaçante) de mon propos ?

  116. Claude Luçon

    @ Lucile | 03 décembre 2016 à 19:48
    N’exagérons pas, je n’irai pas jusqu’à « supplier » Tipaza de nous dire qui il est.
    Le menacer de le persécuter verbalement peut-être, car bien que lui me mette en garde contre un naufrage (celui de la vieillesse), j’ai encore la force de taper sur les touches du clavier de mon ordinateur.
    Il se trouve que je connais bien Tipaza, le lieu, pour y avoir souvent pique-niqué dans le lointain passé et y avoir admiré les ruines, c’est pourquoi je suis curieux de savoir pourquoi le choix de ce pseudonyme, je n’ai aucune hostilité à l’égard de Tipaza, simple curiosité.
    Sbriglia m’a suggéré d’aller chercher chez Camus, dont je ne suis pas un fan, mais c’est ce que je vais faire.
    Les gens m’intéressent, certains pseudos m’intriguent : outre Tipaza, Savonarole, hameau dans les nuages, Achille, Trekker, Exilé, Diogène…
    Tous suggèrent quelque chose, mais quoi ? Je vois cela comme un puzzle lié au lieu ou au personnage, « hameau dans les nuages » étant le plus suggestif et le plus romantique.
    Sbriglia par exemple, dont je parle plus haut, est un véritable défi ! D’abord c’est dur à prononcer, puis ça suggère une source italienne comme « Sbriga te », donc on aurait affaire à un Italien pressé ?
    C’est une autre façon de tenir mon antique cerveau à flots quoi qu’en pense mon naufrageur Tipaza. D’ailleurs aller m’échouer sur les ruines de Tipaza ne me déplairait pas, j’en ai conservé d’excellents souvenirs d’autant plus que la dernière fois j’avais quarante ans de moins.
    Lucile est un très joli prénom, pourquoi ne pas l’avoir modifié un peu en Luciole, en plus de joli ce serait aussi lumineux, et je serais en train de me demander qui se cache derrière ?

  117. @Mary Preud’homme
    Voulez-vous suggérez, maintenant, que je ne sais pas ce que je dis ?
    Je vais illico presto me réunir avec moi-même, pour vérifier cela…

  118. @Claude Luçon | 03 décembre 2016 à 21:41
    Si vous voulez m’appeler Luciole, ça ne me dérange pas !
    Pour sbriglia, il répondra peut-être lui-même, mais apparemment c’est un nom de famille connu en Italie, pas si difficile que cela à prononcer. Le verbe sbrigliare si je comprends bien le dictionnaire italien, voudrait dire « laisser un animal se mouvoir librement, littéralement sans bride ». Mais c’est sans garantie, je n’ai jamais appris l’italien et je devine comme je peux (j’habite la plupart du temps près de l’Italie, j’y vais souvent, et avec les autochtones, on arrive à s’entendre. Pour être tout à fait honnête, il faut dire que bon nombre d’entre eux parlent remarquablement le français).
    Eh bien, je sens que vous commencez à prendre goût aux pseudos. À quand le vôtre ?

Laisser un Commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *