Les Gilets jaunes ne sont pas un bloc et en dépit d’un soutien majoritaire du pays, ils ne sont pas à sanctifier. Je le dis d’autant plus volontiers que depuis le début j’ai, à ma place, compris et soutenu leur mouvement, notamment par l’entremise de Sud Radio et des Vraies Voix qui n’ont pas cessé de les écouter et de les faire parler.
De nombreux Français ont perçu la légitimité de la révolte de cette France oubliée qui manquant de presque tout est encore plus accablée de charges et de taxes. Pourquoi se priver d’alourdir le fardeau de ceux qui longtemps ont été condamnés au silence ?
Leur colère n’a jamais été mieux décrite que par Charlotte d’Ornellas dans « Le réveil de la France méprisée ». Au prétexte qu’elle écrit dans Valeurs actuelles, cette journaliste est souvent tournée en dérision par des censeurs qui ne lui arrivent pas à la cheville médiatique.
Si j’excepte quelques privilégiés et sourds confortablement installés dans leur autarcie, les Français se sont sentis en empathie avec cette multitude parlant enfin fort du fond des provinces négligées. Ces gens de rien si longtemps corvéables comme une « chair à démocratie » et qui soudain, prenant prétexte de la hausse du carburant et des injonctions écologiques qui leur étaient adressées (comme s’ils avaient la possibilité de s’adonner à ces préoccupations de luxe !), sont apparus au grand jour national pour exprimer une angoisse, un ressentiment, une misère, les affres d’une quotidienneté difficile à vivre.
Ce qui avait l’apparence d’une contestation sociale et politique a vite été dépassé par une infinité de doléances et de récriminations humaines, par des protestations visant à contraindre la France d’en haut à se pencher sur leur France du bas, par la volonté de rappeler à la première l’existence de la seconde. Cette revendication, multiforme et diffuse, avait pour mérite d’être partagée par beaucoup mais l’inconvénient d’être tellement vague et incohérente dans ses demandes qu’elle ne pouvait être satisfaite sur un mode classique. Même ceux qui la proféraient avaient du mal à l’articuler.
Pourtant il convient, aujourd’hui, de revenir à un dialogue plus traditionnel. Il est temps de mettre fin à des diktats du genre « Macron démission », à des incongruités comme la suppression du Sénat, à l’obsession de remettre un pseudo-Mai 68 sur le chantier républicain, à un extrémisme qui décrédibilise plus qu’il ne stimule.
La focalisation médiatique sur les Gilets jaunes (aussi négative qu’elle a été parfois), les violences qui n’ont pas assez distingué les manifestants pacifiques des casseurs enragés, les maladresses insignes de certains ministres (Castaner, Griveaux, Darmanin et Schiappa notamment), la rigidité au moins initiale du Premier ministre, les interventions inadaptées et à contre-temps du président de la République, ont favorisé la montée d’une radicalité inquiétante qui s’imagine pouvoir renverser la table démocratique quand il s’agit de s’asseoir autour d’elle avec des propositions plausibles et une discussion de bonne foi.
Les péripéties quasiment vaudevillesques du dialogue avec le pouvoir touchent au ridicule et révèlent le désir de certains des Gilets jaunes de renvoyer en pleine face du gouvernement, par le recours à des prétentions absurdes et à une forme grossière et désinvolte, le mépris et la condescendance dont ils estiment avoir été victimes trop longtemps. Je mesure cette tentation mais je la crois improductive. Il n’y aura pas le « grand soir » du bouleversement, il conviendrait de s’attacher à des avancées pragmatiques et qui dans tous les cas constitueront une victoire pour la masse des humiliés.
A condition aussi que soit abolie cette résolution ressassée de « maintenir le cap » comme si ce dernier profondément contesté ne devait pas être révisé. Un volontarisme pour la façade mais la substance est à reconsidérer ! (Le Figaro).
Je suis persuadé qu’au-delà des excès déplorables, notamment à l’encontre de journalistes (qui s’interrogeront, je l’espère, sur leur discrédit), des slogans sommaires et du mimétisme révolutionnaire, la France périphérique, dans l’honneur et l’intensité d’une parole populaire et convaincante, aura réussi à se faire entendre. Elle ne pourra plus être reléguée loin des centres urbains.
Elle a d’ores et déjà gagné quand je vois, sur un plan mineur, quelques artistes soutenir les Gilets jaunes (les pétitionnaires compulsifs pour des causes qui ne valent pas celle-là s’abstiennent étrangement), des milliardaires les applaudir sans se dépouiller, plus gravement, le pouvoir recevoir ses représentants avec à la clé le discours obséquieux d’un Premier ministre content d’avoir été maltraité, la communauté nationale continuer à se tenir à ses côtés sans risque mais avec sincérité et, enfin, un président de la République qui ne s’abandonnera plus à l’ivresse factice d’un nouveau monde mais plus modestement, empiriquement à consoler et à améliorer l’ancien.
Les Gilets jaunes, pour eux, parce qu’ils doivent nous donner la certitude que nous n’avons pas été de leur côté pour rien, éviteront cette tentation d’aller trop loin, avec le vertige qui saisit toute protestation collective durable et largement approuvée, et de quitter le chemin royal de la démocratie pour s’engouffrer dans le chaos du n’importe quoi.
On les écoute enfin. Qu’ils parlent donc !
Cher Philippe,
Vous venez d’écrire notamment ceci :
« Depuis le début j’ai, à ma place, compris et soutenu leur mouvement, notamment par l’entremise de Sud Radio et des Vraies Voix qui n’ont pas cessé de les écouter et de les faire parler. »
Certes, la suite de vos réflexions corrige ce début, en mettant en relief tout ce qui ne va pas dans ce
mouvement.
Pour ma part, j’ai immédiatement pressenti les mille dangers et les mille faiblesses de ce grand « n’importe quoi ». C’est d’ailleurs cette expression à laquelle vous venez à la fin de votre texte.
Je le redis : un mouvement sans chef, sans structure, sans programme, sans négociateurs, avec cent doléances disparates, variables d’un rond-point à l’autre ne pouvait attirer la sympathie que des naïfs et des inconscients.
J’ai flairé le pire. Nous y sommes. Je ne dis pas cela pour soutenir le chef de l’Etat ou le gouvernement, mais pour condamner totalement cette chienlit et ces velléités révolutionnaires.
Ne faudrait-il pas ne plus entendre »et en même temps » essayer de concilier la préoccupation de fin du monde et celle de fin de mois ?
Ce présent affrontement, la transition écologique, une de plus, entre les électeurs (y compris abstentionnistes) et les élus, démontre la difficulté à régler une crise ; chacun restant arc-bouté sur sa préoccupation individuelle ; dans le cas actuel, les élus sur la fin du monde et l’électeur sur sa fin de mois.
Si nous voulons régler cette crise sans que des séquelles demeurent, il nous faut abandonner l’aspect individualiste pour rechercher l’intérêt commun ; celui de reculer la fin du monde et de passer le cap de la fin de mois.
Il ne faut pas se voiler la face :
* ce n’est pas par la taxe d’une production utile au présent à ceux qui ont déjà de la difficulté en fin de mois que nous les aideront à mieux passer ce cap.
* Mais cette taxe est-elle le seul moyen pour parvenir à régler la transition écologique ? Pas du tout ! Nous avons diverse voies pour y parvenir. Tout d’abord il faut vous rendre à l’évidence que la taxe n’est pas UNE MÉTHODE de transition donc nous devons l’oublier.
La MÉTHODE d’assurer notre transition écologique, la plus efficace, qui ne coûte rien et n’impacte pas les fins de mois, c’est certainement la volonté de chacun, à son échelle, d’être moins vorace en hydrocarbure, moins se chauffer, réduire ses déplacements de confort, réduire ses consommations voraces en hydrocarbure, en respectant les circuits court, revoir les sur-emballages et encore le recyclage, qui même à valeur énergétique égale permet un surplus d’emplois. C’est une volonté citoyenne mal exploitée qui peut permettre bien des économies.
Voyons les autres moyens de réduire nos consommations en hydrocarbures (ceux qui coûtent).
* Remplacer l’usage d’hydrocarbure par d’autres énergies plus écologiques, c’est-à-dire changer une consommation par une autre ; laquelle autre consommation n’est possible que par d’autres consommations utiles à la production de l’énergie de remplacement qui en réponse permet de consommer moins d’hydrocarbure.
* Réduire les besoins de consommations d’hydrocarbure par des techniques permettant d’être moins vorace en hydrocarbure. C’est-à-dire opter pour consommer plus d’une autre chose, pour, par la suite consommer moins d’hydrocarbure. Par exemple : consommer plus de produit d’isolation, ou plus de centrale de production énergétique pour supprimer des productions énergétiques à base d’hydrocarbure.
En fait nous n’avons pour solutions de transition écologique que :
* d’économiser de l’énergie provenant d’hydrocarbures.
* de remplacer l’énergie hydrocarbure par une autre.
Mais dans ces deux cas, l’objectif de transition écologique (supprimer une consommation d’hydrocarbure) à plus ou moins long terme (le futur) passe par un préalable (immédiat) de consommer d’autres choses en sus que nos consommations usuelles.
La transition écologique demande, au préalable, une surconsommation laquelle impacte forcement ceux qui ont pour objectif la fin du mois si cette surconsommation leur est imposée : Sauf si
* ils sont compensés (non pour une surtaxation) pour leur investissement dans la transition écologique, en précisant bien que l’avance faite pour investir doit être compensée, au futur, par l’économie d’hydrocarbure : mais cette économie existe-elle ?
Dans le cas d’économie d’énergie oui mais qu’en est-il du cas de remplacement énergie ? La valeur Ht des hydrocarbures est-elle supérieure à la valeur Ht des énergies de remplacement ?
Il faut bien comprendre que toutes les taxes prélevées sur les hydrocarbures ont une autre utilité que le paiement d’hydrocarbure. Ces taxes sont des prélèvements qui sont faits aux consommateurs pour régler des dépenses publiques qui elles demeurent. Si ces prélèvements n’existent plus sur les hydrocarbures, il faut alors demander d’autres prélèvements sur d’autres consommations ; utiles à quoi ?
À faire des consommations de type collectif.
Il faut donc se rendre à l’évidence que la transition écologique demande :
* de supprimer une consommation (une) à remplacer par une autre consommation (deux) qui n’existe que si on emploie une autre consommation (3) pour produire la consommation (2).
Et, par ailleurs, taxes et impôts en sus n’ont pour usage que de nous faire consommer davantage de façon collective en nous supprimant des consommations faites au présent.
Il nous reste à savoir quel choix allons-nous faire pour la transition écologique :
* supprimer des consommations au présent : lesquelles ? ou bien :
* produire davantage (plus de temps, plus de personnes) pour taxer
a) les revenus de cette production uniquement
b) les revenus sur toutes les productions consommées puisque chacun profite des effets de la transition écologique qui demande plus de temps de production et qu’équitablement un temps doit être partagé entre tous.
Et pour arriver à cet objectif d’équité : l’État stratège doit agir pour que ce surplus de production existe lequel ne sera pas uniquement tourné vers la transition écologique (tout le monde ne travaillant pas dans ce domaine) mais dans tous domaines où aujourd’hui les besoins ne sont pas satisfaits.
Nous avons explicité ce qui correspond à faire en sorte que préoccupation de fin du monde et fin de mois soit compatible mais reste à régler le sort de ceux qui, malgré leur travail, ont des difficultés de fin de mois : ce qui relève de notre vie sociale et pas du tout de la transition écologique.
Quand le marqueur économique d’une société nationale est que la production des uns devient la consommation des autres : vouloir qu’un individu consomme davantage l’oblige à produire plus et pb si :
* ce n’est que l’équité des valeurs données à une ou à l’autre des productions à être utile et agréable aux autres.
* mais encore les choix équitables des consommations que nous décidons de faire de façon collective pour qu’ils soient eux aussi agréables et utiles à la vie dans notre société nationale qui sont la base de nos besoins en taxes et impôts de toutes sortes.
Vous remarquerez que l’important c’est l’utilité et le côté agréable de nos consommations et non pas les valeurs qui, elles, ne sont que des outils comptables.
Donc ne parlons plus de taxe d’hydrocarbure mais de contributions à nos consommations collectives toutes confondues dont une partie est à vocation de transition écologique, une autre pour notre protection, une autre pour notre administration etc. suivant des parts respectives si possible décidées par votation.
Ce n’est qu’en considérant les réalités qui précédent que les préoccupations de fin du monde et fin de mois vont se résoudre et non
* en persévérant dans la taxe d’hydrocarbure
* en associant la transition écologique FUTURE avec la préoccupation de fin de mois. Le PRÉSENT est à régler par des principes d’équité de vie sociétale dans le respect de la régénération de nos ressources naturelles.
Si les deux camps ne suivent pas cette voie, la confiance, reine de toute économie, va s’estomper, la psychose de lendemains incertains va s’installer et pousser à épargner, ne pas consommer : donc arrêter la production et ce sera une crise (psychologique) dont l’origine n’est pas financière mais celle de comportements jusqu’au-boutistes des élus et des électeurs mécontents de leurs élus.
Tout fait suite à un malentendu par manque de savoir : le savoir de la réalité de notre vie en société nationale où la consommation a préséance sur la taxe puisque toute consommation supplémentaire n’est pas la taxe mais:
* une production supplémentaire faite lors de temps d’activité supplémentaire ou
* la suppression d’une autre consommation.
Exactement ce que je pense, et exprimé avec un tact parfait. Merci Philippe Bilger.
Assez bon billet dans l’ensemble de la part de Philippe Bilger qui, après avoir observé la situation, son environnement, ses causes et ses acteurs, s’est attaché à l’analyser de la façon la plus objective possible.
S’en prendre aux privilèges exorbitants des sénateurs n’est pas une incongruité. Le symbole est fort: comment tolérer que des élus soient à ce point gavés de privilèges alors que la plèbe est en train de galérer.
S’agissant des Gilets jaunes, les donneurs de leçons, les analystes de tout poil sont sur tous les plateaux de télé.
On nous démontre quoi ? une facilité à commenter après-coup des événements qui leur échappent complètement.
Mais alors qui, dans ce pays, assure une veille préventive et conseille les gouvernants ?
Cela étant, chapeau bas à nos policiers qui sont agressés et doivent contenir les dérives des casseurs, ceci dans une amplitude d’horaire de travail qu’aucun autre salarié ne supporterait.
Les Gilets jaunes ; jusqu’où aller trop loin ?
Empathie bien tardive – trop tardive – cher P. Bilger.
Empathie minorée de multiples réserves, qui admettons-le n’ont pas grand intérêt : « le diktat Macron démission ».
Vous donnez l’impression de pas avoir complètement compris ce mouvement profond et populaire de souffrance sociale. Et de n’en avoir finalement retenu que ce qui se dit dans certaines salles de rédaction, dont beaucoup ont même méprisé ces « bouseux » de province dans les premiers jours.
Bien sûr, certaines demandes sont enfantines et tomberont d’elles-mêmes dans des discussions sérieuses qui, j’espère, s’enclencheront bientôt. Mais pourquoi s’attarder sur elles ?
Vous exonérez de toute responsabilité, semble-t-il, le Président Macron. Ce n’est pas surprenant.
Votre dernière phrase « Qu »ils parlent donc », dans son ton comminatoire est excessive et hors de propos. C’est au président de la République que vous auriez dû adresser cette apostrophe.
J’imagine le sourire de Trump quand il va rencontrer Macron : « Make France great again » !
Le quinquennat est brisé. A qui la faute cher P. Bilger ? Aux Gilets jaunes ?
Cordialement.
@ Patrice Charoulet
« …un mouvement sans chef, sans structure, sans programme, sans négociateurs, avec cent doléances disparates »
Bref, le contraire de tout cela s’appelle un parti politique (voire un syndicat) à l’image de ceux qui squattent l’espace politico-médiatique depuis une cinquantaine d’années pour n’en faire qu’à leur tête dans le dos des Français, une fois élus, en violation de la représentativité qu’ils sont supposés incarner et donc de la démocratie.
Et encore une fois, si les G.J. sont obligés de descendre dans la rue, c’est tout simplement parce que les partis politiques dits « de gouvernement » ne font pas leur travail et empêchent les Français d’exprimer même posément ce qui ne va pas en France en verrouillant tout discours non conforme en interne ou bien au Parlement.
@ jack | 01 décembre 2018 à 13:50
« S’en prendre aux privilèges exorbitants des sénateurs n’est pas une incongruité. Le symbole est fort: comment tolérer que des élus soient à ce point gavés de privilèges alors que la plèbe est en train de galérer. »
Je suis bien d’accord avec vous, Mongénéral l’avait proposé au plus mauvais moment, où tout était rejeté, lui-même n’avait rien vu venir, trop vieux malheureusement, Georges Pompidou le savait, il était la nouvelle vague comme au cinéma qui emportait tout.
Le Sénat ne sert à rien, consultatif, un effectif réduit suffirait amplement et surtout un plafonnement de l’âge et du nombre de mandats. Les réformes se sont arrêtées au seuil de l’efficacité, en fait les Gilets jaunes sont sur deux axes simples, pouvoir d’achat pour les plus faibles, pas d’aumône car ils savent que c’est nos impôts, et une réforme constitutionnelle des pouvoirs et donc des Assemblées.
https://www.senat.fr/role/senateurs_info/statut.html
La folie douce d’avantages acquis au fil du temps, pourquoi autant, pourquoi faire ?
Des voyages d’études sans intérêt, prétextes à peine déguisés d’un confort d’existence en itinérance, un Conseil constitutionnel déjà bien pourvu.
Les apparats d’un autre monde, ors et paillettes à discrétion contre frugalité besogneuse de ceux qui n’en peuvent plus.
Les pays nordiques comme référence, servir le citoyen et transparence d’où un consentement à l’impôt sans faille.
En face vous mettez les revenus d’une infirmière libérale qui se lève tôt par tous les temps… Populisme, oui sans aucun doute réalisme populaire de celui qui travaille pauvre – pire que tout -, pour rétablir ensuite des inégalités sans cesse croissantes par ceux qui devraient nous servir.
Sans le Sénat qui je pense sera supprimé à terme, c’est inexorable, il s’agit de muscler une Assemblée obèse qu’un régime de sportif devrait remettre à niveau, anima sana in corpore sano.
« La focalisation médiatique sur les Gilets jaunes (aussi négative qu’elle a été parfois), les violences qui n’ont pas assez distingué les manifestants pacifiques des casseurs enragés, les maladresses insignes de certains ministres (Castaner, Griveaux, Darmanin et Schiappa notamment), la rigidité au moins initiale du Premier ministre, les interventions inadaptées et à contre-temps du président de la République, ont favorisé la montée d’une radicalité inquiétante qui s’imagine pouvoir renverser la table démocratique quand il s’agit de s’asseoir autour d’elle avec des propositions plausibles et une discussion de bonne foi. » (PB)
« Ne faudrait-il pas ne plus entendre »et en même temps » essayer de concilier la préoccupation de fin du monde et celle de fin de mois ? » (Ange LERUAS)
Il faudrait faire en même temps mais impossible :
1- Le gouvernement ne l’a pas initié. La nature humaine est ainsi faite que les gens s’entêtent dans l’erreur par habitude et par orgueil.
2- Les gouvernants sont censés donner l’exemple, ne comptons pas que des gens à faible pouvoir d’achat comme de temps libre (heures supplémentaires pour avoir un peu plus d’argent, long trajet, temps pollué par le souci du lendemain donc difficilement porté à une anticipation que nos élites ne pratiquent pas elles-mêmes) concilient leurs intérêts et le court terme et la planète.
Cela demanderait qu’ils soient meilleurs que les riches… Or non, s’ils l’étaient, ils n’auraient pas d’enfants qu’ils condamnent au même sort que celui qui les accable. Riches et pauvres, pour le reste, ne se privent pas dans un bel ensemble d’avoir des enfants quand ils ont d’autres Kinder Surprise à leur donner comme ne pas s’aimer eux-mêmes ce qui rend pour le moins douteux qu’ils aiment leurs enfants.
3- Les pauvres ont été méprisés. Ce qui veut dire qu’ils sont menacés dans des fins de mois assez périlleuses comme ça, leur estime de soi a été attaquée.
Je rappelle qu’il n’est que deux issues aux gens acculés, la soumission ou sauter à la gorge de qui les accule, si ce n’est par la violence physique, par une violence symbolique.
Les « Macron démission » me semblent plus sérieux que des propos sinon plutôt rituels à toutes les manifestations.
Je dis donc que pour inverser un mouvement de montée aux extrêmes, c’est le gouvernement qui doit plier, et pas qu’un peu, comme le puissant doit montrer l’exemple et celui qui est dans son tort, s’humilier.
Si Macron, qui est responsable, ne veut pas se traîner dans la poussière, ce qui serait une vraie grandeur, le chef assume en tirant les conséquences de ses actes, et non en disant un j’assume qui peut être aussi bien une provocation, il doit sacrifier ses proches responsables, quoique moins, des mêmes errements que lui-même. Une victime substitutive. Le Premier ministre est le double souffre-douleur du Président, de par la Constitution et le rapport de force, le je me tape les corvées, l’impopularité, et quand j’ai assez épongé, ne suis pas lavé mais jeté dans la première poubelle.
Soit un nouveau monde, j’assume, je m’excuse platement et j’apprends à dialoguer, soit je jette un alter ego qui commence à me faire de l’ombre.
Ce qui a commencé par l’humiliation, Macron n’a cessé d’humilier les Français, surtout les plus faibles, mais tous aussi « Gaulois », doit se poursuivre dans l’humiliation.
Que ce soit dans la justice ou le rapport de force, rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme.
Titus tue son frère pour lui piquer sa bien-aimée, Titus renonce à Bérénice pour le bien de l’empire.
Ce qui commence dans la déraison, passion ou préjugé, ne s’achève pas sur un sermon ou une gentille table ronde et tout va bien.
Le monde est racinien.
La casse et les violences, organisées et voulues, révèlent la vraie nature, non pas de tous les Gilets jaunes, mais de leur partie active et déterminée, tout autant, sans doute, que leurs palinodies d’hier pour ne pas répondre aux offres de rencontre du Premier ministre, et leur incapacité, au bout du compte, à se doter de représentants.
Beaucoup de Français, par facilité, par esprit de revanche, par manque de réflexion ou par détestation de ce que représente à leurs yeux Emmanuel Macron, disent apporter leur soutien aux GJ et trouvent, ou font semblant de trouver, leur mouvement sympathique et digne de considération.
Le mérite des événements d’aujourd’hui est de les obliger à sortir de l’ambiguïté.
On ne peut pas s’offusquer des exactions en tous genres auxquelles nous assistons et, dans le même temps, continuer à soutenir un mouvement qui refuse de les condamner, qui a appelé à manifester dans des conditions qui impliquaient, presque mécaniquement, ce type d’agissements, et qui refuse par principe toute ouverture de dialogue (sans doute parce qu’à force de demander tout et son contraire, ce mouvement est dans l’incapacité absolue de s’engager dans quelque forme de construction que ce soit).
Ou alors cela signifierait qu’une forme de folie collective s’est emparée des Français.
Et qu’on cesse de nous bassiner avec la prétendue misère sociale à la Dickens qui caractériserait la France, pourtant le pays le plus redistributif du monde…
Les « revendications » foutraques des GJ, dont beaucoup sont parfaitement irréalistes pour quiconque a un minimum de connaissance du contexte économique européen et mondial, illustrent plutôt leur profond et navrant dénuement intellectuel entretenu par des médias boutefeux et l’écœurante démagogie des partis extrémistes.
Et n’oublions pas que les « manifestants » ne sont que quelques dizaines de milliers.
LCI : les « consultants » de ce jour sont le journaliste autoproclamé JM Aphatie (!), un sociologue gauchiste (pléonasme) et le directeur de L’Humanité… Quelle belle objectivité !
Et Mélenchon en fil rouge, qui court pathétiquement après le mouvement.
Quant aux casseurs en tout genre, ramassis de ratés nuisibles, d’aigris marginalisés et de professionnels du désordre, qui n’ont en commun que la violence et la haine pour exorciser leur médiocrité, ils ne sont qu’un cancer social qu’il faut éradiquer sans le moindre scrupule.
La République doit se faire respecter, y compris en enfermant ces primates haineux.
Heureusement que le gouvernement Philippe 2 ne se limite pas aux quatre ministres que vous citez et qualifiez. Je viens de suivre sur place l’immense travail accompli ces trois derniers jours par Madame Annick Girardin. Une femme que je ne connaissais pas. Elle n’a pas hésité à aller à la rencontre des manifestants directement à de nombreuses reprises. Parlant juste, faisant des propositions qui devraient – je l’espère – régler avec le temps les problèmes de l’île de La Réunion. Il faut l’avoir entendu critiquer clairement beaucoup d’élus qui ne font que du clientélisme sans s’occuper de la vie de leurs concitoyens, chose pour laquelle ils sont élus… Chapeau bas Madame.
La France d’en bas contre la France d’en haut, les « gueux » des campagnes contre les gens des villes, le petit peuple contre les élites.
La colère couvait depuis déjà quelque temps. Il ne manquait plus que le détonateur. Il a suffi de quelques centimes de plus sur le prix du carburant pour qu’elle éclate, alimentée par les réseaux sociaux.
Depuis le prix du carburant est redescendu mais il est trop tard, d’autres revendications se sont ajoutées au cours de ces quinze derniers jours, parfois totalement contradictoires.
Les réseaux sociaux sont totalement pollués par des fake news qui diffusent des vidéos d’événements sans aucun rapport avec les événements en cours.
Des casseurs revêtus de gilets jaunes se sont battus devant la tombe du Soldat inconnu, lieu sacré de la République. Ils ont tagué l’Arc de Triomphe.
La démocratie est menacée, les valeurs de notre République sont bafouées.
Il est grand temps que le gouvernement propose des solutions acceptables pour mettre un terme à ce qui ressemble de plus en plus à une insurrection. Bientôt il sera trop tard.
Lesquelles ? Je pense qu’il connaît très bien celles qui permettraient d’apaiser les Gilets jaunes.
Une chose est sûre, la politique du pourrissement serait la pire à envisager.
Les Français n’accepteront pas un quatrième samedi d’émeutes au Champs-Elysées.
Aujourd’hui, dans le Figaro Magazine, paraît un article consacré à Jean-Claude Michéa présenté comme « le penseur de la France des Gilets jaunes. » Comme si ce mouvement réflexe de mécontentement pouvait avoir été pensé et comportait une doctrine, des objectifs, une philosophie relevant de la raison.
Entendons-nous bien, il ne s’agit pas de condamner totalement cette chienlit, qui trouve son origine dans un laisser-aller gouvernemental qui dure depuis 1981. Des prélèvements excessifs, une incompétence généralisée des pouvoirs publics (seules les forces de l’ordre semblent y avoir échappé), le choix d’objectifs fumeux comme l’Europe d’aujourd’hui ou cette volonté nouvelle de faciliter les migrations au niveau mondial, contre la volonté des peuples, se traduisent par des conditions de vie insupportables pour bon nombre de nos citoyens. Je ne prendrai qu’un seul exemple: depuis 1950, j’entends parler de la crise du logement. Qui oserait soutenir qu’en 70 ans, on a réglé le problème ? On s’attaque à l’amélioration des conditions de vie des immigrants avant de régler celles des aborigènes.
Le sujet me dépasse, et il en dépasse d’autres.
Si j’ai relevé l’article en cause, ce n’est pas pour apporter un commentaire de plus mais pour une remarque: Monsieur Michéa, philosophe patenté, a choisi pour sa retraite de s’installer dans une de ces campagnes oubliées dont viennent les Gilets jaunes. Il en souligne le sous-équipement, conduisant à une vie spartiate. Mais il conclut: « Ici, la vie est dix fois plus rude mais cent fois plus belle. »
Combien de Gilets jaunes échangeraient leur vie de province ou de campagne contre une vie à la ville ?
Gilets jaunes !
Fils de soixante-huitards, gavés de 35 heures et de 5e semaine, bossant 200 heures de moins que nos voisins, geignards, remettre l’ISF, mais ils pouvaient aussi essayer d’en gagner du pognon, non on veut tout et son contraire, pas d’impôts mais des services publics.
Empuantir le pays avec du gas-oil et des cigarettes, accepter de manger n’importe quoi !
La culture du caddie, c’est trop tard, le monde va vous bouffer par Amazon interposé, les très riches vous ont sucés, et moi avec, même le Mont-Saint-Michel sera vendu aux Chinois, et il sera visité par des Chinois et vous, vous serez dans des Algeco serveurs de touristes chinois, s’ils acceptent votre service, ils importeront des Coréens à votre place.
Vous l’aurez voulu, vous l’aurez !
Les Gilets jaunes de base se radicalisent, encouragés par Mélenchon, Le Pen et stimulés par les extrémistes de tout bord.
Ils s’estiment méprisés comme d’autres par un regard qui les conduit au meurtre.
Quand l’Arc de Triomphe a été souillé c’est la Nation et la République qui ont été visées.
Comment se fait-il que ces GJ « pacifiques » se laissent emporter dans ces actes inadmissibles ?
Demain, gueule de bois garantie.
J’approuve cette taxe sur les hydrocarbures (bien que climato-sceptique !) ; et les manifs me font ch… Tout ce qui entrave la croissance économique aussi. Mais il ne faut pas gaspiller les énergies fossiles, on n’est pas près de s’en passer.
Macron a raison, je crois que je vais le soutenir aux européennes…
Les réseaux sociaux ne sont pas la démocratie participative, loin de là. lls sont infiltrés par certains dans un but douteux : plus détruire que construire. Bien triste.
Nous perdons tous à détruire notre société par ce biais, la violence est très pénalisante aussi pour les plus fragiles.
Par contre il faut des remontées directes des citoyens jusqu’au sommet de notre démocratie, des rencontres autorisées assez régulières entre le sommet et les citoyens. Lorsqu’une revendication a été exprimée par un nombre important de citoyens, une remontée directe face à face avec des citoyens serait bien, à la place de nos représentants élus, de temps en temps, dans un large hémicycle pour exprimer les ressentis de la rue, avec un panel de volontaires non élus mais ayant fait candidature au préalable pour un sujet ou les sujets signés par un nombre important de citoyens pour que leurs propositions soient portées directement et étudiées puis votées ensuite dans nos assemblées officielles élues démocratiquement en effet.
@ Marthe Dijoux
« Et qu’on cesse de nous bassiner avec la prétendue misère sociale à la Dickens qui caractériserait la France, pourtant le pays le plus redistributif du monde… »
Ah ! La redistribution, la redistribution et ils sautent comme des cabris…
Et si une grande partie des désordres actuels – et pas uniquement ceux imputables aux Gilets jaunes – pouvaient justement provenir de cette « redistribution » ?
Ne vous êtes-vous jamais demandée si cette « redistribution, selon laquelle un « redistributeur » se permet de voler Pierre pour le donner à Paul selon des critères opaques ne serait pas une violation en règle du droit de propriété pourtant reconnu comme « inviolable et sacré » (le seul droit à bénéficier de ce statut) par la Constitution ?
En pratique, à votre avis, qui va gagner au change sinon les gens dont le « redistributeur » cherche à s’attirer les faveurs à des fins troubles ?
Et qui va être le dindon de la farce ?
Enfin, vous n’avez manifestement pas bien compris que les G.J. sont justement les grands oubliés de ce grand épandage de manne céleste effectué par ce « redistributeur » si généreux avec un argent qu’il a extorqué aux autres, en se servant aussi au passage…
Les « nantis « qui ne veulent rien céder aux démunis !
En aucun cas, je ne veux être considérée comme nantie, mais en aucun cas, je n’accepte cette pleurnicherie permanente !
Toute notre vie, notre couple s’est débattu pour y arriver, pour joindre les deux bouts, nous avons refusé le chômage et l’assistance, nous sommes partis travailler et gagner notre vie ailleurs, pour ne dépendre de personne
Pour être acteur de notre vie sans mendicité.
Alors, que chacun en fasse autant ! 12 heures/jour à 600 km de la maison.
Ces fausses pleurnicheries me révoltent au plus haut point.
Chacun est seul responsable de son choix de vie et n’a rien à attendre de l’autre. OK ?
L’assistanat permanent me révolte et me révulse.
Chacun a le droit d’être aidé à un moment ou à un autre, mais après STOP, par respect pour les « payeurs ».
Quant à votre mouvement soutenu par 80 % des Français vous me faites bien rigoler !
Rentrez dans une classe de maternelle et demandez aux petiots « Qui veut des bonbons ? ». Vous aurez 100 %. Nous sommes tous à vouloir moins d’impôts, alors stop avec vos sondages idiots !
Soutenir ne veut pas dire approuver ce que l’on voit actuellement !
Surtout que la casse sera payée par… ?
À souhaiter, suppression de toutes les allocations !
Je reviens sur cette jeune femme avec deux enfants (géniteurs ?), aide-soignante à 1 250 euros net par mois (émission de Pujadas).
Donc, si j’ai bien entendu, une prime d’activité (payée pour travailler !) de 130 euros, une APL de 96 euros, des allocs familiales de 131 euros, on arrive « officiellement » à plus de 1 600 euros !
Aussi a-t-elle volontairement oublié de nous parler de la « participation » du ou des géniteurs contraints de contribuer à l’éducation de « leur » progéniture. Si ce n’est pour habiller les enfants.
Alors qu’elle se disait contrainte de mendier cette aide à grand-mère !
Je n’apprécie pas du tout d’être prise pour une co**e par ces soi-disant pauvres !
Les pleureurs qui nous cachent la moitié de leurs revenus, ça suffit.
Ca tombe très mal. Entre la réunion du G20 en Argentine et les scènes de chaos en France, mais plus encore à Paris, Macron pourra-t-il encore jouer le Jupiter et mettre en avant sa fameuse politique et convaincre ses homologues étrangers de le suivre ? Sérieusement, je ne le pense pas.
Macron a tout fait pour se faire détester, à commencer par les Français.
@ tous les admirateurs des Gilets jaunes
Oui cela fait quarante ans que ça dure, hélas. Les 35 heures payées 39 ont été mises en place il y a 18 ans.
On a fait de la politique en pensant naïvement que le travail partagé conduirait à une diminution du chômage. Grossière erreur ! Cela n’a rien résolu et bien au contraire les entreprises ont licencié davantage et se sont rattrapées sur une non augmentation des salaires dont nous vivons aujourd’hui les conséquences.
Nous ne sommes plus dans les Trente Glorieuses, nous n’avons plus d’argent à distribuer, et vous voulez augmenter les charges des entreprises (notamment des petites et moyennes qui ont largement bénéficié du CICE ne vous déplaise) et augmenter largement le SMIC ce qui va frapper de plein fouet ces mêmes petites et moyennes entreprises qui créent bien plus d’emplois que les grandes (80/20)…
Vous en connaissez le résultat : chômage en hausse, faillite d’entreprises en hausse et donc paupérisation accrue de ceux que vous dites vouloir protéger.
Quand vous parlez de faire de la politique, j’observe que de la politique, c’est ce qu’ont fait tous nos précédents gouvernements depuis quarante ans pour plaire aux Français: accélération de l’endettement du pays pour palier les déficits de tout le système social français (modèle qu’aucun pays développé ou en cours de développement n’a voulu copier).
Cherchez l’erreur s’il est si bon que cela !
À vouloir trop plaire pour se faire réélire, le bateau est devenu ivre : paupérisation accrue et économie exsangue qui commence à reprendre mais pas suffisamment encore.
Si votre politique est de tout lâcher pour encore faire prendre du retard à la France et ne pas donner de travail aux jeunes, car ce sont les conséquences de ce que vous préconisez: alors NON, je refuse d’aller à la facilité !
Cette crise hélas ne fait que commencer.
Finalement, les casseurs anarcho-gauchistes feront plus de dégâts dans Paris que la Wehrmacht en 1944.
Von Choltitz au secours !
Qu’attend donc le basset à poils ras de l’Elysée ?
@ Noblejoué | 01 décembre 2018 à 14:50
« « Ne faudrait-il pas ne plus entendre »et en même temps » essayer de concilier la préoccupation de fin du monde et celle de fin de mois ? » (Ange LERUAS)
Il faudrait faire en même temps mais impossible :
1- Le gouvernement ne l’a pas initié. La nature humaine est ainsi faite que les gens s’entêtent dans l’erreur par habitude et par orgueil.
Je dis donc que pour inverser un mouvement de montée aux extrêmes, c’est le gouvernement qui doit plier, et pas qu’un peu, comme le puissant doit montrer l’exemple et celui qui est dans son tort, s’humilier.
Soit un nouveau monde, j’assume, je m’excuse platement et j’apprends à dialoguer, soit je jette un alter ego qui commence à me faire de l’ombre.
Ce qui commence dans la déraison, passion ou préjugé, ne s’achève pas sur un sermon ou une gentille table ronde et tout va bien. »
Vous analysez bien la situation dans votre commentaire.
C’est effectivement à celui qui a le pouvoir de corriger la situation à l’origine du déclenchement des manifestations d’agir : à partir du moment où la manifestation se justifie par un handicap à passer le cap de la fin du mois de bien des gens en souffrance, ajouter de la souffrance à la souffrance.
Les manifestants n’ont pas le pouvoir d’améliorer leurs fins de mois.
Ce n’est qu’à ceux qui ont eu le pouvoir de mettre ce handicap de le lever. D’autant que les possibilités de faire autrement pour que fin de mois et retarder la fin de vie du monde, existent comme le démontre mon précédent commentaire.
Hélas, comme vous le dites, « Le gouvernement ne l’a pas initié. La nature humaine est ainsi faite que les gens s’entêtent dans l’erreur par habitude et par orgueil. »
Mais les laisser faire, sans exiger des auteurs de la mise en place des handicaps de les enlever, n’engage-t-elle pas la responsabilité de ces « laisseurs-faire » ? en particulier ceux dans ce blog qui n’exigent pas de faire autrement et lever les sentences contre ceux qui voient arriver avec souffrance leurs fin de mois ?
Si nos élus manquent de courage par orgueil, montrez-leur que vous n’avez pas l’orgueil d’avoir à un moment mal analysé la situation et que le courage ne vous manque pas à vouloir concilier fins de mois avec retarder la fin de vie du monde que connaîtront nos descendants.
Demain se crée aujourd’hui. Et c’est vous qui aujourd’hui avez ce pouvoir de prendre les décisions ; de laisser faire les erreurs ou bien de supprimer ces erreurs.
Je suis inquiète, je n’ai pas vu Casto-les-bons-tuyaux en conférence de presse ce matin, ni ce midi, annonçant à ‘Paris et au monde’, le nombre de manifestants (à la virgule près) et le nombre de casseurs d’extrême droite repérés par SES forces de l’ordre.
Je me suis consolée en regardant sur une chaîne (je ne sais plus laquelle) un policier interviewé en plateau, vêtu d’un gilet jaune, nous faisant part du malaise des policiers citoyens « à côté » des Gilets jaunes pour leurs revendications qui sont également les leurs, tout en continuant à faire leur travail. Ca fiche un coup cette dichotomie policière…
D’un autre côté voir brûler des Range ou des 4X4 Merde-ss, pardon, Mercedes, sur les Champs ça m’a fait sourire parce que je trouvais qu’ils (elles) brûlaient mieux que les Twingo des banlieues. Sans doute parce que leurs propriétaires avaient fait le plein d’essence la veille, allez savoir…
Un journaliste, genre ‘commentateur sur le front’ disait « je n’ai jamais vu ça de ma vie ». A le voir je crois qu’il ne devait pas avoir plus de 30 ans 😀
A 18h le spectacle était quasi terminé, et ça tombe bien parce qu’à 20h j’ai tarot avec des ami(e)s.
Adéo à tous.
Ces Gilets jaunes ne se rendent pas compte que les actions qu’ils mènent vont à l’encontre de leurs demandes :
– bloquer les routes c’est bloquer le commerce, l’industrie, l’artisanat.
– bloquer les routes c’est préparer des licenciements.
– bloquer les routes c’est retirer aux aides sociales les moyens d’aider ceux qui en ont besoin.
– bloquer les routes c’est stopper les exportations et empêcher la France d’exporter.
– bloquer les routes c’est tuer dans l’œuf les moyens de satisfaire leurs revendications.
Maintenant l’attitude du gouvernement est négative, sa première action devrait être d’exonérer de l’ISF les montants investis dans de nouvelles actions d’entreprises françaises, les sommes investies dans des PME françaises, enfin tout montant investi pour augmenter la production en France et l’embauche de travailleurs.
Décréter aussi que les investissements dans les énergies renouvelables apporte une certaine réduction sur l’ISF.
Ces exonérations permettraient à ceux qui les feraient de leur rapporter dans l’avenir, ce qui serait constructif.
Macron n’a pas de chance.
Le ras-le-bol fiscal ne vient pas de lui mais des gouvernements précédents.
La taxe carbone ne vient pas de lui mais des gouvernements précédents.
Tout ce qui a mis le peuple dans la rue est le fait des Sarkozy, Hollande et plus globalement des politiques des quarante dernières années.
Si on veut être objectif, Macron a même plutôt anticipé les demandes des Gilets jaunes : il a augmenté les salaires, il supprime la taxe d’habitation, il met en place le reste à charge zéro pour les lunettes et appareils auditifs, il met en place des primes écologiques, il a augmenté la prime d’activité et les minimas sociaux (RSA, Allocation handicapés, minimum vieillesse ), etc. Bref il a fait plus en 18 mois pour beaucoup de Gilets jaunes que tous ses prédécesseurs réunis !!
Mais pourquoi alors cette colère ?
Pourquoi maintenant ?
Pourquoi ça tombe sur lui ?
C’est à cause de ses attitudes et de certaines paroles qu’il a prononcées.
De cette arrogance franche et directe.
Si quelqu’un par exemple te dit que tu as un gros c*l il aura la plupart du temps raison mais tu lui en voudras à mort très très longtemps.
Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire. C’est injuste mais c’est ainsi.
Au fond il n’est en rien responsable des causes de ce mouvement mais il est responsable de son déclenchement. Ce n’est peut-être pas juste mais c’est malgré tout de sa faute.
Par jeu, j’ai formulé une opinion sur une hypothèse invraisemblable: l’évolution éclair. Mais il me paraît tout aussi inconstant de juger les Gilets jaunes comme une chienlit. Le mécontentement profond a été dit, repéré, expliqué, disséqué et justifié: les personnels politiques.
Comment aujourd’hui, justifierait-on que Hulot soit l’homme préféré des Français, alors que manifestement, il manque de toute envergure pour décider sur un diagnostic authentiquement écologique. On sait que la lutte contre les carburants fossiles est un amusement pervers puisqu’il confine à simplement augmenter les impôts pour payer les dettes de caisse. Ce n’est qu’un moyen de se procurer de l’argent de poche, sans référence réelle à l’écologie, sauf le babil ministériel.
Circule en ce moment une vidéo d’un député européen en 2013, envoyant à la figure des membres du parlement idoine leur malhonnêteté au regard des avantages invraisemblables dont ils profitent.
https://www.youtube.com/watch?v=f37eGwWka8I
Cela a-t-il eu un effet ? Non, zéro.
Oui, le désespoir est de mise, car si l’opinion continue à cautionner la lutte écologique par les gouvernements, ce sera obligatoirement un désastre, car un gouvernement n’a d’autre ambition qu’accroître son pouvoir et toute avenue fiscale l’agrée.
Ces gens-là sont nos ennemis, et ce ne sont pas les mesures sociales, éléments de pouvoir, qui y changeront quelque chose, car le niveau immédiatement inférieur, c’est la dictature à la Maduro.
Aujourd’hui, on dit le contraire de la vérité, on falsifie les chiffres, le GIEC est spécialiste de l’approximation, on instille la peur. On parle de hausse du niveau de la mer, imputée aux activités humaines, mais sans en préciser les causes, concrètement.
Il y a un problème majeur: la pollution, où le CO2 n’a pas un rôle majeur. Mais la lutte serait alors frontale avec les géants de l’industrie, il est préférable de se vernir les ongles en taxant les populations, toujours plus.
L’essence émet plus de CO2 que le diesel, mais moins de particules fines, en revanche, 37 % de la diffusion de particules fines provient tous véhicules confondus du frottement des pneus, des plaquettes de freins et des disques d’embrayage, malgré les progrès dans ce domaine. La lutte n’est pas égale, le perdant est toujours le citoyen, plus facile à écraser.
Cette politique a une limite, le retournement du citoyen dans une attitude voulue ou subie de non consommation. Alors, l’Etat est perdu ou change.
On peut dire exactement le contraire, moquer ou rester atone. C’est ce que j’ai choisi ; mes enfants se débrouilleront, ils sont presque à la retraite, mais la cause de leur disparition ne sera certainement pas le changement climatique.
La ficelle est grosse mais solide. Il s’agit pour Macron d’apparaître comme le garant de « l’ordre ». Donc plus les GJ et les casseurs mettent le bazar plus il espère aux européennes d’abord puis aux élections suivantes recueillir les voix des tenants de l’ordre. Les commerçants exaspérés, les citoyens gênés etc. Surtout les Parisiens qui se sont sentis très peu concernés par ce mouvement mais en ont subi les conséquences sans rien y comprendre.
EP a posé les bases du bûcher avec la limitation à 80, il en rajoute avec les augmentations de carburant, la CSG (tient je vais payer des impôts sur des sommes déjà parties aux impôts). Petit détail en regardant les véhicules incendiés, ceux à essence brûlent mieux que ceux à gasoil.
Bon, il est temps d’aller regarder la 3.
@ Scarole
« Oui cela fait quarante ans que ça dure, hélas. Les 35 heures payées 39 ont été mises en place il y a 18 ans. »
En gros vous avez raison, mais tout ce que vous évoquez n’est que le résultat d’accords entre des gouvernement socialistes ou crypto-socialistes du genre droite molle avec des syndicats terroristes investis de tous les droits en 1945 !
Les G.J ne sont que des victimes, de même que des millions de Français comme nous pris en otage pour payer les pots cassés.
Pour ma part, j’aurais plutôt intitulé ce billet : « Les Gilets jaunes, ou comment ne pas aller assez loin ».
Bravo aux Gilets jaunes qui se sont battus dans les rues de Paris, montrant qu’ils avaient des « c..illes ».
Si l’opposition était courageuse et organisée, elle aurait organisé, comme dans les républiques bananières, un contre-coup d’Etat, identique à celui qui a eu lieu en 2017 avec Macron, mais dans l’autre sens, profitant de l’absence de Macron.
Elle ne publierait pas des billets comme l’ont fait LR et RN appelant à la modération.
Ils ont raté le coche, une deuxième fois.
Je ne sais pas quelle destruction est la plus efficace, celle des Gilets jaunes et des casseurs, ou celle d’Emmanuel Macron, plus jupitérienne.
Macron va-t-il pouvoir revenir en France, si les GJ bloquent l’aéroport ?
Marine Le Pen se dit horrifiée des débordements sur les Champs-Élysées alors que c’est elle qui a demandé au gouvernement de laisser les Gilets jaunes y défiler ! Quelle hypocrite ! Elle qui n’a jamais travaillé de sa vie, qui vit de ses rentes dans son bel hôtel particulier. La honte !
Pour moi la messe est dite, aucun argument des GJ ne trouvera grâce. La scène de la tombe du Soldat inconnu restera définitivement gravée chez nos compatriotes et à l’étranger. Et ce n’est pas la scène pathétique orchestrée autours de cette flamme qui sauvera cette image abjecte de cette honte.
Honte à vous MLP d’oser récupérer ce symbole, le soldat inconnu, tous nos soldats méritent mieux !
Quant à Mélenchon, Le Pen et consorts accusent le gouvernement d’instrumentaliser le conflit des Gilets jaunes et laisser les casseurs de tout poil saccager le centre de Paris.
Que de pathétiques farceurs font ces indignés des barricades.
Il me semble que plus tôt dans la semaine Marine Le Pen et Mélenchon réclamaient un libre accès des Champs-Elysées aux Gilets jaunes… Ce que le gouvernement a fait.
Mélenchon, apparatchik de la politique, chantre de la dépense publique et de la dette, rêve de révolution façon 1789 dans le rôle d’un Robespierre d’opéra.
Mélenchon me semble, à la façon des Visiteurs, égaré dans les couloirs du temps.
Ce très antipathique Jacouille peut s’attendre dans les années qui viennent à subir le même sort que certains hommes politiques : le dégagisme va bientôt le rattraper pour le plus grand bien de notre démocratie.
Grand soutien à nos forces de l’ordre républicain, à notre président de la République et à son gouvernement.
Tenez bon vous arriverez à réformer ce pays maltraité pendant quarante ans par la paresse de ces Présidents depuis François Mitterrand, le manque de courage politique, la démagogie des corps intermédiaires et des syndicats corporatistes…
Globalement d’accord avec vous.
La compassion c’est bien, mais il faut que tout le monde adopte un langage de vérité. On ne peut discuter que si on a quelqu’un en face, il faut que les Gilets jaunes désignent des représentants reconnus. On ne peut demander à discuter avec un gouvernement avec comme préalable l’exigence de sa démission. Ce ne sont pas les Gilets jaunes qui nomment le président de la République, il est élu au suffrage universel. Aucune partie du « peuple » ne possède la souveraineté (article trois de la constitution). Si les Gilets jaunes se comportent comme des casseurs ils doivent être traités comme tels.
Sans l’acceptation de ces principes tout dialogue sera impossible.
Comme Exilé | 01 décembre 2018 à 13:27, je considère Monsieur Bilger votre analyse fine et argumentée. A tel point que l’on voit refleurir les noms d’intervenants manifestement issus de l’environnement 3.0 de la majorité présidentielle qui se livre ici à une contre-offensive en bonne et due forme ! Il faut croire que ce que vous écrivez influence la réflexion de bien plus de personnes que vos commentateurs réguliers…
La question du « jusqu’où aller trop loin » me paraît ne pas concerner que les seuls Gilets jaunes. Mais aussi, d’abord et surtout nos gouvernants qui semblent se trouver aux abonnés absents.
Paris et aussi une partie de la province flambent, et monsieur Macron continue de s’exprimer en Argentine alors qu’il aurait dû interrompre son séjour pour revenir au plus vite à Paris !
Ce soir, compte tenu de la situation, l’on aurait dû entendre, en l’absence du président de la République, le Premier ministre intervenir à la télévision et à la radio pour prononcer des paroles d’apaisement dans l’attente des décisions présidentielles. Eh bien non : il se contente de quelques phrases rapportées par les chaînes télévisées ! A-t-il seulement compris l’urgence de la situation ? Temporiser est-il le seul moyen de gagner du temps et de l’apaisement alors que ce sera nécessairement reçu comme un mépris supplémentaire par la population qui se rebelle ?
Et je ne parle pas de la présence de monsieur Castaner qui ne fait que donner le décompte national de manifestants (apparemment très sous-estimé) et de blessés et d’interpellations…
Je suis sidéré par l’absence de sens politique de nos gouvernants actuels, par leur incapacité manifeste à comprendre un mouvement qui les dépasse. Leur schémas mentaux ne sont pas en mesure de leur assurer cette compréhension intime indispensable et donc d’anticiper.
De fait ils ont fait depuis longtemps l’impasse sur le « peuple français » réduit à une collection d’individus consommateurs sans culture et donc interchangeables avec tout élément allogène. Or là ils sont confrontés à une révolte du peuple, celui-même que Marthe Dijoux | 01 décembre 2018 à 15:06 traite de « primates haineux ». Elle oublie ce faisant que ce sont les aïeux de ces mêmes primates qui ont vaincu l’Allemagne en 1918 au prix d’un million quatre cent mille morts sans compter les millions de blessés, ceux aussi à qui elle doit sa liberté…
Or, je suis certain que les responsables de la police nationale sont parfaitement renseignés et qu’ils ont informé le ministre de l’Intérieur de manière détaillée et précise des intentions des casseurs. Mais le ministre de l’Intérieur et le Premier ministre en ont-ils réellement tenu compte et mesuré la situation ? J’en doute au vu des débordements auxquels on assiste ce samedi, d’autant que les points de confrontation placés sur des plans de Paris montrent à l’évidence la stratégie de casseurs qui pour beaucoup sont ceux qui ont « officié » à Sivens ou à Notre-Dame-des-Landes ou le 1er mai déjà à Paris (Black Blocs) et que notre Justice ne condamne quasiment jamais, faute paraît-il de preuves suffisantes !
Après Mai 1968, monsieur Marcellin avait fait voter la loi anti-casseurs. Pourquoi nos têtes paraît-il pensantes sont-elles incapables d’en reprendre la « philosophie » ? A croire qu’elles attendent ce type d’incidents pour déconsidérer les manifestants et mouvements qui ne cassent pas. Si c’est cela, je considère qu’ils portent une grande responsabilité dans les événements en cours.
Les Gilets jaunes ne sont pas allés trop loin, ils n’auraient jamais dû commencer !
Ce qui est étonnant est de voir un « Gilet jaune » qui, clairement, est en surpoids d’une bonne cinquantaine de kilos, comme l’est sa demi-douzaine de compagnons cadrés par la caméra de BFMTV, déclarer que les Français crèvent de faim !
Il ne protestait vraiment pas parce que le litre de diesel est trop cher, mais plutôt parce que le kilo de foie gras l’est !
Nous ne sommes pas dans une situation similaire à celle des années 30, nous sommes dans une situation similaire à celle des années 40 !
Macron se trompe de décade.
Une poignée de collabos, les Gilets jaunes, coopérant avec des Croix-de-Feu et des nazis, les casseurs, et 70 % de pétainistes qui les approuvent en attendant de retourner leurs vestes le moment venu font revivre quelques vieux souvenirs.
Je serais même tenté de voir Mélenchon en Pétain faisant don de sa personne à la France, il l’a suggéré il n’y a pas si longtemps.
Le but, comme en 40, est de détruire la France, BFMTV jouant le rôle du Radio-Paris de l’époque.
Le plus remarquable est que ces gens sont les membres des générations qui ont mis la France dans le pétrin à force de vouloir plus, ils se plaignent de leur propre bêtise et irresponsabilité !
Quant on est c*n on est c*n !
Ce mouvement est un scandale, une insulte aux droits de l’homme, un affront à ce pays, à son histoire, aux millions de poilus morts et mutilés que nous venons de célébrer.
Des poilus qui ne sont pas morts pour que leurs descendants se comportent comme des gamins trop gâtés en manque de vacances, ils sont morts brûlés, pas burn-outés, ils sont morts en respirant des gaz de combat dans des tranchées pourries, pas des gaz d’échappement des diesel de leurs automobiles climatisées !
Ils sont morts pour l’honneur de ce pays, pas pour que cent ans plus tard des Français le déshonore.
En somme, ce que confirme le mouvement des Gilets jaunes, c’est le banditisme inhérent à la mentalité française.
J’en veux pour preuve l’amusant déchaînement d’hypocrisie à mon encontre, sur un fil précédent, de certains soi-disant défenseurs du mouvement, qui, incapables de réfuter mes objections sur le fond, se livrent à mon adresse aux attaques personnelles les plus mesquines et les plus ignobles.
Où l’on voit que le banditisme a infecté les couches supérieures de la population, puisque les commentateurs de ce blog ne sont pas, en majorité, des sans-dents.
Et j’en veux pour preuve un épisode peu commenté, celui de l’entrevue avortée entre Jason Herbert, l’un des porte-parole des Gilets jaunes, et Édouard Philippe.
Elle a mis en évidence le caractère grotesque et peu sérieux du mouvement : Jason Herbert a mis fin à l’entrevue après quelques minutes, sous prétexte que le gouvernement n’a pas accédé à sa demande que l’entretien soit filmé par les médias.
Non seulement la demande elle-même était ridicule — des négociations se tiennent toujours à huis clos, par nécessité, et Jason Herbert, en tant qu’ancien journaliste, aurait dû le savoir ; mais si réellement c’était là, pour les Gilets jaunes, une condition impérative, alors ce point aurait dû être éclairci à l’avance. En l’absence d’accord, il n’y avait pas lieu de faire semblant de se rendre à une entrevue, pour en sortir aussitôt.
Déranger le Premier ministre pour rien, c’est d’un amateurisme, d’une grossièreté et d’un mépris, à l’encontre de tous les Français, qui révèle une mentalité de voyou.
Mais surtout, Jason Herbert a mangé lui-même le morceau, en avouant pourquoi il était seul à se rendre à ce rendez-vous, alors que les porte-parole étaient au nombre de huit, sauf erreur, à ce moment-là. C’est parce qu’ils ont subi des menaces de mort, de la part de leurs propres « camarades », pour les dissuader d’aller discuter avec le gouvernement. « Notre vie est en jeu », a-t-il dit.
Nous avons même assisté à ce spectacle absolument unique, je pense, dans l’histoire de la contestation sociale : la présence d’un second porte-parole, à cette réunion, qui a exigé que son identité reste secrète, et qu’il soit exfiltré par une porte dérobée. C’était le prix pour qu’il accepte de courir le risque, lui, de discuter un certain temps avec le Premier ministre.
Nous avons donc un mouvement composé d’un tel ramassis de canailles et d’abrutis, qu’il menace de mort ses propres chefs (pardon, ses porte-parole, il n’y a pas de chefs), afin qu’ils ne fassent pas avancer leurs revendications. Ils sont si stupides, qu’ils pensent réellement qu’ils arriveront à leurs fins en faisant la « révolution », en mettant le « bololo », en dirigeant le pays avec des soviets, en terrorisant leurs délégués, et en refusant toute négociation qui pourrait faire reculer le gouvernement.
Face à ce lumpen-prolétariat, qui avons-nous, comme lumières intellectuelles, pour inspirer la juste révolte du peuple en lutte ?
Jean-Claude Michéa, cité dernièrement, ici, de façon élogieuse, par un commentateur qui se présente comme un centriste éclairé, et dont le nom m’échappe à l’instant.
Ayant lu certains des travaux de Michéa, je pensais que c’était un crypto-marxiste, certes, mais un marxiste modéré. Pas du tout ! C’est un communiste enragé, un fou furieux, un fanatique. Il n’est pas à la gauche de la gauche, il est à la gauche de l’extrême gauche.
J’ai eu la curiosité de lire l’intégralité de sa Lettre aux Gilets jaunes, indiquée ici par notre collègue si gentil, si tolérant et si raisonnable.
Eh bien ! nous sommes chez la racaille bolchevique de 1918. Avec, certes, cette touche de « culturation » qui signe l’intellectuel françoué. Ça commence comme ça :
« Chers Amis,
Juste ces quelques mots très brefs et donc très lapidaires… »
Admirable morceau de cuistrerie. Ces mots très brefs, et donc très lapidaires. Du Bouvard et Pécuchet.
« …car ici, on est un peu débordés par la préparation de l’hiver (bois à couper, plantes et arbres à pailler, etc.). »
Oui. Car Monsieur Michéa, qui est une « marque » à Saint-Germain-des-Prés, est un « rural », voyez-vous. Il faut absolument qu’il nous fasse savoir, dès l’abord, que lui est un vrai paysan, qui sème son blé à la main et qui est enraciné dans la vraie terre de la vraie France. Pas comme tous ces bobos hors-sol des villes mondialisées qui causent dans les médias du système — et qui ont pourtant fait le succès de ses livres.
Petite incidente, l’un des ces bobos hors-sol mondialisés, journaliste dans le média de « droite » Le Figaro, vient de réaliser une interview servile d’admiration de Jean-Claude Michéa.
Ce dernier l’a littéralement traîné dans la boue avant de consentir à délivrer sa précieuse Parole, mais cela n’empêche pas Alexandre Devecchio de passer la brosse à reluire :
« Rencontre avec le penseur de la France des Gilets jaunes… c’est l’un des philosophes contemporains les plus importants et les plus mystérieux… rencontrer Jean-Claude Michéa est un privilège rare… l’auteur d’Impasse Adam Smith est un peu le Stanley Kubrick des intellectuels… »
Tout cela après que Michéa, tout comme Herbert, se fut comporté de façon extraordinairement grossière avec son interlocuteur. Ainsi que le rapporte ce dernier :
« Mon adresse », dit Michéa ? « Attendez, il était bien convenu que l’entretien aurait lieu à Mont-de-Marsan. Il vous a été clairement signifié, depuis le début, que l’accès à notre ferme est strictement interdit à tout journaliste (et a fortiori à tout photographe), le lieu devant rester ‘secret’. Il s’agit de respecter la quiétude de notre petit village où nul n’a envie de voir débarquer micros et caméras. Donc, à vous de voir si vous maintenez ce déplacement. Mais c’est cela ou rien ! »
Il vous a été clairement signifié. Toute l’arrogance du petit facho de poche qui se prend pour quelqu’un, qui parle de lui à la troisième personne, et qui trouve indispensable d’humilier au préalable celui qui propose de contribuer à sa renommée.
Et donc, quelle est la pensée de « l’un de nos plus importants philosophes contemporains » ?
Elle consiste à appeler Margaret Thatcher « la sorcière Maggie ». On voit tout de suite le niveau. Déshumanisation et appel implicite au meurtre. Heureusement qu’elle n’est plus de ce monde.
D’après Michéa, le gouvernement Macron serait « clairement prêt à aller jusqu’aux pires extrémités pinochétistes (comme Maggie avec les mineurs gallois ou les grévistes de la faim irlandais) pour imposer sa ‘société de croissance’ « .
Donc Margaret Thatcher, c’est la même chose que Augusto Pinochet. Macron, c’est un dictateur qui torture ses opposants et les jette du haut des hélicoptères de ses généraux. La « société de croissance » (?), c’est mal, parce qu’il faut que les pauvres gagnent plus d’argent, et c’est en instaurant la décroissance que les pauvres seront moins pauvres.
Si ça c’est un philosophe (ne parlons pas de son « importance »), moi je suis avocat général à la cour d’appel de Paris. Il est donc établi, à ce stade, que Michéa n’est qu’un militant gauchiste stupide ou intellectuellement malhonnête (l’un n’excluant pas l’autre), mais où se positionne-t-il exactement sur le plan politique ?
« Si le mouvement des Gilets jaunes gagnait encore de l’ampleur », écrit l’ermite de je-ne-sais-où, car sinon il serait harcelé par les micros et les caméras, « l’État benallo-macronien n’hésitera pas un seul instant à envoyer partout son Black Bloc et ses ‘antifas’ (telle la fameuse ‘Brigade rouge’ de la grande époque) pour le discréditer par tous les moyens ».
L’État benallo-macronien. En effet, Alexandre Benalla est le numéro deux (ou trois, ou quatre…) du gouvernement.
Les Black Blocs et les antifas ne sont pas, contrairement à ce que croit un vain peuple, des gauchistes enragés et violents, ce sont des casseurs d’extrême droite pilotés en sous-main par Emmanuel Macron.
« La Brigade rouge » n’a jamais existé, mais on ne peut pas demander à un bouseux occupé à « pailler ses arbres » de savoir qu’il a existé, dans les années 70, un groupe terroriste nommé les Brigades rouges en Italie et en France.
On ne peut pas demander à un menteur, qui assimile Thatcher à Pinochet, de reconnaître que les Brigades rouges ont assassiné 84 personnes au nom de l’idéologie communiste qu’il défend. Ni de reconnaître que les accusations, jamais prouvées, de manipulation par la CIA ont servi à la gauche à exonérer les Brigades rouges de l’aide active, tout à fait avérée, celle-là, des services secrets tchèques et de l’OLP.
« Faut-il rappeler, en effet, qu’on compte déjà 3 morts […]. Or, si ma mémoire est bonne, c’est bien à Mai 68 qu’il faut remonter pour retrouver un bilan humain comparable […] »
Deux morts, d’après mes informations. Mais le malhonnête Michéa, par son amalgame avec Mai 68, tente de faire croire que ces victimes ont été tuées par la police. Il omet de préciser que leur décès est de la responsabilité des Gilets jaunes, et de leurs blocages anarchiques, dépourvus de service d’ordre.
« Et qu’auraient d’ailleurs dit les chiens de garde de France Info si ce bilan (provisoire) avait été l’œuvre, par exemple, d’un Vladimir Poutine ou d’un Donald Trump ? »
Celle-là est particulièrement gratinée, parce qu’elle enquille cinq mensonges en une seule phrase.
Michéa suggère que Poutine est un suave pacifiste, qu’il n’a pas deux morts sur la conscience comme cette ordure ultra-libérale de Macron.
Non seulement c’est faux, mais ce n’est pas deux personnes que Vladimir Poutine a tuées, ce sont des milliers. A commencer par les 300 Russes qu’il a fait sauter dans leur sommeil en 1999 pour se faire élire.
Ce sont des assassinats dont le chef de l’État russe est directement responsable, et non pas des accidents provoqués par des manifestations anarchiques de l’opposition.
Les « chiens de garde de France Info » ont bien eu raison d’en parler, et de dénoncer à cette occasion les crimes du bandit klepto-fasciste au pouvoir au Kremlin.
Donald Trump, lui, n’est responsable d’aucun assassinat d’opposant (ni n’a eu à affronter de révolte de la pauvreté genre Gilets jaunes), donc on voit mal sur quoi est basée cette assertion du type « si ma tante en avait ».
Et je vous fais grâce du « bilan provisoire », qui montre à quel point ces gens-là aimeraient voir couler le sang, à quel point cela sert leurs objectifs, et à quel point ils sont prêts à suggérer des morts imaginaires pour « faire advenir la révolution ».
Bien sûr, Michéa a des hallucinations. Il arrive à distinguer « un gouvernement thatchérien de gauche » dans le pouvoir actuel, et dénonce « le principal conseiller de Macron Mathieu Laine », car il a commis le crime contre l’humanité d’être « le préfacier des œuvres de la sorcière Maggie » en France (oui, oui, c’est comme ça qu’il écrit).
Je vois bien le côté de gauche du gouvernement Macron, mais, outre que je comprends mal comment on pourrait être à la fois thatchérien et de gauche (Thatcher appartenait au parti conservateur, elle était résolument de droite), il serait intéressant que le citoyen-paysan Michéa nous indique laquelle des grandes réformes de Thatcher Macron aurait appliquée — ou simplement promis d’appliquer.
Mais ça ne fait rien. Le plus important philosophe du moment continue à avoir des visions. Il réussit à apercevoir « la mise en œuvre systématique, depuis maintenant quarante ans, du programme libéral par les successifs gouvernements de gauche et de droite, [qui] a progressivement transformé [les] villages ou [les] quartiers en déserts médicaux, dépourvus du moindre commerce de première nécessité ».
Je ne sais pas où le bon sens paysan de Michéa arrive à distinguer la mise en œuvre systématique d’un programme libéral, par des gouvernements qui, depuis quarante ans, en effet, n’ont pas voté un seul budget en équilibre, ont constamment aggravé la dépense publique jusqu’à l’amener au niveau hallucinant de 57 % du PIB (soit l’un des plus élevés du monde), ont porté la dette à 100 % du PIB, et s’ingénient, tous, à inventer de nouvelles taxes pour écraser les Français.
Taxes qui ont déclenché le mouvement des Gilets jaunes. Si Michéa pouvait nous indiquer le manuel de théorie économique libérale qui prescrit d’étouffer les citoyens de taxes… merci d’avance.
Quant aux fameux « déserts médicaux » et « commerces manquants », voilà bien une illustration de la manie communiste d’accuser ses adversaires des fautes dont on se rend soi-même coupable.
Les fameux médecins qui manquent, en effet, dans les campagnes (et dans la France entière), ce sont des médecins libéraux. De répugnants personnages avides de « profits » et de « consommation ».
De même que les increvables (et imaginaires) « petits commerces » supposés manquer dans la « France profonde » sont des entreprises privées, détenues par de mini-capitalistes en blouse grise qui ne rêvent que d’exploiter les amis de Monsieur Michéa.
La politique résolument étatiste, anti-entreprises, anti-travailleurs indépendants menée depuis quarante ans par tous les gouvernements, grâce aux bonnes idées communistes de Jean-Claude Michéa, a, sans surprise, fini par dégoûter les médecins libéraux et les commerçants.
D’autant que l’étatisme crée le chômage, le chômage vide la « France périphérique », et lorsqu’il n’y a plus personne dans les zones en question, pourquoi voudriez-vous que des médecins ou des commerçants s’y installent ?
Sachant qu’il faut dénoncer la grosse arnaque des « commerces qui disparaissent ». Les commerces ne disparaissent pas. Il n’y a pas pénurie de grandes surfaces en France, pionnière mondiale de ce secteur d’activité. Elles offrent un choix extraordinaire de marchandises de qualité et à prix bas.
Les fameux « commerces » sur lesquels les gens pleurnichent, ce sont les petits commerces de centre-ville — et de village. Mais dans un pays où les Français ont choisi de faire leurs courses dans les grandes surfaces depuis, oh ! peut-être trois quarts de siècle maintenant, ces fameux petits commerces ne peuvent vivre qu’en faisant du haut de gamme. Ils ont donc besoin de clients prospères.
Le socialisme forcené, instauré en France avec l’aide de Monsieur Michéa, « hait les riches », il crée le chômage et il génère la pauvreté. Il n’y a donc tout simplement personne pour acheter à ces fameux « petits commerces » — et c’est pourquoi ils n’existent pas. On ne peut pas, à la fois, avoir 5,5 millions de fonctionnaires, et des petits commerces dans chaque village.
Mais bien sûr, les communistes et assimilés ne sont jamais responsables de rien… Le libéralisme, vous dis-je, le libéralisme !
Les salades sur le petit commerce tué par le libéralisme sont d’usage courant. Mais Michéa ne se contente pas de ces clichés. Il bascule dans l’extrémisme le plus allumé.
Vous vous rappelez le fameux mouvement Nuit debout ? Vous pensiez que c’était une singerie d’extrême gauche ? Pas du tout ! C’était une manifestation de plus de la perversion ultra-libérale, selon le plus important philosophe du monde :
« Le mouvement des Gilets jaunes […] est, d’une certaine manière, l’exact contraire de Nuit debout. Ce dernier mouvement, en simplifiant, était en effet d’abord une tentative – d’ailleurs encouragée par une grande partie de la presse bourgeoise – des ‘10%’ (autrement dit, ceux qui sont préposés – ou se préparent à l’être – à l’encadrement technique, politique et ‘culturel’ du capitalisme moderne), pour désamorcer la critique radicale du Système, en dirigeant toute l’attention politique sur le seul pouvoir (certes décisif) de Wall Street et des fameux ‘1%’ « .
O… kay. Donc le mouvement Nuit debout, lancé contre la loi Travail dénoncée comme « ultra-libérale », par des gens comme François Ruffin, député La France insoumise aujourd’hui, par des gens issus du Parti de gauche, d’Attac, de Sud-PTT, était en réalité une manifestation de plus de l’ultra-libéralisme triomphant — et vous ne vous en étiez pas aperçus, bande d’abrutis. Eh oui :
« Une révolte, par conséquent, de ces urbains hypermobiles et surdiplômés […] et qui constituent, depuis l’ère Mitterrand, le principal vivier dans lequel se recrutent les cadres de la gauche et de l’extrême gauche libérales. »
Yesss, Madame. Nous avons une extrême gauche libérale, en France.
« …Et, notamment, de ses secteurs les plus ouvertement contre-révolutionnaires et antipopulaires: Regards, Politis, NP’A’, Université Paris VIII. »
L’université Paris VIII, je ne sais pas. Elle a refusé un poste à Michéa ? Mais Regards, c’est le titre d’un magazine de photojournalisme légendaire créé en 1932. Un magazine communiste. Il a été relancé en 1995 par… le Parti communiste français.
Politis, c’est un magazine d’extrême gauche, membre fondateur d’Attac, association d’extrême gauche. Le Nouveau parti anticapitaliste (avec des guillemets à anticapitaliste, selon Michéa), c’est un parti d’extrême gauche, créé par la Ligue communiste révolutionnaire.
Eh bien ! tous ces gens-là, selon Jean-Claude Michéa, font partie de l’extrême gauche libérale. Ils sont contre-révolutionnaires et anti-populaires.
Quant à Olivier Besancenot, vous allez rire : c’est « un comique, un réformiste sous-keynésien ».
Et c’est ce Jean-Claude Michéa qui est considéré, par la gauche modérée comme par la « vraie droite » bon teint, comme quelqu’un d’intéressant, de perspicace, comme une référence intellectuelle. Voire, par le journal de la droite du XVIe arrondissement de Paris, comme « l’un des philosophes contemporains les plus importants ».
« Il y a deux partis de gauche en France, dont l’un s’appelle la droite » (de mémoire, et de Maurice Druon, je crois.)
L’infection totale de la mentalité collective française par le communisme amène, logiquement, au règne de la racaille : voyoucratie intellectuelle et morale. Le socialisme est un banditisme.
Les Gilets jaunes, c’est un mouvement anti-Bilger.
Insupportable et pitoyable irresponsabilité des Gilets jaunes.
C’est bien gentil les « Youkaïdi youkaïda, les ronds-points et tralala », ils savaient très bien ce qui se passerait en maintenant la manif parisienne.
Et ce qui devait arriver est arrivé.
Et après, ils diront que ce n’est pas de leur faute.
Au fond, quand on lit ce billet, son titre et surtout sa conclusion, on voit bien que M. Bilger qui est un bourgeois ne comprend rien au GJ.
Il veut qu’ils parlent mais il est comme le gouvernement qu’il soutient encore malgré ce qu’il veut faire croire d’autres soirs, comme il n’est pas du même milieu social que les Gilets jaunes, il a l’impression qu’ils ne parlent pas alors que c’est lui qui ne comprend pas ce qu’ils disent qui est pourtant très clair.
M. Bilger et plus généralement le macronisme bourgeois (pléonasme), c’est : « Il faut que tout change pour que rien ne change ».
https://www.youtube.com/watch?v=kSlughJCPLc
CQFD
Eh ben oui… les faits sont têtus.
La France dernier pays soviétique du monde dit libre, avec deux jambes qui ne vont pas à l’amble… trébuche et s’emmêle les arpions, et les cocus finissent par se réveiller… mais pas du bon côté.
Une administration et des syndicats soviet grâce au statut de 45 mis en place par le moscovite Maurice Thorez aux ordres de Staline mais… chut, faut jamais le dire… Et en face un secteur dit libre qui travaille et remplit les caisses de l’Etat soviet, quelles que soient la couleur et la pseudo-idéologie du gouvernement, même quand il se dit de droite molle ou libérale.
Pauvres gilets jaunes… ils se trompent de cibles dans leurs invectives agressives.
Pourquoi imiter la CGT soviet intouchable, empêcher les gens de travailler et faire le bonheur des démolisseurs casseurs ?
Ils devraient faire le siège des résidences discrètes des apparatchiks retraités bienheureux aux retraites plus que choquantes et incroyables… Chirac: 37 000 €… Hollande: 30 000 €… Ségolène: 27 000 €… Jean-Louis Debré: 25 000 €, qui renvoie les curieux au Journal Officiel qui d’ailleurs ne révèle pas tout.
L’agité opportuniste Laurent Wauquiez entré au Conseil d’Etat en mars 2001, mis en disponibilité en mars 2004 mais cotisant pendant les quatorze années suivantes sans être présent jusqu’en 2018 a tout compris des méthodes Chirac et Hollande… cumulons, cumulons dans des fonctions où ne met plus les pieds.
Toute cette noblesse insolente et obscène… dite républicaine gagne deux à trois fois plus en un mois qu’un Gilet jaune en un an.
Aussi et surtout ne parlons pas de tous les journaleux et guignols du PAF qui ne veulent jamais parler de leurs revenus indécents et scandaleux.
Les licenciés jaunes aux fins de mois douloureuses toucheront-ils 3 400 000€ comme la journaleuse Maïtena Biraben de Canal+… qui d’ailleurs a retrouvé tout de suite un poste… comme les 2 200 000 € de Claire Chazal qui s’étale tristement maintenant sur la 5.
Et pourtant Macron n’était pas là pour la distribution gros pognon.
Toute cette noblesse insolente, obscène et complice… dite médiatique, ne peut que susciter mépris, méfiance, dégoût et colère.
Oui, décidément les Gilets jaunes finiront par rire jaune quand ils auront tout compris.
Honorable Honoraire et sa Cour, pour venir manifester à Paris, il ne faut pas être pauvre !
Si vous êtes pauvre dans le Lot vous n’avez pas les moyens de venir casser à Paris.
À Paris, c’est autre chose qui se passe, je pense que c’est sans aucun rapport avec ce mouvement.
Apprenez à observer ; les individus qui cassent sont déjà préparés, organisés, ils ont des masques, des gants, des lunettes qui couvrent en partie le visage, le nécessaire dans leurs sacs pour mettre le feu.
Ils ont plusieurs vestes, une dans le sac qu’ils sortent et mettent une fois qu’ils quittent les lieux de leurs méfaits afin de ne pas être identifiés.
J’en ai même vu qui avaient des vestes réversibles, car quand les gens sont masqués, la police tente de les appréhender en fonction des vêtements qu’ils portent.
▬ « …des censeurs… »
N’importe quoi ?!
Il ne peut y avoir de censure à l’endroit de cette dame, puisqu’elle est publiée !
La censure impose un comité de relecture qui interdit la publication, or là elle est directement publiée.
▬ « …sourds confortablement… »
Sourds, vraiment ?!
Un handicap subi par une personne.
Pourquoi pas amputé, manchot, grand brûlé, défiguré, malformation, tétraplégique ?
▬ « …les Français… »
Ben voyons, on se donne le droit de parler en leur nom, tous sans exception, comme si ceux que vous appeliez les sourds n’étaient pas Français eux-mêmes.
Il n’y a aucune structuration, organisation de ce mouvement.
De fait, il y aura forcément de la violence, de la casse, car les mouvements organisés ont un service d’ordre : UNSA, CGT, FO, etc.
Là les gens vont où ils veulent, comme ils veulent, en lançant des appels sur Fèces de Bouc, dès lors les casseurs n’ont plus qu’à choisir.
Arrêtez de chercher dans le passé des explications pour des faits du présent.
Arrêtez de croire dans des mots creux comme « lanceurs d’alerte ».
Arrêtez de croire que la France est un pays différent des autres et les Français des crétins congénitaux.
Les « gilets jaunes » remontent aux « bonnets rouges », voire à la grève des cheminots.
Ils ne contestent pas l’ordre libéral ou démocratique, mais veulent faire comprendre aux élites que le « peuple » n’est pas un mot-valise vide de sens, comme tous ces mots que ces élites autoproclamées en utilisent chaque jour.
La violence est toujours regrettable, mais elle est une forme de radicalisation, qui ne fait qu’intervenir après d’autres formes de radicalisation : banlieues islamisées, centres branchés du mariage pour tous, féministes à l’écriture inclusive, bobos spécistes, syndicats autocentrés sur la révolution, tous ces phénomènes minoritaires qui ont fait la Une des médias ces dix dernières années.
Ajoutez à cela l’autisme gouvernemental qui s’est plu à juger le mouvement comme une émanation des ligues des années Trente.
Même la mondialisation n’est qu’un grand mot vide de sens pour comprendre les Gilets jaunes.
Cette jacquerie fiscale n’est pas simplement un moyen pour des ploucs de se faire entendre.
Les paysans ne sont pour le moment pas concernés par cette radicalisation. Ce n’est donc pas une jacquerie.
Ce n’est pas non plus une révolution, qui couve pourtant depuis au moins vingt ans.
C’est une remise en question de la classe politique qui s’est coupée de ses électeurs, des manipulations préélectorales qui ont vu les élimination de Strauss-Kahn et de Fillon, de la comédie du hollandisme et du populisme du macronisme, de la désinformation des médias, pour des raisons de lectorats/auditoires et d’accès à l’économie.
C’est la conséquence des « sans-dents » qui se sont soulevés contre le cynisme ambiant d’une France autoproclamée « d’en haut ».
Quand la confiance est perdue par le peuple.
@ Claude Luçon | 01 décembre 2018 à 22:10
Alors là je dis bravo à Claude Luçon !
Marre de ces révolutionnaires de pacotille haineux et revanchards qui s’en prennent à qui, à quoi ?
Non pas à ceux qui sont à la tête de l’Etat et des institutions mais au citoyen de base qui vaque à ses occupations, au policier chargé de maintenir l’ordre et qu’ils massacrent à dix contre un, comme ce commandant de police d’une petite ville mosellane – quelle honte ! -, à la mère de famille qui va faire ses courses, au touriste de passage dans la ville lumière (bloqué des heures dans un bus) ou contraint de renoncer in extremis à visiter les plus beaux fleurons de la capitale saccagés par une bande de sauvages !
Il semblerait (selon une source mal informée) que cette situation insurrectionnelle inédite ne soit même pas la faute des « Gilets jaunes » qui ne sont que de pauvres victimes dont on aurait détourné le mouvement pacifique et tellement altruiste !
Ben voyons !
Sauf que si c’était le cas, et si ces « jaunes » étaient sincères, une seule solution s’imposait, rentrer chez eux et revenir à la charge mieux aguerris et lorsqu’ils se seraient organisés en un mouvement homogène et crédible, susceptible de négocier avec le pouvoir en place, sans se faire récupérer par les extrémistes et les fachos de tout poil.
Pourquoi la suppression du Sénat, ce n’est pas anodin, l’institution symbole de frustrations pour les humbles, sans jamais pouvoir peser par suffrage universel sur ce palais royal aux yeux des Gilets jaunes.
La confiscation de la vraie transparence prônée par Mongénéral, oligarchie endogamique, connivence de castes et de partis, Emmanuel Macron aurait dû en être l’espoir nouveau il est le passé tant honni.
Le perchoir et des mandats sans fin, des rémunérations et avantages obscènes, sans jamais se serrer, toujours plus, une réforme inaboutie de l’Assemblée, des résurgences qui dérangent, des prébendes qui persistent et maintenant 75% du peuple en colère. Il y a de quoi.
Tout va y passer, tous les élus, rejet total de toutes ces organisations ordonnées qui commençaient toujours par elles-mêmes, cruelle déception à la hauteur de ce qui arrive et qui reste sans doute à venir.
https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-le-915-darret-sur-images/20130517.RUE6311/patrimoine-sur-la-sublime-terrasse-de-claude-bartolone.html
Chaque fois que la franc-maçonnerie est attaquée, on voit ici surgir des petits nouveaux.
Et les voilà aujourd’hui venir au secours de leur grand maître escroc.
Alors la casse ? Mais mes chers frères, elle ne vous indigne pas, lorsqu’on parle de la belle journée du 14 juillet 1789, ce beau jour, que dis-je, l’aube de l’arrivée de la lumière sur l’humanité, celui où l’on a arboré la tête d’un brave homme au bout d’une pique !
La révolte contre les privilèges, la révolution, la revoilà.
Les fonctionnaires territoriaux qui se paient en moyenne 39 jours d’arrêt maladie par an, et qui ne travaillent que 32 heures payées 39.
Le ramassis de haut fonctionnaires payés plusieurs dizaines de milliers d’euros par mois. Les sénateurs avec leur caisse secrète et leur cave à faire rêver les rois du pétrole.
Tremblez, fripouilles ! Vous qui êtes des centaines de milliers à ruiner la France. Vous avez encore de la chance de ne pas avoir affaire à moi.
@ Robert Marchenoir
« Eh bien ! tous ces gens-là, selon Jean-Claude Michéa, font partie de l’extrême gauche libérale. Ils sont contre-révolutionnaires et anti-populaires. »
Vous ne le saviez pas? Et pourquoi donc messieurs Cohn-Bendit et Charpentier alias Goupil soutiennent-ils maintenant Macron ?
« Parmi ces agitateurs, vous consacrez un portrait à Daniel Cohn-Bendit en rappelant qu’il était l’invité régulier du Centre américain de Paris, dirigé par un correspondant de la CIA… Plus près de nous, en tant que député européen, il a voté toutes les directives qui arrangeaient le libéralisme et les intérêts américains…
« À l’époque, j’aurais pu me sentir plus à droite que Daniel Cohn-Bendit et, maintenant, c’est l’inverse ! Je le vois complètement avec ceux qui dominent le monde, c’est-à-dire la finance internationale et l’Europe de Bruxelles, alors que je me sens en opposition sur ces deux points. C’est pour cette raison que j’aimerais bien avoir un débat avec lui… » »
Olivier Germain-Thomas, « La brocante de Mai 68 »
Il est super le modèle social français.
Les gauchistes depuis des décennies en ont voulu toujours plus, revendications imposées par la violence.
Ça continue aujourd’hui.
L’argent pris sur la compétitivité des entreprises, ils ont réussi à détruire notre tissu industriel, les capitaux des riches qui fuient le pays (10% d’entre eux financent 70% de nos dettes, il y en a qui trouvent ça normal).
Pour quel résultat :
– Des petits salaires même si notre SMIC est supérieur à nos voisins.
– 10% de chômeurs (le double de nos voisins)
– 8 millions de pauvres
– Un pouvoir d’achat en baisse.
Et surtout, cela donne un peuple de pleureuses, de victimes de père en fils avec une éducation publique (gauchiste) qui tend à installer le peuple dans cet état de Gaulois gauchistes récalcitrants.
Rappelons ce que Raymond Aron écrivait en 1981 de ‘L’idéologie française », livre dans lequel BHL insultait les Français:
« Un auteur qui emploie volontiers les adjectifs infâme ou obscène pour qualifier les hommes et les idées invite le critique à lui rendre la pareille. Je résisterai autant que possible à la tentation, bien que le livre de Bernard-Henri Lévy présente quelques-uns des défauts qui m’horripilent :
la boursouflure du style, la prétention à trancher des mérites et des démérites des vivants et des morts, l’ambition de rappeler à un peuple amnésique la part engloutie de son passé, les citations détachées de leur contexte et interprétées arbitrairement. Pis encore, le doute subsiste à la fin de la lecture : la violence du ton, maintenue d’un bout à l’autre du pamphlet, révèle-t-elle une indignation authentique ou le goût du scandale et de la diffusion de masse ?
Le livre ne se prête guère à une discussion objective, selon le mot consacré dans les universités.
Il n’apporte aucun fait, aucun document, aucun texte qu’on ne trouve dans les quelques livres dont Bernard-Henri Lévy a tiré pour l’essentiel la matière qu’il triture à sa manière. Ce qui lui appartient en propre, c’est une certaine mise en place d’un corpus de mots ou de phrases.
Or, cette mise en place est à tel point commandée par le propos de l’auteur que l’on se demande s’il vaut la peine de discuter avec un »philosophe » qui s’arroge le rôle de justicier.»
Soulignons la continuité !
Gilets jaunes et classe moyenne
On le sait depuis Alain Souchon, les classes moyennes sont des « foules sentimentales ». Mais réfléchissons. A l’origine, les Gilets jaunes sont motorisés, donc ils appartiennent à la classe moyenne. Une classe moyenne déclassée par un président qui aurait planché au Bilderberg, aux dires de Michel Geoffroy dans son livre « La super-classe mondiale contre les peuples », sur la manière de lui faire avaler son déclassement sans qu’elle geigne, car la « mondialisation heureuse » tire le niveau de vie moyen vers le bas. Son déclassement du centre à la périphérie. La France ne se gouverne plus au centre, au niveau de l’électeur médian, elle ne se gouverne plus pour que la classe moyenne y trouve son compte.
Depuis le début de cette agitation, j’ai craint le mouvement des Gilets jaunes parce que, pour une fois, on avait affaire à une force. Les automobilistes ont un bolide sous l’accélérateur, il ne faut pas le leur dire deux fois pour qu’ils fendent la foule comme le camionneur de Nice. Finalement, c’est une Gilet jaune qui a été la première victime d’un tel emballement de prétendue panique automobile.
En 2002, l’électorat disait craindre pour sa sécurité. On l’a détrompé: « Vous souffrez d’une dérive sentimentale, vous avez un sentiment d’insécurité, ce sentiment est infondé, #Laurent Mucchielli vous l’assure ». Cette classe moyenne paniquée des automobilistes vote Le Pen. Jospin est sorti du jeu et Chirac sort victorieux du jeu. Il commence par ironiser en punissant les automobilistes pour répondre à l’insécurité dont ils disent souffrir par un accent mis sur la sécurité routière. Or, entre les automobilistes et les vandales ou les « racailles », il y a la différence qui, dans un crime, juge de la préméditation. Il arrive que les automobilistes donnent la mort, mais c’est sans intention de la donner. Et même ils la donnent plus souvent qu’à leur tour. Ils sont plus souvent criminels que les assassins. Mais ils ne le sont pas volontairement, à la différence des assassins, quand bien même se transformeraient-ils en chauffards. Ils n’ont pas la volonté de nuire et on met ces criminels involontaires, qui n’ont pas l’intention d’augmenter la criminalité, au rang des assassins.
Seize ans plus tard, ces automobilistes tabagiques et qui roulent au diesel ont encore assez de pouvoir d’achat pour puiser à la pompe, mais ils ne veulent plus être taxés. La taxe symbolise leur déclassement. Ils réagissent à l’exaspération financière et normative. Ils le font avec les beaufs et les jeunes des banlieues, réunis pour l’occasion dans un improbable vivre-ensemble de la négativité. Le danger est double: la coalition est divisée en son principe, et l’ascenseur social tombe au sous-sol. La classe moyenne, qui formait la tête de pont de ce mouvement de protestation, est aspirée vers les classes populaires, signe de son déclassement et de la crise de la méritocratie.
http://etudestorrentielles.blogspot.com/2018/12/gilets-jaunes-et-classe-moyenne.html
Au diable les platitudes. N’ayons pas peur des mots.
La situation insurrectionnelle que nous avons vue hier sur nos écrans télé n’a plus rien à voir avec une manifestation de citoyens excédés par les taxes et la perte du pouvoir d’achat.
Il s’agit d’un acte de guerre organisé par des individus bien décidés à installer un régime anti-démocratique dans le pays.
Les policiers hier ont eu un comportement admirable, mais ils ne disposent pas des moyens appropriés pour faire face à ce genre de situation. Ce sont aux commandos de l’armée qui sont formés à ce genre de combat d’intervenir. Ils seront bien plus utiles sur les Champs-Elysées que dans des zones en guerre au Mali ou en Afghanistan où ils se font tuer pour un pays qui n’est pas le leur.
Il ne s’agit plus de rétablir l’ordre républicain mais de combattre des ennemis de la République.
@ Ange LERUAS
« Hélas, comme vous le dites, « Le gouvernement ne l’a pas initié. La nature humaine est ainsi faite que les gens s’entêtent dans l’erreur par habitude et par orgueil. »
Mais les laisser faire, sans exiger des auteurs de la mise en place des handicaps de les enlever, n’engage-t-elle pas la responsabilité de ces « laisseurs-faire » ? en particulier ceux dans ce blog qui n’exigent pas de faire autrement et lever les sentences contre ceux qui voient arriver avec souffrance leurs fin de mois ? »
Tout le monde n’est pas du même avis, mais enfin, pour ceux qui défendent les plus faibles, et il y a du boulot, par exemple dans le sens que vous dites, leur pouvoir n’est peut-être pas si grand que cela. Mais il n’est pas déplaisant de le croire, par exemple quand on porte un masque, ce qui donne, je pense, une plus grande liberté de parole, en tout cas, à moi.
« Si nos élus manquent de courage par orgueil, montrez-leur que vous n’avez pas l’orgueil d’avoir à un moment mal analysé la situation et que le courage ne vous manque pas à vouloir concilier fins de mois avec retarder la fin de vie du monde que connaîtront nos descendants.
Demain se crée aujourd’hui. Et c’est vous qui aujourd’hui avez ce pouvoir de prendre les décisions ; de laisser faire les erreurs ou bien de supprimer ces erreurs. »
Les gens dont nous parlons manquent d’une part de courage, et d’autre part, crèvent d’orgueil mais rentrer dans la plus infime de leur tortuosité serait trop long et pas aussi amusant qu’une carte du tendre.
Le jour et la nuit face à ce que quelqu’un qui a du pouvoir devrait être :
https://www.youtube.com/watch?v=oSuEerAj_BQ
Franchement, je ne vois pas comment susciter une prise de conscience des gens au pouvoir. Macron disant qu’il ne tolérera pas de violence n’est pas sérieux : qui provoque les gens doit s’attendre à une réplique, autre chose, les gens ont été choqués à juste titre par le traitement du Soldat inconnu.
Mais quand un Macron méprise ses concitoyens et nos ancêtres, il provoque ou du moins augmente une déchirure entre citoyens et avec leurs pères. Et on ne peut pas condamner la guerre sans nuance, quand elle permet à l’agressé de maintenir son indépendance, et s’étonner de l’ingratitude envers nos soldats morts pour notre liberté.
Les Français sont des ingrats, tant envers leurs ancêtres qui les ont préservés d’une occupation lors de la Première Guerre mondiale, que des Américains et quelques autres, qui les en ont libérés à la Seconde.
Ce n’est vraiment pas pour rien que j’ai choisi l’extrait que je vous envoie de Spiderman.
– De grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités.
– Nous voyons le drapeau américain. Le drapeau français en France ? Il est beaucoup moins présent, je ne parle pas de le magnifier. Notre façon de nous affirmer ? L’antiaméricanisme. Quelle honte ! Tiens, rien que pour ça, mieux vaut être masqué, ne pas être anti-Américains en France, une faute de goût, pour le mieux.
Bref, on se plaint de l’unilatéralisme de Trump, de sa grossièreté, de mille autres choses, mais quand les Américains nous écoutaient, nous leur crachions au visage.
Maintenant, nous nous aplatissons comme d’ailleurs devant la Russie ou quiconque, comme toujours, sans gratitude et sans courage, d’ailleurs, ça va ensemble, la gratitude est le courage de reconnaître les grâces qu’on vous fait, le courage est de relever le gant des défis.
Bref, personne ne reconnaît ce qu’il doit aux autres, le Président ne respecte pas son peuple, les Français leurs ancêtres et leurs alliés, et j’en oublie sans doute.
L’élite est ce qui entraîne le peuple à toutes les perversions que j’ai dites et autre, mais je commence à avoir envie de petit-déjeuner.
D’accord, pas toute l’élite. Celle du pouvoir, en tout cas… Et c’est ça qui va faire de l’écologie ?
Il faudrait se sentir devoir quelque chose à la terre quand nous ne nous sentons même pas redevables à ceux qui nous l’ont donnée et à nos concitoyens ? On croit rêver.
En vérité, les écologistes ne veulent que préserver leur jardin, et parlant de générations futures, leurs enfants, vu que les plus pauvres sont acculés à se demander comment leur payer la cantine. L’égoïsme maximal qui fait dans les leçons d’altruisme, comme souvent. Et qui rabaisse les autres, ils veulent donner des droits aux animaux, mais on le sait moins, ont surtout rabaissé les humains à moins que bêtes :
https://www.survivalinternational.fr/sur/refugies-de-la-conservation
Merci Survival, mais je crois aussi peu à l’amendement des écologistes qu’à celui de Macron !
L’écologie sert souvent, Macron, les réfugiés de la conservation, à se rehausser au-dessus de populations vulnérables.
Que les écolos osent prétendre lutter contre le réchauffement climatique en faveur des réfugiés du climat est une belle arnaque. Le dire ne rend pas extrêmement populaire, mieux vaut, de loin, porter un masque pour le proclamer.
Hors-sujet de le redire ? Non, ça explique la mentalité de gens qui se plaignent de leur impuissance en étant très capables de nuire, et je dis : ne votez pas écologiste.
Voyez ce qu’ils font aux indigènes, et leurs dents s’allongeant, aux pauvres locaux. Le raisonnement à plus forte raison, ce que les gens font en n’étant pas encore Président, augure, sur un mode forcément mineur de ce qu’ils accompliront sur le trône. Sans compter qu’il faut les punir immédiatement pour leur déportation de peuples sans défense, et en parler chaque fois que la muse vous le rappelle.
Voilà, voilà, les Gilets jaunes sont condamnés pour leur violence et leur inorganisation, quand la violence organisée de ce qui est au-dessus d’eux, invisible aux yeux de la plupart, est à la fois pire et sa cause. Et donc…
Il faut être contre tous les abus, y compris ceux des Gilets jaunes, mais ne pas confondre cause et conséquence, les gens qui rendent la survie des autres plus difficile et ceux qui sont la réplique, mais tellement moins forte, à ces agissements.
L’écologie, comme tout le reste, n’est que perversion si animée de ressentiment, et serait tout autre chose si portée par l’amour de la vie et le sens de la justice.
Je pense que les Gilets jaunes ont commencé par la justice mais tomberont de plus en plus dans le ressentiment et la violence, car telle est la dynamique des conflits et de plus ce que provoque un pouvoir particulièrement méprisant.
Je vous prie de ne pas trouver quelque ouverture positive, déjà, il n’y en a pas, ensuite, je suis à court d’esprit ou de quoi que ce soit ou de lien agréable consolatoire.
Mon chocolat m’appelle, pardonnez-moi.
« …prenant prétexte de la hausse du carburant et des injonctions écologiques qui leur étaient adressées (comme s’ils avaient la possibilité de s’adonner à ces préoccupations de luxe !) »
Il a tout, il lui manque encore quelque chose !
M. Macron a, toute sa vie, été comblé matériellement, il n’a jamais eu à lutter pour assurer les besoins élémentaires de se nourrir, de se chauffer, de se loger, de se soigner, d’élever ses enfants… Et cela pour toute sa vie au vu des avantages liés aux ex-présidents.
Il a donc tout loisir de s’attacher à des besoins « supérieurs » : « Écologie enjeu spirituel » ils disent.
Aux désespérés, à ceux qui luttent tous les jours pour assurer les besoins vitaux de leur famille, M. Macron les somme de changer de priorités et de système de valeurs.
C’est sa « Vérité » qu’ils doivent suivre, celle de sa « transition écologique ».
Il est dit que M. Macron est supérieurement intelligent.
Cependant il ne semble pas pouvoir comprendre :
« Celui dont le ventre crie famine ne peut converser avec celui qui est repu ».
Voici ceux qui prétendent représenter le peuple. Ils ont juste oublié un petit « détail ».
Le peuple ne s’avance pas masqué.
Que de haine dans la rue !
Que de jalousie !
Je lis : Castaner n’est pas à la hauteur.
C’est la démocratie qui le limite et heureusement. Imaginez si le gouvernement pouvait faire comme en Russie ou en Turquie, le problème serait réglé.
Ce n’est pas possible que 75 % des gens cautionnent un tel comportement.
J’aimerais connaître la question posée par les enquêteurs.
À la question : payez-vous trop de taxes : oui à 100% ; même Bolloré et Pinault répondraient oui !
Mon grand-père (6 ans d’armée, de 1912 à 1918) et mon beau-père (4 ans de captivité dans les pays de l’Est) auraient honte du comportement de certains français (Arc de Triomphe).
MM. les GJ sincères du départ, appelez à la retenue et à la négociation.
La base centralisée et le jacobinisme français, pompent les régions, aspirent nos impôts et font disparaître nos services publics, l’attractivité économique des territoires ruraux part vers les nouvelles métropoles de régions accélérant la désertification de sa population.
La réforme territoriale de Hollande continue sous Macron, mais c’est loin d’être une vraie réforme, tout au contraire c’est un repli jacobin, un rapt de nos libertés locales digne d’un Etat absolutiste.
Il faut que cet Etat se décentralise avant son éclatement par le chaos qu’il provoque en réaction et qui nous mène tous dans le gouffre, dans la guérilla et le fascisme.
Des autonomies de régions pour des gestions au plus près avec meilleure surveillance de celles-ci, des décisions adaptées au terrain et rapprochées des citoyens.
Et pour plus de respect des cultures régionales et de ses habitants donc, en gros la démocratie enfin !!
Nous sommes quand même le pays européen qui se distingue par ses incessants conflits sociaux et ce n’est pas pour rien !
Enfin la décentralisation nous permettrait d’être renforcés économiquement et de mieux résister face à la pression économique de la mondialisation.
Et la France peut continuer son chemin ainsi dans l’Union.
Macron, démission, arrêtez la taxe, on casse, on tague.
Et après ?
À la rigueur, on dégomme un Président.
Et après ?
Le monde se pâme devant notre économie, nos produits, nos services ?
Quel modèle économique, quels financements ?
Bof, ça c’est anecdotique.
On casse et on réfléchit après.
L’impact économique de ces actions à ce moment de l’année va sûrement améliorer les choses.
Amazon dit merci.
Ils vendent 24h sur 24 et ne paient pratiquement pas d’impôt en France.
Et tout le monde adore.
Monsieur Charoulet,
… »un mouvement sans chef… »
Oui, nous savons ce que donne un mouvement avec chef
à l’Education nationale !
C’est la faute de quarante ans de politique ?! Et Monsieur Macron, dit l’intelligent, n’a rien vu, rien entendu parce qu’il voulait continuer de surfer sur la vague « prendre à ceux qui sont les plus nombreux pour donner aux privilégiés « silencieux » et peu nombreux…
Les députés (par exemple) s’augmentent sans complexe et pour un centime de SMIC, il faut faire la révolution des ronds-points ?
Les Gilets jaunes n’ont besoin de personne pour les soutenir !
Notamment lorsque certains, certaines font prévaloir leur situation de privilégiés. La charité cela suffit.
Vous soutenez le mouvement parce qu’il vous semble légitime ; non parce que vous êtes privilégié.
Peut-être que la détermination de ces personnes vous inquiète ?!
Ah ! oui ! mais c’est bien sûr : un chef ; il manquerait un chef.
Comme celui auquel ils s’adressent et qui devenu aveugle et sourd mais pas muet quand il cite les classes laborieuses. Laborieuses : classes qui subissent leur sort en travaillant ; qui pèsent le pour et le contre avant de demander une amélioration de leur sort et si elles l’estiment légitime deviendront laborieuses dans la lutte… (nouvelle définition)
Si, nous ressentions la réforme judicieusement pensée du pays, nous n’en serions pas là.
@ Claude Luçon 01 décembre 2018 à 22:10
Le surpoids est dû à la malbouffe et aux perturbateurs endocriniens. Beaucoup d’enfant mal nourris ont un ventre énorme, même s’il n’y a pas de famine en France, mais une nutrition pesticide, industrielle et en circuit long. Donc l’obésité du porte-parole des Gilets jaunes ne prouve rien, l’ancien bourlingueur africain que vous êtes devrait le savoir. Le recours inutile aux années 40 relève du point Godwin : on imagine mal Mélenchon l’agité grimé en Pétain affaibli par l’âge au point de s’assoupir dans les miasmes de son sacrifice contre la terreur brune.
Quant aux poilus, ils n’ont certainement pas combattu pour qu’Emmanuel Macron puisse satisfaire son narcissisme et dire depuis son porte-avion à son interviewer au lendemain d’un discours sur la paix : « Vous m’avez vu parler à quatre-vingt-dix chefs d’Etat [qui m’écoutaient religieusement]. » Comme en général, les parents souhaitent que leurs enfants aient une vie meilleure, les poilus pourraient bien être morts pour que leurs enfants ne soient plus déclassés. Pour l’analyse des motifs de la mort des poilus, je préfère, sauf votre respect, m’en rapporter à Prévert plutôt qu’à vous, et à ce que dit ce poète, ancien membre du groupe Octobre, avant-garde du Front populaire, dans « La crosse en l’air » contre les Chiappe et les Carbuccia et contre la bourgeoisie en général, qui souhaite voir les pauvres se reproduire pour être leur main-d’œuvre et leur « chair à canon » tout en s’exonérant de la conscription, sinon à titre d’officier ou de tout autre poste de direction subalterne par noblesse héritée de la vénalité des charges. Comme d’autres l’ont dit avant moi, Macron est la caricature « fin de race » de la bourgeoisie industrielle que le machinisme et la spéculation ont rendu inhumaine à force d’indifférence.
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@ anne-marie marson | 01 décembre 2018 à 20:33
Je n’approuve pas votre appel à l’escalade, mais vous rejoins dans le parallèle que vous faites entre le chaos des casseurs et le chaos macronien. Macron ne peut pas se poser en antidote contre le chaos, car il en appelle à une refondation schumpétérienne du modèle social, autrement dit à une destruction créatrice. On voit bien ce qu’il détruit, on ne voit pas ce qu’il crée.
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@ Exilé 01 décembre 2018 à 20:26
Ce que vous appelez « le résultat d’accords entre des gouvernement socialistes ou crypto-socialistes du genre droite molle avec des syndicats terroristes investis de tous les droits en 1945 » n’est rien d’autre que le contrat social démocrate, perpétué peu ou prou depuis la Révolution. Ce contrat a substitué des « corps intermédiaires » artificiels aux corporations naturelles et a organisé entre eux une certaine division du travail comme diraient les philosophes marxistes ou marxiens, ou plus simplement un partage du pouvoir qui n’a rien de démocratique.
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@ Achille, 01 décembre 2018 à 16:46
« Il est grand temps que le gouvernement propose des solutions acceptables pour mettre un terme à ce qui ressemble de plus en plus à une insurrection. Bientôt il sera trop tard.
Lesquelles ? Je pense qu’il connaît très bien celles qui permettraient d’apaiser les Gilets jaunes. »
Bien sûr, il suffirait de revenir à la première revendication et de supprimer cette nouvelle taxe sur le diesel dont genau souligne qu’il continue de dégager moins de CO2 que l’essence. Oui, mais voilà. Macron ajoute à ses nombreux défauts de mauvais gouvernant un orgueil déplacé. Zorro conservera sa cape et changera seulement de méthode. Par la voix de Vincent Trémolet, « le Figaro » a beau l’assurer en amont : reculer sur cette taxe ne sera pas perçu comme déshonorant par votre opposition de droite. « Oui, mais je ne veux pas reculer. Ne suis-je pas le maître des avancements à commencer par le mien ? » En son temps Hollande disait qu’il avait « un cap et une boîte à outils ». J’aurais bien écrit une parodie de « La boîte à outil » sur l’air du « Parti d’en rire ». La taxe sur la gazoline faisait partie de la boîte à outil de Macron depuis son embryon de programme. Incidemment, l’autre soir, aux « Informés » de France Info, Brigitte Boucher a fait filtrer une réponse d’Alexis Kohler perdue au fond des « MacronLeaks » : la taxe devait remplir les caisses sous prétexte de transition écologique. « À la fin, l’addition paraîtra salée », concluait le futur secrétaire général de l’Élysée, qui redoutait une grogne sociale potentiellement ingérable.
Je catoniserai donc avec Noblejoué, « Les « Macron démission » me semblent plus sérieux que des propos sinon plutôt rituels à toutes les manifestations. »
J’ai cru comprendre ceux qui soutenaient les Gilets jaunes :
– fatigués d’entendre des inepties sur une transition énergétique qui consistait à taxer les carburants, une décarbonisation qui se résumait à fermer des centrales nucléaires ;
– humiliés par ces adeptes du vélo ou de la voiture électrique qui brocardaient les ploucs qui fument et mangent gras en roulant trop vite au diesel ;
– ne comprenant pas ces grands esprits qui parlent de la fin du monde, de terre qui brûle, et des efforts à faire pour sauver notre planète et qui pratiquent hélicologie, la thérapie par le voyage au kérosène ou au fuel soufré.
Je ne comprends plus que les mêmes qui les méprisaient naguère les laissent saccager nos centres villes (symbole que l’Elysée soit mieux protégé que la tombe du soldat inconnu ?), faire des doigts d’honneur aux passants (très tendance depuis un selfie avec notre président), tabasser les CRS (inévitable suite du laisser-faire de Sirven ou de Notre-Dame-des-Landes).
L’Etat a été irresponsable en tenant un langage absurde en particulier aux habitants des franges des villes. Il est maintenant inefficace en continuant de laisser des bandes inorganisées faire régner la loi du plus fort.
En se montrant incapable après plus de quinze jours de lutte de se structurer, de désigner des représentants incontestés, responsables, capables de définir des actions parfaitement ciblées, ne pénalisant pas ceux qui souvent connaissent des situations plus précaires que la leur, aptes à dresser un argumentaire réaliste, cohérent de leurs revendications et de le défendre par le dialogue face à l’exécutif, ce mouvement des Gilets jaunes se discrédite.
N’est-ce pas de l’inconscience, de l’irresponsabilité, que de persister dans des actions qui conduisent au chaos et dont le prix à payer, sur tous les plans, va être exorbitant ?
Certes, l’exécutif n’a que trop tardé à réagir face à la grogne qui s’exprimait depuis quinze jours et qui avait déjà donné lieu aux débordements du week-end dernier à Paris.
Cette réaction fut par ailleurs inadaptée et donc décevante en regard de ce que les circonstances auraient alors exigé.
Mais aujourd’hui, après les dramatiques événements d’hier, le mouvement des Gilets jaunes ne peut plus perdurer en l’état.
Il ne peut continuer à offrir aux casseurs le prétexte rêvé pour qu’ils s’adonnent à leur plaisir favori.
Il doit impérativement s’incarner dans des leaders reconnus, responsables, qui nouent enfin le dialogue avec le pouvoir, dialogue qui seul permettra d’essayer de se comprendre mutuellement et de déboucher éventuellement sur des solutions concrètes.
Non à un troisième samedi insurrectionnel à Paris !
Empiriquement, notre hôte, votre parfaite formulation affirme le désir du monde qui vient, celui qui saura de sa caducité même fonder la réalité de son chemin sans chemin, de sa capacité à consoler formuler l’amélioration de l’ancien.
Le mouvement des Gilets jaunes est parti de la base, comme diraient les maoïstes et autres trotskistes, il a été modéré, bon enfant au début, spontané mais pas méchant et surtout naïf, oh oui, bien naïf.
Doublement naïf en attendant autre chose que du mépris et des mensonges de la part des autistes qui nous gouvernent et naïf en bloquant des ronds-points, alors que s’ils avaient bloqué des préfectures et des centres des impôts, ils auraient été tout aussi méprisés, mais un peu craints.
Mais des pères et mères de famille, des vieux retraités, ne font peur à personne, c’est normal.
Qu’un mouvement populaire dégénère, c’est normal également.
Sur de sympathiques Gilets jaunes sont venus se greffer de pseudo-Gilets jaunes, et Patrice Charoulet nous expliquera qu’il n’y a rien de pire que les pseudos, car il est impossible de faire la différence entre les bons pseudos et les mauvais.
Tout mouvement de contestation qui a atteint une certaine ampleur dégénère.
Souvenez-vous de l’incendie de la bibliothèque des Tuileries lors de la Commune de Paris en 1871 ! (*)
Cet incendie avait tellement choqué Victor Hugo qu’il en a fait un poème s’adressant à l’incendiaire, dont je vous livre quelques vers du début et de la fin,
Tu viens d’incendier la Bibliothèque ?
– Oui,
J’ai mis le feu là.
– Mais, c’est un crime inouï !
Crime commis par toi contre toi-même, infâme !
Mais tu viens de tuer le rayon de ton âme !
C’est ton propre flambeau que tu viens de souffler !
…/…
Le livre est ta richesse à toi ! c’est le savoir,
Le droit, la vérité, la vertu, le devoir,
Le progrès, la raison dissipant tout délire.
Et tu détruis cela toi !
– Je ne sais pas lire.
On pourrait tenir des propos semblables à ceux qui ont profané l’Arc de Triomphe. Ils répondraient « Je ne savais ce qu’il représentait ».
Et ils auraient raison, tant l’Éducation dite nationale a tout fait pour occulter l’histoire de France et surtout ses épisodes glorieux dont certains peuvent paraître si ambivalents à la lumière (?) des théories historiques actuelles.
Ce qui se passe actuellement est de l’ordre naturel des mouvements de révolte ou de révolution, il n’y a là rien qui puisse surprendre ou indigner, c’est ainsi que va le monde des foules en colère.
Il faut apporter des solutions que nos autistes gouvernants semblent bien incapables d’apporter, liés qu’ils sont par les règles budgétaires de l’UE.
Souvenez-vous là aussi de la déclaration de Juncker: « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens », et ce que demandent les vrais Gilets jaunes c’est une rupture des contraintes budgétaires.
Impossible à réaliser, sauf à casser cette technocratie oppressante qu’est l’UE. Or Macron veut en être le chef un jour, donc il ne sortira pas de ces règles.
L’affaire paraît sans issue pour le moment pour les Gilets jaunes, qui vont perdre une bataille mais pas la guerre.
Trois échéances en 2019 sonneront le glas de Macron et du macronisme à mon avis.
Janvier quand les feuilles de salaires et de pensions porteront le poids de l’impôt pour ceux qui le paient.
Juin après les européennes qui devraient être un échec du mouvement macroniste.
Et surtout octobre, lorsque se préparera le budget 2020, où là, le mouvement reprendra de plus belle et avec l’énergie du désespoir.
Et ce sera la fin de Macron.
Oracle réalisé sous les vapeurs de diesel et la fumée des clopes, à la façon de l’oracle de Delphes qui respirait des vapeurs soufrées, paraît-il.
Toujours revenir à l’histoire 😉
(*) Je vais encore me faire traiter de Trissotin ou de pédant, mais comment faire de la politique sans un minimum de culture historique.
La vie d’un pays et d’une nation est un long fleuve pas tranquille du tout, et si on veut comprendre certains méandres il faut parfois remonter aux sources.
Défense du mouvement des Gilets jaunes.
On ne peut qu’être dans la tristesse et la colère à la vision de Paris dévasté.
Mais…
Les réactions très petit-bourgeois de certains correspondants de ce blog me conduisent à écrire quelques lignes pour essayer de rester lucides et objectifs ensemble devant cette situation inédite. Je reconnais dans certaines attitudes, la césure soigneusement cachée entre les populations ultra-protégées (fonctionnaires et assimilés) et le reste de la population.
Il est vraisemblable, et cela commence à être admis, après l’inflammation des esprits du départ, que la grande majorité des casseurs ne sont pas issus des Gilets jaunes, même s’ils en portaient. Et les Parisiens le savent bien. Le 1er mai, et bien avant, il y a eu les mêmes casses et pillages, mais à un degré infiniment moindre. Ce phénomène existe depuis longtemps à Paris, mais il s’amplifie et, nouveau paramètre, depuis quelques mois, et qui s’est exacerbé hier, ce sont les attaques contre l’Etat, ses symboles, ses commissariats, ses personnels.
A l’amalgame traditionnel des ultragauches, ultradroites, anars de tous bords, se sont joint des éléments casseurs et pilleurs, ennemis de l’Etat et en haine contre notre civilisation, nos institutions et issus des banlieues parisiennes. Ils étaient parfaitement reconnaissables dans les innombrables vues que nous avions sous les yeux.
A ce propos, une remarque instructive d’un député macronien je crois, questionné sur l’origine des casseurs : « ils viennent de province ». Sans doute, pour lui, la province commence-t-elle au delà du périphérique ! Quelle connaissance du peuple ! Quelle misère intellectuelle !
Ces événements tragiques sont quasiment la reproduction de la grande révolte des banlieues américaines, latinos et noires, d’il y a une trentaine d’années : pillages, attaques des symboles de civilisation.
Certains personnels des syndicats policiers ont donné une grande partie des solutions avec un fichage des abonnés de ces manifestations violentes et avec une opération préventive avant les grandes manifestations. Pourquoi cela n’est-il pas fait depuis longtemps ? Paresse des politiques ? Paresse de l’Administration ? Calculs politiciens ?
Mais..
Maintenant les responsabilités ?
Elle est avant tout celle du président Macron.
Ce n’est effectivement pas à l’ENA ou chez Rothschild que l’on apprend la sociologie des peuples et des mouvements de foules ! Circonstance aggravante : cet homme n’a jamais été élu et n’a jamais eu de mandat dans les territoires. La fréquentation de quelques philosophes (qui n’ont pas marqué l’Histoire) ne suffit pas, même si elle enflamme quelques beaux esprits qui ne voient pas plus loin que leur palier ou de leur pelouse comme j’ai déjà dit ici.
Voilà la raison pour laquelle principalement, je n’ai pas voté pour lui : son absence totale de connaissance du peuple français. Encore une fois, nous sommes un pays hanté par les guerres civiles depuis des siècles. Il s’en préparerait une, j’espère que non, mais des politiques et des penseurs nous alertent tous les jours depuis des années.
Mais voilà, Macron est dans un autre monde.
Mais..
Paris a été dévasté et qui ne le regrette ? Mais les problèmes demeurent et la crise sociale et bientôt politique fermente. Jusqu’à quand le couvercle de la marmite va-t-il tenir ?
Le Président a l’occasion, après en avoir discuté avec ses ministres, une fois de plus, de se montrer en vrai chef d’Etat et Père de la nation, en ayant compris les deux problèmes ouvertement sur table : la grande misère d’une partie des Français et l’énorme problème des banlieues, de leur rejet de l’Etat et de tout ce qui le représente.
J’espère qu’il sera à la hauteur historique requise et qu’il ne nous servira pas, une fois de plus, de la bouillie de chat (bien enrobée) et de son « en même temps ». Bouillie à laquelle, après réflexion, on ne trouve aucune signification et qui ne décide rien.
Monsieur Macron du courage, de la compréhension et… des décisions !
Tout d’abord merci à Claude Luçon, Mary Preud’homme, Robert Marchenoir, Marc Ghinsberg et quelques autres qui me pardonneront de ne pas les citer, qui désapprouvent totalement le mouvement des Gilets jaunes. Dès le début, me sentant bien seul, j’ai dit qu’il fallait tout craindre
de ce mouvement, par sa nature même. Ce qui est arrivé à Paris ce dimanche et dans quelques autres endroits (préfecture incendiée, etc.) démontre le caractère délirant, absurde, inadmissible de ce truc.
Nous avons été victime d’un lavage de cerveau géant depuis des jours et des jours : quatre Français sur cinq soutiendraient ça ! Quel journal papier, quelle radio, quelle télé a osé dire la vérité sur la nature et les conséquences de ce mouvement ?
Ayant suivi de neuf heures du matin jusqu’au soir les « événements » en zappant d’une chaîne d’info à l’autre, je voudrais tout de même signaler le fait suivant : un représentant d’un syndicat de police (VIGI) invité sur CNews avait revêtu un gilet jaune ! La France en est arrivée là !
La fable gentils Gilets jaunes / vilains casseurs a assez duré.
Dès 9 heures du matin, de gentils gilets voulaient cogner du flic. Un policier a été quasi lynché par un groupe de gentils gilets jaunes (pas encore pillards). La caisse de l’Arc de Triomphe a été braquée, et de gentils gilets jaunes brandissaient des liasses de billets de banque.
Voyous, bandits, voleurs, antiflics. On n’ose pas dire merde aux gilets jaunes, de peur de passer pour macroniste. Je leur dis merde, et Macron n’est pas du tout ma tasse de thé et je ne voterai ni pour lui ni pour sa liste aux européennes, ni pour ses députés.
J’abomine cette plèbe, cette chienlit, cette racaille, cette populace… qui a souillé la capitale, qui a ridiculisé mon pays, qui porte un immense préjudice à la France partout dans le monde. Basta !
Dans un autre monde, le 2 décembre est le premier jour de l’Avent.
Puissions-nous en écoutant le Rorate caeli desuper, mesurer ce qui nous sépare de l’enfer dans lequel nous plonge le démon élyséen.
http://www.youtube.com/watch?v=-EjHCYLukRY
Que le ciel nous vienne en aide, et que des nuées descende la justice.
Le peuple croit se battre contre sa misère matérielle qu’il ressent comme la forme de l’injustice, mais subconsciemment, il se bat en réalité contre la décadence spirituelle.
ll ne sait pas encore que son ennemi est la franc-maçonnerie, la mafia qui détient tous les privilèges et le ruine moralement.
Le saura-t-il un jour ?
Bonjour.
Je suis épaté que l’on puisse, depuis le fond d’un studio radio, percevoir, comprendre et même soutenir un mouvement constitué de cette ”chair à démocratie” qui apparaît ”au grand jour national” .
Combien de ceux, s’incluant dans cette vague protestataire, pour participer à la vie démocratique ? Chacun veut bien entendre ce qu’il est prêt à entendre. Pour ma part, il m’a semblé ouïr et lire qu’une proportion significative des porteurs de gilets n’allait pas voter, n’accordant leur confiance à personne.
Il me semblerait plus juste de parler de l’apparition, au grand jour si vous voulez mais aussi dans la pénombre crépusculaire baignant les avenues parisiennes, d’une véritable chair à anarchisme.
Le désastre de samedi à Paris
Ce que je ne comprends pas c’est que l’immense majorité des citoyens de Paris et d’ailleurs étaient persuadés que ce serait encore une journée pour les casseurs, en gilets jaunes ou non.
Quel gouvernement avons-nous ?
Un ministre de l’Intérieur incapable de prévoir et d’organiser la répression face à ces bandes de pillards !
Il ne s’agit pas de négocier et d’éviter tout heurt, il faut répondre à la brutalité par la brutalité.
Ne pas être capable de protéger l’Arc de Triomphe, pourquoi pas le feu au Louvre ? Se souvenir de l’incendie des Tuileries en 1871, tout est possible s’il est interdit à la police de se défendre et de protéger les citoyens et les biens
Quant aux Gilets jaunes, sans organisation ni leaders, ils feraient bien de s’organiser avant de continuer de lancer des mots d’ordre à tort et à travers, sans aucune unité d’expression et d’action, d’où les résultats de Paris !
@ anne-marie marson
« Si l’opposition était courageuse et organisée, elle aurait organisé, comme dans les républiques bananières, un contre-coup d’Etat, identique à celui qui a eu lieu en 2017 avec Macron, mais dans l’autre sens, profitant de l’absence de Macron.
Elle ne publierait pas des billets comme l’ont fait LR et RN appelant à la modération.
Ils ont raté le coche, une deuxième fois. »
Surtout cette opposition (?) aurait par exemple dû organiser des colloques ouverts à tous partout, afin de libérer la parole dans le bon sens en permettant aux gens de dire ce qu’ils ont sur le cœur, un peu selon une formule qui a été parfois appliquée en Mai 68 dans des ateliers informels.
Bien entendu, il aurait fallu faire le tri dans tout ce qui aurait été avancé, mais cela aurait pu servir d’exutoire à des gens qui ne sont pas des casseurs mais n’ont comme possibilité que de fréquenter les ronds-points pour se faire entendre, alors que de plus les parlementaires qui sont supposés les représenter (rires) n’ont rien trouvé de mieux à faire que de se prononcer sur l’interdiction de la fessée…
D’autre part, ce traitement des doléances aurait pu faire l’objet, après un intense travail d’analyse et de synthèse, de contre-propositions constructives qui auraient pu être présentées au gouvernement.
Par ailleurs, il a été reproché à juste titre aux GJ de ne pas avoir désigné de représentants (ce qui au passage prouve que ce mouvement n’a pas été téléguidé mais est parti de la base), mais en face, que trouve-t-on si ce n’est le vide, celui de M.Macron figé dans son univers aussi virtuel que creux et celui du gouvernement de M.Philippe rejoignant la définition du vide absolu en physique ?
Comment parvenir à nouer un dialogue entre des manifestants sans représentants et un gouvernement sans consistance, sachant que les institutions qui sont supposées servir de tampon entre les deux ne font pas leur travail ?
La démocratie à la française a une fois de plus démontré ses limites, quasiment celles de son inexistence.
Je partage l’analyse de Robert Marchenoir sur l’invention de la France périphérique, qui inspire un « Figaro Magazine » ne tarissant pas d’éloge à l’endroit de ce philosophe des champs, qualifié de « penseur » de la France, pas moins que ça, des Gilets jaunes. Après Onfray, Michéa. Avant, bien avant, Montaigne, Montesquieu…« ultra », comme les supporters de certaines travées du parc des Princes PSG ou du vélodrome de Marseille, accrochent leurs wagons à ce train de nuit qui a l’avantage d’offrir un cadre intellectuel à des transgressions répétées de l’Etat de droit, aux règles et à la culture de la démocratie tout court.
L’acuité intellectuelle de ce penseur « embedded » dans la France rurale, permettrait de situer, enfin !, le mal français et donc de comprendre les raisons de la colère du peuple, de mesurer aussi comment et pourquoi elle est fondée.
Dans un pays connaissant un chômage de masse, qui flirte avec les 3% de déficit, qui possède un déficit commercial qu’il ne parvient plus à redresser, et une dette avoisinant les 100% de son PIB, etc., les gens demandent donc au gouvernement, sous couvert d’un besoin de justice, de faire en sorte que les fins de mois soient moins difficiles et qu’ils parviennent à joindre les deux bouts.
Français, soyez sérieux. Sinon, vous serez ingouvernables. Mais sans doute est-ce ce à quoi vous aspirez.
Car cette situation que vous déplorez n’est pas tombée du ciel. Elle est le résultat de quelque chose, d’une inconstance, d’une irresponsabilité, et celle-ci n’est pas, au regard de ce qui s’est passé, au cours des années, que celle des gouvernants.
Il y en eut aux velléités réformatrices. Qu’en avez-vous fait ?
Tous ou presque, de l’extrême gauche à l’ultra-droite qui n’est désormais qu’
A Montredon-des-Corbières, me signalait il y a quelques jours une femme qui cumulait notamment des heures de surveillance de la cantine scolaire avec des heures de ménage, un chahut au temps du repas l’obligea à demander aux enfants de se calmer. Elle me dit qu’un d’entre eux se leva et commença à entonner « Macron démission ». Ses camarades s’y joignirent.
Il y a une tentative de modification lexicologique qui permet des alliances, appelle des tentatives de convergences ou de confluences. Mme Le Pen appelle la France des Gilets jaunes « la France centrale » et elle se met à son chevet. L’opposition dans son entier s’y discrédite. C’est un tour de passe-passe indigne. Un de ceux qui ne fera que des déçus et des perdants.
Peut-être en effet fais-je partie des « quelques privilégiés et sourds confortablement installés dans leur autarcie » qui ne se sont pas solidarisés à ce mouvement et qui y voient plus de maux à venir que de bien.
On peut toujours arguer, en usant de cette représentation des choses, que l’exécutif qui refuse de céder s’accroche à ce socle de 20% des sondés (contre 80% exprimant leur sympathie au mouvement des Gilets jaunes) qui serait celui de ceux qui ont soutenu LREM. Je ne pense pas que ce soit tout à fait vrai. Mais ce socle me paraît trop précieux pour qu’on ne le brade pas aux excès de la populace quelle qu’elle puisse être.
Une vie démocratique saine vit par lui. Il devrait être, en de telles circonstances, plus important que ce que les sondages disent qu’il représente, mais que ce socle en soit réduit à ce périmètre, témoigne que le pays est malade de sa démocratie, est malade de ses débats, est malade de sa culture et si les gens ne sont plus capables de le voir et de mesurer comme ils sont la girouette au gré des tourmentes, alors il faut laisser le vent faire son œuvre jusqu’au bout.
On sort M. Jean-Claude Michéa. J’ai lu, dans le JDD du jour, un entretien donné par M. Pierre Rosenvallon. Au sujet de mouvement, il dit qu' »il entretient une forme de paradoxe, mêlant une critique radicale de ceux qui gouvernent et une attente du pouvoir plus actif ». « Ils forment une nébuleuse rassemblée autour d’une démocratie de rejet », dit-il.
Une démocratie de rejet. Est-ce que ce ne serait pas proche du nihilisme ? Si tel est le cas, portez attention aux 20% des gens qui ne font pas leur cinéma et qui se montrent étanches au cinéma des autres, fût-il organisé, déployé, pour produire ce qu’il a produit et produit encore, un grand dérèglement des institutions et l’effondrement du peuple.
Les 20% de ceux qui ne sont pas « avec » les Gilets jaunes méritent d’être entendus, parce que leur silence, leur manière de ne pas céder aux injonctions politico-médiatiques et aux exaltations auxquelles on voudrait qu’ils apportent leur « être », est pertinent dans la République, dans la démocratie et dans l’état de droit.
Ce n’est pas de l’autarcie, M. Bilger.
Maintenant, au point où nous en sommes avec, peut-être, la promulgation de l’état d’urgence, est-il nécessaire de se pencher sur cette paradoxale « minorité inactive », même si elle se réduit comme peau de chagrin.
Si elle disparaissait, ou se lassait, sa disparition projetterait ce pays dans le chaos dont nous nous approchons.
Je ne le veux pas, mais si le gouvernement devait céder comme tous réclament qu’il le fasse, j’en tirerais des conséquences. Pas pour M. Macron et son gouvernement. Mais quant à la qualité de notre démocratie.
Je ne voterais pas blanc. Je voterais le pire puisque, au-delà de toutes les arguties et les polémiques, je conclus que c’est cela que le peuple français veut depuis vingt ans: devenir un public comme un autre.
Je fais des efforts comme tout un chacun. Et nul ne me dira que je les fais sans qu’ils aient au moins le sens que je leur prête. C’est-à-dire, dans une société, un échange de liberté individuelle contre quelque chose qui me dépasse en tant qu’individu et auquel je consens ; quelque chose de la richesse que je produis, de ma vaillance, contre une richesse commune et une sécurité sociale et matérielle ; quelque chose du sens que je prête aux efforts que je consens à la postérité. Enfin, le prix que je paye pour ma dignité parce qu’elle apporte et fortifie la dignité de mon peuple.
Enfin, au-delà de ces modestes réflexions qui ne valent certainement et ne combleront pas davantage le gouffre des fins de mois difficiles, s’imposent quelques réflexions supplémentaires sur lesquelles le magistrat que vous êtes possède un avis plus éclairé que le mien.
J’ai entendu, samedi soir sur LCI, M. Chalençon s’exprimer et appeler à l’insurrection. Je pensais que c’était un délit voire une infraction. Apparemment non… Il est donc possible, en France, d’appeler à faire tomber un gouvernement et un président de la République.
J’ai entendu ce même homme sur ces mêmes chaines, donc publiquement, qui répète d’ailleurs, et s’en honore, qu’il y a des hommes aux commandes parmi les Gilets jaunes, sous-entendant qu’il y en a moins ailleurs d’une telle trempe, que « les gendarmes, les CRS, les policiers, lui ont dit et ont dit aux Gilets jaunes de tenir bon ».
Un représentant syndical sur le plateau a eu l’air d’ailleurs, auparavant, de le laisser accroire.
Cela mérite une enquête. Il paraît que le Sénat et l’Assemblée nationale en ont dépêché une sur M. Alexandre Benalla (quelle misère lui est quand même tombée sur ses abattis après 1er mai des Black Blocs).
@ Aliocha | 02 décembre 2018 à 10:37
« Celui qui saura de sa caducité même fonder la réalité de son chemin sans chemin »
Et cela clopin-clopant !
Aliocha, quand vous faites long c’est assommant, mais quand vous faites bref c’est délirant.
Je sais que vous êtes heureux, mais je voudrais savoir si vous avez changé d’herbe. Vous avez abandonné la colombienne si réputée et pour laquelle ?
Et si vous nous chantiez les louanges de Napoléon, c’est un double anniversaire aujourd’hui, celui d’Austerlitz et celui du sacre de Napoléon.
Le modèle de votre héros Macron.
J’attends sans impatience les analyses, commentaires et articles des « sociologues du CNRS » sur ce mouvement spontané.
Il y a en effet beaucoup à connaître de la composition socio-professionnelle, des motivations et des lieux de provenance des Gilets jaunes.
S’agit-il des « naufragés » de la péri-urbanisation, des « oubliés » de la ruralité ou tout simplement de citoyens exaspérés par le mépris dont ils font l’objet et par l’accumulation des taxes qui s’abattent sur la consommation d’énergie ?
C’est peut-être le moment de reconsidérer les subventions et aides diverses destinées à la « politique de la ville » dont la plupart ont été utilisées pour calmer les ardeurs des banlieues: rénovation des logements, construction de bâtiments publics (bibliothèques, gymnases…) bientôt vandalisés, sans compter les multiples assistances financières aux associations de quartier dont l’utilisation est sujette à caution…
Des milliards d’euros déversés et en réponse, des incendies de voitures, des flics caillassés, des émeutes et enfin des djihadistes.
Pendant ce temps, les « territoires » ruraux ou ceux situés aux confins des aires urbaines sont restés à l’écart. Peuplés majoritairement de « de souche », ils n’ont pas fait l’objet de la même attention puisque précisément leurs habitants se tenaient tranquilles alors même que la majorité vit, pauvrement, de son travail.
La leçon de l’histoire a été vite apprise: le gouvernement n’est sensible qu’aux cris de ceux qui hurlent le plus fort ou qui brûlent le plus de voitures : faut-il rappeler qu’environ 35 000 véhicules sont incendiés chaque année par la racaille ?
Si ce mouvement des Gilets jaunes voit sa popularité au zénith peut-être est-ce parce que les Français comprennent le sentiment d’injustice éprouvé par des gens qui subissent l’arrogance du pouvoir et le traitement différencié entre les nuisibles et les honnêtes gens ?
@ tous ou du moins certains !
Je suis effaré de vous voir avoir des réflexes pavloviens. Non les GJ n’ont pas violé pas la tombe du Soldat inconnu ! Ils étaient à genoux devant celle-ci en chantant La Marseillaise :
https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/sous-l-arc-de-triomphe-des-gilets-jaunes-encerclent-la-tombe-du-soldat-inconnu-1121874.html
Ce pays est vendu à la découpe et vous abondez dans le sens de ceux qui l’achètent en virevoltant comme des papillons de nuit autour des sunlights.
Il est compréhensible que la majorité des membres de l’ONU, potentiels pays d’émigration, aient préconisé la conclusion du Pacte sur les migrations qui sera soumis à signature le 11 décembre à Marrakech.
D’aspect inoffensif, « non contraignant », le texte veut favoriser des migrations « safe, orderly and regular », autrement dit installer progressivement une sorte de droit moral à quiconque de s’installer dans un autre pays que le sien et d’y être accueilli sans trop de réticences.
Après relecture et réflexion, un certain nombre de pays (1) refusent de tomber dans le piège de ce début de renoncement à leur souveraineté et ne signeront pas le Pacte.
Nous savons que le président de notre République aura fort à faire dans les jours à venir, mais espérons qu’il pensera à nous éviter cette source de dommages massifs.
(1) liste non close: Etats-Unis, Pologne, Hongrie, Danemark, Bulgarie, République tchèque, Italie, Australie, Autriche, Israël, Croatie…
@ Wil
Pour vous réconforter après la fréquentation de ce blog petit-bourgeois :
https://brunobertez.com/2018/12/02/billet-reponse-elaboree-pour-un-lecteur-qui-sinterroge-sur-les-casseurs-le-peuple-bande-encore/
Hors-sujet, rétablissement de la justice et appel au dragon.
Quelqu’un m’a visé sans le dire en faisant de la morale idiote, en disant du mal de mon ami le dragon et en parlant de fièvre jaune, merci pour les malades, donc…
Dans « Jardins de longévité », je ne vais pas dire tout ce qu’on enseigne sur le dragon.
Mais un brin :
« Pour la divulgation des enseignements ésotériques du Tao qui portaient sur l’entité cosmique de la Chine, sur la circulation des énergies, sur le Souffle Vital, l’imagerie s’empara d’une figure mythologique, familière depuis la plus haute antiquité : le dragon. Sous cette forme – que je ne peux reproduire, et le souffle vital est en italique, au fait – il était présent sur os divinatoires, puis sur les bronzes rituels à partir du deuxième millénaire avant notre ère. C’est entre le premier millénaire et le deuxième siècle avant notre ère que lui seront ajoutées des ailes. »
Et il y a les relations avec le paysage, enfin, il faudrait trouver un autre mot, « montagne et eau » serait plus juste, et regarder les images, comme c’est impossible et qu’aucun dragon ne voudrait que je me fasse mal au dos, je n’en dirai rien.
Mais citation du livre « Le dragon » de P.F. Schneeberger
« Immuables dragons, qui fendez les flots millénaires avec la rapidité des légendes, les morphologistes, plus rusés, vous ont mis sous verre et vous examinent à la loupe ; tête de chameau, cornes de cerf, oreilles de vache, cou de serpent, ventre de grenouille, griffe de faucon dit l’un ; gueule de tigre, corps de serpent, queue d’alligator, pattes de lézard, dit l’autre.
Certains encore les récitent ; solennel à cinq griffes, tu es l’empereur ; jaune, tu as apporté l’écriture, soumis à Bouddha, tu transportes sur ton dos les saints vieillards ; accouplé avec une truie, tu engendres l’éléphant ; et ainsi de suite jusqu’à l’épuisement des psychologues, des sociologues, des démonologues.
Immobilisé un moment par tant de scrupules zoologiques, tant d’attention mythologiques, ils roulent leurs yeux en billes de Loto puis, profitant d’un moment d’inattention, s’élancent la barbiche déployée, dans les dédales d’une rêverie où le poète les attend pour les apprivoiser.
Car, en fin de compte, nul ne peut vraiment connaître un dragon s’il ne l’invite à venir habiter sa maison. »
Dragon, toi « l’ange qui a quelque chose d’un lion », tu es un rêve merveilleux si tu n’existes pas, et si tu existes tel qu’on le dit, la meilleure rencontre possible en ce monde.
Le mouvement des Gilets jaunes se definit plus par ceux qui n’en sont pas que par ceux qui en sont. On ne peut pas sanctifier un mouvement qui comprend des gens qui viennent de tous horizons politiques et dont rien ne prouve que les porte-parole soient representatifs. En revanche, on peut raisonnablement penser que les ecolos, les centristes pro-UE n en sont pas.
C’est pour cela qu’il n y a pas de raison d’esperer des mesures positives a ce mouvement. Aucune mesure de liberation de l’economie ne sera proposee, car on entend deja les voix gauchistes s’approprier le mouvement. Et il sera plus facile pour le gouvernement de proposer une augmentation du SMIC pour une sortie de crise, que de baisser le train de vie de l’Etat. En revanche, peut-on esperer sortir du lent cheminement vers la servitude sans violence ? C’est aussi une illusion. Pour qu’une alternative politique se forme, il est necessaire que nos politiques ne se disent plus que la continuation de la social-democratie est la seule voie raisonnable et confortable pour prendre le pouvoir et y rester.
Rappelons que le délire des personnes sur la hausse des taxes du carburant est un mensonge.
La hausse n’interviendra que le 1er janvier 2019, en conséquence, toute la hausse d’avant n’est pas due aux taxes, mais bien au prix du baril qui avait atteint 86 $ US, le gouvernement n’est donc pas responsable de la hausse des prix à la pompe.
Les prix du pétrole varient en fonction de la parité des monnaies dollar US et euro ; des stocks ; de la capacité à produire ; les coups du raffinage ; des sanctions contre l’Iran ; et de la spéculation boursière.
Les hausses d’octobre 2018 ne sont dues qu’à cela, pas aux taxes !
Quelques remarques désordonnées.
Des Français ont beaucoup de mal à joindre les deux bouts.
Le gouvernement a:
– supprimé un impôt sur la fortune financière et pas sur l’immobilier, ce qui est normal et insuffisant car c’est, comme l’impôt sur les héritages, un impôt sur des biens ou sommes qui ont DEJA été imposés et pour l’immobilier le sont tous les ans. Double peine. On impose une seconde fois sur le restant après ponction par l’impôt précédent des gens qui ont choisi plutôt que de mener grand train de cigale et consommer, claquer leur fric. Alors ces fourmis (normalement le comportement est vertueux) qui mettent de côté pour leurs vieux jours, leur dépendance à venir, ou transmettre à ceux qu’ils aiment, on les reponctionne.
Alors il reste qu’il y a parmi ces surimposés (avant la suppression de l’ISF financière) des gens dont la richesse est autant inutile (on pourrait leur en prendre la moitié ou bien plus sans toucher à leur train de vie…) qu’indécente car qui vaut mille fois un smicard, en tant que personne ? Sujet pour l’épreuve de philo au bac.
Il faut trouver le moyen de les mettre à contribution sans induire des conséquences néfastes pour le pays et là je ne sais pas.
Reste que quand Mélenchon dit qu’on « donne un million » à x millionnaires, c’est faux. On ne le leur prend plus. Nuance de taille.
Ceci dit j’ai des doutes sérieux sur la théorie selon laquelle les libérer de cet impôt leur permettrait d’investir justement dans les entreprises françaises et notamment les PME. Ils l’ont dit, au gouvernement, mais n’ont rien montré ni théorisé clairement pour m’en convaincre. Mais je ne suis pas forcément intellectuellement outillé (= je suis trop béotien) pour le comprendre.
Qu’un type qu’on dit si intelligent (j’en ai vu de plus évidemment intelligents) commence son action fiscale par cette mesure permettant de le qualifier assez justement (même s’il avait économiquement raison à long terme) montre que l’intelligence qu’on lui prête soit est surestimée, soit se divise en rubriques de valeurs inégales, celle de la vie courante étant au tapis.
Les Gilets jaunes quels que soient leurs motifs légitimes, manquent cruellement de jugeote en croyant qu’il suffit d’être au maximum 300 000 dans la rue une fois en France pour demander tout et n’importe quoi et ne pas passer par la case représentation démocratique.
Ils ignorent totalement le fait que justement Macron vient de leur augmenter les salaires et supprimer un impôt, la taxe d’habitation et que le carburant a maintenant baissé.
Il est vrai que le gain, en somme absolue est proportionnel et donc bien plus important pour les salaires moyens et plus. Il aurait été intelligent et je pense, économiquement efficace (consommation), d’augmenter plus les bas salaires que les moyens et plus.
Ils ignorent que l’économie française qui n’est pas seule au monde ne peut pas se permettre une augmentation massive des salaires (massive en nombre).
Mais si on fait la même révolution aux USA, en Europe, au Royaume désuni, en Asie et Australasie, là ça peut marcher. Mais c’est impossible.
Ils ruinent et poussent au suicide à petit feu les commerçants et agriculteurs, par des blocages inutiles, et endommagent l’économie ce qui va retomber sur la figure de tout le monde, eux inclus. Un peu comme les pilotes d’Air France sauf que ces derniers sont nantis et bien plus condamnables.
On s’aperçoit que quelques centaines ou milliers de nuisibles rouges, noirs ou bruns ou sans couleur, peuvent mettre le feu à Paris.
Et qu’une guerre civile aboutirait à un pillage généralisé et des incendies d’immeubles gigantesques.
Je trouve que le gaz lacrymogène n’est pas proportionné comme réponse à la lapidation au pavé ou plus, et au cocktail Molotov.
Il me vient à l’esprit que la police devrait ouvrir le feu après sommation face à des incendiaires mettant le feu à des bâtiments. Ou mettant des vies en danger.
Je constate que les « casseurs », on a vu hier des jeunes hommes venus piller, des ultras et autres nuisibles, sont de preux chevaliers qui prennent peu à pas de risque sachant que les flics doivent éviter de leur faire trop mal. Donc des lâches à valeur humaine négative.
Vous semblez aimer l’herbe, Tipaza, c’est votre problème, et vous en oubliez de commenter la consolation.
Quant à Macron, j’avais formulé ici qu’il avait pour mission de passer le pont d’Arcole, mais à l’envers, renonçant à l’empire pour retrouver la définition du royaume, que vous ne compreniez pas, soi-disant car je crois que votre désir mondain vous illusionne sur vos propres compréhensions, ne signifie pas que je m’adonne à ce que vos fantasques accusations révèlent.
On peut s’étonner des revendications des Gilets jaunes sur l’organisation de l’Etat et de certains privilèges, ressentis comme au temps de la Révolution.
Les mots sont crus, repris dans tous les supports, médias, réseaux sociaux, « privilèges, dorés, cajolés, choquants », sans concession pour une plus grande frugalité et transparence contre des « fins de mois qui ressemblent pour certains à la fin du monde ».
Pour quelques centimes de plus et un peu de brioche en moins et un autisme désespérant des politiques.
Le refus actuel du consentement à l’impôt, L’Express en éclaire quelques-uns… Le rejet absolu aussi des corps intermédiaires, le pacte de confiance rompu, foulé aux pieds :
Les petites cachotteries de l’Assemblée sur les frais des députés.
Par Jean-Baptiste Daoulas, publié le 08/02/2017 à 16:37, mis à jour le 01/10/2018 à 15:07
« L’Assemblée nationale n’a pas mis en ligne publiquement certains détails financiers qui pourraient choquer le contribuable.
[EXCLUSIF] Sur son site internet, l’Assemblée nationale joue la carte de la transparence sur les indemnités et les frais des députés. Mais elle occulte soigneusement des informations sensibles.
En toute discrétion, le site internet de l’Assemblée nationale a mis à jour le 6 février 2017 sa fiche explicative sur la « situation matérielle du député ». Difficile de ne pas y voir un lien avec les polémiques sur le train de vie des élus suscitées par l’affaire Fillon. Si tous les chiffres et éléments sur les frais et les indemnités des députés sont rigoureusement exacts, ils sont aussi soigneusement choisis. Voire franchement partiels. Des informations qui pourraient paraître choquantes aux yeux du public sont occultées.
Conjoints cajolés
Prenons les « facilités de circulation » accordées aux députés. Selon le site de l’Assemblée, elles concernent la prise en charge de 40 trajets aller-retour en avion entre Paris et la circonscription du député, ainsi que la délivrance d’une carte illimitée de la SNCF pour voyager en première classe.
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A première vue, rien de choquant. Mais en consultant jeudi 2 février les notices figurant sur l’intranet de l’Assemblée – dont la lecture est réservée aux députés, à leurs collaborateurs et aux fonctionnaires parlementaires – L’Express a relevé le passage suivant, qui ne figure pas sur le site internet de l’Assemblée: « Sur demande du député, la division des transports délivre au conjoint du député une carte nominative qui permet d’obtenir le demi-tarif sur l’ensemble du réseau SNCF en 1re et 2e classes. (…) Le montant de cette carte est en janvier 2016 de 21,60 euros par mois. »
https://imgur.com/XSuXUpt
L’Assemblée nationale est tout aussi pudique au rayon « déplacements aériens ». Son site internet se borne à évoquer la prise en charge de « 12 passages pour toute destination hors circonscription, en France métropolitaine ».
Mais son intranet en offre une version nettement plus romantique: « Les conjoints peuvent utiliser tout ou partie de ce contingent. » Comme le résume crûment une députée: « Je n’utilise pas ces vols, mais si je voulais me faire un week-end à l’oeil en Corse avec mon compagnon en invoquant un pseudo-congrès, je pourrais ! »
12 000 euros de courrier postal, sérieusement ?
Notre jeu des 7 différences continue avec les « moyens de bureautique et de communication » des députés. Au chapitre « informatique », le site de l’Assemblée signale que « les députés disposent d’un droit à la formation et d’une dotation pluriannuelle pour leur équipement informatique, principalement en circonscription. »
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Mais le montant de la « dotation » n’est pas précisé. Elle s’est élevée à 15 245 euros pour la dernière législature, lit-on sur l’intranet, où l’on découvre que cette somme peut aussi financer des « appareils photos et caméras numériques », ainsi que des « vidéoprojecteurs ». Que deviennent ces équipements en fin de législature ? Mystère.
L’alinéa « téléphone » est tout aussi instructif. Version site Internet: « Les députés bénéficient également d’un forfait annuel de communication permettant de prendre en charge les frais relatifs à cinq lignes mobiles (abonnements téléphoniques et abonnements tablette) et aux installations de téléphonie fixe et Internet dans leur permanence de circonscription. » Il n’y a en effet rien de choquant à ce que les dépenses de communication des députés et de leurs assistants soient prises en charge par l’Assemblée.
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Les montants affichés sur l’intranet, en revanche, laissent rêveur. Un député de base dispose d’une enveloppe de 4 200 euros. Pour chacun des cinq députés des Français de l’étranger élus dans une circonscription extra-européenne, elle atteint la somme astronomique de… 16 845 euros par an! Comme si l’existence de Skype et WhatsApp était encore inconnue au Palais Bourbon en 2017.
Mais la palme revient à l’article « courrier ». Selon le site de l’Assemblée: « Les correspondances de nature parlementaire, c’est-à-dire écrites par un député pour l’accomplissement de son mandat législatif, sont prises en charge dans la limite d’un forfait d’affranchissement annuel. » Le montant de ce budget courrier, selon la notice intranet ? 12 000 euros par an !
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Presque plus aucun député ne le dépense entièrement, mais plutôt que de réduire drastiquement le budget courrier pour s’adapter à la révolution numérique, les questeurs de l’Assemblée nationale ont préféré une astuce comptable: la fongibilité.
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En clair, les députés sont invités à piocher allègrement dans ces 12 000 euros pour multiplier par deux leurs frais de taxis (jusqu’à 5 500 euros annuels), pour augmenter de moitié leur facture de téléphonie (jusqu’à 6 300 euros par an), et pour consommer jusqu’à 2 000 euros de matériel informatique en plus chaque année. »
Les dégâts aujourd’hui sont immenses, voyage sans retour pour un exécutif et des élus autistes, assommés de torpeur de repus.
L’exemplarité, l’éthique en période difficile est un gage de respect, surtout quand pour certains la « fin du mois correspond à la fin du monde ».
@ Tipaza | 02 décembre 2018 à 10:46, boureau | 02 décembre 2018 à 11:08
Je partage vos analyses et points de vue fondés sur le concret et non sur l’idéologie qui nous gouverne.
@ Patrice Charoulet | 02 décembre 2018 à 11:09
La question à mon sens n’est pas d’approuver ou pas les Gilets jaunes : c’est ici prendre le problème par le petit bout de la lorgnette.
Le problème est bien de définir les causes de l’explosion « populaire » à laquelle nous assistons et à laquelle viennent se greffer des casseurs professionnels que l’on a vus ailleurs, tant à Paris, qu’à Sivens ou Notre-Dame-des-Landes pour qui il s’agit de casser, voire tuer du flic, ainsi que les anars trop heureux de s’en prendre aux symboles (Arc de Triomphe, banques) et enfin nos casseurs patentés des bandes des quartiers et banlieues, non seulement de Paris mais aussi d’un grand nombre de villes (grandes, moyennes, voire petites) de province.
Et il ne s’agit plus maintenant de stigmatiser le populisme, la lèpre des démocraties selon notre actuel président de la République ! Le peuple se révolte, tout simplement. Et il ne faut pas demander aux petites gens de raisonner en énarques !
Une fois le problème parfaitement analysé (en ce sens monsieur Macron devrait s’inspirer du type d’analyses que pratiquent les militaires…), alors les solutions apparaîtront, celles immédiates, puis celles de plus long terme. Mais cela demandera sans doute de renoncer à sa position verticale et jupitérienne pour revenir plus près du sol, français de surcroît.
Mais messieurs Macron et Philippe partent de leurs certitudes. La preuve : je viens d’entendre qu’à l’issue de son conseil restreint de ce jour, le président de la République ne s’adresserait sans doute pas à la Nation… Est-ce comme cela qu’il va calmer les esprits ? Les Français n’ont-ils pas droit à des paroles qui tracent une vraie perspective d’avenir ?
@ marie 02 décembre 2018 à 08:02
Macron fait dans l’écologie comme monsieur Jourdain faisait dans la prose.
Macron dit « je fais cela pour le bien-être de vos enfants », mais comme lui-même n’en a pas que sait-il vraiment du bien-être des enfants…
Manu est un de ces enfants à qui l’on a confisqué l’adolescence. Il lui manquera toujours ce passage initiatique.
Manu croit qu’il est un adulte responsable alors qu’il est seulement un adolescent égaré dans un monde d’adultes à qui il veut faire croire qu’il est de leur monde.
Il suffit de regarder son comportement avec le général de Villiers ou avec Trump avec qui il était tantôt un ado se réjouissant d’inviter un adulte à Paris, et tantôt voulant lui démontrer qu’il était son égal en utilisant les mêmes procédés que les siens, les tweets insultant.
L’ado grimpé sur son piédestal au Louvre, a viré les adultes qui lui faisaient de l’ombre (les corps intermédiaires). Du coup aujourd’hui il est seul en son palais et tous les déguisements qu’il a essayés, comme un ado, ne l’auront pas transformé en adulte. C’est pourquoi aujourd’hui, comme hier, il tape du pied en disant « je ne céderai pas », comme un ado réfractaire aux conseils des adultes qui l’entourent mais qu’il ne comprend pas.
Dans la liste des nantis de la noblesse républicaine aux retraites incroyables il ne faut pas oublier Giscard, prince chuintant de la trahison.
Il fut le grand instigateur de la câlino-thérapie pour mieux cacher une démagogie bon enfant comme méthode de gouvernance avec force coups de pouce bruyants et médiatiques mais avec en contrepartie l’assommoir fiscal discret et très efficace permettant les redistributions ciblées dans le seul but de durer à son poste.
Combien nous coûte ce vieux monsieur aux revenus et patrimoine personnels exorbitants, qui profite d’avantages et de privilèges d’ancien président qui n’ont rien à envier aux passe-droits de la noblesse de nos vieilles monarchies d’antan ?
Pour faire sauter les injustices que les vrais Gilets jaunes prennent en pleine figure et dont ils ont pris conscience dans la douleur, il faudrait qu’ils exigent la mise à plat des privilèges et passe-droits de la noblesse dite républicaine mais usurpatrice, indigne et vorace qui se bâfre sans vergogne sur nos finances en déficit et ainsi oblige notre beau pays à être le numéro 1 pour les impôts, taxes et prélèvements, même sur le dos des vrais pauvres dont la sincère souffrance fait pleurer tant elle les plonge dans un désespoir sans fond.
Car il faut bien se dire que le fameux ruissellement ne viendra jamais de ces noblesses dites républicaines et médiatico-journaleuses qui n’ont peur que d’une chose: c’est qu’on touche à leurs privilèges abusifs et injustifiés qui dans l’absolu n’ont rien de républicains ni de légitimes.
Cet état de fait bien ancré et incontournable mais pas assez mis en avant révèle et indique qu’il ne peut pas y en avoir pour tout le monde. Les nouvelles noblesses doivent être servies, quand ce n’est pas servies avant tout le monde.
Les Gilets jaunes sont peut-être les lanceurs et les acteurs d’un nouveau vrai combat de remise à plat si les journaleux arrêtent de mettre en avant ceux qui vocifèrent des incohérences qu’ils ont intérêt à nous passer en boucle.
Ah ! vive les bienheureuses manipulations et désinformations à la soviétique, les meilleures, entre les mains de la mafia journaleuse qui choisit ses poulains et ses têtes de Turc.
Cette clique journaleuse se rêve et croît, avec ses oukases, dans une douce ivresse, pouvoir nommer le président, lui dicter sa gouvernance, sinon le défaire.
@ Robert
« Est-ce comme cela qu’il va calmer les esprits ? Les Français n’ont-ils pas droit à des paroles qui tracent une vraie perspective d’avenir ? »
C’est en principe ce que nous serions en droit d’attendre de personnes sensées.
Mais avec M.Macron et sa propension à lancer des provocations à chaque fois qu’il ouvre la bouche, il vaut mieux qu’il se taise pour l’instant.
Il semble avoir compris, pour l’instant du moins, peut-être par l’entremise de son entourage, qu’il doit éviter de jeter de l’huile sur le feu.
@ hameau dans les nuages | 02 décembre 2018 à 12:41
« Je suis effaré de vous voir avoir des réflexes pavloviens. Non les GJ n’ont pas violé pas la tombe du Soldat inconnu ! Ils étaient à genoux devant celle-ci en chantant La Marseillaise. »
Permettez-moi de ne pas partager votre vision des choses.
Chanter la Marseillaise devant la tombe du Soldat inconnu ne saurait être un argument acceptable pour justifier les dégradations inadmissibles effectués sur l’Arc de triomphe et les dégâts occasionnés sur les Champs-Elysées et les avenues environnantes.
Je pense au contraire qu’il s’agit là d’une récupération particulièrement indécente.
@D Fratel | 02 décembre 2018 à 13:41
Il me vient à l’esprit que la police devrait ouvrir le feu après sommation face à des incendiaires mettant le feu à des bâtiments. Ou mettant des vies en danger.
Je constate que les « casseurs », on a vu hier des jeunes hommes venus piller, des ultras et autres nuisibles, sont de preux chevaliers qui prennent peu à pas de risque sachant que les flics doivent éviter de leur faire trop mal. Donc des lâches à valeur humaine négative.
Vous voulez dire que la police devrait tirer à balles réelles, comme à Sivens ?
Et pourquoi pas l’état d’urgence et la loi martiale ?
@ Hugo 22 | 01 décembre 2018 à 23:36
Très bonne analyse, en tout cas que je partage.
Mais ça fait peur de voir que certains, sur ce blog, préconisent l’intervention de l’armée pour lutter contre leurs propres concitoyens.
La situation est vraiment délétère.
J’espère que les Gilets jaunes vont continuer leur mouvement, en tout cas j’y participerai toujours.
@ Elusen
« La hausse n’interviendra que le 1er janvier 2019, en conséquence, toute la hausse d’avant n’est pas due aux taxes, mais bien au prix du baril qui avait atteint 86 $ US, le gouvernement n’est donc pas responsable de la hausse des prix à la pompe. »
Elusen toujours aussi incompétent.
@ michelle lafleur | 02 décembre 2018 à 16:11
« Les Gilets jaunes sont peut-être les lanceurs et les acteurs d’un nouveau vrai combat de remise à plat si les journaleux arrêtent de mettre en avant ceux qui vocifèrent des incohérences qu’ils ont intérêt à nous passer en boucle. »
Vous avez totalement raison je trouve très juste votre remarque ; cette façon d’être est répugnante de la part des journalistes.
Exhiber des sans-dents, des mal-rasés, des qui vocifèrent, pourtant on comprend ce qu’ils expriment, leur façon colérique de le dire est la maladresse des humbles – tous ne sont pas des Flambard dans l’Aiglon -, ils n’en méritent pas moins d’être écoutés.
Alors ils sont offerts sans défense aux sarcasmes voyeurs des médias et offerts en pâture aux téléspectateurs. Heureusement parfois des lumineux sont interrogés et le ton change.
Quand ils ont eu en face un Benjamin Cauchy – les Citrons jaunes – ce n’était plus la même musique, bien mielleux, la peur qu’il leur rappelle qu’ils bénéficiaient d’un privilège fiscal de 30%.
Et ceux qui pratiquent ce journalisme sordide de cela ne se vantent pas trop, je souhaite que ce soit rajouté sur la liste des revendications et privilèges à supprimer, cela leur fera les pieds.
@ Patrice Charoulet | 02 décembre 2018 à 11:09
Petite précision : je ne « désapprouve pas totalement » le mouvement des Gilets jaunes, contrairement à ce que vous dites.
Je l’approuve sur les points suivants :
– L’opposition à l’augmentation du prix des carburants par la taxation.
– L’opposition, dans la mesure où elle existe, à l’oppression fiscale de façon générale.
– L’opposition à la persécution croissante des automobilistes par toute une série de mesures réglementaires et financières (non seulement les taxes, mais les radars, le contrôle technique, le péage urbain, l’interdiction des voitures anciennes, etc.).
– L’opposition, dans la mesure où elle existe, au délire législatif et réglementaire qui étouffe les Français.
– L’opposition, dans la mesure où elle existe, à l’escroquerie écologiste, qui inflige aujourd’hui, aux Français, une pauvreté et des méfaits bien réels, au nom de bénéfices totalement imaginaires au profit de personnes à naître dans un siècle, à l’autre bout du monde.
– L’opposition, dans la mesure où elle existe, à l’immigration de masse et à la préférence étrangère, qui ne s’exprime pas au grand jour parce que la liberté d’expression n’existe pas en France, mais qui est bel et bien présente de façon voilée chez un certain nombre de Gilets jaunes.
– L’hostilité envers la centralisation extrême de la France, divisée depuis des siècles entre Paris et le reste du pays.
– L’hostilité envers le fonctionnement de la classe politicienne, qui sous prétexte d’administrer la nation, constitue en réalité une classe d’oisifs professionnels, qui s’assure de confortables revenus et un statut social enviable sur le dos de la population.
– L’hostilité, dans la mesure où elle existe, à l’autisme du politiquement correct, qui fait préférer des slogans creux et des idéologies idiotes à l’attention que mérite la réalité.
– L’emploi de moyens de protestation pacifiques de masse pour faire valoir ces revendications.
Il me semble que cela allait de soi au vu de mes écrits. On me fait beaucoup d’honneur en me reprochant, à l’occasion, de ne pas protester suffisamment contre telle ou telle situation, tel ou tel groupe d’intérêt jugé malfaisant. Ou l’inverse.
J’ai déjà eu l’occasion de dire que je n’étais pas candidat à une fonction élective. Je ne suis pas, non plus, contrairement à Philippe Bilger, éditorialiste sur un grand média national, où il relèverait de ma responsabilité d’assurer une certaine exhaustivité et un certain équilibre dans mes prises de position.
Je ne m’estime pas, non plus, chargé de poupougner les Français, de leur procurer « l’estime », le « respect » et « l’empathie » dont ils jugent manquer, et dont ils pensent — bien à tort, et avec quelles funestes conséquences ! que c’est à l’État de les leur apporter.
J’ai bien compris que, pour certains, ici et dans le pays en général, les Gilets jaunes constituaient une nouvelle population protégée, une nouvelle classe de Gens Bien, qu’il convient absolument de couvrir de fleurs, et qu’il serait de la dernière inconvenance de critiquer en quoi que ce soit.
A l’instar des Noirs, des Arabes, des musulmans, des femmes, des homosexuels, des handicapés, de Vladimir Poutine, des « paysans », des gens qui n’aiment pas les grandes surfaces mais qui ont assuré leur succès depuis qu’ils font leurs courses — la liste est interminable et s’allonge de jour en jour.
Faute de quoi, vous seriez un misérable qui aurait commis le péché d’être malheureux, de ne pas vous intéresser à la littérature ni à la musique — contrairement à un certain nombre de beaux esprits, qui, eux, sont parfaitement capables de vous citer la moitié de Proust et de Shakespeare pour vous prouver à quel point ils comprennent les problèmes de fin de mois des sans-dents, lesquels seraient bien en peine de faire la différence entre un livre et un paquet de papier hygiénique (les anciens, ceux avec des feuilles).
Comme si la résolution de problèmes économiques n’exigeait pas l’application de principes économiques. Comme si la propension française à se payer de mots et à se bercer de littérature n’était pas, justement, à l’origine des malheurs des Gilets jaunes aujourd’hui.
Je ne m’estime pas tenu de gaspiller des électrons pour répéter des choses justes qui ont été dites par d’innombrables personnes ici, souvent avec talent.
Je préfère profiter de l’espace de liberté qui nous est, ici, généreusement offert, pour dire ce qui me paraît important et qui n’aurait pas, déjà, été dit.
En l’occurrence, ce qui me frappe, c’est à quel point ce mouvement est de nature à provoquer lui-même sa défaite. A quel point les « solutions » qu’il réclame sont précisément celles qui ont provoqué les maux qu’il dénonce. A quel point les Gilets jaunes sont en profond accord avec le gouvernement — avec tous les gouvernements, « Macron » n’a rien de spécial, contrairement à ce que pensent ceux qui ont le nez braqué sur le doigt, alors qu’il conviendrait de regarder la lune.
A quel point, surtout, cela provient d’un certain « génie » national séculaire. Ainsi que le diagnostique Alexander Boot. Lequel se demandait, à propos d’une éruption précédente (mais son article peut être relu avec profit à la lumière du mouvement actuel) : Pourquoi n’y a-t-il que des abrutis à descendre dans la rue, en France ?.
Les Gilets jaunes fournissent une réponse involontaire lorsqu’ils ajoutent, à leur dernière liste de revendications, cette surprenante demande :
« Des moyens conséquents apportés à la psychiatrie. »
Je suis d’accord. Ça me paraît urgent. Réclamer encore plus de dépense publique lorsqu’on se plaint de subir des impôts écrasants, ça relève de la psychiatrie.
Et sans surprise, au fur et à mesure que le mouvement se structure, le chien revient à son ordure, les révolutionnaires d’opérette en gilet jaune réclament exactement ce que leur fournissent tous les gouvernements depuis un siècle (deux, diront certains) :
« Nous demandons l’ouverture d’États généraux de la fiscalité ; d’une conférence sociale nationale ; d’assises ‘territoires et mobilité’ qui prendront la forme de débats régionaux. »
D’assises « territoire et mobilité ». Je ne comprends même pas de quoi ils parlent. Toujours ce répugnant vocabulaire fonctionnaro-managérial dont nous assomment les politiciens depuis toujours. Toujours cette funeste passion française pour la page blanche, cet éternel retour à des « États généraux » mythifiés, cette croyance idiote dans le Grand soir qui permettra enfin de Tout Mettre à Plat et de recommencer.
Et il s’agit là de la pétition raisonnable fournie au Journal du dimanche par les vrais Gilets jaunes, les Gilets jaunes libres, ainsi qu’ils s’appellent eux-mêmes, parmi lesquels figure l’inénarrable Jacline Mouraud, celle de la vidéo qui a mis le feu au lac.
Jacline Mouraud, l’incarnation des « vraies gensses » qui ont des vrais problèmes dans le vrai monde — et qui se met à parler exactement comme n’importe quel politicien de droiche avec cinquante ans de métier sous la ceinture.
Plutôt que de réclamer des États généraux de la fiscalité, les Gilets jaunes feraient mieux de se demander quelle orientation générale ils souhaitent pour la fiscalité. Veulent-ils plus d’impôts, ou moins d’impôts ? C’est-à-dire pour tous, pas seulement pour leur pomme ?
Veulent-ils diminuer la dépense publique, ou « préserver le modèle social français que le monde entier nous envie » ? Et qui garantit qu’ils seront, tôt ou tard, écrasés d’impôts ? C’est l’un ou l’autre. Ça ne peut pas être les deux.
Cela ne sert à rien de tenir des « États généraux » ou des « assises » de je ne sais quoi, avant de s’être mis d’accord sur ce point. J’en veux pour preuve la dernière version de la liste de courses des Gilets jaunes. Allongée, mieux écrite, mais toujours avec cette délicieuse incohérence consistant à demander une chose et son contraire, toujours avec ce délicieux fumet étatiste et anti-libéral qui se dégage de ce tas de boue intellectuel et politique.
Retraite à 60 ans, mais baisse des impôts pour les « petits » (c’est vraiment comme ça qu’ils causent).
Fin de la hausse des taxes sur les carburants, mais « grand plan d’isolation des logements » (sous-entendu : avec le bon pognon de l’État, lui-même issu de l’argent gratuit des autres).
Pas de retraite à points (ne parlons pas de la retraite par capitalisation, c’est « pinochétiste »), mais pas de retraite à moins de 1 200 euros.
Baisse du prix de l’électricité (constitué pour moitié de taxes), mais davantage de progressivité dans l’impôt sur le revenu (comprendre : il faut faire payer les riches — Maurice Thorez, 1936).
Après, nous avons les idioties dépourvues de sens, mais qui prouvent que leurs auteurs sont des mignons gentils tout plein avec leur petit cœur qui saigne :
« Zéro SDF : URGENT. »
Oui. Je suis d’accord. Comment on fait ? Sarkozy avait la même « revendication », il me semble.
Nous avons la manifestation obligatoire de jalousie et de haine sociale, qui ne sert à rien sur le plan économique, mais qui soulage :
« Tout représentant élu aura le droit au salaire médian. »
Nous avons l’imbécillité communiste dans toute son horreur, propre à provoquer le contraire de ce qu’elle réclame :
« Protéger l’industrie française : interdire les délocalisations. »
Nous avons la preuve de la sidérante ignorance du peuple français en matière économique et financière :
« On cesse de rembourser les intérêts de la dette qui sont déclarés illégitimes et on commence à rembourser la dette sans prendre l’argent des pauvres et des moins pauvres, mais en allant chercher les 80 milliards de fraude fiscale. »
L’insondable bêtise de cette proposition décourage toute explication contraire.
Nous avons le rejet de l’une des rares mesures positives de ces derniers temps :
« Fin du CICE. Utilisation de cet argent pour le lancement d’une industrie française de la voiture à hydrogène (qui est véritablement écologique, contrairement à la voiture électrique). »
Parce que l’État est mieux placé que les entreprises pour décider où investir et comment innover. Comme le montrent à l’évidence le Plan calcul, le Concorde, le paquebot France, le Minitel, le téléphone Bi-Bop et la voiture communiste de Ségolène Royal.
Nous avons la mignardise terminale avec de la belle littérature autour :
« Apportons du bien-être à nos personnes âgées. Interdiction de faire de l’argent sur les personnes âgées. L’or gris, c’est fini. L’ère du bien-être gris commence. »
Bah oué. Il ne faudrait surtout pas que les infirmières, les médecins, les assistantes de vie, les installateurs d’ascenseur d’escalier « fassent de l’argent ». C’est sale, l’argent. Tous ces gens-là doivent rester pauvres.
Après, on descendra dans la rue pour défendre la cause des pauvres petites n’infirmières qui sont « pauvres ». Et on se plaindra des « déserts médicaux » affligeant nos belles campagnes. Alors qu’il aurait été tellement simple d’inonder tous ces gens-là (médecins, ascensoristes d’escalier…) du bon argent communiste de l’État, qui, lui, exhale un parfum suave, puisqu’il est pris aux riches. Et que sa source est inépuisable. Comme on le constate au vu de notre dette, des « délocalisations » qu’il faudrait interdire, et du nombre de Français qui s’exilent à l’étranger.
Inutile de dire que nous avons l’increvable fake news ferroviaire :
« Fin immédiate de la fermeture des petites lignes. »
Qui ont été fermées en 1938 par les socialo-communistes, comme je l’ai exposé ici même il y a peu.
Et puis, mine de rien, pour boucler le programme communiste, nous avons :
« Que les demandeurs d’asile soient bien traités. Nous leur devons le logement, la sécurité, l’alimentation ainsi que l’éducation pour les mineurs. »
Eh oui. Pour ceux qui pensaient que les Gilets jaunes n’étaient pas dans le camp du Bien et du politiquement correct. Dans le camp de la gauche. Prétendre que l’on « doit » quoi que ce soit aux « demandeurs d’asile », c’est entériner l’escroquerie de l’une des plus importantes voies de l’immigration illégale de masse.
Si les Gilets jaunes étaient véritablement les révolutionnaires et les défenseurs du peuple qu’ils prétendent, soit ils se seraient abstenus de toucher le rail électrique de la question migratoire et raciale, soit ils auraient réclamé le retrait de la France des traités prévoyant le droit d’asile.
Voyez que mon optimisme est mesuré.
Le dragon en vous s’émancipe, Noblejoué, et vous voilà à rétablir la justice, vous pensant attaqué.
Or, non, j’échange avec vous en cet espace public, et vous contredire n’est ni commettre injustice, ni vous agresser, mais dialoguer, et la façon dont vous le prenez justifient mes remarques sur les rapports entre tyrannie et démocratie.
S’il vous semble, quand mes arguments échangés avec Zonzon vous rappellent nos discussions, que c’est à vous que je m’adresse, c’est que vous me permettez d’affiner mes arguments, dénonçant cette idéologie qui se sert des textes en éludant leur fondement qui pourrait la contredire.
Je vous conseille d’ailleurs de pousser votre analogie racinienne intéressante de Bérénice à Phèdre, le dragon du récit de Théramène justifie ma référence du monstre jaunissant et, suivant Hippolyte tout pensif au chemin de Mycènes, lisez aussi la scène suivante et finale de l’œuvre, qui illustre que, pour le poète janséniste, certaines fautes sont si grandes que la mort est une grâce.
J’ai voulu, devant vous exposant mes remords,
Par un chemin plus lent descendre chez les morts.
J’ai pris, j’ai fait couler dans mes brûlantes veines
Un poison que Médée apporta dans Athènes.
Déjà jusqu’à mon cœur le venin parvenu
Dans ce cœur expirant jette un froid inconnu ;
Déjà je ne vois plus qu’à travers un nuage
Et le ciel et l’époux que ma présence outrage ;
Et la mort à mes yeux dérobant la clarté,
Rend au jour qu’ils souillaient toute sa pureté.
https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Racine_-_%C5%92uvres,_Didot,_1854.djvu/272
@ anne-marie marson
« Vous voulez dire que la police devrait tirer à balles réelles, comme à Sivens ?
Et pourquoi pas l’état d’urgence et la loi martiale ? »
Vous avez lu un peu vite, pour le moins.
J’ai écrit:
« Il me vient à l’esprit que la police devrait ouvrir le feu après sommation face à des incendiaires mettant le feu à des bâtiments. Ou mettant des vies en danger… »
— Acceptez-vous que mettre le feu à un bâtiment met volontairement en danger les innocents qui y travaillent ou vivent ?
— Acceptez-vous que « mettre la vie de quelqu’un en danger » qui est une formule générale donc, est une tentative de meurtre, ou prendre volontairement le risque d’ôter une vie ?
— Acceptez-vous après avoir vu les images de manifestations violentes que les violents en question ne vont pas arrêter de mettre le feu, d’essayer de tuer des flics avec des jets de cocktail Molotov par exemple juste en leur disant « je vous demande de vous arrêter ! » ?
Il s’agit d’agressions
— avec mise en danger de la vie d’autrui,
— volontaires,
— du moins ce que je décris par « incendiaires mettant le feu à des bâtiments. Ou mettant des vies en danger… »
Et c’est à cela et cela seulement que je propose la force dure et la balle réelle.
C’est de la légitime défense proportionnée, directe ou par procuration.
Vous avez aussi sauté le « après sommation ».
On parle de GENS QUI TENTENT OU PRENNENT LE RISQUE de TUER autrui.
Vous comprenez ?
@ Aliocha
Pour moi, le dragon est essentiellement chinois. Eh oui ! Le dragon chinois donne beaucoup à penser et à rêver, et il est bien normal que je le défende.
Je trouve que Racine est bien meilleur quand il montre comment Néron se repaît des larmes de la femme qu’il aime ou comment le fils de Vespasien doit renoncer à Bérénice parce qu’il suit ses bons conseils « Tout ce que je lui dois va retomber sur elle ».
Je défends le dragon en général, bien vu avant le christianisme qui hélas n’a pas fait que dénoncer le mécanisme du bouc émissaire mais a diabolisé des animaux comme les chats, des gens comme les Juifs, et des êtres, en principe imaginaires, comme les dragons.
Quand les chrétiens sont à leur meilleur, ils essaient plutôt de récupérer ce qu’il y a de valable, le dragon peut symboliser l’esprit saint, par exemple.
Mais ils font bien ce qu’ils veulent ou ce qu’ils peuvent, moi je défends les dragons. C’est-à-dire le rêve… En somme, il vaut mieux qu’ils l’aient rejeté et sali, au moins, pas embrigadé, il peut encore faire rêver.
Symbole amoindri, sali, diabolisé chez nous, merveilleux ailleurs.
Je défends les victimes et les rêves.
Donc le dragon.
Parce qu’ils le valent bien, et parce qu’en rêvant d’un côté, on ne prend pas ses désirs pour la réalité de l’autre.
Les gens sont ce qu’ils sont, et ce n’est pas souvent bien fameux. Macron, qui s’était présenté comme un rassembleur, n’a finalement été qu’un diviseur, par exemple.
La France que trop de gens estiment être un exemple pour les nations, éventuellement avec Macron, n’est qu’une nation qui a perdu une guerre et le fait payer en ingratitude à ses libérateurs.
Racine ne dit pas un mot de trop, que dis-je ? N’a pas une respiration de trop dans ses vers.
De même, il ne faut pas se laisser aller au lyrisme politique, facteur d’illusion.
La justice comme la justesse est dans la maîtrise, pas dans la gloriole et l’illusion.
Le mot n’est pas la chose, et tout est très relatif, sale bête ici, le dragon est merveilleux ailleurs, et d’ailleurs, c’est une OPA de la Chine que j’approuve, de plus en plus, le dragon est bien vu.
Car les gens ont besoin de rêve.
Mais pas d’erreur, Macron rassembleur, non, la France phare du monde, non, même pas favorable à la liberté.
Et je le prouve ; chaque fois qu’il y a du désordre, on veut l’état d’urgence, et on ne veut pas d’équilibre des pouvoirs. Et on critiquera les abus de pouvoir qui suivront les abus de pouvoir. Les chats ne font pas des chiens, je n’estimerai pas utile d’écrire un mot là-dessus.
Nous finirons par ne plus sortir des états d’urgence, je parie, et on inventera un état d’urgence de l’état d’urgence.
Si on est encore en démocratie, on se plaindra mais on suivra, comme les grognards de Napoléon… Alors je sais que beaucoup rêvent à Napoléon et aux grognards, mais je vois un tyran sanguinaire qu’on suit quoi qu’il fasse.
La grandeur plutôt que la liberté. Ou la sécurité plutôt que la liberté. Ou l’égalité.
Et on prétendra aimer la liberté ? En vérité, elle ne sert que comme lest qu’on jette pour s’élever plus haut, vers la gloriole, une fausse égalité ou une sécurité illusoire.
C’est avant, c’est maintenant qu’il faut prévenir, empêcher les abus. Après c’est trop tard.
Pareil pour l’immigration musulmane. Il faut l’empêcher… Il est bien évident que si on continue, il n’y aura rien à faire pour la laïcité, la démocratie ou quoi que ce soit.
Ou non, ce n’est pas trop tard, à ceux qui ne veulent pas d’équilibre des pouvoirs, ou maintenir dehors des gens dangereux de s’en occuper, ce n’est pas moi qui me gaspillerais pour parer aux absurdités des autres.
Je ne suis pas Premier ministre, vous savez ? Je ne sers pas de fusible au Président – ou de plan b quand les gens auront fait toutes sortes de choses plongeant le monde dans une situation qui peut aller de mauvaise à irrécupérable.
Puisqu’on parle du pire, le pire est un gouvernement mondial qui s’il devenait tyrannique, ne pourrait pas être renversé.
Le truc le plus absurde que j’ai entendu, réfléchir à comment le renverser. Et choquant, en plus. Quand on voit certains possibles désastreux, on a sans doute le devoir d’alerter. Mais si ça arrivait, de lutter contre ? Absurde. Ce sont ceux qui vulnérabilisent les autres, Constitution sans équilibre des pouvoirs qu’ils approuvent, gouvernement mondial pour lequel ils militent ou étrangers dangereux qu’ils veulent accueillir, d’assumer les conséquences de leurs actes.
Les tragédies montrent l’irréversible, mais les gens veulent voir, et après, vrais irresponsables, diront, eh oui, il s’est passé quelque chose de mal mais c’est votre faute, vous auriez dû…
Lutter contre ? On croit rêver, après qu’eux l’ait installé. Non parce que disent certains, on est plus responsable de laisser faire le mal que de le faire.
Mais quand on lui ouvre la porte ? comme je pourrais le demander. Ils prétendraient qu’on ne pouvait pas le savoir.
Or si, c’est tellement visible, mais vraiment, que même moi je peux le voir, c’est dire.
On ne pourra pas dire que je parle par énigme, comme un dragon.
Il y a ceux qui veulent que l’on tire à balles réelles après sommation, il y a ceux qui veulent que l’on ne perde surtout pas de vue la réalité comptable, parce que c’est la seule qui fasse vivre, et il y a les beaux esprits…
Oui, parce qu’il paraît que même pour aller crever pour une cause noble et juste, il faut que la musique soit bonne !
https://www.youtube.com/watch?v=m7wEUlpaYjY
Mais depuis toujours et pour toujours : « bella detestata matribus » dixit Horace (les guerres exécrées par les mères)…
Le piège : les représentants des partis politiques à Matignon !
Qui, tous, auraient des solutions pour sortir de l' »impasse » !
Il doit vraiment se gratter le nombril le cynique locataire
de l’Elysée.
Emerger, émerger ! Il faut EMerejet ! Oups…
C’est ce qu’ils demandent : une personnalité qui dit oups !
« On les écoute enfin. Qu’ils parlent donc ! »
Les belles causes ne peuvent être soutenues que dans la dignité. Là les Gilets jaunes ont largement démontré que ce sont de parfaits abrutis. Alors je dis stop !
Vous pouvez continuer à vous mettre la queue du dragon dans l’œil, Noblejoué, pour préserver votre rêve et le mensonge mythologique, mais il est possible de rêver pouvoir accéder à la réalité évangélique, celle qui fonde la défense des victimes, vous le savez bien.
Macron tente de réunir les entités contradictoires, espérant prendre les décisions les moins imparfaites, on ne peut que remarquer qu’elles ne jouent pas le jeu démocratique, Le Pen et Mélenchon, sans parler des partis traditionnels, excitant les dragons de la violence pour retrouver l’immobilisme favorable à leur boutique, n’ont d’autre solution qu’appeler à ouvrir les Champs-Élysées aux colères, comptant sur la dette pour payer la facture, et encore plus soumettre aux débiteurs un État déjà exsangue et inopérant. Le peuple à près de 80% soutient et additionne l’inconscience de ces irresponsabilités, car bien entendu c’est lui qui paiera, non content de mettre en l’air l’effort intelligent pour tenter de faire revenir l’investissement et de remettre le pays au travail, lui permettant de construire avec l’Europe, sur la base d’une réconciliation, la défense de ses valeurs, au premier chef la liberté.
Nous ne sommes toujours pas remis de l’échec de l’empire colonial, conséquence du fantasme de domination, et ce n’est pas parce que les USA nous ont sauvés, qu’il faut se soumettre à la réédition de la même erreur qu’ils opèrent. Ce n’est pas de l’ingratitude, mais le partage d’une connaissance que seule l’Europe est à même d’incarner, si elle sait tirer les enseignements de cet échec pour mieux appréhender sa réalité, notamment sociale.
Le problème est un manque d’éducation, où l’information, la publicité, font commerce des réflexes et des pulsions, et où un langage politique élaboré sur le temps long n’a aucune chance d’être entendu par une population qui doit payer son surendettement à chaque fin de mois, vous comprendrez alors quelle répulsion m’inspire cette machine infernale dans laquelle nous sommes pris, et la tentative macronienne, qui est de chercher à en sortir, n’a d’autre chance, même par vous qui êtes éduqué, que d’être prise pour du mépris.
Mon fils, qui commence ses études d’économie, me disait hier qu’il ne voyait d’autre solution aux problèmes du monde qu’une forme d’ascétisme, un retour aux origines du capitalisme calviniste garant d’un bien commun.
Vous pensez que j’en bois du petit lait, moi qui prône la vie frugale et les joies de l’esprit, ce qui n’est pas si loin du bouddhisme, et sa lucidité me redonne de l’espoir, me certifie que lorsque l’on s’occupe avec amour d’un être, le progrès qui n’est qu’éducation de nos pulsions, nous permet de rêver qu’il est possible, sans céder aux dragons de la violence, de construire un monde en harmonie avec le réel.
@ Achille | 03 décembre 2018 à 00:40
« Les belles causes ne peuvent être soutenues que dans la dignité. Là les Gilets jaunes ont largement démontré que ce sont de parfaits abrutis. »
Plus qu’une belle cause il s’agit d’une juste cause, et s’agissant des justes causes, elles se défendent et se gagnent par la lutte.
Le pouvoir est au bout du fusil ont dit en vrac, Lénine, Mao, le Che, Castro, et même, le non moins détestable Robespierre.
C’est curieux vous ne parlez pas comme l’homme de gauche que affirmez être, mais vous parlez comme un notable bien au chaud qui n’a pas de problèmes de chaudière à remplacer en sus de la voiture (moi non plus d’ailleurs).
Macron refuse de recevoir des représentants des Gilets jaunes, il demande à Philippe de les recevoir. On me dira que c’est dans l’ordre des procédures constitutionnelles, je veux bien mais « en même temps » il a trouvé le temps et le plaisir de recevoir un groupe de musiciens noirs, homos affichés et de se faire photographier avec eux dans une bien ridicule et choquante photo.
Les symboles pèsent parfois plus lourd dans un conflit que la réalité.
Pour le reste, les solutions, j’ai déjà répondu dans le billet précédent, je reprends brièvement.
Il ne peut y avoir de solution dans les conditions d’enfermement créées par le pacte de stabilité européen, et l’Euro.
Nous sommes contraints, hélas, et nous avons perdu toute liberté de manoeuvre. De gré ou de force il faudra respecter les contraintes budgétaires.
Macron pourra jouer au bonneteau fiscal comme il l’a déjà fait en augmentant les taxes pour compenser la suppression de la taxe d’habitation.
À présent il supprimera peut-être une partie des taxes sur les carburants et se dépêchera d’augmenter des taxes ailleurs, par exemple sur les produits alimentaires contenant de l’huile de palme. Toutes mauvaises actions macroniennes devant être justifiées écologiquement.
Il n’y a aucune sincérité chez cet homme-là, sauf dans sa volonté de se soumettre à Bruxelles, espérant un jour être le Jupiter européen, Giscard avait eu aussi cette illusion.
@ Achille 03 décembre 2018 00:40
« Les Gilets jaunes…ont démontré qu’ils étaient de parfaits abrutis »
Là, vous allez trop loin !
Restez dans les banalités, vous y êtes bien meilleur.
Cordialement.
La seule solution
Comme vient de le dire Emmanuel Todd et que je dis ici depuis bien longtemps, dès lors qu’on ne peut pas baisser le train de vie d’un pays qui vit au-dessus de ses moyens, ni virer un million et demi de fonctionnaires parasites en trois mois, il faut sortir de l’Euro pour pouvoir dévaluer et ainsi baisser de fait le train de vie de tout le monde d’autant.
Accessoirement, il faudra régler les comptes entre ceux qui travaillent ou ont travaillé, et les profiteurs et parasites de tous étages.
Par ailleurs, on remarquera que sans aucune gêne, France Inter et France Info nous servent plusieurs fois par jour une publicité de Préfon, le placement qui améliore la retraite de la fonction publique.
Après, on s’étonnera que certains aient envie de tout casser…
@ Achille
Ah, alors, si vous dites « stop » à ces parfaits abrutis, on est sauvés. Ça, plus l’ascétisme dans sa variante calviniste comme seule solution aux problèmes du monde (déjà pratiqué d’ailleurs par certaines tribus dans les forêts tropicales), ça devrait marcher. J’espère que Macron et les Gilets jaunes lisent Justice au Singulier. Ils ont encore 5 jours pour changer d’avis avant le grand show de samedi prochain.
@ boureau | 03 décembre 2018 à 10:02
« Restez dans les banalités, vous y êtes bien meilleur. »
Il ne faut pas sous-estimer les banalités, même les miennes. Certaines évidences vont peut-être sans dire mais bien mieux en les disant.
Elles expriment le bon sens des gens qui n’ont pas appris à faire de belles phrases agrémentées de citations savantes récupérées sur le web, cet outil merveilleux qui permet à n’importe quel idiot de jouer les érudits.
Je préfère personnellement ceux qui essaient de penser par eux-mêmes, avec des mots certes maladroits, mais dans lesquels transparaît une intelligence intacte, non altérée par un savoir prétentieux et impersonnel, compilation d’une culture générale prédigérée et pas toujours bien assimilée. Il suffit de lire certains commentaires infatués pour s’en convaincre.
Ceci étant, rassurez-vous, je ne pense pas particulièrement à vous en disant cela. 🙂
Cordialement bien sûr !
@ boureau 10h02
« Les Gilets jaunes ont démontré qu’ils étaient de parfaits abrutis » (Achille)
« Là, vous allez trop loin !
Restez dans les banalités, vous y êtes bien meilleur. »
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Vous me l’avez ôté du clavier !!
@ Daniel Ciccia | 02 décembre 2018 à 12:08
Je dois à la critique au couteau de Robert Marchenoir de m’être penché avec un peu plus de gourmandise que je n’en ai d’habitude lorsque s’exprime ce philosophe grandiloquent et nébuleux (j’en suis un autre), sur les analyses de Jean-Claude Michéa dans sa lettre aux Gilets jaunes et sur le portrait dithyrambique qu’en dresse le Figaro Magazine. Je ne sais pas si Robert M a raison de dire que Michéa est un « communiste enragé ». C’est à coup sûr un marxiste qui continue de parler le langage de la tribu de son gourou matérialiste. C’est une fausse valeur intellectuelle ou à tout le moins une valeur trop appréciée, même si je n’abonde pas dans l’ironie de Robert pour nier ces points marginaux que je trouve exacts dans le discours de Michéa : Macron est un thatchérien de gauche et il existe une extrême gauche libérale, dont les membres ne se vivent pas, selon sa théorie complotiste à bon marché si l’on peut accoler le « marché » à un philosophe de cet acabit, comme des agents du système ou ses idiots utiles.
La France aime bien s’enticher de fausses valeurs intellectuelles du genre de Michéa, auxquelles on peut ajouter Emmanuel Todd. Quelle que soit l’acuité truculente de ce cartographe démographe qui se prend pour un anthropologue, ce pré-Christophe Guilluy pourfendeur des catholiques zombies (dans son ouvrage « Qui est Charlie ? ») avait auparavant pris ses désirs pour la réalité en nous vendant, en 2012, le « protectionnisme européen » du « hollandisme révolutionnaire », on n’avait pas remarqué… Ce matin, le même E. Todd, sur France Culture, était tout émoustillé par les Gilets jaunes, qui lui avaient rendu la fierté d’être français, mais banalisait aussitôt en appelant bourgeoisement, comme je le fais moi-même (ou comme le fait Patrice Charoulet qui a peur du désordre), à l’évitement du coup d’Etat.
La France apprécie les fausses valeurs intellectuelles parce qu’elle a la passion pamphlétaire. Elle aime se surexciter. Un Pierre Rosanvallon calme et profond ne la chatouille pas plus qu’un Montesquieu lui faisant des papouilles. Pourtant Rosanvallon vaut mieux que Michéa ou Todd, y compris au service des « oubliés » comme ils disent. Témoin son site « Raconter le travail » qui prête sa plume à ceux qui n’écrivent pas l’histoire.
Non, la France n’est pas « malade de sa démocratie », elle est malade de sa Révolution. Je ne sais pas si le poisson pourrit par la tête, mais le mal pousse par la racine, et le péché originel de la démocratie française est de s’être bâtie sur la Terreur. Après quoi Michelet, historien républicain s’il en fut, a pu dire que « la France, c’est la Révolution ». Ce propos conclut son ouvrage « Le peuple ». La France, qui l’avait oublié dans l’intermède allant de la Révolution nationale à la fin des Trente Glorieuses, ère Mitterrand comprise ou ajoutée, réaffirme depuis vingt ans son identité révolutionnaire. C’est ainsi qu’elle verse son obole à la radicalisation du monde et au réveil des nationalités qui a commencé depuis les guerres du séparatisme yougoslave. À peine avait-on détruit le mur de Berlin que l’histoire est rentrée en phase régressive, contrairement à ce que prévoyait Francis Fukuyama. La France s’est remise à parler Révolution et laïcité en plein réveil de l’ethnique et retour du religieux. Je me suis aperçu avec sidération du retour du champ révolutionnaire en recevant en 1995, en réponse à une doléance de Gilet jaune avant la lettre que j’avais adressée à Edouard Balladur, candidat de la droite orléaniste à l’élection présidentielle, à propos de la situation des hôpitaux, une lettre type s’étalant sur des pages où le staff à Doudou faisait au nom de son double menton l’apologie de la Révolution, j’ai cru rêver.
La France est malade de sa Révolution, ce qui n’est pas sans conséquence : la République n’est pas un régime démocratique, mais une idéologie épuratrice et vertueuse… La maladie se caractérisant souvent par le déni, le déni que l’on fait aujourd’hui de la violence des Gilets jaunes comme s’inscrivant dans le droit fil d’une France née de la Révolution, et qui a en outre imposé au monde la Révolution morale de Mai 68, un tel déni de la violence révolutionnaire est stupéfiant. La maladie finissant par se prendre pour la santé, la France malade de sa Révolution ne se rend pas compte qu’en trouvant normal de soumettre une manifestation à l’autorisation préalable de la préfecture de police, elle a oublié d’où elle vient.
La « démocratie du rejet » s’inscrit-elle dans la suite logique de cette maladie révolutionnaire ? Comme vous, je l’apparenterais plutôt au nihilisme dont il paraît que doit mourir l’Europe (le déclin est inscrit dans le nom d’Occident), nihilisme dont Michel Onfray est un avatar même s’il le pare des atours du nietzschéisme tellement plus généalogique, lui qui conclut son livre « Décadence » par cette phrase-missile : « Seul le néant est certain ».
Quand, voici trente ans, l’enfant que j’étais en pinçait pour la démocratie directe et que tout le monde me traitait de fou, camarades et professeurs, mais pas mon père, ni mon meilleur ami, moi qui ne croyais pas voir la guerre de mon vivant (j’ai déchanté depuis, je n’en suis plus certain), ne croyais pas non plus voir l’avènement de mon utopie. Je ne m’imaginais pas qu’en commençant tout doucement par la démocratie participative, le monde viendrait à cette idée et que les réseaux sociaux, même placés sous impérium américain et sous la protection du premier amendement de la constitution du pays auquel la France de Louis XVI contribua à donner l’indépendance, lui serviraient de forum.
Quoi que puisse en penser Pierre Rosanvallon, la démocratie directe, préférable à la République idéologique, est le remède que doit s’administrer la France malade de sa révolution. Elle est aussi l’antidote contre ce qu’on nomme mal le populisme puisque le populisme est l’essence de la démocratie, alors que ce qu’on nomme populisme nomme l’agressivité populaire à l’encontre de ses classes dirigeantes à l’intérieur et de ceux qui pourraient envahir le pays de l’extérieur, en faisant revivre le paradigme de l’Histoire conçue comme lutte contre les invasions.
Vous-même êtes à votre insu plus démocrate que républicain. Vous croyez la France malade de sa démocratie quand elle est malade de sa République. Vous apportez une très belle définition de la contribution que vous voulez apporter à votre pays, votre société et à la postérité, vous qui dites vous préparer à voter pour le pire en renonçant jusqu’à vos propres idées si le peuple tourne mal pour mal tourner avec lui, non sans cesser de donner de vous-même, mais en perdant vos illusions sur les qualités morales de vos concitoyens. Bravo, Monsieur !
@ Tipaza | 03 décembre 2018 à 10:00
« Il ne peut y avoir de solution dans les conditions d’enfermement créées par le pacte de stabilité européen, et l’Euro.
Nous sommes contraints, hélas, et nous avons perdu toute liberté de manœuvre. De gré ou de force il faudra respecter les contraintes budgétaires.»
Le problème est là, effectivement. Nous sommes dans une communauté économique et donc le président en exercice ne peut plus décider tout seul dans son coin, comme au temps de Pompidou.
Le déficit public doit absolument passer sous la barre des 3% du PIB et pour ce faire, il faut certes réduire les dépenses publiques, mais il faut aussi assurer les dépenses sociales du pays : allocations, subventions, aides diverses et variées dont d’ailleurs bénéficient nombres de Gilets jaunes qui sont de condition modeste. Ceci en respectant les prescriptions de Bruxelles. Equation digne d’une médaille Fields.
Par ailleurs pour trouver un terrain d’entente avec les Gilets jaunes, encore faudrait-il qu’ils acceptent de venir à la table des négociations. Certains veulent bien, d’autres posent des conditions préalables, beaucoup refusent purement et simplement.
En clair le mouvement des Gilets jaunes est un canard sans tête où les porte-parole des différentes régions apportent leurs propres solutions et ne sont d’accord sur rien.
Pour espérer un peu de cohérence dans cet immense foutoir venu des réseaux sociaux, la solution consiste à passer par les corps intermédiaires, à commencer par les partis politiques.
C’est la raison pour laquelle EM reçoit en ce moment les leaders des divers partis représentatifs de la Nation.
Espérons que cela apporte un peu de clarté dans ce maelström de revendications et que d’ici samedi des propositions concrètes soient trouvées, car les Français n’accepteront jamais un acte IV sur les Champs-Elysées.
Le parcours fantastique et parfait d’un personnage qui savait naviguer et qui avait tout compris.
Invité à toutes les sauces, présenté avec un bandeau « ancien député européen », sans doute « opportuniste à souhait » serait plus adapté.
http://www.leparisien.fr/marseille-13000/malversations-l-ex-depute-europeen-eelv-karim-zeribi-en-garde-a-vue-09-04-2015-4678249.php
Par contre une vidéo où il s’interposait pour défendre les Gilets jaunes – qui le renvoient à sa niche – circule avec le bandeau « Tais-toi ! », ce qui serait pour le moins honorable pour ce surfeur de la politique.
@ Achille | 03 décembre 2018 à 13:36
« Espérons que cela apporte un peu de clarté dans ce maelström de revendications et que d’ici samedi des propositions concrètes soient trouvées, car les Français n’accepteront jamais un acte IV sur les Champs-Elysées. »
Achille cet individu qui parle toujours au nom des autres, des intervenants du blog, des Français qui n’accepteront pas un acte IV sur les Champs-Elysées, alors qu’il n’en sait rien.
C’est toujours péremptoire dans l’ignorance.
Achille appelle cela de l’intelligence. C’est l’imbécile qui se moque des abrutis.
Thomas Piketty hier soir sur France 2 a confirmé qu’Emmanuel Macron faisait partie de « l’Ancien Monde », en disant que le Président s’était trompé d’époque.
On ne fait plus cette politique économique, en accordant des cadeaux fiscaux à quelques-uns, pour les compenser par des taxes pour le plus grand nombre, en pensant être ni vu ni connu.
Le problème c’est que cette fois-ci cela se voit.
Même Sarkozy n’avait pas eu la brutalité de supprimer l’ISF.
Hollande a été élu pour mettre en place le « mariage pour tous », Macron pour supprimer l’ISF. Les commanditaires sont les mêmes.
@ anne-marie marson | 02 décembre 2018 à 18:38
A ma connaissance, depuis la guerre d’Algérie et sur le territoire métropolitain, il n’a jamais été fait usage d’armes à balles réelles dans des opérations de maintien de l’ordre où par définition il en est exclu. Ou alors nous serions dans une situation de rétablissement de l’ordre, notamment dans le cadre des articles 16 (pouvoirs spéciaux du président de la République) et 35 (état de siège) prévus par la Constitution.
En ce qui concerne Sivens, le jeune manifestant a été tué accidentellement par un jet de grenade offensive par un gendarme du dispositif de protection d’un périmètre qu’il défendait avec d’autres gendarmes alors qu’un groupe de « manifestants » (ou plutôt d’assaillants) tentaient d’en forcer l’accès en pleine nuit, selon des méthodes proches de celles que nous avons pu observer à Paris ce dernier samedi. Il n’a en aucun cas été tué par balle.
Quant à l’état d’urgence réclamé par certains syndicats de police, il fait l’objet d’un autre texte
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000695350
ainsi défini : « L’état d’urgence peut être déclaré sur tout ou partie du territoire métropolitain, des départements d’outre-mer, des collectivités d’outre-mer régies par l’article 74 de la Constitution et en Nouvelle-Calédonie, soit en cas de péril imminent résultant d’atteintes graves à l’ordre public, soit en cas d’événements présentant, par leur nature et leur gravité, le caractère de calamité publique. »
Quant à l’idée émise par plusieurs syndicats de police de confier aux armées la garde statique de bâtiments officiels pour libérer des unités mobiles, si elle se comprend parfaitement, le risque encouru est que, en cas de débordement par des casseurs professionnels comme ceux vus à Paris, les militaires ne soient amenés à faire usage de leurs armes et donc de tuer des Black Blocs et autres anarchistes ou agresseurs d’extrême droite. Et dans ce cas, qui peut dire quelles en seraient les suites en matière d’ordre public ? Sans doute un décuplement des violences avec nécessité de passer au stade supérieur de l’état de siège !
Est-ce cela que l’on voudrait pour notre pays déjà si mal en point ?
« Achille appelle cela de l’intelligence. C’est l’imbécile qui se moque des abrutis. »
Rédigé par : anne-marie marson | 03 décembre 2018 à 14:41
Les femmes ne savent pas ce qu’est la prostate…
Achille a le commentaire prostatique : des petites giclées, à répétition…
Achille s’ennuie et donc… nous abreuve.
La prostate n’excluant pas l’ennui… et vice versa.
Eh bien, que l’on continue donc à se gaver à crédit sur les générations futures, plaçant le gilet jaune sur le tableau du 4×4, avant que les pauvres ne fassent la danse du scalp au pays de l’égalité, plutôt que de se rassembler à tenter de redéfinir un bien commun, des valeurs à transmettre.
« Aujourd’hui, son constat est sans appel : notre société est en train de se suicider. La spéculation et la cupidité ont asphyxié l’économie. La marchandisation étouffe l’humanité et le ravage de la niche écologique menace la vie. Le précipice a beau s’approcher dangereusement, nous continuons allègrement notre marche vers l’effondrement. Pourtant, au milieu de ce marasme, des options permettent de corriger les erreurs commises. Ni le système économique ni les structures sociales ne sauraient être des facteurs d’inhibition : c’est donc à nous qu’il revient d’œuvrer collectivement et intelligemment pour saisir les opportunités de changer de chemin, recréer les conditions d’une société apaisée, d’une nature respectée et d’une humanité retrouvée. »
Les quarante première pages du livre de Rocard sont à feuilleter ici :
https://editions.flammarion.com/Catalogue/hors-collection/documents-temoignages-et-essais-d-actualite/suicide-de-l-occident-suicide-de-l-humanite
@ Julien WEINZAEPFLEN 03 décembre 2018
La France n’est malade ni de sa démocratie ni de sa République !
Elle est malade d’une classe politique médiocre formée depuis quarante ans dans les mêmes moules.
Technocrates hauts fonctionnaires, qui vivent ensemble, se marient entre eux, prennent leurs vacances ensemble, dont les enfants vont dans les mêmes écoles, suivent les mêmes parcours scolaires et pérennisent à leur tour la continuité de « l’espèce » en une pensée unique et arrogante !
Cordialement.
@ anne-marie marson | 03 décembre 2018 à 14:41
En l’espace de quelques jours vous m’avez traité de pauvre type et aujourd’hui d’imbécile, ceci au sujet de posts qui ne vous étaient même pas adressés, vu que j’ai pris le parti de ne plus répondre à vos commentaires, sauf bien sûr ceux où vous m’agressez directement.
Je vous ferai remarquer que je n’ai jamais utilisé les termes que vous employez à mon égard. Aussi, avant de me reprocher mes insultes, il serait de bon ton que vous fassiez preuve d’un peu plus de retenue dans vos propos me concernant.
Je crains que vous ne soyez atteinte du syndrome de Tatie Danielle. Les crises se rapprochant de plus en plus, je ne saurais trop vous conseiller d’en parler à votre médecin traitant qui saura vous orienter vers un spécialiste de ce genre d’affection : psychiatre ou gériatre. Je penche plutôt pour le second.
@ sbriglia | 03 décembre 2018 à 15:40
« Achille a le commentaire prostatique : des petites giclées, à répétition… »
Ça sent le vécu ! 🙂
Madame « duvent » cite façon La Pravda (qui se traduit par « La Vérité », ils n’avaient peur de rien les Soviétiques) ou PCF de la grande époque, bien imités par les partis politiques de nos jours.
« Il y a ceux qui veulent que l’on tire à balles réelles après sommation »
Ce serait honnête, duvent, de ne pas isoler cette notion de son contexte précis: la légitime défense face à une menace létale ne cédant pas à l’injonction (cette dernière notion est implicite dans notre actualité).
@ D Fratel | 04 décembre 2018 à 00:26
« Madame « duvent » cite façon La Pravda (qui se traduit par « La Vérité », ils n’avaient peur de rien les Soviétiques) ou PCF de la grande époque, bien imités par les partis politiques de nos jours.
« Il y a ceux qui veulent que l’on tire à balles réelles après sommation »
Ce serait honnête, duvent, de ne pas isoler cette notion de son contexte précis: la légitime défense face à une menace létale ne cédant pas à l’injonction (cette dernière notion est implicite dans notre actualité). »
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Je suis d’après vous, une communiste utilisant les méthodes des soviets, et donc ?? Vous venez m’éclairer, ce qui est superfétatoire, mais très aimable.
Ainsi, votre « dernière notion implicite » devrait m’inciter à trouver votre proposition recevable ? Comment se fait-il alors, que je la trouve lamentable ?
Il existe des lieux où les balles réelles sont utilisées à profusion, et l’on a remarqué que c’était pour le plus grand bien de certains, puis, que cela faisait très plaisir à ceux qui installés confortablement dans leur sofa, se nourrissent du chaos.
Finalement, et après avoir suivi votre conseil inutile, il demeure que vos propos me déplaisent au plus haut point, et que je vous trouve étrangement pusillanime dans la défense de votre position face à une menace communiste du refus de l’usage de balles réelles dans le maintien de l’ordre lors d’une manifestation dont les composantes sont à ce qu’il paraît « monsieur et madame Toulemonde »…
Nous allons demander aux juristes de céans, où se trouve la proportion nécessaire pour justifier votre notion de la légitime défense, et donc l’usage des balles réelles après sommation ! Un! Deux ! Trois ! Soleil !
Anne-Marie Marson, nouvelle pikettyenne, cède au complotisme ambiant, révélant l’envers de ses fantasmes, les commanditaires qui auraient fait élire Macron.
Rappelons que Macron n’a été élu que parce que les partis traditionnels avaient oublié qu’ils étaient en Ve République, que ces partis en conséquence, victimes de leurs rivalités internes, étaient donc à la merci de quelqu’un au fait de nos institutions, et qui aurait l’audace, inconsciente pourrait-on dire aujourd’hui au vu des conséquences que la déception des cooptés de l’alternance lui fait subir, d’en profiter.
La crise actuelle a le bénéfice de mettre en lumière qui sont les vrais démocrates, Xavier Bertrand ce matin en a fait l’éclatante démonstration, permettant de sélectionner ceux qui sont à même de faire face au défi du jour, qui n’est pas mince, et ceux qui feraient mieux de rester au niveau que leur discours actuel démontre, qui n’est pas digne de représentants de la démocratie, et qui voudraient faire de la France un Venezuela, une Chine ou une Turquie, fantasmant de laisser le pouvoir, pour satisfaire l’ambition de leurs bas instincts, à un quelconque général Alcazar.
@ Achille | 03 décembre 2018 à 19:40
Et moi je vous conseille les deux, de toute urgence.
@ Robert | 03 décembre 2018 à 15:37
@ D Fratel | 02 décembre 2018 à 13:41
J’ai fait ce commentaire parce qu’il m’a semblé que c’était sous-entendu dans le commentaire initial de D Fratel, qui m’a parfaitement indignée.
@ duvent
Madame duvent, soit vous ne savez pas lire, soit vous avez lu trop vite et mal compris, soit vous noyez le pois(s)on dans une interprétation biaisée et dépourvue de toute logique.
Et ce dès les premiers mots de votre réponse.
Apparemment vous voulez cacher des tentatives de meurtre (ce qui n’est pas rien, dans aucun pays) ou avec une extrême bienveillance, des mises en danger délibérées de la vie d’autrui, derrière des Monsieur Madame Toulemonde inoffensifs.
De votre sofa comme vous dites vous trouvez cela bénin.
Si vos rôtissez sur votre sofa dans votre immeuble incendié, vous serez donc soulagée ?
Si votre voisin ou votre cousin policier se fait tuer, laissant veuve et orphelins, vous trouverez qu’il eût été inutile qu’il se défendît avec l’efficacité requise et autorisée par la loi ?
Votre discours mérite une Jérémiade…
https://www.levangile.com/Comparateur-Bible-24-5-21.htm
@ Julien WEINZAEPFLEN
Je n’avais pas eu le temps de vous lire. C’est ce que je viens de faire.
Vous m’honorez d’un brillant commentaire que je partage.
J’ai une naïveté. Je ne parviens pas à la décrocher de moi. Je crois que la démocratie, c’est le règne de la raison et de la lucidité.
Bien à vous.
@ D Fratel | 04 décembre 2018 à 23:58
« Si vos rôtissez sur votre sofa dans votre immeuble incendié, vous serez donc soulagée ?
Si votre voisin ou votre cousin policier se fait tuer, laissant veuve et orphelins, vous trouverez qu’il eût été inutile qu’il se défendît avec l’efficacité requise et autorisée par la loi ?
Votre discours mérite une Jérémiade…
https://www.levangile.com/Comparateur-Bible-24-5-21.htm«
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SI ! Cependant, vous n’êtes de pas de Sparte !
C’est pourquoi, je vous conseille un sport qui devrait vous apporter ce que vous recherchez, cela s’appelle le paintball…
Merci pour Jérémie, que pensez-vous d’Antoine le thaumaturge ?
@ Achille | 03 décembre 2018 à 20:55
On ne va pas faire un concours, mais l’humour est signe d’intelligence. Et vous en avez beaucoup !
@ Jean-Marc | 02 décembre 2018 à 19:14
Au lieu d’affirmer une incompétence imaginaire en vous posant comme celui qui est compétent, c’est quoi vos preuves sur la hausse des carburants due à ce gouvernement ?
La taxe annoncée par le gouvernement ne prendra effet selon la loi de finances qu’au 1er Janvier 2019 ; dès lors avant janvier 2019, en quoi ce gouvernement est-il imputable d’une hausse ?
Aliocha !!
taille : 160 cm
poids : 50 kg
pointure : 37
Or donc
Plutôt bien faite et les fait braire !
Avec le même « genre » à la maison, vous feriez des envieux, mais j’en doute vu que les dames de goût détestent les prêchi-prêcha !
En effet, les taxes sur le gazole ont augmenté de 7,6 centimes par litre au total, avec notamment la contribution climat énergie («taxe carbone»). Pour l’essence, l’augmentation a été de 3,9 centimes par litre. Cette politique devrait être renforcée en 2019, avec des hausses de 6 centimes pour le diesel et 3 centimes pour l’essence et ce jusqu’en 2022.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/10/25/20002-20181025ARTFIG00207-hausse-des-taxes-sur-les-carburants-l-executif-tente-d-attenuer-la-colere-des-francais.php
Même si la dernière phrase a perdu de son actualité, on parle bien des augmentations de 2018 et de ce gouvernement.