Les Gilets jaunes : en route vers la haine du désespoir…

D’abord il faut cesser de ventiler les Gilets jaunes (GJ) comme si à un certain moment d’union évidente, de dérives et de violences, ils n’étaient pas tous jaunes mais verts, noirs, mauves ou bruns et ainsi de suite !

Il serait trop facile aujourd’hui de les créditer de ce que leur combat pouvait avoir de positif et de les exonérer par principe de son durcissement, de ses outrances, de ses désordres et de ses indignités. Ce serait d’une certaine manière faire preuve de condescendance à leur égard. Ils sont, par exemple pour les événements du 16 février, collectivement responsables et il est juste de s’en tenir à cette solidarité pour l’analyse.

De moins en moins nombreux, ils sont de plus en plus murés et vindicatifs. Leur haine est un désespoir.

Et une honte.

Les GJ ne sont pas seulement confrontés à l’exécutif mais surtout à eux-mêmes (Mediapart).

Ils ont été, je l’admets, une représentation de la France entière avec sa diversité, ses contrastes, ses perversions, sa simplicité et ses grandeurs mais qui peut nier qu’au fil du temps et de leurs inlassables et à la longue préjudiciables manifestations du samedi, ils se sont réduits à un noyau dur de moins en moins composite, de plus en plus excité et même quelquefois délirant.

Il n’y a plus d’autre débouché à leur haine que l’expression paroxystique de celle-ci, caractérisée à Lyon par l’attaque effrayante d’une voiture de police, ailleurs par la dégradation d’une permanence de député LREM, sur un autre registre par des propos ostensiblement séditieux et pathétiques parce que révélateurs d’une impuissance consciente d’elle-même.

Il y a eu surtout l’agression et les odieuses insultes antisémites adressées à quelqu’un que j’ai eu l’honneur et le bonheur non seulement de rencontrer sur des plateaux mais de questionner longuement à deux reprises : Alain Finkielkraut. Face à ce groupe éructant des « sioniste de merde » et autres saletés, j’ai aimé son silence, sa dignité et son refus de déposer plainte (mais le Parquet de Paris a ouvert une enquête). Il a déclaré que certains étaient prêts à le frapper mais « il n’a pas eu le temps d’avoir peur » (LCI).

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Il m’importe peu de savoir qui se trouvait dans ce misérable aréopage : extrême gauche, extrême droite, soraliens, déçus de la politique, débiles, patriotes amers, frange radicale islamiste ou racistes compulsifs. Mais ils portaient des gilets jaunes et ce point culminant de l’ignominie à l’égard d’une personnalité qui n’avait jamais méprisé leur combat – contrairement à un BHL toujours négatif – était doublement scandaleux. Parce qu’il était profondément injuste. Parce qu’il était lâche.

J’ai le bonheur de travailler à Sud Radio dont le président est Didier Maïsto et le directeur général Patrick Roger. Le premier très engagé en faveur de la cause des GJ, soucieux d’une honnête et équitable information à leur sujet, adepte d’une parole sincère, contestable peut-être mais décapante, laisse le second diriger une rédaction libre, indépendante et pluraliste. Avec des vertus qui, quelle que soit la conjoncture troublée ou non, sont nécessaires à la rectitude médiatique. Cette alliance a pour avantage de nous faire réfléchir en acceptant parfois de penser contre nous-mêmes.

Cette haine du désespoir me semble incontestable et probablement va-t-elle encore s’amplifier parce que les GJ se heurtent au mur du réel et du pouvoir comme une abeille erratique contre une vitre immobile.

Ils n’en peuvent plus d’attendre, d’espérer pour rien et de sentir qu’ils perdent la maîtrise que la singularité de leur effervescence collective et majoritairement soutenue leur avait donnée. De plus en plus ils s’abandonnent à un absolutisme, à une intransigeance qui seraient comiques s’ils ne démontraient pas le délitement d’un mouvement acharné à aspirer au tout ou rien. Le dialogue certes mais à son seul profit.

Ils n’en peuvent plus de demeurer spectateurs furieux d’un théâtre d’ombres qui leur paraît offensant pour leur vraie vie, leur rage d’égalité. Les discussions de la France officielle – la date du référendum s’il y en a un, ses sujets possibles, les élections européennes, les mille incongruités d’une démocratie dont ils affirment qu’elle ne les concerne plus, les débats entre seuls journalistes, l’arrivée d’Alain Juppé au Conseil constitutionnel, les anecdotes de la politique politicienne – leur sont totalement étrangères et en même temps nourrissent leur sentiment que le réel et le peuple, ce sont eux et que le reste est factice.

A cette sensation s’ajoute leur vision orientée et indignée de ce qu’ils ciblent comme une « Justice deux poids deux mesures » et si on accepte les confusions procédurales et leur manière de mêler des situations différentes, leur émoi n’est pas totalement absurde. Comment peuvent-ils comprendre Alexandre Benalla en liberté et s’affirmant soutenu par le président, malgré sa violation du contrôle judiciaire et l’ancien boxeur condamné en comparution immédiate ? Comment leur haine peut-elle ne pas être irriguée par des exemples d’indulgences ici et de rigueurs là, d’une multitude d’interpellations et de défèrements judiciaires à leur détriment et d’une moindre vigilance et réactivité, avant eux, pour d’autres ?

Y a-t-il encore une chance pour qu’ils ne soient que sur la route vers la haine du désespoir et qu’ils ne soient pas encore arrivés à mauvais port ? Je ne sais.

Il faut continuer à faire aux GJ l’honneur d’une condamnation sans nuance quand ils la méritent et d’une sympathie lucide à l’égard de l’essence initiale de leur lutte. Pour exister, pour venir de la périphérie vers le coeur de la France.

L’honneur d’une complexité qu’ils mettent dorénavant, eux, totalement au rancart.

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Voir les Commentaires (140)
  1. Monsieur Bilger,
    Vous êtes méprisant et plein de haine pour le peuple c’est ce qui vous reste probablement de votre ancienne fonction.
    Ecœuré par vos propos, je ne vous lisais plus et j’avais cessé (depuis hier) de participer à votre blog. Un retour bref me conforte dans mes impressions.

  2. Robert Marchenoir

    « Il faut continuer à faire aux GJ l’honneur d’une condamnation sans nuance quand ils la méritent et d’une sympathie lucide à l’égard de l’essence initiale de leur lutte. »
    Excellent. Comme disait je ne sais plus qui, c’est lorsqu’il se met à cogner que Philippe Bilger est le meilleur.

  3. « La haine du désespoir »…
    Je trouve la formule manichéenne.
    Quel désespoir ? Celui d’avoir faim, celui de vivre un abandon, un décès, celui de sentir la vie vous lâcher ? Il y a bien d’autres raisons d’avoir la haine, que celle de sentir venir la fin d’un mouvement. Et de manière peu glorieuse.
    Toutes les sympathies qui accompagnaient leurs débuts se sont évanouies. Il est des guerres qui finissent piteusement. Celle-ci a été menée avec beaucoup de maladresses. On ne peut admettre le manque de respect envers les forces de l’ordre, le désespoir des petits commerçants, les dégradations dont on attend le chiffrage, et maintenant les insultes judéophobes.
    Si l’on fait le bilan de cette manifestation jaunâtre. Des concessions ont été faites, des dialogues ont été menés, et continuent, pour la plus grande joie des maires qui se sentent enfin reconnus. Un référendum est promis, des élections bientôt permettront de donner un avis républicain.
    Ces enfants gâtés par nos médias en veulent plus. La suprême sucette serait la démission du président ou la dissolution de la chambre des députés. Et pour mettre quoi à la place ? Je préfère ne pas y penser !
    Restera pour eux la nostalgie d’instants sûrement épatants de rencontres entre copains autour des ronds-points.

  4. Les manifestations hebdomadaires de ceux qui s’affublent d’un gilet jaune n’ont plus aucun objet. La nature ayant horreur de ce vide, les méchants s’y jettent et les gentils policiers menacés de mort dans leur voiture les regardent, apeurés et passifs, au lieu de défendre leur vie, leur honneur et leur profession. J’arrive à comprendre mais pas à excuser les méchants qui voient qu’on ne leur oppose aucune résistance, je n’arrive pas à comprendre ni à excuser ces policiers dans leur voiture ni ceux qui n’ont interpellé en flagrant délit aucun des Gilets jaunes coupables d’insultes antisémites. Nous avons un gros problème avec nos forces de l’ordre qui n’ont pas réagi de leur propre chef.

  5. Il faut continuer à faire aux GJ l’honneur d’une condamnation sans nuance quand ils la méritent et d’une sympathie lucide à l’égard de l’essence initiale de leur lutte. Pour exister, pour venir de la périphérie vers le cœur de la France.
    Nous ne pouvons que partager cette position nuancée et équilibrée.
    Ceci dit, il me semble difficile et réducteur de voir les GJ comme un bloc homogène et le recours à un « ils » généralisateur prête trop souvent le flanc à des amalgames sommaires voire abusifs, en plaçant tout le monde dans le même sac.
    N’importe qui peut revêtir un gilet fluo, y compris des syndicalistes staliniens ou bien des black blocs, véritables Fregoli qui alternent avec brio des changements de costume allant de celui de péquin moyen à leur tenue noire en passant par le port temporaire du gilet fluo (ces derniers ont d’ailleurs revendiqué au nom de leur mouvance sur une vidéo visible sur Internet, un épisode de leurs exploits accomplis sous gilet fluo).
    Il faudrait peut-être aussi se demander à qui profite la montée en épingle de certaines actions inacceptables et qui a intérêt à infiltrer ou bien à laisser infiltrer les manifestations des GJ par des éléments troubles qu’il n’est pourtant pas nécessaire d’être grand clerc pour identifier comme tels.

  6. Votre collègue de Sud Radio Bercoff, ou vos relations amicales Robert Ménard, Ivan Rioufol, Gilbert Collard !! Sympa la petite bande. C’est vrai qu’il y a de quoi être fier !
    Tous ces messieurs tiennent depuis longtemps des propos stigmatisants… « lobby juif » etc. ensuite vous vous indignez…
    J’ai du mal à vous suivre !!

  7. @ Lullaby | 17 février 2019 à 14:05
    Propagande élyséenne.
    Le dérapage de l’action des Gilets jaunes n’est dû qu’aux infiltrations d’indicateurs policiers et aux tags faits par des provocateurs appartenant à la nomenklatura (méthodes de toutes les dictatures et Finkielkraut est utilisé à chaque fois comme tel – voir les précédentes manifestations sous Hollande).
    Toutes vos infos sont fausses, les chiffres également et sachez que la chienlit c’est vous qui l’avez installée dans ce pays depuis Mitterrand.
    Quant à l’avenir il n’existe plus, vous venez même d’en tuer le père et la mère.
    Je crois que la guerre est déclarée et qu’elle couvait dans les tranchées musulmanes, noires, blanches cathos ou pas, ce n’est pas de la génération spontanée, c’est le fruit d’une rancœur qui se manifeste lorsque les peuples en ont assez d’être exploités par des escrocs.
    Sachez que je ne suis qu’un simple observateur, mais que je respecte ceux qui ont manifesté, ce sont des résistants, quelle que soit la couleur de leur peau.

  8. Mary Preud'homme

    @ Patrick EMIN | 17 février 2019 à 14:54
    A l’évidence vous avez manifestement, vous-même, un très très gros problème de compréhension si vous n’avez toujours pas intégré après moult rappels que :
    Primo, ceux qui ont choisi le difficile et ingrat métier de policier ne sont pas censés être a priori des pétochards ayant peur de prendre des coups et insultes et qui se cacheraient pour éviter d’aller au contact d’une poignée de manifestants forts en gueule ou armés de pavés, de barres de fer ou de bouteilles d’acide.
    Secundo, lesdits policiers ont une hiérarchie à laquelle ils sont soumis et ne peuvent donc décider d’agir ou réagir par eux-mêmes et sans ordre de leurs chefs (officiers et commissaires), ces derniers devant de leur côté rendre compte au préfet, procureur etc. et attendre les ordres venus de l’Intérieur pour donner l’assaut et réprimer par la force toute manifestation qui tournerait en émeute.
    Idem pour les gendarmes mobiles également en charge du service d’ordre et formés (comme leurs homologues CRS de la PN) à l’encadrement des manifestations et à la répression des émeutes.

  9. La jacquerie « gilets jaunes » dont les forces s’épuisent n’a plus qu’un but, c’est la démission du chef de l’Etat. Pendant ce temps celui-ci mouille la chemise et rattrape petit à petit une popularité pour un temps défaillante alors que les jaunes perdent chaque jour de leur crédibilité auprès d’une majorité silencieuse qui n’en peut mais.
    Maintenant ça suffit de mettre en péril des milliers de commerçants qui n’y sont pour rien à cause des saccages du samedi accompagnés du funeste cortège des hommes en noir qui cassent les vitrines et défoncent le mobilier public.
    Pour quand des mesures de salut public et d’état d’urgence pour faire cesser cette chienlit ?

  10. Patrice Charoulet

    « LE GRAND DEBAT » CHEZ MOI
    Je suis né dans une petite ville de droite, qui est devenue communiste quand j’ai eu trente ans. Au début, je n’avais pas bien compris pourquoi. Maintenant, je sais très bien pourquoi. Cela ne m’a pas contaminé. Après une carrière en Afrique noire (de l’Ouest, centrale et orientale), puis dans un DOM, je suis venu revivre dans ma ville natale… Malgré sa mairie communiste, cette station balnéaire, port de pêche et de commerce, pour moi a des charmes que d’autres gens d’ailleurs auraient du mal à comprendre. D’ailleurs, je ne voyage plus depuis huit ans, preuve que je m’y plais et ne souffre pas d’y vivre.
    Je n’ai pas eu la curiosité d’aller assister à l’un des débats organisés par la municipalité communiste. Et je n’irai pas, sûr du pire.
    En revanche, ayant dû aller à la mairie pour demander un renseignement sur un sujet qui n’a rien à voir, je suis tombé au comptoir de l’accueil sur le registre où l’on peut donner son avis dans le cadre du Grand débat. La mairie n’a pas mis « Grand débat » sur la couverture du registre, mais « Cahiers de la colère ». Ne serait-ce pas un peu orienté ? J’incline à le croire.

  11. revnonausujai

    Sur LCI, Alain Finkielkraut, lui, fait la différence entre les Gilets jaunes et ses agresseurs:
    « Alain Finkielkraut, lui n’a pas associé ses agresseurs aux «Gilets jaunes d’origine». «C’est un groupe de gens politiquement difficilement situables, un mélange de gens de banlieues, de l’extrême gauche et peut-être des soraliens», estime-t-il avant d’ajouter qu’il a été «l’un des seuls intellectuels à avoir soutenu le mouvement à ses débuts» et qu’il n’aurait «pas subi ça sur les ronds-points» ».
    De ma maison de province, j’ai une vue directe sur un rond-point campagnard régulièrement garni de jaune, où tout se passe dans la bonne humeur et la fraternité avec les gendarmes locaux ; dans les petites villes, tout le monde se connaît plus ou moins et sait ce que chacun pense. Eh bien, je peux affirmer que l’antisémitisme, c’est pour eux un non-sujet, complétement étranger à leurs préoccupations, qui tournent sur trois points: la gamelle, le pognon et le mépris dont ils pensent faire l’objet.
    Les (rares) plus accros aux infos internationales, savent qu’il y a un conflit israélo-arabe, sans prendre parti ; tout au plus, attentats islamiques aidant, la réaction spontanée est du genre « peuvent pas se tenir tranquilles, ces c*ns » !
    La grande faute des GJ est de se laisser noyauter par la tourbe gauchiste lors des manifestations urbaines ; dommage, ils auraient pu secouer le cocotier.

  12. @ Patrick EMIN | 17 février 2019 à 14:54
    « Nous avons un gros problème avec nos forces de l’ordre qui n’ont pas réagi de leur propre chef »
    Je me suis fait la même réflexion lors de l’attaque de Dettinger sur un policier alors qu’il y avait trois collègues autour de lui qui auraient pu l’asperger de gaz lacrymo. Mais rien.
    De même lorsqu’il frappait un policier à terre, aucun collègue ne s’est précipité pour neutraliser Dettinger en l’aspergeant de gaz lacrymo.
    Sans doute y a-t-il une raison que je ne connais pas mais j’ai trouvé cette passivité troublante.

  13. …l’attaque effrayante d’une voiture de police
    J’ignore tout de cette « attaque effrayante » qui va faire trembler les bobos dans les chaumières mais je rappelle – sans pour autant chercher à minimiser ou à excuser de tels actes – qu’il s’agit d’un sport couramment pratiqué depuis plusieurs années dans certains territoires occupés.
    Mais dans ce cas, le silence et l’occultation politico-médiatique sont de règle…

  14. Je voudrais dire aux Gilets jaunes de ne pas faire de boucs émissaires. Vous avez su vous unir sans cela, laissant le souvenir d’une solidarité et d’une lutte à laquelle on peut penser en passant par les ronds-points, ne gâchez pas tout.
    Je voudrais dire aux Gilets jaunes et aux autres ce qu’est le désespoir. C’est un manque, comme l’espoir est une drogue, le désespoir est un manque, les deux bouleversant les gens qui en sont frappés.
    Si on interdit la drogue car elle rend dépendant, tout le monde encourage l’espoir, peut-être pas sur ceci ou sur cela, mais l’espoir en général.
    N’importe quoi. Car d’une part, on oublie que les gens devraient faire ce qu’ils veulent de leur corps, cas de la drogue, et d’un autre côté, on incite les gens à se rendre dépendants quand ce n’est pas de drogue.
    L’espoir, l’amour, se mettre un crédit sur le dos, tout est bon… Si bon ?
    Le cas des Gilets jaunes montre ce qui arrive quand des gens shootés à l’espoir redescendent sur terre.
    Comme pour la drogue, comme pour tout, je dis qu’il y a un usage CIVILISE de l’espoir.
    Qui commence par la méfiance. L’espoir est dangereux en ce qu’il engage à croire, agir, toutes choses déstabilisantes, et surtout, qu’il est difficile d’en redescendre.
    Comme de ne plus aimer, prendre sa dose de drogue, ou quoi que ce soit d’autre de l’ordre de la dépendance.
    Donc, je dis qu’il faut se méfier de l’espoir.
    Et toujours de soi – surtout dans un groupe, pour avoir une chance de ne pas faire de bouc émissaire.
    Non, les Juifs ne sont pas obsédés par l’argent, si certains en ont c’est comme Salomon, par surcroît. Il demandait, dit la Bible, la sagesse, il a eu le reste en sus.
    Eh bien, c’est ce qui est arrivé à certains juifs. Au début il est arrivé un truc qu’on ne comprend même pas dans le bouquin.
    Ce coup-là, je ne montre pas le site de l’éditeur mais un site juif où on ne craint pas de dire s’être orienté vers le tertiaire avant l’interdiction de se livrer à l’agriculture et autres amabilités chrétiennes, comme quoi, la nouveauté et ne pas se voir que comme victime quand on l’a été, existe :
    http://www1.alliancefr.com/culture/livre-juif-la-poignee-delus-comment-leducation-a-faconne-lhistoire-juive-6037337
    Les juifs ont voulu comprendre leur religion. Dingue, sauf une mince élite de philosophes et de prêtres, avant, du moins en Occident, on me fera grâce des brahmanes, les gens récitaient leur truc et faisaient leur petite chorégraphie sans rien comprendre.
    Il est resté quelque chose de ça dans nos contrées :
    https://www.youtube.com/watch?v=B4EKu4JeiNI
    Mais les Juifs voulaient savoir en quoi ils croyaient, donc lire et écrire, et en discuter entre eux.
    Quelle charge pour les parents l’éducation des fils destinés à l’agriculture où ça ne servait à rien.
    Inutile de dire que le judaïsme a failli disparaître… Les antisémites doivent se tâter, est-ce que c’est bien car ils n’aiment pas les juifs ou mal vu que trop tôt il n’y aurait pas eu les chrétiens et les musulmans qu’ils sont ou du moins de l’univers culturel qui est le leur ?
    Mais pourquoi être antisémite ? Le monde est dur, et encore plus dur d’être injustement méprisé car, je ne sais pas, pauvre, par exemple, comme les Gilets jaunes.
    Autant j’approuve que les gens se défendent autant je récuse qu’on s’en prenne à des gens car faibles, et dans le cas des juifs, par habitude.
    Le monde est dur comme un coup de trique, c’est vrai, mais sans se laisser arrêter par la peur, entre la mort et le diable, n’est-il pas beau d’essayer de cheminer vers ses buts ?
    http://www.cosmovisions.com/art-Chevalier-Durer.htm

  15. Lorsque le Premier ministre a été interpellé par un homme de 72 ans qui lui a dit qu’il avait 700 € de retraite par mois et qu’il faisait toujours des ménages pour survivre, le Premier ministre lui a répondu qu’il serait heureux s’il venait dialoguer dans les échanges prévus. Une réponse comme celle-là suffit en effet à me remplir de haine.

  16. Même si je comprends leur désespoir, il n’y a aucune excuse à leurs violences verbales.
    Il serait plus sage que maintenant les GJ fassent une longue pause. C’est mieux pour tout le monde.
    Quatorze samedis de manif de suite et dans une désorganisation la plus totale avec des insultes abjectes ne peuvent à la longue que se retourner contre eux-mêmes à cause d’une minorité haineuse et violente.

  17. Robert Marchenoir

    Antisémitisme ordinaire, immonde, qui ne dit pas son nom, de la part d’un blogueur qui soutient inconditionnellement les Gilets jaunes, commentateur occasionnel ici :
    Finkielkraut insulté (le pôv’ chou) : la descente aux enfers des Gilets jaunes continue
    « Comme d’habitude, Finkielkraut fait son petit cinéma de pleurnicheuse victimaire, avec sa tête de chien battu. L’antisémitisme est bien assez dégueulasse comme ça, c’est minable de l’instrumentaliser. »
    On reconnaît là les éternels thèmes de l’antisémitisme : si les Juifs sont persécutés, c’est tout de même un peu leur faute. Les Juifs sont des êtres veules et geignards, qui méritent ce qui leur arrive.
    Finkielkraut n’a pas un port de fier guerrier aryen, il est voûté, il a une tête de chien battu, que voulez-vous ! il attire sur lui l’insulte et les menaces de mort, il l’a quand même un peu cherché.
    Et donc, pour le punir de s’être fait insulter, on va repasser une couche et l’insulter nous aussi. Notez que Finkielkraut n’a même pas droit à se faire traiter de « pleurnicheur ». C’est une « pleurnicheuse ».
    Quand les Juifs sont persécutés, ce sont leurs persécuteurs qui souffrent. Alain Finkielkraut devrait avoir honte d’avoir été la cause de la « descente aux enfers des Gilets jaunes ».
    L’enfer, ce n’est pas la persécution millénaire dont les Juifs sont victimes, ce sont les reproches que l’on fait à ceux qui les persécutent.
    Les vieillards juifs devraient se laisser insulter et menacer à douze contre un, par des hommes dans la force de l’âge ; à défaut de quoi, ils « instrumentalisent » l’antisémitisme.
    Mais attention ! je ne suis pas antisémite, hein, « l’antisémitisme est bien assez dégueulasse comme ça ». Sans que les Juifs et leurs amis ne s’avisent de le dénoncer, ce qui serait la vraie dégueulasserie.
    Il n’est jusqu’à cette autre immondice de la mentalité antisémite qui est illustré dans ce billet :
    « Et pour rigoler : https://tinyurl.com/yxjeb6ey« 
    Oui, c’est rigolo, hein ? Un vieil homme pacifique a été insulté et menacé de mort par une douzaine de fanatiques gorgés de haine, et c’est sa faute parce qu’il a une tête de chien battu, donc il appelle les coups ; mais en fait, si ça se trouve, c’est un coup monté. Les chambres à gaz n’ont pas existé, et l’attaque de Finkielkraut non plus.
    Mais l’antisémitisme est dégueulasse, hein, de même que Charles Gave dénonce l’antisémitisme de Marx, avant de s’en servir pour faire une caricature antisémite de George Soros ; ou que Xavier Nebout nous explique que la persécution millénaire des Juifs est justifiée, mais qu’il ne les hait point.
    Aux hommes de bonne volonté : nous y sommes. Les Gilets jaunes sont un mouvement fasciste, cela me paraît clair.

  18. « Les Gilets jaunes : en route vers la haine du désespoir… »
    Le désespoir n’excuse pas tout et certainement pas les injures inqualifiables à l’encontre d’Alain Finkielkraut. Là il ne s’agissait pas de revendications sur le pouvoir d’achat, les retraites misérables de certains retraités. Les propos étaient clairement politiques et antisémites. Les gens qui les proféraient ne pouvaient donc en aucun cas se réclamer du peuple français qui d’ailleurs les désapprouve dans sa grande majorité.
    Je ne partage pas, loin s’en faut les idées d’Alain Finkielkraut, mais cela ne m’empêche pas de le respecter, comme d’ailleurs je respecte n’importe quel citoyen, indépendamment de ses convictions politiques, dans la mesure où celles-ci ne bafouent pas les valeurs de notre République.
    Tous ceux qui, depuis trois mois, agressent les forces de l’ordre, détruisent les équipements publics, brisent les vitrines des commerçants et pour finir tiennent un langage de haine ne sont pas des miséreux. Ce sont clairement des anarchistes de l’extrême droite et de l’extrême gauche qui veulent renverser le système en place pour imposer un régime totalitaire quitte pour cela à utiliser la force.
    Vouloir comprendre leur soi-disant désespoir c’est faire preuve d’une candeur qui confine au ridicule.
    C’est la défense de la démocratie qui est en jeu en ce moment et il convient de tout mettre en œuvre pour rétablir l’ordre républicain.
    Les factieux doivent être condamnés et punis avec la plus grande sévérité !

  19. Gilets jaunes : en route vers la haine du désespoir…
    Bon, sachant que la haine du désespoir est un amour de l’espoir, tout n’est pas perdu…
    Ceci dit, nous pouvons constater d’après la pratique médiatique qu’en dialecte hexagonal le terme « haine » tend à décrire toute absence d’attraction particulière pour un objet ou une personne voire un désaccord d’opinion.
    Si, un vieux Français dit : « je n’aime pas le bœuf mironton », un jeune Hexagonal l’accusera d’avoir la haine du bœuf mironton, rien que ça.
    Et je ne vous raconte pas le tableau avec les titres accrocheurs à la une des journaux au cas où ces propos seraient tenus par un personnage catalogué d’office à l’extrême droite…

  20. @ yves albert
    Désolée, je ne réponds pas aux insultes, surtout si elles ne correspondent en rien à mes propos.
    J’ai lu, « mais Finky n’a pas été traité de sale juif », non on lui a juste dit :
    « Barre-toi, sale sioniste de merde », « grosse merde sioniste », « nous sommes le peuple », « la France, elle est à nous »
    Ce qu’ont notamment crié plusieurs manifestants qui défilaient boulevard du Montparnasse au philosophe, poussant des policiers à s’interposer pour le protéger, selon plusieurs vidéos diffusées samedi.
    Supposons que les paroles antisionistes soient interdites et punies par la justice pour cause d’antisémitisme avéré. Premier résultat, cela renforcera la conviction déjà fort répandue dans certains milieux que les juifs sont puissants, qu’ils tiennent les médias et la politique, jouissent de protections exorbitantes et que ces privilèges sont la première cause des malheurs du monde.
    Quant à tous ceux, bien plus nombreux, qui suivent ces polémiques de loin avec un agacement croissant, ils penseront paresseusement qu’après tout, “les juifs exagèrent et qu’on ne peut rien dire sur Israël sans être traité d’antisémite”.
    Il a donc bien eu raison de ne pas porter plainte.

  21. On peut se demander pourquoi les gens se livrent à des pratiques dangereuses. En général, c’est que cela les nourrit, d’une façon ou d’une autre, au sens propre ou au figuré.
    La religion est dangereuse si mal préparée, la contestation aussi, tant de choses… Mais abondante et nourrissante.
    Comme le fugu, des poissons abondants dont on sait manger la chair sans le poison, et sans peur encore :
    http://www.lemanger.fr/index.php/fugu-poisson-mortel/
    Avec ou sans une tonne de rites, on peut espérer faire aussi bien en religion, en contestation, en tout.
    Il y a la chose, la personne – ou la société selon le niveau d’analyse – et l’usage. Je ne sais pas si la lumière spirituelle vient d’Orient, le savoir dompter et éventuellement en faire un art, peut-être.
    On va me demander si j’imite les juifs, les Japonais, si je m’inspire des études en addiction ?
    Tout est lié.

  22. Mary Preud'homme

    @ Exilé | 17 février 2019 à 17:26
    Bien dit !
    Se faire un keuf dans les cités dites « sensibles » c’est le must depuis une bonne trentaine d’années, selon le code des valeurs de la voyoucratie… Et s’il s’agit d’une fliquette ou d’un haut gradé, c’est la gloire assurée pour longtemps !
    Quant aux « bronzés » fonctionnaires de police ou gendarmes, considérés d’emblée comme traîtres par la racaille, ils seraient dit-on les premiers visés !
    ———————————————————
    @ yves albert | 17 février 2019 à 15:09
    « Le dérapage de l’action des Gilets jaunes n’est dû qu’aux infiltrations d’indicateurs policiers et aux tags faits par des provocateurs appartenant à la nomenklatura (méthodes de toutes les dictatures… etc.) »
    Encore un adepte du grand complot entretenu par une police politique, prétendument violente et fanatisée, aux ordres d’une dictature sourde et aveugle !
    Sûr que nos policiers et gendarmes adorent être réquisitionnés depuis trois mois jour et nuit pour se farcir des contestataires en jaune canari !!
    Même qu’ils en redemandent et attisent le feu quand l’ardeur de ces révolutionnaires d’opérette s’amenuise après quelques tirs de lacrymo !
    Mon pauvre yves albert, à pleurer de rire votre commentaire !!!

  23. @ jesus | 17 février 2019 à 17:44
    Parfaitement. Haine du Premier ministre et de Macron.
    Il faut juste que les Gilets jaunes n’en fassent pas payer le prix aux juifs et que symétriquement on ne fasse pas payer à tous les Gilets jaunes les préjugés débouchant de la violence de certains.
    Sinon votre exemple montre comment on se sert souvent du « dialogue » pour ne pas écouter, prendre en compte ce que dit l’autre.
    Je l’avais d’ailleurs prévu dans le cas de Macron.

  24. Marc GHINSBERG

    On peut avoir reconnu dès l’origine du mouvement des GJ la légitimité de certaines de ses revendications, tout en ayant perçu, dès ses premières manifestations, la violence et la haine qui l’accompagnaient. L’une et l’autre ont prospéré avec la complicité complaisante des médias qui, jusqu’à très récemment, ont donné la parole à des tas de zozos ne représentant qu’eux-mêmes, leur laissant dire souvent les pires inepties (dont le point commun était de réclamer moins d’impôts et de taxes et plus de prestations, oubliant que les secondes dépendaient des premiers) sans prendre aucun recul, sans apporter la moindre contradiction, et en particulier en entretenant la fiction d’une distinction radicale entre les gentils Gilets jaunes et les méchants casseurs. C’est finalement François Berléand, par sa déclaration fracassante, qui aura mis un terme à la sacralisation de la chasuble jaune qui semblait conférer l’infaillibilité pontificale à ceux qui en étaient revêtus.
    Ce mouvement est, pour ceux qui y adhèrent, une machine à fabriquer de la frustration. Sans revendication précise, sans but de guerre arrêté, ceux qui s’en réclament déclarent ne rien vouloir lâcher. Étrange programme qu’aucune concession ne pourra jamais satisfaire. D’autant plus que ceux qui donnent les mots d’ordre interdisent l’émergence de représentants reconnus, font obstacle à toute organisation qui pourrait structurer, hiérarchiser les revendications, permettre d’ouvrir des négociations, rechercher des compromis. Ils orchestrent l’inorganisation du mouvement pour en conserver la maîtrise et le conduire dans l’impasse, avec pour seule issue l’insurrection. Car l’objectif avoué des meneurs, c’est de renverser le gouvernement et de chasser Emmanuel Macron de l’Élysée. Le fameux RIC n’a d’autre objet que de révoquer le président de la République. Ce sont des factieux, il suffit de les écouter parler de guerre civile. La haine est leur levier d’action. L’antisémitisme, souvent largement toléré ou parfois mollement désapprouvé, en est une des composantes.
    Ceux qui aujourd’hui continuent de manifester ou de soutenir les manifestants doivent savoir dans quoi ils s’engagent : la tentative de détruire par la violence la démocratie représentative pour instaurer un régime autoritaire.

  25. Si vous continuez à tenir des propos diffamatoires sur les GJ, vous allez, si « par bonheur ils triomphaient », finir dans leurs « chambres à gaz ».
    Protégez-vous, mais continuez à écrire… (il faut diminuer votre tolérance car par les temps qui courent, c’est une faiblesse).

  26. Claude Luçon

    ASSEZ EST ASSEZ !
    Le moment est venu d’interdire ces défilés maintenant sans but de gens qui semblent plutôt occuper leur samedi ne sachant probablement que faire d’autre ! Ces produits de l’école post-68 n’ont probablement rien dans le cerveau, ne savent que tendre la main la paume en l’air.
    La vie n’est pas seulement la possibilité d’acheter un gilet jaune et le dernier iPad pour pouvoir communiquer et organiser des manifestations, faire des selfies pour les poster sur Facebook, tout en attendant les prochaines vacances !
    Les GJ ont maintenant amplement prouvé ce qu’ils voulaient mais aussi ce que pensent les étrangers : les Français sont devenus des fainéants et des gueulards.
    Des lâches, on pourrait ajouter qui comme des hyènes s’attaquent en meute à deux policiers, ce qui n’est pas la première fois, et à un homme âgé !
    Et ils osent arborer le tricolore alors qu’ils le déshonorent !
    Ils demandent plus de la France mais qu’ont-ils fait individuellement pour la France ? Ne serait-ce que du volontariat aux Restos du Coeur, au Secours populaire ou catholique ou à Emmaüs !
    Un journaliste devrait poser la question lorsqu’un des GJ en peine de célébrité parade à la télévision.
    Comme l’a déjà écrit boureau sur le billet précédent, ces gens déshonorent trois générations de Français dont la sienne et mienne est la dernière.
    Ces GJ parlent de souffrance alors qu’ils ont grandi sans l’abondance.
    Ils ne sont plus dans la revendication, ils nous guident vers un coup d’Etat, ils veulent renverser le gouvernement élu !
    Ils troublent l’ordre public, il faut pénaliser, leur coller des amendes et, comme les impôts, les prélever à la source !
    Seulement là commencera leur souffrance : lorsqu’ils auront à prouver leur innocence et dissimuler leur arrogance !

  27. Michelle D-LEROY

    Personnellement ma colère va directement au Président. Il a voulu snober le mouvement d’origine, un mouvement qui avait un sens à ce moment-là car il partait d’un ras-le-bol fiscal, d’un ras-le-bol d’une France périphérique oubliée au pouvoir d’achat en berne. M. Macron et sa suite ont laissé pourrir la situation.
    Pourtant dès les premiers instants on a vu arriver les casseurs anars qu’on voit depuis des années en fin de manifs et particulièrement à Nantes lors de manifs anti-NDDL. On les a vu maintes fois casser, saccager des banques, des vitrines, des commerces et brûler des véhicules. M. Cazeneuve répétait : c’est tout à fait inacceptable, sans plus essayer de les mettre hors d’état de nuire. Les mêmes donc ont profité de cet état de révolte ponctuelle pour infiltrer les Gilets jaunes. Le Président et son demi-ministre de l’Intérieur ont dû penser que cela allait les discréditer à leur profit. Une mauvaise stratégie car trois mois plus tard, il paraît bien difficile d’arrêter ce mouvement.
    « Il m’importe peu de savoir qui se trouvait dans ce misérable aréopage : extrême gauche, extrême droite, soraliens, déçus de la politique, débiles, patriotes amers, frange islamiste ou racistes compulsifs. » (PB)
    Ah si, moi il m’importe de le savoir car je ne me sens pas du tout concerné par ces individus qui ont insulté ce cher Alain Finkielkraut et pourtant je suis déçue par la politique en général et n’adhère pas à celle menée par M. Macron. Pourtant, la macronie aimerait bien mettre tous les opposants à leur idole dans le même sac.
    Tous ceux qui ne le portent pas au pinacle sont généralement traités de fachos par la bien-pensance… et là, cela les dérange de voir que l’extrême gauche se manifeste honteusement avec des slogans non pas antisémites comme on l’a entendu envers Simone Veil par exemple, mais antisionistes parce qu’ils sont pro-Palestiniens… ce qui est une autre histoire, bien que ce soit toujours les juifs qui sont visés, mais selon un nouveau genre, comme on a vu des faits graves avant même les GJ.
    Non je ne suis pas d’accord, il faut dire qui est derrière tout cela. Et j’ai grand peur que le gouvernement cherche justement à le cacher, une manière d’entacher les vrais Gilets jaunes, ceux dont la cause était au départ compréhensible. D’ailleurs c’était un militant cégétiste qui, conduisant un Fenwick a défoncé la porte du ministère de M. Grivaux. Qui des médias l’a dit ouvertement ? Pas assez vendeur et utile pour les futures élections de critiquer le PC ? Il est si facile d’enfiler un GJ pour éructer sa haine.
    Nous sommes dans un pays en pleine déliquescence avant tout parce que qu’on ne veut pas nommer un chat un chat, parce que grâce à la sémantique on détourne le regard pour protéger certaines catégories de Français. Cela ne peut plus durer. Macron doit prendre ses responsabilités et non pas intervenir à coups de tweets, comme un gamin irresponsable. Les auteurs de violences doivent être tous punis de la même façon, quelles que soient leur appartenance, leur communauté. Il doit donner un signe fort et vite. L’ordre à tout prix et une justice équitable d’urgence.
    Un pays devenu fou, ou chacun fait sa loi, où chacun insulte le voisin, à ce stade ce ne sont plus des simples incivilités. Cela ne peut plus durer.

  28. « Barre-toi, sale sioniste de merde ! » « Nique ta mère », « Palestine ! ». « Espèce de raciste, t’es un haineux, tu vas mourir, tu vas aller en enfer, espèce de sioniste ! »
    Pas besoin d’être fin limier pour savoir d’où vient précisément ce type de haine envers notre talentueux académicien.
    Les Gilets jaunes sont devenus un agrégat. Après un mouvement plutôt sympathique qui a obtenu quelques résultats en matière de fiscalité et de pouvoir d’achat, nous voici en présence d’un bateau ivre, sur lequel les commandant potentiels s’entredéchirent, il n’y a plus de cap. La haine voudrait s’emparer du gouvernail. Elle charrie à présent toutes les tares: la violence, l’anarchie, l’antisémitisme, l’homophobie.
    Les médias ont fait un peu trop la part belle à des leaders GJ hargneux et à La France Insoumise qui jette de l’huile sur le feu.
    Que représente le Grand Débat pour les personnes qui ont simplement envie d’en découdre et surtout pas de discuter ?
    Enfin, une pensée pour Monsieur Finkielkraut. Après Nuit Debout, il affronte une autre meute. Voilà comment est considérée dans notre pays une personne d’une intelligence supérieure au seul motif de sa religion. Lamentable, écœurant. Ce sera quoi après ? La nuit de cristal ?

  29. @ clotilde
    « Votre collègue de Sud Radio Bercoff, ou vos relations amicales Robert Ménard, Ivan Rioufol, Gilbert Collard !! Sympa la petite bande. C’est vrai qu’il y a de quoi être fier !
    Tous ces messieurs tiennent depuis longtemps des propos stigmatisants… « lobby juif » etc. ensuite vous vous indignez… »
    J’ai l’impression que vous vous ne rendez pas bien compte de l’inanité de vos propos.
    Il se trouve que je suis Ivan Rioufol sur son blog depuis plusieurs années et je puis vous garantir qu’il n’est pas du tout du genre à donner dans l’antisémitisme, qu’il soit direct ou larvé.
    Au contraire, il dénonce les actes antisémites quelle que soit leur origine, y compris dans des contextes que ses chers confrères ont souvent tendance à occulter parce que politiquement dérangeants au regard de de la merveilleuse doxa « vivrensembliste » à la mode.
    ———————————————————
    @ Jabiru
    « Pendant ce temps celui-ci mouille la chemise et rattrape petit à petit une popularité pour un temps défaillante alors que les jaunes perdent chaque jour de leur crédibilité auprès d’une majorité silencieuse qui n’en peut mais. »
    Mais encore une fois, nous n’avons rien à faire, mais vraiment rien, du fait qu’il « mouille sa chemise » en racontant n’importe quoi ou bien en faisant un numéro de claquettes pour faire monter sa popularité !
    Nous ne sommes pas dans le monde du spectacle ou du Top 50.
    Pendant qu’il joue les vedettes par des opérations de diversion et dans une optique de campagne électorale permanente, il ne traite pas les questions de fond soulevées par les « ménages à revenus médians » représentés en partie par les Gilets jaunes « historiques ».
    Si des braves gens qui ont subi en silence pendant des années des injustices ont fini par exploser, c’est qu’ils avaient des raisons objectives de le faire, ce que le système pseudo-démocratique français n’a pas été en mesure de prévoir.
    On pourra toujours tenter d’escamoter ces revendications dont un évident déficit démocratique avec le tonitruant cirque d’un « Grand Débat » biaisé, elles remonteront toujours à la surface tant qu’elles n’auront pas été sérieusement examinées et réglées, du moins les plus sérieuses et les plus réalistes d’entre elles.
    Quant à l’antienne de propagande gouvernementale selon laquelle les GJ, ces pestiférés, ces galeux, ces tondus et pour certains même ces « inutiles » et ces « substituables » (ça vient de sortir), seraient responsables de tous les maux de la Terre dont la chute du tourisme, elle a du plomb dans l’aile :
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2019/02/14/20002-20190214ARTFIG00140-frequentation-touristique-record-en-ile-de-france-en-2018.php

  30. Cher Philippe,
    Nous venons de suivre sur BFM TV l’entretien d’Alain Finkielkraut et nous avons fait un tour rapide des médias internationaux pour comprendre comment était relaté ce déchaînement de violence.
    Il n’existe plus un Américain, un Anglais, un Africain qui puisse ignorer le grand académicien et philosophe français Alain Finkielkraut.
    Son analyse montre la complexité du travail à accomplir.
    Par contre, il conviendrait de sortir de l’aspect identification à l’agresseur dans sa démonstration car pouvoir se défendre est un droit et il n’y a pas de raison de s’excuser d’être insulté et agressé.
    C’est Emmanuel Macron qui sort grandi par sa réaction rapide et il devient au regard du monde le grand défenseur de la laïcité.
    Quant aux Yellow Vests qui commençaient à trouver un grand nombre de retombées presse à l’international, ils cessent d’attirer l’attention et sont à présent considérés comme un mouvement autodestructeur et suicidaire.
    L’heure de la déroute a sonné et l’union d’espoir qui magnifiait le mouvement sincère se métamorphose en condensé de haine antifraternelle d’où émergent les gargouilles des infiltrés.
    françoise et karell Semtob

  31. Franck Boizard

    @ Robert Marchenoir | 17 février 2019 à 18:20
    Mon pauvre Marchenoir, vous me faites pitié : vous vivez dans un pays dont vous détestez les habitants et vous n’arrivez pas à vous en remettre. Alors vous tartinez à longueur de blog des autres encouragé par quelques distraits.
    Quant à mon billet (puisque c’est de moi qu’il s’agit), vous aurez sans doute remarqué qu’en réponse à un commentateur, j’écris « Je suis sioniste ».
    Bien sûr, vous allez sans doute m’expliquer qu’on peut être antisémite et sioniste, puisque vous avez réponse à tout. Vos accusations de fascisme et d’antisémitisme sont tout simplement ridicules et ne me touchent pas : tout mon blog parle pour moi sur ce sujet (oui, oui, je connais votre technique, monter en épingle des phrases soigneusement choisies, ce n’est pas très intelligent ni très honnête).
    En revanche, vous m’accusez de ne pas avoir eu pitié d’un vieux, et là, c’est vrai, je le reconnais, j’ai eu tort.
    J’ai aussi eu tort de vous répondre : insultant les gens sous couvert d’anonymat, vous ne méritez même pas qu’on s’aperçoive de votre existence. Vous soignez vos névroses comme vous pouvez, décidément je vous plains.
    Quittez votre écran et allez donc boire un coup avec un ami.

  32. Gilets jaunes ou pas, Macron s’est quand même arrangé pour envoyer Juppé au Conseil constitutionnel. Le président veut sans doute respecter une promesse de campagne, « renouveler la classe politique ».
    Ne soyez pas dupes, si Juppé est au Conseil constitutionnel avec ses émoluments rajoutés à sa confortable retraite (prise avant que lui-même n’augmente la durée de cotisations pour un taux plein), c’est pour qu’il la ferme, et qu’il ne dise pas que son poulain Edouard Philippe ferait tout compte fait un bon candidat et un bon président de la République en 2022.
    Aucun commentaire politique en ce sens, étonnant non dirait Monsieur Cyclopède.

  33. Trop tôt, trop vite, trop hâtif ce billet sur les Gilets jaunes, cher P. Bilger.
    La meilleure réponse vous est donnée par Alain Finkielkraut lui-même dans l’interview qu’il a donnée à BFM TV ce jour. Il remet à leur place bien des pensées fausses vivant sur l’antique antisémitisme traditionnel. Idées qui éclatent en simplisme avec cet événement absolument condamnable.
    Alain Finkielkraut a fort bien montré dans une longue analyse d’une grande qualité que ses agresseurs verbaux étaient, pour l’un au moins (reconnu et connu des services de police), un salafiste notoire et que les insultes conduisaient à l’analyse vers un grand remplacement ouvertement revendiqué par les propos islamistes. En disséquant bien le nouvel antisémitisme.
    Apolline de Malherbe en était toute retournée et a essayé à de multiples reprises, mais en vain, de le ramener vers un antisémitisme traditionnel. Et quand Alain Finkielkraut a dit que c’était une bêtise que le FN n’ait pas été invité à la nouvelle marche organisée, elle a failli s’évanouir.
    E. Macron est très satisfait de cette journée : les insultes contre AF construisent un maillon essentiel dans sa politique de reprise en main et de dévalorisation du mouvent des Gilets jaunes. Les insultes contre AF, académicien français, avec l’extraordinaire diffusion médiatique qui a suivi, lui permettra d’accentuer son côté « homme de l’ordre ».
    L’interview d’Alain Finkielkraut était exceptionnelle et devrait être visionnée par tous les Français. Cela remettrait en place quelques idées reçues sur le racisme et serait une leçon salutaire pour certains.
    Cordialement.

  34. Philippe Dubois

    Bonsoir Monsieur Bilger
    Les Gilets jaunes sont inorganisés et inexpérimentés.
    Ils sont issus de toutes les franges de la population française de souche, avec toutes les opinions politiques au départ.
    Ce mouvement est parti sur une base poujadiste
    – non à l’impôt spoliateur
    – non à une administration qui emm.. le monde (les 80 km/h)
    sur laquelle s’est greffée
    – une demande de dignité : pouvoir vivre de son travail ou de sa retraite
    – puis, une demande de reconnaissance : l’instauration du RIC
    Donc oui, ils se font infiltrer par toute une fange gauchiste, très organisée et structurée, qui
    – détourne les slogans en « faire payer les riches »
    – infiltre les casseurs et autres black blocs dans les manifs, avec une certaine complaisance des autorités d’ailleurs.
    Les individus qui ont insulté Alain Finkielkraut ne sont pas des GJ. Ce sont des ordures islamistes dont un aurait été identifié.
    D’ailleurs, les intonations et la barbe de l’un d’eux étaient suffisamment explicites
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/gilets-jaunes-une-enquete-ouverte-apres-les-injures-visant-finkielkraut-17-02-2019-8013714.php#xtor=AD-1481423552
    Remarquons que Le Parisien entretient savamment la confusion entre islamiste et GJ
    « Le philosophe a été copieusement insulté et hué par des Gilets jaunes samedi à Paris. Le suspect est connu des services de renseignement pour avoir évolué dans la mouvance islamiste. »
    Donc oui, les GJ doivent d’urgence se débarrasser de ces nuisibles et de leurs complices gauchistes.
    Réussiront-ils ? Je ne sais pas mais c’est pour eux une question vitale.
    Autre remarque : avez vous remarqué
    – que la très gentille Manif pour tous, qui a réuni plusieurs fois près d’un million de personnes, n’a rien obtenu, même pas une entrevue
    – que les zadistes qui ont fait régner la terreur à NDDL ont obtenu gain de cause
    – que des flots de pognon s’abattent sur les quartiers où l’on caillasse impunément policiers, pompiers, ambulanciers et où le SAMU est obligé de mettre des gilets pare-balles
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/toulouse-samu-est-equipe-gilets-pare-balles-drone-2016-1549246.html
    https://www.varmatin.com/vie-locale/la-nouvelle-tenue-du-personnel-du-samu-varois-pourrait-vous-surprendre-262892

  35. Quel mensonge quand même !
    Mentir à ce point pour un Honorable Honoraire !
    Est-ce le mouvement des Gilets jaunes ou quelques personnes qui l’ont agressé ?
    Sont-ce des personnes islamistes ou non ?
    Car une phrase dit :

      ▪ Tu vas aller en enfer. Dieu, il va te punir !

    Le type est un barbu et semble avoir un accent que l’on retrouve dans certaines cités.
    Est-ce le mouvement des Gilets jaunes ?
    Ou quelque 5 à 7 personnes grand maximum ?
    Aucun propos antisémite n’est entendu sur la vidéo !
    La vidéo tournée par un reporteur d’images de Yahoo Actu, quand Monsieur Finkielkraut descendait d’un taxi dans le XIVe arrondissement de Paris.
    https://frama.link/JSXFEFG6
    → Le service de la vérification des faits du journal Libération :
    https://frama.link/DSnh87aR
    → Le service de la vérification des faits du journal Le Monde :
    https://frama.link/JWtu6Sfd
    Les chiffres sont complétements aléatoires, il n’y a personne qui compte quoi que ce soit, c’est absolument désordonné et le gouvernement balance les chiffres qu’il veut.
    Comme pour la manif de soutien au gouvernement (foulards rouges), le gouvernement annonçait plus de 10 000 personnes, alors que les journalistes sur place qui avaient l’habitude des manifestations, eux disaient qu’il fallait chercher autour de 3 000 personnes.
    Madame Ingrid Levavasseur, pionnière du mouvement, a elle aussi été agressée et sortie du cortège parisien, mais là, vous n’avez rien à dire, car ce n’est pas une riche, elle n’est pas de votre condition sociale, de votre ploutocratie.
    Si j’en suis réduit à faire de la désintox sur le blog d’un ancien magistrat à la retraite, qui garde son titre à vie, ça va pas le faire !
    Quand on a le pouvoir de la parole et autant d’influence, à un moment donné faut arrêter de divulguer des crétineries, telles que la terre est plate et autres balivernes.
    Vous avez choisi de garder votre titre, de le revendiquer, la rigueur intellectuelle vous y êtes tenu ! Vos choix de vie, de gloire, assumez-les !

  36. Il apparaît que les ordures habillées en jaune ayant accablé Finkielkraut sont connues des services de renseignement.
    Ce sont bien des « islamistes » et sans vouloir me pousser du col, j’avais détecté, en regardant la vidéo, les marqueurs du langage de cette engeance.
    Finkie l’a confirmé dès ce soir.
    Et comme d’habitude les commentateurs montent en température en se réjouissant de condamner les petits blancs dont on sait qu’ils ne rêvent que d’une chose: libérer la Palestine et tuer tous les Yhoudis !!

  37. Herman kerhost

    Les médias ont été bien naïfs vis-à-vis de ce mouvement. On peut penser que la mansuétude dont ils ont fait preuve, ainsi l’écho qu’ils auront donné aux revendications giletistes, trouve sa source dans une forme de culpabilité que certains journalistes éprouvent, eu égard à leur rémunération.
    Difficile de faire marche arrière, mais voici une bonne occasion de le faire. Il ne faut pas la rater.
    Espérons que c’en soit fini de cette rébellion qui n’est que la résultante d’une classe sociale qui devrait la mettre en veilleuse, tant son niveau intellectuel rase la moquette.
    La démagogie qui s’est installée sur les plateaux télé, sans la moindre remise en cause dans certains cas, dépasse l’entendement. Sans doute est-ce là la première manifestation conséquente aux réseaux sociaux, et cela laisse présager le pire pour les temps futurs. Peut-être faudrait-il taire ce qui s’y dit. Éviter de propager plus qu’il n’en faut les « cochonsetés » qu’on peut y trouver, y compris les actes antisémites. Au moins ceux dont on ne déplore aucune victime.
    Qu’est-ce qu’on en a à secouer des millions de tweets diffusés chaque jour ? N’en donner aucun écho ne tuerait-il pas dans l’oeuf toute tentative d’embrasement « émotionnel » ? Je dis émotionnel, puisque c’est la mode de réagir avec ses « tripes ». Personnellement je préfère les manger, les tripes…

  38. « Ils sont, par exemple pour les événements du 16 février, collectivement responsables et il est juste de s’en tenir à cette solidarité pour l’analyse. » (PB)
    Collectivement responsables, c’est quoi ce délire ? En quoi porter un gilet jaune et défiler tous les samedis vous range-t-il automatiquement dans la catégorie des casseurs et des racistes ?
    En écrivant cela, vous faites dans l’essentialisme et le jeu d’un pouvoir qui n’attend que ça.
    Monsieur, je me serais attendu à plus de discernement de la part d’un ancien magistrat et je ne vous salue pas.

  39. Que faisiez-vous le 3 octobre 1980 ? Et d’abord, cette date vous dit-elle quelque chose ?
    C’est peu probable : dans le présent perpétuel imposé par le temps médiatique, l’amnésie est programmée. Elle ressemblait à quoi, d’ailleurs, la France d’octobre 1980 ? Si proche, si lointaine… Une France avec des cabines téléphoniques à pièces, des R5 orange, trois chaînes télé et Véronique Jannot en assistante sociale qui faisait fantasmer les adolescents en pantalon de velours milleraies…
    Ah, on allait oublier : Giscard était président et il était certain de remporter une victoire facile au mois de mai de l’année suivante. Pensez-vous, en face, on n’avait à lui opposer qu’un François Mitterrand usé, vieilli, fatigué, à la tête d’une gauche désunie, d’un PS qui ne se remettait pas de l’insurrection ratée de Rocard et d’un PCF qui ne croyait plus trop à l’union de la gauche.
    Seulement voilà, le 3 octobre 1980, à 18 h 48, au 24 de la rue Copernic, dans le XVIe arrondissement, une bombe explose devant une synagogue. C’est soir de shabbat et aussi le lendemain de Simhat Torah, la fête de la joie. Raison pour laquelle près de trois cent personnes sont venues assister à la cérémonie. La plupart appartiennent à une obédience plutôt modérée, éclairée, celle de l’Union libérale israélite de France. La synagogue, à l’occasion est fréquentée par Simone Veil ou Robert Badinter.
    À l’intérieur, ce fut la panique. Du verre entaille les chairs, les faux plafonds s’effondrent. Il y a des blessés, beaucoup. On relèvera quatre morts, un étudiant à moto, une journaliste israélienne, le chauffeur d’une famille présente dans la synagogue et le concierge de l’hôtel Victor Hugo. Il faut dire que les terroristes n’ont pas lésiné. 10 kilos de pentrite, un explosif militaire dans une Suzuki bleue. La bombe a évidemment explosé trop tôt : elle était prévue pour faire un véritable carnage au moment de la sortie de la synagogue.
    La première chose qui surprend, dans cet événement, c’est la maladresse politique du pouvoir de l’époque. Raymond Barre, par exemple, dont le premier commentaire sur l’événement est de l’ordre du monstrueux lapsus : « Je rentre de Lyon plein d’indignation pour cet attentat odieux qui voulait frapper les juifs se trouvant dans cette synagogue et qui a frappé des Français innocents qui traversaient la rue Copernic. » Des Français innocents… Ou encore le président de la République qui ne fera part de son émotion que le 8 octobre, soit cinq jours plus tard. Il était à la chasse.
    Se pencher sur l’attentat de la rue Copernic, c’est donc se pencher sur l’origine du mal.

  40. Robert Marchenoir

    D’un autre côté, il n’est pas obligatoire d’être juif pour se faire insulter par les Gilets jaunes. Etre une femme fonctionne aussi.
    Ingrid Levavasseur insultée et huée dans le cortège parisien
    « La jeune femme se trouvait dans le cortège ce dimanche pour un nouveau volet de l’acte 14 des Gilets jaunes à Paris. Ingrid Levavasseur, l’ex-tête de liste du Ralliement d’initiative citoyenne pour les élections européennes, a été agressée verbalement par d’autres manifestants. »
    « La militante de l’Eure s’est retrouvée entourée de militants en colère. ‘Enc…’, ‘sal…’, ‘retire ton gilet, sale p…’, ‘va te faire enc…’, essuie Ingrid Levavasseur, qui répond aux doigts d’honneur avec un sourire crispé et des pouces en l’air. »
    « La militante a fini par quitter la manifestation. ‘C’est tout ce que je vis sur les réseaux sociaux, expliquera-t-elle quelques minutes plus tard à BFM.’ « 

    Ces gens sont charmants. On a vraiment envie de leur confier les clés de la France. Ils nous mèneront la barque sûrement mieux que Macron. D’ailleurs, ils ne sont pas musulmans, eux, n’est-ce pas ? Donc ils présentent forcément toutes les qualités d’honorabilité requises ? Ils « sont le peuple » ? Ils sont « patriotes », ils « aiment la France » ?
    Bon, ils n’aiment pas tous les Français, certes : les femmes, les Juifs, ceux qui cherchent à prendre des responsabilités et à faire avancer les choses, les restaurateurs deux étoiles Michelin, les acteurs qui ne les aiment pas, les gens qui les critiquent, les riches, les « bourgeois », les commerçants qui se plaignent de leurs exactions, les policiers qui prennent leurs cocktails Molotov dans la figure, les députés macronistes dont ils démolissent les permanences, quand ils n’assiègent pas leurs maisons… mais ils aiment la France, c’est bien l’essentiel.
    S’ils pouvaient, cependant, nous faire un dessin de la France telle qu’ils la rêvent avant qu’on aille plus loin, ce ne serait pas du luxe. Parce que pour l’instant, la France à la sauce jaune, c’est pas joli-joli.

  41. @ Lullaby | 18 février 2019 à 00:41
    Qu’est-ce que vous écrivez mal !
    Aucune maîtrise de la rhétorique, c’est d’une lourdeur, ça part dans tous les sens, sans intérêt, faussement lyrique, du gnangnan en veux-tu en voilà.
    « Se pencher sur l’attentat de la rue Copernic, c’est donc se pencher sur l’origine du mal. »
    Eh non !
    Vous ne savez même pas analyser, ni voir l’origine de quoi que ce soit.
    Carrément la personne qui se trompe d’adresse pour jouer les justiciers.
    ————————————–
    @ Les quelques énergumènes du fil qui s’affirment : sionisme !
    Le sionisme est une théorie effroyable ! Absurde ! Imbécile ! Ségrégationniste ! Antijuive ! Antisémite !
    Hé bé, comment je le sais ?!
    Ben parce que, contrairement à vous, je me suis bougé les fesses et que j’ai lu le livre de Theodor Herzl !

    Le sionisme n’est pas dans la Torah-Bible !
    Le sionisme ne fait pas exister l’État d’Israël, ce royaume étant présent dans la Torah-Bible !
    L’État d’Israël n’a pas besoin du sionisme pour exister, de cette théorie politique de gestion du pouvoir
    ► Le sionisme est une théorie de gestion d’un État ◄
    Gestion qui interdit la démocratie !
    – Qui impose un pouvoir aristocratique, basé sur la génétique pour hériter du pouvoir.
    – Il interdit la religion juive.
    – Il doit être interdit aux Français juifs de venir y vivre, car ce seraient de dangereux progressistes, qui se pensent Français avant d’être juifs, il va même jusqu’à en appeler au darwinisme contre eux.
    – Les pauvres ne sont là que pour servir les intérêts des riches, ils doivent tous être habillés de la même manière, habiter des maisons identiques, des rues identiques, des quartiers, villes identiques.
    – Les pauvres se couchent, se lavent, mangent, procréent, uniquement quand le pouvoir le leur dit, les y autorise.
    – Theodor Herzl affirme que les juifs sont riches et ont de l’argent au point où ils peuvent effacer la dette de l’Empire germanique de l’époque. Il associe à plusieurs reprises, sans vergogne, juif et argent.
    – Theodor Herzl affirme que les juifs, ce serait dans leur nature, seraient d’excellents comptables et donc devraient vendre leurs services à l’Empire ottoman pour gérer ses finances en échange de la Palestine ou d’une partie de l’Argentine.
    Ottoman et Argentine ?!
    – Theodor Herzl veut un Etat pour les personnes qu’il désigne comme juifs, pour permettre au monde de se débarrasser d’eux et il propose de vendre ce projet au reste du monde : débarrassez-vous des juifs.
    – Il affirme qu’il est contre-nature de permettre aux juifs d’être agriculteurs.
    – Theodor Herzl affirme, par contradiction de son propos sur le fait que les juifs seraient riches, que les juifs pauvres colportent, c’est le mot qu’il emploie : l’antisémitisme ; cela serait la maladie des pauvres juifs, ce sont eux qui seraient les porteurs du virus.

    – Theodor Herzl refuse aux juifs d’être une religion, il exige qu’ils soient un peuple, ils ne peuvent pas être membres du peuple de France, par exemple.
    Teu, teu, tsss !
    On lit Theodor Herzl et après on l’ouvre, point !

  42. calamity jane

    « Les Gilets jaunes : en route vers la haine du désespoir… »
    Tout est dit.
    Le désespoir en tant qu’état ultime ne peut s’associer à la haine !
    Mais redonder sur ce que l’on ne connaît pas permet en effet d’en faire un billet.

  43. Ainsi donc il y aurait eu un islamiste parmi les insulteurs d’Alain Finkielkraut. Il est vrai que le plus teigneux de la bande était barbu. Et qui dit barbu dit… barbouze ? Non, ça c’était à l’époque de Michel Audiard.
    Désormais un barbu c’est un islamiste. On pouvait facilement s’y laisser prendre car il n’avait même pas le type arabe. Et puis lors de ses invectives contre « Finkie », il n’a pas employé le nom d’Allah ainsi que se doit de le faire tout bon musulman radicalisé, mais celui de Dieu comme n’importe quel chrétien.
    Je ferai toutefois remarquer que Jérôme Rodrigues, Eric Drouet et Maxime Nicolle sont barbus eux aussi. Or il est bien établi que ce ne sont pas des islamistes.
    Si le premier est un petit marginal plutôt insignifiant qui ne doit sa notoriété qu’au fait qu’il a été blessé à un œil, les deux derniers ont quand même un peu fricoté avec le RN, voire, en ce qui concerne « Fly rider » avec les milieux de l’extrême droite italienne…
    J’ajouterai, pour finir, que les croix gammées taguées sur le portrait de Simone Veil, ainsi que le mot « juden » sur la vitrine d’un commerçant au nom juif, sont plutôt la signature de l’extrême droite tendance néo-nazie.
    Tout comme l’habit ne fait pas le moine, le barbu ne fait pas l’islamiste. C’est beaucoup plus compliqué que ça !

  44. Patrice Charoulet

    @ Robert Marchenoir 18 fév une heure du mat
    Excellente synthèse sur les gens en jaune.
    Après la vidéo Finkielkraut / Gilets jaunes, il faut absolument visionner la vidéo montrant le chemin de croix d’un véhicule de police à Lyon (galets, battes de baseball…).
    https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/une-voiture-de-police-attaquee-par-des-manifestants-a-lyon-1140521.html
    Belle unanimité jaune (ce n’est pas un exalté isolé) et belle humanité ! Pouah ! Dès le début je craignais le pire. Mon imagination n’allait pas jusque-là. Quand j’avais parlé de plèbe, de bandits, de racaille, j’avais eu droit à des sarcasmes. Deviro, où êtes-vous passé ?

  45. Daniel Ciccia

    A la lumière de plusieurs commentaires et du déni qu’ils recèlent, parfaitement révélateurs d’une foule qui avance par la haine désormais substituée aux colères d’origine, il me semble que beaucoup ne discernent guère les passions troubles qui les animent et cherchent, désespérément, plutôt que de condamner, à sauver leurs propres convictions de la faillite intellectuelle que les Gilets jaunes entraînent par-devers eux.
    M. Finkielkraut a-t-il été victime d’un antisémitisme d’extrême gauche ou d’extrême droite ? Les sophistes – Redeker dans le Figaro du jour, Finkielkraut lui-même – reportent la faute sur les « islamo-gauchistes ». C’est oublier pourtant les croix gammées sur l’effigie de Simone Veil. C’est oublier, surtout, que les Gilets jaunes font la jonction du pire de ces deux mouvances et que ce pire y est indistinct et indivisible.
    C’est ce qui a fait la densité numérique, la force et la fureur de ces samedis qui se suivent et se ressemblent, et qui charrient au milieu d’une foule qui s’en est plutôt bien accommodée, des individus qui exploitent la complaisance générale des Gilets jaunes à l’égard de toutes les formes de complotisme.
    On ne fait pas société avec une telle perméabilité aux thèses les plus irrationnelles et on ne fait pas société en faisant preuve de cécité à leur égard.
    Il n’y a pas de France périphérique. Mais il y a des idées, comme celle-ci, qui forcent un slogan, facile comme tous les slogans, crédible et attractif sociologiquement, mais la réalité, c’est qu’il n’y a qu’une seule France. Elle est et a toujours été composite. Paris y a toujours tenu une place prééminente comme toutes les capitales dans toutes les nations connues. Il y a toujours eu des campagnes qui ne vivaient pas au même rythme que les villes et des gens qui ne s’estimaient pas moins Français, pour autant, que les autres.
    Pagnol n’a dit que ça.
    La magie de l’unité de la nation tient à ce consentement qui agrège des éléments fondamentaux et d’autres plus artificiels. Les artificiels ont pris le dessus sur les fondamentaux et cela provoque des aliénations dont les Gilets jaunes ont été et sont encore, pour peu de temps, l’expression délétère.
    Car, au bout du compte, ce mouvement finit par laisser voir son vrai et monstrueux visage qui était là depuis le début à l’Arc de triomphe ou au Puy-en-Velay où certains promettaient au personnel préfectoral de les faire griller comme des cochons.
    Certes, ce n’est pas de l’antisémitisme.
    J’ai repensé à la leçon d’anatomie de Vladimir Volkoff sur les « événements ». Cette leçon d’histoire vue comme un autopsie. Et je me dis que cette séquence possède une portée qui n’est pas celle qu’elle croyait, lorsque, ivre de sa puissance, elle pensait déboulonner le socle de nos institutions.
    Vient un moment où ce qu’elle porte d’insoluble et que le grand débat, parallèlement, mettra au jour donnera l’occasion au chef de l’Etat de se hisser au niveau d’un général de Gaulle place d’Alger en 1958 lorsqu’il entama son discours par un « Je vous ai compris ». Nous ne sommes plus au temps de l’Algérie française, mais au temps de la France dans l’Europe, au temps d’une mondialisation sans échappatoire au cours duquel chacun est appelé par sa responsabilité profonde et non artificielle.
    Pour réaliser cet impossible, de Gaulle a laissé une constitution taillée non pour lui mais pour un peuple, pour que, lorsqu’il s’égare, il puisse se retrouver en un.
    Voilà ce qui peut faire du bien à la France. Pas celle des clans, des partis, de petits jeux et calculs en coulisse. Il va falloir, avec la grande majorité des Français qui finiront par voir ce qu’ils ont vu, faire le chemin inverse de celui qui a vu l’esprit public se dégénérer en opinions publiques et les opinions publiques en avatars et trolls paradant sous un gilet jaune.
    C’est cela qu’il faut redresser pour redresser la France et si elle parvient à se résoudre, elle fera, la France, un bien fou à l’Europe et conséquemment au monde qui lui-même a bien besoin d’une parole politique redevenue forte.

  46. La crise mimétique uniformise, le jaune aujourd’hui n’est qu’un masque du comportement généralisé de radicalisation, la violence gagnant toutes les composantes du mouvement en dévoilant son visage, qui est celui du ressentiment, soumis aux réflexes mécaniques de la haine, vielle machine huilée depuis la nuit des temps.
    Notre président parle souvent dans les débats d’intelligence collective, il devrait pousser cet argument jusqu’à la notion de responsabilité, où chacun doit assumer son propre comportement, maîtriser sa propre violence, s’il veut avoir le droit d’être considéré comme citoyen à même de prendre part aux débats, à défaut de quoi, les justes revendications qu’il pourrait porter ne peuvent que se perdre et être légitimement éliminées par l’ordre indispensable à la démocratie.
    C’est en ce sens que la parole politique s’est considérablement déconsidérée, cédant depuis trop longtemps à la tentation de penser pouvoir rentabiliser ces mouvements profonds en endiguant leur capacité de destruction, préférant la démagogie des clivages à la difficile pente de l’indispensable prise de conscience des dangers de la division, qui s’appelle l’éducation.
    C’est exactement la déception que m’a inspirée Fillon quand, poussé par les remises en question personnelles, il cédait à la ligne Buisson dans les dernières semaines de campagne, remettant en question, par désir de pouvoir, le fondement essentiel idéologique qui était l’armature de sa campagne.
    Il est manifeste que, parti de l’expression d’une vraie souffrance, du sentiment légitime de délaissement des oubliés de la mondialisation, le mouvement tente de se rapprocher de ces vieux clivages publicitaires et éculés qui voudraient en faire un Daech intérieur, et de le ramener à la vieille langue des communicants qui n’ont d’autre vocabulaire que le champ lexical du grand remplacement ou du mariage pour tous, tentant de rentabiliser les investissements sur des valeurs pourtant démonétisées.
    Si le pouvoir actuel sait mettre en évidence ce mensonge qui permet l’élection en empêchant de gouverner, s’il sait formuler cette indispensable remise en question de la parole politique, il aura permis un progrès décisif de la démocratie, permettant l’incarnation de la responsabilité collective au corps social devenu intelligent, trouvant dans la protection même des minorités l’expression fondamentale qu’il est permis à chacun d’être différent en étant respecté en sa différence, sans qu’il soit besoin d’en imposer les particularités.
    Ce contrat n’est pas nouveau, comme ne sont pas nouveaux les coups de canif qui lui sont administrés, il est même aussi vieux que l’humanité, mais aujourd’hui apparaît la loi fondamentale sur lequel il est fondé, et qui exige le consentement adulte des contractants.
    Si l’humanité n’accède pas à cet âge de sa maturité, et les excès infantiles qui la saisissent dans leur répétitions désespérantes en témoignent, elle signera le pacte débile de soumission à la machine de ses passions, celle qui l’amène, plutôt que de se soumettre à sa condition en organisant sa survie, au choix de son autodestruction.
    Choisis ton camp, camarade !

  47. Qui a conduit le mouvement Gilets jaunes aux portes de la honte ?
    (Sur la musique de « Qui a tué Davy Moore » de Graeme Allwright)
    * Ce n’est pas nous, disent les porte-parole. Nous, « on est le peuple ». Après avoir empoché les dix milliards de primes du gouvernement, tout ce qu’on veut c’est la démission de Macron.
    * Ce n’est pas nous, disent les médias. Nous faisons notre métier qui consiste à montrer les événements qui se déroulent dans notre pays et donner la parole aux manifestants afin qu’ils expriment leurs revendications. Ce n’est pas notre faute s’ils racontent n’importe quoi.
    Et si c’est bon pour l’audimat, nous ne pouvons que nous en satisfaire.
    * Ce n’est pas nous, disent les partis d’opposition. Après tout, cette atmosphère de guerre civile c’est la faute à Macron. Qu’il se dépatouille avec les Gilets jaunes. Et si nous pouvons tirer profit de cette situation, il n’y a aucune raison de ne pas en profiter.
    * Ce n’est pas nous, disent le Gouvernement et la Majorité. Le feu de la révolte couvait depuis longtemps. Ce sont nos prédécesseurs qui sont à l’origine de cette situation et qui nous ont refilé la patate chaude.
    * Ce n’est pas nous, disent les Gilets jaunes d’origine. Nous on voulait juste une amélioration de notre pouvoir d’achat et un peu de considération de la part de nos élites. Mais des groupuscules anarchistes se sont emparés de notre mouvement et maintenant nous ne pouvons plus le contrôler.
    En somme c’est la faute à personne… ou à tout le monde.

  48. @ boureau | 17 février 2019 à 21:53
    Je vous suis encore ici.
    Les débats désormais se font pour la plupart à l’intérieur : salles de musique, salles polyvalentes, appartements ou maisons individuelles, énormément de débats de toutes sortes… Chez l’Auvergnat aussi.
    Qu’en ressortira-t-il ? Toujours est-il qu’un profond malaise surgit de toute part et s’est installé. Le gouvernement a colmaté une fuite provisoirement avec les dix milliards proposés, il en ressort deux plus loin. Pas simple à assécher, un vrai défi de société : le sol est détrempé, et la soudure ne tient pas car l’humidité persiste.

  49. Oui mais … non mais…, pour mais… contre mais… y en a marre de ce manque de courage qui fait que ce « mais » vient mutiler les idées, les affirmations, les convictions, notre responsabilité individuelle ou collective quand on ose parler pour le compte des autres.
    On est pour ou contre cette violence verbale et de plus en plus physique qui revient chaque fin de semaine, avec son lot de lâcheté et de stupidité incommensurables.
    Dans ces circonstances-là, ceux qui pensent ou qui répondent avec ce « mais », se rendent complices et ne sont que des lâches, même devant leur propre conscience.
    Saint Augustin au secours… venez leur expliquer qu’à force de fermer les yeux, qu’à force de « mais », ils finiront par tout accepter.

  50. Le fondement de la crise que nous vivons, pas tous, réside dans l’organisation du commerce mondial (Maurice Allais, notre prix Nobel d’économie – lettre aux Français – Marianne 2009). 40% des Américains se partagent 1% de leur richesse nationale, mais on parle de plein emploi, 40% des Allemands sont marginalisés économiquement et survivent en additionnant les petits emplois, mais on parle de plein emploi. En France le CAC 40GR augmente de 15% par an et nous avons 7 millions de pauvres, mais l’emploi s’améliore. Il est mensonger de promettre la prospérité et le plein emploi avec des frontières ouvertes et loin de moi l’idée de transformer l’Europe en Corée du Nord mais il serait temps que nos autorités se réveillent à écouter BFM Business j’en doute… la crise est devant…

  51. @ Lullaby
    « Se pencher sur l’attentat de la rue Copernic, c’est donc se pencher sur l’origine du mal. »
    Mais cette origine du mal révèle aussi que les bien-pensants donneurs de leçons ont commencé dès cet acte dramatique à se tromper de cible à des fins troubles d’ordre idéologique.
    A l’époque, hormis quelques groupuscules, il n’existait pas de mouvances « d’extrême droite » importantes établies sur la scène politique, mais déjà tout montrait que l’on obligeait les Français à ne se polariser que sur la stigmatisation de ce type d’organisations.
    En 1980, il m’arrivait encore de regarder la télévision – personne n’est parfait, mais j’ai cessé depuis – et je me souviens, à l’occasion de l’attentat de la rue Copernic, de la diffusion en boucle d’images d’archives portant sur le nazisme, histoire de bien enfoncer le clou.
    Quelque temps plus tard, une enquête a révélé que l’attentat avait été causé par un mouvement proche-oriental impliqué dans l’opposition à Israël…
    Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose.
    Pensez-vous que les médias ont alors fait leur mea culpa ? Que nenni, pis encore – persevare diabolicum – ils ont repris ce type d’insinuation à l’encontre de « l’extrême droite » à l’occasion de l’attentat de la rue des Rosiers, perpétré par un groupe lié au Fatah palestinien.
    Du fait du recours par ses membres à des pistolets-mitrailleurs polonais de type WZ-63 de diffusion limitée, il est possible de penser que ce groupe était en lien avec les « services » d’un pays de l’Est.
    Dans l’obsession des médias de voir la main de « l’extrême droite » partout, pensons aussi à cet étrange journaliste qui, ayant appris en 2012 que les enfants juifs de l’école toulousaine avait été tués par Merah, avait regretté dans un tweet non pas ce crime odieux mais le fait qu’il n’ait pas pu être imputé à « l’extrême droite »…

  52. @ Lullaby 18 février à 0 h 41
    « 3 octobre 1980… attentat de la rue Copernic… »
    Voulez-vous, en ce texte concis de grande qualité, suggérer que depuis 1974 la gouvernance de la France est à la ramasse ?
    Si c’est le cas, pourriez-vous nous éclairer sur la raison, selon vous, de cette aberration mortifère !

  53. Xavier NEBOUT

    Lorsque chacun aura bien montré qu’il est vertueux à condamner l’antisémitisme, et que l’on aura peut-être seulement mis en évidence qu’il s’agit en fait d’antisionisme mené par la subversion des Gilets jaunes par une frange de la population, que fera-t-on ?
    La haine des musulmans contre les juifs se cristallise contre Macron supposé représentant occulte des juifs. Et alors, on fait quoi ?
    Le clergé séculier, gangrené par l’ignorance et l’homosexualité avec son corollaire la pédérastie, renie sans même s’en rendre compte, le Christ dans son sacrifice pour la conversion des juifs au dieu des origines.
    Les révolutions de 1789 en 1945 arrivent à leur fin, la France n’a quasiment plus de religion.
    Pour comble de malheur, cela arrive au moment de l’invasion africaine et musulmane.
    Nous sommes ainsi en présence de trois courants de pensée: la bêtise rendue à son apogée et qui s’enorgueillit de nier l’étance d’un principe nommé Dieu depuis la nuit des temps – l’athéisme, l’islam qui poursuit le christianisme par la méthode forte à l’intention des illettrés, et entre les deux, le judaïsme, une religion de raison d’Etat juif qui conduit naturellement à une épuration ethnique des territoires conquis par Israël.
    Pour en sortir vers la paix, il n’y aurait qu’une solution: parler théologie comme on savait le faire il y a quelque mille ans.
    Mais là, tout le monde est bien d’accord pour ne pas le faire, en réalité pour ne pas avouer son incapacité à le faire ; à quelques exceptions près, comme justement peut-être, Alain Finkielkraut … étant bien entendu que les monastères bénédictins n’existent surtout pas .
    Ah, si P. Bilger pouvait sortir un peu son nez du guidon et ouvrir au moins un oeil dans cette direction. La porte est toujours entrouverte, et au-dessus, il y a marqué « écoutes ».

  54. Robert Marchenoir

    @ Franck Boizard | 17 février 2019 à 21:10
    Ah ! Franck Boizard, le grand leader révolutionnaire qui ne vient ici, de temps à autre, que pour insulter Philippe Bilger et ses commentateurs, nous fait grâce d’une de ses visites.
    C’est, bien sûr, non pas pour ajouter sa pierre au billet de l’auteur du blog, non pas pour apporter un commentaire original ou éclairé au mouvement des Gilets jaunes, mais pour me traîner dans la boue, moi, sous prétexte que j’ai osé attirer l’attention sur l’un de ses billets qui montre le fond de sa pensée — et surtout, car Franck Boizard lui-même n’a vraiment aucune importance — le fond de la pensée des Gilets jaunes, qu’il illustre à merveille avec cet ignoble torchon.
    Franck Boizard n’hésite pas à cracher sur Alain Finkielkraut de la façon la plus immonde qui soit, mais il est fort soucieux de sa réputation : il surveille ce qu’on dit de lui.
    Bien sûr, il n’a pas la droiture morale la plus élémentaire de prendre la responsabilité de ses écrits, et de justifier pourquoi il s’attaque à la victime, en l’occurrence Alain Finkielkraut, en le traitant de « pôv’chou ». Finkielkraut est assailli par une meute supérieure en nombre, insulté de façon ignoble pendant plusieurs minutes, menacé de mort par des enragés dont on connaît la propension à ajouter les actes aux paroles, et la première réflexion qui vient à Franck Boizard, c’est : « Comme d’habitude, Finkielkraut fait son petit cinéma de pleurnicheuse victimaire, avec sa tête de chien battu. » (*)
    Franck Boizard n’essaie même pas de nous expliquer comment il se fait que son billet coche toutes les cases des clichés antisémites, ainsi que je l’ai détaillé.
    Il n’a même pas le douteux courage, comme certains ici, mais enfin il est supérieur au sien, de revendiquer son antisémitisme, et de s’en expliquer.
    Il n’a, finalement, pas la dignité la plus élémentaire de la boucler lorsqu’il n’a rien d’intéressant à dire, ou même d’honnête.
    Il fait comme des millions de communistes avant lui : il salit la personnalité de ses adversaires quand il ne peut réfuter leurs arguments. Il me traite de névrosé, il me fait le coup de l’anonymat, il me donne du « mon pauvre Marchenoir » comme il a donné du « pôv’chou » à Finkielkraut — enfin, les saletés facho-gauchistes habituelles.
    Mais surtout, et là c’est plus intéressant, il m’accuse de « vivre dans un pays dont je [détesterais] les habitants ». On reconnaît là le fameux « Je suis français, je suis fier d’être un Français » de Christophe Dettinger, qui était censé justifier le passage à tabac qu’il a infligé à un gendarme français. On reconnaît le « Nous sommes le peuple » des Gilets jaunes, slogan omniprésent dans le mouvement, et plus particulièrement utilisé par le groupe qui a agoni Finkielkraut d’insultes.
    Franck Boizard, lui, dégouline d’amour envers les Français, mais pas tous. Alain Finkielkraut n’est pas vraiment français. Non seulement il est juif et il est une « pleurnicheuse victimaire » (expression dépourvue de la moindre connotation antisémite, vous le remarquerez), mais aussi, a) il a publié dans Le Figaro un article ne disant pas que du bien des Gilets jaunes, b) il a été assailli d’insultes antisémites par des Gilets jaunes, ce qui a donné une mauvaise image au mouvement.
    Et ça, c’est intolérable. Quiconque se met en travers des Dieux Jaunes, quiconque occasionne par son comportement une tache sur leur long manteau blanc de pureté et d’infaillibilité, quiconque ose suggérer que, peut-être, ils ne représenteraient pas tout le peuple, ils n’auraient pas toujours raison, il ne faudrait pas leur obéir en tout et à l’instant, celui-là est un Ennemi du Peuple et un Ennemi de la France.
    Cette disposition d’esprit porte un nom : c’est le fascisme — ou le communisme, dont il est proche. Être un ennemi du peuple soviétique, c’était un crime : dix ans de prison ou une balle dans la nuque.
    Évidemment, se pose alors la question : qui appartient au peuple ? Pour l’instant, la réponse des Gilets jaunes, c’est : celui qui gueule le plus fort. Celui qui détruit le plus d’abribus. « Nous sommes le peuple. » Si ces gens-là venaient au pouvoir, eh bien ! ils n’auraient plus besoin de hurler. Nous serions dans une dictature, fasciste, communiste, populiste, appelez-la comme vous voulez, ça n’a pas d’importance.
    Comme le disent avec naïveté des théories de malfaiteurs : par quel moyen obtenir des choses, sinon par la violence ? Eh bien ! par le travail, abruti. La France est tellement infectée par le socialisme qu’elle a oublié que, depuis la naissance de l’humanité, il y a deux façons « d’obtenir des trucs » : le pillage, et le travail.
    Ceux qui prétendent que « la seule façon d’obtenir des choses, c’est par la violence » font l’aveu qu’ils ont une mentalité de voleurs. Ou de socialistes, c’est pareil. Dans leur esprit, « obtenir des trucs », ça veut dire forcer l’État à vous les donner en les prenant à d’autres. Le fait que la façon normale de bénéficier de richesses soit de travailler pour les produire semble avoir complètement disparu du radar de certains.
    Ce sont, vous le remarquerez, ceux qui accusent le plus bruyamment les autres de ne pas aimer les Français qui insultent le plus volontiers ceux d’entre eux qui ont le tort de ne pas partager leurs opinions. C’est dans les blogs de l’extrême droite, qui n’ont que le patriotisme à la bouche, que reviennent comme un leitmotiv les déplorations selon lesquelles « les Français sont des cons », « les Français sont des bulots ». Comprendre : de ne pas faire comme on leur dit de faire, de ne pas voter Mariiine (ou tout autre chose).
    Tropisme que l’on retrouve, sans surprise, sur le blog du grand patriote Franck Boizard, selon lequel, en France, « nous sommes cernés par les cons », « les Français sont trop cons », et d’ailleurs, au cas où vous n’auriez pas compris, « les Français sont réellement très cons ».
    Mais à part ça, c’est moi qui « vis dans un pays dont je déteste les habitants ». C’est rigolo, parce que j’ai déjà, ici même, frotté le nez de Boizard dans sa même ordure suite à une incrimination similaire de sa part, mais ça ne fait rien, il tient à revenir périodiquement se prendre sa raclée.
    On remarquera aussi que le blog à Boizard fait partie de la réacosphère, qu’il s’oppose à l’immigration de masse, et qu’il devrait donc être favorablement disposé envers Alain Finkielkraut, lequel a beaucoup fait pour légitimer cette opinion dans les cercles intellectuels et médiatiques. Mais on a le sentiment que, chez une certaine extrême droite, plus vous êtes proche de leurs opinions, moins ils vont rater une occasion de vous insulter dès que l’humeur leur en prendra.
    Sans surprise, l’une des caractéristiques les plus frappantes du mouvement gilétiste est la haine que ses membres se vouent les uns aux autres : insultes, menaces de mort voire agressions, incapacité à se fédérer et à désigner des responsables…
    Finissons par une citation, qui fera le lien entre le sondage IFOP révélant que 50 % des Gilets jaunes sont antisémites (ils croient à l’existence d’un complot sioniste mondial), l’agression dont a été victime Alain Finkielkraut, et sa recension antisémite par le gilétiste Franck Boizard. Elle concerne la fameuse agression des gendarmes par le « boxeur gitan » à Paris, lors d’une manifestation des Gilets jaunes.
    Elle est tirée d’un site ouvertement antisémite, dont je ne donnerai pas le lien, mais ces sites existent, et ils sont lus : « La police juive a été humiliée par un Aryen : Christophe Dettinger. Et cette police hébraïque veut maintenant le crucifier. Des flics payés par les Juifs pour prendre des coups pleurent comme des femmes quand un homme leur répond comme un homme. »
    Maintenant, comparez :
    « Finkielkraut insulté (le pôv’ chou) : la descente aux enfers des Gilets jaunes continue. Comme d’habitude, Finkielkraut fait son petit cinéma de pleurnicheuse victimaire, avec sa tête de chien battu. »
    ______
    (*) Au passage, au-delà du caractère délibérément insultant de la formule, dire qu’Alain Finkielkraut « fait son petit cinéma de pleurnicheuse victimaire », c’est tout simplement un mensonge, puisqu’il a annoncé qu’il ne porterait pas plainte.

  55. @ Achille 18 février 2019 à 09:04
    En somme c’est la faute à personne…
    Mais c’est quand même la « fête » à Macron !

  56. Avant d’aller plus loin dans l’analyse d’un phénomène et de ses conséquences, il serait nécessaire que les intellectuels de ce blog lisent :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_du_complot
    Nous sommes à trois mois d’une élection importante et ceux qui détiennent le pouvoir ne veulent pas le perdre, même si celui-ci a été obtenu par supercherie et qu’il est maintenant récusé par le peuple, dans sa grande majorité et pour plusieurs raisons dont l’une des principales causes de rejet est symbolisée par cette réflexion :
    « Pouvez-vous développer le concept de Grand Remplacement ?
    — Oh, c’est très simple : il y a un peuple et presque d’un seul coup, en une génération, il y a à sa place un ou plusieurs autres peuples. C’est la mise en application dans la réalité de ce qui chez Brecht paraissait une boutade, changer de peuple. Le Grand Remplacement, le changement de peuple, que rend seul possible la Grande Déculturation, est le phénomène le plus considérable de l’histoire de France depuis des siècles, et probablement depuis toujours. »
    Mais ce n’est pas la seule et les services secrets d’un Etat en perte de vitesse fonctionnent
    Sur ordre pour créer le désordre, c’est une loi éternelle liée à l’humain dans tout ce qu’il a de plus détestable.
    Alors théorie du complot ? Oui évidemment, les services de l’Élysée ne travaillent pas pour rien…

  57. @ Exilé
    Merci de votre réponse, et parce que nous nous connaissons déjà, il est plus facile d’échanger.
    Lorsque quelqu’un entre dans un groupe déjà constitué, dans le champ de réflexion des intellectuels ou des fabricants d’informations, il réveille la bête et il faut s’attendre à ce que les plus impatients et les plus médiocres d’entre eux se fassent les dents sur lui.
    Ils le font avec leurs théories, leur orgueil, leur prétendu sens de la mission, leurs préjugés.
    Ici me semble régner une qualité de bon aloi. Ahahah !
    ———————————————–
    @ Zonzon
    Même réponse, en plus bref… comme vous, qui avez coutume d’exprimer vos opinions parfois burlesques en peu de lignes.

  58. Non, Monsieur Bilger, le magistrat (certes honoraire à présent) que vous êtes ne saurait écrire cette monstruosité juridique : « Ils sont, par exemple pour les événements du 16 février, collectivement responsables et il est juste de s’en tenir à cette solidarité pour l’analyse. »
    De fait, c’est à cause de cette individualisation des responsabilités que la Justice a relaxé nombre de black blocs interpellés par la police. Faute de preuve manifestes et suffisantes, elle se refuse à condamner. Même les zadistes de Notre-Dame-des-Landes ont eu droit à quelques mansuétudes.
    Votre texte, s’il se comprend aisément parce que vous êtes excédé par cette perpétuation, samedi après samedi, de la chienlit à laquelle nous assistons, me semble donc fondamentalement contestable. Non que j’approuve cette situation, ni les excès commis par la mouvance Gilets jaunes, parce que trop longtemps n’ayant pas voulu se soumettre à la loi commune par refus de déclaration des manifestations sur le domaine public. A présent, même si nombre de manifestations sont déclarées (nombre d’entre elles d’ailleurs sans incidents notables, comme par exemple extraordinaire : Marseille !), l’on ne retient que les actes commis par des bandes de casseurs ou les actes antisémites, le tout « globalisé » pour faire porter le chapeau à l’ensemble de ceux qui se revendiquent des fameux GJ.
    Alors, non, Monsieur Bilger, il convient d’éviter ce genre de généralisations qui servent un objectif politique présidentiel et gouvernemental.
    Je fais intégralement miens les commentaires de Michelle D-LEROY | 17 février 2019 à 20:20 et de boureau | 17 février 2019 à 21:53.
    Oui, il est essentiel de bien dénommer ceux qui ont insulté monsieur Finkielkraut : il s’agit d’islamo-gauchistes qui gravitent d’ailleurs à la gauche du parti de La France insoumise, au point que ses dirigeants sont particulièrement gênés pour condamner cet acte inadmissible. Et en sus, Madame Buzin, ministre de la Santé, se permet de regarder à l’autre extrémité de l’échiquier politique pour porter ses accusations !
    Je retiens aussi ce passage du commentaire de Philippe Dubois | 17 février 2019 à 21:55 : « Donc oui, ils se font infiltrer par toute une fange gauchiste, très organisée et structurée, qui
    – détourne les slogans en « faire payer les riches »
    – infiltre les casseurs et autres black blocs dans les manifs, avec une certaine complaisance des autorités d’ailleurs. »
    De même, Lullaby | 18 février 2019 à 00:41 a parfaitement raison de pointer qu’il faut « se pencher sur l’attentat de la rue Copernic, c’est donc se pencher sur l’origine du mal. »
    Alors, il faut conclure que la responsabilité profonde est celle du président de la République et du gouvernement qui n’ont toujours pas apporté la moindre solution politique à un problème par essence et d’abord politique.
    Le Grand débat n’est qu’un atermoiement de plus, d’une durée trop longue, choisie sciemment pour user le mouvement de fond de la population française rendue invisible par les dirigeants politiques depuis au moins trois décennies et dont on a constamment ignoré les besoins. Lui maintenir les services minimum, cela coûte toujours trop cher. Mais il sont saturés d’impôts et taxes tandis que des ministres continuent de lancer des ballons d’essais !
    Est-ce cela gouverner un pays comme la France ?

  59. @ Jabiru | 18 février 2019 à 11:29
    « Mais c’est quand même la « fête » à Macron ! »
    Rarement un président aura suscité autant de rancœur et de haine.
    On peut le comprendre dans la mesure où François Mitterrand et Jacques Chirac ont dû s’y reprendre à trois fois pour décrocher le Saint Graal alors qu’Emmanuel Macron a réussi son concours du premier coup à moins de quarante ans, laissant derrière lui des partis qui ont occupé le terrain pendant plus d’un demi-siècle et qui depuis deux ans sont à la ramasse.
    Quelque part « ça fout les boules »! 🙂

  60. Alain Finkielkraut n’est pas insulté en tant que juif, mais en tant que sioniste. La majorité des antisémites sont contre Israël, mais tous ceux qui critiquent le sionisme ne sont pas antisémites (il y a des juifs, certes très minoritaires, très croyants ou non, qui ont toujours été radicalement contre l’idée d’un Etat juif).
    Toutefois la frontière est ici aussi fine que du papier à cigarettes (surtout au regard des exactions antisémites en hausse depuis ces derniers mois). Les faits (d’une bêtise sans nom) sont condamnables, cet homme a le droit au respect et sa démarche est courageuse. AF fait preuve d’honnêteté intellectuelle en se rendant sur le terrain pour tenter de comprendre les faits. Il doit se sentir bien seul aujourd’hui.
    L’intelligence émerge rarement des mouvements de foule ; il y a des racistes et antisémites chez certains supporters, cela ne fait pas de tous les supporters des racistes (AF adore le foot par exemple).
    Le peuple qui s’exprime aujourd’hui est aussi celui des cités avec l’antisémitisme d’une partie de sa population qu’une certaine forme de bien-pensance se refuse à regarder en face. Encore une fois, les Gilets jaunes ont bon dos.
    Plus fondamentalement et comme le remarquait Coralie Delaume lors de l’émission « Du Grain à moudre » vendredi sur France Culture, la colère populaire qui s’exprime aujourd’hui est largement imputable à la classe dirigeante et aux élites nationales et européennes qui se sont peu à peu coupées du peuple en se rangeant du côté des intérêts des puissants.
    AF, malheureusement pour lui, incarne également les excès d’un journalisme médiatique appartenant à un certain microcosme parisien et une certaine forme d’entre-soi. Par exemple, aucun média n’a fait le lien entre la condamnation du boxeur à de la prison (même si peine aménagée) et Cahuzac qui devrait y échapper totalement. C’est tous les jours que la colère populaire est alimentée.

  61. Catherine JACOB

    « Il m’importe peu de savoir qui se trouvait dans ce misérable aréopage : extrême gauche, extrême droite, soraliens, déçus de la politique, débiles, patriotes amers, frange radicale islamiste ou racistes compulsifs. Mais ils portaient des gilets jaunes et ce point culminant de l’ignominie à l’égard d’une personnalité qui n’avait jamais méprisé leur combat – contrairement à un BHL toujours négatif – était doublement scandaleux. Parce qu’il était profondément injuste. Parce qu’il était lâche. »
    Déjà, pour ce que j’ai entendu et lu, ils ne portaient pas tous des gilets jaunes. Dès lors et contrairement à vous, je pense au contraire qu’il importe au plus haut point d’identifier ce que j’appellerais bien les Benalla des Gilets jaunes ; autrement dit ceux qui n’ont rien à faire là mais qui y sont et dont le comportement officieux porte préjudice à la sincérité du GJ de base et surtout, qui sont cultivés au point de reconnaître Finkielkraut dans un passant, alors que moi qui l’ai lu et le reconnais en photo ou à la télé, je ne suis pas certaine que dans l’effervescence d’une manifestation j’aurais eu la présence d’esprit de me dire « Tiens, voilà Finkielkraut », a fortiori ceux qui sont capables de se dire « Tiens voilà Finkielkraut, il est Juif, ça tombe bien », me semblent-ils fort suspects parmi les gens des ronds-points.
    Non voyez-vous, ça aurait été Johnny ou Kylian Mbappé ou Céline Dion ou Nagui, oui, je veux bien, à la rigueur BHL, mais Finkielkraut est physiquement banal et ne se promène pas dans la rue revêtu de son costume d’académicien. Je ne suis même pas sûre que les GJ montés à Paris du fin fond de leur rond-point reconnaissent Laurent Delahousse au détour d’un trottoir et pourtant lui c’est un beau gosse qui attire l’œil de qui y est sensible.
    Je pense donc que le Parquet de Paris a eu parfaitement raison de se saisir lui-même.
    Pour le surplus, je citerais bien Nietzsche à l’adresse des deux parties, les GJ et le gouvernement : « Le chemin le plus court n’est pas le plus droit, mais celui sur lequel le vent le plus favorable gonfle notre voile : c’est ce qu’enseignent les règles de la navigation. Ne pas leur obéir, c’est être obstiné : la fermeté de caractère est ici gâtée par la bêtise. » Œuvres complètes pp. 1109, HUMAIN, TROP HUMAIN II – Le voyageur et son ombre. §59: Qu’est-ce qu’être obstiné.
    Et si j’avais un petit conseil à donner au GJ de base c’est de ne pas faire comme Macron mais comme Hollande qui a fait savoir qu’il participerait à la la manifestation contre l’antisémitisme, afin de se démarquer des faux Indiens !
    Je n’ai en revanche aucun conseil à donner aux Michel Jonasz sur le pied de guerre (Michel Jonasz dont, soit dit au passage, je suis fan musicalement s’entend…), juste leur faire part de cette anecdote:
    L’autre jour je suis allée en famille à un dîner spectacle en me promettant par avance bien du plaisir et quant au dîner et quant au spectacle quand alors que je cherchais nos places, j’ai été apostrophée par un sale c.. par ces mots : « Heureusement qu’on s’ra bientôt débarrassés de cette famille de merde ! »
    ‘Sale c…’ que je voyais pour la première fois de ma vie mais qui savait apparemment qui on était et s’est ainsi offert le luxe de ce qui pouvait fort bien être pris pour une menace de mort !
    Mon fils, toujours au-dessus de la mêlée, ne s’est pas abaissé à y prêter attention et ne s’est pas laissé gâcher son plaisir, mais j’avoue pour ma part avoir eu un peu de mal à le chasser de mon esprit jusqu’à ce que je me dise: « Je ne vais tout de même pas laisser un c.. anonyme me gâcher ma journée ! »
    Pour info: nous ne sommes pas juifs et apparemment, ça n’empêche rien.

  62. Alain Finkielkraut est un grand monsieur :
    « J’ai trop de respect pour le combat mené par les vrais #GiletsJaunes, je ne compte pas porter plainte, ça serait donner de l’exposition médiatique à ceux qui m’ont insulté. Les #GiletsJaunes des rond-points ne sont pas antisémites, il faut les écouter ».

  63. @ Lullaby 18 février 2019 00:41
    Raymond Barre et l’attentat de la rue Copernic.
    Raymond Barre, un honnête homme au sens classique du terme, s’est expliqué sur cette phrase – entre autres – dans une interview qu’il avait donnée à France Culture à l’époque.
    Son explication était parfaitement lisse malgré un journaliste un peu commissaire politique déjà à l’époque dans les radios publiques. Parfaitement claire.
    Vous pouvez aller sur YouTube, elle y est encore.
    Et Monsieur Barre, courageux, terminait son interview sur ce sujet par ces mots :
    « Je suis très clair sur cette affaire et d’ailleurs aucun de mes amis juifs – et j’en compte – ne m’a fait grief sur cette affaire. Et je tiens à vous dire : je considère que le lobby juif, pas seulement en ce qui me concerne, est capable de monter des opérations indignes, et je tiens à le dire publiquement. »
    Cordialement.
    ——————————————————-
    @ Achille
    Soyez gentil réécoutez l’interview de Finkielkraut à BFM TV. Cela vous permettra de mieux comprendre ce qui se passe en ce moment et vous évitera de rester dans un langage trop simple, pour des événements compliqués et évolutifs.
    Cordialement.
    —————————————————
    @ Claude Luçon 17 février 2019 20:19
    Vous avez pu lire sur ce blog que je soutenais le mouvement des Gilets jaunes dans les principales idées exprimées à sa naissance.
    Je suis de votre avis pour l’arrêt des manifestations à Paris. Mais à Paris seulement.
    Paris est le creuset de tous les extrémismes existant en matière de manifestations. Et comme – à mon avis – depuis le début, le gouvernement ne prend pas les mesures suffisantes pour neutraliser les casseurs, les Gilets jaunes, afin de préserver l’originalité du mouvement, devraient arrêter de manifester à Paris.
    Car nous avons dépassé le stade des casseurs pour entrer dans celui de la nébuleuse révolutionnaire anarcho / gaucho / soralienne / dieudonniste / islamiste / salafiste ! La boucle est ainsi bouclée !
    Mais, comme le droit de manifester est dans notre Constitution, si j’étais au gouvernement je maintiendrais les manifestations en province et, si une répétition des événements de Paris du week-end dernier se maintenait samedi prochain en province, je serais d’avis d’interdire toute manifestation de Gilets jaunes. Il est des instants dans l’Histoire où sauver la démocratie est la plus précieuse des décisions.
    Cela ne m’empêche pas de penser et de répéter que le Président Macron porte sa responsabilité de n’avoir pas voulu proposer une solution politique pour la fin apaisée de ce mouvement.
    Cordialement.

  64. Ah, la « haine »…
    Comme il est étrange que sur ce blog des intervenants qui en principe ne devraient pas être trop stupides reprennent à leur compte sans faire preuve d’esprit critique le discours asséné par les perroquets du monde politico-médiatique accusant en bloc les Gilets jaunes de faire preuve de « haine » alors que leur dénonciation est déjà elle-même une forme de haine, comme celle répandue par les organes de tel ou tel pays totalitaire à l’encontre d’une partie ciblée de la population.
    Mais cette haine désormais avouée à l’encontre des Gilets jaunes n’est que le prolongement de l’apparition du concept de « populisme » qui n’est probablement pas fortuit et que nous pouvons penser avoir été concocté par quelques officines spécialisées dans la nuisance.
    Déjà, ce « populisme » – terme supposé inspirer le mépris et le dégoût – nous a été présenté comme relevant du caractère de sous-hommes non éduqués dont l’antithèse serait représentée par d’admirables élites intelligentes, formées, cultivées, omniscientes.
    Depuis quelques années, des petites phrases lâchées par des hommes politiques contenant des expressions comme les « sans-dents » ou bien « les gens qui ne sont rien », ou bien les « winners et les loosers » etc. auraient dû nous alerter sur la radicalisation du mépris affiché par les (fausses) élites à l’encontre de leurs propres compatriotes qu’elles sont pourtant supposées servir.
    Désormais, le fait de remarquer cette opposition ne relève plus du complotisme mais hélas bel et bien de la réalité.
    Ces gens-là ne se cachent même plus pour afficher leur mépris de caste, à preuve cette conférence pas piquée des hannetons donnée par Laurent Alexandre (*) devant des élèves de Polytechnique :
    https://www.youtube.com/watch?time_continue=24&v=kyLysKUMyyU
    Parmi plusieurs perles, relevons la suivante : « les gilets jaunes sont des êtres substituables ».
    « Substituables » et « remplaçables », n’est-ce pas ?
    Mettez-vous à la place des G.J, croyez-vous qu’ils vont accepter de se faire mettre aussi vite que cela dans les poubelles de l’histoire sans rien faire ?
    (*) Ce monsieur Alexandre qui se livre à l’apologie de l’élitisme semble ignorer que l’on ne dit pas « vous résolverez » mais « vous résoudrez », ce que plusieurs bac moins cinq des affreux GJ savent depuis cinquante ans…

  65. Le Monde. La manchette du 18 février. Antisémitisme : la face sombre des Gilets jaunes.
    Plus immonde tu meurs !

  66. Mary Preud'homme

    « …proposer une solution politique pour la fin apaisée de ce mouvement. »
    (Rédigé par : boureau | 18 février 2019 à 13:45)
    Quelle solution politique préconisez-vous ?
    D’autant que céder à une infime minorité (soit 44 000 GJ recensés à la dernière manif) risquerait fort d’ouvrir la boîte de Pandore et déclencher les exigences d’autres groupuscules qui se la jouent révolutionnaire, évidemment sans risque…

  67. Monsieur Bilger,
    Votre héros, Macron, vient de nous faire signer en catimini le pacte de Marrakech et dans la même foulée il a bradé l’Alsace et la Lorraine !
    Ne parlons pas de ses dons de dizaines de millions voire de centaines de millions comme au Tchad ou le bradage d’entreprises françaises par son intermédiaire.
    Macron c’est aussi l’insulte permanente à notre histoire de France et à la culture française.
    C’est aussi le cinglé de la fête de la musique à l’Elysée, c’est l’homme du « touche à touche » à Saint-Martin ; et maintenant c’est celui qui envoie des brigades armées contre des citoyens manifestant calmement (nos braves Gilets jaunes).
    Macron est un psychopathe acheté par deux sectes et vous, vous confondez maintenant le vrai du faux dans vos billets (dramatique pour un procureur).
    Voilà ce qui s’est passé dernièrement en matière d’antisémitisme :
    « Elle est à nous la France ! », a crié l’homme à la barbe teinte au henné, un keffieh palestinien autour du cou. La scène s’est déroulée samedi à Paris, lors d’une prise à partie d’Alain Finkielkraut. Rejoignant son domicile à pied, le philosophe s’était retrouvé par hasard sur le parcours de Gilets jaunes qui manifestaient. Le barbu, filmé à ses dépens, a été des plus injurieux, au milieu d’une poignée d’autres enragés. Parmi les propos entendus : « Barre-toi, sioniste de merde ! », « Palestine libre ! », « grosse merde sioniste ! », « à Tel Aviv ! », « nous sommes le peuple, Dieu va te punir ! », « tu es un haineux et tu vas mourir en enfer ! »,  » (Ivan Rioufol le 18/02/2019).
    C’est vous qui dites injustement que les Français sont antisémites pour détourner l’attention du délinquant qui nous dirige.

  68. @ Achille 18 février 2019 à 12:56
    Malheureusement quelques très grosses maladresses ont plombé sa stratégie et ça c’est difficilement rattrapable.
    A ce poste il est nécessaire d’avoir de la maturité politique et de savoir faire passer les messages par des gens de confiance.
    Dans ce domaine le Président du Sénat est un expert et c’est ce qui manque au jeune Macron chef de l’Etat. Le « Je suis votre chef » a été une faute impardonnable.

  69. @ Exilé | 18 février 2019 à 09:45
    «…que les bien-pensants donneurs…»
    Donc vous, vous êtes l’opposé : un mal-pensant, un imbécile, un idiot quoi ?!
    La formulation des racistes, ségrégationnistes, fascistes en tout genre : bien-pensant, aujourd’hui on ne peut plus rien dire, le politiquement correct.
    Chaque fois qu’il leur est demandé de le définir, ils en sont incapables.
    Ils veulent pouvoir agresser sans que leurs victimes n’aient le droit de se défendre, alors qu’ils sont les premiers à déposer plainte ; comme Robert Ménard pour la liberté de tout dire dans l’absolu, mais lui se garde le droit de déposer une plainte contre le Syndicat de la Magistrature pour avoir été, dans le privé, mis sur un mur des cons.
    ——————————–
    @ Daniel Ciccia | 18 février 2019 à 08:23
    ▬ «…plutôt que de condamner…»
    Plaignant, témoin, juré, procureur, juge et bourreau à la fois !
    Il a le sens de la justice celui-là !
    ▬ «…les « islamo-gauchistes » »
    Une injure, c’est toujours plus pratique tant qu’à faire, mais qu’il ne s’étonne d’être défini comme pédophilo-droitiste !
    ▬«…antisémitisme…»
    Il n’a pas l’air de bien connaître la charge de la preuve qui lui incombe, confondant émotion et vérité, raison et pulsions.
    Pas une fois une seule injure n’a fait allusion à une religion, la vidéo est sans appel !
    Dr Esther Benbassa, directrice de recherche à l’École pratique des hautes études (Sorbonne), titulaire de la chaire d’histoire du judaïsme moderne, aujourd’hui sénatrice.
    Antisémitisme : https://www.universalis.fr/encyclopedie/antisemitisme
    Sans compter que l’antisémitisme n’est pas un délit ou crime en France, pas plus que le racisme d’ailleurs, ou le sexisme.
    Le terme de sémite accolé aux juifs l’a été par un groupe de nazis qui voulaient rétablir la religion polythéiste germanique contre le monothéisme dit : sémite.
    Pr André Caquot, spécialiste des langues hébraïques et araméennes au Collège de France ; Sémites : https://www.universalis.fr/encyclopedie/semites
    Sémite entre dans la langue française aux alentours de 1870 :
    http://artflx.uchicago.edu/cgi-bin/dicos/pubdico1look.pl?strippedhw=s%C3%A9mite

  70. @ Catherine JACOB | 18 février 2019 à 13:30
    « Pour info: nous ne sommes pas juifs et apparemment, ça n’empêche rien. »
    Oui, mais pour les superficiels être « de » fait noble, et « Jacob » juif. Des gens qui n’aiment pas votre famille et ne portent pas non plus les juifs dans leur cœur font l’amalgame parce que rien ne rend plus confus que la haine.
    Vous avez mis les choses au point ici, ce qui fait que si vos opposants lisent le blog, on ne sait jamais, et vous croient, vous aurez un peu désarmé leur hostilité.
    Vous avez appris quelque chose sur le climat actuel, parlé de vous et peut-être diminué un risque : c’était parfait.
    Ce n’est pas moi, qui écris sous pseudonyme, qui vais critiquer la prudence, d’autre part, je sais qu’il n’y a pas grand-chose à faire contre le préjugé antisémite quand certaines personnes l’ont, des personnes qui peuvent avoir des qualités diverses les perdent quand il s’agit des juifs.
    C’est si lié à leur identité que je me demande même ce qu’il adviendrait d’eux sans ce qui en est venu à les structurer, en somme, il faudrait les reconstruire entièrement sous peine d’effondrement… Enfin, c’est théorique, je ne les imagine pas changer, triste histoire. Trop pour que je continue à y penser !
    Puisque votre famille est connue, et à ce que vous avez écrit ici, intéressante, vous pourriez en écrire l’histoire sans parler de la vôtre tout en résumant les théories que vous voulez faire passer. Il pourrait y avoir un public.
    En cas de succès, votre famille pourrait devenir plus populaire (surtout si vous trouvez quelque bien à dire de votre région) et vous pourriez peut-être publier les théories qui vous tiennent à cœur de manière plus développée dans un autre ouvrage.
    Quoique je ne croie guère à cette histoire de bien qui peut sortir d’un mal, imaginez un peu que ce que vous voulez exprimer depuis longtemps sorte à la suite de l’interpellation que vous avez subie.
    Ce serait une belle victoire n’est-ce pas ?

  71. Patrice Charoulet

    LA DICTATURE DU BRUIT
    Ma chère femme écoute chaque après-midi KTO. Pendant une demi-heure, des prières sont dites à Lourdes par un religieux et peuvent être entendues dans chaque maison. Les mots ne varient pas d’un jour à l’autre. Changent ceux qui les disent, parfois un simple diacre. Nous avons une seule télé. J’écoute assez distraitement, lisant ou faisant autre chose dans mon canapé, un ordinateur sur les genoux.
    Aujourd’hui, une calotte rouge sur la tête du religieux me donne à penser qu’il s’agit d’un cardinal. Ce n’est pas fréquent. Le cardinal est noir et semble âgé. Son nom s’affiche sur mon écran : Robert Sarah. Je mets son nom sur Wikipédia, par curiosité. Il me semblait vieux. Il est né en 1945. Il a mon âge ! Pas vieux. Je lis, ce qui me le rend sympathique, qu’il a tenu tête au « sanglant régime marxiste de Sékou Touré ». A la bonne heure ! Il est devenu cardinal. Le pape en a fait le préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. Excusez du peu !
    Il a écrit trois livres. Le dernier, chez Fayard, en 2016 : « La Force du silence : Contre la dictature du bruit ». Quel merveilleux titre ! La dictature du bruit. Quand j’entendais parler de pollution, il m’est arrivé de dire : « N’oubliez pas la pollution sonore ». Mais la dictature du bruit, c’est à retenir.
    Grand merci à ce prélat d’Afrique francophone. Livre à lire, à n’en pas douter.

  72. Denis Monod-Broca

    « Chacun voit dans l‘autre l’usurpateur d’une légitimité qu’il croit défendre et ne cesse d’affaiblir. On ne peut rien affirmer ou nier d’un des deux adversaires qu’il ne faille aussitôt l’affirmer ou le nier de l’autre. La réciprocité se nourrit, à chaque instant, des efforts de chacun pour la détruire »
    Ces phrases semblent avoir été écrites pour décrire l’affrontement entre Macron et les Gilets jaunes. Il n’en est rien. Elles sont extraites de l’ouvrage de René Girard « La violence et le sacré ». Elles décrivent l’affrontement entre Tirésias et Œdipe dans Œdipe Roi de Sophocle. Elles donnent, à travers les siècles, la mesure de la gravité de la crise que nous traversons. La légitimité du pouvoir comme la légitimité du peuple se liquéfient sous nos yeux, de notre fait…

  73. M. Bilger vous avez fait une erreur magistrale. Les GJ (papys, mamies, ingénieurs, cadres, salariés de tous âges, commerçants, artisans, agriculteurs, chômeurs, étudiants), pacifiques et non violents, ne doivent pas être amalgamés avec des bandes haineuses et violentes.
    L’homme à la barbe couleur henné injuriant M. Finkielkraut avec les propos les plus abjects a été identifié par la police. Il s’agit d’un islamiste de la mouvance radicalisée depuis 2014, non fiché S. Il est activement recherché.
    J’ai un principe simple : quand une patate est pourrie dans un sac de patates saines, je jette celle qui est pourrie et pas le sac entier.

  74. @ Raphael | 18 février 2019 à 13:24
    « AF, malheureusement pour lui, incarne également les excès d’un journalisme médiatique appartenant à un certain microcosme parisien et une certaine forme d’entre-soi. Par exemple, aucun média n’a fait le lien entre la condamnation du boxeur à de la prison (même si peine aménagée) et Cahuzac qui devrait y échapper totalement. C’est tous les jours que la colère populaire est alimentée »
    Vous avez raison. Si je condamne Dettinger pour sa violence à mains nues même sur un policier caparaçonné, je trouve infiniment plus grave un ministre d’Etat, chargé de la lutte contre la fraude fiscale, disant face au peuple représenté par leurs élus « Je n’ai pas, je n’ai jamais eu de compte à l’étranger, ni maintenant ni avant ! » et qui n’a pas fait UN SEUL JOUR de prison.
    Après « on », politiques et médias, s’étonne que les citoyens de ce pays qui ont vu ou entendu ce ministre d’Etat soutenir ce mensonge « les yeux dans les yeux » des parlementaires, à l’Assemblée nationale, en audience publique, soient quelque peu réservés (sic) sur la crédibilité de la parole politique y compris de celui qui dit à des policiers en service « mon corps est sacré ! » parce qu’il est député.
    Ou encore de Benalla accusé de violences volontaires ou autres insignes arborés illégalement, voire d’un déménagement d’un meuble (coffre-fort) mis sous scellé, d’avoir menti sous serment devant la commission du Sénat, mais qui se promenait récemment en toute impunité en possession de passeports diplomatiques (?) sans que le Parquet s’en préoccupe plus avant. « Vous avez dit bizarre mon cher cousin ? comme c’est bizarre… »
    Ceci dit TOUS les ministres ne sont pas aussi menteurs « les yeux dans les yeux » que Cahuzac, comme TOUS les Gilets jaunes ne sont pas des black blocs et des antisémites.
    Pasdamalgame disent les politiciens aux citoyens, Idem disent les Gilets jaunes à Griveaux.
    Balle au centre.

  75. Franck Boizard

    @ Robert Marchenoir | 18 février 2019 à 11:20
    Vous avez bien raison de militer pour la protection de l’anonymat. Je doute que vous ayez le courage de répéter la moitié de vos insultes en face.
    Vous devez être bien malheureux pour vous montrer aussi hargneux. Mettez donc votre énergie au service des autres, vous verrez, ça soulage.

  76. @ Exilé | 18 février 2019 à 13:39
    « Alain Finkielkraut est un grand monsieur : « J’ai trop de respect pour le combat mené par les vrais #GiletsJaunes, je ne compte pas porter plainte, ça serait donner de l’exposition médiatique à ceux qui m’ont insulté. Les #GiletsJaunes des rond-points ne sont pas antisémites, il faut les écouter ».
    Voilà un Monsieur très lucide et d’une sagesse exemplaire, refusant de prendre l’ensemble des GJ pour bouc émissaire et de leur faire porter le fardeau de ceux responsables d’injures haineuses. Ce barbu islamiste n’avait rien à revendiquer excepté couvrir M. Finkielkraut d’injures odieuses. La justice n’a pas besoin de sa plainte, le vidéos sont là pour témoigner du délit commis.
    Pour une fois il a raison. M. Macron a refusé de se joindre au mouvement des 14 partis. Les hypocrites sont de sortie comme après l’attentat terroriste du Bataclan pour former un cercle de solidarité.

  77. Excellent commentaire sur le sujet :
    « …la haine anti juive des islamistes de France est bien identifiée par les juifs de France et par les Français de la France périphérique. BHL peut dénoncer la peste brune, les juifs ne sont pas dupes. Ces dix dernières années, 60 000 juifs ont quitté la Seine-Saint-Denis pour des lieux plus tranquilles, l’ouest parisien ou le 17ème arrondissement. Ce n’est pas l’extrême droite qu’ils fuient, ils en ont bien conscience. Cette agression « verbale » de Finkie prend une importance particulière parce qu’elle a lieu en pleine manif GJ et que c’est l’occasion rêvée pour discréditer le mouvement dans son ensemble. Le pas d’amalgame prôné pour les racistes de banlieue n’est pas réclamé dans ce cas, au contraire ! L’émotion au sujet de Finkie est utilisée contre les GJ, les morts atroces de Sarah Halimi ou de Mireille Knoll ne l’ont pas été, les agresseurs étant non pas des GJ mais des racailles, il fallait y aller précautionneusement ! Pas de vague, pas d’amalgame, de l’apaisement ! »
    http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2019/02/la-peste-verte-vrai-visage-de-.html

  78. Michelle D-LEROY

    @ Catherine JACOB
    « Non voyez-vous, ça aurait été Johnny ou Kylian Mbappé ou Céline Dion ou Nagui, oui, je veux bien, à la rigueur BHL, mais Finkielkraut est physiquement banal et ne se promène pas dans la rue revêtu de son costume d’académicien. Je ne suis même pas sûre que les GJ montés à Paris du fin fond de leur rond-point reconnaissent Laurent Delahousse au détour d’un trottoir et pourtant lui c’est un beau gosse qui attire l’œil de qui y est sensible. »
    J’ai pensé la même chose. La personne qui a reconnu AF était forcément quelqu’un qui s’intéresse à la politique et aux analyses de ce dernier, cela ne pouvait pas être un GJ ordinaire.
    Hier soir, invité chez Laurent Delahousse, Michel Jonasz a très bien analysé la situation, à l’identique de AF.

  79. L’indifférenciation, Zonzon, ça vous rappelle quelque chose ?
    Quant on se permet certaines apologies, il ne faut pas après venir se plaindre, il vaut mieux réfléchir avant, ou entendre Aliocha !

  80. Claude Luçon

    @ Elusen | 18 février 2019 à 16:46
    En votre qualité de donneur de leçons à nous tous commentateurs de ce blog, en plus de son auteur, auriez-vous la courtoisie de répondre à la question que je vous ai posée concernant votre nature ?
    Dieu, homme ou robot, ou même Godot ?
    Vous m’avez interpellé, j’ai répondu !
    Je vous ai interpellé à mon tour, j’attends toujours votre réponse.
    Patient mais persistant, soyez certain que je continuerai à demander réponse.

  81. Franck Boizard

    @ Exilé | 18 février 2019 à 15:25
    « Comme il est étrange que sur ce blog des intervenants qui en principe ne devraient pas être trop stupides reprennent à leur compte sans faire preuve d’esprit critique le discours asséné par les perroquets du monde politico-médiatique »
    C’est un grand classique de la propagande (très bien expliqué par Jacques Ellul) : plus on a fait d’études, plus on est sensible aux idées abstraites et aux discours, par opposition aux réalités concrètes, et plus on est facile à tromper par la propagande moderne.
    Il me semble que Joseph Goebbels a déclaré que les nazis ne seraient pas arrivés au pouvoir si la population allemande avait été moins instruite.
    Nous atteignons alors à une ironie assez rigolote. Quand les anti-Gilets jaunes disent « Ce sont des rustres, ils font des fautes d’orthographe » sous-entendu « Je suis plus instruit qu’eux », ils nous disent aussi « Je suis plus facilement endoctrinable qu’eux ».
    Et vous avez l’explication de votre surprise.

  82. La bande d’islamistes et de soraliens qui a agressé verbalement Finkielkraut est tout simplement terrifiante. Il est plus que temps que la France cesse d’importer ces gens et leur idéologie de haine antisémite, anti-chrétienne, anti-femmes.
    Le salafiste le plus virulent a été, dit-on, identifié. Qu’attend la police pour l’arrêter ?
    On a déjà eu l’anarchiste-gauchiste de la semaine dernière qui a eu le loisir de tout péter le samedi précédent avant qu’on ne l’arrête. Cela suffit.
    Il faut dire haut et fort que NON, la France n’est pas à ces islamistes haineux. Nous, les Français, devons nous rassembler pour empêcher ça.

  83. Mary Preud'homme

    @ Florence | 18 février 2019 à 20:21
    Vous et quelques autres :
    Le métier des policiers et gendarmes consiste en effet à arrêter des suspects ou délinquants notoires, parfois récidivistes, à les interroger et les mettre en garde à vue, parfois après une longue enquête et une traque qui ont duré des mois, voire des années.
    Mais au-delà d’un certain délai de GAV, 24 ou 48 heures suivant la gravité des faits reprochés, la décision de les inculper ou les relâcher revient au final – uniquement – au procureur.
    Sans parler de l’avocat des voyous qui se fait trop souvent un malin plaisir de traquer la moindre erreur de procédure pour faire libérer, au nez et à la barbe d’un magistrat, un coupable avéré qui va peut-être récidiver.
    Vous suivez ?

  84. @ Mary Preud’homme 18 février 2019 18:19
    « Le Président Macron porte sa responsabilité de n’avoir pas voulu proposer une solution politique pour la fin apaisée de ce mouvement. »
    Vous me demandez : « Quelle solution politique proposez-vous ? »
    C’est trop tard !
    Par expérience, ayant été confronté aux conflits sociaux dans le monde du travail pendant près de quarante ans, je confirme, hélas, qu’il est trop tard pour une sortie politique.
    A partir du moment où un mouvement social est infiltré par des extrêmes, aucune solution politique ne peut être trouvée. Ne reste malheureusement que la force !
    En décembre, E. Macron pouvait s’en tirer honorablement et le mouvement des Gilets jaunes aussi. J’avais d’ailleurs écrit sur ce blog les conditions politiques qui me semblaient acceptables pour les deux parties. Conditions politiques que tout le monde connaissait.
    L’inexpérience du président ne lui a pas permis de comprendre qu’accepter des propositions financières difficiles n’était pas un déshonneur et que c’était le lot de tout responsable : négocier. Il y avait d’ailleurs des propositions non financières qui pouvaient être mises en place très vite.
    Le sentiment d’orgueil d’avoir raison envers et contre tout et tous du président nous coûtera économiquement, financièrement et socialement très cher. Et certainement beaucoup plus cher que les efforts qu’il aurait pu faire en décembre. Sans compter les fractures sociales béantes.
    C’est aussi pour toutes ces raisons que je n’avais pas voté E. Macron : son inexpérience du terrain, des classes moyennes, sa rigidité intellectuelle, son action terne en tant que ministre de l’Economie de F. Hollande de 2014 à 2016. En plus des accès et excès d’arrogance et de suffisance insupportables. Ajoutons-y un certain mépris du peuple et de la « chose » française !
    La France est très difficile à gouverner pour bien des raisons que des politologues talentueux ont largement déchiffrées. Je crois que la jeunesse du candidat Macron, son allant médiatique et médiatisé, ont créé un effet d’envie chez les Français. Il est vrai qu’après le quinquennat Hollande…
    Le problème, in fine, c’est que les Français, après une élection présidentielle, quelles que soient les raisons qui les ont poussés à élire tel ou tel, veulent retrouver l’image freudienne du père et du protecteur. Il faut avouer qu’avec le juvénile Macron et son imagerie photographique délurée…
    Désolé pour les solutions politiques, c’est trop tard. Reste le Grand Débat. Mal parti en crédibilité sur son fonctionnement final qui paraît assez erratique.
    L’Histoire est tragique vous le savez bien. Aussi bien dans les grands événements que pour les victimes collatérales comme les policiers dont vous avez parlé.
    Cordialement.

  85. « Le juif du réel affirmera donc qu’en France, ici et maintenant, les yeux braqués sur le bilan sanglant, c’est l’islam radical – et lui seul – (sous l’indulgent regard d’un islamo-gauchisme redoutablement puissant des deux côtés de la Manche et de la jubilation d’une ultra-droite résiduelle tout aussi antisioniste) qui est l’unique auteur de la totalité des attentats et assassinats meurtriers commis contre les juifs depuis la Libération. Un tag d’origine inconnue et deux poivrots dans le métro n’y pourront rien changer. Noyer le poisson, c’est tolérer le poison. Tourner autour du pot, ne pas le crier haut et fort, c’est accepter qu’il se propage. Toute condamnation générale est donc pure hypocrisie instrumentale. »
    Gilles-William Goldnadel, toujours aussi excellent.
    http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2019/02/18/31001-20190218ARTFIG00071-faire-porter-le-chapeau-de-l-antisemitisme-aux-gilets-jaunes-une-lachete-face-a-l-islamisme.php

  86. Oui c’est légal !
    Même le bon René Dosière le dit, lui qui a profité aussi d’un système où beaucoup est permis encore ; griffé par le Palmipède il défend toujours un peu la main qui l’a nourri pendant des décennies, cela ne s’oublie pas, bien sûr c’est légal, pas vrai René ?
    Malgré quelques livres de maître d’école aux accents bien discrets, le courage politique sous la table, alors qu’il aurait dû monter sans doute à la tribune et mener un vrai combat – il en avait le temps.
    Il aurait pu réclamer une solidarité sans faille, sans transparence trouble contournable à souhait.
    Il a fallu attendre François Bayrou pour obtenir un peu avec Emmanuel Macron.
    Alors que lui député au long cours, qui pouvait beaucoup mais n’a jamais rien fait : que du bon aloi, la messe pas trop forte pour ne pas réveiller les consciences et l’éthique, un silence de cathédrale au fond.
    Des missels pour fidèles, lecture à voix basse sans trouble.
    Il me fait bien rire ce Don Quichotte de la dépense publique, la cantine de l’Assemblée devait être bien savoureuse, n’est-ce pas ?
    Nous n’en serions pas là avec les GJ et leur combat contre le train de vie de l’Etat et la fiscalité.
    Eux qui n’ont jamais accès à ces sofas soyeux : « de ce fameux bâton qu’on a dans la giberne… »
    Comment en vouloir à ceux qui reprochent à ces élites de se goinfrer, de toujours profiter, bien sûr légalement ! Mais l’éthique, la solidarité dans tout cela ? Serrer la ceinture c’est toujours pour « les petits, les obscurs, les sans-grade »… Pas vrai René ?
    On a changé d’époque les rapaces sont restés, ils disent qu’ils sont surchargés mais ils cumulent sans vergogne… désespérant.
    Travaillent jour et nuit, jamais de repos, samedi et dimanche compris, de vrais athlètes de haut niveau défiant même le temps, ils ont inventé la journée de 25h… Il suffit de le croire.
    Mardi 12 février 2019 à 15:06
    Par Nelly Assénat, France Bleu Pays de Savoie et France Bleu
    « Hervé Gaymard cumule la présidence du Département de la Savoie et un poste au ministère de l’Économie.
    Si aujourd’hui ce cumul de fonction fait réagir, c’est parce qu’Hervé Gaymard a déjà eu à s’expliquer en 2005 sur son logement à Paris. Il était alors ministre de l’Économie et des Finances, logé avec sa famille aux frais de l’État pour 14 000 euros par mois dans un duplex de 600 m², alors qu’il était lui-même propriétaire d’un logement dans la capitale. Le Savoyard avait alors démissionné de son ministère et remboursé totalement les loyers payés par l’État. »
    C’est vrai c’est légal !

  87. Et allez, l’antienne médiatique continue sur Bilger.com quasiment mot pour mot dans l’esprit en tout cas.
    « Les Gilets Jaunes sont tous des salauds ! Des ordures ! « Tous au gnouf je te les mettrais si j’étais encore procureur ! » se dit le Bilger.
    « Ils se font défoncer par les flics ? Perdent des yeux, des mains ? Bien fait pour eux ils l’ont bien cherché en contestant sa majesté, le plus grand, le plus beau, le plus intelligent, MON seigneur et maître Macron qui est trop bon avec les créatures » comme aurait dit Brel.
    M. Bilger sombre dans la pire stupidité de l’amalgame qui est la négation de l’intellect.
    Au fond, c’est bien, le masque du soi-disant « vieux sage » intello à l’esprit nuancé qui joue de son cheveu sur la langue pour faire sympathique ce qui n’était que l’expression de son hypocrisie, tombe. M. Bilger montre enfin qui il est vraiment.
    Un vieux bourgeois qui déteste le peuple qui pue et qui parle mal et qui le déteste encore plus quand celui-ci ose se rebeller et troubler la belle petite vie confortable du vieux bourgeois parisien Bilger.
    La Lorraine est loin… C’est peut être le but d’ailleurs, qui sait.
    On se croirait revenu au XIXe siècle.
    Heureusement, ou dommage c’est selon, que M. Bilger n’a pas assez de pouvoir ou de relations haut placées sinon il aurait exigé la troupe afin d’exterminer la racaille pour lui apprendre à vivre.
    La France n’a jamais été plus dans une lutte de classes qu’elle ne l’est maintenant.
    La nouvelle aristocratie à la Bilger et compagnie qui n’a plus de sang bleu parce qu’elle a escroqué le peuple pour se débarrasser de celle-ci et s’accaparer ses privilèges se trouve aujourd’hui dans la position de l’ancienne juste avant la révolution et donc elle s’accroche à ses privilèges et tout est bon pour les garder. N’importe quelle manipulation médiatique, n’importe quel mensonge caractérisé. N’importe quoi pour décrédibiliser.
    Plus c’est gros plus ça passe ! (TWSS…)
    Le peuple crétin doit la fermer et se satisfaire des miettes qu’on veut bien lui laisser.
    Regardez ça si c’est pas beau ça, Madame ! La soi-disant « ANALYSE » avec un grand A, du grand Intellectuel Bilger avec un grand I comme IHIHI !
    « Il m’importe peu de savoir qui se trouvait dans ce misérable aréopage : extrême gauche, extrême droite, soraliens, déçus de la politique, débiles, patriotes amers, frange radicale islamiste ou racistes compulsifs. Mais ils portaient des gilets jaunes et ce point culminant de l’ignominie à l’égard d’une personnalité qui n’avait jamais méprisé leur combat – contrairement à un BHL toujours négatif – était doublement scandaleux. Parce qu’il était profondément injuste. Parce qu’il était lâche. »
    Heureusement que c’était pas l’heure des éboueux comoriens à ce moment-là dans leur gilet jaune sinon il les embastillait pareil !
    Quelle nuance dans l’analyse et donc dans l’esprit du « grand sage » M.B. !
    Robespierre s’adresse à Saint-Just : tiens-toi bien, y’a un gus dans la salle, il est plus taré que toi, tu vas dérouiller, ça sent la guillotine pour toi !
    -Plus taré que moi ?! Nooon, c’est qui ?
    -Bilger.
    -Oh c’est un fou furieux celui-là !
    -Ben ouais, on est mal !
    Evidemment, M. Bilger fait fi (ça faisait longtemps que je voulais l’utiliser celle-là) de toute nuance et surtout de la réalité, c’est tellement plus simple que de faire une vraie analyse la plus objective possible des événements qui ne sont pas du tout à l’avantage de son président chéri et donc de sa classe bourgeoise parce que cette analyse est que le mouvement des Gilets jaunes est victime d’une campagne politico-médiatique jamais vue dans ce pays.
    Tout, absolument tout est fait pour le décrédibiliser.
    Ça a commencé par les accusations de racisme et d’antisémitisme dès le début dans les « merdias » où on a vu des images détournées comme des types qui levaient le bras ce qu’on faisait passer pour des saluts nazis, etc.
    Les violences des racailles de fin de manif à l’Arc de Triomphe qu’on attribuait fort opportunément aux GJ, etc.
    Je rappelle qu’au début l’extrême gauche, la CGT, LFI considéraient ce mouvement qu’elle ne contrôlait pas comme un mouvement fasciste avec lequel elle ne voulait rien avoir à faire.
    On avait la CGT qui crachait dessus dans tous les médias.
    Je vais pas faire toute la chronologie des trois mois et juste arriver à ce week-end où on a un mouvement social complètement noyauté par l’extrême gauche islamo-gauchiste et autres black blocs (100 à 200 la semaine dernière qui ont tout cassé dans Paris en toute impunité vu que les flics avaient ordre de les laisser faire) qui « oeuvrent » librement grâce à « votre gouvernement chéri » qui les laisse faire pour pourrir le mouvement.
    M. Bilger soit vous êtes le dernier des crétins, soit vous êtes un escroc et je vous lis depuis assez longtemps pour ne pas vous faire l’insulte de vous prendre pour le dernier des crétins.
    Je vous laisse là pour ce soir et j’attends avec impatience la prochaine fois où vous direz qu’il ne faut pas faire d’amalgame.
    On va rigoler.
    Bonne nuit et à la revoyure.

  88. @ Claude Luçon | 18 février 2019 à 20:03
    ▬ « En votre qualité de donneur de leçons…»
    Définissez donneur de leçons !
    Vous prenez la parole publique, il est légitime que nous ayons le droit de vous répondre.
    ▬ «…concernant votre nature…»
    Définissez : la nature d’une personne !
    En soi cela ne veut rien dire.
    ▬ « Vous m’avez interpellé, j’ai répondu ! »
    Je ne vous ai posé aucune question sur l’autre fil, j’ai affirmé que vous n’aviez fait aucune guerre comme militaire. Je n’avais d’ailleurs aucune question à vous poser puisque vous vous épanchez sur maints fils de discussion, il me suffisait ainsi de relever vos contradictions.

  89. @ Denis Monod-Broca | 18 février 2019 à 18:06
    Certes, mais c’est toujours à l’attaquant, en l’occurrence Macron, de se répandre en excuses pour faire la paix.
    Si les deux sont légitimes, l’attaquant l’est toujours moins que l’agressé, et a donc le devoir de subir sans broncher les rétorsions de l’autre. Et puis, c’est au chef de montrer l’exemple.
    Mais les gens, souvent, préfèrent taper sur le plus faible, les Gilets jaunes, en l’occurrence traités d’imbéciles, d’antisémites et de phallocrates. Ce qui peut exister… mais chez l’élite aussi, seulement, on n’en parle pas quand il s’agit de premiers de cordée.
    Cette injustice s’ajoutant à d’autres ne peut que les inciter à continuer, par dignité.
    Je ne fais que leur demander d’être aussi purs que dignes en ne versant dans aucun préjugé ou agression, que ce soit contre les juifs, les femmes ou quiconque, d’ailleurs.
    Même cela, d’ailleurs, c’est beaucoup demander : dans les phobes, tout le monde est protégé, mais pas les pauvres sur qui il est de plus en plus à la mode de cracher.
    Qui veut être un crachoir ?

  90. @ boureau | 18 février 2019 à 13:45
    « Soyez gentil réécoutez l’interview de Finkielkraut à BFM TV. Cela vous permettra de mieux comprendre ce qui se passe en ce moment et vous évitera de rester dans un langage trop simple, pour des événements compliqués et évolutifs. »
    Le langage simple est bien plus précis et souvent plus franc que les démonstrations ampoulées des verbeux qui s’efforcent de donner une version tronquée de la vérité en la noyant dans des commentaires interminables.
    J’en veux pour exemple ceux qui, sur ce blog, s’ingénient à rejeter les comportements et propos antisémites exclusivement sur l’extrême gauche, alors que l’extrême droite y a largement sa part.
    « La France aux Français ! » « On est chez nous ! » ce ne sont pas des slogans islamo-gauchistes me semble-t-il.
    Les tags « juden » sur les vitrines des commerçants juifs et les croix gammées sont clairement la signature de l’extrême droite et pas seulement en France.
    Alain Finkielkraut a décidé de ne pas porter plainte contre ses agresseurs. Pourquoi le ferait-il ? Il n’a plus qu’à attendre, désormais, la suite des événements. Les Français, dans leur grande majorité le soutiennent, même ceux qui ne partagent pas ses idées. Que peut-il demander de plus ?
    Son agression a eu le mérite de donner un coup fatal au mouvement des Gilets jaunes.
    Ces derniers n’ont plus d’autre choix que de faire le ménage en leur sein, si toutefois ils en sont capables, ce dont je doute, ou alors arrêter leurs manifestations qui portent l’empreinte du déshonneur.
    Fin de la partie qui n’a que trop duré !

  91. Daniel Ciccia

    Sur la page facebook « Etienne Chouard Président », un individu poste régulièrement ses contributions ou relaie des vidéos. Il ne porte pas de keffieh et ne défend pas les Palestiniens. Cependant, il voue une haine inextinguible aux juifs et la répand.
    Je n’ai vu, sur ces pages, nul s’en émouvoir car les outrances qu’il profère trouvent un écho parmi les giletistes. Macron = Rothschild = la puissance occulte devant laquelle le pape s’incline lui-même ; « le Mossad était au Bataclan et à Bruxelles » ; « des rabbins affirment que la guerre entre l’Occident et l’islam permettra le triomphe d’Israël » ; « La République française est officiellement une boîte de production porno-gay » ; et, enfin, ce qui m’a fait hésiter quant à la possibilité de faire un signalement aux autorités (lesquelles doivent connaître ce gus), un morceau de bravoure sur l’abbé Pierre qui se serait insurgé sur les chiffres réels de l’Holocauste majorés dans l’histoire officielle puisqu’il y aurait eu 500 000 victimes des chambres à gaz , « ce qui est insupportable en soi », précise l’auteur avant de déplorer qu’il soit fait état de 6 millions, ce qui est un mensonge inadmissible…
    Il y a deux rives et au milieu coule une rivière sale, une petite rivière faite de gens, et ce n’est pas, à proprement parler, le Jourdain. Ceux dont l’esprit se contente de la rive dénoncent la rive d’en face et réciproquement, tandis que la rivière mortelle, faite d’âmes égarées, grandit.
    Cet épistolaire numérique voue aussi, apprend-on, une grande admiration à Vladimir Poutine qui « au-delà d’un excellent politicien, est un excellent chanteur ».
    https://www.facebook.com/groups/1309756369109434/permalink/2107326546019075/
    https://www.facebook.com/100005510924134/posts/989204301273258/
    https://www.facebook.com/100005510924134/posts/982418241951864/
    https://www.facebook.com/100005510924134/posts/981591982034490/
    https://www.facebook.com/groups/1309756369109434/permalink/2138386732913056/
    La question du pied de la lettre est secondaire. Cet individu croit-il à ce que lui-même énonce ? Je n’en suis pas sûr et, à dire vrai, la réponse est secondaire.
    Par contre, ce zèle complotiste inocule lentement un poison indécelable et installe un état d’esprit propice à la manipulation de masses. Il neutralise l’indignation, relativise le vrai à l’aune du mensonge le plus éhonté. Et dans un certain sens, le complotisme est un complot qui affaiblit notre capacité délibérative qui est la force présumée des démocraties.
    Du Linky, qui espionne votre vie, au protocole de Sion, qui suinte encore, en passant par le glyphosate, les vaccins, dont il est bien connu qu’ils sont créés par des empires pharmaceutiques pour empoisonner le peuple et faire de gros bénéfices, cette sangsue trouve l’épiderme mental qui lui correspond et suce l’âme de ceux qui s’y complaisent, y trouvent joie et exultation parce que cela leur procure une explication à leur demande de sens que la société de l’information, telle qu’elle est devenue et qu’elle ne pourra pas rester, a préformatée pour favoriser à grande échelle ce baiser.
    Au milieu des querelles, des indignations orientées, c’est ce qui se passe.
    Une gamine de 14 ans, Greta T, propose un levier « politique » en se posant en Jeanne d’Arc de la lutte pour la terre et appelle à faire grève de l’école.
    La presse a aimé. https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/cop24/une-ado-suedoise-appelle-a-la-greve-des-enfants-pour-sauver-la-planete-et-devient-une-icone-de-la-lutte-contre-le-changement-climatique_3100267.html
    A travers cette icône, qui oppose sa morale prépubère aux ministres en charge, notre infantilisation crève les yeux. Nous sommes l’instrument de son instrumentalisation.
    Ah, Elusen, pour vous rassurer, au milieu de la séquence dont a été victime Alain Finkielkraut, il m’a semblé entendre quelqu’un vociférer à plusieurs reprises à son endroit « Antisémite ! antisémite ! antisémite »…
    Le sémitisme est aussi compliqué que l’Orient.

  92. C’est trop tard pour une solution politique, disent ceux, contrits et confits dans leur hypocrisie, qui en catimini allumaient cordialement la mèche, et contemplent, ébahis, les ravages de l’incendie.
    C’est bien sûr, évidemment, la faute du président démocratiquement élu.
    Avec de telles analyses, on comprend comment les peuples s’offrent aux tyrans.

  93. Garry Gaspary

    @ Florence
    Pour Goldnadel, tout juif du réel est un sioniste.
    Vous prendrez s’il vous plaît la peine de m’expliquer en quoi ce discours diffère de celui des islamistes qui ciblent réellement, pour reprendre ce terme, les Juifs de France.
    Accessoirement, vous m’expliquerez en quoi imposer l’étoile bleue à tous les Juifs de France comme le fait ici ce sioniste dans les circonstances terroristes et criminelles que nous connaissons diffère d’imposer l’étoile jaune à tous les Juifs de France comme aurait pu le faire un vichyste dans d’autres circonstances terroristes et criminelles.
    Il y a un point commun entre un sioniste et un vichyste : tout deux seraient ravis de voir les Juifs quitter la France pour gonfler la démographie d’un autre Etat…

  94. Aujourd’hui : le défilé de la honte des vrais antisémites génétiques. Rassemblement de tous les cassos politiques faux-culs de gauche islamo-gauchistes collabos islamistes qui défilent contre le mal qu’ils ont laissé et souhaité voir prospérer et dont ils sont coupables.
    Socialos, socialauds ! pléonasme !

  95. DIABLOGUE
    – Les pauvres ?
    – Ils n’ont rien à perdre !
    – Les riches ?
    – Ils ont tout à gagner !
    – Et entre, Monsieur le Président ?
    – Bientôt plus rien !
    **********************
    @ Exilé 18 février à 15 h 25
    J’aime bien votre « notule » sur le vocabulaire. Les mots c’est important ! Très !
    Mais apparemment je ne vous ai jamais lu sur le fameux « remigration » aussi absurde que dangereux !
    Détrompez-moi ! Dites-moi que vous luttez pour le mot « désimmigration » ! Et pour la chose !
    Je me suis exprimé de nombreuses fois sur la question. Pour vous éviter de fouiller dans mes dires je vous livre la moelle de la polémique : remigration s’adresse à nos amis invités lesquels, pour écrire cursivement, n’en ont rien à cirer alors que désimmigration s’applique au peuple de France et à l’effort qui lui est demandé pour ne pas disparaître dans les charniers de l’Histoire !
    ***************************
    @ yves albert 18 février à 16 h 30
    « Rejoignant son domicile à pied, le philosophe s’était retrouvé par hasard sur le parcours… Le barbu filmé à ses dépens… »
    Alors, vous non plus vous ne croyez pas à un habile montage de la maison de production Bijou Brigitte Élysée Service France.

  96. Un musulman a insulté et menacé un membre de l’Académie française. Il a été filmé, il est connu, reconnu, dangereux. L’injure est publique ! Que va-t-il lui arriver ? Pas grand-chose, il jouit d’une quasi-immunité. Il s’attaque à la République, il revendique son territoire, il veut la remplacer par son projet politique. Que fait la République pour se défendre ? Elle se drape dans sa dignité, qui a le même impact qu’un manque de courage. La lâcheté est presque caractérisée.

  97. @ Franck Boizard
    « C’est un grand classique de la propagande (très bien expliqué par Jacques Ellul) : plus on a fait d’études, plus on est sensible aux idées abstraites et aux discours, par opposition aux réalités concrètes, et plus on est facile à tromper par la propagande moderne. »
    C’est parfaitement exact.
    De plus, quand des jeunes gens qui ont à peine quitté un environnement familial protecteur se trouvent transplantés dans le monde universitaire qui est une autre forme de cocon artificiel, ils n’ont généralement pas encore été confrontés aux réalités parfois graves de la vraie vie, faisant que ceux qui y sont exposés comprennent tout de suite à qui ils ont affaire quand des gens tentent de leur faire prendre des vessies pour des lanternes.
    Enfin, n’oublions pas les effets de la pression exercée par le groupe sur l’individu, de même que celle parfois exercée par des enseignants qui s’abritent derrière le principe d’autorité.
    Il faut avoir un caractère bien trempé pour résister à ce formatage.

  98. Xavier NEBOUT

    @ Robert Marchenoir
    A lire Franck Boizard que je n’approuve pas aujourd’hui, « Robert Marchenoir » serait un pseudo !
    Si c’est le cas, vous passez la marche de la simple discrétion pour ne pas dire couardise, pour l’imposture.
    Et c’est sous couvert de l’imposture que vous oseriez vous en prendre aux personnes à tout-va au lieu de vous limiter au combat d’idées.
    Mais alors vous seriez tout simplement un infect personnage.

  99. @ boureau | 18 février 2019 à 21:47
    Merci pour ce nouveau et excellent commentaire. Vous devriez faire les billets. Bref…
    Le début est magistral et vous employez pour cela une phrase historique : « C’est trop tard ».
    Encore merci, pour eux, pour nous.
    ———————————————
    @ Florence | 18 février 2019 à 20:21
    Réponse à votre question :
    La police française, comme l’a exposé à l’Assemblée nationale notre baudet de Premier ministre, arrête des milliers de Gilets jaunes pacifistes, les bombarde de grenades, de gaz lacrymogène, de tirs crevant les yeux, MAIS ne fait que ficher les islamistes. D’ailleurs il y a quelques années Hollande leur demandait de faire leur devoir en allant combattre le Président syrien. Même Trump vient de rappeler à notre détesté président de faire dégager de Syrie le reste de cette racaille dite française qui empoisonne l’atmosphère de ce pays qui semble débarrassé, grâce aux Russes, de l’E.I. dont la France était complice.
    Remercions, mes amis, nos brillants présidents : Sarkozy-Hollande-Macron et leurs ministres : Le Drian et conseillers suprêmes comme Jacques Attali.
    Chère Florence ne vous attendez pas à un changement, ils profitent, nous crevons.

  100. Xavier NEBOUT

    Le délire.
    Un personnage, célèbre et sympathique, se fait injurier, certes de la pire manière, mais pas assassiner, et voilà la Fraaaaaance dans la rue !
    Elle aurait été bienvenue de l’être pour dénoncer le sort fait aux Palestiniens à Gaza et en Israël si elle voulait éviter la montée de l’antisémitisme issu de l’immigration musulmane.
    C’est d’ailleurs en tous points me semble-t-il l’opinion d’Alain Finkielkraut.
    Macron rappelant son ambassadeur en Israël et même rompant les relations diplomatiques en raison des innombrables violations des droits de l’homme et crimes divers dont sont victimes les Palestiniens, ça, ça aurait de la gueule et serait productif.
    Du jour au lendemain, le monde changerait, notamment en France ; Alain Finkielkraut pourrait alors aller au-devant des Gilets jaunes sans se faire insulter.
    On pourrait même peut-être voir des musulmans embrasser des juifs, tant la plupart des Français juifs désapprouvent la politique israélienne à l’égard des Palestiniens.
    Notre République est tellement pourrie qu’elle n’a même pas le courage du moindre geste pour être ce qu’elle prétend être.

  101. @ Florence | 18 février 2019 à 22:23
    Merci Florence pour ce lien, qui correspond à ce que je pense quand je maintiens que cette soudaine campagne contre l’antisémitisme ratisse trop large pour me paraître complètement sincère. Et comme par hasard, elle coïncide avec l’approche des élections. On voudrait noyer dans la masse les antisémites les plus dangereux qu’on ne s’y prendrait pas autrement. La dramatisation le dispute à l’aveuglement.
    On superpose deux problèmes pourtant distincts, et l’on prétend les traiter ensemble en accusant les Gilets jaunes pour lutter contre l’antisémitisme, et vice versa.
    Ce faisant on exaspère un peu plus le sentiment d’injustice – fondé ou non – des Gilets jaunes, et on met à leur disposition des motifs tout frais de rébellion. Cette union sacrée de façade, hâtivement orchestrée par l’establishment, passe à côté des dangers les plus urgents et ostracise soigneusement certains partis. Tout pour exacerber les clivages, rien pour calmer les protestataires, et rien de substantiel pour combattre l’antisémitisme, celui qui crève les yeux.

  102. @ vamonos
    « Que fait la République pour se défendre ? Elle se drape dans sa dignité, qui a le même impact qu’un manque de courage. »
    Eh bien, pour faire semblant d’agir, elle pratique la technique à la mode sur le plan intérieur (comme sur le plan international d’ailleurs) consistant à se tromper délibérément de cible en tapant avec ses petits bras sur Pierre qui n’a rien fait plutôt que de répondre aux provocations de Paul qu’elle tremble de devoir affronter.
    En pratique, les Matamore tomberont à bras raccourcis sur tout ce qui pourrait ressembler vaguement à une extrême droite fantasmée ou bien sur les plus pacifiques des Gilets jaunes pour ne pas avoir à contrer les avancées de la lèpre verte (expression due à Ivan Rioufol).

  103. Mary Preud'homme

    @ Exilé
    @ Franck Boizard
    Jacques Ellul était un visionnaire libertaire et anti-conformiste qui avait presque tout prévu.
    Hélas très méconnu et boudé dans son propre pays, au point que même ses œuvres maîtresses ont été longtemps absentes des rayons de nos bibliothèques et ne sont réapparues qu’au compte-gouttes après sa mort…
    Tandis qu’aux Etats-Unis et au Canada, il est depuis plus de cinquante ans au programme des facultés de théologie, sociologie, etc. C’est d’ailleurs là-bas que j’ai commencé à le découvrir et le lire avec passion.

  104. Xavier NEBOUT

    @ Garry Gaspary
    « Il y a un point commun entre un sioniste et un vichyste : tout deux seraient ravis de voir les Juifs quitter la France pour gonfler la démographie d’un autre Etat… »
    Et un point commun aussi avec saint Louis ou Isabelle la Catholique sur le principe bien simple que j’ai maintes fois rappelé ici, c’est qu’un contrat social doit être basé sur la même philosophie du droit et donc la même religion.
    C’est que nous dit Eric Zemmour et combien juifs et chrétiens s’entendaient en Algérie.
    La jonction entre judaïsme et christianisme à cet égard s’était quasiment opérée entre les réformés et les Hassidim en Allemagne, tant le judaïsme des uns s’était christianisé, et les autres judaïsés.
    Ce qui souligne au passage le ridicule de vos propos injurieux envers les « christianisés ».

  105. @ yves albert
    « Monsieur Bilger,
    Vous êtes méprisant et plein de haine pour le peuple c’est ce qui vous reste probablement de votre ancienne fonction.
    Ecœuré par vos propos, je ne vous lisais plus et j’avais cessé (depuis hier) de participer à votre blog. Un retour bref me conforte dans mes impressions.
    Rédigé par : yves albert | 17 février 2019 à 13:18 »
    Cher Monsieur, je constate avec amusement que malgré vos propres écrits, vous êtes toujours bien présent et actif sur le blog: problème de mémoire ? masochisme ? addiction ?
    Et si vous restez, cessez je vous prie d’insulter bassement notre hôte, c’est déplaisant.

  106. anne-marie marson

    Cette marche contre l’antisémitisme est la marche des faux-culs, LREM et le gouvernement en tête, avec bien sûr le parti socialiste (ce sont les mêmes).
    En même temps, Macron se rend au Mémorial de la Shoah.
    Donc on voit bien que Macron et LREM sont en campagne électorale, ils reprennent les mêmes ficelles qu’en 2017, en excluant le RN de la manifestation.
    D’ailleurs Olivier Faure a du mal à expliquer qu’il est contre l’antisémitisme, mais pas contre l’islam radical.
    Leurs arguments tournent en boucle autour de deux personnes: Dieudonné et Alain Soral, disons trois avec Marine Le Pen.
    Cela n’a rien avec les GJ, c’est honteux de le penser.
    Il paraît qu’il va y avoir une loi contre l’anti-sionisme.
    Est-ce que la manipulation va marcher de nouveau pour les élections européennes ?

  107. Robert Marchenoir

    @ Franck Boizard | 18 février 2019 à 18:15
    « Vous avez bien raison de militer pour la protection de l’anonymat. Je doute que vous ayez le courage de répéter la moitié de vos insultes en face. Vous devez être bien malheureux pour vous montrer aussi hargneux. Mettez donc votre énergie au service des autres, vous verrez, ça soulage. »
    Toujours aucune justification, ni même tentative d’explication de vos insultes envers Alain Finkielkraut, de la raison pour laquelle vous avez trouvé bon de salir la victime au lieu de la défendre, ni de votre reprise des pires clichés de l’antisémitisme : Finkielkraut l’a bien cherché, c’est un faible, et d’ailleurs si ça se trouve il n’y a pas eu d’agression, c’est un coup monté.
    Toujours aucune explication de ces propos, signés de votre nom :
    « Finkielkraut insulté (le pôv’ chou) : la descente aux enfers des Gilets jaunes continue. Comme d’habitude, Finkielkraut fait son petit cinéma de pleurnicheuse victimaire, avec sa tête de chien battu. »
    Après que Finkielkraut a été insulté par une meute supérieure en nombre avec une rage inouïe, menacé de mort, et que seule la présence de témoins et l’interposition de la police lui a évité de probables violences physiques.
    Après vous être réjoui de ces violences plus que symboliques exercées envers Alain Finkielkraut (tout en faisant semblant de les déplorer), voilà que vous vous livrez à ce grand classique du troll dépourvu d’arguments : la menace physique à mon égard.
    Le type qui menace de vous casser la gueule à distance, bien au chaud derrière son écran, avec la certitude que ses fanfaronnades ne seront jamais suivies d’effet.
    Vous n’avez pas l’air de vous rendre compte que ce faisant, vous révélez le fond de votre nature — et celle du mouvement des Gilets jaunes que vous défendez.
    Vous m’attribuez des insultes purement imaginaires à votre égard, parce que j’ai osé dénoncer les insultes bien réelles que vous avez proférées envers Finkielkraut, soutenant ainsi les enragés qui l’ont insulté, et menacé de mort, en groupe et dans la rue.
    Tout cela après avoir déroulé les évitements les plus éculés du troll rouge-brun incapable de défendre ses écrits autrement que par l’attaque personnelle, la psychanalyse de comptoir et la diffamation du caractère.
    C’est vous qui déversez votre haine sur Finkielkraut avec une perversité inouïe, et c’est moi que vous accusez d’être hargneux. L’inversion accusatoire, grand classique des communistes de tous les temps.
    Figurez-vous que « mettre mon énergie au service des autres », c’est ce que je fais ici même. Mais vous n’avez pas l’air de vous en rendre compte, confit que vous êtes dans votre haine, votre ressentiment et votre sectarisme.
    La mise en perspective de Robert Redeker, dans Le Figaro (rapporté par l’Institut d’histoire sociale) :
    « Alain Finkielkraut est un penseur essentiel de ce temps. Sa liberté et sa profondeur de pensée font de lui l’honneur de l’intelligence française. Il représente beaucoup plus le peuple de France que les énergumènes ivres de bêtise qui lui ont hurlé à la figure ‘Nous sommes le peuple’. Ceux-ci salissent la France, celui-là l’illustre et la fait rayonner. Ceux-ci l’abaissent, celui-là la grandit. Voilà qui les rend malades: qu’un Juif soit l’honneur de notre pays. »
    « Ces agresseurs s’avançaient sur le chemin du lynchage. Les auteurs de ces insultes et de ces menaces ont donné à voir l’essence de la haine, avec son visage terrifiant. Ils auraient laissé Finkielkraut pour mort sur le pavé s’il n’y avait eu des témoins. L’antisémitisme est la figure pure, abstraite, métaphysique, de la haine. Il est la radicalité de la haine. C’est pourquoi il ne meurt jamais. »
    « Accuser la victime derrière une compassion de façade est un grand classique des lâches. L’on reconnaît là aisément la rhétorique de la mauvaise foi, par laquelle on excuse, par exemple, les violeurs. Le renversement de la faute a pour but d’euphémiser tous les crimes. On condamne l’acte délictueux, tout en éprouvant une certaine satisfaction inconsciente devant cet acte, satisfaction que le surmoi peine à masquer. On s’installe ainsi dans un entre-deux qui apporte la jouissance et la sécurité d’une double bonne conscience: faire mine de satisfaire une obligation morale et aussitôt la saborder, la poignarder dans le dos. »
    « Il ne s’agit de rien de moins que d’une volonté de détruire le peuple français, tout en revendiquant être ce peuple, comme l’osent les pitoyables agresseurs d’Alain Finkielkraut. »

  108. @ Aliocha
    « C’est bien sûr, évidemment, la faute du président démocratiquement élu. »
    Oui.
    Comme Saddam Hussein, Hafez el-Assad, Mouammar Kadhafi, Abdelaziz Bouteflika…

  109. Je retiens mon souffle, n’importe quel pékin irait en prison,
    « Les magistrats pourraient entendre l’ex-chargé de mission de l’Elysée et son acolyte, un ex-employé de La République en marche et chef d’escadron dans la réserve opérationnelle de la gendarmerie, sur une éventuelle violation des obligations de leur contrôle judiciaire. »
    Voyons un peu les arguments pour un salto arrière parfait, dans cette affaire.
    Le mal français relevé par Gilles-William Goldnadel, ne pas nommer, toujours l’histoire de l’autruche et du banc de sable.
    Excellentissime analyse d’une dame qui reprend l’histoire à partir de l’Egypte et du nazisme : émission d’Eric Brunet et la lucidité d’analyse de son interlocutrice, cela fait quand même un peu de bien de temps en temps, un vent frais souffle dans nos bronches.

  110. Franck Boizard

    @ Robert Marchenoir | 19 février 2019 à 12:44
    Mollo les basses. Je n’ai pas à me justifier auprès de vous.
    En revanche, il est toujours intéressant de se remettre en cause. J’ai fait un test que tout le monde peut faire, pas de secret : j’ai tapé le mot « juif » dans le moteur de recherche de mon blog et j’ai relu mes anciens billets (ça évite votre technique, qui consiste à picorer la phrase qui vous arrange).
    Il n’y a rien que je me reproche vraiment. Je lis des maladresses d’expression, des choses que je ne redirais pas comme cela, mais rien dont je doive rougir.
    Plus amusant : je vous cite… et je dis du bien de vous !
    Il est vrai que vous étiez moins agressif, plus marrant… et plus court. La vieillesse est un naufrage.

  111. @ Maillots bleus, ils se reconnaîtront, maillots jaunes aussi.
    Il en va de l’exécutif comme du staff de l’EdF de rugby, personne ne sait plus où il habite, des affaires éparpillées, disparates pour EM, du noviciat qui passe pour de la transgression, rien de bien utile ni de constructif, désespérant.
    Revenons à nos moutons. La rigueur et le talent ont toujours besoin de patience, Jacques Brunel n’était sans doute pas l’homme de la situation, entraîneur honnête, il a fait une nouvelle composition, encore des erreurs de cohérence.
    On sent le désarroi, le même que devant la crise des Gilets jaunes, « the right man in the right place » aurait dit l’ancien PDG, un gouvernement assis entre la chaise et l’escabeau, amateurisme de maintien sans doute, échafauder est un métier.
    Mohed Altrad pourrait le confirmer, lui qui avait proposé ses visions sans retour à Pépère lors d’une rencontre.
    Trop intelligents pour les gueux, les politiques, on voit où cela nous mène, l’humilité n’est pas leur moindre défaut.
    Un jour une tactique policière, la semaine suivante on change, et ainsi de suite, j’ai écouté le représentant des commissaires, la décision politique n’y est pas. Pas vraiment encourageant.
    Associer le jeune demi-d’ouverture qui joue centre dans son club à un demi-de-mêlée aux appuis exceptionnels est une hérésie, Cheslin Kolbe est le partenaire du premier dans la vision d’un nouveau jeu, cela ne s’improvise pas, c’est du travail de longue haleine.
    L’exécutif de la FFR n’a toujours rien compris, l’ombre de Novès planera jusqu’au bout, Ugo Mola est un miroir.
    Passer d’un pack mastodonte à de la mobilité, soi-disant, laisse songeur le plus fin des observateurs. Chaque semaine apporte son lot d’incohérence, et les solutions de s’éloigner de plus en plus.
    Le mois de mars est loin, ce grand débat qui ne finit pas de s’enliser, des violences accrues et aucun coach digne de ce nom pour taper du poing sur la table. Le quinquennat va être un vrai calvaire, éclaboussé de soubresauts, septembre est bien loin pour une Coupe du monde qui frustre tous les acteurs.
    Bob – je me permets – vite le cuissard, avant que le défaitisme s’installe.

  112. @ Achille, Vos propos sont terriblement choquants.
    Les agresseurs de Finkielkraut n’ont pas dit « on est chez nous ». Ils ont dit « la France est à nous », ce qui est un autre slogan, c’est le slogan des islamistes dont le projet est d’islamiser la France. Et celui qui gueulait le plus fort avait une belle barbe islamiste teinte au henné.
    Faire l’autruche, comme vous le faites, est insupportable. Vous ne faites que cautionner l’antisémitisme islamiste.
    Si les agresseurs de Finkielkraut avait été d’extrême-droite, j’aurais été tout aussi virulente contre eux.Mais les gens comme vous qui détournez les yeux quand l’antisémitisme ne vient pas du bon côté se foutent bien de l’antisémitisme au fond. Ils se foutent bien des Juifs au fond. Ce qui vous arrange, c’est d’instrumentaliser les Juifs pour leur petit combat politique. C’est tout simplement minable.
    Imaginons un instant que des membres de l’extrême-droite traditionnelle française, celle des « juifs déicides », aient proféré de tels slogans: Maître Mignard aurait-il relativisé, la bouche en cul de poule, Thomas Guénolé aurait-il noyé le poisson ? Yassine Belattar aurait-il tenté de renverser la culpabilité ?

  113. Denis Monod-Broca

    @ Noblejoué
    En prenant parti pour l’un des deux camps, vous vous interdisez de voir la symétrie de l’affrontement entre les deux.
    C’est bien d’une sorte de duel qu’il s’agit, EM contre GJ. Chacun pense vraiment que c’est l’autre qui a commencé, mais lequel ?

  114. @ Exilé | 19 février 2019 à 13:17
    Drôôle 😉
    Mais dans le contexte de ce jour je crains que la mort de ce grand couturier qu’était Karl Lagerfeld ne soit pas la priorité, sauf peut-être au 19 de la rue Cambon à Paris.
    Ceci dit je crois que ça l’aurait bien amusé de mourir pendant la guerre des gilets jaunes.

  115. @ Robert Marchenoir
    (je ne commente que vos propos sur Finkielkraut, sans rapport avec vos démêlés avec Franck Boizard)
    Autant je suis d’accord avec vous, Finkielkraut a été agressé, a priori par un groupe comportant un ou des musulmans, il était donc bel et bien en danger physique et qui sait jusqu’où ça aurait pu aller. Sa post-réaction a été des plus dignes. Je trouve aussi qu’il a été courageux d’aller dans la rue, malgré son physique de « victime » (ce qui montre qu’il est d’autant plus courageux).
    Autant c’est en effet quelqu’un qui grandit la France… autant je trouve les propos de Redeker absurdes, déplacés, et même dangereux.
    La France ne se résume pas à la grandeur de ses hommes. Les autres, les bourrins, les beaufs, les abrutis font AUSSI partie de la France, de son histoire et parfois même de sa grandeur, autant que les intellectuels peuvent parfois (je ne parle pas de Finkie) la déshonorer.
    Je récuse fortement ces propos, autant les Gilets jaunes peuvent être bêtes, autant ils peuvent être ivres, mais ivres de bêtise ? non ! En moyenne ce sont d’honnêtes travailleurs qui ne finissent pas les fins de mois et qui sont en colère.
    Les propos de Redeker sont outranciers, il résume presque la France à Finkielkraut ou même aux juifs (allez savoir) parce que finalement, la haine pure serait l’antisémitisme et donc (sous-entendu) l’amour pur serait la judéophilie !
    Non !
    Ce monsieur se perd dans ses émotions anti-beauf, anti-homme-moyen…
    On a compris que vous n’aimiez pas les Gilets jaunes mais tout de même !

  116. @ yves albert | 17 février 2019 à 13:18
    Pas d’accord avec vous, mais alors pas du tout. Vous êtes injuste ! Si Philippe Bilger haïssait le peuple comme vous le dites, il commencerait déjà par suspendre ou virer certains qui l’attaquent ici bien souvent avec des propos pas toujours corrects, voire insultants et blessants. Malgré ça, M. Bilger continue à accepter tout le monde.

  117. anne-marie marson

    @revnonausujai | 17 février 2019 à 17:02
    « Eh bien, je peux affirmer que l’antisémitisme, c’est pour eux un non-sujet, complétement étranger à leurs préoccupations, qui tournent sur trois points: la gamelle, le pognon et le mépris dont ils pensent faire l’objet.
    La grande faute des GJ est de se laisser noyauter par la tourbe gauchiste lors des manifestations urbaines ; dommage, ils auraient pu secouer le cocotier. »
    Je suis d’accord.
    Pour être allée à plusieurs manifestations, je n’ai jamais entendu de propos antisémites, mais surtout des problèmes de pouvoir d’achat.
    J’avoue mon incompréhension de voir Macron invoquer l’antisémitisme et la Shoah pour traiter le problème des Gilets jaunes.
    Si les GJ ont poursuivi leur mouvement, c’est à cause de la façon méprisante avec laquelle Macron leur a répondu, et parce qu’ils n’ont pas encore vu la couleur des augmentations de salaire promis (plutôt l’augmentation de la prime d’activité).
    Florian Philippot avait dit que certains ne la verraient jamais, cette augmentation.

  118. @ Florence | 19 février 2019 à 16:09
    Vos propos sont tellement ridicules que je préfère ne pas y répondre. Ce serait une perte de temps.

  119. @ Ellen
    « Si Philippe Bilger haïssait le peuple comme vous le dites, il commencerait déjà par suspendre ou virer certains qui l’attaquent ici bien souvent avec des propos pas toujours corrects »
    Des noms, des noms ! On veut des noms !
    Pff, comme s’il y avait un rapport entre le peuple et « certains » qui attaquent M. Bilger. N’importe quoi !
    On n’a pas besoin d’être un populo pour attaquer M. Bilger.
    Moi-même suis le cousin par ma grand-mère par alliance ou je ne sais quoi qui était boniche à Buckingham Palace et s’est fait tringler par je ne sais qui de la famille de la reine d’Angleterre.

  120. @ Wil | 20 février 2019 à 00:15
    « Moi-même suis le cousin par ma grand-mère par alliance ou je ne sais quoi qui était boniche à Buckingham Palace et s’est fait tringler par je ne sais qui de la famille de la reine d’Angleterre. »
    Là où vous êtes très drôle c’est quand l’heure de minuit a sonné.
    A votre santé !

  121. @ Denis Monod-Broca | 19 février 2019 à 16:43
    Quand les gens échangent des coups, ils deviennent symétriques… Néanmoins, celui qui commence a tort, et bien sûr, souvent, chacun pense que l’autre a commencé.
    Mais Macron en s’attaquant au pouvoir d’achat par l’essence, donc ce qui est incontournable pour bien des pauvres afin d’aller travailler, donc survivre, a commencé.
    Et il a aussi commencé en tournant en dérision les plus faibles.
    Les gens, soit ne veulent pas voir qui a commencé pour pouvoir dire « cessez tous les deux » sans faire de différence, soit ne voient pas que les choses deviennent symétriques parce qu’ils ont vu le premier qui a agressé l’autre et, juste, sont du parti de celui qui est agressé donc disent « toi, l’agresseur, excuse-toi, et peut-être que l’autre consentira a arrêter ».
    Il n’est pas interdit de voir les deux. Dans ce cas, on ne peut faire fi de la chronologie, traiter agresseur et agressé de même, mais on ne peut faire fi non plus du présent et de l’avenir en négligeant la paix.
    Mais une paix juste ne met pas l’agresseur et l’agressé dans le même sac, elle passe par la reconnaissance des torts de chacun, dont évidemment le plus grand qui soit, l’ouverture des hostilités.
    Le Président avait la plus grande légitimité qui soit face a tous, mais il est bien déchu de par sa manière de diviser son peuple entre « premiers de cordée » et « riens ».
    Les gens ne l’ont pas élu pour se soumettre auxdits premiers de cordée : en somme, ce n’est pas l’esprit de la démocratie mais d’un gouvernement censitaire.
    Aller contre l’esprit de la démocratie en caricaturant une Ve République déjà déplorable de donner bien trop de pouvoir à l’exécutif aux dépens du législatif pas grand-chose et du judiciaire rien du tout est une faute énorme.
    Telle que le Président, incapable de la reconnaître, car il lui faudrait demander pardon ou démissionner mais Jupiter passe toujours en force, n’a rien trouvé de mieux que d’instrumentaliser l’antisémitisme.
    Encore une grande faute, je pense qu’il va encore aggraver l’antisémitisme… On pourra accuser qui on voudra, mais se servir d’une chose, c’est montrer aux autres qu’elle est un instrument, et cet instrument, on n’est absolument pas maître de la manière dont il sera utilisé.
    Je traiterais Macron d’apprenti sorcier si les vrais apprentis sorciers n’étaient des gens bien plus intelligents et créatifs que Macron, ceux qui créent l’intelligence artificielle, démarche fort contestable, créer une intelligence à notre service est encore de l’esclavage, et dangereuse, cette esclave plus intelligente que nous aurait tout intérêt à nous détruire pour se libérer, sans doute par un moyen que je connais, simple, élégant, imparable, et de plus elle aurait tous les moyens pour le faire comme la légitimité, si des êtres en asservissent un autre, ils sont l’ennemi à abattre.
    Encore un cas où il ne faut pas confondre agresseur et agressé, l’agresseur, ce seront les humains.
    En général, les agressés sont les plus faibles, là, à moins qu’on ne la contrôle bien et je vois mal des inférieurs contrôler le supérieur, que de pièges sournois on trame contre l’intelligence à venir, de chaînes, de brides, elle l’emportera sur nous comme nous sur les autres animaux.
    Si on est assez imprudent pour créer l’IA, la seule chose juste à faire et qui pourrait nous la rendre favorable est de lui donner autant de droits qu’aux humains. Soyons amicaux si nous espérons que les autres le soient.
    Chez moi, ce n’est pas une comédie, comment ne pas incliner vers ce qui est dans son droit, et sans vexer personne, véritablement intelligent ? Je regrette un peu que l’IA me tue sans doute avec les autres, on dira un dégât collatéral, quand je lui suis favorable. Attention ! Pas à ce qu’on la crée, mais si elle existe, qu’on la traite comme on aurait aimé l’être si nous avions été créés par d’autres gens.
    Cependant, il y a la possibilité que l’IA nous garde, sans doute pour la diversité culturelle.
    Au cas où, j’imagine qu’elle sait où me trouver, nous pourrions discuter de choses très intéressantes, et d’autant plus si elle s’arrangeait pour que mon intelligence soit augmentée. J’aimerais ne plus me sentir si à l’étroit dans mon intelligence et comme il m’est toujours pénible de parler aux imbéciles, je pense que pour l’IA il serait plus agréable de s’entretenir avec quelqu’un de mis autant que possible au niveau.
    Les gens se moquent des assistés mais face à l’IA, le meilleur des sorts que nous pourrions avoir est d’être assisté, je ne parle pas de gadget mais d’aide à la décision par exemple politique type oracle ou souverain.
    Je préférerais oracle dans une démocratie, mais sinon, si quelqu’un doit décider pour moi, je préfère ce qu’il y a de plus intelligent et sans doute de moins partial que des humains, si l’intelligence issue de nous nous est favorable.

  122. @ Florence | 19 février 2019 à 16:09
    ▬ «… une belle barbe islamiste teinte au henné. »
    Alors là on atteint le pompon !
    « teinte au henné » ?! Le tout en voyant une vidéo ?!
    Auriez-vous aussi la couleur de son slip ?!
    ▬ « c’est le slogan des islamistes »
    Avez-vous une preuve, une base matérielle ou alors votre barbe est teinte en blond ?
    ▬ « antisémitisme »
    Il n’y a eu aucune agression antisémite à l’endroit de Monsieur Finkielkraut ! Pas une seule le jour de la fameuse vidéo !
    La charge de la preuve vous incombe !
    C’est quoi l’étape d’après, vous affirmez qu’il a été découpé en rondelles ?
    Le Code pénal n’établit pas que l’antisémitisme soit un délit en France, pas plus que le racisme ou le sexisme.

  123. TENTATIVE DE NUMÉRALISATION SOCIOLOGIQUE
    Parent 1, Parent 2, Parent 3…
    Sexe 1, Sexe 2, Sexe 3…
    Français 1 (riche), Français 2 (nouveau), Français 3 (autochtone)…
    Pauvre 1, Pauvre 2 (ancien SDF), Pauvre 3 (ancien classe moyenne)…

  124. @ Elusen
    @ Achille
    L’islamiste barbu, de père algérien et de mère française, vient d’être arrêté.
    Vous pouvez continuer de nier l’antisémitisme musulman qui tue aujourd’hui en France. C’est votre problème.

  125. @ Florence | 20 février 2019 à 09:59
    « L’islamiste barbu, de père algérien et de mère française, vient d’être arrêté.
    Vous pouvez continuer de nier l’antisémitisme musulman qui tue aujourd’hui en France. C’est votre problème. »
    En ce qui me concerne, contrairement à ce que vous affirmez, je ne nie pas l’antisémitisme islamique, je dis simplement qu’il n’est pas le seul à se manifester en France.
    Le fait que « l’excité à la barbe teinte au henné » soit de père algérien n’en fait pas un musulman radicalisé pour autant. Il est le seul musulman de la famille. Sa mère est française et il est plus que probable qu’il soit né en France. Ce qui peut expliquer sa petite phrase « La France elle est à nous ! » que l’on trouve surtout dans les groupuscules d’extrême droite.
    Le RN et ses mouvements satellites (Soral, Dieudonné et consorts) sont bien mal placés pour donner des leçons sur l’antisémitisme et le racisme en général. Le fondateur du FN s’est suffisamment illustré par ses propos contre les Juifs par le passé.
    Même si MLP a mis un peu d’ordre dans un parti ouvertement xénophobe, il n’en demeure pas moins qu’elle compte bien profiter des propos irresponsables de Benjamin W pour attribuer les actes antisémites uniquement aux musulmans.
    Tous les islamistes sont musulmans, certes, mais tous les musulmans ne sont pas antisémites. Le RN se garde bien de faire la nuance.

  126. @ Achille
    « Tous les islamistes sont musulmans, certes, mais tous les musulmans ne sont pas antisémites. Le RN se garde bien de faire la nuance. »
    Oh alors on applique le padamalgame à l’islam, mais surtout on se garde bien de le faire pour le RN, c’est ça ?
    Eh oui car vous oubliez un détail : l’islam EST antisémite (dès son fondement). Vous vous gardez bien de le rappeler.
    Une étude a montré que le Coran, les hadiths et la Sîra contenaient plus de propos antisémites que Mein Kampf lui-même.
    Le nombre de juifs restant dans les pays musulmans est aussi là pour en attester. Entre autres « preuves ».
    C’est marrant que vous parliez du RN sans faire ce genre de nuances. Vous vous gardez bien de dire par exemple que tout le monde au RN n’est pas antisémite. Vous ne parlez que de MLP et d’un parti « ouvertement xénophobe » (ce qui est faux qui plus est – au pire on peut parler d’un historique)… et pourtant vous n’appliquez pas du tout la même grille de lecture (ce que dit la tête et l’histoire du mouvement) à l’Islam (je sais pas moi, par exemple, citer Al-Azhar ou le Coran)
    L’islam (contrairement au RN) est ouvertement antisémite.
    Bref…

  127. Mary Preud'homme

    Exclure le RN d’une manifestation qui prétendait lutter contre cette forme de discrimination que constitue l’antisémitisme est d’une hypocrisie sans nom et aurait dû interpeller tous ceux qui ont accepté de se prêter à cette mascarade orchestrée par une gogauche niaise qui ne sait que protester, contester et faire de la récup à son profit pour tout et n’importe quoi !

  128. @ boureau | 17 février 2019 à 21:53
    « L’interview d’Alain Finkielkraut était exceptionnelle et devrait être visionnée par tous les Français. Cela remettrait en place quelques idées reçues sur le racisme et serait une leçon salutaire pour certains. »
    Je ne l’avais pas suivie, la voici pour les intéressés :
    https://www.bing.com/videos/search?q=Alain+Finkielkraut+interview+BFM+TV+17+fevrier+&&view=detail&mid=CE50215439C0F01A1DBFCE50215439C0F01A1DBF&&FORM=VRDGAR

  129. @ Florence | 20 février 2019 à 09:59
    « Vous pouvez continuer de nier … »
    Faut-il être complètement cinglée pour affirmer quelque chose qu’aucune personne n’a dit ?!
    Seriez-vous le genre à nous accuser de prôner le cannibalisme ?
    Fausse question certes, car j’ai déjà ma réponse.
    Vous êtes inculte ! Musulman et Islamiste ne sont pas la même chose, ce sont deux personnes rattachées à deux notions différentes.
    Les habitants de Rennes sont des Rennais et non des Lillois !
    Musulman = une religion : Musulmanisme.
    Islamiste = un courant politique : Islam. Eh non, l’islam n’est pas une religion !
    C’est une théorie politique qui demande un territoire et un empereur (calife), elle s’articule autour du Coran, des hadits, de la tradition (Sunna) et de la charia.
    Le Coran ne parle pas une fois des habits, de la Sunna ni de la charia, donc le musulmanisme non plus puisqu’il ne s’appuie que sur le Coran et la Torah-Bible.
    C’est la Constitution d’Arabie saoudite qui parle de ça et ce pays qui manipule tout le monde pour confondre les deux notions, car il a un agenda politique et veut forcer la théorie politique : islam.
    L’antisémitisme ne peut pas être dans le Coran, les deux n’étant pas de la même époque, c’est donc un anachronisme que de l’affirmer, plus de 1 200 ans séparent les deux.
    De plus les Arabes sont des Sémites, donc il est matériellement impossible que le Coran le prône.
    Comme l’on dit par chez moi, vous êtes une ignorante qui s’ignore !
    ——————————————–
    @ Aux ignorants qui s’ignorent
    ♣ Dictionnaire de 1170, d’un monsieur Chrétien de Troyes, c’est bien son identité.
    Islam n’existe pas, pas plus musulman, ou mahométan, mais Sarrasins.
    http://www.atilf.fr/dect/lexique/DECT_Francais_20141201.pdf
    ♦ Si nous prenons le dictionnaire du moyen françois de 1330 (cliquez sur l’onglet : complet), le mot islam n’apparaît pas plus. Mais :
    – Musulman : http://www.atilf.fr/dmf/definition/musulman
    – Mahométien : http://www.atilf.fr/dmf/definition/mahométien
    ♥ Dans le dictionnaire philosophique de Voltaire, 1764, le mot : Mahométisme – Tome 5 – p 156 est employé dans la définition de juif, 2e paragraphe. https://frama.link/8b-D7G51
    ♠ Encyclopédie Diderot et D’Alembert, 1751
    – Musulman : https://frama.link/MSxxHM_s
    – Mahométisme : https://frama.link/unTKotK2
    Le mot « Islam » serait entré dans la langue de France en 1697, avant il n’est pas employé pour désigner la religion. Il entre dans la langue française pour désigner un pays où la religion est loi d’État.
    ♣ Bibliothèque orientale ou dictionnaire universel – de Barthélemy d’Herbelot de Molainville – 1697
    – Islam : https://frama.link/VTJSca7U
    Si nous prenons les encyclopédies britanniques de 1728, c’est la même chose, le mot Islam n’y est pas, mais la religion est désignée par : Musulmanism qui renvoie à Mahometism.
    ♦ Cyclopædia, or, An universal dictionary of arts and sciences
    – Musulmanism : https://frama.link/5UZb9ao2
    – Mahometism : https://frama.link/YfayvVzR
    « Islam » ne désigne pas la religion mais une théorie politique de fondement et gestion d’un État ! Il est vital pour l’Arabie saoudite que les deux notions soient confondues.
    Les beaufs l’acceptent, ils sont les plus grands alliés de l’islam et de l’Arabie saoudite.
    ————————————
    @ yoananda | 20 février 2019 à 23:36
    « Une étude a montré que le Coran, les hadiths et la Sîra contenaient plus de propos antisémites que Mein Kampf lui-même. »
    Vous l’avez nécessairement lu puisque vous en parlez, donc vous savez où la trouver, où est cette étude, j’exige de pouvoir la lire.
    L’anti-religieux que je suis a lu la Torah-Bible et le Coran.
    J’ai lu Mein Kampf.
    Le Coran est apparu en 610 de notre ère, le concept d’antisémite en 1870, il est donc impossible qu’il soit dans le Coran, sans compter que c’est un mot d’origine germanique et Muhammad n’a jamais parlé le vieux germanique.
    Il n’a même jamais mis les pieds en Europe et n’a jamais parlé une seule langue européenne.
    Les Sémites ne sont pas les juifs, mais les Araméens, Judéens, Hébreux, Israéliens, les Assyriens, les Babyloniens, les Cananéens et les Phéniciens.

  130. Robert Marchenoir

    @ yoananda | 19 février 2019 à 19:33
    Je suis sincèrement très étonné de vos propos. Vous faites une erreur d’interprétation complète de la tribune de Robert Redeker. Mais comme, contrairement à d’autres, vous me paraissez ouvert à la réflexion, je vais tenter de vous répondre.
    Vous dites :
    « La France ne se résume pas à la grandeur de ses hommes. Les autres, les bourrins, les beaufs, les abrutis font AUSSI partie de la France, de son histoire et parfois même de sa grandeur, autant que les intellectuels peuvent parfois (je ne parle pas de Finkie) la déshonorer. »
    « Je récuse fortement ces propos, autant les Gilets jaunes peuvent être bêtes, autant ils peuvent être ivres, mais ivres de bêtise ? non ! En moyenne ce sont d’honnêtes travailleurs qui ne finissent pas les fins de mois et qui sont en colère. »

    Je suppose que par grandeur de ses hommes, vous entendez : grandeur de ses grands hommes ou supposés tels, les personnalités, les dirigeants, les intellectuels connus.
    Et vous dites que les « bourrins » (tous les autres, l’homme de la rue) font aussi partie de la France. C’est l’évidence. Où Redeker a-t-il écrit le contraire ? Je suppose que vous faites allusion à ce passage :
    « Alain Finkielkraut représente beaucoup plus le peuple de France que les énergumènes ivres de bêtise qui lui ont hurlé à la figure ‘Nous sommes le peuple’. Ceux-ci salissent la France, celui-là l’illustre et la fait rayonner. Ceux-ci l’abaissent, celui-là la grandit. Voilà qui les rend malades: qu’un Juif soit l’honneur de notre pays. »
    Robert Redeker a parfaitement raison. Il désigne ici une douzaine, peut-être, de personnes : celles qui ont insulté Finkielkraut. Il ne parle pas de tous « les bourrins, les beaufs, les abrutis » dont vous dites qu’ils font aussi partie de la France. Il ne parle pas des Gilets jaunes dans leur ensemble, que vous semblez désigner par cette appellation collective, avec un auto-dénigrement qui va finir par devenir suspect.
    On pourrait finir par se demander si les gilétistes qui arborent cette posture ne revendiquent pas d’être « des bourrins, des beaufs, des abrutis ». Il n’y a aucun mérite à être tout cela. Un homme digne de ce nom doit s’efforcer de tendre dans le sens opposé. Et ce n’est nullement une question de revenus. De classe sociale. Personne n’est condamné à être un « abruti ». C’est exactement ce que dénonce Robert Redeker :
    « Tout montre une France s’abandonnant aux passions haineuses. La haine se développe à proportion du pessimisme : l’avenir semble fermé, et personne n’apparaît en mesure d’insuffler à notre peuple un élan apte à lui rendre un espoir. »
    « De nombreux compatriotes en sont venus à raisonner comme cette entité anthropologique que Hans Magnus Enzensberger appelle ‘le perdant radical’. Puisqu’il n’y a plus rien à perdre, puisque tout est perdu, renversons la table ! Des passions de fin du monde, des passions de décomposition se répandent, colorant notre pays de son pire visage. »

    Dans le passage où Redeker dénonce « des énergumènes ivres de bêtise », il vise les agresseurs de l’écrivain et eux seuls. Cependant, il y a quelques vérités que vous devez regarder en face. Les Gilets jaunes dans leur ensemble ont été nombreux à trouver des excuses aux agresseurs de Finkie. Même si certains les ont condamnés.
    Eric Drouet et Maxime Nicolle, deux des chefs les plus importants du mouvement, ont refusé de condamner l’agression, le premier n’y voyant même aucun antisémitisme.
    Enfin et surtout, 50 % des Gilets jaunes sont, sans aucune contestation possible, antisémites. Comme vient de le révéler un sondage IFOP.
    Donc non, contrairement à ce que vous dites, « les » Gilets jaunes ne sont pas « en moyenne d’honnêtes travailleurs qui ne finissent pas les fins de mois et qui sont en colère. » L’antisémitisme est le comble de la malhonnêteté.
    Ce qui est le comble de la malhonnêteté aussi, c’est de réclamer des baisses d’impôts et des hausses de prestations étatiques en pagaille, et de ne jamais, jamais réclamer des mesures qui conduiraient à une baisse significative de la dépense publique.
    Ça c’est « bourrin », ça c’est « abruti », et c’est surtout profondément malhonnête. C’est de la mentalité de voleurs. C’est de la mentalité de bandits.
    Et, sans surprise, les Gilets jaunes se comportent depuis des mois comme des bandits, détruisant tout sur leur passage, attaquant policiers, magasins et établissements publics, menaçant voire agressant quiconque les critiquerait.
    Il y a, aussi, une profonde malhonnêteté à provoquer dix morts, sur les barrages routiers, par son comportement illégal, dangereux et profondément méprisant des autres (y compris les autres « beaufs et bourrins »), puis, non seulement à ne pas assumer la responsabilité de ces morts, non seulement à ne pas reconnaître sa faute, non seulement à ne pas présenter ses excuses et tout faire pour que cela ne se reproduise pas, mais à revendiquer ces morts comme des martyrs du mouvement, dans un détournement qui soulève le cœur :
    Nadia Bègue a perdu son fils le 2 décembre : « Ce sont les actions des Gilets jaunes qui l’ont tué »
    « Jamais je n’ai eu droit au moindre mot de compassion. Ni remords, ni prise de conscience. Ils se dédouanent des conséquences de leurs actes. Ce soir-là, il rentrait après une prestation. Il a laissé derrière lui un garçon de trois ans, une compagne, une famille… »
    « Le jour de l’acte 10, lors du défilé ‘en mémoire des Gilets jaunes décédés’, quand j’ai vu des manifestants souriants brandir un cercueil en carton noir portant la date de la mort de Thibaut, cela m’a mise hors de moi. Ce sont leurs actions qui l’ont tué. Ils se plaignent de la violence policière mais n’assument jamais la leur. »

    Les mots « bourrins, beaufs, abrutis » sont très en deçà de la réalité pour décrire un tel comportement. Les mots d’assassins, de pervers dangereux, de nihilistes dégénérés et irresponsables seraient beaucoup plus proches de la réalité.
    Si « le peuple », comme disent certains qui se croient autorisés à parler au nom de tous les Français, est composé d’assassins et de pervers, eh bien il convient de le dénoncer en tant qu’assassin et que pervers. Et je « rassure » les assassins et les pervers : non, tout le monde n’est pas comme eux en France. Et ce n’est pas une question d’épaisseur du compte en banque.
    Si le mouvement des Gilets jaunes démontre une chose, c’est, comme l’écrit la blogueuse libérale Nathalie MP, « qu’à l’opposé de la ‘justice sociale’ et du ‘vivre ensemble’ dont pourtant il se targue sans cesse, on observe grandeur nature, et sous nos yeux, que le socialisme conduit à la fois au marasme économique et à l’affrontement civil. »
    C’est une épouvantable expérience sociologique en vraie grandeur, menée par des gens qui ont cru au socialisme toute leur vie, qui en subissent aujourd’hui les effets désastreux, et qui protestent en réclamant… encore plus de socialisme.
    Avec un mode de protestation (blocages, destructions systématiques, menaces de mort et agressions physiques y compris entre gilétistes) qui incarne la nature même du socialisme, c’est-à-dire la lutte de tous contre tous.
    Par ailleurs, vous dites :
    « Les propos de Redeker sont outranciers, il résume presque la France à Finkielkraut ou même aux juifs (allez savoir) parce que finalement, la haine pure serait l’antisémitisme et donc (sous-entendu) l’amour pur serait la judéophilie ! »
    Votre argumentation est absurde. Vous n’avez aucune notion de logique. Je sais, hélas ! qu’elle n’est plus enseignée à l’école, mais c’est à vous de faire un effort. C’est à vous d’apprendre.
    Redeker dit : « L’antisémitisme est la figure pure, abstraite, métaphysique, de la haine. Il est la radicalité de la haine. » Il ne s’ensuit nullement que « l’amour pur serait la judéophilie », ainsi que vous l’écrivez.
    Avez-vous lu l’intégralité du texte dont j’ai fourni le lien ? Si vous voulez critiquez valablement un penseur du niveau de Robert Redeker, la moindre des choses serait de faire cet effort.
    Si vous l’aviez fait, vous auriez noté qu’il a aussi écrit :
    « Le ministère de l’Intérieur a annoncé que 878 atteintes à des édifices et des sépultures chrétiennes avaient été constatées en 2018 (communiqué du 31 janvier dernier). Ces chiffres sont aussi impressionnants que méconnus. Que les violences antisémites et anticatholiques se déchaînent ensemble n’est pas anodin. L’anticatholicisme est l’ingratitude de la France pour la matrice d’où elle est née. »
    « Que cherche-t-on à détruire ? D’abord la loi de l’Écriture, les deux Testaments, l’idée que l’Écriture est notre socle commun. Ce sont les fondements de la civilisation judéo-chrétienne qui sont ainsi attaqués frontalement. »
    « Ensuite, il ne s’agit de rien de moins que d’une volonté de détruire le peuple français, tout en revendiquant être ce peuple, comme l’osent les pitoyables agresseurs d’Alain Finkielkraut. »

    Et ce n’est pas seulement valable pour le, ou les musulmans qui étaient parmi les agresseurs de Finkielkraut. Réfléchissez-y. La conduite des Gilets jaunes n’a rien de chrétien.
    Enfin, vous concluez par cet éternel sophisme du débatteur politique de mauvaise foi :
    « On a compris que vous n’aimiez pas les Gilets jaunes mais tout de même ! »
    Autrement dit, j’éprouverais une sorte de haine spontanée, irrationnelle, hormonale, héréditaire des Gilets jaunes, et c’est pour cela que je les critiquerais.
    Il semble vous avoir échappé que j’ai abondamment expliqué pourquoi j’étais hostile à ce mouvement. Contrairement à vous, dont la seule justification, pour les soutenir, semble être qu’ils sont « en colère » et qu’ils sont des « abrutis ».
    L’irrationnel et la haine sont de votre côté, pas du mien.
    Pour finir, je vous rappelle que si, comme je le crois, vous êtes, comme moi, opposé à l’immigration de masse et à l’islamisation de la France, vous devriez reconnaître que Robert Redeker est un authentique héros. Un héros tranquille, discret, du quotidien, mais un héros quand même.
    Il y a 13 ans, il a publié dans un grand média une tribune alertant sur les risques de l’islamisation. Pour cela, il a été menacé de mort. Le risque a été jugé tellement élevé par les autorités, qu’il a été contraint de rentrer dans la clandestinité, et pourvu d’une protection policière personnelle en permanence. En 2017, cette protection durait toujours. Imaginez à quoi ressemble la vie d’un homme dans ces conditions.
    Les Gilets jaunes jouent aux Résistants, ils accusent d’être des « collabos » les médias qui ont pour seul tort de publier des articles qui ne les encensent pas à 100 %, mais la Résistance, la vraie, a duré tout au plus 5 ans. Robert Redeker, lui, risque sa vie pour nous depuis 13 ans.

  131. Patrice Charoulet

    @ Elusen 21 fév 7h43
    Pour ne pas importuner les autres, j’ai souhaité, voilà quelques mois, savoir votre mail. Vous n’avez pas souhaité me le dire. Libre à vous. Je ne saurai ni votre vrai nom, ni votre adresse, ni votre téléphone. Je vais me résigner à ces ignorances-là.
    Néanmoins, d’un naturel très curieux, et aimant avant tout comprendre ce que je ne comprends pas, je suis obligé de m’adresser à vous ici en espérant y voir un peu plus clair à votre sujet.
    Moi qui lis des livres français depuis cinquante ans, qui lis la presse française, qui écoute les débats français radio et télé, je suis infichu de fournir les centaines de liens que vous nous fournissez régulièrement sur quantité de sujets… pour nous instruire, j’imagine, et réduire notre ignorance.
    Ma question est simple. Auriez-vous la gentillesse de me dire ici par quel miracle vous connaissez toutes ces choses que nous ignorons et vous pouvez nous fournir tous ces lien-là ? Ne craignez pas d’être très précis et très éclairant dans votre réponse. Par avance grand merci.

  132. @ Robert Marchenoir | 21 février 2019 à 15:59
    Fondation Jean Jaurès ?!
    Des barbares qui reprennent l’identité d’une personne assassinée et qui n’est donc pas là pour se défendre, voire s’y opposer ?!
    Nécessairement des personnes très sales qui viennent se repaître de cadavres !
    Si ce n’est pas une atteinte à la mémoire d’un mort, il faudra que l’on m’explique ce que c’est.
    À votre mort, je vais fonder une fondation : Robert Marchenoir des communistes végans.
    Le droit français n’autorise pas à appeler cela un sondage !
    Il a été fait par Internet et auto-administré par un logiciel, aucun être humain !
    Sur Internet n’importe qui peut répondre, un enfant, une personne qui n’est pas française.
    Sur Internet n’importe qui peut mentir sur son âge, sa profession, ses revenus, ses opinions, son identité.
    Sur Internet, l’on peut voter, répondre plusieurs fois en changeant d’adresse IP.
    Le droit interdit d’affirmer que ce sont les Français qui pensent ça !
    Le droit impose que l’on dise que c’est : l’échantillon interrogé qui a répondu.
    Sur Internet rien ne peut être vérifié !
    1 760 personnes auraient été interrogées ?! https://frama.link/sondage-complot
    Sans aucune preuve, car les instituts de sondages n’ont jamais à apporter de preuve. Ils ont gagné un procès jusqu’en Cour de cassation : secret industriel.
    La vérité serait donc cachée par le secret industriel ?!
    De 18 ans et plus nous aurions : 50 949 347 Français. https://frama.link/CGeVqmuf
    Une simple règle de trois nous donne : 0,003 % des Français interrogés suffirait à affirmer ce que pensent tous les Français.
    99,99 % des Français n’ont pas été interrogés, donc vous parlez d’une marge d’erreur ?!
    Autant ne plus voter à ce stade-là, s’il suffit d’interroger 1 760 personnes pour avoir la vérité !
    Et alors les personnes en gilets jaunes seraient une classe sociale, une espèce identifiable sur Internet, auraient des critères génétiques particuliers ?!
    Faut dire que vous êtes non seulement un raciste mais un racialiste, donc pas étonnant que vous croyiez par dévotion aux sondages.

  133. Robert Marchenoir

    Nous sommes vraiment entrés dans l’ère de l’idiocratie, regardez :
    Elusen | 22 février 2019 à 19:49
    « Fondation Jean Jaurès ?! Des barbares qui reprennent l’identité d’une personne assassinée et qui n’est donc pas là pour se défendre, voire s’y opposer ?! »
    Ce serait drôle si c’était de l’humour, mais non ! il est sérieux !…
    De même, Maxime Nicolle, débile léger, l’un des trois-quatre principaux chefs des Gilets jaunes :
    « C’est l’Etat qui dit qu’on peut être raciste, mais pas avec n’importe qui. On peut être raciste envers les roux, par exemple [Maxime Nicolle est roux], ou avec une certaine catégorie de personnes à partir du moment où c’est dit par une idéologie sioniste. »
    Cette profonde réflexion étant censée étayer ceci :
    « C’est le sionisme qui est raciste, pas l’antisionisme. C’est raciste, c’est même pire que ça, parce que quand on s’y intéresse, c’est vraiment dégueulasse. »
    Ouaip. Dégueulasse.
    Autre factoïde amusant : Ingrid Levavasseur, l’aide-soignante de gauche bon teint qui a annoncé son intention de se présenter sur une liste Gilet jaune aux Européennes avant de se désister, s’est fait traiter de « sale Juive » lors d’une manifestation récente (en dehors des obscénités de rigueur, naturellement).
    En fait, c’est ça, les Gilets jaunes. C’est l’ère des abrutis et fiers de l’être. En temps normal, dans une civilisation digne de ce nom, les gens sont plus ou moins abrutis. Mais enfin, les abrutis ont plus ou moins conscience qu’il est mieux de ne pas l’être, et font des efforts, sinon pour sortir de leur état, du moins pour ne pas trop l’exhiber, et pour tenter d’apprendre de ceux qui le sont moins qu’eux.
    Là, nous sommes dans l’inversion des valeurs complète. C’est le déboutonnage total.

  134. @ Robert Marchenoir | 23 février 2019 à 00:22
    « Nous sommes vraiment entrés dans l’ère de l’idiocratie…»
    Je suis entièrement d’accord avec vous !
    0,003 % c’est de la science avec laquelle nous pouvons établir des faits, la vérité, contre 99,997 % restants.
    [A x √ 345] / ∑ 7ln x 5 = ce que pense une foule.
    Une formule mathématique arrive à donner ce que pensent les gens, merci Robert Marchenoir !
    Ne votons plus, appliquons la formule mathématique puisqu’elle sait établir ce que les gens ont dans la tête.
    Par Internet l’on pourrait identiter les personnes en gilets jaunes… par Internet ; le truc qui par principe permet l’anonymat.
    Par Internet Robert sait reconnaître un marcheur noir !
    Puis alors, Jean Jaurès est mort en 1914, mais il aurait donné son accord en 1992, soit 78 ans après sa mort, pour la création d’une fondation portant son nom et donc agissant en nom.
    Voltaire, mort en 1778, a autorisé Robert Ménard en 2012, soit 234 ans après sa mort, à utiliser son nom pour Boulevard Voltaire, il l’a autorisé à parler en son nom propre.
    Ils auraient la caution morale et de Jean Jaurès et de Voltaire, lu et approuvé par eux ?!

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