Les gens sont méchants !

Dans les années 1960, Fernand Raynaud faisait rire avec son sketch « Les gens sont méchants ».

Aujourd’hui nous serions obligés d’admettre que la drôlerie d’hier est devenue une plaie épouvantable.

Il suffit pour s’en convaincre, non seulement de constater les terribles attaques antisémites contre April Benayoum (Miss Provence et 1ère dauphine de Miss France) mais aussi les insultes dont Amandine Petit, Miss France 2021, a été victime. La substance, en gros, étant qu’elle serait indigne de représenter la France…

L’antisémitisme délirant qui résulte de la simple énonciation par April Benayoum qu’elle a un père d’origine israélienne, est malheureusement trop fréquent soit qu’il résulte d’une abjection personnelle soit d’une instrumentalisation du conflit israélo-palestinien. Il s’est conjugué donc, à la suite de cette soirée d’élection des Miss regardée par beaucoup de téléspectateurs, avec une aigreur et des grossièretés déversées sur Amandine Petit.

Comme si cette méchanceté, devenue une qualification presque désuète dans le registre moral, était revenue brutalement au premier plan et qu’elle révélait le besoin de détester, l’envie de salir et de haïr.

Le Parquet de Paris a ordonné une enquête sur les insultes antisémites à l’encontre d’April Benayoum. Mais je ne suis pas sûr qu’il pourra intervenir pour toutes les « méchancetés » ordinaires et, s’il y a plainte, leur appliquer une qualification pénale.

Miss-france-2021-qui-est-april-benayoum-nouvelle-miss-provence

Les gens sont méchants et ne peuvent plus se passer de la virulence de la contradiction et de la grossièreté du verbe.

Le président Macron a fait référence, dans son entretien avec Laureline Dupont, à « la Trahison des clercs », le livre de Julien Benda. Il a raison. Dans tous les espaces de la pensée, de la communication, en particulier sur les réseaux sociaux, beaucoup de clercs négligent les devoirs que leur statut, leur position devraient leur imposer et se vautrent avec délectation dans une fange dont on était pourtant sûr qu’elle leur était étrangère.

Si ces clercs – à mon égard, je songe en particulier à un Arnaud Viviant dérapant sans vergogne – trahissent leurs obligations avec une « méchanceté » gratuite, que peut-on espérer de beaucoup d’autres qui ne disposent ni de culture, ni de langage ni de privilèges ?

Ce mystère ne cesse pas de me troubler qui en totale transparence constitue certains comme des créateurs de malfaisance.

Non pas que cette exigence me mette à l’abri de tout. J’ai connu récemment un incident sur Sud Radio où ma passion exclusive de la liberté et de la vérité ne m’a pas rendu suffisamment attentif à la teneur des propos d’une auditrice.

Mais j’essaie de me tenir le moins mal possible.

Pourtant cette méchanceté qui sans cause ni motif – accordée avec ce constat qu’aujourd’hui chaque Français se définit ainsi : je me plains donc je suis – altère paroles et écrits, rapports et dialogues, s’insinue partout, devenant le premier mouvement de l’esprit, l’humeur initiale, le poison intime, est plus préoccupante que toutes les autres dérives de notre modernité.

Rien à voir avec la richesse de la liberté d’expression, avec la rage de convaincre et le souci d’entendre.

Non, cet humain, mon frère, mon proche, ce citoyen, cet habitant, comme moi, de la Terre, est méchant. Prendre de plein fouet cette certitude déprimante, on n’y peut rien, elle relève des tréfonds, de l’intime, de la pente de chacun, vous met dans un état de désolation, d’impuissance. Et de doute terrible.

Et si on l’était, méchant ?

Fernand Raynaud ne rirait plus.

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Voir les Commentaires (109)
  1. Marc GHINSBERG

    « On se souvient plus des gifles que l’on a reçues que de celles que l’on a données. »
    Régis Debray

  2. Si, pour une raison où une autre, on s’attarde sur les comptes de réseaux sociaux de la jeunesse française qui intéresse (pas les futurs Emmanuel Macron, pas les futurs candidats des grandes écoles), on admettra vivre dans un monde devenu franchement antisémite, où on hait le juif comme l’incarnation suprême du Blanc.
    On ne peut pas importer la population des pays sous-développés, année après année, par humanité, sans importer ses travers culturels.
    Le taux d’incidents liés à l’instruction de la Seconde Guerre mondiale en classe d’histoire-géographie au collège est directement en corrélation avec le nombre de gamins qui trouvent essentiel de respecter les impératifs alimentaires de l’Islam à la cantine.

  3. La méchanceté n’est pas un fait nouveau, elle s’expose plus aujourd’hui car elle en a les moyens.
    Est-elle pire aujourd’hui ?
    Ou seulement différente ?
    Etaler sa méchanceté sur les réseaux sociaux est-il pire que pendre des corbeaux ou des chats noirs morts sur les portes des sujets de sa haine, ou assassiner un gamin en le liant avec du fil de fer barbelé puis en le jetant dans une rivière ?
    Tout cela était courant au XXe siècle, du début à la fin, hérité du XIXe.
    Il est à craindre que ce le sera aussi au XXIe.
    Les gens sont méchants, ils l’ont toujours été !
    Ce qui est nouveau est la bassesse, comme d’ailleurs, en référence au billet précédent, chez les humoristes ; la méchanceté, comme l’humour, est descendue en dessous de la ceinture, elle sombre dans la libido, la pornographie et l’ordurier.
    Comment peut-on être méchant quand on contemple la ravissante face qui éclaire ce billet, comme l’étaient celles des autres concurrentes ?
    Un incident du même genre avait eu lieu en 2018 lors de l’émission The Voice avec la jeune Mennel Ibtissem, aussi d’une rare beauté, avec des yeux tout aussi bleus, de la part de ses propres coreligionnaires.
    Juives, musulmanes ou chrétiennes, trop belles, trop talentueuses, derrière la méchanceté il y a l’envie et la réalisation de ses propres petitesses et laideurs, physiques comme psychiques.
    « Quant on est con on est con ! »
    Ce n’est pas nouveau, c’est seulement diffusé sur les réseaux sociaux ironiquement grâce aux « smartphones ».
    Les « phones » sont « smart » mais pas ceux qui les utilisent !

  4. L’espèce humaine a survécu aux bêtes féroces, il en reste quelque chose au plus profond de notre cerveau. Quand l’ennemi potentiel approche, il n’y a que deux options. Soit on se met hors de portée, soit on attaque pour tuer. C’est la définition du stress et le moteur de fabrication de l’adrénaline.
    Application de ce principe aux incidents de la soirée dédiée à la beauté.
    Une belle juive attaque la certitude inculquée à tort aux antisémites. Les juifs seraient riches, beaux et suprémacistes. Donc le flot de haine est déversé pour tuer virtuellement la belle juive.

  5. Je ne regarde jamais l’élection de miss France. Je trouve ce genre de concours totalement ringard de nos jours et pas vraiment valorisant pour la condition de la femme qui est réduite à celle de bimbo évaporée. Or les femmes nous offrent bien d’autres attraits que leur seul physique. La finalité se réduit quand même à satisfaire un voyeurisme plutôt malsain.
    Encore que depuis quelques années, les candidates font l’objet d’un contrôle de connaissances assez poussé, si bien que les miss actuelles n’ont plus rien à voir avec les petites dindes écervelées d’antan.
    Il est vrai qu’une miss, au cours de l’année de sa nomination et sans doute aussi après, se voient confier un rôle d’ambassadrice du charme mais aussi de la culture française et que dans ce cas il faut savoir représenter la France autrement que par son seul physique.
    Ceci explique pourquoi les candidates sont généralement sélectionnées parmi des étudiantes disposant de connaissances pouvant damer le pion à bien de leurs détracteurs dont la méchanceté démontre qu’ils n’ont pas grand-chose dans le ciboulot.
    Que dire de la méchanceté qui a déferlé sur Miss France 2021 et sa première dauphine via les réseaux sociaux ?
    La méchanceté est la forme la plus aboutie de la bêtise. D’autant plus facile à distribuer qu’elle est généralement gratuite, reposant essentiellement sur la haine, la jalousie, le racisme et l’antisémitisme émanant de cerveaux malades.
    Dans ce registre les réseaux sociaux nous montrent toute l’étendue de la nature humaine dans ce qu’elle a de plus exécrable. C’est affligeant !

  6. Denis Monod-Broca

    Revenons encore et toujours au mot que Camus, dans « Le Premier homme », met dans la bouche de son père : « Un homme, ça s’empêche ». Ne montrons pas du doigt autrui, ne montrons pas du doigt ceux qui montrent du doigt autrui. C’est la seule façon de sortir de l’engrenage mimétique de la méchanceté réciproque.
    Nous sommes tous, pas tous tout autant, mais nous sommes tous, tous autant que nous sommes, à des degrés divers certes, susceptibles d’être méchants comme capables de nous en empêcher.

  7. Non, cet humain, mon frère, mon proche, ce citoyen, cet habitant, comme moi, de la terre, est méchant.
    Mais la méchanceté, basée sur la jalousie, l’envie, la calomnie, la dénonciation, le clivage social, le mépris voire la haine de tout ce qui s’écarte des nouvelles normes idéologiques, n’est-elle pas la résultante d’un régime qui s’est fait le chantre d’une étrange fraternité inversée ayant consisté à couper le cou de cet humain, mon frère, mon proche, ce citoyen, cet habitant, comme moi, de la terre, technique qui a été reprise par les pires systèmes totalitaires et criminels ?
    Et même si ce régime semble avoir pour l’instant renoncé à couper des têtes au sens propre, ne continue-t-il pas, à travers ses sectateurs, de le faire de façon plus ou moins masquée, en s’associant à la longue lutte à mort du Mal contre le Bien ?

  8. Denis Monod-Broca

    @ Wilfrid Druais
    Être grossier et défendre la grossièreté, être méchant et défendre la méchanceté, être violent et défendre la violence… bonne façon d’être en paix avec soi-même, de vivre confortablement dans sa bulle et, quant à ce qui se passe aux alentours, de s’en laver les mains…

  9. Catherine JACOB

    « Et si on l’était, méchant ? »
    Le mythe du « bon sauvage », idéalisation de l’homme à l’état dit « de nature », « nu et innocent », « l’âme aussi pure que l’enfant », a permis aux écrivains des XV~XVIe siècle de développer une forme de critique des aberrations et autres injustices de la société de leur temps.
    Montaigne (1533~1592) par ex. introduit le principe de relativisme culturel ainsi que l’idée de tolérance. Il dit que la culture « civilisée » ne connaît pas toujours la vérité et il envisage que les Européens se trompent peut-être en appelant les Amérindiens anthropophages des « barbares ».
    Denis Diderot (1713~1784) exprime une pensée qui s’y oppose subtilement, pour lui, le « bon sauvage » n’existe pas. Il faut juger chaque homme tel qu’il est.
    On peut alléguer dans la foulée de l’encyclopédiste que le problème que vous soulevez vient de la globalisation des caractères.
    On peut aussi avancer la parenté de la méchanceté et du malheur qui est ancienne. « Méchant » vient en effet de l’ancien français «mescheant » dont le sens est « mal tombant », à savoir « qui tombe mal » et donc « malchanceux » .
    À date ancienne également, on retrouve cette même interconnexion dans le verbe latin lābor de l’indo-européen commun *lep, lap :« pendre mollement » à l’image des montres molles du tableau surréaliste de S. Dali, intitulé « La Persistance de la mémoire » – 1931 – qui développe le thème universel du temps et de la mort :
    1. Glisser, couler, s’écouler ( le temps, les jours);
    2. Tomber en glissant, menacer ruine, s’écrouler, trébucher, chanceler. labi ex rupe « tomber du haut d’un rocher », lapsa cadunt folia « les feuilles se détachent et tombent » ;
    3. « Faillir, se tromper, faire un faux pas. «labi in officio « manquer à son devoir » Cicéron. Dernier sens qui est celui auquel se réfère le « lapsus » avec cette idée initiale que celui qui glisse, n’a pas de chance, n’a pas la faveur des dieux, est du mauvais côté, quand bien même le mot qui glisse et se glisse au lieu du mot attendu, est celui qui démasque la vérité.
    à labor, se rattache également le labeur, autrement dit la peine et la souffrance.
    Bref, en l’occurrence, voici qu’aux moches, aux vieilles, à ceux et celles auxquels la vie n’a pas souri, à celles qui viennent de se faire larguer, à ceux et celles dont le compte en banque est dans le rouge, se présente le prétexte de déverser sur la beauté, la jeunesse, la pluie de cadeaux divers obtenus sans le moindre labeur, toutes leurs frustrations, au lieu de l’identification et du rêve…

  10. « Non pas que cette exigence me mette à l’abri de tout. J’ai connu récemment un incident sur Sud Radio où ma passion exclusive de la liberté et de la vérité ne m’a pas rendu suffisamment attentif à la teneur des propos d’une auditrice. »
    Il n’est pas dans mon intention de défendre la journaliste Rokhaya Diallo qui, en maintes occasions, a montré qu’elle avait une vision unilatérale du racisme, les Noirs étant, bien sûr, les principales victimes de ce comportement, mais il faut bien avouer que les propos de l’auditrice étaient pour le moins insultants. Il est parfaitement possible de montrer son désaccord avec une personnalité dont on ne partage pas les opinions, sans être outrancier.
    Quant à votre réponse faisant référence à la députée LFI Danièle Obono qui joue sur le même registre que cette journaliste, sans être offensante, elle était un peu maladroite, vu qu’elle n’a pas manqué de mettre de l’huile sur le feu.
    C’est ce qu’on appelle les aléas du direct. Parfois on lance une petite phrase, d’une façon spontanée. Puis avec le recul on se met à regretter la formulation. Vous n’êtes pas le seul à avoir connu ce genre de déboire.
    Mais nous qui, sur ce blog, vous connaissons bien, nous savons qu’il n’y avait aucune mauvaise intention de votre part.
    Pas sûr toutefois qu’il en soit de même de certains de habitués de ce blog.

  11. La grande majorité des gens sont honnêtes et sympas, les autres sont une minorité mais hélas comme les c… ils volent en escadrille sur l’ensemble des merdias et c’est à ça qu’on les reconnaît. Je suggère que la justice fasse son boulot au profit des victimes et terrorise ces roublards en levant le voile des réseaux dits sociaux.

  12. « Et si on l’était, méchant… »
    Certes, mais c’est plus compliqué car nous sommes double…
    D’un côté l’homme bavard, irritable, peureux, agressif, soucieux de ce que l’on peut penser, maladroit et timide, impulsif et haineux, soumis aux pulsions, tourmenté, égoïste, égocentrique.
    De l’autre, l’homme tranquille, sage et lucide, bienveillant et patient, amène et attentif, apaisé et serein, compréhensif.
    Et c’est malheureusement, le plus souvent, le premier qui agit, le second observe dans une sorte de désolation impuissante.

  13. Je n’ai pas suivi l’élection de Miss France, j’avais oublié cet événement important qu’il m’arrive de suivre, en souriant, proprement ravi à la vue de ces « Belles, sans ornements, dans le simple appareil – D’une beauté qu’on vient d’arracher au sommeil » (*).
    La première impression qui me vient en regardant la photo, c’est que le choix du jury contredit la belle devise de notre si nouvelle République:
    « Liberté, égalité, fraternité, diversité. »
    Il n’y a pas d’égalité, surtout pas dans un concours, puisqu’il s’agit de faire un choix et que suivant les nouvelles normes égalitaires, tout choix est discriminant ou pire, élitiste.
    Sauf évidemment, le choix résultant de la discrimination positive.
    Et je ne vois aucune discrimination positive dans ce choix.
    Ce choix contredit également le principe de diversité, la vraie.
    Tout le monde politiquement correct sait qu’il y a une bonne et une mauvaise diversité.
    La bonne est issue de l’Afrique et du Moyen-Orient.
    Tout le Moyen-Orient ?
    Non, une petite portion du Moyen-Orient échappe à la règle de bonne diversité, pour devenir la mauvaise diversité, et c’est Israël.
    Time avait voté pour Assa Traoré.
    On voit par là, la distance géographique et esthétique qui nous sépare des Américains.
    Puisse cette distance rester ce qu’elle est, et éventuellement s’agrandir avec le réchauffement climatique.
    (*) Britannicus – Racine

  14. Mais depuis quand Arnaud Viviant est-il un « clerc » ?! Je suis d’accord que sa réponse manque d’élégance et d’argumentation, mais enfin votre tweet, s’il n’était pas méchant, était quand même provocateur. Il ne faut pas s’étonner de sa prétendue méchanceté.
    Méchanceté qui n’est l’apanage d’aucun camp politique, pour enfoncer une nouvelle porte ouverte, puisque visiblement c’est le jour.

  15. « Les gens sont méchants et ne peuvent plus se passer de la virulence de la contradiction et de la grossièreté du verbe. » (PB)
    Une des raisons pour lesquelles il leur faut des formules. Loin d’être prises comme l’algèbre ou la poésie du réel, on en use trop souvent comme de caution culturelle et stylistique au venin ou au simplisme.
    Cependant, il ne faut pas avoir peur de la contradiction ou de la grossièreté. Tout dépend de l’esprit dans lequel on en use.
    ——————–
    @ Marc GHINSBERG
    « On se souvient plus des gifles que l’on a reçues que de celles que l’on a données. » (Régis Debray)
    Je dirais qu’il ne faut jamais gifler d’innocent, par exemple, pour le pire, les Juifs. Ils ne cessent d’être accusés de tout et son contraire, coupables de tout pour tous.
    Coupables de tout pour tous ? Belle formule, mais comme presque toutes les formules, fausse, en fait beaucoup de gens ne sont pas antisémites, quand même. Sans quoi on en dégusterait des méchouis à chaque coin de rue. Les gens ne comprennent que des formules, mais les formules sont fausses !
    Je dirais qu’il ne faut jamais laisser d’offense impunie.
    Il ne s’agit pas de « se défendre » comme si on était un joueur issu des qualifications de Roland-Garros montrant qu’il est là face à un champion. Un vrai combattant doit toujours vouloir gagner !
    Seule la victoire est grande, tout le reste est faiblesse.
    Ce n’est pas le silence ou la parole qui rend grand, c’est ce qu’on fait pour ses buts… Mais la grandeur sans victoire est une poussière d’actes balayée par le vent.
    Autre chose, sur les insultes : on n’est pas dans une comédie américaine où les héros s’arrachent les yeux avant de faire des bébés. On n’est pas dans une bagarre prélude à l’éclusage de bière.
    On est dans l’atteinte à la dignité… Que les menaces et choses apparentées soient interdites, je le comprends, il y va de la paix civile, mais la dignité de chacun lui est personnelle. Tout le monde n’en veut pas : demander à un soumis de son dominant en BDSM.
    À l’autre extrémité du spectre : tout le monde ne pense pas que la dignité fonde comme neige au soleil, qu’avec le temps on doive pardonner à un insulteur. La dignité est intemporelle. Tout le monde ne pense pas non plus qu’elle se monnaie : la dignité n’est pas échangeable. Pour certains, elle n’existe pas, et vous allez leur imposer d’être dignes ? Allons donc… Pour d’autre, elle existe, et vous allez leur commander d’être indigne ?
    Ce n’est pas dit comme ça mais on dit c’était il y a longtemps : drôle, vous, si on vous doit de l’argent, vous ne faites rien ? Mais l’argent, ça compte, et toi, tais-toi. Et si longtemps qu’un trésor soit resté en terre, vous irez l’en extirper.
    Et on « force » parfois l’insulté à prendre l’argent dans une décision de justice : c’est ça ou rien… Mieux vaut prendre ça que non, presque rien vaut mieux que rien, que voulez-vous ? On peut être obligé d’en passer par une logique étrangère comme un texte devoir être traduit pour être compris sous d’autres cieux.
    Bref, et on fait comme si tout le monde était également digne, ni trop peu, ni trop, mais c’est faux. Tout le monde a un égal potentiel de dignité, ce qui est différent.
    Sans parler qu’il y a un dogme de la dignité qui est ceci et pas cela, par exemple, la prostitution même sans contrainte – autre qu’économique, mais cette dernière est omniprésente – c’est indigne, prostituer ses idées ou faire ami-ami avec des gens vous ayant insulté, c’est digne.
    On pourrait débattre longtemps de la dignité, mais ce qui est sûr et certain, c’est que dans quelques cas, pour être sûr de rester digne, il faut se tuer.
    Le problème : en ai-je les moyens ? Courage, technique, objets techniques, lieu où le faire sans fâcheux pour saboter votre dernier acte.
    Pour atteindre certains buts, certains ont pu sacrifier leur dignité comme d’autres leur vie et de moins sentimentaux leurs proches.
    On a le droit de se sacrifier, pas les autres… Savoir s’il faut se sacrifier dépend en fait de savoir à qui, pour quoi et comment.
    Qui : imaginons un drogué envoyé en prison ou un innocent au sens d’accusé à tort. Ils sortent, quelque danger menace un représentant d’un Etat qui les a si bien traités : on peut douter qu’ils aient le devoir de lui porter assistance. Il faut par contre toujours sauver les enfants. Pour les parents, c’est plus mitigé : c’est l’Etat qui a mis les prisonniers plus bas que terre, pas la société. Mais enfin, la société s’avère plutôt du genre à persécuter les drogués et mettre préventivement des gens en prison.
    D’accord, tout le monde n’est pas comme ça… Mais en somme, on critiquera, on condamnera peut-être pour non-assistance à personne en danger des gens à qui… Des gens qui quoi ?
    En somme, on leur reprochera de ne pas être plus juste que les gens qui les ont frappés en se disant que les autres sont peut-être innocents. Voire, on reprochera aux gens de ne pas pardonner quand je signale qu’on les a frappés pour commencer alors qu’on n’avait rien à leur pardonner, gibier de cellule donc outre le confinement légal, gibier de viol puisque les cellules sont collectives, je le répète en passant pour que ça finisse par passer dans les cerveaux.
    Ou plus probablement, on éludera que certains ont des raisons de ne pas tendre la main à ceux qui leur ont envoyé un poing dans la figure ou du moins en sont complices.
    À l’inverse, si on dédie sa vie à aider les autres, on se sent davantage obligés de se sacrifier, voir les soldats et les soignants.
    On sacrifie son temps, ses efforts voire sa vie.
    Mais reste quoi. Est-ce qu’on sacrifierait sa dignité ? Les soignants ont tendance à croire en la dignité humaine, les combattants à l’honneur voire à la gloire… Donc, si on leur demandait de sacrifier leur dignité, on peut penser qu’ils diraient non, même pour des vies humaines. Espérons qu’il n’y aura pas de chantage de ce genre.
    Bref, les gens les plus motivés dans l’aide des autres veulent conserver leur dignité.
    Ils en ont parfaitement le droit… Mais à plus forte raison, il ne faut pas s’attendre à ce que les gens qui ne sont pas dans le cadre d’une mission où on prend sur soi s’imaginent avoir une tolérance s’ils marchent sur les pieds des autres.
    Illustrons… Le pays n’a pas à tolérer des gens lui rendant le mal pour le bien : il ne doit plus y être admis d’immigrés musulmans car nous ne savons pas plus les trier qu’en rédimer l’ivraie sans compter que notre devoir n’est pas d’être une station d’épuration. Est-ce qu’on doit imposer ça au pays, aux entreprises et bientôt aux familles ?
    Sans compter que c’est l’ordure qui nous salira et non nous qui purifierons l’ordure. La France a de la complaisance envers l’islam liberticide comme elle en a eu envers le communisme. Différence avec le passé : les Américains ne nous protégeront pas de leurs missiles, ils ne débarqueront plus… Quand des gens incapables de se maintenir libres laissent venir des liberticides à leur table, c’est le banquet de la fête de leur victoire sur eux qu’ils préparent.
    Incapables, irresponsables, inconscients.
    Pour les débats, personne n’a à pardonner aux offenseurs : ô gens injustes qui tolérez l’offense mais pas qu’on la rappelle ! Si la répétition vous ennuie, que ne réagissez-vous à la répétition des offenses ? La seule chose qui me ferait croire aux fantômes, c’est qu’à force de ne pas entendre les victimes, on en vienne à le pousser à se répéter par-delà la tombe !
    Bref, ne soyons pas injustes envers les autres et ne permettons pas aux autres d’être injustes envers soi.
    C’est la position juste… Le reste, de quelque couleur qu’on le colore, n’est jamais que facilitation et légitimation de l’arbitraire.

  16. Michel Deluré

    « Non, cet humain, mon frère, mon proche, ce citoyen, cet habitant, comme moi, de la Terre, est méchant. » (PB)
    Non, il n’y a pas de fatalité du mal, de la méchanceté. L’humain devient mauvais, méchant, parce que son environnement conditionne cette évolution.
    Et il faut avouer que notre époque s’y prend à merveille pour malheureusement favoriser cet environnement idéal à la propagation du mal, de la méchanceté. Les médias, les réseaux sociaux surtout, envahissants et incontrôlés, se chargent notamment d’être des véhicules particulièrement appropriés de la propagation de ces maux.
    Ce qui navre, c’est la lâcheté à se satisfaire de cette situation, cette sorte d’indifférence morale à finalement accepter ce qui est, à se résigner au « c’est comme ça ». Ne sommes-nous pas responsables des causes du mal, de la méchanceté que l’on choisit de ne pas combattre ?

  17. Saint Luc : « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil à toi ! »
    Vouloir faire un salto arrière pour se draper (à bon compte) dans le blanc de l’innocence est audacieux mais risqué. À force de courir matin, midi et soir d’un plateau de télévision à un studio de radio il y a de fortes probabilités de se prendre les pieds dans le bitume. Ne pas réagir quand des propos racistes sont tenus sur une antenne (pire : en associant dans la fange qui coule à flots ininterrompus Danièle Obono et Rokhaya Diallo) c’est être complice d’insultes inqualifiables. Qu’attend le CSA pour siffler la fin de la triste récréation médiatique ?
    C’est un peu facile et surtout tardif de tenter platement de s’excuser en plaignant le manque de vigilance. Dénigrer en permanence, salir sans nuance, se croire spécialiste de tout mais finalement n’être crédible en rien ne saurait contribuer à améliorer le vivre-ensemble.
    Il est toujours plus facile de hurler avec les loups que d’analyser, expliquer, convaincre. Joindre sa voix à celle des oppositions (de gauche et de droite) pour opposer le peuple aux élus c’est alimenter le populisme et faire le lit des extrémistes.
    Critiquer systématiquement le système et ses représentants et après tenter de jouer aux vierges effarouchées, voilà un funeste destin…
    En démocratie, miser sur le chaos pour déstabiliser le gouvernement, c’est proclamer que l’on est dans l’incapacité de le combattre dans les urnes par la qualité de ses arguments. C’est aussi subtil que de couler le navire pour cacher que l’on ne sait pas comment le piloter.
    Si l’on suit ces nouveaux procureurs, chaque décision du président de la République peut être attaquée en justice parce qu’elle ne garantit pas à tous la santé, la richesse et le bonheur éternels. Ce qui fait de « l’employé des Français » un coupable en rupture de contrat.
    Prenez garde, qui sème le vent récolte la tempête.
    À force d’attaquer chaque jour Emmanuel Macron comme si chacun de ses actes ne pouvait être qu’égal à zéro, ses adversaires proclament surtout leur propre nullité. Leurs cris obsessionnels ressemblent aux grincements d’un vieux disque rayé tournant sans fin sur le gramophone de leur jeunesse.
    « La vieillesse est un naufrage » (Général de Gaulle)
    « Faites attention, quand une démocratie est malade, le fascisme vient à son chevet mais ce n’est pas pour prendre de ses nouvelles » (Albert Camus)

  18. Monsieur Bilger, votre billet de ce jour concerne effectivement un problème important de notre temps. Mais vous enfoncez des portes ouvertes. Et sans aller loin pour confirmer ce que vous écrivez, il suffit de lire souvent les commentaires à la suite de vos billets. Beaucoup sont effectivement lamentablement agressifs. Votre parti pris est de tout accepter. Peut-être qu’il faudra pourtant un jour en venir à un filtrage. Filtrage que même des sites libres comme Twitter sont obligés eux aussi de mettre maintenant en place.

  19. @ Romain GALY | 23 décembre 2020 à 12:03
    « Prenez garde, qui sème le vent récolte la tempête. »
    Le destin murmura au guerrier:
    Tu ne résisteras pas à la tempête.
    Et le guerrier répondit:
    Je suis la tempête ! (Jake Remington)

  20. @ Romain GALY | 23 décembre 2020 à 12:03
    « La vieillesse est un naufrage » (Général de Gaulle)
    Pas dans tous les cas ! Même lui se trompait !
    Pour rester jeune, sans y revenir, il suffit de se transformer en spectateur et observer le monde autour de soi et se divertir en le critiquant même si ce n’était pas mieux avant !
    « Fernand Raynaud ne rirait plus »
    Comme Charles de Gaulle, Philippe se trompe !
    Fernand Raynaud aurait une mine de sujets à ridiculiser : des énarques aux masques anti-Covid en passant par les costumes de Fillon, Paul Bismuth, les rois fainéants Chirac et Hollande.
    Les talk-shows TV en particulier, je le vois très bien jouer à la fois Pujadas et ses invités.
    Être quatre philosophes se disputant à propos du grand remplacement !
    Apprécier un barbecue sur un rond-point d’autoroute tout en mimant quelques citoyens et citoyennes dodus vêtus d’un gilet jaune se plaignant de n’avoir rien dont pouvoir se plaindre.
    Devenir Mélenchon haranguant des Insoumis ou se pavanant à la tête d’une manifestation dont il ignore la raison !
    Les écologistes l’auraient ramené au sommet de son art.
    Ah, s’il pouvait revenir !

  21. « Les gens sont méchants et ne peuvent plus se passer de la virulence de la contradiction et de la grossièreté du verbe. » (PB)
    J’ose croire monsieur Bilger que vous ne pensiez pas à Martchi en écrivant cela, Martchi étant, comme tous les intervenants peuvent en attester, le moins agressif, le moins méchant, le moins grossier de ce blog mais le plus tolérant, le plus courtois, le plus diplomate, le plus érudit et le plus savant lorsqu’il apporte une contradiction sur tous les sujets à portée de son clavier (depuis les ampérages électriques de la cathédrale de Notre-Dame de Paris, jusqu’aux vaccins (!) auxquels il va se soumettre sans réticence, après les autres évidemment puisqu’il est trop jeune pour être prioritaire, soutenu en toutes circonstances dans ses contradictions courtoises par sa sélection de liens bleu ciel car, comme dit le dicton, « on n’est jamais mieux servi que par soi-même ».
    En même temps comme dit Manu, y en a d’autres que lui sur votre blog qui « ne peuvent plus se passer de la virulence de la contradiction et de la grossièreté du verbe » ; du coup intervenir sur votre blog monsieur Bilger, relève depuis quelque temps du masochisme.

  22. @ Michel Deluré
    « Et il faut avouer que notre époque s’y prend à merveille pour malheureusement favoriser cet environnement idéal à la propagation du mal, de la méchanceté. Les médias, les réseaux sociaux surtout, envahissants et incontrôlés, se chargent notamment d’être des véhicules particulièrement appropriés de la propagation de ces maux. »
    Les réseaux sociaux ne sont peut-être pas tous très édifiants, mais n’oublions pas non plus le rôle de l’Éducation nationale (qui éduque souvent de travers) dans le développement de la méchanceté, du fait du contenu de certains programmes et du comportement de certains « camarades » voire de certains enseignants qui refusent d’agir en modèles.

  23. Entièrement d’accord avec Wilfrid Druais | 23 décembre 2020 à 00:41
    La grossièreté, la méchanceté et aussi l’ironie, quand elles ne sont pas distillées de manière gratuite, ont tout à fait leur place, dans le vocabulaire et les conversations. Elles expriment les sentiments de celui qui en use, face (par ex.) à un interlocuteur, dont l’opinion, la fausseté ou les postures agacent. Voir les débats télévisés.
    J’y ajoute un élément tout aussi déplaisant, pour ceux qui manquent d’ouverture d’esprit, celui de la répartie, avec lequel il m’est arrivé de… « terrasser » quelques supérieurs hiérarchiques qui ont dû regretter de disposer de plus d’autorité que de culture et d’éducation.
    L’univers des « miss » suscitant autant mon intérêt que le destin de ma première couche, j’en viens à l’encensement, par M. Bilger, du président de la République, dont l’intervention inappropriée à propos du sujet dont il est question, laisse à penser qu’il n’aurait rien de plus urgent à faire.
    On ne lui connaissait pas cette promptitude à réagir sur les questions bassement populaires, quand elles concernent les préoccupations vitales des gens. Voilà où mènent les choix, quand ils sont axés sur des critères aussi subjectifs et farfelus que… la « beauté ».
    Un président à l’indignation tellement sélective qu’il s’est abstenu de commenter le crachat du fils Thuram administré à un « gwer », des plus insignifiants, mais soit ! Foin de commentaires. On s’en voudrait de paraître… méchant…

  24. @ Romain GALY 12h03
    « Ne pas réagir quand des propos racistes sont tenus sur une antenne (pire : en associant dans la fange qui coule à flots ininterrompus Danièle Obono et Rokhaya Diallo) c’est être complice d’insultes inqualifiables.  »
    Danièle Obono (afroféministe d’après son autodescription sur Twitter):
    « Castex, homme blanc de droite bien techno »
    Sur le concept de la « non-mixité »:
    « C’est une pratique qui existe dans beaucoup de mouvements, les mouvements féministes par exemple, les mouvements LGBT. À un moment, de quels outils on se dote pour pouvoir organiser des débats, pour pouvoir échanger et discuter ? »
    Une « démocrate » léniniste:
    « Comme pour toute militante qui se qualifie de « révolutionnaire » – elle se dit « trotskiste » et « marxiste » – se repentir est un aveu de faiblesse, la reconnaissance que l’adversaire a raison »…
    voir:https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/10/07/daniele-obono-une-leniniste-au-c-ur-de-la-machine-insoumise_6055038_823448.html
    Sur Rokhaya Diallo qui a micro ouvert sur toutes les chaînes pour vomir sa haine de la France (racisme d’Etat selon elle) et des Blancs, et qui se plaint, par exemple, que les sparadraps sont racistes !!
    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/celine-pina-rokhaya-diallo-pratique-ce-qu-elle-condamne-c-est-a-dire-l-essentialisation-20201222
    Est-il possible de critiquer ces personnes non pour ce qu’elles sont mais pour ce qu’elles disent qui encourage, s’il en était besoin, le ressentiment de jeunes issus de la diversité contre notre pays… qui se trouve être le leur également ?
    « En démocratie, miser sur le chaos pour déstabiliser le gouvernement, c’est proclamer que l’on est dans l’incapacité de le combattre dans les urnes par la qualité de ses arguments. C’est aussi subtil que de couler le navire pour cacher que l’on ne sait pas comment le piloter. »
    À qui faites-vous allusion exactement ? Soyez précis !
    Je crains que comme beaucoup de macronistes vous ne vous rendiez pas compte qu’une partie du chaos vient de l’incapacité du gouvernement à sortir du pilotage à vue dans tous les domaines et de la doctrine Macron du « en même temps » qui cajole un jour les patriotes et reconnaît qu’il y a un privilège à être blanc le lendemain (totale ineptie) !
    « À force d’attaquer chaque jour Emmanuel Macron comme si chacun de ses actes ne pouvait être qu’égal à zéro, ses adversaires proclament surtout leur propre nullité. »
    L’exercice du droit à la critique et à sa libre expression n’a pas encore été aboli. Il faut donc plus que jamais s’en servir pour stigmatiser les manquements de celui et de ceux qui nous gouvernent.
    En tout cas si Macron est défendu par des Romain Galy, je gage que la campagne de 2022 va être périlleuse !!

  25. @ lucterius
    « Et sans aller loin pour confirmer ce que vous écrivez, il suffit de lire souvent les commentaires à la suite de vos billets. Beaucoup sont effectivement lamentablement agressifs. Votre parti pris est de tout accepter. Peut-être qu’il faudra pourtant un jour en venir à un filtrage. »
    C’est à double tranchant. Compte tenu du filtrage en place sur une large partie d’Internet, je ne suis pas personnellement en mesure de m’y exprimer. Je ne peux en effet le faire sans un relatif anonymat ou pseudonymat. Je ne peux pas non plus répondre aux propos qui, malgré le filtrage sur le Net, restent pour moi excessifs et intolérables. Et pour y répondre, il est bien nécessaire que je sois capable de produire des textes qui frappent mentalement tout autant que ceux que je lis. Le filtrage sur le Net, en large partie, l’empêche. Au fond, il empêche le débat d’idées au profit de la confrontation des sensibilités. Et catalyse ainsi le problème même que le filtrage est censé gérer. Auto-goal.
    Que la majorité du Net soit filtré, si l’opinion majoritaire le souhaite, retournant ainsi à un régime d’expression publique peu glorieux, soit. Mais il y a un gros « mais »: les Etats-Unis et les pays plus libres ont une confrontation bien plus violente des idées (et non pas seulement des sensibilités). La conséquence en est que les idées se forgent dans cette conflictualité, et émigrent à travers les câbles coaxiaux et les fibres optiques transatlantiques pour contaminer le débat en France. Vous aimez les positions racialistes françaises qui résonnent en synchro totale avec les US ? Probablement pas. Comment comptez-vous créer un débat d’idées français qui soit compétitif face à cette invasion US ? Si vous mettez en place un filtrage, vous n’y arriverez pas. Vous serez intellectuellement colonisés. Peut-être est-ce ce que vous souhaitez.
    Si Macron souhaite promouvoir – et renouveler… – les débats sociologiques de haut niveau ainsi que pousser l’étude des religions dans l’université, c’est que le constat de cette invasion intellectuelle a été fait et que les défenses immunitaires intellectuelles de nos sociétés sont trop faibles. Vous ne lutterez pas idéologiquement contre le racialisme US et le radicalisme muslim si vous n’autorisez pas une confrontation d’idées violente. Vous capitulez en rase campagne, même, sans même vous en rendre compte. Au nom de la politesse, de la courtoisie, du respect, et de toute une gamme de bons sentiments qui ne sont pas à la hauteur des enjeux.
    Qu’Internet soit majoritairement filtré ou discipliné, soit. Qu’on éradique terminalement les espaces un peu libres, et cela ne peut que mal se terminer dans le contexte actuel ! En France, nous n’avons pas un respect suffisant pour le débat d’idées: la loi mémorielle sur le génocide nazi entame les libertés académiques, et tout le monde s’en fiche. À tort: c’est un suicide intellectuel à terme, de mépriser les libertés académiques. Qu’on fasse taire les ânes, oui, admettons ; qu’on fasse taire les gens qui pensent – et pas seulement ceux qui ont une patente académique – non, mille fois non.
    En somme: il y a différents contextes pour différentes libertés d’expression. On n’autorise pas la pornographie en maternelle au nom de la liberté d’expression, et ce à juste titre. Par contre, on discipline le débat d’idées jusque dans l’université pour des motifs de décence et de courtoisie et pour des motifs encore bien plus… hum !… discutables. Nous nous en mordrons les doigts.
    En somme, il est inutile de restreindre davantage la liberté d’expression sur le blog de Monsieur Bilger: Twitter fait ce qu’il veut chez lui, et c’est très bien si cela cadre avec la mission sociale que Twitter imagine compatible avec son business model. Mais si on ne défend pas des espaces d’expression un peu bruts de décoffrage dans un contexte où même les libertés académiques sont malmenées de longue date, on se met une corde au cou.
    Ensuite, Monsieur Bilger fait bien ce qu’il veut: il est chez lui, et souverain en la matière.

  26. Michel Deluré

    @ Exilé 23/12 14:07
    L’Education nationale n’est effectivement pas étrangère à cette situation, pour des raisons qui ne tiennent d’ailleurs pas seulement au contenu de ses enseignements, et je l’incluais évidemment dans ce vaste ensemble que j’appelais environnement.
    Mais pour importante que soit son implication, elle n’est pas non plus l’unique responsable de cette déplorable situation.

  27. Une vue trop angélique des rapports humains risque de fausser les jugements et les comportements. C’est une supercherie de croire et de faire croire que si les gens sont mauvais c’est parce que l’internet, la société ou je ne sais quoi les empêchent d’exprimer leur bonté innée ; s’il suffisait de nier ou de considérer comme des anomalies les penchants au mal que nous avons reçus en cadeau à la naissance avec notre agressivité et notre instinct de survie, tout serait plus simple. À prendre les gens pour des agneaux, à faire comme si la paix, l’entraide, la bienveillance et le sacrifice de soi étaient notre état naturel, on rend les gens faux-jetons, sans les rendre plus altruistes pour autant. Et on leur demande l’impossible, ce qui ne rend service à personne.
    Nous naissons à la fois égoïstes et altruistes, intéressés et généreux, mauvais et accessibles à la compassion.
    Tout ce qui fait de nous des êtres capables de vivre ensemble et de coopérer sans trop de hargne demande une éducation, et des efforts constants.
    Toutefois, il faut quand même relativiser, les mauvaises langues ont toujours existé, les moqueries et les insultes aussi. Ce n’est pas génial, loin de là, mais il y a encore bien bien pire dans la malignité. Il ne faut pas oublier qu’on a fini par renoncer à la roue, au pal, au pilori, au gibet et la guillotine. Et que de moins en moins d’humains meurent de faim. Ce miracle s’est produit en un demi-siècle. C’est notre génération qui l’a réalisé.

  28. Voilà de quoi se verser une bonne dose de satisfaction, en se classant bien, du bon côté.
    L’autre jour, récemment, un auteur d’ici parlait des gens qui viennent sur ce blog étaler leur immense culture. Diantre !
    Et si on venait ici parce que, partout ailleurs, il est presque interdit d’avoir des références ?
    Parce que ce qu’on a appris, on en mesure aujourd’hui la portée ?
    Les misses ne viennent-elles sur le plateau exposer leur magnifique plastique et Phidias représentait-il des bancroches ?
    L’art de notre monde mourant, c’est de pouvoir encore draper du rêve épicurien les inévitables mares noirâtres, les fosses barathres où nous abandonnons ce dont nous n’arrivons pas à nous défaire autrement.

  29. @ breizmarbo (@ Robert Marchenoir)
    « J’ose croire monsieur Bilger que vous ne pensiez pas à Martchi en écrivant cela, Martchi étant, comme tous les intervenants peuvent en attester, le moins agressif, le moins méchant, le moins grossier de ce blog mais le plus tolérant, le plus courtois, le plus diplomate, le plus érudit et le plus savant… »
    Eh bien non, tous les intervenants ne l’attestent pas: Marchenoir n’est pas « agressif », « méchant » ou « grossier ». Il est cassant. Ce n’est pas pareil. Il dégonfle les baudruches. Et il le fait effectivement avec une certaine « érudition », manifestée par ses liens bleus délavés qui ont pour but de dissoudre l’ignorance et la mauvaise foi. Je ne souscris pas à l’intégralité de ses positions, mais je souscris à sa démarche.
    « …lorsqu’il apporte une contradiction sur tous les sujets à portée de son clavier (depuis les ampérages électriques de la cathédrale de Notre-Dame de Paris, jusqu’aux vaccins (!)… »
    Mais c’est bien la moindre des choses ! Pourriez-vous commencer par l’en remercier ?
    « En même temps comme dit Manu, y en a d’autres que lui sur votre blog qui « ne peuvent plus se passer de la virulence de la contradiction et de la grossièreté du verbe » ; du coup intervenir sur votre blog monsieur Bilger, relève depuis quelque temps du masochisme. »
    Mais nous sommes tout ouïe à ce que vous exprimiez vos positions pro-ignorance. Pas de souci. Nous avons simplement le droit de souligner ce qu’elles sont manifestement: pro-ignorance et pro-superstition. Où est notre péché, à Marchenoir et à moi-même ?
    Il n’y a pas un seul gros mot dans ce commentaire, et pas une seule attaque personnelle. Dégonfler une baudruche ne constitue pas une attaque personnelle: vous attaquer sur votre physique, votre situation personnelle, ou toute condition sur laquelle vous n’auriez pas vraiment de responsabilité ou de contrôle, ce le serait un peu plus, déjà, dans la catégorie attaque personnelle. Là, y en a-t-il ? Non.
    « Certains affirment qu’on n’oublie jamais son premier amour. Je me souviens pourtant de manière éclatante de ma première détestation, et ai alors ressenti que c’était une puissante motivation pour l’écriture. Ce ne serait pas une détestation qu’il serait pertinent d’évoquer avec vous, mais je m’en souviens très bien ; et c’est ainsi que j’ai appris une distinction fondamentale… De nombreuses personnes ressentent, et en fait affectionnent affirmer, qu’il est plus important d’engendrer la lumière que de nourrir la chaleur. Vous avez peut-être entendu cet aphorisme plein de sagesse. Cela semble bien judicieux, n’est-ce pas ? Probablement du fait que, bien sûr, il n’y a pas d’autres sources à la lumière que la chaleur. D’où pourrait bien provenir la lumière, si ce n’est la chaleur ? Quand vous y pensez… Distinction donc horriblement fallacieuse. Aussi fallacieuse que les positions de ceux qui affirment que, si vous êtes fortement motivé par un sujet, ou si vous avez une implication personnelle dans tel type de sujet, vous ne pouvez de ce fait pas être détaché ou objectif en ce domaine. Je pense que cela est également essentiellement faux. Vous pouvez être dans un état de rage tout en étant parfaitement froid et en position de maîtrise. Au minimum devriez-vous tenter de l’être. Je passe en effet l’essentiel de mon temps dans une humeur massacrante. Et j’espère que cela se voit ! J’en espère, purement et simplement, ôter aux gens toute forme de satisfaction ou de bonheur qu’ils pourraient avoir à vivre au sein de leurs illusions. De plus, j’ai l’arrogance d’affirmer ce que je pense que ces illusions sont. En règle générale, ce sont les illusions réconfortantes. Certains ont des illusions au sujet de personnalités, telles que la femme qui porte le nom de scène de Mère Teresa. Je pense que les gens ne devraient pas être autorisés à se balader tranquillement en pensant « Le Ciel soit loué ! Quelqu’un veille sur les pauvres ! » quand eux-mêmes ne le font pas, et ne proposent pas de le faire, et ne manifestent pas d’intérêt non plus à découvrir qu’elle ne le fait pas non plus ! Je pense alors « OK, je vais corriger cela ». Cela me fait franchir tant de frontières imposées par la complaisance ambiante. Peut-être avons-nous évoqué le Dr. Kissinger ? [hôte de l’entretien: il fut évoqué dans l’entretien, oui] Je vérifie chaque matin, pour bien vérifier que j’ai encore un pouls, si certaines choses m’irritent toujours autant. Est-ce que le New York Times affiche encore en première page ce crétin de slogan « Toutes les informations dignes d’être publiées » ? Oui ! Tout à fait. Ne connaissent-ils pas la différence entre une tautologie et… Oh ! Laissons tomber ! Ils le font encore ! Est-ce que le Washington Post publie encore cet encart honteux dénommé l’horoscope ? Oui ! Ils le publient encore ! Et y a-t-il quelque chose de la part d’Henry Kissinger dans le journal ce matin ? Est-il décrit comme un médiateur, comme le président de Kissinger Associates, ou comme quoi que ce soit d’autre que ce je prétends qu’il soit ? [i.e. un criminel de guerre] Est-ce que quiconque lui a jamais demandé « Avez-vous déjà connu un pays qui se porte mieux d’avoir bénéficié de votre attention comparativement à l’état dans lequel vous l’avez initialement trouvé ? ». Des petites choses comme cela. » — Hitchens (traduction un peu libre).

  30. @ caroff 23/12 à 14h30
    On nous signale que le 21 décembre, Jupiter s’est rapproché de Saturne en une conjonction jamais vue depuis 400 ans (sous Louis XIII).
    Les élans passionnés (lèche Q) de Romain Galy me font imaginer une rencontre prochaine entre Galy et Uranus.

  31. Il suffit pour s’en convaincre, non seulement de constater les terribles attaques antisémites contre April Benayoum (Miss Provence et 1ère dauphine de Miss France) mais aussi les insultes dont Amandine Petit, Miss France 2021, a été victime. La substance, en gros, étant qu’elle serait indigne de représenter la France…
    Serait-il possible qu’on leur eût reproché leur teint un peu pâlichon, ce qui en ces temps troublés dépasse la seule offense à la mode ?

  32. @ Ninive (@ breizmabro @ Robert Marchenoir)
    « Quant à la bêtise pure et méchante elle s’exprime journellement dans les propos tenus dans votre blog, breizmabro vous expose d’ailleurs ce qu’elle en pense. »
    Comment cela ? Nous n’avons plus le droit de dégonfler les baudruches, en France ? Nous n’aurions plus le droit de défendre les vaccins en France ?
    DIKTATÜR !!
    Maintenant, pourriez-vous avoir la délicatesse de mettre noir sur blanc sur ce que vous reprochez aux gens visés par breizmabro, parmi lesquels votre serviteur ?
    J’accepte la critique d’outrance verbale, comme en témoignent les perles que censure Mme Bilger (que je trouve néanmoins assez imagées, comme les dernières que Mme Bilger n’a pas souhaité publier dans ma dernière réponse à Wil). Bien que Mme Bilger censure ces excès, ce qui est entièrement sa prérogative que je ne lui conteste en aucune manière, elle ne censure que très rarement le fond de mes propos. Et je lui en sais gré.
    Mais les critiques d’attaques personnelles ? Je les trouverais essentiellement infondées, bien que je sois ouvert à la discussion à ce sujet, et que je tenterais d’accepter les critiques pertinentes à cet égard. Sur tous les sujets que je mets en avant, y compris mon mode d’expression, je vous invite à me faire part de votre réflexion et de vos agacements. Nous pourrons alors en discuter.
    Mais en l’état, vous ne me reprochez rien de précis. Il ne m’est donc pas possible de me mortifier en guise de pénitence.
    C’est par contre mon droit de ne pas respecter et même de dénigrer les positions d’autrui: cela n’offense aucunement la morale. Et non seulement je ne compte donc pas m’en priver, mais je tenterai de le faire le plus intelligemment et le plus rigoureusement possible, en ignorant les cris d’orfraie tant que rien de sérieux ne m’est reproché.

  33. « Non pas que cette exigence me mette à l’abri de tout. J’ai connu récemment un incident sur Sud Radio où ma passion exclusive de la liberté et de la vérité ne m’a pas rendu suffisamment attentif à la teneur des propos d’une auditrice. » (PB)
    Vous m’avez bien fait rire. Vous aussi sombrez dans le politiquement correct ! Moi homme blanc, patriote, je dois subir des insultes sur mon passé (enfin, celui de mes ancêtres) de la part de personnes à qui la France a offert l’instruction et un travail ?? Je pense que les propos de l’auditrice étaient peut-être caricaturaux mais reflétaient une certaine vérité. J’ai toutes les raisons de penser que mon post ne sera pas publié ce qui justifiera a contrario le politiquement correct…

  34. Jean le Cauchois

    @ breizmabro à 14:06
    « …comme dit le dicton, « on n’est jamais mieux servi que par soi-même » »
    Chère madame, pour encore mieux évoquer les spécificités de votre Martchi, vous pourriez éventuellement demander l’avis d’un Marchenégrosien, ou d’une Marchenégrosienne, disponible parmi les 669 habitants de Marchenoir.

  35. @ F68.10 23 décembre 14 h 59
    Devant l’invasion intellectuelle que vous décrivez justement, une seule solution : l’attaque
    Attaquons la bien-pensance
    Attaquons la repentance
    Attaquons la cancellisation
    Attaquons l’anglicisation
    Attaquons les nouvelles idolâtries (voitures électriques, genres, etc.)
    Attaquons les barbares qui sournoisement détruisent notre France
    Attaquons, attaquons sans filtres !
    Car comme disait Napoléon : « Qui se cache derrière ses fortifications est vaincu »

  36. @ Ninive 23 décembre 18:22
    Un des clones de Martchi a écrit « Marchenoir n’est pas « agressif », « méchant » ou « grossier ». Il est cassant. »
    Wououaaah c’est notre Brice de Nice 😀
    Chacun sa formule comme dit le p’tit chimiste, mais lorsque Martchi dit « Je n’insulte jamais personne. J’argumente » en finissant son argumentation par : « le club des vieilles folles, obsédées sexuelles… » je trouve cela plus goujat* que cassant.
    *définition : Homme rustre, grossier, dont les manières sont sans finesse voire offensantes, volontairement ou non.

  37. @ Claggart
    « Attaquons la bien-pensance – Attaquons la repentance – Attaquons la cancellisation – Attaquons l’anglicisation – Attaquons les nouvelles idolâtries (voitures électriques, genres, etc.) – Attaquons les barbares qui sournoisement détruisent notre France – Attaquons, attaquons sans filtres ! »
    Cela ne suffira pas. Et puis j’aime bien l’anglicisation, moi ! Je trouve même que cela met en lumière certaines de nos faiblesses et que c’est une bonne chose. Le défi est plus profond: les dérives US qu’on qualifie parfois abusivement de post-modernisme ont eu un effet corrosif important dans le corps universitaire américain et anglo-saxon. Parce que certains de leurs arguments sont bons… Malheureusement ! Une résistance a commencé à se mettre en place là-bas. En France, nous sommes devenus des sitting ducks de cette guerre intellectuelle. Comme les Africains devant la corruption. Un réarmement intellectuel est nécessaire, et cela passe forcément par le travail universitaire.
    Notre mandarinat, qui a certes évolué, n’est plus compétitif face à cette déferlante. Et cela nécessite de passer, malgré tout, par une autocritique: nous ne pouvons plus tolérer des phénomènes comme celui du sire Henry, à Strasbourg. Alors, je sais, il y a des gens qui sont attachés à l’homéopathie. Mais il va falloir comprendre que pour rendre les idéologies françaises compétitives, y compris face à la resucée américaine du post-modernisme, il va bien falloir faire une forme de ménage. Ou de dynamisation, comme le dirait Mr. Henry. En somme, la tour d’ivoire craque sous les assauts du post-modernisme. C’est d’ailleurs un de ses objectifs, et le post-modernisme ne s’en cache que peu. Et en joue, même… puisque d’un côté il attaque les présupposés du monde universitaire, tout en bénéficiant des protections qu’on accorde au même monde universitaire.
    Il ne suffira pas d’attaquer la bien-pensance ou la repentance. Il va falloir construire des messages un peu plus profonds qui écrasent les idées en provenance des US. Et la barre est assez haute. Plus haute qu’on ne le croit. Je ne suis pas sûr que tout le monde en soit conscient. Marchenoir et Lucile peut-être. Probablement.

  38. @ breizmabro (@ Ninive)
    « Chacun sa formule comme dit le p’tit chimiste, mais lorsque Martchi dit « Je n’insulte jamais personne. J’argumente » en finissant son argumentation par : « le club des vieilles folles, obsédées sexuelles… » je trouve cela plus goujat* que cassant. »
    Personnellement, je n’utilise que rarement ce type de qualificatif. Sauf, par exemple, quand duvent me joue la carte féminine à répétition ; j’y vais alors un peu cash. Mais force est de reconnaître que vous faites quand même de sacrés efforts pour cocher les cases dans lesquelles « Martchi » vous met en boîte. Ce qu’on appelle effectivement être cassant. On reprend l’historique et on refait l’histoire ?
    « *définition : Homme rustre, grossier, dont les manières sont sans finesse voire offensantes, volontairement ou non. »
    Ce qu’il va falloir comprendre, quand même, un jour, c’est qu’on peut parfaitement être un goujat et être rationnel. Comme on peut tenir les propos les plus délirants en toute élégance. Bref: que la goujaterie, réelle ou feinte ou imaginée, de Marchenoir n’a aucun impact sur les argumentaires en jeu.
    C’est là un message du clone de Marchenoir, qui apprécierait que vous daigniez le mentionner par son pseudonyme. Pour faciliter la vie de tout un chacun, j’entends. Par courtoisie… soit le contraire de la goujaterie. Parce qu’on n’a pas chipé les planches ensemble !

  39. En même temps… que la belle-maman de Daval réclame 360 000 € à son gendre une nouvelle Alexia « apparaît » dans le Tarn.
    Il n’y a pas qu’au Royaume de Danemark qu’il y a quelque chose de pourri, n’est-il pas !
    ___________________
    Ce fut à la Noël 2020 que les Ultras Chrétiens commencèrent à flinguer les gendarmes !
    ___________________
    Président Macron va-t-il mettre cette année pour la dernière fois ses petits souliers présidentiels dans la cheminée ?
    ___________________
    Le fils postillant du conférencier humaniste Thuram met son papa dans ses petits souliers.
    ___________________
    Le 14 janvier apparaîtra un pic dans la production covidienne.
    C’est bien normal !

  40. Robert Marchenoir

    @ breizmabro | 23 décembre 2020 à 14:06
    Quelle inélégance, quelle extraordinaire grossièreté qui est la vôtre, consistant à prendre en otage une prise de position de Philippe Bilger pour prétendre que son article m’est consacré, afin de détourner le sujet du jour, et de remettre au centre de la conversation la vindicte dont vous me poursuivez depuis des mois.
    Quelle grossièreté, de votre part, d’extraire quelques mots de mes anciens commentaires, tenus sur d’autres fils que celui-ci, dont tout le monde a oublié les tenants et les aboutissants, en vous abstenant soigneusement d’en rappeler le contexte.
    Quelle impudence qui est la vôtre, d’omettre les attaques personnelles continues auxquelles vous vous livrez à mon égard, la campagne de harcèlement que vous me livrez sans cesse, en compagnie d’une ou deux personnes ici, laquelle a même conduit un certain commentateur à voler mon adresse mail pour m’inonder de messages de menaces directement chez moi.
    Campagne de harcèlement qui a abouti aux échanges dont vous ne citez malhonnêtement que quelques mots.
    Vous avez recommencé à me troller sans que je vous aie jamais adressé la parole, il y a quelques jours, parce que j’expose des faits qui ont le tort de contredire votre discours victimaire et complotiste sur la pandémie.
    Vous avez oublié de rappeler qu’après une phase de silence de ma part, vous avez accueilli mon retour dans ces pages en regrettant que je ne sois pas mort du Covid.
    Mais ça, bien sûr, ce n’est ni « agressif », ni « intolérant », ni « grossier », ni « insultant ».
    C’est juste une menace de mort qui ne dit pas son nom.
    C’est vous qui m’agressez systématiquement, ici, qui avez systématiquement recours à la provocation et à l’attaque personnelle, parce que j’ai le tort de publier ici des informations et des analyses qui contrarient votre vision du monde.
    Enfin, quand je vous crédite d’avoir une vision du monde, c’est vous faire beaucoup d’honneur.
    C’est surtout que vous n’avez rien à dire, et que cela vous enrage que d’autres ne soient pas dans votre cas.
    Et hypocrite, en plus. Vous avez prétendu il y a peu que vous vous étiez « réconciliée » avec moi, sans me demander mon avis, sous prétexte que vous m’appelez « Martchi ». Épargnez-moi vos réconciliations, et épargnez à tous, ici, vos vagissements d’adolescente mal élevée qui cherche à attirer l’attention.

  41. Les gens sont méchants, c’est un fait établi. Mais ils ne le sont pas tout le temps sinon la vie serait impossible.
    Nous entrons dans la période appelée « la trêve des confiseurs ».
    Catherine JACOB vous fera un petit topo sur la signification de cette belle expression si vous la lui demandez gentiment. Sinon vous pouvez aussi aller sur Internet.
    Ces quelques jours entre Noël et le Jour de l’An où la tradition veut qu’on laisse refroidir les mousquetons, où on rentre les épées dans leurs fourreaux, ne peuvent qu’être les bienvenus sur ce blog qui manque parfois de sérénité.
    Nous aurons besoin de toute notre force physique, mais aussi mentale, avant d’attaquer la nouvelle année qui ne se présente pas sous les meilleurs auspices.
    Allez, on s’embrasse tous et on oublie pendant quelque temps nos petits contentieux.
    Joyeux Noël !

  42. Michel Deluré

    Un tel visage qui vient finalement, dans un contexte si particulier, illuminer ces fêtes de toute sa beauté, peut-il réellement inspirer à certains la moindre méchanceté ?
    Alors, à vous Philippe Bilger, à votre épouse et à tous les intervenant(e)s de ce blog, que cette fête de Noël soit aussi agréable et chaleureuse que possible malgré les contraintes du moment.

  43. @ Achille | 24 décembre 2020 à 10:02
    « Allez, on s’embrasse tous et on oublie pendant quelque temps nos petits contentieux. »
    On s’embrasse avec les masques ?
    J’ai essayé, par facile du tout, qui aurait pu penser qu’on nous obligerait à mettre des masques pour se préserver, un jour de Noël.
    Puisque vous abordez le sujet de Noël, vous qui êtes de l’Est de la France, vous devriez savoir que ce soir commencent les fameuses « Nuits magiques » de la tradition germanique.
    Douze nuits qui vont de la nuit de Noël à l’Épiphanie.
    Des nuits favorables aux phénomènes de voyance, aux rêves prémonitoires, qui annoncent chaque nuit ce qui se passera dans le mois correspondant de l’année à venir.
    Il paraît également, toujours suivant la tradition germanique, que pendant ces nuits, les morts rendent visite aux vivants.

  44. @ F68.10 24 décembre 2020 à 00:53
    Sérieusement, croyez-vous que les « grands esprits » de notre époque – Camus, Péguy, Sartre, Yourcenar et bien d’autres – auraient la même renommée s’ils s’étaient exprimés comme des charretiers ?

  45. Quel retour en arrière. Quel anachronisme cet antisémitisme.
    Il nous replonge dans de sinistres souvenirs où la doctrine hitlérienne consistait à éliminer une race qui ne lui convenait pas.
    Et pourtant, la bête immonde remue encore, elle voudrait sévir à nouveau.
    Soyons sur nos gardes, il convient de la neutraliser fermement.

  46. @ Robert Marchenoir 24 décembre 2020 à 09:05
    Pouvez-vous nous indiquer quel est l’apport de ce message au débat entre nous que souhaite notre hôte sur le thème de la méchanceté ? Hormis qu’il me semble une illustration de ce dont il se plaint et qu’il regrette.
    J’ai la désagréable impression de me retrouver dans la cour de récréation de mon école primaire… À l’époque, le directeur saisissait les deux bagarreurs par l’oreille et les conduisait au coin, les mains sur la tête… Peut-être faut-il créer une « e-punition » ?… Un émoji de dos affublé d’un bonnet d’âne ?…

  47. Bien sûr, attaquer ne suffira pas, car il n’est plus besoin de sacrifices autre qu’un cœur brisé, un esprit broyé, et de laisser au tout-petit qui vient la parole de vérité :
    « 6 (40:7) Tu ne désires ni sacrifice ni offrande, Tu m’as ouvert les oreilles; Tu ne demandes ni holocauste ni victime expiatoire.
    7 (40:8) Alors je dis: Voici, je viens avec le rouleau du livre écrit pour moi.
    8 (40:9) Je veux faire ta volonté, mon Dieu! Et ta loi est au fond de mon cœur.
    9 (40:10) J’annonce la justice dans la grande assemblée; Voici, je ne ferme pas mes lèvres, Éternel, tu le sais!
    10 (40:11) Je ne retiens pas dans mon cœur ta justice, Je publie ta vérité et ton salut; Je ne cache pas ta bonté et ta fidélité dans la grande assemblée. »
    https://www.biblegateway.com/passage/?search=Psaumes%2040&version=LSG
    Joyeux Noël à tous.

  48. Jean le Cauchois

    @ Achille à 10:02
     » Allez, on s’embrasse tous et on oublie pendant quelque temps nos petits contentieux. Joyeux Noël ! »
    Cher Achille, quelle anticipation : vous publiez votre message juste après celui de Robert Marchenoir adressé à breizmabro. Je voulais juste compléter l’information de Tipaza sur « l’après-Noël » germanique, par le « boxing day » des Anglo-Saxons, dont vous trouverez toute la signification sur Wikipédia. Et joyeux Noël à tous et principalement à nos hôtes.

  49. @ Robert Marchenoir 24 décembre 09:05
    Notre Brice de Nice du blog dévoile enfin son vrai visage : un menteur ! Ou alors qu’il me prouve que j’aurais écrit que je REGRETTAIS qu’il ne soit pas mort du covid puisque, bien au contraire je m’en félicitais.
    Mais pour salir tout est bon n’est-il pas ?
    « Campagne de harcèlement qui a abouti aux échanges dont vous ne citez malhonnêtement que quelques mots »
    Marchenoir harcelé ! On aura tout lu… Il est vrai que le Chef n’aime pas la contradiction qu’il considère comme du harcèlement à son égard (Giuseppe a eu son quota d’insultes pour cette raison. Preuves à l’appui).
    Pour le plaisir de tous je vous délivre non pas les « quelques mots » mais le paragraphe en entier, Mary doit encore s’en souvenir…
    « De même, lorsque des vieilles folles obsédées sexuelles passent leur temps à m’insulter, parce qu’elles ont voulu dire m… à la société à l’âge de vingt ans en se mariant en dehors de leur race, et que les conséquences de leur idéologie leur reviennent aujourd’hui à la figure, il peut arriver, après des dizaines d’insultes de leur part, qu’elles se fassent traiter de vieilles folles obsédées sexuelles.
    Et ce n’est que justice. » (Robert Marchenoir octobre 2020)
    Ça on peut dire que c’est de l’argumentation… argumentée 😀
    « Vous avez prétendu il y a peu que vous vous étiez « réconciliée » avec moi »
    À qui et à quelle date ai-je pu écrire cette idiotie ? Mais je ne crains rien vous saurez m’en fournir la preuve.

  50. @ Tipaza | 24 décembre 2020 à 11:23.
    Non je ne connais pas les « Nuits magiques ». C’est une coutume typiquement allemande, à la limite alsacienne, mais pas lorraine.
    Nous en Moselle, par contre, à la place du père Noël, nous avons Saint Nicolas qui est habillé exactement de la même façon (tout en rouge avec une grande barbe blanche) et aussi et surtout le père Fouettard qui l’accompagne, vêtu tout en noir. Ils vont dans les écoles primaires pour savoir quels sont les enfants qui n’ont pas été sages.
    Il faut voir le regard apeuré de nos petites têtes blondes.
    Mais ce jour-là, rassurez-vous, tous les enfants sont sages et ils ont droit à des friandises.
    Hélas ces coutumes ont de plus en plus tendance à se perdre et n’existent plus guère que dans les petits villages. Dommage !

  51. Au diable le « bon sauvage » ! Au diable la bonté innée ! Depuis Abel et Caïn, l’homme naît méchant, jaloux et agressif. La société, tout en exacerbant ce penchant en organisant l’inégalité, le maîtrise plus ou moins par les valeurs, le cadre moral et les contraintes juridiques qu’elle impose.
    D’une culture à l’autre, d’une époque à l’autre, les relations sociales évoluent, du « zen » japonais au suprémacisme afro-américain, de l’amour courtois moyenâgeux au goulag soviétique. Notre XXIe siècle, sous le joug des nouvelles technologies, n’échappe pas à ces évolutions, qui, il est vrai, au moins en Occident, semblent se complaire dans un individualisme forcément nocif à la tolérance et au respect de l’autre.
    La liberté d’expression autorise le propos méchant, le vocabulaire grossier, l’apostrophe insultante. La question est : est-ce une raison pour en faire usage, pour y recourir de manière récurrente ?
    L’expérience, jusqu’à maintenant, avait montré que la méchanceté semble si puissante qu’elle submerge celui qu’elle vise, mais qu’à plus ou moins long terme, elle ne gagne jamais, qu’elle est une preuve de faiblesse plus que d’autorité, la piteuse défense de celui qui, refusant la confrontation des idées, lui préfère l’invective de l’adversaire… Mais le méchant trouve toujours plus méchant que lui et prend la fuite, menacé par les crocs d’un molosse plus hargneux.
    L’essor incontrôlé de réseaux sociaux a libéré la parole… et des flots de haine qui, en un éclair, font mille fois plus de ravages qu’une soirée arrosée au Café du Commerce. Cette fois, harcèlements et messages orduriers ont tué, tuent encore. Il ne saurait être question d’accuser de ces crimes les seuls détraqués qui pratiquent ces armes. Tous ceux qui lisent, regardent, s’amusent d’une vidéo volée, d’une photo humiliante, d’un propos dégradant, sans, un instant, le reprocher à leurs auteurs, sont leurs complices.
    Notre société ne peut plus se permettre bien longtemps que ce déchaînement malsain gonfle encore, au risque de rendre impossible tout retour à sa cohésion. Les vociférations antisémites dont a été victime Miss Provence ne sont qu’une goutte d’eau… Le risque est que celle-là ou la prochaine soit celle de trop…
    Alors, bon gré mal gré, face à cette urgence, il faut oser dire que la haine ne doit plus pouvoir s’abriter derrière la liberté d’expression. Il faut oser décider de mettre en œuvre des mesures limitant la parole de ceux qui, en fait, détournent cette liberté de sa finalité. Loin de laisser place à toutes les opinions, ceux-là n’ont qu’un but, totalitaire : étouffer quiconque ne pense pas comme eux, non en argumentant contre ses idées, mais en le noyant sous les injures, en le désignant à l’opprobre publique… Version électronique des trop célèbres délations…
    Restent les délicats problèmes de la jauge au-delà de laquelle le message – moquerie ici, lynchage là – est haineux, du choix de ces mesures, qui doivent cibler les « hyènes » sans pour autant restreindre le débat, de l’administration de la preuve de la volonté de nuire – la méchanceté est juridiquement indéfinissable – et de « l’autorité » chargée de prévenir d’abord, de conseiller ensuite, enfin de sanctionner si nécessaire.
    Ce dernier point, qui est primordial puisque cette « autorité » dira la norme, est au cœur des réflexions actuelles, y compris de temps à autre sur ce blog. A mes yeux, les pouvoirs publics ne peuvent pas s’exempter d’en conserver la gouvernance. Le Parlement pour fixer la règle, la Justice pour l’appliquer, à l’exemple des lois mémorielles (*). D’autres – et beaucoup d’Etats eux-mêmes – estiment que le régulateur doit être la plateforme, c’est-à-dire ces GAFAM déjà toutes-puissantes. Un autre courant, que défend ici F. 68.10, voudrait que cette responsabilité soit confiée aux « associations » et aux « experts »… autodésignés.
    La solution réside probablement en un savant mélange entre ces trois pôles, chacun conservant ses compétences – et ses défauts – et les mettant au service des deux autres. On peut encore imaginer une autre voie, citoyenne en quelque sorte, qui verrait les utilisateurs des réseaux sociaux eux-mêmes faire le ménage. Si, dès l’émission d’un message « méchant », son auteur était submergé de commentaires le lui reprochant – sans acrimonie, ni menace bien sûr -, il est probable que beaucoup de ces fantassins de la haine hésiteraient tôt ou tard à remettre le couvert. Ceci, ajouté à une constante surveillance permettant d’éliminer d’emblée les messages illégaux pourrait assainir ce bel outil de dialogue, qui, pour l’heure, a pris le mauvais chemin.
    Cette proposition est peut-être utopique, mais qui ne risque rien n’a rien et sa mise en œuvre, en particulier au sein de la jeune génération, friande de ces réseaux sans souvent en percevoir la dangerosité, relève essentiellement d’une prise de conscience que doit susciter l’Education nationale dans le cadre de ses programmes consacrés à la vie civique. En ce domaine, elle peut mieux faire, beaucoup mieux faire.
    Sans oublier la nécessaire exemplarité des « clercs », du Président – « Qu’ils viennent me chercher ! », « les gens qui ne sont rien »,… – au moindre « influenceur ». Si cet échelon-là n’est pas digne, si, au-delà d’incidents inattendus – telle l’intervention soudaine, en direct, d’une auditrice de Sud Radio -, les « clercs » ne « s’empêchent pas », la situation ira de mal en pis, au point d’emporter ce qui nous reste de fraternité.
    (*) En matière de liberté d’expression, l’Amendement n°1 de la Constitution des Etats-Unis m’a toujours paru le meilleur cadre légal et nos lois mémorielles, que l’on pourrait aussi qualifier d’« émotionnelles », impossibles là-bas, autant d’entraves qui, finalement, se retournent contre leur but. Ne décuplent-elles pas la hargne des négationnistes et des antisémites ? N’ajoutent-elles pas à leur jouissance malsaine, le plaisir de braver l’interdit ? La contestation pied à pied de leurs thèses, sans recours à la justice, n’aurait-elle pas eu raison de leurs élucubrations ? Ne seraient-elles pas peu à peu tombées dans l’oubli, alors qu’aujourd’hui, elles restent dans les esprits et se manifestent dans les lieux les plus insolites, tel un concours de reines de beauté ?
    Néanmoins, la situation est aujourd’hui si tendue, en particulier à cause des exactions islamistes et de l’attitude ambiguë de bon nombre de musulmans, qu’il me paraît impossible pour l’heure de se débarrasser de ce carcan. Il est devenu un bouclier qui atténue les coups. Il faut donc faire avec… en attendant des jours meilleurs.

  52. @ Achille 23 décembre 2020 à 14:08
    « Hélas ces coutumes ont de plus en plus tendance à se perdre… ».
    Hélas, la laïcité mal comprise est passée par là… Saint-Nicolas dans une école publique, vous n’y pensez pas !! En Allemagne, Santa Klaus continue à les fréquenter assidument et ses collègues américains, Sankt Niclaus, et anglais, Sant Claus, y sont accueillis les bras ouverts…
    En France, on en est au point que les chaînes TV annoncent le prénom fêté le lendemain sans référence à son saint-patron… Et un procureur de la République, sans rendre public le moindre indice d’un lien entre sa foi et son crime, trouve bon d’indiquer qu’un tueur de gendarmes est « catholique très pratiquant, voire extrémiste ». Entre deux rafales, aurait-il crié : « Dieu est grand ! » ?… En tout cas, le « proc » n’a pas fait état de ce geste terroriste… Où est-ce un parallèle volontaire avec l’islamisme, toutes les religions baignant dans le même obscurantisme aux yeux des « laïcards »… « extrêmes » eux aussi ?…
    Joyeux Noël à tous… sans bien sûr la moindre référence au fait qu’il s’agit d’abord d’une fête religieuse…
    ——————————————————
    @ breizmabro 24 décembre 2020 à 13:41
    Le contenu de ce message que vous adressez à Robert Marchenoir me conduit à vous poser la même question que celle que je lui ai soumise dans mon commentaire de 12 :28.
    Est-il vraiment utile d’entretenir à nos âges de telles polémiques infantiles, en des termes qui se veulent blessants ?

  53. @ F68.10 | 23 décembre 2020 à 23:53
    « Et la barre est assez haute. Plus haute qu’on ne le croit. Je ne suis pas sûr que tout le monde en soit conscient. Marchenoir et Lucile peut-être. Probablement. »
    J’espère pour eux, non en fait j’en suis sûr, que Mme et M. Bilger mesurent l’éclatant honneur que vous leur faites en daignant honorer ce blog de votre immense présence et surtout de vos commentaires érudits, éclairés, savants, objectifs, courtois et surtout brefs.
    Vous dominez de tellement haut la masse médiocre des autres intervenants, votre compréhension aiguë de tous les sujets quel que soit le domaine impressionne, et tout ceci dans un style impeccable, un parfait respect de la langue française, une sobriété et un esprit de synthèse peu communs qui rendent vos interventions courtes, jamais vulgaires.
    Quelle chance nous avons.

  54. @ Serge HIREL
    « Sérieusement, croyez-vous que les « grands esprits » de notre époque – Camus, Péguy, Sartre, Yourcenar et bien d’autres – auraient la même renommée s’ils s’étaient exprimés comme des charretiers ? »
    Peut-être, mais je persiste à ne pas être impressionner par le préciosité et l’intellectualisme grand public. Si on me parle d’existentialisme, que je trouve être une position bancale, je ne pense pas « Camus » ou « Sartre », mais Søren Kierkegaard. J’aime beaucoup l’aristocratisme intellectuel de Deleuze, mais je trouve que son mode d’expression casse la portée de ses propos. Je trouve très honnêtement qu’on en fait trop en France.
    « Ne soyez pas ambigu, ne soyez pas trop verbeux mais bref, ordonnez vos pensées, et évitez l’obscurité de l’expression sont les quatre maximes des bonnes manières. Et je pense qu’elles sont fréquemment enfreintes. De fait, il y a certaines écoles de pensée en philosophie, pas que je sois en sympathie avec elles, où elles sont plus ou moins systématiquement enfreintes. Je ne sais pas si je vous ai raconté cette histoire, mais j’ai eu, fut un temps, cette conversation avec un célèbre philosophe français, qui est un ami personnel. Et je lui ai demandé: « Why do you write so badly ? » – « Pourquoi tu écris si mal ? » Et il me répondit « Écoute, si j’écrivais aussi clairement que toi, les gens à Paris ne me prendraient pas au sérieux, tu sais… Ils penseraient que c’est infantile, que c’est naïf. » C’était Michel Foucault. Un bonhomme très intelligent, qui écrivit un tas de très bonnes choses. Mais, en règle générale, il écrivait simplement comme un cochon. Quand vous l’écoutiez donner un cours à Berkeley, il était limpide, aussi clair que je le suis. « Alors pourquoi n’écris-tu pas clairement ? » – « Eh bien, en France, ce serait vu comme quelque peu infantile et naïf si j’écrivais clairement ». Et je lui dis: « Allons donc ! Tu te moques un peu de moi ! Dis-moi précisément pourquoi tu écris si mal ! Parce qu’à l’oral, tu es tout aussi clair que je le suis ! » Et il me répondit – « En France, il faut faire au moins 10 % incompréhensible. Autrement, les gens n’accorderont pas de crédibilité à la profondeur. Ils ne croiront pas que tu es un penseur sérieux. » Et j’ai donné une série de conférences à Paris au Collège de France, avec un autre philosophe français très célèbre en tant qu’hôte: Pierre Bourdieu. Et j’ai raconté cette histoire à Pierre. Que pensait-il de cela ? Il me dit: « C’est pire que 10 %. Plus proche de 20 %. » Et je dois bien dire que, si vous lisez Bourdieu, ouais… 20 %… au moins. J’admirais Bourdieu, et je pense que c’était un grand bonhomme, et, à l’oral, aussi clair que vous ou moi. Mais j’ai une fois mis au programme un de ses livres pour un cours que j’enseignais à Berkeley, Le Sens Pratique, et mes étudiants ne pouvaient pas en distinguer la queue de la tête, et pour vous parler vrai, même moi ai du mal à discerner le sens de ses propos. Vous pouvez donc y jeter un coup d’oeil: The Logic of Practice est le titre de la traduction anglaise. C’est au sujet du « background », ou ce que j’appelle le « background », et j’ai pensé que la conception du background d’un autre intellectuel… Bourdieu et Foucault écrivaient donc une sorte de franco-teuton. Qui était très obscur. À sa décharge, Foucault est devenu plus clair avec le temps. Et, en fait, il confessa à un de mes amis qu’il préférait la vie en Amérique, car il pouvait écrire plus clairement. Il affirma à Yves Michaud: « Si je parlais mieux anglais, je déménagerais de manière permanente aux États-Unis. » Mais son anglais n’était vraiment pas assez bon. Quoi qu’il en soit, il y a bien des cas où la maxime de la clarté – n’être ni obscur ni ambigu – est systématiquement enfreinte. Et je pense que la philosophie allemande en porte une lourde part de responsabilité. Voyez-vous, il fut un temps, quand j’apprenais le français, où le slogan était « Ce qui n’est pas clair n’est pas français ». Cela a été abandonné dans le domaine de la philosophie française, et une large partie en est très largement obscure. » — John Searle, sur l’obscurantisme continental.
    Il n’y a qu’en France où on s’extasie sur le fait que Yannick Agnel, après avoir torché les JO en nage libre, nous sorte « Je viens de finir le Monde des Ā de Van Vogt ». Bon, c’est très bien, Yannick, je ne le reproche nullement ; mais bon, il y a quand même de quoi se poser des questions sur l’esprit français.
    Que Phelps ait ses poussées de délinquance, que Perelman soit un gros dégueulasse, que Ramanujan voie une déesse dans ses rêves ou que Bukowski ne soit pas un modèle de décence ne leur enlève en aucune manière de la crédibilité. Le langage est un véhicule de la pensée, pas un critère esthétique révélateur de la valeur d’une pensée.

  55. @ breizmabro (@ Robert Marchenoir)
    « Pour le plaisir de tous je vous délivre non pas les « quelques mots » mais le paragraphe en entier, Mary doit encore s’en souvenir… « De même, lorsque des vieilles folles obsédées sexuelles passent leur temps à m’insulter, parce qu’elles ont voulu dire m… à la société à l’âge de vingt ans en se mariant en dehors de leur race, et que les conséquences de leur idéologie leur reviennent aujourd’hui à la figure, il peut arriver, après des dizaines d’insultes de leur part, qu’elles se fassent traiter de vieilles folles obsédées sexuelles. Et ce n’est que justice. » (Robert Marchenoir octobre 2020)
    Ça on peut dire que c’est de l’argumentation… argumentée 😀 »
    Apprenez à mettre un lien bleu délavé pour que tout le monde puisse prendre connaissance de l’intolérable offense qui vous a été faite. Faut qu’on le fasse pour vous ?
    Parce que effectivement, dans ce paragraphe, Marchenoir prétend – et argumente, oui… – que sa position est justifiée. Ce paragraphe ne témoigne que de cela. Rien de plus. Pour discerner si Marchenoir a tort sur ce point, un lien bleu délavé est, au minimum, nécessaire.
    J’attends.
    « Ceux qui sont déterminés à être offensés découvriront éternellement de la provocation n’importe où. Il n’est pas techniquement possible de s’ajuster éternellement pour plaire aux fanatiques, et c’est dégradant de ne serait-ce que le tenter. » — Christopher Hitchens
    Le propos vise davantage les djihadistes qui décapitent pour blasphème ; mais sur le fond, il s’étend à une large gamme de comportements humains visant à éternellement ressasser les offenses verbales qu’on leur fait. Mais si vous m’expliquez que Marchenoir vous a cognée ou séquestrée, je risque d’avoir un peu plus de sympathie.

  56. @ GDAT13
    « Quelle chance nous avons. »
    C’est gentil.
    Et maintenant que vous avez manifesté votre irritation devant mon intellect, naturellement supérieur, pourriez-vous tenter de contredire mes propos avec des arguments ? Cela ferait avancer le schmilblick.

  57. @ F68.10 24 décembre à 16 10
    Votre message est intéressant… mais ne répond pas à ma question… que je réitère donc. Il y a un juste milieu entre la grossièreté et la préciosité. Connaissant votre précision, « peut-être » me semble très insuffisant.

  58. Bonsoir Philippe,
    Trois beaux sujets, reliés les uns aux autres.
    Le courage, l’humour, la méchanceté.
    Votre « dépit » face à votre réaction à l’antenne de Sud Radio est un exemple en or illustrant vos trois billets.
    Votre « déception » vient-elle de ce manquement à ce que vous appréciez, l’expression d’un fond rendu moins perceptible par l’utilisation « circonlocutrice » des mots, ou par la constatation d’une nature qui, lorsqu’elle ne prend pas le temps de se protéger de ses manques par une surutilisation du langage, se révèle comme elle est, à cette occasion méchante ?
    L’humour, après tout vous en faisiez, tombe parfois à plat. C’est l’auditoire qui en décide.
    Quant au courage, ce serait moins de s’opposer à soi-même, dans une contradiction interne, facilitée par ce penchant naturel à discourir, qu’à l’autre, celui qui n’a plus de limites.
    La spontanéité révèle.
    C’est sain parfois de se rappeler qu’on est un animal instinctif. Ça régénère le discours 😀
    La méchanceté.
    J’ai déjà parlé de ce voisin d’enfance, bistrotier de son état, devenu un ami dés que j’ai eu l’âge de vider des chopines chez lui.
    Des discours à la pelle, trop d’arabes, trop d’impôts, les socialos ces enc*lés, qu’on refoute tous ces immigrés à la mer sur un bateau à fond plat.
    Chez lui, une fois le service terminé, à sa table personnelle, rond de serviette permanent pour Mohamed, Amrani, Taieb … les actes valent plus que les paroles.
    Il avait fait la guerre d’Algérie et ne parlait qu’à demi-mot de ce à quoi je n’ai pas vraiment su s’il y avait participé, les fameuses corvées de bois.
    Je sentais de la réprobation quand il abordait ces sujets, lui qui à l’époque jeune boulanger s’était fait coller une arme dans les paluches pour aller crever de trouille dans les Aurès.
    Était-il méchant, lui qui parlait surtout pour dire des conner*es qui m’enchantaient par leur bêtise volontaire ?
    Ou était-ce ces politiciens, les grands humanistes, Mollet, Mitterrand… qui une fois balancés ces jeunes gens dans la tourmente les traitaient par la suite de « tortureurs », mauvais français …
    Cette France gaullienne que certains vantent, qui accueillit si mal les pieds-noirs et abandonna les harkis aux bouchers, gentille ?
    Ceux-là, les politicards, s’exprimaient bien, vocalises et tremolos remplis d’humanité. Des mots choisis, policés.
    Les autres, citoyens ordinaires, qui avaient mis leur vie en danger, n’avaient que leurs mains et leur courage pour s’en sortir.
    Méchants parce qu’ils disent des gros mots ? La vulgarité, la vraie méchanceté ? Celles des « cultivés » qui n’ont ni humanité dans les actes ni considération pour ceux qui ne sont rien ?
    Les sans-grade leur disent leur désamour avec des phrases moins ampoulées, confondues par vous avec de la méchanceté.
    Bonnes fêtes à vous et Mme Bilger qui ne manque jamais de corriger mes trop grosses grossièretés quand mes mots sont trop en dessous de ma pensée ; qu’elle soit éternellement remerciée.

  59. @ Serge HIREL 24 décembre 15:46
    « Est-il vraiment utile d’entretenir à nos âges de telles polémiques infantiles, en des termes qui se veulent blessants ? »
    Il semblerait que pour vous, se faire traiter de « vieilles folles obsédées sexuelles » sur un blog ne doit pas être une insulte mais une discussion entre gens de bonne famille.
    Non monsieur, les mots on un sens.
    Quand Marchenoir dit « parce qu’elles ont voulu dire m… à la société à l’âge de vingt ans en se mariant en dehors de leur race… »
    …ce n’est pas par esprit polémique, c’est ce qu’il pense. Vraiment.
    Personnellement je me suis mariée avec un Breton, me suis-je mariée en dehors de ma « race » ? (Bon, certains ici pourront le dire MAIS avec humour ;))
    Vous me faites penser à Jean-François Kahn lorsqu’il avait conclu que l’affaire DSK n’était qu’un « troussage de domestique ».

  60. Jean le Cauchois

    @ breizmabro
    Juste un petit mot d’avant-Noël pour ma paparazette de toujours. Il semblerait que vous ayez des divergences de compréhension avec la marchenégritude, qui peut se définir simplement en transposant légèrement mon vieux Larousse, comme « l’ensemble des valeurs culturelles et spirituelles propres aux Marchenoir, et revendiquées par eux (cette notion, qui retourne en positif ce que le terme « marchenègre » a de péjoratif, est due à Léopold Sédar Senghor et à Aimé Césaire). Pas d’inquiétude. Ressortez votre vieux et fidèle Hasselblad, et faites-vous des photos-souvenirs avec vos petites-filles, avant qu’elles ne grandissent.

  61. @ GDAT13 24 décembre 16:00
    « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément »
    Du coup, rien à ajouter.
    Si : merci !

  62. @ breizmabro 24 décembre 2020 à 18:04
    Merci de ne pas tenter de me faire entrer dans vos démêlés avec Robert Marchenoir. Merci également de ne pas essayer de m’entraîner dans une polémique avec vous, que vous ne manqueriez pas d’alimenter si je répondais à votre message. Elle serait totalement stérile pour éclairer le débat lancé par notre hôte.
    Je dis simplement que tenir des propos blessants, odieux si vous voulez, et y répondre sur le même ton ou presque n’améliore pas la qualité de ce blog, pourtant de bien belle tenue. Je dis simplement qu’entre nous, même si nous sommes en total désaccord, la méchanceté n’a pas sa place. Le dialogue peut ne pas être courtois, tout en restant civil. La réponse peut être ferme, tout en restant dans les clous de la bienséance.
    Quant à vos épousailles bretonnes, elles ne seraient répréhensibles que si, la bague à peine au doigt, vous n’ayez pas aussitôt clamé, à l’unisson de votre dulcinée, que « le Couesnon, dans sa folie, a mis le Mont en Normandie, mais lorsqu’il va reprendre raison, le Mont redeviendra breton »… Foi de Breton d’origine, votre pseudo serait une usurpation !

  63. @ breizmabro (@ Serge HIREL @ Robert Marchenoir)
    « Il semblerait que pour vous, se faire traiter de « vieilles folles obsédées sexuelles » sur un blog ne doit pas être une insulte mais une discussion entre gens de bonne famille. Non monsieur, les mots on un sens. »
    Ouh là là… on sent que la ménopause est mal passée ! Veuillez pardonner mes métaphores médicales: c’est devenu une seconde nature au fil du temps. Alors traitons donc plutôt le fond du sujet:
    Je vous avais suggéré de nous fournir un lien bleu délavé pour que nous puissions examiner les propos en question. Vous ne l’avez pas fourni. Alors voilà, dans ma grande bonté, ledit lien bleu délavé, qui nous permet de remonter dans le temps et la discussion. Ne m’en remerciez pas ! C’est bien naturel… bien que cela illustre votre fainéantise. (Y voyez-vous là une attaque personnelle ? Dites-moi… que j’apprenne enfin à marcher sur des œufs…)
    Remarquons que nous avons des propos peu amènes de Mary Preud’homme à l’égard de Marchenoir ici et . Quelques coups de griffes perclus de bouffées hormonales ici aussi. V’là aussi un zeste de sexisme mal placé, un dégueulis de mépris ici et ainsi qu’une dénigration par l’indifférence gratuite ici et de la part de duvent. Une touche, aussi, de sectarisme pro-femmes ici et une bonne dose de dégueulasserie ici de la part de breizmabro.
    Voilà. J’ai fait la liste des dix premières micro-agressions – antérieures aux propos cités de Marchenoir – à traiter pour que nous commencions à vider l’abcès au sujet du « club des vieilles folles ». Ensuite, il faudra remonter jusqu’à la frappa-dinguerie du « débat » que nous avons eu au sujet de l’hydroxychloroquine et de Didier Raoult pour commencer à prétendre à l’exhaustivité au sujet de ces micro-agressions.
    Personnellement, je me sens plus offensé par le dénigrement par Mary Preud’homme de certaines disciplines comme ne relevant pas de la créativité, mais bon, faut croire que toutes les offenses ne se mettent pas sur le même plan.
    Je vous laisse donc méditer cette phrase: « Ceux qui sont déterminés à être offensés découvriront éternellement de la provocation n’importe où. Il n’est pas techniquement possible de s’ajuster éternellement pour plaire aux fanatiques, et c’est dégradant de ne serait-ce que le tenter. »
    Maintenant, si vous tenez à ce que nous établissions des règles de bon comportement – en tout cas avec moi – c’est négociable. À vous de voir si vous y tenez.
    « Vous me faites penser à Jean-François Kahn lorsqu’il avait conclu que l’affaire DSK n’était qu’un « troussage de domestique ». »
    Cette comparaison est complètement infondée. Prétendez-vous avoir été agressée sexuellement par Marchenoir sortant de sa douche en peignoir léopard ? Allez-y doucement avec les hyperboles si vous voulez décemment qu’on traite la thématique des micro-agressions.
    Remarquons que nos interactions avec vous tournent assez fréquemment autour du statut de votre orientation sexuelle. C’est quelque peu pénible, encore une fois, d’avoir à vous expliquer que nous aimerions bien que ce soient des arguments qui soient évoqués plutôt que la question du genre. Vous remerciant pour votre lecture.

  64. Robert Marchenoir

    Je vois que le troll breizmabro a réussi son opération, qui consiste à détourner l’espace de commentaires d’un blog pour le transformer en espace de règlement de comptes personnel avec moi, déterrant des extraits de mes commentaires vieux de plusieurs années. Y compris certains adressés à des tiers.
    Je rappelle pourquoi le trollage est considéré comme un crime sur Internet : le troll gagne toujours. Il est impossible à contrer.
    Soit vous laissez le troll détourner la conversation, provoquer et agresser tout le monde, et alors le mal est fait.
    Soit vous lui répondez, alors qu’il ne cherche que ça, et la provocation repart de plus belle, le troll se retrouve au centre de l’attention (c’est son but), il multiplie les attaques personnelles, dresse les gens les uns contre les autres, le billet ou le sujet du moment sont oubliés : le sabotage est complet.
    C’est, comme je le disais tantôt, une prise d’otages.
    Face à une telle perversité, il n’y a pas de bonne solution. Soit vous ignorez le troll (c’est ma politique la plupart du temps à l’égard de la vieille folle hystérique breizmabro, et de quelques autres). Et alors, c’est la prime au malfaiteur, l’impunité du semeur de zizanie.
    Soit vous lui répondez (ce à quoi je me résous de loin en loin), et vous avez le résultat sous les yeux.
    Rappelons aussi en quoi consiste le trollage. Trollage ne veut pas dire : propos des personnes que je n’aime pas sur Internet. Le trollage se caractérise à la fois par son but, et par ses moyens.
    Le but est de faire dérailler la conversation, d’enterrer le sujet d’origine (ou les sujets ultérieurs abordés par rebond), de semer la zizanie, de dresser les commentateurs les uns contre les autres, de se livrer à des provocations et de faire sortir les gens de leurs gonds : on suscitera alors des répliques desquelles on tirera prétexte pour envenimer encore la situation, et ainsi de suite.
    Les moyens sont simples : il suffit de ne jamais parler du fond du sujet en débat, d’éviter tout argument réfutable, et de se concentrer sur des attaques personnelles (par définition irréfutables).
    Cela, c’est le troll ordinaire.
    Il y a pire encore, c’est le troll français. Celui-là est encore plus pervers, et il applique des méthodes que je n’ai constatées nulle part ailleurs.
    Il en est une, absolument imparable, qui consiste à déterrer des propos tenus par la cible sur un autre fil, à une autre date, et à se livrer à des attaques personnelles sur ce motif.
    Évidemment, aucun des lecteurs présents ne se rappelle le contexte, le sujet ni les arguments des uns et des autres. Le troll a le champ libre pour diffamer à plaisir.
    Le prix de la réplique atteint alors des sommets : il serait possible, à la cible visée, de rappeler le contexte, mais le travail nécessaire dans ce but serait monumental ; tandis que l’ennui procuré au reste de l’assistance serait maximal.
    On voit par quel processus terroriste le troll impose sa loi et sabote les échanges en cours. Le troll mène la guérilla de celui qui n’a pas les moyens de s’opposer à la loyale : une dépense d’énergie minimale lui suffit pour infliger des dégâts maximum.
    Il y a même une tactique encore plus perverse, qui consiste à aller chercher des propos non seulement anciens, mais tenus sur un autre blog — dont évidemment les lecteurs n’ont jamais entendu parler.
    Il m’est arrivé, à deux reprises, d’être poursuivi de blog en blog, de cette manière, par un troll qui me reprochait sur l’un les propos que j’avais tenus sur l’autre. On imagine la perplexité des tiers.
    On relèvera qu’il s’agit là de méthodes de gauche. C’est ainsi que procède le politiquement correct, partant à la chasse de propos tenus il y a des années, sortant quelques mots de leur contexte, et s’en servant pour procéder à ce que les Anglais appellent des « assassinats de personnalité » (« character assassination »). C’est le mécanisme fondamental du « woke », de la « cancel culture ».
    Inutile de dire que je confirme à 100 % la pertinence des propos qui me sont imputés par le troll breizmabro. Ils étaient parfaitement justifiés, et je suis disposé à les tenir à nouveau, si l’on se livre à nouveau, à mon encontre, à des méthodes déloyales.
    Rassurez-vous, je ne m’emploierai pas à en faire la démonstration ici. Il y a de mauvais perdants qui ne peuvent se résoudre à tourner la page, et qui marinent éternellement dans l’acide de leur ressentiment. Je ne peux rien pour eux.

  65. @ breizmabro (@ GDAT13)
    « Du coup, rien à ajouter. Si : merci ! »
    Chère et tendre avatar de l’hypocrisie et de la discorde, ne comprenez-vous pas que ce n’est pas en ne mentionnant pas mon pseudonyme que vous échapperez à mon regard scrutateur ? Il va bien falloir que nous commencions un exorcisme en bonne et due forme.
    La citation que vous avez mentionnée n’est ni de GDAT13, contrairement à ce que vous laissez croire, ni même de moi ou de John Searle que je cite. Vous ne la tirez de votre chapeau que parce que cela vous arrange. La position de GDAT13 est de plus très facile à réfuter: il ne s’agit que d’un vague mouvement d’humeur qui n’apporte rien sur le fond. C’est tout ce qu’il convient d’en dire.
    Et il serait sympathique que vous ne m’enjoigniez pas à me répéter, comme ci-dessus. Vous avez en effet déjà du pain sur la planche pour vous justifier de vos bassesses avant de projeter votre acrimonie sur les autres comme s’il s’agissait de la leur.
    ———————————————————
    @ Robert Marchenoir
    « Le troll gagne toujours. Il est impossible à contrer. »
    Je ne pense pas que ce soit impossible.
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    @ Serge HIREL
    « Votre message est intéressant… mais ne répond pas à ma question… que je réitère donc. Il y a un juste milieu entre la grossièreté et la préciosité. Connaissant votre précision, « peut-être » me semble très insuffisant. »
    Il convient en effet d’éviter de faire progresser la grossièreté pour le simple plaisir de la grossièreté. Mais la grossièreté peut tout à fait être utile: South Park est de très mauvais goût, mais cela permet de frapper les esprits, et nombre de messages sociaux plus ou moins utiles peuvent circuler en utilisant ainsi la grossièreté comme medium.
    Quant à la société française, elle est assez hostile à la grossièreté en général, et il est excessivement rare de voir un intellectuel faire assaut de grossièreté pour faire passer des thèses et en retirer un crédit social. Plutôt l’inverse. Je ne sais pas si je réponds, là, à votre question.
    Mais cela ne change rien au fait que l’excès de politesse et de déférence est tout aussi dommageable que l’excès de grossièreté. Cela peut éventuellement favoriser – ou plutôt ne pas handicaper – le crédit social d’une personne que d’être plus déférent et poli que nécessaire. Mais si l’intolérance à la grossièreté est excessive, cela procure aussi une forme de protectionnisme intellectuel indu à des gens qui mériteraient pourtant bien que leurs idées, si ce n’est leur crédit social, soient mises à l’épreuve.
    La courtoisie, la politesse et la déférence sont nécessaires pour que, par exemple, des silos d’organisation et d’efficacité, comme les entreprises, existent. Mais elles ne doivent jamais être absolues. Et, dans l’espace public, la grossièreté doit être en partie limitée pour ne pas gâcher les plaisirs des sens, mais guère plus.
    Par contre, dans le véritable débat intellectuel, tous les coups devraient être permis. Simplement parce que, si des attaques personnelles portent, cela signifie que nous ne sommes plus dans un débat entre intellectuels. Et la grossièreté, généralement véhicule de l’irrévérence, ne devrait alors être vue que comme un artifice rhétorique, ni plus ni moins. En somme: rien de bien dangereux.
    Si la grossièreté est considérée dangereuse, c’est que, paradoxalement, nous sommes dans un cercle de gens qui ne sont pas assez bien éduqués pour ne pas accepter que leur autorité puisse ne pas être révérée. C’est lorsqu’elle n’est plus considérée dangereuse qu’elle en devient inutile, superflue, et qu’elle disparaît de ce fait.
    Mais comme vous le voyez dans le débat actuel entre économistes au sujet des questions d’annulation de dette, les noms d’oiseaux fleurissent. Nous en sommes donc très loin, de cette inutilité superflue de la grossièreté. C’est ainsi.
    Quant à la situation sur les réseaux sociaux… il serait temps qu’on définisse un peu plus précisément ce que signifie la « haine ». Quand on va restreindre l’expression de la « haine », que va-t-il se passer ? C’est la grande question… Sans nécessairement confier la résolution de ce problème à l’Education nationale, ce que vous semblez suggérer, il va bien falloir qu’une prise de conscience ait lieu dans l’opinion publique permettant de distinguer « attaque personnelle » de « critique de l’autorité » et même de distinguer entre « critique des idéologies religieuses » et « attaques contre des lieux de cultes ». Je ne suis pas certain que tout le monde ait intérêt à ce que ces distinctions soient bien comprises !
    Ce qui est terrifiant, c’est que ces distinctions de base – mais alors vraiment de base – ne sont toujours pas internalisées dans la conscience de gens. Je pense donc surtout qu’il faut commencer à être discursivement intolérants avec ceux qui échouent à faire ces distinctions. Le paradoxe en est que pour protéger une réelle tolérance des idées et des croyances, il faille promouvoir une forme d’intolérance au niveau conversationnel.
    Ce qui nous amène dans un domaine bien plus dérangeant, mais qu’il faudra nécessairement aborder un jour, au sujet des formes que l’intolérance discursive est amenée à prendre pour in fine défendre la réelle tolérance.

  66. Les nations dignes de ce nom sont celles qui n’acceptent pas l’humiliation :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_des_Fourches_Caudines
    C’était pour le plus ancien, par contre, tout le monde se rappelle la Reconquista, la résistance solitaire de la Grande-Bretagne puis la décolonisation.
    Donc oui, aucune nation ne doit être bonne perdante dans tous les cas si elle veut vivre. Cela pour dire que la rancune n’est pas forcément la chose abominable qu’on prétend parfois.
    Ce n’est pas comme la trahison, la soumission et la tyrannie pour rappeler des évidences parfois oubliées.
    Je dirais qu’une nation doit être bonne perdante quand elle a et le force et le droit contre elle. Débarquement et bombe atomique, il faut ce qu’il faut, les Américains ont eu absolument raison de sévir.
    L’anachronisme d’historiens de faire comme si on avait gagné la guerre ! Au moment de se battre, on peut toujours perdre, il ne faut pas lâcher sa proie qu’elle ne soit vaincue et soumise. Le ressentiment de ceux qui en veulent au vainqueur parce qu’eux-mêmes ne le sont pas… Mais qu’ils imaginent le monde dystrophique où l’Axe aurait gagné ! Enfin non, incapables, ceci dit les uchronies ne sont pas faites pour les chiens.
    Maintenant, il y a la sortie de guerre… Comment se réconcilier ? Contrairement à d’autres, je pense qu’il est bon de demander pardon quand on est en tort.
    C’est certes infiniment désagréable… Eh bien, ne voilà-t-il pas une motivation pour essayer de ne plus être injuste à l’avenir ?
    Et si la nation en tort ne le fait pas ? Alors, elle n’a pas à se plaindre des reproches des autres : qui ne se désinfecte pas peut bien attraper quelque infection. Ce n’est pas obligatoire, mais ça arrive.
    La Russie se plaint souvent que ses voisins penchent vers l’Occident, mais elle y intervient… Et on peut chercher la repentance russe.
    Comme vous pouvez le lire : « pas de rapport coupable avec le passé ».
    https://www.cairn.info/revue-politique-etrangere-2007-5-page-5.htm
    Et cela ne vaut pas que pour l’ère soviétique et pour la Pologne, savoir des problèmes médiatisés :
    http://french.peopledaily.com.cn/International/6494737.html
    Comme dit dans le premier lien, les Russes sont dans la « catastrophe évitée » : ça ne va pas du tout, ils ne voient pas les catastrophes qu’ils ont eues… Comment pourraient-ils donc les surmonter ?
    A mon avis, quand on voit les Russes, on doit les prendre comme contre-exemple et reconnaître ses torts quand on en a, en France, on dira : le génocide vendéen. Qui est la racine des génocides modernes, soit dit en passant…
    Nos leçons de morale quand on ne reconnaît de tort qu’envers ceux qui peuvent nous en faire et non des gens pacifiques, cette auto-complaisance est de la même eau que celle envers les régimes autoritaires et en est, je crois, une source : entre descendants d’assassins sans repentir et assassins actuels, on se comprend comme un vieux qui ne peut plus nuire vit par procuration dans les exploits d’un vaurien moins décati ou moins revenu à la raison que lui.
    Maintenant, quand les torts sont partagés, c’est un chouïa plus compliqué : comme les descendants des conquérants refoulés par la Reconquista ne se sont pas excusés, il ne me semblait pas dû que les colonisateurs refoulés des pays arabes s’excusent.
    A moins qu’il y ait de bonnes et de mauvaises colonisations ? Cependant, grande bonté d’âme, les nations ayant colonisé les pays à dominante musulmane se sont excusés.
    Pour autant, cela n’a pas apaisé nos mauvais voisins méditerranéens. Ne voilà-t-il pas qu’ils mêlent ressentiment de « décolonisés » et fanatisme islamiste ? Cela prouve qu’il ne faut pas faire plus avec eux que d’échanger leur pétrole et diverses matières premières contre… eh bien, tout ce qu’on veut dans la limite de ce qu’ils ne peuvent pas, ou pas trop, retourner contre nous.
    A l’inverse, les Vendéens ont subi un génocide :
    https://www.editionsducerf.fr/librairie/livre/2859/vendee-du-genocide-au-memoricide
    Un génocide : c’est prouvé, je ne vais pas lire le livre à votre place.
    Et en plus, on a dénié le fait, tué la mémoire, d’où le néologiste bien venu de mémoricide.
    En passant, pour l’amour de la vérité et la reconstruction de l’identité vendéenne, cela devrait être reconnu… Et déploré, avec toute la repentance requise pour un génocide qui est un auto-génocide, comme avec les khmers et au Rwanda : ne nous croyons pas en dehors, regardant les autres de haut, de ce que nous avons inauguré pour l’ère moderne, d’accord ?
    Les Vendéens ont subi un génocide dénié et ne commettent pas d’attentat… N’abusons pas de leur bonté et reconnaissons nos torts.
    A l’inverse, que les immigrés musulmans ne parasitent plus notre bonté : il ne faut plus admettre un seul immigré musulman chez nous. Les premiers à rendre pour le bien d’être ici le mal de l’ingratitude doivent être l’immigration non pas choisie ni même tolérée mais expulsée.
    Ayons les yeux grands ouverts, sur nos torts, sur ceux des autres, et sachons réagir selon les mérites de chacun et non profiter de la bonté des uns en nous soumettant à la méchanceté des autres.
    En somme, soyons justes.
    Pour les individus, c’est pareil.
    Sauf qu’il est plus dur de s’y retrouver, surtout sur Internet… Les excuses, par exemple, y sont rarissimes : cela veut-il dire que l’offensé doit se satisfaire d’être un crachoir ? Car qui accepte d’avoir perdu accepte d’être pour toujours un perdant, c’est ainsi, je signale que nous ne sommes pas dans un cadre ritualisé, un match où on peut applaudir les deux, où il y a des règles sanctionnées et où on se serre la main, à la fin.
    Enfin, peut-être pas avec le coronavirus !
    Donc, certains en appellent à la conversation, qu’on veut non radotante, d’autres à la confrontation qui a eu lieu sans règle car je rappelle qu’il n’y en a pas. Là où il n’y a pas de règle, il y a violence pure, la violence pure produit une défaite qui est effondrement de soi puisque c’est un soi contre un autre soi.
    Qu’on ne me dise pas qu’on débat ici position contre position : j’ai eu pour ma part « raciste, abominable mauvaise foi, sans talent, du blabla pour m’assimiler aux nazis » et j’en passe. Je crois que tout le monde peut en dire autant.
    Or en France, le débat intellectuel compte beaucoup mais il n’y a pas de règle. Aucune ! On confond le fait et son interprétation chez les journalistes, et le reste est à l’avenant.
    Et ça se prend pour le cerveau de la planète… Il est vrai que le niveau du cerveau humain n’est pas si éblouissant que ça mais n’ouvrons pas un autre débat.
    Donc tout avis différent peut-être perçu comme une attaque personnelle, donc donner une attaque personnelle qui en donnera une autre et devra être ressortie des dossiers.
    Que faire ?
    Essayons de ne pas confondre fait et interprétation.
    Ici, ne pas attaquer les personnes, ou ce qui revient au même, un ensemble de personnes comme les pseudonymes.
    Sachons nous excuser quand par grâce divine nous voyons que nous sommes dans notre tort… Voyons, quand la muse de l’éloquence vient ici, est-ce qu’on la repousse ? Non, la muse est moderne, elle inspire partout, merci et encore, soit dit en passant.
    Si la muse ne déserte pas ces lieux, pourquoi repousser les autres lumières qui peuvent nous parvenir type, je n’aurais jamais dû dire ça ? Si le troll est une créature ne supportant pas la lumière, comment qualifier les gens repoussant la conscience de leur tort, des demi-trolls ? Dans ce cas, Internet est peuplé de quelques trolls et de beaucoup de demi-trolls, monde ténébreux, et ici, nous ne sommes pas dans le Darknet.
    Je pense que le mieux est de ne pas donner prise aux autres en disant qui on est : autant ne pas protéger ses parties dans une bagarre de rue que s’exposer. Si on ne le fait pas, il faut s’attendre à des coups à vous faire plier en deux, que voulez-vous que je vous dise ?
    Je sais bien qu’ici on se félicite sempiternellement d’être dans un blog d’élite mais je n’ai pas remarqué qu’on pratique le noble art.
    Alors…
    Je sais qu’il est difficile de ne pas se laisser aller à parler de soi, même ou peut-être parfois parce que couvert : un rôle social, c’est une comédie sociale, un mensonge, pour parler franc, et parfois parler clair et net pour les idées pour amener à parler plus sincèrement de soi.
    Il ne faut pas : on est compris de travers mais cela sert de système d’alarme, il ne faut plus rien dire car mieux vaut une fausse interprétation très loin de soi que de tant guider les gens par des informations de sorte qu’ils vous tuent socialement. Parce que fut-on même un ange, si ça existe, les gens continueront à tirer pour se justifier de l’avoir fait.
    C’est la nature humaine.
    Les gens reprochant aux autres leurs masques s’imaginent que nous sommes dans un salon où les hôtes font régner la paix.
    Rien de plus faux. Nos hôtes en sont capables quand ils reçoivent des gens en chair et en os, mais :
    – Ils les sélectionnent
    – Ils sont dans un territoire sous contrôle, par exemple, chez eux.
    – En chair et en os, on se permet moins de choses. On peut voir aux traits du visage, ou du moins, avec un masque, aux yeux des gens, si on les choque… Alors on enterre une idée ou on la fait passer avec des termes moins bruts de décoffrage.
    – Et si on est dans un contexte, bonne nourriture, grands vins, on a des facilitateurs de conversations apaisées.
    Ici, espace de plus grande liberté, tout le monde vient, tout le monde en dit plus et plus grossièrement qu’en chair et en os, et il n’y a pas de dérivatif gustatif à la langue la plus acerbe.
    Il faut en avoir conscience et prendre le meilleur des deux mondes : la liberté plus grande permet de « tout dire » et le rappel que nous parlons à des humains et non des sacs de sable pour nos nerfs.
    Cela signifie en essayant de ne pas écraser leur sensibilité et de ne pas s’en prendre aux personnes. Difficile ! Orphée finit bien déchiré, alors les autres…
    En attendant, pour montrer l’équilibre, le courage et un Français exceptionnel en espérant qu’il inspire :
    https://www.youtube.com/watch?v=GGn_ZRFjoRU

  67. @ Serge HIREL 24 décembre 19:02
    Et réciproquement puisque c’est vous qui m’avez interpellée le 24 décembre 2020 à 13:41.
    « Merci de ne pas tenter de me faire entrer dans vos démêlés avec Robert Marchenoir »
    Merci de ne pas intervenir sur ma façon de répliquer à Marchenoir (votre post du 24 décembre 15:46).
    Fin de l’histoire.
    Joyeux Noël quand même 😀

  68. @ Jean le Cauchois | 24 décembre 2020 à 18:38
    1. N’ayez crainte je ne perdrai pas mon âme en discussions stériles avec ce petit monsieur sans intérêt.
    2. Je n’utilise plus mon Hasselblad depuis longtemps, le 6 X 6 étant surtout un format utile pour la sélection du cadrage.
    3. Mes petits-enfants (filles et garçons) en ont un peu marre qu’on leur tire le portrait à chaque événement, de sorte que j’ai un peu lâché l’affaire 😀
    Je vous souhaite un joyeux Noël.

  69. Ce n’est pas pour soutenir Miss Lorraine, même si j’aurais aimé qu’elle devienne la nouvelle Miss France 2021, mais il semblerait que le concours Miss France 2021 ait été truqué ou plus exactement « orienté », terme poli qui finalement veut dire la même chose.
    Certains critères de présélection sont décidés, non pas par les membres du jury, mais par la direction du concours.
    Chaque année c’est le même sentiment de frustration que ressentent les candidates, en particulier, celles qui ne font pas partie du Top 5.
    Il est vrai que les enjeux sont importants car être Miss France offre de bien belles opportunités de carrière dans le monde du spectacle certes, mais aussi du journalisme et pourquoi pas en politique.
    Toutefois il convient de ne pas non plus sombrer dans la théorie du complot. D’autant qu’une Miss régionale aura certainement la possibilité de réussir dans sa vie professionnelle et même privée. La beauté constitue toujours un avantage décisif pour une femme.
    Le vrai complot dans cette affaire c’est, à n’en pas douter, les tweets antisémites à destination de Miss Provence.

  70. Patrice Charoulet

    Liberté d’expression ?
    Voulant m’informer sur l’homme, survivaliste et surarmé, qui a tué trois gendarmes, je navigue sur Internet, en mettant le nom de ce monsieur.
    Je tombe sur un site qui se présente ainsi :
    « Propriété de David Johnson Jr, citoyen américain, Démocratie Participative est un site US d’expression française placé sous la protection du Premier Amendement de la Constitution des États-Unis d’Amérique. »
    Le tueur de gendarmes y est célébré comme un « rebelle blanc » et un « héros » face à un « Etat juif ». Sa femme est qualifiée de « traînée ». Et l’on nous dit que ce tueur a bien fait de tuer ces gendarmes. Dans la marge d’un texte assez long et délirant, on peut lire « Commander le livre du mois « Guerre aux juifs ». Et, au passage, on publie un « chant SS ».
    Voilà un exemple de « la liberté d’expression » sur Internet.
    Notre gouvernement ne peut-il vraiment rien faire contre la publication de ces abominations ?

  71. @ breizmabro (@ Serge HIREL @ Robert Marchenoir)
    « Merci de ne pas intervenir sur ma façon de répliquer à Marchenoir (votre post du 24 décembre 15:46). Fin de l’histoire. »
    Wohô non ! Vous venez, comme Marchenoir l’a adéquatement remarqué, tel le coucou dans son nid, profiter d’un billet sur la méchanceté pour régler vos comptes vis-à-vis de Marchenoir, et prenez ainsi tout le commentariat à partie. Puis, face à une remarque de Serge qui vous enjoint d’y aller mollo – en tentant, au moins par charité envers vous, une équivalence morale avec le comportement de Marchenoir – vous vous mettez à trépigner que vous souhaitez pouvoir continuer votre accusation sans contradiction aucune.
    Je vous le dis tout net: cela ne se passera pas comme cela.
    La bonne nouvelle est que vous semblez réagir à l’eau bénite.
    Âââârmez les deux caisses de Baygon Vert !

  72. @ breizmabro 25 décembre 2020 à 09:10
    « Fin de l’histoire ».
    Non. De quel droit extraordinaire disposez-vous pour interdire ma liberté d’expression ? Si ce blog était vôtre, vous pourriez clouer le bec de quiconque. Mais ce blog n’est pas vôtre et, seuls, Philippe, directeur de la publication, et Pascale, par délégation, disposent des ciseaux de la censure… qu’ils emploient avec parcimonie.
    Voilà un an jour pour jour, j’ai adressé mon premier commentaire à Philippe. Depuis lors, je trouve un réel plaisir à confronter mes points de vue sur les sujets qu’il propose – parfois mes convictions – avec d’autres intervenants que, peu à peu, j’ai appris à connaître. Ces dialogues sont éminemment enrichissants… à une condition : qu’ils ne soient pas pollués par des querelles qui, loin de présenter la même qualité que celles des salons où les idées s’opposent, ne sont inspirées que par l’animosité envers tel ou tel.
    Elles ont toutes deux points communs : elles foisonnent de méchancetés inutiles – mais existe-t-il des méchancetés utiles ? – et ne traitent au mieux qu’à la marge le sujet du jour. J’ai regardé d’autres blogs, certains très courus. J’ai parcouru leurs commentaires… et j’ai fui parce que, faute de retenue des intervenants, faute d’une médiation efficace, ils sont parcourus par de lourdes vagues transportant pêle-mêle vociférations, fausses nouvelles et propos entre piliers de bistrot.
    Pour bien me faire comprendre, revenons au monde réel, auquel ce nouveau monde électronique ressemble bien souvent. Je crois avoir compris que Philippe a bâti son blog un peu comme un cocktail auquel il invite amis et nouveaux amis pour qu’ils devisent courtoisement de l’actualité. Des désaccords surgissent, mais si, tout à coup, le ton monte entre deux participants, les autres s’éloignent d’eux, sans pouvoir néanmoins retrouver la sérénité qui est la marque de tels lieux.
    D’autre blogs, eux, tiennent plus de l’arrière-salle de café enfumée où l’on crie fort pour s’imposer. Quand une bagarre éclate, on fait cercle autour des protagonistes, on les excite, on les soutient. On est au spectacle. Il faut que le sang coule… Pourquoi ? On n’en sait rien. Ce n’est pas le problème. Finalement, le patron intervient et jette tout ce beau monde à la porte.
    Pour ma part, il ne me viendrait pas à l’idée d’entrer dans un tel établissement et si, par inadvertance, j’étais témoin d’un tel pugilat, j’en oublierais l’adresse. Le blog de Philippe n’en est bien sûr pas là, mais il arrive que, parfois, certains commentaires cherchent plus la bagarre que le consensus…
    Noël passé, peut-on dès maintenant faire un vœu pour l’an neuf… et les suivants ? Je souhaite que, sur le blog de Philippe, chacun soit le contradicteur bienveillant de l’autre, que les idées s’entrechoquent, que les grossièretés restent à la porte, que l’humour y ait sa place et que, tous ensemble, nous continuions à profiter de cet espace de dialogue, très rare sur la planète Internet.

  73. @ Serge HIREL 25 décembre 18:56
    Le « Fin de l’histoire » était écrit pour clore un débat inutile et mettre fin aux « polémiques infantiles », ce que vous appeliez de vos voeux (de Noël ?).
    Maintenant si vous voulez continuer à monologuer tel votre compère F68.10, libre à vous, et naturellement votre liberté d’expression reste entière.

  74. Mary Preud'homme

    @ breizmabro | 24 décembre 2020 à 13:41
    Effectivement je m’en souviens. Comment aurais-je pu en effet oublier les innombrables insultes, diffamations, insinuations perverses, y compris concernant mes proches, diffamations et attaques en dessous de la ceinture de RM ?
    Mais pourquoi lui donner tant d’importance, alors qu’il ne s’agit manifestement que d’un troll s’en prenant à d’honnêtes blogueurs auxquels il prête ses propres délires ?
    Mieux vaut l’ignorer et le renvoyer à ses obsessions toujours hors contexte.
    S’agissant notamment des trolls bretons, il est possible qu’il finisse par en rencontrer un, bien au-delà d’Ouessant, lequel prendrait sans doute plaisir à le réduire de l’état de géant dont il se revendique à celui de pierre inerte ou de nain de jardin comme dans la légende !*
    * »On dit qu’un homme qui a vu un Troll ne sera plus jamais le même. C’est pour cela qu’hommes et femmes répugnent à sortir au crépuscule, durant l’été, et s’assurent que leurs enfants sont bien au lit. Certains Trolls, très curieux, regardent par les fenêtres et tendent leurs bras maigres pour attraper des biens appartenant aux hommes. Afin d’être protégé, il faut fermer les portes et les fenêtres, tirer les rideaux et dormir profondément jusqu’aux premiers rayons du soleil. Les Trolls ne s’attardent pas longtemps au soleil, sinon ils sont changés en pierre.
    Troll des cavernes : très grand, recouvert d’une peau sombre d’écailles verdâtres. Grands pieds plats et sans doigts. Nom d’une race de géants dont nous ne savons rien ; au Moyen Âge, ce sont souvent des diables ; dans le folklore récent, ils sont devenus des nains ».
    http://legendes.korrigans.free.fr/?page_id=13

  75. @ breizmabro
    « Le « Fin de l’histoire » était écrit pour clore un débat inutile et mettre fin aux « polémiques infantiles », ce que vous appeliez de vos voeux (de Noël ?). »
    Ne déformez pas le sens de la situation: vous ne recherchez que le dernier mot. N’auriez-vous pas rappliqué que Serge HIREL aurait probablement laissé l’histoire se clore d’elle-même.
    « Maintenant si vous voulez continuer à monologuer tel votre compère F68.10, libre à vous, et naturellement votre liberté d’expression reste entière. »
    N’avez-vous pas remarqué que nous dialoguons, que vous l’admettiez ou non ?
    ——————————————————
    @ Mary Preud’homme
    « Effectivement je m’en souviens. Comment aurais-je pu en effet oublier les innombrables insultes, diffamations, insinuations perverses, y compris concernant mes proches, diffamations et attaques en dessous de la ceinture de RM ? »
    Admettez-vous que ce que vous qualifiez de comportement incorrect de la part de Robert Marchenoir répond à un comportement qu’il serait abusif de qualifier de correct de votre part ? Probablement pas.
    « Mais pourquoi lui donner tant d’importance, alors qu’il ne s’agit manifestement que d’un troll s’en prenant à d’honnêtes blogueurs auxquels il prête ses propres délires ? »
    Bonne question.
    « S’agissant notamment des trolls bretons, il est possible qu’il finisse par en rencontrer un, bien au-delà d’Ouessant, lequel prendrait sans doute plaisir à le réduire de l’état de géant dont il se revendique à celui de pierre inerte ou de nain de jardin comme dans la légende ! »
    C’est curieux, cette mentalité qui consiste à se comporter comme un matamore sans jamais discuter du fond. Mais c’est un peu votre marque de fabrique.

  76. Pas de « trêve des confiseurs » sur ce blog. Dommage !
    Quand elle est passagère, la méchanceté ne prête pas à conséquence. Elle est plutôt un mouvement d’humeur, un coup de griffe aux propos d’un intervenant qui vous ont agacé. Rien de plus naturel que ce genre de petites polémiques assez courantes sur un blog où le panel des idées est très large et les personnalités très contrastées.
    Au bout de quelques jours, le malentendu s’est dissipé et il est à nouveau possible d’échanger avec celui ou celle avec qui nous avons eu un échange un peu vif.
    Chez les esprits sains les polémiques ne durent pas. Le plus intelligent étant celui qui n’insiste pas.
    Par contre, quand elle dure au point de se transformer en comportement obsessionnel, cherchant volontairement à vexer, à humilier, le tout accompagné d’un flot d’injures, la méchanceté est révélatrice d’un esprit tourmenté, incapable de refouler ses mauvais instincts.
    Vouloir absolument avoir raison, quand bien même ce serait le cas, n’est pas un signe d’intelligence. Le mieux est de laisser le teigneux à ses vociférations qui le ridiculisent.
    Ce sera mon message pour cette courte période où il est de tradition d’arrêter les hostilités au moins pour quelques jours. Je constate hélas que mon appel au calme n’a pas été entendu par tout le monde…
    —-
    Un peu d’humour de circonstance.
    Avec une grande schness (patois lorrain) il est possible d’affronter n’importe qui !
    Toute ressemblance avec des intervenants et intervenantes de ce blog n’est pas vraiment due au hasard… 😉

  77. @ Patrice Charoulet
    « Le tueur de gendarmes y est célébré comme un « rebelle blanc » et un « héros » face à un « Etat juif » »
    D’autres sites disent que F. Limol est d’origine antillaise, une photo qui est donnée comme le représentant ne permet pas d’être affirmatif dans un sens ou l’autre mais paraît confirmer qu’il n’est pas un Viking à tresses blondes, fût-il survivaliste et catho.
    Comme quoi, qu’il s’agisse de la presse conformiste ou des réseaux asociaux, la propagande prend largement le pas sur l’exposé des faits.

  78. @ Serge HIREL 25 décembre 18h56
    C’est rare, je vous ai tout lu. Je veux dire que c’est exceptionnel que je lise un commentaire de plus de 10 lignes.
    Je ne vous citerai pas… parce qu’il faudrait tout citer, du premier au dernier mot. Mais je vais vous imprimer et vous afficher dans mon cabinet de travail.
    Je ne sais dans quelle catégorie vous classer, je dirai respectueusement que vous êtes rare.
    Et c’est tout de même rarissime de trouver quelqu’un de rare.
    Bonne journée Serge Hirel.

  79. @ Achille
    « Le mieux est de laisser le teigneux à ses vociférations qui le ridiculisent. »
    Non. Pas toujours. Marchenoir a assez bien expliqué pourquoi. C’est de la fausse sagesse que d’être trop coulant avec les gens qui souhaitent pousser des idées absurdes. L’indifférence ne suffit pas à juguler les conséquences de la fourberie. Certains peuvent se permettre d’ignorer ces conséquences. D’autres non.
    D’autre part, si jamais l’abcès doit être vidé. Il convient d’insister un peu. Et il convient de bien faire remarquer qui refuse de traiter les questions qu’eux-mêmes soulèvent. Ce n’est pas un point si mineur que cela.

  80. @ Patrice Charoulet 25 décembre 2020 à 11:08
    « Notre gouvernement ne peut-il vraiment rien faire contre la publication de ces abominations ? »
    Hélas non. Pas plus que ce qui a déjà été fait. En novembre 2018, le TGI de Paris a ordonné aux huit plus grands fournisseurs d’accès Internet français de rendre impossible toute connexion au site ‘democratieparticipative.biz’. Inquiété aussi dans d’autres Etats, le propriétaire du site, réfugié semble-t-il au Japon pour échapper à la justice française, a trouvé la parade : il change souvent de nom de domaine. Il a en particulier utilisé ‘.me’, géré par le Monténégro, qui n’est pas très regardant, et ‘.club’, qui appartient à un Canadien fondateur de plusieurs start-up dédiées à l’Internet…
    En septembre dernier, le gouvernement a exigé de Google le déférencement du site, qui, depuis lors, n’est plus accessible sur ce moteur de recherche, ni sur Firefox… Mais il le reste sur le réseau social russe VK, 25e site le plus visité dans le monde, qui comprend des pages en français. Alain Soral et Dieudonné l’utilisent…
    Et il est tout à fait probable que ‘democratieparticipative’ soit relayé par d’autres moteurs de recherche, ne serait-ce qu’aux Etats-Unis, où un site similaire sévit et où, son adresse IP y étant maintenant enregistrée, il est protégé de toute velléité de l’interdire par l’Amendement n°1 de la Constitution.
    On peut aussi s’étonner que ce site utilise deux termes du vocabulaire politique français, suffisamment génériques pour ne pas pouvoir être attribués. Si son fondateur avait cherché à le faire enregistrer par l’Afnic, qui gère le registre des noms de domaine en ‘.fr’, il n’aurait pas obtenu satisfaction… Mais il lui a suffi de franchir la frontière, le business des noms de domaine étant très lucratif…
    Ce sont là les conséquences du monde merveilleux de l’Internet. Aucune muraille ne lui résiste et le site le plus abject trouvera toujours le moyen de rester sur la Toile et d’être à la portée des internautes français. Tout juste peut-on parvenir à limiter son audience en multipliant les difficultés pour l’atteindre.
    C’est dire si nos lois limitant la liberté d’expression, qu’elles soient mémorielles ou antiracistes, sont désormais inefficaces. Pour combattre ce venin, il n’y a en fait qu’une solution : développer l’esprit critique dès le plus jeune âge, mettre en place une véritable formation aux médias, renforcer l’instruction civique et argumenter, argumenter sans cesse, sous toutes les formes possibles, sur tous les supports possibles.
    Il faudra à l’avenir plus prévenir que, le délit commis, tenter de réprimer. Les associations spécialisées, qui, aujourd’hui, ont pour principales activités de s’étrangler à longueur de communiqués stéréotypés et de se constituer partie civile au moindre procès, devront aller au contact de ces ennemis et, plus que défiler, ancrer leurs convictions dans l’opinion publique en rendant coup pour coup, sans se contenter d’attendre les foudres de la justice.
    Elles devront aussi ne pas sélectionner leurs cibles au gré des convictions politiques de leurs dirigeants. Un raciste anti-Blancs ne vaut pas plus qu’un raciste anti-Noirs. Et notre République doit, sans hésiter ni faiblir, mieux armer son discours pour qu’ils soient mis l’un et l’autre au ban de la société. Leurs sites Internet continueront à déverser leurs tombereaux de haine, mais, peu à peu, sans convaincre au-delà des groupuscules extrémistes qui en créent les contenus. Encore une fois, c’est la Parole qui demeure le meilleur rempart contre le Mal.

  81. @ F68.10 | 26 décembre 2020 à 09:40
    Pour ne rien vous cacher, les explications de Marchenoir ne m’ont jamais convaincu.
    Pas plus d’ailleurs que les arguments de ceux et celles qui éprouvent un plaisir malsain à lui chercher des noises.
    En ce qui me concerne je préfère échanger avec des gens qui, sur ce blog ou ailleurs, ne cherchent pas obstinément la polémique. Ceci n’empêche pas des échanges un peu vifs mais faut pas non plus en abuser.

  82. @ Mary Preud’homme 25 décembre 22:11
    Ce blog devient de plus en plus squatté par des trolls, non bretons malheureusement 😀
    Je vous souhaite un joyeux Noël, à vous et votre famille, avec retard certes mais sincèrement.
    Adéo Mary

  83. @ Achille
    « Pour ne rien vous cacher, les explications de Marchenoir ne m’ont jamais convaincu. »
    Les propos de Marchenoir décrivent plutôt les détails techniques qui font que ces discussions oiseuses sont pénibles. Quant à moi, je prétends qu’il s’agit là de fausse sagesse que de ne pas s’opposer à ce type de comportements. Je pense, vous ayant lu, que vous éprouvez aussi une forme de répugnance morale, au-delà de votre probable avis que c’est au fond inutile ou impossible, à imposer la contradiction à des gens qui défendent bec et ongles leurs croyances ou positions infondées. Cela ne se fait pas toujours dans l’élégance, mais il me semble que la seule répugnance morale n’est pas suffisant pour récuser la légitimité de ce type d’entreprise. J’en récuse aussi l’inutilité ou l’impossibilité. Mais tout cela constitue une longue discussion. Que je trouve pertinente, mais longuette.
    « En ce qui me concerne je préfère échanger avec des gens qui, sur ce blog ou ailleurs, ne cherchent pas obstinément la polémique. Ceci n’empêche pas des échanges un peu vifs mais faut pas non plus en abuser. »
    J’avalise votre lassitude face à ce type de polémiques. Elles ne m’enchantent guère. Mais il n’y a pas que le plaisir dans la vie.

  84. @ breizmabro
    « Ce blog devient de plus en plus squatté par des trolls, non bretons malheureusement 😀 »
    Qu’en savez-vous que je ne suis pas « Breton » ?? Je vous le demande… Mon patronyme est on ne peut plus breton. Breton de chez breton de chez breton. Plus breton, tu meurs. Le site filae.com liste, entre 1966 et 1990, pour ce patronyme, environ 20 naissances dans le Morbihan, environ 15 en Loire-Atlantique, environ 5 dans le Finistère et moins dans tous les autres départements de France.
    C’est quoi, ce chauvinisme à la mord-moi-l’nœud ?
    J’vous demande si vous circoncisez vos enfants ? Non ? Bon.

  85. Mary Preud'homme

    @ breizmabro | 26 décembre 2020 à 15:38
    Vous auriez dû deviner que sous le pseudo F68.10 et ses pleurnicheries interminables d’éternelle victime de la médecine psy, pauvre persécuté accessoirement reconverti en cireur de pompes marchenoiresques, se dissimulait en réalité un Breton bretonnant !
    Ce qui ne sautait pas aux yeux du premier coup et même au second, surtout après que ce troll intarissable a un temps emprunté le rôle de Baron Samedi grand maître de la vie, de la mort et gardien des cimetières !
    Bon on va en rester là afin de ne pas l’accabler davantage !
    Vous remerciant pour vos souhaits de Noël et vous souhaitant en retour d’heureuses fêtes de fin d’année en famille.

  86. @ Mary Preud’homme
    J’ai seulement affirmé que mon patronyme l’était. Rien de plus. Breizmabro devrait apprendre à garder un peu son chauvinisme pour elle dans ce type d’échanges.
    Quant au reste, je ne vois pas ce qu’il y avait de mal à m’amuser avec des pseudonymes dans un contexte qui s’y prêtait.
    Si, par ailleurs, je « cire les pompes » à Marchenoir, c’est que lui comprend bien ce qu’est un argument. Vous n’êtes toujours pas arrivée à ce niveau de compréhension.
    Si vous avez des choses un peu plus intéressantes à dire, n’hésitez pas.

  87. Robert Marchenoir

    J’en profite pour rappeler un fait peu connu : la famille de Mary Preud’homme sent gravement des pieds. D’autre part, un article du professeur Cat Roulett, dans la dernière livraison du Historical Journal (Cambridge University Press) nous apprend que breizmabro a vendu du beurre aux Allemands pendant la guerre.

  88. Catherine JACOB

    @ Achille | 24 décembre 2020 à 10:02
    « Nous entrons dans la période appelée « la trêve des confiseurs ». Catherine JACOB vous fera un petit topo sur la signification de cette belle expression si vous la lui demandez gentiment. Sinon vous pouvez aussi aller sur internet
    Bon, on va dire en résumé que cet agréable moment de l’année est celui où dans l’hémicycle, on préfère les douceurs et sucer des cachous à s’égosiller en invectives.
    Sinon, j’espère que la dinde était bonne et vous souhaite ainsi qu’à tous mais en premier lieu à nos aimables hôtes, une belle entrée avec modération en 2021, année du buffle.

  89. @ Catherine JACOB | 27 décembre 2020 à 09:59
    « Sinon, j’espère que la dinde était bonne et vous souhaite ainsi qu’à tous mais en premier lieu à nos aimables hôtes, une belle entrée avec modération en 2021. »
    La dinde aux marrons était excellente. J’en ai pris deux fois et au diable la modération. Mon charcutier s’approvisionne directement depuis un élevage du Poitou.
    Profitons encore un peu de l’année 2020. Il sera toujours temps de voir ce que 2021 nous réserve. Je crains fort que les vœux de bonheur et de santé que l’on souhaite à nos proches et amis ne soient pas tous exaucés…

  90. @ Robert Marchenoir 27 décembre 01:37
    « Cambridge University Press nous apprend que breizmabro a vendu du beurre aux Allemands pendant la guerre »
    Si Cambridge University Press le dit c’est qu’c’est vrai, pas besoin de petits liens bleus pour le confirmer, mais cette publication ne dit malheureusement pas que je vendais du beurre SALÉ !
    Bon, vous vous êtes plutôt de la génération demi-sel, du coup… 😀
    Adéo Martchi

  91. @ breizmabro 25 décembre 2020 à 20h30
    Veuillez me pardonner. J’ai oublié de vous remercier de votre exceptionnelle bonté. Mais peut-être était-ce dû exclusivement au fait que nous étions à quelques heures de Noël…
    F68.10 n’a rien d’un compère, du moins dans le sens péjoratif du terme… Nous sommes souvent en désaccord. Le plaisir de dialoguer n’en est que plus fort.

  92. LA SOLUTION UNIQUE DE SERGE HIREL
    « C’est dire si nos lois limitant la liberté d’expression, qu’elles soient mémorielles ou antiracistes, sont désormais inefficaces. Pour combattre ce venin, il n’y a en fait qu’une solution : développer l’esprit critique dès le plus jeune âge, mettre en place une véritable formation aux médias, renforcer l’instruction civique et argumenter, argumenter sans cesse, sous toutes les formes possibles, sur tous les supports possibles. » 26 décembre 10h37
    Le principal a été fait dès la réforme Haby/Giscard.
    Aujourd’hui Macron poursuit opiniâtrement.
    Demain ce seront les arabes qui finiront le travail !

  93. @ Caserte 29 décembre 2020 à 09:17
    Je ne comprends pas votre commentaire. Considérez-vous que la loi Haby et ses décrets ont été bénéfiques ou, au contraire, néfastes à l’instruction civique ? Elle ne l’évoque qu’en quelques mots : « La formation primaire assure conjointement avec la famille l’éducation morale et l’éducation civique » (article 3).
    Depuis lors, l’esprit de Mai 68 n’ayant rien arrangé, ce domaine de l’éducation a été le parent pauvre des programmes. Aujourd’hui encore, le temps scolaire qui lui est consacré est notoirement insuffisant et les directives du ministère ne sont pas particulièrement pressantes.
    C’est René Haby qui, en 1976 a introduit les journaux dans l’enceinte scolaire et le pouvoir socialiste a poursuivi cette initiative en créant en 1982 le CLEMI (Centre de liaison de l’enseignement et des moyens d’information). Rattachée au Centre national de documentation pédagogique, cette association organise chaque année une Semaine de la presse à l’école. Certains établissements en font un point fort de l’année scolaire. Beaucoup d’autres traînent les pieds…
    Je pense que, même si nos lois mémorielles et autres parvenaient encore longtemps à endiguer les dérives fascistes, négationnistes et racistes – ce que je ne crois pas -, il est souhaitable qu’elles n’apparaissent plus comme des interdictions « politiques », qui victimisent « ceux qui pensent mal », mais d’abord comme le moyen de créer de la cohésion sociale et de la maintenir en évitant des débats qui n’ont pas lieu d’être. Comme la réalité de la Shoah par exemple. Pour faire ce travail pédagogique auprès des jeunes générations, il n’existe pas de meilleur lieu que l’école. Et l’Education nationale devrait se faire un devoir de vivifier cet enseignement.
    Les enseignants se déclarant majoritairement de gauche – antifascistes, antiracistes… -, cela ne devait pas leur poser de problèmes de conscience… Encore faut-il qu’ils soient formés et disposent d’un cadre pédagogique précis, l’état actuel de notre société n’autorisant aucune erreur vis-à-vis des élèves qui, chez eux, sont éduqués dans un tout autre état d’esprit que celui que doit inculquer la République. Samuel Paty l’a payé de sa vie.

  94. @ Patrice Charoulet 29 décembre 2020 à 17:29
    Que les choses soient claires. Sarah Halimi a été victime d’un crime horrible, que son meurtrier soit irresponsable selon le Code pénal ou qu’il ait agi en conscience, par antisémitisme. Le dossier, qui a été très médiatisé, est actuellement examiné par la Cour de cassation. Voilà les faits établis et je partage l’émotion qu’ils ont suscitée.
    Mais je ne vais pas plus loin et je ne comprends pas que vous nous infligiez sur ce blog habituellement plus mesuré la logorrhée d’un avocat s’exprimant en son seul nom personnel sur une radio communautaire – Judaïques FM, que vous oubliez de citer… – qui, de toute évidence, ne peut pas avoir le recul nécessaire à un traitement équilibré de cette affaire.
    De plus, il aurait peut-être été prudent de votre part de vous intéresser à la personnalité de cet avocat, qui ne l’est que depuis trois mois… Après une carrière de magistrat à Nanterre et une autre de banquier de haut niveau – selon le CV qu’il a posté sur Linkedin -, il a été fondateur d’une entreprise informatique qui, entre autres, à travers une filiale implantée dans les mêmes locaux parisiens, commercialise une « plate-forme numérique de contrôle des formes de chaussures »… Il se dit aussi en affaires avec un psychiatre lacanien de 89 ans connu pour avoir scandalisé le monde médical et scientifique en soutenant que les autistes étaient semblables aux « golems » de la mythologie juive, des humanoïdes faits d’argile et dépourvus de libre arbitre.
    À mon humble avis, on peut aisément trouver plus sérieux défenseur de la cause de Sarah Halimi et il est franchement dommage que vous ayez profité des injures racistes adressées à Miss Provence pour introduire par effraction un tel personnage sur le site de Philippe.

  95. Patrice Charoulet

    @ Serge HIREL
    J’ai lu votre texte du 29 décembre 20h33, qui m’est adressé. Je le découvre à l’instant et m’empresse de vous répondre.
    Depuis que vous écrivez ici nous n’avons eu aucun conflit. Je lis vos textes. Ils sont d’un très bon niveau. Vous figurez parmi les bons commentateurs de ce blog. Et vous n’avez jamais caché votre métier. Enfin, vous ne signez pas d’un faux nom. Que de qualités !
    J’en viens à vos propos. Ce texte m’est tombé du ciel… sur Facebook. Je ne connaissais pas le nom de cet avocat ancien magistrat. J’ignorais la radio où il a dit ces choses. C’est Madame Bilger qui me l’apprend (et vous l’apprend) par le lien qu’elle a très obligeamment mis à la fin. Vous avez fait des recherches sur l’auteur de ces propos. Vous le jugez publiquement, en le décriant. J’ignore tout de ce dont vous me parlez. Ce qu’il dit me semble montrer que l’assassin de la malheureuse Sarah Halimi a prémédité son crime, par tous les détails qu’il fournit. Cela me suffit pour souscrire à son exposé. Et pour le diffuser.
    Si vous me reprochez une digression, convenez qu’elles ne manquent pas ici. Ailleurs, elles surabondent. Allez jeter un oeil sur le blog de Pierre Assouline : 90 % des commentaires sont des digressions.
    Enfin, j’ai choisi le lieu de ma digression : entre les injures racistes dont fut victime la dauphine de Miss France et le crime raciste dont fut victime Sarah Halimi, aux cris de « Allah Akbar », je crois voir un petit lien. Vous parlez d’effraction. N’exagérez-vous pas quelque peu ?
    Votre commentaire est gentillet, en comparaison d’un autre que j’ai reçu sur Facebook et qui me dit que j’aurais publié un « article pro-Juifs » et que « les Juifs, les homos et les francs-maçons dominent la France ». Je ne pense pas que vous pourriez souscrire à ce commentaire-là. Même si quelques confrères d’ici ont ces pensées. Confrères que je connais, et que je ne veux pas nommer.

  96. @ Serge Hirel 29 décembre 16h10
    « …Considérez-vous que la loi Haby et ses décrets ont été bénéfiques ou, au contraire, néfastes à l’instruction civique ? »
    D’ordinaire je vous aurais répondu cursivement : pourquoi pas !
    Pas correct cela aurait été. Car c’est moi qui suis allé vous chercher.
    J’ai eu tort, je vous prie de m’en excuser, nous ne cognons pas dans la même catégorie !
    Je ne vous chercherai plus. Mais je vous dois, pour le coup, une réponse…
    La loi Giscaraby date du règne du premier prince Souhmis, ce monarque auquel on doit le coup de pelle inaugural du creusement de la dette publique ainsi que la mise en place du regroupement des familles, mouture d’avant-garde du regroupement des ethnies, laquelle consiste une fois qu’un individu – parfaitement honorable comme il se doit – a réussi à franchir notre frontière, qu’il soit autorisé à être rejoint par toute une tribu… qui lui court derrière !
    Nous autres vieillards, qui eûmes notre bachot en un temps où les mentions TB étaient si rares que celui qui en obtenait une avait sa photo dans le journal local et où les classes de maths élém se comptaient dans un département rural sur les doigts d’un main, regardons d’un œil étonné les résultats actuels de l’Éducnat.
    La loi Giscaraby : j’ai bien connu des gens qui firent des pieds et des mains auprès des autorités compétentes pour faire sauter une classe à leurs enfants afin que ces malheureux échappent à sa funeste application.
    C’est dire !
    Je ne serai pas exhaustif sur la situation actuelle de la Grande Maison de la rue de Grenelle. Je rappellerai l’incontestable déclin de la culture et du niveau intellectuel. On nous classe à la 23e place pour la lecture, à l’avant-dernier rang en Maths-Sciences. On a atteint les 80 % de réussite au bac et on est « En Marche » vers l’octroi universel. Le niveau des 5e est celui du CM2 d’il y a 30 ans. Les profs hargneux utilisent les manuels des années cinquante pour faire la classe, tellement les actuels sont grotesques…
    La confrontation Zemmour/Chevènement, qui vient d’être rediffusée, donne un aperçu significatif de l’état intellectuel et moral de la Nation. Je vous la conseille au cas où !
    Bon !
    Pour conclure vous évoquâtes Samuel Paty. Moi aussi : je tiens l’Éducnat dans son ensemble, du plus obscur des concierges d’école au Grand Maître de l’Université, responsable de cet assassinat. Tous coupables… tous !
    Et c’est bien normal.

  97. @ Caserte 31 décembre 2020 à 09:35
    Je déplore comme vous l’état actuel du Mammouth ou, plus exactement, la faiblesse du bagage intellectuel qu’il fournit aux jeunes générations. La réforme Haby était audacieuse, mais elle s’est heurtée à deux obstacles majeurs. Elle a modifié l’organisation de l’Education nationale sans se donner les moyens de former les enseignants à celle-ci. Lesquels ont traîné les pieds pour l’appliquer, d’une part parce qu’elle dérangeait leur petit confort, d’autre part, parce que les fonctionnaires du Mammouth étant majoritairement de gauche, elle ne pouvait être que mauvaise à leurs yeux puisqu’elle émanait d’un gouvernement de droite.
    Quant à Giscard, je n’emploierais pas les mêmes termes que vous à son propos, mais je ne suis pas loin de votre opinion (cf mon commentaire du billet de Philippe « Valéry Giscard d’Estaing : oui mais… » du 5 décembre 2020 à 17:48).

  98. @ Serge HIREL
    « F68.10 n’a rien d’un compère, du moins dans le sens péjoratif du terme… Nous sommes souvent en désaccord. Le plaisir de dialoguer n’en est que plus fort. »
    J’avoue apprécier dialoguer à l’occasion avec vous, même si je trouve compliqué de briser certains réflexes que vous avez. Ce qui m’irrite parfois. Mais il n’est pas légitime pour moi de m’arrêter à ce type de détails. Donc: au plaisir d’échanger avec vous dans le futur.

  99. @ Patrice Charoulet 30 décembre 2020 à 18:45
    Je ne vois pas bien où se situe le conflit entre nous que vous regrettez. Mon commentaire à propos de votre texte, qui est plutôt celui de Me Majster, attire l’attention sur des faits précis, en particulier son CV posté par lui sur Linkedin.
    Et j’ai bien séparé mon jugement – « À mon humble avis, on peut aisément trouver plus sérieux défenseur de la cause de Sarah Halimi » – de ces faits précis.
    Par ailleurs, je ne vous ai pas reproché d’avoir rapproché l’affaire Sarah Halimi des injures antisémites contre Miss Provence, mais j’ai regretté que vous ayez « introduit par effraction » sur le blog un personnage douteux, dont l’objectif est plus de se faire un nom que de démêler l’écheveau des circonstances de ce crime odieux.

  100. « Non, cet humain, mon frère, mon proche, ce citoyen, cet habitant, comme moi, de la Terre, est méchant. Prendre de plein fouet cette certitude déprimante, on n’y peut rien, elle relève des tréfonds, de l’intime, de la pente de chacun, vous met dans un état de désolation, d’impuissance. Et de doute terrible.
    Et si on l’était, méchant ? » (PB)
    On est surtout inexistant : souffrant et mourant, mimétique donc lyncheur, on ne fait guère que subir.
    Dans ces conditions, croire qu’on va apporter la lumière sur Twitter et redoubler les contraintes ici ne vont pas dans le bon sens.
    Se référer à mes deux commentaires, 02 janvier 2021 à 19:33 et 02 janvier 2021 à 18:47.
    Cette façon d’écourter oblige à faire presque des renvois en bas de page, que c’est fastidieux et, de mon point de vue, prétentieux dans le cadre de commentaires :
    mais ce n’est pas comme si j’avais le choix.

  101. Patrice Charoulet

    ULTRA-DROITE
    A l’occasion de la publication du livre de Jean-Michel Décugis, Pauline Guéna, Marc Leplongeon, « La Poudrière », Grasset éd., « Le Parisien » de ce dimanche nous présente l’ultra-droite française.
    On y évoque Volontaires pour la France, Zouaves de Paris, Audace Lyon, Action française, Vent d’Est (ex-Bastion social, ex-Gud), les Identitaires,
    Parti nationaliste français, Action des forces opérationnelles (AFO), les Barjols, Oiseau noir. Dans la fachosphère sont cités  Alain Soral, Daniel Conversano, Boris Le Lay, Hervé Ryssen…
    On y apprend notamment que les membres de l’un de ces groupes « ont voulu injecter du cyanure ou de la mort-aux-rats dans les barquettes de viande halal » !
    J’ai bien peur que quatre ou cinq de nos confrères d’ici auraient bien aimé, s’ils avaient pu, injecter ça. J’ai les noms.

  102. @ Patrice Charoulet 03 janvier 12 h 48
    « J’ai les noms »
    On sent que ça le démange de les nommer, pire, les dénoncer.
    Il oublie que la Stasi c’est fini depuis 30 ans.

  103. Mary Preud'homme

    @ Claggart | 03 janvier 2021 à 14:14
    Pourquoi voir de la méchanceté là où il y aurait plutôt une forme d’humour de notre ami PC (Patrice Charoulet et non parti communiste) ?

  104. Patrice Charoulet

    L’ULTRA-DROITE (suite)
    Un entretien avec Jean-Yves Camus (Le Monde) sur l’ultra-droite me tombe du ciel. Il est très long et je ne veux pas le mettre ici. Il est précis et plein d’infos. J’en recommande la lecture. Qui voudra le lire le trouvera sur mon blog ou sur mon mur Facebook.

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