Je l’ai lue intégralement (Libération, Mjeanmarcmorandini.com).
C’est un exercice estimable et je ne doute pas de la bonne foi du président de la République.
Il nous invite, dans sa conclusion, à participer en masse au grand débat national qu’il ouvrira sous peu et qui se terminera le 15 mars. Je voudrais sincèrement qu’il convainque sur ce plan qui en effet est fondamental. Que serait cette vaste réflexion collective sans une participation immense et intense ?
Il ne s’agit pas seulement de l’implication utile et nécessaire des Gilets jaunes mais de celle de tous les citoyens que le sort de notre société et de notre pays inquiète.
A entendre et à lire la plupart des réactions – sauf, bien sûr, des inconditionnels, il en existe encore -, je suis pessimiste sur la tenue et l’issue de cette consultation désirée multiforme et à tous niveaux.
Je sais bien que les Français sont un peuple qui réclame d’être écouté mais qui a tendance systématiquement à dénigrer ce qui va permettre de satisfaire cette exigence.
Sur le fond je suis incertain non pas au nom d’une politique du pire mais parce que la lettre du président ne pouvait pas être un coup de maître mais au mieux un moyen de renouer un lien entre les citoyens et le pouvoir qui demeure globalement détesté malgré de vagues frémissements positifs dans les sondages.
Ce courrier est d’abord trop long et c’est le péché – on peut le qualifier de mignon – d’Emmanuel Macron qui cherche à tellement expliquer qu’il nous noie sous les détails et les évidences.
Mais le vice fondamental est ailleurs.
Dans l’impossible conciliation entre le classicisme d’un Etat dont il est le chef, avec ses organes et son système actuel de représentativité, aussi imparfait qu’il soit, et des avancées inédites, atypiques, comme l’instauration du grand débat national qu’il n’a pas voulu, qui lui a été imposé par les GJ et une France en ébullition depuis des semaines. Entre la chèvre et le chou. Entre la tradition de la Ve République et une République qui s’égarerait. Entre le pouvoir qui sait et le peuple impatient de faire savoir. Entre l’ordre maîtrisable et le désordre prétendu créatif.
Dans l’inconcevable synthèse entre l’ancien qu’il cherche à sauvegarder et le nouveau qu’il a dû subir pour sauver sa présidence d’assauts répétés et dévastateurs.
Qu’on veuille garder cette inévitable ambiguïté à l’esprit, on pourra constater alors qu’elle éclaire la substance de cette lettre, les modalités d’organisation, de consultation et les conclusions à venir.
On a appris que deux secrétaires d’Etat – Emmanuelle Wargon et Sébastien Lecornu – seraient chargés de la coordination avec cinq garants dont deux devraient être nommés par le gouvernement. A l’évidence celui-ci sera très présent dans ce dispositif.
Ce ne sera ni une élection ni un référendum mais il n’y aura pas de « questions interdites » à partir des quatre thèmes principaux qui ont été choisis.
Par ailleurs le président formule un grand nombre de pistes, des interrogations tellement cadrées et précises qu’elles relèvent plutôt de suggestions fortes à aller dans le sens de ce qui est énoncé plutôt que de l’incitation à inventer, et à imaginer sans frein.
D’autant plus qu’il sera impossible de revenir sur les lois déjà votées – c’est admissible – et de dénaturer ce qui est au coeur du projet présidentiel sans qu’on nous donne des indications précises sur les frontières de celui-ci. Le droit de le transgresser ou non ?
Dans le mois qui suivra la fin du grand débat national, le président nous rendra compte des propositions élaborées au cours de celui-ci. Autrement dit, après avoir décidé tactiquement presque de perdre la main, il la reprendra quand il s’agira de choisir et éventuellement de mettre en pratique.
Sur ces modalités capitales – que fera-t-on de l’imagination civique et comment sera-t-elle incarnée dans l’espace démocratique ? -, on ne sait rigoureusement rien. Le fait politique du prince donnera donc son inéluctable conclusion au civisme débridé. Le pouvoir orthodoxe ne se laissera pas déborder par les fulgurances désordonnées de citoyens ivres d’avoir enfin la parole.
On doit être indulgent avec le président. Son effort est beau, aussi contraint qu’il a été.
Mais j’ai peur.
Il s’engage à transformer « les colères en solutions ». Je crains que les colères demeurent et qu’il écarte les solutions.
Parce qu’il s’agit de la structure même de sa lettre. Vous pouvez penser, rêver comme vous l’entendrez – une liberté, une ébullition de deux mois – mais je suis président.
J’espère que les Français liront bien sa missive.
« Il s’engage à transformer « les colères en solutions ». Je crains que les colères demeurent et qu’il écarte les solutions. »
Des solutions, sans doute de bon sens, ce qui manque le plus à nos technos, suggérées par le bon peuple, seules seront retenues celles qui iront dans le sens du cap voulu par Macron.
Pour les autres, notamment celles qui s’opposeraient à l’accablement fiscal ou à la poursuite de l’immigration débridée, on fera comprendre que, n’est-ce pas, notre pays compte tenu de son histoire, ne peut succomber à la démagogie et au populisme!
Le fait d’avoir confié à Mme Wargon condisciple d’Edouard Philippe à l’ENA et à S. Lecornu, deux ministres en exercice l’organisation du raout participatif, témoigne du désir profond de l’exécutif de ne pas laisser le « débat » dériver vers des eaux agitées… et jaunâtres…
Le vraie raison de l’éloignement de Chantal Jouanno n’est pas difficile à deviner: sa propension à souligner l’indépendance de la CNDP a fortement déplu à l’Elysée.
Sachant tout cela je ne participerai pas à ce faux exercice de démocratie directe.
L’astuce Jouanno a bien fonctionné pour y substituer deux ministres…
Je cite : « parce que notre pays n’offre pas les mêmes chances de réussir selon le lieu ou la famille d’où l’on vient »…
… » »faire oeuvre utile » pour l’avenir de notre pays »…
… »Les aléas de la vie comme le chômage peuvent être surmontés »…
Aléa : tournure imprévisible que peut prendre un événement !
Si le travail devient un événement ?!
« Monsieur le Président, je vous fais une lettre que vous lirez
peut-être si vous avez le temps ! Je viens de recevoir…
sur l’air de la chanson « Le déserteur ».
On a appris que deux secrétaires d’Etat – Emmanuelle Wargon et Sébastien Lecornu – seraient chargés de la coordination mais vraisemblablement assistés par Nicole Notat et Jean-Paul Bailly.
A quoi va rimer un soi-disant « grand débat » verrouillé par des gens qui, loin d’être des personnalités indépendantes, sont au contraire des caciques représentatifs d’une caste suscitant la suspicion et dont le CV a tout pour inquiéter les Français qui aspirent à plus de démocratie, de justice et de respect ?
En quelque sorte, nous aurons droit à un débat sur la condition de la femme au foyer dont la coordination sera confiée à M.Landru…
Ce ne sera ni une élection ni un référendum mais il n’y aura pas de « questions interdites » à partir des quatre thèmes principaux qui ont été choisis.
Comme le disait Henry Ford : vous pouvez choisir pour votre voiture la couleur que vous voulez pourvu qu’elle soit noire…
Il n’y aura pas de question interdite pourvu que l’on ne parle que de « transition énergétique » et autres calembredaines pourtant rejetées par les Français.
Combien cette comédie va-t-elle encore nous coûter en frais du type commission Théodule ?
Libérer la parole, c’est bien mais ce n’est pas suffisant car ce n’est pas le motif premier de la colère. Ce faisant, Manu prend un risque, celui de prendre les gens pour des c..s si tout cela n’est pas suivi d’effets concrets.
Dum spiro spero, tant que je respirerai, j’aurai de l’espoir. De plus l’espoir fait vivre. Mettons notre confiance dans la jeunesse de ce pays. Elle lira peut-être cette lettre… à la Saint-Glinglin.
J’ai lu la missive de M. Macron. Autour de moi, les gens se contentent (et encore) de lire ce que leur journaliste préféré a écrit au sujet de la lettre. Je ne suis même pas sûr que celui-ci ait accompli l’effort minimaliste qui consiste à lire les 2 336 mots avant de donner son opinion.
Après deux lectures, j’étais toujours éveillé. Le style est soporifique mais pas trop car la construction sous forme de question suivie de la réponse donne du rythme et de la pédagogie.
Le temps que la lettre ait été lue, que les gens aient répondu et que les résultats aient été dépouillés, puis analysés, l’hiver sera passé et cela fera deux ans que M. Macron sera au pouvoir. C’est trop tard. Il fallait commencer à agir en « cost killer » dès le début.
La France va mal car elle dépense plus qu’elle ne gagne. Là est le fond du problème. Pendant combien de temps va-t-on tourner autour du pot avant de réduire significativement les aides aux associations, aux journalistes et aux organismes qui ne servent pas à grand-chose.
Actuellement, les planqués de la gauche-caviar ont trouvé un filon qui s’appelle « France 2024 ». Et vas-y pour dépenser le budget des jeux olympiques en voiture de fonction, et vas-y en colloques, et vas-y en repas et autres brunchs.
« Je sais bien que les Français sont un peuple qui réclame d’être écouté mais a tendance systématiquement à dénigrer ce qui va permettre de satisfaire cette exigence. »
Pas systématiquement. Mais si Gaspard se plaint qu’on ne l’écoute pas et qu’André après l’avoir insulté lui dit qu’il va l’écouter – mais que de toutes façons, c’est lui qui décide, et continue à le dénigrer, que peut dire Gaspard ?
Soit « dégage » soit « oui, je me soumets, car si je ne dis rien et que d’aventure des gens vont contre mes intérêts, je l’aurai encore plus dans l’os ».
Tout ce que fait notre Président tend à coincer les gens ? Je vous serre la vis, vous insulte, et puis, en même temps, je fais semblant de parler à égalité quand je décide et divise.
Divise, entre ses rares partisans, des Gilets jaunes chauffés à blanc et des gens qui aimeraient bien qu’il dégage sans guerre civile ou reste en se taisant une bonne fois.
S’il veut des béni-oui-oui, ou des opposants pour rire, des figurants, je pense que c’est raté.
Macron ne voulait pas avoir d’enfant : il avait totalement raison… Mais absolument tort de gouverner, il est irresponsable.
Il lui faudrait au fond des doubles pour l’approuver, des gens à sa merci, ce qui me fait penser à un autre fil…
Voilà ce qu’il lui faudrait si ça existe, j’imagine, narcissique comme il est, des tulpas à son image.
Trop la flemme de chercher dans un bouquin de la dame, avec les mots clé, on trouve :
http://www.dark-stories.com/tulpa_alexandra_david_neel.htm
Donc voilà, je ne sais pas si Macron est si intelligent que ça, mais comme il paraît qu’il se concentre bien, il pourrait faire ça et nous fiche la paix.
Au cas où les tulpas existent, j’ai un peu mauvaise conscience si un nul comme lui en crée, il ne faut pas inciter n’importe qui à engendrer comme normalement ou par l’esprit, plaignons les enfants… Mais si ça pouvait l’occuper et peut-être mettons les choses au pire mais on ne sait jamais, éviter une guerre civile, jamais très loin en France et qu’il fait tout pour attiser avec sa morgue…
Il paraît que Macron voulait être romancier, son problème c’est qu’il est ou croit être un créatif, alors qu’il crée, son entreprise, des œuvres, ou une malheureuse tulpa sans défense, mais qu’il nous laisse tranquille.
En 43 ans d’Education nationale j’ai participé, puis organisé en tant que chef d’établissement de nombreuses réunions, concertations, etc. concernant les réformes éventuelles de cette institution. La plus spectaculaire, avec liens télévisés, fut organisée dans tous les départements et nous pouvions proposer des questions à l’orateur. Pour cela nous devions écrire la question sur papier qu’un coursier agile portait immédiatement au recteur de l’Académie, lequel choisissait…
Collaborateur zélé du ministère, nous avons pu constater qu’aucune question ne posait un problème… aucun souci pour les intervenants. L’un d’eux, inspecteur général, affirma « qu’il faudrait que le latin soit réservé aux élèves les plus faibles ». Pas la moindre contradiction, alors qu’il venait d’avouer sa méconnaissance absolue des élèves en question.
Si ce Grand Débat est organisé ainsi il ne sera qu’une parodie d’échange, parmi tant d’autres…
Se réfugier dans l’écrit quand on n’arrive pas ou plus à communiquer normalement – dans son couple, sa famille ou avec ses administrés ou son peuple – c’est-à-dire en dialoguant et en s’écoutant mutuellement… Danger ! Sûr que le point de rupture n’est pas loin !
Entre le pouvoir qui sait et le peuple impatient de faire savoir.
Votre phrase porte en elle, de manière limpide, le biais qui emporte l’échec de la démarche.
Président au sommet des « sachants » pose des questions aux « non-sachants ».
Mignon (ab)use des grosses ficelles de l’expression écrite française, aïe !
Macron fait tapis au poker, zéro stratégie de sortie, zéro plan B.
Le mouvement est gros et grossier, répondez, Gueux, puis nous technocratiserons…
Le biais mental théorie/pratique demeure un marqueur Sciences Pipo et ENA.
On ne règle pas un problème par le mode de pensée qui y conduit, JAMAIS !!
Plus grave, il aggrave l’incertitude intérieure et dégrade l’image extérieure.
Ce Prince s’automutile doublement, »folie » de s’auto-écrire irréaliste et nu.
Macron mise sur les maires, exclut-il préfets-ministres-appareils ?
Quel conseiller (PS ?) a laissé passer l’attaque du Sénat, à peine maquillée ??
Quel spin-doctor (LREM ?) a oublié de caser Liberté-Egalité-Fraternité ??
Qui croit une seconde aux ficelles grossières d’une lettre consensuelle ?
Il fallait un compromis pragmatique actuel, pas un consensus théorique futur…
A la lecture de la lettre, j’ai moins peur que vous, au contraire je n’ai plus peur car il y a une certitude: Macron n’a DEJA plus le pouvoir, vacant.
Le prochain pouvoir arrive, il s’installe dans les vides du macronisme…
Cher Philippe,
J’ai lu avec attention vos réflexions sur la lettre présidentielle. J’ai lu avec attention cette lettre.
Les débats seront oraux. Il faudra des greffiers objectifs, impartiaux et dévoués.
Avant la révolution de 1789, les Français émirent leurs doléances dans des cahiers. Il en subsiste environ 60 000. J’invite chacun d’entre entre vous à en lire quelques-uns sur le Net. C’est très curieux. En chaque lieu où ce fut fait, les doléances étaient en trois parties : Voeux de la noblesse, Voeux du clergé, Voeux du Tiers-Etat.
En 2019, rebelote. J’espère que cela ne se terminera pas comme en 1789.
Plusieurs d’entre vous ont animé les ronds-points. Qui parmi vous a l’intention d’aller au débat de son coin ? Mon pessimisme foncier m’en empêchera, je le confesse.
On n’est jamais à l’abri du succès.
Je ne suis pas un inconditionnel d’Emmanuel Macron, il s’en faut de beaucoup. Pourtant je trouve que sa lettre est remarquable et que l’exercice qu’il nous propose, hérissé de difficultés de toutes sortes, mérite d’être tenté.
Le Président a bien fait de replacer le débat dans son contexte, de rappeler l’état de la France. Insatisfaisant à bien des égards dans l’absolu, très enviable si on le compare à beaucoup de pays.
Les esprits chagrins y vont de leurs critiques. Philippe trouve la lettre trop longue, mais comment penser que quelqu’un qui ne peut prendre dix minutes pour la lire aura suffisamment de patience pour participer à un débat ?
On comprend que le Président n’acceptera pas tout. Encore heureux ! il a pris des engagements, il a des convictions, elles valent bien celles qui s’exprimeront lors des différents débats. Le champ des sujets à traiter est déjà très large. Mais qu’on ne s’y trompe pas, ce n’est pas le « peuple » qui va s’exprimer c’est une partie des citoyens, ceux qui ne refusent pas a priori les règles du jeux, ceux qui sont motivés, ceux qui peuvent y consacrer du temps, ceux qui ne sont pas inhibés à l’idée de parler en public. Ce qui en sortira n’aura aucune légitimité en soi. La légitimité viendra du Parlement qui transformera les suggestions en lois ou viendra d’un référendum à choix multiples qui après tout n’est peut-être pas une mauvaise idée.
Un débat correctement mené suppose le respect d’un certains nombre de principes. Il convient d’abord d’objectiver le réel, de se mettre d’accord sur les faits, de quantifier ce qui peut l’être, de s’appuyer sur l’expérience, d’échanger des arguments, d’être rigoureux dans les raisonnements, d’écouter les contradicteurs, de mesurer les conséquences des propositions émises, et en premier lieu bien sûr de ses propres propositions.
Si déjà on apprend à débattre plutôt qu’à assener aux autre « sa » vérité, à éviter l’invective pour la remplacer par l’argument, à refuser la violence pour laisser place au raisonnement, à perdre l’habitude de rejeter tout ce qui nous gêne pour pratiquer la tolérance, alors ce grand barnum aura été utile.
C’est un exercice sans précédent qui nous est proposé, que risque-t-on à le tenter ?
On n’est jamais à l’abri du succès doivent penser ceux qui le refusent.
J’ai lu (et surligné les passages importants) cette lettre présidentielle que j’ai téléchargée sur le site de la Présidence de la République.
Je ne suis pas déçu dans la mesure où le style du président de la République est plat avec un texte trop long, allant dans certains détails sans vrai intérêt sauf, comme vous le précisez, Monsieur Bilger, de laisser entendre qu’il garde la main sur ce qu’il retiendra de cette consultation que l’on peut qualifier d’informelle, au sens juridique et constitutionnel.
Sur un certain nombre de sujets, il rappelle qu’il ne changera pas, notamment les textes déjà votés, par exemple l’ISF pour laquelle il en reste à l’évaluation par les parlementaires. Quand on se rappelle la conduite de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur l’affaire Benalla, on peut douter de la transparence alléguée.
Et puis il y a les questions sur l’organisation et le fonctionnement de l’État ou des collectivités, sur l’organisation administrative de la France : je doute que les choix actuels (métropolisation, création des grandes régions par monsieur Hollande) soient un instant remis en cause. Comme aurait dit le Général de Gaulle : vaste programme, qui n’est pas à la portée d’une consultation de ce type dans le délai imparti.
Enfin, une phrase m’a choqué venant du président de la République lui-même : « La citoyenneté, c’est aussi le fait de vivre ensemble ». Il me semble qu’ici monsieur Macron devrait réviser les principes juridiques qui définissent le citoyen dans notre République et éviter ès qualités de proférer une telle banalité !
Une dernière crainte fondamentale m’étreint à la lecture de ses questions sur « la laïcité française » en la limitant à son renforcement « dans le rapport entre l’État et les religions de notre pays » et en analysant la manière dont la seconde question est rédigée : « Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ? ». L’on voit ici qu’il louvoie et n’affronte pas le problème de face ou de la même manière que le maintien de l’ISF !
Donc, comme vous Monsieur Bilger, j’éprouve plus de crainte de voir les problèmes de la France s’aggraver que des choix présidentiels de nature à changer la donne de manière radicale.
Bonjour
Lorsque j’ai lu hier soir la lettre sur un support numérique, je n’ai pas eu votre analyse. J’analyse les questions posées comme l’illustration des questions qui pourraient être posées dans ces quatre grandes « rubriques ». Après il est certain que la rédaction est trop formelle pour être comprise car le vocabulaire employé n’est pas de « la langue de tous les jours ». Le Figaro.fr d’aujourd’hui s’est fendu d’un article sur la signification de la formule « en confiance »…
Les Érudits – et n’y voyez pas de connotation péjorative de ma part – ont plusieurs approches donc ce n’est pas facile à saisir pour le commun des mortels. Personnellement je ne vois pas du tout comment nous allons nous sortir de ce bourbier qui dure depuis la mi-novembre et qui détruit la France à petit feu. Je ne crois pas qu’une dissolution de l’A.N. serait la solution à nos maux car quelle opposition crédible et quels représentants voulant aider à redresser le pays sans penser à 2022 ?
Cher Philippe,
33 questions pour faire baisser la fièvre du samedi soir !
C’est qu’il ne s’agit pas de confondre crise et Grease.
Avant de demander de tousser et de respirer aux malades, les médecins d’autrefois demandaient de dire « 33 » aux patients.
Pourquoi ? Pour réassurer leur pouvoir.
Notre pays est plus gravement malade que Macron ne le pense et il ne suffira pas d’une pirouette symbolique, ni de faire la girouette pour que sans sornette, ni trompette, le calme puisse revenir.
françoise et karell Semtob
Une nouvelle pandémie, la glottophobie sociale !
Après la fièvre du samedi soir, la nuit des pleurs lacrymogénés, le cauchemar des certitudes et des doutes et la haine de vouloir tous les égorger…
Quand le bulbe gonfle, gonfle, la trépanation salutaire devient très risquée, car la mort subite du nourrisson guette (on a trop dormi sur le ventre).
« Jo, va prendre ton Tranxène… couvre-toi bien, il y a dans le garage un gilet orange de sauvetage prends-le aussi »…
La lettre, c’est de la communication.
Les actes seront dans la forme de cette consultation qui n’en prend pas les contours constitutionnels.
La Souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum ; les représentants se gardent bien de laisser la souveraineté nationale s’exprimer par une voix autre que la leur.
@ Exilé | 14 janvier 2019 à 14:37
« En quelque sorte, nous aurons droit à un débat sur la condition de la femme au foyer dont la coordination sera confiée à M. Landru… »
Excellente analogie, l’humour noir est de retour !
La commission nationale du débat public a fait paraître un rapport sur sa saisine par le président de la République :
https://www.debatpublic.fr/sites/cndp.portail/files/documents/01-rapport-missiongd_ok-1.pdf.
En outre, le site d’information msn.com publie un article paru dans Libération sur ce qu’il s’est passé entre la présidente de la CNDP et le gouvernement :
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/politique/grand-d%c3%a9bat-le-testament-sans-concession-de-chantal-jouanno/ar-BBSea8f?ocid=spartandhp
Il est évident que la conception même du débat public est totalement divergente et l’on comprend les raisons de fond de la CNDP de ne pas s’embarquer dans cette aventure qui ne répond pas aux règles fondamentales du débat public qu’elle pratique.
J’avoue ne pas avoir pris connaissance encore de la lettre de notre Président, ni avoir lu les nombreux commentaires sur ce billet mais depuis le début de ce mouvement une choses m’agace énormément : comment tous les médias confondus peuvent-ils parler des GJ comme représentant le peuple de France !!
Pour moi c’est la plus grosse arnaque de l’information de ces trente dernières années.
L’équivalent d’un Stade de France tout juste rempli représenterait mon pays ? Je crois rêver, ou plutôt faire un cauchemar éveillé et qui dure depuis presque deux mois. Allons, réveillez-vous !!
Les avez-vous vus ces fameux GJ, il y a de tout et surtout du n’importe quoi, du moins pour ceux que j’ai rencontrés dans ma région, c’est affligeant au possible !
Je ne sais qui appeler au secours, mais j’appelle, et vite, cela devient urgent.
Quelle mouche a piqué Manu d’écrire une lettre à des illettré.e.s, à des gens qui ne sont rien, qui foutent le bordel au lieu de traverser le département pour trouver du travail ?
C’est parce qu’il dit trop de con***ies à l’oral que ses conseillers en communication lui ont soufflé d’en dire d’autres mais par écrit pour changer ?
J’ai lu la lettre de Mitterrand et celle de Sarkozy. La première avait le parfum de la nouveauté, la deuxième faisait un peu redite. Du coup pour la troisième je n’ouvre même pas l’enveloppe (virtuelle).
Enfin, ça va occuper les journalistes et les chroniqueurs jusqu’en mars en attendant le joli mois de mai-fais-ce-qu’il-te-plaît…
Gustave Le Bon donne ses conseils aux Gilets jaunes, pour le grand débat national qui vient d’être lancé par le Président (Psychologie du socialisme, 1898) :
« La tournure d’esprit grâce à laquelle un Allemand se préoccupe sérieusement de la façon dont un Chinois fait cuire son riz doit sembler fort méprisable à un Latin (*), préoccupé de grandes questions comme la révision de la constitution, la séparation de l’Église et de l’État, l’utilité de l’enseignement du grec, etc., etc. »
« Il faut pourtant que les Latins arrivent à se persuader que leur rôle dans le monde sera bientôt terminé et qu’ils disparaîtront totalement de l’histoire s’ils ne se résignent pas à abandonner leurs inutiles discussions théoriques, leur vaine et sentimentale phraséologie pour s’occuper de ces petites questions pratiques sur lesquelles reposent aujourd’hui la vie des peuples. Aucun Gouvernement ne peut leur donner ce qui leur manque. C’est en eux-mêmes et non hors d’eux-mêmes qu’ils doivent chercher des appuis. »
« Peut-on supposer que l’application des doctrines socialistes remédierait à l’état de choses que nous avons signalé dans ce chapitre ? Est-ce dans une société socialiste, encore plus enrégimentée que la nôtre que se développeraient cet esprit d’initiative et cette énergie si nécessaire aujourd’hui et qui font tant défaut aux Latins ? Quand l’État collectiviste dirigera tout, fabriquera tout, les produits seront-ils meilleurs et moins coûteux, leur exportation plus facile, la concurrence étrangère moins redoutable ? »
« Il faudrait en vérité bien ignorer les lois générales de l’industrie et du commerce pour le croire. Si la décadence est si profonde chez les peuples latins, c’est au contraire en grande partie parce que le socialisme d’État a depuis longtemps déjà fait d’immenses progrès chez eux, et qu’ils sont incapables de rien entreprendre sans l’appui perpétuel du Gouvernement. Il suffira de rendre la conquête socialiste plus complète pour accentuer encore la décadence. »
______
(*) Pour Gustave Le Bon, les Français sont des Latins, contrairement aux Allemands, aux Anglais et aux Américains.
@ Robert Marchenoir | 14 janvier 2019 à 22:51
« Pour Gustave Le Bon, les Français sont des Latins, contrairement aux Allemands, aux Anglais et aux Américains. »
Bien, nous savons que Charles le Bon était bon, Charles le Téméraire, téméraire, Charles le Mauvais, mauvais, Charles le Fol, fol, Charles le Chauve, chauve, MAIS, MAIS que Gustave Le Bon n’est pas bon…
Le Bon qui nous le savons tous, est mauvais en tout et bon à rien, va-t-il nous sauver et la réponse est : P’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non !!
« L’homme niais est mis hors de lui par tout discours » (Héraclite)
Pourquoi cette histoire m’y fait-elle penser ?
@ duvent
« p’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non », « j’dis pas ou faut voir »…
Ah ces Normandes toujours le mot de la fin, LREM avant la lettre en somme !
Bonjour,
J’ai lu la lettre du président aux Français. C’est d’abord une série de questions auxquelles il sollicite des réponses de la part des citoyens, les invitant ainsi à participer à l’élaboration de réformes en adéquation avec leurs préoccupations de la vie quotidienne.
Questions pertinentes qui, pour la plupart intègrent les revendications des Gilets jaunes.
Initiative positive qui devrait, en principe, apaiser les esprits, très échauffés depuis quelques semaines.
Hélas, c’est sans compter sur la versatilité des Gilets jaunes, ce mouvement protéiforme aux multiples porte-parole qui nous démontrent régulièrement, par leurs interventions clownesques devant les médias, qu’ils veulent tout et son contraire.
Déjà certains d’entre eux appellent au boycott du Grand Débat National qu’ils réclamaient à cor et à cri dans les premières manifestations, démontrant ainsi leur incohérence.
Leurs revendications se résument en deux mots : « Macron démission !» qu’ils taguent sur tous les murs des monuments. En fait tout ce qu’ils veulent c’est plus de pognon, plus de grisbi, plus de fric. Le reste ils s’en fichent éperdument.
Mais il semble que ça commence à chauffer dans les ronds-points. En effet, Eric Drouet et Priscillia Ludosky, deux figures éminentes du mouvement, ont annoncé sur Facebook (réseau social qui est le point de ralliement de ces révolutionnaires en goguette) leur désaccord.
Quant à Jacline Mouraud, l’égérie du 17 novembre, que les médias ont déjà oubliée, elle va créer son propre parti, « les Emergents ».
Comme dans le village d’Astérix, la bataille de poissons pas frais va bientôt commencer.
Nos Gilets jaunes sont décidément capables du meilleur comme du pire, mais c’est bien dans le pire qu’ils sont les meilleurs. 🙂
Il y a une manière simple et bien balisée d’organiser un grand débat national sans tabous : cela s’appelle une campagne électorale (à condition qu’elle ne soit pas occultée par les « affaires »).
@ Robert Marchenoir
Vous voulez à tout prix faire des Français des socialistes forcenés et doctrinaires. Si vous les connaissiez et si, horresco referens, vous les aimiez (ce qui vous permettrait d’aller discuter avec eux par plaisir), vous sauriez qu’ils sont beaucoup plus ambivalents que cela et, pour beaucoup, plus intelligents.
Il se dit beaucoup de bêtises fort irritantes dans les discussions de comptoir, mais pas seulement. Il y a aussi souvent du bon gros bon sens qui fait du bien.
Savent-ils encore lire, on ne le saura pas s’ils n’ouvrent pas l’enveloppe virtuelle, préférant rester sourds et aveugles pour mieux délasser leurs frustrations de privilégiés, leurs ressentiments de nantis, leur obscurantisme qui retourne de lui-même à l’Empire romain, préférant l’idole tyrannique à abattre plutôt que le débat démocratique qui les forcerait à concevoir qu’il y a autour du confetti qu’est devenu la France, un monde composé, quelle horreur, d’autres individus qui, de plus, pourraient être noirs ou arabes, que la courbe démographique n’est pas loin de la verticale, et que nous ne sommes même pas prêts à gérer nos propres déchets.
C’est sûr qu’il est plus simple de penser que c’est « la faute à Macron », et que la description du réel n’est que de l’enfumage.
Allez la France, un cachet de sérotonine payé par la sécu, à ingérer avec force dose d’alcool pour mieux oublier les oracles très certains, ceux qui auraient mieux fait de se taire car ils ne sont toujours pas écoutés, ou toujours dans leur forme païenne, et jamais dans la vision réelle d’une vérité d’un peuple qui a décidé de ne pas entendre car il préfère se saborder, plutôt que de consentir au sens de son histoire.
Bonjour Monsieur Bilger
« Je l’ai lue intégralement »
Moi aussi, mais difficilement ; c’est trop verbeux à mon goût.
« Je ne doute pas de la bonne foi du président de la République. »
Moi, je suis persuadé qu’il se moque de nous et qu’il ne cherche qu’à noyer le poisson ou à gagner du temps.
Habile manœuvre que de créer une commission pour se débarrasser d’une situation qui tourne en rond.
Sur ce blog, il est des sujets qui cartonnent. Il n’est pas rare qu’ils déclenchent plus de cent, voire cent cinquante commentaires. Depuis hier matin, la lettre du Président a provoqué une petite trentaine de réactions. C’est dire à quel point elle intéresse !
Il commence par nous dire que nous serions par nature un pays plus socialiste que les autres – sans blague!
Puis que nous serions la patrie de la liberté d’expression. Oui, comme sous Staline: a condition de ne pas dire ce qu’il ne faut pas dire !
Pour le reste et l’ensemble: Nous devons lui reconnaître un sacré don pour mettre le pays en bordel.
Il y a juste deux questions qui ne vont pas être abordées sinon à la marge : le fait que nous avons un million et demi de fonctionnaires en trop et un droit du travail de fous avec record d’absentéisme assorti. Les singularités françaises !
Dommage, parce que ce sont les questions essentielles pour nous écarter de la pente vers la ruine.
La remise en cause du mariage pour tous comme mise en péril de notre civilisation, et pourtant répertoriée comme première demande des gilets jaunes, est soigneusement enterré et ré-enterré par l’ensemble de la pègre intello-médiatique à la manière gaucho stalinienne – liberté d’expression à la française oblige.
A propos – la manif pour tous ne comportait pas beaucoup de casseurs, mais a été plus sauvagement réprimée que les mauvais gilets jaunes.
La FRAAAAANCE sait faire le tri en les vrais dangers pour la démocratie.
On n’a pas envie d’être trop négatif devant l’effort que fait Jupiter pour consulter les Français. Et si ça pouvait marcher, tant mieux. J’y répondrai, mais d’avance ça se présente comme un pensum et ça douche l’enthousiasme.
Macron est un technocrate dans l’âme ; si un questionnaire trop rempli et fourre-tout est tout ce qu’il trouve pour calmer le mouvement des Gilets jaunes, on s’installe durablement dans la crise, à mon avis.
D’avance je réfute les conclusions qui en seront tirées, pour toutes sortes de raisons. Ce n’est ni de la démocratie directe ni de la démocratie indirecte, c’est un patchwork d’humeurs, interprété par un dirigeant qui veut faire passer son opinion à lui, mais dira aux gens que c’est ce qu’ils ont voulu. On connaît l’argument, il l’emploie de façon répétée, à propos de son élection, pour justifier sa politique (« Les Français m’ont élu pour que je réforme tout de fond en comble »). Et ça ne convainc personne. Des sondages d’opinion auraient donné des résultats plus fiables.
La grosse question concernant le questionnaire sera la fiabilité avec laquelle il reflétera ce que pense la majorité. C’est mal parti.
Les cahiers de doléances, c’était bon pour la fin du XVIIIe siècle, sous la monarchie absolue. Ils ont débouché sur la Terreur, puis très rapidement sur l’Empire.
On pouvait croire qu’Emmanuel Macron avait du sens politique à la manière dont il s’est fait élire. Il a su se rendre désirable pour réussir cet exploit. Mais depuis, son histoire de COP21, la façon dont il s’est mis à la remorque d’Angela Merkel, et où il a fâché l’Italie, à l’intérieur sa brutalité technocratique, son inertie devant les grands problèmes de la France, et tout dernièrement sa gestion de la crise des Gilets jaunes, tout cela n’inspire pas une grande confiance pour la suite. Il paraît qu’il faut attendre, que les résultats viendront pus tard. Alors attendons, de toutes façons, que faire d’autre ?
@ Nic
« Manu prend un risque, celui de prendre les gens pour des c..s ».
C’est ce qu’il a déjà fait avec sa taxe carbone !
Mais le temps passant, je me demande s’il n’avait pas raison…
Certes la lettre est longue mais elle est intéressante.
Le président a raison de cadrer le débat. Il a été élu de manière démocratique et sa légitimité ne peut être remise en cause.
Lui-même et son Gouvernement ont commis des erreurs qui nous ont conduits à la situation actuelle: les excès de langage de Macron, l’entourloupe de la fiscalité écologique sur les carburants dont l’essentiel était destiné au budget de l’Etat, l’aveuglement à propos des ménages qui ont des difficultés financières, etc.
De ce point de vue, les Gilets Jaunes ont obtenu quelques résultats.
A présent, les vaincus de la dernière élection présidentielle haussent le ton, donnent des leçons, se gaussent et tentent de manipuler le mouvement de mécontentement.
Lors des élections, le pays a mis Le Pen et Melenchon dehors par la porte, ce n’est pas pour les voir revenir par la fenêtre. La France n’est pas en révolution et les institutions n’ont pas à être mises en cause.
L’ISF était une sottise de faible rendement mais à effet ravageur. Il ne faut pas le rétablir.
C’était une mesure à peu près aussi intelligente que les 35 heures de Martine Aubry. Autrement dit, des mesures franco-françaises non exportables tant les autres pays ont bien saisi leur nullité.
Cela devient lassant d’écouter sur les ondes les lamentations des acolytes de Le Pen ou bien les Corbière, Autain qui espèrent un collapse afin de pouvoir s’installer. Certainement pas pour un avenir meilleur.
@ Philippe DUBOIS
« Je ne doute pas de la bonne foi du président de la République », c’est le genre d’expression employée dans les prétoires pour exprimer le contraire de ce qu’on dit.
A Rome, « s’engager » signifiait qu’on se donnait en gage, et donc que si on ne tenait pas l’objet de son engagement, on devenait l’esclave de celui envers lequel on s’était engagé.
Dommage qu’on ne fasse pas plus d’histoire du droit à l’ENA.
Un grand débat est prévu dans notre Constitution : cela s’appelle une campagne électorale. Toute autre forme de discussion est tout à fait intéressante mais n’a strictement aucune légitimité démocratique. Une fois de plus dans la pétoche inspirée par les Gilets jaunes, après leur avoir promis plus de dix milliards qu’il n’a pas, l’Etat va-t-il maintenant retourner sa veste pour suivre les injonctions les plus populistes ?
La vengeance viendra des urnes si ce gouvernement change son mépris des Gilets jaunes en mépris de ceux qui ne le sont pas comme les habitants des centres-villes, les habitants des cités des banlieues, les agriculteurs.
Vous espérez, cher Philippe, que les Français liront la lettre de Macron.
Moi aussi, mais je n’y crois pas. Disqualifiée avant d’être publiée, les oppositions l’avaient déjà vilipendée avant sa sortie.
Quoi qu’il fasse, quoi qu’il dise, les GJ radicaux ne cesseront de hurler « Macron démission ! ».
Alors, moi aussi j’ai fait un rêve, sans me prendre pour Martin Luther King.
Au lieu d’écrire une trop longue lettre, Macron aurait pu se fendre d’un communiqué laconique : « Je cesse mes fonctions demain matin à 9.00 ».
Et là, je me réveille, le rêve devient cauchemar car surgit MLP, flanquée de ses estafiers qui feront passer Macron pour un bisounours.
Dans mon court commentaire du 14 janvier 2019 à 21:14, j’ai écrit : « Il est évident que la conception même du débat public est totalement divergente et l’on comprend les raisons de fond de la CNDP de ne pas s’embarquer dans cette « aventure » qui ne répond pas aux règles fondamentales du débat public qu’elle pratique. »
Ce matin madame Jouanno était reçue sur Radio Classique, après monsieur Darmanin.
Ce dernier a eu, contrairement à monsieur Griveaux, voire monsieur Philippe lui-même, la meilleure attitude qui soit pour un ministre : s’agissant d’une autorité indépendante, il n’avait pas à donner son avis.
Quant à madame Jouanno, elle n’a aucunement contesté le droit du gouvernement d’organiser le débat comme il le fait, mais il s’agit là d’un débat « politique » qui n’entre pas dans la fonction de la CNDP. Elle a précisé aussi qu’en ce qui concerne sa rémunération, elle a demandé au président de la République d’en baisser le niveau. Par ailleurs, avant son intervention télévisée, elle s’est entretenue téléphoniquement avec le président de la République pour lui exposer les raisons de fond du retrait de la CNDP de ce débat national, raisons qu’il a comprises.
A écouter ici : https://www.radioclassique.fr/radio/emissions/matinale-de-radio-classique/esprits-libres/
Je crains que ce grand débat ne serve en fait, au lieu d’apaiser la situation, qu’à susciter de nouveaux espoirs parmi la population à laquelle le politique ne saura pas (ou ne voudra pas, sur certains sujets) apporter de réponses à court terme, renforçant par là-même les frustrations des contributeurs et la défiance vis-à-vis de ce gouvernement.
Même si le RIC n’est pas retenu par le Président parmi les propositions des Gilets jaunes, le référendum d’initiative populaire aura lieu lors des élections européennes en mai prochain.
Bonjour M. Bilger
Tout à fait d’accord avec vous sur votre billet, tant sur la forme que le fond.
Pour moi la lettre d’EM se résume à : « Discutons ensemble de ce que j’ai décidé tout seul ».
Comme disait Saint-Just : « Un peuple déçu et maltraité fini toujours par se révolter ».
Cordialement à tous
« Les Français liront-ils… »
Non, cher P. Bilger la plupart des Français ne liront pas cet exercice de fin de première année de Sciences Po !
Ce président est éminemment calculateur, nous le savons tous. Ce document est destiné à sa base électorale, aux CSP+, et enfin aux partisans de l’ordre.
Ce sont eux qui vont répondre, pour la plus grande part de ceux qui iront aux débats, aux questions de la lettre du président. Et répondre, bien sûr, dans le sens de ce qu’Emmanuel Macron, non pas souhaite, mais veut.
La ficelle est tellement grosse !
Je n’apprécie pas E. Macron. Je n’ai pas voté pour lui. Dès sa candidature, ayant revisité et revisité son parcours, j’y avais découvert tous ses travers et sa soumission aux ordres des grands soutiens financiers qui l’ont fait élire par la suite. Et en tant que ministre de l’Economie, son incapacité à résister aux diktats de l’Union européenne et du lobby allemand.
Pour moi, et je l’ai dit ici à plusieurs reprises, son quinquennat réformateur (si peu) est terminé, puisqu’il continue son bras de fer inutile avec une partie des Français.
Je ferai néanmoins mon devoir de citoyen et si je ne participerai pas à des séances débats (ma santé ne me le permet pas) je déposerai dans ma mairie ma liste de trente à quarante propositions de citoyen qui demeure malgré son âge et ses réticences pour ce qu’est devenue notre démocratie, toujours engagé dans la vie de la « cité ».
Cordialement.
@ Garcia
« L’équivalent d’un Stade de France tout juste rempli représenterait mon pays ? »
C’est pire que ça : ils ne sont que 577…
Et à côté de certains d’entre eux, il y a des Gilets jaunes qui font figure de grands intellectuels ayant en plus les pieds sur terre.
Pour répondre au titre interrogatif: non.
La plupart ne la liront pas. Beaucoup la rejetteront de principe.
Maintenant il ne faudrait pas non plus laisser le débat aux seuls anti-système.
Donc il faudrait que les gens contre les dérives des GJ se prononcent.
Il faudrait rappeler que la France est le pays de l’OCDE qui redistribue le plus.
Comprendre: les plus RICHES FINANCENT LE PLUS LES PLUS PAUVRES.
https://european.economicblogs.org/economist-europe/2019/economist-europe-france-redistributes-rich-poor-sweden
Seule la Suède est moins injuste, car les différences entre le haut et le bas des revenus y est au départ plus faible.
Pas mal non ?
D’autre part, que les GJ arrêtent de se prendre pour le peuple et qu’on le leur rappelle.
Le peuple n’était pas dans la rue.
Les sondages prédisent (avec toutes les réserves usuelles) 8% à une éventuelle liste GJ aux européennes. Il faut sans doute rajouter un peu de % du fait qu’ils se haïssent et se méfient entre eux.
On est loin d’une majorité du pays.
Et la démocratie ce n’est pas la rue sauf dictature illégitime (il y en a beaucoup , loin et pas si loin aux frontières de l’Europe).
Pêle-mêle, quelques observations que m’inspire la tenue de ce grand débat :
– Tout d’abord, celui-ci révèle une nouvelle fois l’étonnant esprit de contradiction de nombre de Français. Depuis deux mois en effet, nombre d’entre eux ne cessent dans la rue de réclamer plus de démocratie et, à peine leur offre-t-on justement l’opportunité de se livrer à un exercice on ne peut plus démocratique, en voilà certains qui tordent le nez, qui se défilent sous prétexte que la solution proposée ne peut que cacher un loup, qui refusent la proposition parce que cette démocratie-là n’est pas celle qu’ils voudraient, eux, imposer.
– Ce débat va ensuite se dérouler dans un climat loin d’être serein. Or, la sérénité n’est-elle pas une condition indispensable à la réussite d’un tel exercice ?
– Le champ des sujets pouvant être abordés est large, trop large. Le risque est grand de ne pas aller à l’essentiel, de se perdre dans l’accessoire, que le débat se noie en bavardages stériles, qu’il ne permette pas de discerner ce qui ressort du domaine du raisonnablement possible de ce qui appartient au domaine de l’irréalisable dans notre contexte actuel.
– Ce grand débat, finalement imposé par les circonstances et non librement consenti, outre qu’il signe, qu’on le veuille ou non, un aveu d’incompétence du Pouvoir qui reconnaît ainsi son incapacité, délibérée ou non, à avoir appréhendé les problèmes réels et profonds de notre pays et ne pas y avoir apporté en conséquence de réponses concrètes, place désormais ce même Pouvoir dans une situation complexe et délicate. Il ne pourra sortir qu’affaibli de cette épreuve, fragilisé pour la suite du quinquennat.
A ce jour, le scepticisme certes prévaut et la solution proposée ne me satisfait pas, sachant que si tous les rouages de notre système institutionnel avaient correctement fonctionné nous n’en serions pas là. Mais puisque cette solution, si imparfaite soit-elle, nous est offerte, il faut cependant espérer qu’il sortira de cette expérience, nouvelle et originale, quelque chose de positif pour le pays. Nous y avons tous intérêt.
Il y a plusieurs choses qui font tiquer voire bondir dans cette lettre de M. Macron, à commencer dans les préliminaires où il nous assène de la langue de bois républicaine à la louche en évoquant des notions équivalant à ce que les juristes appellent des « fictions juridiques ».
Par exemple : « C’est pourquoi la France est, de toutes les nations, une des plus fraternelles et des plus égalitaires. »
Passons sur la notion d’égalité, sur laquelle il y aurait beaucoup à dire, mais en ce qui concerne la fraternité , il faut bien reconnaître que cette fraternité -là est assez particulière, les manifestants qui, sans avoir agressé personne, ont été éborgnés ou bien ont eu la main arrachée par un tir tendu de LBD40 pourraient nous en parler.
Pour ne pas évoquer de façon générale et habituelle toutes les insultes et ostracismes dont les « gentils » abreuvent les « méchants » que sont les populistes et autres depuis plusieurs années.
« C’est aussi une des plus libres, puisque chacun est protégé dans ses droits et dans sa liberté d’opinion, de conscience, de croyance ou de philosophie. »
C’est celaaaa, ouiiii…
« Dans l’Hexagone, outre-mer et auprès des Français résidant à l’étranger. »
Ah ! Le recours à cet horrible terme « Hexagone », probablement employé de façon inconsciente, en dit très long sur l’attitude de M.Macron envers la France (ou plutôt à son encontre) en plus de ce que de multiples propos et comportements de sa part nous ont déjà appris.
Pour M.Macron, la France n’est pas une terre millénaire, une patrie charnelle cultivée avec soin par des générations de nos aïeux qui a l’occasion n’ont pas hésité à la défendre au prix de leur sang et qui sont encore présents, sous nos pieds.
Non, pour M.Macron, son Hexagone n’est qu’une figure géométrique abstraite qui pourrait très bien ne délimiter qu’un vaste parking que la Terre entière pourrait fouler sans même s’essuyer les pieds ou bien, selon les plans de certains cercles mondialistes dont il est le chargé d’affaires, une sorte de gigantesque parc d’attractions pour le repos du reste du monde.
« La transition écologique (…) »
Et c’est reparti avec cette fumisterie qui n’est qu’un prétexte pour actionner la pompe à phynances…
Ce n’est pas en continuant de se moquer du monde qu’il va calmer le jeu.
« Notre pays a toujours su accueillir ceux qui ont fui les guerres, les persécutions et ont cherché refuge sur notre sol : c’est le devoir de l’asile, qui ne saurait être remis en cause. »
Nous devrions quand même remettre en cause son application, qui sous couvert d’asile, laisse imprudemment entrer chez nous des gens venus de pays ne « partageant pas nos codes » qui ont une fâcheuse tendance à jouer du couteau pour un oui ou pour un non, pour ne pas citer d’autres coutumes exotiques.
« Notre communauté nationale s’est aussi toujours ouverte à ceux qui, nés ailleurs, ont fait le choix de la France, à la recherche d’un avenir meilleur : c’est comme cela qu’elle s’est aussi construite. »
C’est faux : la France s’est construite en plusieurs siècles sans avoir eu besoin de faire appel à de vastes transhumances migratoires, sauf de façon ponctuelle et parfois provisoire au XIXe siècle.
Ceci dit, n’est-il pas étrange que M.Macron, manifestement indifférent au sort de ses compatriotes alors qu’il devrait en être le protecteur, se soucie à ce point des désirs d’étrangers « à la recherche d’un avenir meilleur » ?
En quoi cela le regarde-t-il, n’est-ce pas aux Français d’en décider ?
Et surtout, pourquoi cette question de l’immigration n’a-t-elle jamais fait l’objet d’une consultation solennelle des Français alors qu’elle pose de fait d’énormes problèmes en matière de cohabitation, de coûts sociaux, de dévoiement de l’effort de solidarité, de saturation des équipements collectifs, de déficit budgétaire, de rupture de tranquillité publique et de cohésion sociale, de délinquance,de criminalité, et même de terrorisme ?
Bref, si quelques pistes de réflexion ont été posées et sont mieux que rien à court terme, il n’en demeure pas moins que sur le fond nombre de « vaches sacrées » couvertes par le tabou restent inattaquables et vont continuer de nous pourrir la vie pendant longtemps.
A moins qu’un mouvement de révolte de plus grande ampleur, plus unanime et mieux structuré que celui des Gilets jaune ne vienne remettre de l’ordre dans la maison France, actuellement trop souvent trahie par ceux qui ne devraient servir que ses intérêts.
Anne-Christine Lang devrait être virée pour négligence grave, en Finlande elle aurait pris la porte sur-le-champ.
Après on s’étonne :
http://www.sciencespo.fr/cevipof/sites/sciencespo.fr.cevipof/files/CEVIPOF_confiance_10ans_CHEURFA_CHANVRIL_2019.pdf
Il faut savoir qu’en Finlande chaque citoyen peut consulter la liste des dépenses affectées à leur IRFM, sur un bottin.
600€ tous les mois sans justificatifs, inconcevable ! Quand aux poignées en or pour des frais d’obsèques pour toute la petite famille du député ou du sénateur… stratosphériquement inimaginable !
Comment citoyens peut-on encore tolérer ces dépenses du domaine privé ou peut-être du clientélisme caché ? Comment ?
Nous sommes inconscients, une dette abyssale et des élus encore se prenant pour la noblesse d’épée, celle qui était exonérée de toute charge.
C’est la première des mesures à prendre, remettre le tricot sur l’ouvrage, la transparence au rabais de début de mandat n’a fait qu’augmenter les frustrations et le malaise, le dégoût qui s’est installé pour des profiteurs sans vergogne.
Et Ferrand essayant de dédouaner cette députée, disant que c’était avant et qu’elle allait rembourser ! Et alors, sans sanctions et le compte est bon ? Nous sommes pris pour des imbéciles, sans arrêt, profondément et droit dans les yeux. Misère !
Rien de pire que ces paroles, il n’a toujours pas compris le sondage qui vient de sortir, ce que veulent 75% des Français c’est qu’elle prenne la porte comme Thévenoud l’a prise en son temps, comme Cahuzac, c’est insupportable.
Incurable ancien et nouveau monde la confiance passe inéluctablement par l’honneur et l’exemplarité, c’est ce qu’attend 75% de la population et ce n’est pas négociable.
L’agent immobilier du perchoir n’a toujours pas compris, il est vrai que lui si l’on en croit le Palmipède et l’ancien Président des Mutuelles de Bretagne ne fait pas dans la limpidité – président du perchoir tout de même, il fallait oser, en fait ils osent tout sans pudeur.
Rien ne les arrête, les Gilets jaunes ne sont pas prêts de s’éteindre, les premières mesures de salubrité publique seraient tellement faciles à prendre, mais il faut un courage politique qui fait défaut depuis des décennies, l’exemplarité, toujours l’exemplarité, rien que l’exemplarité, et demain avec la confiance retrouvée le dialogue sera sans doute plus franc et les cahiers de doléances remisés…
Des cahiers de doléances, la régression d’un Etat dit progressiste, quelle claque ! La 6e puissance du monde reléguée des siècles en arrière, Mongénéral doit être triste aujourd’hui, Georges Pompidou au secours ils sont devenus fous depuis.
Moi je ne dirai que peu. Je ne lirai pas le torchon de Macron, pour la simple raison qu’on ne discute pas avec un dictateur, on ne discute pas avec un soi-disant président qui insulte le peuple de tous les noms, on ne discute pas avec un soi-disant président qui dénigre la France quand il va à l’étranger, on ne discute pas avec un soi-disant président qui ne veut pas dialoguer avec les Gilets jaunes.
Les Gilets jaunes sont aussi le peuple, quand on veut un grand débat avec le peuple, on touche à tous les points, tous les points sont des points sensibles qui mettent à mal notre pays et qui le détruisent. Ce grand débat est un dialogue de sourds.
Pour finir, moi je ne discute pas avec la mafia politicienne LR/RN, LREM/PS parce qu’il s’agit bien de ça ; depuis que Sarkozy a été au pouvoir, je ne veux pas débattre avec des dilapidateurs des caisses de l’Etat qui détournent l’argent public, l’argent des contribuables.
@ Aliocha 15 janvier 2019 à 07:42
Pas besoin d’ouvrir l’enveloppe virtuelle car en vous lisant j’en ai l’adaptation populiste.
Venez donc faire un tour à Ouessant pour vous aérer les écoutilles et les marins vous expliqueront qu’on ne « se saborde » pas mais que l’on saborde un navire qui risque d’être pris en otage par des brigands.
« J’espère que les Français liront bien sa missive. » P.B.
Une grande partie de la France ne la lira pas. Une grande partie ne participera pas au débat, cette mascarade destinée à noyer le poisson pour gagner un peu de temps en flattant l’ego des sans-dents, des gueux déguenillés, dépenaillés.
La manoeuvre est habile. Même en cas d’échec, le pouvoir pourra arguer de sa bonne volonté à ouvrir le dialogue pour sortir de l’impasse et de la responsabilité de la déconvenue à ceux qui sont récalcitrants, revendiquant tout, ne voulant discuter de rien, d’accord sur rien, éclatés dans un festival de doléances à n’en plus finir. Ces gens qui ne sont que misère, que la France installée et confortable méprise, font enfin parler d’eux, acquièrent une visibilité et une presque légitimité qu’ils n’avaient jamais espéré, eux… le peuple damné, le peuple méprisé, le résidu fantôme.
Philippe Bilger dit que la lettre de Macron aux Français est trop longue. Mais non ! Elle a la bonne longueur. Elle est parfaite. Il n’y a pas un mot de trop. Même le style est adapté. Elle vaut le traité du XVIIe siècle du Britannique William Harvey pour expliquer la circulation sanguine. Gouverner un pays n’est pas simple. Palabrer sans voir les incohérences, incompatibilités et incongruités d’une pluie de revendications est aisé. Tenir les manettes d’un pays au peuple éternellement insatisfait et quémandeur soulève plus de difficultés. Non !… l’aisance ne s’obtient pas sans effort, sans labeur, sans obstination comme vient de le dire l’hôte de l’Élysée. L’assistance sans limite n’est concevable que dans l’Hexagone, cette bizarre contrée remplie d’éternels enfants gâtés râleurs insatisfaits.
Les Gilets jaunes dernière mouture, tournent en rond autour des ronds-points. Le temps qu’ils perdent ainsi, en grignotage de vie, en vaines circonvolutions, acquiert une densité leur conférant le sentiment d’effacer des décennies de néant, d’anonymat, d’errance, de galère insoutenable.
Les insurrections du samedi soir entrent dans une routine macabre encombrée de son cortège de violences et délits. Les forces de l’ordre, pourtant frères théoriques en revendications, ne sont pas mieux loties que l’exécutif. Elles deviennent des ennemis ostentatoires, dernier rempart affiché avant le chaos ultime de l’anéantissement de la République.
Les Gilets jaunes « canal historique », ceux du 17 novembre, aux aspirations initiales légitimes, se sont fait voler leur mouvement par des profiteurs délinquants, négationnistes, nihilistes, pourfendeurs de nation.
L’opinion publique se détournera de ces renégats qui n’ont comme seul credo que la destruction de toute chose, le plaisir du grabuge, du chahut, l’excitation du tumulte, l’extase de l’incandescence, du feu de paille. Casser du flic, la belle affaire pour ceux dont la haine tient lieu d’engrenage rouillé au jus avarié de cervelle.
Les Gilets jaunes « canal historique » pourront faire perdurer leur mouvement de façon pacifique. Ils devront se faire entendre du gouvernement mais dans un dialogue constructif. Ils auront alors été utiles à la progression de la démocratie. Car, assurément, le peuple n’avait pas assez de contrôle, de prise sur le pouvoir.
Les Gilets jaunes « canal historique » détestent Macron et sa clique de technocrates autistes à œillères blindées. Mais ils haïssent encore plus le désordre et l’anarchie et n’entendent pas laisser libre cours à ces bandes expertes en chienlit qui se lâchent sans limite et ne pensent qu’à mettre le pays à feu et à sang.
« Souvent la foule trahit le peuple. » disait Victor Hugo
Infime minorité, les casseurs « néo-Gilets-jaunes » ne sont pas la France. Ils sont une honte, une bannière souillée d’indignité.
Dans sa lettre adressée prétendument à l’ensemble des français, Macron ne parle en fait qu’aux siens, qu’aux 24% qui ont voté pour lui au premier tour de la présidentielle. Une grande partie des électeurs du parti Les Républicains se sont néanmoins ralliés à lui dans cette dernière démarche.Mais ils ne sont pas dupes et conservent un regard extrêmement critique.
Macron compte, pour sortir de l’ornière, sur un sursaut citoyen légitimiste comme celui qu’a connu De Gaulle en 1968.
Macron a eu raison de faire preuve d’autorité et de braver la menace. Il n’a que trop étalé sa faiblesse en ce 10 décembre 2018, lorsque, acculé contre les cordes du ring, il a dilapidé un pécule qui ne lui appartenait pas. Pour n’avoir pas reculé suffisamment tôt…
Deux façons de sortir d’une situation politique complexe : l’une consiste à faire une longue « lettre aux Français » sur fond de castagne avec une trentaine de questions exploitées par une coûteuse et obscure usine à gaz « Wait and see… ». L’autre, un Président qui s’adresse à une foule immense survoltée dans une ambiance de bombes et de meurtres dit simplement contre toute attente « Je vous ai compris », laissant la foule à ses interrogations, abandonnant les colonies et s’attachant au développement industriel de la France qui conduira en 1970 la puissance publique à peser 19 % des emplois et 25 % de la richesse. Devant l’histoire, l’un s’appellera Macron, l’autre De Gaulle.
Voyons une autre « lettre aux Français », ce n’est pas la première, Monsieur Maurice Allais, prix Nobel d’économie français, qui nous signalait en 2009 qu’il est mensonger de promettre la prospérité des peuples européens avec les frontières commerciales ouvertes… Pas politiquement correct… Direct à la poubelle…
@ Exilé | 15 janvier 2019 à 12:59
« C’est pire que ça : ils ne sont que 577… »
Oui, mais 577 qui ont été élus.
@ olivier seutet
« Un grand débat est prévu dans notre Constitution : cela s’appelle une campagne électorale. »
Parlons-en, du débat prévu par votre Constitution !
A la lumière des présidentielles de 2017, nous avons en fait assisté à un énorme matraquage médiatique (d’ailleurs repris par de nombreux perroquets dans la société civile) grâce auquel la machine de guerre mise au service du candidat des puissances d’argent a étouffé l’expression de toute opinion divergente sur la place publique hors débats « officiels », en ayant monopolisé le terrain.
Il n’y a pas eu de débat sur les questions réellement importantes.
Résultat : le vainqueur de ce débat faussé, une fois élu, peut n’en faire qu’à sa tête pour imposer aux Français des choses qu’il n’a jamais annoncées, comme la signature du pacte de Marrakech qui choque parfois même des gens qui ont voté pour lui.
La démocratie ne consiste pas à donner carte blanche à un homme pour cinq ans, sinon il s’agit d’une forme de dictature légale.
C’est pour cette raison qu’en théorie il existe des contre-pouvoirs pour éviter des abus tout au long d’un mandat, mais il se trouve que dans la France actuelle, du fait de certaines dérives, ils ne remplissent plus leur rôle au point de fausser le jeu démocratique.
Conclusion : les Français ne peuvent plus compter sur les élections pour avoir ne fût-ce qu’un vague espoir de changer les choses.
Comme le disait un humoriste : « Si les élections pouvaient changer quelque chose, il y a longtemps qu’elles seraient interdites ».
Je l’ai lue : c’est verbeux et au final, il fera ce qu’il voudra.
Plus ou moins, comme d’habitude, sur le fond comme sur la forme.
Revenons sur la vidéo de reddition de Christophe Dettinger, à laquelle on n’a pas suffisamment prêté attention. Dettinger, pour les Martiens qui nous liraient, est cet ex-boxeur professionnel qui est en détention préventive pour avoir frappé deux gendarmes à coups de pied et de poing, dont l’un à terre, pendant une manifestation des Gilets jaunes à Paris. Il est considéré comme un héros par les gilétistes.
Dès le début du mouvement, j’ai affirmé que les Gilets jaunes étaient une illustration de plus de ce que la France était devenue un asile de fous à ciel ouvert, peuplé d’adolescents en crise et de bébés hurleurs.
Cette dernière expression était bien entendu une métaphore. Hélas ! je ne croyais pas si bien dire. A notre époque de décadence accélérée, la fiction ne met pas longtemps à être dépassée par la réalité. Christophe Dettinger finit sa vidéo avec des sanglots dans la voix, lorsqu’il exhorte ses camarades à « continuer le combat ». Il est, effectivement, un bébé hurleur.
Rappelons tout de même, que, quelques jours auparavant, grâce à son agression filmée, Dettinger était ce guerrier viril, porté aux nues sur les sites gilétistes par des commentateurs menaçant le gouvernement de terribles représailles : ne vous avisez pas de toucher à un cheveu du gitan, disaient-ils en termes à peine voilés, vous allez mourir.
Inutile de dire qu’un grand nombre de ces tartarinades ne venaient pas de la communauté des Jean Duvoillage, mais bien au contraire de personnes qui, d’ordinaire, n’ont pas de mots assez durs pour les violences exercées par ces gentlemen. En particulier à l’extrême droite. Où l’on voit la parfaite rectitude morale de ces messieurs, et l’intangibilité de leurs principes.
Et voilà : le Spartacus moderne, le preux chevalier qui attaque à mains nues (*) les chiens de garde de la macronie, s’effondre en larmes dans sa propre vidéo, avant de se rendre aux autorités en demandant pardon. Je serais gilétiste, je choisirais mes héros plus soigneusement, la prochaine fois.
Mais penchons-nous sur ses propos de plus près.
« Je voulais vous présenter les choses comme je sens », commence-t-il. Vous pensiez avoir affaire à un militant résolu, à un combattant acharné, et en fait vous êtes en présence d’un grand sensible. Il « sent » les trucs. Comme le dit Alexander Boot, nous sommes passés de la raison aux sentiments, des sentiments à la sensiblerie, et de la sensiblerie à l’hystérie.
Éliminons tout de suite une fausse piste. Christophe Dettinger n’est pas un « casseur ». Il n’est pas un « extrémiste » ayant infiltré le pur et noble mouvement gilétiste pour le dévoyer.
« Je suis un Gilet jaune. J’ai participé aux 8 actes. Le premier acte, j’ai fait un petit blocage sur la nationale à côté de chez moi. J’ai fait toutes les manifestations du samedi sur Paris. »
C’est un ancien combattant certifié, un Résistant authentique : il a les papiers.
« J’ai vu la répression qu’il y a eu. J’ai vu la police nous gazer. J’ai vu la police faire mal à des gens, avec des flashballs. J’ai vu des gens blessés. J’ai vu des retraités se faire gazer. J’ai vu plein de trucs. »
Ce qu’il n’a pas vu, c’est « les trucs » que les Gilets jaunes ont fait, avant de se faire « gazer ». La police, apparemment, n’est pas là pour faire de la « répression ». Elle n’a pas le droit de « faire mal à des gens ». Elle doit se prendre stoïquement des morceaux d’asphalte et des cocktails Molotov dans la figure, et laisser « le peuple » détruire les vilains petits commerces capitalistes. Puis envahir l’Élysée.
Il est, d’ailleurs, interdit de « gazer » des retraités. Quand t’as atteint 62 ans, t’as droit à des réductions dans les transports, et les flics n’ont plus le droit de te taper. Même si tu viens à Paris avec des boules de pétanque, en dehors des périodes de championnat.
Comme je l’ai vu écrit dans ces pages, les flics, on les paye pour qu’ils mettent des armures de Robocop, et pour qu’ils se laissent bourrer de coups de pied dans la tête, une fois à terre. Ils sont protégés. Ils sont là pour ça. On ne va tout de même pas nous en faire une pendule.
La France est un pays si riche, avec si peu d’impôts, qu’elle peut se payer le luxe d’embaucher des fonctionnaires uniquement pour qu’ils se fassent casser la figure, afin que « le peuple » puisse passer ses nerfs.
Le grand guerrier gitan Christophe Dettinger est tellement intoxiqué par la bisounourserie ambiante, qu’il trouve tout à fait incorrect que des policiers, chargés de contenir des manifestations ultra-violentes, « fassent mal à des gens ». Les flics, ils sont censés accueillir des hordes déchaînées avec des peluches et des petites bougies.
« Je vois tous ces Présidents, je vois tous ces ministres, je vois tout l’État se gaver, se pomper, ils sont même pas capables de montrer l’exemple, ils ne montrent pas l’exemple, ils se gavent sur notre dos, on est toujours… c’est toujours nous, les petits, qui payons. »
C’est sûr que bourrer de coups de pied dans la tête un policier à terre, au risque de le tuer, c’est « montrer l’exemple ». A « ses enfants », comme il le dit en prétendant manifester pour eux.
A ce stade, il convient de rappeler un autre point de détail, omis par le camarade révolutionnaire Dettinger. Ce dernier est cadre dans la fonction publique municipale. Avec tous les privilèges scandaleux et immérités, non seulement de la fonction publique, mais de sa branche territoriale, qui pousse le bouchon encore plus loin que les autres.
C’est donc Dettinger qui « se gave sur le dos des Français ». C’est Dettinger qui « pompe ». Les 5,7 millions de petits fonctionnaires (dont un grand nombre sont inutiles) coûtent beaucoup plus cher aux Français que 31 ministres, dont nous avons au demeurant besoin.
On ne va pas lui reprocher d’occuper cet emploi. Il faut bien vivre. Mais il pourrait au moins ramper sous le tapis lorsqu’il s’agit d’évoquer le « pompage » étatique. Surtout qu’en tant qu’ancien sportif ayant failli participer aux Jeux olympiques, il est très probable qu’il ait décroché son poste par piston, selon les bonnes habitudes de la République reconnaissante.
Mais non : nous avons ici, à la fois la haine jalouse et envieuse, nourrie par le socialisme, à l’égard de quiconque gagne plus que soi, et l’hypocrisie du pickpocket qui hurle « Au voleur ! » pour détourner l’attention.
La malhonnêteté continue lorsqu’il prétend : « C’est sûr que à force de se faire taper […], je me suis fait gazer […], j’ai mal réagi, mais je me suis défendu. »
Alors que la France entière a vu qu’il a attaqué. Mais l’idéologie victimaire ambiante permet à n’importe quel malfaiteur, aujourd’hui, de prétendre qu’il ne faisait que se défendre. Contre la police. Contre la « violence sociale ». Contre « le mépris de Macron ». Contre le « racisme ». N’importe quel prétexte fera l’affaire.
Le camarade Dettinger ne semble pas avoir intégré qu’on ne se « défend » pas contre la police. La police n’est pas l’équipe d’en face dans un match de foot. Ni la bande de racailles de la cité d’à côté. La police a des droits dont le citoyen de base est dépourvu, et c’est bien normal.
Nous avons, c’est nouveau, la pleurnicherie franchouillarde : « Je suis français, je suis fier d’être français, je ne suis pas d’extrême gauche, je ne suis pas d’extrême droite, je suis un citoyen lambda, je suis un Français, j’aime mon pays, j’aime ma patrie, j’aime tout. »
Tout ? T’es sûr ? Y compris les gendarmes mobiles ? Macron ? « Les riches » ? Le libéralisme ? Nouvel avatar du « Je suis le prolétariat, et donc ta g… », voici le « Je suis français, et donc je t’emm… ». Les gendarmes qu’il a failli tuer, bien sûr, ils ne sont pas français. Macron, il n’est pas français. Les Français qui, dans leur majorité, selon les règles définies par la loi, ont élu Macron président de la République, ils ne sont pas français. Les Français qui refusent qu’une minorité d’excités dicte sa loi à tous les autres, ils ne sont pas français. C’est pas pareil.
C’est la nouvelle version de la dictature du prolétariat. Il y a une classe supérieure, une race supérieure, et (tu vas rire) c’est moi qui la représente. Christophe Dettinger est l’avant-garde du prolétariat. Tout anti-communiste est un chien, je ne sors pas de là. Tout anti-gilétiste ne mérite pas le titre de Français.
Un éclair de lucidité, tout de même : « Je travaille, j’arrive à finir mes fins de mois. » Dettinger n’est pas un « pauvre ». Il n’est pas de ces mystérieux vieillards, perdus dans les campagnes, qui meurent de faim faute de voiture pour aller chez Carrefour. Avec ses probables 32 heures par semaine de travail officiel, ses « jours du maire » de vacances dont ne bénéficient pas les vrais « petits », son mois de congés-maladie frauduleux venant se rajouter, statistiquement, aux congés normaux, son probable logement « social » obtenu par piston de son « employeur », sa retraite à des conditions privilégiées par rapport aux travailleurs du secteur privé, effectivement, c’est un privilégié. Un petit privilégié, mais un privilégié tout de même.
Mais alors ? Que fait-il avec les Gilets jaunes ? « Je manifeste pour tous les retraités, le futur de mes enfants, les femmes célibataires, tout, tout, tout. Tout ce [pour quoi] on manifeste, voilà. »
Nous y sommes. On reconnaîtra là l’increvable slogan de la « grève par procuration » que nous assènent les syndicats communistes depuis des décennies. Oui, oui, nous bloquons les autobus, les trains et l’enlèvement des poubelles tous les quatre matins, mais nous faisons ça dans votre intérêt, nous nous sacrifions pour vous, « personne ne fait la grève par plaisir ». Dites-nous merci au lieu de râler, bande d’ingrats.
Dettinger a le cœur sur la main, c’est pour les retraités qu’il défonce la figure des gendarmes. Avant même que ceux-ci ne le lui demandent. C’est pour les femmes célibataires qu’il favorise la destruction des magasins et l’incendie des voitures, tous les samedis depuis deux mois à Paris. (Ces femmes célibataires que le gouvernement empêche de se marier, d’ailleurs — imbécillité profonde et socialisme terminal, une fois de plus).
Et le plus beau : « J’ai la colère du peuple qui est en moi. »
En fait, Dettinger, c’est le Christ. Personne ne l’a sonné, personne ne lui a rien demandé, mais ça ne fait rien : il prend sur son dos tous les péchés du monde, et il va faire notre bonheur malgré nous. Valeurs chrétiennes devenues folles, et nourrissant un socialisme biberonné depuis des générations.
Encore une fois : il n’y a rien de neuf dans les Gilets jaunes, c’est juste l’aggravation d’un mal endémique depuis longtemps.
______
(*) Mais néanmoins munies de gants plombés. Ce qui signe la préméditation, au passage.
Macron occupe le terrain et laisse pourrir le débat. Il espère que lorsqu’une gigantesque pile de papiers aura été remplie, que personne n’aura lue et dont la synthèse sera impossible, il reviendra avec ses décisions… Ça c’est pour la stratégie.
Mais sur le fond beaucoup de gens ont commencé à comprendre que quand on parle d’écologie c’est pour camoufler des taxes qui vont servir à compenser la promesse démagogique de supprimer la taxe d’habitation.
Qu’en terme de melting-pot, la France n’a pas la superficie des Etats-Unis, et que ce qui a été possible là-bas ne l’est plus chez nous. Les Français voient d’un mauvais œil le pays se transformer en campement africain. La fraude aux prestations sociales réalisées grâce aux faux documents de soi-disant natifs de l’étranger, coûte 18 milliards. Oui vous avez bien lu, c’est un magistrat qui le dit.
Tout cela finira par une hausse d’impôts sur la petite bourgeoisie qui gagne quatre fois le SMIC, critère absolu pour désigner « les riches » !
Et peut être va-t-il réussir à tuer le Sénat (qui sert d’utile opposition) en confondant son rôle avec le CESO (qui ne sert à rien).
@xc
« Oui, mais 577 qui ont été élus. »
Certes, dont une majorité de gentils godillots qui ne chercheront en rien à contredire leur patron de peur de perdre leur place, quelles que soient les récriminations du peuple qui finiraient par atteindre leurs oreilles en dépit des précautions prises par leur encadrement.
En fait, en ayant élu des chèvres, nous aurions obtenu un résultat voisin et pour moins cher.
Ce n’est pas bête, une chèvre. Si vous lui expliquez que lors d’une séance de vote il faut donner un coup de museau sur le bouton vert pour obtenir un bon picotin, elle comprendra très vite.
Et puis une chèvre sait très facilement reconnaître ses ennemis comme le loup, contrairement à trop d’humains qui ont imprudemment tendance à pactiser avec lui.
Enfin, entre deux sessions parlementaires, une chèvre pourrait brouter les pelouses des jardins publics, donc en permettant de faire des économies de jardinage.
Bien entendu, si des députés godillots savent aussi brouter, qu’ils n’hésitent pas à nous le faire savoir afin que nous puissions rectifier les jugements injustes qui auraient pu être portés sur leur compte par de méchants populistes.
@ Giuseppe | 15 janvier 2019 à 14:21
« Mongénéral doit être triste aujourd’hui, Georges Pompidou au secours ils sont devenus fous depuis. »
En même temps, les gens se permettant tout ce qu’on ne leur empêche pas, en principe, c’est quand même grâce à Mongénéral et à ses successeurs, à une Constitution qui incite à se prendre pour Jupiter, que nous devons pour une bonne part, tous les abus que nous déplorons.
« Je l’ai lue intégralement. C’est un exercice estimable et je ne doute pas de la bonne foi du président de la République. »
Dès qu’on lit ça on sait que l’auteur doute sinon il n’aurait pas besoin de le dire et donc on sait qu’il va y avoir un gros MAIS ! C’est une antiphrase, après six paragraphes de « Macron, il est génial ! » Monsieur Bilger nous fait le MAIS !
« Mais le vice fondamental est ailleurs. »
Donc après la thèse suit évidemment l’antithèse qui arrive à la synthèse :
« On doit être indulgent avec le président. Son effort est beau, aussi contraint qu’il a été ».
HAHAHA, c’est ÉNORME ! « Mais jusqu’où s’arrêtera-t-il ? » comme disait Coluche. « Vous reprendrez bien un peu de léchage Monseigneur ? Pourquoi pas si vous insistez mon brave ».
Incroyable !
Et enfin la conclusion : « Parce qu’il s’agit de la structure même de sa lettre. Vous pouvez penser, rêver comme vous l’entendrez – une liberté, une ébullition de deux mois – mais je suis président. »
Pour résumer : « Vous pouvez dire ce que vous voulez, rien à f**tre ! »
Donc pour résumer le propos général du billet, M.B. est une fois de plus en extase devant Macron alors qu’il sait que c’est du flan.
Rien de nouveau quoi. Ça doit être au moins le dixième billet qui dit à peu près la même chose sur le fond.
Et j’imagine que ce n’est pas fini.
Qui sait, peut-être que M.B. se dit qu’à son âge et après s’être toujours trompé politiquement, cette fois il va rester sur le Titanic jusqu’au bout et écouter l’orchestre.
@ Bibasse | 15 janvier 2019 à 12:01
Je partage assez ce point de vue.
Néanmoins si le 21 janvier en ligne (*), il sera possible pour chacun de poser une ou même plusieurs questions sans tabou, j’espère qu’il sera aussi faisable de donner son avis personnel et individuel, lequel devrait se cumuler avec des millions d’autres, sur des souhaits immédiats et orientations politiques allant dans le sens du bien commun, à court, moyen et long terme. Ces différents points, escamotés, ayant généré pour nombre d’entre eux le taux d’abstention que l’on sait à la dernière présidentielle.
(*) Contribution en ligne = https://granddebat.fr/
« Rédigé par : Robert Marchenoir | 15 janvier 2019 à 18:12 »
Voilà, Achille, pourquoi la prose de Marchenoir me réjouit : c’est aussi « jouissif » que les dialogues d’Audiard dont je vous sais friand ou le monsieur Cyclopède des étranges lucarnes d’antan.
Au passage, je ne pense pas que vous y changeriez un mot et que, talent en moins, vous abonderiez.
Me trompe-je ?
Dès lors vos pincements de nez à son encontre ne seraient-ils pas l’hommage que le besogneux rend au créatif ?
Merci, Breizhie, de la leçon linguistique.
Si j’ai bien compris mon populisme, quand le marin se confond avec le brigand qui le prend en otage, il se saborde.
C’est effectivement la vision exacte que j’ai du peuple français, et ce matin six heures de discussion avec les maires vont évidemment se résumer à une petite phrase pour mieux alimenter l’écœurement de Dupont-gnangnan, le représentant en confettis qui travaille à briser menu ce qui est déjà divisé à l’extrême.
La déferlante britannique sur les brisants d’Ouessant ventile effectivement tout ce qui pourrait donner du sens, déposant Steve Bannon à Bruxelles pour mieux trahir le Christ, laissant la bave des insultes briller à la lippe intégriste, sans aller jusqu’à Charleville-Mézières où elle risquerait de comprendre à quelles bêtises elle se soumet pour satisfaire son désir dépassé:
« Assez ! voici la punition. – En marche !
Ah ! les poumons brûlent, les tempes grondent ! la nuit roule dans mes yeux, par ce soleil ! le coeur… les membres…
Où va-t-on ? au combat ? je suis faible ! les autres avancent. Les outils, les armes… le temps !…
Feu ! feu sur moi ! Là ! ou je me rends. – Lâches ! – Je me tue ! Je me jette aux pieds des chevaux !
Ah !…
– Je m’y habituerai.
Ce serait la vie française, le sentier de l’honneur ! »
http://www.mag4.net/Rimbaud/poesies/Sang.html
Certains, comme vous réunis dans la vindicte, vont encore prétendre que Rimbaud est ésotérique, nous prouvant s’il en était besoin, qu’ils ne comprendront jamais rien, car leur cœur est fermé et ne sait plus laisser précéder la sensation à la maligne intelligence, s’interdisant alors de pouvoir l’incarner.
« Faim, soif, cris, danse, danse, danse, danse ! » (Ibid)
@ degouté
« Qu’en terme de melting-pot, la France n’a pas la superficie des Etats-Unis, et que ce qui a été possible là-bas ne l’est plus chez nous. »
En fait, la différence est moins due à la superficie qu’au fait que les USA sont un pays constitué ex nihilo et sans passé historique sauf amérindien à la date de leur première colonisation, alors que la France est un des plus anciens États-nations au monde, reposant sur une certaine homogénéité culturelle supportant mal l’intrusion de modèles risquant de la fracturer avec violence.
Par ailleurs, il ne faut pas croire que le melting-pot étasunien fonctionne aussi bien que cela, car sauf à la marge les particularités liées aux origines nationales ou culturelles sont souvent préservées dans des enclaves communautaires géographiques ou virtuelles.
J’ai regardé le débat hier entre les maires et le chef de l’Etat.
Une parfaite connaissance de ses dossiers et une grande aisance dans ses réponses aux questions posées.
Manifestement il a mouillé la chemise dans un climat apaisé !
Attendons le retour sur investissement dans les prochains jours.
Par contre ce qui est regrettable ce sont les saillies qu’il ne peut s’empêcher de balancer à la cantonade qui lui portent tort et c’est bien dommage.
@ xc | 15 janvier 2019 à 17:27


Oui mais, par qui ?
1er tour des législatives de 2017
Soit 52,38% d’abstention, blancs et nuls.
Soit 86,56% des inscrits qui n’ont pas voté pour La République en Marche au premier tour.
Pas très engageant tout de même, surtout sur la légitimité à agir.
Sans compter les députés et sénateurs ‘de l’étranger’ qui eux n’ont aucune légitimité, parce que voter des textes sans que cela n’ait jamais aucune conséquence sur leurs électeurs, c’est un grave problème.
Les « Exilé, Marchenoir et compagnie » qui imposent à la France sans avoir à subir sont de petits fascistes bien planqués ailleurs.
J’ai donc découvert hier un nouveau showman dans le genre commedia dell’arte.
Manu a testé ses capacités à captiver un auditoire lettré venu sur invitation.
Il a fait dans l’humour, le populaire bobo, il a fait rire la salle, et il a eu un franc succès puisqu’il a été applaudi debout comme il se doit après un bon spectacle.
Soit, mais qu’a t-il apporté à ce qu’il a nommé « un grand débat national ». Rien hormis dire que l’ISF était la vache sacrée de son quinquennat, faisant observer que si l’ISF était rétabli pas un Gilet jaune ne se porterait mieux, ce qui est vrai, mais les exonérés de l’ISF qui sont allés voir ailleurs si l’herbe était plus verte ne sont pas non plus revenus en France après sa suppression pour faire ‘ruisseler’ leurs avoirs retrouvés comme prévu, ils payent toujours leur TVA dans leur(s) pays de cocagne.
Parler pendant trois heures et demi pour faire du « en même temps » ne sert à rien, ce n’est pas de l’écouter que les gens malheureux (à tort ou a raison) ont besoin c’est que le gouvernement leur apporte des solutions, telles par exemple que la baisse de la TVA sur les produits de première nécessité.
Pourquoi les hamburgers, les viennoiseries si déconseillés par les nutritionnistes, ou autres pizzas et sushis à emporter bénéficient-ils d’une TVA à 5,5%, alors que les couches pour bébés, ou celles pour adultes handicapés, obligatoires, ou les produits ménagers indispensables pour la bonne tenue d’un intérieur sont assujettis à une TVA de 20% ?
N’est-il pas possible d’augmenter la taxe sur les transactions financières acheteuses qui est actuellement de 0,3% ?
Quant à la performance du showman Manu, je l’ai trouvé assez bon dans ce rôle mais le texte n’étant pas très intéressant j’ai changé de chaîne avant qu’il ne commence son striptease 😉
La presse de bonne foi est unanime. La rencontre d’Emmanuel Macron avec les 600 maires invités à débattre avec lui à Bourgtheroulde est une réussite totale.
Après plus de 6h30 de débat, Emmanuel Macron a même eu droit à une standing ovation de la part des élus qui n’ont pourtant pas été toujours très tendres avec lui.
https://twitter.com/i/likes
Même J-M Aphatie, d’habitude plutôt caustique avec le président, y va de son petit compliment dans son édito du matin sur Europe1. Je cite: « Une compétence technique assez éblouissante et un sens politique aiguisé ».
Eh oui, la différence quand on s’adresse à des gens responsables comme le sont tous les maires de France, c’est qu’il est possible de débattre intelligemment. Ce qui n’est pas le cas avec les porte-parole des Gilets jaunes qui de toute façon n’écoutent plus rien depuis longtemps.
La démission d’Emmanuel Macron risque de ne pas être pour tout de suite. Va falloir être patient ! 🙂
@ Jabiru 16/01 09:19
Mais j’ai vu un Président qui a certes mouillé la chemise mais qui, dans un climat que vous décrivez fort justement d’apaisé en raison essentiellement du comportement digne et respectueux de la part de ses interlocuteurs, a laissé aussi son naturel reprendre très vite le dessus malgré le mea culpa qu’il avait fait en décembre dernier lors de son intervention télévisée.
S’il a fait preuve d’écoute, il n’a pu s’empêcher aussi d’exprimer ses certitudes en les assortissant d’amabilités dont il a le secret. Le moment était-il notamment bien choisi pour lancer quelques flèches à ces Français qui « déconnent » ?
Est-ce là la meilleure méthode pour obtenir la cohésion qu’il recherche ?
Comme le mentionnait ce matin un chroniqueur que je lisais, ce Président gagnerait grandement à ne pas abuser de la parole.
L’exercice auquel s’est livré monsieur Macron devant les maires normands est celui où il sait briller par sa « connaissance reconnue des dossiers » pour retourner une salle.
Quel pieux mensonge quand il prétend avoir fait pour les maires plus qu’aucun président de la République depuis le général de Gaulle, alors même qu’il a tenté de contourner la fronde de l’association des maires de France en y envoyant son Premier ministre et en invitant au Château 2 000 d’entre eux !
Et il va poursuivre son périple à Souillac dans le Lot…
Le vrai problème reste ce qu’il fera des réflexions, reproches et propositions non seulement des élus, mais surtout des « citoyens » conviés au grand débat (déballage ?).
Ce qui ramène, Monsieur Bilger, à ce passage de votre billet : « Sur ces modalités capitales – que fera-t-on de l’imagination civique et comment sera-t-elle incarnée dans l’espace démocratique ? -, on ne sait rigoureusement rien. Le fait politique du prince donnera donc son inéluctable conclusion au civisme débridé. Le pouvoir orthodoxe ne se laissera pas déborder par les fulgurances désordonnées de citoyens ivres d’avoir enfin la parole. »
Il n’est pas inintéressant de rapprocher cela de l’article que le Palmipède a consacré ce jour sous le titre très évocateur « Un hors-d’œuvre du « débat national » un peu avarié… »
Le Canard évoque la loi Essoc du 10 août 2018, joliment intitulée « Un Etat au Service d’une Société de Confiance » et destinée notamment à enterrer l’enquête publique, loi qui a de ce fait entraîné une levée de boucliers que la presse n’a bien entendu pas relevée.
Aussi, poursuit le Palmipède, « un beau projet de décret d’application de la loi a été rédigé. Avant d’être promulgué, toutefois, il a été soumis au bon peuple dans le plus pur esprit macronien : une consultation publique a été organisée sur le site Web du ministère de la Transition écologique pour demander leur avis aux Françaises-Français.
Quelques semaines plus tard (le 11 décembre dernier), le ministère a mis un terme à sa consultation. Résultat : 2 971 commentaires ont été postés, dont seulement… 3 avis favorables à la loi ! Et que croyez-vous qu’il arriva ? Comme si de rien n’était, le décret a bien été signé, le 29 décembre, entre la dinde et les cotillons. »
Et il conclut : « L’apéritif du grand débat laisse un petit arrière-goût amer. »
La même technique sera mise en œuvre pour exploiter le bilan du grand débat national, surtout quand on sait qui sont les ministres-garants de son bon déroulement, très certainement « en toute indépendance » ! D’autant que monsieur Macron estime que cette opération inaugure une « nouvelle forme de gouvernance ». On ne parle plus de gouvernement de la France, mais simplement de gouvernance d’entreprise ! Cherchez l’erreur.
Je pense donc que la déception après ce grand débat sera d’une tout autre ampleur que celle qui suit la loi passée inaperçue et qui pourtant réduit presque à zéro les moyens d’expression du public dans sa participation active au débat sur ce qui le concerne directement.
Ce ne seront certainement pas les quelques miettes que concèdera monsieur Macron qui rétabliront la confiance et donc qu’il sera en mesure de rétablir une véritable « société de confiance ». Parce que ses arrière-pensées sont manifestes et transparentes : il roule ses vis-à-vis dans la farine… et fait ce qu’il veut : souverainement !
@ breizmabro
« Parler pendant trois heures et demi pour faire du « en même temps » ne sert à rien, ce n’est pas de l’écouter que les gens malheureux (à tort ou a raison) ont besoin… »
Effectivement, au lieu de faire l’effort d’é-cou-ter les gens que vous évoquez, et ceux-là plus particulièrement, il a fallu si j’ai bien compris qu’il ait fait son numéro de vendeur d’aspirateur devant un auditoire de maires lui ayant servi de claque mais sans rapport avec la question, ce qui n’est qu’une manière d’enterrer le problème initial.
D’une certaine manière c’est aussi dire : « dites-moi ce dont vous avez besoin, je vous expliquerai comment vous en passer ».
Bref, il continue de se moquer du monde mais il n’est pas sûr que cette tactique pourra durer aussi longtemps que la vie des rats.
@ sbriglia | 16 janvier 2019 à 05:34
Nous n’avons manifestement pas la même définition du besogneux.
Marchenoir doit facilement mettre entre une heure ou deux pour rédiger ses pensums interminables, surtout si l’on tient compte du temps qu’il passe pour ses recherches dans ses bases de données tirées de ses officines dont il a le secret.
Alors que moi, ainsi que je vous l’ai déjà dit, mes commentaires ne me prennent que dix minutes en moyenne, souvent moins, comme celui-ci.
Je ne prends même pas la peine de me boucher le nez quand je lis les commentaires de ce monsieur sur lequel je ne m’attarde pas trop pour la simple raison que depuis le temps qu’il intervient sur ce blog, j’ai eu le temps de faire le tour du personnage et que tout ce qu’il dit ressemble à du rabâchage particulièrement ennuyeux.
Pour finir j’ajouterai que je ne viens pas sur ce blog pour faire un concours de rhétorique avec qui que ce soit.
@ Aliocha 16 janvier 2019 à 07:28
Bon, votre commentaire est rigolo comme d’habitude mais SVP changez de fournisseur il vous vend de la daube, exigez de la double zéro libanaise ça vous détendra sans vous faire partir dans des circonvolutions verbeuses im..compréhensibles.
Adéo Aliocha
@ Achille | 16 janvier 2019 à 11:27
Un bon retour nostalgique très théâtral à l’époque de la Grande Romania de Ceaucescu.
Troupeaux de maires soumis, images triées, débats et questions orientées à la gloire du Divin Conducator, presse officielle unanime, propagande anti-giletjaunisme primaire, mise au ban de la société de tous ceux qui ne veulent pas y voir une campagne de reconquistada remontada du Monarque tout-puissant.
Donnez-leur du pain, un ballon, un transistor et le peuple viendra vous manger dans la main.
Des jeux et du cirque, qu il disait l’autre pingouin latino ; on en est gavé repu au-delà de nos espérances ; un péplum politique.
« Quant à Jacline Mouraud, l’égérie du 17 novembre, que les médias ont déjà oubliée, elle va créer son propre parti, « les Emergents ». »
Rédigé par : Achille | 15 janvier 2019 à 06:14
Désignée comme la pire traître à la cause du mouvement des GJ qu’elle aura réussi à dévaloriser, détruire et nettoyer en collaboration avec le gouvernement, son parti est dorénavant renommé : « Les Détergents ».
@ breizmabro | 16 janvier 2019 à 10:58
Oui « pourquoi ? ».
La TVA, l’impôt le plus injuste, d’ailleurs je vais répondre à Emmanuel qui m’a écrit pour qu’il la module, mais pas en trois mille et quelque mots.
On nous bassine avec les 10% les plus fortunés qui payent la moitié des impôts, sous-entendu ce serait énorme… Je vais vérifier, les logarithmes devraient apporter une réponse approchée satisfaisante.
————————
@ Noblejoué | 15 janvier 2019 à 20:10
En présence d’outil, deux questions se posent, le degré de savoir-faire et ce que l’on veut en faire.
La réussite à s’en servir n’est pas la même pour tous.
« L’ISF n’est ni un tabou ni un totem »… ?!
La référence à S. Freud est vraiment croustillante ! Ah ! ah !
Fin des avantages exorbitants des élus, des députés et du gouvernement.
« Alors que moi, ainsi que je vous l’ai déjà dit, mes commentaires ne me prennent que dix minutes en moyenne, souvent moins, comme celui-ci. » (Achille)
Hélas, ou heureusement, c’est selon…
Dans le capharnaüm social et fiscal et sur la terre brûlée qu’ont organisée et laissée les politicards du vieux monde… en veillant à se mettre à l’abri financier et social avec de discrets passe-droits… on ne devient pas président par hasard… sauf pour Hollande l’insignifiant qui en a mis une sacrée… couche… sauf à y traîner une comédienne en chaleur comme faisaient les rois et les présidents du conseil sous la IIIe et la IVe en piochant dans le vivier de la Comédie-Française… fermez la chambre.
Les pisse-froid et les râleurs commentateurs professionnels… abonnés et habituels de la mafia politico-journaleuse vont avoir du grain à moudre et du vent à brasser… les nuls et les envieux vont être invités à palabrer et jaboter leurs sempiternelles litanies franchouillardes.
Je dis et redis que les Gillets jaunes ont raison mais se trompent de cible.
Etre président du pays qui travaille le moins… champion du monde toutes catégories des prélèvements, impôts et taxes… avec beaucoup de mains tendues et une immense clique de nantis aux privilèges inavouables… qui font tout pour les garder et les maintenir… faut un sacré coffre… et sûrement un courage actuellement absent à beaucoup de niveau.
Ce qui manque à ses côtés c’est un ou deux fous intelligents et irrespectueux… qui feraient partie de la plèbe et déambuleraient dans l’urbain et la ruralité toutes oreilles tendues et rapporteraient fidèlement les états d’âme et les limites à ne pas franchir… et rabroueraient insolemment les technocrates si sûrs d’eux et de leur savoir apuré et déjà recasés… si gros pépins.
Lequel… laquelle des brailleurs habituels démonétisés… peut actuellement faire une telle performance… en vue de son remplacement.
La Marine a déjà montré ses limites… Quant à Mélenchon-Chavez-Maduro l’histrion bouffon et sa horde cornaquée par la Chikirou… en nuisette ???
Pour l’instant bravo et chapeau l’artiste.
@ breizmabro | 16 janvier 2019 à 10:58
« Pourquoi les hamburgers, les viennoiseries si déconseillés par les nutritionnistes, ou autres pizzas et sushis à emporter bénéficient-ils d’une TVA à 5,5%, alors que les couches pour bébés, ou celles pour adultes handicapés, obligatoires, ou les produits ménagers indispensables pour la bonne tenue d’un intérieur sont assujettis à une TVA de 20% ? »
Parce que vous voulez un bureau de poste, une gare et un hôpital dans chaque commune. Parce que vous refusez la mise en concurrence de la Sécurité sociale avec l’assurance privée, et celle de l’Education nationale avec l’école libre. Parce que vous refusez la retraite par capitalisation et la fin du statut de la fonction publique.
Parce que vous réclamez le maintien du « modèle social français » au lieu de son éradication.
Voilà ce que « Manu » n’osera pas vous dire — mais il nous divertit tout de même avec son estimation que l’ISF, « c’est d’la pipe », tout comme Edouard Philippe doit être loué pour avoir inventé le « bololo ». Sur ce point-là, au moins, le niveau monte.
Voilà deux traits d’esprit littéraires qui valent infiniment mieux que le piteux « abracadabrantesque » de Chirac, tolérable chez Rimbaud mais totalement déplacé dans le contexte des financements du RPR, ou la grossière « chienlit » de De Gaulle, naturelle sous la plume de Rabelais, mais malvenue chez le saint homme qui relevait lui-même son compteur EDF.
@ Exilé 16 janvier 2019 à 12:52
Vous avez raison d’avoir cité Coluche qui disait, comme Manu aujourd’hui,
« écrivez-nous de quoi vous avez besoin on vous expliquera comment vous en passer »
Je n’invente rien : https://www.youtube.com/watch?v=wSNuWYsEE0w
Manu ne fait pas l’acteur sur un texte de Molière mais l’acteur sur un texte de Coluche 🙁
Il faudrait dire à sa metteuse en scène de lui trouver d’autres auteurs, par exemple Goupil qui a réalisé un court métrage sur « Coluche Président ! ».
Bon d’accord, maintenant Goupil fait dans les piges sur LCI pour 200 boules pour dire que Macron « en a… ». C’est dire l’évolution des trotskistes 😀
Adéo 😉
@ Robert | 16 janvier 2019 à 12:23
Au point où on en est, j’espère que Macron ne concédera que des miettes après ce grand débat, j’espère aussi qu’il fait preuve de cynisme en disant que cette opération inaugure une « nouvelle forme de gouvernance ».
L’opération en question est une déconstruction en règle menée par un président philosophe qui joue un peu trop avec les allumettes. Tout le monde politique s’excite. Chaque citoyen va élaborer ses petites fantaisies, et on mettra tout ça ensemble. Vu l’inconscient collectif fortement teinté de marxisme qui prévaut, on devine ce qui va en sortir une fois pimenté à la sauce populiste : à bas les députés, à bas le Sénat, à bas les privilèges, davantage de lois pour tout réglementer, le salaire moyen pour tous les responsables politiques et entrepreneuriaux, davantage de redistribution, et encore de la dette puisqu’on ne la payera pas. Tout le monde sait que la chasse obsessionnelle aux inégalités est la recette pour que le bien-être et la prospérité de chacun s’accroissent.
Quel bordel ! Espérons donc que Macron n’y croie pas lui-même mais fait ça pour gagner du temps avec l’espoir de ne pas trop mal s’en tirer aux prochaines élections.
Hier vers 22 heures je me suis dit « Tiens, je vais écouter les nouvelles ». Sur BFM, le président au milieu des maires, j’ai regardé un moment, je l’ai trouvé en forme, il est bon en campagne électorale. Mais je voulais écouter les nouvelles de France et du monde. Je passe sur la 16. Idem, Macron au milieu des maires. Pas la peine que je dise ce qu’il y avait sur LCI.
Je suis retraité et je vais continuer à payer la CSG. Ça ne me dérange pas. J’ai fait le calcul : ce dont mes enfants bénéficient par les mesures d’EM (baisse des cotisations, heures sup, taxe d’habitation) compense largement ce que je paye. C’est la solidarité intergénérationnelle. Eh oui ! Quand je cotisais nous étions quatre actifs pour payer une retraite. Maintenant c’est moins de deux actifs pour un retraité. Avec une espérance de vie plus grande, comment fait-on ?
Par ailleurs nous les retraités sommes plus consommateurs de soins, des soins lourds parfois, mais aussi des soins de confort.
C’est tant mieux mais ça coûte.
La CSG a été baissée pour les plus modestes et c’est tant mieux aussi. Ceux qui râlent ne sont que des égoïstes.
Le DÉBAT est ouvert mais Confucius ne disait-il pas « sans socle commun la discussion n’est pas possible » ? Le débat dans ce blog lui donne raison.
Pensez-vous que ce socle commun soit les 2 346 mots de Macron ?
Pour ma part j’opterai pour les 1 345 mots qui suivent, mais qui suis-je: un de plus qui n’écoute pas les autres ! Ou ne voit pas quel changement est proposé ?
Depuis que l’homme existe son objectif est de satisfaire ses besoins.
Pour cela il n’a d’abord compté que sur ses propres capacités puis, petit à petit, le besoin de vivre en société a permis de satisfaire davantage de besoins, alors que les sciences et les expériences de vie évoluaient pour à la fois mieux satisfaire nos besoins mais encore découvrir des besoins nouveaux capables d’être satisfaits.
Ce passé, aujourd’hui, est dernière nous, notre vie en société n’est plus celle du passé ; elle est telle que nous l’avons formatée par des touches d’évolutions qui ne suivent pas une théorie mais sont bien souvent des faits de société spontanés que des lois veulent ordonner.
Hélas, bien souvent, ces lois manquent de rationalité et font que chacun de nous n’a plus le sens civique de produire pour les autres leurs besoins car personne ne peut nier que ce n’est que par la production de nos besoins par les autres qu’aujourd’hui sont satisfaits ces besoins individuels. Ce qui fait que notre vie sociétale, c’est-à-dire l’organisation de la satisfaction des besoins de tous, est une société de devoirs envers les autres alors que nos lois organisent le droit social de l’individu dans la société. Le social a pris le pas sur le sociétal.
Rationaliser notre vie sociétale (l’organisation de la société nationale) dans une nation (puisque nous vivons en société nationale) consiste à commencer par ce qui est incontestable et prioritairement considérer que la vie sociétale n’est que la somme des comportements individuels donc des devoirs du citoyen envers la société. La société ne peut rendre que ce qu’on lui apporte.
La satisfaction de nos besoins personnels qui sont produits par la collectivité implique par devoir individuel de produire pour les autres autant que les autres produisent pour soi. C’est là que réside notre difficulté principale, celle de juger sur la faculté, pour chacun de nous, à remplir ce devoir.
A l’heure actuelle nos lois sont incapables de nous permettre de juger objectivement puisque bien souvent ces lois dénaturent la réalité du passage de la production des uns vers la consommation des autres. Si nous voulons avoir un regard objectif sur ce devoir sociétal : il faut oublier ces lois pour retenir la réalité du passage de la production des uns vers la consommation par les autres.
Produire autant pour les autres que les autres pour soi, cela s’entend dans la vie de chacun qui par essence en fonction de notre organisation sociétale fait que nous ne produisons que partiellement dans notre vie alors que nous consommons toute notre vie.
Mais, comme chacun de nous n’a pas la même date de naissance, ni une durée de vie identique, il faut bien accepter des conventions pour comptabiliser :
* la production d’un côté
* la consommation de l’autre
Dans une société nationale, ceci ne pouvant être fait sur une vie de l’individu, il faut alors faire un choix national : comptabiliser la totalité des individus, sur un temps donné :
* Ce sera sur une année de production de ceux qui produisent ; ceux que nous dénommons les actifs.
* Ce sera sur une année de consommation au profit de ceux qui produisent et de ceux qui ne produisent pas : les inactifs.
Cette convention appelle de notre part deux observations
* première observation : le rapport entre production et consommation
Notre consommation n’est pas notre production du fait que les nations qui voisinent s’échangent des productions entre elles ce qui fait que la consommation nationale = la production nationale – les exportations + les importations, et quand importation = exportation nos consommations nationales sont équivalentes à nos productions nationales.
Dans nos sociétés nationales le civisme ou la civilité nous oblige au respect d’équité suivant:
– pour l’individu produire autant pour les autres que les autres produisent pour soi.
– pour une nation produire pour les autres autant que les autres produisent pour elle.
Ne pas respecter cette équité, c’est décider qu’un ou une est esclavagiste et l’autre esclave. Une telle situation n’est possible que si par la suite il y a inversion : rendre à l’autre l’équivalent de ce que l’un ou l’une a donné.
* Seconde observation : le rapport entre actifs (producteurs) et actifs + inactifs (consommateurs) : la consommation étant directement (production nationale non exporté) ou indirectement (remplacement des exportations par des importations) issue de la production nationale de nos seuls actifs nationaux, cela démontre bien un acte de solidarité des actifs vers les inactifs. Et cette solidarité des uns vers les autres s’équilibre puisque chacun de nous alterne ce statut d’actif et celui d’inactif le long de sa vie.
Ainsi chaque année l’ensemble des producteurs produisent l’équivalent de ce qui va se consommer et va se partager à 100 % entre les consommateurs qu’ils aient le statut d’actif ou celui d’inactif, mais notre vie sociétale ne s’arrête pas là, au cours du temps, la vie en société a évolué vers avoir davantage de consommation suivant un mode mutuel ou un mode collectif, d’une partie de notre consommation nationale pour laisser le solde pour une consommation familiale.
Tout compte fait notre vie en société nationale se résume à peu et ce peu peut être notre socle commun :
la production nationale est la richesse nationale produite par nos actifs nationaux qui détermine notre consommation nationale qui va se partager
* à 100 % entre les actifs et inactifs nationaux suivant deux % déterminés par la société et non empiriquement à coup de droits particuliers.
* à 100 % en trois usages familial, mutuel ou collectifs, trois % déterminés par la société et non empiriquement à coup de droits particuliers.
Reste à savoir comment dans la masse des consommations disponibles dans une nation chacun va y puiser ce qu’il désire pour satisfaire ses besoins familiaux. Les besoins mutuels et collectifs étant, par ailleurs, décidés par la société telle qu’elle le veut et non comme certains veulent.
C’est la société qui doit décider, et pour cela utiliser un ustensile des mathématiques – la valeur.
* En donnant une valeur à chacun des actifs (physiques, financiers ou intellectuels) qui participe à l’élaboration de ce qui va devenir une consommation, cette valeur est alors une Rétribution des actifs auquel cas la valeur de la production est la somme des rétributions des actifs qui participent à l’élaboration de cette dernière.
* En majorant la valeur des rétributions des actifs pour dégager des valeurs devenant des attributions pour les différents cas d’inactivité, puis voir ces attributions redistribuées démocratiquement (sans considération individualiste, ni corporatiste) aux ayants droit à ces temps d’inactivité pour avec ces attributions d’inactivité plus les rétributions d’activité pouvoir consommer à 100 % les consommations nationales.
* En prélevant des contributions mutuelles ou des contributions collectives (sur les rétributions et les attributions) se finance alors la partie de consommation nationale dont on fait usage mutuellement ou collectivement. Ainsi (après prélèvement) les rétributions restantes, les attributions restantes, les contributions mutuelles et les contributions collectives permettent de consommer à 100 % nos consommations nationales.
* la société est ce qu’elle est, les capacités de chacun étant ce qu’elles sont : des ménages sont plus aptes à capter les progrès de la société que d’autres. Cette réalité implique une solidarité sociétale où les ménages les plus aisés contribuent à minimiser les effets de cette inégalité de capacité de captation de progrès chez ceux qui en souffrent.
Notre modèle sociétal d’organisation de notre vie en société nationale vient d’être défini en seulement 1345 mots avec trois mots clefs : -Rétributions, -Attributions -Contributions, à partir de l’usage de valeurs mathématiques données à la production nationale de nos actifs devenant la ressource de notre consommation nationale à laquelle est donnée aussi une valeur mathématique.
Le reste de notre vie en société nationale n’est dépendant que de nos comportements que notre bon sens doit guider et les mathématiques mettre en équation. Partant de ces réalités quelles sont vos propositions ?
@ Robert M. 16 janvier 2019 à 15:09
Quand je dis : « Pourquoi les hamburgers, les viennoiseries si déconseillés par les nutritionnistes, ou autres pizzas et sushis à emporter bénéficient-ils d’une TVA à 5,5%, alors que les couches pour bébés, ou celles pour adultes handicapés, obligatoires, ou les produits ménagers indispensables pour la bonne tenue d’un intérieur sont assujettis à une TVA de 20% ?
Vous me répondez :
« Parce que vous voulez un bureau de poste, une gare et un hôpital dans chaque commune… » (redondance)
C’est quoi la relation avec la TVA à 5 ou 20% ? mon pseudo-objectif au maintien du « modèle social français » au lieu de son éradication ?
Des fois Robert M. il faut freiner sur le chouchen, moi j’vous l’dis pour votre bien 😀
—————————————–
@ Elusen 16 janvier 2019 à 10:58
Entièrement d’accord sur tout.
VARIA
La droite est le parti de l’ordre. (Jérôme Jaffré)
Les partis sont en ruines. (Bercoff)
Le grand lama. (Stendhal, de Chateaubriand)
Un paon insupportable. (Mérimée, de Chateaubriand)
Mon jeune lubrique (Flaubert, à Maupassant)
L’amitié, c’est l’amour sans le corps. (Onfray)
La crise des Gilets jaunes, c’est le retour de la lutte des classes. (Roquette)
Le peuple, c’est tout le monde. (X)
Faut-il mettre les gagnants au bout d’une fourche ? (X)
Mieux vaut ne pas être un gendarme ou une vitrine, quand on se trouve sur le passage des Gilets jaunes. (Jacques Julliard)
Les Gilets jaunes, c’est les gens de peu en mode ZAD. (Jean Viard)
…dans le lâche confort de l’anonymat… (édito du Monde)
L’extrême infériorité mentale des foules (Gustave Le Bon, 1895)
Il est difficile de percer au barreau. (Drieu, 1932)
Aphatie, après son BEPC, obtenu après repêchage, quitte l’école à 14 ans.
Cet océan d’ingratitude qu’est le monde moderne (Péguy, 1913, L’Argent)
Dans la grande manif du 30 mai 68 pour De Gaulle (un million de gens), je vois une admirable pancarte « NON A L’ANARCHIE ! » (film écrit par Patrice Duhamel, à la télé)
Parlant du Brexit, ce matin à RTL, François Lenglet (RTL) : « Il n’est pas facile d’être à la fois vierge et enceinte ».
Vu le flux pénal actuel (comparutions immédiates), « une audience a fini ces jours-ci à six heures du matin » (Le Monde)
…la prolifération d’improbables porte-parole… (Philippe Raynaud, parlant des Gilets jaunes)
EM a été disruptif. Puis éruptif. (Gérard Courtois)
Il y en a qui devraient, à défaut de cerveau, se mettre à la lecture, ils pourraient alors comprendre le président.
@ Lucile | 16 janvier 2019 à 15:54
La crise des Gilets jaunes a occulté d’autres aspects politiques. Par exemple, monsieur Macron va signer avec madame Merkel un nouveau traité franco-allemand (peut-être plus germano-français puisque signé à Aix-la-Chapelle) le 22 janvier prochain.
Pour l’instant, mis à part La Tribune (https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/le-nouveau-traite-franco-allemand-qui-sera-signe-le-22-janvier-804036.html), ou en version commentée le site Les Crises (https://www.les-crises.fr/urgent-texte-integral-et-analyse-du-traite-franco-allemand-daix-la-chapelle-qui-sera-signe-le-22-janvier/), nous n’en avons guère été informés. En d’autre temps monsieur Macron nous en aurait fait une communication de dingue ! Or c’est bien un sujet qu’il n’a pas évoqué dans sa lettre aux Français
Quant au Grand débat national, une analyse serrée de la lettre aux Français du président de la République a été faite sur le blog de Descartes
http://descartes-blog.fr/2019/01/15/le-grand-debat-de-monsieur-est-avance/.
Elle complète l’avis que je considère pertinent de notre hôte.
« Descartes » écrit ceci sur le principe du débat :
« En fait, à la lecture de la lettre on s’aperçoit que le processus proposé est tout sauf un véritable « débat ». L’idée d’argumentation, de conviction, de persuasion est totalement absente du texte. Le rôle décisionnaire étant exclu, il ne reste plus du « grand débat » qu’un grand forum d’expression. Cet exercice, inédit selon ses organisateurs, est en fait dans la droite ligne des grands et petits débats publics organisés régulièrement partout en France sur les sujets les plus divers depuis des années. Et à chaque fois, c’est le même scénario : une suite d’interventions, généralement préparées à l’avance et par conséquence n’apportant ni argumentation ni contradiction les unes aux autres. Ce sont des exercices d’expression ou chacun vient pour exposer sa marotte, pour dire sa vérité, pas pour écouter celle des autres. Et pour peu qu’on pratique souvent, on finit par connaître par cœur les gens qui s’expriment, car c’est toujours les mêmes : militants politiques locaux, associatifs, enseignants… et comme leurs marottes changent peu, on sait ce qu’ils vont dire avant qu’ils ouvrent la bouche. On imagine mal comment, à partir de tout ce matériel – on peut imaginer le travail de rédaction du compte rendu d’une telle réunion – on arrivera à produire quelque chose.
Il n’y a aucune raison de penser que le « grand débat national » auquel on est conviés par le président de la République puisse être autre chose. Tout simplement parce que le vrai débat, qui met en jeu argument et contre-argument, nécessite une longue préparation, une formation des participants, et n’est donc raisonnablement concevable que sur une question très précisément délimitée. Cela suppose par exemple de fournir aux « débatteurs » des dossiers analysant les questions mises sur la table, les explications des experts – éventuellement leurs désaccords. Le débat sur le Traité constitutionnel européen en 2005 eut cette qualité, et on a pu observer d’ailleurs comment les arguments des uns et des autres ont emporté la conviction et changé le résultat. Mais imaginer qu’on puisse en deux mois faire un débat productif sur des questions aussi vastes que l’organisation de l’Etat ou la fiscalité, sujets en plus extrêmement techniques… non, ce n’est pas sérieux. »
Cet avis rejoint le pessimisme affiché de monsieur Bilger, comme le mien d’ailleurs.
@ Giuseppe | 16 janvier 2019 à 14:45
N’importe qui peut arriver au pouvoir, avec n’importe quelle bonne ou mauvaise intention.
Il faut une Constitution empêchant au maximum les imbéciles, les méchants, les bêtes et méchants, les gens atteints de démesure et autre, de nuire.
Dioclétien et la tétrarchie, Mongénéral et notre Constitution, deux géants qui ont fait un système à leur mesure donc destiné à échouer.
On dit « jamais deux sans trois », mais j’espère que nul grand homme ne va encore faire un système impossible pour le tout-venant.
@ sylvain | 16 janvier 2019 à 13:54
« [Jacline Mouraud ]désignée comme la pire traître à la cause du mouvement des GJ qu’elle aura réussi à dévaloriser, détruire et nettoyer en collaboration avec le gouvernement, son parti est dorénavant renommé : « Les Détergents ». »
Elle est bonne ! Mais je trouve que vous vous déconcentrez. Vous feriez mieux de vous focaliser sur Garry Gaspary qui est revenu sur ce blog, cimeterre au clair, pour mener sa croisade contre les « christianisés ». On a besoin de vous !
Quand comme moi on vit loin de France le coeur se bronze, l’éloignement rend indifférent, on se fiche de savoir si le cardinal Barbarin est un jésuite hypocrite, ou si Éric Drouet, dont plus personne ne parle, est un imbécile ou si Macron, tel un culbuto, a été « formidable » hier soir, ou s’il fallait absolument mettre un commentaire pour les sapeurs-pompiers dès lors que ce fait divers est courant sur la planète.
En France on se regarde le nombril, pour ne pas dire autre chose. On se fait pleurer. Ainsi va la France. Elle pleure sur elle-même.
Déprimant.
@ sbriglia | 16 janvier 2019 à 05:34
Je suis d’accord avec vous, Robert Marchenoir a largement gagné par KO.
Mais il manque face à son réquisitoire (du 15 janvier 18h12) un avocat de la défense, et j’ai pensé qu’un juriste pourrait jouer ce rôle. Un juriste tel que vous.
Ne l’étant pas moi-même, je ne sais pas trop quels arguments présenter au jury, mais enfin, sans être spécialiste, on peut déjà avancer que Christophe Dettinger n’a tué personne, il avait sauf erreur de ma part, un casier judiciaire vierge, il s’est constitué prisonnier, il est en prison, et il reconnaît son délit.
Quant à la préméditation, elle se discute, vu l’atmosphère générale cet après-midi là, or le doute doit profiter à l’accusé. Je ne tiens pas compte de ses dires ni de ses opinions, qui n’arrangent sans doute pas son cas, mais Dettinger n’est pas un intello, il a été formé par l’école de la République, et de plus, la Constitution ne pénalise pas la conn**ie.
Dettinger est-il un danger public ? Le rôle de la justice est-il de condamner pour l’exemple ? En quoi la République se portera-t-elle mieux à le laisser moisir en prison où il n’y a pas assez de place pour tout le monde et où il faut donc envoyer en priorité les gens les plus dangereux socialement ?
Sbriglia, voyez-vous autre chose ? Tout accusé a droit à une défense, et celui qui s’en charge doit l’assurer au mieux de ses possibilités.
@ Achille | 16 janvier 2019 à 18:16
« Vous feriez mieux de vous focaliser sur Garry Gaspary qui est revenu sur ce blog, cimeterre au clair, pour mener sa croisade contre les « christianisés ». On a besoin de vous ! »
Désolé chui pas proctologue, heureusement car après toutes ses aventures dans les sacristies de son enfance, ça doit pas être très clair là-dedans, faudrait plutôt un vulcanologue.
@ Robert
D’accord avec votre citation, c’est un faux débat, on a du mal à croire que Macron pense sérieusement en tenir compte. C’est une supercherie, pour occuper les gens. Entre deux maux il faut choisir le moindre : je préfère encore un président cynique et menteur à un président qui fasse exploser la démocratie représentative sous la pression des Gilets jaunes.
Cette feinte du pouvoir pare au plus pressé. Elle ne résout rien, au contraire. Je partage votre pessimisme.
Le Cardinal est tombé, un an de prison comme pour le voleur de poules.
L’enquête CEVIPOF est tombée, la défiance au politique est totale :
«Nous n’avions jamais vu un tel sentiment de dégoût, de morosité mais aussi de colère», relève Bruno Cautrès, le coordinateur du baromètre annuel de l’institut, publié par le Figaro.
Tout le reste est littérature, un an de prison ferme – rien, quoi ! – jamais inquiété, la sanction aurait dû être à la hauteur des enjeux, le Cardinal et ses turpitudes, qu’en aurait-il été si la justice japonaise était passée par là ?
Supposition bien sûr inutile, la transparence timide amorcée au début du quinquennat mérite aujourd’hui qu’elle se mette en éruption, bouscule, sabre, dévaste, on ne peut plus continuer ainsi. Sinon Jupiter n’ira pas bien loin dans ses réformes.
Là il tient une chance unique, c’est le souhait essentiel de plus de 50% de la classe dite moyenne, il faut qu’il s’en saisisse sans mollir.
13% des députés ont consenti à leur déclaration de patrimoine…
La cabane est tombée sur le chien, pas encore sur notre premier de cordée.
@ Lucile | 16 janvier 2019 à 21:16
Vous me faites penser à ces « gentes dames » tout émoustillées de voir ces gens aux allures bourrues qui n’ont pas été façonnés par les bonnes manières bourgeoises et dont les propos maladroits portent à la compassion.
Votre réaction me rappelle la chanson de Barbara « Si la photo est bonne » que je vous dédie.
https://www.youtube.com/watch?v=OO5kA0T0VCw
C’est vrai qu’il est beau ce boxeur au gabarit impressionnant. J’espère que vous n’avez pas manqué de participer à la cagnotte lui permettant de bénéficier des services d’un ténor du barreau. Pourquoi pas ceux d’« Aquittator » qui adore défendre ce genre de cause très médiatisée.
Lui aussi c’est un cogneur qui gagne souvent par KO ! 🙂
@ Aliocha 16/01 17:54
« Il y en a qui devraient, à défaut de cerveau, se mettre à la lecture, ils pourraient alors comprendre le président ».
Le problème Aliocha, c’est que, si l’on en croit ce même Président, nombre de Français – surtout d’ailleurs des Françaises et Bretonnes de surcroît, pardon pour elles, mais c’est ce Président qui l’a affirmé ! – sont illettrés. Il leur est donc difficile d’avoir accès à la lecture !
« Apathie, après son BEPC obtenu après repêchage quitte l’école à 14 ans » !
Il a passé le BEPC à 14 ans ? Et après, comme un inconscient, il est devenu journaliste ?! Par goût de la politique… Patrice Charoulet.
Une collègue d’études avait raté son BEPC (Brevet des Collèges) avec 18/20 en français et 1/20 en mathématiques. Aucun repêchage possible
pour la donzelle qui a continué à l’université.
Bien le bonjour Monsieur Charoulet.
@ Aliocha 16 janvier 2019 07:28
« …déposant Steve Bannon à Bruxelles pour mieux trahir le Christ, laissant la bave des insultes briller à la lippe intégriste »
Ne me dites pas que c’est du Rimbaud !
En même temps Rimbaud et Verlaine eux aussi ne snifaient pas que de la farine pour crêpes, et ils n’y allaient pas non plus de main morte sur l’absinthe.
L’histoire raconte que les deux hommes étaient ivres morts la plupart du temps et que c’est dans cet état que Rimbaud tentera un jour de poignarder Verlaine ce qui amènera ce dernier un jour de juillet 1873, à entrer chez Montigny, une armurerie située galerie de la Reine à Bruxelles, et pour 23 francs à acheter un revolver Le Faucheux, un 7 millimètres à six coups avec lequel il tirera sur Rimbaud.
Et n’est pas Rimbaud qui veut…
Si le président de la République délègue et met en place des processus participatifs, alors nous allons lui reprocher de ne pas assumer sa fonction, de ne plus être « le père de la nation ».
Si le président de la République décide seul ou avec un tout petit comité choisi par lui, alors nous allons lui reprocher d’être un « Président-Roi » avec sa cour, voire un despote ou encore pire.
Aurions-nous mal réglé notre Œdipe pour nous conduire comme des enfants pour qui la figure paternelle est toujours à détruire quoi qu’elle fasse ?
@ Achille
En somme pour vous, je me pose la question de la défense d’un homme en prison préventive parce que je suis « émoustillée » par lui, et parce que mes sens me portent vers les gros durs. Eh bien ! Je m’abstiendrai de commenter une argumentation aussi affligeante.
On abuse de la préventive en France, mais l’homme est déjà condamné n’est-ce pas ?
J’en profite pour dire aussi que Carlos Ghosn ne m’émoustille pas particulièrement, mais que je suis amère quand je vois comme la France fait peu d’efforts pour ses ressortissants aux prises avec une justice étrangère pourtant éloignée des grands principes que nous défendons de par le monde. À moins que des tractations aient lieu discrètement sans qu’on le sache. C’est ce que j’ose espérer.
@ Giuseppe | 16 janvier 2019 à 23:25

« L’enquête CEVIPOF est tombée… »
Je pose la question quant à savoir pourquoi personne n’enquête sur la fraude massive en ce qui concerne les postes de chercheurs et d’universitaires en France.
C’est par cooptation que l’on obtient un emploi dans les universités et laboratoires de recherche en France, pas sur ses compétences. Au moins 80% des universitaires et chercheurs en France devraient être en prison.
« L’enquête du CEVIPOF », parce qu’il aurait mené une enquête ?!
Enquête que bien sûr Giuseppe aurait lue à son tour, parce qu’il sait toujours de quoi il parle.
Un échantillon interrogé par Internet avec méthode de quotas.
C’est du fout*ge de gu**le outrancier là !
Une méthode de quota sur un échantillon Internet, alors que par principe sur Internet tout le monde est anonyme.
Il est donc appliqué une méthode de quota sur un truc anonyme, ils ne savent rien, ils ignorent tout, mais ils ont une méthode de quota.
Je ne sais pas, mais ils se droguent, ils sont alcooliques, au minimum ?!
Leur échantillon anonyme et de volontaires, vachement scientifique, représente 0,0044% des inscrits sur les listes électorales aux législatives de 2017.
Et avec un échantillon de 0,0044% l’on ferait de la science ?!
En plus, il y a une marge d’erreur sur les 0,0044%. Non, tu crois ?!
Sur Internet une même personne peut voter plusieurs fois en changeant son adresse IP, grâce au VPN, Proxy, Script et autres techniques. Un enfant de 10 ans peut affirmer être un médecin cardiologue de 63 ans, etc.
Ce sont eux qui posent les questions et qui donnent les réponses, l’individu interrogé doit donc faire un choix, et certains ont le culot d’appeler ça de la science ?!
« Questions à choix multiples » seraient donc de la science, mais c’est de mieux en mieux.
Les gens ne répondent pas ce qu’ils veulent mais doivent choisir une réponse, donc l’on décide pour eux de ce qu’ils doivent dire, et c’est de la science.
Il est ici le truc : https://frama.link/1_CZTwXy
D’accord, pas d’accord ?
C’est tout bon bon bon:
https://www.youtube.com/watch?v=iWuPpjWpMms
pour Toubon :
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/politique/toubon-%c3%a9voquant-ses-revenus-30-000-euros-%c2%abje-ne-comprends-pas-que-%c3%a7a-choque%c2%bb/ar-BBSmUad?li=BBoJIji
Cumuler retraites et indemnités diverses qui donneront lieu à retraites, comment lier le paquet aux résultats produits ?
Le palmipède va tirer sur la ficelle dont la pelote pourrait s’avérer édifiante.
Qui avait dit « transparence » déjà ?
@ Michel Deluré 17 janvier 2019 à 09:19
Exactement ! 😀
Comment une illettrée de chez Gad peut-elle lire une lettre longue comme un jour sans pain ?
Comment la même peut-elle regarder le show de Manu se terminant à des pas d’heures alors qu’elle embauche à quatre heures du mat’ pour trucider des porcs bretons, pour un salaire de 1 200€ net en fin de mois ? (Il paraît qu’il y a des Albanais prêts à faire la même chose pour 800€ net, mais chuuut, c’est normal qu’il a dit Manu, c’est la mondialisation.)
Oups je suis passé de Rimbaud à Zola.
Adéo Michel D.
@ Lucile | 17 janvier 2019 à 10:42
« En somme pour vous, je me pose la question de la défense d’un homme en prison préventive parce que je suis « émoustillée » par lui, et parce que mes sens me portent vers les gros durs. Eh bien ! Je m’abstiendrai de commenter une argumentation aussi affligeante. »
Ne vous offusquez pas pour cette petite provocation de ma part qu’il ne fallait surtout pas prendre au pied de la lettre.
Je suis entièrement d’accord avec vous pour prendre la défense de Carlos Ghosn qui est l’objet d’un traitement honteux dans les geôles nipponnes. J’ai d’ailleurs écrit un post dans ce sens dans un billet précédent qui faisait suite à votre indignation justifiée.
Par contre je n’ai aucune compassion pour ce boxeur, bien plus doué dans l’utilisation de ses poings que de son cerveau.
Il y en a marre de trouver des excuses à ces gens qui ne respectent plus rien, au point de frapper un policier à terre.
Marre de ces « braves gens », très appréciés de leur entourage et qui se conduisent comme des voyous.
Il faut arrêter de défendre l’indéfendable. Cela fait maintenant dix semaines que tous les samedis Paris et les grandes villes sont livrés à des factieux. Alors maintenant comment dire ? Ras le bol, comme dirait Martine Aubry !
@ breizmabro | 16 janvier 2019 à 16:32
« — Parce que vous voulez un bureau de poste, une gare et un hôpital dans chaque commune… »
« — C’est quoi la relation avec la TVA à 5 ou 20% ? »
J’espère que c’est une blague… Sérieusement, vous ne voyez pas le rapport entre les taxes et la dépense publique ? Vous êtes à ce point intoxiquée par le nuage de haschich socialiste qui flotte en permanence sur la France, que vous ne comprenez pas qu’un nombre de fonctionnaires supérieur à celui de la plupart des pays du monde génère immanquablement des impôts étouffants ? Vous êtes de ceux qui pensent que l’argent de l’État pousse sur un arbre planté dans la cour de l’Élysée ?
Ou bien vous pensez qu’il est encore temps de jouer à la grosse TVA qui va punir les produits méchants, tandis que la petite TVA va récompenser les produits gentils et les mignons pauvres qui les achètent ? Le tout en tripotant les catégories actuelles selon vos préférences à vous (qui sont évidemment différentes de celles du voisin), et en réussissant à ne pas diminuer le moins du monde la recette globale ? Faute de quoi des impôts nouveaux seraient nécessaires ?
Tous les gouvernements de tous les bords politiques procèdent ainsi depuis la nuit des temps, en débranchant un tuyau fiscal ici pour le rebrancher ailleurs, dans le but illusoire de favoriser tel comportement et d’en défavoriser d’autres, de privilégier certaines catégories de population et d’en punir d’autres, de flatter Monique pour lui faire croire que c’est Lucien qui va trinquer, alors qu’au bout du compte les uns comme les autres se retrouvent essorés tant et plus.
Comment ne voyez-vous pas que c’est précisément le genre de demandes que vous faites, systématiquement approuvées sous une forme ou sous une autre par tous les gouvernants, qui ont conduit à l’énorme usine à gaz fiscale qui est la nôtre, à la gigantesque dépense publique qui est l’une des plus fortes du monde en proportion, et corrélativement à l’effarante oppression fiscale dont se plaignent les Gilets jaunes et vous-même, sauf erreur de ma part ?
Combien de fois faudra-t-il répéter que la cause des taxes et contributions en tout genre dont tout le monde prétend se plaindre, c’est tout d’abord le concept criminel de justice sociale, duquel il découle que l’impôt servirait à corriger des injustices, répartir les richesses et punir des comportements jugés mauvais ?
L’impôt n’est pas un jouet pour le petit flic facho-communiste qui sommeille dans le subconscient de chaque Français. L’impôt, comme l’a établi la sublime Déclaration des droits de l’homme de 1789, c’est une contribution commune qui est indispensable pour l’entretien de la force publique et pour les dépenses d’administration. Et c’est tout.
Ce n’est pas une « mesure de justice sociale » qui servirait à punir les riches qui gagnent trop d’argent, et les pauvres qui mangent trop de hamburgers. Ce n’est pas un outil « d’incitation » ou de « pédagogie », autrement dit d’oppression, qui servirait à obliger les Français à consommer moins de gas-oil, ou plus de gas-oil suivant le sens du vent et l’âge du capitaine.
Ce n’est pas un outil « d’aménagement du territoire » ou de « transition écologique », destiné à favoriser les fantasmes constructivistes successifs des ingénieurs sociaux qui défilent aux sommets de l’État.
Ce n’est pas une arme aux mains d’idéologues délirants, qui servirait à récompenser les femmes, parce que les femmes sont gentilles par définition, et donc doivent payer leurs produits d’hygiène moins cher que les hommes, qui sont des gros cochons et donc peuvent bien payer la TVA plein pot sur les leurs.
C’est juste une contribution nécessaire pour payer l’armée, et deux-trois comptables. Les successeurs de Philippe Bilger aussi, si vous voulez.
Donc ça veut dire : la TVA, soit on la supprime, il y a des pays qui arrivent très bien à vivre sans (l’Amérique, vous connaissez ?), soit on la colle sur tout, au même taux et à un taux faible.
Et ce doit être pareil pour les autres impôts. L’impôt sur le revenu : 10 % sur tous les revenus, et pour tout le monde. Les ménagères bretonnes comme les patrons du CAC 40. Même chose pour les autres impôts, en nombre aussi réduit que possible.
C’est ça la vraie « flat-tax », pas ce qu’un gouvernement faussement libéral propulse sous ce nom, et qui n’est jamais qu’un plafonnement, à un taux extrêmement élevé (30 %), de l’impôt sur les revenus du capital, qui vient s’ajouter à une palanquée d’autres impôts, y compris ceux déjà perçus sur les mêmes sommes.
Évidemment, pour arriver à ce stade qui, seul, correspondrait à la véritable justice sociale, alors que ce que nous connaissons actuellement est la justice socialiste, soit le summum de l’injustice, eh bien il faut s’occuper des dépenses et non des recettes.
Expliquez-nous comment vous voulez réduire la dépense publique. Il n’y a que ça qui compte. Et ne nous dites pas : en réduisant la fraude, ce serait tricher. La dépense publique, c’est ce que les comptables publics autorisent sous leur signature. Dites-nous quels corps de fonctionnaires vous comptez supprimer, quels services publics vous voulez privatiser, et ainsi de suite.
C’est la seule discussion qui vaille. Vos tripotages sur la TVA des pizzas et celle du pschitt à faire les vitres, c’est le même jeu de bonneteau auquel joue la France depuis soixante ans.
J’ai jeté un coup d’œil sur l’échantillon, recueilli par Le Figaro, des revendications déposées sur les cahiers de doléances des communes rurales. C’est dramatique.
Nulle trace de la fameuse révolte fiscale dont on nous récure le conduit auditif. Sauf, bien sûr, si elle consiste à réclamer moins d’impôts pour soi et davantage pour les autres, comme je le répète ici depuis le début de cette crise.
Nulle trace d’une exigence de baisse de la dépense publique. Sauf, bien sûr, si elle est strictement punitive et complètement inefficace, comme la fameuse « réduction du nombre des députés et sénateurs », qui, elle, revient régulièrement.
En revanche, des revendications nombrilistes faites exclusivement au bénéfice de leur auteur, vous n’avez que ça. Des palanqués de retraités réclament (très curieusement) l’augmentation des pensions, sans même pousser la réflexion civique jusqu’à demander le recul de l’âge de la retraite ou le passage à un régime par capitalisation — ce qu’ils pourraient pourtant faire en tout égoïsme, puisqu’eux ne sont plus concernés.
Des palanquées de gens demandent la baisse du traitement des élus, mais l’un d’entre eux exige l’augmentation du traitement des adjoints au maire — c’est par pur dévouement envers ce métier qu’il ne connaît que de loin, bien entendu.
Un citoyen extrêmement renseigné réclame « l’annulation de l’article 80 pour les ambulanciers » — c’est uniquement par solidarité envers ses compatriotes exerçant cette noble et dure profession.
Un collègue à Christophe Dettinger ose montrer le bout de son nez en réclamant « la suppression du jour de carence » — culot monstrueux lorsqu’on comprend qu’il s’agit d’un fonctionnaire réclamant le droit d’être indemnisé dès le premier jour de ses congés-maladie frauduleux, au lieu du quatrième pour le secteur privé, alors que ce fameux « jour de carence », cache-sexe minuscule réclamé contre l’impudence des fonctionnaires, a été dernièrement rétabli après avoir été supprimé par un gouvernement précédent.
Même attendre 24 heures pour taper dans la caisse, et se payer illégalement des vacances aux frais de leurs compatriotes, c’est encore trop, pour ces messieurs qui sont à l’origine des maux ayant provoqué la marée jaune, à ce qu’on nous dit.
Dernière chose : très peu de protestations contre l’immigration de masse…
Quand l’andouille de Gueméné se fait débiter en tranches fines par Robert Marchenoir c’est un plaisir.
« Parce que vous refusez la mise en concurrence de la Sécurité sociale avec l’assurance privée, et celle de l’Education nationale avec l’école libre. Parce que vous refusez la retraite par capitalisation et la fin du statut de la fonction publique.
Parce que vous réclamez le maintien du « modèle social français » au lieu de son éradication. »
Excellent M. Marchenoir. Tout cela est vrai et je dirai ma surprise de ne pas l’avoir lu avant, mais j’étais en voyage musical, confidence sans intérêt, donc pourquoi la faire ?
Parce que depuis quelque temps, je regarde la télévision, oui, oui, et subis donc les commentaires des commentateurs des commentaires concernant les réclamations dolentes des Français dans les cahiers idoines.
Si je comprends bien, la réclamation majoritaire est le rétablissement de l’ISF, la surtaxation des riches et l’augmentation du train d’assistances et redistributions diverses outre la diminution des taxes. On peut ajouter le SMIC, l’essence enfin le train-train habituel.
Quelqu’un a-t-il dit que les Français sont intelligents ? Celui-là, qu’il aille purger à Tataouine les misérables années qui lui restent à vivre.
ISF, l’impôt le plus bête qui existe avec la loi de 1948 sur les loyers, l’impôt qui a fait applaudir la terre entière satisfaite de savoir qu’il y avait au moins un c*n sur la terre qui fournisse aux autres pays des migrants de qualité.
Pas une seule réclamation sur l’arrêt du fleuve TAXE, sur l’arrogance mafieuse des énarques qui sont responsables de l’état de la France, puisqu’ils décident de tout, depuis trente ans, dans leur idéologie du tout-Etat seulement tempérée par leur appétit de postes lucratifs. Oui, autrement, il faudrait accepter la balle dans la nuque tous les dix ans, comme faisait Staline, c’est tout ce qui nous sépare du socialisme réel: la menace.
Mais ça vient: les derniers textes sur l’appréciation de la vente d’un immeuble par le fisc valent leur pesant de beurre rance. L’immeuble a-t-il été vendu pour des raisons majoritairement fiscales ? A 51 %, 50,00001 % ? Et vous parlez de liberté ?
Et ces règlementations qui s’empilent, se contredisent, ne semblent pas faire l’objet d’une réflexion majoritaire.
Macron est d’ores et déjà plébiscité, en continuant son bonhomme de chemin bordé de taxes, de petites sal*peries fiscales, où il est expert.
Personne n’a réclamé le risque, la responsabilité, le droit de s’assurer soi-même, le droit de se défendre, de bâtir et de prospérer, oui, de se faire riche, de ne pas subir la loi permanente de l’administration, mais bien sûr, Macron, EST l’administration: il lui suffisait de refuser l’ISF que n’importe qui aurait rejeté pour apparaître avec un vernis libéral. En revanche, les sal**ds de petits rentiers, qu’ils CREVENT sur l’autel de la solidarité réclamée par les Français. 93 est de retour.
Mais ceci n’est qu’un rêve, peut-être la consultation révèlera-t-elle autre chose que l’alternative avec les crétins officiels.
@ Robert M. 17 janvier 2019 à 18:18
« Sérieusement, vous ne voyez pas le rapport entre les taxes et la dépense publique ? »
Si mais la question était : pourquoi une TVA à 5,5% sur des hamburgers, pizzas et sushis (exemple), produits pas vraiment indispensables, et pourquoi une TVA à 20% pour des couches pour bébé ou pour adultes handicapés, produits indispensables ?
Votre réponse : Vous voulez un bureau de poste en bas de chez vous ?
Ben oui (en réalité je m’en f..iche j’en ai déjà un en bas de chez moi) mais justement en soutenant votre raisonnement je me dis que si tous ces hamburgers, toutes les pizzas et tous ces sushis pour bobos-de-classe-moyenne étaient taxés à 20% ça financerait ma maison de retraite tout aussi bien que les couches ou la lessive qui sert à laver vos chemises.
« Tous les gouvernements de tous les bords politiques procèdent ainsi depuis la nuit des temps »
Perso j’ai connu des années où la TVA sur les produits de luxe étaient à 33 % et les produits de consommation courante à 10 %.
Mais peut-être n’étiez-vous pas né.
Concernant le concept des impôts directs et indirects qui servent à payer les fonctionnaires, faire des routes, construire des écoles, des hôpitaux, à payer les militaires qui font la guerre pour notre bien commun etc. etc. c’est bon j’ai déjà lu le bréviaire, et Manu (et ses prédécesseurs) nous le relit également dès qu’il le peut, pensant qu’en vieillissant on devient systématiquement atteint de la maladie d’Alzheimer mais que pour voter il faut avoir un éclair de lucidité 😉
Bon, comme visiblement vous avez bien tout analysé et tout compris des problèmes qui nous entourent, en évitant soigneusement de parler de l’éventuelle augmentation de la taxe des transactions acheteuses boursières qui pourtant rapportent quelques milliards à l’Etat malgré sa faible taxation, dites-moi quelles sont VOS solutions pour mettre fin à tout ce binz (manifs, Manu faisant son one-man-show devant des bêtas qui vont le regretter lors des prochaines élections municipales, Benalla, ses passeports et son coffre-fort fantômes, ou autres. Liste non exhaustive ?
D’avance, merci.
@ Elusen | 17 janvier 2019 à 10:58
« « L’enquête du CEVIPOF », parce qu’il aurait mené une enquête ?!
Enquête que bien sûr Giuseppe aurait lue à son tour, parce qu’il sait toujours de quoi il parle. »
Je vous remercie de tant de reconnaissance à mon égard, mon voisin en a eu le mégot – toujours éteint, il a peur du cancer du fumeur – qui est tombé de sa bouche, comme le fromage d’un certain volatile, mais pas pour les mêmes raisons.
Il est pas fou mon voisin.
Ah oui… Enquête… Enquête… Ben oui tout comme sur le tableau… « Hé petit, on y va ?! », il a raison ne perdons pas de temps, il est précieux.
@ Achille | 17 janvier 2019 à 18:17
Ce n’est pas une question de compassion, ce boxeur s’est attiré ce qui lui arrive, et les arguments de Robert Marchenoir sont tous bons. À tel point que je me demandais comment argumenter sa défense. Car en France, chacun a droit à une défense.
Je suis très partagée sur les Gilets jaunes. Je trouve qu’il y a quelque chose de dramatique à voir la France s’appauvrir, et certaines catégories sur une pente descendante. Les gens sont désemparés, certains meneurs en profitent, ou vont en profiter. C’est vraiment moche.
En ce moment je m’intéresse à un écrivain anglais, Roger Sutton, un conservateur. Il dit à propos du Brexit : « Les experts n’avaient pas vu que les Anglais (…) ne peuvent accepter d’être gouvernés par des bureaucrates qui n’ont jamais à rendre de comptes pour aucune de leurs erreurs ». « Le rejet de l’UE date d’il y a plus longtemps que le rejet de l’immigration (…). La notion de responsabilité (« accountability ») caractérise la démocratie. Car qu’est-ce que la démocratie sinon le pouvoir pour les gens de décider eux-mêmes des lois appliquées dans le pays qui est le leur ? ». Et, plus loin, « Ce n’est pas de la xénophobie de s’apercevoir que votre vie, quand vous êtes une personne ordinaire, a changé, qu’il y a soudain autour de vous des gens plus qualifiés en compétition avec vous pour exercer votre métier ; que la langue de votre pays n’est plus la première dans l’école où vont vos enfants ; et que vos droits à un logement social appartiennent dorénavant à des gens qui n’ont jamais cotisé à rien pour cela ». « On nous demande de respecter les valeurs des minorités, nous faisons de notre mieux pour cela, mais les valeurs de la majorité ne sont guère respectées par la classe politique ni par les médias ». « Si nous devions avoir une immigration de masse venant des pays en décomposition du Moyen-Orient, nous aurions à faire face à un problème considérable. Il y a une menace venant des communautés vivant chez nous, mais bien plus grande est la menace telle que je la vois, venant de l’élite de gauche, qui ne nous permet pas de discuter de cette question et a en quelque sorte confisqué le langage du débat public ».
En France aussi. Je ne vois pas en quoi la lettre du Président y changera quoi que ce soit.
@ Robert Marchenoir | 17 janvier 2019 à 18:18
Confondre école libre et école privée. Libre de quoi en plus ?! Mystère ?!
Confondre assurance privée et assurance avec actionnaires.
La CPAM en France est privée, mais à but non lucratif et sans actionnaire. Elle est bien inscrite au registre du commerce.
Confondre impôt et cotisation.
Quand on cotise au KKK ou à une maison close, pour vous c’est un impôt.
En France, les assurances sociales, ce sont des cotisations, pas des impôts, ni de la dépense publique.
La fraude dont elles sont victimes vient des employeurs qui refusent de payer les cotisations ; dernier rapport de la Cour des comptes : https://frama.link/AbT_-cg0
La différence entre la France et les USA, c’est que les entreprises chargées de gérer les cotisations sociales, qui sont elles aussi obligatoires aux USA, sont à but lucratif avec des actionnaires ; or en France s’est interdit.
Ce ne sont pas des entreprises publiques, mais des entreprises privées en mission de service public.
Les assurances privées US, à but lucratif et avec actionnaires, n’auraient quant à elles aucune dette auprès de banques ou d’investisseurs, selon Herr Monologue ?!
Quand nous regardons leurs comptabilités elles ont des dettes fiscales, sociales et d’investissement et cela de plusieurs milliards.
Aux USA, c’est du 150% du PIB la dette du secteur privé non financier.
La dette privée aux USA et en France est énorme.
En France la dette privée est largement supérieure à la dette publique : entre 120% et 134% du PIB en fonction de si l’on ajoute ou pas le secteur financier qui lui ne vit que de dette.
Banque de France en 2018 : https://frama.link/9JUbc8vM
Et aux USA, aux UK, ils n’auraient aucune dette publique, ben voyons.
« Ce ne sera ni une élection ni un référendum mais il n’y aura pas de questions interdites à partir des quatre thèmes principaux qui ont été choisis. »
Il suffit de bien choisir les thèmes pour ne pas avoir à interdire de questions sur ces thèmes, l’enfance de l’art.
Que les Gaulois qui ne sont rien en soi d’être Gaulois puisqu’on ne l’a dit que pour les dénigrer, et ceux qui ne sont rien s’égosillent ou qu’on fasse semblant de les entendre à jouer les managers ou les politiciens en campagne, enfin tout sauf au Président, s’attendent au pire.
S’ils participent on dira qu’ils ont voulu ceci ou cela habillement tiré de ce qu’auront dit certains.
S’ils s’abstiennent qu’ils ont eu tort de s’abstenir.
Débat où tout est contrôlé contre le débat de rue ou les campagnes électorales où tout est ouvert.
Simulacre.
Il a l’air très gourmand Monsieur Marchenoir qui débite l’andouille en tranches…
C’est une spécialité bretonne ? Scusez-moi pour le français !
Mais je suis sur « La Strada ».
@ breizmabro | 17 janvier 2019 à 21:47
« Dites-moi quelles sont VOS solutions pour mettre fin à tout ce binz. »
Vous vous moquez de moi, je crois. Je viens de vous le dire. Je n’arrête pas de vous le chanter sur tous les tons. Mais comme tous les gauchistes, vous êtes équipée d’un filtre spécial qui ne laisse entrer dans vos esgourdes que ce qui cadre avec vos préjugés.
La lecture de certains intervenants sur ce blog mérite une bonne note de composition mais alors, quelle pauvreté dans l’argumentation.
Rarement une référence en économie.
Que du bla-bla.
Manière comme une autre de tuer le temps.
@ Robert Marchenoir
Bien que ce soit réécrit par une mystérieuse personne, j’indiquais donc en d’autres termes que les monologues dudit celui vont jusqu’à affirmer qu’en Amérique, tout un continent, il n’y aurait pas de TVA.
Le type ne connaît rien mais il déblatère son fiel.
Confondant Amérique et USA, il y a bien une taxe sur les produits de la vente, mais ce sont les 50 États fédérés et les collectivités territoriales qui en décident (sales tax).
C’est qu’il est facile pour un camelot d’embrouiller des gens avec des États fédérés et fédéraux.
Source US Governement : https://www.usa.gov/state-taxes
Comment cela va-t-il être réécrit, cela reste un mystère pour moi !
Protégeons les soliloques racistes, ségrégationnistes, mensongers, diffamatoires de Marchenoir, après tout il fait monter l’Audimat ; pécuniairement à terme cela rapporte.
Bientôt comme une femme nue en milieu de page comme le tabloïd britannique The Sun.
Les vieux libidineux vont pouvoir se rincer d’un œil, avant de tourner de l’autre, sauf Le Pen.
@ Robert M. 18 janvier 2019 à 10:21
Oooh tout doux Robert M. car pour être « équipé d’un filtre spécial qui ne laisse entrer dans vos esgourdes que ce qui cadre avec vos préjugés » je pense que vous, vous en êtes un autre, vous nous l’avez assez démontré.
Quant aux solutions que vous proposez, mis à part vos critiques acerbes et dire FAUT PAYER DES IMPÔTS… Faut payer des impôts.. comme un Darmanin pédalant dans son Bercy, pour avoir des écoles, des routes, des infirmières et gnangnangnan et gnangnangnan, ET des bureaux de poste, vous ne voyez pas d’autres solutions, comme par exemple virer la moitié des fonctionnaires inutiles aussi allergisants et reproducteurs que des acariens, visiblement ça ne fait pas partie de vos priorités. On se demande bien pourquoi..
J’avais cru comprendre que Manu avait été élu pour ça, dégraisser l’Etat-mammouth.
Ah si, pardon, vous souhaiteriez que la Sécu soit en compétition avec un organisme privé, bon, c’est pas très original puisqu’il y a eu déjà un organisme « indépendant », le RSI, qui s’est fait absorber par l’URSSAF avec ses dettes que nous allons régler. Comment ? Je vous le donne en mille : avec nos impôts !
Par contre je serais intéressée pour mettre LES caisses de retraite en concurrence avec des compagnies d’assurances (assureurs percepteurs-payeurs). Elles au moins ne cumuleront pas de dettes en payant des retraites à des individus qui n’ont travaillé en France que quelques mois dans leur vie (ils sont forts pour les petites lignes en bas de pages sous le titre : exclusions).
PS : Par contre vous avez fait le bonheur de l’humoriste maison, c’est déjà ça.
@ Her Bivore | 18 janvier 2019 à 11:23
« La lecture de certains intervenants sur ce blog mérite une bonne note de composition mais alors, quelle pauvreté dans l’argumentation.
Rarement une référence en économie.
Que du bla-bla. »
Dernière news économique… à la liste des supers nantis bien payés, 30 000 € comme Hollande qui ne fait plus rien… le considérable Toubon… paraît-il défenseur des droits… surtout les siens… au-delà de la décence, ce qui ne l’empêche pas de s’offusquer que ça choque quand des paysans n’ont que 800 € de retraite… et que le pays est endetté… emprunte pour ses fins de mois… et tient le pompon champion des impôts, taxes et prélèvements.
Ça ce sont des éléments non seulement économiques mais surtout et en plus de psychologie de rond-point… à faire lever les fourches.
Dans ce capharnaüm des dépenses indécentes de beaucoup de nantis privilégiés politicards ou fonctios… parfois les deux dans le même… Macron a de la marge pour se refaire la cerise.
Alors courage pour sortir les ciseaux et taper dans les viandards.
@ breizmabro | 18 janvier 2019 à 12:53
Ah, le mythe et la légende des fonctionnaires, ce sont les juifs modernes, responsables de tout, acariens quand les autres auraient été des rats.
C’est surprenant de voir qu’il n’y a jamais eu une seule preuve qu’il y aurait ou non trop, ou pas assez, voire juste ce qu’il faut, de fonctionnaires.
Il vaut mieux sacraliser sa haine sur un nouveau totem.
La vieillesse permet de radoter : ce qu’il leur faut à ces petits jeunes, c’est une bonne guerre, de mon temps, les juifs on pouvait les dénoncer, aujourd’hui l’on doit se contenter des fonctionnaires, c’était quand même mieux avant.
L’URSSAF n’a jamais perçu l’impôt, mais des cotisations.
Unions de Recouvrement des cotisations de Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales est un organisme privé et non public, ce ne sont pas des fonctionnaires.
Au kilomètre carré, il y a moins de fonctionnaires en France que dans d’autres pays, qu’aux USA, qu’en Allemagne, qu’en Grande-Bretagne.
La France, ce n’est pas la métropole, ou encore une dame perdue en Bretagne, c’est plus de 12 à 13 millions de km2.
Rien que la surface des eaux territoriales, c’est plus de 10,5 millions de km2, la Polynésie c’est du 2,5 millions de km2.
La France est le pays le plus étalé sur la planète, au monde.
La France a plus de 36 frontières avec plus de 36 pays différents.
– l’Australie
– le Brésil
– le Suriname
– le Venezuela
– la Mozambique
– les Comores
– le Kiribati
– le Tuvalu
– le Canada
– Madagascar
– Samoa occidentales
– Cook
– Tonga
– Vanuatu
– Pays-Bas
– Maurice
– Antigua-et-Barbuda
– Luxembourg
– Suisse
– Italie
– Espagne
– Belgique
– Allemagne, etc.
@ Giulietta Massina 18 janvier 2019 à 09:37
J’ai adoré « La Strada » et, forcément, Giulietta Massina. Oups ! C’était vous ?
Je plaisante.
Donc l’andouille de Guéméné est le surnom que le subtil et le « trop drôle ! » de ce blog m’a donné, trouvant mon pseudo trop… plouc, alors que lui (je ne le dis qu’à vous, en confidence) va manger du homard canadien dans des gargotes pour touriste, Bretonnes (?) c’est vous dire…
Bref, perso je préfère l’andouille de Vire, mais si Robert M. veut me débiter en tranches… huuuummmm… pourquoi pas (comme aurait dit Strauss-Kahn qui s’y connaissait en « huuummmm » ;))
Adéo Giulietta 😉
————————————————–
@ Her Bivore 18 janvier 2019 à 11:23
« …quelle pauvreté dans l’argumentation »
Je ne vous le fais pas dire.
@ Oltivo
« Aurions-nous mal réglé notre Œdipe pour nous conduire comme des enfants pour qui la figure paternelle est toujours à détruire quoi qu’elle fasse ? »
Macron n’est pas une figure paternelle mais une figure discréditée à juste titre… Quand on est ainsi il faut :
– Démissionner.
– Si on n’en a pas le courage, administrer les affaires courantes.
Toute initiative prise par quelqu’un qui rabaisse ses concitoyens est prise, à juste titre, comme une tentative de les avoir au tournant.
Pour comparaison, si vous aviez des raisons de penser qu’un homme d’affaires est malhonnête, vous refuseriez de faire affaire avec lui. Quoi qu’il propose, on peut soupçonner un piège. Or il est plus intelligent de les éviter avec le personnage que de jouer au plus fin en un match tu veux me tromper mais tu ne m’auras pas.
Car on peut être eu. Car il y a mieux à faire dans la vie que de se la gâcher quand c’est possible.
Si on reprend la comparaison paternelle, or à mon avis, un Président n’est pas un père, mais un mandant, un représentant, ce qui n’est déjà pas si mal…
Un père qui aurait diminué le train de vie de sa maison tout en accueillant les étrangers, un père qui aurait passé son temps à rabaisser ses enfants, n’en serait pas aimé. Du moins, il faut l’espérer ! Car il est vrai que trop de gens aiment qui ne les aiment pas, n’aiment pas qui les aiment, cherchent les rebuffades, en somme… Mais miracle, en l’occurrence, les Français n’aiment pas Macron, ils l’endurent parce qu’il est élu.
Qu’il reste donc à son poste lui qui « en marche », n’est pas capable d’en partir pour débloquer la situation politique du pays.
Mais qu’il ne croie pas faire marcher les autres… Rien n’est possible sans confiance, or il n’en mérite aucune. Le peuple n’a pas à éduquer son Président, on n’éduque pas ses mandants… Si on n’a pas de référendum de révocation des mandants, les manifestations, les sondages, les refus de participer à de soi-disant dialogues sont des manifestes de son illégitimité à ne rien faire d’autre que de la gestion courante.
Comme ces fonctionnaires qu’il n’aime pas trop. S’en rend-il compte ? Sans confiance de ses riens, Jupiter est le plus inutile, voire nuisible car il divise, de ses fonctionnaires.
S’il ne le comprend pas, on n’a pas à le rééduquer pour lui donner une personnalité digne d’un homme d’Etat, sans morgue et capable de rassembler car il n’est jamais qu’un diviseur.
Tout chef est responsable, car il a le pouvoir, l’initiative et le devoir d’exemplarité, mandant et en un sens professeur comme tout professionnel faisant bien son travail devant l’expliquer à ceux qui font appel à lui… Le responsable est le coupable et le coupable doit s’exiler.
Mettre comme on peut le lire sur le même plan le peuple qui le conspue et lui n’a pas de sens : qui commence les hostilités quand il aurait dû être un artisan de la paix est responsable et coupable de tout ce qui arrivera par la suite.
Guerre civile, dictature, tout ce qui survenir de mal si le mal qu’il a impulsé se poursuit, sera sa faute.
Si par extraordinaire il me lisait, je voudrais bien qu’il comprenne que sans être Jupiter, tout chef, tout provocateur, or il est les deux, est responsable donc coupable de ce qui peut advenir.
J’estime que les défenseurs de Macron, en lui tendant un miroir favorable, empêchent Macron de comprendre qu’il doit partir ou être comme s’il était parti, un simple administrateur et ont aussi une responsabilité, quoi que moindre.
Mais surtout, j’estime que ceux qui nous ont infligé notre Constitution, et ceux qui ne l’ont pas changée, nous ont habitués à ne pas vivre en régime d’équilibre de pouvoirs, mais à tout attendre d’un maître dont un a fini, on se demande pourquoi ce n’est pas arrivé avant, à faire comme tous les maîtres, mépriser leurs soumis.
Bravo encore et encore à l’édito hebdomadaire dans Le Point de Kamel Daoud.
Cet Algérien écrivain et journaliste (au Quotidien d’Oran) publie chaque semaine un billet remarquable dans l’hebdo cité ci-dessus.
Merci à Monsieur Kamel Daoud qui dans une langue splendide nous rappelle ce que les mots veulent dire et que beaucoup sont faits de chair et de sang.
@ Her Bivore | 18 janvier 2019 à 11:23
Si vous tapez dans le petit coin recherche, allez chercher Ange Leruas, justement il est souvent en panne de contributeurs, vous devriez tenter de vous en approcher.
Vous devriez vous entendre.
@ Elusen | 18 janvier 2019 à 12:25
Il n’y a pas de TVA aux États-Unis. Vous ne croyez tout de même pas m’impressionner avec vos mensonges. Comme d’habitude, le pinaillage et la mauvaise foi remplacent, chez vous, la réflexion et l’honnêteté. Vous êtes capable de déchiffrer, mais vous ne comprenez rien à ce que vous lisez.
Je n’ai pas l’intention de rompre ma règle consistant à ne jamais débattre avec vous, vu que vous ne respectez aucune des lois du débat civilisé. Mais j’aimerais, pour une fois, corriger vos sottises, qui peuvent égarer certains lecteurs peu au fait des questions économiques.
En Amérique (c’est ainsi qu’on nomme ce pays, même si ça défrise les gauchistes hargneux qui n’en peuvent plus d’avoir été sauvés par lui), il n’y a pas de taxe à la valeur ajoutée. Il y a, dans certains endroits du pays, une taxe sur les ventes.
Ce n’est pas du tout la même chose. Chacun pourra approfondir la question s’il le souhaite. Je me bornerai à souligner ici que sur les plans économique, comptable et politique, le principe est très différent. La TVA consiste à taxer la valeur ajoutée tout au long de la chaîne de production. Le consommateur final est seul à la payer « plein pot ». L’entreprise qui lui vend collecte la TVA auprès de lui, paye la TVA à ses fournisseurs et restitue à l’État la différence entre les deux.
Ce système n’a rien à voir avec la taxe sur les ventes américaine, qui porte sur le prix de vente, et non sur la valeur ajoutée. Le système de déduction propre à la TVA n’existe pas.
Mais surtout, le poids de la TVA française et européenne sur le contribuable est infiniment plus lourd que celui de la taxe sur les ventes aux États-Unis.
Cette dernière est effectivement perçue par les États (et leurs subdivisions territoriales), et non par le gouvernement fédéral. Et ça change tout. La différence, c’est la liberté, concept difficile à comprendre pour un gauchiste. La liberté entraîne la concurrence, autre concept mystérieux pour les gauchistes. La concurrence fait que les États se battent pour avoir les taxes sur les ventes les plus faibles (et plus généralement, les impôts les plus faibles).
Aux États-Unis, la concurrence fiscale est une vertu. Les Américains déménagent couramment d’un État à l’autre pour bénéficier d’une fiscalité plus faible. Cela est considéré comme sain, normal et encouragé.
En Europe, et plus encore en France communiste, la concurrence fiscale est considérée comme un vice, une « concurrence déloyale » (*), une activité de gros richard libidineux avide de « profits » et de « consumérisme ». En France, ce qui est noble et saint et bon, c’est « l’harmonisation fiscale » à travers toute l’Europe (et qui pourrait être opposé à l’harmonie ?).
Le résultat, c’est qu’aux États-Unis, il y a plusieurs États qui n’ont pas du tout de taxes sur les ventes. D’autres ont une taxe au niveau de l’État seulement, d’autres au niveau local seulement, d’autres enfin aux deux niveaux.
Dans les États qui possèdent une taxe sur les ventes, le taux global (État + local) est infiniment plus bas que celui de la TVA auquel nous sommes habitués. En France, le taux normal est de 20 %. Y compris sur des produits de première nécessité, comme les vêtements ou la consommation d’électricité.
En Amérique, les cinq États qui assomment le plus le contribuable ont un taux global de taxe sur les ventes qui va de 9 à 10 % seulement. Les cinq États qui laissent le plus de liberté à leurs citoyens appliquent des taux variant de… 1 % à 5 %.
Même là où il existe une taxe sur les ventes, son champ d’application est bien moins étendu qu’en France. Chez nous, pratiquement tout est soumis à la TVA. Aux États-Unis, selon les États, de nombreuses transactions sont exemptées. La nourriture, de nombreux services, les produits destinés à la revente ou à la transformation par les entreprises sont souvent exonérés. Certaines de ces exonérations sont inscrites dans la constitution des États.
Plusieurs catégories de produits bénéficient de taux réduits, encore plus bas que le taux normal. Pendant longtemps, les commerçants en ligne ont été pratiquement exemptés de taxe sur les ventes, n’étant, en général, pas établis dans l’État de l’acheteur.
Tout cela doit être rapproché du niveau général d’imposition et de dépense publique, bien plus bas en France qu’aux États-Unis.
Il est par conséquent parfaitement mensonger d’affirmer que les Américains sont soumis à un système de taxes sur leurs achats similaire au nôtre, sous prétexte que y’a un truc qui s’appelle « sales tax », et que ch’peux même donner « un lien ».
Aux États-Unis, ce sont les citoyens qui mettent les autorités en concurrence pour bénéficier des impôts les plus bas. En France, c’est l’État qui met les citoyens en concurrence pour qu’ils exigent, qui un taux de TVA privilégié pour la vente de plats préparés, parce que « c’est pas juste » qu’ils soient frappés du taux normal de 20 %, et non du taux de 5,5 % propre à la nourriture (et puis il se trouve que moi, j’en vends) ; qui un taux de TVA privilégié de 5,5 % pour les protections féminines, parce que (je suppose) « c’est pas juste » que les femmes payent des impôts, en plus d’être obligées de subir leur malédiction ancestrale. (Mais les hommes, qui sont obligés de subir la corvée du rasage quotidien, payent toujours 20 % sur leurs rasoirs — déjà pas donnés. Eux, c’est pas pareil, il faut les punir.)
Le résultat, il suffit de consulter la liste des taux de TVA pour le constater. Tandis que de nombreux produits réellement de première nécessité sont taxés au taux énorme de 20 % (regardez sur votre ticket de caisse le montant absolu de votre impôt, la prochaine fois que vous achèterez une bricole : vous allez sauter au plafond), la liste des produits et services « de première nécessité » est marquée de la délicieuse empreinte du bon vieux clientélisme en vigueur chez nous.
Tandis que les hôtels et les fleuristes bénéficient d’un taux réduit de 10 % (on se demande bien pourquoi), l’eau en bouteille, qui est un produit de luxe, bénéficie du taux « de première nécessité » de 5,5 %. De même que les billets de concert à 100, 200 ou 300 euros, qui sont évidemment, eux aussi, des produits de luxe — même s’il s’agit de Johnny Hallyday ou de Beyoncé. Quant au taux « super-réduit » de 2,1 %, il bénéficie aux journaux (quelle surprise !), mais aussi aux « 140 premières représentations théâtrales d’œuvres nouvellement créées ou présentées dans une nouvelle mise en scène » ; encore une catégorie de nécessiteux que l’État fort et stratège se devait de protéger.
Tandis que les neuneus socialistes se battent entre eux comme des chiffonniers pour leur p’tit « cadeau fiscal », l’État fort et stratège leur jette des cacahouètes chacun à leur tour, étant bien entendu que la « faveur » qu’il fait aujourd’hui, il la reprendra demain. D’abord en taxant Monique pour financer la « juste exonération » de Lucien, puis en assommant Lucien d’un nouvel impôt qu’il n’aura pas vu venir, tout heureux qu’il est de son p’tit taux réduit à lui qu’il vient de déballer.
Le résultat, objectivement observable, de cette grande fiction par laquelle tout le monde vit aux dépens de tout le monde par l’intermédiaire de l’État (Frédéric Bastiat), c’est que le niveau d’imposition général ne cesse de grimper depuis des décennies, de même que la dépense publique et la dette de l’État — qui est celle des citoyens.
Il serait grand temps que les Gilets jaunes, et les Français en général, cessent de se prêter d’eux-mêmes à ce jeu d’imbéciles. Lorsque tout le monde exige moins d’impôts pour soi et davantage pour les autres, il n’y a qu’un seul gagnant, c’est l’État. Tout les autres sont perdants.
______
@ breizmabro | 18 janvier 2019 à 12:53
Je suis obligé d’être un peu direct : êtes-vous complètement idiote, ou complètement de mauvaise foi ?
Vous prétendez ceci :
« Quant aux solutions que vous proposez, mis à part vos critiques acerbes et dire FAUT PAYER DES IMPÔTS… Faut payer des impôts.. comme un Darmanin pédalant dans son Bercy, pour avoir des écoles, des routes, des infirmières et gnangnangnan et gnangnangnan, ET des bureaux de poste, vous ne voyez pas d’autres solutions, comme par exemple virer la moitié des fonctionnaires inutiles aussi allergisants et reproducteurs que des acariens, visiblement ça ne fait pas partie de vos priorités. On se demande bien pourquoi… »
Où m’avez-vous vu dire qu’il « fallait payer des impôts » (c’est pas beau, pour une dame, de HURLER…) ? Je passe mon temps à réclamer la baisse massive et radicale des impôts pour tout le monde. Contrairement à vous, et aux Gilets jaunes.
Où avez-vous vu que la baisse du nombre des fonctionnaires ne faisait pas partie de mes priorités ? Je passe mon temps, bien au contraire, à réclamer une diminution massive du nombre des fonctionnaires, et même la suppression du statut de la fonction publique. Cela m’a valu suffisamment d’insultes, ici même et partout ailleurs. Depuis des années. Vous arrive-t-il de lire ce que j’écris ?
Ce que je dis, en revanche, c’est que la nécessaire baisse massive de la dépense publique, seul moyen de parvenir à la baisse des impôts et prélèvements en tous genres que vous réclamez (de même que les Gilets jaunes), ne pourra se faire sans concessions par tout le monde. Y compris par vous personnellement.
Croire que l’on pourra obtenir le maintien de bureaux de poste qui ont deux clients par jour, d’écoles dans des villages où plus personne ne fait d’enfants, ou d’hôpitaux ouverts pour la gloriole du maire, qui font tellement peu d’opérations qu’ils en sont dangereux, croire qu’on peut faire tout cela, et baisser massivement taxes, impôts et cotisations, c’est se bercer d’illusions qu’un enfant de dix ans normalement élevé n’entretient plus depuis longtemps.
Vous me semblez avoir cédé à la suggestion criminelle de Marine Le Pen et autres stato-gauchistes enragés, qui ont réussi à vous faire croire qu’il suffirait de supprimer les « gaspillages », d’éliminer la « mauvaise dépense publique », de « baisser le train de vie de l’État » (c’est-à-dire d’obliger le Président à rouler en Dacia ou en trottinette), et pouf ! la dépense publique qui vous bénéficie personnellement, à vous et à tous les « gentils », pourra se maintenir comme si de rien n’était.
Rien n’est plus faux. Rien n’est plus criminel que de répandre cette croyance.
Ce qui est vrai, c’est qu’à l’issue des nécessaires réformes libérales, et après une période de transition qui sera inéluctablement difficile, le niveau de vie et le bien-être de la plupart des gens devraient être bien meilleurs qu’aujourd’hui. Comme ce fut le cas dans tous les pays, comparables au nôtre, qui ont réalisé ces réformes.
Mais cela veut dire qu’il faut accepter des changements. Il faut accepter, par exemple, que des bureaux de poste disparaissent, puisque plus personne ne les utilise. Même en ville. Personne n’a plus besoin « d’un timbre ». Personne n’écrit plus à sa grand-mère. Et ceux qui le font peuvent payer leur affranchissement sur Internet.
Il faut accepter, au hasard, que si vous voulez être remboursé des « médicaments » homéopathiques et des « consultations » y afférentes, aujourd’hui remboursés par la Sécu bien qu’il s’agisse de charlatanisme pur et simple démontré par la science, eh bien votre assureur privé vous réclame une prime plus importante. Contrairement à la Sécu, qui finance la superstition des uns avec les cotisations volées aux autres.
Hélas ! dans les cahiers de doléances étudiés par Le Figaro, c’est un meilleur remboursement de l’homéopathie qui est réclamé — alors que la dépense publique représente déjà 57 % du PIB.
Vous dites :
« Ah si, pardon, vous souhaiteriez que la Sécu soit en compétition avec un organisme privé, bon, c’est pas très original puisqu’il y a eu déjà un organisme ‘indépendant’, le RSI, qui s’est fait absorber par l’URSSAF avec ses dettes que nous allons régler. Comment ? Je vous le donne en mille : avec nos impôts ! »
Je ne comprends rien à votre charabia. Le RSI n’était pas une entreprise privée. Vous prétendez qu’il était privé, et vous déplorez sa prétendue nationalisation. Tout en m’attaquant parce que je réclame une forte privatisation de l’assurance-maladie. Vous dites une chose et son contraire. Vous racontez n’importe quoi.
Je préconise, à la suite d’innombrables travaux d’économistes, de privatiser la Sécurité sociale par le biais de sa mise en concurrence. Aujourd’hui, il est interdit aux Français de ne pas être assujettis à la Sécurité sociale (c’est le terme officiel !), sous peine d’amende et de prison, infligées par une administration spécifique, autonome, aux pouvoirs quasi dictatoriaux.
Je demande à ce que les Français soient libres de s’assurer contre tous les risques couverts par la Sécu, soit auprès de la Sécu comme aujourd’hui, si ça leur chante, soit auprès de n’importe quel assureur privé. Et pas auprès d’une « complémentaire ». A partir du premier euro.
Pas, évidemment, auprès du « RSI », ou je ne sais quel machin inventé par l’État. Auprès d’Axa Assurances. Auprès de la Lloyds. Auprès de Gros Capitaliste International Avide de Profits, Inc. En France ou à l’étranger.
D’innombrables pays civilisés font ainsi, et s’en portent fort bien. Les contrats qui ont été effectivement proposés, par des assureurs privés étrangers, aux rares courageux qui ont décider de violer la loi et de « quitter la Sécu », offraient des remboursements infiniment meilleurs que la Sécu pour des primes infiniment plus faibles. C’est donc la preuve que c’est possible.
(Je déconseille formellement de les imiter, au passage. Vous seriez immanquablement condamné, après des ennuis sans nom.)
Les cotisations de Sécurité sociale constituent une part absolument massive des prélèvements obligatoires imposés aux Français. On peut pinailler tout ce qu’on veut pour les appeler autrement, mais dans les faits, c’est un impôt : l’État vous le prend à la pointe du fusil, sous peine de prison.
Il y a donc là une marge absolument énorme de gain de pouvoir d’achat, pour l’écrasante majorité des Français. C’est l’une des réformes à engager en priorité.
Bien entendu, si l’on fait cela, le privé prendra immanquablement le pas sur la Sécu, puisqu’il est infiniment plus efficace. Au bout d’un certain temps, un grand nombre des fonctionnaires de la Sécu (no pinaillage, merci) devront forcément être licenciés.
Et si je me trompe, eh bien ce seront les gros capitalistes internationaux qui feront faillite, ou qui compteront leurs pertes, et notre merveilleuse Sécurité sociale que le monde nous envie pourra continuer son fabuleux travail, comme avant.
Pile vous gagnez, face vous gagnez. Qu’est-ce que vous risquez ? Mon pari de Pascal à la sauce libérale est une proposition que vous ne pouvez pas refuser.
Même chose avec l’autre réforme nécessaire que j’ai citée en une ligne, la mise en concurrence de l’Éducation nationale avec le privé. Par le biais du chèque scolaire.
Je répète le mécanisme, pour ceux qui l’ignorent. L’Éducation nationale cesse d’être gratuite. (Trente millions de gauchistes se suicident.) L’État donne un chèque aux parents pour la payer. Mais ils peuvent utiliser librement ce chèque pour payer l’école privée. Qui devient, du coup, « gratuite ». Vous me suivez ?
Dans le même temps, on donne la liberté aux Français (par exemple à vous) de créer des écoles privées. Avec liberté de gestion, de programme et de recrutement. Nous avons rétabli la concurrence loyale et non faussée entre le public et le privé. Tout en conservant le financement par l’impôt.
Prédiction : si l’on fait cela, l’Educ’naze va mourir. Pourquoi ? parce que dès à présent, les parents font des pieds et des mains pour mettre leurs enfants à l’école privée. Les files d’attente s’allongent. Alors même que les parents payent deux fois. Une fois par leurs impôts, une deuxième fois sur facture.
De plus, nous savons que l’école privée, dès aujourd’hui, a de bien meilleurs résultats que l’école publique, pour un coût bien inférieur.
Donc, fatalement, au bout d’un certain temps, il faudra supprimer des centaines de milliers de postes dans l’Educ’naze. Qui est l’un des premiers postes de dépense de l’État.
Et si je me trompe, là encore, vous pouvez garder votre belle Éducation nationale, puisque ce sont les méchants capitalistes privés qui vont mourir.
Si c’est entre les deux, nous aurons un secteur scolaire privé bien plus nombreux et performant, et une Éducation nationale, aiguillonnée par la concurrence, qui se sera enfin améliorée (bien que je n’y croie guère).
C’est du ouine-ouine. Vous n’avez rien à perdre.
______
(*) En France, concurrence déloyale est synonyme de concurrence. Quant Marine Le Pen ou Dupont Gnan-gnan fustigent la « concurrence déloyale », ils refusent la plupart du temps la concurrence tout court.
Hélas ! On ignore royalement les recettes face à chaque dépense et on disperse allègrement toutes les dépenses des fonctionnaires dans autant de catégories supposées incontournables (culture, logement, enseignement, recherche etc. etc.).
Restons aux fondamentaux : 3 travailleurs du privé doivent payer 1 fonctionnaire (incluant salaires, cotisations, retraites, formations diverses et, pour les territoriaux, farniente !), sans parler des retraités en général !
Du jamais vu au monde.
La différence quand on passe d’un pays social-libéral bien géré (Canada, pays scandinaves) à un pays socialiste très mal géré comme le nôtre : on se sent écrasé par les taxes à tous les étages, les réglementations tatillonnes, la difficulté d’entreprendre, de créer et de s’assumer pleinement !
Résultat : les gens sont frustrés, les GJ s’incrustent, mais la plupart en demandent encore plus à l’État !
Ce tableau des dépenses n’arrangera rien mais est peut-être un bon début pédagogique qui soulèvera plus de questions de la part des Français ?
Figurez-vous que le projet de budget de l’État est débattu chaque année au Parlement.
Le problème est clair :
État 400 milliards de dépenses (dont 50 pour l’Éducation nationale et 40 pour les intérêts de la dette) pour 300 milliards de recettes fiscales.
Déficit autour de 100 milliards.
Dépenses sociales : 750 milliards, dont 350 pour les retraites.
Collectivités locales : 200 milliards.
Les problèmes se situent au niveau des retraites et de la dette publique, tous deux en forte croissance constante.
En moyenne, les Français travaillent 35 ans, les Allemands 38 et les Suisses… 42 ans.
Il est indispensable de fixer l’âge de la retraite à 65 ans au moins, afin de réduire le déficit et la dette publique.
@ Robert M. 18 janvier 2019 à 18:58
En me comparant à vous ? complètement idiote. Du reste votre ami Savonarole vous le confirmera.
« C’est pas beau, pour une dame, de HURLER… »
Pourquoi, c’est un privilège masculin ? Ne soyez pas sexiste Robert M. 😉
« Je passe mon temps à réclamer la baisse massive et radicale des impôts pour tout le monde. Contrairement à vous, et aux Gilets jaunes »
Ah bon ? Donc quand je demande la baisse de la TVA à 5,5% sur certains produits que par ailleurs vous tournez en ridicule, je serais plutôt pour la hausse de cet impôt ?
Sur ce coup-là je ne sais qui est de mauvaise foi.
§ 6. « Vous me semblez avoir cédé à la suggestion criminelle de Marine Le Pen et autres stato-gauchistes enragés, qui ont réussi à vous faire croire qu’il suffirait de supprimer les « gaspillages », d’éliminer la « mauvaise dépense publique », de « baisser le train de vie de l’État » (c’est-à-dire d’obliger le Président à rouler en Dacia ou en trottinette), et pouf ! la dépense publique qui vous bénéficie personnellement, à vous et à tous les « gentils », pourra se maintenir comme si de rien n’était »
Pas du tout. Il me reste encore quelques réflexes minimum. Je souhaite simplement éliminer les acariens qui se tiennent au chaud dans les administrations.
« Il faut accepter, par exemple, que des bureaux de poste disparaissent, puisque plus personne ne les utilise »
Je ne vois pas bien cette obsession sur les bureaux de postes mais je suis d’accord avec vous. Qui va encore dans un bureau de poste à part quelques étrangers envoyant des mandats « à leur famille » et quelques vieux par habitude ? Le bureau de tabac du coin qui vend des timbres depuis des lustres distribue parfaitement le recommandé que le postier ne me remet pas en main propre vu qu’il passe aux mêmes heures que mes heures d’absence.
§ 9. Rien compris.
§ 13. « Vous prétendez qu’il était privé, et vous déplorez sa prétendue nationalisation »
Je n’ai pas dit qu’il était privé mais que c’était un organisme « indépendant » mais (minuscule pour ne pas hurler) dépendant un peu quand même de l’Etat, dit « indépendant » parce qu’il percevait les cotisations des travailleurs indépendants. En état de dépôt de bilan cet organisme a été absorbé, avec ses dettes, par l’URSSAF.
§ 14. « Aujourd’hui, il est interdit aux Français de ne pas être assujettis à la Sécurité sociale (c’est le terme officiel !), sous peine d’amende et de prison, infligées par une administration spécifique, autonome, aux pouvoirs quasi dictatoriaux »
Cette disposition devrait être retoquée !
§ 15. Je demande à ce que les Français soient libres de s’assurer contre tous les risques couverts par la Sécu, soit auprès de la Sécu comme aujourd’hui, si ça leur chante, soit auprès de n’importe quel assureur privé. Et pas auprès d’une « complémentaire ». A partir du premier euro »
C’est exactement ce que j’ai écrit ! Vous ne m’avez pas lue ou quoi ? 😉 Mais je souhaite la même chose concernant les (en minuscule pour ne pas hurler ;)) caisses de retraite.
§ 24. Encore d’accord. Je vous suis.
§ 27. « De plus, nous savons que l’école privée, dès aujourd’hui, a de bien meilleurs résultats que l’école publique, pour un coût bien inférieur »
OK sauf que le coût n’est pas « bien inférieur ».
Adéo Robert M.
@ Robert Marchenoir

Voyons voir, c’est comme si un individu était arrêté par Interpol pour pédophilie et de sitôt il s’écrierait : ce n’est pas de la pédophilie, c’est de l’humanitaire, demandez à Oxfam !
Même avec les « sales taxes » sous le nez sourcées par le Gouvernement fédéral des USA, il continue à prétendre : non il n’y a pas de taxe sur la vente des produits aux USA.
Il s’affirme civilisé, alors qu’il passe son temps à tenter d’intimider breizmabro et quelques autres : je suis civilisé, je m’appelle Christophe Dettinger !
Il prétend dialoguer alors qu’il fait des monologues et qu’il radote. Il s’est cru chez lui, alors qu’il est chez quelqu’un d’autre.
Il lui faut 106 lignes et 1287 mots, avec une inconstance intellectuelle, parlant des Gilets jaunes et autres fariboles pour affirmer que ce qui existe, n’existe pas, parce que c’est lui qui le décide tout seul.
Source US Governement, taxe sur les ventes : https://www.usa.gov/state-taxes
Le document en PDF du US Governement : https://frama.link/m7d3g8d-
Mais chuuuut, cela n’existe pas, c’est un complot de nègres sionistes homosexuels gauchistes comploteurs avec les petits-gris de Roswell. L’invasion a commencé et seul lui les a vus.
Il passe sa vie sur des sites néonazis, fascistes, racistes, qui voient des juifs partout et derrière toute chose, y compris derrière une mauvais récolte de topinambour ; l’on retrouve ses écrits sur tous ces sites :
– dreuz info, riposte laïque, l’insolent, christinaophobie, les4vérités, Ordre Spontané, le bréviaire des patriotes, Gates of Vienna et bien d’autres.
Il fait des copier/coller de tout ce qu’il écrit d’un site à l’autre, c’est du pourriel, en anglais : du spam ; et il appelle cela du dialogue civilisé.
Dire qu’il s’affirme supérieur génétiquement aux personnes noires, sans compter qu’il se nomme lui-même Marche-noir, hou là dis donc !
@ Robert Marchenoir | 18 janvier 2019 à 18:58

@ breizmabro | 18 janvier 2019 à 22:25
▬ « De plus, nous savons que l’école privée, dès aujourd’hui, a de bien meilleurs résultats que l’école publique, pour un coût bien inférieur »
Quel ramassis d’imbécillités !
En France, nous pouvons affirmer qu’en réalité il n’y a aucune école privée, puisque 97% d’entre elles sont subventionnées par l’État et les collectivités territoriales à plus de 15 milliards d’euros en 2017, auxquelles il faut ajouter les subventions allouées par le ministère de l’Agriculture, pour l’enseignement agricole privé.
Il faut tout autant tenir compte des locaux qui peuvent relever du patrimoine donc sous la tutelle de l’État ou des collectivités territoriales.
https://frama.link/txBobXAh
Elles ne sont pas plus efficaces, c’est un mensonge, elles sélectionnent leurs élèves.
Les élèves en difficulté elles les refusent, les virent et les envoient sur l’enseignement public.
Elles ne prennent pas les élèves à problème, aucun établissement scolaire privé, de zone d’éducation prioritaire.
▬ « soit auprès de la Sécu comme aujourd’hui, si ça leur chante, soit auprès de n’importe quel assureur privé »
La CPAM (sécu) est une assurance privée en France !
L’URSAFF aussi, ainsi que la CAF, Pôle Emploi, etc.
Déjà prouvé plus bas avec le lien direct sur le site.
Les deux persistent et signent dans leurs précarités intellectuelles.
@ Elusen 19 janvier 2019 à 12:16
« Nous pouvons affirmer qu’en réalité il n’y a aucune école privée, puisque 97% d’entre elles sont subventionnées par l’État et les collectivités territoriales à plus de 15 milliards d’euros en 2017, auxquelles il faut ajouter les subventions allouées par le ministère de l’Agriculture, pour l’enseignement agricole privé »
C’est vrai.
« Les deux persistent et signent dans leurs précarités intellectuelles »
Je ne sais pas pour Robert M. mais à vous mon maître mon génie, je l’avoue, je suis d’une telle pauvreté intellectuelle qu’elle frise l’indécence, mais vous savez quoi ? Je m’en tamponne le coquillard (citation duvent) des cours magistraux sur ce blog, des copies d’écran, et des comiques de bacs à sable te’oar petit Elusen…
@ Elusen 12h16
Je n’ai pas envie de discuter avec un type malfaisant et discourtois mais je veux préciser les statuts des organismes que vous citez:
« La CPAM (sécu) est une assurance privée en France !
L’URSAFF aussi, ainsi que la CAF, Pôle Emploi, etc. »
En réalité les CAF sont certes des organismes privés mais ils assurent une mission de service public.
Pôle emploi est un établissement public administratif avec des salariés soumis à des conditions de travail et d’emploi relevant d’un régime de droit privé.
Les URSSAF sont placées sous la double tutelle du ministère chargé de la Sécurité sociale et du ministère chargé du Budget… donc très peu privées !!
Comme l’indiquent Robert Marchenoir et breizmabro, il n’existe pas d’autres moyens de s’assurer contre les risques de la vie que de passer sous les fourches caudines des ces organismes créés par les communistes par l’ordonnance de 1945.
En Allemagne, pays auquel on aime à se référer, vous avez le choix entre le système de couverture public et le système de couverture privé.
Environ 85 % des Allemands sont affiliés au système de couverture public et les 15% restants sont couverts par une assurance privée.
Quant aux mérites comparés de l’école publique ou privée, il faudrait beaucoup plus que l’espace de ce blog pour en parler en évitant les raccourcis imbéciles dont vous êtes familier.
Mais qu’il est bête, qu’il est bête…
Elusen | 19 janvier 2019 à 06:17
« Il passe sa vie [ça c’est moi] sur des sites néonazis, fascistes, racistes, qui voient des juifs partout et derrière toute chose, y compris derrière une mauvais récolte de topinambour ; l’on retrouve ses écrits sur tous ces sites : dreuz info, riposte laïque, l’insolent, christianophobie, les4vérités, Ordre Spontané, le bréviaire des patriotes, Gates of Vienna et bien d’autres. »
Outre qu’on voit bien là la mentalité du petit flic communiste qui va fouiller Internet, à la recherche de vos écrits, pour « dénoncer » votre malpensée (petit bras, le flic : j’ai commenté sur bien davantage de sites… et il a raté les plus importants), le type réussit à qualifier de « néo-nazi, qui voit des Juifs partout et derrière toute chose », le site Dreuz, qui a été co-fondé par un Juif, qui est fréquenté par de nombreux Juifs et qui consacre une bonne partie de ses pages à défendre Israël et la cause juive de la façon la plus inconditionnelle qui soit… Gilles-William Goldnadel republie sa tribune hebdomadaire sur Dreuz, abruti… Gilles-William Goldnadel… président de l’association France-Israël… okay ?
Quant à Ordre Spontané, c’est un site libéral, rédigé par un professionnel de la finance, qui traite essentiellement d’économie… Riposte Laïque est un site de gauche, fondé par un ancien militant communiste… Gates of Vienna est un remarquable site américain qui lutte contre l’islamisation de l’Occident, et défend les Juifs victimes de l’antisémitisme musulman… En ce qui me concerne, je passe mon temps à me faire insulter pour mes prises de position opposées à l’antisémitisme…
Enfin, si je passe ma vie sur des sites néo-nazis, fascistes et racistes, cela veut dire que le blog de Philippe Bilger est néo-nazi, fasciste et raciste ? Ça va lui faire plaisir…
Mais bien sûr, tout ce qui contredit le dogme politiquement correct, immigrationniste, islamo-complaisant et négateur des différences raciales, jette cette catégorie d’animalcules du Web dans une fureur noire…
Et il nous ressort des « liens » sur la « sales tax » américaine, au petit bonheur la chance… Un lien qui confirme mes propos, et infirme les siens… Il ne comprend rien à rien. Un logiciel d’intelligence artificielle ferait mieux. Largement mieux. Et il serait plus aimable.
Je confirme mon jugement : les trolls comme ça, il vaut mieux les ignorer. Ils vivent de l’attention que suscitent leurs provocations.
@ caroff | 19 janvier 2019 à 18:21
Cher caroff… Ouh là là… Je commence mal, cela fait toujours donneur de leçons, mais ici point de malice ni de condescendance, une expression du coin sans plus.
Il y a bien longtemps, le répétiteur anglais du collège nous avait expliqué que pour comprendre toutes les nuances et la culture d’un pays il fallait fréquenter les bistrots et leur monde, ce qui me fait penser que notre petit bétonnier est étranger à notre territoire.
Savoir commander un Ormarine ne se trouve pas dans les textes et l’immersion commence toujours par là aurait dit notre Anglais.
@ breizmabro | 18 janvier 2019 à 22:25
Parfait. Je vous inscris donc sur mon grand registre des adhérents du parti facho-libéral dont je suis le fondateur. Je ferai savoir un peu partout que vous êtes une horrible ultra-libérale. Ça joue ?
P.S. 1 : pour les détails de la doctrine, on pourra en discuter dans le cadre du centralisme démocratique.
P.S. 2 : vous recevrez un carton d’invitation à nos cérémonies périodiques d’intronisation des nouveaux adhérents. Il y a de grandes effigies de Margaret Thatcher, Frédéric Bastiat et Alexis de Tocqueville aux murs, avec des petites bougies devant. Vous verrez, c’est grandiose. A la fin, on joue du Schubert.
@ Giuseppe 18h21
« …ce qui me fait penser que notre petit bétonnier est étranger à notre territoire. »
Moi aussi cher Giuseppe, il n’a pas les repères et écrit notre langue avec des tournures de phrases assez étranges ce qui dénote ses origines.
@ caroff | 19 janvier 2019 à 18:21
▬ « en mission de service public »
C’est un concept qui signifie que l’on considère que c’est un bien civilisationnel et de pouvoir, ainsi la Nation a donc un droit de regard là-dessus, car cela implique le Pouvoir, avec un grand P, celui du libre arbitre, de l’autodétermination.
https://frama.link/A4U8h5CJ
Comme les prisons aux USA qui sont privées.
Ce ne sont pas des personnes privées, un employé ou l’actionnaire de la prison qui décident d’envoyer en prison quelqu’un qu’ils n’aiment pas, c’est un processus judiciaire émis par la justice.
Et les prisons privées gèrent la sanction de l’enfermement qui reste un pouvoir remis entre les mains des citoyens, des peuples de la Nation. Elles sont donc mandatées pour gérer cela, c’est ce que l’on appelle : mission de service public.
Les gardiens de prison, tous les employés des prisons, ne sont donc point des fonctionnaires, mais des personnels de prison privée, cela permet en réalité de masquer le nombre de personnes qui travaillent pour les États et prétendre qu’il y aurait plus, ou moins, de fonctionnaires à tel endroit.
Puisque les prisons privées sont payées par qui ?
Les actionnaires gagent donc de l’argent avec des prisonniers ou des condamnés à mort. Leurs ressources ce sont les gens que l’on met en prison et que l’on condamne à mort, c’est un bien matériel. Ils ont de fait tout intérêt à développer leur marché, à organiser la délinquance.
Oh, comme par hasard, les propriétaires des prisons sont aussi les sociétés d’armements et de sécurité privée. Un peu comme si des pompes funèbres pouvaient être propriétaires de pharmacies.
Vu le nombre de morts qu’il y a dans les prisons privées, effectivement affirmons cette imbécillité, c’est mieux géré.
L’URSSAF, la CPAM, les CAF, Pôle emploi sont des entreprises privées, point !
Utilité publique : https://www.universalis.fr/encyclopedie/utilite-publique/
▬ « discuter avec un type malfaisant et discourtois »
Il passe son temps à injurier ses adversaires et il parle de discourtoisie et de malfaisance.
Un peu comme un type qui bat sa femme et qui nous affirme qu’il est pour le rétablissement de la peine de mort pour ceux qui font du mal aux enfants.
——————————————–
@ breizmabro | 19 janvier 2019 à 16:28
« Je m’en tamponne le coquillard … »
Mais cela ne change rien au fait que vous aviez tort !
———————————————
@ Robert Marchenoir | 19 janvier 2019 à 19:23
« Mais qu’il est bête, qu’il est bête… »
Mais quel légume !
Outre qu’on voit bien là la mentalité du nostalgique de la collaboration qui écrit sur Riposte laïque et dont on retrouve des écrits sur Égalité et Réconciliation, où nous pouvons trouver des propos qui appellent à l’extermination d’Israël ou des juifs, sur le premier site également des musulmans, tout comme de l’incitation à la haine envers les musulmans, les Arabes et les Maghrébins, comme Gilles-William Goldnadel peut le faire.
Les racistes ont des points communs et savent se rejoindre sur certains sujets, surtout s’il s’agit d’agresser des personnes noires sur un plateau télé avec leur ami Eric Zemmour : Hapsatou Sy, vive C8 !
« Riposte Laïque » n’est pas un site de gauche !
Il est basé en Suisse et tenu par des Suisses, dont certains vivent en Australie ou en Indonésie.
Registre des domaines : https://www.whois.com/whois/ripostelaique.com
« Ordre Spontané » est un site libertarien.
Théorie d’extrême droite qui prône l’anarchisme, l’État doit être interdit, seuls les riches blancs doivent gouverner, seuls les riches blancs doivent avoir le droit de vote.
Ils sont basés sur les théories de Bernard de Mandeville qui affirme que l’économie ne fonctionne bien que si et seulement si les riches n’ont aucune morale, qu’ils pratiquent l’escroquerie, le vice et la spoliation.
https://www.universalis.fr/encyclopedie/bernard-de-mandeville
Ils sont proches d’une secte chrétienne : évangélique.
Qui prône la destruction de la planète pour forcer Dieu et Jésus à revenir sur terre ; c’est pour cela qu’ils nient le réchauffement climatique, car leur projet c’est la destruction de la planète.
Marchenoir est persuadé que les races supérieures existent et que ce n’est pas uniquement les blancs, que c’est lui tout seul, mais jamais il ne le prouve, curieux, aucune étude scientifique sur la planète ne le prouve non plus.
Comme par hasard, il serait la race supérieur, lui ?!
À part ça, il serait civilisé, nous dit-il !
@ caroff | 19 janvier 2019 à 23:51
@ Giuseppe | 19 janvier 2019 à 21:35
1°- « …il fallait fréquenter les bistrots et leur monde, ce qui me fait penser que notre petit bétonnier est étranger à notre territoire. »
2°- « …ce qui dénote ses origines. »
————-
Leur alcoolisme de piliers de comptoir serait donc leur culture ?!
Et si nous n’avons pas la cirrhose, c’est que nous n’avons pas les mêmes origines qu’eux ?!
@ caroff | 19 janvier 2019 à 23:51
« …il n’a pas les repères et écrit notre langue avec des tournures de phrases assez étranges ce qui dénote ses origines. »
Allez dans une mosquée salafiste de votre région, vous verrez que ce pingouin islamiste est très connu ; il a viré sa cuti après ses stages d’angelots des sacristies chrétiennes qui ont mal tourné.
@ sylvain | 20 janvier 2019 à 09:04
« Il a viré sa cuti après ses stages d’angelots des sacristies chrétiennes qui ont mal tourné »
« Virer sa cuti », chez ce type malsain tout tourne autour de la Purée Muslin, de la pornographie et la promotion du viol des enfants.
Et le pire, c’est qu’il est publié !
Moi qui pensais que les pédophiles se réunissaient sur le DarkWeb et en Thaïlande, apparemment ils font aussi leur nid ici.
@ Elusen 1h31
من أين أنت وأين تعيش في ألوسن؟
@ Elusen 20 janvier 2019 à 00:25
« Je m’en tamponne le coquillard … »
« Mais cela ne change rien au fait que vous aviez tort ! »
———–
Bien évidemment mon bon maître.
Mais pouvez-vous imprimer dans votre petite tête que je me fous du tiers comme du quart de vos « prouvez-le ! » ou de vos « je vais vous le démontrer il suffit que vous alliez sur le lien de mon assoss » !?
Je vous lis comme je lis tous les commentateurs. Vous êtes, avec Robert M., les plus prolixes de ce blog, écrivant à quatre mains « l’Encyclopédie du Savoir pour la postérité » 😀
Dorénavant je m’abstiendrai d’intervenir sur vos commentaires qui, globalement, m’indiffèrent.
Kenavo petit Elusen
@ breizmabro | 20 janvier 2019 à 18:06
« les plus prolixes de ce blog »
Faux !
Vous intervenez depuis des années et sur tous les sujets, pas moi !
@ Elusen | 20 janvier 2019 à 01:31
Vous êtes un sacré plaisantin, changez votre technique de réponse éculée, prendre un mot, et allez on le file pour arriver à alcoolisme.
J’ai employé le mot noisette aussi, en raccourci vous auriez pu le reprendre pour dire que vous étiez le roi des casse-noix… Ce qui en soi n’est pas une grande découverte.
Heu… En fait je crois vous l’avoir déjà dit, changez vos chaussures, vous faites pas la pointure, vous êtes un « petit pied », un peu juste et trop jeune, quoi ! Passez votre chemin, la maternelle c’est un peu plus loin, l’aide de vie scolaire va vous moucher, la « mouquire » vous coule et vous ne vous en apercevez même pas, sacré petit !
@ Elusen 21 janvier 2019 à 03:18
:-)*
@ Elusen | 20 janvier 2019 à 14:36
« Moi qui pensais que les pédophiles se réunissaient sur le DarkWeb et en Thaïlande, apparemment ils font aussi leur nid ici. »
Notre Gaspary a l’air bien au courant et connaisseur en géolocalisation pédophile ; bizarre bizarre ! Apparemment les sacristies devenaient trop exiguës pour les « débats « post-religieux ».
@ Giuseppe | 21 janvier 2019 à 10:07
« …vous étiez le roi des casse-noix… »
Ce qui en soi ferait de vous un transgenre.
Sans vos noisettes la fête est plus folle, vous aurez même le droit à des couches, car il semblerait que l’on commence comme ça, et que les alcooliques finissent aussi comme ça, la culture du bar ou culture d’un continent (sic).
——————————————————–
@ sylvain | 21 janvier 2019 à 13:08
« Apparemment les sacristies devenaient trop exiguës… »
C’est en cela que devant des enfants, l’on parle de vous comme prêtre défroqué !