Les femmes sont-elles des victimes spécifiques ?

Cette interrogation, à peine formulée, me plonge dans l’inquiétude.

Les violences conjugales, les féminicides (comme si ce nouveau terme avait la moindre incidence sur la réalité odieuse !) sont devenus, si j’ose ce cynisme, les délits et les crimes à la mode. Ils existaient avant mais depuis plusieurs mois un combat est mené, politique, féministe, associatif, culturel et médiatique pour les placer au premier plan des transgressions les pires.

Pas un témoignage douloureux, pas une actrice, qui ne manquent à cet épouvantable appel. Pas un passé qui ne remonte pour nous inciter aujourd’hui à une prise de conscience, à une mobilisation de tous les instants.

A un point qui ne tolère pas la moindre contradiction.

Un exemple parmi d’autres. Le 25, dans les Vraies Voix sur Sud Radio, une empoignade très vigoureuse m’oppose à Sophia Hocini, cofondatrice du collectif féministe « Fortes », au sujet de Bertrand Cantat. Nous sommes en désaccord sur l’utilité novatrice du terme « féminicide » mais surtout, dans sa fougue dénonciatrice, elle accuse le chanteur d’avoir « assassiné » Marie Trintignant. Alors qu’il a été condamné pour le crime de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ce qui pour la malheureuse victime n’a fait aucune différence mais pour Cantat, sur le plan pénal, a été décisif. J’ai senti à quel point il apparaissait indécent de ma part de contester, au nom du droit et de la vérité, ce que le bon sens horrifié dictait au commun des citoyens.

Pour le féminicide, le désir d’une nouvelle qualification pénale pour les crimes qui seraient spécifiquement commis contre une femme, me semble à la fois inutile et dangereux. S’il y a des crimes dont les femmes sont victimes sur un plan général, est-il vraiment nécessaire de rajouter la circonstance aggravante d’avoir été une femme dans des relations et selon un processus qui, contrairement à ce qu’on prétend, ne sont pas toujours identiques ?

Et je ne suis pas persuadé, au regard de mon expérience de la cour d’assises, qu’ils visent à frapper ou à tuer la femme en tant que telle, mais plutôt l’être qui dans un climat particulier et délétère, par mille péripéties liées à l’emprise et à la conflictualité, a fait perpétrer le pire à un homme sans maîtrise ni limites.

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Il serait imprudent de favoriser encore davantage une distinction entre les crimes ordinaires et ceux qui dans certaines circonstances tuent les femmes. Il convient au contraire d’exiger une efficacité maximale pour les enquêtes, les poursuites et les procès, pour l’ensemble de l’univers criminel, en veillant surtout à ce qu’aucune décision ne soit prise à l’aveugle, sans pouvoir disposer, par une centralisation cohérente et une information correctement diffusée, du passé et de l’histoire complets du mis en cause (voir mon billet Féminicides : un massacre judiciaire ?).

Il y a eu sur les violences conjugales les arbitrages de Grenelle (le Monde), et une série de mesures dont quelques-unes sont discutables (aménagement du secret médical, le « suicide forcé » reconnu) et la plupart estimables mais difficilement opératoires, sans oublier que les crédits seraient insuffisants pour les rendre effectives.

Pour ce qui concerne les propositions pertinentes, elles risquent de se heurter à un risque certain pour l’univers policier et le monde éducatif.

La police n’est pas confrontée dans sa quotidienneté qu’à des violences conjugales et à des plaintes de ce type. Ses moyens humains, techniques et matériels seront insuffisants pour répondre à ces obligations supplémentaires. La juxtaposition d’un présent multiple à ces nouvelles contraintes aggraveront encore ce qu’il y a de bureaucratique dans l’activité des commissariats, quelles que soient les situations humaines à appréhender et à enregistrer.

En ce qui concerne l’enseignement, on va diversifier encore les activités pédagogiques en les sortant de plus en plus de l’essentiel, du noyau.

Pour répondre à la pression sociale, féministe et médiatique, le pouvoir manque d’argent, fait ce qu’il peut, n’innove pas forcément et s’efforce d’ouvrir des pistes de bon aloi mais qui ont le tort de surcharger sans faciliter. La moindre des choses serait au moins, en contrepartie, de délester les services et les institutions de fonctions inutiles et superfétatoires.

Mon voeu est que les violences conjugales, les crimes de coups mortels, de meurtres et/ou d’assassinats dont les femmes sont victimes soient abordés sur tous les plans par une justice ordinaire qui serait dans l’excellence.

Je suis de ceux qui pensent que ce pourrait ne pas être un voeu pieux.

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Voir les Commentaires (200)
  1. Denis Monod-Broca

    L’anti-sacrifice est aussi un sacrifice.
    Naguère on faisait foule autour du poteau de torture, du bûcher, de la guillotine, du gibet… on communiait, complice, dans la mise à mort du supplicié, victime expiatoire, bouc émissaire de la violence collective.
    Désormais nous sommes toujours priés de faire foule autour de victimes, mais non plus pour les mettre à mort, pour tout au contraire pleurer et déplorer ensemble leur mort.
    C’est un retournement louable. C’est toujours aussi irrationnel mais c’est mieux. Ce serait même un progrès indéniable si n’étaient pas désignés à la vindicte populaire les auteurs de ces crimes.
    Nous ne sommes sortis du sacrifice que pour y retomber.
    Comment faire comprendre que la justice n’est rien sans la raison, sans la mesure, sans une échelle objective, et non pas émotionnelle, de la gravité des crimes ?

  2. Chemins de traverse

    Parricide ?! Infanticide ?!
    Parricide dans son acception latine concerne tous les membres d’une famille (père, mère, frères et soeurs et proches d’une famille).
    Peut-être que parricide « féminal » serait plus approprié !
    Et vous nous ressortez le chanteur condamné pour « violences volontaires »…
    Et pour « suicide forcé » de la seconde compagne ?!
    Ecoeurée.

  3. revnonausujai

    Les victimes « spécifiques » sont (devraient) être les personnes en position de faiblesse juridique ou matérielle (enfants, vieillards, handicapés…).
    Comment les féministes de bonne foi ne voient-elles pas qu’en soutenant cette campagne, elles contredisent la revendication d’une égalité aussi parfaite qu’apaisée entre les deux sexes ?
    Quant aux ultras, leur combat n’est pas celui des femmes, mais celui de la déstabilisation de la société ; il serait temps qu’elles soient traitées et combattues comme les terroristes qu’elles sont en réalité.

  4. Mais que cherchent au juste ces « féministes » – appellation déjà aussi grotesque que « féminicide » – plus de protection, plus de justice ou bien l’extermination sociale du « mâle blanc » patriarcal supposé être responsable de tous les maux de la Terre ?
    Pourquoi ne les entend-on jamais quand ce sont d’autres types de mâles, aux traditions différentes et parfois archaïques, qui imposent aux femmes des coutumes barbares ou même qui commettent parfois des crimes contre celles qu’ils considèrent comme des proies qui leur reviennent de droit ?

  5. J’ai écouté votre altercation avec Sophia Hocini, et je vous donne entièrement raison sur la nature du crime de Bernard Cantat. Les mots ont un sens !
    Il s’agit bien de mort sans intention de la donner ainsi que l’a estimé le jury, après avoir eu tous les éléments du dossier en main, et absolument pas d’un assassinat.
    Je trouve même indécent ce terme d’assassinat sur une affaire qui a été jugée et après que l’accusé a purgé sa peine.
    Je vous rejoins également sur le terme « féminicide », ainsi d’ailleurs que le gendarme invité à cette émission. Vous avez tous les deux parfaitement démontré la problématique des jugements de ce genre de drame familial.
    Le jugement doit être établi sur la nature des faits, que ce soit un homme qui ait tué une femme ou une femme qui ait tué un homme, ce qui arrive également, même s’il est vrai que cela est moins fréquent.
    Je regrette que certaines féministes, en voulant trop défendre leur cause qui est parfaitement justifiée, ne la desservent par leurs outrances.

  6. « Quatre députés de la France Insoumise — ayant défilé au côté des islamistes si ennemis de la violence faite aux femmes — portent plainte contre Alain Finkielkraut suite à ses propos sur la « culture du viol ». Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement, salue cette initiative même si elle admet que l’essayiste usait du second degré. L’ironie est caractérisée comme un délit. Enfin! »
    Gabriela Manzoni (voir sa page Facebook, jubilatoire !)

  7. @ Achille | 27 novembre 2019 à 08:33
    Achille a encore dépassé le mur du çon ! « mort sans intention etc. etc. »
    Bravo Achille, vous êtes un génie ! S’il me prend l’envie de tuer ma meuf, je convoquerai un huissier de justice pour qu’il enregistre mes paroles pendant que je lui assènerai une bonne vingtaine de coups jusqu’à ce que mort s’ensuive : « inscrivez greffier : notez bien que je lui assène des coups mortels sans intention de la tuer ».
    Achille, notre chef d’escadrille !

  8. Si j’ai bien compris, le terme féminicide contrairement à ce que certains prétendent signifierait tuer les féministes (je plaisante), le terme féminicide donc, signifierait tuer « parce que femme ».
    Il existerait ainsi des personnes qui seraient destinées à être tuées pour la seule raison qu’elles sont des femmes ? Je n’ose le croire ou alors que les transgenres se méfient car sur un malentendu…
    Non, l’assassinat ou le meurtre qu’il soit d’un homme ou d’une femme n’est pas ‘genré’, il ou elle tue pour des raisons qui lui sont personnelles : la jalousie, l’appât du gain, pour rien, par accident mais sous l’effet de l’alcool, de la drogue (l’autre), ou comme J. Daval, de rage, voire par perversion comme le couple Fourniret…
    Vous ne me ferez pas croire que Jonathann Daval a commis un « féminicide ». Du reste les juristes ne reconnaissent pas ce mot qui ne correspond à rien pénalement.
    Vous voyez un.e avocat/avocate de la défense dire à la cour et aux juré.e.s : « Mon client n’a pas tué sa femme parce qu’elle ne savait pas faire la cuisine* monsieur le Président, mesdames et messieurs les jurés, mais il a tué une femme au hasard, qui vivait chez lui avec trois enfants, malheureusement il se trouve que c’était la sienne et que c’était ses enfants ». Non non c’est impossible ou alors c’est direct l’HP ! (pour l’avocat)
    Maintenant si dans un couple de lesbiennes une des deux tue l’autre, est-ce également un féminicide ?
    Qu’on supprime ce mot ridicule une bonne fois pour toutes !
    *J’ai pris cet exemple parce qu’un jour j’ai assisté aux assises à une audience où un homme était accusé d’avoir tué sa femme parce qu’elle avait mal cuit le poulet (du dimanche), qu’elle s’en fichait, qu’elle préférait regarder la télé. Le comble ! (On n’a jamais su si elle regardait « Top chef », mais bon.)

  9. @ sylvain | 27 novembre 2019 à 09:16
    Je vous ferai juste remarquer ce que sont les termes employés par Philippe Bilger lui-même ainsi que ceux validés lors du jugement de Bernard Cantat par les membres du jury.
    Par ailleurs les arguments que vous avez avancés et qui sont affligeants de bêtise, laissent à penser que vous, par contre, feriez un excellent chef d’escadrille version Audiard.

  10. Si nous voulons que les Africains n’envahissent plus la France, il faudrait d’abord que nos troupes ne fassent pas de l’Afrique un terrain d’entraînement néocolonialiste pour protéger les intérêts d’organismes internationaux.
    Ecoutez sans modération Dieudonné M’Bala M’Bala qui lui, a le mérite de connaître l’Afrique, les Africains et la France.
    https://www.youtube.com/watch?v=TNvrt7sqhcM

  11. Notre civilisation européenne, basée sur le christianisme, a amélioré le statut qui était celui la femme sous l’Empire romain, de quasi-objet, elle est devenue un être humain à part entière, une compagne digne de respect et de protection, souvent une mère et parfois même une reine.
    De façon plus profane, le Moyen Âge a même introduit la notion d’amour courtois, dont la galanterie a dérivé dans les usages modernes de politesse.
    Et jusqu’à une époque relativement récente, s’en prendre physiquement à une femme de la part d’un homme était vu comme une manifestation de lâcheté méprisable.
    Puis les femmes ont réclamé l’égalité avec les hommes et la liberté d’agir de façon indépendante, en ayant rejeté de fait tout ce qui loin de les opprimer les protégeait, ce qui est bien entendu leur droit.
    Tout cela a pu fonctionner un temps dans une société encore globalement civilisée, n’ayant pas jeté ses principes aux orties.
    Mais alors que le monde tend à retourner à la barbarie, elles sont redevenues des proies potentielles, ce qu’elles constatent avec surprise pour certaines.
    Nous n’allons pas dire que c’est uniquement de leur faute, mais peut-être aurait-il fallu y penser avant…

  12. @ M. Bilger
    « J’ai senti à quel point il apparaissait indécent de ma part de contester, au nom du droit et de la vérité, ce que le bon sens horrifié dictait au commun des citoyens. »
    Et bien, M. Bilger, soyez sûr qu’il y a des gens qui en ont assez de voir l’émotionnel prendre le pas sur l’objectivité dans les media. Je vous encourage à mettre inlassablement les points sur les i.
    Qu’un terme émerge pour permettre un débat (et pas n’importe quel terme ni n’importe quel débat) ne me gêne pas. Mais on ne tord pas la main à la justice en jouant sur les mots ainsi.
    Surtout: comme si ce genre de mots ou de traitement judiciaire différencié allait changé quoi que ce soit. Cantat se serait retenu si le mot « féminicide » existait ?
    J’en ai d’autres des mots magiques.
    https://m.youtube.com/watch?v=78CxavUYThg
    Bref, je ne veux plus entendre parler ces associations et ces féministes incantatoires. Donnez-nous des témoignages de victimes dans les media pour qu’on puisse réfléchir. Oh ! Et mieux encore ! Donnez-nous aussi les témoignages des « bourreaux ». C’est plus dérangeant, et si les victimes veulent vraiment une chose, c’est que le public comprenne la façon dont il est facile de basculer dans l’irréparable, ou le difficilement réparable.
    Ces associations, pour moi, ne représentent pas les victimes. Pire: elles fournissent un prêt-à-penser aux victimes. Et cela frise ou même dépasse la malhonnêteté.

  13. Il est stupéfiant de constater le caractère moutonnier des médias.
    Plus personne, à part Philippe Bilger et quelques rares autres, ne questionne l’usage du terme « féminicide » pour qualifier un meurtre exercé contre une femme.
    D’une discussion initiée avec des femmes de mon entourage, jeunes ou moins jeunes, il apparaît que cet emploi n’est pas opportun au motif que ce n’est pas à raison de leur genre que des femmes sont tuées mais bien à raison de leurs relations conflictuelles et violentes entretenues avec leur meurtrier, conjoint ou pas.
    J’ajoute deux remarques: si une femme est tuée par une autre femme, peut-on encore parler de « féminicide » (question à poser à Mme De Haas) ?
    Comment se fait-il que le collectif Némésis qui stigmatisait sur une pancarte les meurtres ou viols commis par des étrangers ait été « éloigné » par les féministes défilant à ses côtés ?

  14. Xavier NEBOUT

    Hier nous avons entendu notre ministre ou ministresse ou ministrice des Armées rendre « hommage » à nos soldats.
    Il convient ici de dénoncer la violence à laquelle la femme est soumise par le vocabulaire machiste. On doit dire « femmage » !
    Oui mais moi, je suis le réactionnaire: j’attends que l’Islam remettre notre civilisation dans l’ordre universel et notamment chrétien. L’homme est le chef de la femme dans la mesure où Dieu est le chef de l’homme, et la femme est au foyer à s’occuper des enfants.
    Et au pire, les violences conjugales valent mieux que les divorces qui sont des violences bien plus destructrices..
    Par ailleurs et pour revenir plus précisément au sujet:
    combien de suicides chez les hommes bafoués par des femmes qui les ont trompés et qui sont condamnés par des juges féministes à quitter leur maison et laisser leurs enfants à l’épouse indigne ?
    Et sans avoir provoqué un suicide, comment qualifier cette violence suprême ?
    Mais à l’inverse, combien de juges aux affaires familiales qui connaissent bien les femmes pour en être, ne se laissent pas prendre aux comédies et pleurnicheries des femmes qui se disent victimes ? A celles même qui se donnent des coups pour en accuser le conjoint ?

  15. Denis Monod-Broca

    @ sylvain
    « S’il me prend l’envie de tuer ma meuf, je convoquerai un huissier de justice pour qu’il enregistre mes paroles pendant que je lui assènerai une bonne vingtaine de coups jusqu’à ce que mort s’ensuive : « inscrivez greffier : notez bien que je lui assène des coups mortels sans intention de la tuer ». »
    Vous décrivez là en effet un assassinat, et même un assassinat de la pire espèce, commis avec préméditation (et perversité).
    Cela n’a que peu à voir avec l’acte de Cantat, aussi affreux soit-il, et même si la fin est aussi tragique dans les deux cas.

  16. @ Denis Monod-Broca | 27 novembre 2019 à 10:34
    Tiens tiens, vous êtes complice moral d’un assassin ? Bravo, quelle moralité, mais vous devez être de gauche bien entendu tout comme Achille.
    —————————————————-
    @ Achille | 27 novembre 2019 à 09:53
    « …vous, par contre, feriez un excellent chef d’escadrille version Audiard. »
    Hélas la place est déjà prise… par vous-même !
    « Chef d’escadrille islamogauchiste », ça vous va ?

  17. Dans l’émission de Sud Radio le sujet était :
    « Faut-il que le meurtre d’une femme, parce qu’elle est une femme, soit inscrit dans la loi ? »
    Ce qui est imbécile, car cela ne tient pas d’un point de vue constitutionnel !
    Systématiquement d’avoir à le rappeler, c’est soûlant !
    La Constitution française a une portée universaliste et égalitariste, le terme mensonger « féminicide » organise un droit spécifique pour un groupe de personnes, une hiérarchisation, ce que l’on appelle : un privilège.
    Homicide veut dire : tuer son semblable, tuer un être humain ; pas un mâle, ou un pénicide, mâlicide, masculinicide.
    Le Code pénal donne la définition du meurtre et de l’homicide.
    Art. 221-1 :

    • Le fait de donner volontairement la mort à autrui constitue un meurtre. Il est puni de trente ans de réclusion criminelle.

    Art. 221-6 :

    • Le fait de causer, dans les conditions et selon les distinctions prévues à l’article 121-3, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement, la mort d’autrui constitue un homicide involontaire puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.

    Aucune distinction entre les victimes, pas une seule !
    La Lituanie a d’autres définitions, or Bertrand Cantat a été condamné sur la base de l’article 129 du Code criminel de Lituanie et dans l’affaire, c’est lui qui nous intéresse, il a été condamné pour meurtre : Nužudymas. Il l’a laissée 7 heures à terre sans lui porter secours, l’a battue alors qu’elle était à terre, il était saoul, en droit lituanien pour tous ces éléments, c’est donc : meurtre.
    J’affirme que les féministes sont d’extrême droite, elles hiérarchisent les populations et les victimes, elles prônent la ségrégation, ce sont des suprémacistes, elles refusent l’universalisme et l’égalitarisme.
    L’égalitarisme, contrairement à l’autre allumé au nom de bière alsacienne, Finkielkraut, n’a jamais voulu dire forcer à, contraindre une personne ayant des troubles mentaux à devenir médecin, cela veut dire : égalité des droits, les personnes ne présentent pas la moindre différence de droits, de valeur, la Constitution française le prône ; un droit donné à l’un, doit être un droit donné à tous, par la suite les gens font ce qu’ils veulent avec, ils exercent ce droit ou non et sont soumis aux mêmes contraintes.
    Constitution française partie de 1958 – article premier :

    • La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.

    Sur le nombre de meurtres, d’homicides en France par an, 63 % des victimes sont biologiquement des mâles, dont une partie meurent du fait de règlement de comptes entre bandits, certes, mais ils meurent quand même.

  18. Tout meurtre est « genré » puisque nous sommes tous « genrés » comme on dit. Et, évidemment, la relation entre un mari et sa femme est d’une nature particulière pouvant favoriser dans certains cas des rapports violents. Et encore, l’homme est plus fort physiquement que la femme, et son système hormonal lui rend plus probable le recours à la violence physique comme issue à ses conflits.
    Malgré cela, grâce au droit, on sortait jusqu’ici de ces considérations. Un meurtre est un meurtre, un assassinat est un assassinat. Et un être humain est un être humain, quels que soit son âge, son sexe, sa couleur, son statut social. La brutalité physique, l’intimidation et le meurtre sont des interdits.
    En sortant de cette égalité, on invente une protection qui n’en est pas une, parce qu’elle sape un principe fondamental. Le terme de « circonstance aggravante » permet déjà, si je comprends bien, de spécifier la nature perverse d’un crime de parent à enfant par exemple, de médecin à malade, de professeur à élève, et je suppose de conjoint à conjoint, du fait de la vulnérabilité particulière de personnes engagées dans un lien de confiance.
    Je ne crois pas que cette nouvelle panoplie de termes rende service à la justice et à l’égalité des droits. Au contraire.

  19. @ caroff
    « Comment se fait-il que le collectif Némésis qui stigmatisait sur une pancarte les meurtres ou viols commis par des étrangers ait été « éloigné » par les féministes défilant à ses côtés ? »
    Peut-être y a-t-il d’un côté les bonnes causes, à la mode, soutenues par les activistes et les médias de gauche (pléonasme) proclamant des slogans idiots dans une langue de bois ridicule et puis de l’autre les vrais sujets d’inquiétude soulevés par « l’extrême droite », dont il ne faut surtout pas parler ?

  20. L’égalité n’a de sens que dans la mesure de l’emploi des capacités de chacun. Ainsi, une vieille dame peinant à porter son sac de commissions doit-elle être aidée plus qu’un vieux monsieur ?
    Si la bienséance commande de ne pas faire entrer en premier une dame dans un restaurant ou bar, doit-on en déduire que l’exposition au danger de l’homme est une inégalité et que, désormais, les femmes seront exposées comme les hommes aux pruneaux qui pourraient être échangés dans les salles de la Tour d’Argent ?
    Et les valises ? Et les files d’attente où une dame éplorée invoque son nourrisson chez la gardienne pour gagner des places ?
    Non, foin de tout ça, premier arrivé, premier servi, même dans les bateaux en perdition, femmes et enfants d’abord, fini, tout le monde par rang d’arrivée devant la chaloupe.
    Après tout, les femmes soldats existent et ne sont plus exposées à devenir des « Maréchale Lefebvre ». Les femmes pompiers, etc. sans compter les regrettables gendarmettes, généralement plus acides que le citron.
    C’est la vie civile qui réclame une nouvelle égalité, une indemnité supplémentaire, le salariat revu à la hausse, et surtout l’accès amélioré aux postes de responsabilité.
    C’est donc bien une lutte pour le pouvoir et on sait que dans ce domaine, tous les coups, même les plus ignobles, sont permis. A vos marques, prêts, partez… au diable.

  21. Les femmes sont-elles des victimes spécifiques ?
    A votre titre en forme de question, je n’ai pas de réponse…
    Quel est le mot important dans cette phrase ? Je dirais mais sans certitude, celui de : FEMMES.
    Et donc, je m’en vais regarder de plus près ce qu’il en est, non pas de plus près, plus sérieusement, et cela n’est pas dans mes habitudes car j’ai un penchant naturel, qui n’est pas le bon…
    Donc, revenons à nos oies blanches, les femmes, c’est quoi ? Il va de soi que ce qui suit est scientifiquement vrai !
    Les femmes sont, une fois sur deux, parfaitement idiotes , alors que les hommes sont une fois sur deux complètement abrutis.
    Les femmes sont, une fois sur deux, soumises à beaucoup de contraintes qu’elles n’ont pas choisies, alors que les hommes sont une fois sur deux soumis à un nombre important de contraintes qu’ils n’ont pas choisies.
    Ici, je dois donner quelques exemples triés judicieusement :
    Les femmes doivent s’inquiéter de beaucoup de choses qui leur sont vitales, comme par exemple leur coiffure, leurs ongles, leurs sacs, leurs chaussures, etc.
    Les hommes doivent faire beaucoup de choses de la plus haute importance comme s’acheter une grosse voiture, une grosse montre, ou une grosse n’importe quoi…
    Les femmes souffrent beaucoup du regard des autres, en quelles circonstances ? Quand leur mari gagne mal sa vie, quand sa caisse est une 4L, quand sa montre est cassée, quand son chef est un sal*ud, ou quand sa cheffe est méchante.
    Les hommes souffrent beaucoup du regard des autres, en quelles circonstances ? Quand leur femme n’est pas belle, quand elle rit bêtement, quand elle trouve le chef de leur mari spirituel, quand elle fait des enfants qui ressemblent à on ne sait pas qui…
    Les femmes parlent beaucoup pour ne rien dire et ça donne des migraines phénoménales à leurs maris.
    Les hommes parlent trop fort et c’est toujours sans queue ni tête, et cela donne des migraines colossales à leurs femmes.
    Les femmes tous les jours pleurent, pour un oui ou un non, pour ceci pour cela, avec grâce.
    Les hommes pleurent si ça vaut le coup et sans grâce.
    Les hommes sont cool !
    Les femmes sont OMG !
    Pour toutes ces raisons scientifiques, il convient de résister à la sottise universelle, et de se souvenir que la nature a jeté dans la vie, comme une marâtre, les enfants du bon Dieu, pour qu’ils se débrouillent ensemble ; de survivre, de vivre, et si par hasard ils s’entre-tuent, c’est la faute à pas de chance…
    Tirésias seul, connaît les mystères !

  22. Excellent billet, Monsieur Bilger, qui remet les choses en place dans une perspective strictement juridique. Je retiens ce passage où l’essentiel me semble dit :
    « Pour le féminicide, le désir d’une nouvelle qualification pénale pour les crimes qui seraient spécifiquement commis contre une femme, me semble à la fois inutile et dangereux. S’il y a des crimes dont les femmes sont victimes sur un plan général, est-il vraiment nécessaire de rajouter la circonstance aggravante d’avoir été une femme dans des relations et selon un processus qui, contrairement à ce qu’on prétend, ne sont pas toujours identiques ?
    Et je ne suis pas persuadé, au regard de mon expérience de la cour d’assises, qu’ils visent à frapper ou à tuer la femme en tant que telle, mais plutôt l’être qui dans un climat particulier et délétère, par mille péripéties liées à l’emprise et à la conflictualité, a fait perpétrer le pire à un homme sans maîtrise ni limites. »
    Ce que vous écrivez ici est le témoignage de votre brillante carrière dans l’univers judiciaire. Mais pour les tenants d’une législation spécifique, vous apparaîtrez comme un dinosaure juridique, incapable de comprendre la modernité des évolutions législatives. En un mot : un anti-progressiste doublé d’un anti-féministe…
    Comme vous le précisez par ailleurs, police et gendarmerie ne sont pas par fonction des « nounous sociales », destinées à veiller sur la bonne entente des couples ! Sans minimiser l’importance des atteintes faites aux femmes, statistiquement elles s’intègrent à une infinité d’infractions et d’homicides à constater et à traiter judiciairement.
    De fait, c’est bien une société qui n’est plus adulte, peuplée d’individus de plus en plus nombreux à être incapables de contrôler leurs pulsions ou réactions. Que penser d’un homme qui s’autorise à lever la main sur une femme, sur son épouse ou sa compagne et qui continue tous les matins à se raser devant la glace sans s’en trouver gêné le moins du monde ? Tout un chacun ne saurait certes penser à ce moment à devenir président de la République, comme monsieur Sarkozy en son temps !
    Mais l’on voit bien ici que c’est bien l’absence d’éducation et de fourniture d’un modèle de père aux garçons qui se traduit par cette agressivité incontrôlée et somme toute considérée comme quasi naturelle…
    Par ailleurs le féminisme qui a la faveur des médias revendique vouloir la disparition d’un patriarcat qui n’existe plus depuis deux ou trois générations et que la législation a fait disparaître. L’idéologie sous-jacente se traduit par une volonté d’émasculation de la condition masculine au prétexte d’une théorie fumeuse du genre venue du continent nord-américain et qui veut faire disparaître toute référence à la condition génétique de l’espèce humaine, naturellement différenciée en deux sexes, en voulant imposer que se considérer comme homme ou femme n’est que l’unique produit d’un conditionnement social. Alors que scientifiquement il est le produit du fonctionnement du corps humain et du bain hormonal qui conditionne les comportements, comportements que l’éducation, notamment parentale, est chargée de canaliser dans le respect de l’autre, quel que soit son sexe !
    Quant à la Justice, il lui appartient certes de traiter les cas qui lui sont soumis. Mais rien n’empêchera les homicides : la Genèse, avec les cas d’Abel et Caïn, montre bien que c’est consubstantiel à l’humanité : le mal comme le bien sont inhérents à l’âme humaine et seule l’éducation peut être de nature à privilégier le bien et combattre le mal.

  23. @ caroff 27 novembre 2019 10:18
    Faut pas le dire aux autres, caroff, mais on est tous les deux un peu télépathes puisqu’à une heure près nous écrivions la même chose, moi à 9:53, vous à 10:18
    « Une femme qui tue une femme est-elle une « féminicide » » ?
    Perso j’opterais dans ce cas pour « peste-icide » (et tout le monde sait que pour protéger la planète Greta il ne faut plus utiliser de pesticides ;))
    Adéo Caroff

  24. @ breizmabro | 27 novembre 2019 à 12:43
    «Une femme qui tue une femme […] « peste-icide » »
    Hennnnnnn, ça c’est excellent !
    Et en plus la dame qui affirme avoir définitivement quitté ce blog a de l’humour ?!
    Et avec transgenre vous faites quoi ? « coquille vide » « coq au vin ?!
    Vade retro breizmabro !

  25. Est-ce qu’on tue une femme parce que femme ? Souvent non, parfois oui :
    « Et au pire, les violences conjugales valent mieux que les divorces qui sont des violences bien plus destructrices.. »
    Des Xavier Nebout et les musulmans nous rappelleraient la marche à suivre :
    « Oui mais moi, je suis le réactionnaire: j’attends que l’Islam remettre notre civilisation dans l’ordre universel et notamment chrétien. L’homme est le chef de la femme dans la mesure où Dieu est le chef de l’homme, et la femme est au foyer à s’occuper des enfants. »
    Bien, si un homme tape sa femme car l’inférieure ne se tient pas à sa « place », et que cela entraîne sa mort, il ne l’a peut-être pas tuée exprès, mais si ce n’avait été sa femelle à dresser, elle ne serait pas sitôt devenue charogne bonne à laisser aux corbeaux.
    Ah non, c’est mal ? C’est vrai, le cadavre a droit a plus d’égard, chez les croyants, que la personne vivante.
    Je le prouve : un croyant peut inciter à battre sa femme, on en verra moins dire de jeter sa charogne aux fauves. La femme est une inférieure, la chair, paradoxalement pour des gens prétendant croire en l’âme, compte plus que la personne vivante.
    La religion devrait donc être symbolisée par une chaîne et une charogne.
    Pour en revenir à la femme battue, il faudrait dire dressée ou redressée, peut être, de la victime, sa mort…
    …n’est donc pas sans lien avec le fait qu’elle ait tiré le mauvais numéro dans le tirage au sort du sexe.
    Et de plus, je ne mettrais pas ma main au feu qu’aucun homme ne tue sciemment une femme parce que femme.
    Voir les crimes d’honneur… Si on admet n’importe qui chez nous, ou qu’on se réfère à n’importe quoi, cela arrivera fatalement en France.
    La religion, c’est vraiment chaîne et charogne.

  26. @ Noblejoué
    « La religion devrait donc être symbolisée par une chaîne et une charogne. »
    Dans nos contrées, elle est historiquement symbolisée par un instrument de torture qu’on arbore autour du cou…
    Je ne sais pas ce qu’il vous faut de plus !

  27. @ genau | 27 novembre 2019 à 11:37
    « A vos marques, prêts, partez… au diable. »
    Alors, ça, ce n’est pas gentil, ce n’est pas gentil du tout !!
    Quand je pense que j’étais à deux doigts de souffleter virtuellement cet abruti de « sylvain des bois obscurs » , pour sa saillie de mauvais aloi, quand vous étiez doux et bon.
    Obiter dictum, je suis au diable, et d’ici, je vois bien, très bien, que les femmes, celles qui portent sur leurs épaules les géants de demain, sont à genoux devant les idoles des médias écervelés, cela vous en conviendrez, n’est pas rassurant.
    Mais demain est encore loin, ou déjà là, c’est selon, tandis que rien ne vient éclairer ce chaos. Je n’ai pas peur et vous ? Hic sunt leones…

  28. @ F68.10
    « Dans nos contrées, elle est historiquement symbolisée par un instrument de torture qu’on arbore autour du cou… »
    Ce n’est pas l’instrument de torture qui est à critiquer mais le bourreau.
    Et le bourreau, c’est nous.

  29. @ F68.10
    Je parle de toutes les religions.
    La croix est plus complexe que ça, Jésus ayant été bouc émissaire, on peut voir la croix comme la dénonciation du sort fait aux victimes.
    Le problème est que la mort et la souffrance ont valorisé indûment, dans cette affaire, quand Jésus est censé avoir ressuscité Lazare et avoir ressuscité lui-même.
    La charogne est pour se moquer de l’aspect morbide des religions, la chaîne, pour le fait qu’elle instaure toujours une hiérarchie, non pas seulement fonctionnelle, mais de dignité, la femme étant une intouchable.
    C’est vrai : elle est si impure qu’elle ne peut changer le pain en corps du Christ quand le dernier prêtre pédophile le peut. Je ne veux pas dire que le christianisme soit la pire religion, pourtant, je veux dire que pour les religions, on peut dire que les meilleures ne valent rien.
    Et elles ne font pas que condamner les uns à être prisonniers, les autres matons, elles compromettent le salut du monde.

  30. @ Exilé
    « Ce n’est pas l’instrument de torture qui est à critiquer mais le bourreau. Et le bourreau, c’est nous. »
    Ah bon ? Je croyais que c’était les j… euh… les Romains !
    « En même temps », je trouve un peu difficile de pleurer sur le sort d’un séditieux terroriste schizophrène de cette espèce, à cette époque.
    https://m.youtube.com/watch?v=R70aQXRL8mo
    Plus sérieusement: je ne suis même pas convaincu de l’historicité du personnage.
    D’autant plus que la justification chrétienne de ce sacrifice humain comme une mise en abîme des divers sacrifices qui précèdent dans l’histoire et la pratique religieuse de cette contrée du monde est théologiquement assez solidement établie. Un peu facile de faire porter le chapeau à Pilate.

  31. « Le Christ nous met devant ce choix terrible : croire, ou ne plus croire en la violence. Le christianisme, c’est l’incroyance. » (R.Girard, Achever Clausewitz)
    Autrement dit, la croix que certains portent autour du cou, souvent inconsciemment, est le symbole du triomphe de la vérité, dans le sens de la connaissance du phénomène religieux, et ce n’est pas un hasard, même pour les leveurs de secret, que le symbole chrétien du Dieu vivant soit un homme supplicié sur une croix.
    « L’homme n’est jamais la victime de Dieu, Dieu est toujours la victime de l’homme. »(R.Girard, Je vois Satan tomber comme l’éclair)
    J’ajouterai, pour me raccrocher au sujet du jour par une pirouette, surtout quand Il est une femme, mère d’enfant de Dieu…

  32. En complément à mon précédent commentaire, il me semble utile de communiquer le lien sur un rapport établi par l’Inspection générale de la Justice.
    Il me semble que l’étude, que je n’ai pas lue entièrement, est assez fouillée et surtout qu’elle se garde d’utiliser le terme fourre-tout et fallacieux de « féminicide ». Elle se contente « d’appeler un chat un chat », à savoir qu’elle utilise l’expression « homicides conjugaux » qui correspond à la réalité juridique de la situation :
    http://www.justice.gouv.fr/publication/Rapport HC Publication 17 novembre 2019.pdf

  33. Michel Deluré

    En matière de féminicide, il ne me semble pas qu’une nouvelle qualification pénale spécifique soit une réponse adaptée au problème.
    Ne tombons pas dans ce travers, par réaction sous le coup de l’émotion, qui consiste à considérer qu’à situation nouvelle, si tant est que cette situation soit nouvelle !, il n’y a d’autre solution que d’apporter un réponse obligatoirement légale, judiciaire, différente de celles déjà existantes.
    C’est là, hélas, une tradition bien française qui conduit à un empilement de textes dans lesquels on finit par se perdre et qui est loin malheureusement d’apporter systématiquement une solution aux situations que l’on est censé résoudre.
    S’agissant de ce sujet douloureux, ce qu’il convient avant tout c’est de prévenir pour que le passage à l’acte soit évité.
    Toute solution ne pourra que passer par des actions spécifiques en matière d’éducation, de libération et d’écoute de la parole des victimes, d’assistance de l’environnement immédiat (famille, voisinage, secteur médical), de formation, de réactivité et donc de moyens des services de police, de rapidité et de rigueur de la justice et donc là aussi de moyens, d’offre de structures d’accueil suffisantes lorsque la nécessité s’en fait sentir.
    Cette actualité émeut et mobilise et nombre de personnalités ne manquent pas de saisir cette opportunité pour profiter de la lumière des projecteurs que les médias braquent sur ce sujet sensible.
    Mais il ne faudrait pas que ce sujet, grave s’il en est, éclipse pour autant celui des enfants qui vivent ces situations, qui en sont traumatisés, ou encore celui de ces autres enfants qui, sans qu’il y ait violence sur la mère mais seulement parce qu’il y a séparation des époux mal vécue par l’un d’eux, sont entraînés dans la mort, dans un acte désespéré. Et il y en a eu malheureusement plusieurs au cours de ces derniers mois !
    Cela doit nous amener, je pense, à nous interroger sur l’évolution de notre société.

  34. Claude Luçon

    Ayant répété ici que le XXIe siècle serait le siècle des femmes, toute victimisation est un argument de plus en faveur de cette révolution.
    « Vive la Révolution ! »
    « La lutte continue ! »
    …comme on disait dans la République Populaire du Bénin pour se saluer à l’époque révolutionnaire de Mathieu Kérékou dans les années 80.
    Pour en finir avec le « féminicide » qui fait tant parler (le mot, pas l’acte !) on pourrait le populariser par « meuficide ».
    Ou faut-il se référer au proverbe chinois :
    « Bats ta femme tous les matins !
    Si tu ne sais pas pourquoi !
    Elle, elle le sait !  »
    Un député Insoumis pourrait suggérer d’en faire une loi de la République !
    A force de buter sur les mots, on en oublie les faits !
    Des femmes sont brutalisées et meurent sous les coups des hommes, en grand nombre, partout, là est le problème !
    A situation extrême, remède extrême.
    Pour agir, mieux vaut dans ce cas se tromper par excès que par défaut.
    Quant à Cantat il ne faudrait pas oublier que son épouse s’est suicidée, la décence demandait qu’il disparaisse, pas qu’il revienne se pavaner sur scène.
    Il en tue une, l’autre se donne la mort, n’est-ce pas assez pour qu’il se taise, mieux, se cache ?
    Que se passe-t-il dans le milieu des célébrités ?
    Autre horreur : comment un pédophile ordurier comme Roman Polanski se permet-il de produire un film sur l’affaire Dreyfus, pire, en le titrant « J’accuse » ? L’honneur d’un homme innocent a été bafoué, l’officier humilié, le juif persécuté, et c’est un violeur qui fuit les prisons américaines qui veut lui rendre sa dignité !
    C’est Dreyfus et Zola, et nous tous avec eux, que ce triste individu insulte !

  35. @ Claude Luçon | 27 novembre 2019 à 17:06
    Sauf erreur de ma part, le proverbe n’est pas chinois, mais arabe. Puisqu’une partie en est écrite dans le Coran qui autorise à battre sa femme…

  36. D’où venons-nous ?
    En 1971, Charlie Hebdo creusait déjà sa future tombe.
    En pleine controverse sur l’avortement, dans une tribune du Nouvel Observateur (qui était alors de gôche) il était révélé que 343 people, toutes de gôche, avaient avorté une fois dans leur vie.
    Qui s’en souvient ?
    « Le manifeste des 343 est une pétition française parue le 5 avril 1971 dans le no 334 du magazine Le Nouvel Observateur. C’est, selon le titre paru en une du magazine, « la liste des 343 Françaises qui ont le courage de signer le manifeste “Je me suis fait avorter” », s’exposant ainsi à des poursuites pénales pouvant aller jusqu’à l’emprisonnement, car l’avortement en France était illégal à l’époque ».
    Sautant à pieds joints dans la bouse de l’époque, Charlie Hebdo titrait, « Qui sont ces 343 salopes ? »
    C’était Charlie, à force de ricanements, de langues de belle-mère, de pieds de nez, dont Yann Barthès est le bâtard, l’avorton, il n’avait pas vu venir les futurs barbus enturbannés, le ricanement en bandoulière, ils en ont payé le prix fort.
    Le bûcher de la c…erie.
    Aujourd’hui, Charlie est de nouveau en faillite, les jeunes s’en détournent, restent quelques sexagénaires pour acheter ce torchon, se croyant encore jeunes. Le dépôt de bilan approche.
    Charlie est mort, il aura laissé derrière lui une compote de glands qui surgit sur nos écrans (alexandrin involontaire de ma part).

  37. @ petit Elusen du 27 novembre 13:26
    « Et en plus la dame qui affirme avoir définitivement quitté ce blog a de l’humour ?!
    J’aurais donc dit avoir définitivement quitté ce blog ?
    Je compte sur vous, comme vous le savez, pour m’apporter la preuve de cette affirmation.

  38. @ duvent
    Mais non, il ne faut pas tancer Sylvain, il a le droit de ses synapses.
    Quant à votre idée sur votre serviteur, c’est trop d’honneur ou de désespoir. Les choses vont si vite aujourd’hui que toute conquête, tout statut, devient un reminiscere.
    Ainsi, souvent, je pense aux vers latins, d’une immense complexité, dont nous ne retenons… retenons… aujourd’hui ?… sauf quelques rats de bibliothèque… c’est fini, et je pense que cette musique de dactyles et spondées ne tourne plus que dans de vieilles têtes qui scandent le Pange lingua, sans utilité mais évoquant le chant sombre des légions romaines montant au Capitole.
    Ce n’est pas que la vie était meilleure, loin de là, ce n’était pas la même vie, tout en étant la même chair, comme Montaigne tenait pour acquis que les grandes enjambées faisaient courir aux filles le risque de voir surgir des parties viriles jusque-là escamotées, et c’était Ambroise Paré qui le confirmait, comme quoi la lecture de divertissement peut conduire à de savantes médecines…. très scientifiques, bien sûr. D’où l’idée aussi d’envoyer au diable sans qui toutes ces merveilles ne pourraient avoir lieu, mais c’était un peu compliqué, je l’avoue. J’ai eu moi-même bien du mal à m’y retrouver. Mille grâces.

  39. @ Denis Monod-Broca
    J’ai lu votre article.
    Le secret médical est une vaste question. Ayant été confronté à la question de près, je me permets de remarquer que, parfois, le secret médical sert plus à protéger les médecins en leur permettant de pratiquer le déni à peu de frais. La loi Kouchner de 2002 est la seule réelle arme des patients en ce domaine, et je ne peux pas dire que cela soit ni très folichon, ni suffisant…
    Bref.
    Sur le fond, non, je ne suis pas d’accord avec cet article. Je comprends les doutes du médecin, mais dans la pratique, le patient n’a aucun réel pouvoir, ni dans un sens ni dans l’autre. Seul le médecin en a…
    Transmettre les infos directement à la justice, c’est effectivement dangereux. Les patients seront effrayés à juste titre par la perspective d’une mécanique infernale.
    Mais ne pas signaler, c’est justement refuser de collecter des données, exploitables par la Science. S’y refuser, c’est organiser notre ignorance. Ce qui est fondamentalement pire.
    Il faudrait une structure intermédiaire entre médecine et justice. Normalement, c’est le rôle de la psychiatrie. Et navré: elle ne fait pas le boulot. Pour de multiples raisons. L’une d’entre elles en est qu’elle veut tout décider en lieu et place des personnes concernées. C’est le premier point à régler pour qu’une structure intermédiaire viable existe entre médecine et justice.
    Mais, honnêtement, personne ne semble souhaiter cela.
    Le jour où les victimes auront leur mot à dire face non seulement aux « bourreaux » mais aussi et surtout face à tous ceux qui veulent penser et agir à leur place, je pourrai dire que j’aurai vu un éléphant voler.
    https://m.youtube.com/watch?v=vyD_YbWB_JY
    En attendant, aucune excuse pour ne pas collecter les données. Aucune.

  40. Vous avez mille fois raison.
    Mais hélas, la réaction féministe est à la mesure de l’oppression subie par les femmes de l’aube de l’humanité au XXe siècle, et même bien avant dans celui-ci même.
    Il faudra attendre que l’accès passe. Ce qui arrivera inévitablement car on en fait trop et Marlène Schiappa ne me paraît pas la meilleure avocate des femmes battues.
    Patience !

  41. @ Noblejoué | 27 novembre 2019 à 13:52
    Avant c’était Mister Bean qui voyait des musulmans partout, maintenant c’est vous ?!
    Non mais, l’autre on lui balance : cassoulet, il va être capable d’y voir des musulmans, y compris dans un préservatif ?!
    ————————————————-
    @ Claude Luçon | 27 novembre 2019 à 17:06
    « A force de buter sur les mots, on en oublie les faits ! »
    Des hommes aussi meurent de violences conjugales, ainsi que des enfants !
    Des hommes aussi sont battus !
    Des enfants aussi sont battus
    Mais ça apparemment, pour vous, c’est un point de détail !
    La hiérarchie, c’est mieux.
    Vos victimes sont plus importantes que celle des autres.
    ———————————————————
    @ Robert | 27 novembre 2019 à 17:49
    « Sauf erreur de ma part, le proverbe ….»
    C’est bien une erreur, je vous le confirme ; le livre des proverbes, c’est dans la Bible !

  42. @ genau | 27 novembre 2019 à 18:59
    « …c’est fini, et je pense que cette musique de dactyles et spondées ne tourne plus que dans de vieilles têtes qui scandent le Pange lingua, sans utilité mais évoquant le chant sombre des légions romaines montant au Capitole. »
    J’ai mille regrets, car je dois vous contredire, il ne faut pas écrire « c’est fini », et surtout pas « sans utilité ».
    Hier, j’ai joué à la mourre, dont Cicéron disait : dignum esse dicunt, quicum in tenebris mices.
    Est un plaisir sans mélange le trésor où l’on peut se servir chaque jour, le latin !

  43. Dans quelques décennies, les féministes réaliseront sans doute qu’il ne suffit pas de mener des propagandes rageuses, avec la complicité acquise du politique, des médias, des associations douteuses et une montagne d’argent public à la clé, pour que leurs problèmes se résolvent. Elles devraient établir une comparaison avec la lutte contre le « racisme » qui – nous dit-on – ne s’est jamais aussi bien porté.
    Mais pour l’heure, ces pauvres victimes expiatoires ont les nerfs en pelote et sont hermétiques à tout raisonnement. On l’a vu au sein même de leur manif, où ces prêtresses de la non-violence agressaient consciencieusement leurs petites sœurs de galère, qui elles entendaient dénoncer les mêmes violences, mais sans aucune barrière ethnique. De quoi interroger sur le bien-fondé de leurs protestations…

  44. Les femmes sont peut-être des victimes spécifiques, mais une chose est sûre les usagers de la RATP et de la SNCF, eux, le sont sans le moindre doute.
    Stage de motivation par les syndicats pour convaincre les plus hésitants à participer à la grève du 5 décembre. Le lavage de cerveau méthode CGT bat son plein.
    Mais la ficelle est un peu grosse ! Demander de faire grève à des salariés qui ne bénéficient pas du régime de retraite ultra-favorable des cheminots de la RATP et de la SNCF et qui, en plus, doivent payer le complément de leur cotisation, (3 milliards quand même !) faut pas pousser le bouchon de gros rouge trop loin.
    Déjà les usagers recherchent des solutions pour se passer du métro et du train et ainsi désactiver le pouvoir de nuisance des syndicats de cheminots. Les vélos électriques se vendent comme des petits pains depuis quelque temps.
    La grève du 5 décembre, il est fort possible qu’elle n’ait pas le succès escompté par la CGT qui perd tous les jours de son attractivité auprès des salariés, dépassée désormais par la CFDT.

  45. hameau dans les nuages

    @ Tomas | 27 novembre 2019 à 23:00
    C’est drôle ce que vous dites. Et les femmes qui ne veulent plus porter le voile et subir le patriarcat sont accusées de faire le jeu de l’extrême droite.
    Sinon dans votre banlieue, ça va ?

  46. À partir de faits réels et déplorables, il se développe un mouvement hystérique dont la finalité n’est pas seulement la défense des faibles et des opprimées, mais la prise de pouvoir d’une certaine féminité dans la société.
    Faut-il pour satisfaire ce qui est un évident ressentiment, judiciariser spécifiquement l’assassinat de femmes ?
    Évidemment non, le danger de cette judiciarisation apparaît rapidement, il aboutira à considérer la femme comme victime dans toutes les situations, même celles où la provocation pourrait être prise comme circonstance atténuante.
    L’intimité entre deux personnes est toujours complexe, et il est difficile de poser a priori la culpabilité totale de l’homme.
    C’est cette culpabilité absolue qui risque d’être la règle dans les futures procédures mises en place.
    Le débat sera d’autant plus déséquilibré que la féminisation à outrance de la magistrature n’assure aucune garantie d’impartialité à une justice dont on peut se demander parfois si ça a jamais été la qualité première.
    J’en veux pour preuve ce qui se passe dans les procédures de divorce, où l’objectivité n’est pas toujours, c’est un euphémisme, la règle.

  47. Coucou Elusen !
    Ici Mr Bean !
    Y avait longtemps qu’on ne s’était vus, c’est gentil de me communiquer la recette du cassoulet arabe : remplacer les haricots par de la semoule et des cochonnailles halal, menu très islamogauchiste, même les musulmans s’y mettent, c’est ça une intégration vivrensembliste réussie.
    Il est vrai qu’on ne voit plus que ça dans nos rues, dans les parcs et jardins, dans les écoles, universités, facs, dans nos prisons, dans les fourgons de police, dans les salles de garde à vue des commissariats, dans les tribunaux, dans les places publiques comme à Clichy où les tapis de prières ont remplacé le gazon, dans les banlieues en feu, dans les teucies zones caïdats pépinières de dealers de 16 ans équipés de grosses BM, la belle Ceufran islamiste musulmane maghrébine contre la vieille France blanche raciste fachiste xéno catho qui vote Le Pen et qui a encore le toupet de respecter la morale, l’autorité, le civisme et ses racines chrétiennes.
    A bientôt Elusen, votre Mister Bean chéri vous envoie tous ses salamis et loukoums islamogauchistes.

  48. Xavier NEBOUT

    Bienheureux les musulmans car le Coran autorise la polygamie.
    Kssss kssss cot cot cot codeeeek…

    Vive l’islam !
    « Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu’Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu’ils font de leurs biens. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l’absence de leurs époux, avec la protection d’Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d’elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah et certes, Haut et Grand ! ».
    Kssss cot cot cot codeeek…

    Tous les problèmes des violences conjugales viennent de la disparition des bistrots.
    Lorsque les hommes ne mettaient les pieds chez eux que pour manger et se coucher, tout allait bien.

  49. @ Tipaza | 28 novembre 2019 à 09:16
    D’autant que dès à présent, dès lors qu’il s’agit d’un couple de femmes et que l’une d’elle tue sa compagne, on peut se poser la question de la définition de ce type d’assassinat.
    J’en veux pour preuve ce qui s’est passé à Toulouse il y a quelques années et qui a abouti à un récent procès en cour d’assises :
    https://www.ladepeche.fr/2019/10/25/toulouse-la-demembreuse-du-canal-condamnee-a-27-ans-de-reclusion-criminelle,8504738.php
    N’y aurait-il que spécifiquement les hommes, parce que « mâles », à commettre de tels actes ?
    Mais là aucune de ces féministes extrémistes ne me semble s’être prononcée sur ce cas : l’exception qui confirme la règle, peut-être ?

  50. Claude Luçon

    @ Elusen | 27 novembre 2019 à 23:22
    Où avez-vous lu que je suis indifférent à toutes ces horreurs ?
    La liste est longue des innocents qui meurent en notre époque, vous pourriez rajouter les agriculteurs et les policiers qui se suicident, les innocents que des chauffards trucident sur nos routes, nos soldats qui meurent, pour nous, au Sahel…
    Je ne parlais que du « mot » féminicide, pas de l’acte et tout le blabla qui s’est ensuivi.
    C’est précisément parce que je pense d’abord aux hommes, femmes et enfants qui meurent brutalement que j’étais un rien sarcastique sur ce débat pour un mot !
    D’ailleurs quand on regarde la photo, quel idiot tuerait la jeune femme au premier plan avec de si jolies jambes ?
    Mes victimes ! Allons bon, vous me collez du serial-killer maintenant ?
    Les mots que j’écris ici sont à ce point meurtriers ?
    Je ne pense pas être assez idiot pour admettre mes crimes sur le blog d’un magistrat !
    Fils d’un poilu mutilé de WW1, j’ai vécu WW2 Elusen ! A Orléans ! Les alertes, les sirènes qui hurlent, le sifflement des bombes, le petit tremblement de terre sous mon ventre chaque fois que l’une d’elles explosait, les copains d’école qui manquaient à l’appel à la reprise des classes une fois les gravats dégagés. J’ai vu les Spitfires, Mosquitoes, P-38, Hurricane… voler au ras des arbres et mitrailler les convois allemands sur la départementale qui longe la Loire… j’ai connu cette terreur Elusen, je doute que ce soit votre cas !
    La vie prend un tout autre sens quand on passe de la puberté à l’adolescence dans ce genre d’ambiance et, là, il n’y a guère de mots pour le décrire, mais on vieillit vite, sans un mot.
    Rassurez-vous je vous promets de vous épargner, je ne vous tuerai pas avec mes mots !
    —————————————————–
    @ Robert | 27 novembre 2019 à 17:49
    Merci !
    Wikipédia vous confirme !
    J’aurai dû le savoir ! J’ai vécu et travaillé 13 ans chez les Arabes du Maghreb et du Moyen-Orient et 18 ans chez les musulmans du Nigeria mais pas un jour chez les Chinois.

  51. @ Tipaza | 28 novembre 2019 à 09:16
    Plus simplement je dirais que les femmes ne peuvent pas demander l’égalité hommes/femmes dans la prise de responsabilités dans tous les corps de métier (ce qui est parfaitement justifié vu qu’elles démontrent tous les jours qu’elles en sont parfaitement capables que ce soit dans le domaine des affaires, de la politique, de la recherche, des arts et lettres) et, en même temps, exiger un régime spécial sur le plan pénal dès qu’il s’agit d’une agression, harcèlement, meurtre commis par des hommes sur leur personne.
    Les femmes ne sauraient être plus égales que les hommes. L’égalité devant la Justice doit être la même pour tous les citoyen(ne)s.

  52. Vous savez bien, cher Philippe, que les gens ne sont pas – volontairement ou pas – à une approximation près. Combien de personnes connaissent la définition du terme ‘assassinat’ et le confondent avec crime, meurtre, homicide, etc.?
    ————————————
    @ Xavier NEBOUT
    « L’homme est le chef de la femme dans la mesure où Dieu est le chef de l’homme, et la femme est au foyer à s’occuper des enfants.
    Et au pire, les violences conjugales valent mieux que les divorces qui sont des violences bien plus destructrices. »
    Chacun son truc ! Votre dieu est peut-être votre maître, pas le mien. Et même si c’était le cas, cela ne prouve en rien que l’homme soit le chef de la femme !
    Vous êtes un thuriféraire de Landru qui voulait que la femme fût ‘au foyer’ !
    Il m’amuserait qu’une femme, à la lecture de vos écrits crapulards, vous colle une bonne rouste. Parlerait-on alors de ‘nebouticide’ ?
    Mais rassurez-vous, je ne souhaite pas qu’on en arrive à de telles extrémités !

  53. @ duvent
    Eh bien, voilà au moins trente ans que je n’avais rouvert le De officiis. Notez que la référence est un peu ambiguë, mais elle est imparable.
    Chez nous, on jouait encore beaucoup à la mourre, enfin, on jouait. Maintenant, c’est à peu près oublié, comme le Pange lingua.
    Au demeurant, je vous donne raison, trésor.
    Cependant, j’avoue une dérive vers des questions encore plus brûlantes, les langues dites mortes étant tout de même réservées à une certaine forme d’esprit. Un auteur, récemment, tente de projeter les mythes anciens dans la compréhension des phénomènes actuels. C’est un peu annexe, mais marque une conscience renouvelée. Qu’en sera-t-il ? Je suis du temps où, dans les facultés, contredire Alfred Sauvy était la certitude d’être recalé. Aujourd’hui, pointe la conscience de la surpopulation et les tendances à la juguler.
    La permanence de la culture antique nous aurait-elle évité de faire l’erreur ? Je ne crois pas, le fatum l’emporte toujours.
    Grand merci pour cet échange.

  54. @ Tipaza
    « À partir de faits réels et déplorables, il se développe un mouvement hystérique dont la finalité n’est pas seulement la défense des faibles et des opprimées, mais la prise de pouvoir d’une certaine féminité dans la société. »
    Il y a effectivement des points sur lesquels le féminisme impose à juste titre des réflexions et des rééquilibrages de jeux de pouvoir. Et ce mouvement en abuse à outrance, même quand ses positions sont fondées.
    Petit exemple historique pour nourrir votre réflexion:
    https://medium.com/the-blunt-ogre/when-feminism-was-at-war-with-alcohol-and-created-the-income-tax-5e2b2be6c62a
    « Women began to preach that they could have the perfect marriage, the perfect husband, and the perfect community if it wasn’t for alcohol. Millions of women across America began to believe that if alcohol was gone, then there would no longer be domestic violence and prostitution. »
    Mouais. Ben voyons.
    Mais l’histoire conjointe de la prohibition et du féminisme montre bien que des arguments valides peuvent aboutir à des effets contre-productifs massifs quand l’emballement de la moraline publique empêche de réfléchir et de faire marche arrière.
    Les solutions les plus simples ne sont pas toujours les meilleures.

  55. @ F68.10 | 28 novembre 2019 à 12:14
    « Il y a effectivement des points sur lesquels le féminisme impose à juste titre des réflexions et des rééquilibrages de jeux de pouvoir. »
    Je comprends ce que vous dites, mais il me semble que la situation est pire ! Et c’est pourquoi j’ai parlé de « la prise de pouvoir d’une certaine féminité dans la société » (sic).
    Je n’ai pas employé le mot féminisme, mais féminité.
    Ce n’est pas le simple équilibrage homme-femme qui est en jeu, c’est le fait que les valeurs viriles, celles qui étaient supposées être portées par les hommes, sont rejetées implicitement par les médias et le faiseurs d’opinion et évidemment les politiques.
    Il en résulte une société qui se féminise, et dont les valeurs deviennent celles portées traditionnellement par le féminin.
    On le voit par le caractère émotionnel qu’a pris la politique et les réactions de bisounours, dès qu’il y a un attentat, du style marche blanche, fleurs, etc.
    Symboliquement la Femme est la gardienne du foyer à l’intérieur avec ses valeurs maternelles, mais ce foyer doit être protégé vis-à-vis de l’extérieur par l’Homme avec les valeurs viriles de courage et de force, y compris par la guerre.
    Ces valeurs viriles ne sont plus valorisées mais, au contraire elles sont rejetées ou fortement repoussées.
    L’Histoire montre qu’une société n’a jamais été protégée par la simple utilisation du Droit, mais par la force appuyée sur le droit, ce qui est différent.
    Au final « la raison du plus fort est toujours la meilleure », et c’est pourquoi je suis pessimiste sur notre avenir.

  56. Zineb El Rhazoui attaquée pour la longueur de sa jupe par une nazie islamiste, Houria Bouteldja.
    https://www.valeursactuelles.com/societe/zineb-el-rhazoui-attaquee-pour-la-longueur-de-sa-jupe-113285
    Virez-moi tous ces co..ards et co..asses (excusez le terme mais franchement je ne vois rien de mieux pour les qualifier) qui gangrènent mon beau pays qui se meurt.
    Houria Bouteldja, l’auteure de « Les Blancs, les Juifs et nous – vers une politique de l’amour révolutionnaire » et membre du Parti indigène. Un livre qui devrait être interdit ! Qui publie de tels torchons ?!
    Et la macronie ne fait RIEN, toujours RIEN, strictement RIEN…
    LAMENTABLE !

  57. Un homme ça s'empêche

    « Les femmes sont-elles des victimes spécifiques ? »
    Bien sûr que les femmes sont des victimes spécifiques dans la mesure où l’homme est un prédateur sexuel redoutable et ce depuis la nuit des temps.
    La condition féminine, tout au long de l’histoire, est une suite d’agressions, de coups, d’humiliations, de viols, d’enlèvements, de meurtres, d’enfermement : il faut être aveugle pour ne pas le reconnaitre.
    Lire, ici, que l’excuse de provocation pourrait être atténuante voire absolutoire est proprement consternant et montre la longueur du chemin qui reste à parcourir.
    Pour une Glenn Close dans « Liaison fatale », combien de brutes, de sadiques, de pervers qui se laissent conduire par leur excès de testostérone ?
    Le terme « féminicide » ne me choque pas s’il peut faire prendre conscience à certains que l’emprise maléfique du mâle sur la femelle est le naufrage de toute civilisation.

  58. @ Un homme ça s’empêche | 28 novembre 2019 à 13:57
    « Bien sûr que les femmes sont des victimes spécifiques dans la mesure où l’homme est un prédateur sexuel redoutable et ce depuis la nuit des temps »
    Exercice de style :
    – dans la mesure où le juif est un prédateur sexuel redoutable et ce depuis la nuit des temps.
    – dans la mesure où le noir est un prédateur sexuel redoutable et ce depuis la nuit des temps.
    – dans la mesure où l’Amérindien est un prédateur sexuel redoutable et ce depuis la nuit des temps.
    Cela s’est fini avec l’esclavage, des génocides et des fours !
    C’est déclinable à l’infini, c’est fou non ?!
    Remercions pour cela toutes les pourritures d’extrême droite qui affirment sans preuve.
    Parce que la nuit des temps, l’autre elle était là dès le Big Bang, puisque le temps comme là.
    ——————————————————————
    @ Isabelle | 28 novembre 2019 à 13:36
    « par une nazie islamiste »
    Oh ben elle, je sens qu’elle a le sens de la mesure ?!
    Les nazis étaient pangermanistes, pour le retour d’un polythéisme, les islamistes sont pour exterminer les polythéistes.
    Les nazis veulent des blonds aux yeux bleus, les islamistes des basanés cheveux frisés et yeux noirs.
    Les nazis interdisent la barbe et la burqa, les islamistes les exigent.
    Au moins Isabelle sait de quoi elle parle !

  59. Pierre blanchard

    @ Achille | 28 novembre 2019 à 08:46
    Achille, je me garderai bien de vouloir jouer au devin comme vous le faites, car, franchement, je ne sais pas quelle sera la participation à ce mouvement social et, en l’absence des RG (Merci Sarko) je ne suis pas certain que le gouvernement le sache lui-même…
    Wait and see car surprise il peut y avoir quant à la participation, dans un sens comme dans l’autre.
    Avouez quand même, vous si proche de LREM, que les dernières annonces d’Edouard Philippe laissent quelque peu pantois… Que va-t-il rester de ce projet si brillamment exposé par Jean-Paul Delevoye en juillet 2019 ?
    https://reforme-retraite.gouv.fr/IMG/pdf/retraite_01-09_leger.pdf
    Le premier qui dit « j’ai compris » gagne DEUX points supplémentaires dans la cagnotte de son futur régime, qui verra le jour… dans un certain temps, voire un temps certain…
    Du Fernand Raynaud
    https://www.youtube.com/watch?v=mtLkeNXl2vw
    P.-S. : Question, Macron en conseil des ministres, c’est du Fernand Raynaud ou pas ?

  60. @ Claude Luçon | 28 novembre 2019 à 10:04
    « Où avez-vous lu que je suis indifférent à toutes ces horreurs ? »
    Ben dans ce que vous avez écrit !
    Apparemment, vous n’avez jamais eu la statistique sous la main ?!
    La statistique en matière de décès lors de violences conjugales indique, dans un rapport de 2017, qu’il y a eu des hommes tués et des enfants.
    – certaines personnes ont tué la/le conjoint(e) et les enfants.
    – certaines personnes ont tué un autre homme qu’ils considéraient comme un rival.
    – des femmes ont tué des hommes et pas en légitime défense.
    Selon la note de victimisation sur les violences conjugales du très mauvais et idéologique Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales que les féministes, tant hommes que femmes, passent leur temps à citer :
    Dans les ménages 18 % des victimes de violences sexuelles sont des hommes, des femmes les agressent.
    Dans les ménages 34 % des victimes de violences physiques sont des hommes, des femmes les agressent.
    Mais ce n’est qu’un point de détail, vous avez raison.
    ———————————————–
    @ Xavier NEBOUT | 28 novembre 2019 à 10:00
    Moi qui eu l’idée un jour de lire les dégénérés de Thora-Bible et Coran, c’est également inscrit dans la Thora-Bible.
    Le Deutéronome, chapitre 21 § 10 à 14 autorise le viol.
    Livre de Ben Sira le Sage – Chapitre 25 § 24 :

    • C’est par une femme qu’a commencé le péché, et c’est à cause d’elle que nous mourrons tous.

    Nous pourrions parlez de la pédophilie prônée dans la Thora-Bible, du cannibalisme, des génocides, des viols, etc.
    Vous l’auriez su si vous les aviez lus ?!

  61. @ Pierre blanchard | 28 novembre 2019 à 14:51
    Le problème est que la grève du 5 décembre a lieu avant que les négociations (350 réunions en cours !) avec les partenaires sociaux soient terminées.
    Je vous joins les explications de J-P Delevoye
    .
    Peut-être eut-il été plus judicieux d’attendre les résultats de ces négociations avant de faire grève. Mais c’est une habitude à la CGT de mettre la charrue avant les bœufs et surtout de raconter n’importe quoi pour aboutir à ses fins.

  62. @ « Elusen, macronien », toujours prompt à la méchanceté rapide
    Nazisme, islamisme, même gangrène, même haine… (M. Sifaoui parle d’ailleurs de « nazisme islamiste ».)
    « Nos aînés ont mis en échec le nazisme, notre génération a le devoir de mettre en échec l’islamisme. Agissez, Monsieur le Président ». Lydia Guirous
    https://www.europe1.fr/politique/la-porte-parole-des-republicains-fait-un-parallele-entre-islamisme-et-nazisme-3896736
    Elusen toujours prompt à défendre l’indéfendable en jouant sur les mots, faute d’arguments probants… Bof, beauf !

  63. Catherine JACOB

    « Mon vœu est que les violences conjugales, les crimes de coups mortels, de meurtres et/ou d’assassinats dont les femmes sont victimes soient abordés sur tous les plans par une justice ordinaire qui serait dans l’excellence.
    Je suis de ceux qui pensent que ce pourrait ne pas être un vœu pieux. » (PB)
    Quid alors de la Justice de la IVe République ?
    Yvonne Chevallier is congratulated by her lawyer as she is found not guilty. Ecouté sur Europe1 pendant mon trajet ce jour: Hondelatte raconte : Yvonne Chevallier, une femme trompée (récit intégral)

  64. @ Tipaza
    Il y a effectivement un problème de société quand il s’agit de faire de la chasse à la « virilité » un programme politique. C’est idéologiquement motivé, et cela passe sous silence que même les femmes ont droit à la « virilité ». Et d’ailleurs, j’ai une nette préférence pour une nana capable de me filer une trempe que pour une geignarde qui confond chantage émotionnel et argumentation. On a les fantasmes qu’on peut…
    Mais c’est un débat qui traverse aussi les mouvements LGBTQ. Quand vous avez un homo qui est vraiment homo, qui aime les pénis beaucoup beaucoup beaucoup, et qui se retrouve confronté à l’argumentaire des transsexuels qui les trouvent « discriminatoires » parce que ces homos refusent de les considérer comme des hommes, vous voyez bien qu’il y a un problème.
    Si un mouvement commence à nous expliquer ce qu’on doit aimer sexuellement ou pas, et qu’en plus cela déborde sur le champ culturel et politique, oui il y a un problème…
    Si revendiquer le fait qu’on a le droit d’aimer qui on veut (et dans mon cas les aficionadas féminines de la torgnole pour de justes motifs) finit par déboucher par des ligues de vertu inversées, il faut savoir dire non, et fermement.
    Conseil à tous les féministes: lire King Kong Théorie avant de venir donner des leçons au premier venu.
    https://m.youtube.com/watch?v=FlVTXZ5Tzl4
    https://www.youtube.com/watch?v=CGh9E8-yL1c
    ————————————————
    @ Un homme ça s’empêche
    Ce que j’aimerais que vous m’expliquiez, c’est comment je peux « en même temps » adhérer aux propos de Virginie Despentes à 95 % et trouver votre commentaire cucul la praline à en tomber par terre ?
    « Lire, ici, que l’excuse de provocation pourrait être atténuante voire absolutoire est proprement consternant et montre la longueur du chemin qui reste à parcourir. »
    Je ne vois pas à quoi vous faites référence quand vous parlez de l’excuse de provocation. Par contre, ce qu’il faut que vous rentriez dans votre petite tête, c’est justement que ce n’est pas vous qui allez parcourir le chemin que vous tracez comme sentier lumineux pour l’humanité. Et qu’il va falloir trouver autre chose que de prendre les hommes pour des ânes à diriger avec une carotte et un bâton si vous ne voulez pas organiser vous-même votre échec de révolution culturelle.
    ———————————————————
    @ Tipaza bis
    Effectivement, ce type de commentaire de « Un homme ça s’empêche » montre bien que beaucoup de gens ont l’art de tout confondre. Leur compréhension du monde ne fonctionne que par séduction entre plans de pensée: c’est séduisant de pratiquer des fulgurances de la pensée ramenant tous les phénomènes à l’oppression des femmes pour faire passer toutes les balivernes comme de fausses évidences indiscutables: « l’emprise maléfique du mâle sur la femelle est le naufrage de toute civilisation. »
    Navré: l’histoire montre bien, depuis Hérodote et sa description du marché aux femmes babylonien, que la civilisation est tout à fait compatible avec « l’emprise maléfique du mâle ».
    https://archive.org/stream/historyherodotu28herogoog#page/n111/mode/1up
    Trouvez un autre argumentaire. Ou affinez-le. Ou cherchez des solutions plutôt que de prendre une large partie de l’humanité pour des abrutis que vous vous êtes décidé à ne pas prendre en considération.
    ———————————————————–
    @ Isabelle
    Vous êtes sûre que la jupe de Zineb n’était au contraire pas assez courte ?

  65. @ genau | 28 novembre 2019 à 11:02
    Puisque nous ne nous verrons jamais, que nous ne saurons jamais qui nous sommes vraiment, que nous savons pourtant ce qui nous rassemble, sparsa colligo, je me permets de vous répondre encore une fois, espérant ne pas ennuyer l’assemblée (des femmes… et des hommes de céans !)…
    Vous avez écrit : « le fatum l’emporte toujours », je peux vous dire sans détour qu’il l’emporte en effet toujours, savez-vous pourquoi ?
    Pour la raison que certains pensent, après tout ce temps, que l’homme peut changer, or, c’est la chose la plus impossible qui soit.
    Pour qu’il change il doit comprendre et pour comprendre, il doit abandonner tout ce qui l’en empêche. Mais chacun veut garder précieusement son empêchement, et voilà où réside le fatum, c’est d’une simplicité biblique, dont vous et moi savons en quoi elle est simple…
    Le sujet de M. Bilger portant sur les femmes, je vous en envoie quelques-unes (de belles photos assurément) dans ce lien :
    https://www.youtube.com/watch?v=3euf-hb9k8o
    elles disent toutes combien de terreurs habitent une femme, combien de faiblesses la désarment, combien de douleurs la transpercent, et combien de force l’habite, cependant aucune ne peut l’exprimer assez bien pour que chaque homme le comprenne, et c’est ainsi que les hommes jamais ne comprendront ce que les femmes jamais ne sauront faire entendre.
    Le fatum… ce n’est pas rien ! Mais, mais, mais, il y a les poèmes de Catulle…
    Vivamus mea Lesbia, atque amemus,
    rumoresque senum severiorum
    omnes unius aestimemus assis!
    soles occidere et redire possunt:
    nobis cum semel occidit brevis lux,
    nox est perpetua una dormienda.
    da mi basia mille, deinde centum,
    dein mille altera, dein secunda centum,
    deinde usque altera mille, deinde centum.
    dein, cum milia multa fecerimus,
    conturbabimus illa, ne sciamus,
    aut ne quis malus invidere possit,
    cum tantum sciat esse basiorum.
    nox est perpetua una dormienda…

  66. Vous n’êtes pas fatigués à la longue par tous ces mots (féminisme, islamisme, fanatisme, racisme… – « race », terme nul et non avenu puisqu’il n’y a qu’une seule espèce, l’espèce humaine…) ?
    D’un père à un fils, de Philippe Tesson à Sylvain Tesson.
    Un chemin à suivre… Qu’en pensez-vous ?
    « Il n’empêche : à défaut de devenir philosophe au sens professionnel et administratif du mot, et en dépit des apparences conventionnelles, mon fils Sylvain, à force de marcher, de grimper, de tomber et de lire, a acquis une clairvoyance à laquelle visiblement le jury du prix Renaudot a rendu hommage. Après avoir fait le tour des menaces qui gouvernent aujourd’hui le monde, fétichismes, technicisme, machinisme, numérisme et tutti quanti, il propose désormais et depuis quelques années pour conjurer l’écroulement général un bréviaire de vie moral, poétique, esthétique, géographique et historique voire métaphysique qui confine à la sagesse. Merci, Sylvain ! » (Philippe Tesson)
    https://www.parismatch.com/Culture/Livres/Merci-mon-fils-par-Philippe-Tesson-1657305
    Pour le moment, je lis « Berezina », je me régale. Ensuite, je m’attaque à « la Panthère des neiges ». Ce gars-là me fait rêver, les autres… tout petits !

  67. @ Elusen | 28 novembre 2019 à 14:51
    « ….des blonds aux yeux bleus, les islamistes des basanés cheveux frisés et yeux noirs. »
    Bingo cher Elusinou !
    On trouve plus de 95 % d’islamistes maghrébins basanés cheveux frisés et yeux noirs des racaillistans, dans les prisons, dans les fourgons de police, dans les tribunaux, dans les teucies cailleras aux cages d’escaliers pissotières comptoirs de shit d’HLM tagués, ornées de carcasses de bagnoles cramées comme oeuvres d’art islamogauchiste contemporain, dans les mosquées de la haine, autour des gares des teucies pour reluquer, langues pendantes, les zesgonses blanches de souche en jupes courtes, privés qu’ils sont de ce spectacle avec leurs fatmas enveloppées dans des sacs à patates des pieds Allah tête.
    Les petits blonds aux yeux bleus ne sont concernés qu’à peine 5 % de ces joyeusetés musulmanomaghrébinos islamistes.
    On peut donc affirmer que nous sommes sous le joug d’un nazislamisme haineux violent qui gagne du terrain jour après jour grâce Allah complicité de nos élus soumis couchés traîtres collabos.

  68. @ Elusen | 27 novembre 2019 à 23:22
    Il est rare que je réagisse à vos commentaires. Ici vous m’interpellez sur le fait que je disais à Claude Luçon qu’il attribuait aux Chinois un proverbe qui me semblait arabe.
    Vous me rétorquez que le Livre des Proverbes est dans la Bible. Ayant lu l’Ancien comme le Nouveau Testament, je ne saurais l’ignorer. Mais on peinera à y trouver le proverbe rappelé par Claude Luçon. A moins que votre réaction soit de me dire que ledit proverbe ne serait pas arabe…
    Dans notre pays où les gouvernants de tous bords brandissent souvent la laïcité comme un étendard protecteur, à la condition de lui donner une version progressiste pour ne pas en assumer la contrainte de son principe fondamental, à savoir la primauté de la liberté de conscience sur toute autre considération, notamment religieuse, sans doute n’est-il pas inutile de lire ce qu’écrit une « ex-Muslim », sous le nom de Kahina (ceux qui savent l’Histoire de l’Algérie connaissent ce personnage légendaire) :
    « Dans cette religion, nous ne sommes pas autorisés à être nous-mêmes, nos vies ne nous appartiennent pas, nos rêves, nos espoirs n’ont aucune importance, l’individu vit au service de sa communauté. Nous ne pouvons pas nous marier avec qui nous voulons, ni même simplement être qui nous souhaitons. Des gens souffrent, en silence, invisibles, victimes de violences et d’abus, la femme est au service de son mari qui a le droit de la frapper, l’enfant est battu pour l’obliger à prier, les amants sont punis, les minorités persécutées.
    Les apostats vivent en clandestinité pour beaucoup, la plupart refuse de faire leur coming out, des femmes restent voilées, des jeunes personnes font semblant de prier, de jeûner, cachent leurs orientations sexuelles. Tous craignent les représailles, parfois physiques, souvent psychologiques, venant de leur famille, de leurs voisins, ou veulent simplement éviter de blesser, décevoir, offenser leurs parents musulmans qu’ils aiment et respectent. Il faut que la parole se libère et que les témoignages se multiplient ! »
    https://www.causeur.fr/l-obs-ex-muslim-apostat-islam-169450
    Que font nos gouvernants pour les placer sous la protection de nos lois laïques et combattre les tenants de la condamnation de celles et ceux qu’ils nomment « apostats » ?

  69. André Bercoff se lâche face à Rokhaya Diallo : « Nous n’avons pas d’argent pour les dizaines de milliers d’agriculteurs qui crèvent en France. Mais par contre, on trouve des milliards d’euros pour les immigrés qui débarquent chaque année. Ça, ça me choque. » A. Bercoff
    BRAVO à A. BERCOFF.
    R. Diallo, une caricature monstrueuse de la soi-disant « féministe », pro-islamiste, raciste primaire anti-blancs… Un peu comme la Caroline De Haas, dans un autre style.
    A vous écœurer des femmes…

  70. Michelle D-LEROY

    Certes au cours de l’histoire, nous savons que les femmes ont été des victimes, mais nous savons aussi que souvent, elles ont eu une grande influence sur les hommes. Favorites et Reines elles-mêmes, femmes de l’ombre et du peuple et pas forcément victimes, elles ont été à toutes les époques initiatrices de grandes avancées, de grands progrès.
    En Occident, depuis la guerre de 14, durant laquelle elles ont compris qu’elles pouvaient remplacer les hommes, elles ont commencé à s’émanciper.
    Aujourd’hui, en Europe, les femmes se sentent libres. Libres de se laisser draguer ou non, de se soumettre à un homme ou à un employeur ou non, de travailler et d’exercer le métier de leur choix, d’avoir une vie de famille ou non, etc.
    Il reste et restera toujours des caractères plus timides ou faibles, des femmes un peu isolées financièrement ou sans famille proche qu’il faudra protéger. Alors tant mieux si quelques nouvelles mesures servent ces dernières et stop au misérabilisme féminin en général.
    Ce qui fausse le problème mais dont il ne faut pas parler, c’est le fait que les hommes de religion musulmane restent très marqués par des traditions rigoristes d’un autre âge et suivent à la lettre le Coran qui préconise de battre son épouse pour la rendre plus soumise. Sans parler des mariages forcés ou de l’excision de jeunes filles africaines vivant en France.
    Ce qui remet en question les évolutions sociétales de la place de la femme dans nos pays évolués.
    Non seulement on le voit en France, mais dans de nombreux pays arabes où flagellation, lapidations, pendaisons des épouses rebelles ou adultères sont légion. On a vu récemment une princesse fuir son pays parce qu’elle contestait ces méthodes moyenâgeuses.
    Toutefois, nos féministes font comme si tout était identique dans toutes les familles françaises et franco-musulmanes, ne parlant que de patriarcat, alors que celui-ci a complètement disparu dans les familles françaises… mais il ne faudrait pas penser que les féministes soient islamophobes, alors faisons comme si tout était pareil.
    Je crains que toutes ces rengaines lassantes ne deviennent des diktats à sens unique.
    Nous assistons à une véritable pression de minorités qui se rejoignent pour nous imposer leurs points de vue idéologiques et autoritaires, soutenues par une gauche intellectuellement snob, moderniste et progressiste. Une gauche qui en mal d’exister retrouve ses travers marxistes et totalitaires.
    Après les 10 commandements chrétiens, nous devrions appliquer les 10 commandements bien-pensants…
    En effet, le véganisme, l’écologie, le féminisme enragé deviennent des sujets de violences, de récupérations, de manifestations, de mises à l’écart, tout à fait insupportables qui en plus, fracturent notre société.
    Evidemment, on ne peut cautionner les violences envers les femmes, les viols, les harcèlements… mais nos féministes qui semblent avoir la haine du mâle surtout s’il est blanc et hétéro, exagèrent des situations de simples dragues parfois même amorcées par les femmes elles-mêmes.
    Comment faire la part des choses. Comment ne pas voir des jeunes femmes voulant accéder à des postes supérieurs, ce qu’on appelle depuis longtemps la « promotion canapé », se glorifier auprès de leurs copines de leur proximité avec un grand directeur, cinéaste, homme politique et autre personnage en vue et venir des années plus tard se plaindre de viol et harcèlement maintenant qu’elles sont arrivées là où elles voulaient ?
    Mais a contrario il y a de véritables prédateurs sexuels, de vieux satyres libidineux qui abusent de leur position.
    C’est malheureusement tout le problème, celui de faire la part des choses et la justice sert à cela.
    Pendant que nous sommes harcelés intellectuellement par cette publicité féministe, et que la projection du beau film « J’accuse » de Polanski a été plusieurs fois empêchée, personne ne parle d’abus sexuels commis par des personnalités notoirement homosexuelles estimées et encensées par les parisiens élitistes. Parce que les jeunes garçons victimes de leurs pratiques étaient marocains ou parce que ces riches personnages étaient socialistes soutiens de politiciens de gauche, où parce que les pratiques homosexuelles sur les enfants ne sont condamnables que chez les prêtres ?
    Un, voire deux films à leur gloire ont été tournés sans que personne ne pense à venir faire des pugilats dans les salles où ils étaient projetés.
    Il y aurait donc des déviances convenables et d’autres qui ne le seraient pas ?
    C’est bien ces deux poids deux mesures qui sont exaspérants.
    De même les défenseurs des animaux veulent interdire les cirques qui produisent des animaux dressés. Admettons, mais je ne les entends pas s’interroger sur les cirques qui montrent des numéros avec des enfants.
    Nous vivons une bien triste période, livrée aux aversions tonitruantes et variées de minorités agissantes et souvent soutenues par un gouvernement déboussolé sur le chemin où il veut nous emmener.
    Aujourd’hui l’objet de la haine écolo est le « Black Friday ».
    Pourtant, je vois des commerçants en difficulté, concurrencés par les sites de vente en ligne et des acheteurs potentiels au pouvoir d’achat en berne, contents de profiter chacun de leur côté des soldes précédant Noël.
    Mais cela ne va pas dans le sens des grétaïstes qui voudraient nous faire vivre à l’âge de pierre.
    Personne n’est obligé de se ruer dans les magasins, mais pourquoi interdire à ceux qui le souhaitent de profiter des soldes et exceptionnellement de voir, de toucher, d’essayer les produits qu’ils achètent avant qu’ils n’arrivent chez eux 8 jours après et souvent ne correspondant pas à ce qu’ils attendaient.
    Et si on « foutait la paix » aux Français ! Ils ne sont ni des enfants ni des abrutis. On les infantilise et on les abêtit en leur ressassant les slogans de minorités excitées.
    Et nos dirigeants ne s’en plaignent pas car cela les arrange bien. D’une part ils veulent à tout prix nous montrer que c’est cela le nouveau monde aseptisé qu’il nous faudra accepter tôt ou tard, d’autre part cela fait diversion aux multiples problèmes qui polluent leur volonté de gouverner à leur guise.
    Mais cela est à double tranchant surtout économiquement où les conseils écolo vont paradoxalement à l’encontre de la mondialisation à outrance.
    ——————-
    En ce qui concerne le galimatias de la réforme des retraites qui se complexifie au fur et à mesure que le 5 décembre arrive, je crois que personne n’y comprend plus rien même pas peut-être ceux qui nous l’expliquent. Rien en tout cas qui ne réussisse à rendre équitables les régimes entre eux.

  71. @ Isabelle | 28 novembre 2019 à 15:54
    ▬ « M. Sifaoui […] »
    Oh ben si c’est le grand intellectuel et chercheur universitaire français qui en parle…
    L’extrême droite, vous parlez constamment des merdias et la première chose que vous faites, c’est de les citer comme source.
    ▬ « en jouant sur les mots »
    L’on ne joue pas sur, mais avec !
    ▬ « Nazisme, islamisme, même gangrène, même haine »
    Tout comme vous !
    Ils sont pour la peine de mort, pour que l’on tue les homosexuels, pour que l’on tue les juifs, pour un État policier, pour l’interdiction de la démocratie, pour un totalitarisme, les femmes à la maison, pour que l’on massacre certains populations désignées comme parasite, que l’on stérilise les handicapés et pleins d’autres jolies choses.
    Vous voyez, il y a si peu de différence entre Marchenoir, Mister Bean, les Le Pen, Salvini, Orban, les islamistes et vous.
    Vous n’avez que des intérêts communs au point où vous allez finir par coucher ensemble, déjà que certains dictateurs arabes ont financé Jean-Marie…

  72. @ duvent
    « …elles disent toutes combien de terreurs habitent une femme, combien de faiblesses la désarment, combien de douleurs la transpercent, et combien de force l’habite, cependant aucune ne peut l’exprimer assez bien pour que chaque homme le comprenne, et c’est ainsi que les hommes jamais ne comprendront ce que les femmes jamais ne sauront faire entendre. »
    Bullshit.
    Les hommes sont capables de comprendre cela. Ils le comprennent d’ailleurs assez bien quand ils ont un peu vécu.
    Le problème est que les habitudes ont la vie dure, et que ce type de changement mental qu’on voit à l’heure actuelle n’est possible qu’à deux conditions: 1. Une transition démographique accomplie. 2. La pilule.
    Enlevez ces deux facteurs, et le déterminisme socio-biologique redevient trop lourd. Et des structures de contrôle telles que la religion redeviennent nécessaires pour ménager la chèvre et le chou (la tension entre la dignité des femmes et l’incontournable fait de la maternité, qui d’ailleurs est un angle mort de pas mal de féministes) en usant et abusant de l’ignorance et de la naïveté.
    Le sort accordé aux femmes a toujours été central dans les différentes cultures. Cela ne prenait simplement pas la forme que cela prend actuellement avec le féminisme pour la simple et bonne raison que… ce n’était techniquement pas possible d’imaginer et de gérer une société où les femmes pouvaient manifester le niveau d’autodétermination auquel elles aspirent actuellement.
    Avec quelles formes le « féminisme » était-il contraint de revêtir ces aspirations au Moyen Âge ? Les béguines, par exemple.
    https://www.franceculture.fr/amp/conferences/ecole-nationale-des-chartes/paris-les-beguines-une-communaute-de-femmes-subversives-et-feministes
    Croyez-vous que « les hommes » ne « comprenaient pas » ce mouvement ? Je ne le crois pas un seul instant.
    D’ailleurs, un gros pilier de la culture chrétienne est quand même l’identification au sort de Marie, qui recouvre a minima la détresse d’une mère face à la mort de son rejeton. Etait-ce une « incompréhension » du sort des femmes ? Vous aimez la musique, alors je vous suggère le Stabat Mater (ou Tabasse Ta Mère, pour les artistes un peu intime avec le morceau, qui en comprennent un peu le sens…).
    https://m.youtube.com/watch?v=TVyhbjTtkYg
    Il en va de même pour l’homosexualité. Croyez-vous vraiment que l’église ne « comprenait pas » ?
    https://m.youtube.com/watch?v=L4Rcv2T72D8
    Certaines personnes avaient compris beaucoup de choses très tôt. Cela n’a jamais été un problème de « compréhension ». Cela a toujours été un problème de tabou. Car quand vous réfléchissez un quart d’heure, que vous vous décentrez un tant soit peu de vous-même, et que vous comprenez la masse de souffrances que ces situations recouvrent, vous comprenez assez vite que la parole sur ces sujets est une infâme pétaudière. D’où le tabou.
    Et la nouveauté, c’est que nous sommes depuis cinquante ans dans une situation sociale au sujet de la sexualité où toutes les règles ont volé en éclat par rapport à toutes les périodes précédentes de l’histoire humaine. A cause de la transition démographique et de la pilule.
    Le souci est simplement d’éviter que cela parte en cacahouète. Pour l’instant, ça va encore à peu près, mais une crise économique plus sévère est si vite arrivée…

  73. @ duvent
    Curieux de se sentir comme après un sacrifice biblique.
    Je n’avais jamais lu les Elégies de Catulle, parce que ça m’agaçait alors que je dévorais Tacite et idolâtrais Pindare.
    Non, nous ne saurons jamais qui nous sommes et c’est parfait. Vous vous souvenez de Cyrano « grâce à vous, une robe a passé dans ma vie »… il en est ainsi de ces affinités que le monde actuel fait passer d’électives à fugaces, et j’imagine le Dante:
    E come quei che, con lena affannata
    uscito fuor del pelago alla riva
    si volge all’acque perigliosa et guata
    Cosi, l’animo mio chez ancor fugiva
    si volse indietro a rimirar lo passo
    che non lascio giammai persona viva.
    Il y a peut-être une lacune de mémoire, c’est ancien et d’un italien complexe mais quelle musique !!
    Vous avez raison pour les femmes incompréhensibles, trop secrètes, mais qui vont sans doute perdre leur mystère, comme on ne souhaite pas lever le voile de marbre des femmes de Strazza ou de Monti qui ne pourrait être que cassé.
    Adieu donc, jusqu’au prochain carrefour.

  74. Michelle D-LEROY

    @ Catherine JACOB
    L’affaire d’Yvonne Chevallier m’a été très familière dans mon enfance, puisque le Docteur Pierre Chevallier, maire d’Orléans, jeune ministre socialiste et ami de François Mitterrand, a été tué par balles par sa femme trompée et humiliée. Alors qu’il venait s’habiller avant d’aller inaugurer un pont, celle-ci, lasse de ses incartades l’attendait, revolver en main. Elle a été acquittée. Infirmière de métier, elle a fini sa vie à soigner les enfants déshérités en Guyane.
    Si toutes les histoires humiliantes qu’elle avait subies et qui ont été racontées sont vraies, je comprends que les juges l’aient acquittée.
    Dans beaucoup d’affaires il n’est pas toujours facile de juger de l’extérieur ce que vivent les gens dans l’intimité.
    La semaine dernière, toujours dans la même ville, une femme a été étranglée par son mari. Un féminicide de plus me direz-vous.
    Les voisins entendaient régulièrement de violentes disputes et le mari avait déposé une main courante deux fois depuis le début de l’année parce que sa femme le battait avec une pelle (rien de moins) !
    Et pourtant il est facile de divorcer avant de passer au geste fatal.

  75. @ F68.10
    @ Tipaza
    Les femmes ont tout de même ceci de spécifique : en général, des droits inférieurs. Les institutions les plus rétrogrades, type Eglise, et les gens les plus rétrogrades, y tiennent absolument.
    En rétorsion, des femmes peuvent, parfois, se tromper de combat, à mon avis dans le cas de la Prohibition, mais aussi dans le cas de la poursuite de clients de prostituées.
    Et de prostitués hommes ? Il faudrait se renseigner, parce que si ce n’est que pour les femmes, il y a une rupture d’égalité, et si ça concerne les hommes, on ne peut pas dire que l’homme proposant ses services à un autre soit « une victime spécifique ».
    Et il existe des femmes avec assez de revenus et d’audace pour être clientes.
    C’est simple. Il y a des gens qui n’ont aucune chance, ni beaux, ni charismatiques, ou trop timides, ou trop coincés, et sans argent pour compenser.
    Et puis, il y a ceux qui n’ont pas non plus tous ces dons mais de l’argent.
    Deux problèmes : l’esclavage, mais cela ne concerne pas que la prostitution, et on ne parle que de cela.
    Et la misère qui oblige à se prostituer.
    Il faut lutter contre tout esclavage.
    Et toute misère… Mais doit-on interdire aux gens de choisir une façon de lutter contre leur misère, assez hypocritement, en s’en prenant aux clients ?
    Il y a toujours l’idée, non d’aider les gens, mais de les contraindre.
    Si quelqu’un n’est pas attractif, doit-il renoncer ? Ou doit-on le contraindre indirectement à se relancer dans la lutte pour le sexe ?
    Les heureux sont ceux qui ont ce qu’ils désirent, les paisibles sont ceux qui n’ont pas de désir, les malheureux, ceux qui ont des désirs insatisfaits… Je ne vois pas pourquoi rendre des gens malheureux quand ils ne font rien de mal. Tout cela parce qu’on veut les changer.
    Enfin, il y a l’idée de changer les gens malgré eux.
    Ou alors, il y a ceux qui ne comprennent pas que tout le monde n’est pas pareil.
    Il y a des gens non sentimentaux. Vaut-il mieux payer ou faire croire à quelqu’un qu’on l’aime pour accéder à son corps ? Cela paraît déloyal. Il y a des sentimentaux. Mais ils aiment ailleurs quelqu’un qui ne les aime pas… Faut-il renoncer à une amitié parce qu’on en bave ? L’amitié avec quelqu’un qu’on aime, c’est mieux que rien pour les deux. Amitié totale, apaisée comme frère et sœur… Et comme le corps existe, on le purge avec qui n’est rien pour soi.
    On peut être marié, mais l’autre a moins d’appétit que soi, faut-il le forcer ou s’affamer ? Ou faut-il divorcer quand on s’aime, mais qui éclairera sa vie de sa présence, pourquoi se lèverait-on le matin ? Il se peut aussi que l’autre vous aime plus qu’on l’aime, et alors, doit-on en profiter pour faire du chantage, ou s’en séparer par exemple si plus vieux, en se disant qu’on trouvera mieux ailleurs ?
    Certes, si plus personne n’était obligé par la misère de se prostituer, tous les cas que j’ai dit devraient se débrouiller autrement.
    Mais dans un monde sans pauvreté, nul doute que les relations entre humains seraient bien meilleures, sexuellement aussi.
    Je veux dire que personne ne serait mis de côté, là comme ailleurs, personne ne serait un surnuméraire.
    Dans notre société, d’autres aussi rassurons-nous, beaucoup de gens sont considérés comme de trop… Dans une société plus inclusive, tout cela n’existerait pas, mais, mais du moins si on était moins hypocrite, les rejetés ne seraient pas, en plus, culpabilisés.
    Seulement, avec l’abolitionnisme, on fait comme si on était dans un monde sans exclusion, qu’elle soit financière ou corporelle.
    Des gens sont victimes de ce jeu de rôle imposé. Leurs moyens de survie sont délégitimés, donc eux aussi, j’ai la dernière place, mais ce n’est finalement même pas une place.
    Merci.
    J’espère qu’un jour, on le comprendra comme pour la Prohibition, et tant que j’en suis à me mettre à la merci de ce qui fait tout supporter, j’espère qu’on abolira les dernières pratiques esclavagistes et la misère.
    Mais faire comme si on était en paix quand en guerre, incluant alors qu’excluant, et autres choses semblables, provoque de sacrés dégâts…
    Mais tout le monde s’en moque, le buveur était un mauvais, maintenant, c’est le client de prostituée.
    Certains diront, bonne objection, qu’en admettant totalement la prostitution, on obligerait des gens à s’y livrer pour faire baisser le chômage, en menaçant de ne pas les indemniser.
    Je dis qu’il faut donc préalablement ne plus menacer les chômeurs. Aider les gens, à mon avis, ce n’est pas restreindre leurs choix, mais les augmenter, au contraire.
    Si le sexe n’était pas considéré comme honteux, à vrai dire, il paraît que ça commence, il n’y aurait plus de pauvres opprimés, mais des experts en sexe, capables pour les meilleurs de faire trouver le plaisir à des gens qui n’en ressentaient guère dans le sexe non tarifé.
    Après quoi, l’élève devient autonome et recommande son coach à d’autres. Un cercle vertueux.
    Evidemment, on pourrait m’objecter qu’il vaut mieux l’amour mutuel où tout communie entre les amants.
    Même pour ceux qui le pensent, on n’a pas toujours ce qu’on veut, dans la vie. Si on n’a pas la chance d’aimer, ou pire, qu’on aime sans être aimé, cela signifie-t-il que le sexe comme le cœur doit dépérir ? Mieux vaut scinder les deux afin que la perte de l’un n’entraîne pas l’autre. A moins qu’on préfère la gangrène.
    Le vin, on le boit quand on est heureux ou quand on veut l’être. On l’a prohibé.
    Par l’abolitionnisme, on tend à prohiber pour certains tout plaisir autre que, disons, en circuit fermé de son propre corps.
    Il y a l’idée de contraindre à un comportement moyen.
    Comme Procuste.
    http://liviaaugustae.eklablog.fr/le-mythe-de-procuste-a117700080

  76. Patrice Charoulet

    VARIA
    Grossouvre proposa 3,5 millions de francs à Pierre Péan pour qu’il renonce à publier le livre qu’il préparait sur Mitterrand. Péan refusa et le livre parut.
    *
    La jeunesse est un naufrage. (Muray)
    *
    Le premier ordinateur créé en 1946 pesait 30 tonnes.
    *
    « wiki » = rapide (en hawaïen)
    *
    Jadot, au Parlement européen, se lève pour demander une minute de silence pour les soldats français morts au Sahel.
    Le président lui répond : « Monsieur, peut-être n’étiez-vous pas ici, mais nous leur avons déjà rendu hommage hier. »
    *
    La guerre arrive comme la pluie. (Alain, 1922)
    *
    Saint-Simon : 7 000 pages, 7 845 personnages.
    *
    Dans une tribune parue en octobre dans Le Monde, Mémona Hintermann-Afféjee, membre du CSA de 2012 à
    2019, a demandé que l’on « coupe le signal de LCI », qui avait « diffusé en intégralité et sans contradicteur » le discours d’Eric Zemmour à la Convention de la droite.
    *
    Les collectivités locales sont mieux gérées que l’Etat. (Nicolas Bouzou, 2019)
    *
    Macron est un caméléon. (Françoise Degois, 2019)
    *
    Tout être qui se laisse applaudir est une ordure. (Cioran)
    *
    Le dernier pour qui j’ai voté, c’est Balladur. (Houellebecq, 2019)
    *
    J’ai 74 ans. Je n’ai jamais connu une vie sexuelle aussi épanouie. (Jane Fonda)
    *
    Quand je prends le taxi, je parle au chauffeur (Michel Audiard). Moi aussi.
    *
    Notre régime est une aristocratie élective contrôlée par une étroite oligarchie financière. (Maurice Duverger)
    *
    Le pessimiste est un optimiste bien informé. (X)
    *
    Dans chaque vieux, il y a un jeune qui se demande ce qui s’est passé. (Groucho Marx)
    *
    J’ai un physique particulier. (Philippe Noiret)
    *
    Il faudrait un permis pour devenir parents. (Lydia Guirous)
    *
    Mai 68 a commencé parce que, à Nanterre, certains voulaient pouvoir accéder aux bâtiments des filles.
    *
    Le FN est dédiabolisé comme je suis moine. (Eric Dupond-Moretti, 2018)

  77. Mary Preud'homme

    Ne pas perdre de vue que dans le long combat pour l’égalité homme-femme, quasiment acquise en France, les hommes ont joué un rôle capital ; nombre d’entre eux furent de précieux alliés et non des adversaires comme les « féministes » revanchardes voudraient le faire croire. Sans quoi aucune avancée n’aurait été possible.
    Il me semble que la plupart des « féministes » d’aujourd’hui n’ont absolument rien à voir avec leurs aînées, qui elles se sont battues avec raison et détermination contre des injustices criantes.
    Rien à voir avec les péronnelles hystériques et revanchardes de ces dernières années qui ne font que profiter d’une rente de situation en s’exhibant dans les médias.
    Ce qui est insupportable est de les voir se pousser du col à tout propos, donner des interviews, exiger la féminisation des noms jusqu’au ridicule et distribuer des leçons de civisme alors qu’elles ne font que profiter de l’engagement, des sacrifices et des efforts des générations précédentes.
    Si elles s’ennuient tant que cela et sont en recherche de notoriété, que ne s’intéressent-elles pas plutôt à la cause des enfants maltraités et exploités, ou encore à celle des filles et femmes musulmanes rabaissées et muselées, ici ou ailleurs. Et dans la foulée à bien d’autres causes où les droits humains sont gravement bafoués.
    Conseil qui est aussi valable pour les centaines « de prétendus artistes engagés » du style Clémentine Célarié, Muriel Robin, etc.

  78. @ Patrice Charoulet
    Merci Patrice. Vos varia sont totalement hors sujet, complètement décalés, néanmoins je les adore : pleins d’humour, souvent frappés au coin du bon sens et liés à l’actualité, jamais haineux, toujours instructifs.
    Vous êtes un sage, touché par la sérénité et détaché de ce monde assez moche.
    Profitez d’une longue vie à Dieppe et continuez à observer le monde avec votre œil d’entomologiste du haut de vos falaises. Et à nous faire partager vos réflexions.
    Bien à vous.

  79. @ Mary Preud’homme | 28 novembre 2019 à 21:26
    « Sans quoi aucune avancée n’aurait été possible. »
    Là, c’est géant !
    Vous m’avez traité d’imbécile et de troll avec d’autres quand j’ai écrit cela sur un autre fil de ce blog, maintenant vous le reprenez à votre compte ; c’est grandiose l’extrême droite !
    Les femmes n’ont gagné aucun combat dans l’égalité des droits, ce sont des hommes qui ont obtenu cette égalité. Il suffit d’aller sur le site de l’Assemblée nationale pour voir qui a voté toutes les lois sur l’égalité des droits, la loi sur l’IVG, le harcèlement sexuel, l’égalité des salaires, etc.
    L’IVG le 20 décembre 1974 à l’Assemblée nationale :
    – 277 pour, dont 6 femmes ; ainsi 98 % des pour étaient des hommes, scrutin 148, page 20.
    Il n’y a jamais eu assez de femmes dans aucune assemblée, nationale ou Sénat, pour gagner quoi que ce soit ; y compris le droit de vote, en 1936, sous Léon Blum, 100 % des hommes – l’Assemblée nationale, constitué seulement d’hommes – l’ont voté ; le Sénat et la guerre ont retardé l’application.
    Dès lors, quel combat auraient gagné les femmes, seules ?!
    Tout comme les juifs, les personnes non blanches, les musulmans, les bouddhistes, les homosexuels(les).
    —————————————————
    @ Robert | 28 novembre 2019 à 18:26
    ▬ « sous le nom de Kahina »
    Cette ex-purée Muslin dit ce qu’elle veut !
    Le problème pour vous, comme pour les autres, c’est qu’aucun des trois courant hébraïque : juif, chrétien, musulman, c’est la même religion coupée en trois courants, ne laisse aucune liberté.
    Dieu n’a pas été élu, il est contre la démocratie, c’est un dictateur. Il exerce tous les pouvoirs.
    La Thora-Bible et le Coran sont faits pour perdurer, être éternels, ainsi la loi n’a jamais le droit de changer, nous ne sommes là que pour subir ce qui a été décidé il y a 5 000 ans, aucun droit à la liberté de conscience, au libre arbitre, à l’autodétermination.
    « Soumettez-vous ou périssez » dit Yahvé le Allah !
    ▬ « un proverbe qui me semblait arabe »
    Il n’y a aucun proverbe dans le Coran !
    Le livre des proverbes c’est dans la Thora-Bible !
    Vous l’avez attribué au Coran, assumez !
    Robert | 27 novembre 2019 à 17:49 :

    • Sauf erreur de ma part, le proverbe n’est pas chinois, mais arabe. Puisqu’une partie en est écrite dans le Coran qui autorise à battre sa femme…
  80. @ Patrice Charoulet | 28 novembre 2019 à 20:23
    « J’ai 74 ans. Je n’ai jamais connu une vie sexuelle aussi épanouie. (Jane Fonda) »
    De deux choses l’une soit elle a eu des débuts difficiles, soit je préfère ne pas y penser…
    ————————————–
    @ F68.10 | 28 novembre 2019 à 18:56
    « Et la nouveauté, c’est que nous sommes depuis cinquante ans dans une situation sociale au sujet de la sexualité où toutes les règles ont volé en éclat par rapport à toutes les périodes précédentes de l’histoire humaine. A cause de la transition démographique et de la pilule. »
    Bullshit ! Je me suis permis de reprendre votre appréciation qui a l’avantage d’être claire.
    Nota Bene : « une nouveauté… depuis cinquante ans… » n’est pas une nouveauté  !
    ——————————————–
    @ genau | 28 novembre 2019 à 19:00
    « …il en est ainsi de ces affinités que le monde actuel fait passer d’électives à fugaces »
    La vie est un songe !
    « Adieu donc, jusqu’au prochain carrefour. »
    J’y serai.

  81. Les commentaires sont modérés. Ils n’apparaîtront pas tant que l’auteur ne les aura pas approuvés.
    Suggestion : se limiter à la première phrase…
    La seconde est superfétatoire… à tout le moins discutable

  82. Bizarrement, la victime est ignorée dans tous les commentaires. Lisez quelques témoignages. C’est lorsqu’elles comprennent que c’est parce qu’elles sont femmes – qu’elles font partie de l’immense peuple des femmes – qu’elles ont subi des violences, qu’elles peuvent retrouver leur individualité.
    Ce n’est pas une violence faite à Lina, Sophie ou autre mais à la femme. Donc Lina, Sophie ou autre n’y sont pour rien et n’ont pas à s’en sentir coupable. Lina ou Sophie sont libres de s’habiller comme elles veulent, de croire ce qu’elles veulent (tiens, je rajoute Aïcha). En ce sens, la notion de féminicide a un poids psychologique. Je comprends que juridiquement ce soit un peu compliqué à admettre.

  83. La bouse brutale de l’analyse, F68.10, en recouvre la qualité.
    Je crains que le concept métonymique ne vous fasse oublier que sous le concept, il y a des êtres qui, avec ou sans pilule, sont en relation, et qu’en conséquence vous n’échappez pas, vous aussi, à une forme de naïveté et d’ignorance sur le sujet religieux, que pourtant vous repérez, sans savoir en dégager le ressort, comme Elusen ou Noblejoué, confondant l’institution et ses dérives avec les histoires que, malgré elle, elle trimballe, et qui, comme vous le souligniez à raison en citant Shelley, sont seules à même de décrire cette relation qu’entretient l’humain avec le réel, notamment son semblable.
    Car ce sont des histoires, et les débats sur l’historicité ne sauront jamais occulter ce que ces fictions révèlent sur notre humanité :
    « La religion c’est ce qui relie et rien n’est plus religieux que la haine: elle rassemble les hommes en foule sous la puissance d’une idée ou d’un nom quand l’amour les délivre un à un par la faiblesse d’un visage ou d’une voix. » (Christian Bobin)
    Ainsi, et pour que la levée nécessaire des tabous ne vous fasse pas passer à côté de l’essentiel qui fit genau se sentir comme après un sacrifice biblique, je vous exhorterai à retourner à ce carrefour de sa rencontre avec duvent qu’ils ont la grâce impudique de nous offrir et, si le cœur vous en dit, d’aller au bout de l’histoire racontée, sans éluder Catulle qui en est le fondement, n’étant pas sûr au vu de vos sages arguments que vous ayez évité l’économie de le lire.
    Pour plus de commodités, en voici la traduction :
    « Vivons, ma Lesbie, aimons-nous et à tous les commérages des vieillards trop sévères, donnons la valeur d’un sou.
    Les rayons du soleil peuvent mourir et renaître ; pour nous, une fois que la brève lumière s’est éteinte, c’est une seule nuit éternelle qu’il faut dormir.
    Donne-moi mille baisers, et puis cent, et puis mille autres, puis une seconde fois cent, puis encore mille autres, puis cent.
    Ensuite lorsque nous nous serons embrassés des milliers de fois, nous brouillerons les comptes pour ne plus les reconnaître, de peur qu’un esprit malin ne puisse nous jeter le mauvais œil lorsqu’il connaîtra le nombre de nos baisers.
    CATULLE, Elégies, 5.
    J’espère que les deux protagonistes, qui savent en quel sentiment je les tiens, me pardonneront l’impudeur réciproque de mon intervention.

  84. @ duvent
    « Nota Bene : « une nouveauté… depuis cinquante ans… » n’est pas une nouveauté  ! »
    Vous n’avez aucune appréciation du temps long. 50 ans, c’est rien. C’est moins que rien. On sort d’un modèle qui a duré des centaines d’années si ce n’est bien bien plus. Aucune chance que nombre de comportements n’arrivent à changer en un claquement de doigt.
    La transition démographique est un phénomène qui change absolument tout dans une société. Juste un exemple parmi d’autres: imaginez que vous êtes un homme et que vous avez dix enfants. Pour des contraintes bassement matérielles, vous allez pousser vos enfants mâles à être éduqués et trouver une bonne situation, tandis que vos filles (inexistence de la capote et de la pilule, espérance de vie assez limitée), vous serez content si vous arrivez à les caser dans de bonnes conditions. Maintenant, la transition démographique passe, et le même pater familias n’a que deux enfants. Une chance sur quatre qu’il n’ait que deux filles. Une chance sur quatre qu’il soit contraint de mettre tous ses oeufs dans le panier de l’éducation de ses filles…
    Bon. Ben voilà: changement de mentalités. C’est mécanique.
    Et dans ce contexte, 50 ans, c’est vraiment peanuts face à la brutalité que ce changement impose dans les mentalités.
    Et ce n’est pas qu’une question rhétorique entre vous et moi. Le monde entier sort à peine de la transition démographique, et l’Afrique émergera dans 50 ans à environ 4 milliards d’individus à l’issue de sa transition démographique. Ce sont les sociétés du monde entier qui sont confrontées à cette question du changement des rôles des femmes dans la société.
    Il y a dix ans, à Dakar, utiliser une capote, c’était un signe extérieur de richesse, de boboïtude, de classe sup. Ce type de situation incongrue vue de France témoigne simplement des changements culturels qui accompagnent une transition démographique, et qui touchent progressivement la société strate par strate.
    Le féminisme ne peut émerger que dans un contexte qui s’y prête. Il serait temps d’en prendre conscience.

  85. Mary Preud'homme

    @ Elusen | 28 novembre 2019 à 23:26
    J’ai commencé à écrire sur ce blog bien des années avant que vous y sévissiez et toujours tenu le même raisonnement sur le sujet. C’est donc vous qui m’avez copiée… Mais pour une fois en bien !
    Quant à la légalisation sur l’avortement, outre une grave atteinte aux droits de l’enfant (cf préambule desdits droits que j’ai plus d’une fois cités), j’ai toujours considéré cette loi comme un échec et une grave défaite tant pour les femmes que les hommes.
    Contrairement à la contraception qui elle fut une vraie victoire, que trop de femmes hélas ignorent ou ne pratiquent pas en personnes responsables avec l’aide de leur partenaire, préférant se rabattre sur l’IVG en cas de grossesse non désirée.
    ————————————————–
    @ Paul | 29 novembre 2019 à 06:12
    Il n’est pas aisé pour une femme de commenter ce genre de sujet avec une parfaite objectivité et sans tomber dans le pathos, d’autant plus s’agissant de celles qui ont peut-être vécu une expérience gravement traumatisante, enfant ou adulte (violences répétées, traitements avilissants ou viol), toutes situations souvent difficilement avouables par honte et repli sur soi et qui peuvent laisser des séquelles à vie si l’on n’est pas aidée, écoutée et soutenue. Ce qui ne peut se faire que dans l’intimité et non au vu et su de tout le monde.
    Quant à parler hors de soi, ce n’est pas donné à tout le monde, M. Paul. Et beaucoup croient le faire alors qu’ils sont totalement à côté de la plaque.

  86. @ F68.10 | 29 novembre 2019 à 10:48
    « Le féminisme ne peut émerger que dans un contexte qui s’y prête. Il serait temps d’en prendre conscience. »
    Mon bon monsieur, ou ma bonne dame, d’ailleurs… Malade imaginaire ; nova sunt quae dicitis mira sunt quae quitis falsa sunt quae dicitis !
    Ainsi, et pour partir sur le bon pied, vous n’allez pas me proposer d’imaginer ce que vous-même imaginez. Cela ne se peut !
    Puis il faut que je vous dise que je me tamponne mortellement le coquillard du féminisme, que je m’en soucie comme d’une guigne, que ces folles à la messe m’ennuient au plus haut point et que ce qui m’intéresse moi, c’est un autre monde !
    Par ailleurs, et puisque vous avez décidé, vous adressant à moi, que :
    « Vous n’avez aucune appréciation du temps long. 50 ans, c’est rien. C’est moins que rien. »
    Je décide que vous : vous n’avez aucune appréciation du temps nécessaire et relatif, donc, si le temps long est un temps différent du temps court, merci de me dire en quoi consiste un certain temps !
    Enfin, et parce que vos propos brouillons et confus me laissent penser que vous devriez sortir de la catégorie F68.10, pour faire partie de celle des « happy few », je vous invite à en faire la demande auprès du bureau des entrants… Miss Ratched est à votre disposition.

  87. @ Alpi 28 novembre 22 h 08
    « Merci Patrice (Charoulet). Vos varia sont totalement hors sujet, complètement décalés, néanmoins je les adore : pleins d’humour, souvent frappés au coin du bon sens et liés à l’actualité, jamais haineux, toujours instructifs.
    Vous êtes un sage, touché par la sérénité et détaché de ce monde assez moche.
    Profitez d’une longue vie à Dieppe et continuez à observer le monde avec votre œil d’entomologiste du haut de vos falaises. Et à nous faire partager vos réflexions. »
    Merci Alpi. On ne pouvait dire mieux !
    La fin de l’année approchant, je profite de votre affectueux message pour proposer le commentaire du match France-Andorre de notre ami pour le prix de l’humour Bilger 2019 !
    Bien à vous

  88. @ Mary Preud’homme | 29 novembre 2019 à 11:29
    « C’est donc vous qui m’avez copiée »
    Ça sent vraiment la naphtaline là !
    ———————————————————————
    @ Paul | 29 novembre 2019 à 06:12
    ▬ « la victime est ignorée dans tous les commentaires »
    Pour qu’il y ait victime, il faut que le fait soit établi ; une simple déclaration ne suffit pas.
    ▬ « peuple des femmes »
    Parce que « femme » serait un peuple ?
    Comprenez-vous la signification de ce concept de science politique et juridique ?
    Il y aurait une langue commune aux femmes, une culture femme, un pays femme, un État femme, une Nation femme ?!
    Les racistes commencent toujours comme ça : le peuple noir, la culture noire, la musique noire…
    ▬ « ou autre mais à la femme »
    Vous avez l’obligation d’apporter la preuve en droit, vous avez la charge de la preuve, vous devez donc prouver qu’une femme serait attaquée physiquement parce qu’elle serait génétiquement, consubstantiellement une femme.
    Si une femme agresse sur un trottoir un homme et qu’il se défend, c’est de la légitime défense, il ne se défend pas parce que cela aurait été une femme, mais parce qu’il est agressé.
    Vous faites quoi des hommes opérés pour avoir l’apparence d’une femme ?
    Vous faites quoi de la théorie du genre si chère aux féministes, dont certaines aux USA imposent « it » et refusent « she » ?
    Mais comme l’ont demandé plusieurs, si deux femmes s’entretuent est-ce un féminicide ou un peste-icide ?
    ▬ « a un poids psychologique »
    Le droit n’est pas là pour régler des problèmes de surcharge pondérale, ni psychologique !
    Le droit n’est qu’une vulgaire technique de pacification des relations sociales, les relations peuvent se pacifier à coup de génocide, demandez aux religieux.
    Le droit peut pacifier en ordonnant l’esclavage, le massacre, l’inégalité.
    En France, le contrat social a tranché, il a été établi en Constitution : indivisible et égalité.

    • Qui ne peut être divisé en plusieurs parties ou décomposé, analysé.
      – Caractère d’une chose indivisible.
      – Qui ne peut être partagé.
      – Obligation qui ne peut pas être exécutée partiellement.
      – Qui ne peut être séparé (de quelque chose).

    « féminicide » conteste l’indivisibilité et l’égalité, ce sont les ségrégationnistes, les racistes, les communautaristes, les pro-apartheid qui contestent ces deux notions constitutionnelles en France.
    « féminicide » est une rupture de l’égalité devant la loi, car homicide veut dire : tuer son semblable, tuer un être humain.
    « Homo » ne veut pas dire homme, mais humain, cela vient de « humus », par opposition aux dieux célestes, les humains ayant été créés de la terre.
    Si une personne est tuée par discrimination, le droit français dispose déjà de la circonstance aggravante : discrimination.
    Problème pour vous, en droit français, vous avez trois notions :
    1°- Homicide, involontaire.
    2°- Meurtre, volontaire.
    3°- Assassinat, guet-apens, préméditation.
    Vous êtes bien dans la mouise là !
    Comment vous définissez meurtre et assassinat envers une femme ?!
    Fassassinat, Feurtre ?!

  89. Patrice Charoulet

    Fiançailles pour tous
    Je me prénomme Patrice et l’on me croira facilement si je dis que je suis de sexe masculin. Je n’en tire nulle fierté. C’est ainsi. Et comme la plupart des hommes, j’ai depuis mon adolescence été attiré par des jeunes filles, puis par des femmes, et par aucun homme. C’est ainsi. Je me suis marié, il y a 44 ans. Je suis toujours marié avec la même femme. Ce fut un mariage d’amour. Et je suis heureux en ménage. J’ai de la chance.
    Je crois savoir qu’au moins depuis la Grèce antique, mais sans doute avant, des hommes sont attirés par des hommes et des femmes sont attirées par des femmes. Libre à eux et libre à elles. Je n’en pense rien. Tous les goûts sont dans la nature. On dénonce « l’homophobie » ou, pour parler avec exactitude car « phobie » n’est pas très approprié, ceux qui détesteraient les hommes attirés par les hommes et les dames attirées par des dames. Pourquoi diable les détesterait-on ?
    Il y a quelques années, après plusieurs pays, la France a changé une de ses lois : les hommes peuvent se marier avec des hommes et les dames peuvent se marier avec des dames.
    C’est une loi française. J’ai intégré ce fait nouveau. Ou plutôt, je croyais l’avoir intégré. Jusqu’à ce matin, où je viens de faire une petite expérience.
    Entendant parler d’un journaliste qui écrit des livres, dont je connais le nom depuis une vingtaine d’années – inutile de dire son nom, qui aurait pu être différent – je mets ce nom sur Facebook. Cet auteur a gentiment indiqué quelques éléments à son sujet dans la rubrique bien connue des utilisateurs de FB « A propos ». On lit parfois « marié » ou « en couple », très rarement « fiancé ». Or, à côté de « fiancé », je tombe sur un nom de famille précédé d’un prénom… d’homme. J’ai sursauté. J’ai cliqué sur ce nom inconnu de moi. Et j’ai pu voir un homme… à barbe noire.
    Conclusion : dans mes « petites cellules grises » (Hercule Poirot), je vais devoir ajouter à l’expression « mariage pour tous », l’expression « fiançailles pour tous ».
    Voilà, c’est fait. Je ne sursauterai plus la prochaine fois.

  90. Robert Marchenoir

    Un malencontreux fait-divers vient à point nommé pour mettre à bas, d’un seul coup, quatre vaches sacrées du politiquement correct.
    Les « féminicides » sont un douloureux problème de l’heure, et les hommes des meurtriers en puissance ? Une femme gendarme vient de tuer son compagnon, gendarme lui aussi. De cinq balles. Tirées avec son arme de service. Alors que la victime était assise devant la télévision.
    Heureusement qu’on peut avoir confiance dans les gendarmes, incarnation de la vertu républicaine, face aux policiers brutaux, corrompus et politisés !
    Heureusement que l’État ne recrute que des fonctionnaires irréprochables, présentant toutes les garanties de moralité et d’équilibre mental, auxquels on peut confier une arme en toute sérénité !
    Heureusement que « les suicides dans la police » sont un autre douloureux problème de l’heure, dû au fait que l’État français n’est pas assez socialiste, n’alloue pas assez de « moyens » à son administration et « méprise » ses employés ! L’ancien compagnon de l’excitée de la gâchette, policier, s’était suicidé il y a quatre ans quand elle lui avait annoncé son intention de le quitter.
    On va commencer à se poser des questions : les forces de l’ordre sont-elles composées d’une moitié de fous furieux (et de folles furieuses) prêts à vider un chargeur dans le buffet de leur conjoint à la moindre contrariété (ou à procéder à des amputations ophtalmiques sauvages sur le terrain), et d’une autre moitié de chochottes prêtes à se faire sauter le caisson à la moindre déception sentimentale ?
    Qu’est-ce que c’est que ce binz ? C’est les recruteurs qui sont nuls, ou c’est le pool de candidats qui sort de Sainte-Anne, désormais ?

  91. @ Patrice Charoulet
    « Je suis toujours marié avec la même femme. Ce fut un mariage d’amour. Et je suis heureux en ménage. J’ai de la chance. »
    Je vais souhaiter en anticipation de la nouvelle année qu’elle demeure inchangée.
    Puisque je suis là, j’en dirai autant pour tous les autres amoureux comblés, déclarés ou non, de ce blog.
    Voyons, les fiançailles pour tous vous ont fait sursauter… Moi, c’est un livre, je ne sais plus lequel, promouvant un gouvernement mondial, sur un présentoir. J’ai pensé que s’il y avait tout pouvoir à l’intérieur d’un Etat, et pas d’autres Etats, un seul pouvoir sur tous les humains, ce serait grave, et sans retour. Car si le gouvernement devenait tyrannique, il ne pourrait pas être renversé.
    Le pouvoir serait plus puissant qu’il n’a jamais été dedans, et il n’y aurait plus de dehors.
    Donc, la tyrannie, sauf improbable abdication des despotes, devrait durer autant que notre espèce.
    Les problèmes sont mondiaux, des gens voudront un gouvernement mondial, et voilà, avec l’oubli du danger et des publicistes allant dans ce sens, qui sait si cela n’arrivera pas ? Il faudrait, pour une fois, anticiper le pire pour l’éviter.
    Contrairement à toutes les configurations passées, il n’y aurait pas de sortie de l’enfer.
    C’est un futur possible, même s’il ne paraît pas le plus probable… Mais en attendant, si certains rêvent d’îles, le bonheur partagé est une sorte d’île invisible.

  92. Mary Preud'homme

    @ Elusen | 29 novembre 2019 à 17:42
    Je lui ai cloué le bec à ce pauvre Elusen avec cette histoire de copiage où il s’avère que c’est lui le plagiaire qui a des troubles de mémoire. En quelque sorte le voleur qui crie au voleur ! Et il se venge et croit faire illusion sur sa véritable personnalité de mytho, manipulateur et faussaire en envoyant des boules puantes !

  93. Dans la même semaine nous avons eu deux « féminicides » dont on n’a pas beaucoup parlé: une femme tuée par sa compagne, et un gendarme tué par sa compagne de 8 balles dans le dos (5 seulement l’avaient atteint).
    Le terme féminicide n’est destiné qu’à victimiser les femmes tuées mais uniquement quand elles le sont par un homme, et surtout à bien ancrer le concept de « violence de genre ». Il s’agit d’obtenir un monopole de la victimisation générateur de pouvoir et de subventions. La preuve, quelle est la revendication de ces féministes ? un milliard d’euros !
    La violence des femmes existe, il y a en France 138 000 hommes battus pour 219 000 femmes battues selon le ministère de l’intérieur (ONDRP), les femmes tuent aussi beaucoup plus d’enfants que les hommes.
    La promotion du terme féminicide est dans la continuité du remplacement de la violence conjugale par la « violence faite aux femmes », un artifice militant.

  94. J’ai eu l’occasion d’évoquer (bien trop succinctement) le problème des violences conjugales (pouvant conduire à des féminicides, mais aussi parfois à des « hominicides », si on me permet ce néologisme), à l’occasion du billet que M. Philippe Bilger avait posté le 29 octobre 2019 (intitulé « La forêt des crimes et délits ordinaires… »).
    Des marches très suivies ont été organisées samedi dernier, le 23 novembre, et il est certainement salutaire que de nombreux citoyens s’y soient joints. Je voudrais toutefois attirer l’attention sur un détail qui m’a choqué, bien que les médias l’aient passé sous silence. Au cours du défilé parisien a retenti, entonné par les manifestantes les plus impliquées dans le collectif, le Chant des marais, dit aussi Chant des déportés. Comme je n’écris (en principe) rien que je ne puisse, autant que possible, prouver, on peut donc se reporter, pour le constater, au journal télévisé de France 3 du 23 novembre 2019 à 19 h 30 (le 19/20, édition nationale, à la 11e minute).
    J’ai trouvé cette mise en perspective du sort des femmes battues et violentées avec le quotidien qui était celui des déporté(e)s avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, dans les conditions que l’on sait, particulièrement osée. Je m’en tiendrai à cet adjectif pour le moins mesuré.

  95. Mary Preud'homme

    @ Carl Roque | 29 novembre 2019 à 22:20
    Bien que vos chiffres soient erronés, personne ne peut nier que les hommes maltraités ou battus sont une réalité de mieux en mieux prise en compte.
    Quant aux homicides dans le couple, la proportion était en 2017 de 7 fois plus de femmes victimes que d’hommes.

  96. anne-marie marson

    « Si toutes les histoires humiliantes qu’elle avait subies et qui ont été racontées sont vraies, je comprends que les juges l’aient acquittée.(…) Et pourtant il est facile de divorcer avant de passer au geste fatal. »
    Rédigé par : Michelle D-LEROY | 28 novembre 2019 à 19:09
    Pour certains couples c’est impossible.
    Il y a tellement de haine chez certains que tout divorce ou séparation serait une démission déshonorante.
    Certains restent ensemble parce qu’ils se haïssent tellement qu’ils doivent se le dire tous les jours, jusqu’au geste final.

  97. @ Mary Preud’homme | 29 novembre 2019 à 21:58
    Oh là là, mon dieu !
    On dirait le Daech ou la Corée du Nord communiquant sur leurs défaites en déclarant être victorieux, la vieille Ri Chun-Hee à la télé.
    ——————————
    @ Carl Roque | 29 novembre 2019 à 22:20
    « …selon le ministère de l’intérieur (ONDRP) »
    Heuuuuu, quoi de neuf docteur ?!
    L’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) ce n’est pas le ministère de l’Intérieur !
    C’est un truc idéologique hyper politisé à l’intérieur d’un autre truc idéologique : Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ) ; c’est Sarkozy qui est derrière la création ainsi que l’ancien chef d’une secte franc-maçonne et conseiller de Sarkozy : Alain Bauer, accessoirement parrain d’un fils de Manuel Valls, sans aucun doctorat il est nommé professeur au CNAM par décret de Sarkozy.
    L’Institut et l’Observatoire n’ont aucune indépendance, placé sous l’autorité du Premier ministre, actuellement dirigé par un militant de feu l’UMP et de Gaylib (gay libéral).
    Ils agissent principalement sur des sondages et non sur des réalités statistiques.

  98. @ duvent
    « Mon bon monsieur, ou ma bonne dame, d’ailleurs… Malade imaginaire ; nova sunt quae dicitis mira sunt quae quitis falsa sunt quae dicitis ! »
    Vous en êtes encore à lutter contre le pélagianisme ?! Il va falloir faire un peu mieux que citer Augustin d’Hippone pour me convaincre que le vrai n’emerge pas du faux ni de la confusion.
    « Ainsi, et pour partir sur le bon pied, vous n’allez pas me proposer d’imaginer ce que vous-même imaginez. Cela ne se peut ! »
    Ben si. Imaginer ce que d’autres imaginent, c’est la base de la communication des idées. Sans cela, pas de réflexion.
    « Puis il faut que je vous dise que je me tamponne mortellement le coquillard du féminisme, que je m’en soucie comme d’une guigne, que ces folles à la messe m’ennuient au plus haut point et que ce qui m’intéresse moi, c’est un autre monde ! »
    Il faudra que vous m’expliquiez quel est cet « autre monde ». Il y a déjà fort à faire avec le monde que nous voyons tous autour de nous.
    « Je décide que vous : vous n’avez aucune appréciation du temps nécessaire et relatif, donc, si le temps long est un temps différent du temps court, merci de me dire en quoi consiste un certain temps ! »
    Les phénomènes s’observent sur une durée pertinente audit phénomène. En l’occurrence, pour les évolutions de moeurs et les évolutions des représentations mentales de ces moeurs, l’ordre de grandeur de la durée d’observation minimale pour en dire quelque chose de pertinent, c’est le siècle. Ou même plusieurs siècles. Et par rapport à cette période sur laquelle se dégagent des tendances, on peut évaluer en quoi le passé récent suit ou ne suit pas la tendance dégagée, et en quoi. C’est un point de méthode assez basique.
    « Enfin, et parce que vos propos brouillons et confus me laissent penser que vous devriez sortir de la catégorie F68.10, pour faire partie de celle des « happy few », je vous invite à en faire la demande auprès du bureau des entrants… Miss Ratched est à votre disposition. »
    Vous confondez les classifications F68.10 et R41.0. Je comprends: tout le monde ne s’y retrouve pas dans ces classifications.
    Mais mettre un trouble factice dans les pattes d’un soignant, c’est quand même un acte assez inqualifiable: C’est une forme claire et nette d’agression envers eux.
    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1981316/pdf/brmedj03234-0075b.pdf
    Vous n’avez aucune pitié pour Nurse Ratched.
    Vilain.

  99. @ Carl Roque
    Soit on garde homicide sans rien changer, soit on prend féminicide, mais il faut aussi un terme pour les hommes, je propose dans ce cas masculicide.
    Soit on est général, soit il faut rentrer dans tous les détails, la position intermédiaire jette certaines victimes dans l’ombre.
    Mais ce n’est pas le plus important, il faut que l’homme aussi soit protégé de son conjoint.
    On privilégie les refuges, je pense que le bourreau devrait plutôt céder son logement, on y viendra, j’espère.
    Sinon, il ne faut pas oublier les homosexuels. Un problème de vocabulaire se pose.
    Comme ils sont du même sexe, faut-il faire référence au sexe ? Ou faudrait-il dire gayicide et lesbicide ?
    On pourrait même prévoir des mots dédiés aux asexuels (panne d’imagination) mais je n’ai jamais entendu dire qu’en couple ils soient bourreaux ou victimes, je suppose que sans impulsion sexuelle, on est assez maître de soi pour n’être soumis ni aux autres ni aux impulsions personnelles.
    Ce peut être parce qu’on n’en parle guère, aussi. Cependant, à un moment, on en parlait, en bien et en mal, et ce point n’a jamais été évoqué. Je pense donc que le cas est très rare, et conseille aux asexuels, s’ils nous lisent, de le rester.
    Avez-vous envie de risquer de devenir bourreau ou victime ? Si vous êtes bourreau, de vous trouver des excuses bidon, si vous êtes victime, de faire comme tout le monde, dire que vous êtes les plus malheureux et rabaisser les autres pour avoir une meilleure situation ? Je sais bien que l’amour est un sentiment très puissant, et qui parfois, pas toujours contrairement à ce qu’on dit, amène à se dépasser.
    Mais devenir sexuel par conformisme, pour être comme tout le monde… Vous avez vu comment est tout le monde ? Bourreaux, victimes et partiaux, tels sont la plupart.
    ————————————————
    @ Aliocha
    « …comme Elusen ou Noblejoué, confondant l’institution et ses dérives avec les histoires que, malgré elle, elle trimballe »
    Je ne confonds pas le message et le messager.
    Le message a migré de l’Eglise à la culture générale, chacun peut lire la Bible sans Eglise, lire des romanciers type Proust sans Eglise.
    A présent que le message s’est disséminé, l’Eglise garderait une utilité si elle avait davantage un rôle de dissémination du mécanisme du bouc émissaire et aime ton prochain que de vecteur d’abus.
    Or à mon avis, l’Eglise, enfin non, toutes les religions, en tout cas monothéistes voire la religion hindouiste et dans une certaine mesure le bouddhisme, font beaucoup plus de mal que de bien.
    Que des gens y restent, c’est leur liberté… La mienne est de pointer les dégâts que les croyants ne cessent de commettre, non parce que noter m’amuserait, mais pour défendre la liberté.
    Seules les limites, il faut poser des limites aux abuseurs, protègent, que ce soit les frontières ou la laïcité ou l’équilibre des pouvoirs.
    Mais en France, on ne comprend pas les limites, on les ôte peu à peu… Il m’est donc facile de dire que si on ne les repose pas au plus vite, tout s’écroulera. Les gens qui ôtent les limites osent dire aux autres d’éviter que tout s’écroule, mais non, qui crée un problème en est responsable et doit l’assumer, qu’il soit capable ou pas, à mon avis d’ailleurs, totalement incapable, ce n’est pas à chaque citoyen d’être la frontière vivante des abus des autres.
    L’Etat monopolise la violence. Il s’est donc déchu du droit d’appeler des citoyens qui n’ont même pas le droit d’avoir une arme, à être des supplétifs de la sûreté. L’Etat, par des lois liberticides, montre qu’il entend être maître du débats, sans parler du fait que pour des questions type frontière, on fait fi de l’avis du peuple. Il est donc déchu du droit d’en appeler les citoyens à intégrer des gens dont il n’a pas voulu, et qui pour certains sont illégaux… Les actes ont des conséquences, et les fautes amènent des déchéances.
    Comme le remarquait F68.10 il serait injuste que quelqu’un comme moi doive contribuer à remédier à des problèmes que la simple imposition de limites résoudrait en grande partie.
    Un choix a été fait en France, laisser faire les abus, se concilier les abuseurs. Bien, par conséquent, je vous annonce que soit, vous qui l’avez fait, devez vous battre seuls victorieusement pour défendre quand même le pays, soit il est perdu… Outre ce dont on a parlé dans de récentes polémiques, je dis aussi que qui a dénoncé notre honteuse Constitution ne serait pas tenu de lutter contre un Président tyrannique.
    Les gens veulent une Constitution pousse-au-crime, les gens attendent des hommes providentiels ? Si un tyran venait par voie légale, eux, et pas moi, auraient l’obligation morale d’essayer de résister, résister, ils ne parlent que de ça, quand il est mille fois plus intelligent de prévenir, mais l’intelligence, on se flatte beaucoup d’en avoir en France… Pour des débats malhonnêtes, oui, pour prévenir les problèmes, jamais.
    Je sais que les croyants sont des irresponsables. Ils passent leur temps à créer des problèmes que les autres doivent résoudre, type décourager la prise de pilule ou encourager tout le monde à avoir des enfants, sans bien sûr assumer la pauvreté qui en découle.
    Ils se bercent d’espoir que leur dieu supposé va les aider quand il est quand même à la source de nos problèmes, nous ayant créés comme nous sommes, il est mal placé de nous reprocher de nous comporter selon notre nature.
    Les croyants ont la fâcheuse manie de défausser la responsabilité de l’auteur d’une situation sur celui qui la subit ou sur le voisin.
    Une attitude imitée même pas de non croyants.
    A coup de fausse culpabilité ou de chantage et autre confusion intellectuelle, ils essaient de faire passer ça.
    Il est temps que les autres récusent leur injustice.
    Et les laisse face aux conséquences de leurs actes.

  100. F68.10 est arrivé sur ce blog depuis un mois tout au plus mais déjà il occupe tout l’espace. Maître de la rhétorique, virtuose de la syntaxe, la plume toujours en mouvement.
    Il tire son espadon ;
    Élégant comme Céladon,
    Agile comme Scaramouche,
    Et la fin de l’envoi, il touche !
    Pour un peu on dirait du Zonzon ! 🙂

  101. @ F68.10 | 30 novembre 2019 à 03:11
    Vous, vous êtes un pur produit du vide…
    Sinon, comment expliquer une imbécillité pareille :
    « Imaginer ce que d’autres imaginent, c’est la base de la communication des idées. Sans cela, pas de réflexion. » ???
    Relisez-vous !
    De mon point de vue, qui vaut le vôtre, si j’imagine ce que d’autres imaginent, eh bien, cela ne va pas pousser très loin la réflexion…
    Je vais vous dire pourquoi afin de vous éviter l’errance d’une pensée claudicante …
    Il est rare lorsque j’imagine ce que d’autres imaginent, que mon imagination obéisse à la leur, vous qui êtes très fort, vous ne souffrez pas d’une imagination libre, elle suit toujours ce que les autres imaginent, parce que vous, vous êtes meilleur que les autres…
    Quant à votre aimable injonction :
    « Il faudra que vous m’expliquiez quel est cet « autre monde ». Il y a déjà fort à faire avec le monde que nous voyons tous autour de nous. »
    Je constate que vos a priori vous aveuglent, et vous concluez hâtivement et sottement, qu’un autre monde est hors de ce monde qui nous entoure. Vous êtes donc un imposteur !
    Vous suivez des mots d’ordre d’une clique, et en cela vous ne dépareillez pas…
    Je dois dire que vous atteignez des sommets dans cette prose indigeste :
    « Les phénomènes s’observent sur une durée pertinente audit phénomène. En l’occurrence, pour les évolutions de moeurs et les évolutions des représentations mentales de ces moeurs, l’ordre de grandeur de la durée d’observation minimale pour en dire quelque chose de pertinent, c’est le siècle. Ou même plusieurs siècles. Et par rapport à cette période sur laquelle se dégagent des tendances, on peut évaluer en quoi le passé récent suit ou ne suit pas la tendance dégagée, et en quoi. C’est un point de méthode assez basique. »
    Sortez donc votre tête de l’endroit où vous l’avez fourrée et regardez autour de vous, ce fameux monde, il va vite, très vite, excessivement vite, alors votre explication matinée de sottise est particulièrement stupide, mais aussi très drôle !
    Surtout lorsque vous avez eu l’idée saugrenue d’ajouter « ou même plusieurs siècles. »
    Cet argument est, comment dire ? Donnez-moi plusieurs siècles… et je vous réponds du tac au tac !

  102. @ Elusen 1h48
    « L’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) ce n’est pas le ministère de l’Intérieur !
    C’est un truc idéologique hyper politisé à l’intérieur d’un autre truc idéologique : Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice »
    C’est un EPA (établissement public administratif) placé auprès du Premier ministre, qui englobe l’ONDRP.
    Vous affirmez que les EPA (il y en a plusieurs centaines en France) sont politisés, avez-vous des preuves de ce que vous avancez ?
    Aucune naturellement !

  103. @ duvent
    « Vous, vous êtes un pur produit du vide… »
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Produit_vide
    Le produit vide, c’est l’unité. On peut construire pas mal de choses, intellectuellement, à partir de cela. Je n’ai rien contre les produits du vide. Ça me plaît bien, même…
    « Sinon, comment expliquer une imbécillité pareille »
    Par le simple fait que ce ne soit pas une imbécillité, non ? Le savoir scientifique se construit inlassablement par réinterprétation par les intellectuels de l’imagination de leurs prédécesseurs. En sciences cognitives, la théorie de l’esprit étudie aussi beaucoup ce point précis: un déficit de cette capacité se retrouve dans les troubles du spectre artistique, et un excès de cette capacité dans les troubles de la personnalité limite.
    J’en parlerai à Nurse Ratched si jamais vous manigancez une rencontre fortuite entre elle et moi.
    « De mon point de vue, qui vaut le vôtre, si j’imagine ce que d’autres imaginent, eh bien, cela ne va pas pousser très loin la réflexion… »
    Alors non, non, et non. Tous les points de vue ne se valent pas. Perdre cette réalité de vue, c’est tomber dans les plus vils travers du relativisme.
    Le reste du commentaire à été liminairement traité plus haut.
    « Il est rare lorsque j’imagine ce que d’autres imaginent, que mon imagination obéisse à la leur, vous qui êtes très fort, vous ne souffrez pas d’une imagination libre, elle suit toujours ce que les autres imaginent, parce que vous, vous êtes meilleur que les autres… »
    Passons sur l’argument ad hominem qui ne vaut pas tripette. Sur le fond, maintenant: imaginer ce que d’autres imaginent ne signifie pas avaliser leur point de vue.
    « Je constate que vos a priori vous aveuglent, et vous concluez hâtivement et sottement, qu’un autre monde est hors de ce monde qui nous entoure. Vous êtes donc un imposteur ! »
    Si je vous posais la question, c’était justement pour éviter de tomber dans des a priori. Il y avait plein de réponses plus ou moins débiles que vous pouviez valablement apporter à ma question. Mars, par exemple.
    Je constate simplement qu’en l’absence de réponse de votre part, je suis contraint de ne dépendre que d’a priori. A vous de voir si vous y tenez ou si vous vous en fichez.
    « Vous suivez des mots d’ordre d’une clique, et en cela vous ne dépareillez pas… »
    N’hésitez pas à me dire à quelle adresse je dois aller réclamer mon or pour mes services. Vous avez l’air mieux informé que moi.
    « Je dois dire que vous atteignez des sommets dans cette prose indigeste »
    Difficile d’être à la fois précis et flamboyant. Je préfère être précis.
    « Sortez donc votre tête de l’endroit où vous l’avez fourrée et regardez autour de vous, ce fameux monde, il va vite, très vite, excessivement vite, alors votre explication matinée de sottise est particulièrement stupide, mais aussi très drôle ! »
    Oui le monde évolue très vite et de plus en plus vite. Mais je vous suggère de cesser d’articuler vos phrases avec vos muscles fessiers et de prendre conscience qu’il est plus facile d’atteindre la fusion nucléaire que de basculer l’intégralité des comportements sexuels et affectifs à l’échelle mondiale dans un nirvana de tolérance. Je maintiens donc mon propos.
    « Surtout lorsque vous avez eu l’idée saugrenue d’ajouter « ou même plusieurs siècles. » »
    J’essayais d’être conciliant avec vous. « Millénaires » à la place de « siècles » était plus proche du fond de ma pensée. Même si cela correspond à l’intégralité de la durée sur laquelle nous avons des données chronologiques pas trop bancales à ce sujet.
    « Cet argument est, comment dire ? Donnez-moi plusieurs siècles… et je vous réponds du tac au tac ! »
    N’importe quoi. Répondre à une question sur la base de données chronologiques, on tente de le faire tous les jours. Un exemple parmi d’autres: le changement climatique.
    Créer des mécanismes sociaux qui corrigent un problème, c’est complexe, et cela prend beaucoup plus de temps. Les ajustements sociaux face à la nouvelle donne démographique sortent l’humanité de la zone de confort dans laquelle elle a fonctionné pendant des millénaires.
    Plus facile de fusionner des protons. Ça on sait à peu près faire.

  104. @ caroff | 30 novembre 2019 à 12:25
    ► Ah bon, tiens donc ?!
    Sous l’autorité du Premier ministre, c’est donc lui qui nomme !
    Et tout le conseil d’administration de l’Institut est proposé par des ministres, président du Sénat et Président de l’Assemblée nationale, aucun concours de recrutement.
    Le directeur d’études de l’ONDRP Christophe Soullez, membre de l’UMP et GayLib, le même individu qui sur un plateau télé a affirmé que la personne poussée dans le fleuve à Nantes, s’était en réalité suicidée. Vous lirez la note N°64.
    La majorité de leurs interventions se basent sur des trucs que l’on appelle à tort sondages.
    « Victimisation » et non victime, sur déclaration de personnes interrogées par l’intermédiaire de deux questionnaires.
    Il suffit qu’une personne noire dise bonjour à Robert Marchenoir pour qu’il réponde aux questionnaires en disant qu’il a été agressé.
    Noblejoué pour lui, il suffit que l’infirmière ou la pharmacienne soit musulmane pour qu’il se déclare victime.
    Les deux questionnaires évaluent un sentiment, un ressentiment, des fantasmes.
    Selon cette note qui n’est pas de victimisation, il y a des hommes victimes de violences conjugales et de mort violente au sein du couple, mais la note les signale comme un point de détail, hiérarchisant en déclarant : la femme première victime ; ce qui traduit déjà une position idéologique et non universitaire ou de recherche.

  105. @ Noblejoué | 30 novembre 2019 à 08:17
    «…soit on prend féminicide, mais il faut aussi un terme pour les hommes, je propose dans ce cas masculicide. »
    Trois notions juridiques dans la Code pénal pour une mort causée par autrui :
    – Homicide – involontaire.
    – Meurtre – volontaire.
    – Assassinat – guet-apens, préméditation, organisation.

  106. @ F68.10 | 30 novembre 2019 à 15:49
    Selon Henry Duméry, 1920 – 2012, professeur de philosophie à l’université de Paris-10-Nanterre :

    • En regard de cette rigueur et de cette efficacité, privilèges des seuls concepts opératoires, la philosophie fait figure de savoir archaïque, de discours intuitif et confus. Elle reste entachée de subjectivité, comme l’attestent la multiplicité et la disparité, l’incompatibilité de ses doctrines, de ses écoles, de ses tendances. Au mieux, elle soulève des problèmes intéressants, mais dont la solution n’est pas mûre. Il lui arrive d’anticiper sur la science, d’aventurer des idées qui reçoivent ensuite un traitement scientifique. Mais le plus patent est qu’une vue de l’esprit, même juste, même accompagnée d’arguments plausibles, ne se change en connaissance objective qu’après avoir subi un traitement scientifique, non avant. À cet égard, la philosophie prépare la science, mais il n’y a science, Jean Piaget l’a maintes fois souligné, que par les ressources de la science, non par les soins de la philosophie. Ne parlons pas de divorce entre elles. La séparation des biens est leur régime ordinaire.
      Il semble cependant que l’instinct monarchique, qui a tant profité aux philosophes, eux-mêmes héritiers des théologiens, soit bien difficile à juguler, à extirper.
  107. @ Elusen | 30 novembre 2019 à 15:52
    Non.
    D’une part, je ne réponds jamais aux questionnaires.
    D’autre part, je rends aux gens ce qu’ils font, ni plus ni moins.
    Et enfin, il est vrai que les immigrés musulmans sont les premiers immigrés à nous rendre le mal pour le bien.
    Dans l’optique du fait que je rends aux gens ce que j’en reçois, je ne risque pas de rendre le bien pour le mal aux ingrats, et préconise donc la fin de l’immigration musulmane, ou si on ne peut trier, de toute immigration.
    Malheureusement, il semble qu’on n’en prenne pas le chemin. Très bien, que ceux qui sont contre se débrouillent avec les conséquences.
    Comme F68.10 au moins, qui va jusqu’à débattre avec des arriérés, et comme si cela ne suffisait pas, des psychiatres rétrogrades, admirable.
    Deux combats à mon avis très difficiles… Ce n’est pas un hasard si lui ne me diabolise pas, quand on fait son devoir, on a moins besoin de se rehausser moralement en s’en prenant à des gens qui ne font rien de pire qu’être prudents.
    Et il voit bien que personne ne devrait agir pour quelque chose qu’il subit, savoir rendre le mal pour le bien, comme on peut le dire autrement. Pas le choix ? Plus on prétend me contraindre ou dire que les événements y poussent, et plus je le refuse.
    Aux responsables d’assumer. S’ils arrivent à s’infuser les délices de l’actualité des pays musulmans et, pour mieux comprendre, leur histoire, plus brillante à une époque, pour mieux comprendre et sans doute car c’est moins déprimant, et parviennent à faire comprendre deux ou trois choses aux poseurs de problèmes tout en nous les expliquant, très bien.
    Les autres n’ont pas à le faire. Il y a les orientalistes incapables. Les orientalistes bénévoles, et les gens qui préfèrent toutes les autres cultures, ce qui fait beaucoup de centres d’intérêt, on en conviendra.
    ———————————————–
    @ Elusen 30 novembre 2019 à 16:38
    Et donc ? Les choses peuvent changer.
    Mais je dis que SI une évolution du vocabulaire se fait, elle doit être équilibrée.
    Pour ne discriminer personne.
    De nouveaux cides, ce n’est pas ce qui manque… Génocide, par exemple, est récent à l’échelle de l’Histoire.
    Cela peut se comprendre vu l’ampleur du danger. Les femmes, elles, ne sont pas à ce point massacrées.
    D’autre part, elles en ont assez des infériorités juridiques et autres qu’elles ont subies ou subissent encore, donc de leur point de vue, il faut mobiliser le vocabulaire.
    Vous n’avez pas le droit de jouer les conservateurs pour ce qui est du vocabulaire, quand vous prenez « raciste » dans un sens aussi nouveau que contestable.
    On est conservateur ou pas… Vous, c’est quand ça vous arrange, comme un tas de gens, d’ailleurs. Mais ceux qui abusent sont comme celui qui crie au loup quand il n’existe pas, vienne le loup, personne ne les croit.
    Inévitable.

  108. @ Elusen 15h52
    « Sous l’autorité du Premier ministre, c’est donc lui qui nomme !
    Et tout le conseil d’administration de l’Institut est proposé par des ministres, président du Sénat et Président de l’Assemblée nationale, aucun concours de recrutement. »
    Ben oui et il en va de tous les CA des établissements publics de France !!
    Vous imaginiez un concours de recrutement pour nommer les membres d’un CA ? vous êtes simplement ignorant des règles administratives: voir décret du 12 juillet 1994 https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000365194

  109. @ Mary Preud’homme
    Mes chiffres ne sont pas erronés, ils varient d’une année à l’autre mais la proportion d’hommes battus est énorme, en France autour de 35 % et au Canada par exemple où la méthode de détermination est différente et moins fondée sur le ressenti on atteint 50 % depuis plusieurs années selon Statistique Canada.
    Il est aisé de comprendre pourquoi les féministes ne citent que les décès, chiffres qui reflètent surtout le rapport de force physique et non pas la violence. Je rappelle que pour les meurtres d’enfants ce sont les femmes qui sont très largement en tête. En violence familiale c’est la mère qui tue dans plus de 50 % des cas et le père autour de 25 % quant à toutes les violences confondues sur les moins de 15 ans c’est à 70 % les femmes qui tuent. Après on peut chipoter sur l’ONDRP qui ne dépend peut-être pas du ministère de l’Intérieur mais qui en utilise les données, mais qui reste à ce jour la seule source à peu près fiable en France… C’est un organisme d’Etat et entre parenthèses il vient d’être supprimé. Cela rendra le problème plus opaque et donnera la part belle aux militantisme benêt.
    ————————————————-
    @ Elusen
    En effet les enquêtes menées en France sont des enquêtes de victimisation, c’est donc du déclaratif. Au Canada la méthode est aussi déclarative mais beaucoup plus précise et tente d’éliminer davantage le ressenti. En France les « petits caractères » indiquent que les hommes déclarent beaucoup moins que les femmes les violences qu’ils subissent et on arrive à 35 % environ, au Canada on est à 50 % depuis plusieurs années.
    Il est en France de bon ton de nier ce que j’écris plus haut sans avoir même lu ces enquêtes.

  110. @ Noblejoué | 30 novembre 2019 à 18:18
    «…il est vrai que les immigrés musulmans…»
    Des preuves, toujours des preuves rien que des preuves, mais elles sont où les vôtres ?!
    De nouveau, vous changez de sujet surtout parce que vous ne maîtrisez rien, cette inconstance intellectuelle est affligeante.
    « Féminicide, masculicide », problème en droit français il y a trois termes juridiques dans le Code pénal :
    – Homicide
    – Meurtre
    – Assassinat
    Même en étant comme un strausskahnien obsédé par les femmes de ménage dans un Sofitel, vous les musulmans, vous n’avez toujours rien résolu.
    ———————————————————————-
    @ caroff | 30 novembre 2019 à 18:46
    « Décret n°94-582 »
    Oui et ?! L’aurais-je nié ?!
    Le type qui comprend tout avec retard, c’est justement ce qui est reproché : le Décret n°94-582.
    Ce n’est donc pas un centre universitaire de recherche, mais une extension du gouvernement, mandatée pour une mission politique, idéologique.
    Aucune indépendance !
    ———————————————————————-
    @ Carl Roque | 30 novembre 2019 à 18:54
    « Cela rendra le problème plus opaque »
    Non !
    Avant que Sarkozy et sa cohorte n’instrumentalisent la statistique publique, qu’ils en fassent de la victimisation – ce qui n’est pas de la science, mais un instrument politique et idéologique – tous les ans un annuaire au format PDF de plus de 300 pages était publié sur le site du ministère de l’Intérieur ; je le sais, je l’utilisais.
    Avec la création de ce truc hyperidéologique, la statistique a mystérieusement disparu !
    Ils ont la mainmise dessus.
    Pour le Canada, les très peu sérieuses enquêtes de victimisation ont lieu tous les 5 ans, la dernière date de 2014, elle ne correspondant pas à la statistique officielle !
    Victimisation, c’est sur déclaration volontaire dans un questionnaire, sans prouver les faits et les gens aiment jouer les victimes, c’est à la mode. Les bourreaux déclareront être victimes dans ce type de questionnaire.
    Pour le reste veuillez donner vos sources.

  111. @ Elusen
    Je dois vous avouer que votre commentaire me remplit d’aise, et je dis cela sans faux-semblant aucun. Vous semblez avoir compris certains des sous-textes de mes commentaires. Félicitations.
    Cela étant, vous-même et votre professeur ont identifié certains des problèmes entre philosophie et science, mais vous semblez aussi refuser d’en tirer toutes les conséquences.
    Oui, la philosophie peut être très problématique dans sa relation à l’objectivité, pour certaines des raisons que vous avez mentionnées. Toutefois, il n’y a pas de réelles frontières hermétiques entre philosophie et science. On pourrait prétendre que la philosophie devient science à partir du moment où l’empirisme rentre en jeu, mais même cela est un piètre critère de démarcation. De surcroît, reste à classer dans la case philosophie ou dans la case science des cas limites, comme la logique. La logique n’est pas à priori empirique, et serait donc de la philosophie, mais a toutefois de solides prétentions à l’objectivité, ce qui serait un contre-exemple à la thèse de votre professeur.
    Il y a aussi, par exemple en physique, une démarcation entre la physique, science, et la métaphysique, a priori philosophie. Il demeure néanmoins que les options métaphysiques sont en soi réfutables, et qu’à mesure que la méthode scientifique et l’instrumentation progressent, elles finissent par passer les tests de réfutabilité empirique. Ou pas. Vous trouverez dans le texte suivant quelques exemples frappants, notamment le sort que la physique a donné aux thèses monadologiques de Leibniz et Boscovich en physique de compression des solides:
    http://www.the-rathouse.com/2010/Metaphysical_Epilogue.pdf
    Ce genre de considérations brouille considérablement les critères de démarcation entre science et philosophie. Mais plus profondément, la science elle-même a besoin de fondations épistémologiques, et donc philosophiques, sous une forme ou sous une autre. Il n’est donc pas possible de prétendre que la science a une prétention à l’objectivité si on nie simultanément que la philosophie ait une prétention à l’objectivité au sujet de la recherche de l’objectivité. Aussi fragile puisse être cette dernière prétention.
    Le serpent se mord trop la queue pour qu’on puisse légitimement se contenter d’une position relativiste en philosophie. Le coeur du problème n’est pas que la philosophie n’arrive pas à la hauteur de ses prétentions, mais plutôt que la philosophie arrive à isoler des fragments de raisonnements valides qui permettent quand même, à l’occasion, de réfuter certaines prétentions de certaines thèses, ou de préciser assez objectivement là ou certaines thèses rentrent objectivement en conflit.
    Ce n’est donc pas un jeu à somme nulle: certaines thèses ne peuvent être que rejetées, et cela représente, même négativement, une augmentation du savoir. Un savoir qui, à défaut d’être aussi fiable qu’on le voudrait, et aussi instrumentalisable politiquement soit-il, reste un savoir de ce qui ne peut pas tenir la route. Et compte tenu des très nombreux domaines que cela touche, ce n’est pas rien.
    Je termine sur votre assertion de la fin, qui me paraît être le point le plus intéressant de votre argumentaire:
    « Il semble cependant que l’instinct monarchique, qui a tant profité aux philosophes, eux-mêmes héritiers des théologiens, soit bien difficile à juguler, à extirper. »
    Tout à fait. La philosophie, socle de la connaissance objective, émerge de facto de notre tradition théologique. Elle en conserve un riche héritage, à débattre, conserver, ou rejeter, mais elle en conserve surtout une tare majeure: ce que vous ou votre professeur qualifie d' »instinct monarchique », qui est effectivement puissant, et qui sous-tend pas mal de dérives, dont certaines du siècle passé.
    Il demeure que ce problème a lui aussi fait l’objet d’un traitement intéressant: ce n’est effectivement pas pour rien que je vous avais mentionné « The Retreat To Commitment » de William Bartley. Ce livre touche en large partie ce problème, et propose un correctif à la racine du mal. (Il est en anglais sur Internet, et je vous assure que cela me chagrine de ne pas être en mesure de vous donner un lien vers une version française.)
    Pour faire simple: ce livre propose de découpler la notion de justification d’une thèse, concept sur lequel repose l’instinct monarchique en question, de la notion de critique d’une thèse, qui permet de s’en affranchir.
    C’est trop long à détailler dans un commentaire, mais sur le fond, c’est le contrôle de la légitimité de la justification par l’établissement d’un ultima ratio fondateur, qui serait au-delà du critiquable puisqu’ultime, qui permet cet autoritarisme de la philosophie. Le relativisme permet de sortir de cet autoritarisme à peu de frais, et c’est compatible avec la liberté de conscience, mais c’est un abandon sérieux de la quête de l’objectivité. Notion significativement différente de la prétention à l’objectivité. Et c’est là que la notion de critique permet de sauver les meubles dans l’équilibrage non-autoritaire entre quête de l’objectivité et prétention à l’objectivité. (Encore faut-il correctement caractériser en quoi consiste la notion de critique…)
    J’espère que cela éclaire certaines des passes d’armes que nous avons eues. Sur ce, je retourne regarder le film Idiocracy que j’ai mis en pause pour vous répondre. Grand moment de culture, je vous le conseille ; entre deux lectures de Mein Kampf et de Das Kapital.

  112. @ Elusen
    « De nouveau, vous changez de sujet surtout parce que vous ne maîtrisez rien, cette inconstance intellectuelle est affligeante. »
    Pas du tout, j’avais dit ce que j’avais à dire. En l’occurrence, mais quand bien même, l’être humain est inconstant, ce n’est pas une machine à répéter des définitions, comme vous le devenez, rôle pénible pour le spectateur et peut-être pour l’acteur.
    Et une idée en amène une autre. Pour le savoir, il faudrait que vous ayez des idées et non un catéchisme.
    Je vous laisse à F 68.10, il a une méthode de débat qui vous est adaptée et l’habitude de ceux qui ne veulent pas voir certaines choses.

  113. « C’est trop long à détailler dans un commentaire, mais sur le fond, c’est le contrôle de la légitimité de la justification par l’établissement d’un ultima ratio fondateur, qui serait au-delà du critiquable puisqu’ultime, qui permet cet autoritarisme de la philosophie » (F68.10)
    …où l’on mesure mieux les sarcasmes de Wil sur la boursouflure de certains…

  114. On nous reparle de Charlie Hebdo. Certains même versent une larme sur eux !
    Nous rappellerons une nouvelle fois cette première page dudit torchon montrant un enfant de choeur s’activant sous la soutane de Benoît XVI !
    Seuls ceux qui ont été abusés dans leur enfance par un Frère trouvent cela drôle:) 🙂 :)…

  115. @ F68.10 | 01 décembre 2019 à 02:43
    Depuis le début du XXe siècle et la découverte de phénomènes quantiques dont la réalité échappe à l’observation et aux sens élémentaires, la philosophie a perdu tout crédit. Ce sont les sciences physiques d’abord et biologiques ensuite qui ont pris le relais dans la recherche de la nature du monde et de l’homme, y compris dans ce qu’il a de plus intime dans ses comportements.
    La philosophie a pris un tel retard sur la science qu’on se demande comment peut-on être encore philosophe patenté à l’heure actuelle.
    Je rappelle que dans l’Antiquité les philosophes étaient aussi des scientifiques, remarque inutile d’ailleurs puisqu’il n’y avait pas de frontières entre les deux disciplines.
    Les frontières n’ont été mises en place qu’au fur et à mesure que les littéraires reculaient devant le savoir scientifique, ils se sont inventés un domaine à eux, une sorte de ghetto de la pensée donc.
    On voit ce que ça a donné, une dérive complète de la vision de l’homme.
    Il ne saurait y avoir de philosophie objective, c’est-à-dire extérieure à l’observateur. Nous savons maintenant qu’il y a un lien entre le phénomène observé et l’observateur.
    Il en résulte qu’aucun domaine relevant de la rationalité ne peut prétendre à l’objectivité, seul l’irrationnel peut le prétendre.
    Ceci dit, sachant que la recherche du sens ne saurait être du domaine de la logique et encore moins du rationnel…
    C’est ainsi qu’il n’y a de vraiment objectif que la poésie, puisqu’elle ne dépend que de l’intériorité du poète.
    Et si vous me demandez qu’est-ce que la poésie ?
    Je répondrai en toute objectivité :
    C’est l’espace bleu,
    Entre les nuages gris.
    Quant aux beaux-arts, peinture et sculpture, ils ont perdu tout droit à la parole, dès qu’ils ont cessé de s’intéresser au Beau qui est le corollaire du Bien, comme chacun sait.
    Bon, le dimanche matin je m’accorde le droit de rêver pendant une grasse matinée bien méritée.

  116. @ duvent
    « Sortez donc votre tête de l’endroit où vous l’avez fourrée et regardez autour de vous, ce fameux monde, il va vite, très vite, excessivement vite, alors votre explication matinée de sottise est particulièrement stupide, mais aussi très drôle !
    Surtout lorsque vous avez eu l’idée saugrenue d’ajouter « ou même plusieurs siècles ».
    « Cet argument est, comment dire ? Donnez-moi plusieurs siècles… et je vous réponds du tac au tac ! »
    Occupé à réunir les tomes de La Roue rouge, je n’ai pu m’empêcher de relever ces quelques lignes dignes de « Sugar » Ray Leonard.
    Je ne m’aventurerai pas sur le terrain de la littérature ou de la philosophie, je révisai souvent le bac dans un grand quotidien français de sport.
    Je vois ici toute la vitesse d’exécution avec une grande souplesse de jambes, vous auriez fait un partenaire redoutable pour ce sportif de très grand talent… Bon, c’est un peu violent, mais les mots le sont aussi parfois.

  117. Mary Preud'homme

    @ Carl Roque | 30 novembre 2019 à 18:54
    Contrairement à vos allégations mensongères, ce ne sont pas les féministes qui sont à l’origine des chiffres d’homicides en 2017 dans le cadre du couple, mais le ministère de l’Intérieur. Ce même ministère auquel vous aviez prêté faussement vos propres chiffres dans un post sur ce même fil comme vous l’avait d’ailleurs fait remarquer un contributeur.
    Quant aux infanticides, ils commencent avec les avortements (sans raison médicale) par confort et égoïsme et pratiqués à la chaîne.

  118. @ F68.10 | 01 décembre 2019 à 02:43
    « C’est trop long à détailler dans un commentaire, mais sur le fond, c’est le contrôle de la légitimité de la justification par l’établissement d’un ultima ratio fondateur, qui serait au-delà du critiquable puisqu’ultime, qui permet cet autoritarisme de la philosophie. Le relativisme permet de sortir de cet autoritarisme à peu de frais, et c’est compatible avec la liberté de conscience, mais c’est un abandon sérieux de la quête de l’objectivité. Notion significativement différente de la prétention à l’objectivité. Et c’est là que la notion de critique permet de sauver les meubles dans l’équilibrage non-autoritaire entre quête de l’objectivité et prétention à l’objectivité. (Encore faut-il correctement caractériser en quoi consiste la notion de critique…) »
    « Créer des mécanismes sociaux qui corrigent un problème, c’est complexe, et cela prend beaucoup plus de temps. Les ajustements sociaux face à la nouvelle donne démographique sortent l’humanité de la zone de confort dans laquelle elle a fonctionné pendant des millénaires. »
    Fichtre ! Je me suis permis de recopier, nous nous sommes regardés avec mon cheval, au fond nous sommes bien incultes à vous lire. Tout ça est bien loin de nos préoccupations.
    J’ai tenté aussi une explication avec ma leste coiffeuse aux ciseaux bien affûtés, et puis fine avec ça, elle m’a pourtant conseillé de me concentrer plutôt sur les dernières aventures de nos dirigeants locaux, et les prélèvements d’eau pour produire de la neige artificielle.
    « c’est le contrôle de la légitimité de la justification par l’établissement d’un ultima ratio fondateur, qui serait au-delà du critiquable puisqu’ultime, qui permet… »
    Pfff… Bigre ! j’en ai le cerveau tout chamboulé, nous avons essayé, j’en ai reparlé à mon cheval, mis toute notre bonne volonté… en vain… Le Deuxième noeud nous paraît plus à notre portée, « mais où va-t-il chercher tout cela ? », bon, il est vrai que notre note de philo au bac fut catastrophique, pourtant mon cheval est intelligent je vous le certifie.

  119. @ Noblejoué | 01 décembre 2019 à 06:51
    Et encore à changer de sujet ! À tirer dans tous les sens !
    Les « féminicides », vous les liez à « immigré musulman », où sont vos preuves, c’est pourtant simple ?!
    « féminicide et masculicide » dites-vous, pour remplacer homicide ; problème, il y a trois notions dans le Code pénal :
    – homicide – donner la mort involontairement.
    – meurtre – donner la mort volontairement.
    – assassinat – qui implique le guet-apens, la préméditation, d’y avoir réfléchi à l’avance, d’avoir organisé.
    De plus, il faut que vos maux-mots passent la possible lecture du Conseil constitutionnel censé vérifier la conformité à la Constitution française, dont deux mot s’y trouvent :
    – indivisible.
    – égalité.
    « féminicide » divise.
    « féminicide » organise une hiérarchisation, donc une rupture de l’égalité.
    ————————————————————-
    @ F68.10 | 01 décembre 2019 à 02:43
    Oh comme c’est dommage, c’est justement dans la définition de la science que le professeur ès philosophie Henry Duméry, université de Paris-10-Nanterre donne cela :

    • […] la philosophie fait figure de savoir archaïque, de discours intuitif et confus. Elle reste entachée de subjectivité, […] ne se change en connaissance objective qu’après avoir subi un traitement scientifique, non avant.

    Il poursuivit même sa définition de la science en parlant de vous, de votre point Godwin et votre interdiction des dictionnaires et encyclopédies pour définir les concepts et les mots :

    • De nos jours, il engendre ou occasionne divers abus, le logicisme, le structuralisme, l’épistémologisme et ce qu’on a affublé de noms monstrueux : le « lingualisme », le « panglottisme » (manie de tout expliquer par référence au langage analysé comme système).
      Il va sans dire que ces outrances ne remettent pas en cause le bien-fondé des notions de langue, de langage, de structure, pas plus qu’elles ne discréditent la logique ou l’épistémologie ; les exagérations et déformations sont le fait, non des véritables praticiens de la science, mais de ceux qui mêlent à la science un philosophisme impénitent.

    Comme dirait l’Honorable Honoraire, je suis odieux ; je sais !
    Jean Ladrière, 1921 – 2007, spécialistes des sciences, professeur à l’Institut supérieur de philosophie de l’Université de Louvain :

    • En première approximation, on pourrait dire que la science est un mode de connaissance critique. Le qualificatif « critique » doit être entendu ici en un double sens : il indique, d’une part, que la science exerce un contrôle vigilant sur ses propres démarches et met en œuvre des critères précis de validation, d’autre part, qu’elle élabore des méthodes qui lui permettent d’étendre de façon systématique le champ de son savoir. La démarche scientifique est à la fois réflexive et prospective. Il est essentiel de remarquer que les principes organisateurs de la science ne lui sont pas fournis par une instance extérieure ; l’élaboration des critères de validité et des méthodes de recherche fait partie intrinsèquement du développement du savoir scientifique lui-même.
      La science, au cours de son histoire, s’est rendue parfaitement autonome à l’égard de la philosophie.
  120. @ Tipaza
    « Depuis le début du XXe siècle et la découverte de phénomènes quantiques dont la réalité échappe à l’observation et aux sens élémentaires, la philosophie a perdu tout crédit. »
    Depuis le début de la démarche scientifique, la science n’a de sens que dans la mesure où des phénomènes échappent à « l’observation et aux sens élémentaires ». La géométrie grecque et en particulier le programme platonicien furent la première manifestation tangible que je connaisse d’une réalité qui dépasse l’observation et les sens. Il n’y a là rien de nouveau.
    Ce qui est nouveau avec la physique quantique fut que pour la première fois, c’est le réalisme même qui fut mis sous pression. L’interprétation orthodoxe, dite de Copenhague, a adopté un point de vue sceptique sur le réalisme, ou même le rejette. Mais il serait faux de dire que les jeux sont faits pour le réalisme: l’interprétation de De Broglie-Bohm, peu utilisée pour des raisons techniques (notamment les travaux de Feynman qui établissent sur des bases solides l’électrodynamique quantique, bases compatibles avec la relativité) n’est pas pour autant hors-jeu. A partir de 23:38 et en particulier à 30:00:
    https://m.youtube.com/watch?v=-RCfrdpN0FE
    Plus pédagogique sur la question, mais en anglais:
    https://m.youtube.com/watch?v=RlXdsyctD50
    Ces questions sont à l’heure actuelle du domaine de la métaphysique de par la paucité des données susceptibles de trancher entre les deux interprétations. Et la philosophie des sciences et l’épistémologie ont clairement leur mot à dire dans le débat. Justement pour permettre de franchir le Rubicon et basculer ces questions dans le domaine de la physique proprement dite.
    « Ce sont les sciences physiques d’abord et biologiques ensuite qui ont pris le relais dans la recherche de la nature du monde et de l’homme, y compris dans ce qu’il a de plus intime dans ses comportements. »
    Vous passez sous silence les sciences sociales, enjeu contemporain majeur. Et la médecine, par exemple, est tout autant une science sociale qu’une science biologique. Ou l’économie, qui est aussi une science sociale. Il y a d’autres sciences sociales plus « molles », mais les enjeux d’épistémologie, de méthode scientifique, et aussi de sciences politiques, sont massifs. La philosophie est loin d’être morte et délégitimée dans sa quête de l’objectivité.
    Vous semblez aussi faire une opposition entre littéraires et scientifiques. C’est très franchouillard. Le reste du monde ne se sent pas tributaires de pinailleries de lycéens passant le baccalauréat, et le classicisme spécialisé qui a cours en France est de plus en plus en impédance avec l’évolution des savoirs au niveau mondial. Cette guerre de tranchée française se matérialise dans l’opposition entre philosophie « analytique » et philosophie « continentale », et cette guerre est en cours, comme en témoignent les coups de menton de Claudine Tiercelin, professeur au collège de France. Pour peu, on dirait du Manuel Valls tout craché… Et les aigreurs que son élection a suscitées me réjouissent profondément.
    https://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20110608.OBS4766/l-inconnue-du-college-de-france.amp
    Quant à votre irrationalisme revendiqué et votre sacralisation néoplatonicienne et antirationaliste de l’esthétique, on traitera cela une autre fois, si vous le voulez bien. (J’aime bien causer sur Proclus, Jamblique, Pseudo-Denys l’Aréopagite mais cela devra attendre un peu.)
    Et j’espère que vous avez passé un bon dimanche.

  121. @ F68.10 | 01 décembre 2019 à 18:55
    Houla ! Je suis tombé sur un savant doublé d’un érudit, c’est parfait j’aime bien.
    Vous êtes nouveau, donc vous n’avez pas remarqué qu’il m’arrive de caricaturer mes positions pour m’amuser un peu.
    Caricaturer ne veut pas dire que je triche, j’exagère simplement ma position, parce que la caricature va à l’essentiel, si on ne veut pas faire long.
    Déjà votre connaissance de De Broglie et David Bohm m’impressionne, elle est assez rare sauf chez les spécialistes.
    Pour le reste, je place la médecine dans le camp de la biologie, vous voyez je schématise comme d’hab.
    Les sciences sociales, toujours dans le cadre de la caricature, ne sont pas des sciences, elles aident à la connaissance de la société, et du comportement de l’homme en société, mais l’homme est plus qu’un animal social, toujours pour caricaturer.
    Un regret dans votre réponse, le mot « franchouillard », stupide, élitiste et inutilement méprisant.
    Vous exprimez votre savoir en bon français, donc vous partagez, peut-être à l’insu de votre plein gré, l’inconscient collectif français, du moins dans ce qu’il a de meilleur, je ne veux pas vous vexer.
    Pour ma part je prends tout, le bon et le moins bon, et parfois le pire quand je rejette certaines supercheries dites d’art moderne, c’est vous dire si je franchouille.
    Les sciences sociales me disent que j’appartiens à ce peuple.
    Quand même, il y a peu de philosophes qui appuient leurs réflexions sur les dernières découvertes de la science.
    En général c’est plutôt l’inverse.
    Les scientifiques, au hasard Costa de Beauregard ou Bernard d’Espagnat, font le chemin inverse qui va de la science vers la philosophie.
    Bon, et j’en resterai là, pour aujourd’hui.

  122. @ F68.10 | 01 décembre 2019 à 18:55
    Ben dites donc. Impressionnant !
    C’est beau comme du Raphaël Enthoven, dit avec l’assurance tranquille d’un Eric Zemmour et le petit côté « je me la pète » de Michel Onfray. 🙂

  123. @ Mary Preud’homme
    « Contrairement à vos allégations mensongères, ce ne sont pas les féministes qui sont à l’origine des chiffres d’homicides en 2017 dans le cadre du couple, mais le ministère de l’Intérieur. Ce même ministère auquel vous aviez prêté faussement vos propres chiffres dans un post sur ce même fil comme vous l’avait d’ailleurs fait remarquer un contributeur. »
    Je ne comprends absolument pas vos remarques. Il y a les chiffres d’homicides pour 2019 annoncés par les féministes d’une part et les résultats des enquêtes de victimisation de l’autre.
    Les féministes annoncent 137 décès en 2019 selon une compilation de la presse, alors que l’AFP n’en compte que 115 (de mémoire) et encore on y met allègrement des cas d’euthanasie.
    Pour les violences, il ne s’agit pas de décès mais d’enquêtes de victimisation françaises et canadiennes. Vous pouvez vous renseigner avant de parler d’allégations mensongères. Vous allez très vite en besogne madame trop convaincue de tout savoir sur ce sujet sans l’avoir étudié.
    « Quant aux infanticides, ils commencent avec les avortements (sans raison médicale) par confort et égoïsme et pratiqués à la chaîne. »
    Les infanticides hors avortement (qui ne sont pas reconnus comme tels), sont très majoritairement le fait des femmes sur les enfants de moins de 15 ans (environ 70 % des cas), là aussi quelques recherches simples permettent de le constater. Il semble même que les chiffres soient très sous-estimés chez les nourrissons, pour lesquels on ne suit guère les morts subites…

  124. Mary Preud'homme

    @ carl roque | 02 décembre 2019 à 00:08
    (dernier paragraphe)
    Malheureusement oui, les infanticides sont perpétrés en majorité par des femmes… Bien que la victime ne soit pas forcément leur propre enfant…
    Mais pourquoi changer de sujet ?

  125. @ Entonnoir
    @ Giuseppe
    Quand j’aurais fini de dancer la bachata avec ska Maria Pastora, je redescendrai de mon plan astral avec un langage plus simple.
    https://m.youtube.com/watch?v=esuf8o03t6M
    ——————————————-
    @ Achille
    Un peu vexé que vous me compariez à ces trois oiseaux de malheur. Je trouve qu’il manque à tous les trois la brutalité froide d’un Bismarck pour que je les tienne en estime.
    ————————————————
    @ Elusen
    Vous manquez décidément de nuance. Veuillez proposez des liens vers les propos que vous citez pour que mes critiques envers ces personnes évitent de déformer leurs positions.
    « Oh comme c’est dommage, c’est justement dans la définition de la science que le professeur ès philosophie Henry Duméry, université de Paris-10-Nanterre donne cela »
    Jusqu’ici, je n’ai pas vu de définition de la science dans ces propos. Essentiellement une démarcation entre philosophie et science que j’ai déjà avalisée. Cela étant, il y a toute une série de gradations dans la démarcation entre philosophie et science.
    « […] la philosophie fait figure de savoir archaïque, de discours intuitif et confus. Elle reste entachée de subjectivité […] ne se change en connaissance objective qu’après avoir subi un traitement scientifique, non avant. »
    Que la philosophie soit entachée d’un lourd passé historique conduisant au pilpoul, c’est acquis. Qu’elle soit entachée de subjectivité, c’est acquis. Cela ne contredit en rien le fait qu’elle fasse de gros efforts vers l’objectivité, et que si on fait un peu attention et qu’on ne lit pas n’importe qui, elle y arrive quand même pas si mal que cela. La notion de progrès ne lui est pas étrangère, et le progrès y est réel.
    « Intuitif » et « confus » ? Seulement si vous lisez de la bouse en barre…
    Qu’il y ait un mouvement ou les thèmes basculent de la philosophie vers la science, c’est acquis. C’est d’ailleurs un des éléments qui attestent de la validité du concept de progrès en philosophie.
    « Il poursuivit même sa définition de la science en parlant de vous, de votre point Godwin et votre interdiction des dictionnaires et encyclopédies pour définir les concepts et les mots »
    Je n’ai pas eu la même appréciation que vous de la citation que vous avez fournie.
    « De nos jours, il engendre ou occasionne divers abus, le logicisme, le structuralisme, l’épistémologisme et ce qu’on a affublé de noms monstrueux : le « lingualisme », le « panglottisme » (manie de tout expliquer par référence au langage analysé comme système). »
    Il y a toujours des abus. Il demeure que tous les points évoqués y ont leur place. Vous pouvez même rajouter le postmodernisme à votre liste. Quand à l’epistémologisme, je veux bien qu’il y ait des abus, encore faut-il me montrer lesquels. Mais si votre professeur rejette l’épistémologie en bloc, soyons clair: il faut le renvoyer de son poste dans les plus brefs délais.
    « Il va sans dire que ces outrances ne remettent pas en cause le bien-fondé des notions de langue, de langage, de structure, pas plus qu’elles ne discréditent la logique ou l’épistémologie »
    Ouf ! Il peut conserver son poste !
    « Les exagérations et déformations sont le fait, non des véritables praticiens de la science, mais de ceux qui mêlent à la science un philosophisme impénitent. »
    Moui. J’en vois et j’en connais. Je vois aussi des abus inqualifiables de scientifiques qui refusent toute critique extérieure. Parfois un vrai corporatisme.
    Le problème des philosophes sérieux est souvent qu’ils n’ont accès qu’indirectement à la science en pratique. La faute en incombe pas mal aussi aux scientifiques qui ne peuvent pas supporter un regard extérieur sur leur tambouille interne. Il est donc vrai que pas mal de travaux, comme ceux de Thomas Kuhn, s’appuient donc sur des archives.
    C’est toute la différence entre une autopsie et un suivi médical régulier. On préfère se contenter d’autopsies. Deux ou trois réflexes à changer…
    « Comme dirait l’Honorable Honoraire, je suis odieux ; je sais ! »
    Je ne sais pas qui est l’Honorable Honoraire. Pour que je commence à vous considérer comme odieux, il faudrait par exemple que vous pratiquiez sur moi des chirurgies sans mon accord. Là, je commencerais à me fâcher un peu sérieusement.
    « En première approximation, on pourrait dire que la science est un mode de connaissance critique. Le qualificatif « critique » doit être entendu ici en un double sens : il indique, d’une part, que la science exerce un contrôle vigilant sur ses propres démarches et met en œuvre des critères précis de validation, d’autre part, qu’elle élabore des méthodes qui lui permettent d’étendre de façon systématique le champ de son savoir. La démarche scientifique est à la fois réflexive et prospective. »
    Exact. On peut pinailler, mais: exact. On parle ici plus de la pratique de l’activité de recherche que de la science en soi, soit dit en passant, ce qui a son importance si on adopte une approche kuhnienne de la science. Et le passage cité doit aussi s’analyser à travers des critères popperiens. Car rien de ce qui précède ne permet de rejeter l’astrologie ou la psychanalyse hors de la science, ce qui est quand même un peu gênant…
    Le noeud du problème est que la notion de critique est ici insuffisamment caractérisée.
    « Il est essentiel de remarquer que les principes organisateurs de la science ne lui sont pas fournis par une instance extérieure ; l’élaboration des critères de validité et des méthodes de recherche fait partie intrinsèquement du développement du savoir scientifique lui-même. »
    Oui et non. Ce travail d’élaboration des critères de validité se fait essentiellement en interne. Tout le monde en convient. Il demeure qu’à de multiples occasions, lesdits critères de validité s’avèrent insuffisants. Par exemple en cas de révolution scientifique kuhnienne. Ou lorsqu’on s’aperçoit qu’une branche du savoir fait cavalier seul, comme la psychanalyse ou certains sociologues actuels. Dans ces moments, l’unité de la méthode scientifique est mise en péril, et un regard extérieur est nécessaire. C’est entre autre le rôle de la philosophie des sciences.
    Il demeure que le problème est plus profond encore et nécessite l’épistémologie pour cadrer les notions mêmes de réalité, de vérité, ou pour calibrer le cahier des charges que l’on donne à une discipline scientifique naissante. La création d’un nouveau domaine de recherche scientifique peut aussi s’accompagner de considérations philosophiques non triviales de méthode ou d’instrumentation. Quoi qu’on pense de Hayek, par exemple, il est difficile de contester que son travail de fondation de la discipline économique contemporaine relève de la philosophie.
    « La science, au cours de son histoire, s’est rendue parfaitement autonome à l’égard de la philosophie. »
    Au détail près que la philosophie est au coeur même de la science: quand un scientifique innove, consciemment ou pas, au niveau de la méthode scientifique, il fait de la philosophie à la mode de Monsieur Jourdain. Le reste du temps, il fait parfois des expériences, et le plus clair de son temps, beaucoup de philosophie appliquée.
    Je crois que vous confondez la philosophie et la théologie. La théologie n’est qu’un des domaines de la philosophie, et ce, seulement quand le théologien est à peu près sérieux.

  126. @ carl roque | 02 décembre 2019 à 00:08
    Ce qui a été mis en exergue au Canada, il n’est point quesiton de minimiser quoi que ce soit, c’est que bon nombre de plaintes pour violences conjugales déposées par des femmes sont fausses, ce sont des techniques procédurales pour les divorces ou de vengeance.
    C’est pour cela qu’il faut toujours regarder les faits constatés par la Police et la Gendarmerie avec précaution et non comme des faits clairement établis, car il y a des enquêtes de police, des investigations judiciaires et des condamnations qui corrigent ces statistiques.
    Des faits constatés – plaintes – en 2017, seront corrigés sur au moins 5 ans s’il y a une procédure judiciaire, condamnation, appel, Cour de cassation.
    Si lors d’un homicide conjugal en 2017 une personne affirme avoir agi en état de légitime défense, un procès, deux ans plus tard, peut établir que c’est faux.
    En France, il est très difficile, voire impossible dans certains cas, de trouver le taux de dénonciation calomnieuse (de fausses plaintes), de faux témoignage, en matière de violence conjugale et de viol, déjà parce que les Parquets, quand il est avéré qu’il y a un faux en matière de violence conjugale, n’entament aucune poursuite contre une femme qui en est à l’origine, ils étouffent les affaires, même quand la victime de la dénonciation a déposé une plainte en ce sens ; et par la suite, les politiques publiques refusent ce type de statistique.
    Pour le reste où sont vos sources ?

  127. Chemins de traverse

    D’après une source fiable : toutes les plaintes pour violences faites aux femmes ou hommes datant de plus de dix ans ont été destroyées dans les services de police et/ou de gendarmerie…

  128. Je ne vois pas pourquoi on s’étonne que les femmes fassent plus d’infanticides que les hommes, elles s’occupent davantage des enfants donc en ont plus l’occasion. Un jour, on annonçait comme une grande nouvelle un sondage disant que ceux qui parlaient le plus mentaient le plus.
    Sauf dans les cas où on interdit certaines enquêtes, il est bien évident qu’on trouvera des chiffres pour montrer à quel point certaines réalités sont justes. Sinon, on ne le dit sans chiffres, le grand crime de nos jours, ou avec des chiffres d’institutions pas forcément bien vues, puisque celles acceptant de le faire.
    Et s’interdisant de dire que l’eau est humide, nous finirons noyés.
    Pour la question de l’avortement, il y aura bientôt une solution.
    https://www.sciencesetavenir.fr/sante/grossesse/des-chercheurs-creent-un-uterus-artificiel-pour-grands-prematures_112450
    Ce n’est pas prévu contre l’avortement, mais l’utérus artificiel serait parfait, il n’y aurait plus d’avortement ni de femmes obligées de garder en elles ce dont elles ne veulent pas.
    Avant, les gens choisissaient leur camp, s’identifiant à l’un ou à l’autre dans une situation où le développement de chacun l’un allait contre celui de l’autre.
    Certains se disaient qu’ils auraient pu être avortés, et se sentaient solidaires du fœtus, d’autres se disaient qu’ils n’auraient jamais voulu garder en soi ce qu’ils refusaient.
    Non seulement l’utérus artificiel peut préserver l’intérêt de la mère et de l’enfant, mais aussi réconcilier une société divisée.
    Je compte que chacun encourage la recherche et cette application de la recherche pour les utérus artificiels.
    A une époque dénigrant la science, je dirais qu’elle permet souvent un accouchement où on n’a plus à choisir entre sacrifier la mère ou l’enfant, comme c’était d’une autre façon entre avorter ou condamner une femme à garder en soi ce dont elle ne veut pas.
    Il me semble que si on avait pu transférer la grossesse à une autre femme voire aux hommes, il y aurait moins de condamnations de l’avortement. Tant qu’on est sûr de ne jamais être requis comme on le fait des autres, on est exigeant, sinon, beaucoup moins. Enfin, si on n’est pas trop bête, tout cela sera bientôt à l’échelle de l’histoire du monde, du passé. La science permet aussi de concilier l’Homme et le monde. Si je laissais ça pour une devinette ? Non. Cela veut simplement dire que l’être humain est en général sexuel et que la plupart des sexuels sont hétérosexuels. Et où défoncer des portes ouvertes nous mènera-t-il ?
    A ceci : les sexuels ont besoin de faire l’amour, mais le paient d’un prix important. Il leur faut assumer les enfants. Enfin ! La femme est bien obligée de les assumer un certain temps dans son ventre, voire de ne pas avorter, voire de les élever sous le titre infamant de fille-mère si elle est seule.
    Ou l’homme est là, et lui fera payer sa présence de soumission, voire de jetons de présence comme j’appellerais cela les coups, dont encore on peut trouver des commentaires les justifiant.
    L’homme et la femme, s’ils assument tous deux les enfants, voient leur niveau de vie baisser. Je ne parle pas que d’argent, je parle de temps, mais les deux sont liés. Tout cela peut évidement avoir quelques avantages, comme le travail des enfants, mais on ne peut pas dire que ce soit à l’avantage des enfants.
    On peut aussi présenter les exploits scolaires puis sociaux de ses enfants, mais en fait, s’il y a des gagnants, par définition, il y a des perdants, des enfants qui ne rendent pas leurs parents fiers, et donc qui savent n’être jamais qu’un investissement sans retour.
    On parle beaucoup d’amour ou de spiritualité, de tout le monde doit avoir des enfants. Mais qui a défendu la mère célibataire de cinq enfants ? Encore une preuve que la défaite est orpheline, que trop de positions, on ne les défend pas jusqu’au bout, abandonnant les naïfs au milieu de gué. Quand on parle, on est dans l’abstrait, quand on agit, dans le concret, à savoir, est-ce que je risque de déranger mon confort ?
    Si on est juste, on pense au concret des gens au lieu de les condamner au jeu de rôle de suivre des paroles dont on n’assurera pas le service après-vente. On traite l’autre comme soi. Je ne dirai pas qu’on aime le prochain comme soi-même, cela irait plus loin, mais du moins, il n’est pas un objet de confort moral.
    Je sais, on dira que le femme tu aurais dû fermer ton clapet est seule… Donc une femme ne peut pas se séparer d’un homme (et je suppose d’une femme) si elle a des enfants.
    Donc, une femme n’est pas seulement asservie à son ventre, si on suit certains, à son conjoint, si elle est pauvre.
    Donc la liberté est pour toujours incompatible avec le fait d’avoir des enfants, parce que la retrouver une fois l’éducation des enfants faite, en général… Autant le dire pour décourager, il le faut, sinon des gens sont pris au piège. Je dirais les femmes, mais aussi leur conjoint.
    Si c’est ce monde qu’on veut, le je reste avec l’autre pour la sécurité de l’enfant et tant qu’à faire la mienne, il y a des conséquences.
    Une femme doit choisir un homme riche. Un homme n’est pas un grigri, assurant en soi la survie et le reste comme les études de l’enfant. Il faut un homme riche – ou une femme.
    Tout est subordonné à cela, le riche peut la tromper. A mon avis, « tromper » ne veut rien dire, je prends la façon de voir habituelle… Mais que le riche s’appauvrisse, il doit être abandonné pour un riche plus durable comme on le dit du développement qui devrait l’être.
    Dans ce monde, de même que le riche est un investissement sécurité, on est un investissement je ne sais quoi pour le riche, et on doit s’y plier, femme battue, mari dont on connaît des crimes ? Rien ne compte, on reste attaché au char de sa fortune. On a évidemment le risque d’être jeté dès qu’on commence à vieillir.
    Des comportements qu’on reproche à certaines femmes, d’un autre côté, le manque de soutien unanime dans le cas de la femme seule de cinq enfants pour la femme dans ce blog, on voit bien qu’on les encourage d’un autre côté.
    Il serait plus décent de décourager d’avoir des enfants quand on est pauvre. Oui mais non ! Il y a le réflexe espoir, et l’idée démographique, il faut être nombreux.
    Chaque fois qu’on viole les règles de sécurité les plus élémentaires, on en appelle à l’espoir, que dire ? Que l’espoir est un mal puisque l’espoir faisant fi de la prudence déclenche le malheur, cela en plus d’inciter à le supporter. Disons qu’entre l’espoir qui fait chuter, et l’espoir qui empêche de fuir dans la mort, seule solution de ceux qui n’en ont pas, l’espoir est un mal qui aurait dû ne pas être scénarisé seulement dans le mythe de Pandore, mais dans d’innombrable, quand on voit ce qu’il donne dans la réalité.
    Mais non, car on veut que certains aient des comportements dommageables. Comment inciter à les accomplir sans faire croire qu’il en sortira quelque chose de bien même si on ne voit rien venir ? Parce qu’il n’y a rien à venir.
    Rien, rien que du malheur. Eh bien, on dit que dérobé à nos yeux par l’horizon, il y aurait un futur merveilleux, si ce n’est ici, aux cieux, par celui qui a créé ce monde où nous nous traînons dans la poussière. Et plus le monde est insupportable, plus cette drogue, l’espoir, sera consommée à haute dose, drogue valorisée autant que les autres sont diabolisées, mais si on dit que la drogue se paie cher, ce qui est vrai, on ne peut pas prétendre que l’espoir n’ait pas non plus un prix exorbitant.
    La vérité est qu’on se moque des conséquences, ce que les gens veulent, c’est que les autres produisent, que ce soit des biens ou des enfants, et pour cela, la drogue n’est pas idéale… Mais du sort des parents ou des enfants, de leur avenir, il n’en est pas question.

  129. @ Achille | 01 décembre 2019 à 21:59
    Je l’ai pris avec humour, votre côté parfois pince-sans-rire ; je complète aussi votre analyse quelque peu ironique – me semble-t-il -, qui pourrait être celle aussi du ventre d’une baudruche, beaucoup de sons et que de l’air à l’intérieur.
    Mon voisin me souffle – puisque ce commentateur nous a mis en lévitation philosophique, du moins tous les deux -, la saine parole de Confucius :
    « Lorsque l’on se cogne la tête contre un pot et que cela sonne creux, ça n’est pas forcément le pot qui est vide. »
    En fait les trois que vous citez sont quand même plus abordables. J’ai lu « Sagesse » dernièrement, moi et mon cheval avons compris les sujets évoqués, y compris ma souple coiffeuse avec qui, l’espace d’une coupe, nous en avons tiré quelques réflexions, certes qui n’en feront pas un livre, mais qui ont occupé agréablement le temps passé en sa compagnie.

  130. @ Giuseppe
    Elusen n’a pas encore répondu. Je suis donc entre-temps à vous. Quel est le point qui actuellement vous semble le plus capilotracté ?
    Je peux répondre aux points que vous avez soulevés un à un, mais il me semble plus constructif de vous demander ce qui vous chiffonne le plus.
    A moins que vous ne préfériez vous contenter de rire, auquel cas je ne voudrais pas vous priver de votre plaisir.
    Ma note de philo au bac fut assez catastrophique: 4 sur 20. Je ne me suis intéressé à ces thèmes qu’après que j’en ai eu compris l’importance éminemment concrète.
    ————————————————
    @ carl roque
    Vous mentionnez la difficulté à obtenir des données fiables sur les morts subites. Auriez-vous plus de lumières à nous fournir sur la cause du manque de fiabilité de ces données ? Je m’intéresse beaucoup à ce sujet:
    http://www.ln.edu.hk/philoso/staff/sesardic/SIDS.pdf
    @Giuseppe, si vous lisez le lien ci-dessus, vous comprendrez que les passes d’armes au sujet de la philosophie de la science ont des enjeux… sérieux.

  131. @ F68.10 | 02 décembre 2019 à 01:58
    « Un peu vexé que vous me compariez à ces trois oiseaux de malheur. Je trouve qu’il manque à tous les trois la brutalité froide d’un Bismarck pour que je les tienne en estime. »
    Manque de brutalité dites-vous ?
    Concernant Raphaël Enthoven , je vous invite à réécouter le speech qu’il a donné à la Convention de la droite organisée par Marion Maréchal, on ne peut pas dire qu’il ait fait dans la nuance, ce qui lui a valu d’être hué par un auditoire entièrement dévoué à la cause du RN.
    Concernant Eric Zemmour, vous devriez regarder l’émission Face à l’info sur la chaîne CNews, à partir de 19H30 pour apprécier la façon dont il traite les invités qui ont accepté de se confronter avec lui. Ce n’est pas du fleuret moucheté.
    Quant à Michel Onfray, il cumule les polémiques sur les plateaux TV, n’hésitant pas à aller jusqu’à l’insulte envers ceux qui n’ont pas l’heur de lui plaire (en clair ceux qui se permettent de le critiquer). J’aimais lire ce philosophe, mais depuis quelque temps il tire sur tout ce qui bouge. Difficile de faire plus brutal que ses répliques sans nuances.
    —————————————————-
    @ Giuseppe | 02 décembre 2019 à 10:05
    J’aime encore bien les commentaires un peu sophistiqués, même si souvent je ne comprends pas toujours tout, par manque de culture philosophique (que j’essaie de combler tant bien que mal.)
    Concernant Michel Onfray, j’ai lu quelques bouquins de lui qui sont bien en place dans ma bibliothèque. Il me déçoit maintenant par ses polémiques inutilement agressives qui le desservent.
    Concernant son dernier livre « Sagesse », il me semble intéressant par son approche qui consiste en un retour aux sources des textes romains, particulièrement bien documenté.
    Finalement je crois que je vais l’acheter, même si son approche est quelque peu partisane. Je ferai le tri entre le bon grain et l’ivraie.

  132. @ Achille et Giuseppe au sujet de F68.10
    Bon Dieu, mais c’est bien sûr ! C’est évident !
    Je m’en veux de ne pas y avoir pensé avant.
    C’est la phrase adressée par F68.10 à Giuseppe, « Je peux répondre aux points que vous avez soulevés un à un », qui m’a fait réagir.
    Je me suis dit, « il est barjot », et il l’est, mais la vérité c’est qu’il nous fait un syndrome de Münchhausen, qui est catalogué F68.1 dans la classification des troubles mentaux et du comportement ! Ou alors il simule !
    Il veut qu’on s’intéresse à lui.
    Objectivement, pour reprendre un de ses mots favoris, il l’est, intéressant, au début, parce que très vite on finit par rigoler, tout en s’intéressant à lui. Et c’est au fond ce qu’il cherche.
    Il y a du Macron chez lui, il s’affiche et souhaite débattre, sur n’importe quel sujet, surtout la philo versus la science.
    Et comme pour Macron, on se demande s’il délire ou s’il se moque de nous, les deux propositions ne s’excluant pas.
    Sa culture est-elle vraie ou par ouï-dire ?
    Allez, je ressors mes vieux livres de David Bohm, puisqu’il l’a cité, prétendant le connaître, et je vais poser quelques questions:
    @ F68.10
    Dans son livre « La danse de l’Esprit », page 126 aux Éditions Seveyrat, David Bohm dit :
    « Plutôt que de nous demander quel est le sens de l’univers, nous devrions dire… »
    Vous avez quatre heures pour compléter cette phrase et donner votre avis sur le développement que Bohm donne à la suite de la phrase.
    Dans son livre cosigné avec F.D. Peat, « La conscience et l’univers », page 205 aux Éditions du Rocher, Bohm nous parle de l’intelligence créative.
    Résumez-nous en 500 caractères, pas plus, ce qu’il dit !
    Surtout ne me demandez pas d’en faire autant, il y a longtemps que je ne m’intéresse qu’à la poésie ou à la politique qui est une forme dégénérée de la poésie surréaliste.

  133. @ F68.10 | 02 décembre 2019 à 13:19
    Je m’arrêterai ici, je ne débattrai pas je perdrais mon temps, imaginez cette réflexion à ma (votre) boulangère (celle qui suit, entre autres), alors que la pensée épurée est universelle.
    N’y voyez pas sarcasme, Wil est bien meilleur que moi dans ce domaine, comme le souligne Entonnoir:
    « Ce n’est donc pas un jeu à somme nulle: certaines thèses ne peuvent être que rejetées, et cela représente, même négativement, une augmentation du savoir. Un savoir qui, à défaut d’être aussi fiable qu’on le voudrait, et aussi instrumentalisable politiquement soit-il, reste un savoir de ce qui ne peut pas tenir la route. Et compte tenu des très nombreux domaines que cela touche, ce n’est pas rien. »
    Ce n’est qu’un exemple, et je ne ressens rien, nada, le creux et l’ensemble vide, c’est ainsi.
    N’y voyez pas moquerie, ni malice – un peu peut-être – ni facilité en vous rappelant que « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement – Et les mots pour le dire arrivent aisément ».
    J’aime François de Malherbe, Bach aussi, ils m’ont fait aimer les sciences, j’ai même compris la définition de la poutre continue sur appuis élastiques infiniment rapprochés… Mais ce que vous énoncez… Edmond Rostand et la tirade éternelle de Flambard, tout ça est limpide pour les gens autour de moi, simplement expliqué, c’est toujours simple à comprendre, à « entender » comme disait mon grand-père.
    Bon, je n’irai pas plus loin, non pas que je refuse le débat mais parce qu’il ne m’apporterait rien, et je n’ai plus de temps à perdre.
    Je commente si j’ai envie de commenter, ici quelques très très belles plumes y compris celle de notre hôte (au style et rythme si particuliers) dont mon voisin et ma subtile coiffeuse se régalent et moi aussi.

  134. @ Achille | 02 décembre 2019 à 14:22
    MO est un auteur prolixe, dans « Sagesse » je serais de l’avis du Palmipède, le dernier tiers du livre me paraît plus affûté que le restant.
    Mais ceci n’est qu’une vision très subjective.
    Il faut lui reconnaître le carton systématique qu’il fait en librairie, certains lui reprochent sa présence goulue des médias, lui s’en défend.
    Je ne crois pas que son chiffre de vente soit lié exclusivement à sa visibilité ; il suscite un engouement et des points de vue sans aucun doute rassurants dans le fond, par opposition aux impostures répétées et futiles d’un BHL courtisan d’une pensée et d’une classe politique qui elle se rassure de ses postures médiocres.

  135. @ Mary Preud’homme
    Je ne change pas de sujet, on nous dit que les femmes sont des victimes très particulières et en fait tout repose sur l’affirmation et la répétition en boucle qu’il y a une violence de genre exclusive des hommes sur les femmes et on se fonde sur le nombre de décès lors de violences familiales. Je dis que ce raisonnement est faux. La violence des femmes apparaît clairement dans les statistiques certes imparfaites sur la violence n’ayant pas entraîné la mort, et où l’on voit que la proportion d’hommes victimes est bien plus élevée que celle des hommes tués.
    Pour moi cela reflète plus de la différence de force physique que de la violence « de genre ». Et on voit exactement le contraire vis-à-vis des enfants, ce sont les femmes qui sont massivement les meurtrières d’enfants de moins de 15 ans, et là aussi on peut penser que le rapport de force physique intervient. On constate aussi que les petits garçons sont plus nombreux à être tués. Il y a des éléments très sérieux qui montrent que les femmes ne sont pas par naissance des victimes spécifiques et systématiques et les hommes des bourreaux violents.
    Quant à ceux qui veulent à chaque chiffre et affirmation que je fournisse des sources, je réponds que je ne suis pas ici pour soutenir une thèse, et j’aimerais que l’on demande leurs sources aux féministes qui nous pondent des slogans et des théories radicales et les publient partout, jusque dans notre gouvernement, comme vérité d’évangile. Pour s’informer il suffit de faire quelques recherches en écartant les sites féministes qui sont outrageusement juges et parties, et en se tournant vers des organismes gouvernementaux ou du moins sérieux, mais surtout il faut lire l’ensemble de l’étude ainsi que les remarques en petits caractères, comme les contrats de votre banquier ou assureur, et non pas les trois lignes de conclusion très politiquement correctes à la fin.

  136. @ Tipaza
    Je suis navré mais je suis dans l’incapacité de répondre sérieusement à votre commentaire: je subis une crise de fou rire à chaque fois que je le lis ou que je tente de vous citer ! Et je n’ai pas encore trouvé de médicament contre le fou rire…
    Mais sur le fond, ma situation est plus complexe que ce que vous décrivez. Tout ce que je peux vous dire pour l’instant, c’est:
    https://m.youtube.com/watch?v=3w5cwBrvtf4
    ————————————————
    @ Giuseppe
    Restons-en là alors. Mais oui, mes propos s’adressent à Elusen, qui a une structure de pensée assez particulière. Pas à votre boulangère. Si je veux brancher votre boulangère sur de l’épistémologie, c’est une autre méthode ; et c’est très facile: il suffit de l’amener sur le terrain de son dernier dépistage du cancer du sein…
    Les gens adooorent parler de leurs petits bobos et de leurs ennuis de santé. Surtout avec moi. J’ai un don pour cela… Et franchement, ils ne devraient pas exposer leurs faiblesses les plus intimes au premier venu ; mais ils le font quand même.
    ————————————————
    @ carl roque
    Vous avez entièrement raison de ne pas succomber à ce chantage du renversement de la charge de la preuve. Mais en ce qui me concerne, ce n’était pas mon propos. Mon lien donnait les références vers toute une série de papiers et de documents rendant compte des données sur les morts subites et discutant les problèmes de classification des décès autour de la problématique des morts subites. Ces données ont eu des conséquences judiciaires lourdes en Grande-Bretagne.
    En France, quand je m’étais renseigné il y a quelques années de cela, j’ai eu le plus grand mal à trouver un corpus de données comparables. Ma question était plutôt: pensez-vous que les données françaises soient moins accessibles ? Moins exploitées ? Ou pas ?

  137. Mary Preud'homme

    @ carl roque | 02 décembre 2019 à 17:40
    Les femmes infanticides sont généralement seules, immatures, de condition modeste et peu éduquées, rejetées par leur famille ; ajouté à cela les dénis de grossesse et les avortements à répétition etc.
    Et parfois elles tuent par « amour », avouent certaines particulièrement dérangées, afin d’éviter à leur progéniture de revivre ce qu’elles ont vécu elles-mêmes : maltraitance, viol, abandon etc. Meurtres qui ont lieu pour près de 50 % avant la première année de l’enfant.
    Ce qui n’excuse en rien ces crimes odieux et révoltants, mais donne une autre approche que la vôtre de l’infanticide commis par la mère.
    Sachant qu’il y a aussi des infanticides qui ne sont pas le fait d’un parent.
    Quant aux statistiques, il me semble que vous avez considérablement exagéré en parlant d’infanticides « massivement » commis par des femmes.

  138. @ Mary Preud’homme
    « Et parfois elles tuent par « amour », avouent certaines particulièrement dérangées, afin d’éviter à leur progéniture de revivre ce qu’elles ont vécu elles-mêmes : maltraitance, viol, abandon etc. Meurtres qui ont lieu pour près de 50 % avant la première année de l’enfant. »
    Moi, je veux bien entendre beaucoup de choses. Mais je préfère lire: je trouve cela plus « objectif », objectivement.
    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1719021/pdf/v085p00454.pdf

  139. @ F68.10 | 02 décembre 2019 à 01:58
    « Veuillez proposez des liens vers les propos que vous citez …»
    Comme c’est triste, ce n’est pas Wikipédia et il panique. Certains ne jurent que par la Bible, le Coran, Dieu, l’alcool : « en vérité je vous le dis »
    Vous m’avez tout de même interdit de citer les sources sur un autre fil, celui de « Adèle Haenel : enfin un peu de justice… »
    Comment disiez-vous déjà, vous vous compariez à un certain Adolf en disant que vous étiez fièrement comme lui hypermnésique : Argumentum ad dictionarium.
    Un grand merci au professeur ès philosophie Henry Duméry, université de Paris-10-Nanterre pour sa participation :

    • L’ORGANISATION du savoir a cessé depuis longtemps d’être monarchique. Aux siècles de foi et d’autorité, la théologie était la reine des sciences. La philosophie était sa servante
      […]
      les exagérations et déformations sont le fait, non des véritables praticiens de la science, mais de ceux qui mêlent à la science un philosophisme impénitent.

    ————————————————————-
    @ carl roque | 02 décembre 2019 à 17:40
    ▬ « je réponds que je ne suis pas ici pour soutenir une thèse »
    Ben si tout de même, c’est ce que vous faites !
    Le minimum, c’est que vous donniez votre source statistique.
    ▬ « et j’aimerais que l’on demande leurs sources aux féministes »
    Vous rendez-vous compte du paradoxe dans la même phrase ?
    Vous ne seriez pas là pour soutenir une thèse, mais les autres si !
    ▬ « et on se fonde sur le nombre de décès lors de violences familiales »
    La Gouvernance par les nombres, Alain Soupiot docteur ès droit, élu au collège de France.
    – Membre correspondant de la British Academy
    – Membre honoraire de l’Institut Universitaire de France
    Son constat consiste à indiquer que l’on fait plus grand cas du nombre que du concept ; ici, les féministes luttent contre 137 mortes et non contre l’homicide, le meurtre ou l’assassinat, presque comme si elles étaient à vouloir négocier le chiffre :
    « allez, vas-y je te le fais à 83 ?! Est-ce que l’on a un accord ?! »
    Pour les 83 personnes qui vont mourir de manière violente, cela ne change pas grand-chose ; nous finissons par répondre aux chiffres par des chiffres nous faisant piéger ; mais il n’en reste pas moins que je souhaite avoir accès à votre source, c’est tout simple le partage des richesses ; jouez pas les bourgeois : « c’est à MOIIIIIIIIII !!! »

  140. @ Carl Roque
    Les femmes sont des victimes spécifiques car pouvant toujours craindre de ne pas être reconnues puisque leurs droits ne l’ont été que tardivement. Même ceux de victime. Ainsi, le viol était souvent ignoré, et le viol entre époux, inconcevable autrefois.
    De plus, elles sont souvent une variable d’ajustement social. En cas de changement, leurs droits sont questionnés voire abolis.
    Mais elles sont aussi des bourreaux spécifiques. Elles peuvent être violentes, souvent la force leur manque pour tuer l’homme. On peut dire la technique aussi, il est pourtant évident qu’on doit compenser la faiblesse par une arme ou tout autre moyen.
    Il y a une certaine incompréhension que les faibles physiquement peuvent nuire, eux aussi. Femmes, handicapés… Certains débattent de philosophes ? Hobbes a eu le mérite de dire que tous les humains étaient égaux en ceci que chacun pouvait tuer son prochain.
    Vous voyez, même Sans Talent devrait en être capable… Ce qui rappelle que lui aussi est digne, malgré son manque de talent et la diabolisation qu’il subit, et bien sûr, ne pardonne pas.
    Car je ne suis pas hypocrite, et je n’échange, ne prostitue pas mes droits contre la popularité, ou plutôt l’espoir d’une dignité.
    Un Sans Talent pourrait-il être digne ?
    Plus digne qu’un Talentueux, peut-être… C’est certainement inconcevable.
    Pour ce qui concerne la violence féminine, sur le blog, on voit que les femmes sont aussi violentes que les hommes.
    C’est d’ailleurs à la suite d’une diabolisation d’une femme lui imputant une attaque inexistante, et en prime le fait de ne pas avoir de talent, que Noblejoué décida de s’appeler Sans Talent.
    Poussant le raisonnement à son terme, je dirais avec Hobbes que la femme est l’égale de l’homme car aussi violente que lui.
    Mais je rirais de dire qu’elle soit l’avenir de l’Homme. Si elle pouvait conquérir définitivement ses droits, ce serait déjà bien… Hélas, trop de femmes, au lieu de vouloir la liberté et l’égalité, gâchent la vie des autres, de même d’ailleurs que d’autres victimes moins soucieuses de s’élever que de rabattre leurs contemporains à leur niveau.
    On ne le voit d’ailleurs jamais mieux que dans la concurrence des victimes ! Si j’étais un bourreau, entre autre torture, je montrerais ce phénomène à mon cheptel tendant à croire qu’avec la contestation, les choses s’arrangeront pour lui. Ce n’est pas demain la veille !
    Si les hommes ne font pas pleurer dans les chaumières quand ils sont victimes, c’est par manque d’images et de morts.
    Si on trouve un mort pour une cause politique ou non, tout le monde, par peur de sa mort personnelle réagit.
    Mais comme je le dis, des millions de gens sont chassés de leurs terres pour créer des réserves naturelles.
    Faute d’images de ces expulsion, faute de cadavres aussi, je peux parler des réfugiés de la conservation, personne n’en a rien à faire.
    Peu importe que les droits des indigènes soient abominablement lésés ! On me traite faussement de raciste pour vouloir notre protection, et tout le monde se moque de gens dont des droits réels sont abolis, et qui, de plus tombent, comme on aurait pu s’en douter, dans toutes les déchéances, après cela.
    Sans Talent n’a peut-être pas de talent, mais il en faudrait beaucoup pour faire sans images.
    Voir quelques Masais hors contexte ne sont pas des images dignes de ce nom !
    Sans Talent n’a pas de talent, c’est entendu… Mais il en faudrait beaucoup, sans images et contre une force montante : les écologistes, que tout le monde prend pour des petits saints, mais qui ne sont pour moi, que de petits bourreaux.
    Comme les femmes, ils n’ont guère la force de tuer… Pour l’instant, j’attends de voir la suite.
    Je n’ai pas de talent, mais personne ne m’a encore ôté ma curiosité, comme c’est étrange.
    Et pourtant, des hommes et des femmes castrateurs, il y en a, des mégères qui ne méritent pas d’être apprivoisées des deux genres, aussi !
    Comment se fait-il que j’ai encore de l’inspiration malgré les outrages ? C’est un mystère, mais elle doit être mauvaise, il y a une histoire sur Odin et les mauvais poètes, mais si je la dis, je mets ma main au feu qu’on va me diaboliser.
    Je l’ai bien été pour dire que les gens s’entre-crachent dessus. Le plus souvent par les mots, aurais-je dû préciser. Comme ici, par la force des choses. Mon interlocuteur a dit que je le visais. J’ai répondu que non, mais n’aurais jamais d’excuse. N’est-ce pas une violence ?
    Féminine. Il y a des gens qui pensent que leur talent, et peut-être leur sexe, il faudrait creuser, leur donne tous les droits.
    Lamentable, non ? Personne ne doit se laisser frapper, personne ne doit se laisser insulter.
    Ni laisser ceci se perdre dans les sables.
    Je suis Sans Talent. Et donc, sans ami. De toutes façons, les amis, on les perd dès qu’on n’est pas d’accord avec eux.
    Les femmes font rêver les hommes qui croient y voir de la douceur. Les hommes font rêver les femmes qui croient y voir de la force.
    Tout cela n’est qu’illusion.
    Chacun doit se défendre contre tous, Hobbes a raison. Dirait-il que l’Etat protège aujourd’hui ?
    Il n’a pu connaître le totalitarisme.
    En tant que Sans Talent, je ne me permets pas de décider à la place des autres, et notamment des morts !
    Mais des Talentueux le feraient sans doute, et pas dans le cadre des fictions. Si chacun avait une image qui le représente sur le blog, je prendrais un mollard. N’est-ce pas ce que j’en ai reçu, et qui s’accorde au nom que j’ai dû adopter sous l’outrage ?
    Par une femme. La femme n’est pas pire que l’homme, elle n’est pas meilleure. Pourquoi diantre devrait-elle l’être pour avoir des droits égaux ? On n’a pas à se faire pardonner sa faiblesse physique.
    Ni moi mon manque de talent.
    En fait, j’ai décidé depuis toujours de ne jamais rien pardonner, et ce nom est entre autre, une vengeance.
    Que font ceux qui pardonnent ? Ils s’accusent eux-mêmes, ainsi la femme battue se demandant en quoi elle est coupable, l’homme battu peut en faire autant, je ne suis pas sexiste.
    Ils attendent que Dieu les venge, pourtant, paraît-il tout-puissant et créateur, n’est-il pas le seul véritable coupable, s’il existe ? On peut dire que l’on appelle un criminel contre un auteur d’incivilité, pour donner une vague idée de l’ordre de grandeur.
    Que font d’autres ceux qui pardonnent ? Ils se vengent sur un innocent. Si Gaëtan est rétrogradé, il peut battre Tatiania. Si Claudine est parcellée au magasin, elle peut maudire les hommes et dire à Boris qu’il n’est pas viril. Joie des couples…
    La guerre des sexes n’a pas de sens. Chacun essaie de nuire aux autres, et chacun veut l’impunité, pour soi et ses favoris, que ce soit Polanski ou les femmes calomniant leur compagnon lors des divorces.
    Il ne faut rien accepter de personne, ce qui nous renvoie aux trois mousquetaires :
    « Ensuite il y avait chez d’Artagnan ce fond inébranlable de résolution qu’avaient déposé dans son cœur les conseils de son père, conseils dont la substance était — ne rien souffrir de personne que du roi, du cardinal et de M. de Tréville. Il vola donc plutôt qu’il ne marcha vers le couvent des Carmes Déchaussés, ou plutôt Deschaux, comme on disait à cette époque, sorte de bâtiment sans fenêtres, bordé de prés arides, succursale du Pré-aux-Clercs, et qui servait d’ordinaire aux rencontres des gens qui n’avaient pas de temps à perdre. »

  141. @ F68.10 | 02 décembre 2019 à 22:33
    « Mais sur le fond, ma situation est plus complexe que ce que vous décrivez. »
    J’ai l’impression que nous assistons à un canular, bien ficelé, comme ceux que décrit Jules Romains dans « Les Copains ».
    Hypothèse, êtes-vous un petit groupe d’internes dans un hôpital, à qui il arrive de s’ennuyer, bien que le service des urgences soit saturé ?

  142. @ F68.10 | 02 décembre 2019 à 22:33
    @ Tipaza | 03 décembre 2019 à 08:24
    C’est ça ! Concentrez-vous sur la pensée aussi du jeune petit bétonnier… Vous savez je suis issu d’un milieu où l’on reniflait assez vite celui qui « sentait la peinture »… La lévitation nous a bien fait rire, allez, bonne route !
    Sacré rigolo !

  143. @ Sans Talent | 03 décembre 2019 à 06:10
    Vous me ferez la grâce de concéder que j’ai toujours pensé que vous aviez du talent. Il faut le chercher, mais on le trouve.
    Vous dites que les femmes sont aussi violentes que les hommes. Ce n’est pas en accord avec les statistiques criminelles et leur représentation dans la population carcérale. Alors bien sûr on met en avant la violence psychologique, celle qui ne se voit pas, et qui ne se punit pas, mais qui pousse les hommes au désespoir. C’est trop facile. Il faut se référer à des données objectives.
    Maintenant si vous qualifiez de violente une personne qui conteste vos talents, vous pouvez dire que les femmes sont aussi violentes que les hommes, car oui, elles ont autant d’esprit critique qu’eux, ou aussi peu, comme on voudra.
    Certains diront que les femmes sont punies moins lourdement que les hommes par la justice. C’est faux, dans l’histoire, les tribunaux ont toujours eu la main lourde avec les femmes, les avorteuses, les avortées, les sorcières etc. Même avec les enfants, on trouve normal qu’un garçon soit turbulent et se fasse remarquer ; on tolère moins ces traits de caractère chez une fille et on la culpabilise davantage pour les mêmes bêtises.
    Ce n’est pas par vertu que les femmes exercent moins de violences sur leurs semblables que les hommes, c’est à cause de leurs hormones, mais ce n’est pas une raison pour leur en attribuer autant.

  144. @ Sans Talent | 03 décembre 2019 à 06:10
    Ouin, c’est moi qui ai le plus souffert :
    – les juifs
    – les noirs
    – les maghrébins
    – les musulmans
    – les femmes
    – les jaunes on ne sait pas trop…
    Les hommes blancs sont racistes, antisémites, pédophiles, tueurs en série, sexistes, génocidaires, tuons-les tous pour régler tous les problèmes de l’Humanité.
    Y a-t-il un quelconque talent dans le révisionnisme ?
    Auriez-vous l’extrême obligeance de nous dire quels sont les droits des pauvres ?
    Tant aujourd’hui que dans l’histoire de l’humanité ?
    Les femmes ne sont pas plus et pas moins victimes que les pauvres, celles qui sont riches, et font partie des élites, ont toujours largement eu plus de droits que les autres.
    Nous pourrions parler du droit de vote, les pauvres ne l’ont eu que tardivement, les régimes censitaires (sur la fortune) vous auront échappé.
    Les riches ont toujours eu le droit de vie ou de mort sur les pauvres, y compris les femmes pétées de thune.
    Tous les droits des pauvres reculent partout dans les pays occidentaux, en quoi les droits excluraient actuellement ceux des femmes ?
    Quelque 63 % des magistrats sont des femmes, d’ici 10 à 15 ans, cela sera 80 %, la parité-là n’a pas l’air de vous gêner.
    Donc qu’est-ce que Adèle Haenel ou les femmes auraient à craindre ?!
    Est-ce bien un rapport homme/femme le problème ou l’idée d’être le Peuple élu de son Dieu pour les élites ?
    D’être mandaté par son Dieu pour civiliser l’Humanité, un délire messianique.

  145. @ Lucile
    « Alors bien sûr on met en avant la violence psychologique, celle qui ne se voit pas, et qui ne se punit pas, mais qui pousse les hommes au désespoir. C’est trop facile. Il faut se référer à des données objectives. »
    Ce ne serait pas complètement une mauvaise idée que de se référer à des données objectives à ce sujet. A 10:24.
    https://m.youtube.com/watch?v=jXUS0MRcFWM
    « En même temps », des données objectives, ça se contextualise (et c’est le rôle de la « philosophie » d’arriver à expliquer comment faire cela, n’en déplaise à Elusen…). Et contextualiser, c’est aussi reconnaître que la violence, c’est sur une gaussienne, et que se focaliser sur les valeurs extrémales, ce n’est pas, pour des raisons méthodologiques, exactement représentatif.
    Surtout à l’heure actuelle où on nous bassine avec les micro-agressions tout en minimisant (si, si, si) les situations de meurtres de nains sous prétexte d’amour, comme le fait Mary Preud’homme. (Oui, je caricature, mais la question qui me taraude, c’est l’impossibilité que je ressens à quantifier correctement l’étendue de ma caricature.)
    Quant à votre évaluation des différences de traitement judiciaire, Lucile, je la valide dans les grandes lignes. Mais il ne faut pas simplifier non plus: le passé n’est pas exactement le présent, et l’existence d’abus dans un sens ne signifie pas l’absence d’abus dans l’autre.
    J’ai du mal à croire que les traitements judiciaires étaient uniquement biaisés à l’encontre des femmes. Dans les cas de meurtre passionnel, on trouvait des gammes d’excuses qu’on a cessé de tolérer un temps, et qu’on voit revenir par la fenêtre avec le concept de légitime défense différée. Ce n’est pas rien non plus.
    Bref, évitons de ne pas contextualiser quand cela nous arrange, et évitons aussi la « cueillette de cerises ».
    Les données objectives brutes ne sont pas un substitut au traitement rationnel et contextuel desdites données (message subliminal à Elusen).
    ———————————————–
    @ Elusen
    J’ai promis à Dame Bilger que je ne répondrai pas à vos relances sur ce billet. Mais comme vous semblez y tenir, et que vous n’avez pas eu votre dose de fessées pour le mois, je vais continuer à vous massacrer sur le billet d’Adèle Haenel. Si Dame Bilger y consent. Je vous y donne rendez-vous.

  146. @ Lucile
    Je ne conteste pas que les femmes aient été en général plus punies que les hommes. Mais qu’elles soient moins violentes.
    Je ne conteste pas vos statistiques, ni celles de Carl Roque… Je veux dire que les humains sont violents dès qu’ils le peuvent. La femme est découragée d’être violente, et elle est moins forte que l’homme.
    Mais il me paraît normal qu’elle s’en prenne à encore plus faible qu’elle : l’enfant.
    Elle a en plus une bonne excuse. Enfin, avait surtout… On la condamne à l’enfant. On l’interdit de presque tout sauf de porter les enfants et de s’en occuper.
    Oui, les hommes ont, comment dire ? Leurs vapeurs, peut-être… Mais on peut être froidement violent, manipulateur.
    Il est plus facile de violer pour un homme que pour une femme. Mais une femme peut faire un enfant dans le dos à un homme.
    J’ai dû mal m’exprimer… La femme, j’en mets ma main au feu, est aussi nocive que l’homme, mais elle a en a moins l’occasion.
    Pardon pour la comparaison, mais un esclave est moins violent qu’un maître, tout ce qui est asservi est moins violent. Mais vienne le moment où il est le plus fort et il se déchaîne.
    Je conteste qu’on fasse de la femme une femelle, mais aussi un ange. Tout humain est un nuisible potentiel.
    Et tous les faibles doivent avoir peur des manières, pour le moins cavalières, des forts, hommes face aux femmes, riches face aux pauvres, et autres. Et tous les forts doivent craindre que les faibles les frappent dans le dos.
    Et que dites-vous de quelqu’un avec qui j’ai une conversation normale, que j’encourage, puis qui m’accuse de dire ce que je n’ai pas dit. Puis incapable de nier ce que j’ai pu dire accuse mon manque de talent.
    Il ne s’agit pas d’une critique littéraire, dans ce contexte. Mais d’une diabolisation augmentée d’un rejet de la forme pour ne pas juger au fond. Et je signale en passant que l’accusation portée contre moi l’était par d’autre par l’accusatrice.
    Dites-moi si, quand j’encourage quelqu’un, recevoir des accusations et voir ma prose traînée dans la boue est correct ? Bien sûr, j’ai répondu, pure vérité, à la déloyale qu’elle reproduisait sur moi ce que d’autres lui infligeaient, et si vous avez bien lu.
    Mais je refuse de rendre le bien pour le mal de ceux qui me rendent le mal pour le bien.
    D’une source si impure, je n’accepte, évidemment, nulle critique.
    Si par contre, vous me donniez, ou quiconque, des idées pour développer mon talent* je n’aurais rien contre.
    Mais voyez-vous, je crains, sur le blog, de renoncer à une spontanéité, entre l’oral et l’écrit, que je trouve très adaptée à ce média.
    Cependant, d’un autre côté, il pourrait m’être utile de m’y plier pour toute autre chose.
    D’autre part, je vous sais gré de me soutenir, et ce serait une manière de vous exprimer ma gratitude.
    Pour tout autre chose que le blog, je songeais à une époque à demander conseil à la déloyale, entre autre sur le style.
    Je peux vous le dire, y ayant totalement renoncé pour bien des raisons. Sa déchéance. Avoir trouvé quelqu’un qui me prodigue des conseils pour bien des choses, qui éclaire ma vie comme le soleil, si trop de gens s’amassant autour d’elle m’en dérobent la clarté. Le fait de m’apercevoir qu’il y a d’autres gens brillants sur ce blog, mais que voulez-vous ? J’adore lire une pensée en train de se déployer autant que je déteste le radotage. Autant dire que certains usages de René Girard me consternent. Quand je l’ai découvert, j’ai eu une seconde révélation après celle de la souffrance et de la mort. Notre corps existait si peu ? Eh bien, nos désirs aussi, réplique de ceux des autres, et réplique violente s’écoulant en mare sanglante.
    Ce n’était pas une guimauve masquant tout le reste, et une ligne du parti : accablant, on croirait que la vie est un détail du désir quand c’est le désir qui fait partie de la vie.
    Quelles autres choses me permettent de ne pas renoncer, pensant que les problèmes sont trop complexes pour tous et singulièrement pour moi ? Le fait que si ce n’est moi, d’autres feront ce qui doit l’être.
    C’était mon moment foi en l’être humain : crédible ! Et contradictoirement, que les personnes que j’estime croient que je viendrais à bout de ce qui doit l’être si je ne renonce pas, mais les difficultés sont écrasantes à l’image du néant dévorant le cœur d’angoisses.
    Je pensais que tout le monde venait en récréation, ici. Je n’imaginais pas qu’on doive donner des devoirs à corriger, et même pas à nos hôtes, mais aux autres.
    Et non certes en critiques positives, mais en échange de fiel. Porter un masque m’engage non à m’attaquer aux autres mais à dire la vérité, qu’on ne dit pas à visage découvert. Les dieux ne descendent pas directement chez les humains, mais par leurs avatars. Les gens non masqués ne disent pas la vérité aux autres, ils ne se l’avouent pas non plus, ils jouent leur rôle.
    Ainsi, il est une personne qui me fait payer pour d’autres et ne l’avouera pas. Elle en perdrait la face. Mais si elle a mal agi, je n’y peux rien, je ne vais pas être son égout afin qu’on ne sente pas sa puanteur, je l’ai dit tant que j’ai pu.
    Jamais un père pédophile, un professeur rivalisant avec son élève ou d’autres gens de cette engeance ne peuvent enseigner à leurs victimes.
    Discrédités. Pour être quelqu’un de bien, il faut être à l’inverse, ne pas prétendre enseigner, apprendre, ne pas s’interposer entre le monde et l’autre, ne pas commettre d’abus, et à l’inverse de la victime, ne pas accepter l’ombre d’un abus.
    *Je pensais défoulant et amusant de renverser le stigmate. Mais j’arrête.
    —————————————————
    @ Elusen
    Il n’y a que vous pour comparer les problèmes du blog aux tragédies du monde. On dirait quelqu’un qui obligerait une personne n’aimant pas les tomates d’en manger parce qu’il y a la faim dans le monde.
    Aucun rapport.

  147. Mary Preud'homme

    « Surtout à l’heure actuelle où on nous bassine avec les micro-agressions tout en minimisant (si, si, si) les situations de meurtres de nains sous prétexte d’amour, comme le fait Mary Preud’homme. (Oui, je caricature, mais la question qui me taraude, c’est l’impossibilité que je ressens à quantifier correctement l’étendue de ma caricature.).. »
    (Rédigé par : F68.10 | 03 décembre 2019 à 15:27)
    Sachez que la caricature ne m’a jamais dérangée mais le mensonge, la mauvaise foi et la diffamation à ce point si, Vous l’Anonyme dont le raisonnement malveillant consiste pour vous faire des disciples à ne retenir qu’une phrase parmi des centaines prononcées, afin de me clouer au pilori de vos accusations malveillantes et sordides !
    Non que j’attache de l’importance à vos racontars, mais essentiellement à votre volonté de nuire à des personnes qui tout comme moi se sont consacrées de longue date à la protection de l’enfance maltraitée et ont fait leurs preuves en sauvant quelques vies, parfois en prenant beaucoup de risques ce qui est mon cas.
    N’ignorant pas en outre la capacité de nuisance dont sont capables les gens de votre espèce en désignant sans preuve à la vindicte, ceux et celles engagés de longue date dans la défense des plus vulnérables, en premier lieu les enfants, autant de malpropres sans nom et sans aveu se rendant ainsi complices de meurtriers, marâtres, parâtres et assassins de toutes natures.
    Oui Monsieur qui n’avez pas le courage élémentaire de publier sous votre nom, contrairement à moi, rejoignant en cela Elusen dont le seul but est de corrompre, salir et dénaturer les propos de tous ceux qui lui tiennent tête et lui font de l’ombre en raison de leurs qualités humaines, engagements et personnalité.
    Non que je vous méprise car ce serait alors attacher trop d’importance à un ectoplasme redondant et infatué de sa personne !

  148. @ Mary Preud’homme
    « N’ignorant pas en outre la capacité de nuisance dont sont capables les gens de votre espèce en désignant sans preuve à la vindicte, ceux et celles engagés de longue date dans la défense des plus vulnérables, en premier lieu les enfants, autant de malpropres sans nom et sans aveu se rendant ainsi complices de meurtriers, marâtres, parâtres et assassins de toutes natures. »
    Ce paragraphe montre bien que vous n’avez pas saisi à qui vous parliez.
    L’enfant, c’est moi.
    Je ne mentionne personne nommément… Je fais bien attention à cela, et c’est une des raisons pour lesquelles j’utilise un pseudonyme !
    Bon. Je passe l’éponge encore une fois dans ma longue vie. Ce n’est pas comme si c’était la première fois dans ma vie que je me retrouve confronté à l’absence d’autocritique du monde auquel vous déclarez appartenir.
    (Et j’ignorais que vous faisiez partie de ce monde-là avant que vous ne le déclariez. Cela a toujours été un peu touchy de contredire les gens qui y travaillent…).
    Je crois aussi que vous n’avez absolument aucune idée de ce que je pense réellement du thème précis dont nous débattons. Ce n’est pas en de courts commentaires que nous pouvons espérer faire le tour de ce sujet.
    J’espère simplement que je n’aurai pas à citer certains passages de certains documents que j’ai mis en lien. Ils ne sont pas écrits de ma main…
    D’ailleurs si on pouvait faire disparaître ce commentaire une fois que Mary Preud’homme en aura pris connaissance, cela m’arrangerait. Je me sens inhabituellement nerveux…
    —————————————————–
    @ Tipaza
    Le mystère s’éclaire ?

  149. @ F68.10 | 03 décembre 2019 à 23:17
    « Le mystère s’éclaire ? »
    Ben non !
    Je n’ai pas encore compris s’il fallait l’éclairer avec des ondes électromagnétiques ou avec des photons !
    Soyez plus clair !

  150. @ Tipaza
    Vous avez fait une part importante du chemin pour comprendre ce qu’il fallait comprendre. Vous êtes sur la bonne voie. Dans un an ou deux vous comprendrez probablement ce que je ne peux pas ou n’arrive pas à dire explicitement. Probablement.
    Indice: F68.10 est la complétion de F68.1 pour les troubles « non-specifies », ce que vous avez presque remarqué. Il y a un caractère alphanumérique pour spécifier quel type de trouble factice spécifiquement. Trouvez le bon caractère, et vous aurez la réponse.
    N.B: Je pense que vous pouvez laisser tomber l’électromagnétisme dans ce cas. Le fond diffus cosmologique électromagnétique est plus précis mais plus tardif que le fond diffus cosmologique obtenu avec des neutrinos. Passez aux neutrinos…

  151. @ F68.10 | 03 décembre 2019 à 15:27
    « …votre dose de fessées pour le mois »
    Mon pauvre Münchhausen, maintenant cela devient sexuel ?! Cela se poignait sur Wikipédia et aujourd’hui cela fantasme sur mes fesses !
    Prenez garde de ne pas finir comme Platon et Aristote à courir après les enfants des autres.

  152. @ Elusen
    Je pense que vous devriez arrêter de dire des âneries pendant un jour ou deux. Le temps d’apprendre à retourner sept fois la langue dans votre bouche, et de réfléchir un peu sur le lien que je vais fournir.
    http://garnettsjourney.blogspot.com/2012/09/heres-few-pictures-from-last-year-of.html?m=1
    Voilà le genre de caricature de caricature qui faisait l’objet de notre « discussion », entre Mary Preud’homme et moi. Admirez le décalage entre le contenu du billet et le contenu des commentaires.
    Quand vous comprendrez le sens du nom du baron au lieu de croire que je prétends voler en chevauchant un boulet de canon, on aura fait des progrès.
    Grow up.

  153. @ F68.10
    J’ignore ce que vous avez subi, enfant, et n’ai guère envie de chercher… Mais vous exprime toute ma compassion.
    Je pense qu’à lutter contre l’aveuglement médical, vous avez appris à lutter contre l’aveuglement des islamistes, étendant, si je puis dire, votre compétence d’avocat des victimes.
    Je me permets d’envoyer un lien sur des victimes où il y a un de vos commentaires. Il s’agit d’aides des personnes peu favorisées, c’est le moins que l’on puisse dire, et éviter qu’on ne vous confonde avec les bourreaux.
    Si, dans un autre contexte, on achète un livre sur la pédophilie, on peut être vu ainsi, ce qui n’est guère agréable.
    Je précise que c’est l’abus d’enfant qui est mal, surtout commis par des pédophiles et parfois d’autres, faute de mieux. Et que des pédophiles se retiennent. En s’étudiant ou en rejetant jusqu’à la moindre évocation de ce qui risque réveille le loup en eux ?
    Bref, mais des chercheurs, des curieux ou des victimes peuvent aussi acheter un tel livre.
    https://femmesautistesfrancophones.com/2017/10/12/meres-autistes-et-signalement-abusif-etat-des-lieux/
    Toujours l’éventuelle confusion du bourreau et de la victime.
    De toute manière, le mère est souvent culpabilisée :
    https://www.psychologies.com/Famille/Grandir/Autorite-Transmission/Articles-et-Dossiers/Est-ce-toujours-la-faute-des-meres/7Anorexie-et-autisme-deux-lourdes-accusations
    Il y a une certaine logique, si on est, soit groupe, soit individu, accusé d’une chose, on peut l’être du reste.
    Quand les gens sortent leur crocs, ce n’est pas pour les rentrer… Donc si on me poursuivait en justice, et qu’on me demandait si j’étais coupable, je pourrais répondre : de quoi, c’est à vous de me le dire.

  154. @ F68.10 | 04 décembre 2019 à 13:03
    « Quand vous comprendrez le sens du nom du baron…»
    C’est pourtant vous qui avez choisi de signer : F68.10 !
    Classification internationale en psychiatrie, dite classification CIM-10.
    Chapitre V – Troubles mentaux et du comportement (F00-F99)
    ◙ Troubles de la personnalité et du comportement chez l’adulte (F60-F69)
    ꜜ F68 : Autres troubles de la personnalité et du comportement chez l’adulte.

      F68.10 :
      Production intentionnelle ou simulation de symptômes ou d’une incapacité, soit physique soit psychologique [trouble factice] Simulation répétée de symptômes, sans objectifs évidents, avec parfois automutilation dans le but de provoquer des signes ou des symptômes. Les motifs ne sont pas clairs, et probablement internes, visant à obtenir un rôle de malade et s’accompagnent souvent d’une perturbation nette de la personnalité et des relations.
      Hospitalisme
      Patient itinérant
      Syndrome de Münchhausen
      À l’exclusion de : dermite factice (L98.1)
      personne feignant d’être malade (avec une motivation évidente) (Z76.5)
  155. Mary Preud'homme

    « Voilà le genre de caricature de caricature qui faisait l’objet de notre « discussion », entre Mary Preud’homme et moi. Admirez le décalage entre le contenu du billet et le contenu des commentaires. »
    Rédigé par : F68.10 | 04 décembre 2019 à 13:03
    Il a trop fumé ou quoi ? Moi j’aurais causé avec ce Fahrenheit machin chouette de je ne sais plus quoi sans m’en souvenir ? Faut quand même pas pousser le bouchon trop loin, me mettre à contribution et invoquer je ne sais quels propos imaginaires de ma part afin de vous sauver d’une mauvaise passe !

  156. @ Noblejoué
    Vous avez effectivement compris deux ou trois trucs. Mais je ne vais pas m’étendre sur ce sujet. C’est bien trop complexe et « intime ». Je pense que je vais d’ailleurs me retirer temporairement du blog pour souffler un peu après cet aveu.
    Un point que je veux développer dans vos propos: oui, on accuse bien trop facilement les mères. Pour tout et pour rien. Et cette manie morale a un vrai effet pervers: cela obscurcit sérieusement la détection de cas qui vont vraiment de travers. Le but de la protection de l’enfance, ce n’est pas de courir après les mères pour les reprendre sur chaque faux pas perçu et/ou imaginaire, mais de protéger les enfants. A force de se focaliser sur le premier point, on perd de vue le second. (Je simplifie, je sais…)
    —————————————————–
    @ Mary Preud’homme
    A vous de voir si vous tenez à vous sentir diffamer. Je visais certains discours que je reconnaissais dans vos propos, et que j’ai vraiment du mal à laisser passer.
    « Et parfois elles tuent par « amour », avouent certaines particulièrement dérangées, afin d’éviter à leur progéniture de revivre ce qu’elles ont vécu elles-mêmes : maltraitance, viol, abandon etc. […] Ce qui n’excuse en rien ces crimes odieux et révoltants, mais donne une autre approche que la vôtre de l’infanticide commis par la mère. »
    Les points qui me posent problème: 1. Les guillemets à « amour » (j’aimerais qu’on m’explique comment on distingue le vrai amour maternel du faux amour maternel…) 2. Le côté altruiste dans le fait de vouloir « éviter » de revivre certaines choses ; je ne le nie pas entièrement, mais je trouve cela outrageusement simpliste, et en l’occurrence « minimisant » les actes. 3. Le refus de l’excuse dans la phrase de la fin se double d’une relativisation morale, ce que j’appelle une minimisation.
    Voilà en quoi consiste mon appréciation de vos propos. Pour que vous puissiez cibler exactement la « mauvaise foi », les « mensonges » et la « diffamation » que vous percevez dans ladite appréciation de vos propos.
    « Il a trop fumé ou quoi ? Moi j’aurais causé avec ce Fahrenheit machin chouette de je ne sais plus quoi sans m’en souvenir ? Faut quand même pas pousser le bouchon trop loin, me mettre à contribution et invoquer je ne sais quels propos imaginaires de ma part afin de vous sauver d’une mauvaise passe ! »
    J’ai écrit à Lucile un commentaire dans lequel je commentais vos propos. Vous avez réagi en mentionnant la diffamation. Et je vous ai répondu à la suite de cela.
    Cela constitue donc une discussion. Et compte tenu du caractère peu constructif de cette discussion, j’ai mis des guillemets pour sous-entendre que ce n’était pas vraiment une « discussion ».
    Et l’objet était les meurtres de nains, je vous le rappelle. Le billet de blog que j’ai mis en lien au sujet de Mme Spears et de son nain, c’est bien un meurtre de nain. Nous sommes donc en plein dans le sujet, ne vous en déplaise.
    Je ne vois pas où est la mauvaise passe dans laquelle je serais…
    ————————————————–
    @ Tipaza
    Ma culture de base n’est pas la physique quantique. Mais un certain domaine des mathématiques pures. Mais je revendique quand même le droit d’apprendre dans les domaines qui ne sont pas exactement les miens.
    Le « mystère » est simplement qu’il faut s’armer parfois d’un gros bagage philosophique et scientifique quand vous plongez en apnée dans un océan de foutaises médicales.
    https://m.youtube.com/watch?v=rQOzgKBUSyI
    Et quand vous remontez à la surface, vous ressemblez de plus en plus à un médecin. (Il m’est d’ailleurs souvent arriver de me faire prendre pour un médecin – pas que par vous – et ce même malgré mes dénégations, même par des médecins.)
    Heureusement, j’ai été très bien formé. Très élitiste, très « franchouillard ». Sinon, je ne serais jamais sorti du mensonge et de l’illusion. Quant à savoir si c’était le bon choix à faire que d’en sortir… c’est une autre histoire.
    —————————————————————-
    @ Elusen
    C’est dommage: maintenant que le secret est éventé, je vais avoir du mal à passer vis-à-vis de moi-même pour l’abruti confrontationnel que je me plaisais à jouer avec vous. Ça va me manquer, je sens…
    Eh oui, j’ai choisi F68.10 en référence à des cas comme ceux qui sont exposés dans le blog de Mme Spears. Vous avez quoi de mieux dans la CIM-10 qu’un code qui commence par F68.1 pour classifier ce meurtre de nain ?? Je vous écoute…
    —————————————————-
    @ Giuseppe
    Au sujet du béton, on aurait pu parler de plein des trucs…
    https://m.youtube.com/watch?v=vkYGGYY3RZE
    Bon. Basta.

  157. Mary Preud'homme

    @ F68.10 | 05 décembre 2019 à 00:07
    Vous écrivez à Lucile en reconnaissant caricaturer mes propos au sujet d’une histoire de nains que je n’ai jamais abordée et vous vous offusquez que je vous ai qualifié « avec indulgence » de simple mauvaise foi ?
    Etes-vous sûr que ça va bien vous côté logique ?

  158. @ F68.10 | 05 décembre 2019 à 00:07
    C’est le sujet du billet qui vous a amené à défendre votre point de vue. Le document dont vous avez donné la référence est atroce, mais mémorable. Je trouve étonnant le nombre de meurtres et de tentatives de meurtre que cette femme a commis avant d’être soupçonnée.

  159. @ Lucile
    Merci beaucoup, Lucile. Merci beaucoup d’avoir pris connaissance du contenu de cet article.
    ———————————-
    @ Mary Preud’homme
    J’utilise le mot « nain » en lieu et place de « enfant ». Moins émotif pour moi, même si je peine de toute manière à trouver de l’émotif en moi en temps normal.
    Je ne m’offusque de rien en particulier. Quand je lis « diffamation », je prête plus d’attention à la situation, toutefois… Mais il faudrait que vous poussiez le bouchon assez loin en terre médicale pour que je ne décide à me sentir offusqué.
    En ce qui concerne la logique, je touche pas mal ma bille. Il fut un temps où je n’étais payé rien qu’à bosser cette discipline académique. Le tout payé sur vos impôts.

  160. @ F68.10 | 05 décembre 2019 à 00:07
    « Sinon, je ne serais jamais sorti du mensonge et de l’illusion. Quant à savoir si c’était le bon choix à faire que d’en sortir… c’est une autre histoire. »
    C’est votre histoire, je ne saurais dire si c’était le bon ou le mauvais choix.
    Le mensonge et l’illusion sont des positions confortables, elles facilitent la vie extérieure, par une complication de la vie intérieure. C’est le prix à payer, tout se paie.
    Lorsque l’enfant sort du ventre de sa mère, il pousse un cri de douleur, que l’on dit « primal », le premier.
    Il aura l’occasion de pousser d’autres cris de douleur, mais en même temps c’est son premier cri de liberté.
    À vous de voir si le cri primal de sortie du mensonge et de l’illusion a été un cri de liberté.
    Et j’en resterai là !

  161. hameau dans les nuages

    Ah le syndrome de Münchhausen par procuration…!
    J’en ai connu un cas proche dans tous les sens du terme… Effrayant, tellement effrayant que pas crédible bien sûr. Haussements d’épaule et yeux au ciel. Manipulation sordide. Affaire classée. Le docteur dégoûté…
    Comme F68.10, j’arrête là…

  162. @ Elusinou chou
    « Mon pauvre Münchhausen, maintenant cela devient sexuel ?! Cela se poignait sur Wikipédia et aujourd’hui cela fantasme sur mes fesses !
    Prenez garde de ne pas finir comme Platon et Aristote à courir après les enfants des autres. »
    Rédigé par : Elusen | 04 décembre 2019 à 03:53
    Ben dites donc, vous êtes en manque ? Les curés et les imams ne vous suffisent pas, vous invitez les blogueurs à venir ausculter vos fesses ? Dites donc, un peu de tenue, on n’est pas sur Wikiporn ici ! Contentez-vous d’ausculter celles de vos voisins de prière, elles sont en gros plan celles-là, quel veinard !

  163. @ hameau dans les nuages
    « Comme F68.10, j’arrête là… »
    Vous faites bien. Il est difficile de parler de ce genre de colossales dingueries en public ou sur un blog, surtout quand c’est personnel.
    Mais si un jour vous ressentez l’utilité de communiquer à ce sujet, je serais à votre disposition si vous passez par Dame Bilger pour rentrer en contact et qu’elle y consent.
    Je ne vous cache pas que je suis d’une « curiosité » insatiable à ce sujet.

  164. @ hameau dans les nuages | 05 décembre 2019 à 09:28
    « Ah le syndrome de Münchhausen par procuration…! »
    Quelle grossière erreur !
    F68.10, c’est le syndrome de Münchhausen, pas par procuration ; ce sont les médias qui ont inventé le syndrome de Münchhausen par procuration.
    Celui auquel vous fait référence s’appelle le syndrome de Polle, le prénom du fils unique du Baron von Münchhausen.

  165. @ Elusen
    Vous le faites exprès ? Ou vous avez été asphyxié à la naissance ?
    https://proxyprojectresearch.wordpress.com/2016/11/04/munchausen-syndrome-by-proxy-has-many-names/amp/
    La classification de la CIM-10 pour cette entité est F68.A. Elle était trop récente (10/1/2018) pour que je la connaisse lorsque j’ai choisi mon pseudo.
    F68.10 est le trouble factice « non-spécifié ». F68.11, F68.12 inter alia pour les troubles factices spécifiquement somatiques ou psychologiques. L’usage avant F68.A était de classifier F68.10 les troubles factices imposés à autrui. Et on ne classifiait ainsi que l’inducteur, pas la victime, pour des raisons assez complexes à exposer.
    Quant à l’Académie de médecine, veuillez avoir la courtoisie de ne pas rappeler à ma mémoire des gens pour qui je n’ai une estime que très limitée, et vraiment, vraiment, vraiment tres peu de patience.

  166. « Celui auquel vous fait référence s’appelle le syndrome de Polle, le prénom du fils unique du Baron von Münchhausen. »
    Rédigé par : Elusen | 05 décembre 2019 à 15:50
    Syndrome de Polle ? erratum, en ce qui vous concerne ce serait plutôt le syndrome de Popol, par extension celui de Popolanski : l’art et la manière de courser les petits nenfants.

  167. hameau dans les nuages

    @ Elusen | 05 décembre 2019 à 15:50
    Rien compris. C’est la même chose mais en anglais…
    Polle (syndrome de) l.m.
    Polle’s syndrome
    Invention ou provocation par un parent (la mère le plus souvent) de troubles factices, avec une demande diagnostique et thérapeutique (syndrome de Münchhausen « by proxy » : par procuration, R. Meadow).
    Les procédés utilisés sont variables, parfois très dangereux : blessures, drogues, régimes (« antiallergiques » par ex.), anoxie provoquée, apprentissage. Les problèmes posés par la personnalité de ces mères restent assez mal cernés. Un tiers environ présenteraient un syndrome de Münchhausen.
    R. Meadow, pédiatre britannique (1977)
    Étym. Polle : fils unique du baron von Münchhausen
    → Münchhausen (syndrome de)

  168. Mary Preud'homme

    @ sylvain | 05 décembre 2019 à 16:29
    sylvain vous avez un don, si j’osais je vous retiendrais pour faire mon éloge funèbre dans une vingtaine d’années, mais pas avant (comme diraient mes petits n’enfants métis qui adorent votre humour avec ou sans frontière…).

  169. @ F68.10 | 05 décembre 2019 à 02:14
    C’est moi qui vous remercie de me l’avoir fait connaître.
    J’ai déjà tendance naturellement à me méfier de certaines effusions sentimentales, et là j’ai éprouvé un vrai dégoût devant les sentiments de deuil exaltés de cette femme, après qu’elle a mis à mort son premier enfant. Comme toute bonne Américaine, elle a dû lui dire « I love you » trente-six fois par jour depuis sa naissance avant de l’étouffer.
    Winnicott explique que de toutes, ce sont les pulsions agressives qui sont les plus camouflées et les plus tordues (c’est lui aussi qui a introduit le concept de mère « suffisamment bonne »). Vaste chapitre.

  170. hameau dans les nuages

    @ F68.10 | 05 décembre 2019 à 16:17
    J’ai recherché dans le moteur de recherche avec des mots clefs car cette histoire était sortie dans la rubrique faits divers du journal local. je n’ai plus rien trouvé.
    Malgré le fait que cela se soit passé depuis un bon moment, je préfère m’abstenir dans la mesure où à l’époque j’avais été inquiété pour en avoir parlé dans un forum. Trop de détails donnés pourtant indispensables pour comprendre le côté tortueux du personnage et être cru. Et comme je ne vous connais pas…
    ———————————————————–
    @ Lucile
    Oui elles sont débordantes d’affection et se plaignent du malheur qui les frappent à répétition (enfin, leurs gosses ) et se retrouvent donc plaintes par l’entourage au sens large… le sort qui s’acharne…

  171. @ hameau dans les nuages | 05 décembre 2019 à 17:3
    « Rien compris. C’est la même chose mais en anglais… »
    Si vous n’avez rien compris, pourquoi affirmer ce que cela serait ou non ?
    Le Syndrome de Münchhausen – tout court, rien d’autre à la fin -, c’est une personne qui s’automutile, se rend volontairement malade pour que l’on s’occupe d’elle.
    Le Syndrome de Polle, ou ce que les gens appellent Syndrome de Münchhausen par procuration, c’est de s’attaquer à un enfant.
    Polle étant le fils du Baron von Münchhausen.
    ——————————————————
    @ F68.10 | 05 décembre 2019 à 16:17
    Vous avez pourtant ânonné que c’était votre boulangère qui racontait sa vie, pas vous qui vous épanchiez sur la vôtre.
    De toute votre vie, vous n’aviez jamais entendu parler du CIM-10 et voilà que vous vous présentez comme un expert, fascinant !
    Puis vous parlez avec un mort, étouffé à la naissance, magnifique !

  172. @ hameau dans les nuages
    « J’ai recherché dans le moteur de recherche avec des mots clefs car cette histoire était sortie dans la rubrique faits divers du journal local. je n’ai plus rien trouvé. »
    En France, mis à part Delphine Paquereau et quelques brèves judiciaires que je trouve souvent peu disertes et ambiguës, je trouve qu’il y a assez peu de cas… Faut croire que tout roule pour le mieux dans les hôpitaux.
    « Malgré le fait que cela se soit passé depuis un bon moment, je préfère m’abstenir dans la mesure où à l’époque j’avais été inquiété pour en avoir parlé dans un forum. »
    J’imagine. Le tabou est intense. Le jour où j’ai ouvert la bouche, je m’en suis pris plein la tête. Au sens propre et au sens médical ; parce que je n’étais pas aussi extérieur au phénomène que vous semblez l’avoir été.
    « Trop de détails donnés pourtant indispensables pour comprendre le côté tortueux du personnage et être cru. Et comme je ne vous connais pas… »
    Vous avez bien raison d’être prudent. Je me suis fait la même réflexion à votre encontre. Cela étant, je tiens bien à préciser que je ne suis nullement intéressé par des données nominales, que je ne souhaite en aucune manière intervenir dans ce type d’histoires qui sont de toutes façons déjà allées trop loin, et que je ne tiens pas à faire de la vérification de falsification de dossiers médicaux.
    Pour l’instant je m’intéresse à la perspective que vous, en tant que « spectateur », auriez pu vivre. Le déroulé des événements tels que vous l’avez vécu et surtout la façon dont vous avez douté des choses et peut-être de vous-même. La façon dont vous avez fini par vous convaincre des choses. Vos doutes actuels que vous n’avez pas réussi à balayer. Une autopsie psychologique du spectateur externe de ce genre de troubles, en somme.
    Je sais que c’est beaucoup demander, alors je ne vous le demande pas. Je vous suggère simplement d’y réfléchir.
    C’est aussi assez intolérable pour moi de n’avoir que des points de comparaison externes dans les media, avec de véritables dingueries condensées en un article ou une vidéo YouTube de 20 minutes, alors que la réalité en tant que victime est que c’est un processus insidieux, qui fonctionne par poussées sporadiques sur un temps assez long, et que c’est rarement aussi « flamboyant » dans le grotesque que ce que les media présentent quand vous le vivez au jour le jour. C’est aussi pour cela que je suis intéressé.
    J’ai d’autres buts, mais c’est plus long à expliquer.
    De toutes manières, il est vraisemblable que le commentaire que je prépare en réaction à celui de Lucile vous dissuade de rentrer en contact avec moi.
    Mais s’il faut prendre des mesures, comme utiliser de fausses adresses emails jetables, ou communiquer de la manière la plus anonyme possible, c’est tout à fait négociable.
    Et je ne suis pas pressé à ce sujet.
    Mais si vous êtes le père, ce que je ne peux exclure, je vous suggère de prendre un grand verre d’eau, de souffler un grand coup, et d’écouter les conseils de Roos Boum à 6:32. En espérant sincèrement qu’ils vous soient inutiles.
    https://m.youtube.com/watch?v=CYQpbvn6y9M
    Et faites-moi plaisir: si vous vous sentez coupable sous une forme ou sous une autre, acceptez que ce genre de situation ne rentre pas dans les cases où le concept de culpabilité a un sens.
    Et merci d’avoir tenté de lever le lièvre. C’est très estimable de votre part. Même si vous avez pu vous tromper.

  173. @ Mary Preud’homme | 05 décembre 2019 à 19:03
    « sylvain vous avez un don, si j’osais je vous retiendrais pour faire mon éloge funèbre dans une vingtaine d’années, mais pas avant (comme diraient mes petits n’enfants métis qui adorent votre humour avec ou sans frontière…). »
    Désolé de vous décevoir, mais l’ami sylvain ne s’occupe que des éloges funèbres des Français de souche, blancs de peau, qui votre extrême droite et qui sont hétéros.
    Or vous ne remplissez que la quatrième condition, ce qui n’est pas suffisant. 🙂

  174. Mary Preud'homme

    @ Achille | 06 décembre 2019 à 11:44
    Quelle serait selon vous la quatrième condition ?
    Il se trouve que je suis née de souche, blanche, hétéro, que j’ai toujours voté à droite et suis de religion catholique.
    Notez que je ne retire nulle suffisance ni complexe de supériorité particuliers de ce qui m’a été donné à la naissance ou de par mon éducation ! Mais essaie seulement de m’en montrer digne et de passer le flambeau.
    Quant aux oraisons funèbres, j’en entends tellement de fausses et de mièvres et bien-pensantes (comme les musiques d’enterrement d’ailleurs) que je préférerais de beaucoup qu’elle fût prononcée pour moi le jour venu avec humour et légèreté… Légèreté pris au sens figuré évidemment.
    « Vole, vole mon amour… »

  175. @ Mary Preud’homme | 06 décembre 2019 à 15:25
    « Il se trouve que je suis née de souche, blanche, hétéro, que j’ai toujours voté à droite et suis de religion catholique. »
    Hormis le vote systématique à droite, ça nous fait pas mal de points communs ! 🙂

  176. @ Elusen
    « Si vous n’avez rien compris, pourquoi affirmer ce que cela serait ou non ? »
    Hameau dans les nuages a très bien compris qu’il s’agissait de cela. Parce qu’il a assisté ou croit avoir assisté dans le passé à ce genre de situation. Ce qu’il n’a pas compris, c’est pourquoi vous vous évertuez à sodomiser les mouches et à les coller comme un maniaque dans vos dictionnaires que vous prenez pour des mouchiers: des herbiers à mouches sodomisées.
    « Le Syndrome de Münchhausen – tout court, rien d’autre à la fin -, c’est une personne qui s’automutile, se rend volontairement malade pour que l’on s’occupe d’elle. »
    La frontière entre les troubles factices et les troubles factices imposés à autrui est poreuse. Les inducteurs de troubles factices imposés à autrui tendent à manifester des troubles factices, et les victimes de troubles factices imposés à autrui tendent aussi à manifester des troubles factices. La littérature scientifique est imparfaite à ce sujet, mais c’est la tendance qui se dégage.
    « Le Syndrome de Polle, ou ce que les gens appellent Syndrome de Münchhausen par procuration, c’est de s’attaquer à un enfant. »
    Ou à des adolescents. Ou à des adultes. Ou à des fétus. Ou à des personnes âgées. Ou à des animaux de compagnie.
    En tant qu’entomologue amateur de la sévère déglingue, j’apprécie particulièrement le cas des troubles factices sur fétus.
    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25730239
    Au sujet de la dénomination, cela serait bien qu’on arrête de nommer cela selon le baron ou son fils, et qu’on adopte les terminologies « troubles factices » et « maltraitance médicale ». (Message à destination de la Glorieuse Académie de Médecine.)
    Voici ce que pense Mme Wahi, épidémiologue de son état, de la nomenclature et d’un article en particulier:
    https://proxyprojectresearch.wordpress.com/2016/06/06/libow-schreier-munchausen-by-proxy-part-14-a-clinical-fable/
    Traduction: « Oui, ils ont vraiment donné ce titre à cet article. Ils ont véritablement dénommé la torture que j’ai subi une « comptine clinique ». Je me demande comment ils auraient appelé le récent pic de fusillades de masse aux Etats-Unis – « un conte de fée sociologique » ? »
    Je vous invite donc à refermer votre mouchier et à prendre conscience du fait que ni le baron ni son rejeton ne permettent de nommer adéquatement ce genre de délires macabres.
    « Vous avez pourtant ânonné que c’était votre boulangère qui racontait sa vie, pas vous qui vous épanchiez sur la vôtre. »
    Où est la contradiction ? Rien de mieux que de s’intéresser aux problèmes d’autrui si on veut attirer l’attention sur soi ! Même si mes buts sont différents.
    « De toute votre vie, vous n’aviez jamais entendu parler du CIM-10 et voilà que vous vous présentez comme un expert, fascinant ! »
    Vous parlez à une personne qui a choisi explicitement son pseudonyme dans la CIM-10, et vous prétendez que cette personne ne connaît pas la CIM-10 ?
    https://tenor.com/view/mindblown-amazed-explosion-space-omg-gif-10279314
    Les experts sont unanimes: les personnes vivant des troubles factices ont tendance à devenir eux-mêmes des experts… C’est pour cela que c’est particulièrement difficile à détecter…
    Et le SMS que je viens de recevoir de mon entourage familial – « Imprévu: piqûre » – qui me laisse… circonspect… me donne l’impression qu’il y a une personne de plus à qui je vais devoir m’intéresser de près, affinant ainsi mes talents de compassion semi-feinte, et mon expertise dans un nouveau domaine médical.
    « Puis vous parlez avec un mort, étouffé à la naissance, magnifique ! »
    Heureusement que la médecine à fait des progrès ! Vous êtes encore vivant ! Remerciez Waneta Hoyt ! Elle a beaucoup donné de sa personne pour qu’on s’intéresse scientifiquement à la respiration des nouveau-nés !
    https://www.discovermagazine.com/mind/waneta-hoyt-the-serial-killer-paper
    Bon. S’il vous plaît, maintenant, taisez-vous, le temps que je réponde à Lucile.
    Merci d’avance.

  177. Mary Preud'homme

    @ Achille | 06 décembre 2019 à 17:42
    Point commun avec des millions de Français, mais aussi de citoyens de tous pays, lequel point ne relève que du hasard de la naissance et non d’un choix réfléchi comme celui d’adhérer (délibérément) à certaines valeurs ou de voter – fidèlement – pour le parti politique le plus proche desdites valeurs – et ne pas le renier lâchement au premier obstacle… Question de patriotisme aussi, mot tellement galvaudé mais qui m’est cher.
    Toute la différence entre vous et moi est donc là. Sachant que je me fonde moins sur les apparences que sur la réalité d’un être humain.
    C’est pourquoi je me sens généralement plus proche de quelqu’un se revendiquant franchement de droite, nonobstant sa couleur de peau, ses origines ou sa religion, voire de gauche pour quelques exceptions, que de gens tournant casaque à tout propos et sur lesquels on ne peut compter (dans aucun sens) pour agir et redresser le pays.
    Instabilité oscillant sans cesse au fil des sondages, que l’on peut qualifier d’immaturité politique et d’irresponsabilité quasi névrotique faisant largement le lit des désordres et de la pagaille actuelle en France !

  178. @ F68.10 | 06 décembre 2019 à 18:36
    Précédemment vous parliez de mes fesses et maintenant un cran au-dessus : la sodomie ; même la zoophilie y passe, tout dit.

  179. @ Mary Preud’homme
    Changer tout le temps de vote à cause de presque rien n’a pas de sens. Pour la plupart des gens, assez clairement positionnés.
    Mais des individus qui ne le sont pas pourraient fort bien, logiquement, aller ailleurs. Ce n’est pas que je les aime beaucoup, mais c’était le cas des écologistes, autant le mentionner.
    Les écologistes sont responsables d’avoir chassé des millions de gens de chez eux « réfugiés de la conservation » et bien sûr, les responsables de partis ne vont pas dénoncer, par exemple, la WWF.
    Peut-être que tout le monde enterre les saletés des siens ? Cependant, les écologistes n’arrêtant pas de faire une morale sans concession à tout le monde et ne méritent pas de tolérance pour quelque chose d’autrement choquant que de puiser dans la caisse.
    Imaginons, en sens inverse, nous, redevenir chasseurs-cueilleurs ! La comparaison est boiteuse, mais je ne peux mieux fournir.
    Boiteuse, nous avons une idée de ce stade de l’évolution, il n’est pas incompatible avec nos valeurs. Mais pour les peuples premiers, chasser et leur territoire est tout, les en déchoit, c’est prendre la maison, le territoire, le texte sacré, les ancêtres, absolument tout que d’arracher un indigène à la terre de ses pères.
    Les peuples en question sont donc condamnés à l’extinction. Chacun dira qu’ils l’ont choisi en ne jouant pas les fermiers modèles, bien sûr. Mais ce n’est pas leur monde.
    Donc, les écolos, malgré le fait qu’il faut toujours évoquer leurs abus avant quoi que ce soit puisque personne d’autre ne le dit !
    Autrefois, si quelqu’un était avant tout soucieux de nature, il pouvait voter à droite, à gauche, au centre, blanc ou varier. Qui aurait pu le dire immature ? Rien n’existait pour fixer sa fidélité.
    Ce qui me fait comprendre ces gens ? L’écologie a une certaine importance pour moi, et moi non plus, aucun parti ne représente ma philosophie de la vie à ce jour.
    Et ce n’est pas pour demain. Encore moins probable que d’imaginer un grand parti libéral en France.
    Transition comme on le verra plus bas… D’autre part, il n’y a pas que la philosophie, il y a l’intérêt. Parfois d’ailleurs, la frontière n’est pas si étanche. Un entrepreneur aura plutôt tendance à voter à droite. Une femme, je pense, aurait dû voter à droite pour la gratitude du droit de vote et l’avortement un certain temps.
    Mais on entend de plus en plus de remise en cause de l’IVG. Alors l’entrepreneuse doit-elle penser à ses affaires ou au risque d’être piégée par son ventre ? Car même en prenant bien la pilule, on n’est sûr de rien.
    Bien sûr, vu son niveau social, elle pourrait sans doute, quelle que soit la législation, aller ailleurs, mais enfin, elle peut penser à ses sœurs. De même d’ailleurs que pour les questions d’assistance à la procréation.
    Ayant des raisons de voter d’un côté ou de l’autre, des déclarations contre la liberté d’entreprise, d’augmentation des impôts, ou des déclarations d’un autre côté de reprise en main des corps par la société, peuvent logiquement faire varier le vote de notre entrepreneuse. Un parti libéral des corps et de l’économie devrait seul avoir sa loyauté.
    D’autres cas peuvent être autrement complexes.
    C’est comme pour les syndicats, moins de gens leur sont fidèles, car ils n’ont pas pris en compte ce qu’ils disaient atypique.
    Les atypiques, il y en a de plus en plus… Si personne ne les prend en compte, ils rendent la pareille, si on veut les noyer dans la masse, ils se servent des partis en votant ici ou là, ou s’extraient de ces logiques en votant blanc ou en variant leur vote.

  180. @ Mary Preud’homme | 06 décembre 2019 à 20:31
    « Toute la différence entre vous et moi est donc là. Sachant que je me fonde moins sur les apparences que sur la réalité d’un être humain. »
    Il est vrai qu’il m’est arrivé de bivouaquer entre la gauche humaniste et la droite pragmatique au cours de ma vie de citoyen électeur.
    D’une façon générale je votais à gauche, me laissant un peu de liberté au premier tour pour voter plus sur la personnalité du candidat que sur son appartenance politique.
    Avec le temps je me suis intéressé davantage à la personnalité, plus exactement au charisme des candidats qu’à leur appartenance politique.
    Comme je l’ai déjà dit, je n’ai pas voté Macron au premier tour. Mais malgré ses maladresses qui ont tendance à m’agacer, je pense que c’est le seul qui est sur la bonne voie dans le contexte de crise existentielle actuelle.
    Face à lui il a une opposition exsangue, d’une malhonnêteté et d’une mauvaise foi déconcertantes.
    Quant on entend Mélenchon saluer « l’humanisme » de Marine Le Pen après l’avoir agonie de tous les noms d’oiseaux, on se demande dans quel monde on vit.
    Je ne me souviens pas avoir connu une telle médiocrité dans le paysage politique au cours de ces quarante dernières années. C’est désespérant ! 🙁

  181. @ Elusen | 07 décembre 2019 à 05:16
    « Précédemment vous parliez de mes fesses et maintenant un cran au-dessus : la sodomie ; même la zoophilie y passe, tout dit. »
    Mon pov’chou, je compatis, contactez Brigitte Bardot, elle adore les zanimos maltraités sexuellement !

  182. @ Lucile
    « C’est moi qui vous remercie de me l’avoir fait connaître. »
    Vos remerciements sont acceptés. Mes remerciements avaient pour sens de vous informer que je trouve extrêmement important, de mon point de vue, que des femmes s’intéressent et prennent connaissance de certains aspects dérangeants de ce type de situation.
    Comme vous l’avez probablement ressenti, ce n’est pas une lecture exactement agréable. Mais si on ne prend pas connaissance des reconstructions psychologiques a posteriori de ce type de situations par les auteurs eux-mêmes, aussi extrémales soient-elles, on parle sans se caler sur la réalité. Personnellement, ce serait un luxe que je ne peux pas me permettre.
    « J’ai déjà tendance naturellement à me méfier de certaines effusions sentimentales, et là j’ai éprouvé un vrai dégoût devant les sentiments de deuil exaltés de cette femme, après qu’elle a mis à mort son premier enfant. Comme toute bonne Américaine, elle a dû lui dire « I love you » trente-six fois par jour depuis sa naissance avant de l’étouffer. »
    Il me semble que c’est un cas néo-zélandais, mais je peux me tromper. Certains indices me laissent croire que cette région du monde a tendance à traiter ce genre de situations au niveau académique avec des effusions minimales de pathos. Il est d’ailleurs probable que je suive cette littérature scientifique d’un peu trop près pour ma propre santé mentale.
    Vous avez ressenti du dégoût. Oui, je m’en doute. Ce que je ne sais pas et ce que je doute que vous sachiez, c’est à quel point ce dégoût se mélange ou pas avec de la haine. Et en particulier avec ce que j’appelle la haine chaude, qui a tendance à court-circuiter le jugement.
    Quoi qu’il en soit, j’ai le sentiment, de par mon expérience personnelle essentiellement, que le dégoût est un sentiment plus profond que la haine. La haine court-circuite le jugement rationnel et le pragmatisme. Le dégoût est une confrontation fracassante de la réalité aux concepts du bon, du beau, du bien.
    Malheureusement, le dégoût n’est pas du ressort de l’argumentation. Pensez à certaines chirurgies un peu trash. Si vous y assistiez, vous ressentiriez probablement un profond dégoût. Néanmoins, ce sont, en règle générale, de bonnes actions. De bonnes actions dégoûtantes. Ces meurtres ne sont par contre clairement pas de bonnes actions, mais il faut, à mon avis, dépasser le dégoût pour savoir quoi en faire.
    Je vais être un peu cru, et je m’en excuse. Je suis blindé par rapport à pas mal de lectures de ce type. Un double meurtre ? Passe encore… Ce qui m’a fait personnellement bondir quand j’ai lu cet article il y a quelques années, c’est le comportement de tête chercheuse: après un double meurtre, ce besoin insatiable d’aller s’occuper des mômes des autres !
    https://m.youtube.com/watch?v=np31Hnr3LEs
    Je vous avoue que cela me met passablement en rogne, mais que paradoxalement, c’est le point qui mérite le plus d’attention pour la compréhension du phénomène. Et encore une fois, au risque de paraître inutilement cruel, après avoir beaucoup réfléchi à ce type de sujet, il me semble qu’il y a la quelque chose d’irréductiblement féminin. Je ne veux pas m’étendre sur ce point précis, car je deviendrais vraiment cru, mais c’est quand même quelque chose qui transparaît à mes yeux des lectures que j’ai eues sur ces sujets. Pour résumer: dans les cas extrémaux, la violence me paraît bien genrée. On ne tue apparemment pas pour les mêmes raisons quand on est un homme ou une femme.
    Je précise bien que je parle de cas extrémaux. Les extrêmes informent sur la norme, même s’il ne faut pas expliquer la norme par les extrêmes. C’est à mon avis un biais cognitif malheureux que celui-ci, et si vous relisez le premier commentaire que j’ai écrit à votre adresse, je pense que vous y retrouverez ce thème.
    Un mot sur la notion de culpabilité. De tout ce que j’ai pu visionner sur ce type de sujet, j’ai le sentiment dérangeant que la notion de culpabilité est malvenue dans ce type de situation. Mon appréciation est que, aussi dissimulatrices que ces femmes puissent être, elles ne se sentent pas menteuses pour autant. Elles utilisent leurs mensonges pour créer et influer sur la réalité autour d’elles. Le mensonge ou la dissimulation crée lui-même la réalité, et dès lors, le mensonge devient vérité. C’est une vérité imaginaire, et ce n’est dès lors plus un mensonge au sens de l’intentionnalité. En un sens très paradoxal, ces femmes me semblent plus innocentes qu’on ne l’accepte. Ce qui ne signifie en aucun cas qu’il ne faille pas de réponse légale sous une forme ou sous une autre.
    Je ne sais pas si me fais bien comprendre… Mais leurs larmes, remords et protestations d’innocence peuvent difficilement être du chiqué à ce point. (Et j’en ai regardé, de telles mères en larmes après avoir été prises la main dans le pot de confiture !). Ou alors il faut absolument qu’on travaille en prison à les réinsérer dans l’industrie du cinéma ! Une version plus scientifique de ma perception se retrouve dans certaines interventions de M. Binet, bien que je doute qu’il approuve mes propos tels que présentés ici.
    « Winnicott explique que de toutes, ce sont les pulsions agressives qui sont les plus camouflées et les plus tordues (c’est lui aussi qui a introduit le concept de mère « suffisamment bonne »). Vaste chapitre. »
    Je ne veux pas rentrer dans la psychanalyse, car à mon avis cela fait partie intégrante du problème. Ou plutôt, si: j’ai une folle envie de me la jouer à la médiévale; de peler le jonc à d’éminents psychanalystes et je vous avoue que ces amuse-bouches discursifs m’ont mis en appétit !
    https://m.youtube.com/watch?v=Pa_C2onBJMQ
    Et nous savons tous où les débats sur la psychanalyse nous mènent: à peu près nulle part. Mme Roudinesco ne daignera jamais défendre son beefsteak devant un affreux normalien scientiste tel que ma personne. Pensez-vous ! Un trouble factice imposé à autrui qui avait sa carte de l’Union Rationaliste !? La discussion tournera court assez vite.
    Surtout qu’elle en connaît plus qu’elle ne veut en croire sur les troubles factices quand elle pérore sur l’intuition clinique que développeraient, comme elle, les enfants de psychanalystes. Les professions de santé ne sont-elles pas, après tout, surreprésentées dans les troubles factices sur soi et sur autrui ??
    Bref. Le mot de la fin:
    https://m.youtube.com/watch?v=5keCkSvLnyU

  183. @ F68.10 | 06 décembre 2019 à 01:39
    Je dirais que le dégoût est une réaction viscérale primitive qui fait se détourner de quelque chose de dangereux, et empêche d’avaler un poison. Ce type de femme donne l’impression d’être prise dans une spirale et d’y faire sombrer les autres.
    Bien sûr que ce crime est féminin puisqu’il se glisse et se confond presque avec les soins qu’une mère prodigue au corps de son enfant. Les pères tueurs agissent autrement. Le résultat est aussi violent dans les deux cas. D’après ce que j’ai compris vous y voyez un côté féminin dans la mesure où ces femmes ont envie de pouponner. Elles recherchent un enfant à soigner de façon maniaque. C’est contradictoire à première vue, sauf si elles cherchent dès le départ une proie, sans en être conscientes elles-mêmes, et sans que ça puisse se déceler. Je me demande si l’enfant, même très petit, perçoit le danger, s’il y a des signes avant-coureurs. Même s’il le sent il est trop petit et trop impuissant pour tirer des conclusions, trop dépendant aussi pour soupçonner de la malveillance à son égard. Mais j’imagine que ceux qui en réchappent doivent mieux percevoir les signaux d’alerte.

  184. @ Lucile
    Merci pour votre commentaire. Je vais essayer de prendre un peu de temps pour trouver les mots justes pour répondre. C’est pas simple de trouver ces mots justes.
    ———————-
    @ Elusen
    Maintenant que J’ai répondu à Lucile, je vous invite à continuer à me distraire. N’hésitez pas à me surprendre avec un dictionnaire que je ne connais pas encore… Au fait, connaissez-vous celui-ci ?
    http://www.thedevilsdictionary.com

  185. hameau dans les nuages

    @ Lucile | 07 décembre 2019 à 23:08
    C’est tout à fait ça. Cela marche quasiment comme une secte. On ne remet jamais en cause la mère protectrice qui « se donne tellement de mal » et quand on quitte le foyer familial, on a d’autres relations, on ouvre les yeux mais sans pour autant s’attaquer au problème et on reste dans le non-dit.
    Miraculeusement certains gosses qui étaient tout le temps malades, oh pas de grandes maladies ! mais des troubles physiques continuels occupant de manière quasi obsessionnelle les conversations des repas de famille élargis (le Vidal servant de Bible), vont beaucoup mieux…

  186. @ hameau dans les nuages
    « C’est tout à fait ça. Cela marche quasiment comme une secte. »
    C’est une secte. Et de manière fascinante, l’obsession de la vigilance anti-sectes peut tout à fait s’intégrer au trouble factice impose à autrui.
    – « Mon enfant est dans une secte ! ».
    – « Oui, mais laquelle ? ».
    – « Celle que j’invente pour jouer à me faire peur ! ».
    – « Ah ben. Bon. OK… »
    « On ne remet jamais en cause la mère protectrice qui « se donne tellement de mal » et quand on quitte le foyer familial, on a d’autres relations, on ouvre les yeux mais sans pour autant s’attaquer au problème et on reste dans le non-dit. »
    Ce n’est pas exactement un non-dit. On peut tout à fait être conscient des détails et avoir ouvert les yeux. Mais tant qu’on est pas tombé sur le nom du baron par un moyen ou un autre, on n’a pas pour autant l’idée d’aller demander ses dossiers médicaux, et on n’a donc pas idée de la masse immergée de l’iceberg. Et honnêtement, passer par cette épreuve, je ne sais pas si c’est à recommander.
    Idéalement, il faudrait sortir les gens de ces situations sans qu’ils soient contraints par la réalité de demander les dossiers. Parce que c’est aussi une maltraitance à effet différé dans le temps: le choc de la lecture des dossiers peut rendre réelle une maltraitance qui jusqu’alors était plus ou moins tolérée par la victime.
    « Miraculeusement certains gosses qui étaient tout le temps malades, oh pas de grandes maladies ! mais des troubles physiques continuels occupant de manière quasi obsessionnelle les conversations des repas de famille élargis (le Vidal servant de Bible), vont beaucoup mieux… »
    Ce que vous décrivez, c’est le trouble factice imposé à autrui avec félicitations du jury. Des enfants qui s’en sortent, avec des ressentiments, certes ; un inducteur qui a réussi à jouer la carte de la victime auprès du corps médical et de sa famille et qui s’en tire avec les honneurs sans avoir commis l’irréparable. Ça m’en tire des larmes de bonheur !
    https://m.youtube.com/watch?v=wQP9XZc2Y_c
    Mais voilà. Ce sont toutes les déviations de ce scénario de conte de fée qui manifestent la vraie nature de cette monstruosité médico-psychologique. L’exemple le plus fracassant de cette impossibilité à s’autonomiser dans ce type de contexte est le cas absolument lunaire de Gypsy Blanchard. Bien que ce fut manifestement plus que la simple maltraitance médicale que vous avez décrite, on touche là à un cas extrême: ce sont bien les hormones de Gypsy qui l’ont poussé à se mettre des froufrous et à briser le pacte de dépendance médicale. Le reste de l’histoire montre bien en quoi l’adolescence peut violemment heurter la réalité imaginaire de l’inducteur.
    Avec un meurtre « par procuration » et dix ans de taule, elle s’en sort plutôt pas trop mal. Son cas est extrême, mais elle s’en est sortie. Certains ne s’en sortent jamais, même quand la supercherie a été découverte.

  187. @ F68.10
    @ Lucile
    @ hameau dans les nuages
    Discussion passionnante.
    Je doute qu’on fasse grand-chose pour les enfants car il est dur de voir ce qui se passe dans les foyers.
    Raisonnement à plus forte raison, en France, on ne fait pas grand-chose pour les enfants harcelés à l’école – à présent aussi sur Internet par leurs charmants camarades, alors…
    Il paraît qu’on fait mieux à l’étranger.
    Je me demande si on daignera imiter l’étranger toutefois, car en France, on sait mieux que tout le monde, et quand la réalité dépasse la complexité d’une histoire pieuse, on déclare forfait.
    L’étranger fait-il mieux dans le cas que vous évoquez ?
    Avez-vous des idées ?
    Idée personnelle générale mais je ne sais pas comment… Pour les tordus et les autres, pour tout le monde, il est bien d’être, d’une manière ou d’une autre, reconnu.
    Encore faut-il trouver quelque chose qui fasse consensus, accessible à tous et ne se retournant contre personne.
    Je sèche…

  188. @ Noblejoué
    « L’étranger fait-il mieux dans le cas que vous évoquez ?
    Avez-vous des idées ? »
    L’étranger ne fait pas vraiment mieux en termes de limitation de dégâts. Ce que les Anglo-Saxons font mieux, c’est la prise de conscience, et la recherche scientifique. Le groupe de M. C. Bass à Londres par exemple.
    Mais franchement, on n’en est qu’au début de l’étude scientifique de ces troubles factices, et la recherche cherche pour l’instant à dépasser le cadre de la collection de cas cliniques pour tenter de déployer des outils épidémiologiques, et les problèmes épistémologiques sont assez titanesques.
    En terme de dépistage, aucun outil clinique n’est adéquatement calibré. En Angleterre, on assiste à une véritable chasse aux sorcières. En France, ces troubles factices sont instrumentalisés dans le cadre de la bataille de l’autisme. C’est à vomir.
    Des idées, oui, il y en a et j’en ai. Je détaillerai cela dans ma réponse à Lucile.
    Mais honnêtement, il y a un problème de fond qui touche à la nature même du système médical. C’est un véritable tabou avec lequel il faut composer: les médecins ne peuvent pas se résoudre à accepter qu’il y ait un problème car cela remet beaucoup de fondements de la pratique médicale en cause. Quand ils comprennent qu’il y a un souci, ils cessent de faire les fiers et semblent ne pas en mener large…
    Pour votre réflexion:
    https://www.dailymotion.com/video/x6fzn2t
    Alors moi, j’adhère dans les grandes lignes à ce documentaire… Mais regardez la séquence à partir de 52:09. Cette séquence est loin d’être fausse. Maintenant, quand le professeur parle de « coquetterie » au sujet de ce type de torture à 54:01, vous prenez la mesure de l’immense trou noir que constitue ce sujet.
    Il aurait dû dire: « c’est grave ; la prévalence est rare mais inconnue ; nous ne comprenons pas ce phénomène à l’heure actuelle ». Au lieu d’admettre qu’il ne sait pas, il minimise car ce syndrome est pris dans la « tectonique des idées » dans la bataille française de l’autisme.
    En France, il n’y aura pas de progrès à ce sujet avant que nos glorieux pontes médicaux n’apprennent à faire la part des choses à ce sujet. En l’état: sans espoir. Sans espoir pour des cas comme moi. Et sans espoir pour le fameux cas Rachel non plus.

  189. hameau dans les nuages

    @ F68.10 | 08 décembre 2019 à 14:24
    Son pouvoir de persuasion est tel que je me souviens d’une scène amusante, si l’on peut dire. Nous avions un enfant ayant eu de légères difficultés pour apprendre la lecture. Alors que nous n’étions pas inquiets, cette personne très au fait du monde médical environnant nous a conseillé d’aller voir un spécialiste de sa connaissance.. Après tout pourquoi pas ? Nous nous y rendîmes et la batterie de tests fut effectuée. Avec cette remarque époustouflante à la clef. « Monsieur j’ai LE REGRET de vous informer que votre enfant n’a rien et que tout est absolument normal »…
    Je ne sais pas quel tableau apocalyptique elle avait brossé.

  190. @ F68.10
    Je regarderai le documentaire dès que j’en aurai le courage. Le peu que j’ai ce soir, je vais l’investir pour dire que, quoi que vous ayez subi, vous êtes quelqu’un d’intelligent, habile et déterminé pour faire prendre conscience, à bien des gens, de bien des choses.

  191. @ F68.10 | 08 décembre 2019 à 02:07
    YouTube n’est pas un dictionnaire, pas plus mes fesses qui vous fascinent tant !
    Je vous fais grâce d’un premier dictionnaire de la langue françoise en construction, de l’an 1170, au Diable, je réponds par Chrétin de Troye, c’eût bien été son identité.

  192. @ Lucile
    « Ce type de femme donne l’impression d’être prise dans une spirale et d’y faire sombrer les autres. »
    Oui, elles sont prises dans une spirale. L’article que je vous ai montré évoque bien cela, bien que ce soit plus classiquement criminel que strictement médical. Mais en ce qui concerne la portion médicale de ce type de comportement, oui, le parcours de soin de l’enfant peut évoquer l’image d’un système dynamique avec un attracteur étrange en son sein qui n’est rien d’autre que l’hôpital.
    https://m.youtube.com/watch?v=2CmWxomRdgE
    Si on personnalise la question, on peut toujours accuser la mère d’être une mauvaise mère. Si on prend du recul, et qu’on appréhende la situation globalement, avec le système hospitalier dans son ensemble et l’ensemble des mères (ou autres) qui y ont recours, la perspective change: le système hospitalier délivre un soin relativement standardisé pour une population normale, et les comportements abusifs de recours au soin se fondent dans ce paysage qui n’est pas calibré pour eux. Le résultat en est une forte forme d’iatrogénie.
    Statistiquement, ces femmes sont piégées par leur instinct maternel qui sort de la zone acceptable pour laquelle l’hôpital tente de calibrer son offre de soin.
    Si toutes les mères étaient comme elles, l’hôpital aurait un tout autre regard et calibrerait son offre de soin de manière très différente.
    En un sens, ces femmes sont victimes de leur instinct maternel, et l’hôpital complice dans ce phénomène. Pour résumer: ces mères sont telles des insectes attirés par la lumière d’une flamme, et qui s’y brûlent, elles et leurs gosses. C’est une interprétation possible de la théorisation d’Eminson et Postlethwaite:
    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1793987/pdf/archdisch00631-0108.pdf
    Accuser uniquement la mère me semble bien trop simple, même si elle n’est pas un ange… Mais oui, la spirale que vous décrivez existe bel et bien.
    Ce qui est plus dur à avaler, mais pourtant parfaitement logique, est que ce sont les soignants eux-mêmes qui sont le plus à risque de ce type de comportement. (Ce qui est une raison spécifique de considérer que les soignants font preuve d’une bonne dose d’hypocrisie quand ils clouent les mères au pilori: ce sont leurs propres gosses qui sont le plus à risque !)
    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/m/pubmed/12777276/
    « Bien sûr que ce crime est féminin puisqu’il se glisse et se confond presque avec les soins qu’une mère prodigue au corps de son enfant. Les pères tueurs agissent autrement. Le résultat est aussi violent dans les deux cas. »
    Je ne peux pas parler des pères tueurs. Je ne connais pas assez. Ce que je peux dire par contre c’est que ce type de maltraitance peut s’étaler sur plusieurs décennies, que c’est létal et lent, et que cela s’accompagne d’une distorsion complète de la réalité car vous savez être dans un mensonge. Et que personnellement, quitte à me faire buter, j’opte pour la version courte du coup de poing qui fracasse le crâne sans hésiter ! Ensuite, les goûts et les couleurs, je comprends que c’est assez personnel comme question.
    « D’après ce que j’ai compris vous y voyez un côté féminin dans la mesure où ces femmes ont envie de pouponner. Elles recherchent un enfant à soigner de façon maniaque. »
    Pas uniquement. La quête de l’enfant est maniaque, mais cela peut être aussi des adolescents ou des adultes handicapés. Cela ne se réduit pas au « pouponnage », mais implique bien la relation de soin, et surtout l’image que ces inducteurs se font de la relation de soin, qui est un moyen valorisant dans lequel s’exerce la séduction qui va de pair avec le rôle de soignant. Ce que je trouve d’irréductiblement féminin, c’est cette forme précise de séduction alliée au soin. Un homme qui veut « séduire » le fera rarement en valorisant le soin, mais plutôt l’ambition ou sa volonté d’accomplir des choses. Si tout cela se mélange, on peut aboutir au cas Frédéric Péchier (pour autant que le syndrome du héros soit la réelle cause de ses actions): les exceptions qui confirment la règle.
    Personnellement, c’est la séduction en soi qui me révulse désormais. Et en particulier les formes féminines de séduction: celles qui sont communes à la fois à mon inducteur et aux infirmières (qui sont pourtant des personnes normales !) que je ne peux plus sentir. C’est là que je vois, peut-être à tort, l’irréductiblement féminin que je mentionnais.
    « Je me demande si l’enfant, même très petit, perçoit le danger, s’il y a des signes avant-coureurs. Même s’il le sent il est trop petit et trop impuissant pour tirer des conclusions, trop dépendant aussi pour soupçonner de la malveillance à son égard. Mais j’imagine que ceux qui en réchappent doivent mieux percevoir les signaux d’alerte. »
    L’enfant ne comprend rien de tout cela. Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours trouvé le comportement de mon inducteur « over the top », excessif à tout point de vue, y compris médical. Donc objectivement, des signes avant-coureurs, oui, il y en a, mais ils ne sont pas compréhensibles. Pour que le danger soit compréhensible, il faut au minimum comprendre que le système de santé puisse être iatrogène. Et ça, ça prend du temps pour un enfant…
    Comme j’ai toujours accepté gamin les prises en charge médicales, parce que, franchement, je m’en fichais comme d’une guigne de ses obsessions médicales que je trouvais absolument ridicules, j’ai mis plusieurs décennies à comprendre que, finalement non, mon inducteur était sérieux comme pas permis sur le médical ; qu’il ne me laisserait jamais m’autonomiser médicalement ; et que toutes ces visites médicales que je passais jadis avec indolence, je-m’en-foutisme, et patience polie, eh bien, cela m’a fait de jolis dossiers bien déglingués !
    J’apprécie particulièrement la mention « terroriste » que j’y ai lue… Ça ne m’a pas valu beaucoup de tendresse, cette mention…
    Pour la détection de ce type de troubles, regardez les carnets de santé. S’ils sont intégralement noircis de la main de la personne que vous soupçonnez… vous pouvez commencer à vous inquiéter un peu sérieusement: il y a peu de chances qu’un tel comportement obsessif se couple d’une parfaite objectivité. (Je répondrai à Noblejoué sur ce point plus en détail s’il le souhaite.)
    Et les gens qui en échappent perçoivent effectivement des signaux d’alertes. Je me souviens dans un parc d’enfants d’une femme qui parlait d’un ton exalté de la prochaine coloscopie de son gosse tout en se permettant des commentaires médicaux sur toute une flopée de gens de son entourage familial. Ce type d’exaltation, ça me donne quand même envie de suivre le personnage de près. Et des fois j’ai aussi vraiment interprété de travers de potentiels signaux d’alertes…

  193. hameau dans les nuages

    @ F68.10 | 09 décembre 2019 à 01:20
    Je rejoins votre analyse car j’y remarque des mots clefs que je retrouve dans mon affaire.
    C’est peut-être mon côté pragmatique exacerbé qui m’a fait remarquer certaines incohérences dans son comportement et celui des enfants multiples. Mais je n’arrivais pas à mettre un mot dessus .Je trouvais seulement bizarre quand même que parfois certains arrivent triomphants à la maison en annonçant qu’ils étaient malades… Ou que l’on donne une boisson laxative à un gosse diarrhéique…
    Et le rôle du père dans ce genre d’histoires ?
    http://caric-art.objectible.net/News/2006/mars/Dubout/Souriez.jpg

  194. @ hameau dans les nuages
    Je me sens mal à l’aise de continuer cette discussion sur ce fil. Je souhaiterais pourtant parler avec vous de ce sujet. J’ai en effet essayé hier de faire part aux différents services d’aide aux victimes et à certaines autorités de ce problème, et je me heurte à un mur kafkaïen d’incompréhension.
    Par exemple, on m’a demandé sur quels faits je basais mes accusations. J’ai mentionné des falsifications dans mes dossiers médicaux, ce qui est caractéristique de ce genre de situations, et même un critère diagnostique censé être essentiel. Et toujours la même réponse: « Oui, mais quels faits ? »
    C’est proprement hallucinant. Et je vis cela depuis des années.
    Veuillez ne pas hésiter à me contacter en privé si vous le souhaitez.

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