Les députés ne donnent plus le bon exemple !

C’est une facilité que je m’octroie en évoquant « les députés » pour me faire mieux comprendre alors que je songe précisément au député LFI Andy Kerbrat qui a été interpellé en flagrant délit d’achat d’une drogue de synthèse dans le métro parisien.

Il a fait état de « problèmes personnels » et a annoncé « un protocole de soins ».

Je relève que la drogue en question est celle dont avait usé Pierre Palmade et qu’apparemment elle n’est pas destinée à apaiser une difficulté d’être mais à amplifier et décupler dans le temps la puissance sexuelle.

Comme ceci a été souligné à l’Heure des pros 2 le 22 octobre (CNews), notamment par Gilles-William Goldnadel, la transgression de cet élu est d’autant plus répréhensible qu’il avait dénoncé dans le passé le trafic de drogue et alerté sur la multiplication des consommateurs. Contradiction en elle-même très choquante.

Ces éléments n’ont pas empêché le soutien, que je juge honteux (en particulier un tweet indécent de Sandrine Rousseau), de LFI à ce député.

Plus globalement, malgré un émoi conjoncturel vite dissipé, l’indignation n’est pas à la hauteur de ce qu’on aurait pu espérer en démocratie représentative.

On a entendu qu’Andy Kerbrat n’était pas le premier député ou sénateur à être tombé dans une telle dérive, comme si cela constituait une excuse ou une justification. On se rappelle que le député Louis Boyard n’avait pas hésité, lui, à avouer dans l’émission de Cyril Hanouna qu’il avait payé ses études en se livrant au trafic de drogue.

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On a plaidé aussi que l’univers parlementaire avait perdu de sa qualité et de son intégrité et que nous n’avions plus des députés remarquables mais d’une certaine façon ordinaires ; et qu’au fond nous ne devions pas nous en étonner, nous citoyens.

Je ne parviens pas à m’habituer à cette sorte de résignation démocratique. En quelque sorte, dépassés par le pire, on finit par le tolérer, l’accepter, l’administrer. En matière judiciaire par exemple, il y a eu tellement de vols à l’étalage que les parquets ont décidé de ne poursuivre qu’à partir d’un certain montant. Comme nous ne pouvons plus estimer ni a fortiori admirer nos députés, on a réduit nos prétentions et on n’exige plus rien d’eux. L’exemplarité est une exigence qui n’a plus cours.

La décadence, dans les petites comme dans les grandes choses, nous menace ou, pire, nous accable : elle nous est devenue sombrement si familière que nous la percevons comme irrésistible. Ce qui est le début de la fin et d’une irrémédiable défaite.

Pourtant il n’y a pas d’autre solution pour entraver le délitement moral et républicain que de se dresser contre cet abandon, cette médiocrité qui fait que certains députés eux-mêmes ne sont pas gênés de tomber dans des délits, de n’être plus des modèles, de s’en féliciter même. Le citoyen a une responsabilité dans ce désastre démocratique s’il se contente, le temps volatil d’une information, d’en prendre acte et de considérer l’attitude d’un Andy Kerbrat comme une manifestation normale de cet adage « autre temps, autres moeurs », telle une inévitable plongée dans le pire.

D’autant plus qu’il y a un insupportable hiatus entre la prise de conscience de l’extrême danger social et civilisationnel du narcotrafic et des attitudes singulières d’élus, qui en effet, au moins indirectement, ont « du sang sur les mains ».

Dans un monde qui s’accepte imparfait et fuit la rectitude comme la peste puisqu’elle est tension, souffrance, dépassement de soi et volonté d’exemplarité, ce député ne démissionnera pas. On entendra cette antienne que ce sera à l’électeur de décider. Ce serait du citoyen que son sort devrait dépendre. Pourtant on l’oublie quand on se comporte mal.

Andy Kerbrat qui a perdu sa légitimité – l’élection n’est rien sans l’éthique qui doit s’accorder avec elle – ne jettera pas l’éponge. Le ministre de l’Intérieur lui a demandé « de tirer les conséquences de ses actes car un député a un devoir d’exemplarité ».

Le député trop soutenu demeurera évidemment là où il est.

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Voir les Commentaires (95)
  1. hameau dans les nuages

    Hypocrisie, tout n’est qu’hypocrisie…
    Tout ce petit monde qu’il soit politique ou événementiel est farci de divers produits hallucinogènes. Quand je vois sur le plateau de télévision la caméra changer de visage dès qu’il s’opère un frottement de nez ambigu… Le cocovide sans doute…
    Magnifique spectacle d’importants vols de grues depuis deux jours. Giuseppe doit les voir aussi sans doute. C’est une de mes drogues.

  2. Claude Luçon

    « …la drogue en question est celle dont avait usé Pierre Palmade et qu’apparemment elle n’est pas destinée à apaiser une difficulté d’être mais à amplifier et décupler dans le temps la puissance sexuelle. »
    « Ces éléments n’ont pas empêché le soutien, que je juge honteux (en particulier un tweet indécent de Sandrine Rousseau), de LFI à ce député. »
    « je songe précisément au député LFI Andy Kerbrat » (PB)
    Qui sait, Sandrine Rousseau y songeait peut-être aussi ??

  3. Jean sans terre

    On se souvient de François Mitterrand se servant des palais de la République pour ses maîtresses ou sa seconde famille.
    On se souvient de François Fillon. Qu’il était humble dans ses détournements par comparaison aux autres qui vont suivre.
    Se souvient-on de Mme Royal, qui venait de se séparer de M. Hollande ? Le couple avait sous-estimé sa déclaration de patrimoine aux trois quarts pour moins payer d’ISF.
    Se souvient-on de M. Macron et de sa déclaration de patrimoine en 2017 ? La deuxième plus petite de tous les candidats, autour de 50.000€. Il l’avait fumé le pognon et les quatre ou cinq millions qu’il avait reçus pour ses transactions de banquier d’affaires.
    On se souvient de Nicolas Hulot et de sa collection de voitures et de bateaux. C’était pas bon pour l’environnement tout cela.
    Du même et de ses problèmes de braguette ?
    Se souvient-on de Mme Dati qui avait falsifié ses diplômes afin de devenir juge, ce qui lui permit plus tard de prétendre au ministère de la Justice ?
    Se souvient-on de l’éphémère secrétaire d’État Thomas Thévenoud et sa phobie administrative ?
    D’Emmanuel Valls, qui ne pouvant plus cumuler son poste de maire d’Évry avec sa nouvelle fonction de ministre, continua à se faire payer un salaire identique en qualité de conseiller municipal alors qu’il ne siégeait presque plus, salaire bien plus élevé que celui du maire qui le remplaçait ? II eut du mal à y renoncer.
    Du donneur de leçon Benjamin Griveaux : « Paris m’habite » ! Ah oui…
    De Dominique Strauss-Kahn et du shampoing naturel de Nafissatou Diallo ? Pour commettre pareille sottise, il fallait tout de même avoir un sacré sentiment d’impunité.
    De Damien Abad ?
    De Jérôme Cahuzac ? Il a eu le culot de se représenter.
    Et Sarko au Fouquet’s ? Casse-toi pauvre con !
    Et Manu fêtant son quarantième anniversaire en privatisant Chambord ? Avait-il seulement traversé la rue ? Venez me chercher.
    Et Hollande et sa mobylette ou avec Leonarda ?
    Et Woerth et ses affaires d’argent ?
    Et Glucksmann fils et ses affaires troubles en Géorgie ?
    Et Darmanin du temps où il était chez Vanneste et ne se faisait pas encore appeler Moussa ?
    Et Julien Bayou ?
    Et Denis Baupin ?
    Etc.
    Dans le monde des grandes entreprises, dans la banque, on ne compte plus tous ces patrons issus de la haute fonction publique qui ont coulé nos entreprises. Serge Tchuruk, Anne Lauvergeon, Michel Bon, Naouri, etc. Les saccages d’Alcatel-Alsthom, d’EDF, d’Areva, etc.
    Et dans le monde du spectacle ? Il y a pas mal de belles choses à voir là aussi. Oh non, pas Coluche. Pas lui aussi. Qui se souvient que pendant qu’il piquait la femme de son ami, Patrick Dewaere, il lui offrit en même temps le fusil avec lequel ce dernier se tua ? Pas mal. Même Ferrat, le poète, le romantique, aux niaises chansons rupestres. Il a fait crever sa première femme. De chagrin.
    Et chez les philosophes ? Onfray et sa femme et sa maîtresse. Enthoven fils piquant la femme de son père qui devint plus tard l’épouse de Sarko, qui lui fait un enfant, délaissant Justine qui manqua elle aussi de mourir de chagrin.
    Oh non. Pas Kylian. Pas lui.
    Oh. Monsieur l’abbé. Non… Pas vous
    Il est loin le temps où Charles éteignait les lumières à l’Élysée avant de partir se coucher.
    Décidément, plus personne ne se tient.
    Je disais donc : si Dieu est mort, tout est permis.
    Quant au député, Monsieur, dont vous parlez, pourquoi donc faudrait-il qu’il démissionne ? Il ne fait pas pire que les autres. D’accord, il est malchanceux. Il s’est fait prendre. On ne va tout de même pas le condamner parce qu’il prend de la drogue. Il y en a bien plus haut qui paraissent avoir un regard complètement halluciné. Et pour du chemsex ? Voyons, si on n’a même plus le droit de s’envoyer en l’air de toutes les façons, je crie au scandale. Au pays de l’amour, voyons. Tout de même, si on n’a plus le droit de faire ce que l’on veut avec son cul. On n’est pas à Mazan, ici. On est à Paris.
    Le dealer consentait. Le député consentait. Ses amants ou ses amantes consentaient. Où est le problème ? On n’a pas plus fait de cas du trio amoureux des JO. C’était chouette, festif. Où est le mal ? Non, non. Arrêtons un peu de faire les coincés. On ne se soucie pas d’être la risée du monde en s’envoyant en l’air avec des vieilles qui pourraient être nos mères, on ne va pas tout de même pas chipoter pour quelques grammes de chemsex ? On n’en est plus là. Il faut vivre avec son temps. Et l’amour, et la liberté dans tout cela ? Franchement, si on s’arrête à cela. Et les principes ? Vous en faites quoi, Monsieur, des grands principes ? S’il faut, je saisis le Conseil constitutionnel. On a bien gagné pour la fraternité. On gagnera pour la liberté. On est le pays des droits ou on ne l’est pas. Vive l’amour. Vive le chemsex. Vive les drogues. Vive la liberté.
    Et puis quoi encore ? Il ne manquerait plus que l’on nous oblige à confesse. La trique, c’est bon pour le populo, pas pour nous. Et puis, je vais vous dire. Je le trouve très bien ce député. Il fait le job. Y a rien à lui reprocher. Quand il s’est agi de faire barrage aux fachos, aux trisomiques du RN, il a fait le boulot. Il a fait barrage. Exemplairement. Oui M’sieur exemplairement. S’il n’y avait pas des gens comme lui pour sauver la République, je ne sais pas si vous vous rendez compte, la République, oui Monsieur la République, elle irait où ?
    Du coup, j’y pense. À la cérémonie des JO, ils ont oublié un truc. Ils n’ont pas pensé que la chanson de Polnareff, « L’amour avec toi », aurait convenu à merveille. Allez hop, un peu de chemsex, « Il est des mots qu’on peut penser. Mais à pas dire en société. Moi je me fous de la société et de sa prétendue moralité J’aimerais simplement faire l’amour avec toi ». Non, vraiment, je ne vois pas où est le mal ? On fait tout un tas d’histoires pour rien.
    Et puis vous savez, Monsieur, le bourgeois, il aime bien se délurer. Il a comme cela l’impression de vivre un peu plus. L’exaltation. La grande exaltation. Vous comprenez. Sa vie, elle est pas toujours rose. Elle est même plutôt terne. Alors si on lui enlève ça, peut-être bien qu’il va déprimer, genre une sacrée dépression, bien sévère, une qui pourrait lui donner des pensées suicidaires. La vie, c’est pas si facile, aujourd’hui. Non, non, Monsieur. Il mérite pas ça le petit gars. C’est un type bien. Il faut être indulgent. Et puis, est-ce qu’on n’a pas tous fait un peu ça du temps de notre jeunesse ? Non, Non, vraiment, il faut être indulgent.

  4. « Dans un monde qui s’accepte imparfait et fuit la rectitude comme la peste puisqu’elle est tension, souffrance, dépassement de soi et volonté d’exemplarité, ce député ne démissionnera pas. » (PB)
    Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans notre démocratie.
    Cet individu n’aurait jamais dû avoir la possibilité de se présenter à la députation. Pour cela il faut présenter un minimum de critères de moralité que manifestement il ne possède pas.
    Il n’est pas seul à LFI dans ce cas. À LFI nous trouvons, en vrac :
    – Louis Boyard, un ancien vendeur de drogue (en supposant qu’il ne l’est plus…).
    – Raphaël Arnaud, qui a trois fiches S à son actif.
    – Danièle Obono et son racisme anti-blanc pathologique.
    – Sophia Chikirou mise en examen pour escroquerie aggravée, mais qui siège toujours dans l’hémicycle.
    – Hugo Prevost qui a dû démissionner pour agression sexuelle (LFI a quand même eu un sursaut de moralité).
    – Ersilia Soudais. David Guiraud, et quelques autres députés LFI qui se sont distingués par des propos ouvertement antisémites.
    – Sans oublier Rima Hassan, la députée européenne qui intervient à la tribune du Parlement revêtue de son keffieh.
    Tout ce beau monde étant sous la houlette d’un vieux gourou qui se prend pour la République.
    On croirait la cour des Miracles au temps de l’Ancien Régime.
    Le plus consternant dans cette affaire est qu’il y a des électeurs pour voter pour ces dégénérés et que ceux-ci parviennent à se faire élire.
    Il est grand temps de nettoyer les écuries d’Augias !

  5. « Je relève que la drogue en question est celle dont avait usé Pierre Palmade et qu’apparemment elle n’est pas destinée à apaiser une difficulté d’être mais à amplifier et décupler dans le temps la puissance sexuelle. » (PB)
    Mais pour les sexuels, un manque de puissance dans ce domaine est une difficulté d’être. Une majorité de gens est sexuelle, non asexuelle… Or pour cette majorité, il y a deux choses très importantes :
    – Être d’un sexe ou de l’autre ou plus rarement, entre les deux… Ce que cette identité compte, ainsi que d’être reconnu par les autres ! Exercer son type de sexualité et être reconnue dans ses œuvres, si j’ose dire.
    Les gens sont si sexuels et si peu attachés à l’intelligence, propre de notre espèce, qu’il vaut mieux, dans la plupart des cas, traiter quelqu’un d’idiot que se tromper de sexe à son égard ou autre chose du même genre.
    – Avoir une sexualité satisfaisante… Le problème de la sexualité ? Certes, ce n’est pas comme manger, rien d’indispensable à la survie. Et puis, on est plus autonome qu’avec la nourriture : si les gens peuvent se prendre en main, pour obtenir du plaisir, ils ne sauraient se nourrir en se passant les mains sur les dents.
    Certes, certes… Mais les gens veulent assouvir leur faim sexuelle d’une façon souvent plus puissante que celle que leurs essais solitaires ou leurs rencontres avec autrui leur concède. N’est-ce pas naturel ? Ce qui les définit ne doit-il pas aussi les assouvir ?
    Il se peut aussi que des êtres de pouvoir comme par exemple des députés, soient plus exigeants en ces matières que d’autres gens.
    Notons que des confrères pourraient se satisfaire du pur pouvoir, vu que l’instinct de domination est aussi très puissant, et peut mieux s’exprimer en haut qu’en bas de la pyramide sociale.
    Ce n’est pas parce qu’il y a plus de chants d’amour que de domination que cet instinct ne meut pas les gens, surtout certaines gens… Qui ne vont sans doute pas en faire l’éloge, entre autres parce qu’on domine mieux les gens qui ne comprennent pas la domination.
    Cependant, si on ne pense pas qu’à la satisfaction de ses instincts, prendre des drogues peut poser le problème de sa lucidité.
    Ce qui peut être embêtant quand on prétend diriger. Encore que ! Tout dépend des drogues, de l’usage, de la personne. Parfaitement ! Par exemple, une drogue améliorant la concentration ou la créativité ou les deux serait utile, à mon avis, si on est prêt à deux choses :
    – Se détruire à terme
    – Démissionner ou se tuer avant d’être un citron pressé incapable d’offrir son jus au monde.
    On passerait dès lors le relais à d’autres. Amélioration et renouvellement des élites dans le même mouvement : excellent.
    Avec les problèmes de plus en plus inextricables auxquels nous sommes confrontés, cela me semblerait assez opportun.
    Le fait que le choix de la drogue n’ait pas été corrélé à un désir d’excellence, voilà qui est révélateur.
    Le modèle donné est lamentable : transgression des règles sans bonne raison pour le faire.
    Ni décence… Parce que si on pense avoir le droit de prendre de la drogue pour son seul plaisir, comme député, le moins serait tout de même de militer pour l’autoriser au public. Les hypocrites, les aménageurs de privilèges prêchant l’égalité sont infâmes.
    Moi, je vais dire carrément que l’interdiction de la drogue pose un sacré problème de légitimité : au nom de quoi interdire aux gens de risquer de se faire du mal ?
    C’est plus la question pour moi que celle des résultats de cette politique, vu qu’on n’empêchera jamais aucune transgression, de toute façon, mais qu’il faut tenter d’empêcher meurtre, viol et vol, des atteintes à… autrui.
    Remarquons quand même l’absurdité du processus : on dit que la drogue, c’est mal, dangereux, on l’interdit…
    Et donc de dangereux trafiquants la fournissent, et à présent, l’idée, c’est de dire aux drogués de ne pas l’être vu que les trafiquants sont nocifs.
    On soi-disant sauve les drogués… pour finalement leur demander de sauver la société en ne se droguant pas. Les « responsables » qui ont fait quelque chose de discutable amplifiant le problème en sont à demander aux « irresponsables » de les sauver.
    Le pire est que je pense que les choses étant ce qu’elles sont devenues, il serait bon que les drogués ne se droguent plus non pour se « sauver » ou parce que les autres ont le droit de les mettre dans leur petite case mais par civisme.
    Qu’on songe au sacrifice qu’on sollicite, quand même ! On reconnaît qu’on n’avait pas à demander aux amateurs d’alcool de se soumettre à la Prohibition, et on commande un tel sacrifice à des gens qu’on méprise.
    Or si « noblesse oblige » est-ce que des gens toujours traînés dans la boue, ignobles pour tout le monde, méprisent, sont obligés face à ceux qui les méprisent ?
    Non.
    Les moralisateurs à le petite semaine n’ont droit à rien… Cependant, bien des innocents, des enfants même, sont impactés par le trafic de diverses drogues illégales. C’est pire que l’injustice que subissent les drogués.
    Donc, il se peut que les drogués, ou du moins certains, y renoncent par justice. C’est ainsi qu’il faudrait leur présenter la chose.
    Sous son vrai jour.
    Le civisme des anciens drogués ne serait évidemment salué par personne, parce que les gens enragés à interdire croient que tout leur est dû, évidemment, et sont toujours en quête de nouvelles prohibitions.
    Mais agir sans désir de récompense est ce qu’il y a de plus haut au monde, et j’ose l’espérer de ceux qui, avec la drogue, espèrent aborder des rivages inconnus.

  6. Le député Boyard n’avait pas besoin de vendre de la drogue pour payer ses études. Car son père est cadre à la SNCF et sa mère salariée du privé. Ils avaient les moyens de payer des études de droit à leur fils.
    Le député Boyard n’a pas été loin dans ses études de droit, la drogue ou les études, il fallait choisir.
    Le député Boyard exige un exquis respect.

  7. «  »Entre un toxicomane, un analphabète et une propagandiste du Hamas » : La charge de Laurent Joffrin contre la cour des Miracles insoumise » (JDD)
    https://www.lejdd.fr/societe/entre-un-toxicomane-un-analphabete-et-une-propagandiste-du-hamas-la-charge-de-laurent-joffrin-contre-la-cour-des-miracles-insoumise-150937
    On peut pas dire que Joffrin soit en général d’une grande virulence. LFI dans une prochaine version inspirée du film « Affreux, sales et méchants » d’Ettore Scola ?

  8. Denis Monod-Broca

    « D’autant plus qu’il y a un insupportable hiatus entre la prise de conscience de l’extrême danger social et civilisationnel du narcotrafic et des attitudes singulières d’élus, qui en effet, au moins indirectement, ont « du sang sur les mains ». » (PB)
    Nous avons tous du sang sur les mains puisque nous soutenons, depuis presque trois ans, « jusqu’au dernier Ukrainien », la guerre des USA contre la Russie et que nous apportons un « soutien indéfectible » à Israël, depuis un an, dans sa terrifiante action vengeresse contre les Palestiniens.
    Alors… les indélicatesses de nos députés…
    À regarder et à écouter : le discours d’Eléonore Merza-Bronstein devant le Parlement européen.
    https://ujfp.org/discours-de-eleonore-merza-bronstein-lors-du-lancement-de-ejp-european-jews-for-palestine/

  9. En complicité avec la macronie, la gauche lèche-babouches anti-France anti-républicaine collabo soumise pétainiste confirme qu’elle signe des deux mains et des deux pieds pour le chaos, l’anarchie, le désordre, la guerre civile, les narcotrafics, les invasions migratoires clandestines incontrôlées, en complicité avec les terroristes Hamas Hezbollah, les attaques contre les FDO, les juges rouges complices des criminels.
    La gauche kiffe la drogue, l’insécurité, le fascisme gauchiste qui se répand sur tout le territoire, elle défend ce néonazisme islamiste et ses records de crimes dont le but est d’éradiquer notre race blanche de souche, notre religion, culture, moeurs et coutumes, elle veut supprimer notre Éducation nationale jugée raciste colonialiste pour la remplacer par une nouvelle idéologie de reconditionnement plus conforme allah nouvelle race importée islamiste.
    Macron et ses alliés, les perfides sectes islamogauchistes NFPalestine et LFI-Hamas, auront atteint leur but, la France n’est plus qu’une vaste zone criminelle narco points de deals islamistes, flics tabassés en toute impunité, juges gauchistes qui se font un plaisir pervers de relâcher des bombes humaines tueurs d’une atrocité diabolique, écoles gangrénées par les racailles arabo-africaines mineurs intouchables, profs tabassés, directeurs morts de trouille, pas de vague, omerta, silence radio des merdias gauchistes complices.
    Mais ! Car il y a ce fameux « Mais », les seuls et uniques dangers pour la France et il est bon de le rappeler et le marteler en boucle, ce sont :
    Ouvrez le ban !
    Zemmour, Les Le Pen, FN / RN, Bardella, l’eSSetrêêêmeuh drouâââte, l’ultraaa drouaaate, les fachos, les nazis !
    Fermez le ban !!!!
    Et surtout revotez bien comme la dernière fois où votre gauchiasserie macronienne a donné une belle leçon aux réacs racistes fascistes islamophobes qui menaçaient , selon le catéchisme gauchiste, tenez-vous bien, asseyez-vous :
    « Notre belle société où règne un climat de bonheur de paix de cohésion sociale, de vivre-ensemble, d’amour entre les différentes communautés, l’apport si riche d‘autres cultures, le dévouement et le respect de toutes ces populations importées pour cette France qu’ils aiment tant…… » Oups !
    C’est bon j’arrête mon récital de louanges, on va me prendre pour un gauchiste ce qui risque de me provoquer de l’urticaire.

  10. hameau dans les nuages

    S’il n’y avait que les députés…
    Paris est un énorme nid de frelons. Perché là-haut, faisant ses petites affaires, de l’entre-soi. Avec sa reine et ses ouvrieres qui ne demandent qu’une chose : qu’ils puissent continuer ainsi, que l’on ne s’approche pas.
    Impressionnant par la taille, s’accrochant à la branche mais d’une légèreté que vous ne soupçonnez pas. De papier dont on fait les joints.
    Kirk est passé par ici avec des vents du sud à décorner les boeufs et souffler ces fameux nids. De l’entre-soi à l’entresol. Et les voilà devenir tueurs pour qui s’approche.
    Ils sont passés il y a peu chez mon voisin agriculteur en activité alors que j’ai mis la clef sous la porte. À trois avec attaché-case, l’insigne sur la poitrine et la voiture de fonction, à éplucher les comptes, observer le bétail, parcourir les champs pour voir si les cultures et les surfaces sont conformes aux photos satellites auxquelles le paysan n’a plus droit de regard par économie. « Je ne crains rien, tout est en règle » m’a t-il dit. Pauvre fou, Ce sont eux qui décident s’ils ont quelque chose à te reprocher. Le dossier est parti à Bordeaux « pour instruction » et lui d’attendre…
    Bon là je m’égare, où en étais-je ? Ah oui… Paris, la drogue. il me vient une pensée émue pour un chroniqueur événementiel parisien que je connais, pensionné à vie à hauteur de deux fois ma retraite pour avoir sniffé et bu plus que de raison. Il lui a suffi de trouver « une bonne adresse ».
    – Dis Papa c’est encore loin Paris ?
    – Tais-toi et marche.
    https://www.amazon.fr/Jad-Jardin-00693-Fourche-fumier/dp/B00447RDEG/ref=asc_df_B00447RDEG/?tag=googshopfr-21&linkCode=df0&hvadid=701535511906&hvpos=&hvnetw=g&hvrand=1042062166225661452&hvpone=&hvptwo=&hvqmt=&hvdev=c&hvdvcmdl=&hvlocint=&hvlocphy=9055912&hvtargid=pla-2274774706949&psc=1&mcid=aba6acaf8cc23d7ab6e0ec1fbce619e8&gad_source=1

  11. @ Giuseppe | 24 octobre 2024 à 09:25
    Je suis entièrement d’accord avec l’édito de Laurent Joffrin.
    Lui aussi parle de « la cour des Miracles », terme que j’ai utilisé sans avoir lu son article.
    J’ai oublié dans ma liste le pauvre Delogu qui a lu péniblement un texte que lui avait remis le service com de LFI. Mais je ne voulais pas l’accabler davantage car ce n’est pas le plus dangereux de l’équipe. Il n‘en a pas les moyens intellectuels.

  12. Non seulement il ne donne pas le bon exemple, il en donne carrément un très mauvais.
    Mais le pire ne vient pas de là, il vient de ce que ceux-là même qui pondent et votent les lois les enfreignent. C’est l’immoralité à son comble. Et le cynisme à l’état pur. Un travail de sape efficace mené sans encombre au vu et au su de tout un chacun.
    Il n’y a pas qu’au Parlement, il me semble que le Conseil constitutionnel n’est pas très regardant non plus. C’est sans doute la raison pour laquelle on fait le rapprochement avec le show-business.
    À mon sens, ce n’est pas untel ou untel qu’il faut stigmatiser, c’est le pouvoir donné à des délinquants de dire et de voter la loi. Première chose donc, le leur enlever. Ensuite on pourra toujours leur dire que ce n’est pas bien ce qu’ils font, mais je doute qu’ils soient sensibles à l’argumentation.

  13. @ Jean sans terre
    Homme de peu de foi, qui vous empêche de vivre et d’incarner la parole du vrai Roi, qu’a chanté une chanteuse moribonde sous les pluies d’apocalypse du « ah, ça ira », chevauchant le cheval mécanique sous les vivas populaires du peuple qui accède aux temps de la liberté, le temps dans lequel le mal continue à avoir du pouvoir, temps de la patience de Dieu qui nous paraît souvent démesurée – le temps des victoires, mais aussi des échecs de l’amour et de la vérité ?
    Rien ne vous empêche en ce sens d’être français que votre incapacité à savoir entendre que la victoire des nations sera de prendre conscience de ce qui fonda leur défaite, qu’il n’y a d’autre alternative pour la survie de l’humanité que d’inventer, et il n’y a que l’Europe à avoir cette conscience historique, les institutions de la réconciliation seules à même désormais de borner les imperia qui depuis toujours détruisent les civilisations, à ne pas savoir en limiter la domination qui les détruira ?
    Tout est déjà accompli, il n’y a rien à faire qu’à se laisser faire pour remettre notre esprit à l’Esprit qui s’est manifesté, il n’y a pas de Deus ex machina et pas d’homme providentiel et là est fondamentalement le chemin d’espérance et de foi qui nous élève à l’ordre poétique de la charité, la création nous a offert sa confiance en nous révélant notre structure sacrificielle quand devant le tombeau désormais vidé des terreurs qu’il inspire, la femme reconnaît le Rabbi au visage du plus simple fossoyeur, vous, moi, potentialité désormais ouverte pour chaque individu d’en incarner librement la réalité et c’est pure grâce offerte, pur miracle à notre disposition qui permet de ne plus choisir les tragédies du malheur car, oui, et c’est si simple de retrouver cette joie de l’enfance qui s’abandonne avec confiance, il suffit d’y croire pour le réaliser.
    Cessez donc de pleurer, et vivez votre foi si française en la liberté, qui permet tous les retours en esclavage, mais aussi l’exode patient et amoureux du service de la réalité !

  14. Avant de profiter des bienfaits du Code de la santé publique, cet individu – il est difficile de lui donner encore du « député » tant sa légitimité républicaine est désormais affaiblie – doit subir les foudres du Code pénal :
    « Le transport, la détention, l’offre, la cession, l’acquisition ou l’emploi illicites de stupéfiants sont punis de dix ans d’emprisonnement et de 7 500 000 euros d’amende. » (art. 222-37)
    Le juge peut aussi le faire bénéficier d’une période de sûreté de cinq ans et même l’étendre aux deux tiers de la peine (art. 132-23).
    Bref, ce type doit disparaitre définitivement des radars. Parce qu’il est élu de la Nation, son viol de la loi va bien au-delà du simple achat d’un produit interdit. Il a aussi violé ses électeurs qui, lui faisant confiance – il a été réélu au premier tour fin juin – l’ont mandaté pour faire la loi en leur nom. Il est même membre de la Commission des lois… Violé aussi ses collègues parlementaires en co-signant une pétition contre le chemsex et en s’en procurant le même jour.
    Ce détail a son importance. Son intérêt pour ce combat, qui n’est pas, loin s’en faut, une priorité des Enragés -pardon, des Insoumis -, laisse supposer qu’il avait bien pris conscience que son addiction personnelle à cette drogue le menaçait. Dès lors, il est permis de s’étonner que, pour s’engager dans un « parcours de soins », il ait attendu de s’être fait repérer en plein deal pour prendre cette décision et en faire son seul axe de défense. Un peu gros… Le bonhomme n’est pas plus malin qu’un vulgaire voleur de champignons.
    Alors, ouste, dehors, du balai… mais pas seulement : de la taule… et sévère, le maximum même parce que ce salopard était censé être exemplaire. On entend ici et là qu’il doit être jugé comme le commun des délinquants.
    On entend aussi des voix s’élever contre la condamnation (…au bracelet électronique) de Nicolas Bedos pour un baiser dans le cou d’une inconnue un soir de beuverie. Un jugement parce qu’il est connu, s’emportent ses soutiens…
    Eh bien, oui, un jugement parce qu’il est une personnalité et qu’à ce titre, il influence les comportements, il est un exemple. Un jugement parfaitement conforme au droit puisque celui-ci, en imposant l’individualisation des peines, oblige le juge à tenir compte de la personnalité de l’accusé et donc du fait que ses faits et gestes délictuels risquent de pervertir ceux qui l’admirent.
    C’est pour cette même raison, l’exemplarité, que le ci-devant Kerbrat Andy doit être sévèrement condamné. À défaut d’avoir été l’exemple qu’il se devait d’être en qualité d’élu, une peine lourde servira d’exemple à ceux tentés de l’imiter.
    Quant à Sandrine Rousseau et consorts qui le soutiennent et en font sans hésiter une victime, égaux à eux-mêmes, ils ne méritent même pas un regard. Laissons-les patauger dans leur… Je vous laisse le choix du dernier mot.

  15. « Andy Kerbrat qui a perdu sa légitimité – l’élection n’est rien sans l’éthique qui doit s’accorder avec elle – ne jettera pas l’éponge. Le ministre de l’Intérieur lui a demandé « de tirer les conséquences de ses actes car un député a un devoir d’exemplarité ». (PB)
    Le moment n’est-il pas venu pour qu’une nouvelle loi, issue de la volonté populaire, prononce l’exclusion automatique (dans l’attente de leur jugement) des parlementaires véreux ? Le Sénat et l’Assemblée nationale ne doivent pas servir de refuge aux crapules, aux escrocs, aux drogués et autres corrompus qui vivent en suçant le sang de la nation.
    LFI trouvera sans difficulté un remplaçant.

  16. @ Achille | 24 octobre 2024 à 07:15
    « On croirait la cour des Miracles au temps de l’Ancien Régime. »
    « En 1667, le lieutenant de police de Louis XIV, La Reynie, ordonna la fermeture de la dernière cour des Miracles. Les indigents furent dès lors envoyés au bagne, à l’échafaud, ou au nouvel hôpital général fondé par le roi. »
    https://www.lefigaro.fr/langue-francaise/expressions-francaises/savez-vous-vraiment-ce-qu-est-la-cour-des-miracles-20220928
    À l’époque, la France était encore gouvernée, contrairement à maintenant où il existe des centaines de cours des Miracles, que certains services publics sont obligés de fuir de même que les résidents ayant la possibilité de déménager pour des cieux plus sereins.
    Quant à la police, elle est obligée de monter des opérations plus ou moins complexes pour y poser seulement un pied aux aurores avant de quitter les lieux façon Zatopek, avant le chant du coq.
    ———————————————————————
    @ Lodi | 24 octobre 2024 à 07:15
    « Moi, je vais dire carrément que l’interdiction de la drogue pose un sacré problème de légitimité : au nom de quoi interdire aux gens de risquer de se faire du mal ? »
    Vous ne semblez pas vouloir comprendre que les drogues ont un effet désinhibiteur et favorisent certains comportements à risque pour la vie des autres alors qu’ils n’ont rien demandé : accidents de la route, violences, crimes, etc.

  17. @ Denis Monod-Broca | 24 octobre 2024 à 09:45
    « Nous avons tous du sang sur les mains (…)
    Vous avez omis (volontairement ?) une catégorie de Français qui ont « du sang sur les mains » : ceux qui soutiennent le Hamas et le Hezbollah, auteurs, l’un, d’un pogrom, l’autre, de crimes de guerre…
    Question à méditer avant d’y répondre : préférez-vous avoir symboliquement « du sang sur les mains » ou être réellement décapité par des « fous de Dieu » venus du Moyen Âge ?
    P.-S. : Israël ne se bat pas contre « les Palestiniens », mais contre deux milices terroristes.
    ——————————————————————–
    @ Achille | 24 octobre 2024 à 07:15
    « Cet individu [Kerbrat] n’aurait jamais dû avoir la possibilité de se présenter à la députation. Pour cela il faut présenter un minimum de critères de moralité »
    Merci de nous indiquer l’article du Code électoral qui précise ces critères de moralité…

  18. Jean sans terre

    @ sylvain
    Vous voyez juste. Il n’y a qu’un point où je suis en désaccord avec vous. Mais il est fondamental. Tout le monde est complice. Le peuple, le peuplé sacré, victime toujours expiatoire paraît-il, est autant complice, autant coupable, pourrait-on dire. Cela fait quelques années, voire des dizaines, qu’il a tout sous les yeux, flagrant, évident. Combien de temps va-t-il encore nier ? N’est-ce pas lui le souverain ? D’accord, il peut être provisoirement égaré, ne pas choisir les meilleurs. Mais tout de même, il a ce pouvoir insigne, très régulièrement, de chasser les pires et les mauvais. Que ne le fait-il pas ?
    Rien ne change. Tout se dégrade et empire au fur et à mesure des années. À croire que le peuple aime cela, qu’il se complaît. Il en veut encore. Il en redemande. Il reconduit toujours les mêmes. À ce stade-là, on ne peut plus parler de tromperie. Le peuple sait. Le peuple consent. Hanouna a récemment intelligemment fait observer que le peuple français était remarquablement lucide, qu’il était capable naturellement de faire preuve de grande finesse. Je le crois volontiers. On peut le voir ici-même. Qu’est-ce qui ne va pas alors ? Qu’est-ce qui cloche ? Pourquoi cette complicité véritablement coupable ?
    C’est au secret des consciences qu’il faut fouiller pour discerner. Là est la clef de ce mystère. On sait qu’il y a une part de complicité chez chaque victime d’un pervers. Dans le peuple souverain, tout autant. D’ailleurs il ne m’apparaît pas nettement que le peuple soit si différent des élites. Il leur ressemble en de nombreux points. Plus encore, ces élites me paraissent être une image fidèle de ce que ce peuple est devenu. Qu’est-ce donc alors qui est pourri au royaume de Danemark ?
    Qu’est-ce qu’un peuple vicieux, sans mœurs, inéduqué ? Une plèbe.
    Que vaut la liberté de la plèbe ? Guère plus que de la licence. Ce peuple soumis, qui ne se respecte même plus, qui se livre à tout, notamment au moindre de ses caprices et ne se retient pratiquement jamais, n’est pas libre. Il n’est que licencieux.
    Qu’est-ce qui fait les mœurs ? Une civilisation, des valeurs. Il n’en a plus ou plus que d’artificielles et idéologiques. Mais encore l’éducation. Qu’est-ce qui fait l’éducation ? l’État au travers de son usine à conditionnement qu’est l’Éducation nationale, la bien-nommée ; et les écrans. Qui est l’ennemi de l’Éducation nationale ? les parents, anciennement l’Église qui formait les consciences, l’enseignement privé. Qui maîtrise les écrans ? les puissances d’argent acoquinées au pouvoir politique.
    Voilà comment on démoralise un peuple. Qui a fait cela en quelques générations ? la République. Le rêve d’émancipation de tous les hommes a abouti à son complet asservissement. Regardez donc à quoi ressemblent les hommes maintenant ? Qu’en dites-vous ? On n’arrête pas le progrès ! Le Grand remplacement n’est qu’un parachèvement de détail de cette œuvre destructrice. En vérité, en très peu de générations, le peuple avait été complètement régénéré. On l’avait dégénéré. De l’intérieur, il était du tout au tout déjà presque complètement remplacé.
    Cette œuvre civilisatrice inversée avait une inspiration. Elle s’appelait les Lumières par lesquelles l’humanité pour quelques siècles ou décennies retournera à l’obscurantisme.
    Certains parlent encore de civilisation. Regardez bien. Cela n’en est plus une.

  19. Les politiques n’ont pas honte, ce n’est pas nouveau. Un simple quidam ayant une condamnation ne pourra être fonctionnaire. Un politique…
    Vol de grues, vols de grues. Tondelier et Rousseau ont pris l’avion ?

  20. Xavier NEBOUT

    Mais parlons-en, de la drogue.
    Pourquoi le tabac qui est celle qui fait le plus de morts, et de loin, est-il autorisé, et pas la cocaïne, comme en Tchécoslovaquie et au Portugal ?
    En fait, ce qui est un danger pour la pègre intellectuelle, c’est qu’on parle de ses effets portant à l’extase ou décorporation ou expérience mystique, car alors se poserait le problème de la spiritualité.
    Surtout pas ! La démocratie et même l’Église seraient en danger.
    On pourrait aussi se poser la question de savoir si la dose ne manque pas au dernier instant, mais de quoi parlerions-nous ? Du salut de l’âme ? Ah qu’elle est bien bonne !

  21. Patrice Charoulet

    Un député d’un parti politique que je n’aime pas du tout a été appréhendé dans le métro en train d’acheter une drogue. Grand émoi dans le monde politique et dans certains médias.
    Je serais tenté de partager cet émoi, n’ayant jamais de ma vie consommé la moindre drogue (héroïne, cannabis, cocaïne, drogue de synthèse, etc.). Je saisis l’occasion pour inciter chacun à n’en jamais consommer.
    Je rappelle toutefois que les drogues en France qui tuent chaque année le plus de monde sont l’alcool* et le tabac. Qui cherchera les chiffres les trouvera.
    Je regrette que lorsque l’on parle de lutte (légitime) contre la drogue on ne pense pas à ces deux drogues.
    Je lis que ce député, parce que député, aurait un « devoir d’exemplarité ». Mais tout le monde a un devoir d’exemplarité : les magistrats, les avocats, les professeurs, les journalistes, les animateurs de CNews, les chefs d’entreprise, les pères de famille…
    *l’alcool pouvant inciter à commettre un certain nombre de délits ou de crimes

  22. Vendue de 10 à 30 euros le gramme contre 60 à 80 pour la cocaïne, la 3-MMC, achetée à un gamin de 14 ans par le « député » Andy Kerbrat, est une drogue destinée à intensifier les rapports sexuels lors de soirées que les initiés appellent « Chemsex », un marathon sexuel sous emprise chimique (voir l’affaire Palmade).
    On est bien heureux d’apprendre que cet élu de la nation profite de ses émoluments pour se désinhiber.
    Plus sérieusement, LFI est un ramassis de pauvres d’esprit, racistes, antisémites, bons à rien sinon à susciter le chaos dans la société comme l’a théorisé Mélenchon.
    Le plus pénible c’est qu’il s’est trouvé des électeurs pour envoyer à l’Assemblée de tels gugusses qui, en dépit de leurs errements, se voient soutenus, explicitement ou implicitement, par leurs collègues écologistes ou socialistes.
    Une même engeance qui fait passer les députés du RN ou de la « drouate » forcément nauséabonde pour des anges de vertu !
    Que se passera-t-il aux prochaines élections ?

  23. On s’explique mieux pourquoi la drogue peut se répandre dans la société française. À ce que disent les gazettes, un point de deal rapporte dix, quinze, trente mille euros par jour. D’où les fusillades, les opérations de nettoyage etc. Mais ceci n’existe que parce qu’il existe des consommateurs. Ce sont eux les coupables et il semble qu’avec les moyens modernes on devrait pouvoir en rafler beaucoup. Et les frapper au porte-monnaie avec une sévérité sans pitié. Or, il semble que détenir la drogue « pour sa consommation personnelle » soit considéré avec indulgence.
    Dans la lutte contre la décomposition de notre société, il ne devrait y avoir aucune échappatoire.

  24. @ Serge HIREL | 24 octobre 2024 à 12:29
    « Merci de nous indiquer l’article du Code électoral qui précise ces critères de moralité… »
    S’il n’existe pas il convient d’y remédier. Un code, même électoral, doit évoluer en fonction des circonstances. Et là elles deviennent préoccupantes !

  25. Michel Deluré

    Voilà bien longtemps déjà que les députés ne donnent hélas plus le bon exemple mais il est vrai qu’en la matière on se demande bien jusqu’où nos élus pourront encore aller pour nous épater et quels trésors d’imagination seront-ils prêts à déployer pour nous surprendre !
    Achille, au petit déjeuner, nous a dressé un inventaire de quelques élus qui se sont distingués en ce domaine. Il a volontairement limité sa peine aux seuls élus LFI, mais il aurait j’en suis persuadé, poussant son effort matinal, pu allonger cette liste à l’ensemble de l’hémicycle.
    Dans la situation critique dans laquelle se trouve le pays, nous apprécierions pourtant que ceux à qui il a été confié la charge de nous représenter se montrent pour le moins dignes de cet honneur et qu’ils adoptent un comportement à la fois responsable et exemplaire.
    Comment s’étonner de la crise du politique lorsque certains de ces élus, aux lacunes qu’ils présentent déjà dans l’exercice de leur fonction, trouvent le moyen d’y ajouter des comportements personnels moralement condamnables ?
    On ne pourra certainement pas réhabiliter la politique en critiquant systématiquement et perpétuellement ceux qui la font. Sinon, pourquoi ne la faisons-nous pas alors à leur place ? Mais on ne la réhabilitera pas non plus si ceux qui ont été choisis pour la faire n’adoptent pas un comportement digne de l’honneur qui leur a été fait et de la grandeur de la mission qui leur a été confiée.

  26. @ Patrice Charoulet | 24 octobre 2024 à 14:54
    « Je rappelle toutefois que les drogues en France qui tuent chaque année le plus de monde sont l’alcool et le tabac. »
    Sauf que le tabac n’est pas à la source d’inhibitions susceptibles de conduire à divers types de crimes.
    Et c’est un « fumeur passif », qui a dû subir ce fléau dans des lieux publics où c’est en principe interdit, qui vous le dit.

  27. @ Michel Deluré | 24 octobre 2024 à 17:14
    Pascal Perrineau nous explique au lendemain des élections législatives que
    29 millions de Français se sont abstenus, ont voté blanc ou nul .
    C’est la raison pour laquelle de nombreux députés LFI et écolos ont pu se faire réélire sans problème car leurs militants eux vont voter et même certains se débrouillent pour voter par procuration en faisant du porte-à-porte auprès de gens qui se désintéressent de la politique.
    D’où la situation délirante que l’on connaît aujourd’hui avec des députés qui font du raffut à chaque fois qu’un membre du gouvernement s’exprime.
    Il est urgent que les Français se ressaisissent et aillent voter afin que ces individus qui ne font pas honneur au mandat qui leur a été confié ne soient plus élus.
    Nous avons la chance de vivre dans un pays où la démocratie fait partie des valeurs de notre République. Bien des pays n’ont pas cette chance. Il convient d’en être conscient.
    Sinon une fois qu’un parti extrémiste sera arrivé au pouvoir, il sera trop tard pour venir se plaindre.

  28. Denis Monod-Broca

    @ Serge HIREL
    « Israël ne se bat pas contre « les Palestiniens », mais contre deux milices terroristes »
    Ce sont les Palestiniens, bombardés et affamés par dizaines de milliers, qui seront heureux d’apprendre que Israël ne se bat contre eux.
    « Question à méditer avant d’y répondre : préférez-vous avoir symboliquement « du sang sur les mains » ou être réellement décapité par des « fous de Dieu » venus du Moyen Âge ? »
    Telle qu’elle est posée, cette question n’a aucun sens, nul ne saurait en effet choisir entre tuer (action qu’il mène) et être tué (action menée par autrui). Et d’ailleurs choisir de tuer, c’est prendre le risque d’être tué. En revanche, tous nous avons à choisir entre tuer et ne pas tuer. Je choisis ne pas tuer.
    « Qui protège sa vie la perdra. »

  29. Patrice Charoulet

    @ Exilé 24 oct. 17h17
    Vous faites bien de rappeler l’expression « fumeur passif ». À Dieppe j’ai connu un comptable non fumeur, mais vivant près de son patron qui fumait du matin au soir dans une petite entreprise. Le non fumeur est mort d’un cancer du poumon.

  30. @ Achille | 24 octobre 2024 à 18:24
    « Il est urgent que les Français se ressaisissent et aillent voter afin que ces individus qui ne font pas honneur au mandat qui leur a été confié ne soient plus élus. ».
    Il faudrait déjà que les Français puissent élire des personnalités issues de partis respectables.
    Je suis désolé mais quand je vois que 99 % de la classe politique est prête à vendre le pays à l’Union européenne et aux USA, je ne suis pas près de voter.
    Quand je vois l’état du pays après avoir été « géré » par les partis au pouvoir depuis un demi-siècle, je ne suis pas près de voter.
    Quand je vois des partis politiques qui se comportent à chaque élection en boutiquiers au mépris de leurs électeurs, je ne suis pas près de voter.
    Et quand je vois les mêmes partis très réticents à faire le ménage dans leurs rangs et habiles à échapper à leur devoir de probité, je ne suis pas près de voter.
    Pourquoi accorder sa confiance à des gens dont on sait d’avance qu’ils vont trahir leurs promesses ? C’est à n’y rien comprendre… Comme on dit vers chez moi, « Fool me once, shame on you, fool me twice, shame on me ».
    Je voterai le jour où on aura mis à la porte Président, gouvernement, assemblées et corps constitués, interdit les partis politiques, les syndicats et autres vaches à lait institutionnelles et surtout banni à vie de tout mandat tout élu national. Peut-être pourrons-nous alors faire autre chose que se lamenter et devoir éternellement choisir entre la peste et le choléra à chaque élection.

  31. Mais, seigneur, de quel exemple parlez-vous ? Ces gens-là n’ont jamais donné quoi que ce soit. Lorsque la société était encore déguisée en habits coûteux, les nobles transfuges et les nouveaux maîtres de l’industrie et du barreau paradaient en haut de forme et paillettes coincées dans leur lavallière. On sautait la bonne, alors, puis vint la république des avocats, s’embourbant de scandale financier en scandale de mœurs, ça a duré, souvenez-vous de Le Troquer, de Panama, du Crédit de Bayonne et Stavisky et Mme Steinheil et Madame Caillaux, puis Dreyfus, les fournitures, la fusillade de 36, on n’en finirait plus.
    Le peuple a fait quelques progrès par de Gaulle qui n’est pas non plus un personnage bien reluisant, mais c’est le cas de tous les hommes qui prennent des responsabilités. Au moins il était physiquement honnête et vaguement républicain, mais ses coups tordus avec l’AFN, Giraud, les harkis, ce n’était pas enthousiasmant, même s’il a évité le piège colonial, sans esquiver l’obscurité de la Françafrique. Tout de même, il a redonné l’espoir, par son courage physique, ses manies incantatoires et ses provocations nécessaires comme par certains choix économiques : le nucléaire et l’aviation.
    Depuis 1968, nous coulons de canailles en maîtres d’hôtel, de masques mortuaires en commis de banque, de francisque en faucille et subissons enfin l’appétit féroce d’une garde rapprochée qui bloque toute vraie liberté en érigeant un Castro Pretorio égoïste et visqueux d’une législation millionnaire de mots, les mots, toujours les mots : « tiens, faisons une loi ».
    Nous voyons l’Église romaine se liquéfier après avoir soutenu tout ce qui lui était hostile. Je me souviens de ce prêche « Votre état de grâce est en raison inverse de votre compte en banque ». Pauvre Isabelle Mallet « tant qu’on n’a pas tout donné, on n’a rien donné », et l’institution, obligée de révéler tout ce qui permet de rire de son magistère passé.
    C’est de structure que nous devons changer, mais cela n’arrivera pas et nous finirons, non pas russes ou américains mais germano-hongrois ou égorgés par les islamistes qui ne finissent pas d’en rêver mais sont trop cruels pour aimer leurs propres frères de culte, si ce mot a un sens.
    Dans ce continuum que voulez-vous que nous fassions d’une Rousseau ou d’une Obono, un Boyard, un Bompard ; ils sont en tapisserie de la chambre funéraire d’un régime mort. L’incinération ne s’impose pas.

  32. @ Aliocha | 24 octobre 2024 à 11:47
    « vivez votre foi qui permet l’exode patient et amoureux du service de la réalité. »
    Auriez-vous l’extrême obligeance de bien vouloir expliquer votre phrase ? En aucun cas, il ne s’agit d’une attaque personnelle parce que je respecte vos écrits de par la spiritualité qu’ils portent en eux.
    J’avoue ne pas comprendre en quoi la réalité serait un service.
    De plus, il me semble que le mot exode n’est pas ici utilisé dans un sens inscrit dans un contexte compatible avec l’amour.
    Enfin, si vous estimez que la toxicomanie est une facette du progrès, alors vous avez été partiellement informé des ravages psychologiques et matériels qu’elle provoque sans contestation possible.

  33. @ Exilé | 24 octobre 2024 à 12:08
    « Vous ne semblez pas vouloir comprendre que les drogues ont un effet désinhibiteur et favorisent certains comportements à risque pour la vie des autres alors qu’ils n’ont rien demandé : accidents de la route, violences, crimes, etc. »
    Ce n’est pas la raison de leur interdiction.
    L’alcool n’est pas interdit, alors qu’il peut pousser au crime, et c’est un amateur de vins et de certains alcools qui vous le dit !
    L’opium est interdit, drogue que je prendrais volontiers, alors que ce produit fait planer et non enrager…
    On pourrait multiplier les exemples.
    Aujourd’hui, c’est parce que le trafic de drogue produit des violences qu’on pense violence des consommateurs.
    L’association d’idées brasse des idées, on ne peut pas lui ôter ça… Mais pas toujours de manière très heureuse.
    Bien avant qu’on songe à défendre réellement les femmes, en leur reconnaissant des droits tel que le vote, ne pas laisser passer le viol, même entre époux, le harcèlement….
    que faisait-on pour se donner un faux sentiment d’action ? Parfois, on interdisait l’alcool, qu’on accusait de pousser à la violence et à tant d’autres transgressions.
    En vérité, souvent, la lutte contre la drogue me semble ressortir du désir vaniteux d’une société de se donner une image supérieure à ce qu’elle est vraiment. Le drogué ? Il fait tache en cherchant le rêve, quel paradoxe, lui qui rappelle le réel aux autres.
    Et puis rappelons-nous qu’avant la violence du trafic de drogue, on ne parlait pas des dégâts sur les autres, mais sur la santé du drogué.
    C’est sa vie, disais-je à quelque psychiatre de ma connaissance définissant son rôle comme d’assurer l’ordre public, tout un programme… La sécurité sociale paie pour lui… Alors qu’on ne soigne que ceux qui paient, répliquais-je.
    Scandale du médecin qui veut soigner tout le monde, et à qui cela donne bien sûr le droit de contrôler le comportement de chacun en aval.
    Le vin permet de se réconforter d’entendre de telles aberrations, fait aisément passer sur le côté répétitif des gens, sauve les plats de leur médiocrité ou multiplie la qualité gustative des bons, chacun a une couleur digne d’être photographié, d’ailleurs :
    https://www.librairiegourmande.fr/oenologie-degustation/18996-vinocolor.html
    Et à présent, quelle autre légitimation de la prohibition me sort-on du chapeau ? La dangerosité des drogues pour les autres.
    Comme je l’ai écrit plus haut, les drogues permises ou interdites ne suivent pas le schéma de leur effet désinhibiteur. Non, pas plus qu’on ne les interdit selon les dégâts sur la santé !
    Et je vais vous en dire une bien bonne, même si les drogues étaient désinhibitrices de violence de façon aussi massive que vous le sous-entendez, la prohibition de la drogue serait, croyez-le, injuste. Ô combien !
    Car quoi de plus pousse-au-crime que la religion ? Notamment monothéiste, je n’ai garde de l’oublier.
    Et pourtant, il n’en est pas question, et cela se comprend car liberticide… Enfin, ça on s’en moque, voire le sort des drogués.
    Bref, il n’est pas question de l’interdire. Eh bien… C’est parce qu’on a peur des croyants, et qu’il y a de quoi, eux dont trop passent leur temps à prohiber n’importe quoi et à agresser les autres.
    C’est leur mode de vie, qu’on en juge.
    Au même moment, les musulmans persécutent les chrétiens, au Moyen-Orient et il y a le mariage pour tous. Sortent des meutes contre le fait que des homosexuels se marient, tandis que le silence sur leurs frères martyrisés retentit dans les rues.
    S’illustrent les deux activités fondamentales des monothéistes : restreindre les droits de gens qui ne nuisent pas aux autres, ou pire, les tuer, tout simplement.
    Et que va-t-on interdire, pour la sécurité du monde ?
    Des drogues, et sur quels critères, encore… Il y a des gens qui n’ont pas besoin de drogue pour faire dérailler leur cerveau.
    Mais on ne prohibe pas l’immigration musulmane, savoir de gens dont trop rendent le mal pour le bien, qui feront souche, et dont les enfants reprendront cette innovation, une des seules dont soient jamais capables les musulmans contemporains.
    Alors qu’on ne prétende pas interdire des drogues parce qu’elles pousseraient à la violence !
    Mais comme je le dis, quoique ce soit injuste pour les drogués, vu que la violence du trafic existe à cause d’une prohibition dont ils ne sont pas les acteurs et décideurs.
    Eh oui, on culpabilise le drogué, mais le péché originel, et la suite, ce n’est eux qui l’ont commis…
    Malgré tout, comme un État quasiment en faillite, sans lucidité, volonté politique, ni rien, me semble incapable d’organiser la vente de drogue, le mieux est de demander aux drogués de ne plus se droguer en plus de lutter contre des trafiquants me semblant hélas bien trop corrompus pour assumer une offre légale.
    Comment s’adresser aux consommateurs ?
    Le reste, il faut dire que c’était n’importe quoi, a échoué. Je ne prétends donc pas que ça réussisse, juste qu’on ne peut faire pire.
    Alors j’imiterai ce qui a marché pour l’ivoire, chers consommateurs, on pouvait s’offrir des objets en ivoire sans menacer la survie d’une espèce, les éléphants, dont on ne connaissait d’ailleurs pas les capacités émotionnelles et intellectuelles. À présent que la situation a évolué, il nous faut renoncer à une pratique entraînant des violences sur le terrain.
    Ce dernier point étant commun avec le trafic de drogue.
    Chers consommateurs, le trafic de drogue causant les violences que vous savez, la société doit le combattre ainsi que de vous demander de cesser d’en consommer. Bon, je ne vais pas imaginer une campagne de A à Z ici, tout de même… Je ne peux jurer de l’efficacité d’une demande aux drogués, mais je sais que notre prohibition n’est pas tellement brillante, et que de plus sévères sont infâmes.
    https://www.la-croix.com/Monde/Philippines-lextreme-violence-guerre-antidrogue-2021-09-29-1201177945
    Quelle importance que cette violence contre des gens de rien ? D’ailleurs, on n’en paie pas le prix, alors :
    https://www.francetvinfo.fr/monde/asie/guerre-contre-la-drogue-aux-philippines-le-president-marcos-affirme-qu-il-ne-livrera-pas-son-predecesseur-duterte-a-la-justice-internationale_6487856.html
    Ce que je vois ?
    Une pratique illégitime, la prohibition, causant un malheur exponentiel mais que les choses étant ce qu’elles sont, on doit rendre plus efficace en s’appuyant sur les consommateurs.
    Drogués ! De même que des amateurs de luxe ont renoncé aux diamants du sang, jetez la porte de vos rêves à la poubelle, car elle ouvre aussi la porte des cauchemars, dans ce monde.

  34. L’incinération ne s’impose pas, cher ancien, car le tombeau est vide et depuis deux mille ans l’angoisse des mortels s’est vue transfigurée, associée qu’elle est désormais au clou de l’angle droit qui a démonétisé les mensonges meurtriers, libéré et parfaitement les cœurs, désormais nettoyés de toute vanité, fantasme d’égorgement dissous avec les dernières illusions d’alors se penser divin.
    La vérité fait son chemin d’être la vérité, il ne reste plus aux cœurs sincères que de l’emprunter, les termes du choix clairement définis, quand le mot devient verbe et que la créature en admet la loi qui jamais ne s’impose et ne demande que patience et amitié pour reconnaître qu’elle est déjà instaurée, pierre du jugement à terre à côté et semblable à celle, délaissée et sainte, du corps mortel sacrifié qui a trouvé la dynamique d’interprétation des lâcher-prises du pardon :
    « Littera facta docet. Quid credas allegoria. Moralis quid agas. Quo tendas anagogia (« La lettre enseigne les faits, l’allégorie ce que tu crois, le sens moral ce que tu fais, l’anagogie ce vers quoi tu tends »). »
    https://shs.cairn.info/revue-communio-2018-5-page-123?lang=fr
    Refuser l’espérance est donc un choix déraisonnable bien légitime d’appartenir à la nuit, sans laquelle les lumières du jour n’auraient aucune raison d’exister pour reconnaître que ce qui sera, avant était.

  35. @ Jove | 24 octobre 2024 à 22:35
    « Je voterai le jour où on aura mis à la porte Président, gouvernement, assemblées et corps constitués, interdit les partis politiques, les syndicats et autres vaches à lait institutionnelles et surtout banni à vie de tout mandat tout élu national. »
    Lorsque ce jour arrivera vous ne pourrez plus voter car nous serons en dictature.
    Allez faire un petit séjour en Corée du Nord histoire de vous faire une petite idée du régime que vous proposez…

  36. Xavier NEBOUT

    La drogue utilisée par bientôt une majorité de Français (moins par les Françaises), c’est la bouffe.
    Il serait logique et de salubrité publique de restreindre l’assurance maladie au prorata des tours de bedaine.
    Avec en outre un paquet de milliards d’économie à la clef.

  37. Xavier NEBOUT

    @ hameau dans les nuages
    Les oiseaux migrateurs se repéreraient en suivant les réseaux telluriques.
    Chut ! Ça aussi, il est interdit d’en parler. Vive la République !

  38. Michel Deluré

    @ Patrice Charoulet 24/10/24 14:54
    La drogue finalement la plus dangereuse n’est-elle pas la vie elle-même ? Que nous la consommions à petite ou forte dose, elle ne nous laisse pas d’autre issue que la mort et nul n’y échappe.

  39. @ Denis Monod-Broca | 24 octobre 2024 à 19:09
    « …tous nous avons à choisir entre tuer et ne pas tuer. Je choisis ne pas tuer.
    « Qui protège sa vie la perdra. » »
    Donc ce sera vous qui serez tué, merci de le préciser, votre honneur sera sauf mais enterré six pieds sous terre ; j’irai fleurir votre tombe avec des pissenlits, c’est pratique, cette plante se suce par la racine.

  40. Julien WEINZAEPFLEN

    De tout temps il y a eu Mazarin pour qu’il y ait les mazarinades et que la France soit bien gouvernée par un homme à qui on ne peut pas reprocher d’avoir fait des facilités à ceux qui le mandaient, ayant la main si près de la caisse. Il y a eu la corruption qui nous blesse pour que Balzac écrive les « Illusions perdues » et nous fasse rêver de Coralie et de Lucien de Rubempré, tandis que Vidocq alias Vautrin deviendrait chef de la police et se damnerait pour sa danseuse qui finirait par revenir sécher chez son ami David Séchard et finir en probe prote.
    De tout temps il y a eu les fraternelles pour que certains frères le soient plus que les autres et les sociétés secrètes pour cacher ceux de la démocratie. Il y a eu les nuits folles passés entre happy few avec « ceux qui ont du bol » et ceux qui n’en ont pas. Il y a eu les tragédies comme celle de Pierre Palmade qui a fauché ou gâché des vies et doivent passer tout le reste de la leur à le regretter. Il y a des rumeurs autour de fêtes charnelles dans l’entourage de ministres qui ne sont pas pris la main dans le sac, auxquelles celles que donnait le Régent n’avaient rien à envier. Il y a les scandales du monde du cinéma pour que s’en indignent les honnêtes gens voyeurs en conservant leur vertu.
    Et puis il y a Louis Boyard qui s’est vanté d’avoir dealé, Adrien Quattenens qui n’aurait pas dû jouer les monstres frappeurs et Andy Kerbrat dont on se demande s’il peut légiférer sous drogue de synthèse alors que la synthèse de LFI est la droguerie des mécontentements des damnés de la terre, pourvu qu’ils appartiennent plus au lumpenprolétariat des « racailles » oisives (comme aurait dit Friedrich Engels) qu’au peuple laborieux de la « gauche du travail » et de « la France qui se lève tôt » à qui le monde n’appartient pas, qui ne profite d’aucun subside, ne peut pas défalquer ses frais de bouche hormis les tickets restaurants ni se prévaloir de quelconques dépenses somptuaires, quelle injustice !
    « Et puis il y a Frida/Qu’est belle comme un soleil/Et qui m’aime pareil/Que moi, j’aime Frida. »
    https://www.youtube.com/watch?v=H9fa9aWFbLM

  41. « Les députés ne donnent plus le bon exemple ! » (PB)
    Et quand les députés dont Clemenceau se battaient en duel ?
    « Sous la Troisième République, les crises de régime favorisent la recrudescence des combats. Léon Gambetta affronte le ministre déchu de Fourtou après la crise constitutionnelle du seize mai 1877. La crise boulangiste, à la fin des années 1880, est fertile en duels à l’épée ou au pistolet. Le scandale de Panama entraîne de semblables conséquences : c’est le temps où Paul Déroulède affronte Georges Clemenceau. (…) »
    https://www.courdecassation.fr/toutes-les-actualites/2022/07/22/le-duel-judiciaire-ou-le-tribunal-de-lhonneur

  42. https://www.la-croix.com/Monde/Philippines-lextreme-violence-guerre-antidrogue-2021-09-29-1201177945
    Bravo à ce régime qui nous donne le seul exemple efficace contre les narcotrafics et ses consommateurs complices de ce fléau terrible. Du bon boulot !
    Pas de quartiers contre les caïds, les dealers, les guetteurs, les livreurs, les consommateurs, il nous faut des généraux « cleaners » et des forces de l’ordre impitoyables.
    Ce n’est pas ce dictateur génial qu’il faut traduire en justice mais cette CPI complice de toutes les formes de délits, délinquance, crimes et terrorisme qui pourrissent toutes les sociétés.
    https://www.lefigaro.fr/politique/assemblee-un-depute-nfp-appelle-a-ne-plus-utiliser-l-expression-travail-au-noir-sous-pretexte-de-racisme-20241025
    Comme d’hab crise de rire intense, décidément les dîners de cons sont interminables chez les gauchiasses NFPalestine LFI-Hamas, Sandrine Rousseau va-t-elle être détrônée par les Kerbrat, Delogu, Panot, Obono, Boyard et bien d’autres tous aussi atteints ?
    Les terroristes complices du NFP-LFI font eux aussi du « travail » au noir non déclaré au fisc, seraient-ils racistes ?
    Les victimes sous les bombes « broient du noir », sont-ils racistes ?
    Les bombardements israéliens se font « dans le noir », Israël est-il un pays raciste ?
    J’adore ces moments de bombardements intenses de rires que nous offrent ces comiques islamofachos gauchislamistes nazislamistes NFPalestine LFI-Hamas.
    Mon boulanger et ses têtes de nègre doit apprécier ces grands moments de délires homériques hallucinogènes.
    Zemmour, ça suffit, taisez-vous !

  43. Contrairement au premier commentaire de cet article, ce n’est pas le régime qu’il faut changer ou considérer comme mort. C’est la question de l’éthique individuelle et elle dépasse le plan national.
    Pour ce qui est de la France, quand en Mai 1968 des révolutionnaires ou qui se croyaient l’être vous disaient qu' »il est interdit d’interdire », ils semaient le grain qui vingt ans après donnera naissance à des parents qui commenceront à abdiquer devant leurs enfants car il ne faut tout de même pas « traumatiser ces petites têtes blondes avec la notion de contrainte ».
    Eh oui messieurs les Geismar, Cohn-Bendit et autres casseurs de Mai 68, la vie est faite de contraintes, que cela vous plaise ou non. Elle est faite de sélection et d’inégalités. Ceci commence au moment même de votre conception ; le spermatozoïde qui va s’accoupler avec l’ovule est le seul parmi les millions qui se bousculent à la porte !
    À la naissance, deux êtres peuvent être conçus dans les mêmes conditions et avoir des caractéristiques différentes. Une de mes amies a donné en premier naissance à un garçon sans aucun problème de santé. Sa sœur conçue dans les mêmes conditions est née avec un rein manquant. C’est ça la vie et ses inégalités contre lesquelles vous ne pouvez rien sinon parler dans le désert et dire des sornettes dogmatiques. Peut-être qu’un jour on trouvera le pourquoi de ce genre de problème mais en attendant, la petite fille vit avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête, le risque de ne pas trouver de donneur et/ou de perdre le rein existant.
    Toute la vie est faite de ce genre de situation dans différents domaines.
    Mais il est un principe qui ne saurait souffrir la moindre exception quelle que soit l’origine sociale, culturelle, nationale : l’étique est un devoir que les parents doivent inculquer dès le plus jeune âge à leurs enfants.
    Dire qu’il y a des drogues douces est un manque d’éthique car c’est la porte ouverte aux addictions de toutes sortes et le cas du député en question fait exemple, comme le comportement de ses soutiens qui viennent pleurnicher sur son sort qu’ils ne cessent de promouvoir en s’insurgeant devant la moindre sélection ou la moindre interdiction justifiée par les conséquences néfastes pour la société quand on veut en nier la nécessité.
    Oui nos élus doivent avoir un comportement exemplaire, de même qu’ils doivent être compétents dans les domaines sur lesquels ils seront amenés à légiférer. Qu’un député ne sache pas comment on calcule le taux de croissance cumulé de deux ou plusieurs taux de croissance de trimestres successifs alors qu’il est titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur en mathématiques est inadmissible ! Que députés et ministres s’imaginent un seul instant pouvoir trouver facilement la part de profits exceptionnels dans le résultat d’une entreprise même si les plus-values de cessions sont individualisées dans les comptes de l’entreprise est au minimum ridicule.
    Analyste financier ayant quarante ans d’expérience, je sais de quoi je parle ! Allez calculer la part de l’exceptionnel dans les stocks de pétrole d’un Total ? Vous êtes capables de distinguer la goutte de pétrole achetée avant le début de la guerre en Ukraine et celle qui suit qui sera payée au prix suivant l’augmentation du prix du baril sur le marché international après le début de l’agression russe ? Et comment faites-vous si ce prix dégringole fortement dans la semaine qui suit, entraînant par conséquent une perte sur le stock valorisé par la suite ? Il faut des années d’études et de métier pour trouver une formule à peu près correcte qui vous permettra de résoudre l’équation. Et ce n’est sûrement pas avec des diplômes de psycho, d’histoire ou autre littérature, sans en prime une expérience sur le terrain en entreprise qui vous donnera le titre de compétent en la matière après plusieurs années.
    Donc oui il y a et il doit y avoir sélection. Encore une fois on ne gère pas un État à coups d’idéologies fumeuses d’un autre siècle ou de théories souvent absurdes. Le débat budgétaire actuel nous montre le degré de sottises proférées par les uns et les autres sur ce débat comme cette proposition de faire un crédit d’impôt sur la consommation de croquettes de nos chers animaux de compagnie ! On croit rêver !
    En conclusion, Éthique et Compétence doivent être les moteurs de la vie politique, et de la vie tout court.
    On est très loin du compte et cela ne va qu’en empirant, tant au plan national qu’international.

  44. Ceux qui se poudrent le tarbouif sont légion. Ceux qui se poivrent à nos frais aussi.
    Boyard était délinquant. Carignon aussi. Boyard se présente aux élections. Carignon aussi.
    Ce ne sont que deux exemples parmi tant d’autres. Fillon et Penelope joli coeur, Sarkozy, Homard de Rugy, Ferrand le truand…
    De l’élite à deux balles. Des cupides qui ne conçoivent la politique que pour se protéger. Où va notre pognon ?
    Il est grand temps que ces margoulins rendent des comptes, qu’on les colle au pilori en place publique pour leur balancer des étrons d’hippopotame à la tronche.

  45. Michel Deluré

    @ Jove 24/10/24 22:35
    « Je voterai le jour où on aura mis à la porte Président, gouvernement, assemblées et corps constitués, interdit les partis politiques, les syndicats et autres vaches à lait institutionnelles et surtout banni à vie de tout mandat tout élu national. Peut-être pourrons-nous alors faire autre chose que se lamenter et devoir éternellement choisir entre la peste et le choléra à chaque élection. »
    Ce n’est alors pas demain le jour que, sauf grands bouleversements, vous allez reprendre le chemin de l’isoloir !
    Certes, ceux qui font la politique sont loin d’être parfaits et prêtent, j’en conviens volontiers, trop souvent le flanc à la critique. Mais nous aussi leur facilitons-nous toujours la tâche ?
    Il est peut-être bon de rappeler qu’en démocratie nous avons les hommes politiques que nous méritons et qui sont souvent le reflet de ce qu’est notre société. La France n’est pas dans le monde ce pays où un peuple se jugeant d’exception ne serait dirigé finalement que par une équipe d’incompétents et d’imbéciles.
    Alors, plutôt que de cracher perpétuellement sur ceux qui nous gouvernent, battons-nous plutôt pour changer ceux que nous avons élus et qui ne respectent pas le mandat que nous leur avons confié et remplaçons-les par d’autres qui assumeront leur charge avec plus de compétence, de courage, de lucidité.

  46. @ Vamonos
    Vous avez compris ma phrase dans le sens où la réalité serait un service, alors qu’elle prône de servir la réalité, j’aurais peut-être dû tourner la phrase ainsi : vivez votre foi qui permet l’exode patient et amoureux au service de la réalité.
    Benoît XVI, qui a inspiré ma réflexion, est plus précis que moi :
    « Pour résumer, nous pouvons dire que toute l’histoire de Jésus, telle que le Nouveau Testament la raconte, du récit des tentations aux pèlerins d’EmmaÊs, montre que le temps de Jésus, le « temps des païens », n’est pas le temps d’une transformation cosmique, dans laquelle les décisions définitives entre Dieu et l’homme sont déjà prises, mais le temps de la liberté. Dans ce temps, Dieu rencontre les hommes à travers l’amour crucifié de Jésus-Christ, afin de les rassembler dans une libre acceptation du royaume de Dieu. C’est le temps de la liberté, et cela veut aussi dire, le temps dans lequel le mal continue à avoir du pouvoir. Le pouvoir de Dieu est, pendant tout ce temps, un pouvoir de la patience et de l’amour, face auquel le pouvoir du mal reste efficace. C’est un temps de la patience de Dieu qui nous paraît souvent démesurée – le temps des victoires, mais aussi des échecs de l’amour et de la vérité. L’ancienne Église a récapitulé l’essence de ce temps dans la phrase : « Regnavit a ligno Deus » (Dieu a régné par le bois (de la Croix)). En chemin avec Jésus à l’instar des disciples d’Emmaüs, l’Église apprend toujours à lire l’Ancien Testament avec lui et à comprendre d’une manière nouvelle. Elle apprend à reconnaître que c’est très précisément cela qui est dit par avance à propos du « Messie », et, dans le dialogue avec les juifs, elle doit essayer de montrer que tout cela est « conforme à l’Écriture ». C’est pourquoi la théologie spirituelle a toujours souligné que le temps de l’Église ne signifie pas l’arrivée au paradis, mais correspond à l’exode de quarante ans d’Israël dans le monde entier. C’est le chemin de ceux qui sont libérés. De même qu’il est toujours à nouveau rappelé à Israël que son chemin dans le désert est la conséquence de la libération de l’esclavage d’Égypte ; de même qu’Israël a toujours à nouveau voulu sur son chemin retourner en Égypte, car il n’était pas capable de reconnaître le bien de la liberté comme un bien, de même pour la chrétienté sur son chemin de l’exode : reconnaître le mystère de la libération et de la liberté comme don de la rédemption est toujours à nouveau difficile pour les hommes, et ils veulent retourner à l’état antérieur. Mais grâce aux actions miséricordieuses de Dieu, ils peuvent sans cesse réapprendre que la liberté est le grand don qui conduit à la vraie vie. »
    https://shs.cairn.info/revue-communio-2018-5-page-123?lang=fr
    En ce sens toute accoutumance est esclavage, le progrès étant d’accepter de s’en libérer, la liberté offerte ne pouvant néanmoins empêcher les humains de choisir les retours à l’oppression.
    Merci de votre lecture attentive.

  47. Pendant qu’on s’occupe du nombril de la France, on peut halluciner à l’international.
    France 24 à Kazan, Guterres a dit à Poutine que l’invasion de l’Ukraine est « contraire au droit international ». C’est sûr, le Cinglé a écouté la bonne parole. Un génocidaire qui a bien dû se marrer.
    Et pendant ce temps je voudrais remercier le ministre du Budget actuel qui a maintenu la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales. Copé qui voulait la rétablir prêche pour sa paroisse, il a été ministre et viendrait donner des leçons, lui ne sait sans doute pas que cette taxe qui se répercute au niveau de l’État est bien plus égalitaire, elle s’appuie sur 40 millions de foyers fiscaux et non plus sur une majorité qui se sont saignés aux quatre veines pour rembourser une dette d’habitation pendant des décennies.
    Comme l’a dit le maire de Béziers il y arrive très bien et il a dit que cela l’a incité à faire des économies et à dégager les cossards qui pesaient dans le dépenses et il pouvait faire plus.
    Pourtant une ville aux quartiers miséreux importants.
    Jean-François Copé, maire de Meaux, aime le confort et le luxe, grand bourgeois aussi, il a été épinglé pour son utilisation d’une voiture de service de la mairie pour ses déplacements entre Paris et Meaux. La Chambre régionale des comptes a relevé que cette voiture, conduite par un chauffeur s’il vous plaît, était utilisée principalement pour des trajets entre son domicile parisien et la mairie, ainsi que pour des déplacements professionnels liés à son cabinet d’avocats. Un sale mélange de profiteur d’argent public du contribuable. Il prendrait les électeurs pour des couillons en plus. L’utilisation d’un véhicule de service est légale pour les élus uniquement dans le cadre de leurs fonctions, là nous avons des coûts associés, estimés à environ 150 000 € par an. Eh oui c’est en moins pour son budget et pour aider les miséreux comme Ménard.
    Le maire de ma commune, principal bailleur du club de rugby, dimanche dernier payait devant moi son billet d’entrée pour le match. Cela en dit long sur le donneur de leçons Copé qui fait partie aussi de tous ceux qui ont mis la France à sac économiquement. « Chauffeur à Paris, vous connaissez la route avec moi ! ».

  48. « un protocole de soins » (PB)
    Il y a une vingtaine d’années de cela, j’ai travaillé brièvement dans l’enceinte de l’hôpital Paul-Brousse, à Villejuif, en région parisienne. Un habitué des lieux m’a montré un pavillon tout à fait similaire aux autres. Il m’a expliqué que des personnalités du sport et de la politique venaient suivre en ces lieux un « un protocole de soins ». Des armoires sécurisées contenaient des produits stupéfiants en vue de remettre sur le chemin de la guérison des toxicomanes notoires que le juge ne voulait pas envoyer en prison.

  49. @ Aliocha | 25 octobre 2024 à 07:21
    « Refuser l’espérance est donc un choix déraisonnable bien légitime d’appartenir à la nuit, sans laquelle les lumières du jour n’auraient aucune raison d’exister pour reconnaître que ce qui sera, avant était. »
    Une fois de plus Aliocha est possédé par l’esprit de python.
    Même saint Paul n’y pourrait rien… peut-être une bonne et longue séance de douche froide, bien froide. 😉

  50. « France 24 à Kazan, Guterres a dit à Poutine que l’invasion de l’Ukraine est « contraire au droit international ». C’est sûr, le Cinglé a écouté la bonne parole » .
    Quand on lit cette phrase, on se demande quel est le plus cinglé des deux, chacun peut se faire une idée, moi j’ai la mienne, un indice : picpoul.

  51. @ Tipaza
    Vous n’en ratez jamais une pour démontrer que vous êtes dépassé, à vous tenir ainsi au milieu des ruines des temples du passé.
    « Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, je suis. 59Là-dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui; mais Jésus se cacha, et il sortit du temple. »
    https://saintebible.com/john/8-58.htm

  52. @ Jérôme | 25 octobre 2024 à 11:35
    Ils sont légion aujourd’hui, et il est nettement plus rapide de compter les honnêtes, ceux qui ont l’honneur de servir. Aujourd’hui tout se sait, et pourtant les galeux qui ne pensent qu’à leurs tripes existent toujours. Entre celle qui se faisait rembourser des dessous affriolants et l’autre qui passe au trapèze en ce moment, on n’a pas fini de compter. Il faut lire les Voraces de Vincent Jauvert :
    « Jamais autant de hauts fonctionnaires n’ont pantouflé à prix d’or dans le privé. Jamais autant de ministres n’ont été multimillionnaires. Jamais autant de responsables politiques, et non des moindres, ne sont devenus lobbyistes ou avocats d’affaires. Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi la situation a-t-elle empiré sous Macron ? Après deux ans d’enquête et une quarantaine de témoignages inédits, Vincent Jauvert révèle les mœurs de ces élites si voraces… » (Babelio)
    Pire que chez le Cinglé et les privilèges qu’il accorde… Bon, un peu plus risqué, on glisse beaucoup depuis les balcons chez lui. En France, au pays des merveilles, même Fillon est resté libre, comme MLP le sera, ils nous disent qu’ils sont quand même innocents surtout après les jugements, bien sûr il faut les croire.
    Certains sont passés aux guignols, ils s’en souviennent encore, sauvé par le gong l’époux infernal du même couple a réussi une évasion mais il n’oubliera pas.

  53. @ Achille | 25 octobre 2024 à 07:40
    « Lorsque ce jour arrivera vous ne pourrez plus voter car nous serons en dictature. ».
    Qu’est-ce que vous en savez ? Vous lisez dans le marc de café ou vous défendez mordicus un système politique à l’agonie ?

  54. « Dans un monde qui s’accepte imparfait et fuit la rectitude comme la peste puisqu’elle est tension, souffrance, dépassement de soi et volonté d’exemplarité… (PB)
    Cher monsieur Bilger comment pouvez-vous exiger de la part de gens de gauche de faire preuve de rectitude donc de droiture, alors que, pour reprendre un terme de menuiserie désignant des planches tordues, ils sont plutôt gauchis par choix personnel ?
    Et au fait, pourquoi appelle-t-on le corpus des prescriptions légales en vigueur « le Droit » et pas « le Gauche » ?

  55. @ Michel Deluré | 25 octobre 2024 à 11:35
    « Il est peut-être bon de rappeler qu’en démocratie nous avons les hommes politiques que nous méritons et qui sont souvent le reflet de ce qu’est notre société. »
    Ce n’est pas en dénonçant l’incivisme supposé des Français boudant les urnes que l’on améliorera une crise de la démocratie qui, au-delà des turpitudes d’une partie de la classe politique, est surtout inhérente aux failles voire aux vices d’un système institutionnel qui privent, par construction ou par dévoiement, le citoyen du pouvoir de décider de son destin par les urnes contrairement à ce que nous serine une propagande officielle de mauvais goût et se moquant du monde.
    Par exemple :
    « Le dimanche 29 mai 2005, au terme d’un débat démocratique d’une exceptionnelle vitalité, le peuple français rejette à une écrasante majorité (55 %) le traité constitutionnel européen, pourtant encensé par la quasi-totalité des médias et de la classe dirigeante. Le 2 juin suivant, le peuple hollandais rejette à son tour le traité. »
    https://www.herodote.net/29_mai_2005-evenement-20050529.php
    Le peuple français s’est prononcé nettement et sagement dans les urnes, que pouvait-il faire de mieux sous un angle démocratique ?
    Cela a-t-il empêché les gnomes tapis dans les antres obscurs du Régime, verts de rage, de manigancer pour s’asseoir avec mépris sur une volonté démocratiquement exprimée ?
    Mais de façon plus générale, quelle confiance les Français peuvent-ils accorder à des conseils et autres instances non élues, échappant totalement à leur contrôle mais se permettant de « retoquer » complètement avec des arguments discutables des lois dont ils attendaient beaucoup pour la qualité de leur avenir voire pour leur survie en tant que peuple libre ?
    Bref, ce sont ceux qui abusent de leur position dans l’édifice institutionnel pour verrouiller selon leurs caprices les résultats de la volonté générale qui sont à blâmer au premier chef dans la crise actuelle que traverse ce qui devrait en principe être la démocratie.

  56. @ Achille | 24 octobre 2024 à 18:24
    Pascal Perrineau, d’habitude très avisé, fait une étonnante erreur de jugement en estimant que « la fièvre abstentionniste » dont les Français sont atteints s’est aggravée lors des législatives de cet été. Au premier tour, la réalité est tout autre. Il faut remonter à 1997 pour trouver un taux de votants légèrement supérieur à celui du 30 juin (67,92 % contre 66,71 %). À noter que les élections de 1997 étaient aussi dues à une dissolution qui avait surpris…
    Pour le second tour, Pascal Perrineau constate une progression des abstentions par rapport au premier tour ce qui est faux, 33,29 % contre 33,37 % et « une explosion des blancs et nuls » ce qui est vrai, 2,08 % le 30 juin, 5,50 % le 7 juillet.
    Il l’attribue à « une grogne silencieuse massive » des Français et en fait le marqueur de « l’ampleur du divorce entre le pays légal et le pays réel ». Mais il se garde d’en identifier le motif et donne l’impression qu’il s’agit avant tout d’une nouvelle progression d’une vague de fond déjà à l’œuvre depuis longtemps, le désintérêt des citoyens pour la res publica.
    Soit, mais pourquoi une telle « explosion » ? Quel phénomène soudain les Français n’ont-ils pas apprécié ? Achille, l’explication ne va pas vous plaire : ce sont les magouilles du trio Macron-Attal-Mélenchon qui les ont fâchés. Elles ont bouleversé le paysage politique entre les deux tours : plus de 300 triangulaires étaient possibles le 30 juin au soir, il y en a eu moins de 90 le 7 juillet… Des millions d’électeurs ont ainsi été privés du candidat de leur choix. Si cela n’est pas une agression contre la démocratie, ça y ressemble beaucoup…
    Pour ma part, je pense que ceux qui ont voté au premier tour et se sont abstenus au second ou ont mis dans l’urne un bulletin blanc ou nul sont des citoyens responsables. Eux au moins ne se sont pas conduits en moutons de Panurge sautant dans le précipice qui leur était proposé : une Assemblée nationale dispersée façon puzzle.
    P.-S. : à l’époque à laquelle Pascal Perrineau a tenu ses propos, n’était-il pas candidat à la direction de Sciences Po Paris ? Ceci explique peut-être cela, le Château s’intéressant beaucoup à ce poste prestigieux… Le nouveau directeur vient d’être nommé : Louis Vassy, énarque, promotion Léopold Sédar Senghor (2004). La même que le Prince… Simple coïncidence.

  57. @ Michel Deluré | 25 octobre 2024 à 11:35
    « Il est peut-être bon de rappeler qu’en démocratie nous avons les hommes politiques que nous méritons et qui sont souvent le reflet de ce qu’est notre société. »
    Vous rigolez, j’espère ? Les taux records d’abstention aux élections invalident vos propos.
    « Alors, plutôt que de cracher perpétuellement sur ceux qui nous gouvernent, battons-nous plutôt pour changer ceux que nous avons élus… ».
    Là est le problème des partis que j’évoque. Connaissez-vous des partis politiques qui acceptent sans broncher la contradiction interne et autre chose que l’unanimité ? C’est bien le souci des hommes politiques : par conformisme au groupe (parti) auquel ils appartiennent, je suis sûr que beaucoup sont prêts à défendre des positions qu’ils n’approuvent que moyennement voire pas du tout. Et c’est ainsi qu’on se retrouve dans les assemblées avec des blocs idéologiques qui s’affrontent sans nuance en dehors de toute logique démocratique. Nous ne changerons ceux que nous avons élus que lorsqu’on leur laissera la possibilité de s’exprimer (et de nous représenter) en dehors de tout cadre « partisan ». Regardez la part des non-inscrits à l’AN… Ça vous donne le poids des partis dans la vie politique et démocratique française, à mettre en regards de la situation désastreuse du pays… Et on voudrait que rien ne change ?

  58. @ Achille | 24 octobre 2024 à 17:00
    Traduire en lois des règles morales, seuls les États où sévissent des régimes théocratiques le font. Deux ont particulièrement bien réussi : la République islamiste d’Afghanistan et la République islamiste d’Iran. Pour apprécier les bienfaits de ce mode de gouvernance, il vous suffit de vous rendre dans les quartiers les plus perdus de notre République, où certains imams rêvent d’appliquer la charia… Est-ce une coïncidence ? Ces quartiers ont pour députés quelques-uns des pires Enragés… pardon Insoumis.
    ———————————————————————-
    @ Denis Monod-Broca | 24 octobre 2024 à 19:09
    Je ne vous demandais pas de vous mettre dans la peau d’un Israélien, qui, aujourd’hui, doit choisir entre tuer ou être tué. Je vous demandais si vous, vous étiez prêt à subir le sort de Samuel Paty ou, pour l’éviter, à soutenir celui qui, déjà menacé dans sa chair, prend les armes et tue, non un soldat régulier, mais un milicien terroriste, en prenant le risque d’atteindre un civil plus ou moins innocent.
    Plutôt accepter la mort que la donner, même par délégation… Je respecte votre choix, mais je ne le partage pas du tout.
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    @ Exilé | 24 octobre 2024 à 17:17
    Nous savons maintenant pourquoi Patrice Charoulet n’aime le merlan qu’à l’eau. Le merlan fumé, vous n’y pensez pas ! C’est l’intoxication assurée ! Quasiment une drogue ! Et je ne vous dis pas sa détestation du merlan frit ! Un aphrodisiaque qui peut vous conduire, devant une morue, à vous prendre pour un maquereau… Halte à la fumée !

  59. Jean sans terre

    @ Jove
    Sont d’indécrottables optimistes ceux qui après l’outrageuse inutilité des deux dernières élections croient encore que leur vote pèse.
    L’intérêt d’une grève générale des électeurs consisterait à mettre en évidence la défiance et le rejet populaire. Elle amoindrirait la légitimité que ne méritent plus les détenteurs actuels du pouvoir.
    La fracturation du corps politique en trois principaux blocs, dont un seul est qualifié de républicain tandis que les deux autres le sont d’extrême, par toutes les forces qui composent le premier, aboutit ipso facto à l’exclusion des deux blocs dits antirépublicains. Dès lors l’alternance politique n’existe plus et le corps électoral ne dispose plus que d’un unique choix de raison sans la faculté de sanctionner. Il en découle une mainmise, quasiment totale et assurée, du bloc subsistant sur les institutions et le pouvoir. N’ayant plus de comptes à rendre au corps électoral, ne risquant plus d’être sanctionné, ce bloc tendra naturellement à abuser du pouvoir et des institutions, au besoin au mépris des désirs du corps électoral et à son exclusif profit.
    Les institutions conservent une forme démocratique, mais l’esprit des institutions en est vicié et penchera de plus en plus vers l’autocratie. Le maintien du bloc unique au pouvoir est légal mais ne dispose plus de légitimité. C’est grâce à une telle stratégie politique, allant totalement à rebours de l’esprit des institutions, qu’Emmanuel Macron, tout en ayant recueilli au plus fort de sa popularité un assentiment maximum de 30 % du corps électoral, a pu être élu et a pu se maintenir au pouvoir malgré un désaveu s’aggravant jusqu’à devenir aujourd’hui rejet d’une majorité large du corps électoral. Le pouvoir d’Emmanuel Macron est légal. Il n’est plus légitime. Le président trahit l’esprit originel de la Constitution.
    NB : Le principal avantage du jeu d’alternance qui existait lorsque le corps politique était divisé en deux blocs consistait à permettre au corps électoral de sanctionner provisoirement le bloc détenteur du pouvoir qui en aurait usé à rebours de la volonté populaire. Cette sanction avait également une fonction cathartique. La menace de cette sanction permettait d’atténuer la propension des blocs à abuser du pouvoir dès lors ils en devenaient le dépositaire.
    Le RN dans sa quête impossible de légitimité adopte une posture équivoque consistant à la prétention à incarner la principale force d’opposition alors que par ses actes elle en est le plus sûr soutien.
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    @ Achille
    Je ne conteste pas vos opinions. Je remarque simplement que vous paraissez n’en entrevoir ni les soubassements idéologiques, ni la direction, ni le fanatisme et moins encore toute la perniciosité. Votre posture est religieuse sans que vous le sachiez.
    L’extrême centre n’est pas moins extrême que ne le sont l’extrême gauche ou l’extrême droite. Ni l’une, ni l’autre ne porte la responsabilité de ce qui est survenu dans notre pays depuis cinquante ans. Seul le centre élargi, soit l’arc républicain, a détenu les charges, a exercé le pouvoir et a déroulé son projet politique. La nocence des résultats paraît flagrante et incontestable. Il reste à comprendre les raisons.
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    @ Giuseppe
    Copé a été élu et réélu. Qui est le plus coupable ? Lui ou sa clientèle électorale ?
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    @ sylvain
    Vous paraissez bien naïf à l’endroit de la droite radicale. Le centre-droit, n’en parlons pas. Le RN, l’UDR, R!, l’IDL, DLF sont tous europhiles et atlantistes. La souveraineté est irréductible et ne se partage pas. Sans souveraineté, la France n’existe pas.
    Fondamentalement, la construction européenne n’est en rien antinomique de la République. Bien au contraire, elle en est le parachèvement et la naturelle prolongation historique. Si vous vous défiez de l’Union européenne, alors soyez conséquent : défiez-vous de la République. Son essence idéologique, ses principes, ses valeurs sont en presque tout, les mêmes.
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    @ Aliocha
    J’ai eu bien du mal à vous comprendre mais à la fin y suis parvenu. Il ne me semble pas que Dieu attende des hommes qu’ils soient et l’aiment d’une unique manière, ni non plus qu’ils l’aiment à la façon dont le Christ a aimé l’humanité. Dieu fit l’homme à son image : libre, libre de l’aimer ou de le rejeter. Selon les talents propres à chacun et les grâces qu’il aura reçues, il est une infinité de manières de servir et d’honorer la divinité. Nul ne peut savoir sur qui se répandra la grâce, ni de quelle manière elle se manifestera en l’homme.
    C’est ici-bas sur cette terre, doté d’une âme singulière, dans un corps charnel peccable, et en vertu des grâces et des talents qui m’auront été concédés qu’il m’est donné de participer librement à la création, en bien ou en mal, selon l’ardeur ou la tiédeur de mon cœur. La sainteté ne m’est pas directement accessible. Servir vilainement dans le siècle me convient. Je connais mon humilité. Je serai heureux si l’éternité pouvait attendre encore un petit peu. Je me plais bien ici-bas et ai suffisamment à y faire pour ne point désirer hâter ma venue au ciel. Je prie saint Pierre de bien vouloir attendre encore un petit peu. Quoi qu’il décide, je serai content. J’ai confiance et je sais que ce sera juste et bon.

  60. @ Jean sans dieu ni terre
    Voilà qui explique tout.
    Nostalgique de la royauté française, vous vous défiez de la République et, comme Zemmour, vous en appelez à une église mais sans le Christ.
    Vous destinez le pays au retour à une fausse notion de la divinité fondée sur le sacrifice, rituel menteur que la révélation évangélique a dévoilé anthropologiquement.
    C’est votre droit le plus strict, comme c’est le mien de démontrer que vous vous trompez et exercez votre liberté pour vous en passer, du moins de l’ôter aux autres au nom de votre notion fausse de la divinité, allant jusqu’à prôner le retour à la barbarie que vous dénoncez :
    Ah, ça ira, ça ira, les technocrates à la Lanterne.
    Ah ça ira, ça ira, les eurocrates on les pendra !
    (Rédigé par : Jean sans terre | 24 octobre 2024 à 01:08)
    Qui mimez-vous donc ici si ce n’est ceux que vous dénoncez, eux-mêmes mimant la méthode archaïque qui ne sait fonder un ordre social que sur la persécution, au nom de l’idée fausse d’un dieu représenté à l’image de la violence des humains pour votre part, ou de son absence pour ceux que vous dénoncez, tous réunis autour du corps de la victime innocente seule à même de maintenir le souverain bien, qui est la paix.
    Or, la victime en la personne du Christ a parlé et sa parole a diffusé en Europe, lentement, confusément, les notions nouvelles du pardon à l’ennemi qui fondait le développement du vieux continent, notions perdues au fil du temps en l’exercice de sa nouvelle puissance, celle-ci qu’il n’a pas su borner et qui causa sa décadence, comme celle de tout empire ivre de sa domination a vu, voit et verra sa disparition.
    Il est donc temps de prendre conscience de ce phénomène anthropologique et de devenir réellement incroyant en la violence, les peuples européens ont ici l’occasion par leur expérience historique de se mettre au service de cette réalité, là est la vocation française, là est la foi des justes qui saura prendre la juste mesure du geste divin qui s’est exprimé il y a plus de deux mille ans, offrant son fils au sacrifice des humains pour leur en révéler l’erreur et indiquer le chemin de la vérité et de la vie :
    https://www.academie-francaise.fr/reponse-au-discours-de-reception-de-m-rene-girard
    (Voir les six derniers paragraphes.)

  61. Répondez allah question : qui osera un jour remettre de l’ordre dans ce pays en faisant le tri entre le bon grain des citoyens vrais patriotes français de souche et l’ivraie criminelle islamiste musulmane arabo-africaine ?
    Qui osera un jour expulser tous ces étrangers qui sont hors la loi en France ?
    Qui osera un jour expulser tous ceux qui ont une double nationalité et sont des hors-la-loi ?
    Qui osera un jour appliquer des peines planchers à tous ceux qui sont des hors-la-loi lorsqu’ils n’ont que la nationalité française ?
    Hors-la-loi arabo-africains-afghans, envahisseurs clandestins tueurs, terroristes, gangsters, voleurs, narcodealers, violeurs etc. ce n’est plus un catalogue mais une encyclopédie sur le crime islamiste propagé par la macronie et ses sbires gauchistes.
    Allo ? Y a person au telefon qui son ?

  62. @ Jean sans terre | 25 octobre 2024 à 22:16
    Vous avez raison, ce sont les électeurs, c’est triste pourtant ils ont le moyen de le faire dégager. Il est intelligent le bougre, ce sont les citoyens qui votent pour lui qui sont condamnables.
    Les électeurs parfois sont des veaux, et d’indécrottables moutons et je le concède c’est insupportable, qui vole un oeuf volera un boeuf :
    « Takieddine a acheté son passeport en vendant une société immobilière… et la piscine dans laquelle s’est baigné Copé »
    https://www.huffingtonpost.fr/actualites/article/takieddine-a-achete-son-passeport-en-vendant-une-societe-immobiliere-et-la-piscine-dans-laquelle-s-est-baigne-cope_19695.html

  63. Michel Deluré

    @ Jean sans terre 25/10/24 22:16
    Je ne sais si croire qu’en démocratie le vote pèse relève d’un optimisme indécrottable, mais ce que je sais c’est que le non-vote, lui, pèse ne serait-ce qu’en favorisant justement l’élection de personnalités dont on se contrefiche et qui mettront en œuvre des politiques que ceux qui prétendent ne plus croire au vote, pourtant réprouvent.
    Ne plus croire en son vote témoigne d’un désintérêt pour la chose publique alors que la politique, qui doit être le contraire de l’égoïsme, n’est autre que l’indispensable outil pour organiser notre vie commune. Et c’est ce désintérêt qui, lui, est d’un pessimisme désespérant.
    Alain ne disait-il pas : « Il faut penser la politique ; si nous n’y pensons pas assez, nous serons cruellement punis. »
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    @ Jove 25/10/24 19:18
    La démocratie doit certes respecter le pluralisme mais elle doit aussi veiller à être efficace. Or ce deux notions ne vont pas toujours ensemble. Il faut donc trouver le point d’équilibre où le respect du pluralisme ne nuit pas à l’efficacité, cette dernière devant finalement prévaloir. Que vaudrait la démocratie si l’impuissance attachée à un pluralisme outrancier l’emportait sur l’efficacité ? Nous avons connu cela.

  64. @ Michel Deluré | 26 octobre 2024 à 10:41
    « Je ne sais si croire qu’en démocratie le vote pèse relève d’un optimisme indécrottable, mais ce que je sais c’est que le non-vote (…)
    Mais puisque nous ne sommes pas en démocratie, comment faire en pratique pour en établir une vraie sans en arriver à des extrémités telles que celles employées par les faux démocrates ?

  65. @ Giuseppe | 26 octobre 2024 à 10:19
    « …qui vole un oeuf vole un boeuf »
    Faux, essayez de partir en courant avec un boeuf sous le bras…

  66. @ sylvain | 26 octobre 2024 à 21:03
    Vous ça ne doit pas être bien difficile, comme les canards tout dans le bec et le poids du boeuf en guise de neurones !

  67. Jean sans terre

    @ Michel Deluré
    Je pense n’être pas parvenu à me faire comprendre de vous dans mes observations sur les trois blocs politiques, dont cet unique républicain, qui est à l’origine de la défiance d’une fraction importante de la population contre les institutions.
    La posture de Jove est intéressante. Elle va contre cette idée reçue sans plus d’examen que le vote permettrait la juste expression de l’opinion populaire. Peut-être est-elle la dernière manifestation possible paisible du désaveu d’une importante partie de la population avant que ne surgissent les premiers soulèvements en son sein, mouvements de révolte qui seront inévitablement accompagnés de violence à la mesure des souffrances, réelles ou imaginaires, supportées par cette frange de la population négligée et plus entendue du pouvoir.
    Il est toute une partie de la population française qui ne cesse de grandir jusqu’à devenir majoritaire qui ne s’estime plus correctement représentée depuis trop d’années. Probablement, trouvez-vous votre compte dans l’offre politique existante parce que celle-ci vous satisfait encore en ne vous lésant pas trop ou en vous favorisant. Il me semble que ces autres ne cessent de scander qu’eux ne le trouvent plus. Ce sont peut-être des ingrats. Peut-être aussi ne le sont-ils pas. Qu’est-ce qui légitime que votre opinion serait juste ? En tous les cas, ceux-là à tort ou à raison s’estiment négligés et méprisés. Il ne suffit pas d’affirmer que l’on les écoutera. Ils ne veulent pas seulement être écoutés. Ils veulent être pris en compte et mieux traités. On ne peut pas indéfiniment contraindre la majorité, du moins ainsi paraît-il, s’il est bien vrai comme habituellement on l’affirme que la souveraineté serait populaire. Il apparaît tout de même de plus en plus nettement que cette affirmation principielle est erronée et relève du mythe.
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    @ sylvain
    Je ne sais pas si la question suivante s’adressait à moi : « Répondez allah question : qui osera un jour remettre de l’ordre dans ce pays en faisant le tri entre le bon grain des citoyens vrais patriotes français de souche et l’ivraie criminelle islamiste musulmane arabo-africaine ? […] »
    Ma réponse est nette et tranchée : personne.
    D’une part, parce que l’entreprise est beaucoup trop risquée pour la poursuite de la carrière politique d’un républicain dit modéré, aucun ne s’y risquera.
    D’autre part, parce que les Français dans une très large majorité ne sont absolument pas disposés à consentir les sacrifices qu’il serait nécessaire de faire pour la réussite d’une telle entreprise et qu’ils n’en ont pas les dispositions morales.
    Je suis de ceux qui pensent que les Français penchent naturellement très fortement à gauche, que ce soit sur le plan social mais aussi sur le plan économique. La France est un pays profondément socialiste qui s’est laissé convaincre que tous les changements sociétaux allaient dans le sens du progrès sans jamais avoir voulu voir ce que ces changements abîmaient.
    La Droite Républicaine est du centre.
    Le RN incarne une opposition de façade et est devenu le premier parti de gauche par son socialisme et son progressisme retardé, dénué d’éthique et nourri par le ressentiment et l’envie. Il est de surcroît europhile et atlantiste.
    Le reste de la droite radicale (UDR, R !, IDL, DLF) est quasiment inexistant et représente tout au plus dix pourcents de l’électorat. Lui aussi est europhile et atlantiste, ce qui revient à admettre que renonçant à la souveraineté, il renoncera aussi aux moyens politiques qui lui permettraient de réaliser les promesses qu’il fait à ses électeurs.
    Pour ajouter une petite touche d’ironie cynique à ce triste tableau, je ferai remarquer aussi que dans la gamme de la droite radicale, les trois dames (MLP, MM, SK) surgissant au secours du péril national, raffermir la foi et bouter l’étranger me paraissent de bien piètres Pucelles, à la vertu fort exsangue et pâle. Je les vois mal saisir le flambeau et l’oriflamme. Pour un tel dessein, leur beauté et leurs intelligences piquantes ne suffisent pas, il y faut adjoindre de bien plus relevées vertus dont elles sont, cela se voit, dépourvues.
    J’en arrive à la conclusion que le peuple sans doute ne souffre point assez pour désirer ardemment le changement. Il continuera à râler sans rien faire et à se soumettre vilement résigné. Pour pouvoir vivre autrement, encore faudrait-il qu’il en ait l’ardent désir. Comment le pourrait-il avoir ? Il ne sait plus qui il est et ne veut pas voir où il va. Plus encore, il a oublié qu’il avait été un grand peuple et oublié pourquoi et comment il avait été pu l’être.
    Alors, pour qu’un jour le peuple se décide, il faudrait beaucoup de choses qui pour lors n’existent pas, à commencer par être capable de se regarder dans le miroir, voir la misère extrême dans laquelle il est et désirer ardemment d’en changer. Il est peu probable qu’un peuple vieillissant en soit encore capable. Voilà où mène une civilisation qui a oublié ses origines et qui ne veut plus faire d’enfants. S’il en est qui poursuivront l’œuvre destructrice de la Révolution, ce seront les jeunes mahométans. La citation prémonitoire de Chateaubriand est connue : « Chassez le christianisme, vous aurez l’islam ». Chaque jour en est un peu plus l’illustration. Elle paraît de moins en moins contestable. Mais ce n’est pas l’islam qui a déchristianisé la France. Ce sont les Lumières maçonnes et la République. Après avoir difficilement tenté pendant deux siècles d’introduire une neuve religion pour plus avant pénétrer les consciences et y répandre le nouvel évangile, on prit conscience que l’islam plus encore que la laïcité convenait au nouvel ordre social et favorisait la soumission de la population.
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    @ Aliocha
    Vous vous méprenez à mon sujet ou alors ne suis-je pas parvenu à me faire bien comprendre.
    Synthétiquement, je tente d’exprimer l’idée que la société française demeure aujourd’hui encore dans les déclinaisons ontologiques de sa Révolution inachevée, que celle-ci est toujours à l’œuvre. Cette révolution n’a pas seulement décapité la tête d’un roi, elle a désiré arracher du cœur de l’homme sa foi, s’est appliquée avec une rage démente à détruire toutes traces de Dieu afin que les hommes ne pussent plus le voir et l’aimer. Le roi n’était pas plus que le lieutenant de Dieu sur la terre de France. En tuant le roi, c’est Dieu que les révolutionnaires désiraient atteindre et faire disparaître. La Révolution française est une révolte religieuse contre Dieu. L’expression « France, fille aînée de l’Église », reprise par Jean-Paul II n’est pas vaine. Elle était fort suggestive et significative. Elle exprimait de manière concentrée l’idée de l’union sacrée et surnaturelle de Dieu, du roi, de l’Église et du peuple chrétien au sein du Royaume de France. La France était une terre élective, la nouvelle Israël, à partir de laquelle resplendissait sur le monde entier le génie du christianisme.
    La Révolution française est une fracassante césure non seulement dans l’histoire de France mais aussi dans celle de toute la chrétienté et de tout l’Occident. Ce n’est pas parce qu’aujourd’hui presque tout a été oublié et est devenu invisible à l’esprit que l’onde scélérate a cessé de s’étendre et de ravager tout sur son passage. Les civilisations ne changent ou ne disparaissent pas brusquement mais en quelques générations, parfois en quelques siècles. La sève ne cesse pas immédiatement de couler dans les branches et les frondaisons après qu’elles eussent été coupées du tronc de l’arbre qui les portait.
    Ainsi, la France continua pendant quelque temps de porter de jolis fruits. Les valeurs chrétiennes longtemps encore infusèrent la société française sous une forme laïque. Mais l’on doit bien souffrir de constater que petit à petit elles dessèchent. La sève originelle a cessé de les nourrir. On s’étonne. On ne le devrait. La mémoire du passé s’obscurcit. On ne comprend plus.
    Vous me prenez, Aliocha, pour plus sot que je ne suis. Votre explication m’était connue depuis au moins trente ans. Je vous étonnerai en vous affirmant que je la partage. Vous ne semblez pas comprendre qu’il est une infinité de manière de parvenir à Dieu et que la vôtre n’en est pas l’unique. Vous semblez aimer et désirer la paix tandis je me réjouis des prochains combats. Que je serai heureux s’il était possible de repartir en croisade. Vous faites trop de cas de la mort. Certes mortels nous sommes, mais ce n’est jamais que l’humaine condition. L’espérance et la confiance sont là pour nous raffermir et nous consoler. Différence de nature certainement. La vôtre est peut-être plus sensible et délicate, la mienne plus frustre et sensuelle. On peut aimer la terre sans être pressé du ciel et tout en désirant Dieu.
    S’il est juste de dire que je regrette l’ancienne société, il est possible de mieux comprendre ce que je veux dire par comparaison. Ma peine à l’endroit de l’ancienne société est pareille au regret inconsolé que j’aurais pour une amie chère défunte. On sait qui elle fut. On se rappelle sa beauté, sa façon de bouger, de parler, ses adorables petites manières, son allure exquise, ses odeurs, etc. Parce qu’on l’a énormément aimée, on la regrette éperdument. Mais on sait qu’elle ne reviendra pas d’outre-tombe. Alors, on continue parmi les vivants, l’on goûte à nouveau à la vie et l’on saisit à pleines mains la réalité à étreindre.
    L’ancienne société est morte et enterrée, sans office sacré. La cérémonie des Jeux olympiques, applaudie par une foule extatique, rappelle que le temps n’est pas loin où la République profanait en des noces sabbatiques les tombeaux des rois de France. Cette scène eut encore mieux convenu aux dernières célébrations de l’homme régénéré par les Lumières maçonniques. Elle ne reviendra pas ; du moins cela paraît tout à fait impossible sans secours surnaturel. Les Français presque unanimement rejettent la foi chrétienne et le mystère de la Croix. Dans la détestation des prêtres et de l’Église, c’est le Christ encore qu’ils rejettent. Ils croient ce que la République leur a enseigné, à savoir qu’il est possible à l’homme d’être pareil à des dieux, tout-puissant et émancipé de l’oppression religieuse. La République a été bonne préceptrice. Elle a extirpé du cœur des hommes l’ancienne foi pour y mettre la nouvelle et ses nouveaux dogmes. La République est la nouvelle Église, avec sa nouvelle foi, sa nouvelle religion.
    Savez-vous Aliocha, avant même le Christ, ce dont les hommes ont véritablement besoin ? Je suis persuadé que non. D’un miroir ; afin qu’ils puissent voir ce qu’ils sont et que reconnaissant l’état de misère dans lequel ils sont ils sachent que leur force sera insuffisante à les en sortir et qu’ils éprouvent l’ardent désir de leur transfiguration. Alors seulement, peut-être, commenceront-ils de nouveau à désirer Dieu. Tant qu’ils ignoreront ce qu’ils sont, l’état dans lequel ils sont, ils rejetteront avec la plus ferme détermination les secours divins. Dieu même est impuissant. Sa grâce ne peut tomber que dans des âmes disposées à le recueillir, à faire de leur cœur son foyer. Dieu a tant aimé les hommes qu’il les a laissés libres de l’aimer ou de le rejeter.
    Quant à savoir quels chemins détournés il empruntera pour se rendre sensible aux hommes et faire advenir son royaume, quelle sentence il attribuera aux uns et aux autres, on ne le peut. Qui sommes-nous pour juger des hommes ? La puissance de notre esprit est trop peccamineuse et imparfaite pour être capable de justice. Laissons cela à Dieu. Il reconnaîtra les siens.
    Est-ce raison de désespérer ? Évidemment non. Il reste l’Espérance et la confiance. Et pour que le royaume revienne, peut-être faut-il au préalable que les hommes le rêvent. Quand beaucoup le rêveront, ils recommenceront à s’unir dans une même prière qui ne cessera de grandir. Des signes mystiques ressurgiront çà et là. Une espérance montera jusqu’au ciel. Peut-être alors Dieu rappellera le roi sur le trône de France et rappellera la France à sa vocation. « France, fille aînée de l’Église, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême. Permettez-moi de vous demander. France, fille de l’Église et éducatrice des peuples, est-tu fidèle pour le bien de l’homme à l’alliance avec la sagesse éternelle ? »
    NB : la conclusion du discours d’introduction dont vous me proposez la lecture aurait tendance à me hérisser le poil : « Entre, maintenant, mon frère ». Ce genre d’invite toute maçonne me mettrait plutôt sur mes gardes et me donne l’envie de sortir de son fourreau mon épée afin de pourfendre l’imposteur sacrilège.
    Dites-nous plutôt l’Église ou l’obédience à laquelle vous appartenez ? Cela nous éviterait certainement d’inutiles disputes.

  68. @ Jean sans terre | 27 octobre 2024 à 01:58
    Bonjour !
    Non je ne m’adressais pas du tout à vous, je me suis relu et je ne vois pas ce qui vous fait croire cela.
    Par contre je souscris totalement à ce que vous écrivez allah suite qui est tellement vrai et prouvé, je recopie, très belle analyse.

  69. Michel Deluré

    @ Exilé 26/10/24 18:01
    Mais alors sous quel régime vivons-nous s’il ne s’agit pas d’un régime démocratique avec, je l’admets volontiers, toutes ses imperfections ? Et quel pays présente alors un système démocratique idéal de nature à nous servir de référence ?
    De l’Antiquité grecque à nos jours, la notion de démocratie a connu bien des évolutions, imposées entre autres par les transformations profondes du monde (démographiques, économiques, sociétales, culturelles, religieuses…).
    Si la démocratie est bien d’essence libérale, il n’en demeure pas moins que, dans sa pratique moderne et pour assurer son efficacité, elle est contrainte aussi par l’obligation de tendre vers la recherche d’un bien partagé par l’ensemble de la société et se doit par conséquent de favoriser la mise en œuvre du consensus et du compromis, règles qui doivent être acceptées par tous et notamment les individus-citoyens.

  70. @ Jean sans terre
    Votre conclusion résume à elle seule votre méprise.
    Vous rêveriez me voir maçon pour vous donner argument à repartir en croisade, tendant ce miroir divin auquel vous refusez vous-même de vous contempler, exacte réplique des persécuteurs que vous fustigez, fantasme sacré d’un royaume qu’aucune France ni République n’a su encore incarner sur cette terre, par incapacité à entendre que les mille et une diverses façons revendiquées d’accès au royaume n’ont qu’une et unique voie pour y entrer, se décharger du bât de ses différences comme les chameaux au chas de l’aiguille, cette porte basse de Jérusalem par laquelle, s’il gardait leur fardeau sur le dos, il leur était impossible de passer.
    Aussi, avec Girard et Michel Serres, vous êtes invité à entrer maintenant, frère, au royaume de la vérité qui a su entendre qu’il n’est pas un retour incessant aux violences d’Ancien Régime que vous prônez épée hors du fourreau, imité en cela par ceux que vous fustigez, quand les LGBT fonctionnent comme les mollahs iraniens ou les extrémistes israéliens, mais de reconnaître en ce miroir que vous-même leur tendez la fausse croyance en un sacré démonétisé qu’il est vain à ce titre de vouloir réhabiliter, pour accéder ensemble aux chemins d’Emmaüs de l’interprétation sainte de notre réalité persécutrice commune, celle-là qui fit du lieu du baptême de Clovis le fondement de la réconciliation franco-allemande et européenne, rappelant l’unique vérité du royaume, le renoncement aux représailles par le pardon à l’ennemi.
    Là est le sens profond et chrétien de la mission de la fille ainée, quand elle accepterait la perte d’identité de l’être baptisé qui admet de ne plus dominer, au bénéfice de l’universalité possible du catholicisme, sens profond et saint de notre baptême :
    « La grande explosion de la résurrection nous a saisis dans le Baptême pour nous attirer. Ainsi nous sommes associés à une nouvelle dimension de la vie dans laquelle nous sommes déjà en quelque sorte introduits, au milieu des tribulations de notre temps. Vivre sa vie comme une entrée continuelle dans cet espace ouvert : telle est la signification essentielle de l’être baptisé, de l’être chrétien. Telle est la joie de la Veillée pascale. La résurrection n’est pas passée, la résurrection nous a rejoints et saisis. Nous nous accrochons à elle, c’est-à-dire au Christ ressuscité, et nous savons que Lui nous tient solidement, même quand nos mains faiblissent. Nous nous accrochons à sa main, et ainsi nous nous tenons la main les uns des autres, nous devenons un unique sujet, et pas seulement une seule chose. C’est moi, mais ce n’est plus moi: voilà la formule de l’existence chrétienne fondée sur le Baptême, la formule de la résurrection à l’intérieur du temps. C’est moi, mais ce n’est plus moi: si nous vivons de cette manière, nous transformons le monde. C’est la formule qui contredit toutes les idéologies de la violence, et c’est le programme qui s’oppose à la corruption et à l’aspiration au pouvoir et à l’avoir. »
    https://www.philippebilger.com/blog/2024/10/les-d%C3%A9put%C3%A9s-ne-donnent-plus-le-bon-exemple-.html
    Alors, cher Jean, accepterez-vous ce bouleversement de ne plus être vous ?
    Vous seriez alors capable d’être français, incroyant en la violence comme digne fils de la fille aînée de l’Amour.

  71. @ Jean sans terre | 27 octobre 2024 à 01:58
    « La posture de Jove est intéressante. Elle va contre cette idée reçue sans plus d’examen que le vote permettrait la juste expression de l’opinion populaire. Peut-être est-elle la dernière manifestation possible paisible du désaveu d’une importante partie de la population avant que ne surgissent les premiers soulèvements en son sein, mouvements de révolte qui seront inévitablement accompagnés de violence à la mesure des souffrances, réelles ou imaginaires, supportées par cette frange de la population négligée et plus entendue du pouvoir. »
    Oui, alors comment on fait ? On supprime les institutions du type :
    – Assemblée nationale,
    – Sénat,
    – Conseil constitutionnel,
    – Conseil d’État,
    – Cour des comptes (celle-là n’a qu’un avis consultatif, donc elle ne sert pas à grand-chose),
    – CESE (qui est un refuge de politiciens en fin de parcours et qui ne sert vraiment à rien),
    – le défenseur des Droits (un autre placard doré),
    – l’institut du monde arabe dont on se demande à quoi il sert et qui est toujours confié à un vénérable octogénaire (Jack Lang), plus personne ne sait vraiment pourquoi.
    Sans oublier nombre de comités Théodule, ONG, associations plus ou moins humanitaires qui « coûtent un pognon de dingue » à l’État.
    Et c’est directement le peuple qui voterait les lois par référendum comme au début de la démocratie de l’Antiquité, c’est ça ?
    Encore faudrait-il que le bon peuple daigne se déplacer pour aller voter.
    On voit ce que ça donne de nos jours avec les référendums où l’absentéisme est systématiquement majoritaire, quand les électeurs ne votent pas NON par pur esprit de contradiction.
    Si vous avez une solution pour obtenir la paix sociale, n’hésitez pas à nous la donner. Je pense que l’Exécutif sera preneur ! :),

  72. À la lecture de certains commentaires de ce billet et de quelques autres récents, on ne peut que constater un net progrès de l’antiparlementarisme. Cette tendance n’est pas propre à JaS, elle se développe partout, dans les médias, les débats et, naturellement, sur les réseaux dits « sociaux ». Cela est inquiétant, d’autant plus que le peuple est privé depuis vingt ans de référendums, l’autre moyen pour lui d’exprimer sa volonté. S’il n’a plus confiance en ses députés et sénateurs, que lui reste-t-il pour l’imposer ? La rue ?
    Les raisons de ce désamour sont multiples. D’abord, la Constitution elle-même, bâtie pour faire oublier le parlementarisme néfaste de la IVe République. Certes, le Parlement existe, mais dans le cadre d’une semi-liberté. Issu du suffrage universel, le président de la République, depuis 1965, possède une légitimité constitutionnelle identique à celle des députés, plus puissante que celle du Sénat, qui n’a jamais le dernier mot.
    Décidée en septembre 2000, l’« inversion du calendrier » -l’élection de l’Assemblée nationale quelques semaines après celle du Président – a eu pour conséquence de déséquilibrer les institutions de notre Ve République. Il a suffi qu’un nouveau venu bouscule aussi son équilibre politique en cherchant à neutraliser les partis de gouvernement en tentant l’impossible fusion de leurs idéologies, pour que l’édifice menace ruine.
    Les partis ont été rincés, appauvris, fragilisés, mais ne sont pas morts. Depuis 2022 et l’absence de majorité absolue au Palais Bourbon, ils ont repris la main… et, cette fois, Macron, en un été, a réussi l’exploit de ressusciter la IVe… et le sentiment antiparlementariste qu’elle inspirait.
    Une autre cause de ce retour réside dans l’affaiblissement considérable du niveau des députés. Bien sûr, LFI et ses comportements extravagants et sectaires en sont les premiers responsables. Mais le mal est plus profond que le manque de civisme des Insoumis qui transforment l’Hémicycle en cour d’école primaire. Trop de députés, dans tous les groupes, manquent d’expérience politique, de compétences et même de culture générale.
    L’interdiction du cumul des mandats et le recrutement des candidats sur CV et lettre de motivation sont à l’origine de cette situation. Il ne suffit pas d’une cravate et d’une écharpe tricolore pour faire d’un quidam un député à la hauteur de ses responsabilités. Il ne suffit pas non plus de savoir serrer des mains en « circos »…
    Que l’Assemblée ne compte plus dans ses rangs un seul ténor de haute volée, passe encore. Bien plus alarmant est le fait que le travail parlementaire n’est plus suffisamment approfondi, que les commissions ronronnent faute d’experts, que trois phrases prononcées sur un plateau TV remplacent l’examen minutieux des dossiers.
    Bref, l’Assemblée manque de richesse intellectuelle, les députés manquent de métier… Ce qui, hier encore, accentuait la primauté de l’exécutif sur le pouvoir législatif, facilitant ainsi la tentation du Président d’exercer un pouvoir personnel. Depuis le 7 juillet, tout a changé. Le Château n’est plus le maître des horloges. Les partis règnent sur l’Assemblée et détiennent la foudre, la motion de censure… Mais dispersés, incapables de s’entendre faute de « piliers de la buvette » qui avaient appris comment s’unir tout en paraissant adversaires, persuadés que la législature sera éphémère, que la dissolution en juin prochain rabattra les cartes, ils laissent survivre un gouvernement minoritaire, loin d’être homogène et empêché de réformes essentielles.
    Bref, ils attendent… préparent la prochaine présidentielle… et, cela, les Français ne le supportent plus, assaillis qu’ils sont par des difficultés de tous ordres. Exaspérés aussi par les frasques d’une minorité d’élus qui se conduisent en voyous et qui, placés sous le feu des médias, provoquent l’opprobre de tous.
    Enfin, reste la plus grave des causes de ce nouvel antiparlementarisme qui, en fait, trouve sa source en 2008, lorsque députés et sénateurs, réunis en Congrès sous la pression de Sarkozy et des institutions de Bruxelles, ont fait un bras d’honneur aux Français en votant pour la ratification du Traité de Lisbonne. Un traité qui enterrait leur « non » au référendum de 2005 sur la Constitution européenne.
    La faute est d’autant plus indélébile que, depuis lors, ayant « mal voté », ils sont privés de référendums et ne peuvent s’exprimer que tous les cinq ans… et dans des conditions trop souvent particulières : en 2012, la chute de Strauss-Kahn ; en 2017, le Penelopegate ; en 2022, la pandémie ; et, cerise sur le gâteau, en 2024, la mascarade du second tour des législatives. Les magouilles entre la Macronie et le NFP qui ont provoqué la disparition de plus de 200 triangulaires et le chaos démocratique d’aujourd’hui sont un point de non-retour qui n’est pas là d’être effacé.
    Quelle sera la prochaine étape dans ce désamour entre le peuple et ses élus ? Soit une vague d’abstentions jamais atteinte, soit un vote massif pour le parti privé de sa victoire le 7 juillet dernier. Soit la poursuite de la chienlit, avec pour risque un déclin définitif de notre État, de notre République et de notre démocratie, soit un retour à la Ve République avec un pouvoir fort, mais aux mains d’un parti qui, à l’origine, avait pour seul objectif de la combattre…

  73. Jean sans terre

    @ Michel Deluré
    Monsieur, vos observations sont justes. Il y manque un aspect neuf et déterminant qui est que le rapport du peuple représenté à ses représentants est fondamentalement bouleversé par l’irruption d’Internet. Depuis vingt-cinq ans maintenant, tout se voit crûment et presque rien ne s’oublie. Il n’est jamais trop bon que le domestique voie de trop près son maître. Il lui apparaîtrait tôt sa petitesse, ses petits arrangements de circonstance, ses lâchetés, ses prévarications, ses promesses non tenues, ses trahisons, ses mensonges aussi, etc. Il en concevrait du mépris.
    Si après qu’il a vu son maître en un si misérable appareil, il lui apparaissait que les causes des maux dont il souffre pouvaient presque en totalité lui être imputées, ce mépris se changerait en une haine mauvaise et ressentimenteuse. Il n’est guère que les plus favorisés et les plus privilégiés du système social actuel pour ne vouloir point admettre cette évidente appréciation. Ils auraient trop à y perdre et, précisément, c’est ce dont ils veulent le moins.
    La question aujourd’hui n’est pas tant de savoir si les choses peuvent de la sorte durer mais combien de temps encore elles dureront. La faillite du système actuel semble certaine. Me plaçant sous un autre angle de vue que vous, je conclurai autrement : la chienlit, ce sont les partis ; mais aussi ce qui s’agrège au pouvoir et en vit, sans oublier ces autres qui, sans l’onction démocratique, le dirigent de plus haut.

  74. @ Michel Deluré | 27 octobre 2024 à 10:17
    « Si la démocratie est bien d’essence libérale, il n’en demeure pas moins que, dans sa pratique moderne et pour assurer son efficacité, elle est contrainte aussi par l’obligation de tendre vers la recherche d’un bien partagé par l’ensemble de la société et se doit par conséquent de favoriser la mise en œuvre du consensus et du compromis, règles qui doivent être acceptées par tous et notamment les individus-citoyens. »
    Sauf que lorsque ces règles sont fixées ou modifiées en secret en petit comité et dans le dos du peuple – en principe souverain -, cela s’appelle une forfaiture.
    Et dans le système pseudo-démocratique actuel, de quelles armes le peuple dispose-t-il pour contrecarrer les manigances des félons, qu’il s’agisse d’individualités ou de conseils, de juridictions ou de cénacles occultes ?

  75. hameau dans les nuages

    @ Jean sans terre | 27 octobre 2024 à 17:52
    J’abonde totalement dans votre sens. Les réseaux peuvent être le pire mais aussi le meilleur. Ils peuvent être le contre-pouvoir des médias subventionnés officiels malgré la censure qui parfois s’applique.
    Ils sont le nouveau bouche-à-oreille du café de commerce, « on dit que », « vous saviez que ? », « Ah vous aussi ? »…
    L’épidémie de Covid avec sa campagne de vaccination bien orchestrée commence à ouvrir les yeux aux gens.
    Hier soir j’ai assisté à une réunion avec le médecin anesthésiste-réanimateur Louis Fouché, expliquant avec philosophe et humanisme qu' »on s’était fait avoir ».
    La salle, pas petite, était comble. Le roi est nu.

  76. Jean sans terre

    @ hameau dans les nuages
    La période du covid a été exceptionnelle à bien des égards et révélatrice. Comment des gens intelligents et éduqués avaient-ils pu être si bêtes et se comporter parfois si vilainement ? J’exclus, bien entendu, ceux qui avaient un parti pris intéressé.
    On s’excusera. On dira que la période avait été extraordinaire, que face à sa nouveauté soudaine, qui allait mettre en péril des vies, on ne pouvait pas savoir. Ce fut vrai au début ; mais assez rapidement, nous disposâmes de suffisamment d’éléments pour comparer, évaluer, pronostiquer. Or, nous ne le fîmes. Là encore, je ne parle pas de tout le monde mais au moins de tous ceux dont c’est le métier de réfléchir, de raisonner et d’alerter.
    Je crois bien qu’il n’est pas un moment dans l’histoire récente où les populations furent autant hystériques et sidérées au point qu’elles en perdirent tout à la fois et la raison et leur libre arbitre. Il est assez remarquable d’observer que relativement à cette époque, la population dans son ensemble s’est très peu extirpée du mirage de sidération dans lequel elle avait été plongée. Il est à se demander si elle veut vraiment. Il paraît assez certain qu’elle fait à peu près tout ce qu’il est possible pour réprimer de se le représenter et le refoule.
    Que n’a-t-on pas fait aux malades, aux jeunes personnes et surtout aux enfants ? Ces deux années où ils n’ont quasiment pas étudié auront des conséquences hautement préjudiciables bien au-delà des cinquante prochaines années. Et puis, il y a tous ces morts. Je ne parle pas de ceux qui sont morts de la maladie mais de ceux qui sont morts ou qui mourront des conséquences des mesures qui avaient été prises contre l’épidémie. Je pare par avance les accusations de complotisme que l’on pourrait m’adresser. Les morts ultérieures dont je parle sont celles qui découleront des maladies non suffisamment tôt détectées (les cancers par exemple). On verra dans une dizaine d’années que les morts résultant des mesures sanitaires dépasseront considérablement en nombre les morts attribuables au covid. Je me limiterai à cet exemple. Mais il y a de nombreux autres cas.
    Si donc la société tout entière a pu atteindre un tel degré d’inconscience, il est à craindre qu’elle puisse l’être à nouveau en d’autres circonstances, peut-être cette fois-ci tragiques. Je pense notamment aux guerres. Je pourrais aussi parler de l’autodestruction lente par l’intérieur de la société française.
    Au fur et à mesure de ce que j’observais ces dernières années, j’acquis la conviction certaine que la société développait en son sein tout un ensemble de mécanismes de protection qui lui permettaient d’éviter de s’effondrer sur elle-même. Il est un degré de conscience des choses au-delà duquel la représentation crue de la réalité devient insupportable à fixer et cause des souffrances telles qu’elle menace l’intégrité psychique des populations. J’ai acquis la conviction certaine que la société française n’était plus capable de se regarder lucidement et avec objectivité, car la vision qu’elle en recevrait ferait se détruire tout le système de représentation qu’elle avait élaboré du monde et d’elle-même et qui faisait sa conduite.
    Si donc la société française n’est plus capable de bien s’observer, elle n’est plus incapable non plus de discerner les maux dont elle souffre et de trouver les remèdes adéquats à ces maux. Elle continuera alors, comme aujourd’hui elle le fait, à s’autodétruire de l’intérieur.
    C’est à cette recherche dans les secrets de la psyché collective que les hommes de bonne volonté s’attelleront. J’ai acquis la conviction certaine que ce dont a le plus besoin la société française est d’un miroir afin de s’y regarder. La cérémonie des Jeux olympiques aurait pu être ce moment de révélation. Deux visions s’y confrontaient : l’une idéaliste, l’autre réaliste. On aurait dû être plus attentifs à ce qu’en disaient les peuples étrangers. Eux n’avaient pas de prévention à avoir à notre égard. Ce qu’ils en virent était moins susceptible de déformation. « Miroir magique au mur, qui a beauté parfaite et pure ? »
    Tant que la France n’aura pas vu sa vraie image, elle ne saura pas qui elle est. Tant qu’elle ne saura pas qui elle est, elle ne saura pas où elle va et se perdra.

  77. hameau dans les nuages

    @ Jean sans terre | 28 octobre 2024 à 01:16
    J’ose espérer que nous atteignons le fond de la piscine et que nous allons donner le coup de talon salutaire. Dans ma campagne perdue, j’écoute, j’observe et sens bien que des craquements se font sentir, même chez les plus convaincus, du bien-fondé de cette politique sanitaire. Il faut dire que reconnaître que l’on a été trahi par ceux qui sont censés nous vouloir du bien est un long chemin. Vous me direz que par définition la trahison ne peut venir que des gens à qui on a donné notre confiance.
    Je suis un gamin de Paris avec un parcours atypique. Dans les années 50, début des années 60, mon père était professeur de français rue Béranger dans le 3e, près de la place de la République. J’ai assisté, gosse, aux répétitions de la pièce de théâtre « Docteur Knock » pour la fête de fin d’année du collège. Je ne pensais pas soixante années après vivre en direct cette comédie à la fois comique et dramatique. Bien évidemment comme presque tout le monde, les auteurs étaient eux seuls conscients de cette forfaiture, j’y ai cru quelques mois mais au contraire des gens de la ville je pouvais physiquement prendre le recul nécessaire pour y ajouter la réflexion.
    Cela ne collait pas, ne matchait pas comme on dit maintenant. Je vous passe tous les détails et situations notamment provoqués par un test PCR fabriquant des centaines de milliers de faux malades que monsieur Salomon, dirigeant des PFG et maintenant à l’OMS, déclinait au 20 h.
    Mais toute médaille a son revers. Et celle d’or dur a permis de dévoiler une autre face de la médecine qui ne réjouit pas monsieur Mousquet, pharmacien du bon docteur Knock. Il faut absolument interdire des génériques à quatre francs six sous capables de soigner de graves maladies.
    Il faut absolument lire les commentaires prodigieux de personnes suivant un protocole et ingurgitant en cachette de leur docteur un médicament sans effets secondaires. Le même docteur « ne comprenant pas » à la vue des résultats d’analyses la rémission rapide. Je vous parle de vidéos faites par des docteurs notamment britanniques ayant plusieurs millions d’abonnés donc hors champ du schéma accusatoire classique de complotiste. Ce médicament que j’utilisais pour vermifuger mon bétail. Ce médicament acheté sous le manteau, acheté dans les animaleries, acheté à l’étranger et saisi par la douane. Médicament qui avant le covid était à disposition dans les pharmacies, sans ordonnance.
    En 2021, un avocat courageux déjà se posait quelques questions sur le fait de traîner des pieds en pleine pandémie pour autoriser des médicaments connus :
    https://www.village-justice.com/articles/remdisivir-bamlanivimab-hydroxychloroquine-ivermectine-victoire-des-meilleurs,39083.html
    Notre bon docteur Knock au village ayant appliqué consciencieusement les préceptes « vu à la télé » a rejoint très rapidement le conseil de l’ordre paradisiaque. Il ne voulait plus soigner les non vaccinés.

  78. @ hameau dans les nuages | 27 octobre 2024 à 19:37
    « [Les réseaux] peuvent être le contre-pouvoir des médias subventionnés officiels malgré la censure qui parfois s’applique. »
    Et allez ! Deux thunes de plus dans le bastringue… Le complotisme a encore de beaux jours devant lui. Il n’existe pas de remède contre ce cancer qui détruit l’intelligence.
    P.-S. : votre « médecin anesthésiste-réanimateur » a été condamné, l’an dernier, à trois mois d’interdiction d’exercer la médecine par l’Ordre des médecins… Mais il est vrai que cet ordre est dans les mains de mandarins alliés aux fabricants de cercueils n’est-ce pas ?
    ———————————————————————-
    @ Jean sans terre | 28 octobre 2024 à 01:16
    « J’ai acquis la conviction certaine que la société française n’était plus capable de se regarder lucidement et avec objectivité »
    68 millions de crétins… et moi… et moi… et moi… Et s’il n’en reste qu’un pour défendre le complotisme, je serai celui-là !
    Il arrive un moment où ce n’est plus drôle de lire votre prose, pourtant souvent hilarante tant elle réécrit l’Histoire à votre sauce.
    Surtout, ne brisez pas votre miroir. La rumeur affirme que vous risqueriez sept ans de malheur. Mais, j’en suis sûr, vous ne croyez pas à ces sornettes que répètent les 68 millions de crétins… vos compatriotes.

  79. Jean sans terre

    @ hameau dans les nuages
    À rebours de vous, je pense qu’on peut creuser encore plus profondément. Je ne vois pas de raison que l’on s’arrête. Les Français sont obsédés par la peur de perdre le peu qu’il leur reste. Tout le reste leur est indifférent. La terre peut bien s’écrouler demain. Peu leur importe tant que leur confort et leur tranquillité n’en sont pas perturbés. Alors, ils continueront à fermer les yeux et à se boucher le nez, ne bougeront pas même un cil afin de n’être surtout pas remarqués. Ils maugréeront un peu et ne feront rien.
    ———————————————————————-
    @ Serge HIREL
    Que vous souhaitiez demeurer dans le conformisme confortable de vos opinions ne regarde que vous. En revanche, je vous prie, ayez au moins la courtoisie lorsque vous vous adressez à ceux qui ne les partagent pas de ne pas affecter cette morgue qui vous tient lieu d’intelligence. Faites un peu plus d’effort et dédisez-les avec des arguments positifs plutôt qu’avec vos préjugés.

  80. Denis Monod-Broca

    @ Serge HIREL | 25 octobre 2024 à 20:12
    « Je ne vous demandais pas de vous mettre dans la peau d’un Israélien, qui, aujourd’hui, doit choisir entre tuer ou être tué »
    « Tuer ou être tué » n’est un choix pour personne. Je le répète : nul ne saurait choisir entre son action et l’action d’autrui.
    « Je vous demandais si vous, vous étiez prêt à subir le sort de Samuel Paty ou, pour l’éviter, à soutenir celui qui, déjà menacé dans sa chair, prend les armes et tue, non un soldat régulier, mais un milicien terroriste, en prenant le risque d’atteindre un civil plus ou moins innocent »
    J’avoue ne pas comprendre votre demande. Je réponds quand même comme je peux : qui est prêt à se faire tuer, sinon celui qui prend les armes ?
    « Plutôt accepter la mort que la donner, même par délégation… Je respecte votre choix, mais je ne le partage pas du tout »
    Merci pour le respect mais, décidément, vous ne parvenez pas à sortir de ce faux choix, « accepter la mort ou la donner ».
    Se refuser à donner la mort, ce n’est pas accepter de la recevoir. Sauf si on a accepté un duel…

  81. @ Jean sans terre | 28 octobre 2024 à 14:00
    Il n’est nul besoin pour contredire vos élucubrations d’ajouter un seul argument à celui qui figure dans mon précédent message : vous êtes un complotiste. À ce titre, vous ne méritez aucune réponse sur le fond.

  82. hameau dans les nuages

    @ Serge HIREL | 28 octobre 2024 à 11:32
    Ah mais vous êtes absolument libre de faire partie des lemmings ! Dans la mesure où on ne m’oblige pas à en faire partie. Ou bien des moutons, grégaires, ce qui est plus dans mes compétences.
    https://www.blagues-et-dessins.com/wp-content/uploads/2019/08/10-aout-2019-la-fete-des-abattoirs.jpg
    Je vois encore les couloirs de contention grillagés le long de la façade de l’hôpital avec en file indienne les gens attendant la piqûre salvatrice au nom du « tous vaccinés tous protégés » !

  83. @ Achille | 27 octobre 2024 à 13:22
    « Si vous avez une solution pour obtenir la paix sociale, n’hésitez pas à nous la donner. Je pense que l’Exécutif sera preneur ! :), »
    Mais l’État a déjà la solution pour acheter la paix sociale, c’est même ce qu’il sait faire de mieux pour ne pas affronter les problèmes qui s’accumulent au fil du temps, ça s’appelle distribuer de l’argent qu’on n’a pas sous forme de chèques divers et variés, de subventions à répétition, d’aides clientélistes ou d’exceptions fiscales sectorielles.
    Cette méthode présente 2 inconvénients majeurs: 1) Ceux qui bénéficient de ce genre d’aid ne comprennent pas qu’on puisse la leur supprimer un jour. 2) 50 ans ininterrompus de déficit, ça devrait inciter à la prudence, non? Eh bien, a-t-on vu un débat d’ampleur sur le sujet s’imposer sur le plan politique ? Certainement pas puisque le déficit public, c’est l’opium de l’État. C’est tellement vrai que pour nos « élites » c’est devenu la norme, la norme de présenter au vote de l’AN un budget ne couvrant que 75 % des dépenses. On nous parle toujours du déficit budgétaire en terme de PIB. Pourquoi ? Parce qu’annoncer un déficit de 4 ou 5 % du PIB, c’est toujours moins effrayant que de dire qu’il en manque un tiers pour être à l’équilibre et ce avant même qu’il ne soit voté (je vous laisse faire le calcul en fin d’année sachant que les prévisions sont généralement optimistes…).
    La solution (à part virer les bras cassés qui nous gouvernent) : remettre le pays en situation de créer de la plus-value nette pour lui en réformant la fiscalité, en fermant le robinet à argent gratuit, en arrêtant de subventionner la moitié de l’Afrique, de se faire enfler par les Chinois ou d’engraisser BlackRock. Croyez-moi, celui qui y arrivera verra son nom inscrit en lettres d’or dans les livres d’Histoire.

  84. Jean sans terre

    @ Serge HIREL
    Où donc voyez-vous dans ce que je dis du complot ? Est-ce que cela en est que de s’interroger et d’examiner ?
    Ce qui est amusant avec les journalistes professionnels, c’est qu’ils sont restés en gare avec un ou deux trains de retard. Dans un monde où l’information est immédiatement accessible, ils croient toujours que leurs avis sont indispensables. Ils sont au mieux désormais inutiles et au pire inexacts. Et lorsque par un malheureux hasard, vous ne vous rangez pas à leurs opinions, aussitôt ils vous accusent de verser dans le complot.
    Je crains, Monsieur, qu’avec vos façons vous n’entachiez un peu plus votre profession qui, ces dernières années, ne s’est déjà que trop compromise à malmener les faits. Il y a du ridicule à ne pas descendre de votre piédestal. Il faudra bien vous y résoudre. Les temps ont changé. L’époque où les journalistes faisaient l’opinion a passé. Pas plus qu’un autre, aujourd’hui, vous ne détenez de droits sur la vérité.
    Vous voudrez bien me pardonner de ne plus répondre dans l’avenir à votre acrimonie. Entre-soi, on a toujours raison. Vous vous y plairez certainement mieux.

  85. hameau dans les nuages

    @ Jean sans terre | 29 octobre 2024 à 00:05
    Ah parce que monsieur Serge Hirel est le monsieur Serge Hirel de la presse ? Je n’avais pas fait le rapprochement . Alors c’est d’autant plus grave, ayant toutes les sources d’information à sa portée.
    Je n’ai pas eu à chercher longtemps un commentaire où il parlait de la presse panurgique, celui du 6 février 2022 à 10:56. Comme quoi j’ai du flair. Le métier veut ça.

  86. @ Jove | 28 octobre 2024 à 17:03
    « La solution (à part virer les bras cassés qui nous gouvernent) : remettre le pays en situation de créer de la plus-value nette pour lui en réformant la fiscalité, en fermant le robinet à argent gratuit, en arrêtant de subventionner la moitié de l’Afrique, de se faire enfler par les Chinois ou d’engraisser BlackRock. Croyez-moi, celui qui y arrivera verra son nom inscrit en lettres d’or dans les livres d’Histoire. »
    Mais les « bras cassés », le peuple les a virés lors des élections présidentielles et législatives précédentes… Et ils sont revenus, la bouche en cœur et ils ont été réélus.
    Au cours de la Ve République, la droite a été au pouvoir, puis la gauche, ensuite la gauche en cohabitation avec la droite, puis l’inverse. Et on en est toujours au même point dans une société du  » Toujours plus », bâtie sur un individualisme indécrottable, consolidée par une société qui nous pousse à consommer sans modération.
    Il est vrai que nous n’avons pas encore essayé l’extrême gauche, ni l’extrême droite, mais quand on regarde ce que cela a donné dans d’autres pays du monde, ça ne donne pas envie.
    Dernièrement LFI nous a montré ses méthodes en trichant sans vergogne lors des votes à l’Assemblée nationale.
    On n’ose imaginer ce que ce serait si, par malheur, ils accédaient au pouvoir !
    Acceptons un monde politique, certes imparfait, mais qui respecte, tant bien que mal, les règles de la démocratie.

  87. @ Jean sans terre | 29 octobre 2024 à 00:05
    « Vous voudrez bien me pardonner de ne plus répondre dans l’avenir à votre acrimonie. »
    Courage, fuyons… non sans avoir déversé une dernière fois – j’espère que vous tiendrez parole – votre bile sur cette race honnie qui, depuis bien longtemps, a le dos assez large pour supporter les sarcasmes de la corporation des « sachants impénitents » dont vous êtes un remarquable représentant.
    Il faudra vous y faire : une société, quelle qu’elle soit, a besoin de médias professionnels pour créer le lien social nécessaire à sa cohésion et à son progrès. D’autant plus aujourd’hui que les réseaux dit « sociaux » servent désormais de refuge et de porte-voix à ceux dont les écrits n’avaient auparavant pour destination finale que la poubelle des journalistes.
    —————————————————————–
    @ hameau dans les nuages | 29 octobre 2024 à 00:34
    « Ah parce que monsieur Serge Hirel est le monsieur Serge Hirel de la presse ? »
    Quelle perspicacité ! Et quel flair de chien truffier ! Déterrer un de mes commentaires vieux de deux ans au milieu de milliers d’autres, voilà qui mérite d’être salué ! Je l’ai relu. Je n’en change pas une virgule… mais j’ai l’impression que vous ne l’avez pas bien compris… Loin d’être un panégyrique de la « caste », il s’en prend à une dérive détestable de quelques professionnels parisiens qui tiennent le haut du pavé en se reconnaissant l’un l’autre.
    Ce qui est amusant dans votre message adressé à un commentateur lui aussi « ami » des médias, c’est qu’en quelques mots, vous reconnaissez que les journalistes sont bien informés… et donc, en creux, que vous ne l’êtes pas. Ce qui est le propre de tous les complotistes, qui ont aussi deux autres points communs : l’aveuglement et l’entêtement.

  88. Jean sans terre

    @ Serge HIREL
    Je ne vous fuis pas, Monsieur. Votre argument décisif, à supposer que cela en soit un, a été d’objecter qu’en ma qualité d’homme versant, selon votre sentence, dans le complot, mes élucubrations – je reprends encore vos termes – ne méritaient pas mieux de votre part qu’une exclusion d’autorité. Je vous prends au mot.
    À une autre époque, je vous aurais demandé de répondre de votre offense et nous aurions vu qui de l’un ou de l’autre aurait eu le plus de courage. Malheureusement, l’époque ne le tolère plus et, vous avouerai-je, il m’embêterait pour vous d’encourir la prison. Restons-en donc là.
    Dans ces discussions, il m’intéresse d’aller au bout des objections. Je n’ai cure de persuader ou d’avoir raison. J’aime à être dédit, à avoir tort. De la sorte, je le crois, je m’améliore. Votre dernier propos m’a fait rire aux éclats. Je m’abstiendrai de trop le commenter pour ne pas plus en rajouter. La société peut-être, comme vous dites, a besoin de vous. Convenez que ce n’est plus aujourd’hui si flagrant. Pour ce qui me concerne, je me passerai sans difficulté de vos préjugés. Ils ne m’apprennent rien que je ne sache déjà. Vous m’avez fait comprendre vouloir clore d’autorité notre dispute. Je vous suis reconnaissant de me ménager. Se défendre des cuistres est usant.

  89. @ Jean sans terre | 29 octobre 2024 à 22:23
    Tiens, tiens… Vous n’avez pas tenu bien longtemps votre parole… Moins de 24 heures… Mais je n’en suis pas étonné. Vous n’êtes pas le premier ni le dernier à user de ce stratagème du faux départ… comme de celui qui consiste à conclure son propos par le coup de pied de l’âne.
    Vous pouvez continuer à braire. Je ne m’autoriserai plus à vous répondre.

  90. Une député a fait un vilain geste dans l’hémicycle cette semaine. Sous le coup de l’émotion d’avoir perdu sa bataille en gabegie, Sandrine Rousseau a fait un bras d’honneur au moment où les députés applaudissaient l’adoption d’un amendement qu’elle avait combattu. Le budget de la France sera allégé de 5 milliards d’euros donnés en moins à l’Union européenne.
    Un député de droite a demandé solennellement une prise de conscience, des excuses, une sanction.
    Après une interruption de séance, madame la députée éco-féministe a admis et assumé un demi-bras d’honneur, puis présenté des excuses à l’ensemble des députés. Cependant, le regard haineux fustigeait son ennemi personnel à l’autre extrémité de l’hémicycle.
    Sandrine Rousseau est dans la provocation, ce qu’elle assume puisqu’elle en vit. Mais elle n’abouche pas totalement les conséquences de ses faits et gestes parce qu’elle refuse les sanctions, les entraves à sa démagogie, la réalité de ses outrances. Elle est désinhibée jusqu’au moment où il faut remettre les pieds sur terre. Elle sort alors la panoplie de la boîte à excuses.
    Son attitude est celle d’une adolescente qui ne veut pas vieillir. Elle rejette toujours la faute sur les autres et en priorité sur les hommes mûrs.
    Cette femme est indigne de la fonction qu’elle prétend incarner. Un test effectué sur un seul de ses cheveux permettrait de lever le doute quant à son degré de dépendance aux produits stupéfiants. Soit le test de dépistage sera nul, soit il sera positif mais il ne sera pas en même temps et à moitié n’importe quoi.
    Assumez messieurs et mesdames les élus de la République ! Il en va de la crédibilité de la France qui vous nourrit en son sein que vous tétez goulûment.

  91. hameau dans les nuages

    @ Serge HIREL | 29 octobre 2024 à 19:05
    Je vous prie de m’excuser de ne pas être dans l’entre-soi des médias.
    Je n’avais nullement fait le rapprochement. Vous savez pour nous, au bout du bout de la France profonde, Paris c’est beau mais c’est loin. Et c’est une pièce rapportée dans le monde rural, puisque né dans le XIVe, qui vous le dit. Alors imaginez le reste de la population locale !
    Complotiste dites-vous ? Un peu léger comme accusation, vous ne trouvez pas ? Comme je ne suis pas dans un blog spécialisé, j’évite d’abreuver les commentateurs et notre hôte de faits et d’éléments nouveaux, avec les liens idoines. D’autant plus que nombre d’entre eux étant vaccinés, parfois par obligation, cela déclencherait chez eux de saintes colères.
    Allez, pour la route une très courte vidéo croustillante (16 secondes !) démontrant cette forfaiture :
    https://x.com/ROIhacker/status/1851317526283854078
    Mais il n’y a rien à faire avec des gens ayant devant leurs yeux des peaux de saucisson.
    La tempête Kirk a ici ratiboisé nombre d’hectares de maïs et brisé moult arbres. J’ai donc du bois à faire. 🙂

  92. @ hameau dans les nuages | 31 octobre 2024 à 10:18
    « Mais il n’y a rien à faire avec des gens ayant devant leurs yeux des peaux de saucisson. »
    Le complotiste, lui, s’il est de bonne foi, ferme les yeux sur la réalité, ne cherche pas à la connaître, puis s’entête dans sa certitude, enfin, au milieu de centaines de documents (photos, vidéos, statistiques, discours…), en trouve quelques-uns, dont il ne connaît pas le contexte, mais qu’il interprète comme étant la preuve irréfutable qu’il a raison de s’obstiner.
    Ce qui est le cas de votre courte vidéo… Vous ne savez rien de l’orateur (ministre ou porte-parole ?). Vous ne savez rien des raisons pour lesquelles il met un masque en coulisses (peut-être en change-t-il ?). Seule certitude : il est au ministère de la Justice… et donc s’apprête à parler de justice et non de santé, ce qui, avouez-le, rend son geste moins susceptible d’être la preuve d’une forfaiture. Peut-être n’est-il qu’un étourdi qui avait oublié son masque dans son bureau… ou un antivax ne voulant pas risquer de perdre son job…
    Il existe aussi une catégorie de complotistes de mauvaise foi. Ceux-là sont parfaitement conscients qu’ils mentent et ont pour objectif, non pas de convaincre, mais de manipuler. Ils réussissent aisément sur les réseaux dits « sociaux ». Sur les blogs sérieux, tel JaS, ils n’ont aucune chance de parvenir à leurs fins…

  93. Jean sans terre

    Et il y a les cuistres qui, parce qu’ils ont quelques titres pour y prétendre, du haut de leur suffisance, se persuadent comprendre mieux que tous les autres et leur en font la leçon.

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