Ce titre, dans sa brutalité, pourrait laisser croire à une insensibilité de ma part. Ce n’est évidemment pas le cas mais il renvoie à la trop fréquente et terrible désillusion qui accable les victimes ou leur famille quand, espérant beaucoup de la cour d’assises, elles se retrouvent pourtant enfermées dans une douleur forcément étrangère aux coupables.
Il y a des poncifs qui sont imprégnés de compassion et d’une psychologie à la mode mais dont la banalisation est dangereuse et les effets dévastateurs. Parce qu’ils suscitent des fantasmes de consolation qui ne surgiront jamais du côté des criminels.
Qui n’a pas entendu, à la suite de tragédies de toutes sortes, ces expressions reprises et exploitées comme si elles constituaient une sorte de terreau obligatoire et de fonds commun : le deuil, pouvoir faire son travail de deuil, qu’on m’aide à faire mon travail de deuil… Elles ne sont pas ridicules malgré leur caractère mécanique et répétitif parce que les drames qui les inspirent ne sont malheureusement que trop vrais.
Je ne peux m’empêcher cependant d’éprouver une pitié anticipée quand je lis cette phrase de Marie-Rose Biétry, la mère de Christelle tuée en 1996 : « Il me doit la vérité sur la mort de ma fille ». Elle fait allusion à Pascal Jardin accusé de meurtre et de viol et qui comparaîtra bientôt aux assises. Après avoir avoué, il semble s’être rétracté, malgré des analyses ADN, mais là n’est pas l’essentiel (Le Parisien).
Cet homme qui initialement s’était déclaré incapable d’expliquer son geste n’aura pas d’autre souci, demain, face à ses juges professionnels et populaires que de sauver sa mise et grâce à son avocat d’obtenir, s’il est déclaré coupable, la peine la moins lourde possible.
Je prévois déjà dans ma tête et en raison de mon expérience la plaidoirie qui sera prononcée.
Pascal Jardin, comme beaucoup d’accusés convaincus d’avoir perpétré un pire qui a dévasté des familles, même s’il revient sur ses dénégations, ne se sentira en aucun cas débiteur d’une quelconque « vérité » dont la formulation serait bienfaisante pour la mère de la victime. L’autarcie inévitable de cet homme pour sa propre sauvegarde et la capacité de malfaisance dont en 1996 il aurait fait preuve rendent inconcevable un souci qui dépasserait sa propre personne.
Coupable, il ne donnera rien à la mère de Christelle mais au contraire n’exigera que de la mansuétude ou, au comble de ses voeux, un acquittement.
Au-delà de cette démarche purement utilitaire, j’ai remarqué en de rares circonstances que des accusés même désireux d’aider à la restauration de ce qu’ils avaient détruit étaient impuissants ; parce que, constituant un insoluble mystère pour eux-mêmes, ils ne peuvent pas élucider celui qu’on leur impose d’éclairer.
Si une cour d’assises se laissait entraîner sur ce terrain de l’apaisement du deuil, elle manquerait son objectif fondamental qui est d’acquitter si l’innocence ou le doute l’emportent ou de condamner à hauteur du forfait.
Il y a des parties civiles qui sont tentées d’influencer sur ce plan ou des avocats qui essaient de faire jouer à leur client un rôle d’odieux manipulateur. Me Ursulet, lors du procès de Guy Georges, a cherché à faire de celui-ci le maître des débats en laissant espérer tout de lui. Heureusement le piège et donc cette indécence ont été en définitive évités.
A supposer que Pascal Jardin doive « la vérité » à la mère de la victime, il faudrait craindre que la cour d’assises se déplace de l’essentiel vers une périphérie douloureuse mais impossible à satisfaire.
Au fond, il devrait y avoir un point commun entre le coupable et sa victime, entre les accusés et les familles effondrées des victimes : l’exigence absolue de justice. On imagine comme les cours d’assises ont besoin du peuple pour relever cet exaltant et nécessaire défi.
Je crois au plus profond de moi pour l’avoir ressenti, que tant qu’un tel malheur ne nous a pas frappé, on ne peut pas comprendre l’infinie douleur de la famille des victimes.
Tout le reste est compassion et littérature.
Monsieur Philippe Bilger,
Vous écrivez « Je ne peux m’empêcher cependant d’éprouver une pitié anticipée quand je lis cette phrase de Marie-Rose Biétry, la mère de Christelle tuée en 1996 : « Il me doit la vérité sur la mort de ma fille ». Elle fait allusion à Pascal Jardin accusé de meurtre et de viol et qui comparaîtra bientôt aux assises. Après avoir avoué, il semble s’être rétracté, malgré des analyses ADN, mais là n’est pas l’essentiel ».
Fin de citation.
Question :
Pourquoi n’utilise-t-on pas la Scopolamine dans de pareils cas ?
Certains Français dont je suis, ne comprennent plus très bien notre justice, ses lois, ses applications des peines et l’invraisemblance qui embrume les procès.
Deux questions se posent à nouveau et auxquelles il n’est jamais répondu : le rôle de la justice pénale est-il de punir, ou de consoler les victimes ? Pourquoi s’interdit-on de faire parler un individu contre son gré ?
Ne pas savoir comment son enfant a vécu ses derniers instants aura été le sort des millions de parents de morts à la guerre, et le pire est assurément de ne pas connaître la fin d’une enfant violée, mais jusqu’où devrait aller cette connaissance ?
En fait cette angoisse de l’ignorance devrait faire place à la recherche religieuse du rapport avec le défunt, prière pour les morts, recueillement devant la forme pour une réalité spirituelle, ou encore rencontre astrale selon le vocabulaire propre aux religions.
En somme, la justice devrait être mystique, alors que la robe de deuil du Christ de l’ancienne justice ecclésiastique relève de la mystification.
Jusqu’à quand durera cette comédie du renoncement à faire parler contre son gré ?
On trouve légitime d’user de toutes les combines psychologiques pour obtenir des aveux souvent plus escroqués que recueillis, mais user d’une machine à détecter le mensonge relèverait de l’atteinte aux droits de l’homme.
Plutôt risquer de mettre un innocent en prison que lui faire une piqûre de Pentothal ou autre avec toutes garanties médicales le serait-ce à sa demande.
Que d’hypocrisie pour ne pas entrer dans le royaume de la vérité que s’interdit la voyoucratie.
Au fond, il devrait y avoir un point commun entre le coupable et sa victime, entre les accusés et les familles effondrées des victimes : l’exigence absolue de justice.
En fait, il faut comprendre que nous sommes face à deux notions distinctes :
D’une part la justice représentée par la recherche de la vérité, conduisant à la condamnation éventuelle d’un ou plusieurs coupables d’un crime.
D’autre part, la justice attendue des victimes ou de leurs familles souhaitant obtenir réparation du préjudice qu’elles ont subi.
Or, d’après ce que je crois savoir, si le droit des coupables est abondamment codifié et reconnu, il n’en va pas de même pour les victimes qui n’ont que leurs yeux pour pleurer.
Faudrait-il prévoir, suite au procès d’assises, un autre procès en évaluation et en réparation ?
Le premier jour du procès, la cour et les jurés s’intéressent systématiquement à l’affaire selon le point de vue de la défense. L’accusé est présenté sous son meilleur aspect. Il a du travail, un foyer dans lequel il est heureux, ses amis le décrivent de la plus charmante des manières. Sachant que dans un procès, le doute doit toujours profiter à l’accusé, son avocat va entraîner les jurés à considérer que la victime était là au mauvais moment et que les aveux de l’accusé ont été arrachés sous la menace.
Le jeu de l’avocat de la défense ressemble fortement à de la manipulation. Heureusement, les jurés et le représentant du ministère public disposent de nombreux moyens pour déjouer les pièges de la manipulation. Tout cela prend du temps, coûte cher à la collectivité. Nous n’en serions pas là si M. Pascal Jardin avait intégré dans sa personnalité le sixième commandement du Décalogue (le cinquième pour les catholiques), « Tu ne tueras point. »
Je me rappelle très bien du discours de M. Badinter quand les députés ont aboli la peine de mort en France. Quand la culpabilité de l’assassin ne faisait aucun doute, le législateur s’était engagé à une peine de prison à perpétuité. Le temps a fait son oeuvre, des amendements ont été adoptés et des criminels sont en liberté, certains sont des récidivistes. Les parents et amis des victimes sont désemparés.
« Les coupables ne doivent rien aux victimes » !!
Un titre de billet brutal et violent.
Les victimes qui sont mortes… celles qui restent des victimes vivantes ?
La, les familles de celles qui ne sont plus là !
La société ne doit rien aux criminels.
« Il y a des poncifs qui sont imprégnés de compassion et d’une psychologie à la mode mais dont la banalisation est dangereuse et les effets dévastateurs. Parce qu’ils suscitent des fantasmes de consolation qui ne surgiront jamais du côté des criminels. » (PB).
On est au cœur, le fameux « faire son deuil », c’est illusoire, des phrases toutes faites de journalistes, tout cela est bien dérisoire j’imagine pour ceux qui ont subi.
Encore une agonie des avocats de votre part…
Curieuse habitude d’inviter des stars du barreau, sur votre vidéo, à qui on cire les pompes, pour ensuite pourfendre les avocats de l’horreur, « qui ne font que leur métier », comme disent les journalistes…
Vous nous faites suer, Monsieur Bilger, à considérer que l’avocat général devrait être le seul à statuer..
Supportez donc les avocats, Monsieur Bilger, même si Sarkozy vole de non lieu en non lieu.
Les « Sections Spéciales » c’est du passé.
La justice n’est ni vengeance ni sacrifice
Elle s’efforce de dire la vérité sur les actes de celui qu’elle a à juger.
Tâche considérable.
Ne lui demandons pas autre chose.
La justice est une institution. En cela elle est au-dessus des individus. A condition qu’elle soit considérée et respectée en tant que telle. C’est de plus en plus difficile à notre époque qui ne jure par l’individu et ses droits mais c’est essentiel. Cela dépend de nous. En l’absence d’institutions reconnues, qui garantirait les droits des individus ?
On est encore dans l’insondable. Ou dans la culotte de zouave.
Le processus de justice se réfère à cette notion, source de tous les abus sociaux et fiscaux dont nos Etats, voyous par nature, se servent pour assouvir la soif de puissance des dirigeants personnes physiques.
Ce désir absolu de justice use d’un poncif délavé auquel plus personne ne croit.
En outre, tous les criminels n’ont pas le choix : ils doivent absolument, je pèse le terme, se présenter sous l’éclairage qui rend leur acte explicable.
Tous les larmoiements sur le deuil et la vérité ne sont que des signes de gens désemparés devant une logique qui les dépasse. Il est bon qu’ils exhibent leur douleur, qu’ils la clament, mais, pour cela, ils ne doivent rien attendre de la justice, organe administratif et désespérant par sa froideur, pourtant indispensable. Un juge n’est pas un voyageur de commerce et dans les palais de justice, on ne rigole pas, selon un mot célèbre.
Et pourtant, paradoxe peu accessible aux particuliers, les criminels qui soulèvent le plus le dégoût, les délinquants, devrais-je dire, ce sont les escrocs. Plaie d’argent etc…….. mais il faut savoir ce que peut être le désarroi des gens trompés, ruinés, réduits à rien par des manoeuvres de séduction follement cyniques. Le viol de personnalité que représente la soustraction frauduleuse et la froideur ignoble des prédateurs m’ont toujours paru des atteintes dépourvues de tout sentiment humain, hors de la cupidité et la négation de la sensibilité des victimes.
On a vu des criminels réalisant tout d’un coup l’horreur qu’ils ont engendrée, jamais un escroc. Il en est presque de même de certains voleurs, des pilleurs des restaurants du coeur, c’est une forme d’atteinte à ce que l’humanité révèle de beau, c’est un acte qui provoque le désespoir. C’est le cas dans une grande ville du Sud où le transport de matériel hospitalier est laissé à une communauté, par vision électorale, et où on admet une freinte de 10 à 20 %, jusqu’à retrouver le matériel détourné sur les marchés des quartiers Nord. Bien entendu, cette communauté n’existe pas ou est au-dessus de tout soupçon.
Il s’agit là d’une complicité de l’appareil local, pour mépriser ce qu’on doit aux plus faibles : le vol de sa panoplie de survie, mais ça fait rire, et les édiles n’écoutent même pas. L’ignominie c’est marrant.
Bien sûr, la bêtise et la cupidité facilitent l’escroquerie ; espérer des rendements fabuleux est un acte crétin, placer son argent à l’abri du fisc est incivique, mais l’Etat, surtout en France, y participe en gavant ses séides de fric, en décourageant les braves gens.
Où situiez-vous l’exigence de justice ? Elle ne peut être que répressive et, autant que possible, incompréhensible, ce qui évite de trop se poser de questions.
Nous vivons sous un régime de pensée léniniste. Pour Lénine, le nombre de morts ne pouvait que faire obéir les survivants à adhérer aux thèses bolcheviques, le génocide ukrainien n’est pourtant qu’un incident de parcours.
Chez nous, la méthode est moins cruelle mais elle y ressemble : peu importe le nombre de victimes, la ruine d’un pan de la société, le délire législatif, le mépris de la population originelle pourvu que la vision européenne de mixité triomphe, que disparaisse toute pensée autre que celle qui résulte de cette volonté. Ce n’est pas un jugement sur la valeur de l’hypothèse mais une mise en lumière de la dictature de la pensée.
Quelle justice alors ?
Aristote a définitivement tranché en plaçant l’équité au-dessus de toute autre valeur. L’exigence en est supérieure, mais aussi une extrême simplicité des lois, où le juge peut expliquer sa décision. Le pointillisme administratif évince toute vision humaniste. Dire qu’on abaisse la pression fiscale alors qu’on l’augmente est de la nature de l’escroquerie en faisant espérer un bénéfice alors qu’on crée les conditions d’une aggravation des charges. L’argument adverse est que la répartition est de l’équité, mais cela ne vaudrait que si les hommes de l’Etat la pratiquaient. Ne disons rien des 5000 personnes censées gouverner la France, cela ressemble trop aux deux cents familles.
Non, parler de justice et d’Etat a toujours été un débat sans issue mais que rien ne peut ouvrir sur une réalité.
On s’accommode, c’est tout.
J’aime la Chine nouvelle !
Et lorsque je lis les pensées sur notre justice, qui ne semble plus savoir juger, je suis effaré !
Apparemment nous aimons les escrocs puisque nous les remplaçons périodiquement et nous devons aimer les criminels puisque nous ne savons plus punir !
Je suis pour la peine de mort !
Je suis pour l’aveu extirpé !
Je suis pour que les peines soient faites sans conditions !
Je suis pour que les criminels d’enfants soient livrés aux pères de ces enfants !
En cela je ne suis plus Français mais probablement Américain de certains Etats des USA et Chinois par conviction !
Nos 60 millions de petits Français dont la moitié l’est de fraîche date marchent complètement dans la déraison !
Lorsque l’on condamne un individu à vingt ans de réclusion criminelle pour un crime sans corps, sans preuve, sans l’endroit exact où aurait pu avoir lieu ce crime, et sans aveux, mais uniquement sur des « preuves concordantes » et des témoignages à charge, sans même que soit appliqué le doute qui doit bénéficier à l’accusé, je dis que la justice ne devient que ce que clament les juges, code en main : l’ESPRIT de la loi.
Un concept en somme.
Maintenant si Monsieur Bilger peut soutenir qu’il n’y a eu que deux erreurs judiciaires, celle de Dils et celle de Marc Machin, je reviendrai sur mes propos.
Escroquerie ! Escroquerie ! Une grosse part des malheurs de notre justice actuelle vient de la suppression de la peine de mort, exigée par Badinter (je n’écris son nom qu’avec répulsion) et non remplacée, comme promis, par la perpétuité, la vraie.
Il faut être un misérable crétin pour nier que cette mesure a produit des récidivistes et de nouvelles victimes. L’un des devoirs sacrés de la Justice est, non pas la vengeance, même pas la punition, mais la protection de la société. En remettant en liberté, même vingt-cinq ans plus tard, un multirécidiviste du crime, la justice à la Badinter génère de nouveaux crimes, désastres et peines indicibles.
Je déteste la formule « faire son deuil » d’un journalisme voyeur et vulgaire. Toute personne qui a perdu un être cher (maladie, accident, vieillesse) sait ce que cela veut dire et gère plus ou moins bien sa peine, mais quand il y a eu agression, viol, torture, acharnement, salissure et volonté de détruire, on n’est plus dans le deuil ordinaire, la Justice doit rendre des comptes, ce qu’elle ne fait pratiquement jamais, sauf pour s’autosatisfaire de ses décisions. Et quand ses fautes (pardon, ses dysfonctionnements) sont trop voyantes les sanctions ridiculement dérisoires tombent comme des promotions. Outreau, où es-tu ?
La magistrature est la seule profession où la faute lourde, très lourde (puisqu’elle peut déboucher sur un autre crime) n’est jamais sanctionnée ou si peu. Le phénomène du Syndicat de la Magistrature, de sinistre réputation, accentue encore la dépréciation (je suis gentil) que le menu peuple attribue à la Justice, dont il peut juger les effets dévastateurs. Et quand on ajoute à tout cela les attitudes de certains avocats et les agissements incohérents de la précédente garde des Sceaux, on peut comprendre la rage du citoyen lambda – dont je fais partie – chaque fois qu’un ratage s’étale dans la presse, parce que la Justice a mal fait son boulot.
Incompétence ? Politisation ? Corporatisme ? Corruption ? Bêtise ? (il n’y a pas de mentions inutiles). Ah, j’oubliais : pauvreté des budgets de fonctionnement, la vie de plusieurs personnes peut dépendre d’une panne de photocopieuse.
Qui osera écrire le vrai livre noir de la Justice française depuis trente-cinq ans ?
@ Mitsahne
Cher commentateur, nous sommes frères de pensées et de convictions !
Nous sommes peut-être enfermés dans un asile psychiatrique, qu’est devenue la France, et qui déteste les gens NORMAUX !
Nous vivons des lois faites par des dingos et nous subissons ceux qui les font !
La volonté dans tout cela ?
Notre destruction !
@SERAYE Yves
@Mitsahne
Mais non ! éliminer autrui, aussi coupable soit-il, n’est pas une solution. C’est commettre et donc justifier, froidement, le même acte injustifiable que celui qu’il a, lui, commis…
@Mitsahne | 13 juin 2016 à 18:20
La peine de mort a été abolie en 1969 au Royaume-Uni, et en 1973 en Irlande.
Voyez les archives européennes sur ce sujet, Badinter avait dix ou quinze ans de retard.
Je ne discute pas de cette décision, je souligne tout simplement que la France socialiste de l’époque nous a fait passer cette loi comme étant une avancée incommensurable, une idée géniale « que le monde entier nous envie ».
C’est le drame de la France : faire croire qu’elle a inventé le fil à couper le beurre..
Billet fort juste et qui renvoie au questionnement insoluble du trio société-criminel-victime. Le procès d’assises fait cohabiter des antagonismes irréconciliables, l’enjeu final faussant les points de vue. La présence de la partie civile à un procès engagé par la puissance publique conduit l’accusé à devoir répondre de ses actes devant deux adversaires dont les objectifs ne sont pas identiques. Vous avez connu cette situation, notamment lors du procès du gang des barbares où l’on pouvait se demander qui, de la défense ou de la partie civile, était votre plus farouche adversaire. Au final, au cours du procès, c’est la société qui poursuit le criminel et celui-ci ne doit rien qu’à la société. La partie civile doit se contenter d’un rôle formellement subalterne consacré par l’ordre de prise de parole dans les plaidoiries et réquisitoires finaux.
Sans doute entretient-on trop l’idéal d’un procès cathartique qui verrait criminel et victime se rejoindre sur une Vérité absolue et commune. Cette possibilité est en partie induite par la solennité de la cour d’assises et son rituel lourd qui laisse imaginer qu’il ne peut pas en sortir autre chose que la vérité pure. Mais quand bien même celle-ci émergerait, elle ne serait perceptible ni pour l’accusé ni pour la victime, chacun étant écrasé par ses propres représentations de l’acte et de celui d’en face.
Après une condamnation, lorsque le criminel purge sa peine, on a pu en voir certains renouer avec leur victime pour dire une vérité et un repentir. Processus rare (Jean-Paul II allant visiter son agresseur, le baron Empain rencontrant son ravisseur) mais qui ne peut avoir lieu qu’en dehors de la mécanique du tribunal.
Cher Philippe,
Il n’est possible de dire et d’écrire que ce que les personnes sont prêtes à entendre.
Vos dires semblent provocation mais comportent une grande part de vérité.
Faire croire que les victimes trouveront des explications, des vérités, matière à élaborer un deuil, c’est un roman qu’il conviendrait de faire cesser.
Non, les victimes ne trouvent qu’une réactivation de leur douleur, un déchirement intérieur et restent dans une incompréhension totale.
Faire attendre ce qui ne peut exister que très rarement est presque de l’ordre du sadisme.
Combien de vrais pardons avez-vous entendus dans votre carrière de magistrat ?
Combien de prises de conscience ?
C’est écœurant de dire que votre observation est juste et encore plus triste de constater que nos sociétés n’ont pas su mettre en oeuvre des réponses adaptées.
françoise et karell Semtob
Le deuil d’un enfant ne se fait jamais et encore moins lorsqu’enlevé à la vie dans les cas les plus monstrueux. Les douleurs des familles sont trop fortes et trop lourdes à porter. Ces crapules d’assassins devraient purger une peine de prison à vie et hors de question d’une liberté conditionnelle pour bonne conduite ou autre. Plus la justice sera clémente et compassionnelle envers ces criminels et plus une partie de ces assassins est prête à récidiver à la moindre occasion dès la sortie de prison. J’en veux aussi à certains psychiatres se disant experts de n’avoir pas fait consciencieusement leur boulot dans leurs analyses qui souvent se sont révélées contraires au vu de la vraie dangerosité que représentait le criminel. Erreurs ou fautes professionnelles ? Etre victime d’un criminel et re-victimisé par la justice est insupportable.
@ Denis Monod-Broca
Piètre argument.
Vous demandez probablement aussi que nos soldats ne tirent plus sur l’ennemi et que le GIGN n’intervienne plus !
Je l’ai écrit, je ne suis plus Français sur ce chapitre !
Bonjour,
« Les coupables ne doivent rien aux victimes… »
Il est clair que les coupables n’ont pas de comptes à rendre aux victimes. C’est à la société de prendre les dispositions qui s’imposent face aux crimes et délits, et heureusement.
Ensuite, que les victimes se retournent contre l’Etat cela peut se comprendre, mais on ne peut concevoir un lien direct entre coupables et victimes sinon ce qui est une société de droits deviendrait vite une communauté dans laquelle règlements de compte et vengeance par des justiciers autoproclamés conduiraient aux pires exactions.
On a pu le voir au lendemain de la guerre où des résistants de la dernière heure se sont mis à lyncher des présumés collabos et tondre des femmes soupçonnées d’avoir eu des relations avec des soldats allemands.
Laissons les magistrats et les avocats de la défense ou des parties civiles faire le travail. Notre Justice est certainement une des meilleures du monde. Pour une fois que quelque chose marche dans notre pays, surtout n’y touchons pas !
@ Jean-Dominique Reffait
La société n’est jamais représentée dans un procès. Seul l’Etat l’est. Et l’Etat, c’est la sainteté de la société, c’est son idéalisation, c’est l’idée de sa sacralité, de son intouchabilité, mais ce n’est en rien la société.
Hors de l’Etat, point de salut, dès lors, tout procès n’est qu’inquisition, recherche de l’aveu par la question, aveu qui n’est que la vérité que l’Etat seul élabore et qu’il impose au présumé coupable ou à la présumée victime. Aveu que l’on présente comme confession salutaire pour celui qui l’exprime et pour ceux qui l’entendent mais dont le seul et unique but est de révéler à nouveau la sainteté de l’Etat par sa perpétuelle innocence.
Le jour où la société sera également présente dans un tribunal, le jour où ses responsabilités seront également jugées, le jour où elles seront également condamnées, nous pourrons parler de justice. Mais, en attendant ce jour, il faut continuer de parler de christianisation.
@Denis Monod-Broca
« La justice n’est ni vengeance ni sacrifice. Elle s’efforce de dire la vérité sur les actes de celui qu’elle a à juger. Tâche considérable. Ne lui demandons pas autre chose. »
Et une fois que le gros effort a été accompli tout le monde doit pouvoir dormir tranquille !
Vu de ma fenêtre, un des rôles et non le moindre de la Justice est de faire en sorte que les citoyens dangereux ne puissent pas nuire et attenter à la vie des honnêtes gens.
Une fois de plus, ce matin, je regarde les informations et je constate que la Justice a failli. En 2013, Larossi Abballa a été condamné à trois ans de prison pour des faits de terrorisme, en 2016 il tue un policier et sa compagne. Le RAID l’abat dans un appartement de banlieue où les forces de l’ordre libèrent l’enfant détenu en otage… un orphelin de plus.
@vamonos
Vu de ma fenêtre, un des rôles et non le moindre de la Justice est de faire en sorte que les citoyens dangereux ne puissent pas nuire et attenter à la vie des honnêtes gens.
Il me semble, à l’éclairage du bon sens, qu’il aurait plutôt fallu éviter que ce citoyen-là ne le soit pas devenu de façon automatique et sans le vouloir.
Combien existe-t-il dans la nature de ces drôles de paroissiens qui sont supposés être, d’après les kilos de papiers dont ils sont revêtus, nos compatriotes alors qu’ils nous haïssent même sans passer tous à l’acte ?
Quand mettrons-nous fin à ces naturalisations en chaîne délétères, mises en place par des politiciens indignes sans avoir jamais demandé l’avis du peuple français alors que la question menace tout simplement sa survie ?
Je pense à l’effroi de ce petit garçon de trois ans réveillé brutalement dans son premier sommeil par des détonations et qu’un homme en noir du RAID cagoulé et casqué a dû emporter précipitamment tandis qu’il hurlait de peur et réclamait sa mère…
Un petit garçon qui a appris ce matin qu’il ne verrait plus jamais son papa et sa maman.
On ne lui doit peut-être rien à lui ?
Impossible de ne pas penser aussi à toutes ces menaces et représailles dont sont de plus en plus victimes les proches des policiers, ce qui les oblige bien souvent à déménager pour avoir la paix, voire à dissimuler leur identité…
A ne pas penser à cette petite fille de sept ans qui me disait pleurer tous les soirs sous la douche pour qu’on ne la voie pas, par crainte pour son papa CRS parti en opération.
A ne pas penser à Alicia, Audrey et tant d’autres sauvagement assassinées… A toutes ces victimes collatérales parmi leurs proches dont la douleur est incommensurable…
Seuls peuvent comprendre ceux qui sont passés par là ainsi que l’écrivait Margot au tout début des commentaires de ce billet.
Mais à quoi bon témoigner. On va encore m’accuser de me répandre et raconter ma vie !
@ Achille
Eh bien oui, les coupables doivent rendre des comptes aux victimes !
Si en 1789, en 14-18 et en 39-45 il n’y avait eu que des Français d’aujourd’hui nous ne serions plus là !
D’ailleurs nous sommes pris en otages du fait de notre faiblesse actuelle injustifiable !
@ Seraye Yves
Vous confondez tout !
Quand des enfants jouent, il suffit que l’un d’eux crie « pouce ! » pour que le jeu s’arrête. Mais il ne suffit pas de crier « guerre ! » pour que loi, droit, justice, raison… perdent toute pertinence.
Oui, au premier chef les enfants ! pour certains cas. Egalement les frères, soeurs, cousins, cousines ainsi qu’oncles et tantes ! sans parler des grands-parents et surtout les mères… qu’est-ce qu’elles endurent les mères
de policiers, gendarmes et autres corps constitués de lutte antiterroriste pour ne citer que celle-ci.
Pour en revenir au récent massacre d’Orlando (Floride – Etat des Etats-Unis du continent des Amériques) le supposé coupable présenté comme « sujet troublé
mentalement », je souhaiterais savoir comment une personne peut commettre un tel massacre sans être troublée mentalement pendant les faits ?
Assassiner cinquante personnes, en blesser autant, se rendre dans les toilettes pour continuer, sans être troublée mentalement ? et ce dans un endroit fermé, de nuit,
et téléphoner au 911 pour revendiquer ?!
Je m’autorise quelques questions… et supporte quelques doutes.
L’horreur du terrorisme se banalise. Daech, paraît-il, serait en train de perdre sur le terrain, mais il gagne la guerre des esprits, la plus importante stratégiquement, prolifère partout dans le monde, se ramifie dans l’apathie générale des peuple – veaux que nous sommes -, l’aveuglement, l’angélisme gauchiste complice et le refus de voir la réalité telle qu’elle est. L’histoire se répète et le monde occidental se couche.
L’enfant de trois ans qui a survécu suffira-t-il à sauver Bernard Cazeneuve ? Il ne cesse d’en parler.
Depuis Charlie Hebdo, il vient pérorer, avec sa voix feutrée, fringué comme à Savile Row pour masquer un corps disgracieux. Cet homme est une absurdité. À 2500 morts, il nous bavera le même discours.
Quand il s’agit de flinguer Baroin ou Guaino, pour sauver l’inepte Juppé, certains ici s’astiquent le jonc.
Annoncé sur BFMTV : le passage des écoutes téléphoniques n’a pas permis d’appréhender l’islamiste extrémiste Larossi Abbala avant son passage à l’acte dans la tuerie du commandant de police et de son épouse.
Il faut aller encore plus loin et revoir en profondeur le suivi de tous ces islamistes potentiellement dangereux, ceux déjà connus des services judiciaires et condamnés puis relâchés avant l’heure, ceux fichés S et passés au travers des mailles du filet. Un bracelet électronique serré à la patte ou au poignet, bien visible, avec une puce ultra sensible, permettrait plus facilement de détecter chaque mouvement, décrypter la voix avec retransmission on live pour déclencher l’alerte dans l’instantané.
J’espère que le garçonnet de trois ans, pupille de la nation, sera pris en charge à 100% par l’Etat qui lui assurera protection, amour et subsistance financière durant toute sa vie.
Je suis plus que triste. Il nous faut réagir plus énergiquement !!
@Jean-Dominique Reffait
En droit, la peine est demandée au nom de la société pour le maintien de sa cohésion avec les solennités ad hoc, et cela en fonction d’une vérité non pas selon des notions philosophiques ou métaphysiques aussi floues que variables selon les époques, mais au sens juridique, c’est-à-dire factuel, selon des faits prouvés.
D’autre part, la demande de la partie civile porte sur les dommages matériels et immatériels.
La confusion des genres tient à l’essence des solennités qui se voudraient au-dessus des religions tout en y faisant appel.
Dans le drame qui vient de se produire sur le sol de ce qui est en principe notre pays, les victimes sont de deux ordres :
Le premier concernant bien évidemment le commandant de police et son épouse, assassinés selon une méthode qui nous plonge un millénaire en arrière et vers qui vont toutes nos pensées.
Le second nous concerne, peuple de France, qui depuis quelques années est de plus en plus menacé et attaqué directement pour ce qu’il est et pour ce qu’il représente symboliquement aux yeux de ceux qui le jalousent et le haïssent depuis toujours.
Maintenant, assez de discours, de petites bougies, de fleurs et de chansons débiles, de faux-fuyants, de tortillements gênés et de circonlocutions vides de sens pour ne pas appeler un chat un chat et de moraline à deux sous pour ne pas stigmatiser l’adversaire.
Il paraît que nous sommes en guerre.
Où sont les cours martiales et les pelotons ?
@ Denis Monod-Broca
« Mais il ne suffit pas de crier « guerre ! » pour que loi, droit, justice, raison… perdent toute pertinence. »
C’est ce que vous croyez !
Je crois que vous ne comprenez pas ce que veut crime, ce que veut dire torture, ce que veut dire séquestration, ce que veut dire viol d’enfants…
Et puis zut !!!
Allons enfants de la Patrie
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie
L’étendard sanglant est levé.
Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats ?
Ils viennent jusque dans vos bras,
Egorger vos fils, vos compagnes !
Aux armes, citoyens ! Formez vos bataillons !
Marchons, marchons,
Qu’un sang impur abreuve nos sillons.
Il y a quelques semaines, une loi visant à élargir les conditions d’obtention de la nationalité française, par le droit du sol, allait être votée en catimini. Depuis peu, c’est officiel !
Dorénavant la loi n°2016-274, publiée le 8 mars 2016 au Journal officiel, entre en vigueur.
Quelques points essentiels à retenir sur cette trahison de l’État…
Cette loi crée une nouvelle forme d’acquisition de la nationalité française : un droit du sol dérivé, indirect, transmis par le lien de fratrie, qui ne nécessite pas d’être né sur le territoire français, mais d’avoir un frère devenu lui-même français par le droit du sol !…
Un étranger en situation irrégulière en France qui n’a pas les moyens personnels d’être soigné dans son pays d’origine, obtient également le droit à une régularisation et donc d’être soigné en France. C’est du grand art politique : on ne soigne plus les Français qui n’en ont pas les moyens (soins dentaires et oculaires trop onéreux, déremboursement de nombreux soins ou médicaments…) mais on laissera n’importe quel étranger devenir Français pour se faire soigner
De plus, en vertu de l’article 17 de cette loi, les étrangers devront attendre seulement un an, et non plus cinq ans, pour se voir délivrer un titre de séjour de quatre années, au lieu d’une seule précédemment.
L’article 33 chamboule le dispositif de lutte contre l’immigration irrégulière. Il supprime la rétention administrative de cinq jours pendant laquelle le préfet peut décider de garder un étranger en situation irrégulière en rétention, le temps d’organiser son départ.
Celle-ci passe à 48 heures, une durée bien entendu insuffisante pour organiser le retour d’une personne dans son pays.
Inutile de préciser combien cette loi va attirer de migrants économiques, alors que le vase est déjà plein et que la crise migratoire est au centre de toutes les préoccupations.
Pourquoi une telle loi ?
La course aux voies électorales ne semble même plus, à ce niveau-là, être une explication suffisante. Il est clair que le pouvoir en place a bel et bien dans l’optique de finir son quinquennat avec un superbe « bouquet final », venant résumer son parcours en assassinant la France !
Mais que faisait l’opposition au moment de ce vote de destruction ? Seul un Républicain était présent dans l’hémicycle : scandaleux cet absentéisme de nos élus !!…
Autres complices à dénoncer : les merdias !
A peine un ou deux quotidiens ont fait état de cette loi. Aucune chaîne de télé… Monsieur Pernaut – entre autres – nous fait volontiers faire le tour des marchés de France, mais pour ce qui est de l’essentiel, nada !
Rien non plus sur les ondes radio… On lamine le pays et personne ne réagit !
Pétain avait été jugé et condamné pour haute trahison… un tel verdict devrait s’appliquer également à Bouboule 1er et sa troupe de saltimbanques !
« J’ai mal à ma France ! » (dixit Gilles Verdez)
La loi est bien passée… il ne nous reste plus qu’à pleurer, comme d’hab !
Il va y en avoir du monde à tondre à la Libération !
@Mary Preud’homme le 14 juin 2016 à 11:37
« On va encore m’accuser de me répandre et raconter ma vie ! »
Ben oui… un peu quand même. Faire pleurer Margot n’a jamais empêché la misère ou la mort, et crier Vive le retour à la guillotine (ou autres) n’a jamais empêché un criminel de réaliser son crime, Badinter-Publicis 😉 ou pas.
Un peu voire beaucoup hors sujet, mais les propos de l’ex-colonel Michel Goya sont fort pertinents et montrent bien les limites des rodomontades de nos politiciens !…
http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2016/06/le-gout-du-fer.html
Article 411-4 du code pénal
« Le fait d’entretenir des intelligences avec une puissance étrangère, avec une entreprise ou organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou avec leurs agents, en vue de susciter des hostilités ou des actes d’agression contre la France, est puni de trente ans de détention criminelle et de 450 000 euros d’amende.
Est puni des mêmes peines le fait de fournir à une puissance étrangère, à une entreprise ou une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents les moyens d’entreprendre des hostilités ou d’accomplir des actes d’agression contre la France. »
Qu’attend le gouvernement pour se servir de cet article ?
Parce que si Laroussi Abbala avait pris trente ans de taule pour son implication dans la filière djihadiste, les deux policiers seraient vivants et le gamin de trois ans aurait encore ses parents.
Mais, en référence au billet précédent, c’est peut-être une idée populiste.
Le sérum de vérité, ce serait de la torture, mais l’internement administratif des suspects, ça c’est républicain !
Ils sont devenus fous s’ils ne l’étaient déjà, avant même de parler de rendement : maximum pour un prix minimum d’un côté, coût astronomique et renseignement zéro de l’autre.
« A supposer que Pascal Jardin doive « la vérité » à la mère de la victime, il faudrait craindre que la cour d’assises se déplace de l’essentiel vers une périphérie douloureuse mais impossible à satisfaire » écrit notre hôte…
Un(e) commentateur(trice) peut-il m’expliquer s’il comprend, ici, la pensée de PB ?
Est-ce à dire que dans la mesure où le présumé meurtrier décrirait avec force détails le scénario du meurtre, on passerait dès lors de l’essentiel à l’accessoire ?
Qu’est-ce que la « périphérie » de « l’essentiel » ? En quoi serait-elle à la fois « douloureuse » et « impossible à satisfaire ?
Et en quoi « l’exigence absolue de justice » implique-t-elle que les cours d’assises aient « besoin du peuple » ?
La justice civile et commerciale a tout autant besoin de justice et pourtant le peuple n’y siège pas…
Bref, ou je vieillis et mes neurones s’affadissent singulièrement, ou PB (me) devient par trop abscons…
@ Seraye Yves
Mais contre quelle tyrannie devrions-nous former nos bataillons ?
C’est nous qui imposons au monde, armes à la main, capitaux en bandoulière, notre vision du monde, nos règles (ou absence de règles), notre raison du plus fort, notre cupidité, nos mœurs…
Et puis enfin… « leurs » attentats font beaucoup moins de victimes que « nos » bombes, que nos drones et que tout le reste.
@ sbriglia | 14 juin 2016 à 17:03
On ne peut pas expliquer l’inexplicable, réparer l’irréparable.
L’essentiel est alors de sanctionner par la privation physique de liberté, et une telle sanction doit venir du peuple pour prendre toute sa force.
Quant au Tribunal de commerce, l’inexplicable y est moins présent, et la réparation est souvent possible.
@PhD 14 juin 2016 à 16:59
En effet, vous avez parfaitement raison de rappeler à ceux qui concoctent de nouvelles lois et rarement appliquées qu’il existe déjà et depuis des lustres des lois bien plus intelligentes et mieux adaptées aux circonstances actuelles telles que vous décrivez. Pourquoi alors l’Etat et la justice ne les appliquent-ils pas ?
Ils s’attaquent maintenant à des représentants de l’ordre public avec des objectifs ciblés. Un enfant de trois ans vient de perdre ses parents dans des circonstances atroces tout simplement parce que son père était commandant de police et sa mère fonctionnaire de police. Il va bien falloir qu’un jour l’Etat privilégie l’anticipation pour mettre hors d’état de nuire, avant qu’ils ne passent à l’action, ceux qui ne visent qu’à détruire notre société. Et ça c’est le boulot des Services, à condition qu’ils en reçoivent le feu vert. Et je ne doute pas un seul instant que nous en ayons les moyens.
@ sylvain
Merci pour votre information et nous ne pouvons que constater que François Hollande et sa bande ne sont que des traîtres à la patrie !
Qu’en pensent nos généraux s’ils savent encore lire ?
J’ai déjà eu l’occasion d’écrire à Hollande et je vais lui demander (au vu de votre texte) pour qui travaille-t-il ? La France ou ses envahisseurs !
Effectivement, Pétain aura été jugé coupable pour moins que cela !
@PhD
Le fait d’entretenir des intelligences avec une puissance étrangère, avec une entreprise ou organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou avec leurs agents, en vue de susciter des hostilités ou des actes d’agression contre la France, est puni de trente ans de détention criminelle et de 450 000 euros d’amende.
Mais le stade de l’intelligence, c’est-à-dire la fourniture de renseignements, avec ce qu’il faudra bien un jour ou l’autre se résoudre à appeler l’ennemi est carrément dépassé dans le cadre du crime commis par Abbala, qui relève de la trahison pure et simple.
Comment qualifier autrement, le fait de voir en temps de guerre un Français (ou du moins un porteur de papiers français) abattre des gens qui sont supposés être ses compatriotes pour le compte de l’ennemi ?
En allant plus loin, ne faudra-t-il pas s’intéresser aussi un jour au cas de tous ceux qui – politiques ou agents de l’État – ont facilité par bêtise ou par idéologie l’émergence de telles situations pourtant prévisibles par tous ceux qui possèdent un minimum de culture historique ?
@Denis Monod-Broca
Je ne vous répondrai plus, mais un conseil consultez un excellent spécialiste du sujet qui s’appelle, si ma mémoire est bonne, Freud …
Je n’ai plus son adresse mais vous la trouverez sur internet !
@Exilé | 14 juin 2016 à 18:03
L’article 411-4 aurait pu s’appliquer pour ce qu’il a fait avant, sa participation à la filière djihadiste : il aurait pris trente ans de placard et n’aurait pas pu commettre son crime atroce.
Je ne sais pas si la trahison est nommée comme telle dans le CP ou si elle est justement remplacée par cette appellation d’intelligence avec une puissance étrangère.
Pour le reste, je suis bien d’accord avec vous.
Le calamiteux regroupement familial du couple infernal Giscard-Chirac et un code de la nationalité aberrant ont conduit à cette situation, encouragée par tous les gouvernement UMPS depuis 42 ans.
@Mary Preud’homme | 14 juin 2016 à 11:37
« Mais à quoi bon témoigner. On va encore m’accuser de me répandre et raconter ma vie ! »
Mais non, pas du tout, au contraire.
Que valent ces façades de marbre qui publient un commentaire tous les mois, vers 00h00, pour nous infliger un pensum moralisateur de gauche ? En tablier et fil à plomb, il se regarde dans le miroir. Champigny-sur-Marne nous est une terre étrangère.
Une touche personnelle est la bienvenue, j’aime savoir ce qu’Alex paulista au Brésil pense, ou l’expérience d’Exilé, avec zenblabla je revisite l’araméen, sans évoquer Catherine Jacob qui nous manque et dont on espère toujours une illustration du Kamasutra japonais d’Hiroshige sous l’ère Meiji.
Que celui qui après avoir tenté de lire la loi que dénonce sylvain en allant sur Légifrance, et notamment en faisant une recherche sur « soins », n’a pas envie de distribuer quelques pains lève le doigt…
@ sylvain
Cher ami, voici texte que je viens d’envoyer à Hollande.
Monsieur Le Président de la République Française,
Voici une lettre que vous lirez peut-être si vous avez le temps.
Notre peuple souffre depuis plusieurs décennies du fait de mauvais choix que nos Présidents successifs ont faits pour notre destin commun et vous semblez amplifier ce mal par vos actes cachés et votre utilisation de nos armées et de nos finances publiques… Mais ce qu’il y a de pire c’est votre volonté de détruire ce qui fait notre nation, c’est-à-dire notre ethnie d’origine judéo-chrétienne qui s’est formée avec le temps et qui a l‘honneur d’appartenir au royaume des ex-Lumières intellectuelles.
Nous avons suivi avec patience vos mésaventures, soit burlesques, soit dramatiques, vos tripatouillages de l’information, vos hérésies, vos dépenses pharaoniques !
Mais aujourd’hui je vous demande pourquoi avez-vous initié ce texte dont j’extirpe la connaissance et qui est le suivant :
« Il y a quelques semaines, une loi visant à élargir les conditions d’obtention de la nationalité française, par le droit du sol, allait être votée en catimini. Depuis peu, c’est officiel !
Dorénavant la loi n°2016-274, publiée le 8 mars 2016 au Journal officiel, entre en vigueur.
Quelques points essentiels à retenir sur cette trahison de l’État…
Cette loi crée une nouvelle forme d’acquisition de la nationalité française : un droit du sol dérivé, indirect, transmis par le lien de fratrie, qui ne nécessite pas d’être né sur le territoire français, mais d’avoir un frère devenu lui-même français par le droit du sol !…
Un étranger en situation irrégulière en France qui n’a pas les moyens personnels d’être soigné dans son pays d’origine, obtient également le droit à une régularisation et donc d’être soigné en France. C’est du grand art politique : on ne soigne plus les Français qui n’en ont pas les moyens (soins dentaires et oculaires trop onéreux, déremboursement de nombreux soins ou médicaments…) mais on laissera n’importe quel étranger devenir Français pour se faire soigner.
De plus, en vertu de l’article 17 de cette loi, les étrangers devront attendre seulement un an, et non plus cinq ans, pour se voir délivrer un titre de séjour de quatre années, au lieu d’une seule précédemment.
L’article 33 chamboule le dispositif de lutte contre l’immigration irrégulière. Il supprime la rétention administrative de cinq jours pendant laquelle le préfet peut décider de garder un étranger en situation irrégulière en rétention, le temps d’organiser son départ.
Celle-ci passe à 48 heures, une durée bien entendu insuffisante pour organiser le retour d’une personne dans son pays.
Inutile de préciser combien cette loi va attirer de migrants économiques, alors que le vase est déjà plein et que la crise migratoire est au centre de toutes les préoccupations.
Pourquoi une telle loi ?
La course aux voies électorales ne semble même plus, à ce niveau-là, être une explication suffisante. Il est clair que le pouvoir en place a bel et bien dans l’optique de finir son quinquennat avec un superbe « bouquet final », venant résumer son parcours en assassinant la France !
Mais que faisait l’opposition au moment de ce vote de destruction ? Seul un Républicain était présent dans l’hémicycle : scandaleux cet absentéisme de nos élus !!…
Autres complices à dénoncer : les merdias !
A peine un ou deux quotidiens ont fait état de cette loi. Aucune chaîne de télé… Monsieur Pernaut – entre autres – nous fait volontiers faire le tour des marchés de France, mais pour ce qui est de l’essentiel, nada !
Rien non plus sur les ondes radio… On lamine le pays et personne ne réagit !
Pétain avait été jugé et condamné pour haute trahison… un tel verdict devrait s’appliquer également à Bouboule 1er et sa troupe de saltimbanques !
« J’ai mal à ma France ! » (dixit Gilles Verdez)
La loi est bien passée… il ne nous reste plus qu’à pleurer, comme d’hab !
Il va y en avoir du monde à tondre à la Libération ! »
Fin de citation
Monsieur le Président, je vous demande solennellement, êtes-vous un ennemi de la France ou êtes-vous incapable de la comprendre et de la diriger à moins que vous n‘en vouliez que le chaos (mais à plus de 35 000 € par mois de retraite ce serait un gâchis pour vous) !
Dans l’attente de votre réponse,
Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à ma tristesse infinie.
Yves Seraye
@Seraye Yves | 14 juin 2016 à 17:58
OK, mais Hollande s’en tamponne comme de l’an 40 de toutes ces victimes du terrorisme ; seul les calculs politiques l’intéressent ; il fait des déclarations officielles de compassion, tout comme Valls et Cazeneuve, pour consoler l’opinion ; ces traîtres à la France n’ont qu’un but : faire monter le FN, énerver les citoyens, créer un climat délétère de guerre civile et appeler au sursaut national contre ce même FN au deuxième tour, sachant qu’il est à la tête d’un peuple avachi soumis qui acceptera de souffrir encore cinq ans avec ces ignobles individus machiavéliques.
@breizmabro | 14 juin 2016 à 16:46
De plus en plus Bécassine vous, à l’image de l’autre nunuche qui s’est exprimée ici même pour nous faire étalage d’une parentèle circonstancielle et imaginaire (jusqu’aux arrière-cousins) censée en baver. Et manifestement ignorante, sinon inconsciente qu’un tel drame puisse toucher des personnes qui sont réellement passées par là, faire revivre un vécu et donner tout son sens à un témoignage spontané, sans volonté aucune de faire pleurer dans les chaumières ! Ce que Savonarole, entre autres, a compris en dépit de son ironie parfois mordante mais toujours réglo et fraternel sur l’essentiel ! Merci à lui, c’est un frère et un seigneur.
Et si vous vous vous taisiez, ma chère quand vous n’avez rien d’autre à faire passer que des messages négatifs ou bassement railleurs… Pensez plutôt aux deux orphelins de ce commandant de police et au garçonnet de trois ans qui en outre a perdu sa maman !
@ Seraye Yves
Mais que diable Freud vient-il faire dans notre discussion ?
Sans doute est-ce une façon alambiquée de dire que je suis atteint d’une psychopathologie m’empêchant de penser juste…
D’après une source policière, Larossi Abballa faisait l’objet de plusieurs fiches S (pour « sûreté de l’Etat ») établies par la DGSI et la SDAT. « C’est le cas de milliers de personnes en France et ce n’est pas une preuve de culpabilité », est-il précisé. Par qui ?
Pas une preuve de culpabilité jusqu’au passage à l’acte, hélas, où les mêmes qui nous ont affirmé main sur le cœur que les fichés S n’étaient pas potentiellement dangereux viendront nous dire le contraire à la prochaine action terroriste et jouer les indignés et les défenseurs zélés de l’ordre et du droit !
Au fait le commandant de police Salvaing avait deux enfants, un étant issu d’une précédente union.
On peut tortiller tant qu’on veut, à la base, la Justice est une vengeance publique. Toi, le citoyen, vous, la famille, le clan, enfin, le groupe de la victime, vous n’avez pas le droit de vous faire justice… Donc, c’est à l’Etat, seul ayant droit de la violence, de l’exercer.
L’Etat, à l’origine, basique, rétablit l’ordre… Après, qu’on lui demande, peu à peu :
– 1 Frapper le vrai coupable. Donc fin de la torture, de prendre quelqu’un au hasard et le déclarer coupable pour calmer la foule.
– 2 Garantir des droits au coupable. Ne plus torturer le coupable, épargner sa vie, et même, folie, laisser sortir de tôle les criminels les plus dangereux.
– 3 Réparer la victime. Comme on ne peut pas encore ressusciter les morts, du moins soigner les victimes, non seulement physiquement, financièrement, mais aussi psychologiquement, notamment par l’aveu circonstancié du criminel, voire, soyons fou, sa demande de pardon.
Dans ce cadre, la question est : « que doit le criminel ? », c’est-à-dire qu’est-ce que le transgresseur doit au groupe en général et à ses victimes ou aux proches de celle-ci, qui sont, à vrai dire, aussi, des victimes.
Comme je n’ai plus d’idée, j’arrête net.
@ Mary Preud’homme
« Mais à quoi bon témoigner. On va encore m’accuser de me répandre et raconter ma vie ! »
Votre témoignage est intéressant. Et comme disait Cocteau, « ce qu’on te reproche, cultive-le, c’est toi ».
La torture et les souffrances psychologiques des parents de la jeune victime tuée lâchement par un sadique en 1997 sont une deuxième mort. Dix-sept ans de recherches épisodiques pour enfin avoir pensé en dernier lieu et bien tardivement à faire un rapprochement circonstancié à la suite de son dernier divorce et déménagement. Comment est-ce possible dans une affaire de viol et d’assassinat que la justice ait pu perdre certaines pièces à conviction et des scellés alors que ce sont des pièces maîtresses à la manifestation de la vérité et à une plus proche identification du coupable ? Je ne m’explique pas une telle négligence dans une affaire aussi grave.
Si l’ADN n’existait pas, certains assassins seraient encore dans la nature.
@ Mary Preud’homme | 14 juin 2016 à 20:17
Ce n’est pas parce qu’on ne se répand pas sur des blogs qu’on ne compatit pas. La pudeur n’est pas expressive.
Retour inespéré de la madame pseudophobe ! qui attaque sans arguments.
Rappel : Lassana Diarra a perdu sa cousine lors des fusillades du 13 Novembre 2015 et poste un message.
Ce n’est pas important. L’essentiel est que la madame pseudophobe puisse se raconter en méprisant les autres.
@ sbriglia
Notre hôte vient ici nous dire qu’un procès d’assises n’a pas comme but de soulager la douleur des victimes par charité chrétienne, car, si tel était le cas, un bon verdict ne découlerait pas, comme certains abrutis le proposent, après une mise sous sérum de vérité du présumé coupable, mais serait plutôt l’injonction de la mise sous morphine à vie de la famille de la victime. Quitte à user des drogues, autant le faire de manière vraiment charitable…
Mais notre hôte se trompe sur la fonction de la charité chrétienne qui n’a jamais été de soulager la douleur de ceux qui souffrent mais bien de souligner l’innocence de l’Eglise dans cette souffrance, puisque l’Eglise étant la communauté du Bien absolu, aucune souffrance ne peut en découler. De la même façon, c’est bien l’innocence de l’Etat que tout procès vient rappeler dans le constat que le crime est toujours d’origine individuelle, jamais d’origine sociale. Nous sommes donc toujours dans la notion de charité chrétienne, aucunement dans une pratique de la justice, comme notre hôte le suggère.
La justice ne peut être rendue dans une société fondamentalement inégalitaire, fondamentalement inhumaine, donc fondamentalement christianisée, seul l’Etat aujourd’hui et l’Eglise hier peuvent y être complètement célébrés par le rituel cyclique qui vient conclure à leur innocence à partir de la définition même de leur sainteté et de leur mystère. Car, comme vous le rappelle frère Alex paulista, chercher à comprendre le crime, c’est chercher à comprendre la Trinité, c’est chercher à comprendre les mystères de l’Etat ou de l’Eglise. C’est finalement se prendre au mieux pour un surhomme si Dieu est mort, au pire pour Dieu.
Frère Paulista n’a pas peur de comprendre, frère Paulista a peur de la disparition de l’Etat dans la compréhension de ses mystères. Et frère Paulista a bien raison, car seul un tribunal révolutionnaire est capable de mettre à jour les raisons du crime et de faire disparaître l’Etat qui le fait perdurer.
Entendu hier, sur une chaîne d’info continue : soixante-quinze mille manifestants selon la Police, un million selon les syndicats.
Question : la Police n’arrive pas à contenir soixante-quinze mille personnes en procession syndicale ?
De l’art de couper la branche sur laquelle on est assis.
Selon une source de plus en plus opaque, alias mariamontessori, pour ne nommer que le dernier pseudo en date de ce troll vibrionnant tous azimuts, Aska Diakité, victime des fusillades du 13 novembre 2015 serait en fait la cousine de calamity jane qui aurait emprunté -subrepticement – l’identité de Lassana Diarra !
Bonjour l’embrouille !
@calamity jane
Bien vu pour la branche !
@Garry Gaspary
De grâce laissez l’Eglise, le Christ et Dieu en dehors de l’Etat.
Vous êtes resté à une époque monarchique et vous n’avez pas compris ce qui s’est passé depuis… La franc-maçonnerie et les bouffeurs de curés ont karchérisé la religion chrétienne sur le sol de France.
Le Christ est mort en France, seules subsistent les cathédrales et les églises… et les gens au pouvoir sont principalement des athées ou d’une autre religion qu’il ne faut pas nommer !
Cela explique la progression de l’Islam !
Je fais une prière « arrêtez de dire des c….ries » !
S’agissant des dégâts occasionnés à l’occasion des manifestations, je viens d’entendre que le chef de l’Etat et son Premier ministre mettaient en cause la CGT et envisageaient de faire payer par ce syndicat le montant des dégâts. Je ne suis pas personnellement, et loin de là, un fan de ce syndicat dit révolutionnaire, mais je considère que sur ce point le pouvoir se trompe de cible. J’ai eu l’occasion aujourd’hui même de discuter avec un militant de ce syndicat qui a participé à la manif d’hier à Paris et qui m’a déclaré que le service d’ordre de son syndicat avait fait tout son possible pour protéger les salariés qui manifestaient mais qu’il avait été complétement débordé par les casseurs professionnels qui ont débarqué en fin de cortège pour exécuter leurs basses œuvres. Une question qu’il se pose, pourquoi les forces de l’ordre n’ont-elles pas réussi à stopper les casseurs qui ont envahi les lieux et pourquoi aussi peu de casseurs interpellés ? Quant à interdire d’autres manifs, sur le papier c’est facile mais sur le tas c’est bien plus difficile à faire respecter et on le constate tous les jours. Encore des décisions prises à la va-vite et qui ne peuvent qu’exaspérer et échauffer les esprits. Beaucoup de manifestant sont paraît-il surpris du délai qui s’écoule entre l’apparition sur le terrain des casseurs et les charges engagées pour les stopper. On ne sait manifestement pas tout.
@ Jabiru
La Hollandie et le PS vivent leurs derniers moments (crapuleux) et tentent tout et n’importe quoi pour survivre de leurs larcins, leurs subterfuges, leurs tromperies, leurs soumissions à d’autres !
Nous devrions collectivement avoir honte d’être dirigés par de telles erreurs de la nature !
J’ajoute qu’il m’est insupportable de savoir que Hollande à la fin de sa « magistrature » (fumiste) aura droit à plus de 35 000 € de retraite par mois… plus le reste comme VGE et les autres !
Ce n’est plus supportable, nous sommes devenus le modèle de l’escroquerie politique dans le monde… vivre cela après des êtres comme Voltaire c’est irrespirable !
@Garry Gaspary
« Mais notre hôte se trompe sur la fonction de la charité chrétienne qui n’a jamais été de soulager la douleur de ceux qui souffrent mais bien de souligner l’innocence de l’Eglise dans cette souffrance, puisque l’Eglise étant la communauté du Bien absolu, aucune souffrance ne peut en découler. »
On reprend depuis le début. La charité est l’amour du prochain sans rien attendre en retour.
La charité chrétienne est un type d’action qui se situe à l’opposé d’un assassinat réalisé par un terroriste musulman qui égorge une innocente en espérant obtenir en récompense une place au paradis.
Je ne désespère pas de raviver la flamme de l’esprit sain qui est en sommeil dans le corps de Garry Gaspary.
@ Seraye Yves
Le Christ est non seulement mort en France, mais il n’y a surtout jamais été vivant. La France est avant tout la fille aînée de l’Eglise. Et l’Etat n’est rien d’autre que la sécularisation de l’Eglise qui aurait, sans elle, disparu. La séparation de l’Eglise et de l’Etat n’est que ce qui a permis la survie de l’Eglise dans l’Etat.
C’est ce qui explique que la foi de frère Nebout en l’Eglise soit parfaitement identique à celle de frère Paulista en l’Etat.
C’est ce qui explique que des couples gays aient obtenu de l’Etat ce que l’Eglise leur avait toujours refusé.
C’est ce qui explique que le pape actuel qui se prend pour le Christ soit excommunié par les chrétiens de France parce que sa doctrine est contraire à celle de l’Etat français.
C’est ce qui explique que tous les tenants d’un Etat fort ne cessent d’invoquer les racines chrétiennes de la France, ne cessent de rappeler qu’avoir hier été soumis à l’Eglise, c’est aujourd’hui être soumis à l’Etat.
C’est ce qui explique que la laïcité à la française reste en fait une tentative de christianisation des vraies religions de France. Mais les vraies religions résistent d’autant mieux à cette christianisation qu’elle n’a effectivement jamais été aussi ouvertement faible et fragile.
@ vamonos
Je sais ce qu’est la charité et vous ignorez tout de ce qu’est la charité chrétienne.
@ Garry Gaspary 16 juin 2016 à 09:50
« Mais les vraies religions résistent d’autant mieux à cette christianisation qu’elle n’a effectivement jamais été aussi ouvertement faible et fragile. »
Puis-je vous demander quelle est cette vraie religion que vous nommez et qui est probablement la vôtre ?
Je ne souhaitais initialement pas réagir à ce billet et aux commentaires. Toutefois, vous faites là, Monsieur Bilger, œuvre de magistrat. Certes un procès en assises n’est pas destiné principalement aux victimes pour les « aider à faire leur deuil », expression livrée ad nauseam par les médias comme si ce devait être là la fonction de la Justice.
Il reste un aspect que vous n’évoquez pas : la fonction pédagogique du procès en assises, dont l’une des facettes est de donner un exemple de la justice qui passe, avec sa dureté légale. Or on ne peut que constater qu’à présent les sanctions, même en assises, n’ont plus aucune fonction dissuasive.
Je viens de lire un article de Marc Rameaux intitulé : « Inverser la peur »,
http://le-troisieme-homme.blogspot.fr/2016/06/inverser-la-peur.html .
J’ai fait le lien avec votre billet en me posant cette simple question : devra-t-on attendre que cette femme admirable soit assassinée pour traduire les auteurs en cour d’assises et avec quelle sanction ? Faudra-t-il, comme pour le couple de policiers dernièrement assassiné, voir les responsables politiques et autres sociologues toujours prompts à des explications compassionnelles, psychologisantes et socio-économiques verser des larmes de crocodile et laisser la situation continuer sans changement de fond ?
Oui notre société est malade, moribonde et prête soit à l’asservissement par ses élites, soit à l’éclatement ou à la guerre civile par défaut de références et abandon du principe même d’autorité. Elle en crève par la grâce de nos sociologues et politiciens apprentis-sorciers béats et toujours satisfaits d’eux-mêmes.
Pour compléter mon post du 15 juin 18:34
Il va de soi que si des dégradations avaient été causées par des manifestants syndicalistes et non des « casseurs professionnels », les responsables syndicaux, organisateurs de la manif et de quelque chapelle qu’il soit, doivent formellement dénoncer ce genre de conduite et exclure les fauteurs de trouble de leurs syndicats.
Chacun ayant le devoir de mettre de l’ordre dans sa boutique pour rester crédible.
@Mary Preud’homme | 14 juin 2016 à 21:27
« D’après une source policière, Larossi Abballa faisait l’objet de plusieurs fiches S (pour « sûreté de l’Etat ») établies par la DGSI et la SDAT. « C’est le cas de milliers de personnes en France et ce n’est pas une preuve de culpabilité », est-il précisé. Par qui ?
Pas une preuve de culpabilité jusqu’au passage à l’acte, hélas, où les mêmes qui nous ont affirmé main sur le cœur que les fichés S n’étaient pas potentiellement dangereux viendront nous dire le contraire à la prochaine action terroriste et jouer les indignés et les défenseurs zélés de l’ordre et du droit !
Au fait le commandant de police Salvaing avait deux enfants, un étant issu d’une précédente union. »
Ce qui m’inquiète, c’est que ce commissaire de police ait pu être repéré, surveillé jusqu’à chez lui par son assassin. C’est donc un crime prémédité.
La maman d’un policier m’avait dit un jour que son fils, devenu policier, avait déménagé pour qu’on ne sache pas qui était sa famille. Elle était très au courant de la situation à venir.
Est-ce que sans le savoir, nous ne sommes pas tous désormais fichés « M » (comme Mécréant ou Maudit), ou fiché « P » (comme Policier) ?
Est-ce que Google Map et Google Car n’ont pas aidé les terroristes des terrasses et du Bataclan à faire des repérages ?
@anne-marie marson
Ce n’est pas très difficile de suivre un policier jusqu’à son domicile ou de guetter sa sortie au petit matin. Ce qui est plus rare c’est de s’en prendre aussi, physiquement, à son entourage. Jusqu’alors les proches d’un policier connu et opérant surtout en sécurité publique faisaient plutôt l’objet de menaces, intimidations (tags sur leur voiture, pneus crevés ou vitres brisées). Il est vrai aussi que l’on recommande aux enfants de policiers opérant dans certaines zones de dissimuler le métier de leurs parents sinon c’est l’enfer !
Dans le cas de ce commandant de police (et non commissaire) il faut bien admettre que l’on a franchi un palier dans la crapulerie en le poignardant sauvagement puis en allant tranquillement égorger sa femme à leur domicile en présence d’un enfant de trois ans…
On sait aussi qu’il y a des listes de policiers, gendarmes etc. qui ont un contrat sur leur tête… Il serait donc temps de se réveiller et de traquer sans relâche les commanditaires de ces futures tueries ! Quant à faire le ménage c’est à l’Etat de s’y coller en commençant par mener une guerre sans merci à l’Islam radical qui gangrène outre la société, nombre de nos institutions. Exiger en outre des musulmans de France qu’ils collaborent pour mettre un terme à toute cette propagande antifrançaise diffusée dans les mosquées et salles de prières et s’engagent à faire respecter partout la laïcité. Et ceux qui ne sont pas d’accord, narguent, harcèlent et menacent les personnels qui ont pour mission de faire respecter la loi, dehors et sans billet de retour ! Etre aussi beaucoup plus exigeant concernant l’acquisition de la nationalité française…
« La France tu l’aimes ou tu la quittes ! » Point barre !
En écho à votre conclusion, Monsieur Bilger : « il devrait y avoir un point commun entre le coupable et sa victime, entre les accusés et les familles effondrées des victimes : l’exigence absolue de justice. On imagine comme les cours d’assises ont besoin du peuple pour relever cet exaltant et nécessaire défi », ce besoin d’une Justice rigoureuse, notamment pour la défense des principes fondamentaux de notre système institutionnel, l’entretien fait par Jean-Paul Brighelli de Lydia Guirous, auteur de « Je suis Marianne » me semble en montrer les insuffisances ressenties par les membres de ce Peuple français si peu écouté de nos politiciens :
http://blog.causeur.fr/bonnetdane/%c2%ab-je-suis-marianne-%c2%bb-001202.html
@ Mary Preud’homme | 16 juin 2016 à 18:11
« Quant à faire le ménage c’est à l’Etat de s’y coller en commençant par mener une guerre sans merci à l’Islam radical qui gangrène outre la société, nombre de nos institutions. Exiger en outre des musulmans de France qu’ils collaborent pour mettre un terme à toute cette propagande antifrançaise diffusée dans les mosquées »
Oui mais il faudrait d’abord virer du pouvoir Hollande et ses complices… car c’est là que tout se fermente et se met en application.
Hollande n’a pas été choisi par erreur par ceux qui l’ont « amené » à l’Elysée, ils savaient qu’il obéirait aux ordres et qu’il n’y a qu’une chose qui l’intéresse dans la vie « sa petite personne ».
@ Robert
« En écho à votre conclusion, Monsieur Bilger : « il devrait y avoir un point commun entre le coupable et sa victime, entre les accusés et les familles effondrées des victimes : l’exigence absolue de justice. On imagine comme les cours d’assises ont besoin du peuple pour relever cet exaltant et nécessaire défi »
Je retiens ce cri du cœur de Philippe Bilger : « On imagine comme les cours d’assises ont besoin du peuple pour relever cet exaltant et nécessaire défi ».
Le problème c’est que nos cours d’assises sont sourdes aux cris du peuple… ce cri est justice par-dessus tout… que les coupables soient véritablement punis… que les peines infligées ne soient plus réduites… que les avocats ne soient plus une entrave à la justice… que les procureurs n’obéissent plus au pouvoir débile qui nous condamne tous à l’injustice !
Nous sommes un pays, une ethnie à la dérive et qui du fait de sa situation actuelle vivra sous la tutelle d’autres populations et d’autres lois !
Le problème est là, une justice inopérante est celle d’un peuple en déconfiture !
Que la justice fasse son mea culpa et combatte le pouvoir politique au lieu de lui obéir et alors nous pourrons commencer à espérer… mais il est trop tard. La mutation vers l’absurde est en marche et notre pays va disparaître !
@ Seraye Yves | 16 juin 2016 à 18:53
Encore faudrait-il que ceux qui l’ont élu reconnaissent leur énorme bourde doublée d’aveuglement (d’autant plus incompréhensible et fautif s’ils se revendiquent de droite). Un choix par défaut uniquement dicté par la haine de Sarkozy. Le plus grave, c’est que certains s’apprêtent à récidiver en raison (ou déraison) de la haine irrationnelle du même, alors que la patrie en danger devrait au contraire amener à la prise de conscience et au rassemblement de toutes les bonnes volontés décidées à faire échec à la lèpre islamo-gauchiste qui nous enserre de toutes parts et menace de détruire notre civilisation et nos valeurs pour y substituer les leurs, en premier lieu l’adhésion au djihad. En somme nous reconquérir de l’intérieur comme je l’ai souvent entendu dire, naïvement, à Evry ou ailleurs, par des gamins ignares auxquels on avait bourré le crâne dans les mosquées. Il en est hélas de même de nombre de nos curés et évêques ralliés qui se laissent prendre à ces nouveaux discours trompeurs sur la prétendue proximité et tolérance des héritiers de la religion du Livre. Autant de naïfs qui, sous couvert de charité chrétienne, en viennent à pactiser avec les tenants les plus rétrogrades de l’intégrisme musulman censés représenter le dernier rempart contre l’athéisme, alors qu’il ne sont en fait que leurs ennemis jurés et de ceux qui aliment en tout premier lieu les guerres saintes, l’antisémitisme et massacrent les chrétiens de par le monde, notamment ceux d’Orient. Une réalité que beaucoup auraient intérêt à découvrir et à méditer pour en saisir tout le sens et la dangerosité aliénante. En lisant et relisant par exemple les œuvres de Jacques Ellul que j’ai souvent cité et qui s’avère avoir été, au fil de ce que je constate d’années en années, un grand visionnaire, hélas méconnu et snobé. Se souvenir en particulier de sa prédiction (hautement prémonitoire) des avanies qui allaient bientôt s’abattre sur notre pays (dont le déferlement islamiste allié à cette subversion de reconquête avec l’aval bienveillant d’une partie de la hiérarchie catholique), avertissement qui est hélas devenu une réalité et menace de saper aujourd’hui à plus ou moins court terme les plus sûrs fondements de notre civilisation judéo-chrétienne.
Par ailleurs, parfaite votre lettre du 14 juin dernier à FH, mais la lira-t-il et quelle sera la réponse bateau faite par l’un de ses nombreux chargés de mission affectés à la tâche de dépouiller les innombrables missives adressées à ce roi Pétaud qui semble n’avoir que faire des suppliques et innombrables doléances adressées par des sans-dents !
@ anne-marie marson
« Est-ce que sans le savoir, nous ne sommes pas tous désormais fichés « M » (comme Mécréant ou Maudit), ou fiché « P » (comme Policier) ? »
Je n’en sais rien. Ce que je sais, c’est que puisque nous n’avons pas le droit de porter d’armes, à part les policiers, certes premiers menacés, sous sommes sans défense. Ce qui ne peut que donner une mentalité de soumis. A qui ? Dans le meilleur des cas, à l’Etat, comme si avec le non équilibre des pouvoirs et la soif d’homme providentiel, nous n’étions pas assez dans une position de sujet et non de citoyen. Ou pire, aux terroristes. L’homme est un animal à outil, sans l’outil de violence face à des violents, il est réduit à la condition donc à la mentalité de proie. On a parlé de finlandisation de nations faibles face à l’URSS, on peut dire finlandisation des citoyens par la menace terroriste.
On dira que je ne fais pas confiance à l’Etat. Quand on voit que le Président actuel fait une loi Travail où il y a inversion des normes quand il s’était engagé à ne pas le faire, quand on voit qu’on passe une loi en catimini pour étendre la nationalité française en plein afflux de réfugiés se comportant plus mal que ne le firent jamais d’autres réfugiés, eh bien, je dis qu’il n’y a pas de quoi avoir confiance… De toute manière, nos dirigeants d’autrefois, quand je lis la nostalgie politique ici, je ne vois pas de quoi, n’ont pas su nous éviter l’Occupation. Gabegie.
@Seraye Yves | 16 juin 2016 à 18:53
« Oui mais il faudrait d’abord virer du pouvoir Hollande et ses complices… car c’est là que tout se fermente et se met en application.
Hollande n’a pas été choisi par erreur par ceux qui l’ont « amené » à l’Elysée, ils savaient qu’il obéirait aux ordres et qu’il n’y a qu’une chose qui l’intéresse dans la vie « sa petite personne ». »
Si vous remplacez « Hollande » par « Sarkozy », le fond de votre commentaire ne changera en rien… !
@ Popeye
Les vraies religions sont celles qui humanisent l’être par l’acte, celles qui créent l’individualité face à la divinité (judaïsme, islam) ou face au monde (athéisme). La christianisation n’est qu’abrutissement, beaufisation qui créent la communauté qui fuit l’individualité et le monde par l’idéalisation, autrement dit, par une représentation du monde qui n’est en rien factuelle : négation totale de l’individualité par sa culpabilisation, vérité qui n’en est factuellement pas une, justice qui n’en est factuellement pas une, charité qui n’en est factuellement pas une, etc., bref, langage, parler, philosophie qui ne sont fondées que sur le néant.
Il fut un temps où la christianisation avait un effet sur les vraies religions. Mais force est de constater que ce temps est révolu…
Il a fallu deux mille ans pour que l’Eglise archaïque s’effondre et renaisse de ses cendres dans l’Etat moderne. Et il n’a fallu guère plus de deux cents ans pour que l’Etat moderne s’effondre à son tour.
Le temps s’accélère…
Deux grands dangers menacent la France :
– Le terrorisme islamiste : l’islamoterrorisme qui gagne du terrain face à nos petites nations frileuses laxistes complices et soumises.
– Le terrorisme syndical incarné par la CGT et ses cousins batards antifas casseurs d’extrême gauche qui détruisent l’économie du pays : le Cégéterrorisme.
Mais comment faire quand un Etat est figé de trouille face aux ligues et meutes droits de l’hommistes, aux merdias de gauche, aux intellos bobos parigots de gauche, aux associations antiracistes gauchistes, aux juges rouges du SM mur des cons, aux élus FDG NPA, toute cette smala nauséabonde qui crache son venin sur la France, qui surveille, guette et dénonce les moindres faits et gestes « excessifs » des forces de l’ordre mais qui jamais ne condamne les casseurs, les appels à la haine, les destructions ?
J’ai une solution radicale : enfiler les casques et les bottes et remettre au pas toutes ces ordures par la force ; toute autre méthode sera vaine.
Le temple dont parlait Jésus, c’était son corps.
Donc le nôtre, de temple, et de corps, si nous trouvons la juste distance, entre judaïsme et islam, de la charité. La christianisation permet alors aux danseurs de fil que nous sommes, fil de l’amour du prochain, de ne pas tomber dans l’enfer réciproque du jugement, et de l’aimer, ce prochain, comme nous-même.
Mais, pour cela, il faut avoir la capacité de renoncer aux idées fausses de sa propre supériorité, au romantisme de se croire différent et autonome, à cette illusion millénaire et menteuse qui mène l’humanité à sa perte.
Désir insatisfait (LV)
Je suis absent et le désir alors
Fait s’éteindre mon âme.
La rencontre ne me guérit pas,
Car il persiste dans l’absence et la présence !
Sa rencontre produit en moi
Ce que je n’avais point imaginé.
La guérison est un mal nouveau
Qui provient de l’extase.
Car moi, je vois un être,
Dont la beauté s’accroît,
Éclatante et superbe,
À chacune de nos rencontres.
On n’échappe pas à une extase
Qui se trouve en affinité
Avec la beauté s’intensifiant
Jusqu’à l’harmonie (nizhâm) parfaite.
Ibn’Arabi, l’interprète des désirs.
@ Garry Gaspary | 17 juin 2016 à 08:33
En somme, pour vous, toutes les religions sont bonnes sauf le christianisme.
Et l’hindouisme et le bouddhisme ? Ils n’apparaissent pas dans votre accusation.
Vous n’avez pas répondu à ma question du 16 juin 2016 à 11:51 : « quelle est votre religion ? » – à moins que vous n’ayez honte de le dire ?
« La France tu l’aimes ou tu la quittes » point barre.
Laissons donc de côté celles et ceux qui aiment profondément la France et qui la quittent en silence. Parmi lesquels bon nombre contribua à son redressement, en tout cas a partagé ses peines et joies. Celles et ceux qui en furent fières, fiers d’en être parce que d’après ses
lois d’égalité, liberté, fraternité que demander de plus pour vivre ensemble.
Autrement dit ce sont celles et ceux qui l’aiment qui partent.
Mais comme il est dit qu’il n’est pas de chagrin à quitter ceux que l’on aime parce qu’on les emporte avec soi… elles, ils quittent une forme de haine qui s’installe.
« Autrement dit ce sont celles et ceux qui l’aiment qui partent… » (cj 14:52)
A commencer par ces milliers de jeunes qui partent faire le djihad sans doute ?!! De grands amoureux de la France – assurément – qui vont revenir un de ces quatre, kalach en bandoulière et ceinture d’explosifs pour faire le grand nettoyage au nom d’Allah !!!!!!!!!!
@ Aliocha
Vous devriez reproduire des poèmes de Rabindranath Tagore ou tout simplement les poèmes des auteurs français.
A moins que demain vous ne désiriez les écrire dans la langue de Mahomet.
Les bonnes blagues de la Madame pseudophobe !
J’ai bien écrit « qui la quittent en silence » !
J’ai bien écrit « fières, fiers d’en être »…!
Vous êtes lamentable de grossièreté et votre niveau de compréhension est dérisoire. Fichez-moi la paix.
@ Popeye
Non, toutes les religions sont humaines et le christianisme n’est en rien une religion. Et je ne m’intéresse pas aux religions orientales dont les effets sont mineurs en France.
@ popeye
C’est pour vous faire plaisir :
« …Quand le Fils de l’Homme au Calvaire,
Premier témoin de Dieu, sur sa croix expira,
Le rideau ténébreux du sombre sanctuaire
Dans le temple ébranlé du coup se déchira ;
Le jour entra tout pur dans l’ombre des symboles,
Les fantômes sacrés d’Oreb et de Sina
Pâlirent aux éclairs des nouvelles paroles.
Et le passé s’illumina !
O Christ, n’était-ce pas ton signe ?
N’était-ce pas pour dire à l’antique maison
Que de voiler le jour nulle arche n’était digne ;
Qu’une aube se levait sans ombre à l’horizon ;
Que Dieu ne resterait caché dans nul mystère ;
Que tout rideau jaloux se fendrait devant toi ;
Que ton Verbe brûlait son voile, et que la terre
N’aurait que ton rayon pour foi ?
Nouveaux fils des saintes demeures,
Dieu parle : regardez le signe de sa main !
Des pas, encor des pas pour avancer ses heures !
Le siècle a fait vers vous la moitié du chemin.
Comprenez le prodige, imitez cet exemple ;
Déchirez ces lambeaux des voiles du saint lieu !
Laissez entrer le jour dans cette nuit du temple !
Plus il fait clair, mieux on voit Dieu !… »
Alphonse de Lamartine — Recueillements poétiques
À M. de Genoude,
sur son ordination.