Les cons du Mur

Ce matin, LCI me questionne sur le Mur des cons installé dans les locaux du Syndicat de la magistrature (SM), avec photographies d’un certain nombre de personnalités et légendes à l’appui. Décidé immédiatement à écrire un billet sur cette rafraîchissante initiative, j’apprends ensuite, grâce à une amie avocate, que j’y figure. Ce qui évidemment n’est pas de nature à me faire changer d’avis.

Ce Mur, quoique réservé aux syndiqués de gauche et d’extrême gauche adhérents du SM, est accessible à tous ceux qui fortuitement ou non sont amenés à pénétrer dans les lieux (Atlantico). Donc visible par beaucoup dont le lien est lâche ou étroit avec la chose syndicale ou judiciaire.

Je n’étonnerai personne en indiquant que toutes les personnes épinglées sur ce Mur appartiennent à la droite classique ou atypique. Comme me l’a tweeté un obtus, sans doute le SM considère-t-il, comme lui, que droite et con sont un pléonasme ?

Quelle présomption il faut, pour qualifier ainsi sommairement, brutalement autrui, précisément ciblé, coupable de penser autrement ! Quelle vanité pour se poser aussi naturellement en modèles quand la réalité dévaste si souvent la haute opinion qu’on a de soi ! C’est le contraire absolu du « Penser sans garde-fou » enseigné par Hannah Arendt. Pour le SM, penser n’est concevable que dans le confort : qu’elle est belle, la gauche !

Quelle imprudence intellectuelle et politique, pour un Syndicat déjà gangrené et amoindri par l’idéologie, de manifester ainsi, de manière aussi ostensible, partisane, ses choix, ses préjugés et ses réflexes !

Quelle déplorable révélation de devoir constater que l’activité ludique du SM consiste à se faciliter la tâche et le conformisme en nommant ouvertement ses ennemis, en les insultant et en espérant cependant conserver une apparence d’impartialité et de sérénité à ceux qui, s’abandonnant à cette pantalonnade, au sortir de ces locaux ou des sections où ils se gausseront des gens de droite faute de savoir victorieusement les contredire, auront à requérir ou à juger !

Quelle piètre lucidité que de qualifier de cons, par exemple, Nicolas Sarkozy, Alain Minc, Alain Bauer, Yves Thréard ou Eric Zemmour. Jean Genet prescrivait de ne jamais se moquer parce qu’il y avait trop à aimer ou haïr. Aimer ou haïr exige une argumentation. Ces cinq personnalités citées par exemple – et il en est d’autres estimables sur ce Mur qui en définitive est un Mur d’honneur – dament le pion sans l’ombre d’une difficulté même aux plus brillants (s’il en existe) de nos syndiqués et le mépris péremptoire dont elles sont superficiellement accablées ne révèle rien d’autre que l’indigence de leurs adversaires si peu inventifs.

Ce sont des magistrats qui, jour après jour, perfectionnent cet affichage qui les discrédite, eux. Il est évident que dans le lot de ces gens de droite, il en est que je n’apprécie pas mais est-ce une raison pour nommer Brice Hortefeux « l’homme de Vichy » ? Comment peut-on sans rougir, sans s’examiner soi-même, se livrer à une telle discrimination qui, profondément, dans les enceintes judiciaires, pourra signifier à tel ou tel justiciable qu’il n’a aucune chance de convaincre et qu’il est, avant toute équité, marqué au fer rouge par l’idéologie du SM ?

Comme le SM d’antan était beau, dur, éprouvant, remuant, intelligent, critiquable ! Comme manquent les Dujardin et Charvet !

Toutes ces personnes du Mur pensent, parlent, écrivent et agissent et elles sont traitées de « cons ». Je ne perçois pas de différence fondamentale entre cette navrante culture de l’insulte et de l’outrance à leur encontre et les délirantes invectives d’un Henri Guaino, en particulier, contre le juge Gentil. Une familiarité existe entre ces deux extrémismes, le populisme du vulgaire, le populisme du politique. Henri Guaino tellement républicain qu’il ne se rendra pas à la convocation de la police, malheureusement approuvé par François Fillon que je ne reconnais plus.

Ce Mur des cons met en lumière, en apothéose déprimante les cons du Mur.

Pendant qu’ils s’amusent, l’immobilisme de Christiane Taubira n’a trouvé un exutoire actif qu’avec le mariage pour tous. Elle n’accomplit rien, elle ne répare rien, elle ne comble rien mais peu importe : on a ses mots. Et le Mur des cons pour les magistrats accordés avec elle.

Je devine qu’on s’esclaffe. Ce Bilger n’a aucun sens de l’humour, il prend tout au sérieux, au tragique, le rire, la dérision lui sont étrangers. Tout cela est si follement drôle et sarcastique !

Peut-être. Pas vraiment.

Mais comment et pourquoi prendre à la légère les cons du Mur ?

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  1. Vous n’êtes jamais aussi bon que lorsque vous manifestez votre humanité monsieur Bilger. Ca fait, alors, vraiment du bien ; merci.

  2. rabat sans joie

    « Comme le SM d’antan était beau, dur, éprouvant, remuant, intelligent, critiquable ! Comme manquent les Dujardin et Charvet ! »
    …Comme manque sans doute aussi Evelyne Sire-Marin, laquelle caricaturait les policiers en cochons dans cet opuscule « Police ! Vos papiers ! » sans doute destiné à être diffusé sous le manteau ? (pour répondre au délicieux Christian C. pour lequel le local du SM n’est pas un lieu public ! divin Tartuffe !)
    http://www.syndicat-magistrature.org/Vos-papiers-Que-faire-face-a-la.html
    C’était il y a plus de dix ans, pour la première édition…
    Ce n’est pas un rétroviseur dont vous avez besoin, Philippe, mais d’une machine à remonter le temps…
    Et encore, les fonts baptismaux dudit syndicat avaient-ils déjà forte odeur de vinaigre…

  3. Avez-vous noté qu’y figure Jean-Pierre Escarfail (photo de grosse taille par rapport aux autres, l’homme porte des lunettes) père de Pascale, violée et tuée par Guy Georges ? Véritable ignominie ! Un scandale absolu !

  4. Jean-Paul SCHON

    Comment avoir confiance dans la justice si elle est rendue en partie par des gens aussi débiles ? La « connerie » est-elle enseignée à l’Ecole de magistrature, le SM est-il le responsable des travaux pratiques ?

  5. rob de greef

    Bonjour,
    Pensez-vous qu´un « con » de ce mur, déjà condamné par un juge de ce syndicat, pourrait obtenir que l´on casse sa condamnation ?

  6. Les politiques et personnalités publiques, passe encore. Mais sur ce mur, il y a aussi la photo de Jean-Pierre Escarfail, auteur de deux livres très critiques, virulents même, sur le fonctionnement de la justice en France. Mais c’est un auteur, alors pourquoi pas ?
    Justement non.
    Jean-Pierre Escarfail a écrit ces livres en pleine connaissance de cause, ayant vécu en personne les dysfonctionnements et le laxisme grossier de la justice française. Et pour cause. Il est le père de Pascale Escarfail, violée et tuée à l’âge de 19 ans, le 24 janvier 1991, par Guy Georges, évadé de la prison de Caen suite à une mesure de semi-liberté alors qu’il purgeait une condamnation à dix ans d’emprisonnement pour un viol et une tentative de meurtre, peine déjà trop légère en soi et proprement ridicule, sachant qu’il s’agissait d’une récidive.
    Que des abrutis du SM croient malin d’épingler des personnes telles que Jean-Pierre Escarfail sur son « mur des cons » en dit long sur la dépravation abjecte de cette organisation. Cela mérite des sanctions, des sanctions d’une sévérité exemplaire à l’encontre des auteurs de ce « mur » et à l’encontre de tous ceux qui, fréquentant ce local, en connaissaient l’existence et l’ont toléré. Mais vous ne m’en voudrez pas de ne pas retenir mon souffle en attendant ces sanctions.
    C’est immonde. C’est proprement immonde.

  7. Ce mur ne me fait pas rire du tout.
    Il est clair que si jamais un de ces « cons » se trouve devant un de ces juges, l’impartialité ne sera pas de mise.
    Il est clair aussi que l’un d’entre nous, un anonyme pouvant être du côté des « cons », aurait droit aussi à une justice totalement partiale.
    C’est tout simplement scandaleux.
    Un tiers des juges votent pour ce syndicat.
    Une chance sur trois pour le justiciable.
    Cela fait peur.
    On se dit que ces juges sont avant tout des militants et que pour eux, la fin justifie les moyens. Le pire étant qu’ils ne voient même pas où est le problème si on écoute leurs réactions !

  8. Tout le monde a son mur du « çon ».
    Il va falloir que je rehausse le mien ! Y a plus de place et de plus en plus de postulants.
    Evidemment de gauche : les verts les roses les cocos les FDG les lobbys gays les enseignants lobotomisés de gauche les magistrats marxistes du SM les syndicalistes staliniens les merdias aux ordres les intellos bobos etc. ça en fait du « beau » monde ; mais par contre je n’ai pas mis la photo horrible et cauchemardesque de Taubira en face du sien, une vraie tue-l’amour ! Elle risquerait de faire virer ma cuti ! je tiens à conserver mon statut d’homophobe qui va devenir une qualité dans les années sombres à venir !

  9. « sans doute le SM considère-t-il, comme lui, que droite et con sont un oxymore ». Non, c’est l’inverse : un oxymore étant une contradiction dans les termes, comme par exemple « obscure clarté ».

  10. Excellent billet qui « rebondit » sur le précédent. Je n’ai que peu à y ajouter sauf que je remarque avec amusement que « SM » est également l’acronyme de sado-maso. Ce qui en l’espèce semble aussi très opportun pour les membres de ce syndicat actif qu’au fond il identifie assez bien ! Mais il est plutôt assez peu représentatif des magistrats car minoritaire, et cela me semble heureux, sauf pour les épinglés !

  11. Philippe de Beaumont

    Nous les justiciables sommes déprimés en découvrant que des magistrats syndiqués jouent tels des collégiens à taguer, épingler, salir un mur dédié « aux cons » parmi les personnalités publiques. S’il s’agissait de « connerie » intellectuelle, ce jeu serait déjà répréhensible au nom de « l’égalité et de la fraternité » entre les citoyens. Mais, Philippe Bilger ayant assuré le survol de ce mur, il est avéré que les personnalités politiques de droite constituent la cible politique préférée de ces syndicalistes. Donc « la connerie » politique est majoritaire à droite, et je ne symétrise pas la remarque, car ce serait déplaisant. Que peuvent donc reprocher à la droite les magistrats syndiqués ? Leurs carrières ont-elles été gérées de façon détestable par les gardes des Sceaux des années 2002-2012 ? La Commission « Outreau » présidée par André Vallini a-t-elle été intraitable vis-à-vis du juge Burgaud ?
    Sans avoir envie d’aller visiter le mur où Henri Guaino figure, j’imagine, depuis, et peut-être avant, d’avoir indiscutablement qualifié le juge Gentil de façon excessive, il serait bienséant que nos magistrats fassent régner dans leur corporation une déontologie de responsabilité très utile à ceux qui « disent le droit » quotidiennement. Les deux plateaux de la balance seraient bien inspirés de maintenir le fléau au centre.

  12. A cette blague potache se mesure l’état de la justice « Indépendante ».
    Tous les excès, toutes les idéologies que tout le monde dénonce mais que personne ne veut voir, s’affichent là, bêtement, sur un mur de la honte.
    Ils ont belle mine les moralisateurs perpétuels du SM.

  13. M. Bilger a écrit :
    Henri Guaino tellement républicain qu’il ne se rendra pas à la convocation de la police, malheureusement approuvé par François Fillon que je ne reconnais plus.
    Vous n’avez jamais pensé que c’était peut-être Guaino ou Fillon qui ne vous reconnaissaient plus, Monsieur Bilger ?

  14. Pendant ce temps-là, M. Valls à l’AN détruit la sono en s’époumonant dans le micro, combien il est honteux de remettre, soi-disant, en cause la justice…
    Ce faisant, il n’a apporté aucun élément de réponse à la député (dépitée) Pécresse qui n’avait plus que le droit de regarder honteusement la pointe de ses souliers.
    Valls à mille temps ?
    Plus pour longtemps.

  15. NonPossumus

    «Comme me l’a tweeté un obtus, sans doute le SM considère-t-il, comme lui, que droite et con sont un oxymore». Vous voulez dire un « pléonasme » ? un « oxymore » c’est tout le contraire !

  16. Ce n’est pas vous qui aviez rangé Lurel dans le camp de la bêtise humaine ? Etre traité de con est sans doute plus vulgaire mais peut-être moins rabaissant.

  17. Monsieur Bilger, nous vous estimons trop pour vous ranger parmi « les Nuls ».
    Le point de vue atypique que vous exprimez sur ce blog, et ailleurs, sur d’autres médias, témoigne d’une saine conception de la démocratie.
    Nous sommes quelques-uns, qui, sans toujours en approuver tous les arguments, apprécient la liberté et l’indépendance de vos opinions ainsi que leur refus d’un sectarisme destructeur.
    L’indépendance, celle de la Justice pour laquelle vous vous battez est une juste cause.
    Mais comme je me suis permis de l’écrire dans des commentaires sur certains de vos précédents articles, cette « indépendance », nécessaire, ne peut pas se concevoir sans qu’aux yeux des citoyens, la Justice, et ceux qui sont chargés de l’administrer, soit exempte de tout soupçon de partialité.
    Le « murs des cons » apporte une preuve, parmi tant d’autres, qu’il existe trop de magistrats qui, imprégnés d’idéologie, jugent en fonction de leurs options personnelles, et non en fonction d’une équité indissociable de la notion de Justice.
    On imagine le vacarme qu’aurait produit la découverte d’un « mur des cons », dans les locaux d’un syndicat « marqué » à droite !!!!
    Certes, ceux qui disposent du Ministère de la Parole Sacrée vont s’efforcer d’en minimiser le symbole.
    Il est inconcevable, cependant, pour un citoyen républicain, que l’on puisse être jugé par des « juges de droite » ou des « juges de gauche ».
    Il est inconcevable que la Justice soit rendue, dans une saine République, au nom du « peuple de droite » ou au nom du « peuple de gauche ».
    Les magistrats, s’ils veulent conserver la confiance et l’estime des citoyens, doivent faire le ménage dans leurs rangs, et veiller à ce qu’un syndicat, certes minoritaire, mais qui ne rate pas une occasion d’occuper les devants de la scène dans les médias officiel, et de se dresser sur les ergots des donneurs de leçons, cesse de véhiculer une image désastreuse du « système judiciaire ».
    A défaut, la confiance envers notre système judiciaire sera gravement entamée. Cela contribuera à entamer un peu plus le crédit des institutons sur lesquelles repose l’équilibre de notre société.

  18. Olivier Gérault

    « Le mur des cons est une mauvaise initiative du Syndicat de la magistrature (de gauche) parce qu’elle insulte des gens de droite… » (sic)
    Rien que dans cette idée, vous vous placez directement dans une position partisane puisque :
    1. Vous nommez l’ennemi
    2. Vous associez le syndicat à un bord politique
    3. Vous critiquez le fait que ce ne sont que des gens de droite qui sont attaqués.
    N’apprécier que l’humour qui attaque vos adversaires sans savoir rire de celui qui vous moque, c’est tellement idiot !
    L’initiative puérile de ce mur ne m’amuse pas mais, pour qu’elle retournât aux limbes anonymesques qu’elle n’aurait jamais dû quitter, il n’eût pas fallu que vous l’éclairassiez de votre médiocre sens de l’humour.

  19. J’ai souvent constaté que certains ont une propension à s’indigner de façon véhémente à propos de choses qui bien que de nature provocatrice, ne méritent pas qu’on s’y arrête.
    Mais les réactions apparues sur le blog m’inspirent une réflexion.
    Certains semblent découvrir qu’on est tous le con de quelqu’un, et devraient réfléchir aux causes de la disproportion de leur réaction face à cet affichage plutôt banal. Combien de fois ai-je vu des affichages de ce type en traînant mes guêtres dans les bureaux de grandes entreprises de toutes sortes.
    Il est fort possible que toutes les personnes censées fréquenter la salle en question n’apprécient pas ce genre d’affichage. Reste que les quelques coupables assument leur geste et deviennent par là-même des cons. Il y a donc incontestablement quelques cons au sein de ce syndicat. Leur faute étant de désigner des cons. Mais dans les critiques que je lis, je vois une généralisation : c’est un syndicat de cons, et comme c’est un syndicat de gauche, c’est que la gauche est constituée de cons. Du coup, ceux qui s’indignent désignent beaucoup de cons et deviennent encore plus condamnables que ceux qu’ils condamnent et qui n’en ont désigné que quelques-uns.
    Reste que je suis indigné par cet affichage. Tout le monde sait qu’on ne doit pas dire con, mais mal comprenant.

  20. calamity jane

    Une vraie préoccupation que ce mur sur lequel on vous interrogea sur LCI !
    Qui me rappelle celle des rappels à l’ordre reçus parce qu’avoir osé dire que « les enseignants avec leurs préoccupations partisanes apprenaient parfaitement aux élèves les notions de communautarisme ».
    Et n’oublions pas : « à con, con et demi ».
    (Pour le SM ça va être dur !).

  21. « …il n’eût pas fallu que vous l’éclairassiez de votre médiocre sens de l’humour. » (zérault)
    Comme quoi :
    -on peut manier l’imparfait du subjonctif et être dénué d’élégance…
    -on peut manier l’imparfait du subjonctif et franchir le mur du çon de la fatuité…
    -on peut manier l’imparfait du subjonctif et ne pas réaliser que le procédé de mise à l’index d’un père dévasté est une ignominie et non de l’humour mal perçu par Philippe Bilger…
    -on peut manier l’imparfait du subjonctif et être un parfait crétin (à la différence du con, le crétin n’a de ce dernier ni la profondeur ni la suavité…).

  22. Ce qui me fait le plus mal, quand je vois ce mur, est d’imaginer l’émulation et le plaisir partagés entre ces juges à insulter ouvertement des tiers.
    Des juges ont tiré plaisir à découper leur petite image pour ensuite l’afficher sur le petit tableau puis rigoler avec les autres juges qui l’entouraient au moment de leur vaillante action.
    Ces confréries qui vous enivre d’orgueil, au point d’acquérir collectivement l’assurance d’avoir le droit d’afficher « entre nous » leur refus à toute dignité pour certaines personnes.

  23. Pardon Monsieur Bilger, mais il m’étonnerait beaucoup qu’un syndicaliste du SM considère « con » et « de droite » comme un oxymore. Un synonyme oui, un pléonasme, sans doute. Mais pas un oxymore. Moi par exemple, qui suis de droite, je considère « un intellectuel de gauche » comme un oxymore.

  24. Le Syndicat de la magistrature serait-il un regroupement de post-ados « gauchis » mal (très mal) encadrés ?
    Comment ce mur a-t-il pu être toléré dans un tel endroit ?
    Quelle désinvolture surprenante… de la part de ceux qui qualifient cet affichage comme étant puéril ou blague de potache.
    « La justice impartiale » : un beau slogan mis à mal par une bande de c..s cyniques.

  25. « sans doute le SM considère-t-il, comme lui, que droite et con sont un oxymore. »
    Oxymore, vraiment ? Etes-vous sûr de ne pas avoir confondu avec pléonasme ?
    Et ne voici pas qu’au détour d’un paragraphe de ce billet que j’approuve, Nicolas Sarkozy vous semble « damer le pion » aux « plus brillants syndiqués » du SM.
    Avec vous, Philippe – et c’est ce qui fait votre charme indéfinissable – on court de surprise en surprise.

  26. @berdepas 13:00
    Vos anticipations des réactions négatives dans l’opinion que provoquent les sanies du Syndicat de la magistrature sont bien dépassées.
    Les juges forment clan et les petites gens les craignent, comme jadis on se découvrait au passage d’un seigneur mauvais de peur qu’il ne vous voie.
    La politisation des juges contrevient à l’indépendance de ce pouvoir essentiel qui est maintenant galvaudé et leur syndicalisation est proprement stupide.
    Ces vices sont inhérents au régime.

  27. Jacques-Henri de la Roche-Bernard

    C’est abject, à proprement parler, abject !
    Et il ne faudra point compter sur la personne qui fait fonction de garde des Sceaux depuis un an bientôt pour condamner si peu que ce soit cette affaire.
    Abject !

  28. Catherine JACOB

    « Quelle imprudence intellectuelle et politique, […. ] de manifester ainsi, de manière aussi ostensible, partisane, ses choix, ses préjugés et ses réflexes ! »
    Eh oui, mais que voulez-vous, c’est comme ça et il n’y a pas qu’à Paris…
    Par exemple : bien que l’objet n’en soit par ailleurs pas encore totalement acquis, le maire socialiste de Metz a souhaité offrir un exemplaire du quotidien régional à tous ses concitoyens en l’honneur du mariage dit « pour tous » voté hier, mais ce n’est toutefois pas à ce vote qualifié de «vote historique» comme si ses partisans avaient fait autre chose que tout en pianotant sur leur tablette et autre téléphone portable ou en jouant à la bataille navale, de qualifier d’homophobe tout débattant à l’Assemblée ou au Sénat d’un avis contraire à celui de la majorité qui règne en ces lieux, et avaient dû effectivement se battre alors que sur ce point, la messe est dite depuis le 6 mai 2012 bien que le fait d’échapper au référendum n’ait pas été clairement mentionné au programme en ce qui concerne cette loi de société, et qu’il a donc été procédé par coups de force successifs, que, ironie du sort, le quotidien concerné consacre aujourd’hui l’essentiel de sa première page : Merci monsieur le maire (première page)
    Merci monsieur le maire (24/04/13 suite p.5)

  29. Je réagis au cinquième paragraphe.
    Je suis d’accord pour dire que ce mur est stupide, mais même sans cet « affichage de ses ennemis », l’impartialité ne serait pas forcement respectée.
    Affiché ou non, chacun pense et, plus ou moins consciemment, en tient compte.
    Toute justice n’est qu’humaine et donc soumise à l’erreur ou à la partialité (même involontaire) de celui qui juge. Et ce, quelles que soient ses opinions politico-syndicales.
    Je ne pense pas que ce mur y change quoi que ce soit (en bien ou en mal), on sait surtout à quoi s’en tenir… (et ce n’est pas flatteur)

  30. Cette initiative du SM m’apparaît comme quelque chose de déplacé.
    Cela ne m’empêche pas de considérer qu’à l’instar de ce syndicat, l’auteur de ce billet excelle dans l’exercice qui consiste à se trouver une tête de turc et de poursuivre son propriétaire de son acrimonie billets après billets.
    Je me suis toujours demandé si la sévérité de Monsieur Bilger à l’égard de l’actuelle garde des Sceaux relevait plus d’un constat possiblement étayé de l’incapacité de cette dame, que de raisons plus ou moins inavouables.
    Interrogation vulgaire, selon ce mot qu’affectionne Monsieur Bilger pour tenir lieu d’argumentation, quand ça l’arrange.
    Monsieur Bilger fait crédit tout au plus à Madame Taubira d’une potentialité d’expression. Mais pour le reste, Monsieur Bilger se fait le gardien sourcilleux de ce fameux mythe rationnel l’occident. Pour occuper la fonction de garde des Sceaux, Madame Taubira n’en demeure pas moins une non garde des Sceaux même si elle s’exprime bien. Monsieur Bilger a jugé. C’est sans appel. Après, il peut même condescendre à user à la télévision (C dans l’air) d’une de ces saillies ridicules qu’il a si souvent et à bon droit reproché à d’autres. Je cite : « elle visite deux prisons, deux évasions ». Quand l’esprit d’un intellectuel respectable croise celui d’un candidat au loft et s’y confond. J’avoue avoir trouvé ça pathétique. Pour le coup Monsieur Bilger, qui eut pu vous faire grief d’un quelconque manque d’humour et de fantaisie ?
    Il m’est souvent arrivé au cours d’une controverse (j’ai atteint un âge où on renonce à les compter) avec des camarades, collègues ou simples inconnus, tous européens, d’entendre des allusions sur le mode plus ou moins extatique, d’un phrasé qui me caractériserait. C’est à cet endroit qu’il me faut préciser mes origines antillaises. J’ai très tôt identifié cette agression qui ne dit jamais son nom pour ce qu’elle est en réalité. De la vulgarité. Et à l’inverse de Monsieur Bilger j’ai toujours su que je visais juste.

  31. Alex paulista

    Les syndicats sont nécessaires. Certains syndicalistes sont dévoués et cherchent sincèrement à améliorer le fonctionnement global d’une entreprise ou d’un service.
    Il est pourtant tristement notable que ce type d’activité, dans toutes les professions, attire systématiquement les fainéants, militants politiques ou planqués professionnels, à la recherche de la protection ou des avantages que procure l’état de syndiqué.

  32. hameau dans les nuages

    De s’apercevoir que le SM confond Code Civil et petit livre rouge n’est pas une nouveauté. Le premier servant de couverture au second.
    Comme de grands gamins dont la croissance s’est arrêtée en 68 ils font encore leurs dazibao sur papier de riz à côté de la machine à café équitable.
    D’ailleurs dans nombre de jugements, leurs attendus, même pour les avocats, sont du véritable chinois.
    Par ces motifs…
    http://red-colornewssoldier.com/images/intro_pict.jpg

  33. Evidemment, monsieur Bilger, le procédé pue comme il n’est pas permis. Le SM oublie visiblement que ses membres sont payés par l’Etat. En l’occurrence, il a atteint le comble de ce qu’il prétendait dénoncer : car c’est au pied du mur qu’on voit les cons…
    Cependant, le corporatisme le plus étroit est parfois contraint de s’aligner sur les colères du populo. Le SM veut à peu près ce que voulaient ses ancêtres parlementaires avant 1789 : faire de la politique, expulser ses ennemis et prendre leur place. Rien que de très naturel.
    Le hic, c’est la méthode : on plaindra les prochains mis en examen, surtout s’ils sont collés au mur. Du reste, on y voit une certaine proportion de malfaisants notoires, mais aussi des gens tout à fait estimables… C’est donc sur ce nouveau mur des fédérés qu’on trouvera la fleur du royaume ! Un divin amalgame pour les Balkany et les Hortefeux !
    Non, messieurs du SM, je vais vous dire ce qu’il fallait faire, disons fin 2009.
    1. Accepter le pourvoi d’Hervé Eon, en parsemant l’arrêt d’insultes choisies au chef de l’Etat.
    2. Le faire acclamer tous les jours devant l’Elysée par des militants du Front de Gauche, jusqu’à ce que NS, n’en pouvant plus, exile la Cour de cassation à Maubeuge.
    3. Se mettre en grève.
    4. Mobiliser les étudiants en droit pour tout casser sur l’Ile de la Cité, aux cris de « Nous sommes tous des petits pois ! ».
    5. Le président étant intouchable, condamner ses nègres à demander pardon à la Justice devant la statue de Montesquieu, place des Quinconces, puis à faire le trajet jusqu’au Palais de Justice de Paris, tenant un Code Pénal dans la main droite (c’est très faisable, même à pied : voir Axel Kahn)…
    6. Obtenir de Copé qu’il interpelle NS à la Tribune : « Permettez que je dépose à vos pieds ma protestation contre l’illégalité de vos ordres » ; et de NS qu’il réponde : « Je m’en fous, c’est légal parce que je le veux ! ».
    7. Forcer l’Elysée à rappeler de la Cour de cassation à Paris : défiler sur les Champs au milieu d’un immense cortège et en criant : « Casse-toi, pauvre c… ».
    8. Exiger la VIème République et s’arranger pour qu’on jette des tuiles sur Sarkozy pendant le discours de Grenoble.
    9. Attendre la suite des événements.
    Hélas ! C’est un peu tard maintenant…

  34. André Paul

    Triste de voir le corporatisme au service d’un infamant comportement de magistrats qui se croient ainsi au-dessus des lois de la République. Un syndicat, de surcroît de magistrats, est l’organe de défense de ses adhérents et n’a pas à s’immiscer dans la vie politique et encore moins se moquer – fût-ce dans un lieu privé – de journalistes, hommes politiques ou simples justiciables.
    La France mérite une vraie Justice avec des magistrats indépendants, non dépendants de leurs opinions politiques personnelles, de magistrats qui devraient prêter serment d’équité envers leurs concitoyens et s’abstenir ainsi de porter atteinte à l’ordre public par des propos, pétitions ou l’indigne « Mur de cons » affiché dans leur local syndical !
    Une honte pour la France, une honte pour une Justice indépendante, une honte pour les citoyens ainsi visés !

  35. Les affidés du SM sont-ils le reste vieillissant de la génération 68 ou les jeunes appelés à monter en grade ?
    Quelqu’un a-t-il une idée ?

  36. Lamentables ricaneurs. Pour reprendre le titre de la chronique humoristique du Canard enchaîné, ils ont franchi « le mur du çon »…
    Ces méthodes nous renvoient a l’affiche Rouge, chantée par Ferré, où l’on voit Manoukian et ses compagnons.
    Sinistre galéjade où l’on constate que de lugubres trotskistes reprennent leur compte les méthodes de Bormann et Goering.

  37. On peut être con sans en avoir l’air !
    Il leur manque des grades à ceux qui en sont qualifiés : sale con, roi des cons, pauvre con, etc.
    Mais comme dans les cours de récré, il se disait souvent « c’est celui qu’il le dit qui y est », lors pourquoi n’organiseraient-ils pas quelques dîners entre eux pour désigner le con de la soirée et lui décerner le qualificatif adéquat ? Au point où on en est, il n’y a plus de frontière… dans la connerie.

  38. Chaque instance, chaque syndicat, chaque organisation a son mur de cons, affiché ou non, virtuel ou non. Il y a certainement le même à l’UMP sur lequel les magistrats doivent être bien représentés.
    A mon avis, « con » ne doit être pris ici, dans ces lieux, que dans le sens de « nuisible », ce qui convient tout à fait (mais ce n’est que mon avis) à une bonne partie des gens qui y figurent.
    Étant familier de vos interventions télévisuelles ou tweetesques, et ayant beaucoup d’admiration pour votre sens de la justice et votre interprétation de celle-ci, je n’aurai pas l’outrecuidance de vous mettre dans le lot.

  39. Koltchak91120

    « Mais il y a pire : comme l’indique, dans un communiqué, le syndicat de police Synergie Officier, « on découvre sur ce tableau le président d’une association de victimes, dont la fille a été violée et assassinée par Guy Georges [Ndlr : le tueur en série de l’Est parisien convaincu de sept meurtres sans les années 1990]». Et pour parachever l’ignominie, le général Philippe Schmitt, père d’Anne-Lorraine Schmitt, sauvagement assassinée en 2007 dans le RER D ! »
    In Valeurs Actuelles

  40. Perplexe-gb

    On dit que le mur des cons est dans un lieu privé. Je rappelle qu’un officier de marine au début des années Mitterrand ayant dit à propos des voitures de service « on n’est pas à la chambre des députés » a été mis aux arrêts alors que ses propos s’étaient tenus au carré des officiers, lieu privé dans lequel le commandant ne peut entrer sans y être invité.

  41. Tous le monde (ou presque) connaît cet aphorisme-réplique d’Audiard : « Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît ». Mais on est toujours le con de quelqu’un… même sur ce vénérable blog. Il y a le Mur du Son (où les Mac(h)s) abondent et abbés (Machabbées). Ce Mur des cons est à l’image de ses créateurs, bouffis d’orgueil et de suffisance, bref lamentable. Mais lamentable pour lamentable, ce que je préfère, c’est pas la ouate mais celui des Lamentations, où l’on peut glisser entre les interstices des vœux, prières, ou secrets… de manière anonyme.
    Ainsi, l’honneur est sauf.

  42. Michelle Leroy-D.

    « C’est le mur de la honte  »
    C’est lamentable de penser que ce sont ces mêmes juges qui dressent des listes noires, personnages sectaires qui prétendent rendre la justice de façon impartiale, sous couvert d’une ministre non moins sectaire, méprisante envers qui ne pense pas comme elle. Ce sont les mêmes aussi qui viennent en permanence donner des leçons de morale «républicaine». Et comme le rappelle Ivan Rioufol (sans doute sur la liste), qui mettent en garde à vue ceux qui manifestent contre la loi sur le mariage pour tous et libèrent les petits voyous qui rackettent les usagers du RER ou brûlent les voitures.
    Sans connaître ces méthodes mi-facho, mi-soviétisantes, je n’avais déjà pas toujours confiance dans la justice de mon pays, me doutant bien que la justice des hommes était selon le juge qui s’occupait du dossier.
    Je comprends, encore une fois, Henri Guaino, car voyant la photo du juge Gentil avec son sourire conquérant et le bras levé en signe de victoire après la mise en examen de l’ex-Président, je n’ai pas été convaincue par son impartialité. Désolée M. Bilger, mais il faut se rendre à l’évidence, même si elle dérange.
    Il est d’ailleurs amusant de voir les belles âmes se scandaliser lorsque c’est la droite qui commet des faux pas.
    Pourtant depuis quelques mois, on est servi côté gauche : affaire de moeurs, mensonge d’Etat, fraudes, « affaires » commises par des élus socialistes, syndicats casseurs et juges extrémistes, etc.
    Le SM se croyait à l’abri des « cons », dans un régime aux pleins pouvoirs. Hélas non, il avait donc bien raison de douter de ces « méchants ».
    C’est à Mme Taubira de réagir et de sanctionner. Sinon, je penserais qu’elle est complice de ces méthodes indignes au pays des Droits de l’homme où des organismes comme la CNIL surveillent ce genre de dérives.

  43. Arobase du Ban

    Le mur des constructeurs totalitaires.
    Les totalitaires commencent toujours par « péjorer » les adversaires qu’ils ne peuvent atteindre par le raisonnement ou le débat.
    Potaches ? Attention, les Khmers rouges et les Gardes rouges ont commencé par des mômeries.

  44. Epaminondas

    Monsieur Bilger, « passer pour un idiot aux yeux d’un imbécile est une volupté de fin gourmet ».

  45. Un beau jour, Michel Vaillaud (1) alors patron d’une direction importante du ministère de l’Industrie, convoque un de ses collaborateurs :
    – MV: une réunion interministérielle est organisée. Il y sera question de votre spécialité. C’est vous qui nous représenterez.
    – L’expert: D’accord, mais ça se prépare. Qu’est-ce qu’on va dire ?
    – MV: Vous écouterez et noterez avec soin tout ce qui se dira et vous nous le rapporterez.
    – L’expert: d’accord, mais qu’est-ce que je livre de nos propres réflexions ?
    – MV: Rien !
    – L’expert: tout le monde sait que j’ai beaucoup avancé sur la question. Je ne peux pas me taire. Je vais passer pour un con.
    – MV: ne vous inquiétez pas, il n’y a que les cons qui vous prendront pour un con….
    (1) je cite le nom de ce sympathique major de l’X, car il y a prescription.

  46. Christian C

    Cher Philippe Bilger,
    Je viens de vous voir sur C à vous et de lire votre billet.
    Je ne vous surprendrai pas en indiquant que je vous ai connu, de mon point de vue c’est entendu, plus avisé. Vous y qualifiez de « populisme vulgaire » l’attitude du SM. Vulgaire, bof, grossier serait là plus adapté. Populiste ? Qualifierez-vous de « populiste » toute attitude consistant à se moquer des membres d’un corps constitué ?
    J’ai écrit suffisamment tôt ce que je pensais de la finesse du procédé et la dénomination « le mur des cons ».
    « Quelle présomption il faut, pour qualifier ainsi sommairement, brutalement autrui, précisément ciblé, coupable de penser autrement ! Quelle vanité pour se poser aussi naturellement en modèle quand la réalité dévaste si souvent la haute opinion qu’on a de soi ! C’est le contraire absolu du « Penser sans garde-fou » enseigné par Hannah Arendt. Pour le SM, penser n’est concevable que dans le confort : qu’elle est belle, la gauche ! »
    Ce paragraphe est un contresens total et d’une bêtise rare. Vous fabulez, vous imaginez, vous extrapolez ! N’avez-vous jamais fréquenté une salle de garde d’internes des hôpitaux, ou une salle de réunion du Bureau des Elèves d’une grande école ? A vous lire, on serait fondé à le penser. D’où sortez-vous que, pour avoir fait LEUR mur des cons, les magistrats membres du syndicat seraient, dans cette création pitoyable, tous solidaires, tous coupables et tous de gauche ?
    Vous prônez la liberté d’expression, mais vous ne supportez pas que Sophia Aram utilise le mot « connard » dans un billet consacré aux membres du Front National sans pour autant accoler l’un à l’autre, ni que l’on crée un « mur des cons » dans un local syndical ? Vous allez devoir sélectionner vos sorties, vos fréquentations, vos interlocuteurs, Philippe Bilger. Le mur sacré de la « courtoisie » a bon dos. Avez-vous toujours pensé que, sorti de la cour d’assises, le condamné n’ait jamais pensé dans sa tête le mot « salaud », « connard », « fumier », « ordure », ou toute autre épithète gracieuse en s’adressant mutiquement à vous ? N’avez-vous jamais ressenti la tentation de traiter de « connard » le supérieur qui venait de vous annoncer votre non-avancement ? N’avez-vous jamais traité Francis Szpiner de connard dans votre for intérieur ?
    Vous assimilez, étrange confusion dans votre esprit, « con » et « bête ». Si l’on met de côté le caractère commode que cela apporte à votre tentative de démonstration, quel est le rapport ?
    Je considère, comme vous je crois, que la civilité doit régner dans l’expression publique.
    Vous déplorez le caractère dégradant parce que grossier de cette expression commune d’un corps professionnel se livrant à ce jeu de massacre sur des représentants de l’exécutif. C’est recevable et acceptable, et cet incident devrait constituer pour le SM la source d’une réflexion sur son exemplarité, ses objectifs, ses coutumes et son comportement en général.
    Je n’ai pas noté que le SM eût jamais traité publiquement les représentants du pouvoir de cons, de connards ou d’autres qualificatifs aussi favorables.
    Me serais-je trompé ?

  47. Carl+Larmonier

    Bonsoir Monsieur Bilger
    Je pense qu’Hannah Harendt aurait trouvé ce mur des cons d’une connerie sans finitude comme un lâcher de pierre dans un puits sans fond (sans écho en retour d’ailleurs, comme le raisonnement de ceux qui perpétuent ces grotesqueries ineptes).
    Bonne soirée

  48. Il y a un peu plus de cinquante ans, notre professeur d’histoire de la classe de seconde nous avait expliqué la Révolution française par le fait que la Justice n’était plus du tout crédible et faisait peur… Depuis quelques années, je répète cette phrase à mes petits-enfants en leur disant : « nous allons vers une Révolution car la justice dérive totalement, elle ne sait plus être juste et se croit au-dessus des lois alors qu’elle devrait être la loi… « Nous y allons !!!!!

  49. Les Français ont pris le goût des « listes noires ». Depuis 70 ans, ils les renouvellent, voilà tout. C’était d’ailleurs imprimé sur les assignats, de joyeuse mémoire : « La nation récompense le dénonciateur ». Avec un tel étendard, il est bien rare qu’une nation se grandisse. La presse des autres est sans appel : la France est pleutre. Navrant.

  50. Robert Marchenoir

    Il y a encore pire que des juges qui dressent un « mur des cons » pour y afficher des personnalités de droite : des juges qui épinglent à ce mur des pères de victimes de viol et de meurtre, qui ont consacré leur vie à se battre pour les victimes.
    Le Syndicat de la magistrature confirme ainsi ce que nous savions déjà : il est là pour défendre les criminels et accabler leurs victimes.
    Ces gens trahissent leur mission. Je suis très étonné, Monsieur Bilger, que vous fassiez l’éloge d’un ancien Syndicat de la magistrature, prétendument « beau, dur, éprouvant, remuant et intelligent ». A l’évidence, ce « mur des cons » est dans la droite ligne du Syndicat de la magistrature de 1968.
    Il est fidèle à la fameuse harangue de Baudot : « Soyez partiaux. Pour maintenir la balance entre le fort et le faible, le riche et le pauvre, qui ne pèsent pas d’un même poids, il faut que vous la fassiez un peu pencher d’un côté. Dans vos fonctions, ne faites pas un cas exagéré de la loi et méprisez généralement les coutumes, les circulaires, les décrets et la jurisprudence. »
    Nos institutions travaillent à détruire la société.

  51. En un mois :
    Un mariage gay qui dégénère en manifestations de masse.
    Un ministre du Budget qui avoue être un fraudeur.
    Un Syndicat de la magistrature qui affiche la couleur, en affichant les photos de ceux que ses syndiqués ne peuvent pas voir.
    Une ministre de la Justice qui esquive l’ignominie de ce mur avec des arguties juridiques lamentables, alors qu’il lui appartient de prendre le problème en mains.
    Ça fait beaucoup pour un quinquennat qui devait être apaisé, et un Président qui prétendait être rassembleur.
    Tout a été dit sur l’indignité des juges rouges, nouveaux Gardes rouges placardant des dazibaos.
    Une question me taraude toutefois.
    Je me demande si ces juges rouges ont pratiqué la magie noire sur les photos affichées, avec moult fléchettes. Au point où ils en sont, c’est bien possible.
    Aie… j’ai parlé de magie noire, C. Taubira va réciter encore une fois le poème de Léon Gontran.
    Relisez bien ce poème, il a peut-être inspiré nos juges rouges, et explique l’embarras de C. Taubira à l’Assemblée.
    «Nous les gueux, nous les rien, nous les peu,
    Nous les chiens, nous les maigres, nous les Nègres
    Qu’attendons-nous
    Qu’attendons-nous pour faire les fous, pisser un coup, tout à l’envi,
    Contre la vie, stupide et bête, qui nous est faite ?»

  52. J’ai mal… Que va-t-on dire à nos enfants ou petits-enfants sur le respect, la justice, la grandeur et les valeurs, le travail, le discernement, l’amitié, l’amour etc.
    On aura beau réintroduire la morale à l’école, rien n’y fera, la confiance sera perdue.

  53. Alex paulista

    « Carré des officiers, lieu privé dans lequel le commandant ne peut entrer sans y être invité. »
    Rédigé par : Perplexe-gb | 24 avril 2013 à 18:42
    Vous voulez sûrement dire carré des officiers subalternes. Parce que le Pacha peut entrer dans son carré sans prévenir, je vous l’assure pour avoir vécu sur un aviso, petit bâtiment qui n’a qu’un carré pour tous les officiers.
    Un carré n’est pas tellement plus privé qu’une salle de garde ou une salle des professeurs…

  54. Je suis trop loin de France pour juger, mais il me semble qu’un certain nombre de « cons » figurant dans cette liste ne devrait pas laisser indifférent Serge Klarsfeld.
    C’est assez symptomatique…
    Un Melenchon ça va, deux, bonjour les dégâts…

  55. @ Olivier Gérault
    La manière dont vous prétendez retranscrire le propos de M. Bilger ne laisse que deux possibilités :
    – soit vous êtes un peu dur de la comprenette,
    – soit vous êtes d’une extrême mauvaise foi.
    Si vous êtes magistrat, cela n’est pas rassurant dans les deux cas…
    Si par ailleurs vous ne saisissez pas qu’un minimum d’impartialité peut être exigé de la part de magistrats, il n’y a plus rien à faire pour vous…

  56. Bonjour Philippe Bilger,
    « Ce Mur, quoique réservé aux syndiqués de gauche et d’extrême gauche adhérents du SM, est accessible à tous ceux qui fortuitement ou non sont amenés à pénétrer dans les lieux (Atlantico). Donc visible par beaucoup dont le lien est lâche ou étroit avec la chose syndicale ou judiciaire. »
    J’ai regardé l’émission C à vous de ce jour, émission complètement déjantée mais où parfois nous pouvons assister à des débats intéressants. Ce fut le cas cette fois-ci concernant ce fameux mur des cons qui fait le buzz depuis hier.
    Choix judicieux des invités en la personne de Nadine Morano, dernier rempart du sarkozysme flamboyant, Bruno Roger-Petit journaliste de gauche dont j’apprécie les articles et vous Philippe Bilger que je qualifierai de libre-penseur, vu que vous n’êtes attaché à aucun courant de pensée mais plutôt à la qualité des personnalités politiques.
    Madame Morano, fidèle à elle-même, s’est encore une fois distinguée dans l’outrance, allant jusqu’à demander la dissolution du SM.
    Certes ce « mur des cons » est du plus mauvais goût et ressemble à une plaisanterie de potaches de terminale que l’on n’imaginait pas de la part de magistrats dont la charge est de rendre la justice. Mais ce fameux mur était dans un lieu privé, accessible aux seuls magistrats syndiqués, un peu comme le vestiaire d’une équipe de rugby dans lequel sont placardés des photos de Playmate.
    Ainsi que l’a fort bien fait remarquer Bruno Roger-Petit il n’y avait pas de quoi en faire une affaire d’Etat. D’autant que ce fameux mur date de l’époque où Nicolas Sarkozy avait affiché tout son mépris des magistrats en les traitant de « petits pois ». Bref de quoi alimenter quelques griefs à son égard.
    Atlantico, journal de droite, a fait part d’un manque caractérisé de professionnalisme en jetant à la vindicte populaire ce mur qui se voulait plus une plaisanterie destinée aux seuls membres du SM qu’une insulte à l’attention des « placardés ».
    Tout semble indiquer que c’est la mise en examen de Nicolas Sarkozy par le juge Gentil qui a provoqué cet incident. L’UMP a trouvé dans cette affaire l’occasion de faire payer aux juges l’outrage qu’ils ont fait subir à l’ancien chef d’Etat en le convoquant comme une simple petit délinquant.
    Attitude qui manque singulièrement d’élégance. Mais il est vrai qu’en politique l’élégance n’est plus de mise. Nous en avons encore une fois une belle démonstration.

  57. Martin-Lothar

    Cher maître Bilger, noble procureur, impeccable blogueur, quantique Lotharingien : autant j’ai détesté la première version de ce billet — dictée sans aucun doute par une légitime colère —, autant j’admire la seconde — corrigée, tempérée par votre humanisme humain (pardonnez ce pléonasme, sinon cet oxymore — non, pas sur la tête, SVP !).
    Cela étant, sur le fond de cet effet divers : je frissonne d’angoisse de savoir que certains magistrats confondent désormais sans diplégie aucune, l’équité et l’étiquette. N’y aurait-il pas un problème de « CONS-stitution » dans ce pays qui va ainsi DROIT dans le MUR ?
    Bien à vous.

  58. Jean-Dominique Reffait

    C’est tout le déroulé de cette initiative qui est consternant : il s’est trouvé quelqu’un pour émettre cette proposition stupide, une instance dirigeante pour y consacrer des moyens, un ouvrier commis à la pose du panneau, une note interne précisant les modalités joyeuses d’utilisation du panneau, peut-être même une inauguration du premier con avec cidre et cake aux fruits.
    Le parisianisme, le copinage, l’autisme de l’entre-soi, l’arrogance qui en découle sont les nobles vertus qui président à ce genre de comportement.
    Cependant, ce qui s’exprime bêtement sur ce mur n’est sans doute pas pire que ce qui suinte d’autres syndicats de personnels d’autorité et je ne ferais pas de paris sur les affichages qui peuvent exister dans les syndicats de policiers. C’est bien la question du syndicalisme de certaines professions qui est posée. Ce que l’on refuse, en toute logique, à l’armée, pourquoi doit-on l’accepter pour d’autres corps disposant de l’autorité publique ? La République qui doit être fermement défendue par la gauche, ne peut tolérer l’expression d’idéologies au sein de ces fonctions publiques d’autorité. Ni les policiers, ni les juges ne sont fondés à discuter la pertinence des politiques décidées par les représentants élus du peuple, c’est l’exigence d’impartialité qui doit être mise au-dessus de tout. Et, en tant qu’homme de gauche et parce qu’à ce titre, j’aspire à un Etat impartial et exemplaire, je suis hostile à la défense d’intérêts catégoriels au sein de la fonction publique d’autorité. Je n’accepte pas que celui qui a le pouvoir de m’arrêter ou de me juger s’arroge un droit commun de défense d’intérêts privés. C’est un détournement pervers de la notion de syndicalisme quand les représentants de la puissance publique s’emparent du syndicalisme, instrument privilégié de ceux qui n’ont pas de puissance.
    Que vient faire ici la critique de C. Taubira, je me le demande toutefois. Attendez donc de voir comment cette affaire sera traitée, peut-être comme d’autres cas de magistrats qu’elle a traités, pas si mal que ça à vous lire dans certains billets précédents.
    Je crois que cette révélation va durablement plomber le SM. Les adhérents de province ne sont peut-être pas si enthousiastes que ça.

  59. jcr (jules césar républicain)

    Vous avez dit Mur… de Berlin, du son, d’Hadrien, des lamentations, des fédérés, des Justes, de refend, de soutènement… et celui « des je t’aime » que des magistrats, au mépris de leur serment de dignité et de loyauté, ont rebaptisé, disons même requalifié de ce qu’ils… çons.
    Il est vrai que chez les franchouillards le parjure fait un retour en force et que la Justice est coiffée (c’est un sophisme) par une mégère acariâtre dont Albert Cohen aurait dit comme de M. Yourcenar : « ça une femme, pouah! » Pauvre Justice…
    Quand on sait qu’une des bases et un des ressorts de notre justice c’est l’intime conviction, on peut légitimement avoir peur des juges, et comprendre le courroux d’Henri Guaino.
    Montesquieu, Voltaire, revenez, ils sont devenus fous.

  60. Charlemagne

    Tiens J-D Reffait me surprend positivement, moi qui le pensais sectaire et partisan je nuancerai dorénavant ma position. Son honnêteté intellectuelle et sa liberté d’esprit, dans ce cas d’espèce, l’honorent.
    Réflexions très justes de sa part.

  61. Philippe,
    Entre ce mur et François Hollande, il y a une différence de degré non de nature, c’est le même sectarisme méprisant, mais n’allons pas plus loin : cela, vous refusez de le voir.
    Bob,
    Oui, par idéologie, certains magistrats, peut-être une majorité, trahissent leur mission et travaillent à détruire la société qu’ils devraient protéger.
    Cela ne serait pas très grave si, de même qu’on a créé le mythe de l’Etat omniscient et du fonctionnaire au-dessus du commun des mortels, on n’avait pas promu le mensonge du juge indépendant au-dessus de la mêlée.
    La vérité est qu’un fonctionnaire n’est pas plus soucieux de l’intérêt général ni un juge plus indépendant que n’importe lequel de ses concitoyens. Nous sommes tous des hommes.
    Finalement, les cruelles caricatures de Daumier étaient plus saines que la sacralisation médiatique (qui, heureusement, n’atteint pas la France d’en bas) d’un appareil judiciaire pourtant déliquescent (il est vrai qu’il est sacralisé à la mesure de sa déliquescence puisque juges rouges et journalistes rouges se proposent le même but, la destruction de la société et que tout ce qui va dans ce sens leur paraît digne de bénéficier de leur propagande).

  62. La Fontaine ne croyait pas si bien dire.
    Permettez-moi ce petit détournement :
    « Selon que vous serez de gauche ou con, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. »
    Ce mur des cons est inqualifiable et désespérant.
    Où est passée l’impartialité des magistrats et de la magistrature ?
    Doit-on comprendre qu’un magistrat syndiqué se fera un plaisir d’avoir votre peau, avec un zèle redoublé, si vous figurez sur ce mur et si par malheur vous êtes confronté à lui dans le cadre d’une affaire judiciaire ?
    On peut compter sur Taubira pour régler le problème, elle qui n’a vu aucune faille de l’administration pénitentiaire dans l’évasion à l’explosif de Redoine Faid…
    Notre pays est vraiment mal en point avec une justice et une ministre pareilles !

  63. Catherine JACOB@Diogène

    @Diogène | 24 avril 2013 à 16:00
    Cher monsieur,
    Pour vous cet accent qui fleure bon la lavande : http://www.youtube.com/watch?v=ODuMFWudjXA
    Vous avez aussi l’accent d’Édouard Martin qui a un petite air de Chico Buarque, mais auquel Mittal est pour sa part resté tout à fait insensible. Cet accent fleure les hauts fourneaux, certes très éloignés de la lavande… c’est-à-dire surtout la Lorraine courageuse !
    Vous ne pouvez pas tout pardonner à Tata Christiane au motif de son accent ensoleillé comme celui de Mireille, et la conception de l’égalité du gouvernement auquel, radicale, elle a cependant choisi de s’agréger, a été illustrée hier avec humour et malice au grand journal où étaient accueillis Gilberto Gil, ancien ministre de la Culture du Brésil à la physionomie ouverte et malicieuse qui a quitté en juillet 2008 le gouvernement brésilien pour se consacrer à la musique, et Aurélie Filipetti, fille d’un ancien maire d’Audun-le Tiche à la frontière luxembourgeoise ( anciennement Aquaeductus vicus et où se trouve, interdite de poursuite de fouilles sous un motif des plus spécieux, et donc laissée dommageablement – à tous égards – à l’abandon à ciel ouvert dans un état lamentable qui ne peut que s’aggraver, une cependant très intéressante nécropole mérovingienne), et l’actuelle compagne de Frédéric de Laparre de Saint-Sernin (soit un ancien membre de l’UMP et un cousin germain de Dominique de Villepin), j’ai nommé là, l’actuel ministre de la culture du gouvernement socialiste de la France qui arborait hier une nouvelle coiffure de style BCBG, par Daphné.
    Cette dernière a comparé en effet le nombre de fois où apparaissait la voyelle «I» comme cet «I rouge » de l’immense et malicieux poème de RIMBAUD, Voyelles -1871-) :
    «A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles,
    Je dirai quelque jour vos naissances latentes :
    A, noir corset velu des mouches éclatantes
    Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,
    Golfes d’ombre ; E, candeur des vapeurs et des tentes,
    Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d’ombelles ;
    I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles
    Dans la colère ou les ivresses pénitentes
    ; […]»
    pour constater que cette voyelle était deux fois plus présentes dans le nom du ministre français que dans celui du ministre brésilien, d’où la proposition de les gommer dans celui du ministre français… Ce qui donne Aurélie Filipetti → Auréle ( comme Marc Aurèle, le stoïcien ) Filpetti…

  64. Christian Dulcy

    Cher Philippe,
    Ce mur des cons est un mur de la honte et me rappelle cette phrase sinistre et scandaleuse prononcée à l’Assemblée par André Laignel contre ses adversaires politiques : « vous avez juridiquement tort car vous êtes politiquement minoritaire ».
    Les syndiqués SM sont en adéquation avec leur sigle, car il faut vraiment être sado et masochiste pour scier ainsi la branche sur laquelle on est assis. Comment respecter des magistrats dont la partialité ne fait pas question ?
    La liberté est une valeur intangible mais l’abus de droit existe… et l’indépendance de la justice est bien mise à mal par ces syndicalistes-là…

  65. calamity jane

    On comprend mieux une salle de (défouloir) garde pour les internes qu’un mur servant à se gausser pour signifier qu’on se lâche et qu’on tient à le faire savoir…

  66. Perplexe-gb

    @ Alex paulista
    Pour le carré des officiers, sur un petit bâtiment vous étiez à la table du commandant et son invité.
    Cette situation peut être un cauchemar quand les gens ne s’entendent pas. Sur un gros bâtiment les carrés des officiers subalternes et supérieurs qui ont tendance à disparaître sur les nouveaux bâtiments sont des lieux de vie où le maintien de traditions séculaires organise la vie avec une indépendance de la hiérarchie que je n’ai jamais retrouvée dans la vie civile.

  67. D’une part les navrants manques de moyen d’une justice exsangue, de l’autre, un mental niveau classe de maternelle et de vas-y-que-je-te-dénonce-tu-ne-penses-pas-comme-moi d’un syndicat de magistrats… Les jeux du cirque ne sont pas loin. Cela fait frémir.

  68. On pourrait appeler cela la « gauche décomplexée ». Depuis qu’elle est au pouvoir, chaque jour qui passe voit au grand jour les comportements sectaires cachés jusqu’alors : le mépris pour les anti-mariage pour tous, la réception à l’Elysée par FH de parlementaires socialistes, le « mauvais peuple dans la rue » (sic !) (vous aurez compris les anti-mariage gay) stigmatisé par la députée Bechtel – avec vous sur le plateau de « Ce soir (ou jamais !) » -, le mur des cons ou la discrimination et le préjugé pour les justiciables… car si les magistrats pensent ainsi, comment jugent-ils les chefs d’entreprise « de droite », ou n’importe quel électeur de l’UMP ou même du FN (on sait qu’ils sont 20%, il doit bien y en avoir de temps en temps un devant la justice…).
    Quel dommage que Mediapart ne s’intéresse pas à toutes ces dérives…

  69. Il y avait :
    L’intime conviction des juges.
    La présomption d’innocence.
    Il faudra ajouter la présomption de partialité des juges.
    Mieux que « Le Procès » de Kafka ou les procès de Moscou, les procès à la française donneront une seule certitude :
    le caractère aléatoire du jugement, qui dépendra d’une combinaison des positions politiques du prévenu et du juge !!
    Une mine d’or en perspective pour les bookmakers.

  70. @Achille
    La dialectique gauchiste me laisse pantois ! Comment pouvez-vous inverser le problème en allant jusqu’à prétendre que ceux qui dénoncent l’existence de la chose manquent d’élégance ?

  71. @Alex paulista et Perplexe-gb
    En effet la Marine (que j’ai assez souvent fréquentée) parfois laisse rêveur… voilà une Armée où les Cercles sont des Carrés, où les capitaines peuvent être appelés lieutenants (de vaisseau)… ceux-ci commandants, les commandants capitaines (de corvette) et les colonels que l’on nomme commandants sont en fait des capitaines… de vaisseau bien entendu ! Quant aux amiraux, plus ils sont simples et plus ils sont amiraux puisque un cinq étoiles n’est qu’amiral alors que ses subalternes sont contre, vice ou vice d’escadre. Convenez qu’un gabier n’y retrouverait pas son sifflet…

  72. « D’où sortez-vous que, pour avoir fait LEUR mur des cons, les magistrats membres du syndicat seraient, dans cette création pitoyable, tous solidaires, tous coupables et tous de gauche ? »
    Mon cher Christian C, permettez-vous, comme modeste juriste, que j’esquisse une réponse ?
    – Dans cette création « pitoyable » (sic) les magistrats du syndicat sont nécessairement solidaires en ce que chacun, comme au jeu de quilles, a pu, lors de son passage en ces locaux, se « défouler », sauf à s’élever contre le procédé qui durait déjà depuis quelques années, ce qui n’a pas été fait…
    – Solidaires aussi car les membres d’une association sont représentés par leur bureau, sauf à être mis en minorité, ce qui n’a pas eu lieu… et versent des cotisations lesquelles les « agrègent » en qualité de membres ce qui induit une nécessaire « affectio societatis ».
    – Tous coupables : non, à l’évidence, pour le syndiqué d’Hazebrouck qui ne s’est jamais rendu place Vendôme ; mais le poisson pourrit toujours par la tête et si le soldat n’est pas responsable des errements de son capitaine, la faute du premier a néanmoins tendance à humilier le second sinon à l’éclabousser… surtout si, comme en l’espèce, le « soldat » a voté pour choisir son « capitaine » et lui a donc « délégué » sa confiance et, ainsi, le mandat de le représenter…
    – Tous de gauche ? Si des magistrats de droite sont dans ce syndicat c’est qu’il y a eu nécessairement erreur d’aiguillage : relisez la lettre ouverte de sa présidente au candidat Hollande (un peu longue mais très instructive !). Et puis les « quilles » affichées sont une belle signature !
    J’ai compris que vous ne faites pas la différence entre le vestiaire d’une équipe de rugby affichant ses « Playmate », une salle d’internat aux graffitis pompéiens et le bureau d’accueil d’une association d’hommes qui vont rendre la justice « au nom du peuple français » et dont on peut penser, sans manquer au respect que nous leur devons, qu’ils ont enlevé les oripeaux de la « potacherie » à leur sortie d’école, sauf à rester d’éternels étudiants irresponsables…
    Bref, on aura compris qu’encore une fois je préfère l’intelligence et la mesure de JDR à votre poussive rhétorique.

  73. Carl+Larmonier

    Bonjour Monsieur Bilger,
    Ceux qui ont construit ce mur des cons devraient pleurer devant, pleurant ainsi devant leur imbécillité infinitésimale au stade final.
    Ils devraient même s’y lamenter comme devant le mur des lamentations.
    Bonne journée.

  74. Le mur des cons du SM :
    Aux Khmers rouges du Syndicat de la Magistrature
    Inclure sur le mur des cons du Syndicat de la Magistrature le père d’une victime de Guy Georges est absolument lamentable. Son tort : avoir faire des pieds et des mains pour rendre justice à sa fille tuée par un serial killer qui a bien joué avec la police et la justice !
    Ces ord…. de juges rouges devront rendre des comptes tôt ou tard !!

  75. Cher Monsieur Bilger,
    J’ai une nette préférence pour la nouvelle version (corrigée) de votre billet sur le « Mur des Cons ».
    Elle est beaucoup plus éclairante sur votre point de vue personnel sur cette lamentable « affaire ».

  76. Xavier NEBOUT

    M. Bilger ne reconnaît plus Fillon et autres, ni même son copain Dupond-Moretti – à savoir même s’il se reconnaît lui-même -, et Charlemagne ne reconnaît plus JDR.
    Il est vrai que voir un socialiste fier de l’être mettre en cause le droit des fonctionnaires à se syndiquer, il y a de quoi avoir le tournis.
    Ceci dit, si on ajoute au tableau des cons que la procédure du juge Gentil serait nulle faute de partie civile, les juges rouges auront réussi l’exploit de mettre Sarkozy à l’abri de toute procédure sur le plan politique. Ils n’ont plus qu’à retourner le panneau et y mettre leurs propres photos, les cons !
    Si on ajoute encore que Sarkozy est accueilli comme un Dieu au Canada, la question ne se pose plus de savoir quel sera notre futur président, mais si Hollande s’étant converti dans le recherche pétrolière, il ne le sera pas avant 2017.

  77. Cette lamentable affaire du mur devrait tout de même faire méditer Monsieur Bilger lorsqu’il clame partout que depuis que la gauche est au pouvoir, la Justice est totalement déconnectée du pouvoir et ne reçoit plus d’instructions.
    Un peu de retenue éviterait de douloureux boomerangs…

  78. Alain BOULNOIS

    Je suis également indigné que nos responsables de la justice (ou à tout le moins une partie) puissent s’adonner à de tels exercices qui font douter de leur impartialité.
    Plus grave, la présence sur ce mur de membres de familles de victimes qui ont profondément souffert et qui doivent en plus supporter les insultes de certains magistrats.
    Etonnant, il n’y a à ma connaissance aucun portrait d’assassin ou de violeur…

  79. Marcel Meyer

    Pourquoi ne pas parler de la présence la plus scandaleuse sur ce mur, celle de Jean-Pierre Escarfail, père d’une jeune fille violée et tuée par Guy Georges ? Le fait que cet homme, qui s’était battu pour que la France rattrape son retard en terme de fichier génétique des criminels sexuels, figure à cause de cela au tableau de chasse du Syndicat de la magistrature est une forfaiture, tout simplement.

  80. « Je ne perçois pas de différence fondamentale entre cette navrante culture de l’insulte et de l’outrance à leur encontre et les délirantes invectives d’un Henri Guaino, en particulier, contre le juge Gentil », écrivez-vous, Philippe.
    Permettez que je vous en indique plusieurs.
    D’abord, s’il est vrai qu’Henri Guaino est d’une nature nerveuse et emportée et que son attachement à Nicolas Sarkozy peut paraître excessif et exclusif (attachement dont cependant on ne saurait lui faire grief), ses invectives contre le juge d’instruction Gentil ne sont pas de même nature que les insultes du fameux « mur des cons ».
    Car quel que soit le jugement qu’on porte sur ses propos, Guaino a argumenté ses véhéments reproches au lieu que le mur se contente de classer une foule de personnalités dans la vaste catégorie indifférenciées des c… sans autre justification – vous le dites vous-même – que leur appartenance réelle ou présumée à « la Droite ». D’un côté, donc, une attaque, condamnable peut-être, mais ciblée sur un individu, de l’autre un amalgame épinglant méchamment une foule de personnes.
    Secondement, en prononçant ces mots en public, H. Guaino se met en position d’être traîné en justice, quand les courageux auteurs du panneau exposé dans le local syndical du SM se réfugient derrière le bouclier de l’anonymat. Cette différence est capitale puisqu’elle distingue aussi le courage individuel de la lâcheté collective.
    Une chose pourrait être réjouissante dans ce qui décidément ressemble à un apologue : l’éventuelle condamnation de Guaino par un tribunal correctionnel pour ses propos concernant Gentil risque fort d’être suspecte de partialité, après la découverte de ce mur… Juste retour de bâton ?

  81. Ce syndicat est très souvent invité sur France Inter qui possède aussi sa liste noire, France Culture, France 2, France 3, je me demande bien pourquoi.
    Ségolène Royal qui estime que l’argent de la BPI n’est destiné qu’a sa clientèle…
    République bananière, dictature socialiste.

  82. Catherine JACOB

    « Henri Guaino tellement républicain qu’il ne se rendra pas à la convocation de la police, malheureusement approuvé par François Fillon que je ne reconnais plus. »
    Monsieur Guaino, avec tout ce qui vous arrive je comprends que vous ayez la tête à l’envers au point d’inverser les boutons de votre pupitre à l’Assemblée nationale, cela s’appelle un acte manqué que je me garderai bien d’interpréter de façon sauvage.
    Mais il faut vous rendre à la convocation de la police.
    Si vous n’y allez pas, vous vous décrédibilisez et en tant que représentant de vos concitoyens et en tant qu’ancienne plume de l’ancien président.
    Sans compter que cela ne sert à rien puisque, vu que votre immunité parlementaire est réputée ne pas jouer dans ce cas précis, elle a les moyens d’aller vous chercher et vous risquerez beaucoup plus alors que de prendre la peine d’aller vous-même apposer dans ses locaux votre signature au bas d’un procès-verbal que vous aurez préalablement relu après l’avoir fait imprimer autant de fois que nécessaire à y corriger toutes les fautes d’orthographe et/ou de grammaire ou encore d’interprétation de vos dires qui s’y seront éventuellement glissées, et procès-verbal qui, outre votre identité, ne contiendra que vos explications et autre opinion relative aux faits qui vous sont reprochés.
    Si vous n’y allez pas vous donnez à penser à vos concitoyens que la police dont la hiérarchie n’a pas été totalement remplacée, est capable sans motif d’un comportement qui craint. Et dans le contexte actuel, ce n’est pas une bonne idée.
    Prenez donc une grande inspiration, dites-vous que c’est un combat pour la démocratie comme un autre et allez-y.

  83. @ adamastor
    « La dialectique gauchiste me laisse pantois ! Comment pouvez-vous inverser le problème en allant jusqu’à prétendre que ceux qui dénoncent l’existence de la chose manquent d’élégance ? »
    J’ai bien précisé que « le mur des cons » était une initiative de mauvais goût que l’on peut comprendre de la part d’adolescents qui aiment faire de la provocation (nous avons tous été ainsi à 18 ans) mais pas de la part d’adultes en charge de hautes responsabilités.
    Ceci étant dit, ce « mur », me semble-t-il, figure dans les locaux du SM depuis déjà quelques années sans que cela ait provoqué la moindre indignation de la part de partis politiques ou même de la presse. Tout laisse à penser qu’il a été la conséquence de l’attitude pour le moins méprisante de Nicolas Sarkozy à l’égard des magistrats.
    Sa divulgation apparaît à la suite de la mise en examen de l’ancien président pour abus de faiblesse envers madame Bettencourt. Ce n’est pas un hasard.
    Ajoutons à cela que ce mur était situé dans un local privé donc, par principe, non accessible au public, ce qui réduit sa portée de « nuisance ».
    Encore une fois une certaine presse aux ordres d’un parti qui veut manifestement « la peau » de ce syndicat a utilisé des moyens pas très avouables dans le but de provoquer ce scandale.
    Le journalisme d’investigation est certes utile pour dénoncer les abus de personnalités qui, de par leurs fonctions, se croient intouchables, mais à condition de respecter certaines règles de conduite qui là ont été franchies allègrement.

  84. « Comme me l’a tweeté un obtus, sans doute le SM considère-t-il, comme lui, que droite et con sont un oxymore». Vous voulez dire un « pléonasme » ? un « oxymore » c’est tout le contraire ! »
    La version originale (la mienne) puisque je suis l’auteur obtus de cette non citation ratée au sens volontairement malhonnêtement détourné était bien un oxymore. Et je n’ai pas fait d’erreur sur le choix de la figure de style.
    C’était simplement de l’ironie sur le constat de M. Bilger qui se plaignait sur Twitter que les personnes affichées étaient uniquement de droite. Il a considéré ensuite car cela l’arrangeait pour son billet d’humeur de déclarer qu’à gauche, on considère forcément que les gens de droite sont tous des cons. La preuve en était que quelqu’un lui faisait remarquer sur Twitter que le contraire était absurde.
    Je crois qu’il a tout simplement oublié que la droite était au pouvoir depuis plus de dix ans. Qu’il est donc tout à fait normal que les personnalités qui systématiquement s’attaquaient aux juges via des réformes douteuses ou des déclarations à l’emporte-pièce contre des décisions de justice qui desservaient l’exercice du pouvoir étaient fatalement toutes des personnalités de droite.
    Cependant, je défie quiconque de citer un seul nom de ministre ou de député appartenant à la gauche dans son ensemble qui aurait eu depuis en des termes inacceptables (ou juste un peu) critiqué une décision de justice, un juge, ou proposé une réforme allant contre l’intérêt de l’indépendance de la justice dans son ensemble.

  85. Potaches, vous avez dit potaches, mon cousin. Nous serions jugés par des potaches ?
    La ministre de la Justice renvoie les cons du Mur devant les tribunaux qui leur feront justice, justement là où siègent les potaches.
    Faudra-t-il répertorier les cours de potaches montés en graine et celles de juges finis normalement ?
    Bonne chance, monsieur Escarfail ; bonne chance, monsieur Schmitt ; car c’est de chance qu’il s’agit maintenant.

  86. Maintenant qu’on connaît « les cons » du SM, pourrait-on avoir une liste des membres de ce syndicat, juridiction par juridiction ? Un point partout, la balle au centre !

  87. Christian C

    Sbriglia,
    Evitez-vous, s’il vous plaît, du « Mon cher Christian C » à mon adresse ; je crois que, pas plus que le « mur des cons » n’est de bon goût, votre affectueuse mais feinte familiarité n’est de bon aloi.
    Vous avez été, si je ne me trompe, élevé sous les lumières de la faculté de droit. Il ne me sera donc pas nécessaire d’approfondir pour vous la notion de responsabilité individuelle.
    Vous tirez parti, dans votre réquisitoire, de la connaissance qu’a nécessairement pu avoir chaque membre du SM de l’existence du mur, pour mieux souligner, quelques lignes plus loin, que le syndiqué d’Hazebrouck ne s’est pas rendu place Vendôme. CQFD ? Mais vos circonlocutions ampoulées et emphatiques ne seront d’aucune utilité aux juges qui seront, hélas, appelés à se prononcer sur les plaintes de MM. Ménard et consorts ; si j’écris hélas, c’est que la justice a de lourdes charges, et qu’elle se serait bien passée de cette baudruche, dont le syndicat de la magistrature, allègrement soutenu par « Atlantico », porte une large part de responsabilité.
    Je n’enlève pas une nuance du mépris que m’inspire ce « mur des cons » ; leurs honorés eussent grandement gagné à manifester le même mépris, plutôt que d’en assurer la promotion sur les plateaux du « Grand journal », de « C à vous » et de tant d’autres émissions incontournables.
    Si vous avez besoin, pour un exercice convenable – à vos yeux – de la fonction publique régalienne, de citoyens qui n’aient ni opinions ni rancunes, ni aigreurs ni préférences, ni sentiments ni émotions, suicidez-vous tout de suite.
    Vous manifestez une expertise plus avérée, semble-t-il, des « Playmate » des vestiaires d’équipes de rugby, ainsi que des graffitis pompéiens de salles d’internat, que de compréhension de ce que peut représenter le « mur des cons » dont on perçoit seulement votre frustration de n’y point figurer.
    Aussi ai-je l’honneur de vous assurer que vous l’auriez mérité. Je ne suis pas sûr que mon attestation suffise, mais c’est déjà un coup de pouce.
    Ne me remerciez pas, ça me fait plaisir.
    Quand vous écrivez : « j’ai compris que vous ne faites pas la différence… », je me vois obligé de vous contredire : vous n’avez rien compris.

  88. Classer sur le mur des cons des gens qui pour nombre d’entre eux devraient figurer sur le mur des ordures c’est leur faire grand honneur…

  89. sbriglia@Achille, bien tendron

    « Ajoutons à cela que ce mur était situé dans un local privé donc, par principe, non accessible au public, ce qui réduit sa portée de « nuisance ». »
    Hélas non, Achille ! Je dirais même que si le « mur » n’était qu' »ad usum syndicati » (Boris me corrigera…), la faute n’en serait que plus grave, puisqu’elle réserverait de telles dérives à la seule information du magistrat, dans un secret quasi sectaire et comme tel, bien plus nocif car occulte…
    Je vous imagine bien défendre ce magistrat surpris il y a quelque temps à d’impudiques gestes onaniques en excipant du huis clos de l’audience ! (excellent sujet pour la Conférence du stage… « l’onanisme pratiqué en audience à huis clos est-il un outrage public à la pudeur ? », Me Achille, rapporteur…).
    « Encore une fois une certaine presse aux ordres d’un parti qui veut manifestement « la peau » de ce syndicat a utilisé des moyens pas très avouables dans le but de provoquer ce scandale. »
    Ah, mais mon cher Achille, il y a bien longtemps que la Cour suprême autorise les photos volées d’intérieur, les enregistrements de conversations privées par majordome, les analyses de mails de salariés, la vidéosurveillance du lieu de travail, bref, tous moyens autrement plus « fliqués » que cette photo d’une salle d’accueil prise par un impétrant qui voulait sans doute s’affilier et a eu l’impression de foncer dans le mur !
    Achille, c’est un exercice difficile de défendre des c….. vous me paraissez, dans la tâche, un peu tendre !

  90. @Achille
    J’admire cette constance dans vos certitudes bien ancrées…
    Non, à 18 ans je ne faisais pas ce genre de blagues. Je quittais mes chères études pour m’engager dans les rangs de la Légion étrangère où le dazibao n’est pas monnaie courante. J’eusse aimé suggérer à ces «gentils troublions » du SM de lire ma modeste prose sur des genres de publications un peu semblables bien que moins graves, sur http://www.kb-officiers.fr/article-lettres-d-ouest-5-117111722.html
    … »Ajoutons à cela que ce mur était situé dans un local privé donc, par principe, non accessible au public, ce qui réduit sa portée de « nuisance ». »
    Argument ô combien irréfléchi ! La « nuisance » (pudiquement placée entre guillemets) ne consiste pas dans le fait de le rendre public, mais de le livrer à la vue de certains de ceux dont le pouvoir vindicatif, donc de nuisance sans guillemets, peut faire des ravages auprès de certains justiciables ou non… les parents de victimes, au moins, ne semblent pas entrer dans ce champ d’application. En adhérant à votre argument on pourrait dire aussi, et en faisant preuve de la même mauvaise foi, que les 600 000€ du sieur Cahuzac ne rendent aucun de nous plus riche ni plus pauvre, cette aimable plaisanterie sort du même tonneau et c’est pour le moins spécieux… Donc selon vous, faisons nos petites saloperies entre nous, dans notre petite cuisine, comme des conspirateurs et tout ira bien. Sidérant !
    « Encore une fois une certaine presse aux ordres d’un parti qui veut manifestement « la peau » de ce syndicat a utilisé des moyens pas très avouables dans le but de provoquer ce scandale. »
    Une nouvelle certitude. Qui vous garantit que c’est un journaliste qui a filmé le mur de cette officine ? Le SM le prétend, mais peut-on accorder du crédit à ces gens-là ?Vous feriez rire mon cheval de bois, s’il savait lire, avec cette affirmation. La presse est majoritairement à gauche, c’est tellement plus chic, or vous parlez « d’une certaine presse aux ordres » encore un effet miroir ! Et le pire c’est que probablement vous croyez ce que vous écrivez !
    « Le journalisme d’investigation est certes utile pour dénoncer les abus de personnalités qui, de par leurs fonctions, se croient intouchables, mais à condition de respecter certaines règles de conduite qui là ont été franchies allègrement. » Comme celui qui a dénoncé Cahuzac. Ce journalisme-là a usé, lui aussi, de « règles de conduite » qui ne sont pas conformes à vos normes. Oh là là mais où s’arrêtera-t-on ? En contrepartie les écoutes illégales chez Madame Bettencourt sont légitimes.
    Vous me semblez être atteint du syndrome du complot, mais je continuerai de lire vos bons mots. Ils m’amusent tant que je ne saurais m’en passer, bien que je vous aie lu plus inspiré !
    Je vous souhaite une excellente fin de journée.

  91. Mieux vaut tard que jamais. La garde des Sots Potaches a, au bout de deux jours, compris la gravité de l’acte commis par les SM (séance au Sénat). En effet, tout un chacun ayant encore contact avec le réel devrait savoir que tout ce qui touche à la justice émeut énormément les populations. Et quand TF1 et France 2 vont daigner en parler (il le faudra bien), je te raconte pas comme dit ma voisine !
    Comme le demande Françoise de ce blog, où pourra-t-on lire, primo, la liste exacte de tous les Cons du Mur pour bien comprendre l’ampleur du champ sectaire de ces Grands Enfants et deuxio la liste exacte de ces Anticons adhérents du SM pour l’éventualité où nous serions traduits en Potacherie, pardon en justice, car personne n’est parfait, n’est-ce-pas, on peut tous fauter ?
    Et pour finir aujourd’hui, contre les avis de M. Bilger, de M. B-R-P du Nobs, et quelques autres encore, re-vive Henri Guaino quoi qu’il soit ou fasse, cet homme qui a eu le courage mental et surtout physique (menace de prison) de se lever contre l’inculpation au motif délirant d’un juge dans sa toute-puissance.
    Il aurait sans doute été résistant, cet homme en d’autres temps.
    Moi, je ne sais toujours pas.
    PS : quelqu’un a mis le lien pour écrire son indignation au SM. Je me garderai bien de leur écrire, j’ai trop peur d’être fiché dans leurs listes ou sur leurs murs comme un CON, un petit CON certes mais un CON tout de même.

  92. Vous avez raison M.Bilger, ils sont ridicules avec ce parti pris très français. Cela rappelle un peu le clivage mené par Sarko, ou à l’inverse celui de FH. Un sens puis l’autre, etc.
    Bref… Car pendant ce temps-là… Je vous écris pour vous faire part de l’horreur que j’ai ressentie en traversant Paris et sa banlieue pendant deux jours.
    Catastrophe… Nous sommes envahis par ces Roumains, ces villages bidonvilles semblables à ceux de Delhi, Rio, etc. cette France jeune qui n’a pas de boulot et qui aura du mal à en trouver au vu de l’évolution. Aubervilliers complètement sous le tchador, plus un blanc, pour parler vulgairement.
    Oui je suis inquiet car pas de réponses tranchantes, pas d’évolutions, pas d’économies, pas de mélanges entre les gens. Squattages, vidages de nos institutions, éloignement de notre histoire. Bref un boulevard pour une Le Pen (catastrophe). Mes potes arabes me disent « ils sont gentils les Français » oui potaches, râleurs, etc. mais là oui là ça va mal. De l’ordre et vite ! Quel avenir pour ces Roms ? Quel avenir pour les jeunes dans cette société sans lois ? Je précise que je suis tolérant et comprends leur situation (à vérifier quand même) mais à un moment il faut ouvrir les yeux et AGIR. Ensemble.

  93. « Entre la sottise des responsables du local du Syndicat de la magistrature, et l’hystérie verbale qu’elle a déclenchée, difficile de choisir » de Hubert Huertas.
    On peut lire le billet dans Mediapart.
    Au vu des amalgames, des déductions vaseuses, des procès d’intention, voire de la mauvaise foi, on pourrait la faire façon provoc, en disant « Suffit de désigner un con quelque part pour qu’ils rappliquent en masse ».
    On peut aussi remettre les choses à leur place, vu le nombre de choses qui méritent une réelle indignation, en reprenant la citation bien connue :« Tout ce qui est excessif est insignifiant ».

  94. « Je n’étonnerai personne en indiquant que toutes les personnes épinglées sur ce Mur appartiennent à la droite classique ou atypique ».
    Monsieur Bilger, c’est bien là le problème.
    Si les membres du SM étaient de droite, j’entends d’une droite ordinaire, recuite et patentée, je ne les critiquerais pas ; ou seulement pour la forme… Je penserais qu’ils sont aussi éloignés du peuple que les damnés le sont de Dieu, qu’ils entravent les espoirs de l’humanité, qu’ils n’ont jamais fait le pèlerinage du mur (des fédérés)… Cet éloignement suffirait à leur malheur, il faudrait les plaindre et ne pas en rajouter : de toute manière, cela ne servirait à rien.
    Mais pour blâmer ceux qui sont de gauche, qui le prétendent ou qui aiment à le penser, ma plume se fait plus féroce. Les anarchistes de 36, Durruti et Ascaso, se montraient plus sévères envers les prolétaires qu’envers les bourgeois, ils les collaient au mur en priorité ; car c’est un honneur d’être prolétaire, et il faut le mériter ! Lénine et Dzerjinski, hélas, étaient d’un autre avis… Passons !
    Il reste que dans l’affaire d’hier, le Syndicat de la magistrature s’est fait prendre la main dans le sac, qu’il gêne un gouvernement aux abois, qu’il met en péril ce qu’il prétend défendre et qu’il s’expose à l’accusation de partialité. C’est la plus gênante pour un juge en exercice, qui n’a plus depuis longtemps l’excuse de l’étudiant ou du potache… Peu importe qu’un photographe ait fait son métier et violé une propriété privée : politiquement, le SM se montre proche de la nullité, il doit être traité comme tel. Je vous rassure, cela ne m’empêche pas de rigoler doucement lorsqu’un député UMP explique à la télé que c’est le plus grand scandale judiciaire depuis la Libération…
    Surtout, j’ai toujours estimé que le créateur de ce blog était, dans une certaine mesure, une personnalité de gauche. Il est vrai que c’est un problème de définition, et qu’une certaine droite exotique se trouve, si l’envie lui en prend, beaucoup plus à gauche que le PS. En tout cas, voir Philippe Bilger sur le même mur qu’un Balkany ou qu’un Hortefeux me donne positivement des boutons !

  95. Je rappelle également cher Philippe Bilger, que le Syndicat de la magistrature, très marqué à gauche idéologiquement, fait partie de ceux qui ont placé les leurs auprès du cabinet de Christiane Taubira.
    Je vous conseille de lire l’excellent article du Figaro :
    http://www.lefigaro.fr/politique/2013/04/25/01002-20130425ARTFIG00638-christiane-taubira-sous-influence-du-syndicat-de-la-magistrature.php
    Et dire que même la conférence de consensus est remplie des pires gauchistes du monde juridique, dont bon nombre du Syndicat de la magistrature.
    Les délinquants et les criminels ont de la chance, ils vont pouvoir se régaler avec les nouvelles lois laxistes et angéliques mises en place par bon nombre de membres du Syndicat de la magistrature.
    Je plains les victimes, une fois de plus.

  96. Alex paulista

    @ adamastor et perplexe-gb
    Dans la Marine c’est la fonction qui commande plus que le grade, le Commandant du bâtiment étant directement mandaté par le Président de la République et le chef de quart par le Commandant. En tant que chequa j’ai déjà refusé un ordre du second de faire une manoeuvre que je ne sentais pas. Il l’a faite lui, on a tapé, le bosco m’a souri en douce.
    Ah la Légion, les escales, la chaleur, les salons de thé, les sauvetages de civils, les fortes paroles du carré… que de souvenirs !
    Je crois que c’est cette année-là que j’ai cessé d’être un potache. Allez hop, session de rattrapage pour tous ces juges syndiqués : un an en Afrique, à Dakar puis en Somalie et enfin à Djibouti !

  97. Carl+Larmonier@bernard

    @bernard
    Oui, je viens juste de voir dans les actualités que Madame Taubira va sévir contre le mur des cons. Bon, ben finalement c’est une bonne action mais quelque part le mal est fait. Ils l’ont en fichier quelque part, ce mur des cons maintenant.
    Ils pourraient très bien le diffuser en diaporama continu et ininterrompu tout le long de la muraille de Chine si bon leur semblait ; au point qu’on pourrait le voir de l’espace par satellite.

  98. Nadine-Gabrielle

    Que ce soit un local privé est une chose, mais ce mur démontre l’engagement politique et partisan des magistrats membres de ce syndicat. Il est par conséquent normal de se poser des questions sur les affaires traitées par ces mêmes magistrats. Ils crient haut et fort à l’indépendance de la justice face au pouvoir politique, mais c’est un cri bidon, puisqu’ils sont engagés politiquement… A méditer !

  99. @ sbriglia
    « Achille, c’est un exercice difficile de défendre des c….. vous me paraissez, dans la tâche, un peu tendre ! »
    N’étant pas avocat de profession, je vous concède volontiers que je n’ai pas le talent d’un Me Dupond-Moretti pour assurer la défense de qui que ce soit, en particulier des « c… » qui sont sans doute les cas les plus difficiles à défendre. Et pour ne rien vous cacher, ceci ne me perturbe pas vraiment.
    Je constate simplement que ce « mur » est resté des années dans le local du SM sans que cela ait suscité le moindre cri d’orfraie de la part des personnalités qui ont été à l’affiche.
    Il semble donc que le temps de réaction des « indignés »soit sensiblement plus long que celui de Rantanplan quand on lui donne un ordre (cf. album Lucky Luke).
    Je pensais que dans la sphère privée nous pouvions nous laisser aller à quelques facéties sur le dos de ceux que l’on n’apprécie pas vraiment. Qui d’entre nous, ici, n’a pas dit d’une personnalité politique « Mais quelle conne ? » Même pas vous mon cher sbriglia, j‘en suis persuadé.
    On fait on a tous nos cons et on est tous le con de quelqu’un. C’est ainsi, il faut s’y résigner.
    De ce fait s’offusquer d’être pris pour un con est le signe d’un manque d’humour qui doit rendre la vie de l’outragé bien triste, me semble-t-il.

  100. @ adamastor
    « J’admire cette constance dans vos certitudes bien ancrées… »
    Mais mon cher adamastor, contrairement à ce que vous semblez penser je n’ai pas de certitudes. Ou plus exactement ce que vous appelez certitudes ne sont rien d’autres que des convictions.
    Vous avez les vôtres et moi j’ai les miennes. J’ai bien compris qu’elles n’étaient pas les mêmes. Sans doute à cause de nos parcours différents dans l’existence. Manifestement votre jeunesse ne semble pas avoir connu les délices de l’insouciance de la mienne. J’en suis sincèrement désolé.
    J’ai le plus grand respect pour les légionnaires qui sont régulièrement amenés à affronter le danger. Le courage du légionnaire qui a refusé de se mettre à genoux devant Merah m’a impressionné. Peu d’hommes auraient été capables de cet acte de courage et de fierté.
    Ceci étant ce mur des cons ne mérite vraiment pas que l’on en fasse un fromage pour les raisons que j’ai évoquées dans mon commentaire adressé à sbriglia et que je vous invite à lire.

  101. Sur le fond, j’ai la même analyse que JDR, sans doute pour avoir respecté pendant trente-cinq ans la règle qu’il veut voir étendue aux magistrats.
    Il n’est effectivement pas normal que ce type de fonction puisse se voir exprimer des idées politiques alors même que les magistrats sont les représentants de haut niveau de l’Etat, par définition impartial.
    Comment être impartial dans l’exercice de ses fonctions si l’on est autorisé à exprimer des idées politiques en portant la robe ?
    En outre, Monsieur Bilger, votre conclusion : « Mais comment et pourquoi prendre à la légère les cons du Mur » se comprend aisément. Toutefois, ce qui gêne le plus reste l’emballement médiatique qui est comme toujours excessif et outrancier.
    Sur le fond, qualifier ce « mur » de blague de potache comme l’ont fait certains est une autre outrance : comment, même si l’on apprécie l’humour, accepter que, à l’opposé de la rigueur intellectuelle qui doit caractériser le corps des magistrats dans sa totalité, on se livre dans un local syndical à de telle inepties ?
    Cette affaire, même si elle ne touche qu’un syndicat minoritaire, éclabousse toute une corporation et là est la gravité de cette affaire.
    J’attends de voir si le président de ce syndicat saura assumer en démissionnant puisque responsable de ce scandale pour avoir toléré dans les locaux de son syndicat ce type d’infamie.

  102. Rousselot Jean-Paul

    Bonjour,
    Le mur de la honte qui servait de miroir aux cons n’est plus.
    Mais plus sérieusement, une magistrature sans syndicats serait à mon avis une bonne solution.
    Merci.

  103. Jacques Attali : « en France quand on commence par établir des listes, on sait comment ça finit ».
    Et il s’étonne après d’avoir sa photo sur le mur des cons ?
    Un psychodrame amusant tout de même.
    @ JDR
    La justice a été malmenée, méprisée, appauvrie, instrumentalisée, manipulée… les syndicats font ce qu’ils peuvent et ils ne peuvent déjà pas grand-chose et vous voulez quoi, les supprimer ?

  104. Christian C

    Nadine-Gabrielle,
    On sent poindre, sous vos « critiques », une légère préférence de votre part pour une magistrature « de droite ».
    Très légèrement à droite, carrément à droite, ou alors, vraiment très, très à droite ?
    Ou, peut-être pour l’exprimer autrement, vous vous sentiriez plus à l’aise s’il n’y avait aucun magistrat « de gauche » ; non ? Mais alors, de quelle gauche ? Question difficile…
    Que craindriez-vous donc de ces juges dits « de gauche » ? Seriez-vous inquiète, si d’aventure vous étiez amenée à comparaître devant des juges au sein d’un tribunal, que ces juges fussent « de gauche » ? Et, pourquoi cette angoisse ? Pensez-vous que ces juges, par définition « de gauche », puissent être informés de vos préférences politiques, qui les inclineraient par conséquent à se montrer plus sévères avec une justiciable « de droite » ? Voilà, certes, une situation embarrassante…Une solution pourrait consister à réserver les jugements concernant des mis en cause de droite par des juges de droite, et vice versa pour la gauche ? Oui, mais alors, la justice serait plus clémente si les juges de gauche ne jugeaient que des gens de gauche, et les juges de droite des gens de droite ? Mais cela supposerait que les magistrats annoncent chacun leur couleur, si je puis oser cette expression triviale ? Et que feraient-ils, ou que devraient-ils faire s’ils changent de bord ? Et si certains pervers, donc des gens de gauche, forcément, se déclaraient de droite pour brouiller les cartes ?
    Ah ! Je m’en veux de vous embrouiller, et je sens que vous allez avoir des difficultés à vous endormir.
    Alors, une suggestion, peut-être ? Partons, si vous le voulez bien, de l’idée que la plupart des magistrats se font une haute idée de leur fonction, de leur devoir, de leur responsabilité, lorsqu’ils répondent aux exigences de leur mandat. Oui, bien sûr, les magistrats de droite un peu mieux que ceux de gauche, si vous voulez. Alors, pensez-vous qu’ils puissent, lorsqu’ils ont à délibérer, faire abstraction de leurs douleurs dentaires, du résultat du match du P-SG d’hier soir, des cornes que leur font parfois pousser leurs épouses (ou leurs époux), des aigreurs qu’ils nourrissent à l’endroit de leur chef, et même, rendez-vous compte, des opinions politiques de la personne qu’ils ont à juger, qu’ils ignorent comme ils peuvent ignorer les inclinations du substitut, du président ou du greffier ?
    PS : Pardon de ce hors-sujet tout chaud : au Grand Journal, Jacques Attali, invité, est interrogé sur sa présence sur le « mur des cons » ; depuis la deuxième guerre mondiale, il a très peur quand on commence à faire des listes. On sait quand ça commence, mais on ne sait jamais comment ça se termine… Et un point Godwin… Il est pas près d’en descendre, du mur.

  105. Il est vrai que c’est un problème de définition, et qu’une certaine droite exotique se trouve, si l’envie lui en prend, beaucoup plus à gauche que le PS.
    Ahhh… Boris, vous allez peut-être pouvoir répondre à une question que j’ai maintes fois sans succès ici-même posé à JDR. Je me contentais alors de lui demander la définition d’un homme de gauche mais je vais resserrer ma question.
    Est-ce que la supériorité morale de la gauche correspond à un supplément de morale ?

  106. @Achille
    Merci pour votre réponse. J’espère que notre aimable hôte ne prendra pas ombrage du fait que je puisse me servir de son blog pour communiquer avec d’autres commentateurs. Pardon Monsieur Bilger.
    Merci aussi pour votre compliment, cependant je crois que le militaire qui a refusé de se mettre à genoux n’était pas légionnaire. Il devait être parachutiste béret rouge et non béret vert. Mais cela aurait pu se produire avec un légionnaire.

  107. Christian C

    Nordine
    Je viens de lire votre commentaire sur Attali ! Je vous en serre cinq ! Mince, je n’aurais pas dû écrire ça, on va s’apercevoir que je me moque des cons…
    Vous croyez qu’ils vont m’en vouloir ?
    Oh, peut-être pas, et puis il n’y en a pas tant que cela, sur ce blog. Comment ? Ah, oui, quand même…
    Bon, au fait, c’est vous qui aviez raison, Attali a dit : « on sait comment ça finit… »
    Triple ban, pour Attali ?

  108. @Christian C
    Pour rebondir sur votre propos. Pourriez-vous envisager qu’il existât une armée de gauche ou de droite ? C’est que les militaires agissent sans état d’âme et ils ne portent pas des codes pénaux mais des armes avec des munitions (les célèbres balles réelles, comme s’il en existait des irréelles…) Vous savez ce que ça a donné en 62, pas pour les mêmes raisons certes…

  109. « Evitez-vous, s’il vous plaît, du « Mon cher Christian C » à mon adresse ; je crois que, pas plus que le « mur des cons » n’est de bon goût, votre affectueuse mais feinte familiarité n’est de bon aloi. »
    C’était pour éviter « Christian c… »qui eut été, en l’occurrence, de mauvais aloi… et n’aurait pas reflété ma pensée qui est, à votre égard, de la même humanité que celle de Villeret à l’égard de Lhermitte. Je suis partant pour un dîner : je vous ferai découvrir la conciergerie en allumettes… j’y ai con…sacré dix ans !
    PS : que PB me pardonne ce retour abusif : je promets de faire une cure jusqu’en septembre prochain !
    PS 2 : Achille, je vous lis toujours avec aménité.

  110. @ sbriglia
    Correct ! Mais, à la base, c’est du latin de la fin du Moyen Age : sindicati serait aussi employé, voire syndacati…
    Par ailleurs, vers 1500, le syndicat a plus à voir avec les redditions de comptes des couvents qu’avec les ouvriers ou les patrons… On dirait aujourd’hui : l’abbé Cahuzac ne perd rien pour attendre, il va bientôt se faire syndiquer !

  111. Christian C

    adamastor,
    Vous semblez avoir oublié les bases de la lecture.
    Passez une bonne nuit, et évitez-vous les montées de tension.

  112. Christian C

    sbriglia,
    Je regrette pour votre invitation à dîner. Il me faut, la mort dans l’âme, la refuser. C’eût pu être drôle, mais j’ai du mal avec les cuistres, même quand leur conversation amuse le petit personnel.
    Vous me comprenez, j’en suis sûr.

  113. Les amis du SM le défendent en disant que le mur n’est qu’une réaction au mépris que la droite a montré vis-à-vis de la magistrature.
    Le compliment se retourne.
    Cela fait longtemps que le SM sévit dans la magistrature, trop nombreux sont les magistrats qui se drapent dans l’indépendance, mais n’ont rien à faire de l’impartialité. D’où la méfiance viscérale des politiques vis-à-vis des juges, ce qui bien sûr ne veut pas dire que tous les politiques soient blancs comme neige !

  114. @ MS
    « Est-ce que la supériorité morale de la gauche correspond à un supplément de morale ? »
    Houlà ! Mais si j’avais la réponse à cette question, je serais maître Jedi dans le système de Solférino ! Au moins !
    Je me contenterai donc de suggérer que la vraie morale se moque de la morale, que la vraie gauche se moque de la gauche, mais que la vraie droite ne se moque de rien, même pas des smicards et autres chômeurs… Elle ne s’y intéresse pas, c’est tout.

  115. Christian C

    Cher sbriglia,
    Je me rends compte à présent que vous avez pu recevoir mon commentaire précédent en mauvaise part.
    Mettons ici un terme à toute ambiguïté : vous savez ce que c’est…chez nous, gens de gauche, nous nous efforçons de maintenir les ambitions salariales de nos serviteurs à des niveaux compatibles avec un certain lustre (pour nous et notre famille), un certain niveau de vie (pour nous et notre famille, et si possible nos amis)…Imaginez que mon maître d’hôtel, Arieste, un charmant garçon au demeurant, issu d’une excellente famille d’éleveurs mayennais, vienne me dire : « mon bon maître, vous avez reçu en notre demeure ce sbriglia, qui se prétend magistrat, et depuis cette soirée, je ne peux me retenir de penser que, peut-être, une carrière était à ma portée … » Cette situation me plongerait dans un embarras…
    Je suis sûr que vous comprenez.

  116. Boris,
    Décidément, il est étrangement vain d’attendre venant de gauche une réponse franche à cette question. Je ne vous demanderai donc pas ce qu’est cette « vraie morale » qui se moque de la morale.
    Je note quand même que selon vous la droite « elle ne s’y intéresse pas, c’est tout ». Ça a quand même des airs de dire. Des airs.

  117. Jean-Dominique @ MS, Xavier Nebout et Charlemagne

    MS, Xavier Nebout et Charlemagne, je m’oppose toujours à la tentation de réduire un homme à ses opinions politiques et si je suis de gauche, clairement, je considère que c’est un aspect très marginal de ma personnalité. Cela ne conditionne en aucun cas mon sens moral qui est régi par bien d’autres critères qu’idéologiques. Il n’y a pas, pour répondre à MS, de surplus de morale à gauche, évidemment non, crétinerie idéologique. C’est aussi bête que d’affirmer qu’un homme de droite est un suppôt du capitalisme affameur ou qu’un homme de gauche n’est qu’un thuriféraire des kolkhozes égalitaires. Je ne dénie à personne, et certainement pas à mes amis de droite, d’avoir un sens moral aussi aiguisé que le mien. Ils ont choisi, par raisonnement, par histoire personnelle, une orientation idéologique qui les mènent à donner la priorité à certaines notions tandis que j’ai choisi d’autres priorités. Ils croient que je me trompe, je crois qu’ils se trompent mais nous partageons la même bonne foi dans le désir de bien faire. Tellement d’autres choses bien plus essentielles nous réunissent !
    Charlemagne, Xavier, c’est au nom de mes convictions de gauche que je considère que le syndicalisme récupéré par des groupes disposant déjà de la puissance (en l’occurence, la puissance publique) est un travestissement du mouvement syndical construit pour opposer le nombre des faibles aux puissants. Il est vrai que j’ai un tropisme militaire provenant de ma famille et que mon grand-père n’a voté pour la première fois qu’en 1945, en accédant au grade de général ! Je ne suis pas choqué de ce que les fonctions de la puissance publique en rabattent sur l’exercice de leurs droits démocratiques collectifs, c’est une pondération nécessaire à l’équilibre des pouvoirs. Qu’un militaire, qu’un juge, qu’un policier, à titre individuel, s’exprime, c’est un risque personnel qu’il prend et Philippe sait qu’on lui a fait monter et descendre des escaliers pour quelques billets de ce blog. Mais l’expression syndicale d’un corps représentant la puissance m’apparaît comme un abus contre-républicain et la porte à l’arrogance de ceux qui disposent déjà de beaucoup de pouvoirs et qui s’arrogent ceux dévolus aux faibles. Je ne sais pas à quoi servent les syndicats de policiers ou de magistrats dans la défense d’intérêts strictement individuels mais je ne connais leur existence que par l’expression inadmissible de leurs états d’âme idéologiques sur les politiques décidées en matière de justice ou de sécurité.
    Ce mur des cons est le signe de cette arrogance, de cette impunité morale qu’éprouvent des gens déjà puissants. C’est l’effet de meute et c’est à proscrire en démocratie.

  118. Il y a un JMT qui n’est pas moi qui signe aussi JMT, alors, je cède la place et bien que la chose n’ait pas plus d’intérêt que le sujet du mur, je dis que je signerai désormais Amfortas, d’abord par amour pour Parsifal, Wagner et surtout l’Allemagne, ensuite parce que la blessure est guérie « lösen der erlöser ».

  119. Véronique Raffeneau

    « Quelle déplorable révélation de devoir constater que l’activité ludique du SM consiste à se faciliter la tâche et le conformisme… »
    Quelle bêtise, quelle carence du sens du réel chez le SM que de passer son temps et son énergie à jouer aux cons !
    Quelle morsure vis-à-vis des justiciables de l’ordinaire que de révéler de cette façon qui, par-dessus le marché, se prétend ludique, ce qui en réalité ne cesse d’animer, de motiver et d’obséder ces magistrats, qui de toute évidence, pour l’essentiel – le quotidien matériel du présent et de l’avenir – n’ont pas et n’auront jamais à souffrir des conséquences des inconséquences et des insuffisances des politiques au sens large, en général, de tous horizons militants, depuis 40 ans.
    3,224 millions demandeurs d’emploi.
    Pendant ce temps-là et ce gâchis-là, la magistrature et sa vitrine médiatique éclatent de rire et s’amusent !

  120. Je vous invite à écouter le billet de François Morel de ce matin sur le mur des cons (France Inter).
    Rien à retirer. Du grand art !

  121. Attention à la prochaine fois où vous en inscrirez un sur le mur, pensez à Frédéric Dard : « Quand une génération de cons a enfin disparu, il reste toujours sa descendance ».

  122. Alain Bonnery

    J’approuve cet article et réprouve le mur des cons qui est en quelque sorte un fichier pour le SM dans lequel sont placardés photos et mentions. Mais m’aurait-on menti, les fichiers ne sont-ils pas interdits ? Dans ce cas, que fait donc la CNIL ?
    Même si je ne suis pas de droite, je suis outré par ces agissements d’un autre âge et « IMBÉCILES » de surcroît. Les mêmes qui ont mis en place ce mur ne devraient-ils pas y figurer ? et en bonne place en plus.

  123. @Achille | 26 avril 2013 à 09:02
    « Rien à retirer. Du grand art ! »
    Pas mal du tout en effet, cette chronique met en cause la diffusion hors enceinte privée dudit mur, davantage que ce ‘rafraîchissant’ défouloir comme semble l’avoir considéré de prime abord notre hôte.
    http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=621630
    Le problème reste malgré tout celui des 30% de magistrats que représente ce syndicat et donc de l’influence subreptice que peut générer un passage d’un magistrat lambda par ses locaux privés et, de ce fait, la première notion à devoir être ce me semble examinée, ce n’est pas si ‘con’ représente vraiment une injure ou une insulte, ni le fait que chacun qui voit midi à sa porte, est libre de penser que tel ou tel est un ‘con’, mais où se situe la différence entre le privé et le public en ce qui concerne des locaux où est susceptible de passer librement du public étranger à ses occupants.

  124. Du grand art à la crème, Achille.
    François Morel feint d’associer jusque devant sa glace tout le monde dans le même sac mais c’est pour retracer illico la bonne vieille ligne de partage au sein même du sac. L’audace a ses limites, la lucidité aussi, on redonne alors rapidement des gages de belle appartenance : des cons partout certes, mais ici des cons et là in fine plutôt des braves cons, de ceux dont on dit « ah les cons ! » pour passé l’effet formel de surprise signifier en se marrant une certaine adhésion au fond.

  125. On brasse du foin ici.
    J’ai très vite compris qu’il fallait que je mette quelques heures de vol entre moi et la France : je ne le regrette pas.
    Quand j’étais gamin nous attendions la valise diplomatique fiévreusement pour pouvoir lire la presse française : les événements de Mai 68, la guerre au Viêt Nam, le 38e parallèle, les derniers soubresauts de la guerre froide, les missiles de Cuba, etc.
    Aujourd’hui chez mon kiosquier espagnol, je ne trouve dans la mince presse française que des histoires de cornecul, de « mur des cons », des gesticulations de Mélenchon sur une chaîne publique, un buzz sur Pulvar, un viol dans le RER par-ci, par-là, Valls en brushing médiatisé qui prend immédiatement le RER avec 450 CRS pour nous rassurer…
    Est-ce un pain pour l’homme ? Une telle France est à gerber.
    Croyez-moi, raflez vos mises et foutez le camp.

  126. @ Savonarole
    N’assimilez pas la France à sa classe politique en déroute.
    Si votre kiosquier est sympathique continuez à lui prendre la presse papier qu’il peut vous vendre. Ca peut toujours servir de papier toilette. Pour les vraies infos, on trouve tout sur le net. Quant aux gesticulations de Mélenchon, si vous voulez creuser le sujet, voici un article très bien fait.
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/847931-des-paroles-et-des-actes-comment-melenchon-a-terrorise-pujadas-et-tue-l-emission.html
    .

  127. Ce qu’on doit retenir de cette histoire c’est que, oui, les juges peuvent être des cons comme les autres, qu’ils peuvent être militants, idéologues et irresponsables. Mais surtout qu’à l’heure où chacun peut s’improviser photographe et où trois clics suffisent à porter n’importe quelle image à la une de la presse, une plaisanterie de mauvais goût comme celle-ci n’a plus vocation à demeurer ce qu’elle est, une déplorable mais confidentielle blague de mauvais goût, mais est au contraire susceptible de prendre le format médiatique d’une affaire d’Etat. Que les épinglés puissent s’offusquer d’être ainsi traités, soit, mais en tant que citoyen lambda, je commence vraiment à saturer de ce menu fretin médiatique, de ces insultes assénées aux uns par les autres et réciproquement, à ces excuses sans cesse demandées, à ces éternelles plaintes pour diffamation, à ces scandales pour du beurre qui ne font que décrédibiliser chaque jour un peu plus nos institutions et distraire le public des questions qui devraient constituer le coeur du débat politique.

  128. Alex paulista

    Est-ce un pain pour l’homme ? Une telle France est à gerber.
    @ Savonarole | 26 avril 2013 à 12:30
    Moi c’est quand j’ouvre la presse espagnole que j’ai des nausées. Puis j’allume TVE et tout sort d’un coup.
    Heureusement tout est prévu: la quantité de papier est telle qu’il y en a pour éponger, emballer le poisson, nettoyer les vitres de la galerie des glaces et laisser mon chat se faire les griffes.
    Après TVE, même les chaînes évangélistes et les minutes de propagande politique me paraissent intéressantes. En revanche, je suis assez content d’avoir TV5 Monde.

  129. « Moi c’est quand j’ouvre la presse espagnole que j’ai des nausées… En revanche, je suis assez content d’avoir TV5 Monde. »
    Rédigé par : Alex paulista | 26 avril 2013 à 17:05
    Tout a fait d’accord, j’ai renoncé et je n’ai pas de télévision.
    Mais comme moi vous êtes un « expat » et il nous arrive le soir venu et par « saudade » de jeter un œil sur ce que devient la mère patrie. Je suis toujours déçu.
    Quant à TV5 Monde, ses feuilletons sur la collaboration française, ses reportages répétitifs sur les chameliers et la « magnifique civilisation arabe » m’ont lassé, en outre je n’y ai jamais vu une émission sur les Vikings ou la construction des digues de Hollande, mais pour ce qui est des souks de Marrakech à Constantinople, ils nous gâtent à TV5 Monde.
    Merci Claude L, en effet ce Mélenchon veut remplacer Coluche dans nos cœurs, mais on en est loin…

  130. ses feuilletons sur la collaboration française
    Rédigé par : Savonarole | 26 avril 2013 à 19:06
    Ben justement, j’ai regardé avec beaucoup d’appréhension « Un village français » puis je me suis pris à aimer quand le collabo double-jeu dénonce la mère juive pour avoir le champ libre avec la fille dont il est raide amoureux.
    Puis je me suis endormi, la télé m’a regardé quelques heures et à mon réveil mon antihéros favori était devenu un flic inverti troublé par un bellâtre dans une série policière peu originale.
    Stupéfiant !

  131. mémorialiste

    Tardiveté délibérée :
    « Nous […]
    Vu la requête […]
    Vu les articles 668 et suivants du code de procédure pénale et, notamment, l’article 671,
    Vu les observations du magistrat con/cerné,
    Vu l’avis de Monsieur le Procureur Général près la Cour d’Appel ;
    Attendu que [les] manifestations, au sens de l’article 668-9° du code de procédure pénale [sont] de nature à laisser suspecter l’impartialité du juge ;
    Que la seule apparence de partialité suffit, au demeurant, au regard de la jurisprudence […] ;
    Attendu, dès lors, qu’il y a lieu de faire droit à la requête en récusation ;
    PAR CES MOTIFS
    [et tous autres à additer ou suppléer s’il y échet]
    Faisons droit à la requête en récusation de Monsieur XXXXX YYYYYY , Juge d’——— au Tribunal de Grande Insistance dZZ ZZZZZZ Z’ZZZZZZ, présentée par Monsieur COCHON JUSTICIABLE auteur d’une plainte avec constitution de partie civile en cours d’instruction à son Cabinet.
    Fait à la Cour d’Appel de WWWWWWWW
    le 17 juin 2002
    LE PREMIER PRESIDENT
    (signé)
    (innommable) »

  132. rabat sans joie

    AFP – Joy Banerjee, représentant CGT de la rédaction nationale de France 3 : « Clément Weill-Raynal, (auteur des photos prises dans le local du SM) a instrumentalisé ses collègues à des fins politiques ; que compte faire la direction pour que Clément Weill-Raynal soit puni en fonction des règles enfreintes ? On se réserve la possibilité de demander la convocation d’un conseil de discipline pour obtenir des sanctions, il a sali la rédaction nationale de France 3 ».
    C’est vrai quoi, tous ces journaleux genre Mediapart, qui révèlent des insanités et désespèrent le bon peuple, devraient passer illico presto par les fourches caudines des commissaires du peuple… et partir derechef au Goulag pour y être rééduqués…

  133. Monsieur Bilger
    Je vous ai souvent vu proclamer et réclamer la vérité, l’honneur, la morale, la confiance, la justice, l’égalité, l’état de droit.
    Vos différents livres en font foi.
    Néanmoins le 27 avril je vous ai posté un commentaire, sur le mur des cons, concernant un scandale judiciaire extrêmement grave et urgent à Montpellier. Sept ans de combat contre l’injustice, une famille détruite.
    LA JUSTICE BAFOUEE PAR DES HOMMES DE LOI
    et c’est à nous d’en payer le prix fort.
    Le dossier et preuves sont accablants.
    Ce commentaire a été censuré ! Pourquoi ?
    CE N’EST PAS UN CANULAR JE VOUS L’AFFIRME.
    Je pensais que vous au moins seriez choqué par l’injustice flagrante de cette affaire.
    Où est la justice et l’état de droit si les juges eux-mêmes ne respectent ni la loi ni le droit ni les procédures et les droits de la défense.
    Où est votre indignation Monsieur Bilger ?

  134. InternetDev

    Non non non !
    Les cons de ce mur ont tous leur petite place méritée, et il en manque, tant de gauche que de droite.
    Manuel Valls : 2009, entouré de deux gardes en civil et de son copain Michaël Darmon, le lâche demande plus de white… Il ne prenait aucun risque, puisqu’il fut ensuite déminé à l’aide d’éléments de mensonges distribuées par la « journaliste » Valérie Trierweiler, qui lui sert sur un plateau, des éléments de mensonge : le « plus de white » devient « pas assez de diversité »…
    Et les exemples de désinformation concertée avec des cartes de presses vendues ne manquent pas. Quelque chose qui vous échappe, mais n’a pas échappé à ce syndicat de gauche, plutôt moins stupide que la moyenne, et plus courageux de s’en prendre aux puissants, que vous de leur lécher les bottes.

  135. Dans cette belle et bonne ambiance de dénonciation délation… à la Michel Gonelle, avocat-ex-maire de son état, de délitement de l’autorité, de « wanted » et de clouage au pilori, une opération de salut public permettra aux affichés de préparer leur défense de justiciable en fonction de la couleur des juges.
    Une évidence et une obligation s’impose : parmi les lecteurs et les intervenants de ce blog un corbeau ou un justicier pourrait-il nous lister ou nous croasser les noms des adhérents du S.M. ?
    Au nom de la transparence et de la justice bien sûr ?

  136. La Présidente Martres a reconnu sur le site internet du syndicat que le fait que ce « défouloir » collectif incorpore des noms de familles de victimes de crimes (viols suivis de meurtres) leur avait causé une souffrance.
    Dans ces conditions je ne comprends pas que le syndicat ne fasse pas d’excuses.
    Un syndicat de magistrats est-il là pour se moquer de parents de filles martyrisées ? Quel coup porté à la magistrature française.

  137. Il n’y a pas que des personnages de droite.
    Par ailleurs, pourquoi ne dites-vous mot de la présence des portraits de Jean-Pierre Escarfail et de Philippe Schmitt ?
    Ô merta, Ô désespoir…

  138. Ce qui est oxydé, mort et enterré,
    comme si la révélation du mur des cons était une cérémonie,
    c’est quand même le cri d’effroi de jeunes pubères qui doivent s’effaroucher….
    Un peu comme si caricaturer Mahomet ne se pouvait jamais, etc.
    Il y a des grossièretés qui ne s’entraînent pas l’une l’autre, mais qui défient la politesse comme si ne se devaient que des compétitions d’escrime réglées par comptage de touches.
    Oui,
    tout cela n’est pas beau,
    pas autant beau que sport d’escrime.
    Il faut admettre que tous ne sont pas, ne peuvent pas être compétiteurs en tournoi d’escrime…, et que cela n’est pas demandé par métaphore aux servants de la Justice, Procureurs ou Avocats soient-ils, tandis que les vestiaires font ambiance de vestiaires.
    Sur ce coup-là, il y a une manière de presse d’égout…

  139. bougeonsnous

    Monsieur Bilger fustige Madame Taubira, lui reprochant, en fait, les mêmes défauts et errances dont il est lui-même responsable. Et coupable.

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