Depuis plusieurs jours j’ai l’idée de ce billet mais l’affaire – réelle ou gonflée – de François Fillon m’a beaucoup mobilisé et surtout j’ai conscience que s’il y a une chose à ne pas faire en France, c’est de discuter le pouvoir et la compétence des journalistes, notamment les journalistes politiques, catégorie la plus « noble ».
D’ailleurs il est frappant de constater que même les pensées et les paroles les plus libres se gardent bien de toucher à la qualité du vecteur médiatique. D’abord par crainte des rétorsions.
Je m’engage cependant dans cette voie risquée pour plusieurs raisons.
Daniel Schneidermann dont l’intelligence n’a pas peur d’affronter le réel a proposé la suppression du journalisme politique (L’Obs). Ce n’était pas une provocation de sa part mais l’expression d’une pensée lucide et argumentée. La politique est l’apanage citoyen de tous quand l’agriculture ou la Justice imposent des savoirs particuliers. Ce qui est indéniable.
Jérôme Fenoglio, directeur du Monde, a récemment publié un éditorial sur « La défense des faits« , dans lequel il célébrait un certain type de journalisme qui se fonderait seulement sur les faits et serait donc légitime en allant dénoncer sur Internet les fausses informations. Comme une sorte de chien de garde de la vérité !
Ce n’est tout de même pas à cet homme fin, si doué pour manier l’équilibrisme cher au quotidien qu’il dirige, qu’il convient de rappeler cette évidence que les « faits » ne constituent pas un socle fixe et incontestable qu’il suffirait au journaliste de transmettre mais qu’ils sont d’une certaine manière, à partir d’un noyau dur souvent infime, construits, élaborés et interprétés. Le fait n’est jamais à disposition telle une denrée stable, même sa matérialité peut prêter à discussion.
Plus gravement, au-delà, évoquer « la défense des faits » néglige l’élément capital que l’information tient moins à leur identification qu’à leur sélection, à leur exclusion ou à leur hypertrophie. Un exemple parmi d’autres de cette étrange discrimination. La mairie de Béziers fait l’objet d’une vigilance médiatique constante mais, pour qui connaît la réalité de cette ville et de sa gestion, frappée d’une infirmité regrettable : l’essentiel qui obligerait à en dire du bien est occulté au profit d’épisodes montés en épingle dont le seul mérite est de donner bonne conscience à la partialité de la plupart des journalistes.
Ces considérations s’inscrivent dans un mouvement général qui, selon une enquête réalisée par l’Institut Kantar pour La Croix, confirme pour 2016 une pente descendante nette pour la confiance qu’inspirent au public les supports d’information. Tous sont concernés : radio, télévision, journaux et web. Particulièrement, une forte majorité de sondés éprouve une défiance envers les journalistes politiques « qui ne seraient pas indépendants des pressions des pouvoirs politiques et du pouvoir ».
Année après année, cette approche négative s’amplifie à proportion, me semble-t-il, de l’appréciation très positive, quand on les écoute ou qu’on les lit, dont les journalistes continuent à se prévaloir. Comme s’il y avait chez eux, notamment pour l’analyse de la politique, quelque chose d’irremplaçable.
Tout démontre au contraire que pour un citoyen bien informé – et il en est de nombreux qui passionnés sont capables de s’appuyer sur le même terreau que celui des journalistes spécialisés -, il n’y a pas de partage à opérer entre les amateurs et les professionnels. L’intelligence, la psychologie, l’analyse des rapports de force, l’humus à la fois divers et au fond vieux comme le monde qui imprègne l’actualité politique et sociale ne paraissent pas représenter une frontière infranchissable entre ceux qui ont fait de ces exigences un métier et tous les autres qui se projettent dans cet univers avec une curiosité et une liberté d’autant plus intenses qu’elles ne sont ligotées par rien ni personne.
Mon expérience personnelle, toujours dans un aimable contexte, m’a confronté parfois à cette situation. Pressenti pour une émission, j’étais reporté au motif que le sujet devait être d’abord traité par des journalistes.
Par exemple à une ou deux reprises pour C dans l’air.
Caroline Roux que j’apprécie au plus haut point fait pourtant, assez souvent, débattre des journalistes entre eux.
Comme si leur présence garantissait une vision plus clairvoyante et offrait une capacité d’intelligibilité qui dépasserait par principe celle d’autres invités « profanes » eux aussi épris de joutes intellectuelles et politiques. Ce n’est pas en offenser certains, piliers de cette emblématique moment, que de les écouter certes avec intérêt mais sans être frappé de saisissement par l’originalité de leur perception.
Je pense même – je rejoins sur ce plan Daniel Schneidermann et la défiance considérable à l’égard des journalistes politiques – qu’ils n’ont qu’un avantage, mais pervers et préjudiciable, par rapport à l’amateur éclairé : ils connaissent tous les politiques et ont des liens de complicité avec eux, qui ont forcément une incidence sur les modalités de leur analyse et de son expression. Quand il y a connivence, c’est pire.
C’est la raison qui explique cette impression que j’ai souvent ressentie en écoutant les journalistes de droite ou de gauche : une liberté encadrée, un souci de vérité mais limité, de l’audace contrôlée, des susceptibilités à ménager, des évidences à ne pas dire, un enlisement dans les données techniques mais des tiédeurs intellectuelles, des prudences calculées pour ne pas insulter l’avenir. Règne alors comme une objectivité molle, plus précautionneuse qu’exigeante.
Sans doute ne serais-je pas autant sollicité par cette envie d’universalité au détriment des enfermements professionnels si ce n’était pas chez moi une obsession qui touche bien d’autres domaines. La Justice est trop fondamentale pour être laissée aux seuls magistrats : les citoyens aux assises sont une bénédiction. Le football est un sport trop populaire pour être abandonné aux commentateurs et experts qui nous en privent en mauvais français. Le cinéma est une passion trop partagée pour être livrée aux seuls spécialistes. J’imagine le Festival de Cannes ouvert aux vents du grand large.
J’en suis sûr.
Les citoyens sont des journalistes comme les autres.
La défiance croissante à l’égard des journalistes trahit-elle une crise de la profession ou est-elle une énième manifestation de la crise existentielle traversée par la société occidentale? Je pencherais plutôt pour la seconde option, d’autant plus que l’apparition d’Internet n’a pas changé la donne si fondamentalement que cela, puisque c’est en ce média que les sondés ont le moins confiance.
Aujourd’hui comme hier, rares sont ceux qui ont la possibilité de s’informer sur le monde actuel en le parcourant en tout sens, ou en lisant les innombrables travaux universitaires qui permettent de le comprendre. Un « digest » journalistique reste indispensable pour avoir un tableau d’ensemble de la réalité chatoyante et bariolée de notre planète, de notre continent ou de notre pays. Cette présentation résumée sera toujours otage des goûts du public, des moyens limités des rédactions, ou de l’orientation politique ou philosophique de la rédaction, quand elle existe (la France de Libération et de Valeurs actuelles, par exemple, sont deux pays très différents).
Améliorer le crédit de la presse auprès du public ou au moins en stopper la dégradation, est indispensable si vous voulons conserver une société démocratique et pluraliste, dont la liberté d’information est un des piliers.
De même que la montée de la défiance envers le pouvoir politique, la montée de la défiance envers la presse est un des signes inquiétants de notre époque.
Voilà ce que j’ai cherché à dire bien des fois ici, sans succès, en particulier en donnant du journaleux à répétition à nos journalistes.
Pour une fois je suis obligé d’admettre qu’il existe un littéraire qui peut concurrencer scientifiques et ingénieurs, mais que c’est pénible d’être modeste !
Quel texte ! Une seule solution : en faire une copie, l’encadrer et le lire tous les matins avant d’écouter les nouvelles ou de les lire sur Internet.
Qu’on ne m’accuse pas de fayotage, il y a longtemps que j’attendais un commentaire comme celui-ci, j’en redemande même.
Merci Monsieur Bilger.
Je gage que peu d’entre nous seraient en mesure de comprendre quoi que ce soit aux ondes gravitationnelles et à leur spectaculaire découverte il y a peu sans les journalistes scientifiques. Et c’est là que se situe la légitimité du journalisme : rendre accessible à tous ce qui est caché, soit par dissimulation soit par complexité. Hors de cela, je n’ai jamais accordé de crédit au journalisme et cela m’a brouillé avec nombre d’entre eux dont certains m’étaient pourtant chers.
L’initiative du Monde avec son service Decodex mis en place par l’équipe des Décodeurs est de cette veine. Les faits ne sont pas suffisants, certes, ils peuvent être isolés d’autres faits qui les rendraient plus éclairants. Mais il demeure que nous assistons aujourd’hui à une transformation de la notion-même de faits avec le complotisme ou les faits alternatifs. Contrôler une affirmation émise par un politique est aujourd’hui indispensable et les journalistes qui s’appuient ce travail font oeuvre utile.
Le journalisme politique est une enflure du journalisme. On y enfonce les portes ouvertes avec allégresse et componction. A quoi peut bien servir un Aphatie qui enfile les lieux communs à un rythme industriel ? Avant lui, il y avait le désormais grand sage Alain Duhamel dont j’ai toujours envié la capacité à énoncer des évidences avec une autorité sentencieuse, semblant donner des leçons à des politiques qui s’en passent bien. Je me souviens de l’allergie provoquée chez moi par les foutaises d’Arlette Chabot. Je laisse sur le côté cette langue de chose d’Elkabbach qui paraît regretter l’heureux temps de l’ORTF. Je réserverais un sort plus mitigé à Françoise Fressoz qui, si elle n’évite pas toujours les banalités, a au moins le mérite de délivrer des informations réelles dans la première moitié de ses papiers.
La connivence entre politiques et journalistes politiques est effectivement une spécificité de cette catégorie qu’on ne rencontre guère chez les autres journalistes. Combien de politiques en couple, hier ou aujourd’hui, avec une journaliste politique ? Combien de journalistes politiques qui sautent finalement le pas de l’engagement militant ?
Le monde politique bruit d’informations confidentielles que chacun prétend détenir exclusivement. Cela vaut pour un chargé de mission au Conseil départemental qui prendra l’air d’en avoir deux pour livrer une information qu’on lira le lendemain dans Le Parisien. Pour prétendre à la proximité du pouvoir, il faut suggérer que l’on connaît les détours impénétrables du sérail. Le journaliste politique fait partie de ces grands inutiles qui feignent d’en savoir plus que d’autres mais qui, au final, pensent aussi communément que tout le monde.
Je n’ai jamais fait grand cas des éditoriaux politiques. A vrai dire, c’est sûrement la partie d’un journal que je ne lis presque jamais. Pas besoin.
J’aimerais que vous fassiez preuve d’autant de lucidité et de talent à l’égard de l’économie ; l’on n’est pas obligé de passer par les économistes pour parler d’économie générale (et donc de politique).
L’économisme qui tend à remplacer le journalisme politique est encore une plus grosse arnaque, qui cache souvent les rapports de force existant entre les différents possédants.
Dans le journalisme politique, on a encore le droit d’avoir un avis même si, comme vous le soulignez, le journalisme type « Le Monde » tend à nous dénier ce droit (vivement l’absence de subvention de ce journal…) ; mais c’est un petit problème par rapport au beaucoup plus grand problème que constitue l’accroissement des économistes au détriment des journalistes politiques au sein des médias. On nous fait croire à une objectivité scientifique concernant certaines solutions à des problèmes humains où d’autres regards sont pertinents pour affronter une réalité qui est de plus en plus réduite à la seule économie : cela s’appelle « l’économisme », la religion bourgeoise 2.0 qui ne dit pas son nom et dont Macron le péremptoire est le pur avatar !
Pour une fois, nous sommes d’accord.
Ca s’arrose ! 🙂
Je n’arrive plus à me rappeler qui a écrit : « Un journaliste est quelqu’un qui se croit important parce qu’il apprend les nouvelles une heure avant les autres. »
Milan Kundera pointait déjà cette dérive dans « l’Immortalité » en entendant au bulletin d’informations le bilan d’un accident d’avion : « 149 victimes dont 5 journalistes ».
Imagine-t-on la même distinction pour des victimes huissiers de justice, dentistes ou coiffeurs ?
Le fait que beaucoup de journalistes « politiques » se forment sur les bancs des mêmes écoles que les politiques eux-mêmes n’est-il pas déjà une dissonance cognitive ?
« Les citoyens sont des journalistes comme les autres. »
Que nenni, les citoyens paient leurs impôts tandis que les journalistes bénéficient d’un abattement conséquent. En fait, leur IRPP est réduit de moitié.
Et cela, voyez-vous, ça ne passe pas, c’est intolérable.
C’est sûr qu’un magistrat indépendant comme vous l’êtes a le crédit nécessaire et suffisant pour traiter de l’objectivité du journalisme politique ou de celle de la gestion de la municipalité de Béziers…
« Règne alors comme une objectivité molle, plus précautionneuse qu’exigeante »
Ben alors, Monsieur Bilger, pour l’affaire F. Fillon, les citoyens ne seraient pas des journalistes comme les autres ?
Parfois meilleurs pour la pertinence de leurs observations et les questionnements qui en découlent…
Bonjour,
Nous sommes rentrés dans une ère où les Français ne font plus confiance à personne : ni aux politiques de gauche, de droite ou d’ailleurs qui les roulent dans la farine depuis des décennies, ni aux journalistes qui les bombardent d’informations orientées quand ce n’est pas carrément de la désinformation, ni à leur banquier ou à leur assureur qui leur proposent des placements mirifiques, ni même à leur voisin qui se mêle un peu trop de leur vie privée.
Les Français sont désabusés d’entendre en permanence tout et son contraire de la part de sachants qui leur expliquent en permanence ce qu’ils doivent faire ou ne pas faire, de pères la morale qui donnent des leçons d’éthique qu’ils ne respectent pas eux-mêmes.
Les Français se réfugient derrière leur télé où ils trouvent un peu d’évasion en regardant les matchs à la télé et les talk-shows déjantés genre TPMP ou ONPC.
Il paraît que le QI des Français a diminué de 4% ces dix dernières années. A mon avis ce n’est pas seulement les pesticides et perturbateurs endocriniens. A force d’entendre des fadaises à longueur de journée leur cerveau se relâche.
@ Jean-Dominique Reffait
Etes-vous en train d’ériger en modèles de journalistes François de Closets, Michel Chevalet (Comment…ça…marche ?) ou Michel de Pracontal ?
Parce qu’on a hélas vu plusieurs de ces précieux vulgarisateurs, une fois acquise une surface médiatique suffisante, faire éditer d’affligeants bouquins sur le futur souhaitable à nos sociétés.
Victimes du pyramidal, ils sont incapables d’écouter une société en réseau.
Et ils en arrivent, comme naguère l’ineffable Alain-Gérard Slama, à souhaiter dans la matinale de France Culture que le secret et la dissimulation soient préservés en politique et en diplomatie, ce qui leur supprimerait leur statut de Pythie-qui-vient en mangeant, dans de peu ragoûtantes gamelles.
Il est de bons journalistes, il en est de mauvais. Le journaliste – pas plus que l’historien – parfaitement objectif n’existe pas. Il a, de mon point de vue, deux rôles : d’abord rapporter des faits et des informations après les avoir recoupés et vérifiés, puis les contextualiser et les commenter. Comment pourrions-nous réfléchir à l’actualité si nous n’avions pas accès à ces faits et si nous n’avions pas des éclairages variés, voire contradictoires pour se forger une opinion ? Vous-même cher Philippe lisez à peu près tous les journaux et hebdomadaires nationaux, et c’est largement à partir de ces lectures que vous nourrissez vos billets.
En substance vous nous dites que vous êtes aussi légitime que ces professionnels pour commenter l’actualité politique et vous vous plaignez de ne pas avoir suffisamment accès aux médias. Votre curiosité, votre capacité de réflexion, vos qualités d’expression permettent de soutenir cette thèse sans tomber dans le ridicule. En revanche affirmer que « les citoyens sont des journalistes comme les autres » relève de la pure démagogie. Chacun peut avoir une opinion bien sûr, de là à être capable de l’exprimer clairement sur un média, de l’argumenter rationnellement, et de retenir l’attention de ceux qui vous lisent ou vous écoutent, il y a un grand pas.
Non les citoyens ne sont pas des journalistes comme les autres. Pas plus qu’ils ne seraient des magistrats comme les autres.
« Les citoyens sont des journalistes comme les autres. »
Voilà un titre bien accrocheur ! Et c’est cela qui rend l’article suspect…
Je dirais que sauf la qualité journalistique de votre titre, cette affirmation est fausse, et vise à manipuler les citoyens, conclusion VOUS, M. Bilger êtes un journaliste comme les autres…
Quant aux citoyens, ce qu’il savent des « actualités », c’est ce que leur vie contient d’informations, et cela n’est pas proportionnel à leur compétence pas plus qu’à leur savoir.
Pour ce qui concerne les journalistes, qui eux sont des citoyens avec une tête disproportionnée, et un salaire proportionnel à cette distinction inesthétique, ils ont la qualité incroyable de pouvoir jouer avec le temps, les faits et les acteurs de notre quotidien.
En outre, celui qui pense que les faits et uniquement les faits garantissent la vérité, ignore que les faits sont à peu près autant malléables que tout le reste.
Enfin, c’est réduire considérablement le citoyen que de lui attribuer comme une faveur, ou une qualité intéressante, ou valorisante, sa capacité à comprendre le monde qui l’entoure aussi bien qu’un journaliste.
J’aurai choisi comme titre : « les journalistes sont des citoyens comme les autres, voire pire ! »
La politique est l’apanage citoyen de tous quand l’agriculture ou la Justice imposent des savoirs particuliers.
La Justice ne doit-elle être réduite qu’à une question de savoir ? Il y a là de quoi bondir.
N’est-elle pas avant tout une attitude et même une vertu que seuls les meilleurs d’entre nous possèdent ?
Le reste, à savoir la connaissance (partielle) des textes législatifs, ne relève que de l’intendance, qu’un système informatique bien pensé devrait pouvoir maîtriser de nos jours.
Référence sportive très intéressante. Comme rarement sur d’autres sujets, il est ici possible, pour un même événement sportif, de comparer les commentaires avec la réalité, soit en y assistant soit en suivant sa transmission télévisée en direct. Ceci permet de mesurer la distance entre les propos des commentateurs et la réalité observée… En politique la chance des commentateurs est que le spectateur n’a pas d’accès direct à la réalité, ou n’a que l’accès aux représentations qui sont sélectionnées par les journalistes…
Beau billet !
Pour aller dans le même sens que notre hôte, j’avoue prendre souvent beaucoup plus de plaisir à bavarder avec des amis ou des relations sur les problèmes politiques du jour que d’endurer les propos sentencieux des éditorialistes médiatiques.
Pourquoi est-ce souvent plus instructif de débattre avec des non-journalistes que de lire ou d’écouter les pros de l’info ?
J’ose quelques hypothèses :
– la parole des journalistes politiques n’est pas libre : chacun d’entre eux déjeune, dîne, couche avec des hommes et des femmes politiques qui leur racontent ce que bon leur semble (en « off » bien entendu). Impossible de livrer ces informations au vulgum sous peine d’être « puni ».
– la parole des journalistes politiques n’est pas neutre : le citoyen serait en droit d’exiger, notamment sur le service public de l’audiovisuel, des propos balancés et non des réquisitoires frappant toujours les mêmes, c’est-à-dire les gens de droite qui comme chacun sait sont cupides, méchants et racistes…
– la parole des journalistes politiques n’est pas intéressante : j’attends toujours de leur part des explications contextualisées avec des rappels à l’Histoire ou à l’évaluation des politiques publiques qui permettraient à l’auditeur ou au lecteur de se faire une opinion par lui-même et non par le truchement de propos de concierges !
Dès lors que les journalistes politiques laissent leur place à des Le Goff, Gauchet ou Wolton voire Onfray des coulis d’intelligence caressent soudainement nos oreilles et l’on prend alors conscience de la partialité et de l’inanité de leur discours.
@Philippe BILGER
… »mais l’affaire – réelle ou gonflée – de François Fillon »…
« Gonflée » ? c’est l’argument de la dernière chance ?
Les sommes citées sont artificiellement surévaluées ? Mensonges que tout cela ?
Je ne vous reconnais pas bien, là…
Ce qui distingue un grand journaliste d’un folliculaire insignifiant ce n’est pas tant ses idées que la façon dont il les exprime.
Il en est quelques-uns que j’aime à écouter. Je cite, en vrac :
– Thomas Legrand qui place toujours une petite pointe d’humour vivifiante dans son édito de France Inter et dont les idées sont d’une façon générale assez proches de miennes.
– Yves Thréard du Figaro, un des habitués de l’émission C dans l’air, bien que positionné à droite il a souvent une très bonne analyse de la situation et n’essaie pas de vendre sa camelote.
– Christophe Barbier également, même si parfois il a tendance à se laisser emporter dans des démonstrations un peu trop tarabiscotées.
– Et pour finir j’ajouterai Éric Zemmour qui, dans ses bons jours, est capable de nous sortir un édito percutant, même si on n’est pas forcément d’accord.
@Tomas
« Améliorer le crédit de la presse auprès du public ou au moins en stopper la dégradation, est indispensable si vous voulons conserver une société démocratique et pluraliste, dont la liberté d’information est un des piliers. »
Vous plaisantez ? « Le crédit de la presse est mort, les mauvais journalistes l’ont tué ». Cela pourrait être le fac-similé de l’affichette qu’on lisait dans les vieilles épiceries.
La presse locale est moribonde, elle ne tient qu’avec les faits divers et la rubrique nécrologique, se contentant de recopier les dépêches AFP.
La presse nationale elle-même, pour la plupart des grands titres, ne tient quasiment qu’avec les publicités Vuitton et Hermès et le financement public.
Cul et chemise avec le pouvoir, les journalistes sont des lèche-bottes. Il n’est pas anodin de voir, comme un de mes fils l’a constaté, des journalistes sportifs faire passer l’oral à Sciences Po.
La fusée Macron, la bombe Macron…
http://www.acrimed.org/IMG/jpg/macronunes.jpg
Et derrière tous ces titres flatteurs qui retrouve-t-on ? Poser la question est déjà y répondre.
Et vous êtes encore là dans la position de l’idiot utile mondialiste en affublant les autres moyens de communication qui ne vous conviennent pas de fascistes et complotistes.
Rares sont les endroits comme ici « Justice au singulier » où l’on peut s’exprimer au pluriel.
…des évidences à ne pas dire (…)
Mais aussi des âneries martelées comme des évidences.
« Le journalisme est un métier où l’on passe la moitié de sa vie à parler de ce qu’on ne connaît pas et l’autre moitié à taire ce que l’on sait » (Henri Béraud)
Journaliste moi ? Ah non ! Je considère ça comme une insulte ! Paparazzi subventionnés renifleurs de sanitaires destinés à ne faire que du buzz, de la provoc, journaleux merdiatiques aux ordres de la propagande inquisition comme dernièrement avec Fillon ? Pas d’ça chez moi !
Suivons l’exemple de Trump qui a eu raison de leur déclarer la guerre ainsi qu’à ces juges traîtres qui annulent les bons décrets anti-immigration promis aux citoyens !
Deguello !
Vos propos de ce jour sont des plus fondés.
Je ne puis que m’exprimer sur l’émission « C dans l’air », que j’écoute… depuis sa création. Caroline Roux a remplacé Yves Calvi, parti sur LCI, pour une émission siamoise.
J’ai dit et je redis que j’apprécie cette émission, ces émissions désormais. Pourquoi ? Parce que, en principe, des « spécialistes » débattent. C’est le cas lorsque l’on parle des Etats-Unis, de la sécurité intérieure, du terrorisme islamiste…
J’oppose ces deux émissions au débat de Fogiel, sur RTL, le soir, où des gens, toujours les mêmes, s’expriment sur… tout. Philippe Meyer les avaient plaisamment appelés des « toutologues ». Les toutologues, on n’en peut plus.
Chez Caroline Roux et chez Yves Calvi, reste le cas particulier des commentateurs de la politique intérieure. Il me semble que Pascal Perrineau, Catherine Nay, Carl Meeus et même Roland Cayrol, moins à droite (louez mon ouverture d’esprit !), peuvent être écoutés avec intérêt. Il est vrai qu’un Christophe Barbier, qui parle du matin au soir un peu partout, le plus intarissable moulin à paroles de notre pays, commence sérieusement à nous gonfler. On se demande le temps qui lui reste dans son journal, certes
hebdomadaire. Quant à Mme Pilichowski… c’est une aveuglante erreur de casting. A quoi sert-elle ?
Le comble, c’est quand même chez Fogiel… Clémentine Autain !
« …l’affaire – réelle ou gonflée – de François Fillon… »
Ce n’est pas le principal de ce billet, mais cette formule me fait bondir.
Certes, depuis quelques heures, la ténacité de François Fillon et le renoncement clair d’Alain Juppé qui représente la seule alternative crédible, rendent à l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy une sorte de légitimité dont l’affaire l’avait dépouillé.
Ceci ne justifie en aucune manière de douter de sa réalité et de sa gravité.
Même si – ce qui est fort possible – la justice ne poursuit pas M. Fillon, le travail de son épouse ôtant son caractère délictueux à sa rémunération, il reste sali par le seul fait d’avoir payé celle-ci – et son suppléant plus encore – bien au-delà des sommes habituellement consacrées à la rémunération d’un assistant parlementaire.
Cela peint le tableau d’un couple de grippe-sous avide de thésaurisation sur les deniers publics ; et pour légal que serait alors ce qu’ils ont fait durant de nombreuses années, leur comportement n’en resterait pas moins moralement insupportable.
Quand, comme l’ancien député de la Sarthe, on se drape dans la morale et qu’on se permet de jouer les redresseurs de tort, on se doit d’être soi-même impeccable.
Remis à flot ou pas, le vaisseau Fillon n’est plus qu’une pauvre barcasse. Et la victoire de ce candidat à l’élection présidentielle, si elle est encore possible, serait une mauvaise nouvelle pour la France.
@Jean Dominique Reffait
« …énoncer des évidences avec une autorité sentencieuse »
Excellent ; difficile de mieux résumer.
Nous voyons dans ce blog que plusieurs d’entre nous feraient aussi bien sinon mieux que bon nombre de vedettes de la presse, à ceci près qu’ils seraient plus honnêtes, et là est l’essentiel.
La qualité déterminante du journaliste politique est en effet la malhonnêteté intellectuelle sans laquelle aucune connivence avec les pègres n’est possible, ce en quoi on rejoint Trump dans cette opinion.
Il suffit pour s’en convaincre, ainsi que le dénonce P. Bilger, de voir leur attitude à l’égard du FN, mais on pourrait y ajouter bien d’autres sujets comme les imposteurs du réchauffement climatique qu’Allègre aura dénoncés en vain, les silences à l’égard de la FNSEA qui dévaste les terres, les chasseurs qui dévastent la faune, la pêche qui dévaste les mers, les fonctionnaires et associations bidon qui dévastent les caisses, les historiens qui dévastent l’histoire, et les pseudo-philosophes des Lumières et de la franc-maçonnerie qui dévastent l’humanité depuis la prétendue « Renaissance ».
On peut en faire la démonstration avec le sort fait à E.Zemmour.
Extrait d’un article de « Pour la science » Désinformation et réseaux sociaux, et paru dans La revue des sciences, mensuel, Jean Zin :
https://jeanzin.fr/2017/02/01/revue-des-sciences-fevrier-2017/#desinformation
« Comme le montre l’actualité, tant nationale qu’internationale – le Brexit, l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, le climatoscepticisme, la radicalisation islamiste de certains jeunes Européens, etc. –, ces questions sont d’importance : elles ont une incidence directe sur nos sociétés et les grandes orientations (économiques, politiques, etc.) qu’elles se choisissent.
Plusieurs facteurs contribuent au problème de la mésinformation ou de la désinformation. L’un est l’analphabétisme fonctionnel, c’est-à-dire l’incapacité à comprendre convenablement un texte ; en France ou en Italie, cela concerne près de la moitié des personnes âgées de 16 à 65 ans, d’après les données de l’OCDE, l’Organisation de coopération et de développement économique.
Un autre facteur est le « biais de confirmation » bien connu en psychologie sociale : chacun tend à privilégier les informations qui confirment ses opinions ou sa vision du monde, et à négliger ou ignorer celles qui les contredisent. Dans la masse d’informations de tous types véhiculées par Internet, chacun peut alors rechercher (et trouver…) ce qui le conforte dans ses préjugés et ses goûts, et délaisser le reste.
Un troisième facteur en jeu est le fait que, sur Internet, l’émission et la réception des contenus s’effectue essentiellement sans intermédiaires.
On fait souvent l’hypothèse que l’être humain est rationnel, mais l’étude quantitative de ces phénomènes indique plutôt le contraire. Dans un environnement où les informations ne subissent aucun filtre, l’individu prend, conformément au biais de confirmation, ce qui lui plaît le plus et ce qui est conforme à son schéma de pensée.
Ce résultat est particulièrement intéressant, car il met en évidence ce que nous avons ensuite appelé le « paradoxe de la conspiration » : les internautes les plus attentifs à la prétendue manipulation perpétrée par les médias orthodoxes sont les plus enclins à interagir avec des sources d’informations intentionnellement fausses. Par conséquent, ces personnes méfiantes vis-à-vis des médias classiques sont aussi les plus enclines à être manipulées !
La pensée conspirationniste traduit une incapacité à attribuer à des effets indésirables des causes aléatoires ou complexes (un hasard lié par exemple aux lois du marché ou à la complexité des situations). Selon Martin Bauer, psychologue à l’École d’économie et de sciences politiques de Londres et spécialiste des dynamiques complotistes, c’est une façon « quasi religieuse » de penser le monde. Tout comme jadis, à l’aube de l’humanité, on attribuait aux tempêtes une origine divine, les conspirationnistes font aujourd’hui de même devant la complexité des phénomènes qui les chagrinent et dont ils cherchent une explication simple. »
…les citoyens sont des magistrats comme les autres. …Absurde direz-vous. Bien d’accord.
Je suis fascinée par les torrents d’aigreur sur ce blog ; la frustration est un terrible défaut et surtout un gros handicap dans la vie. Pour les maux d’estomac je propose outre les nombreuses recettes de grand-mère trouvables très facilement sur cet Internet où certains d’entre vous puisent leur inspiration, de la musique, Callas, France Gall, Daft Punk et quelques bons livres. Pour ma part ce soir je relirai La Planète des Singes de Pierre Boulle, écrivain extraordinaire et homme remarquable que j’ai eu le grand privilège de connaître ; c’est un super remède contre la jalousie. Et pour le plaisir.
PS : pour ceux qui délirent sur les privilèges fiscaux des journalistes je conseille de se renseigner sur la réalité de cet avantage. Oui vérifier une info, c’est le b.a.-ba de ce métier que beaucoup ici semblent regretter de ne pas faire (ou avoir fait).
@Achille
Fidèle de C dans l’air je me suis mis à zapper sur LCI à l’heure de Calvi. Bien souvent les deux émissions traitent du même sujet, la concurrence est rude. Un mixage des deux permet de se faire une opinion sur les sujets d’actualité d’autant plus que les différentes sensibilités sont représentées.
Un autre moyen de se faire une assez bonne idée sur le ressenti de l’actualité, c’est d’être un lecteur assidu du blog de Philippe Bilger. Toutes les tendances sont représentées, des plus affûtées aux plus imprévisibles et sans aucune censure. Sur certains sujets on a du mal à suivre tellement la participation est dense mais ô combien enrichissante. Si ce blog n’existait pas il faudrait l’inventer. Et je suis sûr que vous partagez mon avis.
Le Moônde, autoproclamé journal de référence (ils n’ont pas osé « excellence » ?) voudrait défendre les seuls faits.
Bonne chance !
Des faits ? Ah ça, c’est un peu court jeune homme !
Qu’est-ce qu’un fait ?
Friedrich Nietzsche a poussé un peu à l’extrême avec son « Nein, gerade Tatsachen gibt es nicht, nur Interpretationen » (non, il n’y a pas de faits seulement des interprétations).
Mais on voit bien que la qualification d’une notion ou information en « fait » est plutôt fragile et souvent subjective, et même en sciences dures, parfois temporaire.
Les journalistes politiques ont plus de temps et de moyens que les autres pour s’informer, ils ont aussi la possibilité de creuser les dossiers et d’analyser l’information. Je regarde et j’écoute avec intérêt par exemple Yves Thréard, ou Jean-Sébastien Ferjou. Ce qui me rend méfiante à l’égard des journalistes, à part leur grosse tête, ce sont d’une part leur connivence avec le pouvoir, et de l’autre la pédagogie ou propagande déguisée, qui leur fait taire une partie de ce qu’ils savent, et décréter à la place de leurs lecteurs comment il est juste de penser, ce qui ne les empêche pas par ailleurs de se jeter sur un morceau d’information bien croustillant quitte à lui donner une importance disproportionnée. Certains se comportent comme des pipelettes. C’est dans la hiérarchisation et dans la prise de distance qu’ils sont souvent le moins bon. L’info en continu y est pour quelque chose.
À propos de connivence, les propos « on » et « off » des personnalités politiques, ça n’existe pas aux États-Unis, et ça me paraît bien ainsi. Ces plus ou moins fausses confidences et ces secrets pervertissent les rôles. Quand le journaliste sort de son rôle d’observateur et d’analyste pour intervenir directement dans l’actualité grâce aux moyens de diffusion dont il dispose, je ne suis plus du tout d’accord.
Dans le genre, la journaliste Vanessa Schneider qui est sur la photo me paraît souvent partisane. En plus elle a une voix mal placée. On la voit venir, avec sa perfidie mondaine, pour dévaloriser tout ce qui ne pense pas comme son clan, sous une apparence d’objectivité qui ne trompe personne. En revanche Gérard Grunberg et Pascal Perrineau, que l’on voit aussi à C dans l’air, respectent leurs auditeurs, mais avant d’être des journalistes, ce sont des chercheurs, ce qui peut-être explique leur probité et leur sérieux.
Beaucoup ont pris l’habitude de couper la fin des phrases de la personne qu’ils interviewent ; non seulement c’est grossier, mais les voix se recouvrent, le ton monte, c’est pénible à suivre, je ne fais plus l’effort. Dans ces conditions, aucun temps n’est laissé à la pensée pour se développer. Le scoop et l’immédiat sont privilégiés, ce qui déforme la description de l’actualité. Elisabeth Lévy laisse le temps à Finkielkraut d’aller au bout de ses arguments, un vrai bonheur. Sans flagornerie, je dirais la même chose des interviews de Philippe Bilger. On aimerait que les interviewers obtiennent des politiciens, souvent trop pris eux-mêmes par l’immédiat, une réflexion sur les événements, sur leur rôle et sur leur action. Si au lieu de gavage, les journalistes politiques nous proposent la qualité, ils ont leur raison d’être à mes yeux.
L’utilité des journalistes tient aussi au fait qu’ils ont un rôle d’intermédiaire entre le public et les acteurs politiques dans les deux sens. C’est-à-dire que leurs questions devraient refléter les nôtres. Ils ont la chance de pouvoir interroger ceux qui nous gouvernent, bon sang de bonsoir, qu’ils leur posent de vraies questions ! ils ne sont pas là pour recadrer jalousement les interrogations de leurs lecteurs ni s’interposer autoritairement, mais pour mettre en relation. Ce que j’apprécie le plus dans ce blog, c’est de pouvoir librement faire entendre ma voix, avec d’autres. Aucun journaliste politique ne m’offre cela.
@ Herman Kerhost
Oui ces problèmes existent, vous avez raison de le rappeler, je crains même qu’ils empirent, mais ça ne justifie pas que les journalistes prennent leurs auditeurs pour des sous-développés. Ce ne sont pas des éducateurs. C’est à l’école à enseigner la lecture et à former l’esprit critique de la population. Plus on traite les gens en enfants, plus ils perdent le sens des responsabilités. La démocratie suppose des citoyens adultes et éclairés.
@ hameau dans les nuages
Je suis globalement d’accord avec votre sombre tableau de la presse d’aujourd’hui, et partage totalement l’avis d’Acrimed : Macron est clairement le candidat adoube par l' »intelligentsia » journalistique parisienne.
Ceci etant, la defiance doit etre surmontee, sans quoi ca finira mal (par la dictature, en clair). A la presse de balayer devant sa porte pour redorer son blason, meme si c’est plus facile a dire qu’a faire dans le morose contexte economique actuel : il faut de l’argent pour faire un bon journal ou une bonne emission de television.
Finalement, Internet, ce fantastique outil de dialogue et d’acces a la connaissance, n’a-t-il pas paradoxalement conduit a un apauvrissement generalise des contenus, entre autres mefaits ? Quand on va sur le forum de jeuxvideos.com qui est parait-il une des principales sources d’information des 15-25 ans, on a peur… Demultipliees sur la toile, les rumeurs de cour de recreation ou de cafe du commerce peuvent avoir un impact devastateur. Je suis frappe qu’aucun responsable politique ni aucun penseur (a la notable exception de Finkelkraut) ne se soit penche sur la question.
Sinon, vous savez ne pas insulter ceux avec qui vous n’etes pas d’accord et vous cantonner au sujet traite ?
@Herman Kerhost
…le Brexit, l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, le climatoscepticisme (…)
Cet acharnement de certains personnages proches du Système à vouloir ranger pêle-mêle tout ce qui dérange ce dernier dans le sac du « conspirationnisme » ne contribue en réalité qu’à prouver que dans certains cas, certaines thèses non conformistes peuvent en fait être bien celles qui cernent la vérité au plus près.
Développer tous les cas de figure cités serait trop long, mais dans le domaine des théories qui nous sont par exemple imposées à propos du climat, il est possible de montrer qu’elles reposent parfois sur des erreurs flagrantes d’interprétation des données scientifiques (par exemple en ce qui concerne le rôle attribué au CO2 dans l’évolution des températures) quand elles ne relèvent parfois carrément pas de la manipulation à des fins politiques ou économiques.
Si bien entendu l’explication de quelque événement un peu mystérieux ne se résume pas à l’invocation d’un complot, il est impossible de nier que les complots – ou simplement les ententes et les connivences – aient joué un rôle crucial dans l’histoire de l’humanité depuis des millénaires.
La création de l’Europe – ou du moins des avatars ayant mené à l’UE – est par exemple la résultante de « complots » (même pour un motif supposé bon) menés dans des cénacles restreints depuis les années trente avant d’avoir en fait abouti à des objectifs imposés à l’opinion publique par un patient travail de propagande mené en direction de cette dernière.
De même, la création de « l’euro » a été l’aboutissement d’un travail mené en secret par le groupe Bilderberg, ayant diffusé ses consignes envers les hommes influents qu’il a repérés.
Curieux que certains de nos collègues commentateurs ne soient pas d’accord avec le titre et le texte de ce billet. Car ce n’est pas particulier à la France, c’est universel.
Il faut n’avoir vécu que chez soi, dans son coin, et ignorer le reste du monde ou ne porter aucun intérêt à ce qui nous entoure pour émettre une telle contestation.
La plupart des journalistes tirent leurs articles de l’AFP ou Reuters sans aller creuser plus loin, n’importe quel citoyen peut aujourd’hui faire mieux en zappant sur les canaux d’information TV, Internet, les stations radio, lire les journaux ou appuyer le coude sur le zinc du bistro du coin.
Comme le dit Achille il n’existe qu’une poignée de journalistes mesurés et visiblement s’en tenant à ce qu’ils savent, en particulier les quelques-uns qu’il cite.
En échange le nombre d’horreurs et d’erreurs que débitent la majorité des autres en fait la corporation au plus bas niveau de professionnalisme.
Le drame est que ce qu’ils font ou disent a parfois des conséquences dramatiques comme on l’a vu lors de l’affaire Coulibaly-Hyper Cacher. Pourtant ce journaliste pavoise toujours sur BFMTV en expert. Pour une telle erreur professionnelle il aurait été vidé de n’importe quelle entreprise pour faute grave, séance tenante.
La révolution Khomeini d’Iran n’aurait jamais eu lieu si les journalistes de tous les pays n’avaient pas décidé d’éliminer le Shah, alors malade, avaient analysé la Révolution Blanche de la Shabanou correctement, et n’avaient pas transformé l’inepte Savak en Gestapo.
D’autres s’apitoient que l’on ait gardé Mme Sauvage en prison parce qu’elle n’avait tiré que trois balles dans le dos de son époux, mais les mêmes tirent à la mitrailleuse sur le dos de Penelope Fillon parce qu’elle a épaulé son époux pendant 36 ans afin de l’aider dans sa carrière politique.
La vie intime des journalistes doit être bien pitoyable puisqu’ils en sont à partager les sentiments de Mme Sauvage mais pas ceux de Mme Fillon.
Si le journalisme veut être cru, il doit nettoyer ses rangs.
Nous sommes tous des journalistes aussi par défaut, parce que la majorité desdits journalistes vole bas, très bas, beaucoup sont d’ailleurs du genre autruche, ils occupent beaucoup de terrain, agitent leurs ailes, mais ont une toute petite tête qu’il enfouissent quand ils ne veulent pas voir ou ne comprennent pas.
Encore que je suis injuste envers les autruches en les comparant aux journalistes, elles sont curieuses, je l’ai constaté en Ethiopie et au Mozambique quand elles venaient régulièrement nous rendre visite sur les chantiers de forage pétroliers, elles, au moins, s’informaient sur place.
J’ai des photos pour le prouver mais ne réussis pas à les poster ici.
Il faut n’avoir jamais vu les « grands » reporters à l’oeuvre à l’étranger pour prétendent qu’ils savent mieux que le pékin du coin ou qu’un expat ce qui s’y passe. Les journalistes qui suivaient la guerre d’Algérie en 61/62 avaient presque tous la même agence d’information : BKHA, pour Barman Kabyle de l’Hôtel Aletti.
@ Tomas
Des injures ? l’expression « idiot utile » fait partie maintenant du langage politique commun et n’a rien d’injurieux, en revanche traiter de nazis certains commentateurs, oui…
Par contre qu’un avocat pénaliste comme Sébastien Mabile, professeur à Sciences Po s’amuse à ce genre d’humour…
http://www.fdesouche.com/wp-content/uploads/2017/02/Capture12.png
Oui je sais le lien renvoie vers le site FdS… d’extrême droaaate et complotiste…
Ah s’il y avait un appel au meurtre d’un « homme de bien », cela ferait la une de tous vos amis de la presse.
Le problème des journalistes (les plus médiatiques et en particulier les journalistes politiques qui sont majoritairement du même bord politique) c’est qu’ils ne décrivent pas la société telle qu’elle est mais comme ils voudraient qu’elle soit.
Pour ce faire, ils trient et accordent une importance disproportionnée aux événements qui contribuent à servir leur thèse et dans le cas contraire sont dans le déni ou atténuent l’importance du phénomène (le fameux « sentiment d’insécurité »…)
D’où le décalage et la défiance croissante des auditeurs ou lecteurs de journaux envers eux.
Toute l’information étant constamment filtrée, ne peut passer que celle qui est autorisée !
Quant à l’analyse de l’événement elle est conditionnée par ceux qui en autorisent la diffusion, c’est-à-dire ceux qui possèdent la presse écrite et audiovisuelle !
La liberté d’expression est imaginaire… le peuple vit sous haute surveillance et nos maîtres veulent que nous pensions comme ils l’ont décidé et cela commence dès l’école, comme la soumission à une religion se fait dès la naissance !
Mais qui sont donc nos maîtres d’aujourd’hui ? Est-il même possible de le dire ?
Non !
Notre destin commun est actuellement tracé mais le babillage est autorisé !
@Claude Luçon 13:06
Et n’oublions pas les dangereux reportages des envoyés spéciaux à la salle à manger ou sur les terrasses du Rowing Club, à la Marine.
Reconnaissons que les pétroliers fréquentaient aussi l’endroit, mais à leurs heures de loisirs.
À l’Aletti, après l’indépendance, un Américain avait fiché sur un pot de fleur un warning : Please, n’arrosez pas les fleurs, vous allez oxyder le micro !
« J’en suis sûr. Les citoyens sont des journalistes comme les autres. » (PB).
Heureusement d’ailleurs.
@Jabiru | 06 février 2017 à 12:01
Pour ne rien vous cacher, ce blog est le seul blog que je suis régulièrement. Je vais également sur Twitter qui est un réseau social particulièrement animé et où la censure est quasi inexistante ce qui donne parfois des échanges particulièrement animés.
Ce que j’aime dans le blog de Philippe Bilger, outre la qualité de l’accueil, la liberté d’expression, sans oublier l’efficacité de la modératrice-correctrice qui veille sur nos commentaires pas toujours bien rédigés, c’est la diversité des personnalités des intervenants venant de milieux sociaux et culturels très différents. On se croirait dans un roman de Balzac avec toute sa panoplie de personnages allant du petit sanguin nerveux qui n’accepte aucune contradiction, à l’intello qui nous déballe son savoir d’un air un peu infatué.
Certains échanges sont particulièrement péremptoires, d’autres incitent plutôt à la réflexion.
Je les lis tous mais ne réponds qu’aux intervenants avec qui il est possible de répondre dans le calme et la sérénité. Les excités, je passe !
@Claude Luçon | 06 février 2017 à 13:06
Votre PC de grand reporter n’est pas un hébergeur ouvert. Ce qui est normal. Sinon je pourrais vous rendre visite.
Le chemin ou l’adresse doivent pouvoir être lisibles. Ensuite c’est précisé sur le blog, vous utilisez les balises HTML.
Bon safari.
@ Cher PB,
Allant aux nouvelles matinales sur les sites du Figaro puis du Monde (c’est ma façon habituelle de m’informer), je tombe sur plein de détails sur l’enquête Fillon en cours, avec les journalistes Lhomme et Davet qui disent avoir eu accès aux procès-verbaux de l’enquête et répondent, à leur façon (genre FAQ), aux questions que les citoyens lambda peuvent se poser. Ces journalistes ne sont pas des citoyens comme les autres… ne serait-ce qu’à cause de leur régime d’imposition fiscale différente. « Dans quel Monde on vit », comme aurait dit ma grand-mère !
Philippe Bilger a écrit :
[les journalistes politiques, catégorie la plus « noble »]
Je vois plutôt certains journalistes-reporters dans cette catégorie-là.
Eux au moins prennent des risques, nous sortent des reportages inédits et de qualité et sont capables d’aller chercher l’information avec les dents. Pour qui se souvient de Christian Brincourt, quel personnage !
Mais n’est pas Joseph Kessel qui veut et il ne suffit pas de se parer d’une belle écharpe rouge ou blanche (n’est-ce pas Christophe Barbier ?) ou de couper cent fois la chique à son interlocuteur (trop de noms à citer, la page n’y suffirait pas) pour s’autoproclamer journaliste politique.
Enfin une majorité de scribouillards, plus attentifs à rester sagement dans les clous de la ligne éditoriale du journal, de peur de déplaire à une poignée de grands patrons qui orientent sans vergogne la presse d’opinion sous la houlette (tiens, tiens encore elle) du pouvoir.
Que dire enfin des journalistes qui suivent les grands procès judiciaires et qui (à part quelques-uns) n’ont aucune connaissance de cette partie où il faudrait au contraire exceller. De ces journaleux qui se conduisent en fait comme de vulgaires balances, désignent des mis en examen à la vindicte et n’ont que faire de la présomption d’innocence, que policiers et magistrats respectent eux, contrairement à certains intervenants sur ce blog. Des sombres crapules qui détruisent parfois des vies, car la calomnie qui vient interférer dans un jugement en cours peut occasionner des dégâts irréversibles et laisser plus de séquelles qu’un procès mené à son terme en respectant jusqu’au bout les droits du mis en cause.
@Catherine JACOB
Vous proposez des versements en liquide ? De l’argent qui vient d’où ?
Et un reçu non timbré fiscalement ? Excusez mes questions mais je crains de n’avoir pas compris votre proposition. Merci.
Votre champion a écrit (enfin sa fille) « La France peut supporter la vérité » et je trouve cela très élégant qu’il ne puisse se défausser sur les Français pour supporter…
Et encore, « Faire »… ou défaire c’est toujours travailler !
Quoi ?! J’ai pas tout compris ?
@ Giuseppe | 06 février 2017 à 14:18
Sincèrement ! Je n’ai rien compris à votre message.
Mais si vous voulez communiquer avec moi, rien n’est plus simple nous pouvons le faire par courriel.
Dites-le moi j’établirai le contact. Vous pouvez me visiter quand vous voudrez via e-mail ou même en personne si vous le voulez.
@ Yves | 06 février 2017 à 13:54
« Et n’oublions pas les dangereux reportages des envoyés spéciaux à la salle à manger ou sur les terrasses du Rowing Club, à la Marine.
Reconnaissons que les pétroliers fréquentaient aussi l’endroit, mais à leurs heures de loisirs.
À l’Aletti, après l’indépendance, un Américain avait fiché sur un pot de fleur un warning : Please, n’arrosez pas les fleurs, vous allez oxyder le micro ! »
C’est supposé être satirique, ironique ou intelligent ?
Dans les trois cas c’est loupé !
@ Claude Lucon
« La révolution Khomeini d’Iran n’aurait jamais eu lieu si les journalistes de tous les pays n’avaient pas décidé d’éliminer le Shah, alors malade, avaient analysé la Révolution Blanche de la Shabanou correctement, et n’avaient pas transformé l’inepte Savak en Gestapo »
Comme toutes les revolutions, la revolution iranienne fut provoquee par un decalage trop important entre une societe qui aspirait au changement tout en restant profondement traditionnelle et nationaliste, et un pouvoir dictatorial pro-occidental modernisateur isole dans sa tour d’ivoire.
On voit mal de toutes facons comment l’AFP, Reuters et l’AP auraient pu avoir une quelconque influence sur les populations rurales pauvres et largement illettrees qui soutinrent l’opposition clericale.
C’est preter beaucoup d’influence aux journalistes que de les rendre responsables des revolutions. Tout au plus peuvent-ils servir d’etincelle a ces deflagrations historiques, et encore.
@ Exilé
Pouvez-vous m’expliquer ce qu’est le » Systeme », s’il vous plait ? On en parle souvent, mais sans le definir…
Quant au role joue par le CO2 dans la hausse des temperatures du globe, il ne peut etre qu’avere puisque c’est un gaz a effet de serre, qui absorbe le rayonnement infrarouge emis par la surface de la terre, provoquant ainsi la hausse de la temperature du globe. La quantite de CO2 dans l’atmosphere a fortement augmente depuis la revolution industrielle, et son analyse isotopique prouve son origine humaine.
Les climatologues sont loin d’avoir identifie tous les mecanismes complexes du rechauffement mais la majeure partie d’entre eux s’accorde sur le fait que le rechauffement observe est en bonne partie d’origine humaine. Le pire reste d’ailleurs a venir en raison de l’inertie thermique des oceans, bien superieure a celle des terres emergees.
Le cas du rechauffement climatique est interessant pour etudier les theories du complot : si c’etait faux, pourquoi les scientifiques s’echineraient-ils a faire croire a cette fable ? Quels lobbies surpuissants (plus puissants en tout cas que ceux de l’automobile et de l’industrie petroliere) peuvent etre derriere eux pour avoir fait admettre la realite du phenomene ?
Les scientifiques ont mis plusieurs decennies a convaincre la communaute internationale de la realite du phenomene et de la necessite d’agir pour y remedier, car evidemment ca n’arrange personne d’ y croire. Alors, d’ou proviendrait le complot ?
@ haineux de l’enfumage
« Idiot utile », c’est une expression courante et neutre, maintenant ?!
J’ecris sous pseudo mais vous garantis que je ne suis pas M. Mabile, je ne vois pas ce que ce monsieur dont j’entends parler pour la premiere fois a a faire avec moi.
Si vous sous-entendez une proximite ideologique entre lui et moi, et que partant vous me preteriez des propos similaires, vous vous trompez, je n’ai jamais appele au meurtre ni souhaite publiquement la mort de qui que ce soit.
Et il ne serait pas difficile de trouver de tels exemples dans le camp de l’extreme droite, on ne compte plus le nombre de candidats du FN recales pour des tweets malheureux ou les provocations douteuses de M. Le Pen pere (le « on en fera une bonne fournee » sur Patrick Bruel etant la derniere en date).
Les citoyens sont des journalistes comme les autres !
Les citoyens sont des procureurs comme les autres !
Les citoyens sont des juges comme les autres !
Les citoyens sont des gendarmes comme les autres !
Les citoyens sont des avocats comme les autres !
Les citoyens sont des ministres comme les autres !
Les citoyens sont des préfets comme les autres !
…
On peut continuer ceci à l’infini.
La différence entre certains citoyens et les journalistes me semble être que pour certains il s’agit d’un métier et pour les autres d’une activité, d’un hobby ou pour citer Cicéron « Quam quisque norit artem, in hac se exerceat » (Que chacun s’exerce dans l’art qu’il connaît)
J’ai pris du temps pour écouter en direct François Fillon.
Je ne suis pas d’accord avec le prétendu décryptage qui suit et qui dit que si cette conférence avait eu lieu dans les deux jours, on n’en serait pas là. Il s’agit là manifestement d’un analyste journaliste qui n’a pas écouté François Fillon expliquer qu’il avait mis cinq jours pour obtenir les copies des fiches de paie de ses collaborateurs auprès de l’administration parlementaire alors que les journalistes les avaient eues, pour leur part, en beaucoup moins de temps, qui n’a pas non plus entendu manifestement que François Fillon avait eu l’impression d’avoir pris un direct dans l’estomac auquel ne pouvait s’attendre qui n’avait pas le sentiment d’avoir marché en quoi que ce soit en dehors du droit chemin, mais qu’il lui avait fallu prendre conscience après que le ciel lui soit en somme tombé sur la tête, que la sensibilité des Français avait changé à l’égard des emplois familiaux entre 1981 et 2013-14 date à laquelle son épouse a cessé de collaborer avec lui, et qu’il avait commis l’erreur de ne pas en avoir pris conscience plus tôt, s’excusant dès lors publiquement auprès des Français de cette erreur, mais que comme Penelope, Marie et Charles avaient travaillé effectivement et que tout travail mérite salaire, il n’y avait aucune raison pour que lui François Fillon rembourse les sommes leur ayant été versées au titre de rémunération.
Je pense qu’il s’agit là de la bonne réponse à faire au tribunal médiatique qui, en tant que tel, pose quelque part un problème démocratique, statuant sur la vérité des faits sans aucune légitimité à cet effet et exécutant la sentence via un lynchage médiatique et un assassinat politique alors que l’enquête préliminaire est toujours en cours et que les avocats, eux, n’ont pas encore accès aux pièces du dossier.
J’ai pour ma part été convaincue par le candidat Fillon qui a déclaré qu’un tableau des éléments factuels ferait l’objet d’une publication sur son site et je ne voterai donc pas blanc, comme j’avais pensé un moment le faire, lors des élections présidentielles dont l’échéance est à trois mois d’ici.
J’ai davantage confiance en effet en quelqu’un qui se remet en selle, ou debout selon le mot qu’a employé Fillon, après avoir été mis à terre, et en l’espèce plus bas que terre, qu’en quelqu’un sur qui tout glisse, le vrai comme le faux, qui a réponse à tout sur l’heure sans prendre le temps de la réflexion et de la compréhension des événements survenus d’une façon aussi traître, et a fortiori davantage qu’en de petits journaleux qui n’écoutent les conférences de presse que d’une oreille et s’entêtent mordicus à poser la petite question préparée sur leur petit papier, bien que le candidat y ait déjà répondu ou dont les questions révèlent une incompréhension d’un discours prononcé en un français châtié.
Bravo à François Fillon de ne pas baisser les bras. Je l’ai trouvé bon, et me dis maintenant que ça peut marcher.
Comment ne pas comparer les journalistes et les historiens ? Avec leurs différences qui sont grandes mais leur caractéristique commune de travailler à partir des faits (on parle des vrais journalistes et des vrais historiens, pas des guignols de l’info). Dans les deux cas, à partir de faits indiscutables, la discussion commence : on situe, on cherche l’origine, les influences, les causes idéologiques, on déforme, bref on interprète. Que serait l’Histoire si on s’en tenait aux faits ?
La caricature, c’est l’histoire officielle dans les dictatures, la réalité, les deux visages d’un même événement dans deux pays ayant fait la guerre, l’éclairage idéologique entre les écoles. Pensons à la Révolution française et à Robespierre ! Pourtant, on connaît les faits… et on raisonne à froid.
Le déchet chez les journalistes, qui doivent pisser des lignes tous les jours, est difficilement évitable. Même chez les bons qui ne sont pas les mêmes selon les opinions des uns et des autres.
Lettre d’une infirmière à la famille Fillon :
« Je suis infirmière depuis plus de 12 ans et j’ai reçu la paie de janvier hier. Je travaille en 12 heures et comme j’ai fait 3 week-ends et 10 nuits en décembre, je touche 1745 euros nets d’impôts. On est très loin des sommes à 6 ou 7 chiffres dont j’entends parler à la télé depuis une semaine.
« Dans la famille Fillon, je voudrais le père ». Monsieur est payé depuis 1976 sur nos impôts car j’ai regardé son CV et entre assistant parlementaire, député, sénateur, ministre, Premier ministre, président de conseil général, monsieur n’a jamais bossé autrement que comme un parasite politicien qui voudrait maintenant présider la France pour mieux s’en mettre plein les poches. Hier soir, on apprenait via Mediapart que monsieur aurait aussi trempé les mains dans la magouille côté Sénat. Pourquoi j’suis même plus étonnée ? Il y a quelques semaines on apprenait aussi que monsieur avait investi 1000 euros dans une société de conseil qui lui a rapporté 1 500 000 euros en 18 mois.
« Dans la famille Fillon, je voudrais la mère ». Madame, réputée femme au foyer, est depuis peu médiatiquement assistante parlementaire de monsieur. Elle a gagné entre 3200 et 7900 euros par mois pendant des années. Avant que Saint Canard Enchaîné n’ébruite, madame était éloignée de la vie politique de son époux. On apprend aussi que madame a été payée 100 000 euros en 16 mois par une maison d’édition pour rédiger 3 ou 4 notes de lecture.
« Dans la famille Fillon, je voudrais les enfants ». Là aussi les enfants ont été employés dans la holding parlementaire Fillon. Même quand ils étaient encore étudiants en droit, ils gagnaient déjà plus que moi chez papa.
Monsieur Fillon rebaptisé Monsieur Propre a fait du nettoyage son cheval de bataille et son programme électoral. Il a manifestement oublié de balayer devant sa porte. A lui qui veut supprimer 500 000 fonctionnaires et nous faire bosser 39 heures payées 35, je dis que moi, citoyenne contribuable, décrète qu’il faut supprimer toute cette racaille mafieuse politicienne qui nous pourrit la France. Le pire dans cette histoire est que la seule qui profite en se taisant est Marine Le Pen.
Quand on fait la liste des familles Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Juppé, Hollande, Valls, Fillon qui ont conduit la France dans la merde actuelle avec 8 millions de chômeurs et autant de pauvres, il y a de quoi vomir. Quand on voit comment les gens se privent de soins parce que les mutuelles sont devenues trop chères, quand on voit comment Touraine nous ment en permanence sur la santé, il y a de quoi gerber. Quand on fait la liste des scandales politiques, la liste des scandales sanitaires pour ne citer que ceux-ci, il y a de quoi ne plus aller voter car oui ils sont tous pourris. » Fin de citation.
Il va avoir du mal à se faire élire le Fillon malgré ses sympathisants !
Au fait il s’excuse ? Pourquoi ? D’être comme les autres dont nous ne voulons plus !
Il faut sortir de cette Ripoublique et passer à la Sixième – nous en avons assez de payer des impôts et des taxes pour engraisser des crapules ! Vous ne voulez pas du FN alors passons à Mélenchon ou à Hamon… Mais les autres cela suffit ; NON !
Ne pas confondre journaliste politique et journaliste du fait divers politique (ou de la petite phrase politique).
Et ne pas oublier que la politique ne se résume pas à l’Assemblée nationale, au Sénat, à la Présidence et aux ministères. Tout ceci est bien parisien ; c’est le microcosme qui vit en vase clos dans un petit monde bien confortable où l’ascenseur est forcément toujours renvoyé.
Il faudra bien qu’un jour on invente un système plus démocratique avec des parlementaires moins nombreux mais représentant mieux la diversité française et donc capables de trouver des compromis.
Normalement le travail d’un journaliste politique c’est d’informer et pour cela de faire un travail d’analyse autour d’un sujet d’actualité en toute honnêteté, dans un souci de vérité, tout en creusant et faisant des recherches pour convaincre les lecteurs ou auditeurs. Un vrai travail personnel. Un vrai métier.
Sauf souvenirs erronés, c’était vrai auparavant.
De nos jours, il faut bien avouer que « tiédeurs intellectuelles » ou « prudences calculées » peut-être, mais c’est surtout le suivisme d’une sorte de caste de la pensée unique. Une information sort et que nous écoutions Monsieur Truc ou Madame Machin, nous avons la même analyse.
Et, comme beaucoup d’intervenants de ce blog, je trouve énormément de renseignements en lisant les commentaires sur le blog de Monsieur Bilger ou d’autres blogs et finalement j’écoute de plus en plus d’une oreille distraite nos vedettes du journalisme.
A « C dans l’air » qu’il m’arrive de regarder lors d’un événement particulier, car sinon c’est la répétition quotidienne des mêmes idées, des mêmes poncifs par les mêmes intervenants (généralement trois de gauche pour un de droite), j’écoute par exemple Christophe Barbier, agréable tant il s’exprime bien mais qui est capable de dire tout et son contraire dans une seule phrase. C’est dire s’il est convaincu par ce qu’il dit !
En fait, de plus en plus, les journalistes politiques sont tous issus du même moule et donc font la même analyse. Ce n’est donc pas pour rien si les blogs dont celui-ci ont tant de succès car ils permettent aux citoyens de s’exprimer, de contester ou de donner des informations complémentaires.
—————–
J’ai pris le temps d’écouter la conférence de presse de François Fillon.
Je l’ai trouvé très bien, calme, convaincant, n’envoyant pas dire ce qu’il avait à dire. Une stature d’homme d’Etat.
Ensuite évidemment il reste encore beaucoup de Français à convaincre tant la meute journalistique qui s’est sentie attaquée par ses paroles va continuer à n’en pas douter son travail de sape.
Sans parler des reportages à charge. Monsieur Bilger, dans un de ses billets, avait dit (en quelque sorte) que l’anecdote rétrécissait la pensée générale, sans doute, mais le reportage dont on fait d’un cas une généralité, aussi.
Et pour rester dans l’affaire Fillon, les journalistes reprochent ce soir à François Fillon d’avoir employé ses enfants, combien d’enfants de journalistes, de conjointes, sont embauchés dans les rédactions… ce serait intéressant d’en faire le point.
Pour en finir avec ce Monsieur F. Fillon, il doit arrêter de parler : il s’enfonce. Conférence de presse au QG de campagne !
Et les Français doivent supporter ça ?! de la part d’un ancien
Premier ministre ?!
Marc GHINSBERG avait posé la question au début de cette affaire : « en espérant qu’il n’ait pas fait pire » ; de mémoire.
Allocution de F. Fillon…

Orange avec AFP, publié le lundi 06 février 2017 à 20h10 :
« L’ancienne plume du Sunday Telegraph, aujourd’hui correspondante pour The Guardian, multiplie en effet depuis plusieurs jours les mises au point depuis que plusieurs élus de droite, dont Eric Ciotti, font valoir l’indignation supposée de la journaliste britannique (…)
Ce lundi, Kim Willsher en a « remis une couche », par l’intermédiaire de son compte Twitter. « Non M. #Fillon ! Les propos d’Envoyé Special n’ont pas été sortis de leur contexte. Le reportage ne m’a pas choquée. SVP. Cessez de m’attribuer ces propos faux. », martèle t-elle.(…)
Elle avait déjà démenti dimanche sur Twitter avoir critiqué Envoyé Spécial, contrairement à ce qu’a affirmé Eric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes, sur BFMTV. Kim Willsher a aussi souligné n’avoir jamais téléphoné à M. ou Mme Fillon et ne pas avoir d’ailleurs leur numéro de téléphone.(…)La rédaction d' »Envoyé Spécial » s’est insurgée contre les propos de François Fillon. « On est surpris que François Fillon attribue des propos à la journaliste anglaise pour faire croire que nous avons mal fait notre travail », a déclaré le journaliste Tristan Waleckx, qui a coréalisé l’enquête. « Kim Willsher maintient son soutien au reportage d’@EnvoyeSpecial », a indiqué sur Twitter la présentatrice de l’émission, Elise Lucet « Elle n’a pas téléphoné à Penelope Fillon. Elle vient de nous le confirmer ». Un journaliste d’Envoyé Spécial a également publié une vidéo intitulée « Conversation avec @kimwillsher1 ». « J’ai jamais dit à personne que je vous dénonce, que vous avez tronqué ou déformé mes paroles. J’ai dit rien de ça ! » peut-on entendre dans la séquence.(…)Le directeur de l’information de France Télévisions Michel Field a aussi affiché sur Twitter son soutien à l’équipe de l’émission de reportages. »
Le résumé complet sur Orange en ligne.
Ensuite j’ai entendu par deux fois parler de la « maison » dans la Sarthe.
Beaucoup de modestie, d’humilité ; pour ceux qui n’ont pas la chance de lire Match à part chez leur dentiste et donc ont loupé un épisode.
Ah oui, j’oubliais la promotion spectaculaire de Penelope élevée au rang de Collaboratrice et dont les émoluments sont justifiés par les diplômes… Ce soir un grand nombre d’épouses de politiques doivent avoir des regrets.
Bon, du grain à moudre pour nos journalistes il en reste et cela risque d’être terrible.
La séance des questions/réponses était d’une pesanteur lugubre, pourtant rien de très agressif, des blancs lourds de gêne planaient dans une salle où on pouvait entendre une mouche voler.
Mais qui donc le conseille ? Désastreux.
Cher PB,
Non, les citoyens ne sont pas des journalistes, ils en sont les employeurs. C’est avec nos impôts qu’on les subventionne, avec notre argent qu’on achète leurs infos. Ils nous sont redevables et doivent nous rendre des comptes sur la gestion de leurs avantages financiers et fiscaux !
On attend des journalistes, nos employés, qu’ils fassent leur travail consciencieusement pour informer, tout informer, rien qu’informer.
Nous ne donnons pas notre argent pour qu’ils enquêtent à la place des policiers, qu’ils plaident à la place des avocats et qu’ils jugent à la place des magistrats.
« Le journalisme est une grande catapulte mise en mouvement par de petites haines. » André Gide
Cordialement.
@ Michelle D-LEROY
Des enfants de journalistes journalistes, il y en a des tombereaux, mais ils ne sont pas payés par nos impôts, ou alors très à la marge si on intègre les aides d’Etat à la presse.
Le phénomène dynastique est de toutes façons un classique dans tous les métiers, y compris en politique, et ça n’est pas particulièrement choquant, il est compréhensible que le fils d’un acteur ou d’un ministre ait des dispositions pour exercer ces métiers une fois parvenu à l’âge adulte.
Ce qui est choquant, c’est qu’il n’y a aucun témoignage sérieux attestant de la réalité du travail de Mme Fillon. C’est sa parole contre celle de son épouse, de son ancienne assistante parlementaire, et de tous ces responsables des LR qui ont découvert en même temps que le public son emploi.
Vu qu’il n’a pas encore pu s’empêcher de mentir durant sa conférence de presse (à propos de la réaction de la journaliste anglaise), j’ai toujours des doutes. S’il publiait ne serait-ce que les e-mails que sa collaboratrice a bien dû envoyer (qu’on ne me dise pas que de 2007 à 2012, elle n’a pas travaillé par e-mail !), je consentirais à le croire à la rigueur, mais m’est avis que je peux attendre longtemps !
La campagne n’est pas prête de commencer, empoisonnée qu’elle sera par toute cette affaire qui sent effectivement la Bérézina à plein nez pour LR.
Cher Philippe,
Les journalistes politiques se veulent faiseurs de rois, mais cela va leur échapper. Et pour le présent, ils sont plutôt faiseurs de monstres.
D’accord, ils sont là pour relater les faits mais absolument pas pour les fabriquer. Ils ont de toute évidence une culture juridique assez faible et ces propos restent convenables.
Les questions élaborées par François Fillon lors de sa conférence de presse étaient intéressantes. Mais elles ne furent relevées dans les commentaires par aucun journaliste.
Alors, nous les soulignons espérant que le débat qui intéresse la vie démocratique s’en empare.
Par exemple, nous avons vu lors d’une affaire récente des juristes prétendre laisser la morale à la porte de la justice et prétendre qu’ils n’étaient là que pour faire respecter le droit, pas celui des prostituées d’accepter ou de refuser des pratiques dans des soirées libertines.
Les mêmes journalistes soutiennent un point de vue contradictoire souhaitant réunir morale et justice dans un tout attendu par les citoyens.
Autre point : quelques recherches rapides montrent que Dame Taubira a plébiscité sur le journal Libération dans l’année 2014, ce qui n’est pas si loin, la nomination de Madame Houlette, nommée par Hollande, un peu plus à gauche que Hollande lui-même qui à cette époque devait se préparer à figurer à la place de Macron. Et là se pose un problème essentiel qui est le respect dans une démocratie de la séparation des pouvoirs entre le judiciaire et l’exécutif. Indifférence générale des journalistes dits professionnels sur cette question fondamentale. Comment un président et sa garde des Sceaux peuvent-ils avec l’aide de Bercy et en subventionnant quelques amis de longue date avoir plus de poids qu’un candidat élu dans une primaire et représentant plusieurs millions de citoyens ?
Autre point du soir : pourquoi des documents qui sont en principe protégés par le secret de l’instruction flottent dans toutes les pages des médias et sur le net sans que cela ne choque personne ?
Comment est punie la violation du secret de l’instruction ?
Devant le fameux Conseil supérieur de la magistrature qui s’est déjà bien mal illustré ? Par un dessaisissement de la justice, si justice existe encore dans ce pays ?
Etre journaliste, c’est sans doute se poser des questions fondamentales, s’interroger sur les conséquences de manipulation des citoyens.
Faire de la propagande quand on est resté au stade de l’antiquité du journalisme. Peut-être rester humain en ne se transformant pas en broyeur de démocratie ?
françoise et karell Semtob
J’ai suivi la conférence de presse de François Fillon en direct sur LCI. Il fut excellent. Quelle force, quel souffle, devant des journalistes au fil des minutes bien péteux, bien penauds.
Dommage que des millions de Français n’aient pas pu la suivre en direct.
Car déjà à C dans l’air et ensuite chez Calvi, les journalistes ont tout fait (sauf deux de droite comme par hasard) pour en diminuer l’impact, pour dénaturer les extraits filmés.
Et alors les millions qui ont regardé TF1 auront vu une présentation fade et sans force. Et pourtant TF1 est dit de droite. Qu’est-ce que ça a dû être avec les journalistes de France 2 ou de France 3 ou de BFMTV ! Qu’est-ce que ça sera demain avec ceux de RMC ou France Inter ?
Les journalistes n’informent pas, ils endoctrinent.
Il ne nous reste que le bouche à oreille (journaliste auto-entrepreneur) pour gagner, comme pour les films dont l’intelligentsia ne veut pas.
PS : Un journaliste a dit que Macron a dit qu’il n’y avait pas de culture française… Quel tintouin ça va faire pendant au moins quinze jours !
Je suis un journaliste.
Apparemment F. Fillon a fait beaucoup de travaux, 300 000 euros dans sa déclaration de patrimoine.
Ce qui n’est pas précisé, ce sont les subventions versées par les Monuments Historiques pour la sauvegarde du patrimoine, ainsi que les défiscalisations via régime fiscal loi Malraux par exemple.
Tout cela est légal.
La prochaine une du Canard enchaîné : propriété sarthoise des Fillon, un coût de 250 000 euros pour le contribuable.
Et pourtant c’est légal et soumis à acceptation des Monuments Historiques.
Ceci étant, quand on voit le patrimoine des Chirac et Giscard à l’âge qu’a F. Fillon actuellement, ce n’est peut-être pas de son côté qu’il faudrait regarder, mais c’est bien connu, quand le sage regarde la Lune, l’imbécile regarde le doigt.
@Lucile | 06 février 2017 à 17:35
Attention, là ce n’est plus de l’amour c’est de la rage.
Je l’ai écouté comme vous, sa défense, en particulier les propos prêtés à la journaliste anglaise sont faux donc mensongers (Orange avec AFP).
Tous ceux qui le soutiennent refusent de voir, car le salut de se débarrasser de Pépère passait par votre champion.
Que voulez-vous, je me range volontiers dans le camp d’Henri Guaino, il est clair et lucide dans ses actes et jugements, de mon point de vue Mongénéral peut-être lui tirerait les oreilles sur le statut financier des parlementaires, mais après tout il avait une faiblesse pour le grand Malraux.
Le retour de Fillon, ai-je lu (PB), penser cela est une chimère, certes il est sans doute trop tard pour lui trouver un remplaçant, mais accumuler autant de pauvre vertu et si peu de talent pour s’en sortir, sera le boulet de son quinquennat – peut-être.
Il a rompu ce qui est essentiel pour un président, la confiance, et cela même avant de l’être, Président.
@ amen | 06 février 2017 à 18:39
« On est très loin des sommes à 6 ou 7 chiffres dont j’entends parler à la télé depuis une semaine. »
Sur quinze ans après sept ans de bénévolat !
Si on multiplie les salaires des journalistes de télé vertueux ou de Mediapart qui lui a connu un redressement fiscal au contraire de Fillon, on obtient des sommes infiniment plus vertigineuses pour un travail, en l’espèce, de petits m..deux !
Si on multiplie de même le salaire de l’infirmière dont vous parlez par 12 mois x 15 ans affecté d’un coefficient d’augmentation d’indice, on obtient également un chiffre impressionnant.
@ Catherine JACOB
La vulgarité, c’est une spécialité de la droite lorraine ?
@calamity jane | 06 février 2017 à 14:47
« Vous proposez des versements en liquide ? De l’argent qui vient d’où ?
Et un reçu non timbré fiscalement ? Excusez mes questions mais je crains de n’avoir pas compris votre proposition. Merci. »
Je ne propose ni ne recommande de règlements en liquide, je fais simplement observer qu’il est absurde d’accuser quelqu’un qui se fait payer en chèque d’avoir demandé par souci de discrétion à ce que le chèque ne soit pas daté.
En tout état de cause, Fillon a indiqué qu’il ne faisait l’objet d’aucune procédure judiciaire en rapport avec la rétrocession des reliquats d’enveloppes destinées à la rémunération de collaborateurs parlementaires contrairement à ce qu’affirment les médias.
Je dis aussi que s’il se fut agi d’un règlement en espèces sorti d’une quelconque tirelire, alors là oui, on aurait pu accuser le bénéficiaire de chercher à se soustraire à l’inquisition du fisc comme lorsqu’il nous est arrivé de voir une facture augmenter notablement par rapport au devis de certains travaux, parce qu’on avait refusé de la régler en espèces.
C’est d’ailleurs pour faciliter l’inquisition fiscale que les paiements en espèces sont limités dans le code des banque et assurances à 600€ par paiement sur le territoire national.
Ensuite j’ai multiplié ce montant maximal par le nombre de fois nécessaires à atteindre la somme qui figure sur le chèque incriminé, pour en souligner à nouveau l’absurdité. C’était là une pure supputation.
Enfin, les reçus qui nécessitent l’apposition d’un timbre fiscal ne concernent pas tout type de transaction et l’absence de timbre fiscal n’invalide nullement les récépissés en tant que récépissés.
@stephane

« Je suis un journaliste. »
Je vous croyais avocat.
Ne vous moquez pas du doigt lui pense « c** comme la lune » cela se dit aussi.
@ Giuseppe | 06 février 2017 à 23:37
Que vous n’aimiez pas François Fillon se comprend, c’est un homme de caractère, il ne laisse pas indifférent, on l’aime ou on ne l’aime pas, mais que vous alliez chercher Guaino est décevant, un timide à la présidence ? Je ne trouve même pas de mots pour vous contredire.
Macron plutôt, que j’ai le plaisir de me chamailler sérieusement avec vous !
Guaino ? Vous refusez le combat ! Vous faites l’autruche dans ce cas !
@ Tomas | 06 février 2017 à 15:11
J’étais en Iran en train d’implanter une filiale du groupe Empain-Schneider de septembre 1976 à mars 1979, croyez-moi je connais le problème de l’Iran. Mon épouse et moi sommes allés à Neauphle-le-Château lors de congés à Noël 78 pour voir le salopard qui allait nous obliger à quitter Téhéran précipitamment trois mois plus tard.
La Révolution blanche de la Shabanou, Farah Diba (francophile, très intelligente et très belle), était faite pour distribuer les terres sur lesquelles les paysans iraniens travaillaient comme des serfs pour le compte des Mollahs qui en étaient les propriétaires.
J’ai lu ce qu’on en dit sur Wikipédia c’est plus que faux.
@ bernard | 06 février 2017 à 23:17
J’ai aussi vu la conférence de Fillon et le programme de Calvi et suis entièrement d’accord avec vous.
J’attends qu’on nous repasse en anglais sous-titré l’entretien de Penelope avec la journaliste anglaise, ce que nos médias se gardent bien de faire.
@ stephane | 06 février 2017 à 23:26
**Je suis un journaliste**
Aïe !
Cherchez-vous vite du travail c’est une corporation qui va disparaître, nous, citoyens, allons vous remplacer.
@ Giuseppe | 06 février 2017 à 23:37
Je n’éprouve ni amour ni haine pour Fillon. Je trouve qu’il a été bon aujourd’hui, et ça me rassure un peu, parce que je ne peux pas imaginer un deuxième tour Macron-Le Pen, qui serait selon moi la pire des catastrophes pour la France, Fillon ayant au moins la bonne idée de vouloir gérer les finances du pays et le redresser économiquement. Je sais bien que s’il est élu, il partira avec un lourd handicap, ce qui n’est pas le cas avec MLP que les journalistes laissent parfaitement tranquille alors qu’il y a des casseroles à trouver de ce côté-là. Quant à Macron, aucun journaliste n’enquête pour savoir d’où lui vient l’argent de sa campagne, ce qui me paraît à quelques semaines des élections une question aussi importante que de savoir si Madame Fillon a un peu ou beaucoup travaillé pour son mari, et combien elle a été payée pour ça. On commence à en savoir un peu plus sur les mécènes de Macron, mais pas encore suffisamment. Il a des gens très riches pour lui payer ses meetings, des gens qui peut-être ne vivent pas en France, même s’ils y font de l’argent, beaucoup d’argent – on n’est plus du tout dans les mêmes ordes de grandeur qu’avec le salaire de Madame Fillon – et une presse flatteuse pour lui faire grimper sa popularité. La candidature de Fillon n’arrange pas du tout Macron. Mais les journaux ont décidé que la question n’était pas à l’ordre du jour.
C’est Fillon qui a été désigné par le Canard, et c’est Fillon sur qui toute la colère des Français se déverse. Il s’est comporté comme beaucoup d’autres parlementaires, il a profité des privilèges et avantages à sa portée et il a eu tort. Ça ne me plaît pas, et symboliquement ça fait râler dans les chaumières, y compris dans la mienne. Maintenant mon problème c’est lequel de tous ces gens-là, Hollande compris, aura au total coûté et coûtera le plus cher à la France ? Mon intuition me dit que ce n’est pas Fillon.
Je laisse à la justice le soin de juger cette affaire d’emploi litigieux, en espérant fortement que la juge en charge du dossier de Fillon ne soit pas une amie de Madame Taubira, ce qui bien sûr est impensable dans une démocratie comme la France.
À vouloir laver plus blanc que blanc, on risque d’éliminer des gens sans doute pas parfaits, mais qui ne sont pas des escrocs, pour faire la place à des gens dont on ne sait rien, et à qui nos journaux satiriques ne s’intéressent pas encore. Dites-moi qui vous voudriez voir élu pour les cinq prochaines années, et jurez-moi, Giuseppe, qu’il n’a jamais utilisé les avantages qui allaient avec la fonction, jamais placé ses copains, créé des postes inutiles, etc.
@ Claude Luçon
Rassurez-vous, Wikipédia n’est pas ma source principale sur l’Iran, j’ai eu des lectures sur le sujet. La révolution blanche, c’est comme les réformes de Stolypine, c’est arrivé trop tard !
Il faut plus que quelques journalistes occidentaux pour abattre le régime d’un Etat millénaire comme l’Iran !
Khomeini, un salopard ? Ce n’est certes pas quelqu’un avec qui j’aurais passé mes vacances, mais c’est un peu manichéen et occidentalo-centré, comme jugement, on pourrait tout aussi dire la même chose du Shah et de sa charmante épouse francophile.
L’Orient compliqué a sa logique qu’il ne faut pas trop chercher à comprendre, à eux de trouver leur voie vers la modernité !
Quelques commentaires, en vrac, sur le vaste sujet abordé par notre hôte.
La presse ne survit que grâce à une perfusion continue d’argent public : que ce soit sous forme de subventions directes (massives) ou d’avantages fiscaux et sociaux (la liste de ces avantages est interminable : TVA à taux ultra-réduit, exonération de contribution économique territoriale pour les éditeurs de presse, abattement de 20 % sur les cotisations sociales sur les rémunérations des journalistes…).
Au nom du « pluralisme d’expression des courants de pensée », sont ainsi maintenus en survie des quantités de titres de presse dont les mérites propres les auraient voués à la faillite.
Comme cela ne suffit pas, l’on a créé une chaîne publique d’information, à côté de radios publiques…
Il reste que ces torrents d’argent public ne sont pas neutres, car ils induisent, de la part des journalistes, un manque singulier de curiosité à l’égard de certains sujets qui pourraient intéresser nos concitoyens, voire légèrement les énerver, à commencer par l’utilisation qui est faite des deniers publics.
Les journalistes se déchaînent aujourd’hui contre Fillon, mais cette vertueuse sensibilité à l’égard de l’utilisation des deniers publics est bien tardive et sélective. Je n’ai pas le souvenir d’avoir lu beaucoup d’articles de presse ou entendu les journalistes de TV/radio vitupérer pour dénoncer, par exemple :
1) ces communautés de communes qui, jusqu’à une époque pas si lointaine, avaient pour habitude de nommer pléthore de vice-présidents (45 vice-présidents pour la communauté urbaine de Rouen il y a quelques années), pour pouvoir distribuer des indemnités de fonction.
2) ces organismes publics financés sur fonds publics, tel le comité régional du tourisme d’Île-de-France, dont l’IFRAP avait dévoilé que 45 % du personnel était composé d’enfants ou alliés des élus du conseil régional.
3) ces subventions délirantes accordées par les collectivités locales pour des projets sans aucun rapport avec les intérêts dont elles ont la charge (par exemple, cette subvention du conseil régional d’Île-de-France sous la présidence d’Huchon à la construction d’une piste cyclable à Santiago du Chili…).
4) ces remarquables réussites tel Autolib’, dont on a appris dernièrement (et à condition de lire de bons blogs) que c’est un énorme gouffre financier et que l’exploitation ne sera probablement jamais à l’équilibre…
Bref, sur ces sujets qui pourraient intéresser les électeurs et contribuables que nous sommes, mutisme presque complet des journalistes, qui préfèrent commenter à longueur de temps d’antenne des événements politiques aussi considérables que la gifle infligée à Manuel Valls ou les bonnes blagues d’Obama lors de son dernier gala annuel de la presse.
En fait, les journalistes sont devenus pour l’essentiel des répétiteurs de dépêches AFP/Reuters ou des commentateurs, dont le champ d’investigation principal est leur propre nombril. Une chaîne comme BFMTV l’illustre jusqu’à la caricature.
Aujourd’hui, sur tous les sujets (économiques, politiques, internationaux, militaires…), c’est vers des blogs ou vers des travaux de think tanks qu’il faut se tourner si l’on veut pêcher des informations intéressantes sortant des sentiers battus.
J’ai regardé la conférence télévisuelle de François Fillon, ce n’était sur la forme et une grande partie du fond qu’un remake de la précédente : surjouer avant tout l’émotionnel au détriment des faits qui posent problème.
Certes il a enfin confirmé le salariat de son épouse avec sa durée, ainsi que ceux de ses deux enfants, mais nullement apporté un début de preuve concrète sur la matérialité de ces emplois. Bien sûr il a même avoué qu’il comprenait que cela pouvait choquer, ce dont il a pris conscience récemment. Hormis qu’il ne fera plus cela, quelle conséquence pratique en tire-t-il ? Hors de question qu’il rembourse ces sommes indécentes, qui à ses yeux sont parfaitement justifiées !
Chez un homme ayant érigé la probité comme vertu cardinale lors de la primaire, ainsi que dans ses diverses déclarations publiques précédentes, on aurait apprécié une autre attitude sur ce sujet. Soit qu’il rembourse ces sommes au Trésor public, ou mieux qu’il en fasse don à la fondation Abbé Pierre ou autre organisation caritative chrétienne. En faisant cela il se serait grandi, et aurait balayé alors auprès de la majorité des électeurs tous les graves soupçons de népotisme et cupidité à son encontre !
Anecdotique mais symptomatique de son état d’esprit, il n’a pu s’empêcher de mentir au sujet de la journaliste britannique – Kim Willsher – malgré ses deux démentis ferme via Twitter.
Bien sûr il a été prolixe sur ses revenus, patrimoine et sa société 2F Conseil quoiqu’il ait omis pour cette dernière quelques éléments d’importance *. Mais étrangement il n’a pas jugé bon d’évoquer les deux notes de lecture de son épouse pour la Revue des Deux Mondes, qui lui furent payées à un tarif guère usuel.
* Il a cité trois de ses principaux clients mais pieusement tu ses liens avec leurs dirigeants : AXA dont le PDG était jusqu’en septembre dernier Henri de Castries qui est un de ses principaux conseillers, Fimalac dont le PDG est Marc Ladreit de Lacharrière, conjointement propriétaire de la Revue des deux Mondes, Ricol Lasteyrie Corporate Finance dont le dirigeant René Ricol a été Commissaire général à l’investissement – en charge du « Grand emprunt » – de 2010 à 2012 sous le gouvernement Fillon.
* Il a formellement nié avoir eu des relations d’affaires avec la Russie de Poutine, entre autres des conférences rémunérées, et rien permet de douter de sa parole. Mais 2F Conseil a quand même été payé par le Kazakhstan pour au moins une conférence, et le régime de cet ex-République de l’ex-URSS est plus que lié avec la Russie de Poutine. Cette prestation fut, en novembre dernier quand le Canard enchaîné l’interrogea sur ses clients, la seule pour laquelle son entourage accepta de révéler l’identité de son client.
* On est en droit de s’interroger sur la provenance de ses honoraires à l’export, 60 à 80 000 € ; proviennent-ils de sa seule conférence au Kazakhstan ou d’autres pays extra-européens aux régimes douteux ?
Saturer le « bon peuple » avec de si vulgaires détails concernant 2F Conseil, auxquels naturellement ils ne pouvaient rien comprendre, cela aurait été certainement indigne d’un ex-gaulliste social ayant fait voeu de probité. Au final François Fillon ce jour s’est converti à la transparence, mais seulement dans les limites qu’il s’est fixé : voir comment il n’a guère laissé de temps aux journalistes pour l’interroger.
@ Tomas | 07 février 2017 à 01:16
Le « Salopard », c’était personnel, il me fichait en l’air trois ans d’efforts et l’espoir de pouvoir m’arrêter enfin pendant quelques années, dix sans doute, pour la première fois de ma carrière. Téheran était une belle ville, moderne, très sympathique, les Iraniens aussi, nous y étions superbement installés, ils aimaient les Français et étaient en voie de modernité, en plus ils étaient copains avec Israël à l’époque, ils ont reculé de cent ans avec Khomeini.
C’est Carter qui a laissé tombé le Shah cette fois bien qu’il avait vingt mille militaires basés en Iran, ces crétins n’ont jamais cru au danger Khomeini.
Khomeini et son frère aîné avaient pris part à une autre révolution environ quinze ans plus tôt, celle de Mossadegh, Anglais et Américains étaient intervenus alors, l’aîné des Khomeini avait été tué et le cadet exilé en Irak. Il devait être écarté en Algérie en 1978, à El Biar précisément sous surveillance, après un accord passé entre Irakiens et Iraniens négocié par les Algériens dont Bouteflika. Lors de son transfert d’Irak vers Alger via Paris, il s’est arrêté en France parce que Boumédiène est tombé brusquement malade. Envoyé en URSS pour y être soigné il y est mort, ses ministres ont alors demandé à la France de garder Khomeini en attendant de trouver un nouveau chef, mais Khomeini a ainsi eu accès à la presse internationale pour la première fois pendant six mois et, tous gauchisants, elle en a fait un héros victime alors qu’il était vraiment un cruel salopard. Déjà il y a quarante ans nos journaleux et nos philosophes sévissaient.
Carter a été puni, 49 de ses diplomates ont été séquestrés, il a cherché à les libérer par un échec lamentable. Reagan a négocié leur libération plus tard.
Les journalistes sont loin d’avoir tout dit, en particulier le fait que Giscard avait envoyé Poniatowski pour demander au Shah ce que la France devait faire de ce pavé dont Giscard ne voulait pas. Mais c’est une longue histoire !
J’aurais dû ecrire « je suis un journaliste comme les autres »…
et je ne suis ni Charlie, ni François.
Fillon devient un bon candidat et il risque de se prendre la claque que Hollande se serait prise.
Les macronistes ont tout à gagner à son maintien.
Je ne comprends toujours pas comment Penelope a pu gagner davantage avec le suppléant qu’avec F. Fillon.
27 000 €/w-e de Falcon pendant cinq ans, whaou…
Privatiser un simple compartiment TGV de première,
allez deux avec Peinée, aurait coûté dix (vingt ?) fois
moins cher…
PS @ Claude Luçon : Mossadegh, ce n’est pas 15, mais 25 ans avant le barbu tortionnaire.
@ semtob
Comment un président et sa garde des Sceaux peuvent-ils avec l’aide de Bercy et en subventionnant quelques amis de longue date avoir plus de poids qu’un candidat élu dans une primaire et représentant plusieurs millions de citoyens ?
Cela serait la bonne question si ledit président avait pris la décision d’être candidat à sa succession, ce qui n’est pas le cas. Cela serait une excellente question, si la Justice avait le pouvoir de viser le programme et pas uniquement l’homme Fillon, ce qui n’est pas non plus le cas.
Vous oubliez bien vite qu’il y a eu en la personne de N. Sarkozy – bien discret ces derniers temps – une victime directe de F. Fillon et de sa campagne de la dernière chance « Moi, F. Fillon, chrétien, je suis, contrairement à certains qui sont soutenus par les médias, d’une honnêteté exemplaire », sans laquelle il aurait obtenu, comme les sondages le prévoyaient, moins de 10 % à la primaire…
Mais tout cela n’est pas important. Ce qui est important, c’est de prendre conscience que des énergumènes – et nous en avons de beaux spécimens sur ce blog – sont encore et toujours prêts à vendre père, mère et patrie dans l’unique but de nier l’évidence : l’immoralité d’un candidat qui s’est dit chrétien.
Cela s’est vu, cela a été entendu, cela ne sera pas oublié.
La France prend un peu plus conscience de qui sont ses vrais ennemis de l’intérieur, la France prend conscience de la cupidité sans borne, du total mépris pour la citoyenneté et du communautarisme à outrance qui se cachent derrière les beaux discours christianisés.
La France est, comme ce blog, dégoûtée, écœurée, stupéfaite par tant de mauvaise foi, par ce qu’il est bon d’ailleurs d’appeler la seule et unique mauvaise foi existante : le christianisme.
Il faudrait arrêter le cinéma style « vierges effarouchées ».
Ce qu’on reproche à Fillon est très commun parmi nos politiques et bénin. Je pense qu’il y a beaucoup de jalousie derrière cette hystérie.
Si on parlait politique ?
Après avoir longtemps cafouillé ces quinze derniers jours au point que, comme beaucoup de Français, je pensais que pour lui « les carottes étaient cuites », François Fillon a montré dans sa conférence de presse qu’il était toujours debout.
Beaucoup d’hommes politiques auraient jeté l’éponge face aux attaques incessantes de certains médias. Mais lui a su réunir tous les éléments pour défendre sa bonne foi et personnellement je pense qu’il a réussi à convaincre et faire revenir à lui ceux qui commençaient à le lâcher. Il était plus que temps.
J’ai même trouvé que les journalistes présents, d’habitude plutôt insolents et insidieux dans leurs propos, se sont comportés avec une délicatesse presque suspecte à son égard. Il est vrai que les hyènes ne s’étaient pas déplacées.
Prestation réussie donc de l’avis (presque) unanime des médias, si l’on excepte bien sûr les inconditionnels qui veulent absolument sa perte au point d’utiliser des procédés malhonnêtes et perfides :
– Malhonnête d’abord en présentant les revenus de Pénélope Fillon en montant brut afin de gonfler au maximum la somme perçue, alors que ce qui va dans la poche de tout salarié est la valeur nette, l’autre partie retournant aux impôts donc à l’Etat.
– Perfide ensuite car ces « révélations » sont sorties alors que François Fillon avait gagné la primaire et que les faits remontent à presque trente ans.
Je ne suis pas un sympathisant de FF, mais je condamne fermement ce genre de procédés indignes. J’ai trouvé qu’hier FF a su montrer qu’il avait les qualités d’un chef par son courage, sa détermination, sa capacité à reconnaître certaines erreurs qui au demeurant sont pratiques courantes chez tous les parlementaires, de gauche comme de droite.
Pour finir je dirais que les journalistes, si soucieux de la bonne utilisation de l’argent public, sont bien mal placés pour donner des leçons de morale en la matière, eux qui disposent d’un substantiel abattement fiscal que rien ne justifie (ce qui tendrait à démontrer que les journalistes ne sont pas des citoyens comme les autres) et dont les journaux sont largement subventionnés avec ledit argent public.
Déjà que la primaire avait enfermé le candidat dans un rigorisme nécessaire à son élection, la vindicte présente le pousse dorénavant à une raideur dangereuse qui le coupe de l’ouverture indispensable qui lui permettrait de rassembler pour se faire élire et plus, de gouverner.
Il ne faudrait pas qu’il envenime la tendance à la « trumpisation » des esprits et que le public, qui considère son expertise aussi valable que ceux qui en ont les compétences, en premier lieu de décrire les faits, puis de les interpréter, ne se prenne, après s’être promu journaliste, pour des juges, le tribunal médiatique se transformant alors en comité de salut public de sinistre mémoire, nourrissant un peuple assoiffé de revanche de ses victimes aléatoires et inopérantes.
Saura-t-il tirer les enseignements que ces atmosphères d’hallali exigent ? Il saurait alors interpréter la confusion qui règne dans le peuple français depuis la Révolution, où l’on voit des bons pères de famille bénéficiaires d’opulentes situations ne rien proposer d’autre que de renverser la table, incapables qu’ils sont de maîtriser leur propre violence et leur goût du sang, confusion concernant l’abolition des privilèges, et c’est cela que révèle l’affaire actuelle.
L’abolition n’est pas le privilège pour tous, mais pour personne, et il ne s’agit pas pour le citoyen d’être un journaliste comme les autres, mais au journaliste d’être un citoyen comme tout le monde.
Votre billet sur les journalistes : juste, très juste, cher P. Bilger ! Un brin policé toutefois.
Comme vous, et ce depuis vingt ans, je suis la politique dans tous les grands médias : écrits, parlés, télévisés.
Inutile de se cacher derrière son clavier, il y a bien une volonté conjuguée d’une forte majorité de journalistes politiques d’imposer, au détriment de la déontologie, une pensée idéologique de gauche. Mais, attention, pas la gauche marxiste mais la gauche sociétale, multiculturaliste et mondialiste voulue par le système. C’est quand même plus chic et moins daté !
»Big Brother » n’est pas loin. Le Monde ne vient-il pas de rallier quelques autres médias pour contrôler la véracité des contenus dans d’autres sites ? Notamment avec Libération comme compagnon : un champion de l’objectivité ! On rêve.
Le Monde qui depuis trente ans, piétine allègrement le secret de l’instruction avec ses journalistes vedettes et qui s’érige en justicier et en gardien de la morale.
Que vous vantiez »l’intelligence » de Schneiderman, »sa pensée lucide et argumentée » me laisse pantois ! Voilà un journaliste (sic) qui s’est depuis toujours comporté en véritable Khmer rouge de la profession.
Une posture, si séduisante soit-elle et qui demeurera une posture, suffirait à vous enlever tout sens critique et toute mémoire ?
»Les citoyens sont des journalistes comme les autres » dites-vous ? Des magistrats comme les autres ? etc. Pour moi, il suffit qu’ils soient citoyens, de vrais citoyens ! Ce ne serait déjà pas si mal.
Cordialement.
PS : J’ai trouvé F Fillon convaincant dans son exercice de contrition. La preuve : la tête d’Elkrief sur BFM juste après la fin de la conférence ! Le plus dur reste à faire.
La presse d’opinion étant moribonde et ne survivant que grâce aux subventions publiques, voilà que cette presse que l’on avait évacuée par la porte revient par la fenêtre sous la forme de journalistes politiques.
La formule est plaisante lorsqu’on sait que ces journalistes à gauche pour la plupart et même pour certains encartés, n’avouent pas leur choix politique et avec une banale hypocrisie essaient désespérément de jouer le jeu de l’objectivité à sens unique.
Des journalistes politiques qui veulent être considérés comme au-dessus de la politique, des philosophes donneurs de leçons de morale et de probité. Il serait intéressant de consulter leurs notes de frais et autres émoluments hors impôts évidemment.
Trop liés à l’établissement, ils ne sont plus crédibles pour une large part de la population, ou alors comme boussole indiquant le sud. Les résultats de Trump, du Brexit, du mouvement cinq étoiles, de l’AfD le montrent suffisamment.
Face à cette engeance, F. Fillon vient de faire une superbe démonstration de résilience qui restera dans les annales de la politique comme dans celles de la psychologie. Boris Cyrulnik en fera un thème de ses prochaines conférences certainement.
Il reste à Fillon s’il veut mener le vrai combat que devrait, que doit mener la droite, de ne reculer sur aucun de ses projets qui l’ont fait gagner la primaire, et en même temps donner de la vigueur à sa remise en cause d’une Union européenne en déconfiture.
La résilience dont a fait preuve Fillon hier ira-t-elle jusque-là ??
C’est le conseil que je lui donnerais.
C’est le seul moyen de se démarquer du charmant « évangéliste » de la mondialisation heureuse.
Sinon à droite nous avons Marine, dont le plafond de verre s’élève et est de plus en plus haut, mais je crains qu’elle ne puisse franchir la barre des 50% au second tour.
Je n’ai pas suivi la pitoyable prestation de Fillon hier, aussi je voudrais savoir si les salaires de Penelope qu’il a indiqués s’entendent en euros courants, sans tenir compte de l’inflation depuis 1986. Si par contre il faut les actualiser en euros de 2016 un calcul basique conduit à un salaire moyen net de 4681 euros sur les 185 mois. Pas dégueu pour effectuer comme il dit « des taches simples ». Et d’ajouter le ridicule à l’indécence en justifiant le salaire par les diplômes.
@ Franck Boizard
La moralite en politique est un sujet important, que M. Fillon est loin d’avoir epuise par son pitoyable exercice de contrition forcee d’hier, qui n’a persuade que les convaincus d’avance.
Il ne pourra pas dans sa situation faire passer la moindre des reformes qu’il propose de toutes facons.
Le meilleur moyen de passer a la politique, c’est qu’il jette l’eponge et que les Republicains, s’ils en sont capables, trouvent un candidat pour porter leur projet et le presenter au peuple.
@ Aliocha
« Trumpisation », c’est le mot. La strategie de defense d’un candidat qui n’a dissipe aucune des interrogations qui pesent sur sa probite a d’abord consiste a hurler au complot venu de la gauche, avant de s’attaquer a la presse, ce qui est toujours facile. Avec cette phrase mythique : « personne ne m’a defendu ». Outre que c’est discutable, les journalistes ne sont pas des avocats pour defendre l’indefendable !
@boureau
« Le Monde qui depuis trente ans, piétine allègrement le secret de l’instruction avec ses journalistes vedettes et qui s’érige en justicier et en gardien de la morale »
Et vous oubliez l’Obs, Libération, L’Humanité et d’autres moins parisiens…
J’espère que de mon vivant je verrai la faillite des journaux susmentionnés qui répandent leur idéologie grâce à l’argent du contribuable.
Mon cher Achille, vous êtes sur la mauvaise pente… la droitisation de votre pensée ne laisse pas de m’inquiéter !
Curieusement, je serai plus sévère que vous avec FF, sans pour autant être diarrhéique et névrotique, comme certains ici qui postent trente commentaires pour développer le même jeu de quilles…
En cinq ans de présidence Hollande, et quoique j’en aie sur sa stature, je n’ai jamais posté un commentaire désobligeant à son égard…
Je ne pense pas à vous qui êtes un modèle de retenue et de savoir-vivre, plutôt à ceux qui s’invitent à la table, mettent les pieds dessus, parlent haut et fort… et finissent par lasser l’auditoire par leur omniprésence.
« La politique est l’apanage citoyen de tous ».
Encore faut-il que ce même citoyen ait tout d’abord une connaissance objective des faits et qu’il lui soit ensuite délivré les clés qui lui permettent d’interpréter ces faits, de nourrir sa réflexion et donc de forger son jugement.
Et n’est-ce pas là justement le rôle premier dont on attendrait qu’il soit tenu par le journaliste politique, rôle qui est non seulement de révéler objectivement les faits, ceux qui comptent, qui ne détournent pas de l’essentiel, mais aussi de fournir les outils permettant d’analyser ces faits, analyse sur laquelle se fondera notre opinion ?
Cela me semblerait être la règle que tout journaliste politique, digne de ce nom et respectueux de ses lecteurs ou auditeurs, devrait s’imposer. Le journaliste politique n’a pas pour rôle de nous imposer ses choix, il ne doit être qu’au service du citoyen pour l’aider dans la connaissance et la compréhension des faits, lui laissant ensuite le soin d’exercer son libre arbitre.
Nous sommes malheureusement trop souvent bien loin de cet idéal. Primauté du scoop, du sensationnel, de l’exclusivité, de la réactivité, de l’audience au détriment du sérieux, de l’important, du recul, de la réflexion, de la vérité !
@ Tomas | 06 février 2017 à 23:48
« @ Catherine JACOB
La vulgarité, c’est une spécialité de la droite lorraine ? »
Expliquez-vous.
@Claggart | 07 février 2017 à 09:45
Les salaires s’entendent nets et aussi avant imposition… ! Ce qui signifie que le taux d’imposition s’applique aux revenus du ménage et qu’il est dès lors plus important que s’il s’appliquait individuellement et aussi que les enfants qui ne sont plus au foyer comptent dès lors pour zéro part !
Donc ce qu’il serait intéressant de calculer c’est le gain réel du salaire de l’épouse en calculant ce qui reste dans les deux cas de figure après imposition puis en opérant une soustraction très simple.
En ce qui me concerne, quand j’ai commencé à travailler tout d’abord à mi-temps, le gain était quasiment nul après déduction du coût du baby-sitting, mais c’était important pour moi de contribuer !!
@ boureau
Allez donc voir ce qu’ont dit des gens comme Ruth Elkrief, Anna Cabana (selon qui la volonte de transparence de la societe vis-a-vis des revenus des hommes politiques est « completement totalitaire »), Yves Thréard, tous ces gens ont plus soutenu Fillon que le contraire. Et Ruth Elkrief avait la semaine derniere demande a un journaliste du Canard quand est-ce que ca s’arreterait, cette serie de revelations qui empoisonnait la campagne. Et Gilles Bouleau et ses questions sur mesure n’a rien fait pour enfoncer le candidat Fillon, il a plutot tout fait pour le maintenir a flot.
@ Claggart
Bien sur que les remunerations n’ont pas ete donnees en euros courant.
Les diplomes en droit et en lettres apprecieront la formule « une remuneration de 3600 euros est tout a fait normale pour ce genre de diplomes ». Dans la famille Fillon peut-etre…
@ Tipaza
Non le FN ne passera pas les 50 pour cent, et Dieu merci. Ce parti est sous le coup de procedures pour escroquerie et detournement de fonds publics, et quand ca veut pas ca veut pas, il ne peut pas rompre avec son histoire, ecoutez donc le sympathique enregistrement fait par Buzzfeed (repris par le Figaro) d’une soiree a Lyon ou on retrouvait Axel Loustau et Frederic Chatillon, deux conseillers de Marine Le Pen :
https://www.buzzfeed.com/paulaveline/salut-nazi-extermination-des-arabes-a-lyon-identitaires-et-f
Juifs, Arabes, Noirs, tout le monde y passe, le service d’ordre en impermeables jaunes c’est de bon gout aussi, ca rappelle l’epoque ou l’extreme droite francaise croyait a la construction europeenne pilotee depuis Berlin.
Enfin, sur l’abattement fiscal des journalistes, c’est 7000 euros par an. Un celibataire touchant dans les 2300 euros par mois verra effectivement son impot sur le revenu diminue a peu pres de moitie, mais je ne pense pas que cela soit decisif pour les tenors du journalisme. Mais bien sur, dans l’ideal, il faudrait supprimer cette niche fiscale, comme toutes les autres.
Quant aux aides a la presse, elles sont effectivement tres particulieres a notre pays en Europe et posent un probleme. Notre societe est decidement loin d’etre mature democratiquement…
@ sbriglia | 07 février 2017 à 10:13
Bonjour,
Ce n’est pas être de droite que de condamner des procédés qui manquent singulièrement d’élégance. Il est vrai que dès qu’on aborde les comportements en politique, ce mot a quelque chose d’incongru. Mais tout de même, un peu de décence ne nuit pas.
Peut-être que mon attitude peut s’expliquer par le fait que je ne trouve aucun candidat qui corresponde à mon attente à gauche :
Certainement pas J-L Mélenchon notre petit père des peuples, arrogant, colérique et doctrinaire.
Pas davantage Benoît Hamon qui nous dit qu’il veut « rentrer dans les pas de François Mitterrand ». Le problème c’est qu’entre les deux il y a une sacrée différence de pointure.
Quant à Emmanuel Macron qui veut « ubériser » dans toutes les directions, et prône un ultralibéralisme hystérique et une société mondialisée à l’extrême, il est autant de gauche que moi je suis archevêque.
J’en arrive même aujourd’hui à regretter François Hollande qui, même s’il n’est pas un foudre de guerre et a commis quelques grosses erreurs, a fait ce qu’il a pu dans un monde en peine tourmente. C’est dire mon désappointement.
Pour qui vais-je voter en avril prochain ? J’avoue que je ne le sais pas encore. Par contre je sais pour qui je ne voterai pas, ce qui n’est pas vraiment réconfortant.
@ Catherine JACOB
Je vous cite :
« Si on multiplie les salaires des journalistes de télé vertueux ou de Mediapart qui lui a connu un redressement fiscal au contraire de Fillon, on obtient des sommes infiniment plus vertigineuses pour un travail, en l’espèce, de petits m..deux ! »
@ sbriglia
Rien ne vous oblige a venir ici. Un blog c’est comme un bar, il faut en supporter la clientele, au patron eventuellement de faire le tri mais pas aux clients !
@stephane | 07 février 2017 à 05:45
Dans « Les Ripoux », P. Noiret interpelle T. Lhermitte qui veut être commissaire afin qu’il découvre tout seul le stratagème qu’il a déjà échafaudé.
Pour un journaliste cela ne devrait pas être un obstacle, dans ma corporation parfois un peu brute de décoffrage on disait de nous que nous avions les « yeux qui brillaient ».
@Claude
J’ai bien reçu les photos des autruches, j’ai bien souri, avec les bords découpés en dentelle sur lesquels je figurais en culottes courtes.
Bon, je ne fais pas l’autruche non plus, je ne suis pas un saint non plus, mais pour FF je préfère la posture de Guaino, franche et loyale.
Il ne sera jamais président, il n’a pas de divisions, n’est pas du sérail et sarkozyste, que des tares.
Je ne suis emballé par aucun candidat, mais cela dure depuis des lustres. Persuadé que l’homme providentiel n’existe pas.
J’ai trouvé le coup tordu à propos de la journaliste anglaise, très malvenu d’autant plus que l’AFP avait toutes les infos et mis en ligne très rapidement.
Par certains côtés je me sens pris pour un imbécile, et j’ai horreur de cela.
« La maison » ! Il aurait dit manoir cela aurait évité bien des quolibets, avec une touche de son origine religieuse, je crois, cela aurait pris une autre tournure.
Depuis le discours d’hier il pleut et le plus beau panorama du monde est gâché, mon noisette n’a pas le même goût ; cependant on dit aussi après la pluie vient le beau temps…
Il peut virer ses conseillers, qui encore font apparaître en une fois le messie alors que Fenech et d’autres avaient la voix chevrotante.
@Tomas
« Un blog c’est comme un bar, il faut en supporter la clientele, au patron eventuellement de faire le tri mais pas aux clients ! »
C’est votre vision, assez réductrice : ce n’est pas la mienne.
Mais soyez rassuré, depuis que je « fréquente » ce blog, soit depuis près de douze années, j’ai vu défiler, s’incruster et déserter pas mal de commentateurs.
Tout passe, tout lasse… y compris les piliers de bistrot que vous affectionnez.
Ainsi Monsieur Fillon s’est expliqué devant deux cents journalistes. Il a même présenté ses excuses aux Français pour avoir sous-estimé leur indignation devant les pratiques népotistes qu’il reconnaît et dont il affirme qu’elles sont à présent d’un autre âge.
Que ne s’en était-il avisé plus tôt !
Gratifier son épouse d’un salaire de 3700 euros – somme obtenue en lissant ses émoluments sur quinze ans et ses enfants de plus de 3000 euros, alors qu’ils n’étaient encore que des étudiants, aurait dû lui paraître un abus bien avant qu’on ne le lui fît remarquer. Sait-il qu’un professeur certifié, même en fin de carrière, ne touche pas une telle somme ? Son épouse « diplômée » (sans que nous soit donné le détail de ces diplômes) l’est-elle davantage que ces enseignants ?
François Fillon semble considérer que son élection à la primaire lui donne une légitimité indiscutable et définitive. Cela est faux.
D’abord, une élection organisée par un parti n’est en aucun cas suffisante pour établir une quelconque légitimité nationale.
Ensuite, il faut bien considérer qu’il n’a été élu que parce que l’affaire n’était pas encore sortie ; dans le cas contraire, il est évident qu’Alain Juppé aurait gagné ce scrutin.
A tous égards, la mise en scène d’hier non seulement ne règle en rien l’affaire et ne lève pas le doute désormais attaché à sa personne, mais elle ferme la voie vers une autre solution en obligeant les responsables de la droite à suivre un « chef » contestable, à l’exemple de la lamentable palinodie de Georges Fenech.
Quel gâchis !
@ Tomas | 07 février 2017 à 10:36
« Non le FN ne passera pas les 50 pour cent, et Dieu merci. Ce parti est sous le coup de procédures pour escroquerie et détournement de fonds publics »
La barre des 50% semble effectivement insurmontable, je l’ai dit moi-même, encore que, l’avenir est souvent farceur. !
Je constate que les agnostiques et athées de gauche savent remercier Dieu quand ça les arrange.
Le scénario idéal pour moi, et peut-être probable, est un second tour Marine/Fillon, pour avoir le plaisir sadique et pervers de voir les bien-pensants, les bobos et autres francs-maçons se précipiter pour voter pour le catholique Fillon.
J’ouvrirai une bouteille de champagne pour fêter l’événement, laissant à plus tard le chagrin de la défaite de ma candidate.
Il faut savoir hiérarchiser les priorités dans la joie comme dans la peine.
@ Tipaza
Qui vous a dit que j’etais agnostique ou athee, d’abord ?
On verra, moi j’ai des doutes sur la capacite de Fillon a aller jusqu’au second tour vu la batterie de casseroles qu’il traine.
Si tel est le cas je m’abstiendrai, il y a de moins en moins de difference entre le FN et la droite conservatrice incarnee par Fillon de toutes facons, et puis ce sera un duel d’escrocs auquel je ne veux pas prendre part.
Sinon, c’est quoi votre solution concrete pour la remigration, si vous avez le courage de vos opinions ?
@Tomas | 07 février 2017 à 10:53
Pour moi les gens qui publient des commentaires de conférence de presse qui n’ont pas encore eu lieu, qui posent des questions préparées à l’avance sans se préoccuper de ce que la réponse ait pu déjà avoir été fournie par la réponse à une question semblable de l’un de leurs confrères, autrement dit qui n’écoutent que d’une oreille des propos au sujet desquels ils se sont déjà fait une opinion avant qu’ils n’aient été émis, qui une fois qu’elles se sont tenues analysent les conférences en gauchissant les propos tenus et en les tronquant pour leur faire dire autre chose que ce qu’ils disaient et donner à entendre dans l’implicite le contraire même de ce qui a été dit :
Ex. « Fillon présente ses excuses aux Français reconnaissant avoir fait une erreur » sans expliciter la nature de l’erreur et le pourquoi des excuses, laissant donc entendre par là que FF reconnaît avoir commis les faits reprochés sur le plan pénal, qui réclament des comptes sur les finances d’autrui en règle avec le fisc en jouant les vertueux gardiens de la morale publique alors qu’ils ont été l’objet eux-mêmes d’un redressement fiscal, qui caricaturent et font rire avec des fait inexacts ou surinterprétés d’une famille ayant encore des enfants scolarisés, sans se préoccuper des possibles retombées sous forme de harcèlement à l’école, qui placent le tribunal médiatique au-dessus des droits constitutionnels du citoyen, qui se procurent des pièces de l’enquête avant même que les avocats soient admis à y avoir accès, les publient de façon partielle et partiale, qui mentent éhontément aux lecteurs dont ils s’approprient dès lors l’opinion s’estimant en droit de souffler le froid et le chaud sur la versatilité de l’électeur comme bon leur semble, prennent le citoyen lambda pour un c.. incapable de se faire une opinion par lui-même dans un rapport direct aux faits objectivement relatés et non pas seulement leur interprétation, ce qui serait d’un vrai journalisme honnête, qui abusent donc de leur position de contre-pouvoir en le métamorphosant en pression médiatique malhonnête, reçoivent pour cela des salaires indécents, en particulier à la télévision, sont en effet à mes yeux, des petits me..eux de journaleux !
@ Tipaza | 07 février 2017 à 11:48
Je me joindrai à vous en pensée et je trinquerai « à la gloire de Marine Le Pen » !
@Lucile
« Il s’est comporté comme beaucoup d’autres parlementaires, il a profité des privilèges et avantages à sa portée et il a eu tort. »
Par pitié Lucile pas ce type d’argument pour un repenti de la dernière heure.
Le brut ou le net pour certains, pour moi c’est du même tonneau, la vertu et la loyauté ne comportent pas de charges sociales.
@Catherine JACOB 10h21
Merci de préciser en quoi votre commentaire répond à ma question de ce matin : les salaires nets de Penelope sont-ils donnés en € courants ou sont-ils actualisés en € 2016 ?
@ Tomas | 07 février 2017 à 12:22
L’anguille à la langue fourchue vient encore de répandre sa bave !
@ Giuseppe | 07 février 2017 à 12:34
Vous n’avez toujours pas répondu à ma question. Souhaitez-vous favoriser l’accession au pouvoir de M. Le Pen ou d’E. Macron ? Lequel de ces deux candidats est-il le plus vertueux pour vous qui ne souffrez aucune faute ?
@ Frank Thomas
@ amen
Je ne connais pas vraiment les salaires des fonctionnaires, mais il apparaît d’après vous et d’autres échos que ceux de certains d’entre eux soient vraiment sous-estimés. Ces grilles de salaire seraient à revoir en urgence pour les rendre compatibles avec les niveaux d’études exigés et les difficultés dues à l’exercice actuel de certains métiers dans un contexte de pression, soit par manque de personnel, soit par l’agressivité croissante des patients ou des élèves, parfois les deux.
Par contre, cela dépend aussi de certains ministères, pour avoir un fils fonctionnaire, son salaire me paraît en adéquation avec ses études et son niveau mais aussi par rapport à un salaire comparable du privé.
Je tiens à rappeler au passage qu’un salaire net de 3900 € est un salaire de cadre moyen dans le privé. Ce salaire ne me choque pas compte tenu des diplômes de Mme Fillon.
Ce qui me dérange dans cette affaire, ce n’est pas tant d’avoir eu connaissance des montants des salaires car si chacun additionne ses salaires bruts sur dix ou quinze ans, il sera surpris par le montant final, c’est surtout qu’on ne parle que de Mme Fillon alors que c’est une pratique récurrente aussi bien pour des députés de droite que des députés de gauche depuis des années. Nous savons tous que Jean-Christophe Mitterrand était attaché de Guy Penne, conseiller aux affaires africaines de l’Elysée et qu’il l’a ensuite remplacé en titre. Qui s’en est étonné à l’époque ? De même Claude Chirac était conseillère de son père.
Alors certes, de nos jours, les Français ayant d’énormes difficultés à trouver des emplois pour eux ou leurs enfants, s’offusquent. Mais hélas, j’ai bien peur que cela ne perdure par des biais différents : favorites et favoris des élus, enfants de familles recomposées aux noms inconnus, amis de promotion, etc.
Ce qui m’inquiète encore, c’est de constater que beaucoup de députés connaissent cette pratique pour eux ou leurs collègues mais qu’ils n’aient pas volé au secours de François Fillon, sans doute par peur d’être à leur tour montrés du doigt par la vindicte populaire. C’est aussi d’entendre des candidats censeurs s’indigner des salaires versés à Mme Fillon alors qu’ils ont des épouses occupant des postes aux salaires très élevés dans des emplois du Luxe. Et encore, ceux qui déblatèrent sur le patrimoine de François Fillon mais oublient celui d’élus ou d’anciens élus autant de gauche que de droite propriétaires d’hôtel particulier, ou d’appartements ultracotés à Paris ou sur la Côte d’Azur.
Pour ma part, je vais essayer de rester en dehors de ces polémiques à sens unique et de regarder ce que me proposent les candidats et leur entourage et c’est cela qui fera la différence. Il y a tellement à faire pour qui aura un programme bien préparé. Sauf que ce dernier aura du mal à l’appliquer vu qu’il ne représentera qu’un quart ou moins des électeurs, en plus vite critiqué s’il se renie même un tout petit peu et particulièrement s’il est de droite.
Je sais aussi que tous les moyens même les moins avouables seront bons à la gauche pour garder les avantages du pouvoir. Avantages j’ai bien dit car de ce côté-là les élus de gauche ne font pas la fine bouche.
@Lucile | 07 février 2017 à 13:08
Aujourd’hui je suis sans réponse et rien ni personne ne me correspond si ce n’est le côté gaulliste social vertueux de Guaino.
Il est quand même triste de faire l’impasse sur des valeurs fondamentales pour porter un candidat.
Guaino n’a aucune chance, je le sais, la vertu ne fait pas commerce.
@ Catherine JACOB
Merci de votre reponse tout en finesse et en classe.
Les Francais se feront une opinion, selon moi elle est deja faite : M. Fillon est un vil prevaricateur.
S’il y a eu mensonge, M. Fillon devrait porter plainte en diffamation immediatement au lieu de tenter de faire pleurer dans les chaumieres.
Je ne vais pas avoir pitie de sa progeniture, elle n’est pas a plaindre.
@ agecanonix
Les chacals aboient, la caravane passe. Votre solution pour lutter contre « le grand remplacement », s’il vous plait ?
Les citoyens sont des journalistes comme les autres !
Très juste.
Les citoyens, ou plus simplement les Français, sont aussi des témoins directs ou indirects de l’actualité et même de l’Histoire.
Les plus âgés d’entre eux – je pense à Philippe Bilger et à Claude Luçon sur ce blog – doivent probablement parfois bondir devant certaines âneries proférées sur des événements anciens par de jeunes journalistes, formatés par la déséducation nationale puis par leurs « écoles de journalisme »…
Ayant habité Paris pendant plus de trente ans, dans un quartier habité ou fréquenté par des hommes politiques connus qu’il m’est arrivé de croiser, et ayant eu l’occasion d’assister en direct à certains événements marquants, j’ai fini par devenir mon propre journaliste et surtout par remettre sérieusement en cause l’honnêteté des journalistes institutionnels d’après la manière selon laquelle ils traitent les événements.
Par exemple, une manifestation de trois pelés et de de deux tondus autour de « sans-papiers » (en français des immigrés illégaux) fera les gros titres des journaux alors que des manifestations de quelques milliers de personnes protestant contre une certaine forme d’immigration incontrôlée seront occultées…
Même dans la collecte des informations, de plus en plus réalisée d’après des dépêches d’agence, les journalistes de profession n’ont guère de supériorité par rapport au reste des Français capables d’analyser des textes.
Dans ce genre, l’exercice consistant à décoder les dépêches émises par l’AFP (Agence France Propagande) est digne de celui pratiqué par les Russes à l’époque de l’URSS qui arrivaient à lire la Pravda et les Izvestia entre les lignes…
Une autre source d’informations est la PQR (Presse Quotidienne Régionale) dont la rubrique faits divers en dit plus long sur les conditions de vie réelle en France – dont l’accroissement de l’insécurité – ainsi que sur l’évolution des mœurs et de la composition de la société que plusieurs tomes d’ouvrages pondus par de prétendus sociologues.
Là aussi, il faut savoir décoder le jargon conventionnel : jeunes, incidents, sans-papiers, tensions, quartiers populaires etc. pour comprendre ce dont il s’agit.
Bien entendu, là encore les informations remontées par divers canaux informels non dépendants des milieux de presse confirment parfois ce que les journaux ne font qu’exposer partiellement.
Quant à l’analyse politique, il est évident qu’elle n’a aucune raison de rester la chasse gardée de journalistes vedettes pérorant sur les plateaux de télévision : bien des personnes sont capables de faire la même chose avec autant voire plus de finesse et de façon moins conformiste.
D’après mon voisin, dernière blague au café du commerce, entre autres :
« t’aurais pas dix mille euros, je voudrais le ruban à la boutonnière ».
Affaire F. Fillon terminée « qu’il y aille » !
Votre ami EDP a l’air certain que le parquet n’a pas respecté la loi et se serait comporté comme une officine politique.
http://www.jeanmarcmorandini.com/article-364531-face-aux-journalistes-l-avocat-eric-dupond-moretti-denonce-le-bucher-mediatique-dresse-pour-francois-fillon-regardez.html
@ Claggart | 07 février 2017 à 12:35
Valeur du franc en euros monétaires (Infos : Le Particulier.fr)
« L’indicateur de pouvoir d’achat permet de comparer des prix, des salaires, des sommes d’argent correspondant à des années différentes en les ramenant à la valeur qu’ils auraient eu durant l’année de référence (2016 actuellement), après déduction de l’inflation. Il ne garde sa pertinence que lorsqu’il s’agit de tenir compte de l’érosion monétaire liée à la consommation des ménages.
Il ne faut pas utiliser ces coefficients pour mesurer l’évolution de la valeur des biens immobiliers ou financiers car ils ne tiennent pas compte d’une éventuelle valorisation des biens au fil du temps. »
De 1981 à 1987 inclus, Mme Fillon a travaillé bénévolement, pendant que les assistants parlementaires officiels de l’équipe Fillon touchaient des salaires versés avec l’enveloppe parlementaire :
1 franc de 1981 = 0,36766 € ; 1982 = 0,32881€ ; 1983 =0,29995 € ; 1984 = 0,27926€ ; 1985 = 0,26389 € ; 1986 = 0,25705€ ; 1987 = 0,24921€ ;
Vous pouvez donc calculer sur la base du salaire le plus bas des assistants parlementaires de l’équipe Fillon, combien Mme Fillon a fait économiser d’argent public au minimum.
A partir de 1988 période à partir de laquelle Mme Fillon a intégré officiellement l’équipe du député Fillon en remplacement d’un départ, 1 franc de
1988 = 0,24268€ ; 1989 = 0,23423€ ; 1990 = 0,22659 € ; 1991 = 0,21943€ ; 1992 = 0,21450€ ; 1993 = 0,21007€ ; 1994 = 0,20666 € ; 1995 = 0,20282€ ; 1996 = 0,19886 € ; 1997 = 0,19656€ ; 1998= 0,19530€ ; 1999 = 0,19430€ ; 2000 = 0,19114€ ; 2001= 0,18808 €.
Il convient de vérifier pendant lesquelles de ces années, Mme Fillon a travaillé et été rémunérée, puis de calculer le salaire perçu en francs et d’opérer la conversion.
Autrement dit aussi, lorsqu’il a été économisé en 1981 l’équivalent de 0,36766 € d’argent public en valeur 2016, il a été dépensé en 2001 pour une même tâche, 0,18808€ d’argent public en valeur 2016.
2002 = 1,208€ ; 2003 = 1,186€ ; 2004 = 1,161€ ; 2005 = 1,140€ ; 2006 = 1,121€ ; 2007 = 1,110€ ; 2008 = 1,075€ ; 2009 = 1,074€ ; 2010 = 1,058€ ; 2011 = 1,036€ ; 2012 = 1,016€ ; 2013 = 1,007€ ; 2014 = 1,002€ ; 2015 = 1,002€ ; 2016 = 1€ ;
Il convient de tenir compte du fait que Mme Fillon n’a pas été employée pendant la mandature sénatoriale et pas non plus pendant la fonction de Premier ministre assumée par son mari de 2007 à 2012, et enfin qu’elle n’est plus employée par François Fillon depuis trois ans.
Alors que le camp filloniste se gargarise de formules creuses du type « lynchage médiatique », « tribunal médiatique », on ne peut au contraire qu’être stupéfait du comportement timoré de la plupart des journalistes présents à la conférence de presse de François Fillon.
À part Ellen Salvi, aucune question pointant les mensonges, contradictions et zones d’ombre caractérisant les déclarations successives de Fillon. Par exemple pas de question sur le salaire indécent de ses enfants, simples étudiants en droit : 3000€ nets en 2007, soit, en valeur 2016, 3315€, soit encore, puisqu’en matière de rémunération on parle généralement en brut, 4143€ par mois (valeur 2016). Autre exemple : pas de question relative à la rémunération de Penelope à la Revue des Deux Mondes…
Même au lendemain de la conférence de presse, je n’ai pas vu (mais des choses peuvent m’échapper) d’article indiquant à quel point la mention, arithmétiquement exacte, d’un salaire net moyen de Penelope Fillon de 3677,73€ relève en fait d’une présentation d’une grande malhonnêteté intellectuelle.
En effet, faire une moyenne entre des euros courants de 1986 et des euros courants de 2017 n’a pas de sens. Nul besoin d’avoir le prix Nobel d’économie pour le comprendre.
J’ai donc pris Philippe Bilger au mot et, utilisant uniquement des sources publiques (fillon2017.fr, site de l’INSEE, site de l’Assemblée nationale), j’ai mis en perspective les rémunérations perçues par Penelope Fillon et leur coût total réel pour la collectivité.
Il en ressort notamment que (valeurs exprimées en euros de 2016) :
* le salaire net moyen de Penelope a été de 4428,45 euros ;
* le salaire brut sous la période Joulaud a été de 8560 euros ;
* le coût total des rémunérations brutes dépasse le million d’euros ;
* le coût total charges patronales comprises dépasse 1,5 million d’euros.
Le détail des calculs est téléchargeable au format pdf (http://bit.ly/2jVBGgE) et au format Excel (http://bit.ly/2kAHRIV).
@Tomas
« Votre solution pour lutter contre « le grand remplacement », s’il vous plaît ? »
Ben fastoche ! élire un Trump et faire appliquer les décrets sous peine de révocation des contestataires, point barre !
@Achille
Il paraît que le QI des Français a diminué de 4% ces dix dernières années.
Encore une statistique qui ne veut rien dire sans autre précision.
De même, il serait par exemple possible de déclarer que les Français consomment moins de porc qu’il y a quelques dizaines d’années…
Et hop ! Une mauvaise nouvelle : la balance du commerce extérieur de la France s’est détériorée en 2016. Aucune importance : on parle de l’écume et non pas de la vague. C’est une manœuvre bien connue : on fait de la fumée pour se dissimuler.
Pourquoi et quels travaux PF a-t-elle gagné davantage avec le suppléant qu’avec FF ?
De surcroît on est très très proche du montant plafond de 6000 euros déjà évoqué.
PF en faisait encore plus avec Jouleau qu’avec F.Fillon ?
« Qui va garder les enfants » auraient pu dire les ségolènophobes du PS.
N’oubliez les triangulaires et quadrangulaires des législatives qui donneront la majorité au FN en juin.
@Régis ANTOINE | 07 février 2017 à 14:26
Les chiffres sont têtus et rien ne vaut un petit tableau qu’un long discours. Je pense que les enquêteurs ont fait de même, drôle de boutique quand même l’Assemblée où l’on peut servir autant sans connaître le menu et surtout l’addition.
5 jours il a mis FF.
Vite Excel pour tous !
Ce billet n’a jamais aussi bien correspondu à l’actualité, si en effet les journalistes politiques ou non ne font dans cette affaire que partiellement leur métier, laissant volontairement le doute planer sur l’honnêteté du candidat Fillon, au moins les commentateurs de ce blog essaient de décortiquer le vrai du faux.
Et merci à Catherine JACOB, Mary Preud’homme, à Claude Luçon, Solon ou Tipaza, mais aussi à Achille, toujours très modéré et faisant la part des choses, etc. de donner des explications à sens contraire des journalistes redresseurs de torts.
« …le coût total charges patronales comprises dépasse 1,5 million d’euros. »
Oui, sur plus de vingt ans…
A comparer avec l’addition du coiffeur présidentiel (10 000 euros brut par mois), augmenté de la protection rapprochée de Madame Gayet (400 000 euros par an selon la Cour des comptes).
Mais ici sur cinq ans… du moins pour le coiffeur… un peu moins pour madame Gayet.
Vos poubelles valent les nôtres…
La différence entre nous c’est que je ne suis pas fier des deux poubelles… mais ne vais pas me répandre à cet égard pendant des dizaines de commentaires…
C’est toute la différence entre le saloon cher à Tomas, où l’on rentre avec ses bottes, son colt et ses éperons, et le salon où l’on ôte son chapeau et ses gants…
@ Giuseppe
» …si ce n »est le côté gaulliste social vertueux de Guaino »
Et vous faites l’impasse sur les autres qualités nécessaires à un chef d’Etat alors que nous nous acheminons vers un scénario à la grecque ? Il y aura encore beaucoup plus de chômeurs surtout chez les jeunes. Le jour où vous trouverez votre banque fermée avec un Post-it sur la porte disant qu’il faudra attendre quelques jours, et qu’on consent à vous donner 50 euros une fois par semaine jusqu’à ce que ça aille mieux, mais que l’État parce qu’il est en faillite, a décidé de garder pour lui 30% de votre bien afin de payer le loyer des prêts qu’il a contractés en votre nom pour construire des ronds-points et autres babioles sans vous demander votre avis, vous vous direz qu’un gestionnaire sérieux, ça a du bon aussi, et que finalement il y a une forme d’honnêteté à ne pas dilapider la richesse nationale.
Des politiciens malhonnêtes, qui racontent des mensonges, font de fausses promesses, pratiquent un clientélisme forcené et ne font aucun effort pour améliorer le sort de leurs concitoyens, sauf en paroles, vous en trouverez tant que vous voudrez. On les recase à des postes prestigieux alors qu’ils ont passé l’âge de la retraite, où en plus ils laissent des ardoises salées à force d’inviter les copains aux frais de l’Etat.
Je veux bien trépigner parce que Fillon a peut-être rémunéré son épouse un peu plus qu’il ne l’aurait fallu, mais c’est à la justice – une justice indépendante – de juger, et s’il n’a que ce genre de casseroles aux basques, on fera avec. Hamon a occupé un poste de prof de fac à Vincennes avec une licence d’histoire, sa compagne doit bien gagner sa vie, et le fait que son mari ait été ministre n’a pas dû lui nuire, surtout au poste qu’elle occupe. Les enfants d’Hidalgo, Peillon et autres ont trouvé du travail dans des ambassades, mairies de grandes villes etc., c’est moins voyant que si on embauchait son propre fils ou sa fille, on embauche celui du copain et il embauche le vôtre. Mais ça revient au même. Ne me dites pas que vous l’ignoriez.
@sbriglia 07 février 2017 à 15:32
Les périodes au cours desquelles Penelope Fillon est censée avoir travaillé représentent, d’après fillon2017.fr, 185 mois, soit un peu plus de quinze ans, et non pas comme vous l’avancez faussement.
Bien que sous Hollande les dépenses de la présidence aient sensiblement baissé, le coiffeur de l’Élysée est une déplorable erreur de gestion. Mais l’erreur de l’un ne doit pas conduire à excuser la faute de l’autre.
Pour Gayet, vous ne citez pas de sources précises, donc je ne me prononcerai pas.
« Vos poubelles valent les nôtres… » : ce n’est pas mon approche de la politique.
Dans le meilleur des cas (c’est-à-dire s’il y a eu travail effectif), il est avéré que François Fillon s’est gavé en surpayant de manière indécente les membres de sa famille. À part le fils Fillon, y a-t-il des étudiants en droit décrochant un job à 4143€ par mois (3000€ nets en 2007, soit en valeur 2016 3315€ nets, soit encore, 4143€ bruts par mois valeur 2016) ?
Dans le pire des cas (travail fictif), François Fillon est un délinquant, ses méfaits ayant le même niveau de gravité que ceux de Cahuzac.
Quoi que révèle au final l’enquête judiciaire, Fillon est disqualifié et ne peut prétendre à la présidence de la République .
Philippe Bilger, en un mot comme en cent, vous qui avez longtemps fréquenté cette Justice de mon pays, à laquelle j’accorde la confiance que vous savez, en tant qu’avocat général, qu’auriez-vous répondu à un prévenu lambda qui se défend comme un collégien pris flagrante delicto, en trois temps bien connus du moindre pion :
1) C’est pas moi, M’sieu, j’ai rien fait !
2) Et pis je l’ai pas fait exprès !
3) Et en plus, tout le monde le fait, c’est pas juste !
Si Fillon était honnête, il proposerait de :
– diminuer les rémunérations et avantages de tous les élus,
– réduire le nombre de députés à 1 député par département,
– supprimer le Sénat et le Conseil économique et social,
– réduire le nombre de généraux à 100,
– supprimer les subventions à la presse et aux associations.
et renoncer à la Lanterne et autres châteaux !
@ Exilé | 07 février 2017 à 13:52
Oui, c’est exact, c’est la grande faiblesse de nos journalistes ne pas creuser assez dans le grand bazar des informations et de pratiquer une recherche trop avide du scoop.
Si vous avez suivi la conférence de Fillon hier ce qui était étonnant est que sur BFM et LCI, je n’ai pas vérifié sur iTélé, les journalistes ont commenté la conférence de Fillon pendant 45 minutes AVANT que la conférence ait commencé. Ils savaient déjà ce qu’il allait dire apparemment. Pourtant durant la période des questions ils sont apparus plus qu’étonnés par ce qu’ils venaient d’entendre au point de ne savoir quelles questions poser, en poser sur des points auxquels Fillon avait déjà répondu, n’ont pas posé certaines questions, sur la Revue des Deux Mondes en particulier, et ont même applaudi à la fin lorsqu’il a quitté la salle de conférence. Un comble !
Mais il est permis de se tromper même aux journalistes.
Ce qui me choque est la diffamation et l’acharnement indirect en attaquant l’épouse dans ce cas plus cette façon de ne pas voir ce qu’ils regardent et de ne pas entendre ce qu’ils écoutent.
Pour le reste je me suis déjà trop souvent exprimé ici. Mais vous avez raison il est parfois étonnant de lire des commentaires sur des périodes de la vie que vous avez vécues mais pas les journalistes.
@ Giuseppe | 07 février 2017 à 11:00
Ces photos datent de 1956, êtes-vous sûr que vous ne portiez pas des couches plutôt que des culottes courtes à l’époque ? Je les ai prises au Mozambique, elles ont pour but de montrer que, contrairement aux journalistes, les autruches se déplacent pour s’informer et que ce sont les journalistes qui se cachent la tête dans… « whatever » comme disent les Anglais.
Quant à Guaino, il est incontestablement intelligent, mais il ne devrait pas jouer les Bayrou, ça ne mène nulle part et ça devient casse-pied, il est visiblement trop timide pour être un leader. Ministre de l’Education, peut-être, ses origines et sa culture sont d’excellents atouts pour savoir ce qu’il faut enseigner à nos gamins, opérant sous un Fillon il aurait « La Force » derrière lui pour l’aider à casser sa part de la baraque, ce que visiblement il veut faire aussi.
Je reste fidèle à Fillon, il a fort bien expliqué qu’il ne s’attendait pas à l’attaque, qu’il avait mal encaissé le coup et qu’il lui avait fallu du temps pour se reprendre.
Je souhaite à tous ceux qui le critiquent de vivre quelque chose de similaire, ils comprendront ! Sauf ceux qui, comme Jacqueline Sauvage, auraient plutôt tendance à vouloir se débarrasser de leur conjoint bien sûr, ce qui leur permettrait, en plus, d’avoir les faveurs des médias. Les gens oublient qu’un individu n’a pas plusieurs caractères, sauf Mélenchon bien sûr capable d’être à Lyon et à Paris en même temps, les autres n’en ont qu’un. Fillon est un homme qui escalade les montagnes pour se distraire, un rocher lui a été balancé sur la tête, il a pris quelques jours pour panser la plaie, il est à parier qu’il va réattaquer l’escalade et chercher au passage qui a balancé le rocher.
@ serge | 07 février 2017 à 07:04
Merci du rectificatif.
J’ai déjà expliqué que je n’avais pas des mains de pianiste mais celles d’un ancien, légèrement tordues par l’arthrite et Dupuytren, il arrive que je tape sur la touche voisine involontairement. N’enfoncez pas trop le clou. En plus je laisse à mon logiciel de traitement de texte et à Pascale le soin de peaufiner mes textes, j’ai horreur de me relire, c’est pourquoi je comprends ceux qui me critiquent.
L’agit-prop a failli gagner. J’ai été tellement intoxiqué au long de la semaine dernière que j’ai un temps presque abandonné la candidature Fillon.
Ce harcèlement non seulement de la presse écrite mais surtout des radios et télévisions avait fini par dresser le portrait d’un personnage indigne.
Les propagandistes se sont même acharnés sur des sites aussi raisonnables que celui-ci. Vivement que reflue la vague qui les a déposés sur nos rivages, à côté de déchets variés !
Maintenant que la défense a parlé, et avec quelle autorité, j’ai consolidé mon choix de voter Fillon.
@ sbriglia@Régis Antoine | 07 février 2017 à 15:32
Pouvez-vous continuer sur votre lancée et mettre en parallèle les dépenses anormales de Hollande et celles de Fillon (ceci dans un tableau de trois colonnes avec une multitude de lignes) :
Pour Hollande son coiffeur, sa maîtresse, ses descendants, ses ex !
Pour Fillon sa famille !
Ce serait amusant, remuer cette boue (boule) puante de nos dirigeants qui nous grugent et ne servent à rien ! à rien ! à rien ! à rien !
@sbriglia
Et combien ont coûté les protections des épouses et de la progéniture des autres présidents ? La même chose ou peu ou prou, je suppose. C’est sans doute trop cher mais peut-être justifié, ce que les frais de coiffure ne sont pas, mais là aussi, j’aimerais connaître le tarifs de tous ceux qui ont coiffé nos différents chefs d’Etat et de gouvernement.
Nous vivons hélas dans un monde de représentation, et la représentation ça coûte cher. Même à gauche. Croyez bien que l’amateur de simplicité que je suis le regrette autant que vous, je suis navré de devoir dépenser autant d’argent dans mes costumes, mes chemises et mes cravates alors qu’un simple jean, une paire de tennis et un pull feraient aussi bien l’affaire.
Où voyez-vous que j’arrive avec un colt et des grosses bottes ? Je suis poli, mais je n’aime pas l’impolitesse et je ne suis pas chrétien au point de tendre la joue droite quand on me met une chiquenaude sur la joue gauche. Et les piques spirituelles de salon, ce n’est pas mon genre !
Bonjour Philippe,
Quelques journalistes font leur boulot
http://tempsreel.nouvelobs.com/presidentielle-2017/20170206.OBS4916/10-omissions-flous-et-mensonges-de-francois-fillon-en-conference-de-presse.html
Soyons pragmatiques, si Fillon est élu, avec tous les cheveux blancs qu’il se sera fait, il aura besoin d’un coiffeur, non ?
On lui laisse celui de l’Elysée ? Il verra bien les rétrocommissions qu’il négocie.
Et n’ennuyons plus Réjoui premier avec son coiffeur.
Je ne comprends toujours pas ce que PF a fait de plus comme travail avec le suppléant de Fillon justifiant la flambée salariale.
Ces chiffres viennent de Fillon lui-même.
@Régis ANTOINE
Régis, ne vous acharnez pas, vu le butin amassé, on n’est plus à 300, 400 000 euros près, quoique avec ce montant, on peut s’acheter quelques manoirs sarthois (Immobilier Notaire).
Il y a quelques années un patron d’une entreprise faisant du matériel de transport et des turbines avait, de son plein gré, renoncé à son dû, qui était légal, et de son plein gré pour moins que ça.
Fillon est un profiteur du système, comme beaucoup, mais lui veut representer la France et les Francais.
Très peu pour moi.
Petit joueur face aux journalistes, face à son camp, alors face à Trump, Poutine, May et autres, on peut présager du pire.
Voilà la vraie nouveauté de cette affaire.
@ Giuseppe | 07 février 2017 à 13:42
«…la vertu ne fait pas commerce. »
Ah, la vertu, c’est la meilleure et la pire des choses pour paraphraser un certain Grec qui s’y connaissait en cuisine, et pas seulement électorale.
Mais de quelle vertu parlez-vous ?
De la vertu de Torquemada et l’Inquisition.
De la vertu de Savonarole (le vrai) qui fit brûler des chefs-d’œuvre de Botticelli et qui trouva plus vertueux pour le brûler lui-même.
De la vertu de Robespierre et de la Terreur.
De la vertu des grandes purges staliniennes ou Khmers rouges,
De la vertu des fous d’Allah, etc.
Les vertueux finissent toujours par trouver plus vertueux pour les éliminer.
La vertu est l’expression d’une morale aux fondements trop irrationnels par essence même, pour servir de règle de vie en société.
C’est la loi et la loi seule qui doit être le critère de fonctionnement de la société.
Loi exprimée dans un système démocratique s’entend et donc expression de la relation minimum acceptée et acceptable entre les individus.
Un dirigeant doit respecter la loi, pour ce qui est de la vertu et la morale elle ne saurait être que personnelle.
On pourrait discuter de la vertu de la Rome antique, mais c’est un autre sujet.
Ce qui compte, je l’ai déjà dit ici, c’est le ratio entre l’efficacité de la personne et son niveau de moralité, et Lucile l’a encore développé aujourd’hui à 15:55, je ne reprends pas son argumentaire.
Ne me faites pas dire que j’approuve l’enrichissement personnel des dirigeants des républiques bananières africaines ou autres.
En toutes choses il faut de la nuance, et ces dirigeants n’en avaient aucune et n’ont apporté aucune plus-value à leur pays.
De toutes façons et de quelques manières que l’on tourne le problème, la quête et l’exercice du pouvoir relève d’une certaine névrose qui s’amplifie avec l’exercice de celui-ci.
On ne se réalise pas à travers les autres, et le dirigeant ou le chef qui à la fin d’une journée exténuante passée en réunions ne se demande pas : « mais qu’est-ce que j’ai fait, moi, aujourd’hui » et n’est pas déçu de son manque de créativité, est quelqu’un de vide, sans intérêt.
C’est ce que traduit le fameux syndrome dit de l’agenda vide de certains dirigeants en fin de mandat.
Ils sont perdus dans le vide de leur personnalité.
@Claude Luçon | 07 février 2017 à 16:53
Vous avez vécu au Mozambique ?
J’y ai passé cinq ans (1965-1970), à Lourenço Marques.
Beau pays où vos collègues d’Elf-Aquitaine cherchaient du pétrole en vain.
@Catherine JACOB | 07 février 2017 à 12:23
Merci d’avoir décrit, bien mieux que j’aurais pu le faire, exactement ce que je ressens en voyant ces « sachants » tenter de nous orienter dans « leur » bon sens en essayant de ne pas en avoir l’air.
Ça en devient répugnant !
@Régis ANTOINE | 07 février 2017 à 14:26
« Il en ressort notamment que (valeurs exprimées en euros de 2016) :
* le salaire net moyen de Penelope a été de 4428,45 euros ; »
Fillon a indiqué lors de sa conférence de presse que le salaire de son épouse avait été de 3677€ mensuels nets, salaire moyen calculé sur 15 ans, soit sur 185 mois (voir le Replay à 2mn17 et que vous pouvez retrouver transcrit ICI ou vous retrouverez également) qu’il déclare parfaitement justifié pour une personne « diplômée de droit et de lettres » ayant été affectée à des tâches à la fois simples certes mais essentielles.
Il fait état d’un salaire moyen de 3000€ nets pour chacun de ses enfants, employés l’un 15 mois et l’autre six mois.
Les salaires versés à Penelope ne sont pas indiqués en FFR mais ont déjà été convertis en € et vont comme indiqué également ICI, »>https://www.fillon2017.fr/2017/02/06/transparence/ »>ICI, d’une moyenne de
– 1400€ mensuels nets du 01/04/86 au 31/05/88 sur 24 mois, puis a été réduit à
– 1376€ du 06/06/88 au 31/12/90 sur 31 mois, puis s’est vu augmenté à
– 3 248€75 du 04/01/1998 au 30/06/2002 sur donc 51 mois, puis s’ouvre la période Marc Joulaud sur 62 mois du 13/07/2002 au 31/08/2007 pour
– 6 009€07, puis retour chez Fillon du 01/07/12 au 30/11/13 soit 17 mois à
– 3 872€91 ce qui correspond grosso modo au salaire d’un assistant de direction générale qui en France varie entre 2333 € bruts et 4167 € bruts fonction de l’expérience et des qualifications, il a été calculé à partir d’une étude sectorielle publiée par un cabinet de recrutement.
De plus, et puisqu’il a été question des infirmières, dans un rapport de 2014, la Cour des comptes relève que les revenus individuels des infirmiers libéraux s’élevaient à 51 150 euros nets en 2012, soit divisés par 12 = 4 262€50 nets par mois.
Il n’y a aucune raison toutefois pour que ces montants qui figurent nécessairement dans le dossier et seront vérifiés par les services compétents ne soient pas exacts.
Alors cessez d’alléguer n’importe quoi pour faire flipper les infirmières !
On est très loin des sommes fabuleuses avancées.
Le salaire net moyen est en France en 1990 de 20 900€ annuels or Penelope Fillon n’a touché que 16 510€80 pour cette même année 90 pendant laquelle le salaire minimum a été de 10 200€. Il est difficile de lui reprocher d’avoir été rémunérée à mi-chemin entre le salaire minimum et le salaire net moyen.
Pour l’année 2000, le salaire net moyen est en France de 22 100€ et Penelope a touché 38 985€ annuels pour cette même année 2000, soit 16 885€ au-dessus du salaire net moyen, ce que Fillon justifie par un double diplôme ajouté à l’expérience acquise.
Le plus gros salaire a été perçu par Penelope Fillon entre juillet 2002 et août 2007 soit 72 108€84 annuels.
Or, pour chercher un élément de comparaison, selon l’INSEE, les 173 000 professions libérales (hors médecins qui sont presque deux fois plus nombreux) ont gagné en moyenne 74 800 euros en 2007.
On apprend qu’ «il s’agit là de leur revenu d’activité (à titre de comparaison, précise l’Institut, cette notion se situe entre le revenu net et le revenu brut d’un salarié).
Cette somme est supérieure au revenu d’activité des autres indépendants (commerçants, artisans…), qui atteint 31 000 euros par an, ou des cadres du privé (46 000 euros).
L’Insee note que les professions libérales sont souvent très qualifiées, et que l’installation y est tardive, souvent après une période de salariat ; la moyenne d’âge y est de 46 ans contre 42 pour les cadres du privé. Enfin, 8,5% des professions libérales déclarent un revenu nul, souvent dans les mois qui suivent leur installation.
Dans le détail, le droit est le domaine le plus lucratif :
les huissiers atteignent 100 000 euros de revenu libéral annuel et les notaires 230 000.
Les avocats se « contentent » de 61 000 euros (70 000 en région parisienne, où se concentrent les avocats d’affaires). C’est aussi le domaine le plus féminisé parmi les professions libérales, avec 44% de femmes (et même 54% chez les moins de 45 ans).»
D’où, Mme Fillon étant elle-même très qualifiée vu que doublement diplômée dont un diplôme en droit, si le revenu dont elle a bénéficié entre 2002 et 2007 donc pendant cinq des quinze années pendant lesquelles elle a été employée, est supérieur de 26 000€ au revenu moyen des cadres du privé, il reste inférieur de 157 892€ au revenu annuel net moyen de la profession notariée dont le revenu moyen atteint en deux ans et neuf mois soit en 33 mois, celui atteint par Mme Fillon en quinze ans (soit en 185 mois).
Je suis vert de rage. Comme en 1981, la France s’apprête à rater un tournant de l’histoire.
Quel que soit l’élu en mai, il est plus que probable que la France ratera le tournant de la démondialisation (mouvement commencé par le Brexit et par Trump ou plutôt, révélé, car le commerce international diminue depuis 2008).
Examinons les candidats :
– Marine Le Pen : si elle est élue le pays est ingouvernable faute de majorité parlementaire.
– Macron : s’il est élu, ce sera grâce à une magouille de Hollande (la grande manipulation) passible de la Haute Cour de Justice, si on respectait l’esprit de la loi plutôt que sa lettre. Macron est mondialisateur et multiculturaliste. Avec lui, la France au bord du gouffre fera un grand pas en avant.
– Fillon : « l’affaire Fillon » n’a aucune importance. Il faut une grande dose de mauvaise foi, de courte vue et manquer de sens des proportions pour la traiter sur le mode hystérique en vogue (un député utilise son enveloppe parlementaire à sa convenance, la belle affaire !). En revanche, les réactions de François Fillon révèlent qu’il n’est ni un stratège ni un guerrier et qu’il n’a sans doute pas les bonnes conceptions politiques.
– Mélenchon, Hamon : est-ce nécessaire d’épiloguer ?
Bref, ça va mal.
J’ai l’impression que la manœuvre a échoué.
Les électeurs de droite ont maintenant eu le temps de réfléchir, ce qui n’est pas facile quand on vous bombarde sans arrêt (c’est du reste probablement le but du jeu).
Ils ont dû faire un raisonnement comme le mien, le plus banalement logique : dégager Fillon a beaucoup plus d’inconvénients que de le garder. Et donc, on le garde.
Que cela défrise les électeurs de gauche ne me surprend en aucune manière mais on s’en fiche un peu. De toutes manières, ils n’auraient pas voté Fillon et ils l’auraient dézingué sur n’importe quoi.
@ Lucile
Allez, allez, Lucile, la situation est difficile mais il ne faut pas désespérer. La peur est mauvaise conseillère, le FN en use.
Dans la vie il faut du sang-froid, au moins autant que de diplômes pour certains recrutements. Posez la question à Claude il devrait je pense confirmer.
« Mais l’erreur de l’un ne doit pas conduire à excuser la faute de l’autre. » Réponse empruntée à un contributeur.
@ Savonarole | 07 février 2017 à 17:52
C’est parti, Catherine JACOB va nous faire un copié-collé sur le Mozambique !
« Beau pays », hum !
@ Savonarole | 07 février 2017 à 17:52
Oui j’y ai vécu et travaillé un an en 56/57, détaché auprès de Gulf Oil. Nous y avons aussi cherché du pétrole en vain entre Lourenço Marques et Beira.
Mon activité me laissait des périodes libres, j’en ai profité pour visiter en voiture le Kruger National Park du sud au nord, en redescendant je suis passé par le Transvaal, une balade inoubliable.
Le pays était magnifique, les gens, Portugais et Bantous, sympathiques, je ne voulais pas en partir, mais j’ai quand même été transféré en Sicile, contre mon gré, où j’ai rencontré mon épouse, qui m’a fait oublier le Mozambique. En plus la Sicile en 57/58 était digne du film Le Parrain.
.
@ Claude Luçon | 07 février 2017 à 19:30
Un an au Mozambique sans trouver de pétrole ? Ça fait cher l’heure de l’ingénieur. Mais il est vrai qu’à l’époque n’existaient pas encore les avions renifleurs de Giscard. Vous êtes pardonné.
@Catherine JACOB 14h18
Vous me pardonnerez de n’avoir pas eu le courage d’aller au bout de vos calculs d’épicière mais je m’étonne toujours que peu de commentateurs de ce blog soient scandalisés de payer près de 5000 € une assistante pour accomplir des tâches simples.
@Claude Luçon | 07 février 2017 à 16:53


Vous avez raison, les couches étaient oubliées et je paradais en barboteuse.
J’ai extrait les photos, pour l’instant je bute sur une histoire de propriété pourtant j’avais l’opportunité de les placer, je continue…
@Tipaza | 07 février 2017 à 17:44
Vous avez raison, je parlais de la vertu du dictionnaire Quillet en quatre volumes, pour le reste ma foi je l’assimilerais comme disait le défunt Cruchade à « de la petite vertu » je n’en ferai pas l’exégèse ici c’est en milliers de volumes.
Au petit jeu proposé vous étiez très loin du compte, c’est pas mal non plus avec les deux bracelets-montres, cela devrait faire un bel ensemble, non ?
J’entends le chœur des rhabdomancien(e)s défendre FF, avec les mêmes arguments que l’outil dont ils disposent pour chercher des gisements.
est encore plus difficile à tenir.
Cela ne marche pas toujours pour l’avoir expérimenté.
Faire l’autruche
@ Franck Boizard | 07 février 2017 à 18:41
« Je suis vert de rage » ?
La rage n’étant jamais verte, c’est une colère mûrie, donc à la rigueur orange.
Une question se pose alors car les Verts sont rageurs mais mondialistes, donc on ne sait vraiment plus de quel côté tourner ?
Vous avez raison ça va mal !
@ Yves | 07 février 2017 à 17:09
Partageant votre point de vue, vous avez dû suivre la conférence hier, avez-vous observé l’attitude des journalistes ?
Bien qu’ils aient lancé le combat par un coup bas, ce sont eux qui paraissaient KO sur leurs sièges, il y en a même qui ont applaudi à la fin comme le boxeur battu qui va embrasser celui qui vient de gagner le combat par KO.
La suite va être rude pour Fillon, surtout que maintenant ils vont l’attaquer dans le dos, et avec des experts comme ceux du Canard maintenant déchaîné Fillon aurait intérêt à blinder son dos. Les lâches vont se lâcher.
@ copié-collé | 07 février 2017 à 19:17
En ajoutant mon expérience et celle de Savonarole, oui c’était un très beau pays, mais après 1970 ?
Seules précautions à prendre, éviter les mouches tsé-tsé et les crocodiles du Zambèze et du Limpopo.
@ Giuseppe
Alors comme ça, pour vous, j’ai peur et je manque de sang-froid ? Ce genre d’argument ne me paraît pas tout à fait conforme aux règles du débat à la loyale, mais si vous ne trouvez pas mieux, surtout ne vous en privez pas, ça m’amuse.
Si vous voulez connaître une raison possible pour laquelle certains media donnent un coup de main à Macron en enfonçant Fillon, intéressez-vous à Patrick Drahi, ce milliardaire propriétaire entre autres de L’Express, Libération, BFM, qui ne paye pas ses impôts en France, et qui a placé auprès de Macron depuis quelques mois Bernard Mourad comme conseiller financier spécial chargé de sa campagne. Drahi a pu réaliser l’achat de SFR grâce au départ de Montebourg et à son remplacement par Macron à Bercy. La devise de Drahi est « tant que je gagne je joue ». Il est très endetté, il finance ses opérations par une dette colossale. Jusqu’ici cela lui a réussi.
@ Lucile
Peut-être, mais M. Drahi n’est pas l’actionnaire du Canard enchaîné, et Libération n’a pas attendu le « Penelopegate » pour dénoncer le programme de François Fillon. Les liens de M. Macron avec la finance internationale et le grand capital doivent être mieux connus et dénoncés, certes, mais voir M. Fillon jouer à la victime alors qu’il a été pris la main dans le pot de confiture c’est un peu gros.
@ Franck Boizard
Il me semble que MM. Mélenchon et Hamon sont aussi des candidats de la démondialisation à leur manière. La fin du mythe de la croissance infinie est un élément important du programme de M.Hamon, et M. Mélenchon a peu ou prou la même politique européenne que Mme Le Pen.
@ Claude Luçon
Pourquoi qualifier de lâches des journalistes qui ne font que leur travail ? Le lâche est plutôt celui qui ne s’explique pas des faits qu’on lui reproche et livre sa femme en pâture aux médias sans lui laisser la possibilité de se défendre elle-même.
C’est plus sa fille, qui a visiblement cumulé stage rémunéré au barreau et emploi qu’on suppose fictif au Sénat qui risque de poser problème, d’ailleurs.
Dans tous les cas M. Fillon pense à sa famille !
On le remercie en tout cas pour la remarquable image de la France qu’il contribue à donner à l’étranger, on se sent fier d’être Français quand on lit ça :
http://www.francetvinfo.fr/politique/francois-fillon/affaires-fillon/en-suede-francois-fillon-aurait-demissionne-dans-les-trois-jours-voire-dans-la-demi-heure_2052289.html
@ Catherine JACOB | 07 février 2017 à 18:36
Au milieu d’un de ces développements foisonnants qui sont votre marque de fabrique, vous faites un développement baroque sur les revenus des infirmières (sujet que je n’ai jamais abordé).
Vous m’interpellez ensuite en disant Alors cessez d’alléguer n’importe quoi pour faire flipper les infirmières !.
J’en suis pantois.
Je réitère donc mon propos, tout simple : la mention par François Fillon d’un salaire net moyen de Penelope de 3677,73€ est exacte un point de vue arithmétique, mais ne correspond à strictement rien d’un point de vue économique, tant il est stupide de faire une moyenne entre des euros de 1986 et des euros de 2013.
Donc, oui, exprimé en euros 2016, le salaire net moyen de Penelope a bien été de 4428,45 euros. Oui, son salaire brut sous la période Joulaud a bien été de 8560 euros 2016 (soit dans les 2% des salaires les plus élevés).
Je ne vais pas rentrer dans le détail de vos diverses comparaisons capillotractées. Je note simplement qu’il est peu pertinent de comparer le travail d’une salariée avec le travail de professions libérales.
Toutes ces professions ont un point en commun, c’est que les gens qui les exercent peuvent facilement en apporter la preuve.
Pour Penelope Fillon, nous devons nous contenter des affirmations en ce sens de son mari qui, dans ses déclarations récentes sur des sujets facilement vérifiables a été pris plusieurs fois en flagrant délit de mensonge.
D’un autre côté, nous avons l’interview de 2007 de Penelope Fillon, qui, à un moment où elle a été déjà été salariée pendant 13 ans et 8 mois comme assistante parlementaire déclare « Je n’ai jamais été son assistante ou quoi que ce soit de ce genre » ou encore « Si je n’avais pas eu le dernier [né en 2001], je serais allée chercher un travail ».
L’existence d’un travail réel en contrepartie de tous ces salaires reste donc encore à démontrer. Espérons que l’enquête pourra nous éclairer sur le sujet.
@Tomas | 08 février 2017 à 00:38
Avant de nous mettre un lien, renseignez-vous et comparez ce qui est comparable.
En Suède le pouvoir judiciaire est totalement indépendant du gouvernement.
@ Tomas | 08 février 2017 à 00:38
« On le remercie en tout cas pour la remarquable image de la France qu’il contribue à donner à l’étranger, on se sent fier d’être Français quand on lit ça »
Hélas cela ne se limite pas à la presse suédoise, mais aussi aux médias de toute l’Europe du Nord y compris Allemands et Anglo-Saxons !
On ne dira jamais assez merci à François Fillon pour avoir restauré l’image ne notre pays à l’international, fait connaître mondialement Sablé-sur-Sarthe et sa personne. Tout cela sans avoir eu recours à de coûteuses campagnes de communication, ses adorateurs sur ce blog ont raison : cet homme probe et d’une grande moralité mérite rien que pour cela d’être président de la République !
@ Régis ANTOINE l 08 février 2017 à 00:50
« Je note simplement qu’il est peu pertinent de comparer le travail d’une salariée avec le travail de professions libérales. Toutes ces professions ont un point en commun, c’est que les gens qui les exercent peuvent facilement en apporter la preuve… »
Vous avez très mauvais esprit, Mme Fillon exerçait son salariat de manière qu’on pourrait qualifier de virtuelle : aucune note informatique ou manuscrite, ni e-mail ou même SMS. Une personne d’une extrême prudence, échappant ainsi à toutes les interceptions-manipulations du FSB, NSA et autres !
@ Achille | 07 février 2017 à 20:02
Une journée de chantier de forage, en activité ou à l’arrêt : les salaires des six ou huit ingénieurs nécessaires, plus quatre maîtres foreurs et personnel ouvrier plus consommations diverses plus amortissements coûtait environ 10,000 $. A vous de faire les calculs.
Petite information à propos des avions renifleurs : partant du principe que les hydrocarbures, sous forte pression dans les gisements, migrent vers les zones de moindre pression, donc vers la surface, une très vieille idée était d’essayer de détecter les gisements de pétrole à la surface.
Ce genre d’étude a été fait de diverses façons, mais déchets et humus de surface génèrent aussi des hydrocarbures légers, méthane surtout ce qui faussait les résultats.
Une étude plus poussée fut conduite en Alberta au Canada en 1970 pour l’analyse de ce gaz de surface, dit des marais, pour voir jusqu’à quelle profondeur il pénétrait le sol et faussait les résultats. De là une profondeur libre de l’interférence de ce gaz de surface fut déterminée, environ 20 mètres. Suivant une grille, des échantillons furent prélevés à 30 mètres de profondeur à intervalles réguliers, et analysés, l’étude fut un succès, montrant deux gisements connus et indiquant même que l’un des deux était un double anticlinal, ce que le propriétaire Gulf Oil ne savait pas.
Mais elle démontrait clairement qu’il était impossible d’étudier la présence de gisement à la surface, encore moins au-dessus.
Cette étude fut financée par six compagnies pétrolière dont Shell, Gulf Oil, Sun Oil, Total, Elf, Camoil et le Geological Survey of Canada. Elf qui avait financé et participé à l’étude avait ce rapport dès 1970.
L’étude montrait aussi que ce genre d’analyse ne pouvait être valide que dans les bassins sédimentaires qui n’avaient pas subi de mouvements tectoniques violents ayant provoqué fractures et/ou fissures car elles constituent une voie de migration facile pour les hydrocarbures, une sorte de canal. Les fractures étant inclinées et tortueuses, les hydrocarbures débouchent en surface à leurs extrémités qui n’est pas à la verticale du ou des gisements, mais la plupart du temps fort éloignée latéralement. En outre les indices en surface ont le profil de la fracture, pas la forme du gisement. Une migration normale sans fracture, par perméabilité, se fait verticalement et reproduit assez bien la section horizontale du gisement et ses coordonnées exactes ce qui permet de positionner le forage sans trop de difficulté. Les fractures demandent des études géophysiques plus poussées pour repérer la position exacte du gisement avant de chercher à l’atteindre par forage.
C’était en 1970, Elf avait financé cette étude pour une part de 70 000 $, et était donc parfaitement au courant que chercher à détecter les hydrocarbures en l’air était une idiotie. La direction d’Elf, en 1975, lors de l’histoire des avions renifleurs, n’avait même pas consulté son département Géologie qui avait pourtant le rapport de l’étude canadienne et aurait pu lui dire que c’était une fumisterie.
On peut présumer que les patrons d’Elf en 1975 étaient au dernier étage de leur tour et devaient sentir les odeurs de diesel dans la pollution de l’air, demander aux géologues de monter quelques étages aurait coûté l’électricité utilisée pour l’ascenseur, dépense inutile, on contrôlait les coûts à Elf ! En reniflant eux-mêmes ils avaient la preuve que l’étude par avion était indispensable.
C’était déjà ces gens-là qui nous gouvernaient.
Nous avons un remake du genre avec le gaz de schiste aujourd’hui, encore une fois personne n’a consulté les géologues et ingénieurs pétroliers.
Pas de gaz de schiste (du méthane) ! Jean-Vincent Placé n’en veut pas ! Il l’a sans doute reniflé tout seul et n’a pas aimé l’odeur, il préfère sans doute le jasmin ou le thé à la menthe.
Ce n’est pas grave, aucun pétrolier n’est suffisamment fou pour venir se coltiner avec toutes nos administrations : nationale, régionale, départementale et locale et les zadistes en plus.
@ Tomas | 08 février 2017 à 00:38
Parce que lorsqu’on attaque un homme pour l’empêcher d’être Président, on attaque l’homme, pas l’épouse. On est en France, au pays de la courtoisie, ou du moins on y était.
Parce que derrière les journalistes, au titre de la liberté de la presse, il y a un indic, un espion, un lâche qui n’ose pas se montrer et la lâcheté est contagieuse, de l’indic au journaliste qui publie l’information.
La liberté de la presse est de la délation combinée à de la diffamation de nos jours. C’est d’ailleurs une spécialité du Canard, on ne voit pas ce genre de chose sur le Figaro par exemple, au Monde c’est un peu différent, ils ont un talent particulier pour les articles biaisés, mais au moins il fournissent les noms en général.
Clairement on n’aime pas la France au Canard, alors on patauge dans la délation, vraie ou fausse. Il fait la joie des journaux étrangers qui se font un plaisir de dénigrer la France, à se demander si ce sont eux qui financent le Canard.
Ils sont tellement courageux au Canard qu’ils ignorent une organisation du genre Daech, de ce côté-là ils sont dans le politiquement correct.
La différence fondamentale entre Tomas ou Régis ANTOINE, et vous, sbriglia, c’est que si, par malheur, un énergumène était venu ici nous expliquer qu’il suffit de considérer que Hollande se fait cinq coupes de cheveux toutes les heures et vingt-deux teintures par jour pour conclure que son coiffeur n’est pas surpayé, que ceux qui prétendent le contraire sont d’affreux sectaires de droite, je doute qu’ils auraient, au pire, été d’accord avec lui, au mieux, gardé le silence pour ne pas condamner ses absurdités…
Vous appartenez à la droite la plus bête du monde, assumez-le en évitant de la comparer à la gauche.
Merci d’avance.
@Giuseppe | 07 février 2017 à 21:31
Les autruches ne cachent pas leur tête dans la terre, c’est archifaux.
Cet animal est sur terre depuis 75 millions d’années, l’autruche prévient les troupeaux de bovidés quand un carnivore entre dans le périmètre de danger. L’autruche peut courir très vite et sauter très haut ; mais jamais elle n’enfouit sa tête dans le sable.
@ Claude Lucon
Elle a bon dos la courtoisie, alors par galanterie on s’abstiendrait de raconter cette histoire ? Le Canard enchaine ne parle pas, ou peu, d’actualite internationale, c’est pour ca que vous n’y trouverez pas d’articles sur l’Etat islamique.
Derriere les journalistes il y a une source, si vous etes contre le secret des sources vous etes contre la liberte de la presse, et si vous etes contre la liberte de la presse, vous etes contre la democratie. Le reste n’est que litterature. S’il y a des journaux qui souhaitent enqueter sur les corbeaux qui ont fourni les documents permettant d’incriminer M. Fillon, qu’ils le fassent !
@ Mary Preud’homme
En France aussi la justice est independante. Nous ne sommes pas parfaits comme les Suedois a de nombreux points de vue sans doute, mais pour ne prendre que l’exemple des dix dernieres annees, la justice a ete bien plus independante sous le mandat de M. Hollande, qui ne s’est pas ingere dans ses affaires, que dans celui de M. Sarkozy.
En Suede il y a des controles et surtout certaines choses que nous acceptons trop facilement qui ne passent pas. Sans devenir comme eux, nous gagnerions a nous en inspirer. Tant qu’il y aura des militants et electeurs godillot pour prendre les declarations de leurs champions politiques pour argent comptant, nous aurons ce genre de derive. Et pas de reforme car pour reussir celles-ci, il faut etre exemplaire.
Chirac disait : « ce que nous avons fait pour Paris, nous le ferons pour la France ». Fillon devrait dire: « ce que j’ai fait pour ma famille, je le ferai pour les Francais ! »
@Claude Luçon | 08 février 2017 à 05:06
Votre explication sur nos renifleurs était parfaitement claire avec humour ce qui la rendra plus digeste et moins odorante.
J-V Placé, écologiste de salon, quand on évoque le mot topinambour demande immanquablement de quelle région du monde on parle.
@vamonos
Je suis ravi de l’apprendre j’irai y voir de plus près, comme quoi…
Mon expérience personnelle, toujours dans un aimable contexte, m’a confronté parfois à cette situation. Pressenti pour une émission, j’étais reporté au motif que le sujet devait être d’abord traité par des journalistes.
Une explication partielle pourrait découler du fait qu’il est plus rassurant pour une direction d’antenne de faire appel à des hommes du sérail – ou du Système – en maîtrisant tous les codes non écrits, surtout s’il est question d’évoquer certains sujets sensibles à propos desquels il faut soigneusement éviter d’évoquer de front leurs causes premières, politiquement couvertes par le Tabou.
Pour prendre une comparaison, les courtisans veillent jalousement à ce qu’aucun enfant ne pénètre dans la salle du trône pour déclarer, en ouvrant de grands yeux : « mais le roi est nu ! ».
@stephane | 07 février 2017 à 17:36
…/… »il y a quelques années un patron d’une entreprise faisant du matériel de transport et des turbines avait, de son plein gré, renoncé à son dû, qui était légal » (retraite-chapeau de 4 millions €)
In memoriam, il s’agissait de Pierre BILGER, le frangin de Philippe BILGER, notre hôte.
@Lucile | 07 février 2017 à 22:01
Il me semblait avoir écrit quelque part que je vous trouvais quelque peu susceptible et qu’il m’arrivait parfois d’être taquin, du moins je l’espère.
Je suis vraiment étonné de n’avoir eu aucune réponse à cette essentielle question : le salaire moyen de Penelope est-il en valeur € 2016 ou non ? Je n’attends rien bien sûr des adorateurs Beats de Fillon, mais il y a bien quand même sur ce blog des esprits cartésiens que ce point devrait intéresser, par exemple un ingénieur…
@Claude Luçon
« Clairement on n’aime pas la France au Canard, alors on patauge dans la délation, vraie ou fausse. »
Le Canard a établi sa réputation sur l’antimilitarisme et l’anticléricalisme et, plus généralement sur tout ce qui ressortit au régalien. Peu étonnant donc qu’il choisisse d' »angler » leurs informations, livrées clés en main, sur des faits confortant leur idéologie.
J’ai déjà raconté ici comment un de mes collègues ayant contacté le Canard pour une affaire très sensible de corruption politique en région parisienne a pu constater à quel point le volatile avait charcuté les faits pour ne pas nuire à une des parties…
Donc il s’agit bien d’indignation sélective, au fond bien normale lorsque l’on connaît le nombre impressionnant des délations réceptionnées.
Mais il ne faut pas être naïf au point de croire à son indépendance !!
@ Giuseppe
Qui vous dit que je ne vous taquine pas ?
@ Claggart | 08 février 2017 à 12:18

Non le chiffre que vous citez n’est pas bon ! Ici un participant a fait le job :
Régis ANTOINE | 07 février 2017 à 14:26
Il explique sa méthode limpide et ses sources, les charges, etc.
Les montants sont ceux fournis par FF mais le petit coquin avait omis d’actualiser chaque période.
Bon j’aurais peaufiné une certaine symétrie pour que le comparatif soit plus éclatant mais ce qui a été fait est solide.
C’est exactement, pour la comparaison, la même chose que quand il parle par deux fois de sa « maison », actualisée c’est un château.
Les photos de la « maison » ont été diffusées.
Tout autre calcul que j’ai vu fleurir ici n’est que littérature.
Je n’ai pas vérifié les coefficients INSEE – il faut savoir déléguer – pour les charges appliquées il suffit de faire comme il indique si vous voulez tout vérifier.
Le site de l’Assemblée est clair.
Ci-après est un exemple, bien sûr.
Et si vous vous le sentez, avec l’outil préconisé vous verrez que des périodes ont atteint des montants stratosphériques – bon là je suis excessif – mais cela vous permettra de mieux visualiser.
Bon travail, nous attendons vos conclusions, bien que pour moi dans cette affaire les chiffres importent peu.
@ Trekker | 08 février 2017 à 04:29
« Mme Fillon exerçait son salariat de manière qu’on pourrait qualifier de virtuelle : aucune note informatique ou manuscrite, ni e-mail ou même SMS. Une personne d’une extrême prudence, échappant ainsi à toutes les interceptions-manipulations du FSB, NSA et autres ! »
Le mot juste, plutôt que virtuel est sans doute dématérialisé, précaution à l’ancienne que peuvent comprendre tous ceux qui se sont déjà fait hackés, ou comme le portable d’Angela du fait de la NSA ou des SMS à Carla ou encore les conversations de Paul Bismuth, par un autre type de service, ont vu leurs conversations et autres SMS, objets d’interceptions dommageables.
Pendant un moment, suite à divers problèmes, j’ai en ce qui me concerne, pratiqué le ‘bazar organisé’, qui n’a malheureusement qu’un temps, et en ce moment j’aimerais bien trouver la parade à la désorganisation indésirable en revanche, de mes fichiers informatiques par un certain type de hackeurs auxquels l’épigraphie comparée, semble souverainement déplaire.
@Claggart | 08 février 2017 à 12:18
« Je suis vraiment étonné de n’avoir eu aucune réponse à cette essentielle question : le salaire moyen de Penelope est-il en valeur € 2016 ou non ? »
Vous avez sans doute zappé ma contribution du 07 février 2017 à 14:26 qui répond, me semble-t-il, à votre question.
Ne voulant pas me livrer à la pratique catherinejacobienne du copié-collé échevelé, je vous invite à vous y reporter.
Juste la conclusion : le salaire net moyen de Penelope a été de 4428,45 euros (valeur 2016) ; et les liens utiles http://bit.ly/2jVBGgE et http://bit.ly/2kAHRIV.
@ Lucile
« Hamon a occupé un poste de prof de fac à Vincennes avec une licence d’histoire »
Plus precisement, il a obtenu un poste de « professeur associe a mi-temps » pour enseigner a l’universite de Vincennes le fonctionnement des organisations multilaterales et les processus decisionnels dans l’Union europeenne.
Pour obtenir un tel statut, il faut satisfaire a deux conditions :
– justifier d’un diplome
– ou justifier d’une activite professionnelle en rapport avec la matiere enseignee.
M. Hamon ayant ete depute europeen de 2004 a 2009, il repondait donc a la seconde condition, puisque pour les poste d’enseignant a mi-temps, il faut avoir exerce ladite activite professionnelle pendant trois ans.
(http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid60227/devenir-enseignants-chercheurs-associes-et-invites-p.htm)
« …sa compagne doit bien gagner sa vie »
Probablement, mais pas sur les deniers publics et pour un travail reel, contrairement a Mme Fillon, qui fait l’objet d’une enquete pour travail fictif paye sur les deniers de l’Etat.
« …et le fait que son mari ait été ministre n’a pas dû lui nuire, surtout au poste qu’elle occupe ».
Probablement pas en effet, mais nous sommes dans le domaine de la speculation.
M. Hamon lui-meme a correctement gagne sa vie quand il etait ministre puisqu’il touchait 9400 euros par mois, auquel il convient de rajouter sa remuneration d’elu au conseil regional d’Îe-de-France, le total faisant un peu plus de 12 000 euros. S’il y a un reproche a lui faire c’est d’avoir cumule ces deux fonctions, ce que la loi permet mais la morale publique reprouve. Mais pas d’avoir usurpe son poste a l’universite, ni d’avoir fait profiter son epouse de son statut, jusqu’a plus ample informe bien sur.
Pas de comparaison possible avec M. Fillon donc !
@Régis ANTOINE | 08 février 2017 à 14:04
Les copié-collés et en rapport avec le sujet, d’extraits utiles d’études INSEE ou encore de rapports de la Cour des comptes, ont infiniment plus d’intérêt pour ceux qui daignent s’atteler à leur lecture, que vos élucubrations et autres affirmations arbitraires ou reprises sans esprit critique de bouts de phrases sortis de leur contexte initial.
Pour commencer, si vous voulez être crédible donnez-nous les salaires en FFR de Mme Fillon de 1986 à 2001 ainsi que vos sources en la matière et laissez ensuite les gens faire leurs propres calculs.
@Tomas | 08 février 2017 à 14:25
« En France, les professeurs associés sont des agents non titulaires de l’État pouvant être recrutés dans les établissements publics d’enseignement relevant du ministre chargé de l’Éducation nationale. Leur statut est régi par le décret n° 94-594 du 15 juillet 1994 – dont Article 1 « Les activités assurées par les professeurs associés sont des activités d’enseignement en formation initiale, dans les disciplines d’enseignement technologique et professionnel. » – que je sache la licence d’histoire relève de l’enseignement général. Ils ne doivent pas être confondus avec les professeurs des universités associés relevant du ministre chargé de l’Enseignement supérieur et dont le statut est régi par le décret n°85-733 du 17 juillet 1985 relatif aux maîtres de conférences et professeurs des universités associés ou invités. » Une lecture de ce décret est suffisante à comprendre qu’à mi-temps ou à temps complet, une licence est tout à fait insuffisante à être nommé professeur associé en université. Tout au plus a-t-il pu être nommé l’équivalent de ce que les Suisses nomment « répétiteur d’université » mais dont le grade équivalent en France m’échappe présentement.
@ Claude Luçon | 08 février 2017 à 05:06
Merci pour vos infos sur les avions renifleurs fort intéressantes.
Comme quoi il y a parfois des hors-sujet qui méritent qu’on s’y attarde.
@Catherine JACOB | 08 février 2017 à 14:51
« Pour commencer, si vous voulez être crédible donnez-nous les salaires en FFR de Mme Fillon de 1986 à 2001 ainsi que vos sources en la matière… »
Une fois de plus vous faites la démonstration de ce que vous ne vous donnez pas la peine de lire sérieusement les commentaires que vous critiquez.
Les sources sont mentionnées dans ma contribution du 07 février 2017 à 14:26. Elles sont également disponibles en suivant le lien présent dans ma contribution du 08 février 2017 à 12:18.
Il n’est de pire sourde que celle qui ne veut entendre…
Pour le reste, il me paraît farfelu d’introduire dans le débat les revenus des infirmiers libéraux, des professions libérales ou des notaires !
Quant aux prétendues « reprises sans esprit critique de bouts de phrases sortis de leur contexte initial », je suppose que vous faites référence aux propos très clairs de Penelope Fillon : « Je n’ai jamais été son assistante ou quoi que ce soit de ce genre », « Je ne m’occupe pas non plus de sa communication » ou encore « Si je n’avais pas eu le dernier [né en 2001], je serais allée chercher un travail ».
S’il y a un élément de contexte qui m’a échappé, re-visionnez ça : http://www.francetvinfo.fr/politique/francois-fillon/penelope-fillon/video-penelope-fillon-l-interview-oubliee_2044537.html et expliquez-moi ce que j’ai loupé et qui viendrait contredire le propos de Penelope Fillon.
L’indemnité de licenciement est en quelque sorte le moyen de réparer le préjudice subi par la perte d’un l’emploi, sauf si la rupture est motivée par une faute grave ou une faute lourde. Mme Fillon a été licenciée par son mari le 21 août 2002 et à cette date elle avait déjà retrouvé un poste identique auprès du suppléant de son mari. Dans ces conditions le contrat initial de Mme Fillon aurait pu être transféré tout simplement à son second employeur avec prise en compte de son ancienneté. Mme Fillon pouvait-elle arguer d’un quelconque préjudice ? Bien sûr que non puisqu’elle a cumulé les deux emplois (soupçonnés de fictifs) pendant plus d’un mois et que sa rémunération n’a jamais été interrompue. M. Fillon en a décidé autrement en faisant verser à son épouse une indemnité royale de 16 000 euros aux frais du contribuable. Accepter une telle méthode c’est quand même significatif d’un enrichissement sans cause. L’argument de Fillon c’est « tout est légal » ! Oui c’est légal mais politiquement très incorrect. Alors trop c’est trop !
J’avais pourtant voté pour lui, considérant que son programme tenait la route et était à la hauteur des enjeux. Grosse déception mais je vais m’en remettre. Le pouvoir doit remettre de l’ordre et du contrôle dans cette chienlit dont beaucoup trop profitent à nos frais. Quand les contrôles sont inexistants c’est la fraude assurée.
@Catherine JACOB
Je fais appel à vous pour que vous nous expliquiez le bien-fondé de l’écart de rémunération entre les deux assistantes parlementaires de Marc Joulaud :
* Penelope Fillon 7900€ bruts /mois (temps plein)
* Jeanne Behre-Robinson 607 €/mois (temps partiel non quantifié dans l’article)
Source : http://bit.ly/2lkgYwe
Dans l’attente de vous lire.
@Catherine JACOB
« Tout au plus a-t-il pu être nommé l’équivalent de ce que les Suisses nomment « répétiteur d’université » mais dont le grade équivalent en France m’échappe présentement. »
Il me semble qu’avec une licence, il est envisageable de postuler à l’emploi faiblement rémunéré d’assistant de travaux dirigés pour des élèves de niveau inférieur à bac plus 2.
@Régis ANTOINE | 08 février 2017 à 15:45
« Expliquez-moi ce que j’ai loupé et qui viendrait contredire le propos de Penelope Fillon. »
L’expliquer en tout cas : https://www.fillon2017.fr/
« les liens utiles http://bit.ly/2jVBGgE et « »>http://bit.ly/2kAHRIV.«
Dont l’auteur de ces documents publiés sur un cloud est ? De même ses sources ?
Toujours pas de fiche de salaire en FFR ?
@Régis ANTOINE | 08 février 2017 à 16:26
« Je fais appel à vous pour que vous nous expliquiez le bien-fondé de l’écart de rémunération entre les deux assistantes parlementaires de Marc Joulaud :
* Penelope Fillon 7900€ bruts /mois (temps plein)
* Jeanne Behre-Robinson 607 €/mois (temps partiel non quantifié dans l’article)
Source : http://bit.ly/2lkgYwe
Dans l’attente de vous lire. »
L’auteur de cet article est ? Il se base sur quel document authentifié qu’il a obtenu comment ? Quelles qualités a-t-il à apprécier le contenu du travail tant à temps plein qu’à temps partiel non quantifié, ce qui ne veut rien dire quant au taux horaire brut en particulier dès lors qu’en vertu de la séparation de l’exécutif et de législatif, la Justice elle-même n’a aucune compétence à apprécier autre chose que la réalité du travail effectué et non son contenu.
Pardonnez-moi mais l’habitude de la recherche fait qu’avec la meilleure volonté du monde, je ne saurais accorder aucun crédit en l’état à cet article, ni à vous tant que vous ne produirez pas une fiche de paie libellée en FFR.
@copié-collé | 07 février 2017 à 19:17@ Savonarole | 07 février 2017 à 17:52
C’est parti, Catherine JACOB va nous faire un copié-collé sur le Mozambique !
Arf ! Arf !
@ Catherine JACOB
Lisez un peu les liens que vous envoyez ! Le décret n°85-733 du 17 juillet 1985, dans son article 1, dispose que :
Dans les établissements d’enseignement supérieur et de recherche relevant du ministre chargé de l’enseignement supérieur, peuvent être recrutés en qualité de professeur des universités ou de maître de conférence associés des personnalités françaises ou étrangères remplissant l’UNE des conditions suivantes :
1° Justifier d’une expérience professionnelle directement en rapport avec la spécialité enseignée autre qu’une activité d’enseignement, d’au moins sept ans dans les neuf ans qui précèdent le 1er janvier de l’année du recrutement pour un maître de conférences associé et, d’au moins neuf ans dans les onze ans qui précèdent le 1er janvier de l’année du recrutement pour un professeur des universités associé.
2° Justifier de l’un des diplômes mentionnés au 1° de l’article 23 du décret du 6 juin 1984 susvisé ou de diplômes universitaires, qualifications en titres étrangers, estimés équivalents par le conseil scientifique de l’établissement ou l’organe en tenant lieu et exercer des fonctions d’enseignement ou de recherche dans un établissement étranger d’enseignement supérieur ou de recherche, ou avoir exercé de telles fonctions si le candidat a la qualité de réfugié politique.
Dans le cas d’un enseignant à mi-temps, la durée de cette activité professionnelle est réduite à trois ans (article 9 du décret n°85-733 du 17 juillet 1985).
Donc point n’est besoin d’un doctorat pour bénéficier du statut de professeur associé à mi-temps, contrairement à ce que vous affirmez.
@ Claude Luçon | 08 février 2017 à 05:06
Un grand merci pour vos explications détaillées, et appuyées sur des faits scientifiques incontestables concernant cette fumisterie-escroquerie des avions renifleurs.
Je me permets d’ajouter qu’il était alors pour le moins délicat pour la direction d’Elf, comptant des ingénieurs de grand niveau, d’écarter cette pseudo-invention due à d’habiles escrocs. Ceux-ci était parrainés par deux personnalités, Antoine Pinay et Philippe de Weck, un avocat d’affaires international, bien introduites et influentes dans les cercles élevés du pouvoir politique. Même VGE pourtant polytechnicien, bien que dubitatif sur cette « invention », n’osa pas s’y opposer !
Alors comment les principaux dirigeants d’Elf d’alors pouvait-ils le faire, et de ce fait se mettre à dos une partie du gouvernement car celui-ci contrôlait leur entreprise.
@ Claude Luçon | 07 février 2017 à 01:02
« J’attends qu’on nous repasse en anglais sous-titré l’entretien de Penelope avec la journaliste anglaise, ce que nos médias se gardent bien de faire »
Manifestement vous n’avez pas regardé France 2, le vendredi et samedi suivant la diffusion d’Envoyé spécial. Elle a pour le moins diffusé en deux fois la version en anglais de l’interview originelle en 2007 de Mme Fillon effectuée par la journaliste britannique. Certes tous les propos étaient sous-titrés en français, mais quant à ceux en anglais ils étaient plus qu’audibles !
A priori vous devriez retrouver cette interview originelle en replay sur cette chaîne.
@Catherine JACOB
Un professeur associé à mi-temps (820 h annuellement) se situe à l’indice majoré 392, soit un traitement équivalent à
1832 bruts/mois.
Il s’agit donc d’un complément d’activité pour un complément de revenu modeste.
@Catherine JACOB | 08 février 2017 à 17:09
Propos de Penelope Fillon indiquant qu’elle n’a pas été l’assistante parlementaire
Je note que vous ne fournissez aucune réfutation précise.
Les rémunérations de Penelope Fillon en euros 2016
Dont l’auteur de ces documents publiés sur un cloud est ? De même ses sources ? Toujours pas de fiche de salaire en FFR ?
Je suis l’auteur de ces documents.
Encore une fois, vous n’avez pas pris la peine de lire : les sources sont clairement citées :
* site fillon2017.fr pour les salaires nets moyens perçus par Penelope Fillon
* https://www.insee.fr/fr/information/2417794 pour convertir tous les montants en euros 2016.
* site Assemblée nationale (http://bit.ly/2ky4X2r) pour les charges patronales
Le reste n’est que de l’arithmétique et de la logique.
Pourquoi voudriez-vous que j’aie les fiches de salaire en francs français ? Si vous voulez les montants en francs, vous prenez ceux indiqués par fillon2017.fr et vous divisez par 6,55957.
Écart de rémunération entre Penelope Fillon et Jeanne Behre-Robinson
Je prends note de votre dégagement en touche pour ne pas répondre. Je vous signale au passage qu’Ouest-France est le premier quotidien français en termes de diffusion.
Expliquez-moi ceci, pourquoi cela, alors qu’on leur a déjà répondu cent fois et avec quelle précision, surtout vous Catherine JACOB dont j’admire la patience et l’érudition…
L’âge des pourquoi, normalement cela va de deux à quatre ans, jusqu’à cinq c’est plutôt rare, mais au-delà on est déjà en présence d’un cas, autrement dit un futur emm… et coupeur de cheveux en quatre !
Ils ont quel âge les Tomas, Régis et consorts qui n’arrêtent pas (depuis deux semaines) de nous bombarder de questions plus saugrenues et naïves les unes que les autres ?
@ Tomas | 08 février 2017 à 09:47
Allons bon j’ai trouvé quelqu’un de plus hargneux que moi.
Vous ne gagnerez pas, je suis hargneux depuis plus longtemps que vous, j’ai plus d’expérience.
Je ne suis pas contre la liberté de la presse, je suis contre la liberté de délation, je suis contre les fonctionnaires qui se font payer pour fournir des informations confidentielles, ou des procès-verbaux de procès en cours, ou des déclarations d’impôts de citoyens…
Je suis pour une information où nous savons qui et l’informateur. Désolé mais pour moi quand on utilise la presse pour donner des informations on ne peut pas le faire en se cachant, sinon personne n’est protégé.
Quant nous débattons ici, que quelques commentateurs utilisent un alias, je n’ai rien contre, mais nous ne sommes pas sur le Canard enchaîné, nous sommes un groupe de fans de Philippe et Pascale Bilger, pas les lecteurs d’un journal national.
Bien que ! Justice au Singulier est apparemment un des cinq blogs les plus influents de France, ce qui risque de me contredire.
Voyez le bulletin suivant de Philippe, j’ai trouvé la solution à tous nos problèmes : Ribéry pour Président. D’autant plus que les Chinois ont déclassé toutes nos universités et grandes écoles, et ramené notre niveau d’éducation au 26ème rang je crois. Donnons-leur raison, élisons Ribéry.
@Tomas | 08 février 2017 à 17:11
Si vous pensez qu’on peut être Maître de conf. ou mieux Prof. des Universités, associés sans agrég, pour certaines disciplines anciennes, ou avec seulement une licence, vous ignorez tout de la réalité des universités.
@Catherine JACOB
« En ce moment j’aimerais bien trouver la parade à la désorganisation indésirable en revanche, de mes fichiers informatiques par un certain type de hackeurs auxquels l’épigraphie comparée, semble souverainement déplaire. »
Si ce n’est pas susceptible de vous nuire… A votre avis, pourquoi l’épigraphie comparée déplairait-elle ?
Et à quel genre d’individus ?
Complément à Catherine JACOB | 08 février 2017 à 19:04
Le point sur le poste de professeur de Benoît Hamon
@Mary Preud’homme
Votre style est inimitable et votre constat assez juste.
Toutefois, en lisant le descriptif que vous faites de vos « opposants », j’ai l’impression que vous parlez d’eux comme du lieutenant Columbo.
Et en général, ça ne se termine pas bien pour les coupables.
A prendre ses interlocuteurs pour des boys-scouts, on est parfois durement ramené à la réalité.
Ce blog est devenue une mini-Assemblée nationale et le couple Bilger doit parfois bien s’amuser que chacun mette du bois dans le feu qui menace de s’éteindre.
Qu’ils soient sincèrement remerciés de la tribune qu’ils mettent à notre disposition.
Regardez les vidéos de Georges Marchais avec Elkabbach et Duhamel ; voilà un point sur lequel tout le monde sera d’accord, cela avait une autre classe.
Je cite « Vous n’arrivez pas à vous mettre dans votre petite tête que moi aussi j’ai un cerveau… »
@Régis ANTOINE | 08 février 2017 à 18:07
Attention, Régis Antoine, la méthode est perverse et vous risquez de faire une poussée de tension.
J’ai un copain qui l’utilise et… C’est à vous de voir.
@ Trekker | 08 février 2017 à 17:40
Merci pour l’info, j’avoue que je ne suis pas un fan de France 2.
Je fais un rejet total pour Pujadas, sans compter l’infâme Ruquier. En plus Moix est orléanais, moi aussi, comprenez ma souffrance et ma honte.
En plus il y a une très jolie femme sur LCI, alors Pujadas…….
Pour moi le cas Fillon est maintenant clos, ma décision de voter pour lui est prise et ne changera pas. Si j’avais eu quelque hésitation avant, c’est fini. On n’attaque pas un homme en visant son épouse.
C’est un assassinat politique sans l’ombre d’un doute.
S’ils réussissent à l’éliminer je vote pour MLP, car ce sera le seul moyen de casser cette baraque qui pourrit depuis 1968.
On verra si les jeunes générations sont capables de la reconstruire.
Personnellement je crois que oui. J’aime bien les jeunes d’aujourd’hui.
Ceux qui s’indignent du salaire de Penelope feraient bien de se préoccuper de tous les politiciens et hauts fonctionnaires et de demander au Canard enchaîné de se mettre en piste pour savoir d’où viennent leurs Mercedes et BMW, et même leurs maisons de campagne. Anonymement je dirais au Canard de commencer par les allocations de contrats aux entreprises de BTP.
La pourriture dans ce pays n’est pas dans le fait qu’un député utilise et paie les siens pour l’aider, elle est dans les ministères, les conseils généraux, les mairies, tous ceux qui ont le pouvoir d’accorder des contrats sur appels d’offres émis par l’Etat.
Les Français sont-ils devenus naïfs à ce point ?
Fillon a clairement indiqué ce qu’il voulait faire, il y aura des victimes, tous ceux qui vivent de nos impôts, à commencer par la presse, le cinéma…
Il savait ça mais ne s’attendait sans doute pas à ce que l’attaque soit à ce point vicieuse, et tout homme digne de ce nom devrait être également outragé.
Où est le courage dans tout ça ?
Grand Dieu Trekker vous êtes un ancien para, vous nous l’avez dit ici, il faut du courage pour se jeter d’un avion une arme à la main, même si j’adore vous titiller là-dessus.
J’ai eu pendant quatre ans au Sahara, à la poursuite de l’or noir, un dispatcher/secrétaire, Polonais d’origine, gravement blessé à la jambe par le FLN lors d’un saut pendant « une opération de police » menée en Algérie par nos socialistes, il était alors sergent au 2ème REP. C’était un sacré gaillard et pourtant il n’avait rien d’un 2ème ligne de rugby. Il se comportait comme la mère poule de ses collègues qui se déplaçaient en Land Rover au coeur du Sahara, tout en traînant sa jambe estropiée. Il était étudiant en littérature, parlait et écrivait couramment français quand il a fui les communistes qui gouvernaient sa Pologne natale et s’est engagé dans la Légion.
Pour moi, c’est ça un homme, et je suis sûr que ça l’est pour vous aussi.
Pas les minettes du Canard enchaîné qui attaquent les épouses, ou les fonctionnaires qui leur vendent des informations confidentielles en cachette, sous couvert de la liberté de la presse.
J’ai toujours été très fier d’être Français mais ces gens-là ne méritent pas d’être nos compatriotes.
Et ne me dites pas que vous n’êtes pas d’accord, je ne vous croirai pas.
@Deviro
Prenez-moi pour un crétin, je ne vous dirai rien…
La famille Bilger est suffisamment humble pour ne pas porter cela comme un trophée.
Qu’en savez-vous me direz-vous, je le sais, point.
Par respect pour les « teneurs » du blog, je n’ai pas jugé utile d’instrumentaliser ce grand patron au profit d’un acte d’allégeance, toutefois il n’y avait pas lieu de taire qu’il n’y a pas en France, que des profiteurs.
Fût-ce un autre patron, j’en eus parlé. Mais j’ai beau chercher…
@ Claude Luçon
Mais si, vous êtes contre la liberté de la presse, puisque vous êtes contre le secret des sources, respecté par toutes les démocraties ! Je suis navré, mais un journaliste ne peut pas faire son travail et révéler ses sources.
Quant à l’argument qui voudrait qu’on ne puisse incriminer un homme politique qui a volé dans la caisse au nom de la légendaire galanterie française, je m’assieds dessus, pardonnez-moi. M. Fillon s’est servi de son épouse pour arrondir ses fins de mois, et c’est à bon droit que la chose doit être dénoncée.
S’il est élu, ce qui ne reste pas impossible, il aura du mal à casser la baraque. S’il saute, en votant Marine Le Pen, vous élirez quelqu’un d’encore plus malhonnête et totalement incompétent. Pour le coup, vous casserez vraiment la baraque !
@ Catherine JACOB
Je ne connais pas particulièrement le monde de l’université, mais j’ai fait suffisamment de droit pour comprendre les décrets relatifs aux professeurs associés à mi-temps. Le doit européen n’est pas une discipline ancienne, pour votre information. Il est certain que pour enseigner l’histoire médiévale, des diplômes seront préférables à une expérience de cavalier au Puy du Fou, mais pour des disciplines comme l’économie, le droit ou les relations internationales il semble tout à fait logique de diversifier le panel d’enseignants avec des praticiens.
Hé ho la gauche, vous allez continuer encore longtemps à nous gaver avec des allégations mensongères et diffamatoires visant uniquement à dézinguer un candidat de qualité et son épouse, laquelle selon vous aurait bénéficié d’un emploi fictif. Alors que plusieurs témoins dignes de foi ont d’ores et déjà attesté du contraire devant les enquêteurs et que les contrats et attestations fiscales ont été dûment produits. Vous vous obstinez néanmoins à pointer cette fois des rémunérations selon vous trop élevées rapportées à un temps de travail et des activités dont vous ne savez rien et qui de toutes façons ne regardent que l’employeur. J’en entends même nous dire que gérer un agenda, faire une revue de presse y compris en épluchant rapidement une dizaine de journaux dont certains en anglais, allemand, espagnol, constituer des dossiers, préparer des discours, faire des réponses personnalisées à des élus locaux ou à d’innombrables solliciteurs, rediriger des demandes, faire le compte rendu de réunions publiques, voire trouver un logement d’urgence à un pauvre ère etc. tout cela constituerait des tâches simples ne requérant que quelques heures d’activité et un salaire de femme de ménage !! Bien que j’ai énormément d’estime pour les femmes de ménage, cela n’a vraiment rien à voir et quand on fait un tel travail le temps ne compte plus et les jours débordent bien souvent sur les nuits surtout en période électorale. Point barre !
Alors messieurs les accusateurs publics, on aimerait que vous ayez autant de zèle à dénoncer les abus écoeurants (et cette fois bien réels) d’un certain Hollande dont une ex-concubine (ne pouvant en aucun cas se prévaloir de la qualité de première dame !!) aurait coûté pour la seule année 2013 la bagatelle d’un million d’euros, soit beaucoup plus que ce que vous reprochez à l’épouse légitime de Fillon d’avoir gagné en travaillant, elle, plus de quinze ans à temps complet et extensible comme collaboratrice parlementaire, dûment payée et déclarée, premièrement par le susnommé et ensuite par son suppléant.
Achille, pas de panique, pour faire une révolution telle que celle des sans culottes à la fin du XVIIIe, il faut du courage, de la témérité et des hommes et femmes au caractère bien trempé et qui en ont bavé un maximum. Et pas de ces freluquets grandes gueules et délateurs qui, en cas de coup dur, seraient les premiers à baisser leur froc, dénoncer leurs voisins et se mettre du côté où souffle le vent… On a vu ce que cela a donné en 1940 ! Une atmosphère nauséabonde en beaucoup de points semblable à celle d’aujourd’hui avec des journaux tout acquis à l’époque à un pouvoir nécrophage et collabo, à savoir « Rivarol » et « Je suis partout », leurs pendants de gauche étant aujourd’hui le Canard enchaîné et Charlie Hebdo.
@ Claude Luçon | 08 février 2017 à 21:48
Au risque de vous décevoir je ne déteste ni adule Pujadas, et trouve intéressant Envoyé spécial depuis que cette émission a été reprise en main par Elise Lucet. Mais soyez rassuré, en matière de JT je suis un adepte de l’éclectisme, c’est comme en matière de presse. Quant à Ruquier, Moix et compagnie je partage votre « haute opinion » sur ces individus !
Désolé de vous décevoir je ne voterai pas pour Fillon, et d’ailleurs à ce jour je ne sais toujours pas à qui ira mon vote. Mais ma décision à son sujet était prise avant que n’éclate ce que l’on appelle le Penelopegate, celui-ci n’a fait que renforcer ma décision. Comment faire confiance à un homme aussi cupide, flirtant sciemment avec les limites de la légalité (emplois de sa famille et 2F Conseil), et qui ose s’arroger la probité du général de Gaulle ? Certes dans le passé Chirac ne valait guère mieux en ce domaine, si ce n’est pire, mais je n’ai pas éliminé Sarkozy et Juppé aux primaires pour élire président un clone de Chirac question intégrité !
Bien sûr j’entends ce que vous me dites au sujet des appels d’offres, trop souvent attribués par avance, émanant des ministères et collectivités territoriales. La corruption et le népotisme éhontés pratiqués par nombre de nos politiciens, nationaux et territoriaux, ainsi que hauts fonctionnaires, n’est en rien admissible. Mais pour autant tous ces délits graves ne peuvent servir d’excuses à Fillon. Je suis certainement un rigoriste et un passéiste, mais entre servir l’État et se servir de lui, il faut choisir !
Ne jouez pas pour me convaincre de voter Fillon sur la fibre de l’ex-para que je fus, ce monde est à des années lumière de celui glauque des politiciens blanchis sous le harnais. De plus je n’aime pas me répandre sur ma vie, et encore moins sur mon passé militaire. N’ayant participé qu’à de petites guerres, selon la terminologie de Clausewitz, cela serait indécent vis-à-vis de mes grands anciens ayant combattu lors de la Seconde Guerre mondiale, en Indochine et en Algérie.
Mais le fond de ma déception concernant Fillon est avant tout de nature politique. Hormis en politique étrangère où ses positions sont pragmatiques et réalistes, son programme dont le volontarisme verbal le dispute à une imprécision inquiétante et cela à 80 jours du premier tour, ne propose rien de précis et concret vis-à-vis de l’Europe actuelle, avec des mots différents c’est du Hollande modèle mai-juin 2012. Vous savez aussi bien que moi que notre politique économico-financière dépend à 80 % de Bruxelles, donc au final de l’Allemagne et de ses obligés : Fillon candidat se garde bien de heurter frontalement Mme Merkel, et cela augure de ce que sera concrètement sa politique européenne.
Outre l’Europe, l’autre problème avec lui, c’est son silence sur le mal principal obérant toute tentative de réduction de notre dépense publique. A savoir une réduction drastique du nombre de nos parlementaires et de leur émoluments, de notre millefeuille administratif ainsi que pléthore de hautes autorités et assimilés, du gaspillage exponentiel provenant de nos élus des collectivités territoriales, etc. Là sont les gisements conséquents d’économies, et non sur la sécurité sociale : les mutuelles et complémentaires ont en moyenne des frais de gestion triples à celle-ci. Certes une privatisation partielle de la sécurité sociale, cela ne déplaira pas à Henri de Castries (ex-récent PDG d’AXA) qui compte parmi les conseillers de F. Fillon !
@Régis ANTOINE 08/02 14h04
Au temps pour moi, sans doute abruti par la logorrhée de Catherine JACOB et les pieuses dévotions de Mary Preud’homme à Saint François, votre commentaire sur le salaire actualisé de Penelope m’a échappé. Mon calcul conduit à un peu plus de 4800 € de moyenne valeur 2016, valeur comparable à la vôtre.
Ce pauvre Fillon ne semble pas mesurer l’indécence de ce salaire mensuel rétribuant selon son expression des « tâches faciles ».
Mais le pire est que sur ce blog, regroupant en principe des personnes sensées, certains professent le même mépris du peuple.
@Trekker | 09 février 2017 à 01:47
« Les mutuelles et complémentaires ont en moyenne des frais de gestion triples de la Sécurité sociale. »
Et allez donc, encore une fois ce beau canard sorti d’on ne sait où, que tout le monde répète sur l’air du « tout le monde sait bien que ».
Tout le monde sait bien que quoi ? Que la Sécurité sociale est formidablement bien gérée, qu’elle ne nous coûte pas les yeux de la tête, qu’elle est fabuleusement plus économe que les entreprises privées, que les cotisations sociales sont absolument minimes en France, que la Sécu rembourse remarquablement bien et qu’elle n’exerce pas un pouvoir dictatorial sur l’économie et donc la société françaises ?
Qui a sorti ce hoax de la Sécu qui « coûte trois fois moins cher que les mutuelles » ? Qui l’a vérifié ? Qui est allé voir sur quelle base c’était calculé ? Et en quoi les « mutuelles » sont-elles le parangon de la gestion et de l’économie, alors que ce sont des entreprises semi-nationalisées vu le cadre réglementaire dans lequel elles exercent, et qu’elles se disent « militantes », c’est-à-dire militantes socialistes, évidemment ? Quand on est « militant » en France, ça veut dire qu’on est du bon côté, du côté gauche. Absolument personne ne dit : « je suis militant », pour suggérer qu’il se bat pour une libéralisation de la France et pour la mise au pas des communistes.
Si les « frais » et la « gestion » vous intéressent, voyez donc ce que vous coûtent vos cotisations de Sécu, à vous et votre patron (je dis vous, mais ça ne vous concerne pas, naturellement : vous êtes un privilégié, en tant que fonctionnaire ; les fonctionnaires payent beaucoup moins que les autres pour des « drouâs » identiques) ; et voyez, en contrepartie, les remboursements absolument ridicules auxquels vous avez droit.
En gros, si vous n’avez pas de mutuelle, justement, vos dépenses de santé sont royalement remboursées à 50 %. Compte tenu des forfaits machin et des exemptions truc « pour que les Français soient vertueux et ne dépensent pas trop, ces gros abrutis », c’est à peu près ce que la Sécu vous rembourse, en réalité. Et ça, c’est en allant chez les médecins de pauvres, ceux qui font le tarif Sécu. Si vous allez chez des médecins qui pratiquent le dépassement (et c’est bien souvent impossible d’y couper), le remboursement est encore plus catastrophique.
Notez que je ne parle même pas des lunettes (qui ne devraient pas être remboursées du tout), ni du dentiste (qui lui, devrait l’être).
Evidemment, comme la quasi-totalité des Français « ont une mutuelle », personne n’y voit que du feu, les « mutuelles » remboursent ce que la Sécu ne rembourse pas (de moins en moins, d’ailleurs), et donc tout le monde gobe les discours purement idéologiques qui nous sont servis par la mafia stato-gauchiste, fonctionnariale et politicienne.
Et il y a un bataillon de fonctionnaires clandestins et planqués qui ont osé concocter cette blague des mutuelles qui ont « trois fois plus de frais de gestion » que la Sécu ? Mais de qui se moque-t-on, dans spéhi ?
Les « mutuelles », qui ne sont pas plus mutuelles que la petite entreprise familiale de François Fillon, sont parties prenantes de la même arnaque que la Sécu : il y en a une qui coupe les oignons, et l’autre qui pleure.
C’est quoi, les « frais de gestion » ? Comme s’il n’y avait que les « frais de gestion » pour départager ceux qui arnaquent le peuple, et les autres ! Et depuis quand la Sécu sait-elle calculer ses « frais de gestion » ? L’Etat n’est même pas capable de connaître le nombre exact de ses fonctionnaires, il est totalement et volontairement ignorant d’un nombre incroyable de choses qui se passent au niveau de la gestion de l’argent public, personne ne sait réellement comment et combien sont payés les gens qui « travaillent » pour l’Etat, des infirmières sont capables d’amasser des fortunes de plusieurs centaines de milliers d’euros en deux ou trois ans simplement en montant des arnaques à la Sécurité sociale, et l’on voudrait nous faire croire que la Sécu sait calculer ses « frais de gestion » au millipoil, de façon honnête et transparente ? et que comme par hasard, le résultat indiquerait que le « privé » (tu parles d’un « privé » !…) gaspille plus que le « public » ?
Au-delà de la réalité des « frais de gestion » des deux entités, la vraie comparaison n’est évidemment pas celle-là. On nous balade en nous faisant croire qu’il est malin de comparer des communistes et des communistes modérés.
La comparaison qui tue, c’est celle qui consisterait à calculer combien vous auriez d’argent en plus, si vous arrêtiez de payer vos cotisations de Sécu, y compris les « patronales », qui ne sont pas plus patronales que les taxes sur les robots ne sont payées par les robots, et si vous alliez vous assurer chez un assureur privé hollandais. Ou irlandais.
Et la réponse est : vos revenus bondiraient immédiatement de façon spectaculaire, et en plus vous seriez infiniment mieux remboursé. Car le calcul a été fait, par un certain nombre de héros, des vrais militants, eux, pas des pantouflards gauchistes qui font la révolution sur le dos des autres, des héros qui ont refusé de payer leurs cotisations de Sécu en vertu des lois européennes, et qui ont réellement souscrit des contrats d’assurance-maladie à partir du premier euro auprès de vrais assureurs privés, des gros capitalistes qui boivent le sang des enfants, pas des chiffes molles de « mutuelles » françaises qui ont des « frais de gestion » comme d’autres ont des vapeurs.
Inutile de dire que ces militants ont immédiatement eu le KGB sur le dos, je veux dire la Gestapo, enfin bref l’URSSAF et les tribunaux, c’est tout juste si la DGSE ne les a pas arrêtés pour mise en péril de la sûreté de la nation (la nation communiste, bien sûr).
C’est tout de même curieux que l’Etat français doive faire des pieds et des mains, au plus haut niveau, pour truander le droit et imposer des verdicts politiques à ses juges, dans le but de protéger le racket de la Sécurité sociale, alors que celle-ci est tellement bien gérée qu’elle a « des frais de gestion trois fois plus bas que ceux des mutuelles »…
Si la Sécu est vraiment ce parangon d’efficacité communiste que l’on nous décrit, alors pourquoi n’abolit-on pas son monopole, et n’autorise-t-on pas les Français à faire jouer la concurrence avec les assureurs privés ? Ces derniers ayant des « frais de gestion » absolument épouvantables, il est clair que les moutons reviendraient bien vite au bercail manger dans la main de Maman Sécu, non ?
On vous sert des bobards gros comme une maison, et vous vous avalez ça sans vous poser la moindre question…
On s’en moque, de privatiser la Sécurité sociale. On ne privatise pas un tas de fumier nauséabond « géré » par des communistes à QI de 80. On le laisse crever dans ses déjections, et on construit quelque chose de sain à côté. En laissant les gens libres. Libres de s’organiser, de monter des entreprises d’assurance-maladie privée, de s’assurer contre la maladie auprès de qui ils veulent, et même auprès de la Sécu, s’ils y tiennent !…
Si Amazon était autorisé à concurrencer la Sécu en vendant des contrats d’assurance-maladie en France, peut-être ces messieurs du « Conseil national de la Résistance » finiraient-ils par se réveiller de leur sieste, et nous proposeraient-ils des prestations étincelantes, avec des remboursements généreux et rapides pour des cotisations carrément avantageuses ? Plus un petit café pour vous remercier de votre fidélité et de votre clientèle, une fois de plus renouvelée cette année ? Qui sait ?
Personnellement je n’y crois pas, mais on peut toujours rêver… La beauté de la formule libérale, c’est qu’elle donne l’occasion aux communistes de prouver qu’ils ont raison.
@ Robert Marchenoir | 09 février 2017 à 08:05
« Notez que je ne parle même pas des lunettes (qui ne devraient pas être remboursées du tout) »
Je suis d’accord avec vous, et surtout elles ne devraient pas être remboursées aux intellectuels.
C’est ce que j’ai dit à la MGEN (Mutuelle de l’Éducation Nationale) dont le remboursement des lunettes est si dérisoire que les frais de traitements administratifs par cette mutuelle doivent être bien supérieurs aux remboursements.
Tant qu’à faire des économies de gestion, supprimons-les…je parle des remboursements de lunettes pas des mutuelles ni de la SS.
Quel est l’enseignant qui a besoin de lunettes, je vous le demande ?
Vous ne me croirez pas, mais ma proposition n’a pas été retenue !
@Quelqu’un pour expliquer à Mary Alternative Facts Preud’homme ?
Celle qui termine son indigeste/indigente diatribe par :
» …à savoir « Rivarol » et « Je suis partout », leurs pendants de gauche étant aujourd’hui le Canard enchaîné et Charlie Hebdo. »
Encore que, peut-être devrions-nous nous réjouir, si les derniers soutiens de François Fillon sont tous de cette qualité il va finir par reculer dans les sondages derrière Michèle Alliot-Marie.
La gauche s’accroche comme une moule à un rocher, comme un rat qui fait des trous dans du gruyère. La meute se sent forte parce qu’elle chasse à plusieurs.
Partout dans le monde, le socialisme a échoué à concrétiser les promesses d’un avenir meilleur. Aujourd’hui, ils nous disent qu’ils ont changé, qu’ils sont devenus libéraux en plus d’être socialistes. Mais le point commun entre un national-socialiste, un libéral-socialiste, un socialiste-soviétique et un socialiste-socialiste, c’est… socialiste. Même toto est capable de comprendre ça.
@ Robert Marchenoir | 09 février 2017 à 08:05
« Notez que je ne parle même pas des lunettes (qui ne devraient pas être remboursées du tout) »
Tout à fait d’accord et allons plus loin.
Les cannes non plus alors que selon l’endroit où on habite une simple branche de noisetier ou de buis peinte en blanc fait l’affaire. Voire un makila dans les zones très sensibles.
Et je ne parle pas de toutes les subventions à la presse qui nous rend aveugle.
De toute façon avec Macron les bras en croix il n’y a pas de Lazare, c’est « Jésus revient ». On va tous retrouver la vue.
S’adressant à lui, Jésus dit :
« Que veux-tu que je fasse pour toi ? »
L’aveugle lui répondit :
« Rabbouni, que je retrouve la vue ! »
Jésus dit : « Va, ta foi t’a sauvé. »
Aussitôt il retrouva la vue et il suivit Jésus sur le chemin.
@Robert Marchenoir | 09 février 2017 à 08:05
« « Les mutuelles et complémentaires ont en moyenne des frais de gestion triples de la Sécurité sociale. » Et allez donc, encore une fois ce beau canard sorti d’on ne sait où, que tout le monde répète sur l’air du « tout le monde sait bien que ». »
Apparemment vous faites partie de la longue cohorte de ceux qui partent dans des critiques délirantes sans avoir fait le moindre effort pour s’informer.
Si vous aviez fait ce petit effort, vous auriez notamment pu trouver :
* un rapport IGAS de septembre 2013 (http://www.igas.gouv.fr/IMG/pdf/RM2013-146P_2_.pdf) indiquant « [Les coûts de gestion de l’AMO et de l’AMC […] représentent respectivement 6,5 et 6,0 Md€ »
* un rapport de la Cour des comptes de septembre 2016 (http://bit.ly/2ltPFMI) indiquant « Ce surcoût est lié essentiellement aux frais de gestion des organismes complémentaires (6,4 Md€) »
* en plus concis, mais non moins intéressant, l’article récent de Martin Hirsch et Didier Tabuteau : « Créons une assurance-maladie universelle » (http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/01/14/creons-une-assurance-maladie-universelle_5062590_3232.html) qui indique « L’Assurance-maladie, pour rembourser 150 milliards par an, dépense 6,5 milliards en gestion (4 % de ses coûts). Les assurances complémentaires dépensent également 6 milliards de frais de gestion pour couvrir 32 milliards de dépenses maladie (19 % !), avec une variabilité forte selon les organismes. »
Vous n’avez pas compris que dans les coûts de la sécurité sociale, comme dans ceux des complémentaires et des mutuelles, deux parts principales sont à distinguer :
1) les remboursements faits aux assurés (ou le paiement direct aux professionnels de santé)
2) les frais de gestion (traitement administratif des demandes de remboursement et, dans le cas des complémentaires, dépenses de publicité, d’acquisition de nouveaux adhérents…)
Hirsch et Tabuteau soulignent que le double traitement administratif des dossiers constitue un gisement d’économies. Ils citent le cas de l’Alsace-Moselle où cette économie est réalisée.
Trouvez-vous normal que les cotisations payées aux mutuelles et aux complémentaires servent pour partie à financer des équipes cyclistes professionnelles (AG2R) ou des voiliers de compétition (MACIF) ?
Votre fixette sur les communistes montre une fois de plus que vous ne connaissez rien au sujet : dans les organismes d’assurance maladie, c’est plutôt FO qui a longtemps joué un rôle prépondérant.
@Claude Luçon 08/02 21h48
Un peu de mémoire, cher camarade ingénieur, n’avez-vous jamais dashé du côté de Lagos ?
@ vamonos
Toto il comprend surtout qu’il peut se reposer le week-end, prendre cinq semaines de vacances par an et avoir ses frais de sante rembourses grace aux socialistes.
Il sait bien que ceux-ci ont fait couler le sang en Russie et en Chine et dans les pays qu’ils ont occupes, mais il met ca sur la culture locale, pas sur le socialisme.
Il sait aussi que les Americains, qui n’ont jamais connu le socialisme, ont royalement deux semaines de vacances par an, et que les couts de sante sont infiniment plus eleves que chez nous, pour un service pire a en juger leur esperance de vie.
Et il demande a vamonos : vous etes contre les conges payes, les week-ends et la securite sociale ? Quel est l’avenir meilleur que vous proposez ? La messe obligatoire pour tout le monde le dimanche, les camps de jeunesse obligatoires, de l’embauche dans les camps de travail pour immigres pour la jeunesse francaise ? Lui aussi, il peut ecrire des aneries comme les votres, et sans se forcer encore !
@Régis ANTOINE
Il est de bon ton d’opposer la Sécu et les mutuelles en comparant leurs coûts.
Par exemple il est affirmé que les frais de gestion de l’assurance maladie obligatoire (4%) sont bien moindres que ceux des mutuelles. Mais cette comparaison n’a pas de sens. Contrairement aux mutuelles, les caisses primaires n’ont pas à leur charge la perception des cotisations, ce sont les Urssaf et l’Etat qui le font. La Sécu n’a pas non plus à « aller chercher » ses bénéficiaires puisqu’elle n’a pas de concurrent. Ces 4% ne comprennent pas les services de prévention ou d’action sociale. Autre différence : l’assurance maladie n’est pas, comme les mutuelles, taxée à hauteur de 13,27%, dont 6,2% consacrés à financer la CMU complémentaire.
Enfin, les mutuelles ont l’obligation d’être en équilibre financier et de constituer des réserves pour faire face à leurs engagements envers les adhérents. Ce n’est pas le cas de l’assurance maladie, si on se souvient que le fameux « trou de la Sécu » fait régulièrement la « une » des journaux !
Quant à la MGEN dont il a été question sur ce fil, une simple mise en concurrence m’a fait quitter ses services et je m’en trouve bien aise :
Au lieu de 128€/mois je paye désormais 92€ pour des prestations en tous points comparables.
Depuis trois ans j’ai donc économisé 1296€.
Vive la liberté, vive la concurrence !!
@ Robert Marchenoir
Si vous choisissez un systeme de libre concurrence avec des assurances privees a la place de la Securite sociale, tout ce a quoi vous arriverez est d’augmenter la part des depenses de sante dans votre pays. A cet egard, l’exemple americain est edifiant :
https://www.oecd.org/fr/sante/systemes-sante/French%20Country-Note-FRANCE-OECD-Health-Statistics-2015.pdf
A noter d’ailleurs que la France est l’un des pays europeens ou la part des mutuelles est deja la plus elevee. Si on veut de meilleurs soins a un cout moins eleve, c’est donc le contraire qu’on devrait faire et renforcer la part de la securite sociale dans les remboursements. Et tant pis pour les mutuelles !
Notre systeme de sante que l’OMS placait au premier rang mondial en 2000 a perdu des places depuis, et il a encore pas mal de defauts (dotations aux hopitaux insuffisantes, surconsommation d’antibiotiques, part des generiques insuffisantes, la liste est longue), mais il fait encore partie du premier tiers des systemes de sante europeen d’apres l’Euro Health Consumer Index (11e sur 35 en 2015 :
http://www.healthpowerhouse.com/files/EHCI_2015/EHCI_2015_Index_matrix_A3_sheet.pdf). Dans son classement mondial annuel des systemes de sante, Bloomberg le classait meme au 8e rang mondial.
Tout ceci ne doit pas conduire au triomphalisme car il y a de nombreux defauts, mais cela ne justifie pas le catastrophisme et surtout pas les plans de demantelement de la securite sociale du candidat Fillon.
@Toto
« Toto il comprend surtout qu’il peut se reposer le week-end, prendre cinq semaines de vacances par an et avoir ses frais de santé remboursés grâce aux socialistes. »
Se reposer le week-end : établi par Napoléon III en 1851, un grand socialiste…
Les congés payés : deux semaines accordées par Blum après les grèves de 1936, troisième semaine en 1956 avec Guy Mollet (un grand socialiste !!) contre l’avis des syndicats qui préféraient négocier des accords d’entreprise pour une quatrième semaine, quatrième semaine accordée par les gaullistes en 1968 et cinquième semaine en 1982 avec Mitterrand (lui est en effet un vrai socialiste estampillé à Jarnac).
Les assurances sociales existaient avant-guerre (1928 et 1930) pour les salariés avec un contrat de travail, c’est de Gaulle (un grand socialiste) par ordonnance du 4 octobre 1945 qui permet de couvrir les risques maladie, maternité, invalidité, vieillesse, décès…
Quand c’est flou il y a un loup (Martine Camembert)
@ Claude Luçon | 06 février 2017 à 13:06
« J’ai des photos pour le prouver mais ne réussis pas à les poster ici. »
Les commentaires à ce billet commençant à s’épuiser, je me permets de sortir un peu du cadre.
Pour pouvoir poster des photos ici comme ailleurs, vous devez les héberger sur le net.
http://www.commentcamarche.net/faq/1624-choisir-un-hebergeur-gratuit-ou-payant
Moi j’utilise « Casimage », choisi au hasard, mais vous trouverez celui qui vous convient le mieux, après quelques essais.
Ensuite il faut utiliser les balises avec rigueur. Un petit apprentissage qui devrait vous permettre d’aboutir.
Exemple de balisage vers lequel vous devez tendre :
Une attention particulière devant être apportée aux espaces et guillemets.
@Régis ANTOINE | 08 février 2017 à 18:07
« Je suis l’auteur de ces documents
Hahaha! Je l’savais!
« Encore une fois, vous n’avez pas pris la peine de lire : les sources sont clairement citées :
* site fillon2017.fr pour les salaires nets moyens perçus par Pénélope Fillon »
Pourquoi alors ne pas y référer directement. Merci de m’indiquer où en quel endroit, sur le site Fillon 2017, il est indiqué qu’il s’agit d’euros constants.
« Pourquoi voudriez-vous que j’aie les fiches de salaire en francs français ? »
Parce que c’est nécessaire pour opérer des comparaisons utiles, par ex. avec les salaires moyens des années de références, ainsi que des conversions qui ne souffrent d’aucune ambiguïté. Avec le salaire en FFR on saura immédiatement de quel type de conversion ont bénéficié les montants en € du site Fillon et on pourra opérer ou pas des conversions plus utiles en fonction des taux indiqués par année de référence parmi les commentaires de ce même billet, à Catherine JACOB | 07 février 2017 à 14:18
——————————-
@Tomas | 08 février 2017 à 17:11
Qu’est-ce que vous ne comprenez pas dans « estimés équivalents par le conseil scientifique de l’établissement ou l’organe en tenant lieu » ?
« Pendant dix ans, Benoît Hamon alterne les fonctions électives et les postes dans le secteur privé : » est-il indiqué ICI
« Benoît Hamon enseigne aussi à l’université Paris 8 en tant que professeur associé (septembre 2009-mai 2012 »
Dès lors, il convient selon l’article 1 du décret de référence de « Justifier d’une expérience professionnelle directement en rapport avec la spécialité enseignée autre qu’une activité d’enseignement, d’au moins sept ans dans les neuf ans qui précèdent le 1er janvier de l’année du recrutement pour un maître de conférences associé et, d’au moins neuf ans dans les onze ans qui précèdent le 1er janvier de l’année du recrutement pour un professeur des universités associé. »
Autrement dit pour un obtenir un statut de MC associé il convient de justifier d’une expérience professionnelle directement en rapport avec la spécialité en vue de l’enseignement de laquelle le MC associé est recruté (soit dans le domaine de la politique économique européenne), d’au moins sept ans entre septembre 2000 – = 9 ans- ou 2002 = 7 ans- et septembre 2009. Or, il n’a été élu député européen qu’en juin 2004 sans être tête de liste, ce qui ne fait que 5 ans et 2 mois ½ . A cette occasion, la France a battu son record d’abstention pour une élection avec seulement 43,1 % de votants, et s’est traduit par une victoire des socialistes (31 députés), aux dépens des petits partis.
De 2000 à 2002, rien n’est indiqué et en 2002, il fonde avec Arnaud Montebourg et Vincent Peillon le NPS (Nouveau parti socialiste) qui n’a que peu à voie avec la politique européenne stricto sensu, et exerce les fonctions de directeur du planning stratégique d’Ipsos (2002-2004), une entreprise de sondages dont le créneau n’est pas la politique européenne que je sache.
A la fin de son mandat, il rejoint la société d’études d’opinions Le Fil où il est directeur associé en charge du développement de 2009 à 2012 au titre de l’activité professionnelle principale (autre qu’une activité d’enseignement), en rapport direct avec la discipline concernée – ce qui n’est pas le cas -, qui permet de justifier de moyens d’existence réguliers depuis au moins trois ans indique notamment l’Université de Toulouse. En fait ses moyens d’existence réguliers pendant les trois ans précédents, ne venaient pas de cette activité au sein de ‘Le Fil’ mais de ses indemnités de député. Le salaire brut au 1er janvier 2013 pour un MC associé à temps partiel donc en complément de revenus, est de 1430.76€ pendant 1 à 3 ans, soit le même salaire à 30€ près que celui que Penelope Fillon a touché pour, non pas un ½ poste mais un poste complet, d’avril 86 au 31/12/1990. Il est également indiqué que « la cessation de l’activité professionnelle directement en rapport avec la discipline enseignée soit la politique européenne et non pas les sondages, entraîne la cessation des fonctions d’associé à la fin de l’année universitaire en cours ».
Donc si Mme Fillon n’a pas été rémunérée avec de l’argent public pour faire des confitures pour les députés, soit dit selon l’expression méprisante du Canard enchaîné, M. Hamon n’a pas davantage été rémunéré avec ce même argent public pour enseigner le développement des instituts de sondage.
D’où si on réclame des fiches de salaire ainsi que de justifier de la réalité de son activité à Mme Fillon, sans doute par souci d’égalité de traitement, devrait-on chercher à récupérer les notes de cours des étudiants de Benoît Hamon à l’université Paris 8 à l’Institut d’études européennes pour savoir ce qui leur a été effectivement enseigné, ainsi que des fiches de paie pour savoir s’il a eu un salaire de MC ou un salaire de Professeur (1838.22€ pendant 1 à 3 ans), sachant que les conditions de recrutement et de fonctionnement n’étaient pas davantage remplies en tant que Professeur (+ sévères même en fait) qu’en tant que MC.
@ caroff
Le repos hebdomadaire (ce qu’on appelait la « semaine anglaise ») a été institué après la catastrophe minière de Courrières en 1906. Napoléon III a lui inscrit dans la loi le repos dominical qui était déjà prescrit par l’Eglise. Et il a accordé des congés, mais aux seuls fonctionnaires, en 1853.
Léon Blum était socialiste.
Guy Mollet était secrétaire général de la SFIO, l’ancêtre du PS.
La quatrième semaine a été accordée une époque où le PC faisait 20 % à chaque élection et exerçait une salutaire pression sur le patronat et le pouvoir politique.
La cinquième semaine a été accordée sous Mitterrand.
Et les 35 heures sous Jospin.
La sécurité sociale fait partie des acquis du CNR, c’est donc un acquis que nous devons aux gaullistes, aux communistes et aux hauts fonctionnaires qui avaient compris que c’était désormais un élément indispensable de l’Etat moderne.
Reste que toutes ces conquêtes sociales n’auraient pas été possibles sans le syndicalisme français. Si en Allemagne Bismarck avait compris qu’il fallait couper l’herbe sous le pied des socialistes en conférant aux travailleurs les droits sociaux qui étaient au premier plan de leurs revendications, cela n’a pas été le cas en France, où le dialogue social n’a hélas pas vraiment de tradition.
Je ne méconnais pas le rôle émancipateur du prolétariat qu’on pu jouer certains patrons catholiques lors la Révolution industrielle, mais force est de constater que sans les anarcho-syndicalistes de cette époque, leurs successeurs de la CGT ( toujours largement majoritaire dans le pays, y compris dans les PME, n’en déplaise à certains) et les partis politiques de gauche, nous n’en serions pas là, et ne pourrions pas goûter les fruits de notre travail.
Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi les pouvoirs publics ne mettent pas en place un système de congés payés pour les travailleurs indépendants, peut-être qu’ils n’en veulent pas, ce serait intéressant de le savoir.
Juppé remplaçant Fillon, après s’être à nouveau dédit.
Toutes les voix se reportent sur Juppé, même celles que Valls aurait eues… et la marmotte emballe le chocolat dans le papier d’aluminium.
Une fois de plus, nous avons ici la confirmation du fait que le lobby des défenseurs de la Sécu se battra jusqu’au dernier euro pris dans la poche des autres. Y compris en agissant à l’encontre de ses propres intérêts.
Entre hameau dans les nuages qui vit lui-même très pauvrement (je me permets de l’écrire parce que c’est lui qui nous en a fait part), mais qui souhaiterait que l’Etat rembourse, à des gens qui ont des revenus vingt fois supérieurs aux siens, des accessoires de mode de grand luxe signés Yves Saint Laurent ou Dolce et Gabbana (09 février 2017 à 10:28) ;
Tomas le gauchiste qui s’expatrie pour trouver un boulot (entre autres parce que le racket de la Sécu provoque chez nous un chômage endémique), mais trouve le moyen de nous opposer le traditionnel bouc émissaire américain comme exemple-repoussoir de la nocivité d’un système de santé privé, au prétexte qu’il serait très coûteux (09 février 2017 à 12:38) ;
— Attendez… je pensais que la gauche était pour des dépenses de santé fortes et conséquentes… donc lorsque les Etats-Unis dépensent beaucoup pour la santé (champion mondial sur ce terrain), c’est mal, et quand la France dépense beaucoup pour la santé (numéro deux mondial), c’est bien ?
Les propagandistes du cliché anti-américain en matière de la santé oublient toujours de mentionner la part publique de l’assurance-maladie aux Etats-Unis, qui est tout à fait significative et contredit le mensonge franchouille d’une Amérique « sans Sécurité sociale » (les pauvres…). Au demeurant, Saint Obama est passé par là et a instauré l’Obamacare, donc maintenant tout roule… pas vrai ?
Le cas américain est une anomalie, parce que son coût global est extrêmement élevé, le plus élevé du monde, presque deux fois plus élevé que le coût français (de mémoire), la France étant champion du monde de la dépense de santé hors Etats-Unis.
Il y a deux raisons importantes à ce coût, qui n’ont rien à voir avec le débat public-privé : la grande qualité de la médecine américaine, peut-être la meilleure du monde, qui en fait une médecine haut de gamme ; et le coût gigantesque des assurances obligatoires contre les procès faits aux médecins, qui plombent complètement l’équation économique de la profession.
Bien sûr, nos américano-diffamateurs ne prennent jamais la peine d’examiner les exemples de systèmes de santé privés (ou plus privés que le nôtre, parce que public/privé c’est une caricature) qui fonctionnent bien mieux que le nôtre. Il y a deux pays dans le monde, la France et l’Amérique, c’est tout. (Parfois, aussi, la Russie.)
Et ils ne nous montrent jamais les autres systèmes de santé « publics », bien plus « publics » que le nôtre, qui sont catastrophiques précisément en raison de leur caractère « public » : Angleterre et Canada, pour ne citer que ceux-là. —
Puis nous avons Régis Antoine, un représentant de cet autre vice franchouille qui est le pinaillage sans fin avec une montagne de données, pour détourner l’attention de l’essentiel (09 février 2017 à 10:44). Ainsi donc, je ferais « une fixette sur les communistes », alors que c’est le communisme qui écrase la France sous sa botte, et « je ne connaîtrais rien au sujet », slogan inusable des cuistres étatistes qui s’emploient surtout à conforter leurs propres privilèges aux dépens des « ignorants » qui auraient le mauvais goût, justement, de regarder d’un peu trop près ce que font ces fameux « sachants » :
« Trouvez-vous normal que les cotisations payées aux mutuelles et aux complémentaires servent pour partie à financer des équipes cyclistes professionnelles (AG2R) ou des voiliers de compétition (MACIF) ? »
Ben… non, justement, c’est ce que je viens d’écrire. J’ai précisément mis en cause les mutuelles, qui ne valent guère mieux que la Sécu, parce qu’elles sont socialistes comme la Sécu, et qu’elles s’en vantent comme la Sécu.
Le problème des mutuelles, ou de la Sécu, n’est pas que les unes ou les autres subventionnent des voiliers. C’est qu’elles fonctionnent dans un système dépourvu de réelle concurrence. Supprimez-moi le monopole de la Sécu, autorisez n’importe qui à vendre des contrats d’assurance-maladie, et on verra bien qui est le moins cher et le plus performant.
Et à ce moment-là, vous aurez même des assureurs privés qui offriront infiniment mieux que la Sécu pour infiniment moins cher, tout en subventionnant des voiliers pour faire leur pub. Comme je vous l’ai déjà écrit, mais apparemment « vous faites partie de la longue cohorte de ceux qui partent dans des critiques délirantes sans avoir fait le moindre effort pour s’informer », n’est-ce pas Régis Antoine ?
Enfin, votre démonstration que « je ne connaîtrais rien au sujet » sous prétexte que « dans les organismes d’assurance maladie, c’est plutôt FO qui a longtemps joué un rôle prépondérant », montre à quel point vous vous moquez du monde. Force ouvrière est communiste jusqu’au trognon, Force ouvrière est même trotskiste, c’est vous dire !… Force ouvrière est surtout l’un des plus féroces lobbys de la fonction publique française, donc en matière d’anti-communisme, vous m’excuserez, mais ça se pose là.
Sous prétexte que FO a été un syndicat anti-CGT il y a un ou deux millénaires et qu’il a touché de l’argent américain à l’époque, on nous sort FO comme gage d’anti-communisme. Franchement, vous nous prenez pour des imbéciles.
Votre pinaillage sans fin avec des montagnes de « rapports » produits par des fonctionnaires qui ont trop de temps sur les bras échoue à répondre à la question suivante : si notre système de santé incarné par la Sainte Sécu est si bon, comment se fait-il :
a) que la quasi-totalité des Français ait besoin d’une deuxième assurance-maladie, en plus de la Sécu, pour commencer à être un peu couverts (appelée « mutuelle » afin de brouiller les pistes),
b) que cela encore soit insuffisant aux yeux du gouvernement socialiste, qui pond une loi pour obliger ses sujets à souscrire une « mutuelle »,
c) que cela soit encore insuffisant, à tel point que dans les milieux « sachants » tels que les vôtres on parle maintenant de « sur-complémentaire » (trois contrats d’assurance pour couvrir un même risque, c’est original…),
d) que les communistes enragés qui nous gouvernent interdisent aux « mutuelles » de « trop » rembourser, alors qu’en principe leurs revenus ne proviennent ni de l’impôt ni de cotisations assimilées, et que leur adhérents choisissent librement telle cotisation pour bénéficier de tel taux de remboursement,
e) que non contents de nous avoir imposé cette usine à gaz où les copains de la Sécu s’entendent avec les coquins des « mutuelles », la machine fonctionnariale stato-gauchiste s’emploie maintenant à diffamer ses propres laquais qui font son boulot, en faisant savoir que non, décidément, les « mutuelles » ont trop de frais de gestion, alors que la Sécu, n’est-ce pas, est citée en exemple dans toutes les écoles de management de la planète, pour sa rigueur comptable époustouflante et le fabuleux rapport qualité/prix de ses services… comme chacun peut le constater en regardant sa feuille de paie, et en se rendant à un guichet de la Sécu… s’il en trouve un.
@ Catherine JACOB
M. Hamon était professeur associé à mi-temps, dans un tel cas une période d’activité de trois ans suffit, relisez bien.
Député européen c’est une activité, en rapport avec le droit européen et le droit des institutions multilatérales.
Et encore une fois, mais c’est écrit tant dans le décret que sur la fiche d’information résumant celui-ci sur le site du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, pour être professeur associé il faut SOIT avoir des diplômes jugés compatibles avec l’enseignement dispensé, SOIT justifier d’une expérience professionnelle.
Pour le reste, rien n’interdit à la presse d’aller enquêter sur la réalité de ses cours, qu’elle le fasse !
@Tomas | 09 février 2017 à 23:40
Je ne sais pas qui doit relire quoi.
M. Hamon était professeur associé pendant trois ans dites-vous. Très bien. Ils n’ont pas été renouvelés et aucune des conditions nécessaires à son recrutement en tant que recruté pour enseigner la politique européenne au titre de professeur associé n’était remplie soit un recrutement précédé d’une activité de neuf ans sur un laps de temps de onze ans dans le domaine enseigné, activité devant se perpétuer pendant les trois ans du premier recrutement, en rapport direct avec la matière enseignée.
Autrement dit alors que chez Fillon tout est légal, chez Hamon rien ne l’est mais l’un est moral et l’autre pas.
Si désormais il faut enfreindre la loi pour satisfaire aux critères de moralité, bonjour les dégâts !
Maintenant, ça suffit. Votre partialité et votre mauvaise foi sont suffisamment mises en évidence.
@ Robert Marchenoir
Puisque vous semblez vous y connaitre, quels sont ces systemes de sante meilleurs que le notre du fait de la place laissee au secteur prive ?
Vos arguments en faveur du systeme de sante americain ne sont guere convaincants. Un systeme de sante ou des surcouts sont engendres par les procedures judiciaires est un mauvais systeme. Je ne suis pas americano-diffamateur, je ne fais que constater les faits.
Le systeme anglais de sante n’est pas si mauvais que cela, a en juger par l’esperance de vie en Angleterre, pas tellement plus basse que la notre.
On supprimerait les mutuelles par une couverture integrale chez nous (ou la part des mutuelles est superieure a ce qui se fait en moyenne en Europe) qu’on ne s’en porterait pas plus mal. Il suffirait de dupliquer ailleurs ce qui se fait en Alsace-Lorraine, quitte a regionaliser le systeme pour diminuer les effets de l’enflure bureaucratique.
@ Noblejoué | 08 février 2017 à 19:22@Catherine JACOB


« « En ce moment j’aimerais bien trouver la parade à la désorganisation indésirable en revanche, de mes fichiers informatiques par un certain type de hackeurs auxquels l’épigraphie comparée, semble souverainement déplaire. »
Si ce n’est pas susceptible de vous nuire… A votre avis, pourquoi l’épigraphie comparée déplairait-elle ?
Et à quel genre d’individus ? »
Le genre d’individus capables de pénétrer sans effraction dans un local où ils n’ont pas été conviés, sous alarme avec des contacteurs à toutes les ouvertures sensibles, détecteurs de mouvement et caméra, digicode et gros chien à l’étage, de trouver un carnet de croquis, le saloper puis emporter la page qui répertorie les documents à l’étude sous des numéros codés dans la disposition où ils sont conservés au musée qui les détient.
L’un des fichiers modifiés avec acharnement à plusieurs reprises inclut notamment ce comparatif iconographique support d’une réflexion. De cette diapo avait par ex. été viré le vase étrusque et les images de Lascaux remplacées par des sottises.
Sur le pictogramme 1 ci-dessous, le signe étudié ci-dessus surmonte un oiseau et sur le pictogramme 2, un animal. Les deux sont regroupés en tant qu’à l’origine du sinogramme actuel (en haut à droite) sous le sens « voler rapidement », pour l’animal qui a priori ne vole pas, sans doute « aller à une allure rapide » sachant que par ex. ‘courir’ chez les peuples anciens de l’Europe toutefois, avait pour sens « pratiquer la magie » et « chevaucher » chez les anciens scandinaves représentait « chevaucher la haie » ce qui été réputé n’être possible qu’à certains êtres femelles
@ Robert Marchenoir | 09 février 2017 à 19:26
On m’aurait menti ? Je croyais que les montures étaient très peu remboursées et cela dans un choix restreint.
Mais puisque l’on est dans les artifices palliant les problèmes du troisième âge j’aimerais que les semelles orthopédiques soient mieux remboursées. 120 euros quand même pour deux bouts de plastique dont 40 de remboursés. Elles nous ont permis à moi et à mon épouse d’éviter de claudiquer et aussi de rester debout sans souffrir. Quarante années à porter des charges laissent des traces dans les articulations des têtes de fémur.
Après pour ce qui est des dents, on repousse (les dépenses pas les dents).
http://www.dailymotion.com/video/x8mmnf_pub-puree-mousline_music
Car à bientôt 66 ans nous travaillons encore, et en cachette pour éviter les impôts, à investir en faisant l’auto-construction d’un futur local à louer pour ne pas être à la charge de nos enfants quand l’un d’entre nous décédera, le survivant n’ayant pas les moyens de payer la maison de retraite aussi modeste soit-elle… le mouroir quoi…
Ce pays est en pleine schizophrénie.
PS : Il est vrai que les stages à 3000 euros des enfants Fillon laissent rêveur. Ma fille, ingénieur en informatique ayant fait son DESS à Dauphine, avait dû se contenter du paiement par un maître de stage de la carte orange et en fin de stage du cadeau d’un… CD. Ils étaient ainsi plusieurs dans un appartement à bosser à la mise au point de logiciels et à être présentés comme étant ses collaborateurs.
Mais il y a aussi les 430 hectares de monsieur Sapin, la SCI de monsieur Valls et bien d’autres encore..
C’était la chronique d’un paysan dont les enfants, heureusement boursiers, ont fait des études.
@Catherine JACOB
« Autrement dit alors que chez Fillon tout est légal, chez Hamon rien ne l’est mais l’un est moral et l’autre pas. »
Ce qu’il faut retenir c’est le recrutement de complaisance de Hamon par la fac de Vincennes pour intervenir sur « les grandes organisations internationales »… fort de cinq années d’expérience dans ce domaine.
Son CV révèle qu’après avoir obtenu une licence d’histoire, il débute sa carrière à 24 ans en 1991 comme assistant parlementaire. Il est le président du MJS de 1993 à 1995. Il devient conseiller pour la Jeunesse auprès de Lionel Jospin, premier secrétaire du PS de 1995 à 1997. Il entre ensuite au cabinet de Martine Aubry, ministre de l’Emploi et de la Solidarité, comme conseiller technique chargé de l’emploi des jeunes (1997-98), puis comme conseiller chargé des affaires politiques (1998-2000). Il a été directeur du planning stratégique de l’institut de sondage IPSOS de 2001 à 2004. Il est conseiller municipal de Brétigny-sur-Orge de 2001 à 2008 et député européen de 2004 à 2009. » (source Wikipédia)
Donc Hamon ne peut exciper de la moindre expérience internationale, d’où la conclusion limpide : il a bénéficié d’arrangements entre amis socialistes avec le concours de Pascal Binczak président de l’Université Paris VIII Vincennes au moment des faits…
@ Catherine JACOB
Quelle partialite et quelle mauvaise foi ? Pas besoin de copier-colles interminables, suivre ce lien et lire attentivement ce qu’il contient suffit :
http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid60227/devenir-enseignants-chercheurs-associes-et-invites-p.htm
@ Tomas | 10 février 2017 à 11:54
Mes informations sont de seconde main. Mais je vous en fait part.
Un mien collègue, qui a de la famille aux Etats-Unis, se rend tous les étés en Floride. Au long des années, il a fini par comprendre tout de même certaines choses de la vie là-bas et, notamment, du système de santé américain. Il ne le trouve pas inférieur au nôtre. Par exemple, les assurances privées font un gros effort de prévention et de dépistage. La plupart (toutes ?) proposent des visites périodiques gratuites.
Quant au système suisse, c’est encore plus simple : quand les travailleurs frontaliers ont pu choisir entre notre Sécu et le système suisse, ils ont choisi le système suisse.
En réalité, la Sécu n’est pas un système de santé mais un système de contrôle social. Contre l’illusion de la médecine gratuite, les Français acceptent de ne pas se révolter. Dans cette optique, les histoires de coûts et d’efficacité médicale comptent pour rien.
Notez que la Sécu, en tant qu’instrument de contrôle social, est une réussite exemplaire : alors que les Français auraient mis le feu à l’Elysée et au parlement vingt fois en quarante ans, ils n’ont quasiment pas bougé. J’entends chaque fois ce discours, absurde quand on prend le temps de se renseigner : « La Sécu n’est pas parfaite, mais y a pas mieux ».
@ Catherine JACOB
« Le genre d’individus capables de pénétrer sans effraction dans un local où ils n’ont pas été conviés, sous alarme avec des contacteurs à toutes les ouvertures sensibles, détecteurs de mouvement et caméra, digicode et gros chien à l’étage, de trouver un carnet de croquis, le saloper puis emporter la page qui répertorie les documents à l’étude sous des numéros codés dans la disposition où ils sont conservés au musée qui les détient. »
Soit des professionnels mais pourquoi ? Soit des gens pouvant entrer et intéressés par l’épigraphie donc sans doute des chercheurs. Bonjour l’ambiance !
Rivalité ? Désir de nuire ? Idées à faire passer par tous les moyens ? Tout cela ?
Eh bien, voilà qui donne envie de « courir », enfin, fait regretter que ce ne soit pas possible.
Si vous aviez des pouvoirs magiques, préféreriez-vous vous en servir pour mener vos travaux à bien malgré les opposants, ou vous échapper très loin de tous les soucis ?
@ Franck Boizard
Je ne serais pas surpris que le système suisse, pays prospère où la dépense de santé est la plus élevée par habitant, soit meilleur que le nôtre. Je n’ai pas dit que notre système de santé était le meilleur, c’est l’un des meilleurs.
Sur les Etats-Unis, tout ce que je peux en dire est que la question des assurances médicales est un sujet régulier des conversations du soir entre amis, et que lorsque j’ai dû appeler un médecin pour soigner mon fils qui avait eu une allergie, il m’en a coûté 600 dollars pour une consultation de vingt minutes. J’avais une assurance qui m’a remboursé mais le coût m’a laissé songeur.
Je me souviens aussi que le médecin a refusé de venir tant que je n’avais pas communiqué le numéro de carte bleue, la confiance règne ! Après c’est sûr mon fils a été bien soigné.
Je préfère notre système qui coûte nettement moins cher et qui surtout libère notre temps de conversation pour des sujets plus intéressants que celui des assurances médicales. C’est comme l’électricité, quitte à payer 20 euros de plus, je préfère ne pas m’embêter à choisir entre trente fournisseurs différents. Ou le téléphone, à me casser le cerveau pour choisir entre quatre opérateurs pratiquant de toutes façons les mêmes tarifs, ententes illégales oblige, et ayant les mêmes méthodes de voyou pour vous vider le portefeuille lorsque vous clôturez votre abonnement. Ou le train, je préfère payer des impôts pour avoir un réseau couvrant tout le territoire à des tarifs fixes plutôt que de passer mon temps sur sncf.com à traquer la bonne affaire qui me fera voyager pour 25 euros si je pars le jeudi à 14 heures.
Il y a sans doute des professionnels de la consommation que cela amuse, ce n’est pas mon cas.
Pour tout le reste mon Dieu que le marché décide, personnellement quatre types de tissu comme en RDA ça m’irait très bien mais je comprends bien tout le monde n’est pas comme moi de ce point de vue, et je suis tout de même attaché à la diversité alimentaire, même s’il est ahurissant d’importer du raisin du Chili en février. Et puis le monopole de fabrication et de distribution de l’Etat comme sous le communisme aboutit mécaniquement à l’irresponsabilité, au gâchis, à la pénurie et à la disparition de l’initiative dans tous les domaines. Mais les secteurs vitaux et stratégiques que sont la santé, l’énergie, les télécommunications et les transports devraient être exclus du libre marché européen et rester ou redevenir des monopoles nationaux, sans quoi aucune politique sensée de l’aménagement du territoire n’est possible. Et le marché, surtout de nos jours, est trop court-termiste pour qu’on lui fasse confiance pour cela.
@ caroff | 10 février 2017 à 15:09
C’est évident, qui plus est c’est illégal.
« Soit des professionnels mais pourquoi ? »
En effet pourquoi ? Mais « idées à faire passer par tous les moyens ? » peut coller dans les deux cas car nécessairement le fait d’imbéciles. Quand les gens ont une idée dans la tête – voyez Tomas – idée que la vôtre anéantit lorsqu’elle est juste, rien ne les arrête, c’est vous ou c’est eux. Si vous réfléchissez bien aux documents communiqués, vous trouverez laquelle.
Mon fils, professeur agrégé dans une discipline ancienne (ancienne, tout est là en fait), avait été recruté sans l’avoir cherché, autrement dit il avait été sollicité, comme chargé d’enseignement, dans sa discipline of corse, par l’Université de Strasbourg, pour ne rien cacher. Il pensait avoir ainsi un pied dans la place pour éventuellement postuler plus haut, le cas échéant, mais il a trouvé l’ambiance tellement détestable qu’il n’a pas rempilé comme on dit, préférant s’en tenir à ses chères classes prépa et autres stages d’enseignants que lui confie l’Académie depuis qu’il a bénéficié d’un rapport de l’Inspection générale tellement dithyrambique que sa grand-mère voulait même l’afficher au mur… Mais bon, peut-être s’est-on dit en haut lieu que vu la folle qui lui sert de mère, il s’en sortait bien…
« Si vous aviez des pouvoirs magiques, préféreriez-vous vous en servir pour mener vos travaux à bien malgré les opposants, ou vous échapper très loin de tous les soucis ? »
Choix cornélien.
@Tomas | 10 février 2017 à 15:52
La question n’est pas de ce que depuis qu’il a été ministre de l’Education nationale Benoît Hamon et son successeur ont pu faire modifier, ajouter, enlever pour légitimer au détriment des étudiants, a posteriori des situations semblables, et d’ailleurs ça ne m’intéresse pas, mais dans son cas personnel à l’époque où, de nationalité française, titulaire d’une licence d’histoire obtenue dans une université française, il a été engagé comme professeur associé à mi-temps sans pouvoir justifier de titres étrangers équivalant aux titres français requis pour être engagé comme professeur d’université ou maître de conférences (art. 2 du décret), ni des conditions d’expérience professionnelle requises dans la matière enseignée, de celle que ne peuvent justifier les titres indiqués, ni d’une expérience professionnelle perdurant à titre principal dans ladite matière enseignée le temps de l’exercice comme professeur ou MC associé (art. 1 du décret).
Je ne sais pas dans quelle langue il faut vous le dire pour que vous intégriez cette réalité.
Ceci étant, 1800€ au minimum pour quatre heures de cours par semaine au maximum dans une discipline qu’on n’a pas qualité à enseigner, sur trois ans cela fait 1800€ x 12 x 3 = 64 800€, et donc largement trois fois plus que le montant cumulé des sept chèques qu’on reproche au sénateur Fillon d’avoir perçu et encore, avant d’avoir multiplié ces 64 000€ par le coefficient pertinent, ce qui devrait donner en fait 1800€ x 1,074 x 12 mois = 23 198€40 + 1800€ x 1,058 x 12 = 22 852€80 + 1800 x 12= 22 317€60 = 68 368€80 au minimum vu que je n’ai pas compté les dizaines. Mais bon, rassurez-vous toute l’attention étant fixée sur la femme lapidée, à savoir Penelope Fillon, il n’arrivera vraisemblablement rien à votre chouchou aux yeux bleu lavande.
@ Catherine JACOB
Donc pour vous, avoir été député européen n’est pas une expérience professionnelle suffisante pour enseigner le fonctionnement de l’Union européenne et des institutions multilatérales ?
Effectivement, cette affaire ne fera pas autant de bruit que l’emploi fictif de Mme Fillon, aucun doute là-dessus !
@Tomas | 11 février 2017 à 11:20
« @Catherine JACOB: Donc pour vous, avoir été député européen n’est pas une expérience professionnelle suffisante pour enseigner le fonctionnement de l’Union européenne et des institutions multilatérales ? »
Il s’agit de la politique européenne qui réclame des capacités d’analyse du député lui-même et non pas seulement de son, ou ses attaché(e-s) parlementaires, puisque ce ne sont pas eux qui ont professé, a priori du moins.
En tout état de cause, un fonctionnaire européen eut été davantage compétent, n’eût été son obligation de réserve, à expliquer le fonctionnement de son administration.
Enfin, dès lors que la loi stipule que lorsqu’on n’a ni le grade universitaire requis (art.2), ni la durée d’expérience professionnelle requise, dans ce cas neuf ans et non cinq ans (art.1), qu’on n’exerce plus dans le domaine professionnel requis mais dans un autre, différent et sans aucun rapport avec la discipline enseignée (art.1) : OUI ! Dans la mesure en particulier où d’autres ayant des compétences indiscutables au regard de la loi et sans doute aussi stricto sensu eu égard et au contenu et à la pratique de la transmission des connaissances, ont pu être évincés de façon ainsi tout à fait inadmissible.
L’enseignement devant, qui plus est, se situer au-dessus des partis et c’était là une raison supplémentaire à ne pas engager un ex-député qui ne pouvait, qui plus est, se prévaloir que de cette seule expérience, et encore de façon insuffisante, dès lors que la matière enseignée n’était pas « Comment devenir député et passer devant tout le monde ».
« Effectivement, cette affaire ne fera pas autant de bruit que l’emploi fictif de Mme Fillon, aucun doute là-dessus ! »
Vous n’avez aucune compétence à apprécier la fiction de cet emploi.
@Tomas
« Donc pour vous, avoir été député européen n’est pas une expérience professionnelle suffisante pour enseigner le fonctionnement de l’Union européenne et des institutions multilatérales ? »
Non !!
Il devait intervenir comme expert des « grandes organisations internationales », c’est-à-dire la FAO, l’OMI, l’OMC, l’OCDE, l’AEI, l’ON, la Banque mondiale, le FMI pour ne citer que celles-là…
Le Parlement européen n’est pas une organisation internationale.
Et puis Hamon était membre du conseil d’administration de la fac de Vincennes en 2009 lorsqu’il a été opportunément nommé prof associé…
Apparatchik pipeauteur, voilà ce qu’est Hamon !
@ caroff
J’ignorais qu’il fût membre du CA de l’université, cela change évidemment les choses et l’on peut dès lors effectivement suspecter un petit arrangement entre amis, je vous le concède.
Ceci étant, l’Union européenne est une organisation internationale, dont le Parlement européen est une des composantes. Cela ne disqualifie pas sur le papier sa compétence pour être nommé.
Et puis au moins lui ne cache pas cette expérience professionnelle :
https://www.benoithamon2017.fr/biographie/
Si M. Fillon avait fait preuve d’autant de transparence vis-à-vis de l’emploi de son épouse, il n’en serait pas là !
@ Catherine JACOB
Je suis désolé, malgré tous mes efforts, je n’ai rien compris à vos deux premiers paragraphes. Il m’est donc difficile d’y réagir.
Ce n’est pas parce que je ne suis pas juge ou policier que je vais me gêner pour émettre un avis sur les agissements de M. Fillon, de même que je n’ai pas attendu l’avis de la justice pour faire savoir à qui voulait l’entendre ce que je pensais de Chirac.
Les journaux ayant décrit par le menu l’affaire sont crédibles ; les images du reportage d’Envoyé spécial viennent les confirmer, quand on n’a rien à cacher et qu’on n’a pas de reproche à se faire, on ose témoigner, ce que n’ont pas fait les principales personnes interrogées. Les propos de M. Fillon eux-mêmes sont suffisamment parlants, de même que sa nouvelle stratégie de communication visant à tout mettre sur le dos de la presse.
Si vous persistez dans le déni, c’est votre problème !
@Tomas
« Cela ne disqualifie pas sur le papier sa compétence pour être nommé ».
Si !!
Le Parlement européen c’est comme l’Assemblée nationale, une instance qui participe à la fabrication de la loi.
La spécificité des organisations internationales est telle qu’elle requiert de celui qui en parle une compétence particulière.
Je suis bien sûr qu’interroger Hamon sur les différences de délibération et les modes d’action entre l’OMI et l’OCDE conduirait à de bonnes tranches de rigolade !!
@Tomas | 11 février 2017 à 22:28
« Si vous persistez dans le déni, c’est votre problème ! »
Si vous le dites…!!
En tout cas, s’agissant de PF, je pense que si vous avez écouté l’interview de 57 minutes moins 10 minutes de blanc en entier et que vous persistez, ce n’est ni à votre honneur, ni une preuve d’intelligence.