François Fillon, comme il était prévu, l’a largement emporté au second tour de la primaire LR et il sera le candidat de la droite en 2017.
Au-delà de l’analyse politique qui peut expliquer le sort différent fait par le peuple de droite et du centre à deux personnalités de qualité, je voudrais mettre l’accent sur un élan plus fondamental, une aspiration plus profonde qui ont structuré et bouleversé dans le bon sens cette campagne.
Le catholicisme non seulement n’est pas mort mais il a eu le front d’affirmer son existence. La catosphère, comme on la qualifie vulgairement, qui a « dopé François Fillon » (L’Obs), a été représentée en effet par un compétiteur brillant qui ne s’est pas caché sous la table démocratique mais a illustré des valeurs, des principes, des convictions trop vite étiquetés de conservatisme social alors que j’y vois plutôt un désir, une restauration de normalité sociale.
Le retour d’un catholicisme combatif est une grande nouvelle mais encore fallait-il qu’il trouvât une incarnation audacieuse et plausible. Cela a été le cas.
Pourtant ce n’était pas gagné et probablement ne seront pas éradiqués, d’un coup, de notre espace culturel et médiatique les procès indécents, les attaques indignes contre un catholicisme qui, avec le FN, était la seconde cible d’un journalisme sans inspiration.
Trop longtemps la pensée intelligemment conservatrice avait été moquée au bénéfice du progressisme même bête.
Un homme d’habitude moins sommaire, Laurent Joffrin, n’a pas hésité à comparer François Fillon et son projet à Tariq Ramadan (Libération) parce qu’il était intolérable que le catholicisme ne demeure pas dans les catacombes discrètes politiques et médiatiques où il était considéré à peine comme une partie intégrante de l’âme française, mais sans avoir le droit de le revendiquer.
A la suite de la Manif pour tous trop vigoureusement et injustement réprimée, les associations et organisations qui avaient pris conscience de leur force, de leur influence et de leur identité, sans avoir honte d’être ce qu’elles étaient et du terreau irremplaçable qui les unissait, étaient évidemment vilipendées pour les quelques outrances qu’on leur imputait quand des mouvements de gauche qui n’étaient constituées que d’excès et de violence étaient traités avec une indulgence infinie.
Dans la sphère audiovisuelle, quelques rigolards décérébrés et sans l’ombre d’une sensibilité, applaudis par des rires gras et des gloussements de satisfaction, traînaient dans une boue médiocre le catholicisme et tout ce qui y ressemblait.
Je me rappelle la condescendance avec laquelle la presse écrite, dans des portraits consacrés à des chefs d’entreprise ou à des personnalités, même sportives, soulignait leur nombre d’enfants et leur catholicisme. Comme si la relation de ces deux réalités démontrait une quelconque turpitude !
Le catholicisme est une religion, une morale, une sensibilité, des états d’âme, un ensemble de préceptes et de vertus dont il ne serait pas scandaleux, Dieu et César étant chacun dans son monde, qu’il irriguât tout de même la pratique politique.
Quand François Fillon, avec un courage que l’absurdité et les dérives dominantes rendaient provocateur alors qu’il était d’évidence, soulignait l’obligation d’une éthique publique, de comportements irréprochables de la part des gouvernants, que disait-il d’autre qu’une parole dont les tréfonds, chez lui, n’étaient pas sans lien avec sa foi, ce qui ne signifie pas qu’une exigeante conception laïque – elle a souvent des faiblesses – serait forcément démunie sur ce plan.
François Mitterrand, si discutable par ailleurs, avait bien compris la richesse d’une culture catholique bien au-delà de son incarnation religieuse strictement entendue.
Quand sur France Inter, dans une émission paraît-il humoristique, le maire d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza est ridiculisé grossièrement parce qu’il a pris le parti d’enlever, aux arrêts de bus près des écoles, des affiches montrant une homosexualité ostensible par les photos et avec des textes compliqués à expliquer à de jeunes enfants, quelle bronca autosatisfaite, quelle dérision, quels sarcasmes ! Pourtant il y avait dans ces préoccupations au moins de quoi faire réfléchir, émouvoir un monde digne de ce nom !
Cette information, ces futilités qui ne cessent pas de déformer, ce n’est plus supportable.
Il est vrai que ces plumitifs de la charge systématique anticatholique, longtemps ont pu s’ébattre à coeur joie contre un adversaire qui ne cessait pas de tendre l’autre joue. Une hiérarchie religieuse qui manquait de conviction et de courage, comprenait trop bien les criminelles dérives de l’islam et appréhendait avec une résignation tendrement affligée les assauts incessants menés contre elle et contre la papauté même si le pape François a mené, à sa manière, la rébellion.
Ce qui a suscité, sous la superficialité politique, une libération des coeurs et des esprits et donc l’adhésion majoritaire à François Fillon est la révolte des catholiques. L’affirmation tranquille et résolue, grâce à cet homme, de pensées, d’intentions, de dénonciations et d’exigences qui ne prêtaient non seulement pas à moquerie mais au contraire à fierté, à enthousiasme.
Par exemple, lors d’une émission sur France 2, Valérie Boyer, soutien talentueux et fidèle de François Fillon, était questionnée sur la famille comme si elle avait à justifier l’importance qu’elle donnait à cette valeur incontestable et structurante pour beaucoup. C’est cette étrangeté qui doit cesser : que la norme et les institutions fondamentales d’une société soient présumées coupables au point d’avoir à répondre de leur existence et de leur insupportable pérennité. La tradition n’est pas la trahison du progrès mais son exemple.
Le vainqueur de la primaire LR a sans doute gagné, bien plus que par son programme économique et financier, grâce à ce coup de force consistant à ne plus s’excuser d’être ce qu’il était, de penser et de sentir ce qu’il pensait et sentait mais à porter haut une manière d’être et de vivre en société qui, contre les forces de destruction et de délitement, avait besoin d’être clairement remise à l’honneur.
Les catholiques ne sont pas morts. Dommage pour ceux qui les rêvaient impuissants, effacés, sans pouvoir sur le pouvoir, chassés de la vie et de l’Histoire.
Leur corps bouge plus que jamais.
Excellent billet, d’une grande lucidité.
Il y a bien sûr le sursaut catholique. Mais pas que.
François Fillon a été choisi aussi pour son programme courageux qui nous donne la lueur d’espoir de sortir enfin de la spirale mortifère française.
Ce n’est pas une mince affaire, connaissant la préférence des Français à garder les pieds dans la mouise en hurlant cocorico !
La classe dominante évite de rappeler que 64 % des Français sont baptisés. Si l’on écoute les grands médias, les intellectuels à visibilité, les hommes politiques, les « artistes » et les crypto-fonctionnaires « associatifs », on se convainc assez vite que les catholiques doivent représenter 5 % de la population et se réunir dans les catacombes.
Cette caste fortement jacassante se réclame volontiers du général de Gaulle (droite et gauche confondues), mais elle oublie sans doute qu’il était un catholique convaincu et assistait régulièrement à des messes solennelles ès-qualités.
Nobody is perfect.
Nobody était le sobriquet dont François Fillon était gratifié par ses amis avant la primaire. Aujourd’hui, les mêmes voient en lui le candidat parfait pour représenter la droite que notre magistrat honoraire qualifie d’« honorable » à la prochaine présidentielle.
Longtemps sous-estimé, François Fillon mérite le respect parce que c’est un homme de conviction qui, contrairement à Nicolas Sarkozy ou à Marine Le Pen, ne cherche pas à dire ce que les électeurs souhaitent entendre, mais se fixe pour objectif de les convaincre d’aller là où il estime devoir les mener. C’est la marque d’un homme d’État, le contraire d’un populiste.
Cela étant dit c’est un homme de droite, un vrai, « old school ». Droite libérale au plan économique, droite traditionnelle catholique au plan des valeurs. Avec lui, s’il est élu, on ne va pas rigoler. À la gauche de la repentance peut succéder la droite de la pénitence.
La victoire de François Fillon n’est pas une bonne nouvelle pour Marine Le Pen et encore moins pour la très catholique Marion. Des électeurs de la droite traditionnelle, brebis égarées au FN, seront sans doute tentées de revenir au bercail. Ce pourrait être une bonne nouvelle pour la gauche et pour François Hollande, on commence à comprendre ce qu’est un programme de droite, encore faudrait-il qu’elle soit unie et d’accord sur l’essentiel, mais ceci est une autre histoire.
François Fillon est de droite, François Fillon est catholique. Nobody is perfect !
En résumé :
La preuve que le catholicisme n’est pas mort ; il mord encore.
Ça promet donc pour les joutes qui se préparent depuis combien ? des mois ?, des années ?, des dizaines d’années ?
Etrange lien. La guerre va donc bien commencer par une hausse brutale des taux d’intérêts si Fillon l’emportait en 2017. Il l’a d’ailleurs déjà annoncé en le susurrant. L’orage gronde déjà.
Une raison de plus pour conforter F.H. d’y aller hors primaire des gauches évidemment.
Quant à Macron, le candidat des banques ?
Même si je pense que c’est d’abord le parler vrai, la sincérité, et surtout le désir de ne pas tendre l’autre joue qui aura joué en faveur de Fillon, je vous suis aussi sur le catholicisme. Le mariage pour tous est pour moi l’erreur fondamentale de Hollande. Ce n’est pas parce qu’une majorité de gens en accepte le principe que la composante de celle-ci y voit un progressisme. La simple idée de ne pas partager l’opinion médiatique triomphante du moment sur cette réforme me paraît largement porteuse d’un soulèvement électoral.
Cependant, même si je pense que tout n’est pas à jeter dans le programme économique de François Fillon, je pense comme Marc Gihnsberg celui-ci trop brutal, risquant de déclencher une vraie guerre civile. Je ne pense pas que l’ambiance en ce moment soit au sacrifice…
Modérer votre enthousiasme cher Monsieur Bilger me semble nécessaire : tous les catholiques ne se reconnaissent pas en François Fillon, loin s’en faut.
Concernant les fameuses affiches : on aimerait que ceux qui montent sur leurs grands chevaux à cause de leur intolérance à l’homosexualité soient aussi déterminés en ce qui concerne la pédophilie (attirance) et la pédocriminalité (passage à l’acte réalisé) : nous ne connaissons que trop bien l’hypocrisie monstrueuse des grenouilles de bénitier qui jusque très récemment fermaient les yeux sur ces crimes tant qu’elles n’étaient pas contraintes, par l’obstination des victimes, à les ouvrir et à prendre en considération cette réalité. C’est ainsi que des générations de pédocriminels se sont succédé, créant des victimes nombreuses jamais reconnues. Les pédocriminels, faut-il le rappeler, sont la plupart du temps hétérosexuels et nombre d’entre eux communient le dimanche. Ce deux poids deux mesures est insupportable : tolérance indulgente à l’égard de criminels pédophiles, et intolérance totale à l’égard des homosexuels.
Quel aveuglement. Le modèle idéal que l’on veut nous faire avaler n’existe pas, être catholique c’est aussi ne pas s’asseoir sur les principes fondamentaux au détriment de principes symboliques : combien de personnes sont réellement susceptibles d’être concernées en France par la PMA ?
Mais de lutte contre la pauvreté, contre le réchauffement climatique ? de paix dans le monde ? de partage de l’énergie ? n’est-ce pas là que se trouverait un sincère militantisme catholique ? Le pape François a mis au coeur de ses interventions ces problèmes centraux. Pour le reste, l’homosexualité, les formes de procréation, la contraception versus l’abstinence, ces questions appartiennent à la doctrine chrétienne, et ce n’est pas au président (candidat ou élu) d’une République laïque d’en faire un argument de vente électoraliste.
Je suis surpris que les beaux esprits, qui admirent un musulman pieux jeûnant pendant le mois de Ramadan ou un juif pieux priant à Yom Kippour, tiennent François Fillon pour ringard parce qu’il est catholique pratiquant.
Et pourtant, si l’on regarde l’histoire de France force est de constater que l’Eglise catholique a fait la monarchie et que les rois ont fait la France.
La meilleure preuve que la droite n’a plus rien à proposer au monde politique moderne, c’est qu’elle est dans l’obligation de se tourner vers les catholiques pour tenter de gagner une élection interne !
La meilleure preuve que la religion est manipulée par le politique dans l’unique but d’arriver au pouvoir et ceci sans aucune conviction personnelle, c’est que, à l’heure où l’on parle du danger public que constitue la radicalisation religieuse, personne ne pense à proposer de ficher S les odieux gusses qui s’amusent à ruiner une campagne publique de prévention contre le SIDA destinée aux homosexuels, et ceci juste parce que ces gusses ont le défaut de ne pas être musulmans…
La droite la plus bête du monde a réussi à se choisir le pire des candidats pour la prochaine présidentielle. Déjà les Mélenchon et autres Macron s’impatientent de débattre avec lui tant ils ont conscience qu’ils vont le manger en une seule bouchée.
Aujourd’hui F. (« le français ») Fillon n’est que candidat de la droite et du centre ! Et la campagne officielle n’a pas encore commencé. Il serait respectueux et digne d’en rester là.
Sinon, d’accord avec @jlm « ce n’est pas au président (candidat élu) d’une République laïque d’en faire un argument de vente électorale » s’agissant des catholiques.
Le retour des baronnies c’est aussi cela, la revendication publique d’une pratique religieuse. Après 2015 et ses crimes à la liberté d’expression, il pourrait y avoir beaucoup à craindre. Le catholicisme comme l’islam n’ont pas à avoir d’espace sur la place publique.
Mettre l’un ou l’autre en avant c’est déjà créer un climat d’insécurité.
Bonjour,
De nombreux fillonnistes redoutaient qu’une horde de socialistes (pour la plupart des fonctionnaires) ne vienne perturber le vote des électeurs de droite et du centre et ainsi donner la victoire à Alain Juppé. Manifestement il n’en a rien été. François Fillon a balayé Alain Juppé.
Autant j’émets des réserves sur sa politique socio-économique qu’à mon avis, il sera bien obligé d’amender lors de la confrontation finale d’avril prochain, face à des adversaires qui ne manqueront pas de l’attaquer sur ce point de son programme, autant je partage ses idées sur le respect des traditions séculaires françaises qui n’ont cessé d’être bafouées au cours de ces cinq dernières années.
Je considère, pour ma part, que l’affiche que vous avez jointe à votre billet ressemble plus à une incitation à la débauche qu’à une recommandation sur les dangers du VIH. Il n’est pas besoin d’être absolument catho réac pour être choqué. Déjà avec le plug anal place de la Concorde et le vagin de la reine au château de Versailles on avait un aperçu de la vision culturelle du régime en place. Là la coupe est pleine.
N’en déplaise à certaines personnalités comme Pierre Bergé et le mouvement LGBT qui n’hésitent pas à utiliser le terme de « pétainistes » pour désigner ceux qui se rangent derrière la bannière de François Fillon, le progressisme, ou supposé tel, ne consiste pas à dénigrer la cellule familiale telle qu’elle a existé pendant des siècles et qui existe encore dans la très grande majorité des foyers de France.
François Fillon veut remettre l’église au centre du village et mon Dieu, j’avoue que ce n’est pas moi qui m’en plaindrai.
Problème : comment Fillon va-t-il pouvoir échapper à l’ostracisme médiatique à l’égard des catholiques sur lequel surfe déjà un humoriste connu brocardant « l’abbé Fillon » ?
@ fugace | 28 novembre 2016 à 02:08
« La preuve que le catholicisme n’est pas mort ; il mord encore. »
Ce n’est pas ce que dit la Tradition. Elle dit ceci exactement :
« Non, non, non, non
Saint Éloi n’est pas mort (bis)
Car il bande encore (bis) »
Chanson paillarde bien connue de ceux qui ont fait leurs humanités au temps béni où l’on pouvait être paillard le samedi et traditionaliste le dimanche.
@ Marc GHINSBERG | 28 novembre 2016 à 01:58
« Nobody is perfect.
Nobody était le sobriquet dont François Fillon était gratifié par ses amis avant la primaire. »
L’ami Marc s’essaie au double plaisir de l’opposition, et de l’humour dans l’opposition.
La droite avait repris avec joie les sobriquets dont Hollande était affublé par ses amis ; Fraise des bois, Flamby, et même venant de Martine Aubry, C..illes molles, ce dernier sobriquet non confirmé par Ségolène ou Valérie.
Mais ceux qui ont gratifié Fillon de Nobody, c’est-à-dire personne, avaient oublié, comme Marc, la saga de l’Odyssée.
Quand Ulysse fut capturé par le Cyclope, il se présenta sous le nom de Personne et c’est sous ce nom qu’il terrassa ledit Cyclope.
Nobody, un sobriquet de vainqueur.
Cyclope, ça va bien à Juppé qui n’a rien vu venir et encore mieux à Hollande, l’homme à la vision étriquée, incapable de se projeter dans l’avenir, tout juste contre un mur, celui des réalités.
@ Achille | 28 novembre 2016 à 08:58
Suis d’accord avec vous.
Décidément quel chemin vous avez parcouru pour venir jusqu’à Fillon et incidemment jusqu’à moi . ;-))
Cujus regio, ejus religio.
Le programme de FF pour 2017…
@Tipaza | 28 novembre 2016 à 09:19
C’est là que l’on peut voir que les bons Frères ont fait un travail en profondeur dans mon éducation. « La culture c’est ce qui demeure dans un homme, lorsqu’il a tout oublié », a dit un jour Edouard Herriot.
Bonjour,
L’oeil de lynx avant les présidentielles : toutes mes félicitations à la droite libérale fillonniste en état de décompression et toutes mes condoléances à la gauche laxiste hollandiste en état de décomposition.
@ Guzet 28 novembre 2016 09:06
Avoir été cinq ans Premier ministre de Nicolas Sarkozy doit tanner le cuir, et si les humoristes n’ont que l’humour catho à se mettre sous la dent ça va faire long feu.
Hollande a été capitaine de pédalo, flamby, fraise des bois, culbuto et j’en passe. Martine Aubry a martelé que son programme était flou et que si c’était flou c’est qu’il y avait un loup.
Alors, pour l’instant, Fillon n’a pas trop à se plaindre.
Que le peuple s’amuse !! (ça ne va pas durer)
La victoire de Fillon c’est la victoire de la Vraie France honnête travailleuse morale civique respectueuse des valeurs de la Nation, de sa religion chrétienne moderniste synonyme de paix, de tolérance et d’amour, face à la barbarie moyenâgeuse islamiste et ses collabos socialistes adeptes du Grand Remplacement des populations, France fière de son histoire, de la Famille, la vraie : homme femme enfants naturels, face à la gauche qui prône l’incivisme, le rejet et le refus de l’autorité, la dépravation des moeurs, celle de la justice rouge SM mur des cons, complice des délinquants, celle de l’invasion immigration tolérée et encouragée, la gauche intellectuelle intello bobo gaucho anti-France pro-islam, ses censures, ses fichages, sa liberté d’expression muselée et fliquée, son eugénisme socialiste de la théorie du Genre promue dès les maternelles, etc., un vaste foutoir sociétal !
Fillon c’est l’honneur, la fierté, la justice, la défense de la France salie souillée avilie humiliée rabaissée par la gauche et sa France de la débauche !
Certaines républiques sont fières d’être appelées ‘islamiques’ par exemple la République Islamique de Mauritanie, la République Islamique d’Iran. De nombreux pays à majorité musulmane font référence au Coran dans leur Constitution. Alors pourquoi notre pays devrait-il masquer, effacer ses origines chrétiennes ? Pour faire plaisir à Peillon, à T. Ramadan au CCIF ? L’attitude personnelle de Fillon sur ce point est donc tout à fait légitime et non prosélyte. Pour le reste, après l’enthousiasme, on plonge un peu dans la réalité du programme économique et social et des doutes apparaissent sur sa faisabilité. Le personnage Fillon a été plébiscité avant même que l’on examine ses intentions. Juppé est passé à la trappe et c’est peut-être une erreur d’appréciation.
Ce que l’on admet chez les musulmans dont les pratiques et autres modes de vie s’opposent en partie à nos représentations sociétales ne serait pas admissible pour les catholiques ?
La visibilité d’une religion qui continue d’imprégner très fortement nos lois et nos conduites (des préceptes et des vertus souligne Philippe Bilger) serait blâmable en raison de la charge de conservatisme qu’elle supposerait ?
Etrange et même incohérent si l’on dissèque ce qui sous-tend l’action politique de l’immense majorité des politiciens français : la main tendue aux plus faibles (la redistribution des richesses par l’impôt), la compréhension et la compassion (nos politiques d’immigration), la stigmatisation de l’autorité et de la force (le vilain Poutine) ; c’est-à-dire à peu près la totalité des préceptes chrétiens dont maints éditorialistes soulignent la ringardise et le conservatisme alors qu’ils y adhèrent… sans le savoir.
Les Joffrin, Askolovitch, Legrand, et consorts sont les plus éminents chantres d’une religion qu’ils exècrent !!
@Tipaza
Bon sang, mais c’est bien sûr, Fillon c’est Ulysse ! La preuve ? Sa femme s’appelle Pénélope…
Cher Monsieur,
Vos propos du jour sur M. Fillon et le catholicisme sont d’une grande justesse. Tout est dit. Je voudrais, après ce triomphe électoral, mettre l’accent sur autre chose : VIVE LES SONDAGES ! Je m’explique.
La ritournelle la plus constante, la plus répandue et la plus paresseuse, ici comme ailleurs, est de dire qu’on doit se méfier des sondages, ne pas les croire et que des foules d’élections justifient cette méfiance. Parlons-en !
L’élection américaine est un très mauvais exemple pour les contempteurs des sondages. Système abracadabrant par Etats et par délégués où la perdante a eu deux millions de voix de plus que le gagnant ! De plus, alors qu’en France, les sondeurs se fondent sur l’appartenance à des catégories sociales, professionnelles et demandent d’abord comment on a voté la dernière fois, aux USA, les questions sont indifférenciées.
J’en viens à la primaire. LES SONDAGES ONT ETE TRES BONS ET ONT JOUE UN ROLE CLEF DANS LA VICTOIRE DE MON CANDIDAT, M. FILLON.
Je m’explique. Depuis des mois, tous ceux, à droite, qui ne voulaient plus de M. Sarkozy, apprenant dans les sondages que le meilleur et le premier, dans cette perspective, était M. Juppé, ont dit aux sondeurs qu’ils avaient le projet de voter pour le maire de Bordeaux. Résultat :
M.Juppé, super star. Au fil des mois, grâce à sa campagne, ses livres, M. Fillon a décollé… dans les sondages. Dans les dernières semaines, énorme dynamique Fillon. Que nous ont dit les sondages, à la veille du premier tour ? Nous ne pouvons pas dire qui des trois va l’emporter. Merci les sondeurs ! Bravo ! Tous ceux qui disaient choisir Juppé pour éliminer Sarkozy ont appris grâce aux sondages qu’il n’y avait pas que Juppé, qui ne les enthousiasmait pas vraiment, mais qu’un troisième leur paraissait plus présidentiable, plus sérieux, moins vieux, plus ferme, pour certains plus catholique, etc. Les débats télévisés ont joué un rôle décisif. Au passage, cette impression montante a siphonné le stock de Bruno Le Maire, qui n’a plus paru à tous ces gens un gagnant possible. On connaît la suite.
J’annonçais, ici, en milieu de semaine, que le sondage 65-35 ne serait pas loin de la vérité et les raisons pourquoi cela serait. J’avais promis du Dom Pérignon pour tout le monde, en cas d’erreur. Je n’ai pas besoin de remplir mon bulletin de commande à Amazon.
Mille mercis, messieurs les sondeurs.
Veuillez me croire, cher Monsieur, cordialement vôtre.
@calamity jane | 28 novembre 2016 à 08:54
« Le catholicisme comme l’islam n’ont pas à avoir d’espace sur la place publique. Mettre l’un ou l’autre en avant c’est déjà créer un climat d’insécurité. »
Avant d’écrire de telles sottises relisez, ou plutôt lisez car je ne suis pas certain que vous la connaissiez, la loi de 1905 et son article 28 : vous y verrez que des exceptions sont prévues et que le législateur a préservé les signes et emblèmes religieux existants à la date de l’entrée en vigueur de la loi, l’interdiction édictée ne s’appliquant que pour l’avenir, principe réaffirmé par le Conseil d’Etat en… novembre 2016 (CE. ass.,9 novembre 2016).
C’est peut-être un peu trop complexe pour vous…
Alors tentez de nous expliquer en quoi l’église au centre du village depuis des siècles crée un climat d’insécurité, de provocation ou de trouble à l’ordre public ?
« Cujus regio, ejus religio »
C’est en partie vrai ; mais un peu plus compliqué que cela.
Ce matin, je lisais une remarque faite par un des soutiens de M. Alain Juppé qui estimait islamophobes les attaques dont il avait fait l’objet. Certes, le surnom d’Ali Juppé était une caricature, un trait d’ironie sans doute méchant ; mais quelle caricature est-elle bienveillante ?
Ce matin, j’ai un peu discuté avec des musulmans qui auraient préféré que Juppé gagne, ils n’ont pas peur, ils sont dans l’expectative.
Ce matin, j’ai un peu l’espoir de voir le bout du tunnel, M. Fillon sera peut-être celui qui sifflera la fin de la récréation, comme Napoléon qui a su mettre fin à la Révolution en 1799, après dix années de tourbillons.
La force tranquille va continuer à labourer le terrain avec tact et sans humilier. Il est grand temps de bouter hors le pouvoir ceux qui ont conduit le pays dans une chienlit économique et faisant fi de nos valeurs. Le ciel enfin s’éclaircit !
Monsieur Bilger, quel excellent billet avez-vous commis ce jour !!
Merci.
@JP Gautier | 28 novembre 2016 à 09:21
« Cujus regio, ejus religio.
Le programme de FF pour 2017… »
Et qu’a donc été le programme du président actuel, si ce n’est sa non-religion, imposée à tous ?
@ calamity jane | 28 novembre 2016 à 08:54
« Le catholicisme comme l’islam n’ont pas à avoir d’espace sur la place publique. Mettre l’un ou l’autre en avant c’est déjà créer un climat d’insécurité. »
A vous lire, afin d’améliorer la sécurité de tous, il serait donc sage de laisser l’un et l’autre dans les caves ?
Si je comprends bien le sens de ce billet, je considère, Monsieur Bilger, qu’il convient aussi de ne pas caractériser François Fillon sur sa seule « qualité » de catholique.
Trop mettre l’accent sur ce point me semble aussi pouvoir être contre-productif dans la perspective de la prochaine élection présidentielle car trop caricaturale et plaçant la bataille électorale dans le risque de la confrontation des religions. Néanmoins, il est évident que sur ce plan, François Fillon prendra des voix à Marion Maréchal-Le Pen. D’où aussi les réactions du FN peu satisfait de voir cette concurrence dans son pré carré.
Il est aussi intéressant d’ouvrir la réflexion sur la jeunesse de France et, à ce titre, j’invite à lire le billet de Marc Rameaux portant sur la recension du livre d’Alexandre Devecchio, « Les nouveaux enfants du siècle » à l’adresse suivante :
http://le-troisieme-homme.blogspot.fr/2016/11/les-nouveaux-enfants-du-siecle-les.html
Il me semble que cette analyse complète heureusement ce billet.
On dirait que la France se réveille.
On n’osait plus y croire.
Le FN aurait dû s’en réjouir tout en mettant en avant ses divergences, mais il ne semble pas savoir le faire, et ça va lui coûter très cher.
On attend les déclarations de Marion qui, si elles sentent un tant soit peu le ralliement, vont faire disjoncter les gauchos.
On ne va pas s’ennuyer.
Je viens d’écouter la pythonisse de BFM, Ruth Elkrief, qui prévoit que Valls ne va pas démissionner, qu’il va rentrer dans le rang.
Dommage ! Heureusement la pythonisse s’est beaucoup trompée 😀
Wait and see…
@sylvain | 28 novembre 2016 à 10:46
Vous n’avez pas l’impression d’être un tant soit peu caricatural ?
Catho oui, catho pratiquant oui oui, catho de droite non non, voir L’Obs écrire au secours Jésus revient !
Je me dis qu’enfin ils ne nous prennent plus pour de la m…
Catho pas de droite ni de gauche car chrétien citoyen, et fier de l’être.
Je pense que notre pape François n’est pas étranger à ce réveil d’une France catho et fière de l’être.
Francs-maçons votre porte-parole Jean-Louis Debré est le plus ridicule des Français, votre ami Pierre Bergé est le plus ringard de tous.
Paix à vos âmes
@ Marc GHINSBERG | 28 novembre 2016 à 01:58
Bien qu’ayant voté Fillon, je l’ai déjà dit, mais ne cesserai de le répéter. Si Hollande y va et évidemment hors primaires, il remaximise ses chances en prenant la place de Juppé. FH pourra faire ce que Juppé n’aurait pas pu même entamer eu égard à son histoire politique. Je voterai donc pour lui, au premier tour des présidentielles. Et aux primaires des gauches, je donnerai ma voix à Mélenchon plutôt qu’à Valls.
M.G. dormez tranquille, Fillon ne gagnera pas la présidentielle, car cette élection ne se gagne pas en disant la vérité, ni en ne faisant pas de propositions alléchantes.
On verra d’ailleurs Hollande de plus en plus aller à la messe. Un autre mandat vaut bien un petit rapprochement des calottes pour un recalottage en règle !
@ jlm | 28 novembre 2016 à 06:30
« …soient aussi déterminés en ce qui concerne la pédophilie (attirance) »
Il est urgent de faire une campagne d’affichage pour aider ces « malades ? » (les pédophiles) à faire leur coming out et obtenir les soins appropriés avant l’insupportable.
@ Eugène | 28 novembre 2016 à 07:28
Oui mais taper sur le (tous les) catholique est devenu moderne.
A en croire un précédent commentateur, tous les catholiques seraient des malades.
Pour ma part, je pense que tout adepte d’une idéologie, d’une religion, d’une croyance, qui ne fait pas la part des choses avec sa raison, est le premier danger pour les autres.
@ calamity jane | 28 novembre 2016 à 08:54
Diviser pour régner, c’est vieux comme le monde paraît-il. L’heure est sans doute venue de passer à la vitesse supérieure. Les deux grandes religions vont devoir faire un test de leurs forces intérieures et extérieures.
Mais qui tire donc les grosses ficelles ?
@ Tipaza | 28 novembre 2016 à 09:19
Oui aussi merci de m’avoir fait regarder dans le rétroviseur.
Pour ma part, déformation professionnelle oblige, j’avais pensé à Taylor.
Le centenaire de la première chaîne de montage à l’usine Ford de Détroit est révolu. Et pourtant
http://www.huffingtonpost.fr/fabrice-bourgeois/le-taylorisme-nest-pas-mort/
@ Patrice Charoulet | 28 novembre 2016 à 11:12
Sauf que si Fillon a gagné le droit de participer à la présidentielle, ce n’est pas gagné, bien loin de là. Par quel mécanisme croyez-vous que Sarko ait été éliminé ? Un nombre certain de mes relations de gauche y sont allés pour ce faire et ne sont pas retournés au second tour, qui en passant n’a pas rassemblé plus qu’au premier tour (les sondages se sont encore trompés).
Donc n’ayant plus l’os TSS à ronger, il y en a un (ou deux autres) qui va venir le remplacer et qui sera tout aussi dévastateur.
Tout sauf les cathos = TSC
Tout sauf Fillon = TSF (d’autant que ça marche aussi pour Tout sauf les Fachos). Coup double sinon triple !
@ vamonos | 28 novembre 2016 à 11:25
Si Fillon veut gagner, il fa falloir qu’il aiguise sa stratégie. Certes il paraîtrait que nous soyons en guerre. Contre qui ? On s’en doute, et pourtant quel est notre premier ennemi intérieur au sens propre comme au figuré ? En le nommant enfin, peut-être monterons-nous d’une marche.
En attendant, qui donc acceptera d’aller produire l’effort nécessaire économiquement, en votant pour du sang et des larmes ? Certainement pas la majorité. Symboliquement, Fillon a déjà versé la sienne en étant frappé par une caméra. C’est un présage !
@ Garry Gaspary | 28 novembre 2016 à 08:25
Mon pauvre, vous êtes d’un ridicule…
Vous auriez dû regarder la soirée électorale de France 2 hier.
Mélenchon a trouvé le moyen de se mettre à dos Dany-le-Rouge à cause d’une pauvre histoire de tutoiement familier qui ne seyait pas au Petit Père du peuple de gauche. D’ailleurs notre Staline en culotte courte me fait bien rire avec son « Parti de Gauche » : avez-vous remarqué que les initiales de son parti, ça fait « PDG » ?
Et puis Macron dont l’unique programme est de racler à droite comme à gauche et de ramener à lui tous les déçus du Hollandisme, y compris les électeurs du FN et même Bayrou.
Ce serait bien que vos idoles commencent à ébaucher le début du commencement d’une esquisse de programme.
Pour l’instant on ne voit rien, c’est le vide abyssal, le néant.
@ Achille
« De nombreux fillonnistes redoutaient qu’une horde de socialistes (pour la plupart des fonctionnaires) ne vienne perturber le vote des électeurs de droite et du centre et ainsi donner la victoire à Alain Juppé »
Détrompez-vous, les socialistes revendiqués ou honteux sont venus au premier comme au second tour, selon une estimation, 15% de gauchistes affirmés au premier comme au second tour, + 8% de frontistes et 12% (ne se reconnaissant ni de droite ni de gauche), soit 35% qui ont signé sans vergogne une charte sur l’honneur attestant qu’ils partageaient les valeurs de la droite et du centre.
J’en ai interviewé un (RDG) que je connaissais à la sortie d’un bureau de vote hier, un homme de trente ans, enseignant, qui m’a affirmé sans gêne qu’il avait participé au premier tour, non parce qu’il partageait nos valeurs, mais pour éliminer Sarkozy et au second pour voter contre le moins pire (c’est-à-dire Juppé). Et qu’il y en avait beaucoup comme lui.
Je confesse avoir eu tort de penser que Juppé se serait grandi en n’allant pas au second tour pour s’incliner avec panache devant le score de Fillon au premier !
Il a, en se maintenant :
– conforté l’onction de Fillon,
– augmenté de 8 millions d’euros la caisse du parti (moins les frais, mineurs),
– mis sous boisseau la propagande socialiste pendant une semaine supplémentaire, ce qui n’est pas à négliger,
– nous a fait entendre le doux feulement des vestes qui se retournent,
– a permis à Stefanini de remplacer Buisson dans la soupente aux cornues et autres éprouvettes de potions magiques,
– nous a enfin procuré ce grand moment de rigolade lorsque, vêtu de tweed old fashion, le cou ceint d’une écharpe en soie, un ancien Bâtonnier de Paris nous a, d’une voix caverneuse sur BFM TV, débité l’air pénétré et plein de componction, une plaidoirie amphigourique.
A ce moment-là, l’un de mes amis qui avait voté Juppé, s’est tourné vers moi et m’a lancé : « ça commence bien, on se croirait à Saint-Louis de Versailles ! »
J’ai vacillé, pris un whisky, mais me suis vite remis.
L’électorat de FF serait déjà suffisamment âgé pour ne pas craindre pour sa retraite qui est assurée. Ce n’est pas très catholique de profiter égoïstement de quelque chose dont on veut priver les autres après soi…
En fait Juppé a obtenu 750 000 voix de droite et du centre et 750 000 voix (plus qu’au premier tour) de gauche. Si la gauche n’était pas venue essayer de pourrir la primaire, Juppé aurait donc fait 20% et Fillon 80 % .
La gauche aura donc donné presque 3 millions d’euros à Fillon pour faire sa future campagne.
Combien cela coûtera-t-il d’aller voter Filoche ou Ribouldingue ?
Quelle erreur de voir en Jésus-Christ un conservateur et un protecteur des riches.
D’ailleurs, Fillon n’a pas le monopole du christianisme : Bayrou et Macron s’en réclament aussi, qui sont pourtant opposés au programme de Fillon, justement au nom d’un humanisme chrétien.
Avec plus ou moins de libéralisme.
Ce qui a séduit chez Fillon, c’est l’ensemble constitué de son expérience du pouvoir conjuguée avec une personnalité intègre. Un visage rassurant pour les seniors (épouse non botoxée qui assume son âge) mais homme qui ne sent pas encore le formol, avec son côté pilote. Une famille qui a de la culture, comme son frère qui est un excellent jazzman.
Mais l’équilibre est fragile : s’il se ridiculise encore comme avec la prétendue disparition de Clovis, Jeanne d’Arc et Voltaire des programmes scolaires avec quelqu’un qui a de la répartie en face et le renvoie dans les cordes de ses délires, la chute n’en sera que plus vertigineuse.
Il ne faut pas se leurrer, derrière Fillon, il y a les mêmes godillots de l’UMP que sous Sarkozy.
Il y a quelques gars dangereux aussi, comme Patrick Stefanini qui fut le chantre du fumeux « ministère de l’Immigration ET de l’Identité nationale ».
Un Hortefeux en plus retors. Il ne blague pas, lui…
Je suis bien soulagé d’apprendre que les laïques peuvent, éventuellement, avoir une morale comme on condescend à trouver une âme aux animaux. Il me semblait que la morale n’était pas affaire de religion, mais de conscience et de savoir-vivre. La morale me suffit, je n’ai pas de religion, je suis athée. Suis-je tout de même quelqu’un de respectable ? En vous lisant, on a un malaise, vous semblez en douter et assimiler allègrement religion et morale. Un catholique à la tête de l’Etat ne me réjouit pas, j’aurais préféré y voir un honnête homme laïque, c’eut été plus respectueux d’un des fondements de notre République.
Rage et désespoir. Fillon sera sans doute président… pour quelque temps.
Déjà, la CGT menace, ce sera la rue, quoi qu’il décide. Les gens de gauche et les intellectuels parisiens sortent leurs armes les plus empoisonnées et ne vont pas cesser de marquer leur mépris et leur condescendance, mais cela, c’est acquis. Les fonctionnaires se réveilleront, notamment les énarques grands meneurs de jeu pour saboter les positions du nouveau gouvernement qui, même sans idée de vengeance, portera atteinte à leur domination, car tous ces gens-là, Monsieur, ça ne pense pas, ça mange.
Les braves gens, décontenancés, apeurés par les cégétistes exaltés, se replieront, habitués à subir, désarmés moralement et physiquement. L’Islam toujours à l’affût, tentera de gagner encore des positions et pourra s’appuyer sur ses pires ennemis aveuglés par leur haine du christianisme, Oubrou compris car enfin dévoilé.
La France, aujourd’hui décontenancée, deviendra chaotique et la violence prendra le dessus. On voit déjà la haine terrible que diffusent les bien-pensants qui ne tolèrent rien d’autre que leur mode de pensée. Juppé a été la victime de ce qu’il pressentait mais n’a pas su endiguer.
C’est pourquoi, si Hollande a un peu de courage et s’il aime la France, il devra se présenter, seul, en assumant et en rectifiant les erreurs qu’il reconnaîtra.
Fillon n’est pas en cause, il fait partie du même sérail que tous les autres, mais il aura tous les autres contre lui.
Hollande n’est pas pire que les autres, mais il peut squeezer la gauche provisoirement la plus bête du monde, comme le disait Saint-Cricq à 13 h et éviter la chienlit, s’il relit Mitterrand.
Si grande est la perplexité et ce n’est pas la lecture des programmes de campagne qui fera le départ entre les candidats. Il faudra relire la lettre de Quintus à son frère Marcus Tullius, revoir les fausses lettres de Pline, certaines odes de Ronsard, le libertin impénitent, Saint-Evremond, l’amour d’une vie, Céline, Jaurès. Oui, bien sûr, tant d’autres, dont un, Raspail J. et même Habermas, ou Platon qu’on ne pourra pas taxer de pétainisme, n’est- pas BHL ? Lisez plutôt :
« Cet être qui procède du bien ce n’est pas le monde matériel car celui-ci n’est pas être, mais mélange perpétuel de devenir et d’anéantissement, il est changement. » Même Popper n’a pas critiqué ce passage et Alain parlait d' »un amour céleste des choses humaines. » Et Browning d’ajouter : « Cet homme décida de ne point vivre, mais de Savoir. »
(Funérailles d’un grammairien)
Ceci étant acquis, il s’agira d’organiser ce monde en changement perpétuel pour laisser la pensée s’affirmer et progresser. Ce sera toute la tâche (rêvée) de ceux qui seront au pouvoir. Il vaut donc mieux laisser faire un médiocre libéral qu’un libéral convaincu dont pourrait advenir une provisoire dictature de la rue.
Petites répliques…
@calamity jane | 28 novembre 2016 à 08:54
« Le catholicisme comme l’islam n’ont pas à avoir d’espace sur la place publique. »
Vous ne savez pas ce que vous dites. Vous répétez les slogans dont on vous assomme jour après jour, sans réfléchir une seconde.
Si le catholicisme n’a pas à avoir d’espace sur la place publique, il faut raser toutes les églises (à commencer par Notre-Dame) et supprimer tous les jours fériés. Vous êtes toujours partante ?
Le catholicisme, c’est notre religion. La France est catholique depuis quinze siècles, c’est un fait et non une opinion. L’islam est une religion étrangère qui (petit détail) oblige ses adhérents à nous conquérir, à nous asservir et à nous massacrer. Prétendre établir une quelconque égalité de statut entre ces deux religions chez nous, c’est une rigolade.
@Herman Kerhost | 28 novembre 2016 à 03:04
« Cependant, même si je pense que tout n’est pas à jeter dans le programme économique de François Fillon, je pense comme Marc Ghinsberg celui-ci trop brutal, risquant de déclencher une vraie guerre civile. »
C’est bien pour cela qu’il faut l’appliquer. C’est parce qu’il est brutal qu’il est désirable. (En réalité, sa brutalité est une plaisanterie : le libéralisme de Fillon est excessivement modéré.)
Toute l’histoire de ces dernières années montre que les peuples rejettent les faux consensus et portent au pouvoir la droite qui ose exprimer ses convictions.
Le programme de Fillon risque de déclencher une guerre civile ? Pardon ? Vous êtes donc en train de nous dire que les fonctionnaires, ainsi que les syndicats qui les représentent, sont des voyous factieux qui sont prêts à s’essuyer les pieds sur la démocratie et à massacrer leurs compatriotes, dans l’unique but de conserver leurs « avantages sociaux » ?
Eh bien, qu’ils la déclenchent, la guerre civile ! Ce serait une excellente chose. Cela montrerait à la France le vrai visage de ces gens-là, et croyez-moi, cela nous débarrasserait à jamais de cette caste nuisible qui opprime la population depuis trop longtemps.
C’est ce qui s’est passé en Angleterre avec Margaret Thatcher. Les syndicats ont cru qu’ils pouvaient faire les malins avec elle. Ils ont, effectivement, « déclenché la guerre civile ». Et quand les Britanniques ont vu ces grands défenseurs des prolétaires assassiner des prolétaires en jetant des blocs de béton du haut des ponts d’autoroute, pour le crime inexpiable de ne pas faire la grève, ils ont compris qui étaient les bandits et où était la justice.
Donc moi je dis : « Bring it on. Make my day. »
Pareil avec les musulmans, au passage.
@jlm | 28 novembre 2016 à 06:30
« Concernant les fameuses affiches : on aimerait que ceux qui montent sur leurs grands chevaux à cause de leur intolérance à l’homosexualité… »
Amalgame de mauvaise foi. Ces affiches sont indécentes, c’est tout. Le peuple a le droit de ne pas se voir imposer des affiches obscènes de deux mètres de haut financées par ses impôts. Quant à l’homosexualité, oui, c’est une circonstance aggravante. Obscénité plus promotion d’une perversion sexuelle, ça fait un peu beaucoup. Surtout sous le prétexte hypocrite de lutter contre le Sida…
« Nous ne connaissons que trop bien l’hypocrisie monstrueuse des grenouilles de bénitier qui jusque très récemment fermaient les yeux sur ces crimes… Les pédocriminels, faut-il le rappeler, sont la plupart du temps hétérosexuels et nombre d’entre eux communient le dimanche. »
Que de falsifications !… Les « grenouilles de bénitier pédocriminelles », comme vous dites, sont des prêtres homosexuels. C’est parce que cette perversion est, hélas, sur-représentée parmi les prêtres, qu’il y a eu tant d’affaires, non pas de pédophilie comme vous le prétendez et qu’on le dit improprement, mais de corruption ou d’agression sexuelle de mineurs par personne ayant autorité. Ces prêtres ont abusé de leur fonction pour imposer des actes homosexuels à des garçons adolescents, et non à des enfants impubères, ni à des jeunes filles.
Evidemment, quand on défend l’homosexualité comme vous le faites, on s’interdit de dénoncer ces faits pour ce qu’ils sont. Double mensonge, puisque cela conduit le discours de gauche à dénoncer le catholicisme comme intrinsèquement pédophile, et à exonérer l’homosexualité voire à la promouvoir.
L’hypocrisie n’est pas là où la gauche prétend la voir. Elle est dans le refus de l’Eglise de reconnaître le problème homosexuel en son sein (puisqu’officiellement elle réprouve cette perversion), et elle est dans la dénonciation du catholicisme par la gauche comme intrinsèquement pédophile (puisque l’homosexualité étant, pour elle, une bonne chose, elle est incapable de dénoncer les « prêtres pédophiles » pour ce qu’ils sont : des homosexuels dissimulés, que leurs tendances poussent à agresser les adolescents qui leur sont confiés).
En revanche, le pape François, que vous enrôlez fort imprudemment dans votre parti, a reconnu, lui, le problème mezzo voce. Il a été le premier, à ma connaissance, à dénoncer l’existence d’un « lobby homosexuel » au Vatican. S’il y a un lobby homosexuel jusque dans le Vatican, imaginez ce qui se passe dans les étages inférieurs…
« Mais de lutte contre la pauvreté, contre le réchauffement climatique ? de paix dans le monde ? de partage de l’énergie ? n’est-ce pas là que se trouverait un sincère militantisme catholique ? »
C’est à peu près le contraire. Pour un chrétien, la pauvreté est une bonne chose. Le réchauffement climatique n’existe pas, et d’ailleurs, de quel droit un chrétien s’opposerait-il à la volonté de Dieu, qui sans nul doute serait à l’origine d’un tel réchauffement s’il existait ? Le Christ n’a jamais prôné la paix dans le monde ; il a parlé de glaive, au contraire. Et il a aussi enjoint à ses fidèles de se mêler de leurs oignons, et de laisser César s’occuper des siens. Quant au partage de l’énergie, en dehors de distribuer quelques mandales aux marchands du Temple, je ne vois pas.
Vous êtes sûr de ne pas avoir confondu votre église paroissiale avec la cellule locale du parti socialiste ?
M. Bilger, j’adhère totalement à ce billet. Les catholiques ne demandent rien de plus que ce qui est accordé à tous les Français, à savoir le respect minimum, le non acharnement médiatique et un peu de bonne foi (c’est beaucoup demander à certains).
Je pense que la plupart des électeurs de droite ont voté pour François Fillon en raison de ses convictions clairement affichées (rigueur, clarté, espoir de tenir une vraie solution d’amélioration de l’état de la France) et pas en raison de son appartenance religieuse. S’il y avait chaque dimanche trois millions de Français à la messe, cela se saurait.
@calamity jane
« Le catholicisme comme l’islam n’ont pas à avoir d’espace sur la place publique »
La loi de 1905 garantit la liberté de culte, y compris dans l’espace public. L’Etat doit être neutre mais pas les Français qui ont tout à fait le droit de manifester leur foi où bon leur semble (dans la presse et les médias, sur les blogs, dans des processions, dans les partis, dans les associations catholiques ou non, sur les marchés…). Et bien sûr, sans prosélytisme et en respectant les personnes.
@Garry Gaspary
« Déjà les Mélenchon et autres Macron s’impatientent de débattre avec lui tant ils ont conscience qu’ils vont le manger en une seule bouchée »
Vous êtes terriblement prévisible dans vos commentaires.
Mélenchon qui a perdu le sens de l’humour (voir débat avec Cohn-Bendit) va faire ses 10%/12% habituels et attendra 2022 pour faire reparler de lui.
Franc-Macron n’a encore rien proposé de chiffré et de concret. C’est une création médiatique encore virtuelle. Comme disait Coluche, il est parti de rien pour arriver à pas grand-chose.
En cette fin de novembre, pensons à deux victimes de verdicts électoraux :
– aux États-Unis, Bill Clinton privé de Maison Blanche mais libéré d’un poids : comment l’aurait-on appelé, First gentleman ? (délicat, avec son passé)
– en France, Valérie Détresse… dont nous tairons la malchance.
Aujourd’hui pour la première fois du quinquennat, j’ai de la peine pour le Premier ministre.
Valls aura essayé, il a travaillé et travaillé dur.
Hollande, lui, joue avec ses ministres comme un enfant joue aux Lego, mais les Lego n’ont pas de nerfs.
Valls démissionnera-t-il ? Hollande ne va pas le démissionner.
Hollande s’en moque, il s’amuse, tel Milgram dans ses expériences, il recherche jusqu’où il pourra aller.
Il me rappelle les métis chefs du privé qui quand on parle de sujets sérieux, de pertes potentielles, de risques majeurs, sortent des blagues pourries et qui en fin d’année font peser toute la responsabilité des dysfonctionnements sur le dos de leurs équipes qui se sont démenées.
Je travaille actuellement à l’étranger, je pensais avoir honte de mon pays avec Sarkozy mais les gens faisaient la part des choses.
Avec Hollande, l’amalgame est fait, puisque c’est un président normal. Et la France fait pitié.
Les blagues sur les sans dents sont tout à fait plausibles.
Que cherche Hollande, faire triompher l’extrême droite vichyste ? Ca fera au moins un heureux, papa Georges.
J’étais favorable au septennat non renouvelable, mais parfois cinq ans c’est déjà beaucoup, C’est déjà trop.
Rends notre pays aux citoyens et va jouer aux Lego, toi président de la République.
Quant à la psychanalyse par les journalistes, il y a des professionnels pour ce genre de troubles.
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Fillon devra composer avec l’Assemblée nationale s’il est élu, et peut-être une coalition FN-LR puisque l’absence de proportionnelle va rayer le PS de la carte et que les radicaux de gauche vont s’assurer certains sièges.
Fillon aura les voix des députés FN pour défendre les racines chrétiennes de la France, faciliter la reprise en mains par le peuple français de son destin.
Si c’est le cas, c’est une raison supplémentaire de voter Fillon aux Présidentielles.
Comme le disait JP Stirbois « la France est en crise, elle a besoin d’un guide et pas de suiveurs, ni de voyeurs, le parti communiste pèsera de moins en moins car les électeurs se tourneront vers nous (le FN) ».
Fillon serait ce guide, c’est à souhaiter.
Comme il l’a dit, on attend quoi pour diminuer les dépenses, que le pays soit vraiment en faillite ?
@Patrice Charoulet | 28 novembre 2016 à 11:12
C’est bien tout ça, l’église, les sondages, mais pour l’hôpital comment je vais faire pour me soigner ?
Une information circule d’un tweet de Marisol Touraine, il paraît que cela coûterait 3200€ par famille ? C’est peut-être exagéré sans doute ?
Je sais bien cela n’a pas grand rapport avec l’église, mais quand même, je ne suis pas sûr que la cohésion sociale s’en trouve renforcée, chacun pour soi et dieu pour tous ?
43 années de cotisations, une mutuelle qui coûte de plus en plus, la charité chrétienne soit, mais qu’en est-il exactement ?
« Quand c’est flou c’est qu’il y a un loup », j’ose penser qu’un programme aussi bien pensé paraît-il ne laissera personne au bord du chemin… Pour le coup peut-être un moyen détourné de réduire les files d’attente chez le médecin…
Certains personnages sont très interchangeables sur les échiquiers politiques.
Prenez Patrick Stefanini, l’homme de l’ombre qui a guidé les pas de la campagne victorieuse de F.Fillon. Homme de confiance d’Alain Juppé depuis 1990, ancien Préfet d’Aquitaine, puis Directeur des Services de la Région Ile-de-France sous la coupe de la Présidente Valérie Pécresse qui a quitté Fillon pour se rallier à Juppé.
Et pour en terminer, Jérôme Chartier conseiller de Fillon et compagnon de Virginie Calmels la prétendante adoubée par Juppé pour lui succéder.
Mais comment le soir à la bougie s’y retrouvent-ils dans ces méandres de la politique ?
Il ne faut pas avoir honte d’être (ou paraître) chrétien, par conséquent ne pas renier ses racines et les valeurs qui ont fondé le christianisme. Toutefois être chrétien, sans faire de prosélytisme. Ce qui constitue la base et le préalable de toute foi authentique, vécue (plutôt que pratiquée) dans un esprit de tolérance, de liberté et d’amour.
Il n’y a pas que la droite qui a voté ce dimanche.
Les Suisses se sont prononcés contre l’accélération de la fermeture de leurs centrales. Tant que cela fonctionne en sécurité, ils préfèrent les conserver et pourtant ils ont la plus vieille centrale du monde (plus de quarante ans).
Chez nous, par la grâce d’EDF, nous avons un parc mal entretenu avec de nombreuses centrales à l’arrêt en plein hiver, quand on a besoin d’un maximum d’électricité. Merci à EDF, à ses dirigeants et à ses salariés super bien payés.
@fugace
Depuis 1988 avec « au secours la droite revient » puis « non à l’austérité » et « tout sauf Sarkozy », nous avons le programme que l’ensemble de l’électorat de gauche est capable de comprendre.
@sbriglia
Arrêtez de me faire pouffer de rire !
Votre obstination avec Salieri et M.Preud’homme à me nommer autrement ou à m’affubler d’adjectifs qualificatifs de « zone d’éducation prioritaire », je vous les retourne volontiers !
Et en votre qualité de juriste, sachez que je préfère n’avoir pas eu à traiter avec vous.
Il y en a un qui suit @ fugace ! mais ça on le savait déjà.
Sinon, je me demandais pourquoi A. Juppé avait subitement été affublé du prénom Ali… Il me semblait qu’il planquait bien son jeu…
@charles | 28 novembre 2016 à 13:08
Mais mon cher Charles, qui sont les caricatures d’aujourd’hui ??
Les citoyens normaux civiques respectueux des valeurs de la France, de la famille, des us et coutumes, des moeurs équilibrées, qui croient encore que morale, justice, patriotisme, amour de son pays, de son histoire ont encore un sens social et sociétal, ou bien vos citoyens de contrefaçon, incultes, ignares, qui détestent leur pays, leurs familles qu’ils ont recomposées, décomposées, détruites, leurs voisins qu’ils méprisent, leurs enfants qu’ils se livrent en garde tous les quinze jours comme des colis postaux et qu’ils pourront commander bientôt sur le Bon Coin au rayon IVG, tous ces collabos de gauche immigrationnistes vivrensemblistes remplacistes qui ont fait progresser le racisme en nous imposant de vivre avec des gens qui nous détestent ; avec ces théoriciens du genre de l’eugénisme socialiste pervers et dépravé ? Les Femen, les Conchita Wurst, érigées en modèle d’avant-gardisme culturels par les tribunaux gauchistes de Ruquier et Ardisson ? Tous ces showbiziens aux piercings et tatouages de cap-horniers ? Notre société est devenue un vaste vomitorium où s’ébattent tous ces détritus irrécupérables.
Je ne caricature rien du tout, ces détraqués savent très bien le faire eux-mêmes.
@ Patrick EMIN | 28 novembre 2016 à 15:33
« Il me semblait que la morale n’était pas affaire de religion, mais de conscience et de savoir-vivre »
Vous soulevez là une question intéressante.
Athée ou agnostique, je ne sais toujours pas, j’ai eu l’occasion d’aborder le problème avec deux amis catholiques à la foi très sincère qui pensaient que leur vie était plus difficile que celle des athées parce qu’ils avaient, eux, des comptes à rendre à Dieu en raison de ses Dix Commandements, ce qui n’était pas le cas des gens comme vous et moi.
Nous pouvions pécher en toute liberté d’esprit.
Ma réponse fut que je pensais exactement le contraire parce que nous, nous n’avions pas, comme eux, de curés pour nous pardonner lesdits péchés après les avoir confessés, mais notre seule conscience à laquelle nous confronter, une conscience qui n’avait pas le pouvoir de nous absoudre.
Si je ne suis pas complètement athée c’est que, d’un point de vue d’ingénieur, j’ai du mal à accepter qu’une machine aussi parfaite qu’Homo Sapiens soit le produit du hasard. Nous allons bientôt créer des robots à notre image. Peut-être que quelqu’un d’autre a fait de même sur une planète où il n’y avait pas de minéraux, seulement du carbone, de la matière uniquement organique ?
@Robert Marchenoir | 28 novembre 2016 à 15:55
« En revanche, le pape François, que vous enrôlez fort imprudemment dans votre parti, a reconnu, lui, le problème mezzo voce. Il a été le premier, à ma connaissance, à dénoncer l’existence d’un « lobby homosexuel » au Vatican. »
Bon, si certains proches de Robert Marchenoir nous lisent ici et ne savent pas quoi lui offrir pour Noël, voilà une suggestion
http://video.fnac.com/a10019180/The-Young-Pope-Saison-1-DVD-Jude-Law-DVD-Zone-2
Il y a un moment amusant où les diplomates du Vatican reçoivent une présidente scandinave et son assistant gay. Le jeune pape les espionne et montre à son secrétaire général comment la majorité des cardinaux sont émoustillés par le jeune homme et n’ont aucun regard pour la sublime blonde, et lui dit que là, il y a quand même un problème…
La série est excellente, je la conseille d’ailleurs à tous.
Bande-annonce :
https://www.youtube.com/watch?v=odCXiGscP_w
Monsieur Philippe Bilger,
Je vous remercie humblement pour ce billet.
Je vous remercie pour vos propos.
Je vous remercie au nom de tous ceux qui doivent subir et se taire en permanence dans leur propre pays.
Quant à ceux qui ont fait afficher ces images ignobles, ils doivent être poursuivis en justice pour incitation à la débauche, à la promiscuité, à l’indécence, à la négation de l’être, à la pornographie dans l’espace public ! Les sal… ne doivent plus pouvoir continuer à traiter notre peuple comme ils le font et ce n’est pas parce qu’ils sont soutenus par Hollande et sa bande que la justice ne doit pas faire son travail de protectrice de l’enfance et de la morale publique !
Merci infiniment, monsieur Philippe Bilger.
« Et en votre qualité de juriste, sachez que je préfère n’avoir pas eu affaire à vous »
Je le prends comme un compliment.
Quel succès pour ma pomme ce soir !
Quel talent !
Mais je suis pour les églises, les mosquées, les lieux de culte protestants et les églises orthodoxes, les synagogues.
Tout ce qui peut permettre à l’homme de consoler sa condition et de se retrouver avec ses semblables. Ca c’est fait.
Conseil : relire EN ENTIER mon accord avec @ jlm qui à lancé la boule puante.
Les catholiques n’ont jamais baissé les bras et continuent à financer l’entretien de leurs églises et d’y pratiquer leurs offices. Où est le problème ? Que les athées n’aient pas leur mot à dire ?
La place publique de François Fillon est partisane. C’est clair là ?
« …qu’il a pris le parti d’enlever, aux arrêts de bus près des écoles, des affiches montrant une homosexualité ostensible par les photos et avec des textes compliqués à expliquer à de jeunes enfants »
Si on doit supprimer tout ce qui est difficile à expliquer à de jeunes enfants, on n’est pas sorti de l’auberge.
Les prostitué(e)s avec le sexe, l’argent et l’intersection des deux ? Les mendiants, l’argent, ou plutôt son manque, et ses conséquences ? Les publicités en général, dans la mesure où on peut se demander pourquoi il faut acheter tant d’objets ? Les prêtres habillés traditionnellement, les croix dans l’espace public, soit un instrument de torture qui serait l’instrument du salut des Hommes ? Si le sexe, et particulièrement version homosexuelle, choque les chrétiens, des non religieux peuvent être choqués par les religions, leurs « mystères » et surtout leur propension à attaquer les moeurs des autres.
Bref, chacun étant choqué par certaines choses s’imagine en enfant et les imagine choqués par ces choses et lui-même est en plein trouble pour les expliquer.
Autant, dans l’espace privé, il serait bon que les parents mettent un filtre sur Internet, autant à laisser les parents mettre un filtre sur la réalité, on va finir par la rendre fade pour les adultes.
« Des textes compliqués à expliquer à de jeunes enfants »
Moi qui supposais qu’avoir des enfants donnait le devoir de tenter de leur expliquer le monde !
En fait, non, au nom des enfants, on a le privilège de le changer dans le sens de son confort.
Confort ?
Bien, mais supposons que les enfants en viennent à comprendre qu’on a préféré son confort à la liberté du prochain, et mieux pour des chrétiens, la vie du prochain en s’opposant à l’information nécessaire à la lutte contre le sida. Ils pourraient ne pas développer beaucoup d’estime pour les traditions ayant conduit à de telles attitudes.
Ils pourraient incidemment trouver le dénigrement de l’homosexualité hors sujet quand on pense que Jésus ne parle pas de cela, sans doute plus intéressé par des broutilles telles que la dénonciation des processus de bouc émissaire et la reconnaissance des domaines respectifs de Dieu et de César.
Merci pour ce beau billet.
Tout d’abord je suis contente du résultat de cette primaire, puisque François Fillon était mon candidat préféré… pas depuis longtemps. Car il était si effacé derrière un Président omniprésent qu’il en était transparent. Et c’est grâce aux émissions politiques, aux trois débats et à l’émission de Karine Le Marchand que j’ai vraiment découvert quelqu’un qui en imposait. Quelqu’un qui différait de tous ces politiques avides de communication et d’être vus partout où il faut, quitte à se renier.
Bien que catholique assumée, j’ai voté pour lui mais pas parce qu’il était catholique, parce que les valeurs qu’il dit représenter étaient en accord avec les miennes.
Mais nos journalistes, faute sans doute de lui trouver de gros défauts, lui ont trouvé celui-ci, rédhibitoire à leurs yeux, être catholique. Pire, le dire effrontément et vivre en partie en province. La bourgeoisie catho de province… ça fait beaucoup.
Dans les monarchies européennes qui nous entourent, les Rois et Reines vont à la messe pour des événements marquants personnels mais aussi politiques, et parfois invitent les Premiers ministres ou des hommes politiques sans que personne ne s’en émeuve. Nous avons vu par exemple, après son élection, M. Sadiq Khan aller à un office à Westminster. J’ai vu un dimanche de Pentecôte sur la Place de la République à Rome, des voitures de fonction déposer des personnalités sur le parvis de l’Eglise Sainte-Marie-des-Anges sans qu’apparemment personne ne s’en étonne. Mais chez nous c’est une autre affaire, cela dérange nos belles âmes laïques ou francs-maçonnes.
Par exemple aussi, certains se sont plaint que Mme Boyer ait porté pendant la campagne, comme une provocation, une croix à son cou.
Les mêmes qui ne s’offusquent pas de voir des femmes voilées jusqu’aux yeux ou des petites filles déjà enturbannées dans l’espace public.
La France a perdu ses repères. Tous les rouages de l’Etat ont besoin d’un grand coup de reprise en main et je crois personnellement qu’il faut un homme ferme et droit pour s’attaquer à la tâche. Qu’il soit catholique tant mieux mais ce n’est pas pour autant une qualité incontournable bien que cela rappelle tout de même le passé culturel de la France et par les temps qui courent c’est aussi un équilibre face à des excès d’autres religions.
Il souhaite également remettre la famille au coeur de la vie courante. La famille une valeur incontestable et structurante. Tant mieux car trop de jeunes ont perdu leurs repères. Mais contrairement à ce que j’ai déjà entendu hier soir, pas forcément un seul modèle de famille. Je connais personnellement des familles recomposées et même rerecomposées où tout le monde a trouvé sa place et fait bloc.
Mais là encore quand j’entends des moqueries sur le mariage d’Emmanuel Macron qui semble heureux avec son épouse, cela m’agace. Et, tandis que les plaisanteries de mauvais goût fusent, il faudrait admirer l’homosexualité. Entre jeter la pierre et admirer, n’y a-t-il pas un juste milieu ?
Cette gauche intellectuelle n’aime pas que le monopole de la pensée lui échappe et avec l’élection d’hier, qu’elle n’avait pas prévue, c’est bien le cas.
@ Mary Preud’homme | 28 novembre 2016 à 13:21
Gagner avec 66% des voix malgré le vote des socialistes qui auraient voté pour Alain Juppé, avouez que François Fillon n’en espérait pas tant. Le verdict est sans appel, évitant ainsi tout arbitrage d’une commission du genre COCOE comme pour l’élection du président de l’UMP en 2012 et les chamailleries entre François Fillon et J-F Copé qui ont suivi, donnant une bien piètre image de la politique en général et de l’UMP de l’époque en particulier.
Bon, Nicolas Sarkozy est resté sur le quai lors de ces primaires. Cela a eu le mérite d’assainir la situation de ce parti qui en avait bien besoin.
Reste à savoir maintenant si les troupes de Nicolas Sarkozy d’une part et celles d’Alain Juppé d’autre part, accepteront de se rallier sans états d’âme à François Fillon. L’avenir nous le dira, mais en politique les coups tordus sont monnaie courante. Et le vainqueur doit toujours plus se méfier de ses « amis » que de ses ennemis. L’aigreur et la jalousie ont toujours été mauvaises conseillères.
@ sylvain | 28 novembre 2016 à 17:54
En un mot et en un seul : Bravo !
@Patrick EMIN | 28 novembre 2016 à 15:33
« Un catholique à la tête de l’Etat ne me réjouit pas, j’aurais préféré y voir un honnête homme laïque, c’eut été plus respectueux d’un des fondements de notre République. »
Après plusieurs relectures de l’extrait ci-dessus, je ne comprends toujours pas ce que vous avez voulu prouver. Selon vous, le fait d’être catholique serait donc incompatible avec la notion d’honnête homme et contraire au respect de la laïcité républicaine ? Condamnant de facto tout croyant, élu du peuple, à dissimuler sa foi ou à la renier comme au bon vieux temps de la Terreur.
@ calamity jane | 28 novembre 2016 à 17:42
« Sinon, je me demandais pourquoi A. Juppé avait subitement été affublé du prénom Ali… Il me semblait qu’il planquait bien son jeu… »
C’est la chose la plus drôle de la campagne de Juppé !
Quel génie a pensé à coller un « AJ!! pour promouvoir Juppé ?
Il, ou elle, aurait pu au moins l’écrire « AJ ! ».
Pourquoi s’étonner de le voir être surnommé ALI, qui de loin ressemble, à AJ! ? Comme en plus, même pour ceux qui n’ont pas fait le pèlerinage à La Mecque, AJI (AJ!) se prononce comme « Hadji » soit « El Hadj », le titre que prend tout musulman après son pèlerinage, le Ali prend tout de suite une autre signification que bien des gens ont saisie.
Il est à parier que les musulmans qui ont voté à la primaire, indignés, ont voté Fillon pensant qu’il vaut mieux voter pour un vrai croisé qu’un faux musulman !
Il ne reste plus à Juppé que d’aller passer quelques jours de repos à La Mecque.
Cher PB,
Merci pour ce billet qui, comme beaucoup d’autres, nous permet de réfléchir, de nous orienter, de choisir… Je viens de regarder le passage de François Fillon au journal de France 2, avec les questions fermées de David Pujadas, qui se croit obligé de les poser… Les réponses données sont claires, sans ambiguïté. Et juste après, une vraie-fausse information, avec montage vidéo adapté, tendant à confirmer, seulement à la fin, ce que dès le matin Stéphane Le Foll a annoncé. La présentation de l’information politique par les médias est vraiment particulière et tend, pour remplir l’espace, à imiter l’information sportive. Déchéance ou modernité ?
@Achille | 28 novembre 2016 à 19:50
Il est une chose que vous ignorez. Beaucoup de partisans ou sympathisants de Sarkozy sont tout autant des partisans ou sympathisants (sans états d’âme) de François Fillon (dont moi de longue date). Ce qui a rendu d’autant plus facile les reports de voix.
Ceci dit, rien n’est gagné et le combat pour les présidentielles promet d’être rude à tous égards.
@Claude Luçon
Peut-être pourriez-vous envisager que la conscience soit une émanation de Dieu en ce qu’il est le principe de l’être.
@confucius | 28 novembre 2016 à 20:03
Merci cher Confucius, j’en suis tout confus et confit !
Il y a sans doute une affirmation de l’identité catholique, plus culturelle que religieuse, face à l’omniprésence d’un discours dominant sur la place à réserver pour l’islam. Cela ne remplit pas pour autant les églises mais renforce le sentiment d’appartenance à une France que l’on ne saurait aujourd’hui séparer de sa culture chrétienne.
Il n’y a évidemment rien de choquant à ce qu’un responsable politique prétende être inspiré en partie par sa foi : ce moteur en vaut un autre même si je puis regretter que, sur plusieurs aspects de son terrible programme politique, F. Fillon ne se soit pas davantage plongé dans les Évangiles. Ça manque singulièrement de charité. Comme souvent en morale, ce n’est pas celui qui parle le plus fort qui est le mieux habilité et il y a fort longtemps, très heureusement, que la notion de morale est intellectuellement disjointe de la religion. C’est une heureuse conjonction quand les deux cohabitent dans une même personne mais ne faisons pas semblant de croire que c’est une évidence.
La presse est plus qu’étrange : elle ouvre ses colonnes complaisamment à tout ce qui se fait comme prédicateurs salafistes bon teint, traque l’islamophobie derrière la plus infime réserve quant à l’islam et, en même temps, crie haro sur le baudet chrétien dès qu’il bouge une oreille. C’est assez pénible.
Cette campagne publicitaire mettant en scène des couples homosexuels est avant tout stupide, elle tape à côté. Si l’on voulait persuader, après trente ans d’efforts pour démontrer le contraire, que le SIDA est une maladie d’homosexuels, on ne s’y prendrait pas autrement.
Elle rejoint, dans la bêtise, la campagne sur la radicalisation djihadiste : la bourgeoise du 16è vilipende son rejeton qui tient, d’un ton de prépa HEC, des propos incohérents. A force de ne pas vouloir désigner, par l’accent et l’expression, la malheureuse mère maghrébine aux prises avec sa racaille de fils, on passe complètement à côté. Pour finir par une formule impayable qui démarre ainsi : « Se radicaliser, c’est… » comme si le jeune décervelé qui se persuade d’être dans le chemin d’Allah se pensait lui-même comme « radicalisé ». Bête à manger du foin.
@ Paul Duret | 28 novembre 2016 à 17:26
« Chez nous, par la grâce d’EDF, nous avons un parc mal entretenu avec de nombreuses centrales à l’arrêt en plein hiver, quand on a besoin d’un maximum d’électricité. Merci à EDF, à ses dirigeants et à ses salariés super bien payés. »
Accusation gratuite. Merci de citer des sources crédibles.
@ genau | 28 novembre 2016 à 15:33
« C’est pourquoi, si Hollande a un peu de courage et s’il aime la France, il devra se présenter, seul, en assumant et en rectifiant les erreurs qu’il reconnaîtra. »
Il ira ! Il va nous l’annoncer dans quelques heures depuis la Corrèze. Car ce n’est pas Juppé l’heureux élu de la droite.
Tout est encore possible. Et avec un second mandat, il va pouvoir se lâcher en tous domaines. Et à tout prendre comme vous le dites :
« Il vaut donc mieux laisser faire un médiocre libéral qu’un libéral convaincu dont pourrait advenir une provisoire dictature de la rue. »
@Yves Seraye | 28 novembre 2016 à 19:30
Nous sommes sur un blog de spécialistes de la justice.
Question – Si quelqu’un (e) voulait porter plainte avec les arguments avancés, comment la rédiger et la présenter (contre qui ?) pour qu’elle soit acceptée ?
@ Noblejoué | 28 novembre 2016 à 19:45
Je comprends cet affichage qui a aussi pour but de faire baisser les énooooormes dépenses dans le traitement du sida.
Mais pourquoi donc les homos sont-ils tant concernés ? Trop d’infidélités ? Trop de changements de partenaires ? Trop d’aventures non protégées ?
Je ne sais pas, je cherche à comprendre. Peut-être que je me trompe ou que les raisons sont ailleurs.
-Question : Est-ce à la société de prendre en charge tous les dégâts ?
Idem pour le tabac, quand le risque est pris en conscience ou en irresponsable.
Autre exemple : j’ai ma petite voisine qui est enceinte jusqu’au cou (c’est dans le dictionnaire aussi) et qui fume ses trois cigarettes par jour. C’est elle qui m’a confirmé qu’elle avait réduit sa consommation pour le bien-être de son enfant à venir. Vite une campagne d’affichage spécifique pour la défense de l’enfant !
@ Achille | 28 novembre 2016 à 19:50
Donc normalement Bayrou devra y aller, mais vite. Avant que Hollande ne se déclare. Je ne comprends même pas qu’il ne l’ait pas déjà fait. Il a déjà perdu deux ou trois fois, et n’aurait pas encore compris les modes d’emploi de la présidentielle !
@ Claude Luçon | 28 novembre 2016 à 20:56
Adieu Juppé AJ donc maintenant.
https://www.youtube.com/watch?v=TyrZWgkL5Yo
@ Jean le Cauchois | 28 novembre 2016 à 20:59
Fuir A.P. le nain au sens propre comme au figuré, est de salubrité publique.
Car « Face au laminoir du médiatiquement correct, l’incorrection s’impose donc. Elle est à la fois un réflexe de salubrité publique et une nécessité intime, celle de la liberté d’esprit ».
@ Xavier NEBOUT | 28 novembre 2016 à 21:17
« Peut-être pourriez-vous envisager que la conscience soit une émanation de Dieu en ce qu’il est le principe de l’être. »
Vous venez de me donner une réponse qui a un sens sur une question qui me tarabuste depuis longtemps.
Elle me permet de voir le problème sous un angle différent tout en conservant l’aspect scientifique pour l’obsédé de la science que je suis.
Elle rejoint une théorie que j’avais lue il y a fort longtemps, de je ne sais plus quel auteur, probablement Pauwels et Bergier dans leur Matin des magiciens, que l’intelligence est une radiation comme tant d’autres émanant d’une source inconnue de l’univers, se propageant à travers l’espace et qui nous touche à la naissance quand notre cerveau n’est plus protégé par le liquide amniotique, comme l’eau protège de la radioactivité et l’ozone du soleil, notre cerveau donc serait le récepteur, la conscience étant un élément de l’intelligence.
Teilhard de Chardin et Asimov, tous deux scientifiques, l’un jésuite, l’autre ayant dérivé sur la science-fiction, voyaient la pensée humaine comme une émanation genre champ magnétique dont ils envisageaient la synchronisation sur l’ensemble des humains pour en faire une force planétaire, la Noosphère pour Teilhard de Chardin.
Si tel est le cas, « l’intelligent design » des Américains, cette théorie, compromis entre la création et l’évolution, la mutation et la télépathie, prendrait un sens?
Un phénomène universel, une sorte de rayons cosmiques pas encore identifiés dont un « dieu » serait à l’origine et qui pourrait les moduler à volonté.
Une sorte de Wi-Fi universel.
Pourquoi pas ?
Merci !
@ Claude Luçon |e 28 novembre 2016 à 18:44
Comme vous j’oscille entre l’athéisme et l’agnosticisme au gré des jours et circonstances, et pour la même raison que vous. Il m’est difficile d’accepter que nous sommes juste le produit du hasard, et de même pour l’univers : avant sa création qu’y avait-il ? quelles sont ses limites ?
« …nous n’avions pas, comme eux, de curés pour nous pardonner lesdits péchés après les avoir confessés, mais notre seule conscience à laquelle nous confronter, une conscience qui n’avait pas le pouvoir de nous absoudre… »
Rien que pour cela j’envie ceux qui ont la foi, car pour eux c’est nettement plus facile.
@Alex paulista
Ah ah ah ! Jeune fille, j’avais un ami homosexuel qui m’avait démontré que c’était le plus souvent des hommes mariés très « comme il faut », bons pères de famille, qui lui faisaient des propositions sexuelles. Il me le démontra quand, faisant du stop, nous fûmes pris par un automobiliste tout ce qu’il y a de plus classiquement banal, et cela n’a pas manqué, la drague fut dirigée vers mon ami, et pourtant je n’étais pas un laideron.
@calamity jane
Oui c’est votre fête et la mienne aussi ; il n’y a pire sourd que celui qui ne veut entendre que ce qui lui est familier.
« Oh ! dans quel désespoir nous sommes encor tous !
Vous avez élargi le collier qui nous lie,
Mais qui donc tient la chaîne ?
Ah ! Dieu juste, est-ce vous ? »
(Musset – Les Destinées)
@calamity jane
« La place publique de François Fillon est partisane. C’est clair là ? »
Je ne comprends pas vos préjugés. Un catholique sera toujours un partisan et un athée, ou un agnostique, sera toujours un laïc républicain, digne de confiance. C’est bien cela que vous avez voulu dire ?
@ RF
Etre ridicule, c’est prendre la mort de la droite dans le monde pour la résurrection du catholicisme en France.
Etre ridicule, c’est affirmer que ces affiches de prévention contre le SIDA sont indécentes alors que de simples footballeurs manifestent moins pudiquement leur complicité après avoir marqué un but que le couple d’hommes représenté sur l’affiche dont ce billet fournit la photo. Doit-on classer X les matchs de foot ou autre sport collectif pour ne pas heurter la sensibilité des petit-fils de P. Bilger qui, systématiquement, dès qu’ils y voient des hommes s’embrasser demandent de leur petite voix emplie d’angoisse et les yeux ronds comme des soucoupes : « Papy, ils font quoi, les messieurs, là ? ». A croire que le catéchisme mène à l’obsession homosexuelle plus sûrement que le lobby gay…
Etre ridicule, c’est prétendre que l’on ne doit pas parler des musulmans dans les journaux ou des homosexuels dans une campagne de prévention parce que nous sommes tous égaux, autrement dit, des cathos hétéros et fiers de l’être.
Mais vous avez néanmoins raison. La droite la plus bête du monde est aujourd’hui sur un petit nuage, il est injuste de ma part de vouloir la faire en redescendre avant l’heure.
Profitez bien de ce moment, nous reparlerons dans un ou deux mois du vrai poids de la catholicité et de la candidature Fillon en France.
Préjugés ?
A la fraîche ? Paul Duret, je vous avoue que jamais personne ni même sur cet espace n’avait employé ce mot pour me questionner et c’est tout à l’honneur des autres intervenants et intervenantes.
Vous êtes pardonné ! 🙂
@fugace
http://www.francetvinfo.fr/societe/nucleaire/centrales-nucleaires-21-reacteurs-a-l-arret-a-cause-d-un-exces-de-carbone_1879923.html
21 réacteurs à l’arrêt sur 57 !
@ fugace | 29 novembre 2016 à 01:38
François Bayrou ne sera jamais que le troisième homme dans les campagnes présidentielles, c’est-à-dire, en clair, la variable d’ajustement qui profite au vainqueur, mais dont il ne tire aucun profit.
Tel un papillon, il virevolte à droite ou à gauche en fonction des opportunités, manifestement incapable de donner une ligne directrice claire.
Il a raté le coche en 2007 en refusant de s’allier avec Ségolène Royal, assurant ainsi la victoire à Nicolas Sarkozy. Il s’est carbonisé en 2012 en demandant à ses sympathisants de voter pour François Hollande qui ne lui pardonnent pas aujourd’hui.
Pas étonnant alors qu’ayant apporté son soutien à Alain Juppé, ce dernier se soit pris une déculottée alors qu’il caracolait en tête dans les sondages pendant plus d’un an.
Je suis un peu surpris et chagriné que le premier commentaire de Philippe Bilger sur la triomphale victoire de François Fillon aux primaires ne porte que sur le grand retour de la France catholique et sur le rejet d’une campagne de prévention contre le sida. Ce faisant, sans en avoir nullement l’intention, j’en suis sûr, il apporte de l’eau au moulin des pires ennemis de Fillon.
En ce qui me concerne, l’élection de l’ancien Premier ministre de Sarkozy m’inspire une tout autre réflexion. Outre le fait que le choix du futur président soit délégué à une petite partie de l’électorat qui, en quelque sorte, désigne les candidats de façon restreinte et censitaire à la fois, ce qui me paraît être parfaitement anti-républicain, je considère qu’Alain Juppé avait de toute évidence toutes les qualités personnelles et politiques pour remporter la primaire qui vient de se dérouler.
François Fillon, dans le cadre sociologiquement et économiquement restreint de la primaire, l’a largement battu, nul ne peut contester l’ampleur et le poids de son éclatante victoire.
C’est que, comme Sarkozy avait tenté de le faire, François Fillon a eu l’habileté de parler à la droite et de ne parler qu’à elle. Sa tactique a merveilleusement fonctionné. Il est même – tour de passe-passe remarquable – parvenu à faire oublier tout son lourd passé politique et à se présenter aussi frais que l’oeuf du jour.
Alain Juppé, lui, s’est adressé d’emblée, en homme d’Etat, à la France tout entière, avec toutes ses composantes. Les militants de droite et la frange la plus marquée de cet électorat, assoiffés de revanche sur la gauche, y ont vu de la mollesse et de l’immobilisme.
Ainsi l’erreur tactique de Juppé aura sans doute été de faire une campagne présidentielle au lieu de se contenter de séduire d’abord les électeurs de droite et seulement eux.
Mais cette option beaucoup plus adulte et plus respectable au plan moral lui aurait permis, si les électeurs l’avaient suivi, de ne pas changer de discours entre les deux élections, ce qui, évidemment, ne sera pas le cas de François Fillon.
Décidément l’électorat adore qu’on le trompe. Fillon – un peu comme Tsipras en Grèce ou Trump aux USA – va être forcé de diluer son programme pour lui ôter ce qu’il a de trop radical s’il veut réunir une majorité de Français et pas seulement de droite.
La machine à reculer et à diluer est en marche. La déception ne va pas tarder, relançant bien sûr les actions et de la gauche et de Mme Le Pen.
Pour résumer ma pensée en une formule, je dirais que Juppé est trop honnête pour être élu et que Fillon est trop élu pour être honnête.
@ Robert Marchenoir
« Ces affiches sont indécentes, c’est tout. Le peuple a le droit de ne pas se voir imposer des affiches obscènes. »
Sans doute n’avons-nous pas la même compréhension du mot « obscène ». Vous-même, d’ailleurs, semblez le mettre sur le même plan que « indécent ».
Les photos montrent deux hommes face à face ou enlacés. Point de nudité, point de sexes, rien qui, selon moi, relève d’un film X. Tout au plus de ce qu’on appelle un film érotique, version très édulcorée du pornographique.
Je vous accorde que les slogans peuvent avoir de quoi choquer les passants en leur mettant sous les yeux des éléments très réels de vie, peut-être même de celle de leurs proches.
Mais la prétendue morale de certains leur fait perdre de vue que la finalité de cette campagne est de susciter une réaction à un moment où la terrible épidémie est loin d’avoir été éradiquée.
De plus cette vertueuse indignation serait sans doute moins suspecte de rejet de l’homosexualité si elle s’exprimait avec autant de vigueur à l’encontre du fourmillement de placards publicitaires, sur les murs, dans les magazines et à la télévision, où les corps de femmes et d’hommes sont érotisés à l’extrême pour nous vendre voitures, parfums, fromage frais ou dentifrice.
@Claude Luçon
Votre idée de Wi-Fi universelle est juste ; on peut appeler ainsi le Saint-Esprit, l’intention sur le monde qui se dégage hors du temps de l’esprit de chacun, si bien que le monde peut avoir été créé par les hommes dans le futur.
@ Frank THOMAS | 29 novembre 2016 à 09:19
« Je dirais que Juppé est trop honnête pour être élu et que Fillon est trop élu pour être honnête. »
La belle formule que voilà !
Oublions que Juppé a été condamné, et qu’ayant fait sa peine il doit être absous, et que Fillon na pas « encore » (?) été condamné.
Ceci pour la formule qui m’a fait sourire, je suis bon public, surtout pour les comiques involontaires.
Pour ce qui est de la candidature de Juppé s’adressant en « homme d’Etat » à la France tout entière, je vous invite à vous pencher sur l’analyse des résultats département par département.
http://premium.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2016/11/28/35003-20161128ARTFIG00301-fillon-juppe-radiographie-d-un-scrutin-inedit.php
Jupé en tête dans les rares départements de gauche, ou les, aussi rares, circonscriptions de gauche.
Juppé était le candidat de la gauche traditionnelle qui gouverne le pays depuis trop longtemps, et se présentait en digne fils du rad-soc qu’était Chirac.
C’est bien pour ça qu’à chaque meeting, il insistait bien sur le fait qu’on pouvait voter à la primaire sans être militant ou adhérent.
Petite anecdote, caractéristique de l’orgueil, de la vanité à moins que ce ne soit de l’infantilisme qui resurgit avec l’âge.
Juppé est allé voter au second tour avec une superbe et longue écharpe rouge.
En politique et à ce niveau, les signaux subliminaux ne peuvent être ignorés surtout quand ils ne sont pas subliminaux.
L’écharpe rouge relevait autant du rappel de sa pente naturelle que de la provocation, puisqu’il savait qu’il ne pouvait l’emporter.
Il a encore dit hier à ses partisans que le combat devait continuer pour défendre les idées qui furent les leurs à la primaire.
Une façon comme une autre de faire appel à de nouveaux frondeurs, à droite pour le coup. On appréciera l’élégance du mauvais joueur qui n’a pas digéré sa défaite.
Quand je lis quelques commentaires au sujet de la photo de l’affiche qui illustre le texte du billet, je n’ai qu’une idée qui me vienne : « assez d’hypocrisie, un peu d’honnêteté intellectuelle que diable ! »
Il s’agit de publicité pour promouvoir le sexe entre hommes et puis c’est tout. Pour les promoteurs de cette campagne publicitaire, le souci de la prévention est un leurre, la provocation une habitude.
Avec le délire d’Henri Guaino, la droite se purge de ses socialistes qui se croyaient de droite pour être gaullistes sans savoir que le gaullisme ne se définit dans l’histoire des idées politiques que par l’opportunisme politique (précis Dalloz d' »Histoire des idées politiques » d’il y a bien longtemps), et pour le reste par ce qu’on veut y mettre.
On a eu les gaullistes de l’île de Sein qui ont saisi une opportunité de sortir de leur île, des juifs qui voulaient se battre contre le nazisme, des gangsters de Marseille qui avaient choisi le bon côté, des gamins qui fuyaient le STO, plus tard ceux qui voulaient garder l’Algérie et d’autres pas, en somme tout et n’importe quoi qui se retrouvaient dans de bonnes bouffes pour se distribuer investitures et préfectures – ainsi que les marchés de travaux publics, mais sous l’égide sacrée et unificatrice du général.
@Tipaza
« Oublions que Juppé a été condamné, et qu’ayant fait sa peine il doit être absous, et que Fillon n’a pas « encore » (?) été condamné. »
Vous faites semblant de ne pas avoir compris le sens de ce que je disais. Ce n’est pas très loyal ; ce n’est pas très « honnête » au sens, justement, où j’emploie ce mot dans la formule qui vous fait sourire par son comique « involontaire ».
L’honnêteté d’un homme ne se mesure pas uniquement aux condamnations qu’il a ou n’a pas encourues. Je parlais d’honnêteté morale, d’éthique politique.
De ce point de vue je maintiens que se faire élire sur des thèmes et des promesses qu’on sait pertinemment ne pas pouvoir tenir non pas seulement dans l’exercice du pouvoir, mais même dans la phase de conquête, est une vraie malhonnêteté.
Juppé, lui, a accepté de payer pour la faute d’un autre. Aucun rapport.
Je suis plutôt d’accord avec Frank THOMAS quand il fait remarquer que l’appartenance religieuse de Fillon ne devrait pas être montée en épingle. Lui-même est plutôt discret sur la question et il a raison, d’abord parce que, s’il apparaissait maintenant comme le champion des catholiques comme il en prend le chemin, ce serait rédhibitoire pour qu’il se fasse élire par ceux qui ne le sont pas, et en plus, ce serait clivant. S’il est élu par des non-croyants par exemple, ce sera non pas parce qu’il est catholique mais malgré le fait qu’il le soit. Ensuite parce qu’en bon chrétien, il sait qu’on juge l’arbre à ses fruits et que ce seront ses actes qui parleront pour lui. On sait qu’il est catholique, il ne s’en cache pas, mais ce n’est pas lui rendre service que de le draper dans cet étendard.
Personnellement, je pense que la séparation de l’Eglise et de l’Etat a été un progrès pour tout le monde, et qu’elle reste d’actualité plus que jamais. Cela vaut pour le catholicisme comme pour toutes les autres religions.
Avoir choisi Fillon est un pari assez risqué malgré tout. Ses projets sont faciles à démolir par la gauche, il suffit d’agiter l’épouvantail libéral et de dépeindre la purge qui nous attend. J’ai fait ce pari en me disant qu’il était le seul à réagir face au désastre économique dans lequel nous sommes engagés, le seul qui tout en restant européen entendait changer les règles du jeu, et le seul à mesurer l’imprévoyance qu’il y a à laisser se déverser de façon incontrôlée dans une Europe endettée, des centaines de milliers de personnes complètement étrangères à notre culture, sans formation et loin d’être toutes acquises à nos lois. Sur ces trois points, il m’a paru le seul conscient de nos problèmes les plus urgents, et le seul décidé à braver la doxa dominante pour y remédier.
Si les catholiques en profitent pour la ramener, ou espérer faire la loi, ils rendent l’élection de Fillon à la présidence encore plus aléatoire. Il reste à leur champion pas mal d’obstacles à franchir avant son élection, sans compter ceux qui viendront après.
Il suffirait que la gauche se ressaisisse un peu pour regagner le terrain perdu. On me dira que les socialistes au sommet représentent l’illustration parfaite du panier de crabes et sont tellement occupés à se tirer dans les pattes, ou à assurer leur promotion personnelle, qu’ils ne voient pas ce qui se passe à l’extérieur. Mais leurs électeurs sont peut-être moins stupides politiquement.
Qu’est-ce donc qu’être catholique, si ce n’est la certitude que « l’amour portera du fruit » ?
… »« Sauve-toi toi-même » (vv 37.39) ; non pas les autres, mais toi-même. Que prévale le moi, avec sa force, avec sa gloire, avec son succès. C’est la tentation la plus terrible, la première et la dernière de l’Évangile. Mais face à cette attaque contre sa manière d’être, Jésus ne parle pas, ne réagit pas. Il ne se défend pas, il ne cherche pas à convaincre, il ne fait pas une apologétique de sa royauté. Il continue plutôt à aimer, il pardonne, il vit le moment de l’épreuve selon la volonté du Père, certain que l’amour portera du fruit.
Pour accueillir la royauté de Jésus nous sommes appelés à lutter contre cette tentation, à fixer le regard sur le Crucifié, pour lui devenir toujours plus fidèles. Que de fois, aussi parmi nous, les sécurités tranquillisantes offertes par le monde sont recherchées. Que de fois n’avons-nous pas été tentés de descendre de la croix. La force d’attraction du pouvoir et du succès a semblé être une voie facile et rapide pour répandre l’Évangile, oubliant trop vite comment opère le règne de Dieu. Cette Année de la miséricorde nous a invités à redécouvrir le centre, à revenir à l’essentiel. Ce temps de miséricorde nous appelle à regarder le vrai visage de notre Roi, celui qui resplendit à Pâques, et à redécouvrir le visage jeune et beau de l’Église qui resplendit quand elle est accueillante, libre, fidèle, pauvre en moyens et riche en amour, missionnaire. La miséricorde, en nous portant au cœur de l’Évangile, nous exhorte aussi à renoncer aux habitudes et aux coutumes qui peuvent faire obstacle au service du règne de Dieu, à trouver notre orientation seulement dans l’éternelle et humble royauté de Jésus, et non dans l’adaptation aux royautés précaires et aux pouvoirs changeants de chaque époque. »…
http://fr.radiovaticana.va/news/2016/11/20/hom%C3%A9lie_de_la_messe_conclusive_du_jubil%C3%A9_de_la_mis%C3%A9ricorde/1273583
@tous
Né en 1945, ayant lu toute ma vie dans mon coin, ayant publié parfois des tribunes libres ou des billets dans la presse écrite, je viens de découvrir, voilà deux ou trois mois, que l’on pouvait aussi participer aux
grands débats du temps en se joignant aux commentateurs d’un blog. Je ne connais que ce blog, où le rédacteur, je le dis sans l’ombre d’un flagornerie, m’intéresse beaucoup et me paraît du meilleur niveau de langue et de réflexion. Par chance, presque tous ses sujets de prédilection sont en phase avec les miens, bien que je ne sois pas magistrat.
A chaque propos de Philippe Bilger, j’ai eu envie de joindre un commentaire. Je suis donc ravi de cette nouvelle expérience. J’avais, en novice, un jour lancé un débat sur la thème pseudo-patronymes, qui avait déclenché une tempête. J’ai promis que je ne recommencerai pas. Promesse tenue.
Une chose m’étonne en lisant tout le monde, autre étonnement de novice probablement, c’est le nombre considérable de querelles, d’attaques, de
chicaneries, de dénonciations, de certains contre d’autres. Je le dis comme je le pense, à ceux et à celles qui se livrent à ces choses-là, c’est la partie pour moi la plus pénible à lire de cet excellent blog.
Pour ma part, je souhaiterais que ce blog ne contienne que deux choses : les textes de Philippe Bilger et l’avis des commentateurs qui le souhaitent sur ces textes… avec, de temps en temps, c’est le cas ce jour, un petit hors-sujet sur un thème général concernant le fonctionnement du blog.
Cordialement à tous.
Pour rebondir sur le commentaire de Jean-Dominique Reffait, « Fumer tue », pas le SIDA !
C’est donc ainsi qu’il faudrait comprendre les campagnes de publicité !
Et bientôt sur tous les supports : maladies graves, signalez-vous !
Maladies bénignes pouvant devenir graves : de quoi vous plaignez-vous !
La subtile « exception » française…
Il est surprenant de constater la marée de commentaires tournant autour du catholicisme de François Fillon. On peut avoir l’impression que beaucoup de commentateurs de ce blog sont d’ores et déjà tombés dans le piège tendu par la gauche bien-pensante (pléonasme). Car d’une part, pendant les cinq ans de Premier ministre, on n’a pas constaté de dérive catho particulière, d’autre part en deux ans de campagne, François Fillon n’a nullement développé de thèmes religieux, enfin au cours des confrontations ayant opposé les sept candidats de la droite, il n’a été fait aucune place particulière aux thèses de l’Eglise. En fait, Fillon a seulement dit la vérité en ce qui le concerne. Il est catholique. Point. Ce souci de vérité ne devrait déclencher ni excès d’honneur ni indignité. Arrêtons de nous soumettre aux diktats des « libres penseurs » esclaves de leur idéologie.
@ Xavier NEBOUT | 29 novembre 2016 à 09:52
J’ai déjà écrit ici que j’avais un copain archevêque qui me disait que javais la foi sans le savoir.
Il semble que vous, vous soyez ingénieur électronicien sans le savoir.
@ Frank THOMAS | 29 novembre 2016 à 11:08
« Vous faites semblant de ne pas avoir compris le sens de ce que je disais. »
Vous avez raison, j’aime bien faire l’âne de temps en temps, ou peut-être tout le temps, un peu de dérision avant de passer aux choses sérieuses.
Sur le fond, la position de Juppé, je l’ai dit par la suite dans mon commentaire, n’était pas loyale.
Face à une primaire de droite et à des électeurs de droite, il présentait un programme de rassemblement droite-gauche, en demandant à la gauche de voter pour lui, parce qu’il savait très bien que les seuls électeurs de droite ne pouvaient adhérer à son programme de synthèse à la façon Hollande.
À chaque proposition de Fillon, il répliquait ce n’est pas possible. Et son programme n’était ni plus ni moins qu’une synthèse hollandaise à peine droitière.
C’est justice qu’il n’ait pas été élu.
Que Fillon réussisse ou pas à se faire élire président et qu’une fois élu il puisse appliquer son programme sans se laisser déborder est un autre sujet. À chaque jour suffit sa peine.
Restons-en là si vous le voulez bien, Juppé est le passé à présent et je m’en réjouis.
Désolé pour vous.
@Aliocha
Un langage trop empreint de foi est ressenti par ceux qui ne l’ont pas comme des bondieuseries insupportables.
Si on ajoute à cela qu’il est souvent difficile de faire le tri entre langage de la foi et âneries, il ne faut pas s’étonner qu’il y ait tant d’athées.
L’Eglise est précisément tolérée par la République à condition d’être sous l’emprise de prêtres qui détruisent ainsi le christianisme, et dont beaucoup sont des homos qui derrière un paravent de raison d’être, voudraient même détruire ce qui pourrait dévoiler leur imposture.
Le problème actuel est qu’à ce jeu-là, on laisse un boulevard à l’Islam.
Il est significatif que ce que Philippe Bilger ait retenu en premier lieu de l’élection de François Fillon soit le réveil des catholiques. Il est probable que François Fillon ait été davantage élu sur ses valeurs et sa personnalité que sur son programme économique.
Cela doit inciter à beaucoup de prudence pour la suite. Le succès est triomphal mais déjà des questions se posent pour la présidentielle. Et notamment celle-ci : dans quelle mesure les participants à la primaire sont-ils représentatifs du corps électoral ? La réponse est sans doute que, bien que nombreux, leur représentativité est relativement faible. D’abord à l’exception d’une minorité d’électeurs de gauche dont je ne partage pas les motivations, le gros du bataillon est évidemment de droite. Mais plus significatif, les premières études montrent que les retraités sont largement surreprésentés. Ils ne sont pas, a priori, par nature, nécessairement hostiles au recul de l’âge du départ à la retraite, à l’allongement de la durée du travail, ou à la suppression de 500 000 postes de fonctionnaires.
Par ailleurs les classes dites populaires y auraient peu participé. Ceux qui seraient peu concernés par le programme économique de FF se seraient mobilisés, tandis que ceux qui en seraient affectés se seraient peu déplacés.
Il n’est donc pas difficile d’imaginer ce que seront les angles d’attaque des adversaires de François Fillon : retour de l’ordre moral bien sûr, mais surtout régression sociale, politique fiscale favorable aux contribuables aisés, politique économique des années 80 complètement décalée par rapport à la période actuelle (cf Henri Guaino), candidat du patronat (Monsieur Gattaz a déjà manifesté bruyamment son enthousiasme).
Le programme de François Fillon était le plus radical de ceux présentés à la primaire, il est celui qui peut le plus facilement prêter à la critique voire à la caricature.
Beaucoup l’ont compris à gauche, beaucoup trop.
@ Patrice Charoulet | 29 novembre 2016 à 11:25
Etant largement plus ancien que vous, mais n’étant commentateur que peu de temps avant vous sur ce blog, quelques-uns de nos collègues commentateurs ont repéré que j’étais le plus âgé et m’ont fait l’honneur de me nommer Doyen. Effectivement vous ne pouviez pas me prendre mon titre, et de loin.
Alors en qualité de Doyen : Bienvenue.
Ne vous offusquez pas, nous nous chamaillons comme dans toute famille ce qui ne nous empêche pas de nous estimer les uns les autres.
Un bon coup de gueule de temps en temps remet les choses en ordre.
Nous sommes tous respectueux de l’homme qu’est Philippe et, sans la connaître, avons un faible pour Pascale, même moi qui ai au minimum l’âge de son père.
Vous avez raison, je suis allé traîner sur d’autres blogs, celui-ci est exceptionnel, ses fans et ses groupies lui sont d’ailleurs tous fidèles.
On y apprend des tas de choses.
C’est ce que je lis en premier le matin en me levant.
Cordialement
@ Jean le Cauchois | 28 novembre 2016 à 20:59
Quant aux questions de Pujadas, je vous rejoins.
Toutefois, je ne sais si vous avez remarqué le message subliminal véhiculé par cet entretien. Par deux fois en effet, a été projetée en une seconde environ en plein écran une photo de François Fillon saluant ses partisans bras droit tendu, main et doigts ouverts. De quoi accréditer qu’il serait fasciste, voire un Hitler en puissance…
Je veux bien qu’un mouvement de grève gêne le fonctionnement du service public. Mais là on nage en plein délire, d’autant que rien n’imposait cette photo. Si encore il s’était agi d’une courte vidéo projetée en fond d’écran, on aurait pu comprendre la liesse des partisans et le salut normal de leur candidat.
Cela laisse déjà comprendre quels thèmes seront abordés lors de la présidentielle !
@ Trekker | 29 novembre 2016 à 02:58
Merci du commentaire.
A L’AIDE !!
J’avais déjà un vieux copain archevêque et un vieux copain de promo pour me harceler sur la foi, Xavier Nebout vient de les rejoindre.
A trois contre un je commence à perdre pied, en passant devant l’église de mon patelin je me demande maintenant si je devrais pas y mettre au moins un pied.
Xavier Nebout nous a fait compagnons de lutte, alors, comme disait le grand Charles et l’a répété Juppé dernièrement, « aidez-moi ! »
Ce qui d’ailleurs n’a pas marché dans le cas de Juppé.
Il y en a deux ici qui nous disent que les curés pardonnent les péchés. Première nouvelle ! Moi qui croyais que Dieu seul avait ce pouvoir ?
Un autre s’étonnant qu’un candidat aux primaires de la droite et du centre (droit) s’adresse aux sympathisants de ces partis appelés à voter pour lui plutôt qu’à ses opposants.
Sans oublier GG qui tel Moloch réincarné se repaît des naïfs chrétiens de ce blog, et, immobile dans le courant du fleuve, nous annonce l’apocalypse dix fois par jour…
Et Nebout son clone de droite, grand inquisiteur pétainiste, brandissant comme une arme son missel romain… Qui voit des possédés, des apostats, des sacrilèges et des homos « erectus » partout, et surtout urbi et orbite !
@Tipaza
« Juppé est allé voter au second tour avec une superbe et longue écharpe rouge ».
Peut-être est-il tombé amoureux de Christophe Barbier et qu’il n’ose lui déclarer sa flamme ?
Christophe Barbier que l’on peut « déguster » sur toutes les chaînes de télé toute la journée ; j’imagine qu’il trimballe un sac de couchage avec lui pour être constamment sur le « PAF » !
@ Solon | 29 novembre 2016 à 11:51
Je n’aurais pas pu mieux dire. Quand Fillon était Premier ministre personne n’a soulevé qu’il était catholique pratiquant, ils ont juste ‘un peu’ moqué Sarko lorsqu’il est allé voir le pape.
Aujourd’hui on dirait que la presse en général, et L’Obs en particulier, découvrent un Fillon intégriste forcené. Grave ! En même temps c’est que visiblement ils n’ont pas autres choses à dire. Re-grave !
Les journalistes ne pourraient-ils pas nous faire un p’tit topo sur tous les francs-mac de la promo Voltaire planqués un peu partout, au chaud, dans les taquetaquetics de l’Etat, depuis la promotion Hollande, pour varier les plaisirs ? 😉
Comme disait Guitry « Faisons un rêve » (tiens, déjà en 1916 ! ;-))
@ Claude Luçon | 29 novembre 2016 à 12:50
Difficile de rester insensible à cet appel, qui est plus sincère que celui de Juppé.
Deux niveaux d’implication très différents.
Tout d’abord l’évidence qu’il y a un Dieu, un Principe de Vie, un Souffle de Vie, appelons-le comme vous voulez, selon que vous êtes monothéiste, taoïste ou autre.
Un univers qui existe depuis 13,5 milliards d’années, qui se laisse observer et connaître par quelqu’un d’aussi distingué et respectable que vous, ne peut être le seul fruit du hasard. Cela reviendrait à vous réduire à l’état de poussière non pensante. Ce qui n’est pas le cas.
Donc vous n’avez pas le choix, vous devez participer du pari de Pascal.
Pour la façon de participer à ce pari. Tous les possibles sont ouverts.
La religion est œuvre humaine, une certaine façon de rendre hommage à la transcendance.
Jésus a dit : « Il y a plusieurs demeures dans la maison du Père ». J’en tire la conclusion que seul ou accompagné au sein d’une religion, tout est bon.
Vous êtes on ne peut plus libre.
Le seul impératif, à mon avis, est celui du respect de la Vie.
PS : Je ne doute pas une seconde que pareille position au Moyen Âge m’aurait conduit au bûcher.
Mais le coût carbone aujourd’hui est tel que même les gauchos les plus obtus m’épargneraient.
@ Paul Duret | 29 novembre 2016 à 08:58
Merci du retour.
L’ASN fait son boulot. Anticiper ; c’est déjà ça.
Rendez-vous en janvier pour connaître l’état des lieux, avant les pics de consommation.
@ Frank THOMAS | 29 novembre 2016 à 09:19
Bonjour,
C’est très clair et très bien vu.
La grosse arnaque, ce sont donc bien les primaires qui ne collent pas avec la Ve. Cela a été dit et redit.
Maintenant, A.J. ne s’est pas planté dimanche dernier. Il n’a pas su refuser d’endosser pour l’Autre, les autres en son temps, et changer de bateau pour s’assumer en allant vers le centre puisque c’est là que se fabrique encore un P.R. en France. Avoir accepter d’endosser avec ce qui s’en est suivi, est bien ce qui lui a le plus collé à la peau. Ajoutez à cela son âge (même si…), et ses rapports au multiculturalisme, voire plus, et vous avez le résultat.
Il n’est pas du tout certain que Fillon devienne président de la République. Ainsi si l’élection définitive avait lieu demain, il ne le serait pas.
Et sans primaire à droite, évidemment que Juppé l’aurait été.
Mais encore une fois, qu’est-ce qui nous échappe et qui est pourtant écrit quelque part ?
@Xavier NEBOUT | 29 novembre 2016 à 12:16
« Le problème actuel est qu’à ce jeu-là, on laisse un boulevard à l’Islam. »
Donc on en déduit que chez les islaminiens il n’y aurait pas d’homos ? Pourtant d’après mes études personnelles très pointues et affûtées, j’ai remarqué que les djellabas des imams sont beaucoup plus larges que les soutanes de nos curetons ; on peut y loger beaucoup plus d’apprentis imams, leurs enfants de choeur à eux, que sous les soutanes des curés chrétiens ; y aurait-il plus d’homos dans leurs mosquées que dans nos églises ?
Je pense que notre troll islamiste GG va nous expliquer tout ça, lui qui a fait de longs « séjours affectifs » dans les sacristies de son enfance !
@ fugace | 29 novembre 2016 à 01:38
La rédaction de la plainte prouvant la culpabilité est simple : « il suffit d’ouvrir les yeux » et si l’on ne voit rien c’est que l’on est irrémédiablement devenu aveugle.
Contre qui ? Allons, qui a commandé cette campagne et pourquoi, qui l’a financée, qui l’a imprimée, qui l’a placardée ?
Excusez-moi d’avance, mais je ne répondrai plus pour éviter les dérives habituelles.
Il y a, dans la nef de Notre-Dame de Paris, une plaque, apposée en 2002, et sur laquelle est rappelé que « le 26 août 1944, le général de Gaulle accompagné par les chefs de la Résistance et par le général Leclerc, libérateur de Paris à la tête de la Deuxième Division Blindée, s’est rendu à Notre-Dame pour y chanter le Magnificat ». (Le Te Deum ayant été annulé à la suite des tirs sporadiques alentour…)
Et l’on se déchaîne sur ce pauvre Fillon qui n’a jamais eu, à ma connaissance, de signes ostentatoires de catholicisme !
La France est vraiment bien malade… enfin la partie bâbord, surtout…
@Xavier Nebout
En citant le pape François, coupable à mon sens ni de bondieuseries ni d’âneries, je tenais à souligner qu’à vouloir associer pouvoir et catholicisme, on affaiblit le premier en décrédibilisant le second, que si on se prétend chrétien, on s’applique préalablement à soi-même les préceptes dont on distingue le manque chez l’autre, que faire du renoncement au pouvoir sur autrui un instrument pour le dominer est ce qui a engendré l’Islam ainsi que toutes les errances de la chrétienté historique dont Pétain est un des fils les plus perdus, ce qui ne justifiait pas, je vous le concède, le sort qui lui a été réservé, qu’enfin jeter des anathèmes revient à trahir le rabbi en isolant ceux à qui on les adresse de la vérité qu’on a la grâce de pouvoir envisager.
… »Dieu n’a pas la mémoire du péché, mais de nous, de chacun de nous, ses enfants bien-aimés. Et il croit qu’il est toujours possible de recommencer, de se relever.
Nous aussi, demandons le don de cette mémoire ouverte et vivante. Demandons la grâce de ne jamais fermer les portes de la réconciliation et du pardon, mais de savoir dépasser le mal et les divergences, ouvrant toute voie d’espérance possible. »
C’est aussi, et du même discours, des paroles de « l’âne » François…
Habemus Nebout !
@Claude Luçon
Attendez, vous allez vous poiler : les électrons n’apparaissant que par « moments » pour former les actes dont l’ensemble constitue l’existence, en dehors de ces derniers, ils sont hors du temps.
Mais alors ils sont à la fois dans la cause qui les précède et dans l’être auquel ils participent. Dans l’Esprit et en Dieu.
En passant, vous noterez que par l’existence, on peut aller à l’essence qui révèle l’Être, existence qui face à l’Être forme le « dasein » de machin.
Alors, pour peu qu’on ne prenne pas pour des idiots tous les scientifiques réellement scientifiques, c’est-à-dire peu français, qui constatent des NDE ou EMI qui se produisent nécessairement hors du temps, ce qui sort du corps et qui est l’âme au sens multimillénaire sauf pour les abrutis de l’instant au regard de l’histoire, la partie spirituelle de l’âme (Aristote) peut rejoindre l’esprit pour modifier le destin (Jean-Paul II catéchisme de l’Eglise catholique).
Elle est pas marrante, mon histoire ?
@Marc GHINSBERG 12:16
Bien sûr, Fillon a été élu par une minorité de vieux schnocks, parmi les plus obtus, les plus égoïstes, les plus riches, les plus cathos, les plus rétifs à l’État et à ses serviteurs.
De quoi il résulte que pour la prochaine étape, la masse des gens intelligents, actifs, désintéressés, homophiles, immigrationnistes, à faibles ou moyens revenus, cette masse est orpheline de candidat à la présidentielle.
Il faut découvrir une solution nouvelle.
Exit Cruellis Retro Fillonus, Ecce homo Caritatis Moderno Hollandus !
CQFD
@ Tipaza | 29 novembre 2016 à 13:30
Merci de répondre à mon appel à l’aide.
Vous écrivez :
« Un univers qui existe depuis 13,5 milliards d’années, qui se laisse observer et connaître par quelqu’un d’aussi distingué et respectable que vous, ne peut être le seul fruit du hasard. »
Soyons clairs !
D’accord je suis le plus âgé ici, mais je n’observe pas l’univers depuis 13,5 milliards d’années.
Réfléchissez ! Ma vanité ne va pas jusqu’à prétendre être Dieu, sinon je n’aurais pas de problème de foi.
Par ailleurs j’ai écrit que j’avais du mal à concevoir homo sapiens comme le fruit du hasard, en extrapolant, effectivement, j’ai aussi du mal à concevoir l’univers comme le fruit du hasard.
J’ai passé 34 ans de ma vie à faire des trous dans la Terre, à peine âgée de 4,5 milliards d’années, un peu partout, pour essayer de comprendre d’où elle sortait et, en précurseur de l’écologie, la nettoyer de son pétrole, alors comprenez ma confusion sur les origines, la foi…
Vous ajoutez :
« Je ne doute pas une seconde que pareille position au Moyen Âge m’aurait conduit au bûcher. Mais le coût carbone aujourd’hui est tel que même les gauchos les plus obtus m’épargneraient. »
Erreur !
Ils vous épargneraient pour éviter d’augmenter le réchauffement de l’atmosphère sous les ordres de François et Ségolène au titre des COP21 et 22.
Sur le pari de Pascal, stupide d’après Prévert, savez-vous qu’un très célèbre vieil anticlérical, Edouard Herriot, a horrifié ses fans, dont mon père, quand il a fait le même à sa mort ?
A propos de Tipaza c’est, j’espère toujours, un bien bel endroit que j’ai bien connu.
Il faut dire que Fançois Fillon, depuis 35 ans qu’il fait de la politique, a su se faire oublier. Pas d’histoires de femmes connues, pas d’affaires louches, pas d’amis douteux, bref le calme plat. Sauf que tout le monde s’en moquait vu qu’il ne gênait personne.
Et, sans l’avoir vu venir, à sa manière furtive sans pourtant être sournoise, le voici propulsé sur le devant de la scène politique avec sa personnalité atypique. Les journalistes ayant misé sur Alain Juppé, beaucoup plus (apparemment) consensuel et proche des bobos et de leur mode de vie jugé humaniste et ouvert à l’autre, il leur faut bien trouver des défauts au vainqueur de la primaire.
Depuis une semaine, donc, on monte en épingle le fait qu’il soit catho et bourgeois. On l’a poussé dans ses retranchements sur la loi sur l’IVG, pour faire douter les Françaises sur une éventuelle remise en question de la loi.
Aujourd’hui nous entendons beaucoup parler de son « manoir ». Pourtant là encore, il ne faut pas berner les Français qui savent très bien qu’un manoir dans une petite commune de la Sarthe ne vaut pas plus qu’un appartement dans certains quartiers de Paris ou qu’une villa à Mougins.
Mais le rôle pas toujours honnête d’un journaliste d’opposition est celui-là : fouiner et trouver les choses les moins ragoûtantes pour salir et faire le buzz.
Peut-être que François Fillon n’accédera pas à la fonction suprême, mais si oui, au moins en présentant un programme dur il n’aura pas fait l’inverse des candidats habituels, mentant sur la situation de l’économie française, sur ses projets de réforme. Mentir en enjolivant des promesses qu’on sait ne pas pouvoir tenir, c’est cela la malhonnêteté mais de moins en moins les hommes politiques peuvent mentir, tant ils sont rapidement démasqués.
Car on ne peut pas mentir tout le temps, à tout le monde, un jour il faut bien payer la facture de ses tromperies. Et, dans ce domaine on voit clairement la déliquescence du pouvoir actuel. Le « ça tiendra bien jusqu’en 2017 » devient de moins en moins possible. Entre confidences ahurissantes et indigne d’un chef d’Etat, reculs permanents, attentisme et coups de Jarnac, les Français ont envie de quelque chose de solide… même si cela fait mal.
Depuis des mois, sur ce blog et sur d’autres, ces Français en colère, ces Français indignés ou désabusés savent qu’il faudra faire des réformes douloureuses, parce que notre système social est à bout de souffle, que notre économie est malade, que notre société n’a plus de repères et qu’elle est fracturée comme jamais. Et ils savent aussi que ce seront des réformes difficiles parce que la société est bloquée et figée sur de vieux acquis individuels mais au fond ils savent que de deux choses l’une : soit on essaie de changer radicalement les choses en essayant de protéger les plus faibles, soit tout explosera tôt ou tard dans une sorte de guerre civile.
Donc, François Fillon sera peut-être, du moins je l’espère, notre bouée de sauvetage. Mais il aura du boulot entre de nouvelles lois pas faciles à faire accepter, avec des blocages par la gauche habituée à dépenser sans compter, à donner sans contrepartie, progressiste dans ses idées sociétales sans vouloir admettre que le manque de repères est tragique pour les jeunes surtout, et d’un autre côté un Front National rigoureux sur ses positions. Bonne chance à lui et à ses équipes, car il lui faudra du courage.
On sait que la France après des périodes de grands bouleversements a su remonter la pente et rebondir, sauf qu’aujourd’hui, hormis le côté économique et la mondialisation qui bouscule les habitudes et les acquis, s’ajoute une forte immigration musulmane qui clive et communautarise notre société et le fameux « bien vivre ensemble » sera un défi. On peut faire semblant d’ignorer les Cassandre, on peut rester optimiste en espérant que tout s’arrange comme par enchantement, pourtant il faudra bien tenir compte des réalités pour en gommer les aspérités. Il ne suffira pas de repeindre les cages d’escaliers des HLM ni d’offrir des stages aux jeunes des banlieues ni encore de dépénaliser l’usage du cannabis. Après quarante ans de laxisme, de dépenses inutiles, de renoncements en tout genre, d’aveuglement, il faudra à ce tout nouveau Président donner un grand coup de pied dans la fourmilière de l’idéologie socialiste.
Personnellement je pense qu’il est plus que temps de tourner une page avec le vide sidéral que nous connaissons, tous domaines confondus. Une fin de règne qui pendant cinq mois va nous paraître très longue.
@ Xavier NEBOUT | 29 novembre 2016 à 15:20
« Attendez, vous allez vous poiler »
« Les électrons n’apparaissant que par « moments » pour former les actes dont l’ensemble constitue l’existence, en dehors de ces derniers, ils sont hors du temps.
Mais alors ils sont à la fois dans la cause qui les précède et dans l’être auquel ils participent. Dans l’Esprit et en Dieu. »
Vous avez raison : je me suis bien poilée 😀
@ Claude Luçon | 29 novembre 2016 à 15:57
Nous savons tous que « Dieu créa la femme » et entre autres Claude Luçon.
Mais le problème n’est pas Dieu, mais son créateur dont on ne parle jamais c’est en quelque sorte le serpent qui se mord la queue. Notre imagination débordante, mais limitée, ne nous permettra jamais de nous approprier la cause première.
L’homme avance à petits pas en copiant les autres !
@ breizmabro | 29 novembre 2016 à 16:21
Si vous n’êtes pas physicien spécialiste de la mécanique quantique, vous ne pouvez accéder à la puissance de pensée de Xavier Nebout.
Nous rentrons ici dans le monde subatomique où les notions de temps et d’espace n’existent plus. Seuls quelques rares initiés sont en mesure de comprendre le mécanisme complexe qui sépare le monde temporel de l’intemporel.
@ Aliocha le 29 novembre 2016 à 14:54
« …toutes les errances de la chrétienté historique dont Pétain est un des fils les plus perdus… »
Vous allez vite en besogne car Pétain fut un paroissien pour le moins très particulier, et guère soucieux de se conformer aux préceptes du catholicisme ayant cours dans la première moitié du XXe siècle. Jusqu’à l’âge de 60 ans il eut la vie amoureuse-charnelle d’un jeune sous-lieutenant, puis un mariage fort tardif avec une divorcée (considéré alors par l’Eglise au minimum comme inconvenant), jusqu’en 1940 sa piété n’était guère remarquée, certes une fois au pouvoir il donna dans le puritanisme et la bigoterie du moins officiellement.
Mais pour autant il n’hésita pas à confier le pouvoir réel à un haut gradé de la FM (l’amiral Darlan), puis à un pur produit du radical-socialisme (Laval), et les membres de la FM – tant qu’ils approuvaient son régime ou étaient neutres à son égard – furent toujours bien en cour. De même il ne trouva rien à redire sur tous les mignons qui gravitaient autour de lui, et les frasques sexuelles de nombre de collaborateurs zélés, et il trompa allègrement son épouse avec de jeunes maîtresses. Sur tout cela lire ou relire les deux tomes de Patrick Buisson :1940-1945 Années érotiques, Vichy ou les infortunes de la vertu.
Son catholicisme intransigeant et revendiqué n’avait guère de rapport avec la foi, mais n’était que l’instrumentalisation à des fins politiques et donc de pouvoir de la religion. Au final son catholicisme vertueux n’était qu’une imposture politicienne, destinée aux dévots et au bon peuple !
@ breizmabro le 29 novembre 2016 à 13:25
« Quand Fillon était Premier ministre personne n’a soulevé qu’il était catholique pratiquant »
Exact, on fait seulement semblant de le découvrir. Mais tous ceux qui lui reprochent de pas l’occulter omettent sciemment de préciser que sa religion n’a pas influencé ses choix et votes notamment sur l’IVG. Comme entre autres de Gaulle, il sait très bien cantonner à la sphère du privé ses convictions religieuses, et en politique faire primer l’intérêt général même s’il entre en contradiction avec ces dernières.
Etrangement tous les plumitifs de la sphère bobo ne se sont pas offusqués du goût de François Mitterrand pour tous les écrivains de droite catho (Chardonne par exemple), de sa passion pour les églises et de ses obsèques religieuses !
Fillon était opposé au mariage pour tous et à l’adoption plénière par les couples homos, il a donc voté contre ces mesures. Mais cela était le cas de nombre d’agnostiques et athées, car ce type de loi clientéliste met à mal nombre de valeurs et pas spécifiquement catholiques. Alors faire de Fillon le chantre de l’ordre moral et un nouveau Pétain, cela est a minima risible !
@ Jean-Dominique Reffait le 29 novembre 2016 à 01:15
« Il y a sans doute une affirmation de l’identité catholique, plus culturelle que religieuse, face à l’omniprésence d’un discours dominant sur la place à réserver pour l’islam ». « Rien de choquant à ce qu’un responsable politique prétende être inspiré en partie par sa foi : ce moteur en vaut un autre »
« La presse est plus qu’étrange : elle ouvre ses colonnes complaisamment à tout ce qui se fait comme prédicateurs salafistes bon teint, traque l’islamophobie derrière la plus infime réserve quant à l’islam et, en même temps, crie haro sur le baudet chrétien dès qu’il bouge une oreille »
Totalement d’accord avec vos propos justes qui sont bien éloignés des délires de certains plumitifs, à croire qu’ils en sont encore à la guerre civile d’Espagne en 36-39.
@Michelle D-LEROY
Bravo pour votre commentaire, je n’aurais pas fait mieux !
Le ciel s’éclaircit, il est à espérer que nous allons enfin pouvoir avancer dans le concret avec un Président posé, honnête et courageux dans l’esprit de satisfaire aux souhaits de l’intérêt général et non des intérêts particuliers.
Pour vendre des yaourts, des voitures… ça ne choque personne apparemment et pourtant cette nudité est insultante pour les femmes et totalement inutile.
Penser que ces affiches vont inciter des mecs à devenir homosexuels, c’est quand même rudement tordu. Les spécialistes le disent, les homosexuels feraient de moins en moins attention, persuadés que le Sida se soigne comme une grippe ; ou que ça n’arrive qu’aux autres. Des affiches sexy pour dire qu’un préservatif ne change rien au plaisir mais évite une vraie saloperie de maladie ça ne me paraît pas idiot.
En tout cas ça me dérange beaucoup moins que les manifs anti-avortement ; ces gens-là eux veulent imposer leur morale mais si un jour leur maîtresse, leur fille, se retrouve enceinte et pour une raison qui lui est personnelle veut avorter, je ne suis pas sûre qu’ils l’en empêchent. Simone Veil m’avait dit la première fois que je l’avais rencontrée que parmi ceux qui auraient aimé la vouer aux flammes de l’enfer, certains avaient eu moins d’états d’âme pour envoyer à l’étranger leur fille ou leur maîtresse.
La loi légalisant l’avortement n’oblige aucune femme à avorter pas plus que ces affiches jugées dérangeantes ne font la promotion de l’homosexualité.
L’interdit il appartient à la loi de le définir ; pas aux religions.
@ Robert à 12:34
« Cela laisse déjà comprendre quels thèmes seront abordés lors de la présidentielle »
Bien d’accord avec vous. Pour le passage subliminal d’hier soir, je n’ai pas repéré… mais il devrait repasser. Je vais être attentif.
@Marc Ghinsberg à 12:16
Je suis d’accord avec vous sur la particularité des électeurs de ces deux derniers dimanches : des citoyens de plutôt plus de soixante ans, avec des idées « de droite » = j’en fais partie. Pour l’âge, rien que de très normal. Dans beaucoup de démocraties, les anciens participent plus aux instances décisionnelles (cf SPQR). Par contre, pour ce que vous nommez « le retour à l’ordre moral », vous devriez plutôt retenir « le retour à la conscience nationale ». Rappeler que nous sommes 60 millions de Français, dont 6 millions de chômeurs, parmi les 6000 millions d’êtres humains sur la même planète, avec une dette de l’Etat de bientôt 2400 milliards d’euros, est à la base d’un programme. Vous vous affichez « de gauche », et j’attends de voir combien de Français « de gauche » vont proposer un programme pour faire face à deux faillites, l’une morale (= s’habituer à avoir un Français sur dix au chômage), l’autre financière (= avoir une dette d’Etat de 40 000 euros par citoyen). Il est sûr que « vivre ensemble » va devenir de plus en plus compliqué. Je vous laisse disserter sur le sociétal et le religieux, c’est tellement plus facile !
@Aliocha
Je ne cherchais pas à être désagréable, mais seulement à vous dire qu’il faut user d’un langage adapté à ses interlocuteurs.
Quant aux âneries, les homélies quasi officielles en regorgent à tel point qu’il faut souvent se retenir de se lever pour filer une baffe au curé qui les récite.
@sylvain
J’ai dit en somme que lorsqu’on démolit le christianisme, on laisse la place à l’islam ; inutile d’aller chercher plus loin. D’autre part si on traitait l’homosexualité comme on le fait en Arabie Saoudite, elle ne poserait pas de problème – il en est d’ailleurs de même de la délinquance en général, si bien qu’on peut y laisser les clefs sur la voiture et son appartement ouvert.
@ Michelle D-LEROY | 29 novembre 2016 à 16:11
Soyez honnête, avouez que votre véritable identité est Penelope Fillon !
De toute façon, comme dit Yves à Marc Ghinsberg, je suis un de ces vieux schnocks qui ont voté Fillon et tellement obtus que je vais recommencer à la Présidentielle.
Alors avouez !
Il est plutôt rassurant d’avoir un futur président qui a pu acheter sa maison, la payer, l’entretenir, fût-elle un manoir.
Je me souviens d’un certain Jack L. qui avait creusé un modeste bassin à Bonnieux dans le Luberon, et même d’un certain Lionel J., qui n’avait au bout de quarante ans de vie politique et de fonctionnariat grassement payé, y compris au Quai d’Orsay, qu’un cabriolet Renault 19 âgé de huit ans.
Ce personnage, qui n’a je le rappelle, jamais été trotskiste a réussi à dilapider une cagnotte, fruit d’un déficit budgétaire moins important que prévu.
Et ce sont les thuriféraires de ces gens-là qui vont donner des leçons de morale et de budget à Fillon.
On passe vraiment pour des c..s.
@Trekker
Sous l’emprise d’une hargne contre P. Pétain si irrationnelle qu’elle en devient suspecte sur le plan psychanalytique, votre commentaire sur ses moeurs soufrent singulièrement d’anachronisme.
Vous parlez d’un temps où entretenir une « danseuse » était courant, et où on allait au bordel comme on va au restaurant de nos jours.
Il ne s’agit pas d’en faire l’éloge, mais de relativiser.
Par ailleurs, vous êtes pour le moins hardi à juger de la foi d’un homme de 84 ans comme si vous aviez été son confesseur.
Êtes-vous si sur de ne pas réaliser lors de votre dernier instant que vous vous êtes trompé toute votre vie sur la religion ?
A propos de physique quantique, un de nos professeurs affirmait : nous ne pouvons nous définir humainement comme une probabilité de présence !
Quant à Pétain, je parlais des errances de la chrétienté historique, ce que les propos de Trekker confirment.
@ catherine A
Et j’espère que vous diriez la même chose si sur les Abribus on présentait l’image d’un avorton de douze semaines pour dire qu’il y a d’autres moyens pour éviter ça : la contraception. On aurait crié au scandale !
Vous avez eu la chance de rencontrer madame Veil mais cela devait être il y a un certain temps, quand elle croyait que l’IVG allait pallier l’insuffisance de la contraception se résumant souvent au coït interrompu. Mais hélas elle fut bien déçue de voir que malgré tous les moyens modernes mécaniques ou chimiques, le nombre d’avortements ne faiblissait pas. Et je rajouterais que ces 200 000 sont compensés bon an mal an par 200 000 entrées sur le territoire…
Votre parallèle entre la maladie du sida et une naissance est assez osé.
Vous oubliez de mentionner la mode du bareback, le sexe homo revendiqué sans préservatifs. Les sites Internet dans le genre pullulent. Si j’osais… mais vu la crudité du genre, madame Bilger serait obligée de sévir.
Non bien sûr ces affiches sont de la pure provocation payées avec nos deniers. Elles auraient été atténuées si la mention « avec un inconnu » sur l’affiche avait été remplacée par « partenaire connu et fidèle ».
Mais cela aurait été déjà de trop pour cette bande de jouisseurs compulsifs nous bassinant avec leurs histoires de fesses. Et de plus cela aurait entraîné une désaffection des cabinets de proctologues. Car il va bien falloir appeler un chat, un chat.
http://www.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L500xH285/_yartiMPTB08fde2-e34e3.jpg
@ fugace
« Je comprends cet affichage qui a aussi pour but de faire baisser les énooooormes dépenses dans le traitement du sida.
Mais pourquoi donc les homos sont-ils tant concernés ? Trop d’infidélités ? Trop de changements de partenaires ? Trop d’aventures non protégées ? »
Les homosexuels sont dans une situation compliquée. Voyons… Plus infidèles ? Je le suppose, parce que sans enfants en général, et que l’enfant est un lien entre les adultes. Et puis, avant, ils étaient hors la loi, non au sens, heureusement, de condamnés pour homosexualité, encore que cela ait été le cas jusque récemment, mais parce que sans lien légal, ni mariage, ni pacs. Tout cela est un train de changer, je gage qu’ils deviennent plus fidèles. Je crois, au contraire, que les hétérosexuels, qui ont moins souvent d’enfants de même que de lien légal entre eux, deviennent plus infidèles.
A un moment, politisés dans le sens revendiquant leurs droits face à l’épidémie de sida, d’hériter du compagnon, de plus de traitement contre le sida, les homosexuels se protégeaient davantage du sida que les hétérosexuels. Mais maintenant, les héros sont fatigués, et plus payés, le journal Têtu ayant été vendu par Bergé, et finalement, si je me souviens, ayant disparu… Quelle erreur, les homosexuels auraient dû le garder ou en avoir d’autres et ne pas s’endormir, de même que l’avortement est remis en cause aux Etats-Unis, je gage que leurs droits seront attaqués par des gens dont la morale semble être d’empêcher les autres de vivre à leur guise !
Pour en revenir au sida, la pandémie est moins mortelle, le traitement moins lourd, toutes raisons qui expliquent que tous les sexuels ont tendance à se laisser aller.
Les homosexuels ont d’ailleurs une tendance à moins se soigner que les autres d’une manière générale, de même qu’ils se suicident davantage. Normal : quand la société fait de votre mode de vie une infériorité, se sentant dévalué, on se donne moins de valeur et on adopte une attitude plus dangereuse pour soi. Ce n’est pas parce que je crois que les mots ne tuent pas que je dis qu’il ne faut pas condamner les propos contre les homosexuels ou d’autres victimes potentielles, c’est par déférence envers la liberté d’expression. En vérité, les mots tuent, de même que les rapports sexuels non protégés répétés augmentent la probabilité d’infection, la dévaluation répétée des homosexuels augmentent le nombre d’homosexuels adoptant des comportements à risque ou se suicidant. Après quoi, ayant provoqué ces actes, on en prendra prétexte pour encore inférioriser les homosexuels… Je ne doute pas qu’il y ait une providence pour les croyants obsédés de conformisme sexuel : ils déversent leur bille contre des gens. Si ces derniers répondent, ils se disent persécutés. Si ces derniers se détruisent, ils ont un argument encore alternatif pour les diaboliser. Ce n’est pas conscient. Mais tout tombe merveilleusement pour eux, et certes, on peut s’imaginer qu’il y a un bon dieu quand le monde est si bien organisé pour soi, certes, on souffre et on meurt, mais quelle broutille ! On peut se coaliser contre des gens, se sentir fort et se prétendre juste, tout cela, amusant, dans le cas des chrétiens, quand le fondateur de sa religion passe les galipettes sous silence.
« Question : est-ce à la société de prendre en charge tous les dégâts ?
Idem pour le tabac, quand le risque est pris en conscience ou en irresponsable.
Autre exemple : j’ai ma petite voisine qui est enceinte jusqu’au cou (c’est dans le dictionnaire aussi) et qui fume ses trois cigarettes par jour. C’est elle qui m’a confirmé qu’elle avait réduit sa consommation pour le bien-être de son enfant à venir. Vite une campagne d’affichage spécifique pour la défense de l’enfant ! »
Dans une société où on a conscience des victimes, je crois en effet qu’il faudrait, on va hurler à l’assistanat, assister tout le monde. Les chrétiens devraient particulièrement le faire, ils ont plus ou moins, selon les cas, la compréhension des victimes, et en plus, ils s’imaginent qu’ils seront récompensés dans un autre monde.
Dans un autre blog, on m’a traité de cynique et calculateur quand je disais qu’il ne fallait pas avoir d’enfant quand on a une maladie transmissible, de graves problèmes psychologiques ou qu’on est pauvre. En un mot, quand on risque de nuire à un être qui ne vous a rien fait, et dont de plus on est responsable. Et tellement plus qu’avant ! La pilule donne une grande liberté aux gens, surtout aux femmes, les premières concernées… Or la liberté, le pouvoir accru, donnent des responsabilités accrues.
Sidéens, fumeurs, têtes de linotte, on devrait aider tout le monde, et plus encore, les enfants, en rien responsables des défaillances de leurs parents.
D’autant que la société a une responsabilité pour les homosexuels, et d’ailleurs, les hétérosexuels : si on présente la sexualité comme sale, à pratiquer à la sauvette, comment s’étonner que les gens ne la prennent pas à coeur, tant au niveau de la sécurité que de leur plaisir ? Sans prudence, pas de sécurité, sans plaisir, pas de joie pour le sexuel qui frustré a de grands risques de tomber dans le ressentiment, tout aussi dangereux qu’une épidémie même si c’est moins visible, et donc mesurable. Il y a, le moins violent mais le plus déloyal et le plus facile à démontrer, le ressentiment contre le conjoint. Les sexuels, dans leur majorité, font toujours pareil. Si on y réfléchit, leur seul moyen de briser la routine est d’aller voir ailleurs s’il est possible de moins s’ennuyer. Trompé, s’il le sait, l’autre peut en souffrir, ou vouloir partir. Ce peut être aussi le volage qui s’éloigne, ayant trouvé du différent, le sentiment de revivre par la nouveauté, il préférera sa nouvelle rencontre.
Les têtes de linotte ont une excuse. Si certains diabolisent le sexe, d’autres en font une chose merveilleuse. On ne peut pas tomber enceinte une première fois ? Si. Le sexe, ce n’est pas une chose dont on vous donne le premier élément gratuitement en espérant que vous vous abonniez. La vie ne fait pas de cadeau.
Etre une fille mère n’a jamais été un cadeau, d’ailleurs, et les grenouilles de bénitier enragées contre l’avortement, autrefois, auraient été les premières à condamner la mère et le fruit du péché. Double contrainte ! D’un côté on veut forcer des femmes à garder leur enfant, de l’autre on se refuse à assumer ce qu’on promeut. En somme, on condamne les deux, toujours moralement, et parfois, à la misère.
Très évangélique.
Ce sont les fumeurs que j’aime le moins car j’apprécie peu qu’on me vole mon air et ma santé. Et que la femme abîme son bébé à naître, mais là encore une excuse ! Le tabac est une drogue… Plus destructrice que certaines qu’on interdit, par parenthèse. La société est trop casse-pieds… Fumer était presque une obligation pour intégrer certains groupes, à une époque, maintenant, cela devient un motif d’exclusion… Là encore, on pousse des individus à un comportement pour les en accuser. Enfin, là, la société a changé, ce sont rarement les mêmes qui ont enjoint de fumer qui disent de cesser… Néanmoins, c’est toujours la même chanson, on pousse, et après on critique ceux qui ont chuté.
On peut me dire cynique et calculateur, défenseur de la culture de l’excuse ou pervers narcissique, tout cela ne fait pas l’ombre d’un argument contre le fait que les gens disjoignent, indûment et arbitrairement, faits et conséquences.
Or c’est en les reliant qu’on peut avoir une chance de comprendre le monde et donc, qui sait, de proposer des mesures susceptibles de le rendre meilleur.
@ confucius | 29 novembre 2016 à 17:03
« Nous savons tous que « Dieu créa la femme » et entre autres Claude Luçon. »
Une précision : Claude est un prénom valable pour les deux sexes, je vous précise donc que dans mon cas je n’ai pas été créé par Dieu mais par un Orléanais et une Parisienne, et que mon « genre » était précis à cause de l’appendice que j’avais entre les jambes à la naissance et que j’ai toujours.
« Mais le problème n’est pas Dieu, mais son créateur dont on ne parle jamais c’est en quelque sorte le serpent qui se mord la queue. Notre imagination débordante, mais limitée, ne nous permettra jamais de nous approprier la cause première. »
Là je n’ai pas de problème, plutôt matheux, j’ai assez bien absorbé et accepté la notion d’infini. C’est le big bang qui devient un problème car il dénie cette notion d’infini et suppose un commencement. L’infini nous permettrait d’accepter un Dieu sans créateur puisqu’il serait l’infini lui-même. En plus la combinaison Dieu et Infini nous permettrait de concevoir une infinité de big bangs créant une infinité d’univers.
Mieux vaut arrêter cette discussion, elle pourrait ne jamais finir.
@ Achille, breizmabro & autres curieux du temps qui passe ou qui passent le temps ici !
« Seuls quelques rares initiés sont en mesure de comprendre le mécanisme complexe qui sépare le monde temporel de l’intemporel. »
Il est vrai que Xavier NEBOUT a fait très fort, et que son commentaire est énigmatique.
Je vais essayer, sous son regard sévère et bienveillant, de vulgariser cette notion du temps qui est le concept le plus difficile en physique.
Le temps n’est pas perçu de la même façon selon que l’on analyse le monde macroscopique ou microscopique.
Dans le monde macroscopique, c’est-à-dire l’univers (le monde de nos sens pour faire rapide), la théorie de la relativité montre que le temps n’est pas un contenant absolu dans lequel les objets évoluent.
Le temps est propre à chaque objet et dépend de son mouvement.
Le temps ne s’écoule pas de la même façon partout, chaque objet dans l’univers a son temps propre dépendant entre autres de sa vitesse et de la gravité à laquelle il est soumis.
Les satellites que nous utilisons pour déterminer notre position par GPS, prennent en compte cette singularité.
On ne peut penser le temps comme s’il existait une horloge cosmique rythmant la vie de l’univers.
Le monde microscopique, celui de l’infiniment petit, des particules élémentaires, ne peut pas être décrit par des équations d’évolution dans le temps, mais par des équations relationnelles.
Cette absence du temps au niveau fondamental traduit le fait qu’il n’existe pas un temps universel évoluant au niveau microscopique.
Alors comment passer d’un monde microscopique atemporel au monde macroscopique avec le temps tel qu’on le connaît et qu’on le perçoit.
L’idée qui prévaut actuellement est la suivante : le temps est un phénomène qui est produit par un ensemble de processus microscopiques, qui se manifeste dans un contexte statistique thermodynamique macroscopique. De la même façon que lorsque des molécules sont agitées dans un micro-ondes, elles sont simplement agitées de plus en plus rapidement, et l’impression macroscopique est un effet de chaleur qui augmente la température du liquide.
Le temps n’a de sens que si on a affaire à un grand nombre de variables. Plus fondamentalement l’origine de la temporalité peut être rattachée à la structure non commutative de la mécanique quantique. Ce qui revient à dire que l’opération A suivie de l’opération B, ne revient pas au même que faire l’opération B suivie de l’opération A. Telle est l’origine profonde du temps.
Dans les systèmes thermodynamiques, le comportement est probabiliste, les niveaux d’organisation sont soumis aux lois de la thermodynamique. Les états statistiques produisent de l’entropie et cette production d’entropie c’est le temps.
Le temps c’est là où ça « entropise ».
Hum, je ne sais pas si c’est plus clair à présent.
Tout ce que je viens de raconter se trouve dans les excellents livres de Carlo Rovelli, excellent pédagogue, dans lesquels vous pouvez vous plonger sans risque de vous noyer.
Vous pouvez aussi consulter les ouvrages d’Étienne Klein, tout aussi clair et aussi excellent pédagogue.
@Achille | 29 novembre 2016 à 17:33
Si vous aussi rentrez dans tous ces phénomènes anormaux des mathématiques nous sommes fichus, plus personne pour nous faire prendre la voie de la raison.
Tout ce qui est raison est très souvent déraisonnable, si, si, cela se démontre aussi mais demain nous y serions encore sans doute.
Achille restez éloigné des débats du contributeur Xavier Nebout, la contamination vous guetterait-elle ? Il peut être parfois dangereux.
[Un jour que Pasteur égrenait son chapelet dans le train, un jeune universitaire qui venait de s’installer en face de lui, intrigué par ce comportement insolite et selon lui arriéré l’interpella en ces termes : « Pourquoi, au lieu de réciter le chapelet, vous n’employez pas votre temps à apprendre et à vous cultiver un peu ? On peut apprendre à tout âge vous savez. Je me charge de vous envoyer des livres qui vous instruiront ». Tirant de sa poche une carte, Pasteur fit alors cette réponse : « je vous saurais gré de m’envoyer vos livres à cette adresse », et il lui remit sa carte de visite sur laquelle figurait cette ligne : Louis Pasteur, Institut de Recherches Scientifiques, Paris. L’universitaire rougit de honte et sans doute bredouilla quelque excuse maladroite. Il avait prétendu donner des conseils au plus célèbre savant de son temps… qu’il avait pris pour un vieux bigot ignare.]
@Tipaza | 29 novembre 2016 à 20:49
Plus fondamentalement l’origine de la temporalité peut être rattachée à la structure non commutative de la mécanique quantique. Ce qui revient à dire que l’opération A suivie de l’opération B, ne revient pas au même que faire l’opération B suivie de l’opération B. Telle est l’origine profonde du temps. Il n’y a pas une « faute de plume » là ? (Causalité et Conséquence…)
« Dans les systèmes thermodynamiques, le comportement est probabiliste, les niveaux d’organisation sont soumis aux lois de la thermodynamique. Les états statistiques produisent de l’entropie et cette production d’entropie c’est le temps.
Le temps c’est là où ça « entropise ». »
Je crois qu’il manque une définition de l’entropie
« Hum, je ne sais pas si c’est plus clair à présent. »
Si ce n’est pas assez clair, ce n’est ABSOLUMENT PAS DE VOTRE FAIT.
La mécanique quantique littéralement, « dépasse l’entendement »
Je ne connaissais pas Carlo Rovelli, merci pour la référence, je vais m’y plonger…
Étienne Klein, tout aussi clair, excellent pédagogue et plein d’humour !.
Grand merci pour votre contribution !
@Giuseppe | 29 novembre 2016 à 21:38
« Achille restez éloigné des débats du contributeur Xavier Nebout, la contamination vous guetterait-elle ? Il peut être parfois dangereux. »
Aucun risque de contamination de ma part concernant les démonstrations très personnelles du créationniste Xavier Nebout sur la frontière entre le monde réel et le monde spirituel. Je voulais juste essayer d’y apporter un peu de rationalité, sous la forme d’une boutade. Rien de plus.☺
J’ai souvent eu l’impression que les sciences dures mesuraient d’abord notre perception de la chose, plutôt que la chose observée. Et d’ailleurs, ça m’arrange, je préfère Proust aux équations :
… »En tout cas, si j’avais encore la force d’accomplir mon oeuvre, je sentais que la nature des circonstances qui m’avaient, aujourd’hui même, au cours de cette matinée chez la princesse de Guermantes, donné à la fois l’idée de mon oeuvre et la crainte de ne pouvoir la réaliser, marquerait certainement avant tout, dans celle-ci, la forme que j’avais pressentie autrefois dans l’église de Combray, au cours de certains jours qui avaient tant influé sur moi – et qui nous reste habituellement invisible – la forme du Temps. Cette dimension du Temps, que j’avais jadis pressentie dans l’église de Combray, je tâcherais de la rendre continuellement sensible dans une transcription du monde qui serait forcément bien différente de celle que nous donnent nos sens si mensongers. »
… »Je venais de comprendre pourquoi le duc de Guermantes, dont j’avais admiré, en le regardant assis sur une chaise, combien il avait peu vieilli bien qu’il eût tellement plus d’années que moi au-dessous de lui, dès qu’il s’était levé et avait voulu se tenir debout, avait vacillé sur des jambes flageolantes comme celles de ces vieux archevêques sur lesquels il n’y a de solide que leur croix métallique et vers lesquels s’empressent les jeunes séminaristes, et ne s’était avancé qu’en tremblant comme une feuille sur le sommet peu praticable de quatre-vingt-trois années, comme si les hommes étaient juchés sur de vivantes échasses grandissant sans cesse, parfois plus hautes que des clochers, finissant par leur rendre la marche difficile et périlleuse, et d’où tout d’un coup ils tombent. Je m’effrayais que les miennes fussent déjà si hautes sous mes pas, il ne me semblait pas que j’aurais encore la force de maintenir longtemps attaché à moi ce passé qui descendait déjà si loin, et que je portais si douloureusement en moi ! Si du moins il m’était laissé assez de temps pour accomplir mon oeuvre, je ne manquerais pas de la marquer au sceau de ce Temps dont l’idée s’imposait à moi avec tant de force aujourd’hui, et j’y décrirais les hommes, cela dût-il les faire ressembler à des êtres monstrueux, comme occupant dans le Temps une place autrement considérable que celle si restreinte qui leur est réservée dans l’espace, une place, au contraire, prolongée sans mesure, puisqu’ils touchent simultanément, comme des géants, plongés dans les années, à des époques vécues par eux, si distantes – entre lesquelles tant de jours sont venus se placer – dans le Temps. »
http://alarecherchedutempsperdu.com/marcelproust/486
@ Tipaza | 29 novembre 2016 à 20:49
Dans votre excellent et savant exposé qui fait une suite logique au commentaire de Claude Luçon | 29 novembre 2016 à 20:16 qui m’excusera de prolonger sa réflexion.
Toutefois, lorsque vous écrivez : « Ce qui revient à dire que l’opération A suivie de l’opération B, ne revient pas au même que faire l’opération B suivie de l’opération B. Telle est l’origine profonde du temps », il me semble que le dernier B s’est malencontreusement substitué à un A.
Ceci étant, pour répondre aux interrogations de Claude Luçon, il me semble que l’agnosticisme reste préférable à l’athéisme, non par à cause du pari de Pascal qui n’a que peu de sens ou qui me semble par trop « vénal », mais parce que l’existence de Dieu est indémontrable.
Je répète ce que j’ai écrit dans mes commentaires sur ce blog : je considère que Dieu est un postulat au sens mathématique du terme. En effet, si l’on postule l’existence d’un Dieu unique, alors on a les monothéismes que nous connaissons. D’autres, dans l’Antiquité grecque et romaine ont postulé l’existence de multiples dieux avec les légendes que chacun a apprises dans sa jeunesse classique.
D’autres encore postulent que chaque être et chaque objet a une âme.
Pour ce qui me concerne, et pour répondre à l’ingénieur Claude Luçon, il me semble que rien n’impose qu’un être ou non-être, créé ou incréé, ait conçu le monde physique dont nous sommes parties prenantes. La matière, dans des conditions favorables que la Terre a offertes, a pu créer des formes de plus en plus complexes qui ont abouti à ces organismes vivants, dont ceux du monde animal que nous observons et dont nous sommes parties intégrantes.
La seule différence de l’Homme est qu’il dispose d’une intelligence et surtout de moyens d’exprimer sa pensée et de la concrétiser par ses actes.
Si, enfin et pour en revenir à la non commutativité, comme certains le pensent, Dieu a créé l’Homme a son image, alors l’image de Dieu que renvoie l’Homme est pour le moins ambiguë. Effectivement, selon que l’on se réfère aux Évangiles, à la Bible ou au Coran, Dieu lui-même offre plusieurs images, de la sainteté et de l’Amour absolus à ses colères et ses foudres contre les Hommes jusqu’à celle d’un Dieu guerrier. Mais ne serait-ce pas une projection de l’esprit humain devant ce qu’il lui est si difficile de concevoir parce que l’esprit humain a ses propres limites ?
Dans les années 1980, une amie médecin jeune chercheuse était allée faire un stage aux Etats-Unis sur la maladie qu’on appelait alors « la maladie des homosexuels ».
Cette appellation a été jugée discriminatoire. Pourtant, grâce aux affiches récentes, le sida est redevenu « la maladie des homosexuels ».
@ Deviro | 29 novembre 2016 à 21:59
Sorry, j’ai beau me relire, je lis ce que je voulais écrire et pas ce que j’ai écrit !!
Vous avez raison, il faut lire :
Ce qui revient à dire que l’opération A suivie de l’opération B, ne revient pas au même que faire l’opération B suivie de l’opération A. Telle est l’origine profonde du temps.
Je m’excuse de revenir une minute sur terre, la terre des « boutiquiers » et des « comptables » (tant haïs de ceux qui piquent dans la caisse), pour évoquer le genre de problèmes auxquels Monsieur Thatcher — pardon, François Fillon — va devoir s’attaquer s’il est élu.
Je crois avoir déjà évoqué, ici, l’effarant absentéisme des fonctionnaires, c’est-à-dire, en bon français, leur usage massif, et ouvertement toléré par leur hiérarchie, du congé-maladie illégal pour des personnes en parfaite bonne santé.
Un rapport (un de plus) sur « l’absentéisme pour raisons de santé » dans les collectivités territoriales vient de sortir. Il confirme naturellement mes remarques antérieures. Les chiffres sont absolument scandaleux. Il s’agit d’une véritable entreprise organisée de pillage de l’Etat par ceux qui sont censés le servir, avec la complicité de ce dernier.
L’article du Figaro :
http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/dessous-chiffres/2016/11/29/29006-20161129ARTFIG00213-les-chiffres-chocs-de-l-absenteisme-dans-les-collectivites-territoriales.php
Le rapport original complet :
https://www.sofaxis.com/sites/default/files/publications/pdfs/panorama_2016_r2577.pdf
Cher PB,
Vous me pardonnerez ce hors-sujet. Je viens de découvrir une série d’articles publiés par « Les décodeurs – Venons-en aux faits » sur lemonde.fr.
Quatre articles sur « les idées reçues sur les fonctionnaires » intitulés 1/4 = Ils ne servent à rien ; 2/4 = Ils sont trop nombreux ; 3/4 = Ils ont tous la sécurité de l’emploi ; 4/4 = La suppression de postes dans le public n’en crée pas dans le privé.
On nous donne le nombre de fonctionnaires pour mille habitants. C’est trop drôle : 80 en France, 61 en Allemagne, 144 au Danemark, soit, mais 116 en Lettonie , contre 17 en Lituanie et 9 en République tchèque, où j’ai passé une partie de mes vacances d’été ! Va pour la crédibilité ! Mais un rapport de la Cour des comptes indique que le nombre de fonctionnaires de la FPT (la Fonction Publique Territoriale) a augmenté de 405 000 entre 2001 et 2013 ! Les comparaisons de programmes vont être d’une très grande facilité = mieux vaudra faire des émissions avec Karine Le Marchand.
@Solon | 29 novembre 2016 à 11:51
Je vais faire dans la provocation : si Juppé l’avait emporté, aurait-il pu dire je suis musulman, s’il l’avait été bien entendu ?
@Xavier NEBOUT | 29 novembre 2016 à 12:16
Selon vous, l’affiche proposée aurait donc dû être plus complète, à savoir :
AVEC UN AMI
AVEC UN AMANT
AVEC UN PRETRE
AVEC UN INCONNU
@ Marc GHINSBERG | 29 novembre 2016 à 12:16
« Ceux qui seraient peu concernés par le programme économique de FF se seraient mobilisés, tandis que ceux qui en seraient affectés se seraient peu déplacés. »
Combien attendent encore leur heure pour contrer les sondages et les merdias aux ordres de leurs employeurs ?
@ Claude Luçon | 29 novembre 2016 à 12:29
« C’est ce que je lis en premier le matin en me levant »
à 12h29 !!
@ Robert | 29 novembre 2016 à 12:34
« Cela laisse déjà comprendre quels thèmes seront abordés lors de la présidentielle ! »
Oui mais tromper son monde va devenir de plus en plus difficile. Les grosses ficelles étant devenues contre-productives.
@ confucius | 29 novembre 2016 à 17:03
C’est pourtant simple à comprendre. Avant il n’y avait rien, c’est-à-dire quelque chose qui est bien plus que « moins que rien ».
Et c’est là que tout a commencé. Puis comme chez nous avec le temps vinrent les très longs cycles alternant périodes de chaos et d’ordre. On parle en milliards d’années pour l’univers. Il est probable qu’à l’échelle des temps connus par l’humain, la durée de l’existence même de notre planète ne soit qu’un court et faible éclair. Même pas un quart de nutrino.
Bon demain, c’est promis j’arrête la fumette !
@Aliocha | 29 novembre 2016 à 22:38
« J’ai souvent eu l’impression que les sciences dures mesuraient d’abord notre perception de la chose, plutôt que la chose observée. »
C’est parce que bien souvent la chose n’existe pas, et n’est au mieux qu’une représentation issue de notre imagination limitée. L’objectif de la démarche scientifique est justement de s’en tenir aux observations pour éviter de tourner en rond et ne démontrer que ce de quoi l’on est parti, comme souvent en philosophie.
Ainsi c’est la Terre qui tourne autour du Soleil (encore que beaucoup de gens qui répètent aujourd’hui cela ne comprennent pas la différence entre ce postulat et l’inverse), ainsi depuis Young on sait que la matière passe par deux endroits en même temps comme une onde, et l’onde ne peut être divisée à l’infini comme un atome, ainsi toute interaction, même gravitationnelle, implique l’échange d’une onde-particule quantifiée. Ainsi quand on appuie son bras sur un accoudoir les deux s’interpénètrent à l’échelle atomique.
Enfin, malgré toutes les certitudes de Spinoza, le temps s’écoule différemment dans des référentiels en mouvement.
Les sciences dures sont d’un mauvais secours pour ceux qui ont besoin de se donner l’impression de comprendre à peu de frais.
Écoutez Feynman vous en expliquer le pourquoi (sous-titres français dans les paramètres) :
https://www.youtube.com/watch?v=x6npmKxbPcU
@ Robert | 29 novembre 2016 à 22:45
Il semble qu’Isaac Newton, le père de la physique classique, ait répondu à ces interrogations en émettant l’hypothèse d’un retrait de Dieu de sa création.
Voici par exemple ce qu’écrit Michel Cazenave dans son livre « La science et l’âme du monde » :
« Car qu’écrit en fait Newton ? Sinon que reprenant la pensée des platoniciens de Cambridge et les derniers développements de l’ésotérisme hébraïque sous l’impulsion d’Isaac Luria à la fin du XIV° siècle, il penche nettement à penser que la matière même du monde n’a pas été créée ex nihilo par Dieu, mais qu’elle provient au contraire d’une matière primordiale, comme une ombre de Dieu, un résidu de lumière, qui s’est formée à son tour par le retrait de Dieu dans ses propres profondeurs. »
Ce retrait de Dieu fait que l’on passe d’un Dieu interventionniste à un Dieu qui laisse sa création, supposée parfaite, vivre sa vie si je puis dire.
Tout cela nous amène bien loin des primaires de la gauche, qui se révèlent ludiques, à défaut d’être olympiennes. Zeus ayant cédé la place à de petits nains dont les tours de bonneteau pour savoir qui sera calife nous étourdissent en nous amusant.
« Il est plus tard que tu ne penses » ne cesse de répéter Valls à Hollande, ce à quoi Hollande répond «Carpe diem ».
Bref ces socialistes, tous des philosophes, ce n’est pas comme nous n’est-ce pas ?
Bondieuserie matinale, texte original, attention à la baffe de Saint Xavier si la traduction lui déplaît :
9 L’amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui.
10 Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés.
11 Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres.
12 Personne n’a jamais vu Dieu ; si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est parfait en nous.
http://saintebible.com/lsg/1_john/4.htm
Nous pouvons admettre que nous avons été créés et que, si on émet l’hypothèse qu’un créateur existe, si nous ne le connaissons pas, lui nous connaît. Nous pouvons alors passer de la vénalité du pari de Pascal selon Robert, pourtant logique, au choix de Benoît XVI :
La foi est un choix raisonnable.
Aïe, non ! Pas sur la tête !
Ah, j’attendais un soutien à Valérie Boyer, fidèle porte-parole de Fillon. Amen. Laquelle Valérie Boyer vient d’être condamnée en première instance pour harcèlement moral sur une de ses assistantes parlementaires.
Que voulez-vous, on ne fait pas d’omelette…
L’important, c’est de bien choisir ses amis. Et ses exemples. C’est important, pour la crédibilité.
Deux mots pour dire mon accord total avec le commentaire de Michelle D-LEROY (26-11, 16:11) ; en creux, mon désaccord – tempéré – avec le propos de fond de Philippe.
« Le vainqueur de la primaire LR a sans doute gagné, bien plus que par son programme économique et financier, grâce à ce coup de force consistant à ne plus s’excuser d’être ce qu’il était, de penser et de sentir ce qu’il pensait et sentait mais à porter haut une manière d’être et de vivre en société qui, contre les forces de destruction et de délitement, avait besoin d’être clairement remise à l’honneur. »
Je pense au contraire que ce qui a été déterminant dans la victoire de F. Fillon est en priorité son parti pris de vérité dans le domaine économique et financier.
Je ne dis pas que la référence à des valeurs catholiques sont sans incidence ; je pense juste que cela est du domaine de l’intime. Ce dont nous avons besoin est d’abord d’un langage de vérité qui concerne les mille et un domaines qui affectent le quotidien le plus quotidien.
D’abord une remise en ordre et du sens sur les plans économique, financier et social. C’est selon moi la seule façon de protéger les plus exposés et les plus vulnérables.
Quant aux valeurs d’assistance, de solidarité et de d’entraide qui sont profondément ancrées dans la religion catholique, seule une gestion économique saine du pays peut le permettre.
Les débats et les commentaires à n’en plus finir au sujet du sociétal et des « personnalités politiques » ont oblitéré cette vérité première.
C’est à mon sens ce qui a été ignoré pendant des décennies par les politiques – créations médiatiques, scotchés aux intérêts catégoriels et à la sauvegarde coûte que coûte d’un système les séparant et les préservant des quotidiens âpres et brutaux.
@Xavier NEBOUT | 29 novembre 2016 à 18:11
J’adhère à ce que vous dites :
« J’ai dit en somme que lorsqu’on démolit le christianisme, on laisse la place à l’islam ; inutile d’aller chercher plus loin. »
Très vrai, c’est comme les Roms, les squatteurs, les SDF , les parasites, si vous laissez un bâtiment vide ils vont s’y engouffrer.
« Si on traitait l’homosexualité comme on le fait en Arabie Saoudite, elle ne poserait pas de problème »
Très vrai, si les membres de cette communauté pouvaient de temps en temps fermer leur bouche, ça nous ferait des vacances. Ras le bol de cet étalage permanent de leur déviance comme un défi lancé à la société. Le CSA a sournoisement, avec la complicité du lobby homo de LGBT et de Bergé, imposé de force des gays dans toutes les émissions de divertissements ; si bien qu’à chacune de leur apparition, comme celle de Jarry la fofolle chez Arthur entre autres, les gens normaux zappent écoeurés de tant de prosélytisme homo.
D’ailleurs, à ce sujet, j’ai applaudi à l’initiative de Ménard à Béziers qui, pour contrer l’affichage nauséabond au sujet du SIDA, du couple d’hommes qui s’embrassent, a fait coller des affiches d’un couple normal homme/femme enlacé, qui a mis en rut haineux toute la gauchiasserie biterroise contre lui. La provocation du lobby homo n’avait trompé personne. Bravo aussi à Beschizza d’Aulnay-sous-Bois et à mon maire qui sont tous poursuivis en justice par l’ignoble TourHAINE.
« …il en est d’ailleurs de même de la délinquance en général, si bien qu’on peut y laisser les clefs sur la voiture et son appartement ouvert. »
Très vrai : il est beaucoup de pays au monde où il faudrait être complètement fou pour voler son voisin, et dont on est sûr et certain que personne ne s’amuse à recommencer deux fois.
Autre sujet, j’entends les merdias gauchistes comparer Fillon à Thatcher ; je ne suis pas surpris de ces réactions débiles d’attardés mentaux chez les gens de gauche, ils ont tellement ramolli et anesthésié ce peuple de c… molles qu’au moindre froncement de sourcils, ils crient au fascisme ! Peuple de boeufs qui mérite son abattoir, peuple de coqs qui hurle sur son tas de fumier socialiste.
@Tipaza et Claude Luçon
Je disais ça autrement :
Hors de l’espace-temps, un mouvement ne peut se développer que sur lui-même et sans direction. L’énergie unitaire et originelle serait donc un mouvement en tout sens sur lui-même. On peut la concevoir comme une sphère sans volume constituée d’une infinité de mouvements virtuels, et c’est de leur manifestation que serait né l’espace-temps.
Mais si cette infinité de mouvements virtuels est constitutive d’une infinité d’énergie unies et co-éternelles en elles-mêmes, elles ont surgi en tout sens dans l’espace-temps, et y sont apparues aussi diverses que peuvent l’être la composition de l’inclinaison et du mouvement de leur axe de rotation, et c’est leur diversité qui a engendré la création.
La rotation autour d’un axe qui se déplace implique une composition de vitesses incompatible avec un rapport espace-temps qui n’existe pas au sein d’une unité d’énergie. Par contre, dans l’espace-temps, ces différences de vitesse se manifestent par des variations régulières de densité du temps – variations que l’on peut figurer par des ondes.
Lorsqu’une énergie modifie la densité du temps, elle la modifie à l’infini sauf à rencontrer l’effet d’une autre énergie ; c’est dans ce mouvement ondulatoire qu’elle se manifeste et qu’elle est appelée quantité ou quantum d’énergie.
En ne confondant pas la cause et l’effet, nous pouvons dès lors dire que les quanta sont des effets sur la densité du temps dans le champ que leur concèdent les autres.
La diversité de densité du temps liée à la diversité des quanta implique donc la création de champs de densité du temps, et ce sont ces champs qui sont constitutifs de l’espace.
Ce champ est l’unité d’espace en deçà de laquelle l’espace n’existe pas.
Les quanta seraient donc des manifestations dans l’espace-temps de fluctuations de densité de temps qui se transmettent de champ en champ. Ces transmissions de densité de temps en elles-mêmes hors du temps qui s’écoule, présente dans l’espace temps un rapport ou vitesse. Cette vitesse est l’unité de temps en deçà de laquelle le temps ne s’écoule pas, c’est-à-dire au-delà de laquelle la chose n’existe pas.
Par ailleurs, la manifestation quantique dans l’espace-temps ne peut être plus localisée que ce qu’elle manifeste. Elle peut donc y apparaître en tout point.
Alors Dieu dans tout cela, direz-vous ? C’est que l’être et l’éternité qui peut varier en densité, peut de toute éternité constituer le mouvement initial et tous corps immatériels pour ne faire qu’UN.
« …avant la création, il n’y avait aucun temps passé, puisqu’il n’y avait aucune créature dont les changements puissent faire le temps. Le monde a été fait avec le temps ». (Saint Augustin – La cité de Dieu XI.6.)
Bonjour Philippe
Cher Robert vous dites
Si, enfin et pour en revenir à la non commutativité, comme certains le pensent, Dieu a créé l’Homme a son image, alors l’image de Dieu que renvoie l’Homme est pour le moins ambiguë.
Ce sur quoi Oscar Wilde nous avait gratifié de l’excellent
« I think that God, in creating man, somewhat overestimated his ability ».
Fillon devrait expliquer que la laïcité française est d’essence judéo-chrétienne, et que l’islam lui est étranger. Ceci devrait notamment déboucher sur l’inscription de la Bible, y compris hébraïque, au programme des lycées et collèges.
A côté de l’école, en attendant le bus avec son papa, la petite fille de cinq ans voit l’affiche qui fait scandale. Les questions se suivent, le papa est obligé de répondre d’une manière ou d’une autre en se demandant comment ne pas faire de dégâts dans le petit cerveau fragile. C’est mission impossible, le groupe d’influence des homosexuels possède un pouvoir de nuisance incommensurable.
La santé publique en France est celle de tous les Français, elle n’est pas seulement celle d’une minorité qui a choisi d’avoir des rapports sexuels avec plusieurs personnes du même sexe. La santé publique est surtout celle de l’immense majorité des Françaises et des Français qui continuent de vivre dans l’espoir de perpétuer l’espèce par amour sans artifice, sans avoir à acheter ou voler d’enfants à des couples qui ont conçu un enfant normalement.
Pas à dire, la physique quantique « revisitée » par Xavier Nebout c’est quand même quelque chose. Même les chercheurs du CNRS ne connaissaient pas ! 😂
@Xavier NEBOUT | 30 novembre 2016 à 09:57
« Alors Dieu dans tout cela, direz-vous ? C’est que l’être et l’éternité qui peut varier en densité, peut de toute éternité constituer le mouvement initial et tous corps immatériels pour ne faire qu’UN. »
« …avant la création, il n’y avait aucun temps passé, puisqu’il n’y avait aucune créature dont les changements puissent faire le temps. Le monde a été fait avec le temps » (Saint Augustin – La cité de Dieu XI.6.)
Je demande, je requiers, J’EXIGE un commentaire de Savonarole !
@ Catherine A
Vous pouvez faire toutes les campagnes de publicité pour l’usage du préservatif…
Le mal, j’allais dire le malin, n’est pas là, il est bien plus en amont.
On avait la bande dessinée rigolote de la vilaine Lulu d’Yves Saint Laurent avec force dessins sur la torture d’enfants. Mais le progrès aidant on a maintenant les dessins animés pour les pré-ados.
http://bellica.fr/viol-raciste-et-esthetique-enfantine-dans-sausage-party-film-autorise-des-12-ans
Les auteurs appellent ça de l’humour subversif. Alors vos histoires de capote pour préserver… le virus, est dans les têtes.
@ Achille | 30 novembre 2016 à 19:43
Les vulgarisateurs qui balancent directement que la notion de temps vient de la non-commutation de l’opérateur quantique dans l’algèbre de Lie ne sont pas mal non plus dans le genre inaccessible.
Avec des vulgarisateurs comme ça, mieux vaut écouter directement les doubles prix Nobel. Feynman explique la quantique en revenant à l’expérience des fentes de Young. Dieu, de fait, joue aux dés, et cela nous montre comment certaines choses qu’on n’a pas encore mesurées sont imprévisibles. Cette imprédictibilité est en effet mathématiquement représentée par la non-commutation des opérateurs, ou dit autrement par le principe d’incertitude, le fait que certaines grandeurs ne sont pas mesurables simultanément. Dans le cas de la vidéo, c’est par où l’électron est passé et dans quelle mesure il impacte l’écran.
https://www.youtube.com/watch?v=OA66yTsB7io
Mais ce n’est que l’humble observation éberluée de ce qui se passe dans un monde qui nous dépasse. Feynman explique comment ceux qui prétendent le comprendre profondément et complètement (au sens de le relier à des notions philosophiques ou des phénomènes macroscopiques) sont des imposteurs.
@Garry Gaspary | 29 novembre 2016 à 08:21
Chez vos p’tits protégés on dit « Sortez couvertes ! »
Dans nos contrées bien paillardes on dit « Sortez couverts ! »
Moralité : une seule lettre vous manque et tout est dépeuplé.
@Alex paulista
Vous ne confondriez pas les électrons avec les photons ?
@Xavier NEBOUT, Alex paulista, Achille, Climax, Tipaza…
Allez, on se met tous d’accord sur la notion de TEMPS dans l’Univers :
https://www.youtube.com/watch?v=NBVVOkuJZXk
@Xavier NEBOUT | 01 décembre 2016 à 00:12
« Alex paulista, vous ne confondriez pas les électrons avec les photons ?
Dans l’expérience des fentes de Young, les électrons et les photons se comportent rigoureusement de la même façon. C’est là tout le sel de la dualité onde-corpuscule : en y regardant de plus près, ce qu’on pensait être une onde est indivisible comme une particule qui fait clac clac dans un détecteur, et ce qu’on pensait être une particule fait des interférences comme une onde qui se divise entre les deux trous.
En réalité les particules élémentaires et les photons ne sont ni des vaguelettes, ni des balles de tennis, et leur comportement n’est pas déterministe : on ne peut connaître que la probabilité de chaque résultat.
Mais avant tout, ce qu’il faut constater c’est que toutes nos intuitions sont mises à mal à répétition. Et à peine pensait-on avoir développé une intuition à force de prévoir l’existence de nouvelles particules en application des principes de symétrie, que la découverte du Boson de Higgs (modèle que tout le monde pensait tiré par les cheveux pour expliquer les masses observées) et sa brisure de symétrie met à mal les super cordes et super-symétries.
Même chose avec Einstein qui croyait – après avoir compris que le principe de relativité impliquait des champs gravitationnel et électrique locaux en 1/R² – pouvoir extrapoler que rien ne pouvait « se passer » instantanément entre deux particules distantes.
C’est le paradoxe EPR ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_EPR ), et mon ex-professeur Alain Aspect aurait pu avoir le prix Nobel pour avoir montré expérimentalement qu’Einstein avait tort. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_d'Aspect ). Mais il était trop jeune, et le résultat trop abstrait pour ce prix qui récompense rarement un résultat théorique.
Dieu joue aux dés, et chaque lancer tire le cadre du suivant au hasard.
@ Deviro | 01 décembre 2016 à 10:46
La chanson est magnifique et terrible mais « La mémoire et la mer » me touche plus. Même si je ne navigue plus qu’en rêve.
@ Alex paulista et Xavier Nebout
Les électrons et les photons c’est pas mal, mais moi je préfère les phonons !
@Alex paulista
Electron, oui, mais par moment seulement contrairement au photon, me semble-t-il.
Pour l’EPR, il me semble y avoir une faille à ne pas avoir envisagé que la division n’ait pas eu lieu dans le temps.
Qu’en pensez-vous ?
Par ailleurs, je les aime bien, les scientifiques qui postulent que celui qui comprendrait mieux que lui serait un imposteur…
Comme il y a bien longtemps que je m’étais intéressé à ces choses, mon langage est encore hésitant avant que je revienne dans le bain…
Plus que d’expériences scientifiques impossibles, la recherche a besoin de rigueur dans le vocabulaire. Un « comportement » ne peut pas être le mot juste concernant quelque chose qui est hors du temps.
Le photon de spin 0 est hors du temps. Quelque chose de spin n apparaît dans le temps par moments, et ce sont ces moments qui peuvent former un comportement.
Ensuite, la perception peut être identique.
Cette forme de pensée est infiniment plus performante que l’expérience ou « science des scientistes ».
Ou alors, et ce qui est plus juste encore, si on situe le comportement au niveau de la particule en elle-même, on ne peut par définition dire qu’une particule de spin 0 ait le même comportement qu’une autre au spin n.