Les catholiques, de la chair à c..ons !

Je suis un pécheur.

Je suis un catholique à la pratique imparfaite, intermittente, un catholique de culture, de transcendance, de doute, d’incertitude, d’espérance, d’indignation et de désespoir, un catholique qui ne peut pas croire au néant et qui pourtant le craint.

Mais un catholique de combat et, si possible, de lucidité.

Aussi quand Monseigneur Aupetit réclame l’égalité de traitement entre toutes les religions et que le catholicisme ne soit pas stigmatisé et agressé, je le trouve bien naïf.

Comme si l’Eglise, d’abord, n’y avait pas mis du sien et qu’à force de se courber, elle n’avait pas favorisé les coups.

Trois cents catholiques, femmes, enfants, personnes âgées, ont été honteusement insultés. On leur a jeté des saletés, des immondices, certains ont fait l’objet de violences. Parce qu’ils voulaient honorer la mémoire des prêtres assassinés sous la Commune de Paris. Quelle intolérable prétention ! (Valeurs actuelles).

Ils ont déposé plainte contre X mais le Parquet de Paris n’avait pas jugé bon d’ouvrir une enquête d’initiative. Ce n’étaient que des catholiques après tout ! Et ils n’avaient pas été mis à mal par des Identitaires mais seulement par une trentaine d’antifas, d’abord, j’ose le dire, des idiots. Avant d’être des brutes et des malfaisants !

Tant de signes dérisoires ou importants démontrent que le catholicisme, lorsqu’il ose pointer le bout de sa foi, est traîné dans la boue ou au moins moqué.

Une manifestation même autorisée n’a pas le droit d’exister puisque la rue n’est légitime que pour la gauche, l’extrême gauche et les syndicats progressistes, c’est-à-dire politisés. Des catholiques tranquilles mais à l’air libre, n’ayant pas honte de ce qu’ils sont et de ce qu’ils proclament, constitue un authentique scandale.

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L’aberration de notre monde et d’une modernité dévoyée nous fait détester le fait religieux, la grandeur de la religion, qu’on soit dans la croyance ou non, au prétexte que le terrorisme islamiste a rendu odieux tout ce qui de près ou de loin se rapproche de la familiarité avec un quelconque au-delà. Les pratiques honorables paient pour les extrémismes meurtriers parce qu’on a un pouvoir qui n’a pas le courage d’assumer des discriminations de bon sens, fondées sur la réalité de notre quotidien.

Voir la tragique lâcheté d’un Jacques Chirac ne se battant pas pour imposer les racines chrétiennes de l’Europe. Cette banalité historique et culturelle, qui crève les yeux et l’âme, a été déniée par ses soins. Il faut rendre hommage sur ce plan aux présidents Sarkozy et Macron qui n’ont pas fait preuve de la même frilosité et qui n’auraient sans doute pas cédé ainsi.

Quelle joie aussi pour tous les histrions, jamais drôles et vraiment indécents – pas seulement sur France Inter – de pouvoir s’en prendre sans rien risquer au catholicisme, aux prêtres (dont la multitude n’est pas indigne de leur magnifique mission), à Jésus-Christ, aux symboles d’une chrétienté sur lesquels non seulement on peut mais on doit cracher. L’ignominie des uns, le silence des autres…

Plus grave d’une certaine manière, la déplorable propension de notre espace intellectuel, politique et médiatique à ne plus savoir penser dans la plénitude. Appréhender la Commune et ses avancées qui ont anticipé des idéologies et des réflexions libertaires et en même temps s’associer à l’hommage rendu aux prêtres assassinés ainsi qu’à toutes les victimes de la férocité « versaillaise ».

Est-il inconcevable, pour une France qui certes n’est plus enrichie par le savoir historique et la complexité de l’intelligence et de la tolérance, de s’adonner à cette honnêteté contrastée et nécessaire ? Les antifas sont évidemment les moins doués pour cet exercice d’esprit, de coeur et de compréhension.

Ils représentent, pour le pire, une parfaite incarnation de notre dérive moderniste. La violence, l’outrance, le mépris, la dérision, la brutalité des gestes et des attitudes, la haine qui a pour seule ambition d’exclure ceux qui sont coupables d’être de l’autre côté, sont leur unique langage. Discuter est une tare, frapper une obligation.

Ces extrémistes, qu’on ne songe pas à interdire, à l’égard desquels certains médias éprouvent une étrange et fascinée complaisance, j’ose le répéter, sont d’abord des c*ns mais ils font de terribles dégâts ! Il est vrai que nous n’en sommes plus à une indécence, à une honte près mais tout de même! Notre résistance qui n’a jamais été exemplaire s’est effilochée au point de devenir une exception saluée comme s’il s’agissait d’héroïsme alors que ce devrait être notre normalité…

Alors, oui, Monseigneur Aupetit est naïf mais puis-je respectueusement lui donner un conseil ?

Que ceux qui parlent au nom des catholiques ne soient pas si intermittents dans leurs protestations mais fiers et audacieux à plein temps ! Qu’ils ne rougissent plus de ce à quoi ils croient !

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Voir les Commentaires (110)
  1. Comme si l’Église, d’abord, n’y avait pas mis du sien et qu’à force de se courber, elle n’avait pas favorisé les coups.
    Elle est habituée à l’hostilité du monde, cela fait plus de 2000 ans que ça dure et qu’elle se fait moquer, calomnier, insulter, malmener, agresser et parfois martyriser dans le monde entier dont la France ingrate et renégate, mais elle est toujours là, alors que nombre de ses pires ennemis dont des régimes politiques parfois les plus formidables, ont disparu…
    « Les Portes de l’Enfer ne prévaudront pas contre elle. »
    Alors, elle en a vu d’autres que les provocations des quelques pauvres écervelés qui ont voulu jouer aux malins mais qui devraient méditer la maxime : « Sanguis Martyrum, Semen Christianorum ».
    Bien entendu, cela n’exclut pas dans le principe de demander à l’autorité civile qui se prétend garante de la liberté de culte de tenir ses engagements.

  2. Patrick EMIN

    Le catholicisme, comme toutes les grandes religions, celles qui ont réussi à se débarrasser de l’étiquette de secte, est un système de pensée. Un système ne se crée pas tout seul, certainement pas par l’opération du Saint-Esprit, que même les plus dévots savent être une formule. Il y faut de la contrainte, une main ferme dans un gant de velours et bien souvent un gant ferme dans un gant ferme. L’Histoire nous l’a abondamment montré.
    Je m’étonne de votre étonnement. Le catholicisme n’aurait donc pas bonne presse, il n’aurait pas su se rendre aimable ? On lui tiendrait rigueur de quelques bricoles ? Je trouve au contraire qu’on lui passe beaucoup de choses, et qu’il est temps de déraciner ce qu’il en reste.
    Nous savons que la morale n’a pas besoin de religion, mais que l’inverse n’est pas vrai, tenons-nous-en à la seule morale qui vaille: « Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’ils te fassent ». Et tout ira bien. Cette morale me semble assez simple et compréhensible par tous, et toutes les religions qui l’ont phagocytée et habillée d’artifices sont au moins suspectes de cela, avoir voulu la noyer.

  3. Evidemment, dans ce genre de rencontres malheureuses, il est absurde de dépasser le stade des quolibets classiques et de la jubilation blasphématoire, bien que ces antifas malfaisants ne savaient certainement pas ce qu’ils faisaient. Et puis, la Commune est morte et (plus ou moins bien) enterrée.
    À vrai dire, j’aurais volontiers conseillé à ces nobles pèlerins d’aller grimper sur la Butte, où il n’y a plus que des touristes et où une célèbre basilique a spécialement été conçue pour ce genre de pieuses manifestations.
    Rappelons qu’à l’époque qui nous occupe, les derniers membres de la Commune encore en vie ont désespérément tenté de sauver les otages de la rue Haxo, preuve que même les enragés d’alors n’étaient pas tous dépourvus d’humanité. Toutefois, comme Alexandre Dumas fils, je ne dirai rien des pétroleuses, par respect pour les femmes à qui elles ressemblaient quand elles étaient mortes.
    En tout cas, cela ne leur a pas valu l’indulgence de Thiers, ni même celle de Pie IX, ce dernier ayant déclaré à chaud que « les sectaires de l’Internationale voulaient traiter le monde comme ils avaient traité Paris » (cette citation n’est pas une provocation de Lissagaray ou de Louise Michel, je l’ai trouvée chez un père mariste des plus édifiants).

  4. Denis Monod-Broca

    Ces violences anti-catholiques sont affreuses en effet, très choquantes, même si elles sans doute plus anti-« catho-facho-réacs » que simplement anti-catholiques.
    Mais je me risque aussi à un conseil : que les catholiques ne cèdent cependant pas à la tentation de la victimisation.
    Le « souci des victimes », selon l’expression consacrée, est d’inspiration directement hébraïque et évangélique. Il est un très considérable progrès dans la marche de l’humanité. Mais il a été dévoyé, il est devenu l’une de ces « idées chrétiennes devenus folles » de Chesterton. Comble du paradoxe : chacun se veut victime désormais !
    Les vraies victimes sont celles qui souffrent et meurent en silence, ignorées de tous. Pas celles qui passent à la télé pour se plaindre.
    Protester contre ces antifas stupides, bornés et violents, ainsi que contre la complaisance générale à leur égard, d’accord, bien sûr, mais ces échauffourées ne sont tout de même que l’écume des choses. Le pire est ailleurs.
    Que les catholiques aient le souci des victimes, bravo !, ils seront ainsi fidèles au message qu’ils portent, mais que les catholiques (surtout parisiens) n’exagèrent pas leur propre état de victimes, ils le trahiraient…

  5. « Ceux qui se sont davantage encore déshonorés sont ceux qui l’ont délibérément caché : Le Monde (du silence) et la radio active (de sevice public) » G-W Goldnadel
    De même, pas un mot du Monde, de Libé et autres journaux gauchos concernant le racisme qui revient en force dans notre pays.
    Qui est raciste dans ce pays, réponse ci-dessous :
    « Nous les Algériens, on vous a vendus comme du bétail ! » ; « Sale noir, sale négresse ! » Ces propos, tenus par un homme dans la soirée de dimanche 30 mai, enflamment la toile et les rues franciliennes depuis deux jours. Leur auteur, vraisemblablement algérien, les a tenus après avoir violemment agressé un livreur Uber Eats devant le restaurant Brasco, à Cergy (Val d’Oise).
    https://www.valeursactuelles.com/faits-divers/agression-raciste-a-cergy-le-suspect-interpelle/
    L’invasion a fait resurgir des haines révolues : racisme, antisémitisme, homophobie ne sont plus français depuis longtemps. Elles ressurgissent avec l’immigration arabo-afro-musulmane.
    Pendant ce temps les « progressistes » luttent contre MLP et ses chats ! Ces progressistes qui ne font rien pour lutter contre l’obscurantisme islamique qui progresse toujours plus.

  6. Marc Ghinsberg

    Être athée n’empêche pas de condamner, de la façon la plus claire qui soit, ceux qui s’en sont pris aux catholiques qui manifestaient pacifiquement. On peut le faire avec fermeté sans pour autant tomber dans l’hyperbole d’un jeu de mots douteux.
    Affirmer sa foi n’autorise pas pour autant à insulter, comme un vulgaire twittos, Jacques Chirac traité de lâche et de démagogue car il a refusé d’inclure la référence à des racines chrétiennes dans le préambule du projet de Constitution européenne. Contrairement à ce que dit Philippe Bilger, Chirac n’a pas « dénié cette banalité historique et culturelle ». Il s’en est expliqué lors d’une conférence de presse :
    « Vous connaissez la position de la France : nous ne sommes pas du tout anti-chrétien, et cela va de soi, nous sommes un pays de vieille civilisation chrétienne. Mais nous sommes également un pays qui a mis un terme à ces querelles de cette nature il y a cent ans et qui n’a pas du tout l’intention de rouvrir un débat sur la laïcité. Nous ne souhaitons donc pas qu’une religion plutôt qu’une autre soit privilégiée dans les textes officiels. »
    Pour ma part, je ne vois pas ce que viendrait faire dans une Constitution la référence à une religion quelle qu’elle soit.
    Philippe Bilger exhorte les catholiques : « Qu’ils ne rougissent plus de ce à quoi ils croient ! » pour ma part je rajouterai volontiers : dès lors qu’ils se comportent conformément à ce à quoi ils croient.
    Ceci ne vous concerne pas, me diront les Tartuffe.

  7. Il ne reste plus à ces personnes agressées par ces prétendus « antifas » qu’à aller faire déféquer leurs chiens contre le mur des Fédérés au Père-Lachaise… À c***, c*** et demi !

  8. « Parce qu’ils voulaient honorer la mémoire de 50 prêtres assassinés sous la Commune de Paris. »
    M. Bilger seriez-vous plus marseillais que versaillais, de vouloir exécuter 39 prélats de plus, d’une pensée postmoderne, songe d’une soirée printanière relativement caniculaire. Seriez-vous enclin de nommer vos soi-disant 50 victimes, officiers du culte catholique, afin que leurs mémoires soient à jamais honorées ?
    Souffrez avec vives protestations qu’on traînât la résistance des communards, loqueteux et patriotes, refusant de livrer votre région natale à une puissance étrangère.
    Vive votre France éternelle faite de moulins à vent. Songez aux éoliennes !
    Amicalement
    https://www.revuedesdeuxmondes.fr/24-mai-1871-communards-executent-larcheveque-de-paris/

  9. Julien WEINZAEPFLEN

    En tout catholique, sommeille un agnostique et le « fait religieux » m’a toujours paru un oxymore.
    Je suis un catholique de combat spirituel, pas de combat social et tous les catholiques sont de ma famille.
    J’estime qu’il est à l’honneur des catholiques de ne pas rendre indignation identitaire contre agression communautaire et de se démarquer des autres communautés qui constituent la nation. Il est en revanche impolitique d’importer cette nonchalance dans le champ politique, car un pays qui le ferait, je ne vise personne, suivez mon regard !, basculerait très vite dans la repentance, la déconstruction de l’histoire ou la dénonciation unilatérale contre la torture en Algérie qui ignore les exactions du FLN.
    Je me souhaite d’avoir le courage du héros de « la Puissance et la Gloire » de Graham Greene et de mourir en pécheur sanctifié par le martyre ou par une forme de martyre, se réduisît-elle au témoignage que je rends que l’Eglise m’a porté à bout de bras quand j’étais au plus mal, et m’a tiré vers le haut, constamment, vivant en bonne intelligence avec moi et respectant le malade que j’étais ou que je suis, moi et ma bipolarité. L’Eglise m’a traité en frère.
    Mon meilleur ami m’avait prédit un jour: « J’ai rêvé que toi et moi nous mourions en martyrs. Toi tu avais peur et moi, je t’encourageais. »
    Un catholique doit aimer ses ennemis et prier pour ceux qui le persécutent.
    Un aubergiste qui tient salon sur Internet (le nom de son auberge est la banquise) disait qu’un djihadiste qui nous ferait la peau ne serait jamais qu’un « second couteau » par rapport au péché qui a persécuté le Christ. « Ma faute est toujours devant moi. Libère-moi du sang versé, ô mon Dieu. » (psaume 50)
    « Moi, quand j’aurais commis tous les crimes possibles,
    Je garderai toujours la même confiance,
    Car je sais bien que cette multitude d’offenses
    N’est qu’une goutte d’eau dans un brasier ardent. » (sainte Thérèse de Lisieux)
    C’est le privilège de l’accompagnateur des laudes que je suis dans une église du coeur de ma ville de lire ainsi la liturgie des heures: depuis vingt-cinq siècles que le psalmiste prend Dieu à témoin indirect de ses états d’âme, rien ne change et pourtant il est exaucé, car il sent le pardon divin se poser sur lui et la divine miséricorde purifier son coeur.
    « Mon Dieu, je crois en vous, j’espère en vous et je vous prie pour ceux qui ne vous croient pas et ne vous espèrent pas », inspira de prier Notre-Dame de Fatima. L’Eglise célèbre la liturgie des heures pour pratiquer la communion des saints et assister les malades et les agonisants, tous ceux qui ont un combat à mener.
    Le matin, j’écoute souvent Radio Notre-Dame et quand j’ai entendu, au début de la semaine dernière, que le diocèse de Paris envisageait de commémorer les martyrs de la commune dans un contexte où la société se demandait si elle devait la commémorer, je me suis dit que ce n’était pas très habile et qu’il pouvait y avoir du grabuge. Les communards ont massacré leurs otages en représailles à la répression versaillaise. La réaction de l’Eglise face à la Révolution était beaucoup plus simple. La Révolution s’est faite sur une base anti-catholique (cf. Jacques Crétineau-Joly ou « Pour qu’Il règne » de Jean Ousset). Les terroristes révolutionnaires ont gagné et ont forgé l’univers mental dans lequel nous baignons encore. Il y a peu de chances ou de probabilités que nous sortions jamais de ce bain-là. Les révolutionnaires ont gagné, les communards ont perdu. Les catholiques sont les alliés de tous les défaits. Ils aiment « les perdants de l’histoire ». Bernanos a défendu les communards dans « la Grande Peur des bien-pensants. »
    Quand j’habitais dans le XIXe arrondissement de Paris, je fréquentais une église qui prit pour affectation le rez-de-chaussée de l’ancien immeuble de la sécurité sociale. Le quartier était scindé entre juifs loubavitchs, noirs africains, musulmans volontiers salafistes « qui cognaient fort », disait le curé aux enfants du catéchisme, et nous et nous et nous. Le curé trouva fort intelligent de faire fondre une cloche. Tous les jours, il tintait de 10 h à 19 h et pour l’angélus, jamais il ne frappait les trois fois trois coups. Ce combat était un peu clochemerlesque et un peu cloche.
    Paris n’a pas de chance d’avoir un clergé conservateur, c’est l’héritage du lustigérisme qui y règne depuis cinquante ans. Le cardinal Vingt-Trois assumait d’être appelé « Copie conforme » (cf. Robert Serrou) et Mgr Aupetit marche dans les pas du cardinal Vingt-Trois.

  10. @ Marc Ghinsberg
    « Pour ma part, je ne vois pas ce que viendrait faire dans une Constitution la référence à une religion quelle qu’elle soit. »
    Eh bien alors, sans nommer une religion en particulier, nous pourrions nous inspirer par exemple du préambule de la Constitution de la République d’Irlande :
    « Au nom de la Très Sainte Trinité, de laquelle découle toute autorité et à laquelle toutes les actions des hommes et des États doivent se conformer, comme notre but suprême,
    Nous, peuple de l’Irlande,
    Reconnaissant humblement toutes nos obligations envers notre seigneur, Jésus Christ, qui a soutenu nos pères pendant des siècles d’épreuves,
    Se souvenant avec gratitude de leur lutte héroïque et implacable pour rétablir l’indépendance à laquelle notre Nation avait droit,
    Désireux d’assurer le le bien commun, tout en respectant la prudence, la justice et la charité, afin de garantir la dignité et la liberté de chacun, de maintenir un ordre véritablement social, de restaurer l’unité de notre pays et d’établir la paix avec toutes les autres nations,
    Nous adoptons, nous promulguons et nous nous donnons la présente Constitution. »

  11. Michelle D-LEROY

    Merci M. Bilger pour ce beau billet si juste sur tous les plans.
    Sans être une catholique pratiquante, je reste catholique au fond de moi sans non plus savoir si l’au-delà existe ou non… mais le croire est tellement rassurant !
    En ce qui concerne la manifestation de samedi, ce qui frappe (sans mauvais jeu de mots), c’est l’intolérance quasi systématique qui émaille la vie quotidienne.
    Cet engrenage de violences et de mots insultants est très inquiétant pour un vivre-ensemble apaisé. Il faudra bien qu’un dirigeant politique redresse cette situation en mettant les gens devant leurs responsabilités et le respect élémentaire des autres.

  12. « Tant de signes dérisoires ou importants démontrent que le catholicisme, lorsqu’il ose pointer le bout de sa foi, est traîné dans la boue ou au moins moqué. » (PB)
    Que le catholicisme (mais pas que…) soit moqué ou traîné dans la boue, cela me va. Tant que cela se place au niveau du débat d’idées ou que ce soit verbalement une réponse au fait que des catholiques (ou autres) traînent verbalement dans la boue X ou Y. Ce qui arrive encore. Comme le dit Marc Ghinsberg: trop facile de faire passer les tentatives de passage en force sur la référence aux racines chrétiennes comme une discrimination de fait des chrétiens: les textes de loi ne sont pas des livres d’histoire, et réinclure la religion dans la loi, c’est rouvrir la porte aux réelles discriminations.
    C’est le rôle des mécréants que de rappeler aux chrétiens que ne pas les discriminer n’a rien à voir avec la perspective de les autoriser à discriminer dans la loi (par de glissantes références aux racines chrétiennes de l’Europe par exemple) les mécréants ; qui par ailleurs refusent qu’on discrimine les chrétiens pour la simple et bonne raison que discriminer les chrétiens finira par légitimer la discrimination des non-chrétiens.
    Mais la baston ? Non. On ne cogne pas les catholiques, les juifs, les musulmans ou les athées pour faire valoir des idées X ou Y. Cela devrait être une évidence, depuis le temps, non ?
    Les antifas, s’ils souhaitent cogner contre des durs qui cognent des faibles, OK, qu’ils jouent aux costauds si cela les amuse (si on les empêche de taper, ils se sentent autant victimes que les musulmans quand on dessine leur prophète…) mais qu’on les poursuive dans ces cas-là comme on poursuivrait n’importe qui d’autre.
    Un mécréant qui se respecte sait que sa liberté de conscience et d’expression est tributaire de la liberté de conscience et d’expression des croyants. Les antifas ne sont donc même pas des mécréants qui se respectent s’ils s’abaissent à cela.
    « Et ils n’avaient pas été mis à mal par des Identitaires mais seulement par une trentaine d’antifas, d’abord, j’ose le dire, des idiots. Avant d’être des brutes et des malfaisants ! »
    Je n’ai rien contre les idiots. J’ai un problème avec les brutes et les malfaisants. Et encore plus lorsqu’elles sont plus intelligentes dans leur brutalité et leur malfaisance qu’idiotes. Les antifas ne sont pas nécessairement si idiots que cela, malheureusement…
    « Une manifestation même autorisée n’a pas le droit d’exister puisque la rue n’est légitime que pour la gauche, l’extrême gauche et les syndicats progressistes, c’est-à-dire politisés. »
    Je m’inscris personnellement en faux contre cela. Les processions religieuses et autres démonstrations de foi dans l’espace public ne me dérangent pas tant que cela. Tant qu’elles ne sont pas intrusives (comme les prières collectives de rue…)
    « Des catholiques tranquilles mais à l’air libre, n’ayant pas honte de ce qu’ils sont et de ce qu’ils proclament, constitue un authentique scandale. »
    Les catholiques n’ont pas à avoir honte de ce qu’ils sont. Ce qui est différent de la question de rendre des comptes sur leurs actions et positions sur des sujets comme la bioéthique.
    « L’aberration de notre monde et d’une modernité dévoyée nous fait détester le fait religieux, la grandeur de la religion, qu’on soit dans la croyance ou non, au prétexte que le terrorisme islamiste a rendu odieux tout ce qui de près ou de loin se rapproche de la familiarité avec un quelconque au-delà. »
    Non. C’est plus profond que cela: la religion crée des dogmes, qu’on est libre de considérer néfastes et libre de démonter publiquement par nos propos. Certains de ces dogmes se manifestent par le djihadisme. D’autres se manifestent par la tentation permanente des religieux d’imposer leur morale aux autres sans débat et par le biais de la pure pression sociale (tout comme une certaine gauche d’ailleurs…). Plus d’autres broutilles comme le créationnisme (de retour), la bioéthique, la démonisation du darwinisme, la démonisation de l’argent, la question des normes familiales et sexuelles, etc. Il y a bien des raisons d’être intellectuellement intolérant face aux religions ; et ce en général: pas qu’avec le djihadisme. Mais pas de raisons de taper sur des gens dont on ne partage pas les idées tant qu’ils ne tapent pas sur les autres.
    « Quelle joie aussi pour tous les histrions, jamais drôles et vraiment indécents – pas seulement sur France Inter – de pouvoir s’en prendre sans rien risquer au catholicisme, aux prêtres (dont la multitude n’est pas indigne de leur magnifique mission), à Jésus-Christ, aux symboles d’une chrétienté sur lesquels non seulement on peut mais on doit cracher. L’ignominie des uns, le silence des autres… »
    Non. Cela, on en a moralement le droit. Le faire tout le temps, c’est lourd, mais l’interdire, c’est pire encore.
    « Discuter est une tare, frapper une obligation. »
    Oui. Voilà. C’est cela le problème. Maintenant, ils ne sont pas les seuls sur ce créneau, faut-il le rappeler. Bien qu’ils exagèrent dans les grandes largeurs, et qu’il serait temps de les dresser un peu.
    « Que ceux qui parlent au nom des catholiques ne soient pas si intermittents dans leurs protestations mais fiers et audacieux à plein temps ! Qu’ils ne rougissent plus de ce à quoi ils croient ! »
    Qu’ils ne racontent pas trop de bêtises, alors. Sinon, cela va blasphémer à plein tube.

  13. Savonarole

    Il est tout de même curieux que ce défilé catholique n’ait rassemblé que 300 personnes.
    Ainsi donc, la Fille aînée de l’Eglise n’a réussi qu’à faire le plein de l’équivalent d’un McDo d’autoroute à l’heure de pointe. Ça fait pauvre et lamentable.
    Aucune réaction de notre Pape, le jésuitisme est un nouveau communisme. Une curiosité.
    Aucune présence de la police, mais Darmanin tweete, supprimez-lui son compte Twitter et il devient muet.
    Lamentable affaire, mais pas plus.

  14. anne-marie marson

    @ Patrick EMIN | 01 juin 2021 à 16:45
    « Nous savons que la morale n’a pas besoin de religion, mais que l’inverse n’est pas vrai, tenons-nous-en à la seule morale qui vaille: « Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’ils te fassent ». Et tout ira bien. »
    Il n’y a que sur le blog de Philippe Bilger qui publie tous les commentaires, que l’on trouve en ce moment de telles bêtises.
    On se demande si les gens qui écrivent de telles inepties se relisent et se rendent compte de la stupidité de leur commentaire.
    Cela tient de la cancel culture et de la décadence dans laquelle nous sommes entrés.

  15. @ Exilé
    « Eh bien alors, sans nommer une religion en particulier, nous pourrions nous inspirer par exemple du préambule de la Constitution de la République d’Irlande : « Au nom de la Très Sainte Trinité » »
    Vous aviez bien dit « sans nommer une religion en particulier » ? J’imagine que la Très Sainte Trinité fait référence à Vishnou, Shiva et Brahmâ… ou vous aurais-je mal lu ?
    En bref: niet, niet et niet.

  16. « Trois cents catholiques, femmes, enfants, personnes âgées, ont été honteusement insultés. On leur a jeté des saletés, des immondices, certains ont fait l’objet de violences. Parce qu’ils voulaient honorer la mémoire des prêtres assassinés sous la Commune de Paris. Quelle intolérable prétention ! » (PB)
    Même si je ne vais plus guère à l’église que pour participer à des événements familiaux, mariages, baptêmes, communions et enterrements (arrivé à un certain âge ce sont surtout des enterrements), je conserve néanmoins ancrées au fond de moi mes racines chrétiennes.
    Aussi je ne peux que condamner cette agression d’une poignée de fidèles par des antifas complètement abrutis.
    Par contre, concernant les raisons de cette manifestation, à savoir honorer la mémoire de prêtres assassinés sous la Commune de Paris voici maintenant 150 ans, je les trouve franchement ridicules. Pourquoi ne pas remonter jusqu’à la Terreur où là aussi de nombreux prêtres ont été assassinés par les sans-culottes ?
    Une manifestation pour soutenir les chrétiens d’Orient qui sont décimés depuis quelques années par les fanatiques de l’Etat islamique m’aurait paru plus appropriée.
    Mais là franchement on sombre dans le grotesque.

  17. Comme F68.10 et Achille le disent, il y a mieux à faire que de remuer de vieux ressentiments Communards-Versaillais ou d’avancer en tapinois des arguments contre la liberté d’expression.
    Comment défendre la liberté d’expression et les chrétiens, me direz-vous ? Eh bien, en condamnant les violences s’exerçant contre eux, celle des antifas mais surtout de plus graves :
    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/la-persecution-des-chretiens-dans-le-monde-s-aggrave-20210113
    Les catholiques ont le choix : pour la liberté et les victimes, en commençant par les chrétiens persécutés, ou pour leur vanité et contre la liberté en oubliant les plus faibles.
    Pour moi, rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu s’illustre comme suit :
    Ce qui revient à César, c’est d’interdire l’immigration musulmane, soit l’importation de gens qui nous rendent trop souvent pour le bien d’être ici le mal de l’ingratitude… Si des chrétiens veulent rendre le bien pour le mal, ils n’ont pas à le faire sur le dos des autres en les poussant à supporter des arriérés-arriérants.
    J’en ai autant pour les assimilés chrétiens voulant nous infliger l’immigration musulmane, d’ailleurs. Quelle plaie que ceux qui veulent obliger les autres à s’y soumettre !
    Défendre les victimes innocentes soit : le droit d’asile existe mais doit être conditionné au fait que les hôtes ne soient pas ingrats.
    Si on sait que quelque personne en train de se noyer, dans le navire, essaiera de le faire couler, il faut la laisser aux flots.
    Bien sûr, on ne sait pas ce que fera tel ou tel musulman, mais on sait qu’ils sont de la religion de l’ingratitude, rendant le bien d’être sur notre sol par le mal de leurs exactions… Il est fou de dire que l’équipage et les passagers sont à leur service, devant tout faire pour les intégrer.
    Pas du tout, les gens du navire se doivent les uns aux autres et doivent rejeter à la mer ceux dont les pareils tendent à nous faire couler s’il est évidemment possible d’accepter leurs victimes : chrétiens mais aussi Juifs, zoroastriens et compagnie.
    Aux loyaux, lançons une corde à la mer, aux gens de la religion de l’ingratitude, tournons le dos.
    Un navire n’est pas l’open bar des naufrageurs mais l’arche du salut des passagers et de ceux qu’ils veulent bien recueillir.

  18. @ Julien WEINZAEPFLEN | 01 juin 2021 à 19:31
    Beau témoignage.
    « En tout catholique, sommeille un agnostique » et dans toutes les religions évoluées, on croit, mais qu’est-ce qui prouve ce que l’on croit ?
    Même si quelqu’un gratifié de vision peut avoir l’impression que Dieu existe vraiment, sûr et certain, après tout, la question de sa nature est encore tout un mystère, ce qui fait qu’une certitude renvoie d’autant plus à l’incertitude.
    Bref, tout croyant courageux et intelligent, synonyme dans le cas qui nous occupe, est habité par le doute.
    Il me semble que qui ne croit pas en Dieu ou en les dieux, d’ailleurs, ne doit pas être sûr que le ou les dieux n’existent pas.
    Comment prouver l’inexistence d’une réalité, et surtout d’une dont les caractéristiques essentielles serait d’englober le monde plutôt que d’en être englobé ?
    Si les gens étaient logiques, ils seraient donc d’autant plus tolérants qu’incertains, mais ne rêvons pas !
    La vérité, trop souvent, ils s’en moquent, ils veulent conforter leur identité sur le dos de la vérité et du prochain. Bien sûr, ils ne vont pas le dire ou oser le penser tous les jours, mais leurs agissements en sont la preuve éclatante.
    Puisque Dieu a servi et sert encore à maintenir des gens dans une position d’infériorité, parmi les moins soumis des assujettis et les plus solidaires des dominants, certains blasphémeront, c’est inévitable.
    Ajoutons les prudents qui se disent à juste raison qu’on commence à interdire ceci et cela à tel ou tel mais qu’ils peuvent finir par être touchés : le pouvoir a tendance à s’accroître et à accroître sa zone de nuisance selon l’instinct de domination et l’instinct territorial.
    Le croyant au monde: « Mon totem sera ton, ou plutôt mes tabous. »
    Le monde au croyant: « Les tabous de ton totem prouvent qu’il est aussi creux que les tambours que tu fais résonner pour battre l’estrade ».
    Le croyant: « Tu es diabolique ».
    Le monde: « Quand on a autant de sang sur les mains, on ne la ramène pas. J’oubliais que le fait qu’on dise qu’on n’est pas parfait donne le droit de juger les autres ».
    Le croyant: « Le monde ne me demande pas pardon pour les victimes de ma croyance »
    Le monde: « Si tu défendais plus tes victimes et t’attaquais moins aux libertés des uns et des autres… »
    Le croyant: « Les autres croyances ont des croyants moins merveilleux que moi »
    Le monde: « La religion n’est pas une merveille, c’est le moins que l’on puisse dire ».
    Julien WEINZAEPFLEN: la religion a des aspects merveilleusement solidaires et spiritualisant.
    Michelle D-LEROY: rassurants.
    Julien WEINZAEPFLEN: il y a du doute dans la croyance. Lodi, ne pas avoir de croyance est habiter un monde où tout est doute s’il est aussi sûr qu’on peut l’être d’une chose que chacun vit dans son monde.
    Le pont d’un monde à l’autre, c’est la règle d’or.
    La justice est de ne pas faire ce qu’on ne voudrait pas subir… Tendre à imposer des tabous concernant des choses ne nuisant pas au prochain mais à sa vision du monde, est-ce qu’on l’accepterait, si on était un incroyant ? Le croyant doit se le demander.
    Si on était croyant, est-ce qu’on adorerait que des gens insultent son dieu ? C’est ce que doit se demander l’incroyant.
    La règle d’or est une règle mais aussi un exercice d’empathie. C’est ce que chacun doit essayer, non pour la récompense de quelque ciel ou approbation publique mais par simple justice, que tout humain est capable de chercher avant que l’habitude de l’oppression, de la soumission, du fanatisme ou du conformisme ne l’ait anéanti.

  19. Gardons-nous de tous les intégrismes qui ne savent que tomber dans l’injure, niant alors l’étymologie catholique, qui est universelle, libération progressive du ressentiment à la prédication d’une foi qui repose sur l’effondrement du sacré et qui exige de renoncer à toutes les formes sacralisées du vivre-ensemble, c’est-à-dire à toute forme de sacrifice ou d’exclusion.
    Si nous voulons découvrir le vrai visage de Dieu, il faut donc être lucide au sujet de notre propre implication dans la violence.
    La fraternité proposée par le Christ, ce « nous » qui n’exclut personne, qui n’a pas besoin de s’opposer à « eux » pour exister, exige moins de nous un credo qu’un effort de désappartenance, une envie de se libérer de tous les carcans hérités, le renoncement à nos idoles.
    Il n’y a aucune morale là-dedans, il est joyeux de pouvoir imaginer de redéployer Dieu dans une perspective de fraternité, seul moyen à mon sens d’accéder à la grâce sans avoir besoin de taper sur un quelconque agresseur, fût-il musulman dévoyé.
    C’est en ce sens que l’on peut comprendre que le renoncement aux représailles est la meilleure défense possible, car il ne s’agit pas de se soumettre à la violence, mais de s’en garder, préparant le stade prochain des évolutions humaines qui, si elles en restent à la vengeance déguisée en justice, sont vouées à disparaître.

  20. Robert Marchenoir

    Le plus frappant, dans cette attaque, c’est son aspect inorganisé. Les processionnaires n’ont pas seulement été victime de militants violents ; ils ont aussi subi les rebuffades d’habitants du quartier installés aux terrasses de bistrot. Les événements se sont déroulés en territoire tenu par la gauche.
    Cependant, je m’étonne de votre « en même temps », sur ce coup-là. Qu’y a-t-il à sauver de la Commune ? Quelles sont ses « avancées » ? En quoi son aspect « libertaire » serait-il le bienvenu ?
    S’il y a une chose que révèle cette agression, c’est bien le scandale que constitue le culte de la Commune qui se perpétue en France. Lancé par les communistes, il a été repris par tout ce que le pays compte de soi-disant modérés et d’institutions ayant pignon sur rue.
    Qu’est-ce que la Commune ? Un épisode érigé en référence par les pires massacreurs de l’humanité. Les Lénine, les Mao, les Pol Pot chantent la Commune avec des trémolos dans la voix.
    Libertaire mon œil. La Commune, c’est l’expression pure et brutale du communisme instauré par la populace. Alors oui, si vous voulez, c’est de l’anarchisme. Et donc ? Qu’y a-t-il de bien dans la chose ? Quel a été le bien fait par la Commune ?
    Du massacre de prêtres innocents à l’orgie de destruction des bibliothèques et des bâtiments publics, de l’incapacité à se fixer des objectifs aux dissensions extrêmes dressant chaque quartier parisien contre l’autre, qu’y a-t-il à sauver dans cet événement qui montre le pire de l’âme française ?
    Ce à quoi les dictateurs communistes du monde entier ne se sont pas trompés, en en faisant l’éloge.
    La Commune, c’est la prise en otage de la ville de Portland, aux États-Unis, par les émeutiers des Black Lives Matter. Mouvement ouvertement marxiste, que le Washington Post qualifie gentiment « d’anarchiste », maintenant que Biden a remplacé Trump, en reconnaissant, au bout d’un an, qu’il nuit avant tout aux Noirs de Portland.
    La Commune, ce sont les Gilets jaunes et leur délire continu d’un an de révolte bête et brutale, de refus de toute stratégie et de toute organisation, d’agressions systématiques de leurs propres militants qui prétendaient faire autre chose que détruire, hurler, incendier, attaquer la police. C’est la glorification de l’imbécillité, le fantasme révolutionnaire, le nihilisme, l’illusion qu’il suffisait d’occuper l’Élysée pour « prendre le pouvoir »… afin d’en faire… quoi ?
    Tout et son contraire, plus d’impôts et moins d’impôts, plus de liberté et moins de liberté pour les ennemis de la liberté, des référendums à la suisse mais la destruction de la démocratie par l’émeute. On va prendre le pouvoir par la violence, et puis tous les problèmes se régleront comme par magie, puisque nous on est les gentils et que les autres sont les méchants. Si vous êtes contre nous, c’est que vous êtes un « collabo » — comme on ne disait pas encore en 1871.
    Les sottises habituelles, donc. Toujours prêtes à montrer leurs effets abominables, comme ici, où le seul fait qu’une poignée de croyants pacifiques commémore l’assassinat délibéré de prêtres provoque leur agression physique.
    Nous avons donc des gens qui défendent l’assassinat de masse, et se livrent à des violences pour bien s’en expliquer, et il y aurait à retenir… des « avancées » de l’idéologie qui les meut ? Lesquelles, grands dieux ?
    On reconnaît l’arbre à ses fruits, il me semble. En dehors du meurtre, de la destruction et de la haine, quels sont ceux de la Commune ?

  21. @ Achille
    « Par contre, concernant les raisons de cette manifestation, à savoir honorer la mémoire de prêtres assassinés sous la Commune de Paris voici maintenant 150 ans, je les trouve franchement ridicules. »
    Première remarque, si ce sont des catholiques qui ont organisé cette procession, je suppose qu’ils ont surtout eu à cœur de prier pour l’âme des victimes de cette tragédie, qui bien entendu a été aussi rappelée à notre souvenir pour en éviter la reproduction.
    Seconde remarque, permettez-moi de vous rappeler que certains événements douloureux qui se sont passés il y a environ 80 ans sont commémorés à de nombreuses occasions, alors que leurs témoins directs sont de moins en moins nombreux.
    Les Français de 2092 – à supposer qu’ils n’aient pas alors été tous remplacés – seraient-ils fondés à émettre une objection comme la vôtre à ce sujet ?
    Et s’il ne faut pas commémorer la Terreur, pourquoi donc alors « fêter » le 14 juillet ?

  22. @ Exilé | 02 juin 2021 à 10:03
    Il faut comparer ce qui est comparable.
    Il s’agissait en l’occurrence de commémorer la mort de cinq prêtres tués par les communards le 26 mai 1871.
    Rien à voir donc avec les centaines de prêtes réfractaires et religieuses massacrés sous la Terreur.
    Aucune commémoration pour cet épisode sanglant de la Révolution qui n’a rien de glorieux.
    Aujourd’hui, nous célébrons de la Révolution française uniquement la prise de la Bastille le 14 juillet 1789, qui symbolise la naissance de la République, l’abolition des privilèges, en prenant soin d’oublier pudiquement les massacres qui l’ont accompagnée.

  23. Patrice Charoulet

    Persévérance
    Philippe Bilger, ce mercredi chez Pascal Praud, a eu pour voisin Jean-Marie Rouart. Qu’il me permette de dire ceci :
    L’écrivain Jean-Marie Rouart est membre de l’Académie française. Invité ce matin à la télé, il est venu pour vendre son nouveau livre. Libre à lui. Dans la conversation, il déclare notamment deux choses. Il a été reçu au bac… la cinquième fois. Il a été admis à l’Académie… la cinquième fois.
    Voilà un homme persévérant.

  24. @ F68.10
    « J’imagine que la Très Sainte Trinité fait référence à Vishnou, Shiva et Brahmâ… ou vous aurais-je mal lu ? »
    Pensez-vous que la trinité « Liberté-Égalité-Fraternité » de la religion franc-maçonne soit plus recommandable ?

  25. Xavier NEBOUT

    À la bonne heure, voir enfin le catholique au combat.
    Jusqu’à présent, on n’a dans le monde médiatique guère vu que Zemmour, d’origine kabyle et juive, pour dire qu’il n’y a pas de nation française sans catholicisme d’Etat, et même il y a quelques jours, Mme Mabrouk, journaliste d’origine tunisienne, allant dans le même sens.
    On attendrait évidemment que l’Archevêque de Paris suive la même voie, mais là, il ne faut pas rêver, à supposer qu’il sache aligner trois mots pour le dire. Le problème de la police, c’est la justice, celui des catholiques, ce sont ses prêtres exception faite des traditionalistes.
    Ceci dit, il y a des idées qu’il faut remettre en place, notamment celle de la foi.
    Dans la trinité (tru-unité), ou trimurti (triple forme) en Inde, nous avons Dieu (lumière du ciel ou du jour et c’est plus compliqué que cela en a l’air), et là, il faut tout simplement être idiot pour en nier l’existence ou plutôt, l’étance.
    Ensuite cela a été associé à l’amour filial. Idem, comment nier l’étance ou existence d’un symbole…
    En dernier, nous avons l’Esprit – Prithou en Inde, ce qui est avant tout. Là aussi, il faut en tenir une couche pour en contester l’étance. D’autant que depuis Plank, on sait que ce que qui est avant est coéternel à tout.
    Et donc le Fils. Fils de Dieu, c’est évidemment symbolique, il faut être borné pour ne pas l’admettre.
    Alors la foi ? Elle en est la survivance du Fils, de « Je sauve » et sa capacité à intervenir, étant entendu que si l’âme survit, elle est forcément en communion avec l’Esprit… d’accord, ça se complique.
    Là où ça se complique moins, c’est que les NDE constatées scientifiquement par maints anesthésistes des hôpitaux sont interdites de recherche, comme d’ailleurs tout ce qui relève du surnaturel, dont notamment les auras dans lesquelles ont peut tout voir de ce qu’est l’individu qui l’émet, et dorées chez les saints hommes, notamment nombre de moines.
    Alors, avant de tourner la religion en dérision et de se dire fièrement athée, on ferait bien d’y regarder à deux fois.
    Enfin, et on ne le répétera jamais assez, pas de nation sans lois communément acceptées, et donc sans philosophie commune, et donc sans notion de transcendance commune, et finalement sans religion commune. Napoléon et Zemmour l’ont compris, eux. Les autres ne veulent surtout pas comprendre ne peur de devoir admettre qu’ils ont les rois des c*ns depuis longtemps.
    Par contre les islamistes eux aussi, ont compris.

  26. @ Achille
    « Il s’agissait en l’occurrence de commémorer la mort de cinq prêtres tués par les communards le 26 mai 1871. »
    Reprenons cette vidéo tournée au sujet de cet événement.
    Primo: personnellement, je trouve qu’il n’y a rien de démocratique à hurler « Casse-toi » ou « À bas les Versaillais », sans compter les coups de pieds, violences physiques, jets d’objets. Comportement de sauvages. Je n’ai rien contre l’idée que la police sévisse contre ces gens. Pour leur apprendre la politesse élémentaire.
    Deuxio: sur un plan plus politique, ce qui me choque dans la procession en question (qui devrait tout à fait avoir le droit d’avoir lieu), c’est le mélange des genres. Le fait qu’il y ait un drapeau bleu blanc rouge avec un petit sigle incrusté. C’est quoi le rapport entre une procession religieuse et des références clairement politiques de ce style ??
    C’est catholique, le drapeau royaliste ? Non: c’est royaliste ; pas catholique. Sur le fond, ce mélange des genres est insupportable: c’est là la politisation de la religion. C’est cet espèce de vieux gallicanisme qui se manifeste encore et encore de différentes façons, et qui à droite de la droite (les royalistes, ce ne sont pas exactement le parti LR, hein…) se manifeste par l’entretien perpétuel de cette idée qu’un Etat devrait être religieux et catholique en particulier.
    Ce n’est pas a priori pareil que d’être catholique et que de rouler pour une religion d’État. Ce mélange des genres entre religion et politique commence, en 2021, à être légèrement pénible…
    Autant il convient d’avoir une poigne ferme face aux vandales de cette vidéo, autant il conviendrait quand même d’avoir quelques discussions les yeux dans les yeux avec ces innocentes victimes « versaillaises » qui semblent avoir deux ou trois problèmes moraux avec la liberté de conscience et l’idée que l’État n’a pas à être religieux.
    Il va falloir jouer longtemps à l’athée méchant pour faire comprendre que la religion n’a pas à s’asseoir sur la liberté de conscience et celle de démocratie libérale ? Si le catholicisme est un mouvement politique qui revendique une religion d’État, ce qu’insinue ce mélange des genres entre drapeau royaliste et procession catholique, il ne faut pas s’étonner qu’il soit de facto un adversaire politique.

  27. Xavier NEBOUT

    @ Aliocha
    Sacré est en fait le même mot que « secret ». Est sacré, le secret de sa relation avec Dieu (l’idée que l’on s’en fait). En tout état de cause, pas de sacré, pas de religion…
    « ..accéder à la grâce sans avoir besoin de taper sur un quelconque agresseur, fût-il musulman dévoyé. »
    Alors quand il aura égorgé ton fils, tends-lui ta fille…
    Mais qu’est-ce que vous pouvez dire comme c…eries…

  28. Denis Monod-Broca

    @ Aliocha
    Renoncer aux représailles, ne pas se soumettre à la violence, ni à la haine, faire un pas de côté, détourner la face, oui, c’est cela, c’est la seule issue véritable.
    Nous le savons pourtant, pourquoi nous laissons-nous toujours entraîner comme des ignorants ?!?

  29. Nos pays voisins catholiques de l’UE (Hongrie, Autriche, Pologne, Tchéquie, Slovénie, etc.) ont raison de refuser l’immigration clandestine et l’islam envahissant chez eux. Ils observent de près ce qu’il se passe en France, en Belgique et en Allemagne à cause de l’islam rampant et de l’immigration massive sans droit ni loi. La faute à qui ? à tous nos gouvernements sans tête et à tous ces traîtres socialos islamogauchistes menant la France à sa propre perte.
    En France, nous avons besoin d’un responsable à poigne à la tête de l’Etat et non un mielleux pactisant avec le diable islamique.

  30. @ F68.10 | 02 juin 2021 à 12:02
    Il est clair que cette manif était plus politique que véritablement religieuse.
    Une réponse à l’islamisme politique qui sévit de plus en plus dans nos banlieues, sans doute.
    La loi du 9 décembre 1905 sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat est de plus en plus remise en cause par les fondamentalistes religieux de tous bords.
    Malraux avait raison quand il a dit :« Le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas. »

  31. @ F68.10
    « Si le catholicisme est un mouvement politique qui revendique une religion d’État, ce qu’insinue ce mélange des genres entre drapeau royaliste et procession catholique, il ne faut pas s’étonner qu’il soit de facto un adversaire politique. »
    Ne vous faites pas plus idiot que vous ne l’êtes. Le catholicisme n’est pas un mouvement politique sauf à considérer que l’enseignement de Jésus, « pouvoir » qui lui a été donné « d’en haut » dont il dit à Pilate qu’il est au service de la dignité de chaque personne humaine dans son intégralité et de tous les hommes dans leur égalité et leur unité, est un message politique.
    Par ailleurs, les cathos « tradis » ne représentent qu’une frange infime de l’ensemble de la France chrétienne. Et quand bien même, compte tenu de l’histoire de mon pays, est-ce bien stigmatisable ? À la limite c’est un aimable folklore…

  32. Le secret du sacré est essentiel pour l’intégriste, il tient plus qu’à tout de dissimuler que son ordre religieux – ou son identité pour les nationalistes qui sont des religieux comme les autres, athées compris – est fondé sur le mensonge du sacrifice, ce rideau que les Évangiles ont définitivement déchiré, ne lui laissant plus qu’insulte et opprobre pour tenter vainement de le recoudre, alors que tout est accompli.

  33. Merci de ce billet qui dit parfaitement ce qui doit être dit. J’observe que la protection de cette procession n’était assurée que par une seule policière qui a d’ailleurs fait son devoir en utilisant une gazeuse contre les agresseurs. Ou bien le préfet de police est mal informé ou bien il est incompétent. J’ai une certaine propension à penser que c’est la seconde idée qui est la bonne. En effet, et certains commentaires le relèvent, cette procession représentait un risque. À partir du moment ou elle était autorisée il convenait de s’assurer que il n’y aurait pas de trouble à l’ordre public. Mais bon le procureur classera, le préfet passera à autre chose, ce ne sont que des cathos. Au fond c’est Macron qui paiera l’addition dans un an.

  34. Les faits divers, comme l’attaque par des gauchistes de la procession citée dans ce billet, sont aussi, au-delà de certains événements ponctuels, des révélateurs de notre société et de certaines de ses dérives.
    Une fois de plus nous voyons ressortir ici de la part de Français un fond de haine anti-catholiques incroyable, connu dans le monde actuel seulement dans les pires dictatures de type marxiste-léniniste, même sur ce blog, un intervenant ne semble rêver que de « déraciner ce qui reste de catholicisme ».
    Pourquoi tant de haine ?
    Rappelons que nous vivons sous un régime qui à tout propos et hors de propos se croit obligé de nous inonder de documents ou de symboles où figure le mot « fraternité ».
    Où se trouve donc en pratique la « fraternité » chez tous ceux qui ne l’ont pourtant qu’à la bouche ?
    Ne pouvons-nous pas penser que la mise en avant de la « fraternité » alors que l’ensauvagement gagne la société française en divers domaines relève de l’escroquerie ?

  35. Denis Monod-Broca

    @ Xavier NEBOUT
    Ce que dit Aliocha est censé, ce que vous dites ne l’est pas. En haïssant, comme vous le faites, on est soi-même haï. En étant violent, on est victime de violence. C’est aussi sûr que 2 + 2 font 4…
    Soit on se laisse entraîner par le mécanisme, soit on essaie de lui échapper. La seule attitude raisonnable, libre, responsable, est la seconde.

  36. Michel Deluré

    Un tel accès de haine, d’intolérance, se justifiait-il à l’encontre d’une manifestation aussi anodine, pacifique, ne troublant nullement l’ordre public, et cela quels que soient les motifs à l’origine de sa tenue ?
    N’est-ce point là une preuve supplémentaire, s’ajoutant à beaucoup d’autres, que nous vivons dans une société de plus en plus passionnelle, conflictuelle, déchirée, violente ?
    Si nous sommes capables de tolérer de telles pratiques perpétrées par des êtres qui sont eux par nature intolérants, de ne pas défendre notre société contre les assauts répétés de ces derniers, n’est-ce pas finalement leur laisser le champ libre, accepter que ceux qui sont tolérants soient ainsi progressivement anéantis par ceux qui ne le sont pas et laisser s’instaurer le règne de l’intolérance ?

  37. Claude Luçon

    Au-delà du catholicisme, auquel j’appartiens sans le pratiquer tout en ayant été baptisé, comme mon frère et ma soeur, par un père qui bouffait du curé avec Edouard Herriot, cet incident pose un tout autre problème:
    sommes-nous les citoyens d’une démocratie ou d’un chaos ?
    N’ayant toujours pas résolu le problème que me pose la foi, et avec elle : Evolution ou Création ? Big bang ou Infini ?, je penche du côté de l’Evolution (par la nature, pas l’homme) et de l’Infini !
    Ce que nos parents, radicaux-socialistes dans mon cas, cherchaient à nous enseigner étaient les règles de comportement social et de civilisation à partir des Dix commandements.
    Sommes-nous donc dans une République dotée d’une Constitution donnant le droit de manifester à tous les citoyens ?
    Dans le cadre de cette Constitution, un citoyen a-t-il le droit d’empêcher un autre citoyen de manifester ?
    Un élu de la République, au passage rémunéré par la République, a-t-il le droit de se déclarer « insoumis » à cette Constitution ?
    Il va falloir que je pose cette question au Conseil constitutionnel !
    Si des loubards n’avaient pas éprouvé le besoin d’aller se colleter avec ces 300 personnes qui désiraient manifester pacifiquement en soutien des prêtres assassinés par le passé, loubards montrant qu’ils ne sont de fait que des lâches, nous n’en aurions jamais entendu parler !
    Des gens manifestant en paix sans appeler leur manifestation « marche blanche » pour célébrer des morts, n’auraient jamais eu l’honneur d’être mentionnés par nos médias !
    Médias trop occupés par UN Maghrébin insultant UN Africain et UNE Africaine, dans un pays de 67 millions d’habitants, manifestant à sa manière son opinion dans le cadre des droits de l’homme et du citoyen.
    Quant à la victime, considérant son gabarit, on se demande pourquoi il n’a pas réagi à l’agression.
    En bon catholique il a offert l’autre joue ?
    Il va falloir lui conseiller de jouer au rugby, il y apprendra comment plaquer au sol un opposant et dans son cas utiliser une vieille pratique des Springboks sud-africains consistant à piétiner l’adversaire !
    La lâcheté peut prendre bien des formes.
    Le problème est donc qu’une minorité de gens dans une démocratie peuvent empêcher leurs concitoyens d’exercer un droit fondamental que leur accorde le gouvernement élu de leur pays !
    Nous sommes de nouveau sur le chemin de la dictature mais, hélas, cette fois-ci, une dictature des c…ons !

  38. Denis Monod-Broca

    Plus que les insultes et les violences des antifas qui étaient venus pour ça, est consternante l’attitude de certains passants, qui, semble-t-il, spontanément, ont pris à partie ceux qui défilaient pour la seule raison qu’ils étaient catholiques.

  39. @ Claude Luçon
    « Il va falloir lui conseiller de jouer au rugby, il y apprendra comment plaquer au sol un opposant… »
    Nous avons déjà évoqué cette question.
    Rugby ou pas, si la justice est de mauvaise humeur, les gens qui useraient même avec modération de leurs capacités de se défendre pourraient se retrouver en prison et parfois même en compagnie d’amis des racailles avec lesquelles il ont eu un différend.
    « Le fils de M. Gruarin, en raison des complicités des voyous à l´intérieur de la prison, fut agressé, battu, rossé, pour avoir voulu apporter aide et assistance à la Justice française. »
    http://www.site.louis-melennec.fr/affaire_gruarin.htm
    —————————————————
    @ Michel Deluré
    «…accepter que ceux qui sont tolérants soient ainsi progressivement anéantis par ceux qui ne le sont pas et laisser s’instaurer le règne de l’intolérance ? »
    L’expérience montre que ce sont toujours les mêmes qui sont invités à se montrer tolérants (ou solidaires) vis-à-vis des autres sans jamais rien recevoir de même en retour.

  40. Non magna sine admiratione video, parmi les commentateurs de ce blog, tant de dignes théologiens, experts dans les trames obscures du Malin, et tout particulièrement du démon socialiste antifa : or, merveille ! ce sont aussi des sociologues éminents.
    Moi qui ne suis qu’un Candide sans malice, je me pose une question historique, sans doute idiote. Quel est le rapport entre la composition sociale des fédérés de la Commune, le patrimoine des députés de la Chambre introuvable de 1871 et la citation suivante, que je donnerai en latin, en hommage à saint Jérôme et pour n’effaroucher personne: Dico vobis facilius est camelum per foramen acus transire quam divitem intrare in regnum caelorum…

  41. @ caroff
    « Ne vous faites pas plus idiot que vous ne l’êtes. Le catholicisme n’est pas un mouvement politique… »
    Ne vous faites plus idiot que vous ne l’êtes: une frange de la population catholique souhaite effectivement ce mélange des genres. Ayant été éduqué avec des traditionalistes à Versailles et ayant des membres chrétiens du type Opus Dei dans ma famille étendue, je sais bien que certains n’ont pas complètement la lumière à tous les étages à ce sujet. Qu’il y a toujours cette tentation de refaire entrer la religion dans le jeu politique par tous les pores de la société. Et que très peu de religions dans notre coin du monde peuvent sincèrement se targuer de respecter les croyances des autres. Qu’il faut donc bien un peu les y contraindre…
    Quand on fait un pèlerinage pour Compostelle, là on ne rentre pas dans le jeu politique. Quand on défile avec un drapeau royaliste avec en toile de fond la commune de Paris, on est bien dans quelque chose de plus politique que religieux, bien que la dimension religieuse n’en soit pas non plus absente.
    ——————————————————-
    @ caroff
    Le catholicisme a toujours eu une dimension politique en France, ne vous en déplaise. C’est bien pour cela qu’il est parfaitement légitime de parler de racines chrétiennes et même catholiques de la France… c’est Wala de Corbie qui a fait de ce beau pays une théocratie avec les fausses décrétales. Et, dans le contexte de l’époque, c’est-à-dire la décomposition de l’empire franc, il a quand même plutôt bien fait: pour que le concile de Thionville de 835 (section 434 page 89) ne puisse plus jamais avoir lieu ; c’est-à-dire immuniser les évêques de toutes poursuites, et tenter de garantir que la succession dans l’empire franc soit de facto aux mains de l’Église.
    ——————————————————
    @ Claude Luçon
    « Sommes-nous les citoyens d’une démocratie ou d’un chaos ? »
    Là ? D’un chaos. Clairement.

  42. Les arguments pour justifier les agressions commises prouvent l’insolence et l’arrogance des sympathisants aux antifas. En effet, la présence de drapeaux serait une provocation et une preuve d’une récupération politique. Ce sont les mêmes qui trouvent tout à fait normales les oriflammes et banderoles rouges de la CGT dans les défilés autorisés par la préfecture. Le syndicalisme ne serait pas politique tandis que les catholiques le seraient. Les nazis sont de retour.

  43. @ Exilé
    « Pensez-vous que la trinité « Liberté-Égalité-Fraternité » de la religion franc-maçonne soit plus recommandable ? »
    J’ai toujours haï les slogans. Mais je considère effectivement l’idée d’une liberté d’expression permettant au public de débattre et de trancher régulièrement les questions sociétales par des votes juridiquement contraignants où on répondrait à des questions comme un système préférable à celui qui consiste à se contenter de seulement élire des personnes. Un système où on ne dogmatise ni la liberté, ni l’égalité, ni la fraternité, mais où on délibère perpétuellement sur ce qu’il convient de permettre et de limiter en ce qui concerne la liberté, l’égalité et la fraternité.
    La liberté est pour moi assez fondamentale ; ce qui inclut la liberté de ne pas me faire empoisonner la vie par des gens qui considéreraient que c’est là leur liberté.
    Quant à l’égalité et à la fraternité, ce sont deux choses qui me semblent bel et bien relever du slogan. La fraternité, si c’est l’amour obligatoire, c’est niet. L’égalité, c’est un processus long à mettre en œuvre qui consiste avant tout à permettre à ce que personne n’ait un plafond de verre au-dessus de sa tête et que chacun puisse donc perpétuellement monter dans la société. Que personne ne soit ultimement laissé dans sa mouise.
    Et donc que les aides sociales soient profondément inégalitaires afin qu’elles soient réservées, réellement, à ceux qui en ont besoin: tant qu’une personne n’a pas vendu sa baraque et son entreprise, je ne vois pas pourquoi l’État accorderait une quelconque aide, une quelconque allocation, une quelconque subvention, un quelconque ticket restaurant. C’est cela, ma conception de l' »égalité »: l’égalité devant le fatum et la solidarité organisée envers les vrais pauvres qui dépasserait la seule notion de charité et surtout celle d' »argent contre brimade » (comme on dirait « pétrole contre nourriture »…). Et une fois qu’on n’a pas de mauvaise conscience envers les vrais pauvres, on peut alors aisément se permettre de valoriser les riches et l’idée d’une société qui cherche à avancer vers une réelle opulence collective à leur image. Valorisation que je considère moralement nécessaire. Cela répond à votre question ?
    Cela étant, selon ce que j’en vois, mettre la Trinité dans un texte de loi instaure un statut de mécréant vis-à-vis de ceux qui ne croient pas un traître mot de ce type de préambules. « Liberté, Égalité, Fraternité » proclame des idéaux étatiques, et ne constitue pas des affirmations violant les lois de la physique ou proclamant une volonté de discriminer les lecteurs d’un tel préambule: si on me parle de la Sainte Trinité dans un préambule de Constitution, je me dis que ce texte est écrit par des gens qui ne prennent pas la peine de prendre le temps de comprendre que leurs interlocuteurs ne croient pas à ce type de fariboles et ne peuvent donc adhérer à un tel texte. « Liberté, Égalité, Fraternité » est une déclaration d’intention étatique et ne nécessite nullement de croire à quoi que ce soit. Ce n’est qu’un slogan. Contrairement à une référence à la Sainte Trinité. Qui est quand même de l’ordre du métaphysique si ce n’est carrément du physiquement inconcevable en plus d’être improuvable.
    —————————————————-
    @ Vamonos
    « Les arguments pour justifier les agressions commises prouvent l’insolence et l’arrogance des sympathisants aux antifas. En effet, la présence de drapeaux serait une provocation et une preuve d’une récupération politique. »
    La présence de drapeaux royalistes est une preuve, non de « récupération » politique, mais bien d’intentions politiques derrière cette manifestation qui n’est « pas que » religieuse. Cette présence de drapeaux n’autorise en rien à taper sur des manifestants dans ces conditions. Si vous avez vu dans mes propos des sympathies pour les antifas, il faut vous acheter des lunettes. Cette présence de drapeaux autorise seulement à nier les prétentions de ceux qui prétendent que ce n’est « qu’une » manifestation religieuse. Parce que c’est faux. Tout simplement.

  44. Antoine Marquet

    @ Achille
    Ce n’était pas une manifestation mais une procession ! La seule manifestation qui y était c’était celle de la foi !

  45. Xavier NEBOUT

    @ Denis Monod-Broca
    Où avez-vous vu que je haïssais quelqu’un ?
    Ça, c’est le gauchisme débordant: si on est de droite, c’est qu’on est la haine…

  46. @ Achille
    « Il est clair que cette manif était plus politique que véritablement religieuse. »
    Mais qui a placé la politique politicienne de bas étage là où elle n’a rien a faire, c’est-à-dire entre l’Homme et son Créateur, sinon les excités de 1905 alors qu’il n’y avait aucun problème ?
    De quoi l’État se mêle-t-il ?
    Il s’agissait là d’une des premières manifestations du totalitarisme du XXe siècle qui a fait ensuite tant de ravages depuis la révolution bolchevique.
    Mais en ce qui concerne la politique au sens noble, axée sur la salut de la France, il faut bien reconnaître que c’est bien le Ciel lui-même qui est intervenu de façon directe à plusieurs occasions, dont le baptême de Clovis et la mission dévolue à Jeanne d’Arc.
    Espérons qu’il continue de nous protéger, en dépit de toutes les bêtises que nous pouvons faire…

  47. hameau dans les nuages

    @ Antoine Marquet | 02 juin 2021 à 23:13
    « Ce n’était pas une manifestation mais une procession ! La seule manifestation qui y était c’était celle de la foi ! »
    Vous remarquerez que les mouvements Antifa et Acab n’agressent pas les prières de rue musulmane.

  48. Denis Monod-Broca

    @ Xavier NEBOUT
    C’est drôle, on voit la haine qu’on reproche à autrui de vous vouer mais pas celle qu’on lui voue.
    La phrase que vous avez écrite, « Alors quand il aura égorgé ton fils, tends-lui ta fille… », est l’expression d’une haine féroce, ou bien les mots n’ont plus de sens.

  49. @ Xavier NEBOUT
    « …quand il aura égorgé ton fils, tends-lui ta fille… »
    Super, j’encadre, bien dit, ça fait enrager l’autre soumis, mais c’est une très bonne réplique à tous ces islamogauchiasses qui soutiennent les terroristes islamistes musulmans maghrébins africains.
    Que diraient-ils si un des leurs se feraient égorger ? j’ai la réponse : « C’est la faute du RN et de Le Pen qui véhiculent des idées racistes » mais surtout pas un mot contre le tueur qui est dans leur camp, faut pas fâcher les islamogauchistes.

  50. @ Exilé | 03 juin 2021 à 09:07
    « Mais en ce qui concerne la politique au sens noble, axée sur la salut de la France, il faut bien reconnaître que c’est bien le Ciel lui-même qui est intervenu de façon directe à plusieurs occasions, dont le baptême de Clovis et la mission dévolue à Jeanne d’Arc. »
    Baptême de Clovis : 25 décembre 507
    Mort de Jeanne d’Arc : 30 mai 1431
    Je veux bien admettre qu’à une certaine époque, « le Ciel » était à l’écoute des hommes et en particulier des rois de France.
    Mais il faut quand même se méfier de ceux et celles qui entendent des voix.
    Aujourd’hui on les appelle schizophrènes. Certains ont même des bouffées délirantes.
    Et puis avec les progrès de la technologie, les moyens de communiquer avec le Ciel ont bien changé !
    Le mieux est encore de se fier à ce bon vieux dicton de nos ancêtres qui dit « Aide-toi et le Ciel t’aidera » 🙂

  51. Denis Monod-Broca | 03 juin 2021 à 09:56 (@ Xavier NEBOUT)
    « La phrase que vous avez écrite, « Alors quand il aura égorgé ton fils, tends-lui ta fille… », est l’expression d’une haine féroce, ou bien les mots n’ont plus de sens »
    On en apprend tous les jours. Ainsi quand le Christ a dit :
    « si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l’autre » (Évangile selon saint Matthieu chapitre 5, verset 39)
    c’était l’expression d’une « haine féroce ». Effectivement, les mots n’ont plus de sens ou alors celui qu’on leur donne.

  52. Mary Preud'homme

    Comme le rappelle fort justement Antoine Marquet, il s’agissait d’une procession pacifique organisée par le diocèse de Paris, par conséquent sans aucune connotation politique. Quant aux quelques étendards et autres bannières, ils n’avaient rien de royalistes et ne figuraient que ceux que l’on voit encore parfois dans certains rassemblements ou pèlerinages catholiques. Idem pour les drapeaux tricolores des délégués du « Souvenir français » qui s’étaient joints au cortège…

  53. Racines chrétiennes de la France…
    La photo de campagne de Mitterrand en 1981, concoctée par Jacques Séguéla, fait apparaître, outre le visage de FM, le slogan « la force tranquille » ainsi qu’en arrière-plan, horresco referens, une église romane…
    C’était il y a quarante ans.
    C’était l’image de campagne d’un homme de gauche.
    Imagine-t-on Macron faire figurer en arrière-plan de son image de campagne une église ?
    On ne le dira jamais assez: il aura beau faire des tours de France, Macron restera à jamais l’homo parisianus.
    Tracer son sillon dans la glaise…
    Difficile de faire d’un étalon un cheval de trait… (Merci de n’y voir aucun sous-entendu.)

  54. Patrice Charoulet

    QUI FAIT CELA ?
    Dans le roman de Stendhal, Le Rouge et le Noir, on peut lire: « Pour gagner le vieux curé Chélan, duquel il voyait bien que dépendait son sort à venir, (Julien) avait appris par cœur le Nouveau Testament en latin. » (Livre premier, chapitre 5).
    L’annotateur de mon édition note en bas de page : « Le jeune Beyle (1) en avait fait autant. »
    (1) Beyle, on le sait, étant le vrai nom de Stendhal.
    En 2021, qui, en France, a appris le Nouveau Testament en latin par cœur ? Levez le doigt !
    J’accorde que Stendhal n’en est pas devenu pour autant un chrétien d’une foi très vive ni un paroissien très assidu !
    .

  55. @ Achille
    « Mais il faut quand même se méfier de ceux et celles qui entendent des voix. Aujourd’hui on les appelle schizophrènes. »
    Je sais, c’est bien commode et cela évite de se poser des questions.
    Mais quand une jeune paysanne illettrée parvient à convaincre le seigneur de sa contrée de lui permettre d’aller rencontrer le roi, quand elle reconnaît ce dernier qu’elle n’avait jamais vu alors qu’il s’était caché dans la foule des courtisans, quand elle obtient le commandement en chef d’une armée de vieux briscards, quand elle parvient à se faire respecter d’eux, quand elle mène cette armée plusieurs fois à la victoire, c’est tout de même qu’il y avait autre chose que de la schizophrénie dans ce qu’il faut bien appeler une épopée.

  56. @ Mary Preud’homme
    « Comme le rappelle fort justement Antoine Marquet, il s’agissait d’une procession pacifique organisée par le diocèse de Paris, par conséquent sans aucune connotation politique. »
    Ce n’est pas parce qu’elle est organisée par le diocèse de Paris qu’elle n’a pas une connotation politique. Le motif peut ne pas l’être, mais sur le fond, les drapeaux royalistes et le thème relatif à la Commune en font quelque chose de non politiquement neutre.
    Ce n’est pas un mot sale, le mot « politique ». C’est simplement que cette manifestation, ou « procession », n’est pas qu’une procession. Qu’elle était pacifique et proprette, et qu’il n’y a pas de raison de ne pas laisser défiler des gens avec qui on n’est pas d’accord tant qu’ils ne lancent pas des pavés.
    Mais il n’y a aucune raison de se mentir sur l’aspect politique (et néanmoins religieux… comme si c’était contradictoire, mon œil…) de cette manifes… procession.
    Ensuite, des ennemis politiques restent des ennemis politiques. Ce qui se règle par le dialogue, le débat, la confrontation d’idées et le vote. Parce qu’on n’est pas en Afghanistan. Et, oui, cette scène de rue ressemble plus à un lynchage au Pakistan qu’à un club de scrabble à Neuchâtel.
    « Quant aux quelques étendards et autres bannières, ils n’avaient rien de royalistes et ne figuraient que ceux que l’on voit encore parfois dans certains rassemblements ou pèlerinages catholiques. »
    Je vous remets la vidéo. J’ai un peu du mal à distinguer réellement le drapeau, je ne vous le cache pas ; mais, à ma connaissance, le bleu et le blanc et le rouge plus un petit sigle, ce n’est pas une prescription divine qui figure dans la Bible, contrairement à tout ce qui touche au Tabernacle. Le drapeau se réfère à une thématique nationale et politique, tandis que Jésus, s’il exista, était plutôt contemporain du SPQR.
    Et Jésus intervint lui aussi dans un contexte politique tendu, ce qui n’est nullement un hasard. La religion est ainsi, de fait, très généralement intrinsèquement politique. On cherche simplement à arrondir les angles, avec un truc comme la laïcité.
    « Idem pour les drapeaux tricolores des délégués du « Souvenir français » qui s’étaient joints au cortège… »
    Le Souvenir Français est une association qui, en soi, est de nature bien plus politique que religieuse. (Et heureusement, d’ailleurs…) Oui, c’est mémoriel. Mais systématiquement faire le lien entre religion, procession et « Mort pour la France », c’est bien, aussi, politique.
    Ce qui ne change rien au fait qu’ils ont le droit de défiler. Mais pas de me faire prendre des vessies pour des lanternes.
    ———————————————————–
    @ sbriglia
    « Imagine-t-on Macron faire figurer en arrière-plan de son image de campagne une église ? »
    J’espère que non, honnêtement. J’espère bien que ce pays arrive un jour à se trouver des forces intellectuelles internes pour arriver à baser une notion d’ordre politique honnête et de morale publique qui se base sur le bon sens et l’intelligence et qui n’ait nul besoin de faire référence à des bonshommes qui arrivent à séparer les eaux de la mer Rouge pour y laisser passer les Hébreux. Si je veux mon lot de surnaturel, je n’ai qu’à me goinfrer de séries sur Netflix. Et si c’est vraiment une obligation que de croire au surnaturel pour se faire un ersatz de repères moraux, je n’ai plus qu’à revendiquer un fantaisiste paganisme et devenir, au hasard, adorateur de Thor.

  57. @ Exilé | 03 juin 2021 à 22:26
    Je crains que l’histoire de Jeanne d’Arc n’ait été quelque peu romancée.
    Des historiens mettent sérieusement en doute le fait qu’elle ait été brûlée à Rouen en 1431.
    En fait certains documents affirment qu’elle mourut vers 1446 sans descendance (elle aurait même vécu quelque temps à Metz après sa mort officielle). C’est une autre fille qui a été immolée à sa place, sans doute une sorcière comme il était de coutume à l’époque.
    Alors les histoires des voix et autres anecdotes un peu fantasques qui sont développées dans les livres d’histoire écrits sous la IIIe République, il faut les regarder avec un certain recul, un peu comme une légende.

  58. Denis Monod-Broca

    @ GDAT13
    Mais vous mélangez tout et dites n’importe quoi. C’est une mauvaise action.
    Gifler n’est pas égorger, tendre sa joue à soi n’est pas tendre la gorge de quelqu’un d’autre.
     « Alors quand il aura égorgé ton fils, tends-lui ta fille… » : quand on dit cela de quelqu’un c’est qu’on n’a pour lui que haine, ou mépris, ou les deux à la fois.
    « Tendre l’autre joue » a donné lieu à toutes sortes d’interprétations. Une chose est sûre, il ne s’agit pas de provoquer celui qui a déjà frappé pour qu’il recommence. Je crois plutôt qu’il s’agit d’avoir une attitude d’apaisement en changeant de position, en quittant le face-à-face, en faisant un pas de côté…

  59. Mary Preud'homme

    Je répète pour les sectaires et/ou ignorants que le grand drapeau tricolore déployé en fin de procession est bien celui du Souvenir français avec un logo bleu et jaune cerclé de rouge sur la partie centrale.
    J’ajoute qu’une association mémorielle comme le Souvenir français avait bien toute sa place dans cette commémoration.
    Par ailleurs, il est fréquent que les catholiques en procession ou en pélerinage arborent des drapeaux tricolores avec parfois le motif du Sacré Coeur de Jésus en médaillon.
    N’en déplaise aux mauvais esprits intolérants et ignares qui devraient se renseigner un minimum avant d’écrire des stupidités et colporter des ragots !

  60. @ Exilé
    Jeanne d’Arc ? Vous aimerez probablement le tableau, moins qu’elle n’ait pas gardé d’animaux et n’ai pas été illettrée :
    http://www.histoire-en-questions.fr/reportage/jeanne/jeanne-bergere.html
    Je n’ai pas trouvé de liens, mais j’ai appris qu’il y a un contexte expliquant qu’on l’ait crue.
    La religion chrétienne dit qu’une femme a perdu l’Humanité, Ève, et une autre l’a sauvée ou du moins permis d’être sauvée, Marie, en portant le fils de Dieu qui est aussi Dieu, amen… Eh bien, cela est une manière de penser rejouée pour la France, une femme, une reine aurait perdu la France, et certains prophétisaient qu’une femme la sauverait.
    Une femme s’est cru appelée à faire ce qui était attendu par certains… Pas par tous, et de toute façon, une fois que quelqu’un a réussi quelque chose, on oublie l’origine, le contexte, tout ce qui l’a permis comme les échafaudages d’un monument fini.
    Sur ce vide, grandissent les légendes.

  61. @ hameau dans les nuages
    « Vous remarquerez que les mouvements Antifa et Acab n’agressent pas les prières de rue musulmane. »
    Oui. Certains athées l’ont bien remarqué. Et même certains laïcards de gauche.
    Quoi qu’il en soit: on n’agresse pas non plus une prière de rue musulmane. On la fait disperser par la police.

  62. Mary Preud'homme

    @ Achille | 03 juin 2021 à 23:43
    Vous nous faites du Marcel Gay, ce pitoyable ex-journaleux de l’Est républicain qui prétend réécrire l’Histoire !
    Lamentable !

  63. @ Mary Preud’homme
    « Je répète pour les sectaires et/ou ignorants »
    Ce n’est pas être ignorant que de ne pas arriver à identifier précisément un drapeau sur une vidéo sur YouTube. Les drapeaux royalistes et du Souvenir Français semblent partager une même iconographie. D’autant plus que même le Souvenir Français reconnaît que cela prête à confusion:
    « Il est vrai que sur notre logo figure un flambeau dont l’image a été captée à une époque par un parti d’extrême droite, ce qui a pu créer des confusions. » — Bernard Baulu et Yves Doumène, responsables moissagais du Souvenir Français en 2016.
    Je crois donc que je vais survivre à vos humeurs et à votre esprit acariâtre. Cela ne change en effet que marginalement le reste de mes propos. Qui n’ont rien de sectaire: je passe mon temps sur ce fil à affirmer que les comportements contre cette manifestation ne sont pas acceptables. Mais vous l’ignorez. Volontairement. Parce que cela vous arrange de l’ignorer.

  64. Tendre l’autre joue est la capacité à se garder du ressentiment qui aveugle et rend semblable à celui qu’on dénonce, permettant d’enfin espérer se comporter autrement que des hommes des cavernes.
    Analogiquement, le pardon est le seul vaccin qui nous garde des virus de la violence, l’antibiotique sacré n’ayant plus d’effet sur les contaminations de la maladie, nous permettant, face au djihad dévoyé par exemple, de ne pas devenir djihadiste, où, dans le cas du billet, ne pas devenir intégriste face à l’intégriste, ce qui face à ces chrétiens dévoyés est assez simple, l’antidote étant dans le texte qu’ils défendent sans se rendre compte qu’ils le contredisent.
    Ils n’auraient, comme le Christ les y invite, qu’à aimer leur ennemi pour que son erreur soit exposée en pleine lumière, partageant alors avec lui le sentiment de la justice enfin établie, avec les corrections qui l’accompagnent de toute la force légitimée par cette lucidité éclatante de vérité, le triomphe de l’amour face aux violences dévastatrices du ressentiment.

  65. @ Mary Preud’homme | 04 juin 2021 à 01:22
    Il est clair qu’à partir du moment où l’on ose écrire un commentaire qui n’est pas en adéquation avec vos certitudes, on est inévitablement qualifié de « lamentable ». Ce qui donne un aperçu de votre ouverture d’esprit.
    Mais qu’à cela ne tienne.
    Je vous ferai juste remarquer que j’ai tiré cet article du journal Atlantico qui n’est pas spécialement un journal laïcard.
    D’ailleurs son fondateur Jean-Sébastien Ferjou intervient régulièrement dans l’émission « Face à l’info » animée par la sympathique Christine Kelly avec, en maître de cérémonie, Eric Zemmour qui tous les soirs, peut tout à loisir proférer son anti-macronisme primaire.
    D’autres documents existent sur le sujet, venant d’autres personnalités, y compris des historiens parfaitement documentés .
    Je vous laisse les découvrir sur Internet.
    Ceci étant, concernant l’objet du présent billet, l’important n’est pas que ce soit une procession, une manifestation, une commémoration ou même une marche blanche en mémoire des cinq prêtres assassinés par des communards en 1871, mais bien de condamner les agissements des antifas envers une poignée de cathos réacs qui défilaient pacifiquement.
    Évitons les amalgames !

  66. hameau dans les nuages

    @ Aliocha | 04 juin 2021 à 07:29
    Wouala ! Que c’est mignon mon frère ! 🙂
    Les moines de Tibhirine ont même tendu leur tête.

  67. @ sbriglia
    « Macron restera à jamais l’homo parisianus… »
    Bravo sbriglia grâce à vous on a trouvé le meilleur slogan de campagne pour 2022.
    Il a déjà dragué tous les islamogauchistes racialistes indigénistes, il ne lui reste plus qu’à déclarer sa flamme à tous les genrés polysexuels LGBTWXYZQ ; dans homo parisianus, il y a homo et anus, bingo, les parigots en sont très friands, y a même un élevage en batterie chez eux.

  68. Denis Monod-Broca

    @ hameau dans les nuages
    Oh, homme à la nuque raide, ne te moque pas ainsi de la fraternité et du courage…

  69. @ Mary Preud’homme
    « Par ailleurs, il est fréquent que les catholiques en procession ou en pèlerinage arborent des drapeaux tricolores avec parfois le motif du Sacré Cœur de Jésus en médaillon. »
    La présence du Sacré Cœur sur le drapeau national découle d’une révélation faite à Sainte Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690).
    « Le troisième message demande au Roi [Louis XIV] : « d’être peint [le Sacré Cœur] sur ses étendards et gravé sur ses armes pour le rendre victorieux de tous ses ennemis, en abattant à ses pieds les têtes orgueilleuses et superbes, afin de le rendre triomphant de tous les ennemis de la Sainte-Église » »
    https://www.sitedemarie.com/indexSC.htm
    Louis XIV n’ayant pas accédé à cette demande, faut-il voir là une cause de la chute de la royauté un siècle plus tard ?
    ————————————————
    @ Achille
    « Des historiens mettent sérieusement en doute le fait qu’elle ait été brûlée à Rouen en 1431. »
    Comme par hasard, dès que certains faits dérangent, nous voyons apparaître une foison d’explications à caractère « complotiste », alors que les choses sont plus simples.
    Puisque nous sommes sur un blog consacré à la justice, évoquons son procès.
    Les minutes du procès de Jeanne d’Arc existent toujours et sont conservées par la BNF.
    Les juges de l’époque étant particulièrement tatillons, nous pouvons considérer qu’ils ont mené une enquête minutieuse, ne fût-ce que pour y trouver un chef d’accusation et qu’ils se sont assurés de son identité.
    La manière imparable et synthétique selon laquelle elle répondait aux accusations les plus pernicieuses de ses juges montre qu’elle était alors inspirée.
    « Jeanne, croyez-vous être en état de grâce ? — Si je n’y suis, Dieu veuille m’y mettre ; si j’y suis, Dieu veuille m’y tenir. »
    https://www.lepoint.fr/culture/decouvrez-en-exclusivite-le-manuscrit-de-1431-dans-lequel-jeanne-d-arc-parle-de-ses-anneaux-18-05-2016-2040284_3.php
    http://www.justice.gouv.fr/histoire-et-patrimoine-10050/proces-historiques-10411/le-proces-de-jeanne-darc-24376.html

  70. Mary Preud'homme

    @ Achille
    Il semblerait qu’à vos yeux défendre son pays, sa langue, son histoire soit le signe patent d’un esprit étroit. Grand bien vous fasse. Je vous laisse à vos illusions, à vos lectures et à votre progressisme militant qui semblent vous procurer une incommensurable jouissance.
    Comme si les divagations de quelques imposteurs du type Marcel Gay (même pas fichu de suivre et comprendre un procès d’actualité quand il était chroniqueur judiciaire) pouvaient changer le cours de l’Histoire…

  71. Mignon, hameau, de légitimer la force !
    Vengez-vous donc, dhimmi, vous leur offrez la victoire.

  72. Mary Preud'homme

    Confondre le logo du Souvenir français représentant la flamme du souvenir tenue par Marianne avec le flambeau (inspiré du fascisme italien) qui figurait sur les étendards et autres signes de ralliement du Front national, encore une preuve de l’ignorance crasse de l’anonyme F68.10 qui ne se remet pas de sa grosse bourde et pour toute réponse ne sait opposer que l’attaque (ad preud’hominem) et la diffamation !

  73. hameau dans les nuages

    @ Aliocha | 04 juin 2021 à 13:05
    Pas du tout dhimmi ! Si cela vous chante, vous, d’être opprimé avec un nouveau pouvoir qui moyennant impôt vous donne le droit de subir, libre à vous.
    Bien au contraire. Plutôt le cimetière après moult combats que le cimeterre de cette bande de dégénérés.
    Ils sont forts de vos faiblesses et vous en êtes, à vous lire, l’incarnation.
    Sans indiscrétion, vous avez des enfants et des petits-enfants ?

  74. @ Achille
    « Des historiens mettent sérieusement en doute le fait qu’elle ait été brûlée à Rouen en 1431. »
    Bientôt Achille va nous faire le coup d’Hitler au Brésil en 1946…
    Exilé 04 juin 2021 à 11:28 a tout dit : jamais procès ne fut aussi fidèlement transcrit, jamais bûcher ne fut aussi frappé du sceau de l’historicité.
    La vieillesse est parfois, pour certains, un naufrage…

  75. @ Mary Preud’homme
    « Confondre le logo du Souvenir français représentant la flamme du souvenir tenue par Marianne avec le flambeau (inspiré du fascisme italien) qui figurait sur les étendards et autres signes de ralliement du Front national, encore une preuve de l’ignorance crasse de l’anonyme F68.10… »
    Une preuve surtout de votre mauvais caractère. J’ai sourcé le document qui me permettait d’affirmer cela, observé la vidéo, peut-être trop rapidement fait un lien mental qui était inadéquat, ai reconnu mon erreur, et ai expliqué que même le Souvenir Français reconnaissait l’existence de cette ambiguïté.
    J’attends que vous fassiez preuve de la même honnêteté quand les faits ne vont pas dans votre sens, ce qui permet de rendre constructives les discussions. Mais vous préférez morigéner ceux qui vous déplaisent plutôt que de reconnaître, car cela vous arracherait le palais, que c’est une bonne chose que de reconnaître ses erreurs. Vous êtes donc typiquement le type de personne dont le débat public peut se passer.
    « …qui ne se remet pas de sa grosse bourde… »
    Si. Je me remets parfaitement que ce que vous appelez « une grosse bourde », qui n’est qu’une erreur d’identification d’un drapeau sur une vidéo. J’ai passé une après-midi à peu près productive, et cette erreur ne m’a pas troublé plus que cela. Très serein sur ce sujet, même.
    « …pour toute réponse ne sait opposer que l’attaque (ad preud’hominem) et la diffamation ! »
    Et où avez-vous vu de la diffamation ? L’affirmation de votre esprit acariâtre ? Depuis le temps, il est bien clair que c’est parfaitement véridique. Reprenez-vous, madame. Et revenez sur le fond du sujet. Déjà que vous avez voulu m’expliquer l’ondulation en papillon, fut un temps…

  76. Denis Monod-Broca

    @ hameau dans les nuages
    « Ils sont forts de notre faiblesse » dites-vous. Vous vous trompez du tout au tout.
    Ils sont forts de leur faiblesse.
    Ils se renforcent de notre force.
    Nous sommes faibles de notre force.
    Car la raison du plus fort ne sera plus jamais la meilleure.

  77. Mary Preud'homme

    @ F68.10
    Oui vous diffamez quand vous affirmez pour vérité intangible ce qui n’est en fait que la simple lueur mensongère de votre prisme déformé.
    Et vous diffamez et divaguez encore quand vous ne savez voir qu’en toute femme qui prétend vous contrer et vous opposer des arguments de raison, sinon pour votre bien, du moins pour servir la vérité due à tous, notamment sur ce blog où vous avez fait votre nid, prétendez donc ne voir que l’image de votre mère honnie, qualifiée d’acariâtre, ce que vous rapportez dans votre névrose manifeste à toutes les femmes qui, à son image négative, auraient l’audace de vous affronter sur des sujets dont contrairement à vous elles auraient fait de longue date le tour et l’expérience.
    Aussi ne saurais-je trop vous conseiller de vous faire soigner pour vos complexes récurrents, s’il en est encore temps à votre âge et en outre cesser une fois pour toutes de rechercher sur ce blog ou un autre (dont ce n’est pas la finalité) la solution à toutes vos angoisses existentielles.

  78. @ Exilé | 04 juin 2021 à 11:28
    @ sbriglia | 04 juin 2021 à 15:33
    « Les minutes du procès de Jeanne d’Arc existent toujours et sont conservées par la BNF.
    Les juges de l’époque étant particulièrement tatillons, nous pouvons considérer qu’ils ont mené une enquête minutieuse, ne fût-ce que pour y trouver un chef d’accusation et qu’ils se sont assurés de son identité. »

    Que les minutes du procès soient authentiques et que la condamnation au bûcher ait été prononcée n’empêche nullement la substitution de la victime au moment de l’exécution.
    Mais je n’ai pas l’intention de polémiquer avec vous sur ce point.
    Si vous tenez absolument que Jeanne d’Arc ait été brûlée à Rouen en 1431 ainsi que vous l’avez appris en classe de CM2 tout comme moi d’ailleurs, je ne vous contrarierai pas.
    Il est vrai que Jeanne d’Arc occupe une place privilégiée au sein du RN. D’ailleurs la famille Le Pen (père et fille) ne manque jamais de commémorer sa fête chaque année. Aussi le fait qu’elle ne soit pas morte en martyre pour sauver la France contre les envahisseurs (à l’époque les Anglais) risquerait de semer la consternation dans le parti. 🙂

  79. @ Mary Preud’homme
    « …prétendez donc ne voir que l’image de votre mère honnie… »
    Parlez-en à votre psychanalyste. Ou traitez du fond du sujet. Je ne rentre pas en matière sur ce genre de projections psychologiques qui vous disqualifient.

  80. Mary Preud'homme

    @ F68.10 | 04 juin 2021 à 21:09
    C’est l’histoire d’un gars mal dans sa peau qui n’arrête pas de faire « inconsciemment » des projections et qui faute de se reconnaître reproche à sa psy de lui tendre un miroir !

  81. @ Mary Preud’homme
    « C’est l’histoire d’un gars mal dans sa peau qui n’arrête pas de faire « inconsciemment » des projections et qui faute de se reconnaître reproche à sa psy de lui tendre un miroir ! »
    Ou l’histoire d’une dame qui ne supporte pas qu’on désacralise l’icône que constitue le statut de mère. Vous n’êtes pas la première de cet acabit que je croise. Je vous conseille d’arrêter ce type de petit jeu: je risque de vous en faire voir des vertes et des pas mûres si vous vous engagez dans cette voie. Je n’ai en effet pas encore enlevé les gants. Ne m’incitez pas à faire cela si vous n’êtes pas prête à en assumer les conséquences.

  82. hameau dans les nuages

    @ Denis Monod-Broca | 04 juin 2021 à 20:27
    Excusez-moi mais je n’ai pas bien compris.
    Ou alors les tapis de prière volent déjà en escadrilles au-dessus de ce pays.

  83. J’ai un fils, hameau, et si vous m’aviez bien lu, vous auriez compris que tendre l’autre joue légitime l’usage de la force, aimer l’ennemi permet de ne pas l’imiter.
    « …pour que son erreur soit exposée en pleine lumière, partageant alors avec lui le sentiment de la justice enfin établie, avec les corrections qui l’accompagnent de toute la force légitimée par cette lucidité éclatante de vérité, le triomphe de l’amour face aux violences dévastatrices du ressentiment. »
    Autant dire se défendre, corriger, sanctionner, mais sans réciprocité vengeresse, libéré du joug violent, autant dire l’établissement de la justice qui seule légitime l’emploi de la force.

  84. @ Mary Preud’homme
    @ F68.10
    « Et vous diffamez et divaguez encore quand vous ne savez voir qu’en toute femme qui prétend vous contrer et vous opposer des arguments de raison, sinon pour votre bien, du moins pour servir la vérité due à tous, notamment sur ce blog » (MP)
    Ce n’est pas vrai : F68.10 est le meilleur débatteur de ce blog, je veux dire qu’il a pas mal d’intelligence, de connaissances et ne lâche rien avec personne s’il n’est pas aussi agressif que beaucoup, sans compter que son style est vivant et varié.
    Et il sait reconnaître ses erreurs : cela arrive très peu en général, et en particulier sur ce blog.
    Bien sûr, ainsi que je le dis toujours, il est souhaitable de présenter ses excuses quand on a accusé un commentateur injustement.
    Mais je ne pense pas qu’on doive le faire quand on n’a commis qu’une erreur d’inattention qui a de plus le caractère d’être aussi excusable que reconnue à propos de gens extérieurs à ce blog.
    Cependant, cette demande excessive vient d’un bon sentiment : la loyauté, défendre les siens, et le fair-play, qui exige qu’on rende les points quand on est dans son tort.
    Mary Preud’homme est certainement une des personnes les plus loyales de ce blog.
    Il me semble que nos deux protagonistes seront d’accord pour dire qu’il ne faut pas abuser des vulnérabilités des gens.
    Ainsi :
    – Du patronyme en fouillant la vie des commentateurs.
    – Du pseudonyme en diabolisant le fait de porter un masque, il y aurait donc les commentateurs premium, démasqués, et les autres, masqués.
    – Des vulnérabilités que les gens ont eu le malheur de laisser échapper pour nier des arguments qui peuvent être excellents par ailleurs. On a tendance à se livrer quand on écrit, à nourrir la chaudière avec ses meubles, avec son corps. Est-ce un bien, cela fait avancer la machine, est-ce un mal, certains se plaindront que le train pue ?
    De toute façon, on reproche aussi leur mutisme à ceux qui ne livrent rien d’eux-mêmes, à croire que les gens veulent que le prochain verse son sang pour dire que l’offrande ne leur agrée pas.
    Je crois que vous avez du mal à vous apprécier car l’un a tendance à renforcer l’autorité par principe et l’autre éprouver sa valeur par principe. Si on y réfléchit bien, les deux attitudes sont intéressantes, utiles et complémentaires.
    C’est l’une des raisons de mon intervention.
    Il y a aussi que j’ai tendance à apprécier les gens et à ne pas pardonner dès lors qu’on m’a offensé et sais discerner des points de convergence éventuels.
    C’est pourquoi il me semble utile d’intervenir avant qu’il ne soit trop tard. En fait, il y a tant de raisons à ce que je peux dire ou faire que les énumérer serait très fastidieux !
    Mais je n’ai que de bonnes raisons, et j’espère de bons arguments ! Que chacun pense à une fête qu’il ne voudrait pas gâcher. Ou se lance dans un joyeux hors-sujet après le point sensible dont il ne faut plus parler, science, musique, vous avez tous deux de quoi être applaudis par l’assistance !

  85. Denis Monod-Broca

    @ hameau dans les nuages
    Il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.

  86. Robert Marchenoir

    @ Achille | 04 juin 2021 à 08:46
    @ F68.10 | 04 juin 2021 à 22:58
    Inévitablement, lorsque Mary Preud’homme a le dessous dans un débat, elle enclenche la vitesse trollage : « sectaire, ignare, lamentable, intolérant, complexé, esprit étroit, colporteur de ragots, rédacteur de stupidités, mauvais esprit »… Mais à part ça, c’est elle qu’on « diffame ».
    À la fin, elle dévoile son véritable « argument » : vous dites ça parce que je suis une femme. En d’autres termes, j’ai raison parce que je suis une femme.
    Peu importe que personne n’ait fait allusion à son sexe : c’est bien sûr parce qu’on n’aime pas les femmes qui ont raison qu’on donne tort à Mary Preud’homme.
    Vous pouvez vérifier, elle fait ça depuis des années, avec quiconque lui tombe sous la main. Pourvu qu’il soit un homme, bien sûr.
    Là, elle tente de s’en prendre deux à la fois. Un peu présomptueux, peut-être ?
    On peut au moins lui reconnaître ce talent : elle est le précurseur méconnu du mouvement « woke » contemporain : j’ai raison parce que je suis un Noir, un homosexuel, une femme, une chaise Louis XV… des heures et des heures de discussions rigolotes en perspective.

  87. @ Robert Marchenoir
    « Peu importe que personne n’ait fait allusion à son sexe : c’est bien sûr parce qu’on n’aime pas les femmes qui ont raison qu’on donne tort à Mary Preud’homme. »
    Je n’ai effectivement pas fait allusion à son sexe. Mais je peux taper très bas et très vil en faisant allusion au sexe. Je ne vois pas donc très bien l’intérêt qu’il y aurait à me pousser dans cette direction, ce qui ne me complexerait nullement.
    —————————————–
    @ Mary Preud’homme
    En toute franchise, le statut sexué des femmes m’indiffère complètement. Je ne les aime pas. Ni ne les déteste. Je m’en moque. Je ne suis d’ailleurs nullement tenu d’aimer quiconque, et aussi libre de haïr.
    Vous pouvez encadrer cette déclaration chez vous.

  88. @ Denis Monod-Broca | 03 juin 2021 à 23:48
    « Mais vous mélangez tout et dites n’importe quoi. C’est une mauvaise action. Gifler n’est pas égorger, tendre sa joue à soi n’est pas tendre la gorge de quelqu’un d’autre.
     « Alors quand il aura égorgé ton fils, tends-lui ta fille… » : quand on dit cela de quelqu’un c’est qu’on n’a pour lui que haine, ou mépris, ou les deux à la fois.
    « Tendre l’autre joue » a donné lieu à toutes sortes d’interprétations. Une chose est sûre, il ne s’agit pas de provoquer celui qui a déjà frappé pour qu’il recommence. Je crois plutôt qu’il s’agit d’avoir une attitude d’apaisement en changeant de position, en quittant le face-à-face, en faisant un pas de côté… »
    Vous avez probablement raison : je dis n’importe quoi. Il est vrai que je n’ai pas fait d’études en théologie, mais de ma (trop) longue instruction religieuse j’avais, sûrement à tort, conclu que les paroles de l’Évangile étaient plutôt de l’ordre du symbolique et qu’il s’agissait dans ce cas précis non pas de l’action de gifler, mais de l’idée de faire du mal à quelqu’un : gifler c’est faire du mal (physiquement et sans doute encore plus psychologiquement), égorger ou plutôt (pour ne pas heurter la sensibilité de certains de nos concitoyens) blesser au cou c’est aussi faire du mal.
    Il y a toutes sortes d’interprétations en effet, j’ai même lu saint Thomas d’Aquin, mais ce sont justement des interprétations, et bien postérieures à Matthieu qui s’est gardé de commenter ou d’interpréter… Alors dire « une chose est sûre »…
    Et si, ces derniers temps, ce n’est plus si hypothétique, un homme voit son fils périr par blessure au cou comment voyez-vous en pratique comment il peut « avoir une attitude d’apaisement en changeant de position, en quittant le face-à-face, en faisant un pas de côté »…
    Vous n’aurez pas ma haine ?
    Pas d’amalgame ?
    Une marche blanche (mais gaffe aux antifas) ?
    Des cierges (mais la laïcité) ?
    Pas simple en pratique.
    Et désolé pour la mauvaise action.

  89. Mary Preud'homme

    De complaisants troupeaux
    Que des rumeurs abreuvent
    Errent au fil des complots
    Colportant de vils propos
    L’opinion
    Souille et clabaude sans repos !
    Mary Preud’homme

  90. Denis Monod-Broca

    @ GDAT13
    Comment « en pratique » avoir une attitude d’apaisement face à une agression sanglante subie ? Dans une société policée comme la nôtre la réponse est assez facile : on s’adresse à la police et à la justice. (Malgré leurs défauts, elles sont là et tant bien que mal remplissent les fonctions qui sont les leurs.)
    Dans des endroits du monde où il n’y a pas de société policée et ils sont nombreux, la réponse ne va pas de soi, je ne me risquerai pas à en formuler une du fond de mon trop confortable fauteuil.

  91. Ils sont drôles, les anti-woke, à considérer plus de la moitié de l’humanité, les femmes donc, comme une minorité.
    Encore une fois, cela démontre l’incapacité, ici partagée avec les féministes, à savoir s’extraire d’un conflit exacerbé, les belligérants ne sachant même plus s’appliquer les règles d’un calcul simple, le produit de deux négations est positif, l’anti-antiraciste est raciste par exemple, Marchenoir nous le démontre avec tout l’éclat de son talent, et où la montée inévitable aux extrêmes de la violence fait perdre l’objet même du conflit, devenu duel qui ne saurait se résoudre que par l’élimination de l’un voire des deux concurrents de celui-ci, chacun désirant casser les reins de l’autre.
    Il est donc indispensable, si l’on était réellement catholique, de définir ce que serait une juste médiation qui saurait créer les conditions du pardon, brisant définitivement ce cercle infernal en empruntant une troisième voie qui est celle du renoncement aux représailles, tendre l’autre joue, pour ensemble créer l’environnement d’une réconciliation, atmosphère qui permettrait de nommer les torts de chacun en évitant le désastre commun.
    La force appartient à cette médiation qui se nomme justice, et a alors toute légitimité à punir ceux qui auraient encore l’incapacité infantile de ne pas s’y soumettre.
    Autrement dit, il est temps de devenir adulte, de sortir définitivement du bac à sable sanglant, pour accéder à cet ordre qui n’est plus défini par un deus ex machina fantasmé car il n’existe pas, pour accéder, fondement chrétien, au point de vue de la victime pardonnante, ressuscitée au cœur des potentialités de chacun à savoir maîtriser les montures de sa propre violence au bénéfice d’une lucidité tranquille et raisonnable, qui permettra alors l’établissement du royaume de paix que la création nous laisse, responsabilité énorme et mirifique, le soin de créer.
    C’est une invitation, on peut bien sûr la refuser, et en rester à casser les reins de celui qui désire nous égorger, esclave semblable à cet ennemi que nous n’aurons pas su aimer.

  92. Mary Preud'homme

    « Que ceux qui parlent au nom des catholiques ne soient pas si intermittents dans leurs protestations mais fiers et audacieux à plein temps ! Qu’ils ne rougissent plus de ce à quoi ils croient ! » (PB)
    Oui.
    Mais on voit bien, y compris sur ce blog, combien il est difficile d’aborder ce sujet, mettre les choses au point et désamorcer la haine antireligieuse ou antipatriotique sans se faire soupçonner ou accuser de toutes sortes de dérives sectaires : une procession pacifique étant qualifiée de manifestation politique, un drapeau tricolore avec un logo mémoriel ou spirituel étant confondu avec un étendard monarchique ou rappelant l’ex-Front national.
    Jusqu’à Jeanne d’Arc devenue la cible des nouveaux révisionnistes qui se complaisent dans la destruction de notre Histoire et le reniement de notre passé.
    Et les intolérants de renverser les rôles et venir sans vergogne et en meute traiter plus bas que terre et calomnier bassement toute personne qui a l’audace de souligner leurs erreurs ou leurs attaques incongrues ou diffamatoires.
    Oui. Nous n’avons pas à rougir d’être chrétiens, de rester fidèles à nos racines et à nos valeurs en demeurant contre vents et marées des porteurs et des passeurs d’Espérance.
    « France, fille aînée de l’Eglise, qu’as-tu fait des promesses de ton baptême ? » (Saint Jean-Paul II)
    Martin Luther King, Mère Teresa, Soeur Emmanuelle, Jean-Paul II, et tant d’autres restés dans l’anonymat, autant de témoins qui ont éclairé ma route…
    Sans parler des auteurs qui ont nourri ma réflexion et forgé mon caractère.
    Et de la musique qui m’a toujours habitée…
    https://youtu.be/yLdQvMDnL0o
    Laudate dominum

  93. @ Denis Monod-Broca
    « Comment « en pratique » avoir une attitude d’apaisement face à une agression sanglante subie ? Dans une société policée comme la nôtre la réponse est assez facile : on s’adresse à la police et à la justice. »
    Cool.
    ‘Que dois-je faire Seigneur’ ? ‘Va porter plainte mon fils.’
    En fait, même pas la peine. En cas d’« agression sanguinaire subie » et au nom de la société, le procureur s’en occupera très bien lui-même. Cool, pas besoin de se déplacer.
    Cela vaut mieux d’ailleurs, porter plainte est-ce réellement tendre l’autre joue ? N’y a-t-il pas là un désir de vengeance par police et justice interposées ?
    Et le plus beau c’est que ça marche : comme chacun peut le constater, les blessures au cou ont disparu de notre pays depuis longtemps.
    L’attitude d’apaisement c’est cool.

  94. Denis Monod-Broca

    @ GDAT13
    À ce degré, le besoin de dénigrement devient pathologique.
    Oui, la justice est ce qui se substitue à la vengeance dans une société civilisée.
    Si vous préférez la vie sauvage, la vengeance et son engrenage violent, la loi du plus fort, je ne peux pas vous en empêcher.

  95. @ Mary Preud’homme
    « Mais on voit bien, y compris sur ce blog, combien il est difficile d’aborder ce sujet… »
    Chacun est libre d’aborder le sujet. Et de s’exposer aux arguments en retour. Et je vous le dis tout net: 1. croire en des choses abracadabrantesques n’incite pas au respect de la religion 2. mélanger la religion et la politique est une pratique systématique qu’il s’agit de souligner et de dénoncer. Et ce pour une raison bien simple: si vous n’êtes pas capable de défendre des positions politiques sans mettre votre foi dans la balance, c’est là une manière déguisée de refuser de discuter avec les gens qui ne partagent pas votre foi. Il convient donc d’être bien clair: ce n’est pas avec des arguments religieux qu’on parle politique avec des gens qui ne le sont pas.
    « …mettre les choses au point et désamorcer la haine antireligieuse ou antipatriotique… »
    Il n’y a rien de problématique à haïr des idées foireuses comme la religion compte tenu de ce qu’elles impliquent comme conséquences sociales. Ce qui est très différent de harceler les religieux de manière physique comme ce qui s’est passé dans cette manifestation. Vous vous ingéniez à entretenir la confusion entre la détestation d’idées, ce qui est parfaitement légitime, et l’agression physique de personnes qui défilent pacifiquement, ce qui ne l’est pas.
    Quant à la « patrie », c’est un concept que je ne trouve pas opérant. Ce n’est pas de la « haine ». Simplement un concept qui n’arrive pas à faire que mes axones touchent mes dendrites.
    « …sans se faire soupçonner ou accuser de toutes sortes de dérives sectaires : une procession pacifique étant qualifiée de manifestation politique… »
    Heureusement que des manifestations politiques sont parfois des processions pacifiques !! Vous êtes née en 1793 ??
    « …un drapeau tricolore avec un logo mémoriel ou spirituel étant confondu avec un étendard monarchique ou rappelant l’ex-Front national. »
    Le Souvenir Français reconnaît lui-même que cela prête à confusion. Mon erreur n’est donc pas bien majeure… Mais, oui, en toute franchise, cela m’étonnera toujours de voir des processions religieuses avec des drapeux français. Une procession religieuse avec un drapeau israélien, j’ai du mal à appeler cela une procession religieuse. Une procession religieuse avec un drapeau algérien, itou. Et quand il s’agit d’honorer des « morts pour la France », ce qui est le boulot du Souvenir Français, j’appelle bien cela une chose politique. Je ne vois pas ce qui serait plus politique que ce type de martyrologie !!
    « Jusqu’à Jeanne d’Arc devenue la cible des nouveaux révisionnistes qui se complaisent dans la destruction de notre Histoire et le reniement de notre passé. »
    Jeanne d’Arc ? Mais on s’en moque de Jeanne d’Arc ! Qu’elle ait été givrée ou pas, qu’elle ait existé ou pas, je ne vois pas ce que cela change à quoi que ce soit. Si ce n’est d’exciter la détestation de tout ce qui est anglais à droite.
    « Et les intolérants de renverser les rôles et venir sans vergogne et en meute traiter plus bas que terre et calomnier bassement toute personne qui a l’audace de souligner leurs erreurs ou leurs attaques incongrues ou diffamatoires. »
    Vous n’avez pas été calomniée. Vous avez pointé du doigt une erreur. Elle a été corrigée ; et vous n’arrivez pas à lâcher l’affaire ; parce que vous êtes de nature vindicative. Constat qui n’est pas diffamatoire, mais bien la seule conclusion logique face à votre comportement qui vous empêche de traiter le fond pour pinailler sur des points qui, rappelons-le, ont été corrigés.
    « Oui. Nous n’avons pas à rougir d’être chrétiens, de rester fidèles à nos racines et à nos valeurs en demeurant contre vents et marées des porteurs et des passeurs d’Espérance. »
    Vous n’avez pas spécialement à en rougir. Mais adhérer à des dogmes religieux ne rend pas pour autant les religieux respectables sur le plan des idées. Et il n’y a rien de particulièrement louable à rester fidèle à des valeurs quand on constate qu’elle ne sont plus adéquates.
    « France, fille aînée de l’Eglise, qu’as-tu fait des promesses de ton baptême ? » (Saint Jean-Paul II)
    Et après, vous venez m’expliquer que la religion n’est pas politique ?? Vous vous moquez de moi ?
    « Martin Luther King, Mère Teresa, Soeur Emmanuelle, Jean-Paul II, et tant d’autres restés dans l’anonymat, autant de témoins qui ont éclairé ma route… »
    Certains ont fait des choses positives. D’autres moins. Mère Teresa est très critiquée en Inde même pour son apologie de la pauvreté et son refus de réellement soigner ceux qu’elle prétendait soigner. Ses liens avec les Duvalier posent problème. Jean-Paul II est aussi critiquable en tant que théocrate qui, entre autres, a tenté de nous diviniser les droits de l’homme pour les refaire entrer dans son escarcelle religieuse et juridictionnelle. Tous ces points sont des points légitimes de débat, et je ne vous laisserai pas vous en tirer avec le gambit « Je suis croyante donc honorable, ma foi est ma foi, nous n’avons pas la même valeurs. » Navré. Au XXIe siècle, ce n’est plus possible de laisser les croyants cultiver leur autarcie morale et refuser de confronter leurs valeurs au reste de la société.

  96. Mary Preud'homme

    @ F68.10 | 06 juin 2021 à 20:09
    Vous avez osé écrire ces odieuses calomnies concernant cette femme admirable :
    « Mère Teresa est très critiquée en Inde pour son apologie de la pauvreté, son refus de soigner et… ses liens avec les Duvalier qui posent problème »
    Jamais lu autant de saloperies, d’accusations honteuses et de diffamations vis-à-vis d’une femme qui force le respect, y compris des incroyants ! Vous n’avez pas honte ?
    Quant aux Haïtiens qui vous liront, notamment ceux qui ont réellement été victimes des ères duvaliéristes père et fils, dont plusieurs membres de ma famille par alliance torturés ou déportés, gageons qu’ils n’auront pour vous que mépris concernant vos allégations mensongères à l’égard d’une sainte femme et de ses innombrables disciples, missionnaires de la charité, essaimés sur tous les continents, si utiles, dévoués et tellement appréciés en Haïti, nation que je connais de longue date et dont l’épopée douloureuse n’a plus de secret pour moi.

  97. @ Mary Preud’homme
    « Jamais lu autant de saloperies, d’accusations honteuses et de diffamations vis-à-vis d’une femme qui force le respect, y compris des incroyants ! Vous n’avez pas honte ? »
    Absolument pas. Dans ce pays, où les gens se piquent de tolérance qui confine assez souvent à la complaisance dès qu’ils peuvent se le permettre, il y a quand même pas mal de réputations surfaites, et je ne m’acquitterais pas de mon devoir moral si cela ne me démangeait pas d’y regarder de plus près. Je m’en charge donc.
    Mère Teresa n’avait pas d’amitié pour les pauvres. Elle aimait la pauvreté, et qualifiait la souffrance de don de Dieu. Elle passa en effet sa vie à s’opposer au seul remède connu contre la réelle pauvreté, qui consiste en l’éducation des femmes et leur émancipation de leur rôle, contraint par la nature, de réceptacle à reproduction. Les gens du monde développé apprécient en effet, et donc apprécient croire, que quelqu’un, quelque part, fait quelque chose pour les pauvres dans le « Tiers Monde ». Pour cette raison, ces gens ne s’enquièrent pas beaucoup des pratiques en question et des motivations qui les sous-tendent quand quelqu’un se charge, par procuration, de soulager leur mauvaise conscience.
    En ce qui concerne le volet des Duvalier, il est frappant de voir des gens de droite comptabiliser les morts de la répression de la subversion au Nicaragua, qui coûta bien plus en vie humaines que toutes les vies humaines que les missionnaires de Kolkata auraient pu sauver même par accident. Mais, curieusement, ce type de calcul utilitariste brut de décoffrage n’est jamais employé à l’encontre de Mère Teresa, même par cette typologie de sophistes qui utilisent exactement ce même type d’arguments utilitaristes en sa faveur. Ainsi: silence sur les escadrons de la mort et sur les Duvalier, tout en se plaignant bruyamment des sandinistes, et tout en maquillant ce théâtre d’ombres morbides en implication « apolitique » de la part d’une personne dont le Royaume n’est pas de ce monde…
    Mère Teresa ? C’est la position du missionnaire… Pour elle, c’est le bien-être spirituel des pauvres qui importait. Les aspects matériels n’étant que le moyen d’atteindre leurs âmes, de montrer que Dieu les aimait. Dans les mouroirs, Mère Teresa apprenait aux sœurs comment baptiser en secret les mourants. Les sœurs étaient ainsi instruites à demander à chaque personne en danger de mort s’il voulait « un ticket pour le paradis ». Une réponse affirmative signait le consentement pour le baptême. Les sœurs prétendaient qu’elles humidifiaient le front du souffrant avec un tissu mouillé tout en prononçant à leur insu les mots du baptême. Le secret était important, afin qu’il ne parvienne pas aux oreilles des hindous et des musulmans que Mère Teresa les baptisait.
    Ne parlons même pas des appels de Mère Teresa aux femmes violées lors d’épisodes de sérieuse guerre au Bangladesh pour qu’elles renoncent à avorter la progéniture de leurs envahisseurs et violeurs… Cette manie de la religion de s’occuper des gens avant qu’ils naissent ou après qu’ils meurent et, quand ils sont vivants, de tenter de les contraindre à la morale en divinisant la souffrance est quand même assez troublante, je trouve…
    Vous voulez un héros ? Je vous conseille Jack Bauer… euh non: Jack Preger. Permettez-moi de défendre son action et, comparativement, de porter un regard négatif sur celle de Mère Teresa.

  98. Mary Preud'homme

    @ F68.10 | 06 juin 2021 à 22:16
    Vous êtes définitivement un pauvre type qui ne vous rendez même pas compte du degré de votre ignorance, de votre bêtise, de votre hargne et de votre esprit de revanche, alliés à la suffisance puante de ceux qui n’ont jamais souffert de discriminations ou représailles de toute nature liées à leurs origines, leur idéologie ou classe sociale, quand vous prétendez enseigner aux victimes « directes » de la dictature duvaliériste, de ses sbires ou de toutes autres tortures du même tonneau, que leurs bourreaux dûment identifiés ne furent en fait que des leurres, alors que ceux venus à leur secours n’étaient en réalité que des hypocrites, des menteurs et imposteurs tout juste bons à être jetés aux chiens… Du style Mère Teresa et ses Missionnaires de la Charité.
    Mon pauvre F68.10, en dépit de mon indignation, comme je vous plains d’être arrivé à force de reniement et de lavage de cerveau à ce genre de renversement total des rôles, visant à faire triompher le vice et le mensonge et à accabler ceux qui s’y opposant par tout moyen y ont consacré leur vie !

  99. @ Mary Preud’homme
    « Vous êtes définitivement un pauvre type qui ne vous rendez même pas compte du degré de votre ignorance, de votre bêtise, de votre hargne et de votre esprit de revanche… »
    Eh bien, je vous laisse prendre connaissance de médias haïtiens qui se font l’écho de certaines de mes positions. Par exemple cet article de Jameson Francisque au sujet de notre chère Anjezë Gonxhe Bojaxhiu. Il serait de bon ton que vous les éduquiez aussi, vu que vous connaissez Haïti mieux qu’eux.
    Je vous invite aussi à prendre connaissance d’un article d’un autre pôv’ type, Mitchell Sunderland, intitulé « Mère Teresa était possiblement une grosse [autocensuré] ».
    Je pense aussi que vous avez beaucoup de travail devant vous pour contrer cette horrible boîte à fake news qu’est Wikipédia, qui, bien qu’adoptant un ton moins polémique que moi, ne dit pas vraiment autre chose.
    Soyons clair, Madame: c’est bien votre conception de la morale que je conteste. C’est cette divergence nette entre vous et moi qui me fait apprécier Mère Teresa très nettement moins que Jack Preger (sur lequel je ne vous ai pas lu vous exprimer, curieusement…) et qui vous fait, selon mon appréciation, vous aveugler sur les nombreux angles morts que les médias ont eu sur son action.
    C’est bien votre morale sur ces sujets que j’attaque frontalement, et que j’attends de vous voir défendre. Je ne me contenterai pas de la « réputation » de Mère Teresa. Ce sont ses actions que je compte évaluer moralement, et au sujet desquelles je prétends contester votre interprétation sur le plan de la morale. Parce que si nous ne sommes pas d’accord à ce sujet, un de nous deux se trompe ; et je prétends que c’est vous.
    « …alliés à la suffisance puante de ceux qui n’ont jamais souffert de discriminations ou représailles de toute nature liées à leurs origines… »
    Allez-y mollo, Madame. Si vous voulez que je vous applique le même traitement que j’ai subi, je suis à peu près persuadé que vous ne seriez plus capable de marcher et que vous auriez la symptomatologie des gens qui ont été réellement torturés ainsi que cette suffisance PUANTE que procure le constat de ne plus avoir de comptes moraux à rendre à quiconque une fois passé par là. Quand je vais sur des sites web relatant comment on soigne les victimes de torture, j’ai tendance à remarquer, en effet, quand même beaucoup de points communs…
    Et je l’ai remarqué le jour où j’ai constaté que les vidéos de torture sur Internet que délivrent les médias de temps à autre pour nous informer des pratiques sous d’autres cieux (et très occasionellement les nôtres) me faisaient… rire ! C’est en me demandant pourquoi que j’ai constaté que je rentrais de facto dans la même catégorie vu les signes et symptômes.
    Vous prétendez venir d’un contexte socio-familial où vous auriez, directement ou par procuration, « souffert de discriminations et de représailles de toute nature » liées à vos origines, si je vous comprends bien. Fort bien. Auriez-vous préféré souffrir de discriminations et de représailles de toute nature pour, au fond… absolument rien ? Pour du vent ?
    Vous trouvez cela plus cool ? Moins immoral ? J’attends votre réponse avec une curiosité que je dois bien me résoudre à qualifier de malsaine. J’ai hâte de la communiquer à ma fille. Pour lui expliquer comment elle se doit de penser sa situation personnelle selon votre morale catholique.

  100. anne-marie marson

    @ F68.10 (@ Mary Preud’homme) 06 juin 2021 à 22:16
    « Allez-y mollo, Madame. Si vous voulez que je vous applique le même traitement que j’ai subi, je suis à peu près persuadé que vous ne seriez plus capable de marcher et que vous auriez la symptomatologie des gens qui ont été réellement torturés ainsi que cette suffisance PUANTE que procure le constat de ne plus avoir de comptes moraux à rendre à quiconque une fois passé par là. Quand je vais sur des sites web relatant comment on soigne les victimes de torture, j’ai tendance à remarquer, en effet, quand même beaucoup de points communs… »
    Sidérant !

  101. Les catholiques ont beaucoup d’ennemis, je ne saurais les classer ou les différencier. Toutefois, je remarque dans Wikipédia et même sur ce blog des attaques honteuses à l’égard de Mère Teresa. Cette femme admirable a passé des années à Calcutta dans un bidonville sordide, pour accomplir cela, il faut du courage et de l’abnégation à un point au-delà de l’impensable.
    Des biographes un peu mythomanes prennent des libertés avec l’histoire, je les appelle les mythographes. Dans des tests ludiques de connaissance du navigateur Bing de Microsoft, j’ai lu que Jeanne d’Arc ne serait pas morte sur le bûcher, une piste s’ouvre pour réhabiliter l’évêque Cauchon qui l’aurait cachée dans un couvent.
    Tout cela est honteux, indigne de la plus élémentaire courtoisie à l’égard de femmes qui ont donné leur vie par amour de leurs prochains.

  102. @ vamonos
    « Les catholiques ont beaucoup d’ennemis… »
    Les paranoïaques aussi.
    « Cette femme admirable a passé des années à Calcutta dans un bidonville sordide, pour accomplir cela, il faut du courage et de l’abnégation à un point au-delà de l’impensable. »
    Ou une boucle médiatique qui déforme et amplifie l’image qu’elle projetait de son travail.
    « Des biographes un peu mythomanes prennent des libertés avec l’histoire, je les appelle les mythographes. »
    Aroup Chatterjee est le mythographe qui bosse sur documents. Le Saint-Siège, lui, avalise des miracles. Entre des documents et des procès en béatification relevant de la superstitieuse magie noire, mon choix est vite fait…
    « Tout cela est honteux, indigne de la plus élémentaire courtoisie à l’égard de femmes qui ont donné leur vie par amour de leurs prochains. »
    L’accusation est que Mère Teresa avait une activité in fine détrimentale aux patients. Refus de fournir des anti-douleurs, entre autres…

  103. @ F68.10 | 11 juin 2021 à 22:48
    Mère Teresa a passé des dizaines d’années dans des endroits où vous refuseriez de mettre les pieds à cause de vos narines révulsées. Mère Teresa était humaine donc imparfaite, vous amplifiez ses défauts pour généraliser afin de détruire, vous êtes un nihiliste, un de plus.

  104. @ vamonos
    « Mère Teresa a passé des dizaines d’années dans des endroits où vous refuseriez de mettre les pieds à cause de vos narines révulsées. Mère Teresa était humaine donc imparfaite, vous amplifiez ses défauts pour généraliser afin de détruire, vous êtes un nihiliste, un de plus. »
    Aroup Chatterjee, qui documente les dérives de Mère Teresa, n’est pas un « nihiliste ». C’est un médecin de Kolkota qui est conscient de la réalité à Kolkota. Et qui trouve d’ailleurs que Mère Teresa a déformé la réalité de la misère à Kolkota.
    Par ailleurs, le fait que je mentionne Jack Preger, et que je lui confère des bons points, montre bien que je nie pas la réalité de ces problèmes. Et que je cautionne donc des actions efficaces comme la sienne. Je ne cautionne pas celle ancrée dans la superstition de Mère Teresa.
    Par ailleurs, pour relativiser votre sentiment de persécution catholique, laissez-moi vous informer que le problème de traitements médicaux indignes couverts par la superstition n’est pas un problème uniquement lié au catholicisme. Nous avons notre lot de ce type de problèmes en Occident même, y compris sous couvert de billevesées pseudo-scientifiques pas spécifiquement catholiques…
    Et Prabir Ghosh, de l’association humaniste de Kolkata, a un problème tout à fait analogue quand il s’agit de faire la chasse aux gourous indiens qui prétendent avoir des solutions surnaturelles à la maladie. Chasse qu’il entreprend depuis les années 1980. Il y a des problèmes analogues en Afrique.
    Il s’agit là du même combat. Un combat idéologiquement chapeauté par la James Randi Foundation, qui a en effet un problème vis-à-vis des traitements inadéquats fournis aux pauvres sous couvert de superstition.
    Se servir des pauvres et des indigents pour promouvoir la superstition et les idéologies politiques qui l’accompagnent, oui, c’est bien immoral. Et c’est tout le contraire que d’être « nihiliste » que de prétendre qu’on n’a pas le droit de maltraiter les indigents.

  105. La France en octobre 1968 avait la gueule de bois.
    F68.10 ne s’en est jamais remis.
    Il cherche sur le web des justificatifs pour alimenter ses peurs, alors que tout est beaucoup plus simple quand on laisse la toile attraper les autres. Il suffit de hausser les épaules, cela fait du bien aux neurones.
    Sans rancune aucune.

  106. @ vamonos
    « La France en octobre 1968 avait la gueule de bois. F68.10 ne s’en est jamais remis. »
    Au détail près que je n’étais pas né, et que je ne comprends toujours pas pourquoi on ramène 1968 sur le tapis. Pour moi, 1968, c’est la destruction de l’université. Je juge ce point négatif.
    « Il cherche sur le web des justificatifs pour alimenter ses peurs, alors que tout est beaucoup plus simple quand on laisse la toile attraper les autres. »
    Critiquer Mère Teresa constitue une œuvre de salubrité publique. Il importe effectivement que les mourants ne soient pas soumis à des conditions médicales indignes avec, de surcroît, la conversion extorquée sur le lit de mort. Ce qui est quand même la dernière des sal*peries pour quiconque est un minimum attaché à la liberté de conscience.
    « Il suffit de hausser les épaules, cela fait du bien aux neurones. Sans rancune aucune. »
    Il n’y a aucune rancune. Simplement le constat que les turpitudes de Mère Teresa sont bel et bien documentées. Et que vous ne les ferez pas disparaître avec un haussement d’épaule.
    Sans rancune, comme vous dites…

  107. Mary Preud'homme

    @ F68.10 | 13 juin 2021 à 16:21
    Le salopa*d diffamateur et le menteur persiste et signe !
    Comme si une dame de la qualité, de la noblesse, de la générosité et du charisme extraordinaire de Mère Teresa pouvait être atteinte et encore moins salie par ce genre de contributeur, toxique et malveillant, ne cherchant manifestement qu’à détruire, ainsi que l’ont rappelé fort opportunément plusieurs contributeurs de ce blog dont vamonos.

  108. @ Mary Preud’homme
    « Le salopa*d diffamateur et le menteur persiste et signe ! »
    Pour que ce soit de la diffamation au sens commun du terme, il conviendrait que ce que j’affirme soit faux. Or ce n’est pas le cas. J’ai de la documentation significative sur le cas Mère Teresa que je peux armer, viser et tirer jusqu’à épuisement de la patience de Madame Bilger.
    Ce billet est maintenant pollué d’éléments factuels au sujet du cas Mère Teresa que vous n’avez nullement pris la peine de discuter, vérifier ou réfuter. Vous vous arc-boutez sur son statut de sainte pour prétendre que la critiquer serait diffamatoire, une attaque contre les catholiques (ce ne l’est pas ; ce sont les catholiques qui défendent une personne qu’ils ne devraient pas défendre, et c’est mon rôle de les en convaincre), et, au fond, une forme moderne de blasphème. Sans jamais discuter de savoir si, oui, ou non, elle baptisait les hindous et les musulmans en loucedé. Sans jamais vous intéresser aux faits la concernant, donc. Contrairement à ma personne.
    N’ayez aucun doute sur ma capacité à démonter encore et encore Mère Teresa sur la base de données factuelles. Nul besoin de « haine » ou je ne sais quoi pour ce faire. Simplement lister les faits un à un. C’est un procédé on ne peut plus mécanique.
    Je pense donc que vous devriez laisser tomber l’affaire. Pour deux raisons. Primo: j’apprécierais de passer à autre chose. Deuxio: plus vous me relancez sur le sujet, plus vous me donnez l’occasion de taper encore et encore plus fort sur Mère Teresa. Ce n’est pas dans votre intérêt que de désacraliser votre icône. Et, donc, je pense et vous propose qu’il serait temps que vous vous taisiez. Voyez cette proposition comme un acte de charité athée: je commence à avoir de la peine pour vous, ce qui n’est pourtant pas dans ma nature.

  109. Mary Preud'homme

    @ F68.10 | 16 juin 2021 à 21:30
    Pauvre garçon, vous ne savez plus comment vous y prendre pour sortir du guêpier dans lequel vous vous êtes fourré eu égard à vos préjugés, votre ignorance et votre bêtise…
    Et si vous comptez sur moi pour vous en sortir, vous vous fourrez le doigt dans l’oeil jusqu’au coude !
    Pour servir vos basses oeuvres, faites plutôt appel à une vraie nunuche, le genre de cruche prête à gober les divagations ou les diffamations du premier bonimenteur venu et non pas une femme de mon niveau et de ma qualité.

  110. @ Mary Preud’homme
    « Pauvre garçon, vous ne savez plus comment vous y prendre pour sortir du guêpier dans lequel vous vous êtes fourré eu égard à vos préjugés, votre ignorance et votre bêtise… »
    Je ne vois pas lequel: je fais bien profession d’attaquer Mère Teresa sur les fondamentaux. Et je ne vois pas de raisons de reculer.
    « Pour servir vos basses oeuvres, faites plutôt appel à une vraie nunuche, le genre de cruche prête à gober les divagations ou les diffamations du premier bonimenteur venu et non pas une femme de mon niveau et de ma qualité. »
    Eh bien, la femme de votre niveau et de votre qualité va devoir souffrir les faits suivants sur Mère Teresa. 1. canonisation bâclée (on parle du fameux Brésilien qui est venu témoigner de sa guérison miraculeuse pour camoufler le fait que Monica Besra a été guérie par la science plus que par la foi ?) 2. soins indignes des pauvres au prétexte de la glorification de la souffrance 3. contacts politiques avec les Duvalier ainsi qu’avec des escrocs 4. gestion suspecte des fonds massifs qu’elle récoltait 5. baptême des hindous et musulmans sans consentement 5. sanitaires indignes dans ces établissements relevant, in fine, de la brutalisation 6. Mère Teresa faisait fi des protocoles sanitaires en vigueur: 6.1. l’eau n’était pas bouillie ni stérilisée 6.2. utilisation de seringues sans les changer, à l’époque où le VIH commençait à cogner 6.3 sur ces deux points, Mère Teresa répondait textuellement que cela était inutile… 7. le reportage l’Ange de l’Enfer pousse la thèse que les pauvres et indigents étaient au final instrumentalisés à la fin de promouvoir une image de compassion sans que l’intendance ne suive 8. les propos rapportés de Hemley Gonzalez – qui a depuis fondé « Responsible Charity » (pourquoi ce nom ? à vous de me le dire…) – un ex-volontaire de Mère Teresa, vont aussi dans ce sens 9. Hemley Gonzalez pointe les défaillances dans la sélection, la formation des volontaires, affirme que l’expérience médicale ne s’improvise pas, et va jusqu’à affirmer qu’il n’y avait pas de médecins ou infirmières dûment médicalement formés du tout 10. les nonnes refusèrent, au nom de Jésus, l’installation de chauffage pour l’eau pour que les gens n’aient pas à se baigner dans l’eau froide 11. cela n’était pas excusable par un manque de financements extérieurs qui existaient pourtant bien (30 millions de dollars par an en dons) mais qui ne finirent pas pour autant dans l’amélioration des conditions de prise en charge 12. l’argent allait, au fond, plus à l’expansion du catholicisme qu’au soin aux pauvres 13. Mère Teresa affirmait que la souffrance était pieuse (faut le faire quand même…) 14. Donald MacIntyre (Mother Theresa’s Legacy) est allé visité les établissements incognito et affirme que les enfants y étaient attachés ainsi que des femmes attachées à des arbres et de bébés attachés avec des tissus pour les nourrir 15. phénomène de culte chez les volontaires et ivresse de la philanthropie qui les empêchaient de percevoir cette réalité 16. liens avec les milices libanaises responsables de Sabra et Chatila 17. copine avec Reagan avec qui elle célébrait la messe pendant qu’il ordonnait indirectement le meurtre de quatre nonnes américaines et de l’archevêque de San Salvador 18. copine avec Robert Maxwell, homme d’affaires dans les médias aux mœurs assez particulières 19. copine avec Charles Keating, autre homme d’affaires dans les médias impliqué dans un des plus grands scandales financiers américains dans les années 1980 20. elle refusa de rendre les fonds qui, de par ses connections douteuses, s’avéraient provenir d’activités de fraude ou de vol.
    Vous dites quand vous en avez assez…

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