Paris a été livré à la chienlit le 1er mai.
1 200 Black Blocs cagoulés, masqués, armés, ont détourné un défilé syndical et laissé croire à des citoyens éberlués, indignés, que l’autorité s’était mise elle aussi au repos le jour de la fête du travail.
Violences, désordres, casse, frénésie de destruction, haine antipolice, ultragauche organisée et chauffée à blanc dès le lundi 30 avril, mêlant Français et étrangers, dans une même détestation de l’Etat, des symboles officiels du capitalisme et de la relative tranquillité républicaine.
Peut-être même suis-je naïf en prêtant à ces brutes des desseins idéologiques car derrière cette fureur collective, on retrouve plutôt l’expression d’un nihilisme dont le ressort est de manifester que cette société ne vaut rien et qu’elle justifie les pires attitudes.
Comme c’était prévisible, à la suite de cette prise de possession de la rue par des énergumènes s’abandonnant avec rage et volupté à des démolitions tant physiques que matérielles, des polémiques ont surgi et mis en cause l’action policière qui n’aurait pas été à la hauteur du cataclysme annoncé et concrétisé.
Je n’ai pas connu d’événements, certains encore assez récents, qui n’aient pas suscité, à chaque fois, des controverses du même type comme si, faute d’avoir pu admirer un Etat ferme et des forces de l’ordre efficaces, on se consolait en rappelant, mais trop tard, ce qui aurait pu et dû être mis en oeuvre.
Ce 1er mai non seulement n’a pas dérogé à cette règle mais a conduit spécialistes et profanes à se livrer à mille considérations souvent critiques sur l’incurie et la faiblesse de nos systèmes de protection au sens large. Toutefois, ce n’est pas faire preuve de mauvais esprit que de souligner pour le moins une médiocre adaptation de ceux-ci à l’ampleur de la menace et à son insolente et scandaleuse extériorisation.
Je n’irais pas, pour l’inspiration, jusqu’à incriminer des responsables politiques mais il est patent que légitimer dans les discours les violences symboliques – sans aller jusqu’à Philippe Poutou qui approuve les vraies – tend à faciliter une confusion suspecte et regrettable avec celles terriblement réelles.
Ce fiasco du 1er mai, aussi explicable et relatif qu’il soit, exigerait d’abord de la part du pouvoir une contrition, des regrets.
Autant, sur ce plan, malgré le volontarisme affiché, le constat triste et l’aveu navré de l’impuissance m’ont semblé justifiés de la part de Gérard Collomb, autant je n’ai pas apprécié le ton cocardier et presque désinvolte du Premier ministre se contentant d’une pauvre argumentation sur le fait qu’il y avait toujours eu des polémiques, sans l’ombre d’une prise de conscience sur l’intolérable de la veille puisque, selon lui, il n’y a eu « aucune défaillance de l’Etat ».
Le président de la République, d’Australie, nous a remis seulement en mémoire qu’il y avait un pouvoir et un gouvernement et que c’était à eux d’agir en ajoutant à l’adresse des Insoumis qu’ils étaient des « pyromanes indignés ».
Ne nous voilà guère avancés sur le point capital de savoir si le 1er mai on aurait pu bloquer en amont les Black Blocs et éviter qu’un temps ils soient les maîtres absolus d’un espace d’où des luttes pacifiques avaient été exclues.
Je ne suis pas un adepte du « il n’y a qu’à », apanage des lucides d’après la catastrophe.
Je ne méconnais pas que le changement de stratégie de la police – des structures lourdes ayant été substituées aux unités légères se fondant dans la masse – a entraîné des retards dans les interventions de sauvegarde, par exemple pour la casse du McDonald’s.
Je mesure l’inquiétude du préfet de police à l’idée que des dommages collatéraux, notamment humains, aient pu être causés par une trop grande vigueur policière mais a-t-on le droit de s’interroger ? A force d’avoir voulu prévenir et éviter ceux-ci, n’a-t-on pas négligé de s’en prendre aux dommages centraux, aux saccages et aux atteintes essentiels, n’a-t-on pas pris le risque de privilégier une retenue, voire une abstention préjudiciables au détriment d’opérations et d’actions certes risquées mais que la mesure aurait pu gouverner ?
J’entends bien que ce groupe violent et déterminé à aller jusqu’à l’insupportable – tant sa haine ne se serait pas satisfait de broutilles – n’a pas circulé d’emblée dans l’accoutrement inimitable qui était le sien. Ni vu ni connu avant, tout dans des sacs à dos, puis sur place, en formation de guerre sans équivoque. Ne pas être reconnus et frapper et casser sans entrave. Protégés par la modération obligatoire de leurs adversaires, de nos défenseurs (Le Parisien).
Je doute qu’on ait explicitement enjoint aux CRS de « laisser casser s’ils cassaient » (Boulevard Voltaire) mais il y a eu vraisemblablement la diffusion d’une philosophie générale mettant en garde contre les réactions inopportunes et précipitées aussi légitimes qu’elles auraient été.
Il n’est pas faux en revanche de suggérer qu’une piste sérieuse pour l’avenir devrait être de multiplier, en amont, les fouilles et les contrôles d’identité pour éliminer du champ ultérieur tous les fauteurs de trouble, de désordre et d’agressions.
Le préfet de police, pour sa part, a regretté, avec un zeste de nostalgie attristée, certaines dispositions de l’état d’urgence.
Je suis persuadé – je persiste sur ce plan : voir mon billet du 2 janvier 2018, « On lynche la police ou on la soutient ? » – qu’il conviendrait, pour mieux réprimer les Black Blocs, les phénomènes de plus en plus fréquents de violences collectives et, par ailleurs, les transgressions délictuelles et criminelles, de restaurer les peines plancher et de rétablir une loi anticasseurs en l’adaptant aux situations d’aujourd’hui où des identités insaisissables, en groupe, se livrent, certaines de leur impunité, à des comportements condamnables.
Enfin on se félicite à juste titre que notre police soit républicaine et en même temps, mise en cause souvent par des voyous et des médias complaisants, elle est à tout coup présumée coupable. Elle n’est pas armée et, bien sûr, c’est son honneur, quand on lui frappe violemment une joue, de n’avoir certes pas à tendre l’autre mais au moins de s’efforcer à une riposte maîtrisée. Pour ma part je ne parviendrai jamais à me résoudre à ce que ceux qui luttent pour nous et en notre nom soient si dépourvus des armes législatives nécessaires.
Les Black Blocs, en effet, ne font pas de jaloux. Aucun pouvoir n’est irréprochable. Aucun gouvernement ne fait mieux que le précédent pour la sécurité et le maintien de l’ordre républicain. Emmanuel Macron, dans ce registre, ne fait pas de miracles.
Une touche de modestie siérait pour cette évidence.
« Emmanuel Macron, dans ce registre, ne fait pas de miracles. »
Donc tout va bien !
Ouf ! On est rassuré.
C’est comme je l’ai déjà dit hier. Avec la mentalité de « fermeté » à la Macron qui est le même que les autres avant lui malgré les rodomontades, heureusement que les Black Blocs n’étaient pas 10 000 et n’avaient pas l’ambition de prendre Paris, sinon avec cette mentalité de lopette : « pas de blessés et surtout pas de morts ! », ils auraient pris Paris en deux heures !
Ah il est beau le Macron « Leader of the free market » selon Forbes !
Une fois de plus la France se ridiculise aux yeux du monde et M.Bilger reste dans ses euphémismes pour défendre son idole provisoire.
C’est pitoyable.
Égalité ? à 56 km/h sur une large route déserte la nuit en agglomération, je me suis fait flasher, et j’ai reçu la contravention à mon domicile à payer rapidement sinon… D’après certains commentateurs les Blacks Blocs sont inorganisés ? Comme l’Islam…
Il est clair que ces hordes de jeunes (et moins jeunes) habillés de noir et cagoulés ne sont pas tous des petites racailles de banlieue qui veulent profiter d’une manifestation syndicale paisible pour casser des vitrines et piller les magasins, emportant au passage victuailles et écrans plats.
Non, les Blacks Blocs sont véritablement une organisation d’anarchistes dont l’idéologie repose sur la négation du principe d’autorité dans l’organisation sociale et le refus de toute contrainte qui a pour but de développer une société sans domination et sans exploitation.
Ils sont issus de toutes les classes sociales.
Des fils à papa friqués ainsi que le prétend J-L Mélenchon, mais pas que.
Il y a aussi des étudiants attardés qui savent qu’ils sont trop bêtes pour obtenir leur diplôme et s’emploient à ce que leurs camarades plus intelligents ne puissent pas passer le leur.
On trouve aussi des prolétaires frustrés qui bouffent du patron toute la journée mais sont bien incapables de prendre leur destin en main en créant leur propre entreprise.
On trouve même des intellectuels (des vrais) bardés de diplômes et qui sont le plus souvent les têtes pensantes de ce genre de mouvements.
Ces bandes sont très bien organisées et semblent formées à une discipline militaire dans leur façon de s’introduire dans une manifestation, de lancer les assauts sur des cibles précises et de procéder à un repli en quelques secondes, le tout avec une parfaite synchronisation.
Lorsque l’on regarde les incidents du 1er mai on se dit que c’est miracle qu’il n’y ait pas eu de blessés graves et même de morts parmi les manifestants, les forces de l’ordre et même parmi les casseurs.
On n’ose imaginer les indignations d’une certaine presse et des élus de LFI si, par malheur, un de ces anarchistes avaient subi malencontreusement l’introduction d’une matraque dans son postérieur.
Mais je ne pense pas toutefois qu’Emmanuel Macron irait à son chevet pour compatir à ses malheurs si tel était le cas. C’est ce qui fait toute la différence avec son prédécesseur.
« 1 200 Black Blocs cagoulés, masqués, armés, ont détourné un défilé syndical et laissé croire à des citoyens éberlués, indignés, que l’autorité s’était mise elle aussi au repos le jour de la fête du travail. »
Ce qui a impressionné l’esprit (au sens photographique) n’est pas, en référence à vos dix mille précautions de langage, la croyance selon laquelle l’autorité s’était mise elle aussi au repos le jour de la fête du travail, ce qui crève l’esprit est la certitude de la disparition de l’autorité et de la protection de l’Etat.
Ce 1er mai, spectaculaire, n’est que la énième version d’une autorité de l’Etat travestie et dévoyée : faible vis-à-vis des forts, fort vis-à-vis des faibles. Veule vis-à-vis des forts, abusif vis-à-vis des faibles, Déloyal.
Mercredi matin, j’ai écouté le préfet de police sur France Inter déclarant avec une désinvolture inouïe que tout compte fait les commerçants avertis des risques de mises à sac auraient dû protéger de façon préventive leurs magasins…
Assurer et garantir la sécurité des personnes et des biens est LA prérogative de l’Etat. Une autorité qui renonce à ce qui est fondamental, à ce qui la définit et la structure, n’est plus une autorité. Un Etat qui renonce à ce qui le définit et le structure, n’est plus un Etat.
Autorité, Etat, en réalité il n’en reste rien.
Et au même moment, « en même temps », le Président annonce l’abandon de l’Exit Tax… en reconnaissance des soutiens financiers innombrables reçus pour son élection.
Emmanuel Macron, dans ce registre aussi, clientéliste, ne fait pas de miracles.
Des cagoulés du Net aux cagoulés des rues
J’ai lu avec intérêt vos réflexions sur les Black Blocs du 1er mai. J’ai écouté toute la journée tous les débats de la radio et de la télé.
Le préfet de police de Paris est très content. Excellent bilan humain : un seul blessé léger parmi les forces de police, pas de mort. Belle journée !
Divers experts de la sécurité (Alain Bauer, très intelligent), divers représentants des syndicats de police (j’ai un grand faible pour le Syndicat Alliance), nous ont éclairés sur les différentes attitudes que l’on pouvait adopter dans de telles circonstances. Tout cela est bel et bon.
Le point capital me semble ailleurs. Des gens qui ont des cagoules sur la tête ne peuvent être identifiés et même s’ils avaient tué (ça finira bien par arriver) on ne peut les arrêter et les juger comme ils le méritent.
La législation doit donc changer. Toute personne encagoulée (ne parlons plus du Net) doit tomber sous le coup de la loi. S’il faut mettre dix fois plus de policiers dans les rues certains jours, faisons-le. On doit pouvoir demander ses papiers à un cagoulé, on doit pouvoir le fouiller, on doit l’arrêter s’il porte un couteau, un cocktail Molotov, un pavé, et l’emmener dans un fourgon de police au commissariat.
Il y a des pays où ce qui s’est passé à Paris aurait été étouffé dans l’oeuf Qu’on ne me parle pas de régimes autoritaires ! Je suis pour l’Ordre. Un cagoulé est un hors-la-loi. Moi qui n’ai jamais eu un PV de ma vie, qui respecte les lois de mon pays scrupuleusement, je n’ai pas à cacher mon visage par une cagoule et des lunettes de plongée ou un masque à gaz. Un cagoulé ne peut qu’avoir des projets funestes.
Monsieur le préfet de police de Paris, Monsieur le Premier ministre, Monsieur le président de la République , le bilan politique, moral, judiciaire du 1er mai 2018 est calamiteux et scandaleux.
Changeons la loi, appliquons-la rigoureusement, honorons chaque jour les forces de l’ordre, enlevons les cagoules à ceux qui se cachent pour mal faire.
Petites réflexions avec moi-même devant la machine à café.
1/ Si une puissance étrangère veut nous annexer, pas besoin de chars et de missiles à pas de prix.
Il suffit de débarquer le 15 août au matin par les quais de Seine, déguisé en Black Bloc et d’occuper de suite les bâtiments de l’ex-ORTF et de l’Elysée dont le locataire sera en déplacement.
2/ Revoir d’urgence les contrats d’assurance et options de la mutuelle de santé, ça n’empêche pas les baffes et les dégâts mais ça couvre les frais.
3/ Pour éviter de faire la queue à la boulangerie, je vais m’acheter une tenue de Black Bloc.
4/ Faire le coq sur l’estrade en déclarant qu’on est le Chef des Chefs ça ne prouve pas qu’on a la plus grosse.
Et pour finir, comme le dernier miracle a eu lieu il y a environ 2000 ans et que le prochain n’est pas annoncé en gare :
https://www.youtube.com/watch?v=ezrHN84dUtM
…le maintien de l’ordre républicain
Il faudra que Philippe Bilger nous explique ce qui distingue un ordre « républicain » d’un ordre universel et intemporel.
Ironie de l’histoire : l’État avait l’intention de célébrer Mai 68, mais ne cesse de déplorer la chienlit.
– En Mai 68, Pompidou était (le plus souvent) aux avant-postes et de Gaulle en Roumanie. Macron est en Australie et E.Philippe dans le Cher. De Gaulle avait la tentation du fuyard et l’arrogance de Macron lui fait dire à son gouvernement, depuis l’Australie, que c’est à lui de payer la casse et de jouer son rôle de fusible.
– Macron, l’homme à la parole rare qui est pris d’une frénésie de disertion au milieu de sa désertion, a choisi, lui que légitime le suffrage universel, d’être le président de l’éloignement et de prendre Edouard Philippe comme Premier ministre de proximité. Ce Juppéboy fait ses premiers faux pas dans quelques saillies brutales : une victoire chantée trop tôt à Notre-Dame-des-Landes, et maintenant l’affirmation trop péremptoire qu' »il n’y a eu aucune défaillance » dans la réaction de l’Etat. Mais de manière générale, Edouard Philippe a tiré les leçons d’Alain Juppé et l’arrogance n’est pas du côté du Premier ministre de la proximité, mais du président de l’éloignement.
– Mélenchon, tweetiez-vous, cher hôte, a déjugé très vite son accusation que les Black Blocs étaient des éléments d’extrême droite, avant qu’une nouvelle impulsion ne révèle, chez Bourdin, son inconscient : « Parce que vous faites confiance à la police, vous ? »
– La France, qui se pose en championne de la Révolution, oublie que la Révolution est toujours violente, si la violence n’est pas toujours révolutionnaire.
Mais ironie à part, les zadistes nous montrent que l’extrême gauche assume sa violence tout comme à droite, sur Radio Courtoisie, des membres de la jeune droite se posent ouvertement la question du coup de force. Cette recrudescence de la violence est inquiétante et le pouvoir n’est pas apaisant.
« Les Black Blocs »
Vous reprenez à votre compte, cher P. Bilger, les pudeurs de la doxa ambiante : pourquoi ne pas dire l’extrême gauche. Puisque c’est la réalité. Toujours le politiquement correct !
Effectivement Macron ne fait pas de miracles ! Il n’est pas inutile, pourtant, de rappeler que cette « intelligence complexe » est au pouvoir depuis le 15 mai 2012. Et qu’il doit savoir depuis longtemps j’espère, que la force de l’extrême gauche se nourrit de la faiblesse de l’Etat.
Il participe d’ailleurs à cette faiblesse en cédant constamment devant les zadistes alliés des Black Blocs.
Oui, bien sûr, au retour des peines planchers et à l’adaptation de la loi anti-casseurs. Il me semble que le gouvernement (comme Macron) a oublié que « l’Etat assure la protection des personnes et des biens » et pas seulement des personnes mais aussi des biens) !
Quant aux dommages collatéraux : toujours le syndrome des bisounours ! L’Etat doit assumer son rôle. Qu’il y ait des blessés ou même plus grave !
C’est la démocratie oui ou non ? Si vous voulez la montée de la chienlit continuons cette politique macronienne de bisounours en matière de sécurité !
Cordialement.
Oh la la !
Nous voulons certes bien entendre les arguments avancés par les responsables du maintien de l’ordre mais ce qu’il nous a été permis de voir du déroulement de ces événements du 1er mai a de quoi cependant nous interpeller.
Alors que les services de renseignement savaient que des violences étaient probables et de la part de quels auteurs, alors que l’on connaissait parfaitement le parcours de la manifestation sur lequel interviendraient ces violences, alors que l’on voit ces hordes de voyous encagoulés retirer des pavés pour s’en servir d’armes, alors que ces casseurs commencent à s’adonner à leur oeuvre destructrice en toute tranquillité, comment expliquer qu’aucun responsable politique du maintien de l’ordre n’ait donné le feu vert, même par anticipation, aux forces policières en présence pour intervenir préventivement si possible et à défaut rapidement et efficacement ?
Ce ne sont pas les forces de l’ordre que je mets en cause mais bien les responsables politiques dont le rôle est de prendre les décisions.
Je ne peux que rejoindre Véronique Raffeneau (04/05 07:02) et être affligé d’entendre certains de ces responsables émettre après de tels événements toujours les mêmes banals commentaires, du style « nous condamnons », « nous serons fermes et sévirons », « les victimes étaient prévenues et n’avaient qu’à prendre leurs dispositions »…!
Mais qu’en est-il au fait de ces condamnations exemplaires, de ces actions fermes à l’encontre de ces voyous ? Quels exemples nous en ont été donnés par le passé ? Quelles leçons en ont été tirées ?
Du flan pour de belles images.
On ne me fera pas croire que parmi 1 200 types de cet acabit il n’y avait aucune personne faisant double jeu comme par exemple faire sauter une future condamnation contre un renseignement ni qu’il n’y avait aucun infiltré des renseignements généraux appelés maintenant DGSI. C’est impossible. Alors on peut légitimement se poser des questions sur le pourquoi et le comment de ce genre d’événements. Et à contrario il est extrêmement louche que ces affrontements de gens violents et armés n’aient fait aucune victime dans les forces de l’ordre, leur ennemi principal puisque bras armé « du grand capital ». Comme il est étonnamment bizarre que 200 d’entre eux aient été piégés dans une rue en cul de sac organisé. Cela sent l’exfiltration.
Si ce n’est pas le cas je vous laisse imaginer les actions possibles quand ils s’organiseront en cellules étanches d’un maximum de cinq individus se connaissant. Là ce sera imparable le temps de la préparation de l’action et de l’exécution.
Rappelez-vous la manifestation contre le mariage pour tous. Là ils n’hésitaient pas à charger des femmes avec leurs enfants en bas âge dans des poussettes, les vieillards et parquer derrière des barbelés les gens interpellés « bien sous tous rapports ». Rappelez-vous des images de gars en civil harcelant les CRS puis enfilant leur bandeau rouge à l’avant-bras pour interpeller ceux qui avaient eu la velléité de faire comme eux. Un grand classique de la guérilla urbaine.
Des gosses gazés :
http://verslarevolution.hautetfort.com/images/D%C3%A9fense%20de%20l%27ordre.jpg
Tout ceci n’est qu’un grand jeu de rôles pas drôle.
https://www.youtube.com/watch?v=LPfugAla8iY
@ Patrice Charoulet | 04 mai 2018 à 07:41
« Toute personne encagoulée (ne parlons plus du Net) doit tomber sous le coup de la loi. »
C’est déjà le cas, c’est ce qu’on appelle la loi sur le voile. L’idée serait plutôt d’en faire un délit. D’autre part ils ne mettent leur cagoule qu’une fois rassemblés. Il faudrait donc « punir d’avoir dans son sac une cagoule » même si on ne la porte pas…
@ boureau | 04 mai 2018 à 09:08
« Vous reprenez à votre compte, cher P. Bilger, les pudeurs de la doxa ambiante : pourquoi ne pas dire l’extrême gauche. »
– Certains dans l’extrême gauche sont non violents
– Certains Black Blocs sont anarchistes, alors les classer à gauche ou à droite…
Il serait heureux que les héros des rues prennent le risque de mourir au combat sans que la pègre médiatique joue les indignés.
La même pègre qui ne s’indigne pas des morts palestiniens manifestant pour revendiquer des droits reconnus par l’ONU.
Seul un esprit nazi pourrait y voir quelque cohérence.
« Vous chantiez ? j’en suis fort aise. Eh bien : dansez maintenant » (La Fontaine)
Trop tard pour chanter, il convient de faire désormais. Pas inclusif-performatif ni métacommunication qui parle de la communication, pensée circulaire, pas pensée complexe, là est l’escroquerie intellectuelle EM.
Observables au 2 mai 2018 :
– La posture autoritas-ordre-fonction PR de Jupiter acquise devant deux journaleux idiots utiles (car prévisibles) n’a pas tenu une semaine ;
– Jupiter est dans l’escalade verbale, le performatif règne (dire c’est faire…), il est le moteur principal de sa propre démesure ;
– Les pros des forces de l’ordre n’ignorent pas qu’ils ne seront pas soutenus, mais accablés, en cas d’usage (légitime et mesuré), de la force publique, en service et en uniforme, seule violence légale. Constitution !
– Le droit a été inventé pour limiter les pulsions humaines, violences surtout, de tout temps et dans tous les pays. La prime à la violence de la ZAD de Nantes est le message d’invitation aux Black Blocs : Allez-y ! Allez-y !
– Les pulsions dominent le droit en France, Jupiter est impulsif et méprisant. Deux traits de caractère des vaincus d’après l’art de la guerre.
D’après mon humble opinion, au 4 mai 2018 :
Jupiter n’a pas d’âme (c’est elle son âme, il n’est qu’un optimisé outil de com’, pas une âme de chef, une âme d’enfant-roi devenu adulte-tyran), les boîtes de Pandore sont ouvertes, E. Micron ne sait pas être le pouvoir, il excelle à paraître le pouvoir. Caudillo néolibéral qui fait des bisous à Trump… Le choc dans la presse non-française est inouï (cf presse suisse).
Je suis né en 1973, j’ai grandi avec « il est interdit d’interdire », des Macron il n’y en pas un mais des générations entières, ils veulent le pouvoir pour le pouvoir. Ils ne savent pas quoi en faire et ils s’en tapent, ils veulent le pouvoir pour le pouvoir, monodirectionnelle obsession.
Les Blacks Blocs sont ni droite ni gauche (comme Jupiter), si la reine des fées leur disait « on casse tout » ils se diraient Lutins de la forêt magique.
Ils veulent la place de ceux qui ont, on se bat pour ce que l’on à pas, toujours. Eux ils veulent la fin des baby-boomers devenus boss après 68.
Pendant ce temps, dealers, migrants, pègre avancent… masqués par Jupiter !
Je ne suis pas inquiet, j’ai peur.
Du point de vue des comptes de la Sécurité sociale, on ne peut que se féliciter des dégâts infligés à un McDonald’s. Autant de repas, à terme délétères pour la santé, qui ne seront pas délivrés. Autant de déchets qu’on ne retrouvera pas directement abandonnés sur la voie publique, les autres étant pris en charge par les services municipaux des ordures payés par les impôts, mais pas proportionnellement aux volumes engendrés. Ne parlons pas de TVA réduite.
On peut ne pas être enchanté par les exactions des Black Blocs, qui me rappellent les autonomes de la fin du giscardisme, venant eux aussi à point pour mettre le désordre lors de manifestations de contestation de la politique du moment. Sans qu’il puisse être dit avec netteté, dans un cas comme dans l’autre, que cela soit orchestré d’une manière ou d’une autre.
Tout ça me rappelle la réflexion d’une de mes connaissances habituée des manifestations, et donc de la manière d’en assurer l’ordre, par la police comme par les organisations qui manifestent, à l’occasion des manifestations contre la loi Travail sous Hollande. Elle m’avait décrit avec précision comment les forces de l’ordre avaient été déployées et utilisées de manière aberrante, en dépit du bon sens, et avaient été les premières victimes, passives très certainement par consigne, des éléments incontrôlés de ce moment-là, déjà des Black Blocs ou leurs petits cousins.
De fait, on peut rouspéter : Etat, pusillanimité, désinvolture du pouvoir, mépris du peuple tout simple, illisibilité des buts des casseurs, sinon casser, dissertations interminables sur le soutirage du cru 68, enfin, nous voilà propres.
Mais l’Etat lui-même est par nature violent. La Justice est violente ; elle vient de condamner Zemmour pour son opinion. Certes, Zemmour n’est pas Saint Sébastien (pardon j’ai écrit saint, c’est pas bien), mais on commence à se demander s’il ne vaut pas mieux casser du Parisien que se prévaloir de la France de Paris. Hier soir, Goupil et Buisson se chipotaient chez Mme Quin à propos de Mai 68 et la présentatrice, manifestement dépossédée de son rôle de dame chic de la gauche salonarde indignée, n’a guère laissé la parole à une dame professeur qui tentait d’expliquer objectivement ce qu’a été 68, au terme d’une analyse scientifique et qui n’a eu que le temps de le déplorer. Image de la France : bavardage stérile, gonflement de paroles.
Ce ne sont là que péripéties. Que faut-il faire ? Sans doute pas grand’chose. Les coups de feu partiront bien tout seuls, et lorsque Paris sera devenue Trappes (v.Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin), que la modération sera devenue excès par définition, que la loi sera devenue dogme à force de se contredire et les juges clercs à force de courber l’échine, nous aurons tellement tiré sur les ressources naturelles et sur la patience des citoyens qu’il n’y aura plus que les politiques à se demander pourquoi « unser dummer pöbel nicht mehr meint », comme l’écrivait
Mozart lui-même. Traduction : notre c… de peuple ne pense plus. C’est du Mozart, enfin, presque, mais la musique est très drôle.
Il ne devrait pas y avoir d’états d’âme quand on a affaire à des voyous sans foi ni loi : employer la force quitte à laisser quelques dizaines de blessés sur le carreau étant le seul moyen d’en finir avec cette raille !
Or les forces de police sont réduites à laisser la racaille tout casser faute de recevoir des autorités « républicaines », à la première alerte, l’ordre d’intervenir avec tout l’arsenal de répression des émeutes, canons à eau compris, ce qui nettoierait le terrain en moins de deux (dixit commissaires de police et officiers de gendarmerie mobile). On imagine alors les frustrations des CRS et gendarmes et de leurs chefs, déployés en nombre sur le terrain et tenus d’assister sans broncher aux saccages et en outre d’encaisser les provocations, insultes, violences et quolibets !
D’autre part, les prétendus services d’ordre des syndicats organisateurs ne devraient-ils pas systématiquement contrôler toute personne suspecte qui infiltrerait leurs rangs : porteurs de sacs à dos volumineux, de battes de base-ball, de pancartes assassines, proférant des slogans violents, fumeurs de pétards, bottés, gantés, casqués ou cagoulés etc. Mais aussi les groupes bien reconnaissables qui déboulent en amont et en aval des manifs et dont certains membres se revendiquent eux-mêmes comme syndiqués et sympathisants de l’extrême gauche ??
Tout citoyen respectant les lois et règlements ne peut qu’éprouver un écoeurement en voyant les images de cette horde d’anarchistes défonçant et brûlant tout sur son passage !
L’hypothèse d’un tel laisser-faire alors que le ministre de l’Intérieur et le préfet de police étaient au courant de ce qui allait se passer peut s’expliquer par un zeste de machiavélisme : le défilé du 1er mai et les revendications y afférentes seraient ainsi submergées par les désordres générés par les Black Blocs.
Autre hypothèse : la crainte d’un affrontement direct particulièrement violent avec les CRS pouvant déboucher sur des drames (syndrome Oussekine) : c’est en quelque sorte la version Collomb qui renvoie les commerçants lésés à leurs assurances civiles !
Mais je me permets de faire remarquer que pour le libéral que je suis, le paiement de l’impôt est circonscrit à un contrat entre l’Etat et le contribuable : en échange du versement de sommes d’argent non négligeables au fisc, je suis en droit d’attendre des services à due proportion : le maintien de l’ordre, la sécurité assurée pour tous et l’application de la loi dans toute sa rigueur. Je constate malheureusement que ce contrat est systématiquement rompu dès lors qu’entrent en jeu des interprétations politiciennes du respect de nos règles communes.
L’Etat n’est pas respectable quand il ne se fait pas respecter !
Quelques observations.
Deux des graffitis écrits par les Black Blocs étaient d’une qualité littéraire certaine et d’une orthographe parfaite. Cela rappelle Mai 68.
La plupart des émeutiers interpellés sont de nationalité française, mais au moins un Noir faisant des signes de gang est visible sur les photos.
Les autorités ont officiellement déclaré avoir préféré laisser faire des dégâts aux magasins, aux voitures et au mobilier urbain, plutôt que de faire courir des risques aux policiers. Elles ont aussi expliqué que mobiliser davantage de policiers n’aurait servi qu’à en mettre en danger davantage. J’avoue ne pas comprendre.
Contrairement à ce que certains s’imaginent, il n’y a aucun moyen d’étouffer dans l’oeuf toute émeute urbaine. Une émeute est une guerre d’un autre type, et il n’y a pas de guerre propre, gagnable instantanément, sans dégâts et sans victimes. Voyez les dernières émeutes de Londres (émeutes noires, je précise), auprès desquelles la dernière prestation de nos Black Blocs était une aimable plaisanterie. Voyez les émeutes urbaines tout à fait régulières aux Etats-Unis (noires, là encore). Les policiers américains ne sont pas réputés pour faire dans la dentelle, et ils sont équipés de moyens quasi militaires. Cela n’empêche pas les désordres et les saccages. Et n’oublions pas nos propres émeutes musulmanes de 2005.
Les gazettes nous disent que les Black Blocs étaient 1 200, protégés par un cortège de 14 000 personnes, distinct du cortège syndical. Qui sont ces 14 000 personnes, ces Black Blocs modérés, qui n’ont rien à voir avec le black-bloquisme, mais qui lui facilitent tout de même la tâche ?
Tout comme l’islam et le communisme, le black-bloquisme est un mouvement subversif international, qui procède à des saccages à travers toute l’Europe.
Comme disaient, au sujet des attentats, Macron (ou était-ce Valls ?) et Sadiq Khan, le maire de Londres, il va falloir s’y faire. Le spectacle de gérants de magasins vissant des panneaux de bois par-dessus leurs vitrines, la veille de certaines « fêtes » ou manifestations, est devenu routinier en Angleterre et aux Etats-Unis.
La technique de sécurisation des manifestations par la police britannique est complètement différente de la technique française. Là-bas, les policiers encadrent et isolent complètement le cortège légitime et autorisé. C’est une chenille qui avance complètement entourée d’une carapace policière de tous côtés. Policiers non armés, au passage, comme tous les policiers normaux en Grande-Bretagne. Une telle technique serait-elle applicable en France ?
D’accord avec vous, Philippe, une loi anticasseurs ne serait pas superflue. Encore faudrait-il qu’elle soit appliquée. La réaction des autorités ne procède pas seulement d’un arsenal législatif insuffisant. On peut craindre qu’un excès en amenant un autre, les citoyens excédés soient maintenant prêts à approuver des lois drastiques.
@ Patrice Charoulet
Oui bien sûr, vos insinuations sont parfaitement justifiées : j’ai passé la journée du 1er mai à incendier Paris et à caillasser les flics, avec sur la tête une cagoule au nom de « Lucile ». Savonarole armé d’un fouet jetait au bûcher tous les exemplaires historiques du Capital et du Petit Livre Rouge que Robert Marchenoir avait récupérés à la BN, genau jouait des marches révolutionnaires déchaînées sur un orgue électronique, Tipaza brisait une vitrine avec son matériel de photo, Breizmabro assommait les CRS à coups de poêle à crêpes, duvent soufflait sur les braises pour propager les incendies, Aliocha offrait des fleurs aux pandores et invitait les Parisiens à la repentance, Achille morigénait les propriétaires de McDo et autres échoppes américaines, Zonzon déterrait les pavés, et Giuseppe organisait des mêlées à tous les carrefours, tandis qu’Elusen pourchassait avec une fourche les adorateurs de Wikipédia, et vous Charoulet, vous portiez les fiches que vous avez remplies sur nos turpitudes aux Renseignements Généraux ou à ce qui les remplace.
@ Julien WEINZAEPFLEN 04 mai 09:05
« De Gaulle avait la tentation du fuyard »
Oh !
Voilà une remarque qui peut être difficilement pardonnée !
« Les zadistes nous montrent que l’extrême gauche assume sa violence, tout comme à droite, sur Radio Courtoisie, des membres de la jeune droite se posent ouvertement la question du coup de force ».
On ne peut dire que vous faites dans la nuance !
Voilà qui est bien dans l’air du temps et des médias et des belles âmes et du gouvernement et de Macron : prôner une équivalence entre l’extrême droite (laquelle, où, dans quelle ville, dans quelles conditions, où sont les blessés, les millions de dégâts etc. etc.) et l’extrême gauche pour favoriser la peur et regrouper au centre !
Quelques énervés de Radio Courtoisie ne font pas « l’extrême droite » !
De la nuance SVP.
Cordialement.
Les événements du 1er mai ne doivent être ni exagérés, ni sois-estimés.
Ainsi, cher Philippe, il est faux de dire que « Paris a été livré à la chienlit le 1er mai. » L’immense majorité des Parisiens, qui ne se trouvaient pas devant leur écran de télévision ce jour-là, ne se sont rendu compte de rien. Les incidents du 1er mai ont concerné un tout petit périmètre. Ils sont inadmissibles, intolérables, condamnables sans aucune réserve. Sans minimiser leur gravité, ils ont été amplifiés par la diffusion en boucle d’images violentes toujours les mêmes, des chaînes d’information en continu.
On pourra toujours dire que les forces publiques auraient pu mieux faire. Moi, je leur tire mon chapeau. Que serait la situation aujourd’hui si on avait eu à compter des dizaines ou des centaines de blessés ? On sait depuis Mai 68 et Maurice Grimaud que le rôle du préfet de police est fondamental dans ce type de circonstances, l’actuel mérite le respect pour son sang-froid, son professionnalisme, la rapidité et la précision des informations qu’il a communiquées avec sobriété.
Les Black Blocs ne sont évidemment pas représentatifs de la population, ils peuvent toutefois constituer un symptôme des maladies de notre société. L’état de celle-ci est électrique, à la merci d’une étincelle. Quel que soit le jugement que les citoyens portent sur les réformes engagées et à venir, la plupart se disent qu’ils vont être concernés et que ça ne sera pas forcément, au moins à court terme, agréable.
Ajouter à cela le sentiment que les plus riches s’en sortent le mieux, à cet égard la petite phrase de François Hollande fait mal car elle vise juste, et l’on comprendra que la nervosité soit à son comble.
Dans ce contexte l’annonce de la suppression de « l’exit tax » mise en place par Nicolas Sarkozy apparaît comme une maladresse incompréhensible, une véritable provocation.
Emmanuel Macron a d’énormes qualités, il ne faudrait pas qu’il les gâche par une attitude perçue comme arrogante qui pourrait même être ressentie comme une forme de mépris. Il n’a plus guère le droit à l’erreur dans cette matière.
Dès lors que la racaille se comporte ainsi, il ne faut plus craindre de faire des victimes dans la mise en oeuvre de la nécessaire répression. Ce seront les fauteurs de trouble qui seront responsables des dégâts humains à prévoir.
La véritable alternance au niveau du pouvoir n’a manifestement pas eu lieu.
Je me permettrai, Monsieur Bilger, de résumer votre billet à ces deux alinéas qui me semblent parfaitement résumer votre pensée :
« Je suis persuadé – je persiste sur ce plan : voir mon billet du 2 janvier 2018, « On lynche la police ou on la soutient ? » – qu’il conviendrait, pour mieux réprimer les Black Blocs, les phénomènes de plus en plus fréquents de violences collectives et, par ailleurs, les transgressions délictuelles et criminelles, de restaurer les peines plancher et de rétablir une loi anticasseurs en l’adaptant aux situations d’aujourd’hui où des identités insaisissables, en groupe, se livrent, certaines de leur impunité, à des comportements condamnables.
Enfin on se félicite à juste titre que notre police soit républicaine et en même temps, mise en cause souvent par des voyous et des médias complaisants, elle est à tout coup présumée coupable. Elle n’est pas armée et, bien sûr, c’est son honneur, quand on lui frappe violemment une joue, de n’avoir certes pas à tendre l’autre mais au moins de s’efforcer à une riposte maîtrisée. Pour ma part je ne parviendrai jamais à me résoudre à ce que ceux qui luttent pour nous et en notre nom soient si dépourvus des armes législatives nécessaires. »
Je voudrais d’abord rappeler que la plupart des manifestations des années 1970 étaient quasiment systématiquement suivies par le même type d’exactions qui étaient menées par des groupes qui se disaient « autonomes » ou anarchistes. Il est évident que les gens aujourd’hui à la manœuvre sont issus des mêmes milieux idéologiques soutenus clairement par des organes comme Libération. Ils sont les héritiers idéologiques de Serge July et d’autres qui officient toujours dans les médias « influents », singulièrement relevant des services publics, voire d’autres radios ou chaînes de télévision dont certains dirigeants sont nostalgiques des reportages réalisés en 1968 en direct à Europe 1 ou RTL.
Ces Black Blocs ne sont que les mêmes qui constituent le gros des troupes des zadistes de Sivens ou Notre-Dame-des-Landes dont l’idéologie reste fondamentalement la même : l’ordre « bourgeois » doit être combattu par tous les moyens, avec comme but principal de détruire ce qui représente la société bourgeoise : les banques et le commerce. Et surtout « casser du flic », voire « tuer du flic » qui reste le symbole principal de l’ordre établi.
C’est donc toute une idéologie qui est à la manœuvre, que nos élites se gardent bien de combattre par des lois adaptées. La Troisième République avait dès sa création pris les moyens de combattre l’anarchisme. La Cinquième laisse faire : toutes les lois répressives ont été progressivement abolies et l’on peut penser que le rétablissement des dispositions de la loi anti-casseurs de Raymond Marcellin aurait toutes chances d’être considéré comme inconstitutionnel ! Avec quel objectif idéologique ? Là reste la vraie question.
Tout est fait, tant par l’ultragauche que par nos actuelles « élites » ultralibérales, pour affaiblir l’État dans tous les domaines, y compris dans le régalien.
La visite du Premier ministre, du ministre de l’Intérieur et du préfet de police de Paris le soir du 1er mai aux représentants des forces de l’ordre, télévisée en direct, partait d’une excellente intention. Mais je serais surpris que les mots prononcés par monsieur Philippe aient été ceux attendus. Quand il se félicite du placement en garde à vue des interpellés, cela ne suffit pas à montrer que l’on défend les défenseurs de l’ordre public avec l’énergie espérée. Enfin, quand il a terminé son propos par « haut les cœurs », je suppose les policiers et gendarmes rassemblés ont peut-être pensé qu’ils étaient traités plus en boy-scouts qu’en défenseurs de l’ordre républicain ! Est-ce cela l’autorité de l’État ?
Vous dites :
« Je ne suis pas un adepte du « il n’y a qu’à », apanage des lucides d’après la catastrophe. »
Quelques lignes plus loin :
« Il n’est pas faux en revanche de suggérer qu’une piste sérieuse pour l’avenir devrait être de multiplier, en amont, les fouilles et les contrôles d’identité »
Alors, yakaste ou payakaste ?
Remarquez, on pourrait instituer des contrôles à toutes les entrées de la capitale. Ainsi n’y seraient admis que des gens comme vous et moi, enfin tranquilles.
Il y a aussi la castration chimique de tous les cagoulés en noir. Suffit juste de les attraper.
Questions :
– combien y avait-il de policiers déguisés en Black Blocs ?
– comment détourner les manifestations de leur objectif ? (méthode employée depuis 2 000 ans sous divers noms).
– Macron agent de Bilderberg, la Trilatérale et de diverses sectes ?
https://ripostelaique.com/de-quoi-macron-est-il-le-nom-bilderberg-trilaterale-cac-40-bercy.html
Vautrin prit sous sa coupe Lucien de Rubempré (Macron), il avait initialement prévu DSK mais Sarkozy s’en débarrassa et il lui fallut mettre en place un remplaçant, « Hollande », dont il reconnaissait l’incompétence. Toutefois il prépara dès 2012 l’avenir en plaçant Macron qu’il soutient encore (pourvu qu’il obéisse).
Lorsque nous aurons réalisé ce qui se passe réellement en politique nous aurons fait un grand pas vers la démocratie, mais nous sommes encore dans la bergerie commune de l’UMPS, LREM, le FN, les Insoumis et du PC ! Bêêêêe
Assurer et garantir la sécurité des personnes et des biens est LA prérogative de l’Etat. Une autorité qui renonce à ce qui est fondamental, à ce qui la définit et la structure, n’est plus une autorité. Un État qui renonce à ce qui le définit et le structure, n’est plus un État.
Exactement.
Le rôle d’un État n’est pas de faire rouler des trains (façon de parler), de s’occuper de « sport », de télévision, de fausse culture, de production d’électricité et que sais-je encore, le tout souvent très mal, mais seulement d’assumer ses prérogatives régaliennes, qui sont très limitées.
Et un État – ou du moins le régime qui le représente – qui ne fait plus son travail cesse ipso facto d’être légitime, à supposer qu’il l’ait jamais été.
Tout simplement.
Autant, sur ce plan, malgré le volontarisme affiché, le constat triste et l’aveu navré de l’impuissance m’ont semblé justifiés de la part de Gérard Collomb (…)
Ce que peut raconter ce personnage n’a plus aucune espèce d’importance : qu’il démissionne ou bien qu’il se cache sous le tapis.
Ceci dit, il faut bien reconnaître qu’un ministre de l’Intérieur de la France actuelle doit être capable de faire preuve d’une certaine dose de schizophrénie pour affronter des émeutiers-racailles en tout genre, sous un régime fondé par ce type d’individus et qui entretient l’esprit de révolte en poussant le cynisme jusqu’à célébrer le symbole sanglant de l’émeute qu’a été le 14 juillet 1789 (oui, je sais, en théorie c’est le 14 juillet 1790 qui est célébré)…
Comment voulez-vous qu’un des représentants de ce qui n’est il faut bien l’admettre qu’un régime de voyous s’oppose à des gens qui sont en quelque sorte du même bord que lui et qui se contentent d’appliquer ce qu’on leur a enseigné à l’école ?
Suite à l’info donnée par genau, je rapporte l’extrait du « Monde » :
« La cour d’appel de Paris a condamné le journaliste Eric Zemmour à 5 000 euros d’amende pour provocation à la haine religieuse en raison de propos islamophobes qu’il avait tenus en 2016 dans l’émission de télévision « C à vous », sur France 5.
Lors de l’émission du 6 septembre 2016, le journaliste avait notamment dit qu’il fallait donner aux musulmans « le choix entre l’islam et la France ». Il avait déclaré que la France vivait « depuis trente ans une invasion » et que « dans les innombrables banlieues françaises où de nombreuses jeunes filles sont voilées » se jouait une « lutte pour islamiser un territoire », « un djihad ». La cour d’appel a estimé que ces deux passages « visaient les musulmans dans leur globalité et constituaient une exhortation implicite à la discrimination », a déclaré la présidente à l’audience. »
M. Bilger, ayez le courage de condamner les magistrats auteurs de cette infamie. Ils devraient être destitués pour détournement de pouvoir. Indignez-vous de la disparition du crime de forfaiture.
@ agecanonix
N’auriez-vous jamais entendu le terme « franc-maçon » ?
Ils sont quelque 150 000, et personne ne semble ici en avoir entendu parler sauf Trekker, ainsi qu’à l’occasion, les frères délégués lorsqu’ils sont en cause.
@ Lucile | 04 mai 2018 à 11:26
Joli.
Patrice Charoulet serait capable d’en remontrer à Julien Gracq, à Emile Ajar, aux policiers qui interviennent cagoulés en territoire hostile, aux agents de nos services de renseignement, qui, bien sûr, devraient afficher leur vrai nom et leur grade sur une étiquette cousue à cet effet sur leur uniforme, à son collègue Robert Redeker, qui n’aurait peut-être pas été obligé de se cacher, sous la protection de la police nationale, pour échapper à la mort, parce qu’il avait écrit, sous son vrai nom, quelques vérités déplaisantes pour les musulmans, au journaliste David Thomson, qui, lui aussi, a été l’un des quinze civils protégés en permanence, des assassins musulmans, par la police française, parce qu’il était l’un des meilleurs spécialistes mondiaux du djihadisme, et qui a dû finalement s’exiler aux Etats-Unis pour échapper à la mort et mener une vie normale, aux innombrables blogueurs qui dénoncent les dangers de l’islam sous un nom d’emprunt, pour tout simplement rester en vie (et certains sont musulmans), par exemple à ce blogueur scandinave, qui était l’un des meilleurs spécialistes du contre-djihadisme, et qui malgré tout a été démasqué, arrêté par la police de son propre pays, l’un des plus politiquement corrects du monde, puis qui a dû abandonner son pays et son métier pour ne pas être tué, à cette Canadienne qui a dû passer dans la clandestinité et changer de nom parce qu’elle avait reçu des menaces de mort après avoir écrit, sur Internet, des choses pas tout à fait aimables pour la religion de Mahomet, etc., etc.
Patrice Charoulet, qui n’a, apparemment, rien fait de plus dangereux dans sa vie que d’enseigner les Fables de La Fontaine à des enfants, protégé par un statut dont il dit lui-même qu’il garantit l’emploi à vie sauf en cas de meurtre d’un élève, et qui prend, maintenant qu’il bénéficie d’une retraite tout aussi garantie par les contribuables jusqu’à la fin de ses jours, l’immense risque de se déclarer de droite, mais « anti-raciste », sous son vrai nom, donne des leçons de courage à beaucoup de monde, je trouve.
Bilan de la « répression » du 1er Mai vis-à-vis des environ 1 200 Black Blocs (http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/05/04/01016-20180504ARTFIG00139-1er-mai-sept-suspects-presentes-a-un-juge-ce-vendredi.php) :
283 d’entre eux interpellés au cours ou en fin de manifestation :
– 102 sont placés en garde à vue à l’issue des violences
– Jeudi soir seuls 34 sont encore entre les mains de la justice
– Sur ces 34, 7 sont présentés à un juge d’instruction et 12 vont être jugés en comparution immédiate. 2 autres le seront à une date ultérieure, et 13 feront l’objet d’un rappel à la loi.
Quid du nombre de peines de prison ferme qui seront prononcées, et surtout exécutées après les multiples recours des prévenus ?
Mais au vu de ce maigre bilan judiciaire provisoire, notre président de la République, son Premier ministre et ministre de l’Intérieur sont fort satisfaits : loi et ordre républicain sont et seront appliqués dans toute leur rigueur !
J’avais hélas déjà anticipé cela : Macron et ses fidèles laquais ne sont que verbiage habile, et ne sont durs qu’avec les faibles (retraités, bénéficiaires de l’APL, etc.). Ces derniers ne manifestent pas et si rarement ils le font, c’est toujours de manière fort paisible !
Restons factuel et regardons les chiffres. 1 200 gauchistes organisés et armés ont occasionné des dégradations. Un magasin de nourriture rapide a été fortement endommagé. Une concession de voitures françaises a subi des dégradations importantes, dont l’incendie de deux véhicules. Tout ça pour ça ? Much a do about nothing ?
Il semble que 200 civils aient été interpellés et que 100 personnes se soient retrouvées en garde à vue.
J’attends à présent le résultat des comparutions immédiates en remerciant au passage Messieurs Perben et Sarkozy d’avoir créé ce type de jugement rapide. Mais je souhaiterais des peines exemplaires pour quelques casseurs apréhendés en flagrant délit de sédition avec de l’essence, des produits chimiques et des projectiles dans leurs affaires personnelles.
L’arsenal législatif existe ! La déchéance des droits civiques me semble apropriée.
Je propose pour une durée de 5 ans, les mesures suivantes :
– Carte vitale : supprimée;
– Inscription à Pôle emploi : impossible ou exclusion;
– Caisse d’allocation familiale : accès invalidé;
– Accès au RSA : impossible;
– Droit de vote : supprimé;
– Obligation de payer des impôts : maintenue.
Contrairement à ce que je lis ici ou là, Alain Bauer n’est pas un expert de la sécurité, mais un criminologue.
De même qu’il ne revient pas à des syndiqués de la police, par définition ronds-de-cuir, loin du terrain et partiaux, eu égard à leur étiquette politique, de venir s’exprimer sur la situation.
Le problème dans ce pays c’est que l’on voit toujours les mêmes (adoubés par le pouvoir ou le service public ce qui revient au même) venir blablater doctement sur des problèmes qu’ils ne maîtrisent pas, voire qui leur sont totalement étrangers. Et pas les vrais professionnels qui eux doivent se taire, comme dans ce cas les hauts fonctionnaires de la police et officiers supérieurs de gendarmerie priés de la boucler en raison d’un devoir de réserve imbécile.
Avec ce genre de loi stupide destinée en fait à rassurer le peuple moutonnier, mais surtout à le tromper, on en arrive à ce que certains comme ici soupçonnent les policiers de se déguiser en voyous pour allumer eux-mêmes le feu et susciter les désordres !!
Il y a même de gros malins qui n’ont sûrement jamais entendu parler des gros bras de la CGT qui se chargent de la sécurité au sein de leurs troupes avec la bénédiction du pouvoir et ne veulent pas voir de vrais policiers en tenue ou en civil prendre leur place pour encadrer les manifs.
Petit rappel pour ceux qui n’ont jamais entendu parler de la manière dont CRS et gendarmes mobiles sont tenus d’opérer sur le terrain :
1) déploiement
2) canalisation à bonne distance
3) refoulement
4) barrage avec boucliers
5) premier bond offensif avec sommations
6) éventuellement lances à eau
7) charge physique avec matraques, après sommations
8) gaz lacry à main
9) gaz lacry à fusil
10) grenades assourdissantes ou de désencerclement etc.
11) usage d’armes létales etc.
A noter que l’usage d’armes à feu collectives ou individuelles n’est permis qu’en dernier recours si on tire sur les forces de l’ordre, sachant que la riposte doit être proportionnelle à l’attaque.
Ecrit de mémoire, on ne m’en voudra donc pas pour d’éventuelles omissions.
LES FRUITS QUE L’ON CULTIVE
Après la pastèque, qui fut longtemps à la mode, voici le blaquebloque, un fruit à la peau luisante et noire, à la chair blanche, au goût âcre et violent, à l’odeur soufrée.
Violences, désordres, casse, frénésie de destruction, haine antipolice, ultragauche organisée et chauffée à blanc dès le lundi 30 avril, mêlant Français et étrangers…
En réalité, nous, à notre niveau, nous ne savons pas qui se cache parmi ces cagoulés et nous serions peut-être très surpris de découvrir les profils de certains. Par exemple aujourd’hui on nous parle d’un centralien qui gagne 4 200 € par mois. De même dans le blocage récent de certaines facs ou de Normale Sup, des éléments extérieurs sont venus casser ou bloquer. Qui sont-ils et quels sont leurs motivations ou leurs donneurs d’ordre ? Rien que du flou.
Ces nébuleux groupuscules donnent lieu à interprétation et à polémique.
Car la polémique ne vient pas de l’action policière en tant que telle, mais bien des ordres tardifs et donc contestables de la hiérarchie policière. Nous savons bien que les policiers en pareil cas n’agissent que sur ordre.
On nous dit que la hiérarchie avait trop peur qu’il y ait des morts parmi ces Blacks Blocs ou parmi les manifestants. Admettons. Mais est-ce que la mort de MM. Oussekine ou Fraisse va paralyser nos forces de l’ordre à tout jamais ? Et laisser casser sans mot dire ?
D’autant que nous savons que ces jeunes casseurs se sont habillés devant les policiers impuissants, prenant la tête du cortège. Tout les présents, policiers ou manifestants et même journalistes l’ont vu et répété. Pas de fouilles, pas d’arrestations en amont. Imaginons qu’un ou plusieurs terroristes se soient glissés parmi ces groupuscules pour mettre une bombe ou sortir une Kalachnikov ? Un risque pris sans doute bien pire que d’arrêter des Black Blocs au départ.
Ainsi, voyant des sacs à dos bien bourrés, nos policiers avaient ordre de ne pas les fouiller dans une période on ne peut plus troublée par le terrorisme ?
De toutes façons on a pu voir 2 500 policiers à NDDL pour évacuer partiellement des zadistes et 1 500 pour une manif du 1er Mai à Paris… il y a déjà des questions à se poser.
Je finis donc par croire tout simplement que le chef de l’Etat, parti opportunément à l’autre bout de la planète, et son gouvernement ont tout simplement laissé faire pour que l’opinion, excédée par les violences et par la casse, désigne les manifestations et les syndicats comme des boucs émissaires et nuisibles à la bonne marche des réformes. Une façon de casser l’esprit de la manif, ancré dans la gauche comme un marqueur et des manifs syndicales du vieux monde. Personnellement j’y vois là une stratégie macronienne de plus.
M. Collomb, comme ses prédécesseurs nous dit que c’est « inacceptable ». Quelle autorité, quelle fermeté ! Ca fait terriblement peur.
Et, pendant ce temps, les Français contribuables vont encore mettre la main à la poche pour réparer les gros dégâts, les commerçants voient leur outil de travail dégradé et un manque à gagner avant d’être indemnisé (dans un temps XXXL), et bien pire, c’est l’exemple désastreux envoyé à notre jeunesse. A des enfants élevés dans le respect du bien d’autrui, le respect des autres, on envoie un message veule avec pour seule sanction le mot inacceptable.
Un signal déplorable dans un Etat de droit et dans une société déjà très fracturée.
Hier j’ai pu voir aussi un monument aux morts tagué par ces vrais faux étudiants de Normale Sup. Il est donc voulu de s’attaquer à des symboles pour les piétiner. Et l’Etat fait semblant de ne rien voir. Pour passer du nouveau à l’ancien monde ? Que nos dirigeants si sûrs d’eux, se méfient bien de ne pas être dépassés par des gens sans foi ni loi dont la motivation est d’abattre coutumes, Histoire et lois établies, en imposant les leurs.
Il est encore une fois beaucoup plus facile de s’en prendre à « Génération Identitaire » qui opère à visage découvert, et qui, sans brutalité, fait barrage aux migrants, ou encore à des intellectuels qui osent juste dire des vérités qui dérangent.
En attendant la polémique sur ces événements est bien faible, tant le Président est inattaquable et protégé par les médias, les élites et les bobos.
D’ailleurs comment pourrait-on le critiquer, lui qui s’apprête à fêter Mai 68 dont les « révoltés » ressemblaient à s’y méprendre à ces jeunes cagoulés du 1er Mai ? Peut-on toujours être dans le « en même temps » ?
« Extrême gauche », « ultra gauche », lit-on aussi bien sous la plume de Philippe Bilger que sous celle de plusieurs commentateurs.
Eh bien non, il n’y a pas de gauche plus ou moins non extrême, la gauche est violente, malhonnête, amorale et révoltée par nature.
Il n’y a pas plus de gauche modérée que de nazisme modéré.
@ Lucile et Robert Marchenoir
Très sincèrement, je trouve les deux textes que vous m’adressez, comme je parlais incidemment des « cagoulés du Net », fort bien tournés et des plus spirituels. Cela peut se soutenir et il vous est loisible de le soutenir.
Ne vous en déplaise, je persiste et je signe sur les ravages mondiaux des pseudos du Net. Jetez un oeil sur l’excellent blog littéraire de Pierre Assouline. Après un texte remarquable du blogueur, 345 commentaires sous pseudo, presque tous hors sujet et parlant ou délirant sur mille sujets. Est-ce à louer ? Les pseudos (rarement ici) ne permettent-ils pas les calomnies, les insultes, les infamies, les abominations de toute farine ?
Au passage, je tiens à redire à Lucile toute l’estime que je porte à l’ensemble de ses textes sur ce blog, comme à sa personne. M.Marchenoir sait exactement ce que je pense de ses grands talents rédactionnels d’une part et de sa conduite sur ce blog à l’égard de presque tous les commentateurs d’autre part.
Que nous dites-vous, tous deux, sur les cagoulés des rues (sujet du jour, ou presque) ?
Je voudrais poser la question suivante à celles et ceux qui posent des questions à Philippe Bilger en commentaire. Cela sert à quoi puisqu’il n’y repond jamais !? :-))
@ Patrice Charoulet 4 mai 2018 à 07:41 et 4 mai 2018 à 17:43

A observer, chaque fois que vous l’évoquez, le déplaisir que vous avez à constater l’utilisation de pseudos, je ne vois vraiment pour vous qu’une solution… la méthode chinoise.
La Chine et son réseau WeChat, ou le rêve incarné de Patrice Charoulet, halte aux profils anonymes !!
https://siecledigital.fr/2017/12/29/chine-wechat-carte-identite-alternative/
Chine : un compte WeChat pourrait devenir une carte d’identité dématérialisée
« La Chine teste une nouvelle pratique en faisant de la plateforme populaire WeChat une carte d’identité alternative.
Créée en 2011 par la firme chinoise Tencent, WeChat est un réseau social qui rassemble une communauté de plus de 960 millions de personnes, dont 60% des utilisateurs sont actifs au quotidien. Si le nombre est important, c’est aussi parce que, de simple app de messagerie instantanée, WeChat a su se transformer en une plateforme aux multiples fonctionnalités. Dans un pays où Facebook, Instagram et Google ne font pas partie de la vie des habitants, WeChat s’inscrit de façon marquante dans l’écosystème numérique chinois. Aussi, le gouvernement semble vouloir lui accorder une place encore plus importante en créant le programme pilote « WeChat ID ».
Selon les dires du Financial Times, le projet pilote est en test dans la métropole de Guangzhou, dans laquelle les utilisateurs peuvent relier leur carte d’identité au réseau depuis le début de la semaine. Selon le Hong Kong Economic Journal, environ 30 000 personnes auraient déjà utilisé la reconnaissance faciale de WeChat pour mettre en place leur carte d’identité alternative. Concernant le programme, il est le fait d’un projet conjoint du bureau de sécurité publique de Nansha, de Tencent, de China Construction Bank et de neuf autres institutions anonymes.
Selon le Financial Times, les utilisateurs pourront accéder à quelques fonctionnalités limitées en scannant leur visage : pour un usage complet, ils devront se rendre dans un lieu physique pour y scanner leur carte d’identité. Avec l’identification limitée, les utilisateurs pourront par exemple se connecter à Internet dans un cybercafé. Pour ce qui est de la version complète de l’identité numérique, les utilisateurs pourront par exemple créer une entreprise.
Un programme de ce type pourrait permettre à Tencent de prendre de l’avance sur un rival redoutable, Alibaba. Avec WeChat ID, Tencent pourrait largement accumuler des données utilisateurs afin de les exploiter au profit d’une publicité très ciblée. Apparemment, la fonctionnalité devrait être déployée dans tout le pays par la suite.
Si Black Mirror a déjà envisagé un futur relativement similaire dans quelques-uns de ses épisodes, il est difficile de ne pas penser aux conséquences d’une telle décision sur la vie privée des utilisateurs. Particulièrement dans un pays tel que la Chine, où la censure sur le web s’apparente à une réelle muraille virtuelle. »
—————————
@ Mary Preud’homme 04 mai 2018 à 16:15
Un bon dessin vaut mieux que tout discours
😉
http://img.lemde.fr/2016/05/03/0/0/687/513/534/0/60/0/bd2e10c_24645-1gkptuy.png
extrait du journal Le Monde du 3 mai 2016
« Ce que la police peut et ne peut pas faire pendant une manifestation »
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/05/03/ce-que-la-police-peut-et-ne-peut-pas-faire-pendant-une-manifestation_4913025_4355770.html#p8CwryjGDxly7VrG.99
@ Xavier NEBOUT | 04 mai 2018 à 15:07
Détrompez-vous nous sommes nombreux dans ce blog à dénoncer la franc-maçonnerie (d’ailleurs dans mon commentaire j’utilise le terme de secte qui englobe, pour les initiés de Justice au singulier, la franc-maçonnerie).
Statistique de 2014 = 175 000 membres en France, dont la plupart ne sont que des pions au service de l’entraide obligatoire entre les membres ; ce qui favorise les affaires des copains-coquins notamment dans le BTP.
« À partir des années 1990, de nombreux francs-maçons (en particulier de la GLNF) furent impliqués dans diverses affaires politico-financières relatées par la presse, comme l’affaire des HLM de Paris, l’affaire des HLM des Hauts-de-Seine, l’affaire de la DCN de Toulon, l’affaire du tribunal de Nice, les affaires de la mairie de Nîmes, l’affaire Elf (Dumas, Sirven et Le Floch-Prigent sont maçons), l’affaire Cahuzac et d’autres. Les obédiences maçonniques françaises ont toujours condamné ces pratiques et des francs-maçons condamnés par la justice ont été exclus de leur loge à la suite de ces affaires, dans lesquelles le rôle de certaines « fraternelles » a souvent été évoqué.
Bernard Méry a critiqué l’influence de la franc-maçonnerie dans la magistrature française et dénoncé des cas de collusions et de corruption parmi celle-ci dans deux livres qu’il a publiés en 1998 et 1999. En mars 2009, la journaliste Sophie Coignard écrit un livre intitulé : « Un État dans l’État » dans lequel elle affirme que les francs-maçons français s’organisent d’une façon très moderne pour s’entraider et exercer leur influence dans toute la société et pose la question de la compatibilité entre le serment prononcé par un magistrat lors de sa nomination et le serment de la franc-maçonnerie. Dans une ordonnance datée de la fin 2011, les trois juges d’instruction de l’affaire du Carlton de Lille affirment y voir l’œuvre de « réseaux francs-maçons, libertins et politiques ». Selon François Koch, si rien ne prouve l’implication des obédiences en tant qu’organisations, leurs membres y sont surreprésentés : six des huit mis en examen pour « proxénétisme aggravé en bande organisée » sont francs-maçons. Selon Stéphane Durand-Souffland du Figaro, la franc-maçonnerie est, en effet, omniprésente dans l’affaire. » (source Wikipédia)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie
Que Vautrin et Macron soient francs-maçons (ou l’aient été) est une évidence et il est pratiquement impossible actuellement de devenir président de la France sans avoir été franc-maçon (rappelez-vous le discours de Hollande en éloge à la franc-maçonnerie). Pour les autres sectes, comme vous le savez elles sont liées intimement à la franc-maçonnerie, du fait de la nature même de leurs membres, exemple Valls et son admirable manipulation des genres pour parvenir au pouvoir… alors qu’il dispose d’un Q.I. d’adjudant.
Bêêêêe
« Ce fiasco du 1er mai, aussi explicable et relatif qu’il soit, exigerait d’abord de la part du pouvoir une contrition, des regrets. »
Euh M.Bilger, un fiasco ne peut pas être relatif parce que c’est par définition un échec total.
« Autant, sur ce plan, malgré le volontarisme affiché, le constat triste et l’aveu navré de l’impuissance m’ont semblé justifiés de la part de Gérard Collomb… »
« Le volontarisme affiché » de Collomb ! Ou, quand, comment ?
Tout le monde savait depuis la veille que les Black Blocs allaient venir par centaines et qu’est-ce qui a été fait pour empêcher qu’ils se rassemblent ? RIEN, que dalle, nada, niente, nothing, squat, zip, zéro !
« …l’aveu navré de l’impuissance… »
L’aveu d’impuissance face à des casseurs anarchistes du ministre de l’Intérieur est justifié ? Et navré en plus !… Oh ben oui pauv’ bête… Non mais on rêve là !
Donc la République française est impuissante à faire régner l’ordre dans les rues de sa capitale et M.Bilger trouva ça tout à fait normal !
Dans n’importe quel pays où l’Etat aurait un tant soit peu de pouvoir et où les membres du gouvernement auraient un tant soit peu de dignité, un ministre de l’Intérieur aurait présenté sa démission après un tel fiasco !
Bon dieu mais quand est-ce que M.Bilger va se rendre compte qu’il se décrédibilise à chaque fois qu’il défend l’indéfendable sous prétexte d’avoir voté une fois de plus pour un incompétent.
On se trompe tous M.Bilger et même plusieurs fois mais le pire est de persister dans l’erreur et surtout dans le déni de celle-ci par orgueil mal placé.
En faisant ça on finit toujours par passer pour un idiot.
@ Mary Preud’homme | 04 mai 2018 à 16:15
Reconnaissez quand même que la frontière est parfois ténue :
http://echelledejacob.blogspot.fr/2013/04/manif-du-24-mars-policiers-en-civil.html
Ayant toujours eu horreur des foules et de leurs mouvements semblables à un troupeau de moutons, je m’amusais il y a un certain temps (un temps certain maintenant) à rester en marge et observer ce cirque ou cette chorégraphie. D’où le fait que je sois dubitatif sur la génération spontanée de ces Black Blocs.
@ Hope
Parce que très fréquemment la question importe plus que la réponse, en tout cas pour celui qui la pose !
Cher Philippe,
Il nous faut constater avec Philippe que toute la foule n’est pas sentimentale et qu’elle a même perdu sa soif d’idéal.
Les médias laissent entendre que sur ordre de dispersion, le calme serait revenu très tôt dans Paris.
Ceci n’est pas tout à fait exact puisque des heurts violents avaient encore lieu à 2 heures du mat dans le quartier Panthéon-Sorbonne entre les forces de l’ordre et les gonflés à bloc.
Le préfet est trop disert en expliquant ses stratégies aux médias.
C’est une porte ouverte à la multiplication des dégradations matérielles puisque pour que les actions de force se voient, il y a besoin d’images, de bris de verre, de flammes et là c’est une réussite internationale.
En fait, c’est une non bataille puisque les forces de l’ordre ont mission de se tenir en retrait, de ne pas charger, de laisser faire et de disperser.
Un jeu de chat et de souris en quelque sorte.
Que ce serait-il passé si les lances à eau s’étaient trouvées entre le Jardin des Plantes et la gare d’Austerlitz ? Cela aurait été moins spectaculaire sans doute et les journalistes auraient pu filmer les défilés traditionnels et faire la démonstration du profond mécontentement de la population et des corps privés et publics.
Nous ne verrons jamais les caricatures stylisées et très créatives de ces défilés et c’est une censure par les médias tout à fait nouvelle.
Du jamais vu !
françoise et karell Semtob
1) La provocation policière consistant à laisser sciemment se développer des désordres qu’on pourrait empêcher en marge d’une manifestation qu’on veut discréditer est un grand classique.
2) C’est aussi le résultat du laxisme pro-gauchiste depuis cinquante ans et de la déséducation.
3) Dans toute la mesure du possible, évitez l’expression « Black Blocs » qui est un ridicule snobisme de journalistes destiné à biaiser la réalité. L’expression française « casseurs gauchistes » convient très bien, est plus précise, et compréhensible par tous.
@ Lucile @ Robert Marchenoir @ Patrice Charoulet
D’abord bravo et merci à Lucile pour son texte, un des plus drôles que j’ai lu ici, merci, et pour défendre les pseudonymes, en plus.
Ensuite, je réagis un peu tard à Robert Marchenoir j’ai bien aimé votre texte anti-Marchenoir…
« Que nous dites-vous, tous deux, sur les cagoulés des rues (sujet du jour, ou presque) ? » (Patrice Charoulet | 04 mai 2018 à 17:43)
Mais qui a commencé le hors-sujet, si on peut dire cela d’une discussion, certes basée sur le texte de notre hôte ?
« Des cagoulés du Net aux cagoulés des rues »
« La législation doit donc changer. Toute personne encagoulée (ne parlons plus du Net) doit tomber sous le coup de la loi. »
Rédigé par : Patrice Charoulet | 04 mai 2018 à 07:41
Bref, qui, ici, se plaignant des pseudos infâmes puisqu’ils attaqueraient, odieux à être comparés à des islamistes sur un autre fil ou des casseurs ici, les attaque ?
Qui, faisant mine de nous ramener dans le sujet nous a au départ égarés ? Si on croit que le hors-sujet est l’abomination de la désolation, bien sûr.
Je pense pour ma part que « Justice au singulier » permet à chacun de suivre son chemin singulier en entrecroisant celui des autres.
Non, le masque n’est pas forcément celui des bandits, il peut être protection contre les bandits ou même des proches qui pourraient ne pas comprendre certaines choses, il peut être recréation, et même manière de faire vivre le nom d’un proche comme je l’ai lu dans un témoignage émouvant, il peut être programmatique comme dans mon cas. Prudence, liberté, créativité ! C’est la vie que l’on diminuera en voulant en normaliser les moindres expressions.
Très inquiétants sont les propos tenus par le préfet de police, le ministre de l’Intérieur et le Premier ministre après les saccages du 1er mai par environ 1 200 voyous cagoulés et bien entraînés à casser du flic. Ce ne sont qu’euphémismes, atermoiements et paroles lénifiantes pour essayer de nous expliquer que si les forces de police avaient été plus énergiques cela n’aurait servi à rien… qu’à faire des blessés chez les casseurs et les policiers…J’avoue être abasourdi.
Toujours le complexe de Malek Oussekine, ce jeune malade sous dialyse rénale qui en pleine émeute s’est fait ratisser par une équipe volante et qui est mort à l’hôpital. Surexploité par la gauche, ce fait divers a traumatisé tous les présidents et ministres de l’Intérieur depuis plus de vingt ans, qui n’en finissent plus de clamer ‘’plus jamais cela’’ comme s’il s’agissait du massacre de la Saint-Barthélémy.
Je suis assez vieux pour me souvenir du 6 février 1934 où la police a tiré sur les émeutiers (de droite) sur la place de la Concorde en faisant des morts et des blessés.
En 1947, les grèves insurrectionnelles du parti communiste menées par Jacques Duclos firent plusieurs morts quand le PC fit dérailler un train qui était censé transporter des CRS (dans le Nord) mais où il n’y avait que des travailleurs. C’est un ministre socialiste, Jules Moch, qui prit des mesures sévères pour traiter les émeutiers sans ménagement et sans souci de savoir s’il y aurait des blessés parmi eux.
Je ne rappelle que pour mémoire – je l’ai déjà fait ici – que Monsieur Thiers ne s’est pas encombré de circonlocutions calmantes pour mater la Commune – des milliers de morts – et qu’on a donné son nom à une grande rue dans toutes les villes de France.
C’était une autre époque où l’on considérait comme normal de donner trois ans de service militaire pour la France qu’on appelait aussi Patrie alors que l’espérance de vie n’était que de soixante ans pour les hommes. Et les militaires pouvaient circuler en uniforme dans toutes les rues sans crainte d’être agressés.
Les policiers sur le terrain sont dressés à obéir. S’ils n’interviennent pas, c’est qu’ils ont reçu l’ordre de ne pas bouger. La non-intervention face aux émeutiers est donc sous l’unique responsabilité des autorités (préfet de police, ministre de l’Intérieur et Premier ministre) qui décident souverainement. Ceux qui disent « il faut faire donner la Légion » (ou les paras) sont ignorants de la discipline militaire.
Le gouvernement de M. Macron fait donc exactement la même erreur que les gouvernements précédents, il laisse faire. Plus grave, il laisse la gauche inventer de fausses victimes (Tolbiac) et Mélenchon peut dire que c’est la droite qui est responsable. Cela ajoute à la confusion des esprits et on sème un peu plus de pagaille par la diffusion de fausses nouvelles sans que « la com » de l’Elysée s’en émeuve. La désinvolture des hautes autorités est scandaleuse, jusqu’où ira leur lâcheté ?
Ecoeurement total.
@ Exilé 4 mai 17 h 01
Pas plus que d’Islam modéré !
Aïe !
« …certains comme ici soupçonnent les policiers de se déguiser en voyous pour allumer eux-mêmes le feu et susciter les désordres ! » (Mary Preud’homme)
Cela a pourtant été le cas à l’occasion de certaines manifestations en marge de la Manif pour Tous.
Sur certaines vidéos, il était possible de voir des individus qui, d’après leur âge, leur comportement ou bien leur accoutrement pas très BCBG, n’étaient là que pour servir de provocateurs, entre autres un certain soir aux Invalides où ils ont fait preuve de violences – bien entendu mises sur le compte des manifestants par les médias aux ordres – avant d’être exfiltrés sans problème au travers des barrages de police, qui se sont ensuite refermés afin que les « forces de l’ordre » puissent commencer à matraquer tout ce qui se trouvait à l’intérieur du piège.
« Aucun pouvoir n’est irréprochable. Aucun gouvernement ne fait mieux que le précédent pour la sécurité et le maintien de l’ordre républicain. Emmanuel Macron, dans ce registre, ne fait pas de miracles. » (PB)
Ce n’est pas parce que les prédécesseurs des gens qui font actuellement semblant de gouverner à commencer par les ministres de l’Intérieur ont été calamiteux aussi bien du côté de la vraie gauche que de celui de la fausse droite (à part peut-être Michel Poniatowski, qui était très lucide et qui ne pratiquait pas l’omerta) qu’il faut s’abstenir de commenter le comportement lamentable de leurs successeurs.
En résumé, ces gens-là sont malvenus de se prévaloir des turpitudes d’autrui pour tenter d’absoudre les leurs.
@ Michelle D-LEROY | 04 mai 2018 à 16:57
« Car la polémique ne vient pas de l’action policière en tant que telle, mais bien des ordres tardifs et donc contestables de la hiérarchie policière… »
Ce que vous entendez par hiérarchie policière peut tromper son monde sachant que pour un policier ou un gendarme de terrain, la hiérarchie s’arrête au grade de commissaire divisionnaire (pour les policiers) et à celui de colonel pour les gendarmes.
Ce qui pose problème est dont essentiellement la chaîne du pouvoir exécutif, préfet, ministre de l’Intérieur et jusqu’au président de la République dont les susnommés doivent attendre le feu vert avant de déclencher une intervention.
Et là encore policiers et gendarmes, à commencer par le sommet de la hiérarchie, ont pieds et poings liés car ils ne peuvent agir qu’en suivant une procédure pointilleuse comme rappelé dans un post précédent, faute de quoi ils risquent de se retrouver mis en cause (hiérarchie en tête) pour faute professionnelle et durement sanctionnés au moindre incident, ce qui peut aller jusqu’à la révocation.
Quelle honte, quelle misère, quelle misérabilisme !
Mais c’est là le résultat de la mansuétude de bon aloi prodiguée envers les groupuscules anarchistes de Notre-Dame-des-Landes, autant que le juste prolongement d’un État totalement absent face aux mouvements dits sociaux (alors qu’il s’agit, en fait, de purs gangsters de droit commun déguisés en justiciers moraux défendant soi-disant les minorités « travailleuses »).
Trois blindés de l’armée auraient nettoyé en dix minutes les abords de la Gare d’Austerlitz ; mais, en France, il est interdit d’utiliser la force : la police et la gendarmerie ont ordre de ne jamais être violents !! « Police de proximité » oblige… proximité des petits délinquants, d’abord et avant tout !!
Il est donc tout à fait normal d’assister à ces faits de guerre civile en la capitale.
On observera d’ailleurs avec émerveillement qu’aujourd’hui, ces casseurs professionnels bénéficient d’un support médiatique impressionnant : les reporters, photographes et cinéastes des chaînes télévisuelles du monde entier ont désormais leur laisser-passer pour accéder au front, être aux premières places, avoir le meilleur angle de vue…
Spectacle gratuit que celui de la désolation d’une société, d’une éducation et d’une culture qui se meurent.
Je pense que ceux qui croient qu’ils viennent de zones défavorisés seraient étonnés.
L’anticapitalisme est bien sûr un alibi pour des jeunes gens de cette mouvance qui pour la plupart n’ont pas eu à se battre pour avoir une place dans la société.
Je parierais (on a eu quelques exemples il n’y a pas si longtemps) que beaucoup sont issus de la bourgeoisie de gauche. C’est peut-être pour ça qu’on ne sait jamais leurs noms, d’ailleurs.
Pourquoi en sont-ils arrivés là ?
Peut-être parce qu’ils ont été biberonnés à certaines idées de gauche dans le confort d’un appartement cossu, peut-être parce qu’ils ne pouvaient pas s’adapter à la société, peut-être parce que leurs résultats intellectuels n’étaient pas ceux espérés par l’entourage donc ils ont voulu se mettre en avant d’une autre façon, peut-être parce que leur enfance a été trop protégée et qu’il faut qu’ils s’encanaillent, dans l’anonymat bien sûr.
De la nécessité d’avancer masqué.
Je trouve déplorable que ni Descartes, ni les pseudonymes littéraires ne fassent dévier de l’obsession de transparence.
A quand l’obligation de remettre ses brouillons pour les écrivains ?
Enfin, passons.
Certes des gens se masquent pour faire le mal. D’autres par fantaisie, voir Venise, d’autres pour faire le bien.
Lucile a donné en vain dans la fantaisie, Robert Marchenoir dans la réalité, je vais citer un film, où on voit un sauveur à son tour sauvé par ceux qu’il a sauvés. Ses obligés ne font pas que prendre soin de son corps, ils lui rendent aussi son bouclier et son identité de héros en lui remettant son masque. Fort belle scène à mon avis, malheureusement non traduite, mais enfin, à part peut-être quelques finesses du dialogue, tout le monde comprendra :
https://www.youtube.com/watch?v=yRhRZB-nqOU
Ni rivalité-ressentiment avec le héros, ni passivité, rendre ce qu’on peut, d’abord en reconnaissance, et ensuite, si possible, en assistance.
Cette scène compense en quelque façon les problèmes du héros, diabolisé par un patron de presse, et quelque peu porté à abandonner sa mission.
La seule question qui vaille n’est pas posée :
QUI les finance ?
Qui paye leur matériel ?
Qui les entraîne et les aguerrit à cette guérilla qu’ils sont là pour pratiquer, partout où l’on a besoin d’installer le chaos ?
Qui paye leur déplacement dans les (nombreuses) manifestations au sein des pays où ils se retrouvent ?
Il ne s’agit pas de laisser croire que trois fils de bourgeois idéalistes ont décidé de lire Bakounine dans leurs quartiers sécurisés et de s’agréger en un groupement de justiciers antifascistes, ça c’est le storytelling.
La réalité, c’est qu’il y a là un noyau dur de miliciens parfaitement organisés et entraînés, lancés dans des opérations de déstabilisation en instaurant la peur et le chaos social, si pratiques pour mettre en place un Etat tyrannique à l’égard de TOUTE la population (pendant que ces groupes, eux, bénéficient de la mansuétude tant de la police que de la justice, en échappant systématiquement aux sanctions légitimes, quand vous êtes harcelé pour n’avoir pas payé votre dernier PV !).
Antifas, no borders, zadistes, etc., tous ont le profil « de gauche » qui plaît et les discours humanistes et internationalistes chéris par les intellectuels, les artistes, les assoces, ce sont des forces supplétives organisées…
Je dois avouer que je ne comprends pas, on peut suivre sans problème les écoutes téléphoniques d’un ex-président, attaquer des hordes terroristes en Afrique mais nous sommes incapables de réagir efficacement contre ces voyous !! Comment ne pas penser que des ordres sont donnés pour qu’on ne les neutralise pas, car en réalité si on voulait on pourrait, en faisant intervenir les CRS et l’armée qui boucleraient tout le quartier. On se moque de nous ! Enfin, ce qui est rassurant c’est que notre président dans sa chambre en Australie a fermement condamné ces casses… ça va déjà mieux.
En tout cas à la prochaine manif, forts de leur impunité ils seront 2 000 et on dira que c’est inédit, ils sont tellement imprévisibles ces casseurs…
@ Pierre Blanchard | 04 mai 2018 à 18:03
Sauf que sans mon commentaire (qui n’est pas un discours) vous n’auriez pas eu l’idée d’aller fouiller sur Wiki pour mettre ce lien… Alors merci qui ?
Personnellement, je trouve insupportable, voire indigeste pour le lecteur cette manie de renvoyer à des liens à tout propos, alors que le billet de Philippe Bilger n’en comporte quasiment jamais.
@ Exilé | 04 mai 2018 à 20:08
J’ai participé à la manif dont vous parlez comme nombre de mes parents, amis et relations de tous âges. Vous racontez n’importe quoi !
Je peux même vous dire qu’à la suite de l’intervention policière ordonnée par le pouvoir pour refouler violemment des manifestants pacifiques, plusieurs commissaires de police se sont insurgés et ont fait savoir en haut lieu leur opposition à des méthodes qui leur paraissaient injustes et démesurées eu égard à la bonne tenue de ladite manifestation.
@ Anastase du 27
« La seule question qui vaille n’est pas posée :
QUI les finance ?
Qui paye leur matériel ?
Qui les entraîne et les aguerrit à cette guérilla qu’ils sont là pour pratiquer, partout où l’on a besoin d’installer le chaos ?
Qui paye leur déplacement dans les (nombreuses) manifestations au sein des pays où ils se retrouvent ? »
Tout le monde sait très bien qui met le bor… dans le monde selon ses intérêts et quand on le dit fait croire que ce sont des complotistes.
Franchement, à moins d’être un demeuré, si vous ne le savez pas, personne ne peut rien contre votre c*nnerie naturelle.
Soros, ça vous dit quelque chose ? Ca devrait.
——————————
@ Noblejoué
« De la nécessité d’avancer masqué » et la suite…
Et dire que Madame Bilger censure mes délires les plus extrêmes selon elle.
Quand je lis certains Noblejoué, je me dis qu’il faut qu’il boive plus tellement ce qu’il dit est parfois incompréhensible, même pour moi, c’est dire.
Mais je l’aime bien quand même vu que j’aime toujours les délirants, dont je fais partie.
@ Mary Preud’homme | 04 mai 2018 à 23:12
Sauf qu’à vouloir avoir raison de façon permanente, ce qui semble être votre « carte de visite »,
et nous faire croire que :
« Ecrit de mémoire, on ne m’en voudra donc pas pour d’éventuelles omissions. » (mémoire qui n’était éventuellement que le reflet d’un copier/coller)…
je ne l’ai pas trouvé sur wiki, c’est un article que je possédais avant votre intervention…
😉
Quel bonheur pour chacun de nous de n’être ni responsable politique, ni préfet, ni dans les forces de l’ordre ! Ça permet à bien des habitués de ce blog d’avoir LA solution, de savoir ce qu’il aurait fallu faire, bref d’être convaincus qu’aux responsabilités, ils auraient fait mieux… qu’on aurait pu fouiller, avec portiques si nécessaire, les milliers de manifestants pour trouver les noires cagoules, confisquer les sacs à dos, décrypter en avance les codes établis pour deux heures qui donnent les RDV en cours de manifs.
Mieux, ça permet de fantasmer sur des complots pour favoriser le pouvoir en place, avec de bienvenues exfiltrations…
Quel dommage que tous ces esprits éclairés ne soient pas en poste au sommet. Pour ma part, j’aime, au bord de la rivière, regarder courir le flot des actualités en essayant de garder le goût du lendemain.
De même, je continue à me demander d’où vient cette insistance pour que nous, les pseudos, déroulions nos noms, âges et qualités ? N’est-ce pas agréable de se trouver des affinités avec celui-ci, d’admirer le style de celui-là (le même, souvent) et de finir dans la brume par distinguer des contours humains, plus intimes et précis que « Jean Dupond, professeur en retraite ? »
En tout cas, la sensibilité est, au fil des posts, agréable à percevoir, dans la liberté réciproque de ne pas se connaître mais de se reconnaître…
« …multiplier, en amont, les fouilles et les contrôles d’identité » dit M. Bilger.
Ah ? Vous êtes qualifié pour en parler. Mais je suis troublé, un syndicaliste de cadres de la police nationale, si j’ai bien compris, disait à « C dans l’air » que hors état d’urgence on ne peut fouiller sans l’accord du fouillé potentiel.
Eclairez-moi !
Merci.
@ Xavier NEBOUT
« Il serait heureux que les héros des rues prennent le risque de mourir au combat sans que la pègre médiatique joue les indignés.
La même pègre qui ne s’indigne pas des morts palestiniens manifestant pour revendiquer des droits reconnus par l’ONU.
Seul un esprit nazi pourrait y voir quelque cohérence. »
Je ne comprends rien à votre dernière phrase.
Je pense aussi que participer et même se mêler à des actions violentes contre les personnes implique implicitement que l’on accepte le risque de blessure ou de mort.
Trop facile, le combat asymétrique : moi j’ai le droit de tenter de tuer un flic en lui mettant le feu ou en lui balançant des pavés sur la tête mais eux ne doivent pas me faire trop mal hein !
Mais les médias sont trop idiots, hystériques et chercheurs de présentations flamboyantes pour ne pas monter sur leurs grands chevaux au cas où un de ces asociaux violents prendrait en retour les coups qu’il assène.
Une pédagogie préventive du gouvernement expliquant qu’éviter de tels « incidents » n’est pas la priorité mais que les outlaw violents sont prévenus, pourrait peut-être avoir un effet. Ou pas.
Les politiciens parasites et opportunistes se chargeront de hurluler (néologisme breveté) au scandale néanmoins mais qu’en pense la population française « normale » ?
Pègre est un peu fort comme mot. Ce sont les violents, la pègre.
Quant aux Palestiniens tués sur ordre, tous les médias ne sont pas « La pègre », regardez le journal israélien (de gauche certes) Haaretz par exemple. S’il n’était pas israélien et écrit essentiellement par des juifs israéliens, on le dirait antisémite. Il est l’honneur d’Israël.
@ Exilé | 04 mai 2018 à 20:08
« …à l’occasion de certaines manifestations en marge de la Manif pour Tous.
Sur certaines vidéos, il était possible de voir des individus qui, d’après leur âge, leur comportement ou bien leur accoutrement pas très BCBG, n’étaient là que pour servir de provocateurs »
Là vous touchez au sublime !
Des policiers pas très BCBG… au milieu des BCBG de la Manif pour Tous ?
Détachés de la Brigade des moeurs surveillant le Crazy Horse probablement !
En regardant de plus près certains, déguisés en nounous, poussaient même des landaus et pinçaient les bébés pour qu’ils puissent « commencer à brailler et paniquer tout ce qui se trouvait à l’intérieur du piège ».
Même si c’était vrai, après tout nous sommes à l’époque des complots, ce serait tout de même plus malin que de mettre ces casseurs en noir en tête du défilé au nom de la Lutte finale.
Comme les syndicats le font chaque fois qu’ils paradent !
Ce qui est probablement vrai car, en comparaison, même si on n’aime pas le FN, ce qui est mon cas, il utilise ses gros bras pour contrôler ses manifs au lieu de les utiliser pour prendre en otage ou déshabiller des dirigeants.
Il doit bien rester un millier de gros bras à la CGT pour se coltiner les Black Blocs et faire respecter la discipline syndicale !
Où étaient-ils le 1er Mai ?
Ils discutaient sans doute pacifiquement avec les CRS pour les occuper.
Zemmour : je suis venu exceptionnellement vérifier ici que la monstruosité des violences qu’il a encore subies, et les libertés communes frappées à travers lui, avait bien suscité au moins quelque commentaire incident. Faute de billet spécifique qui serait opportun mille fois, hélas. Je me joins aux deux dont j’ai lu l’indignation avec un peu de soulagement.
Gloire à Zemmour ! car heureux qui provoque par son courage cette nouvelle inquisition ahurissante : une condamnation pour « crime implicite par sous-entendus »… on peut certainement trouver un résumé plus exact et donc plus révoltant. Ce sera un jeu-concours salvateur que de s’y efforcer.
Heureux Zemmour ! à qui n’appartient pas le déshonneur d’une telle bestialité contre la pensée humaine même si sa liberté mesurée aura servi de prétexte.
Quand des moeurs n’ont plus de peuple, elles font des juges Bridoyes.
Rabelais éternel, Zemmour est avec toi.
@ Mary Preud’homme
@ Pierre Blanchard
Merci à vous deux. Mary Preud’homme, grâce, je crois, à de la famille qui a l’honneur de travailler dans nos forces de l’ordre, nous a aimablement fourni des infos sur le fonctionnement réglementaire de la police et de la gendarmerie en cas de manifestation. C’était une bonne idée, plutôt de parler en l’air et dans le vague.
Pierre Blanchard nous permet de lire sur le site « Les décodeurs » (Le Monde) TOUT ce que peuvent les forces de l’ordre, avec les détails les plus menus (nature des armes, même, selon les circonstances). C’est à lire d’urgence par chacun d’entre nous.
Toutes ces précieuses infos sont à compléter par des considérations politiques.
C’est l’exécutif qui décide. Les débats demeurent donc très largement ouverts à cet égard.
« Ne nous voilà guère avancés sur le point capital de savoir si le 1er mai on aurait pu bloquer en amont les Black Blocs et éviter qu’un temps ils soient les maîtres absolus d’un espace d’où des luttes pacifiques avaient été exclues. »
Philippe, pour le citoyen lambda, le point capital n’est pas seulement de savoir si le 1er mai on aurait pu bloquer en amont les Black Blocs, le point capital est aussi de savoir si l’Etat voulait bloquer en amont les Black Blocs.
Je mets de côté les supputations entendues ici ou là ayant trait à un calcul politicien de la part du pouvoir. En gros : laisser faire et laisser casser avec l’objectif de discréditer l’ensemble de la manifestation du 1er mai.
J’ai envie de dire que l’interrogation liée à la volonté ou non du pouvoir de bloquer en amont les violents va bien au-delà du cynisme politicien supposé.
Selon moi cette interrogation touche à la conception même, au cœur même de la représentation que le pouvoir se fait de l’Etat et de l’autorité de l’Etat.
C’est comme si au fond le pouvoir et ses technocrates ignoraient le sens, la signification profonde de ce qu’est un Etat et son corollaire l’ordre public, ces notions simples, essentielles auxquelles le citoyen lambda, dans un monde normal et sensé, se réfèrent et sur lesquelles il s’appuie.
Il y a dans le laisser-faire et le laisser casser quelque chose qui heurte de plein fouet, violemment, un ordre normal, naturel des choses de la vie collective, une inversion-perversion des valeurs et des références sans lesquelles tout destin collectif devient très vite un enfer.
J’ai peur, simplement, que nos technocrates qui s’enivrent à si bon compte de paroles et d’imageries « verticales » n’aient en réalité pas la moindre notion de ce qu’est la profondeur d’un pays, dans ses références et ses attachements à la fois intimes et collectifs.
@ Wil | 04 mai 2018 à 23:22
Il y a aussi la possibilité que Madame Bilger comprenne davantage de choses que vous, ce qui signifie qu’elle ne mérite pas seulement des compliments pour ses rectifications orthographiques…
Tenez, je parie qu’elle demanderait une explication si elle ne comprenait pas un texte mais en présumant qu’il y a quelque chose à y saisir : intelligence, curiosité et désir de clarifier une pensée !
Vous avez une fois mis en cause madame Bilger, qui vous censurerait, je vous plaignais au début, étant contre la censure… Mais vous avouez vous-même délirer.
Vous croyez que je délire. Non. Je serais peut-être plus accessible en citant tel ou tel livre à chaque idée à laquelle je fais allusion ou en décomposant les miennes et en ajoutant des photographies ? Je ne suis pas Catherine JACOB. Je serais peut-être plus pris au sérieux en fournissant des fagots de liens, et en ferraillant avec tel ne croyant pas que la Russie soit une menace, ou défendant les Noirs, ce qui est bien, mais pas de manière aussi équilibrée que Lucile disant en passant que le QI mesure la capacité d’abstraction et est donc le plus élevé dans les société encourageant cette qualité ? Je ne suis pas Robert Marchenoir.
A mon avis, si le QI baisse en certains endroits, cela vient de que les sociétés virent à l’émotionnel : importance de l’image et présentisme en font foi, mais peu importe à notre propos.
Je suis moi, et je me rends aussi accessible que possible, mais que dire ? Quand l’autre ne comprend pas le rôle des masques, ne vas pas chercher l’allusion à Descartes s’il y butte ou ne comprend pas la loyauté ?
A propos, je vais vous redire une partie du message en encore plus simple : il est bon de renvoyer l’ascenseur à ceux qui vous aident.
Je croyais que vous subissiez une censure visant vos idées autant que vos délires, mais j’ai bien l’impression qu’on n’efface que vos délires, ce que je trouve charitable. Si vous voulez le savoir, Madame Bilger a censuré des textes où je ne disais rien, manquant de sens ou choquant politiquement mais laissant trop voir de doutes sur moi-même, ce qui est également bien charitable.
J’aime le vin, mais ce n’est pas le vin qui m’inspire… Tout est dans le pseudo : aspiration au mieux et amour de la vie.
Bacchus ne me fait pas délirer, il est un atténuateur de monde, je veux dire par là qu’il diminue la souffrance et donne quelque joie comme on peut sourire d’une remarque pleine de finesse de quelqu’un faisant de l’esprit, réellement de l’esprit, car comme dit l’autre, qui court après l’esprit attrape la sottise, pensez-y.
Le vin est comme ces lumières douces qui permettent aux yeux de se reposer et berce le cœur.
Les amateurs de vin me sont en principe sympathiques, je vous souhaite donc une bonne santé !
@ Lucile | 04 mai 2018 à 11:26
L’humour comme arme de destruction massive sur un blog !
Génial le commentaire et son auteur, vous me pardonnerez de ne pas mettre un « e » à auteur.
Je ne me souviens pas avoir dit que la photo était non seulement mon violon d’Ingres, si je puis dire, mais aussi une partie importante de ma vie professionnelle. La photo scientifique joue un rôle important dans la recherche scientifique et son interprétation conduit à un travail théorique important.
Tour ça pour dire que jamais au grand jamais je ne briserai une vitrine avec mon matériel photo de peur de l’endommager, par contre récupérer du matériel dans une vitrine, c’est le rêve de tout photographe trop honnête pour les casser lui-même.
Quant à votre conclusion : « et vous Charoulet, vous portiez les fiches que vous avez remplies sur nos turpitudes aux Renseignements Généraux ou à ce qui les remplace », vous ne croyez pas si bien dire.
Je me suis moqué de Patrice, en utilisant le pseudo de Charlie Patroulet, et j’attendais une réponse humoristique du style de celle de la nonne espagnole ou de la vôtre d’hier ou une réponse au lance-flammes du style de Marchenoir, et je n’ai eu droit qu’à une réclamation auprès de Madame Bilger qui m’a demandé de cesser.
Bon j’ai trouvé que ça manquait, comment dire, d’énergie.
C’est si beau un masque quand il est bien choisi. Tous ceux qui ont assisté au carnaval de Venise seront d’accord avec moi, le choix du masque dévoile paradoxalement la personnalité, et c’est tellement vrai que notre Jupiter s’est lui-même déguisé en de multiples occasions, aviateur, sous-marinier, handicapé en fauteuil roulant, pour montrer une empathie artificielle ou pas.
J’attends avec gourmandise qu’il se déguise en Black Bloc casseur des partis politiques puis en CRS rétablissant un ordre qu’il veut vertical.
@ Augier
« En tout cas, la sensibilité est, au fil des posts, agréable à percevoir, dans la liberté réciproque de ne pas se connaître mais de se reconnaître… »
C’est fort bien senti et exprimé, votre grand-mère et vous : le talent d’observer, la joie d’évoluer dans les affinités électives.
@ Claude Luçon
Au FN il n’y a que des « gros bras » ! Forcément, parce que leurs cerveaux, hein !
@ Serge Carioca
« Les politiciens parasites et opportunistes » : un double pléonasme. Soyez concis !
Le « combat asymétrique », le combat de la vie.
@ Augier
« Ne pas se connaître mais se reconnaître ».
Quelle magnifique formule ! On vous embrasse pour cela !
@ Wil
Soros, ça me dit quelque chose, mais ça ne me sert à pas grand-chose.
« Madame Bilger censure » : encore heureux !
@ Mary Preud’homme
Les renvois…c’est une maladie ! PB n’en fait jamais, Zonzon non plus ! Wikimachin c’est pour ceux qui ont été scolarisés après la réforme Haby.
@ Anastase du 27
Combien seront-ils si un jour ils arrivent au port ?
@ La mésange
La bourgeoisie de gauche, on en crève depuis 50 ans. Avant c’était de la bourgeoisie de droite.
@ Exilé
Merci de nous rappeler comment on a traité la Manif pour Tous.
@ Franck Boizard
Les « casseurs gauchistes », c’est vulgaire !
@ agecanonix
FM. « Impossible, si on ne l’est pas d’être Président ». Pas que ! pas que !
@ Claude Luçon 05/05 02:15
« Où étaient-ils le 1er Mai ? », parlant des gros bras de la CGT.
Eh bien faisaient-ils probablement le pont, que dis-je le viaduc, du 28/04/18 au 13/05/18 puisque sur cette période qui aurait dû normalement compter 10 jours ouvrés, la France laborieuse aura bénéficié de 3 jours fériés !
Alors, en syndiqué bon teint, c’était une aubaine que d’obtenir en fait deux semaines complètes de congés tout en n’amputant son capital jours de vacances que de seulement 7 jours.
@ Claude Luçon
« Là vous touchez au sublime !
Des policiers pas très BCBG… au milieu des BCBG de la Manif pour Tous ?
Détachés de la Brigade des moeurs surveillant le Crazy Horse probablement ! »
Voici quelques éléments, parmi d’autres, montrant qu’il n’y a vraiment pas de quoi prendre les choses à la rigolade.
Et ça se passe en France au pays des droits de l’homme (à géométrie variable)…
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/04/il-y-a-des-ordres-au-plus-haut-niveau-pour-que-les-manifestations-soient-encadr%C3%A9es-brutalement.html
https://illwieckz.net/journal/Avis_de_recherche
Vous avez consacré votre dernier texte aux Black Blocs. Vos réflexions sont des plus intéressantes. On se demande qui se cache derrière ces masques et ces cagoules. On présume qu’il s’agit d’anars, de jeunes couillons, d’écervelés divers.
J’apprends qu’un reportage sur M6, dimanche à 23h10, leur est consacré. Sera-t-il instructif ou décevant ? Nous verrons bien. On va flouter leurs charmants minois, je suppose. On va sûrement trafiquer leurs voix. Courage, fuyons ! Et l’on ne peut guère s’attendre à entendre des pensées d’une profondeur extrême.
@ Mitsahne 4 mai 19h46
Comme vous dites ! Eh oui !
@ Mary Preud’homme
« J’ai participé à la manif dont vous parlez comme nombre de mes parents, amis et relations de tous âges. Vous racontez n’importe quoi ! »
Connaissez-vous l’exemple de l’épisode romancé donnant la vision de Waterloo par Fabrice ?
Si vous avez participé aux manifestations principales, vous n’avez manifestement pas été le témoin de celles qui se sont déroulées en marge ou après que ces dernières ont été dissoutes, voire entre deux grandes manifestations, alors que des dizaines de micro-manifestations avaient lieu quasiment chaque jour dans toute la France, pas nécessairement accompagnées de violences. J’en ai été parfois le témoin quand j’habitais Paris.
Les situations que j’évoque ont été constatées dans ce cadre.
Et ce n’est pas du « n’importe quoi ».
Encore une fois, il y a eu des témoins – parfois extérieurs aux manifestations – et des vidéos ou des photographies.
Parfois, certaines formes d’interventions de la police tournaient au ridicule, comme par exemple dans une petite ville où une poignée de personnes relativement âgées, protestant de façon parfaitement non-violente et pacifique, ont été cernées par des dizaines de « robocops » puis haranguées au porte-voix par un commissaire en grande tenue ayant fait des sommations…
Ceci étant, il est exact que des commissaires de police ont protesté devant la sale besogne qu’on les obligeait de faire, à des fins de basse politique.
Et au passage, pendant ce temps-là, des islamistes qui allaient plus tard causer des attentats gambadaient joyeusement dans la nature sans être inquiétés…
@ Véronique Raffeneau | 05 mai 2018 à 08:02
Merci à vous de traduire en termes clairs ce que ressentent les « citoyens ordinaires » respectueux des lois et des us de notre pays, ceux de la France d’en bas, de la France profonde qui n’intéressent que fort peu ceux qui nous dirigent depuis leurs palais ou depuis Bercy.
Tout juste ces Français sont-ils considérés comme aptes à être taxés et surtaxés pendant qu’on leur affirme que leur pouvoir d’achat a augmenté alors que la simple augmentation des taxes sur le carburant a immédiatement raboté ce qui leur avait été accordé. Et je ne parle pas des retraités, mais bien des Français de la France qui n’appartient pas au monde des métropoles.
Mais disant cela, l’on est forcément populiste et donc à rejeter.
@ Patrice Charoulet | 05 mai 2018 à 09:25
C’est pour cela que vous allez écouter et voir ce qui se dira sur M6, vous pourrez comprendre ce qu’il y aura de médiocre, sans cela il vous faudrait un interprète.
@Tipaza 5 mai 8h23
« Je me suis moqué de Patrice, en utilisant le pseudo de Charlie Patroulet, et j’attendais une réponse humoristique du style de celle de la nonne espagnole ou de la vôtre d’hier ou une réponse au lance-flammes du style de Marchenoir, et je n’ai eu droit qu’à une réclamation auprès de Madame Bilger qui m’a demandé de cesser.
Bon j’ai trouvé que ça manquait, comment dire, d’énergie. »
Je ne peux que vous louer de faire cet aveu public d’une mauvaise action passée.
Votre dernière phrase contient un reproche. C’est un comble ! Auteur sous pseudo et partisan du pseudo, soit. Vous êtes majoritaire ici, comme sur tous les blogs de France. Mais ridiculiser un auteur à patronyme en signant d’un nom proche du sien ! Ce procédé doublement déloyal aurait pu durer longtemps si notre excellente modératrice n’avait pas trouvé la plaisanterie un peu longuette.
Désormais, j’imagine que j’ai un adversaire irréconciliable de plus sur les bras. C’est bien triste pour moi. Je le regrette et ne les recherche pas vraiment.
Au lieu de tancer Macron ou Collomb, certains feraient mieux de s’informer sur le fonctionnement des Blacks Blocs, la page Wikipédia leur apprendra que déjouer ce type de phénomène n’est pas évident du tout, à partir du moment ou l’on veut faire en sorte que les manifestants légitimes ne deviennent pas des victimes ou que les policiers n’amochent pas un casseur pour en faire un martyr justifiant encore plus de violence.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Black_Bloc
@ Patrice Charoulet 05/05 09:25
N’est-ce point donner une importance qu’il ne méritent pas à ces voyous qui crachent sur une société sur le dos de laquelle ils vivent que de braquer les projecteurs sur eux et de leur consacrer une telle émission ?
Avoir pour tout argument, pour unique idéal, la seule violence aveugle et sans discernement, cela justifie-t-il vraiment que l’on y consacre un reportage ?
Que peut bien nous apporter de plus que nous ne sachions déjà sur le sujet une telle émission ? Honnêtement, je n’en vois vraiment pas l’intérêt.
@ Pierre Blanchard | 05 mai 2018 à 00:02
Ne rien dire et laisser braire
C’est celaaa ! ah ! ah ! ah !
Ma petite-fille de neuf ans a bien ri en vous lisant… hi-han !
@ Patrice Charoulet
Effectivement j’ai parmi mes très proches un commissaire de police et un officier de gendarmerie, plus quelques militaires de différentes armes, lesquels me font rarement des confidences concernant leurs fonctions spécifiques. Ce qui rend d’autant plus précieux les renseignements que je peux recueillir auprès d’eux et qui n’ont pour but que de désamorcer les fausses informations qui pullulent sur les médias concernant leurs différents métiers.
@ Exilé
Voir ci-dessus.
@ Zonzon | 05 mai 2018 à 08:43
« Au FN il n’y a que des « gros bras » ! Forcément, parce que leurs cerveaux, hein ! »
En politique les cerveaux ne servent à rien !
Mélenchon pense, enfin, il essaye, les Insoumis suivent. Sauf Ruffin bien entendu, lui ne pense qu’à faire la fête quand il ne confond pas Parlement et stade de foot !
Mais imaginez se faire malmener par les gros bras de MMLP ! Le FN doit bien en avoir quelques autres du même genre 🙂
Et pensez à ceux de Cécile Duflot 🙁
@ Exilé | 05 mai 2018 à 09:21
J’ai vu !
Pas pire qu’une sortie de match de foot.
On est mieux informé sur la Revue de presse.
Je demande depuis longtemps ici, et ailleurs, qu’on donne enfin à nos CRS les mêmes armes que celles que possèdent les gardiens de zoo pour endormir les animaux. Pas de pugilat, une fléchette et on endort le ou la récalcitrant(e).
Pas rancunier, je leur donnerais même une tasse de café et un croissant, ou de thé et un crumpet, au choix, au réveil.
J’avoue que considérant ce qui se passe chez les Insoumis, à la SNCF et à Air France je commence à penser aussi, comme vous, à l’exil.
Tout compte fait je n’étais pas si mal au Nigeria ! Les manifs là-bas sont contre Boko Haram, pas le gouvernement.
@ Michel Deluré | 05 mai 2018 à 09:18
Exact ! Je n’y avais pas pensé, le grand pont !
C’est ce qui explique pourquoi les Black Blocs ont assuré la permanence, tous plus ou moins étudiants, les universités occupées, eux avaient du temps libre…
Un petit goût de revenez-y avant abandon par descente aux abîmes : je revois le doyen Carbonnier, magnifique figure, pourtant engagé par la raison dans la mutation du monde contemporain, inspirateur, auteur de la loi sur la filiation de 1964, rappelant V.Hugo « Si j’apprenais qu’on a volé les tours de Notre-Dame, j’irais me cacher au plus profond des bois, par crainte d’en être soupçonné. » (Aucune garantie sur la littéralité, c’est ma mémoire qui, sans flancher tout à fait, m’invite à broder.)
Tristesse aussi, devant les sourires carnassiers des politiques qui, on l’a dit, reprennent d’une main ce qu’ils font semblant de donner de l’autre, de ces jeunes gens dénués de tout, sauf d’intelligence, comme des drones tueurs, i.e. programmés. Il en est ainsi pour nombre de juges, enférocés de valeurs de la République codifiées par des bègues du droit pénal, comme on pourrait l’être au contre-coups de l’abbé Perdrigeon ou aux lithinés du Dr Gustin ; ça ne servait pas à grand-chose mais c’était indispensable pour se rassurer, visibles dans l’armoire à pharmacie, comme on aimerait les voir au crématorium régional, expulser la fumée qu’ils nous ont envoyée dans les yeux pendant leur existence. Qu’une présidente roule furieusement de la pénalité contre ce qui ne lui plaît pas, l’habille en garde-champêtre à l’affût de Raboliot, et il y aura toujours un gendarme pour l’éliminer… Raboliot.
Il n’y a plus de pour et de contre : il y a une vérité aussi ondoyante et diverse que celle de notre bon Montaigne, nous en avons déjà parlé en louant le livre d’Antoine Compagnon.
Je relis certains jours Mauriac « Que de fois l’ai-je rappelé : que Dieu préfère les imbéciles, c’est un bruit que depuis dix-neuf siècles les imbéciles font courir. » Bloc-notes, 54 en confirmant l’Ecclésiaste « Innombrable est le peuple des sots » I, 15 et L.Jerphagnon les reprenait avec délectation.
On ne sait jamais dans quel camp on sévit, mais quand nous votons et commentons gravement les actes de tel ou tel, nous sommes chez les sots. Le jour où à un discours de quelque Macromegas (i, par substitution) répondra un immense éclat de rire, ce jour-là, il fera beau.
Allez, tenez, un petit chapitre de Rabelais, la naissance de Gargantua, la pauvre Gargamelle au boyau du c… si serré qu’à grand-peine avec les dents vous l’eussiez écarté. C’est pas mieux que de l’Edouard Philippe, toute allusion fondamentale mise à part, quoique…
@ Tipaza
Je me suis fait la même objection concernant la destruction quasi suicidaire de votre matériel photo, et cela avant même que la vôtre ne soit publiée, mais trop tard pour changer. OK, je corrige a posteriori votre emploi du temps du 1er mai : vous étiez tranquillement en train de faire votre choix de lentilles nippones dans un magasin spécialisé du boulevard Beaumarchais, où Wil, pris de boisson, vous avait frayé par erreur le passage, se croyant dans une succursale de chez Nicolas. Tous les deux portant cagoule et sac à dos, cela va sans dire.
@ Robert Marchenoir
Reconnaissons à Patrice Charoulet, outre sa persistance, une absence d’acrimonie remarquable. Quand je suis arrivée sur le blog, j’ai cru que le pseudo était la règle du jeu, et j’ai trouvé ça très bien, pensant que cela mettait tout le monde à égalité et que cela repoussait les problèmes d’ego à bonne distance. Je me rends compte qu’en fait, non, mais qu’en revanche cela apporte de la liberté d’expression dans un pays réputé démocratique, où le délit d’opinion peut coûter cher, cela au XXIe siècle.
@ Patrice Charoulet
Vous me demandez ce que je pense des casseurs (cagoulés ou pas, ça me paraît un détail), eh bien je suis comme le ministre de l’Intérieur, Monsieur Gérard Collomb, je désapprouve fermement. Mais je rejoins Véronique Raffeneau lorsque je trouve encore plus subversif en quelque sorte que la maréchaussée puisse, sur ordre, regarder les malfaiteurs allumer des incendies en pleine ville sans intervenir. Logiquement, on attend des casseurs qu’ils essayent de faire des dégâts, ça ne nous fait pas vaciller moralement. On n’attend pas des forces de l’ordre qu’elles les regardent faire sans intervenir de peur de leur faire du mal. Il y a là un renversement de toutes les valeurs sur lesquelles repose notre société, de quoi les ébranler fortement et fournir des justifications faciles aux brebis égarées. J’y vois également une réelle tromperie de la part des autorités à l’égard des citoyens concernant la délégation de pouvoir qu’elles ont reçue d’eux. Véronique Raffeneau l’explique mieux que moi.
@ Noblejoué, Augier
Belle défense du pseudo.
Entre les Black Blocs et tout ce que cela peut entraîner, cette réflexion au passage qui commence à faire peur, jamais les libertés n’ont été autant mises à mal, forcément au bout du compte tout est exaspérant.
AFP, publié le samedi 05 mai 2018 à 12h35
« Greenpeace a porté plainte contre la députée LREM Perrine Goulet, qui avait suggéré de « tirer » lors d’intrusions dans une centrale nucléaire, comme celles auxquelles se livrent les militants de l’ONG, a indiqué l’organisation écologiste samedi à l’AFP.
Cette plainte pour « provocation à un crime ou un délit » a été déposée le 25 avril ».
On ne peut plus rien dire ! Je pense qu’elle a dit cela comme une expression « qu’ils ne valent pas la corde pour les pendre », pour stigmatiser les politiques véreux ou autre.
Notre pays devient fou, fou de plainte, de féminisme, de tout, bouger un petit doigt va coûter une main.
@ Mary Preud’homme
« Ce qui pose problème est dont essentiellement la chaîne du pouvoir exécutif, préfet, ministre de l’Intérieur et jusqu’au président de la République dont les susnommés doivent attendre le feu vert avant de déclencher une intervention. »
C’est bien de cette hiérarchie-là dont je voulais parler.
Le fait est que parfois, surtout sans pseudo, on parle de façon ambiguë.
@ Zonzon
« Soros, ça me dit quelque chose, mais ça ne me sert à pas grand-chose.
« Madame Bilger censure » : encore heureux ! »
Sur Soros, quand vous saurez qui c’est vous pourrez avoir une opinion. En attendant…
Sur la censure, c’est votre point de vue. Je suis pour une liberté d’expression quasi totale allant jusqu’à l’appel au meurtre et même le mien.
Personne n’est obligé de passer à l’acte et s’il le fait doit en subir les conséquences.
Quand on commence à censurer on trouve toujours une « bonne » raison pour censurer encore plus. C’est sans fin.
Regardez le nombre de lois votées contre la liberté d’expression depuis 50 ans.
@ Noblejoué
« Il y a aussi la possibilité que Madame Bilger comprenne davantage de choses que vous (…) Vous avez une fois mis en cause madame Bilger, qui vous censurerait, je vous plaignais au début, étant contre la censure… Mais vous avouez vous-même délirer. »
Ne vous préoccupez pas de ce que pense Madame Bilger, c’est son problème. J’imagine qu’elle sait à quel point je la tiens en haute estime malgré toutes mes c*nneries. Préoccupez-vous plutôt de faire des commentaires compréhensibles et de ce côté il y a du taf si vous voulez passer pour « intelligent » ce qui n’est plus mon cas, mon ego ayant dépassé ce stade infantile.
@ Wil
« Préoccupez-vous plutôt de faire des commentaires compréhensibles et de ce côté il y a du taf si vous voulez passer pour « intelligent » ce qui n’est plus mon cas, mon ego ayant dépassé ce stade infantile. »
Vous connaissez « Le meunier son fils et l’âne » ? J’ai dépassé le stade où je pense pouvoir plaire à tout le monde.
Si votre ego a dépassé un stade infantile ? J’en doute. Toutes vos récriminations, notamment sur les femmes, me paraissent bien infantiles… Pour le reste, vous n’êtes pas la personne la plus qualifiée pour me donner des leçons, vous savez.
@ Giuseppe
« On ne peut plus rien dire !
Notre pays devient fou, fou de plainte, de féminisme, de tout, bouger un petit doigt va coûter une main. »
Entièrement d’accord avec vous tant cela devient horrible.
————————-
@ Lucile
« Je me rends compte qu’en fait, non, mais qu’en revanche cela apporte de la liberté d’expression dans un pays réputé démocratique, où le délit d’opinion peut coûter cher, cela au XXIe siècle ».
Sans doute, car on a parfois le sentiment que nos services de renseignement seraient plus enclins à fouiller les paroles un peu trop rebelles en oubliant de regarder les véritables dangers de notre époque.
Le pseudo est donc assez pratique pour se cacher au moins de personnes connues. Personnellement j’ai pris mon nom de jeune fille, ce qui me préserve au moins des nombreuses connaissances que j’ai pu croiser au travail.
@ Mary Preud’homme
« Ce qui rend d’autant plus précieux les renseignements que je peux recueillir auprès d’eux et qui n’ont pour but que de désamorcer les fausses informations qui pullulent sur les médias concernant leurs différents métiers. »
Je veux bien croire que vos proches sont des gens respectables et ayant le sens du devoir (il en reste quelques-uns en France).
Mais permettez-moi de penser, que même s’ils sont au courant d’un certain nombre de choses, ils ne le sont pas forcément d’un certain nombre de coups tordus plus vieux que Fouché et Vidocq, que leurs commanditaires vont bien se garder d’ébruiter, y compris et surtout auprès des plus dignes de leurs subordonnés.
L’infiltration des groupuscules et des manifestations par des représentants de la police voire par des « civils » plus ou moins contractuels et parfois munis d’un brassard orange pour l’occasion, est un secret de polichinelle.
Policiers infiltrés parmi les manifestants : une « tradition » selon le préfet du Rhône.
http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/10/27/bernard-thibault-denonce-des-policiers-camoufles-dans-les-manifestations_1431643_3224.html
Je puis apporter un témoignage personnel.
Il y a plusieurs années, me promenant à Paris dans une rue quasiment déserte du VIIe arrondissement, alors qu’une manifestation de fonctionnaires s’y déroulait, j’ai vu descendre d’un bus de la police des hommes en civil, pas tibulaires, mais presque comme dit l’autre…
Ils n’avaient d’ailleurs pas l’air d’être d’être contents de voir que j’avais vu.
Et quant aux événements que j’ai cités, ils ne relèvent pas des « fausses informations » mais de la réalité (témoins + vidéos etc. de l’époque).
@ Lucile | 05 mai 2018 à 13:18
La quasi-totalité des internautes qui reprochent aux autres l’utilisation de pseudonymes sont des gens qui, pour différentes raisons, sont du côté du manche et ne risquent rien.
Au passage, c’est une spécificité française. Dans les pays normaux, non bourrés de délateurs jaloux comme le nôtre, où les gens ont un minimum de bon sens et comprennent comment fonctionne Internet, ce débat n’existe pas.
Quelqu’un qui décide d’utiliser son propre nom sur Internet, non pas simplement parce que c’est son choix, qu’il l’assume voire qu’il en espère des avantages, mais parce que cela lui permet de reprocher aux autres de ne pas le faire, c’est un peu comme un nudiste qui pratiquerait son art dans les endroits normaux, en hurlant : à poil ! à poil !
Au passage, il est un point évident que je ne vois jamais évoqué : le droit au pseudonyme sur Internet, c’est la même chose que le secret du vote dans les pays démocratiques. (Secret qui n’existe pas en Russie, comme je l’ai déjà signalé.)
De plus, les chasseurs de pseudonymes sont souvent des vieux, qui n’ont jamais eu à subir ce que subissent les jeunes aujourd’hui : la moindre recherche d’emploi, la moindre sollicitation professionnelle, voire personnelle, donnent lieu, quasi-systématiquement, à l’usage d’un moteur de recherche sur le nom du solliciteur.
Il est parfaitement légitime de ne pas vouloir se voir renvoyer à la figure, lors d’un entretien d’embauche, tous les commentaires que vous avez pu faire sur Internet ici ou là, ou les moindres détails de votre vie privée.
Ajoutons qu’un nombre non négligeable de personnes ne se rendent pas compte de la délinquance absolument massive qui sévit sur Internet : le simple fait d’utiliser son vrai nom sans précautions (et ne parlons pas d’afficher son adresse mail…) vous expose à la fois à tous les cyber-délinquants de la planète, et aussi à la délinquance physique, en particulier au cambriolage.
Après le 1er Mai… le 5 mai !
Ruffin n’est pas très fin. Comme tous les dogmatistes, il ne pense pas en fonction de la réalité mais en fonction de ses œillères, de ses convictions, de ses croyances.
Il est, à sa façon, un religieux en politique.
Il répète toujours le même dogme marxiste. Il est comme Frédéric Lordon, Monsieur de Mme Aude Lancelin, ex de Marianne et de l’Obs qui s’est fait virer de l’Obs. Ce sont des croyants.
Il faut regarder les croyants avec les yeux d’un laïque, c’est-à-dire respecter leur croyance mais négliger leur croyance. Si ça leur fait plaisir pourquoi pas ?
Croire qu’après un 1er Mai 2018, on peut encore réussir quelque chose ! Ils n’ont pas compris que Mai 68 est démasqué, éventré, déshabillé : regardez les ex-68, voulez-vous recommencer ça ? Pouah !! Des petits bourgeois qui ont joué la révolution et qui se sont dissipés, évanouis après un discours de de Gaulle !!
Ils ont révélé leur vraie nature, pas très beau à voir, moins encore à sentir : ça pue l’imposture, l’abîme entre l’essence et l’existence, où comme l’aurait dit Sartre « entre l’essence et l’ETANT ». Autant il est beau dans l’ESSENCE, autant il est méprisable dans l’ETANT.
Carriériste, matérialiste, bassement calculateur, mouton de Panurge, bête à concours et bête aux places.
Quelle idiotie, quelle bêtise, quelle imposture de croire qu’on peut changer l’homme rien qu’en faisant une révolution !
Seul le vieux Marx croyait que l’homme n’est qu’un effet de son milieu, en transposant le darwinisme sur le plan social. Karl Marx, cet imposteur qui a vécu au crochet de son aristocrate de femme et qui jouait au prolétaire.
Voici mon dogme en politique.
La France est vaccinée contre les aventuriers de la révolution.
La France a su ce qu’est la révolution.
Elle a su ce qu’est la Terreur.
Elle est vaccinée contre les extrémistes, les terroristes.
La France fut le pays qui a inventé la révolution totale. Depuis, nos concitoyens savent ce qu’est la terreur.
Elle laisse les révolutionnaires se défouler, mais je parie que la France revient à la sagesse.
Ca n’existe pas des révolutionnaires purs et durs, comme cela laisse croire dans leur essence. Les Français savent regarder l’ETANT révolutionnaire.
Robespierre fut renversé au cours d’une après-midi !!
Les Français ont montré qu’ils pouvaient être révolutionnaires contre les révolutionnaires.
Oui pour la révolution pure et dure, idéale, platonicienne, angélique, pas pour la révolution des révolutionnaires, passionnés, instinctifs, déraisonnables, assoiffés de puissance, de sang, de dictature.
Je parie que la France et les Français sont blindés contre cette folie.
Il n’y aura jamais de Lénine, de deuxième Robespierre en France.
Il n’y aura que des réformistes.
Nous savons ce qu’est la révolution. Nous ne nous laisserons jamais duper par des imposteurs. C’est mon pari. Il n’y aura que des révolutions avortées.
A bon entendeur salut !
NB : non, 1968, je l’ai ignoré, je résidais alors à quelques centaines de kilomètres de la frontière France et bien trop occupé avec ma compagne d’alors !! Ce mois de mai 1968, combien de soirées passées avec l’ex d’un ex-soixante-huitard, toujours de ce monde, aujourd’hui retraité de la haute fonction publique…
Hors sujet mais d’actualité
https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/des-disparites-de-salaire-selon-les-compagnies-aeriennes_1103985.html
Quelqu’un a-t-il vu la feuille de paie d’un commandant de bord d’un Airbus A380 long courrier à Air France ?
Oui je sais ce cas est rare mais il existe un ancien apprenti-mécanicien passé par Vilgénis après le BEPC aujourd’hui commandant de bord de l’appareil ci-dessus.
Non, je vous rassure, il ne fait pas grève, lui-même reconnaît que son RFR (revenu fiscal de référence) dépasse 200 000€. No comment.
Je me permets de signaler aux utilisateurs de pseudos qui justifient leurs pratiques au motif qu’en France on n’a pas le droit de tout dire, ce qui est exact, la liberté d’expression a des limites, que Philippe Bilger est responsable non seulement de ce qu’il écrit dans ses billets mais également des commentaires qu’il publie, qu’ils soient signés où non.
J’invite donc ceux qui n’ont pas le courage de leurs opinions à au moins respecter les lois de la République, même s’ils se planquent derrière un pseudo.
http://www.maitre-eolas.fr/post/2008/03/24/905-blogueurs-et-responsabilite-reloaded
Ce sont probablement des jeunes qui contestent l’ordre social imposé par les vieux. Comme si « notre » société d’aliénés devait faire envie à tout le monde.
@ Wil 15 h 03
1. Soros. Je me suis mal exprimé – une triple négation. Rétablissons.
Soros, ça me dit quelque chose, mais ça ne me sert pas à grand-chose… de savoir qui est ce sinistre individu. En plus lui ne me connaît pas, ce qui n’arrange pas la situation. C’est sans solution !
2. Madame Bilger. Alors là vous me gênez beaucoup. Sur le fond de l’affaire je vous suis entièrement. La censure est une grande extravagance. Mais en l’espèce je trouve qu’elle est nécessaire, pour deux raisons au moins :
– parce que j’ai tendance à écrire n’importe quoi, par conséquent me censurer me rend un fier service, je peux continuer à circuler dans la rue sans avoir à baisser les yeux.
– parce que la raison que je viens d’exposer ci-dessus vaut aussi pour tous nos camarades et je me réjouis qu’ils puissent en disposer à leur aise.
@ Claude Luçon 12 h 39
« En politique les cerveaux ne servent à rien ». Cette proposition est quelque peu excessive. La plupart des politiciens meurent dans leur lit, entourés de leurs proches. Quand on se remémore leur carrière on est bien obligé de leur reconnaître une certaine « finesse » ! Même Erich Honecker est mort paisiblement – vous vous rappelez le bonhomme, il faisait tirer sur ses compatriotes empêtrés dans les barbelés.
Quant aux bras de Marion et de Cécile, je rêve !
Demain c’est dimanche ! Bon week-end !
@ Exilé | 05 mai 2018 à 16:41
Vous savez bien que Mary est unique dans son genre, râleuse patentée, coléreuse, mère de gens très bien, grand-mère de gens très bien, arrière-grand-mère de gens très bien… parachutiste, flic, militaire, agent secret, voyageuse, diplômée, écrivain, radoteuse, cultivée, chanteuse, diplomate, historienne, géographe, chimiste à l’occasion, photographe, statisticienne, économe, enseignante, donatrice, traductrice, politicienne, conseillère, inventeur du fil, passionnée de sport qu’elle a tous pratiqués, renommée pour ses interventions, orgueilleuse, « pas triote mais presque »… Inutile de lui parler, il faut l’écouter d’autant qu’elle n’aime pas les pseudos et les gens qui mettent des références de Wiki ou de journaux alors qu’elle n’en a pas besoin car elle sait tout.
Etonnant qu’elle ne soit pas tombée amoureuse de Macron comme les autres qui n’ont pas eu la chance d’en trouver un depuis longtemps, alors qu’en même temps, le leur dépérissait. Pourtant je la vois très bien en couple avec Charoulet.
Attention elle mord, quand elle ne pique pas.
@ Noblejoué
C’est tout ?… C’est pauvre.
Mes « récriminations sur les femmes »… Vous n’avez sans doute pas vu mon ou mes commentaires où je disais que la femme est la plus belle création de l’univers et que sans elle l’existence de l’homme n’a aucun intérêt pour peu qu’elle en ait du tout.
Je vous conseille gentiment de laisser tomber, vous n’êtes pas au niveau.
Mais je sais bien que votre ego surdimensionné ne peut pas en rester là, n’est-ce pas ?
@ Hope | 04 mai 2018 à 17:46
Avec mon voisin nous étions un peu inquiets, « pareil il a été pris dans la tourmente de la manif, perdu corps et bien ».
Par contre une qui aurait mieux fait de tourner sa langue sept fois dans sa bouche c’est bien Marlène Schiappa avec son tweet sur la « fête DE Macron », elle n’a pas dû fréquenter beaucoup les manifs populaires.
Cette grande bourgeoise dont les dents rayent l’émail de sa baignoire vient de se faire retoquer par un humoriste et une linguiste.
Voulant se la jouer paravent d’un peuple dont elle ne connaît apparemment pas l’expression « faire la fête à quelqu’un », sans compter un accent circonflexe manquant : elle est la risée des réseaux sociaux, pour lui apprendre une plus grande humilité.
@ Exilé | 05 mai 2018 à 16:41
Encore heureux, qu’il y ait des policiers en civil infiltrés dans les manifestations ! S’il n’y en avait pas, il y aurait faute professionnelle.
C’est ça, l’ennuyeux, avec la mentalité Canard enchaîné : on confond tout, et on fait les gros malins. L’article du Monde que vous nous indiquez ne comporte aucun aveu incriminant du préfet, contrairement à ce que vous suggérez.
http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/10/27/bernard-thibault-denonce-des-policiers-camoufles-dans-les-manifestations_1431643_3224.html
Le préfet reconnaît qu’il y a des agents en civil dans les manifestations. C’est bien la moindre des choses : ils sont là, soit pour faire du renseignement, soit pour étouffer dans l’oeuf toute tentative de violences. C’est d’ailleurs une tactique qui a été débattue publiquement par les autorités, avec des arguments pour et des arguments contre.
Ce n’est que Mélenchon qui accuse ces policiers d’avoir commis des actes de vandalisme. Mélenchon est aussi l’homme qui, avec une crédibilité parfaite, nous assurait, il y a quelques heures, que les Black Blocs faisaient partie de l’extrême droite.
Vous nous faites donc un mamalgam de la plus belle eau, mais un mamalgam de droite. Ou de drouache ? Peu importe… Il se peut qu’au cours de l’histoire, il y ait eu d’authentiques provocations policières dans certaines manifestations. Il appartient aux historiens, professionnels ou amateurs, de le prouver cas par cas. Ni votre article du Monde, ni votre témoignage personnel, n’apportent quoi que ce soit en ce sens.
Vous avez vu, à côté d’une manifestation de fonctionnaires, d’autres fonctionnaires, policiers en civil d’après vous, descendre d’un car pour faire leur travail. Lequel ? Vous n’en avez rien vu.
Etes-vous en train de nous faire une crise de charoulétisme aggravé ? Etes-vous en train de nous dire que c’est un scandâââl’ (à prononcer avec l’accent de Georges Marchais) si des policiers font leur travail en civil, en se mêlant aux cibles qu’ils sont chargés de surveiller ? Vous ne voulez pas qu’on supprime nos services secrets, aussi ? Ou bien qu’on les rende publics ? Avec obligation de se balader coiffé d’un gyrophare, marqué : « ici, barbouze » ? (pour continuer dans le vocabulaire du Canard enchaîné…)
@ Exilé | 05 mai 2018 à 10:18
Je me souviens de cette vidéo hallucinante. Des personnes âgées pacifiques, sans doute « sentinelles » sur une petite place et le commissaire entouré de policiers casqués, ceint de l’écharpe tricolore, hurlant dans son porte-voix : « dernière sommation ! »
Je recherche cette vidéo. Rappelez-vous de cette ville je crois dans le grand Sud-Ouest ?
Les gens se regardaient, croyant à un gag. Peut-être était-il lui-même homosexuel.
@ Mary Preud’homme | 04 mai 2018 à 16:15
Votre rappel des procédures est parfait et totalement justifié quand on lit le nombre de bêtises qui sont écrites ou dites sur le sujet.
Néanmoins j’ai trouvé le dispositif général un peu léger.
Il est bon également de dire que ce ne sont pas les CRS ou GM qui décident des charges mais les OPJ, voire le préfet.
@ Tipaza | 05 mai 2018 à 08:23
Bravo pour votre pseudo de Charlie Patroulet qui a fait rire mon épouse et certaines personnes de mon entourage. Ce blog en vous l’interdisant fait preuve de manque d’humour et de sénilité, car vraiment il faut se le farcir le P.C. et nous nous demandons s’il ne le fait pas exprès d’être aussi… qu’il le fait paraître.
Nous avons assisté au carnaval de Venise et nous aimons Venise !
@ hameau dans les nuages
« Je me souviens de cette vidéo hallucinante. Des personnes âgées pacifiques, sans doute « sentinelles » sur une petite place et le commissaire entouré de policiers casqués, ceint de l’écharpe tricolore, hurlant dans son porte-voix : « dernière sommation ! »
Je recherche cette vidéo. »
Moi aussi.
Elle en dit plus long qu’un long discours.
A croire qu’il fallait capturer un épigone de Bonnot…
Il est dommage que nombre de vidéos de l’époque, véritables preuves à charge, aient disparu, du moins des sites Internet.
L’intelligence ne s’explique pas. Il n’y a que la stupidité qui s’expose.
@ Wil
« C’est tout ?… C’est pauvre. »
Vous ne m’inspirez pas.
« Mes « récriminations sur les femmes »… Vous n’avez sans doute pas vu mon ou mes commentaires où je disais que la femme est la plus belle création de l’univers et que sans elle l’existence de l’homme n’a aucun intérêt pour peu qu’elle en ait du tout. »
Vous n’êtes pas convaincant… Il faut toujours que certains idéalisent la femme ou quelques femmes pour critiquer la masse des autres.
« Je vous conseille gentiment de laisser tomber, vous n’êtes pas au niveau. »
Tout le monde prétend prévenir gentiment. Tout le monde se prétend de niveau supérieur à l’autre.
Ce que je ne fais jamais, c’est imprudent et banal. Ce qui d’ailleurs vous définit bien.
« Mais je sais bien que votre ego surdimensionné ne peut pas en rester là, n’est-ce pas ? »
Je ne prétends ni ne pas avoir d’ego ni en avoir ou vous en donner sa taille. Je vous rappelle que c’est vous qui prétendez avoir dépassé le stade où on se moque d’avoir l’air intelligent.
Ce que je ne crois pas plus que votre défense, sur les femmes… Car si on n’a pas d’ego pour l’intelligence ou quoi que ce soit d’autre, d’ailleurs, on ne critique pas l’ego des autres, vrai ou supposé.
Il indiffère.
C’est vous qui n’êtes pas au niveau.
J’essaie de suivre bien des conseils, dans la vie. Sur ce blog, même… Mais ce n’est pas à vous que j’en demanderais sur mon style, tout ce que j’ai dit plus haut vous disqualifie.
Mais, idée, je vais demander à tous les autres. Curiosité… Si assez de gens répondent des choses pertinentes, cela pourrait être intéressant.
@ Tous
Je sais bien que le style c’est l’homme, comme on dit, et d’autre part, qu’il faut s’améliorer.
Je ne promets rien, et surtout pas de donner des conseils de style aux autres… Je ne promets pas non plus de faire d’exercices de style… Mais j’ai tant d’idées que j’expérimente dès que j’en ai l’occasion ! Donc, je demande à tous ce qu’il y a à améliorer dans mon style et comment le faire.
@ Robert Marchenoir
« Ni votre article du Monde, ni votre témoignage personnel, n’apportent quoi que ce soit en ce sens. »
Et c’est reparti, à chaque fois que l’on évoque quelque chose qui vous dérange, il faut que vous nous refassiez votre numéro.
Oui, il y a des infiltrations des services de police dans divers milieux.
C’est comme ça et d’une certaine manière c’est normal.
Ça l’est moins quand les infiltrés font de la provocation.
Et si ce genre de travail est bien fait, vous savez très bien que ce sera difficile à prouver.
Mais un faisceau de présomptions peut constituer une preuve.
Et vous le savez très bien.
Ce qui est navrant, c’est surtout que tous ces soi-disant intellos de dernière zone se prennent pour des dieux alors que le Dieu, c’est moi !
@ Giuseppe
« On ne peut plus rien dire !
Notre pays devient fou, fou de plainte, de féminisme, de tout, bouger un petit doigt va coûter une main. »
Entièrement d’accord avec vous tant cela devient horrible.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 05 mai 2018 à 16:12
C’est simplement l’application de la charia.
D’ailleurs, plus personne ne fait de caricature de Mahomet. C’est trop risqué.
@ pseudo | 05 mai 2018 à 17:43
J’adôôôre ta prose pseudo. Tu permets que l’on se tutoie ; « je dis tu à tous ceux qui m’aiment, même si je ne les connais pas » (Prévert).
Quant à être arrière-grand-mère, il va falloir attendre encore un peu vu que l’aîné de mes petits-enfants n’a que dix ans.
S’il n’y avait eu cette redoutable erreur, ajoutée à l’oubli de ma passion inconsidérée pour le piano, la guitare et Haïti, j’aurais juré que nous nous connaissions.
Concernant Patrice Charoulet, laisse-le donc tranquille coco… Qu’adviendrait-il en effet de lui « accouplé » à une vieille baroudeuse qui n’a jamais passé le bac, possède à peine dix dictionnaires, adore danser, déteste les liens et ne tient pas en place ? Tu veux vraiment sa mort chouchou ?
@ Wil | 05 mai 2018 à 17:45
« La femme est la plus belle création de l’univers, et sans elle l’existence de l’homme n’a aucun intérêt pour peu qu’elle en ait du tout. »
C’est-à-dire qu’avant même d’en arriver à de sublimes considérations métaphysiques telles que celles-ci (la femme est-elle l’avenir de l’homme ? est-ce l’inverse ? un peu des deux ? ni l’un ni l’autre, j’ai un train à prendre et tout cela m’ennuie prodigieusement ?), on peut commencer par constater que l’existence de l’homme n’aurait pas lieu sans la femme. Ni celle de la femme, d’ailleurs. Et réciproquement, en fait.
Cela étant réglé, qu’est-ce qu’on mange ce soir ?
@ Marc GHINSBERG | 05 mai 2018 à 17:28
« J’invite donc ceux qui n’ont pas le courage de leurs opinions à au moins respecter les lois de la République, même s’ils se planquent derrière un pseudo. »
Sûrement pas. Personnellement, je revendique bien fort de ne pas respecter les « lois de la République » — et au demeurant, je ne sais pas ce que c’est que ces « lois de la République ».
Pourquoi faut-il qu’on ajoute systématiquement « de la République » après chaque mot ? Je ne me lave pas les dents avec le dentifrice de la République, je ne mange pas l’andouillette de la République, je ne vois pas pourquoi je devrais respecter les lois de la République.
Il y a la loi tout court, et nous savons, sauf « maître Eolas » que vous nous mettez en lien et auquel je refuse la majuscule, car c’est un gauchiste sournois et hargneux, que les lois françaises (voilà qui est plus précis) répriment honteusement la liberté d’expression.
Non seulement elles interdisent certaines opinions, mais de plus, elles sont rédigées de façon à ce que personne ne puisse savoir, à l’avance, si tel ou tel écrit tombera sous le coup de la loi. Les éminents juristes qui se bousculent sur ce blog sauront certainement nous produire le dicton latin qui va bien à cet effet ; en tant que péquenot de base, je dirai simplement qu’une loi n’est pas une loi à moins de circonscrire clairement ce qui est interdit.
Faute de quoi, nous ne sommes plus en république, mais dans une dictature. L’arbitraire aux mains des juges, de l’exécutif, des médias, de l’oligarchie, voilà ce que produisent vos fameuses « lois de la République ».
Et pour faire appel à une loi qui, ayant été promulguée en 1793, peut, du coup, être légitimement appelée « de la République », « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. » (Déclaration des droits de l’homme de 1793, article 35.)
@ Mary Preud’homme | 05 mai 2018 à 12:09
@ Pierre Blanchard | 05 mai 2018 à 00:02
Ne rien dire et laisser braire
C’est celaaa ! ah ! ah ! ah !
Ma petite-fille de neuf ans a bien ri en vous lisant… hi-han !
En fait d’ânesse, vous vous réincarnerez peut-être sous une telle enveloppe lors d’une vie ultérieure, sait-on jamais ? Vous savez SI PARFAITEMENT bbbbbraire dès à présent…
De plus, vous qui avez par trop tendance à impliquer la totalité de votre famille dans vos interventions sur ce blog, laissez donc vos petits-enfants hors du coup, ils ne vous ont rien demandé et vous êtes peut-être, voire certainement, une mère-grand « ch.ante » au possible vis-à-vis d’eux, lâchez-leur donc les baskets, ils n’en seront que plus heureux !
Déjà que vous nous passez en revue toute votre famille…
Effectivement j’ai parmi mes très proches un commissaire de police et un officier de gendarmerie, plus quelques militaires de différentes armes, lesquels me font rarement des confidences concernant leurs fonctions spécifiques. Ce qui rend d’autant plus précieux les renseignements que je peux recueillir auprès d’eux et qui n’ont pour but que de désamorcer les fausses informations qui pullulent sur les médias concernant leurs différents métiers.
(Mary Preud’homme | 05 mai 2018 à 12:09)
Auriez-vous par hasard dans votre si honorée famille un plombier qui pourrait vous apporter toutes ses connaissances sociologiques sur la vie de notre société vue du dessous d’un lavabo, d’à côté d’un WC ou encore, et de manière générale sur la propreté individuelle… (familles de policiers, militaires et gendarmes réunies… car il est vrai que l’on ne sait plus où placer les gendarmes depuis la réforme Sarko qui les place sous l’autorité d’emploi du ministre de l’Intérieur. Gendarmes = nouveaux transgenres ?)
Mais il est vrai que vous vous prenez pour « une choc et feu », une vraie Sarko du temps du Kärcher (et non des « colonies » façon Sardou)…
Comprendra qui voudra !!!
😉
Quand, pour la première fois de ma vie, à un âge avancé, j’ai participé aux commentaires d’un blog, le vôtre, je croyais que les gens qui étaient là ne devaient que commenter vos réflexions. J’ai compris qu’il n’en était rien et qu’une partie importante des commentaires était constituée d’une masse, parfois énorme, de commentaires de commentaires, avec échanges, réponses, attaques, représailles, alliances, clans, règlements de comptes, rancunes, coups bas… J’ai bien compris.
J’avais aussi cru comprendre que personne sur ce blog n’avait plus d’adversaires que RM ; j’avais compté sur mes doigts. J’ai dû en oublier.
Plus ça va, plus je me demande si je ne me suis pas aliéné la sympathie (euphémisme) d’autant de gens que lui. Des anonymes ont ri de mon nom ( de différentes façons). On s’en est pris à mon ancienne profession. On m’a reproché mon âge. On m’a reproché mon soutien à Fillon. On m’a reproché mon respect pour les majors de l’ENA ou de l’agreg. Un admirateur (pourquoi pas?) du philosophe
Michel Onfray ne m’a pas pardonné mes réserves à l’égard de son idole et sort de temps à autre de sa boîte pour me donner un coup de griffe. Trois n’ont pas digéré que l’un d’entre vous m’ait offert un livre. Tous les lepénistes et les racistes (beaucoup plus nombreux que je ne le pensais, me croyant sur un blog de centre droit) me détestent définitivement. Enfin, un grand nombre de gens à pseudos et fiers de l’être m’en veulent d’avoir l’avis inverse. Cela commence à faire pas mal de monde !
Qui a le plus d’adversaires, RM ou moi ? Je ne sais plus.
Il est possible que je quitte ce blog. J’y songe. Pourquoi rester ? Je ne suis PAS DU TOUT maso.
@ Zonzon
Vous me cinglez (licence poétique) :
« @ Serge Carioca
« Les politiciens parasites et opportunistes » : un double pléonasme. Soyez concis !
Le « combat asymétrique », le combat de la vie.
====================================
D’abord on dit « s’il vous plaît ».
Ensuite, pourquoi devrais-je être concis ? M’enfin ! (Je viens de découvrir le héros belge Gaston.)
Et si le premier pléonasme vient de l’implicitude (je viens de découvrir Mme Royal, c’est mieux que l’anglicisme implicité) de la nature opportuniste ou parasitaire des politiciens, il n’est pas admis de tous ni pour tous iceulx (je découvre le françois ancien).
Quant à la seconde accusation de redondance pléonastique et répétitive (moi être concis ?) qui voudrait que opportuniste et parasite soient synonymes, je la récuse : elle serait discutable en biologie mais dans l’usage sociologique (de bas étage) que j’en fais dans le style ampoulé, elle tombe à l’eau.
Enfin… il me semble.
@ Marc GHINSBERG | 05 mai 2018 à 17:28
Vraiment ?
La loi autorise ou n’autorise pas telle ou telle opinion, et avec cela, vous êtes content ?
Expliquez-moi, monsieur Ghinsberg, comment fait-on, si l’on a une opinion qui ne rentre pas dans les cases, pour l’exprimer ? On se tait ? On baisse la tête ? On va au peloton d’exécution ??
Marc Ghinsberg, qui plaide pour la transparence absolue, nous donne ici, « en même temps », la raison pour laquelle il faut continuer à parler dans l’ombre, même si moi-même je le fais dans la lumière.
Vous et vos amis sont les petits commissaires du peuple d’aujourd’hui.
—————————–
@ Patrice Charoulet | 05 mai 2018 à 22:19
Ce blog, aimez-le ou quittez-le !
@ Herman Kerhost | 06 mai 2018 à 01:07
Arrêtez vos délires. Ce n’est pas moi qui fais les lois. Prenez la peine de lire l’analyse de maître Eolas et vous comprendrez peut-être la différence entre opinion, insulte, diffamation, incitation à la haine… Puis continuez à éructer si ça vous chante puisque c’est semble-t-il votre manière d’argumenter.
Et qui êtes-vous pour intimer à Patrice Charoulet l’ordre d’aimer ce blog ou de le quitter ? Il n’aurait pas droit à la liberté d’expression que vous revendiquez pour vous-même ?!
Qui, en dehors de M.Charoulet, M.Ghinsberg et des islamistes… pratiquants, voudrait absolument connaître l’identité réelle des intervenants « sulfureux » de ce blog ?
Qui ?
Que puis-je pour vous cher Marc Ghinsberg ?
Vous ne savez pas lire : je n' »éructe » pas.
Pardonnez l’ordre donné à Monsieur Charoulet, mais, à aucun moment, je ne l’ai l’obligé à partir…
@ Pierre Blanchard | 05 mai 2018 à 21:38
C’est la deuxième fois que vous me copiez en 24 heures. Manque d’imagination sans doute !
Par ailleurs le paragraphe famille ne s’adressait pas à vous mais à Patrice Charoulet qui avait abordé le sujet.
Ainsi vous seriez plombier ! Il est vrai que dans ce métier on ne fait pas dans la dentelle et l’on aime fouiner partout.
Je prends du retard, c’est terrible…
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@ Exilé | 05 mai 2018 à 20:08
« Et c’est reparti, à chaque fois que l’on évoque quelque chose qui vous dérange, il faut que vous nous refassiez votre numéro. »
Vous appelez « numéro » ce que les gens sains d’esprit appellent faits, réalité, recherche de la vérité. C’est sûr que votre « numéro » à vous est beaucoup plus confortable : je m’invente une croyance, et je m’y tiens. Nous ne risquons pas de nous rejoindre.
De même, Patrice Charoulet m’invente, et s’invente, des « adversaires » (comprendre : ennemis) là où il y a, essentiellement, des interlocuteurs qui débattent, parfois vigoureusement.
Revenons donc aux faits. J’ai la faiblesse d’y tenir. Vous m’excuserez de cette sale manie. Vous dites :
« Oui, il y a des infiltrations des services de police dans divers milieux. C’est comme ça et d’une certaine manière c’est normal. Ça l’est moins quand les infiltrés font de la provocation. Et si ce genre de travail est bien fait, vous savez très bien que ce sera difficile à prouver. »
C’est au contraire très facile à prouver. Vous-même, et les tenants de ce genre de complotisme, insistez pour dire que de telles pratiques sont généralisées et anciennes. Une manifestation se passe en public, dans une ville, et par définition au milieu de beaucoup de monde. Si l’on ajoute à cela l’avènement d’Internet, et l’omniprésence de professionnels et de particuliers filmant des vidéos, il devient pratiquement impossible d’espérer cacher de telles méthodes.
D’ailleurs, pourquoi les autorités auraient-elles infiltré des policiers pour casser des vitrines et brûler des voitures ? Les Black Blocs s’y emploient très bien. Les Black Blocs ne sont pas une invention de la police. Ils se livrent à des saccages depuis des décennies à travers toute l’Europe, dans des pays aux traditions politiques et policières très différentes. Non seulement vous n’avez pas la preuve, mais vous n’avez pas le motif.
Le vrai débat est dans la méthode d’intervention des forces de l’ordre contre les Black Blocs. Certains diraient : de non-intervention. Ce débat-là est justifié, et basé sur des faits véritables.
Si vous tenez à défendre la thèse de la machination (le gouvernement aurait encouragé les déprédations pour faire passer une fermeté sur les réformes), ce seul fait vous permettrait de battre la campagne. Mais non, il vous faut absolument recycler le cliché communiste éculé des « provocations policières »…
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@ Franck Boizard | 04 mai 2018 à 19:08
« Evitez l’expression « Black Blocs » qui est un ridicule snobisme de journalistes destiné à biaiser la réalité. L’expression française ‘casseurs gauchistes’ convient très bien, est plus précise, et compréhensible par tous. »
« Black Bloc » n’a rien à voir avec un quelconque snobisme. C’est l’appellation que se sont eux-mêmes donné… les Black Blocs. En conséquence, on les appelle les Black Blocs. Il vous suffit, pour vous en convaincre, d’observer la première photo qui illustre ce billet.
De même qu’on pourrait appeler le Front national « fanatiques de la fonction publique à la française, hurlant contre l’immigration sans se rendre compte que c’est leur système adoré qui l’a suscitée, qui en profite et qui maintenant va les en éjecter, car un bon fromage ne reste jamais seul longtemps ».
Mais outre que ce serait un peu long, il se trouve que Marine Le Pen préfère Front national. Ces snobinards de journalistes l’appellent donc Front national.
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@ Mary Preud’homme | 04 mai 2018 à 23:12
« Personnellement, je trouve insupportable, voire indigeste pour le lecteur cette manie de renvoyer à des liens à tout propos, alors que le billet de Philippe Bilger n’en comporte quasiment jamais. »
Premièrement, ce n’est pas tout à fait exact.
Deuxièmement, il me semble que si Philippe Bilger voulait des commentateurs qui fassent exactement comme lui, eh bien… il collerait ses propres textes dans son espace de commentaires. (Remarquez, certains blogueurs ne sont pas loin de considérer leurs visiteurs de cette façon…)
Troisièmement, nous avions jusqu’à présent les commentateurs tellement socialistes, qu’ils protestaient contre l’effort inouï qu’on les obligeait à faire en imprimant un mouvement de rotation à la molette de leur souris, pour faire défiler un texte (fourni gratuitement) qu’ils n’avaient pas l’intention de lire.
Voici la commentatrice qui pousse encore plus loin le comble du socialisme, en se plaignant qu’on l’incite à se livrer à l’effort physique extrême consistant à cliquer sur un lien, alors qu’elle n’a nullement l’intention de le faire. Toutes mes félicitations. Karl Marx World Award 2018.
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@ Noblejoué | 05 mai 2018 à 20:07
« Je demande à tous ce qu’il y a à améliorer dans mon style et comment le faire. »
Mauvaise question, si je puis me permettre. Un style, ça ne se modifie pas. C’est justement ce qui est propre à l’individu. Cela peut évoluer, éventuellement, au cours de la vie.
Par exemple, votre style (puisque vous posez la question…) est inimitable. Il peut en agacer parfois certains. Mais je n’en ai jamais rencontré de pareil. Il illustre parfaitement la remarque d’Augier : « N’est-ce pas agréable de se trouver des affinités avec celui-ci, d’admirer le style de celui-là (le même, souvent) et de finir dans la brume par distinguer des contours humains, plus intimes et précis que Jean Dupond, professeur en retraite ? ».
Et seulement parce que vous posez la question : certains de vos meilleurs commentaires sont les plus courts. Mais ne prenez pas ça pour une incitation à raccourcir, hein… D’abord, parce que le vagabondage fait partie de votre style. Ensuite, parce qu’en tant que président du syndicat des tartineurs, j’ai besoin d’alliés. Pas de blagues, hein…
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@ Xavier NEBOUT | 04 mai 2018 à 10:05
« Il serait heureux que les héros des rues prennent le risque de mourir au combat sans que la pègre médiatique joue les indignés. La même pègre qui ne s’indigne pas des morts palestiniens manifestant pour revendiquer des droits reconnus par l’ONU. »
Euh… non, finalement, cette fois-ci je vais la boucler.
@ Patrice Charoulet
Partout où vous attaquerez les pseudonymes, ils ne seront pas contents, qu’ils vous répondent, sans doute plus vertement qu’ici, ou qu’ils vous ignorent… Mais votre opposition au masque ou toute autre opinion, vous avez bien le droit, et j’espère le courage, de les soutenir. Vous avez pointé que certains se moquaient de votre passé de professeur…. Vous ne sauriez mieux défendre cette profession, et pour vous, cette vocation, qu’en continuant à intervenir ici.
Vous dites souvent que les pseudonymes manquent de courage, mais avec masque ou non, se maintenir face à l’hostilité en est une marque. Rien ne saurait vous rallier plus l’estime générale que de prouver que vous avez une qualité que vous demandez aux autres.
Si toutefois vous ne voyez pas le sens de rester ici, il ne faudrait pas insister. Je ne supporte pas ce qui est absurde, et ne voudrais jamais pousser quiconque à s’enfermer dans ce qui n’a pas de sens pour lui.
Si les pseudonymes n’existaient pas, je doute que j’interviendrais jamais… Je n’aurais pas assez de liberté pour que cela en vaille la peine. D’aucuns ont osé m’accuser des pires intentions voire ont mis en doute mon intelligence, mais nul ne m’a empêché d’écrire ce que j’avais à dire, et il me semble que c’est là le point capital.
Mais il ne faudrait pas que la défense de la liberté de se masquer vous excluât : à Venise nul ne démasque les autres, nul masque ne pousse les gens sans masque à partir.
Vous avez beaucoup de querelles sur le feu… Est-il plus important de s’en prendre aux masques ou de défendre les Noirs, la langue française et autres réalités bien attaquées ?
Je vous propose une paix des braves et de vous recentrer sur ce que d’aucuns appelleraient la réparation du monde, mais c’est à vous de voir.
J’estime qu’Internet et Venise ont des points communs. Mais il manque à notre espace cette sagesse qui fait appeler Venise la Sérénissime.
Cependant, vous êtes ici dans un endroit ayant un point commun avec elle, plus de liberté que les cités rivales italiennes autrefois. En effet, ce blog est un des plus libres. Le moins censuré ? Je ne saurais le dire, n’ayant pas vérifié… Et un autre point commun : les usages y sont plus civilisés qu’en beaucoup de lieux.
Il ne tient qu’à vous en enterrant la querelle des pseudonymes de rendre le blog de notre hôte un peu moins polémique.
Mais quelle que soit votre décision, soyez assuré que la plupart des gens préféreraient que vous restiez ici.
Cordialement.
@ Marc GHINSBERG 06 mai 2018 à 01:36
« Prenez la peine de lire l’analyse de maître Eolas »
Eolas étant un pseudo 😉
@ Patrice Charoulet | 05 mai 2018 à 22:19
Si vous voulez mon avis, ignorez les critiques de certains intervenants toujours prompts à critiquer les commentaires des autres, persuadés qu’eux seuls détiennent LA vérité. Ils écrivent le plus souvent de grosses âneries et parviennent même à en tirer de la fierté ce qui personnellement ne manque pas de m’amuser.
Ecrivez ce que vous avez envie de dire, à votre façon, sans vous soucier des excités qui sont derrière leur ordinateur comme ils seraient dans leur véhicule, toujours prêts à invectiver les autres conducteurs.
Vous n’avez pas de complexes à avoir face à vos détracteurs, bien au contraire. Je le dis d’autant plus sincèrement que je ne partage pas vos points de vue dans bien des domaines. Mais votre opinion en vaut bien une autre et a le mérite d’apporter des éléments aux débats. Ceci avec la plus parfaite courtoisie et c’est cela qui importe.
@ Robert Marchenoir | 06 mai 2018 à 03:30
Camarade la tartine, vous aimez bien contredire pour contredire, ça vous occupe.
Je vous rappelle que les journalistes appellent le Front National « extrême droite » et ce n’est pas le nom qu’il s’est donné. Ils pourraient donc écrire « casseurs gauchistes » sans difficulté.
@ Patrice Charoulet
« Qui a le plus d’adversaires, RM ou moi ? Je ne sais plus.
Il est possible que je quitte ce blog. J’y songe. Pourquoi rester ? Je ne suis PAS DU TOUT maso. »
Vous pouvez rester pour apprendre de ceux qui s’opposent à vous.
Vous pouvez rester pour défendre votre position.
Vous pouvez rester pour le plaisir de la joute.
Vous pouvez rester parce que vous êtes libre…
Et vous pouvez aussi faire ce qui vous convient le mieux.
Par ailleurs, je dirai qu’ici personne n’est victime de personne et que les mots et les idées n’abattent que ceux qui sont déjà absents au monde.
En outre, c’est donner beaucoup d’importance aux autres quand ils n’en n’ont aucune… Les effrontés, les imbéciles, les impertinents et les vaniteux, vous l’avez probablement remarqué, ne rougissent pas de leurs « qualités ».
Enfin, chacun il me semble apporte ce qu’il est, et c’est varier les plaisirs que de lire cette assemblée de guêpes (on aimerait vous et moi, que les abeilles les remplacent…).
@ Franck Boizard | 06 mai 2018 à 09:00 (@ Robert Marchenoir)
« Camarade la tartine, vous aimez bien contredire pour contredire, ça vous occupe.
Je vous rappelle que les journalistes appellent le Front National « extrême droite » et ce n’est pas le nom qu’il s’est donné. Ils pourraient donc écrire « casseurs gauchistes » sans difficulté. »
Laissez tomber, Il sait tout sur tout. Le voilà maintenant en bleu de travail de militant ayant participé toute sa vie aux réunions syndicales de sa cellule. On ne va pas la lui faire.
Il ne veut et ne peut pas croire que certains débordements sont négociés au-dessus de sa tête avec les autorités lors de réunions informelles agissant comme la soupape d’une cocotte-minute.
Par contre il croit, et ce n’est qu’un exemple, que si le torero agite la muleta devant le taureau c’est pour la faire sécher et il nous demandera de prouver le contraire en lui fournissant la note du pressing.
@ Patrice Charoulet 05/05 22:19
Pourquoi songer à jeter l’éponge ? L’adversité est-elle d’une nature telle qu’elle justifie que vous quittiez ce qui n’est tout de même point une aire de combat mais un simple espace de libres échanges ?
Débattez du sujet traité par notre hôte, exprimez et argumentez votre point de vue et mettez de côté certaines de vos obsessions qui, à force d’être ressassées, irritent justement nombre de vos contradicteurs et leur offrent un magnifique angle d’attaque.
Ignorez ceux qui critiquent uniquement pour la jouissance que leur procure la provocation mais ne soyez pas tenté vous-même de les titiller inutilement.
Que nous le partagions ou non, ce qui importe c’est votre point de vue qui vaut bien ce que valent ceux de tous les autres contributeurs de ce blog.
@ Patrice Charoulet
Je me joins à Noblejoué pour vous assurer que personne ne vous demande de partir, et je pense comme R. Marchenoir que vous voyez des ennemis là où il y a seulement les potaches chahuteurs que vous réveillez en nous chaque fois que vous nous faites la leçon, et que vous personnalisez le débat. Je n’ai pas voulu m’offenser quand vous avez comparé les blogueurs à pseudonymes à des casseurs, j’ai préféré en rire.
Ici il n’y a pas d’amis ou d’ennemis, mais des compagnons de route, heureux de bénéficier de la liberté qui leur est offerte, et stimulés jour après jour par la réflexion de Philippe Bilger sur l’actualité. Ni sados, ni masos, tous égaux.
@ Lucile | 06 mai 2018 à 10:49
« Ni sados, ni masos, tous égaux. »
Les intervenants ne connaissant pas le doute, et chacun étant persuadé d’avoir raison envers et contre tous, je me permets fort immodestement de corriger votre phrase en :
« Ni sados, ni masos, tous egos ».
@ Patrice Charoulet
« …me croyant sur un blog de centre droit (…) »
Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste un « blog de centre droit » et donc en quoi consiste ce que vous appelez le « centre droit » ?
Pour voir les choses de façon plus large, ne vaudrait-il pas mieux évoquer un espace où des gens qui se reconnaissent comme français puissent échanger en dépit de leurs différences, en essayant de trier et de réduire ce qui les sépare ?
Si vous me permettez de vous faire une petite critique amicale, j’ai l’impression que vous avez tendance à tomber dans une manie de la persécution en voyant des méchants partout, y compris d’affreux lepénistes (kekseksa ?)…
Je ne crois pas que ce blog doive être fermé à tout ce qui ne serait pas de « centre droit », même si Philippe Bilger a ses idées, il sait entrouvrir des portes à des gens venus d’ailleurs que de cette terra incognita qui acceptent les règles du jeu.
Oui, il arrive à plusieurs d’entre nous de vous chambrer sur certaines de vos petites manies, et n’y voyez aucune animosité, mais comprenez bien que d’autres que vous, qui ont aussi atteint un certain âge et qui ont plusieurs heures de vol, n’ont pas à se plier à ce qui pourrait être assimilé à des caprices.
Nous vous aimons bien quand même tel que vous êtes, même si vos inclinations penchent vers ce que vous appelez « le centre droit » – horresco referens -, preuve que nous avons les idées larges.
Restez.
@ duvent
« Par ailleurs, je dirai qu’ici personne n’est victime de personne et que les mots et les idées n’abattent que ceux qui sont déjà absents au monde. »
Oui mais faut-il achever sans qu’ils l’aient demandé les absents au monde ? D’un côté, à les ménager, on ne pourrait plus rien dire, de l’autre, il est dommage de les enfoncer.
Hors d’Internet, on peut repérer certaines fragilités et s’abstenir de dire certaines choses, ici, les fragilités sont dures à repérer, et ce serait beaucoup se priver que de tuer le débat pour quelques intervenants.
J’en conclus que, contrairement aux apparences, Internet est, du moins pour certains, un espace plus brutal que le monde « réel ».
Sauf si certains croient pouvoir y voir un espace d’endurcissement aux mots et aux idées un peu rudes, je crois qu’il faut déconseiller Internet aux gens trop désarmés pour les débats. Mais au contraire, on a trop tendance à pousser indistinctement jusqu’aux plus fragiles au débat sur Internet… Dommage.
@ Patrice Charoulet
Tout le monde accordera que vous débattez de mieux en mieux… Si vous partez, ce ne sera pas une fuite, si vous restez, ce sera loin d’être un enfer pour vous.
Quoi que vous décidiez, à chaque instant vous ne ferez que manifester votre liberté.
@ Franck Boizard | 06 mai 2018 à 09:00
« Camarade la tartine, vous aimez bien contredire pour contredire, ça vous occupe. Je vous rappelle que les journalistes appellent le Front National ‘extrême droite’ et ce n’est pas le nom qu’il s’est donné. Ils pourraient donc écrire ‘casseurs gauchistes’ sans difficulté. »
C’est sûr que vous, vous ne contredisez jamais personne. Et que vous ne faites pas ça pour vous « occuper ». Vous faites ça pour le bien de la France, contrairement à nous autres imbéciles. Vous êtes ab-so-lu-ment débordé, et, de temps à autre, vous venez nous sortir ici… une sottise.
Comme celle selon laquelle les journalistes auraient inventé l’appellation de Black Blocs, et que cela prouverait le fait qu’il ne faut, jamais, croire ce que disent « lémédias ».
Auraient-ils inventé cette appellation, que je ne vois pas en quoi elle serait critiquable. Elle est, au contraire, fort bien trouvée. Les Black Blocs agissent en bloc, ils s’habillent en noir, et ils se réclament de l’anarchisme. De plus, ils sont internationalistes, ils utilisent donc la langue internationale pour se désigner. Enfin, ils sont anti-américains, ils emploient donc la langue de l’ennemi pour mieux le subvertir.
Et pour mieux porter leur message à travers les médias du monde entier : les musulmans qui manifestent au Pakistan, les Palestiniens qui manifestent à Gaza, écrivent leurs pancartes en anglais. On ne peut pourtant guère les accuser d’être pro-américains…
Quant à vous, vous vous livrez à des attaques personnelles (« camarade la tartine ») pour ne pas avoir à reconnaître la fausseté de vos prémices, qui entraîne celle de votre conclusion. Souffrez donc que l’on vous contredise, et que l’on vous sur-contredise lorsque, pris en flagrant délit de pinaillage, finassage et changeage de sujet, vous ne trouvez rien de mieux à dire que : « Les journalistes appellent le Front National ‘extrême droite’ et ce n’est pas le nom qu’il s’est donné. »
Les journalistes n’appellent pas le Front national extrême droite. Ils l’appellent Front national, de même qu’ils appellent Black Blocs les Black Blocs. Ils classent le Front national à l’extrême droite, ce qui, par ailleurs, est juste. Vous le classez où, vous, le Front national ? S’il n’est pas à l’extrême droite, qui s’y trouve ?
Et les journalistes classent les Black Blocs à l’extrême gauche, là où ils se trouvent. Contrairement à Jean-Luc Mélenchon, qui invente des casseurs d’extrême droite dans la maigre manifestation syndicale du 1er mai.
Confrontons donc votre théorie aux faits. Prenons quelques membres illustres de « lémédias », aucun n’étant soupçonnable de financement par la Russie, ou de complaisance avec l’extrême droite qui n’existe pas.
Le Monde (rubrique Les Décodeurs, en plus ! le summum du politiquement correct…) : « Les racines du mouvement Black Bloc […] ne sont pas orientées à l’extrême droite, mais plutôt du côté de l’extrême gauche. Leur objectif est double : exprimer une critique directe du ‘système’, via des destructions de lieux symboliques, mais aussi indirecte. Ils se livrent souvent à des dégradations matérielles, sur du mobilier urbain ou des lieux symboliques comme des vitrines de banques ou d’assureurs. »
BFM TV, symbole du Mal médiatique, macronien, mondialiste et « ultra-libéral », pour le politiquement correct de droite comme de gauche : « Comment 1 200 casseurs, membres de l’extrême-gauche radicale, ont-ils pu s’infiltrer dans la manifestation du 1er mai ? Les autorités étaient au courant de la présence des Black Blocs, signalée la veille. »
LCI (si TF1 n’est pas un « média-du-système », je ne sais pas qui l’est…) : « Vêtus de noir, leur but était de créer le chaos et de casser […]. Une centaine de suspects appartenant à la mouvance Black Bloc ont été placés en garde à vue. Mais qui sont-ils ? […] Profil général : majoritairement des anarchistes et des membres de l’ultra gauche. »
Libération (j’ose à peine écrire ce nom ; attendez, je vais cracher par terre, et je reviens) : dépêche de l’AFP (agence de presse contrôlée par l’Etat ; plus « média-du-système », je ne vois pas) : « 1er Mai : les militants d’ultra gauche font dérailler la manifestation parisienne […]. ‘Les casseurs décrédibilisent tout’ : la présence d’un grand nombre de Black Blocs, qui ont affronté les forces de l’ordre et causé des dégradations, a fait dérailler la manifestation parisienne du 1er Mai. »
Libération, toujours : analyse signée de trois journalistes de la rédaction : « La loi travail en 2016 a fait naître une nouvelle génération de Black Blocs français […]. Les modes opératoires […] des bombes incendiaires […]. Renvoyer les Black Blocs à des casseurs sans vergogne ou des voyous sans idéaux est systématique. [Notez bien : Libération reconnaît qu’ils sont des casseurs, mais c’est avec vergogne, et ils sont pourvus d’idéaux ; ce qui est bien l’essentiel…] Libertaires, anars, autonomes… le mouvement est loin d’être homogène mais recrute uniquement dans les rangs de l’extrême gauche. »
Libération, encore : éditorial de Laurent Joffrin (Laurent Joffrin !…) : « Suprême intelligence politique de l’ultra gauche… […] De quoi parle-t-on le lendemain ? […] De la convergence ou de la non-convergence des luttes ? Non : de quelques estaminets saccagés au nom de l’anticapitalisme, des violences qui ont ébranlé deux heures durant le quartier de la gare d’Austerlitz […] Jean-Luc Mélenchon raconte ses visions qui lui font confondre fascistes et anarchistes. »
Donc, où avez-vous trouvé que les médias ont attribué aux Black Blocs un nom qui ne leur convient pas, et passent sous silence leurs activités de destruction, et leur positionnement politique à l’extrême gauche ? Sinon dans votre imagination ?
Ce procédé est, lui, typique de la guérilla idéologique de gauche : on attribue à l’adversaire, pour le dénigrer, des propos qu’il n’a jamais tenus, ou des positions qu’il n’a jamais prises. Cette méthode ne deviendrait pas honnête, par miracle, sous prétexte qu’elle serait utilisée par l’extrême droite (oh ! pardon…), ou par toute autre tendance politique du milieu, du dessus ou d’ailleurs.
@ Giuseppe
Mais… kècekiya ?? j’ai rien dit moi. Surtout que je ne porte pas intérêt aux analyses de P. Bilger sur ce type de sujet. Mais mes salutations à votre voisin, cela va de soi 🙂
@ Patrice Charoulet
Je vous aime bien, moi, Patrice Charoulet.
Vous êtes une branche solide – bien qu’un peu désuète – où des oiseaux aiment se poser.
Cordialement.
Etonnée que sur un sujet sur les Black Blocs, certains parlent de pseudos.
Est-ce qu’ils n’ont rien à dire sur les Black Blocs ?
J’ai lu qu’il y avait des ingénieurs de Centrale parmi les Black Blocs arrêtés.
Juste pour dire que tous les élèves des grandes écoles n’étaient pas en leur compagnie le 1er mai et en particulier ceux de l’ENSAIA du site de Nancy (Ecole Nationale Supérieure d’Agronomie et des Industries alimentaires, labellisée Ecole équitable) dont je me permets de vous recommander la petite vidéo : https://fr.ulule.com/inoui-boissons/ mais ce n’est pas parce que ce sont des copains de mes neveux, c’est parce que je trouve leur enthousiasme formidable et que je pense qu’il y a autre chose à faire de plus intelligent que de casser du McDo le 1er mai, à savoir se décarcasser pour proposer des aliments sains !
@ Zonzon | 05 mai 2018 à 17:35
Attention ! Je n’ai pas écrit que les politiciens n’avaient pas de cerveau, seulement qu’ils n’avaient pas besoin de s’en servir pour faire de la « politique ».
La preuve : ce qui se passe aujourd’hui, politiquement, en France.
Charles de Gaulle, pourtant doté d’un cerveau de grande qualité, a dirigé la France sans politique.
Vous rêvez de Cécile et de Marion, Carla n’est pas si mal !
Moi je viens de vivre 48 heures de rêve avec une Aurélia dans les bras.
Une petite brune… de 9 mois, ma première arrière-petite-fille que ses parents m’ont amenée de Londres pour notre première rencontre.
Le coup de foudre fut réciproque !
Retomber amoureux à près de 90 ans, je vous souhaite à tous et à toutes, avec ou sans pseudo, un futur pareil !
@ Robert Marchenoir | 06 mai 2018 à 17:27
Oui, oui, c’est très bien.
@ Claude Luçon | 06 mai 2018 à 21:39
Félicitations pour votre arrière-petite-fille !
@ Claude Luçon 6 mai à 21 h 39
C‘est donc vous l’aïeul des hôtes de ce blog ! S’envole la seule palme que Zonzon pouvait raisonnablement espérer !
Heureux homme aux bras chargés d’Aurélia la brune. Une arrière-petite-fille, whaouh ! Une pensée chaleureuse pour cette famille aimée des Dieux. Une petite prière pour celle qui arrive dans un monde qui est tout sauf enchanté.
Cordial salut d’un grand-père qui attend le passage dans le grade supérieur !
@ anne-marie marson
« Etonnée que sur un sujet sur les Black Blocs, certains parlent de pseudos.
Est-ce qu’ils n’ont rien à dire sur les Black Blocs ? »
Je ne vais pas confesser les autres, mais dans mon cas, oui… Faute avouée est à moitié pardonnée.
De plus, comme je n’ai pas mis le sujet sur le tapis, en attaquant les pseudos, aimant la liberté et en portant un, mais essayé de défendre les deux, je peux espérer votre indulgence, j’espère.
Voyons, que dire qui n’ait pas été dit… Je pense qu’un manque de perspectives, dans certains cas, professionnelles, dans d’autres d’idéal, accepter le monde tel qu’il est n’est guère occidental, on interprète le monde ou on veut le révolutionner, voire la conjugaison des deux, et cela produit de la violence.
Il ne s’agit pas de violence identitaire réactionnaire, mais de projet qui se veut progressiste. Mais bref, s’estimer coincé peut pousser à la violence… Cependant, les alternatives historiques ayant été pires, il ne semble pas que grand monde suivra, ni même laissera faire.
Les uns jouent à faire l’histoire, les autres à se faire peur, et les médias sont ravis.
La vraie menace est islamiste, les vraies victimes, celles des casseurs et les gens si pauvres et si vaincus qu’ils ne peuvent se payer le luxe d’une agitation.
Le noir des black blocs me fait penser aux corbeaux, sauf que j’aime les corbeaux. A choisir, ce n’est pas un aigle sur le bras ou un perroquet sur l’épaule, que je voudrais, mais sortir et avoir quelque familiarité avec les corbeaux.
Ce qui me fait penser à Corto Maltese parlant à Puck déguisé en corbeau.
Debré, un philosophe dont j’ai écouté quelques mots à la radio, bof, se vantait d’avoir toujours cru à quelque chose, même si son idéologie a produit sa charretée de cadavres. C’était, évidemment, plus enveloppé… Quel dégoût.
Après, on ira critiquer les corbeaux qui ne font qu’y piquer, quand ils peuvent, impartiaux, eux qui ont et heureusement plus souvent l’occasion de se nourrir de vers.
Et vous voudriez que des gens plus jeunes et moins instruits soient plus responsables que ce penseur ? Il aurait fallu que les faiseurs de rêves en proposent de plus doux, réformistes, et un mot, que la lucidité se marie au rêve.
Mais Debré dit que c’est impossible, puisqu’un autre auteur a échoué, preuve. Tandis que les multiples échecs de son rêve ne semblent pas une raison d’en changer pour lui, mais passons… Si ses utopies n’avaient pas nui… Tout le monde peut essayer de marcher sur l’eau, mais si on assèche les océans et tue tous les marins pour cela, il se pose un léger problème, pour faire image.
Pour moi, le monde tourne autour
1 Des désirs
2 Des idées. Aussi la responsabilité, ou souvent, l’irresponsabilité des producteurs d’idées est-elle incommensurables.
Bon, idée, pour beaucoup, c’est idéologie, droite ou gauche, comment on produit, éventuellement, est-ce qu’on a le droit de jouir et laisser jouir, et donc, inférioriser ou pas ceux qui le font d’une manière minoritaire n’impactant pas sur les droits des autres.
Donc Debré disait qu’il n’y avait plus d’idéologie, ou plus trop d’impact pour ces choses, et que c’était presque aussi triste que l’existence des téléphones portables.
Pour dire que je peux caricaturer aussi, si je veux…
Mais je pense que le monde grouille d’idées, au contraire, seulement, elles prennent d’autres formes, pas grand soir, mais processus.
L’écologie, c’est pas grand soir, quoi qu’il y ait des liens avec la gauche et la droite d’ailleurs mais ça nous entraînerait trop loin. C’est conservateur, voire réactionnaire, puisqu’il est question de restaurer des milieux en réintroduisant par exemple des prédateurs disparus.
Le transhumanisme, augmentation des capacités humaines, c’est pas grand soir, personne n’est obligé de prendre le train en marche, et on ne vise pas un niveau mais l’incessant dépassement de son niveau. Il y a chez certains un côté grand soir que je déplore, construisons l’intelligence artificielle qui égalera puis dépassera l’Homme, Singularité, ce qui sera notre fin ou notre salut, tout cela fait un peu trop messianique à mon goût, et est immoral, on crée un être intelligent pour nous servir, et est dangereux au-delà de l’imaginable.
Ainsi, si on n’est moins dans la dispute du bifteck, sacralisation de l’Etat ou du marché, on est dans l’émergence d’autres démons et merveilles.
Je nous souhaite d’échapper aux démons et d’accéder aux merveilles.
Et de voir dans le ciel voleter les oiseaux qu’on aime, on dira pour moi, les corbeaux.
@ Claude Luçon | 06 mai 2018 à 21:39
Vous avez été ce w-e un arrière-grand-père comblé, et avez secrètement espéré qu’elle ne fasse pas Centrale dans le futur : fabrique avérée de Black Blocs !…
@ Franck Boizard | 07 mai 2018 à 03:31
« @ Robert Marchenoir | 06 mai 2018 à 17:27
Oui, oui, c’est très bien. »
Je trouve que vous n’êtes pas encore assez méprisant. C’est un peu petit bras, pour un chef d’exception tel que vous. Je ne vais pas vous refaire la tirade de Cyrano, mais vous auriez pu vous creuser un peu pour trouver plus inventif, plus cruel et même plus drôle.
Voyez-vous, j’étais certain que vous ne seriez pas assez maître de vous pour vous contenter de vous taire — ne parlons pas de poursuivre la conversation sur un mode normal, ou même de reconnaître votre erreur (là, nous entrons carrément dans le domaine de la science-fiction).
Votre mode d’intervention, dont vous êtes coutumier, illustre parfaitement ce qui ne va pas dans la société française. Il ne manque pas de gens pour se révolter contre le politiquement correct, pour se plaindre qu’on n’a plus le droit de rien dire, pour dénoncer les mensonges et la propagande dont nous sommes abreuvés, pour attaquer les dirigeants politiques, les médias, l’oligarchie et tous ces oppresseurs en l’absence desquels le pur et noble peuple de base pourrait, enfin, révéler ses vertus intrinsèques.
Tous ces gens se reconnaissent dans ce qu’ils nomment, selon le cas, la vraie droite, le réactionnariat, la droite nationale, le souverainisme, les racines chrétiennes de la France, le Front national, l’extrême droite, le patriotisme…
Dans la réalité, il suffit d’un bref échange tel que celui-ci pour montrer qu’un nombre appréciable d’entre eux n’a rien contre le mensonge, la désinformation, la falsfication des faits, la mauvaise foi, la négation de la science, la prévalence de l’idéologie sur la réalité, le piétinement de tout ce qui a fait la grandeur de notre civilisation depuis des millénaires, l’impolitesse, le mépris des autres, l’intimidation, la diffamation, la calomnie, la suppression de la liberté d’expression et la loi du plus fort.
C’est simplement qu’ils aimeraient bien être admis à remplacer ceux qui appliquent ces principes aujourd’hui.
C’est aussi pour cela que les mécanismes de commentaires sur Internet sont précieux, surtout lorsqu’ils sont protégés par un régime de large liberté comme c’est le cas ici : ils permettent de se livrer à des expériences sociologiques en vraie grandeur, qui en disent souvent plus long que bien des livres.
@ Zonzon
« Madame Bilger. Alors là vous me gênez beaucoup. Sur le fond de l’affaire je vous suis entièrement. La censure est une grande extravagance. Mais en l’espèce je trouve qu’elle est nécessaire, pour deux raisons au moins :
– parce que j’ai tendance à écrire n’importe quoi, par conséquent me censurer me rend un fier service, je peux continuer à circuler dans la rue sans avoir à baisser les yeux… »
Comme vous y allez !
Si tous ceux qui disent des c*neries sur Internet devaient baisser les yeux quand ils marchent dans la rue, vu le niveau général, vous verriez au moins le sommet de la tour Eiffel et la plupart de l’humanité dirait que vous ressemblez à une paire de chaussures.
Quand je critique Madame Bilger sur le fait de censurer quelques commentaires que j’ai commis, très peu par rapport à la somme de c**neries que je peux dire généralement et je la remercie pour ça, d’abord c’est que pour moi la liberté d’expression est quasiment sacrée et que donc je dois assumer mes c**neries surtout soûl pour essayer d’en dire moins la fois d’après (j’avoue que jusqu’à présent ça ne marche pas beaucoup) et enfin c’est pour moi un jeu de la titiller et j’espère qu’elle le prend comme ça. Il m’est arrivé de lui demander moi-même de ne pas publier un de mes commentaire tellement je le trouvais mauvais donc je ne lui en veux pas.
@ Robert Marchenoir
« On peut commencer par constater que l’existence de l’homme n’aurait pas lieu sans la femme. Ni celle de la femme, d’ailleurs. Et réciproquement, en fait.
Cela étant réglé, qu’est-ce qu’on mange ce soir ? »
Ca dépend, elle fait quoi à manger ce soir votre femme ?
@ Noblejoué
« Vous n’êtes pas convaincant… Il faut toujours que certains idéalisent la femme ou quelques femmes pour critiquer la masse des autres. »
Au moins, j’idéalise la femme et ne les prends pas toutes pour des p*tes comme les femmes prennent tous les hommes pour des porcs.
Comme quoi, l’homme est bien supérieur à la femme.;-)
« Si on n’a pas d’ego pour l’intelligence ou quoi que ce soit d’autre, d’ailleurs, on ne critique pas l’ego des autres, vrai ou supposé.
Il indiffère. »
D’abord, ce n’est pas parce qu’on ne pratique pas un sport qu’on y connaît rien…
Ensuite, je n’ai jamais dit que je n’avais pas d’ego, j’ai dit qu’il a dépassé le stade de vouloir passer pour intelligent, c’est différent.
Mais vous avez raison, c’est faux. J’ai évidemment un ego surdimensionné.
Il n’y a qu’un grand maître Zen ou un hyper prétentieux comme moi pour dire qu’il se moque de son ego et encore je doute qu’un grand maître Zen ait un ego qui soit arrivé au stade de dire n’importe quelle c**nerie sur le net.
De toute façon, avec une telle intelligence supérieure, ça serait dommage de pas avoir l’ego qui va avec.
@ Wil
« Au moins, j’idéalise la femme et ne les prends pas toutes pour des p*tes comme les femmes prennent tous les hommes pour des porcs.
Comme quoi, l’homme est bien supérieur à la femme.;-) »
Assez drôle. Mais en fait, les femmes ayant plus à craindre des hommes que les hommes des femmes, l’homme décevant pouvant être viole(ant), il est plus excusable que la femme soit injuste envers l’homme que l’homme envers la femme.
Enfin, d’un point de vue d’arbitre, de directeur de conscience, de tout ce qu’on voudra.
Quand quiconque est injustement traité ou suspecté d’être un porc… ou de ne pas être intelligent, il n’a aucune obligation de le pardonner à l’offenseur. Et si pour une raison quelconque, quelqu’un qu’on idéalisait s’avère injuste, il ne risque pas de rester longtemps inspirant.
Par contre quand une personne dit d’elle-même qu’on l’idéalise sans jamais décevoir, quand quelqu’un unit humour et classe, détachement et chaleur humaine, conseils parmi les plus pertinents que j’ai jamais reçus et auto-ironie des plus fines, quand on peut être reconnaissant et des mystères qu’elle garde comme participant à cette création de soi de quiconque a du style et confidences tellement attendrissantes de ce qu’elles ne servent pas à en attirer puisqu’elle sait et devine tout de moi, s’agit-il d’idéalisation ou d’enthousiasme et de reconnaissance pour l’excellence ?
Je ne néglige absolument pas ce que je dois à d’autres personnes, mais pour ce qui est d’inspirer, et d’abord de ne pas tomber dans l’oubli de soi en abandonnant ce qui compte le plus pour moi, mais au contraire de s’y perfectionner comme tout, d’ailleurs, tant qu’on y est, c’est d’elle que je le tiens. Elle me paraît tel un soleil, d’ailleurs chez pas mal de peuples, le soleil est une femme comme je suppose que vous le savez, connaissant le Japon, tant elle aide toutes sortes de personnes de son écoute et de ses conseils attentifs. Da la déesse du soleil japonais, elle a aussi l’indulgence, et ne croyant pas à enfer et paradis, ou ne disant pas que le pardon soit thérapeutique, quand elle pardonne et incite à en faire autant, je ne l’entends pas comme affirmation discutable et intéressée mais manifestation d’excellence si possible à imiter pour lui offrir cette disposition d’esprit bien plus exotique pour moi que le Japon.
« D’abord, ce n’est pas parce qu’on ne pratique pas un sport qu’on y connaît rien… »
L’ego n’est pas un sport mais une disposition d’esprit… Mais vous avez raison, on peut connaître une chose sans l’avoir en soi, qu’on l’ait eu ou qu’on l’observe d’autant mieux chez les autres qu’on n’en soit pas entaché.
« Ensuite, je n’ai jamais dit que je n’avais pas d’ego, j’ai dit qu’il a dépassé le stade de vouloir passer pour intelligent, c’est différent. »
J’ai bien compris. Quoique je ne voie pas ce qui puisse y avoir de mieux que passer pour intelligent sinon l’être.
Je suppose que vous croyez donc être intelligent, mais avec quelle preuve et à quel point ?
« Mais vous avez raison, c’est faux. J’ai évidemment un ego surdimensionné.
Il n’y a qu’un grand maître Zen ou un hyper prétentieux comme moi pour dire qu’il se moque de son ego et encore je doute qu’un grand maître Zen ait un ego qui soit arrivé au stade de dire n’importe quelle c**nerie sur le net.
De toute façon, avec une telle intelligence supérieure, ça serait dommage de pas avoir l’ego qui va avec. »
Pas exactement. C’est quand on agit qu’il faut avoir un ego surdimensionné, pour faire advenir du nouveau dans le monde, et d’autant plus qu’il résiste. Ainsi Wagner n’était pas qu’un génie mais un héros, passionnément porté à accomplir son oeuvre…
On dira tout ce qu’on veut de lui, ainsi d’une chose dont on a accusé Nietzsche à tort, mais je pense lui à raison – j’imagine que vous savez quoi et je ne veux pas faire dévier la discussion sur un certain sujet – cependant, quel exemple, il était à la fois un génie et un héros.
Dans la nuit profonde du monde, il est bon de lever les yeux sur des étoiles, vivantes ou simples images dont il ne reste que la lumière, de les contempler et de marcher guidé par leur présence.
L’arrière-petite-fille dans les bras du doyen, félicité de l’amour raisonnable, saura-t-elle répondre raisonnablement à l’irrationnel ?
Tous nos vœux, cher Claude, accompagnent cette espérance si fragile.
Je remercie « celles et ceux » (macronisme viral) qui ont bien voulu m’adresser ici des paroles aimables après un post où je m’interrogeais sur le nombre de mes adversaires.
Après votre texte sur les Black Blocs, j’avais signalé le documentaire diffusé dimanche soir à 23h 30 sur M6, que j’ai regardé lundi matin en replay.
Non sans avoir lu la longue fiche Wikipédia, en suivant l’excellent conseil de l’un d’entre vous.
Je précise d’entrée de jeu que j’ai le plus grand mépris pour tous les gens cagoulés, habillés de noir, qui cassent tout, qui agressent nos forces de l’ordre, au cas où l’on pourrait en douter un seul instant.
J’avais annoncé ici que je m’attendais à voir des témoins floutés ou masqués, et à entendre des voix trafiquées.
Cela n’a pas manqué. Deux exceptions : deux jeunes hommes ont parlé à visage découvert, mais c’étaient des photographes, qu’on a vus et revus tout au long de ce reportage. J’imagine que nos services les ont bien identifiés et fichés.
Que retenir de ce document ? Au G20 de Hambourg, où ces Black Blocs avaient sévi, 20 000 policiers, dont… 476 blessés !
Slogans à Hambourg, hurlés par ces gens : « Révolution ! », « Nous sommes tous antifascistes ! »,
« Tout le monde déteste la police ! »
Parmi les déclarations des gens cagoulés, anars, libertaires, autonomes, ultra-gauche, on a pu entendre : « Ce qu’on veut, c’est la guerre civile », « On veut faire tomber l’Etat », « On veut créer un nouveau monde », « Les policiers sont les chiens de défense du capital »…
Eh bien, moi, pas cagoulé, j’ai la plus grande estime pour les policiers, chaque jour, et pas seulement après les attentats islamistes, et je pense qu’ils doivent être aimés et honorés. Je pense que l’Etat, en France, doit être protégé et renforcé.
Quant au capitalisme (ou au libéralisme), il doit être préféré, de très loin, au communisme. Il n’y a pas photo. C’est l’un ou l’autre. Le communisme, par chance, a perdu.
Je me résume : tous les gens qui ont participé, cagoulés, à ces agissements ont du fromage blanc à la place de la cervelle.
@ Robert Marchenoir | 07 mai 2018 à 16:49
Il y a tout de même une différence entre vous et moi : je ne me cache pas derrière un pseudo pour dire ce que je pense. Vous employez un ton que la décence devrait vous interdire du fait de votre anonymat. Vous donnez des leçons à la terre entière mais il y en a une que vous ne pouvez donner : le courage. Cyrano n’était pas anonyme.
Grande gueule, petit bras. Ça mérite bien un peu de mépris, non ?
Quant à la présente discussion, vous n’avez pas compris. Le terme « black blocs » restera, comme « sans papiers », et la connotation effacera l’essentiel.
@ Franck Boizard | 08 mai 2018 à 12:26
« Il y a tout de même une différence entre vous et moi : je ne me cache pas derrière un pseudo pour dire ce que je pense. Vous employez un ton que la décence devrait vous interdire du fait de votre anonymat. Vous donnez des leçons à la terre entière mais il y en a une que vous ne pouvez donner : le courage. Cyrano n’était pas anonyme. Grande gueule, petit bras. Ça mérite bien un peu de mépris, non ? »
Ah, voilà, nous y sommes !… Vous devriez fonder un club avec Patrice Charoulet (quoique je ne suis pas du tout sûr que vous vous entendiez…). Je ne vais pas reprendre la discussion sur les pseudos : tout, absolument tout ce qu’il y a à dire sur le sujet a déjà été écrit ici.
En revanche, je remarque que personne n’a réfuté les arguments des partisans du pseudonyme. Même Patrice Charoulet a semblé les admettre dans une certaine mesure.
Mais vous, non. Vous venez de confirmer que vous faites partie de la brigade que je dénonçais ici tantôt : ceux qui emploient leur vrai nom — à supposer que ça le soit : après tout, qu’en savons-nous ? (*) — dans le but essentiel de reprocher aux autres de ne pas le faire. Et dans le but de pouvoir clouer le bec à vos contradicteurs, à chaque fois que vos propos pourraient être discutés. C’est assez misérable, comme procédé.
Vous avez débarqué sur ce fil en donnant des ordres à tout le monde : « Evitez l’expression ‘Black Blocs’ qui est un ridicule snobisme de journalistes destiné à biaiser la réalité. L’expression française ‘casseurs gauchistes’ convient très bien, est plus précise, et compréhensible par tous. » Qui, déjà, s’agaçait devant ces gens « qui donnent des leçons à la terre entière » ?
Malheureusement pour vous, sur ce blog règne la liberté d’expression : votre ridicule argument a été aussitôt contesté (et non votre ton, que « la décence devrait » pourtant « vous interdire », comme vous l’écrivez si bien).
Sur quoi, vous vous êtes enferré dans une explication encore plus ridicule, avant de partir immédiatement dans les attaques personnelles, le « ton que la décence devrait vous interdire », et même le mépris que vous revendiquez, maintenant, à l’égard de quiconque ne partage pas votre règle, édictée par vous seul, selon laquelle tout le monde devrait s’exprimer ici sous son vrai nom.
Pas un mot sur les Blacks Blocs eux-mêmes, qui sont tout de même le sujet de ce fil, pas une réponse à mes arguments sur la nature de ces groupes, leur mode opératoire, leur idéologie, la façon qu’a le gouvernement de les combattre. Pas une réponse, non plus, à mon argument sur les effets délétères de la mise en cause des médias, qui, de dénonciation salutaire, est passée aujourd’hui au statut de dérivatif obsessionnel, conduisant les honnêtes gens à se tromper, et permettant aux charlatans qui les manipulent de leur faire croire n’importe quoi.
Non : c’est, au bout de trois allers et retours, l’insulte ouverte à quiconque ne cède pas à votre intimidation et ose discuter vos propos.
C’est, sans doute, ce que vous appelez votre « courage ». Au-delà du ridicule qu’il y a, pour l’anonyme que vous êtes, à vous prévaloir d’un « courage » que personne ne vous a demandé, vous ne nous avez fourni aucune preuve de votre éminente qualité.
Vous ne nous avez fourni nulle preuve que vous avez perdu votre emploi, été abandonné par votre famille et vos amis, harcelé par la police, poursuivi et condamné par la justice, physiquement agressé par vos adversaires politiques, obligé de déménager, de changer de pays, de vous cacher sous une nouvelle identité, voire de vous faire protéger par la police si vous en avez la possibilité — et je ne parle pas de ceux qui ont carrément été assassinés.
Tout cela, c’est ce qu’ont subi, en revanche, d’innombrables blogueurs, intellectuels et autres personnalités, dont un nombre significatif, pourtant, s’exprimaient sous pseudonyme.
Plutôt que de venir ici nous vanter votre « courage » supposé, et insulter les autres commentateurs au nom de leur prétendue lâcheté, vous auriez été plus convaincant si vous aviez rendu hommage (parmi mille autres exemples) au courage, réel, celui-là, du créateur du site Fdesouche, qui, lui, a rendu des services éminents et démontrables aux Français, en les réinformant sur la réalité des méfaits de l’immigration dans leur pays.
Créateur qui, bien entendu, agissait dans la clandestinité, non seulement pour protéger sa liberté et son intégrité physique, et celle de sa famille (ce qui est le droit et le devoir de tout homme), mais aussi pour permettre la survie et le développement de son site, et plus généralement de son action politique, dont il estimait, avec raison, qu’ils étaient plus importants que sa petite personne et la vanité personnelle qu’aurait satisfait la décision futile de mettre son nom en haut de son site — chose que son travail, pourtant, méritait assurément.
Cet homme courageux a été, malgré cela, démasqué par le journal gauchiste Libération, ce qui l’a conduit à subir une bonne partie des persécutions que je viens d’énumérer. Et que la protection de son anonymat lui aurait évitées.
Tant qu’à nous vanter le courage des combattants à visage découvert, vous auriez aussi pu rendre hommage à d’innombrables militants anti-islam et anti-immigration de tous pays, qui accomplissent un travail immense, dont le nom est connu dans le monde entier et qui, par conséquent, risquent leur vie tous les jours pour le bien de centaines de millions d’hommes de toutes races, religions et nationalités.
Mais non. Vous avez choisi, comme d’habitude, de vous comporter comme un « bully » — il n’y a pas de traduction française exacte pour ce terme, sans doute parce que, chez nous, la pratique est aussi répandue qu’admise. Mettons que la traduction la plus proche serait quelqu’un qui utilise des méthodes de voyou. C’est pourquoi j’emploie souvent l’expression de malfaiteur intellectuel, qui est assez indulgente au regard des pratiques concernées.
Vous avez choisi de transformer un débat sur l’actualité politique en tentative d’intimidation personnelle. Cela ne vous honore pas, et ne démontre certainement aucun « courage » de votre part.
Vous ne manquez pas, d’ailleurs, de culot en me reprochant ma « grande gueule » : il ne me semble pas que vous vous comportiez précisément comme une timide violette. Curieusement, ce ne sont jamais les Lucile ou les Ahmed Berkani qui reprochent, aux autres, la taille de leur bouche. Ce sont, en général, les « grandes gueules » — ou, du moins, une certaine catégorie d’entre elles.
On se demande pourquoi vous vous compromettez sur un blog qui malmène à ce point vos règles éthiques, en autorisant les pseudonymes aux commentateurs. Que ne réservez-vous vos assertions péremptoires aux espaces, sur Internet, qui obligent chacun à employer son vrai nom ?
Il est vrai qu’il en est fort peu, et que vous avez bien davantage d’audience sur le blog de Philippe Bilger. Mais, j’y songe, pourquoi ne pas créer votre propre blog, sur lequel vous pourriez imposer, tout à loisir, votre règle de non-anonymat ? Ah ! mais, suis-je suis bête, vous en avez déjà un. Sur lequel… vous autorisez les pseudonymes. Et qui est infiniment moins fréquenté que celui-ci. Que serait-ce si vous obligiez vos propres commentateurs à utiliser leur vrai nom… il est fort douteux que vous en ayez un seul.
Voyez, Franck, les gens n’aiment pas le fascisme. Même quand ils font mine d’aimer les fascistes, ils préfèrent la liberté.
Aussi, ils préfèrent fréquenter le blog de Philippe Bilger, qui s’exprime sous son vrai nom, mais défend la liberté d’autrui, et pas seulement la sienne.
Les races supérieures, les classes supérieures ou les tribus supérieures, c’est bien beau sur le papier. Mais les gens qui prétendent ordonner aux autres de parler moins fort, sous prétexte qu’ils ne feraient pas partie de la race supérieure de ceux qui bloguent sous leur vrai nom…
______
(*) Il va de soi, je suppose, que vous allez nous télécharger une copie de votre carte d’identité sur un serveur public, consultable par tous les lecteurs de ce blog, accompagnée des preuves que ce document vous appartient bien.
@ Robert Marchenoir | 08 mai 2018 à 17:31
Vous me fournissez une occasion de rendre hommage à notre hôte.
Libre à vous de croire que je viens ici pour attirer une audience que je n’ai pas sur mon blog. En plus d’être lâche, vous êtes mesquin, c’est plus vous que vos propos jugent que moi.
Pourquoi viens-je sur ce blog ?
Pas parce que je suis d’accord avec Philippe Bilger. Je suis en profond désaccord avec lui dès qu’il parle politique. Désaccord profond et même violent puisque je pense qu’il est de cette bourgeoisie dont le centrisme dissimule une trahison.
Mais il règne ici un air de liberté de plus en plus rare et je l’apprécie beaucoup. Cela me pose question pour mon propre blog : je me demande si je dois répondre aux commentaires ou non. Mon penchant est à répondre mais je me rends compte en comparant avec ici que cela limite le débat.
A votre égard, je n’ai guère d’estime : votre comportement insultant et verbeux sous couvert d’anonymat (oui, ne vous en déplaise, cette question est essentielle à mes yeux. J’ai oublié votre identité) ne me semble pas en mériter. Cependant, il y a un point où vous m’intéressez : la Russie. En effet, je pense que vous vous trompez, que la Russie n’est pas une menace pour la France. Mais je doute, alors je vous lis pour voir si vous me donnez une raison de changer d’avis.
@ Robert Marchenoir
@ Frank Boizard
Vous aimez tous deux le courage, seul le style change. Pourquoi ne pas reconnaître chacun ce que tente l’autre ? Si j’ai bien compris d’un côté ce qui compte c’est le but, par exemple dénoncer les exactions de Poutine et les excès de l’immigration, et de l’autre le panache.
Des courages, il y en a tant… Reconnaître ses torts en est un.
Pourquoi ne pas admettre que l’autre peut avoir un autre genre de courage que le sien ?
Sinon auriez-vous des conseils, non dirigés contre l’autre, eh oui, mieux vaut prévenir que guérir, pour être ou rester courageux ?
@ Franck Boizard | 09 mai 2018 à 09:52
« Votre comportement insultant et verbeux sous couvert d’anonymat (oui, ne vous en déplaise, cette question est essentielle à mes yeux) […] »
N’oubliez pas : nous attendons maintenant que vous postiez, ici, un lien vers un scan de votre carte d’identité, accompagnée des documents aptes à prouver qu’il s’agit bien de la vôtre… et qu’elle n’est pas retouchée. Vous avez l’embarras du choix : Dropbox, Google Drive, One Drive… Puisque « cette question est essentielle à vos yeux ».
Pour ceux qui n’auraient pas suivi le film, Franck Boizard a un truc infaillible pour clouer le bec à n’importe quel contradicteur sans se fatiguer. Je vous le résume ici, au profit de tous ceux qui commentent sous leur vrai nom, et même de ceux dont le pseudo n’est pas patapouf_57. Ca pourra vous servir partout — pas ici, bien sûr, le truc est largement éventé. La méthode est simple :
Franck Boizard : Bla… bla… bla…
Commentateur Bloublou : En fait, non, parce que… blou… blou… blou…
Franck Boizard : T’es un lâche, parce que t’es même pas capable de bloguer sous ton vrai nom. Et d’ailleurs, mon papa, il conduit un camion de pompiers et il va venir te casser la figure.
Vous voyez que c’est à la portée de n’importe qui.
Sur les autres mensonges, insultes à la raison, et insultes tout court du sieur Franck « je blogue sous mon vrai nom et je t’emm… » Boizard :
« Votre comportement insultant. »
Ah ! tiens… Boizard, qui est vicieux, mais intelligent, ne m’accuse pas, cette fois-ci, de l’avoir insulté. Et en effet, il aurait du mal, car voici mon commentaire qui a déclenché son courroux, en réponse au sien :
« ‘Black Bloc’ n’a rien à voir avec un quelconque snobisme. C’est l’appellation que se sont eux-mêmes donné… les Black Blocs. En conséquence, on les appelle les Black Blocs. Il vous suffit, pour vous en convaincre, d’observer la première photo qui illustre ce billet. »
« De même qu’on pourrait appeler le Front national ‘fanatiques de la fonction publique à la française, hurlant contre l’immigration sans se rendre compte que c’est leur système adoré qui l’a suscitée, qui en profite et qui maintenant va les en éjecter, car un bon fromage ne reste jamais seul longtemps’. »
« Mais outre que ce serait un peu long, il se trouve que Marine Le Pen préfère Front national. Ces snobinards de journalistes l’appellent donc Front national. »
On chercherait en vain la moindre « insulte » là-dedans, mais Boizard sait utiliser les mots quand ça l’arrange : c’est mon « comportement » qui serait « insultant ». En somme, contredire Franck Boizard est en soi insultant.
En revanche, les amabilités suivantes et consécutives de Franck « je blogue sous mon vrai nom et je t’emm… » Boizard ne sont, elles, pas du tout des insultes :
« Camarade la tartine, vous aimez bien contredire pour contredire, ça vous occupe. »
« Oui, oui, c’est très bien. »
« Grande gueule, petit bras. Ça mérite bien un peu de mépris, non ? »
« En plus d’être lâche, vous êtes mesquin. »
C’est vrai que me traiter de tartineur, alors que je viens moi-même de me décrire ainsi, pour le plaisir de la conversation, dans un échange de bon aloi avec Noblejoué, ce n’est pas du tout mesquin…
En fait, outre le plaisir de faire un bon mot à mes dépens, je m’étais affublé du titre de président du syndicat des tartineurs pour voir si quelqu’un aurait « l’indécence » (comme vous dites) de se saisir de ce bâton tout préparé pour me le retourner dans la figure. Aucun des innombrables « ennemis » que des esprits malveillants m’imaginent ici n’a eu cette bassesse. Vous, si…
« A votre égard, je n’ai guère d’estime. »
Je ne sais pas si je vais m’en remettre… Franck Boizard lui-même ne m’estime pas ? Le Franck Boizard ? Celui qui blogue sous son vrai nom, mais que personne ne connaît, et qui ne nous a jamais montré sa carte d’identité ?
Donc, le type qui vient ici m’insulter au prétexte que je ne commenterais pas sous mon vrai nom, et qui insulte par la même occasion les nombreux commentateurs qui, ici, emploient un pseudonyme, accuse… autrui d’être insultant ?
Méthode de troll et de voyou classique : je commence par mettre mes pieds sur la banquette, et puis je hurle au « racisme » et au « manque de respect » dès lors qu’on m’en fait la remarque.
« Pourquoi viens-je sur ce blog ? Il règne ici un air de liberté de plus en plus rare et je l’apprécie beaucoup. »
C’est bien ce que je dis : vous venez ici profiter de la liberté que vous déniez aux autres.
Par exemple, en vous permettant d’insulter autrui dès que l’on vous oppose une objection parfaitement courtoise, puis en redoublant d’insultes au nom d’une moralité supérieure qui serait la vôtre, sous prétexte que vous n’utiliseriez pas de pseudonyme. (Ce qui est improuvé, et d’ailleurs improuvable.)
Comme s’il y avait le moindre rapport entre l’emploi d’un pseudonyme et la pertinence des propos. Comme si vos vantardises au sujet de votre courage supposé intéressaient qui que ce soit. Comme si l’auteur de ce blog avait imposé l’usage exclusif du nom véritable.
Vous noterez que c’est exactement la méthode de « débat » de la gauche : j’ai raison, puisque je suis moralement supérieur à toi (étant de gauche, étant « anti-raciste », etc). Avec une similitude supplémentaire : il est tout aussi impossible de prouver qu’on est « anti-raciste » (ou de gauche, ou « solidaire », etc) qu’il l’est de prouver qu’on emploie son vrai nom sur Internet. Quant à « l’anti-racisme » supposé de ceux qui s’en prévalent, on sait ce qu’il faut en penser…
Les gens qui se vantent de leur « courage » sur Internet, pour le plaisir de pouvoir traiter les autres de lâches, c’est pareil. Les vrais courageux ne passent pas leur temps à se vanter de leur courage. Je ne vois rien de spécialement courageux à utiliser systématiquement l’intimidation et l’insulte pour éviter d’avoir à répondre de ses propos, et pour échapper à toute remise en cause intellectuelle.
TYPOLOGIE
On distingue quatre catégories de blogueurs.
1. Ceux qui se dissimulent derrière un indubitable pseudo. Ce sont les plus nombreux. Droits dans leurs bottes, ils ne s’embarrassent pas de chichis. Leur pseudo ne leur pose aucun problème. S’ils s’en expliquent c’est à la demande ou par affection pure.
Ainsi en est-il de Zonzon qui rendit hommage à son cher Noblejoué lequel s’était pleinement justifié du choix de son appellation énigmatique.
2. Ceux dont le pseudo est ou pourrait être, à la rigueur, un patronyme du monde réel. Tels genau ou duvent. Ils restent dans une ambiguïté qui ne chagrine personne.
3. Ceux qui se « dissimulent » derrière leur patronyme et qui le font savoir. Amplement, goulûment, sans réserve avec une légère pointe de prosélytisme. Parfois d’orgueil provocateur dans une tonalité insultante. Franck Boizard, dont le cas vient d’être cliniquement traité par RM, est un bon exemple.
4. Enfin une catégorie spéciale, ô combien, qui regroupe ceux qui exhibent leur véritable identité mais qui combattent ardemment contre l’utilisation des pseudos. Tout le monde à poil sur la ligne de départ et on s’empoigne courtoisement dans un maelström d’idées et de théories, lesquelles ne peuvent être qu’honorables, puisque chacun met son nom, son honneur, sa filiation dans la balance !
Est-il besoin de préciser que notre cher Patrice Charoulet est un digne représentant de cette faction.
Tout a déjà été dit sur lui, notamment ses qualités, qui sont grandes, son savoir encyclopédique et surtout le courage surdimensionné avec lequel il affronte les pires canailles qui traînent en ce lieu.
Notre admiration pour lui est bien réelle. Nous voudrions cependant respectueusement lui faire remarquer que face à un blogueur qui combat avec sa véritable identité le pseudo éprouve un sentiment indicible de malaise, d’infériorité, de lâcheté, qui fausse le débat en limitant ses capacités agressives : on ne malmène pas une personne réelle comme on le fait avec un « sigle » derrière lequel il peut y avoir tout autre chose qu’une personne !
Cher Patrice, peut-être n’avez-vous jamais pensé à cela, que vous nous mettiez dans l’embarras, que dans votre exigence de loyauté vous jouiez avec des cartes quelque peu biseautées !
Et si Patrice Charoulet disparaissait et qu’apparaisse un pseudo stupide, grotesque, indéchiffrable, inaltérable, qui se mettrait à défendre dans une belle langue classique les subtilités de la littérature, de la politique et tutti quanti…
Moi, ce que j’en dis, pfuff !
@ Zonzon | 11 mai 2018 à 11:18
Merci pour ce bol d’air frais !
@ Zonzon
Je n’ai bien saisi le sens de votre propos, je note que souvent il vous plaît de faire des listes pour nous rappeler qui nous sommes, ce que nous sommes et quelles sont nos présumées prétentions ; pourquoi pas ?
Je dirais si vous n’y voyez pas d’inconvénient que le libelle anonyme et diffamatoire ne date pas d’hier, ainsi donc, hier sur une machine à imprimer l’anonyme vindicatif et véhément venait secouer les esprits, aujourd’hui jour de marché le grand déballage se revêt de probité candide et de lin blanc, dont le seul et unique espoir est d’être le héros tant attendu mais à peu, à très peu de frais, donnant une conscience tranquille et une fierté acquise à pas feutrés et fleurets mouchetés…
Enfin, votre fausse et malicieuse révérence à Monsieur Charoulet me laisse pense que vous Zonzon êtes un roué et un fieffé goupil ou peut-être Ysengrin ?
Zonzon pour maison, prison, grison ??
Camarade @duvent, ne vous inquiétez pas outre mesure, je suis du côté d’Ysengrin !
Ysengrin ! Que voilà un pseudo magnifique.
Je ne sais pas s’ils sont de l’ultragauche et pour commencer qu’est-ce que peut bien vouloir dire ultragauche ?!
Dans bon nombre de pays anglophones où j’ai vécu, autant qu’en France, ils sont hyperorganisés, c’est toujours un truc qui m’a intrigué.
J’ai souvent eu l’impression, pour les avoir croisés soit dans des manifestations, soit sur un trottoir, qu’ils ont reçu des formations paramilitaires, des trucs dans le genre.
La totalité de ceux que j’ai interpellés sont des enfants de bourgeois.
Ils ont une espèce de plaisir troublant, libidinal, de l’ordre de l’excitation sexuelle, à la haine et à la violence.
La nouvelle méthode, ils détournent des cortèges.
Comme les manifestations doivent être prévues, qu’il faut obtenir des autorisations, donner le parcours, que le tout est public, consultable sur le site de la préfecture où la manifestation aura lieu, ils repèrent les lieux à l’avance et choisissent un endroit où ils vont détourner la manifestation et pouvoir organiser leur fuite rapidement.
Ils vont se placer 500 mètres avant le cortège.
À maintes reprises, je suis, physiquement, allé voir par curiosité comment ils s’organisent, ils arrivent habillés en noir, K-Way, grosses lunettes de ski, masque antipollution pour faire du vélo dans les villes ou masque pour peintre professionnel, capuches, gants et ils mettent du gros sparadrap au niveau des poignets entre le vêtement et les gants, ils le font aussi aux chevilles.
Dans les manifestations, ils sont repérables au son et à l’alcool, ils boivent énormément de bière.
Le son vient du sac à dos qu’ils portent quand ils marchent, vous entendez des objets en métal ou en verre s’entrechoquer. Soit parce qu’ils ont des boules de pétanque pour jeter sur la police, soit parce qu’ils ont des cocktails Molotov.
Et une envie, presque de l’ordre de l’éjaculation, de tuer un policier.
Ils s’organisent à chaque fois pour tenter, à plusieurs, d’en isoler un pour le tabasser.
Les personnes qu’ils vomissent le plus sont les pauvres qui ont fait des études universitaires et qui leur tiennent tête.
Je vous conseille réellement d’aller à des manifestations, juste pour voir et observer, allez en début de cortège quand brutalement il se met à stagner, à ce moment-là, vous allez voir le service d’ordre de la CGT qui se met à encercler la manifestation pour la protéger, qui protège activement les officiels et les journalistes qui suivent le cortège et plusieurs mètres devant le cortège ces Black Blocs, approchez-les tant qu’ils n’ont pas commencé les violences et observez comment ils sont organisés, cela va vous stupéfier.
La police, la préfecture, le ministère de l’Intérieur n’ignorent jamais leur présence, mais pour décrédibiliser une manifestation, ils sont très utiles, donc, ils les laissent agir contrairement à ce qu’ils affirment, car le soir dans les journaux télévisés, que retiendront les journalistes ? les images spectaculaires de violence, entraînant ainsi le public à l’associer aux manifestants.
Dans tous les pays, c’est le même truc, je l’ai vu au Canada, en Nouvelle-Zélande, aux USA, etc., les autorités laissent faire pour décrédibiliser l’adversaire.
@ Elusen
Donc les Black Blocs sont des nihilistes plein de ressentiment notamment contre les forces de l’ordre et les étudiants pauvres et on leur laisse tout faire pour décrédibiliser la contestation.
Si de telles choses étaient prouvées et largement diffusées, ce serait très positif politiquement… Est-ce que des personnes, vous-même peut-être*, font quelque chose dans ce sens ?
Quoi qu’il en soit, bon courage à ceux qui s’en occupent ou s’en occuperont, au cas où.
*Ne pas me répondre si cela risque de gêner.
Bien sûr que dans une France de pétochards, les factions anarchistes et violentes, y compris ultra minoritaires peuvent semer la peur et agir sans complexe. Et même un tueur isolé armé d’un simple couteau comme on vient de le voir ces jours-ci à Paris capable à lui seul, au milieu d’une foule dense, de tuer et blesser cinq personnes et mettre en fuite une armada de témoins terrorisés. Alors que l’intervention de deux ou trois hommes ou femmes déterminés, et un bon coup sur la tête, auraient suffi à le calmer sans délai (cf Alek et Spencer du Thalys).
Qu’adviendrait-il de nous en cas de guerre ou d’invasion à voir cette lâcheté franco-française se généraliser à tous les niveaux, au profit de marches blanches, cellules psychologiques et discours enflammés, à commencer dans les plus hautes sphères de l’Etat ?
@ Mary Preud’homme
Les gens n’ont pas le droit de porter d’armes… Comment demander à des moutons le courage des lions ?
@ Mary Preud’homme | 13 mai 2018 à 18:05
D’accord avec vous, mais que feriez-vous si vous étiez témoin de ce genre d’agression ?
Savez vous que vous êtes au pays d’une justice gauchiste collabo du crime et de la culture de l’excuse aux délinquants et criminels ?
Savez-vous que vous pourriez être poursuivie pour coups et blessures si vous blessiez l’agresseur ?
Savez-vous que vous pourriez être mise en garde à vue comme une criminelle ?
Savez-vous que vous devriez payer de fortes indemnités à ce terroriste pour traumatismes physiques ?
Savez-vous que personne ne viendrait vous appuyer moralement et témoigner en votre faveur par peur de représailles ?
Savez-vous que plus de la moitié des citoyens génétiquement gauchisés de ce pays éprouvent de la compassion pour tous ces « révoltés » qui ne font que venger leurs ancêtres victimes de la colonisation ?
Savez-vous que tous les autres musulmans dits « modérés » sont secrètement fiers de leurs congénères fanatiques islamistes, malgré les déclarations vivrensemblistes apaisantes d’un très haut niveau d’hypocrisie devant micros et caméras ?
Savez-vous que l’islam nous a déclaré la guerre, sans rangers, bottes, treillis ni casques lourds ni chars ni artillerie mais avec un simple cutter ou couteau, et qu’il aligne les cadavres lentement mais sûrement et réussit à affoler et traumatiser une population qui se laisse détruire sans riposter, préférant la honte de collaborer à un sursaut citoyen de résistance ?
Plus fastoche de crier haro sur les Zemmour, les Collard, les Ménard, les baudets de cette fable mortuaire islamiste, signe évident de faiblesse et de soumission du troupeau à ces bourreaux criminels musulmans.
@ sylvain
Je sais tout cela et bien d’autres choses…
J’ai moi-même été victime de plusieurs agressions dont une fois violemment prise à partie par trois musulmanes et molestée pour une question de stationnement, alors que je me garais à Paris 17ème. Bien que blessée, je me suis alors placée devant leur véhicule resté au milieu de la chaussée pour les empêcher de repartir en attendant la police qu’un riverain de sa fenêtre me disait avoir appelé. Mais personne d’autre pour me porter assistance sur le moment face à ces trois furies. Ces dames ont alors tenté de repartir avant l’arrivée de la police et je n’ai eu que le temps de m’écarter pour éviter d’être écrasée.
Fort heureusement, j’avais relevé le numéro de la voiture.
ITT de 12 jours, dépôt de plainte, je vous passe les détails. J’avais peu d’espoir de voir mon affaire aboutir, quand à ma grande surprise le commandant de police qui avait enregistré ma plainte m’a informée qu’un témoin s’était présenté spontanément pour confirmer ma version des faits.
L’affaire est passée en correctionnelle quelques mois plus tard, la conductrice (connue des services de police) qui pour sa défense m’avait accusée de l’avoir traitée de « sale arabe » – ce à quoi j’avais rétorqué ironiquement qu’elle avait sans doute lu dans mes pensées – a écopé de deux mois de prison dont un avec sursis, plus une amende de quelques milliers de francs (c’était en 1998) et ses deux acolytes de un mois avec sursis.
Depuis j’ai toujours une matraque télescopique dans mon sac ou à portée de main dans ma voiture, lorsque je fais mon jogging, du VTT… et je n’hésiterais pas à m’en servir.
@ Mary Preud’homme | 14 mai 2018 à 11:25
Elle est fière de dire à tout le monde qu’elle est armée alors que c’est illégal !
Mon dieu, mais qu’est-ce que je ris avec elle… enfin surtout d’elle !
Et j’imagine la donzelle agressée disant à son agresseur :
Une chose est sûre, les armes ne servent jamais, car les gens ne savent jamais quand ils seront agressés, ils ne savent même pas s’en servir ; elles se retournent même contre eux.
Et surtout, le pathétique de la narration : agressée par trois musulmanes !
Comment elle sait que les trois folles étaient musulmanes ?!
Elles faisaient la prière, les fesses en l’air, en même temps qu’elles l’agressaient ?!