Derrière ce débat qui revient de manière lassante pour fustiger les notes et déplorer les redoublements, on peut voir, comme le dit très bien Luc Ferry, quelque chose de « stupéfiant de niaiserie ».
Il est évident qu’il s’agit là d’un enjeu politique et, que même si la droite a aussi mis la main et l’esprit dans ce processus, la gauche, elle, est comme un poisson dans l’eau pour tout ce qui va encore plus déstructurer, mal égaliser et confondre le bon avec le moins bon (France 2, à CSOJ).
Non pas l’égalité du respect pour tous : ne pas brimer les meilleurs et encourager les pires , mais l’égalité du nivellement qui n’a que l’obsession de favoriser l’uniformité de l’échec pour tous.
Comme tout va mal dans le domaine de l’éducation, il est normal qu’on ne songe pas à remonter la pente mais à concevoir une action qui accompagne et favorise le déclin. Résister serait réactionnaire.
Au-delà de ces polémiques où de prétendus experts font la leçon à des professeurs compétents, je perçois un mouvement infiniment plus ravageur sur le plan humain.
Une conception grotesque de la laïcité a failli interdire l’installation d’une crèche à la mairie de Béziers, alors que les représentants des autres religions se disaient heureux de venir à son inauguration (Boulevard Voltaire).
Le Conseil général de Vendée, dirigé par le remarquable battant qu’est le Sénateur Retailleau, lui, n’a pas droit à une crèche à l’accueil de son bâtiment.
Ces diverses manifestations touchant aussi bien le scolaire que la religion comme culture manifestent qu’en réalité, on veut faire de notre société une collectivité de sécheresse, où aucune émotion ne sera accueillie, bienvenue.
Celle de l’élève qui attend, qui espère, qui tremble et qui jubile. Celle des premiers de la classe comme celle des derniers. De ceux qui sont fiers comme de ceux qui remonteront à force de volonté. Tous ces battements de coeur, aussi contrastés qu’ils soient, qui font sens, créent du lien et laissent l’humain tisser sa toile.
Celle du citoyen, du passant, du visiteur éblouis, heureux, émus, nostalgiques devant cette représentation de la crèche qui appartient à l’universel de nos mémoires et de nos sensibilités, quoi que prétendent les dogmatiques et les idéologues d’une société coupée en tristes tranches sectaires. Tous ces battements de coeur qui, à coup sûr, sauvent ce qu’il est encore possible de sauvegarder dans notre monde : la douceur, la force, la solidarité du sentiment.
Bientôt, on viendra questionner la manière dont l’amour, la passion nous bouleversent. On jugera intolérables nos débordements.
Derrière cette idéologie qui a pour but de ramener au plus petit dénominateur commun, le plus pauvre, le plus étriqué, le moins stimulant, se profile l’ombre lugubre, en dépit des apparences, d’un anti-humanisme.
« Une conception grotesque de la laïcité »
Quid de la loi du 9 décembre 1905 concernant la Séparation des Eglises et de l’Etat, Monseigneur Philippe ?
http://www.fnlp.fr/
Mais c’est bien sûr !
Quand le sage montre la lune (enfin s’il trouve quelqu’un qui l’écoute) l’imbécile regarde le doigt… Sapristi : la crèche étant le doigt et ledit message du divin enfant la paix et l’amour entre hommes de bonne volonté ! on réalise rapidement le schisme.
Dans la crèche installée à la Mairie de Béziers l’enfant n’est pas encore installé, ce qui laisse entendre un message religieux.
Donc, on ne fait plus dans le culturel comme certains voudraient nous le faire entendre.
Le jugement du TA est bien construit, irréfutable. Il aurait pu statuer en sens inverse, il y a de quoi le discuter, mais la décision ne souffre pas le reproche.
C’est simplement un peu dommage de s’en prendre au symbole du christianisme primitif qui a introduit dans le monde la notion d’empathie et de tolérance, reflétée par la traduction pauvre de la crèche.
Le peuple a les intellectuels qu’il mérite et l’affirmation du progrès par la connaissance ne dispense pas de revoir l’histoire à la lumière des améliorations méthodologiques. Ainsi, le rôle du christianisme dans le développement des sciences n’est plus aujourd’hui un tabou sauf dans les cercles républicains et les officines socialistes.
On peut en discuter, certes, mais la fustigation républicaine n’est pas le meilleur argument.
Bonjour Philippe Bilger,
« Une conception grotesque de la laïcité a failli interdire l’installation d’une crèche à la mairie de Béziers, alors que les représentants des autres religions se disaient heureux de venir à son inauguration (Boulevard Voltaire). »
Quand la laïcité en vient à devenir aussi sectaire dans ses exigences que le prosélytisme religieux, il faut craindre le pire, en effet.
En particulier quand des laïcards qui prétendent n’avoir ni Dieu ni maître se comportent comme de petits dictateurs et poussent leur dogmatisme jusqu’à vouloir interdire des crèches dans les lieux public au nom de la « sacro-sainte »(enfin façon de parler) loi de 1905.
Il y a la loi, et l’esprit de la loi.
Comme les textes bibliques, les textes de loi ne doivent pas être pris au pied de la lettre. Montesquieu l’a très bien expliqué dans son ouvrage L’esprit des lois en distinguant notamment les causes culturelles (traditions, religion, etc.). J’invite nos petits défenseurs de l’ordre républicain à le lire avec attention.
Quant à cette pathétique suppression des notes pour les remplacer par des couleurs afin de ne pas traumatiser nos cancres et éviter à nos premiers de la classe d’attraper la grosse tête, elle émane à n’en pas douter de gens qui ont dû terriblement souffrir lors de la scolarité, tremblant à chaque fois qu’ils devaient remettre leur carnet de notes à leurs parents.
Il semblerait que Najat Vallaud-Belkacem fasse partie de ces frustrés des bancs d’école. Elle a simplement oublié que dans la vraie vie, il n’y a certes pas de notes, ni de couleurs, mais la sélection n’en demeure pas moins impitoyable et un employeur recrutera toujours les meilleurs aux dépens des moins doués.
Vouloir supprimer les redoublements et donner le bac à tout le monde ne rend pas service à ceux qui ont des difficultés en classe.
Ils auront très vite l’occasion de s’en rendre compte lorsqu’ils se trouveront sur le marché du travail et seront confrontés à la vraie compétition de la vie.
Entièrement d’accord avec ce billet.
Avec le temps je pense que la gestion des socialistes, « des lumières », est la volonté de détruire ce pays.
L’Education nationale fabrique des crétins qui ne sont plus notés pour ne pas les distinguer, mais avec de plus en plus de diplômes. Le nombre de demandes d’inscriptions dans le privé explose (les Français ne sont pas dupes).
J’attends avec délectation le procès de Ménard où la grande justice française va le condamner tout en justifiant l’organisation de la nuit du ramadan par Hidalgo.
A ce niveau la fin est proche.
Notre grande justice devrait rapidement faire enlever tous les panneaux de villes comportant un saint quelque chose sur le domaine public…
Bourguignon il me semble que la justice ne respecte pas la constitution puisque celle-ci autorise dans les lieux publics, les musées, « l’exposition de signes religieux », ce qui était le cas.
Monsieur,
Vous faites, comme d’habitude, un triste constat de la réalité. C’est tellement plus facile de diriger un peuple sans sentiment. Mais dans ce marasme ambiant quelque chose m’interpelle. J’ai déjà posé la question plusieurs fois, j’attends la réponse, et pour argumenter le commentaire de M. Bourguignon ci-dessus, comment se fait-il que pendant plus de 109 ans les crèches ne dérangeaient personne ?
Cordialement
Quid, M. Bourguignon, de la célébration de la fin du ramadan à la mairie de Paris considérée comme fait culturel ? Laïcité à géométrie variable…?
Dure soirée sur TF1 pour nos « remplacistes » multiracialistes de la secte socialiste de Terra Nova. Miss France : une pure souchienne bien de chez nous !
Souchienne : féminin de souchien, je présume, n’est-ce pas madame la présidente de l’Assemblée ?? Une femme sous-chien » serait un tantinet tendancieux.
Ce serait parfait si elle allait illico presto inaugurer les crèches de Noël dans les mairies de Vendée mais soyons magnanimes et laissons nos Attali, nos Autain et toute la smala immigrationniste forcenée digérer cet affront.
Ne désespérons pas d’entendre nos pingouins gauchistes de service invoquer le vote de la France moisie réac vieillissante immobiliste des heures sombres etc.
Ensuite, un petit coup de zapette sur France 2 m’a fait découvrir la sérénité d’une soirée sans le tribunal stalinien de Ruquier-Caron .
Bonne nuit les petits !
Aux laïcards remplacistes :
Tòca-i se gausas !
La crèche animée de Fonseranes que tous les Biterrois, enfants et adultes, connaissent et ont admirée au moins une fois dans leur vie, suffisait. Le message du Maire est donc clair.
D’ailleurs son programme pour la ville de Béziers souhaitant en faire une cité touristique en ramenant les fameuses écluses de Fonseranes jusques au centre ville en sacrifiant une partie du patrimoine pour privilégier des jets d’eau
(pour purifier le centre ville aux mains de tant d’indésirables que ni son équipe ni celle de ses prédécesseurs ne fréquentaient) tient de la mégalomanie.
Ceux qui partiront par la porte reviendront par les fenêtres de tous les étages.
Personnellement, je n’ai jamais espéré, jubilé ou tremblé de joie à l’approche des fêtes de Noël. Bien au contraire. J’ai surtout de mauvais souvenirs.
Je pense que les professeurs doivent expliquer aux élèves que Noël est une fête chrétienne que ne célèbrent pas tous leurs camarades de classe. Ce serait ainsi l’occasion de mieux se connaître.
Derrière cette idéologie qui a pour but de ramener au plus petit dénominateur commun, le plus pauvre, le plus étriqué, le moins stimulant, se profile l’ombre lugubre, en dépit des apparences, d’un anti-humanisme.
Bienvenue en RDA.
Eh oui, cher monsieur Bilger, la laideur, l’aigreur, la médiocrité, la prétention, la méchanceté, la désespérance, la haine, c’est à tout cela et bien d’autres choses que conduisent les principes républicains.
Votre raccourci concernant les notes des élèves est un peu court !
Que les élèves soient « notés » par des nombres, des lettres ou des couleurs, cela n’a pas d’importance.
L’important c’est l’évaluation des savoirs et des compétences que ces « notes » représentent. Chacun se croit spécialiste parce qu’il a été un jour noté ! Et se croit compétent pour juger les enseignants ou les ministres !
A propos des crèches : c’est beau une crèche, dans une église.
Quelle serait votre réaction si un maire musulman mettait en scène le coran dans le hall de sa mairie ?
La suppression des notes est l’un de ces débats increvables qui agitent l’Education nationale depuis des lustres. Chaque gouvernement depuis, oh ! 1950, je pense, annonce qu’il va :
1. Supprimer les notes,
2. Interdire les devoirs à la maison,
3. Alléger les cartables,
4. Procéder à l’extinction de la pauvreté après 6 heures du soir,
Et j’en oublie sûrement.
A chaque fois, le commentariat fait semblant d’oublier que la fameuse « réforme révolutionnaire » a été annoncée au moins 1 272 fois par le passé, qu’on a fait semblant de l’appliquer 1 272 fois, puis qu’on l’a abandonnée discrètement 1 272 fois parce qu’elle était inapplicable.
Mais à chaque fois, on semble redécouvrir la lune.
L’aspiration au dépassement de soi vers Dieu posé comme principe de celui-ci peut être individuelle, mais la religion qui en est la modalité doit être commune pour fonder les règles d’une vie en société.
C’est en comprenant cela que Napoléon avait tant bien que mal remis la nation française sur les rails après la catastrophe.
Mais la démagogie et ses fripouilles guettent la foule des abrutis pour lui dire que le pouvoir doit être à son image, et une fois élu, il suffit de cultiver l’abrutissement pour être réélu.
Alors plus de notes à l’école, car au royaume des abrutis, il n’est pas permis de ne pas en être un.
@Bouguignon | 07 décembre 2014 à 00:37
soit le 太極圖 (transcription : taìjítú) soit traduit en termes husserliens : la moelle de la «réduction eidétique» popularisée à partir des Song sous les espèces de la Figure ci-contre dont l’appellation populaire est en chinois est poissons yin et yang. Il en existe également une représentation plus ou moins anthropomorphique à l’usage d’une forme de méditation ascétique dont le but serait d’agir sur les trois composantes, réputées essentielles, de la personne que sont les trois joyaux (sanbao 三寶) de l’essence (jing 精), du souffle (qi 氣) et de l’esprit (shen 神) afin d’opérer une sorte de transcendance des limites du temps et de l’espace, le Neidan, une sorte de de Grand Œuvre, littéralement : l’Art du « cinabre interne ».
On retrouve cependant la forme aux poissons sur le bouclier soldats maures de la partie de l’armée romaine cantonnée dans la région des Osismes (Morlaix, membres de la Confédération armoricaine selon César), ainsi que sur ce motif celtique daté du premier siècle.
J’en viens au but du petit rappel ci-dessus, pour dire qu’en transposant au corps social, je pense qu’on peut utilement opérer une ‘réduction’ politique en ajoutant à la dualité qui s’expose en noir et blanc et qui est réputée représenter pour le noir (Yin): le féminin, la lune, le sombre, le froid, le négatif, etc. et pour le blanc (Yang) : le masculin, le soleil, la clarté, la chaleur, le positif, etc, l’aspect religion du Vivre ensemble, et l’aspect laïcité tel qu’on l’entend de nos jours où il est devenu synonyme d’athéisme au lieu de ‘respect des pratiques des formes (eidos) revêtues par le phénomène religieux – à savoir NON-secte et reconnu comme tel – qui s’exprime dans une société donnée’.
Je vous laisse le soin d’attribuer le noir et le blanc à l’un et à l’autre aspect sachant que selon le point de vue, c’est très loin d’être évident.
Maintenant l’intérêt de tout ceci est de donner à entendre qu’une crèche à la mairie c’est un rappel de ce qu’elles existent l’une et l’autre grâce à et par l’autre en empêchant – soit dit en employant les termes de la cosmologie chinoise – tant l’embrasement que la glaciation extrêmes, et sont donc encore tel un territoire de damier du jeu de Go (chinois: wéiqí ).
La fin du Ramadan ayant été célébrée par Anne Hidalgo ainsi que nous le rappelle utilement Guzet, il serait inconcevable qu’on empêche l’exposition de l’Enfant Jésus dans sa crèche vendéenne, car ce serait comme supprimer la dernière liberté d’un territoire du damier tout en posant quelque part simultanément que le Ramadan parisien appartient au territoire laïque (= athée) en tant que simple phénomène culturel dont on célèbre ainsi l’avènement d’une sorte de droit de Cité en tant que tel, et que dès lors l’égalité de traitement entre les manifestations culturelles saisonnières des diverses communautés n’est pas en question. BIEN ÉVIDEMMENT, mais je doute que qui paraît penser que les Chrétiens de Syrie courent moins de danger que les Juifs de France le comprenne, C’EST DANGEREUX ! Qui plus est ça interfère de façon tout ce qu’il y a de plus inopportune, dans le dialogue interreligieux.
D’ailleurs que fait donc Véronique sur le terrain à ce propos ?
Moi-même parfois j’ai regretté que certains de mes devoirs soient notés, surtout lorsque le prof commençait la remise des copies en annonçant les notes en partant des meilleures. Pendant cette litanie je faisais des signes cabalistiques sous mon bureau pour qu’il ait perdu ma copie. Mais non, il avait bien ma copie et disait tout haut ma note lamentable.
Evidemment que ce procédé n’est pas glorieux (sur le moment) mais comme j’avais de très bonnes notes dans des matières où les autres « ramaient » (le latin par exemple) ma vengeance n’avait que plus de grandeur. Du coup les élèves de ma classe ne ricanaient plus sur ma mauvaise note (en physique 😉 dans l’espoir que les meilleures latinistes ne ricanent de leurs misérables cinq en latin.
Tout ça pour dire que ça faisait partie de l’émulation de la classe…
A présent qu’est-ce qui peut bien stimuler un élève par rapport à un autre ou à sa classe ? Rien.
Il ne pourra même plus dire à ses parents qui n’ont jamais eu la chance d’aller à l’école « regardez j’ai eu un 15 en français » (ou en maths, ou en géo peu importe), ce qui faisait la fierté de l’enfant bien sûr mais aussi de toute la famille qui pouvait dire aux innombrables cousins-cousines « t’as vu comme elle est intelligente ma fille (mon fils) ! Elle fera au moins Docteur plus tard… »
Maintenant tout le monde va vivre au rythme des gommettes rouges, oranges et vertes. La maternelle niveau bac en somme.
Après on s’étonne que des « bas de plafond » pensent que sous prétexte que « iceberg » est écrit sur une affiche, c’est un acteur juif qui vaut cher 😀
Tout fout le camp ma pauvre dame !
Alors pourquoi donne-t-on encore à des grands dadais, des classements à leurs équipes de foot, et quand une de celle-ci a tout raté, pourquoi la descend-on de Ligue machin en Ligue truc ? Pour le fric sans doute, la preuve c’est qu’ils trichent autant qu’à l’école pour avoir une bonne note 😀
Supprimons toutes ces Ligues et leurs classements stigmatisants, tellement stressants pour les Présidents de Club ! Supprimons même l’affichage des buts marqués, tellement stressant pour les perdants. Et pendant qu’on y est supprimons les salaires discriminants…
Maintenant c’est le lot des crèches ! « Mais qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? » Ca fait des siècles que ça ne dérange personne, et là parce que quelques mal « b…és » ont appris (à l’école ?) UNE loi, celle de 1905, suppression des crèches dans les lieux publics ! Je vous demande un peu…
Pourtant la plupart de ces revendicateurs législatifs mettent leurs enfants dans des écoles privées catholiques car, à l’évidence, il n’y a pas que les cathos à mettre leurs enfants dans toutes les institutions privées de France, petites ou grandes. Mais passons.
Donc exit les crèches dans les mairies et open bar pour la rupture du jeûne du ramadan dans les mêmes lieux (publics).
Ce monde est fou ! Tout étant devenu « acte politique fort » 🙁 l’escalade de l’Annapurna de la… bêtise est en marche, même forcée.
@ calamity jane | 07 décembre 2014 à 01:22
Et financer, avec les impôts locaux, des mosquées, subventionner des associations communautaristes sous le couvert « d’associations culturelles » ou fêter, à la mairie de Paris, la rupture du jeûne du Ramadan, c’est culturel ? La loi de 1905 chère à « Bourguignon » est-elle respectée qui ne sanctionne pas les prières dans les rues ?
Afin que vous n’égariez pas davantage, à supposer qu’elles vous lisent, nos chères têtes blondes, et brunes, déjà fort déconcertées par les aberrations modernistes du système éducatif, je vous suggère de réviser les notions élémentaires de ppcm, plus petit commun multiple et de pgcd, plus grand commun dénominateur.
La notion de plus petit diviseur commun ne sert de rien en mathématiques, à un point tel qu’elle n’est à juste titre pas enseignée, et qu’elle se confond avec la notion d’élément neutre pour la multiplication dans l’ensemble des entiers naturels par exemple. En bref, ça vaut toujours 1. Ne voyez aucune hostilité de ma part à votre égard, mais cette expression m’exaspère par la pauvreté conceptuelle qu’elle introduit dans les discours ce qui, je pense, va à rebours de vos intentions.
COMPLÉMENT à Catherine JACOB@Bouguignon | 07 décembre 2014 à 11:18
Problème de lecture :
NB: Autre attribution du Taiji
Taiji dans sa représentation dynamique in le Notitia Dignitatum : Insigne des Armigeri defensores seniores, un détachement d’infanterie de l’armée d’Occident.
On se demande parfois si, dans la vulgate pseudo-scientifique contemporaine qui nous tient lieu de pensée, la réalité existe en dehors des chiffres censés la mesurer.
Regardez la parité : comme si l’égalité entre un nombre de femmes et un nombre d’hommes reflétait l’égalité entre les hommes et les femmes… Absurde !
Et maintenant les notes à l’école : comme si la disparition des notes allait comme par magie faire disparaître les différences entre les élèves… Tout aussi absurde !
Nous sommes égaux (hommes, femmes, enfants…) parce que nous croyons en l’égalité. Nombres, chiffres, notes et autres pourcentages ne font rien à l’affaire…
Mais croire est-il encore admis ?…
@ Bourguignon
Il y a le pseudo-sacré, reconnu, et il y a le vrai sacré, inavoué. En ces temps de l’avent, pardon : d’avant Noël, la publicité donne à fond, nous sommes assommés de messages unanimes nous invitant à acheter, acheter, acheter, les illuminations de fête sont partout, ni les avenues commerçantes les plus prestigieuses ni les plus petites mairies de province n’y échappent, les marchés de Noël envahissent places et trottoirs, les magasins regorgent de cadeaux et de nourriture, tout le monde se prépare à la fête… s’opposer à ce déferlement insensé est inenvisageable, il s’agit d’un rituel inviolable, sacré, tabou, cette religion-là, omniprésente, envahissante, inavouée, personne ne songe à y toucher. Mais une crèche, quelle horreur ! Mais un nouveau-né dans une étable, quel danger ! Mais un message de paix et d’amour, alerte rouge ! C’est quand le sacré s’ignore qu’il est vraiment sacré et qu’il est le plus redoutable…
La Loi de 1905 serait « une conception grotesque de la laïcité » ?! Mon dieu, si je puis dire, je ne m’attendais pas à trouver de tels propos dans la bouche d’un homme de loi. Alors les lois n’ont plus force de loi ? Bien, alors remplaçons tout ce fatras inutile par l’humeur, l’impression, la religion, le communautarisme, autrement dit l’anarchisme, et tout ira mieux sans doute ?
Ces intolérants rétrogrades n’ont pas de cœur. Et quand ils s’aperçoivent du triste délabrement de la qualité de l’enseignement public ils n’ont qu’une idée, celle de remplacer les notes par des couleurs ou des lettres pour masquer la réalité d’une situation dégradée. D’où leur volonté de casser le thermomètre afin ne pas avoir à afficher une quelconque température. Tout cela est effarant d’imbécillité.
Bonjour.
Contrairement à vous, à voir une crèche de battre mon cœur s’est arrêté.
Depuis longtemps.
Mais rassurez-vous, je ne me sens pas pour autant dans un monde sec d’émotions et étriqué de sens.
Les religions ont leurs endroits de culte.
Elles peuvent y célébrer toutes les fêtes qui les concernent.
Il n’y a aucun problème à ce que les municipalités en relaient l’existence par tous moyens à leur disposition, comme le fait actuellement sur son site la Mairie de Paris (http://www.parisinfo.com/decouvrir-paris/les-grands-rendez-vous/noel-a-paris/creches-et-messes-de-noel/les-creches-de-noel-a-paris) pour les crèches de la Madeleine, Notre-Dame de Paris et autres.
Les Mairies ne sont pas des lieux de cultes et ne devraient pas en accueillir les célébrations, surtout si cela est au bénéfice de certaines et en ignorant d’autres.
La Mairie de Paris a semble-t-il tendu la perche pour se faire battre en fêtant le Ramadan en ses murs tout en refusant l’installation d’une crèche de Noël.
La Mairie de Béziers célèbrera-t-elle l’Aïd al-Kabïr comme elle attend l’enfant Jésus ? Pas sûr.
@ calamity jane
Qui a dit que la religion ne faisait pas partie de la culture alors qu’on institue des cours d’histoire DES religions ?
Gageons que la faveur aux musulmans intégristes acérés et meurtriers n’aurait pas soulevé d’indignation.
« Felix qui potuit rerum cognoscere causas
Atque metus omnes et inexorabile fatum
Subjecit pedibus, strepitumque Acheronis avari. »
Virgile Géorgiques.
En attendant, l’Occident y compris les libres penseurs, va s’empiffrer au nom du Christ.
« Au-delà de ces polémiques où de prétendus experts font la leçon à des professeurs compétents« .
sous l’égide duquel se réunissent toutes les sensibilités politiques, les électeurs et autres citoyens de confession chrétiennes ont droit à se voir reconnus par la communauté vendéenne, le temps d’une trêve de Noël, qui est aussi un signe de paix, lequel s’adresse à tous et se trouve temporairement donc exposé là où prendra sa succession une autre petite exposition temporaire. Par ex. traitant de ce petit pas pour l’homme mais grand pas pour l’humanité qu’a représenté le premier pas sur la lune.
Voir ici: VIDEO: Najat Vallaud-Belkacem – re lookée Education Nationale…!! – veut rendre les maths plus attractives.
Ceci dit, on y voit Cédric VILANI dont le look, en revanche, n’appartient qu’à lui et qui lui est en revanche un vrai expert (médaille Fields 2010.)
Alors pourquoi ne pas dire par ex.:
« Le ministre de l’Éducation Nationale, Mme Vallaud-Belkacem, se montre attentive aux propositions de Cédric Vilani pour faire aimer les maths aux élèves, même les moins, du moins apparemment, doués » ??
Toute la question est sans doute au fond celle de qui sera chargé d’appliquer les bonnes idées de Cédric Vilani et comment.
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« Le Conseil général de Vendée, dirigé par le remarquable battant qu’est le Sénateur Retailleau, lui, n’a pas droit à une crèche à l’accueil de son bâtiment. »
En voici : la version Nouvel Obs. Elle fait valoir que l’action en justice a été introduite sur la base de deux articles suivants :
Le premier article de la Constitution de 1958 :
« La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. »
Ainsi que l’article 28 de la loi de 1905 instaurant la séparation de l’Église et de l’État là où il n’existe pas de concordat:
« Il est interdit, à l’avenir, d’élever ou d’apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l’exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires ainsi que des musées ou expositions. »
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On peut faire observer que l’égalité devant la loi s’applique aussi bien au phénomène religieux qu’à l’opposition qui se manifeste à son encontre sous couleur d’une laïcité dont le véritable concept a été mal assimilé et/ou détourné de son sens – autrement dit où le respect initial a fait place à une sorte de revendication d’un droit de Déni -, et que cela signifie: « Tout le monde a droit de Cité et droit au respect et à sa petite place ».
A partir du moment où le crucifix ne trône pas au-dessus de la tête du président du conseil général en lieu et place de cet administratif logo
On peut donc très bien considérer dès lors qu’on est de bonne foi, que le signe de paix d’où qu’il émane, et le signe d’identification de la nature et de la propriété d’un lieu, appartiennent à deux types de signalétique différents et non exclusifs l’un de l’autre.
Mais, pour cela, encore faut-il avoir deux sous de jugeote. Il faut espérer en celle de la cour d’appel.
Au titre du respect du contradictoire voici la version du Conseil Général qui se propose de faire appel devant la Cour d’Appel administrative, de Nantes il me semble pour la Vendée.
Au fait, la formation du Tribunal administratif de La Roche-sur-Yon comptait combien de juges ? Et qu’a fait valoir le commissaire du gouvernement ?
Nous, le peuple souverain.
Reconnaissons qu’il a fallu que nous soyons désinvoltes avec notre conscience des événements, des conséquences de nos choix, des enjeux, des symboles, pour que, au cours de ces décennies, nous en soyons arrivés à une République qui a trahi la plupart des espérances.
Les politiques nous ont trahis mais ne nous voilons pas la face, nous nous sommes d’abord trahis nous-mêmes, en y trouvant maints petits avantages sur les efforts de travail, de cohérence, que nous sentions nécessaires mais que nous n’avons pas faits.
Porter cette exigence est constitutif pourtant de la dignité du citoyen. Si la République ne l’exauce pas, il ou elle se tourne vers des substituts, des mirages, des tromperies, toutes sortes d’idéaux mortifères. André Malraux, fasciné par l’Orient, avait dans ses jeunes écrits dénoncé dans des termes sévères la sécheresse de l’Occident.
Pourquoi ? à la faveur de quelles manipulations avons-nous cessé de nous reposer sur ce qui est sûr et constant en chaque être humain, pour préférer les géométries variables de l’organisation et de la mise en concurrence frauduleuse des égalités qui font aujourd’hui tant de personnes malheureuses et frustrées et d’êtres insatiables et désorientés.
Si on avait accordé le mariage pour tous afin de satisfaire ce seul élan, de déplacer la République à cette aune, ce serait une violation de quelque chose de plus sacré que la seule dimension de l’égalité juridique.
Le malaise vient de là. Le piège partisan est là. Armé par ceux qui utilisent la République à l’avantage de leur idéologie.
Et ce qu’il faut voir dans la réaction que cela a entraînée, au-delà des conservatismes, ne méritait pas la caricature à laquelle le camp des « progressistes » s’efforce de la ramener.
C’est l’attachement à la fertilité, inexplicable, de l’humanité, de son histoire, qui a réuni beaucoup de ces personnes, même si d’autres ont essayé de les récupérer par ailleurs.
Il y aura toujours des gens qui ne manquent pas d’air pour priver d’oxygène les autres.
Pour nous rappeler à ce qu’ils croient être la réalité du pacte laïque par exemple.
Sans qu’ils aient rien à voir avec l’arc-en-ciel, ce sont nos Khmers rouges, verts, roses, multicolores.
Certains de nos compatriotes, n’ayant rien à envier aux fondamentalistes, dénient donc aujourd’hui le droit à quelques mairies, la maison commune, d’abriter la scène de la crèche.
La représentation d’une scène d’une fragilité miraculeuse qui accouche du miracle de notre histoire leur est à ce point insupportable qu’ils exigent que nous la bannissions.
Il y aurait beaucoup à dire et à digresser, de ce point focal fictif ou réel vers nous et nos fictions d’aujourd’hui.
Dernière cible de ce mouvement, l’ouvrier, le maçon, le déménageur, à qui nos gouvernants veulent ouvrir un compte de pénibilité confirmant ainsi que la République la plus avantageuse, la plus motrice, n’est plus celle qui nous couvre de sa vocation universelle mais un petit comptoir où on échange, où on troque nos prébendes, pactes et privilèges.
Ils ont le chic pour ça, je veux dire pour ne rien comprendre.
Comme si l’on manquait de matière à polémiquer, voilà qu’on transforme le débat sur la notation et la question des crèches dans des lieux publics en sujets majeurs de société, avec les exagérations, les outrances et l’emphase qui attestent de l’importance du propos. Pour Philippe Bilger, il ne s’agirait rien de moins que de proscrire les battements du cœur !
Pour ma part, pour avoir subi et utilisé différents types de notation, je pense qu’il s’agit d’une question accessoire. Il existe des pratiques différentes suivant les pays. Qu’il s’appuie sur des chiffres ou des lettres, voire des couleurs, chaque système permet de distinguer les résultats des élèves et des étudiants. On peut faire confiance à l’imagination des enseignants (utilisation des lettres et des signes : A+, B-,…) pour introduire toutes les graduations qu’ils souhaitent. Par ailleurs, dans une classe, quel que soit le système de notation, les élèves savent parfaitement se situer les uns par rapport aux autres.
Concernant les crèches dans les lieux publics, l’athée que je suis assiste avec amusement au festival de contradictions que nous offrent les uns et les autres. Les mêmes qui s’offusquent du port du voile dans les lieux publics défendent la présence de crèches dans ces mêmes lieux. De ce point de vue, le député UMP Lionnel Luca, courant droite dite populaire, est au moins conséquent : « On aimerait que les intégristes de la laïcité soient aussi virulents avec les voiles qu’avec les santons, même si les crèches n’ont pas leur place dans une mairie ou dans un hall de collectivité territoriale. »
Personnellement les voiles ne me gênent pas, les crèches dans des lieux publics non plus. La religion n’étant pas ma tasse d’athée, je considère la crèche comme la représentation d’un joli conte pour enfants, et je me souviens que Noël, comme la plupart des fêtes religieuses, était à l’origine une fête païenne.
Quant à Robert Ménard qui tient à installer une crèche dans sa mairie de Béziers, il faudrait que quelqu’un lui fasse observer que dans sa crèche, comme dans toutes les crèches, Marie porte le voile…
Superbe billet M. Bilger !
Et si je devais n’en retenir qu’une phrase ce serait celle-ci :
Celle du citoyen, du passant, du visiteur éblouis, heureux, émus, nostalgiques devant cette représentation de la crèche qui appartient à l’universel de nos mémoires et de nos sensibilités, quoi que prétendent les dogmatiques et les idéologues d’une société coupée en tristes tranches sectaires.
Bonjour,
La phrase entière de W.Churchill :
[Le socialisme est la philosophie de l’échec, le credo des ignorants, le prêche de l’envie ; son but, sa mission étant de distribuer – la misère – en forme égalitaire à tout le peuple].
S’étonner que la gauche use du pouvoir pour imposer sa morale, c’est aussi ignorer Koestler, Orwell, Soljenitsyne, Revel, Simon Leys, et tant d’autres.
La trajectoire imposée par les « ombres » se poursuit, en passant par la toute petite case de la suppression des notes à l’école ; suivra la suppression des diplômes. Enfin les coiffeurs n’auront plus besoin pour ouvrir boutique de posséder un BEP, pas même un CAP. Idem pour les auto-entrepreneurs qui vont naître par millions.
Pour les médecins, les pharmaciens, les avocats, etc. idem. Leur choix se fera simplement en fonction de ce que vous serez prêt à payer pour vous offrir leurs services. Enfin les barrières auront été abattues, et l’égalitarisme pourra faire son œuvre.
Bien au-delà de la destruction savamment organisée des repères idéologiques et civilisationnels, tant ils sont écrasés, vilipendés, c’est bien leur effacement qui est chaque jour mis en œuvre. Mais c’est sans compter sur la profonde mémoire collective, qui n’aura de cesse que de transformer le mal pour un bien, puisque c’est l’Histoire qui nous enseigne que ce sera pour mieux renaître de ses cendres. Un peu de patience, même pas un siècle, et les sorciers qui ont joué avec le feu seront bientôt balayés par la marée… humaine du XXIe.
Ce n’est pas par hasard si pour l’Europe, la plus récente erreur historique majeure fut de refuser au peuple l’inscription dans la Constitution européenne de ses racines chrétiennes. Même pour un non croyant, non pratiquant, cette trahison a laissé des traces profondes, et le ressentiment demeure grand face aux grands dessin et desseins qui sautent au yeux de tous.
Après les germes de l’antisémitisme, les germes de l’anti-humanisme. Voici le règne de l’égalité pour tous avec la disparition des notes, de tous les codes d’évaluation pour ne plus rendre malheureux ceux qui ont un niveau plus faible, et créer la disparition des jubilations de ceux qui détiendraient les notes les plus valorisantes ; au final faire disparaître tout esprit de véritable compétition .
Sans oublier, je l’ai déjà dit plusieurs fois ici, la numérisation des esprits avec des enfants qui même avant de savoir lire et écrire utilisent déjà avec une facilité désarmante le domaine virtuel. Pendant que les chères têtes blondes sont figées devant les écrans d’ordinateur cela permet d’instaurer un semblant de calme ; voilà toutes les nouvelles ficelles des nouvelles pédagogies qui se développent au sein de l’Education nationale.
@breizmabro
Avez-vous bien lu mes commentaires ?
Ici, nous avons débattu, en diverses occasions, de ce sujet et, c’est vrai, je n’aime pas trop me répéter.
Concernant la crèche installée par la Mairie de Béziers, c’est culturel quand elle est complète.
Si l’enfant Jésus y est absent jusqu’au 24 à minuit, cela veut dire que le Maire fait passer un message en parfaite symbiose avec la religion catholique. C’est tout ce que j’ai voulu pointer.
Puisque je m’en fiche complètement.
N’oubliez pas que précédent la fête de Pâques quarante jours de jeûne et abstinence.
Nous verrons comment le Maire de Béziers fera passer le message. Et, d’ici là : mdr !
Un vrai serpent de mer l’Education nationale ! Et d’en remettre une couche avec des histoires à n’en plus finir de notations, pas notations… Je ne sais si l’éducation a une ethnie politique, mais par contre ils nous fatiguent tous à vouloir réformer sans cesse.
D’ailleurs même les ministres ne savent pas compter, parmi les plus récents, Xavier Darcos en l’occurrence, cela prouve bien que les réformes proposées depuis des lustres n’ont servi à rien.
Y compris le nouveau patron de l’UDI qui s’emmêle les comptes d’après la Chambre régionale du même nom.
Alors qu’on nous bassine qu’il faut de l’expérience pour exercer le pouvoir politique !
Voilà les produits et vitrine de notre école devenue aujourd’hui.
Je crois que pour la plupart, ces derniers feraient mieux de revenir aux fondamentaux scolaires qui nous ont tous accompagnés, car si cela continue, il ne restera plus que l’école des riches pour des A. Montebourg et consorts.
Que diable ! qui n’a pas connu le doux frisson de la bonne note et le désespoir de la mauvaise, par contre elle nous maintient en vie et en vivacité, et dans la vie on est toujours noté, regardez en bas de votre feuille de paye, y a-t-il des lettres ou des chiffres ?
——————————-
Une de plus ! Election partielle de Troyes, le PS et son représentant O. Girardin balayé, emporté, inexistant. Eh oui, et la réforme scolaire, et les notes, et… les cumuls de mandats – n’est-ce pas Mme N. Vallaud-Belkacem -, tout cela les citoyens n’en veulent plus. Tous ces bricolages scolaires sans cesse revisités, sans vision profonde, sans stabilité intellectuelle, tout cela est rejeté. Je rappelle le mot « vomissure » prononcé par T. Guénolé, l’école est un pilier d’avenir pour un pays, un moteur d’émancipation, eh bien ce moteur au lieu de monter dans les tours est de plus en plus grippé. Et une réforme de plus, et une élection de plus, perdue. Quand est-ce qu’un mécanicien va se rendre compte de l’état général. 75 % d’ abstentions, c’est grave docteur ?
La Loi de 1905, la Loi de 1905…
La Loi de 1905 aborde la séparation de l’Église et de l’État mais pas la laïcité…
Son titre est important mais les articles qui la composent le sont encore plus…
A lire, donc.
L’athée que je suis assiste avec amusement au festival de contradictions que nous offrent les uns et les autres. Les mêmes qui s’offusquent du port du voile dans les lieux publics défendent la présence de crèches dans ces mêmes lieux.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 07 décembre 2014 à 16:57
Quelle contradiction ? C’est au contraire parfaitement cohérent. Ne faites donc pas semblant de ne pas comprendre.
Le christianisme est une bonne religion, tandis que l’islam est une religion vile et fausse.
Le christianisme élève l’homme et pacifie la société, tandis que l’islam l’abaisse et excite la violence.
Le christianisme est la religion de la France, tandis que l’islam est une religion importée qui proclame sa volonté d’asservir les Français, de conquérir la France et de détruire sa civilisation.
En fait, l’islam est le contraire d’une religion. Une religion tient en lisière les mauvais penchants de l’homme et exalte ce qu’il a de meilleur. L’islam encourage l’ignorance, la haine, la xénophobie, le viol et le massacre.
Et vous prétendez qu’il faudrait mettre sur le même plan le voile et la crèche ? Mais porter le voile islamique en public, c’est l’équivalent de se promener avec un brassard à croix gammée en France en 1942.
Etre athée n’autorise personne à être ignorant.
Cher Philippe,
Les seules notes qui font battre le cœur,
nous les connaissons ce sont celles de la musique :
Bernard Lavilliers « Noir Et Blanc »
« C’est une ville que je connais
Une chanson que je chantais.
Y a du sang sur le trottoir
C’est sa voix, poussière brûlée
C’est ses ongles sur le blindé.
Ils l’ont battu à mort, il a froid, il a peur.
De n’importe quel pays, de n’importe quelle couleur.
Po Na Ba Mboka Nionso Pe Na Pikolo Nionso
Il vivait avec des mots
Qu’on passait sous le manteau
Qui brillaient comme des couteaux.
Il jouait d’la dérision
Comme d’une arme de précision.
Il est sur le ciment, mais ses chansons maudites
On les connaît par coeur,
La musique a parfois des accords majeurs
Qui font rire les enfants mais pas les dictateurs.
De n’importe quel pays, de n’importe quelle couleur.
La musique est un cri qui vient de l’intérieur.
Ça dépend des latitudes
Ça dépend d’ton attitude
C’est cent ans de solitude.
Y a du sang sur mon piano
Y a des bottes sur mon tempo.
Au-dessous du volcan, je l’entends, je l’entends
J’entends battre son coeur.
La musique parfois a des accords mineurs
Qui font grincer les dents du grand libérateur.
De n’importe quel pays, de n’importe quelle couleur.
La musique est un cri qui vient de l’intérieur.
C’est une ville que je connais
Une chanson que je chantais
Une chanson qui nous ressemble.
C’est la voix de Mendela
Le tempo docteur Fela
Ecoute chanter la foule
Avec les mots qui roulent et font battre son coeur.
De n’importe quel pays, de n’importe quelle couleur.
La musique est un cri qui vient de l’intérieur
Po Na Ba Mboka Nionso… Pe Na Pikolo Nionso »
https://www.youtube.com/watch?v=_0_6M0-hoEU
Les politiques ne comprennent pas qu’il faut multiplier les crèches.
C’est peut-être parce qu’une vache a mis le temps de paître dans les champs…
Au premier temps de la vache, un, deux, trois.
Ne pouvant pas évaluer les « oppositions viriles » ni les « débilités odieuses », ni rejeter tout Lamartine, tout Voltaire, tout Pascal, tout Cocteau, bien des partitions, des parfums, des systèmes informatiques, des voitures, des trains, il reste les mots, le rire et l’absurde, la spiritualité et la vigilance, le sens critique.
françoise et karell Semtob
@Ruelle Geneviève
« Comment se fait-il que pendant plus de 109 ans les crèches ne dérangeaient personne »
Qui vous dit qu’elles ne dérangeaient personne ?
Si je comprends bien il y a des lois qu’il faut appliquer et d’autres pas, drôle de conception de l’état de droit. Surtout ici. Et voili voiça :
http://www.histoire.presse.fr/actualite/infos/on-a-brule-le-pere-noel-01-12-2001-4773
PS : Ruelle Geneviève | 07 décembre 2014 à 07:58
Fichtre pas de grasse mat’ ; y’a crèche ?
@Robert Machenoir
Il est un point sur lequel je suis d’accord avec vous : « Etre athée n’autorise personne à être ignorant. » Je me permets toutefois d’étendre cette sage maxime aux croyants. C’est dans cet esprit que je vous recommande de lire « Dieu une enquête. Judaïsme, Christianisme, Islam ce qui les distingue, ce qui les rapproche. » Sous la direction de Katell Berthelot, édition Flammarion 09/2013.
La lecture de ce livre me paraît particulièrement utile à ceux qui se croyant chrétiens sont en fait manichéens.
En 1960, en Afrique Française du Nord (AFN en abrégé et pour quelques noms de rues), les enfants qui parlaient arabe à la maison étaient notés par les maîtres qui parlaient français à la maison. Sur le tableau n’était pas écrit « Nos ancêtres les Gaulois » comme voudraient le stigmatiser les « esprits libres de gauche »; non, sur le tableau était écrit en belles lettres rondes « Omar donne du pain à Ali ».
En 2014, les arabes ont trouvé du travail ici mais pas en Algérie ou au Maroc. Ils disent qu’ils voudraient bien rentrer chez eux mais ils n’en font rien car ils sont bien payés ici (eh oui, vous seriez surpris de la réalité des fiches de paye) et les soins médicaux coûtent beaucoup trop chers là-bas.
Derrière cette idéologie qui a pour but de ramener au plus petit dénominateur commun, le plus pauvre, le plus étriqué, le moins stimulant, se profile l’ombre lugubre, en dépit des apparences, d’un anti-humanisme.
C’est exactement comme cela que l’on peut et que l’on doit définir le christianisme et ses conséquences historiques catastrophiques.
La foi sans les œuvres, le mystère sans la raison ne sont-ils pas les dénominateurs les plus petits, les plus pauvres, les plus étriqués, les moins stimulants qui ont été à la base d’un anti-humanisme historique des plus ténébreux ?
Ainsi, l’esprit christianisé continue à me soupçonner, à me condamner parce que je n’éprouve pas l’émotion que tout humain digne de ce nom se doit, selon lui, de ressentir devant quatre santons made in china et la naissance du sauveur du monde qu’ils symbolisent.
Moi, ce qui m’émeut, ce ne sont pas les petites larmes que la faiblesse d’un esprit christianisé laisse couler devant le spectacle d’une crèche, c’est la beauté, la force, le courage de l’homme qui a su se déchristianiser et se redresser pour enfin faire face au monde.
Bouguignon: « I have a dream »
http://www.7sur7.be/7s7/fr/3007/Bruxelles/article/detail/2138976/2014/12/02/Les-Femen-saccagent-la-creche-de-Noel-de-la-capitale.dhtml
@Robert Marchenoir | 07 décembre 2014 à 23:01
Super commentaire sur la beauté du christianisme et ses vraies valeurs par rapport à l’islam haineux, destructeur et guerrier.
…………………..
SOUTIEN ABSOLU à M. Ménard de Béziers que je qualifie de Grand Résistant à toutes ces charias nauséabondes qui se mettent en place chez nous ; le reste du peuple courbe l’échine, pour le moment !!
Sur la question des notes, la grande hypocrisie. Les élites fortunées inscrivent leurs enfants dans des écoles hors de prix où on leur garantit déjà (dans les dépliants et sur les sites internet des institutions en question) « enseignement traditionnel », « apprentissage syllabique de la lecture », « apprentissage chronologique de l’histoire ». Ils ajouteront « évaluation par des notes » et ils se rempliront encore plus les poches. C’est absolument répugnant. L’abêtissement des masses est la meilleure stratégie de domination. La vraie démocratie, c’est quand les programmes et les méthodes employés dans ces établissements d’élite seront ceux de l’Education nationale (comme c’était le cas avant). On a privatisé le savoir.
Jusqu’à présent la crèche n’a été abordée que du point de vue macro conceptuel sociéto-catholico-laïque (*), mais que se passera-t-il lorsqu’on en viendra à l’aborder du point de vue micro religieux et communautariste ?
Il y avait trois Rois Mages venus rendre hommage à Jésus. L’un d’entre eux, un seul, était noir ! Balthazar était son nom.
Lorsque cette disparité et donc cette violation de l’égalité arriveront à la connaissance de la LICRA, attendons-nous à un procès et des indemnités en réparation.(**)
On pourra présenter comme défense l’argumentation de Michel Tournier, qui dans son roman Gaspard, Melchior et Balthazar, donne une version plus iconoclaste, ou plus complète, de l’histoire d’un quatrième roi mage : Taor, prince de Mangalore.
Parti du sud de l’Inde pour découvrir la recette du « rahat loukoum à la pistache », il arrive trente-trois ans plus tard à Jérusalem et découvre l’Eucharistie.
Y aurait-il un descendant de Taor parmi les commentateurs, si j’en juge par les échanges d’il y a quelques jours au sujet des loukoums ?
Achille pourriez-vous nous donner des explications ?
(*) je m’essaie au langage abscons des économistes socialistes, qui aiment bien expliquer la différence entre la macro et la micro économie, pour justifier leurs échecs.
(**) Nous ne sommes pas encore arrivés au bout de l’absurde, et pourtant on avance vite.
Houlà ! j’ai avalé ma souris !
« La vraie démocratie, c’est quand les programmes et les méthodes employés dans ces établissements d’élite seront ceux de l’Education nationale (comme c’était le cas avant). On a privatisé le savoir. »
Rédigé par : prof | 08 décembre 2014 à 09:33
……………………
Quelle honte cher prof, vos méthodes n’ont produit qu’échecs, chômage, analphabétisation, incivilités, des jeunes aigris irresponsables ayants toujours droit sans ayant devoir ; profs staliniens gauchistes déprimés qui poussent leurs élèves dans la rue, même pour les retraites, (sauf quand c’est la gauche au pouvoir, comme c’est bizarre).
Alors arrêtez de rejeter vos tares sur le privé ou sur les autres. J’ai mis mes enfants dans le privé : jamais de grèves, manifs ou blocages, ils ont réussi leur parcours et ont un bon emploi aujourd’hui, ils ont compris qu’il faut travailler très dur pour se faire une place en société et ne jamais réclamer que tout leur tombe tout cuit comme vous leur apprenez à le faire. Evidemment vous allez dire selon votre catéchisme gauchiste que ce sont des méthodes fascistes, eh bien tant mieux, dites-le j’en serai ravi. Vos méthodes d’enseignement sont d’essence marxiste : la gauche donneuse de leçons, le camp du bien ; la droite, les patrons, les banques, etc. le camp du mal ; ça suffit, plus personne n’est dupe, vous avez un vieux discours ringard moisi qui sent la naphtaline ; Zola, germinal, 68, c’est terminé !
La lutte contre le terrorisme, qui fait l’unanimité parmi nous, doit nous conduire rapidement à identifier et mettre hors d’état de nuire l’individu qui a jeté une grenade à fragmentation dans la cour de récréation.
@prof
On a privatisé le savoir.
Ce n’est pas tout à fait cela.
Les écoles privées pôles d’excellence existent depuis longtemps et leur existence – minoritaire – face au « service public » a contribué à entretenir un sain esprit d’émulation et a représenté un antidote face à la tentation liberticide d’un monopole totalitaire.
C’est en réalité la prétendue Éducation nationale – qui n’éduque pas plus qu’elle n’est nationale – qui s’est auto-lysée sous l’action de malfaisants gauchistes grouillant dans les syndicats.
Ces gens-là se préoccupant plus d’agitation révolutionnaire destinée à changer la société que de transmission du savoir, comment pouvons-nous reprocher aux parents soucieux d’éviter à leurs enfants de subir la destruction morale et intellectuelle qui les attend de les en préserver en les mettant dans des écoles privées recourant à une pédagogie normale ?
Ceci dit, il est clair qu’à l’instar de ces agriculteurs qui se gardent bien de consommer leurs produits qu’ils savent imprégnés de substances toxiques, les pontes du Régime, y compris ceux qui feignent de défendre le service public de l’éducation, le vivre ensemble et autres fadaises sont les premiers à être informés de ce qui s’y passe réellement, tant en ce qui concerne les méthodes d’enseignement que l’insécurité ambiante.
C’est étrange, comme c’est étrange…
Certains commentateurs ont l’air de penser que les pratiquants des autres religions ont souhaité que ces crèches ne se trouvent pas exposées dans un lieu public… Il me semble qu’il s’agit plutôt d’une manipulation dont le but n’est pas à définir puisqu’il est visible pour tous et manifestement efficient !
Il ressort que ce « buzz » a nourri grassement la haine des uns pour les autres, je suis étonnée de l’effet de la crèche et du petit Jésus sur ces coeurs tendres et aimant son prochain comme soi-même. C’est beau et émouvant tant d’amour, il me vient une larme en ce temps de l’avent ! Une petite question aux haineux de tous les pays : est-il bon de haïr avec autant de constance et de force ? Ne craignez-vous pas un AVC ou une perte totale de neurones dans cet effort immense que nécessite la haine pour un croyant sincère, ça doit être épuisant… Rentrez en vous-même et « memento mori » !
Oui prof, l’Education nationale qui a tellement fait pour la démocratisation du savoir et, avec une prétention crasse, voulait faire émerger les talents dans d’autres matières.
Mais le savoir n’est pas un paquet de sucre.
L’instruction est due à tous. Le savoir est à la responsabilité de chacun. Parce qu’il faut le digérer.
Certaines grandes écoles mettent en ligne des tests (assez ardus) valant comme exercice de présélection. Et un élève de troisième s’était un jour amusé à en faire un qu’il avait
réussi à hauteur de 12/20. Tout heureux d’avoir su réfléchir avec les connaissances de son niveau. Mais il avait ajouté : il me manquera toujours les codes qui permettent le passage.
Codes parfaitement connus des enseignants et enfants d’enseignants pour ne citer qu’eux.
@ Garry Gaspary
« Moi, ce qui m’émeut, ce ne sont pas les petites larmes que la faiblesse d’un esprit christianisé laisse couler devant le spectacle d’une crèche, c’est la beauté, la force, le courage de l’homme qui a su se déchristianiser et se redresser pour enfin faire face au monde. »
Et si elles avaient partie liée, les larmes versées devant un nouveau-né couché dans la paille d’une part et la beauté, la force et le courage de celui qui fait face au monde d’autre part ?!…
Et si notre vision objective du monde nous la devions à notre capacité à voir le pauvre, la victime, le sans-défense… tels qu’ils sont ?!…
En ce qui concerne les notes, on est une fois de plus dans le tout ou rien. On pourrait avantageusement les supprimer pour une partie du travail des élèves. Des commentaires (si possible énoncés avec tact, suffiraient, surtout si ça se passe devant tout le monde). Mais pour les élèves, compte tenu du côté inexorablement compétitif de l’Éducation nationale, il est primordial de faire régulièrement le point et des les informer, eux et leurs parents, de la manière dont ils sont évalués par rapport à la moyenne, tout en insistant pour faire remarquer que l’enseignement est aussi responsable de leurs notes qu’eux-mêmes, et que ces résultats n’ont rien de définitif dans la vie scolaire de l’enfant. Aux USA, tous les ans, on fait passer aux élèves – appelés « students » quel que soit leur âge – une série de tests à l’échelle du pays, dans les matières principales. Ces tests sont faciles à noter, et ils le sont de manière irréfutable, car les réponses sont soit justes, soit fausses. Les résultats sont donnés ensuite aux intéressés et à leurs parents. On leur dit dans quelle tranche se situe l’enfant, sous forme de pourcentage, ce qui a le mérite d’être clair. Il me semble qu’à une époque au moins, ce genre de test était pratiqué dans l’enseignement français aux enfants du primaire vers l’âge de 8 ans. Mais les résultats n’étaient pas communiqués aux parents, ni aux enfants.
Quant à la crèche, c’est effectivement un symbole religieux, fortement teinté de paganisme, ce qui en fait un cocktail particulièrement explosif. Il va maintenant falloir songer à évacuer dans les universités Pascal, Dostoïevski et Cervantes de la littérature, Descartes de la philosophie, Péguy et Shakespeare de la poésie. Il faudra aussi sérieusement expurger les musées nationaux de tout ce qui offense la libre pensée. On pourrait recouvrir d’une bâche au hasard, Notre-Dame et la chapelle du Château de Versailles. Le dollar est maudit avec son inscription « In God we trust ». Ne parlons pas du God Save The Queen, à refuser de jouer pour la Reine lorsqu’elle vient en visite, et à censurer des chaînes publiques quand un athlète britannique gagne une médaille aux Jeux Olympiques. Quant à Santa Claus, autrement dit Saint Nicolas, il ferait mieux d’adopter un profil bas par les temps qui courent. Tout cela sera un peu difficile à extirper du domaine public et encore plus de nos inconscients, mais nous avons toute une armada de ministres bien intentionnés, relayés par des libres penseurs sourcilleux, qui y travaillent courageusement, j’allais dire Dieu merci, mais Dieu m’en garde !
« On a privatisé le savoir. »
Rédigé par : prof | 08 décembre 2014 à 09:33
Il faut être un prof, comme vous dites, pour penser cette sottise et le dire.
Le savoir n’a jamais été aussi accessible. Il est ouvert à tous sur le Net, il suffit d’un clic ou deux.
C’est la connaissance qui est privée, et elle le restera, car elle est le résultat de la maturation du savoir dans un cerveau.
Il se fait que les cerveaux sont tous différents, et c’est pourquoi il existe des qui savent et qui n’ont rien compris, ce sont des sachants. Ils sont très nombreux à gauche.
Et il y a des qui savent en ayant compris. On les appelle des savants, grands ou petits. Ils sont partout.
Il y en a même qui ont la connaissance sans avoir appris, ceux-la ont été de tout temps appelés des sages.
Peu nombreux à toutes les époques, on ne les trouve pas dans les couloirs du pouvoir, surtout s’il s’agit d’un pouvoir de gauche.
PS : Il faut que vous ayez bien peu d’estime de vous pour accepter cette détestable abréviation de prof, qui vous ramène au rang d’une application, même pas téléchargeable sur iPad.
Francetv info : « Les trois raisons pour lesquelles F. Hollande doit espérer s’en sortir ».
Défense de rire : je cite dans l’ordre ou le désordre, l’éducation et ses réformes, le choix de ses collaborateurs brillants et modèles, Cahuzac, Morelle, etc. dont la dernière en date Y. Benguigui.
Et surtout ce qui doit plaire à tous les Français laborieux, une retraite de misère, bien qu’elle lui permette d’échapper aux Restos du Cœur.
Je ne sais pas si la participation des électeurs à l’élection partielle de Troyes est un camouflet, mais y voir un rejet, certainement. Le plus dur à endurer reste à venir. J’ai senti dans les propos de P. Cherki un trouble hier soir, nul doute qu’ils se font du souci pour leur gamelle.
Le citoyen est plus que jamais demandeur d’éthique, il souffre économiquement et eux n’en peuvent plus d’être bouffis d’avantages de toutes sortes.
Des régimes de retraite exorbitants tous parlementaires et élus confondus dans leur grande majorité, pour le seul fait de voter des lois.
Ne pas les montrer comme gestionnaires, pas une entreprise ne résisterait à une telle gabegie, tous les jours les économistes rappellent ces préceptes.
Et leur seul souci est de bricoler sans cesse l’école, à croire qu’ils veulent la détruire pour mieux dominer ce bon peuple qu’ils voudraient servile et inculte. Et surtout d’éviter de mettre le nez dans leurs petites affaires misérables.
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Michel Sapin : « Nous serons sous les 3% de déficit en 2017 ». Eh bien avant de réformer l’éducation, il faudra qu’il pense à réformer le régime des retraites, en particulier de celui qui racontait qu’être riche c’est gagner plus de 4000 € par mois. Vous vous souvenez ?! Décidément lui aussi va devoir revenir à l’école, se tromper à un tel niveau, dépasser d’autant l’altitude des 4000, comment lui faire confiance pour tirer sur le manche pour descendre à 3% ? Y a-t-il un pilote dans l’ avion ? Et sait-il seulement piloter ? Ce n’est pas de l’ENA qu’ils devraient sortir mais de l’ENAC.
@ calamity jane
Vous avez bien raison de vous en fiche et de conclure par un acronyme aculturel.
Toutefois, le culturel ne s’arrête pas à la figuration, ou je n’ai pas bien lu les symbolistes.
La culture c’est ce qui se rattache à un objet, un événement ou un personnage, la crèche a cet aspect culturel, y compris dans l’installation des rois mages qui n’étaient pas chrétiens et qui, selon Michel Tournier, étaient quatre dont le dernier pour découvrir le secret de la glace à la pistache.
La symbiose, c’est tout autre chose, d’ailleurs inapplicable à la religion catholique, si je me souviens bien, qui vise à la désincarnation, exactement comme Siddhartha, selon Jünger. Comment voulez-vous être symbiotique avec quelqu’un qui n’était pas chair et qui s’est « fait » chair, avant de s’en retourner, ou alors vous croyez à l’historicité de Jésus, selon Thabor, c’est une option, un choix, pas une évidence. Enfin, voyons. Moi non plus je n’y crois pas, ça n’empêche pas de ne pas avoir envie de mourir de ce rire à cet égard.
« …comme Clemenceau au soir du 11 novembre 1918 : « je voudrais mourir maintenant » ? Lui moins sentimental, moins personnel, plus orgueilleux encore, il pense à l’histoire de France, à la place de la France dans le monde, à sa place dans l’histoire de la France. »
Dernières lignes du livre de Jean Lacouture, « De Gaulle, Tome 1, Le rebelle ».
Ils feraient bien de s’en inspirer tous nos monarques d’opérette à vouloir gérer leur petit commerce, leur petite retraite, leur petit passage insignifiant à la tête d’une belle entreprise.
Quand on pense à la voracité de certains personnages politiques ou au côté pusillanime de nombreux autres ; comment ne pas être consternés et ainsi se détourner jour après jour de ce monde peu vertueux.
Certes il doit exister de vrais guerriers honnêtes, mais comme ils tardent à venir !
Même M. Valls admirateur de Clemenceau? avait voulu conserver un mandat électif dans son ancienne mairie. Que de chemin lui reste à parcourir pour arriver au niveau de son mentor ! quant au suivant on n’ose pas en parler.
Misérable matérialisme politique et travers sans lendemain.
@Lucile
Vous ne croyez pas si bien dire.
Ici la croix sur le portail du cimetière, supprimée pour ne pas choquer les mahométans :
http://www.dimissionietuttiacasa.it/tolta-croce-dal-cimitero-per-non-turbare-islamici/
En Allemagne à Seligenstadt ce sont toutes les croix qui doivent être couvertes ou couchées lors de la lecture des sourates pendant un enterrement musulman.
Nous nous couchons.
Sur le plan du droit, le tribunal qui a interdit la crèche du conseil général de Vendée était certainement fondé à le faire. Mais pourquoi, mais pourquoi grands dieux !, avoir porté l’affaire (si c’est une « affaire »…) devant la justice ?!…
Laïcité et tolérance compréhensive ne devraient pas être antinomiques.
Je ne suis pas choquée par l’interdiction des crèches dans les lieux publics. Qu’une mairie, un hôtel du département posent comme historique et incontestable l’existence de Dieu à travers la naissance de Jésus qui serait son fils me chagrine sérieusement.
« Qu’une mairie, un hôtel du département posent comme historique et incontestable l’existence de Dieu à travers la naissance de Jésus qui serait son fils me chagrine sérieusement. » écrit Catherine A., qui (ne) comprend (rien)…
La crèche est simplement la reproduction d’une grotte où est né un enfant dont les parents étaient pauvres.
C’est un fait historique : seule n’est pas historique la résurrection de l’homme Jésus, crucifié sous Ponce Pilate…c’est un acte de foi de croire que cet homme était le fils de Dieu.
La crèche est un symbole de l’exclusion et de la pauvreté, nullement de la divinité… ou bien je connais mal mes Évangiles…
Au fait, que fait-on de la galette des Rois à l’Elysée ?
« Ces diverses manifestations touchant aussi bien le scolaire que la religion comme culture manifestent qu’en réalité, on veut faire de notre société une collectivité de sécheresse, où aucune émotion ne sera accueillie, bienvenue ».
Je ne suis que partiellement en accord avec cette affirmation. En effet, l’on peut observer que le système politico-marchand en place joue sur le sentiment et l’émotion bien plus que sur la raison pour imposer son modèle dans les esprits.
De fait l’esprit critique a déplacé son objet et les médias conditionnent le chaland par des chiffres, singulièrement des sondages, qui comme par hasard convergent finalement avec l’objectif poursuivi par nos gouvernants et autres manipulateurs d’opinion.
A présent la réalité, la « nature » n’ont pas d’existence autre que celle que la modélisation informatique leur attribue. Tout n’est conçu que par modélisation et le modèle est le roi de la pensée scientifique dite moderne.
Pour en revenir au sujet de la crèche, il s’agit encore d’un épiphénomène monté en épingle par des médias fonctionnant systématiquement en boucle. A un instant donné, quel que soit le média consulté ou écouté, ce sont toujours les mêmes sujets qui sont traités en même temps et le plus souvent sur le même mode moutonnier.
Il suffit qu’un individu acariâtre se décide à former un recours administratif pour que la France entière s’enflamme sur un sujet somme toute anodin qui aurait dû rester circonscrit au ressort du tribunal administratif saisi.
Sans doute quelqu’un osera-t-il un jour se dire indisposé par la foire aux santons à Marseille, sur les hauts de la Canebière. Quelle atteinte à la conscience des non chrétiens qui ne pourraient que se sentir profondément choqués par cet étalage de bigoterie essentiellement catholique !
Sans doute enfin, le plaignant s’est-il fait plaisir à obtenir gain de cause. Pourquoi sa sensibilité n’est-elle pas plus choquée par le commerce éhonté que cette fête de Noël véhicule ? Que n’est-il choqué par le personnage du Père Noël que l’on inscrit dans l’esprit des jeunes enfants ? (voir : http://www.mezetulle.net/article-le-pere-noel-et-le-droit-d-etre-paien-c-levi-strauss-125168591.html ).
Il lui appartient donc de poursuivre sa vindicte, car elle ne sera jamais assouvie, tant les sujets de mécontentement sont nombreux. Il a simplement oublié que la laïcité c’est avant tout la liberté de conscience, et donc la tolérance. Son geste n’est que la manifestation d’une intolérance à mon sens excessive.
Ces diverses manifestations touchant aussi bien le scolaire que la religion comme culture manifestent qu’en réalité, on veut faire de notre société une collectivité de sécheresse, où aucune émotion ne sera accueillie, bienvenue.
Dans les deux cas, la logique est la même : ne pas froisser les susceptibilités des uns (les cancres et leurs parents) ou des autres (les athées et les musulmans).
Contrairement à ce qu’affirment benoîtement les « libres penseurs » intolérants, ce qui pose problème ce ne sont pas des catholiques qui chercheraient à envahir l’espace public (en exposant des crèches de Noël dans les mairies), mais des musulmans qui réclament un traitement de faveur (par exemple, porter le voile islamique à l’université), pourtant contraire au principe de laïcité si cher au coeur des « bouffeurs de curés ».
Et ils dénoncent, sans rire, une laïcité à géométrie variable ainsi qu’une attaque en règle de l’Eglise catholique contre la République !
http://www.fnlp.fr/spip.php?article1173
@ Catherine A.
Dans le « bloc de constitutionnalité » de la République française, une, indivisible et laïque, il y a la déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Celle-ci commence par ces mots : « En présence et sous les auspices de l’être suprême ». Horreur ! Cet être suprême ne serait-il pas dieu ? Vite ! une plainte ! que les juges s’en mêlent ! que la constitution soit condamnée !
L’hystérie laïque veut abolir nos crèches, c’est à nouveau une concession à 5% des électeurs après lesquels la Gôche cavale désespérément.
Quiz, qui a dit :
« de concession en concession on finit en concession à perpétuité ».
Une piste :
– Alphonse Allais ?
– Clemenceau ?
– Moi-même ?
Vous avez 4 heures.
Je vais être très clair : la laïcité, je m’en tamponne. Ce n’est qu’un prétexte.
Ce que je veux, c’est qu’il y ait le moins d’islam et de musulmans possible en France. Zéro, ça serait bien. L’islam est une religion violente, guerrière et étriquée qui n’a rien à faire chez nous.
Et, inversement, plus de christianisme et plus de chrétiens.
Sbriglia, que l’on en finisse avec la célébration de toutes les fêtes religieuses m’irait très bien ; et la disparition des galettes des rois étouffe-chrétiens et païens, véritable horreur gastronomique, ne me ferait pas verser une larme. La religion doit être une affaire personnelle, pas nationale.
Quant à l’exclusion, elle n’a pas besoin de symbole, elle est aujourd’hui à tous nos coins de rue. Et pas seulement fin décembre.
@Catherine A. qui persiste | 08 décembre 2014 à 18:13
A la lecture de ce blog et en suivant les diverses personnes qui s’y expriment on peut y constater leurs contradictions, leurs façades, leur non-dit, leurs hypocrisies, ou leur authenticité, selon le sujet du billet proposé.
Aujourd’hui on découvre ici une « Catherine A. » glaçante et raide, une femme qui se dit journaliste et qui s’avère une sombre petite commissaire du peuple. Moi qui ne suis pas baptisé, vous m’indisposez. Nausée.
Les commentateurs les plus intolérants (limite haineux) sont ceux qui s’affirment chrétiens. On dirait un gag.
@sbriglia
C’est un fait historique : seule n’est pas historique la résurrection de l’homme Jésus, crucifié sous Ponce Pilate…
Ce fait est aussi historique que le précédent que vous citez, il a été relaté à travers quatre récits rédigés par des auteurs différents (les Évangiles).
Des témoins ont même préféré subir le martyre plutôt que de se déjuger sur ce qu’ils ont constaté.
De plus, le Linceul de Turin contient à lui seul un grand nombre d’éléments de nature différente qui permettent de conforter la véracité des textes évangéliques.
De nombreux scientifiques (médecins, spécialistes des pollens, historiens, physiciens, chimistes, spécialistes des textiles, experts en traitement de l’image, etc.) ont montré qu’il ne pouvait en aucun cas s’agir d’un « faux ».
Se reporter aussi au livre du Docteur Barbet « La passion de Jésus-Christ selon le chirurgien » qui a étudié de façon méticuleuse sous un angle médico-légal les indices portés par le suaire en comparaison du récit des Évangiles qu’ils corroborent.
Au vu du faisceau concordant de preuves disponibles, la justice disposerait de quoi se prononcer de façon catégorique dans n’importe quelle affaire criminelle.
Alors, pourquoi n’en va-t-il pas de même dans ce cas ?
@ Catherine A. qui persiste
et la disparition des galettes des rois étouffe-chrétiens et païens, véritable horreur gastronomique, ne me ferait pas verser une larme.
Si vous n’aimez pas la frangipane, essayez donc la galette comtoise. C’est la fleur d’oranger qui fait toute la différence.
Si l’Epiphanie vous dérange, personne ne vous oblige à la célébrer.
La religion doit être une affaire personnelle, pas nationale.
Pourquoi a-t-on créé, « ex nihilo », en 2003, un Conseil français du culte musulman (CFCM) ?
Certains contestent la représentation d’une crèche de Noël dans le hall d’établissements publics. Ceux-là n’ont pas tout vu !
Dans une salle d’audience correctionnelle du Palais de justice d’une grande métropole du sud-ouest trône une gigantesque peinture du christ sur la croix. Et cela ne date pas d’hier !
Je n’ai pas entendu de magistrats ni de prévenus s’en plaindre !
Saint Louis rendait la justice sous un chêne, des magistrats de cette cour d’appel la rendent sous l’œil attentif du bon dieu !
Tempête à venir sous certains crânes !
Tout se passe comme si l’agitation autour des notations et des crèches avait pour résultat de détourner l’attention des Français de questions moins intemporelles.
Deux exemples :
Le premier : qu’attend le gouvernement pour accélérer les réformes structurelles, profitant d’aubaines marquantes récemment apparues : cours de l’euro, prix du baril de pétrole et taux d’intérêt ? et faire la pédagogie d’accompagnement ?
Deuxième exemple : pourquoi a-t-on laissé les Chinois prendre le contrôle de l’aéroport de Toulouse-Blagnac et donc de s’y installer ? Personne ne s’est-il avisé que Toulouse était peut-être plus sensible que Blois ou Auch ? Aucune Autorité pour deviner qu’un groupe de Chinois « embedded » allait disposer d’une plate-forme d’observation commode sur l’aéronautique européenne ? et accéder à une information instantanée, systématique et approfondie, sur les réalisations, les essais et les négociations concernant les appareils d’Airbus ?
Les Chinois avaient déjà déclenché l’hilarité à Toulouse, il y a quelques décennies, du temps de Sud-Aviation. On avait alors exposé à une importante délégation de Pékin toute la panoplie des productions de l’entreprise, avions civils et militaires, hélicoptères, sur une vaste surface de l’aéroport de Blagnac. Comme on était curieux du résultat de la présentation, le chef des Chinois aurait alors conclu (mot à mot ? ou traduction de sa pensée ?) : « Vous m’en mettrez un de chaque ».
Le maire de La Villeneuve-au-Chêne se prénomme Jésus.
Question, combien ce Jésus aurait-il marié de petits athées au grand dam des chasseurs compulsifs de culs bénis ?
Scandale qui devrait cesser dans une république socialiste se proposant d’effacer les signes ostensibles innombrables de nos racines judéo-chrétiennes. Sauf si l’on vire tous ces rigolos apprentis sorciers, ces ennemis de la lumière dont le seul but est de saper les plus sûrs fondements de notre culture ancestrale.
D’autant qu’il n’y a pas que les petits cathos à s’émerveiller devant la magie de Noël et à rêver devant les crèches où qu’elles se trouvent sachant que l’esprit d’enfance est universel.
« Douce nuit, sainte nuit, sur la paille endormi, c’est l’Amour infini ! »
@ Franck Boizard
L’élimination des juifs n’ayant plus très bonne presse, vous prônez l’élimination des musulmans. Solution (finale) comme une autre !?…
Accuser l’autre, éliminer l’autre, n’est jamais, JAMAIS, une solution.
S’il y a une leçon à retenir de nos millénaires d’histoire et de pensée, c’est bien celle-là.
@hameau dans les nuages
Effarant !
@ sylvain
Vous m’avez très mal lue. Je voulais, bien entendu, dire que les méthodes employées dans ces établissements devaient être généralisées au système entier au lieu d’être privatisées. Les autres m’ont comprise.
Un autre intervenant fait d’ailleurs remarquer que la plupart des profs connaissent les combines pour contourner le système. Et je confirme : j’enseigne dans le public et je n’y mettrai jamais mes enfants. J’y ai été élève, j’ai connu ce que vous appelez les « profs qui jettent les élèves dans la rue » (j’ai passé le bac de français en juin 2002, je vous laisse imaginer l’ambiance).
C’est bien la première fois de ma vie que je me fais traiter de gauchiste !
Ce que je regrette, c’est qu’il faille payer pour avoir ce que tout le monde devrait avoir.
Un bémol toutefois, vous et moi n’avons probablement pas assez d’argent pour mettre nos enfants là où les pédagos, ministres, etc. inscrivent les leurs. Le privé sous contrat classique (catho) peine à recruter des enseignants qualifiés et les rectorats refusent d’affecter les profs diplômés dans le privé (j’en sais quelque chose). Dans la plupart des lycées privés cathos, la moitié des profs au moins n’a qu’une licence. Les directeurs en sont souvent réduits à faire appel aux bonnes volontés parmi les mamans disponibles. C’est ainsi qu’une mère au foyer qui a été institutrice pendant un an ou deux se retrouve à préparer des terminales à l’épreuve de philo du bac. Public ou privé (mis à part les Stan, Hattemer, etc.), c’est l’ensemble du système qui est en train de couler.
@Tipaza
« Il faut que vous ayez bien peu d’estime de vous pour accepter cette détestable abréviation de prof, qui vous ramène au rang d’une application, même pas téléchargeable sur iPad. »
Eh bien moi, « prof » m’évoque le gros nain ainsi nommé, dans Blanche-Neige. Je trouve ce personnage très sympathique.
@genau
Dans un des tout premiers commentaires que j’avais postés qui concernait indirectement cette historiette, je demandais si nous étions prêts à partager les symboles des autres religions. Ma question est : peut-on avoir de la suite dans la réflexion ?
Sinon, acronyme aculturel !! heureusement que vous ne faites pas dans les demi-mots !
Bonsoir et bien le bonjour chez vous.
@ Tous
Hé bé , moi qui croyais que les fêtes de fin d’année en perspective adoucissaient les moeurs en rapprochant les coeurs, que d’imprécations, rodomontades et aigreurs céans ! Si on remet dans son carton le réjoui de la crèche, comment on va vaincre toute cette sinistrose… hum, pauvre 2015, que va-t-il bien pouvoir faire de nous ?
Les élites fussent-elles de l’Education nationale n’ont que faire des « battements de coeur » et du système de notations. Elles continueront de placer leur rejetons dans les meilleures écoles et roulez jeunesse. Autrement dit, Philippe s’émotionne pour rien mais avec élégance, ce qui est tout à son honneur.
Pour ce que je sais, mon amie ne me décerne pas de note et pourtant, c’est marrant, je me sens comme surveillé. Pas vous ?
On est dans le délire le plus total, une note est une note, elle est facile à lire, et à comprendre pour tous les parents, mêmes ceux dont l’école n’a pas voulu pour de multiples raisons.
On voudrait la remplacer par des lettres ou des couleurs assorties de « dieu sait de quel commentaire », enfin bref, des inepties, une usine à gaz de plus.
Pourquoi ne pas reconstituer une échelle de valeur à base de logarithmes… On entend n’importe quoi.
Quelle que soit la façon dérivée de vouloir concevoir la note, en dehors de la note justement, il faudra bien établir un référentiel et là bonjour la simplicité et l’objectivité !
Alors même si le thermomètre, le prof, n’est pas le même pour tous, au bout du compte le talent et l’envie ressortiront toujours la note plus serrée dans une classe de bon niveau, un peu plus lâche dans les classes moins relevées. Mais dans tous les cas les meilleurs auront la meilleure note, et la visibilité de 1 à 20 ou de 1 à 10 sera efficiente et surtout lisible j’en suis persuadé.
Là ou je rejoins @prof c’est dans la qualité de l’enseignement et les moyens attribués.
Ce que l’on appelle écoles privées, sont de véritables institutions pour élèves fortunés, il y en a de bonnes et de moins bonnes, tout dépend du potentiel des élèves, mais il est certain que le rendement est meilleur, et les conditions propices à ceux qui veulent s’en donner les moyens… rassurez-vous les rejetons sont suffisamment lucides pour comprendre où ils sont, et dans quel but.
Dans la multitude des cas ils savent que papa et maman ont fréquenté les mêmes, et affichent un parcours florissant. Ne me faites pas dire qu’il n’y a pas de parcours roturiers exceptionnels, ils sont l’exception, regardez autour de vous.
Alors la note est irremplaçable elle est notre système métrique, elle sert à mesurer.
Pour les tenants des lettres il n’y a qu’un endroit où je les ai observées, utilisées uniquement comme indice, pour définir un plan, une antériorité par rapport à un autre, ainsi dans la hiérarchie de la fonction publique.
Alors j’ai envie de dire vive note !
@ Catherine A.
Qu’une mairie, un hôtel du département posent comme historique et incontestable l’existence de Dieu à travers la naissance de Jésus qui serait son fils me chagrine sérieusement.
Elle comprend rien cette Catherine. Le prétexte, c’est la chaleur du nouveau-né dans une étable toute modeste. Ca sent peut-être le crottin mais les gens sont proches, apaisés. La mairie ou l’hôtel du département ou ce que vous voulez ne sont qu’une conséquence de l’existence hypothétique d’une divinité et rien de plus. Faut tout leur expliquer ma parole.
Accuser l’autre, éliminer l’autre, n’est jamais, JAMAIS, une solution. S’il y a une leçon à retenir de nos millénaires d’histoire et de pensée, c’est bien celle-là.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 08 décembre 2014 à 20:35
D’accord. Alors cessons de diffamer ce bon Monsieur Hitler, et arrêtons de croire qu’il faudrait éliminer les nazis. Ce n’est JAMAIS une solution. Ne comprenez-vous pas qu’il aurait fallu dialoguer avec la Wehrmacht, au lieu de la bombarder bêtement ?
Pareil avec les égorgeurs de l’Organisation de l’Etat islamique. N’essayons surtout pas de les tuer. Ouvrons le dialogue. Faisons une table ronde. Privilégions la prévention. Mettons-leur un bracelet électronique, apprenons-leur le vivre ensemble, enfin faisons un effort citoyen, quoi.
Je vous recommande de lire « Dieu une enquête. Judaïsme, Christianisme, Islam ce qui les distingue, ce qui les rapproche. » La lecture de ce livre me paraît particulièrement utile à ceux qui se croyant chrétiens sont en fait manichéens.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 08 décembre 2014 à 07:40
Etre chrétien permet de connaître l’existence du mal et de le différencier du bien. Je ne connais pas votre bouquin, mais je sais que l’industrie éditoriale islamo-complaisante se porte fort bien en France. Vous avez quantité de pseudo-savants qui s’y collent pour vous expliquer à quel point l’islam c’est super et gentil, et à quel point toutes les religions se ressemblent (sauf peut-être le christianisme qui a été méchant avec les croisades, mais bref).
Si vous avez vraiment lu ce livre, vous pouvez peut-être nous expliquer en quoi il réfute ce que j’ai écrit sur l’islam ? Parce que moi aussi je peux vous balancer une bibliographie sur l’islam. Laissez-moi vous dire qu’elle sera autrement plus conséquente que la vôtre.
Je n’aurais jamais demandé la disparition de cette crèche mais je suis très étonnée de tout le bruit fait autour d’une décision que je trouve plutôt logique. Cqfd.
Au risque d’aggraver mon cas, je m’étonne de la mauvaise foi de certains ; à moins qu’ils ne sachent pas lire, ce que je ne peux pas croire.
@ Denis Monod-Broca
Ben voyons, tout dans la nuance.
Non, il y a une autre solution, celle pratiquée par les Français avec les vagues précédentes d’immigration : acculturation et assimilation.
Que les immigrés d’origine musulmane francisent leurs prénoms, leurs noms, leurs moeurs, leurs comportements.
@ zefir | 08 décembre 2014 à 19:15
« Les commentateurs les plus intolérants (limite haineux) sont ceux qui s’affirment chrétiens. On dirait un gag ».
Zefir aurait dû écrire plutôt :
Les commentateurs les plus intolérants (limite haineux) sont ceux qui s’affirment ANTI-chrétiens.
Ce n’est pas un gag mais un fait avéré, prouvé, écrit : jamais les chrétiens n’auront autant été insultés, détestés, décriés, stigmatisés, menacés dans le monde et surtout chez nous en France pays des droits de quelques hommes intolérants, caricaturaux, inquisiteurs, tels Bergé qui traite le pape d’assassin, les humoristes qui s’en donnent à coeur joie pour rabaisser et humilier les chrétiens, les intellos bobos socialos qui narguent provoquent et insultent l’Eglise, maillon faible de l’Occident, facile à agresser, à l’inverse de l’islam qui leur fait peur et qu’ils se gardent d’injurier. Femen à Notre-Dame, Hidalgo qui reçoit les musulmans du ramadan mais interdit la crèche de Noël, des exemples à la pelle…
Vos masques sont tombés MM.Mmes les anti-chrétiens ! ça ne prend plus vos entourloupes à deux balles !
Vive Noël et ses festins pantagruéliques !
Vive la galette des Rois !
Vive les rois mages !
Vive toutes les fêtes chrétiennes !
Déprimez bien chers gauchistes, nous on a déjà réservé les salles des fêtes !
Ah le petit vin blanc qui va couler sous les tonnelles…
Parigoth, nous n’allons pas engager ici un débat sur ce point mais je pense que vous vous trompez sur l’historicité de la résurrection (où serait d’ailleurs l’acte de Foi si ce point était historiquement établi ?)
Je vous renvoie donc à ce lien, qui a le mérite d’être assez exhaustif bien que wikipédien :
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9surrection_de_J%C3%A9sus
Enfin le linceul de Turin n’est pas une preuve de la divinité de l’homme Jésus, dont la crucifixion est, elle, un fait historique.
« Eh bien moi, « prof » m’évoque le gros nain ainsi nommé, dans Blanche-Neige. Je trouve ce personnage très sympathique. »
Rédigé par : prof | 08 décembre 2014 à 22:06
Si la vie se traduit pour vous par un dessin animé de Walt Disney, alors c’est que vous êtes bien plus qu’une prof.
Vous êtes une prof conseillère d’orientation.
Ce sont de loin les plus emblématiques de l’enseignement public.
N’étant jamais sorties de l’Alma Mater, elles orientent nos chères têtes, de moins en moins blondes, sur les sentiers d’une vie où l’on travaille en chantant dans les mines de diamants comme dans le film de Blanche-Neige.
Promis, juré, je n’interviendrai plus sur vos commentaires, j’aurais trop peur d’être Simplet.
@ sylvain
Je ne vois pas d’anti-chrétiens sur ce blog mais des islamophobes qui se prétendent chrétiens. Dans chaque religion, il y a des individus qui font honte à leurs coreligionnaires. Il y a en a un paquet ici. En tout cas j’espère qu’ils font honte aux vrais croyants.
Les islamophobes radotent les mêmes âneries en boucle. Ca se vérifie sur ce blog. En l’espèce, je ne vois pas bien pourquoi ils mêlent les musulmans à cette affaire d’interdiction de crèche dans l’enceinte du Conseil général de Vendée. La décision émane d’un tribunal administratif suite à un recours introduit par la fédération locale de Libre pensée.
Bref, fichez la paix aux musulmans.
@ Denis Monod-Broca
Je suis doublement tenté de vous répondre que si ma tante en avait, je l’appellerais sans problème : « Mon oncle ».
Doublement parce que, selon moi, rien n’est plus proche, dans notre monde moderne, du christianisme que la théorie du genre qui pose que, finalement, il n’y a aucun besoin pour ma tante d’en avoir pour que je l’appelle : « Mon oncle ».
Ainsi, je viens gentiment vous expliquer que la foi sans les œuvres dénote un manque cruel de volonté, que le mystère sans la raison révèle une paresse maladive de l’esprit qui conduit sûrement à l’absence de toute réflexion, bref, que le christianisme est une religion de dépressifs faite par des dépressifs pour des dépressifs, et vous me demandez benoîtement : « Et si les dépressifs étaient les hommes les plus mentalement solides ? »
Pour répondre, donc, autrement à P. Bilger, je ne peux verser une petite larme devant le spectacle d’une crèche parce que je ne suis tout simplement pas dépressif.
Parce que je préfère agir concrètement à mon humble niveau contre la délinquance plutôt que de passer mon temps à me plaindre du laxisme de C. Taubira, de la sape de l’autorité dont l’une des conséquences serait la montée de l’antisémitisme, tout en ayant contribué jadis personnellement à cette sape de l’autorité par la défense absolue de la liberté d’expression d’un certain Dieudonné.
Parce que je préfère être un être de réflexion plutôt qu’un émotionnel qui invoque, par pur ressentiment personnel, une présomption de culpabilité contre N. Sarkozy, tout en défendant très maladroitement un maire de mes amis qui, en plaçant une crèche dans sa mairie, devient pourtant et de fait un vulgaire et grossier hors-la-loi.
Bref, je ne suis pas antichrétien par principe mais uniquement par raison.
Parce que l’humain n’est pas essentiellement un animal qui pleure. Mais un être unique, exceptionnel, doué de cette volonté, de cette raison, de cette réflexion, de cette action qu’elles impliquent, et que le christianisme a rejetées en bloc. Et a même réussi à faire complètement disparaître chez certains.
Je suis antichrétien parce que le christianisme est l’anti-humanisme le plus complet jamais élaboré.
« Le père Noël a le droit d’être païen » !
Le père Noël à le droit d’être immortel et hyper sportif, fréquentant les trous de souris pour nous déposer des cadeaux dont certains en trois exemplaires (sainte trinité nous voilà) et d’autres plus encombrants que lui qui passent
par le même trou de souris…
Et tandis que le fils naît dans une étable « entre le boeuf et l’âne gris »… et qu’à minuit il arrive enfin « pour effacer la tache originelle et de son père… le courroux ».
Un salamalec de premier ordre que chacun comprend et qui rend l’esprit humain tellement puissant !
On comprend que d’autres essayent de poser des atouts surtout si l’initiateur n’a subi aucune transfiguration (sans majuscule genau) sur le mont Thabor où saperlipopette ils n’étaient que trois apôtres (sainte trinité nous voilou) et ainsi de suite. Demandez le programme et faites votre liste blanc-rouge !
Une précision, vous me demandiez pourquoi pas de majuscule à transfiguration ? parce que c’est culturel comme vous l’aviez sans doute compris mais non exprimé.
@zefir | 09 décembre 2014 à 09:17
zefir a des difficultés du « comprendement » à ce que je vois.
On avait un âne dans le pré, il était moins têtu que lui.
On vous fichera la paix quand les islamistes arrêteront leurs provocations, quand les antiracistes arrêteront leur stigmatisation nauséabonde envers les « souchiens », quand les homos arrêteront leur attaques envers les hétéros, quand la gauche arrêtera de détruire notre société et ses valeurs chrétiennes, famille homme-femme et enfants naturels, pour les remplacer par le pire délire sociétal eugéniste à faire pâlir de jalousie Hitler lui-même… tenez-vous à carreaux, oubliez-nous, ça nous fera des vacances !
@Catherine A. qui persiste | 08 décembre 2014 à 18:13
« Sbriglia, que l’on en finisse avec la célébration de toutes les fêtes religieuses m’irait très bien »
Pour alimenter votre réflexion : http://www.ditext.com/heidegger/interview.html
@sbriglia
Enfin le linceul de Turin n’est pas une preuve de la divinité de l’homme Jésus
Sauf que les éléments relevés sur ce linceul ne permettent pas d’expliquer comment l’homme au corps martyrisé qui y a été enveloppé a pu en sortir sans que cette évasion n’ait laissé de traces.
Pour ne pas parler de la formation de l’image, qui pourrait avoir été créée par une sorte de « flash » lumineux de grande intensité.
Il n’y a pas beaucoup d’hommes connus dans l’histoire de l’humanité pour être passés par un tel concours de circonstances.
@ Garry Gaspary
Et Nietzsche, lui, voyait dans le christianisme une « morale des esclaves ». Votre « religion de dépressifs » lui ressemble. Ça ne lui a pas si bien réussi que ça.
La pensée hébraïque et christique a un gros défaut : elle nous amène à nous voir tels que nous sommes, cupides, violents, idolâtres… Soit on en est fier, soit on cherche à se corriger.
@ Franck Boizard
Oui, comme, pendant des siècles, on a poussé les juifs à se convertir… (récemment j’ai demandé à un ami algérien, installé en France, marié à une Française, pourquoi il ne donnait pas à ses enfants des prénoms plus français. Il m’a répondu par une question : « vous les Français, quand vous étiez en Algérie, vous donniez des prénoms français à vos enfants ? »)
@ Denis Monod-Broca
L’exemple de votre ami algérien est parlant : il indique que les musulmans installés en France se comportent comme de nouveaux colonisateurs. Nous coloniser est leur but.
Ce sont les anti-coloniaux de gauche et de fausse droite qui devraient se montrer cohérents : si la colonisation de l’Afrique par la France était horrible, pourquoi la colonisation de la France par l’Afrique est-elle souhaitable et doit-elle être encouragée ?
Ma conviction est faite depuis longtemps et vous la connaissez : les hommes ne peuvent « vivre ensemble » (sous-entendu, de cultures très différentes) que sous une main de fer et, en l’absence de cette main de fer, c’est la guerre civile, comme en Afrique du Sud, dans les Balkans, dans certains quartiers de Etats-Unis, etc.
Comme je ne veux ni main de fer ni guerre civile en France, je ne veux pas de colonisateurs.
@ Franck Boizard
Non ! ce n’est pas sérieux ! on peut faire dire aux mots tout et le contraire de tout, c’est entendu, mais l’immigration n’est pas la colonisation. Non ! ça n’a pas de sens, qui veut trop prouver ne prouve rien.
@ Denis Monod-Broca
C’est bien là-dessus que nous divergeons : l’immigration actuelle est une vraie colonisation puisque les arrivants ne changent pas leurs moeurs et coutumes et veulent au contraire nous les imposer (et, malheureusement, ils y parviennent avec un certain succès).
Bref, fichez la paix aux musulmans.
Rédigé par : zefir | 09 décembre 2014 à 09:17
Que Messieurs les musulmans commencent par nous ficher la paix. Après, on verra.
« Non ! ce n’est pas sérieux ! on peut faire dire aux mots tout et le contraire de tout, c’est entendu, mais l’immigration n’est pas la colonisation »
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 10 décembre 2014 à 16:07″
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Alors comment expliquez-vous ces réflexions entendues en 2002 aux abords d’une mosquée (celle d’Evry dont le maire était Valls) et rapportées par deux adolescents qui venaient d’entendre un prêche très orienté donné par leur imam préféré. Je cite : « Vous nous avez colonisés pendant plus d’un siècle, à notre tour de vous recoloniser de l’intérieur ».
Le message était pourtant très clair. Et pourquoi douter qu’il en serait autrement aujourd’hui eu égard aux revendications communautaristes qui ne cessent de s’amplifier ?
@ Mary Preudhomme
Il y a des excités partout, et aussi des provocateurs partout. Ce qu’ils disent n’est pas à prendre au pied de la lettre. Ce n’est pas le reflet de ce que pense la majorité silencieuse.
« Ce n’est pas le reflet de ce que pense la majorité silencieuse »
Elle a bon dos, la majorité silencieuse. Le nombre de gens qui savent, eux, vraiment, ce qu’elle pense, m’émerveille.
@ Franck Boizard
L’expression « majorité silencieuse » est sujette à caution, je vous l’accorde. Cela dit la parole de quelques extrémistes provocateurs n’est jamais que la parole de quelques extrémistes provocateurs. Je ne sens en aucune manière une volonté des Musulmans en général de « coloniser » la France. D’ailleurs y a-t-il en France des « Musulmans en général » ? il y a des Algériens, des Tunisiens, des Marocains, des Turcs, des Sunnites, des Chiites, etc. etc.
Denis Monod-Broca | 11 déc. 7:52 12 déc. 2014 à 08:59
Les deux gamins d’Evry que je citais n’avaient rien d’extrémistes. C’est justement là que réside le danger. On bourre le crâne à des gosses et ensuite ça dérape. Quant à recoloniser de l’intérieur (et non pas coloniser de l’extérieur, nuance SVP !) il me semble que vous confondez allégrement ces deux notions qui n’ont rien à voir quant à leur mise en œuvre.
Et si vous ne voyez pas qu’un certain islam radical (qui fait fi de nos lois et de notre laïcité de mécréants) tend à s’infiltrer – insidieusement – dans la société c’est que vous êtes aveugle ou que vous vivez très loin des grandes métropoles.
Et pourquoi croyez-vous que les policiers de la DCRI s’intéressent tellement aux prêches (en arabe) de certains imams et surveillent de près la plupart des lieux de culte musulman ?
« Je ne sens en aucune manière une volonté des Musulmans en général de « coloniser » la France ».
Eh bien moi si. Non seulement, je la sens mais je la mesure : au nombre de prénoms musulmans, au nombre de mariages avec « fille du bled », au nombre de mosquées en construction, au nombre de revendications diverses et avariées…
Mais, comme il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, je ne sais pas pourquoi je me fatigue.
Déjà au XXe siècle la guéguerre existait entre catholiques et anticléricaux (communistes ou plutôt radicaux-socialistes). Dans mon village par exemple, l’ancien maire radical voulait détruire l’église pour pierrer les chemins de terre. Evidemment cela avait soulevé des tonnes d’indignation, à commencer par le curé du village. En réalité il riait bien de sa provocation et buvait au bistrot avec ses opposants politiques le dimanche.
Tout ceci (à la mode Peppone) restait bon enfant entre gens de même éducation, car ne se mêlait pas l’imbroglio d’une nouvelle religion. Ces athées étaient avant tout élevés avec les mêmes traditions et la même morale. Ils étaient de la même culture. Ce n’est plus la même chose aujourd’hui, d’autant que la majorité silencieuse de ces musulmans installés en France, même depuis cinquante ans, reste très très silencieuse et devant la pire conduite de leur communauté, nous n’entendons qu’un silence inquiétant. La dernière fois, ils étaient 200 devant la Mosquée de Paris.
« Derrière cette idéologie qui a pour but de ramener au plus petit dénominateur commun, le plus pauvre, le plus étriqué, le moins stimulant, se profile l’ombre lugubre, en dépit des apparences, d’un anti-humanisme. »
Je suis d’accord à 150%.
@ Mary Preud’homme, Franck Boizard
Il y a un Islam radical. Il est légitime de dénoncer ses excès et dérives, et de s’en protéger. Mais l’Islam radical n’est pas tout l’Islam.
Sommes-nous à ce pont mal assurés de ce que nous sommes, nous Français, et de ce que sont nos principes et valeurs, pour ainsi craindre a priori la défaite devant cette supposée « colonisation » de l’intérieur ?
Denis Monod-Broca, pour la deuxième partie de votre commentaire et la question posée : oui et c’est pour cela que ressortent les crèches et les mini-sondages y afférent.
Car nous ne savons plus exactement ce qu’est la laïcité. Cad que la liberté de la pratique religieuse serait bien empêchée si, par un incroyable retournement, l’Eglise, dont la France est la fille aînée, devenait cogérante du pays.
Il me semble que les prosélytes de l’islam sont les premiers concernés pour défendre la laïcité puisqu’ils connaissent les deux situations.
Sinon, je vous laisse, je m’en vas admirer le doigt du sage qui montre la lune.