Comme on maîtrise de moins en moins le langage, on a de plus en plus peur des mots.
Nadine Morano aurait dû avoir peur de prononcer, dans le climat actuel, le mot « race » même si on a traité cette imprudence, s’abritant derrière le général de Gaulle dans un contexte ancien, avec une enflure politique et médiatique qui aurait pu laisser croire que la France n’avait pas d’autres chats plus graves à fouetter.
Laurent Ruquier avec honnêteté a reconnu l’avoir un peu poussée et, n’ayant pas à s’excuser de l’avoir invitée, a admis qu’il « l’aimait bien ». Nadine Morano que beaucoup, avec une bonne conscience indécente, méprisent parce que, profondément, elle n’est pas de leur monde.
Le candidat François Hollande avait promis de supprimer le mot « race » de la Constitution et heureusement il n’a pas tenu son engagement.
Maintenant des députés et sénateurs du Front de gauche projettent de faire voter la suppression de ce substantif honni de tous les textes de lois où il se trouve.
Un ministre dont le bon sens paraissait indéniable, Michel Sapin, s’est lui aussi piqué de formuler une appréciation favorable sur cette obsession d’éradication.
Cette démarche est démagogique et absurde de même qu’en 2012, les velléités de François Hollande. Elles oublient, par exemple, que si en 1946, comme l’a rappelé Didier Maus, on a écrit le mot « race », c’était précisément au nom de la lutte contre le racisme et pour désigner l’ennemi.
Mais au fond, puisqu’on a pris le parti après la maladresse de Nadine Morano de condamner à mort, législativement parlant, le terme « race », pourquoi jouer petit bras, petit esprit et ne pas se pencher plus sérieusement, avec plus de rigueur, sur une entreprise plus vaste, en s’assignant une mission autrement plus ambitieuse ?
Epurer le vocabulaire de fond en comble. Voilà qui serait à la hauteur du rêve français et les complexités et tragédies internationales, malgré les apparences, ne feraient pas le poids au regard de ce nécessaire et salubre défi !
En effet, ce chantier est immense qui permettrait au progressisme impeccable et totalitaire de faire des siennes. Le langage est un outil trop dangereux pour être laissé à la disposition des esprits, des libertés et des bouches !
Quelques exemples qui démontreront qu’il n’est que temps de mettre bon ordre à cet intolérable désordre des mots, à cette périlleuse surabondance du vocabulaire.
Supprimons « sexe » parce qu’il pourra être qualifié de faible, « femme » parce qu’elle pourra n’être pas reconnue pour l’égale de l’homme, « différence » parce que des malappris pourraient douter de la richesse qu’apporte la pluralité, « couleur » parce que l’évoquer risquerait d’égarer et de faire prendre une réalité constatable pour une supériorité, « blanc » parce que cet adjectif est impérialiste et n’a été que trop utilisé, « mérite » parce que toutes discriminations sont à proscrire, « honneur » parce que notre modernité ne doit plus s’embarrasser de l’esthétique de l’âme et du comportement, « grandeur » parce qu’on pourrait offenser les petits, « religion » parce qu’on pourrait donner mauvaise conscience aux incroyants, « histoire » car d’aucuns pourraient ne se soucier que de celle de la France, « liberté » parce qu’à trop en user, elle pourrait nous détourner de l’égalité pour tous, « débat » parce qu’il pourrait nous conduire à écouter l’autre, « argent » parce qu’il y a des pauvres, « art » parce que certains pourraient ne pas se sentir visés, « identité » parce qu’on se laisserait aller à la nommer française, « tolérance » parce qu’il n’y a plus de maisons pour elle, « justice » parce qu’on craindrait de ne plus voir désigner la seule société comme coupable…
Et ainsi de suite. Si on s’obstine avec acharnement et constance, l’épuration aura de la tenue et ne ne laissera plus que quelques termes neutres, indolores, sans risque pour la pensée, validés par la bienséance et destinés à un usage courant. On gardera évidemment, malgré son parfum institutionnel et conservateur, « mariage » puisque, depuis la loi sur le mariage pour tous, ce mot a quitté la sphère bourgeoise pour rallier, autour de lui, une communauté, des exceptions qui se sont éprises de la règle.
Initialement je voulais intituler ce billet : un rêve de gauche ?
Mais il faut m’y résoudre : la controverse suscitée par Nadine Morano et tant de polémiques antérieures manifestent que l’épuration du vocabulaire est un rêve français et consensuel.
Dommage.
Dernière minute :
Après de longs colloques et de multiples symposiums, la gauche a décidé de ne pas supprimer le mot race, comme elle devait le faire pour supprimer le racisme.
Because ? :
Ce serait éliminer toutes les associations antiracistes, le seul et dernier électorat de gauche pour 2017. Là dis donc !
Et ça ils ne veulent pas ! Tous ces « SOS machin chose », vivant aux crochets du contribuable se retrouveraient à la rue et seraient obligés de revendre leur parc automobile rutilant sur Le Bon Coin. Des chômeurs antiracistes ?? Mais vous n’y pensez pas !
Au contraire ils ont même décidé de durcir la loi anti-racisme : malgré leur chasses effrénées aux racistes, afin d’engranger un max d’indemnités juteuses, les procès sont en baisse, les citoyens n’osant même plus froncer un sourcil par peur de représailles des SOS Racisme MRAP CRAN LICRA .
Ouf la France de la morale gauchiste est sauvée ; c’est bon comme là-bas dis !
Mille bravos à Morano qui a secoué tous ces inquisiteurs gauchistes haineux et qui recueille énormément de soutien dans l’opinion, la vraie, celle des gens normaux, pas celle de ces rétrécis du bulbe gauchistes qui empoisonnent l’atmosphère et s’érigent en maîtres penseurs arrogants et cyniques.
« Un ministre dont le bon sens paraissait indéniable, Michel Sapin, s’est lui aussi piqué de formuler une appréciation favorable sur cette obsession d’éradication. »
Voilà quelqu’un qui nous a coûté 19 millions d’euros et qui n’a qu’un patrimoine déclaré de 2,1 millions : je ne suis pas sûr que le bon sens soit si indéniable que cela.
« Le but du novlangue était, non seulement de fournir un mode d’expression aux idées générales et aux habitudes mentales des dévots de l’angsoc, mais de rendre impossible tout autre mode de pensée.
Il était entendu que lorsque le novlangue serait une fois pour toutes adopté et que l’ancilangue serait oublié, une idée hérétique — c’est-à-dire une idée s’écartant des principes de l’angsoc — serait littéralement impensable, du moins dans la mesure où la pensée dépend des mots. »
1984, G.Orwell
@ Pyo | 04 octobre 2015 à 10:10
Il n’y a pas grand-chose à ajouter sinon la citation de Goebbels : « Notre but n’est pas de convaincre les gens de nos idées mais de limiter leur vocabulaire de manière à ce qu’ils ne puissent plus exprimer que nos idées ».
Le nazis et les communistes étaient des brutaux : ils voulaient tout cela en quelques années, d’où la répression, les camps, les exécutions.
Nos nihilistes de gouvernement ont été beaucoup plus patients, ils ont pris leur temps, quatre ou cinq décennies, mais ça marche. Enfin, presque.
C’est dans ce « presque » que réside notre dernier espoir. D’où l’importance qu’il reste des « grandes gueules » à l’ancienne des Depardieu, Morano et compagnie pour appeler un chat « un chat », un noir « un noir », un blanc « un blanc », un sourd « un sourd », un aveugle « un aveugle », un vieux « un vieux », un balayeur « un balayeur » etc.
Il y a des suppressions factuelles de mots par celui de leur sens : le mot « honneur » ne figure plus que dans les formules de politesse, et son véritable sens d’abord évacué de la bien-pensance au nom de la paix civile, est quasiment tombé dans l’oubli.
La très belle formule de P. Bilger « esthétique de l’âme » est aujourd’hui à la limite du politiquement correct tant il ferait beau voir qu’il continue à être invité dans les médias en explicitant ce genre de propos.
On peut rêver d’un débat télévisé portant sur sa pertinence à mon avis contestable. Qui inviter ? Voilà qui permettrait à des M.Onfray et A.Finkelkraut de reprendre leurs études au début, et quel feu d’artifice auquel nous aurions droit, et même quelle joie pour le peuple de reconnaître enfin les profondeurs dont il est issu.
Mais l’affaire n’est pas nouvelle : il y a en effet bien longtemps que les mots « âme » et « esprit » ont été vidés de leur sens par l’ignorance à effet démagogique qui a présidé à l’arrivée de l’humanisme, ce dernier ayant engendré le siècle des funestes lumières et ses démons de la franc-maçonnerie.
Merci en tout état de cause à P.Bilger de tenter d’éveiller les intelligences.
Joli programme.
À quand cette novlangue qui empêchera enfin toute pensée déviante ?
A vos suppressions, j’ajouterais celles-ci :
– « morale », la morale en effet conduit tout droit, ô horreur !, à l’ordre moral,
– « France », puisque, on nous le dit assez, notre pays, trop faible et trop petit, ne compte plus à côté de la glorieuse et invincible Europe,
– « nation », « souveraineté », « frontière »… ça va sans dire, ainsi que tous les mots « rouges-bruns »,
– « Dieu » aussi, tant qu’à faire, ce mot n’est-il pas l’étendard de tant de combattants ?
A noter que :
– « liberté », mot si dangereux, est d’ores et déjà étouffé par « libéralisme » et « libertaire » qui se revendiquent de lui en le trahissant,
– « égalité » a quasiment disparu, remplacé par le mensonger « égalité des chances »,
– « fraternité » est largement hors d’usage, supplanté par « droits humains »…
Pourquoi n’est-il pas démagogique et absurde comme le soutient Philippe Bilger de supprimer le mot « race » de la loi ? Précisons tout d’abord qu’il s’agit de race au sens de races humaines (on comprendra pourquoi j’emploie ici le pluriel).
Au 19ème siècle et dans la première moitié du 20ème le concept de « race » était communément admis. Se fiant aux apparences, la couleur de la peau, on divisait alors l’humanité en races présentant prétendument des caractéristiques génétiques, physiques, psychologiques différentes. Simultanément on établit alors une hiérarchie des races, la race blanche étant déclarée supérieure aux autres. (On lira avec profit la définition de « race » dans le Larousse).
On ne peut aujourd’hui accepter ces préjugés dont on connaît les conséquences mortifères qu’ils ont provoquées, préjugés démentis par la science qui a établi qu’il était impossible de classer les hommes par races.
Utiliser le mot « race » dans la loi revient donc à reconnaître un concept que la science a invalidé. Il ne s’agit pas d’épuration, mais de simple logique.
Dire que l’on ne doit pas discriminer selon la race, c’est bien reconnaître l’existence de races humaines.
Je comprends que ceux qui croient toujours en la pertinence du concept de « races humaines » ne soient pas d’accord. Les préjugés ont la vie dure !
Bonjour Philippe,
L’épuration du vocabulaire : un rêve français ?
Vous extrapolez un peu, dans votre billet. Le problème n’est pas de retirer le mot « race » du vocabulaire, mais de l’article 1 de la Constitution.
Que dit cet article :
« La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. »
Le mot « race » fait un peu doublon avec le mot « origine » me semble-t-il, vu que généralement une race, si toutefois ce terme est approprié concernant l’Homme, ce qui dans les bons dictionnaires semble être discutable, est implicitement lié à l’origine du pays et de ce fait aux différences morphologiques propres à ses habitants d’origine. Un Camerounais ne ressemble pas à un Norvégien, tout le monde est d’accord sur ce point, mais génétiquement parlant cela est plus discutable si l’on se réfère aux définitions de la science actuelle.
Il serait plus judicieux, dans le contexte actuel de le remplacer par le mot « sexe », car les femmes se plaignent régulièrement de ne pas être considérées l’égal de l’homme dans notre société : difficultés pour accéder aux postes à haute responsabilité, différence salariale à responsabilités équivalentes.
La parité est un concept relativement récent notamment lors des élections et pendant longtemps les femmes ont été marginalisées dans la constitution d’un gouvernement.
Retirer le mot « race » de la constitution ne signifie pas de la faire disparaître du vocabulaire que l’on utilise tous les jours. Le mot race est indissociablement lié au mot racisme. C’est même dans cette acception qu’il est le plus utilisé.
Une chose est sûre, retirer le mot « race » de la Constitution ne supprimera pas le racisme qui a toujours existé et, hélas, est plus que jamais présent dans notre époque actuelle.
Il ne faut pas s’inquiéter pour la langue française qui possède son génie synesthésique propre, ainsi que l’atteste une expression bien connue des Parques du Parquet : « filer du mauvais coton ».
On ne va pas revenir là-dessus éternellement : le racisme c’est une tare de beauf de droite blanc christianisé ; on est tous d’accord, on l’a assez chanté ici et ailleurs et nous avons des experts sur ce blog pour le confirmer.
Voilà, ça c’est torché !
Revenons à nos moutons antiracistes :
SOS racisme socialiste, c’est un fonds de commerce de la gauche, on place des bons petits immigrés. 500 000 euros de budget annuel payés par nos impôts.
Les ouvriers, ex-fonds de commerce de gauche devenus méprisables et non rentables électoralement, sont partis au FN ; il reste aux socialistes l’immigration. On comprend mieux pourquoi ils veulent le vote des étrangers.
Deuxième pain bénit pour la gauche : un autre fonds de commerce très juteux pour eux se profile à l’horizon, les grandes marées de migrants qui répondent aux appels de nos « braves-humanistes-solidaires » et qui voteront socialiste avec toutes les promesses de logement, d’emploi, d’aides-allocs ; bien entendu nous serons « ravis », juré craché, d’accueillir ces malheureux qui viennent, sans mugir, jusque dans nos bras profiter du pays de Cocaaaaagne ! Aux larmes citoyens…!
Bon dimanche !
Pyo a heureusement cité 1984 d’Orwell. Le débat sémantique est effectivement idéologiquement orwellien.
Dans votre liste vous avez, Monsieur Bilger, oublié le mot « guerre ». Il convient de se rappeler que, lors de l’inauguration de son premier salon aérien du Bourget, Monsieur Mitterrand avait exigé que les avions militaires soient présentés sans leur panoplie d’armement. Moyennant quoi, il n’a pas hésité en 1991 à engager l’armée française dans la première guerre contre l’Irak déclenchée, après l’invasion du Koweït, par le président Bush père. Cet alignement sur la position américaine avait été présenté comme une guerre de défense du Droit, alors qu’au fond il s’agissait bien plus d’une guerre de défense du droit d’exploiter le pétrole et d’en protéger les sources.
Quant à Monsieur Hollande, héritier putatif de François Mitterrand, ses thuriféraires considèrent que c’est dans le domaine des interventions extérieures qu’il a le mieux revêtu l’habit présidentiel, bien mieux qu’en politique intérieure…
On pourrait allonger la liste avec les mots autorité et ordre, la chienlit seyant mieux à l’esprit de leurs contempteurs. Sans oublier immigration qui empêche de considérer les habitants du monde entier comme nos concitoyens naturels !
Merci monsieur pour votre billet qui allie bon sens et intelligence ce dont semble dépourvu le plus grand nombre. La tâche est immense bon courage à vous.
Pour compléter mon commentaire précédent, je viens de lire un billet de J-P Brighelli qui rejoint en grande partie l’analyse de notre hôte et les interrogations que cette censure du vocabulaire traduit de notre société « post-moderne » :
http://blog.causeur.fr/bonnetdane/moliere-etait-il-charlie-00887.html
Votre première phrase dit bien un problème connexe :
« Comme on maîtrise de moins en moins le langage, on a de plus en plus peur des mots. »
Je suis estomaqué de voir à quelle vitesse la maîtrise du langage s’effondre.
Je sais que la censure du Figaro est un cas particulier, mais comme je suis beaucoup censuré, je peux faire des statistiques : dans au moins un cas sur quatre, il est très probable que le censeur n’a pas compris ce que j’ai écrit.
Alors, on pourrait dire que je m’exprime mal, c’est possible, mais j’ai du mal à y croire : j’entends bien des reproches, mais encore jamais celui-ci.
Il est d’autant plus douteux que le problème tienne à ma personne qu’on peut constater assez aisément que la déroute de la syntaxe et de l’orthographe s’accompagne d’une baisse de la compréhension. Il est désormais fréquent de lire sur internet des commentaires qui font un contresens flagrant.
Quelque chose d’aussi simple qu’une double négation est de en plus difficile à faire passer.
Quand on arrive à ce niveau, la seule barrière est le tabou des mots puisqu’on est incapable de comprendre les phrases.
Qu’il est pénible de vivre une décadence.
« Utiliser le mot « race » dans la loi revient donc à reconnaître un concept que la science a invalidé. »
Cette phrase est erronée pour deux raisons :
1) la « science » (sous-entendu la génétique) a aboli le mot de « race » pour les raisons historiques que l’on sait mais le concept reste, sous le nom d’haplotype ou d’ethnie.
2) de plus, votre phrase est scientiste, on n’en est plus là, à cette vénération religieuse de la science, au XXIe siècle. La « science », la même que celle qui d’après vous ne reconnaît pas les races, ne reconnaît pas non plus l’existence des légumes (eh oui) qu’elle ne différencie pas des fruits. Iriez-vous dire à votre cuisinier qu’il faut qu’il cesse d’employer le mot « légumes » parce que « la science a prouvé que les légumes n’existent pas » ? C’est aussi absurde. Toute vie humaine, et notamment sociale, ne passe pas par le filtre du scientisme.
Le plus comique est qu’il n’y pas plus obsédés par les races que les antiracistes niant l’existence des races. Cela devrait les faire réfléchir, mais s’ils réfléchissaient, ils ne seraient pas ce qu’ils sont.
Supprimer un substantif, à savoir le mot race pour se « débarrasser » de la réalité qu’il recouvre ou suggère, en l’occurence le racisme, n’a aucun sens. On retrouve bien là le simplisme des antiracistes radicaux qui à vouloir trop en faire, ne réussisent en réalité qu’à se hisser au même niveau d’ignorance et de bêtise que les racistes qu’ils prétendent combattre. C’est-à-dire au niveau zéro de l’intelligence humaine. D’un côté on a des illuminés qui s’obstinent à nier des différences qui crèvent les yeux et de l’autre des excités haineux qui s’emploient à stigmatiser et à caricaturer ceux qui ne leur ressemblent pas. A cet égard, on peut dire qu’antiracistes et racistes sont à égalité dans le manque de clairvoyance et d’une certaine manière des alliés objectifs dans l’incohérence.
Alors que des différences existent incontestablement entre les populations du monde. Et qu’on les qualifie de raciales, ethniques, tribales, claniques etc. ne change absolument rien à cette « réalité ». Et même si ces « différences » n’existent pas dans le sens (ou sous les apparences) que le raciste leur attribue, il convient d’en prendre conscience, ne serait-ce que pour reconnaître à l’autre son altérité. L’harmonie du monde est précisément faite de ces diversités de couleur, origines, langues et peuples.
@Xavier Nebout
J’ose vous contredire en partie. Honneur ne figure pas que dans les formules de politesse. Au risque d’écrire de gros mots je vous rappelle entre autres « Honneur et Patrie », c’est très désuet je sais… et une autre qui me tient très à coeur : Honneur et Fidélité !
Bon, foin du passé, même récent.
SI on supprime « race », à quoi vont appartenir les chiens, les vaches et les cochons ? Et tous les animaux ?
Que Sapin puisse passer pour quelqu’un de réfléchi fait douter de l’expression « bon sens » qu’il faudrait d’ailleurs éradiquer, elle aussi, du dictionnaire des gouvernements français.
Race vient de « ratio », raison, ordre des choses. Effectivement par les temps crétins que nous vivons, l’ordre des choses est ce qui plaît à un dieu quelconque, jaloux ou colère. Loin des classiques auxquels nos penseurs à la serviette sale refusent de se référer, par les ministres qui courent, on peut tout modifier, tout arranger, tout supprimer, tout adultérer, soutenus par l’écran. Mais derrière, toujours, aujourd’hui silencieuse, se lèvera une armée, d’abord de l’ombre, puis violente, puis équipée, prête à se sacrifier dans une révélation, donc une apocalypse dont les médiocres, les ternes, les stipendiés n’ont pas une idée. Ils n’ont pas idée de la guerre qu’ils vont devoir subir.
Les réfugiés ont tout compris qui refusent souvent de venir en France, parce que c’est un régime « fini » n,i ni. Ne reste que la conviction raison ou tort, c’est mon pays sans les gens d’aujourd’hui, ou avec, forcés ou volontaires, ils quitteront les villes où les enfants sont devenus méchants et les gouvernements ignobles (sans noblesse) et préfèreront se perdre, libres, que vivre esclaves.
Pffff. Ce positionnement en victime du « vocabulaire » vous dispense de toute réflexion.
Si le mot « race » a été dévoyé, je n’ai aucun scrupule à le remplacer par « couleur de peau ».
Et on passe à autre chose.
La chose critiquable du discours de Morano, c’est moins le vocabulaire ou la vérité de son propos que son caractère inopérant. Comme certains l’écrivaient ici, la race n’est pas la bonne grille de lecture. Sauf pour les racistes.
Mais ce qu’a dit Morano revient à: la pointure moyenne dans les prisons est de 43, je pense que si elle passe à 38 c’est que notre société aura été soumise à de grands troubles.
Pour autant, cela ne signifie pas qu’il faille rejeter tous les réfugiés politiques avec des petits pieds…
Cela ne sert à rien, à part peut-être à récupérer le vote de monsieur Tron.
Mais cela provoque. Les gens s’indignent, disent que ce n’est pas vrai, qu’on ne peut pas parler comme ça. Alors que la seule réponse est « et alors ? ».
Discourir sur la sémantique est une pure vision de chercheur, les mots sont la représentation de leur emploi courant. Le mot race pour ne citer que celui-ci n’est pas plus empoisonné que ceux cités par notre hôte.
L’utilisateur et l’écrivain s’en servent toujours dans leur sens habituel et aller chercher dans les poux des origines et du sens qu’on veut bien leur attribuer, c’est déjà les dévoyer de leur utilisation la plus limpide.
C’est encore et toujours une discussion de « riches », on reste dans le pusillanime, l’inutile, la perte de temps la plus terrifiante.
Pauvre Nadine, elle n’est pas ma tasse de thé, mais en l’occurrence on lui fait un méchant procès, il est vrai que ses positions l’ont fait passer pour la poissonnière de service (vous voyez, j’en suis venu à dire que je n’ai rien contre le noble métier de poissonnière, ce qui est encore pire que de ne pas l’avoir écrit).
En somme et là je suis d’accord avec notre hôte – décidément ! – même si ses postures n’étaient pas des plus subtiles, elle n’appartient pas au sérail, le sachant, elle crachera son venin ce qui la discréditera encore plus.
Ceci dit, quand est-ce que l’on va s’attacher à la vraie politique, celle qui intéresse, le travail, l’emploi, la vie des citoyens, et pas seulement ces discussions pour vieilles rombières dans un salon de thé, « sans sucre s’il vous plaît ! »
Marc Ghinsberg | 04 octobre 2015 à 11:03
On ne peut aujourd’hui accepter ces préjugés dont on connaît les conséquences mortifères qu’ils ont provoquées, préjugés démentis par la science qui a établi qu’il était impossible de classer les hommes par races.
Bla… bla… bla… pardonnez ma brusquerie, mais lorsque la bêtise répétitive se joint à l’ignorance elle-même mariée à la rage de détruire notre civilisation, l’exquise urbanité des salons du Palais-Royal n’est plus de mise.
Si « la science » a établi « qu’il était impossible de classer les hommes par race » (puis-je avoir le numéro de téléphone de La Science ?), comment se fait-il que le biochimiste américain Tony Frudakis ait mis au point un test ADN capable d’identifier la race d’un suspect à partir des traces laissées sur la scène d’un meurtre ?
Comment se fait-il que la justice américaine ait employé ce test pour retrouver un tueur en série qui échappait à toutes les recherches ? Comment se fait-il qu’il ait permis d’arrêter un suspect qui était noir, alors que les témoins assuraient avoir vu un Blanc ? Comment se fait-il que ce suspect ait été jugé et reconnu coupable ?
Comment se fait-il que le procureur qui a résolu cette affaire ait déclaré à la presse que, s’il était en son pouvoir de faire disparaître ce test ADN de la surface de la terre en appuyant sur un bouton, il le ferait ?
Est-ce que par hasard cela aurait un rapport avec le fait que ce procureur était… noir ?
http://archive.wired.com/politics/law/magazine/16-01/ps_dna
N’avez-vous pas encore compris que ce n’est pas parce que « tout le monde dit » quelque chose que cette chose est vraie ? N’avez-vous pas compris que d’innombrables journalistes, politiciens et universitaires passent leur temps à mentir comme des arracheurs de dents ? Ne comprenez-vous pas qu’en répercutant leurs mensonges, vous vous en faites le complice ?
Les préjugés ont la vie dure, prétendez-vous. C’est parce qu’ils sont vrais. Ce ne sont pas des préjugés : ce sont des post-jugés. Ça s’appelle la science.
Evidemment, dans une société où les idéologues marxistes ont pris le pouvoir à l’université (et ne parlons pas des gouvernements), la science, il faut la chercher avec la lampe de Diogène…
Hey purée, non, Philippe… Sinon je vous crie dessus ! Sissi ! Hi hi hi
« L’épuration du vocabulaire »
En contrepartie de son épuration le vocabulaire s’enrichit de nouveaux mots jugés nécessaires genre teuf, keuf ou meuf etc. (Allez les verts !)
Il y a un mot qui a traversé les âges contre vents et marées et qui aurait pu subir l’épuration tant il est associé au sang et à l’horreur c’est : socialisme.
Sortir le mot « race » de la constitution, pourquoi ? Pour éliminer le racisme ou le racismisme ?
Il faut alors aussi se pencher sur le mot « type », type européen, type nord-africain etc. avant de voir apparaître une bande de typistes braillards.
Madame Morano a eu le mérite de dire la vérité et la guerre qui lui est faite est du plus grand ridicule. On commence à saturer de tous ces moralistes qui guerroient contre les mots mais se taisent sur les emplois fictifs et autres magouilles juteuses. Attention, ce n’est pas parce qu’on n’entend que ceux à qui on donne la parole que les autres n’ont rien à dire et continuer à se taire…
« épuration » : est-ce à dessein que vous employez ce mot violent et connoté ? Ce n’est pas le mot « race » qui pose problème c’est l’usage qui peut en être fait à des fins politiciennes et démagogiques.
Lu et approuvé
@ Franck Boizard
« C’est dans ce « presque » que réside notre dernier espoir. D’où l’importance qu’il reste des « grandes gueules » à l’ancienne des Depardieu, Morano et compagnie pour appeler un chat « un chat », un noir « un noir », un blanc « un blanc », un sourd « un sourd », un aveugle « un aveugle », un vieux « un vieux », un balayeur « un balayeur » etc. »
Et un « quartier populaire » une zone de non-droit !!
Avez-vous remarqué que plus nos sociétés s’individualisent, s’ensauvagent en étant sans pitié avec ceux qui n’ont pas accès aux « codes » des élites, plus le langage courant devient euphémique ?
L’étymologie du mot race est racine, et ce n’est pas parce que le régime nazi a dévoyé le mot en voulant une race « aryenne » pure (blanche, blonde aux yeux bleus) que l’origine du mot a changé…
Nos ancêtres ne stigmatisaient pas les peuplades qu’ils rencontraient en disant Mao est de race asiatique, Mamadou de race africaine et Greta de race européenne. Ce n’est que bien plus tard, vers le XIXe siècle, que asiatique a été traduit pas jaune, africain par noir ou arabe, et européen par blanc.
Du reste on ne dit pas une race métis, ni une race eurasienne puisqu’il y a double racine/origine.
Quel pataquès pour ce qui doit être et rester la définition des diverses origines des hommes et des femmes peuplant la terre.
@Marc Ghinsbergh
« On ne peut aujourd’hui accepter ces préjugés dont on connaît les conséquences mortifères qu’ils ont provoquées, préjugés démentis par la science qui a établi qu’il était impossible de classer les hommes par races. »
Vu de ma fenêtre, je ne sais pas qui est le « on » qui n’accepte pas les préjugés, je me demande aussi quelle est « la science » qui a établi. Par contre, je me suis toujours rendu compte en regardant les couples dans la rue et dans les journaux que les couples se forment selon des critères qui leurs sont propres. Il est assez courant de rencontrer un homme et une femme noirs (vous préférez dire « black », pas moi). Deux blancs ensembles, c’est commun aussi. Les asiatiques se marient couramment entre eux, c’est vrai aussi. Maintenant, venons-en au fait. Un noir et une blanche, un blanc et une jaune, c’est assez courant également. Par contre, le nombre de couples formés d’un Japonais qui aurait épousé une femme noire est assez rare et même, je ne l’ai jamais vu. Cela ne veut pas dire qu’il existe une hiérarchie entre les races. Cela signifie tout simplement que cela ne fonctionne pas.
Puisque le sujet dérive sur les préjugés, il se trouve que j’ai écrit un billet pour faire l’éloge des préjugés :
http://fboizard.blogspot.fr/2014/02/eloge-du-prejuge.html
J’en concluais que les préjugés qui ont ont le plus de chances d’être faux sont ceux des intellectuels, dont le préjugé façon Marc Ghinsberg contre les préjugés (des autres).
Il serait par exemple marrant de mettre à l’épreuve des faits le préjugé des intellectuels comme quoi l’immigration est une chance pour la France.
Mais Burke avait déjà tout écrit sur ce sujet des préjugés :
******************
« Sur ces questions, vos hommes de lettres et vos politiques sont d’un avis tout à fait différent, de même que chez nous tout le clan des esprits éclairés. Ils n’ont aucun respect pour la sagesse des autres ; mais en compensation ils font à la leur une confiance sans bornes. Il leur suffit toujours d’un seul motif pour détruire un ordre de choses ancien, c’est son ancienneté même. Quant à ce qui est nouveau, ils n’éprouvent aucune inquiétude au sujet de la durée d’un bâtiment construit à la hâte ; parce que la durée n’est d’aucune conséquence pour ceux qui estiment que rien ou presque rien ne s’est fait avant leur temps, et qui placent toutes leurs espérances dans l’innovation. Comme ils pensent très systématiquement que tout ce qui peut assurer quelque perpétuité est nuisible, ils ont déclaré une guerre inexpiable à toutes les institutions. Ils croient que les types de gouvernement peuvent varier comme la mode, sans que cela tire plus à conséquence ; et qu’il n’est nul besoin pour attacher les hommes à la constitution de leur pays, d’un autre principe que la commodité du moment. Ils semblent persuadé que le pacte entre le peuple et ses magistrats a ceci de singulier qu’il n’engage que le magistrat, sans condition de réciprocité : aussi la majesté du peuple est-elle en droit de dissoudre ledit pacte sans autre motif que sa volonté. Même leur attachement à leur pays n’existe qu’autant qu’il se rencontre avec tels de leurs projets flottants ; chez eux le patriotisme commence et finit avec le système politique qui s’accorde avec leur opinion du moment. »
******************
Pas mal pour un texte de 1791 !
@Franck Boizard
Vous utilisez des mots : race, ethnie, haplotype dont visiblement vous ne maîtrisez pas le sens.
Par ailleurs, si vous pouvez me donner vos références sur la non-existence scientifiquement prouvée des légumes, je suis preneur.
@Robert Marchenoir
Concernant la génétique je vous invite à lire le livre d’Axel Kahn, médecin généticien, directeur de recherche à l’INSERM et ancien directeur de l’Institut Cochin, ancien membre du Comité d’éthique, « Et l’Homme dans tout ça ? ». Le genre de livre qui selon moi rend plus intelligent.
@vamonos
« Par contre, le nombre de couples formés d’un Japonais qui aurait épousé une femme noire est assez rare et même, je ne l’ai jamais vu. Cela ne veut pas dire qu’il existe une hiérarchie entre les races. Cela signifie tout simplement que cela ne fonctionne pas »
Je suis impressionné par votre démonstration.
Vous savez sans doute qu’en France un mariage sur deux se termine par un divorce. Vous en concluez quoi ?
Depuis le baptême de Clovis, où l’envahisseur germanique a choisi de fusionner avec la population de la Gaule, la France ne s’est jamais définie par la race. Tout au long de son histoire, ce pays s’est défini avec des priorités diverses, sur l’idée de nation, de peuple, sur ses fondements culturels gréco-latins et chrétiens, plus tard sur des valeurs républicaines, jamais sur la race, encore moins sur la race blanche. C’était donc, de la part du Général de Gaulle, s’il a prononcé cette formule, une déclaration purement circonstancielle (Algérie française) qui ne pouvait valoir que dans un contexte politique limité.
Le fait que la France soit un pays historiquement peuplé par des individus de race blanche n’est pas constitutif de son identité : c’est juste le hasard des sélections génétiques et de l’endogamie qui a produit ce phénomène, tout comme ce fut le cas dans d’autres régions du monde. A la race, fruit du hasard génétique, la France a préféré le concept de nation, ensemble des natifs du sol français, sans distinction d’apparence physique. Dire que la France est un pays de race blanche aujourd’hui est une énormité politique et une aberration historique.
Pour autant, l’être humain ne peut pas prétendre à être la seule espèce animale où l’on ne trouverait pas de différenciation de races. Il y a des noirs, des blancs, des asiatiques et, de plus en plus, des croisements susceptibles de déterminer à longue échéance, de nouvelles races humaines. Les races existent, ce n’est pas un gros mot dans la mesure où l’on n’y attache aucune hiérarchisation, et même si les races actuelles sont sans doute amenées à évoluer dans un contexte de mondialisation, il persistera des phénotypes anciens, il se créera des phénotypes nouveaux qui détermineront des apparences physiques diverses de groupes humains. Cela s’appelle des races qu’ont en partage les humains de racines anciennes communes.
Il n’est pas inutile de rappeler qu’aux siècles classiques, la race désignait une origine sociale, une ancienneté familiale permettant à Mme de Montespan de rappeler à son royal amant que sa famille à elle était de race plus ancienne que la sienne.
C’est une curieuse manie que de vouloir changer la langue parce qu’on ne la comprend pas.
Cher Philippe,
De la rigolade à la dégringolade, il n’y a qu’un pas.
Celui qui mène à la chute de la démocratie.
Transformer la politique en show comique éloigne le citoyen des urnes et de la critique.
Il n’existe pas de meilleur moyen pour vider de sens la parole du politique que de la sortir de son contexte.
L’avant Seconde Guerre mondiale a beaucoup usé de ces moyens et certaines images de BD ou illustrant l’histoire font honte aux générations qui ont osé ces bassesses.
La liberté d’expression est liée à la conscience des utilisateurs et ne peut s’ouvrir sur l’incitation à la haine, à la torture et au racisme.
Lorsque notre constitution évoque le mot race, elle souligne les effets dévastateurs du racisme.
Retirer la notion de racisme de la Constitution, c’est une volonté d’effacer la réalité des génocides juif, arménien, rwandais, kurde en ce moment.
C’est une démarche proche du négationnisme, de la négation de la réalité de l’esclavage. C’est une idée d’ignorant, de destruction du devoir de mémoire.
Votre honneur, un jour nous tuerons Hitler, cette vile charogne dont se revendiquent les nazis d’Europe et d’Ukraine.
Essayez de désincarner les mots, lorsque l’on est incapable d’incarner les fonctions de Président, c’est tuer la mémoire de millions de personnes dont le racisme a tué les mots, la douceur, l’âme.
L’esprit est notre dernier sanctuaire.
Comment penser que Nadine Morano soit une femme raciste ? A-t-on le droit de poser la question ?
Les socialistes ont refusé le débat sur l’identité, ce qui doit rassembler la société.
Les socialistes ont tué ce débat qui aurait pu rassembler les Français.
Ce que nous voyons depuis Hollande c’est une nette augmentation des actes antisémites, islamophobes, homophobes, antichrétiens, anti-uniforme public, anti-famille.
Des millions de personnes sont mortes pour combattre le nazisme, le fascisme et l’Etat laisse revenir dans les écoles des brigades de l’horreur aux idéologies nauséabondes et racistes. Sur les plateaux télévisés qui vénèrent les rois de la torture, les criminels, les terroristes, seuls sont invités leur porte-parole.
Il existe même en France des mouvements d’extrême gauche qui ne peuvent pas sentir dans leurs défilés les juifs homosexuels.
C’est pas grave, le mot race, et ce « C’est pas grave » qu’il est bon de pouvoir le dire quand il faudrait agir.
Entendre Juppé se tâter pour savoir s’il faut faire alliance de défense contre les terroristes avec ceux qui agissent ou ceux qui regardent l’Europe s’effondrer, les Kurdes se faire massacrer c’est beaucoup plus grave.
Un autre Hollande derrière Juppé.
Décidément, une journée pourrie.
françoise et karell Semtob
@ Marc Ghinsberg | 04 octobre 2015 à 23:18
Excellente répartie qui m’a bien fait rire !
L’humour est encore la meilleure réponse que l’on puisse opposer aux âneries, surtout quand celles-ci sont assénées sur un ton péremptoire.
Dieu sait si on peut en lire ou en entendre dès qu’on aborde le mot « race », notamment sur ce blog qui regorge d’éminents « raciologues » autoproclamés.
Nadine Morano n’est pas un cas isolé, hélas !
@Marc Ghinsberg
« Je suis impressionné par votre démonstration. »
Impressionné, vous l’auriez plus été si mon message n’avait pas été partiellement épuré. De même qu’il est interdit d’utiliser certains mots à la télévision américaine (shit est l’un des sept mots), de même il semble interdit de citer le sexe masculin et d’évoquer sa taille sur ce blog.
Je suggère que vous cessiez de nier l’évidence parce que vous êtes sur les voies qui mènent au révisionnisme.
Race n’a pas pour étymologie « racine »… c’est faux, c’est absurde…
Race a pour étymologie le mot italien « razza », ie. sorte, famille, souche, et vient du latin « ratio » ie. ordre, catégorie, espèce… ce qui met à mal certaines affirmations grandiloquentes et arrogantes !
« Moins le blanc est intelligent, plus le noir lui paraît bête »
(André Gide)
à méditer par tous les donneurs de leçon qui s’étalent sur ce blog !
Madame Nadine Morano n’est pas du sérail ! Bien.
Lorsqu’elle était en charge du secrétariat d’Etat elle savait gérer, en priorité, les bisbilles du sérail, laissant en perdition celles concernant justement le peuple.
Ses justifications-citations en se référant au Général ne changent rien à la réduction qu’elle fait elle-même de la race blanche.
En cela elle n’est plus une poissonnière qui dit des choses à voix perchée mais détournée.
Avec nos dépendances gréco-latines, il va falloir remonter loin pour redéfinir tout le vocabulaire et surtout le sens des mots qui racontent l’Histoire.
Pourquoi ne pas rétrograder jusqu’à Moïse et le buisson ardent où l’écrit n’existait pas et s’adonner enfin aux joies de la Tour de Babel ?!
Proposition pour la nouvelle ministre du Travail, Myriam El Khomri : supprimer du vocabulaire le mot « chômage » pour enfin éradiquer ce problème endémique qu’aucun ministre ne parvient… ne parviendra jamais à éradiquer… au principe bien connu, que ce que l’on ne nomme pas n’existe pas !
Cette suppression lui éviterait de vivre chaque mois ce grand moment de solitude assorti de borborygmes pour laisser croire que le gouvernement cherche des solutions, à ce qui en fait n’est que de la seule et unique responsabilité des entreprises privées… quand elles ont confiance !
« Nadine Morano aurait dû avoir peur de prononcer, dans le climat actuel, le mot « race » même si on a traité cette imprudence, s’abritant derrière le général de Gaulle dans un contexte ancien, avec une enflure politique et médiatique qui aurait pu laisser croire que la France n’avait pas d’autres chats plus graves à fouetter. »
Je n’éprouve aucune animosité contre Nadine Morano ; j’ai détesté l’insulte ricanante de Guy Bedos à son endroit.
Cependant, Philippe, dix mille fois non.
Le mot race n’appartient pas au vocabulaire de Nadine Morano. Quand bien même oui, dans la France réelle, nous entendons des phrases genre « La France aux Français », « la race blanche » n’est pas aujourd’hui un vocabulaire courant et utilisé. De Gaulle, c’est un autre monde, un monde d’hier.
Je ne crois à aucune spontanéité et/ou maladresse de la part de Nadine Morano. Sa phrase n’était destinée qu’à faire le buzz. Il s’agissait juste de quelque chose de politiquement et de médiatiquement très médiocre.
Pour une fois, je partage l’analyse de la si souvent évanescente Anna Cabana dans Le Point : « Morano : l’amoureuse éconduite – Et si derrière la polémique se cachait la blessure d’une femme, Nadine Morano, qui aime Nicolas Sarkozy d’un amour politique sincère et déçu ? ».
Si je suis d’accord dans ce billet avec votre défense des mots, je suis en total désaccord avec la spontanéité que vous prêtez à Nadine Morano.
Marre aussi de ce cirque méchant autour des mots. Marre de ces provocations exclusivement destinées à faire du buzz, du bruit et de la fureur. Les téléspectateurs de L. Ruquier – SVP à ne pas confondre comme le font toujours si banalement les médias avec les Français – méritent mieux que ce cirque du rien.
@vamonos | 04 octobre 2015 à 19:19
« …le nombre de couples formés d’un Japonais qui aurait épousé une femme noire est assez rare et même, je ne l’ai jamais vu. Cela ne veut pas dire qu’il existe une hiérarchie entre les races. Cela signifie tout simplement que cela ne fonctionne pas. »
Je connais un couple tunisquimau, femme tunisienne et homme esquimau : ça fonctionne bien, la preuve ils ont eu un enfant qui porte la djellaba et le bonnet pour respecter les rites de ses parents ; mais je n’ai jamais vu de japonais juifs ni de sino-irlandais, les yeux bridés verts avec les cheveux roux, ce n’est pas encore tendance.
Voilà.
Le cow-boy Marchenoir reproche clairement à Marc Ghinsberg de ne pas s’exprimer en bon Américain comme tout le monde, selon lui, devrait le faire aujourd’hui.
Et, bien entendu, ce sont toujours les musulmans qui ruinent la culture française parce qu’ils ne font jamais l’effort de se débarrasser de leur culture d’origine pour assimiler la culture française.
Je me demande ce qu’il faut encore faire aux musulmans pour que Marchenoir arrive un jour à assimiler sa propre culture et s’exprime enfin en Français.
La gauche en folie !
D’après les « de gauche », il faut supprimer les guerres, ça fait trop de morts ; et aussi supprimer le mot « race » pour stopper le racisme ; l’argent, ça fait trop de riches pour ceux qui en ont trop et trop de pôv’ pour ceux qui n’en ont pas trop.
J’ai une autre idée :
Pour qu’il n’y ait plus d’accidents il faut supprimer les routes, les autoroutes et les chemins vicinaux, sinon mettre les virages et les ronds-points en ligne droite.
@eileen
« Moins le blanc est intelligent, plus le noir lui paraît bête » (André Gide)
Ben ouais, même qu’un noir un peu moins bête pourrait devenir un blanc un peu intelligent, il n’est pas bête ce Gide, était-il noir ou blanc ?? pitète gris.
L’épuration du vocabulaire ne date pas d’hier.
A titre d’exemple il a été supprimé pour ne vexer personne tout ce qui pouvait être de nature à rabaisser.
Les Basses-Alpes sont devenues Alpes-de-Haute-Provence.
La Basse-Seine devenue Maritime.
Les Basses-Pyrénées maintenant Atlantiques.
Les femmes de services ont accédé au titre de techniciennes de surface.
Des subalternes devenus chargés de mission ou collaborateurs.
On pourrait en trouver bien d’autres, ainsi va la vie avec ses lunettes à œillères qui refusent de voir la vérité vraie.
Comme c’est triste vamonos.
Fort heureusement les lecteurs qui n’auront pas pu profiter du sel sans doute éminemment spirituel et savant de votre répartie tronquée peuvent toujours se reporter à un livre intitulé :
« La Légende du sexe surdimensionné des Noirs, de Serge Bilé ». Où ils seront définitivement fixés sur la question. Dois-je préciser que ce livre n’est absolument pas porno et qu’il n’y a pas d’images !
—
Concernant vos attendus et autres affirmations péremptoires sur les couples, savez-vous que selon l’INED les couples dits « mixtes » sont beaucoup plus stables que ceux formés par deux partenaires ayant la même origine. Taux de divorce : respectivement 15 % et 55 %.
Pourquoi ne pas supprimer aussi le mot « classe » : classe sociale supérieure, moyenne, inférieure, dans lesquelles les membres de la collectivité française sont séparés par signes extérieurs de richesse, de prestige, de rapports, de pouvoir, de hiérarchie.
Le système des « ordres » a été remplacé par celui des « classes » à la Révolution, sous prétexte que cela faisait tomber des barrières avant infranchissables, celles qui fixaient les hommes et les femmes chacun dans le milieu où il avait pris naissance.
« Si tu travailles dur tu pourras changer de classe sociale ». Mais ça, c’était (peut-être) avant. Au vu des efforts faits par la classe sociale supérieure pour maintenir la classe sociale inférieure dans sa classe et pour rétrograder la classe moyenne à la classe inférieure.
Peut-on considérer que distribuer, grouper les individus par classes, soit discriminant ?
Quel bonheur que mon petit Robert de 1977 !
« Race : fin XVe, italien, razza, « sorte, espèce », latin ratio.
– Famille, considéré dans la suite des générations et la continuité de ses caractères (ne se dit que de grandes familles, familles régnantes, etc.) « le bon sens des Capétiens qui devait être la qualité dominante de leur race » (Banville)
– Ascendance, origine, fin de race, décadent « un homme très distingué, un peu fin de race »
– Descendance, postérité « Race d’Abel, dors bois et mange » (Baudel)
– Génération : « Que direz-vous, races futures ? » (Malherbe)
– Espèce : « J’avais appris à connaître la race des hommes de loi » (A.France)
« J’aurais horreur de redevenir civil… D’ailleurs c’est une race qui s’éteint » (Sartre)
– Subdivision de l’espèce zoologique : les diverses races canines, félines… « Ce cheval était de cette petite race du Boulonnais… laide mais robuste et saine » (Hugo)
– Ethnie : « la France… la nation en laquelle tant de races sont venues se fondre » (Valéry)
« Ces questions de suprématie de races sont niaises et dégoûtantes » (R.Rolland)
– De race pure : « Deux grands chiens courants de race, véritables fox-hound » (Balzac)
Qui a une distinction, une élégance naturelle : « Cette petite fille publique, populaire et curieusement racée » (Mac Orlan)
Et pour la bonne bouche :
– Epuration : action d’épurer, épuration des eaux naturelles, des eaux d’égout, station d’épuration… épuration des reins (dialyse)…
Exclusion, expulsion, purge, élimination des collaborateurs à la Libération.
« – Blaise, mon bon Blaise, votre race de Salers participe-t-elle à la pollution des rivières ?
– Non, Monseigneur, la station d’épuration y veille ! »
– Blaise, mon bon Blaise, ne parlez pas de station d’épuration ici, le vertige me saisit en pensant aux femmes tondues ! » (ad usum JLM)…
« Nadine Morano que beaucoup, avec une bonne conscience indécente, méprisent parce que, profondément, elle n’est pas de leur monde. »
M. Bilger, si vous me le permettez, je dirais qu’ils la méprisent non pas parce qu’elle n’est pas de leur monde et cela est un fait, mais parce qu’ELLE se croit de leur monde… A cela nous pouvons mesurer la grande capacité d’analyse de cette dame ! La Grande Odette dans son petit salon, lui aurait donné quelques petits conseils et la chose aurait été plus digeste.
Enfin, et puisqu’il semble que la fin du monde se rapproche à grande vitesse, qu’enfin nous ayons des tribuns à la hauteur, que le discours s’élève, que la race est de retour, que Cerbère qui sommeillait se réveille affamé et que l’acmé est bientôt atteinte, soyons confiants !
Non abbiate paura !!
Il conviendrait d’épurer l’épuration si l’on s’en tient à cette logique novlinguiste. Brrrrr… une solution consisterait à parler femme. Je veux dire, la plupart des mots surlignés par Philippe sont des termes à utilisation très masculine. Le beau s… genre ne parle pas tout à fait la même langue que nous, les hommes. C’est un glossaire plus subtil ou moins appuyé avec usage de périphrases ou de silence, de mots plus doux ou suggérés.
Autre solution : l’argot. Il y a une foultitude de mots à dispo pour argent, sexe ou débat par exemple. Bref, le choix sémantique peut être itinéraire de délestage, support de rêverie, de drôlerie ; un marqueur social plus simplement. A mon sens beaucoup de personnes qui fréquentent ce blog sont des bouffeurs de médias, il conviendrait d’abord d’abhorrer les stéréotypes en usage : « pronostic vital engagé, condamné à l’exploit, frustre (sic), cellule psychologique, dernière des stars, résilience » etc.
Pour Philippe deux remarques : un chat n’est JAMAIS « grave ». Un matou c’est aérien, élégant. Et vous ouvrez avec « on maîtrise de moins en moins le langage » !? Toutes les générations d’anciens sans exception l’ont dit, je remarque que l’on ne s’exprime toujours pas par grognements, rendus à l’état d’homme de Neandertal. A moins que nous ne soyons restés à la fois sémiotiques et simiesques ? Signe et singe, ça s’écrit presque pareil.
@Jabiru | 05 octobre 2015 à 09:27
Et les Pyrénées-Orientales ?? ça sent bon comme là-bas dis ! Heureusement que les « futurs nouveaux Français » ne connaissent pas nos départements par cœur, sinon bonjour les tsunamis de migrants sur les plages de la côte catalane !
« Pyrénées Proche-Orientales », ça en jette non ??
Peut-être est-il bon de rappeler qu’il n’est pas question de retirer le mot race du vocabulaire, mais uniquement de l’article 1 de la Constitution.
Donc je ne vois pas trop l’intérêt de tergiverser sur les mots qu’il convaincrait de supprimer car susceptibles de heurter les préjugés, convictions ou états d’âme des uns et des autres.
Ceci est tout simplement un faux débat.
Le mot « race » a vu sa signification évoluer au cours des ans en fonction des connaissances acquises par la science et notamment la génétique, comme d’ailleurs bien d’autres mots du vocabulaire d’aujourd’hui.
Des mots deviennent obsolètes et disparaissent du langage parlé, d’autres apparaissent, souvent en provenance de langues étrangères, notamment l’anglais. C’est le propre des langues vivantes.
@Mary Preud’homme | 05 octobre 2015 à 09:28
« …vos attendus et autres affirmations péremptoires sur les couples, savez-vous que selon l’INED les couples dits « mixtes » sont beaucoup plus stables que ceux formés par deux partenaires ayant la même origine. Taux de divorce : respectivement 15 % et 55 %. »
Peut-être parce que dans le cas d’un mariage mixte le divorce implique aussi pour celui qui est concerné le retour au pays, non ?
Dans ce billet où vous constatez qu’on « maîtrise de moins en moins le langage », vous écrivez « Initialement je voulais intituler ce billet : un rêve de gauche ». Amusante rencontre où, en ce qui me concerne, mon « rêve de France » était justement qu’on sache s’exprimer correctement en évitant une faute courante qui nous fait dire à peu près le contraire de ce que nous voulons dire. On en trouvera le détail sur le site: http://revesdefrance.free.fr/zfourche.htm. Mais ce n’est pas dans le style humoristique de votre billet qui est effectivement amusant.
@eileen
Vous avez entièrement raison de ne pas lier « race » au latin « radix » (racine).
Plus précisément il faudrait remonter au sanskrit « rag », ligne droite, via le haut-allemand « reht », droit, le latin « rectus », et peut-être le grec ancien « genos », race, descendance.
Quand le racisme ordinaire et banal, mais bien vivace, se cache avec le diable dans les détails (cf. 5.10.15 – 10.38)
A défaut d’épurer la race, on épure les esprits.
Sauf que dans le monde réel, cette dichotomie bien cartésienne (elle n’existe pas en Orient) n’est pas opérante.
Excellent billet.
« Nadine Morano que beaucoup, avec une bonne conscience indécente, méprisent parce que, profondément, elle n’est pas de leur monde. »
C’est bien de cela qu’il s’agit et depuis cette polémique qui a enflé anormalement en une semaine, j’ai pensé très fort à Pierre Bérégovoy qui souffrait du mépris voilé mais réel des intellos de son camp.
Que la gauche bien-pensante qui enjolive le vocabulaire pour cacher les misères (du mal voyant aux gens de petite taille) ait trouvé à redire au mot race, personne ne se serait étonné, mais chez Les Républicains!, des toutous apeurés. Et le plus décevant, c’est d’entendre Nicolas Sarkozy donner des leçons de langage. Décidément on voit bien que Nadine Morano (qu’on peut ne pas aimer) dérange beaucoup.
Elle, dérange à LR parce qu’elle pourrait représenter un créneau manquant entre le FN et LR justement. Mais supprimer sa candidature en Lorraine ou aux primaires de la Présidentielle, ne fait que renforcer un sentiment de lacune politique et de couardise des candidats. Les non-dits sont bien pire que les vrais débats sur les sujets empoisonnés.
A force d’occulter les vrais sujets, nous l’aurons le FN aux commandes.
@Marc Ghinsberg
Si on fait disparaître le mot race du vocabulaire, le mot « racisme » n’aura plus de raison d’être. Ce sera déjà cela de gagné.
On voit bien que la standardisation de l’humain est tellement voulue qu’on a aussi inventé le gender, pour effacer toute différence entre l’homme et la femme. Heureusement on peut encore faire la différence, de manière subjective certes, côté intellect.
Pourtant naturellement, nous savons bien, nous le voyons, qu’il existe des grands et des petits, des blonds et des bruns, des blancs et des noirs, des roux aussi, des intelligents et des simples d’esprit. Et, quels que soient les noms et les adjectifs employés pour les décrire, ces différences qui font la diversité, la richesse de la « race » humaine ne pourront être gommés, sans même compter sur les qualités et les défauts de chacun… sauf à rendre tous les individus aveugles… enfin non, mal voyants.
@sbriglia
C’est bien aux malheureuses femmes tondues que j’ai pensé en tout premier lieu.
NB : J’ai beau chercher je ne sais comment identifier votre Auvergnat, un indice à me donner ?
@dosimi
Quelle vérité ? Une race blanche chrétienne qui vénère un dieu bronzé, qui parle une langue issue des Celtes, des Grecs, des Latins, avec au passage un alphabet emprunté aux Latins qui eux-mêmes se sont inspiré des Grecs, qui eux-mêmes l’ont piqué aux Phéniciens, et des blacks français issus des quatre coins du monde ! et des Français aux jolis yeux bridés issus d’Asie, etc. sans compter sémites de tout poil polyglottes et à qui nous avons pris quelques principes astronomiques et mathématiques… et que dire des coptes tellement plus chrétiens que nous et dont mère Teresa s’est occupée pendant des décennies quand les bons chrétiens français de souche se fichaient royalement de leurs coreligionnaires ! Allons il ne faut pas confondre couleur de peau et culture, c’est le b.a.-ba !
L’épuration du langage a fait partie du projet marxiste-léniniste avec pour objectif que le changement des mots changerait la société. Mais cela impliquait une perte des repères pour ceux n’appartenant pas à cette mouvance politique avec pour objectif final de subvertir ainsi la société. D’où d’ailleurs les slogans les plus connus diffusés en mai 1968.
Il convient donc de constater que cette subversion par les mots se poursuit aujourd’hui car elle permet aisément de stigmatiser ceux qui y restent réfractaires et s’attachent au respect de la sémantique et du sens traditionnel en conservant un fort lien avec l’étymologie. Et nos médias actuels procèdent de manière évidente à une forme de décervelage. Ce qui permet de faire en sorte que le « citoyen politique » issu de la Révolution française disparaisse au profit du seul consommateur, sans esprit d’analyse critique.
Ceci nous ramène d’ailleurs au billet précédent sur ONPC, ou au Petit Journal de Canal +.
Il me semble aussi que cet appauvrissement voulu du langage comme celui de la baisse des exigences du système scolaire (voir le fameux « socle commun de connaissance », expression ronflante qui dissimule mal le nivellement par le bas) entraînent de la part de nos gouvernants de droite comme de gauche un discours de propagande « soft » qui s’affranchit des références au profit d’idées vagues, d’appel à des valeurs, à un discours moralisateur qui ne laisse la place qu’au royaume de la « communication » et à ses gourous qui contrôlent attitudes, paroles et affirmations mal fondées de leurs officiants.
Tous le problème est que cela ne peut qu’aboutir à une fragmentation excessive de la société et porte les germes de la guerre civile, puisque n’est évoqué que le « vivre-ensemble », en fait un système communautariste qui divise l’unité des peuples. D’où aussi ce rejet du mot « nation », ou de l’expression « peuple souverain » qui se traduit dans leur système de pensée par « souverainisme », donc « FN ».
Sans doute faut-il renvoyer aux déclarations récentes de Monsieur Chevènement ou à l’article de Jacques Sapir dont je fournis le lien. Là au moins l’on trouve l’expression d’une pensée complexe et d’idées très argumentées :
http://russeurope.hypotheses.org/4352
Quand la stupidité, adjointe à la mesquinerie la plus crasse, s’incarne dans une langue de vipère ne faisant que dans les détails. (cf. 5.10.15 – 11:15)
@herman
Il conviendrait de s’entendre sur le sens des mots. Dans mon commentaire, j’avais parlé de mariages dits « mixtes » et non de mariages binationaux. Or, les couples binationaux, si les deux partenaires sont blancs et de confession identique, ou sont sans religion, ne font pas partie des couples mixtes.
Vous semblez d’autre part oublier que de nombreux Français de la 2ème, 3ème, 4ème génération, etc. ne sont pas blancs de peau (environ 10 % de la population française). Si l’on y ajoute les arabes naturalisés, ça fait du monde.
Pourquoi donc des nationaux devraient-ils retourner dans leur pays (de plus ou moins lointaine origine) en cas de divorce ?
Votre explication est donc fausse (mais je note que vous aviez écrit peut-être, ce qui vous absout partiellement).
Vu la bataille qui fait rage sur l’étymologie du mot race et sachant que la langue française compte, peu ou prou, 200.000 mots, ce n’est pas gagné !
Je renonce à remonter aux origines, car le plus souvent il en existe autant que de chemins qui mènent à Rome.
Epuration, dit-il…
Eradication, réponds-je : mon petit cochon (auvergnat, JLM, cadeau de mon bon Blaise…) en forme de tirelire se remplit d’un euro que je fourgue dans ses entrailles à chaque fois :
– que j’entends un journaliste interrogé par son collègue, genre « Laurent Duchmol, vous nous confirmez que les inondations ont fait beaucoup de dégâts ? »
lui répondre :
« effectivement » (cling, un euro !), « tout à fait » (cling, deux euros !) « absolument » (cling, trois euros !)
– que Ruth Elkrief, partie sur ses tirades de politique-fiction, ponctue chacune de ses phrases de « voilà » (dégringolade des euros)…
– que Philippe Bilger écrit « Force est de constater » (là je reconnais que c’est plus lent…)
Entre éradication des tics de langage et épuration de la langue on a fort à faire, forcément (cling !).
Le jour où mon bon Blaise, éleveur de race Salers, me dira que l’épuration lui fait penser derechef aux femmes tondues, ce jour-là, suivant en cela l’exil d’Alex et de Zweig, je partirai pour le Brésil.
Heureusement, JLM, mon bon Blaise est paysan et non coiffeur pour dames : on voit bien là toute la différence, comme disait Vialatte.
@varmonos
« Impressionné, vous l’auriez plus été si mon message n’avait pas été partiellement épuré. »
Diantre ! Ne me dites pas que vous avez été l’objet d’une censure. Ou alors vous aurez utilisé un langage ordurier, des mots qui ne figurent pas dans le dictionnaire. Sur le blog de Philippe Bilger on ne se livre pas à l’épuration, je n’oserais le croire.
Ou alors vous aurez tenu des propos pénalement répréhensibles, je n’oserais l’imaginer.
« Je suggère que vous cessiez de nier l’évidence… » me dites-vous.
Il est évident que le soleil tourne autour de la terre.
Il est évident que la terre est plate.
Il est évident que lorsque l’on plonge un bâton dans l’eau il se tord.
Il est évident que Chantecler fait lever le soleil en poussant son cocorico.
Voyez-vous, je me méfie des évidences trop évidentes. Avec mes modestes moyens, ma modeste raison, ma modeste culture, j’essaie de distinguer les apparences des évidences, les évidences du réel, sans prétendre avoir toujours raison.
@Jean-Dominique Reffait
« Il y a des noirs, des blancs, des asiatiques et, de plus en plus, des croisements susceptibles de déterminer à longue échéance, de nouvelles races humaines. »
Vous donnez une définition excessivement restrictive de « race » fondée uniquement sur la différence de la couleur de la peau, différence que nul ne songe à nier, mais que l’on peut récuser comme critère de différenciation pertinent. La définition du mot race comporte bien d’autres aspects. Ce n’est pas à vous que l’on expliquera que le mot race n’est pas un mot banal, il est connoté historiquement. Le mot race dans l’utilisation courante qui en a été faite au 19ème siècle et dans la première moitié du 20ème siècle s’appuie sur une distinction physique qui entraînerait des caractéristiques psychologiques lesquelles n’étaient en fait que des préjugés imbéciles. Enfin faut-il rappeler que les nazis ont étendu la définition du mot race avec les conséquences que l’on connaît.
@Michèle D-LEROY
Vous avez raison, l’espèce humaine (je ne crois pas que quiconque utilise race humaine au singulier) est très diverse, des grands, des petits, des personnes aux yeux bleus, d’autres aux yeux noirs et même certaines aux yeux verts, des chauves, des chevelus. Vous viendrait-il à l’esprit de parler de la race des yeux bleus, ou de la race des chauves ?
@ Philippe Bilger
« Nadine Morano que beaucoup, avec une bonne conscience indécente, méprisent parce que, profondément, elle n’est pas de leur monde. »
Je trouve qu’il serait bien plus méprisant de passer sur les énormités qu’elle profère et réitère au motif qu’elle vient d’un autre « monde ». Il faut considérer Nadine Morano comme n’importe quel autre politique. Quand je lis la presse de droite, VA par exemple, je ne trouve pas que François Hollande soit traité avec le minimum de respect dû à toute personne, sans parler de Christiane Taubira ou de Najat Vallaud-Belkacem.
Qu’importe cette épuration des mots si l’on préserve celui de « capacité ».
Oui car de nos jours il ne s’agit plus de savoir si nous serions « capables de… » mais de savoir si nous serions « en capacité de… ».
J’en discutais d’ailleurs l’autre jour avec ma femme de ménage, enfin je veux dire « ma technicienne de surface ».
« Ce n’est pas à vous que l’on expliquera que le mot race n’est pas un mot banal, il est connoté historiquement. »
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 05 octobre 2015 à 14:13
Je comprends ce que vous voulez dire. Le triptyque travail, famille, patrie est également historiquement connoté ? Faut-il supprimer le travail, disloquer la famille, abhorrer la patrie ? La gauche s’y est pas mal employée, me direz-vous.
Épurer le vocabulaire de fond en comble. Voilà qui serait à la hauteur du rêve français et les complexités et tragédies internationales, malgré les apparences, ne feraient pas le poids au regard de ce nécessaire et salubre défi !
La tentation pour ceux qui se piquent de gouverner leurs semblables de changer le sens des mots quand ils sont incapables d’agir sur les réalités ne date pas d’hier.
Déjà Confucius a été confronté à cette situation :
« Lorsque les mots perdent leur sens, les gens perdent leur liberté »
« Toute subversion commence par celle du vocabulaire »
Et rappelons que dans le roman d’anticipation « 1984 » d’Orwell, il était mentionné : « La guerre, c’est la paix. »
Les Hommes du Régime et leurs séides des médias ne font, sous le couvert d’une communication trompeuse, que modifier le sens des mots de façon orwellienne, à des fins pas très reluisantes.
« Un ministre dont le bon sens paraissait indéniable, Michel Sapin… »
Sapin, du bon sens ?!
M. Bilger fait peut-être allusion à sa remarque d’une grande intelligence et d’une grande clairvoyance : « Une croissance nulle conforte nos objectifs en matière de croissance » ?
Ou quand il dit au sujet de l’épaisseur du Code du travail qui serait un frein à l’emploi : « il suffit d’écrire plus petit pour qu’il soit moins gros » ?
Ou peut-être : « Notre amie c’est la finance : la bonne finance » ?
Et il y en a d’autres comme ça.
Moi si j’étais M. Bilger (je ne le lui souhaite pas), je reverrais mon échelle de valeur en ce qui concerne le bon sens. 😉
Attention @ sbriglia, vous allez à grand pas vers le script crypté ; donnez donc du Pascal à votre éleveur préféré et du cochon dodu il fera de la moqueca !
@Wil
Je rejoins la teneur de votre post.
La façon qu’il a de présenter les choses est des plus désagréable et donne l’impression qu’il se moque de ses interlocuteurs.
Et j’ajoute que les lois Sapin d’il y a une vingtaine d’années visaient manifestement les entreprises qui oeuvraient dans le domaine des délégations de service public. Ces mêmes entreprises qui étaient hyper sollicitées pour abonder aux frais de fonctionnement des partis politiques dont le sien. Avec lui au moins on sait que la Finance est son ennemie mais sans la finance pas de croissance et pas d’embauches.
Je rentre dans notre beau pays et découvre la succession des derniers billets, tous très franco-français, et de leurs commentaires variés. Des Français font procès à d’autres Français d’être « anti-étrangers », sous différentes formes, avec différentes nuances… C’est un faux problème, une fausse accusation. Les Français, religieux ou athées, républicains préférant la prise de responsabilité individuelle ou l’avantage de l’assistanat collectif, sont majoritairement pacifiques. Ils ne craignent que deux fléaux : le chômage de masse et l’islamisation progressive de leur pays, se conjuguant pour modifier leur cadre de vie.
Quantité de Français célèbres et reconnus ont donné leurs avis sur l’islam : Bossuet, Chateaubriand, Condorcet, Flaubert, Malraux, Montaigne, Montesquieu, Tocqueville, Vigny… Je me contenterai de citer Montesquieu : « La religion mahométane, qui ne parle que de glaive, agit encore sur les hommes avec cet esprit destructeur » (De l’esprit des lois, 1748). L’actualité vient fréquemment illustrer cette citation, et les Français ont des attitudes contrastées. Faut-il leur reprocher ces comportements, largement partagés par les habitants d’autres pays européens ?
Il faut oser décrire les situations pour les affronter et ne pas les subir à terme.
@ MS
Vous avez raison, le poison de notre société, c’est la connotation nazie permanente et le rappel à ces événements éminemment tragiques.
La race, ou l’emblématique « travail, famille, patrie », ou encore trouver positif « le travail rend libre », est abominable si on se souvient de pourquoi il était utilisé.
Par contre un mémorial en Guadeloupe où figure : « la race noire reconnaissante », le mot race ne choque personne.
Ce n’est donc pas tant les mots mais plutôt l’Histoire qui paralyse et musèle.
Le jet d’une bave de crapaud est inopérant sur un fait vérifiable… seul un être supérieur est capable de reconnaître un moment d’égarement et penser éventuellement à présenter des excuses…. ce commentaire vicié n’était donc pas celui d’un homme d’honneur, juste celui d’un pâle, tout petit personnage hargneux (cf.5.10.15 – 13.31) !
Merci, mon bon sbriglia (14h08) d’avoir cité Vialatte (un de mes préférés) qui a dit aussi : « Si tu ne digères pas la soutane, évite de manger le missionnaire ».
C’est autre chose que du Michel Sapin !
@ adamastor
D’accord avec vous. Honneur et Fidélité, c’est, je crois la devise de la Légion Etrangère. C’était aussi celle de la Waffen SS : meine Ehre ist meine Treue.
Il n’y a pas de sotte devise. Mais il y a des trompe-l’oeil.
@MS
« Je comprends ce que vous voulez dire. Le triptyque travail, famille, patrie est également historiquement connoté ? Faut-il supprimer le travail, disloquer la famille, abhorrer la patrie ? La gauche s’y est pas mal employée, me direz-vous. »
Vous avez raison. Le triptyque famille « travail, famille, patrie » est connoté puisque c’était la devise de l’État français. C’est le triptyque qui est connoté de cette façon. Chacun des mots à une connotation différente. Patrie a une connotation particulière, le mot évoque immédiatement Maurice Barrès et Charles Maurras. Mais cela n’a rien avoir avec la connotation du mot race qui est bien plus dramatique, qui renvoie bien sûr au nazisme, au statut des juifs sous Vichy, mais également à la discrimination raciale aux E-U, aux combats de Martin Luther King, à l’apartheid en Afrique du Sud, aux combats de Nelson Mandela, à l’esclavage et à bien d’autres choses.
Faut-il préciser qu’il ne s’agit pas de supprimer les mots travail, famille, patrie, ni le mot race du dictionnaire ou du langage courant comme font semblant de le croire certains.
Il s’agit de supprimer le mot race de la loi dans la mesure où ce concept est contesté. On ne peut à la fois dire il n’y a pas de races humaines et dire que l’on ne doit pas discriminer suivant la race.
Cette explication ne peut évidemment satisfaire ceux qui, nombreux sur ce blog, croient en la pertinence du concept de races humaines.
On voudra bien m’excuser de me répéter, mais dans la vie on est condamné à se répéter ou à se contredire.
Nicolas Huguenin, professeur d’histoire-géographie, a réagi à la prestation télévisuelle de Nadine Morano dans l’émission « On n’est pas couché », où notamment, elle parlait de « race blanche » à propos des Français.
Sûr de son fait et du haut de son statut de professeur, Monsieur Huguenin m’a semblé déconnecté des réalités que j’ai voulu rappeler en lui répondant ici : http://blog.patrickemin.com/lettre-ouverte-a-nicolas-huguenin-nadine-morano-race-blanche-france-onpc/
Je me fais une règle de ne jamais relever les commentaires de Garry Gaspary ; il est à la fois peu charitable et stérile de faire comme si des propos assimilables au dérangement mental méritaient la critique.
Mais là, c’est trop beau :
Garry Gaspary | 05 octobre 2015 à 09:00
Je me demande ce qu’il faut encore faire aux musulmans pour que Marchenoir arrive un jour à assimiler sa propre culture et s’exprime enfin en Français.
@Michelle D-LEROY | 05 octobre 2015 à 17:15
« Ce n’est donc pas tant les mots mais plutôt l’Histoire qui paralyse et musèle ».
Et notre incapacité bien-pensante – qui est l’absence même de pensée – à nous libérer de ce carcan, par suivisme, frilosité, paresse intellectuelle.
« … la succession des derniers billets, tous très franco-français… » (Jean le Cauchois 17:06)
TOUS ?
Sauf vous évidemment, qui rentrez de voyage (mazette ça en jette !) et après un rapide et condescendant coup d’oeil aux multiples commentaires, dont la connivence de raisonnement ne saute pas aux yeux d’un observateur impartial, déclarez tout net qu’il s’agirait (à l’unanimité) de propos typiquement franco-français, autrement dit franchouillards. En matière de manque de discernement, sinon de préjugés, on ne fait pas mieux. Le décalage horaire sans doute ? Il est temps d’atterrir brave homme.
@ Marc Ghinsberg
Il y a bien des phénotypes mais une seule race humaine.
Ce n’est pas l’emploi de tel ou tel terme qui me gêne, mais cette manière supérieurement puérile et vaine d’imaginer pouvoir combattre la fièvre en brisant le thermomètre.
Marc Ghinsberg | 04 octobre 2015 à 23:18
Concernant la génétique je vous invite à lire le livre d’Axel Kahn, médecin généticien, directeur de recherche à l’INSERM et ancien directeur de l’Institut Cochin, ancien membre du Comité d’éthique, « Et l’Homme dans tout ça ? ». Le genre de livre qui selon moi rend plus intelligent.
Axel Kahn… généticien… directeur… et directeur… et membre… Mon Dieu, que vous êtes prévisible ! Vous êtes une vraie caricature.
Axel Kahn, soit. Alors je vous lance un défi : présentez-nous, en quelques lignes, la substance de la sagesse d’Axel Kahn exprimée dans « Et l’Homme dans tout ça ? ». Présentez-nous, dans l’espace compatible avec un commentaire, les faits, les arguments et les conclusions, expliqués par Axel Kahn, qui réfutent mon intervention du 4 octobre à 16 h 21.
Allez-y. Amusez-nous.
J’ai présenté des faits précis, aisément vérifiables, présentables en quelques lignes, qui pulvérisent vos ridicules allégations sur l’inexistence des races.
Quelqu’un d’aussi savant qu’Axel Kahn, qui est aussi généticien, qui est tellement directeur, qui dirige autant de trucs et qui est membre d’autant de comités, quelqu’un qui a de « l’éthique » puisque c’est marqué sur sa carte de visite, un tel personnage devrait pouvoir réfuter extrêmement facilement une dizaine de lignes d’un inconnu aussi insignifiant que votre serviteur.
Et vous aussi, puisque vous êtes si savant, et que vous avez lu tant de livres. Et celui d’Axel Kahn en particulier.
Voyez-vous, il ne suffit pas de citer des personnalités et des titres de livres, pour prétendre intervenir de façon valable dans un débat. Encore faut-il les avoir lus, assimilés et compris.
Si vous n’êtes pas capable, par vous-même, de réfuter ce que j’ai écrit, ici même, en direct, et non en vous abritant derrière une culture supposée qui à mon avis est surtout un vernis de culture, eh bien c’est que vous êtes un imposteur.
Appuyez-vous sur Axel Kahn, sur Heidegger, sur les oeuvres complètes de votre plombier, sur ce que vous voulez, mais comportez-vous comme un homme et réfutez vous-même ce que vous prétendez réfuter, au lieu de vous abriter derrière de supposés grands noms auxquels vous pouvez faire dire ce que vous voulez — quelqu’un, qui d’ailleurs, en l’occurrence, raconte n’importe quoi.
Vous disiez donc qu’Axel Kahn, dans son livre « Et l’Homme dans tout ça ? », prétend que Tony Frudakis n’existe pas, qu’il n’a pas mis au point un test permettant de déterminer la race d’un homme à partir des traces biologiques qu’il laisse sur une scène de meurtre, que ce test n’a pas permis de retrouver, en 2003, à Baton-Rouge, aux Etats-Unis, Derrick Todd Lee, un Noir ayant assassiné trois femmes qui avait échappé à toutes les recherches de la police jusque-là, parce que tous les témoins interrogés avaient cru voir s’enfuir un Blanc ?
C’est bien cela, que vous disiez ?
Axel Kahn est précisément le genre d’universitaire dévoyé auquel je faisais allusion, dans mon intervention, lorsque j’écrivais :
D’innombrables journalistes, politiciens et universitaires passent leur temps à mentir comme des arracheurs de dents. Dans une société où les idéologues marxistes ont pris le pouvoir à l’université (et ne parlons pas des gouvernements), la science, il faut la chercher avec la lampe de Diogène…
Donc, ne me tartinez pas ses titres et qualités. Je m’en doute bien, qu’il a des titres et qualités à ne savoir qu’en faire.
Axel Kahn est justement l’un des chefs de file de ces faux savants qui s’autorisent de leur profession pour, non pas faire de la science, mais du militantisme politique et idéologique.
Incidemment, il serait rigolo que vous nous trouviez une expérimentation scientifique d’Axel Kahn démontrant de façon valable, et non contredite par d’autres expérimentations, que les races n’existent pas. Par opposition à un bouquin signé de son nom avec sa photo dessus, où il se contente de propulser quelques banalités politiquement correctes.
Parce que vous savez, les livres… L’écrasante majorité des livres publiés dans le monde sont sans intérêt ou remplis de faussetés.
Je sais bien que plus personne ne lit de livres, et que, par conséquent, des millions de naïfs pensent que « puisque c’est écrit dans un livre, c’est que c’est vrai ».
Variante, sur Internet : citer un livre et son auteur vaut réfutation.
Mais je suis dans l’obligation de démentir votre si commode conviction.
@Mitsahne 19:39
Vous faites erreur, la devise de la Waffen SS était :
Meine Ehre heißt Treue (mon honneur s’appelle fidélité) ce qui n’a pas du tout le même sens.
@Jean le Cauchois 5 octobre 17.06
Voltaire, aussi, mérite les foudres de la LICRA.
Dans Candide, il raconte le sort d’une princesse et d’autres Italiennes qui sont capturées par un corsaire de Salé. À peine débarqués, les ravisseurs se font disputer leur butin par des factions ennemies.
« …tout fut tué ; et je demeurai mourante sur un tas de morts. Des scènes pareilles se passaient(…)sans qu’on manquât aux cinq prières par jour ordonnées par Mahomet. »
Le peuple, au sens de Michel Onfray, en a un peu assez des Faouzi Lamdaoui et tous les autres. On a beau discourir, analyser, décortiquer, rechercher, dépecer comme l’on voudra tous les mots, les maux restent toujours les mêmes, le fer n’est jamais au bon endroit, et pendant ce temps que se passe-t-il en somme, les mêmes turpitudes, les mêmes mesquineries, à eux, les politiques, la syntaxe ne fait plus peur depuis longtemps, bien sûr présumé innocent c’est la forme, ma bonne éducation d’humble roturier m’empêche de prononcer les termes qui conviendraient.
Les mots ne font plus rien, tous nos dirigeants n’en ont cure, ils n’en sont plus là, leur signification dans l’emploi est un leurre, cela occupe le petit personnel, pendant que les serviteurs astiquent les couverts.
Nous sommes réellement pris pour des imbéciles et la main sur le cœur de dire qu’il n’y aura-pas-de-prochaine-fois-et-que-la-justice-doit-faire-son-travail. Et le plus indécent, chaque jour apporte son lot de moisissure, pourtant il est si facile de nettoyer le vert-de-gris.
@Mary Preud’homme | 05 octobre 2015 à 09:28
« …selon l’INED les couples dits « mixtes » sont beaucoup plus stables que ceux formés par deux partenaires ayant la même origine »
Méfions-nous quand même de ces statistiques à l’emporte-pièce. La stabilité des couples est très corrélée au degré de dépendance. Il faudrait comparer avec des couples non-mixtes de CSP comparables et dont l’écart social est comparable.
Sur le fait de définir les couples mixtes uniquement par la religion et la couleur de peau, voilà encore une définition qui vous est bien personnelle: un juif français du Marais avec une catholique de Dupleix serait un couple mixte, mais pas un athée breton avec une fille de cultivateurs de patates à Novossibirsk.
Le tout après nous avoir expliqué que la race n’était pas un bon prisme dans notre pays.
J’ai du mal à vous suivre, Mary.
Sur la race. Je viens de rentrer les caractéristiques d’une femme de ménage sur le portail http://www.esocial.gov.br, et j’ai dû (donnée obligatoire) renseigner la race et le degré d’instruction.
Mince, le Brésil serait raciste ou ses dirigeants tellement incultes qu’on ne les aurait pas tenus au courant de l’inexistence de ce mot. FHC, éminent sociologue, Lula syndicaliste défenseur des minorités ainsi que Dilma qui a une formation en économie, tous ces gens seraient incultes et/ou d’extrême droite ?
Et si je demande au premier passant de l’Avenida Paulista de quelle race est la majorité des Français, ainsi que leur religion, que va-t-il me répondre ?
Donc faut un peu calmer le jeu sur Morano. Bien sûr cette manière d’analyser les problèmes sous le prisme de la race et de la religion est détestable, mais elle n’a rien dit de tellement faux qui mérite autant d’attention.
La vraie question est de savoir la suite du raisonnement. Souhaite-t-elle accorder des visas en fonction de la race et de la religion ? Pour l’immigration économique ? Familiale ?
On voit bien que c’est là que le bât blesse, et que même l’extrême droite se retrouve gênée au moment d’aborder les conséquences pratiques de ces idées.
On voit qu’ils ne font que diviser les Français sans offrir de solution crédible.
@ Giuseppe | 05 octobre 2015 à 13:55
Hihihihi bien dit, sans oublier certain(e)s qui inventent des étymologies pour faire râler les ‘supers culturés’ de ce blog.
Et le plus drôle c’est que ça marche ! 😀
@ Alex paulista
petit rappel de ce que j’ai écrit :
[selon l’INED les couples dits « mixtes »]
—
Il ne s’agit donc pas d’une définition personnelle etc.
Le reste de votre commentaire à l’avenant. Je crois que vous le faites exprès. Pas de raison dans ce cas que je perde mon temps à développer.
So long
@ Mary
Justement, selon l’Ined le critère déterminant est au contraire le lieu de naissance:
http://www.ined.fr/lili_efl2010/cahier_ined_156/ci_156_partie_7.24.pdf
@Mary Preud’homme à 19:53
« Il est temps d’atterrir, brave homme »
Petite interprétation de votre part : je reviens d’en face, du pays des Mary… et du rugby, en bateau. J’ai effectivement trouvé les quatre derniers billets de PB très franco-français (de « François Bayrou, une idée neuve en France ? » à « L’épuration du vocabulaire, un rêve français ? », en passant par « ONPC… » et « La culture… ») mais je n’ai pas qualifié les commentaires de « franchouillards », c’est votre vocabulaire, pas le mien. Et je me serais inquiété de vos propos, si une lecture intéressée des commentaires du jour ne m’avait fait découvrir la variété de vos interventions de l’après-midi (vs herman à 13:50, Jean le Cauchois à 19:53, Mitsahne à 20:42, Alex paulista à 22:03…). En vous paraphrasant, avec votre permission : « Devenez plus sage, femme, et tenez-vous plus tranquille ».
@Giuseppe | 05 octobre 2015 à 20:49
« …pourtant il est si facile de nettoyer le vert-de-gris… »
Tout à fait. Vinaigre blanc mélangé à du sel fin blanc lui aussi par nature. Et rajouter un peu de farine, blanche elle aussi, pour épaissir le mélange.
Et pendant que l’on fait des procès pour des mots… les braqueurs multirécidivistes fichés « S » se font la belle et tuent nos policiers. La ministre de la Justice n’est pas à la hauteur de la tâche et elle devrait démissionner. Ce ne serait que justice. Comment Hollande et Valls peuvent-ils continuer sur cette voie ?
@Robert Marchenoir
« Appuyez-vous sur Axel Kahn, sur Heidegger, sur les oeuvres complètes de votre plombier, sur ce que vous voulez, mais comportez-vous comme un homme et réfutez vous-même ce que vous prétendez réfuter, au lieu de vous abriter derrière de supposés grands noms auxquels vous pouvez faire dire ce que vous voulez — quelqu’un, qui d’ailleurs, en l’occurrence, raconte n’importe quoi. »
Tout d’abord mon cher Robert je voudrais vous remercier. Vous venez de me rajeunir de soixante ans. Vous me ramenez au temps de l’école primaire où en cour de récréation on se lançait des défis en disant « Fais ceci si tu es un homme ».
En deuxième lieu je voudrais vous donner raison sur un point. En effet je ne suis pas très cultivé, je dirais même que mon ignorance est encyclopédique. Je ne connais pas votre Tony Frudakis, c’est dire ! J’ajoute que je ne connais pas grand-chose en génétique, c’est pourquoi je lis des scientifiques reconnus par leurs pairs pour essayer modestement de m’informer, ne faisant pas partie de ceux qui savent tout sans jamais avoir rien appris.
C’est donc sans aucune honte que je me réfugierai de nouveau derrière Axel Kahn. Je vous propose ce texte qui résume sa pensée sur le sujet qui nous occupe.
http://www.cite-sciences.fr/fr/ressources/science-actualites/detail/news/point-de-vue-daxel-kahn-sur-les-rapports-entre-la-genetique-et-le-racisme/?tx_news_pi1%5Bcontroller%5D=News&tx_news_pi1%5Baction%5D=detail&cHash=797640bc5ff5c8621edb6c6974352864
Pour tout de même relever votre défi, il suffit de lire le texte que vous citez, Madame Bilger m’excusera mais le texte est en anglais :
« Since the Baton Rouge case, DNAWitness has been used nationally in nearly 200 criminal investigations. In several, the science played a crucial role in narrowing the suspect field, ultimately leading to an arrest. But its success hasn’t made the technology popular with law enforcement. Frudakis’ company, DNAPrint, has yet to turn a profit and may not survive much longer. »
La méthode ne semble pas tellement au point puisqu’il est dit que sur près de deux cents cas elle a fonctionné sur plusieurs (several). On appréciera la rigueur scientifique de l’article.
La société qui fait les tests d’ADN est en passe de faire faillite, probablement un complot des antiracistes (commentaire personnel).
Faudra trouver plus convaincant cher Robert.
Avec le titre du billet de notre hôte, on est dans un des thèmes de George Orwell avec 1984. Épurer le vocabulaire c’est la suite logique de ce qui a été fait avec l’enseignement partial et partisan de l’Histoire, la diabolisation de toutes pensées non politiquement correctes, etc. Nous sommes en voie d’achèvement d’une forme de totalitarisme soft, à défaut de résultats dans le domaine économique nos gouvernants se rabattent dans une idéologie de pacotille qui a l’avantage de ne rien coûter !…
Le mot race n’est pas tabou et même d’usage courant dans nombre de pays et pas spécialement totalitaires, ce n’est qu’en France et dans quelques pays européens qu’il est tabou comme celui de nation. L’usage perverti de ces vocables par des régimes totalitaires et / ou criminogènes, ne remet pas en cause leur sens originel et neutre.
Mais demander à nos gouvernants et à ceux aspirant à l’être de faire preuve d’intelligence et bon sens, c’est comme exiger d’eux respect de leurs promesses et éthique dans la gestion des fonds publics !…
Marc Ghinsberg, oui le mot race est connoté depuis un siècle et demi. Raison de plus pour se le réapproprier à sa juste valeur et tenter de démonétiser le discours racialiste parce qu’en attendant, il demeure que nos yeux voient bien des noirs, des blancs, des asiatiques et que c’est cela, ces phénotypes de couleur de peau, de forme d’yeux, de texture du cheveu, qui justifient l’emploi du mot race, sans qu’il soit permis d’y placer la moindre hiérarchie.
J’entends ça et là qu’il n’y aurait qu’une race, la race humaine : c’est idiot. L’humain constitue une espèce et non une race. J’entends que les généticiens contestent l’existence des races, ce qui est sans doute juste d’un point de vue scientifique sauf que le terme de race n’a pas une vocation scientifique et objective mais descriptive et subjective. La race n’a aucune légitimité scientifique, ni chez l’homme, ni chez le chien, elle résulte d’un consensus : nous identifions tous une personne comme noire, blanche, asiatique. Vous appelez cette identification comment ? Il y a un mot pour cela, pour distinguer la vache limousine de la vache bretonne, l’homme noir de l’homme blanc, ce mot est « race ».
On ne peut pas exalter la diversité de l’humanité et nier le mot qui exprime cette diversité ! Ce sont les mêmes qui exaltent la France « Black, Blanc, Beur », identifiant bien ainsi trois races distinctes, qui voudraient faire disparaître le mot dont ils vénèrent les représentations : schizophrénie !
Que les nazis aient inventé une race aryenne qui n’a jamais existé ne doit pas nous interdire l’emploi d’un mot qui a toute sa place dans la description de la diversité humaine.
Voilà bien une nouvelle fois un débat inutile. Chacun campe sur ses positions et n’est pas près d’en bouger. Curieux tout de même toute cette énergie dépensée à propos d’un mot si simple, qui parle à tout le monde. On nous ressort une fois encore la Seconde Guerre mondiale, la Shoah, etc.
Bien d’accord avec MS lorsqu’il évoque « notre incapacité bien-pensante – qui est l’absence même de pensée – à nous libérer de ce carcan, par suivisme, frilosité, paresse intellectuelle.
J’ajouterais à cette liste « par conviction », ce sentiment qui selon Nietzsche se résumerait à une duperie de l’esprit, un mensonge fait à soi-même conséquent à un désir de se sentir une grandeur d’âme…
@ MS et accessoirement @ Marchenoir
En bon français et en bon Français, on ne parle pas de race humaine (au singulier) mais d’espèce humaine.
Les seuls qui parlent de race humaine ou plutôt de « human race » sont les Anglo-Saxons. Ce qui montre que le concept de race aux USA ne subsume pas du tout la même chose que le concept de race en français.
Il faut donc être une nouille pour venir prétendre que race humaine peut se dire en français parce qu’un chercheur américain a employé l’expression « human race » ou « race » pour parler d’humains. Autrement dit, traduire le terme américain race par le terme français race est une aberration.
Je repose donc ma question : quelles nouvelles accusations doivent infliger Finkie, Zemmour et Onfray aux musulmans pour justifier que des gens comme vous minent leur propre culture ?
@ herman et accessoirement @ sbriglia
Vous êtes d’une naïveté touchante, herman.
Il suffit de lire la définition du mot race du futur Petit Robert 2016 pour montrer à quel point celle donnée ici par sbriglia est stupide :
Race (n.f)
– Hiérarchisation aberrante et exécrable des groupes humains : « La France est un pays de race blanche » (N. Morano)
– Ethnie : « La France est un pays de race blanche » (Ch. de Gaulle)
Dit autrement, sur quoi le Petit Robert se fonde-t-il pour affirmer que le sens du mot race dans les diverses citations qu’il fournit à celui ici d’ascendance, là de descendance, ailleurs d’origine, etc., etc. alors que si on continue à donner un sens raciste au terme race, toutes ces citations fonctionnent encore ? Le Petit Robert 1977 ne tente-il pas ici de sauver la réputation de certains auteurs français plutôt que la culture française elle-même ? D’ailleurs le Petit Robert 2016 ne fait-il pas de même avec la réputation du grand Charles de Gaulle ?
Mais que sbriglia se rassure : étant de gauche, je n’aurais pas la bêtise de demander que toutes les rues et places Charles de Gaulle soient débaptisées sous prétexte que ce dernier était raciste, comme ce maire de droite a débaptisé la place Georges Marchais parce qu’il trouvait plus courageux de combattre les morts plutôt que les vivants.
Contrairement à ce que laisse à penser ce billet et la plaisante énumération des mots qu’il conviendrait de supprimer de notre vocabulaire parce qu’ils choqueraient l’idéologie dominante, personne n’a jamais proposé d’effacer le mot « race » de notre lexique.
Le seul débat que ce mot suscite est de savoir s’il convient ou non de le maintenir dans le texte de la Constitution de la République, qu’il convient de rappeler :
« La France est une République laïque démocratique et sociale. Elle assure l’égalité tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. »
Si je partage totalement l’irritation de Philippe Bilger au sujet des frilosités ridicules qui prétendent épurer notre vocabulaire, je pense qu’il ne faut se plaindre que si l’on est battu.
Il n’est pas ridicule de proposer que le mot « race » soit supprimé du préambule de la Constitution puisque le seul fait de dire que la République se refuse à instaurer des différences de traitement entre des personnes de races différentes suffit évidemment à donner une réalité à l’existence de races humaines, ce que la science a démontré être faux.
Ainsi la bonne intention qui présida à la rédaction de ce texte aboutit en réalité à donner corps à une chimère dangereuse.
Il est donc tout à fait sensé de vouloir effacer ce mot de ce texte, sans, bien sûr, l’effacer de notre lexique.
« Racisme » suite…
J’ai écouté le passage de ONPC avec Alain Finkielkraut : je remarque au passage que nos trois animateurs se sont calmés, bon point surtout pour le chef animateur dont on pouvait percevoir l’écoute attentive à l’égard d’AF.
Je suis tout à fait d’accord avec AF sur la question du racisme antifrançais, l’ayant moi-même subi. Je trouve que certains antiracistes autoproclamés – un peu comme ceux qui sont généreux avec l’argent des autres – s’offrent à eux-mêmes à bon compte de bons sentiments : ça ne mange pas de pain et ça fait propre sur soi et généreux, humaniste. Cela permet de s’en prendre caricaturalement à un honnête penseur à travers des raccourcis qui sont à peu près équivalents aux raccourcis qu’ils reprochent justement par exemple à Madame Morano. Mais le comble du racisme n’est-ce pas de croire que lesdits « étrangers », quel que soit leur statut, ne seraient pas capables eux-mêmes de racisme ? Pour moi c’est le comble du racisme et ce n’est qu’un avatar du paternalisme colonialiste d’autrefois.
Nos intellos bobos vont se réveiller avec une sacrée gueule de bois un de ces quatre. Les gens « normaux », ou les « gens d’en-bas », les trois-quarts du temps non racistes eux-mêmes, qui subissent soit le racisme anti-blanc, soit le racisme anti-non blanc dans leur vie quotidienne, sont bien loin de ce genre de considérations théoriques basées sur des préjugés.
Aïe ! encore un camouflet pour les antiracistes bêlants : loin de courber l’échine et se soumettre à leurs diktats, Mme Morano re-réitère pour la troisième fois que la France est blanche et chrétienne ; si même les cibles de l’inquisition se rebellent, où allons-nous ? Combien faudra-t-il d’ONPC pour faire taire cette « trublionne », empêcheuse d’inquisitionner en rond » ??
« Plus une discussion en ligne dure longtemps plus la probabilité d’y trouver une comparaison impliquant les nazis et Hitler est proche de 1 »
C’est la définition que donne Wikipédia de la fameuse Loi de Godwin…
Ce comportement met aussi en exergue la farouche volonté des uns et des autres d’avoir raison à tout prix, usant et abusant du name-dropping ou pire d’extraits de presse, argument irréfutable puisque « preuves à l’appui », ce qui est la forme la plus niaise et redoutable de l’intolérance et du mépris adressé à l’autre qui pense différemment !
Un blog n’est pas un amphi où l’on balance un cours magistral, un blog doit permettre de débattre, sous-entendu accepter des contradictions, des différences de point de vue, sur un blog on ignore généralement d’où parle l’autre, selon la célèbre formule marxiste ahaha
e-débattre avec ceux qui pensent comme soi, ce n’est pas du débat, c’est de la connivence… comme en politique, il ne manque plus que les éléments de langage ahaha !
Ah l’épuration, ça c’est bien français… On y rêve d’épurer depuis 1789… Dans le domaine du langage, c’est plus récent, mais on y court à toutes jambes. Au fait, M.Bilger, en 1993, cela ne vous a pas gêné qu’on interdise « inculpation » au profit de ce grotesque « mise en examen » ?
Ca sent le fromage dans les têtes par ici.
Le billet… je l’ai lu et c’est vraiment du « branlage » de neurones.
Vous avez quelques chose de pas clair au fond de votre boite crânienne ?
Il n’existe pas de race humaine. OK ?
Il n’y a que chez les Anglo-Saxons pour s’exprimer en « human race », je répète… il n’existe pas de race humaine… je répète… c’est bon là ?
Toute une enfilade de mot pour exprimer une idée absurde. Il ne s’agit pas de supprimer des mots mais de les employer dans leur contexte, simple non ?
Supprimer sexe… pff ah oui parce qu’il pourrait être qualifié de faible, vous êtes sérieux ?
Couleur…. non mais sérieusement.
@Jean-Dominique
J’ai beaucoup apprécié votre commentaire. Il est agréable de pouvoir échanger des arguments sans polémiquer et sans s’invectiver.
Il me semble qu’il n’y a pas de différence de fond entre nous.
Ce qui nous sépare c’est la façon de désigner la diversité humaine sur laquelle nous nous accordons. Vous pensez qu’il convient de se réapproprier le mot race. Cette position est tout à fait recevable. Je crains pour ma part que la connotation historique soit si forte que la réhabilitation du mot n’entraîne la réhabilitation de la sinistre théorie qui lui fait référence tant elle lui est liée.
A chacun son épuration !
Pendant que nous passons notre temps à épurer les mots, Daech épure les chrétiens en les étêtant, les arasant et les élaguant, les Russkofs, eux, ne semblent pas s’embarrasser de tirades homériques et soporifiques de précieuses ridicules franco-françaises de gauche ; leur seul vocabulaire se limite aux onomatopées explosives en épurant la Syrie sans passer par les autorisations des droits de l’hommistes et intellos bobos gauchistes comme ceux qui sévissent chez nous !
Poutine, au pouvoir !
« Il suffit de lire la définition du mot race du futur Petit Robert 2016 pour montrer à quel point celle donnée ici par sbriglia est stupide »
Rédigé par : Garry Gaspary | 06 octobre 2015 à 08:23
Le mien, de Petit Robert, n’est pas si vieux et l’on y trouve ceci :
« Groupes humains – Race : Subdivision de l’espèce humaine d’après des caractères physiques héréditaires. En dépit des recherches sur l’indice céphalique, les groupes sanguins et la génétique, rien ne permet de définir la notion de race, sinon des caractères visibles globaux, relatifs et partiels. La race blanche, la race jaune. Croisement entre races => interracial; métissage. »
Autrement dit, race serait synonyme de phénotype.
Mais « rien ne permet de définir la notion de race. » On est donc fondé à en déduire que s’agissant de l’être humain espèce et race se recouvrent.
Bref, on attend impatiemment le petit GG illustré par JDR.
Je dois être bête, mêhèhéh…
Les dernières fois qu’avant Morano j’entendis le mot « race » fort prononcé, ce fut en cours de trottoir dans les clips d’adolescents qui fustigeaient les races.
« Ta race ! » disaient-ils, pour compléter avec « ta mère ! »…
On va pas éradiquer le mot « race », pas plus qu’on va éradiquer le mot « mère » ou bien ?
Faudrait imaginer que le ridicule tue, et que la Loi se morfondrait pour autant !
On voit en tout cas mal comment l’interdiction du mot « race » interdirait le racisme, comme autant on imagine mal comment le mot « crime » étant interdit interdirait la criminalité, le mot « alcool » interdirait le trafic d’alcool…vet ainsi de suite.
Que le mot race signifie de moins en moins, c’est évident…, de là à l’interdire…
Je propose d’interdire le mot « poil ».
Objectivement, en toute soumission faite à la démocratie autant qu’elle convoque l’objectivité, fût-ce l’objectivité devenue une sorte d’Alien certifié, le racisme anti-roux est toujours fortement préoccupant !
Bon !
Peut-être que la race c’est moins facile a détecter que le roux (so isn’t) dans le poil ?
@Garry Gaspary
Cette définition :« Hiérarchisation aberrante et exécrable des groupes humains » pour le mot « race » est fausse.
Seriez-vous stupide à ce point ?
J’ai du mal à croire que cette définition puisse se trouver dans un dictionnaire sérieux !
Manifestement une certaine idéologie régnait déjà à cette époque pour ce qui était de définir des mots.
S’il est possible de hiérarchiser en fonction des races, la race n’est pas en elle-même une hiérarchisation.
C’est invraisemblable que des gens se prétendant cultivés ne comprennent pas le sens d’un mot aussi simple que celui-ci !
@Michelle D-LEROY
Je prends le relais de votre post de 00:45.
Et pendant que l’on fait des procès pour des mots, selon une déclaration du juge Trévidic qui sait de quoi il parle, la France est devenue la cible n°1 des terroristes. Dans quel bourbier nous sommes-nous mis en voulant jouer les gendarmes du monde ? D’autres pendant ce temps ont privilégié la croissance et leur balance commerciale et se sont bien gardés d’intervenir dans des conflits financés par de grandes puissances arabes dont certaines jouent le double jeu. Le jour où notre pays sera victime d’un 11 septembre nous n’aurons que nos yeux pour pleurer. Les politiques, comme d’habitude se rendront illico sur les lieux, nous inonderont de beaux discours et comme Ponce Pilate s’en laveront les mains. Je ne voudrais pas être à la place de certains.
@sylvain
L’énigme à Sylvain :
Plus je remonte dans le temps en me renseignant, et moins je ne suis ni Allobroge ni Burgonde en manières de sang-mêlé.
Sylvain !
Vous recueillerez au plus loin de vos ascendances, et cela par-delà l’AOC, toutes les histoires qui vous plairont à exposer pour faire preuve d’appartenance.
A la suite, vous expliquerez comment, au-delà du concept d’appartenance, peuvent les éléments réunis au cours de votre enquête, sont confortés les motifs de l’attachement qui permettent de parler depuis son rocher.
Le jury accordera une importance maximale conduisant au succès de l’examen en regard de la pertinence de votre développement depuis la description de vos motifs à décrire par l’attachement, une importance moindre étant faite à la pertinence des motifs de l’appartenance, une importance maximale étant faite pour la pertinence de l’apparition de l’attachement fait par l’appartenance.
Bonne chance, sylvain !
@Mary Preud’homme
Vous êtes toujours autant drôle vous !
Pour ce que j’en connais de très très proche :
Réunionnais-Française : +1 (certifié)
Alsacienne-Français : -1 (certifié)
Alsacienne- Colombien : -1 (certifié)
Alsacienne-Alsacien : +1 (certifié)
Alsacienne-Italien : +1 (en cours)
Méridionale- Soudanais : -1 (certifié)
Allobroge-Burgonde : +1 (certifié)
Malgache-Alsacien : +1 (en cours)
Grenoblois-Grenobloise : +1 (certifié)
Crétin-idiote : +1
Idiot-crétine : -1
…et ainsi de suite.
Vous alors !…Mary Preud’homme ! Vous n’êtes pas rencardée en sciences ordinaires, mais vous devez l’être en sciences sociales !
Ne pourriez-vous pas dire autrement qu’en salmigondis utiles à dire pour les expressions sociales que, naturellement, l’expression des gènes tend à s’étendre pour simple survie de l’espèce, et cela par-delà la société identifiée comme vous faites ?
Peut-être ne le pensez-vous pas !
@eileen
Merci pour ce cours magistral sur ce que doit être une discussion en ligne. Ah, j’oubliais, ahaha !
Traduction (non professionnelle) de l’extrait donné par Marc Ghinsberg [1:04] pour celles et ceux intéressés.
« Since the Baton Rouge case, DNAWitness has been used nationally in nearly 200 criminal investigations. In several, the science played a crucial role in narrowing the suspect field, ultimately leading to an arrest. But its success hasn’t made the technology popular with law enforcement. Frudakis’ company, DNAPrint, has yet to turn a profit and may not survive much longer. »
Depuis l’affaire de Baton Rouge, la recherche par ADN a été utilisée dans environ 200 enquêtes criminelles. Dans plusieurs de celles-ci, la science a joué un rôle crucial en réduisant le champ d’investigation, conduisant finalement à une arrestation. Mais ce succès n’a pas pour autant rendu la technologie populaire auprès de ceux qui sont chargés de faire respecter la loi. La société de Frudakis, DNAPrint (« empreinte ADN », NDR), est néanmoins dans l’obligation de dégager du bénéfice et pourrait ne pas survivre plus longtemps.
On oublie, me semble-t-il, la Déclaration universelle des droits de l’homme adoptée par une majorité de pays dans l’immédiat après-guerre et plus que jamais en vigueur :
« Préambule
Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde….
L’Assemblée générale proclame la présente Déclaration universelle des droits de l’homme
/…
Article 2
1.Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation. »
Que fait-on, dès lors ?…
On prend l’étendard de la liberté guidant le peuple et on demande à l’ONU de supprimer le mot race ?
Idem pour la Déclaration des droits de l’enfant : le mot race y figure…
C’est vrai, c’est du siècle dernier, donc nécessairement obsolète comme le soutiennent quelques… (Chacun choisira le qualificatif approprié, ne voulant m’exposer à la grossièreté dans ce club raffiné où Colette Castafiore donnait des master class à Maria Callas – elle se reconnaîtra…)
« Chienlit » est le mot du jour à supprimer, déclaré « dangereux » par Manuel Valls, en référence à une déclaration de Nicolas Sarkozy !
…et pourtant le 19 mai 1968 en plein chaos, le Général de Gaulle déclarait « La réforme oui, la chienlit non ! »
Manuel Valls et ceux/celles qui leur ressemblent veulent tout tirer vers le bas et surtout et d’abord notre manière de nous exprimer… et produire les 450 mots qui peuvent être utilisés !
Je croyais qu’un juriste était plus attentif au sens exact des mots…
Le débat déclenché par la phrase de Nadine Morano sur la France « pays de race blanche » est consternant par ce qu’il relève du manque des connaissances des Français sur la notion de « race humaine ».
En effet, ce débat prend de plus en plus la forme de « Les élites à la langue de bois empêchent une femme issue d’un milieu modeste de proférer des évidences politiquement incorrectes »… et cela, même chez des gens cultivés : mais on ne peut pas être cultivé dans tous les domaines, et on peut être issu d’un milieu modeste et proférer néanmoins des âneries, fussent-elles approuvées par la majorité de la population.
D’abord, il faut savoir de quoi on parle, et définir le mot « race » :
– on entend par là un groupe d’humains porteurs d’un certain nombre de caractéristiques physiques (une seule ne suffit pas) les distinguant des autres groupes d’humains ;
– certains y rajoutent un certain nombre de caractéristiques psychologiques et comportementales, également d’origine génétique (et non sociale ou historique), et qui y seraient associées – bien que ceci n’ait jamais été démontré, et, même si cela existait, ne pourra sans doute jamais l’être (voir ci-dessous) ;
– d’autres, enfin – et ce sont les seuls qu’on puisse qualifier de « racistes » – établissent une hiérarchie de valeurs entre ces caractéristiques génétiques, et parlent de « races supérieures et inférieures ».
En réalité, il faut replacer la phrase de Nadine Morano dans son contexte… ce qui ne fait qu’aggraver son cas : elle semble mélanger couleur de peau, spécificités culturelles et surtout religions : les Français convertis à l’islam sont-ils de « race blanche » ? Les Syriens, les Kurdes, les Afghans dont elle déplore l’afflux en Europe ne sont-ils pas de « race » aussi blanche que les Portugais ou les Siciliens ?
Pendant longtemps, le mot « race » a été utilisé dans le sens de « peuple », notion qui se réfère beaucoup plus au type de civilisation, aux spécificités culturelles et religieuses, au niveau de développement technique, etc. donc à des éléments de nature sociale variables et rapidement réversibles, qu’à des caractéristiques génétiques permanentes ; c’est en ce sens qu’il fut utilisé par des gens comme Jules Ferry (« les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont un devoir de civiliser les races inférieures »), Rudyard Kipling (« Le fardeau de l’homme blanc ») ou même Léon Blum (« Nous admettons qu’il peut y avoir non seulement un droit, mais un devoir de ce qu’on appelle les races supérieures, revendiquant quelquefois pour elles un privilège quelque peu indu d’attirer à elles les races qui ne sont pas parvenues au même degré de culture et de civilisation ») : l’énoncé même de ces phrases montre bien que leurs auteurs ne doutaient pas de la capacité de certains peuples à atteindre le même niveau que le leur… puisqu’ils entendaient justement les y conduire !
La notion de « race blanche » relève, elle, d’une conception génétique, et d’un classement à partir de ce qui apparaissait comme une évidence : on a la peau blanche ou noire, il y a plus de gens de peau noire au Sénégal qu’en Suède, etc. Cette pseudo-évidence ne comporte pas nécessairement un jugement de valeur, selon lequel certaines « races » seraient supérieures ou inférieures à d’autres : malheureusement, cette évidence est… fausse.
Certes, l’analyse fine de l’ADN permet de définir des groupes d’ascendance au sein de l’espèce humaine et de repérer la probabilité de l’appartenance d’une personne à ces ensembles ; et ces ensembles correspondent approximativement aux grandes catégories géographiques : Afrique, Asie, Europe. Il existe des écarts significatifs entre ces groupes quant à l’incidence de quelques assez rares maladies : si, dans la plupart des cas, ces écarts ne sont pas imputables à l’hérédité et sont liés aux différences persistantes des modes de vie et d’alimentation, quelques rares affections sont liées aux conditions de vie des populations ancestrales, à la sélection qui s’est ainsi effectuée, et présentent une part génétique indiscutable : on pense, en particulier, à la drépanocytose, maladie sanguine grave mais qui protège d’une autre encore plus mortelle, le paludisme, et qui, constituant donc un avantage compétitif, s’est imposée par sélection naturelle dans les régions où sévit cette parasitose – en notant qu’elle affecte aussi bien des Noirs d’Afrique subsaharienne que des Indiens ou des Européens du bassin méditerranéen (d’où le paludisme n’a été éradiqué que trop récemment à l’échelle des sélections génétiques, qui mettent des générations à apparaître ou à disparaître).
En fait, il est très difficile de dêméler l’inné (génétique) de l’acquis (comportement) : on savait depuis longtemps que les Chinois faisaient beaucoup moins d’infarctus que les Américains ; mais on s’est récemment aperçu que les Chinois vivant aux Etats-Unis en faisaient autant qu’eux : ce qu’on avait longtemps considéré comme un fait d’origine génétique s’est avéré être un fait lié au mode de vie et d’alimentation.
1- On peut tenter de classer les humains en fonction de la couleur de leur peau… bien que ce ne soit pas facile ! Tous les intermédiaires existent entre la peau totalement blanche, et la peau totalement noire, en passant par les peaux cuivrées des Indonésiens, Mélanésiens, etc. ; les Asiatiques sont classés parmi « les jaunes », bien que leur peau ne soit jaune que lorsqu’ils sont atteints d’hépatite, comme les blancs (et ne parlons même pas de ce que j’apprenais au lycée dans les années 1950, la « race rouge », résultant d’une confusion des premiers colons européens en Amérique du Nord entre la couleur des « Peaux-Rouges » et leurs peintures de guerre, confusion qui persistait plusieurs siècles plus tard dans les manuels scolaires.)
2- Mais on peut aussi classer les humains d’après d’autres caractères physiques, par exemple la taille (critère tout aussi arbitraire que la couleur de peau) : et, alors, les groupes seraient constitués différemment : les Laobés noirs (de taille en général supérieure à 1,80 m) se retrouveraient alors dans le même « race » que certains blancs, et dans une « race » différente de celle des Pygmées noirs ; de même, si on classe les individus en fonction non pas de la couleur de leur peau, mais de celle de leurs yeux, la distribution en « races » sera chamboulée, des gens de peau blanche se trouveront mêlés à des gens de peau noire dans chaque groupe ;
3- Sans parler des critères non visibles à l’œil nu mais tout aussi importants, tels que le groupe sanguin : si Mme Morano a besoin un jour d’une transfusion sanguine, il se peut fort bien que le donneur adapté soit, pour elle, un Sénégalais plutôt que sa mère ; et si le Créateur, dans son infinie bonté, avait eu la bonne idée que notre groupe sanguin soit inscrit sur notre front afin de faciliter la tâche des anesthésies-réanimateurs, nul doute que ce caractère alors très visible jouerait un rôle important dans notre perception de celui qui est différent de nous, et aussi dans les théories racistes.
Mais, surtout, ce que la majorité des gens (y inclus de grande culture) semble ignorer, c’est que
1- les races humaines au sens strict n’ont pas d’existence biologique : la notion d’une humanité divisée en races, définissant l’appartenance de chaque individu en fonction d’éléments physiques identifiables, et lui attribuant des aptitudes et des comportements spécifiques et héréditaires, n’est pas tenable du point de vue des connaissances génétiques actuelles, du fait de notre relative homogénéité liée à notre origine récente et aux multiples mélanges de populations qui ont marqué notre histoire ;
2- L’analyse de l’ADN montre que la variabilité génétique des individus à l’intérieur d’un groupe (le groupe à la « peau blanche ») est bien plus élevée que la divergence moyenne d’un groupe (« race blanche ») à un autre (« race noire ») .
On ne reprochera donc pas à Nadine Morano (qui n’a jamais évoqué une quelconque hiérarchie entre les races ) et à ceux qui la félicitent d’avoir proféré « une évidence » d’être racistes, mais leur ignorance dramatique de ce dont ils parlent.
« (…) à méditer par tous les donneurs de leçons qui s’étalent sur ce blog ! » (eileen 05 octobre 2015 à 08:13)
« Un blog n’est pas un amphi où l’on balance un cours magistral. Un blog doit permettre de débattre, sous-entendu accepter des contradictions, des différences de point de vue » (eileen | 06 octobre 2015 à 11:50)
Droite dans ses bottes la eileen ;-))
Et pendant ce temps-là, le Japon et le Canada reçoivent des prix Nobel alors que la France se déchire sur Morano…
Qui aujourd’hui donnerait un prix à ce gland d’Axel Kahn ?
Quel jeune homme de 30 ans peut aujourd’hui écouter Thierry Mandon, avec ses fringues de Pompes Funèbres Générales, qui va bander en écoutant ce sinistre « commis de l’Etat », hein ?…
Monsieur Bilger, quittez les années 70, plongez-vous dans la mondialisation.
Quittez donc ce quarteron de crétins qui se sont installés sur votre blog soit pour vous contredire, soit pour jacter sur tout autre sujet, ça devient illisible.
@ JLM | 06 octobre 2015 à 10:26
Vous avez raison, ce racisme anti-blancs est proprement insupportable. Cette discrimination à l’embauche, en discothèque, au logement, cette stigmatisation dans les médias, tous ces contrôles au faciès contre les blancs, en somme cette manière de faire sentir aux blancs qu’ils sont à peine tolérés dans leur propre pays, c’est un scandale.
C’est bien le racisme anti-blancs qui devrait préoccuper en premier lieu SOS Racisme. Au lieu de ça il ne s’occupe que du prétendu racisme anti noirs, juifs et arabes, qui est complètement minoritaire sinon totalement inventé pour toucher des subsides.
Il ne s’agit pas d’épurer, mais de définir : comment s’entendre sur le mot « race » lorsque chacun l’utilise dans un sens différent ?
Pour tenter de clarifier les choses :
http://www.marianne.net/elie-pense/nadine-morano-peau-blanche-cerveau-petit-pois-100237092.html
L’espèce humaine oui, la race humaine non.
Tel est l’enseignement dispensé par l’anthropologue Jean Hiernaux dont j’ai eu la chance de suivre les enseignements.
Ses travaux montrent qu’il y a plus de diversité biologique au sein d’un groupe ethnique qu’entre des populations supposées plus étrangères du point de vue des caractéristiques « raciales ».
Certes, des catégories de l’espèce humaine peuvent être distinguées suivant des caractéristiques comme la forme des cheveux, la couleur de la peau ou d’autres phénotypes.
En revanche si l’on retient le matériel génétique, on découvre que les populations de « races » différentes sont plus rapprochées les unes des autres que certaines qui relèvent de la même unité « raciale » !!
Par exemple, il y a moins de différence génétique entre des Languedociens, des Provençaux et des Maghrébins qu’entre ces mêmes Maghrébins et les Arabes du Proche-Orient, finalement beaucoup plus éloignés de ce point de vue…
Fianalement les différences entre populations tiennent beaucoup plus aux habitus culturels et religieux qu’à leur apparence physique.
Mais ce n’est pas une nouveauté !!
@Marc Ghinsberg | 06 octobre 2015 à 01:04
Votre réaction était prévisible comme du papier à musique. On vous met les preuves sous le nez, et vous prétendez « ne pas être convaincu ».
Quel aveu ! Comme si la science était affaire de conviction ! En revanche, dans le marais idéologique où vous barbotez, en effet, seule la conviction compte…
Les gauchistes dans votre genre sont entièrement étanches à la réalité, c’est pourquoi tout dialogue avec des malfaiteurs intellectuels de votre espèce est inutile.
Si seulement vous vous contentiez, comme les journalistes de Charlie Hebdo, de vous faire égorger, puis de prétendre que les égorgeurs n’existent pas, au moins l’on pourrait se borner à vous plaindre.
Mais c’est que votre propre suicide ne vous suffit pas : il faudrait encore que les autres consentent à se suicider avec vous.
Et là, mon petit bonhomme, la chanson va être légèrement différente : figurez-vous que les Français sont bien décidés à ne pas se laisser faire. Et viendra un moment où vous ne vous en tirerez pas seulement avec des pirouettes verbales.
@Robert Marchenoir
Bigre, quelle réaction ! Vous êtes à la limite de la menace physique, pourquoi tant de haine ? Supportez qu’on ne soit pas de votre avis et que l’on exerce son esprit critique à l’égard de vos « preuves ».
Allez, calmez-vous, j’aurais mauvaise conscience à provoquer une crise d’apoplexie.
Sinon ne vous gênez pas pour me traiter de gauchiste, de bobo, d’intello. Ce ne sont pas pour moi des insultes.
Rédigé par : Alex paulista | 06 octobre 2015 à 16:58
Et quand on en a de toutes les couleurs dans sa famille, ça se complique, mais qu’est-ce qu’on rigole entre nous, y compris en nous envoyant des vannes pas possibles comme celles que l’on lit parfois sur ce blog ou glanées ici ou là en faisant son marché ou au café du commerce !
Je note au passage que personne n’a parlé ici des races dont il est question dans la bible. Vaste programme ! (comme aurait dit le général.)
Bonjour Philippe,
Le procès fait à Mme Morano est un procès inexact. En dehors de son évidente volonté de promouvoir ce qu’elle appelle la « race » blanche, de tenir, je le pense, des propos volontairement interprétables comme racistes, donc tels, on devrait également lui faire celui d’être inculte. Les méchantes langues pourraient dire que c’est un pléonasme.
De mes cours de sciences nat me reste un vieux reliquat qui de mémoire nous enseignait qu’on distingue les races en fonction de la capacité que l’on a à se reproduire entre membres d’un même groupe.
Par ailleurs un noir peut me donner son sang quand un blanc pas, sa peau, quand un blanc pas, et inversement bien sûr. La couleur de la peau n’est qu’une caractéristique parmi bien d’autres. La couleur des cheveux, des yeux, la longueur des jambes, la taille, le groupe sanguin, je peux être génétiquement bien plus proche d’un noir que d’un blanc.
J’ai entendu de brillants intellectuels, dont M. Dupond-Moretti, s’amuser de l’idée que, sans la notion de races quand on parle du groupe des êtres humains, on ne pourrait plus parler de racisme. Etonnant raccourci. Le raciste sera, comme dit précédemment, affublé de la double étiquette d’inculte, pour rester poli, inculture mise au service de sa volonté de promouvoir la supériorité de l’un sur l’autre en fonction de la couleur de sa peau.
Le racisme n’existe pas parce que les races existeraient au sien de la race humaine, il existe parce que des gens ont considéré que la différence liée à la couleur de la peau entraînait des différences fondamentales de qualités chez les êtres humains. Stupide mais réel. Le fait de ne pas employer ce mot dans des documents officiels pour différencier les individus relève du respect des réalités scientifiques.
C’est simple.
Trop simple probablement pour des intellectuels.
La seconde partie du débat, suscité par les propos de Mme Morano, qui serait bien inspiré de se consacrer au commerce de proximité dans lequel je ne doute pas de sa réussite, par exemple la vente de produits de la mer, tient à ce qu’on ne pourrait plus se permettre de dire quoi que ce soit, encore faudrait-il définir ce que l’on entend par : « quoi que ce soit », au risque de s’attirer les foudres des ligues de défense des vertus outragées.
Astucieux retournement pratiqué depuis bien des années par les tenants de ce qu’eux-mêmes appellent : le politiquement incorrect.
La traduction en est que, dire : la guerre n’est pas une bonne chose, la faim dans le monde devrait être vaincue, la pédophilie est une abomination, l’amour est une belle chose, le racisme est un sentiment négatif, se devrait d’être systématiquement confronté à un pendant disant l’inverse.
Pourquoi pas ? Mais pourquoi ne pas simplement garder l’esprit critique sans accepter de s’intoxiquer avec des idées nauséabondes ?
N’est-ce pas Mme Morano ?
C’est plus compliqué.
Probablement trop pour quelques mal-comprenants.
@Elie Arié
Félicitations pour votre contribution. Limpide.
@ Elie Arié [16:30]
Tout ça c’est bien joli mais faut bien prendre en compte qu’une femme ou un homme politique est dans la plupart des cas un généraliste qui passe son temps à dire « oui » aux gens qu’il écoute. Ce n’est pas qu’ils comprennent forcément, les élus, mais ils sont assez doués pour faire semblant. Dans un sens, on peut appeler ça de la politesse. Ces gens-ci ne font pas partie de mon panthéon à moi mais je dois leur reconnaître aussi courage et patience. Certains experts consultés doivent être particulièrement gonflants, tout le monde ne peut s’exprimer avec votre clarté. Et puis capter avec sérieux les jérémiades des abrutis avinés, adjuvantés ou même naturels, je pourrais pas en ce qui me concerne.
Dans le cas de Nadine Morano, elle est désireuse de s’emparer d’un sujet qui est l’ADN du FN. Peut-être est-elle en service commandé, je ne sais pas. La Lorraine se fiche de savoir qu’Arabes et Européens appartiennent à la même race blanche puisque, eu égard au contexte de doute civilisationnel ajouté à l’atonie économique et aux préjugés, son électorat potentiel est persuadé que ce n’est pas le cas. Vous pouvez leur raconter tout ce que vous voudrez, ce sera en vain hélas. Toujours le même fond de lâcheté ici comme ailleurs : quand ça va mal, c’est forcément de la faute de l’autre. Le voisin, la belle-mère, le contremaître, le patron, le basané, l’étranger, le dictateur exotique. J’ignore ce qu’il en est pour les autres animaux, les végétaux mais la condition humaine, c’est aussi veulerie câblée à tous les étages. Parce que ça nous arrange.
Vous savez Elie, si Philippe Bilger a été juriste de profession, son fond est bel et bien littéraire. Vous l’avez sans doute remarqué si vous avez l’habitude de le lire.
Les mots représentent une échappée comme une autre, ne pas les prendre trop au sérieux tout de même. Avocat général, c’était pour faire bouillir la marmite en inox. Ou pour faire plaisir aux parents ?
Profond silence des grandes consciences de gauche sur ce blog, qui nous expliquaient, il y a quelques jours, que sortir de prison pour assister à des obsèques était un droit de l’homme, que c’était la moindre des choses, que cela faisait partie des valeurs républicaines, qu’ils ne comprenaient pas qu’on ait osé hésiter une seconde à libérer un pauvre délinquant romanichel pour aller enterrer un membre de sa famille : la racaille islamiste qui vient de tirer dans la tête d’un policier au cours d’un hold-up avait bénéficié d’une permission de sortie « pour démarches successorales après le décès de son père »… et n’était jamais revenue.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/10/06/01016-20151006ARTFIG00345-des-evasions-en-serie-fragilisent-la-chancellerie.php
Mais ce n’est pas un micro-détail de ce genre qui va les « convaincre », hein ?…
Les gauchistes mentent comme des arracheurs de dents et ont une mémoire de poisson rouge.
Au fait, je ne vois nulle part dans la presse le nom de ce criminel, dont on nous dit simplement qu’il a été « radicalisé » en prison (radicalisé à quoi ? c’était un intégriste catholique ? un électeur du Front national ?).
Il s’appellerait Mohammed et il ne faudrait pas qu’on le sache ?
@ Elie Arié
C’est exactement ce que j’ai dit plus brièvement que vous un peu plus tard et sans vous avoir lu !
@Marc Ghinsberg
Bref ! « Je suis intelligent et sais bien ce que veux dire « race », mais les autres sont tellement stupides qu’ils sont bien fichus de nous rejouer la Seconde Guerre mondiale après s’être fait teindre les cheveux en blond ! »
L’intelligentsia dans sa pleine mesure !
@Alex paulista
Ai-je dit autre chose ? Je parlais de la discrimination subie au quotidien par les uns et les autres, pourquoi le racisme anti-blanc vous laisse-t-il indifférent ? parce que vous-mêmes n’en avez jamais fait l’objet ? un humanisme réduit est-il toujours un humanisme ? Mais si un jour vous-même ou une personne chère est concernée, alors là vous verrez que votre humanisme deviendra universaliste.
« De mes cours de sciences nat me reste un vieux reliquat qui de mémoire nous enseignait qu’on distingue les races en fonction de la capacité que l’on a à se reproduire entre membres d’un même groupe ».
Rédigé par : Jérôme | 06 octobre 2015 à 19:53
Non, ça c’est l’espèce. Les chiens de races différentes peuvent se reproduire entre eux pour donner un bâtard. Les vaches aussi. Entre espèces proches, la reproduction est possible, mais donne en général un animal stérile. Un âne avec une jument donne une mule ou un mulet, par exemple.
Et si on doit éviter tout ce qui n’est pas exactement défini, enlevons le mot « couleur ». En effet, chaque personne voit la même couleur différemment en fonction de sa proportion de cônes et de bâtonnets dans la rétine. Puis enlevons toute référence à la notion de temps, puisque depuis 1905 et la relativité restreinte nous savons que le temps dépend du référentiel.
Vous voilà avec du boulot sur les bras.
Mais avant cela et avant d’insulter quiconque, assimilez les sciences nat de collège.
« L’analyse de l’ADN montre que la variabilité génétique des individus à l’intérieur d’un groupe (le groupe à la « peau blanche ») est bien plus élevée que la divergence moyenne d’un groupe (« race blanche ») à un autre (« race noire ») .
On ne reprochera donc pas à Nadine Morano (qui n’a jamais évoqué une quelconque hiérarchie entre les races ) et à ceux qui la félicitent d’avoir proféré « une évidence » d’être racistes, mais leur ignorance dramatique de ce dont ils parlent. »
Rédigé par : Elie Arié | 06 octobre 2015 à 16:30
Ce que vous appelez « ignorance dramatique » est simplement une approche de bon sens. Le français moyen qui n’a que des blancs dans sa famille (des petits, des grands, des yeux de toutes les couleurs), s’il est marié avec une blanche qui n’a que des blancs dans sa famille, et que celle-ci accouche d’un joli métis et qu’elle lui dit « regarde il a tes yeux et il est grand comme toi »… ben il risque de le prendre assez mal.
Il va penser que votre concept de « variabilité génétique », vous pouvez vous le gardez.
Et l’analyse de l’ADN pour voir s’il est le père risque de lui donner raison.
Alors allez savoir qui est le plus rigoureux de lui ou de vous. Peut-être est-ce là que réside la différence entre scientiste et scientifique.
Vous me rappelez ces économistes qui expliquaient au changement pour l’euro la main sur le cœur que l’inflation était une illusion… en choisissant eux-même les critères d’évaluation, additionnant dans le panier des écrans plats et des appareils photos numériques dont le prix à la baisse compensait l’augmentation des produits de base.
C’est pas beau de mentir en prenant les gens pour des idiots.
@Elie Arié | 06 octobre 2015 à 16:30
Vos assertions péremptoires, bien qu’interminables, ne sont étayées sur rien.
Vous prétendez que les variations génétiques au sein d’une même race sont plus grandes que les variations génétiques entre races.
Non seulement vous vous abstenez soigneusement de nous dire d’où vous tirez cela, mais vous n’expliquez pas en quoi cette assertion serait compatible avec l’existence d’un test ADN permettant de déterminer la race.
Existence qui, elle, est avérée. Comme je viens de le montrer.
@Jérôme | 06 octobre 2015 à 19:53
De mes cours de sciences nat me reste un vieux reliquat qui de mémoire nous enseignait qu’on distingue les races en fonction de la capacité que l’on a à se reproduire entre membres d’un même groupe.
Toujours cette formidable désinvolture avec laquelle les gauchistes donnent des leçons au monde entier… à l’instant même où ils font preuve de leur insondable ignorance. Ce serait réjouissant si ce n’était tragique.
De la phrase ci-dessus, je présume qu’il faut comprendre : une race est définie par la capacité de ses membres à se reproduire entre eux.
Manque de bol, c’est tout le contraire.
Cela est la définition de l’espèce, et non de la race.
Deux êtres vivants sexués appartiennent à la même espèce dans la mesure où ils peuvent se reproduire entre eux (moyennant quelques exceptions, marginales).
Tandis que les races sont des subdivisions de l’espèce. Donc, par définition, les membres de races différentes sont inter-féconds pourvu qu’il appartiennent à la même espèce.
Le fait qu’on puisse croiser des chiens de races différentes ne prouve nullement l’inexistence des races de chiens : il prouve l’existence de l’espèce canine.
De même, évidemment que des hommes de race différente sont inter-féconds : cela dénote simplement le fait qu’ils appartiennent à la même espèce, l’espèce humaine.
Cela n’entraîne nullement que les races humaines n’existent pas.
Quand vous croisez un berger allemand mâle avec un berger allemand femelle, cela donne toujours un berger allemand et jamais un loulou de Poméranie : c’est la preuve de l’existence des races de chiens.
Quand vous mettez dans un plumard un homme blanc et une femme blanche, cela donne toujours un bébé blanc et jamais un bébé noir : c’est la preuve de l’existence des races humaines.
Je pense que vous deviez dormir lors de vos cours de sciences nat. Cela dit, à votre décharge, je n’exclus nullement que l’on vous ait délibérément enseigné des mensonges. Cela fait belle lurette que l’école française a cessé d’être un lieu d’apprentissage du savoir, et qu’elle est devenue une officine de propagande lyssenkiste.
Au demeurant, il n’est nul besoin de cours de sciences nat pour apprendre ce qui s’observe à l’oeil nu. Bon, évidemment, pour des gens qui baignent depuis leur naissance dans le virtuel, les médias, la propagande et le déluge de mots dépourvus de sens, la notion de réalité peut être assez insaisissable.
Au passage, sur cette question des races, on admirera à quel point la France est devenue une succursale de l’URSS. C’est sous Staline que l’imposteur Lyssenko fut honoré du statut de savant officiel, parce qu’il niait l’existence de la génétique : la science marxiste était plus forte que la science bourgeoise, et trouver quelque pertinence à la génétique était une insulte au pouvoir illimité du prolétariat, qui allait dicter ses conditions aux épis de blé. On allait bien voir ce qu’on allait voir.
De nos jours, le lyssenkisme est redevenu la doctrine officielle en France : quiconque se réclame de la génétique est accusé de nazisme, sauf si, comme Axel Kahn, il a la carte de l’Union des généticiens soviétiques (pardon, « républicains »), et passe donc son temps à répéter que les races n’existent pas, à subvertir la discipline qu’il est censé représenter, à nier tous ses acquis, etc.
En France socialiste comme en Russie socialiste, la motivation est la même : l’Etat doit avoir les mains libres pour forger l’Homme Nouveau, et tout obstacle relevant de la réalité, c’est-à-dire de la biologie et donc des races, est une intolérable offense aux intérêts du peuple soviétique. Je veux dire « républicain ».
Le projet de l’Etat socialiste n’est plus la lutte des classes qui doit conduire à la dictature du prolétariat, il est la lutte des races qui doit conduire à la dictature de l’immigré et du métis. Celui que la propagande officielle appelle, d’une formule tout à fait ridicule, « l’Autre », avec une majuscule.
Bien sûr, pas plus qu’on ne pouvait envisager de confier le pouvoir réel au prolétariat, nos gouvernants n’envisagent de confier le pouvoir réel aux immigrés.
En URSS, c’était le parti communiste qui servait « d’avant-garde » au prolétariat (en bon français : qui exerçait le pouvoir à la place de ces abrutis).
En France, et ailleurs en Occident où règne l’idéologie immigrationniste, les « élites » sont tout à fait prêtes à se dévouer pour exercer le rôle « d’avant-garde » de la nouvelle classe immigrée. Les politiciens, les fonctionnaires et les dirigeants économiques qui sont dans la combine s’imaginent qu’ils se serviront de « l’Autre » comme masse de manoeuvre, pour opprimer ce « Même » indigène, tellement bruyant et tellement indocile.
Naturellement, il s’agit d’une tactique d’apprenti sorcier. Le peuple d’importation, qui devait se contenter de voter pour ses nouveaux maîtres et de leur servir d’esclaves, exigera de les remplacer aux commandes. Et ils ne demanderont pas gentiment. C’est déjà en cours.
@Robert Marchenoir | 06 octobre 2015 à 21:43
Vous ramenez tout à votre obsession racialiste imbécile.
Sans prendre conscience dans votre délire obsessionnel qu’il y a parmi les nombreux blessés et tués chaque année dans les forces de l’ordre des non blancs, sans doute plus français que vous ne l’êtes, en raison de leur engagement à servir loyalement, sans préjugés ni particulière exonération, les valeurs de leur pays, la France.
A vous lire, bien loin de faire honneur à notre beau pays, vous semblez être de plus en plus son repoussoir.
Monsieur Marchenoir,
Vous souhaitiez avoir de la place pour vous exprimer et sur cet espace, vous vous êtes servi. Je sens bien que vous ne souhaitez pas penser contre vous-même, si toutefois cette notion vous était connue ! Mais elle a aussi son revers cad que celles/ceux qui occasionnellement peuvent ne pas penser comme vous vous permettent de fourbir vos armes ! souventes fois contre eux/elles.
Un dur travail et nous pouvons comprendre qu’il grève parfois votre repos.
Nous sommes donc bien d’accord qu’il s’agit, ainsi que de nombreuses personnes sur cet espace l’ont signalé, de supprimer un mot dans la composition de l’article I de la Constitution française… Proposez donc une définition
nouvellement revue et corrigée et faisons dudit article la base du nouveau roman constitutionnel… qu’en pensez-vous ? 🙂
Sinon, nous pouvons continuer à rigoler jaune (oups ! une nouvelle race) en le transposant aux religions !
Où nous rencontrerons le même archange envoyé par le même dieu parler à un prophète ne résidant pas sur le même continent.
La préférence de l’archange pour les endroits ensoleillés et chauds de la planète n’est pas de notre fait. Il va être difficile pour lui de venir prêcher en Sibérie… :-))
@herman
Pas besoin d’être une intelligence supérieure pour consulter un dictionnaire.
Larousse
Race : « Catégorie de classement de l’espèce humaine selon des critères morphologiques ou culturels, sans aucune base scientifique et dont l’emploi est au fondement des divers racismes et de leurs pratiques. (Face à la diversité humaine, une classification sur les critères les plus immédiatement apparents [couleur de la peau surtout] a été mise en place et a prévalu tout au long du XIXe siècle. Les progrès de la génétique conduisent aujourd’hui à rejeter toute tentative de classification raciale chez les êtres humains.) »
@ herman
Les races humaines n’existent pas. Depuis que ce débat a commencé sur ce blog, tous les tenants de leur existence sont incapables de nous fournir une définition précise de ce qu’est une race humaine.
Si le Petit Robert avait proposé :
Race (n.f) :
– Sorte de cigarettes : « Il faut que les races inférieures partent en fumée » (A. Hilter)
sbriglia n’aurait pas hésité à nous fournir également cette définition tout aussi grotesque que les autres comme preuve de l’existence de la race humaine, et ceci sous vos hourras et applaudissements…
Par contre, les racistes existent. Et toute la différence entre le racisme assumé d’un Marchenoir et le racisme honteux de ceux qui acceptent l’existence des races humaines tout en niant être des racistes, c’est que Marchenoir a tout à fait conscience que si les races humaines n’existent pas, il doit consulter d’urgence parce que quelque chose ne fonctionne pas bien dans sa façon d’appréhender le monde.
Vous, les racistes honteux, vous acceptez le symptôme mais vous cherchez à nier la maladie qui vous dévore parce qu’elle est aussi mal vue que la chaude-pisse.
Et, voyez-vous, moi, ce qui m’intéresse dans cette histoire, c’est la cause de la maladie. On ne naît pas raciste, on le devient, et, en France, plus la famille dans laquelle on naît est christianisée, plus on a de chance de le devenir.
@ MS
Pas si vite ! N’est-ce pas vous qui prétendiez ici il y a peu qu’il n’y avait qu’une seule race humaine ? D’où sortez-vous donc cette définition qui est contraire à celle (encore une ! Et encore une qui est différente ! Décidément, le Petit Robert est très inventif concernant la définition de la race humaine) fournie par votre Petit Robert ?
@ Elie Arié
Je croyais qu’un juriste était plus attentif au sens exact des mots…
Il n’y a en réalité qu’un seul et unique sujet sur ce blog : le curieux sens que donne P. Bilger aux mots et son acceptation par son public.
On ne reprochera donc pas à Nadine Morano (qui n’a jamais évoqué une quelconque hiérarchie entre les races ) et à ceux qui la félicitent d’avoir proféré « une évidence » d’être racistes
Ben tiens…
Ainsi, selon vous, quand un homme – Charles de Gaulle – et une femme – Nadine Morano – politiques viennent nous parler de leur attachement à la race blanche, ils ne font pas dans le racisme, mais dans l’esthétisme.
Ils ne viennent pas proposer que la France n’aurait pas la même grandeur si elle n’était pas ou plus de tradition judéo-chrétienne et de race blanche, mais ils nous parlent juste de leur couleur préférée…
Eh bé…Quand on voit à quel point Finkie est obsédé par la virulence des antiracistes dont la dictature chapeauterait, selon lui, la France et le monde, on se dit qu’une petite cure sur ce blog lui ferait le plus grand bien.
@Mary Preud’homme | 07 octobre 2015 à 01:15
« …des non blancs, sans doute plus français que vous ne l’êtes, en raison de leur engagement à servir loyalement, sans préjugés ni particulière exonération, les valeurs de leur pays, la France. »
Je mets cette phrase en tête du hit-parade des gasconneries, comme on dit chez nous, loin devant les GG et consorts.
Je suis encore et toujours MDR sur ce blog, entre les gauchistes, les déchristianiseurs, les bisounours et les démagos faux derches qui ont tous honte d’exprimer leurs vrais natures et instincts ; incroyable comme les gens faux culs mielleux s’acharnent à bêler des formules hypocrites à l’emporte-pièce pour se donner bonne conscience.
Vos non blancs comme vous dites n’en ont rien à cirer de la France et ses valeurs sauf celles de fin de mois, le salaire bien entendu. Ils ont choisi une profession : Police, Armée, gardiens de prison, qui sont encore parmi les seules où tous les ratés de la vie, échecs scolaires et refoulés de l’éducation ont encore des chances d’être intégrés ; éboueur à la rigueur mais ce n’est pas très valorisant pour draguer des meufs et puis courir derrière une benne à ordures, quel comique grotesque !
Arrêtez vos délires, tout le monde le pense mais c’est héroïque de le dire haut et fort.
Ma pauvre Mary je préfère croire que c’est du second degré, vous êtes trop intelligente pour sortir des grossièretés pareilles, n’ayez pas honte de notre vraie nature ; mais si vous le pensez vraiment alors je ne peux rien pour vous.
Dommage que Morano n’ait pas employé cette formule très faux cul, elle était sûre d’être tête de liste aux régionales et très populaire mais elle a dit la vérité et c’est un péché, une tare, une faute, dans notre beau pays gauchisé paranoïaque donneur de leçons de liberté au monde entier et ça se paie très cher.
133 commentaires !
Finalement pour avoir de nombreux commentaires et des échanges enflammés c’est très simple.
Vous prenez un mot bien sulfureux, (« race » par exemple), de préférence prononcé par une personnalité politique atypique. Nadine Morano est un très bon choix car elle a toujours su se distinguer dans l’utilisation des mots, dont elle a une définition très personnelle.
Vous agitez le tout en y mettant un petit soupçon de mauvaise foi pour faire prendre la pâte. Il vous suffit ensuite d’attendre les réactions de vos blogueurs.
Vous ne tarderez pas à lire de doctes définitions, souvent contradictoires les unes des autres, puis très vite des invectives de quelques excités, toujours les mêmes. Inutile de les citer les habitués les reconnaîtront sans mal.
On peut toujours épiloguer !
Il n’empêche que les races existent et que le mot race n’est pas un gros mot. Qu’elle soit blanche, jaune ou noire il y a en son sein des êtres respectables, des hommes et des femmes qui ont un cœur et des qualités humaines. Les respecter est un devoir. Et ce n’est pas en supprimant cette qualification de race qui ne doit en aucun cas être péjorative que l’on va en supprimer l’existence. Le club du monde est Benetton on ne peut rien y faire et c’est tant mieux.
Enfin ce que j’en dis….
@ Robert Marchenoir | 07 octobre 2015 à 01:02@Elie Arié | 06 octobre 2015 à 16:30
« Vos assertions péremptoires, bien qu’interminables, ne sont étayées sur rien. Vous prétendez que les variations génétiques au sein d’une même race sont plus grandes que les variations génétiques entre races. Non seulement vous vous abstenez soigneusement de nous dire d’où vous tirez cela (..) en quoi cette assertion serait compatible avec l’existence d’un test ADN permettant de déterminer la race… »
Tout à votre suffisance crasse et votre racialisme délirant, vous ne mesurez pas le ridicule de vos propos vis-à-vis du médecin éminent qu’est Elie Arié. Il est quand même nettement plus qualifié que vous pour disserter sur les variations génétiques et les tests ADN. Certes vous m’objecterez qu’il est cardiologue de formation et non comme vous omniscient !…
Sur votre obsession racialiste aussi imbécile qu’obsessionnelle, Mary Preud’homme vous a fort bien répondu dans son dernier commentaire.
Dans les années 50 vous auriez fait un « excellent médecin » pour la CIA, plus précisément dans le cadre de ses recherches pseudo-scientifiques sur des cobayes humains afin d’expérimenter diverses drogues – LSD entre autre – et effets des radiations nucléaires. Cesdits cobayes appartenant aux races que vous qualifiez d’inférieures, ou aux couches sociales soi-disant dégénérées, donc aucun état d’âme à les employer pour les pires expériences !…
Un nouveau duo vient de naître : deux fabricants de tartines extra/mega longues et indigestes, ni l’un ni l’autre ne cède sur quoi que ce soit, les deux partent du principe qu’ils détiennent la vérité, ils ont donc toujours raison et ils tentent de le prouver : ça promet des e.bagarres interminables et des textes XXXL qui n’intéresseront qu’eux et de rares autres… Une solution : la fuite… cliquer sur leurs commentaires pour passer à autre chose…
Pour certains/certaines un blog n’est pas un amphi sur lequel on balance un cours magistral, pour eux un blog est un terrain de jeu sur lequel ils s’épanchent/s’étalent en toute impudeur, sans retenue ! Pourquoi n’échangeraient-ils pas leur email address pour laisser respirer les autres !
« Comme on maîtrise de moins en moins le langage, on a de plus en plus peur des mots. »
Autrement dit on prend tout systématiquement en mauvaise part.
D’où exit l’ambiguïté fondamentale et régulatrice du sens, mise en place de quelque chose comme un « reiner Sinn » comme il y a eu une « reine Vernunft« , mais en revanche sans ses fondations, pureté du vocabulaire appauvri avec son corollaire de mixité culturelle dont le langage emblématique est UNITED COLORS OF BENETTON, autrement dit de la pub universelle, sont les deux nouvelles mamelles de notre temps.
@Alex paulista
Il va penser que votre concept de « variabilité génétique », vous pouvez vous le gardez.
J’insiste pour dire que la variabilité génétique couvre des facteurs comme les groupes sanguins, les HLA (système immunitaire) et les allèles différents qui codent pour des protéines différentes en produisant des variabilité de réponse des individus à l’environnement.
Cette donnée n’est pas visible à l’oeil nu, comme la couleur de la peau, mais reste essentielle pour pouvoir affirmer que les différences entre une même population peuvent être plus importantes que celles qui existent entre deux groupes humains éloignés…
Mary Preud’homme | 07 octobre 2015 à 01:15
Vous ramenez tout à votre obsession racialiste imbécile. Sans prendre conscience dans votre délire obsessionnel qu’il y a parmi les nombreux blessés et tués chaque année dans les forces de l’ordre des non blancs, sans doute plus français que vous ne l’êtes, en raison de leur engagement à servir loyalement, sans préjugés ni particulière exonération, les valeurs de leur pays, la France. A vous lire, bien loin de faire honneur à notre beau pays, vous semblez être de plus en plus son repoussoir.
Non, Madame. ce n’est pas moi qui suis obsédé par la race. C’est vous. Ce sont les soi-disant « anti-racistes », ceux qui font la loi dans ce pays. C’est la mafia socialiste qui ramène tout au « multiculturalisme » et à l’immigration de masse obligatoire.
C’est vous qui me sortez maintenant de prétendus policiers non blancs qui seraient tués en masse en France, assertion là encore totalement tirée de votre chapeau et basée sur absolument rien.
Et quand même y aurait-il des policiers non blancs tués en masse par des criminels en France, par qui sont-ils tués, à votre avis ? Qui occupe de façon parfaitement disproportionnée les statistiques de la délinquance et les effectifs des prisons ? Sinon vos petits chéris non-blancs qui seraient, maintenant, « plus français que vous et moi », ce qui prouve bien que c’est vous la raciste, vous l’obsédée, vous la semeuse de haine et de discorde.
En quoi le fait que d’hypothétiques policiers noirs ou arabes soient tués par des criminels largement de la même couleur devrait-il nous réjouir ? En quoi le fait qu’un assassin djihadiste ait abattu un gardien de la paix arabe, après avoir fait un massacre à la rédaction de Charlie Hebdo, justifierait-il l’immigration de masse et l’islamisation qui a permis cette hécatombe ?
Votre sortie est ignoble. Cela vous arrange, que des policiers d’origine maghrébine se fassent massacrer à bout portant ? Il faut que des innocents meurent pour justifier votre politique criminelle d’immigration massive ?
Car c’est bien cela qui est en cause, derrière ces élucubrations ridicules de faux intellectuels dévoyés sur la prétendue inexistence des races. Comme si les moitié des retraités français de classe supérieure s’étaient soudain pris de passion pour la génétique et la biochimie, et consacraient leurs journées et leurs nuits à compter les allèles et à dévorer des thèses de biologie moléculaire !
Le but est bien, par le terrorisme intellectuel et la guerilla judiciaire, d’interdire toute remise en cause, par le peuple français, d’une immigration de masse catastrophique pour laquelle il n’a jamais donné son accord, pour la bonne raison qu’on ne lui a jamais demandé son avis.
Personne, dans ce pays, ne se préoccupait de race, figurez-vous, avant vos lois « anti-racistes » scélérates, avant votre SOS Racisme criminel, avant l’obsession multiculturaliste de vos amis politiques, avant le délire anti-discriminatoire et la politique des quotas, avant l’islamisation massive de la France et l’explosion de la criminalité provoquée par vos protégés.
Contrairement à vos assertions diffamatoires, les Français n’étaient pas racistes. Ils côtoyaient des Noirs, des Jaunes, des Arabes et tout cela se passait fort bien.
C’est à partir du moment où des traîtres à la nation ont décidé de se servir de l’immigration comme outil politique pour se maintenir au pouvoir que les conflits raciaux ont commencé. Cela a été organisé et calculé. Nous savons comment François Mitterrand a suscité la création de SOS Racisme à partir de rien, parce que les ouvriers n’étaient plus de bons clients, parce qu’ils préféraient le capitalisme qui avait réellement amélioré leur sort, contrairement aux fausses promesses des marchands de salades socialistes.
Alors, il fallait changer de peuple, puisque le peuple menaçait de voter mal, afin de permettre à ces messieurs-dames de conserver leurs confortables planques de politiciens, fonctionnaires et autres « associatifs » payés sur fonds publics.
Des Noirs musulmans fanatisés décapitent des soldats dans les rues de Londres, et c’est moi que vous osez traiter de raciste ? Depuis leur plus jeune âge, les Français sont désormais menacés, insultés, humiliés, rackettés, battus, violés et tués comme des chiens, à l’école, dans la rue, en ville, dans les fêtes de village, partout, par vos amis « non-blancs », par haine raciste pure à l’encontre des Français et des Blancs, et c’est nous qui sommes racistes ? Nous qui nous opposons à cette invasion et à ce génocide ? Mais d’où sortez-vous ? Pour qui vous prenez-vous ? Qui vous permet de parler au nom de la France, alors que la vie de tant de Français est devenue infernale par votre faute, par la faute de l’idéologie imbécile et criminelle que vous défendez ?
« N’est-ce pas vous qui prétendiez ici il y a peu qu’il n’y avait qu’une seule race humaine ? »
En effet, mon bon Garry, et c’est bien ce que je redis, m’appuyant sur le Petit Robert pour qui « rien ne permet de définir la notion de race » chez l’homme, hors quelques signes extérieurs de diversité. Dès lors, espèce et race se recouvrent. Une seule espèce humaine, une seule race humaine, une humanité.
Il vaudrait mieux d’ailleurs que nous tombions universellement d’accord sur ce point : une seule race humaine. Parce que la définition ici et là manifestement encore assez floue voire fluctuante et en tout cas sans consensus du mot race appliquée à l’homme risque d’ouvrir une faille juridique si on décidait d’enlever le mot race du texte de la Constitution. Si ce texte se contentait de dire « Elle [La République] assure l’égalité de tous les citoyens sans distinction d’origine ou de religion », implicitement il n’interdirait donc pas la distinction de race…
Fastoche de donner la définition du mot « race », pas besoin de Larousse ni de la blonde ; la mienne est simplissime mais ne s’adresse pas aux faux derches qui sont légion.
« Mot nié par ceux qui sont atteints de chaude-pisse mentale intellectuelle gauchiste ».
Et ce n’est pas ce qui manque, on a même des « chefs d’escadrille » ici.
En outre, la race blanche et chrétienne a toujours montré sa supériorité sur les autres, les faits le prouvent, c’est ça surtout qui met en transes haineuses nos prêtres gauchistes de la « bonne pensée » seule autorisée.
En attendant, le monde entier retient son souffle : Morano a jusqu’à ce soir pour présenter ses excuses aux autres races qui n’ont pas la chance d’être blanches et chrétiennes, hélas, tout n’est pas parfait en ce bas monde : blanc hétéro de droite chrétien sont des labels qui ne sont pas distribués à tous les humains, va falloir que l’UNESCO, protecteur des espèces menacées en voie de disparition, se penche sur la question.
Je propose de réunir un Concile pour débattre sur le sexe des anges ou pour déterminer si les Amérindiens ont une âme. Qu’en dites-vous ? Pendant que les espèces vivantes disparaissent et que la terre se réchauffe ça pourrait être marrant ?
@Jean-Dominique Reffait
Voilà qui est un grand jour : je suis parfaitement d’accord avec vous.
Le mot race revêt en somme ce que l’on veut y mettre pour distinguer des groupes humains selon des critères génétiques dont la profondeur relève d’un postulat.
On peut ainsi dire que G. Depardieu est de race blonde, mais aussi qu’il semble par sa morphologie s’apparenter à la race néandertalienne (sans aucune intention péjorative dans le propos).
Maintenant, si l’on veut absolument qu’il soit d’origine noire, il n’y a plus de race. Mais alors, il faut dire clairement qu’on ne veut plus de races pour que G. Depardieu soit d’origine noire.
Votre émergence du marais des intellos de gauche ira-t-elle jusque-là ?
Il n’empêche qu’il a raison :
« En France, et ailleurs en Occident où règne l’idéologie immigrationniste, les « élites » sont tout à fait prêtes à se dévouer pour exercer le rôle « d’avant-garde » de la nouvelle classe immigrée. Les politiciens, les fonctionnaires et les dirigeants économiques qui sont dans la combine s’imaginent qu’ils se serviront de « l’Autre » comme masse de manoeuvre, pour opprimer ce « Même » indigène, tellement bruyant et tellement indocile.
Naturellement, il s’agit d’une tactique d’apprenti sorcier. Le peuple d’importation, qui devait se contenter de voter pour ses nouveaux maîtres et de leur servir d’esclaves, exigera de les remplacer aux commandes. Et ils ne demanderont pas gentiment. C’est déjà en cours. »
(Rédigé par : Robert Marchenoir | 07 octobre 2015 à 01:02)
Par un phénomène naturel, la réaction suit l’action d’où cette montée au créneau bien salutaire même si le travail de sape est bien amorcé.Ce tsunami migratoire était ce qui pouvait arriver de mieux pour réveiller les consciences patriotiques jusque dans les endroits les plus reculés et finalement sabote le travail de fourmi des « élites » qui, elles, ne se mélangent que très peu…
Nous sommes, si j’ose dire, à la croisée des chemins.
Hameau dans les nuages, essentiellement blanc.
Regardez dans quel état le mot race met certains commentateurs de ce blog. Avez-vous évalué la somme des temps de veille de Marc Ghinsberg pour réagir à tout instant depuis la publication du billet de Philippe Bilger, et distribuer tout au long de 10 (dix) commentaires des arguments, des blâmes et des compliments ? On ne peut pas infliger pareille torture à un être humain se revendiquant bobo, gauchiste. Il faut absolument supprimer du langage public le mot race, d’autant que, d’après ce qu’on nous explique, les races n’existent pas.
Je propose aussi la suppression du mot croissance, puisqu’elle n’existe pas.
Et valeurs, terme imprécis utilisé trop souvent comme synonyme de : moi, vertueux, toi, salaud.
@ tous les sachants de ce blog
Puis-je dire encore : « j’ai eu une peur bleue, j’étais verte de trouille » ?
« Jacques-Henri broie du noir » ? 🙁
« Morano rit jaune » ?
Ou suis-je une incorrigible raciste selon les critères de l’honnête homme Jean-Philippe Désir, condamné à 18 mois de prison avec sursis et 30.000 francs d’amende pour recel d’abus de bien sociaux (en 98) ?
En effet ce saint homme percevait frauduleusement (entre 1986 et 1987) 10.500 francs par mois d’une autre association que SOS Racisme, « l’Association régionale pour la formation et l’éducation des migrants », basée à Lille (déjà les migrants rapportaient à certains ;-))
C’est sans doute ce que cet antiraciste patenté appelait « travailler au black » 😀
L’expérience montre que ce sont souvent les moins concernés et les moins savants sur la question qui font « doctement » la leçon aux autres, parfois en s’exprimant spontanément et en énonçant des banalités (mais aussi hélas en nous ressortant des discours mal digérés). Aussi pour éviter un discours trop long me bornerai-je à rappeler que l’on peut utiliser le mot « race » librement tant qu’on ne compare pas les races entre elles et qu’on ne les hiérarchise pas…
C’est d’une telle évidence que même des enfants de moins de dix ans sont capables de le comprendre, mais apparemment pas les « prétendus » surdiplômés du blog qui semblent faire un concours à celui qui sortira le meilleur commentaire antiraciste. Et cet autre qui qualifie de racistes honteux les utilisateurs du mot en lieu et place d’un autre, qu’un conseil de sages va sans doute nous pondre incessamment sous peu pour mettre fin à cette quasi guerre civile.
Quant aux quelques attardés de l’histoire, mais pas que… qui sévissent ici avec une virulence d’autant plus grande qu’ils se savent à l’abri… Pseudo-citoyens planqués derrière leur ordi et autres couards grandes gueules, à vos plumes haineuses et bien affutées. La France le veult !
Je rêve d’une Conférence Berryer sur le thème « Avons-nous remplacé la discussion sur le sexe des anges par le maintien ou non du mot race dans la Constitution ? »
Orateurs de l’affirmative et de la négative, au choix, Messieurs Reffait et Marchenoir…
Rapporteur : Philippe Bilger
Contre-orateur et critique des intervenants : Nadine Morano.
Ambiance assurée à la salle des criées…
@breizmabro 7.10.15 – 13.27
La démocratie vous autorise à tout dire, même des sottises ahaha : votre commentaire m’a rendue rouge de colère (rires ! ahaha) dans le noir, toutes les couleurs s’accordent a dit Francis Bacon, face au fleuve Jaune me revient un proverbe tibétain « quand deux Sages confrontent leur idées ils en produisent de meilleures : le jaune et le rouge mélangés produisent une autre couleur »… l’orange celui peut-être ahaha de la Famille des Pays-Bas, les Orange-Nassau… les couleurs sont infinies !
Des sottises bien sûr pour un moment de détente pour une vie en rose !
Nadine Morano – qu’on dit stupide – vient probablement de faire la démonstration du contraire. Loin d’être mise à mort, sa réputation risque fort de gagner de la lamentable polémique sur une affirmation qui, au demeurant, n’a pourtant que valeur de constat. Il n’y a nul racisme sous-jacent à la saillie involontaire. La direction de Les Républicains l’a mise en demeure de devoir s’excuser de ses propos avant qu’il ne soit statué – ce soir – sur son éviction ou non d’une liste régionale. Fillon et Raffarin la soutiennent, tandis Sarkozy – telle la corde suspendant le pendu – se prend les pieds dans le tapis en lui demandant de se rétracter de ses dires. Comme probablement elle n’en fera rien, cette fin de non recevoir anoblira indéniablement son parcours. Elle en sortira gagnante, exclue ou pas.
Morano stupide ? Cela reste à démontrer. Prière de ne surtout pas se fier aux apparences. Au terme de l’épisode, on ne la regardera plus comme avant, à l’inverse des lâches – et autres couards de tous acabits, jusqu’aux plus hauts placés – qui plient bannière dès qu’il s’agit de ne pas suivre le fil de la pensée unique bien-pensante dominante afin de ne surtout pas perdre de bulletins de vote aux échéances futures (chacun se reconnaîtra : culture falote du compromis à tout prix ou au contraire respect de la conviction intime). N. Morano peut dire merci à Ruquier et ONPC.
Contrairement à une majorité de ses collègues masculins, Nadine Morano peut se prévaloir d’en avoir, des « balls ». Mais cela, on le savait déjà.
@sylvain |11:51]
En outre, la race blanche et chrétienne a toujours montré sa supériorité sur les autres, les faits le prouvent…
Ah « toujours » non, regardez le long, très long Moyen Age. C’est bien pour ça que cette période est souvent décrite comme obscure, ingrate. C’est bien pour ça que je l’aime, elle au moins ne se prenait pas pour une autre. La supériorité des héritiers de Jésus, elle a mis tellement de temps à éclore qu’on peut se demander s’ils l’ont fait exprès. Attendez un peu que les chintoks au sens large ne nous curent les poches, déjà qu’ils détiennent une partie des bons du trésor US. Profitez profitez tant qu’il en est encore temps cher camarade…
Comme disait une pub assez ancienne : tout passe tout lasse sauf les glaces (réchauffement climatique itou).
Les fondamentaux, sylvain quoi, les fondamentaux : chrétienté, race blanche etc :)))
« Votre sortie est ignoble. Cela vous arrange, que des policiers d’origine maghrébine se fassent massacrer à bout portant ? Il faut que des innocents meurent pour justifier votre politique criminelle d’immigration massive ? » (Marchenoir, le nouveau donquichotte de la beaufitude leucodemerdique, pardon leucomerdique autoproclamée)
Vous êtes décidément très borné sieur Marchenoir car dans votre hâte à me stigmatiser (sottement), vous avez oublié que les maghrébins étaient des blancs (eh oui, il va falloir vous faire une raison) et que je faisais – essentiellement – allusion aux policiers non blancs c’est-à-dire métis, antillais ou d’origine polynésienne, subsaharienne, vietnamienne, nord-américaine, etc.
Au fait votre nom fait un peu tache, non ? Pardon Bob faut bien rigoler « pour empêcher la terre de tomber »… Comme aurait dit mon présumé cousin par alliance Henri Salvador, sponsorisé (à son insu) par Laurent Dingli qui a eu le mérite d’évoquer l’âme des Amérindiens. Moi qui ai une belle-mère authentiquement d’ascendance Taino, ça me touche, vous pouvez pas savoir ! Bien que d’aucuns aient longtemps prétendu (avant d’être démentis par des études sur les ADN mitochondriales) que cette ethnie était complétement éteinte (je n’ose dire race comme on dit pourtant sans complexe à Haïti, Dominicanie, Porto-Rico, Cuba, etc.). C’est fou ce qu’ils sont racistes là-bas. Peut-être bien que j’ai chopé le virus après des dizaines d’années de fréquentation. Va falloir que je me soigne. A soixante-dix piges bien tassées, c’est pas gagné !
@ scoubidou bidou ouah !
« Ah « toujours » non, regardez le long, très long Moyen Age ».
Rédigé par : scoubab00 | 07 octobre 2015 à 14:54
Ben ouais j’ai vu, nous on en est sorti et eux ils y sont encore, c’est pour ça qu’ils nous envahissent car ils n’en ont pas assez dans le calbut pour s’en sortir par eux-mêmes ; courage fuyons ! la preuve qu’ils sont loin de nous arriver à la cheville.
Retournez à vos scoubidous !
@ eileen | 07 octobre 2015 à 14:00
Faut arrêter ou la fumette ou le whisky (ou les deux) ma p’tite eileen.
En même temps…
Je ne sais pas si Nadine a des « balls » ou alors c’est récent et le réveil en est d’autant plus brutal car en 2008 monsieur Sarkozy prônait le métissage volontaire obligatoire :
https://www.youtube.com/watch?v=VF6MezJ884M
Il est vrai que pour Monsieur Attali le pays par nature est un hôtel.
Voilà le grand projet d’une certaine élite.
1- Pour éclairer/départager les encore sceptiques il existe un petit livre de 58 pages « Le racisme anti-blanc – Ne pas en parler : un déni de réalité » par Tarik Yildiz – Un recueil d’histoires vécues en Seine-Saint-Denis.
2- J’ignore s’il s’agit de racisme ou d’imbécillité tout simplement, peu importe seuls les faits vécus comptent : déambulant sur les trottoirs foyalais des femmes, des jeunes filles métropolitaines, en vacances, en plein jour, sont insultées par des jeunes hommes – des locaux – qui tiennent des propos qui seraient inacceptables en métropole, donneraient lieu à des lynchages en place publique ?? ou au moins à des dépôts de plainte si d’aventure une métropolitaine blanche – par exemple à Paris – osait proférer de telles insultes vs une Antillaise : là-bas, dans un département français, les métropolitaines sont régulièrement traitées « de sale pute de blanche, rentre chez toi, salope, ici tu n’es pas chez toi, tu viens voler notre soleil » (dixit).
La Gendarmerie Nationale veille à ce que les métropolitaines ne s’offusquent pas trop de ces propos, reconnaissant leur totale impuissance face à ce phénomène local ahaha.
Phénomène local puisque les Antillais exercent – entre eux – une forme de racisme ?? de couleur ou plutôt d’intensité de couleur puisque le moins noir méprise le plus noir que lui !
La Madinina, l’île aux fleurs, perd chaque année un peu plus de ses visiteurs alors que le tourisme devrait être une richesse* ! les Américains l’évitent, les croisiéristes l’ont abandonnée, pour cause d’un racisme exacerbé, racisme ou autre chose, peu importe le nom donné à ce type de comportement, aucun vacancier ne souhaite passer un séjour même court à être insulté !
*Cette île qui consomme à l’excès mais ne produit quasiment rien, même la banane y est lourdement subventionnée !
@ Mary Preud’homme (Ma Dalton !) | 07 octobre 2015 à 15:13
« vous avez oublié que les maghrébins étaient des blancs »
Sans doute, mais alors très bronzés ou passés sous les UV de ma voisine.
Quand j’ai fait lire ça à mon pote Chakib ça ne l’a pas fait rire du tout, lui il ne veut pas être blanc, il veut juste être un méditerranéen parmi tant d’autres. Point. Barre. Et qu’on lui lâche les mollets…
« …Maintenant des députés et sénateurs du Front de gauche projettent de faire voter la suppression de ce substantif [le mot: « race »] honni de tous les textes de lois où il se trouve. » P. Bilger
…puis :
« …Supprimons « sexe » parce qu’il pourra être qualifié de faible, « femme » parce qu’elle pourra n’être pas reconnue pour l’égale de l’homme, « différence » parce que des malappris pourraient douter de la richesse qu’apporte la pluralité, « couleur » parce que l’évoquer risquerait d’égarer et de faire prendre une réalité constatable pour une supériorité, « blanc » parce que cet adjectif est impérialiste et n’a été que trop utilisé, « mérite » parce que toutes discriminations sont à proscrire, « honneur » parce que notre modernité ne doit plus s’embarrasser de l’esthétique de l’âme et du comportement, « grandeur » parce qu’on pourrait offenser les petits, « religion » parce qu’on pourrait donner mauvaise conscience aux incroyants, « histoire » car d’aucuns pourraient ne se soucier que de celle de la France, « liberté » parce qu’à trop en user, elle pourrait nous détourner de l’égalité pour tous, « débat » parce qu’il pourrait nous conduire à écouter l’autre, « argent » parce qu’il y a des pauvres, « art » parce que certains pourraient ne pas se sentir visés, « identité » parce qu’on se laisserait aller à la nommer française, « tolérance » parce qu’il n’y a plus de maisons pour elle, « justice » parce qu’on craindrait de ne plus voir désigner la seule société comme coupable. » P. Bilger
Vous ne trouvez pas que ce rapprochement est exagéré ? Du projet bien réel de supprimer le mot « race » de l’ensemble des textes de loi, vous extrapolez à d’autres termes piochés, pas moins, dans le dictionnaire de la langue française. Cet inventaire à la Prévert a un côté saoulant.
On retrouve le même processus de facilité, aux dépens de la réflexion profonde (dont vous êtes pourtant un des hérauts), que dans le billet : « Charlie Hebdo se vante : il ne rit pas de tout ! » où vous nous avez gratifié d’un post indigeste et caricatural basé sur la répétition – à n’en plus finir – d’anaphores à la F. Hollande : « Ne pas rire seulement de… mais aussi de… » (en gros : le bien opposé au mal dans diverses circonstances…).
C’est au minimum réducteur et inapproprié, et peut-être abusif.
Rien de bien grave : tout cela ne nous fera pas clamser… etant donne que desormais plus personne ne meurt… De nos jours, on se contente de perdre la vie 😉
Mme Morano est une co..e, dont acte.
Nous sommes tous racialistes, mais le sentiment de race n’a rien à voir avec la génétique (ce que Gustave Le Bon avait déjà pointé, très critique de la conception allemande, pangermaniste et génético-centrée, de la « race »).
La matrice de ce ressenti « racial » remonte, comme d’habitude, à la petite enfance, celle où le nourrisson, via des contacts sensuels extrêmement intimes avec sa mère, se met très progressivement à « connaître le monde », par son corps à corps avec sa mère, identifié sensoriellement et affectivement à elle.
De là se constitue une matrice définitive, portée à vie, où race-corps-mère sont définitivement confondus dans une nostalgie inextinguible.
La prédominance du sensuel/sensoriel fournira, le cas échéant, une base à la croyance en la nature « génétique » de la race, ce qui n’est pas, en réalité, le cas.
Oui, nous sommes tous obligatoirement racistes, dans la mesure où, de manière incontournable, « la Race, c’est la Mère ».
Race…
La seule qui ne soit pas en voie de disparition c’est celle des c… et je crois bien que sur ce blog…
Mais je risque d’être raciste alors je retourne à ma cuisine finir mes espumas.
On est heureux de constater que M. Bilger, fervent défenseur de la liberté irréfragable de dire des idioties urbi et orbi, n’aurait pas sanctionné Guy Bedos s’il avait dû le juger pour avoir traité Nadine Morano de connasse, un mot qui est lui aussi dans le dictionnaire (Nadine Morano avait argué que le mot race est dans le dictionnaire).
Et pourquoi ne pas supprimer le mot socialisme car des millions de personnes ont été tuées au nom du socialisme… National ou non.
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2015/10/07/31003-20151007ARTFIG00131-goldnadel-reflexions-sereines-sur-l-affaire-morano.php
@ breizmabro
Vous direz à votre ami Chakib que selon les ethnologues, les Maghrébins (de souche) font partie du groupe blanc (sous-groupe Moyen-Orientaux/Méditerranéens).
Blanc, noir ou jaune comme tu veux tu choises !
@breizmabro 7.10.15 16.35
Pour arrêter, il faudrait avoir commencé… en fait c’est la seconde fois que je surestime votre capacité à comprendre spontanément le second degré.
Les faits : il y a quelques mois vous m’aviez sévèrement e.agressée, j’avais réagi vous disant que je vous croyais suffisamment fine pour comprendre le second degré… vous vous étiez ravisée disant que vous aviez mal lu… Cette fois-ci vous confirmez que vous comprenez le second degré à condition que vous soyez avertie !
Je fais et j’agis toujours aussi sérieusement que possible, mais jamais je ne me prends au sérieux… et pour cela je n’ai besoin d’aucun produit d’aucune sorte, ben oui ma p’tite dame, détendez-vous ! ahaha
@ hameau [16:40]
Pour Attali quoi de plus normal : vous n’avez jamais entendu parler du mythe du Juif errant ? Voir un billet de Philippe vieux de deux ans environ sur le départ de certains de nos compatriotes en Israël.
Quant au père de Sarko idem, Papa Was a Rolling Stone, suuuperbe tranche de soul hypnotique au demeurant.
http://www.youtube.com/watch?v=0g7KawdsVSQ
Certains naissent dans les nuages, il faut que la météo soit sacrément stationnaire pour ne rien avoir à contempler.
« …Cette île qui consomme à l’excès mais ne produit quasiment rien, même la banane y est lourdement subventionnée ! »
Rédigé par : eileen | 07 octobre 2015 à 16:41
Finalement c’est comme à Béziers : ce sont souvent les plus improductifs qui sont les plus racistes et estiment que les visiteurs viennent leur voler ce qu’ils reçoivent de la redistribution.
Voilà pourquoi les communistes, une fois au chômage, se mettent à voter FN.
@ protagoras | 07 octobre 2015 à 21:01
Il n’y a pas que la mère qui compte.
Comme le chante Brassens
Jamais de la vie on ne l’oubliera
La première fille qu’on a prise dans ses bras
Bonjour Philippe,
Bonjour M. Marchenoir,
Vous avez parfaitement raison.
N’étant pas un bretteur d’estrade, je ne prends pas la peine de me plonger dans Wikipédia pour vérifier mes reliquats de connaissances qui datent un peu, vous l’avez fort bien souligné.
J’aurais dû. Il s’agit bien d’espèces, et non de races dont il est question lorsque l’on considère la capacité à se reproduire entre soi. Pan sur le bec aurait dit Le Canard.
Quant à dire que c’est le contraire, vous êtes hâtif. J’ai abusivement, en bon gauchiste que vous soupçonnez, profité de mon temps de travail grassement rémunéré par un employeur sympathique, pour parcourir lunettes au vent quelques bons articles et autres blogs sur le sujet.
Le mot espèce semble déjà poser problème en termes de définition exacte, celui de race n’en parlons pas.
L’exemple revenant le plus souvent étant celui des chiens, les uns disant que l’on ferait mieux de parler de sous-espèces, les autres nous disant que l’idée de race est une fabrication permettant à l’homme de faire des distinctions sur la base de critères visibles induisant des différences génétiques suffisamment importantes pour qu’elles entraînent une classification de ceux-ci, je vous passe ce que j’ai pris la peine de lire, à bon compte je vous le rappelle, mais j’en ai honte, ce serait trop long à écrire, et en bon gauchiste patenté par vos soins, vais me contenter de revenir à mon sujet, les nuances étant parfois fines et trop nombreuses sur le sujet de la race.
Donc disais-je, vous avez raison sur ce point, espèce et pas race pour le caractère reproductif.
Mais pour l’homme, pas de races. Pas possible. Nous n’avons pas de différences génétiques suffisamment grandes entre nous pour dire que les races, au sens biologique du terme, existeraient. Ce que dit M. Arié, à la lecture de ce que j’ai été voir sur le net est systématiquement confirmé, même si cela vous déplaît, les variations génétiques moyennes sont plus grandes au sein d’une population, par exemple européenne, qu’entre celle-ci et la population asiatique. Tous ces articles étaient signés d’un certain Lyssenko. Je plaisante.
Comme vous êtes savant, vous n’ignorez probablement pas ce que je rappelais dans mon précédent post, un homme ou une femme noire pourraient peut-être me sauver la vie en me donnant leur sang là où vous ne pourriez peut-être pas le faire.
Et comme vous êtes savant, vous savez certainement que l’affirmation qu’un homme blanc et une femme blanche ne peuvent faire naître un bébé noir est fausse. Les gênes récessifs existent, j’en ai été témoin, confirmé par des tests ADN le papa de l’enfant s’étant posé quelques questions.
Votre remarque n’a finalement fait que me confirmer la bêtise des propos tenus par Mme Morano. Merci de m’avoir obligé à me replonger dans des lectures qui ne m’intéressent en général pas beaucoup.
Je vais aussi cher Robert – permettez que je vous appelle Robert, nous sommes co-blogueurs-commentateurs, un peu familiers en quelque sorte – vous rassurer sur l’enseignement de mes professeurs. Je pense que mes lacunes tiennent plus à la distance d’avec l’époque de mes cours, et très probablement à mon inattention et à la pratique régulière du morpion avec mes voisins de table, qu’au gauchisme forcené que vous leur soupçonnez d’avoir eu en eux.
J’ai quand même une question qui me turlupine, bien que ce blog ne soit pas fait pour ce type d’échanges, je vous la pose.
Qu’est-ce qui vous fait penser que le l’idée de ne pas être d’accord avec la notion de races pour l’espèce humaine, puisse permettre de qualifier ceux qui la défendent de gauchistes ? Que cela ferait d’eux des gens peu attachés à leur culture ? J’ai presque l’impression, à vous lire, de mauvais Français.
N’y voyez qu’une question qui m’intéresse.
@Alex paulista
« Jamais de la vie on ne l’oubliera
La première fille qu’on a pris’ dans ses bras »
Je pense que nous sommes d’accord, à la nuance près que la mère c’est « la première fille qui nous a pris dans ses bras ».
Là encore, c’est le sensuel/sensoriel/ sexuel qui imprime sa marque ; le « marqueur génétique racial » n’est qu’une obsession de la nostalgie inavouable de la première fois (« la première fille »), sur laquelle tout l’après se construit.
En ce sens, le racisme génético-centré est un délire (je ne porte pas de jugement à travers le mot « délire »).
Par contre, j’estime que le racisme « culturel », ce qui est construit et transmis subtilement voire inconsciemment par les parents, qui eux-mêmes le tenaient de leurs parents, n’en est pas un à proprement parler.
C’est pourquoi l’exogamie obligatoire (diversité imposée etc.) – je ne parle pas, bien sûr, de l’exogamie érotique/exotique individuelle et choisie – est également délirante ; mais là, nous nous situons dans le domaine de la psychose, de la « fabrication » paranoïaque d’une néo-humanité en réalité uniforme, à l’image de celles et ceux qui la fantasment; les mots-clefs des slogans conditionneurs seront alors « humanité », « espèce », « Tout », « général », « Gaïa », etc. qui ne font que stimuler des remémorations archaïques des moments où le monde du nourrisson « est », littéralement, continu, indifférencié de sa mère ; d’où la puissance de ces slogans et messages psychotiques, qui voudraient effacer un certain côté tragique de l’existence individuelle et de ses fatales discontinuités.
Juste une petite apparition. Bonjour à tous.
Je me doutais bien que monsieur Bilger allait se régaler avec le cas « Morano ».
Chez LR c’est l’hôpital qui se moque de la charité ! Normal quand on veut éradiquer le catholicisme ! Et bien sûr une candidate aux primaires !!
J’invite qui veut l’entendre à écouter ce cher Sarkozy évoquer le mot « race ». Il en avait plein la bouche !
« Quand Nicolas Sarkozy parlait du mot « race » »
http://www.ndf.fr/nos-breves/03-10-2015/quand-nicolas-sarkozy-parlait-du-mot-race#.VhUOwjaheAI
vers 1.05
« … le mot race a été écrit dans le préambule de 1946… ici on comprend que ce mot a été écrit avec le sang… le sang des Français libres… le sang des résistants… le sang des fusillés… le sang des déportés des camps d’extermination… avec leur sang on a écrit le mot RACE dans le préambule de 1946… pour que nul n’oublie jamais les millions de victimes de la plus grande entreprise raciste »… !
Avant de vous quitter, Madame Taubira « raciste » ??
« Nous sommes les créoles, c’est-à-dire que nous sommes une RACE indescriptible… » (1993)
https://www.youtube.com/watch?v=5UWHkY59Edk
Et puis soyons généreux, encore plus savoureux :
https://twitter.com/lucile013/status/650186106252730368
Vive les blondes !
La femme est l’avenir de l’homme, ça a déjà été dit.
Moi je rajouterais vu les événements, que la femme blanche, blonde et chrétienne est l’avenir de la France :
Bravo à Mme Morano qui a tenu bon face aux poltrons couards et lâches qui se vautrent devant les antiracistes.
Bravo aussi à Mme Marine Le Pen qui a bien décrit l’attitude honteuse de ce Glandu de président, le bon toutou lèche-bottes à Merkel ; il ne lui manquait que la laisse à ce bon petit chiot au poil brillant et lisse qui opinait sans cesse du museau à chaque mot de la « Fuhrère ». Il me rappelle quelqu’un ici qui rapplique en remuant la queue dès que je lance le nonosse.
Encore la preuve de la supériorité d’une certaine race !
« Et ainsi de suite. »
J’aimerais bien, pour une fois, pouvoir dire que vous avez tort. Mais, bon, vous avez malheureusement raison.
La suite aux nouvelles de ce matin c’est le rapport sur les contes de fées commandé par NVB. Il conseille la lecture de Jules Verne. C’est une bonne chose mais il le fait semble-t-il pour de mauvaises raisons, puisqu’il déconseille parallèlement Le Petit Chaperon rouge pour sexisme ainsi que pour le même motif Cendrillon, Blanche-Neige etc.
J’aimerais bien connaître l’origine sociale ainsi que l’orientation sexuelle des signataires de ce rapport qui stigmatise ainsi les plus anciennes traces connues dans le langage de l’importance de la fécondité et de sa transmission, affaire de femmes s’il en est.
L’utilisation du masculin, pour nommer la petite fille par le biais d’une pièce symbolique de son vêtement ainsi que la référence au Loup pour nommer le pouvoir qu’elle doit s’approprier pour grandir ainsi que sa potentielle perversion, sont des exemples, s’il en est, de l’a-sexuation de son exercice, autrement dit encore l’expression au masculin, dans les langues qui donnent un genre aux mots, des pouvoirs féminins, dit simplement que leur détentrice à atteint une forme de majorité et c’est bien ce que les signataires dudit rapport visent finalement, qui suppriment ce qu’ils allèguent chercher à vouloir gagner ou promouvoir.
Ces adultes qui se trompent là où les enfants, eux, ne se trompent pas sont dignes de voir couronner leur rapport par le prix de thèse de la Grande con……
@ scoubab00 | 07 octobre 2015 à 23:32
Que le juif veuille errer m’importe peu. Mais qu’il veuille nous entraîner dans ses délires mystico-politiques me gêne aux entournures.
De mémoire déjà mise ici : https://www.youtube.com/watch?v=XC-AyBhQQHE
Roberto Calasso, dans « la Folie Baudelaire » :
« Les mots peuvent et doivent se suffire à eux-mêmes. Ils ont leur puissance personnelle, leur force, leur individualité, leur existence propre. Ils ont assez de force pour résister à l’agression des idées. »
Degas a avoué que cette admirable phrase était de lui. Mais il promet qu’elle ne fait que résumer les idées de Mallarmé.
——
Au commencement était le Verbe…
Deuxième passage, rapide…
@Catherine JACOB
C’est pour cela qu’Audiard disait :
« Un con qui marche ira toujours plus loin qu’un intellectuel assis »
ou « Je ne parle pas aux cons, ça les instruit » !
@hameau dans les nuages
Vous avez peut-être entendu, en janvier 2015, le rabbin de Paris dire que les juifs étaient en France bien avant les Français…
D’autres le disent aussi :
Juifs de France : « Nous étions chez nous ici, avant les premiers goyims »
http://www.alterinfo.net/Juifs-de-France-Nous-etions-chez-nous-ici-avant-les-premiers-goyims_a117235.html
Sur ce, kenavo à tous !
Je m’aperçois que le son a été supprimé donc petit passage par YouTube, message de la petite dame prononcé avec tellement de conviction :
« Les juifs étaient en France avant les goyims »
https://www.youtube.com/watch?v=Bj3WZFX5Aps
Bienvenue au club Jérôme. Sachez que Bob (Marchenoir), si nous n’êtes pas sur la même ligne que lui, va fissa suspecter que vous êtes un pro-russe obsédé par le racisme, nécessairement gauchiste donc. Cela peut surprendre, je l’admets, vous ne pourrez plus prétendre ne pas être au courant. Nous avons aussi en magasin son rival le colonel Trekker, aussi carré que Bob est décerclé.
Ce dernier est un éternel romantique, ce qui le conduit à certains dérangements. Mais il peut être très bon, voire brillant, de façon totalement aléatoire.
Et c’est un « gauchiste » qui vous le dit. Ne vous laissez pas impressionner et mordez-moi les mollets si besoin :))
@ protagaras | 08 octobre 2015 à 07:20
Ce qui est triste dans ce que vous dites, c’est que pour vous lorsqu’on tombe amoureux d’une personne de race différente c’est forcément lié à la race, résultat d’une propagande ou d’un exotisme personnel.
Vous n’imaginez pas que l’on puisse aimer la personne pour ce qu’elle a de spécial autre que la race, ou que la romance puisse être le fruit du hasard, des circonstances, d’une attitude propre à la personne, d’un forte parole qui vous touche.
Une telle réduction de l’autre à sa « race » n’est-elle pas également une forme de maladie ?
D’ailleurs c’est pour cela que ce mot génère tant de réactions épidermiques.
@Alex paulista | 08 octobre 2015 à 15:16
Merci à vous de rappeler une évidence que toute personne qui aime ou a vraiment aimé est capable de comprendre sans discours grandiloquents.
Que dire alors des théories douteuses et tirées par les cheveux de protagoras, sinon qu’il s’agit du charabia type, sans queue ni tête, du quidam qui faute d’appréhender l’essentiel s’attache à des détails et projette sur autrui sa propre vision déformée, voire sa propre peur et ses propres fantasmes (sexuels). A noter que les plus grands racistes sont souvent des refoulés.
Il faut vite enfermer protagoras ! non seulement il est nuisible, mais de plus il est mort !
Quel tissu de sottises quand même quand on le lit… effrayant !
Et l’on s’étonne ensuite du nombre conséquent d' »intellectuels » nazis ??
…différences génétiques suffisamment grandes (…) les variations génétiques moyennes sont plus grandes au sein d’une population
Rédigé par : Jérôme | 08 octobre 2015 à 06:36
Plus « grand » : pour quelle métrique, quelle mesure ? des décibels de pourcentages de chromosomes ? des 2% qu’on comprend ?
« Moyenne » : sur quel espace linéaire ? de quelle grandeur sommable ?
Moyenne des distances ou distance moyenne ?
C’est quoi la distance entre deux individus ? Distance de Paul à Pierre plus distance de Pierre à Mouloud inférieure ou égale à distance de Paul à Mouloud ?
On peut appliquer l’inégalité de Cauchy-Schwarz ?
N’est-ce-pas un concept encore plus fumeux que la race, qui au moins est visible ?
Si le jeu est d’éliminer du vocabulaire ce qui n’a pas de sens scientifique, nous voilà bien avancés…
@Mary Preud’homme
Il ne s’agit pas, en ce qui me concerne, de phantasmes, mais de réalités, celles de la vie d’un explorateur actif des êtres et des choses, exploration y compris amoureuse et sexuelle…
Toujours est-il que je n’ai pas perçu, dans les commentaires de ce blog, un exposé satisfaisant et convaincant de ce qui serait « l’essentiel », le coeur du problème.
J’ai l’impression que tout le monde tourne autour du mot « racisme » (et ce n’est qu’un mot, un projection de lanterne magique…) dans une rhétorique circulaire consistant à répondre à la question « que veut dire abracadabra » par « mais enfin, cela signifie tagadatsointsoin, comme tout le monde le sait ».
J’attends donc d’être réellement éclairé sur ce qui serait l’essentiel, c’est-à-dire les causes et les effets, et non de vulgaires paralogismes.
J’ajoute que le racisme dont Mme Morano fait florès est un racisme très particulier, le « racisme de couleur » ; celui-ci n’a laissé aucune trace en Egypte ancienne, en Grèce, ou à Rome ; le monde occidental prémonothéiste ne connaissait pas le « racisme de couleur »… A vos réflexions là-dessus, si le courage vous en dit…
Au fait, quant à mes supposés phantasmes, ils sembleraient qu’ils puissent être sous-tendus par d’aussi méprisables références que Freud, Ferenczi, Mélanie Klein, Winnicott et autres…
——————
L’une des origines « dogmatiques » du racisme de couleur.
Moïse Maimonide dans « Le Guide des égarés » livre III, chapitre 51, dit ceci à propos du peuple noir :
« Leur nature est semblable à celle des animaux muets, et selon mon opinion, il n’atteignent pas au rang d’êtres humains ; parmi les choses existantes, ils sont inférieurs à l’homme mais supérieurs au singe car ils possèdent dans une plus grande mesure que le singe l’image et la ressemblance de l’homme ».
@Alex paulista
« On peut appliquer l’inégalité de Cauchy-Schwarz ? »
Fine remarque sur l’inanité des statistiques, qui ne sont qu’une mesure de l’ignorance.
Au fond, « Cauchy-Schwarz » est, précisément, une relation d’incertitude.
protagoras a écrit à 9:31
« …exploration y compris amoureuse et sexuelle… »
Ben mon colon ! Ce blog est décidément plein de ressources, de surprises et de faux semblants.
La question serait de savoir ce que pensent de ces amours improbables les « explorées » et autres « colonisées » laissées sur le bord de la route (souvent avec un rejeton).
Très juste Philippe Bilger votre dernière chronique du Figaro sur le radotage antiraciste. La question est de savoir si la gauche aux abois serait prête à lâcher son dernier fonds de commerce, d’autant qu’une certaine droite semble aussi se prendre au jeu des petites phrases à en juger par la condamnation imbécile de la Morano !
Alors que l’expérience montre que le racisme avéré est tout aussi virulent à gauche (bien que plus sournois et moins visible) qu’à droite.
Ce qui le rend d’autant plus pernicieux et difficile à combattre.
@Mary Preud’homme
J’avoue que je ne m’étais jamais vu coiffé d’un casque colonial, armé d’une cravache, avec de séduisantes « naturelles » à mes pieds…
Je constate un fait répétitif, à savoir le déni de la consubstantialité constante entre ce qu’évoque le mot « race » et la sexualité…
Et pourtant, tous les gouvernements ayant mis en place des politiques explicitement « raciales » ont promulgué des interdictions de « mariages interraciaux », c’est-à-dire de métissage biologique, génétique.
Même si les solutions de la psychanalyse sont monotones (mais pas plus d’ailleurs, que celles des lois de Newton), on retrouve toujours le conflit humain de base entre endogamie et exogamie, désir d’inceste et interdiction de l’inceste.
Au fond, la « racaille » possède un sens clinique brut mais assez exact, à travers la formule : « nique ta mère, la putain de ta race ».
Sophocle n’aurait pas dit mieux…
@finch
…Contrairement à une majorité de ses collègues masculins, Nadine Morano peut se prévaloir d’en avoir, des « balls ». Mais cela, on le savait déjà.
…confirmé par l’intéressée : « Sarkozy sait que je suis un homme politique avec un grand H et, en même temps, une femme. » (Le Point, 1/10)
@ protagoras
Vous avez bien choisi votre pseudo, sophiste vous êtes, sophiste vous resterez !
Quant à moi, je suis une femme du 21ème siècle après JC qui pense et raisonne comme telle.
@protagoras
Je savais bien que vous étiez psychanalyste. Ce métier exercé par des « docteurs » bien plus malades que leurs patients. Toutes vos foutaises ont été démontées une à une et vous continuez à pérorer comme si de rien n’était, étalant vos suffisances sans aucune retenue et sans le moindre doute, alors que n’importe quel nigaud vous rit au nez en écoutant vos salades.
@ protagoras | 09 octobre 2015 à 11:15
Cauchy-Schwarz est un théorème très puissant pour démontrer la plupart des inégalités, mais qui ne prend son sens qu’après avoir défini le produit scalaire sous-jacent. C’est pour cela que je l’ai cité en répondant à Jérôme qui parlait de grandeurs, de distance et de moyenne sans définir l’espace ni la mesure.
Comme les opérateurs quantiques sont hilbertiens par nature ainsi que les fonctions de Fourier, il est fort probable que vous ayez raison et que les relations d’incertitude d’Heisenberg et de Fourier puissent être dérivées de l’inégalité de Cauchy-Schwarz pour des produits scalaires à définir.
C’est intéressant, mais un peu orthogonal au sujet du billet.
@ Mary, eileen, protagoras…
Alors que l’expérience montre que le racisme avéré est tout aussi virulent à gauche (bien que plus sournois et moins visible) qu’à droite.
En effet, en contournant par la bande la loi de Godwin souvent mentionnée par eileen, pensons au camarade Staline, lui-même issu d’une minorité – géorgienne – et qui pourtant ne s’est pas privé de brimer plusieurs autres minorités soviétiques. Plus largement, le racisme existe bel et bien à gauche, mais on préfère le considérer sous l’angle du social. Il y est donc moins virulent à mon sens mais plus sujet à la reptation oui. Dans la représentation nationale syndicale de gauche, je n’ai pas le souvenir d’un seul black ou Arabe, pourtant encore plus exploités que les « Gaulois »… non pas le moindre secrétaire il me semble…
Vous détestez Mary qu’on vous coure sur le haricot cependant permettez-moi de vous faire remarquer, au rayon pilosité sur oeuf, que protagoras céans est plus paralogiste que sophiste. Son but n’est nullement de nous tromper, il exprime une esthétique antique. Le racisme, c’est très souvent une notion de l’histoire contemporaine induite par la science triomphante avec un individu comme Gobineau puis exprimée en tant que telle par Léon Trotsky. La gauche et son collier rouge ne va jamais lâcher son nonos de la race parce qu’il y a électoralement parlant de la moelle à sucer. Les esquilles, elles, ne sont pas fatalement bio mais bon :/
Tiens Alex paulista a repris ses vieux cours de classe prépa ? 🙂
Je ne comprends pas pourquoi les commentaires souvent intéressants de protagoras déchaînent tant d’hostilité, voire d’insultes (herman). Enfin, si, j’ai une petite idée… Quoi qu’il en soit, personne n’est obligé d’être d’accord avec lui, mais son point de vue me semble tout à fait respectable.
Ci-joint article intéressant du Huffingtonpost. Tout est dit et bien dit.
http://www.huffingtonpost.fr/2015/10/09/video-morano-races-medical-faux_n_8269166.html?ncid=tweetlnkfrhpmg00000001
@Achille | 10 octobre 2015 à 10:48
Excusez-moi mais on se tirlipote la nouille, cela occupe les médias et occasionnellement est l’objet de discussions dans les salons de thé. Jamais dans les kebabs, les mosquées ou les synagogues.
Il y a une espèce humaine et plusieurs races humaines. Bientôt on va nous dire que l’ADN du porc étant quasi similaire à celle de l’espèce humaine, ou à certaines bactéries c’est kif-kif bourricot.
Ma voisine étant une grosse cochonne avec son chameau de mari nous allons pouvoir blatérer aussi sur leurs cas quasi clinique. Séquençons! séquençons !..
Et pendant ce temps….
Pauvre France, pauvres blancs objets de toutes les turpitudes…
Monsieur Axel Kahn ayant fait le chemin de Compostelle s’adresse en route à un vieillard assis sur une pierre : « Que faites-vous là ? » « Pourquoi ? vous aimeriez me voir à l’hospice ? »
Ah ça oui, la gauche aussi peut faire montre de racisme, de sexisme, de ségrégationnisme, de xénophobie, de mépris de classe, mais le problème c’est que l’humanisme est son fonds de commerce, d’où le manque de crédibilité.
Quant à la droite, dont le seul moteur est la défense d’un système néo-libéral qui ne profite qu’à quelques-uns dans le monde, elle ferait bien de manifester plus d’humilité et de faire sa propre autocritique.
@scoubab00
« …Il y est donc moins virulent à mon sens mais plus sujet à la reptation… »
J’ai employé le qualificatif virulent au sens de nocif. Peut-être aurais-je dû employer le terme pernicieux pour être mieux comprise. Dois-je préciser que cette forme de racisme larvé, latent n’est pas spécifique à un parti politique ou à un courant d’opinion, mais qu’on la rencontre beaucoup plus souvent chez les gens de gauche, se revendiquant comme progressistes, que chez ceux de droite.
Par exemple, la discrimination positive (ce cadeau empoisonné) me semble parfaitement illustrer le côté nuisible de ce racisme-là (masqué par d’apparents bons sentiments). Contribuant non seulement à renforcer l’hostilité raciale des racistes décomplexés, vis-à-vis de certaines communautés, mais donnant à penser à beaucoup d’autres que des réussites au demeurant authentiques, méritées, sans aide ni faveur d’aucune sorte, seraient à mettre au compte de la discrimination positive.
C’est une bonne chose mais il le fait semble-t-il pour de mauvaises raisons, puisqu’il déconseille parallèlement Le Petit Chaperon rouge pour sexisme ainsi que pour le même motif Cendrillon, Blanche-Neige etc.
Rédigé par : Catherine JACOB | 08 octobre 2015 à 10:10
Najat Vallaud-Belkacem est indécrottable. En plus elle est ministre. Mais elle n’a pas dû lire le livre de B.Bettelheim sur la Psychanalyse des contes de fées, ni Françoise Dolto, dont on ne parle plus du tout.
Les trois petits cochons ont du souci à se faire.
Bonjour Philippe,
Bonjour Alex paulista,
Il ne s’agit bien évidemment pas d’éliminer du vocabulaire un mot, mais de ne pas l’employer quand il n’a pas de sens. Il me semble que le procès en élimination tient d’une forme de rhétorique souvent utilisée qui consiste à mettre dans la bouche d’un contradicteur des propos qu’il ne tient pas afin de mieux le disqualifier.
Je ne vous propose donc pas de supprimer le mot race, juste de ne pas l’utiliser pour l’espèce humaine puisqu’il semble bien que ça ne corresponde à aucune réalité.
Pour ces histoires de moyenne d’écart génétique, il me semble que l’on ait pas besoin de trop réfléchir, ni même d’être connaisseur pour comprendre que c’est une évidence.
Il y a au sein de la population des écarts qui peuvent être grands entre les individus.
Au sein de la population noire, blanche, jaune les gens peuvent être génétiquement très différents. De la même façon si je comprends bien, un noir peut être génétiquement très différent d’un jaune ou d’un blanc, mais pas obligatoirement plus qu’entre un blanc et un autre blanc.
Si je comprends toujours bien, cette affirmation dit simplement que si l’on fait une moyenne, au sein d’une population noire, blanche ou jaune, on arrive à un type génétique qui sera bien plus faiblement différent de cette même moyenne faite au sein d’une population d’une autre couleur, que ce que l’on peut trouver comme différences entre deux membres d’une même population. Ca semble tellement évident, je ne vois pas qu’on ne puisse ou le comprendre ou l’accepter.
@Jérôme
« Un noir peut être génétiquement très différent d’un jaune ou d’un blanc, mais pas obligatoirement plus qu’entre un blanc et un autre blanc. »
Et c’est pour cela que l’on recherche systématiquement une maladie génétique, la drépanocytose, sur toutes les naissances alors que cette maladie atteint exclusivement les noirs. Et que les noirs n’ont pas demandé que l’on fasse ainsi l’amalgame mais que nos bonnes consciences pour ne pas ostraciser sont allées au-delà…
« Dis papa, il y a beaucoup de bourgeois à Calais ? Tais-toi et donne-moi le trousseau de clefs ! »
Bonjour Philippe,
Bonjour hameau dans les nuages,
Pour la drépanocytose, je vous laisse parfaire votre point de vue, si cette maladie est très développée chez les noirs africains, seuls les noirs n’en sont pas les victimes. Ça vous sera très facile à vérifier sur des sites de spécialistes, bien plus spécialistes que moi.
Ceci étant dit, je reviens sur l’idée que si les races humaines n’existent pas d’un point de vue génétique, cela ne signifie pas qu’il n’y ait pas de différences entre les hommes.
Je ne sais pas qui a parlé de phénotype, mais ce dont vous parlez en relève très probablement. C’est l’influence de l’environnement sur la génétique. La génétique, si j’ai bien tout compris, étant à même de se modifier sur le très long terme en fonction de l’environnement.
La peau noire relève d’une différence génétique, mais ne signifie pas pour autant que les noirs seraient d’une race différente. Ou il faudrait créer des races pour les groupes sanguins O, A, AB et autres lettres de l’alphabet qui caractérisent des différences génétiques bien plus incompatibles que la pigmentation de la peau.
J’ai, je suis d’un naturel curieux, beaucoup de questions qui me viennent à la lecture de ce fil et à l’écoute des réactions que j’ai pu entendre sur le sujet. Je vous en livre quelques-unes, ce ne sont pas les seules.
Pourquoi vouloir absolument créer des races où il n’y a pas lieu d’en avoir ?
Si comme pour s’en défendre, d’aucuns affirment que c’est juste pour faire accepter une évidence, qui n’en est pas une rappelons-le, et pas pour catégoriser de façon qualitative ces différences, alors, pourquoi cet entêtement ?
La différence essentielle sur laquelle se basent les Moranesques est la couleur de la peau, cela vous paraît-il vraiment définir un homme dans son entièreté, c’est-à-dire permettre d’établir une classification qui irait pour le coup au-delà de la simple différence de pigmentation de la peau ?
Dire qu’un pays est de race blanche ne signifie-t-il pas implicitement dans la bouche de celui qui le dit que cette pigmentation définit les hommes au-delà de la couleur ?
Sinon quelle en est l’utilité ?
Quid des Antillais, africains déportés, qui pour beaucoup sont français depuis des centaines d’années, ce que moi, en tant que blanc ne suis pas si l’on remonte à la génération qui m’a précédé, pour information je suis Franco-Britannique ?
Quelle est la relation entre le sentiment d’appartenance à une culture et la couleur de la peau ?
Pour terminer, si les races existaient, je l’admettrais sans sourciller, ça ne me gênerait pas plus que le fait qu’elles n’existent pas. Je serais de la même façon convaincu que nous nous définissons plus par le sentiment d’appartenance à une culture que par une couleur de peau que certains tentent maladroitement de nous faire accepter comme définissant des races.
Ça ne m’empêcherait pas non plus d’être curieux de cultures qui ne sont pas la mienne, sans m’empêcher une vision critique si elle me paraît nécessaire. Ce dont je ne me prive pas lorsqu’il s’agit, je sais que cela va vous plaire, de l’Islam par exemple.
Ça ne m’empêcherait pas plus, malgré ma curiosité, d’être content de vivre dans la culture qui est la mienne, d’y trouver mon compte, d’être capable de la regarder également avec un regard critique quand ça me semble nécessaire, sans pour autant ressentir l’impérieux besoin de courir après une autre.
J’ai la nette impression qu’il y a chez beaucoup une grande confusion. Etre ouvert aux autres n’est pas être perméable à tous ce qu’ils sont. Cette idée vous paraît-elle acceptable ?
@ Jérôme | 14 octobre 2015 à 20:21
La race est constituée par un ensemble de caractéristiques visibles qui sont corrélées avec l’origine géographique et ethnique d’un individu.
Je ne vois pas en quoi il faudrait s’interdire d’utiliser ce mot ou ce concept. D’ailleurs il est utilisé dans de grands pays comme les États-Unis ou le Brésil, à des fins descriptives.
C’est aussi vague que « yeux clairs », « allure longiligne », « front dégarni ».
Sa présence dans les textes n’est pas pour faire des lois en fonction de la race mais au contraire d’ériger comme principe qu’on ne peut discriminer en fonction de la race.
Dans ces conditions, je ne vois pas pourquoi on organiserait une purge des textes. C’est comme si, pour asseoir la laïcité et au prétexte que la frontière est vague entre athée et non-pratiquant, on supprimait le mot « religion » de toutes les lois. C’est inutile et contre-productif.
C’est un attentat au bon sens.
Bonjour Philippe,
Bonjour Alex paulista,
Voyez, nous ne sommes finalement pas si éloignés l’un de l’autre. Vous pensez que les races chez l’homme existent, je pense, enfin pas moi, les scientifiques pensent pour moi, que cela n’existe pas.
Mais nous pensons a priori tous les deux qu’existantes ou pas, on ne pourrait en faire une utilisation discriminatoire, les utiliser pour définir une supériorité de l’une sur l’autre.
Dans les propos de Mme Morano, le point de départ étant là, ce qui est déplacé est l’utilisation d’un concept qui n’existe pas pour définir notre pays.
Je reviens à ma question, quid des Antillais qui sont français depuis des centaines d’années ? Ils sont noirs. Quand considère-t-on qu’un citoyen est Français, à quand doit-on remonter ?
Le soupçon dont est accablé Mme Morano me paraît juste, l’utilisation d’un concept faux, pour définir une appartenance à notre pays relève soit de l’inculture mal placée, soit d’une volonté cachée assez évidente.
PS : Je trouve l’exemple de la religion moyennement pertinent. D’une part parce que la différence entre athéisme et religiosité me paraît assez clairement définie, d’autre part, dans l’absolu, les nuances n’empêche pas l’existence des concepts. Le mot race a une signification, et, je vous rejoins, son affectation ou non à une sous-espèce a l’air de relever de la nuance.
Il a été pour le moment décidé que ça ne s’appliquait pas à l’espèce humaine. Mais comme je vous l’ai dit, quand bien même cela aurait du sens d’un point de vue scientifique, devrait-on pour autant faire entrer cette notion pour définir le sentiment d’appartenance à un groupe ?
Je ne le pense pas.
« Les scientifiques pensent que les races n’existent pas » est une pétition de principe (autrement dit, une affirmation gratuite non prouvée).
Et en plus, elle n’est pas pertinente : notre débat est social et politique, pas scientifique. C’est du scientisme, discrédité par les errements du XXe siècle, de penser que la science répond aux questions politiques.
Bonjour Philippe,
Bonjour Franck,
Je me permets de rebondir sur votre dernier message. Soyez assuré que je ne suis pas atteint du : « qui veut avoir le dernier mot », mais juste intéressé par cette discussion, qui rejoint me semble-t-il le dernier billet de notre hôte sur la capacité que l’on a de discuter dans notre pays lorsque les avis divergent.
A votre première affirmation je ne sais pas trop quoi répondre d’autres que : pour avoir sur les conseils indirects de hameau dans les nuages, été relire un peu ce qui se dit sur le sujet, je n’ai rien trouvé qui infirmerait l’idée que la notion de race ne s’applique pas à l’espèce humaine.
Sur la seconde partie de votre propos, j’ai envie de vous dire : banco !
La discussion est politique et sociale, je vous remercie de votre honnêteté. N’y introduisons pas de notions fausses qui n’ont pas grand-chose à voir dans le débat, si ce n’est de vouloir appuyer sur cette notion fausse, celle de race, des distinctions d’ordre social entre individus qui découleraient de cette distinction de races. Ce n’est pas pertinent. C’est pourquoi je conteste l’utilisation de ce mot dans le cadre d’un débat qui porterait sur le vivre ensemble, de ce qui porte la communauté nationale française.
Vous avez mis le doigt sur l’incohérence de l’emprunt d’une notion scientifique, fausse dans le cadre de l’espèce humaine, et son utilisation dans un débat qui est politique et social. Ce dernier est plein de nuances, et la commodité dont s’est accommodée Mme Morano en utilisant la notion de race est d’évidence entachée d’arrière-pensées extrêmement douteuses.
Vous aurez bien compris que, tout comme vous si je vous suis, ce que je reproche à l’utilisation de cette facilité dangereuse et fausse, la race, est de masquer à bon compte une discussion complexe et pleine de nuances, qui peut bien évidemment se tenir, je rejoins le dernier billet de notre hôte, sur ce qui semble aux uns et aux autres acceptable pour le bien vivre ensemble.
C’est tout l’objet de la politique au sens large du terme me semble-t-il.