Un article dans Le Monde avec pour titre « Nicolas Sarkozy, « valeur refuge » de la droite » et cette explication : « Au sein des Républicains, beaucoup voient dans l’ancien président un homme providentiel. Auprès de l’électorat, les choses ne semblent pas si évidentes ».
J’ai eu un moment de saisissement, une envie d’écrire sur cette dépendance qui résiste à ses échecs politiques mais tient à une personnalité à laquelle on prête énergie, force, audace. C’est comme cela, il y a une sorte de fatalité dans ce parti : il préfère les apparences à la substance.
Je me suis vite détourné de ce thème pour ne pas être tenté et parce que la notion d’emprise est devenue une véritable scie médiatique et judiciaire. À la réflexion, je quittais l’esquisse d’une emprise politique pour tenter l’analyse d’une emprise humaine.
L’avantage d’avoir des amis intelligents est de ne jamais laisser votre pensée en repos. Appréciant de plus en plus l’Heure des pros du jeudi soir (CNews) et le compagnonnage libre et stimulant que l’émission permet, j’ai quitté celle du 18 février après une joute, selon moi passionnante, consacrée à la condamnation de Georges Tron en appel et à la notion d’emprise, une variation judiciaire sur la contrainte, l’un des quatre éléments se rapportant au viol et à ses modalités.
Elisabeth Lévy (EL) et Gilles-William Goldnadel (GWG) étaient vent debout contre cette explication par l’emprise, qui avait été, semble-t-il, décisive pour la condamnation de Georges Tron ayant par ailleurs bénéficié d’un acquittement partiel pour l’une des deux parties civiles.
Sans aller aussi loin que la seule EL qui soutenait que l’emprise était consubstantielle à l’amour et à l’acte amoureux, mes deux contradicteurs – Jean-Louis Burgat ayant eu la classe d’écouter sans se croire obligé d’intervenir – mettaient en cause le danger de ce concept d’emprise qui pouvait s’appliquer peu ou prou à n’importe quel lien professionnel ou autre révélant une dépendance et susceptible donc de justifier n’importe quelle accusation. Même en ne donnant pas de l’emprise une aussi large définition que celle d’EL.
Pour ma part j’avais argumenté sur la réalité, en certaines circonstances criminelles, d’une emprise qui permettait au violeur d’accomplir le pire.
À peine l’émission quittée, sans penser contre moi-même, je continuais un débat intime nourri par le débat animé par l’irremplaçable Pascal Praud.
Avant d’approfondir ce point, je voudrais rappeler quelques données tenant à la surabondance des paroles libérées aujourd’hui.
D’abord cette évidence qu’il convient de distinguer absolument ce qui relève d’un processus judiciaire ou ce qui lui échappe à cause de l’éloignement dans le temps.
Ensuite cette précaution qu’aucune affaire ne se ressemble et qu’on ne saurait mettre dans le même sac Matzneff, Duhamel, Berry ou PPDA contestant l’accusation portée contre lui par une journaliste scientifique car il s’agissait, selon lui, « d’une relation confraternelle » (Morandini) et ceux connus et médiatiques qui viendront, à n’en pas douter, augmenter cette liste.
Par ailleurs la certitude qu’on ne saurait par principe présumer coupable qui, de nombreuses années plus tard, se voit dénoncé par une « victime » adulte qui avait tout de même eu besoin de l’aide d’un livre ou d’une dénonciation médiatique pour oser s’exprimer à son tour !
Ou quand, au fil de rencontres très espacées même non consenties, elle prend le parti, un jour, de la révélation. Elle peut être vraie mais rien n’est forcément sûr.
Revenons à l’emprise.
Nulle difficulté quand la contrainte, et donc l’emprise qui en a résulté, s’est traduite « par des actes positifs » qui n’ont pas atteint le niveau de la violence physique, autre condition du viol.
Me Caty Richard, une spécialiste de ces affaires, distingue à juste titre « l’emprise consciente et travaillée » de « l’emprise presque involontaire » suscitée par le sentiment d’une victime – jeune fille, jeune femme ou femme – d’une certaine manière influencée, subjuguée, tétanisée parce que face à elle se trouve une personnalité célèbre et charismatique.
On comprend bien le danger d’une telle interprétation extensive qui, au paroxysme, imposerait à l’homme rien de moins que d’effacer ce qu’il est pour que la partenaire – il ne s’agit là ni de pédophilie ni d’inceste – ne succombe pas à une envie faisant disparaître chez elle liberté et responsabilité. Comme si le premier, se contentant d’être soi, était pourtant coupable de l’impression qu’il peut produire sur la fragilité et la faiblesse de la seconde.
On a le droit de s’interroger sur cet abus de la notion d’emprise et le risque judiciaire qui pourrait en résulter. Faute de ne pouvoir contredire des dénégations de bonne foi de la part d’un accusé, l’emprise servirait, comme la vertu dormitive de l’opium, à répondre à tout, donc à ne rien démontrer.
Elle pourrait aussi être à retardement, instrumentalisée par des sensibilités féminines désireuses d’échapper, du temps ayant passé, à ce qu’elles avaient vécu pourtant librement.
Qu’on m’entende bien : l’emprise authentique née d’une contrainte singulière existe et il est hors de question de la rejeter à tout coup. Mais elle ne devra pas devenir une facilité.
Il sera essentiel, pour les cours d’assises, d’expliquer dans leur motivation de quelle nature était cette emprise si puissante qu’elle a empêché des « victimes » adultes de résister et de dire non et des auteurs se disant de bonne foi de ne pas se méprendre sur le caractère apparent du consentement prodigué.
Quelle est donc cette emprise irrésistible qui rend à la fois un homme coupable et une femme victime aussi d’elle-même ?
C’est seulement une exemplaire vigilance, une fine discrimination qui répudieront l’emprise tarte à la crème mais valideront l’emprise vraie dépendance.
« À peine l’émission quittée, sans penser contre moi-même, je continuais un débat intime nourri par le débat animé par l’irremplaçable Pascal Praud. »
Nul n’est irremplaçable, Philippe Bilger, et surtout pas lui.
À la rigueur Christine Kelly qui tous les soirs, dans l’émission Face à l’info, nous permet de supporter les vaticinations d’Eric Zemmour, par son sourire et ses petites répliques mutines.
Mais Pascal Praud, le Louis de Funès des plateaux TV si bien illustré par le sketch de Sébastien Thoen, le Cyril Hanouna des ménagères de plus de 50 ans, franchement, je préfère encore Laurence Ferrari, c’est tout dire !
On va finir par croire que vous être sous son « emprise »…
Merci pour ce billet tout en finesse et en nuance.
Une espèce de chirurgie fine pour analyser une situation complexe.
Toute histoire de vie est singulière et il est nécessaire, en effet, de ne jamais généraliser et d’éviter toute chasse systématique aux mâles blancs coupables.
Chaque cas est singulier. Ce qui est de plus en plus malsain c’est ce déballage médiatique de vies intimes sous une vindicte populaire toujours friande d’histoires sordides.
Il n’est pas question, cependant, d’oublier d’éventuelles victimes qui ont réellement subi des actes inqualifiables.
Nous subissons actuellement la tyrannie des minorités et parallèlement nous assistons à un déballage d’histoires sordides. Quelle époque formidable !
Quid de la nuance et de l’élégance ?! Vaste sujet. Heureusement, vous maintenez la barre de l’esprit de finesse. Merci mille fois, Monsieur P. Bilger, de nous amener une respiration salutaire.
Paix au pluriel
Education sexuelle dès la classe de maternelle
Exemplarité, Citoyenneté, Beauté
Soins psychologiques pour les délinquant-e-s
chez des couples mixtes d’anciens combattants
L’acte d’amour est bien une emprise de l’un sur l’autre ? Sauf rares exceptions possibles à imaginer…
Bonjour Philippe,
L’emprise c’est… l’emprise.
S’il y a attirance, emprise n’est pas le bon terme pour parler de consentement.
Emprise de l’argent, comme ces bonnes âmes qui font croire qu’aller en Asie, en Afrique et se taper de jeunes collégiens ou collégiennes voire plus jeunes est un acte humanitaire puisque compensé par l’argent. Trop bon ces seigneurs de donner un petit billet pour ce qu’ils savent être dégueula*se.
Il suffirait de donner le billet.
Et l’emprise, l’ascendance psychologique que l’on exerce.
C’est plus fin, bien sûr, à déterminer.
J’ai entendu votre honorable position face à E. Lévy et G.W Goldnadel, arbitré par P. Praud, que je ne peux qualifier de bon.
Elle est raisonnable, comme celle de G.W Goldnadel. Je m’abstiendrai sur la demeurée systématiquement pour tout et son contraire dès que la posture lui semble seyante.
L’emprise existe, je l’ai constatée. Je pourrais même vous souffler à l’oreille des noms. D’aucuns diront, emprise parfois de la séductrice pour obtenir un poste… mais est-il bien normal dans le monde professionnel d’user de ses charmes, pour faire reconnaître ses qualités ?
Ou inversement, d’accepter la promotion du charme au détriment des qualités pour promouvoir l’incompétence contre des faveurs.
Et les curés et les enfants de choeur. Moi qui l’ai été, quelle déception par contre de tomber sur un curé normal.
Du coup j’ai arrêté le cathé, et de servir la messe. Il n’y avait pas moyen de se faire caresser dans la sacristie. J’ai dû tomber sur l’exception, si chaleureux curé.
Et les éducateurs, instits, expatriés lubriques, les enfants qui disparaissent jusque dans les tribunaux, de l’emprise, parfois violente, parfois sournoise.
Quand on est du bon côté du manche, que l’on pratique une morale théorique… alors on peut « posturer » sur le consentement et l’emprise.
Pour ceux et celles qui la subissent…
« Quelle est donc cette emprise irrésistible qui rend à la fois un homme coupable et une femme victime aussi d’elle-même ? »
Cette emprise pourrait bien parfois se confondre avec le désir mimétique, ce désir imitant le désir de l’autre. Si l’on s’est laissé prendre et qu’on le regrette, qu’il est doux alors d’accuser cet autre et son désir plutôt que d’assumer son propre désir.
S’il y a réciprocité, partage, il y a amour. E. Lévy a raison.
Sinon, le pire peut arriver.
Dans les mythes de jadis, la même goutte de sang ou la même goutte de sperme était poison violent ou remède miracle. Elles disaient, ces inventions mythologiques, une profonde vérité : le même désir peut mener au plus bel amour ou aux plus affreuses douleurs.
Le vieux réac que je suis ajoute que le mariage, tout catholique, bourgeois, hypocrite qu’il était, était un bon rempart contre ces manifestations incontrôlées du désir, mais il a été vidé de son sens. Et nous ne pouvons nous en prendre qu’à nous-mêmes. Comment peut-on encore, ose-t-on encore, vanter la transgression, se dire « progressiste » ?
Il reste donc à démontrer que la vénalité des comportements est une emprise, qu’avoir offert son corps n’était volontaire que si l’espoir de la promotion eût été satisfait, qu’à l’inverse ce sacrifice consenti sans rétribution indique qu’on n’est la dupe que de son ambition, complice d’un mode de fonctionnement généralisé qui vend et commerce les corps comme des choses, esclavage vieux comme le monde où la compétence n’a jamais suffi, et le nabab de service un sale gosse qui profite de sa position, sans qu’on puisse alors nommer viol un espoir déçu.
Comme disait Blanche Gardin, prévenez-nous si c’est maintenant interdit de coucher pour avoir le rôle, qu’on apprenne nos textes.
On comprend ainsi pourquoi on n’entend plus les acteurs.
Vous savez quel prénom ont donné à leur fils Mr et Mme Bienfufé ?
Si, si, Humphrey, Humphrey Bienfufé…
Vé, Bonne Mère, qué pantalonnade !
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L’acte d’amour est emprise chez les mulets.
Chez les humains, il pourrait être renoncement à la possession, accédant à la mutualité du don.
Mais c’est moins rentable immédiatement pour l’obtention d’un poste.
Ah ! Achille, on peut finir, on peut, ça crève les yeux.
Quand il y a esprit de l’escalier, avec en plus une dénégation, c’est que de l’essentiel a été touché et qu’on essaie mal en point de colmater la brèche.
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On peut concevoir qu’un être puisse avoir une telle emprise sur un autre qu’il s’en trouvera paralysé pour se défendre d’une agression sexuelle, notamment en cas d’inceste, mais pas le producteur contre la gentille « actrice » généralement prête à tout pour arriver, faute de s’être prise une baffe par son père sur la seule idée de l’être, et même à celle d’être secrétaire particulière d’une homme, car dans les années 50 encore, c’était considéré comme un métier de p*tain.
D’autre part, sauf à le faire sous la menace d’une arme, un homme doit devoir avoir au moins 20 kg de muscle de plus que la femme pour parvenir à la violer, et sera bien habile s’il y arrive sans lui laisser des bleus.
Alors les petites saintes qui réalisent, après que le seul train ne soit pas passé sur elles, le parti qu’on peut tirer d’une accusation contre un homme public, moi, je les collerais en taule direct.
L’emprise d’un directeur de blog s’exerce-t-elle ?
– Et comment ?
– Eh comment !
En attendant il y a des accusations et des victimes dans le brouillard de ces affaires et la justice cavale après les morceaux de bouquins, d’émissions TV et de réseaux asociaux et c’est le monde moderne qui est devenu notre monde, le bien-pensant celui qui dicte la morale et une fois que le temps médiatique est passé on classe la question dans un paragraphe de Wikipédia et la vie continue parfois jusqu’à des nausées devant le pipicaca étalé en pleines pages sur des présentoirs entre les rayons fruits et le secteur chocolat dans les supérettes parce que ça fait vendre ces trucs. Mais au moins pendant ce temps on ne parle pas du Bazar 19 ou de l’enquête dite « OpenLux »
Bref, la prochaine affaire c’est quand ??
Qui dit emprise sous-entend pouvoir, mot-clé au centre des futurs débats.
Sans prendre position, je constate que l’on met en cause des personnes disposant d’une autorité incontestable, de pouvoir et, peut-être, d’argent, ainsi d’une appétence avérée pour le beau sexe. La simple phrase « je vais m’occuper de ton avenir » peut prendre un sens très différent selon les circonstances.
Par ailleurs, je constate également que la morale publique (que je ne confonds pas avec le tribunal médiatique) est désormais davantage sourcilleuse quant à l’utilisation dudit pouvoir dans la sphère de l’intime ; désormais un pouvoir se doit de ne pas être utilisé à tout-va. Et je n’en suis pas mécontent, à titre personnel : oui, on peut avoir une vie heureuse en étant monogame sans avoir à aller user de ses relations pour aller courir après toutes les gamines (voire gamins) qui passent.
Si on demande à un professeur trentenaire de garder ses distances avec des lycéennes peut-être (ou peut-être pas) un peu allumeuses, il ne me paraît pas déplacé de demander la même chose de gens plus haut placés sur l’échelle sociale.
Un Epstein pouvait parfaitement s’en tirer en arguant d’avoir cédé à des sollicitations il y a 15 ans, ce serait désormais beaucoup plus compliqué, à tout le moins. Et c’est une bonne chose.
En ce qui concerne le rapport entre la justice et les victimes (ou prétendues telles), je place mes espoirs dans une évolution naturelle qui maturera avec le temps. Les psychiatres n’avaient quasiment pas droit au chapitre avant-guerre, ils sont désormais davantage écoutés dans le cadre d’une explication d’un comportement. Je suis conscient que l’esprit humain est mystère et ne saurait être mesuré, mais je suis confiant que nous allons dans la bonne direction ; il ne nous manque plus que la sérénité.
Merci pour ce billet si pertinent bien que, comme Achille, je ne trouve pas que Pascal Praud mérite le qualificatif d’irremplaçable et je m’étonne que vous le lui accordiez…
Achille le nomme « le Louis de Funès des plateaux TV » mais je pencherais plutôt pour « le Fregoli de l’étrange lucarne », en référence au Canard enchaîné et à la prodigieuse aptitude de Pascal Praud à changer diamétralement d’opinion d’une émission à l’autre selon ses humeurs ou les dires de tel ou tel personnage public ayant sa préférence. Faculté qu’il partage avec E. Lévy et la misumène variable, araignée championne du transformisme…
Cela dit, j’ai beaucoup apprécié la finesse de vos propos concernant « l’emprise » qui risque de devenir, par l’emploi abusif du terme, une tarte à la crème dont l’appareil, fourré dans la même poche à douille, mêlerait imprudemment et avec complaisance des souffrances incandescentes trop longtemps enfouies et des ragots sans véritable fondement.
Le billet précédent parlait de l’écriture inclusive et au-delà de l’évolution du langage, on pourrait poursuivre ce billet en remarquant le glissement sémantique qui a abouti à cette notion d’emprise.
Autrefois on parlait de possession.
La passion amoureuse poussée à son extrême, l’hystérie, tout cela était mis au compte de la possession, la vraie, celle qui conduisait au bûcher, la possession par Satan.
L’âme était soumise au principe supérieur du Mal absolu qui pouvait se manifester par une dépendance amoureuse, une servitude totale à l’autre.
La victime de cette possession, de cette dépendance à l’autre était alors responsable, puisqu’on ne pouvait pas s’en prendre au diable ou au Mal, alors c’est la victime qui était sanctionnée.
Dans le pire des cas, c’était le bûcher, puisque céder à la tentation c’était déjà être alliée à Satan.
Plus tard l’humanité, faisant son lent et long chemin, on l’enferma dans un couvent, puis encore plus tard lorsque la psychologie fit des « progrès » la victime était enfermée dans des asiles de fous.
La passion amoureuse était dangereuse surtout pour l’enamourée. Camille Claudel l’apprit à ses dépens dans la relative indifférence d’Auguste Rodin qui s’en servit sans complexes. Elle finit à l’asile, alors qu’elle n’était pas plus atteinte que beaucoup de femmes de l’époque.
Et voilà que les temps changent.
Le Mal n’est plus la possession par Satan.
Il n’y a plus d’âme ni d’esprit, il n’y a que des corps soumis à la psychologie ou la psychanalyse.
Et donc on ne parle que d’emprise physique ou psychologique.
Vous remarquerez qu’on est descendu d’un niveau dans la hiérarchie des concepts. On passe de l’imaginaire Satan ou supposé tel, au réel et bassement terrestre, l’homme dans son désir, humain trop humain, de sexe.
Bilan de l’évolution de la pensée au fil du temps, ce n’est plus la femme, manipulée par le Diable, qui est responsable de ses errements, c’est l’homme qui porte tous les maux et supporte toutes les responsabilités.
Et le malheureux qui ne peut même pas se retrancher derrière un au-delà manipulateur, devient lui-même un pauvre diable de victime. La pire des situations !
Je croirai vraiment à l’égalité homme-femme lorsqu’une femme portera plainte pour viol contre sa compagne pacsée ou non pacsée, et qu’elle se déclarera victime d’emprise féminine.
@ Martine
« Merci pour ce billet si pertinent bien que, comme Achille, je ne trouve pas que Pascal Praud mérite le qualificatif d’irremplaçable et je m’étonne que vous le lui accordiez… Achille le nomme « le Louis de Funès des plateaux TV » mais je pencherais plutôt pour « le Fregoli de l’étrange lucarne », en référence au Canard enchaîné et à la prodigieuse aptitude de Pascal Praud à changer diamétralement d’opinion d’une émission à l’autre selon ses humeurs ou les dires de tel ou tel personnage public ayant sa préférence. »
Le défaut de Pascal Praud n’est pas celui de changer d’avis. Au contraire, cela montre qu’il réfléchit ou tente de réfléchir à défaut de réfléchir: c’est bien, beau, et bon.
Moi, j’ai du mal avec le côté foire d’empoigne sur ses plateaux. Mais force est de constater que, sans être du style neutre, il est quand même une personne qui arrive à catalyser le débat et à le maîtriser. Ainsi qu’à dominer l’hystérie de ses débatteurs (hystérie qu’il catalyse aussi un petit peu… au détriment de l’échange de fond, tout de même).
Mais il remplit quand même bien sa fonction. Je me dois de le reconnaître.
Après, je préfère, en toute franchise, au-delà des orientations politiques, le format et l’esthétique de feu l’émission de Taddéï. Bref: Pascal Praud ? Peut mieux faire, mais assume sa fonction relativement honorablement.
L’emprise est liée au lien de subordination du monde du travail, politique. Quand son train de vie dépend d’objectifs édictés par un supérieur, dont sa libido démesurée, cache-misère d’une compagne désabusée, puissance phallique abrupte, noie son inférieur de plus de crème que de tarte, alors autant rétablir le droit de cuissage moyenâgeux.
Dès qu’on ne se sent pas bien, mieux vaut aller peser son emprise sur une balance de précision.
@ Tipaza | 21 février 2021 à 11:29
Le séducteur a toujours été considéré comme l’allié du Malin, et don Juan en est le modèle. De nos jours, le scenario a quelque peu changé, et comme vous le dites, les concepts évoluent. En fait de concepts, je refuse pour ma part de prendre parti entre d’un côté une vedette du petit écran lubrique, et de l’autre une MeeToo hystérique. Bon courage à la justice pour départager les torts, des années plus tard.
Viol
Je me réjouis que le viol soit considéré, en droit français, comme un crime. Ce n’est, hélas, pas le cas dans tous les pays. Je me réjouis donc qu’un violeur aille devant un tribunal.
Toute personne violée doit se précipiter dans un commissariat et porter plainte contre son violeur, le jour même ou le lendemain.
Je m’étonne que certaines victimes de viols attendent très longtemps avant de mettre au jour leur(s) viol(s).
Dans les noms que vous citez, cher Philippe, je vois le nom de PPDA. Or, tous les journaux nous l’ont dit, la victime présumée déclare que les faits auraient eu lieu en 2004 et en… 2009 ! J’ignore ce qui s’est passé et je n’ai pas de sympathie particulière pour PPDA, mais j’observe que la victime présumée, non seulement n’est pas allée porter plainte en 2004, mais n’a pas voulu éviter une situation « dangereuse » en 2009 avec son violeur présumé de 2004.
Mais qu’est-ce que c’est que toute cette bouffonnerie ?
« L’emprise : tarte à la crème ou vraie dépendance ? »
Vraiment, j’hésite à donner mon avis, qui comme vous le savez bien, M. Bilger, est d’une remarquable acuité, et d’une audace inimitable…
J’hésite mais pas autant qu’on pourrait l’espérer.
Ainsi, voyez comme je ne manque pas de hardiesse !
Vous ne voyez pas ?
Bien, je vais abandonner toute la subtilité qui est ma marque de fabrique, et vais vous dire que je m’interroge : Est-ce la sottise ou bien la vacuité qui conduit des hommes de qualité à se commettre ?
Est-ce la vacuité ou bien la sottise qui conduit le petit père à donner son avis sur le néant ?
Je dirais, sans offense, les deux, compère !
Mais oui, car il faut bien le reconnaître, depuis quelque temps, temps qui n’a que trop duré, les uns et les autres s’imaginent les détenteurs d’une puissante pensée, laquelle, et je l’ai remarqué bien que distraite, tourne toujours autour du trou, et je suis bien malgré moi contrainte de le dire, oui, de le dire car hors moi personne ne l’osera, et je ne vais pas le dire de gaîté de cœur, non je vais le dire parce que j’ai un sens du devoir aigu, mais aussi un sens de la vertu délirant, qui ne peuvent ni l’un ni l’autre s’accommoder de tant de faiblesse…
Et en effet, il faut bien avouer que ce que j’ai à dire est déplaisant pour la plupart, insupportable pour beaucoup, inenvisageable pour l’immense majorité, impossible pour la masse inculte et tout à fait hilarant pour les initiés, ce monde est pathétique, et ceux qui en parlent le mieux sont ceux qui n’en connaissent rien, qui n’ont percé aucun mystère si ce n’est celui du mystérieux trou… dont chacun sait qu’il a ses limites !
Que veux-je dire par là, eh bien, par là, bien que l’on ne puisse rien dire, je veux démontrer qui si certains s’interrogent sur la tarte, la crème et la dépendance, d’autres s’affairent sur la dépendance de la crème à la tarte…
Dès lors, il n’échappe plus à personne que ce monde est sur une lancée que j’appellerai la lancée immobile, pourquoi me direz-vous, et je vous répondrai, sans plus de ménagement, que vous devrez faire l’effort de suivre le présent raisonnement pour connaître le dénouement d’une cruciale et ténébreuse affaire…
Premièrement, j’aimerais beaucoup savoir si un jour ou l’autre il sera abordé la question du E dans l’O ?
Deuxièmement, j’aimerais infiniment connaître le rapport qu’il y a entre la promotion canapé et l’intelligence.
Troisièmement, j’aimerais naïvement (les femmes naïves sont plus rares que l’or et je pense être un reliquat d’un temps révolu qui ne reviendra plus…) que l’on m’assure de la nécessité de débattre avec des aliénés
Quatrièmement, j’aimerais que l’on me dise la raison qui poussent les débatteurs à tout mélanger, j’ai ma petite idée mais enfin, un éclairage viril sera le bienvenu…
J’arrête ici mon catalogue, car il est certain que vous ne pourrez pas, quand bien même vous aideraient les commentateurs de ce blog, éclairer ma lanterne.
Cependant, je ne partirai pas sans vous inviter à regarder les amuseurs que vous côtoyez avec davantage de lucidité, à commencer par votre Pascal Praud qui transpire l’imbécilité sans retenue, comme un marathonien sans retenue transpire habituellement, je n’évoquerai même pas ces dames, dont le charme est entièrement contenu dans leurs niaises révérences, et à ce charme insipide elles n’hésitent les sottes à ajouter cet air mutin dont parle le sublime Achille…
Mon Dieu, combien de vertus vous me faites haïr !
Nota Bene : Je ne suis pas aimable, mais ce n’est pas de ma faute, un jour en maternelle, et pendant la récréation un garçon m’a volé mon ruban et depuis j’ai comme une fêlure, que dis-je une fêlure, non, c’est plutôt un canyon dans lequel je remise pour plus tard les mauvais tours des mauvais garçons, car je suis une gentille fille. Mais, pas Parthes !
Dommage que vous glissiez, Tipaza, à la fin de votre raisonnement, sinon vous auriez eu l’honneur de vous faire discriminer avec les girardiens.
Si cela vous chante, dans votre exposé, imaginez que Satan est le désir humain trop humain, celui qui rend pauvre diable de victime, mâle ou femelle, vous accèderez à l’anthropologie évangélique: il n’y a strictement rien au ciel, tout est au cœur de l’humain.
« …mes deux contradicteurs(…)mettaient en cause le danger de ce concept d’emprise qui pouvait s’appliquer peu ou prou à n’importe quel lien professionnel ou autre révélant une dépendance et susceptible donc de justifier n’importe quelle accusation. » (PB)
L’emprise me paraît être une notion bien subjective, une tarte à la crème. Elle peut de mon point de vue être un signe de faiblesse, de naïveté et de renoncement dans certains cas mais dans l’immense majorité des cas elle me semble avant tout liée à l’appât du gain ou à celle d’obtenir ou de garder une situation professionnelle enviable. Se servir de cette emprise pour justifier plus tard n’importe quelle accusation est donc très malhonnête.
Le cas des enfants abusés me semble différent. S’ils subissent une emprise exercée par un adulte qui parfois use de menaces, même sans naïveté excessive, ils savent par intuition que de divulguer un tel secret mettrait toute la famille en danger. Aussi ils préfèrent se taire.
Par contre, le parent qui comprend, ce qui est souvent le cas, que son conjoint abuse de leur enfant ou de son enfant, et qui se tait par peur de perdre une situation financière confortable ou par peur du scandale, peut aussi justifier d’être sous emprise, alors qu’il se protège, lui d’abord.
Difficile pour la justice de faire la part des choses d’autant qu’aucune affaire ne se ressemble.
Lorsqu’une femme se plaint des années plus tard d’avoir été violée, alors qu’elle est allée se jeter dans la gueule du loup, acceptant implicitement certains gestes pour obtenir une promotion, c’est gonflé de sa part. Soit on profite de la promotion canapé et on se tait comme c’est souvent le cas, soit on refuse d’emblée les gestes déplacés. Bien sûr que certains hommes en vue se croient intouchables et pensent tout se permettre parce qu’il sont des célébrités dans leur genre, mais si autrefois certaines femmes ont pu être naïves, de nos jours je le crois beaucoup moins.
Il reste bien difficile de juger des limites entre consentement, acceptation et viol. D’autant que certains voient du viol dans un simple jeu de séduction, ce qui devient difficile pour les relations hommes-femmes les plus naturelles.
En politique, il en va différemment et si Nicolas Sarkozy a séduit ses partisans et que certains d’entre eux l’adulent encore, il n’arrive pas à la cheville du Jupiter-Macron dont les partisans, tous bords confondus restent trois ans plus tard sous emprise. Le mot prend tout son sens.
Il suffit d’écouter les journalistes qui défilent sur les plateaux télé, incapables de critiques saines et constructives lorsqu’il s’agit de leur gourou. J’hésite à dire qu’ils sont sous emprise ou à les trouver aveuglés par les belles paroles oscillant de droite à gauche ou s’ils sont fascinés par son culot et son jeunisme.
Il parait même que le fait de ne pas reconfiner a fait bondir les opinions favorables en quelques jours.
Quand donc le Code du travail nous indique en lieu et place du lien de subordination que telle ou tel salarié(e)s serait sous emprise dès la signature de son contrat de travail ?
Si à chaque fois qu’un lien de subordination n’est plus reconnu mais devient une emprise, je gage que les avocats spécialisés dans le droit social vont avoir de bonnes années rémunératrices devant eux.
En même temps, comme dit Manu, une salariée qui accepte de se faire masser les pieds (voire plus ;)) par son PDG, ou le maire de sa commune, soit elle est idiote et aurait dû être licenciée sur-le-champ, soit elle est coopérative et l’emprise ne devient plus qu’un élément de l’inversion du pouvoir.
Ceci posé monsieur Tron ne fera que quelques mois de prison pour ses incartades, il bénéficiera, à la demande de ses avocats, d’une mise en liberté sous bracelet électronique, tel Jérôme Cahuzac-le-menteur, mais sera, à jamais, radié d’une postulation dans la fonction publique ; et la dame ne touchera jamais les 300 000 € qu’elle lui avait demandé pour se taire.
Balle au centre.
@ Aliocha | 21 février 2021 à 17:07
« il n’y a strictement rien au ciel, tout est au cœur de l’humain. »
La belle croyance que voilà ! Votre religion, à ce que je vois, est donc le girardisme ?
Il faut avouer qu’il se met d’étranges folies dans la tête des hommes, et que pour avoir bien étudié René Girard on en est bien moins sage le plus souvent.
Pour moi, Monsieur, je n’ai point étudié comme vous le mimétisme, Dieu merci, et personne ne saurait se vanter de m’avoir jamais rien appris, pas même Paul Ricoeur ; mais avec mon petit sens, mon petit jugement, je vois les choses mieux que tous les livres, et je comprends fort bien que ce monde que nous voyons n’est pas un champignon qui est venu tout seul en une nuit.
Je voudrais bien vous demander qui a fait ces arbres-là, ces rochers, cette terre, et ce ciel que voilà là-haut, et si tout cela s’est bâti de lui-même ?
Vous voilà vous, par exemple, vous êtes là ;
Est-ce que vous vous êtes fait tout seul, et n’a-t-il pas fallu que votre père ait engrossé votre mère, avec ou sans son consentement, pour vous faire ?
Pouvez-vous voir toutes les inventions dont la machine de l’homme est composée, sans admirer de quelle façon cela est agencé l’un dans l’autre, ces nerfs, ces os, ces veines, ces artères, ces… ce poumon, ce cœur, ce foie, et tous ces autres ingrédients qui sont là et qui…
Et ce désir humain trop humain, que vous voulez si petitement terrestre n’est-il pas inspiré par un amour plus vaste qui baigne tout l’univers ?
Pcc: je vous laisse deviner l’inspirateur de ces quelques lignes ! 😉
« L’avantage d’avoir des amis intelligents est de ne jamais laisser votre pensée en repos. » (PB)
Je trouve admirables les gens qui parlent de l’intelligence et plus encore de ceux qui sont entourés de gens intelligents. C’est un peu comme ces gens qui flattent ceux qui les admirent… On en a un exemple flagrant dans les remises de prix, qu’ils soient littéraires ou cinématographiques.
Bon, très bien, Monsieur Bilger est quelqu’un de très intelligent, entouré de gens très intelligents… Et on peut imaginer que sur CNews, les plateaux de personnalités battent des records de QI…
Bravo Monsieur Bilger. Un petit effort et vous faites mieux que Gilles Le Gendre: « Notre erreur est d’avoir probablement été trop intelligents, trop subtils… »
Mais vous n’êtes pas très loin derrière lui…
Avec le temps la mémoire modifie les faits du passé, généralement en faveur du penseur.
Avec le temps et les circonstances les relations entre individus changent, pas toujours pour le mieux.
Avec le temps une relation pacifique entre individus peut-elle évoluer en ressentiment et devenir l’opportunité pour un règlement de comptes totalement étranger aux faits du passé ?
Un consentement se transformant, avec le temps, en objection ?
@ breizmabro | 21 février 2021 à 18:56
« Ceci posé monsieur Tron ne fera que quelques mois de prison pour ses incartades, il bénéficiera, à la demande de ses avocats, d’une mise en liberté sous bracelet électronique… »
Et je suppose qu’ensuite il sera recruté par Hanouna en tant que chroniqueur dans son émission « Balance ton poste » où il pourra rejoindre Isabelle Balkany qui, elle aussi, dispose de ce genre de petit gadget.
Il en existe aussi pour les chats. Très pratique pour retrouver son matou à la période des chaleurs !
Ça commence à bien faire, ces saintes-nitouches qui sortent du bois vingt ans après les faits. C’est Patrick Poivre d’Arvor qui trinque, cette fois-ci.
Je n’ai aucune sympathie particulière pour le personnage, mais le seul rapport des événements par la soi-disant victime montre qu’elle se moque du monde dans les grandes largeurs.
Pour commencer, c’est elle qui a allumé l’intéressé, en lui écrivant sur le mode du « j’aime beaucoup ce que vous faites, comme j’aimerais bénéficier de vos conseils ! », etc. Puis le PPDA lui téléphone chez elle, et embraye carrément sur des considérations graveleuses, sans jamais l’avoir vue.
A ce stade, soit elle raccroche et on n’en parle plus, soit elle accepte le rendez-vous proposé, et elle sait ce qui l’attend. Or, la pauvre créature persécutée, qui précise elle-même qu’elle était vierge à l’époque, se rend dans le bureau du grand homme ! Je veux bien qu’on puisse se prévaloir de sa sottise, mais quand même !
Donc Patrick Poivre d’Arvor se serait jeté sur elle, mais c’est elle qui s’est déshabillée, d’après ce qu’elle nous en dit elle-même. Sans être consentante, prétend-elle aujourd’hui. La fameuse « emprise ».
Le journaliste précise : « A l’époque, l’étudiante n’aurait pas pris conscience qu’elle venait de subir un viol ». Donc on peut se faire violer sans le savoir. Intéressant.
« L’aura de cet homme et son inexpérience sentimentale aurait même déclenché chez elle des sentiments amoureux qu’elle juge aujourd’hui créés artificiellement par cette emprise. »
Donc si on est amoureuse « artificiellement », on est violée. Va-t-il bientôt falloir un certificat d’amour naturel, pour que les flics restent en dehors de votre plumard ? C’est déjà le cas au Danemark, où une nouvelle loi exige un consentement explicite, faute de quoi c’est un viol.
Résultat, des informaticiens ont sorti une application où les deux partenaires peuvent enregistrer leur consentement (valable 24 heures, rétractable à tout moment, y compris pendant l’acte, je suppose), afin de fournir des preuves en cas de procès.
Franchement, je ne sais pas pourquoi on s’embête encore à faire des enfants dans ces conditions. Autant ouvrir les portes en grand à tous les Africains pour qu’ils s’en chargent à notre place. Ah ! mais je suis idiot, c’est déjà fait…
Et donc, pour en revenir à notre sainte-nitouche, après avoir été « violée » par PPDA… elle lui écrit. Des lettres à contenu érotique. Puis elle couche à nouveau avec lui, et cette fois elle affirme qu’elle était d’accord.
Puis ils se perdent de vue. Cinq ans plus tard, la pauvre victime demande à nouveau une interview à l’intéressé, prétendument pour son mémoire de master. Et là, il se serait encore passé des trucs pas gentils.
Cette fois-ci, elle se sent vraiment violée. Sisi. Elle fait une psychothérapie. Puis elle publie un livre à clefs où elle raconte ses « viols »… mais personne ne comprend qu’il s’agit de PPDA. Pas même son éditeur. Du coup, elle porte plainte.
Elle a une chaîne YouTube vaguement connue, et un bouquin qui ne se vend pas. Mais à part ça, ce n’est pas du tout pour faire du pognon en gonflant les ventes de son livre…
Moi je pense que c’est surtout PPDA qui est victime « d’emprise », dans cette histoire. Même si elle nous a valu le douteux privilège d’apprendre, par les gazettes, que c’est non seulement un homme à femmes, mais un dragueur plutôt lourd. Voire collant — lorsque Claire Chazal l’a quitté, il est allé pisser sur son canapé, dans son bureau directorial.
Quant à « l’écrivaine » honteusement malmenée, elle s’appelle Florence Porcel. On est bien d’accord que c’est une grosse cochonne.
Entre la dominance, untel est votre chef, entre le prestige, untel est le phénix des hôtes de ces bois, entre le désir de l’autre ou de la porte qu’il peut ouvrir pour vous voire les deux confondus, les cocktails de tous ces ingrédients sans parler de la tendance de se venger d’un alpha d’être resté un gros bêta après l’avoir croisé, que de possibilités !
Sensation d’étouffement en fin de phrase, on reprend son souffle et quelque optimisme dans le second paragraphe.
Une casuistique judiciaire comme morale finira bien par en émerger… Je crois que le mieux est évidemment que chacun s’imagine être l’autre, tant pour anticiper ses éventuels abus que pour ne pas en commettre. Il faut faire avec l’incertitude de ce qu’est le monde, l’autre et soi, ne s’enfermer dans aucun schéma et avoir plusieurs coups d’avance pour toutes sortes de situations comme la capacité d’improviser, dans l’idéal.
C’est intelligence contre intelligence, et contre un autre éventuellement abusif et contre soi éventuellement abusif aussi, une double partie de jeu de go avec éléments narratifs et éventuellement sensuels.
Une histoire d’amour est aussi exigeante mais plus constructive, d’un simple point de vue d’investisseur, elle en vaut plus la peine. Par contre, il faut bien dire qu’elle est potentiellement plus dévastatrice en cas d’échec que des aventures où les partenaires ne savaient ne miser que des satisfactions épidermiques et mondaines.
Ce que chacun consentira à risquer dépendra donc de son profil d’investisseur en relations humaines ainsi que des affinités électives qu’on peut avoir avec chacun… Avec certains on est dans le rien, avec d’autres comme en découverte de l’ailleurs et le retour dans la terre de ses pères, restitué au monde et à soi.
@ Daniel Malys | 21 février 2021 à 19:40
« L’avantage d’avoir des amis intelligents est de ne jamais laisser votre pensée en repos. » (PB)
Mais nous sommes tous ici des amis de Philippe Bilger et ne laissons jamais sa pensée, et les nôtres, en repos !
Vous devez être nouveau sur ce blog !
@ Robert Marchenoir | 21 février 2021 à 21:52
« C’est déjà le cas au Danemark, où une nouvelle loi exige un consentement explicite, faute de quoi c’est un viol. »
Il y a, chez ces gens du Nord, une volonté de complications administratives qui tranche avec leur pseudo-libéralisme affiché.
Car enfin il y a beaucoup plus simple, c’est faire l’amour en présence de deux témoins, comme c’est le cas pour le consentement au mariage devant Monsieur le maire.
C’est la situation qui existait au temps béni de Mai 68 et dans la décennie 70, chez les groupes hippies, et aussi dans d’autres groupes non hippies, mais qui eux étaient plus discrets.
Et pourtant l’époque n’était pas tellement à la discrétion, mais que voulez-vous il y a des timides dans tous les milieux de la société.
Vous remarquerez qu’aucune, mais aucune hippie de ce temps-là, n’a jamais, au grand jamais, porté plainte pour viol, et pour cause, de nombreux témoignages pouvaient rétablir la vérité de ce qui pouvait être d’ailleurs un multiple consentement.
Je vois que vous ne parlez pas de cette possibilité.
J’en conclus que vous êtes trop jeune pour avoir connu ces heureux moments de convivialité sexuelle, ou alors trop vieux et vous ne vous souvenez pas.
Je ne saurai trancher entre ces deux hypothèses.
@ Tipaza
René Girard est un penseur de premier plan, pas un gourou !
Croire ou ne pas croire est perpendiculaire au fait de savoir que l’être humain imite les désirs de l’autre, ce qui crée de la rivalité, de la violence et du lynchage.
Avez-vous remarqué combien Aliocha déforme ce qu’on écrit sur ce blog ? Je vous assure qu’il fait pareil avec René Girard.
Un massacre.
D’autre part, la question de l’origine du monde s’il y a origine, est bien évidemment, en l’état actuel de nos connaissances, indécidable…
Le feuilleton religieux, philosophique et scientifique sur la question est passionnant.
Espérons que la réponse à la question, si elle arrive un jour, ne décevra pas trop les attentes du public !
@ duvent
« …les uns et les autres s’imaginent les détenteurs d’une puissante pensée, laquelle, et je l’ai remarqué bien que distraite, tourne toujours autour du trou… »
Non: tout ne tourne pas autour du trou. Il en est ainsi des plus grands mystères métaphysiques:
Harry Block: « Tu sais que l’univers est en train de s’effondrer ? Tu sais ce qu’est un trou noir ? »
Cookie: « Ouais ! C’est avec cela que je gagne ma vie. »
— Dialogue extrait de Harry dans tous ses états.
« …un éclairage viril sera le bienvenu… »
Il suffisait de demander. Nul besoin de me remercier: je suis grand prince.
@ Claude Luçon | 21 février 2021 à 19:53
« Avec le temps la mémoire modifie les faits du passé, généralement en faveur du penseur. Avec le temps et les circonstances les relations entre individus changent, pas toujours pour le mieux.Avec le temps une relation pacifique entre individus peut-elle évoluer en ressentiment et devenir l’opportunité pour un règlement de comptes totalement étranger aux faits du passé ? Un consentement se transformant, avec le temps, en objection ? »
Totalement d’accord avec vous ; mais dans le cas de cette écrivaine quasi inconnue qui accuse PPDA de l’avoir violée deux fois à environ quatre ans d’intervalle, on peut la suspecter de chercher une notoriété qu’elle n’a pas obtenue au travers de ses publications.
Quant aux femmes qui accusent des hommes de les avoir violées, et cela plus de trente ans après les faits supposés, les historiens sérieux sont toujours très circonspects vis-à-vis des témoignages individuels non recoupés par d’autres et surtout non étayés par des preuves matérielles : les très classiques « mémoires recomposées »… Le pire c’est que leurs auteur(e)s sont souvent de bonne foi quand ils ou elles livrent leurs témoignages.
Quant aux soi-disant mémoires traumatiques qui surgissent après des dizaines d’années après un viol ou une agression sexuelle, c’est une fable inventée par des ultraféministes US qui remontent aux années 80, et fut reprise en France dans les années 2000 par des mouvances féministes : tout ce qui est la mode aux USA ne pouvant être que vérité révélée, la même chose pour le décolonialisme, le genre, et autre billevesées !
Et je suis gentil car j’exclus les témoignages qui sont avant tout motivés par l’appât du gain provenant d’un tirage « littéraire ». Ce dernier étant assuré quand l’auteure est déjà connue médiatiquement, ou qu’elle appartient au monde des médias (ex : être la compagne d’un patron de presse)…
@ Tipaza | 21 février 2021 à 23:18
@ Robert Marchenoir | 21 février 2021 à 21:52
Il y a une solution plus simple : comme pour la chasse et la pêche on pourrait demander à notre parlement de créer un permis de violer !
Contrairement aux faisans et aux truites on n’aurait qu’à interdire le droit de déguster la victime mais de la laisser en vie quitte à la rejeter dans la société comme les truites dans la rivière !
Au point ou nous en sommes…
Il demeure toutefois une question : pourquoi n’y a-t-il pas d’homme qui se souvienne d’avoir été violé par une femme ?
Pourtant nous, pauvres mâles, sommes tous sous l’emprise de nos compagnes depuis Eve !
« Ensuite cette précaution qu’aucune affaire ne se ressemble… » (PB)
Certes, les noms des protagonistes changent ainsi que les dates et les lieux, je l’admets sans conteste.
Toutefois, plusieurs similitudes nous obligent tout naturellement à regrouper ces affaires dans un même gros dossier sur lequel on pourrait marquer au stabilo : « Notable traîné dans la boue par demi-mondaine ».
Il me semble qu’il peut aussi y avoir des cas d’emprise par prestige dans des milieux plus confidentiels et moins évidents que la politique et les médias. En fait, dans tous les milieux !
D’où universalité du propos qui va suivre.
« Me Caty Richard, une spécialiste de ces affaires, distingue à juste titre « l’emprise consciente et travaillée » de « l’emprise presque involontaire » suscitée par le sentiment d’une victime – jeune fille, jeune femme ou femme – d’une certaine manière influencée, subjuguée, tétanisée parce que face à elle se trouve une personnalité célèbre et charismatique. » (PB)
Si la deuxième emprise devait être qualifiée de viol – après tout, il arrive bien qu’on prétende raciste qui remarque l’ingratitude et agressivité inédite de trop d’immigrés musulmans – des femmes aussi pourraient être accusées.
Quand je dis que ce n’est pas un avantage social d’être du deuxième sexe, il n’empêche que certaines arrivent au sommet, argent, pouvoir, gloire et tout ce qui subjugue et sidère.
J’espère que des affaires leur tomberaient également dessus car à travail égal, salaire égal, à pouvoir égal, noblesse oblige égal.
Cependant, le mieux est de ne pas diaboliser les gens juste parce qu’ils sont célèbres et charismatiques.
Par jalousie. En somme, le voleur est bien plus moral : il ne se trouve pas assez riche et se sert, il ne va pas desservir des innocents pour le crime de lui faire de l’ombre ! Il veut son bien, non le mal de l’autre même si les deux vont souvent ensemble quoiqu’un petit malin s’était arrangé pour siphonner les comptes de célébrités très riches de sommes infimes pour elles et n’aurait jamais été pris, si je me rappelle bien cette affaire, si une célébrité n’avait été dans le rouge pour tout autre cause que notre larron… Quoi qu’il en soit, un voleur, le voleur n’est en général pas un traître alors qu’il faut bien dire que dénoncer un innocent est une injustice, doublée d’une trahison quand on l’a fréquenté.
Échange bonne entreprise contre grosse emprise.
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Quand un ami parle trop et que le coup d’après il ne dit rien, c’est aventureux de lui faire la moindre remarque.
Même si on a confiance dans sa propre emprise sur lui !
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Quand quelqu’un évoque son humour du second degré… sortir son revolver !
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L’envie d’écrire est soutenue au premier chef par la force de l’indignation.
@ Tipaza 21 février 11 h 29
« Bilan de l’évolution de la pensée au fil du temps, ce n’est plus la femme, manipulée par le Diable, qui est responsable de ses errements, c’est l’homme qui porte tous les maux et supporte toutes les responsabilités.
Et le malheureux qui ne peut même pas se retrancher derrière un au-delà manipulateur, devient lui-même un pauvre diable de victime. La pire des situations ! »
Mais c’est bien ça, c’est très bien, vous avez tout compris, vous mesurez exactement l’état du monde dans lequel nous sommes rendus.
Et vous n’exprimez aucun étonnement, aucun remords ; d’ailleurs vous n’êtes nullement responsable, vous êtes au-dessus du lot, on a même le sentiment que vous rigolez.
Vous ne seriez pas le producteur du film « Promotion canapé » qui fit un tabac du temps où le pouvoir politique n’interdisait pas d’aller au cinéma pour mieux contrôler ses populations déglinguées ?
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@ Lucile 21 février 12 h 19
En vous découvrant on voit tout de suite chez vous une imposante culture livresque. Ravissant !
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@ Lodi 21 février 22 h 45
« …Une casuistique judiciaire comme morale finira bien par en émerger.»
Ne croyez pas cela, pendant les audiences on peut toujours faire baisser la pression sans déranger personne.
Ah, mais cher Tipaza, votre raisonnement a bien le nez cassé en sa conclusion, demander à icelles qui n’aiment que leur sexe des preuves d’égalité, pour démontrer qu’encore toutes les femmes seraient vos inférieures.
Voyons, n’imitez point ce maître qui, à force d’imaginer un très-haut là où il n’est pas, laisse les enfers l’engloutir en donnant l’illusion qu’il aurait choisi Satan pour maître, non, non, il n’en est que le valet obligé !
N’accusez point un créateur qui, hors de vous, serait responsable de cette iniquité, et sondez votre cœur où tout est, ceci n’est plus croyance, ami, quelle bonne nouvelle ! Plus de maître ni de valet, de dieux jaloux ni de gages perdus, le temple est la nature, le voile est abattu, nous sommes vus tel que nous sommes, pardonnés comme nous pardonnons, ouvrant alors la réalité du juste ici et maintenant, c’est bien le tout petit le tout-puissant, la perte de sens le chemin, et le ciel un grand livre où ceux qui ne sont plus les objets de leur désir accèdent au pouvoir de se laisser porter, ici, maintenant, par le nom qui y est écrit, nous offrant la si haute mission, d’ici-bas et maintenant, de savoirs l’incarner, sans avoir besoin pour retrouver une identité, d’accuser celles qui n’ont d’autre défaut que d’aimer leur semblable, de jeter cette pierre pour vous exonérer de ne pas savoir accueillir celui qui alors viendra comme un voleur dans la nuit écrire en lettres de feu son nom au fond de votre cœur, laissant le maître englouti par son désir abandonner le valet qui ne sait plus alors que poursuivre ses gages dématérialisés, l’accusateur public à son destin perdu, et le triomphe au Paraclet.
@ Tipaza | 21 février 2021 à 23:18
« Car enfin il y a beaucoup plus simple, c’est faire l’amour en présence de deux témoins, comme c’est le cas pour le consentement au mariage devant Monsieur le maire. »
Excellent, excellent… Remarquez que votre proposition rappelle étrangement le droit islamique, mais à l’envers… puisque chez ces charmantes peuplades, il faut au contraire quatre témoins (de mémoire, hein, je n’ai pas pris la peine de sortir Le Coran pour les Nuls), pour prouver que c’est un viol… sinon, la poupée est censée être consentante d’office… sagesse millénaire dont nous pourrions peut-être nous inspirer.
Je pense ne pas être hors sujet :
L’emprise concerne plus généralement les réseaux sociaux sur tous les sujets actuels, pas seulement les parties de jambes en l’air, sujet du jour, qui s’étalent sur la toile.
L’emprise la plus grave c’est celle de la bien-pensance seule autorisée par les inquisiteurs islamogauchistes qui dominent ces réseaux : les GAFAM qui piétinent allègrement la liberté d’expression en imposant une charte dictature sur ce qu’il faut bien penser ; un petit exemple, vous tapez : « je soutiens Génération identitaire », immédiatement vous êtes censuré ; faites la même chose avec les haineux de la LDNA, secte islamogauchiste qui appelle au crime, vous ne serez pas inquiété.
Qui l’eut cru ? En trente ans nous sommes passés du rideau de fer au rideau du net.
N’ayant pas eu la stature d’un Apollon dans ma prime adolescence et craignant de me prendre un râteau mémorable, je préférais rester dans les sentiments platoniques vis-à-vis des demoiselles de mon âge. Je n’ai jamais trop compris, dans la psychologie féminine, que souvent, non voulait dire oui.
À la réflexion, une cinquantaine d’années après je me demande si finalement je n’ai pas été violé à l’insu de mon plein gré. De ce pas, je contacte mon avocat.
@ Lucile | 21 février 2021 à 12:19
« Le séducteur a toujours été considéré comme l’allié du Malin, et don Juan en est le modèle. »
C’est vrai, mais Don Juan est-il démoniaque ou nihiliste, ne croyant en rien pas même au diable ?
Ange démoniaque, il sait merveilleusement parler aux femmes.
La nonne espagnole que vous fûtes doit se souvenir de la déclaration d’amour de Don Juan dans le Don Juan Tenorio de Zorrilla.
La plus belle déclaration d’amour que je connaisse, en tout cas dans les langues que je maîtrise.
Si l’oral vous pose quelques petits problèmes, avec pourtant une diction superbe, vous trouverez également la transcription écrite.
https://portalfrases.com/frases-don-juan-tenorio-celebres/
Pour les non hispanophones, Google Traduction donne une traduction très convenable de ce chef-d’oeuvre du théâtre et de la poésie espagnols.
« Quelle est donc cette emprise irrésistible qui rend à la fois un homme coupable et une femme victime aussi d’elle-même ?
C’est seulement une exemplaire vigilance, une fine discrimination qui répudieront l’emprise tarte à la crème mais valideront l’emprise vraie dépendance. » (PB)
L’ascendant moral est susceptible de s’exercer dans divers domaines et n’est pas nécessairement sexuel. Il peut avoir un intérêt dans le cas d’indécision compulsive sous l’aspect du conseil judicieux.
Son dévoiement en revanche, sous forme notamment de l' »abus de faiblesse », peut encore consister à obtenir que la personne sous emprise s’exécute à son détriment contre son gré jusques et y compris en accordant des faveurs sexuelles qu’elle ne souhaiterait pas.
L’Empire de l’emprise islamo gauchiste (suite)
L’idéal, et ce ne serait que justice, serait de dissoudre les 600 universitaires pétitionnaires islamogauchistes dangereux haineux qui gangrènent les universités et qui demandent la démission de la ministre qui ne fait que son travail face à ces squats islamogauchistes que sont devenues ces universités.
Aucun risque, la pensée unique de l’emprise des GAFAM et des universités mondiales de gauche ont gangrené toutes les sociétés avec leurs chartes totalitaires de pensées diverses : genre, islamisme, gauchisme, décolonialisme, repentance, éradication de la race blanche, etc.
Mais cet idéal n’existe pas, sauf celui de cet islamogauchisme destructeur qui se répand comme une traînée de poudre dans le monde.
Rien n’est plus difficile que de mesurer ce degré d’emprise qui dépend autant de l’art, si un tel terme convient s’agissant de tels agissements !, mis par celui qui en use pour arriver à ses fins que de la faiblesse de celui qui y cède.
Mais j’éprouverai toujours du dégoût pour celui qui, usant de l’emprise que lui confère sa situation, quelle qu’en soit la nature, abuse lâchement de cet état pour prendre le risque de détruire autrui. Il y a dans ce comportement quelque chose de particulièrement répugnant.
Vous vous rappelez, Lodi, vous n’aviez pas reconnu les mots de Girard :
L’homme n’est jamais la victime de Dieu…
Effectivement un massacre de vous-même par vous-même, apparemment vous n’en êtes toujours pas remis, et chaque opprobre que vous me jetez le confirme, vous n’y avez toujours rien compris.
Ce n’est pas faire injure à la justice que de dire que Georges Tron a été jugé pour les faits qui lui étaient reprochés et sur sa personnalité qui fait débat, que le verdict reflète l’intime conviction de chacun des jurés, et de constater aussi que ce procès en appel est intervenu à une époque où la notion de consentement a évolué par rapport à sa perception lors des différents actes judiciaires qui l’ont précédé.
Il ne s’agit pas d’affirmer que le maire de Draveil a été victime de l’air du temps. Mais il me semble qu’il est difficile de ne pas admettre que le jury n’a pas été totalement imperméable à cette évolution, en tout cas qu’elle n’est pas pour rien dans la lourdeur de la peine. Pour ma part, cela ne m’émeut pas, d’autant que le tribunal des réseaux sociaux s’est montré bien moins actif pour faire condamner Georges Tron qu’il ne l’est pour d’autres, tel Olivier Duhamel. La justice, sans être à ses ordres, sans satisfaire ses attentes, sans céder à l’émotion, doit être le reflet de la société telle qu’elle est, avec, en plus, un souci de sérénité.
Mais cela n’est pas l’objet du billet… consacré à l’emprise, qui me semble un concept autrement plus difficile à cerner que le consentement, déjà bien complexe. Est-il prudent d’en faire un élément du droit ? Depuis qu’il n’est plus l’expression de la volonté du Roi divin, celui-ci fixe des barrières sociales, dont aucune ne repose sur un sentiment, dont l’intensité, par essence, ne peut être mesurée précisément.
Le harcèlement, qui est une posture, est quantifiable… et puni. La haine ne l’est pas, la loi Avia était une imposture et, pour la juguler sur les réseaux sociaux, il faudra établir un carcan autour des mots et des expressions qui la véhiculent. L’amour ne se mesure pas sur une autre échelle de Richter mais sur l’attirance, l’attrait, le désir, l’emprise qu’exerce la personne aimée, parfois sans le savoir. Comment le droit, dans son expression écrite rigide, peut-il exprimer cette souplesse ? Même si une grande part des procès d’assises ne sont que l’ultime résultat de sentiments exacerbés…
L’emprise, quel que soit l’environnement dans lequel elle s’exerce, est à double face. Pour l’un, elle exprime la puissance, la domination, pour l’autre la soumission, la négation de soi. Le premier peut l’exercer sans se rendre compte de ses effets sur le second, celui-ci la subir alors qu’elle n’est qu’une impression de sa part… Le terme « emprise », désormais, n’a plus qu’un sens négatif et, pourtant, certaines sont bénéfiques, telle celle du grand frère qui, fermement, remet le cadet dans le droit chemin… Cette emprise-là est aussi psychologique, intellectuelle, comme celle du pervers…
Il faudrait donc qu’en droit, avant même de tenter de mesurer l’emprise, on parvienne à en définir la nature… Pourquoi à nouveau surcharger notre Code alors qu’il contient déjà les éléments nécessaires pour juger ceux – et celles – qui, s’aidant de leur emprise sur leurs victimes, commettent des délits et des crimes à leur encontre ? Les notions d’abus d’autorité, d’abus de faiblesse, de harcèlement, de contrainte paraissent suffisantes pour couvrir le champ de l’emprise condamnable. Et elles, elles sont quantifiables, mesurables, grâce à des preuves tangibles, alors que psychologues et psychiatres, eux, en matière d’emprise, se contredisent les uns les autres en fonction d’éléments de personnalité qu’ils subodorent plus qu’ils n’établissent.
Bien sûr que cette notion d’emprise doit être présente dans les prétoires, qu’avocat général, défenseur et partie civile doivent pouvoir y faire référence, tout comme l’amour, la passion, la jalousie, l’envie, l’orgueil alimentent leurs arguments. Mais les chefs d’accusation et le verdict ne peuvent s’établir sur un socle qui relève du seul ressenti, du seul sentiment.
Pour ma part, je préférerais que la circonstance aggravante du viol et des agressions sexuelles commis par Georges Tron soit « l’abus d’autorité » voire « l’abus de faiblesse » et non « l’emprise » que lui permettaient tant son statut de supérieur hiérarchique que la peur du chef de sa victime. Je crois que la justice n’a rien à gagner en plaçant l’emprise dans l’un des plateaux de sa balance. Son poids n’étant pas établi avec certitude, ses décisions, déjà trop souvent critiquées, n’en seraient que plus contestées.
Misère, que les relations hommes/femmes sont compliquées aujourd’hui. Emprise ou non, consentement ou non ? La culture victimaire bat son plein.
Ecoutez, Mesdames, Messieurs, j’ai été victime de ceci ou de cela.
Je suis une pauvre victime. C’est simple, les hommes blancs n’oseront plus aborder une femme de peur d’avoir un ou plusieurs procès dans vingt ans ou plus. Le futur progressiste : amour virtuel avec masques FFP2 et gel hydroalcoolique.
En Algérie, même laïus, soixante ans plus tard, certains nous ressassent encore et toujours leurs discours victimaires. Au lieu d’aller de l’avant.
Même chanson, insupportable à la longue, concernant l’esclavage en Afrique. Depuis tout ce temps, ces pays auraient pu redresser la tête. Mais non, je suis une pauvre victime, Messieurs, Dames !
Haro sur France Inter payée par les contribuables que nous sommes. France Inter occulte le crime de Pau. Distraction ou islamo-gauchisme médiatique ?
Cette gauche qui déteste l’Occident blanc et son identité. Samedi matin, 8 h 45. Revue de presse sur France Inter. Ouverture sur un article de Libération consacré à Mohamed, blessé à l’œil par la police française pendant, paraît-il, une soirée festive mais pas un mot concernant l’assassin soudanais à Pau.
Comme c’est étrange ! Où est donc passé le pluralisme des infos ? N’est-ce pas du maccarthysme
Ensuite, ces soi-disant journalistes déblatèrent au sujet de PPDA (que je n’apprécie pas particulièrement) et de la sainte-nitouche qui se plaint d’avoir été abusée en 2004 puis en 2009. Etonnant, elle y est retournée par deux fois.
Attaquer un mâle blanc, quelle jouissance après tant d’années de retard à l’allumage. Quand on n’a pas envie d’être abusée sexuellement, il suffit de le faire savoir de suite et clairement. Ce n’est pas compliqué. Ayez un peu plus de caractère, Mesdames. Quand c’est non, c’est non.
Mais visiblement, la chasse à l’homme blanc est ouverte. Certes, des actes délictueux ont bien eu lieu dans certains cas mais pas à chaque fois. Les féministes devront à présent affirmer leur désapprobation à l’instant T. On évitera ainsi ce pitoyable déballage d’histoires sordides 20, 30 ou 40 ans plus tard. Ras le bol de devoir supporter cette culture victimaire.
Pour respirer un peu : ce poème de Rémy de Gourmont « la Main »
Main qui chantait, main qui parlait,
Main qui était comme une personne
Main amoureuse qui savait
Comment on prend, comment on donne ;
Main sur laquelle on a pleuré.
Comme d’une fontaine fraîche,
Main sur laquelle on a crié
D’amour, de joie ou de détresse ;
Main qui reçut les confidences
Que la peur fait à la volupté,
Main de calme et d’impatience,
Main de grâce et de volupté ;
Main que des dents ont mordue
Et que des ongles ont déchirée
Dans leur frénésie ingénue,
Main que des lèvres ont pansée ;
Main des rêves, main des caresses,
Main des frissons, main des tendresses,
Main de la ruse et de l’adresse,
Ô main, maîtresse des maîtresses ;
Main qui donna tant de joies
À tant de chairs éperdues,
Ô main comme de la soie
Sur les belles poitrines nues ;
Ô main, toi qui avais une âme
Pour l’heure douce du désir,
Et qui avais encore une âme
À l’heure âpre du plaisir,
Ô main, tu trembles encore aux souvenirs charnels !
Rémy de Gourmont
@ Robert Marchenoir 21 février 2021 à 21:52
« Ça commence à bien faire, ces saintes-nitouches (…) »
Et voilà le tribunal médiatique en marche… même sur ce blog exemplaire. Son président, un certain R.M., après enquête sommaire à charge, a décrété, de son propre chef, que la victime était la coupable et l’a désignée à la vindicte populaire, l’affublant du titre infamant de « grosse cochonne ». Encore bien qu’il n’ait pas assez d’esprit pour faire un minable jeu de mots avec son nom…
Si, par le plus grand des hasards, PPDA tombe sur cette prose nauséabonde, il en pissera de rire. R.M., surveillez votre canapé ! Et assumez votre opinion sans tenter d’y associer quiconque. Votre « et on est bien d’accord » est une manipulation.
Comme j’ai encore quelques secondes à consacrer à vos élucubrations, je vous informe qu’en raison de son contenu, votre message du 16 février à 08:31 a rejoint ma corbeille à injures moins de 30 secondes après son arrivée… Tous ceux qui lui ressembleront subiront le même sort aussi rapidement. Ne perdez pas votre temps. Apprenez plutôt à vérifier une information.
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@ Trekker 21 février 2021 à 23 :57
« (…) ou qu’elle appartient au monde des médias (ex : être la compagne d’un patron de presse)… »
Pourquoi ne pas oser la nommer clairement ? Je vous aide : son compagnon est Louis Dreyfus. Quant à Camille Kouchner elle-même, ses détracteurs sont de plus en plus rares tant son livre et ses diverses interventions dans les médias ont permis à beaucoup de prendre conscience d’une omerta trop longtemps acceptée sur l’inceste ; et au pouvoir de se saisir du problème à bras-le-corps (cf. la proposition de loi du PS déjà votée à l’unanimité à l’Assemblée nationale).
@ Trekker | 21 février 2021 à 23:57
On dit aussi que le viol est impossible : une femme courant plus vite avec sa jupe relevée qu’un homme avec son pantalon entassé sur ses chevilles !
Plus sérieusement :
@ sylvain | 22 février 2021 à 11:07
« L’Empire de l’emprise islamogauchiste »
Quelqu’un pourrait-il m’expliquer ce qu’est l’islamogauchisme ?
Le Coran dans l’Islam peut être partiellement considéré comme un manifeste politique guidant le mode de vie des citoyens et imposant un type de société. Mais c’est un type de politique totalement conservateur, dans le sens rétrograde et d’extrême droite !
Alors comment peut-on à la fois être ultraconservateur et gauchiste ?
C’est une absurdité, entre autres, d’une génération qui n’a connu que l’abondance et se cherche des sujets politiques avec un cerveau saturé de gras, de sucre et de cannabis, incapable de réfléchir sur son futur alors qu’ils en ont trois remarquables : nettoyer la planète, inventer un mode de vie plus sain qui ne mène pas à l’obésité, et conquérir le cosmos. Le nouveau Christophe Colomb s’appelle Elon Musk.
De la même façon pourquoi les anti-colonialistes et anti-esclavagistes ne se posent-ils pas la question de savoir pourquoi des gens se sont laissé coloniser et esclavagiser sans combattre, combattre comme l’ont fait les Ethiopiens, africains comme les autres, noirs comme les autres, mais qui ne se sont jamais soumis !
Les colonisateurs (blancs) n’étaient qu’une poignée d’hommes alors qu’ils se confrontaient à des gens habitués à s’entretuer et à transformer les captifs en esclaves.
Activité qui a repris, chez certains d’entre eux, après l’indépendance !
S’il faut récrire l’histoire, il faut le faire complètement et correctement.
Les jeunes intellectuels européens doivent ne pas oublier qu’ils sont issus de plusieurs millénaires d’évolution de la pensée en plus des guerres, alors que leurs confrères américains ne peuvent s’appuyer que sur un peu plus de deux siècles d’une histoire faite exclusivement de brutalités : esclavage, guerre civile, conquête de l’Ouest, génocide des tribus indiennes, prohibition, limitation des droits civiques pour certains, et trumpisme aujourd’hui.
Construire un monde nouveau est toujours d’actualité mais il faut avoir les connaissances nécessaires pour le faire. La faiblesse des USA en ce domaine se manifeste par leur totale incompréhension de la géopolitique. En voulant imposer leur type de démocratie, ils oublient l’Histoire. Ils oublient l’échec du soviétisme qui voulait aussi créer un monde nouveau.
Il ne faut pas tout mélanger, chaque cas est unique, oui en effet. Mais ce qui est commun à ces situations c’est la position dominante de la personne incriminée. Marie-France Hirigoyen, dans « De la peur à la soumission » (Érès | « Empan » 2009/1 n° 73 | pages 24 à 30) décrit le processus de l’installation de la violence – ici masculine – au sein du couple, cette violence, verbale et / ou physique, n’ayant d’autre objectif que d’asseoir son pouvoir sur l’autre. (https://www.cairn.info/revue-empan-2009-1-page-24.)
Camille Kouchner décrit tout aussi bien l’habile domination affective d’un adulte sur des adolescents. Voir aussi « Festen » de Thomas Vinterberg où l’on décrit comment un pater familias violeur incestueux distribue ses bienfaits à ceux qu’il choisit dans la fratrie, afin de mieux protéger ses turpitudes, maltraitant en secret d’autres membres de la fratrie. (https://www.youtube.com/watch?v=Yiadx4ZgMO0)
Dans le monde professionnel, les ressorts psychologiques de la domination d’un individu sur un autre sont équivalents : la manipulation, jamais directement visible, aboutit à la prise de contrôle anormale d’un individu en position hiérarchique inférieure. https://loptimisme.pro/situation-demprise-au-travail-un-fleau-pour-le-salarie-et-pour-lentreprise/
L’incrédulité de certaines personnes n’ayant jamais été confrontées elles-mêmes à de telles situations est désarmante. Pourtant les travaux d’experts ou de témoins sont foison, il suffit de s’y intéresser.
Balançoire
Lisant Les nouvelles complètes de Marcel Aymé, Quarto, p.805, je tombe sur « C’est une assez risible balançoire », dans un texte de 1941. On trouve le sens du mot « balançoire » dans Le Dictionnaire de l’argot, de Jean-Paul Colin, éd. Larousse : « Propos mensonger ou tout au moins fantaisiste ». Or, ni le Petit Larousse, ni le Petit Robert n’indiquent ce sens-là !
Moi, je l’ai déjà rencontré chez Feydeau (« Mes chasses, c’était de la balançoire », chez Bory en 1972, chez Claude Roy (« balançoire bourgeoise ») en 1982, chez Patrick Buisson en 2006, récemment encore chez Régis Debray.
Moralité : Larousse et Robert ont à rajouter ce sens.
@ Aliocha
Vous mélangez tout : il y a d’une part les gens lynchés dont on fait des « dieux » par les mythes.
C’est en ce sens qu’on peut dire que Dieu est victime des humains, comme dans le cas de Jésus censé être Dieu crucifié.
Mais d’autre part, nous souffrons et nous mourons.
S’il y a un Dieu créateur tout-puissant, c’est ce dieu qui en est la cause, et l’être humain est victime de Dieu.
Les deux ne s’excluent pas, il est possible qu’un dieu nous ait condamné à la souffrance et à la mort ainsi qu’à être des lyncheurs puisque notre désir nous pousse à la rivalité donc à la violence.
Ou bien, il n’y a pas un ou des dieux qui n’ont rien à voir avec nos mythes ou pas de dieu.
Je sais que nous ne savons fort peu et je n’irais pas me dire matérialiste ou pas ou quoi que ce soit d’autre, ne préjugeons de rien.
Il faut s’appuyer sur ce qu’on sait, souffrance, mort, mimétisme, les instincts. Evolution et quoi ?
Je ne vais pas écrire une liste de courses.
Il serait plus profitable de dire que vous déformez René Girard, et que cela ne vous profite guère : vous ne convainquez pas les gens de vos « idées » en vous couvrant de son nom.
Par contre, vous en détournez plus d’un de le découvrir… Un désastre.
Je fais ce que je peux pour limiter vos dégâts.
René Girard a découvert une part du réel et savait écouter les autres, ne déformant rien, n’attaquant personne, vous êtes l’inverse et celui qui détourne de le découvrir sur ce blog.
Honte à vous !
Evidemment, je ne défends pas moins les gens que vous attaquez et ne m’oublie pas non plus.
Je défends les transsexuels, et vous vous servez de ce juste combat pour essayer d’humilier Lucile en contestant sa féminité tout en tendant à me rendre complice de cette mauvaise action pour me mortifier également.
Vous croyez compenser votre incapacité conceptuelle en attaquant les gens mais c’est le contraire, on remarque que vous déformez les propos des autres et tendez à les humilier mais cela ne marchera pas.
Tout le monde peut comprendre que je défends la liberté des gens de changer ou de ne pas changer, il est complètement hors de propos de pousser une personne à la féminité heureuse et distinguée, une lady, à changer de sexe.
C’est d’un mufle ! Et bien sûr, cela vient de quelqu’un qui vante les femmes : les femmes doivent se conformer à un certain modèle, ou bien gare, vous remettez en cause leur féminité.
Pour moi, tous les humains ont le droit d’être ce qu’ils sont ou ce qu’ils veulent être du moment qu’ils ne nuisent pas aux autres.
D’autre part, il était vraiment mal d’attaquer Robert Marchenoir parce qu’il avouait avoir du mal à suivre un débat.
C’est à cause de gens comme vous que certains manquent d’honnêteté intellectuelle, n’osent pas poser de question, avouer leurs doutes… À force d’humilier injustement les gens, on tue leur curiosité intellectuelle ou en fait des escrocs…
Honte à vous !
En plus de cela, vous n’aidez pas la lutte contre le racisme.
Je crois que votre propos n’est ni la vérité ni d’aider les Noirs mais de vous servir du racisme de Robert Marchenoir pour l’humilier et tenter de jeter l’anathème sur tout ce qu’il a de bien à dire.
Ça n’a pas de sens de dire qu’il est un bon débatteur – un des deux meilleurs ? Non, F68.10 est de loin le meilleur, après quoi je mettrais un certain nombre de gens à égalité. Mais bref, ça n’a pas de sens de le porter au pinacle pour le mettre plus bas que terre après.
En vérité, il y a du bien et du mal dans chacun.
Même vous, qui déformez les textes avec, si on recadre vos affirmations contestables, l’utilité de l’âne chargé de reliques.
http://www.la-fontaine-ch-thierry.net/anreliqu.htm
Vous parlez extrêmement mal de René Girard, et cela m’oblige à intervenir. Mais cela ne m’amuse pas, et n’a rien d’un amusement mondain pour moi, parce que figurez-vous qu’il y a des choses préférables à remettre un âne sur le droit chemin ou, en quelque sorte, s’excuser pour vos dégâts à Lucile, et indirectement à Robert Marchenoir.
Vous me faites honte ainsi qu’à bien des lecteurs de René Girard sans parler des chrétiens, les bestiaux bousculant tout sur leur passage et les parasites corrompant tout ce qu’ils peuvent sont une véritable infection.
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@ Catherine JACOB | 22 février 2021 à 09:40
Exact.
Tiens Zonzon est revenu. Il est vrai qu’il n’était pas vraiment parti… 🙂
@ Tipaza
« Don Juan est-il démoniaque ou nihiliste, ne croyant en rien pas même au diable ? »
Les deux mon capitaine. Mais qu’il parle bien !
Et voilà la pauvre nonne totalement sous emprise :
« No, don Juan, en poder mío resistirte no está ya: yo voy a ti como va sorbido al mar ese río »
(Non don Juan, à te résister je suis impuissante : je vais à toi comme va le fleuve aspiré par la mer)
Il ne lui reste plus qu’à écrire un bouquin et à lui faire un procès.
@ Wilfrid Druais
« Pas étonnant que les psys se fassent des c**illes en or et donc qu’il y ait autant de bons à rien en études de psycho et que les diplômés soient aussi nuls. »
Je ne vous le fais pas dire:
« Une équipe de bénévoles de notre association [i.e. l’APSU] a examiné les maquettes des masters en psychologie pour voir quelles étaient les approches les plus représentées dans ses différentes sous-disciplines. Le résultat est édifiant : les approches basées sur les preuves sont toujours minoritaires, comme le montrent les résultats […] L’APSU a encore du travail pour que les étudiantes et étudiants en psychologie aient le droit à une formation aux meilleurs outils. […] Cette méthodologie étant basée sur l’analyse des seules informations publiquement données par les universités […] a des limites importantes, notamment du fait du peu d’informations apportées par certaines universités. » — APSU, novembre 2020.
Ah ouais ? Comme c’est curieux ! J’aurais jamais cru !
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@ Lodi (@ Aliocha)
« D’autre part, il était vraiment mal d’attaquer Robert Marchenoir parce qu’il avouait avoir du mal à suivre un débat. »
Et j’aurais personnellement apprécié ne pas à avoir à sortir de pénibles tirades pour répondre à ce genre de propos.
@ Claude Luçon | 22 février 2021 à 16:08
« Quelqu’un pourrait-il m’expliquer ce qu’est l’islamogauchisme ? »
Eh bien, vous pourriez essayer Jean-Gilles Malliarakis, qui vient de le faire très bien. L’islamo-gauchisme remonte au trop méconnu congrès de Bakou, en URSS. C’était avant que vous ne soyez né, en 1920.
Malliarakis est un blogueur discret, mais érudit. Il est l’un des très rares à ne pas se laisser aveugler par l’écume de l’actualité, et à ancrer ses analyses sur la connaissance de l’histoire.
« Comment peut-on à la fois être ultraconservateur et gauchiste ? »
Posez la question à Staline, qui a conclu une alliance avec Hitler, et à Poutine, qui l’a réhabilitée.
« Les jeunes intellectuels européens doivent ne pas oublier qu’ils sont issus de plusieurs millénaires d’évolution de la pensée en plus des guerres, alors que leurs confrères américains ne peuvent s’appuyer que sur un peu plus de deux siècles d’une histoire faite exclusivement de brutalités. »
Arrêtez cinq minutes avec ça… Pour quelqu’un qui a vécu et travaillé aux États-Unis, vous vous complaisez tout de même dans les clichetons gauchistes les plus imbéciles.
Petit rappel : les Américains sont des Européens. Leur histoire est celle de l’Europe. D’ailleurs, certains des meilleurs spécialistes de l’histoire européenne se trouvent dans les universités américaines.
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@ Serge HIREL | 22 février 2021 à 16:01
Vous savez, des trolls, j’en ai crevés sous moi des tonnes et des wagons. Vous ne croyez tout de même pas qu’un débutant comme vous va m’impressionner…
Ce qui me frappe, chez vous, c’est non seulement que vous êtes un troll remarquablement dépourvu de talent (il y a un savoir-faire dans la discipline, comme dans toute activité nocive et anti-sociale), mais aussi que l’activité de trollage est, pour vous, une revanche sur l’image lisse et policée que vous tenez à donner de vous-même.
Une vie entière passée à faire reluire votre réputation de petit notable de province, et là, soudain, vous n’y tenez plus, vous pouvez enfin péter au beau milieu du dîner du Rotary.
@ Robert Marchenoir
Votre Malliarakis ne définit pas grand-chose:
« Le concept qu’ils dénoncent, et dont tout le monde comprend la nuisance, recouvre d’un néologisme, inventé par Pierre-André Taguieff, une réalité que l’on a vu constamment à l’œuvre, depuis un siècle, depuis le congrès de Bakou de 1920, depuis le partage soviéto-turc du Caucase, depuis l’attribution du Haut-Karabakh à l’Azerbaïdjan par Staline en 1921, etc. Jusqu’au soutien au FLN de l’extrême gauche hexagonale pendant la guerre d’Algérie de 1954 à 1962, et, 50 ans plus tard, aux œillades de Mediapart ou de la France insoumise à Tariq Ramadan et aux franges les plus nauséabondes du salafisme métropolitain… »
Et le congrès de Bakou, c’était l’extension de la révolution bolchevique dans le Caucase et en Asie centrale russe, en l’adaptant aux conditions locales, rien de plus.
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Pour répondre à Claude Luçon, l’islamo-gauchisme est un fantasme créé par Pierre-André Taguieff, politologue visiblement sérieux et d’orientation politique indéterminée, et popularisé par Manuel Valls, faux socialiste et vrai opportuniste, pour désigner une pseudo-collusion entre la gauche (la vraie, celle qui veut niveler un peu les revenus et mettre au pas le CAC 40 et Elon Musk, fumeur de cannabis au passage paraît-il) et les islamistes.
Pour ce faire elle se fonde sur:
– le refus de certaines personnalités de La France Insoumise ou assimilées d’être Charlie après 2015 au motif du tour islamophobe qu’aurait pris le journal. Rappelons que lesdites personnalités ont toujours condamné les attentats en eux-mêmes ;
– comme le fait Malliarakis, sur des appels du pied de Mediapart à Tariq Ramadan, ou plus précisément des relations qu’entretiendrait le rédacteur en chef du premier, Edwy Plenel, avec le second. Relations fort épisodiques, qui se sont limitées à trois conférences en commun:
https://www.liberation.fr/desintox/2017/11/10/quels-sont-les-liens-entre-tariq-ramadan-et-edwy-plenel_1609042/
Historiquement, la gauche (la vraie, donc celle pas au pouvoir) a depuis la Première Guerre mondiale condamné le colonialisme et l’exploitation du tiers monde par le monde riche et industrialisé, il est assez logique qu’elle se soit tenue aux côtés de l’Algérie en lutte, de l’Egypte nassérienne, de la Libye de Kadhafi des premières années ou des Kurdes de la Rojava aujourd’hui. Mais elle n’a jamais soutenu l’Iran des mollahs malgré sa politique progressiste à certains égards, (ce sont eux qui ont instruit leurs femmes), ni l’Etat islamique.
Le terme est utilisé aujourd’hui essentiellement contre Mélenchon pour braquer contre lui l’électorat qui serait tenté par son bagout et son discours social, mais qui a peur des images des banlieues sur CNews, BFM et TF1.
C’est une variante soft du « judéo-bolchevique » de sinistre mémoire employé dans les années 30. Cette expression-là a sans doute fait beaucoup de morts…
@ F68.10
On ne dira jamais assez comme il est désastreux de punir les gens pour honnêteté ou pour appétit intellectuel.
Outre que ça peut nuire aux intéressés, ça peut couper l’appétit ou pervertir les spectateurs de ce mauvais coup.
Si j’ai défendu Robert Marchenoir, ce n’est donc pas que pour lui.
Bref, il y a aussi l’effort de recadrer la personne coupable de ces méfaits, vous et moi en savons quelque chose !
Vous ne le savez pas, mais quand j’ai débarqué sur ce blog, c’était pour m’instruire et exposer certaines idées, pas faire de la pédagogie élémentaire, de la polémique et autres choses aussi ragoûtantes.
Il faut croire que tout se paie, les lumières par les ténèbres.
Bref, nous avons eu une discussion intéressante sur les parents, les enfants, les homosexuels, la reproduction et l’adoption, les médecins et les évolutions probables de tout cela, les transsexuels…
…et diverses mesures à prendre ou pas pour éviter les malheurs afférents à ces réalités et promouvoir la liberté des gens enfermés dans la prison de leur manque de choix et la souffrance d’être échec et mat dans quelque oubliette.
Avec rien d’autre que leur cris en écho à leur malheur.
Abandonnés à jamais.
Obscurité, labyrinthe.
Il faudrait presque entendre le suintement de l’eau dans une cellule pour se mettre dans la réalité des personnes enfermées dans le malheur.
Tic toc !
Pas comme le site Internet mais comme l’eau qui goutte, mille lieux en dessous d’où le monde libre débat… La récurrence du vide.
On pourrait dire que je dramatise, mais hélas !
Et tout ce que préconisent la plupart des gens, pas vous, c’est de ne rien faire.
Pourquoi ? Ça dépend. Il arrive que ce soit pour le spectacle de voir les plus forts remonter des abîmes, avec le nombre, il faut bien que quelques-uns émergent suants de boue.
L’excitation ! C’est la vie des autres dont vous êtes le héros, et puis, si on n’avait pas ce terreau de malheur, on ne pourrait pas fantasmer voire arrimer sa sensualité avec quelque vainqueur sentant la lutte, la sueur, le sang et toutes les émanations du corps… Ou plutôt d’un esprit, car de nos jours, même les plus pauvres se douchent, d’un esprit passé par le feu quand le sien n’est jamais habité que par le vide.
Suave malheur de qui s’en gorge par procuration.
Les parfumeurs devraient s’en inspirer sans le dire, et dans les fragrances, et dans la publicité, il faut vendre à certains ce qu’ils veulent mais sans se l’avouer… Difficile, mais avec la concurrence, il faut aller ailleurs que dans la routine olfactive.
Il y a mieux, le goût du pire déguisé en morale.
Je ne dis pas que ce que je préconise peut tout, mais en tout cas, quelque chose… Et c’est bien ce qui ennuie vous savez qui, tout ce qu’il veut, ce sont des discours creux.
La victime est là pour culpabiliser le coupable et lui pardonner, il n’est certes pas question qu’elle obtienne justice et a fortiori de tout faire pour éviter d’autres victimes.
Une perversion morale pire que la perversion d’esthète pointée plus haut.
Bref, je n’ai rien à voir avec ces déviances et peu avec comment sauver quelque chose quand tout est perdu.
Je n’ai guère un esprit qui ne joue pas à faire des nœuds ou à les dénouer mais je tranche surtout comme Alexandre le nœud gordien.
Enfin, quand c’est possible…
Or il arrive que cela le soit, si des gens sont un risque pour la liberté, les musulmans, interdisons l’immigration musulmane ou si c’est impossible, toute immigration et faisons dans l’intelligence artificielle.
Si des gens maltraitent leurs enfants, stérilisons-les pour éviter les répliques d’un malheur par trop avéré.
On dit toujours qu’il vaut mieux prévenir que guérir dans la santé car on ne veut pas être malade, mais il est par contre permis voire hautement recommandé de mettre son pays en danger et des enfants en enfer.
À part ça, pour ce qui concerne les enfants ayant le malheur de parents qui se désintéressent d’eux et les jeunes subissant la crise, je préconise la majorité à vingt-cinq ans et arrêt sur salaire aux parents expulsant ou n’allouant pas de moyens de subsistance à sa progéniture.
Comme pour les divorcés les plus pauvres.
Mais enfin, comme mieux vaut prévenir que guérir, ce que chacun peut voir s’il n’est ni un vampire du malheur ni influencé par eux, je ne me prive pas de marteler qu’avoir des enfants est une responsabilité.
Pas une expérience à tenter, pas une obligation sacrée ou le moyen d’être bien vu ou de toucher des allocations ou un héritage. Bref, l’enfant n’est pas la matière première, l’outil de vos buts.
Jugez si cela peut rendre populaire ! Mais ceux qui poussent des incapables à être parents, quel mot dans leur cas, sont complices des désastres qui auront lieu, ont une part de responsabilité.
De même ceux qui tuent curiosité et bonne foi à force de moqueries et de trahison.
Que de gens assassinés au départ !
Quand je parle du souvenir des morts ou de conserver leur corps pour éventuelle résurrection un jour permise par la science, je défends les morts.
Quand je parle de pauvres victimes à sauver, je défends les vivants.
Quand je veux empêcher la fabrique du pire, je défends les morts-vivants ! Pauvres gens… Ils n’ont pas voulu du malheur qui les accable ceux qu’on a tués de l’intérieur, dont il ne reste que la souffrance et l’effroi que le malheur peut causer jusque chez ceux qui en sont la cause.
@ Aliocha
« l’anthropologie évangélique: il n’y a strictement rien au ciel, tout est au cœur de l’humain. »
Un chef-d’oeuvre tant il doit être impossible de faire plus c.. sous couvert de pédantisme.
La femme est un être complexe souvent dépourvu de logique. Au siècle dernier, véritable esclave du mâle dominateur, elle était taillable, corvéable et b**sable à merci. Sans recours possible.
Quarante ans de féminisme débridé plus tard, la femme a acquis autant de droits que d’égalité sauf salariale (on va finir par le savoir), que ses tortionnaires masculins. Avec de surcroît, même si on évite de le rappeler, une oreille bien plus attentive de notre si impartiale justice, face à ses malheurs récurrents.
Sur le plan sexuel, à les entendre, peu de choses ont changé. Elles seraient toujours – comme c’est dégradant ! – l’objet des convoitises libidineuses des hommes, qui ne pensent qu’à ça, c’est bien connu.
Alors, si d’aventure les faits indiquaient que dans une agression présumée, parfois très très ancienne, l’implication, la responsabilité personnelle de la plaignante, ne pouvaient clairement être écartées, il a bien fallu trouver un élément disculpant ces pauvres et éternelles victimes expiatoires. Et pourquoi pas… l’emprise ?
Il ne reste au camp ostracisé d’en face qu’à s’inventer lui aussi une série de paravents le disculpant de l’attraction éventuelle qu’à son corps défendant, il aurait pu exercer sur celles qui sciemment ont organisé, cherché puis trouvé le moyen de l’approcher…
Que d’histoires, mon Dieu !
L’islamo-gauchisme n’est pas une idéologie, mais la réunion de l’islamisme qui serait d’extrême droite et du gauchisme qui a toujours condamné la colonisation et en toute cohérence, en tire de façon absurde les conséquences en niant l’invasion africaine.
Le malheur, c’est qu’il est grande partie fondé.
D’une part, l’islamisme prospère sur la nullité spirituelle qui recouvre notre pays d’une chape de plomb.
Il est en effet certain que mieux vaut l’Islam que la pègre intellectuelle gauchiste et ses théories du genre et apparentées.
D’autre part, la colonisation a été une catastrophe dont l’Afrique ne se remettra peut-être jamais sur le plan psychologique: anéantissement de ses spiritualités, anéantissement de ses nations avec des frontières artificielles, corruption à la mode maçonnique, massacres divers à grande échelle et camps de regroupement en Algérie.
Pour éviter l’invasion vengeresse, il faudrait le reconnaître et payer le prix.
Les tirades sont pénibles, effectivement, non seulement par leur incontinence interminable, mais surtout, ce qui explique leur longueur, leur tentative de justifier l’injustifiable en noyant le poisson sacrificiel, dénonçant les religions en se comportant religieusement, ne sachant définir la justice que comme justification de la vengeance.
Ces tirades sont donc surtout pénibles car elles sont fausses, menteuses et violentes, de surcroît inutiles car tout est accompli :
« Reconnaître en Satan le mimétisme violent, comme nous le faisons, c’est achever de discréditer le prince de ce monde, c’est parachever la démystification évangélique, c’est contribuer à cette « chute de Satan » que Jésus annonce aux hommes avant sa crucifixion. La puissance révélatrice de la Croix dissipe les ténèbres dont le prince de ce monde ne peut pas se passer pour conserver son pouvoir. »
R.Girard, Je vois Satan tomber comme l’éclair.
Vu, le diable, comme à cache-cache, tu as perdu.
@ Lodi (@ Aliocha)
« Vous mélangez tout : il y a d’une part les gens lynchés dont on fait des « dieux » par les mythes.
C’est en ce sens qu’on peut dire que Dieu est victime des humains, comme dans le cas de Jésus censé être Dieu crucifié.
Mais d’autre part, nous souffrons et nous mourons.
S’il y a un Dieu créateur tout-puissant, c’est ce dieu qui en est la cause, et l’être humain est victime de Dieu.
Les deux ne s’excluent pas, il est possible qu’un dieu nous ait condamné à la souffrance et à la mort ainsi qu’à être des lyncheurs puisque notre désir nous pousse à la rivalité donc à la violence.
Ou bien, il n’y a pas un ou des dieux qui n’ont rien à voir avec nos mythes ou pas de dieu. »
N’est-ce pas vous qui mélangez tout et déformez la pensée de René Girard ?
« dieux », dieu, Dieu, pas de dieu… : on s’y perd dans vos hypothèses.
Je comprends les choses ainsi : des victimes de leurs lynchages les hommes se sont fait des dieux, rituels et interdits les ont alors protégés de leur propre violence, ils se sont rendu compte de l’injustice et de l’irrationalité de leurs sacrifices, ils ont remplacé tous ces dieux inventés et ces simagrées rituelles par un Dieu abstrait unique, Elohim, et par des règles de vie leur permettant de vivre en paix les uns avec les autres, ils n’ont toujours pas compris cela et ils persistent, pour la plupart d’entre eux, dans la conviction que juger, accuser, condamner, tuer les sauvera, les insensés…
Ki ki n’en veut de l’islamogauchisme ?
C’est simple : l’islamogauchisme n’est qu’un fantasme d’extrême droite d’après les islamogauchistes eux-mêmes qui se revendiquent islamogauchistes tout en niant qu’ils le sont. Ubuesque !
Tout comme les crimes délits insécurité maghrébine musulmane islamiste, prisons remplies de noirs arabes, racailles à 100 % africaines arabes, tabassages caillassages tirs de mortiers sur les flics, agressions impunies, relaxes de multirécidivistes par la justice rouge complice du crime… tout ça ce ne sont que des fantasmes d’esseutrêêême drouâââte d’après l’islamogauchiste collabo Eric Dupond-Moretti et toute la smala macronienne et ses alliés LFI, EELV, PS, PCF… traîtres à la France qu’ils islamogauchisent sans modération.
Le gauchiste qui veut détruire la France, sa race blanche mâle catho hétéro, n’a pas trouvé mieux comme alliés que ces envahisseurs islamistes qu’ils accueillent électoralement à bras ouverts pour les aider à poursuivre leurs maléfiques oeuvres de destruction de cette nation qu’ils haïssent, sans se douter qu’ils se feront dévorer à leur tour par ces alliés de circonstance ; mais allez expliquer ça à ces crétins abrutis par leur idéologie débile !
Ben oui l’islamogauchisme est le nouveau mal du siècle, le néonazisme islamiste, le fachislamisme gauchiste, au choix, les qualificatifs pour ces horreurs ne manquent pas.
@ Robert Marchenoir 23 février 2021 à 23:20
« Troll »… Exprimez-vous en français… si vous le pouvez. Pour le reste, votre message a pris la même direction verticale que les précédents.
Pratiquer le « trollage », c’est poser des pièges à c*ns, c’est bien cela ?…
Vous avez assez d’intelligence, Xavier, mais pas au point de la placer après le mouvement du cœur qui permet d’accéder à la vérité.
Je n’ai qu’un conseil à vous donner, convertissez-vous au génie :
« Mais ce n’étaient que des excuses parce qu’ils n’avaient pas ou plus de génie, c’est-à-dire d’instinct. Car l’instinct dicte le devoir et l’intelligence fournit les prétextes pour l’éluder. »
https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Le_Temps_retrouv%C3%A9,_1927,_tome_2.djvu/25
@ Tomas 00h07
« Historiquement, la gauche (la vraie, donc celle pas au pouvoir) a depuis la Première Guerre mondiale condamné le colonialisme et l’exploitation du tiers monde par le monde riche et industrialisé, il est assez logique qu’elle se soit tenue aux côtés de l’Algérie en lutte, de l’Egypte nassérienne, de la Libye de Kadhafi des premières années ou des Kurdes de la Rojava aujourd’hui. »
La vraie gauche dites-vous n’a jamais gouverné ! Donc cette gauche véritable est irresponsable au sens premier du terme !
En attendant, le soutien à Nasser, autocrate ayant hybridé de façon audacieuse le marxisme-léninisme avec l’islam (pas de lutte des classes parce que c’est contraire à la charia) avec comme résultat la spoliation des biens français et britanniques dans la vallée du Nil, n’a pas convaincu les faux socialistes français !
L’Algérie connut son heure de gloire socialiste sous la direction de Guy Mollet et d’un certain Mitterrand : « L’Algérie, c’est la France ! (…) Ceux qui veulent l’en dissocier seront partout combattus et châtiés. »
Et ils le furent !
La Libye de Kadhafi soutenue en 1971 par ces mêmes gens de gauche – mais pas les socialistes – qui avaient pris fait et cause pour Nasser: quelle clairvoyance dans les deux cas !!
L’islamo-gauchisme est une stratégie électorale (syndicale et municipale) de court terme qui se perdra dans les sables quand les islamistes une fois au pouvoir auront liquidé les gauchistes rendus inutiles…
@ Aliocha
« La puissance révélatrice de la Croix dissipe les ténèbres dont le prince de ce monde ne peut pas se passer pour conserver son pouvoir. »
Quelle puissance ? Quelle révélation ? Quelles ténèbres ? Le prince de ce monde ?
Ça fait quatre énigmes en peu de mots, que le lecteur est censé avoir résolues sans être un idiot au regard de leur auteur.
L’art de faire semblant de tout savoir en n’ayant rien compris à rien.
@ Denis Monod-Broca
« …ils n’ont toujours pas compris cela et ils persistent, pour la plupart d’entre eux, dans la conviction que juger, accuser, condamner, tuer les sauvera, les insensés… »
Ce qui me trouble dans votre prose, si elle a vocation à soutenir les positions d’Aliocha (ce dont je ne préjuge pas) est que si votre éthique vous pousse à ne pas « juger, accuser, condamner », il devient impossible de dire qu’untel est un bourreau ou qu’une idée que d’aucuns tiennent en haute estime se révèle être dangereuse ou mortifère. Cela empêche toute notion de débat et de confrontation d’idées. Et c’est même contredit par le fait que vous « jugiez, accusiez et condamniez » autrui en les qualifiant d' »insensés ».
Vous ne trouvez pas cela un peu à géométrie variable ?
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@ Aliocha
« Les tirades sont pénibles, effectivement, non seulement par leur incontinence interminable, mais surtout, ce qui explique leur longueur, leur tentative de justifier l’injustifiable… »
La longueur est rendue nécessaire pour exposer noir sur blanc ce que vous refusez d’entendre par vos manœuvres dilatoires. Remarquez que je n’aurais pas répondu à Marchenoir si vous ne l’aviez pas « jugé, accusé et condamné ». En ce sens précis, vous êtes bien responsable de la présence de cette longue et pénible tirade.
Et je ne vois toujours pas en quoi je justifierais l’injustifiable. Vous n’en avez pas un peu assez de « juger, accuser et condamner » quand, de surcroît, vous déformez ou même carrément manipulez le sens de mes propos ? Manifestement, non. Ce n’est pas une attitude que je vais m’interdire de « juger, accuser et condamner ». Que cela en soit limpide.
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@ Lodi
« Vous ne le savez pas, mais quand j’ai débarqué sur ce blog, c’était pour m’instruire et exposer certaines idées, pas faire de la pédagogie élémentaire, de la polémique et autres choses aussi ragoûtantes. »
Ce n’était pas mon cas, mais je n’avais pas l’intention de m’engager dans la pédagogie élémentaire et la polémique non plus. Mais la tirade initiale de Mary Preud’homme m’accusant de défendre les bourreaux d’enfants m’a quelque peu convaincu qu’il y avait quelques points à mettre sur les « i ».
« Bref, nous avons eu une discussion intéressante sur les parents, les enfants, les homosexuels, la reproduction et l’adoption, les médecins et les évolutions probables de tout cela, les transsexuels… »
Je vous remercie de cette appréciation. Il serait néanmoins souhaitable de couper court à ce type de conversations quand elles s’éternisent. C’est pourquoi j’ai du mal avec l’attitude d’Aliocha qui pousse au capillotractage et à la tetracapillotomie ; dans un contexte où, il faut bien se résoudre à l’affirmer, nous ne représentons ni plus ni moins que Bélial, Baal et Sathariel réunis pour lui…
« Si des gens maltraitent leurs enfants, stérilisons-les pour éviter les répliques d’un malheur par trop avéré. »
Vous savez bien que c’est quand même une question assez complexe… à supposer qu’il soit intellectuellement et moralement possible de suivre cette voie sans créer de problèmes insurmontables, il sera difficile de faire confiance aux gens dans une société où un médecin aurait le pouvoir de vous stériliser sur demande d’un tiers… Cela me chagrine de devoir vous dire cela noir sur blanc, mais c’est ainsi en la situation actuelle. Si j’en crois mes dossiers, vous m’auriez d’ailleurs fait stériliser…
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@ Robert Marchenoir
« Vous savez, des trolls, j’en ai crevés sous moi des tonnes et des wagons. Vous ne croyez tout de même pas qu’un débutant comme vous va m’impressionner… »
Vous connaissez le concept du trollstice ? Le jour où on mange les trolls pour enfin devenir heureux ?
À propos de l’emprise et de la véracité du consentement ou pas d’une femme, l’affaire ne date pas d’aujourd’hui.
Voici quelques lignes que j’ai trouvées dans les Essais de Montaigne (*).
Il semble que, déjà à l’époque, il fallait être prudent, sans être toutefois timoré, comme semble le dire Montaigne, et que ces femmes de l’époque étaient bien inconstantes.
Le viol n’était pas puni, elles se punissaient elles-mêmes à l’idée du viol. Incroyable mais vrai !
Mais elles pouvaient être « gentilles », si l’éventuel violeur était à leur goût.
Voici ce que dit Montaigne, une montagne de sagesse, n’est-ce pas !
« Pendant les débauches de notre pauvre État, on me rapporta qu’une fille de bien près de là où j’étais s’étant précipitée du haut d’une fenêtre pour fuir la violence d’un bélitre de soldat, son hôte. Elle ne s’était pas tuée à la chute, et pour redoubler son entreprise, elle avait voulu se donner d’un couteau dans la gorge, mais on l’en avait empêchée, après toutefois qu’elle se fut blessée.
Elle-même confessait que le soldat ne l’avait encore pressée que de requêtes, de sollicitations et de présents, mais qu’elle avait eu peur qu’il n’en vînt à la fin à la contrainte ; et là-dessus les paroles, la contenance, et ce sang témoin de sa vertu, à la vraie façon d’une autre Lucrèce !
Or j’ai su à la vérité qu’avant et depuis elle avait été une fille qui ne se montrait pas de si difficile composition.
Comme dit le conte, tout beau et honnête que vous soyez, quand vous aurez manqué votre assaut, n’en concluez pas aussitôt à l’inviolable chasteté de votre maîtresse, cela ne veut pas dire que le muletier n’y trouvera pas son heure. » (fin de citation)
Bref on pourra voir que si la justice a évolué, l’Éternel féminin est resté le même.
(*) Livre II, Ch 1, « De l’inconstance de nos actions », in Nouvelle édition par Bernard Combeaud, chez Robert Laffont, collection Bouquins
L’emprise fait qu’une personne sous influence perd tous ses moyens face à un manipulateur et fait ce qu’il veut… Il y a mieux : le syndrome de Stockholm où la personne sous emprise et en grand stress, prend fait et cause aveuglément pour celui qui la prend en otage. Tous les grands spécialistes psy vous vendent ces concepts et un certain féminisme en raffole.
Par contre quand un enfant est mis sous influence d’un parent pervers et qu’il le suit dans ses délires et rejette son autre parent, là, non ce n’est pas possible !! L’aliénation parentale ne saurait exister, un enfant ne peut pas être manipulé par un parent sinon ça se saurait.
@ Denis Monod-Broca
Je ne mélange rien du tout.
D’un côté, il y a le sacrifice expliqué par Girard. Quand l’ai-je nié ?
D’un autre côté, il y a le reste de la nature niée par trop de girardiens. Si un Dieu tout-puissant existe, il a créé les êtres notamment pour souffrir et mourir et est donc leur bourreau.
Quand je parle de Girard, je dis ce qu’il dit.
Mais je ne parle pas que de Girard.
Cependant, à la différence d’autres, je ne dis pas que Girard aurait dit des choses qu’il n’a pas dites.
Et je ne m’en sers pas pour nier d’autres aspects de la réalité.
René Girard a toujours dit qu’il parlait d’une seule chose : on le comprend, il la découvrait !
Mais cela n’implique pas que de le suivre sur le terrain désir mimétique et violence entre humains interdise de voir autre chose.
Comme de toutes, toutes petites choses comme la violence et la mort, par exemple.
Et comme le fait que si un créateur existe, il en est l’origine, et s’il est tout-puissant, il l’a voulu et est donc un bourreau.
Il est donc plus que comique pour moi de dire au nom d’un bourreau éventuel de ne pas l’être.
Ou de prétendre à une non-violence absolue quand le monde est violent et que même Jésus présumé Dieu a dit de laisser faire César dans ce qui le regarde. Trop de gens confisquent la part de César.
Je rends à chacun ce qui lui appartient,
1- sa théorie à l’un, dégagée de l’idée de pardon inconditionnel tout simplement fausse : Jésus vouait justement l’abuseur d’enfant à la noyade et la violence inévitable à César, et autre
2- la responsabilité suprême du malheur a un dieu créateur s’il existe
3- et car nul ne saurait s’oublier, l’intégrité de mes idées.
Remarquez ! Le gauchissement permanent qu’elles peuvent subir d’Aliocha ont ceci de bon qu’elle servent de modèle pour montrer à chacun le peu de crédit qu’on peut lui accorder relativement à Girard.
Aliocha pourrait parfaitement dire, eh, je vais être ou je suis ou je vous incite a être encore plus non-violent que Girard et Jésus !
Mais il ment sur les textes et calomnie et moque des commentateurs. Il a bien raison de dire de pardonner, ça peut servir de bouclier, mais pas avec moi, ça va sans dire, si je reconnais le mécanisme de Girard et défends les victimes, je ne m’engage pas à ne pas châtier les faussaires et provocateurs.
Chacun son dû, avec moi, et pour passer à plus fondamental, pour résumer, les Hommes lynchent, font « des dieux », et donc, si on s’imagine que Jésus est Dieu, ont tué « Dieu », par le mécanisme habituellement responsable de la fabrique d’idole.
C’est la théorie de Girard, et elle est vraie.
Les croyants s’imaginent un créateur tout-puissant, et nous savons que nous souffrons et nous mourrons. Si cet être existe, c’est notre tueur et notre bourreau.
Les humains sont toujours excusables, peu puissants et ne s’étant pas créés, que peut-on bien en attendre ?
Par contre, un créateur tout-puissant, nous accusant d’être ce qu’il a fait de nous, en prime…
Il n’y a pas de mot pour décrire un tel être.
Ou pas encore.
Contrairement à ce qu’on prétend, tout n’a pas été dit… Et qualifier cet être hypothétique de bourreau est un incroyable euphémisme.
D’un autre côté, il peut ne pas exister ou être dépassé, tout comme nous, ce qui ferait que nous sommes plus à son image qu’on ne pourrait le croire. S’il fait ce qu’il dit, paraît-il avec aimer son prochain comme soi-même, il ne s’en veut pas de ses lacunes, d’ailleurs c’est assez répété « il vit que cela était bon » et à plus forte raison ne peut en vouloir aux humains de n’être jamais que ce qu’il en a fait.
Les croyants se projettent, ils n’osent pas s’avouer qu’ils ne sont pas des père Noël, ils prétendent que leur dieu l’est mais ils lui prêtent un comportement de père Fouettard…. Bref, ils se défoulent par procuration, cachés derrière lui, d’autres derrière Girard, c’est d’une bassesse… Je plains les croyants qui ne sont pas ainsi, je suis si triste pour eux, je n’aimerais vraiment pas que ce que je penserais être une bonne nouvelle se corrompe en façade de toutes les bassesses.
Cette finale parce qu’elle est vraie est pour quelqu’un qui a été blessé au cours du débat.
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@ F68.10
« il sera difficile de faire confiance aux gens dans une société où un médecin aurait le pouvoir de vous stériliser sur demande d’un tiers… Cela me chagrine de devoir vous dire cela noir sur blanc, mais c’est ainsi en la situation actuelle. Si j’en crois mes dossiers, vous m’auriez d’ailleurs fait stériliser… »
Je comprends parfaitement votre crainte des dérives, et je ne peux guère vous demander de faire abstraction de vous-même.
Mais quel abus est le plus intolérable, laisser des êtres advenir pour être victime ou commettre un abus sur un adulte ? Dans la vie, jamais, jamais aucun choix n’est sans reproche.
Mais je m’en veux de ne pas avoir deviné qu’on vous a injustement menacé… Croyez que si je l’avais pressenti, je n’aurais pas discuté de la question.
En vérité, quand on connaît les gens, on ne débat pas, quand on ne les connaît pas, on les blesse.
Rien n’est jamais sans reproche chez les humains, et peut-être tout est-il vain.
Quoi qu’il en soit, je vous félicite, au lieu de me diaboliser ou de gauchir des arguments, de vous exposer avec tant de générosité et de franchise.
De courage, quand, pour ma part, je préfère dérober ma vie et celles de gens que je connais, au monde mauvais.
Si je dis que vous êtes le meilleur débatteur, c’est parce que votre intelligence, vos connaissances, votre recherche de solution, votre justice et la variation de ton le prouvent évidemment.
Il faut que j’y croie pour le dire quand on m’a rendu le mal pour le bien ici même, mais outre que je le pense, je vous dois bien cette compensation pour mon manque de discernement à votre égard.
Voir n’est pas juger, constater encore moins condamner, partager la lentille qui permet d’observer, un outil mis à disposition.
Après, on peut préférer se prendre pour le dieu Baal, il est certain qu’alors l’avenir promis est insensé.
@ Carl Roque
« L’aliénation parentale ne saurait exister, un enfant ne peut pas être manipulé par un parent sinon ça se saurait. »
Cela veut dire quoi « l’aliénation parentale existe » ou pas ? Ce qui est sûr, c’est que l’aliénation parentale n’est pas un syndrome dans le DSM ou un syndrome reconnu médicalement. Que ce sont des concepts qu’on forge et qu’on cherche à populariser ou dénigrer à travers des luttes d’influence dans les tribunaux et les écoles et micro-sectes psys. Donc, oui, l’existence scientifique de ce concept est problématique, surtout au niveau de conflictualité où on cherche à en faire une vérité aussi valide que la coïncidence de la théorie et de l’expérimentation au sujet du moment magnétique de l’électron…
« Le syndrome d’aliénation parentale (abrégé en SAP) est une notion controversée introduite par le psychiatre Richard A. Gardner au début des années 1980. Il fait référence à un trouble dans lequel un enfant, de manière continue, rabaisserait et insulterait un parent sans justification. » — Wikipedia
C’est marrant… au nom de l’intérêt supérieur de l’enfant, on débat de savoir si la justification de son comportement (allégué, rappelons-le) est vraiment justifiée.
En gros, pense comme tu veux tant que tu penses correctement, c’est-à-dire comme moi ou comme Mr. Gardner…
Franchement, à un moment il serait temps, surtout, de cesser de se réfugier derrière des notions psy de ce style quand il s’agit de rendre des jugements. Ces notions psy, surtout de ce type, c’est un peu comme si on inventait un thermomètre pour en congeler, vaporiser et fondre le mercure en même temps sous la pression judiciaire et la température du débat public. (Ce qu’on appelle techniquement le point triple.)
Cesser de se réfugier derrière ces concepts pour réfléchir à une décision et la rendre me semblerait quand même un tout petit peu souhaitable… c’est déresponsabiliser la justice que de tout basculer sous l’angle psy ainsi…
Ce qui ne veut pas dire que le gosse n’est pas l’objet de convoitises dans ces situations, hein… simplement qu’il n’est pas responsable de l’ériger en syndrome diagnosticable sur la base de symptômes.
@ F68.10
« Et c’est même contredit par le fait que vous « jugiez, accusiez et condamniez » autrui en les qualifiant d' »insensés ».
Vous ne trouvez pas cela un peu à géométrie variable ? »
Vous m’aurez mal lu. Les insensés dont je parle, ils sont nous tous, je n’accuse donc pas autrui. Je m’accuse, moi. Je nous accuse, nous.
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@ Lodi
Je ne vous comprends décidément pas. Vous semblez accorder foi à la théorie girardienne décrivant la façon dont les hommes s’inventent de toutes pièces des dieux et pourtant, en mentionnant un dieu créateur tout-puissant à l’existence bien réelle, vous la réfutez. C’est contradictoire.
@ Denis Monod-Broca
« Vous m’aurez mal lu. Les insensés dont je parle, ils sont nous tous, je n’accuse donc pas autrui. Je m’accuse, moi. Je nous accuse, nous. »
Ah ! Ben je n’ai pas si mal lu que cela: en « nous » accusant, vous m’accusez bien, car je figure bien dans ce « nous ». Veuillez m’excuser, mais en tant que mathématicien, je suis d’un sens logique intraitable ! Alors, soyez gentil, veuillez m’exclure de vos considérations sur la culpabilité: je ne prends pas gratuitement sur mon dos la culpabilité d’autrui.
Mais je prie pour vous…
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@ Aliocha
« Voir n’est pas juger, constater encore moins condamner, partager la lentille qui permet d’observer, un outil mis à disposition. »
Et évidemment, vous êtes du côté de l’objectivité ; alors que moi, absolument pas. Pourriez-vous avoir la délicatesse de m’expliquer pourquoi vous vous permettez de vous prévaloir d’une objectivité à toute épreuve ? et pourquoi, puisque nous sommes en opposition sur nombre de sujets, vous me la, logiquement, niez ?
« Après, on peut préférer se prendre pour le dieu Baal, il est certain qu’alors l’avenir promis est insensé. »
Superbe tour de passe-passe, Aliocha ! Belle tentative de dribble !
Je me permets de vous rappeller mes propos:
« C’est pourquoi j’ai du mal avec l’attitude d’Aliocha qui pousse au capillotractage et à la tetracapillotomie ; dans un contexte où, il faut bien se résoudre à l’affirmer, nous ne représentons ni plus ni moins que Bélial, Baal et Sathariel réunis pour lui… » — F68.10
Vous ne voyez pas la différence entre 1. votre phrase qui suggère que je me prendrais pour Baal, et 2. la mienne, qui manifestait une consternation face à la démonisation récurrente que vous pratiquez à l’endroit de Robert Marchenoir (i.e. Bélial, l’incarnation du racisme et du Mal), Lodi (idolâtre baalien de sa propre imitation ou un truc girardien du genre) et moi-même (qui tel le Qliphoth Sathariel dissimule Dieu et la misérocorde au genre humain) ? Vraiment pas ? Pourquoi n’en suis-je même pas déçu ?
Je me permets donc de vous rappeler mon propos essentiel:
« Vous n’en avez pas un peu assez de « juger, accuser et condamner » quand, de surcroît, vous déformez ou même carrément manipulez le sens de mes propos ? Manifestement, non. » — F68.10
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@ Lodi
« Mais je m’en veux de ne pas avoir deviné qu’on vous a injustement menacé… »
Pas de cela, Lodi. Mais en toute franchise, je ne vous cache pas que je ne suis pas rassuré des comportements actuels en matière de stérilisation de femmes. Nous avons des cas de stérilisations furtives en France dans les années 1990 qui traînaient en 2012 auprès de la CEDH (ce qui signifie que l’État français semble trouver que cela est, au fond, très bien).
À l’heure actuelle, les femmes stérilisées furtivement ont tendance à l’être avant d’avoir l’occasion de donner naissance à des enfants qu’elles n’auront, de ce fait, pas l’opportunité de maltraiter. Donc, de toute évidence, la tentation stérilisatrice dépasse le cadre que vous envisagez. Et devant les réticences dingues de la France à traiter le cas de Joëlle Gauer et de ses copines devant la justice, il me paraît inconcevable de pouvoir mettre en place votre idée dans un cadre légal répondant à des exigences morales minimales.
Remarquons le silence des gens qui soutiennent les thuriféraires du « un papa et une maman », si prompts à défendre la sacralisation de la vie et à s’opposer à l’eugénisme, quand il s’agit de défendre les femmes stérilisées en loucédé.
@ Denis Monod-Broca
Je tiens compte de la théorie de René Girard. C’est le monde où nous vivons.
Je tiens compte de la théorie Dieu créateur tout-puissant, c’est la théologie majoritaire.
C’est donc aussi le monde dans lequel nous vivons.
Est-il si difficile de comprendre que je tiens compte de TOUTES les réalités… Girardiennes mais aussi la souffrance et la mort, de science mais aussi des opinions.
L’univers est complexe. Plus que je ne le perçois, c’est sûr, mais encore beaucoup plus que d’autres ne le voient, c’est flagrant.
Son vaste espace attire pourtant l’esprit de beaucoup comme la planète Mars un feu d’artifices d’expéditions spatiales.
Bref, c’est bien à cause de leurs fameuses opinions érigées en dogme et tout leur attirail de puissance que les croyants ne cessent de contraindre les autres à la mesure de leur pouvoir de nuisance.
Qui n’est pas petit !
Il faut se défendre d’eux comme du désert qui recouvre et ronge tout avec ses nuées de sable : après leur passage, il ne reste rien de la liberté.
Sur la nature profonde du monde, l’envers du décor s’il y a décor, comment voulez-vous que je me prononce ?
Je ne suis pas un croyant pour prendre quelque hypothèse pour la vérité vraie, je laisse le n’importe quoi au n’importe qui.
La formule ! Elle n’est pas juste pour tous, mais les croyants de la plupart des Eglises ne sont-ils pas tous complices ? Par exemple de l’infériorité des femmes en ne leur permettant pas d’être prêtre.
Et ils ont changé de logiciel théologique ? Au Vatican et chez bien des protestants, Dieu est créateur tout-puissant et l’enfer.
Eh bien non, donc qu’ils s’accrochent à leurs horreurs s’ils le veulent mais qu’ils ne s’étonnent pas d’être pris pour des horribles.
Quoi d’autre ?
Face à leur désastre, défendons les victimes qu’ils prétendent défendre et qu’ils font plutôt, éventuellement de manière systémique comme dans le cas des prêtres pédophiles… Moins voyant, en allant contre la pilule et le préservatif, on ne peut pas dire aller contre la pauvreté, le triste sort des femmes et les maladies sexuellement transmissibles.
Cela en se purgeant des basses idées de punition et de récompense. Qui ne peuvent qu’éduquer à plier face à la force en habituant à une main maniant carotte et bâton.
Une certaine rigueur morale ne veut pas dire oublier de jouir de ce que le monde peut receler d’agréable.
Et bien rime avec vin ! On peut juger les religions notamment à la part qu’elles accordent au vin où se rencontrent le goût, la convivialité et le mysticisme.
Par ailleurs et si on en a le courage, il faut réparer le monde, comme certains courants religieux minoritaires mais intéressants le préconisent.
Ce pourquoi, d’ailleurs, quelques croyants luttent pour la mort de la souffrance et de la mort… Je ne sais pas comment il font pour être cohérents avec Jésus ressuscitant Lazare ou l’idée que Dieu se repose et laisse l’Homme perfectionner son oeuvre quand la plupart dévient totalement de leurs modèles. Quand tant de croyants et de gens influencés par ces derniers font obstacle… Admirable… Mais il y a toujours des saumons pour revenir à la source et ensemencer le monde.
@ F68.10
« Mais en toute franchise, je ne vous cache pas que je ne suis pas rassuré des comportements actuels en matière de stérilisation de femmes. »
C’est le seul argument emportant la conviction pour moi !
Dans le contexte que vous démontrez, il est évident que mon idée de stérilisation de parents maltraitants ne donnerait pas lieu à quelques abus* mais renforcerait fortement ceux existant au point d’en arriver à des dérives systémiques.
Je suis dans la position de quelqu’un voulant promouvoir la chirurgie dans un monde on ne la pratiquerait pas, mais devant me raviser parce que les gens ne se lavent pas les mains !
Quand je dis que la France est un pays d’incapables… C’est bien triste, je pense aux gens injustement stérilisés, aux parents abusifs qui ne le seront pas et aux enfants voués au malheur qui en résultera.
Voilà beaucoup de rime en a, il ne manque plus que de dire à quoi bon pour conclure à présent.
*Il y en a partout et toujours comme de la poussière s’infiltrant partout… Si les gens étaient maniaques de la justice plutôt que du ménage ou autres choses semblables, aucune dérive ne se muerait en système.
Ce serait merveilleux !
@ F68.10
Pourquoi jugerais-je, alors qu’il a suffi de décrire les contradictions pour vous amener à reconnaître que tous, nous partageons un comportement religieux ?
C’est un constat d’erreur qui nécessite correction, voilà tout, comme le racisme de Marchenoir est une notion fausse, et la vengeance déguisée en justice de Lodi une aberration.
Tout au plus pourrais-je regretter que vous délaissiez l’esquif du pardon qui, équipé de la voile de votre treillis performant, aurait les moyens d’accéder aux océans de la foi, mais vous n’en voulez pas, c’est votre choix, qui ne m’empêchera jamais de constater qu’alors vous restez au quai de votre ressentiment, reproduisant l’erreur des traumatismes subis, vous prenant pour un démon alors que vous n’êtes que sous son emprise, comme l’animal du troupeau que nous sommes tous à courir au vide des violences si nous n’entendons pas les textes qui savent décrire cela, nous permettant d’entendre la question essentielle posée par l’innocent accusé : pourquoi me persécutes-tu ?
« La conversion chrétienne c’est toujours cette question posée par le Christ lui-même. Du seul fait que nous vivons dans un monde structuré par des processus mimétiques et victimaires dont nous profitons tous sans le savoir, nous sommes tous complices de la crucifixion. » (RG)
@ F68.10
L’aliénation parentale existe, je l’ai rencontrée et ma compagne aussi. Les considérations sur le DSM sont assez amusantes, ce truc qui tantôt classe l’homosexualité dans les troubles tantôt le replace dans la normalité selon la mode.
On sait parfaitement décrire le syndrome de Stockholm, et tout le monde le reconnaît comme syndrome, mais le SAP qui est sa copie conforme fait hurler certains car cela heurte leur sensibilité militante ou leur intelligence. Le SAP est simple à comprendre, à décrire et à prévoir. Je l’ai vu en action de nombreuses fois, et cautionner sa non existence c’est admettre le plus tranquillement du monde qu’on puisse détruire des enfants au nom d’une cause supérieure.
Par contre oui il est difficile à détecter en se fiant aux déclarations des avocats devant un juge dans une entrevue de 15 minutes où se traite tout un divorce et oui il y a des pervers qui savent parfaitement retourner leurs armes contre des gens de bonne foi ; et il y a aussi des cas où les deux parents tentent des manœuvres abjectes. Il est dramatique de voir certains renoncer à connaître la vérité car elle serait trop complexe.
@ Aliocha
« Pourquoi jugerais-je, alors qu’il a suffi de décrire les contradictions pour vous amener à reconnaître que tous, nous partageons un comportement religieux ? »
Elle a l’air sympa votre pipe à crack ! C’est quoi ? C’est du verre ? C’est du pyrex ? Du verre de Murano, peut-être ? Je n’ai à ma connaissance à aucun moment reconnu que « tous, nous partageons un comportement religieux ». Vous êtes encore et toujours dans votre délire, en train de pédaler sur votre petit vélo mental.
J’affirme par contre, en effet, que les questions morales et les questions de contrainte par la loi ne sont pas des questions que seuls les religieux auraient le droit d’aborder. Que les athées ont aussi ce droit. Et qu’ils ont le droit de s’associer afin de créer des cadres conceptuels qui s’imposent aux autres par le débat public, et, le cas échéant l’implémentation dans l’ordre légal à travers les mécanismes juridiques et parlementaires. C’est le b.a.-ba de la démocratie.
Cela ne constitue nullement un « comportement religieux », sauf dans votre esprit tordu qui est obsédé par l’idée de prouver que la rationalité est aussi fumeuse que le bonhomme invisible dans le ciel. Ce n’est pas le cas ; et vous le savez.
Vous refusez simplement de l’admettre publiquement. Et vous engagez des manœuvres dilatoires à ce sujet, entretenant volontairement la confusion sur le terme « religieux ». Ce qui démontre soit votre confusion soit votre mauvaise foi.
« C’est un constat d’erreur qui nécessite correction, voilà tout, comme le racisme de Marchenoir est une notion fausse, et la vengeance déguisée en justice de Lodi une aberration. »
Vous alignez les mots sans qu’ils ne signifient grand-chose. Si vous avez des objections à l’encontre de Marchenoir ou Lodi, adressez-vous directement à eux. Ne m’impliquez pas dans des débats qui ne sont pas les miens.
« Tout au plus pourrais-je regretter que vous délaissiez l’esquif du pardon… »
Et si vous vous occupiez un peu de vos fesses en lieu et place de celles des autres ? On ne vous l’a jamais dit, que vous aviez une petite tendance à vous mêler de ce qui ne vous regarde pas au prétexte que vous n’apportiez ici que votre « témoignage » ? Jamais ?
« …qui, équipé de la voile de votre treillis performant, aurait les moyens d’accéder aux océans de la foi, mais vous n’en voulez pas… »
C’est surtout que c’est une notion fausse, Aliocha. Je ne suis pas Fox Mulder, Aliocha: je n’ai pas un poster « I want to believe » dans mon bureau orné d’une soucoupe volante…
« …c’est votre choix… »
Une conclusion logique n’est pas un choix: elle s’impose à vous. 2 + 2 = 4 n’est pas un choix, Aliocha…
« …qui ne m’empêchera jamais de constater qu’alors vous restez au quai de votre ressentiment… »
Badaboum… badaboum… badaboum…
——————————————————-
@ Carl Roque
@ Lodi
Navré de ne plus avoir de caractères de disponible pour vous répondre. Aliocha occupe tout l’espace de ses prêches.
@ Aliocha | 24 février 2021 à 14:16
« Comme le racisme de Marchenoir est une notion fausse. »
Quel racisme ? Et si nous parlions un peu de votre pédophilie, à vous ?
Voilà Marchenoir, comme Lodi, qui n’a d’autre moyen que l’opprobre immonde et gratuit comme dernier argument sans aucun fondement raisonnable, pour ne pas reconnaître qu’il est pris en faute par le treillis du vrai et du faux.
Ce n’est pas un hasard que cela sorte sur un billet qui parle d’emprise, tant que les libéraux n’accèderont pas à ce qui fonde la liberté, le rituel d’expiation ne sera jamais abandonné, et le malin déchaîné par sa chute détruira tout, notamment la liberté.
C’est un choix qui est proposé, tomber de sa chaise n’est qu’un argument totalitaire comme un autre, pour répondre aux dérives cléricales par l’établissement d’un clergé qui, s’il n’entend pas que, comme deux plus deux font quatre, la victime du rituel est innocente, que si elle n’accède pas à l’outil pragmatique du pardon, elle ne saura que répéter l’erreur ancestrale en produisant de la victime qui, elle-même, reproduira le phénomène et jamais, au grand jamais, ne pourra fonder la démocratie sur ce mensonge révélé par les textes.
Que les contempteurs continuent à se prendre pour ce qu’ils ne sont pas, la littérature est là pour affirmer qu’ils ne sont que les porcs investis par les démons, s’imaginant Belzébuth, les pauvres petits, qu’il n’y a là aucun jugement ni condamnation, mais constatation objective. Que tant que les citoyens se prendront pour le roi plutôt que de reconnaître cette réalité de l’emprise et de la possession clairement exprimée, nous ne pourrons que métastaser l’Ancien Régime, développant ad nauseam les dialectiques de domination qui déjà menèrent le monde au pire des fausses transcendances, qu’ils ne savent que répliquer car ils refusent l’apprentissage d’une grammaire nouvelle, fondée sur la dialectique du pardon et de la réconciliation de la vraie transcendance, qui seule permet de décrire le réel tel qu’il est, celui qui nous laisse, libre et souverain, le choix entre l’amour et la destruction.
Choisis ton camp, camarade !
@ F68.10
Les enfants, pour dire qu’ils se retirent du jeu, disent « pouce ! ».
Vous, pour ne pas endosser votre part de responsabilité collective, vous dites « je suis mathématicien ! ». C’est un bon truc…
@ Carl Roque | 24 février 2021 à 14:32
Dans les cas de syndrome de Münchausen par procuration, l’aliénation mentale est omniprésente et la perversion impressionnante.
Cela peut prendre même ensuite la forme d’une secte avec gourou à sa tête.
@ hameau dans les nuages (@ Carl Roque)
« Dans les cas de syndrome de Münchausen par procuration, l’aliénation mentale est omniprésente et la perversion impressionnante. »
Certes. Cela dépend du déroulement, car les conditions n’en permettent pas toujours le déploiement du contexte de tensions conjugales propice à ce climat d' »aliénation parentale ». Mais, oui, Roos Boum, du temps où elle avait ouvert sa boîte de courriers électroniques pour répondre à ce genre de situations (elle a visiblement décidé de lâcher l’affaire entre-temps, ce qui est très compréhensible compte tenu de la violence émotionnelle de la tâche…) faisait des constats du même genre que vous. Sans utiliser les mêmes mots.
« Père: victime ou complice ? Cela dépend. Parlez-vous de la victime ou, par exemple, du père ? Parce qu’il y a tant de pères qui se sentent complètement trahis et si coupables. Le père ne joue pas le rôle qu’il est censé jouer. Il pense qu’il s’en tire bien, mais il est en fin de compte l’objet d’une déception. Ce que je perçois, c’est qu’il y a deux lignes de victimes. La réelle victime sur laquelle la maltraitance s’est déployée, mais aussi le père, dans la famille. OK, vous pouvez le blâmer d’être ignorant ou stupide. Mais, des fois, je reçois ces courriers électroniques déchirants ; et la chose idiote est que, disons, chaque mois, je reçois le courrier électronique d’une victime, chaque semaine, un soignant ou un tiers aidant, et, sporadiquement, je reçois le courrier d’un père. Et bien que, pour les victimes, c’est infernal ce qu’elles ont vécu… des fois, il m’arrive de pleurer en lisant les courriers électroniques des pères. Leurs sentiments de culpabilité sont si élevés ! Ils se disent tout le temps « Pourquoi ne l’ai-je pas vu ? », « Pourquoi l’ai-je crue ? ». Je veux dire, je connais les histoires des victimes. Oui, OK, c’est dur, je suis passé par là. Mais les pères ?!… il y a un sentiment de culpabilité duquel ils ne peuvent jamais, jamais se défaire. Et la plupart du temps, ce sont des pères divorcés, parce que les pères qui sont encore dans la famille, ils ne peuvent pas le voir. Mais les pères divorcés ont du recul, puis se rendent compte de ce qui se passe, et constatent qu’ils ne peuvent plus protéger l’enfant. Pour eux, l’enfant est perdu. Et pour la mère, c’est alors encore mieux, parce qu’elle peut se lâcher encore plus qu’auparavant. Il y a tant de douleur chez ces pères, car ils aiment leurs enfants, mais il ne sont plus en mesure de faire quoi que ce soit. C’est si triste. Ce que je leur conseille donc de faire, c’est de tenir un journal ; d’écrire et de noter tout ce qui est déjà arrivé ; et ensuite de tenir ce journal pour l’enfant, pour plus tard, quand il aura grandi, de telle manière qu’en tenant ce journal, le père y note ses sentiments. Et puisque, si souvent, ils sont alors hors de la famille, ils voient la réalité et tentent de faire quelque chose ; mais ils ne sont généralement pas crus, car, dans les situations de divorce, le père est souvent accusé d’imagination fertile motivée par la garde de l’enfant. Ainsi, 99 % du temps, le père n’est pas considéré crédible. Et ils se démènent pour tenter de s’occuper de l’enfant. Et je leur dis: « notez-le ». Car, quand l’enfant aura grandi, un jour il pourra prendre connaissance de ce journal, et pourra constater que vous vous êtes soucié de lui. Que vous avez fait tout ce que vous pouvez. Que vous ne l’avez pas abandonné. Car c’est le système qui ne vous croit pas. Et je pense que c’est très important car, l’enfant, plus tard, pourra choisir de rechercher son père. » — Roos Boum, 2014.
Maintenant, tous les pères ne sont pas dans cette situation: deux conditions sont à réunir pour tomber dans votre cas d’espèce: 1. s’en rendre compte 2. être divorcé ou séparé.
« Cela peut prendre même ensuite la forme d’une secte avec gourou à sa tête. »
Ah ? Vous avez remarqué ??
En tout cas, merci de me donner l’occasion d’avoir une conversation plus productive qu’avec Aliocha.
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@ Carl Roque
Tout ceci ne change pas pour autant les problèmes de fond avec le syndrome d’aliénation parentale. Ce serait trop simple…
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@ Aliocha
« Ce n’est pas un hasard que cela sorte sur un billet qui parle d’emprise, tant que les libéraux n’accèderont pas à ce qui fonde la liberté, le rituel d’expiation ne sera jamais abandonné, et le malin déchaîné par sa chute détruira tout, notamment la liberté. »
Ah… le « malin ». La démonisation. Je ne me trompais donc pas beaucoup.
« …la victime du rituel est innocente, que si elle n’accède pas à l’outil pragmatique du pardon, elle ne saura que répéter l’erreur ancestrale en produisant de la victime qui, elle-même, reproduira le phénomène… »
Franchement, quand on prend connaissance de l’intégralité du propos de Roos Boum, votre propos général en devient franchement indécent.
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@ Denis Monod-Broca
« Vous, pour ne pas endosser votre part de responsabilité collective, vous dites « je suis mathématicien ! ». C’est un bon truc… »
Les notions de culpabilité et de responsabilité ne sont pas les mêmes. On peut être « responsable mais pas coupable » ou « coupable mais pas responsable ». Ou même parfois les deux à la fois ou encore ni l’un ni l’autre.
@ F68.10 | 25 février 2021 à 13:28
À propos du syndrome de Münchausen par procuration, dans le cas de la petite Gypsy, le père raconte que la mère a déménagé très loin, qu’elle l’a systématiquement écarté quand il cherchait à voir sa fille ou à lui parler, et Gypsy explique que sa mère l’a montée contre son père en traçant de lui un portrait au vitriol et en lui serinant qu’il ne s’intéressait pas à elle. On ne voit pas trop ce qu’il aurait pu faire. Le père et la fille étaient pris dans un réseau de mensonges inextricable, d’où l’issue fatale.
Comme la mère racontait à tout le monde que Gypsy était condamnée et qu’elle ne vivrait pas très longtemps, ses intentions étaient claires, et ça ne pouvait que mal se terminer, mais c’est la victime qui est restée en vie. Et son père la protège maintenant comme il peut.
Je n’appelle pas cela un cas d’emprise ; il y a sans doute une forme d’emprise dans la mesure où la victime collabore au mensonge, mais il y a de la coercition, la victime n’est pas dupe et collabore par nécessité ; Gypsy dit bien qu’elle voulait fuir, seulement elle n’en avait pas la possibilité matérielle : elle savait par expérience que la police l’aurait ramenée chez elle et que sa mère lui ferait chèrement payer sa fugue. On est même étonné qu’elle ait été si lucide. Dans d’autres cas, la victime se laisse maltraiter en croyant que c’est pour son bien, là l’emprise est bien plus forte.
Je rappelle à toutes fins utiles qu’on peut parfaitement lire Girard sans être croyant, et a fortiori tomber dans la bondieuserie accusatoire.
Insulter injustement les gens et parler de pardon, quel gag ! C’est je crache sur les autres et les accuse s’ils me traitent de machine à cracher, ce qui n’est jamais que la vérité.
Quand on lit Girard, on prend connaissance d’un mécanisme, rien de plus, rien de moins. C’est comme quand on lit Darwin, quoi, quand on connaît Darwin, on ne s’étonne pas que les virus mutent, quand on lit Girard, des lynchages.
À partir de là, on peut engager la réflexion pour éviter le pire aussi bien que développer la recherche.
Mais rien que le fait qu’il y ait Darwin et Girard prouve qu’il n’y a pas un penseur unique à faire subsumer tout le reste.
Et n’oublions point Libet et son expérience.
Bref, la science est cumulative, elle n’est pas religieuse, hors de l’Eglise, point de salut. Elle n’est pas amoureuse, j’aime une seule personne ou je suis fan de tel ou tel artiste.
La science, et plus généralement, les œuvres de l’esprit, et encore plus la vie intellectuelle, c’est tout autre chose.
Quoi ? Eh bien, ma définition, comme toutes celles que je peux égrener selon mon inspiration, on ne fait pas que piquer chez tel ou tel dans un buffet, on cuisine…
Je dirais que la vie intellectuelle est un chemin et un cumul d’expériences… Non, une sculpture d’expérience puisque l’oubli fait partie de l’apprentissage sans parler du fait que l’expérience est sans cesse réinterprétée.
Il y a des gens qui expriment plus ou moins une foi et un penseur, il y a des gens qui embrassent ce qu’ils peuvent du monde.
Cela n’a rien à voir : dans un cas le monde doit conforter la théorie, dans l’autre, la théorie doit aider au déchiffrement du monde.
Qu’arrive-t-il quand des gens étant au service de telle foi ou tel penseur tombent sur quelqu’un qui respecte éventuellement plus ce qu’a dit le penseur en ne faisant pas la contrebande de leurs « idées » sous son nom…
…Mais qui commettent le crime assurément inexpiable de ne pas rentrer dans leur interprétation, et pire encore, de ne pas s’asservir à l’unique, Dieu unique, penseur unique ?
Hum ? Procès en vous êtes trop confus – ou bête ou pas instruit ou allez savoir – voire insultes qui se veulent descriptives mais pas du tout.
Girard disait que certains s’imitaient eux-mêmes, eh oui, imiter un ou des maîtres ou soi-même, il faut, d’une manière ou d’une autre, une certaine constance pour parvenir à quelque but que ce soit.
Eh bien, ce n’est pas considéré par Girard comme plus matrice à lynchages qu’autre chose mais particulièrement mimétique. C’est vrai mais pratique, à mon avis, on est toujours disponible pour soi.
Et on risque moins qu’avec bien des maîtres qui abusent de leurs disciples, ou rivalisent avec eux ou allez savoir… Il est certain par contre qu’on a des angles morts sur soi et sur le monde, ce qui, selon moi, est le vrai problème, je ne suis pas là pour gagner des points en mimétisme mais pour cheminer vers la vérité et vers la vie.
@ Lucile
Le cas de Gypsy est exceptionnel. C’est le seul cas que je connaisse où la victime ait réussi à interrompre cette situation de son propre chef. Je n’en connais pas d’autre. Il a aussi été mis à l’écran et donne une perception coup de poing de ces situations.
Malheureusement, quand on condense à l’écran en une série ou dans des articles ce genre de situations, on perd complètement de vue que ce sont des situations au long cours, beaucoup plus sporadiques, beaucoup plus « tranquilles » en terme de déroulement. Même Gypsy semble ne pas se reconnaître dans ce qu’on raconte ou met à l’écran de son cas (bien qu’elle soit privée de télévision en prison…). Les journaux, documentaires et séries télévisées sont pourtant factuels. Mais ne rendent pas compte de la perspective des faits: les victimes n’en sont généralement pas conscientes et cela s’étale sur des années. C’est lorsque Gypsy s’est rendu compte des falsifications de son âge dans les documents médicaux qu’elle a commencé à remonter le fil des événements et compris qu’elle n’avait pas vraiment envie de connaître la suite au prochain épisode… et on sait comment cela s’est terminé.
Nous avons dans ce cas effectivement un portrait au vitriol du père fait par la mère à sa fille. Mais ce n’est pas nécessairement vrai que les familles explosent dans ces situations. Le père peut être dans les parages et aveugle à la réalité.
Effectivement, il y a de quoi être étonné que Gypsy ait été aussi lucide. Même, a posteriori, quelqu’un comme Delphine Paquereau, ne l’ayant pas découvert par elle-même, se demande s’il n’y avait pas quand même quelques bribes de vérité dans le fait qu’elle ait été malade. Roos Boum relate aussi le fact-checking permanent pour vérifier ce qui est vrai et faux et démêler la vérité dans ses dossiers et ses souvenirs. Même quand on se rend compte de la situation, c’est difficile à croire et à discerner, même pour la victime (sauf cas flagrants du genre « lève-toi et marche… », ce qui est quand même un peu le cas de Gypsy).
Sans compter que l’emprise n’est pas due qu’au parent mais aussi au système médical: les symptômes ultimes de paranoïa sont quand même de croire que votre médecin vous veut du mal… Dans ce genre de contexte, votre locution « dans d’autres cas, la victime se laisse maltraiter en croyant que c’est pour son bien » prend un sens différent: il est interdit de croire que ce n’est pas pour votre bien. Cela va donc assez loin: la violence physique par le personnel soignant. Pour commencer. Jusqu’à que vous compreniez qu’on vous veut vraiment du bien… et qu’on va donc continuer à vous soigner. La torture en chantant ! Heureusement que ces gens sont des génies…
D’où l’importance de la détection car il n’y a sinon aucune raison que ce genre de situations s’arrête quand on prive les patients de leur droit à avoir une opinion et de parler sur leur situation (sans même parler du droit à argumenter, l’argumentation étant pathologique en soi, ou même du droit à consentir aux traitements, notion complètement superflue pour un patient, c’est-à-dire un crétin.)
Bref, le cas de Gypsy est exceptionnel. Pour du moins tape-à-l’œil, la petite série d’entretiens audio de Roos Boum donne à mon avis un aperçu plus fidèle de ce qu’en pensent les victimes quand elles prennent du recul. Toutes les victimes sont différentes: il n’y a pas de raisons qu’elles aient un profil psychologique type.
@ F68.10 | 25 février 2021 à 13:28
« Ah ? Vous avez remarqué ?? »
À vrai dire tout était fait pour que cela soit remarqué et puisse inspirer confiance et respect notamment entre autres choses par les couleurs bleue et blanche, signes de virginité.
@ Aliocha | 25 février 2021 à 07:42
« …L’opprobre immonde et gratuit comme dernier argument sans aucun fondement raisonnable… »
Ne faites donc pas l’innocent, Aliocha. Votre complaisance pour la pédophilie est manifeste, malgré tout l’enfumage dont vous encombrez vos commentaires.
Quand on veut noyer son chien, on prétend qu’il a la rage, c’est une manière comme une autre de noyer le poisson.
En tout cas, Marchenoir devient laconique, c’est à souligner, aucun argument pour étayer ses cochonneries, et Lodi continue de jeter la pierre pour dénoncer les lynchages.
Vu les gars, comme à cache-cache.
De plus, j’ai l’indécence de mettre les possédés face à eux-même, ce n’est pas ainsi qu’on se comporte aux rituels des salons, quel manque de correction.
Voilà de quoi être excommunié par les curés athées, aussi hypocrites et violents que ceux qu’ils dénoncent.
À propos de l’emprise masculine sur la langue française : la majorité des non-spécialistes, dont beaucoup de journalistes et éditorialistes, confondent « écriture inclusive » et « écriture écriture inclusive abrégée ».
L’écriture inclusive cherche à ne plus obérer les femmes et les fillettes de nos représentations sociales (voir par exemple la disparition de « vainqueresse » quand « pécheresse » bien qu’employé dans un domaine précis reste autorisé par les doctes).
L’écriture inclusive abrégée, celle qui actuellement énerve des personnes pourtant peu regardantes dans d’autres domaines d’emploi de la langue française, est celle qui, pour des raisons de facilité au quotidien, emploie des tirets, points, apostrophes, pour rendre sa visiblilité à la gent féminine.
Pourquoi emprise ? Parce que si l’on s’essaye à rendre sa mixité à la langue française on se rend compte que ce n’est pas si simple et que les automatismes sont tellement ancrés dans les esprits que la plupart ne s’aperçoivent même pas à quel point ! La plupart des autres langues indo-européennes ont un neutre à disposition (suédois, russe, anglais, etc.). L’espagnol, que l’on dit macho, ne renâcle pas trop à utiliser le @ pour signifier masculin ET féminin (Doctor @) mais en France le tollé que cela déclenche est tellement disproportionné ! À croire que la virilité des francophones mâles ne se porte pas si bien pour avoir si peur de voir les femmes apparaître entre les mots !
Je précise que la langue inclusive abrégée n’a rien à faire dans les textes administratifs, par contre la langue inclusive tout court si !
@ Aliocha
« aussi hypocrites et violents », et « curés athés », c’est n’importe quoi, vraiment, je sens que le « inquisiteur » va poindre puisqu’il paraît que je jette des pierres. Je préfère inquisiteur, quand même, pour le côté intellectuel.
Bref… Je ne suis pas hypocrite, et c’est bien ce qui en embête plus d’un, je vais bien profond, ça oui, sans doute l’influence de « Voyage au centre de la Terre. »
Et quand les gens sont pas contents, superficiels et pas violents pour deux sous, ils m’assimilent au racisme, au nazisme et à l’hypocrisie.
Comment voulez-vous que je prenne au sérieux les objections aussi superficielles que pleines de fiel de ces gens ?
Ce serait déchoir que de leur accorder un crédit seulement dû à des faits étayés, des hypothèses basées sur quelque chose autant que créatives et l’honnêteté intellectuelle… Mieux vaut manger de la pourriture que de s’assimiler des idées qui n’en sont pas et une malhonnêteté sans nom.
Voilà qui fait le partage entre mes accusateurs et moi… Je ne suis pas démagogue au point de faire comme si je rêvais quand j’examine les agissements de chacun.
Maintenant, venons-en à la violence. Je n’ai jamais nié que quand on me cherchait, on me trouvait… Mais il faut que des crétins l’éprouvent, encore et encore : manque de mémoire, de capacité de faire un lien entre j’insulte, je me prends les griffes du tigre ou démon de la perversité.
Je me félicite de n’être ni leur thérapeute ni leur directeur de conscience pour démêler leur sac de nœud à fiente.
Mais pas du guano, en tout cas, dommage pour l’agriculture durable.
Je ne parle pas sans cesse d’amour du prochain, une vraie musique d’ascenseur quand en vérité le discours ne fait que dissimuler le vide. Voire qui sait la pédophilie comme dit Marchenoir ?
C’est vrai que vous êtes bien indulgent pour les pires, islamistes ou abuseurs d’enfants. Déjà suspect. Ensuite, qui attaque éhontément les gens, souvent à base de bave morale, a souvent quelque chose à cacher, voir vos fameux prêtres, les vrais, pas les athées.
Je ne saurais trancher, je ne peux que dire que l’on vous accuse avec certains éléments pour le faire tandis que m’imputer de l’hypocrisie, du lynchage ou je ne sais quoi est tellement faux que cela en devient répugnant.
Mais d’un autre côté, reposant. Qu’il est doux que personne ne puisse me reprocher ce que je me reproche, qu’il est reposant aussi de voir des grouillants à ses pieds… C’est certes moins exaltant que de tenter de rejoindre meilleur que soi, mais il faut de tout dans le paysage, le sommet, les fleurs, les douglas et l’ordure tapie dans un coin sans quoi on ne serait pas sur Terre mais au paradis.
Il y a vraiment de tout, pairs, médiocres, démons et merveilles, vous, vous seriez plutôt le faux clerc qui donc en voit partout de vrais et de faux, des curés d’Eglise et hors Eglise, et qui joue les faux prophètes en prime, obstacle à votre Eglise, ce dont je me tamponne le coquillard, mais aussi de Girard, ce qui m’embête davantage… Vous commettez tant de nuisance et me force à sortir ma claire épée en chevalier lettré.
Peut-être plus ou moins chevalier, plus ou moins lettré, mais je ne parasite l’oeuvre de personne et ne fais pas semblant d’être non violent.
Pour les risques encouru par le pays, je suis… Non, pas tellement Charlie, César, pour les méfaits survenus aux enfants, Jésus :
« Mais, si quelqu’un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspendît à son cou une meule de moulin, et qu’on le jetât au fond de la mer. »
En somme, en quête et fidèle à moi-même, je n’en prends pas moins modèle sur tout ce qui me semble en valoir la peine.
Je sollicite des conseils, mais pardon, pas de gens comme vous. Les chevaliers ne me semblent pas perdre leur temps avec des faux clercs et faux prophètes si ça existe dans les cycles arthuriens et assimilés…. Par contre, ils se perdent de façon récurrente dans les bois et les landes fouettées de vent. Sortant du silence, ils parlent avec les fées et les ermites des forêts et avec leur pair ou toute autre personne les renseignant sur leur chemin… Ils vont où l’aventure s’étend, le pays où on n’arrive jamais… avant l’heure, en quelque sorte.
@ Aliocha | 26 février 2021 à 08:28
« En tout cas, Marchenoir devient laconique »
Et si vous essayiez de suivre son exemple ?
Parce qu’à force de paraboles girardiennes, vos commentaires en deviennent hyperboliques.
Et s’ils n’étaient qu’hyperboliques, ce serait moindre mal.
Mais c’est que par un procédé mystérieux dont vous avez le secret, ces hyperboles coniques respectables deviennent des spirales contrefaites qui sont loin d’avoir la beauté de la spirale d’Ulam.
Bref, vous devenez illisible à force de vouloir être explicatif.
René Girard votre mentor, n’a jamais parlé du mime Marceau, sinon il se serait tu devant tant de vérités exprimées en si peu de mots.
@ jlm | 26 février 2021 à 08:55
« Je précise que la langue inclusive abrégée n’a rien à faire dans les textes administratifs, par contre la langue inclusive tout court si ! »
Bonjour jlm, vous tombez à pic, justement nous avons un cas dans le coin qui est non élucidable ; une famille du nom de Gouin est tiraillée par ces nouveaux genres masculin et féminin ; la femme de M. Gouin refuse de laisser le masculin l’emporter sur le féminin et comme elle a pris le nom du mari elle voudrait bien grâce à l’écriture inclusive rajouter un « e » à Gouin.
Mais c’est là que ça se corse, si le « e » touche le « n » de Gouin, ça donne Gouine et ça prend une tournure homophobe.
Si le « e » est dissocié du nom en intercalant un point entre le « n » et le « e », ça risque d’avoir une connotation homophobe déguisée.
Alors que faire ? Si un expert en écriture genrée trans bi LGBT peut nous aider afin que nous puissions résoudre ce problème épineux sans être pénalement poursuivi pour incitation à la haine homophobe, nous le remercions d’avance.
Lettré ! Vous n’avez pas le niveau, Lodi. Il serait bon, pour éviter l’effondrement mental qui ne sait plus qu’accuser de pédophilie, témoignant d’une perte certaine de l’esprit, de ne pas se prendre pour la poire dont on n’est même pas la queue.
Mais ce n’est pas grave, Tipaza n’a pas compris, lui qui parlait de Satan, voilà la preuve irréfutable que les propos que je tiens sont incohérents, et d’un pédophile avéré, selon notre éminence bien-aimée.
Ah là là, on n’a pas fini de rigoler…
@ sylvain
« …justement nous avons un cas dans le coin qui est non élucidable ; une famille du nom de Gouin est tiraillée par ces nouveaux genres masculin et féminin… Mais c’est là que ça se corse, si le « e » touche le « n » de Gouin, ça donne Gouine et ça prend une tournure homophobe… Si un expert en écriture genrée trans bi LGBT peut nous aider… »
Vous avez pensé à Monsieur Pin Gouin ? Un véritable expert sur la question des déviances (là, pour le coup, le mot n’est pas fort) sexuelles.
« Torride, la vie sexuelle des pingouins !… Des mâles soulageant leur libido avec des femelles mortes, des poussins abusés puis parfois tués par des gangs de jeunes pingouins, des rapports en « public » entre mâles… » — propos rapportés en 2012 d’une étude (humm…) « scientifique » datant de 1911.
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@ Lodi
C’est dramatique qu’il n’y ait pas moyen de répondre à Aliocha sans avoir le sentiment d’accomplir son devoir moral en tirant sur une ambulance…
Pas une ambulance, F68.10, un panier à salade, Marchenoir a repris vos arguments quand vous affirmiez que je cautionnais les curés pédophiles, vous fondiez un fusible alors, vous aussi.
Mais bon, je comprends que pour vous autres, l’essentiel est de tirer, ça vous délasse le thymus, vu que dans le triptyque essai, erreur, correction, vous en restez à l’erreur, sans accéder à la correction.
@ Aliocha
« Lettré ! Vous n’avez pas le niveau, Lodi. Il serait bon, pour éviter l’effondrement mental qui ne sait plus qu’accuser de pédophilie »
Qui ne fait que parasiter le christianisme et Girard n’est pas habilité à parler de niveau.
Tout ce qui ne parasite pas vaut mieux qu’un parasite… Un illettré même vous dépasserait. Toute personne honnête intellectuellement.
Il y a autre chose, pour ceux qui nous liraient, dire qu’on s’identifie à quelque chose ne signifie pas l’être, et de toute façon, le temps des chevaliers, lettrés ou non, est passé.
Bientôt celui des lettrés ? C’est un autre problème.
Et voyons, si je dis vouloir être un immortel et désirer me comporter comme tel, je veux dire que je le suis ?
D’un autre côté, je pourrais fort bien m’identifier à ce que je suis… Je ne remplis pas un questionnaire de police.
L’imaginaire, ça vous parle ? S’identifier à quelque chose, c’est un acte de liberté, de jeu, comme l’écriture.
Plus on est confronté à des gens comme vous, pesants, malhonnêtes et agressifs, plus le rire, le rêve ou toute autre chose est nécessaire.
Ça d’un côté, de l’autre montrer que vous êtes un faussaire et un fossoyeur des textes.
Donc je relève le sûr et d’autre part ai une certaine fantaisie.
Robert Marchenoir a une autre approche, il relève du sûr mais d’autre part du possible avec cette histoire de pédophilie.
Je ne pouvais ignorer cette question : il est évident qu’il n’y a pas de preuve que vous ayez commis des abus ou que vous ayez de tels goûts sans passer à l’acte – en passant, je plains les pédophiles d’être ce qu’ils sont et les encourage à se soigner… Evidemment, dès lors qu’ils touchent à un enfant, c’est de l’enfant dont je suis solidaire.
Bref, comment en est-on arrivé à vos mœurs ? Vous n’avez cessé de mettre des gens en cause, et vous vous attendiez à quoi, qu’ils ne vous rendent pas la pareille ?
Et il est vrai que vous êtes toujours indulgent pour le pire : pédophilie, islamisme, vous mettez victimes et bourreaux au même niveau en intimant aux victimes de se conformer à votre devoir de pardon sans quoi elles seraient comme leurs bourreaux.
Qui ne sont pas si mal que ça… C’est cela, oui. Un refrain incessant.
Cela peut signifier au mieux que vous vous relevez ce qui est bas pour rabaisser les autres afin de contraindre les gens, une manœuvre parmi d’autres, déformer la pensée de Girard, le christianisme, diaboliser…
Ou cela peut signifier que vous êtes pédophile, ce qui n’est la faute de personne tandis que passer à l’acte ou minimiser la gravité de tels actes constitue une faute très lourde.
En fait, les deux peuvent se mêler… Je l’ignore, je dis qu’il ne faudrait pas accuser sans preuve mais que vous-même le faisant sans cesse, il n’est pas étonnant que cela vous tombe dessus en retour.
Qui vomit les autres par le verbe le sera aussi.
Dans notre société, l’accusation de racisme ou de pédophilie peut entraîner de graves problèmes pour ses victimes.
Si Marchenoir peut être accusé de racisme du fait qu’il défende la position comme quoi les Noirs sont plus bêtes et plus violents que les Blancs, il trouve logique de dire que qui défend les abuseurs d’enfants en est un.
Comme je le disais, c’est logique, mais une autre logique est de relever les pires pour rabaisser les autres et ainsi de les forcer au pardon.
Enfin, aucune des raisons n’est très ragoûtante et leur fumet finit pas être remarqué à la ronde.
Vous ne parviendrez pas à rabaisser injustement les gens à qui vous vous en prenez, c’est votre usurpation d’une fausse autorité intellectuelle et morale qui sera mise à nu.
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@ F68.10
« C’est dramatique qu’il n’y ait pas moyen de répondre à Aliocha sans avoir le sentiment d’accomplir son devoir moral en tirant sur une ambulance… »
Vous savez, accomplir un devoir moral aussi ennuyeux que de la pédagogie sur des choses qui devraient être des évidences est fastidieux, et se défendre contre d’injustes attaques, rageant ! J’avoue éprouver du dégoût et non de la compassion pour le sieur Aliocha.
Et pourtant, et pourtant, votre gentillesse me plaît bien. Mais elle m’inquiète pour vous, déjà, enfant, je craignais que le méchant gracié ne trahisse le héros.
Ce qui arrivait, pas toujours, mais en somme, qui advenait, comme dans la vie, je me disais que je voudrais avoir le courage du héros et la lucidité de celui qui l’avertissait comme cela arrivait parfois.
Dans la réalité, ce n’est pas comme dans Hollywood, en général, trop de générosité est fatale. Mais vous vous en sortez bien, vous me faites penser à Robin des Bois défiant le prince Jean dans son château.
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2219.html
Après des années passées à traîner les gens dans la boue sans le moindre argument, Aliocha réclame des arguments à son bénéfice, maintenant qu’on lui administre une dose de son propre médicament…
Plus les gens se prévalent bruyamment de leur vertu, et plus vous pouvez être sûr que la vérité est à l’opposé. Surtout quand ils battent leur coulpe sur la poitrine des autres… Et quand ils vous enveloppent ça dans un magma incompréhensible de bondieuserie et de fausse littérature, l’arnaque est absolument certaine.
@ Lodi
Restez zen si vous pouvez et laissez tomber le inepties qui sont dites sur vous. Ce sont des pétards mouillés auxquels personne ne fait attention tellement ils sont à côté de la plaque, puérils et injustifiés.
Pour en revenir au sujet du billet, une définition exacte de la notion d’emprise serait bienvenue, si la justice doit la pénaliser. Ce qu’en dit Freud, qui a lancé l’expression, vaut qu’on s’y intéresse :
« Le caractère infantile est en général facilement porté à la cruauté, car c’est relativement tard que se forme l’obstacle qui arrête la pulsion d’emprise devant la douleur de l’autre, par la capacité à compatir. »
Le terme de « pulsion d’emprise » apparaît pour la première fois en 1915, dans la réédition des Trois Essais, (…) Freud définit « la pulsion d’emprise » comme une pulsion de maîtrise sur autrui ou sur le monde, une violence contre le réel.
Dans le chapitre II d’« Au-delà du principe de plaisir », Freud revient sur la pulsion d’emprise, à propos de son petit-fils Ernst Wolfgang, âgé de 18 mois, dont il a observé le jeu lorsqu’il était dans son lit, en l’absence de sa mère. Dans un premier temps, Freud remarque que lorsque sa mère partait, l’enfant ne pleurait pas, mais il avait coutume de jeter au loin tout ce qu’il trouvait à sa portée. En même temps, il émettait avec une expression d’intérêt et de satisfaction un « o-o-o-o », fort et prolongé, qui, de l’avis commun de la mère et de l’observateur, (…) signifiait « parti » (« Fort » en allemand). Dans cette expérience d’impuissance et de déplaisir, ce qui l’empêche de pleurer, c’est donc cette capacité de détruire l’objet qui disparaît, sa mère. C’est ce mouvement que Freud appelle la pulsion d’emprise, un mouvement de rage impuissante contre l’indépendance de sa mère qui lui échappe.
En jetant des objets, il arrive dans un premier temps à détruire la mère absente. Mais après le « Fort « (parti) intervient une autre étape. Dans le berceau se trouve une bobine attachée à une ficelle, et l’enfant va jouer à un autre jeu qui est le Fort und Da : lancer au loin la bobine, puis la ramener, en disant Da, qui signifie « voilà ». Dans cette expérience, il ne s’agit plus de destruction, ni de pulsion d’emprise, mais de surmonter autrement l’expérience de déplaisir provoquée par la mère manquante. Il restaure l’objet en le faisant revenir. (…) C’est ce que Freud appelle la pulsion d’élaboration psychique (Bewältigungstrieb), dans laquelle on peut non seulement élaborer l’absence de la mère, mais aussi s’absenter de la mère pour devenir seul, séparé du corps maternel, et ne plus se trouver dans un état de perte d’appui (Hilflosigkeit). (…) Dans ce processus (…) s’opère la séparation qui restitue à l’objet sa liberté.
Pour Freud, ce double mouvement n’est possible que par la pulsion de savoir, liée à l’arrachement maternel, qui produit du deux, là où il n’y avait encore que du un.
Or, lorsqu’une mère dit à propos de son enfant : « il me fait une grippe », elle se situe au niveau où il n’y a qu’un appareil psychique pour deux corps, dans un déni de la différence des corps et des pensées. Tel est l’état maniaque d’indifférenciation de l’un et de l’autre, qui culminera ultérieurement avec la jalousie paranoïaque ».
https://www.cairn.info/revue-che-vuoi-1-2009-2-page-11.htm
Je retiens surtout dans cette description le caractère pulsionnel qu’attribue Freud à la démarche d’emprise d’une personne sur une autre. Cela implique un besoin impérieux de satisfaction, une frustration intense sinon, et une jouissance quand la pulsion peut s’exercer. D’où la force sans concession avec laquelle cette pulsion s’exerce sur la personne sous emprise, et la dépersonnalisation à laquelle cette personne est soumise. Son indépendance peut à tout moment provoquer la rage de celui ou celle qui l’a prise pour objet.
Mais je ne vois pas comment devant la justice, l’accusation peut prouver l’existence d’une telle pulsion à l’œuvre dans une relation amoureuse banale, même si c’est le cas. Il est évident que la pulsion d’emprise prospère dans une relation à la fois amoureuse et hiérarchique, ou bien familiale, dans laquelle s’entremêlent des liens affectifs et une relation d’autorité. Mais cette condition n’est ni nécessaire ni suffisante. Il faut pour prouver l’emprise, trouver des preuves de contrainte objectives, ou des abus de pouvoir avérés. La notion me paraît davantage utile pour éclairer certains comportements, que pour les pénaliser.
@ Aliocha
« Pas une ambulance, F68.10, un panier à salade, Marchenoir a repris vos arguments quand vous affirmiez que je cautionnais les curés pédophiles, vous fondiez un fusible alors, vous aussi. »
Nos discussions sont à s’arracher les cheveux. Si, en reprenant vos propos, je vous ai poussé dans vos retranchements à ce sujet, ce n’est pas là chose impossible. Cela étant je ne pense pas que vous cautionnez les curés pédophiles. Mais je doute par contre que vous soyez suffisamment conscient de la réalité des choses pour que vous perceviez des cas de pédophilie quand ils vous passent sous le nez. (Vous ne seriez d’ailleurs pas seul dans ce cas.)
Maintenant, si vous exigez le pardon pour tout et pour rien, oui, à un moment, cela revient à « cautionner les curés pédophiles ». Faut pas tortiller du c** trop longtemps, tout de même.
« Mais bon, je comprends que pour vous autres, l’essentiel est de tirer, ça vous délasse le thymus… »
Ah non ! Vous n’y êtes pas du tout ! C’est un devoir moral de corriger les inepties… Et j’ai plutôt tendance à me délasser les oreilles que le thymus.
« …vu que dans le triptyque essai, erreur, correction, vous en restez à l’erreur, sans accéder à la correction. »
Si je raconte n’importe quoi, il devrait être facile de me mettre le nez dans mes propres contradictions et inepties et me contraindre à reconnaître mes erreurs. Le moins que l’on puisse dire, c’est que vous ne vous y prenez pas de la meileure manière.
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@ Lodi
« Vous savez, accomplir un devoir moral aussi ennuyeux que de la pédagogie sur des choses qui devraient être des évidences est fastidieux, et se défendre contre d’injustes attaques, rageant ! J’avoue éprouver du dégoût et non de la compassion pour le sieur Aliocha. »
Je ne sais pas… Peut-être que j’ai été bouddhiste dans une autre vie…
« Et pourtant, et pourtant, votre gentillesse me plaît bien. Mais elle m’inquiète pour vous, déjà, enfant, je craignais que le méchant gracié ne trahisse le héros. »
J’ai toujours été indifférent au retour de bâton dans la face. C’est pour moi la seule manière de conserver une indépendance d’esprit et ses propres valeurs morales quand d’autres tentent de vous imposer les leurs. Je ressens certes parfois de l’irritation. Mais c’est moi qui décide ce que je pense. Personne d’autre: je suis gentil quand je veux et pas quand je ne veux pas. Une évidence qu’il est bon de parfois rappeler.
@ Lucile
« Il faut pour prouver l’emprise, trouver des preuves de contrainte objectives, ou des abus de pouvoir avérés. La notion me paraît davantage utile pour éclairer certains comportements, que pour les pénaliser »
En effet, on ne peut juridiciser les théories de sciences humaines, par contre, elles peuvent éclairer pour comprendre pourquoi et comment le bourreau et la victime ont les comportements qui sont les leurs.
Je pense donc qu’il faut prendre les choses à l’envers : s’attacher aux contraintes objectives et abus de pouvoir avérés.
Pour cela, il ne faut pas que certaines personnes soient considérées comme au-dessus des lois, pour commencer. En France, on en est loin, avec l’idée d’homme providentiel ou d’abus qui ne sont pas graves si on ne s’en prévaut pas.
Et puis, bien sûr, il faut punir les coupables, mais il serait bon aussi d’essayer d’avoir une Constitution avec équilibre des pouvoirs pour donner l’exemple, également que les magistrats soient responsables.
L’Etat est un arbitre, mais il faut que son fonctionnement ne crée pas de l’abus de pouvoir, qu’il se forme de l’emprise ou non sur les individus, après.
Dès l’enfance, on ne doit pas permettre d’abus, par exemple les enfants lynchés à l’école, ou sur les réseaux sociaux, c’est plus moderne.
Il ne sert à rien de prêchi-prêcher dans l’éducation si les faits montrent ce qu’il en est de la réalité du monde à l’enfant, savoir rapports de force mâtinés d’hypocrisie.
Si là où il existe une autorité, elle laisse faire, comment peut-on attendre que là où il existe des transgresseurs sans autre contrôle que les juges, la victime ou des témoins regimbent ?
En prévenant et punissant les abus, l’autorité aide non seulement des victimes proches mais toutes les victimes en leur donnant du courage comme en proposant un modèle aux autres autorités.
J’ai aussi une idée qu’il ne faut pas dire si on veut donner une image lisse, savoir que tous ces abus, souvent sexuels, devraient être réutilisés là où il y a une demande pour eux.
Équilibrons le marché ! Il n’y a pas de demande de la plupart des gens, conjoints, employés, enfants, pour être maltraités.
Par contre, il y a une grande demande de dominants et de sadiques dans le sadomasochisme.
Surprenant, j’aurais cru que la plupart des gens voudraient être des maîtres, pas des esclaves, mais c’est comme ça… Donc si les gens en mal de domination voulaient bien se remuer, il auraient de quoi faire où d’aucuns les attendent. Le marché ne serait pas parfaitement équilibré, il n’y a pas assez de femmes dominantes, ce qui est bien normal, les femmes sont souvent éduquées à être des subordonnées.
Autre détail technique, il faudrait que les abuseurs reconvertis soient capables de se donner des limites.
Rencontrer l’autre n’est jamais facile… Une solution serait peut-être la création de mondes virtuels calibrés pour chacun, de reconstruction de soi pour les victimes, de mondes où chacun fait absolument ce qu’il veut pour certains, de rêves pour tous.
On me dira que l’imaginaire suffit, mais c’est comme en calcul, on le fait rarement de tête, des outils existent et se développent… Bien sûr, les univers encourageant l’empathie sont plus moraux, mais qui veut faire l’ange fait la bête, et je pense qu’il est bon de libérer le monstre qui est en soi tant qu’il ne s’agit pas d’y immoler des innocents. Et si des gens peuvent lire Sade, il n’est pas cohérent de vouloir freiner ce qui relève de ce spectre ailleurs que dans la littérature.
En fait, je ne fais qu’encourager l’évolution en cours, on accepte de moins en moins les abus, on masque moins ses pulsions, un peu comme si on autorisait de moins en moins les gens à uriner partout mais qu’on construisait de plus en plus de toilettes.
Pour moi, il y a trois problèmes : les transgresseurs, ceux qui rechignent à les punir et ceux qui s’opposent aux dispositifs de purgation.
En un mot comme en cent, nous ne sommes pas des anges mais il faut protéger les innocents, qu’ils soient ou non des anges.
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@ Lucile
@ F68.10
J’ai dit que nous ne sommes pas des anges, mais avec votre équilibre quasiment bouddhique, vous êtes un peu les anges de ce blog.
Croyez bien que vous êtes tous deux très apaisants pour moi… Tout cela me rappelle une chanson que vous connaissez probablement, bon faisons notre Radio Nostalgie :
https://www.youtube.com/watch?v=y2h_DvVehXc
@ F68.10
Trop drôle votre réponse à l’adresse de sylvain, pas besoin d’en rajouter !
Eh ben dites donc, je suis effaré par la haine qui ressort de certains échanges venant de gens qui ne se connaissent même pas dans la vie réelle.
On lâcherait ces gens-là sur un terrain vague avec un Opinel dans la main, ils finiraient par s’étriper comme ces ados de 13-14 ans qui font la une des médias de ces derniers jours.
Eux au moins ont l’excuse d’être livrés à eux-mêmes, abandonnés par des parents incapables d’assumer leur éducation.
Mais là il s’agit de gens « normaux » qui ont reçu une bonne éducation, issus, pour la plupart, de la petite bourgeoisie bien-pensante, voire d’un milieu plus cossu et donc disposant d’une intelligence et d’une culture supérieures à la moyenne.
Mais manifestement l’intelligence a ses limites dès qu’il s’agit de relations humaines. Consternant !
Devoir moral, disent-ils, en s’associant pour justifier leur cécité sur eux-mêmes, Freud à la rescousse de Lodi qui continue à grimper son arbre à moi, persuadé qu’il s’imite lui-même.
Il serait temps, comme le démontre Musil, que les psys retournent à la démonologie, plus efficace mais, hélas, moins rentable. Cela aiderait notre ami à ne pas utiliser Girard pour justifier le pire, alors qu’il ne sait pas reconnaître ses phrases génériques.
F68.10, le nez dans son cléricalisme revendiqué, nous avoue maintenant être de la faculté, m’envoyant en clinique en tirant sur l’ambulance, deuxième erreur démontrée. Saura-t-il se corriger comme il l’exige de chacun de ses contradicteurs, ou continuera-t-il à mimer ce qu’il dénonce ?
Lucile, méduse du Caravage dès qu’on ose prononcer le J de Jésus, en restera-t-elle à Freud et aux infantilismes de Robin des Bois, noyée sous les complications, alors qu’il n’y a qu’un moyen de mettre l’emprise à distance, le pardon ?
Pardon que notre cher Bob, et je ne suis pas ironique en disant cela, qui ne peut plus exercer son erreur raciste et se retrouve boiteux sans ce pilier de ses constructions, devra exercer s’il veut, et je le ressens sincère en cette conviction, accéder au véritable du message chrétien, admettant que tendre l’autre joue n’est pas abandonner la défense mais emprunter le chemin victorieux du triomphe de la croix, où raciste et anti-raciste, s’ils n’accèdent pas à la reconnaissance mutuelle de leur tendance persécutrice, ne peuvent que s’annihiler en cette étreinte létale.
Cela lui éviterait le ridicule dangereux d’accusation débile qui ne témoigne que d’un mental bientôt défaillant, accusation évidemment reprise par Lodi qui n’est toujours pas remis que je l’ai, il y a cinq ans maintenant, décanillé en une demi-phrase après qu’il m’avait provoqué avec des vers de mirliton anti-monothéistes, et qui fonde le scandale dans lequel depuis il se noie, pensant être attaqué alors qu’il n’a jamais été que contredit, démontrant qu’il n’est jamais bon de se prendre pour ce qu’on n’est pas, que notre moi n’est que patchwork d’imitation, et ne trouve son équilibre que dans la relation, qu’il serait nécessaire, si nous voulons ensemble décrire ce à quoi nous sommes conviés, d’accéder au véritable qui nous a été livré, évitant de reproduire les erreurs du passé :
« Ne faites pas comme GG, Noblejoué, ne jetez pas l’enfant Jésus avec l’eau du bain des discriminations cléricales. »
Erreur qui nécessite d’être corrigée, sans jugement ni accusation, mais partageant le treillis que F68.10 manierait avec art, s’il ne confondait pas vrai et faux avec bien et mal, ces notions morales qu’ils ne nous appartient pas de définir car elles nous contiennent et nous incluent, mais de décrire dans la justice et l’équité, restant à notre place de créatures, c’est l’occasion de rendre hommage à Philippe Jaccottet, qui ne sont pas grand-chose, sans être rien :
[…] peu de chose, mais tout de même.
« Ce peu de bruits », 2008
https://www.rts.ch/info/culture/livres/12002477-le-poete-vaudois-philippe-jaccottet-est-decede-a-lage-de-95-ans.html
En me relisant, je vois qu’il manque à ce que j’ai retranscrit de la pensée de Freud sur la pulsion d’emprise une précision importante, en particulier pour l’usage que pourrait en faire la justice.
La pulsion est un concept théorique, une abstraction (Freud employait le mot « fiction ») ; elle n’est ni immorale, ni pathologique. En allemand le mot est « Trieb », même racine que « drive » (conduire, mener). Tout se passe comme si nous étions amenés parfois à vouloir plier d’autres personnes à nos désirs aux dépens des leurs. Mais il se passe beaucoup d’autres choses en même temps, et tout ce qui implique une forme d’agression s’exerce rarement à l’état pur. Presque automatiquement, on déguise, on réprime, on détourne, on joue ; ou on « sublime », c’est à dire qu’on emploie son énergie à autre chose d’approchant, et de meilleur aloi, qui satisfait notre tendance à la maîtrise sans nuire à personne, telle la maîtrise par la connaissance et par l’activité intellectuelle dans le cas de la pulsion d’emprise.
La pulsion est implacable concernant son but, qui est de se satisfaire en s’exerçant. Quand on a faim, on veut manger. Mais elle est aménageable en particulier quant à son objet ; une personne même très affamée ne dévorera pas n’importe quoi ou n’importe qui, n’importe comment.
Ce qui est pathologique si j’ai bien compris Freud, c’est de « souder » la pulsion à un objet. C’est à dire de ne pas pouvoir l’élaborer (curiosité intellectuelle au lieu de voyeurisme, connaissance au lieu d’emprise), et de l’exercer tout brute et sans frein sur « un objet » (une personne) qui sert à ça, et qui en fait les frais.
Tout ça pour en revenir à la case départ ! Ce n’est pas la pulsion qui est susceptible de passer en jugement, c’est la manière dont elle s’exerce. Il me semble qu’il faut en revenir aux faits, peu importe l’éclairage plus ou moins psychanalytique qu’on leur donne. Car si une femme adulte se prévaut d’être sous emprise pour dire qu’elle a été abusée, l’accusé peut se prévaloir de sa pulsion d’emprise pour nier sa responsabilité, et on n’en finit pas, toutes les ratiocinations deviennent possibles. La loi doit clairement dire ce qu’il est interdit de faire et ce qui ne l’est pas.
Merci pour Tycho, F68.10, recevez donc en retour ceci, et partagez-le avec Robert Marchenoir :
https://www.youtube.com/watch?v=57Ykv1D0qEE
@ Aliocha
« Devoir moral, disent-ils, en s’associant pour justifier leur cécité sur eux-mêmes… »
Farpaitement ! Et je vais même vous expliquer en quoi c’est un devoir moral: certaines idées fausses ont des conséquences dommageables ou même parfois mortelles. Bien que la liberté de croire n’importe quoi est bel et bien garantie (quoique…), il convient de ne pas s’illusionner sur le fait que les idées ont bien des conséquences. Et donc des implications, oui, morales: si nous vivions dans une société où à chaque malheur les gens sont persuadés que c’est parce que leur voisin leur a filé le mauvais œil ou que c’est un coup de sorcellerie, les carnages auraient vite fait d’arriver.
Donc oui, c’est un devoir moral de corriger les idées fausses et les superstitions en particulier.
« Il serait temps, comme le démontre Musil, que les psys retournent à la d.é.m.o.n.o.l.o.g.i.e, plus efficace… »
Je me suis frotté les yeux en lisant cela. Même en me refrottant les yeux, je continue à voir la même séquence de lettres…
Non, non et non. Déjà qu’ils ne sont pas fortiches et pas bien malins ou même parfois carrément dangereux, et qu’en plus ils rejettent la science depuis que la question de l’autisme leur pète entre les mains, je suis à peu près certain que c’est une mauvaise idée de remplacer le DSM par Le Grand Grimoire…
« F68.10, le nez dans son cléricalisme revendiqué… »
Ce que je revendique, et je vais vous le mettre noir sur blanc, c’est l’existence, la préservation par la compétition ainsi que la reconnaissance publique de la nécessité d’une hiérarchie de la compétence. En tous les domaines. Ce qui inclut bien évidemment le domaine du savoir.
Chose qu’ont d’ailleurs très bien compris les contestataires polonais qui ont mis sur pied l’Université Volante. Je cautionnerai donc toujours l’éducation clandestine. Contre quiconque. Tradition qui nous a d’ailleurs donné Marie Curie.
C’est cela, mon « cléricalisme »: la possibilité de s’associer pour constituer ce type de hiérarchies de la compétence. Absolument toutes les sociétés en ont un besoin vital. Je signe donc et je persiste: je suis fier de ce que vous appelez mon « cléricalisme ». Et je suis heureux que cela fasse hurler le religieux et râler le naïfs.
« Saura-t-il se corriger comme il l’exige de chacun de ses contradicteurs, ou continuera-t-il à mimer ce qu’il dénonce ? »
Eh bien apportez-moi des arguments bien pesés. Investissez-vous, enfin, dans un débat et un dialogue. Apportez des faits, des données, des connaissances et des raisonnements susceptibles de me faire changer d’avis. J’attends.
« Erreur qui nécessite d’être corrigée, sans jugement ni accusation, mais partageant le treillis que F68.10 manierait avec art, s’il ne confondait pas vrai et faux avec bien et mal… »
Vous avez commencé à comprendre ce qu’est un treillis en logique ? C’est bien. Bravo.
Maintenant, vérifiez bien que vous ne confondez pas le vrai et le faux quand vous prétendez que je confonds le bien avec le mal. Car vous pourriez, peut-être, à tout hasard, tout hypothétiquement, hein… vous tromper.
@ Achille
La nature humaine est partout la même, Achille, l’instinct dont la dominance, la rivalité dont celle sur les idées, ouvrent à la violence.
Les inclus ont plus à perdre et se tiennent en général mieux, mais ils ont aussi plus à gagner car ils sont en position de changer le monde dans le sens de leurs désirs.
Par conséquent, quand ils s’y mettent, leur violence est bien plus profonde que celle des autres.
Moins voyante, moins salissante des mains, mais elle est en principe celle des gens qui trouvent de nouvelles idées ou plus habituellement les transmettent, et ceux qui organisent la violence dans la société pour les faire triompher. C’est la violence des décideurs.
Elle n’est jamais purgée, comme autrefois, par la violence ritualisée et physique des duels que les écrivains, les spécialistes des idées et de leurs vulgarisations, faisaient allègrement en relève d’une noblesse et d’une caste militaire adoucies.
https://www.franceculture.fr/emissions/les-cours-du-college-de-france/la-litterature-comme-sport-de-combat-1011-duel-et-guerrieres
De plus, l’intellectuel ou assimilé n’est plus le forceur de censure, mais trop souvent, au contraire, celui qui la réclame.
Pour l’autre ! Son concurrent et accessoirement les masses. De nos jours, il n’y a pas de solidarité de la prison mais presque tout le monde veut envoyer l’autre au cachot.
Pas moi, pas moi ! Je voudrais même en exfiltrer le drogué… Et pourquoi pas ? Outre que chacun son corps, je voudrais pouvoir lover le mien dans les nuages de l’opium, loin des haines et des deuils du monde.
Poésie sans mot, musique sans son, apaisement sans fureur antérieure, immobilité tremblante dans un monde flottant.
Je crois que vous avez toujours dû être très protégé pour ne pas percevoir l’esprit polémique français.
Hélas ! Il ne porte ni à la paix ni à la recherche de solution.
Cependant j’estime qu’il y a au moins Lucile, F68.10, Claude Luçon et moi pour en chercher.
Et dans le lot, à part moi qui n’ai rien voir avec ce dont on m’accuse, pour mémoire, racisme, persécution, solutions semblables au nazisme, racisme et autres gracieusetés et j’en oublie* mais suis d’un caractère rancunier et impitoyable… À part moi, donc, les autres sont non seulement honnêtes intellectuellement comme moi, mais aussi, cléments, calmes et posés, pédagogues et patients.
*Parfois, on revient au réel… Pas par honnêteté, par manque d’imagination, tout simplement.
Donc il est vrai que je suis rancunier et pense un mal extrême du monothéisme. Et mes contradicteurs me donnent souvent raison, croyant à un unique qui les empêche de sortir de routines mentales et les rend autoritaires, au nom de Dieu unique, puis, dérive, de l’Etat unique, du parti unique, de Girard qui abolirait tout le reste, instincts, Evolution, expérience de Libet et j’en oublie, ils écrasent tout ce qui n’est pas leur totem dont ils donnent une représentation d’ailleurs hasardeuse et diabolisent tant et plus.
Quand on leur présente le bilan de leur désastre, ils diabolisent le messager : formidable, qui n’aurait jamais ouvert un livre ou réfléchi peut, à les lire, voir in vivo, expérimentalement, l’esprit monothéiste à l’oeuvre.
L’unique crée un ensemble de gens soumis à la même chose par contrainte ou jouant tous leur petit dieu unique contre les autres humains.
Assez !
Il faut présenter tout le réel qu’on peut, quitte à désorienter les englués de l’unique, de même qu’aller en montagne donne le vertige aux habitants des plaines.
Multiplicité, hauteur et harmonie, c’est ce qu’il faut au monde, et c’est mon dieu préféré. Mais pas unique ! C’est Apollon qui le symbolise le mieux !
https://versaillesparisphotos.fr/chateau-versailles-parc-jardins-nord.php
Multiple par les arts, par les muses, hauteur par l’élévation et l’harmonie qu’il offre comme la lumière se donne sans appartenir à nos yeux.
@ Lodi | 27 février 2021 à 22:55
Je crains de n’avoir pas tout compris de ce que vous racontez. Nous n’avons manifestement pas la même conception du monde, que ce soit dans le domaine du réel ou de l’imaginaire.
Chez vous c’est surtout l’imaginaire qui prévaut, d’où vos circonlocutions tarabiscotées à la limite du compréhensible pour celui qui ne possède pas vos codes.
À noter qu’il en est de même pour Aliocha qui, finalement, nous gratifie de démonstrations qui, bien que contradictoires, sont néanmoins similaires aux vôtres car reposant sur les mêmes fondements (Dieu, Girard, la religion, et tout le tintouin), mais en prenant le contre-pied de votre approche.
Le problème c’est que, l’un comme l’autre, vous êtes incapables de faire prévaloir votre théorie existentielle par des éléments factuels.
Second défaut, et pas des moindres, vous insistez lourdement pour faire prévaloir vos certitudes, alors que vos échanges amphigouriques n’intéressent pas vraiment les autres intervenants.
Le thème du billet parle d’emprise. Vous nous faites la démonstration, l’un comme l’autre, que l’on peut être sous l’emprise de soi-même. Incapable de sortir de la vision alambiquée du monde que l’on s’est créé.
Alors, Aliocha ? Qu’est-ce que ça fait de se voir en butte à des accusations infamantes qu’il est impossible de réfuter ?
La définition du bien et du mal ne nous appartient pas, nous ne pouvons que les décrire à l’aide du treillis vrai-faux, restant à notre place de créature.
Toute description qui ne tiendra pas compte de cela ne saura que réinstaurer un ordre totalitaire, une caste dominatrice qui, déniant le mal qui la fonde et qui lui est extérieur, se voue à en répéter les erreurs, étant incapable de mettre à distance cette emprise démoniaque, n’en étant que le jouet manipulé par elle.
Il n’y a donc aucune accusation de confusion entre bien et mal, mais simple constatation qu’à se prendre pour ce qu’on n’est pas, on est dans le faux, incapable donc de décrire ces entités morales qui nous incluent, a fortiori de fonder hiérarchie sur cette arnaque pourtant dévoilée par la Croix.
@ Aliocha
« La définition du bien et du mal ne nous appartient pas… »
Nous ne pourrions pas déclarer que rajouter du choléra dans l’eau potable serait une mauvaise idée ? Bien sûr que si !
« …nous ne pouvons que les décrire à l’aide du treillis vrai-faux, restant à notre place de créature. »
On s’en moque qu’on ait été créé ou pas: cela ne nous empêche pas de réfléchir à la notion de la morale. Et rappelons que si le petit Jésus ou Dieu nous étaient inconnus au bataillon, les réflexions sur la morale seraient tout autant nécessaires. Et devraient dans les deux cas suivre la même logique et les mêmes contraintes imposées par le réel.
« Toute description qui ne tiendra pas compte de cela ne saura que réinstaurer un ordre totalitaire, une caste dominatrice… »
Brrrr ! Sodome et Gomorrhe en somme. Vos imprécations n’ont aucune chance de convaincre quiconque. Le même type de rhétorique que Lutte Ouvrière.
« …incapable de mettre à distance cette emprise démoniaque, n’en étant que le jouet manipulé par elle. »
Bon. Je vais devoir vous le dire, Aliocha… et cela me peine de vous apporter cette mauvaise nouvelle: les démons n’existent pas plus que Dieu n’existe.
« Il n’y a donc aucune accusation de confusion entre bien et mal, mais simple constatation qu’à se prendre pour ce qu’on n’est pas, on est dans le faux, incapable donc de décrire ces entités morales qui nous incluent, a fortiori de fonder hiérarchie sur cette arnaque pourtant dévoilée par la Croix. »
Eléments de langage grotesques. Ce n’est pas en vous contentant d’agiter fébrilement votre croix devant mes yeux que vous aurez une quelconque chance de me convaincre. Si vous voulez parler du bien et du mal, commencez par faire l’effort de définir le sens de ces termes.
Et vous seriez bien urbain de cesser de me relancer sur ce sujet dans un contexte où d’autres, tels qu’Achille, manifestent leur agacement. Moi-même, j’aimerais intervenir sur d’autres commentaires plutôt que d’être accaparé par vos imprécations. Soyez gentil: allez jouer avec d’autres intervenants.
En résumé, prendre le vrai pour le bien n’est pas mal, mais faux, et n’a pour résultat que de se soumettre au mal et à ses mensonges.
Marchenoir, Lucile, Lodi nous le démontrent à l’envi, s’arrogeant le droit d’accuser follement, s’autoproclamant du camp du bien, ce qui est faux, permettant de dégager qu’ils sont soumis au mal, ce qui est vrai.
Aucune accusation, simple constatation qu’ils ne savent pas ce qu’ils font, et que Marchenoir, pour nier l’évidence des propos racistes qu’il a tenus ici et qui n’ont fait l’objet que d’un constat objectif et véritable, se vautre dans le ridicule d’accusations qui personnellement ne me font strictement rien, car elles sont fausses.
C’est vrai, non ?
Si F68.10 est objectif, ce qui lui reste à prouver, il le reconnaîtra.
Le diable se mord la queue, F68.10 l’imite, il m’intime, depuis la cour d’école dont il n’est toujours pas sorti, de définir le sens du bien et du mal, alors que je viens de dire que nous ne saurons, et encore faudrait-il entendre les textes pour cela, que les décrire comme des entités qui nous incluent, qu’à se prendre pour la poire dont on n’est même pas la queue façon Lodi à vouloir en être le créateur, on fait le jeu du malin, celui qui n’a qu’une intelligence et plus de cœur, et ne sait pas du tout comment réguler les humeurs, les émotions, les sentiments de ce corps mortel qui nous permet pourtant d’accéder au véritable, nommer la vérité humble du bien, et les mensonges orgueilleux du mal.
Mais taisons-nous, n’est-ce pas, nous ennuyons Achille, et Tipaza nous comprenant risquerait de déplaire à Lucile, voilà qui est impossible à son entendement.
@ Aliocha
« En résumé, prendre le vrai pour le bien n’est pas mal… »
Soyons précis Aliocha: il n’est pas mal que de prendre appui sur le vrai pour distinguer le bien du mal. Pour reprendre la question du choléra dans l’eau potable: il est factuel que 1. le choléra rend malade et tue et que 2. le choléra adore l’eau potable. Ces deux faits, qui relèvent du vrai, rentrent naturellement dans les considérations permettant d’affirmer que c’est mal du mettre du choléra dans l’eau potable. Et donc bien de s’abstenir de le faire.
Réflexion somme toute de l’ordre du simple et du basique.
« Marchenoir, Lucile, Lodi nous le démontrent à l’envi, s’arrogeant le droit d’accuser follement, s’autoproclamant du camp du bien… »
Ah ouais ? Et quand cela, je vous prie ? Vous n’avez pas l’impression d’être Le Camp du Bien à vous tout seul sur ce blog depuis un petit bout de temps ??
« Si F68.10 est objectif, ce qui lui reste à prouver, il le reconnaîtra. »
Reconnaître quoi, je vous prie ? Vous évacuez la question que Marchenoir soulève à juste titre: la facilité d’accuser sans preuve. Il s’est donc admirablement fendu d’un louable et pédagogique exercice en vous accusant de pédophilie sans preuve. Pour vous montrer, expérimentalement, que c’est mal.
Et je constate que vous vous en défendez maladroitement: que cette accusation ne vous fasse rien ne constitue pas une preuve qu’elle soit fausse ; qu’une accusation fausse ne vous fasse rien ou que vous prétendiez qu’elle ne vous fasse rien ne fait qu’illustrer une chose certaine: vous n’avez pas essuyé suffisamment d’allégations mensongères à votre encontre dans votre vie pour comprendre que les mensonges ne sont pas des jeux.
Cette accusation ne vous fait rien parce que vous savez que personne ne prendra appui de propos tenus ici par Marchenoir pour faire irruption chez vous. Luxe que n’ont pas d’autres personnes.
@ Aliocha | 28 février 2021 à 09:50
« […] Marchenoir […] se vautre dans le ridicule d’accusations qui personnellement ne me font strictement rien, car elles sont fausses. C’est vrai, non ? »
Non. Pour quelqu’un à qui des accusations ne font rien, vous en parlez beaucoup, je trouve.
Nous avons donc déjà un commentaire le 28 février à 9 h 50, sur ces « accusations ». Précédé d’un autre, le 27 février à 7 h 52 :
« Pardon que notre cher Bob […] cela lui éviterait le ridicule dangereux d’accusation débile […] accusation évidemment reprise par Lodi qui n’est toujours pas remis que je l’ai, il y a cinq ans maintenant, décanillé en une demi-phrase […] »
Lui-même précédé d’un autre, le 26 février à 16 h 11 :
« Pas une ambulance, F68.10, un panier à salade, Marchenoir a repris vos arguments quand vous affirmiez que je cautionnais les curés pédophiles […] »
Et d’un autre, le 26 février à 14 h 17 :
« Il serait bon, pour éviter l’effondrement mental qui ne sait plus qu’accuser de pédophilie […] »
Et d’un autre, le 26 février à 8 h 28 :
« Marchenoir devient laconique, c’est à souligner, aucun argument pour étayer ses cochonneries […] »
Et d’un autre, le 25 février à 7 h 42 :
« Voilà Marchenoir, comme Lodi, qui n’a d’autre moyen que l’opprobre immonde et gratuit comme dernier argument […] »
Six commentaires l’un après l’autre. Et tout ça, suite à une demi-ligne de ma part.
Heureusement que ça ne vous fait « strictement rien » d’être accusé de pédophilie… qu’est-ce que ce serait si ça vous faisait quelque chose !
@ Achille | 28 février 2021 à 08:29
Ce n’est pas parce qu’on se donne le droit de rêver qu’on laisse pour autant échapper le réel.
C’est vous qui saisissez peu de choses dans l’un ou l’autre domaine mais contentons-nous du réel qui a vos faveurs. Je remarque que vous ne dites rien sur le débat, et vous n’auriez pas plus l’idée de poser des questions.
Sans avoir besoin de lire les arguments, vous pouvez voir les accusations réciproques et parlez donc de haine.
Peu importe le vrai et le faux… Ensuite, vous faites l’affranchi : il y a de la violence dans l’élite… comme partout ?
Je vous montre qu’il y en a DAVANTAGE dans l’élite, que l’élite produit une grande part du sens et de la violence.
Ou il faudrait insister, c’est l’élite ou le peuple qui a ordonné le génocide vendéen, juif, et autres ? Le peuple qui a inventé l’antisémitisme, le peuple où les rivaux font des guerres intellectuelles dont l’enjeu est la direction des peuples ?
Ce n’est pas que le peuple soit gentil, c’est que les gens NUISENT À PROPORTION DE LEUR POUVOIR DE NUISANCE.
Désolé de vous réveiller de votre sieste, il y a des gens et des groupes plus ou moins dangereux, comme sur la carte, vous voyez, il y a des zones plus ou moins sécurisées même si la nature humaine est la même partout.
Mais bon, je me focalisais sur la France, pays de tradition de polémiques intellectuelles.
Le monde n’est pas un lieu où tout est pareil dans l’espace et dans le temps. Il ne constitue pas un univers fait pour qu’on dise sans presque regarder que tout se vaut et qu’on est le plus drôle avant de se rendormir.
En un mot, le monde n’a pas été fait pour accompagner vos siestes.
Et les commentaires du blog non plus. Vous n’êtes pas le rédacteur en chef, ni même un critique ; à supposer que nous soyons dans un journal, vous êtes juste dans le courrier des lecteurs, ici.
Qui mord quand il peut, alors ne jouez pas les effarouchés et les ironiques en lisant les autres, les grands fleuves de haine commencent par les petits ruisseaux de fiel : pardonnez une expression imagée d’un phénomène qui n’est que trop réel.
La réalité est ce qu’on cherche ou qui vous tombe dessus et qui résiste, qui est toujours là.
L’imaginaire c’est ce qui emporte ailleurs.
Et l’illusion, c’est ce qui n’est ni l’un ni l’autre mais de croire que tout le monde est pareil, non, le pouvoir de nuisance et l’habitude de nuire ne sont pas les mêmes.
Il y a aussi les élites imaginaires, les croyants se prennent pour une élite, les guides des autres dont ils ont le droit de diminuer les libertés pour leur bien, cela a débuté dans la religion mais s’est diffusé en politique.
Et des gens qui se prennent pour des sortes de rédacteurs en chef et de critiques ailleurs que sur ce qui serait leur blog ou leur journal.
Une accusation fausse de pédophilie ne fera jamais que le racisme soit une notion vraie, on voit à quelles circonvolutions nos suppôts sont contraints pour tenter de faire passer le vrai pour le faux, et de sempiternellement justifier leur violence, autre nom du mal dont ils n’imaginent pas pouvoir se libérer.
La haine, c’est comme l’héro, il n’y a que le toxico qui puisse décider de s’en passer.
@ F68.10
Monsieur,
À la fin d’un post où vous vous adressez à l’un d’entre nous, dans un débat que je n’ai pas vraiment suivi, vous nous nous offrez un lien. J’ai cliqué. C’est une scène de cinéma, d’une minute, qualifiée de « scène culte », où un personnage entre chez une dame et la tue. Point final.
Considérez-vous cela, vous aussi, comme une « scène culte » ? Au demeurant, quel est l’intérêt de ce lien ?
@ Patrice Charoulet
Monsieur,
« À la fin d’un post où vous vous adressez à l’un d’entre nous, dans un débat que je n’ai pas vraiment suivi, vous nous nous offrez un lien. »
Cette scène, tirée d’un film bien connu, est une illustration à destination d’Aliocha lui expliquant, de manière certes de moins en moins sympathique, que les mensonges et rumeurs engendrent des méprises. Que mentir a des conséquences. Que déformer les propos d’autrui – ce qu’il fait de manière répétée sans que cela ne vous émeuve probablement plus que cette scène, qui elle semble vous émouvoir – a des conséquences.
Et que bien qu’il joue le persécuté sur ce blog quand Marechenoir le prend a son propre jeu de représentation fallacieuse des propos d’autrui, il y a bien des gens sur Terre qui se font violer leur domicile quand on raconte trop de mensonges sur eux. Et que ce n’est donc pas un sujet sur lequel il convient de plaisanter comme Aliocha le fait en jouant le persécuté en peau de lapin. Que, de plus, son comportement est indécent car en faisant accréditer par son comportement que les gens persécutés sont aussi frivoles que lui, on accrédite l’idée qu’il n’y ait sur Terre que des victimes en peau de lapin. Alors que ce n’est pas le cas.
Bref, c’est un rappel qu’il convient bien de différencier la réalité de la fiction. C’est ainsi donc un rappel donc à Aliocha de revenir sur Terre et à cesser de se prendre, fictivement, pour une victime alors qu’il n’en exhibe aucune des caractéristiques: personne ne prendra appui des propos de Marchenoir pour fracasser sa porte et lui passer les menottes. Bien au contraire. Et c’est aussi un rappel que la réalité n’a aucune raison d’être aussi fleur bleue que dans les films.
« Considérez-vous cela, vous aussi, comme une « scène culte » ? »
En tout cas, force est de constater que dans un film où cet acteur ne prononce que 70 mots, il y a pas mal de phrases qui sont effectivement devenues « cultes ». Car, indépendamment de mon jugement personnel, elles ont bien réussi à faire leur chemin dans la conscience collective.
Maintenant, entre nous, je préfère Ernst Lubistch. Et je regrette que ce réalisateur ne soit pas plus culte de nos jours.
Je vous précise aussi que la notion d’être « culte » ou pas n’a rien à voir avec une quelconque conception de la décence. Des films comme Brain Dead, The Room, Affreux, sales et méchants ou Jack Burton dans les griffes du mandarin sont à juste titre « culte » pour des raisons qui n’ont rien à voir avec l’esthétisme grand public réussi d’un Bertolucci ou la finesse d’un film comme l’Anguille de Shohei Imamura.
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@ Aliocha
« Une accusation fausse de pédophilie ne fera jamais que le racisme soit une notion vraie… »
Effectivement. Cela s’appelle un non sequitur. Il est heureux que vous commenciez à vous rendre compte que vos propres propos sont inconséquents.
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@ Patrice Charoulet
« …on voit à quelles circonvolutions nos suppôts… » — Aliocha
Ce type de qualificatif relevant explicitement de la démonisation vous heurte-t-il dans vos conceptions morales ? Moi oui. Bien plus qu’une scène de film violente. Parce que la fiction, c’est la fiction, tandis que la réalité est bien du domaine de la réalité.
Nous en sommes donc à l’épilogue, et l’officiant exécute son devoir moral en sacrifiant une victime à son dieu.
Le petit voit des anges au ciel de la chambre de son moi, communie au corps de la victime, est apaisé pour un moment.
Les badauds, interloqués par tant de brutalité, s’aperçoivent néanmoins du calme revenu.
Se demandent-ils si la victime méritait cela ? Oh, sûrement, se disent-ils, on n’inflige pas tant de violence à qui ne l’a pas mérité, elle a bien dû commettre quelques iniquités, et puis ça aurait pu tomber sur nous, nous ne sommes pas non plus sans tache, filons d’ici, ne disons rien.
Un seul se demande et demande, pourquoi donc ?
Qu’il soit loué !
Sur un billet qui parle d’emprise, un curé nous joue la tarte à la crème de sa dépendance, interprète la fiction antique, exerce sa pédagogie du mensonge, voyons, Marchenoir est aussi raciste qu’Aliocha est pédophile, et le tour est joué !
Vous avez compris, Patrice ? Dieu garde nos enfants de tomber sur ce genre d’éducateur, les mimes de de qu’ils dénoncent, qui ne savent jouer que la parodie du rituel qui les unit.
À ce propos, Marchenoir s’est-il prononcé dur les trans opérés, Lucile sur les mères indignes stérilisées, et le papier toilette qu’est la Constitution ?
Chut, ne posez pas de question, vous allez réveiller bébé, il est malade, vous savez, le pauvre, il a tellement peur de la mort, pour une fois qu’il est apaisé… C’est une vraie victime, lui, une qui ne sait pas pardonner, et reconstruit à l’envi les conditions de son enfer, car Dieu, c’est lui, il y a le mensonge et son père, et puis l’esprit du meurtre qui réunit, il est donc nécessaire, indispensable de faire son devoir moral, et de dire quand même à Aliocha qu’il n’est pas permis de décrire cela, de briser cette logique de peau de lapin à jouer les victimes du malin, appliquons-lui le culte cinéphile de la meute et des chiens, nous sommes du camp du bien.
La marionnette est satisfaite, voyant sa bourre éparpillée, démonstration que l’athée ne sait que reconstruire un temple au rituel d’expiation, l’anti-communiste mimer les méthodes d’éducation soviétique du mensonge institutionnalisé, et l’enfant barbare dormir du sommeil du juste aux bras de sa maman stérilisée.
Persuadé d’être pardonné comme il pardonne, laissant bien et mal à leurs camps, Aliocha continuera sur le chemin escarpé du vrai à chanter puissamment les airs de son affranchissement, la foi est un choix raisonnable, et vive la liberté.
@ Lodi | 28 février 2021 à 15:39
« Désolé de vous réveiller de votre sieste… »
Il ne faut pas sous-estimer les bienfaits de la sieste. Nombre de médecins la recommandent.
Elle facilite la digestion, elle apaise nos tourments et une fois que l’on a l’esprit bien reposé nous pouvons voir les choses avec bien plus de clairvoyance.
Vous devriez essayer, je suis sûr que cela vous apportera la sérénité qui semble vous faire défaut.
Sinon il y a aussi le tai-chi-chuan qui est très bien. 🙂
@ F68.10 | 28 février 2021 à 11:31
Je vois qu’il y en a au moins un qui suit. Pendant ce temps-là, Aliocha fait toujours l’imbécile.
Finalement, je préfère un vrai gauchiste faisant claquer le fouet du politiquement correct, un vrai communiste prenant les patrons en otage au nom de la lutte des classes, ou une vraie bigote de village matant en loucedé derrière ses rideaux, et faisant suinter le poison vicieux de la calomnie. Au moins, on sait à quel genre de beauté on a affaire.
Tandis que là, on se cogne un paranoïaque qui agresse tout le monde pour mieux se proclamer victime universelle, tout en faisant la promotion de sa secte dont il est l’unique adhérent et gourou.
Le tout dans une immonde purée intellectuelle qui outrage tous ceux auxquels il prétend emprunter : René Girard, Dostoïevski, l’Église catholique, la littérature, la religion, la politique, et jusqu’à Emmanuel Macron, improbable messie qui aurait bien du mal à se retrouver dans les délires mesquins, hargneux et irrépressibles de son fan encombrant.
Même chez les placides du blog, la moutarde commence à monter au nez. On donne trop d’importance aux nuls.
Et Marchenoir, dénonçant, ne décrit que lui-même, et ne sait que reprendre mes arguments.
Merci pour le gourou, Bobby, je vous enverrai ma note pour les droits d’auteur.
Quant à l’apprentissage de la théorie mimétique, je suis bon, c’est gratuit.
@ Robert Marchenoir
« Finalement, je préfère un vrai gauchiste faisant claquer le fouet du politiquement correct, un vrai communiste prenant les patrons en otage au nom de la lutte des classes, ou une vraie bigote de village matant en loucedé derrière ses rideaux, et faisant suinter le poison vicieux de la calomnie. Au moins, on sait à quel genre de beauté on a affaire. »
Je ne vous le fais pas dire…
Et ils continuent d’éparpiller la bourre de la poupée !
Pris à l’hameçon du vrai, il démontrent à l’envi que tout est accompli.