Quel bonheur de lire les propos de personnalités suprêmement intelligentes. Même si on ne les approuve pas. Comme si le processus de l’adhésion intellectuelle et politique était distinct de l’estime, voire de l’admiration qu’on éprouve face à un esprit en marche vous offrant toutes les subtilités et richesses de sa complexité, de sa profondeur.
Plus d’une fois me suis-je surpris dans cette configuration en lisant ou en écoutant Bernard-Henri Lévy.
En revanche Mona Ozouf m’a toujours ébloui par ses analyses et sa vision et je n’ai jamais eu besoin de me déprendre d’une quelconque hostilité partisane pour apprécier ses réponses et son originalité fondées sur un immense savoir.
Elle a encore été à son meilleur dans un entretien avec Jean-Paul Enthoven dont les questions, il est vrai, la stimulaient (Le Point). Ce qui m’a intéressé tout particulièrement est la dureté de son jugement sur l’éloquence de notre président de la République qui, selon elle, « titube entre pathos ornemental et trivialité ».
Mon titre résulte de son appréciation sur laquelle je m’interroge.
Je me suis déjà souvent livré à une analyse du verbe macronien mais pour qui a la passion de la parole et le désir de l’enseigner, on n’en a jamais assez. Il y a toujours des trésors à rechercher et à découvrir.
Même si je suis conscient qu’on a la parole de son corps comme l’a souligné le formidable orateur qu’était mon ami Thierry Lévy, et donc qu’on ne saurait induire de celle qui surgit naturellement de soi des enseignements généraux et péremptoires puisque chaque expression est unique mais, de qualité, renvoie à quelques exigences communes.
Le reproche de trivialité n’est pas absurde, je ne l’imputerai cependant pas directement à « l’éloquence » du président de la République. Cette familiarité, cette « trivialité », parfois regrettables, surtout de la part d’un homme qui en use délibérément pour s’imaginer ainsi se rapprocher du commun des citoyens, n’imprègnent jamais ses discours officiels, ses interventions solennelles qu’il révise s’il ne les écrit pas et que menace plutôt une longueur excessive.
Cette « trivialité » affecte plutôt la spontanéité et la liberté des échanges, dans le fil de rencontres improvisées et la chaleur de contacts parfois houleux. Mais il convient d’admettre qu’Emmanuel Macron, dans l’ensemble, résiste plutôt bien à cette tentation de la vulgarité compte tenu des multiples circonstances où, sans maîtrise de soi et de son verbe, il aurait pu se laisser aller.
« Pathos ornemental » me semble plus délicat à appréhender dans la mesure où le président de la République non seulement ne fuit pas les opportunités d’une parole officielle, consensuelle, de célébration mais paraît au contraire les multiplier, n’hésitant pas, dans une sorte de salmigondis sans hiérarchisation et avec une même tonalité, à mêler, par exemple, l’hommage à Johnny Hallyday à la pompe orale de telle ou telle panthéonisation ou au lyrisme de la mémoire et du culte historiques.
Ainsi, pour les solennités au service desquelles son verbe se plaît à se soumettre, il est sans doute abusif d’incriminer en général un « pathos » puisque le registre douloureux, parfois tragique, émouvant, meurtri, compassionnel, évidemment humaniste de ces interventions – celle du 11 novembre était à ce titre exemplaire et pour une fois pas trop longue – le rendait si proche du « pathos » qu’il aurait été presque inconcevable, voire indécent qu’il ne s’y abandonnât pas.
Je suis persuadé que pour l’infime part qui dégraderait le pathétique authentique en pathos enflé, le président de la République saura être vigilant.
Mais, si je peux dépasser le cas présidentiel, je suis enclin à remercier Mona Ozouf pour l’avertissement qu’elle donne et la menace qu’elle signale. Pour ceux dont l’expression publique est le lot quotidien, je continue à penser que la trivialité doit être bannie même des dialogues les plus ouverts et décontractés qui soient. Notamment sur les plateaux médiatiques ou sur Twitter trop souvent un cloaque pour le fond ou/et pour la forme.
Surtout j’attache la plus grande importance à la dénonciation du « pathos ornemental ». Je prends ce risque pour moi. Le goût de la belle langue, la dilection pour une parole forte, vraie et intense, à la fois chargée d’émotion et si possible d’intelligence peuvent en effet parfois frôler l’enflure, voire y tomber. Le drame est proche du mélodrame, le grave du pompeux, le solennel du ridicule. Chaque vertu orale est susceptible d’avoir sa rançon.
Rien de plus bienfaisant que d’être mis en garde, par l’entremise présidentielle même injustement critiquée, pour les virtualités négatives qui pourraient surgir de ma passion du verbe.
Il y a plus que la forme : le fond.
Ce Président insulte les Gaulois. Qu’importe le niveau de langue ? Les Gaulois doivent se détourner de qui les dénigre jusqu’à l’étranger.
Cet homme doit tout à ses concitoyens et les rabaisse. Quelle loyauté ! C’est parce que les Français ne sont pas tous des premiers de cordée.
En attendant, s’il est au sommet, c’est grâce à eux.
Et de là, il leur crache dessus. Gratitude ! Il est peut-être normal qu’à un fond qui est de bas-fond réponde la vulgarité et l’enflure.
On dit de lui laisser du temps. Distinguer : la loi, la règle ; il faut respecter le fait qu’il soit au pouvoir. Le subir. Mais ne plus lui faire crédit… quoi qu’il fasse, ne plus voter pour lui. On n’a pas à respecter davantage que la règle, subir pour subir : ce n’est pas se respecter, alors.
Ainsi, pour les solennités au service desquelles son verbe se plaît à se soumettre, il est sans doute abusif d’incriminer en général un « pathos » puisque le registre douloureux, parfois tragique, émouvant, meurtri, compassionnel, évidemment humaniste de ces interventions – celle du 11 novembre était à ce titre exemplaire et pour une fois pas trop longue – le rendait si proche du « pathos » qu’il aurait été presque inconcevable, voire indécent qu’il ne s’y abandonnât pas.
Mais qui n’a donc pas encore compris que le recours à ce « pathos » n’était qu’un artifice déplacé au vu des circonstances pour nous faire avaler ses lubies du genre « nationalisme » et autres qui de façon manifeste représenteront l’essentiel des discours à caractère électoraliste dont il commence déjà à nous abreuver à toute occasion, y compris quand elles tombent comme un cheveu sur la soupe ?
Il aurait très bien pu faire dans la sobriété et dans la retenue, mais non, il a absolument fallu qu’il déblatère en semant des ferments de discorde, c’est plus fort que lui.
« Cette familiarité, cette trivialité, parfois regrettables, surtout de la part d’un homme qui en use délibérément pour s’imaginer ainsi se rapprocher du commun des citoyens(…) »
Excellent résumé de la com’ de Manu. Merci M. Bilger.
« Rien de plus bienfaisant que d’être mis en garde, par l’entremise présidentielle même injustement critiquée, pour les virtualités négatives qui pourraient surgir de ma passion du verbe. » (PB)
Il faut imaginer Montfleury, se confiant à Roxane, bien des années après la mort de Cyrano :
« Apprenez, Roxane, que rien ne fut plus bienfaisant pour mon ego que d’être fustigé en public par Cyrano, à juste titre pour les virtualités négatives qui surgissaient de ma passion du verbe… »
Allons, Philippe, le miroir délaissez et la rapière reprenez !
Mona Ozouf, cette remarquable historienne et philosophe, a dit en une phrase ce que vous n’arrivez pas à dire, cher P. Bilger, depuis de nombreux billets sur l’éloquence du Président :
« …qui connaît le beau style de François Furet, courant droit à l’essentiel, élégant et sobre à la fois, peut aussi imaginer son allergie à l’éloquence macronienne, qui titube entre pathos ornemental et trivialité. »
Comme « qualité » (sic) supplémentaire à l’actif de ce personnage qui me rebute de plus en plus, on peut ajouter la goujaterie, dont nous avons eu quelques exemples lors de cette cérémonie du 11 Novembre. Notamment vis-à-vis de Theresa May et de nos alliés anglais, nos amis/ennemis depuis toujours !
Et encore cette mise en scène incroyable, vulgaire – sans doute de Brigitte – qui tournait constamment autour de son Emmanuel !
Ces gens ont perdu la tête !
Cordialement.
@ boureau | 12 novembre 2018 à 17:07
Cher ami,
Europe fût d’abord enlevée par Jupiter, puis des hordes barbares successives pillèrent ses richesses, Charlemagne en devint le premier chef, Napoléon en rêvait, Hitler fit comme lui…
Aujourd’hui une espèce particulière a décidé de se l’approprier écoutez bien, en peu de mots, ce que récite le Pinocchio Macron :
« Les races n’existent pas, les cultures sont illusoires et le droit d’exister doit être accordé en priorité aux travailleurs qui seront à la disposition d’une seule élite ! »
Tout est dit et l’on nous éjecte… la plupart d’entre nous ne comprennent toujours pas.
Ce n’est même plus de la trahison c’est pire !
Quelle photo !
La très grande classe, l’intelligence, l’humour et l’ironie, la beauté, avec un naturel confondant, une très grande Dame.
De quoi rendre Manu addict au blog, si par hasard il était au courant que de telles photos sont publiées ici.
Encore que si j’en juge par le câlin avec Merkel, il préfère les vintages plus usagés.
Je sais, c’est bête et méchant, mais j’assume, c’est le verbe qui excuse tout chez Macron et Philippe, alors… !
Il n’y a pas que le verbe qui soit trivial chez Macron, il y a une gestuelle vulgaire et indigne qui me fait bondir chaque fois, et le câlin avec Merkel est insupportable.
Il semble, M. Bilger, que vous ayez raté une marche, car il manque à votre billet la notion de grandeur.
Songeons au discours de Malraux à l’occasion de l’entrée de Jean Moulin au Panthéon…
A côté de lui, Macron fait figure de microbe.
Votre grande sympathie, Monsieur Bilger, pour monsieur Macron me semble faire se fourvoyer votre jugement sur les qualités d’expression du président de la République par une inclination excessive à la mansuétude.
L’appréciation portée par madame Mona Ozouf me semble beaucoup mieux coller à la réalité du personnage-orateur Macron. Tout repose bien entendu sur l’acception qu’on on retient du mot « pathos ».
Dans ses discours officiels, le pathos est trop souvent présent, notamment quand il veut nous faire avaler sa conception de l’Europe ou de la paix. En réalité, nous avons droit à un acteur se lançant dans une lecture de texte devant un public, acteur qui ajuste son débit et son ton, bien que souvent ses discours sonnent faux ou creux ! Et trop souvent sont trop longs. Il suffit de le comparer au général de Gaulle ou à messieurs Pompidou ou Mitterrand : il est encore loin de la qualité de leur français !
La trivialité bien sûr disparaît en partie dans certains discours officiels, mais le vocabulaire utilisé et nombre d’erreurs de syntaxe entachent son expression publique. On la retrouve cependant dès qu’il s’abandonne à ses travers, notamment dans ses réponses aux journalistes, par exemple quand il traite de lèpre ce qu’il appelle populisme (alors que le peuple reste, dans un système démocratique, et même s’il peut lui arriver de se tromper, le seul souverain) ou qu’il s’adresse avec une pseudo-pédagogie aux citoyens-lambda qu’il voudrait en vain convaincre, malgré les efforts qu’il a tentés ces derniers jours pour gommer son mépris trop souvent perceptible.
Cher Philippe,
La vertu orale, mais qu’entendez-vous avec ce nouveau concept ?
Nous avons bien vu que la convocation en votre billet de Bernard-Henri Lévy, de Mona Ozouf et de Macron n’est pas innocente.
Mais convoquer l’histoire comme il est possible de convoquer les esprits ne rapproche pas de la vérité des morts.
Macron ne comprend pas l’Histoire et cela fait de lui un faussaire.
Nous avons eu honte de l’affront de Macron fait aux Etats-Unis, à la Chine et à la Russie.
C’est un manque de finesse, de respect, d’intelligence.
Le jour où il comprendra que certains lieux ne sont pas destinés à la kitchenette électorale, il aura fait un grand pas adulte.
Confondre une éventuelle défense européenne et la nommer armée européenne contre la Chine, la Russie et les Etats-Unis, c’est perdre le sens des mots.
Le verbe de Macron s’apparente au lance-boulettes, à la non compréhension des situations et font se demander s’il n’a pas un déficit culturel, géopolitique et pire encore émotionnel.
Il était déjà difficile de supporter les blagounettes, les financements des terroristes par Hollande, les violations des secrets défense par Hollande, mais cet embryon de président nous fait craindre le pire.
françoise et karell Semtob
Le verbe macronien rappelle les publicités Canada Dry, cette boisson sans alcool qui sentait l’alcool et qui en avait la couleur. Là, c’est la réalité qui est absente du discours de Macron. Coaché par son prof de diction, il développe ses raisonnements, avec pénétration, en y mettant le ton. Ça sent le fabriqué. Derrière l’abondance et la longueur, on perçoit le vide. La réalité n’est pas de son côté.
Dans un moment solennel comme la commémoration du centenaire de l’armistice, difficile de ne pas mettre un minimum d’emphase dans son discours. Cela n’est en rien du pathos, mais tout simplement le choix de mots destinés à immortaliser ce jour exceptionnel.
Très beau discours donc d’Emmanuel Macron, quand bien même serait-il ressenti par certains esprits chagrins comme un brin trop moralisateur.
Personnellement j’ai bien aimé le passage dans lequel il dit «Le patriotisme est l’exact contraire du nationalisme. Le nationalisme en est sa trahison». Formule qui se rapproche de celle du Général qui avait dit «Le patriotisme c’est aimer son pays, le nationalisme c’est détester celui des autres».
Il est clair que cette petite phrase n’a pas vraiment été du goût de tous les invités, certains ayant pu se sentir visés.
Mais dans le contexte particulièrement tendu qui règne actuellement dans certaines régions du globe, il était bon de faire un petit rappel, vu que les leçons du passé ne semblent pas avoir été retenues par certains dirigeants et pas des moindres.
Je conclurai en disant : belle prestation d’Emmanuel Macron qui corrige lors de cette commémoration du 11 Novembre les petites maladresses de son itinérance mémorielle. Bravo !
Le pire avec M.Bilger c’est qu’il n’est pas stupide (ah ben ça commence bien !…), c’est qu’il est orgueilleux. Comme tous ceux qui passent à la TV et qui ont une petite notoriété, justifiée ou non, il n’a plus de recul sur lui-même.
Il s’est trompé une fois de plus mais refuse de l’admettre parce que comme je l’ai déjà dit, son ego s’y refuse.
Donc M.Bilger se cache derrière un langage pompeux, pompier… PIN-PON ! PIN-PON !… pour ne pas dire simplement qu’il a m**dé en soutenant Macron.
Il le dit un soir sur deux ce qui montre qu’au fond il le sait très bien mais dès que son ego trouve une excuse bidon pour défendre Macron, il s’en empare comme un mort de faim pour en faire une sorte de cri « REGARDEZ LES BOUSEUX, VOUS NE COMPRENEZ RIEN, IL EST BIEN MACRON ! TROP BIEN POUR VOUS MÊME I! »
Ce serait pourtant tellement plus simple de dire qu’il s’est trompé et de passer au suivant, ce qui arrive à tout le monde, mais non… tant pis pour lui, il ne fait que se ridiculiser de billet en billet.
Mais passons au sujet du billet justement Mesdames (non quoi ! Pas Mesdames ! Madame B. sait bien qu’il n’y en a qu’une !…) et Messieurs.
Le plus ridicule selon moi et le plus insupportable dans le discours d' »inauguration des chrysanthèmes » permanent qu’est en train de devenir le quinquennat Macron, est en effet comme le dit Mona Ozouf le « pathos ornemental » de ses discours mais comme je n’ai pas lu l’article du Point je ne suis pas sûr d’en avoir la même définition qu’elle.
Pour moi,ce « pathos ornemental » est plus dans la façon de lire et de surjouer ce pathos jusqu’à l’outrance que dans le texte lui-même si c’est ce qu’elle a voulu dire.
Macron quand il lit ou récite un discours se prend pour Luchini quand il finit de réciter une phrase dans un texte.
Vous savez, quand il a fini de gueuler et qu’il termine tout doucement du bout des lèvres ?
Et ben Macron, c’est les fins de phrase de Luchini qui récite les grands auteurs par un mauvais comédien qui se sent obligé d’en faire des tonnes quand c’est triste et… euh… d’en faire des tonnes aussi quand il faut « Penser printemps ! » (tout le monde se souvient de quoi je parle, non ? Ca m’étonne pas).
Ecoutez la diction de ce discours. C’est édifiant. Surtout quand il répète « Ceux de 14 ; ceux de 14 ; ceux de 14… », on croirait du Luchini surjoué en fin de phrase avec cette prononciation du bout des lèvres, presque pas articulée si vous voyez ce que je veux dire.
https://www.youtube.com/watch?v=H48zwmJ_Nd8
Il faut avoir pris des cours de comédie pour comprendre. C’est fait exprès.
Parce que dans la réalité, Macron ne parle évidemment jamais comme ça. Et Il n’y a rien de pire qu’un texte lu ou récité par quelqu’un qui surjoue.
Macron quand il fait un discours n’est qu’un mauvais comédien, point barre.
Evidemment, tous les médiacrates à la Bilger et leur ego surdimensionné ont tellement voulu croire qu’il était génial qu’ils refusent encore de dire qu’il est insupportable dans ses discours donc ils disent qu’il fait de beaux discours, soit parce qu’ils le savent mais refusent de le dire parce que ce sont des escrocs et ce serait avouer leur faiblesse voire leur nullité vu que ça devient une constante après chaque élection, soit parce qu’ils le croient sincèrement et donc ils sont stupides, c’est au choix.
C’est le choix de M.Bilger : passer pour un escroc ou un naïf.
A lui de voir.
Un conseil, mieux vaut le naïf. Moi je dis ça…
De toutes façons, tout ça il le sait déjà.
Personne n’est dupe. Personne n’est dupe, le temps presse et M. Macron a besoin de re-reséduire tous ces détestables patriotes-nationalistes de Français avant les européennes. Inconscient ou obstiné à tort, M. Macron ne réalise toujours pas que beaucoup de pays de l’UE ne le suivent plus. La majorité des Français non plus. L’Europe, d’accord ! Mais chaque nation se doit d’être souveraine et maître chez elle et sauvegarder ses frontières contre l’envahissement illégal et sauvage.
Très intéressantes critiques, ça part du fond du coeur.
Lisez ceci, c’est époustouflant tellement c’est vrai:
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/
Si Emmanuel Macron fait du sous-de Gaulle c’est que nous ne sommes pas loin de la IVe…
« …l’éloquence de notre président de la République qui, selon elle, « titube entre pathos ornemental et trivialité ». »
C’est qu’il y a un Macron des lieux de pouvoir, et il y a un Macron des rues qui est transgressif avec une volonté provocatrice.
Le Macron des rues et le Macron des palais jouent chacun un rôle.
C’est ce qu’il y a de plus intéressant chez ce personnage, une dualité fabriquée, qui correspond d’ailleurs à son « en même temps ».
J’ai mis du temps à comprendre la profondeur du « en même temps », que j’ai considérée comme un argument de prise de pouvoir politique.
C’est autre chose, c’est lui-même, il est en même temps celui des rues, aimant la provocation et celui des palais aimant à étaler un pouvoir, le seul pouvoir dont il dispose vraiment, le pouvoir de paroles, dont il use et abuse avec jouissance, au point de se rétracter sans complexe comme on l’a vu dans l’épisode d’une armée européenne qui devait être disposée à affronter Chine, Russie et USA, pour finir par rentrer dans le rang de l’OTAN.
On pourrait se demander à quel moment il est vraiment lui-même, je crois que la réponse est simple, il n’est ni un Macron des palais, ni un Macron des rues, il est un acteur de son propre rôle qu’il a écrit. Il joue sa pièce de théâtre dont il est l’auteur et le metteur en scène.
Sa sincérité est dans la représentation, il se représente et s’admire se représentant, le Narcisse parfait.
Il n’y a pas de double langage, il ya une pièce de théâtre dont le vocabulaire dépend de la scène jouée.
C’est pourquoi je ne crois pas qu’il changera de langage, si cela devait arriver un jour, alors il ne serait plus en représentation, donc plus lui-même et il disparaîtrait à ses propres yeux.
Il est en quelque sorte, un Molière de la politique. Probablement finira-t-il sur la scène comme son illustre prédécesseur.
@ Ellen | 13 novembre 2018 à 04:27
« Très intéressantes critiques, ça part du fond du cœur. Lisez ceci, c’est époustouflant tellement c’est vrai: http://blog.lefigaro.fr/rioufol/ »
J’ai lu. On y trouve notamment ceci :
« Personne en revanche ne s’est ému de la présence de Recep Erdogan et de son épouse voilée. Or voici un responsable islamiste dont le pays, la Turquie, menace la Grèce, occupe une partie de Chypre, massacre les Kurdes, ne reconnaît pas le génocide arménien, soutient la conquête coranique en Europe. »
Guillaume II a utilisé le sentiment panislamiste contre les Alliés. « Le traité d’alliance du 2 août 1914 prévoit que le Sultan ottoman, de par son statut de Calife, proclame la guerre sainte contre les Alliés. Parmi les premières opérations permises par cet appel au djihad, un projet de conquête de l’Égypte doit être mené conjointement par des troupes germano-austro-hongroises et turques, soutenues par une intense propagande en faveur du djihad. […] dès la déclaration de guerre, les Grecs d’Asie Mineure subissent des déportations de grande ampleur, puis, au printemps 1915, les Arméniens sont en effet déportés et massacrés par l’armée ottomane, tandis que les populations chrétiennes du Levant ottoman subissent des vexations de la part des autorités ottomanes. Etc. » Extrait art. Wiki
Cf. la reconquête par l’Empire ottoman de ses territoires d’Anatolie orientale annexés par l’Empire russe à la suite de la guerre de 1877-1878 qu’on appelle la campagne du Caucase , un théâtre d’opérations du « Front du Moyen-Orient » dont on entend peu parler dans les classes d’histoire à propos de la Première Guerre mondiale.
Dans la mesure où le 11 novembre est une célébration de la paix, il me paraît normal que les dirigeants actuels des nations en guerre à cette époque y soient tous invités, ce qui inclut les héritiers de l’Empire ottoman.
Le Japon fut durant la 1ère guerre mondiale (第一次世界大戦, Daiichiji Sekai Taisen) (1914 à 1918) l’un des Alliés et joua un rôle important sur les routes de ravitaillement du Pacifique sud et de l’océan Indien contre les forces allemandes et en particulier de la marine du Kaiser.
J’ai cherché la liste des 72 chefs de gouvernements invités dont 70 ont répondu présent pour voir qui du gouvernement japonais le représentait, ou pas, mais je ne l’ai pas trouvée.
J’ai recherché quelle différence la langue japonaise faisait entre « nationalisme » et « patriotisme ». Il semblerait qu’elle considère comme « proches », le principe politique qu’est le nationalisme et le sentiment des individus qu’est le patriotisme qu’elle oppose en revanche à ce que les Anglais nomment Fatherland, les Allemands Heimat et les Français Patrie, qui ont opposé au XVIIIe l’idée de « Nation » à celle de « Royaume », alors qu’elle désigne de nos jours les mouvements politiques assis sur une opposition chauvine au reste du monde ainsi que surtout le sentiment mobilisateur actionné par les « multiples doctrines ou idéologies politiques, allant du communisme (par exemple le concept de patriotisme anti-impérialiste de Mao Tsé-Toung) au du fascisme (concept de Totalitarisme anticapitaliste de Benito Mussolini) jusqu’aux démocraties parlementaires, en passant par la Troisième Internationale léniniste et qui a souvent servi de justification aux épurations ethniques du XXe siècle. ».
@ Lucile
« Ça sent le fabriqué. Derrière l’abondance et la longueur, on perçoit le vide. La réalité n’est pas de son côté. »
Exactement.
Nous ignorons si ce discours est dû à une « plume présidentielle » ou à lui-même, peu importe, le fait qu’il l’ait lu indique qu’il en a avalisé le contenu.
En dehors des banalités difficiles à éviter pour ce type de discours et d’un certain nombre d’affirmations contestables ou incohérentes, nous retrouvons des éléments de langage à base de formules creuses stéréotypées montrant qu’il est figé dans un monde virtuel, empreint d’idéologie à deux sous, déconnecté des réalités.
Quand à la fin il a lancé : « Vive l’amitié entre les peuples ! », personne n’a réagi devant la reprise d’une formule appartenant à la langue de bois de l’époque soviétique s’appliquant aux relations existant entre l’URSS et les nations placées dans son orbite, généralement sous sa coupe directe comme les pays frères, dans des conditions où « l’amitié » était loin d’être l’élément prépondérant.
Pour ceux qui ont un peu connu ce contexte, il rappelle ces échanges « culturels » favorisés dans certaines municipalités rouges qui organisaient des voyages en URSS, mais qui de façon concrète se limitaient à des contacts formels fortement encadrés, toute velléité de relation individuelle étant rigoureusement interdite et poursuivie par la Milice.
Ce n’est qu’un exemple, mais si le reste est à l’aune de cette vision artificielle des choses, nous pouvons sérieusement nous inquiéter pour notre avenir.
@ Achille 12 novembre 2018
Discours du 11 novembre 2018.
Incontestablement, la « plume » de l’Elysée possède un réel talent.
Quant au « porte-plume », ça se discute non ?
Cordialement.
NOURRITURE RAPIDE
Nuit du 12 au 13 novembre, 21 h 23, 21 h 37, 0 h 45
Lucile, Achille, Wil.
Deux belles tranches de pain dorées, croustillantes, légères, subtiles séparées par une tranche de jambon reconstitué, caoutchouteuse, bourrée de saumure, hors limite de consommation, immangeable !
@ semtob
« Macron ne comprend pas l’Histoire et cela fait de lui un faussaire. »
Entre autres, quand il fait l’éloge de ses prédécesseurs qui « ont démantelé les empires, reconnu nombre de Nations et redessiné les frontières », il fait preuve d’incohérence car ces gens-là, idéologues mâtinés d’apprentis-sorciers, cosignataires du Traité de Versailles dont il dénonce les échecs, sont les premiers responsables du conflit suivant pour avoir, en ayant méprisé l’identité des peuples, chassé leurs monarques et charcuté leurs territoires, pavé la route à un certain nationalisme, un vrai nationalisme, celui-là, de type expansionniste.
Eh oui, la première leçon qu’il aurait dû retenir est que l’on ne décide pas en petit comité de la vie et de l’avenir des nations autour d’une carte zébrée de traits au crayon bleu.
@ Wil | 13 novembre 2018 à 00:45
« Macron quand il fait un discours n’est qu’un mauvais comédien, point barre. »
Nous n’avons pas besoin d’un bon comédien, je crois.
Il faut regarder les yeux sur les carnets militaires, il faut lire ces mots envoyés aux êtres chers, et relire toutes ses espérances perdues…
Alors, devient insupportable ce qui peut être organisé par des hommes sans qualités, qui désirent encore recueillir des fruits, car les morts donnent encore des fruits, tandis qu’il devrait s’éléver un grand silence rempli du tumulte des tragiques destins.
Et l’on voudrait que les mots tombent lourdement sur le sol, aux pieds de ces gens sans valeurs, sans foi, ni loi, de même que sont tombés ces enfants, ces époux, ces amis, ces frères.
Puis, qu’une immense et terrible colère soulève le coeur.
Pourtant, il nous faut encore, entendre les rires et les commentaires de cette engence répugnante, que la déesse aux cent bouches sert.
La nausée, ce n’est rien, l’écoeurement, ce n’est rien, la désespérance, ce n’est rien, car ce n’est rien, un homme que l’on arrache à sa propre vie.
Et puisque ce n’est rien, la foule profane, qui ne sait rien, mais qui désire follement sentir vivre quelque chose de grand, quelque chose de beau, qui ne serait pas un « spectacle vivant », vient voir les comédiens !
Faut-il être la vacuité même, pour seulement courir les spectacles, sans se révolter.
A-t-on jamais vu des pourceaux remplis d’illusions délétères désirer autre chose qu’une auge pleine d’ordures ?
Ainsi, donc, un mauvais comédien est moins à craindre qu’un mauvais homme…
@ Exilé le 13 à 10 h 36
« …à un certain nationalisme, un vrai nationalisme, celui-là, de type expansionniste »
Le vrai nationalisme serait de type expansionniste ? Un nationalisme de brutes alors ?
Le véritable nationaliste est celui qui respecte le nationalisme des autres ! Autant que le sien ! Au moins !
La question, permanente, est de savoir s’il existe des « responsables » respectueux. Il y en a peu eu dans le passé. Mais ce n’est pas une raison pour se décourager.
P.-S. : A lire les envois de certains camarades on a le sentiment qu’ils en veulent à Fabrice Luchini. C’est bien injuste !
Bref, si Macron peut progresser en matière d’expression orale et de communication, il est clair qu’il y a des ‘derniers de la classe’ parmi lesquels Trump a une place prépondérante.
La trivialité est une des composantes du langage public, à condition de ne pas en abuser. Et surtout, de l’être à bon escient et avec talent. Qui n’a jamais entendu Jean d’Ormesson user des mots les plus crus avec son délicieux sourire ? Certes, il n’a été Président que pour le spectacle, mais en matière de langage, il était sans rival et ne donnait jamais l’impression de perdre la maîtrise de son discours. Trivial mais élégant. Ce n’est pas Macron !
@ Tipaza 13 novembre 2018 08:38
« Molière : mort en scène »
Désolé, contrairement à la légende si mythique, Molière n’est pas mort en scène mais dans son lit.
Quant à Macron comédien, il peut effectivement mourir en scène en croulant sous les tonnes de tomates que le public pourrait lui envoyer !
On peut rêver, non ?
Cordialement.
Il est des moments, dans une France aussi déboussolée et divisée, où nous aurions besoin de moins de beaux mots, de moins de postures théâtrales mais de plus de sincérité et de plus d’attitude rassembleuse.
Avant même son entrée à l’Elysée, Emmanuel Macron a parlé en termes injurieux aux Français, disons qu’il les a insultés en termes choisis. C’est un peu : « qu’en termes galants ces choses-là sont dites »… Entre précieuses ridicules et misanthropie, je suis certaine qu’il y a un juste milieu à trouver, surtout pour un progressiste qui utilise volontiers des anglicismes pour paraître moderne.
Personnellement je m’attache beaucoup plus au fond qu’à la forme, je suis et reste une pragmatique, c’est sans doute pourquoi les mises en scène permanentes de ce Président m’insupportent.
@ yves albert | 12 novembre 2018 à 17:48
Dans votre réponse à boureau, vous citez cette phrase attribuée à monsieur Macron : « Les races n’existent pas, les cultures sont illusoires et le droit d’exister doit être accordé en priorité aux travailleurs qui seront à la disposition d’une seule élite ! »
Ces idées sont particulièrement effarantes, donc édifiantes sur le fond de la pensée de son auteur : vous serait-il possible de préciser où et quand Emmanuel Macron a prononcé ou écrit ces mots ?
Merci par avance.
@ jack
C’est moins simple que cela. Voici un extrait d’article publié lorsque Trump était en campagne électorale il y a deux ans.
L’auteur de l’article commence par transcrire un petit extrait de discours de Trump pour montrer à quel point son langage est « inarticulé » et « incohérent ». Il poursuit ainsi : « Bien que le langage employé par Trump soit très différent de celui des grands orateurs, à certains égards il donne l’exemple de ce dont parlait Aristote il y a 2000 ans, « l’ethos », qui se rapporte à la crédibilité de l’orateur. La plupart des politiciens cherchent à se rendre crédibles en mettant en avant leur expérience ou leur capacité à raisonner. Trump quant à lui utilise un langage carré qui a pour l’auditeur l’accent de la franchise. Il envoie le signal qu’il parle avec ses tripes, ce qui lui donne toute liberté pour changer d’avis et le démarque par ailleurs des autres. Il est également maître dans l’art de ce qu’Aristote appelle « le pathos », c’est-à-dire qu’il sait agir sur les émotions de son auditoire dont il décrypte parfaitement la tonalité ».
Cela dit son vocabulaire est « paresseux », ajoute l’auteur qui visiblement n’est pas un partisan de Trump. Ses prestations oratoires « lui gagnent des supporters mais manquent de maturité ». Elles trahissent sont côté « simpliste » et plaisent surtout à des gens sans éducation. « Il se rapproche en cela d’autres démagogues ». L’auteur conclut par une série de doutes concernant la capacité de Trump à faire un homme d’Etat. D’après ses discours, il n’aurait pas le niveau requis.
https://qz.com/965004/rhetoric-scholars-pinpoint-why-trumps-inarticulate-speaking-style-is-so-persuasive/
@ Zonzon
Si je comprends bien, à une heure du matin, vous rêvez d’un croque-monsieur – ou croque-madame, je ne sais pas. Mais merci du compliment !
Bonjour Philippe,
Vaniteux et condescendant.
Il n’aime pas la contradiction pour ce qu’elle pourrait lui apporter mais pour mieux faire valoir ce qu’il se suppose de brillant. Et quand elle est pertinente et ne se laisse pas défaire, il « s’irascibilise » à la vitesse de l’éclair pour asséner ses vérités profondes : « traverser la rue… », « travailler pour s’acheter un costard… », « Etre quand on possède et n’être rien quand on n’a rien… », « Etre analphabète par défaut quand on est ouvrière… ».
C’est un petit con. Bien plus vulgaire que ce dernier mot.
Il n’a qu’une chance, ses opposants, braillards et ridicules.
@ Exilé
EN COMPLÉMENT DE PROGRAMME
1. Un bon nationaliste c’est celui qui dit : « J’aime bien les Arabes. Chez eux. » quand c’est dit au premier degré !
2. Un Arabe, vivant dans un pays arabe, qui dit : « J’aime bien les Arabes. Chez eux. » n’est pas forcément un nationaliste, bon ou mauvais. C’est une personne de simple bon sens.
3. Une personne qui n’est pas arabe, vivant dans un pays arabe, qui dit : « J’aime bien les Arabes. Chez eux. » ne dit rien car on ne voit pas ce qu’elle pourrait dire d’autre !
4. Une personne qui ne dit rien, qui n’a jamais rien dit sera un jour arabisée !
@ Zonzon
« Le véritable nationaliste est celui qui respecte le nationalisme des autres ! Autant que le sien ! Au moins ! »
Vous avez entièrement raison, j’ai eu tort d’avoir employé un raccourci sans l’avoir encadré de précautions littéraires.
Vous avez certainement remarqué que depuis quelques années, nombre de mots piégés, vidés de leur substance première, sont agités comme des épouvantails pour tétaniser les foules, en coupant court à toute argumentation rationnelle.
Le terme nationalisme, qui ne désigne rien de foncièrement choquant voire répréhensible et qui revêt même un caractère positif dans la plupart des pays sauf désormais le nôtre, a été dévoyé dans des slogans stupides du genre « le nationalisme, c’est la guerre », pour ne pas évoquer la distinction plus que contestable assenée par M. Macron entre patriotisme et nationalisme comme s’il s’agissait d’une vérité première.
Pour que les choses soient claires tout en gardant au terme nationalisme son sens premier de fierté dénuée de toute agressivité d’appartenance à une nation, il vaudrait donc mieux trouver un autre terme pour désigner les nationalismes ayant dévié vers des attitudes belliqueuses, dont l’expansionnisme suprémaciste est un des effets.
@ Achille | 12 novembre 2018 à 21:37
« Personnellement j’ai bien aimé le passage dans lequel il dit «Le patriotisme est l’exact contraire du nationalisme. Le nationalisme en est sa trahison». Formule qui se rapproche de celle du Général qui avait dit «Le patriotisme c’est aimer son pays, le nationalisme c’est détester celui des autres». »
Petite rectification si on me le permet. Dorénavant si on me demande de quelle nationalité je suis, je répondrai « je suis patriote française ». Comprendra celui qui pourra.
« La terre est la patrie, ses héritiers sont la nation ». Vrai ?
« Le patriotisme, c’est aimer son pays. Le nationalisme, c’est détester celui des autres. » Seulement, au temps du Général de Gaulle, il n’y avait pas d’envahissement de migrants illégaux, pas d’islamisme radical, pas de prières de musulmans dans les rues, par d’attentats terroristes islamistes. Si le Général de Gaulle voyait que sa France n’est plus la France qu’il a connue, il ne dirait pas ceci. Cette manière de concevoir ces deux concepts implique de définir la patrie comme un territoire façonné par les ancêtres et qui deviendrait l’héritage de la nation qu’est la France.
Ne jouons pas trop sur les mots, ce qu’il faut voir aujourd’hui c’est cette France qui n’est plus la nôtre, n’est plus le paysage que nous avons tous fièrement aimé et protégé.
Les Français ne détestent aucune nation des autres, ils s’en protègent contre certains pays islamistes, communistes et des dictateurs pour ne pas se faire envahir et détruire par la domination politique et religieuse islamiste venue des pays qui oppriment leur propre peuple. Qui peut imaginer en France être sous le régime de la charia et obliger les Françaises chrétiennes à être voilées ? Il y a déjà un quart de notre territoire national qui est habité par cet habit religieux fanatisé à l’extrême et certains n’hésitent pas à faire remarquer, à nous les Occidentaux, que nous sommes des mécréants et de sales Français.
Rappelons-nous ce dimanche soir lorsque le ministère de l’Intérieur nous a donné les premières estimations : Emmanuel Macron 24,01% et Marine Le Pen 21,30%, sont arrivés en tête du premier tour de cette élection présidentielle et donc sont qualifiés pour le second tour du 7 mai.
On notera à la grande surprise que l’élection présidentielle 2017 n’était pas la victoire d’Emmanuel Macron ni la défaite politique de François Fillon mais plutôt l’effondrement du parti socialiste. Macron se déclarant ni à gauche ni à droite, se voyait déjà le gagnant après la sortie de Fillon et Juppé. Ne restait plus que Marine Le Pen qu’il fallait éliminer. Mais bon, elle a tellement cafouillé avec l’Ecu, le franc français et l’Euro qu’elle s’est, elle-même, fait éliminer. Elle a oublié qu’elle avait face à elle un banquier associé de chez Rothschild, une des banques les plus importantes en affaires sur le plan international.
Macron élu au second tour et c’est la douche froide pour les Français. Pas le choix, on prend en attendant de voir plus clair. Dix-sept mois ont passé, et on ne sait toujours pas où Macron veut conduire la France, mais il marche. Nous on ne sait dans quelle direction il va, mais il y va. Bientôt ce sera avec son bâton de pèlerin et seul. Il aura tout le temps pour mieux y réfléchir.
Macron, ou il change de politique pour protéger et sauver la France et l’Europe ou alors il s’en va en fin de mandat sans se retourner. On en trouvera un ou une autre, de droite évidemment, d’ici 2022, qui sera plus juste, plus visionnaire et plus lucide. N’hésitons pas à nous exprimer avec notre coeur sur tous les réseaux sociaux. Mais attention, avec correction et respect pour tous. Désolée de n’être pas Madame Mona Ozouf ni Philippe Bilger ni tant d’autres, dans leurs si belles constructions de phrases. Mais mon coeur y est.
@ Achille 12 novembre 2018 à 21:37
Oui Achille, je vous rejoins.
Quand c’est positif il faut le reconnaître, ce qui n’empêche pas de critiquer quand ça dérape.
Cordialement
Changer de véhicule, une évidence, les gens aiment rouler dans des voitures pourries pour le plaisir, ils les gardent pour la collection future sans doute et les enchères à venir.
Les gens roulent au diesel pour le plaisir – bon une Ferrari ce serait pas mal, il suffisait d’y penser ; elle consomme et pollue un peu quand même, pourtant c’est de l’essence, et elle coûte un peu aussi, allez il faut y réfléchir, il paraît qu’on y gagne au change, tous les working-poors vont pouvoir en profiter.
La moindre voiture bas de gamme pour aller au boulot – les gens travaillent un peu quand même, ils ne sont pas tous des fainéants quand même – coûte deux bras.
15 000€ en moyenne, une paille, dix fois le SMIC ! Bon, pour se nourrir il faudra manger des pneus usagés et se chausser avec des albarcas, de cela on ne manquera pas.
J’entends tous ces imbéciles sur les plateaux TV qui nous parlent de remplacement, avec la même désinvolture qu’ils usent de leur carte bancaire premium pour faire le marché – sans plafond of course.
Ils ne veulent pas mourir des particules des autres mais veulent bien faire mourir les autres, rouler en Porsche Cayenne accro aux hectos d’essence et usent de la gomme sur les routes comme dix véhicules pourris, seulement le leur est tout neuf.
@ Zonzon 12h59
« Une personne qui n’est pas arabe, vivant dans un pays arabe, qui dit : « J’aime bien les Arabes. Chez eux. » ne dit rien car on ne voit pas ce qu’elle pourrait dire d’autre !
Un collègue anglais, propriétaire d’une maison dans l’Aveyron, auquel je demandais s’il se sentait bien en France:
« J’aime beaucoup la France, dommage qu’il y ait autant de Français ! »
Cela étant on peut aussi dire, lorsque l’on vit dans un pays arabe:
« J’aime bien les Arabes, dommage qu’il y en ait autant ! » Réflexion que je me suis faite dans certains pays du Maghreb qui avaient réussi à se débarrasser des Européens…
———————————————-
@ Lucile 12h54
« Cela dit son vocabulaire est « paresseux », ajoute l’auteur qui visiblement n’est pas un partisan de Trump. Ses prestations oratoires « lui gagnent des supporters mais manquent de maturité ». »
Je crois me rappeler que Fabius avait dit un jour qu’un homme politique ne devait pas employer de vocabulaire complexe et faire des phrases simples s’il voulait être compris de ses électeurs.
Quant à Trump il n’égale certes pas Obama dans l’exercice oratoire, mais ce dernier a-t-il toujours emporté l’adhésion de ses publics ?
La conviction se joue sur le charisme, la tonalité de la voix, l’enchaînement des idées, la posture, les sourires, les mimiques, en bref bien d’autres choses que la brillance et la perfection d’un discours. Si tel était le cas, Macron avec ses sermons d’évêque aurait une cote de popularité beaucoup plus haute !
Je fais un rapprochement entre l’allocution prévue de Macron à bord de la Jeanne d’Arc, et le départ précipité de Charles de Gaulle en mai 68 auprès de l’Armée. La fronde de la rue fait peur, à juste titre d’ailleurs, et surtout en l’absence de régime parlementaire ; les foules une fois lâchées développent des tendances destructrices. Le réflexe est donc de mettre la force armée de son côté, au cas où… Je ne crois pas qu’on en soit encore là, d’ailleurs de tels événements se produisent plutôt en été.
Est-ce à dire que quand Emmanuel Macron aura épuisé les joies de la présidence, il poussera l’imitation du général encore plus loin en organisant son départ de même manière ?: un referendum dont on sait à l’avance qu’il a de bonnes chances d’être perdu, et une révérence glaciale à l’égard de la plèbe séditieuse. Nous verrons. Pour l’instant, Macron pense à la présidence de l’UE, avec déjà en tête des pouvoirs élargis, une étatisation renforcée, et une armée qui en impose aux grands de ce monde. Et vu la procédure nébuleuse pour les nominations au sommet de l’UE, il a ses chances.
Macron = Daladier ?
A la relecture de quelques-uns des discours ou des déclarations du Président durant cette « itinérance mémorielle » (comme ils disent), il me semble que l’on peut – entre autres – faire deux constatations.
D’abord une incroyable méconnaissance de l’Histoire et des histoires des peuples et des nations européennes de la part de Macron. Et surtout des erreurs manifestes dans l’interprétation des grands événements du début du vingtième siècle. Je n’entre pas dans le détail, certains dans les médias, bien plus compétents que moi, ont largement évoqué cette ignorance crasse pour un chef d’Etat.
Ensuite, et c’est ce qui me fait peur : cet homme est un redoutable « pacifiste mou ». Cela relève pathologiquement du « Bisounours ».
Rien pendant cette semaine et lors du forum pour la Paix sur ce qui hante toutes les chancelleries du monde : l’islamisme conquérant et violent.
Depuis Samuel Huntington et sa série de livres sur l’Islam, d’innombrables ouvrages et encore très récemment, alertent sur le danger majeur que représente le « fascisme vert ».
Rassembler soixante ou soixante-dix chefs d’Etat pour une discussion sur la paix à maintenir dans le monde sans nommer et évoquer le principal danger qui fait des centaines de victimes dans le monde chaque jour est une faute. Et montre dans quel état d’esprit à la fois d’impuissance et de naïveté absolue nage notre intellectuel bisounours.
D’où ma comparaison avec Daladier, revenant de son entrevue avec Hitler à qui il venait de céder carrément la Tchécoslovaquie ! Différence de taille toutefois avec Macron, la lucidité finale de Daladier qui eut, face à la foule acclamante qui l’attendait et qu’il croyait hostile, ces quelques mots à Alexis Léger qui l’accompagnait en descendant de l’avion « Ah les cons, s’ils savaient ».
Le problème de Macron : il n’a pas le sens de l’Histoire. Malgré qu’il ait répété à plusieurs reprises depuis le début de sa présidence « L’histoire est tragique ». Sans doute est-ce « sa plume » de l’Elysée qui le lui a soufflé. Mais a-t-il compris ? J’en doute quand j’entends ou lis ce pacifisme hors de saison.
Même les deux journalistes phares un peu islamo-gauchistes (Davet et Lhomme) du Monde ont découvert récemment la lune sur les banlieues concernant les énormes dangers de sécession et de guerre civile que font courir les mouvements communautaires islamistes dans nos banlieues.
Cet homme me semble totalement isolé dans sa tour d’ivoire, préoccupé par ce qu’il croit être son rôle dans le monde, et son destin historique. Pas très loin de la mégalomanie !
Cordialement.
Macron ne conçoit pas toujours la portée de ce qu’il représente.
Par exemple, même si on peut concevoir que ce qu’il dit à un jeune horticulteur est pétri de bon sens au niveau particulier, autant au niveau global cela constitue une pirouette et une gifle, puisque pour trouver de l’emploi qui n’existe pas, on ne peut que l’occuper à la place d’un autre.
Mais soyons indulgents: jamais dans l’histoire les hommes politiques n’ont autant été écoutés et enregistrés qu’aujourd’hui.
C’est dur de peser l’opportunité de chaque parole dans l’instant, son poids dans une conversation particulière mais aussi son impact médiatique.
Une bonne parole doit se cantonner à un registre à la fois.
@ boureau | 13 novembre 2018 à 11:48
« Désolé, contrairement à la légende si mythique, Molière n’est pas mort en scène mais dans son lit. »
Vous avez raison, mais lorsque la légende est plus belle que la réalité c’est la légende qu’il faut raconter.
Et puis il me fallait une conclusion, j’ai trouvé que cette légende était la bienvenue.
Macron s’effondrant pendant un de ses discours pharaoniques, ça aurait de l’allure.
Et il pourrait rentrer dans la légende à son tour, parce que pour le moment il restera comme un acrobate du verbe et du « en même temps ».
VARIA
« Le polémiste Dieudonné… » (Le Figaro). Polémiste ?
« Populiste : le gros mot à tout faire » (Henri Pena-Ruiz »)
Pakistan : 197 millions d’habitants. « Nid de fanatiques ». Puissance nucléaire… Bigre !
Hollande répondait à Leonarda, qui lui répondit. Macron veut répondre à Jacline.
« L’argent ne pousse pas sur un arbre planté dans les jardins de l’Elysée .» (Un commentateur du blog de Philippe Bilger)
« En 2018, la métropole veut se débarrasser des colonies. » (Chantal Delsol, Le Figaro)
La démocratie. Cinq minutes pour les Juifs, cinq minutes pour Hitler. (Auteur ?)
Eric Dupond-Moretti est né en 1961 à Maubeuge. Sa mère était Elena Moretti, parlant à peine le français, « miss » du coin. Son père, ouvrier, était Jean-Pierre Dupond. Il meurt d’un cancer à 28 ans. EDM ajoute que mieux vaut avoir un père mort qu’un père absent.
« Avant, on mourait avec emphase ; aujourd’hui, c’est en catimini, dans un hôpital. » (Régis Debray, dans un journal)
« Un blog ne vaut et ne vit que par l’abondance de ses commentateurs. » (Julien Weinzaepflen, mail privé)
@ Lucile | 13 novembre 2018 à 12:54
Nul doute que vous soyez une des « deux belles tranches dorées, croustillantes, légères et subtiles » que Zonzon semble particulièrement affectionner.
Par contre concernant la « tranche de jambon reconstitué, caoutchouteuse, bourrée de saumure, hors limite de consommation et immangeable », un petit doute subsiste entre Wil et moi.
Parce qu’en matière de légèreté et de subtilité il faut vraiment faire un gros effort d’imagination pour considérer que Wil est un modèle du genre.
Et vu l’acrimonie que Zonzon porte à mon égard depuis quelque temps tout laisse à penser que la tranche de jambon en question, c’est moi.
Etant par nature un garçon bien élevé, je ne relèverai donc pas cette attaque mesquine. Je n’ai pas pour habitude de me battre avec les roquets hargneux. Généralement un coup de pied au c*l suffit pour les renvoyer à leur niche.
« …en lisant ou en écoutant Bernard-Henri Lévy. »
Mais il n’a rien à dire !
Il n’y a aucune forme d’intelligence chez ce monsieur, c’est un héritier et un rentier d’une fortune colossale dans l’industrie du bois précieux entre autres.
Il n’aurait jamais pu vivre de ses seuls livres qui ne rentreront jamais dans la postérité et qui seront oubliés dès le décès de l’individu.
C’est son réseau jet-set et son copinage avec des personnalités politiques qui lui ont permis d’arriver dans les médias ; il a le même niveau et le même fonctionnement qu’Alain Soral, c’est dire.
Ils n’ont tous deux aucune légitimité, ils se servent de leur fortune, de leurs rentes d’héritier et des réseaux dont ils peuvent bénéficier.
@ Robert | 13 novembre 2018 à 12:26
Bonjour,
Je n’ai pas pour habitude de faire de longs développements. Donc voici une réponse simple à votre question :
– il s’agit de la synthèse de la pensée de Macron, qu’il a exprimée tout au long de sa brève carrière… je n’ai donc fait que des coupures puis un assemblage simple, ordonné et presque enfantin.
Rappelez-vous tout d’abord ses débuts où il disait que « la colonisation de l’Algérie par la France avait été un crime contre l’humanité », puis l’inexistence de la culture française, puis le mot race retiré de notre Constitution (le 27/06/2018), puis la mondialisation qu’il développe sans cesse au détriment de la nation coupable à ses yeux de populisme, puis la mise à l’écart des retraités au profit des actifs et enfin la caste à laquelle il appartient grâce à une banque, à la franc-maçonnerie et à Jacques Attali et consorts, et bien d’autres.
Cette phrase je l’ai intentionnellement développée pour qu’elle s’inscrive clairement dans certaines consciences comme un leitmotiv sur ce que l’on veut faire de nous, de notre patrie, de notre nation, de notre histoire, de notre vie présente et avenir.
Je suis certain que vous ne vous formaliserez pas pour autant de mon insoutenable légèreté et sachez que comme d’autres « j’assume » !
@ Michelle D-LEROY
« Personnellement je m’attache beaucoup plus au fond qu’à la forme, je suis et reste une pragmatique »
Je vous rejoins sur ce point.
Nous sommes en train de gloser, comme dans un salon littéraire, sur le verbe du président Macron – notre Grand Timonier – et sur la pensée qui est supposée aller de pair, alors que le problème est que sur le fond, en décryptant attentivement ses diverses interventions selon la méthode des analyses de texte et en rapprochant les diverses lignes directrices qui s’en dégagent, nous voyons apparaître, en nous appuyant en plus sur les dispositions ou absences de dispositions prises depuis son élection, que le projet qu’il formule en ce qui concerne l’avenir de la France est plus qu’inquiétant.
Divers éléments nous ont permis de suspecter très tôt, dès avant son élection, son manque d’empathie pour ce qui est supposé être son pays et pour ses habitants, ce que la plupart de ses propos révèlent, y compris les moins conscients et les plus spontanés.
Il faut avouer que de la part de quelqu’un qui est en principe le Président de tous les Français, un tel comportement ne peut que créer un malaise dans la population.
Sa vision de la France serait-elle réduite à celle d’une vague entité administrative de l’Euroland, gouvernée par un Gauleiter nommé par Bruxelles, dépouillée de ses frontières, de sa langue, de son identité, de sa culture, de ses traditions, de son pouvoir de décider de son sort, transformée en un hall de gare où la Terre entière pourrait circuler sans même avoir à s’essuyer les pieds ?
Et les Français, dans tout ça, à quelle sauce seront-ils mangés ?
Seront-ils transformés en esclaves chargés de travailler pour entretenir les alpha, à savoir les élites autoproclamées ?
Seront-ils exterminés non pas de façon directe mais à petit feu par impossibilité d’accéder à des soins trop coûteux ou de plus en plus réservés en priorité aux gens venus d’ailleurs, les plus âgés étant condamnés à mourir par euthanasie fiscale, pour ceux qui auront échappé à la montée de l’insécurité ciblée ?
Enfin, à la lumière des multiples indices concordants qui se dessinent allant tous dans le même sens, la finalité non dite n’est-elle pas de parvenir au Grand Remplacement de ce peuple honni qui pense et vote si mal ?
De retour chez lui, le Président américain crache son venin en direction du Président Macron qui l’a reçu avec les honneurs.
Tout y passe, la défense européenne, les taxes sur le vin et la cote de popularité du chef de l’Etat.
Ce type n’a aucune éducation et ses tweets sont d’une impolitesse crasse.
Quand on pense qu’il peut déclencher le feu nucléaire ça fait peur.
Macron ne mérite pas ce traitement et j’espère qu’il va le lui faire savoir.
Comment voulez-vous qu’il fasse confiance à un individu pareil !
Il a encore fallu que l’insupportable Wil fasse montre de ses insuffisances et qu’il brandisse sa médiocrité en insultant son hôte (notre hôte) qui a beaucoup de mérite à éditer ses déjections (00h45).
Wil est le voyou de ce blog. Son insignifiance serait la justification d’une condamnation au silence perpétuel, mais le niveau de prétendue naïveté de Philippe Bilger est tel qu’il confine à la charité chrétienne. Wil-l’infâme peut donc continuer ses exhibitions de mauvaise foi et ses démonstrations de gougnafier.
Entre les platitudes verbeuses et pâlichonnes de Macron et les vesses crapuleuses de Wil, on a l’impression d’assister à un concours de p’tits cons…
@ Tipiza
@ boureau
Très belle mort de Molière :
https://www.youtube.com/watch?v=OaEdm8pmKKk
Et pour ceux qui ne veulent pas croire que Macron nous méprise autant qu’il le dit, que faut-il ?
Peut-être cette scène de Molière :
https://www.youtube.com/watch?v=WxdwQcRJdeg
@ Jabiru | 13 novembre 2018 à 17:59
« Qui aime bien châtie bien ».
Je crois au contraire que Trump avait au départ une certaine admiration quasi paternelle pour Macron en raison de sa jeunesse et du coup de poker magistral que fut son élection à la présidence de la République.
Un gamin qui d’après lui aurait pris la grosse tête, d’où la nécessité de lui remettre les idées en place et le faire retomber sur terre avec quelques bons coups de pied au Q. Afin qu’il fasse le « job » pour lequel il a été élu. C’est-à-dire se faire respecter et redonner à la France toute sa place dans le concert des nations.
@ Mitsahne | 13 novembre 2018 à 18:22
Je suis d’accord avec Wil : il renvoie notre hôte à ses inconséquences et c’est salubre.
C’est d’ailleurs à cause de ses inconséquences que je rends beaucoup moins visite à ce blog.
@ yves albert | 13 novembre 2018 à 17:19
Merci pour vos précisions. Quant à l’esprit de cette phrase, vous avez sans doute raison. Le seul problème pour moi est que la phrase apparaissait comme une citation.
Tout est parfaitement clair à présent.
@ boureau | 13 novembre 2018 à 15:12
A mon sens, vous avez d’autant plus raison dans cette comparaison que j’ai lu récemment un texte sérieux qui évoquait l’intention de monsieur Macron non seulement de partager avec l’Allemagne le siège de la France au Conseil de sécurité de l’ONU, mais en plus en faire autant avec notre « parapluie nucléaire ».
Partager avec l’Allemagne les codes de déclenchement de notre force nucléaire est une aberration, car cela reviendrait à doter celle-ci de notre propre puissance nucléaire et donc lui donner un droit de regard sur la décision du président de la République française de déclencher le feu ultime !
Alors que l’emploi des armées, décidé souverainement par le président français, est soumis à décision préalable du parlement allemand…
Par ailleurs, l’Allemagne nous a constamment taillé des croupières au plan industriel, n’a consacré que des sommes dérisoires à la défense militaire, n’a jamais acheté nos avions (sauf ceux développés en coopération avec elle) en comparaison avec les investissements français, notamment au plan de la force de frappe nucléaire.
Par ailleurs, elle exerce une fonction hégémonique en Europe, notamment en tenant la plupart des postes de décision dans l’administration européenne, mais ne pratique pas la préférence européenne, par exemple en matière spatiale (avec en corollaire les difficultés actuelles d’ArianeGroup qui envisage de réduire drastiquement ses effectifs).
Donc monsieur Macron est bien le « petit garçon » que semble considérer monsieur Trump au travers de ses réactions officielles de ce jour. Il n’est en aucun cas apte à prendre la mesure des enjeux stratégiques non seulement de l’Europe, mais surtout de la France, son propre pays. D’où le fait que ses usages des mots Nation ou Patrie sonnent complètement faux dans sa bouche.
@ Zonzon | 13 novembre 2018 à 12:59
« Une personne qui ne dit rien, qui n’a jamais rien dit sera un jour arabisée ! »
Mais aussi sans doute radicalement islamisée et drapée de noir de la tête aux pieds, couleur de la mort spirituelle et intellectuelle.
@ Ellen
« Ne restait plus que Marine Le Pen qu’il fallait éliminer. Mais bon, elle a tellement cafouillé avec l’Ecu, le franc français et l’Euro qu’elle s’est, elle-même, fait éliminer. Elle a oublié qu’elle avait face à elle un banquier associé de chez Rothschild, une des banques les plus importantes en affaires sur le plan international. »
Pourtant, il me semble avoir entendu dans ma jeunesse un certain général-président déclarer : « La politique de la France ne se fait pas à la Corbeille » ?
En regardant encore une fois les images sur le perron de l’Elysée lors de l’accueil des chefs d’Etat étrangers, notre chef français face au colosse américain a adopté une drôle d’attitude. Je te prends par la taille, je te tapote l’épaule, je te serre la main de fer : tout en pensant, il faut que je me le mette dans la poche. Cela me fait penser à un poulpe tentaculaire collant à la trump de l’éléphant pour mieux nous faire croire qu’ils sont en osmose. Eh bien non, pour Trump c’est « America First » contrairement à Macron pour qui c’est « I’m the Jupiter, the force one » et après moi, le déluge.
@ Achille
Je me suis laissé bercer par les compliments de Zonzon – du miel pour mes oreilles, comment résister ? – mais sa comparaison laissait à désirer. Je n’ai jamais vu une tranche de jambon, périmée ou pas, avoir de l’humour. Ce qui est votre cas, et vous rend sympathique à mes yeux.
Zonzon vous a injustement attaqué parce que vous défendiez Macron, ce qui demande un certain courage il faut l’avouer. Pardon Zonzon de vous contredire, mais j’aime bien Achille, malgré quelques escarmouches passées avec lui.
Quant à Wil, il a de drôles de façons, mais ce qu’il dit de la diction d’Emmanuel Macron me paraît assez bien vu.
@ Jabiru | 13 novembre 2018 à 17:59
Vous êtes sûr que vous ne vous trompez pas d’adversaire ? Trump défend son pays parce qu’il aime sa chère Amérique. Le nôtre nous trahit parce qu’il n’aime pas les Français et nous impose de partager la France avec les islamistes illégaux.
Et là, vous voyez la différence ?
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@ Exilé | 13 novembre 2018 à 19:40
« Pourtant, il me semble avoir entendu dans ma jeunesse un certain général-président déclarer : « La politique de la France ne se fait pas à la Corbeille » ? »
C’est vrai ! C’est juste que maintenant, quarante après, les temps ont changé. Nous sommes dans la mondialisation vorace et impitoyable face à laquelle il faut tenir coûte que coûte pour ne pas se faire complètement dévorer par les plus grands lobbyistes que sont les banques, les industries pharmaceutiques, les impôts et taxes insurmontables… la liste est trop longue, et que si on ne prend pas garde à sauver le peu d’argent que l’Etat nous laisse après avoir tout payé, on se trouvera alors très vite dépouillé de toute possibilité d’entreprendre, d’agir et d’avancer pour améliorer la qualité de vie de chaque Français.
Bien, c’est terminé pour ce soir, Macron m’a trop énervée, je passe à autre chose de plus agréable. Je reprendrai la conversation peut-être demain pour un autre billet.
Bonne nuit à tous.
En complément de mon commentaire de 19h17, il me semble utile de donner le lien vers le site d’André Bellon dont je viens de lire un billet sur le sujet du rapprochement avec l’Allemagne voulu par monsieur Macron :
https://www.pouruneconstituante.fr/spip.php?article1554
Il m’apparaît que, même s’il se sent Jupiter, il ne lui appartient pas de décider seul d’un sujet aussi grave. Croit-il qu’il va nous assurer une paix de mille ans ou à l’Allemagne son Reich de mille ans, la France n’étant alors qu’une de ses provinces ou les Français ne constituant que la piétaille pour la mise en œuvre des décisions du maître allemand ?
@ Robert 13 novembre 2018 19:17
Effectivement, il existe un accord – non officiel et hors chancelleries – pour un partage de la place que la France détient au Conseil de sécurité.
Quant à la force de dissuasion, je ne serais pas surpris que notre Président en ait fait un objet de discussion ; en échange de quoi ? Cet homme a perdu la tête !
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@ Noblejoué 13 novembre 2018 19:00
Extraordinaire mort de Molière. Merci. Les spectacles d’Ariane Mnouchkine – notamment les premiers – ont toujours été au-delà de l’exceptionnel.
Par contre j’ai détesté la scène de Tartuffe. Toute cette mise en scène dite moderne et progressiste me glace. Comme Macron !
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@ Jabiru 13 novembre 2018 17:59
Calmez-vous et essayez de raisonner avant d’éructer.
Si vous suiviez – de près et sans lunettes macroniennes – l’actualité, vous auriez pu constater les innombrables vexations que Macron a infligées à Trump lors de son séjour.
Vincent Hervouët en a rappelé quelques-unes dans l’émission de Pujadas qui en est resté comme deux ronds de frites !
J’ajoute une autre goujaterie de Macron que Vincent Hervouët n’a pas nommée : la complainte (fort jolie) chantée par Angélique Kidjo devant les chefs d’Etat et donc Trump.
Le choix de cette femme n’était pas fortuit : originaire du Bénin, vivant à New York, lors de la grande marche des démocrates contre l’investiture de Trump, c’est elle qui a chanté pour fustiger Trump.
Avouez que comme bassesse, Macron ne fait pas moins bien que Trump. Un peu de sérieux ne nuirait pas dans l’approche, complexe, des problèmes politiques internationaux.
Cordialement.
Quand Donald Trump est en colère, il ne s’encombre pas de subtilité pour le faire savoir. Entre pathos et trivialité, il est clair qu’il a opté pour la seconde option.
Il a trouvé très insultants les propos d’Emmanuel Macron concernant la création d’une force militaire européenne. Celle-ci présenterait, soit dit en passant, la possibilité pour l’Union européenne de ne pas être tenue de s’aligner systématiquement sur les exigences des Etats-Unis comme c’est le cas depuis plus de 70 ans.
Idée donc intéressante déjà évoquée par le Général en son temps qui n’a jamais pu supporter l’arrogance des Américains, mais qui n’a jamais pu aboutir.
Et que dit Donald Trump, à peine rentré chez lui concernant les Français ?
« Ils commençaient à apprendre l’allemand à Paris avant que les Etats-Unis arrivent. »
Je crois qu’en matière d’insulte, avec Donald Trump on a affaire à un expert.
BHL… BHL… BHL…
A toutes les sauces, même en fouillant dans les plus lointaines pages avec un moteur de recherche, rien, le néant total sur la valorisation de sa pensée.
Ses mises en scène dignes de Bibi Fricotin, on ne retiendra de son histoire que son rapport à Botul le magnifique, qui a fait rire toute la planète – cultivée ou non – dans un même élan de franche rigolade.
Le mot imposture revient systématiquement sans l’avoir recherché.
Le Monde diplomatigue droit au but, sans fard et sans artifices enlève le vernis, décape la peinture, les couches n’étaient pas très épaisses ni de bonne qualité il est vrai ; ses pages pour nous expliquer la raison de l’approche voulue:
« Davantage que sur un personnage relativement accessoire, il espère informer ainsi sur un épiphénomène significatif de la vie intellectuelle. Son acteur principal et ses très nombreux complices. »
https://www.monde-diplomatique.fr/dossier/BHL
Recueil pour ceux qui ont envie de continuer la route avec un humoriste qui se prenait pour un grand philosophe et un grand metteur en scène.
A boire et déguster sans modération, l’étiquette ne fait pas un breuvage.
https://blogs.mediapart.fr/acturevue/blog/150210/best-des-plus-grosses-erreurs-de-bhl
La messe est dite. Un enterrement de première classe pour une pensée qui n’a jamais franchi le col de ses chemises, n’a jamais réussi à traverser les semelles de ses souliers, eux aussi vernis, témoins d’opérations de terrain en studio, pour le bonheur des internautes lucides et en même temps moqueurs.
@ Mitsahne
« Wil est le voyou de ce blog »
YEAAAAH !!! HAHAHA !
https://www.youtube.com/watch?v=IOAyC6PvVmg
Que j’aime les crétins prétentieux ! (pléonasme)
@ Mary Preud’homme
« C’est-à-dire se faire respecter et redonner à la France toute sa place dans le concert des nations. »
Mais, le temps passant, plus nous découvrons son caractère et sa manière d’agir (ou plutôt de ne pas agir), plus nous sommes en droit de nous demander s’il ne prend pas ses ordres ailleurs, afin de se comporter en syndic de faillite de la France.
Les Français se sentent volés, menacés et culpabilisés.
Volés parce que la Chine mais aussi certains pays de l’Europe de l’Est ont récupéré des pans entiers de nos capacités industrielles, privé de travail des milliers de salariés, paupérisé des millions de personnes, avec la complicité de l’Europe et de nos gouvernants.
Menacés par certains immigrés qui voudraient imposer leur culture et leur religion.
Culpabilisés en permanence par les médias qui relaient les exigences, les caprices sans cesse renouvelés de minorités agissantes.
Une fois encore on va accuser les Français de populisme sans se demander s’ils n’auraient pas quelques bonnes raisons de vouloir renverser la table.
« Et que dit Donald Trump, à peine rentré chez lui concernant les Français ?
« Ils commençaient à apprendre l’allemand à Paris avant que les Etats-Unis arrivent. »
Je crois qu’en matière d’insulte, avec Donald Trump on a affaire à un expert. »
Rédigé par : Achille | 13 novembre 2018 à 21:29
C’est hélas la réalité.
Personnellement étant née à Verdun et y ayant été scolarisée dès la maternelle, j’ai bien dû contrainte et forcée apprendre l’allemand en première langue dès le collège, alors que je souhaitais apprendre l’anglais d’abord ou à défaut l’espagnol, ce qui était aussi le vœu de mes parents. Néanmoins, c’était impossible… Les « boches » nous avaient tout pris comme on le répétait à l’envi dans mon entourage familial, et cela depuis des générations, mais il nous fallait néanmoins, alors que la haine et le ressentiment étaient instillés profondément et durablement dans nos veines et nos cœurs, apprendre cet idiome honni et guttural en « première langue », parce que natifs de l’Est de la France.
@ boureau | 13 novembre 2018 à 21:20
« Quant à la force de dissuasion, je ne serais pas surpris que notre Président en ait fait un objet de discussion ; en échange de quoi ? »
San avoir aucune preuve, simplement une intuition à la lecture de son comportement avec Merkel, il envisage probablement une nouvelle Union européenne, fédérale celle-là, et dont il serait le premier président.
La partie sera difficile, c’est à l’horizon post-2022.
Il a besoin de l’appui allemand, très probablement le successeur de Juncker sera allemand, si les élections de 2019 sont favorables aux europhiles naïfs et simplets, il lui préparera la voie pour cette Europe fédérale.
En échange de quoi, Macron cède à l’Allemagne le siège au Conseil de sécurité de l’ONU et la clé de la dissuasion nucléaire, clé sans laquelle la force militaire européenne est une aimable plaisanterie.
Les élections européennes de 2019 seront décisives pour bloquer cette manoeuvre, en espérant qu' »en même temps » l’intransigeance de l’Italie sur son budget fasse exploser la zone euro.
Je l’ai déjà dit, nous sommes engagés dans une course de vitesse, pour éviter que Macron ne sacrifie la France à son ambition.
@ Jabiru
« De retour chez lui, le Président américain crache son venin en direction du Président Macron qui l’a reçu avec les honneurs. »
Avec les honneurs ? Macron l’a épinglé de façon grotesque et irresponsable dans son discours, en dénonçant le « nationalisme » et « l’isolationnisme » récents des USA. Les pays qui a sauvé la France pas une fois, mais deux.
@ Achille | 13 novembre 2018 à 21:29
« Je crois qu’en matière d’insulte, avec Donald Trump on a affaire à un expert. »
Si vous vous souciez de ce que peut bien penser ou avoir à dire Trump, vous n’êtes pas sorti de l’auberge. Vous allez y rester en pension familiale là !
Des rapports sexuels avec une gamine de 13 ans : une plainte contre lui à Los Angeles, puis à New York.
https://frama.link/aoLfHpM-
https://frama.link/e84PMTCr
Après tout, il est l’auteur de : Grab them by the pussy.
Les gens n’ont de pouvoir que ce qu’on leur prête ; écoutez à l’envi et répéter tous ses propos, c’est lui donner plus d’importance qu’il n’a ou n’aura dans l’histoire, tant dans son pays que de l’humanité.
@ Achille | 13 novembre 2018 à 21:29
« Et que dit Donald Trump, à peine rentré chez lui concernant les Français ?
Ils commençaient à apprendre l’allemand à Paris avant que les Etats-Unis arrivent. » Je crois qu’en matière d’insulte, avec Donald Trump on a affaire à un expert. »
Notre chef des armées a été moqué par son ami américain. Dans ce milieu c’est chacun pour soi, en politique c’est la loi du plus fort. Et avec Trump c’est oeil pour oeil, dent pour dent. Se voulant diplomate lors des rencontres, il ne dira jamais en face ce qu’il pense. Diplomatie et protocole obligent.
Et comme l’ami Trump s’est senti humilié par l’ami Macron lors de la cérémonie, il a préféré lui envoyer des mots très amicaux, mais pimentés, via cinq tweets pour bien s’assurer que tout le monde va les lire :
http://www.rfi.fr/etats-unis/20181113-trump-tweet-attaque-contre-macron-defense-europe-diplomatie-vin-france
Faut pas griller une allumette dans de l’inflammable M. Macron. Tout ce qui se passe en France est connu dans le monde. Trump saisit l’occasion pour lui rappeler que jouer au paon avec 10% de chômage et 26% de popularité en France, il n’y a pas de quoi pavoiser.
@ boureau
Peu m’importait la mise en scène de Tartufe, je voulais juste montrer que les gens, par exemple les amateurs de Macron, ne veulent pas croire ce qu’ils voient quand cela va contre leurs convictions.
Mais vous m’avez appris à faire attention à la mise en scène, merci !
Par contre, j’aime beaucoup le film sur Molière, pour tout et en plus parce que je pense que la musique de la scène de la mort m’a sensibilisé à la musique baroque.
Ce film est aussi un des rares longs films où on ne sente pas de longueur. Un des points communs avec Molière, rien de trop.
Voilà que tout s’éclaire enfin des discours de E. Macron.
En effet, l’idée de former une armée européenne prend un
sens si l’on considère le matraquage des impôts dans notre
pays.
@ Mary Preud’homme | 13 novembre 2018 à 22:49
Donald Trump parle de Paris et non pas du Grand Est, laissant clairement entendre que les Français préféraient entretenir des relations « apaisées » avec les Allemands quitte pour cela à apprendre leur langue en cours accélérés.
En clair il insinue que les Français, dans leur grande majorité, n’étaient en rien de vaillants patriotes soucieux de chasser l’envahisseur, préférant attendre que les valeureux Américains viennent faire le travail.
Difficile de faire mieux en matière de propos insultants et d’arrogance.
Les mots face aux tweets, la réflexion face aux réflexes, la justice face à la force, on remarque ici qui cède au clivage télé-réel, tous ces mini-Trump devraient aller se faire payer la sécu aux US !
La chanteuse Angélique Kidjo avait qualifié Trump de « tyran » et de « salaud », s’était élevée contre son élection.
C’est elle qui a été choisie par l’Elysée pour les commémorations du 11 novembre 2018.
Cela laisse perplexe !
Et aussi :
« C’est un conseiller du prince qui a vendu la mèche au JDD, trop content d’avoir trouvé « la formule » gagnante.
« On explique que le parcours du Président aurait été perturbé par l’expression des colères, mais cette itinérance était faite pour ça. […] En allant dans les territoires jadis meurtris par la guerre et aujourd’hui par la crise, on n’allait pas faire une cure thermale. Tout était fait pour que les colères s’expriment. Le Président a eu le sentiment d’être mis en contact avec le pouls profond du pays, il souhaite réfléchir à une manière de reproduire ce format régulièrement. » »
En suivant le déroulement de cette semaine d’itinérance mémorielle on comprend qu’il s’agit d’un spectacle obéissant à des règles bien définies et dans lequel monsieur Macron joue un rôle convenu. La mise en scène de cette écoute du peuple et les techniques qu’elle met en œuvre ne semblent-elles pas être une grossièreté envers les Français ?
Journée du 13 novembre
@ Robert 19 h 17, 21 h 13 @ Exilé 22 h 15 @ Marie Preud’homme 22 h 49 @ Tipaza 23 h
Il ne faudra pas m’en vouloir mais je ne supporte pas les mimiques logorhéennes de Président Macron. C’est physique. Aussi je m’en suis rapporté à vous pour savoir ce qu’il en est de ses dernières saillies.
Vu de Zonzon voici ce qu’il en ressort.
Après le déluge des commentaires sur Pétain où chacun a sorti tout ce qu’il avait dans ses tripes, déluge où se mêlaient le meilleur et le pire, Histoire mise à l’endroit et à l’envers, narré par quatre générations successives au moins, on est d’attaque pour supporter toutes les analogies parallèles… et même perpendiculaires !
Alors, de ce périple périclitant, de ce 11 Novembre centenaire, de ces billets doux de cet immense Trump, meilleur président que l’Amérique ait eu depuis Reagan, époux de la plus séduisante des reines démocratiques, de ces cérémonies militaires mises en scène par des homosexuels sautillant sur des Boléro lascifs conclues par une conférence de la paix renouvelable annuellement qui nous rappelle cette fameuse SDN, du comportement de ce commemorator 72 à la mèche rapportée, il ressort que Macron pourrait bien être le Pétain 40 modèle 2018 !
« Que chacun comprenne ce qu’il voudra » disait Pompidou, le dernier que nous aimâmes.
@ Tipaza | 13 novembre 2018 à 23:00
Je suis en plein accord avec vous, c’est un fou qui a les pleins pouvoirs et qui est comme nos précédents présidents entouré d’une bande de courtisans tous nuisibles à la France.
Son ambition maladive n’a pas de limite et il serait souhaitable qu’il soit stoppé dans sa marche schizophrénique.
@ Ellen | 14 novembre 2018 à 02:39
« Et comme l’ami Trump s’est senti humilié par l’ami Macron lors de la cérémonie, il a préféré lui envoyer des mots très amicaux, mais pimentés, via cinq tweets pour bien s’assurer que tout le monde va les lire. «
L’ami Trump avait tout le loisir de faire part de ses griefs à Emmanuel Macron, les yeux dans les yeux, quand il était à Paris. Mais il a préféré attendre d’être rentré chez lui pour lui balancer quelques tweets nauséabonds. Pas très franc du collier comme attitude pour celui qui est à la tête de la première puissance du monde.
Les Etats-Unis n’ont vraiment pas à s’honorer du comportement de leur actuel président, sans aucun doute le pire de leur histoire.
@ Tipaza 13 novembre 2018 23:00
Votre scénario est plausible hélas!
Toutefois la faiblesse de Merkel est telle que les poignards sont déjà dans les mains de ses rivaux pour l’achever.
Ces deux-là n’auront, sans doute, pas le temps de dérouler leur plan.
S’il n’y avait pas la misère que l’on sait en France, on pourrait dire que politiquement on vit une période intense et intéressante de l’Histoire.
Cordialement.
@ Noblejoué 14 novembre 2018 06:19
Certains passages de Tartuffe sont parmi les plus intéressants de la langue française. Effectivement, mais pour moi seulement peut-être, sans une mise en scène de talent et de grands comédiens (la Comédie-Française notamment) le texte perd de sa saveur, de son ampleur, de ses non-dits…
Je n’ai pas voté pour Macron. Je l’ai écrit sur ce blog. Mais j’espérais en secret que cette intelligence – que l’on dit exceptionnelle – apporterait un autre destin à la France. Mon vœu n’a pas été exaucé et j’ai compris très tôt – et je l’ai écrit ici – que la priorité absolue de cet homme était son destin personnel.
Nous allons vers des moments difficiles. Essayons de rester lucides.
En attendant : Quoi de neuf ? Molière bien sûr !
Cordialement.
@ Achille | 14 novembre 2018 à 10:27
Un hôte qui sous couvert d’accueillir un invité, l’insulte et le rabaisse pendant qu’il est chez lui, manque à tous les devoirs de l’hospitalité et fait honte aux siens. C’est un traquenard minable. Comment aurait-il été possible à Trump de répondre pendant que Macron assénait son discours antinationaliste à ses invités captifs assis en rang d’oignons ? C’est lui qui avait le micro. Pourquoi lui avoir bêtement broyé les mains en les lui serrant, tout fier d’avoir appris comment faire mal auprès d’un prof de karaté ? Comment Trump pouvait-il s’imaginer que le jour de la célébration de l’armistice de la Première Guerre mondiale, Macron parlerait de lever une armée européenne pour combattre la Chine, la Russie et les États-Unis ?
Ces provocations sont inutiles, mais entretiennent aussi l’idée que les Français ne sont pas de bons alliés, que leurs coups sont bas, et qu’ils ne sont pas très malins, car leur perfidie joue contre eux. Désolant.
@ Aliocha | 14 novembre 2018 à 07:38
Celui qui voit mieux chez le voisin, est aveugle dans sa propre maison.
—————————————————–
@ Achille | 14 novembre 2018 à 10:27
« Les Etats-Unis n’ont vraiment pas à s’honorer du comportement de leur actuel président, sans aucun doute le pire de leur histoire. »
Certes, mais en attendant, le chômage aux USA depuis septembre 2018 est à 3,7%. Chez nous en France il frôle les 10% depuis 18 ans sans aucune amélioration et tout se dégrade. La majorité des Américains s’en fichent des sautes d’humeur de Trump, c’est le redressement du pays, le travail et le salaire pour tous qui les intéressent.
Non, le plus horrible et désastreux des Présidents des USA était George Bush junior. Vous connaissez l’histoire tragique ? Jusqu’à présent l’Europe paie pour les fautes de ce bonhomme et son gouvernement pour avoir déclenché la guerre en Irak. Lui et ses conseillers ont tous menti au monde entier. En toute connaissance de cause. Chirac et Villepin flairant l’arnaque ont dit niet à Bush. Nous aurions perdu nos soldats français par centaines et tout ça pour rien.
Trump il est ce qu’il est et tout le monde le sait, mais ce que la majorité des Américains retient c’est que leur chef défend son peuple, protège l’Amérique et leur fournit du travail, un salaire et compte encore en faire plus pour eux. Et nous, on stagne, ou plutôt on s’enfonce encore et encore sans voir le bout du tunnel ni un brin de lumière.
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@ calamity jane | 14 novembre 2018 à 07:2
« …une armée européenne prend un sens si l’on considère le matraquage des impôts dans notre pays. »
Prenez votre mal en patience, nous n’avons eu droit qu’à un hors d’oeuvre, je parle des impôts et taxes. Le plat principal viendra en abondance avant 2022 quand Macron sentira vraiment qu’il est plus proche de la porte de sortie que du renouvellement de son mandat. Ça va être un coup de trique sur la tête pour nous punir. Bon, pour l’instant ce n’est qu’une intuition, mais qui pourrait bien devenir réalité.
@ marie | 14 novembre 2018 à 08:05
« La chanteuse Angélique Kidjo avait qualifié Trump de « tyran » et de « salaud », s’était élevée contre son élection.
C’est elle qui a été choisie par l’Elysée pour les commémorations du 11 novembre 2018.
Cela laisse perplexe ! »
Il me semble qu’on ne compte plus les tweets et autres déclarations intempestives anti-Trump qui fleurissent dans la sphère du show-business qui réside au Etats-Unis. Cela dit, « Angélique Kpasseloko Hinto Hounsinou Kandjo Manta Zogbin Kidjo » est quand même une superbe voix qui chante dans cinq langues et enregistre notamment avec l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg (2015) ce qui a peut-être motivé le choix avec le Prix de l’artiste citoyen 2018 de l’ADAMI qu’elle a reçu le 14 juin 2018 pour son action humanitaire.
Il est bien possible que l’équipe de « J’fais ce que j’veux et j’aurai mon armée européenne si j’veux », n’aurait pas encore bien compris que Trump ne représentait pas, pour une bonne partie des Américains, la même chose que ce qu’en répercute dans nos contrées la bien-pensance médiatique.
Ce qui me préoccupe davantage c’est qu’on ait circonscrit le choix des lycéens participants à la seule Seine-Saint-Denis alors que c’est le département voisin de la Seine-et-Marne qui a fourni 7 000 des 10 000 chauffeurs de taxis mobilisés et non la Seine-Saint-Denis qui a surtout produit, ce jusqu’en 1960, des légumes pour les Halles. Du moins il me semble.
Aucun lycéen descendant des villageois des villages rayés purement et simplement de la carte, comme Fleury par exemple, ne semble avoir été sélectionné, alors que demander à chacune des Nations invitées ayant répondu présent, d’adresser (en en assumant les frais de séjour et de répétition par ex.) un de leurs lycéens pour participer à la célébration de la paix en compagnie de représentants de chacun des territoires de l’ancien empire français parmi les plus meurtris, eut été de très loin, beaucoup plus judicieux et symbolique ! Sans compter que cela n’eut point « coûté un pognon de dingue ».
Mme Mona Ozouf s’écoute parler, il n’y a pas de verbe macronien.
Elle a toujours été de gauche socialiste et elle découvre aujourd’hui la déconfiture de son rêve.
Le PS est à 6%.
Et il faudrait nous cogner aujourd’hui les sublissimes théories de cette dame ?
C’est toute la limite de la rue d’Ulm et de l’ENA, ils ne comprennent rien à rien à la France.
Le fameux « verbe macronien » n’est dû qu’à un fournisseur.
Dans toute entreprise moderne, les fournisseurs proposent des services, la cafétéria, le papier toilette, le savon, poubelles, etc
Macron ne rédige pas ses discours, il fait appel à un fournisseur de discours, ce n’est pas nouveau, me direz-vous. Mais ça en dit long.
Mme Ozouf est certes une intellectuelle estimable, mais pourquoi s’est-elle tue sous Hollande ?
A son âge, on espérait une autre coquetterie que ce qu’elle nous livre aujourd’hui.
La vieillesse est un naufrage, c’est de Shakespeare ou alors ça ne peut être que de moi.
@ Achille 14h27
« L’ami Trump avait tout le loisir de faire part de ses griefs à Emmanuel Macron, les yeux dans les yeux, quand il était à Paris »
Peut-être mais personne ne l’aurait su et comme la politique ça consiste à faire savoir !!
Trump est sans doute un parfait gougnafier, mais Macron est un Tartuffe achevé…
Un prêté pour un rendu !
Il semblerait qu’ils soient au moins deux – sans doute plus – qui, ouvrant le matin leur fenêtre, respirent les senteurs du grand fleuve qui roule au loin, eau filante dont la seule préoccupation réelle est de ne pas se faire chiper l’or – surveillé par ses trois filles – qui dort en son sein.
Ces deux-là s’inquiètent des rumeurs provenant de cet Est à jamais menaçant. La situation internationale fluctue, on parle militaire, d’armées, d’hommes, de matériels, de pactes. Ce dernier mot surtout fait peur. Pactes : on a déjà donné !
Et puis il y a cette fâcheuse question du nucléaire, une arme démesurée qu’il faudra euh… partager. Une commande à deux boutons dont l’un à la disposition d’un doigt boche ! Ça craint !
Ils réagissent selon leur vécu, leur histoire, leur culture.
L’une est montée au grenier, s’est saisi de sa vieille valise et l’emplit des quelques objets auxquels elle tient par-dessus tout. On lui a déjà fait le coup : « Quittez le territoire national, schnell, los, los ! Rentrez chez vous ! ».
Elle est prête.
L’autre, bon enfant, a tiré sur le trottoir, devant sa maison, sa modeste chaise de paille – modèle Van Gogh – et s’assied paisiblement attendant l’arrivée des premiers détachements. Il a l’habitude, les invasions ça va ça vient !
Il tire sur sa bouffarde, c’est un placide !
Il y a de tout dans un blog. C’est là sa richesse !
@ Achille | 14 novembre 2018 à 10:27
« …les yeux dans les yeux »
Vous avez parfaitement raison !
Donald Trump est un lâche, il ne dit jamais à une personne qui peut se défendre quoi que ce soit, il attend que la personne ne puisse plus se défendre.
Le Premier ministre fédéral canadien attend d’être dans un avion pour l’injurier sur Twitter, pareil avec Theresa May.
Prenez, ces derniers jours, le journaliste de CNN, il l’injurie une fois qu’il n’a plus le micro, quand il ne peut plus répondre.
Avec Twitter et Fèces de Bouc, c’est la même chose, l’on peut bannir des personnes, refuser des messages, empêcher les autres de répondre, ce qui donne un sentiment de toute-puissance et de vérité, car personne ne porte de contradiction.
Il n’y a pas de liberté d’expression sans droit de réponse.
« Comment Trump pouvait-il s’imaginer que le jour de la célébration de l’armistice de la Première Guerre mondiale, Macron parlerait de lever une armée européenne pour combattre la Chine, la Russie et les Etats-Unis ? »
Rédigé par : Lucile | 14 novembre 2018 à 13:35
Oui, Lucile, là fut l’ignominie, en ce jour sacré, de renier nos plus fidèles alliés, de « pisser » sur les tombes de ces jeunes soldats venus mourir sur notre sol en 17 et en 44…
Cette ignominie pèsera très lourd dans la balance, pour certains, pour beaucoup, pour votre serviteur.
Tout le reste, les « tweets » de Trump entre autres, ne sont que piqûres de mouche propres à faire gémir les scribouilleurs qui nous inondent ici de leurs lieux communs.
@ Lucile
« Ces provocations sont inutiles, mais entretiennent aussi l’idée que les Français ne sont pas de bons alliés, que leurs coups sont bas, et qu’ils ne sont pas très malins, car leur perfidie joue contre eux. Désolant. »
A mon avis, les Français sont effectivement de perfides anti-Américains, d’habitude leurs dirigeants attisent ce feu et le masquent.
On est dans la post-vérité et la post-prudence de nos jours.
@ Lucile | 14 novembre 2018 à 13:35
Inutile de développer, vous avez tout dit.
@ Zonzon
Il est un Wotan ici, que je soumets à votre expertise…
https://www.youtube.com/watch?v=CUFWNKFajjA
@ Ellen | 14 novembre 2018 à 13:50
« Certes, mais en attendant, le chômage aux USA depuis septembre 2018 est à 3,7%. Chez nous en France il frôle les 10% depuis 18 ans sans aucune amélioration et tout se dégrade. »
Il est facile de faire descendre le chômage à 3,7 % en pratiquant un protectionnisme allant à l’encontre des règles du marché international et en surtaxant les produits des pays étrangers qui font concurrence aux produits américains.
Et c’est lui qui reproche à la France de surtaxer le vin américain. Décidément il ose tout !
——————————————————-
@ Lucile | 14 novembre 2018 à 13:35
« Comment aurait-il été possible à Trump de répondre pendant que Macron assénait son discours antinationaliste à ses invités captifs assis en rang d’oignons ? C’est lui qui avait le micro. »
Le matin même Donald Trump s’est entretenu avec Emmanuel Macron et lui a dit ceci : « J’ai apprécié ce que vous avez dit sur le fait de porter le fardeau de la stratégie de défense collective. Nous aimerions une Europe forte, nous voulons ça tous les deux » (cf article du JDD).
Ce type est totalement imprévisible. Il dit une chose puis quelques heures plus tard il déclare exactement le contraire et ceci en utilisant les réseaux sociaux comme n’importe quel troll caractériel qui prend plaisir à déverser sa rage sur Twitter. Quelle classe !
@ Catherine JACOB | 14 novembre 2018 à 14:10
« Aucun lycéen descendant des villageois des villages rayés purement et simplement de la carte, comme Fleury par exemple, ne semble avoir été sélectionné, alors que demander à chacune des Nations invitées ayant répondu présent, d’adresser (en en assumant les frais de séjour et de répétition par ex.) un de leurs lycéens pour participer à la célébration de la paix en compagnie de représentants de chacun des territoires de l’ancien empire français parmi les plus meurtris, eut été de très loin, beaucoup plus judicieux et symbolique ! Sans compter que cela n’eut point « coûté un pognon de dingue ». »
Je confirme. Non seulement ils ne furent pas invités mais tenus à l’écart comme leurs parents et grands-parents, depuis que ces commémorations sont devenues prétexte – uniquement – à célébrer la réconciliation entre Français et Allemands et par conséquent à minimiser sinon écarter tout témoignage censé rappeler la vérité historique. Le but étant moins d’honorer nos héros que de ménager la susceptibilité de leurs bourreaux.
@ Catherine JACOB | 14 novembre 2018 à 14:10
« Aucun lycéen descendant des villageois des villages rayés purement et simplement de la carte, comme Fleury par exemple, ne semble avoir été sélectionné, alors que demander à chacune des Nations invitées ayant répondu présent, d’adresser (en en assumant les frais de séjour et de répétition par ex.) un de leurs lycéens pour participer à la célébration de la paix en compagnie de représentants de chacun des territoires de l’ancien empire français parmi les plus meurtris, eut été de très loin, beaucoup plus judicieux et symbolique ! Sans compter que cela n’eut point « coûté un pognon de dingue ». »
Voilà longtemps que les descendants des villages détruits et autres habitants de nos campagnes lorraines qualifiés de trop proches des témoins de ces sombres années sont systématiquement mis à l’écart de toute commémoration, en raison justement de leurs attaches et de leurs racines censées les rendre peu enclins à la réconciliation avec l’Allemagne telle que l’entendent nos dirigeants « à la botte », soit une allégeance, voire une soumission à l’ancien envahisseur eu égard à son poids économique !
Répugnant !
DIABLOGUES
@ Lucile 14 novembre à 13 h 35
« Ces provocations sont inutiles, mais entretiennent aussi l’idée que les Français ne sont pas de bons alliés, que leurs coups sont bas, et qu’ils ne sont pas très malins, car leur perfidie joue contre eux. Désolant. »
Et c’est la raison pour laquelle un Macron ça s’époussette !
@ Ellen 14 novembre à 13 h 50
« Le plat principal viendra en abondance avant 2022 quand Macron sentira vraiment qu’il est plus proche de la porte de sortie que du renouvellement de son mandat. »
Et c’est la raison pour laquelle il faudra le faire partir avant. Le plus tôt sera le mieux !
@ duvent 14 novembre à 19 h 40
Wotan Chinois ? Après 5 000 de civilisation étanche, non exportée. Et puis ils ont eux aussi un gros problème avec leurs mahométans !
Bon ! En cas de danger on leur enverra Tintin Macron !
@ Mary Preud’homme 14 novembre à 23 h 50, à 21 h 20
«La réconciliation avec l’Allemagne telle que l’entendent nos dirigeants « à la botte », soit une allégeance, voire une soumission à l’ancien envahisseur eu égard à son poids économique ! »
L’UE c’est ça ! C’était déjà présent au fond de la prunelle bleue de Frédéric II de Prusse !
« …célébrer la réconciliation entre Français et Allemands et par conséquent minimiser sinon écarter tout témoignage censé rappeler la vérité historique. Le but étant moins d’honorer nos héros que de ménager la susceptibilité de leurs bourreaux. »
Lourdeur et naïveté teutonnes !
@ sbriglia 14 novembre à 16 h 57
« Oui, Lucile, là fut l’ignominie, en ce jour sacré, de renier nos plus fidèles alliés, de « pisser » sur les tombes de ces jeunes soldats venus mourir sur notre sol en 17 et en 44… »
Plus que de l’ignominie, c’est de l’inversion !
@ caroff 14 novembre à 14 h 25
« Macron est un Tartuffe achevé »
Allons, allons, camarade, reprenez-vous, Tartuffe aimait les femmes !
@ Catherine JACOB 14 novembre à 14 h 10
« Ce qui me préoccupe davantage c’est qu’on ait circonscrit le choix des lycéens participants à la seule Seine-Saint-Denis »
La politique arabe de l’Allemagne en quelque sorte.
@ boureau 14 novembre à 10 h 28
« Toutefois la faiblesse de Merkel est telle que les poignards sont déjà dans les mains de ses rivaux pour l’achever. »
Une nouvelle nuit des longs couteaux ?
@ yves albert 14 novembre à 9 h 20
« Son ambition maladive n’a pas de limite et il serait souhaitable qu’il soit stoppé dans sa marche schizophrénique. »
Quand vous voulez mais le plus tôt sera le mieux !
@ marie 14 novembre à 8 h 05
« En suivant le déroulement de cette semaine d’itinérance mémorielle on comprend qu’il s’agit d’un spectacle obéissant à des règles bien définies et dans lequel monsieur Macron joue un rôle convenu. La mise en scène de cette écoute du peuple et les techniques qu’elle met en œuvre ne semblent-elles pas être une grossièreté envers les Français ? »
La réponse est dans la question !
Et pour finir avec vous cher Aliocha (à 7 h 38 de ce 14 novembre que Dieu fit), « les mots face aux tweets, la réflexion face aux réflexes, la justice face à la force » tous ces mini-adorateurs de Bijou « devraient aller » voir chez Plumeau si on y est, vieux camarade !
@ Zonzon | 15 novembre 2018 à 09:03
« Wotan Chinois ? Après 5 000 de civilisation étanche, non exportée. Et puis ils ont eux aussi un gros problème avec leurs mahométans ! Bon ! En cas de danger on leur enverra Tintin Macron ! »
Je vous parle de musique vous me répondez une sottise, et comme chacun sait « la sottise est sans honneur ! »
Vous le savez bien, cher joaillier à élytres, qu’à partir d’un certain niveau de connaissance, on ne peut rien adorer mais reconnaître qui vous savez en la personne du jardinier, et éviter, prenant la vessie du bijou pour la lanterne de la gemme, de réitérer les erreurs funestes du passé, et d’enfin savoir maîtriser les errances de sa guillotine intérieure.
Il suffirait pour cela, et je sais que vous le savez, de tirer les enseignements romanesques qui garantissent l’existence des nations, plutôt que de céder aux désirs romantiques de leur domination qui ont déjà, et pas qu’une fois, été la cause de leur destruction, on comprendrait alors l’architecture des étoiles du drapeau européen, et à quel rendez-vous les peuples du vieux continent sont convoqués, ce qui n’empêche en rien que, si vous le désiriez, vous auriez toute latitude de refuser cette échéance, et de vous retrouver chez Plumeau pour votre prochain, fût-il président, mieux fustiger.
@ sbriglia

@ Lucile | 14 novembre 2018 à 16:57
Du haut de sa tour il nous contemple. Et beaucoup regardent du bas et leur doigt. C’est mal connaître pour certains l’esprit de bâtisseur de ce calibre.
Je ne vais pas la faire à la Napoléon, mais pour voir il faut quand même lever les yeux, et parfois pour juger tordre son cou.
Une chercheuse d’université états-unienne critique sévèrement Fèces de Bouc, comme ayant permis la montée des haines et sa propagation, justement du fait que l’on peut empêcher tout droit de réponse, ainsi faisant de sa page une éternelle déclamation.
Le modèle mathématique, également, qui enferme les personnes uniquement sur des propositions qui ne sont jamais contradictoires à leurs opinions.
Elle a un doctorat de l’Université de Princeton, spécialiste de l’Antiquité grecque et romaine.
Elle a étudié Fèces de Bouc pendant deux ans, entre autres sur l’incitation à la haine envers les femmes, voire l’extermination des femmes prônée sur plusieurs pages, et vient de publier un livre là-dessus.
Pourquoi parler d’elle ?
Hé bé, c’est le docteur Donna Zuckerberg, sœur aimée du fameux Mark.
Mon dieu les dîners en famille !
Sa recherche est publiée aux presses universitaires de Harvard.
http://www.hup.harvard.edu/catalog.php?isbn=9780674975552
Faut dire que la mère de Mark a aussi critiqué Fèces de Bouc, elle, docteur en médecine, certificat de psychiatrie.
Une autre sœur aimée de Mark, Randi, qui elle a travaillé pour son frère et démissionné ensuite, a été critique dans un livre destiné aux enfants.
A l’expression « pendre un marteau-pilon pour écraser une mouche » il faudra dorénavant substituer « prendre un porte-avions pour écraser un Bouleau ». Le feu roulant de Manu Mammouth hier soir sur TF1 n’avait rien de ‘’la petite musique de nuit’’ mais plutôt d’un marmitage façon Verdun 1916. Sur fond d’avion de chasse, c’est un bombardement en règle que Mascrongneugneu nous a fait subir pour nous dire simplement qu’il ne changerait pas.
D’habitude, c’est plutôt le contraire, la sauterelle questionneuse coupe la parole, pose son interrogation et sans attendre la fin de la réponse, enchaîne sur une autre question. Hier, Macron-mitrailleuse a fait une démonstration époustouflante de diction sans point ni virgule, quasiment en apnée, que même Luchini aurait à peine esquissée.
Certes, on était loin de la « tirade du nez » de Cyrano où l’on s’esclaffe à chaque alexandrin ! Si le débit était amazonien, il y avait de la friture sur la ligne et du grabuge dans le ramage. Devant la surcharge de la tartine, le pauvre Gilles Bouleau essayait bien de dire :
– Monsieur le président, vous n’avez pas peur que le pain donne un mauvais goût au beurre ?
Mais Manu moulinait sans mollir ‘’comme une onde qui bout dans une urne trop pleine’’ et Bouleau chamboulait sous les balles du balourd. A la dernière salve, on a cru voir STRIKE s’afficher. Toutes les quilles avaient disparu.
Nos illusions aussi.