Le tocsin fou : le racisme en France

Impossible d’abandonner totalement mon projet initial : je désirais consacrer un billet au reportage lamentable (sur D8) réalisé par Farida Khelfa, « Campagne intime » : une plongée dans la vie du couple Sarkozy lors de la campagne de 2012. Il ne suffit pas d’être une amie de Carla Sarkozy et de tenir une caméra pour être à la hauteur. Entre l’adoration justifiée du papa pour sa fille et les chansonnettes susurrées par Carla, c’était mince, très mince, pour ne pas dire plus. Que n’auraient pas fait les talentueux Serge Moati ou Patrick Rotman avec un tel sujet et une telle liberté ! Quel gouffre avec la campagne de 2007, quelle platitude et quelle médiocrité !
Comment François Hollande, avec un tel repoussoir que la défaite de 2012 a consacré, a-t-il pu si rapidement dilapider le trésor royalement républicain qui lui avait été confié ?

Mais impossible d’éluder les interrogations médiatiques angoissées qui visent à nous persuader que la France est devenue globalement raciste, que le racisme représente le danger essentiel auquel doit échapper notre pays. « C’est une attaque au coeur de la République », déclare Christiane Taubira dans Libération, et Le Parisien questionne en première page : « La France devient-elle raciste ? » avec un billet de Matthieu Croissandeau, « Rance », nous renvoyant, peu ou prou, à la « France moisie » et à tous les discours masochistes sur notre nation. Et pour Harry Roselmack qui renchérit : la France raciste est de retour (Le Monde) ! Une telle avalanche sur une France si méprisable ?

Ce débat, dont on ne sait pourquoi aujourd’hui on lui donne une telle résonance, est révélateur de la faiblesse, voire de l’impuissance d’un pouvoir qui, faute d’être crédible dans la gestion des problématiques fondamentales, fait passer au premier plan des malaises de société qui, s’ils doivent être appréhendés comme il convient, dans l’ordre des urgences et de l’opératoire ne sont pas des enjeux prioritaires. Ségolène Royal l’analyse bien au sujet de la volonté de pénaliser les clients des prostituées : « La loi sur la prostitution est une dispersion décalée par rapport à la crise de l’emploi et qui va encore faire polémique » (Le Parisien). On pourrait formuler le même constat sur tous les dérivatifs, même graves, qui sollicitent abusivement l’esprit public.

Si on a le droit de hiérarchiser, je suis infiniment plus préoccupé par la criminalité des mineurs et l’accroissement terrifiant de la violence gratuite. Par exemple le lynchage d’un jeune de 14 ans par un groupe de mineurs de 12 à 15 ans dans une commune iséroise (Le Parisien).

Il y a une diversité des racismes et un élargissement politique de la palette perverse de l’antisémitisme. J’entends bien qu’aucun racisme n’est justifiable mais, sauf à continuer de penser et de s’indigner comme si nous pouvions espérer un monde idéal, ici des propos haineux et scandaleux seront tenus qui exigeront la répression qu’ils méritent et là, dans un autre contexte, des réactions de rejet demeureront intolérables mais auront leur explication. La rigueur de la loi ne pourra jamais faire l’économie d’une qualification pénale pertinente soucieuse de ne pas confondre tout débat critique avec la commission d’une infraction. Approche d’autant plus nécessaire dans sa nuance qu’il y aura toujours des citoyens furieux, vindicatifs, frustrés, envieux, malheureux ou stupides qui se défouleront sur les noirs, les juifs, les arabes et que l’obsession d’une démocratie doit être de réduire cette part honteuse.

Il faut attacher un intérêt tout particulier au très long entretien de Christiane Taubira. En dépit de la présence de l’excellente et libre Sonya Faure, toujours une déférente complaisance pour cette ministre manifestement adorée à proportion même de son discrédit populaire !

Je ne suis pas persuadé que la vision négative et crépusculaire qu’elle développe – « des inhibitions disparaissent, des digues tombent » – soit globalement pertinente et qu’elle soit fondée à dénoncer des atteintes à la République parce que, ministre, elle est fortement contestée partout où elle passe.

Je répète qu’oser la comparer à un singe, tomber dans ce racisme bestial représente une indignité absolue. Là où elle se trompe à mon sens, peut-être à nouveau sujette à une vanité et à une conscience de soi qui lui sont familières, c’est dans la généralisation qu’elle opère à partir de sa situation pour fustiger une menace qui affecterait tout le pays. Le racisme scandaleux dont elle a été victime est une réponse bête et inappropriée à la politique calamiteuse qu’elle met en oeuvre ou qu’elle ne cesse pas d’annoncer. Quand elle déplore à juste titre que « les réactions n’ont pas été à la mesure », elle met douloureusement l’accent sur le fait que, si elle est l’icône d’une gauche compassionnelle et minoritaire, elle n’est pas appréciée politiquement et judiciairement partout ailleurs au point qu’on veuille à tout coup et à toute force séparer la femme à respecter du garde des Sceaux éminemment contestable et contestée. Les ovations des députés socialistes mettent du baume mais ne comblent pas les vides. Ce qui se déroule avec elle est spécifique et ne permet pas de brosser un tableau apocalyptique de l’avenir français.

La seule comparaison possible avec le cas de Christiane Taubira est à rechercher dans le parcours ministériel de Robert Badinter où, icône de la gauche encore plus largement, celui-ci a été la cible d’attaques antisémites insupportables qui constituaient le paroxysme d’une opposition qui ne se satisfaisait plus de sa sphère politique. J’admets qu’il n’est pas neutre qu’il ait été juif et qu’elle soit guyanaise mais ces débordements gravissimes expriment et exprimaient moins une France « rance » que l’exaspération de citoyens privés de tout contrôle.

Pour ce qui affecte, infecte la France au quotidien – français de souche ou non -, tout est profondément décrit, et dans une forme à la fois superbe et décapante, par Alain Finkielkraut dans son dernier livre « L’identité malheureuse ». Quand l’évolution de notre société, l’urbanisation, le chômage, la lâcheté politique, l’acceptation sans ressort ni sursaut de ce qui fait se déliter, se détruire notre savoir-vivre ensemble, notre savoir-être collectif, la démission des instances d’ordre et d’autorité, l’abandon à la délinquance et à la criminalité de zones littéralement confisquées, quand les Français, quelles que soient leur couleur, leur religion, fiers de leur exemplarité et de leur civisme, se sentent expulsés de leur patrie naturelle et d’une certaine manière étrangers au coeur même de la France, il faudrait condamner toutes les aigreurs, toutes les laideurs qui viennent alors au coeur et à l’esprit sans les comprendre une seconde ?

A déplorer l’augmentation des incivilités verbales et des paroles xénophobes, on oublie qu’en même temps, le politiquement correct n’a jamais été plus fermement assuré sur ses bases. La société se laisserait aller, serait moins retenue, s’effrayerait moins devant les outrances de la pensée et aurait moins de scrupule à exprimer la détestation d’autrui mais la bien-pensance n’a jamais été plus affirmée et affichée.

Ce qu’on oublie tient à cette évidence inconfortable que le Front national n’a pas libéré ni créé la parole critique ou hostile, il en profite et l’enfle. Elle est née d’une situation, elle surgit d’un pays qui a mal à son destin et à son identité, elle est inspirée et jetée en vrac, en colère à cause des mille incommodités d’une existence collective où il est de plus en plus dur de tolérer certains voisinages, de supporter certains comportements et de devoir en plus être soumis à la vigilance pointilleuse de censeurs qui prêchent l’humanisme comme d’autres, pour reprendre la phrase d’André Gide, parlent du nez.

François Hollande, comme tous ses prédécesseurs, a condamné le racisme et exigé la plus grande fermeté à son encontre. Ce n’est pas, en tout cas, les sonneurs d’un tocsin devenu fou à force d’être agité pour tout et n’importe quoi au point de banaliser ce qui ne mériterait pas de l’être et de monter en épingle le dérisoire, qui nous aideront à trouver le ton juste, la bonne distance et ce que la démocratie doit refuser ou valider.

Le tocsin fou sur le racisme en France : ce serait une plaisanterie si la France n’était pas distraite ainsi de ce qui la fait réellement sombrer.

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  1. Article qui souffre d’une fausseté fondamentale : accepter le jugement (ou la définition ?) pc selon lequel le racisme va du ni juif ni arabe ni noir vers le Juif, ou l’Arabe, ou le Noir.
    Mais par exemple le principal racisme, en France actuellement, est probablement l’antisémitisme arabo-musulman.
    Quid du racisme anti-Blancs aux Antilles ? De l’attitude des Arabes à l’égard des Noirs ?
    Enfin et surtout, peut-être, il y a l’attitude de nombreux musulmans et Noirs à l’égard des « Blancs »…

  2. Curieux cette déferlante de dénonciations radicales et de jugements péremptoires par les héritiers du fameux « Il est interdit d’interdire », qui a créé le sentiment que tout se vaut, qu’il n’y a pas de distinction entre le Bien et le Mal, entre le Vrai et le Faux, entre le Beau et le Laid et donc entre le « racisme » et le « non-racisme ». Pendant des décennies les conséquences de cette attitude ont été masquées par des habitudes issues de l’ordre ancien (d’avant 1968). Maintenant ce « parfum d’un vase vide » est dissipé et n’est plus qu’un souvenir et il va maintenant falloir vivre avec les conséquences de ce dynamitage de toutes les digues (les enseignants en savent quelque chose), ces conséquences fussent-elles « racistes »…

  3. Remarquable chronique, Monsieur Bilger. Vous avez tout dit. Espérons que la surdité des dirigeants de tout poil ne débouche pas sur une violence autre que verbale, comme peut le faire craindre la crise bretonne. Ce pays ne va pas bien, et ce n’est pas un moralisme hypocrite et à usage des manants qui l’en sortira.

  4. Marc Ghinsberg

    Lorsque l’on voit des parents instrumentaliser leurs enfants pour traiter publiquement une femme, qu’elle soit ministre ou non, de singe, on est fondé à dire que « des digues tombent ».

  5. Bonjour Philippe Bilger,
    « Le tocsin fou sur le racisme en France : ce serait une plaisanterie si la France n’était pas distraite ainsi de ce qui la fait réellement sombrer. »
    Le tocsin ne sonne pas qu’en France, Philippe Bilger, il sonne un peu partout dans le monde.
    En Italie une ministre noire connaît les mêmes tourments que Christiane Taubira et je ne pense pas que cela soit dû uniquement à son incompétence.
    En Grèce un parti ouvertement néo-nazi rivalise avec les partis « républicains ».
    Que dire des conflits interethniques (sunnites et chiites en Irak et ailleurs) ? Le racisme ne se limite pas à la couleur de peau et à l’antisémitisme de nos jours.
    Le racisme c’est aussi l’homophobie, l’islamophobie, bref le rejet de tout ce qui ne correspond pas à nos coutumes, à notre paradigme.
    Déjà du temps de Georges Brassens qui est mort en 1981 (eh oui, 32 ans déjà !) la situation semblait être semblable. Une chose est sûre, elle ne s’est pas arrangée au fil du temps.
    ♫ Les braves gens n’aiment pas que
    L’ont suive une autre route qu’eux
    Non, les braves gens n’aiment pas que
    L’ont suive une autre route qu’eux ♫
    http://www.dailymotion.com/video/x3a6f7_georges-brassens-la-mauvaise-reputa_music

  6. « Le tocsin fou sur le racisme en France : ce serait une plaisanterie si la France n’était pas distraite ainsi de ce qui la fait réellement sombrer. »
    Belle conclusion. J’ai toujours pensé que l’importance excessive accordée aux questions sociétales et raciales servait à masquer les vrais problèmes. Il est tellement plus facile d’enfoncer des portes ouvertes en dénonçant le racisme que de traiter des questions autrement plus importantes telles que l’emploi, les salaires, les conditions de travail, le logement, la fiscalité, l’école, etc.
    Que Christiane Taubira fasse l’objet d’insultes est inadmissible. Que ces insultes soient à caractère raciste est déplorable. Mais peut-on déduire d’un cas individuel et médiatique une dangereuse augmentation du racisme en France ? Si la France était un pays aussi raciste que certains journalistes et politiciens semblent le croire, comment se fait-il qu’autant d’étrangers souhaitent s’installer en France ?

  7. Vous avez tout dit, y compris les raisons de comprendre les excès de posture.
    Toutefois, on peut être interloqué par l’exploitation du terme « guenon » qui a soulevé le tollé médiatique que l’on sait, parce que dans le peuple, on peut en douter.
    Le terme est utilisé en français comme une injure. Il me semblait l’avoir entendu dans une pièce de théâtre et, faisant une recherche, je suis tombé sur « Vous êtes un imbécile, un insensé ; et je tiens celle que vous aimez pour une guenon, si elle n’est pas de mon sentiment »… Marivaux, Les fausses confidences.
    De là, passant chez M.Robert, je retrouve cette citation, outre celle-ci :
    « Une petite Marocaine noire, à figure de guenon spirituelle se toucha le front et fit une grimace. » Mac Orlan.
    Pris de frénésie, voici Larousse : Femme très laide.
    De toute évidence, guenon est une injure, et même, ce n’est pas très gentil, mais, que voulez-vous, c’est la langue française.
    Alors ? Guenon deviendrait raciste quand la cible est noire. Ce n’était pas prévu, ce n’est pas répertorié, c’est un artefact et là gît le lièvre (animal parfaitement honorable, surtout à la royale, rien à voir avec Ségolène).
    Il est suspect de détourner le langage ou de le vêtir d’oripeaux en fonction de ce qu’on souhaite faire accroire. Tous les régimes fascistes ou dictatoriaux ont pratiqué cet exercice. Qu’on veuille bien se souvenir de la phraséologie des vertueux communistes, des figures de style imposées par les régimes dits socialistes, de l’utilisation du vocabulaire ampoulé des tyrannies religieuses. Les exemples sont infinis.
    Il me semble qu’on est là dans le même registre, sans négliger l’intention qui animait l’imprécateur qui n’était pas animé de sentiments nobles. Cependant, l’injure est une chose, le racisme en est une autre et le mélange est frelaté.
    Sur le plan politique et pénal on est alors dans la punition de l’intention et c’est inacceptable. Les palinodies de Mme Taubira, ses tournicotis de phrases nobles ne sont que le voile pudique dont elle recouvre l’introduction dans votre pays, mais c’est la même chose en Allemagne, du délit, non pas d’opinion, mais d’intention. Et, à ce point, nous sombrons dans un effondrement intellectuel qui nous rend prêts à subir le langage obligatoire comme dans le Coran et ses Hadiths. La bien-pensance répète ad nauseam les mêmes slogans, j’ai même entendu un batteur d’estrade de TV dire qu’il condamnait un livre qu’il n’avait lu qu’en partie parce qu' »il ne pouvait pas lire ce livre, en raison des opinions de l’auteur », j’ai oublié le nom, mais il s’agissait d’un jeune auteur amoureux de la France. Ce monsieur est prêt pour la lectio imperia du Coran, il l’eût été autrefois pour les condamnations de Théophile de Viau, Etienne Dolet et Cesare Vanini, ce n’est pas un progrès. Si le monde chrétien a connu une censure d’Eglise, sourcilleuse et cruelle, remplacée plus tard par la raison d’Etat non moins cruelle, il a toujours beaucoup publié, volens nolens. Le monde musulman ne publie rien, sauf des livres religieux, c’est du racisme anti-intellectuel. Et il faut mettre Marivaux à l’index, comme on y a mis Voltaire.
    Et tout ça pour une malheureuse guenipe.

  8. Chantal MENEU-TARDIVEAU

    Le documentaire consacré à NS est mauvais, plat, médiocre soit. Mais NS n’y est pour rien. Ceux qui l’aiment ont pris plaisir à retrouver l’homme dans son cadre quotidien grâce à ce petit film sautillant et maladroit comme une vidéo familiale. Et les audiences montrent bien que le sujet est loin d’être clos.
    Sans ce premier chapitre sacrifié à votre inimitié personnelle et subjective, votre billet est, comme la plupart du temps, excellent. Mais vous avez vu comment l’analyse d’AF a été accueillie sur les plateaux TV…

  9. Michelle D-LEROY

    Super billet.
    Je n’ai pas décoléré hier en regardant les journaux, la France est au bord du gouffre : le monde agricole est désespéré mais les commerçants et artisans aussi, les salariés de grandes entreprises, fleurons de notre industrie, voient leur monde s’écrouler, et devant l’ampleur du chômage, ne sont pas sûrs de retrouver du travail après leur licenciement. Parallèlement, Mme Taubira vient nous parler des attaques (racistes) qu’elle a subies. Au cas où elle ne l’aurait pas compris, les Français la détestent non pas parce qu’elle est Antillaise mais parce qu’ils voient bien qu’elle est sectaire et que sa nouvelle loi va à l’encontre de ce qu’il faudrait au pays, dans une France où on verbalise un chauffeur indiscipliné et où on laisse les délinquants continuer tranquillement leurs trafics. Elle représente l’injustice et non la justice à leurs yeux. Elle les a snobés lors des manifestations anti mariage gay… ils se vengent en la frappant sur son physique comme ils auraient pu le faire si elle avait été obèse. Ce n’est pas du racisme mais de la détestation. C’est une diversion de la Ministre pour essayer de faire oublier sa politique néfaste.
    Vous avez raison de parler de médiocrité et de platitude. En politique et dans les médias, c’est tellement flagrant que cela en est affligeant. Le pire nous est donc arrivé depuis dix-huit mois où les ministres et leur Président ont cru imposer leurs idéologie en créant des gadgets sociétaux tous azimuts, qui n’ont servi qu’à diviser les Français et mettre le feu aux poudres.
    Les médias nous font des reportages d’une platitude incroyable, je n’ai pas vu le reportage sur la famille Sarkozy mais généralement les reportages sont axés socialistes et rien d’autre en ce moment pour nous amener à bien penser. Tout est lamentable. Une soviétisation de la pensée. Personne n’est dupe.
    Par contre, lorsque je regarde la série « Le Village français », je la trouve remarquable de justesse et les comédiens exceptionnels de vérité ; cela montre des gens pendant cette période noire qui étaient tour à tour héroïques et faibles, pour et contre : des humains tout simplement. Belle vision des choses se rapprochant, j’en suis sûre, de la vérité. Bravo à l’auteur.
    Mais j’aime aussi sur D8 « Homeland » comme j’avais aimé « Engrenages ». Pourtant dans la presse presque rien, sans doute trop réaliste donc trop populo. Il vaut mieux encenser les médiocrités artistiques, on ne prend là aucun risque.
    J’ai vu aussi la pièce « Mensonges d’Etat », un petit chef-d’oeuvre, toujours pas grand-chose dans les médias.
    Les échelles de valeur sont bloquées par la bien-pensance des médias, des associations, des think tank, des loges.
    Quant à l’antisémitisme… il a encore de beaux jours aussi, j’avais vu sur le podium à la Bastille, lors de l’élection de FH, Alain Soral ex-FN et ami de Dieudonné. Etait-ce vraiment la place de ce personnage, ce soir-là ?
    La France coule, et les socialistes continuent à asséner leurs vieilles lunes par médias interposés, par amis interposés et l’opposition se terre par couardise. Ceux qui perdent leur travail ou n’arrivent plus à joindre les deux bouts s’en moquent de la vie des Sarkozy ou de la vraie fausse première dame, des états d’âme des Ministres.
    Remettons les choses à leur place.
    Le Président va lancer les commémorations de la grande guerre. Très bien mais il paraît qu’il va réhabiliter les déserteurs. Pourquoi, ces gens ont été jugés, laissons-les à l’Histoire, cela va donner encore le sentiment non pas de réhabiliter les faibles mais de glorifier ceux qui manquent à leurs devoirs au détriment de ceux qui ont eu du courage. Exactement ce que la ministre de la Justice fait avec les délinquants. Platitude et médiocrité, c’est bien cela.

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