Le second souffle d’Emmanuel Macron ?

Quoi qu’il fasse, tout lui revient en pleine face.

Un remaniement sans éclat annoncé dans une ambiance crépusculaire avec des excuses minimalistes pour certains de ses propos mais aucune pour telle ou telle de ses postures.

Un déplacement dans l’Aude pour apporter son soutien aux sinistrés et annoncer un certain nombre de mesures qui, si elles sont suivies d’effet, ne seront pas dérisoires. Mais on ne retient que le fonds de garantie de 80 millions d’euros, si éloigné dans son montant du préjudice incommensurable causé par des inondations qui selon beaucoup de maires étaient totalement imprévisibles et d’une violence sans équivalent (Le Figaro, Sud Radio).

La promiscuité délétère que son couple a entretenue avec l’improbable Mimi Marchand alors même qu’apparemment une distance enfin a été instaurée.

Sa résistance physique elle-même serait affaiblie et on glose sur sa fatigue et son visage marqué.

Il s’indigne à juste titre de ce braquage d’un professeur par un lycéen de 16 ans, enjoint à ses ministres de restaurer une autorité que sa philosophie trop généreuse paraît ne pas souhaiter à l’encontre de toutes les infractions.

On a senti depuis longtemps que Jupiter aujourd’hui moins flamboyant n’a jamais eu la fibre régalienne dans le bon sens du terme. Sa part de gauche est emplie de mansuétude quand sa vision de droite ne serait pas loin d’en remontrer à la droite elle-même.

Les sondages semblent confirmer une tendance. Il n’est plus protégé par le Premier ministre qui au contraire, abrité derrière lui mais sans être responsable le moins du monde de ce qu’une opinion majoritaire lui reproche, apparaît comme une valeur sûre.

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Le parti LREM n’est plus tenu et il recherche éperdument, après le passage en coup de vent de Christophe Castaner, un autre président ; d’autant plus qu’il est parcouru par des tensions manifestant la montée d’ambitions personnelles – tous ou presque se voient maire de Paris – et une moindre inconditionnalité à l’égard du président de la République. Quand on envisage une Marlène Schiappa pour cette responsabilité, il y a là la démonstration d’un « fond de tiroir » !

Sur le plan international, la grâce et la nouveauté des débuts montrent leurs limites et sorti, pour les élections européennes, de l’opposition jamais argumentée entre progressistes et populistes, le président semble démuni.

Et pourtant il cherche un second souffle. Un nouvel élan.

Il me semble que rien n’est impossible si on accepte de changer de monde et d’espérance.

L’ancien monde non seulement n’a pas débouché sur un nouveau monde mais il nous est devenu plus douloureux à supporter parce qu’on avait cru à son effacement. De nombreux naïfs comme moi en tout cas. L’extraterrestre qui avait surgi dans l’espace politique s’est révélé au bout d’une année comme l’albatros de Baudelaire. Il a perdu de sa majesté. Il a regagné la terre. Extra-ordinaire, il a dorénavant quitté ce champ singulier pour se soumettre à l’ordinaire, rejoindre la banalité du pouvoir à cause de lui-même et d’un réel durablement récalcitrant.

Mais il n’y a pas encore de la médiocrité. Serait-ce tomber à nouveau dans l’absurde que de songer que ce second souffle n’est pas inconcevable ? A condition que nous abandonnions rêves et illusions au sujet de notre président pour nous contenter d’une normalité qui, dans l’exercice national et international du pouvoir, non seulement ne sera pas pire qu’une autre mais qu’il conviendra de créditer de ce qui l’aura précédée : une première année réussie, toute d’actions.

Ce second souffle ne sera également opératoire que si le président lui-même accepte non pas de réduire ses ambitions pour la France mais de diminuer sa haute idée de lui-même. Il s’inscrit dans une lignée, il ne peut plus se dire à part. Mais il aura encore du grain à moudre jusqu’à 2022. Et le pire est loin d’être sûr !

Il nous a fait retomber, certes, sur le plancher des vaches. Qu’importe si son second souffle lui permet de mieux présider que ses prédécesseurs.

Un peu plus de modestie pour une grandeur encore atteignable.

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Voir les Commentaires (116)
  1. « On a senti depuis longtemps que Jupiter… » selon sa sérénissime altesse Honorable Honoraire.
    ou
    Vous rendez-vous compte de ce que vous dites ?
    Si Macron s’autoproclame Jupiter, c’est qu’il a un trouble de la raison, voire mental.
    Qui est Jupiter ? Un dieu !
    Voilà que le président, qui a épousé une femme de 24 ans son aînée, déclare à la face du monde être un dieu.
    Maître des horloges en rajoute une couche, seuls les dieux sont en dehors du temps, le temps n’a pas de prise sur eux, ils en sont les maîtres.
    Il a un côté Paul Daniel Schreber le gamin, là.
    Quand ce juge devint Président du Tribunal, il se prit pour une femme et il voulait épouser Dieu pour procréer une nouvelle humanité, selon ce qu’en étudia Sigmund.
    Épouser sa mère, pour un Œdipe mal placé, c’est vouloir cacher ce que l’on a du mal à assumer quand on fut éduqué chez les jésuites, son homosexualité.
    L’homosexualité, il se dit que cela ne procrée pas, pas plus qu’une mère-grand, dit le loup.

  2. Et Blanquer a des cernes et des valoches sous les yeux mais tout le monde s’en fiche.
    Macron a maigri, ah mais ce n’est pas parce qu’il manque de nourriture, LUI, ni parce qu’il exerce un emploi répétitif, « abêtisant », inintéressant et mal payé ou que la société ne lui accorde aucune place, NON. Il a ce qu’il voulait être : Jupiter !
    Un départ trop haut et maintenant il enclenche la descente. Voilà tout, en espérant qu’il va réaliser, pour la première fois de sa vie sans doute, qu’il vit sur la même planète que les autres humains.
    Il y a néanmoins du positif car contrairement à la période Sarkozy et Hollande, les commentaires sur les médias et les blogs en général sont plus constructifs, les trolls se concentrant sur les réseaux sociaux.
    Quant à la course à la Mairie de Paris il semblerait que les changements politiques nous soient néfastes depuis quelques années et on peut se demander s’il ne serait pas préférable d’éviter le tout nouveau, tout beau !?
    Juste un détail, vous pourriez, M. Bilger, élargir dans ce gouvernement le « fond de tiroir » à d’autres…

  3. Bonjour,
    L’ancien monde non seulement n’a pas débouché sur un nouveau monde mais il nous est devenu plus douloureux à supporter parce qu’on avait cru à son effacement. De nombreux naïfs comme moi en tout cas. L’extraterrestre qui avait surgi dans l’espace politique s’est révélé au bout d’une année comme l’albatros de Baudelaire. Il a perdu de sa majesté. Il a regagné la terre. Extra-ordinaire, il a dorénavant quitté ce champ singulier pour se soumettre à l’ordinaire, rejoindre la banalité du pouvoir à cause de lui-même et d’un réel durablement récalcitrant.
    Non Emmanuel Macron n’est pas le Messie que les Français attendaient. Un président qui comblerait tous leurs désirs, à la tête d’un Etat providence qui pourvoirait à tous leurs besoins.
    Le pays est surendetté, le chômage est au plus haut, la sécurité des citoyens est de plus en plus menacée par des forces extérieures, les hôpitaux sont au bord de l’asphyxie, les prisons sont saturées, les professeurs des écoles sont au bord de la crise de nerfs face à des élèves qui ne les respectent plus, la communauté européenne est en train de se déliter sous la poussée migratoire, il n’y a plus de sous pour payer les retraites.
    Quel président peut faire face à cette situation ? Un défi qui relève des douze travaux d’Hercule.
    Qui aujourd’hui pour prendre la relève dans l’opposition ?
    Laurent Wauquiez, de plus en plus contesté au sein de son propre parti, pour ses méthodes autoritaires et son goût immodéré pour les bullshits.
    Un centre multicellulaire et opportuniste dont les leaders sont toujours du côté de la gamelle la plus alléchante.
    MLP qui fricote avec les leaders des partis d’extrême droite européens en vue de créer un grand parti nationaliste unifié.
    J-L Mélenchon le leader de LFI complètement parano.
    Le PS qui voit partir les uns après les autres ses éléphants et se cherche désespérément un nouveau Mitterrand.
    Un PCF qui n’est plus que l’ombre de lui-même et qui voit ses militants déserter le parti pour aller au RN. Pauvre « Internationale », les camarades ont oublié tes paroles.
    Non EM n’a pas renversé la table, il n’a pas conduit à un nouveau monde. Dans la tourmente il tient le cap qu’il s’est fixé et fait avec les moyens du bord.
    Il doit surtout affronter des adversaires qui ne reculent devant rien pour le discréditer, le salir par des sous-entendus répugnants sur sa vie privée, jusqu’à ses préférences sexuelles.
    Des réseaux sociaux hystériques. Des médias prêts à toutes les bassesses pour satisfaire le voyeurisme malsain de leurs abonnés et avoir les faveurs de l’audimat.
    Alors qui est-ce qui reste ? Emmanuel Macron. Pour l’instant avec ou sans son second souffle, il faudra s’en contenter. Au moins jusqu’en 2022 où l’on pourra faire le bilan de son action.
    Certes, il a perdu sa popularité du début. Mais on ne mène pas des réformes en étant populaire dans un pays en situation de crise. C’est même le contraire qui serait surprenant.

  4. « De nombreux naïfs [à avoir cru en Emmanuel Macron] comme moi en tout cas. » (P.B.)
    Vous n’êtes pas seul, Philippe Bilger, à avoir été naïf au sujet d’Emmanuel Macron puis à être devenu lucide.
    Philippe de Villiers a cheminé comme vous : «J’ai même pensé, a-t-il dit, dans les premiers temps, au Louvre, puis avec Trump sur les Champs-Élysées et Poutine à Versailles, que le nouveau président allait pratiquer la verticalité régalienne et déposer sur son chemin les petits cailloux symboliques des grandeurs françaises». Puis il a vite déchanté face à la transgression : «Quand j’ai vu la fête de la Musique à l’Élysée avec les transexuels en résille, et le doigt d’honneur des Antilles, j’ai compris qu’il n’avait pas compris».
    En pleine dégringolade dans un précipice de pessimisme (après un livre louange et une plaidoirie en défense édifiante face à Ivan Rioufol qui, lui, avait visé juste…), Philippe Bilger tente encore de se raccrocher aux dernières aspérités d’espérance pour ne pas sombrer dans la dépression. Mais Philippe de Villiers a déjà prononcé le verdict fatal : «Macron s’est “sarkoïzé” à la vitesse grand V…».
    Il ajoute : «J’ai entendu notre président dénoncer “la lèpre populiste”» et lui répond : «Emmanuel, je porte ma crécelle, je suis lépreux».
    On ne marche pas contre les aspirations du peuple. Le retour de manivelle sera violent. La France n’a pas renoncé à son identité et le fondateur du Puy du Fou⚜️ et du Vendée Globe⛵️ s’est fendu d’un dernier opus d’enracinement historique : Le mystère Clovis.
    Philippe Bilger regrette d’avoir été à ce point naïf mais l’est encore dans ce billet en formulant un vain espoir de sursaut d’ici la fin du quinquennat. Les dés sont jetés : on ne se refait pas. L’hybride conservera, tout du long, ses gènes et sa trajectoire erratique. Aucune mutation épigénétique corrective n’est prévue d’ici 2022.
    Il ne reste plus maintenant à Macron qu’à devenir paranoïaque. Bouquet final ? En tout cas, extinction progressive des feux de la rampe… Pas seulement à l’Elysée, à l’occasion d’une allocution crépusculaire prémonitoire…

  5. …restaurer une autorité que sa philosophie trop généreuse paraît ne pas souhaiter à l’encontre de toutes les infractions.
    Traduction du bilgérien en français : restaurer un ordre que son laxisme gauchiste subversif a par principe en détestation.

  6. L’an dernier Jupiter tonnait, on allait voir ce qu’on allait voir ! Mais après les éclairs et le tonnerre, la pluie de réforme n’est pas tombée, tout au plus, queques petits changements, quelques aménagements, quelques augmentations ont surgi de-ci de-là.
    Il revient à ma mémoire la funeste vidéo de l’élève du lycée de la Providence. Le jeune Macron, déguisé en épouvantail déclamait un texte d’une voix forte pour un adolescent. L’épouvantail a vieilli, il fait partie du paysage qui n’a pas changé, si bien que les oiseaux n’ont plus peur.
    Puisse le second souffle arriver pour que les vaines terreurs soient oubliées.
    Puissent les réformes constructives voir le jour au bout du tunnel.

  7. Marc GHINSBERG

    Le second ou le deuxième ?
    Faites-vous allusion cher Philippe au film de Jean-Pierre Melville « Le deuxième souffle », sorte de tragédie shakespearienne où tout le monde meurt à la fin ?
    Votre titre laisse entendre qu’il n’y aura pas de troisième souffle. C’est oublier que l’opposition est elle-même à bout de souffle…

  8. Je n’ai pas trouvé que Macron avait été bon sur la forme.
    Sur le fond il a raison de tracer sa route et de dérouler son programme, et non de louvoyer comme certains aimeraient le voir faire (pour ensuite le critiquer sur le fait qu’il est incapable de tenir le cap).
    Je jugerai également de son action (je lui ai donné deux ans) sur sa capacité à réformer l’Etat et à diminuer le poids de la dépense publique. Mais pas d’hypocrisie : cette baisse ne se fera pas sans douleur.
    Il faut que les Français soient raisonnables, capables de ne plus tout attendre de l’Etat.
    La diminution du nombre de parlementaires est un premier pas (si le Parlement veut bien enfin en débattre).
    Diminuer le nombre de fonctionnaires ne se fait pas d’un coup de baguette magique : ceux déjà en poste le sont à vie.
    On ne peut pas non plus laisser vieillir sur pattes la fonction publique, il faut aussi embaucher des jeunes, du sang neuf pour faire bouger les choses.
    Je ne crois pas que nous soyons très éloignés sur un certain nombre de sujets.
    Il faut en débattre.
    Par contre, les commentaires « défouloir » de certains/certaines me sortent par les yeux. Je crois que tout le monde m’a compris sur ce point.

  9. Certains comportements, des phrases péremptoires et malheureuses ont terni l’image du Président. Sa dernière interview était sinistre et l’éclairage du studio y était pour quelque chose. En revanche, Edouard Philippe est resté constant dans la rectitude, l’affabilité, le respect. Sa cote de popularité grimpe.
    Macron subit le désenchantement provoqué par notre pouvoir d’achat écorné en raison des hausses : GSG, carburants, gaz, etc. Certaines hausses sont volontaires, d’autres subies à cause de l’international. Mais la tendance est de tout mettre sur le dos des gouvernants. L’exonération de la taxe d’habitation commence à être perçue comme une entourloupe, un jeu de bonneteau. Le contribuable sera le dindon de la farce.
    Il reste à espérer qu’au moyen des réformes réalisées et de celles à venir, Macron retrouve une crédibilité et une aura. Il y aura un juge de paix : l’évolution du chômage. Nous verrons si les premiers de cordée et la théorie du ruissellement produisent leurs effets.
    Pour finir, j’indique que je suis peiné par votre appréciation concernant Marlène Schiappa : « un fond de tiroir ». J’imagine que les femmes vont réagir ; la critique est trop vive.

  10. Holà, voilà qu’on juge ce qui apparaît au cadran de ses attentes, périodiquement renouvelées et qu’on analyse ses déceptions à l’aune d’un espoir encore dans la brume.
    Notre président a de bonnes impulsions, quoique plombées par une vision de haut fonctionnaire pantouflard.
    La France n’a jamais connu autant de millionnaires, dit-on, et autant de mécontents modestes. Les financiers reviennent en France, dit-on, la stabilité est assurée, l’économie se rénove.
    Mais, en catimini, l’effondrement financier se prépare, avec une ponction globale sur les avoirs, en raison même du financement excessif de la BCE des dettes souveraines et aussi, du niveau de ponction qui fait de toute réforme en cours un « impôt » supplémentaire.
    Ceci suppose : une cascade de réactions violentes, une pauvreté galopante, une fuite éperdue des avoirs, et une lucidité désemparée devant l’impassibilité goguenarde des banquiers qui auront su, prévu, et manoeuvré.
    Aucun raisonnement ne prévaudra dans ce psychodrame et la contradiction entre la réalité financière et l’euphorie affichée par la médiocrité des comportements politiques devrait être le ferment d’une analyse attentive.
    Or, c’est le doute qui l’emporte, et l’irresponsabilité.
    Macron n’est pas plus mauvais qu’un autre, il est victime de son succès initial et de la découverte par le peuple que le roi a des oreilles d’âne.
    Que peut faire un homme dans un pays asphyxié par la complexité croissante qu’il alimente lui-même, la fiscalité écrasante qu’il encourage sous d’autres étiquettes, l’administration dévoreuse, l’annonce quotidienne d’une nouvelle charge.
    Il agite les bras désespérément, préserve sa classe tout en la subissant, fait son baluchon en laissant tourner le moteur de son évasion et tente de rester audible.
    Incapable de faire ce qu’a fait le Canada, cerné par les influences, battu en brèche par ses propres affidés et décrédibilisé par la manifestation de ses pulsions internes, cet homme qui n’a pas su « s’empêcher », court désormais le risque d’être ramené à Paris par les crocheteuses du Port aux Foins.

  11. Votre espoir d’un second souffle montre, Monsieur Bilger, que vous êtes un optimiste mesuré.
    Monsieur Macron est trop dans la posture pour réellement être capable de renouveler sa grille d’analyse que, dans sa dernière intervention télévisée, il a confirmée comme intangible : il maintient le cap !
    Son problème reste que, comme de nombreux énarques, il est intimement persuadé que « dire c’est faire » alors que le Peuple attend du tangible dans l’amélioration de sa condition quotidienne. Comme vous le soulignez, ses annonces dans l’Aude montrent les limites de ses promesses.
    Que voient en réalité les gens de province, hors métropoles ? Un matraquage fiscal plus important que celui de ses prédécesseurs avec en corollaire non pas un gain de pouvoir d’achat, mais à terme une perte pour ceux qui sont contraints d’utiliser leurs voitures pour leurs déplacements domicile-travail. Ce qui est manifestement conçu pour les gens des grandes villes pour leur imposer d’autres modes de déplacement est arbitrairement généralisé à la France entière. Attitude qui est la même dans le traitement des collectivités territoriales qui sont de plus en plus contraintes par Bercy et perdent une grande part de leur liberté de décision et de leurs capacités budgétaires.
    Et le chômage qui ne recule pas réellement, tout juste sujet à une très faible amélioration.
    Quant aux relations entre président de la République et Premier ministre, manifestement ce dernier commence à regimber et à ne plus accepter tous les choix présidentiels.
    Donc ce quinquennat ressemble fort aux précédents : beaucoup d’incantations, des résultats qui tardent et ne sont pas à la hauteur ni des promesses, ni des attentes.
    A ce stade du quinquennat, le nouveau monde promis n’est que reproduction de l’ancien…

  12. Il croyait savoir !
    Monté sur son piédestal, Jupiter en est retombé pour se fondre dans la masse de ceux qui croyaient savoir mais ignorait une seule chose celle de ne pas savoir comme ceux qui critiquent pseudo-Jupiter et ne savent pas plus.
    Jupiter perché sur son piédestal, de ces hauteurs, aurait dû mettre à profit la vision à porter sur la nation pour y voir ce que l’immense majorité à ses pieds en fait un déni :
    1° dans les nations qui voisinent, chacun cherche à satisfaire ses besoins.
    2° chacun produit les besoins des autres et consomme la production des autres.
    3° dans une nation l’ensemble des actifs produit la production nationale et reçoit une rétribution qui sera utile pour acquérir des consommations pour satisfaire ses besoins.
    4° nos productions nationales sont en partie échangées avec des productions d’autres nations pour devenir nos consommations nationales.
    5° nos consommations nationales (production nationale non exportée plus importation) sont partagées à 100 % entre actifs et inactifs qui en font trois usages pour un total de 100 % (familial, mutuels, collectifs).
    Il aurait pu alors nous tenir ce discours.
    Il y a mille façons de voir le partage du PIB, notre richesse nationale, mais au vu des cinq réalités qui précèdent.
    je propose celle qui me paraît la plus facile à comprendre et qui est un copier-coller de la réalité présente. Cela vous changera de votre vision de l’État providence, des droits acquis et des entreprises payeuses qui irrationnelle et devenu incompréhensible et s’essouffle et attend un second souffle. Pour la remplacer par une vision réaliste et rationnelle.
    Aujourd’hui nous scindons nos consommations sur la base des recettes publiques 53,8 % du PIB, 1 504 milliards et sur la base des recettes privés (après prélèvement) 46,2 % du PIB, 1 059 milliards.
    Je ne pense pas que ce partage du PIB vous permette une quelconque analyse.
    Supposez alors que je vous propose un autre partage du PIB qui serait celui qui suit une fois les prélèvements faits.
    22 % du PIB constitue les rétributions faites à des actifs pour participations (physiques intellectuelle et financières) et utiles à leur propre consommation familiale. 504 milliards.
    33 % du PIB constitue les attributions données à des inactifs pour différents temps d’inactivité utiles à leur propre consommation familiale. 756 milliards
    13 % du PIB sont des contributions pour les dépenses de mutuelles santé, utiles autant aux actifs et inactifs. 298 milliards.
    32 % du PIB sont des contributions pour les dépenses collectives toutes administrations confondues, utiles autant aux actifs et inactifs. 734 milliards.
    Ne pensez-vous pas que ce partage du PIB issu des statistiques comptables de l’usage du PIB est signifiant de quelque chose de concret ?
    Par exemple si les actifs, prélèvements faits, ont 504 milliards à se partager (salarié, patron, financier, profession libérale etc.), cela représente une population à temps plein de 19 millions, cela représente un pouvoir d’achat moyen par mois de 2 210 euros plus usage mutuel et collectif 1 755/mois plus profit du déficit 143 euros/mois. (statistiques présentes) et si ceux inactifs, après prélèvement sur leurs attributions, se partagent 756 milliards et sont une population équivalente pour un temps plein de 30 millions, ils auront un pouvoir d’achat moyen de 2100 euros/mois. Plus usage mutuel et collectif commun 1755 moyens par mois plus profit du déficit 143 euros/mois (statistiques présentes).
    Que peut-on penser des moyennes entre actifs et inactifs ?
    Supposez que vous mettiez le déficit à la charge uniquement des actifs, le pouvoir d’achat moyen serait alors en dessous de celui des inactifs de 4%.
    Tous ces chiffres peuvent varier en pourcentage 22, 33, 13, 32 en France quand en Allemagne ces chiffres deviennent 33 %, 22 %, 12 %, 26 % et le pouvoir d’achat des actifs est alors bien supérieur à celui des inactifs.
    La meilleure représentation du partage du PIB, tout compte fait, est de considérer que le PIB (chacun des prix à la consommation) est partagé en deux, 40 % pour les actifs et 60 % pour les inactifs et que sur ce qui revient à chacun (rétributions pour les actifs et attributions pour les inactifs) soit prélevé à la source (contributions) 13 % pour nos usages mutuels et une contribution de 32 % pour nos usages collectifs. Ceci permettant de dire que les actifs consacrent 13 % de leur temps pour les usages mutuels, 32 % de leur temps pour les usages collectifs, 33 % de leur temps pour les inactifs et 22 % (seulement devrait-on dire) pour leur propre pouvoir d’achat familial dès lors que l’on considère que l’usage mutuel et l’usage collectif est aussi un pouvoir d’achat : l’actif passe 40 % de son temps de travail pour lui et 60 % pour les actifs sachant que s’il le fait il en profitera chaque fois qu’il est inactif.
    Ce qui fait que le problème de répartition des attributions aux inactifs n’est pas du ressort de l’entreprise mais des actifs et inactifs entre eux qui ne demandent à l’entreprise que d’ajouter aux prix des productions (les rétributions payées avant vente) des attributions pour inactifs à verser au moment de la vente à une caisse de redistribution et de demander à l’entreprise de prélever à la source 13 % pour usage mutuel et 32 % pour usages collectifs : ces % pouvant varier en fonction des décisions citoyennes, de vous qui, seul, êtes à la fois le producteur et le consommateur de choses utiles et agréables à la vie.
    Avec rétributions, attributions contribution mutuelle, contribution collective, la construction du prix des choses et le partage de ce prix est assuré : tout ce vieux lexique qui faisait dire à Einstein : « Le plus difficile à comprendre c’est la fiscalité » est à jeter au rébus.
    Les citoyens sont les seuls à avoir droit de regard sur le partage des attributions entre les différents cas d’inactivité puis la redistribution aux ayants droit dans chacune des catégories.
    Au citoyen à demander ensuite aux foyers les plus aptes à capter les progrès d’être solidaires envers les foyers qui captent le moins les effets du progrès.
    Voilà ma vision sur l’économie qui permet par la construction du prix des choses de préfigurer le partage de ce prix (du PIB) permettant de faire le partage de nos consommations nationales tel que nous le faisons aujourd’hui sans le comprendre. Mais avec des iniquités surtout entre inactifs à cause des individualistes et des corporatismes.
    Passer de la vision archaïque de l’État providence, les droits acquis, les entreprises payeuses à la réalité que nous vivons quotidiennement du partage de notre consommation nationale est un jeu d’enfant.
    Voulez-vous que nous rentrions dans ce jeu ?
    Si vous le faites :
    Nous y apprendrons que la monnaie a deux fonctions :
    1° la fonction de circulation qui accompagne la circulation des productions dans une nation ou entre nations (le HT rationalisé). Prix uniquement avec des rétributions d’actifs (physiques, intellectuels ou financiers)
    2° la fonction partage utile à procéder aux partages des consommations nationale (productions nationales non exportées plus importation) strictement réservée à l’intérieur de la nation souveraine de son modèle social (le TTC rationalisé) ou le prix se compose des rétributions des actifs plus les attributions pour les inactifs des différentes catégorie d’inactivité.
     
    C’est-à-dire que
    1° les acteurs de la production, les actifs, en rapport du temps de production reçoivent des rétributions (revenus brut) qui subissent des prélèvements pour partie sur le prix à la consommation et pour partie sur les revenus afin que reste pour leurs usages familiaux 22% du PIB : revenus net après les prélèvements de 13% à titre mutuel et 32% (total 45%) ce qui fait que les rétributions brutes des actifs est de 40% du PIB puis après des contributions à la dépense mutualisée 13 % et des contributions à la dépense publique 40 moins (13 % + 32 %) la rétribution nette des actifs devient 22 % du PIB.
    C’est pourquoi nous connaissons le chômage, nous manquons de compétitivité, nous avons du déficit et la dette ne fait que croître, pourquoi nous avons des crises, le besoin de délocaliser, la recherche de l’optimisation fiscale et que la baisse des dépenses publiques comme l’augmentation des impôts ne peuvent venir à bout de notre déficit structurel et non conjoncturel.
    Le jeu vous tente ?
    C’est que vous ne voulez plus laisser à nos enfants un monde qui exploite les ressources naturelles au-delà des capacités de régénération et cherchez à résoudre les effets des immigrations.
    Sinon c’est que vous ne cherchez pas à améliorer notre vie sur cette planète.

  13. …des inondations qui selon beaucoup de maires étaient totalement imprévisibles et d’une violence sans équivalent.
    Les gens qui avec une bêtise insondable et un orgueil sans limite prétendent agir avec leurs petits bras sur les puissances formidables régissant l’Univers et ses phénomènes dont des variations climatiques énormes s’échelonnant sur des millions d’années, bien avant la présence humaine, seraient mieux inspirés de plutôt prendre des précautions en ce qui concerne les risques de crues, qui ne sont pas aussi imprévisibles que cela avec les moyens techniques actuels.
    Par ailleurs, une des causes d’inondations soudaines est liée au déboisement et au bétonnage inconsidéré des sols, ce qui favorise le ruissellement rapide.
    Et si les services étatiques sont incapables de prévoir au moins des risques localisés d’inondations, comment leur est-il possible de prétendre prévoir d’éventuelles variations climatiques futures ?
    Au passage, il est bien entendu que la climatologie n’a absolument rien à voir avec la météorologie et nous ne pouvons que regretter qu’une agence gouvernementale de météorologie entretienne elle-même cette confusion en ayant ouvert une rubrique « climat » sur son site Internet.

  14. @ Ange LERUAS | 24 octobre 2018 à 13:01
    J’ai la constance de vous lire, malheureusement vous ne serez jamais entendu, les porteurs de mauvaises nouvelles sont cloués au pilori.

  15. @ Achille 24 octobre 2018 à 08:26
    Votre constat de la situation de la France et de son Président est tout à fait réaliste. Beaucoup ont espéré et beaucoup doutent.
    Vous-même doutez d’un nouveau souffle ce que je partage également.
    Ce que l’on peut souhaiter c’est que Macron se comporte comme un chef d’Etat et agisse sans s’occuper de sa popularité.
    L’important est qu’il réforme et surtout qu’il s’attaque à la dette publique en s’appuyant sur les constats de la Cour des comptes.
    Qu’il soit intraitable avec tous ceux qui gaspillent, avec tous ceux qui génèrent l’insécurité publique et surtout aussi qu’il arrête ses commentaires arrogants qui nuisent à son image.
    Il avait tout pour bien faire et à chaque jour qui passe la confiance se dégrade aux yeux de qui espéraient en lui.
    Quand on se compare à Jupiter, on fait en sorte de ne pas avoir le bras qui tremble.

  16. @ Jabiru | 24 octobre 2018 à 14:19
    « Quand on se compare à Jupiter, on fait en sorte de ne pas avoir le bras qui tremble. »
    Je suis bien d’accord avec vous sur ce point. Je crois que tous les présidents de la Ve République ont « attrapé le melon » une fois qu’ils ont obtenu, souvent de haute lutte, les clés de l’Elysée. C’est un peu normal vu que le régime présidentiel confère au président un pouvoir quasi royal.
    Emmanuel Macron n’échappe pas à la règle. Même son prédécesseur, « le président normal », n’a pas échappé à cette ivresse du pouvoir.
    Je pense, pour ma part, qu’il vaut mieux se focaliser sur les actes plutôt que sur la personnalité d’un président. Seuls les résultats obtenus comptent, le reste n’est qu’états d’âme, y compris et surtout de la part de ceux qui veulent la place et qui par leur comportement démontrent tous les jours qu’ils ne feraient pas mieux, voire pire !

  17. Cette revue de ce qui a été fait durant cette première année de mandat est absolument impressionnante !
    Le Président doit en être félicité !
    Il a certes réussi à recruter et à mettre en place une équipe majoritairement de qualité supérieure, ce qui a permis de faire adopter des politiques dont le contenu est, comme il était à prévoir, tantôt de droite et tantôt de gauche, ce qui s’est avéré souvent très habile au plan stratégique !
    Ce qui surprend, cependant, c’est cette volonté de vouloir gouverner en niant, pour ainsi dire, la nécessité d’assurer une réforme des institutions au cœur de laquelle se retrouverait une conception moderne du rôle des partis politiques plutôt que de s’acharner à prôner leur disparition et leur remplacement par une sorte de mouvement dont la configuration ou la composition demeure incertaine… Et qui ne réussira pas sans doute à survivre intégralement sur une longue période
    La réforme institutionnelle proposée devrait, à mon avis, non seulement viser à réduire le nombre d’élus au Sénat et à l’Assemblée nationale ainsi qu’à réformer à la marge le mode de scrutin actuel ce qui est très bien quoique très délicat mais aussi prévoir les conditions ou modalités de réalisation de l’alternance éventuelle au pouvoir, car celle-ci est absolument essentielle en démocratie.
    Il me semble donc, d’une part, que l’idée de limiter à trois reprises la durée des mandats des parlementaires est pour le moins discutable.
    Quant à l’absence de mesures visant à renforcer et/ou moderniser, selon le cas, le rôle des partis politiques, forcément parties prenantes dans la perspective de survie à long terme de la démocratie, celle-ci m’apparaît très problématique du moins à cette étape-ci de la réforme.
    Mais cette perspective sera peut-être prise en compte dans un avenir pas trop lointain, ce qui est à souhaiter.

  18. @ Marc GHINSBERG le 24 octobre à 9 h 26
    « Le deuxième souffle ». Merveilleux film qui se termine par cette parole du sage :
    « …Tous coupables. Tous coupables ! »

  19. @ Giuseppe | 24 octobre 2018 à 14:11
    Où voyez-vous dans mes propos de mauvaises nouvelles ?
    Je ne fais qu’exposer une réalité dont on ne doit pas juger si elle est bonne ou mauvaise, elle est à la fois les deux, c’est pour cela qu’il faut avec persévérance chercher à modifier ces réalités pour améliorer notre avenir.
    Si vous ne voyez pas dans ces réalités de moyen pour parvenir à cette finalité pour l’améliorer, c’est que je ne convaincs pas à vous faire rentrer dans le jeu que je propose : celui de sortir de l’irrationnel ne pouvant avoir d’avenir, au rationnel porteur d’avenir et cela n’est pas une mauvaise nouvelle.
    Ce qui manque ce sont des participants à ce jeu de la recherche de ce qui est rationnel. J’accepterais volontiers que vous m’éclairiez sur la méthode pour convaincre les autres qu’avec cette réalité décrite, il reste un espoir d’avenir meilleur.

  20. Maintenant, les retraités vont soutenir la politique de remboursement initiée par le Président. Bien entendu, ce nouvel effort ne sera demandé qu’aux plus aisés. Et si on les piquait tous ces profiteurs, ils ne grèveraient plus les finances des caisses de retraite, ils ne coûteraient plus rien à l’assurance-maladie, les actifs pourraient profiter d’un surcroît de revenus. Que des avantages ! Et à son âge, notre Jupiter pourrait se croire bien loin du meilleur des mondes.

  21. Patrice Charoulet

    Téléphones portables
    L’élève de Créteil qui pointait un revolver factice sur une enseignante a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Je n’y reviendrai pas. Il y aurait pourtant mille choses à dire à ce sujet. Mon sujet du jour n’étant pas celui-là mais l’invasion du téléphone portable, on pourrait se poser cette question : le téléphone a-t-il joué un rôle majeur dans cette scène ? La réponse est : oui.
    Lisant le compte rendu du procès Tron par Stéphane Durand-Souffland dans « Le Figaro », je relève ceci : par décision du président du tribunal, l’usage du téléphone portable, et donc de Twitter, est prohibé pour les spectateurs de l’audience. Ceux qui n’obtempèrent pas seront expulsés. A la bonne heure !
    Le téléphone portable, qui rend les services que l’on sait, est aussi devenu un véritable fléau. Dans les théâtres, les salles de concert, les écoles, collèges et lycées, dans une foule de réunions…
    Un cas particulier, particulièrement insupportable, est le fameux selfie. Selon moi, les hommes politiques, par exemple le chef de l’Etat, celui-ci et ses successeurs, devraient refuser de s’abaisser à ces singeries.
    Je me pose enfin une question, moi qui ne veux photographier absolument rien, que font les gens de ces milliards de milliards de photos ?

  22. Il y a deux passages qui m’ont marqué dans votre excellent billet de ce jour, cher monsieur Bilger, c’est d’abord la qualité de « fond de tiroir » admirablement attribuée à Mme Schiappa. Tout commentaire superflu attiédirait la force de votre appréciation.
    L’autre, quelques lignes plus loin, où vous dites « mais il n’y a pas encore de la médiocrité ». A première vue, il y a antinomie !
    La médiocrité a atteint des sommets sous François Hollande mais il n’en est pas l’initiateur ? Pour ne considérer que l’après-guerre, celle de 39/45 soit les soixante-treize dernières années, on peut évaluer la montée de la médiocrité à partir de Mai 68 avec une pointe de fièvre de 1981 à 1995 (années Mitterrand). Depuis, elle n’a cessé d’augmenter jusqu’à éliminer progressivement les z’élites des milieux traditionnellement considérés comme de haute qualité.
    Pourquoi a-t-il fallu deux semaines pour trouver un ministre de l’Intérieur et un remaniement qui ne brille pas de compétences évidentes ?
    Macron me fait penser au vilain garnement qui saute exprès à pieds joints dans les flaques d’eau pour éclabousser les passants. Il se croit maître des horloges alors qu’il n’est qu’une trotteuse ! Jupiter est une pointure un peu trop grande pour lui, Mercure lui irait mieux, mais il était aussi le dieu des voleurs !
    Pour le second souffle, on est en droit de parler d’espérance qui, chez les catholiques prend un E majuscule en tant que vertu théologale, mais qui, le plus souvent, se traduit mieux par « grande illusion ».
    Permettez-moi une citation de Cioran :
    ‘’On ne découvre une saveur aux jours que lorsqu’on se dérobe à l’obligation d’avoir un destin‘’.

  23. @ H.park | 24 octobre 2018 à 10:11
    En lisant les commentaires je m’aperçois que nous ne croyons plus en ce gamin qui a voulu être aussi gros que le boeuf de la fable en faisant des promesses irréalisables, sauf pour ceux qui ont pu se réfugier dans ce nouveau parti construit par de vieilles charrues.
    Pour tout homme politique français qui se respecte, la présidence est la limite à atteindre et pour y parvenir il faut utiliser tous les moyens, même la trahison qui n’est plus un crime.
    Les Français ne croient plus en eux-mêmes et sont dissous dans un raz de marée incontrôlable.
    Macron s’évertue à nous dire que notre culture est bâtarde, que notre histoire est lamentable que les retraités sucent la sève de la nation et que lui est là pour changer les choses en augmentant sournoisement les taxes et en batifolant avec des noirs homosexuels.
    Tout cela je ne l’invente pas. Que ses courtisans veuillent que cela dure c’est évident, mais nous pauvre peuple nous n’espérons que son départ immédiat pour limiter les dégâts.
    Macron c’est pire que Sarkozy, Macron c’est pire que Hollande, Macron c’est la fin de l’Histoire de France.

  24. « Une première année réussie »
    Même pas dans vos rêves cher P. Bilger.
    Les réformettes de la première année présidentielle ne redresseront pas le pays. Seront-elles efficaces à leur faible niveau ? Rien n’est moins sûr.
    N’avait-il pas dit ce Président que les premiers résultats seraient visibles dans les quinze/vingt mois ? Nous y sommes presque mais pour l’instant, tous les indicateurs économiques sont au rouge !
    Manquent les réformes structurelles courageuses (déficit public, dette publique, réforme de l’Etat, etc. etc.) qui auraient changé la donne pour le Président. Il est trop tard. Le train de l’Histoire est passé, me semble-t-il, pour E. Macron.
    A ce jour, il semble n’avoir ni l’envie, ni le courage, ni peut-être la compétence pour les très grandes réformes. Ce n’est pas, pour l’instant, un homme d’Etat. Un technocrate, brillant communicant sans doute, mais pas un homme d’Etat.
    Jugement à l’emporte-pièce de Zemmour sur Macron :
    « Il a commencé comme Louis XIV, il finira comme Marie Antoinette ! »
    Sauf qu’il gardera sans doute sa jolie tête !
    Cordialement.

  25. @ Patrice Charoulet
    « Je me pose enfin une question, moi qui ne veux photographier absolument rien, que font les gens de ces milliards de milliards de photos ? »
    Ils les stockent dans leur ordinateur, clé USB. Le dragon des légendes dormait sur un tas d’or pour se prouver qu’il existait en possédant, bien des contemporains accumulent des photographies pour se prouver leur existence autant qu’en convaincre leurs connaissances.
    Cela vaut mieux que l’excès de médicaments ou calomnier les voisins, c’est une communication par l’image.
    Classer tout cela, comme organiser une collection, et enfin tous les rangements, paraît aux uns magiques, j’ai vu qu’un bouquin appelé « La magie du rangement » cartonnait.
    D’autres répugnent au rangement et ne voient pas le désordre, d’autres n’aiment ni ranger ni le désordre et donc vivent dans des intérieurs minimalistes sentant la misère, la désolation fonctionnaliste, ou dans le meilleur des cas, le dépouillement volontaire de presque tout sauf d’un style où tout élément doit être parfait autant que subtil, comme un haïku.
    Pour en revenir à la manie de tout photographier avec son portable, un chanteur la déplorait qui aurait voulu que son public soit là au lieu de se prouver qu’il l’était. Il expliquait essayer de faire bouger les gens d’une manière qui rendant le port de l’objet plus malcommode, les forcerait à les poser. Petit rusé ! Mais il avouait l’habitude indéracinable.

  26. Claude Luçon

    @ Mitsahne | 24 octobre 2018 à 18:58
    « Pourquoi a-t-il fallu deux semaines pour trouver un ministre de l’Intérieur ? »
    Analysez les CV du ministre et de son N° 2 et vous verrez que cette paire valait la peine d’être patient : un indic, ancien jeune voyou, comme ministre et un flic pour utiliser ses informations.
    Il fallait y penser ! Deux pros !!
    @ Patrice Charoulet | 24 octobre 2018 à 18:55
    Vous oubliez BFMTV qui encourage tout le monde à faire le contraire sans doute pour quelques sous. En ces temps de disette macronienne, comme disait ma grand-mère un tantinet radine : « Un sou, c’est un sou ! ».
    Alors comme BFMTV : Aux iPad citoyens !
    @ Solon | 24 octobre 2018 à 17:54
    Votre solution n’ayant pas encore été adoptée je n’écris donc pas d’outre-tombe pour vous dire qu’Anne Roumanoff y avait pensé !
    Elle suggérait de trucider tous les vieux de plus de 75 ans pour couvrir le déficit de la Sécu.
    Il y a pourtant une autre solution moins sanglante : fermer l’ENA puis, faute d’énarques, élire un Québecois à la présidence !
    En quelques jours l’un d’eux a résolu le problème d’Air France. Et, probable conséquence, nous n’entendons plus parler de la SNCF qui tout compte fait préfère sans doute garder Pépy que se risquer à confronter un autre Québécois.
    Répondant à Charles de Gaulle ce serait les Québécois qui nous libéreraient ?
    Faute d’un Charles de Gaulle nous pourrions peut-être récupérer Justin Trudeau ?

  27. Quoi qu’il fasse, tout lui revient en pleine face.
    Mais il est tout de même le premier responsable de ce qui lui arrive.
    Quelques suggestions pour y remédier :
    ► Qu’il arrête de raconter n’importe quoi de façon inconsidérée et péremptoire.
    ► Qu’il cesse de critiquer la France, sa langue, son passé, sa culture, et les Français quand il est à l’étranger.
    ► Qu’il cesse de se mettre complaisamment en scène avec des gens pas très recommandables.
    ► Qu’il arrête de se moquer du monde en disant une chose et son contraire (le en même temps).
    ► Qu’il renonce à sa manière arrogante et méprisante de traiter les Français.
    ► Qu’il n’annonce pas diminuer d’un côté les impôts alors que de l’autre les taxes, les prélèvements obligatoires, les transferts masqués, les manques à gagner, les hausses de tarifs ne font que proliférer, en appauvrissant un peu plus les gens aux revenus modestes.
    ► Qu’il veille à réduire l’énorme gabegie étatique avant de faire les poches des Français.
    ► Qu’il cesse de diviser les Français entre « progressistes » (les gens bien) et « populistes » (les galeux, les pelés, les tondus, les gens de rien qui pensent mal).
    ► Qu’il cesse de dépouiller les Français dont les plus pauvres pour entretenir de façon royale et scandaleuse des gens qui violent nos frontières et que de plus il ne refoule pas.
    ► Qu’il s’attaque aux vraies réformes et aux sujets de fond comme le coût considérable et les problèmes sécuritaires graves induits par une immigration incontrôlée au lieu de créer des diversions avec des réformettes inutiles, façon Sarközy.
    ► Qu’il cesse, ainsi que ses collaborateurs, de nier les réalités vécues au quotidien par les Français.
    ► Qu’il cesse de traquer de prétendues « fausses nouvelles » alors que les services de propagande médiatique dépendant du « ministère de la Culture » en diffusent impunément à la chaîne.
    ► Qu’il fasse son travail en France, en s’occupant de ce qui le regarde, au lieu de donner des leçons à la Terre entière.
    Enfin et surtout, les Français attendent aussi de lui, d’après la figure symbolique de Père de la Nation qu’il est supposé incarner, qu’il fasse preuve d’un minimum d’amour d’un pays qui est en principe le sien et de ses habitants historiques, qui ne veulent pas être dissous dans un énorme magma mondialiste.
    Mais c’est probablement là le plus difficile pour lui…

  28. « Quand on envisage une Marlène Schiappa pour cette responsabilité, il y a là la démonstration d’un « fond de tiroir » ! » (PB)
    Ne serait-ce que pour le son de sa voix je n’en voudrais pas.

  29. Quel premier bilan que celui de Macron.
    Sur le fond, il est en deçà de ce que l’on pouvait attendre à l’écoute des promesses.
    Ça avait bien commencé avec une loi de moralisation de la vie politique, mais voilà il a oublié de l’appliquer à lui-même. Le reste fut un peu à l’avenant, beaucoup de bruit pour par grand-chose.
    Ah, si j’oubliais, pas d’impôts nouveaux, seulement des taxes alourdies, des CSG augmentées, et le péage des radars sur route avant celui des villes, et retraites bien mieux stabilisées que les prélèvements qui ont poursuivi leur ascension.
    Il est le responsable de sa déconfiture. Il a voulu casser les codes et il a cassé une image qu’il voulait jupitérienne, au-dessus de tous.
    Il nous a montré qui il était en profondeur et on ne change pas en profondeur en si peu de temps. Il a fallu quarante ans pour faire le personnage, il faudra autant ou à peine moins pour le changer.
    Restant le même il n’y aura de changement et de second souffle que par un éventuel et improbable événement extérieur.
    Et encore il faudrait que cette intervention d’une providence trop patiente, ne lui laisse que peu d’initiative.
    Il a raté à peu près toutes les occasions qui devaient lui donner la place historique dans le monde qu’il rêvait.
    Une incapacité relationnelle, digne d’un technocrate robotisé par la technique.
    Il n’a convaincu ni Trump, qu’il a provoqué sur le climat, après avoir voulu l’amadouer sur le commerce international, ni Poutine sur la Crimée et encore moins sur la Syrie, ni Merkel qui semble l’ignorer avec une délicate courtoisie.
    Il provoque Salvini et Orban, mais avec de si pauvres arguments, qu’il va bientôt être leur meilleur propagandiste.
    Alors d’où viendra l’événement miracle qui le propulsera au sommet ?
    Le seul domaine où il a fait preuve de qualités ce fut celui de candidat à la présidence, avec l’argument en béton du ni droite, ni gauche.
    Il ne lui reste plus qu’à candidater partout où il y a une place de président à prendre.
    En Algérie, où Bouteflika n’aura peut-être pas la possibilité de se re-re-re-représenter, la gériatrie a ses limites, comme la pédiatrie si on en juge par ce que nous vivons avec Macron.

  30. Catherine JACOB

    @ Ange LERUAS | 24 octobre 2018 à 13:01
    « En 2016, le pourcentage d’impôts et de cotisations sociales que paient les salariés et les entreprises atteignait en France 47,6%. C’est plus qu’au Danemark, jusqu’alors champion du monde. »
    La France est le pays de l’Union européenne dont la richesse produite par ses contribuables a été la plus ponctionnée en 2016. C’est ce que révèle ce jeudi l’Office européen de statistiques Eurostat. Le ratio recettes fiscales/PIB, c’est-à-dire la somme des impôts et des cotisations sociales nettes en pourcentage du PIB, s’élève à 47,6% en France, contre 47,3% au Danemark et 46,8% en Belgique. Loin donc devant l’Allemagne (40,4%). À l’autre extrémité on trouve l’Irlande (23,8%), la Roumanie (26,0%) et la Bulgarie (29,0%).
    Au sein de la zone euro, la moyenne atteint désormais 41,3% du PIB contre 40% pour l’ensemble de l’UE. » – BFM BUSINESS
    • A cela vous ajoutez que dès que vous passez la frontière, vous vous apercevez que les mêmes produits des mêmes marques sont vendus 50% moins cher et cela malgré une TVA normale de 19 % et une TVA réduite de 7%
    Pour les petits revenus, ça compte.
    A toute fin utile, la liste des taux de TVA dans l’UE où le plus faible taux de TVA s’observe au Luxembourg et la TVA la plus élevée en Hongrie.
    Je pense qu’il y a donc d’autres réflexions à mener que celles qui conduisent à ponctionner toujours plus les anciens actifs ! Le seul pays à avoir baissé sa TVA est la Grèce qui commence à sortir la tête de l’eau.
    De 300€ en Bulgarie à 1 900€ au Luxembourg, la carte des SMIC dans l’UE où le SMIC français se classe derrière le Luxembourg bien sûr, le Royaume-Uni et la Belgique. Bien évidemment cela s’analyse en fonction du niveau de vie. En septembre 2018 les Allemands sont eux aussi passés devant les Français en la matière.
    En ce qui concerne le minimum vieillesse (ASPA), il est fixé désormais à 803€ pour une personne seule, et 1247€ pour un couple – voir graphique d’évolution « En Allemagne, il existe une aide sociale (Sozialhilfe) conditionnée aux ressources des individus. Elle est destinée aux habitants qu’ils aient la nationalité allemande ou pas. Les personnes ayant atteint la limite d’âge (65 ans) ainsi que les personnes ayant une diminution totale de leur capacité de travail pour des raisons médicales ont droit aux prestations servies au titre du minimum de base […] il n’est pas prévu de recours aux ressources des enfants ou parents soumis à l’obligation alimentaire lorsque le revenu annuel de ces enfants ou parents ne dépasse pas 100 000 € » Et malgré cela « cette année encore, l’Allemagne s’apprête à dégager un excédent budgétaire record. Une nouvelle estimation sera publiée cet après-midi (: jeudi 9 novembre 2017), elle va réactiver une question récurrente chez nos voisins d’outre-Rhin : que faire de tout cet argent ? »
    Quand notre propre gouvernement cherche désespérément comment pressurer encore davantage actifs et anciens actifs des classes moyennes supérieures, supprimer la demi-part des veuves etc. pour cacher son incompétence récurrente !

  31. M. Bilger,
    Je vous trouve bien sévère avec le Président Macron.
    S’il n’est pas parfait, il est, à l’heure actuelle, le meilleur Président que l’on puisse avoir. Qui, en effet, pourrait le remplacer ?
    Vous voyez la France dirigée par Méluche ? ou par la fille Le Pen ? ou par Wauquiez ?
    Le paysage politique est un désert et Macron est le seul ayant encore un peu de bon sens.

  32. @ Ange LERUAS | 24 octobre 2018 à 15:28
    « Ce qui manque ce sont des participants à ce jeu de la recherche de ce qui est rationnel. J’accepterais volontiers que vous m’éclairiez sur la méthode pour convaincre les autres qu’avec cette réalité décrite, il reste un espoir d’avenir meilleur. »
    Malheureusement je ne peux vous aider, de bien plus brillants n’y réussissent pas et les participants trop nombreux et trop différents.
    Allez, bon courage, il y a bien eu le laboureur et ses enfants.
    Il est sans doute plus facile d’appréhender une poutre sur appuis élastiques infiniment rapprochés que la nature humaine.
    Pour le premier cas j’ai oublié pour le second cas j’en suis incapable.

  33. Je crois au second souffle de Macron car il ne manque pas d’air.
    Toutefois l’affaire Benalla aura des suites, la liaison révélée Mélenchon / Chikirou marque la disparition de la sacro-sainte discrétion des journalistes sur la vie privée des politiques.
    Quand Charoulet va apprendre la vérité il n’ira plus voir son proctologue.

  34. @ Philippe Bilger
    « Tous ou presque se voient maire de Paris »
    J’ai bien ri ! Merci !
    @ H.park
    « La diminution du nombre de parlementaires est un premier pas (si le Parlement veut bien enfin en débattre). »
    Honnêtement, je ne vois pas bien l’intérêt de faire baisser le nombre de parlementaires. Qu’est-ce que cela pourrait bien changer ? Franchement, je ne vois pas. Le côté symbolique ? Depuis le temps qu’on nous fait le coup de la mesure symbolique et que rien ne change, je suis lassée de ce genre d’artifices.
    @ jack
    « Pour finir, j’indique que je suis peiné par votre appréciation concernant Marlène Schiappa : « un fond de tiroir ». J’imagine que les femmes vont réagir ; la critique est trop vive. »
    Je suis une femme mais je ne vois pas pourquoi je devrais réagir. Je trouve Marlène Schiappa très faible intellectuellement. Ce n’est pas parce qu’elle est une femme que je devrais m’aveugler et m’extasier devant une imbécile sous prétexte qu’elle est une femme comme moi. Quand vous trouvez un homme stupide, vous le dites intelligent simplement parce que c’est un homme ? Non, bien sûr. Vous n’êtes pas si bête.

  35. @ Exilé
    ▬ « le coût considérable et les problèmes sécuritaires graves induits par une immigration incontrôlée »
    Selon vos propres dires, vous ne vivez pas en France !
    Et pourtant, vous bénéficiez de tous les avantages sociaux sans rien payer.
    ▬ « les Français attendent aussi de lui »
    Génial, tous les Français lui parlent dans sa tête au monsieur.

  36. Xavier NEBOUT

    Allez savoir pourquoi, l’évocation d’un second souffle d’E. Macron me fait penser au « souffle en cul », le machin dans lequel on soufflait pour vaporiser le fixateur sur les fusains à l’école d’archi (il y a 55 ans).
    Sacré Macron !

  37. antoine marquet

    @ Elusen | 25 octobre 2018 à 00:18
    Qu’est-ce qui vous permet d’affirmer que « Exilé » bénéficie de tous les avantages sociaux sans rien payer ? Je vis à l’étranger et je paye tout en France, sans aucun avantage social. Pourquoi pas lui ?
    Vous lisez dans le marc du café ?

  38. Il n’y a qu’un souffle, et s’il est besoin de trouver le second, c’est que l’on n’avait pas le premier.
    Comme le disent certains, le problème est qu’il n’y a d’autre alternative que notre si jeune et pourtant déjà si essoufflé président, tentant de tirer la nef antique avec son hors-bord ultramoderne, mais dont nous sommes obligés de constater qu’il n’est pas assez puissant pour empêcher le naufrage d’un peuple incapable d’autre chose que de contempler sa dérive, comptant sa fortune transformée en dettes que des banquiers s’échangent en se persuadant que les profits qu’ils engrangent correspondent à une réalité qui n’est pas de cendre et de papier monnaie qui ne correspond plus à rien, et qui sombrera avec le reste quand la confiance que se prêtent Trump et Kim Jong-un aura révélé sa vacuité.
    Mélenchon verrait bien les journalistes finir dans un consulat turc, et les ricanements obscènes de Marine Le Pen résonnent encore aux oreilles des téléspectateurs, frisson rétrospectif d’un destin italien évité grâce au jeune homme qui ne sait plus par quel bout prendre les rênes de la monture de sa fonction, s’apercevant, ce qu’il avait pressenti mais pour les autres, que la puissance jupitérienne finit toujours chez les humains par rentrer dans la cité sur le petit d’un âne, avec le futur qu’on connaît.
    Alors, brillant jeune homme, il ne reste plus qu’à accepter son destin, fatale opprobre de se faire traiter de tous les noms par des incultes et pire, par les plus cultivés, d’avancer en sachant qu’aux endroits les plus dangereux résident la concrétion des solutions et, acceptant le toucher des écrouelles et sa fatale contamination, acceptant de ne plus plaire pour mieux agir et soigner par le don de sa personne, cet exemple fécond pourra peut-être rappeler à la France de qui elle est l’héritière, par quel souffle unique elle est capable de laisser gonfler ses voiles et, cathédrale engagée sur la mer des peuples, d’indiquer le cap divin de sa révolution.

  39. Quand un vieux Monsieur, ancien professeur de lettres se met à l’urologie c’est saisissant !
    Herboristerie sexuelle. Soignez-vous avec les plantes des pieds !

  40. @ Paul Duret | 24 octobre 2018 à 21:26
    Arrêtons de tourner en rond et laissons tomber Wauquiez, Le Pen et Mélenchon. On sait ce qu’ils valent. Il faut renouveler l’air qu’on respire.
    Si Emmanuel Macron n’abandonne pas ses déviances très vite, second souffle ou pas, il continuera à dégringoler. Il n’y aura pas un troisième souffle.
    Je vois davantage un autre homme pour prendre sa place : Edouard Philippe serait plus à même de lui succéder.
    Je dois prendre l’avion, je reviens cet après-midi pour continuer.

  41. Patrice Charoulet

    @ Savonarole, 24 oct. 22h10
    Je n’ai pas été consulter le spécialiste que vous dites ; mon généraliste m’avait envoyé faire une échographie dans un service de radiologie.
    L’affaire Saint-Martin (après l’affaire Kiddy Smile) est cent fois grave que l’affaire Benalla, pour le chef de l’Etat. Il ne s’en relèvera jamais.

  42. @ Elusen
    « Selon vos propres dires, vous ne vivez pas en France !
    Et pourtant, vous bénéficiez de tous les avantages sociaux sans rien payer. »
    Vous confondez expatriation et exil.
    Quant à l’expression avantage sociaux je vous laisse la méditer afin que vous puissiez en saisir le caractère prétentieux, insupportable, grotesque et mensonger.
    Ah, peut-être n’appartenez-vous pas comme moi au club de plus en plus fermé des cochons de payants ?

  43. Michel Deluré

    Besoin d’un second souffle, c’est plus qu’évident !
    Tel un athlète insuffisamment ou mal préparé, entouré d’une équipe constituée d’éléments hétéroclites et pour certains politiquement immatures, EM a eu énormément de mal à achever cette première partie de parcours, avec notamment une arrivée en pleine période estivale calamiteuse.
    Mais rien ne servira de retrouver un second souffle si ce n’est en fait que pour repartir sur les mêmes bases qu’antérieurement et s’exposer par conséquent aux mêmes effets.
    EM se doit d’abord de se changer lui-même. Moins d’arrogance, moins de suffisance, moins de mépris à l’égard de certains de ses concitoyens. Moins aussi d’attitudes qui manquent de sincérité, de naturel, parfois indignes de la fonction, et qui ne sont que la traduction d’un mode de communication qui manque sa cible.
    EM doit ensuite changer sa manière de mener sa politique. Réformer la France, oui, mais à la condition de s’atteler aux réformes prioritaires, dans un esprit de justice sociale et en fixant un rythme de celles-ci acceptable et supportable par le pays.
    Depuis l’avènement de l’ère Macron, il y a eu certes beaucoup d’effervescence. Mais pour l’heure, quels résultats concernant les grands équilibres que sont la croissance, le chômage, notre endettement, notre déficit commercial ? Qu’en est-il, au quotidien, de notre sécurité, de notre justice, de nos systèmes de santé et d’éducation ?
    Tout n’en est certes pas arrivé à un point critique mais combien de clignotants restent encore allumés ?
    Alors, oui, il est grand temps qu’EM retrouve un second souffle car la seconde étape s’annonce encore plus exigeante que la précédente et à l’arrivée, il n’y aura pas de repêchage.

  44. Parler de Macron… pourquoi faire, pour prouver quoi ?
    Au bout de 18 mois, nous avons la certitude qu’il poursuit à sa façon la politique hollandienne, une sorte de concassée d’idioties sociétales et d’assommoir fiscal.
    Sa politique internationale ?
    Toujours plus d’Europe pour renforcer le pouvoir des bureaucrates non élus et anéantir ce qui reste de notre souveraineté, s’aplatir devant les théocraties du Golfe, s’enliser dans les sables maliens et faire la fine bouche avec Assad, filer doux avec Trump face à l’Iran en se conformant à leur interdiction de commercer avec les Perses…
    Et puis le style c’est l’homme : je n’ai pas digéré la fiesta élyséenne du 14 juillet et encore moins les mamours avec des racailles antillaises…
    Bref, Macron n’est pas ma tasse de thé, qui plus est, en tant que retraité, il serait malvenu, à moins d’être masochiste, que je lui trouve un quelconque attrait !

  45. Aucun risque que Macron Castaner et ses complices collabos bisounours trouvent un second souffle pour agir contre le Grand Danger mafieux UE ONG SOS AQUARIUS etc. : le pire trafic esclavagiste de migrants que notre belle Europe a organisé en toute impunité en secouant le mât de cocagne du cocotier bien garni en espèces sonnantes et trébuchantes pour attirer très « humanistement », « socialistement », tous ces gugusses avides d’aides allocs : CAF RSA CMU ASSEDICS AME ATE SECU cartes Vitale collectives familiales internationales, valables dans tous les bleds casbah et oued de Labadi ; suffit de faire quelques heures de queue prioritaire sur le lambda de souche du coin dans toutes nos préfectures mairies islamisées pour atteindre le Graal et nirvana social très généreux pour nos « amis-à-l’insu-de- notre-plein-gré ».
    Gardons notre souffle, bombons le torse pour lutter contre des dangers bien plus graves : le racisme, l’homophobie, le sexisme, les LMPT, les anti-IVG PMA GPA.

  46. Xavier NEBOUT

    Extrait des Belles Heures du Palais (vers l’an 2018)
    Messieuzédames, le président a soufflé !
    Les dignitaires sont priés de s’approcher pour entendre le second souffle.
    ——-
    Manu, mon chéri, arrête de souffler, je ne peux dormir !
    Mais Brigitte, ma douce, je ne souffle point, c’est le cassoulet qui me poursuit depuis Carcassonne !

  47. Xavier NEBOUT

    @ Catherine JACOB
    On n’a pas tout vu, on entend parler d’une taxe sur les CDD sous prétexte de favoriser les CDI.
    En fait Macron est l’incarnation même du populisme. Il crée des impôts ou taxes, non en fonction d’une logique idéologique comme prendre aux riches, mais en fonction de la popularité du prétexte qui les soutient.
    —————————————————-
    @ sylvain
    Et le pire de tout : le révisionnisme !

  48. @ caroff 25 octobre 2018 à 10:05
    Le goût douteux de la fiesta élyséenne du 14 juillet et les mamours antillaises, je n’ai pas digéré non plus. Lui dont on pouvait espérer qu’il remonte le prestige de la fonction, lui qui a humilié publiquement son ex-chef d’Etat-Major, lui qui m’a franchement déçu par ses saillies arrogantes qui lui ont coûté une dégradation sensible de sa cote de popularité doit en tirer toutes les conséquences pour l’avenir.
    Quel gâchis !

  49. @ Catherine JACOB | 24 octobre 2018 à 21:23
    Votre analyse est une succession de vérité qu’aucun de nous ne peut nier.
    Mais une fois cette analyse faite la solution n’est pas évidente.
    Chacun de nous est prisonnier de sa culture issue d’une pédagogie qui varie suivant les nations et qui pour les matières scientifiques permet un classement dit classement PISA.
    Dans ce classement la France, au fur et à mesure des années, rétrograde alors que des nations progressent.
    En France, mère des patries cartésiennes, on refuse cette évidence et on oppose à ce classement son manque de rationalité. Alors que nous et les nations bien classées, avons deux modes pédagogiques différents.
    Le nôtre est très sectoriel et en plus segmentaire dans ce secteur, il débouche au privilège du savoir.
    Celui des pays bien classés est conceptuel et holistique, il débouche sur le comprendre.
    Pour tout ce qui est un tout et en plus dynamique, comme l’économie, l’on comprend que la sectorisation et la segmentation du savoir ce n’est qu’une succession d’image fichées qui ne peut faire un tout et mettre en évidence une dynamique.
    Votre analyse souffre de ce conteste éducatif ce qui fait que vous figez un élément l’un après l’autre et faites des comparaisons entre nations alors que cet élément est perpétuellement dépendant des autres éléments ce qui fait que le contenu d’un élément entre nation est peu varié, mais que ce plus ou moins dans cet élément dans une nation peut être pris en compte d’une autre manière dans l’autre nation mais dans un autre élément.
    Voilà pourquoi vos analyses sectorielles et segmentaires ne peuvent déboucher sur des propositions consensuelles et génériques d’une économie rationnelle. Il n’y a pas là un reproche mais la démonstration des effets de notre culture sur la réalité qu’il faudrait observer.
    Nous ne pouvons analyser que des choses comparables.
    C’était l’objet de mon commentaire qui devait inciter le lecteur à ne pas se contenter de son savoir, en l’occurrence le PIB tel que nous en parlons aujourd’hui pour en chercher une interprétation, une conceptualisation, qui se rapproche de la réalité vraie de notre vie sociétale et que chaque nation pratique. Un PIB qui doit être holistique, chacun des éléments ayant une interférence sur l’autre.
    Dans la notion de partage du PIB en fonction de la dépense publique il n’y a plus l’essentiel. C’est-à-dire que quelles que soient les nations, chacun produisant la consommation de l’autre, on ne peut dans chacun de nos concepts oublier les mots production/consommation. Le mot dépense nous fait oublier l’usage de cette dernière, l’usage de la monnaie comme un ustensile utile à des faits de société observables quelle que soit la nation comme :
    * la production est l’affaire d’une partie de la population alors que la consommation est l’affaire de la population en entier.
    * Dans chaque nation la consommation nationale est égale à la production nationale moins les exportations plus les importations
    * ceci implique que dans chaque nation les actifs et les inactifs devraient décider entre eux (puisque chacun est tantôt l’un et tantôt l’autre) la part des productions qui revient aux actifs en se servant d’une partie du PIB (rétributions) et l’autre partie du PIB devient les attributions faites aux ayants droit de différentes catégories d’inactivité. Chaque nation étant souveraine de son mode social, son mode de partage.
    * Dans chaque nation les citoyens ont parfaitement le droit de mutualiser une partie de la consommation nationale (Sécu par exemple) ou de collectiviser une partie de la consommation nationale (l’État et les collectivités) laissant le solde pour l’usage familial de l’ensemble de la population active ou inactive.
    Une telle conception de vie sociale n’est que la réalité de ce que nous vivons au présent et que nos savoirs issus de notre mode d’éducation ignore pour parler du PIB comme l’alpha et l’oméga alors qu’il n’est issu que de la production nationale pour partie échangée avec des productions d’autres nations et notre consommation qui ne dépend pas du PIB dont chaque nation décide la technique de construction des valeurs, laquelle technique diffère d’une nation à l’autre. Par exemple avec deux valeurs celle de la production (HT) et l’autre la valeur de la consommation (TTC) (TTC et HT élargi à toutes les taxes, impôts, cotisations charges et j’en passe) : puisque notre consommation dépend de la réalité : donc d’une production puis des deux partages en % citésw ci-avant: des % qui définissent le mode social des nations souveraine mais ne doivent en aucun cas interférer sur les échanges entre nations (échanges d’exportation contre des importations), c’est-à-dire ne pas faire payer à l’autre son modèle social comme aujourd’hui. Changer cette aberration nécessite de savoir distinguer la monnaie mode circulation et mode partage.
    Voilà ce que je voulais, dans mon commentaire précédent, faire dire à Macron sur son piédestal avant qu’il n’en tombe.
    PIB égale consommation des actifs plus consommation des inactifs mais aussi PIB égale consommation mutuelle plus consommation collective plus consommation familiale.
    Suivant des pourcentages que les actifs et les inactifs d’une nation décident souverainement.
    Le partage du PIB en valeur permet le partage des consommations nationales égale à la production nationale moins les exportations plus les importations où nos importations remplacent nos exportations qui par équité nous obligent à ne pas demander aux autres nations de produire plus pour nous que nous produisons pour elles afin de ne pas avoir envers elles une dette.
    Car la dette réelle est celle de production échangées et la dette monnaie que le virtuel compteur de cette dette réelle.
    PS pour Giuseppe | 24 octobre 2018 à 21:40
    J’avais l’intention de vous parler de ce réel et ce virtuel, plus exactement du réel et de l’imaginaire que l’on retrouve autant en économie que dans les nombres complexes en mathématique dont l’une des utilités est de transposer les réalités des efforts et des réactions sur une poutre dans des conditions particulières (charge aux appuis, moment aux appuis, moment sur la poutre, déformation élastique, déformations permanente, rupture) dans l’imaginaire des équations, dérivés ou intégrale entre elles : mais tout compte fait une simple réécriture du commentaire précédent doit faire comprendre que la réalité c’est les productions.
    Les réelles productions circulent en parallèle de l’image, les valeurs matérialisées par la monnaie. Tandis que
    les réelles consommations se partagent comme se partagent les valeurs imaginées et le tout fait que l’économie d’hier, irrationnelle, peut devenir, aujourd’hui rationnelle.
    Avec ces trois composantes
    * le patrimoine
    * la production consommation
    * l’épargne une interface entre les deux autres composantes où la monnaie change de main à chaque changement de main d’une production, d’une consommation, ou d’un patrimoine sans que la masse d’épargne ne disparaisse ni se crée. Cette masse reste constante après chacun des changements de main des productions, consommations et patrimoines, démontrant ainsi que les crises financières n’existent pas. N’existent que des comportements humains qui privent l’un ou l’autre d’une consommation dont un autre ou des autres auteurs de ces incivilités, profitent.

  50. Le second souffle de Macron ?
    Alors que Macron est en souffrance, qui voit-on ressurgir ?
    Ségolène Royal, Bayrou, Juppé, Raffarin, cette espèce de centre glauque, de gauche ou de droite, un marigot de toutes les ambitions. Un marais où tous s’enfilent allègrement.
    À leur âge on pourrait penser que leur testostérone du pouvoir s’était émoussée, que pouic, ils en veulent encore, un dernier tour, une dernière lampée, un dernier hochet, jouir avant de mourir.
    Peu s’inspirent de Lampedusa, le renoncement devant une nouvelle génération. « Mon temps est passé ».
    Mais ces vieilles grenouilles croassent, espérant que le crapaud leur donnera encore une sinécure. Une villa Médicis, une exploration polaire des pingouins, une direction de l’Institut du monde arabe, un poste au CSA.
    Il y a manifestement une génération politique qui doit disparaître, on ne peut plus les supporter.

  51. Sa résistance physique elle-même serait affaiblie et on glose sur sa fatigue et son visage marqué.
    Nous nous garderons bien d’évoquer ici un quelconque diagnostic médical sur l’état de santé de M.Macron, n’est-ce pas ?

  52. @ antoine marquet | 25 octobre 2018 à 01:44
    Sans compter les interprétations des viscères : « Le premier devin reconnu se nomme Kassim. Il était l’astrologue du roi de Babylone, Hammourabi, vers 1750 avant Jésus-Christ. Ce devin utilisait l’Extipicine (lecture dans les entrailles de mouton) et la Lécanomancie (lecture dans des bols ou des boules de cristal) pour prédire l’avenir au roi. »
    Le marc de café vaut bien tout le reste.

  53. « Quoi qu’il fasse, tout lui revient en pleine face. » (PB)
    Et le chômage qui s’épaissit…
    La construction de l’image de la Fête de la musique et les selfies tant décriés sont issus de la plus crasse bêtise, les extravagances c’est quand tout vous sourit et que vous êtes fort.
    Du niveau de Sibeth Ndiaye au choix ou du Pépère dans le casque.
    L’immeuble est décrété en arrêté de péril et je ne connais personne qui en ait levé un sans avoir rasé au préalable.
    La cabane est bien tombée sur l’Elysée, même le chien est sous les décombres. Pauvres de nous, Moïse il se croyait.
    Si Benalla avait dit de lui qu’il s’était fait prendre comme un lapin on peut lui retourner le compliment en lui disant que lui il a été filmé et pris comme un perdreau de l’année.
    Macron for ever… Il suffisait de le croire, Macron démoli, Macron enseveli, Macron fini.

  54. @ Exilé | 25 octobre 2018 à 09:45
    « Vous confondez expatriation et exil. »
    Vous vivez à l’étranger, vous-même l’avez indiqué, à moins que vous ne mentiez, donc qu’est-ce que vous la ramenez.
    Si vous vivez à l’étranger quels impôts payez-vous ?
    Si vous êtes de nationalité française, même à l’étranger vous avez accès à la protection sociale.
    Les quelques 300 000 Français vivant au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord ont accès aux indemnités perte d’emploi en France dans les mêmes conditions que les nationaux, alors qu’ils n’ont jamais cotisé ; donc quand ils perdent leur emploi, ils viennent s’inscrire en France.
    Après ce sont les mêmes qui viennent chialer qu’ils s’exilent parce que l’on paie trop d’impôts en France.
    Mais ils veulent des établissements scolaires français dans leur pays d’exil et qui les paient ces établissements ?
    Ils n’hésitent pas à s’affilier à la sécurité sociale française, au lieu de prendre celle du pays où ils vivent.
    Ils n’hésitent pas à faire valoir leurs points retraites en France quand un accord existe entre le pays et la France.
    Et quand ils sont dans la mouise dans leur nouveau pays, ils font valoir la protection consulaire, les frais de justice à la charge de la France, ils n’hésitent pas quand il y a possible peine de mort à la clef, comme aux USA.
    Quand il y a un problème politique, de guerre, de catastrophes, ils font appel au rapatriement, c’est la France qui engage tous les frais.
    Ce qui est marrant, c’est que tous les propos racistes que la plupart vous tenez, je les entends dans les autres pays à l’encontre des Français.
    Au Canada, les radios dites poubelles de la ville de Québec, et non l’État fédéré, hurlent dans leur micro que les Français sont des rats qui se répandent partout et qu’il faut les exterminer ; le discours des pétainistes envers les étrangers et les Français juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.
    C’est tellement drôle que ces dégénérés vont même jusqu’à affirmer que la France les a colonisés. Alors que ce sont eux les descendant des colons.
    Ben non ! Ils affirment que les Français les ont colonisés. Grandiose !
    Il y a un problème d’écureuil à Montréal, ils se répandent.
    Eh bien, vos amis racistes sont allés jusqu’à affirmer que c’était la faute des immigrés français, expatriés français et étudiants français.
    Il y a une pléthore d’exemples dans bon nombre de pays.
    ——————————————————–
    @ antoine marquet | 25 octobre 2018 à 01:44
    Si vous payez en France, vous avez accès à tout !
    Ainsi vous mentez !
    Sans compter que vous affirmez payer vos impôts sur le revenu en France.
    Il vous suffit d’avoir une adresse en France pour avoir accès au minimum vieillesse et sans jamais avoir cotisé et avec le minimum vieillesse, la sécurité sociale, etc.

  55. Michelle D-LEROY

    Emmanuel Macron a pris un pays dans une situation critique, il faut le reconnaître. Sauf qu’il a eu l’ambition de devenir président de la République grâce à un culot phénoménal, l’appui de riches mentors (dont on se garde bien de divulguer les aides financières pour la campagne) et qu’il a fait croire qu’il transformerait la France avec des réformes justes. Et là il y a une incompréhension car le nouveau monde pense à des réformes sociétales et nous du vieux monde pensons aux réformes sociales et économiques. Premières divergences de taille.
    Conseiller à l’Elysée, puis ministre de l’Economie, il a cru qu’il suffirait de parler avec brio, d’amadouer, de diviser pour mieux régner, et que quelques pirouettes réformatrices feraient le reste.
    Or nous avions besoin de quelqu’un de chevronné et qui connaissait parfaitement les failles des politiques menées depuis quarante ans.
    Beaucoup d’électeurs éblouis par la nouveauté, ravis de voir les vieux politiciens dégagés, ont été émerveillés pendant plus d’un an. Sans l’affaire Benalla, un révélateur de la supercherie, nous en serions encore là.
    Aujourd’hui nous voyons que les réformes ne sont que des changements a minima, voire des mises sous tutelle. Le remodelage des cotisations et des impôts sert à entretenir le flou entre actifs et non actifs, entre classes sociales. La réforme de l’assurance chômage est en cours, elle est représentative de ce que je pense, noyer les financements pour mieux mettre les chômeurs sous tutelle en changeant l’esprit d’une « assurance » en « allocation sous contrôle de l’Etat ». Une forme soft du soviétisme. Recentrage des finances et étatisation… sans pour autant faire des économies, parce que certains Français vaudront toujours plus que d’autres à ses yeux.
    Je n’évoquerai pas les points si bien détaillés par Exilé ou les commentaires très acérés d’autres contributeurs, auxquels j’adhère. Il y a lieu de rester vigilants car si Emmanuel Macron est affaibli politiquement, il n’en reste pas moins un politique rusé et qui n’a pas l’intention de céder sa place.
    Et bien sûr, après avoir essoré les autres partis politiques, dégagé les politiques de droite à gauche, il se croit irremplaçable. Pourtant personne ne l’est.

  56. @ Ellen 25 octobre 2018 à 08:28
    « Je vois davantage un autre homme pour prendre sa place : Edouard Philippe serait plus à même de lui succéder »
    J’avais écrit un jour (lointain) sur ce blog que Darmanin (36 ans aujourd’hui) se mettrait sur la liste de la succession de Macron.
    Naturellement tout le monde constatera que Darmanin savonne la planche de Manu avec la levée de taxes diverses et variées dont celle du Loto du patrimoine si cher à l’ami de Monsieur (Macron), taxes devenues impopulaires pour Manu.
    En outre Darmanin a été élu député à 30 ans et a été maire de Tourcoing.
    « Après sa nomination au poste qu’il occupe actuellement Darmanin a renoncé à sa fonction de maire de Tourcoing. Didier Droart (LR) mène donc à sa place les débats du conseil municipal en tant que maire pour la première fois, et dans la ligne de Gérald Darmanin (LR) » (La Voix du Nord)
    Rien de bien original lorsqu’on connaît le parcours de Manu au côté de Hollande… 😉
    Adéo Ellen
    ———————————————————-
    @ Zonzon 25 octobre 2018 à 08:21
    « Soignez-vous avec les plantes des pieds ! » comme le préconise Monsieur Tron.
    Je sais… je sais… no comment 😉

  57. HANDICAP DANS LES URNES *
    Je n’aurais jamais imaginé que je vivrais assez vieux pour voir ça !
    Bon !
    Mais à la réflexion cela ne va pas changer grand-chose, les gagas étant distribués uniformément dans toutes les couches sociales !
    Et puis, supposons que le type réalise subitement qu’il a voté Macron, il récupère aussi sec !
    * Ceci n’est pas une contrepèterie

  58. @ Paul Duret
    « Qui, en effet, pourrait le remplacer ? »
    Par exemple quelqu’un qui aimerait sincèrement la France et les Français historiques, contrairement à lui qui ne manque pas une occasion pour exprimer la détestation voire la haine qu’il éprouve à l’encontre de son pays, de sa civilisation, de sa langue et de sa culture ainsi que la détestation des gens qui sont en principe ses compatriotes mais auxquels il semble vouloir substituer d’autres types de populations, en changeant ainsi la nature d’un peuple qui pense et vote mal.
    A moins qu’une telle attitude ne vous scandalise pas.

  59. Catherine JACOB

    « Quand on envisage une Marlène Schiappa pour cette responsabilité, il y a là la démonstration d’un « fond de tiroir » ! » – PB
    L’Elysée ayant, paraît-il, dit « non » au cumul qui fut toléré, si pas carrément autorisé, dans le cas de Castaner (secrétaire d’Etat + délégué général LREM), Schiappa ‘réfléchit’ à présenter sa candidature, autrement dit renonce.
    Le non-deux poids deux mesures, s’il est, ne concernerait donc que la catégorie « les hommes entre eux » et non « les femmes par rapport aux hommes », catégorie dans laquelle se range la femme, jugée digne de la seule portion congrue. Cela aussi ça en dit long sur le véritable sens de ce secrétariat d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes, qui se révèle un pur « tokenisme » donc en somme, autrement dit un alibi.
    « Mais il n’y a pas encore de la médiocrité. » – PB
    Peut-être pas de médiocrité mais en tout cas, une absence de cohérence. Je me suis en effet tout à coup aperçue que si on considère séparément, ce qui est facile grâce à la marge de défilement des pages, le haut et le bas du visage d’EM qui illustre votre billet, on observe qu’ils trahissent des états émotionnels contradictoires .
    Cette absence de cohérence se traduit par une baisse significative dans les sondages, même si elle n’atteint pas l’ampleur de celle qui concerne Mélenchon.
    « La cote de popularité du chef de l’État baisse pour le 4e mois consécutif (29%, -3 points), selon le dernier baromètre BVA pour Orange, RTL et La Tribune, publié vendredi 26 octobre. Soixante-huit pour cent des sondés trouvent Emmanuel Macron arrogant et 64% pas sincère. De son côté, le leader de La France insoumise (LFI) perd de sa cote d’influence, à 18% (-7 points). C’est pire dans son camp : -15 points, à 41% chez les sympathisants de la gauche, et -11 points (71%) chez les sympathisants de LFI. […] la courbe de popularité d’Edouard Philippe apparaît en revanche, stable.»
    Le timing des perquises a donc produit l’effet escompté par « le maître des horloges ».

  60. @ Savonarole | 25 octobre 2018 à 12:30
    « Il y a manifestement une génération politique qui doit disparaître, on ne peut plus les supporter. »
    Sauf Alain Juppé, très sensé et d’une grande expérience politique. On peut s’appuyer sur lui pour aider les nouveaux entrants en politique. Je ne doute pas qu’il serait précieux à l’écouter.

  61. « Sa résistance physique elle-même serait affaiblie et on glose sur sa fatigue et son visage marqué. »
    Ceci démontre qu’il mouille sa chemise, contrairement à François Hollande qui, au cours de son mandat a pris au moins 15 kilos.
    « Quand on envisage une Marlène Schiappa pour cette responsabilité, il y a là la démonstration d’un « fond de tiroir » ! »
    Je pense que c’est elle seule qui a envisagé cette responsabilité. Mais devant l’hilarité générale sur les réseaux sociaux soulevée par cette éventualité, elle a préféré revenir à des ambitions plus modestes. Nous ne pouvons que saluer cet éclair de lucidité.

  62. @ Ellen | 26 octobre 2018 à 09:59
    Ali ben Juppé ? Vous rigolez je présume !
    « Sauf Alain Juppé, très sensé et d’une grande expérience politique. On peut s’appuyer sur lui pour aider les nouveaux entrants en politique. Je ne doute pas qu’il serait précieux à l’écouter. »
    MDR ! Grande expérience en effet, il a toujours prôné l’urgence de faire en sorte que jamais rien ne change.
    On peut s’appuyer sur lui en effet pour mettre en place de nouveaux entrants en politique : imams, musulmans, salafistes…
    Il serait précieux à écouter… du haut de son minaret.
    Vous en avez d’autres comme celles-là ? Ou serait-ce un second degré qui m’a échappé ?

  63. @ Ange LERUAS | 25 octobre 2018 à 12:13
    « Cette masse (d’épargne) reste constante après chacun des changements de main des productions, consommations et patrimoines, démontrant ainsi que les crises financières n’existent pas. »
    Vous omettez un détail dans votre démonstration. Quand une bulle spéculative éclate, les actionnaires tentent de récupérer leur investissement coûte que coûte, à n’importe quel prix, ce qui entraîne mécaniquement une dévalorisation brutale des actifs. Au bout du processus, des sommes importantes sont parties en fumée, consumées, anéanties. L’épargne est garantie jusqu’à un certain montant par la banque dépositaire. Mais quand la banque elle-même a fait faillite, l’épargnant n’a plus que les yeux pour pleurer.
    Les crises monétaires reviennent toujours et chaque fois de manière plus amplifiée.

  64. @ Ellen | 26 octobre 2018 à 09:59
    « Sauf Alain Juppé, très sensé et d’une grande expérience politique.  »
    Mon Dieu, ça existe encore !
    La dernière des Jupettes de Juppé, que le vent de l’histoire n’a pas emportée, s’il n’en reste qu’une c’est elle.
    Juppé l’homme au service de Chirac, puis de Sarkozy, viré en quelques semaines, et reviré par les militants,
    Juppé l’homme droit dans ses bottes comme un majordome anglais dans son manoir, donnant des conseils à ses maîtres et aux serviteurs.
    L’homme qui n’a jamais brisé ses chaînes, le parfait technocrate vieilli sous le harnais des codes de la bien-pensance.
    Qu’a-t-il fait de son présumé talent ?
    Au moins chez Macron, qu’il veut rallier pour les européennes, il y a des fulgurances que je ne partage pas, que je déteste, mais elles existent.
    Il y a chez Juppé la vieille froideur cérébrale de ceux qui ne savent pas qu’il existe une vie autre que celle des normes.

  65. @ Achille | 26 octobre 2018 à 10:47
    La différence entre le père Hollande et le fils Macron n’est pas comparable. Le premier est entré à l’Elysée (par défaut) pour faire augmenter sa retraite avant de se retirer de la scène politique et le second a pris l’Elysée pour faire sa place au soleil et aider les plus fortunés lobbyistes à nous spolier.

  66. @ sylvain | 26 octobre 2018 à 10:58
    Extra ! Vos réponses sont en parfaite adéquation au vu de mon commentaire. Cependant, je précise qu’Alain Juppé a compris que les minarets, c’est niet – que d’autres constructions de mosquées c’est aussi niet et que les imams véreux jusqu’à la moelle prêchant la violence contre nous c’est retour au pays illico presto par charter avec interdiction de mettre les pieds sur notre sol. Voilà pourquoi je parlais d’expérience. Un chat échaudé craint l’eau froide.
    N’avez-vous jamais fait dans votre vie quelque chose que vous ne referiez plus aujourd’hui ? On peut tous se faire avoir par de belles paroles.

  67. @ Tipaza | 26 octobre 2018 à 11:06
    Allons enfants de la patrie, ne nous disputons pas sur une personne qui ne reviendra plus jamais en politique. Suis-je encore autorisée de donner mon sentiment sans être limitée par la liberté d’expression ? J’ai donné ma réponse à sylvain. Sur ce, BYE.

  68. @ Ellen | 26 octobre 2018 à 11:27
    Où avez-vous vu que François Hollande s’était retiré de la vie politique ? Il est très présent, au contraire, et commence à rameuter ses troupes pour 2022. Il pourrait bien faire la synthèse à la Mitterrand au PS, vu qu’il n’y a aucun leader sérieux pour reprendre le flambeau.
    Apparemment Nicolas Sarkozy fait de même. Son problème ce sont principalement ses casseroles mais avec de bons avocats, certes très chers, il peut retrouver sa virginité. D’autant que LR traverse une crise existentielle. Certes ce parti a des leaders mais ils se neutralisent.
    Alors si EM ne se ressaisit pas, il n’est pas impossible de retrouver au second tour un duel Sarkozy-Hollande comme en 2012. En politique tout est possible, même l’improbable.

  69. Catherine JACOB

    @ Xavier NEBOUT | 25 octobre 2018 à 10:32
    « Manu, mon chéri, arrête de souffler, je ne peux dormir ! »
    Il reste encore à savoir si ce souffle, c’est celui du cachalot qui souffle à gauche, le conduit nasal droit étant spécialisé pour l’écholocalisation, il est en effet obstrué. Et donc, quand le cachalot vient respirer en surface, il a le souffle de travers, penché à gauche.
    Ou si c’est celui de la baleine franche qui souffle en “V” et n’émet pas les clics d’écholocation du cachalot, mais chante.

  70. @ Achille | 26 octobre 2018 à 12:50
    « Où avez-vous vu que François Hollande s’était retiré de la vie politique ? Il est très présent, au contraire, et commence à rameuter ses troupes pour 2022. »
    Il peut toujours rêver. Ca l’aide à s’endormir.
    Ses apparitions ne sont pour moi que de la figuration en intermittent et des coups d’esbroufe juste pour agacer Macron : ça ne se passera pas comme ça, il lui cassera les pieds jusqu’à la fin de son mandat. Il ne le lâchera pas.
    Macron lui doit beaucoup paraît-il. Mais bon, pour certains l’indécence sans limite est comme une sorte de défi. Hollande n’a pas compris qu’une défaite ça va, deux défaites, bonjour les dégâts… et une double honte ! La dernière d’hier. A la maison ça doit chauffer dur. Julie Gayet ne veut plus entendre Hollande lui parler de politique ! C’est bon signe.

  71. @ Savonarole | 26 octobre 2018 à 11:49
    J’avais visionné cet exposé à Sciences Po il y a une dizaine de jours environ et j’avais hésité à en donner le lien car il y a quelques longueurs, notamment en début de vidéo.
    En revanche, le dernier quart d’heure (à la louche !) m’a paru excellent.
    Mais l’analyse est roborative !

  72. @ Robert | 26 octobre 2018 à 17:05
    Exact, le démarrage est lent, et le dernier quart d’heure est excellent, notamment la partie du rôle international que prétend jouer Macron dans ses petits souliers vernis.

  73. @ vamonos | 26 octobre 2018 à 11:00
    Si j’affirme que les crises financières n’existent pas, il faut s’attendre à la critique, la critique qui devient alors positive si elle s’exprime bien comme vous venez de la rédiger.
    Votre critique permet de donner plus de précision à mon affirmation pour mieux comprendre que les deux critiques faites ne sont pas des arguments qui contrarient mon affirmation.
    De plus votre critique est celle que partagent beaucoup des lecteurs de ce blog et ma réponse ne peut que les intéresser.
    Tout d’abord avant de dire que les crises financières ne sont que des crises comportementales qui n’ont rien à voir avec la finance je vous disais :
    L’économie a trois composantes
    * le patrimoine
    * la production/consommation
    * l’épargne etc.
    Votre critique m’oblige à une rectification afin de mieux comprendre par la suite. Il est préférable de dire
    L’économie a deux composantes
    * l’économie de patrimoine ou économie passive
    * l’économie de production/consommation – ou économie active
    Puis une interface :
    * l’épargne une interface entre les deux économies citées ci-dessus, où la monnaie change de main à chaque changement de main d’une production, d’une consommation ou d’un patrimoine sans que la masse d’épargne ne disparaisse ni ne se crée. Cette masse reste constante après chacun des changements de main des productions, consommations et patrimoines, démontrant ainsi que les crises financières n’existent pas. N’existent que des comportements humains privant l’un ou l’autre d’une consommation dont profitent les auteurs de ces incivilités.
    Quand vous dites que le cas suivant n’est pas considéré, je vous cite :
    Quand une bulle spéculative éclate, les actionnaires tentent de récupérer leur investissement coûte que coûte, à n’importe quel prix, ce qui entraîne mécaniquement une dévalorisation brutale des actifs. Au bout du processus, des sommes importantes sont parties en fumée, consumées, anéanties, c’est que vos préjugés comme ceux de tous les autres qui pensent comme vous ne font pas de différence entre ce qui relève de l’économie patrimoniale (économie passive) et ce qui relève de l’épargne, la monnaie disponible.
    Le détenteur d’une action n’imagine pas que son action est semblable à une œuvre d’art ou un bien mobilier ou immobilier : tous soumis à une cotation mais qui ne sont plus monnaie. Au moment de la transaction la monnaie change de main, le détenteur de l’action n’a plus la monnaie il ne la perdra jamais, il n’a plus la monnaie qui lui a servi à d’achat de l’action. Il a converti sa monnaie en patrimoine. Seul son patrimoine subit une décote et cette décote ne peut avoir aucun effet sur l’économie production/ consommation ou économie active qui, elle seule, est primordiale et domestique puisqu’elle permet de satisfaire nos besoins domestiques par la production des uns qui devient consommation des autres.
    L’essentiel de la production c’est d’être le vecteur de rétributions à des actifs, d’attributions à des inactifs, de contribution pour des dépenses mutuelles ou les dépenses collectives, lesquelles rétributions, attributions, contributions se matérialisent par de la monnaie dont l’usage doit être réservé à acquérir des consommations qui ne sont rien d’autre que les productions à l’origine des rétributions, des attributions et des contributions. Et le seul cas de crise dans ce circuit c’est l’arrêt de circulation de la monnaie provenant de ces rétributions, attributions ou contributions avancées par les entreprises avant que les productions ne deviennent consommations.
    C’est l’absence de remboursement des avances qui met l’entreprise en difficulté, la mise en stock des productions non acquises, du fait du blocage de la circulation de la monnaie, il s’ensuit l’arrêt de la production, l’apparition de chômage, la diminution des recettes fiscales et sociales et l’augmentation des besoins en finance sociale.
    C’est la crise qui n’a de cause que les consommateurs qui n’emploient pas (détournent de leur usage normal) leurs rétributions ou attributions pour des raisons psychologiques telle que la psychose relative à des faits sans relation avec leurs revenus, la crise des subprimes ou de la dette souveraine. Crise portant le N° 2008.
    Il faut bien comprendre que si l’acheteur boursier détourne des rétributions ou des attributions, en boursicotant (espérant plus tard plumer un autre boursicoteur), celui qui vend son action laisse la monnaie au vendeur qui la laisse dans l’interface épargne disponible pour acquérir les consommations en stock qui était celles qui avaient donné naissance aux rétributions, attributions et contributions avancées par l’entreprise.
    La chute de la cotation dans l’économie patrimoniale est sans effet sauf si le boursicoteur se met à paniquer et fait stagner ses liquidités, bloque la circulation de la monnaie puis la production et la suite logique se déroule jusqu’à la crise.
    La croissance de la cotation dans l’économie patrimoniale est sans effet sur l’économie de production/consommation sauf si les consommateurs euphoriques et en pleine confiance activent la circulation de la monnaie, donc la production et la logique suit, c’est la croissance.
    C’est cette notion de confiance associée à des comportements psychologiques qui décide des crises et des cotations en bourse qui à chaque période électorale baissent, sauf à la dernière où il y avait une quasi-certitude de la victoire de la droite puis du candidat Macron, cela a joué en faveur de l’absence de panique au point de relancer, l’élection passée, la circulation de la monnaie dans l’épargne puis une croissance. Aujourd’hui la confiance s’étiole et la crise se rapproche. Et se rapprochera d’autant plus vite que l’on continuera d’accuser les boucs émissaires, la finance, le profit, l’Europe, l’euro.
    Notre société nationale ne sera jamais différente de la somme des comportements des chacuns qui la compose.
    Autre critique à mon affirmation :
    L’épargne est garantie jusqu’à un certain montant par la banque dépositaire. Mais quand la banque elle-même a fait faillite, l’épargnant n’a plus que les yeux pour pleurer.
    Dans ce cas il convient bien de spécifier ce qui est entendu par épargne.
    Il faut bien différencier ce qui est liquidité de ce qui est déposé à la banque pour qu’elle en fasse un usage qui vous profite (ou pas). Généralement le dépôt à la banque en qualité d’intermédiaire de placement vous supprime la monnaie et vous la remplacez par un patrimoine, le risque est que votre mandataire en fasse un autre usage pour lequel vous l’avez placé, c’est une fois de plus une question de confiance.
    En France le risque de faillite de banque est peu probable. Quant au deux banques américaines lors de la crise des subprimes elles n’ont été en faillite que par volonté politique. La faillite a touché des gens qui n’avaient plus de monnaie mais un patrimoine soumis à cotation dans l’espoir de gagner plus que d’accoutumée mais avec un risque : trop souvent oubliés mais après avoir profité un certain temps.
    Quant à la garantie : celui qui détient de la monnaie doit savoir que cette dernière n’est qu’une attribution ou une rétribution directe du détenant ou indirecte provenant d’un autre (prêt) ou de l’acquéreur du patrimoine vendu, dont l’usage doit être obligatoirement destiné à l’économie production/consommation ou économie active, où ces rétributions ou attributions ont pris naissance avec l’avance des entreprises, des actionnaires ou des banques qui eux perdent du fait de votre détournement d’usage de rétributions et d’attributions.
    De toute façons, nationalement la faillite d’une banque ne pourra arriver que si une majorité de nous se comporte incivilement en détournant la monnaie de son usage être une rétribution ou une attribution nationale qui redevienne une rétribution et une attribution après remboursement d’avance des entreprises : c’est-à-dire une circulation de monnaie en parallèle de la circulation des productions en vue de devenir une consommation à une vitesse (nombre de cycles) maximum par an.
    Tant que ne sera pas mis en application ce que demande la réalité suivante : la production des uns devient la consommation des autres c’est -à-dire : l’augmentation des productions nationales vouées à devenir des consommations, le risque de crise persiste.
    Ce sont des comportements d’incivilités qui sont responsables des crises.

  74. Il faut reconnaître à Emmanuel Macron d’avoir pris une excellente décision, celle de mettre au rancart la horde de journalistes qui se pressaient tous les mercredis à la sortie du conseil des ministres.
    On se souvient de Ségolène, dans ses plus beaux atours, se dirigeant à pas de paon vers les caméras pour nous annoncer un nouveau plan pour sauver la planète.
    Michel Sapin nous annonçait une baisse du chômage, Valls tremblait du menton pour dénoncer une recrudescence de l’antisémitisme, sans jamais nous en donner la couleur.
    Il ne fallait pas attendre longtemps pour constater le contraire et compter les sabres en bois de nos ministres.
    Emmanuel observait ce ballet de grotesques caché derrière le velours des rideaux du premier étage, attendant son heure.
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/10/25/l-elysee-eloigne-les-journalistes-du-c-ur-du-palais_5374368_823448.html

  75. A mon sens, l’EN sert par les lycées d’enseignement général à fournir un vivier pour l’élite et la classe moyenne et supérieure de demain.
    C’est très utile.
    Mais tous ceux qui sont hors du moule sont des échecs scolaires.
    Pourtant, nous allons tous nous faire conseiller pour une excellente côte de bœuf ou une pièce montée chez les échecs scolaires que l’on nous recommande !
    Cher ami, vous faites partie de l’élite, vous n’avez sans doute pas eu à vivre ce déclassement vécu par une majorité d’enfants, moi non plus d’ailleurs, mais un de mes fils en fit les frais.
    Il est aux Compagnons du devoir et très loin de l’EN pour son plus grand bonheur.
    A partir de la classe de 3ème va s’effectuer un tri.
    Les échecs scolaires sont tous mis dans le même sac !
    Chaque année, il s’opère le plus grand ratage de casting.
    Les gamins sont ventilés suivant des choix majoritairement mal motivés. On est loin de Parcours Sup et franchement les médias s’en contrefichent, leurs enfants ne sont pas concernés.
    Souvent, seuls les parents ayant déjà été en échec scolaire et bien dans leur métier sauvent leur progéniture en les pilotant dans les bons CFA. Oui, il y a des CFA de qualité comme il y a le lycée Henri IV.
    Le drame vient du fossé entre le collège et le monde des métiers pro. La formation des professeurs de collège ne permet pas une sélection active et motivée pour aiguiller « un échec scolaire » vers la formation pro qui lui convient.
    Un prof de français ou de maths « voit » le futur élève en Lettres ou en Sciences.
    Mais traiteur ou charcuterie, mécanique automobile ou micro mécanique ? C’est encore beaucoup plus flou pour étancheur, couvreur, VRD, maçon, plaquiste, peintre bâtiment ou finition…
    Qui en parle dans un collège ou en fin de seconde en échec ? Personne.
    La réponse est l’orientation.
    Oui, c’est une matière comme les maths.
    Comme rechercher un job est un boulot à plein temps.
    L’orientation, la découverte des mondes pro est une priorité de plusieurs dizaines d’heures.

  76. Todd a raison en disant que Macron a trente ans de retard, ce sont les trente ans d’incapacité à penser l’Europe comme unique possibilité de garantir la souveraineté des nations.
    Le monde anglo-américain, si l’Europe accepte le conflit et défend ses valeurs, sera obligé de la respecter car ils ont besoin de son marché.
    Tout dépend en effet de la prise de conscience de la classe moyenne européenne.

  77. @ Saleilles | 27 octobre 2018 à 08:32
    Beaucoup de profs ne connaissent rien au monde du travail, à part celui de l’enseignement ; ils sont dans leurs collèges et leurs lycées comme dans une espèce de ghetto, et ils transmettent leur peur du monde de l’entreprise et du monde extérieur en général aux élèves. Ils sont incapables d’envisager un avenir pour les jeunes qui n’entrent pas dans les filières nobles. L’école ne s’y intéresse d’ailleurs pas vraiment. La majorité des élèves se sentent donc en échec.
    Il y a quand même aussi pour désespérer les jeunes, le fait qu’en France, dans les grandes villes et leurs banlieues, c’est-à-dire là où l’on trouve du travail, on aura beaucoup de mal à se loger, même modestement, avec un petit salaire. Ça paraît pourtant impensable dans l’une des parties du monde les plus prospères (et dans une économie qui exige de plus en plus de mobilité de la part des salariés).
    D’après notre président, il n’y a qu’à traverser la rue, dans le 8ème arrondissement de Paris, et on s’en sort, à moins d’être paresseux. Ça aussi, de la part d’un responsable politique, c’est encourageant pour un jeune qui cherche du travail…

  78. La France gravement menacée
    La France est certainement le pays qui a le plus à craindre en Europe avec l’Italie.
    Le niveau de la dette que Macron n’a pas maîtrisé, le faible taux de la production industrielle, bien plus bas que celui de l’Italie, les dépenses publiques amplifiées par l’incapacité de Macron à faire des réformes structurelles profondes, et par un train de vie de l’Etat sans commune mesure avec ce que la France est devenue, exposent les Français plus que les autres peuples européens.
    Macron dont la calamiteuse politique fiscale provoque un ralentissement de la croissance plus important que chez nos voisins européens, n’a en rien préparé le pays à affronter une grave crise économique.
    Contrairement à ce qu’affirment Macron et ses sbires, l’économie française ne tourne pas bien, et de nombreux indicateurs qui se veulent positifs sont tronqués par des manipulations comptables, comme par exemple le niveau de la dette, qui voit le pouvoir émettre des obligations pour plusieurs milliards, car celles-ci ne sont pas comptabilisées dans l’accroissement de la dette publique.
    La France est devenue après l’Italie, le maillon faible de l’Europe mais Macron et ses sbires font comme si tout allait bien, croyant ainsi duper les Français.
    Il y a bien un vrai danger que Macron par sa calamiteuse politique fait peser sur la France.
    Ce quinquennat de Macron s’annonce comme le plus désastreux pour les Français.
    ———————-
    Cela fera bientôt dix ans que le Dow Jones monte, alors que les périodes haussières durent en moyenne quatre ans.
    Nous devrions connaître dans les prochains mois un krach mondial, mais, à la différence de 2008, les grands pays développés sont déjà chargés de dettes !
    Comme l’écrit Marc Touati, la prochaine crise verra non seulement une chute des actions (-50% ?), mais aussi de l’immobilier en France (-50 %), et une chute de la valeur des obligations d’État (qui achètera des bons du Trésor rapportant 1% quand les taux seront à 5%…).
    Une crise entraînera aussi une chute de l’activité industrielle et donc une chute des prix du pétrole, ce qui ruinera les pays producteurs, comme l’Arabie saoudite et la Russie.
    L’Euro devrait résister, car il est basé sur l’Allemagne, qui réduit rapidement sa dette.
    Mais le dollar risque de s’effondrer, ainsi que le niveau de vie des Américains, basé sur un endettement colossal.

  79. A quoi ça sert de voter à une présidentielle ?
    Le président à peine élu, les pleureuses… les quémandeuses… les profiteuses en tous genres… les imprécateurs sentencieux de tous les petits réseaux agissants avec en porte-voix les journaleux qui tiennent les zapettes visio et audio dictent et ordonnent ce qui doit être fait et appliqué comme politique.
    Ce que concède cette mafia grouillante d’éternels insatisfaits au président aux pouvoirs soi-disant énormes c’est d’aller giboyer et braconner dans les marigots et les viviers du showbiz… du cinéma… de la fête… regardons du côté de Chirac, Sarkozy, Hollande… et leur vie « monacale » exemplaire qui les occupait ou leur permettait la posture people aseptisée mais bien franchouillarde… l’administration et ses apparatchiks veillant au grain et surtout à ses bonnes et grasses graines.
    La Belgique a démontré qu’on pouvait se passer de gouvernement… élu.
    Vraiment à quoi ça sert de voter… et pourquoi un second souffle quand on lui coupe et étouffe le premier… légitime.

  80. @ Saleilles 27 octobre 2018 à 08:32
    Merci pour votre post Saleilles.
    « A partir de la classe de 3ème va s’effectuer un tri. Les échecs scolaires sont tous mis dans le même sac !
    Chaque année, il s’opère le plus grand ratage de casting.
    Les gamins sont ventilés suivant des choix majoritairement mal motivés. On est loin de Parcours Sup et franchement les médias s’en contrefichent, leurs enfants ne sont pas concernés » (Tout le monde ne peut pas mettre ses enfants à l’école Alsacienne Saleilles ;))
    Que ne le dites-vous ailleurs qu’ici, demandez à M. Bilger qu’il vous fasse inviter dans une émission de télé qu’il fréquente, puisque visiblement ce n’est QUE par ce canal que les choses sont entendues.
    Revenez plus souvent Saleilles nous dire le vrai de l’EN.
    Adéo Saleilles

  81. Europe minable (constat) et commande de nos amis belges.
    La vente de Rafale était assortie d’un véritable partenariat technologique et stratégique avec le pays acheteur, tout comme c’était le cas avec la Pologne.
    L’Eurofighter constituait aussi une vraie offre européenne.
    Mais ces pays préfèrent rester sous une totale dépendance technologique américaine et renient tout simplement l’Europe qui voit justement sa protection américaine se dissoudre !
    Et en quoi les Belges auraient-ils besoin du chasseur dernier cri, et dont le prix est loin d’être furtif !
    Macron a tout à fait raison de s’en offusquer même si les Belges achètent nos blindés pour faire bonne figure.
    À ceux qui vilipendent Macron dans ce forum, dites-moi simplement quelle idée avez-vous de l’Europe ?
    Vous semblez satisfaits qu’elle reste un nain politique et militaire devant faire face à la Chine, aux États-Unis et à la Russie.

  82. En parfait accord avec sa déclaration.
    La création d’une Europe forte et indépendante économiquement et militairement, passe par l’achat de matériel de défense européen.
    Les pressions exercées par les Américains lors de ces simulacres d’appels d’offre ne constituent cependant pas un phénomène nouveau.
    Il faut du courage aux dirigeants européens pour s’émanciper de l’emprise américaine en matière de défense et de son (systématique) chantage économique.
    Quid de la vente de douze Rafale supplémentaires par la France à l’Egypte ?
    A ce jour, les Etats-Unis ne veulent pas voir la France réussir là où elle a échoué et la transaction est suspendue à l’accord américain de livraison d’une puce électronique indispensable à la création de missiles embarqués à bord du Rafale.
    La Finlande devra prochainement changer sa flotte d’avions.
    Nul doute que les nouveaux appareils seront américains.
    C’est le prix à payer pour sécuriser une frontière de plus de 1 300 kilomètres, partagée avec l’ennemi de toujours, sans appartenir à l’OTAN.
    En somme, le statu quo est de mise pendant encore quelques années.

  83. Catherine JACOB

    @ fugace | 27 octobre 2018 à 01:41
    « Il ne manquait plus qu’une « mutation » à couper le souffle !
    la légende japonaise de Samebito, l’homme-requin
    https://www.youtube.com/watch?v=jUL-8hHIMhE »
    Allons bon, je constate que vous prenez le relais de Savonarole afin de compléter encore, si possible, le dossier de la nippo-culture, régulièrement instruit exclusivement à charge parmi les commentateurs de ce blog.
    Pour remettre un peu les pendules à l’heure :
    1. Tout d’abord Une heure de news (2011) en chinois pour rendre compte d’une belle sirène-requin des plus mystérieuses, qui aurait été découverte dans les abysses de l’océan. 深海中最神秘的美鮫人 – Avis aux amateurs.
    2. Ensuite le film japonais « Avatar (アバター : Abatā » (2011 encore) qu’inspire également ce type de – métamorphose.
    3. ou encore l’oeuvre qui a probablement mis au goût du jour les créatures des deux références précédentes, vu notamment l’aspect prêté par les Chinois à la sirène-requin des abysses, le film de science-fiction américano-britannique homonyme, réalisé par James Cameron (2009) dont l’action se déroule en 2154 dans la jungle luxuriante de Pandora, nom grec (Πανδώρα) de l’une des lunes de la planète géante gazeuse en orbite autour d’Alpha Centauri A, Polyphème, homonyme du cyclope anthropophage, fils de Poséidon et d’une nymphe qu’est Polyphème (Πολύφημος), l’Arlésienne bavarde de la mythologie grecque.
    a. On évoque un proto-mythe de Polyphème qui pourrait dater de l’époque paléolithique. On peut sans doute en relation avec l’ aveuglement du cyclope par « le rusé Ulysse », qui paraît employer à cet effet un véritable pieu ressemblant à une corne de narval dans l’iconographie étrusque de la tombe au dieu Infernal Orcus (Tarquinia , Italie), divinité réputée elle aussi anthropophage et qui aurait inspiré Tolkien pour les Orques de son « Seigneur des anneaux ».
    Bref, pour en revenir aux sirènes en général et aux sirènes-requin en particulier, on peut également renvoyer je pense à la familiarité qui s’observe avec le plus grand des poissons connus, un poisson donc, pas un cétacé comme pourrait le donner à penser sa dénomination en français, le JINBEÏ-ZAMÉ (ジンベエザメ : le requin-baleine, nommé en japonais d’après les dessins de sa peau qui rappellent un motif traditionnel d’un vêtement porté par les hommes et les enfants <: le 甚兵衛(JINBEE.
    Il est connu depuis des temps fort anciens des pêcheurs japonais, que gravitent habituellement dans les parages du Jinbeïzamé des bancs de sardines ou encore de
    bonite à ventre rayé etc. et donc, selon les régions, cet animal était considéré comme une promesse de pêche abondante et même comme l’un des dieux du bonheur. En est la preuve le fait que ce poisson était appelé dans le dialecte du Kantô, la région autour de Tokyo, « Requin-EBISU » bien que l’espèce existe qui nomme cependant un requin différent à savoir le nez-plat, ou encore « Ebisu », « Ebis-San », également considéré comme l’ancêtre des Japonais. – Extrait de cet article en japonais , § Le Jinbeïzamé et les hommes.
    Ebisu est réputé par ailleurs particulièrement dur d’oreille puisque, pour se faire écouter de lui, il convient de se livrer à tout un joyeux tintamarre. Le véritable aspect de ce dieu de la pêche qui peut revêtir une forme humaine est réputé être tantôt la baleine tantôt le Jinbeïzamé. Il s’agit là d’une croyance toujours vivace dont les petits sanctuaires (祠→Hokora) sont pieusement maintenus en bon état. Cette divinité shintoïste qu’est Ebisu est souvent associée à son homologue bouddhiste qu’est Daïkoku-ten (大黒天) qui traduit le sanscrit Mahākāla, de mahā : grand » et kāla : « noir » soit, le noir étant la couleur du savoir, le Protecteur « de grand savoir » et au Japon l’un des sept dieux du Bonheur (七福神) du panthéon syncrétique shinto-bouddhiste.
    Mais les divinités-poisson ne sont pas toujours aussi sympathiques que cet Ebisu-requin, le Jinbeïzamé.
    On pourrait incidemment citer les divinités poisson d’autres cultures encore dont par ex. celle-ci : Dieu-poisson du site archéologique du mésolithique de Lepenski-Vir, le sens du toponyme serait Tourbillon des tilleuls. (Serbie)
    En effet, d’après l’Encyclopédie canadienne, « Les êtres surnaturels accompagnent beaucoup des mythes inuits, y compris Mahaha, un démon qui terrorise tout l’Arctique et chatouille ses victimes jusqu’à ce qu’elles meurent ; les Ijiraats, des métamorphes qui peuvent se changer en n’importe quel animal arctique, mais ne peuvent pas cacher leurs yeux rouges ; les Taqriaqsuits, un peuple d’ombre que l’on ne voit que rarement, mais qu’on entend souvent; les Qallupilluks (ou Qalupaliks), des créatures recouvertes d’écailles qui ressemblent à l’homme et qui enlèvent les enfants et les emmènent en mer; les Inupasugjuks, des géants qui attrapent les humains; les Tuniit, que l’on considère comme les ancêtres très simples, mais très forts, des Inuits. »

  84. @ Saleilles, Lucile, breizmabro
    « Beaucoup de profs ne connaissent rien au monde du travail, à part celui de l’enseignement ; ils sont dans leurs collèges et leurs lycées comme dans une espèce de ghetto, et ils transmettent leur peur du monde de l’entreprise et du monde extérieur en général aux élèves. » (Lucile)
    À comparer, puisque la mode est aux comparaisons, avec l’enseignement technique supérieur en Allemagne.
    Une de mes premières surprises lors des négociations pour des collaborations franco-allemandes dans ce domaine fut d’apprendre qu’on ne pouvait enseigner comme professeur dans une Fachhochschule (équivalent de nos IUT, IUP et de beaucoup de nos écoles d’ingénieurs moyennes) que si on avait exercé un métier dans la discipline dans le privé pendant sept ans.
    Le corps enseignant professoral de ces écoles était parfaitement au courant de la vie de l’entreprise, de son fonctionnement à la fois technique et administratif.
    C’est cette qualité des enseignants allemands dans ces écoles techniques, qui fait la force de l’encadrement dans les industries allemandes et par voie de conséquence la qualité premium du matériel allemand haut de gamme.
    Depuis je crois que cette obligation de sept ans a été réduite, parce que le différentiel de salaires privé-public était tel qu’il devenait difficile de trouver des enseignants.
    Mais j’avoue que je n’ai plus suivi l’affaire depuis que je suis devenu rentier selon Macron.

  85. @ Catherine JACOB
    « Allons bon, je constate que vous prenez le relais de Savonarole afin de compléter encore, si possible, le dossier de la nippo-culture, régulièrement instruit exclusivement à charge sur ce blog. »
    J’ai une autre interprétation, les gens voient ce qui, a tort ou à raison, leur semble problématique, et viennent se faire éclairer par vous.
    En tant que personne intelligente, la plus cultivée de ce blog, pédagogue et spécialiste de la chose, c’est une démarche qui coule de source.
    Ils pourraient, certes, dire du bien du Japon, mais en faire l’apologie sans être spécialiste ? De même que du bien ou du mal ou émettre une théorie ou deux de leur cru.
    Ils peuvent avoir l’impression de commettre une usurpation, songez-y. Poser une question au professeur, même embarrassante – mais qu’est-ce qui l’est, tout dépend de trop de facteurs comme des idées et de la sensibilité du professeur, permettez que je remarque que vous êtes hypersensible, ce qui n’est pas un défaut mais une obligation d’en tenir compte pour les autres – me semble moins osé que lui disputer sa place en cours.
    Enfin, je croyais… Je supposais que mieux valait demander à s’instruire, s’éclaircir de doutes, tout ça… Eh bien, non, on ne pose pas de questions, ou pas trop, on monte sur l’estrade comme un pair ou un étudiant qui va se prendre une dégelée pour incompétence, probablement. Mais pire que pour des questions ? Pas forcément.
    C’est fou, je n’aurais jamais, jamais voulu commettre ce qui, de près ou de loin, aurait pu sembler une usurpation, mais il aurait sans doute mieux valu. C’est comme quand on dit « désolé » et que les gens croient qu’on s’excuse quand je le fais plus qu’avec un mot quand je suis en tort, mais il me semblait que j’étais indigne de dire avoir de la compassion, croyant, finalement assez à tort, les bouddhistes bien plus compatissants, déception. Et puis j’avais peur de donner dans la préciosité, or il faut être sincère, surtout pour… eh bien la compassion, justement. Et en plus le paraître, pour aider.
    On pourrait penser que mon interprétation, les gens ne veulent pas usurper mais au contraire se faire éclairer, est évidente.
    Surtout pour un professeur, parce qu’à la limite, qu’un érudit reclus n’ait pas l’habitude des questions mais un professeur, cela me paraît incroyable…
    Mon interprétation est que vos pairs ne vous ayant pas reconnue à votre juste valeur et certains de vos aspirants élèves, avez-vous aussi dit, doutant de vos capacités, vous en venez à tout prendre contre le Japon et vous.
    Je comprends cela, ayant subi de l’hostilité, il m’est arrivé d’en voir où elle n’était pas.
    J’aurais dû y penser et comprendre que les interrogations prenaient pour vous l’allure d’une remise en cause quand elles sont l’inverse.
    Votre prestige m’a masqué ce fait… Je compatis, j’étrenne ce mot avec vous, absolument, tout à fait contre les injustices que vous subissez.
    J’ai tendance à ne pas deviner voire ne pas assez prendre en compte les problèmes que des gens prestigieux ont pu subir, par exemple ma confidente, mais je ne vais rien en dire ici, en quelque sorte, les gens sont cachés par leur lumière.
    Pour ce qui concerne le Japon, j’admire les Japonais, mais n’ai, ou plutôt, n’avait pas, une grande sympathie pour eux si cela a fini par venir à force de mieux connaître leur culture.
    Enfin, mieux, je n’usurpe rien, mieux ne veut pas dire beaucoup ou profondément ou avec votre finesse. Oui, parce qu’en somme le beaucoup n’est rien, je pense que le beaucoup de vos pairs est un fatras manquant de profondeur et de finesse tandis que vous avez les deux, ce qui donne créativité et originalité.
    Donc il se peut qu’il reste quelque chose d’une certaine défiance-distance en moi à propos du Japon.
    Je n’en sais rien, je vous le dis par franchise.
    De mon point de vue, pour les autres je n’en sais rien, il est blessant de se voir accusé d’être contre le Japon, voire contre vous, quand ce n’est pas le cas.
    Mais d’un autre point de vue, quand on n’est pas reconnu comme on le devrait et qu’on a l’impression que ce qu’on aime est injustement attaqué et de l’être soi-même ici, il est bien bon de continuer à éclairer les gens.
    Aussi on peut dire, suivant Nietzsche, « Par-delà le bien et le mal », maximes et interludes, « Il y a une exubérance de la bonté qui a toute l’apparence de la méchanceté ».
    Mais il y a pire que ma bévue, et juste après, il me semble que pour vos pairs c’est :
    « – Il me déplaît –  » – Pourquoi ? – « Parce qu’il me dépasse » A-t-on jamais fait pareille réponse ? »
    Il faut absolument que je vous demande quelque chose, sinon on croira que j’ai je ne sais quelles idées en tête – que je n’ai jamais eues, passons, et d’ailleurs, c’est si loin de moi, ce serait à l’autre d’aller vers moi, pas l’inverse, bon courage.
    Bref, je voudrais que vous disiez tout ce que vous pouvez sur le dragon japonais, chinois peut-être et autres asiatiques.
    Tout autre question, existe-il des mythes sur le vertige ? Dans certains cas, cela pourrait-il être le revers de deuil, actes créateurs, imagination, expériences mystiques et autres choses semblables ?
    La déesse du soleil en vient à réintégrer ses fonctions. A-t-on déjà utilisé ce mythe pour inciter quelqu’un à faire de même ?
    Existe-il des connexions entre le retrait du monde par les moines bouddhistes et ce mythe ?
    Plus généralement, pourriez-vous en donner votre interprétation ?

  86. Catherine JACOB

    @ Noblejoué | 28 octobre 2018 à 10:26
    « Plus généralement, pourriez-vous en donner votre interprétation ? »
    Ma pâte à crêpes ayant suffisamment reposé, je vais aller étaler quelques crêpes et réfléchir à votre question en les dégustant.

  87. Catherine JACOB

    @ Noblejoué | 28 octobre 2018 à 10:26
    « Bref, je voudrais que vous disiez tout ce que vous pouvez sur le dragon japonais, chinois peut-être et autres asiatiques. »
    Je vous laisse réfléchir sur la base de ces trois types de documents :
    1. Scanné pour vous : Article BAILLY « Léôn » voir les n° II 2, II 3, II 6 et fin du texte.
    2. Danse (MAI) du SHISHI au Printemps :
    a. SHISHI-MAI ( anciennement MAHI) →しし‐まい〔‐まひ〕【獅子舞】 (JAPON- 5’28’’) qui consiste à danser en faisant se remuer dans tous les sens une tête de SHISHI.
    b. Pour la République populaire de Chine : Wǔ Lóng Danse 舞 (Wǔ) du Dragon龍(Lóng)Symbole de prospérité【Ville de Nánchāng (南昌市) dans la province du jiāngxī (江西省) – 2013】
    c. Pour TAÏWAN : Wǔ Lóng Danse 舞 (Wǔ) du Dragon龍(Lóng) (9 octobre 2010 ; en relation avec Bailly art. II 3)
    3. Monnaie des Celtes – Ligures :
    a. AVERS : Anépigraphe. Tête de Diane à droite – REVERS : ΣΣΛΛ. Lion à droite – Argent, 15mm – Drachme légère – Imitation de Marseille (IIIe-IIe siècle)
    b. Crevette : crevette grise – Crangon crangon (Mer du Nord ; Pendant la journée la crevette s’enterre, seulement les yeux et les antennes dépassent du sable. La nuit elle prend une couleur foncée et va à la recherche de nourriture, comme les lions en somme qui dorment le jour – 13.5 heures soit 56.3% de leur temps – et chassent la nuit).

  88. @ Catherine JACOB
    Encore un point commun entre la crevette et le dragon découvert grâce à vous !
    Sinon, comme le dragon, la crevette, semblant on ne peut plus discrète, fait un certain bruit :
    https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/le-vacarme-des-crevettes-au-fond-des-oceans_4208
    Les lions chassent la nuit, les dragons qui semblent leur équivalent, se montreraient et seraient invoqués au printemps, mais enfin, plus profondément, se montrent quand il y a de la nourriture, comme le lion.
    Entre chasser et susciter la nourriture, il y a peu de différence, c’est lié donc peut-être un symbole d’abondance et de pouvoir vu que tuer la proie ou la susciter l’est, et plus généralement la nourriture, avec légumes et fruits, l’est.
    Reste à savoir pourquoi le lion et la crevette ne disent rien tandis que le dragon est à ma connaissance la seule bête mythologique à parler.
    Existe-t-il des études sur lesdits du dragon, et dans tous les cas, qu’ont-ils tendance à dire ? Il paraît qu’ils enseignent les humains, mais pourquoi, quoi qui et comment ?
    Il me semble aussi que le dragon est moins apprécié au Japon qu’en Chine si davantage qu’en Occident, mais pourquoi ?
    C’est drôle, vous ayant demandé votre interprétation sur le retrait de la déesse du soleil, je me demande si c’est parce que la place était prise… Une déesse du soleil centrale laisse peut-être peu de place pour ce pauvre vieux dragon.
    Mais est-ce qu’il n’y aurait pas d’autres raisons ?
    Puisqu’on parle de dragons, au cas où ils existeraient et seraient respectables type chinois, mes respectueuses salutations, dragons et aidez-moi pour ce que vous ne pouvez qu’agréer, il paraît qu’il y a des dragons soutiens des gens pour toutes sortes de choses, donc vous qui savez, vous voyez.
    Merci.
    Les dragons sont liés aux gens bien, ainsi le ministre clairvoyant et intègre :
    https://chine.in/guide/fete-des-bateaux-dragons_505.html
    Je pense incidemment que mieux vaudrait célébrer les bons gouvernants, si on veut être bien gouvernés mais passons.
    « Tous pourris », incite tout le monde à être pourri.
    Question liée, a-t-on l’idée de martyr de l’Etat au Japon ?
    En plus de l’idée de concours, des gens ont-ils pensé à adopter cette idée en Occident ?
    Les Japonais considèrent-ils que les dieux des autres sont vrais ? Dans ce cas, par exemple, le dieu monothéiste est-il un kami pour les Japonais non monothéistes ? Et si non, quoi ?
    Hélios est-il la même chose que la déesse du soleil du Japon ou un autre dieu ? Plus près d’eux, les Japonais s’intéressent-ils aux dieux hindouistes ? Si oui, les bouddhistes plus que les autres puisque le bouddhisme est issu de l’hindouisme – ou pas ? Dans tous les cas, pourquoi ?
    J’espère que je n’ai pas tout faux pour le dragon… Sinon, pardon à vous et au dragon, à vous qui existez et donnez à penser, au dragon qui existe peut-être et donne à rêver.

  89. Catherine JACOB

    @ Noblejoué | 29 octobre 2018 à 15:02
    « Reste à savoir pourquoi le lion et la crevette ne disent rien tandis que le dragon est à ma connaissance la seule bête mythologique à parler. »
    Comme vous le faites observer, le Dragon est une bête mythique tandis que le lion et la crevette sont des animaux réels.
    Dans les contes, mythes et autres légendes de l’univers symbolique, les animaux parlent y compris ceux qui existent dans le monde réel.
    Le Chat botté parle, le chat du Petit Chaperon rouge parle, je ne connais pas de conte où les crevettes parlent mais il existe un conte japonais dont le héros est un petit crabe, et bien évidemment le lion parle aussi : chez La Fontaine, chez les Frères Grimm etc.
    Il semble exister un point commun entre le lion, le dragon et non pas la crevette, mais cette grosse crevette qu’est la langouste. C’est l’anatomie de l’homme d’une part et c’est d’autre part le caractère psychopompe que l’on peut leur reconnaître.
    Dans l’homme anatomique du médecin grec des 2~3ème siècles ap. J.-C. Galien repris dans un ouvrage sur Paracelse qu’il fut un temps, j’avais colorisé, le lion – colorisé en rouge – se trouve juste au-dessus de la langouste qui est située à l’endroit et du microbiote et de l’appareil génital, tandis que le lion semble plutôt présider au diaphragme. L’image est tirée d’un ouvrage sur Paracelse publié par un ancien Président de l’Université de Strasbourg qui, il fut un temps, a été mon directeur de thèse avant que je n’en change.
    Dans cette autre représentation de l’homme anatomique, beaucoup plus connue que la précédente qu’est celle des « Très riches Heures du Duc de Berry », le lion est situé plus haut et la langouste devenue scorpion plus bas.
    Bref, le lion se trouve à l’endroit du souffle, la crevette et la langouste et les autres décapodes sont dotées d’une sorte de grosse cage thoracique, le céphalothorax, et se déplacent comme s’effectue le mouvement respiratoire. Enfin, ce qu’on connaît sous la dénomination « souffle du Dragon » est de nos jours « une poudre à zombie qui provoquerait d’intenses hallucinations délirantes, une perte de contrôle, une amnésie, des crises d’épilepsie et une dépression respiratoire », autrement dit dans un contexte de mort-vivant. On en retrouve également mention à propos de la Fée Morgane qui dans le cycle arthurien apprend la magie auprès de Merlin et s’en sert ensuite d’une façon nuisible.
    Le dragon est relié chez les Grecs à la fixité de l’œil, chez les Celtes au chemin, chez d’autres son modèle est l’ours et on évoque également à son propos la notion de « translation des reliques ».
    On peut également citer un gros cétacé ; plutôt que la baleine, le cachalot à cause de l’ambre gris qui était commercialisé à prix d’or et se retrouve souvent cité dans les odes amoureuses au XVe siècle.
    Or, le Dragon n’est-il pas réputé gardien des trésors du monde souterrain ?
    J’ai été intéressée par l’article de « Sciences et Avenir » auquel vous faites référence et dans lequel il est dit que :
    « Loin d’être calmes et silencieuses, les profondeurs océanes sont agitées d’un perpétuel vacarme provoqué par les vagues, la pluie, les cris de certains mammifères comme les dauphins ou les baleines. Mais le bruit de fond le plus important provient de toutes petites bêtes, les Alpheus heterochelis , une espèce particulière de crevettes dotées de pinces. On a longtemps pensé que le claquement de leurs pinces était la source du bruit mais c’est en réalité plus subtil. Ce sont les bulles créées par le mouvement des pinces qui font du bruit en explosant affirment des chercheurs hollandais qui publient un article dans la revue Science. Ces crevettes d’environ 5 cm de longueur ont deux pinces de taille différente, l’une pouvant mesurer jusqu’à la moitié du corps de la crevette. Lorsque les pinces se referment, à la vitesse de 30 mètres par seconde, elles créent un jet d’eau et des bulles. En utilisant des modèles mathématiques complexes, les chercheurs ont montré que le bruit correspondait au « plop » des bulles qui éclatent et non au « clap » des pinces. Ce vacarme est un réel problème pour les militaires ou pour les scientifiques, car il perturbe les communications sous-marines. »
    Je me suis dit que si ces crevettes de l’Atlantique ouest et du golfe de Mexico, espèce à laquelle appartiennent les crevettes-pistolet et leur pince pistolet, brouillaient les communications sous-marines, les sonars et autres bruits émis par l’activité humaine comme les expositions sous-marines, perturbent l’oreille de certains cétacés et causent des hématomes dans leur cerveau qui les désorientent et provoquent des échouages (dixit ARTE).
    Une belle histoire que j’aime bien à propos des Dragons, est celle d’ERAGON , le premier des volumes du cycle l’Héritage de l’auteur américain de la veine Fantasy, Christopher Paolini, et sa « mystérieuse pierre bleue parcourue de veines blanches qui se révèle en vérité être un œuf duquel ne tarde pas à émerger une dragonne bleue ».
    Ce qui précède nous ramène en tout cas à la question de la nature du 2ème souffle…

  90. @ Catherine JACOB
    « Comme vous le faites observer, le Dragon est une bête mythique tandis que le lion et la crevette sont des animaux réels.
    Dans les contes, mythes et autres légendes de l’univers symbolique, les animaux parlent y compris ceux qui existent dans le monde réel. »
    Pardon, j’ai manqué de précision, oui dans la fable tout parle…
    Oui, mais je voulais dire qu’il me semble. C’est vous la spécialiste ! Que le phénix, le golem sorte de bête humaine ou de robot et autres créatures mythiques de chez mythiques ne parlent pas. L’oiseau rok, le garuda et autres ? Seul le dragon parle.
    Pourquoi et avec quels enjeux m’intrigue. Les exceptions le font toujours, et puis, j’aime les dragons !
    Evidemment, s’il s’agit d’une langouste, tout ce que je hasarde à partir de la crevette tombe dans la friture !
    Et donc, l’homme de Paracelse, je n’y aurais pas pensé parce que le rapport avec le dragon chinois ?
    Je crains de faire de la discrimination anti-dragon européen, pardon au dragon européen s’il existe.
    Pour le souffle du dragon, j’apprécie d’autant plus vos développements que j’aime bien la transformation du roi Uter rejoignant Higraine sur le souffle du dragon !
    J’ai entendu du bien et du mal d’Eragon mais votre avis fait que je le lirais peut-être alors que je n’en avais pas trop envie, a priori.
    J’ai l’impression que vous ne répondrez pas sur le dragon rôle de souverain en Chine, la soleil au Japon, tant pis.
    Plus intéressant au fond car vous inspirant visiblement plus, que pouvez-vous dire sur le deuxième souffle ?

  91. Catherine JACOB

    @ Noblejoué | 30 octobre 2018 à 14:20
    • « Et donc, l’homme de Paracelse, je n’y aurais pas pensé parce que le rapport avec le dragon chinois ? »
    Si vous avez eu la curiosité de regarder le schéma de l’homme anatomique de Galien repris dans le Paracelse et prêté attention aux explications textuelles données dans le corps du post, le rapport au Dragon me paraît assez clair.
    Et même d’autant plus clair quand on sait que Galien qui a fait autorité en Occident jusqu’à l’émergence de la médecine occidentale moderne, mais dont « la version arabe importée en Inde par les musulmans, y a survécu jusqu’à l’époque moderne sous le nom de médecine Yunâni ou unani », a produit un ouvrage intitulé « Sur le mouvement du thorax et du poumon » auquel il tenait suffisamment pour l’avoir réécrit et où il montre notamment «comment l’inspiration se produit par dilatation du thorax et l’expiration par sa contraction, quels sont les nerfs qui commandent le mouvement des muscles responsables, comment l’air expiré produit des sons en heurtant les cartilages du larynx. »
    Pour le rapport avec le dragon (Shī (獅), SHISHI (獅子) ou Lóng (龍), il se trouve dans la description du SHISHI, que les Chinois désignent encore par le mot Lóng, Dragon et dont les Japonais donnent pour synonyme ライオン【RAION= le lion】sachant que s’il y a des tigres en Chine et en Asie et que d’une façon générale, le lion y est inconnu, de même qu’au Japon, si ce n’est sous la forme d’un animal mythique que chevauche un enfant, une sorte de vâhana donc.
    « Anál nathrach, orth’ bháis’s bethad, do chél dénmha », l’incantation de Merlin, reprise plus tard par Morgane, nommée « Charme suprême » tire ses origines du vieil irlandais et pourrait être traduite en français par « Souffle du dragon, charme de mort et de vie, ton sort de création » dit-on.
    Je verrais bien plutôt que « ton sort de création », « signe de l’œuvre à venir » et plutôt que « charme de mort et de vie », « qui incante – ou enchante – la mort comme la vie » ; mais bon ne je ne suis pas angliciste et encore moins spécialiste du vieil irlandais, juste que ça me parle mieux sous cette forme.
    En tout cas, j’aime bien cette succession de sonorités qui à elle seule évoque un charme puissant même quand le sens nous en reste obscur.
    “In Old Irish
    Anál nathrach, orth’ bháis’s bethad, do chél dénmha
    In Modern Irish:
    Anáil nathrach, ortha bháis is beatha, do chéal déanaimh
    In English:
    Serpent’s breath, charm of death and life, thy omen of making.
    anál nathrach = breath of serpent
    orth’ bháis ’s bethad = spell of death and of life
    do chél dénmha = thy omen of making
    anal fem. -á stem ‘breath, breathing’
    nathair fem. -k stem ‘snake, serpent’ g. sg. nathrach
    ortha fem. -n stem ‘prayer; incantation, spell’, from Latin oratio – traduit par “charme”
    bás masc. -o stem ‘death’ g. sg. báis
    ocus conj. ‘and’ here shortened to ‘s
    betha masc. -t stem ‘life’ g.sg. bethad
    do prn. ‘thy’ Usually unstressed
    cél masc. -u stem ‘omen, augury, portent’ (presage, augure, plutôt que sort)
    dénumh masc. -m stem ‘making, doing’ g.sg. dénmha
    Modern Irish would have the -is in bháis as a /sh/ sound, but it might not have been so palatalized in the Old Irish period; and the nonpalatal ’s of ‘and’ ought to reinforce that. The third part of the charm could also be dochél dénmha ‘an evil omen of making’, but that suits the sense badly. The word do ‘thy’ is usually unstressed in speech but what can you do…” Extrait de Merlin’s Charm of Making.
    • « Je crains de faire de la discrimination anti-dragon européen, pardon au dragon européen s’il existe. »
    Oui enfin bon, le plus connu des dragons européens est tout de même Mélusine . Ne me dites pas que vous ne la connaissez pas.
    • « Evidemment, s’il s’agit d’une langouste, tout ce que je hasarde à partir de la crevette tombe dans la friture ! »
    Vous faites frire les crevettes et les langoustes vous ?
    Cela dit, la crevette comme la langouste a dotée d’un cephalothorax.
    • « Que le phénix, le golem sorte de bête humaine ou de robot et autres créatures mythiques de chez mythiques ne parlent pas. L’oiseau rokh, le garuda et autres ? Seul le dragon parle. »
    Eh oui, les autres sont privés de cette perle dont il est dit que « que les dragons la possèdent dans la gorge. Symbole de la parole précieuse qui enseigne et profère la sagesse, d’où émane l’ordre et l’autorité : parole noble, parole impériale à propos de laquelle Mao aurait eu coutume de dire qu’on « ne discute pas la perle du dragon » : s’attribuant alors les caractéristiques méritoires de cet animal très considéré, sage et plein d’autorité, dont la seule évocation était réputée porter bonheur. » – Extrait de Le Dragon dans la mythologie – Avec ce dragon chinois, il est question de « l’air expiré » dont Galien a montré qu’il « produit des sons en heurtant les cartilages du larynx »…
    • « Plus intéressant au fond car vous inspirant visiblement plus, que pouvez-vous dire sur le deuxième souffle ? »
    S’agissant d’EM, probablement « essoufflement ».

  92. @ Catherine JACOB
    « Oui enfin bon, le plus connu des dragons européens est tout de même Mélusine. Ne me dites pas que vous ne la connaissez pas. »
    Mélusine… Oui, c’est parce qu’on la voit plus comme une femme qui se transforme que comme un dragon proprement dit mais l’objection ne tient pas : le dragon chinois peut se transformer en humain, je suppose qu’il faut plutôt voir les choses dans ce sens.
    Mélusine enchante trop pour qu’on pense beaucoup à son côté moins humain, on est vraiment désolé que son mari n’ait pas respecté son secret. Elle a plus une aura féerique, les fées et autres Elfes n’étant pas trop mal vues chez nous, que de dragon, des bêtes bien embêtantes ici.
    « Si vous avez eu la curiosité de regarder le schéma de l’homme anatomique de Galien repris dans le Paracelse et prêté attention aux explications textuelles données dans le corps du post, le rapport au Dragon me paraît assez clair. »
    Exact, le fait que je n’ai pas pensé à un rapport ne veut pas dire qu’il n’existe pas, un peu comme Mélusine dont le mari surprend la nature de dragon tandis que le sachant je ne veux pas le savoir parce que cela dérange le schéma dragon chinois merveilleux, européen pas bien.
    C’était juste de la surprise…
    Pour Mélusine, elle me fait penser à ces questions si irritantes pour certains de transsexuels, est-ce qu’on est son origine ou son but ? A ma réaction face à Mélusine je ne veux pas savoir que tu es un dragon à l’origine, je crois que je ne voudrais pas connaître une origine si elle me dérangeait. Sans doute pour mon confort mais aussi parce que je me dis que si je voulais changer, je ne pense pas à un changement de sexe, si j’atteignais quelque chose, je n’aimerais pas qu’on me renvoie à ce dont j’ai voulu m’extraire. A mon avis, les gens ont droit à leurs secrets comme à évoluer et avoir leurs retours aux sources.
    Donc, pardon aux dragons européens… Bien sûr, ils ont été diabolisés, mais je n’y peux rien, le résultat légendaire est là. On n’a pas besoin que les Chinois disent que leurs dragons sont mieux, on a rabaissé les nôtres tout seuls, comme des grands, c’est même une tradition.
    Ceci dit, à une époque où j’ai vu qu’on avait écrit un livre pour réhabiliter le chat noir et où on écrit des livres comme celui que vous m’avez dit, le dragon, même européen, a toutes ses chances.
    « « Plus intéressant au fond car vous inspirant visiblement plus, que pouvez-vous dire sur le deuxième souffle ? »
    « S’agissant d’EM, probablement « essoufflement ». »
    Drôle, mais vous vous servez du chef du « en avant », pour ne pas aller plus avant.
    Hypothèse donc, le dragon est la seule bête mythologique à parler car liée au souffle donc à la parole.
    C’est bien cela ?
    Et s’il est lié au souffle donc à la parole, il est logique que dans le film Excalibur, il réponde aux invocations qui passent par la parole. Et s’il est lié au souffle, donc à la parole, il est plus naturel qu’il soit favorable aux humains que d’autres divinités et réponde à tous les humains pour tous ce que les humains lui demandent, car toute parole est portée par le souffle. Dans Excalibur, on voit bien que le dragon ne fait pas d’enquête avant d’exaucer ceux qui font appel à lui.
    « Vous faites frire les crevettes et les langoustes vous ? »
    Je ne fais pas grand-chose en cuisine mais n’en apprécie pas moins ce que vous écrivez là-dessus !
    Cela ajoute une dimension sensorielle voire narrative à vos posts :
    « Ma pâte à crêpes ayant suffisamment reposé, je vais aller étaler quelques crêpes et réfléchir à votre question en les dégustant. »

  93. Catherine JACOB

    @ Noblejoué | 31 octobre 2018 à 02:02
    « Mélusine enchante trop pour qu’on pense beaucoup à son côté moins humain, on est vraiment désolé que son mari n’ait pas respecté son secret. […] A ma réaction face à Mélusine je ne veux pas savoir que tu es un dragon à l’origine, je crois que je ne voudrais pas connaître une origine si elle me dérangeait. »
    Vous serez peut-être intéressé par l’analyse des récits qui « expriment l’initiation sexuelle et spirituelle d’une jeune personne», et notamment s’agissant du secret à respecter, tel celui de Mélusine qu’elle partage avec d’autres épouses monstrueuses encore, par l’analyse du parcours initiatique qui va de « De l’ignorance à l’interdit… d’un savoir sur la chose sexuelle ». Cela permet de comprendre pourquoi la « la femme doit être constamment surveillée » vu que selon certains analystes « sa raison ne suffit pas à réprimer ses désirs – désir sexuel et désir de connaissance. Voilà pourquoi elle porte en elle la faculté de bouleverser l’ordre. » In, Monstres, animaux et métamorphoses : le cycle du fiancé animal , par Deerie Sariols Persson, Docteur en littérature générale et comparée.

  94. @ Catherine JACOB | 28 octobre 2018 à 02:34
    « Allons bon, je constate que vous prenez le relais de Savonarole afin de compléter encore, si possible, le dossier de la nippo-culture, régulièrement instruit exclusivement à charge parmi les commentateurs de ce blog. »
    Ma réponse n’étant pas passée faute de l’avoir bien validée, je la réédite.
    Très loin de moi l’idée d’entrer dans une provocation sur le sujet. Tout au plus, un prétexte pour échanger et partager avec vous.
    Bon je m’aperçois que Noblejoué l’a souligné à sa manière et en a profité pour retisser des liens amicaux avec vous, et c’est très bien.
    Comme quoi s’asseoir sur sa susceptibilité pour mieux la combattre est une excellente méthode.

  95. @ fugace
    Vous êtes la personne la moins susceptible de ce blog ; de ce point de vue au moins, j’ai beaucoup à apprendre de vous. Comme moi, plutôt que de traquer avec éventuellement une loupe tout ce qu’il pourrait y avoir de mal, vous encouragez le bien, ce que je fais aussi, quand il y a lieu.
    @ Catherine JACOB
    Loin de moi l’idée qu’il faille surveiller d’autres gens que les enfants pour leurs bien et les gens dangereux pour la sauvegarde de leurs victimes potentielles !
    Vos liens sont bien sûrs intéressants.
    Sauf preuve du contraire je garde ma théorie sur le dragon qui parle car il a du souffle.

  96. Catherine JACOB

    @ Noblejoué | 01 novembre 2018 à 22:05
    « Sauf preuve du contraire je garde ma théorie sur le dragon qui parle car il a du souffle. »
    Description du Grand Dragon Rouge de l’Apocalypse encore appelée Apocalypse de Jean, Livre de la Révélation, vu que « Apocalypse traduit le grec (ἀποκάλυψις / apokálupsis) qui signifie « dévoilement » soit du point de vue chrétien : « révélation » (dernier livre du Nouveau Testament ; fin du Ier siècle).
    « Un autre signe parut encore dans le ciel ; et voici, c’était un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes. Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu’elle aurait enfanté. »
    — La Bible (trad. Louis Segond), Ap 12:3-4
    Le château dit de Malbrouck (historiquement: château de Meinsberg soit lors de sa construction Mensperg) construit sur un éperon rocheux dominant la région par la volonté d’Arnold VI seigneur de Sierck en 1419 et achevé en 1434, année où le château est déclaré en mesure de soutenir un siège, il possède en particulier quatre tours d’angle (la Tour de la Lanterne, la Tour de la Sorcière, la Tour du Rocher Chauve et la Tour des Dames) reliées entre elles par des courtines, et appartient de nos jours aux réseaux des « Grands Sites de Moselle » et autres « sites Moselle Passion » du Conseil Départemental de la Moselle qui y a organisé en 2005 une exposition sur les Dragons couplée avec un colloque sur ce même thème piloté par l’université Paul Verlaine de Metz (actuel site messin de l’Université de Lorraine).
    J’ai assisté à ce colloque et participé à la visite de l’exposition « Dragons » où les intervenants du colloque et quelques privilégiés s’étant inscrits suffisamment à temps dont je, ont été conduits avec un bus affrété par le conseil départemental.
    Ce qui à l’époque m’avait frappée parmi les objets exposés était l’aspect anthropomorphique de nombre de dragons occidentaux.
    Parmi les communications qui ont eu lieu dans l’enceinte de l’université, il y en avait une en rapport avec la citation ci-dessus de l’apocalypse et c’était l’analyse des quatre aquarelles réalisées par le poète et peintre anglais William Blake entre 1805 et 1810 dont précisément : « Le Grand Dragon Rouge et la Femme vêtue de Soleil (Titre original : The Great Red Dragon and the Woman Clothed in Sun) qui montre le dragon de dos, prêt à dévorer l’enfant (Brooklyn Museum) et sous le même titre la même scène apocalyptique présentée d’un point de vue différent, la femme enceinte est présentée de face, dominée par le dragon (National Gallery of Art).
    Ce qui est intéressant, c’est le dévoilement du cannibalisme qui chez les Dragons asiatiques est également présent bien que d’une façon beaucoup moins explicite.
    Le Dragon est « signe » autrement dit, il nous dit quelque chose de l’homme, à savoir de nous. Et je pense que les temps sont proches qui exigeront que nous méditions à nouveau et prenions au sérieux ce quelque chose qui est également présent chez les pratiquants vegan, bien qu’objet de dénégation forcenée.
    Et donc quel souffle? Hum ! Réfléchissez-y.

  97. @ Catherine JACOB
    « Ce qui à l’époque m’avait frappée parmi les objets exposés était l’aspect anthropomorphique de nombre de dragons occidentaux. »
    « Ce qui est intéressant, c’est le dévoilement du cannibalisme qui chez les Dragons asiatiques est également présent bien que d’une façon beaucoup moins explicite ».
    Ah bon. A priori, le dragon semblait être une déclinaison du serpent, donc le tout autre de l’Homme, horizontal quand il est vertical, qui change de peau donc symbole l’immortalité – d’accord, ce n’est que symbolique et l’humain perd un peu de sa peau morte, mais ces faits restent négligeables au point de vue des symboles.
    Il y avait aussi le dragon symbole du sacrifice, mais quand on a un phénix qui se place sur un bûcher pour renaître de ses cendres, pourquoi le dragon ? Tout ce qui est puissant peut exercer de la violence et cela lui arrive, surtout en Occident, mais il ne me semble pas frapper en meute, et me paraît en général pacifique voire bienfaisant en Orient.
    Et Mélusine ?
    Enfin, qui sait ?
    Bon, maintenant, le dragon ressemblerait à l’être humain et serait cannibale. Pauvre dragonnet qui commençait à être réhabilité !
    Le dragon serait-il réduit à représenter le cannibalisme de l’être humain ?
    « Le Dragon est « signe » autrement dit, il nous dit quelque chose de l’homme, à savoir de nous. Et je pense que les temps sont proches qui exigeront que nous méditions à nouveau et prenions au sérieux ce quelque chose qui est également présent chez les pratiquants vegan, bien qu’objet de dénégation forcenée. »
    Que l’être humain mange de la viande et qu’il y ait un fond cannibale dans toutes les cultures voire tous les êtres humains ne m’étonne pas du tout.
    Les vegans ? Il y a des gens qui nient tout, à les entendre ils sont purs… Mais je ne crois pas plus à leur pureté qu’à celle des brahmanes.
    Outre que s’obséder d’une chose montre son attirance pour elle, évidemment, il y a que les vegans, écologistes donc, ne dénoncent jamais le fait que pour faire des sanctuaires naturels, des réserves, on ait chassé (le terme, très juste, à vrai dire que je ne comprends pas qu’on ne fasse pas de chasse à l’homme des indigènes, l’être humain n’est pas en voie de disparition, et il y aurait un marché). Les réfugiés de la conservation ? Connais pas, ce n’est pas grave, c’est la faute des capitalistes.
    J’ai plus de mal à… avaler que le dragon représente le cannibalisme.
    « Et donc quel souffle? Hum ! Réfléchissez-y. »
    Il me semble que je dois répondre quelque chose, mais vous me donnez la bonne réponse après, d’accord ?
    Eh bien, si le dragon représente le cannibalisme, son acte principal est de manger. Quand on mange, on salive.
    Le souffle du dragon me semble donc être la salive de notre alter ego, qu’il salive de faim, qu’il mange ou qu’il se laisse aller à une sieste apéritive sans fermer sa gueule.
    Toute une éducation à refaire…
    « Et je pense que les temps sont proches qui exigeront que nous méditions à nouveau »
    Plus énigmatique encore que le souffle du dragon.
    Que voulez-vous dire ?

  98. Catherine JACOB

    @ Noblejoué | 03 novembre 2018 à 04:26
    « J’ai plus de mal à… avaler que le dragon représente le cannibalisme. […] ‘Et je pense que les temps sont proches qui exigeront que nous méditions à nouveau
    Plus énigmatique encore que le souffle du dragon.
    Que voulez-vous dire ?
    J’avais déjà réalisé une petite infographie en 2105 où? si vous vous donnez la peine de cliquer sur ce lien sur lequel, j’ai mis une date d’expiration d’accès à 8 jours, vous retrouverez notre lion, les têtes de notre Dragon rouge apocalyptique et un symbole Cannibale.
    Ce que je voulais dire est notamment en rapport avec le changement climatique, ce que l’infographie permet de comprendre, par ex. ses effets sur la survenue de catastrophes dues aux eaux. Autrement dit, le Dragon peut être vu comme un cousin de l’Hydre pouvons-nous dire pour commencer.
    Je me demande incidemment qui le post « Catherine JACOB | 02 novembre 2018 à 18:42 » a bien pu mécontenter qui n’a pas trouvé d’autre contre-argumentation que de me supprimer OFFICE de l’ordinateur. D’où problèmes avec les fichiers constitués avec OFFICE bien sûr. C’est usant et ça va me contraindre à finaliser une plainte que j’avais jusqu’à présent laissée en attente. C’est tout ce qu’ils auront gagné mis à part le plaisir de nuire y compris à ma connexion à la box qui m’indiquait ce matin qu’elle avait été modifiée depuis la dernière connexion de l’ordi à Internet, soit depuis le post auquel vous répondez. Ceci dit, je ne me fais aucune illusion quand à la suite qui y sera donnée, vu que je ne suis personne, mais bon.
    Je réfléchis en tout cas pour l’instant sur toutes les bizarreries qui ont émaillé et le colloque mentionné dans le post précédent et la visite de l’exposition.

  99. @ Catherine JACOB
    Si le dragon est un symbole cannibale, on peut penser que le fait qu’il garde des trésors recouvre qu’autrefois il gardait des dépouilles à manger.
    Après tout, la viande humaine est la plus prestigieuse, un trésor, en quelque sorte.
    J’avoue que j’avais oublié le côté « climatique » du dragon, tout à la découverte de ses mauvaises mœurs alimentaires !
     » Ceci dit, je ne me fais aucune illusion quand à la suite qui y sera donnée, vu que je ne suis personne, mais bon. »
    Vous êtes irremplaçable ici.
    Vous avez aidé pour Proust, et sans doute autres choses, mais j’ai la mémoire que j’ai, donc…
    A propos de diffuser vos idées et vous faire connaître comme leur source au lieu de subir des plagiats, il me semble que vous devriez autoriser les gens à vous citer. Il me semble que quand vous disiez de vous demander à vous citer le cas échéant, vous vous montriez quelque peu paralysante.
    C’est en somme contrôler le texte dans lequel la citation s’insère… Qui peut l’admettre, sauf, je ne vois pas quoi, sur des sujets sensibles peut-être, ou si on cherche la protection de l’auteur ?
    Exiger qu’on ne cite que ce qui a trait à vos idées et non aux disputes politiques et choses du même genre que vous n’avez pas envie de voir prendre le pas sur votre oeuvre serait peut-être mieux.
    Si vous êtes bien l’origine d’une idée, se pose un problème. A la résumer soi-même, on peut la déformer. A ne pas vous citer comme son auteur, vous la voler. A vous citer comme son auteur quand vous n’autorisez pas à vous citer, à vous forcer la main. Et répéter du faux ou se taire ne me paraît pas non plus une très bonne action.
    C’est insoluble.
    Ah, on pourrait penser à l’aspect financier, mais la plupart des écrits ne rapportent guère et être plagiée est pire, vous n’avez ni argent ni la notoriété qui devrait être la vôtre.
    Etre citée diffuserait du moins vos idées et votre nom, aidant peut-être à votre publication.
    En somme, les bouteilles à la mer ne nuisent pas et aident peut-être… D’autant que si des gens le font, ils ne le disent pas, donc vous n’êtes pas polluée par l’espoir.
    Pas de stress, on n’accroît pas vos soucis… Et si jamais on parle de vos idées et je le présume, de vous, on ne sait jamais, cela débouchera peut-être sur quelque chose.
    Pour dramatiser :
    https://www.youtube.com/watch?v=5jyvXN0pDSo
    Je me suis dit que vos idées singulières passant dans un blog singulier pouvaient trouver un chemin singulier.
    Je compatis à vos problèmes informatiques. Si en plus des problèmes habituels d’ordinateurs, on subit une persécution numérique !
    Si pour une raison inconnue et aussi imprévisible – libre à vous de la dire ou pas – que pour moi le dragon symbolise le cannibalisme, j’ai pu vous contrarier… je vous présente mes excuses.
    Je trouve juste que les idées doivent se répandre comme l’aube chasser les ténèbres.
    Je ne crois pas que la déesse du soleil ait jamais refusé sa lumière avant ou après avoir subi de monstrueuses provocations !

  100. Catherine JACOB

    @ Noblejoué | 03 novembre 2018 à 10:21
    « J’avoue que j’avais oublié le côté « climatique » du dragon ».
    Vous l’aviez déjà rencontré dans quel contexte très précisément ?
    « Vous êtes irremplaçable ici. »
    Qui n’aimerait se croire irremplaçable. Mais bon.
    « Si pour une raison inconnue et aussi imprévisible – libre à vous de la dire ou pas – que pour moi le dragon symbolise le cannibalisme, j’ai pu vous contrarier… »
    Ça ne me contrarie nullement. Voyez plutôt :
    1- le dragon chinois illustrant le site où il était question de la perle, ce symbole chinois déjà cité de la parole du Dragon, et que je verrais bien comme une représentation du temps cyclique: où l’élément soleil/jour () est aussi bien une perle à l’orient éblouissant que, par proximité graphique, une parole (ou un dit.)
    2- et ce Piasa des Amérindiens de l’Illinois connu pour un oiseau anthropophage ;
    3- Et enfin cette représentation de l’esprit du chamane dans l’art vivant de Sibérie, paru dans L’Homme et l’ours de Jean-Dominique Lajoux, il faut avouer qu’il y a un truc. Non ?
    Maintenant on peut aussi penser que le Dragon ne représente pas le Cannibale, mais plutôt son repas (par ex. dans le cannibalisme funéraire rituel des funérailles d’un ancêtre notamment) ainsi ses dangers potentiels ou encore une culpabilité diffuse.
    « On peut penser que le fait qu’il garde des trésors recouvre qu’autrefois il gardait des dépouilles à manger. »
    On peut penser plutôt à la perle telle qu’évoquée ci-dessus.
    PS: L’accès à liens hypertextes vers le Dragon à la perle, le Piasa amérindien et l’esprit du chamane, ci-dessus a été limité à 8 jours.
    Maintenant, une bizarrerie qui m’est revenue en mémoire est celle-ci.
    Le colloque était donc couplé avec l’exposition qui se tenait à une cinquantaine de kilomètres de là. Il se tenait dans un grand amphithéâtre situé dans la proximité des toilettes or, entre l’accès aux toilettes et l’accès à l’amphithéâtre avait été dressé le buffet d’une collation à laquelle je n’ai pas pu toucher vu l’air ambiant, soit dit pour rester correcte.
    Il y a sans doute des gens que cela ne dérange pas, mais ce n’est pas mon cas et il se trouve donc que je ne peux manger que des canapés, par exemple au saumon ou au pâté, qui sentent les canapés au saumon ou au pâté.
    Or, l’une des tours d’angle du château avait abrité du temps de la splendeur de ce dernier, des latrines dont l’investigation par des chercheurs spécialisés, aurait révélé des tas de choses sur les occupants de l’époque.
    Mais bon, c’eût sans doute été pousser le couplage un peu loin.
    « A propos de diffuser vos idées et vous faire connaître comme leur source au lieu de subir des plagiats. »
    Oui enfin bon, la question pour l’instant est celle du vandalisme (assez régulièrement mon véhicule, mes aquariums, mon ordi pour ne parler que de ceux-là), et de la cybercriminalité donc en l’occurrence, ou carrément du sabotage, en lieu et place d’un éventuel contradictoire argumenté, et quelle que soit la qualité réelle ou supposée des cibles dudit vandalisme.

  101. @ Catherine JACOB
    «  »J’avoue que j’avais oublié le côté « climatique » du dragon ».
    Vous l’aviez déjà rencontré dans quel contexte très précisément ? »
    ————-
    Je ne sais plus, plusieurs, je crois… C’est en me basant sur moi que je pensais qu’il serait bien que vous permettiez aux gens de vous citer, parce que dans le cas où on utiliserait vos idées sans se rappeler qu’elles viennent de vous, ce serait plus grave que dans le cas de gens aux thèses plus diffusées, avec leur nom.
    Je retiens plus les informations et les idées que j’ai que le contexte, la manière dont je les ai eues.
    A propos d’idées, d’études, d’approches sur le dragon, cherchant à dire que le dragon était un motif existant dès la Préhistoire… où l’ai-je appris ? Mystère, si la police m’interrogeait je ne pourrais pas répondre grand-chose, et hop, au trou ! Peu de mémoire et tiens j’ai appris-compris un truc qui fait sens. Donc je ne savais plus d’où je savais, mais voulais défendre une idée, laquelle, je ne sais plus trop (1), ça reviendra peut-être, j’ai trouvé ça :
    https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01099414/document
    …que je trouve très intéressant, aussi bien dans la démarche que les résultats. Avant de symboliser le cannibalisme, ou le sacrifice, ou la souveraineté, ou autre, le dragon sert à prendre garde au serpent, figure universelle.
    Peut-être comme les nuages dont on sait qu’ils apportent la pluie et où les cultures anciennes ont accroché tel ou tel symbole – comme ceux qui s’intéressent à ces cultures et aux dragons.
    Pause-déjeuner.
    « Il se tenait dans un grand amphithéâtre situé dans la proximité des toilettes or, entre l’accès aux toilettes et l’accès à l’amphithéâtre avait été dressé le buffet d’une collation à laquelle je n’ai pas pu toucher vu l’air ambiant, soit dit pour rester correcte. »
    Les participants étaient donc moins considérés que les chats qui, comme vous le savez sans doute, ne supportent pas qu’on mette leur nourriture près de leur litière.
    « Or, l’une des tours d’angle du château avait abrité du temps de la splendeur de ce dernier, des latrines dont l’investigation par des chercheurs spécialisés, aurait révélé des tas de choses sur les occupants de l’époque.
    Mais bon, c’eût sans doute été pousser le couplage un peu loin. »
    Vous en dites trop ou pas assez, pour moi et je suppose d’autres, pas assez. Les autres n’ont qu’a râler, ceux qui n’ont rien à dire passent leur temps à dénigrer les commentaires des autres.
    Pour en revenir à l’interprétation du dragon :
    «  »On peut penser que le fait qu’il garde des trésors recouvre qu’autrefois il gardait des dépouilles à manger. »
    On peut penser plutôt à la perle telle qu’évoquée ci-dessus. »
    Dans mon lien, on parle de sacrifice. Mais le cannibalisme peut fort bien aller avec le sacrifice, on sacrifie une victime et on la mange. Ou on pourrait manger un mort de mort naturelle en commémorant un sacrifice originel, ou… Enfin, bref, il y la mort et ce qu’on fait du corps.
    D’où l’idée de recouvrir le corps par le dragon car le corps est un trésor, le cadavre plus ou moins sacré dans toutes les cultures… D’un autre côté, dans la préhistoire, les humains s’ornaient déjà de perles.
    Bref, à mon idée, le dragon, très ancien et universel peut agréger tout cela sans problème.
    Et donc :
    « Maintenant on peut aussi penser que le Dragon ne représente pas le Cannibale, mais plutôt son repas (par ex. dans le cannibalisme funéraire rituel des funérailles d’un ancêtre notamment) ainsi ses dangers potentiels ou encore une culpabilité diffuse. »
    La culpabilité diffuse me plaît beaucoup pour deux raisons :
    – Le regard du serpent, donc du dragon, met mal à l’aise, on a du mal à le regarder en face, comme la culpabilité.
    – Si le dragon est peu représenté dans la préhistoire, alors qu’on en a vu la prégnance, ce peut être, comme le suggère mon lien, par un tabou… Or on peut imaginer que l’être représentant la culpabilité se heurte au tabou de la représentation, comme d’autres réalités dérangeantes.
    (1) Tout arrive, c’est revenu : le recouvrement des cadavres par le dragon les conservant comme un trésor.

  102. Catherine JACOB

    @ Noblejoué | 04 novembre 2018 à 18:59
    J’ai jeté un œil sur l’article de 2013 (le colloque de Metz s’est tenu en 2005), qui est paru dans le « Bulletin Préhistoire du Sud-Ouest – n° 21/2013-2 » sous la signature d’Julien d’Huy (Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne, Institut des mondes africains (IMAF), Graduate Student), lequel s’occupe désormais d’un autre motif qui est celui-ci et que je lirai aussi : 2018 — «Computational Approaches to Myths Analysis: Application to the Cosmic Hunt» [Marc Thuillard, Jean-Loïc Le Quellec et Julien d’Huy]. Nouvelle Mythologie comparée, 4: 1-32. et puis peut-être les précédents aussi vu que la liste thématique de publications de cet étudiant, recoupe curieusement la mienne.
    Il indique donc : « Ces différents outils nous ont permis de mettre en évidence l’existence d’un lien historique unissant les multiples représentations du dragon, motif dont l’évolution suit certaines des grandes migrations ayant permis le peuplement de la planète.
    Nous avons alors reconstruit statistiquement le proto-récit, d’abord lors de sa sortie d’Afrique, puis dans l’Europe paléolithique, et l’avons mis en parallèle avec les couleuvres acéphales découvertes dans les grottes de Montespan et du Tuc d’Audoubert. Enfin, nous avons proposé un mécanisme neuronal permettant d’expliquer la permanence du motif à travers les millénaires. »
    Etudiant de l’IMAF, il ne va pas tenter de prouver le contraire.
    Sinon, lors du colloque messin de 2005, je ne me rappelle plus par qui exactement, mais le Dragon en tant que forme serpentine identifiable sur le continent africain, avait été mis en relation avec le tribut de bucranes apporté lors des funérailles d’un chef, bucranes disposés de façon à former graphiquement comme le squelette reconstitué d’un dinosaure. Comme on le sait, les dinosaures ont disparu bien avant la naissance de Lucy, notre cousine.
    « Si oui, peut-on reconstituer la perception qu’en avaient nos ancêtres, à une époque dont nulle trace écrite ne porte témoignage ? »
    Il existe dans les pétroglyphes amérindiens une configuration qui peut être reliée au dragon des eaux bien que ne représentant aucune forme serpentine de dragon.
    « Chacune des ces catégories grammaticales a été automatiquement ramenée à une racine commune (par exemple, « têtes » devient « tête », « coupa » et « coupée » deviennent « couper »).
    Le graphe montre le mot « serpent » relié aux mots « tête », « jeune » et « roi ». « Jeune » est lié à l’ensemble « demoiselle », « père », « homme », « manger » et « épée », faisant signe vers le motif de l’homme délivrant une jeune femme d’un serpent qui veut la dévorer. »
    Je ne suis pas franchement fan des méthodes américaines de reconstitution linguistique par le biais de logiciels qui décontextualisent et donc, dispensant de penser par soi-même, font de tout, pour tous, un tout improbable sans particularité ni singularité à l’image du précepte taoïste « Tout est dans tout », et c’en est sans doute le but qui serait à investiguer d’un point de vue idéologique, mais bon.
    Cela vise donc là en tout cas, le mythe d’Andromède qui est aussi l’une des constellations mentionnées par Ptolémée au IIe siècle. « La plus brillante étoile d’Andromède, α And, appelée Alphératz, Alpharatz ou Sirrah, constitue avec α, β, et γ Peg un astérisme appelé le Grand Carré de Pégase. Cette étoile était d’ailleurs jadis incluse dans cette autre constellation qu’est Pégase. Alphératz signifie « épaule du cheval ».
    Et donc, on n’est plus là dans la configuration du mythème décrit par l’étudiant mais on se rapproche de la représentation babylonienne, qui lui est antérieure, d’une déesse de la fertilité qui n’est pas une jeune fille et peut être, elle, reliée au motif du cheval qui, lui, n’est présent dans le mythe d’Andromède que par le biais de Persée, le jeune homme donc, lorsque dans un autre mythe, il a coupé la tête de Méduse du sang de laquelle a, comme d’une source, jailli Pégase, sachant que le lien avec le cheval, représentation dynamique, est très postérieur à la sortie d’Afrique.
    Son commentaire de la «Figure 1. Cadmos et le dragon. Amphore à figures noires d’Eubée, v. 560-550 av. J.-C. Musée du Louvre (E 707). En Europe, un dragon peut prendre l’apparence soit d’un lézard, soit d’un serpent géant. »
    Ainsi que votre remarque :
    « le recouvrement des cadavres par le dragon les conservant comme un trésor. »
    Le Dragon de Cadmos est en relation avec les eaux souterraines. Le serpent géant c’est en revanche dans l’art funéraire étrusque, très clairement le courant circumpolaire antarctique qui n’est pas une eau souterraine et n’a pas d’haleine fétide…;)
    Bref… Il y a sans doute une permanence archaïque et c’est le phénomène hypnotique qui fait que la proie d’un serpent, quelle qu’elle soit, se met elle-même dans un état second qui la pétrifie (comme le fait Méduse), en quelque sorte, et faciliterait son passage de vie à trépas, ainsi que corrélativement la question de la dunamis qui sera notamment théorisée comme notion fondamentale dans la philosophie d’Aristote.
    C’est tout ce qui le vient à l’esprit pour l’instant à propos de cet article dont ce n’est pas le lieu ici approprié à un démontage complet.

  103. @ Catherine JACOB
    « Je ne suis pas franchement fan des méthodes américaines de reconstitution linguistique par le biais de logiciels qui décontextualisent et donc, dispensant de penser par soi-même, font de tout, pour tous, un tout improbable sans particularité ni singularité à l’image du précepte taoïste « Tout est dans tout », et c’en est sans doute le but qui serait à investiguer d’un point de vue idéologique, mais bon ».
    Quel but idéologique ?
    Enfin, je comprends le souci : plus de contexte, plus de problématique : il ne reste plus grand-chose.
    J’y vois des suggestions de direction de recherche… Une sorte d’élimination de qui semble totalement hors-sujet, un peu comme on ôte l’inutile d’une équation avant de la résoudre.
    « Bref… Il y a sans doute une permanence archaïque et c’est le phénomène hypnotique qui fait que la proie d’un serpent, quelle qu’elle soit, se met elle-même dans un état second qui la pétrifie (comme le fait Méduse), en quelque sorte, et faciliterait son passage de vie à trépas, ainsi que corrélativement la question de la dunamis qui sera notamment théorisée comme notion fondamentale dans la philosophie d’Aristote. »
    Le dragon est formidable, il commence à notre aurore et débouche sur Aristote ! Je dois dire que vous en apprenez, en tout cas, davantage que les méthodes statistiques et de manière plus agréable.
    Les Grecs me font penser au jardin des Hespérides, et donc à votre avis ?

  104. Catherine JACOB

    En complément à Catherine JACOB | 05 novembre 2018 à 10:31
    @ Noblejoué
    Une info qui fera sans doute plaisir à Elusen. Ayant vérifié que le vase cité par Julien d’Huy dont il a repris le détail illustrant son article, de Wikipédia manifestement était bien conservé au Louvre, et y découvrir la notice officielle, je ne l’y ai trouvé ni sous référence E707 – laquelle ne figure pas non plus dans la série E vers laquelle ouvre un lien de la page d’infos wiki –, ni par une recherche thématique. La Collection Campana, 1861 à laquelle il est censé appartenir, fera par ailleurs l’objet d’une exposition conjointe, musée de l’Ermitage – Musée du Louvre du 07/11/18 au 18/02.19. Maintenant pour l’affirmer, il faudrait interroger directement le Louvre qui connaît peut-être des problèmes avec son moteur de recherche. Mais bon, il y a sûrement une explication.
    J’ai trouvé cependant sur ce même thème, un objet qui appartient bien au Louvre, et attribué au peintre Python, le second grand peintre de l’école de Paestum. Y voici Cadmos et un dragon / serpent barbu doté d’une crête représenté devant sans doute un Hermaï (le tas de cailloux), détail, représentés sur un cratère en calice, en entier + notice sur site du Louvre.
    Un type de serpent qui se rapproche de ce serpent barbu à crête, à savoir un serpent chevelu à barbillons de coq, se retrouve par ailleurs sur une monnaie celte :

  105. @ Catherine JACOB | 05 novembre 2018 à 18:16
    Heureuse erreur, cela me fait plus de dragons ! J’aime particulièrement le gaulois, et regrette un peu qu’on n’ait pas un dragon avec quelque légende positive plutôt que le coq pour nous représenter.

  106. Catherine JACOB

    @ Noblejoué | 05 novembre 2018 à 14:27
    « Quel but idéologique ? »
    United Colors of Benetton.
    « Les Grecs me font penser au jardin des Hespérides, et donc à votre avis ? »
    Dans la mythologie grecque c’est Ladon, un dragon doté de cent têtes, chacune parlant dans une langue différente, véritable tour de Babel donc et qui ne dormait jamais, qui fut envoyé par Héra pour protéger du vol par les Héspérides, les filles du Ponant, les pommes d’or d’un verger fabuleux où, à cet effet il s’enroula autour du précieux pommier, et qui une fois tué par Hercule à l’occasion de sa onzième mission, devint dit-on la constellation du Dragon. Il y a toutefois d’autres prétendants à cette constellation où se trouve le radiant de la pluie d’étoiles de la 1ère décade d’octobre, celui des Draconides.
    Cela dit, des pommes à la perle et du Dragon polyglotte au Dragon qui parle d’or, quand les passionnés de Dragons ont les moyens, ils y mettent le prix : Cf.
    Les Six dragons de la dynastie Song (960-1279) 

  107. @ Catherine JACOB 05 novembre 2018 à 21:09
    Ah cette idéologie-là ! Ce n’est pas bien méchant, mais il faut laisser toute idée préconçue dans la recherche. Avoir des idées préconçues en plus de pas de problématique, il y a de quoi tourner en rond !
    Ah les dragons chinois, et parmi eux, les six ! Il sert d’ores et déjà d’être riche, et ce sera sans doute bien plus utile dans le futur. Enfin, je ne vais pas me plaindre, mon dragon de chez Picquier ne serait pas content. Allons, tu sais bien que même si j’avais les six, je ne te jetterais pas, mon ami !
    Tiens, pas trouvé d’image sur Internet… En un sens, tant mieux, mon dragon est discret, émergeant d’un nuage ombreux tandis qu’il fonce vers le sommet d’un mont enneigé.

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