Qu’on ne vienne pas soutenir qu’on parle trop d’Emmanuel Macron sur ce blog.
D’abord on est libre de ne pas s’imposer la lecture des billets qui insupportent. Ensuite, même si le président est au centre de la réflexion, on peut poser sur lui divers regards qui renouvellent le sujet, je l’espère. Enfin il me paraît difficile, ces derniers temps, de faire comme si Emmanuel Macron n’existait pas. Pour le pire comme pour le meilleur.
Une balise d’opinion Ifop-Fiducial pour Sud Radio, Paris Match et CNews, précisément, nous donne des indications éclairantes sur l’image du président un an après sa réélection. Elle est très négative. Si une majorité des Français interrogés le créditent pour « autoritaire », « vous inquiète » et à peine pour « a de l’autorité », l’essentiel est critique, notamment, in fine, pour le déni qu’il soit « sincère », « juste », « rassurant », « proche des préoccupations des Français » et, le pire, « capable de les rassembler ».
J’entends bien que sur le plan purement politique, François Hollande a connu un sondage de moindre adhésion et que le pouvoir actuel pourrait se féliciter d’avoir eu un devancier plus maltraité que lui. Mais ce serait faire fausse route et d’ailleurs Emmanuel Macron ne joue pas du tout sur ce relativisme. Quand Jean-Jacques Bourdin, à Ganges pour Sud Radio, avec une courtoisie très directe, lui demande pourquoi il n’est pas aimé par les Français, le président prend acte de ce « désamour » et réplique que l’important n’est pas d’être aimé, pour lui qui est à la tête du pays mais d’accomplir, aussi difficile que cela soit, ce qui est nécessaire pour la France.
La réponse est convenue et par rapport à tous les verbes présidentiels ne tranche pas dans son registre mais avec une différence capitale : l’opposition à Emmanuel Macron n’est plus politique, même dans sa définition la plus large, mais humaine : pour la majorité il s’agit de quelqu’un qu’on ne veut plus voir, dont la présence est insupportable parce que c’est lui. L’incompatibilité ne pourra pas se guérir par des réformes – à les supposer possibles – ni par des changements tactiques mais en acceptant, pour Emmanuel Macron, d’être attentif à cette malédiction d’aujourd’hui : quoi qu’il propose ou mette en oeuvre de positif, sa parole n’a plus de force, son être ne convainc plus. Rien ne le fera monter dans les sondages qui relève des mécanismes classiques de la résurrection en politique.
Il ne lui suffira pas d’aller à la rencontre du pays, de sortir de l’Elysée avec les remous, les insultes, l’irrespect qui seront son lot quotidien et à un degré moindre celui de la Première ministre et de quelques ministres. L’unique solution, sans doute paradoxale, sera de sortir de lui. Puisque sa personnalité l’enferme et n’est plus décisive, bien au contraire, il convient qu’il s’en défasse et que sa stratégie actuelle, se dépouillant de ce qu’elle suscite d’inéluctablement à charge, accepte de chercher ailleurs qu’en lui-même les possibilités de la reconquête.
D’où ma comparaison à la fois historique et symbolique avec Baden-Baden.
Ce qui avait été perçu comme un accès de faiblesse du président Charles de Gaulle s’était avéré être un coup de génie puisque, en ayant quitté la France, il avait retrouvé paradoxalement sa liberté, « regonflé » par le général Massu.
Une initiative présidentielle proposant aux Français un référendum – ce ne sont pas les enjeux capitaux qui manquent – serait le Baden-Baden d’Emmanuel Macron. Il abandonnerait ce territoire intime, personnel, qui n’a plus la moindre efficience pour continuer à bien présider : il n’est plus la solution ni le remède, il est le problème et la crise.
Par cette audace démocratique il confierait le destin du pays aux Français eux-mêmes sur un thème essentiel. Certes il prendrait un risque, celui d’être battu et d’en tirer les conséquences avec allure ou d’apparaître mauvais joueur pour la suite de son futur présidentiel.
Mais une défaite, malgré son discrédit politique actuel, serait peu probable parce qu’enfin il manifesterait moins de souci de soi et de son image que d’esprit républicain et de partage. Par ailleurs la France attend depuis si longtemps qu’on lui permette de s’exprimer en profondeur et qu’on l’autorise à fuir ses colères, ses indignations et et sa désaffection démocratique… Emmanuel Macron, ainsi, grâce à cet apparent abandon de sa maîtrise, la retrouverait et sans forcer le trait pourrait convaincre ceux qui ne l’aiment pas de le maintenir en vie politique parce qu’il représenterait une incarnation encore bien plus estimable que la gauche dominée, l’extrême gauche dominatrice et délibérément lanceuse de poudre révolutionnaire et le Rassemblement national dont la forme impeccable ne rassure pas sur le fond fluctuant et peu fiable.
Sortant de lui-même pour inciter les Français à ne plus compter que sur le seul amour ou désamour à son égard, il offrirait, il s’offrirait, une éclatante et libératrice décompression, une aurore dans un second quinquennat si mal engagé depuis un an.
Son image présidentielle changerait puisqu’il ne serait plus là pour lui interdire de s’améliorer.
Vous en avez beaucoup des idées saugrenues comme celle-là ?
Certes de Gaulle avait eu la même, précisément avant d’aller à Baden-Baden. À son retour il a renoncé à son projet de référendum sur les « recommandations » de Pompidou pour décider de dissoudre l’Assemblée nationale, et récupérer une majorité écrasante. Le succès en fut attribué au Premier ministre. De Gaulle le remercia en le remplaçant par Couve de Murville. Mais le Président souffrait d’un référendum rentré. Il en organisa un, un an après, qu’il perdit, ce qui provoqua son départ immédiat. Personne ne s’était préoccupé de la question posée.
Car c’est la caractéristique de la plupart des référendums, on ne répond pas en fonction de la question mais en fonction de celui qui la pose. Aujourd’hui un référendum sur la réforme des retraites n’aurait aucune chance de recueillir l’approbation des électeurs qui pourraient à la fois voter contre le texte et contre son initiateur. Choisir un autre sujet serait perçu comme une manœuvre de diversion et risquerait d’entraîner le boycott. Aucune légitimité donc à attendre d’un scrutin avec un taux d’abstention qui pourrait alors atteindre 70 à 80 %.
Il va falloir trouver autre chose !
En espérant ne pas vous offenser, permettez-moi, cher Philippe, de juger que votre idée de plébisc… pardon… de référendum rédempteur est assez abracadabrantesque… De Gaulle, en se rendant à Baden-Baden, a reçu un coup de Massu qui l’a requinqué. Macron, lui, en s’en remettant aux Français, risque un tout autre type de coup de massue…
Il y a tellement d’éoliennes sur la distance de vol rasant entre Paris et La Boisserie vers l’aérodrome de Baden du Biden français que les Alouettes III les plus modernes de chez Airbus Helicopters n’y résisteraient pas.
Il faudrait convenir d’un référendum sur le disséminement inconsidéré des énergies renouvelables en régions (ou « dans les territoires », comme suggère de le dire une bureaucratie ou une autre), avant d’entreprendre quoi que ce soit de téméraire pour les oiseaux rares de la République.
Respectons nos animaux de compagnie totémiques, ne les livrons pas comme ça aux pales de hachoirs aussi bruyantes que des casseroles en cuivre de la Forêt noire, rétamées depuis la Ruhr sans aucune retenue ni sourdine, dans la fumée de centrales à charbons décomplexées.
« Quand Jean-Jacques Bourdin (…) lui demande pourquoi il n’est pas aimé par les Français, le président prend acte de ce « désamour » et réplique que l’important n’est pas d’être aimé, pour lui qui est à la tête du pays mais d’accomplir, aussi difficile que cela soit, ce qui est nécessaire pour la France. »
C’est pas beau ça !
« Mais une défaite (au référendum), malgré son discrédit actuel, serait peu probable… » (PB)
Vous me paraissez Philippe Bilger bien optimiste et sûr de vous !
Tout dépendrait déjà du thème sur lequel porterait ce référendum, et là le choix serait plus qu’ardu, et même cet obstacle levé, ne serait-ce pas rêver ou faire preuve d’une grande naïveté que de penser que les électeurs, dans le contexte politique actuel, se détermineraient plus en fonction du sujet soumis à leur vote que de marquer leur rejet ou leur soutien à EM ?
Pour ce qui me concerne, je ne m’aventurerais pas à parier.
« D’abord on est libre de ne pas s’imposer la lecture des billets qui insupportent » (PB)
Vous avez parfaitement raison, quelquefois vos billets m’insupportent, mais souvent ils m’apportent une réflexion supplémentaire.
Permettez-moi cependant de prendre la liberté de trouver la proposition d’un référendum insupportable et sans doute pas autant démocratique qu’il peut paraître.
« Qu’on ne vienne pas soutenir qu’on parle trop d’Emmanuel Macron sur ce blog. »
Compris !
Mais pourquoi pas ?
C’est un blog, ouvert aux commentaires.
Un reproche n’est pas un manque de respect, c’est au contraire une preuve de respect, du fait que vous êtes un guide de pensée et qu’on attend la perfection de vous connaissant votre passé de magistrat !
Pourquoi croyez vous que nous sommes une bande de dévoyés s’étant mis dans votre sillage ?
« D’abord on est libre de ne pas s’imposer la lecture des billets qui insupportent »
Ben si, nous avons tous un côté machiste, snob dans certain cas, aussi un côté malicieux pour le plaisir de ne pas être d’accord.
S’affronter à vous est un défi, fayotage exclu !
« D’où ma comparaison avec Baden-Baden. »
Comparaison bien osée, il n’y a rien de commun entre Charles de Gaulle et Emmanuel Macron, vraiment rien !
Seul peut-être le fait qu’ils considéraient les Français comme des veaux.
Il fallait lire l’interview d’E. Macron en 2010 par la revue Emile de Sciences Po pour comprendre sa pensée et surtout ne pas voter pour lui, le dédain, l’arrogance étaient partout dans ses réponses lors de cette interview, j’avais mentionné la chose à l’époque ici même !
« Quand Jean-Jacques Bourdin, à Ganges pour Sud Radio, avec une courtoisie très directe, lui demande pourquoi il n’est pas aimé par les Français… »
Jean-Jacques Bourdin montre qu’il n’a aucune notion de la direction d’une entreprise surtout quand cette entreprise est une nation tout entière en difficulté.
Il faut d’abord être respecté, pas nécessairement aimé, pour conduire des hommes.
Mais il faut respecter ceux qu’on dirige en retour et le démontrer ce qu’EM n’a pas compris !
L’amour et business ne font pas bon ménage !
Dans son cas une seule chose peut le sortir de sa situation, montrer une preuve de courage, par, comme vous l’écrivez, « une initiative présidentielle proposant aux Français un référendum … »
D’autant plus que dans son cas il n’y a aucun risque physique.
« …le président prend acte de ce « désamour » et réplique que l’important n’est pas d’être aimé, pour lui qui est à la tête du pays mais d’accomplir, aussi difficile que cela soit, ce qui est nécessaire pour la France. » (PB)
Ce en quoi Emmanuel Macron a parfaitement raison. Un référendum ne serait absolument pas un Baden-Baden ainsi que l’a parfaitement expliqué Marc Ghinsberg.
Quant à la colère populaire, la meilleure solution est celle qui a été adoptée par Emmanuel Macron, à savoir, aller à la rencontre du peuple dans la rue et lui parler les yeux dans les yeux, accepter ses récriminations, voire parfois hélas ses insultes.
Si vous regardez bien les vidéos des échanges des discussions avec le Président vous observerez que ceux-ci en sont pas aussi houleux que vous le laissez entendre, y compris avec les jeunes.
La majorité des Français étaient contre les régimes spéciaux et ceux-ci vont disparaître progressivement.
La Première ministre et ses ministres sont à pied d’œuvre pour traiter les autres réformes à venir.
La colère est mauvaise conseillère. D’ailleurs elle finit toujours par retomber, la raison étant généralement la plus forte.
Rassurez-vous, tout va bien se passer !
Restant dans la droite ligne de mes commentaires de vos billets précédents, je rejoins, Monsieur Bilger, l’esprit comme aussi la lettre de ce billet dont je retiens ce passage : « Quand Jean-Jacques Bourdin, à Ganges pour Sud Radio, avec une courtoisie très directe, lui demande pourquoi il n’est pas aimé par les Français, le président prend acte de ce « désamour » et réplique que l’important n’est pas d’être aimé, pour lui qui est à la tête du pays mais d’accomplir, aussi difficile que cela soit, ce qui est nécessaire pour la France. »
Monsieur Macron n’évoque en aucun cas l’intérêt général, celui de la France comme des Français qu’il évacue sous l’expression « ce qui est nécessaire pour la France », proposition qui est loin d’avoir le même sens que « l’utilité publique » figurant dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.
En demandant au moteur de recherche de Bing la définition de l’intérêt général, j’ai obtenu un texte manifestement issu de ChatGPT faisant un concaténation assez intelligente de plusieurs sources qu’il cite dont
– le rapport du Conseil d’État https://conseil-etat.fr/publications-colloques/etudes/reflexions-sur-l-interet-general-rapport-public-1999 ;
– le texte du Conseil constitutionnel https://www.conseil-constitutionnel.fr/nouveaux-cahiers-du-conseil-constitutionnel/l-interet-general-instrument-efficace-de-protection-des-droits-fondamentaux .
Le problème avec monsieur Macron est que ce qu’il juge « nécessaire pour la France » correspond non à des réflexions franco-françaises, mais bien à des injonctions externes comme la notation des agences internationales, ou les exigences administratives de la Commission de Bruxelles qu’il applique sans barguigner, même si d’évidence elles bafouent l’intérêt général de la France et des Français.
De même, le Magazine Marianne a publié cette semaine un excellent article intitulé « Qui veut affaiblir les enquêtes publiques ? » De fait, le point d’origine est la loi ESSOC de 2018, au début du premier mandat de monsieur Macron, qui avait pour objet l’expérimentation de la « participation du public par voie électronique ». Elle se traduit par des consultations sans commissaire-enquêteur indépendant, de moins en moins connues du public directement concerné et dont les conclusions sont tirées par l’administration, le plus souvent préfectorale…
Alors, si l’on prive les Français de leur participation directe à des enquêtes publiques au prétexte de la modernisation des procédures, on voit mal monsieur Macron tenter la voie du référendum alors même qu’il n’a pas osé affronter le vote de députés lors de la dernière session relative à la loi sur les retraites.
Car le fond du problème est celui du sujet de la consultation. Les énièmes modifications qu’il envisage de porter à la Constitution pourraient se traduire par un rejet de son texte, ce d’autant plus qu’il multiplie les comités Théodule pour réfléchir à de multiples domaines alors que des institutions existent dont c’est la raison d’être !
Ma crainte est donc de voir monsieur Macron persister dans son unique vision des choses quelles que soient les aspirations du peuple français, comme il vient de le montrer dans « l’affaire des retraites », de continuer à s’isoler dans sa tour d’ivoire élyséenne et donc de générer de grandes difficultés institutionnelles, sa parole n’ayant plus aucun effet calmant sur les Français qu’il traite moins en citoyens que comme « sujets »…
De Gaulle regonflé par Massu
Certes mais avec cette parole de Massu : « N’oubliez pas, mon général, nos camarades qui sont encore en prison »
Un mois plus tard Salan était libéré.
Cher Philippe Bilger,
Un référendum (ou une votation) n’est pertinent que si c’est une pratique banale. S’il est exceptionnel, comme c’est le cas en France, il est dévoyé en un plébiscite pour ou contre celui qui a posé la question, quelle qu’elle soit.
D’autre part, chaque nouveau président suscite une haine toujours plus féroce, dès lors qu’il s’aventure à prendre des mesures impopulaires mais indispensables.
Quel que soit le prochain locataire de l’Elysée, il sera encore davantage détesté que Macron s’il s’avise simplement de gouverner.
Nous ne récoltons ici que ce que nous avons semé (la contestation de toute autorité), et Macron n’y est pas pour grand-chose, car on comprend mal ce qui peut objectivement justifier pareille haine.
Macron et le Général ne sont pas comparables, si ce dernier pouvait traiter les Français de veaux en vertu de son prestige, l’ombre de la moindre provocation de ce genre ne peut pas passer chez ses successeurs.
Macron me semble, comme tant de gens, exiger ce qu’il ne mérite pas : le pardon. Il n’y a pas de droit à être excusé, et d’autant qu’il ne s’excuse pas, et de plus, il est bien évident qu’il va nous sortir des Gaulois réfractaires et d’autres choses de ce genre.
Bon, ça c’était pour la forme.
Pour le fond. La plupart des gens étaient contre l’allongement de la durée du travail. Ils l’ont, ils sont donc vaincus.
Et on leur demande de négocier autre chose sur ce thème ? C’est n’importe quoi, les gens ne veulent pas être vaincus à nouveau, ce qu’ils seront forcément, par la magie d’une Constitution donnant des pouvoirs considérables au Président. Et aussi, en négociant sur autre chose, ils admettraient tacitement que la page est tournée pour eux.
Or non.
Les gens vont donc travailler plus longtemps, enfin, en théorie, vu que les vieux entre autres ont du mal à trouver du travail.
Comparons ça à être obligé de rester plus longtemps à faire de la voltige. Bien, et à présent, on va peut-être leur dire d’aménager le numéro ? Ce n’est pas du tout appétissant. Les gens ont subi le stress de la défaite, ils auront celui de travailler plus longtemps, s’adapter à d’autres réformes ne serait qu’un stress de plus.
Je signale que « réforme », de nos jours, sonne en général, situation dégradée par rapport au passé, comme dans le cas des retraites.
Même si le Gouvernement annonçait favoriser l’emploi des seniors ou autre chose, il ne serait pas cru, vu ce que sonne « réforme » à leur oreille. Et tant que j’y suis, Macron aurait dû faire l’inverse : rendre le travail plus attirant en concertation avec tout le monde, de sorte que l’allongement du travail avant la retraite soit plus acceptable.
Donner une claque puis prétendre discuter, même s’il y a peut-être un bonbon à la clé, ça ne va pas le faire. Macron joue les pédagogues, mais ne sait que braquer les gens, dans un resto, ce serveur ferait payer les gens avant de manger des plats dont ils ne veulent pas tout en les traitant de béotiens puis diraient qu’on peut discuter des digestifs.
Le pouvoir monte à la tête, si on oublie qu’il ne faut pas parler de pédagogie mais l’appliquer, et comprendre qu’en démocratie, on n’est pas le patron des citoyens, mais leur employé, au contraire, et en plus un employé qu’on a pris contre un autre.
Au début, on dit avouer n’être vraiment qu’un choix par défaut et qu’on en tiendra compte, puis on n’en fait qu’à sa tête tout en insultant les clients… Et comme ils ne sont pas contents, on s’approche d’une table ou deux où on est insulté comme il se doit, mais heureusement protégé par les gros bras de l’établissement.
Quel spectacle !
Pour la question des référendums. S’il avait choisi la paix sociale plutôt que la réforme, il aurait pu poser la question par référendum.
À présent, je ne vois pas trop l’intérêt, il est vrai que la cohérence n’étouffe pas les gens, voir le LR favorable à une réforme des retraites mais dont trop tapent sur Macron parce que c’est si facile…
À présent, comme je l’ai dit, Macron peut s’agiter dans tous les sens, les gens ne veulent rien de lui par principe.
Donc il part, il gère ou il continue à forcer les « réfractaires », c’est tout, et ce n’est pas rien, cela va alimenter un ressentiment considérable, donc l’immobilisme, la violence et la division de la société.
Pour revenir à notre Président… Les gens ne veulent rien de lui par principe, s’il s’agit de risquer qu’on leur ôte encore la moindre chose.
Mais peut-être seraient-ils enclins à dépasser leur phobie de Macron, non contre de « l’argent magique », mais la garantie de la perpétuation de leur être. Expression pompeuse ? Trouvez-en une meilleure avant de critiquer. Je veux dire qu’il est des choses à sauver.
– Le peuple. Par l’interdiction de l’immigration musulmane. Je pense avoir déjà expliqué il ne fallait rien de moins pour garantir nos libertés. À part des insultes type « persécuteur », je n’ai pas reçu d’argument valide expliquant pourquoi on devait continuer de tenir la porte ouverte à une immigration innovante en ce qu’il y a la tendance indéracinable en elle à nous rendre le mal pour le bien.
– Les enfants. Loin d’interdire aux parents de soustraire leurs enfants au naufrage de l’Education nationale, il faut étendre au maximum le droit et l’opportunité d’éduquer ses enfants à la maison ou dans des établissements sous contrat.
Bien sûr, il faut vérifier la qualité de l’enseignement et du reste. Mais on peut en dire autant de l’Education nationale. Elle-même doit être remise au niveau. Lire, écrire, compter et autres savoirs fondamentaux doivent absolument être revalorisés.
Au lieu de prétendre faire le catéchisme progressiste aux enfants, comme pour concurrencer celui des religions, l’Education nationale devrait les laisser libres. La liberté ne s’assène pas, elle est une place laissée à l’inspiration, à la vie.
Et la morale, dans tout ça ? Eh bien, la morale, c’est de votre exemple qu’elle découle pour un enfant. Toujours. S’il découvre que la cour de récréation est une jungle, la morale…
Il déduira que n’est qu’un jeu dont le but est d’en parler tout en essayant d’obliger l’autre à l’appliquer, ou de le culpabiliser autrement.
En résumé, la morale des lâches consiste bien en un jeu de société tenant le milieu entre externaliser une activité et se refiler le bébé.
Que devient donc l’enfant ? Il épouse sans même s’en rendre compte l’hypocrisie générale, en principe.
On se laisse porter par son milieu comme le nageur l’eau, sans quoi, on se noie. Malheureux enfant qui aura eu de mauvais exemples, suivis car gage d’adaptation, un jour peut-être puni pour cela même ! Il sera comme un animal marin rejeté sur le rivage.
Plus malheureux encore tous les enfants qu’il aura maltraité en bonne petite brute de cour de récréation.
Les enseignants se sont bien amusés avec la méthode globale, ne favorisant pas l’apprentissage de la lecture.
Ils s’amusent de plus en plus à faire la morale, et pendant ce temps, ne préservent pas les enfants du harcèlement scolaire.
Est-ce qu’ils attendent que des enfants maltraités massacrent leurs petits camarades ? Comme les jeunes sont plus doués que les vieux sur Internet, il n’est pas dit qu’ils ne trouvent pas d’armes pour massacrer ceux qui les ont piétinés.
Dans un pays où les adultes donnent l’exemple de manifestations violentes pour défendre leurs intérêts. Lui, l’enfant, est seul, et ne défend jamais que son intégrité, il n’y aurait pas de quoi s’étonner. Qu’on n’incrimine pas l’Amérique dont peu connaissent ici ce que subissent bien des élèves… Je pense seulement que des sociétés qui ne protègent pas les enfants et où les adultes se protègent par la violence ne peuvent qu’enseigner ce type de réactions.
Evolution convergente des sociétés, si vous laissez vos enfants à la merci des autres et qu’ils peuvent ramasser une arme, il y aura des meurtres en plus des suicides.
Si des gens n’y croient pas, je leur demande pourquoi.
Pour voir…
Je me demande vaguement où, quand et comment, et je devine d’avance de l’étonnement, réel ou convenu de la meute des journalistes et des spécialistes, feuilleton à suivre faute de meilleur divertissement.
« Qu’on ne vienne pas soutenir qu’on parle trop d’Emmanuel Macron sur ce blog » (PB)
Monsieur Bilger, n’y voyez pas d’offense, ne me vouez pas aux gémonies, et croyez bien que je regrette infiniment de ne pas partager votre position, car, moi, je trouve qu’en effet « on parle trop d’Emmanuel Macron sur ce blog » !
Son statut devrait (d’après mes compétences en matière de sciences politiques) conduire les plus éclairés, les plus initiés, les plus responsables, les plus conscients, à une critique qui se soucierait du bien commun…
En effet, aujourd’hui, la façon de contester est non seulement la plus stérile, mais aussi la plus dangereuse, il se déverse quotidiennement des tombereaux de litanies, de jérémiades, dont on devine aisément qu’il s’agit en réalité des jeux du pouvoir, et comme il y a eu les jeux du cirque, il y a le continuel vomissement de la déesse virtuelle qui rampe et se tortille sans vergogne sur les cadavres d’hier, d’aujourd’hui et de demain.
Ainsi, il est désormais utile et nécessaire, plutôt que de commenter systématiquement, et sans bien évidemment apporter de solution, de rechercher la voie la meilleure pour un avenir qui ne serait pas, celui, tragique, que chacun dans son for intérieur souhaite à son voisin…
Jusqu’ici, nous avons vu défiler une quantité considérable de propres à rien et je m’abstiendrai très volontiers de définir la qualité des femmes politiques, qui pensent apparemment que nous ne vivons que pour voir combien elles peuvent être aussi lamentables que leurs prédécesseurs.
En outre, et puisque le temps imparti à EM n’est pas encore écoulé, je n’admets pas et je n’admettrai pas que par une vicieuse manigance, il soit dit que comme dans une République bananière, en France, on ne respecte pas la Loi, quand elle ne correspond pas à ce que mémé a promis à son petit Marcel !
Je rappelle en passant que mon niveau de conscience politique est égal ou inférieur à zéro, et par un hasard que je ne m’explique pas, il m’apparaît que ce niveau exécrable est bien supérieur à celui de tous les commentateurs experts en politique dont je préfère oublier le nom !
Le pouvoir, il faut se baisser, se rabaisser, et rabaisser, pour le ramasser.
Celui qui consent à tout cela, ne me semble pas propice à écouter, ni à entendre, ce qui ne m’étonne guère…
Un a dit : « Oderint dum metuant ! » C’est exactement ce que je ferais si j’aimais le pouvoir…
Monsieur Bilger,
Avant lui, Chirac et Mitterrand avaient également affronté la masse.
« Mitterrand, fous le camp » : « Ça rime, mais c’est une rime pauvre » répondait l’intéressé à la télévision, constatant qu’il ne pouvait plus aller nulle part sans se faire apostropher ainsi.
Les gens ne veulent plus le voir ? Lesquels ? La droite qui proposait la retraite à 60 ans ? Ou la gauche qui est de toutes les causes justifiant l’appel à l’insurrection ?
Il me semble que c’est justement face à l’expression hideuse de la bêtise que le personnage se révèle intéressant. « Les œufs et les casseroles, c’est fait pour faire la cuisine ». Que dire de plus ? C’est quand même plus vrai et plus honnête que la députation bolchevisante qui ose nous présenter des vidéos datant du confinement (où les gens tambourinaient en soutien aux soignants) comme des vidéos de protestation de 2023.
@ Achille | 21 avril 2023 à 18:00
« Rassurez-vous, tout va bien se passer »
Vous vous prenez pour Darmanin face à Apolline de Malherbe ? Souvenez-vous, le sieur ne s’en est pas sorti grandi…
« La majorité des Français étaient contre les régimes spéciaux et ceux-ci vont disparaître progressivement. »
Progressivement… Oui, oui… Le dernier bénéficiaire d’une retraite « régimes spéciaux » n’est même pas encore embauché… On ne fait pas beaucoup mieux en matière d’enfumage.
User de sa fonction de chef de l’Etat pour mettre un copain à la tête d’un service ou d’une entreprise publics en lieu et place de quelqu’un qui le mérite et a les capacités pour bien les connaître, c’est un comportement de mafieux parmi tant d’autres.
Le problème fondamental est l’accommodement à la malhonnêteté, et il semble que de cela, les Français commencent à en avoir vraiment marre.
Nous sommes bien loin de Baden-Baden avec de Gaulle désemparé venant se confier à l’homme d’honneur qui avait su lui tenir tête.
Fonctionnaires, juges, politicards, scientifiques, etc., de mer*e, les Français ont envie de réactiver les guillotines. Ils voudraient terroriser la malhonnêteté, mais leur fête nationale est en fait celle de l’assassinat de leur père, le Roi.
Alors faudra savoir ce que l’on veut. Refuser de réviser notre histoire depuis Jeanne d’Arc gagnant la guerre de Cent Ans à Patay à elle seule, jusqu’à la condamnation de Philippe Pétain ayant fait don de sa personne à la France après avoir gagné la Grande Guerre à lui seul aussi, ou l’honnêteté.
Car pas plus que l’honneur, l’honnêteté ne se divise ni ne supporte de compromis.
La comparaison entre Macron et de Gaulle ne me paraît pas bonne, surtout s’il est question de sortir de soi-même comme le billet le suggère.
En allant rejoindre Massu, de Gaulle n’est pas sorti de lui-même, il est au contraire revenu à ses fondamentaux d’ordre militaire, l’ordre étant pris au sens de non-confusion.
Ce faisant, de Gaulle est devenu lui-même, le militaire qu’il n’avait jamais cessé d’être même quand il faisait de la politique. Pourtant deux fonctions à l’opposé, sauf si on considère que le mensonge et la ruse font partie de la stratégie militaire. Évidence pour tous les théoriciens de la guerre de Clausewitz à Sun Tzu.
En faisant son petit « Tour de France », Macron reste également ce qu’il s’amuse d’être, un matador qui fait le tour des arènes, avec en main, les oreilles et la queue de la bête, chimère composée des syndicats, et des partis d’opposition.
Lui non plus n’est pas sorti de lui-même, il reste l’arrogant qu’il a toujours été.
On ne change jamais fondamentalement, on vieillit c’est tout. 😉
Alors référendum or not référendum ? That is the question.
Si référendum il y a, connaissant Macron ce ne peut être qu’un référendum gagnant pour lui, et destructeur pour la France.
Et quel meilleur référendum destructeur que celui proposant une réforme des institutions, ouvrant la voie à la proportionnelle la plus complète, déconstruisant, c’est à dire démolissant, la lettre et l’esprit des institutions de la Ve, et la France qui ne tient debout que par cette Constitution.
Il piègerait ainsi les partis, à leur propre demande.
La boucle sera bouclée et Macron aura achevé son rêve d’effaceur de nation, pour devenir pense-t-il le nouveau patron d’une Europe fédérale.
En attendant il va changer de Premier ministre d’ici peu, le mois de mai, je l’ai déjà dit, je ressasse et persiste, et c’est ce nouveau Premier ministre qui aura la charge de mettre en place ce référendum.
J’aime bien jouer les profileurs, les pronostiqueurs, les prophètes… euh non, pas les prophètes 😉
Le pouvoir de la France est pas mal délocalisé, de mémoire nous aurions signé (à s’en faire mal aux mains) quelque 600 documents internationaux. En outre la Finance et les juges sont devenus incontournables dans les décisions. Alors oui, il faut aller vers des référendums locaux pour ou contre la réfection du centre bourg ou d’une autoroute, ça serait déjà un bon début.
La question serait donc de savoir quelle définition sémantique on donnerait au mot aimer, qui ne se perdrait pas aux généralisations totalitaires d’une dialectique éclairée.
Les passions de plaire alors n’auraient plus besoin de se dissoudre aux méandres du marivaudage, leur justification ne témoignant que de ses incapacités à accéder à l’amour de sa définition.
La séduction, prémisse d’une rencontre ici entre un leader et un peuple qui est particularité de notre Constitution, comme en une relation intime, ne peut suffire à établir l’équilibre relationnel que si les tenants accèdent à cette forme finalement si rare du renoncement à plaire au bénéfice de sa nécessité vitale.
Nos démocraties en sont là.
Que notre président, dont le narcissisme semblait empêcher cette juste définition, accepte son impopularité au bénéfice d’une réforme indispensable, est en ce sens salutaire, et renvoie la colère populaire à ce qui est un choix qui ne peut s’opérer qu’au niveau individuel, la Constitution permettant alors, grâce du génie gaullien, de nous mettre chacun face à l’implication personnelle d’en assumer la responsabilité.
On voit bien ici que les chouquettes du Saint-Nectaire des abstentions hallucinées sont tentées par un retour aux tragédies antiques qui renonceraient à cette responsabilité individuelle, aussi ténue que nos relations intimes qui en sont pourtant le fondement.
La lumière démocratique éclaire cette fondamentale nécessité qui permettrait alors au peuple d’accéder à l’âge adulte de sa souveraineté, qu’il est du devoir absolu des nations occidentales, en ce combat sans cesse recommencé, de préserver cette édification de chacun à en assumer la réalité alors abordables par les plus simples, sans les destiner à détester leur destin, puisqu’il nous est donné à tous la capacité d’en choisir le chemin.
En ce sens, le premier d’entre nous a l’occasion de se conformer à cette exigence, affirmant alors sa similitude à tous les derniers que nous sommes qui, s’ils s’y impliquent aussi, se retrouvent à égalité pour affronter sans crainte ce qu’il nous reste à défendre en pleine conscience, la liberté offerte de nous aimer ou bien de nous haïr, qui laisse aux fossés historiques les tentatives des échecs du passé, le choix de nous détruire aux séductions qui en nient la réalité.
Xavier NEBOUT,
« User de sa fonction de chef de l’Etat pour mettre un copain à la tête d’un service ou d’une entreprise publics en lieu et place de quelqu’un qui le mérite et a les capacités pour bien les connaître, c’est un comportement de mafieux parmi tant d’autres.
Le problème fondamental est l’accommodement à la malhonnêteté, et il semble que de cela, les Français commencent à en avoir vraiment marre. »
Arrêtez de nous prendre pour des abrutis : vous nous vantez comme modèles la Moscovie, l’Iran et à peu près toutes les dictatures de la planète, où très clairement c’est la fonction même du chef de l’Etat de procéder de la sorte.
Vous avez simplement envie de contester par tout moyen Emmanuel Macron, sans vous soucier de cohérence.
« les Français ont envie de réactiver les guillotines. »
Si vous n’étiez pas qu’un pauvre égaré perché, vous pourriez en fait être considéré comme un problème d’ordre public.
Lodi,
« Macron me semble, comme tant de gens, exiger ce qu’il ne mérite pas : le pardon. Il n’y a pas de droit à être excusé, et d’autant qu’il ne s’excuse pas, et de plus, il est bien évident qu’il va nous sortir des Gaulois réfractaires et d’autres choses de ce genre. »
Excuses pour la colonisation, excuses pour une législation. Ce concept est devenu ridicule. Il faut arrêter de s’excuser et il faut arrêter de demander des excuses. Si on ne veut pas être considéré comme un faible inutile, parfois, il faut faire un petit effort pour ne pas l’être.
« La plupart des gens étaient contre l’allongement de la durée du travail. Ils l’ont, ils sont donc vaincus. »
On ne sait pas ce que pense réellement la plupart des gens. Ce n’est pas une donnée disponible. La seule donnée disponible, c’est que c’était annoncé dans le programme de Macron et que, ainsi, la majorité qui l’a élu avait pris cela en compte, en votant pour lui plutôt que pour une personne liée à une force étrangère hostile.
Un référendum ! En voilà une idée qu’elle est bonne !
Puisque vous voulez jouer à ce jeu, je vous suggère quelques pertinentes questions à soumettre au bon peuple :
– Voulez-vous porter l’âge de la retraite à 55 ans ?
– Voulez-vous travailler 30 heures par semaine ?
– Voulez-vous une sixième semaine de congés payés ?
– Voulez-vous des transports en commun gratuits ?
– Voulez-vous faire payer les « riches » ?
Etc., etc.
Vous pouvez parier que, Macron ou pas, la réponse serait OUI.
Emmanuel, qu’attends-tu ?
@ duvent
« …je m’abstiendrai très volontiers de définir la qualité des femmes politiques, qui pensent apparemment que nous ne vivons que pour voir combien elles peuvent être aussi lamentables que leurs prédécesseurs. »
Ah non ! Nous voulons des noms !
En politique, « aimer » n’est pas aimer comme dans la vie. En démocratie, c’est respecter une personnalité parce qu’elle est digne de confiance, c’est approuver parce qu’elle est juste, c’est soutenir parce qu’elle est sincère.
« Aimer » un chef, c’est aussi juger que, globalement, comparé à d’autres, il est au-dessus du lot, possède des qualités qui le rendent, non sympathique, mais charismatique. Il peut ne pas être apprécié de tous, mais doit faire en sorte de ne pas radicaliser ceux qui ne l’« aiment » pas.
Dans un monde où l’image est devenu le principal critère des relations humaines, son ton, sa gestuelle, sa manière d’être déterminent plus l’adhésion que son programme politique. Utiliser l’arme des petites phrases qui meurtrissent sont la pire des erreurs.
« Casse-toi, pôv’c*n ! », « Qu’ils viennent me chercher ! », les « sans-dents », les « riens », les « j’ai envie d’em*erder » et autres amabilités, publiques ou dévoilées, pourrissent toute action politique, y compris celles qui, d’évidence, servent l’intérêt général. L’intérêt général qui, dans un Etat parfait, devrait être le seul objectif…
En dix ans de parcours politique, EM n’a rien compris. Dès le soir de sa première élection, il a commis une faute impardonnable en déambulant, solitaire, dans la cour du Louvre, redevenu royal pour un soir. Mitterrand, lui, était allé au Panthéon, porté par la foule, Chirac la saluait en traversant Paris en voiture… Aujourd’hui, ficelé tel Gulliver, il se débat en maudissant ses opposants, en dédaignant tout dialogue d’égal à égal, en comptant sur la lassitude de ses adversaires alors que la colère contre sa personne, qu’il alimente par ses provocations – se moquer de l’usage de casseroles pour s’exprimer, puis l’interdire… -, n’a jamais atteint un tel niveau d’intensité contre aucun de ses prédécesseurs de la Ve République, y compris de Gaulle.
En 1968, c’est le régime qui était au centre du ras-le-bol, beaucoup moins celui qui l’incarnait.
EM est coincé dans une impasse dans laquelle nul ne l’a poussé. Il est le seul responsable de sa situation et s’entête à se donner raison. Contre tous, y compris contre sa Première ministre, qui, déterminée à ne pas sombrer par délégation, n’est plus le fusible constitutionnel protégeant le président de la foudre populaire. Il est allé tellement loin qu’aucune solution ne lui permettra de sauver son pouvoir, ni la dissolution, ni le référendum. La France est devant quatre ans au mieux d’incertitude, au pire de chaos…
À moins que ce président souverain, au grand dam des idolâtres, de moins en moins nombreux, encore sous son emprise, en grand patron, fasse enfin l’analyse du fiasco de ses actions en tous domaines – économique, social, sanitaire, éducatif, culturel, régalien, international… – en endosse sans barguigner l’entière responsabilité et en tire la seule conclusion possible : organiser sa démission.
Mais son caractère ombrageux et fantasque, exacerbé par sa formation d’énarque, son goût de paraître et son plan de carrière européenne, lui permettront-ils de faire preuve de ce courage ? Pour l’instant, tout indique qu’il n’a rien d’un héros assumant ses choix…
Accordons-lui cent jours pour réfléchir… Remettre son mandat en jeu le 14 juillet, cela aurait un certain panache… républicain… et lui assurerait une place dans l’Histoire. Qu’il soit réélu ou non.
Un référendum sur l’invasion migratoire, chiche !
Qui claironne que le grand remplacement est un fantasme, une vue de l’esprit ?
La preuve anthropologique par l’image, le son et le nombre en constante progression.
https://twitter.com/DamienRieu/status/1649484592624160790
Référendum, pour ou contre les prières de rue !
« La prière de l’AidElFitr 2023 n’a aucun fondement canonique.
Il n’y a aucune fête dans le Coran, et encore moins une prière pour une fête imaginaire.
Une innovation !
Le mot Aïd n’est cité qu’une seule fois dans le Coran, et c’est en lien avec Jésus. »
https://twitter.com/Obscurantophob1/status/1649603379641868288
Histoire de rappeler que cette prière géante à laquelle nous avons assisté hier était bien un acte politique. Les islamistes ont remporté leur pari : créer une société parallèle sur laquelle ils ont totalement prise et devant qui tous nos politiques se couchent.
Estrosi fait du zèle !
https://twitter.com/P_Vardon/status/1649394514908311553
Référendum ? Est-ce que j’ai une gueule de référendum ?
Comme disait le regretté Pierre Desproges, « on ne rit de bon coeur que dans les cimetières ».
Aussi, à l’annonce d’un référendum prochain ai-je été pris d’une crise inextinguible de franche hilarité.
Commission, moratoire, référendum ? Une esbroufe organisée pour divertir et leurrer cette populaille de sous-gogols, les dés sont pipés et joués depuis longtemps.
Les programmes de destruction de la France sont gravés dans le marbre et irréversibles :
Non à l’immigration ? Résultat : toujours plus d’immigration.
Non à l’islamisation du pays ? Résultat : toujours plus d‘islamisation.
Non à l’ insécurité galopante, aux squats, aux points de deals ? Résultat : toujours plus d’insécurité, de squats, de points de deals.
Liste de ces couillonnades ad nauseam, les cocus seront toujours plus cocus.
Dernier exemple : Mayotte, les paris sont ouverts.
Non à l’invasion de Mayotte ? Résultat : il y aura de plus en plus de futurs prix Nobel comoriens à Mayotte puis en France, « richesses » qui feront fureur en renfort des bandes et meutes arabo-africaines qui sont francééééé… ééés, comme dirait Zéribi le pape immigrationniste souteneur des criminels immigrés.
Darmanul va encore se prendre une belle claque humiliante aux yeux du monde entier avec cette opération bidon qui fera flop fiasco comme d’hab.
Des avocats gauchistes sont déjà sur place pour lire leurs droits à toutes ces chances qui se précipitent au péril de leur vie dans notre beau pays de Cocagne.
Droit du sol ? fastoche ! Sachez MM. les sachants que dès qu’une embarcation de Comoriens cogne un navire de la Marine nationale, c‘est comme s’il touchait le sol de Mayotte, donc de la France, le bateau étant partie intégrante du territoire français ; de nombreuses collisions sont à prévoir et de plus le code maritime donne obligation de repêcher ces malheureux sinon la France sera accusée de non-assistance à personne en danger.
Droit du sang, regroupement familial ? fastoche, ils ont tous des cousins, des frères et des parents dans tous les racaillistans de France ; y en avait même dans les tranchées en 14, quelle culture ! à couper le souffle.
Les images, selfies et photos de ces « incidents » circuleront sur les réseaux sociaux gauchistes, malheur à la France qui sera accusée de racisme et devra se plier à genoux comme elle sait le faire depuis très longtemps face aux mafias et trafics de migrants.
@ Xavier NEBOUT
En écrivant une fois de plus votre fable d’un Pétain vainqueur de Verdun, vous polluez gravement ce lieu mémoriel grandiose connu dans le monde entier et salissez la mémoire de centaines de milliers de soldats morts sur cette terre sacrée et qui abrite encore des milliers de disparus enfouis dans la glaise.
Alors que Pétain en 1916 n’avait fait que récupérer « opportunément » l’idée d’un officier, le capitaine Doumenc, pour bâtir sa légende d’inventeur d’un système logistique, la célèbre noria de la voie sacrée.
Or les seuls vainqueurs, les seuls héros de la bataille de Verdun sont et resteront à jamais les Poilus qui ont ensemencé de leur sueur et de leur sang des milliers d’hectares entre Verdun et l’Argonne.
Quant à la conduite de Pétain en 1940, elle fut indéniablement celle d’un traître et d’un collabo qui a pu faire illusion aux yeux d’une population abrutie de propagande les deux années qui ont suivi la défaite, mais qui ne pouvait plus tromper personne (sinon les pro-nazis et les antisémites haineux) après l’invasion allemande en zone libre.
N’est-ce pas en effet à ce moment-là que Pétain aurait dû comprendre dans quel piège il était tombé et mettre un terme à la collaboration au lieu que de l’accentuer en s’opposant aux alliés et aux forces françaises libres déclarées par son gouvernement hors-la-loi ? N’est-ce pas lui qui a annoté de sa main des lois antijuives et fait pourchasser et livrer par tous moyens les réfractaires aux STO, comme deux de mes parents dénoncés par de bons pétainistes et qui périrent sous la torture ?
i-MAGE
Une posture dominatrice/méprisante.
Référendum : laïcité affirmée ou tyrannie des religions ?
« Le périmètre du halal (selon une vision fondamentaliste de l’islam) s’étend sans cesse grâce à cette simple question : en quoi cela vous « dérange »-t-il que (je porte le voile, je fasse une pause, mon enfant jeûne, etc.) ?
La culpabilisation active est un pouvoir sur autrui. » F B-Blackler
https://twitter.com/FBBlackler/status/1648966708369956864
Toujours la même technique, l’inversion accusatoire !
« Taqqiya, un procédé connu qui n’opère efficacement que lorsqu’il est soutenu par un deuxième procédé redoutable : al-Madhlomiyyah, la victimisation. Après chaque attentat islamiste, une affaire de voile éclate ! L’art de gagner sur tous les tableaux par l’inversion accusatoire. » M. Louizi
@ Marcel P | 22 avril 2023 à 11:22
Je pense au contraire qu’il faut présenter ses excuses si on a tort, que l’autre les demande ou non.
Etre juste, ce n’est pas concéder ce qu’on vous arrache, mais reconnaître la vérité, le droit des autres. Peu importe que l’autre soit en incapacité de se venger, on lui doit réparation. En fait, c’est de mon point de vue plus facile si l’autre est faible : on ne peut se soupçonner de bassesse en s’inclinant. Mais bien sûr, il faut souhaiter à chacun d’être assez fort pour que nul ne lui porte plus jamais atteinte.
A l’inverse, mettons que l’autre vous ait nui, et bien sûr, n’ait pas demandé pardon, si possible de façon humiliante : c’est l’humiliation du coupable qui efface celle de l’innocent. Décidément, les folles idées de justice où victimes et bourreaux boivent un pot en racontant leur expérience, ce n’est pas pour moi. Et pas non plus le personnel scolaire séparant victime et bourreau sans faire la différence entre eux.
Quelle injustice !
Bref, peu importe qu’on soit faible aujourd’hui, on ne résigne pas. Jamais ! D’abord, on reste digne, en ne lâchant rien.
Non, la pauvreté ne doit pas rendre vil, mendiant à ceux qui vous ont nui. Non, la richesse ne doit pas rendre dissipé, s’amusant avec ceux qui vous ont porté tort. Si la roue tourne, il faut écraser celui qui vous a écrasé, en proie à ses ennemis, à la faim, à l’esclavage, en un mot, subir après qu’il vous ait fait subir. Le but n’est pas d’être dans les petits papiers de tous, mais terrifier afin que nul ne se permette d’injustice à votre encontre. Le but n’est pas d’être aimé, mais de se savoir digne, sans tache, tandis qu’on se regarde dans un miroir.
Enfin, sans autre tache que le dentifrice ou la crème à raser si on est un peu trop dynamique dans ses exercices d’hygiène !
Bien sûr, on ne tuera pas les descendants des tueurs, mais si par exemple ils ne s’excusent pas, ils ne tentent pas de réparer économiquement non plus, on fera sécession d’avec eux si on est sous leur souveraineté – par exemple cas de la Vendée – on n’entrera pas dans leur alliance – si l’OTAN veut recruter dans le tiers-monde, il vaudrait mieux que ses membres n’aient pas de dettes non appuyées à mon avis.
On ne saurait se fier à des gens vous regardant de haut, type nos ancêtres vous ont piétiné, faites votre deuil de votre dignité. Des gens si bas, si soumis, ne devraient-ils pas plutôt se soumettre à des ennemis présents ? Quitte à se vendre, autant le faire pour sauver sa vie. Par contre, quelqu’un de noble voudra et ne pas se soumettre à des menaces actuelles, ni abandonner ses droits, un coup il frappera les ennemis actuels, un coup ceux du passé, qui sont aussi ceux du présent : une guerre et un tort ne cessent que quand soit il y a réconciliation en prenant compte des droits en présence, soit soumission, type Indiens d’Amérique, semble-t-il définitivement conquis, déchets des Européens, donc. Entre les deux, il n’y a rien, rien d’autre que des gens pouvant s’allier avec nous, mais qui ne nous aiment pas. Ainsi, l’Inde peut avoir intérêt à être de notre côté contre la Chine, mais vu que nous n’avons jamais demandé pardon à l’Inde ni payé, l’Inde n’a pas à déchirer nos dettes, et attend certainement son heure et notre faiblesse pour nous piétiner. Nos ancêtres ont été rapides, les Indiens d’aujourd’hui sont patients, chacun joue sa partition comme il peut avec le temps.
Autre chose, c’est nous qui disons qu’il faut pardonner les offenses. Les hindouistes n’ont pas à appliquer cette morale monothéiste à notre place et à notre avantage. Ce qui veut dire qu’après l’endiguement de la Chine et des musulmans, il sera toujours temps de nous nuire à l’occasion. J’espère qu’on n’aura pas l’indécence de se demander pourquoi un renversement d’alliance, des surtaxes, un refus de coopération dans je ne sais quel domaine. Pourquoi ? C’est trop évident. Il n’est jamais trop tard pour prendre sa revanche, et il n’est rien de plus délectable.
La vengeance est plus douce que le miel, dit Homère. En effet… Il faut être profondément dénaturé par la peur ou l’ambition d’aller dans un paradis acheté par le lâche abandon de ses droits pour ne pas s’en rendre compte. Or la Chine et l’Inde ne sont pas dénaturées, en tout cas pas de cette manière, car la Chine a été profondément dégradée par l’expérience totalitaire et n’est pas libre.
En France, on ne comprend pas ça.. Pourquoi ? Je pense que c’est dû à la réconciliation franco-allemande et à la construction européenne. On croit qu’on est dans un monde d’harmonie, que personne ne paie.
C’est faux, ce sont les Américains qui ont dû forcer les Européens à se réconcilier pour recevoir des aides. En somme, la réconciliation demande et un tiers, et une récompense. Sans cela, ce n’est même pas la peine d’y penser, tout simplement.
En France, on croit à un monde ou des vaincus et des vainqueurs sont égaux, tout simplement, parce qu’on oublie à quel point on était ravalé grâce à la carotte qu’on a reçu pour faire l’Europe. Il y a aussi qu’avec l’antiaméricanisme, au lieu de maudire les Allemands, nos ennemis, on a maudit les Américains, nos sauveurs. Quelle injustice !
Des gens disent la paix tellement merveilleuse que peu importe qu’elle soit injuste, ce point de vue, qui n’est pas le mien, n’est de toute façon pas transposable au reste du monde.
Bref, si on demande aux enfants de demander pardon aux enfants, je pense encore plus important de l’exiger des adultes.
Enfin, ils font ce qu’ils veulent… Mais alors, qu’ils ne viennent pas se plaindre de résultats extrêmement prévisibles.
Il est remarquable que vous conseilliez à Macron de prendre l’initiative d’un référendum quel qu’en soit le sujet. Autrement dit, vous recommandez un plébiscite ; la possibilité, pour les électeurs, de révoquer les élus avant la fin de leur mandat s’ils leur déplaisent, ainsi que l’avaient réclamé les Gilets jaunes.
Sauf erreur de ma part, c’est parfaitement anti-constitutionnel. Nos institutions ne prévoient absolument pas le mandat à durée variable au gré des humeurs de la population.
Certes, « le Général » a pratiqué de la sorte, mais l’individu en question a passé son temps à violer la Constitution qu’il nous avait lui-même octroyée, avant de nous léguer une conception durablement dévoyée de la démocratie à la sauce militaire.
Concernant sa disparition à Baden-Baden en mai 68, rappelons que le véritable objectif de ce voyage minutieusement organisé, selon la thèse fort convaincante d’Henri-Christian Giraud, était de s’assurer du soutien de l’URSS à sa personne. Face à un Parti communiste qui s’était mis à défendre les insurgés, il voulait avoir la confirmation directe, de la part du général Massu, de signes donnés par l’armée soviétique à ce dernier qui allaient dans ce sens.
La suite lui a donné raison, puisque Moscou a, visiblement, donné l’ordre au PCF d’arrêter ses sottises et de laisser de Gaulle reprendre les choses en main.
À noter qu’à l’époque, les choses se faisaient en secret. La Russie avait encore honte de faire et défaire les rois d’Europe, et ces derniers prenaient soin de maquiller cette dépendance.
Ce n’est plus le cas désormais : le régime de Poutine complote ouvertement pour mettre au pouvoir, en Allemagne, une coalition rouge-brune qui cesserait de soutenir l’Ukraine et rétablirait la dépendance gazière à la Russie. Du moins, les politiciens allemands qui se prêtent à ces manipulations le reconnaissent sans complexe. Ils ne s’en cachent même pas.
Ralph Niemeyer, l’ex-mari du député d’extrême gauche Sahra Wagenknecht, pivot de cette tentative de subversion, a même sommé les autorités allemandes de signer un contrat avec Gazprom qu’il était allé « négocier » à Vladivostok avec le ministre des Affaires étrangères russe, « au nom du gouvernement allemand en exil ».
Il n’a pas hésité à révéler au Washington Post qu’à cette occasion, on lui avait remis un téléphone crypté pour communiquer directement avec Dmitri Peskov, le porte-parole de Poutine.
Le culot et le niveau de provocation atteints par le régime néo-communiste au pouvoir à Moscou défient l’entendement. Du temps de De Gaulle, le Parti communiste français gardait soigneusement secret le fait que Moscou lui avait procuré des radios cryptées pour recevoir les ordres du Kremlin.
Pour en revenir au référendum, j’ajouterais que de Gaulle était un familier du « retenez-moi ou je m’en vais ». Il avait commencé à faire sa Castafiore pendant la Seconde Guerre mondiale, bien avant d’arriver au pouvoir.
Quoi qu’on pense d’Emmanuel Macron, cela n’a jamais été son cas. Le plébiscite que vous suggérez ne marche que si c’est le Führer qui met son glaive dans la balance et qui tonne : si vous ne me laissez pas commander, je vous abandonne à votre impuissance et vous devrez vous débrouiller seuls.
Si c’est un factotum présidentiel qui vient demander timidement l’autorisation de continuer à remplir le mandat dont la Constitution l’a doté, ça ne marche pas.
@ Axelle D
Il faudrait que vous lisiez un peu au lieu d’opposer les poncifs anti-Pétain à la mode. Je vous recommande la série d’Henri Amouroux qui était par ailleurs rédacteur en chef de Sud Ouest, et que personne n’a osé contester.
On remarquera que les plus ignorants sont toujours les plus vindicatifs, la brutalité fait oeuvre d’argument.
Je n’ai pour ma part strictement aucun intérêt sur quelque plan que ce soit à être pétainiste. Pendant la guerre, mes parents cherchaient comme beaucoup à se débrouiller pour avoir à manger. Ma mère était plutôt pétainiste, mon père plutôt gaulliste, et lors des bombardements, ils se mettaient sous une grosse table.
Concernant la Grande Guerre, Pétain l’a gagnée non pas en ayant été vainqueur à Verdun, mais en imposant une nouvelle manière de conduire la guerre de A à Z.
Là aussi, il faut lire un peu.
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@ Lodi
« les Américains, nos sauveurs »
Voilà bien là aussi un autre poncif.
En 1917, ils sont venus pour s’assurer que la France paierait ses dettes. Rien de plus.
En 1944, ils sont venus parce que les Allemands leur avaient déclaré la guerre, et qu’il y aurait du fric à faire par la suite.
Ils nous ont fait beaucoup plus de morts civils que les Allemands.
« l’opposition à Emmanuel Macron n’est plus politique, même dans sa définition la plus large, mais humaine : pour la majorité il s’agit de quelqu’un qu’on ne veut plus voir, dont la présence est insupportable parce que c’est lui. » (PB)
Il va donc sans dire qu’un référendum, quel qu’en soit le sujet, serait un vote contre M. Macron, il n’en prendra pas le risque, sauf s’il veut partir en beauté comme Charles de Gaulle.
En constatant comme vous Monsieur Bilger la détestation actuelle envers M. Macron, je ne peux m’empêcher de penser au 8 mai 2016.
Ce jour-là, de retour dans ma ville d’Orléans depuis peu, j’ai assisté au défilé des fêtes johanniques. Après différents discours, remise des clés de la ville à Jeanne, ce défilé traditionnel historique, fidèle à lui-même par son importance, est composé d’un défilé militaire, de nombreux groupes folkloriques régionaux, de musiques, d’associations diverses et sportives, des corps constitués locaux dont les élus loirétains, du maire d’Orléans et de ceux de la métropole, du préfet, des sénateurs, etc. et pour rendre cette manifestation joyeuse et attractive, chaque année un invité de marque défile auprès des autorités.
Je précise pour les mal-pensants que ce défilé est organisé depuis des années voire des siècles, exception faite des périodes de guerre et qu’il n’a rien à voir avec le RN. Jeanne d’Arc est une figure incontournable de l’Histoire de notre ville.
Et, donc, en 2016, l’invité était le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, qui après un beau discours comme il sait les faire, dont cet extrait :
« Jeanne est dans cette France déchirée, coupée en deux, agitée par une guerre sans fin qui l’oppose au royaume d’Angleterre. Elle a su rassembler la France pour la défendre, dans un mouvement que rien n’imposait. Tant d’autres s’étaient habitués à cette guerre qu’ils avaient toujours connue. Elle a rassemblé des soldats de toutes origines. Et alors même que la France n’y croyait pas, se divisait contre elle-même, elle a eu l’intuition de son unité, de son rassemblement », a salué celui dont le mouvement n’est ni à droite ni à gauche.
Il a défilé auprès des autorités, suivi par une meute impressionnante de journalistes parisiens qui avaient compris qu’il préparait son élection.
Mais là, c’était la liesse, l’engouement évident, l’espoir du changement après la mollesse de M. Hollande. Je n’avais jamais vu une chose pareille, tout le monde voulait le voir, lui tendre la main, lui parler, l’interpeller. Et il se prêtait au jeu avec un plaisir évident, tout sourire. Le défilé qui dure généralement 3 heures en a duré 6.
Tout cela pour dire que 7 ans plus tard, cette empathie, cet extraordinaire espoir de regain pour notre pays s’est transformé en haine.
Ce jeune Président si adulé dès son arrivée a suscité tellement d’espoir de renouveau pour notre pays, que la déception est à la mesure de cet espoir. De mois en mois, de maladresses en provocations, de vexations en erreurs, il a d’abord lassé une partie des Français, puis après 6 ans de pouvoir, de discours, de rencontres sans lendemain, de suivisme européen, muet quand il aurait dû prendre position et fanfaronnant quand il aurait fallu se taire, il est détesté.
Il n’est plus un Président malaimé, il est un Président détesté, à tel point que dès qu’il arrive quelque part il n’est plus audible et certains le traitent vulgairement de « trou du c*l ». Une partie des Français n’ont plus de respect pour lui ni pour sa fonction, ce qui est plus grave. Même la hauteur de cette fonction est dégradée, après plein de petites bravades qui ont rabaissé l’aura présidentielle.
Comment s’en étonner ? A-t-il un cap pour le pays et pour résorber la dette, lui qui laisse croire qu’il est un économiste de choix ? A-t-il une vision différente de ce que nous proposent les islamogauchistes de la NUPES ? Parce que finalement on ne l’entend pas, même par des remarques ponctuelles, contre la cancel culture, contre le wokisme ou la laïcité à deux vitesses proposée par le ministre de l’Education nationale. et comme qui ne dit rien consent….
Jamais de critique sur l’immigration et surtout sur le coût de celle-ci, tellement plus facile de démontrer le coût exorbitant de la retraite de ces vieux Français rancis.
Plus facile pour lui de rendre des hommages, de panthéoniser des gens célèbres, de générer de la peur avec le virus ou la guerre en Ukraine pour calmer les récriminations.
Mais au bout de 6 ans, tout cela lasse infiniment. C’est même l’histoire du berger qui criait au loup sans que celui-ci n’apparaisse et quand il est venu, on connaît la suite.
Après avoir dégainé son 49.3, puis la promulgation immédiate de la loi retraite, un référendum serait du pire effet. Les Français y verraient encore une manipulation.
Qu’il fasse un remaniement pour renvoyer ces ministres aussi insignifiants les uns que les autres. Pendant la crise deux d’entre eux ont fait leur coming-out comme si les Français qui pensent à leur avenir en avaient quelque chose à faire de leur vie sexuelle. Une autre dont le secrétariat d’Etat semble assez inutile, pose dans Playboy et perd au passage entre deux ministères, le fonds Marianne. Le porte-parole ment comme il respire, le ministre de l’EN entend faire évoluer la laïcité et on sait comment.
Référendum ou remaniement, de toute façon il a perdu la confiance des Français, il est cuit. Ce Président qui paraissait si intelligent et hors du commun, n’a eu aucune psychologie et ce n’est pas d’aller boire une bière dans un bistrot pour faire peuple, que cela changera quelque chose. Toutes ces manigances ne prennent plus.
Le référendum pour les nuls
Un dessin vaut mieux que tous vos longs discours : un référendum c’est comme quand un papy qui en a marre d’entendre ses chiards brailler sans arrêt, leur donne leurs tétines et on ne les entend plus.
Le papy c’est Macron, les chiards ce sont les manifestants, la cégététine c’est leur référendum.
Tout le monde il est content, tout le monde il est cocu.
Voilà en peu de mots mon explication, bien plus claire et nette que toutes celles qu’on lit ici.
L’époque a changé. Le référendum est illusoire ? On ne monte pas dans un train lancé à grande vitesse. C’est trop tard !
Pendant que nous parlons d’E. Macron et du désamour que les Français lui portent, le monde pendant ce temps-là est en ébullition. Tournons-nous plutôt vers des faits réels et bien plus graves.
1. Immigration islamique débordante, principalement en France, Allemagne, Italie, Espagne, Grèce, Belgique… au point de n’être plus en sécurité chez soi. L’Europe est islamisée à cause de nos politiques et élus locaux, naïfs ou traîtres.
L’Europe borgne et prise en sandwich commence seulement à ouvrir un oeil. On paie aujourd’hui les pots cassés de tous nos dirigeants stupides.
La guerre en Ukraine dont l’Europe prise de cours en état de faiblesse chronique.
2.Poutine peut être tué ou écarté par Hélène Carrère d’Encausse
https://www.youtube.com/watch?v=FjqGHW2FaVM
3.L’histoire des Gazprom 1 et 2 – corruption et lâcheté des chefs d’Etat européens: Allemands, Français et les technocrates de Bruxelles soumis à Poutine avant le 21 février 2022, reconnu aujourd’hui comme un criminel de guerre depuis l’invasion de l’Ukraine le 22 février.
https://www.youtube.com/watch?v=1Svm9srn1kc
Enfin c’est fait, la Finlande fait partie de l’OTAN depuis le 4 avril 2023. La Suède, en attente du feu vert d’Erdogan et de V. Orban.
@ Xavier NEBOUT | 22 avril 2023 à 18:21
Votre anti-américanisme primaire vous aveugle.
Les Américains ont apporté la liberté à l’Europe de l’Ouest. Ils ont progressé pendant un an à travers les défenses allemandes. Ils ont libéré les camps de concentration. L’extermination du peuple juif a cessé officiellement.
Entre les Russes et les Américains, il faut choisir !
@ Xavier NEBOUT | 22 avril 2023 à 18:21
Les Américains sont et ils étaient nos sauveurs, car tout le monde n’a pas envie d’être envahi par les Allemands ou de laisser les Ukrainiens l’être par les Russes.
D’autre part, je ne vois rien de honteux à faire des affaires et à se faire rembourser ses dettes… Curieux comme tant de gens diabolisent ou sacralisent l’activité économique.
Bref, et je trouve d’autre part indigne qu’un pays riche comme la France ne rêve rien tant que de se faire entretenir par les Américains tout en leur crachant dessus. C’est une de nos exceptions culturelles dont il n’y a pas lieu d’être fier.
@ Michelle D-LEROY 22 avril 19h46
Il y a des gens qui sont détestés et haïs avant même d’être élus.
La dure leçon que nous recevons depuis 2017 ne nous servira sans doute à rien en 2027 !
Transmettez mes meilleures amitiés à Monsieur Rioufol…
Méfions-nous des vérités qui ne sont que les interprétations des obsessions, et le rappel à l’histoire déguise souvent sous ses Baden-Baden les désirs britanniques de brûler sainte Jeanne d’Orléans, ou le rédacteur de la Constitution.
Non, un référendum ne servira de rien, 2005 est passé par là.
Notre hôte peut bien rejoindre la coalition des casseroles, Macron ne se défilera pas face à la victoire idéologique de l’extrême gauche, qui a pour complice nombre de médias et les partis de gouvernements reniant leurs idées, coalition de lâches et d’extrémistes qui expliquent sa double élection, comme son incapacité à faire entendre que ce n’est pas en mettant sous le tapis cette réalité des défaites françaises qu’on les résoudra, Massu ou pas, ressentiment pieds-noirs ou pas, OAS et Pétain et tout le tremblement qui ne sait se faire élire qu’en réchauffant les vieilles haines qui minent le pays depuis si longtemps.
Notre président use de la Constitution inventée pour contrer ces inconsciences, que de Gaulle fut communiste alors importe peu, puisque Macron en a compris l’héritage. Les Français ont le choix, retourner aux pouvoirs d’une CGT qui n’est plus qu’un songe du passé et démissionner avec Laurent Berger, ou renoncer à leur haine défaitiste pour s’apercevoir que septante ans ont passé, qu’il est possible d’entendre celui qui a le pouvoir, et ce n’est pas rien, de leur dire qu’il est l’heure de se réveiller.
@ Michelle D-LEROY 19h46
« Référendum ou remaniement, de toute façon il a perdu la confiance des Français, il est cuit. Ce Président qui paraissait si intelligent et hors du commun, n’a eu aucune psychologie et ce n’est pas d’aller boire une bière dans un bistrot pour faire peuple, que cela changera quelque chose. Toutes ces manigances ne prennent plus. »
On peut penser que les Français dans leur majorité ont compris les « manigances » de leur président: un personnage à la grande éloquence déguisant des mensonges sous une avalanche de mots censés réparer ce qu’il a contribué à détruire.
Que n’aurait-il pas fait oeuvre utile en expliquant cartes sur table l’ampleur du désastre financier, le déficit du commerce extérieur abyssal, la dette publique himalayenne, les dépenses inconsidérées, qui ne lui permettent aucune marge de manoeuvre d’action publique ; sauf celles qui se rapportent au sociétal.
« Jamais de critique sur l’immigration et surtout sur le coût de celle-ci, tellement plus facile de démontrer le coût exorbitant de la retraite de ces vieux Français rancis. »
Tout ce qu’il tait sur les ravages de l’immigration sera imputé dans son bilan déjà calamiteux après 6 ans…
@ Lodi
« …si par exemple ils ne s’excusent pas, ils ne tentent pas de réparer économiquement non plus, on fera sécession d’avec eux si on est sous leur souveraineté – par exemple cas de la Vendée – on n’entrera pas dans leur alliance – si l’OTAN veut recruter dans le tiers-monde, il vaudrait mieux que ses membres n’aient pas de dettes non appuyées à mon avis »
Je vois assez mal l’intérêt pour l’OTAN de recruter au tiers-monde. Un bon recrutement fiable, c’est le recrutement d’une personne aux mêmes intérêts, aux intérêts en concordance, volontaire. La Pologne est entrée dans l’OTAN sans demander d’excuses aux USA et au Royaume-Uni pour leur abandon aux Rouges en 1945. Faire un catalogue des dettes du passé, supposées ou réelles, ça n’est pas une base saine. Si les Polonais présentent ces jours-ci à l’Allemagne sa dette, ce n’est pas dans une logique d’alliance mais de solde des comptes, tout le monde a bien compris que la seule alliance qui vaille, c’est celle que le moscovite considère comme nuisible car l’empêchant d’imposer son influence aux pays frontaliers.
L’Afrique était un continent sous-développé avant la colonisation, c’est la raison même d’ailleurs de l’esprit colonialiste, courant de gauche. Il suffit d’écouter l’hymne, à titre d’exemple, du Burkina Faso, pour comprendre que les pays sous-développés ne cesseront pas de l’être si, en plus, on leur donne l’idée farfelue que leur sort est le fait d’autrui.
@ Michelle D-LEROY | 22 avril 2023 à 19:46
Votre analyse est parfaitement claire et sans haine. C’est le constat d’une situation exécrable, non seulement pour le président de la République, mais essentiellement pour la France qui s’affaisse et que ses gouvernants sont incapables, aveuglés par leurs idéologies sociétales ou leurs prismes financiaristes, de regarder en face comme de concevoir les moyens du redressement, productif au plan économique, budgétaire au plan de la dette, ou encore de la préservation de notre unité nationale.
Bien au contraire, l’on assiste au délitement général des relations humaines, notamment par l’importation de concepts qui en sont le ferment de la destruction de la nation et de son peuple éclaté. Il suffit de voir comment le wokiste/cancelliste ministre de l’Éducation nationale vient de sacrifier le Conseil des Sages de la laïcité au sein de son ministère.
On pourra lire ce qu’il en est ici (http://libertescheries.blogspot.com/2023/04/le-conseil-des-sages-de-la-laicite-ou.html) et qui montre que monsieur Ndiaye prend le contre-pied de monsieur Blanquer, ce assurément avec l’aval présidentiel.
Cet état de fait confirme que, au-delà de son discours qui n’est que de la pure communication, monsieur Macron se montre incapable de fixer un cap à la nation et que son « en même temps » correspond à un changement de pied permanent.
Au bilan, nous assistons à la mise en œuvre de pseudo-réformes non pas constructrices mais systématiquement destructrices de la France que nous avons aimée et soutenue, celle au fond que monsieur Macron lui-même méprise mais à laquelle il prétend donner des gages par une tenue décontractée ou en s’attablant à la terrasse d’un bar pour siroter une bière ou encore en prétendant « se mettre à portée de baffes » à l’occasion de ses déplacements dans les « territoires »…
Toute notre classe politique n’a que le mot « réforme » à longueur de discours, alors que leurs projets ne visent aucunement à réformer la France mais à la conduire à passer sous les fourches caudines conçues à Bruxelles ou Washington qui depuis plus de vingt ans, avec la collaboration de notre haute fonction publique et son émanation dans la classe politique, ont organisé la destruction de toutes nos capacités industrielles en ayant cédé à des puissances ou entreprises étrangères les fleurons industriels les plus importants du pays et pourtant essentiels à notre propre souveraineté. Et, ayant ainsi perdu nos savoir-faire, on prétend à présent mener une politique de réindustrialisation. Il suffit de voir les incapacités d’EDF à relancer la construction de nos centrales nucléaires pour comprendre qu’avec nos politiciens technocrates cela ne restera qu’un vœu pieux. Avec en filigrane un sabordage systématique par l’Allemagne qui n’acceptera jamais que l’industrie française puisse un jour concurrencer la sienne !
@ Marcel P | 23 avril 2023 à 11:34
« Je vois assez mal l’intérêt pour l’OTAN de recruter au tiers-monde. »
Pas si farfelu que ça, du moins sous la forme de partenariat. La nature a horreur du vide, si on ne recrute pas dans le tiers-monde, le tiers-monde se fera recruter, la Chine ou d’autres gens qui ne sont pas précisément nos amis.
« Si les Polonais présentent ces jours-ci à l’Allemagne sa dette, ce n’est pas dans une logique d’alliance mais de solde des comptes, tout le monde a bien compris que la seule alliance qui vaille, c’est celle que le moscovite considère comme nuisible car l’empêchant d’imposer son influence aux pays frontaliers. »
Il me semble, à moi, que les rapports entre les gens sont meilleurs une fois qu’il y a eu solde des comptes.
Quand les rapports sont malsains, ils grèvent tout : la possibilité de faire alliance, la loyauté des alliances et du commerce. Absolument tout. Mieux vaut construire une maison sur une base saine !
Et de toute façon, combien de fois faudra-t-il le redire ? On doit d’autant plus présenter ses excuses à quelqu’un de faible et dont on n’aura nul besoin, parce qu’il est d’autant plus grave de ne pas réparer des torts qu’ils atteignent les gens les plus démunis, enfants, pauvres et autres.
Les conséquences sont plus graves, et l’injustice dans laquelle on se complaît est pire.
Sinon, ce que vous dites vous-même prouve que ni le temps, ni l’alliance, ni la richesse n’effacent les vieilles dettes, la Pologne étant dotée de tout, et même de prestige – une des raisons du ressentiment exacerbé du tiers-monde est le manque de prestige, mais la Pologne est très honorée pour son courage, et plus généralement, sa résilience.
Elle n’en ressort pas moins les vieilles dettes… Donc imaginez ce qu’il en est d’autres nations !
« L’Afrique était un continent sous-développé avant la colonisation, c’est la raison même d’ailleurs de l’esprit colonialiste, courant de gauche. Il suffit d’écouter l’hymne, à titre d’exemple, du Burkina Faso, pour comprendre que les pays sous-développés ne cesseront pas de l’être si, en plus, on leur donne l’idée farfelue que leur sort est le fait d’autrui. »
Je récuse également l’idée que l’Afrique était développée avant la colonisation, et celle qui veut qu’elle n’ait pas aggravé la situation. Toute prédation se fait aux dépens de la proie, que cela se déguise en mission civilisatrice en tout genre.
C’est comme si on voulait d’un côté me faire croire qu’un homme était valide alors qu’il était boiteux avant une attaque, et d’un autre côté, faire croire qu’on ne l’a pas encore rabaissé à cause de cela, en le volant, en l’asservissant et en l’éborgnant.
Non seulement nous avons maltraité l’Afrique, mais nous l’avons divisée, par des frontières mettant ensemble les ennemis et séparant les amis. Si avant la réconciliation européenne, on avait séparé des Français et des Allemands les uns des autres, mais par contre obligé ceux de la partie se situant entre les deux à vivre ensemble, je gage que des flots de sang et du sous-développement auraient suivi. Comme je ne vois que des extraterrestres pour faire ça, ils auraient pu gloser jusqu’à plus soif sur l’arriération humaine, et plus généralement, européenne.
Que peuvent donc faire des gens divisés s’ils veulent éviter de se taper dessus ? Eh bien, c’est évident, remonter à la source des découpages frontaliers et nous imputer leurs divisions.
Retour à l’envoyeur.
Quant au développement… L’Afrique ne voulait pas être développée, ni l’Asie d’ailleurs, c’est un défi que les sociétés que nous avons perturbées ont été obligées de relever, qu’elles le veuillent ou non. L’Asie, avec son énorme acquis culturel, et un maillage politique très fort, était mieux à même de relever ce défi. De façon plus ou moins fulgurante. Et puis, le Japon avait une forte tradition d’imitation de la Chine reconvertie en imitation de l’Occident, et a bénéficié d’une occupation intelligente.
https://www.geo.fr/histoire/le-japon-sous-la-tutelle-americaine-185080
Comment peut-on attendre de l’Afrique de savoir vite se mettre à l’école du Japon ?
Je dis, moi, que la France n’est hélas pas capable de comprendre qu’il faut savoir imiter, par exemple les Anglo-Saxons… et les Japonais. Au lieu d’exiger ou d’attendre l’impossible de malheureux, cherchons à nous améliorer… Et réservons notre sévérité pour ceux qui le méritent sans conteste, immigrés musulmans nous rendant le bien pour le mal et Russes envahisseurs de l’Ukraine.
Eh bien je suis pour un référendum qui vire tous ces rentiers de la politique.
Deux quinquennats c’est bien, soit un mandat une fois renouvelable.
Quand on voit trop souvent des élus s’accrocher comme des sangsues empêchant le renouvellement dans leurs rangs.
Il suffit de regarder Gégé, mais qu’a-t-il-donc-apporté-à-notre-pays depuis des décennies à se goinfrer dans un environnement peu favorable à la souplesse d’esprit, la pugnacité et la force de créativité.
Ils en vivent, nous en crevons. Comment penser que ces types au pouvoir depuis des lustres ont envie de de se battre ? Libérons la liberté, celle des suivants, à chacun son tour. Numéro 2 quand même depuis… Pfff… C’est à dégoûter les électeurs de voir toujours les mêmes tronches et les mêmes bilans désastreux.
Ils tuent ce qui reste de démocratie, balancer des aides pour éteindre les velléités, et continuer le train-train dans lequel ils sont engoncés et notre hôte qui ferraille en vain, contre toujours les mêmes politiques. Ce serait sans doute plus gratifiant pour tous si les figures changeaient.
On voit toujours les mêmes pour notre malheur, tout est à sac dans le régalien, Chirac n’a rien fait, les suivants furent encore pire et Macron surnage.
Le jour n’est pas loin où nous aurons notre Meloni à nous, celle qui allait à la tétine du Cinglé, ou des Mariani qui allaient en coulisse chez Bachar le Sanguinaire… Pouah !… La politique et l’esclavage de notre dette, les Chinois ont tombé le masque, le RN (je persiste) n’a pas changé, demain sera pire encore, la misère à tous les étages.
Libérons la liberté, celle de revoir ce système usé et gangrené des mandats à répétition de certains barons de viagers de mandats. Sinon on va se rapprocher un peu plus du Cinglé et ce par la volonté du peuple souverain – ce qui serait le pire -, broyé de propagande qui ne voit dans un vote contestataire qu’une seule issue et assurément notre aliénation et surtout le knout et la misère.
Il suffit de relire tous ses dires, entre les lignes, le knout pour avenir et le Cinglé pour obéir.
@ Robert
La préservation de l’unité nationale ? M. Macron et ses ministres semblent bien n’en avoir rien à faire, au contraire c’est diviser pour mieux régner.
Les changements apportés par le ministre de l’E.N. au Conseil des Sages de la Laïcité sont forcément en accord avec le Président, qui, fidèle à son « en même temps » espère détruire le modèle de la laïcité à la française et ce malgré le bel hommage rendu à Samuel Paty lors de ses funérailles.
C’est incompréhensible quand on sait que l’équilibre en milieu scolaire est fragile sur ce sujet, et pour s’en rendre compte, il n’y a qu’à prendre connaissance d’extraits du rapport d’enquête sur la mort de ce professeur non soutenu par sa hiérarchie, pour comprendre la trouille qui règne en milieu scolaire.
En nommant M. Ndiaye à ce poste, M. Macron savait très bien ce qu’il faisait.
Quant aux réformes, elles sont bien souvent pour changer pour ne pas dire bidouiller ce qui fonctionne bien et donc faire illusion et à l’inverse oublier des réformes de fond qui seraient plus que nécessaires.
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@ caroff
« On peut penser que les Français dans leur majorité ont compris les « manigances » de leur président: un personnage à la grande éloquence déguisant des mensonges sous une avalanche de mots censés réparer ce qu’il a contribué à détruire. »
On ne peut mieux dire. Seulement, en voyant les sondages, on comprend que les yeux des Français se décillent et que le Président va avoir fort à faire pour convaincre autrement que par des mots.
@ Lodi
« Je vois assez mal l’intérêt pour l’OTAN de recruter au tiers-monde » (Marcel P)
« Pas si farfelu que ça, du moins sous la forme de partenariat » (Lodi)
Vous parlez de maintenir des relations diplomatiques et des accords. Participer à une alliance ce n’est pas ça.
« Il me semble, à moi, que les rapports entre les gens sont meilleurs une fois qu’il y a eu solde des comptes.
Quand les rapports sont malsains, ils grèvent tout : la possibilité de faire alliance, la loyauté des alliances et du commerce. Absolument tout. Mieux vaut construire une maison sur une base saine ! »
Je viens de vous donner l’exemple contraire. Ni la Pologne, ni la Lituanie n’ont demandé aux USA et au Royaume-Uni de solder les comptes.
« la Pologne est très honorée pour son courage, et plus généralement, sa résilience. Elle n’en ressort pas moins les vieilles dettes… Donc imaginez ce qu’il en est d’autres nations ! »
Qui détermine la dette ? Si on veut une évaluation honnête d’une dette, il faut pouvoir faire le calcul avant-après. Concernant les pays d’Afrique, ceux qui prétendent l’Europe en dette oublient de nous dire quel était l’état de l’Afrique pré-coloniale. Dette coloniale ? Peut-être pas dans le sens que l’on croit.
« Je récuse également l’idée que l’Afrique était développée avant la colonisation, et celle qui veut qu’elle n’ait pas aggravé la situation »
Ce n’est pas un débat d’idées mais de faits. Cela s’examine sur la base de faits, pas d’impressions évanescentes.
Par exemple, les pays africains avaient-ils des routes, des camions, des hôpitaux, des écoles, avant la colonisation ? Qu’ont-il perdu ? Des ressources minières qu’ils n’étaient pas en moyen d’exploiter auparavant ?
Cela s’évalue, si on y tient. Ce n’est pas une idée purement abstraite.
« Non seulement nous avons maltraité l’Afrique, mais nous l’avons divisée, par des frontières mettant ensemble les ennemis et séparant les amis. »
Nous, ça n’existe pas. Il n’y a pas de nous ni même de eux. Vous parlez de différentes personnes, qui ne sont plus là aujourd’hui, avec différentes motivations. Et si certains en ont profité indûment, d’autres aussi ont dépensé sans compter.
« Que peuvent donc faire des gens divisés s’ils veulent éviter de se taper dessus ? Eh bien, c’est évident, remonter à la source des découpages frontaliers et nous imputer leurs divisions. Retour à l’envoyeur. »
De quoi parlez-vous ? de la RDA ? de la Sarre ? En quoi cela explique-t-il le fait que le réseau routier de nombreux pays africains serait inexistant sans l’apport des colons européens et a été laissé à l’abandon jusqu’à l’arrivée des nouveaux colons chinois ?
@ Marcel P | 23 avril 2023 à 16:43
« Qui détermine la dette ? Si on veut une évaluation honnête d’une dette, il faut pouvoir faire le calcul avant-après. Concernant les pays d’Afrique, ceux qui prétendent l’Europe en dette oublient de nous dire quel était l’état de l’Afrique pré-coloniale. Dette coloniale ? Peut-être pas dans le sens que l’on croit. »
Mais je vous ai rappelé que les gens de l’époque de la colonisation ne voulaient pas des routes et du reste. Que leur importe donc ce que ça peut apporter en argent ou autrement à leurs descendants ?
Ce que nous avons pris à l’Afrique ? Eh bien, nous avons envoyé des colons, des gens qui se sont emparés des terres. Et nous avons participé à l’esclavage. Combien pour les gens ayant perdu leurs terres ? Combien pour les gens ayant été réduits en esclavage ?
Vous comparez des choses dont personne ne voulait et des vies brisées ! Et les ravages que cela a fait parmi leurs descendants et leurs proches, celles des victimes directes et de leurs proches, sans parler pour les descendants de la honte d’avoir eu des ancêtres victimes.
Désolé, mais les choses dont on ne veut pas ne comptent pas, ce sont comme des offenses, même si moins désagréables, des actes signifiant votre infériorité… Vous voudriez qu’on considère ce qu’elles rapportent en argent ? Cela n’a pas de sens. On ne saurait compenser une atteinte à la liberté par une autre. Et de plus, ces fameuses infrastructures se sont faites par travail forcé. Donc on devrait faire payer les descendants de gens qu’on a asservi ? C’est fort.
https://theconversation.com/comment-labolition-de-lesclavage-a-legitime-le-travail-force-colonial-en-afrique-de-louest-126091
Vous êtes tellement perdu dans de mesquines considérations de méthodes comptables que vous proposez de prendre en compte des cadeaux forcés fait par du travail forcé !
Incroyable…
Et d’autant plus que s’il y avait eu une justification à la colonisation de l’Afrique, cela aurait été d’y faire cesser l’esclavage.
D’accord, le travail forcé, ce n’est pas beaucoup mieux. Mais enfin, c’est, tout de même, un moindre mal.
« @ Lodi
« Je vois assez mal l’intérêt pour l’OTAN de recruter au tiers-monde » (Marcel P)
« Pas si farfelu que ça, du moins sous la forme de partenariat » (Lodi)
« Vous parlez de maintenir des relations diplomatiques et des accords. Participer à une alliance ce n’est pas ça. » (Marcel P)
Exact, je voulais trop mettre en avant qu’on a éventuellement besoin d’un plus petit que soi, surtout s’il grossit, comme le tiers-monde.
Pour l’instant… Je pense que dès qu’assez de pays du tiers-monde seront assez démocratiques, assez puissants et assez favorablement bien disposés à notre égard, il faudra les prendre dans l’alliance. Face aux autocraties montantes assez unies entre elles, mieux vaut être véritablement unis, nous aussi.
Et comme je le dis, mieux vaut pour cela que tous les comptes soient clairs et nets.
Les affronts ne s’effacent pas comme vous l’imaginez, et c’est sans doute heureux, preuve que les gens ont leur dignité à cœur, laquelle ne se restaure que par une force suffisante exercée contre l’agresseur.
Ni oubli, ni pardon !
Pas plus qu’on ne peut considérer comme valant quelque chose ce qui n’a pas été voulu, et de plus obtenu par travail forcé.
Voyons la Pologne, qui serait entrée dans l’Alliance atlantique sans rien obtenir de l’Allemagne en retour, parce qu’il faut bien se taire face à la menace russe ?
Et l’Allemagne aurait cédé sans pression de la Grande-Bretagne et surtout des Etats-Unis, c’est dur à croire. En ce temps-là, donc..
« Après guerre
Après la guerre, la « question allemande » fut un facteur important de l’histoire et de la politique allemande et européenne. Le débat affecta la politique et de la diplomatie de la guerre froide et joua un rôle important dans les négociations qui aboutirent à la réunification de l’Allemagne en 1990. En 1990, l’Allemagne reconnut officiellement sa frontière orientale au moment de sa réunification dans le traité portant règlement définitif concernant l’Allemagne, mettant fin à toutes les réclamations résiduelles de souveraineté que l’Allemagne avait pu avoir sur tous les territoires à l’est de la ligne Oder-Neisse. »
Et la date de l’entrée de la Pologne dans l’OTAN ?
« 12 mars 1999
L’un des faits marquants du Sommet de Washington sera la présence, pour la première fois, des chefs d’Etat et de gouvernement de la Hongrie, de la Pologne et de la République tchèque. Ces trois pays ont rejoint officiellement l’Alliance le 12 mars 1999, portant à 19 le nombre des Alliés. »
La Pologne a sécurisé la Pologne ET les acquis territoriaux polonais. Ce n’est pas rien. Et :
https://www.rfi.fr/fr/europe/20230208-la-pologne-en-passe-d-avoir-l-une-des-arm%C3%A9es-les-plus-puissantes-d-europe
Outre qu’il était juste de céder quelque chose à la Pologne, c’était, en outre, un bon investissement, les Polonais ne rechignant pas à la défense commune.
« De quoi parlez-vous ? de la RDA ? de la Sarre ? En quoi cela explique-t-il le fait que le réseau routier de nombreux pays africains serait inexistant sans l’apport des colons européens et a été laissé à l’abandon jusqu’à l’arrivée des nouveaux colons chinois ? »
Quand je parle d’Afrique, je parle d’Afrique, on a redessiné la carte de l’Afrique, mettant ensemble des peuples qui se détestent, séparant des communautés, ce qui ne peut provoquer que la guerre.
Si des gens assez puissants avaient pu traiter l’Europe ainsi, nous serions en guerre perpétuelle. Déjà, nous étions souvent en guerre, avant l’Union européenne, la bombe et sans doute d’autres raisons d’apaisement. Alors si au lieu d’une puissance tutélaire bienveillante, nous avions eu des occupants nous exploitant puis nous divisant en clans hostiles, cela n’aurait pas été beau à voir.
La question allemande est bien plus complexe que celle d’Afrique, car loin d’être une innocente victime, c’est pour avoir attaqué l’Europe que l’Allemagne vaincue s’est retrouvée occupée et finalement divisée. Une partie de l’Allemagne a fait partie des pays libres, l’autre non, à présent, toute l’Allemagne est libre.
Happy end.
C’est tant mieux puisque les descendants des criminels allemands n’étaient pas coupables. Cependant, les Allemands d’aujourd’hui ont les moyens de payer enfin des dommages de guerre aux Polonais enfin libres et assez puissants pour être entendus.
https://www.europe1.fr/international/seconde-guerre-mondiale-la-pologne-reclame-1300-milliards-deuros-de-dommages-a-lallemagne-4131648
Nous, en France, on ne comprend pas les gens qui réclament justice, parce qu’on a moins souffert que d’autres, colonisateurs et non colonisés, et mieux traités que d’autres par les Allemands, sans parler du fait de bénéficier des grâces des Américains tout en leur crachant dessus.
Quelle chance ! Cela ne nous donne pas le droit de dénigrer ceux qui réclament justice, et l’idée nous confère l’idée fausse que des relations viciées entre les peuples ne sont pas injustes et dangereuses. Vraiment périlleuses, même s’il n’en paraît rien… Les gens se taisent, soit volcans éteints, indignes, méconnaissant le passé, soumis, soit volcans qui redeviennent actifs pour la moindre cause. Ils peuvent réclamer, alors.
Dans le meilleur des cas. Ou bien trahir, si on peut appeler trahison le fait de se dérober à une alliance ou à toute autre chose qu’on attend d’eux, parce qu’en somme, que doit-on à ceux qui ne vous ont pas donné votre dû ?
Soyons justes pour la justice. Et pour ne pas donner de raisons ou de prétexte à l’injustice.
Parallèlement, châtions les injustes, comme les Russes ou les immigrés musulmans qui nous rendent le mal pour le bien.
@ Claude Luçon | 21 avril 2023 à 17:27
« Jean-Jacques Bourdin montre qu’il n’a aucune notion de la direction d’une entreprise surtout quand cette entreprise est une nation tout entière en difficulté »
Tout le problème est là :
1- Macron prend la France pour une entreprise. Une nation n’est pas une entreprise.
2- Une entreprise n’est pas un tiroir-caisse, contrairement à la doxa des financiers.
3- Macron ne sait pas gérer la France parce qu’il croit que c’est une entreprise.
4- Macron ne sait pas non plus gérer une entreprise, ni un tiroir-caisse (cf la dette covid de 500 milliards)
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@ Robert | 21 avril 2023 à 18:20
« Le problème avec Monsieur Macron est que ce qu’il juge « nécessaire pour la France » correspond non à des réflexions franco-françaises, mais bien à des injonctions externes comme la notation des agences internationales, ou les exigences administratives de la Commission de Bruxelles (…) »*
Pour illustrer votre propos… Jeudi matin, Le Maire a convoqué la presse pour faire savoir que, « dans le nouveau programme de stabilité, le gouvernement veut ramener le déficit public à 2,7 % du PIB et la dette publique à 108,3 % en 2027 ». Une information dont l’urgence de la diffusion n’était pas évidente… Le lendemain, le calendrier des experts de l’agence Moody’s prévoyait l’examen de la note de la France… qu’ils ont déjà rétrogradée de deux échelons…
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@ Florestan68 | 21 avril 2023 à 18:56
« Quel que soit le prochain locataire de l’Elysée, il sera encore davantage détesté que Macron s’il s’avise simplement de gouverner »
…de gouverner selon l’art de Macron, qui n’en fait qu’à sa tête et méprise le Parlement, les corps intermédiaires et l’opinion publique.
« On comprend mal ce qui peut objectivement justifier pareille haine. »
Voir l’explication ci-dessus… Y ajouter les multiples promesses non tenues… et les « petites phrases » du sieur.
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@ duvent | 21 avril 2023 à 20:56
« ’Oderint dum metuant !’ C’est exactement ce que je ferais si j’aimais le pouvoir… »
…et vous subiriez le même sort que lui…
Ne trouvez-vous pas votre citation latine malvenue ?… Elle établit un parallèle entre Macron et… Caligula ! « Qu’ils me haïssent pourvu qu’ils me craignent »… Tout un programme ! Croyez-vous qu’il puisse encore être supporté pendant quatre ans par les « Gaulois réfractaires » ?
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@ Marcel P | 22 avril 2023 à 11:22
« La seule donnée disponible, c’est que [la réforme des retraites] était annoncée dans le programme de Macron et que, ainsi, la majorité qui l’a élu avait pris cela en compte, en votant pour lui plutôt que pour une personne liée à une force étrangère hostile. »
L’argument tourne en boucle depuis quelques jours… Mais, parmi les macronistes chargés de le diffuser jusqu’à l’écœurement, aucun ne complète son propos par cette phrase tirée du discours prononcé par EM le soir de sa réélection : « Je sais aussi que nombre de nos compatriotes ont voté ce jour pour moi non pour soutenir les idées que je porte mais pour faire barrage à celles de l’extrême droite. Je veux ici les remercier et leur dire que j’ai conscience que ce vote m’oblige pour les années à venir. »
Disons que la réforme des retraites imposée et non votée permet de poser le diagnostic avec certitude : Macron est amnésique. D’autres diront qu’il est menteur, cynique, arrogant, méprisant… bref pas fréquentable.
Quant à la « force étrangère hostile »… Cette tentative de déstabilisation de Marine Le Pen semble, ces jours-ci, bien ridicule…
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@ Axelle D | 22 avril 2023 à 16:23
« En écrivant une fois de plus votre fable d’un Pétain vainqueur de Verdun (…)… » Quant à la conduite de Pétain en 1940, elle fut indéniablement celle d’un traître et d’un collabo (…) »
Pourra-t-on un jour arrêter de polluer le repos éternel du chef de l’Etat français, le Maréchal de France Philippe Pétain, à l’île d’Yeu ou à Verdun où il a toute sa place, en utilisant ses mânes à tout propos dans le cadre de notre actualité politique ? Même si elle est et reste la même patrie que celle de nos pères, même si elle nous est aussi chère qu’à eux, la France d’aujourd’hui n’est pas celle de 1940-45, les Français d’aujourd’hui ne sont pas ceux de la Seconde Guerre mondiale… La France a changé… En bien ? En mal ? C’est un autre sujet…
Croyez-vous qu’en 2100, les Français d’alors – si, d’ici là, la France ne s’est pas noyée dans le marécage européen – se jetteront à la figure des « Macroniste ! », des « Lepéniste ! » et autres « Mélenchoniste » quand la 45e réforme des retraites les partageront ? Je les espère plus raisonnables que nous…
Alors, de grâce, fichez la paix au Maréchal ! Si réveiller les morts vous est indispensable, prenez-vous-en, par exemple, à Vercingétorix. En cherchant un peu, on doit bien parvenir à lui trouver quelques défauts que présentent aussi tel ou tel de nos dirigeants actuels…
PS : pour votre info, le 26 avril prochain, à Vichy, Les Fils set Filles des Déportés juifs de France (Serge Klarsfeld) organisent un colloque historique au programme duquel figure une historienne qui interviendra sur le thème : « Le refus, en 1943, de Pétain et Laval de dénaturaliser en bloc les Juifs naturalisés depuis 1927 ». Tiens, tiens, ce serait donc vrai que Pétain a sauvé des Juifs français ?…
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@ Robert Marchenoir | 22 avril 2023 à 17:59
« Rappelons que le véritable objectif de ce voyage [à Baden Baden] minutieusement organisé, selon la thèse fort convaincante d’Henri-Christian Giraud, était de s’assurer du soutien de l’URSS à sa personne. »
Rappelons qu’Henri-Christian Giraud est le petit-fils du général Henri Giraud que de Gaulle a évincé du Comité français de la Libération nationale qu’ils coprésidaient en 1943 sous la pression des Alliés. Ce qui est susceptible de laisser quelques traces chez les descendants dudit Giraud et un soupçon d’envie de vengeance… Il est donc permis de ne pas être convaincu par cette thèse farfelue, d’autant que le Général disposait d’autres « voies de communication » avec les Soviétiques qu’un général hostile aux communistes… et quelque peu en froid avec lui après la condamnation de ses pairs, auteurs du putsch d’Alger…
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@ Michelle D-LEROY | 22 avril 2023 à 19:46
Belle analyse, calme et documentée… Le verdict s’impose : il est « cuit ».
@ Serge HIREL | 24 avril 2023 à 01:18 (@ Robert Marchenoir | 22 avril 2023 à 17:59)
Moi : « Rappelons que le véritable objectif de ce voyage [à Baden-Baden] minutieusement organisé, selon la thèse fort convaincante d’Henri-Christian Giraud, était de s’assurer du soutien de l’URSS à sa personne. »
Vous : « Rappelons qu’Henri-Christian Giraud est le petit-fils du général Henri Giraud que de Gaulle a évincé du Comité français de la Libération nationale qu’ils coprésidaient en 1943 sous la pression des Alliés. Ce qui est susceptible de laisser quelques traces chez les descendants dudit Giraud et un soupçon d’envie de vengeance… »
Vous attribuez vos vices à autrui. Il est infiniment bas de votre part de balayer l’œuvre historique d’Henri-Christian Giraud (et elle est grande) au prétexte qu’il chercherait à défendre la mémoire de son grand-père.
Un homme digne de ce nom ferait l’inverse : il rendrait hommage à l’auteur d’avoir réhabilité la mémoire de son grand-père au prix d’un travail aussi acharné. Avez-vous seulement lu ses livres ?
Seule la réfutation de ses écrits à l’aide de documents et d’arguments historiques peut avoir la moindre valeur.
Je note que votre « raisonnement », si l’on peut appeler cela ainsi, part du principe que de Gaulle avait raison contre Giraud. Mais c’est peut-être l’inverse… sauf que la propagande et la légende en ont jugé autrement.
« Il est donc permis de ne pas être convaincu par cette thèse farfelue. »
Il est toujours permis de manifester l’infinie futilité qui est la vôtre, et de croire que vos « convictions » en la matière ont valeur d’argument. On s’en tape, de vos convictions. Vous n’êtes pas Dieu le Père.
Il est aussi permis d’exhiber sa légèreté, en croyant que vaporiser des adjectifs méprisants tels que « farfelu » a valeur d’argument.
Les travaux historiques d’Henri-Christian Giraud sont extrêmement rigoureux, et minutieusement documentés. C’est cela qui emporte la conviction, et non des assertions péremptoires en quelques mots dans des commentaires de blog.
À ma connaissance, personne n’a sérieusement réfuté ses ouvrages, ni L’Accord secret de Baden-Baden, ni De Gaulle et les communistes.
« D’autant que le Général disposait d’autres ‘voies de communication’ avec les Soviétiques qu’un général hostile aux communistes… et quelque peu en froid avec lui après la condamnation de ses pairs, auteurs du putsch d’Alger. »
Vous n’avez visiblement pas lu le livre, ni écouté l’interview de Giraud que j’ai mise en lien. Écrivez un peu moins vite et réfléchissez un peu plus.
1. Oui, il disposait d’autres voies de communication, et il les a utilisées. Notamment l’ambassade russe. Mais elles ne suffisaient pas. D’autres voies de communication n’ont pas pu être utilisées, car elles auraient mis trop de personnes dans la confidence. Or de Gaulle était un maniaque du secret, et dans cette opération il a gardé le secret vis-à-vis de ses plus proches collaborateurs, y compris Pompidou.
2. Massu était incontournable car il avait reçu la visite d’un général soviétique, venu porter le message que Moscou encourageait la répression des insurgés. C’est ce message que de Gaulle voulait éclaircir.
3. Si Massu était « en froid » avec de Gaulle en raison du putsch d’Alger, alors pourquoi ce dernier serait-il allé le voir ? Votre argument condamne beaucoup plus votre thèse que la mienne — enfin la thèse imposée par la légende, car vous ne vous donnez même pas la peine de dire, vous, quelle serait votre explication du voyage de Baden-Baden.
Si quelque chose d’aussi vaporeux que le « froid » supposé des relations entre les deux hommes était l’argument décisif, alors, à plus forte raison, de Gaulle ne serait pas allé voir Massu dans l’unique but de se faire requinquer par ses soins, et se faire convaincre de ne pas tout laisser tomber.
4. Il est ridicule d’opposer l’anti-communisme de Massu à la thèse de Giraud. De Gaulle aussi était hostile aux communistes, si vous allez par là… La question n’est pas de savoir si Massu ou sa concierge aimaient le communisme ou pas. La question était de connaître la position de l’URSS vis-à-vis des insurgés de mai 68, et de prévoir les ordres que le Kremlin donnerait au PCF dans cette affaire.
L’amour et la haine n’ont pas grand’chose à faire en matière de politique étrangère. Vous semblez affecté d’un psychologisme de bas étage : Giraud dit forcément le faux puisque de Gaulle avait son grand’père pour ennemi, Massu ne pouvait évaluer correctement les messages de Moscou puisqu’il était anti-communiste…
En fait, vous manifestez ici l’une des nombreuses tares de la sous-culture communiste : les faits importeraient moins que l’identité, l’opinion politique ou les sentiments intimes de celui qui les rapporte.
Il fallait massacrer les bourgeois parce qu’ils appartenaient à la classe bourgeoise honnie. Giraud ne peut dire le vrai sur de Gaulle, puisqu’il a reçu la détestation de De Gaulle en héritage avec son ADN.
C’est le célèbre « D’où tu parles ? » de Mai-68.
À cette aune-là, les prises de position, témoignages ou même travaux de recherche des descendants de Résistants, ou de Juifs massacrés par les nazis, devraient être rangés à la poubelle, car forcément vérolés vu l’hérédité de leurs auteurs.
Ah mais non, zut, là ça compte pas, ils sont dans le camp du politiquement correct donc c’est le contraire : c’est justement parce qu’ils portent sur leurs épaules le poids atavique de la Shoah, ou que les médailles de la Résistance se transmettent par voie biologique, qu’il faut être « convaincu », comme vous dites, par leurs thèses.
Le célèbre deux poids, deux mesures de la pensée-de-gauche, que vous diffusez ici sous couvert d’une posture de droite.
L’AMI XITÉ
On nous dit que Pap Ndiaye vise l’effondrement des deux lycées d’excellence du Quartier Latin : LLG et Henri IV.
Cela ne m’étonne pas… ces deux établissements forment l’essentiel de l’excellence française.
À LLG, dans les Spé les 2/3 des élèves intègrent l’X, le restant se répartit à Gnouf et dans les grandes écoles techniques. À Henri IV, pareil mais dans les sciences humaines.
On comprend cette volonté de notre Grand Maître de l’Université : éradiquer la tête de notre système éducatif, mettre l’Éducnaz au niveau de l’Afrique pour que les futurs habitants de notre cher et vieux pays ne soient pas déconcertés par le niveau culturel du résidu autochtone.
Échapperons-nous au mirage de l’immigration ?
@ Serge HIREL
« L’argument tourne en boucle depuis quelques jours… Mais, parmi les macronistes chargés de le diffuser jusqu’à l’écœurement, aucun ne complète son propos par cette phrase tirée »
Cela ne répond pas à mon propos. Ceux qui ont voté Macron ont nécessairement dû tenir compte de son programme et l’avoir choisi contre Le Pen en connaissance de cause. Cela fait deux décennies que le deuxième tour se fait contre du Le Pen. Seul les idiots ne tiennent pas compte du programme de leur opposant.
Donc, la majorité qui l’a élu avait pris cela en compte, en votant pour lui plutôt que pour une personne liée à une force étrangère hostile.
« Quant à la « force étrangère hostile »… Cette tentative de déstabilisation de Marine Le Pen semble, ces jours-ci, bien ridicule… »
Tentative de déstabilisation ? Alors qu’en Italie se trouve aux commandes une présidente du Conseil des ministres d’Italie depuis le 22 octobre 2022, dont le RN devrait rechercher l’alliance naturelle, sur la base de la prétention à vouloir défendre un nationalisme européen fort. Marine Le Pen s’y oppose. Pourquoi Marine Le Pen s’oppose à un nationalisme défenseur de l’Europe de Varsovie à Rome ? Parce qu’elle est contre l’OTAN. Marine Le Pen, sortie de la banqueroute par les Moscovites, s’oppose à un nationalisme européen qu’elle prétendait autrefois appeler de ses voeux, au nom de l’intérêt d’une force extra-européenne qui nous envoie des clandestins.
Cela vous semble ridicule ? Je pense que si vous présentez cette situation à quiconque n’est pas un brave militant servile du RN, il n’y verra pas du ridicule mais du tragique.
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@ Lodi
« Mais je vous ai rappelé que les gens de l’époque de la colonisation ne voulaient pas des routes et du reste. »
Pardon ? Parce que vous l’avez décrété ? Ils ne voulaient pas non plus d’approvisionnement en eau potable ?
« Ce que nous avons pris à l’Afrique ? Eh bien, nous avons envoyé des colons, des gens qui se sont emparés des terres. Et nous avons participé à l’esclavage. Combien pour les gens ayant perdu leurs terres ? Combien pour les gens ayant été réduits en esclavage ? »
Je ne sais pas qui est « nous », ni qui sont ces « gens ». Drôle de bouillie intellectuelle. « Nous » avons participé à l’esclavage ? Vous voulez dire que certains colons ont participé à un esclavage organisé par des ethnies locales contre d’autres ethnies ?
« Et les ravages que cela a fait parmi leurs descendants et leurs proches, celles des victimes directes et de leurs proches »
Et les fortunes, aussi. L’Afrique, avec ou sans colon, ce sont des affaires d’injustices. Il y a aussi des profiteurs bien couleur locale.
« sans parler pour les descendants de la honte d’avoir eu des ancêtres victimes. »
Ah ? En plus il faut payer une dette de « honte des ancêtres ». On nage en plein délire.
« Et de plus, ces fameuses infrastructures se sont faites par travail forcé. Donc on devrait faire payer les descendants de gens qu’on a asservi ? C’est fort. »
C’est vous qui parlez de payer, faire payer. Moi j’observe que votre discours sur la colonisation est aussi absurde et simpliste que celui d’un militant colonialiste.
Avec ce type d’argumentaire à trois francs, on peut refaire toute l’histoire du monde en attribuant des bons et des mauvais points. On peut aussi refaire l’histoire de France.
« Pour l’instant… Je pense que dès qu’assez de pays du tiers-monde seront assez démocratiques, assez puissants et assez favorablement bien disposés à notre égard, il faudra les prendre dans l’alliance. »
Assez démocratiques et assez puissants ? Même qu’est-ce donc que ce charabia. OTAN signifie Organisation du Traité de l’Atlantique Nord. Cela suppose un intérêt commun précis : la défense contre le péril moscovite. On voit mal ce que le Congo belge vient faire dans cette histoire.
« Ni oubli, ni pardon ! »
Ça c’est un slogan de militant antifa. Décidément, c’est de la pure bouillie intellectuelle votre truc. On mélange tout et n’importe quoi.
« Voyons la Pologne, qui serait entrée dans l’Alliance atlantique sans rien obtenir de l’Allemagne en retour, parce qu’il faut bien se taire face à la menace russe ?
Et l’Allemagne aurait cédé sans pression de la Grande-Bretagne et surtout des Etats-Unis, c’est dur à croire. En ce temps-là, donc.. »
Mais qu’est-ce que vous racontez ? Cela n’a absolument ni queue ni tête.
La Pologne est entré dans l’OTAN après que l’URSS s’est écroulée, en phase d’absence temporaire de menace moscovite. L’Allemagne, ex-pays nazi allié de l’URSS, qui venait d’obtenir l’autorisation de se réunifier, aurait été bien malvenue de commenter l’adhésion à l’OTAN des Pologne, Hongrie et République tchèque.
« Quand je parle d’Afrique, je parle d’Afrique, on a redessiné la carte de l’Afrique, mettant ensemble des peuples qui se détestent, séparant des communautés, ce qui ne peut provoquer que la guerre. »
Je ne connais pas votre « on » et je vomis votre discours qui consiste à nous présenter l’Afrique comme un havre de pays prospères qui aurait dérapé avec l’arrivée de colons. La colonisation a été rendue possible par le sous-développement de l’Afrique et les guerres tribales qui s’y déroulaient. Après leur départ, l’Afrique reste sous-développée et en guerre, comme elle l’était, avec quelques infrastructures et moyens technologiques en plus.
@ Serge HIREL | 24 avril 2023 à 01:18
« Ne trouvez-vous pas votre citation latine malvenue ?… Elle établit un parallèle entre Macron et… Caligula ! « Qu’ils me haïssent pourvu qu’ils me craignent »… Tout un programme ! Croyez-vous qu’il puisse encore être supporté pendant quatre ans par les « Gaulois réfractaires » ? »
Me posez-vous deux questions ?
Voulez-vous connaître les réponses ?
Trouvez-vous un quelconque intérêt à ce que j’écris ?
Voulez-vous vous faire valoir à peu de frais ?
Avez-vous l’intention de convaincre ?
Tenez-vous à ce que l’on dise de vous : Quel grand penseur que ce Monsieur Hirel ?
Je présume que la réponse à toutes mes interrogations est : VOUI ! Six fois voui !
Mais je suis bonne, aussi répondrai-je à vos deux questions…
Il va de soi que je n’ai pas l’intention de faire, comme vous, du prosélytisme, puisque je n’ai pas de propagande à fourguer…
En outre, il me paraît évident que lorsque je fais une citation elle sera comprise une fois sur cent, ce qui est énorme par les temps qui courent.
Les bavards comme vous ne manquent pas, ils sont remplis de vent, mais aussi bouchés à l’émeri, affidés, hypocrites, âpres au gain, toujours au plus près de la gamelle et pour couronner le tout, d’une avidité inextinguible…
Toutes ces qualités, qui ne sont pas rares, conduisent à trouver le premier bouffon venu qui se prendrait pour Caligula, merveilleusement politique, et pourquoi ne pas le dire, digne successeur de César, comme un certain Z comme Zéro…
Quant à votre évocation des Gaulois réfractaires, elle est si inconsistante et puérile que je me demande si cette citation bienvenue que je vous soumets n’est pas la cause : Altera pueritia…
Enfin, il ne s’agit pas de savoir si vos « Gaulois réfractaires » sont capables de supporter ce qui doit l’être, mais plutôt de savoir si les gamelards, branleurs, abrutis, paresseux, menteurs, tricheurs et bonimenteurs de tout poil vont finir par fermer leur clapet et se relever les manches ?
Voilà ma question. Et j’en profite pour vous donner la réponse (ce qui fera gagner du temps) : quand la soupe est bonne, et que le lit est douillet pourquoi ne pas hurler à la mort pour avoir aussi l’accès aux bains dans du lait d’ânesse ?
@ Serge HIREL | 24 avril 2023 à 01:18
Une fois encore non Monsieur. Pétain n’a pas toute sa place à Verdun. Il n’a même pas un nom de rue et nulle part ailleurs non plus. Contrairement au général Nivelle. C’est dire !
Et les seuls à avoir souhaité ramener ses cendres dans la nécropole nationale de Douaumont sont des fascistes et antisémites patentés d’extrême droite.
Fichez-nous donc la paix une fois pour toutes avec votre Pétain qui a déshonoré gravement notre pays en pactisant avec le diable et laissez à nos vaillants Poilus (Français et coloniaux) le seul, l’unique, le grand mérite d’avoir été les héros et les vainqueurs de cette terrible bataille.
(rédigé depuis la colline Saint-Michel au pied de Douaumont, Mary P)
@ Serge HIREL | 24 avril 2023 à 01:18
@ Robert Marchenoir | 24 avril 2023 à 06:05
Si le général de Gaulle a été traité de « fourrier du communisme » par l’extrême droite des années 60, c’est effectivement parce qu’il avait un lien particulier avec l’URSS. Mais il avait aussi deux fers au feu, et donc ne s’est jamais réellement opposé aux Etats-Unis en tant que tels, mais bien à Franklin Roosevelt et à ses choix de traitement du gouvernement de la France. Il s’est en outre attaché à conserver de plutôt bonnes relations avec Churchill comme avec Eisenhower pendant et après la guerre.
Pour ce qui est du voyage à Baden-Baden, il ne faut pas oublier que le général de Gaulle n’a jamais hésité à user de la force des armes, y compris contre des Français. Cela a été un évidence au Levant pendant la guerre ou dans sa manière de lâcher l’Algérie envers et contre tout, notamment en s’opposant aux Français d’Algérie et aux putschistes comme en abandonnant les supplétifs algériens pour conclure au plus vite les accords d’Evian avec le seul FLN. Sur ce point, le livre d’Henri-Christian Giraud que j’ai particulièrement apprécié est très éclairant.
Plus prosaïquement, en 1968 le général de Gaulle s’est trouvé en situation de faire intervenir l’Armée pour faire cesser ce qu’il a appelé la chienlit. Les armées avaient été mises en alerte et il est allé chercher chez le général Massu deux éléments nécessaires à sa décision : l’armée suivrait-elle ? Fallait-il franchir le pas de son utilisation pour faire cesser les émeutes ? Quant aux assurances de Moscou, elles lui étaient indispensables pour s’assurer que les événements de mai 1968 ne couvraient pas un coup d’Etat communiste.
C’est donc une fois que le général Massu lui a déconseillé l’emploi de la force armée et muni des assurances de Moscou qu’il est revenu à Paris et a repris en main la situation de la manière que l’on sait.
@ duvent | 24 avril 2023 à 09:24
Fichtre ! Tant que vous y êtes, je n’arrive pas à mettre la main sur mon comparateur, et comme cette après-midi nous devons réaliser le diagramme de nos arbres à came, je sollicite votre aide.
C’est ça… deux arbres à came en tête et pignon de renvoi sur l’arbre d’admission. J’ai cherché une partie de la matinée.
Maintenant que je vous ai lue je devrais y arriver.
@ Giuseppe | 24 avril 2023 à 14:56
« Fichtre ! Tant que vous y êtes, je n’arrive pas à mettre la main sur mon comparateur, et comme cette après-midi nous devons réaliser le diagramme de nos arbres à came, je sollicite votre aide »
Dites donc Giuseppe, vous ne manquez pas d’air !
Vous n’êtes pas aussi nul en méca, si ?
Moi, je suis sur le ressort plat, pourquoi, allez-vous me dire ?
Eh bien pour la raison très incroyable que j’ai démonté une serrure de ma vieille et vénérable demeure, laquelle serrure présente un système adorable et d’une simplicité biblique…
Oui, mais pourquoi, allez-vous ajouter ?
Et je m’en vais vous répondre que collectionnant les clés, (amusement qui ne fait de tort à personne… apparemment…), j’ai cru avoir trouvé celle qui ouvrait et fermait mon bureau.
Les voies du Seigneur sont impénétrables !
Me croirez-vous si je vous dis qu’un sort jeté par le diable est venu gripper ma mécanique de raisonnement ?
Voici la scène :
– Ça y est, j’ai trouvé la bonne clé !
– Bravo ! As-tu bien vérifié qu’elle fonctionne correctement ?
– Ma parole mais tu me prends pour Giuseppe ?
– Pas du tout, mais quelquefois, on peut avoir des surprises…
– Tiens, regarde !
Et, clic ! Double clic ! Je m’enferme dans le bureau… Duquel je ne pouvais plus sortir, pour la raison fantastique que la clé ne fonctionnait pas ! Pourtant, je jure solennellement devant M. Bilger, magistrat un jour, magistrat toujours, que je l’ai essayée à plusieurs reprises, porte ouverte et des deux côtés… Quo curram, quo non curram !
Il me vient alors l’idée lumineuse de démonter ladite serrure, en écoutant mon seigneur et maître me recommander de bien regarder le positionnement du ressort plat.
J’ai donc regardé à mort le ressort plat, je l’ai tellement regardé que désormais, je l’aime !
Et puis, parce que je crois fort en moi, je démonte la serrure et je balance autour de moi tout ce qui la compose, le ressort plat compris…
Que croyez-vous qu’il advint ? Rien de très intéressant, je puis vous l’assurer.
Par chance, une sorte de fenêtre qui pourrait s’apparenter à un « Was Ist Das ? », se trouve à droite de cette grande et majestueuse porte, et par cette ouverture astucieusement imaginée, ma moitié m’a attrapée par le colbac, et ramenée dans la vraie vie !
Après maints essais, j’ai remonté cette serrure et mis la clé au clou… Faites donc comme moi, débrouillez-vous seul et prévoyez un assistant de secours !
@ Marcel P
« Mais je vous ai rappelé que les gens de l’époque de la colonisation ne voulaient pas des routes et du reste. » (Lodi)
Pardon ? Parce que vous l’avez décrété ? Ils ne voulaient pas non plus d’approvisionnement en eau potable ? » (Marcel P)
—
Parce que c’est vrai. Les peuples ne veulent pas être colonisés, ce qui implique qu’ils ne veulent pas ce qui va avec. Ils ne voulaient même pas faire du commerce avec les Occidentaux, en Chine et au Japon ! On a dû les menacer : non, le commerce n’est pas un facteur de paix, quelle farce !
Et sinon c’est fou, ça, ici on croit que les gens sont prêts à accepter de se soumettre en échange de n’importe quoi. Des échanges, des routes, de l’eau potable, on ne sait qu’inventer en cours de discussion. Mais tout cela n’est pas désirable, en vérité.
Le commerce rend dépendant de l’extérieur, et il n’a rien de doux, comme le prouve qu’on l’ait imposé à des peuples qui n’en voulaient pas. Les routes servent à contrôler les conquis, des Romains aux Occidentaux, c’est pareil. Mais quel peuple veut qu’un autre lui trace des routes chez lui ? Tout au plus pourrait-on trouver des autocrates locaux ou d’autres gens pour être complices des intrus : des collaborateurs, il y en a toujours, on l’a bien constaté dans la France occupée. Au fait, ces collaborateurs sont un signe qu’en plus de priver les peuples de liberté et de ponctionner leurs richesses, on divise leurs sociétés.
J’oubliais le travail forcé, la ponction de gens pour se battre dans nos guerres, et des frontières condamnant les peuples à se battre les uns contre les autres après l’indépendance.
Quant à l’eau potable, de même que la fin de l’esclavage, elle est certes désirable pour les individus concernés, mais la masse des peuples n’y a jamais seulement songé, chaque société acceptant les maux internes auxquels elle est habituée.
Par contre, s’il y a une chose qu’un peuple n’accepte pas, en principe, c’est l’occupation étrangère. D’accord, la France occupée ne l’a pas tellement prouvé, mais d’autres pays comme la Pologne davantage, sans parler des peuples décolonisés.
Dans cette optique, aucun peuple habitué à un mal ne se dit qu’il accepterait le mal de subir des conquérants pour obtenir quelque chose.
Alors arguer qu’en échange de beaucoup prendre à des peuples sans leur demander leur avis, on leur a concédé une chose ou deux, et que donc tout va bien, ce n’est pas mieux.
Le consentement, c’est avant : individus et peuples sont bien libres d’échanger des prestations, mais seulement dans le cas d’un consentement mutuel préalable.
Le reste est violence illégitime, justifiable de vengeance.
Vous n’avez pas aimé « ni oubli, ni pardon », pardon, mais ce n’est pas spécialement antifa, c’est la nature humaine.
Entre les gens qui comme vous justifient le pire du passé, et ceux qui l’instrumentalisent pour prendre le pouvoir par la force et régner par la terreur, je vois la même absence de respect pour la liberté, et pour la dignité des autres voire la sienne.
Gens légitimant les injustices et antifa. En fait, vous avez besoin les uns des autres, les abus des uns « justifiant » les abus des autres.
C’est imposer le statu quo ou le mouvement que vous voulez, peu importe ce que désirent les gens, sous prétexte qu’on ne le saurait pas. Les gens n’aiment pas être envahis, première leçon, que ce soit par des colonisateurs ancien style, ou des immigrés musulmans nous rendant le mal pour le bien.
Bien sûr, il y aura toujours des collaborateurs, gens ne cherchant que leur intérêt ou croyant que la société doit être modifiée pour son bien par des allogènes.
Or non, hier et aujourd’hui, gens du tiers-monde et de l’Occident, tout le monde a le droit de décider de ce qu’il veut chez lui.
En fait, vous ignorez tous que les humains préfèrent la justice, mais qu’ils se résignent aussi à l’injustice pour leur intérêt matériel.
Ni esclaves du commerce, ni esclaves des utopistes, et que cela a des racines animales, ils essaient de vivre de leur mieux, et on étudie ça de très près, en laboratoire ou à l’extérieur.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeu_de_l%27ultimatum
Bref, les gens sont ce qu’ils sont, mais hélas ! Parfois des oppresseurs les contraignent tout à fait injustement.
Et ils devraient dire merci ? Bien sûr que non, il y a l’auto-défense sur le moment, et la vengeance après. Les ou le dieu unique sert à demander vengeance, justice, enfin, c’est pareil, la vengeance est la justice privée, celle vers laquelle les gens privés de justice se tournent.
https://www.bible.com/fr/bible/compare/DEU.32.43
La vengeance est la source de la justice étatique, laquelle interdit la justice privée. Par monopolisation de la violence.
De là à dire qu’elle est plus juste, c’est une question qui nous amènerait trop loin, mais en attendant, qu’est-ce que je peux bien dire à quelqu’un qui ne comprend même pas les bases ?
Décidément, nier la justice amène à perdre totalement de vue la nature humaine. Et pourtant, elle est profonde, enracinée dans l’évolution.
Ainsi, le singe :
https://atlantico.fr/article/video/ce-singe-qui-ne-supporte-pas-linjustice
Il me semblerait davantage digne d’un humain d’essayer d’être plus juste qu’un singe, et non moins.
Mais trop d’humains se servent de justifications rétroactives hors de propos pour légitimer leurs injustices et celles de leurs devanciers. On ne croit pas au progrès ? Moi si, même moral… Je sais qu’il est fragile, mais nous avons eu l’abolition de l’esclavage et l’essai de reconnaître et de réparer ses fautes et celles de ses devanciers.
Ce n’est pas rien, mais les héros sont fatigués : certains voudraient revenir sur ces acquis, et moi, j’en ai assez de devoir démontrer que l’eau est humide. Bientôt, je devrais rappeler que l’être humain est un bipède, on croit rêver !
@ Axelle D | 24 avril 2023 à 09:48
Il est inutile de poursuivre un dialogue avec un interlocuteur (ou une interlocutrice) qui fait la sourde oreille et reprend en boucle son antienne…
À bientôt… sur un autre sujet.
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@ duvent | 24 avril 2023 à 09:24
Mazette ! Six questions ! V’là du pain sur la planche !
1 : Voui, mais elles tiennent plus d’une interrogation personnelle.
2 : Bof… Peu me chaut !
3 : Voui… sinon je ne vous lirai pas et donc ne commenterai pas votre prose.
4 : Non… Il n’est pas bien de se mettre à l’abri du vent pour éviter un effort personnel…
5 : Non, trois fois non. Je joue pour faire avancer le schmilblick…
6 : Dix fois non : je connais mes limites et tente de m’y tenir.
Mes réponses vous conviennent-elles ? Puis-je revenir en deuxième semaine ?
Pour tout vous dire, j’aime votre style enlevé, votre franc-parler, votre sens de la mesure et, par-dessus tout, votre inépuisable catalogue de citations latines… bien que, cette fois, à votre « altera pueritia », je préfère la distinction toute britannique de l’expression « the second childiness » qui traduit plus gaiement cet instant de la vie où, redevenu facétieux, on réapprend à faire les lits en portefeuille et à y placer quelques piquants irritants.
Tels ceux que notre bon Président, toujours un peu gamin, se plaît à dissimuler dans ceux des garnements qui, maintenant… les voyous !… osent organiser des concerts en son déshonneur.
Allez… Pour conclure en restant dans l’art culinaire qui plaît tant désormais à nos bruyants manifestants, une parole (apocryphe bien sûr) du Prince à la vue des casseroles devenues à l’insu de leur plein gré des armes de défense massive : « Que vous ai-je fait ? Que me reprochez-vous ? Vous ai-je vendu des petits pois qui ne veulent pas cuire ? »… Et les casseroles de répondre en chœur : « Quand les carottes sont cuites, c’est la fin des haricots… et bilatéralement » (Pierre Dac). À méditer intensément… ou à petit feu, selon votre humeur.
@ Robert | 24 avril 2023 à 11:21
Quels éléments avons-nous pour dire qu’à Baden-Baden, Massu a déconseillé à de Gaulle de faire intervenir l’armée ? On sait que ce dernier avait demandé sans succès à ses ministres (horrifiés) de faire tirer sur les manifestants, mais y a-t-il des documents historiques attestant que Massu soit intervenu pour l’en dissuader lors de la célèbre entrevue ?
« Il ne faut pas oublier que le général de Gaulle n’a jamais hésité à user de la force des armes, y compris contre des Français. »
Il s’en est même vanté — à la blague, certes, mais tout de même…
« Ils ont loupé le Moyen Âge ». C’était l’expression favorite d’un directeur de radio aujourd’hui disparu.
Le Moyen Âge, cette période millénaire qui s’étend de l’effondrement définitif de l’Empire romain jusqu’au jaillissement de la Renaissance.
Un temps où les moines, savants du christianisme, allèrent se réfugier jusque dans l’extrême-occident de l’Europe – jusqu’en Irlande, forteresse insulaire du bout du monde – et là où partout les barbares d’Orient stoppèrent leur invasion, faute de ne plus avoir de carburant pour leurs chevaux.
Une période pendant laquelle ces intellectuels, dans leurs monastères, construisirent le christianisme social, politique, culturel et religieux, et les fondements de ce qui suivit : le surgissement de l’art, de la culture et de la politique moderne.
Les Slaves rentrèrent dans la civilisation au XVIIe siècle avec Pierre le Grand… ils avaient loupé le Moyen Âge !
Leur christianisme était resté au stade des grandes invasions. Il vivotait dans des âmes barbares qui se satisfaisaient d’une organisation politique binaire : les princes et les serfs.
Marx a eu beau s’installer au cœur de l’Occident londonien, sa doctrine ne s’installa qu’en Europe extrême-orientale, là où manquait l’humanisme civilisationnel du Middle Age.
Poutine et ses oligarques ont loupé le Moyen Âge, ils ont mille ans de retard. Ça fait mal !
@ Robert Marchenoir | 25 avril 2023 à 05:33
« On sait que [de Gaulle] avait demandé sans succès à ses ministres (horrifiés) de faire tirer sur les manifestants (…) »
Vos sources ? Toujours le « convaincant » petit-fils ?
@ Serge HIREL (@Robert Marchenoir)
« Vos sources ? Toujours le « convaincant » petit-fils ? »
C’est dans le livre de FOG « Histoire intime de la Ve République – Le sursaut » https://www.babelio.com/livres/Giesbert-Histoire-intime-de-la-Ve-Republique-tome-1–Le-su/1371132
À lire !
@ duvent | 24 avril 2023 à 18:45
« la clé au clou »… Vous entendez le son de cette allitération ?!
la clé au clou… On entendrait un pêne demi-tour bien huilé quand il est réussi… C’est bien plus rond que le loquet à bascule…
@ Serge HIREL | 25 avril 2023 à 10:14 (@ Robert Marchenoir | 25 avril 2023 à 05:33)
« On sait que [de Gaulle] avait demandé sans succès à ses ministres (horrifiés) de faire tirer sur les manifestants (…) »
« Vos sources ? Toujours le ‘convaincant’ petit-fils ? »
Oui. Toujours le remarquable historien Henri-Christian Giraud, qui a, de façon tout à fait bienvenue, brisé une part de la légende gaulliste.
Mais on a bien compris que pour vous, il y avait les historiens Bien, et les historiens Pabien. Ces derniers étant, par définition, ceux qui rapportent des faits qui vous défrisent.
Puisque ces faits vous défrisent, alors ils n’existent pas.
Vous avez une curieuse conception de l’histoire. Vos propos suggèrent que pour vous, un historien écrit ce qui lui passe par la tête. Vous semblez n’avoir jamais ouvert un livre d’histoire de votre vie. Ni un journal, d’ailleurs.
Figurez-vous qu’un historien n’est pas une « source » à lui tout seul. Son travail consiste justement à trouver ces sources, et à les combiner pour faire comprendre l’histoire. Après, il écrit un livre, qui lui aussi devient une source, vous voyez ?
Un historien cite ses sources, d’ailleurs, contrairement à un vulgaire Serge Hirel. De sorte qu’Henri-Christian Giraud, dans L’Accord secret de Baden-Baden, dit évidemment sur quels documents il s’appuie pour affirmer que de Gaulle, à plusieurs reprises, a demandé à ses ministres de faire tirer sur les insurgés de Mai-68.
Une autre chose rigolote qu’il faut que vous sachiez, concernant l’histoire, c’est qu’une fois qu’un document historique est connu, il est, sauf exception, disponible pour l’ensemble des historiens du monde entier. Qui ne se privent pas de l’examiner.
En sorte que si jamais l’historien qui l’avait découvert avait raconté des craques (ou avait simplement présenté une interprétation contestable de ce document), il aurait aussitôt eu sur le paletot la totalité du monde universitaire international.
À l’inverse, si le document est incontestable et que son interprétation ne souffre pas d’ambiguïté, alors la source en question s’ajoute à la somme des connaissances de l’humanité. Elle n’appartient pas davantage à l’historien qui l’a découverte, qu’Uranus n’appartient à William Herschel.
C’est la raison pour laquelle, par exemple, le camarade commentateur Caroff a pu trouver la même information dans l’ouvrage de Franz-Olivier Giesbert qu’il a eu l’amabilité de vous indiquer.
J’ignore, d’ailleurs, si Henri-Christian Giraud a été le premier à découvrir que de Gaulle avait voulu faire tirer sur les manifestants de Mai-68 (et en fait, j’en doute). Je vous encourage, puisque le sujet vous passionne, à faire l’acquisition de son livre afin de le vérifier (*).
Vous pouvez, également, acheter d’autres livres sur Mai-68. Vous pouvez même en emprunter gratuitement, dans des établissements publics qui s’appellent des bibliothèques. Vous verrez, c’est follement amusant.
Demandez au camarade commentateur Patrice Charoulet de vous initier à l’opération. Il partage volontiers son adresse mail, et je suis sûr qu’il sera ravi de vous faire découvrir ces endroits merveilleux.
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(*) Vérification faite, Henri-Christian Giraud tient cette information des personnes mêmes à qui de Gaulle a demandé de tirer sur les soixante-huitards : Alain Peyrefitte, ministre de l’Éducation nationale, Christian Fouchet, ministre de l’Intérieur, et Pierre Messmer, ministre des Armées. Excusez du peu.
Et il ne l’a pas découverte dans quelque obscur document d’archives dont tout le monde ignorait l’existence jusque-là. L’Accord secret de Baden-Baden a été publié en 2018. Messmer avait rapporté les propos de De Gaulle dans un entretien au Figaro en 1998. Peyrefitte en avait fait état dans le dernier tome de sa trilogie C’était de Gaulle, sorti en 2000. Et Fouchet les a confirmés à Jean Mauriac, journaliste de la très officielle Agence France-Presse chargé de suivre de Gaulle, depuis la Libération jusqu’en 1969, qui les a rapportés dans L’Après de Gaulle, publié en 2006.
Autrement dit, il est de notoriété publique depuis au moins 25 ans que de Gaulle voulait faire tirer sur les émeutiers de Mai-68. Et Henri-Christian Giraud n’a fait que répéter ce que tout le monde savait déjà — sauf vous.
Mais bien sûr, nous avez-vous expliqué, ce dernier ment effrontément lorsqu’il écrit des choses qui portent atteinte à la légende gaulliste, puisqu’il est le petit-fils du général Giraud évincé par le général de Gaulle.
Et vous vous permettez d’aboyer « Vos sources ? », comme d’autres aboient « Vos papiers ! », lorsque je flanque votre idéologie par terre en rappelant… des faits.
Je ne comprends pas ce qui vous pousse à nous démontrer, de façon répétitive, que vous n’êtes qu’un bluffeur, un fumiste, vous qui ne fournissez jamais de sources, vous qui n’avez même pas présenté, en l’occurrence, votre propre analyse de l’escapade à Baden-Baden, mais qui saviez, bien sûr, que la mienne (qui ne m’appartient d’ailleurs pas) était erronée, voire mensongère.
Vous avez procédé à plusieurs reprises, par le passé, à de lourdes allusions visant à nous faire croire que vous avez été journaliste. Je ne sais ce qui serait le plus navrant : que vous l’ayez été, ou que vous ne l’ayez pas été.
@ Robert Marchenoir
Ayant échangé il y a quelques jours brièvement avec Serge Hirel je me suis enquis sur Wikiki de ce volubile commentateur… je n’ai rien trouvé que le mot journaliste… je le trouve invasif… il m’évoque le pseudonyme « macronien » qui sévissait chez Rioufol lors de la première campagne électorale de Macron !
Je vous l’abandonne bien volontiers, je n’ai pas votre courage.
@ duvent | 24 avril 2023 à 18:45
Les clés me fascinent maintenant, les serrures aussi, dès mes débuts cela a commencé.
Nous étions proches de livrer une très grosse centaine de logements, quand patatras, notre sous-traitant menuisier fait faillite ! Aucun cylindre et barillet en vue, ni organigramme réalisé.
Je m’improvise gardien de clés depuis ce jour.
Donc en liaison avec un fabricant célèbre de coffre-forts et de serrures nous avons rattrapé le coup avec un collègue, les gardant jalousement jusqu’à leur mise en place définitive (c’est très simple en fait et cela va vite).
Si vous saviez le merd*er de la gestion de clés sur un gros chantier de logements… Que l’on nomme pompeusement maintenant contrôle d’accès, version moderne.
https://www.mariellebrie.com/histoire-des-clefs/
Nous avions une astuce quand même, les cylindres provisoires étaient dotés d’un numéro, toujours le même, ce qui permettait de commander des clés à volonté. Il s’en perdait autant qu’un prêtre peut tremper un nombre illimité de fois ses doigts dans un bénitier.
Une clé pour le paradis ou le pire des enfers le jour de la réception si rien ne marche.
Et si vous avez affaire à un vicieux il aura avec lui l’organigramme pour vérifier que sa clé et celle de son voisin ouvrent le local vélo, mais qu’elles n’ouvrent pas simultanément les deux portes du logement… Ouf !
Je ne sais pas si j’ai été clair mais tant pis, je ne recommencerai pas ! Tenez-vous-le pour dit.
Dernier conseil, ne perdez jamais les clés d’un appartement car faire appel à ces dépanneurs du soir c’est découvrir que les voleurs ne sont pas toujours ceux à qui l’on pense.
@ Serge HIREL
Le livre de Giraud sur Baden-Baden se trouve ici.
@ Bill Noir | 26 avril 2023 à 08:37
« je n’ai rien trouvé »
Que voulez-vous… Je n’ai pas pour habitude de livrer à la cantonade la liste de mes activités, pas même le menu de mon petit déjeuner… et vous ne connaîtrez jamais la raison pour laquelle votre propos m’amuse particulièrement.
« Cherchez et vous trouverez » (Matthieu 7 :7)… Rien n’est moins sûr.
————————————-
@ Robert Marchenoir | 25 avril 2023 à 22:46
Vous avez vraiment beaucoup de temps à perdre et de savoir à étaler pour disserter sur ce qu’est un historien… J’en ai beaucoup moins et surtout pas l’envie de le perdre à compléter votre érudition. Parce qu’il faut bien le dire, vous avez oublié un élément essentiel dans le processus de vérification de l’authenticité d’une source : établir qu’il s’agit bien d’une source indépendante des autres, une source dont l’émetteur d’origine n’est pas celui des autres dont vous disposez déjà. Cela s’appelle recouper les sources. Ainsi, quand Caroff juge certaine la thèse de Giraud à propos du voyage à Baden-Baden du Général en s’appuyant sur le bouquin de Giesbert, il faut vérifier que la source utilisée par celui-ci n’est pas le livre de Giraud…
Face à une source, il faut également se poser systématiquement la question : À qui profite le crime ? Plus élégamment : ma source a-t-elle un quelconque intérêt personnel à confirmer cette information… ou à l’infirmer ? Dans le cas de Giraud, on ne peut pas faire l’impasse sur sa filiation.
Pour ce qui est de savoir si le Général a « horrifié » ou non ses ministres – prenez en compte l’apostrophe de celui-ci lancée à Alain Peyrefitte, qui relate la scène dans l’un de ses ouvrages : «Ah, Peyrefitte, méfiez-vous de la vérité ! Moi je feins de feindre pour mieux dissimuler. »
Voilà de quoi vous occuper votre temps… Vous pouvez aussi en consacrer à formuler de nouvelles injures.
@ Bill Noir | 26 avril 2023 à 08:37
Le courage ne consiste certes pas à combattre masqué en profitant des failles d’un adversaire qui lui s’expose et se montre à découvert.
C’est même faire preuve de lâcheté et de couardise qu’agir de la sorte.
@ Serge HIREL (@ Robert Marchenoir)
« Vous avez vraiment beaucoup de temps à perdre et de savoir à étaler pour disserter sur ce qu’est un historien… »
Quand on remet en cause la valeur de la parole d’une personne sur une base ad hominem, comme vous l’avez fait, non, ce n’est pas inutile de rappeler ce qu’est un historien.
Un historien, c’est quelqu’un qui fait de l’histoire.
Faut déjà commencer par là.
@ Serge HIREL | 26 avril 2023 à 14:47
« Voilà de quoi vous occuper votre temps… Vous pouvez aussi en consacrer à formuler de nouvelles injures. »
Aucune injure chez moi, contrairement à vous qui passez votre temps à injurier la vérité et la décence. Mais les hypocrites prétendent toujours qu’on les assassine, dès lors qu’on démolit leur misérable échafaudage de mensonges.
« Pour ce qui est de savoir si le Général a ‘horrifié’ ou non ses ministres – prenez en compte l’apostrophe de celui-ci lancée à Alain Peyrefitte. »
Pour savoir si de Gaulle a horrifié ou non ses ministres, je préfère écouter ses ministres. Mais un fanatique de De Gaulle n’écoute que de Gaulle.
« Vous avez oublié un élément essentiel dans le processus de vérification de l’authenticité d’une source : établir qu’il s’agit bien d’une source indépendante des autres, une source dont l’émetteur d’origine n’est pas celui des autres dont vous disposez déjà. Cela s’appelle recouper les sources. »
Comme tous les finasseurs, vous êtes très fort sur la théorie, mais vous oubliez la pratique. En l’occurrence, nous parlons des vigoureuses tentatives de De Gaulle d’obtenir de ses collaborateurs qu’ils fassent tirer sur les manifestants de Mai-68.
Vous avez le culot de nier ce fait. Or, comme je viens de vous l’expliquer (ce que vous appelez « avoir vraiment beaucoup de temps à perdre et de savoir à étaler »), il est établi par au moins trois sources différentes, et de la meilleure qualité possible : Peyrefitte, Fouchet et Messmer. Les trois personnes qui ont reçu l’ordre de De Gaulle, qui étaient en mesure de le faire exécuter et qui ne l’ont pas fait.
Il est sûr que vous, vous avez beaucoup de temps à perdre et de choses à étaler, mais ce n’est pas du savoir.
« Face à une source, il faut également se poser systématiquement la question : À qui profite le crime ? Plus élégamment : ma source a-t-elle un quelconque intérêt personnel à confirmer cette information… ou à l’infirmer ? Dans le cas de Giraud, on ne peut pas faire l’impasse sur sa filiation. »
Face à une source, il ne faut jamais se poser la question « A qui profite le crime ? ». La question « A qui profite le crime ? » est celle des complotistes, des médiocres, des médisants, de ceux qui pensent que le monde entier est à leur image, que tout le monde partage leur âme étriquée et tordue.
Un livre d’histoire n’est pas un crime. Il est révélateur que ce soit la première expression qui vous vienne à l’esprit. Henri-Christian Giraud a l’outrecuidance de ne pas polir d’un chiffon délicat la statue de Charles de Gaulle, c’est donc pour vous un crime, et non le travail normal de l’historien.
En parlant d’injure, c’est faire injure à Giraud de penser qu’il ment pour des raisons intéressées.
On peut, bien sûr, se poser la question de sa filiation. Mais on peut, et on doit, apporter immédiatement la réponse. Ce que vous ne faites pas.
A l’instar de tous les complotistes et de tous les menteurs, vous vous contentez de faire du JAQ : Just Asking Questions. Vous ne faites que poser des questions, des questions perverses, sournoises, intéressées justement.
En fait de question, il convient de suivre votre conseil et de se demander : Serge Hirel a-t-il un quelconque intérêt personnel à diffamer Henri-Christian Giraud ? Et la réponse est oui, à l’évidence : Serge Hirel est un gaulliste fanatique que même la vérité la plus aveuglante ne peut détourner de son culte.
Une fois qu’on s’est posé la question de savoir si Giraud, le petit-fils, ne déforme pas la vérité pour défendre Giraud, le grand-père, il est très facile de se rendre compte que la réponse est non. Il suffit de lire ses livres.
Au vu de l’extraordinaire rigueur de leur contenu, de la montagne de documentation qu’ils contiennent, du scrupule avec lequel Giraud examine les faits, on ne peut que balayer d’un revers de main l’insinuation calomnieuse que contiennent vos « questions ».
Vous êtes fort bavard lorsqu’il s’agit de poser des questions, mais votre volubilité s’arrête aussitôt après.
Vous n’avez jamais réfuté une seule des affirmations de l’un des livres de Giraud. Vous n’avez jamais proposé votre propre interprétation du voyage de Baden-Baden. Vous vous contentez de baver sur l’auteur en raison du nom qu’il porte.
Ce faisant, vous insultez les principes mêmes en vertu desquels de Gaulle a mené son action pendant la guerre. Les Résistants ont sacrifié leur vie pour mettre fin à un régime qui persécutait Lévy parce qu’il était fils de Lévy. Quatre-vingts ans après, les gardiens de la flamme gaulliste calomnient Giraud parce qu’il est petit-fils de Giraud.
@ Serge HIREL 14h47
« Ainsi, quand Caroff juge certaine la thèse de Giraud à propos du voyage à Baden-Baden du Général en s’appuyant sur le bouquin de Giesbert, il faut vérifier que la source utilisée par celui-ci n’est pas le livre de Giraud.. »
En l’occurence ce n’est pas le cas dans mon souvenir.
Tout cela a été abondamment documenté comme l’indique le camarade Marchenoir.
Il n’y a pas mieux que de lire et relire ces ouvrages (et d’autres encore comme les mémoires de Robert Buron, un des négociateurs des accords d’Evian sur la fin des évènements d’Algérie dont de Gaulle ne sort pas grandi…) pour comprendre la duplicité et les mensonges successifs du Général.
Les insinuations calomnieuses de Marchenoir sont ridicules et son dernier pétard mouillé lamentable.
En mai 1968 le préfet de police était Maurice Grimaud et c’est lui en premier qui aurait dû être informé si un tel ordre (tirer sur les manifestants) avait été donné par le général de Gaulle ou même suggéré. Or Grimaud n’en a jamais fait état. C’est donc que les intentions que l’on prête à de Gaulle sur ce coup-là n’avaient aucune teneur et relevaient du domaine des parlottes !
Pas de quoi fouetter un chat et encore moins être horrifié pour qui connaissait le langage et les méthodes du général qui savait mieux que personne prêcher le faux pour savoir le vrai et sonder (habilement) son entourage.
J’ajoute que s’il avait vraiment eu en tête de faire tirer sur la foule, ce ne sont ni Fouchet, ni Messmer, ni Grimaud ni personne d’autre qui auraient eu le pouvoir de s’y opposer.
@ F68.10 | 26 avril 2023 à 21:08
« Un historien, c’est quelqu’un qui fait de l’histoire. »
Le problème est que certains s’accordent le droit de faire l’histoire…
Par ailleurs, la fiabilité d’une info ne se juge pas bien sûr sur cette info elle-même, mais sur la crédibilité de celui qui en est la source. Un examen ad hominem est donc indispensable. Un exemple dans l’actualité : la plupart d’entre nous jugent non fiable toute parole de Poutine parce que nous n’accordons à celui-ci aucune crédibilité personnelle en raison de son attitude belliqueuse. Dès lors, nous soupçonnons, à juste raison pour ce qui le concerne, que son objectif n’est pas de dire vrai, mais de servir ses seuls intérêts.
Je le répète : la filiation de l’historien Giraud m’incite à la méfiance. D’autant plus qu’il déterre une explication du voyage de De Gaulle à Baden-Baden qui est très loin d’être celle de la plupart de ses confrères et qu’elle n’est confortée par aucun document officiel incontestable et public, ni même une confession tardive de l’un ou l’autre des protagonistes.
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@Axelle D | 26 avril 2023 à 15:10
« C’est même faire preuve de lâcheté et de couardise qu’agir de la sorte. »
Ne vous faites pas de bile… j’en ai vu d’autres, encore plus noires… Merci néanmoins.
Devant tant d’aigreur, j’hésite entre le pardon (« Père, pardonnez-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font » – Luc 23 :24) et l’indifférence (« Les chiens aboient, la caravane passe » – proverbe turc ou arabe)…
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@ Robert Marchenoir | 26 avril 2023 à 22:56
Vous me confortez dans l’opinion que j’exprimais dans mon commentaire précédent : vous avez du temps à perdre… Au point que, cette fois, vous tournez en rond pour tenter de donner du sens à votre laborieuse défense d’une thèse qui n’a pas convaincu grand monde. Tournez manège… sans moi.
À noter que vous avez déjà décroché le pompon : « Serge Hirel est un gaulliste fanatique ». Quelle perspicacité !
@ Robert Marchenoir (@ Serge HIREL)
« Face à une source, il ne faut jamais se poser la question « A qui profite le crime ? ». La question « A qui profite le crime ? » est celle des complotistes. »
Exact. Malheureusement exact.
@ Axelle D 26 avril à 15h10
« Le courage ne consiste certes pas à combattre masqué en profitant des failles d’un adversaire qui lui s’expose et se montre à découvert. C’est même faire preuve de lâcheté et de couardise qu’agir de la sorte. »
Hé bien ! Monsieur Bill Noir, voici votre paquet, comme on dit chez Molière.
Sachez, Madame que vous êtes, de toutes celles qui se commettent ici, celle que je préfère… ya bien aussi breizmabro mais elle se fait si rare.
Pourtant, sur ce coup-là vous ne m’épargnez guère – masque, lâche, couard … bigre – et pourtant vous êtes bien la dernière à se permettre cet écart vous qui avez commencé à apparaître sous votre patronyme Mary Preud’homme que vous avez lâché pour le semi-pseudo Mary P., avouant votre prénom mais seulement la première lettre de votre nom. Je crois que vous avez un jour donné vos raisons à cette virevolte bien légitime.
Axelle D, j’aime bien … et j’aime souvent ce que vous nous écrivez… ce n’est pas le cas de toutes celles deuce blog.
Non Madame, dans ce monde tel qu’il est aujourd’hui c’est une politesse que l’on doit aux autres et à soi-même que d’écrire masqué.
Et ce n’est pas une incongruité d’affirmer que la plupart de nos blogueurs « patronymiques » sont des fats ! C’est comme ça… avancer dans l’anonymat c’est pratiquer la modestie et honorer de son respect sa famille et sa lignée.
Car, tous autant que nous sommes, nous sommes des cirons sans importance.
J’ajoute que ceux qui « ne s’avancent pas masqués » se permettent de nous narrer les moindres détails de leur petite vie mesquine dont on n’a que faire et qui évitent les grandes causes déterminantes de notre temps.
J’ajoute la sécurité… pas plus tard qu’hier après-midi on m’a raconté l’histoire de cet étudiant d’une université londonienne dont la thèse finale portait sur la corruption dans l’Égypte des militaires et que l’on a retrouvé découpé en morceaux dans un sac poubelle. Il n’avait guère pu dissimuler suffisamment son identité !
Axelle D, j’ai quand même un reproche à vous faire… un reproche dont vous seriez bien avisée de tenir compte… c’est vos échanges incessants et hasardeux, autant que désagréables, avec Robert Marchenoir (on ne saura jamais s’il est pseudo ou patro)… un camarade dont la qualité rédactionnelle est telle que vos coups de pique incessants vous portent préjudice… à vous.
J’apprécie peu que ceux que j’aime perdent leur temps dans des disputes de cour de récréation.
Je vous avoue, pour terminer, cette bizarrerie intime et personnelle : chaque fois que je pense à vous ou bien à votre adversaire surgit dans ma mémoire la dernière réplique du film « American Gigolo ».
Bonne journée petite…
P.-S. : demain je vous parlerai d’une autre dame avec laquelle j’ai eu quelques difficultés…
Il est toujours regrettable que soient proférées des accusations ad hominem, notamment entre commentateurs. Et je n’entrerai pas dans ce type de réaction.
Ceci étant, dans son livre Henri-Christian Giraud a effectivement fait œuvre d’historien. Pour s’en persuader, encore faut-il l’avoir lu.
Il fait référence à une multitude de sources (françaises, américaines ou russes). Ses citations, toujours complètes et avec leur contexte intégral, proviennent très souvent tant du général de Gaulle lui-même que de proches qui l’ont servi, comme Michel Debré, Georges Pompidou et autres ministres.
Sa bibliographie est très abondante et le travail d’analyse qu’il a réalisé montre qu’il l’a intégralement lue.
D’entrée, je me suis posé la question d’un éventuel esprit partisan lié au fait qu’il soit le petit-fils du général Giraud que le général de Gaulle, en résidence à Alger, a rapidement écarté. D’autant que le général Giraud assigné à résidence a été l’objet d’un attentat fomenté par des activistes gravitant dans le mouvement gaulliste à Alger. L’auteur s’en explique.
D’évidence son livre n’est certes pas un panégyrique du général de Gaulle, mais il permet de connaître de manière peu contestable le cheminement de la pensée du général de Gaulle dans son traitement de l’affaire algérienne, dès avant sa prise de pouvoir en 1958 et jusqu’à l’indépendance de l’Algérie, voire dans les années qui ont suivi. Et en ce sens, à moins de ne pas accorder à l’auteur les qualités d’honnêteté intellectuelle qu’il manifeste à l’évidence, il ne saurait être disqualifié par simple a-priori.
@ Robert | 27 avril 2023 à 12:17
Tiens, vous êtes le premier à me donner envie de lire le livre concerné – ce n’est pas un engagement, simplement la notification d’une possibilité.
Il y a tellement, tellement, tellement de livres que je devrais avoir lus ! Et de choses à faire.
Bref, mais vous me donnez envie de lire ce livre. Si les informations sont réelles – un homme puisant dans sa généalogie le désir de vérité et non de régler des comptes en trichant, il y a là quelque chose. Je veux dire des informations pertinentes, sans doute écrites dans un style qui vaille la peine qu’on ouvre un livre. Il y en a tant sur des sujets passionnant aussi bien que ciselés au moins aussi bien que nombre de romans !
La concurrence est donc rude. Mais bref, vous m’en avez donné envie. Permettre de dépasser un certain désenchantement n’est pas rien. Merci donc.
@ Serge HIREL 26 avril 14h47
« …Cherchez et vous trouverez… »
Le problème, c’est qu’on ne vous cherche pas mais qu’on vous trouve !
@ Bill Noir
« Ce n’est pas une incongruité d’affirmer que la plupart de nos blogueurs « patronymiques » sont des fats ! C’est comme ça… avancer dans l’anonymat c’est pratiquer la modestie et honorer de son respect sa famille et sa lignée. »
Ce genre de propos n’est pas très aimable pour notre hôte.
Quant à publier sous son patronyme ou un pseudonyme, c’est un choix qui ne regarde que l’intéressé et la tolérance consiste à ne pas porter de jugement, d’autant plus si l’on en ignore les raisons profondes.
De même que l’on n’a pas à dicter à untel ou unetelle ce qu’il doit dire ou ne pas dire pour rester dans les clous de la modestie et de l’anonymat, ce qui relèverait de la censure.
Chacun n’aurait-il pas droit de s’exprimer comme il l’entend sur ce blog dans la mesure où il n’enfreint pas certaines règles ?
De même que chacun est en droit de répondre ou de réagir à des attaques ou des réflexions qu’il juge outrancières ou déshonorantes. Ce qui de mon point de vue ne s’apparente nullement à des échanges mais à des mises au point.
Cordialement
@ Serge HIREL
« Le problème est que certains s’accordent le droit de faire l’histoire… »
Tout le monde a le droit de faire de l’histoire.
@ Bill Noir, Axelle D et peut-être d’autres.
On a ici la merveilleuse opportunité de se masquer ou de ne pas le faire, comme dans le carnaval de Venise. Soyons-y aussi libres, et peut-être, heureux et bienveillants.
Pour la question de se comporter noblement… On peut supposer qu’on essaie tous de le faire ici, dans la mesure où on dit ce que l’on pense sans y être contraint. D’un autre côté, à quoi bon mentir ?
C’est en disant ce qu’on pense qu’on peut le mieux apprendre des autres comme à préciser ses pensées en les exprimant. Quoi de mieux que ce débat ?
Après le fond, la forme.
Hélas ! Il y a la tendance humaine trop humaine à chercher voire à inventer quelque tare aux gens, faute d’avoir pu démontrer en quoi, à son avis, leur pensée a pu s’égarer.
Bon, des fois, c’est vrai qu’on n’a pas à gratter, des gens révèlent des défauts si évidents qu’on a soit envie de quitter le blog, soit, quand on est moins d’humeur puriste et carrément compatissante, à avoir honte pour eux. Et si, puisqu’on est aussi des humains, on était soi-même aussi minable ?
Pensée déprimante s’il en est.
Handicap des masques.
Comme on ne sait pas qui ils sont, il y a la tendance à oublier qu’ils sont quelqu’un en les frappant en vraie brute. Au prétexte qu’on ne s’en prendrait pas à leur « vraie » identité.
Quelle erreur ! Tout être un peu complexe a plus de facettes à son identité qu’un diamant ne compte de faces. Cependant, il est vrai que pour la protection de ses proches comme de soi-même, il s’avère plus prudent de porter un masque, lequel fait partie de son identité, dès lors qu’on le pose sur son visage.
Handicap des visages.
Les gens se confient. Cela les amène à montrer leurs points faibles. Autant j’admets sans problème de ne pas s’en prendre aux proches, aux handicaps, aux malheurs et autres choses qu’on n’instrumentaliserait pas ailleurs, autant les gens qui racontent leur vie et qui manifestent de grands écarts entre leurs prétentions et ce qu’on peut déduire de leur réalisation sont difficiles à épargner.
Vu qu’on n’aurait pas tendance à le faire dans la vie.
Par contre, après certaines leçons de morale, les griffes démangent les coussinets de sortir de leur abri pour s’en donner à cœur joie. Mais il est vrai qu’on a un avantage sur l’inconséquent qu’on n’aurait pas dans la vie. Enfin, disons, pas à ce point-là, si on est conséquent et qu’on ne révèle pas ses buts : l’autre pourra certes viser de façon plus précise qu’ici, sur des choses réelles, certes, mais périphériques.
Bref… Dans l’idéal, il ne faudrait se servir de ce que les gens ont dit de leur vie dans la discussion que pour leur faire comprendre quelque chose qui ne tourne pas à leur humiliation mais à leur prise de conscience, si on pense que ne rien dire risque de les laisser dans une situation psychologique, intellectuelle ou morale dont on perçoit qu’elle a quelque chose de destructeur pour eux.
Et qu’on suppose ne pas nuire, mais aider, comme un médecin… Bref, ce n’est pas vraiment engageant, c’est quand on ne peut pas s’y soustraire, quand il n’y a pas de pilote dans l’avion, pour faire image.
Sinon, il est plus que conseillé, dans tous les cas, de remarquer les incohérences intellectuelles. Ce qui ne veut pas dire traiter les autres d’idiots ou de gens de mauvaise foi, vu que souvent, ils reprennent tels quels des héritages intellectuels contradictoires parce qu’il y a un coût important, temporel, cognitif, réduction d’allégeance à remettre en cause ce qu’on croit juste et les gens auxquels on est lié.
Sans parler d’autres problèmes.
Bref, je n’ai pas dit tout cela pour faire comme si je n’étais pas aussi irascible que tout un chacun, mais pour la défense de la liberté de tous et les égards qu’il serait souhaitable d’accorder à chacun.
@ Serge HIREL
« Par ailleurs, la fiabilité d’une info ne se juge pas bien sûr sur cette info elle-même, mais sur la crédibilité de celui qui en est la source. Un examen ad hominem est donc indispensable. »
Je me permets de revenir sur ce point, car vous faites toujours la même erreur.
« La question des sources de notre savoir, tout comme de nombreuses questions de nature autoritaire, est une question génétique. Elle s’enquiert des origines de notre savoir, et ce dans la croyance que le savoir peut se légitimer par son pedigree. La noblesse du savoir racialement pur, du savoir immaculé, du savoir qui dérive de la plus haute des autorités, si possible de Dieu: voilà les idées (souvent inconscientes) qui se dissimulent derrière cette question. Mon altération de cette question, « Comment pouvons-nous espérer détecter l’erreur ? » peut se considérer être dérivée de la perspective que de telles sources, pures, immaculées, et certaines, n’existent pas, et que les questions d’origine ou de pureté ne doivent pas être confondues avec les questions de validité, ou de vérité. » — page 29 de Conjectures et Réfutations, Karl Popper, 1963.
Nous sommes en 2023. Depuis 1963, vous avez donc soixante ans de retard. Et donc un livre de retard (en lien ci-dessus) pour peaufiner les bases de l’épistémologie.
Vous faites toujours, toujours, la même erreur. Depuis nos tout premiers échanges. Car vous confondez les questions de vérité avec celles de pureté.
Faux. Nul. Zéro. Redoublement demandé.
TROIS AFFAIRES
Rambervilliers. La petite fille de 5 ans est lovée dans un sac poubelle. On pourrait savoir aujourd’hui si elle a été violée, ou pas. Le responsable, de 15 ans d’âge, est irresponsable, on le met sous surveillance. Au bout d’un an il doit être remis en liberté, les judiciens ne font que leur boulot, ils l’ont relâché.
Il y a quelque chose de pourri au Royaume de France.
Mayotte. Un cadeau fait à la France par les trois derniers princes Souhmis de « droite » : Giscard, Chirac, Sarkozy. Mayotte est comorienne, c’est le Président des Comores qui le dit, les Comoriens qui débarquent dans notre île – où il y a la plus imposante maternité de tout le Royaume – le clament ; « Vive Mayotte comorienne ! » disent-ils. Du coup on y envoie de Métropole des forces de maintien de l’ordre qui seraient si utiles sur place pour protéger les déambulations de notre Président.
Tout de même, ce n’est pas aux Comoriens de partir, c’est à nous de le faire !
Bourbon-Lancy. La CAF exige la destruction d’une statue de Saint-Louis ( de son vrai nom Louis IX dit « Le Prud’homme), un ancien chef d’État français, pour allouer 400.000 € à la municipalité qui veut rénover son « centre d’animation social et culturel ».
La CAF défend la laïcité mais pas l’Histoire de France… ne pas confondre.
Et pendant ce temps-là le Président a enfin réalisé son rêve de toujours, qu’il a découvert et cultivé dans la jésuitière d’Amiens : le théâtre de rue dans toutes les bourgades du royaume. Comme Molière !